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in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/dictionnairefranOOIego
DlCriONNAIKK
FRANCAIS-MONTAGNAIS
K.RRATA
ObtefValhn>. ~- Kn iiioiitawiini!» le ;;; plitct' «Itvtiiit un a. k mcHii> <|tf
cri « IM« xiil Miî^i 11*1111 i imi «l'un •/••'*»»' pr»**»»!"*' ^^M^j^lllr^ >'«m-<»ni|i.i
«lu crwlwt. ou |wlil ". «|iii r«*pp^*nt»" «Ion» If MHilîli-iiuMil (Milnlal, ;
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Xfiiir. (V|H'tHiHnt, lUiio un uriiiKl iiomlirr <!<• mois }<• rai fini iiiterxt-iiii .
|»jir*v «|m* If i; "»*> |»niinnirf tTiiUf rfrlunif iiiatii«*ri' <|ik- jt- nf %«|s |tar
«|Uoi H'prf srittf r ; v. (j. dfVHiit tfni, uimyt^ «e, iff», nvt, k«*»*» K^% tftrr,
UUi* Kts^ uiit ftr. J'iii fil tort ; car, au moiiin (liin> lit umiKlf n^tivruïitv
^W> CH>, If Miuffli'iiifiit |tuliital ii*u pas à n'y fnirt- M'iitir. .If iif relfVtTMi
|UIH autn'iiifnt ffs iiifi»riM-s. || ^iiflit «|ii\»ii fii mù\ a\frti.
\ oin iiiaintf riant Ifs rrrala <|iif j*ai «In rtifXfr «Jaiis If foiirn «lu |)u-
tionnairf :
^H
e. Mois de la marge.
Errata
CorreclioDs
1
Abaisser (s*)
'rN>illyinN
TMiilyinH
la
Acchimer
, ■,. Il
.■■
IG
Accourir
' 1 .<'-/iirlta. iiiii'lt X
i- xinltla, iiiirltla
17
Accrocher (>"
1
'l'tassi
25
Afiadir
KiM ,/.Ju-
Kki'ii!ia/Jic
2f>
Affecté
\atta (,<fsai
\aft.4 «•«sai
34
Aïeules
' lifliii
lin
37
Aimer (s'I
i . li-tsM'lUI
. lUI
60
Apaiser (s'i
t p. «. fila-ou-lifii<ila
«■<la-«»u-iifiiillaii
»'-"
\pprëtcr (s*l
Mii-«lfl\a
Vrranjîcr
ttassi s\ill»-
M.isvj M'Vill.-
Arrière (en)
Kkfl'a hoiif'liii
Kkl•^a Imhii- 1 *iii
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Aussi
iietianyeuitaii ill«
If (.•anyenii'i'tiin illf
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\vili, avilir
>an-k«-tssf-<lilya ; n;iii
i>aii • Ica- t««e-(iil>a ;
'ka-<ifiifnriii
tvan-'ka-tlfiifiii'in
llM.
A\oir
*.*' !>. '^iiifi, a->liiii-
«i/lifhii
a-^liiii'lwl/Jifiui
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Avoir ./(.M ./«•
:**/!. i/mi7; Ix-rr l»a-ou-l»i
lierr Im-ou-nIu
112 Croire Unm'mtut
llifi Baratte
I3(i Barbouille
ir»2 Bouffer
'' ' ! )'un hnui II I iiiK n
okkfviniu(k\>in'a
' . hollf
va. «• ui'tfttaii
liaii fH*taii al ii>
i-'laatHs«-iui liftv'»'""
<tkkt*\f uio(if(.>in 'a
fM'\f llll'l»*
\ at<- Uf'tf ttajt
liar rTtati al'iu
f'Iaatvtfun lie^t^inoiii
K —
Page. Mots de la marge
18! Calfaté
184 Caves (yeux)
195 Cendré
200 Changeant
205 Charité
208 Chauffer (se)
21 i Christ
220 Climat
231 Compétent
238 Confident
239 Confisquer
252 Contredire (se)
253 Contremander
278 Crevé
281 Croiser
285 Culotter
292 Débaucher
292 Débaucheur
294 Déboucler
308 Défendre (se)
314 Déguerpir
327 Dépendre
329 Déplaire
330 Déployer
330 Déplumer
343 Désordre (confit-
sion)r
340 Dessouder
354 Dévisager
362 Discontinuer
370 Divaguer
373 Doigt (mon petit)
'.Ml Dormir (être ac-
cablé (le sovimeil)
iOl Efforcer (s')
406 Elevé, ée
i22 Empressement
i29 Enfariner (s')
Errata
Corrections
l)edaclade°lvehou
]>edadade*^lyelou
(lazhe'^f e'^l '
(lazlie^^'e'^l-
bekkéidzhai
bekkeidzai
yahosennoun
yahotsennoun
l)a ^o^ao
Fut. '2^ p. s. edewounl-
ba so^ao
ededewounlzhi°l
zhi°l
denoim ; tta afoddi si
denen tcho ; tta ahoddi
se^l tcho, se'l heddin
SI
tse"! tcho, tse'l heddin
tcho.
tcho.
hèsèiyain'^rti
Seya-^ti
hèsèniyain°l'^ti
Seya^tiyé
/* p. sing iiatsi
nastsi
Passé (impers.) aho-
dépiddi
Tta o^al''al
ahodépeddi
Tta oyal"a
Hittchye'l
Dedchenn e'^l'aiittai
Hittchyi'l
Dedchenn eTanttazh
byebenahwas"ezh
Fvt. i" p. pL "ahwounl-
beyenahwas^ezh
"ahwoulzhi
zhi
Edéerti
EdéePtè
Passé (f p. sing.) dé-
pita
kkenareddi
deoi/'an
kkédareddi
"tin-ninye ayinla
ni°kedenouzhet
'tin-ninya ayinla
ilikedenoushet
senakoudedeyan ille
F {y t. "2"' p. s. eAvounl-
senakoudedyan ille
oewounltchouzh
tchouzh
hesdèz
hesnèz
Ereyouelya
E^rkeyouelya
Fut. e'^lenadouddi
e'ienadouddé
naseneoinittihyell
E°latsele
îiasenepin^'lttch y el 1
Elaotsele
Prés. 3" ]>. s. valioun-
yahoune^rti
e'ti
senandedein"aë
senande-denin"aë
beitta ii/telthi
beltta-in'teltthi
Tta 0£>an sin''l"ae
Tta ogan sin°l"a
o^tiye yenechian
hottin
yene^lchian
ahottin
edehovi'^l'teT sanan
edelioun^^Pte*^! sanan
Page. Mots de la marge
i.')l Hntrer (/aire m-
trrr (jiit hiii'iiii )
iSl Exhorter
\'X\ Faire ( clair </<
llllH )
\\\1 Faire (honte)
.fis. i aisceau (/)</(/»<>
i„)
".(IM Faubourg
•Oî» Fauché
"tid Fusible
tt.r» Grotte
"iT"» Hargneux
."j7s Herbage
r»l)o Inconsolable
(ir..') Lucide
!.(»S Maigre
70") Mitonner
7(Mi Mitrailler
71! Monter, remonter
(mil iitoiitrc)
71(1 Moudre (farine)
7 4') Ordonné
7i.S Oter (ses souliers)
77s Peler
7nI Pénétrer
7MI Peu
S21 Précipiter fr/«»>
/(• feu)
si^r» Presbyte
sH Purihcation. V. ( .
Si.l Rapine
S()l Rapports (d'esto-
nuie)
UU3 Responsabli
M7M Surpasser
MKλ Teinture
10(17 Tordu
1(1')^ Volute
Errata
iiiii(l.-(\v;tl <■' I
li()iil>r-slu'-MMii-(li't»c*s' a
Ivl/iiiiii. l'Mzi
lioufifliva, luMidirliiu,
lioiulidchi.i. \()im1«'-
cliia, hou(l()ii<-lii:i.
somleliya
t»''li >liaht'
|M)rl('
Pi»
Tsaii'l'i'iii
(iali(»r/li "ai
Lin yjjii anttc la
Aluxlciyaiii
yt'(la(.>a(l<)ur/litta
pour rela
ln'iia/olsas
onttlazhi' iiaMin Itcluv.
yelyélié
Sa naildi/.
Naldfz
tout un ordiv
Ké iia/jawas"t'/li
peler <|uelf|Ut' «.'luise de
non tranehant
tiès dedcheiui 'tell yé-
ues<j,es
Kka/liè aneltteill
l'iit. /'' f>. s. dousdé
nettin ille ; ne Vin ille
Au lieu de piuiticat ion
mettre : purificatoire
t)ennas
te nian(|uent
liesdi holoiii
deuountte kk»'
dedsho'jè
Kcorde de Itouleau
eiu'oul»'
Corrections
nindauarte'l
luiul)è-8t*-yeiii-<U'(.<<'N a
K'Idzifuii. L'Idzi
lio(idehl\a,ho(idi' ieliia,
lioudin'lcliia. \ou-
de'leliia, lioudou I-
eliia, suudelil>a
li''li >liailiè
sorte
l'oin
TsairLineu
riahor/lila
Lin /an ttantte la
Aliou<ielyaii
\edaoadour/littè
pour lui
l)«naliolsas
onttlazliè na(.'ii>'ltelja/.
yet'elya
Sa naildi/li
Nal<ie/l.
tout en ordre
'ké n;ii.»was''ey.li
peler ave<- «|uel«|ue eho-
se de non traneiiant
tIès dedehenn tell yé-
/jfiies
Kka/liè aneltte ille
dou>né
iM-itin ; ne l"ui (ôtez
ille
, à la inariie, il fallait
r^xMUia
te inanu^ent
liesdi liolran
«lewountte liekké
«ieldshoix*
FA-orce i\v bouleau
contourné
^ DICTIONNAIRE
FRANCAIS-MONTAGNAIS
PKl'XKDK iri'NK KXlMjrATlo.N DH LALI'Il \l:l T
KT d'un
TABLEAU DHS l'RlM ITALKS RACINES
par le R. P. Laurent LE GOFF
OBLAT DE MAKIË IMMACULÉK f)[/
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O. M. l. i)
SOCIETE SAINT-AUGUSTIN. DESCLEE. DE BROUWER à C
PARIS. 30. KDE 8. SULPICE.
MLLE, 41, RDS DO Metz.
BKUUES, 10. gcAi acx Bois.
BHUXRLLKS,52.KDB PS la MovrAtiVE.
LYON - MAKSKILLK ~ KUME
l'jn:.
TOUS DROITS RÉSERVES
FM
Coi.yrighl \>y l».-'l.'' !>'• Hiomver & C°. - Lille- l'arits- Bruges.
A SA GRANDEUR
MONSEIGNEUR AUGUSTIN DONÏENWILL
ANCIEN ÉVÊQUE UE NEW-WESTMINSTER
ARCHEVÊQUE TITULAIRE DK PTOLEMAIS
SUPHRlEUlî GÉNÉRAL
DES MISSIONNAIRES OBLATS DE MARIE IMMACULÉE,
CET OUVRAGE EST DEDlÉ
PAR LE PLUS HUMBLE DE SES EILS.
Laurent Le CJoff,
O. M. I
AVAMT'VnOPOS
Le trmHÙi qut jf présente au puhlu est ie résultat ifun
de guarantehuit ans parmi /es Peaux Houges du Canada.
Quand, en tS66. Je quittai ma Jire tajine, et > ar ie
Xouveau- Monde, Je u'é'tats pas londuit par /t u<^^f <i< .. < 'Ui're
de sat'ant. Mon unique amhtlum êtatt de X'ouer ma ite «/ / <.an-
géiiseUioM des peuplades du Nord-Ouest, et d assumer ma petite
part de iabeur dans cette œm*re immense eucomplie /à-bas par /es
Ji/s de Monseigneur de Afazenod, /es Oh/ats de Marie -h' «',
sous /a direction de /eu rs grands évêques, /es 7 ache, /es (y/M/. ..//,
/es Faraud, et /es Durieu. C/iargé spêcia/ement de /a Tnbu
montagnaise. J'eus /a fcui/ité d étudier /eur /angue, am eontcut
Journa/ier de ces enfants du bois, infatigab/es par /eur s . et c est
/e fruit de cette étude que Je présente au pub/ie.
Que/ sera ce pub/ic ? Fort restreint, sar ' Mes Jeune* «c/«-
frères d'aposto/at d'abord, qui nous sud. - : à /a peine: i/s
/uriteront de fcui/ité s que nous n avons pas eues. Ax*ee /a Gram
maire Montagnaise que J'ai déjà éditée, à /eur intention, en /SSç,
et ce Dictionnaire que Je pub/ie aujourdhui, i/s auront deux ont i/s
que nous n'eûmes pas, et (/ui /eur faci/iteront f acquisition de /a
/angue nécessaire à /eur ministère. Puis, que/ques Agents du
i/oui'ernement canadien et des Compagnies commercia/es. Si ees
Messieurs sont aidés dans /eur tacite par /e présent dictionnaire^ je
men/é/iciierai, heureux de leur témoigner par là ma reconnaissance
pour /es exce//ents services que j'o. 'es aupr tx.
Je ne me /iaite pas d attirer l .: ivants. / 'e
lependant s intéresseront-i/s à ce travail qui Jixe une /angue qui
s'en va, car nos Peaux- Pouges disparaissent, et /a mé/odie de
/eur langage s'éteindra avec eux. Mais la note, une des plus
suggestives qu'est leur langue i': ' ^- '- .-----
n. .,tt ftas. du mo!>'^ "• fou/ ...
— \l —
Les Montagnais s appellent eux-mcmes ; Déné, Tenné. Donc',
ou Pifit\ cest-à-dif-e. hommes. Montagnais est le nom que leur
donnèrent les explorateurs canadiens du Nord-Ouest, à cause,
sans doute, de leur resseml)lance de caractère avec les Montagnais
du Saouenav. Nous leur laissons cette dénominaticm. qui les distin-
<^ue des cinq autres çryoupes : les Loucheux, les Esclaves, les
Plancs-de-Chicn, les Peaux-de-lièvre, et les Castors, qui constituent
avec eux la grande Tribu Dcné.
Ils errent dans les régions situées entre les ^2" et 68" parallèles,
et qui s étendent du ço" au iif de longitude au Sud, et du ço" au
140" de longitude au Nord.
Les Loucheux occupent la partie septentrionale et occidentale
jusqu'au Youkon et L" Alaska. Les Castors occupent les parages
de la rivière La Paix. Les Esclaves et les Flancs-de-Chien chassent
le lons" de la rivièî'e Mackenzie, à r Ouest et au Nord du Lac des
c>
Esclaves et dans les steppes qui de là s étendent, au Nord, jusqu'au
pays des Esquimaux. La Tribu Déné occupe bien les deux tiers
de la partie boisée du territoire du N^ord- Ouest.
Quand les Européefts arrivèrent, toutes les Tribus Dénés se
trouvaient en guerre. Sans renier leur communauté d'origine,
elles se haïssaient mortellement ; et parmi elles le pillage et le
meurtre ne cessaient d' exercer leurs ravages. Ces guerres intes-
tines, en faisant cesser tous les rapports entre les tribus (je ne
parle pas ici d'autres causes, comme l'indifférence, l'apathie et la
routine), expliquent jusqu'à un certain point, la formation de
dialectes multiples. Un fait singulier, cest que des tribus, séparées
par des centaines de lieues, présentent parfois, dans leur idiome,
plus de ressemblance avec l'idiome Déné, que d'autres occupant à
peu près les 7ncmes parages. Ainsi, plus on se rapproche du
Pacifique, en descenda^it le fleuve Youkon, plus on trouve, dans
les dialectes des Indiens, au milieu desquels on passe, des simili-
tifdes avec celui des Dénés, ou Montagnais.
A laquelle de ces langues revient la pj'iorité d'origine ? La-
quelle est la langue-fnère ? Un Montagnais répondra, sans otnbre
d'hésitation, que c'est la sienne. Et je suis d'autant plus porté à le
— VII —
croire, i]ue j'ai en som'tnt roreasion iit ronsfa:*. y...
pariant un autre diaUcte, sans être pourtant p/us
comprcnuent p/us aisément ie nioiua^naia, qu'un Afontagnais nr
comprenii ieur dialecte. Piusieurs fois, au l*orta^< la l.oeke.
est t*enu tue présenter tantôt un Fianc -de-Chien, tantôt un i
tantôt un l\au de lihre arrnè /r> par /es bateaux de
pai^nie de la Julie d' lludson, pour y prendre des mar, >.
çue d'autres bateaux y avaient apport/es du Manitoba . et le
Montati^nais, qui le présentait, me disait : f Uéné si diri, t*oui un
Monta^ais ; il est de la famille, parle-lui montai^nais ».• et f autre
riait : et je lui parlais montai^nais, et il me répondait. Iist-ce là.
citez ces pauzres ^ens, un fait d'ataiisme, d'un sens inné et comme
latent de la lani^Me-mère ? Je ne sais. Mais cela m'a toujours
frappé.
J,ei iypi>, dans la race Déné. ne varient ^u ère d'une tri^r -'•
f autre. Ht ainsi, ce que, sous ce rapport, l'on dira de l une dit
sera, à peu de chose près, vrai de toutes les autres.
Dans la famille Déné. la tête est généralement allongée, poin-
tue par le bas, surélevée au sommet, et offrant, aux pommettes,
son mcLximum de largeur. Le front est assez haut, mats fuyant,
déprimé aux tempes. L œil généralement est grand, noir, ardent, et
brille d'un éclat qu'on pourrait dire ophtdien. Le nez. vu de
projil, est généralement aquilin ; :w de face, large et un peu épate.
A ces carcutères, qui, presque tous conviennent au type aratnéen,
joignez des clmeux d'un noir d'ébène. durs, luisants, et vous aurez
un portrait assez complet de nos Indiens. Leur peau est toujours
d'une teinte claire bistrée ; quoique fine, très lisse et dénuée de
poils, elle parait fort épaisse
D'une stature élrcée et bien proportionnée. le Ucné a la poitrine
bombée : et chez lui l'obésité est un phénomène. Le •'-- '^' '
physique est assez lent, et ne parait 'rdiment de, /
quatorzième ou quinzit'me année.
Jusqu'à l'arrivée des /européens, à part une certaine oblitérai ton
des sens du goût, de l'ouie et du toucher due aux souffrances ^lux
privations et à la rigueur du climat, les Dénés ne connaissaient
— VIII —
d autres 7)ialadies que les rhumatismes et l'ophtabnie. On 7te ren-
contrait parmi eux ni bossus-, ni rachttiques si communs au sein
d'une civilisation raffinée. C était une race absolument saine,
lié las ! le contact des Blancs leur a été fatal. Cette superbe race
est aujourd'hui, au point de vue de la santé, cfj- pleine décadence :
elle s'en va.
D'un tempérame^it b il ioso- lymphatique, nos Indiens sont, parmi
les Peaux- Rouges, de ceux qui offrent le plus de bonnes qzialités,
mêlées, cela va sans dire, aux défauts de la sauvagerie. Je les
prends ici, bien entendu, dans leur état prhnitif, tels que les
trojivèrent les premiers missionnaires.
L' Indien est orgueilleux, ignorant, rnalpropre, imprévoyant. Il
semble incapable d'une affection sincère, et manque totalement de
caractère. Autant, avec sa femme, il est pett comrnunicatif, dur
parfois et avare, autant il se montre déplorablement faible et
iyidulgent envers ses enfants. Oîi peut aussi lui reprocher une
bonfie dose d'irréflexion et d'égoisme.
Voilà pour ses défauts, et f en passe iiaturellement. Voici
maintenant les bonnes qualités : il est profondément honnête. Le
vol lui est odieux. Doux de caractère, il est humain vis-à-vis de
ses semblables. La colère violente lui est presqti inco7inue. Il en
l'ient rarement aux coups ; et, plus civilisé en cela que certains
Européens, jamais il ne commet de meurtre dans un moment de
vivacité. Il n aime pas les Blancs, et cela se comprend ; il a été si
exploité ! Cependant un Déné rencontrât-il un Blanc, au milieu
des bois, seul et désarmé, l'idée ne lui viendra j amais d'attenter à
ses jours. Et qui plus est, s'il le voit dans un mauvais pas, il lui
portera secours, sans se faire prier. Prudent et résefvé vis-à-vis
des étrangers, il évite de les contredire. Cepertdant, pour qui s'est
rendu digne de sa confiance, il est ouvert et mê7ne cordial.
L' imprévoyance et l'insouciance font du Déné U7t grand enfant.
Cela ne veut pas dire qu'il soit dépourvu d'intelligence ; au con-
trawe, il a l'esprit sagace, pénétrant, et possède, en outre, ce talent,
SI particulier aux enfants, de discerner, de prime abord, les travers
d'un homme avec ses qualités.
— IX
Prompt à saisir tt à ridi(u/is€r Us défauts qui it frappent, 1/
/*• fait dune fafOH pleine d'esprit, au miHeu d'un feu routant J*
t/uo/ibets et de p/aisanteries. uniquement pour s'amuser, et sans la
moindre intention de blesser. Comme il ne manque /fa s if esprit,
il aime à raisonner, et raisonne tnême très bien, pour:u. fntH
entendu, t/u'tl ne sorte pas de sa sphère. Autrement, ses raisonne-
ments, tout orii^inaux (fu ils paraissent parfois, tournent faei/ement
au burlest/Ut
\os Indiens, U oriiinuire, ignorent leur a^e, et même, au bout
de quatre ou cinq ans, celui de leurs enfants. Ce sont là choses sur
lesquelles ils tiennent peu à exercer leur mémoire. Ce qui leur
importe davantage, c'est de ne pas perdre le soutenir des lieux
précis oit ils ont placé des centaines de pièges peut-être, par-ci par-
là^ dans le bois ou sur le bord des lacs, et sur un parcours de
plusieurs journées de marche.
Ils carcutérisent les saisons par les dijjérents états de la terre
et de la neige, et divisent l'année en douze lunes, avant c heu une un
nom spécial. Le renne et le gibier aquatique, dans leurs différentes
allures, leur fournissent la plupart de ces noms. J^cucord, en cela.
avec les Hébreux, ils font commencer f année avec féquinoxe du
Printemps. Cependant, depuis l arrivée des Mi'isiontui'.i f^ on A x
a cucoutumés à compter comme les Européens
Enfin ils connaissent aussi quelques constellations : et cette con-
naissance, jointe à leur mémoire parfaite des lieux, leur sert à
s orienter dans leurs voyages si longs, si fréquents et si pénibles.
Avant qu'ils ne connussetit et pratiquassent la vraie religion, il
y avait parmi eux deux catégories d'êtres bien à plaindre : la femme
et l'orphelin. En ce temps-là, parler à des Indiens de délicatesse
dans f amour conjugal, c'était provoquer chez eux un sourire
moqueur, i ne telle conception, en effet, ne pouvait pénétrer dans
leur esprit grossier. Se faire redouter de celle qu'Us nommaient
leur esclave, lui imposer une obéissance servi/e^ et régner sur elle
en despote, telle était leur iilée du mariage. Ce sentiment du respect
mutuel, la religion a dû le créer : et i^râce à Pieu, il prend chaque
jour plus d empire dans les caurs. Sous cette même influence, le
— X —
Dénc vu arrii'c atijourif/ini, >tO)i sculoiioit a ne pa^ /laïr sa coui-
pa^ne^ mais mêvic à P entoure)- de ee respeei, de eette affection, de
ces petites attentions qui font le charme des foyers chrétiens.
La bigamie, la polygamie, et même un communisme relatif
étaient, à f origine, choses fréçuefites chez nos Indiens. Si f homme
y gagnait en libertinage et eu /vrauiiie, c était au dé/rimeut de
la femme, ainsi ijue de la Jaunlle et de la société. 17 ailleurs,
Jusi/iéà f arrivée des Missionnaires, le ))iariage s expédiait sans
aucune espèce de formalité. Le prétendant offrait quelques présents,
et c était tout ; puis, ces présents acceptés, la jeune feinme était
livrée à son tyran, qui, s'il venait à s'en fatiguer, la renvoyait à sou
père, perdant par là, bien entendu, tout droit sur les objets donnés
par lui et qui étaient censés représenter la valeur de sa compagne.
Il n'y avait pas o))ibre de gouvernement chez ces pauvres gens.
Les chefs que se donnaient les Tribus, ou plutôt que leur donnait
la Compagnie de la Baie d' Hudson, n avaient d' autre fonction que
de régler P ordonnance des chasses et les voyages ait Fort de t?'aite,
et de pérorer parfois du matin au soir, en donnant de grands
7'eùas, grâce aux largesses que ces Messieurs de la Baie d' Hudson
leur faisaient pour leur permettre de se faii'e écouter.
Depuis que le Gouvernement fédéral du Canada a passé un
traité avec les sauvages, le titre de chef a été maintenu ; mais il ne
donne, à celui qui en est pourvu, que le privilège de recevoir
quelques dollars de plus et de pointer la parole au nom de tous.
La vie sociale des Dénés était aussi des plus simples. Je les con-
sidère ici, au temps oii l'idée ne leur était pas encore venue de se
bâtir des cabanes et de les grouper en villages sur le bord des lacs,
où, par conséquent, ils vivaient encore au temps de la vie
nomade. Deux fois par an, au printemps et en automne, toute la
tribu se réunissait, sur le bord de quelque lac, pour s y reposer,
pendant quelques semaines, s y refaire des fatigues de la chasse, et
quelques-uns, de leurs misères et de leurs privations. Mais ils se
réunissaient là surtout pour fraterniser, pour se conter les nou-
velles, les péripéties de leurs voyages, à travers lacs et forêts, pour
— XI —
^t (ousiêlter, w iommuMi^H^r ieurs ///*'<'>. s futrtttMir dr '■^"»
f*roJ€ts. J*His, quand U ttmbs (ont*mu pour tr repos bitm
fait expiré, toti resotigeait à sofi terrain de ekasse, et ton
lit tout pour ie départ. Et ia tribu se dispersait de nom'eau. uvn
' -y ' : •"•V iso/ées, mais par i^roupes de trois ou qu^' '
'/ > //<• se Jorniant, au i^ré des coûts et des >, ^ ...
/s faisaient ainsi, d'abord pour pouvoir jouir, au m Ut eu dt
le tag[rément de ia vie soeiaée, et ensuite pour s* eut r aider, et /ut ter,
avec pius de chance, contre la mauvaise fortune, en cas de détresse,
/e ne /es suivrai pas sur /eu r terrain de chasse, et n entreprendrai
pas de décrire /eurs diz'ers modes de chasser /e renne. / e/an, /ours,
/e castor, etc. Tout ce/a a été décrit t) satiété, et tout ce/a est bien
jnnu ; ce n'est pas /e /ieu cCy rci^enir iei.
MttfW simpiuUt et nisiijjisaiin an foi m dt lue rc/tj^itti.w Jli
croyaient à /'existence d'un Être bon. p/aeé au-dessus de tous /es
autres. I/s /e désignaient, se /on /es dia/ectes, par p/usieurs noms
que /a Re/igion a adoptés. I/s /e nommaient /e Puissant ( ) 'édarié);
i/ui qui a fait /a terre (Ni/ict/tsini U ce/ui par qui /a terre existe
{ Hetta nih horz/i'an }.
.7 côté de cet lisprit bon. i/s reconnaissaient /'Esprit maut'ais,
ou /e Puissant Mauvais (Yédarivé s/ini), qui est affub/é de p/u-
leurs noms, tous p/us ou moins caractéristiques ; par exemp/e :
( Deddini), /'Efuorné. Les Indiens redoutaient beaucoup ce dernier,
et en faisaient /'objet surtout de /eur maorie noire. Car i/s in aient
p/usieurs sortes de magie. L'une d'e//es, /a p/us ino/fensne, est /a
curative, c'est-à dire, ce//e qui servait, en cas de ma/adie. l ne autre
ist inquisitive. On /a pratiquait pour retrouver /es objets perdus,
pour savoir si/ y aurait beaucoup de rennes, ou encore pour être
fixé sur /e sort cf une personne disparue. La troisième, • ve,
n (n'ait d'autre raison d'être que /t ■"'•' ■'•' '■' •""'■■ ■' re
de soi-disant prodiges. Les Indien > rst
que jeu, escamotage de c/iar/atan : et cependant, par une étrange in-
onséquenee, i/s/'appe/aient /a médecine iorx^ { I ukkanzé tta natset l
Enfin /a quatrième est /a maléficianie .; c'est ie so ma/é
ficc des sorciers du moyen âge. Comme ^-"^ fes a...^....«^ /es
— XII —
sorciei's Dénés (Inkkanzé) cniploy aient des fonuii/cs ic plus sou-
vent niinte//i^ib/es, en les accompagnant de chants part icttliers, et
en figurant, à faide de la 7uiim(]ue, certains rêves ou visions. Le
son du tambour, les insu/Jlations, les attouchements et surtoîU la
peur exerçaient sur l'esprit des Dénés u)ie suggestion inconcevable.
Par ces chants, ces insujfiations et toute cette 7nise en scène, les
sorciers prétendaient guérir, char7?ier, tuer, p7'0phétiser, converser
avec des êtres invisibles, quoique, en réalité, et, au inoins, dans
r immense majorité des cas, ils iiopé?'assent rien de tout cela. Jl est
même arrivé à plus dun de ces sorciers d'avouer, en preiiant la
religion, que, datis leur prétendue sorcellerie, il ny avait que jeu
de prestidigitation et tours de charlatans.
# #
jai dit que toutes les tribus Déné, les Montagnais comme les
autres, sont en pleine décadence physique. L'invasion des Blancs,
qui les repoussent dans des régions hihospitalières, les parquent,
les exploitent et les contaminent, les fatigues d'une vie nomade, les
privations fréquentes, les épidémies enfin, tout concourt à décimer
ces malheureuses peuplades.
Seule r Église opère parmi elles une œuvre de vie. Avec les
consolations de la Foi, elle leur apporte les bienfaits de la Charité :
A coté du prêtre, la vaillante Sœur 7nissio7inaire ; à côté de
féghse, l'école, l' 07phelinat et rhôpital. Sur la toTnbe de ces
<i Pauvi'es » une bo7ité 77iaternelle s' est penchée ; elle parle la langue
des aïeux ; mais cette lafigue est devenue chrétienne ; elle berce
l agonie, en l'éclai7'ant des lueu7^s de la PatiHe céleste. Ainsi se
réalise pour nos Dénés la divine promesse : « toutes les nations
seront enseignées » ; et cette autre : « la voix des Apôtres reteiitira
da7is la te7're entière et toutes les extréi7iités du monde l' entendro7tt . »
L. Le Goff, o. m. i.
L'ALPI1A1]1:T .\1().\Ï.U;.\.\IS
1. Cet AI|jhalH?t compte cimi \oyelle«« : <i, e^ i, «>, u.
Y et \y sont plutôt (les consonnes <|ue des voyelles, attendu «|ue, ^«fulei»,
et sans le seeours de (juelque voyelle, elles ne sauraient repr^si-nter un non.
V, au coniineneenient, ou dans le corps d'un mot, u, à ih-u pr^H, le même
son iju'il a en français; v. jj. : ythivmfht'tm , je |M*nse ; uayénunhtr, je
réfltVIus ; dliué, iVumiil. A la fin d'un mot, il a le son de ce «jue j'ap-
pellerai un I mouillé : yuH'tiy, prêtre.
U a le son de ou faisiint dihptlionu:ue avec la voyelle »|ui suit ; p. ex. :
'ti'oo'a.i, devient croche, courlte. Prononcez ; ti'i-ij<>ui. J'emploie asM'i
frtMjuemment cette semi-consgiuie ; cepeiidaiit la ^\llalK■ mi pourrait \
suppléer pour la plupart de^ cas.
.4 et / ont le même son qu'en français. / a toujours le ,>on clair, aii^u.
E, en montaijnais, n'est jamais muet ; mais il est toujours, ou bien ferrai,
avec accent aitru : ou bien ouvert, tantôt avec accent j;rave, et tantôt
avec accent circonflexe.
V , dans les mots proprement montaLfnais, ne s'emploie <|ue firécédé de la
voyelle o, formant ainsi la syllabe ou, qui se pronoiuv comme en français.
2. Les vinfît consonnes simples sont : /;, c, \ d, t, 1, g, h, j, k, l,
m, n, p, r, q, s, v, t, r.
B se prononce comme en français, p. ex. : banlai, ou boticn-ounlni, français.
", f>etit crochet placé au haut d'une voyelle ou d'une consonne, représente
un souffle palatal, p. ex. : '^i*/, ténèbres, obscurité; *ga^ lapin.
C ne s'emploie que devant Vh, et se fjrononce comme, en français, dans
chat ; excepté lorscju'il est précédé du double tt. Dans ce cas il ne se
fait ffuère sentir. Dans les autres cas il est remplacé tantôt par I'», et
tantôt par le k. La lettre (/, jx>uvafit tr^•^ birn t't r.- nnn il. ut't- nar le t,
ne s'emploie pas en montai^nais.
D se prononce comme dans donner ; p. ex. ; dtiu, Itomme.
(»' a toujours le son dur, quelle que soit la voyelle qui le suit ; p. ex. :
gcss, petite gaule ; prononcez : ^i/c-^s. (îou, ver.
// est toujours aspiré; p. ex. : horclyon, tout, ou tous. //inriu/c«nj, je
saisis la pensée.
J se prononce comme dans déjà^ jamais ; p. ex. : djU^ fruit. Djisé, pie.
K se prononce comme c dans car ; p. ex. : kolou, mais, cef>endant.
L, m, r, «, s se prononcent comme en français P« *»• : déiûnla, la main :
— XIV —
Uin la, la patte d'un chiiMi ; aiiiln, ma main; nuin, sentir mauvais; ho-
dycré, mauvais; sa, soleil; scutc. mon so\v\\ artificiel, ma montre; ccha,
il l'ait froitl.
7' s'emploie rarement au oommenfement dini mol. Dans \v corps d'un mot
l'on em|)loie indiflerennuent le t ou le (/.
\ est toujours sonore devant une vtni'lle avec laquelle il l'ait syllabe ;
p, ex. : mtcha, uros, i>rand ; ncyc, il grandit. A la fin d'im mot, ou,
quand il ne forme pas syllabe avec la lettre (]ui le suit, il est toujours
nasal ; p. e\. : "iiiili'iiKi, je me suis éïçaré ; nngestyn, je m'en suis retourné ;
han, sii mère; son, plaisir; soun, luxe.
F, Pf V ne s'emploient que dans les néolo<;'ismes étrangers îi la langue.
p, ro grec., est un r grasseyant, p. ex, : gcsrta, je vis.
Z est le z franvais, p, ex. : jiazdn, ciel pur; lioiuizon, beau.
3. Dix consonnes sont susceptibles de redoublement. Ce sont : bb, gg,
kk, il, mm, un, gg, tt, ss, zz.
Les doubles consonnes hb, gg, II, vun, nu, gg, ss, zz n'offrent aucune diffi-
culté pour la prononciation. On les prononce j)lus fortement que si elles
étaient simjiles, voilà tout.
Tt se prononce, en appuyant le bout de la langue contre le palais, pour
l'en détacher ensuite violemment, en ])rononçant, p. ex. : Tt(i, plume ;
ilcnc ttdzin, le dos.
Kk s'exprime ou s'articule par un clappement du gosier, p. ex. : kkezz,
peuplier, tremble ; kkaï, saule ; kki, bouleau.
4. I.es quinze consonnes composées présentant quelque difficulté, ou
avant besoin d'exi)Iication, sont : ch, dch, tch, ttch, dss, ts.s, ttl, sh,
zh, tth, ihh, dzh, 'g, %', rk. H, n, 'II.
Ch se prononce toujours comme dans chant, quelle que soit la voyelle qui
le suit.
Dch, ou tch, c'est le ch devant lequel on fait sentir le d ou le t.
Ttch, c'est le double tt mouillé, ou exprimé par un clappement chuintant,
p. ex. : dclttchyell, il hennit, ou il bêle.
T.<w, ou dss. Dans ces consonnes composées, le double ss est très dur et très
sifflant, p. ex. : tssa, chapeau ; sctssaha, mon chapeau.
Ttl est l'équivalent de la clappante tt unie à l, p. ex. : ttlaz'in, baie, rade.
Sh est le th anglais dur, p. ex. : shoun, extrêmement difficile, impossible.
Prononcez soun, le bout de la langue entre les dents.
Zh est le th anglais doux ; p. ex. : sezha, ma bouche. Prononcez za, le bout
de la langue entre les dents.
Tth est l'union de la clapjiante tt avec le th anglais dur; et on l'articule,
en frapi)ant vivement de la langue contre les dents; p. ex. : tthi, aussi ;
tthni, plat, assiette.
Dsh est le th anglais dur précédé du d ; p. ex. : dshenn, étoile.
— w
Uzh eitt If th iui^\ai> iluui prét'Ài^ du d ; |>. es. : yenUlthtnn, imhi» pcntoo».
'G ««l le j;, au ftuii dur, ucconipiiKii^* du Muifflc ptiUtal ; p. ex. : 'gû, Upiii,
^^ézt', entre. .V«»m 'iiézt\ pmttsm'v entn- deu\ île*, ou eiitr'utir Ilr rt U
terre ferme, détruit.
*K est le avii* li> M)uine ludatul. Se "Ira^w, uim bl«*M»ure.
K^K. I.urstiiU' l«' ilmiMi' kh . m- t»u H'
tu'ule, l'iHiiiiii* !»• (ItMiMf kl. , |ii»r un fl^_ _
avec Ktasseyenient en iilu:» : p. ex. : ''Lrk'ka, grms.
*7', *L. le criK'het e>t |K>ur avertir «jue ees et»'
«ouffle palatal; p. ex. : "^ttiiH-, trois; 'Tint, ■
tation de Teau. 'Lftue, puisMin. Lou, {iotMion ()lane. Lîn, chien, "/.oit,
beaucoup.
'IJ. Qunuii le duuMe il est pr^édé du crochet, c'et>t toujourii le premifr
/ qu'al'conlf>a^^ne le soutile palatal : p. ex.: ne'llinyrn, ma (ille. Seyiottinrftf
mon f»Hrent, ou mes parents.
' Ce signe placé, M)it devant un mot, st)it dans h- corps tl'un mot, a |x»ur
ortice de siijniHer «jue la s}llaljf, <jin U- suit, doit toujours s'attiujuer
brusquement ; p. ex. : " anioufit ya , il faut que je m'en aille. He'in'aë,
sou serviteur, ou sji servante.
TABLEAU
ni-:s rKiNTiPAix i:i.i:Mi:N'rs or l'AKrinLi^s
gn KXTKKNT LK l'I.IS FUKyiKMMKM' DANS LA COMTOSITION |»| s MO'I'S
KT l'RINCIPALKMKNT MKS VKIIHKS
/>»• (V;» fUments, les unn ont leur place au coinmencenient,
Im autre» à la lin ou flans le corps den mots ou tien verbe».
Pour éviter toute coufitxion nous marqueroitH lex j>reiiiierg
iVune croix (►{<).
A*. — Devant uu vcrhc, marque quelcjuefois la totalité, et quelquefois
atmsi signifie : toujours, naturellement , habituellement. ,1 -tssoudfic'l.
aller tous, /l-rffl-tsse-o-nin"a, être toujours souffrant. -1 -hourziilai.
choses se trouvant là naturollonient. || Donne aussi quelquefois au
verbe un sens emphatique. Si «-yenesshenoun, voici ma pensée.
"A. — Terminaison de certains noms d'oiseaux signifiant : femelle. Kkas-
ba"fl, ou kkasba he"a, jioule, servante du coq. || Terminaison de cer-
tains verbes exprimant : chagrin, souffrance physique ou morale.
Da-tsse-É»in"fl, ou (la-ho-ein"a, souffrir. DaçV'a, je souffre. "An-
yeni-o-°terzh-"a, ou "an-yeni-serzli"a, avoir du chagrin, "yln-yeni-
'"ti"fl, j*ai du chai^rin. (| Marque quelquefois les dispositions et
opérations de Vesprit, de Vâme. E-kka-yeni-lio''l"fl, être prudent,
soigneux, circonspect. Bc-kka-yeni-zhin"a kontte, j'en ai bien soin.
Dene-tta-yeni-hoderzh"a, ou dene-tta-yeni-horzh"«, se plaire en la
société de quelqu'un, aimer à penser à lui. Re-tta-yeni-di"« itta
be-tta-yeni-di"fl, j'aime beaucoup sa société. Yas'ti ninini"a kolou,
shoun ovin, je m'appli(|ue à bien prier, mais avec peu de succès.
Betssenn yenini"« ille, je ne fais aucun cas rie lui, (je ne dirige pus
vers lui ma pensée). \\ Marque aussi: commandement. El"a, com-
mander, ou hel"n, .si le commandement s'adresse à quelqu'un en
particulier. Shoun hes"a oyin, mes ordres ne sont rien pour lui. ||
Marque encore quelquefois : message, députation, envoi. '"'iVl"o,
envoyer. Tes"fl, je l'envoie. |1 Marque encore: raison d'intérêt,
d\imitié. Betta-o-des"a, je m'en sers, il m'est utile.
'A*, 'an*. — Commencement, initiative, source, origine, extraction. °A-
yas'ti hettioun, se rlayaoe e^lel ya'^ti douT'ous oyin sin, t- Itthi ousan ?
Je prends la parole ; pendant fjue je parle, vous ne faites que chu-
\ \ Il
rhotrr riinrinblc ; c»t-rf l»irii aicir crUf K>«'t *.\f «1'- *..i
(Ir là iitir U rivirrr tort en cimUnl ; t-*«
jr vou» tiriiMinl<-r«i <|iirl>|Ur M-r«H-vf
•Ai. 7Vf ./r rrrf ' ■^'■-' '-
|*.j,.. .. '«1. li
TcHMii, jr par». Kili-iiiiii<ii, <irraiiK(*-t(M, olr-t«N lir là.
'Ai. 'A. - M f«- rrrf«i- ' . • ^ ^.
wrr, ^ . Mvr. •m
nùliirai.
(Irrftfi^ mu . _. v
rt pic, h'vtxût'T (l'orgueil. Na-^la-siiv'a, |>okÀi ilrbuul. |>ut>
iliii'ii. Il liuui. |MUitrr. • ' * ' i . 1 1^
uù K .irri><*, nl»<»utit. I ta
|.i|H-.
*Ai. — ManiUf «M««»l lii tininhr i/u ,»<»/i-W, itc m mnr, m • . d'iir « ; ;i «• oi,
lexer du Mtlfil. Nili«»\t» h^'fli, rmu-lier «lu •^»l«*il (il »nfr. (/u»i« /«
terrr).
AI. D**!. — 7Vrf»ir»«<iMi»»,* ;>r<i;,'r«v»iit-» «if /(lUtiiou/i i/»- ;i r/»i« en ni, a, ri
lia, le cour» de la fiV, la vie en uutrche.
'Au*. — Marque quelque fuin : bh'ue, étourderie, bêtUe. 'J n-o-til rfiel ,
j'ai coiniiiis une lié\ut*. ^ Si^ttifît autui quelquefois : ' ' fow-
ner. '.Iirtelvou'l, jett-r, al»an(it>iii)er unt* ilui'»**. . J*
rulmiuloiuit*. '.Ifi'tt'Mf I, ahaïuloiUH'r plusieurs tho>«-s. .l»« If^iel,
je les» almiuloiiiie. Il />t*/»ii«</ii«r, ".1 ii-iii- te<l\ou, «l^busquer. '.4»-
in-*tivou, je l'ai <lél>ui^|ué. H Déiutsner en longueur^ de'an-^4u'\neA:
eu taille. «le''<ifit>M-l\an ; à la inareln . '(-iia-\r<i«ii, >m »lene-
"rtfi-iiatx.-welna. 'Marque quehjUi hàa : a. ".1 ii-\a'te'ti. <i^
raisuiuier. ".4 n-ye'te<l<li, dévier «le nom chemin. IWile ke
zeii'KlyexIi, avoir les pie<ls tuurnéi» l'un vers l'autre, e.Hi-*i. en
l)eiie 'ke "afideltss^nii, avoir le» \^'\^\s tournés en dehors. Marque
quelquefois dérogation. ' \ Mai, «lérouer à . dé-
classer, se «léura<ier. n ï)< 'ir de. Wit dt I «t.
"An «lehes'ai, je détonne, i' Heiet, ftntfufitm, /
Tssek»i '««"^ter/hna*, il a rejeté sa feniiiie. 'Ai
li(>éral, hospitalier. ".Iii-o-'ti'lchel, j'ai coininifv un oubli, ou auui
j'ai nian<|ué à iiw- " ' ' ' ' " '<*••
'-4 Mijfstva, je iiii î*
m'en suis retourné, sans avoir •
je suix arrivé chex moi. |i fjat .- ,
'.4n-\eni-o-'ter/li''a, avoir l'e»|>rit «louloureuiement prforrupé,
avoir du chagrin.
*An. — Terminaison de certain» verbes tuhstantil*. < t .n«..i. au r^n^é, de
certain» autres i>iti"if\ant : placer, déposer, . f^-
Dvan Miol'an.il e^t ici ; pi. beho la. Ile* sc^a nUi ^u, n .m •» luniié
— Wlll —
un couteau. Il i>'iVjni/i<i»i/ tiuorc : marche du .so/u/, (/<• lu luiu- (nu
passé). '"A.,'iii '<"», If M>lfil rst \v\v. NiliDVf .j'\i\'nn, \v sdIciI t-st
COUillf.
'An* (di etta'un, tout à coup), — Marque ijucUpic chose de hrusquc,
d'Imprévu, d'inattendu. Nili '</;»-na-o-nt\ue/-li, ti'rrain roupr à pic.
''.•lM-ua-j.>e<llin, qui coule, cm tombant tout ti'uii couj), (cascade).
*--l«-dcni"'ltouc, points les plus rapproches de deux confincnts, de
deux rives, de tieux montagnes. '.In kketssaoe, en droite liyne (an,
nianiue le fait, ou hien de (utitler tout à cou}) un chemin, un sen-
tier tracé, pour suivre la ligne droite, ou hien de faire ahstraction
des difficultés et accidents de terrain, pour ne songer qu'à la direc-
tion en ligne droite). "An niMtssi ovin, il ne vente que par bourras-
ques. Mn oulttcliyo' ovin, il est sujet à des accès de colère. Mn-o-
detrai, là où tout à coup c'est découvert, dénarni d'arbres; clairière.
\\ Marque souvent aussi l'autorité, l'indépendance, le caprice, l'acte
de possession, de propriété. M;j-kkaounlziier, sois ton maître, vis à
ta «xuise. M;»kkaolzher, il est le maître; ou hien, il est libre, indé-
pendant. .1 ;j-tssoune!.'elnik, avoir en sa possession.Mn-ou-nenesnik,
je l'ai en ma i>ossession. *".! /i-liounin/henin okkattchyaelni, e^'lthi
ille, il n'est pas l)on de suivre la j)reniière idée (jui passe par la tête.
Il Tout à fait. 'An hoddoue iaze, ou, 'an ni'ltoue iaze, tout à fait
proche.
'An. — Signifie quelquefois aussi faire jtlnsicurs choses à la fois, ou faire
une chose de différentes pièces, de différents morceaux. Aï hes'au,
je fais des racjuettes. ""Lin tcho*" hes'»/j, je dompte des chevaux. Aï
shiopa, j'ai lacé, ou, tressé des ra(|uettes. An^lnezhe peU^an, il est
devenu î^rand.
'An*, 'a*. — Orgueil. ^Isoddi, aimer à parler et à faire parler de soi. M-
veni-o-'"tettai, s'enfler d'ornueil. Deninni '"a/j-na-tsseoinT'a, l'es-
prit s'élève à pic, s'enfle d'orgueil.
"Ane*. — Proche. 'Anè ille, ce n'est pas proche.
*Ankkessin*. — De travers, mal. °Anl{f\essin otssenn vaneTti ovin, ou
'ankkessin vaneTti ovin, tu ne parles que de travers. "Ankkessin
\venioin "a ovin, tu n'as que des idées de travers.
"Ar. — Bruit. Dedchenn ttchyinhe iaze betssennen onttlazhe del"ar, le
pivert, ou pic-de-bois, fait un grand bruit avec ses ailes. I| La ter-
minais<m ttar, à l'indéfini de certains verbes, signifiant délier, se
change en "ar aux autres personnes, excepté h la f)ren}ièrc du plu-
riel et du duel. Be-kke-ettar, on le délie. Ne-kke-ous"ar, je vais te
• délier. Ne-kke-wouttfl?, nous allons te délier.
A*è*. — Convenance, heauté. A^c addi, il parle bien. A'^c nettin, il a bonne
mine, est beau, joli. || Orgueil, prétention. A'c edeounelzhenn être
prétentieux, se croire quelque chose.
Ba. — Pour lui.
Ba*. — Désirer, coireoitcr. Herr /)«-izhet, ou berr banesHall, j'ai faim.
Ban, Banen. — Troupe, caravane. Dene banen, une caravane. Ban sedde"!,
troupe en marche.
— XIX -
+ llai.. nlian, olNinen. — 7'oiir, alentour, ritrWriftpr, rwî«"'> '••' ff-' i
»)iiMi. ou hohan <i4\iiyii, jVii ai fait Ir tour, ou j'ai |
il , , , '•«r ffii /fi< r 'Tn ba$ti_^, k trrrr, »<
liu /u( . < ' ■ Drnniyi han iJiiya, j'ai fait Ir fawr
<ic l'oriKi- •• ( , , 'f)'
1W1. Prntirf. )rA\ai^ la yuc»»^ n»(jiehe'lY (^uV»t-rr que crt objrt «|iii
|»«'II<I là-lMâN"'
li«*iiii. Eau montante. "iVIbriiri, IVau luiniiifiut? à ntuntrr. Ililbrun,
IVaii N monté. Nih-liilbrriii, IVau, i*ii montant, t'est rêpainlur Mir
la terre.
Ml, Hin, be'l. -- .Vd/;rr, s'il n'y a qu'un miHrur. Dsedebi, il nafte, en te
baiffiiant. Nani6iri, il a travers» À la na^^e. Yopwe trhiertli çmb^l,
là-bas un canard nni^r.
Mi'l. loUtt pour jircntin- ilu fithicr. SasK hflr, rollet k <Mir«. ^Vm hi*l,
lollet (lan8 IVau, tiK't.
Bin'l. - — Prttgrmfif lir btMin. K(x»U»ifi'/, W'tm nmiit»- ; •ni.
. Huniuunni l)ettcliya Iul/>in7 lahontte ovin, il | lant
de joie.
Bis, Bee<lt*nlbi> Hapit'ctr t/Mc/qur chose. Heedfiifs^iâ, je K- rapièce. H
Parler an}ilaiii Zelbi* ; <lf>f»ijt, jt* parlt* anglais.
I)â. — Bord, /tH'rm. Ta-</<i, bord d'un lac, lèvres d'un lac. Se<ldû, me»
lèvres. Ta-Jfl-yettin, on voit tout le bord, tout le tour tlu lac. i
Mépris. Kkoudid(/^i, nu'prist'r. lk*koude>Ia, je le méprise. Humeur
'' .ire. K-clu*-ou-nid</u dentMi, hoiun • i\, atra-
|. . - . porter une pcr^onfif. Shinc/u, a ;. Sek»i
tta Ufïiia, porter un enfant sur son dos.
Da, dasin. — Contraire, npim.sê. Ni'Itssi da, vent contraire, >ent deltout.
Nilin dasin, contre le murant.
Da*. — Descente, débarquement. Ttisiye cianiya, j'ai débarqué de mon
canot. Re/litclieiinen da niya, je 'i^ de voiture. On dirait
aussi !>ezh-ttheiinen ye 'a^iya, je voiture. ; Hauteur, été
vation, en haut. Diri djic Jwzhin'kai, ces fruits, mets-le- en haut,
sur quelque chose, i Maladie, souffrance. l)ad-<la, maladie. Daci
'a, je souffre. Dase^inM^'a, il me fait souffrir, i Désir ^ envie. Nepan-
r/a-iunisni, je suis envieux <ie toi. Ttassi t^in ne</<i-yene»henn, je
détire quelque chose de toi.
Dasin*. — En l'air, au vol. Dasin houni'lkkexh, je l'ai tiré au vol.
Dadixhi*. — Echo. Da^^ dadizhi, il y a de l'écho. Da deheiliet, léciio
a ré|>ondu.
Dalca. — Pente (h\ini da'ka, pente vers le mal.
Dayihè. — \oix. A-//a-ho(>«el-yi, son de la voix. AV (fa-«ea-yi, j'ai une
belle voix.
Dazh, thaxh. — Lourdeur, action de flamber. Nes</asA, je «ui* lourd.
llehdazhf c'est flambé.
— XX --
D, De*. — S'approprier, jviiulrc, se joimhc. Diri (/«'-sli-lu), pour edeba
hestclu), je prends i-et'i pour moi. Bepa-de-ni'Ttin, je la lui ai don-
née en Miariai;e. Ofa-rZ-ousilvin, je veux y mêler ma voix. Deiie-pa-
t/f-niddel, nous sommes veiuis nt)U.s joindre à imi\.
l)f*. - Prend la qualité ex]>riuiéc par l'autre raeitie : zenn, noir, (/cl/enn,
il est noir. Tta, jtluines ; (/cttani, ijui a des plumes, oiseau. Yog,
douné Vidée de poil; dcyog^ poilu, barbu. Yous, donne Vidée de
dou.r au toucher; r/rvous, c'est soyeux, doux au toucher. Nizlia,
loin; dehe/ha, c'est loin. Nennezh, lonf* ; (/roin''Inezh, a la lon-
jiueur voulue. I| Fait la chose exprimée par Vautre racine ou les
autres racines. 'Ke-c/c-hesdzhi, je me mets en mouvement pour aller
au loin ; C^Ke, les pieds ; liesd/hi exprime le mouvement ; de, le fait
de produire ce yntntvrmeiif ) ; ;\ i)io(l je me mets en mouvement.
De. — Si. (Conj.)
De. — Termine, à l'indéfini, certains verbes signifiant: abandonner,
mettre à la porte, etc. l)ene"an'"te(We, abandomier (juehiu'un. "An-
ne-'tesne 'a ille, je ne suis pas pour t'abandonner. Pas., "an''ted(/rt^
''Anye"^terzlina*", il l'a abandonné. '''rin-ne-'"tousne oiaze, je vais te
flanquer ?i la porte. '^Tin'tedJc, mettre à la porte. !| Recommencer,
ïuxhoâde, nasde. Fut., nahoudde, nawasJc. Ekwanasf/r "^a ille, je
ne suis pas pour reconnnencer. Il Enfin, cette particule termine, au
pluriel, beaucoup de verbes à mouvement, et de verbes signifiant
faire. Iloun/on a-na-o-zliil-f/c ikké sin ! que nous avons donc bien
fait ! BcMan na-'ke-de woud(/r, allons le voir.
De, Daï ; (De, casuel ; Daï, habit.). — Marquant pureté, propreté, pu-
rification. Yao'"ted(/c, le ciel redevient serein. Yahodde, le ciel est
devenu serein. Kke-na-nous(7f , je veux me laver le visage. Dene-
kke-nanlf/oï ""konen, le feu purificateur, le purgatoire.
Dekkettia*. — Tout du long, dernier bout. Dekkettla yettin, la dernière
vue, celle qui arrive vis à vis du point où les grandes côtes dhme
rivière prennent une autre direction. Dekkettla shellin, dernier rei)li
de la rivière, celui qui arri'ce vis à vis du ])(>int où les grandes côtes
prennent une autre direction. ""Toukke dekkettla pes^ke^'l oyin, sur le
lac j'ai ramé tout du long.
De*^!. — Grue, cri de la grue. Delde*^/, il fait la grue, crie comme une
grue. Il Ségligence, insouciance, paresse. Dc'^lWn. eoenna oyin
ttantte, c'est qu'il est bien négligent. Eddin ! hodeâde'^l oyin ! en
vérité, tout ici révèle la négligence. Desf/c"^/, din(/r*^/, dedr/p'^[, je
suis, tu es, il est négligent. tl Marque le pluriel dans la plupart des
verbes à mouvement. '"Tin wouhdel, sortez d'ici. Edi-nouhf/c"/,
dérangez-vous. Pas., fiel. 'T^'in-hinc/c/ ils sont sortis. 'I Jcfcr, re-
jeter, perdre, pardonner. Nedyere "an-o-^tin^^Wc"/, abandonne ta
mauvaise vie. '^Konn-na-de-hin'"Mf'/, jette là le bois de chauffage
qui est dans ta traîne, décharge ta traîne. Dedchenn na-dinldc*^/,
fais des fascines. Seyoue orelyon "an'^tiTc/e? oyin, j'ai perdu tous
mes effets. || Manger, dévorer. Tsselrfc*^?, manger. Hesde'^l, je
mange.
w»
DrI. — Chanter en rêlltul. lU* tthtui.-c <iil<.'f/ r*\va. il «V»! tni» * r)i«fii<-r
iwiitlant ioii Miiniiiril.
IK-II. "^ "^ ( Sfiuu*»e, tftm-
Drrili. tlfnixt .
I)esh. — HoUtrrt dimiituct , te liistijtrt , »Vn aUrr cttmme rn nHêuint , en
fUlHaut i/Vam. NM-ta-iKNit/rz/i «huiiiieiliii, il iciiililr «|ur l'rau
roiiiiiieiire à ImihM'r. Pat., dcmiJi. lU'M iirkki*lif<i-(ioiiz/i. Ir ftonint«*il
in'n «lm!i<loim<^. Il 7'on/r»'. Ktlieieli «ii ' " " ' ", tunlrt* unr imniii
pour lu |u»NM*r. WiuUiezh, vis. De^iflx /f-r/i, vrillt*. tiirirrf.
"l'on 'nlilizhi, |Kiiii|M- ; w. à ni., (|ui tire d<* l'rtiu cdiniiir a«rr unr
turitTf. "l'mi 'al</rr/i, p<>iii|>«T <le IVau. Il Prrcer. Hc^iaii «-UrsA,
ptTctT iivcc une vrillf (iii ^ari^^e. Trame, tintu. HeluMl-</rsAir, ton
tisMi. Il* tiN>u «l'une étoffe.
I)i. Dire. Ah(Ml(/i, (lire. .Nazed^yi, re<lire. A'lt>MHi(ii, lui dire. A
iitsNeili/i, le dire. || SemhUr, paraître. Alioune<l(/i, il »ciiible, il pa-
ruît. Perdre, ouhlu-r. "An-ouii Meh</i. TtaN^i "a»i-«Min tiiini
aiioiineilt/i, il nie senilile que j'ai ouMié <|ut'l<|ue rln»^-. .'I rutltr
bien ou mal. Na-ou-t'we<l</i. F/Itthi na-nou-(««inni ille ikkeMti !
j*a\oue (jue je ne t*ai pas traité eoninie il fallait. . Siti^iuer. Na'ka-
ou-(>»e<l(/i. Na'ka-sc)u-t'winni laii, soi^ne-inoi donc. I Emporter,
/■■■'Nr, trnttfjtnrter. Oun'ttsK/i, porter, tri
UM./i. enip«»rter. Seç»an ttassi "an-oun-'teniMi
d 'emporter quoi (jue ce soit d'iei. I| Marque ausft «/ia/</ut/<>i* ré-
Kene. K<ie-da-ou reddi. F<<ie<iaouriidiii ille ikkesin ! tu ne connais,
ne toniiirends aiuuiie réserve. Il .l//fr quelque part. Na-ttchv«-
he«l</i, ou na-ttcliva-'^te<lJi. Kkaldanen iiattch\alM/i, on y a '
I Se croire supérieur aux autres, Ktta-youiu/i. Setta-N>
ahottin, tu parais te croire plus rapable que moi.
l)i I. — Heurter deux chose» Vune contre l'autre. Ttassi r'leliil</r/.
F/Iehiiri</i7, lieiirte-Ies l'un contre l'autre. F/letlii'^ld*''/, ]*- le« «i
heurtés l'un contre l'autre. Il .4^i7t'r pour hrtniiller. lianlai
lin, a^ite, secoue les boutons ptuir les brouiller. || Jeter a. .....
ici et là sans «oiri. Neyoue dze<ie-ne'l-</r/ oyin. tu laisties traîner
partout tes effet». Itexoue «izedeIJi*/, il laisse tr<
IVrucr, jeter, répandre un liquide quelconifin .1
jeter de l'eau «lehors.
l)i If. Donne (trdinairetnent au nud un sen* /
tnitiaifon à certains verhes erjirimant : t
r^ugnanee. A-yeni-nei»-</r/c, je suis découra^^. 'Vtuà-<ii*îe, être
accablé de faim. Hes<ff*/«', je »uis accablé de faim.
Din. — Dresser, fom\er, accoutumer. A'e-ou-eldin. A'e-ou-evfrn. jr le
dresse, je le forme. Ivdene»</in, je l'accoutume à m<>
"Indin. Be 'indien, sa lumière. W Eclairer, 'e 'in^fin. , i ..
défaut, manque, hentin. S^-ii-din, sans toi. I)w-e«i</rtiin, Mm» otiir.
tounl.
— XXll —
1)1^.,,,,, — Penché, eu pentf. Nili-iia-o-ri'(//«;ni, terrain vw ju-iite.
Dli. — Moriiue ractitm liu froiil, et aussi celle de ifoùler. Slu'sJ/j, j'ai
froid. IIt>li(//i. il a froid. N\>s-<//», jt» yMr. 'l'ssriu///, on a froid, on
i;Me. Noli(//i. il yMi'. Henados (///. ji- \v ixoùiv, ou j'en jrofite de
nouveau.
Dlin. 'l'ermine certains verbes réilui>l'u(itifs, et aussi certains autres ex-
primant privation, écoulement. Na<//j», di* nouveau. Dene na-s-f//in,
jo suis honuno (\v nouveau, je suis tfuéri. On dirnit ausni : heim-zlies-
illin, je suis umu ri. Ilenalu/ZJ», il est ijuéri. He-din-s-J/iM, j'en nian-
ijue, je n'en ai pas. .AiTlanin nanli-(//t» ovin dès, la rivière coule,
en se repliant toujours sur elle-mênn-.
Dlo'. — Risée, rire. Benan na-s-rf/o", je ris de lui. Kyi denen dlo" tssetttin
o}-in, cet honune, risée on le fait, il est le bouffon de tout le monde.
Dlouz. — 7\)j/r persistante, Jiahituelle. l)el-(//oj/::i denen, tousseur.
niouzh. — l'raincr. Hezh-tchennen tsselloHn/j, ou t?ef//oj/~// , traîner une
voiture.
Do. Don*. Ainsi, de la s(ute, tel. Don-a-sinni-hentte, telle est ma
façon de penser. Don ahottioun, e'^ltthi ousan? On ae:it ainsi, est-ce
bien? Est-ce bien d'ac^ir ainsi?
Douzh. — Pas., de dezh, sifinifinnt baisser, diîninucr, se dissiper. || Ram-
per. Sml-douzhe oeddouzh, le serpent rampe. || Traîner. Ttloule
i.ed</oj/~//, la corde traîne. Dze-des-</o«n/j , je me traîne. || Baisser,
diminuer, etc. l^a-'ta-geddouzh , l'eau a baissé. || Se répandre, se
dissiper, en parlant de vapeur, ténèbres, fumée, maladie. Etssell
uni__>o<\dourJi , ou naoec^es, la bruine s'est répandue dans l'air. Edyin
na-o-'tehf/oj/::/j , les ténèbres ont disparu, se sont dissipées.
Dshe'l. — Couper avec une hache. Nedshe'^l, coupe avec la hache. "^Konn
i'ile^-dshel, je coupe du bois de chauffaue.
Dshesh. — Trembler. ll'm''\dshezh ahottin, tu parais trembler.
Dshet. — A baissement de Vea}!. ''Tahdshet, ou 'ta peddouzh, l'eau a baissé.
Sa-^iah-dsJtet, ou na-'ta-oeddouzh. l'eau a recommencé à baisser.
Dshi. — Percer, passer quelque chose par un trou. Epainrf.s/jiyi, perçoir.
De na\ndshi, passe-le par le trou.
Dshin*. — Peur, panique, fuite. Dshin ''kabo^lshet, il s'est mis en mou-
vement pour obéir à la peur; la peur l'a fait fuir. Dshin '"te^lchia,
il a pris la fuite.
Dya. — Ekkodenet///fl, apprendre, étudier. Ekkodesj/n, ou ekkodenesi/fl,
j'ap})rends, j'étu«lie.
Dyan, Yan. — P'kkoreJ.i/«n, savoir. Ekkoresi/an, je sais. Il Aimer à, se
plaire à. Be-da-oudel.»/«n, qu'on aime à entendre. Be-da-ou des-
chian, j'aime à l'entendre. Be-na-kou-deJ)/r;n ''tazan ille, on n'aime
pas mémo à le voir. Be-na-kou deschian ille, je n'aime pas à le voir.
Be-dn-kou derfi/an ille, on n'aime pas à l'entendre. Be-da-kou
deschian ille, je n'aime pas à l'entendre. ' Etre doux, tssounerfi/on.
Hounes(fi/</n, je suis doux. Houninrf;/an, tu es doux, l' Etre hon-
— XXIII -
fiuc. t«MNMlriiifî/<lM . I l<iii<lrlirMiu<"i . l'ai ti^iitt . ît.:".-t,t .!. >
5^ iiytin, j ai " • j« - irt! ' ' /
liyan ; 'ni . il f>t |>i I ,
■iMiM, •: . I 1 . i ri, j 'm lit- r*»!»! tt .
l)\rt. i ittititt , iUiu^tr. Nrt<*M/vrf. j'iu |»PMr. Ilunnitrt. .. '-• —
il y a litnt <l*NM»ir prtir. Ii Ptturriture, jtuitntrur. iii
IHtiirri. n< ' . ir tfui te rtfuiml.
Uy uu» Dyrt. i . . ., «* . TmI i Wy<ii«, il nritr»* TJ^
fed>*rt, il est tuiiili^ lie In iifi^t*. il a nrÏK^. Ttil mmtlt/et, il i
iju'il nriur.
Dyour. — Cnn/Mrr, ch ftariatit tir chnurs inanimén. I>r«irhrnn'trll «IrT
dyour, le pliinclier criic|iie. Y^ hcMielc/ji/f'ur, la niaùon rrsqiM-.
Dm^. — Mnl. Dzti iii'Uyn iicMvft ille, il i)*a {ul^ |)eur <lr mal faire, r»t r*-
|Mil>le «ic tout, ne rtviilc «ie\(inl rien.
Dxa*^, ou, ttchya*^. Uutucur tiifficUr. Ba-</:a-o-rtntte ilenrn, on ba-
f(7iV<i-<>-rintte (ieneii, u'rihfnon, urinclieux. /)aa-taM>u<icii, Atre ja-
liiu\. /);:<i-i»U(i<li. il e>t jaloux.
l)aPt>, dm, ta. — Se cnllvr, coller, Kotulcr. Dedsfts c'est ruilant. IMielsd,
ça colle. Kle lie'l</M, ils se collent, se houdent l'un à l'autre. Kle
houv/zdi, je x'aU 1rs souilrr. F/le-hil(/z<iikke, M>u<Kire.
Diho*. — Racler, balayer pour cttlticr. Kzliexl» l>ekka(/:/M'', rtuler une |ieau.
Be-kka-s-sho', je la racle. Kkaï liet/r/i*/, racler un saule. |»our a\uir,
V. g. lies bourres «le fusil. Kkaï ui'zho*, racle ce Miule. llotizho*, en-
lever la neige, en la Imlayant. Ho-8-«fto*. jVnlèv»- la neit;e.
Dii'^le. — .Ififuwiii, poignée, anse. }>i>ttili . Ti-Ii-da-t/rr/f*. hum* «l'une chau-
dière.
Dnnen ou dxiye. — Dana /'<»r«i7/f. Nt»u-<i-j/u-/i, ou nou-<.' uT-
t&si Iakou ! nous axons donc vent de côté, (vent «i i • !
Dure, diere, dxetie. dae. — Promrnadr , tnarchr fans but drtrrminé, détour,
isitm. Dzede»&i, je uie promène, ou «iu«»i jt- \o\aKe.
I' .la rivière fait un détour. «»u />iVri ou^f^i «--t t,,'tii»-u»*.
Uzedell\t\, le courant chanpe de direction.
*E*, ye'e*, a'è'l'. Rien, .; ent. Ye'e okLeiiav^ht-r im , j«- Ir
fais sans profit, sans .> .^ce.
•E, 'eiin. — Drtinns. You de<lchenntssi Veelya oula? A-t-on mi» l« pij>c««,
ou les mart*handises dans la barge?
•E, he, hehe. Réunion, auKocuition. *E*ole anettin ousan?a« birn : ne
*an 'oie 'e'I anettin »»UNjiMr es-tu avcH' toute ta familier Poa-la-fc#-
(>enna, ils traxaillent i-ns«Muble. «le concert.
Ede*. — Mot réfléchi qui fignifie : prttprr, même, mais ne n'emploie fcmai$
$euL II fJdctta asttin ille, je ne l'ai pa» fait, dm ne le fai» pas de moi-
même.
F^li*, E<lin*. — Absence, défaut, prh'ation. — Brtfi-nahol^i. on m man-
que. S-^-ddin malle, ce «ra sam» moi ; je n'en serai pas.
— xxiv —
""E*"!. — Avec. S-c'/. avt'c moi.
E'I'an*. — //j/;j par /7//)/H);/ à /\n//»<'. les imn par r(i})})()rt aux autres.
KT</»ttai, posés en (.-roix, croix. F/ran-yvni-o-nwvr/.Winw (yeni,
leurs âmes, leurs en'urs ; g-icerzli'lait, ax'oir uiis, i-'l'aii, eu rapport
Vuii ax'ee rautre), s'entr'aimer.
1'. 1. Flotter (iroù : e'1. ehaussée île Castor). I )i'(Ic'1umiii 'Icrzli "eli, hois
flottants.
Kl*. - Sigue ilu mutuel. F/l-iiiiv 'kèè, père ou mère avec ses enfants.
F/ltla*. F/l(la/iii*. Marqueut opposition réciproque, contradictiou.
Kl(\a yalie'Tti, ils se disputent. /C^/dazin ya'"ti c'/ttlii ille, ce n'est
pas bien île se disputer.
K'ie*. — Sigue du uiutuel. E'ie tsseddai, on se man,t>e, on se (lis|)ute.
F/le-in'^ka*, P'/le-oun'ka. — Marcjuent but commun, intérêts cornnitius.
E'ic ouu'ku aouhttin ousan?, êtes-voiis venus tous deux dans le même
but, pour la même cause?
F/le'ta*. — Manpie connexion, correspondance. ""Tinlou e^le^ta-o-niu "ai,
routes (|ui se correspondent.
F.Mc*'ta*. Pi'le'taoe*. — ^1 tort et à travers, à Vaveugle. EHe'^tane addi ovin,
il parle toujours inconsidérément. E'^le'^taoe ya'^rti, il parle toujours
à tort et à travers. Ya'"ti (•'"/c'^fo-o-derzlila yin ekkoresyan, je ne con-
nais de la prière que des bouts par-ci par-là.
E'ie'tane'i'. — De l'un dans rautre. EHe'^tag-en-di'^l, transvaser.
EM'^ka*, E'"liirka*. — Marquent reclwrehe, perquisition. E'^Fkn-ne'^ta, se
rechercher nuituellement.
E*^rke*. — Tomber sur le côté, renverser, se disperser. E'^/*'A-t'-zhestthet,
je suis tombé en marchant. ETA'c-s-erzhna*", il m'a renversé. ETAc-
tsscgindcl, on .s'est dispersé.
E'ikka*. — L'un sur Vautre, les uns sur les axitres ; et aussi: à la suite les
uns des autres. E'^lkkaone'^ta, se voir mutuellement, se fréquenter.
E'^/ArA-a-tsselde'^l, se suivre les uns les autres.
E'^lkke*. — L'un sur Vautre, les uns sur les autres; marciue aussi: succes-
sion. E'^lkke-nadde, ils sont les uns sur les autres, se battent. E'^lkke-
dedde'l, ils se succèdent, se remplacent les uns les autres.
E'ikke-ttchya*. — Marque contradiction, opposition mutuelle. E'^lkke-
ttclitfn flanenna, ils vivent différenmient les uns des autres. F/lkke-
ttchya dayahe'^rti, ils se contredisent les uns les autres, se disputent.
E'^lna*. — 7'oj/r à tour, alternativement. EHna nou'^ke'^l, ramons tour à
tour. Il flehange. Tssa eHna woutta'^1, échanf^^eons nos chapeaux. I|
L'un pour Vautre, les uns pour les autres, à la place les uns des au-
tres, mutuellement. FJ^lna hinttas, ils sont venus à la place l'un de
l'antre.
E'itchan*. — Courbé, étant appui/é sur les coudes. Nini-c^/kZ/fl/j-zeti, se
prosterner par terre.
— XXV —
n'Itchmii-***. K'Itchnn*. Pvmiant quf If m utît rf tet autre» tlurmrnt,
h^ltchati liuiUii ilit*, ii*MVoir mik'uii énarti au MiimiMm ilr* atitrv*, i»r
\>ii^ prtMicire ^nnic «i** 1rs ('veilitT. Se tchaii-liuuiiiii illr, tu ne iitr
lui c> jMiN (Itinnir.
K/ltiM*^. K'Ittii/in^. Appuis ntuticn muturl. K'ittasin t/«iu<i<U, vi%on« en
IIUUN MMltflliltlt llllit UflIfllICllt .
K'Ittila «*. flhtifitifinvnt , tit^^tithi tunt, «/i-mmun/. F.'lttihuii inxiic-r,
a^ir, vivre en <i^s«ft*orcl.
K UsMMUi*. L'un ver» l'auttt , Its uns vii» /«•» autitn. K'ltt^tu$» t»MHltii,
|>ortcr la iiiHin l'un xcr> l'iiutre, ^'^•lltr'«i<^er.
'Kiiii. -- Sttx'oir, comprendrr, marcher (eu parlant it'affaim). Smotie enn,
savoir. Naixlfs" enn iù:i/.v, j\mi sais «|iicl(|m* clio««, NiumU*h* rriii illi-,
jf 11*011 sais rit'ii. Na«la-iu'-<i»*s " enn il!»*, jt* iu« wiis tt* «jue tu *«» iiie
dire. Na-<la-iie-<iel " enn ilie ttou, Neyuue ctajikkalioklier ikk^! Il KV»t
tMU|mri* (le mes effets, sans savoir ee f|Ui' je dirais. IIol' «'fin, kuutta ;
l'affaire intirelie ; eela sullit.
'Knn. — Pas gelé^ dégelé. Oun'ka «lin'lVn»! sounni, je |>en8e que (\tkut> le d^*-
troit il n'y a |>as de tîlace.IU-rr lienTrnn tte, la viande e^t encore
molle, pas yeh't*.
Ks'te*, es'tou*. — Malheur, infortune, chagrin. E$'te asiiiMsIienn itta
shi'K<^i)»« 1^ eha^rriii m*a rendu maigre.
Ktssenn*, — dans les verbes ctmccrnant la parttle ou les opératumn de
r esprit t exprime toujours un rapport avec une chose déjà dite ou
pensée juir un autre, ou par soi-ntême, et donne ainsi au v<•r^ '
sens de réponse, ou de résolutimi prise ou à prendre. Kkahl.i . .
ffii>fMfi-iia-)a/.lies'^ti ille ittaa.'' N'ai-je pas rléjà fait tonnait n- là-
dessus ma parole, ma rést)lution? (\ers cela j*ai fixé ma résolution
est-ce que ce n'est pas?) Etssenn na-yeni-zhizl»et ttlan(>e, se<iUii
na<lewoun''a'"l ille, après (jue j'ai fixé ma i>ensée vers cela, ou, <iès
lors t|ue ma résolution est prise, tu ne tourneras pas ma tête, c.-à-<l.
tu ne me feras pas revenir sur ma résolution. Il Placé au commence-
ment d'autres verbes, signifie, soit : croche, courbe; soit: sinueux,
tortueux, et me paraît être, en pareil cas, une abréviation de
e<letsM'nn, vers lui-ntêtne, sur lui-même. Tounlou etssenti naliorzh-
''a, chemin croche. Dès cfx;«cfin-nazhellin. rivière t«»rtuen^-. <!iii
coule, en se repliant sur elle-niêni«
*fl tsson tsi^le*. - Avec hypocrisie, 'fl ts'xm fM n awiu i»\iii, k.ui h .ju il
dit n'est «ju'hyptK'risie.
'El. — Tasser, fouler, presser. '\mi\ lantte ille kolou, neTrs itta 1«n kwa-
lantte ; il ne MMnble pas <|u'il y en ait l>eaucoup ; mais, ciinime »*«-*
tassé, il y en a plus <|u'on ne |>ens«*.
'Rxh. — Marcher, mouvoir le pied, chausser, déchausser. Pour les verbes
marcher et mouvoir le pied, f ' ttezli. I). " '
le pie<l. Sau'tttzh, faire un ) - ', lever 1-
aller à i>etits |uis. "Vea'ezh, je vai» à petits pa*. Ai-yr-'m-ttl'rsJt,
— XX \i —
se déchausser de ses raquettes. "Aï-ye-'^a-des"fn/(, jt- mt' déchausse
de mes raijuettes.
°Ezh*. — Sur /'t'/)(////c. Diri %-zh 'tous'taii, ]v vais tMii|)t)itiM- cec-i sur mon
épaule.
"Ga. — A côté, sur le boni. ''Va '^•în, sur le hord du lac.
°Gan. — lle^gon, faire plusieurs choses ù la fois, ou, une chose de plusieurs
morceaux. Sa "aï nep^jan, fais-moi des rac[uett('s.
'(iann. — Sec, séché, iiutiffre. F/^(//ien, viande sèche. Shi*"^»;»//, je suis mai-
gre.
Gave. — Pur, clair, sainf. Ogaiic, tt'rraiii découverL, non hoisé. Dene
de^'<j//<', honuue saint.
"Ge"!. — Prcjnicrc glace vive. Ttc^l dzinen, i^lace vive, claire, transparente.
"Gerr. — Terrain glacé, verglas, descente rapide. Hodir^er, il y a une
descente. Dokkettlatscnn ''gerr '^terzh"a ovin, d'un liout à l'autre
ce n'est que du verglas.
"Gi. — \u, seul, réduit ù sa ])lus siinplc expression. "^Les da'^gi, pain sec.
'Gin. — Porter un fardeau. Ktsserzhpin, ou tssin''jO'nj , *'tioÊ)in. Porter vers
une destination quelcon(|ue, naf^e" gin ; na'^tes'^^tn. Porter, en se ren-
dant chez soi, "antsse'^^in, "an-nes'^gtn.
(iwon, ""o^e. — Mardi e d'un animal à quatre pattes. Yonwè ''lin gelgico^l,
là-bas un chien marche. "^Lin seoan "ter^e, le chien m'a distancé.
Gw oss. — Marque le galop. "Lin tcho*^ Qelgwoss, le cheval va le galop.
Gwoss, gouss. — Sauter. Be'^tezh ousgous, je vais sauter par-dessus.
H*. — Au commencement d^un verbe, marque quelquefois Vobjectij.
El "a conuiianfler. Hel"a conmiander h une personne déterminée.
Hè*. Hèè. — Beauté, belle apparence. Hèènattin, c'est beau ; v. g. un
paysage. Honattin, c'est beau; v. g. une maison, un objet quelcon-
que, iîènattin, il est beau ; en parlant d'une personne.
He !*. — Interjection, exprime le désir d'un bonheur, d^un bien quelcon-
que. D'OÙ: /jcnesli, je suis heureux, content; (je suis en possession
de ce que je désirais).
Hi. — Se lei'cr, en parlant des hommes ou des animaux. Monter, en parlant
de Veau. Ni-/iîd-de*'l, nous nous levons. Ni-/jîd-di°l, nous nous levons
comme d'habitude. Tchierzh /n'-tta°, le canard a pris son vol. Hi-
1-benn, l'eau monte. \i-/n'-l-benn, l'eau, en montant, s'est répandue
sur la terre, la rivière a débordé. (Ni représente ici la terre).
Horzh"a. — Trou. Bepa-da-/j ors/? "a, percé de trous.
Hotchè*. — Saut d^uv rtmidc. Jlotchc hodin"a, il y a par où sauter ; il y a
moyen de sauter le rapide.
"In. — SeH de terminaison à beaucoup de verbes signifiant : 1°, voir, In-
settfn, voir clair. In'"tes"?n, je vois clair, oett/n, voir. oes"jn, je vois.
2", se cacher, et cacher. In se'^l"in, in'^tes"in, ou edin se''l"in, edin'tes-
in. S", faire. Ahol"în, ahos"tn, ou al"fn, as"tn, le faire, je le fais.
— XXVII —
4", manière de faire. At&M>urifi. alioui'in. Ahotil'fn. r'est m m*
1. . tlf frtirt'. 5", t'hithitucr, te faire ù unt ihtttr. I
1.;. 1)\IUI Ulllàll 'hchtM'ÏM tin, jf i-oilllliriuc à Un .
«le la miii>oii. tr, travailler pour gagner «« vie. N« >
M. T , \uiuilir , n'i'
. IWrr oudiiti i>i .
triit lie la part (|u'tMi tt* donne à tuaii(;t*r. tl^, te eacher p*tur faire
le tuai. 'Vic\i\v-ua-U'\'iti, tti'liye-na-iit*K''in. 9", méjtriser. llftrï'in,
1ms les 'in. S(Nlinl*ÎM ille kulou, ne me ni/*|tritâe donc |wj> tant. 10*. tM>-
1er. y.w'in, vuv^'in. "■• ■ iie"iM «»yin, il ne fuit «jin- iii«* \i>l«-r.
11*. retnuer, être en n. tit. Atiutte illmi, hel'iri «»\in \«. l'Imr
lu^e marche, remue, stiii» s'arrêter. Niri'iii oiajte kwalanttr. elle
remue, a un peu avance.
'Indin. — flclairer, hriller, luvii^re. Niho'^ltKini l»e 'indien, lumi^r»» Hi-
viiu*. NouV-'inf/iri, axit* nous lumière il y a, nous Minime-
Nihu^ltsini nou'e "in'lditi. Dieu nous étlaire. Ye liodelzen]: ..
bekke na-sa-<liri(/iri ille kwalantte; (juelle maison noire! Ije boleil.
certes, ne brille ^uère tlessus, ne la fuit j^uère l»rilU*r.
Indshi. — Percer. lie4»a-ni(/>//ik, je l'ai percé. Ptiuster avec an hâtim
pour faire avancer. ïieindshi. Wenes-duhi, je le pou>>e.
In'è, ou'e, ou'ou. - Placés après un verbe, signifient: par chance, par
bonheur.
"InT. — Avancer. TssePûr/ ille ikkesin, on n'avance tfuère. fiel "in*/ uular
'Otiye nou'"l''in da, avance-t-on? \'oyei-y donc, t^-l'in'/ ille; tta^>i
antte ille aoune<idi, il n'avance pas; ce n'»*>t prol»aMen>eiit rirn.
Noutssenn t*!"»"'/, il avance vers nous. Vakkozli e<llasin çe\'in*l lar
de quel côté avance donc le nuage?
Innile. — Qui rexient toujours au fruit défendu; se dit surtout d'un ani-
mal qui revient toujours là d*où on Va chassé.
'Ka, *kai, 'ka'^l. — Position et mouvement des mains fn-: ' 5. Dvne
kke/in da-la-se-'A-u*^/, imposer les mains. Kn </< nt : lia.
au-dessus : la, les mains; se'ka'l, les tenir plates. l)a-l •■ i, je
tiens ma ou mes mains étendues, la paume en Uas. Ni 1.. ii ..li, je
tiens mes mains étendues, le revers en bas. Iji-i-'kai, tenir len nuiin«
iMixertes. EMe-la-tssi-'Avii, battre des mains. F/le-la-^s*Jtrti, jf Iwit*
<lf> mains. F/le-la-zhes-'Avir, j'ai battu des mains.
'Ka, oTca. — Monter, grimper. Dedchenn kke o'irazlùya, j'ai (grimpé sur
un arbre. C'hezh 'Jlvizhiya, je suis monté sur la montagne.
'Kad. — Plat, uni. De'kad, est plat, uni. liotleUad. • 'est plat, uni, I>on
adertad, c'est plat comme ça. Il Soufflet, souffleter. Binttlakkexh
ni'A-dd, j'ai fait arriver un soufflet sur sa joue, je l'ai souffleté.
Ti'A<id, j'ai fait partir des soufHtts, j'ai donné <le> xuiMltts.
•Kai. — Sauter, t* élever, te lever. 'I.in berrt»enn ya'Afli. le chien Naute
pour attein(ire de la viande qu'il voit -^^ • 'le. C'heih ■- - -ri, la
nior>tai;ne s'élève, terrain escarpé. W le jour e a
poindre, à monter. Nayeriai na4«*Rex, l'aurore l»oréale »\a^ite, m
— XXVIU —
hrouilK'. I )iililu'iiii iiM.jt' /i(/i, l)()is toinhaiit sur la ixiiiilc ri restant
t\v\\v vu ïvm-. r.ssiuhli' iiixliiii, la iïriMU)uillt' sort do son trou, en
sautant. \\i>v'kai, elle est sorti»' <i»' son trou en sautant, li Enfonicr.
Oye (,>es'A-(;i. j'ai mis le pied dans un trou. De^an nes'/.ui. mon |)ied
|teree la croûte, la tourbe.
""Kai, 'kan. — Dépôt (/'»/» /»/<//. on inouvcnivnt avec un i>lnt, si ce jilnt nn-
fcrnic (/i/(7(/»c chose. 'Ttiiai eyet ninin'7.7/j, pose I?» la |>lat, avec ce
(|u'il renferme. Tthai dvan slie'/r»»», le plat, avec ce (|u'il renferme,
est ici. "^l'ou 'tan-'^te-'A-(/i, partir du lac ou de la fontaine, avec de
reuii dans un plat.
'Ka'I. ~- Feuille, chose pluie el mince. l)v' h<il , <|ui est jilat et mince.
DedcluMui "ka'^le, feuille de hois, planche ou madrier, 'l'tliai "hn^lc,
a.ssiette en fer blanc. T-ssitclu)' Ivulc, bateau plat, llottles nidi'/iu*/,
le bousillajîe tombe par plaques, par feuilles. 'I Porter un Utjuide
dans un plat. ""Tou na<,>e'"/iV/'"/, s'en aller avec de l'eau dans un plat. I|
Planer. Dettani nane'/r»'"/, l'oiseau plane. || Sitivrc une piste, mar-
cher sur une piste. KrAv/*"/. Deiuiiyi nos'"/i7/*'/, je suis l'orifinal à la
piste. Il F/A-<;7, peau, cuir. F/A7/7 "i, robe de cuir. A'Av/'"/, poche.
accroc.
'Kar. — Chute de inai.^on. Sekki> hounin'Av/r walli etta'an, tout à coup la
maison va tomber sur moi.
^Ka/li, ''kaizli Ckazh, casuel : *^kaizh, hohitiiel). — Marquent le trot. Koutta,
setssin ""lin danezon : dekkettlatssenn daneVlcnzh oyin ; j'ai des chiens
passablement bons; ils ont été au trot d'un bout à l'autre. "^Lin
tcho*^ naVkazh, cheval trotteur.
'Kazh. — Taille. A'e geVkazh, il est bien taillé, bien fait. || Manche. Edde
'kazh, shounzh "kazh, manche d'une tranche, d'une pique. Kka
'kazh, baguette de fusil.
'Ke, "ker*. — Pied, piste. NaFAT, suivre à la piste. Shoun nazlii^rA-c oyin,
c'est en vain que je l'ai suivi à la j)iste.
'Ke*"!. — Progressif de W, signifie proprement : naviguer, avancer en ra-
mant. ijGs'^keH, je rame, nu j'avance en rainant. Na-oes-'^A'c''/, je m'en
vais, en ramant, vers un lieu déterminé.
*Ket, ""ker. — (Hisser, gliasant. IIofle^A-cf , c'est glissant. ''Cler zoure itta,
edyede horAcr oyin, comme le chemin est tout en verglas, le bœuf
ne fait que glisser. Sedza gwor eTan hel7ipr, mon genou s'est dé-
mis, déboîté.
'Kezh. — Chute, échappement (ne se dit (pie d'un ustensile (pielcon<pie ou
de cpielque chose de long). Tthai na(j\n''kezh , le plat est tombé.
Tthai sinttla "a n'\i\''kezh, le plat m'a échappé des mains. (| Marche
d^une voiture, d'un navire. Kkani tssi naou'^kezh. le navire
vient de passer. Kkani 'konn bezh-tchennen unou'^kezh , les chars
viennent de passer. Il S'oui'rir. Be-fla-''a-de-''A-cn/*. s'ouvrir d'elle-
même. Ve-oda-^•l-fle-rlin'"A•r.•://, la porte s'est ouverte d'elle-rnr'me.
Il Collision, rencontre. "Konn bezh-tchennen vl-na-ne^kezh, ren-
contre de deux trains, collision entre deux trains de chemin de
- XXIX —
fer. TkM rl-na-iir'Ir^sA. drus luivtrr» (|iii «'atwircirtit 6r frunt. 'Vtm
r'lt*-tie-'lrrsA, ou ««'li* i ktHijrii. «Iiurtiu trui ita«irr* par If
flaiir>.
•Ki. Sax'igurrt aller $ur Vrau.* 'IWIfi, )r fuir* en canot. fHfvi «■.*tt. ji
\\\v prunioiir, eu iiu^iKur, ou rli«Mr Mir IVau. A<' '
fiifioru, de 'kv •^..i'..- frl'Ai, muti r«rur «aiifr, j n .n - j'-mm»
tioii» de cu'Ui
Kka'i', ù la tfte d'un verhe, marque itrdi
coup d'autorité, ou le fait d\tgir de ta i>i-,
ou il'Aa-iiiuinttc, t'Irt* U* inultre. avoir raulurili*. h
^trr xioU'iit, auturitairr. K'&'ci-<ia-M>-4lilK)ieiin, être furl en t^oeulv,
que rt*l Unir.
*Kk«. — Gmi, gnutty engrauter. t^kka, «raiMe. *Les*irlrd, je suû ffnu.
Srs'kka, je IVuKraisM*.
Kk«. — .Sur, de»$u$, tupérittritt'. Nili-ul)an->hiyau, uih-o-kka^r '■^'^-'leri,
j'ai fait le tour «le lu terre, et l'ai parcourue. Ye'e m iie-
tuMicttin lioiille, tu ne iiu''ritr> pa^ <|ii'oii te \<>ie sur tfttr trrre.
/vÀ'uiioljther, il e!<t le nmitre. St'<. aii-A'/>'(i-liol/lit-r. sur inoi il n nuto
rite, il eiit inuii maître.
'Kka, 'kkan. Bord affilé (l'un ubjit plat, (d'où t);
t'emploie pour exprimer raction d'affiler, d'ai;. i ifiin-
'kka, ai^uiite le couteHu. liés '^kkuhi'illrufi, j'ai uicuis^ le couteau.
Kkai. — Saule.
Kkai, kka. — Fente, éeartement. V.kkay6, fourche des jainbe«. Kkkayr
ts>fltti, avoir, à la fourche des jambes, un pa^ne reniplaçaiit la cu-
lotte. Se'ka^te hoUJL-a ovin, ma plaie ne fait que s'ouvrir.
Kkall. — Blancheur. l)eU-«//, blanc, net.
Kkan. — Position Vi'rticale d'un ustensile (luelconque. S^iiekkaon Minin*ti
tthai ''ka'le, |>ose l'assiette sur le côté. Allumer, brûler. l)erx)i-
kkan, ça brûle. Ho<liirU-il-un, fuis du feu. liekkefler/iilflfan, ou,
l>ekke<lin&-&'(iri, c'est brûl»* (le feu a fait son effet de-^uv). Tlah ekke
die-'^ke-dinTshi hekke. ne'^l o^linou ho<!' '• "i tu
portes tes pas, avec toi !«• mal, e.-à-d. , .lie-
ment, e.-à-d. toujours
Kke-na. — Retttur sur »et pan. Kke im-ou/ijestNa, je suis revenu «ur ii»e»
pas.
Kke, .Sur, dessus. Nih-o-Jtlr/, sur la terre.
Kkettla. — Jusqu'au lutut. "l'a kkettla ^hi kin, j'ai été jus«|u'au bout du
lac en canot. Nè-kkettia t'OUî'na die U-sikan, d est prol»af»le que jr nr
vivrai pas jus<|u'au l>out de toi, c.-è-<i. que je mourrai avant toi.
Kkettlan*. Jusqu'au bout: s'emjdoie surti ou
dans celui de durée. Hounzon kke ni . . • .'•"
aopao dewoudde, puissions-nou», en vivant jusqu'à la fin ferme* dan»
le bien, mériter d'aller à vou» î
— XXX —
Kkf/li. — Côté, sur If côté. >\ukhtzfn\ mon tôtr. 'l'ssi hinltkczli , caiiol
pt'iiflu'. Il 'l'inr. ''l\'\kki-::}i\, I'avuh' pour lirt-r, fusil. I louiii' l/.7i(~// ,
j'iii tin'' sur lui.
Kkiye. — Sur, dessus. 'rsst'(lt> kkiiic, sur la couxcrt luf du lit.
Kuu/li. - i'alutt. \iikouz}i, i-ahoti'r. Il (.'hoc. l\'\v lii kouzh, t-lioc de deux
corps pur les côtés. S'il y avuit plusieurs chocs, ou dirait : v'\v\\b''korJt.
Il Marche d'une voiture, d'un navire. Tssi lùli oHa nvkouzh. \v na-
vire a aborcié nu rivatre.
Kontti'. — Certes. F/lttlii lio/iiin'ltsiu illi" kontte, tu n'as, i-ertes, pas Mcii
fait.
Ko/li. Lar^ie. 'Touiilou de'ko/h, clioniiii larj^c. You (\v''kozti, étoffe
lariri'. lihuuie, expectoration. l)v' kozh , rliunic. nedt''7ro;:A*e nezon
il If. vv tiu'il expectore n'a pas bonne apparence.
Kwa, ekwji*. Ainsi, de même, tel. KA-Tialiontie oyin, c'est ainsi. Kkicn dene
hentte, c'est un lionune de cette trempe. Ek'iCa nekkalionte ille
walessi, edlane 'ka denekkesdindliou ? Si on te désobéit de la sorte,
pour«|Uoi ménages-tu le monde.'' c.-à-d., pourquoi montrer de l'in-
dulgence envers des gens qui te désobéissent de la sorte.''
Kwalantte. — Certes; l'on peut ij compter. Neoan kon-^ta-nazhiya walli
k-calnntte, j'irai te voir, tu jieux y compter.
KwoH soun, soun, après un verbe, marquent ou expriment toujours le
fait de n'avoir pas été témoin de la chose dont on parle, de parler
par oui-dire. Sin'^ka yeninzhenn k-i(:o''l soun, bin*^kahoussher ille, il
désire, il est vrai, dit-on, me voir ; mais je ne me dérangerai pas pour
aller le trouver.
La, "el. — Aller à la dérive, être emporté par les flots. La, .s'i/ ne s'agit
que d'une personne ou d^une chose. F/1, s'il s'agit de plusieurs.
Setssiye "terzhla, le courant a emporté mon canot. Kke-na-ou-zhesd-
/a, le courant m'a fait reculer. Dedchenn "^lan °terzh"eZ, il va beau-
coup de bois à la dérive.
La*. — Comme. Natset, sass iantte oyin, il est fort, il est comme un ours.
Diri sebese ahovmeddi, ce couteau me paraît être le mien. Diri
sebese /flhouneddi, ce couteau ressemble au mien. E'te^lkkezh hi-
oudehdi, tthè ; on a tiré du fusil ça a fait un bruit comme, on vient
d'entendre; c.-à-d. ne serait-ce pas un coup de fusil qu'on vient
d'ententlrer
La. — Doute, ignorance. Ed/« alioudya itta? La; qu'e^-il donc arrivé? Je
n'en sais rien. Ekwahoudya zni kolou ; la oyin; on parle de tel fait,
il est vrai ; mais qu'y a-t-il fie vrai là-dedans? La zni ; edlini hooafle
ekkorouflyao? si on n'entend exprimer que des doutes, le moyen,
s'i! vous plaît, de connaître la vérité?
I^T, leT. — Expriment en parlant de poisson, la faculté de nager. (La^l,
s'il nage nu fond de Veau. Le'^l, s'j/ nage h la surface). "Tézin loue
"lan f»el/a'/ lan ! que de poissons l'on voit nager au fond de l'eau!
'Loue oeMe^l, le poisson nage à la surface de l'eau.
— XXXI —
lai. SominrUt $*enduniûr. lii'to» la'l, jr m'riMlur». .\«ituulUlr, rttfior-
lui, llitllllllt* KMII» \|C, MIIIA «Mlrr)(|t-.
i Ail. Sttudatit, impteiu, iitiUtcuiiu. licrr hcdtiiii '1<%«tMe«i.. ..<•.<. „
«rhve quelijurfui» qu'un iiirurt <lt> faitii. (I.jm-'1i at une af'ftvia-
ti< ' ' iii lic'h). /.<iM-u-4lroli, '^v \> îH-
o ■ kuu ! ciiliii j'm Ml (|ui'l>| , ji,
etUa iiuuKMninr «i |Mirt*iilf iiicfTiiliiiité que pui»-jr rf^iulrr.'
I.r I. f'/offrr. KkAiii tiMi ^lll'lkkc£ll, f«ilii»in ttar ^ • > . . ,^^^
quf je \ifn* «If liiiT, où cnI-iJ «louer !.«• \ . . l
Porter. TIanm 'Imi («'ik/r'/, jt* |M>rtf (|uaiitilt- <i«- ui«i><r».
I <*, %'t à la fin c/'un irrbr, /ui c/onnc tiurhiufftii» un triu privatif nu né'
^atif, AveiiiiieMli'/r, jt* suis iuiii> l-our^^e. .-Ici/ui'rir, i>Ttn>lre.
Natvtcj/?. Diri iuin/^, je priMitU i-tii. Diri t^littli» na^mak/u, je «ai»
eiii^Hirlrr ces li\rf!».
I^, Min. — Km ivïM" df /orrriiihoM, dr cort^fnirfion, rn im>i> de devenir.
YrtM'Iiy henen'/f, il e>t vu voie de devenir prêtre. Y» ' fin, un
a «.oinnieiiré une ninison. VH'^ti kon-<Mi Iieiien7(-, l'é^ . ii \um*
de cunstruction.
'!>. — Faire. Pas., lin. lIo7f, faire, llor^li/iri, avoir fait.
l>». — Tomber par fiouttes. Tchvan del/t'«, il |)leut. Se dit aussi de l'action
d'uritier. Ilel/t«, il urine. Sliel/t», il a uriné.
1.1. — Ctoûtcr, attendre, craindre, appréhender. Iles/i, je le jfoûte. l-»i
Menni, il a tel i(oût. Dene t'uous/i, j'attends du monde. 'rta>!>i t,>au4ie*-
lif j'appréhen<le quelque chose de fâcheux. 'Ahounni, ou 'audeMni,
il y a danger.
lan. — Couler f fluer. Ni/in, courant. Ni/in natsedi, courant fort. KilUitin
dès 'ter/li/i/i? dans quelle direction coule la rivière.' Nihove 'a 'ta-
(.lin/in, source, m. à tu. Teau sort «le la terrt», en coulujit.
Lin, 'lin. — Terminaisons de certains verbes substantifs^ et, aussi, de cer-
tains verbes signifiant : habitude, façon, manière d*être, de faire.
Ahou>/tri, c'e>t ma fa^on. AtHscun^/iii, c'est la fa^-on, manière «l'être.
Ahoun7irt, c'est sa manière d'être. Douve hes/in, je suis mal.
I.it, let. — Fondre. Tenn nal/if, la glaie fond. Ilouerxii/cf , la iiii^ctf et la
nei^e ont fondu, disparu. Pintr erjtrimer le détîel, on dit ordinaire-
uwnt, nize hoMe, il <léi;èle ; nize hor/idin, il a décelé.
I «ail, lou. — .Wfficr, conduire par une corde, ou par un licou. Tou t"»"
'lin tcho' ninin/oii, ou bien, tout»senn Min tcho' c>in/ou'/, niène le
cheval à l'abreuvoir.
I.ouT. — Sujet à donttir. Nain'tev/oii'/ ovin, je nie setjs k tout moment
ga^né par le sonuneil.
l.ouzh, diouzh. - Traîner, iiiit. I.jiitrim ounci.-i/ii ■' « , le
cheval traîne, certe"». ufie lourde charije. Sh U davin
nat-el/oii-Zi , koutta t .' Il tri e
pas assez.' Ttloule : _ uzh, ou • ^ -n
la traînant, ê*U s*agH d'une eorde ronde. Si tm corde est plate, om
dirait : Ttloule naciinzliouzli .
— XXXIl —
N^*, — (ill coiuincmcmiiil </"»/( mot, prcml lu (nutlitc c.vin'iiin'c par rautrc
rac'ini'. Zoii, son, inuitc, Ininiti', coircciKiiicc. Sv/.ou hoii ; //essoii,
je suis bon. Ii licjuc.'niiti- quelquefois le visa^ic. l)e/Ji's'"j^ai, je suis
pâle (le visMi-e. Di'/iesd/.in, je suis sale de visage, ai le visayc sale.
l)vnc!<kh'all, je suis propre du visaue. ai le visaye propre.
Na^* — est, lie toutes les ixirtieules, eette <iue l'on reneontre le plus fré-
queunneut dans la eonqx^silion des verbes. Elle a plusieurs (leeeji-
tions. Elle peut signifier: 1", .se fixer, fner, stutionuer. .\'«-s-shér.
je tlemeure. Ce mot anulysé nous donne: un, ujiunt le sens (pte je
viens de dire; s, élément pronominal V /». s.; slu'r, marquant les
aetions eorporelles, ou mentales, et signifi<int faire. J'en fais ma
demeure fixe. Na-o-s.>i'l-slu't, j'ai campé. Na, aiiant le sens ei-dessus ;
o, eonneetive : (ji'''\, élénient pronominal, forme du passé; sliet,
même sens que sher dans nasslier : iVo-yeni-es-sher ; yeiii, esprit :
na-essher, je fixe ; Je fixe n>on esj)rit sur quelque chose, je réfléchis.
I| 2", s'appliquer, s'a prendre de telle façon, agir avec liberté. A'e
/((/-ouiini, il travaille adroitement. Osliui lio/.lii'ltsin, j'ai mal fait.
Oslini /(fz-o-zliinslier, j'ai mal fait, et cela, lihretnent, de ma pleine
volonté. Il <J°, avoir un but détenniné, agir volontairement, pessa'l,
je marelle. .Y«-pes-(la'l, je marche pour me rendre en tel lieu déter-
nùné. Il Cette particule marque aussi : 4°, réitération. Debanz, rond,
tour. .V«-de-ban/.li, tourner. .Ya-o-/hi*'lsher, j'ai fait une chose. Na-
;»rt-o-zhesdsher, je l'ai faite deux ou plusieurs fois. || 5**, va-et-vient.
.Vrt-/hiya, j'ai été (juelque part et suis de retour. AV/-ouzhestya,
j'ai été quelque part, et suis de retour chez moi. Il 6", tour, alen-
tour. He-;jfl-ou-zhiya, ou be-zjrz-depiya, j'en ai fait le tour. iV«-shezh-
esttloim, je mets ma ceinture. || T, réciprocité, substitution. F/l/K/
niddel, ou e'^ltta oiddel, nous avons passé les uns à côté des autres,.
Klna nou'^rti, mette/.-les à la place l'un de l'autre. Il S", distance
d'un bord à Pautre d'un lac, d'une rivière, de deux montagnes sé-
parées par une vallée. iVo-denizha, il y a loin d'un bord à l'autre.
,V«-niddel, nous avons traversé, l! 9°, abord bnisque. Se-na-nioinya,
il m'a abordé bruscpiement. !! 10°, deux fois. Na eya pillé, j'ai été
deux fois malade.
Na*. — Les lieux, la vue, vision, envie de voir. Loth betsseyanen na
l)ahezliet itta, edesfli ho'^ltsin, la femme de T.oth s'est perdue, pour
avoir voulu se retourner pour voir.
Na*. — Tour, enveloppe, entourage. Ekkoredyain behounzoen na hou-de-
nic'in''ltsin nibo^Itsini ; Dieu a enveloppé ses grâces dans certains
siL^nes sensi])les ; (sacrements). Il Détiuire, souiller, profaner, dété-
riorer. .V^houdlè, fin d'une chose. Deneoan nazhilla, VI »r/hou/hedi,
e'itthi ousan? J'avais prêté des objets qu'on a flétériorés ou dé-
truits ; est-ce bien cela? Niho'^ltsini bena^'lcae VI nrrhouzhi hounelyan
ille, abuser des j^râces de Dieu a de fâcheux résultats.
Na et, par affinité, da — marquent le mouvement, Pactivité, la vie, le bien-
être, les .sour/.s, les sollicitudes de la vie, Vaction de travailler, de se
remuer pour gagner sa vie. gesna, je vis. Napesc/o (pesna nadlin), je
— XXXIII —
vin tir iiouvenu, je Hui«^iirri. .Ndiv-Mln, jr ine iiipUrri ••.-•v».
rftuuritcr rht*x moi. Il«*(.«ttfiiiiii illr, jv n'rn veux, iir '
1^1 ' * I iic<l<iiii itii^MiiiiiKi iiilt'lii'
Un, jt* Mii> xriiii \ivNnt, .
(riiiii|iiill(* |k(tr ti*N |iiirolfH. lU'ttctix .t \t-riiii»i<i. jf l'ai uulilir.
N....J Ititiiii iK'iiu'kttc ttt*h\tt yt-wiiiihiua iiiumii, n'uuM"-' •■■•• '• • *• -
f«iti» de Dieu; im, f>i>rt, 'km^ fx'ur, d*t»ii : n«'kiil,
\ i < ittM, iiuuh(Ui\f lir'u'iiiii i> " '
■ ii»H Cii-iir?» M* «li'SMVIifiit . "■
.1, jt» trjiMullf ; ivi'ti, jniur la rioMrrihirr, d'un .
.,'u./ir de la vuittdf dépitst'f en caihi-; la, mtê m*..... ... „,.,
uuiittê : (X'sitH, je i*w, OM, j^otîi», <'<i mci nntin$t jr fat* agirf.
N»*. — Vi'M.r, rc^îord. A-tsH«'-t4'l»i<i*, avtiir ti«U \viï\, !«•! rryiird. Don a^^-s-
na' , tels sont mes \i'U.\, tel t*>t lui.n n-'inT NU IL.- /. 1,K , ..m.- \'.,,,
|i|«ce sur les yeux, lunettes.
Nad'l'. -- .SV XHtit à la ti'tc de certain» vu ht» a tuft.
marcher, se diriifer vers un but déterminé. .Vrj*: . .. ^.
rijfe. Il Et aus$i de certain» l'crbeê réfléchis. Dshi nazflteliouxh, «Vn-
velopiHT la tête. I)>hi nar/estchouzh, je niVnvflop|»e la tétf, ou me
voile les yeux. Doux ce cas, na inarijtie Vactiini lihre et vithnitairt ;
et le d représente le prtntom personnel réfléchi édé, tmn-même ^ <«i-
tuêmet lui-vthne, etc.
Na'kâ'i'. — Sollicitudes de lu vie, arâce, bénédiction, bienfait. Sa'ka-DO-
del'in, travailler pour i;ay:ner sa vie. NihoTtsini iH'iia'Lne, tfrAce»
divines. Sena'ka yeni/lii''l''a kontte, je t'ai, certes, fait du liien.
Nan*, — prononcé d*un ton élevé, signifie souvent : en travers. San-
dïedou ninin'^ti, pose-le en travers. .V<Jfi-ni-'kin, j'ai traNersé le lac*
ou la rivière en canot. Si c\Hait sur la glace, on dirait : VnH-niyH.
Nan. — Cette même particule marque aussi quelquefois : fln, épuisement.
Honerzhn«iu, <lix (il n'y a plus de doiut»). 'Oiiiner/lifinn, il a expiré,
IWIionininrKiri, il est certainement mort. Tta^si t>miiiM«rtn, j'ai tout
«lépensé || Prononcé sur un ton bas, elle signifie : ta mère.
Nar+, iiad* — marquent mun'ent, soit Vaction de tourner mit "
soit celle de rettntrner une ehttse. .V«/-de-(,<*>«vi'l, je tourne
même. .Vade«:aT lantte oyin, il est connue quel«{u'un «jui tourne <»ur
lui-même, c't*st une j^irouette. ""Loue \/i</in'rte, tourne le jx>iNMm
(pour le faire rôtir). Diri eyahe slia an'Iasin shetin, rnic/inTt^, ce
malade «jue voiii depuis longtemps couché sur le même côté, tourne-
le de l'autre côté.
Né, na% Prés., né ; Pas., na'. — 7'omfccr. s*U s*agit d*un linge, d*une peau,
etc. You nanne*, le linu'e toiiilM". Von
Il Ezeln**', ax'aler de trav<r-. Vu, !- i .
Ne. — Wrprt'wfifr v»ii;<Mf au^u l\iiii>tf(.
riioniine, le donunateur. Kk^a*»»!»-. ,
que ferai-je? A «|Uoi me déci<lerai-je? t-lkwasty«t c'r»4 atn*t que j »4
— XXXIV —
Hifi. "An-se-'te-wtmuMC saimii, uv me rejette pas. '^Tin-ne-'^tousnc'
oiaze, je vais te melhe à l;i jioite. " An-se-'ter/.hr/d'". II m'a rejeté,
abaiuloiiné.
Ni*. — Arriver, apporter, (inictur. Niyendi, arriver. A'ininya, il est arrivé.
Seofé sej.'an uittohya //iiiiii, sona ! mon beau-frère est venu me voir,
tant mieux ! 'Lin tclio' iieoan /(iiiillou, je t'ai amené le elieval. Ttassi
nionniniiuii ousaii ? As-tu apporté quelque chose?
Ni. — E.vprinw souvent raction des iiuiins. A'è naounni, il travaille bien
des mains. Ttassi tssenn tta "adesni ttlanne, bouflesnt si, (|uand je
mets la main à lui ouvrage, j'en viens aisément à bout. Bedesn», je
le lâche. Vou "an beln», pousser avec la main. You "an l)enin'"l;ii,
pousse avec la main. Natssoinien/>i, prendre. Naoïmesni, je prends.
Dene^an nazel/n', mauvais attouchements sur un autre. Heyan
nadeoesNik, j'ai fait... Isdenan nazel»i, edepan nadesni, mauvais at-
touciiements sur soi-même.
Ni. — Trans})orter, emporter. You Han oinrteiw(j, il emporte beaucouj)
d'effets. Il ()(//)/((/■. Hès "an-oun'liii/;/ ikké ! J'ai oublié mon couteau.
Ni"! — sert de ternùnnison n heaueoup de verbes progressifs. Hosni, j'ai
de res|)rit, ou aussi, je connais. Yeni-ho-de-nesnT/, je me développe
intellectuellement. He-yeni-de£)esni7, je le comprends de mieux en
mieux. He-yeni-des viHc, je ne le comprends pas du tout. (Pour
beyenidesni ille). Qenni'^î, il avance, marche fort.
0"an*. — Plus, davantage. O" an hottin awalne houlle, imperfectible,
qu'on ne saurait rendre meilleur.
Oda'ka*. — Entrée, ouverture. Oda'^1ca-den''t'\n, boucher une ouverture.
Oddazin*. — Contre ; contrairement. Seddazin ya'^Fti, il me contredit.
Oda*. — Chute, descente. Oda-nestthet, je suis tombé de haut. Oda~
peltthet, il est tombé de haut. 0(/fl-oiya, ou oda-W\yR, je descendis.
OJrt-*"tedde, jeter, précipiter quelqu'un en bas. || Entrée. Oda-niya,
j'entrai dans la maison; mais on dirait mieux : yedaninya. S'tV s'a-
gissait d^une caverne, on dirait: ye giya, j'y entrai.
Odshè. — Avant cela, auparavant.
Odyin*, edyin*. — ^''éloigner, perdre, oublier. Odijin yenihodezhi, per-
dre le souvenir de... Edyin-da-sedde'^l, s'éloigner, partir, en grand
nombre, pour la chasse.
O'ka*. — Montée, pays en amont, monter. Olai horzli"a, montée. O'^ka-
o-dergé, montée. O^ka dehezha, longue montée. O'^ka derzhla, en-
traits d'un comble.
Okka*. — Sur. s}tr l'ordre de. Okka-ho/.hor, agir sur Tordre de, obéir.
Okka-jicftin, okka-yes"in, okka-\\n"'in, okkaye"u1, regarder de
tous côtés, promener ses regards sur tout.
Okke*. — Sur, point sur lequel... 0/rA"P-o-dettai, point sur lequel on se
laisse persuader. O A- A-codes "ai, j'embrasse ce sentin)ent.
Ollan*, ollanen*. — Souvent. Ollnn-honne, se démener, agir beaucoup,
s'agiter. Ollan-s-ne, je me démène, ou je suis vif.
— XXXV —
Oniii'ii. — i*iM<u/»r, oux*rrture, l)r(.4i-4Miin a, |M>rr^. B»c«<ia)>or «)•'•. ^m-tri
lUf truui». Dvn kkf i\au-<ntin'a, liru où 1*011 |Mu«r unr -^
vente.
Onniiin, hoiinicin. Prérétinxt . Hnnnisiu <irjiikkr, Ir dimir , 1 .
O'oun*. Kri «/«•^ù ; dcrniu . (' oii/i ttiliyttfiiiu, uu, «1' ouityetlili, u'uunAui,
se rat* I UT.
O'ounie, ho 'nuiitt*. - Derrière. Ye lio" ounxr, <ierri^rr U fiuu»un.
O^'i*. — Pot rapport à. Oqû lA'n, cuiuiiiiiiuier |mr ra|t|Mjr( à (|url<)iir
cho*<e, (iuiiiKT un onirt*.
Oitalioii*^. — Vanité, orgueil. Oixi/iori yaTti ille, il parie mui» ur^ueil.
Opal. — Massue. Oi>al tchiii kkinyen heTtan oyiii, il |>orte tuujour» mi
iiia&MU* MVtt* lui, au pli liu bras.
0't«+. — Entre, parmi, par bitut , par intenaUes. D'ta «lentour, de proche
en proche. O'ta (le/lm, «le loin en loin. Ota-owlerciila, par bout».
O'texJi*. Par-ili'ssus, p*trtagc sur une pointe. He'tezh ous{uufi, je xai»
sauter par-dessus. OUezh yeddi, passer le (MjrtaKe à pie<l. O'trfh
essai, je passe le port-aj^e à pied.
Ottchya*. — IsOin lie, en »\Uoignant de, otthUer. Ottihya yidda, oublier.
Ottehya yeninna, je l'ai oublit*. Settchya t^in Tke, il m'a éviit- en
barque, sur IVau.
*Ou. — Cotnmaniîctnent , exhurtatitm, autorité, ton déeifif. 'Ou zhiya, j'ai
fait tel bout de chemin en étant décidé à le faire. U'ouh'ke'I, partei
en canot ; (le w remplace ici Vaspiration '^. 'Oiiwoultrho, prenons-
le, il le faut.
Ou, hou. — Habitude, monitre d'être, hardiesse, intensité, excès. Ahous-
tte, telle est ma manière d'être. Ya oun^l'H, il est bavard, j»arleur.
//oi/ne>sai, je vai>» tlrciit à (juel<|u'un. YfM/rit<M*, il va droit à lui.
Youndi, aller droit à lui. Youndlk, on est allé droit à lui. N"u-ninyM,
il est venu droit à moi. Ttassi hedinsdli, je suis dans le besoin.
Hounesdii, je meurs de faim. Sha-ou-deddi, il est parleur. IIou-
ni'^te, je suis dormeur.
*Oui, É>oui. — Courber, plier. Ik'zli-tchennen ne'l'oui, donne à la traine sa
courbure. lîezh-tchennen de'^tan itta. de<lchenn kke»iii hett'oui ille
ovin, le bois de la traîne e««t «>i épais, «ju'rllt* ne plie pa* plii* 'îti'n'i
madrier.
*Ou8. — Ronfler. Ile*"! va natM-'t ilta v \ ^^us, il «it»rt ^1 prt)!oiiiiriiifiit -ju li
ronfle.
"Oui. — Sager, s*il y o plusieurs nageurs. Yot)»> nambi^ laon tthi
tchier/ii lan dzereroti/, tm TXAoel' ou'l , il y a lÀ-bas plusjeun> lou-
tres et canards qui nattent.
Ouzelyan, ounesyan. — Trottiner plaisant, agréable. Bounesffcn ille, il me
déplaît. He<ia-ounr»i/ari ille, sa convenoilion m*a«»oniine, i»edéf>UIt.
— \.\\\ I —
Oye*, yc* ; lioyc*. Dithins. Iloi/f Qiyn, j'y oiitr.'ii. II(i,i/c-''aii-oestya,
j'en sDi-tis. l)yis.s-j/(-zl»e.snik, j'ai fourré les niuiiis dans mes mitaines.
Oyiii, yiii. ScuUmitit , iiniqucimiit , toujours. San-iiazhcr ntiiii, il joue
uiii(]utMn(Mit, ne fait (pie jouer.
"Ozz, oozz. — Courbes de bnr^ic ou <lc lanol, les poser. Kgwozz, courbes.
Tssi neToss, pose les eourbes.
Pail. — Trembler. l)inlo«// aliottin, on dirait iiiie lu Ireinlijes.
Pal. - liossué. Se''teli naoint'fl/, ma eliaudière est Itossuée.
Pan — inar(iue le ra})port entre le verbe et ■son régime. Se-pr/n-yeni-
f>erzh""tan, il nTaime. (^'eni,.so» esprit, son eo'ur ; r)er/li'"tan, il a
mis; (_nu\. en rapport nvec : se, moi).
Pantselou. — .1 peine, avee peine, avee misère. Pnntselou ninestya, je suis
arrivé à toute peine, avec misère.
Pa/, mouz. — Bouillir, japper, nbojier. °Tou nelooj/s, l'eau bout. ""Tou nil-
QOZ, Peau est bouillante, a bouilli. '"Lin delpoj/n, le chien jappe.
Paz. — Enfer. Nespo:;, j'enfle du visage. (Tn, dnns nesnaz, représente le
l'isnffe. Deninnen, visaj2,e). Sinnon nilpf/;:, mon visage est enflé.
Pez. — Maripie ehute d^arhres. Dedchenn in^teppcz, Parbre tombe.
Dedclienn naninpt'~, l'arbre est tombé. Ni'^ltssitta dedchenn hounep-
giz, arbre qui se balance au vent.
Pin, in. — Fondre. Tles çineii, graisse facile à fondre, graisse molle. "^Fenn
was 'in, je vais faire fondre de la glace. Ne''kaoe hous*"»», je vais mettre
de la graisse fondue sur ta plaie. Naholof;?, ça fonri. Naoel^j/j, c'est
fondu. Tles ne'^l'j;?, fais fondre de la yraisse. Pour dtt lard on dirait :
kokous kka nin^^lsbiH, fais fondre du lard.
Ponn, ''tonn. — Baide. Ezhezh deQgonin, peau raide.
Pot. — Marque le jeu, les sauts, les mouvements du poisson dans Veau.
"Loue "^aloof, le poisson saute.
Pot, oei. — Courbé, eroehe, plié. Sheggot, c'est croche, ou, il est croche.
Pounn. — Grognement. Sewounpownn sanan, laisse-moi tranquille avec tes
grognements.
Pwoz, "ous. — Fourehe, aetion de s'en sei-vir. Ttlo*" cûoo::, fourche à foin.
Edyede tsanen ttlo'^ gwoze, fourche pour les étables. Ttlo*" hinTous,
apporte, ou jette-moi une fourchée de foin.
Sa*. — Gros, important, considérable. .S'a-neddi ille, ou .sr/-nehdiye, ce
n'est pas grand' chose.
Sa^lHa*. — Désordre, confusion. Ttassi orelyon sa^Fta shella oyin, tout
est en flésordre.
San*. Amusement, jeu, plaisir. San baizhet, j'ai faim de plaisir, ai envie
de jouer. 5fln-nassher, je joue, je m'amuse. San youe, jouets. || Cha-
rité, bienfaisance. .San-yeninzhenn, il pense charitablement, il est
charitable.
— XXXVII —
Se, t^*. Btnt ordrr, arrunurmrnt ^ rtucommoilagf. SU titnilU, ;»• U-
«i armii^f», uiit t*n urtlre. Sertïm, je Tai rarroiiiiiiud*^ um U* a
l'UUllIllMlt'S.
Sinittt*. Détordre, tuât. Sin'ftan L^'uia, il \it mal. ou (>uu du**i » *i »i
un co«|uiii.
^xtkf. - Fonitf wteru>tintivt'. Kun t>t ii.i." I.t i.lm là-
Siienn. tliriiii, iliin. .l/un/urrif racic liuimiin, l'actiiti. , — '•■•^
Yenr» »/irfifi, je iieiiM». lifH/icftri illi« itln. nrkun-^n o i
illf tttiiittr, jf lu* Miis rifii frtirv, •■'
unirt* ni proiirrtt* (iiin> mu mttii>on. I
dà« qu'il couunfnva à tuivoir trttvnillcr, il m* trouva birn. Ilouiir»-
$henn, je cache ma jH'ns^ ; et aiinsi : je suis hyjM»crite. Hi-i '
il cache s<i |M*nM'i'. Sha-^Mmer/irmi, il e>>t tanturn»*; il
l>ouc])e, sa parole.
Shenn, ilienn. (Izhenn, nIu, /m. ><iiir, /mr. i)irti (khi. <-
ner, </r ilirificr. Nt»u Vve<luri\<^li^, an'lshin non %-■:• :.
faite.s (ie nous un seul troupeau, et ré^nex sur nous. <> '
zhettniia, nou'e'l ttassi helni ttantte, avec de Tortlre, «le ï\ je
nous faisons durer le |>eu ((ue nous avons. Seya-tive net&Henn ded-
zht'ttti, ma parole s'adresse à toi. Tssi hin^U/iir, donne telle direc-
tion au canot.
Shet, sliet, ou sher, zlier (casueh) ; shi, shin, xhi, zhin (habituel») : »hi
ou ilii, ou préfcnt ; shin, ou zhin, au {Kifsé. - Marquent («<i. u
bien l'acte humain uiatériel ou s{>irituil ; ou liien, le »/: if
d'un agent spirituel, ou </'iiri être immatériel. Sa-s-sher, je demeure.
Na-ho-s-»/icr, je fais. Na-yeni-es-s/icr, je réfléchis. l)ze'ke<le<»-«/ti, ou
dzetie-'ke-des-«/ii, je voyaj;e, ou me promène. "An-veni- ti a, o»
"an-xeni-tir/jcf, j'ai du chatfrin. Yakkeottint-n ii< nou-
kka-l>e-hoM.</it'r oyin, notre antre jianlien nous at< , _ , '^ttmt.
Oslini sekke-ni-ho-ninc/icf, le |>é<*hé est venu sur moi, e«t venu u»e
souiller. Se-ho-<leninz/«cf , la maladie est \enue m'attaquer. Yakkeo-
ttinen nou*^an lienalmlr/ii ovin, l'ange i:arditii Ment continuelle-
ment à nous. Nou'an l>enaho'^l»/<<'f , il est venu à nous. SeT na*-«n-o-
Qwiu'^Uhet kontte, tu m'as, certes, fait (^rand tort.
She'I, rlie'l, dzlie'l. — Sont Uf progressif* de shenn. zhenn. di}M»t>n, *hi,
«hi, hhir, zliir. Tssiye t*es*7if'/, dans le canot je donne la
je gouverne. Douyou nout^senn ïxozhe'l, le malheur apj . :c
nous, va fondre sur nous. Ot^senn na<iet*'Mir/i c'/ou, couune je nie
dirigeais vers tel lieu. Sekon-en otfesenn na-*ke-<letJeM^c'/, je me di-
rige vers ma maison.
Shet. — Habillement, enveloppe. IWs thesh, gaine d'un couteau, d'un
poignard. \U'i\\'shezh, . traîne. SeiAcaA, ma peau, om
aUM>i, les hahits »jue je i ••>.
Sho% dsho*. — Balayer pour déblayer un terrain, une plaee qMelconqme.
Otêho*, je balaie la neige. Odzho', on Iwlaie U neige.
— XX.WIII —
Shoun'ï". — Vnini'incnt , sans succcs. SJioun negan tssan-yenesshenn lakou !
Tta ayeiiinzluMin «.'kwawounno ; je ne puis donc venir à bout, de toi !
Fais ce ([ue tu voudras.
Sou*, soure'î". — Tout de bon, prcciscnicnl , absolument. .Sojioesna, je vis
tout de l)on, j*ai bonne santé. Sou nagvWif], il vole tout de bon,
à tire-d'aile. — Sou diri vin setssin, je n'ai absolument que ceci.
Soun*. — Luxe, <//•/, dccoration. Soun bane''ta''l, il aime le luxe. Soun
voue, habits de luxe.
Soun. — Après un verbe, exprime toujours le fait de n^nvoir pas été té-
moin oeuldire de la cliose dont on parle, de ne parler que par ou'i-
dire. Stegge ekwaadya soun, kou si edla kwasnehou? Mon beau-
frère ayant, dit-on, a£>i ainsi, que dois-je faire, moi? Nezon kwo^l-
soun, si setssenn nezon kkessin anattchyaourzhni oulle, quoiqu'on
le dise bon, il ne l'a jamais été à mon égard.
Sho", dzho". — Raelcr. Kkes hessho'', je racle du tremble. — Edzho^, on
racle.
'Ta^*. — Mal, profanation, souillure, maléfice, action de corrompre, de
pervertir. *^7'rtouowinnio kontte, tu l'as joliment corrompu. SinTfa
naozhin^lsher, koutta, tu as, certes, assez mal agi. DeneVl Hao-
owinHsliet tta, Heoaninzhet lakou! Voilà que par ses maléfices il l'a
fait mourir. ''7'flssi VI "taliozhi, ou, ttassi VI nahouzhi, profaner,
souiller quelque chose. Ttassi "lepan^lshi ille lakou ! Voilà qu'il ne
peut rien tuer. '| Se dit parfois d^un chasseur que Von croit victime
de quelque sorcier.
*n^a*, '^Tan'î". — Eau, lac. "^Ta horzh^a, là où l'on arrive au lac, ou à
terre. || Se dit aussi du point d^un lac le plus rapproché du lieu
où Vo7} est. Tan zhes'^kin, j'ai été quelque part en canot, et suis
de retour. '^Tan-"^kin, il est arrivé en canot. "^Ta-zhestthet, je suis
tombé à l'eau. '^Tawoun'^ltthi sanan, prends garde de tomber à
l'eau. "Tahdouzh, ou "^foh-dshet, l'eau baisse. °Tcr-oeddouzh, l'eau
a baissé. Na-"^frth-douzh, l'eau se retire, commence à baisser. Na-
''fa-oeddouzh, l'eau a rabaissé. Nih-otta-na-'^tahdouzh, la mer
monte. Nih-otta-na-^ffl-oeddouzh, la mer a monté. Ni-na-'^tahdouzh,
la mer se retire. Ni-na-°fa-£)eddouzh, la mer s'est retirée.
■^Ta. — Regarder, voir, visiter, inspecter, chercher. Honane*^fa visiter ;
honanes'^ta, je visite. Okkaone°ta, voir, regarder; okkanes'^ta, je
regarde. Oun'^kane'"tfl, chercher; oun'^kanes'^ta, je cherche. Dene
ttchya edyin-zerfa, détourner les yeux de quelqu'un. Bettchya
edyin-denes'^frt, je détourne les yeux de lui. Dene "azePto, avoir une
entrevue avec quelqu'un. ''Anenes'^fa ttantte si, c'est une entrevue
que j'ai avec lui. '^A-'^le-nenil'fo tta ahittin, c'est une entrevue que
nous avons ensemble.
^IV. "l^a. — Calcul. Quitta, ousHa, compter. ''An-ou-'^tena% "an-ou-
'^tes'^ffl'^, se tromper, en comptant.
— xxxix —
"Ta, 'tHiien. — Entre U$ fmiUeê ; entre le» citucheê : daitB le pli uu Itê plis
ti'iiH tihjft (/i/t-/t(»M«/iii-. K>i <I«'Hf-xi-«liHlihM- «-<!
Mti-liouadi, ffttr iiiiutce, inctA-Itt «*iilre l^•^ feuilK't>
ilyiv< kkf^h tiiliiii iiiHa>ti'h(m/lioii r tNS4*<lp 'ta iiiii iti'liuuxJi, •'
iiiituiiu* (|Ui* voiri, uù la iiifttrui-jfr Mi*ti»-I<i <laiif« le pli «Ir lu i<>u
verturt* (if lit. Yt*-t»-<la-<li' (<i»u*«, iH)rtc.
"l'an. — t'iniinsiui. Dvtati, tVst ^«pai^. Don n'teiiin T/ufi, il m cctlr
t'pai»fur.
'*r«n. — CaractérUc iiu»ni If paxst' tt le futur de» verbe» Utcatit» m 'ti,
'tin, ft </<• iiUi'hiHfs-UHii ih's vfihts en 'tftin. F/llini ii tjiri
'tt'li? Dyan ninin'ti, t»ù <l»'pi>MTai-jr cettf cliautiitTi' r I ' _ i ut.
"Asounin'^rfcrin sc'^linni illc IvoUni, 'anuunuus'^^iri, ({uoitiue tu ne nw
pries pas <ie t 'instruire, jv t'instruirai.
Tan'i'. — Hevcrs t/'i/nc ptau. K'f<in- l-ttt>u/r, viande collée k la |M*au, «'t
qui la reini épaisse. Tsiizlit-zli '/(iri-7.lu*'l^aiu) t>ounni, je ftentfe <|ue
la |K'au «le castor est st'clie.
''l'ai. — Désir: faim, lierr net»es'^f/j/ ille, je n'ai pas (l'ap|>étit, je n'ai fia»
faim. Il Hupturc, fente. Ttloule she^r^a/, la corde s'est rompue.
Tenn na(.<erf(i/, la ^lace s'e>t fendue.
Taz. — 7'irfr de !*arc. K'tous'ta::, je vais tirer de l'arc. Il Broyer; battre
avec un pilon. hlVttiz, et <pit'l<iuffiti» kkazerf<jr. F^l>e<le tthtuie
yMis'taz, je vais baratter. Djiè kkadous'^frir, je vais piler des fruit>,
des haies, jj Vixacitéy diliifcncc. Natsse'faz, être vif. Onttlazliekolou
nawoun'f<;r, tâche d'être hien vif. — Houldaye nahi*^fa: laadya, le
hrochet est parti comme une flèche.
Tcha'i'. — Support, arc-b(nttant, étançon. — 7V/iM-nes''a, je l'étanvonne.
(Ce tcha vient encore de tchaue, dessous, au-dessous.)
Tchè. — Vient de tchapè et signifie : dessous. l)a-fc/i^-^>es'ti, je fais une
trappe. (En décompo.satit le mot, nous uions : da, (pielque chote
en haut ; tchè, au-dessous ; pes'ti, je pose un petit morceau de bois).
C*est encore de là que lûent le mot tchele. Setf/ir/e, mon frère ca-
det (qui est au-dessttux de moi).
Tche'l. — Hâter le j)as, marcher à grands pas. Tsî^tche'l. (jestche'l, j'al-
lonfi;e, ou, hâte le pas. Pas., tssoutcho. Ouzhitcho, j'ai hâté, allom;é
le pas.
Tchei, pas., tchaz. Soupe, bouillie. ¥,-tchez. 'èhi^Uchaz, j'ai fait tie la soui»e,
ou de la bouillie, 'i Faire fondre. Yazh i\e'\-tchez, fais fondre de
la neige.
Tchezh. — Eier, attacher, liezh hi^trherh. lier une traîne, e.-è-d. la
charjfe qui e>t sur la traîne. H lit»-la. I Muer, < t
des oiseaux. Tchierzli t\:i\tilc .i kmi : \i>ilà le«« *.■■. i
train de muer.
Tcho. — Et (conj.).
T.Jki. casuel ; tchi, habituel. — Terminaisons de certain* verbes tinnî-
fiant : prendre, donner, donner à manger. Diri hinifr/io. \
ceci. Sepa nin'Uc/io, donne-moi à mander. Ilastn sefaelfrAi, ù iw^
— XL —
nourrit. Ttassi se^an iiain^lfc/o' oxiii, hi uv crsses de im* voU-r, de
nie piller.
"^re^*, de'te*. — Di^part, point <lf ilcpnii , })cnussi()n. '"'/'essai, je pars à
pied. "Tfs'ki, je pars par eau. Kvei otssin "aneii osliiiou lio'/fr/li"a,
c'est de là (|ue le mal part, vient. K/clkkizh, il tire du l'usil ; il est
tireur. Iloun/on l)e*^/czhi kwalantte, il prend, certes, une bonne
voie ; il part bien.
"^Telni. — Xavier avec /es ^^l^u.r nui'nis. "Tesni Iakou ! Je iiai^e avec les deux
mains, je sais nai^er. 'Tin^lni ekkorinlyan ille ttantte si, shoun
t'inbe'l, tu ne sais pas na^er, c'est que tu ne renmes pas les mains
connue il faut. || Faire si^nc. Tssin '^tclni. Tssenn aux'telni, il nie
fit sii>ne d'apinodier. Ttcliya suftclni, il me fait sione de fuir.
"^l'elni. — Mouvoir, remuer les moins, liekkee'^/^c//??, passer la main dessus,
frotter.
"Teiin. — Glace ; d'où: dene 'tennen (]ui veut dire: chemin, l^etenn,
la glace a pris. 'Tou e'ini-denr/c/i//, le bassin, le trou est regelé ;
la glace y a repris toute son épaisseur. || Instruire, renseigner, en-
treprendre de mettre quelqu^un dans la bonne voie. 'Aou-nertcn/i.
Biisounerfa/j ille itta, ©"^tive shi^ltsin ille, je ne l'ai pas bien fait,
parce que Ton ne m'a pas dit comment m'y prendre. (| Terminaison
de verbes signifiant prêter certains objets, v. g. une eJioudière, un
ustensile quelconque, tine cassette, un objet long, etc. Neelkkizhi
seoa nan^tenn, ou seÉ>a nane^'ienn, prête-moi ton fusil. Tthaï seoa
nan'^ tenu, ou se£»a nane*^tc/j», prête-moi ton pot. '^^A'I bekka ne'^tenn,
ou bekke ""a*^! ne'^tenn, mets ton bâton dessus ; ou bioi aussi, mets-lui
ton l)âton sur le dos ; cours lui donner un coup de bâton. || Rassasie-
ment. Nenes*^fe;i/J ille ttou, settchya naoinda ahottin, je ne suis pas
encore rassasié de toi ; et voilà, paraît-il, que tu vas me quitter.
"^Fou nes'^tenn ille tte, je n'ai pas encore assez bu. (| Dégoût, ennui.
Fia nestte itta, hounes*^tenn, je m'ennuie parce que je suis seul.
Berr '/.eVtenn, avoir la viande, la nourriture en dégoût. ''Loue
nes^tenn^ta., ches'^tin sa douve, étant dégoûté du poisson, je mange
difficilement.
"Tezh^*, da'^tezh'î'. — Par-dessus. Be^tezh ousgous walli a<?elyan ousan
nettlo" '^kinen? ta meule de foin serait-elle de telle grandeur que je
pusse sauter par-dessus? J^v'^iezh '^tiya, j'ai passé par-dessus (quelque
chose de petit). — Jie'^tezh oiya, j'ai passé par-dessus (quelque chose
de gros). Hountchella '^tezh oiya, j'ai fait portage sur la pointe.
Tsse e"a"l ille kolou, yoowè dedchenn da'^tezh Qe"a'^\ sounni, le soleil
ne marche pas visiblement, il est vrai ; mais je jiense qu'il marche
au-dessus, om vis-à-vis de tel arbre que voilà. Be^tez/t '"tousgous,
je vais sauter par-dessus.
Ti. — Parole, prière, action de manger, de dormir, de juger, de con-
seiller, d'accorder. Yas'^^f, je parle, ou je prie. Ches^fi, je mange.
Naya'"fj, tenir conseil. NayaiPt/tta ahittin, nous tenons conseil. Hè-
sè-ni-yainTti, juger. Hè-sè-yadin°fi, ou hè-se-ni-yain°H, donner des
conseils. Ze'^ti, se coucher, dormir. Nes'fi, je dors, je me couche.
— XI I
Ti, 'tin, lt«i, 'kai, diAJ, tcliuudi, di, l>^. Tcrntinaiéotu tic différrmîë
vrrhcK siguifiant : doniitr, prêter, rendre, plaur, ilt, rf,
appitrler, troitfiHtrtrr, itrc, $e trttuvrr tti tr! luu, tut té,
la nature ou le nombre du tujet, ou du r.
Tin*. - Aititm de $ortir, de faire iortir. "7 wu s u, ji- M.r-. i au im-
'(tftni'K jfttf roitu ilfliorii. '7'iM-\f-lifrxlitui , il t'u liim à la portr.
*rinb«*, 'tin lmn+. — Aetiitn de eourir. 'Tin-ban-on-tïiiym, j*âi couru.
'An-'fifi/MiM-nestyn, jf m'en «uis rt>tuurnt^ cliey. moi, en rourant.
Ni-'hii6aii-nfstya, je Mii» arrivé che/ niui, en courunt.
Tin'I. — Porten Sni>eVtin'l, porter une raisKe, un sac, (pleine), nacie»-
'tin'l, uni>m'Uin'l. Ptirter une caisse, un vaiiiKeau, (vide»), na<.VftnV,
nai<es*h*M*/, nat'in'fin*/, nayet-e'fin'/. Porter k la main un vai^nrau
plein, nas-et-erfin'/, i\Hs-i<vsiinl, < ' tin'l. Pcirter n In main
un vaisseau vide. nns-e<,-«''^fin7, m'I, ims-tifi'h'fi'/. na»-
yetVh'n'/.
Tla. yfarche m/)i(/i . S.ii-tlti, il marciie Ijumi, \itf. Hnhcr, happer.
Self/<J. W^stla. *l,in InTr teW/fi, lo cliieii a liap|>/' le morceau de
viandf.
TK'M. — Plusieurs roues qui tounictit. >>'d /«'// uvatt <yii'ufic rou^, or»
dirait : nade'kuzli, ou nadel>anzli. Dinpin iimivttleUi iaze, petite
voiture à ijuatre roues. Din^in nade/f/f'/i tcho*, urande voiture à
quatre roues, wa^on. I| Baisser, diminuer, s'en aller peu à peu.
SH-'tH-Qo-ttle'l, l'eau baisse. || Marche de plusieurs voitures ou traî-
neaux venant à la file les uns des autres, liezh-tcheiiiieii <^<'ttltl. le
train est en niarclie. '^Koiin be/Ji-tchennen Man you'ko/in im.^^-ttle'l
ikke sin ! il vient une longue file de chars. Kkaldaïu-n naouff/ir,
le train a déjà passé. || TtleM (de H\v'\, briquet), exprime aussi la
course du caril>ou. C'est, qu'en effet, quand le caribou ct»urt. le bruit
que pntduisent ses cornes fourcliues, ett s'entrecfunjutint , rappelle
celui du }>niiuet. KdslienM {•ettle'L les caribous t«nir»'iit. <-(/ fi.ittent
le briquet.
rii, tla. — Stu{>ifaeti()n. Na-ts.siU/i. iia-/lit'></(;, ita/hiii \tla, iia \tla, (tu
naye*U/a, stupéHer, frapper de >ai>iss«'nu*iit. Kkwa-be-<iyert* «.•a-ouftli
ille itta, na-se*lf/fl oyin, il ni'a stupéfié par sa méchanceté.
Tonn. — .Irfiofj de saisir, de tenir avec la ntain ou les mains. Diri t»un*lonH,
prends ou tiens ceci. Ninla was'/o/»n, je veux te serrer la main.
Tounn. — Humidité, raideur. Nih hoVtounn, terrain humide. Exliexh
de'founn, la i>eau est rai<ie, non molle, mal passée. Nili . el-
tounn, terre naturellement humide, m. n vt. l'humiditt . la
terre.
Tsa*+. — Pleurs, larmes. Tsa' adesda, jt- m assieds |H>ur pleurer.
Tsè. — Clouer, daoudiltsè. || Nf mettre à pleur, r '^fw^,^ î'.i*., *at>.*-
QÏnttè. 'Aointsè, il se mit à pleurer.
Tsenn. — .ittachement, avarice. E a%nrr. y^M/utiitsenn,
ou l'Hiitsenn, il est avare. Veru'...... ' luirt-.
— XLll —
Tssenn. — Se tiii'tr proific jutitr protc^cr. '\\\\u'\/.\\ Uoia/^' niin niie'^\tsseun,
la cane prutî>y:e ses petits.
'rseiin, tsijn. — Senteur, sentir. - Tllo" Isennvu, IhmIx' odorilV'raiite.
Ilounzon lu)l/.s(';j;i, ^n sent hon. Nezon '^\vtsenn, il sent l)on, ou
cela sent bon. — Noé ttassi Nilio'ltsini (;)nnin1ac), Nilio'ltsini tssenn
yekke dade'lkkaon, Nilio'ltsini ne/on ye'"ltsaon, aildi ; Noé ayant
otl'ert à Dieu (|iielt|iie chose en sacrifice (riiolocauste, Du'u l'ai^réa
connne un sacrilict> d'airréable odeur, et dit : ...
Tssenn, tsse. — Direction , aide, tissist<nnu\ /(o>07//('. Dlsscnn woulide'l,
allez-y. Be/.v.sc-s-ni, je l'aide, ni. à m. vers lui, «jiour l'assister, je
fais as^ir mes mains. Welssenn yeni-ni"a ille, je ne fais aucun cas de
lui, /M. ('/ ni. vers lui ji' ne dirige pas mon esprit. Se/.sr/i/j ""a-yeni-
Ê)in"a, il m'en veut, m'est hostile.
Tssenn ou tsse, — plaeé au eonnncncement d'un verbe, niarque aussi cpiel-
quejois le réfléchi, ou bien, fuit sous-cntendre le pronom réfléehi
ede, qui veut dire: ynoi-mêtne, toi-n\cme, lui-même, etc. 7'.s.scdesdi,
je m'excuse, je parle pour me défendre, je parle à mon avantage.
Tsez, (Passé de tsiz) . — Blond, see. llodetsez, c'est devenu sec. Tsezz,
bois sec, bois de chautfay,e.
Tsi. — Faire. Hestsi, je le fais. SodeUsi, faire pour soi. Ilodesf.si, je le
fais pour moi. Il Ae(]nérir. prendre. NaU.si, prendre; nasf.si, je le
prends.
Tsil, dzil, zin, si"l, tsel, dzel, sel, zel ; tsi°l, dzi"!, si°l, zi*^! (Prés, au Fut.) ;
tsel, dzel, sel, zel (Pas.). — Mouiller, être mouillé, laver, puiser,
arroser, baptiser. Sihotsel, terre mouillée. Seyoue nazhelt.sei, mes
habits sont mouillés. Tthai kkenaousf.sri, je vais laver la vaisselle.
'^Tou oizel, j'ai puisé de l'eau. Bekke*^tas.sri, je le baptise, lîekke-
'tHOussi'^l, je vais le baptiser. Hekke'^taid^r/, on le baptise. Bekke-
''taif/~f/, on l'a baptisé. "^Tou l)ekkei:::eî, je l'ai arrosé.
Tsiz. — Pâleur, changement de eoidcur, sécher. Ttlo°la ttlope d'itziz, l'orge
blanchit.
Tssan*. — Marque Veffort que Von fait, la peine que Vrm prend pour
faire quelque chose, ou, rendre service à quelqu^un. Il signifie faire
tout ce que l'on peut pour cela. Beoan f.s.san-yenesshenn kolou,
asdi houn*^lin kkessin nihoflenltthi oyin, je mets toute ma bonne
volonté à le dresser, à le corriger ; peine inutile ! Shoun f.s.sfln-s-la£)e,
je ne puis venir à bout de lui. Shoun f.ssan-s-leoe, je ne puis venir
à bout d'une chose, d'un travail. (Shoun veut dire: en vain, inu-
tilement). Tssan he'^lshe'"l se dit d^un malade exigeant, et rebelle
à tous les soins, et qui s'agite beaucoup dans sa dernière agonie.
L^indéfini serait tssan-lK/l-sheHe. T.s.sY/n-hewasshe'^le, je veux m'a-
giter à ma guise. T-SAY/n-ho-ni^lsheMe lan ! Qu'il devient donc d'une
humeur insupportable ! 7\s-.srtr/-ho°lshe°l oyon genna, il est intrai-
table. Il Peut se dire aussi d'un homme en bonne santé.
Tssè. — Evidence, en évidence, visible, clairement. Tssè yenoushenin,
tssè ille ousan sa noukkezin na'^tettaihi ? Chercheurs d'évidence,
- XLIII —
ne (Mirait -il |i«h ttikuri le ««ilril. (|ui ruulv aunlrMU» lim vu* (A4#« > T$*i
iiimUf ' ■ ,.
IVnii ' - . :yi
nil'Kf, il fkt viitidic Mir in ri\r ; m. a m. il cmI mrn^é en ouurrhAjil
là uù il eftt vïmIiIc.
Ttfele. — Hait, jinft. T»$r(r 'Imi. fiulroit Ir^» ^|»«it (l'une furet. Tt»cie
yiHi*', M»u» If Im»!»., r. w ♦/. iUiik If Uiiti, ilan» U forM. T$*rir ttha4«-.
fourr»' |»n'Mju*im|K*in''trul»K*.
Tîkse'tat**. t&se«<r't«t<»*. — Prêt i/*rn'<ifirf, doux, poié. — Orelyon Ittr'tmi^
II»-' lin, j'ni mi* Imites (-|iom*> pri'l»*» |»<»iir toi. 'Vttr'tttC'*
ek<> . m ttniitte, t'V^t «un* jt* \oiilnis te «lire i-fln «l'a^aiH-r.
Ref<«Ct<'ftf(.KNi (.«Mina, il iiit'ne une %ie paihihle. T»*e'tai>e Ra*l«, niarrhe
'I\ms ; t&MTii. — Bruit, crmfut'ttti'ut . Ve (leUji«r(,(, la uiainon rra<|U«. UexJi-
tcluMinen «iel(Asiji, liruit (|Ue fait un f>^ifu iiuii ^rtiib>4*.
'l'^^ir. — Corfsscs, caresser. Ik't.'Uii iittMu>(s»ic, je veux le ramner. H Rude^
rutîut'ux. You tk'tssiz, éioiïv ru<le. I)sh6 tsizzi, pierre rude, ru-
^ueu>e. IIukkH'l tssizè, liiiu* rude.
l ta. — .Irrt't, rcncitntre. Clie^h tta zliiya, j*ai été juM{u'à la iiiunta^ne.
hVUta l'UitkSf nous iiuus rumines rencontrés et paAsé^ l'un et l'autre
en rheuiiii. (1 Stttyen d^actioii. IW'tta f|.ula'.'e:>na, je m'en ser» |K)ur
travailler. || l'mifif, assi'itunct-. IU'/f«-o-di I u, je m'en b*'r>, il m'e*t
utile. F/If f(i-o-«lf/liil "a, nous >uiiinie> utiles \v> uns aux autres, nou»
nous aidons niutuellemeiit. Il Raison, cause. hAitta, c'est |K>ur(|Uoi.
Kk«'ayenessl)enn tta, c'est parce que je le veux ainsi. H Trutnperie,
mécontentement. Knetta, tromper. Zvtta, se trom|»er. Heiies'a,
je le troni{M'. Nesf/(j, je me trompe. Il SV'tre pas content de l'ou-
vrage, du serx'ice de «/i<f/</«i'ii;i, l)eni^t'a-o-nenff<i, tnt dene-t*-
senfftf. — Nei«a-nenesf ft;, }•• iw -iii'> !).»•« «onti-nt lU- foi, «!•• f»-»
services.
Tta'l'. — S*emploie, 1", jtour détt rintiu i , l'rniMr. 1 tu a>ttim tkwa-tte
oyin, tel je suis, tel je suis toujours, iî", pmir dimner la riii*oM d'une
chose, d'un fait. Kya lio//(intte, il est ainsi, ou atfit aiiiM, parce
qu'il est malade. Ho^^intte est une abréi'iatitm de Uotta antte.
Eyaiiotta parce que malade, antte, i7 est ainsi.
Ttai. — Voler. — Dettani dzede/fui. ou dzeretta'l. rois<*au noI«-. Pï. del.
Dettani Han nui.*<l</«''^/, lH*aiu-oup d'ois«*au\ pasMMit en voUnt, on
voit passer beaucoup d'oiseaux. || Tromper. *.\tenttai, 'an-neneisfffl.
— Denniyi 'an-nenesttaff<i, c'est que j'ai fait venir l'oriKTUil •
moi, en le trompant. || (^hnnt. 'Adeffni. *ades'<ii, entonner, com-
mencer à chanter. 'Ai '«*
ton. Il Tenninaistm de \
transporter quelque chose de massif, v. g. une pierre, du fer mas-
sif, etc. EAiuttai, e<linefi''flî, déplacer.
Ttall. - Mince. Tsantsan ttalle, fer lilanc. Twieffa// ikkestn ! qii«
mince ! M Faire du hntU avec tes livres. '/jeUtall. DeIffaN, il fait
du bruit avec ses lèvres.
— XI. IV —
'l'tan. — Nf ttiHivcr, itrc. — SliMiiiii uuttdii, piH's(|u'îli', m. n m. ([ui pa-
raît iM)K'>t'. il Tiriiiinaison, ti l'iiKU-jini pdssc de ccria'uiii rrrbcs
signifiant : donner, i)rctci\ cnvoficr, pincer, apporter, l'hige tsaniba
tcho'" svoixuttan, on m'a donné un louis.
Ttar. — Délier. Uvkkocttar. You kkelu'f^ur, délier, dél'airt' un paquet de
marchandises. You t.>e'l kke-da-effor, défaire des ballots de mar-
ehaniiises. \\ Jeter un linge, un vêtement. Naoe//«r. — Be"ié naoin-
''ar, il a jeté son eapot. \\ Perdre, oublier un linge, un vêtement
"an'^teffflr. Se"ié" an'ti"rtr ikkesin, j'ai perdu mon eapot.
'l'ta/li. — Action de couper aiH'c un couteau, de scier. Diri sa bekkeinff «:;/?,
coupe-moi ceci. Dedclienn dv^ttazh, je scie du bois. Dedchenn ""kaie
be^/rt::/jc, le bord, l*ani>le d'une planclu", m. à ;/). son coupant.
Ttazin. — Arrêt, rencontre. Mais, dans ce sens, il ne se dit (/u'c/j parlant
des hommes (ju'on aurait rencontrés, \iettazin nazhiya, j'ai été jus-
i|u'à lui et m'en suis retourné. Si Von disait: betta /liiya, cela vou-
drait dire: j'ai été sur son dos. || Assistance. — Bettazin itta in'^è,
nou'a kkazhè, grâce à lui, à ses bons offices, à sa charité, nous ne
sonunes pas trop mal.
Ttchyan, ttchyin. (Prés., ttchyin ; Pas., ttchyan). — Clôturer, cloison-
ner. — \'^e-hoban-nelffc/()/in, clôturer une maison. Ye-hoban-
neUfchjian, maison clôturée.
Ttchyè. — Marque: mauvais temps. 7'tc////r-o-''tezhet, c'est parti pour
faire mauvais temps, c.-à-d, il commence à faire mauvais temps.
7Vc/j//r-hozhet, il fait mauvais temps tout de bon. \\. Adresse, sa-
voir-faire, 'rtchye-houn^lchian, il sait être adroit, travaille adroi-
tement, '/'fc/jj/è-da-odin'^lchian, il sait chanter, ou aussi il a une
belle voix. Tfc/j i/c-oudzai, mesurer avec précision. I| Place, posi-
tion d'un fardeau. Na-e-ffc/?i/c-e''l-''tildeT, nous partons avec des
fardeaux. (N'a, destination ; e, corinective, ttchyè, position des
fardeaux, c.-à-d. le dos ; V\, fardeaux ; "tildeH, nous les partons),
m. à m. (qu'on me permette ce barbarisme), nous les partons en
les portant.
Ttchyè, ttchyo"; ttchyè, Cas.; ttchyo', Habit. — Colère, jalousie. —
HWttclnjc, il est fâché. OxÀttchyo" oyin, il ne décolère pas ; il est
toujours enragé. Seoan tfc/jj/o^-É^welni, il est jaloux de moi.
Ttchyed. — Rapide. 'E'tehttchyed, le courant est rapide. Shè-f tc/îyc(/c,
gosier rapide, glouton.
Ttchyed. — Pas rond, pas en équerre, n'a pas une ouverture convenable.
Tabi^'l na-neUic/}?/ed, le filet n'a pas été monté comme il faut ;
les mailles ne s'ouvrent pas comme il faut.
Ttchyer. — 7'ircr en arrière. "Lin kkeFa henUtchyer, le chien recule, tire
arrière.
Ttchyi^l, ttchyou'l. Pas., ttchyell. — Déchirer. Senaïuttchyell, je suis
en guenilles.
Ttchyin. — Ce que l'on lance avec une arbalète. 'Telkkizhi ttchyin,^ ou
'telkkizhi ttchyinyen. \\ Pic-de-bois, pivert. Dedehenn ttchyinhe.
— XLN
l'tchyoul. — Sourirr^ f«*Htch>ou1, il kuurit. || Hhoutement. iVf>i>u/rr.
Nih-htxliffc /ii/i»u7, trrrr «'iHHiK't-.
i'tchyounxii. Strinjjurr. "Pou \w\ttchifiiumh, uu, ••■•'•''■
serin^utT. S<sl)d>c!' yv 'tmi uvUtchmtumh, Km
l'tè. — Hncttrf. Aiiv.Sirt atitsi </«• tn ,i ^cuuifii/i . .».
fiant t*trr, manière d'être. A'i :: ^^...itte, êlrr l». ^il,
A'e ()iii'lff<', il est bien fuit de w |HTM)iiiie. Ahutinfr^, tel je mm».
Hidlaji ttè, nou!> mmiue» encore nuinbreux. \\ Crudité, hrrr ttir .
vi&iuif crue.
Ttenn. — Déftndrr, distuader. Snnvttcnn. ()t»«n naM*nin'rnn ill»- kuluu.
ne cherche im> à iii'eii (lissimdcr.
Tteih. — Terminaison de iiurlijues verbet signifiant marcher, moutxnr tr$
pieds. Sntjvttezh, avancer le pitMl, ou, faire un pa». F71*anen
tehef /i:/i, marcher vite. KTanen (iehinfftr/i ikkela ! conuiie tu
marches vite. Il Cuire, rAtir. lierr ettezh, cuire, rôtir de la viande.
Ttlïè. — Tomber, en parlant de neige. Tsil itthè, il nei^e, il tondx' de
la neige.
rthe'l. — Mouvement d'un ttbjet, de quelque chose qui passe à travers
les airs, ou, même fur la terre, maix sann rouler. 'IVIkki/lii ttho'
houlff/»^'/, la l)«llt* passe. Douyou iioutsenn h(MlfWf/u /, !«• daiif^er
approche <le nous. Si l'objet trvançait, en roulant, la terminaison
du verbe serait pezh ou bazh. pep^zli, ou Qe\mzh, l'objet avance
en roulant. || Enfoncer, si l'on enfotue souvent. IIolKni imu <<•»-
tthe'l ovin, j'enfonce à tout moment, me> pitMl> |)erçant I de
la nei^fe. it -Ivdficcr, menacer. Khounilla noutsenn holf; ^u-
neddi, le fléau paraît nous menacer, il Tourner, surir. F^lyede tthuue
niUthe'l, le lait est tourné, caillé. j| Ncwicn humanum VJthel\e.
rthet. — Enfoncer, s'il ne s'agit </mc d'une fois, en j>assant. IIollou £>an
lypstthet, j'ai enfoncé, mes pie<ls ayant percé la croûte^x*. g. au
printemps, où, par suite du dégel, le dessus de la neige se forme
en croûte, lorsque le froid reprend). — Yazh yei<estthet, j'ai en-
foncé dans la neiy:e.
i'thet, tthi. — Chute, choc, erplosion. (Tthet, Cas. et Pas. ; tthi. Habit
et Prés, et Fut.) S&çestthet, je suis toml>é. Tlasin nine«f(fcff, je
suis tombé sur le côté. Ve yahoulff/jt'f, la maison a sauté. Douyou
nou'eodel ff/ii oyin, le malheur fond sans cesse sur nous.
Tthi. — Encore, aussi, etc. Tthi st'tMàwoun'Itcho, donne-m'en encore.
rthiyou. — Longtemps. Tthiyou l»ebba naoudes'in, il y a lonjftemps tjuf
je l'atttMids.
rthounzli. — Sucer. Tthenn e\tthounzh, il suce un os. Soutta tixeUthounzh,
sucer du sucre.
rtin. — Apparence, vision, cause. Si asffiri, c'est moi, c'est moi qui ai
fait la chose. lioreffi». il paraît, on le voit. Il Faire. Sodifh"«,
faire |>our soi. Ye luMlesfh'ri, je me fais une nuiison.
Ttinni. — Forme du passé sowent employée pour rappeler un »ouvenir.
Ekwanedva ttinni, tu fis telle chose, tu »ai».
— XL\I —
Ttlu. — Foml, ilirriiic. Se dit aussi ilc lu iDurchc </» iiirihou. ''Taiittla,
le tond. II' l)i)iit (lu lar. lUla donsdai, jt* vais iii'asseoir. IvisliiMiii
"^lan iiil///(/, il est vemi beaucoup de earihous.
Ttlaii. — Penché, en parlant de cln>scs cnuses. Tssi iiade///a/j ikkésin, le
canot est peuclié. |; Le fond, le tour d^une haie. Ttlan nazhi'kin,
j'ai fait le tour de la baie, en canot. Ttlan na/liiya, j'ai fait le tour
de la baie à pied.
Ttler. — Choc. K'ie vttler, ciioc de deux corps. |î liou^ier, remuer, lâche,
qui n\'st pas serré. Be/h tchennen d/.are uailottler, les rais des
roues sont lâches, remuent. Tthai nade^//rr ottchya be^ta ninin°ldze,
mets ipielque chose entre les assiettes pour les empêcher de remuer.
Ttle/.h. — Ardeur, courage, tretnpe. Yeninff/fc//, il est ardent, coura-
sfeux. Sedshen"^le sa wounf^/t';:/i, trempe-moi ma luulie.
Ttlir. — Tomber, s'il s'agit de plusieurs objets. YoÉ»wè ttassi "lan nao'mLtlir
ikké, là-bas beaucoup d'objets sont tombés, |l Termine aussi certains
verbes signifiant échoir, rei'CJÛr. Tsamba seoa dvnttlir ouUe, il ne
me revient aucun argent. Ttassi senadenfA/ir ille oyin, il ne me re-
vient rien, je ne ijanne rien.
Ttloul. — Tresser en corde. Ttloule hesttloul, je fais une corde. Sa "^tel-
dshaizhi neUtloul, tresse-moi un fouet. ||(roj/ff es tombant sans inter-
mption, et faisant comme corde, "^tou deïttloul.
Ttous. — .Se coller. Dettous, collant. DeheUfoj/.s, ça se colle. E'^lehelttows ,
ils se collent Tun à l'autre.
Ttouss. — Boxe, coup de poing, boxer. lîin'^ti*'lfio?/.s.s, je lui ai donné des
coups de poing. EHin'^tewouUiowss, battons-nous à coups de poing.
Va*. — En Voir, ciel. yfl-o-£)wintsenn, le ciel est sale, nuageux. Ya-zan,
ciel pur. Yfl-zaon, le ciel étant pur, ou quand le ciel est pur. °Tou
jyfl-ttlit, ou *^tou j/^-ftchyi'^l, l'eau jaillit en l'air, (ya-itchyi'^l, se
déchire en l'air). "Telkk'v/h'i ""konen tta yé t/r/-iltthet, par la poudre
la maison a sauté, ^'a-o-'^teddé, le ciel conunence à s'éclaircir. Ya
ho<^ldé, le ciel s'est éclairci. || Ya* (de eya, avoir mal, être malade).
ya-sou-4>innik, il m'a fait souffrir, ou m'a rendu malheureux.
Ya, yaH. — Terminaisons de certains verbes concernant les développements
et opérations de V esprit. So'^terzh.i/fl, avoir le premier usage de la
raison. Sorzh/yr/, avoir le plein usage de la raison, '^oya'^l, la raison
se développe. Beoan-yeni-o-deschîo, par rapport à lui je grandis
mon esprit, je l'admire. Be-pan-yeni-o-di?/a, on l'admire, il est
admirable.
Yan. — Donc. || Représente aussi la raison dans son plein développement.
So(?in;/rt/}, avoir eu de l'esprit. HoscluVoi, j'ai de l'esprit. Sounj/an,
avoir de l'esprit. Hooi.J/fln, j'ai eu de l'esprit. Souyale ahottin, pour
soun//rtn ille ahottin, on ne paraît pas avoir grand esprit ; forme
indéfinie emjdoifée souvent pour la troisihne personne: il ne paraît
pas avoir grand esprit.
Yé. — Grandir, élever, être vif à l'ouvrage, chérir, ramasser, descendre,
effacer. Zejie, grandir, croître. Seijé, il grandit, ^erzhyan, il a
— Xi. vu —
Kramii, ekt ilrveiiu Kraiiti. Ni'lrhùtn, jr Tai Mv\é. Na-Ut»M>-<«ly/,
nruiutrr qiH'l({il(* fhoM* \i\v «Mt- \v> niHinH, <>u .*frr ^ _ e.
Tta^si VI iihIm (»>!■•. 4*1 i/r, rt-murr •|ii<-l<(ii<- > Im-^ . lu ^Z
chérir «|iirli|iruii. Sft'Mii(lMriiij/<', tu iiit* rhéri». N«li/r. itt-xritilrv
qU4*l(|iM* rlu>!H*. NaN/c", j»* \v ileMViid*. Nat^-li/i', raiiia«Mr , ii(t,<-«ir,
jr les rnjiiasM'. OuiitHii/t', rMiitaKNrr de» fruit», <!«•« (lair^. (hmov^t
jr riuii fruit.», «le-» Imie». Nii " ' \ ,.^
uTrii . (/«)rin(- «lu.*»! à certi. .ry.
fittitcnt, tif dfsfupttir, (/'irM/MthVrirr, ou rrirort-, un lenê négattf «Hi
privatif. Siiuiixt* uhohttiiivc, je nriiniMitifiite.
Ve+, Ilo\i-+. /«/l'nVur; dfdoiis. //oj/i- t'»»/". j'y entrai, //oyc 'an(ira(ya,
j'en {iorti> ; je me tirui de deiiuiiN. Dvihh j/r>xliei»nik , j'ai fourra Ir*
inniiis dans nieit niitaineN.
\'eil»l«+ Ye<idrtt«e*. — !Jt-haut , te dit nurtout tir ramtmt d'une rivière,
d'utt /Kii/5. Yt'dda^K' nawasze, il faut «jue j'uille faire un tour de
eliavse Iti-haut.
Ve<idaf*. Ku ha*, se dit de l'aval d'une rivière, d'un pay». — Yeddae
'tou>'ke, je vais descendre la rivière, le courant.
Ve^e<ie. — H yputcrisie , absence de sérieux, de franchise. Ye'ede kuli lien
seHni ikke ! oui il m'a dit, mais ce n'est pas sérieusement. FUi«ayr-
*edou e..ifnna wales>i, «Iza ttcliva /ould>et dilli iiusan r I*eiise-t-on
qu'IiMlntiH* li vixrt- d*hy|«KTisie, l'on reculera (levant une niauvaiM;
action «{Uelcoiuiue? (l)/a, dons le laiifiage familier ou plaisant, signi-
fie une chose, ou une action mauvaise) .
Veho<l<la*. — Mtir(itit' Icf i^td^ics d'une maison. — Yehtuida (,i\a, je
montai.
Ve^l. — .4l'ff lui ; t t (N/AM ; ixntcr. t-eli/f /, i.<e>.|e 1, j..|iile I, \e.,<'ll»' I.
Natielyt'*/, nat»eî>le"'l, ujifinle*"!, nayet-elleM, i)orter \ers une destination
quelconque.
Veni*. — Est une racine fréquemment employée, et représente, dans la
composition des verbes, tantôt simplement l'esprit ou l'ânte, tantôt
les mouvcfMcrifA <»u les opérations de l'âttie, et tantôt les affections
du cn'ur. Ot.an-na-i/Cfii-<*s-slier, j\\ rélltVliis, m. à m. |mr rap|K>rt
k cela, ou sur cela mon esprit je fixe. 0£>an-i/<*Mi-s-ttlexii, je le veux
fortement, j'y suis attaché de ca-ur et d'esprit. Het«n-j/rfu'-t«i'tan,
je l'aime, m. à m. en rapport avec lui mon cu'ur j'ai mi>.
Vi, yihè. — Haleine, souffle. Se-.iyi-<laniii''a, mon souffle stmffre, fait piti^,
j'ai du cliat>:rin.
Vri ; {Pas., yel ; Fut., youH). — Perdre, imblier, pardonner. Kkani m-nm-
sou-t'»inni ne-t'an-''an-o-<le'^tousch<)u'/ ille si, je ne te ■ ;.i-
mais ce que tu viens de me faire. Sel>eïe 'an-hi'lchr/ !• . . , lu
mon couteau. Dshè 'tou 'teli/r/ lantte ovin, c*«itt romiiie une pierre
jet^* à l'eau.
Vindi, yeddi, yeiietldi. — Terminaisons, à Vindéfini singulier, de !»*•••-
coup de verbes à moui'ement. Set««n niytndi, on vient ine voir, me
trouver. Net^n niniva Iakou ! Me voiU ilonc arrivé k toi !
You'l, {Pas.: yt'l). — Jeter, lancer. Dslu'tta oi'"lr//(7, jr lui ai jeté des
pierres. Dslietta tlsi '"ouwoun'Icho//'"/, sanan, ne laiii'e pas de pierres
contre le canot.
You'l. — Piler, écraser. Nali/oi/'/, nasclioj/'^^/. Pas., na<.'cl//(7. naoi'lc/jcL
— Ttlo' la iiaoawscho»'/, je vais ])iier de l'orye.
Youya. — Honte, fausse honte. Yoiiya ayin'lshenn, la honte le travaille,
c'est un homme honteux. Ek\va-t/OHJ/n-kka-din''Itte "a ovin ousan,
vas-tu donc te laisser toujours dominer |>ar cette fausse honte ?
Zaz. — Usure. Hekkehin;:(;;:, il est usé.
Zhe'l. — Progresser, avancer, se (Virii^er {Vz. she'l et zlie^^^l). Kke"anen
douyou oezlie^l oyin, il va de mal en pis. || Forme progressive de
certains -eerbes expriinant des désirs, des velléités, les préoccupa-
tions de l'esprit. Voit cation donnée h une chose. Began-yeni-ges-
she'l oyin, j'y pense toujours, et voudrais le ravoir. Bekke-j/eni-
nes-she"!, je sonde ses dispositions. E*^leÊ)iye ii/c?iiÉ»esshe"l, je pense
à tout avec suite. Dene '"lan e^eoiye i/c/u'oe^lshen ille, peu d'hommes
sont consé(.|uents avec eux-mêmes, sincèrement, solidement chrétiens.
Zhenen. — Lenteur, répugnance. Pjddin ! ho"an7,e ayeninz/ï enen, en vé-
rité, tu uses de trop de lenteur.
Zhi. — Epuisement, diminution. lîekke-iia-o-dess/?î, je le dépense, ou
gaspille. Bekkena-o-des/jî, ça diminue. Bekke-na-o-deoin;2/iet, tout
est dépensé. Dene dezhin, homme faible, épuisé. !! Marque aussi
r activité humaine. Dze-'^ke-des-.s/u', je voyaoe. Il Mourir, tuer.
°Lenanes.«/»j, je meurs. '^Lepan::/n, il est mourant. Denniy ''le-pan-s-
shi, je tue un orignal. Si Von était dans Fliahitude de tuer des
orignaux, on dirait denniy "^leoan-s-de, je tue des orignaux.
Zhi, zhik. — Silence. Senna'^le ekwahoddi walessi, dous-.s?ii ille ttontte,
devant de tels propos, il ne m'est pas permis de me taire. — Uenl-
zhik, tais-toi.
ZhiM. — Fondre, réchauffer, être essoufflé. "lÀn nezhi'^l, le chien est es-
soufflé. Tlès nin^ls/ji"/, ou bèedinls/n"/, fais fondre cette graisse.
Zhou. — Re-na-ou-deneh/^ou, mettre un cercle à un baril, une équerre,
V. g. à l'angle d'une maison.
Zhounzh. — Traîner. TtU/ dezhe rAnzhounz ikkesin, tu traînes la corde. —
Si la corde, ou la cJiose était plate, on emploierait le verbe pedlouzh,
ou napedlouzh. — Nezhe ninlouzh ikké sin, tu traînes ta ceinture,
ou ta ceinture traîne.
Zoud. — Glissant. Hode:;o»f/, c'est glissant. — "^Tenn zoure, ou "ger
zoure, glace vive et glissante.
Zous. — .SoM-s ; fendre. °Konn e^^l-tsse-pes-soMS, je fends du bois de chauffage.
— Dedchenn e'^ltssepeboj/.s, on fend du bois. Dedchenn nakoj/zi,
du bois fendu. Il Glisser, patiner. — E;:oj/.s, la neige glisse ; pou-
drerie. Nasdzoïi», je patine.
AHRÉXIA 1 IONS 1-1 SK.NHS
KMI*I.OYF>i l>AXS CKT UCVKAOK
.Ut
Adjcrtii
.\iutt4ti.
.Muiurdciiicnl
.Uc
Ailvrtbc. ou Adverbial, uu ud
S
Nom
ver biAlemcni
X C.
N' :un.
Art.
AiiicU
N. ir
N. .
Ah
Ainiiic
.\um.
NunicfKjU'
Bh
Botuiiu]uc.
/'.
IVisoime.
C^V.
C'est à dire.
I\ir ,tf
Par attiiiiié.
C0mj.
Conjonclion
Part
Participe
Omf.
Comparatif.
Pas,
Patké.
Compar
Comparer.
PI.
Pluriel.
Dèf
Défini
Pou
Possessif.
Demi.
Démonstratif
Prép.
Pré|>osition
Dim.
Diiniiiutit
Prés.,
Présent
Dmel.
Duel.
Pr
Pronom.
Ex^lam
Exclamation ou exclamatif.
Pr.rv
Proverbe ou piovrrlus
Mf
Figure.
Rem
Remarque.
Fam.
Familier.
S.
Singulier.
Fut.
Futur.
Stgnif.
Signifiant.
Gram
Cl ram maire.
Suèst.
Substantif.
Habit.
Habituel, habituellement.
Sithf.
Subjonctif.
Jnan.
Inanimé.
Supfrl.
Superlatif
Imparf.,
Imparfait.
Sri
Synonyme
Imp^r..
Impératif.
T.
Terme.
Imptrs.,
Impersonnel.
Term.
Terminaison
Ind., el
Imû/., Indéfini.
y.
Verbe.
Jmterrog
. Interrogaiivement.
V. a.
Verbe actif.
Imterj.
Interjection.
V. riti.
Verbe rcllechi.
Intr.
Intransitif (verbe).
y-g-
Par exemple
Imv.
Invariable.
V. intr.
Verbe miruniiiil
Loc.
Locution.
Vt
V'oyez.
M. à m
Mot à mot.
AVIS IMPORTA.NT
I^ signe p (rogr(c) indique IV fr<i!r»«'»> de la languï huronne.
I>c signe indique unr
Le signe * indujue un ■ > :\.'.u\
Les sens principaux des mois sont sejwires par le wgne le»
d'un même sens par un tir<»t — suivi A%- l!-..i
nuances
A
A. Vréi>. jutst., »«• rcuti juir t^ i
apr^i U prr>ru>m, f. f*. ceci f»t ..
moi^ è luit (iiri N»lM«in, l>etHMii.
Prép. tir lit'u (tptf-ttiiut iilii) kk»',
11^, <t la fi» tlu m(»t, x\ ^'. ù lu prai-
rie, ttlô kkr. I*n'p. dt' litu
(qucutitm (|uo) tttssiMUi, tsMeiui,
tsM*. kkt'riii. l/ftuphù ici tic c«>
nuitf, tpti tnarqucnt tftulancf, a
ptntr ohjft </i- faire fn-nsvr au tra-
jet tfu*il faudrait faire pttur $e
rendre au lieu d/idgné, v. g. ttlô
kkôzin (.4*111111, t7 e»t à la prairie.
**rou ts>*' i."*'!!!!!!, i7 f»t au lac.
Tou tss^ tHTzhlt*, i7 était au lac,
(la dernière foi* que je l'ai l'u).
H Prép de lieu (ipiestiou (|uo)
ot&Menn, tssenn, tssen, tss»', lio(^>uii,
(«n. IWtssèousMi, ou lH*naii iia-
wasM, je vai* aller le voir. Soti-
vent eette prépofitiott ne se rend
pa$ en montagnais, v. g. il e$t à
prier, ya*^rti, i7 prie. Il eut à jouer,
sanazher, i7 jttue. Ou elle se rend
d'une foule de manières, v. g. il
arrive à tempe, U est arrivé à
temps, soi>a nin(^)aî, soi>a nininya,
ni. à m. très hien il arrive, très
bien il est arrivé. \\ ('u à un, an*^!-
kkehou i'lat*s ou même simple-
ment an'lkkeliou. I| A ton air,
tta ahuttin, tel qu'il paraît. On le
juge à son air, ttu aliottin t-a<l^
l>ekkurtMlvan kwalaiittr. || A/riiAon
à vendre, yé nau(.fiini henni. |,
C*e$t à eraindre, liontMlyet, ou
hien encore 'ao<U*Tni. |l C'est à toi
de parler, kou yaMoun^Tti, allons,
parle. " Baril à sucre, «ounn'XeVi,
sucre-baril.
Xh.iisftcment. Va kkr<U
itiiii/iii ; niniva<.4 é-^.-.. wuniiii .
(•kkcya<,iè kktila 'ounxin. Il />*Miir
table, Ikkki- «JM I '
kknltt tMiri/in .1
D'une maisitn, yé rkkeyin/^ iiaiia-
lioiiitaî.
Abaisser. Abaitte la table, Itt^kr*
clii-tsM'JM' nou>a<.w> II*!-
tsi, refais la table i '*e.
Abaisse la maison, yt* fkkf)a<.i*
nanawtiun "aï. Abaisse, aplani» le
terrain, e'i'ail^ nili nilKinin'UlifM
(si c'est avec une pioelu ) . Apla-
nir le terrain à coup» «/«- tète de
hache, e^*a<^^ nih niliulxuul.
F/l'adi' nih nihoiui'lrhoun, ou
simplement '^anilioinrichouM, aftia-
nis le terrain à coups de tête de
hache.
Abaisser (s').TKïîillyin/,zilyin«.Héi».-
\in/., je m'abaifise, hinM\ini, tu
t'afiaisses, ou abaisse-toi. t| Pour
passer sous iptelipu i-hi>*e, lifyt^
zilvinz; lieyi^lesym/., le me t*aisse.
,1 .SV plier en marchant, natv4>l-
yinz, na<.iesyins, nai.'inMyinz, na-
(^•elyinz. NjitvM'Uin/iMi ve<lih*I ik-
kéla î /.
plié ! ^
adehouneltluMin.CrtïuW, kkc *oun-
/«• aadelne. Habit., kkc 'ounar
HM»lil/h»Mui. /ffi;»t*r».
. //
' kke '..
*p*1 nou'aii ni<lcii
lir, ttasKi lM>huuii«>ii
t^M^M'in. // s*cst
aatsa'iirliir.
^ll!M illr aa-
tn'Ui, tta^M
> tf»t»-«Mnlacii« t»
A HA
0
ARA
tssenn tssilyiii/. ./c m'abaisse ilc-
xuiut lui, lu'tsst'im lii'syin/. 'I En
volatit, lU'IiiuMi iiahourkar. // rase
la tiirc. |i l Ollinc qui x'a haissant,
iliii'/.h tta otssiii odalio'tiT/li "a,
ou hicn (•/((■(•/•( lia ofssin fliie/li
naïuv'iii'tui). Là-bas aa-dissous tic
nous la colline qui va s'inclinant^
yoi'Wi» Moutti'hya l'Iiit'zli iiaiieoin-
taiii. il l'o/.r ijui va en baissant,
nadazrl "in ; /' /). n. nadaiies "in,
ou encore nuya'ti /v\ "in, naya''ti
"nés "in. Ya'tidol Oiis. eliuelio-
ter, ya*"l ides "dus, ya'ti<lin'r'()us,
ya'"ti(li''r'()us. il Les nua<fes (jui
s'abaissent , va naoenna*^. Va iia-
<<enna' laliDudya. le ciel est tombé,
c'est arrreé comme : ou encore
ya/lu''^rel lalioudya, le ciel est de-
venu noir connue Ut ttuit. \\ Abais-
sons-nous (levant la puissance de
Dieu, esdinniyé aedeyeniwoulzhin,
niho'Itsini yin outtlazhè lantte
itta. Celui ijui s'élève sera abaissé,
tta ho "anzc edevenelzhenn walessi
kkrda Duii/in alya walli.
Abandon. Vivre à l'abandon, slia-
nin hekkenadetssizou ; shanin be-
kkenaodezhi'^I ; beooweddi illou.
il De qucUiue chose, "an-o'tehdi-
liou ; "anlfjclou. // laisse sa nuii-
son à l'abandon, bekoii en 'oowe'^l-
ni ille. || Champs à l'abandon,
ttassi nihonechié beoan-nayeni-
liozher illé. || Je lui fais l'abandon
de mon clieval, se liiitclione be-
tssenn herlesni.
Abandonné. "An-o'tehdi ; "anlyel,
.s"/7 s'iii^it v. g. d^un canot. S'il
s'agit de plusieurs clioses, "an-
bf Idi'*^!. // est abandonné à lui-
même, koutta, sliatiiii kkabolzheri
tssenn l)enadeddi. || // est aban-
donné de Dieu, nihr/ltsini "anyé-
herzhna''.
Abandonner. IIéded<li, hoflesni, he-
diiiiii. on beriniii, hedi-iini /*" p.
])l. Iiediddi liedoiiliiii, lichedenni,
liedadfiiiii. l'ns., /' p. s. bede^ies-
ni. Fat., r p. s. hedoiisiii. IDyan
iifinieiiU'Iio, llassi ori'h oniclio
lu'di'<ldioii 'leMa/.liiy lioiilyr la,
(piilter ce monde cl toutes choses
s'appelle mourir. \\ Si on abandon-
ne nu seul (d)jet, aii't edde, "an-
'ti'siif. Pas., "an'ledda', "an^'tin-
wuij. Fut., 'an'loiidde, "aM"l<)us-
ne. Il Si on abandonne plusieurs
o/v'c/.s, "an'téiyi'l, "anteldii.
'' An' tesde'l, y"»/>f//((/nN/(('. || Lais-
ser (pichpi'un seul, sliaiiiii tssciiii
dene lieded<li. Je rnbandoinie,
shanin tssenn nedesnl, koutia. ||
Quitter, denettehyazin dene ebo-
'tclshi. Je l'ai abandonné , be-
ttcliya/.in seo'te'^'lshet. || Quitter
(piehpt'un, en canot, beoan se'ki.
Pas., beoan serzh'kin. Fut., be-
nansou'ke. Edlaoe '^ka beoan'tin-
'km itta? Vounjuoi Vas-tu aban-
donné? Il Livrer à quelqu'un, de-
netssenn ttassi hededdi. lîetssenn
ttassi liedewouinii sanan, ne lui
cède rien, ne lui donne rien. \\
Renoncer, (ibdi(pier, ttassi he-
deddi. Abdiquer l'autorité, tta-
otta kkasolzlieri hededdi. || Je
vous abandonne ma vie, seoennaa
iietseiHi liedesni. || liejeler, "an-
*^tedde.// ne vous abandonnera pas
le premier, eddinni dshè "anne-
"^tounne ille. I! Rejeter, "an'téiyi'l.
// a abandonné sa maison, "be-
kon-en "an'te''lchel. // a aban-
donné son j)afis, beiniehnen "an-
o'te'lehel. \\ Avoir ridée de, être
décidé (I abandonner, enayenioocn-
iia ille. lîeoayenioesna ille, je
n'en veux plu-s. \\ L'antitié, enaye-
nioneinia ille. lîeMayenioesna ille,
koutta, je ne veux plus le voir, le
sentir, lieoayenioedda ille, on ne
fait })lus cas de lui. ETayenitjedda
ille, on ne se voit jdus. \\ Inimitié
plus accentuée, bettchyahodi ille.
Bettchvasfli ille, ie le déteste.
AliA
A
A HA
K1ttch\ttli«N|(ii lilc. ou flltihya-
heliiddi'lr, i/* «uiil funer
/..(' ctnnhU- lie l'ittitnidi'. h<
M'tthi tMiertMldi illr*. m' tu {lut» U
nou/fii'r .
Abaiiduiiiicr (t*). .lu riui/, o<»liiiou
I»Inv«-iiI1 flitTisitii, ou €NU*<|fl"u.
()n)iiii>ii otssciin (MUtlinl'a ik
kflu ! ckoil «■kMt»>in toM'IUI inIitiikU
uyiii UkiHi ! tu f\» (ultntu^ au rrui/,
f( voità que tu t*y Cf ahatultmné
tout entier. I Entre le* hra» tie
Dieu, nilio'ltriiiii liiiitrlitMineii
tsM'iiit t*«|frtMl<li. Il Mutuillenwnt ,
e Ittrliytiauii 'te<ltli''l, «»u aussi *iui-
ne'te'hiel. ih $e quittent.
Abasourdir. l)<ne<Klii yefinitcl itia
i1(-ium|>1m ItoiiiMiiii illf lifttiii, /<!
tête frappée par le hruit, la tête
étourdie dei'ient ; se<lshi yet'iiizel
itta, honesni ille kou, le bruit m'a
t'ttntrtli.
AbaU^e. D'arhre», l»ékkc'tchéne-
(Inlien. liekkftiluMitMislit'n «itr/Jila
ovin, les arhres ahattu,s sont en-
core là. On (lit aussi : 'atchéiKni-
.«•he'l. I Complet </<• ttmte une Ve
tie bois, 'atchéounf(i«iounu ;^itché-
ounedilounii ovin, ttmt a été ahat-
tu. H De luvufs, etlvéilé imnel-
ve'^lou iiihè/ht*'^kozh, ou e'Vkt^z}^e-
'^ko/h ovin, /<•* Invufs frappés au
funit s'abattent.
Abâtardi. Iiî'''uun'tèz]iet, i7 est abâ-
tardi. Se "oun'^tèzliet, ;'<• suis deve-
nu ehétif. Bè''ouirteMiliet, on Va
abâtardi. Sè"oun'te'^Izhet, on m^a
fait ehétif.
Abâtardir. Kke<la "ounzin t*-lzlifM.
Kke«ia uuu/in t*sNhf'^I ««e'^tin-
ttt-liyanaddiH', l>ekkt*xii's<lli illou,
(lai'i'l'ao, j'abâtardis mes ani-
maujf en ne les ménageant pas,
en le* fauant souffrir. -J' p. s. fin'I-
shf'l ; J* p. *. yet^'MsIif'^l. || "^Keye-
zelzlii, 'kévétleMlïlii. Pa*.. 'kt-vé-
xlieliliet. l I .1-
•» 'kévt^:. .1.
Kr\c-M-<Jirliiiri, Luutt«, loMl fit
détruit, .♦i, font»,
tnnnii fin
Abâtardir (»'). Kiiii «mnàii lio-
/).. I. .v^.l.r I. ,1. / .1 /' .. ../
> I. C*Hih<iM'l. '
<i:i I. .\nna(4- (il
iHMiifii'l i((«, kk«<;
<la'l oyin, en se manant entrt /«i
rent» on ne peut qui »'altâtafdu.
Abati». IWkkitduMir><i>Jir'| ; 'airlir-
n«H|s|if'l. ' De Iniitt une tir Jr
/»«»i.«, '(it('li<'-(itiiM*4iiioiniii.
Abat jour. />< l.n /> . in-
tiiii. Ikyat*- V ii:iltii !..* ....,âte
rabat-jour : (on élh-e Ut vois but
Min). licyM(.'«' %'''in«lin naiiin'tin,
place l'abat-fuur fur la lampe ; (on
baisse la iH)is sur 'tin). Il D'une
fenêtre, sa \e<lanin<lin ttrh\a >a-
kkclio<la(iitan('n.
Abattement. Du mqn, t»Nunhou-
<l\a._<'. iiliuttemeiit durabU-. 'l'^nan
lionnt'tH*. abattement pa^uiffer ; ou
simplement ni/t*nt>iM, lu/tMiintMin.
Abattoir. IU*tt'ka e<lyô<ic' 'lai-anlfle
kon-4'n, établissement où l'on tue
les btvufs destinés à la binieherie.
Abattre. V. *;. une maistm, yé uun-
"^ttttai ; yé naonettai. Yé uun'tou»-
'a*^! : yé naonous''a'^l, je veux abat-
tre la maistm. H l'n arbre, à eoupa
de hache, 'in'tedjJit* I, /' p. $. in-
'tisilNlu-1 ; i* p. s. yw'tvliUUe'].
Il Simplement, liin'tfi..«*i, /' p.
f. hin'tes'ez. Diri (ttMJi-lienn in-
'touwJshe'l, je veut abattre eet
arbre à coujis de haehe ; ou
simplement, hin'ti»u>Vx, je vais
l'abattre. |l Faire tomber quelque
chote, en tirant sur une corde,
nisin houitti. Ni^^in ' 'iti,
fais-le tomber, en... N 'U*-
tti, je le fais /oi/i/m r. itccou-
rafjer, «leninni kkt'<la'uunun aiiul-
'i!i. Sinni kkt^lu'tiunxin aMnIa,
i7 ■ ■ ..... ^^^^
11. . ine
ABE
- 4
ABH
niid /M)/»/('»r.S(>ii(li'(jiirKlia.i7 ni\i
iihdttii. Kdoiidi'/.ln'sya, je suis tlc-
vciiu liiiit (//)(///(/, lioutt'ii.r. K/lou-
(It'lilya, ils se sont tintl lullciiuiit
ninlus ahiittus, honteux. Noiidr-
zlii'lclm kwalaiittf, je t'ni fuit
iiuis.scr le nez.
Abattre (s'). Par le vent, in' trichai.
In'ti'lrhal, j'ai été renversé par le
vent, on dit aussi: in'tetssi, r<wj-
versé par le vent. !l Pur le feu,
in'tor/.likkanii, s'il ne s'uffit que
(l'un objet. S'il ii en u })lusieurs,
on dit : hiM'doMiM/hkkami. '\ Un
oiseau tpii tombe, iiiltthi. Eyaïsè
eyalu' niltHn-l. l'oiseau nwïnde
s'est abattu.
Abattu. Qu'on a abattu, à eou})s de
huelie, iiTtedsliel. Qu'on a sim-
plement abattu, in'"te*"Uiez. Il Tom-
bé de lui-même, in'^terzhoez. Il
Privé de forées, édéznttMè. Ede-
desttèlè, kouthi, je suis sans for-
ces.W Déeouruifé, deninni sanehdi-
yé. Sinni sanohdiye, je suis abattu.
Abat=vent. Yedanii/ltssi ttchya ya-
kki'hodafli'"tanen.
Abbé. Ecclésiastique en voie de de-
venir prêtre. Ya'^rtiy henen'^le.
YaTtiy henin'le ahottin, te voilà
donc en voie de devenir prêtre, te
voilà donc abbé.
Abcès. En formation, '"aaltssess.
Formé, tssess. Un abcès interne :
fléiu'zi yaoè tssess. "^Fssess bènie-
Rwi, on perce F abcès. Tssess bè-
ninttchyin, abcès qui crève. Bèni-
ninttchyel, j7 est crevé. Tssess 'a-
ttli, l'abcès coule. Tssess ''aoiiiliii,
l'abcès a coulé, ou coule depuis
toniftenips. Vz. AHOT'TIR.
Abdiquer. Ilododdi, /"/j. s. hedesni.
Pas., hefleneddi, 1^ p. s. herlepinni.
Fut., lu'doufldi, /*" p. s. hedousni.
Abdomen. Dcnehet. Sef)et, mon ab-
domen.
Abecquer. Si c^est l'oiseau, heyaze
"^a nakwi. elle vomit pour ses pe-
tits. Si c'est riiomme (////..., iii-
yv/.v /.liadriini, // donne à nuinger
inix oiseaur. Pas., /.Iiadct'imii.
Abeille, 'niii (lalinai.
Aberration. D'esprit, diMn-kkaoïi-
iiinzlu'iiii illc ; dciickkaouiu'ddi
ille. nonckkaoïiiiiiidi ilit*, tu n'as
}>a.s le sens commu)i. \\ N'être jxis
« sui compos », fdozodlin ille, /''
/). s. ('d«'dt'sdliii ille. .''" /). n. cdc-
diiidliii illc. •)" /). s. («dclidlin illc.
Il Se savoir ce (pt'on fait, cdcrla-
sodilyalc ; cdcsodilyalc. Kdcliodes-
yalc, je ne sai)i ce i]ue je fais.
Im])ers., oilosodelyaii ille. Edeho-
delyan ille, i7 ne sait ce quHl fait.
Edéhodesyan ille, je ne sais pas ce
(]ue je fais. Il Des sens. Dciic-
ttchyannié illcho hcttchyaniiic
henlin, ses façons ne sont />/»•'<
celles de rhomme.
Abêtir. Edehodilyale. Edeyedi'Tlcle,
il l'a abêti, rendu fou.
Abêtir (s'). Eyounen etssedeltsi.
EyouiKMi ede'"ltsin, // s^est abêti,
rendu fou.
Abhorrer. Ttchyahoddi ille ; ttchyas-
di ille; ttchyaneddi ille, tchyad-
di ille. Rettchyasdi ille, je l'ai en
horreur. |l Yettchyaddi ille, il
Vabhorre. \\ Ttassi ttchyaddi ille,
il a horreur de tout. Ttassi ttcliya-
liiddi'^le, il a tout en horreur. l)e-
nettchyahiddi''le, il a le njondc en
horreur, c'est un mîsantJirope.
E/lttchyahiddine, ils ont horreur
l'un de l'aiitre, se Jiaïssent.
Abhorrer (s'). P'dettchyasdi'^le, je
m'abhorre. Yaiinisin, ttassi °èl es-
di illchou, okkciianizhet nin ; kou
kkani edeyenidcncsdik, ou edèl
oesdik itta, anadousne oulle ttlan-
oe, edettc'hyasdi'^le, autrefois, sans
remords, j'ai commis tous les cri-
mes, aujourd'hui que je sens enfin
mon undheureux état, après rn'e-
tre réduit à la dernière impuissan-
ce, je me prends en horreur.
AB
ABU
Abimc. AntH>in\ai^*. Vcvaiiè *an«
tMkiii\a<>t*, un prttfoitiî ahtiut . H
Ahtntfa d'un /rtf, i/c /<i wvr, htiit*-
clyrt. (Iriiekkt'Mkin a'tjiiK'Ikiiit iH'
f *« - ', i/iiii
gî I tmtU'
ne», eii ttiuhoiiettiiifii tirfl\(iii
yetfiirlttli, *'i7 y o ;i/ii*iVur» prr-
tonne» ; yct«trltthi, «*i7 n'y en a
iiu'unf. /*«!»., M't^MvinUli, ye-
tsM\<fltlhi. Ko'IouhoiiftiiiiiMi yi'-
(i«*sttiu*t Itikuu ! je htiif tinuhif ilan»
un ahtine de tnaux. i| De ehatîrinn.
Orriyon oIIh ^'^'^t»•y^*(,'e^ttlu•t la-
kou, je fuiit tomhé dans un abttnc
de ehofirins.
Vbimcr. Détériorer, Wassx VI iia-
iutiJti, ou ttavHi iialio/.hi. Nayco-
i4ii'lsli<*t ovin. i7 l'a tout ah'niié.
Ni i walli ilU', M-
!',i. i> hors d'usiifîe.
Vbimé. Ttassi V) nahu/lu't. lieM
iialiti/lu't ; ttassi ualli illt' ikkcla!
e'eft ahhné et tnis hor% d'usofie.
\bjccl. H«!i;u>uMfl\aii illf, ou In-na-
k.oii<li-<i\ .111 ilU*, i7 est ahjeet, re-
IHiu*»ant. Ttassi la l>tH>unin''Uhenn
ille, hotnwe de rien, au-ilessous de
tout. Il De malprttitreté, e'tuudi
'la ille; impen. ]rVtovn\v>\a illf,
je suis abotninabletnent sale.
K'touditida ille, riou« somme» fon-
cièrement sales. K'toudeslale, je
sut* dégoûté de nta »-(i/t-f('.llu''anxe
hcxlyéré, chose abjecte de saleté ;
c'est abject.
\bjurer.'An-o"telde'l/aii-o'ti-s<leM,
an-otiulde^, "an-o'te'Iden. /'/).
pi. "axj-o'tiMe'^l. l'as., "aii-ote*^!-
del, r p. s. "aii-t/tildel ; I' p. pi.
"an-o'texliiUlel ; ,*' p. s. "an-
o'touM«lel. Fut,^ •«n-o'touldel,
''an-<j'tous<le'"l, 'an-o'tewoiiii'ldel,
Yati "aiiliutelde"!, abjurer .-n n -
ligiini. l> Abjurer radicalement.
Ya'ti 'aiiho'telyi I. Yati "an
o'tiHchel, j'ai abjuré radicalemeu
Pré»., 'an-f/tehi'^l, *aii-<i t.
H.
* arlKHil, 'ftji-o'tiiilriMMj'I.
oMf |{ hou'l, t* p. !>/., '«
'oui. /*a«., *«ll-«'!r''- I
li'Kliel, r p. pi. 'ail
aii-o'tou'lc'lirl, 'a
Fut., 'aii-4i't«*iil\<>
Nt'hoii't, 'afi-ii'tr»uuii IriMMi I, /*
;». ;»/., *'aii-o'tr»«»ul>ou'I.
Ablation..! r(i<»n de retrancher iiurl-
«/ >>«
k.. . 1*.
4<aii kkrIiiiittayJi ikk<*, on iut a en-
Irx'é (amputé) un doigt. Nriiii«^
kkf/.h nei>aii 'awak'a'l, /<* vais t'en-
lexer (t'arracher) un tvil. Indéf,
prés, allai, /' p. ». a-'ai. /*<!«.,
'a(.'«'ttan ; /* />. ». '«^«{"aii. Fut., a-
H.'ittîiM : /' p. s. 'a«as*al.
Ablution. Yal'tix shattaii ttlaru*
toiitrlui.tlju* ' • id-
tlrh, apri'» lu < ■ ■ de
verser de l'eau et du vin tur le*
doigts du prêtre. Hiiila kkeinnil,
verse-lui sur les diâgtf (ntu»-en-
tendu touti'lio, djif ttiutrlio, de
l'ciiu et du X'in) ; dttnne-lui le»
tihlittions.
Abnéf^ation. Tssenn yeiiihuuutta
ille : tiii-t vsenii yeiiilioiiiitta ille,
être sans égard /»<■■
Aboi. Yt*<lauri\é «i. «•'!,
on vu être aux u^oi*. Yedaoriye
denekkehouittliet. être aux aboi*.
Il -Vi" .vnoir tpie faire, de quel bot»
faire fièche, • < «',
sans Opoir, a ;llè.
Aboiement. 'Un xélé. *i.in deU^tiu»,
jappcntcnt. 'Lin liouiHOunn, gro-
gnement. *IJn liet>a', le» chien»
hurlent, ' 'if.
Abolir..!'" .. iie^an ttAkci na-
hoiiely^, nan««le, naninle, nate-
nelle, /* p. jd. naiiily^. naiimi'l^.
Piu*., itahunehlva. I' p. ». naïu.. dia
/• p. pi. •«-
iioul\e*l, >••
tii Klini detiet.<aii
> a «allihnin. ( < «< '•
ABO
— 0
ABO
tniirc. Il uni II tir, itassi ri iiaho-
/lii, iialiosshi, iiahoun'lslii, iialio-
Mslii, /" /». /)/. naiioul/lii, nahou'l-
shi, Malu'lio'lslii. Pa.^., iiaho/.lu't ,
iialiDwi'lshrt, .'>' /». n. nayi'Ooiii'l-
shet. Fut., naliou/lii, iialiousshi.
Hp'I iialunvi'lsliot, je rai (tboli,
(lit mit .
Abominable. rio"aiize osliiii. V.d-
(lin ! Iio an/o hodyi'rr. Ivldiii !
ho 'aiizp antto. Eddiii ! Iio "aiizo
iiattchyaiini ; en véiiti' ! il jxissc
})iir trop lu inc-^iirc.
Abondamment. Onttla/.he 'laii.'Lan
M'tssin. /"(•;/ ai iihnnddinmcnt.
'IVhyaii 'lan, il lAritt iihondinn-
nicnt.
Abondance. /)(• provisions de hou-
ehe, e/.an hounlin. Kzan-s-liii,/)OJ//'
ezan heslin, j'ai abondance. Ezan
lUMilin, tu as — czanlin, // a...
Kzan liidlin, nous avons abon-
dance... Il De vivres, berr "lan.H
De munitions, ttchyeri houdlio
ille, n'être pas sans munitions.
Abondant. '"Lan, liourzhlan, dellan,
ollan. Il Naoudlan, abondant de
nouveau. "^Ga naoudlan, les lièvres
de noirceau abondent.
Abonder. Ttassi liounlin ; ""lan houn-
lin, il II a abondance. Bedinaiiorte
ille, on n'en manque pas, c.-à-d.
on en a en abondance. Il Le pois-
son abonde, Moue "^lan, ou encore
'loue *^aa'^l"as, .si on les voit nager
eu abondance nf la surface de Veau.
Abonner (s'). Ttaani'lsha otssenn
an'Ikkéhou edittlis dene nan ni-
hnuttli. honna naoenni, payer
pour le temps oii l'on recevra pé-
riodifpiement un papier quelcon-
que.
Abonnir. Perfectionner quelque
cliosc, ttassi kkennazhe hounzon
oelzheH, oesslie*^!. Faire jiror^res-
ser les hommes, dcne kkennazhe,
ou kke"anen hounzon celzhe'^l.
Abord. /*;■()(•//(■, (IzriuMi ; hoiinarè.
Si'dzcMUMi nazhc'f illf, ;7 ne de-
meure pas proche de moi. Hed-
zeneti ede'touzhi lanttè ille, //
n'est pa.t dans un état qui per-
mette de l'aborder. Sedzeiien addi
ille, (•<• qu'il dit ne l'aient pas de
mon côté, ne s^adrcsse fuis à moi.
Sennarè dene oui le, // n'ij a per-
sonne proche de tnoi. Il D'abord.
Loc. adv. Ttadshè. Ttadshè da-
ut'ii, (/(■ prime abord. 'l'tadshè
danen ékwanéléssin ille ninttaa?,
ne te Favais-je pas dit dès le dé-
but? Il Dshè. Diri dshè houstsi,
je xY/w faire ceci (Fabord. '| De
prime=abord. Foc. adv. Ttadshè
intti.
Abordable. Avenant. Deninniyou
betssenn zezhe*^!, ou yeddi*"], celui
à qui Jieureux on va. Be^fan erle
sofa ille, celui dont on n\i pas à
se défier. Be^^an edehos"a illou,
betssenn deoesshe'^l oyin, sans dé-
fiance aucune, je vais à lui, Fa-
borde. lîe^^an you"anen adeneoin-
Hin ille, celui loin de qui il ne de-
meure pas par crainte. Impers.,
adenehot)win''lè ille. Yegan you
"anen adene t^in^in ille, autour de
lui il ne tourne pas avec crainte.
!| Celui dont on aime Fintimité,
betthisin ""ezenlin. || Point d^un
rivage abordable aux canots, ou
navires. Tssikke horzh"an, /7 )/ a
place pour les vaisseaux. "V,\-
ttchyaenni^ 01/ "^tattchyahni '^a hou-
delyan, il // a beau pour aborder.
Dattchyaenni ou dayindi ^a iiou-
delyan, // ?/ a beau pour débar-
quer. "^Attchyabni houdelyan, )7 1/
a beau pour monter du lac.
Abordage. Tssi e''lede''kezh, abor-
dage de front. l\ssi e'^lenettes,
abordage par le travers. Si Fa-
bordage se fait sans dommage,
eHnanettes. Deux navires se tou-
chant parles côtés, tssi e'^lehe'kozh.
ABO
- 7
AlU)
Aborder. IK'iifIsscnii naju-lli'/ti.
Ik*tv4*iiii llu«il•^ltl•)dl, jf /'(Wnin/r,
m. à m., ;«■ fai» (/iit'/f/i<i'K /w»» l'rn
/tti. Ou l'iKftrc f'Ittlii U'titii ni vin-
(li, «i//i'r «/r»»if w «/i((/</t<*ii>i. /'r**».,
/* p. ». Im'i<iiii iiiiii*<^mu. I*flf., In*-
imn niniui. Fiif., U^tiiii niwnsKa. ||
Kfi canttt, niliotta sc'^ki, /' /). *.
iiiliottanki, ^ />. «. iiilidltaiic'^ki.
Il Im om /*on a rhiihitinif «/'«//»or-
«/«•r, 'taiis'^ki, om "tan/luVki. /Vu».,
'tnns'ki iiin. /•'i//., '^taiiwas''k^. Ni
c*était un lieu 'mcnnnu, on tlirnit
'taiK»s'ki. Pas., ta/lii'kiii. Ij W*/-
riuT jumr aixtrtifr, niluitta s4»'^kf'I.
Niliotta t<*s'^ke'l, je raine junir
ahonier. |l Vivement, niliotta iii-
«IsluMfi in'l'taz/ (iiilit»tta, à terre,
ou verK la terre, iiidslieiri, la j>in-
ee, ou la jtrtnie ilu canot, iiiTtazz
fliVIier). Niliotta iiulsIuMri iTta/z,
j*ai pouffC mon canot à terre
comme une flèche, m. à tn., fai
fléché mon canttt à terre. || Pois-
son. NihotstMii (.«t'ila n, le poixsim
x'ient à terre. Nihotssenn pillt*,
il est venu à terre. Tazlicllar,
poissitns morts pous-fés à terre par
le X'Cnt. I' .4 la nage, nihotssenn
tsst^!>e'I, /* p. s. nihotssenn t***
l»e'l. Pas., nihotta tssét)ibin, ni-
liotta t'«l>>n- Fut., niliotssenn
tssouhiii, nihotssenn washin. S'il
y a j)lusieurs nageurs, nihotta
tsserouH, nihotta t'iI"oun. Pas.,
nihotta tssereM, nihotta (.ire'l.
Aborder (s'), lieux personnes, ele-
zi'ttav, e'^liM le/hit tas. il RTan ni-
Aiiittas, e lan-nihittas. || K'iekka-
ouzetta.s, e'^lekkatiuiie/hittas, .^ /).
e'iekkaoudehetta.N. il F/ltssenn na-
zette/h : e*^ltsseiiii iia<h*/hittf/li ;
«•MtMMiii na<l«'hfttf/h.
Aborigènes. l)>hi lan hottinen. Ila-
hitants du hout de la tête : les In-
diens de rile à la Crosse, Portage
Iai l.oche, ÏAtc de L'n'ur et l.ac
Froid. — Dvan noukke hottinen.
les indigène* de cette Ile, dr V t
méritiut .
Aborner. IK-iii* nchn<i., ^
nantie, limite, ou lia olwriui im-I-
"ain, v\ <• ^
iNMinehiit
yai, adjacenteê : he^uéx^ «•«alio
zhin. ou e\nhounyhrnn, martiuer
la ligne de séparation.
Abortlf. Sans eaui^t
'tehile. ' Par l'.
iiain'teh<lli ; iM'kkenamNili. Djié
'aiiet'inchan koloii, naiirtfli«ie
t»\in, les fruit» ont commencé a
pousser, puis sont resté» ■
Djié Minetldi illc walli
U'kkenaneiili ovin, les fruits ne
XHiudront pas grand' chose, le froiti
les allant arrêtés dans leur déve-
liipptnii lit .
Abouchement. Niltom* ot«in e'IVI
solni, ou encore VleauMiTta. H De
deu.r tuhes, e'let<iyé deiivhi ; ele-
t.ivé <let'in''a; «■'let.iu' «le'tan.
Aboucher. Deui tuhes, i-^U-i/iyv <!«-<l
slii, ('(/ (leyin''a, <lev.hi, <iin«l-lii.
ve<ie<is|ii. Pas.f eMet»iyé (le<lsiiik.
(ie(..i(i>hik. Fut., eMet.iye «ioud^ii.
(loiisshi. F/lenixe «le'ti, «It-s'ti.
Pas., e'"let'iye (le'tan, «le.i'tan.
Fut., ««'leijixe «iou'tiui, «lou<» tan.
Aboucher (s'). Pour causer. Prés.,
/" /;. >. '^aiUMuVta. Pas., /* /». *.
anej.^'s'ta. Fut., F /». ». 'ane»a.s'ta.
Vot'win "^anewas'ta. je vai* m'a-
boucher tnec cet homme.
Abouter. Plusieurs choses, eTan na-
(ielvé, e Tan iia4le>lf. Pas., eTan
luulehlya, ou elaiifelva, «•'I'»«m na-
(lilla. Fut., e'I'an iia«lou '
nadoiilyé. Diri cirelxon t
(iilla oun'Iton walle, attendez que
i'iiie tt'afn'rd itf«>iité ti>utes ce*
ilf>>e>. />< ' .N'î'*. de* C'trdet,
etc., en cou^
tre l'autre, t
ttani'kan. Diri e'Itta m.ii^'Vaii. le
vais ahouter ce» deux chttu*. 1
ABR
— 8
ABR
Des piîccs (/«• /)o/.s,t''l'aii nadcdslii,
eTaii nadrsdslii. Fut., t'Taii iia-
(loudslii, e Tan iiadoiisdslii, l''" }>. s.
e'Van nadewoun'Idshi. /'(/>., el-
%iii nadtNt'dsIii. fTaii ikkU-oos-
dshi.
Aboutir. Scnt'nr,clniniii,\\ii otsM-nii
tinloii iiiniii ai, ou tta naiide
'tiidou nin'aï, là où /( cliniiin
ahimtit. Kdliiii i'iasiii iiiii 'toiiiilou
nin''aï, ou edlani'lsha iiiii touii-
loii nin"a? Où aboutit ce cliouin't'
Il .l^ct'N, tssess nioiiiii/lu't, ou
dsluMi-''c/.lu l)tMii()iiiiizliot, l'nbccs
a crevé, il \'iihoutir ù ricii, ttassi
nidenlttlii illt-. Oiittla/lio iioudel-
"^ti koloii, ttassi nihodi'iilttlu't ille
ovin, tous -ses efforts n'ont iih<}uti
ù rien. Kdliiii iiottaliodi'/hiiii '^o-
dettintta ahottioun? .1 quoi abou-
tit tout cela?
Aboutissant. Tta nande ninin"ai.
1 .'(ilioudssant d'une affaire, tta
iiidciilttlii.
Aboyer. Del^ous. Pas., de£>elj.ious.
Fut., douloous. Il Pousser des cris
(le douleur, tssetsa"^, hetsa*". Pas.,
tssepinta*', nintsa*^. Fut., watsa*^. Il
/)(• /"'»/(•, doltssi. Pas., deoeltssi.
Fut., doultssi, ou yetcliin*'!.
Abréfjer. ('/( discours, tta ahoddi
walli >()U liinnideddi yin*^a ya*"ti
kkofle'^Idoue kke ahoddiovi, ou
ya'^ti neddoue kke alioddiou, ce
qu'on veut dire, le dire briève-
ment, juste assez pour être com-
pris. Il Une lettre, ya'^ti'^lan illoii,
ya'^ti kkede^doue denetsstMin de-
ttli>ise, en peu de paroles, en un
discours court écrire. \\ Le temps
du travail, ayenizelidiyoïi, de-
t<sc)unkkezlie c'c.alat>edday()u.
Abreuver, '"l'on hedrlan al "in.
Abreuver de temf>s en temps, ""tou
lieddan, ou ""ton (.«elde*"! anal "in.
■"Ton heddan, ou ""ton oelde'"l aîné,
•si c'est en présence de quelqu^un.
Touheddan, ou "^tou celde'l al-
zlu'iiii, si c'est d'olfice, ou Inilti-
tufllcnieiil .
Abreuvoir, ■'rmltcliyanaddéé 'ton
lieldé'li-kké ; on riieore tonkke, /<■
lieu de l'eau. Si c'est sur la }ilace,
' tan'kanije, le trou. Mais on dit
plus sonvetit ioiikke.
Abréviation..! ctioti d'ahréf^er.Kkv-
de'l-doiie al "in. Nedittlisse kke-
de'^l-douc awounlc, sois coiirt dans
ta lettre.
Abri. KddoiMii tchapè.KddouMi tclia-
t-è ikkesin ! Voici un bon abri!
Kdyedé'"a eddoinii tduinè lio'lé,
faire un abri pour les bêtes ù
corne. \\ Se i)as avoir d'abri. Vz.
AVOIR, il Faire an abri, une liullc,
vz. I-AIUK.
Abriter. Sous une toile ou une tente.
lièèdestc-liouzli, j'étends une toile
ou une tente dessus. Imper-s., hèh-
deltc-iiouzh, !?* p. *. bèèdin^lt-
cliouzli. Et si Von songe ùla quan-
tité des choses à abriter, on dira
hèèdeslé ; impers., bèèdelyé. Orel-
yon bèèdewou'^le''l, mettez tout à
Fabri. Ttassi lièèdou''lé ; et si Fon
comnuinde vivement, ttassi hèè-
dowou'le'l, mettez tout à l'abri.
Abriter (s'). Edezin^tchouzli. Kdc-
destchouzh, je me mets à l'abri
sous une toile ou une couver-
ture quelconque. Tssédé édé-
destchouzh, je m'abrite sous une
couverture. T'ssédé sékkézin in'^1-
tchouzli, mets une couverture sur
moi. pjddouni tchacè tssedda, se
mettre à Fabri. Kddouni tchape
uasda, je vais me mettre ù Fabri.
Dsliè tclia<jè wasda, je vais m'abri-
ter, tn'asseoir sous un roclier. Il
Contre les maringoins, dedyou'^li
tteliya seholne, sehosle. Pas., sè-
lioulya, seliosla. Fut., sehoulné,
seousié, ^' p. s. sewounlé, tout ar-
ranger, tout dis))oser contre les
maringoins. Dedyou'^li zhezh na-
hodshi, dresser une tente moustî-
ABR
- 9 -
AHS
i/Miiirr. /* p. •. n«Mihiii, ^ p. t.
muMMliJii. Fut., imlioudtJii, n«-
«itNii<>lii. «
Abroger, l'ne Uti. TtAi^i \u>
it«l M nin aiiahoulclifiiii, /u /iii^
fi»fiW»i*r ru défUt'tuiit. 'rta>»»i i ■
(4IJI lifl'n iiiii 't'I iitiliiMivfx. /'<
VI iiNluiiii\fX, /il ca^nT, ainitil,
Abrupt. (rknhiirtirHr*: o'kNtMiilY.
iui<.4> kni. l)\t(ii ti'knluirxii "a ikki
MU, ici la cAtc f*f ahruptc. Clif/li
nit<.<«*'kHÏ, < Il montii:
ruptr. () k . , cfitt' tu
Ckaoïit^rcli'a, ou o'knuiii'Maii,
pcuti- </oMrc.
Abruti. Par tpifhpi'un, ti^nilni'^le.
jf i^ui* ahniti, on on ui'a ahruti;
iMH>iiiliii'li*, iH'iMiilni'lt', iu>u'tH)iiil-
niMne. Il Par suitr de »untu'nagi\
iiicotuiuitt, <*(r., e<itH)iU'Miinf,
(Hlcuiiiirliii illf, tHiconiliii'lf, ou
tHifoiK'liii ill»*. /' p. pi. tnlftnii-
(.'iliii'lt*, tiouf huiwu's abruti». K-
(lehodeeviin ille, /* p. p/. edehu-
dilyaii ille, je nui», mnis soinutcs
abruti-^, stupiifts. F^ltHwIfMalt*,
t^ieuiiinlyale, tMlttxiilyalt*, /' p. pi.
filtHxlefilx aie, je *iii«, tu en, il fxf ,
miu» nomme» abrutijt. — Ktie-
hosyaii illf, (*ileliuuiil\an illi', tnU--
hulvaii ilU', e<it'lu>ulyaii, je suia, tu
es, il t'»f, nous sonniien abrtitis,
*tupideh. llo^aiize sha t^iiiiiidDU
nattrhyaouniii itta kkennaxlie
t*<Jeo<lilyaIe, »<i longue incotiiluiti-
a fini par l'abnitir. >; Par incon-
duite ou hérédité. Kttchywierxli-
lin, ou fttchyéhixierxlilin, di~'enu
nemblablc à un animal ; poiir v-
tttliM'-*!»' Ii«'s|ii>||iii );ia<i\ui.
Abrutir. Kvoimt-n lu» K-, faire, ren-
dre fou, ntupide. Kyuuiifii l>e-
lior/hlii), on Ca abruti.
Abrutir (»'). // *V«f rentiu itembla-
ble à un animal, vWcUmhU-V'
Se rendre fou, abruti, «- .
«•t^x^U'Itsi, he<lesti, liCNlin'ItM, lii'-
«U* Itsi. Il .SV rendre fttu, i^tupittt ,
et, ifurlifurêitiM, iairr Ir 4r*H , r^
I I ( I . , I • I - M
HOIIIllllll.
■ iilciictut
\hscncc. loqHtreUf, <l^ii^kk^n,
iliiu-ttlaiH'**. S^ttlani*-
Dit lcli\ niiuii, on «*af ;>
num abêtnce on a brité la jmrte de
ma maison. ,\ D'ctftrit, '
ttlaïK.'c. Siiiiii (tlaii(.-4- ill<
iiiiuii<it*Mii illr, mon e»ptit n'est
point abfent, c.-^-d. je t' écoute
bien, cependant je me te com-
prends pas. |l Distract uni, c»prit
\«>lunf, iléiiiiiiii liouniiii illf.
Aouiu'i'tt'iiii kolou, Itiiiiii huiiiil-
iii illf itta, ttassi fkkurelyaii illt*
uyiii, on veut rinstruire, mais stm
cjiprit distrait, volage, l'empêche
de rien apprendre. Un l'absence
de, iW'Uv kkt'/in. Di'-iié ttUn-.^''.
Sckoii-t'ii iia/liP>a kuluu, aettlaiit^-,
ou bekki*/iii itta, i^h'ïii illr oyiii,
ciumne il a été chez moi, en mon
ab>cnce, je n'ai pas jiu le voir.
Absent. St'ttiaii.^'- ; lM-ttlaii(.iè, M'kké-
/u, en mon nhmncc, en son
absence. I| ()u>li*, ouiilè, uullè, /*
p. pi. Iiuuidiè. Pli*., /' p.-.
Fut., /' p. s. ouwa>l<-. >' .
wuuiile saiiaii, ne aois pa» iong-
temps absent.
Absenter («*). l)«-iie'eiia>ou<lrliii, ««•-
I lui. iu'iia\iMidi- lui. I»^
lui, oii bien «It-iK- »-\ou-
dcliii, M'>oud(-'liii. lui,
i7 *'<i Ivtixiii ttriixa 'Inuii,
l'as., t*dMn tt»li\a
<ii 'tiya. Fut., »«l>in
tttiixrt touiiiii. txldyin 'tt»u«>«, je
ABS
10
ABS
Absolu, hiiiiii iialsi'f, il ist (thsolu.
Hiiiiii natst'di, homme (ihsoln.
\''.(\0 11 iiatset, iitl(icfn' à ses idccs.
Kde'a nastset, je suis fcnuc iltins
invs opinions, absolu, 'l'ta aye-
iiin/lu'iiii \valt''>si. Muni, nu hi'd.slii
iiadoiitta'l illt», suppose (pi'il ait
une idée, <)» ne lui féru pus revirer
l'espril ou lu tctc.
Absolument. Sou, sourr. Sou 'los-
tti'/li da'iii yintta daMidda. nous ne
X'ivons absolument ipt'uu /><///» sec.
'Ka, iluns le sens impéralif. ''Tou-
ya "^ka, // faui absolument (pi'il
porte. Il Ttattitta. Ttatlita ahod-
di'ao, absolument ixirlant. \\ O-
*tiyé. O'tiyi' ayi'iu'sshonii ttoiitto,
je le veux absolument.
Absolution. Di'néoan "an-o-de'tel-
df li ; (U'iu'Man you "aiHMi ahounlè.
Absorbant. /•'/,<:.. ttassi kkéhiddi
ttlaiiMt', ou dcMiiiini 'ohodè'li
ttlan!.-e, ou '"ohoderzliliii ttlaiioi'
okké - na - yeni - tsso-denodda ille,
après avoir entrepris quelque cho-
se, et II avoir appliqué tout son es-
prit, en arriver à ne ])ouvoir plus
s'en distraire.
Absorbé. Bekkenadeddouzli. '"Tou
d»t'sliinye yat'è oel"iii''lou, nihoyé
na"'taddezliou, bekkéiiadeddouzh
oyin, l'eau absorbée dans la terre,
dis])araît complètement.
Absorber. Tout ce (pt'on vou.^t offre
à numffcr. Herr oa c'hé''testi ille,
j^abuorbe tout ce qu'on me donne
à manger : "2'' p. -s. che*^tin*^ti, S" p.
s. che''te''ti. |j Tout ce qu'on vou.i
donne à boire. Le fié na 'tessis ille,
oa'^tinzis ille, j'absorbe, tu absor-
bes tout le thé servi. || Inan, nih
onna na''taneddouzh, la terre ab-
sorbe peu à peu l'eau qui la cou-
vre. Nili oiiiia ih-rtalidouzli, "^lezz
"^tell yin naoelttliet, la terre a tout
absorbé, cVsf dex'cnu rien (pie la
terre noire.
Absoudre. I)éné"an "an-odé'"teldeM.
Si'(.iaii "aii-odf' li'woim' Ide'l, <//<-
sous-moi. l)tMu''Maii you "aueii al-
lU'. Sedyéré seoau you "anen a-
lU'llf, délivre-moi de mes pécJn's ;
ou, si'dyéri' senau "aii-o(ii''liirid(''l,
pardonne-nu)i mes péchés.
Absoute. Ya'fi koii-eu déiu'/.hiyé
kki'ziii ya'li, prière, ù l'éfSHse, sur
un mort. \'a'ti koii-cu hcyeda-
liouiil'aii, ^"if /*('if/(.s(' prière plain-
tive sur un mort .
Abstenir (s'). Se retirer, -s'empê-
eJier de, etssoude loiui. Kk('\vas
drlu' ttcliya édou-de was'"tonn, je
veu.i m'ab.'^tenir de me X'cnffer. \\
Se priver, ogaeddii ille, onaesiia
ille. Herr tclio, 'toutcho o^aesiia
ille, je m^abstiens de boire et de
manger. \\ Par négligence, pares-
.s(%ooaedda ille. \\De prier. Ttchya-
zèzlii, ttchya dezinzhet, ttchya de-
iiizlu't. Doulioii kkanihin, ya^ti
ttchya deni/.liet, ce imitin, je me
suis abstenu de prier.
Abstinent. Être. Orelyon otta dae-
tssedel"aï, être un parfait nbsti-
jient, ou jilutôt, pénitent. Ttassi
orelyon otssenu daetssedel"aï, se
priver de tout, être parfait abs-
tinent. 'J'tassi eddin ^lenna aetsse-
dilzhenin, vivre en se privant de
tout. Daoudenruan, être un jeû-
neur ; ou plutôt aliourzh" aon da-
zenri!,an. Déniiiui zanen tteliya-
hozheri, éloigné de tout ce (]ui sent
la légèreté, la frivolité.
Abstraction. Ttassi onan ya'"ti tthi
on-.iu iia-yciii-liozlier lie'lihou, a-
*"oueiiiii'le ekkoredyain ttatssenn
dene ya'tiye dedzlienu walli, ooan
naya'^ti illou tthi oyan nayeniho-
zher illou, le fait de parler de quel-
que chose, ou de penser à quelque
chose, sans songer au sujet, ou aux
sujets mêmes aurcpiels devrait
s'appVupier ce que l'on dit, ou ce
(i quoi Von pense.
Abstrait. Discours abstrait, difficile
AHL*
11
Ac c
à cntiipmulrt, ilfiir yiiiiii<iiHiiiiii
illf \n*ti\c. ||//«'iMrMr- ahtttiiit i/iiii»
$r* liitcours. ()\tt'ka\M l'ti laiuiiii
«limrn, r$p^ce de dittur </e- ;mni
^«»/c•». (Cha./n»ni;>« n"«' ; 'ia, {unir:
\«'rii, i7 iHtrtt , qui fHirlf, mi ;»»i-
ratt tHiritr jHuir tnwtfurr /\if/«Mf«
de eeux qui IWatuttnt ; In-miiii «!«'
iM'n. homme qui (/i«roiirf comnir
«' rti : ji'i/ di-oaif tlfn luirn-
> (^iii Ml* xaurail tiuvrir hi
Imuche de manii're à *«• faire tom-
ftrendre, tivue yinniiioiiiini hckkt*
ttcliiiioii/lii liekke houiiliii ill(>. || I
Qui recherche /»»*ii In convcr^ntimi ,
et aime à ftre neul, «It-ne vjrtiw*
'kMlu/lsl)t>r illoti, N-hanin vin Iti-
niiiye. |l Qui est taciturne, slitutu-
iiezlieiin. Il l'a rêveur, csdiiiiiiyf
Itiiiiii 'Ihii. il Esprit. Ilouninyuuii
ilK* oirtatt, hottit(Mit'rK)i''a ill»* ou-
*t«o, ekkortHlyaiii tchu* illt* koli
*tai ahourzli-''aon ho. .an hinni na-
xluTuu.shanin (i/^<iezlii uyin, m. à
ffi. plfuifié tians de.s divagationit
vaines, inutiles, 01/ même nVii/onf
rien de déterminé, son esprit J<e
promène foi/jours seul. l
Absurde. ('(wduHc, «it-nékka... illé. I
ctnitme les Jiommcs ce n'est pas.
Dénékka l>ettchyannié hottin ille,
M conduite est au rebours du sens ,
rornifiiifi. I' Parole, dénékka l>eya- I
'ti\é lutttin illf, sa parole est au
rehours du sens commun, ah-surdc.
DtMie kka atlinni illf, te </i<r In </(>
est absurde.
Abus. Du tenipi. Flot>nnaî %• I '^an-
ii!it-»M'/lifri, jituer ircec la vie, le
tl fllp^.
Abuser. Dénékkf/hiyé pcttintta,
dio' tssettin, faire de quelqu'uti
stm bouffon. l)fiie VT saniiutss«»-
zher, jouer avec une personne, la
faire sen'ir à ses plaisirs. F>'^t<ui-
ne^'inen kulou, kkfnnaziié attin.
i7 abuse de ma bonté. Niholtsini
sita nouliha nauudf'^l'iiittii, kkrii-
iimyIit biniiné MiitMj»tMihiu*1r v«.
nan. n'abutez /nu de ta /xi
Dieu. I Dététv ■ ■ 1.,, . ,
'tM(ni!'«if4ldi. 't • I. Pa«.,
fWinnik ikkfia! tu a» a'
outils. Tta^M MMJJf nhia ilU ■•.»• i».
j'ai noté mou ouvrage, ce que »'m
itiil n'e*t bini à rien.
Abuxcr (s*). .V« tromper, nrlU. Nr-
(.«•stta, je m'abuse.
Acnjou. Hois d'acafttu. Drdrhenn
dflkkozi nfzuii la'a untllH/lii* Im*-
• ■ 'h *a, bem. 'ttre,
j ' tluns In
\cariâtre. l)tMiyoijada{.«*lyi, mal em-
hnnché, difficile à supjHtrter. Iv«lé-
niiiittc'hf/, fjriticheur : impcrt.,
t'^ilf /oiiltti-lio', t- ''
clifoiiiielyan illf,
porter^ à cause de m bouche.
Dene *eya<,<el*ti, censeur, gron-
deur éternel. *< )unidda, lîrint heus.
Accablant. llenai>ri<- link. I
iiaiMif liiik, /i citngnn ni
tVtéè sèniunininnik, le chagrin
est x'cnu m'accabler. Orelyon otta
M'tiilionini'^lnik, tout est venu
tn'di câbler.
Accabler. Opprimer, denekkinnik.
OrHyon utta s^kki'liiik, koutta,
nastsft ille, l'on m*aceable de tou-
tes parts, et je n'en puiM plu*. H
De nnuir, dene f I
zlift. Habit., iiaan-o \ i
VI iia'aii-o-t»wen»het, i7 nout ac-
cable de maux, nous brasse. ' On
ttla/liî*. ou vé«laiin\f luui lit-nv
[.'Wfnnik,!'/ !•"■ f'(.,
cable. l| Y»"<laori\fhtHi «leiie yaou-
i_.»»«<ldik.Yf«lai»ri". ' '
ni. i7 me rend i
heurt tti
walli ou
futur rendre quelqu'un matheu-
reur. 1 IW»ne eHnari t '«'**•♦ tin. fnii-
ACC
12
ACC
/(•;■ </»(7</»/'k/i lit l'sildvc. Il /)'(>»/-
vnific. 'l'ta (liMie yoirltsi illi' koli,
1)1' "aii/.e koli «.'an lu'l"aï, iwificr de
ijuihiu'un plus qu'il u\it peut
fuirc. Ivié"an7.t'- enalaoedda ade
neiiT'iii, surmener (l'ouxTiific. IIo-
''aii/e tss()U(le'"lti hotta 'aiuiachi-
/l'I'ti a(ltMUMil"iii. faire peiner
(piehpt'un jusipt'à (ni faire perdre
haleine.
Accalmie. /)( vent, ui'lfssi a iiattla
(K'dslia. *l Après atie erise de
maladie. Dadda nè/lu'tta ollan
honnehoii, etta'an aouzotti, en
maladie i^rave, au milieu d'une
erise, (out à eonp aeeidmie.
l)c)uyi> kolou, 'an kkazhe nadiiii,
</»/ milieu d'une crise, un mieux
suiwnant .
Accaparement. l)éiu''tssounkkézlu'
ttou, ()» eddini dshè hinttou ttassi
iiehiienkke otssin ttaïu'Uto tta na-
i-vuni orolyon iialtsiliou, eddini vin
orelyon t^î^nkkasol/.lier aetssedel-
"inlioun, le fait de prendre sur
tout le monde ses avances pour
rafler toutes les nuireliandises d'un
paijs, et s'en rendre maître.
Accaparer. Ttahè waléssi, "lez ou-
tflio, tsantsanen outcho, i'^layè
ttassi, denetssounkkezhe orelyon
naltsi. — Denetssounkkezhe ttassi
Han naltsi. — Fla/.'in be/ztcho'",
In'iinehnenkke ttaneltte 'lez iiaoen-
ni walli. orelyon denetssounkkezhe
na/he^'ltsin itta, nandou eddini vin
heoan nayenenni ahounla itta, on-
ttlazhè tsaniha '^lan she'^ltsin slini,
un américain, ai/an t râflé tout le
hlé à vendre dans son pays, et
s'en étant ensuite approprié le
débit, fit un argent fou.\\ Les hon-
neurs, les faveur-'':. Denetssoun-
kkezhe, ou bien eddini dshè hin-
ttou, ttassi l)ekkaozheri hè-shè-
tssèder»ettloun, soi-même, avant
les autres, chercher a se lier cou h
cou avec quelque personnage.
Kkaidani'ii nout ^souiikkt'/iu' l)e-
kkaozheri 'enashèdeoet tloun kou,
/(• voilà, à noire barbe, déjà lié
eon à (•<>(/ avec ce personnage.
Kkaldanen yetHiisin hedenlin, le
'coilà déjà dans son intimité.
Kkaldanen yetthisin nadèdlin, le
voilà de nouveau (hins son intimi-
té ! il l)éné"an aséhounou'lsliin,
houninzheiiin, aimer à se x'oir éle-
ver au-dessus des aulres.
Accéder. Edakkaliozlier, edakkaos-
slu'r. I*as.,r /j.N.edakkaozhi'Isher.
Fut., edakkaliouzlier, edakkaous-
sluT. Il Fikkeyazel'ti, ekkeyadesti.
Pas., ekkéyazétjelti, ekkeyadeniH-
'ti. Fut., ekkeyazouTti, ekkeya-
dous'^ti. "^l'ta houdes'^ker sekkeya-
deoin'^rti oyin, // a accédé à ma
demande. Tta bedanounlni wa-
léssi neyaounininni walli, je te
donnerai tout ce que tu désires,
j'accéderai à tout ce que tu dési-
res.
Accélérer. Le pas, kke"anfn nazel-
ttla, nasttla. Pas., nazhesttla.
Fut., nazoulttla, naousttla. Kke-
"anen nawoulttla, (tccélérons le
pas. Il Kke"anen nazedzhe'^1, na-
det)esdzhe''l. Pas., nadeseoedzhi,
nadeHeoesdzhi. Fut., nadesoudzhi,
nade'"tousdzhi. Kke"anen nade''te-
wouhflzhi, pressez le pas. \\ Kke-
"anen dezezhi, dehesshi. Pas.,
dézinzhet, de''tizhet. F//f.,dezouzhi
détousshi. Kke"anen de'^tewou-
dzhi, liâtons-nous. Igan "tewoud-
de*"!, dépêchons-nous. || Dape'"tel-
ttla ; daoe'tezhilttla, nous faisant
légers noiis ireons accéléré notre
marche. l)a(.'è'"tenttlaho ''aoehdya
ille, a!i<int accéléré s(t nuirclic, il a
mis tout dehors. \\ Nihededdi laa-
dya ille, il est devenu comme s^il
ne touchait pas la terre. Yain'^l-
fhal laadva oyin, c\'st devenu
comme .s'/7 volait, emporté par le
vent. !l La mardi e d'un anima:.
ACC
- 13 -
ACC
kkr'muMi mnlvuiri. 'I.in trlici'
Itèyilu* kki^MMii'ti*'! 'n iII«mi. kkf
'aiifii xiMit'Xturl o\iii, »iiMJii niffu
rrr ta porter du r/invi/, il U pitu*
utit iff pluf m /i/ii».
Accent. Xu-tlt-mu» i/'uti mttt, innln-
l< .1 lAtt' (/'un innt , Im- i.'!i
ri, / (iriK/Mc, Itti <irii<>4li(\ ilic
hottin ttn 'arhiximi'iii1*ai, /i* ttm
de x^ir avec liufuel on prou wcf.
Il .l\y»ir l'acctiit étranfîcr, vz.
Accentuer. Dru/*'** 'Nc'liiiM>ut»iirl''a.
I)^né'^ '«rhideliwttK'a, je veuj ac-
centuer: (prononcer comme len
Montuiinaix). Il Mettre le* ai-ctnl.^
en écrixuint. lUniiui'^ ousVi» ; Ih*-
V* ous'k''*» jf l't'M-r tuet*re /«m tic-
cents. Impen,^ tiwou'^iit. Pré*.^ '
tsM^'ais. Iifs'^ifîs, liinVi>, lu*'ui>.
Accepter. K«lhifon, »o'tt ! ufnès le
X'erbe. J'accepte son offre ^ >*et»«-
vouiumniii'l tHllat»on, qu'il me le \
donnCf soit! J'accef)te ta projio-
$ition d*aller chasser ensemble ^
anla iiauoul/é, (Hilu(_>on ! Sous
chasserons ensemble, soit ! Ou en-
core ekkevazfrti, accéder, con-
sentir.
Acception. Don a ^tcliiyi'/liii)u (ion
alitMidi, ce mot a cette acception.
Accès. 'rtaN>i i^.an niytii(ii '^ao ttah <
ekkf ho't»'r/Ji''a hekké, pour arri-
ver à quelipte chitse Ih où il y a \
par oii passer ; ou enatre ttaliekke
iiaodt'lsoiin tickké, ou ttaliekke
iiatMit^'^ayt* hekké, là où il ij a i
beau, où il n*y a pas d* embarras. >
I Difficile, ho^er-iWa ille. Déiié
«lehe/Ju'*^! k<)li 'a ljt/terzli''a ille, i7
n'y a pas ntême par où marcher.
II De colore, (leMekkéoiiil(>aiM. lU*-
kk(H>nil<.<aiM, Ih*''} iiili oulle lautiya,
le voilà dans son accès, ne sentant
même plus la terre sous ses pieds.
Il De jalousie, "an ttelicH'^eliii, i7 «i
stm accès.
Accessible. D'un accès facile, tta^-
M (4111 niltrIiyaiiMli 'a (tmt«M%an.
It*' an iiitlrli
i/ (/ (I beau I
e'Iltlii naxhè
li<ui(ielyNn, frxu ■
à lui il y a beau.
tliitlilti ille kdli U
iMttiiii'nni, facile à <• ,
tpitntpie non sérieusement
Accessoire. Tti
ifiif i hiitr ifii.
I ' >i*iiiii, qu'itn rtttpbnr
■>t.
Accident. Impréx^u, etta'an niiMlrnl-
Hlii. Pas., ixumI "" * t .Mal
heur, (lon\(iu ni. l'a».,
niiMJiMiItthet. i Par ufiuitnt, ctta-
an. Ktta'an niiMlfnltthet, c*e*t
arrivé tout à coup, il Sans acci-
dent, stutuo. Il est arrivé sans ac-
eidi nt , saoau ninin\a.
Accidenté. Monta^nt u i , ondulé,
liO(.HHi'lè, nih otiou'lè. Terrain ra-
boteux, nilio<lel<.<aîh, ou elttliilca
niluMlenti illélu-, terrain nitn uni.
II Vityage, ttrli\a«'nnioii narin de-
ne'è liuunilla. Vot-wè na/lii<i<ifli
narin nuu'è houneiiella nin k va-
lant tè, ou encore nou'a Mékio-
(lidla, ou nou'a é«i«'' ' ' ' ' i»mi,
ON plutôt au passé, i • litH
(léi>elzhenen nin kwalauttè, notre
l'oyage a été terriblement acci-
denté.
Accidentel. '^An etta'an nilio<ieltthi.
ipti arrive à l'improviste. 'An <ié-
nézhiyé, nutrt accidentelle, H
aussi, subite. 'An elta an «-«i' t ^^i-t-
kke;^h, suicide accidentel.
Accidentellement. 'An; 'an nut
'an ; .. un-liaii)»'. An etta'an nilii»-
(ienlttliet. c'est arrivé accidentel-
lettient .
Acclamation. !>eiH*'éunenlin itta
iM-tNMMin I.
Acclamer, l pi-
• le-
ACC
14
ACC
clamez pas ce iin'ihant. l'n's., des-
kkai, (liii'lkkai. Pus., deyeskkai,
/fijrikkai. l'ut., douskkai, /iml-
kkaï.
Acclimater. .Nili fliol in, ou oo-
(Ifl'in aliu', ou iiih lu''(lel(ioiiii aliu-,
<ni l'iicdiindlc. Nili 'oodt-l in alya,
ou nil) lirdfldt'im alva, ou l'a ac-
crumttc.
Acclimater (s'). Nih r/i-ldeim. Nili
'■eoowes"intta nih idiM-estlenn, à
force de coutenipicr le pniis, je
»»*// plais, je ui'ji Jais. || Nih ho-
hodf'K'. Pas., holiodiMV.hhn. Nih
fdosli, je me jais au pai/s; nih
t'clillin, je suis fait au pafis.
Accolade. F/Iokkozh iltchou : ('""le-
t -sf|t->;()Uni.
Accoler. Tlassi c'UH'lc-hiv.h, lier eu-
>(•//( /i/c. Ttassi ('"ItMiailttous, ou
ttas>i f'h'ildzai, coller ensemble.
Accoler (s'). Ne donner raccolade,
f'iôkkozh il'c'hi, .s\' prendre mu-
tuellement le cou. K'ifkkozli hehil
tc-ho. j7.s- .se donnent raccolade.
Vccoin tance. K'U'indshénen lioudlin.
/'^A^, n'avoir (prune même chair. \\
Familiarité, e'ittchyanen houdlin.
Accointer (s'). K'ia tchyaenni. F/la
liouhè' tiou, ela ht'dennoiir itta,
e'Ittayenizettao, eMa ttchyahéhen-
iii oyin, étant doux et serviahles
l'un }>()ur l'autre, ils se recher-
chent, et se fré(pientent beau-
coup, ou, continuellement.
Accommodant. F/ti ; heti ; édakka-
t.ssoun'^huré, condescendant , cou-
lant.
Accommodement. Scnalioulyao e*"!-
kk»'yazclt i. après arran<i,emcnt
tdiiilitr d'accord.
Accommoder, in jnets, herr "kaa^-
ttezh. Diri 'kain'^lttezh, acconinio-
fle ceci. 1 Convenir, satisfaire,
cette maison m'accommoderait
bien, diri yé })éneslin wallihnin,
je m'accommoderais de cette mai-
son, il .SV contenter de, oantselou
sczhan-oddi kolon, kcMilla, on me
nourrit chichement , mais c'est
assez.
Accommoder (s'). K'IkkéyazcI'ti.
Kka/lir, «• Ikkt'-yahrderii, enfin, les
'coilà aeconnnodés.
Accompagner. En marchant, dcné-
'c I \('(l(ld. Hc' I ncssa'l, je nuirclie
avec lui. Sc'l uini-a'l, acconiita^ne-
moi. Il .1 table, se*"! chewoun'ti,
viens manger avec moi. \\ Le
citant, "andohottai tichya dcné
'e'I tssodycnn, pour em})êcher de
faus-'^er, chanter avec les autres.
Accomplir. Kflectuer, dckki'ttlao-
zhestsi, inachevé. Dekkéttlaozhi'']-
shot, y'flj achevé, accompli, ou
dekkettlahozhi'ltsin ; dckkétthi-
lioiistsi. Il Dekki'tthi hozhi, ho-
zhcr, houzhi.ll// a accompli sa pro-
messe, tta addi okkaho'lsher.
Accomplir (s'). Okkéssin naodenl-
tther. Don a nadshc na()dcl"cnn
ttiniii, à telle ])rof)hélie, okkéssin
naodenltther oyin, conformétnent ,
c'est arrivé.
Accon. Bateau à fond plat , tssi 'kale.
Accord. AnHanè ya^'tiyé lio'lé. An-
■"hioe ya''tiye horzlilin, l'accord est
fait. Il An'la hounlin. AnMa
hounhn houhinniyé, Us sont d'ac-
cord.
Accordéon. Fdittlis cdyi'ni, papier,
on carton chantant.
Accorder. Mettre de.s personnes
d'accord, c'Ikkévcnizctta adénel-
"in. F/lkkeyenidetta, ou elkkc-
yenihededzhet ahouhilya, on les a
accordés. || Les esprits, les opi-
nions, an'^lanè déninni hoHe, ou
c'ichoiinclzhcnn ad('iu'l"in. || An
'"hion dc-ninni oindé, ou t;in"a ade-
nelya, on a mis les esprits d^ac-
cord. /' p. s. adenesla {ceci est le
passé de adeiiel"in). Il Des ins-
truments, senalnc. Dedchonn ''téli
hondyoni senasia, j'ai accordé
l'harmonium. \\ Un violon, seni-
ACC
- 15
ACC
lU, (m* cttrrtctemeHt ; iiitti, on |
terni tf» mrtît'») . J,
iium i'i<*/ofi, (lloiili I
IliwNAltt. Hiitnntiiitit /xMir irai, '
èii. oui, ax'aiit tf l-(-r^c ; ttu nlio- '
«l<li« d/ir^a. J'accftrde que j'ai ru
tttrt, èii, t*1(tlii iiMltcliyiixJiiiiiii
illr. tto MiKMi.ii. \
\ccordcr (s). K IkkrxiMuwtla, v'\-
kkrvriiiiidxiii, i*'lkki*y(Mii«Uv>ti'>>
t*''lkkc\(*iii(li(ljdii, (''l(iNkkt*\i'ni(liii-
xiii. /• i/lut. v% I
kke\ei< Kk«'\tMii«U- |
ikle. 'KtkkiMMlftta. «• IkktMxIittd ;
«•lkk«HMioulltta. t' Ikkt'iKMicttH.
Pa»., rMkkt'MMlfttun. f Ikkt'iMli'»-
l'ittiin, i*'^lkkt'«Mii*<.'<uili( tnii, r'Ikkt'-
hulitMifttnii.i-'u/.,i*'lkkfMMlouttH'l.
e'Ikkt^U-woutta'l. K/l<l«kke>«Mii-
(iewuutta, oii fMkkctxicwoutttiM, '
uccortiotm-nttus. \
\ccore. Falnisf, iiili-tMlciirut'r. .lu '
l'inti ilc /\jc"f (»!«•, Je' la falaise, tta
iiaiide nih-o<U*nl-*^y:er. || Ktcha-
tiin'a : vr. ^.t\nv<>N, akc-BOI'TANT.
Vccustahie, accoster. 1'::. xiiditoA-
Itl K. MtoKDI It.
Accoter, arc-boutcr. 'IVhaa^*^! "a, oti !
trhanerzh''a, tchaiu»s''a, tt-hanin'l- '
*a, tcliane''l''a. Hetchanous''u, je '
l'ai» racctttt'r. || Tcha iierzh"a,
tclia iiexishi, tclia iiiii<i>lii, trlia
iie<ishi. Pau., ti'lia iit*rzh 'a, tcha
nidsliik. Fut., tcha iiezhuuiishi, j
tcha noustlshi. Tassi «lèvédi iK'tcha '
ne«uuii(lshi, iiii'ts-if lie Ih)iis arcu-
boutaitif. II Stmti'tiir .•<ui-tiu'tnc, >
V. g. uti inalmli-, tcliaMiii, tcha
netiiii, tcha niiiMiii, tcha iieniii.
Pai.f tcha m\<*hiik, tchaiieMiM-
nik. Fut., lUtcha uu'^hii. Ik'tilia ;
iiuuMii. Jl Tcha zchii, tcha iic/hcs- {
ni. /*«*., /' />. «. tcha iicti'Miik.
Fut,f tcha iiouKiii. Netcha iiousiii
oiaze wallc, je vais t'acctttcr un \
pfu. Sha eva itta iiiiiciiciNaii, aiil-
kke l>etcha'^hiitta. kka/hc, »a Um-
^Uf maladif l'a f'iit Wtit . nii It >oiJ-
laiir en PafcttUmt de tempe en
l
clicnii, tchn iir-
iicMlchciiii kuiittc. ,. ,..,. ..^,,i.
il'arc-lntulaitl (tctui. de»é»*tu,
«Ichriiii, «i- ff.
hnulanl, rt
pronoiiiimil ngniftant »r /
III. fi III. je me fait urr-'». „,,,...
Itftchaiiiirhlchciiii nhttldii, te
voilà donc faiMiit tiffue d'arc-lniu-
tant.
Accoler (»*).K'lkkc/li luirti.r Ikkt-iJi
iio ti, c'Ikkc/Ji iiiii'ti. I " ' /h-
cirtiii, t'Ikkc/li lianes t . /il
iiiiiiiM Ttin, cl'
Accotoir, f.'ii ^'< /in (U-
kkczh-eii'tin. .Vni accotoir, lickk^
zin «lakkczh en'^ltiii. || liekkfxin
(lakkczh Z4*ii(la, «ircofuir d'un
hoiuinf asuin.
Accouchée. TNsckwi lN*iaxi* hounlin.
Accouchement. Tta !iék«i huunlin.
Tta >i-kwi al y:c. Tta M'kwi'txiou-
ttin, ttu hicn sinipliiiu-iit , s«'*kiri
hi>inihii, i7 1/ a accttuchciiit-nt (»i
r<ni ne veut pa> ttu c<niipri» de»
enfanta) .
Accoucher. Pjn m tni.ail d*enfan-
ttintnt, t-M*k»i Ikmhzi* hit'ti U)ii.
Pas., ho'tcMshct. File aci'au lie :
l>ciuzc ar^xs "" (mmhzc hdunhii,
ou sekwi nihoninM'tin, eUe met un
enfant au monde, lia N^k«i 'laii
iiiiiilla kHahinttc, je lui ai donné
/>( (iia'oif/« «/*« ii/ii/if ». .In/if il..,,
t>s4*kwi tsM-nth. T»'M'-kHi lK-ts>r-
(>i<i(h, iioiM avouK aidé à accoucher.
Accoucheur. Tta 'aai^-'hiai ckkurtv
haiti. 'h'tteur, uioe-feiunte. 'A«-
f< • iia<i*if, «Il i «<i<c /iiiif*. iif-
i' ^. 'Aai4* Inai kkrna/lic-
ri, accoucheur, accoucheuse, tlo-
44111 \uu *aiu'ii na <l^n<^ fiirhn iil«* .
eTan xott'HiMMi iia lini** htMlhn
ilh'«, n r à Pécari, pur
une t- ,
ACC
- 16 -
ACC
Accouder (s'). Niii-tN.si>z-/.i>iilyi'',
iiiiiiii-tssi'/.-titMirsyé, niniii-tssfz-
(ItMiiiilyr. Pas., ninin-tsst>/-/rlilya,
ninin-tssez-(leoi>sya. Fut., iiinin-
ts.sez-zoulye'"l, niniii-tssoz-dousyr,
ou dousye*"!.
Accoudoir. Hrkkrzin iiiii-tssi>z-ziMi-
l\r.
Accoupler, 'l'tassi 'tinttihyanaddéé
v\ aiiluii 'a an'^la nilyé, mettre des
tininiaux ensemble pour lu propa-
<^iif'i<in (le resjièee.
Accoupler (s'), "rinttohyanadciéo'l-
"^adel"as, les aniindur .se mettent
ensemble: et avant ecla, eHii/ka-
""te'V'az, .sf /rc/j('r(7jc«f.E'"l'anlidi ;
e'ikkénaddé, iliins l'aete de la (ié-
nénitK^t}.
Accouplement. Tiiittcliyanaddé e''\-
'anhdi. De jioisson, Houè '^terzh-
del.
Accourcir. Neddoué ar'in: neddoué
allié. Neddoué asla, je Vai aecour-
ei. Neddoué ahoul^a, on l'a iie-
eourei.
Accourcir (s'). En s' usant, l)ekke-
nadelzaz. Rekkénadelzu/i itta,
etssinnazhè neniiezh illé, à force
de s'aeeourcir, il n^cst plus long.
Il F/leot'èzlie''l. Pas., e"'looèzhet,
il .s'csf accourci. Kkeda"ounzin
flziu oèzlie*^!, les jours vont dimi-
nuant.
Accourir. Vézin '^tinban-yeddH, pi.
' tiiiban-zedde'l, '^tinhan-oessaH.
Pas., "tinban-'tiya, ''tinban-ouzhi-
ya, '^tinban-yepehdik. Fut., *'tin-
ban-ye'"touddi, "^tiiiban-toussa. ||
Accourir de là-bas. Yéziii daoel-
ga'^l. il Accourir ici. Dézin daoes-
frai"), je suis accoMrM.||Ni-'^tinban-
nessai, j'arrive en courant. Pas.,
ni-'^tlnbaii-niya, V p. pi. ni-'^tin-
baii-nifldel. Fut., '^tinba-'^toussa.
Yézin ni-'^tinba-niya, ni-'^tinba-
nittas, ni-'^tinljan-niddel, je suis,
nous sommes accourus ; (pi. et
duel), il En toute hâte. Nidaoè-
ziiTlta. Ni-danè-iiiii'ita, arrive en
toute h à te.
Accoutrement, lié tssèdiin, W\
tssèdiin. Tta be'l liesdlin, tni tta
be'l heslin a'^^ ille koiittè, mon ae-
eout renient n'est, certes, pas fa-
meux. Tta l)e'l hidliii, koutta, no-
tre accoutrement nous suffit.
Accoutrer. Deuettayounendi. Setta-
youiieniii, // m'accoutre. Sétta
younerzlini, // m\i accoutré. Hetta
youiiesni, je l'accoutre. Il l'a nud
accoutré, déné estounettiiieiitta
younerzlini. Je suis mal accoutré,
es'tounesttinentta settaounenhdi.
Accoutumer. Édézeldin, édéresdin,
ederinldin. Pas., édézcldeiui, édé-
déresdcnii, édédérin'ldenn. Fut.,
édézouldin, édérousdin, édéde-
Avonnldin.
Accoutumer (s'). Ézeldenn, édéres-
denn, se faire, se plaire à. Nihezel-
denn, .se faire au paifs, s^icclima-
tcr.
Accoutumé. Hederzhlin, accoutu-
mé, apprivoisé. Séderzblin, je sui-f
accoutumé. \\ Être fait à..., hézel-
denn, hédéi'esdenn, liédérin'Idenn.
Sereldenn asla, je l'ai habitué h
moi. "^Ga*"! hédoulttè, il est accou-
tumé (i marcher, bon marcheur.
Accoutumer (s'). Ilézeldin, hédes-
din. Pas., hézeldenn, hédéres-
donn. Fut., liéz()uldin''l, hédédous-
linH, hédédéwoun^ldin"!. Hokkazh
hédéresdenn, je suis accoutumé au
froid. Il Hédeslè. Pas., hédillin.
Fut., hedouslè. lîerr heddin hé-
zeldin, s'aecoutunier à la faim.
Accréditer. Accorder à quelqu'un
qualification qui le fasse considé-
rer, respecter. Tta otta beho-
weddi walli, ou fta otta an'^lnèzhè
tssettin walli deneoabottai. La
lioflintchaï setssin lioulintta, i'^la-
oin eyet '^oowe'^lni *^a beoahoni'"an,
j'ai accrédité un homme à la tête
de mes grands travaux.
ACC
- 17
ACC
Accrcdiler (•*). I>riit-'tt Nirln^t'lu'
llfliu'll. Dl'IM* 'n Nll'ltli*ILll«' llcllf'li,
i7 flWrrt'tiifi' ftfu à /xu. Al^ln^<il^
tatrltMii, ou (i^iié 'a an'ln^xli^
hésltrlliii. i7 »'r»t an redite. ||
l/crrrur^ If mal »\at accr^tlitt',
etiaiiiiaxiit^ Ittit^MMin illc <lt*iir 'u
Ic'klUUI ltt)lOU<l>N, ou IUltM*t 1«-
hlUKivM.
Accroc. Tin 'h iiiiittcliM'Il. Si h
Miorcniii tient tncttrf, lm'ku''l in-
ttrhycll. Hruit «/uc fait la cluntf
rn «r déchirant , 110*^111x111/1). \W\-
<lyiiijdi, tth^, on entcmi quelque
(/(<'>« ifui M iliUhire.
Vccrocher. >i<"/m mire quelque chote
à un clou, à un ente, (ia-<>(.ia-(.iclyé,
*i /'on accrttehe plusieurs objet».
Diri you (la-<»i'a-wi)uiiIfM, eom-
tnaniientent iuqtératif , <ni «la-<>t'a-
(«iiilt', eoniniandeinent sitiqtle, ac-
croche ce* objet M. Se'ié da-opa-
«oustchuuzh, je vai* accrocher wn
cafutte. l)a-0(.<a-shi'"lttliouzli, je
l'ai accrochée. WAccrocher eu l'air.
en le jetant, un lin^e quelconque.
I)a-0(.'a-&i'ar, je Vai accroché. Si
c'est autre chose, (lu-otta-tlet»i*"rfI,
je l'ai accrttché, (tu (la-o<..a-oi*^l- tl,
da-ot«a-\'iMtt"hoiizh. || Accrocher,
en jetant, à quelque chose situé à
cfité, bekkéyeniude(jin''ar, »i c*est
du îin^e ; l>ekktV(lêlL«el, «i cV«f
autre chn%f. lU*kkt'\ t^lét»i"ar, l>e-
kk ' i'\, je l'ai accrtnhé.
Ik/.- .1 .. Idel, j'ai accroché plu-
sieurs choses. Impers., Ijekkévé-
.liM.-I.
Vccrocher (s*), claoïÀiues, dao^iia-
!.<eKi8. Ttinsi ttloulè <laopaii;et<, la
corde t*est accrochée. "Lin tcho'
da-<va-i'{((^s, le cheval s*est em-
pêtré II. ^itrde. l)aot.af.s'i;es,
ou «la I . >, je me i^utK. em-
pêtré. On dit aussi da-Ofa-i't'iixé
Tintclio', le chiial s'est empêtré.
Vccroire. Faire. 'l\>o\i{ssi kuli
e ikkéyônihotlettai a''léz»'l''in, fai-
u •
ré
lilr.
'a-
tittut
re crttirr à dt* Itonuit. \,
t MHlUt mï
Minaii, fil ,.... ....... ,.,i.
cet homme. H N'Vn latre. Il
lii.tdrhoiii •
ertiite. I|i.
i7 «r cnnt trttp haut. li.
i*<iittiii, i7 fait la mau.m',
l'indépendant .
Accroître. 1. n. un ihai
iHMi iiHiiahuiittai, «mi •
tcttai. Je veux uccndtre
champ, s^niliunv'lrliékkt* kk^'arM*!!
iiaiia)iou>''ai. Je l'ni accru, cImaiii
"aii-o-ti'aii, < ment ; ou
etvsin*aii iiai> . im, quelque
peu. I Sa fortune, tioiiiilM kkf-
"aiMMi t*"ly^. H^t samba kk<'''aiieii
yt'lt'll^ oyiii, ou kki- aiu-ii tsaiiilia
!.<«*ll«' «lyiii, i7 entasse richesse* sur
richesses. Pfsié, t»iiilé, xt^t*"!!»-, /'
/>. pi. Qi\\é, i* p. pi. pou^e. Pas.,
(.«elyu, /' p. s. t»illa. Fut., ^<nï\\é,
(•uusié. KMiiiiniyt* kki^'aïu'ii tviiii-
lia (.«ouMlé \aiiai), ne perds pas fou
tenq)s à entasser ri«/i<»M» %ur ri-
chesses.
Accroître (s*). Kkt- aiuii nutta i,<>u
t'tsxiii 'an-u-'t«*ttai. Vt»wWt' iiciiitio-
iit'lt-lu'kkt'* kki' :iii(Mi tiotta I itta,
^•t^^iIMla/ll^ I)ei.fa4isiii iiiyiiittiii
illé Iakuu ! Ce champ a reçu de
tels accKn f«, qu'im n'en
Vitit ftlus ,
Accroupir (&'). \»i'i- tthiMui nilye.
I'a>., \a.,<t' ttheiiii tsM't.4'hlya. Je
tne suis accroupi, yntf^ ttheiiii
{.jesya. Ils se sttnt acei< k.^
ttheiiii '<N«fl\a. .4i. "i,
ya^iè ni-ttheiiii-niiiJNr. .Iti riM«/«L»-
««•r-tviii*, yat** iii-tthenii-nuuhl\é.
Accueil, lion, huuiixuii ri'aii>nla-
/i ' ' ' II ' iii-
\. I».
t* IruMilin ilUiii v '
Accueillir, //un. ):.
liecanycMtatlfiiiziitNluu, •/
/»îffi traité lorsque je »mi» t'Urr
l>>Cltoanaifc fi<
ACC
— 18 -
ACIl
clnz lui. Il yîdl, o'tivf asinla illr,
bet'auyt'dadt'iliziu'di, il m- iii'n pas
bien tniUc lorsque je suis entre
chez lui.
Accul. Ots^in jiii(l()ii(l/lii illr. d'oii
il est iiuixissihle ile se tirer.
Acculer. Pousser là d'où il est iui-
IKi.^sible de se tirer, ofssiii ''an-
(loud/hi illi' iiiiuMidvoii. Otssiii
^uuioudxhi ilK' niiiivou, /'(• l'ai
poussé dans un ueeut. || n^.
AliwaniK' oulli' asia, adoimiii oiilU'
asla, /'(• /*<// tteeulé i't riiii})ossihHité
d'n^ir, de répondre.
Acculer (s'). Ne trouver pris dans un
(ueul, otssiii '^aiidoud/.hi ille deiio
't'odi'ltthi. (^tssin 'andousdzlii se-
!.'aodolttlu't laastya ille, je fus ac-
culé à une impasse.
Accumuler. Ttassi Hattin nilyéou,
olkkfdalilyt'' : e'iolyt' ; o'^loouoelyé ;
felyé. F/lédeslf, i''léflinlé, è'ie'lè,
/* /). pi. è'iedilyé. Pas., è^elilya,
è^ledilla. Fut., è^léwalyé, è^^lé-
hwaslé,è'Iinvounle,e''léwa'"le.Tsani-
ba è'^lédinlé nassin ttassi ç»an
naycniiiiKher illé ; a'"è illt' konttè,
tu ne sonifes (pi'à accumuler de
l'argent ; ce n'est pr/.s beau.
Accumuler (s'). F/léouèttlit. NVl-
iii iii'zli(' VI, ttassi ékkesdèdliou,
heoan tsaniha (''"leouoettlir itta,
hétsaniha "^laii kwalanttè, grâce à
SCS gros profits, et à son esprit
d'épargne, l'argent s'ctant accu-
mulé chez lui, le voilà riclie.
Accuser. En l'absence et devant U7i
trihunal. Déné naya^^ti. Kkalda-
lUMi l)eiiayaslii'^l*'ti, j^ai déjà donné
mon témoignage contre lui. Vz.
INCRIMINER. Il En face et en
dehors de tout Iriliunal, déné-
tssefldi : deno'"liii. Hi'nna''k' kolou,
ékwalf'ssiii, je l'ai accusé en face.
Accuser (s'). KkayatsseFti. Ttaa-
hountte kkayatsserti, s^accuser
franchement. Kkani iie"^l adéssin,
ttasttè kkayas'^ti, en te faisant ma
eonfession, je nu- révèle tel (pw ie
suis.
Acerbe. Driiintssi. Djir nNIlar ille
lii'ftioim, déiiiiitssi, les fruits
verts sont acerbes. \\ Parole, va-
"ti di'iiiu'", diMiiiour illé, Hryu'tiyé
doniu'', ;7 n lu parole acerbe, non
<i<)uee.
Acéré. Aiguisé, aljité, demi»''. Diri
l)iv,/,, koiilla dcmu', ce couteau est
bien acéré. \\ Parole, ya^ti dciiiu' ;
ya'ti liai set.
Acérer. 'rsantsanen iiezoïi ttassi
kkaniyé kkadettai. Tsantsaneii
nézoïi hekkaniyé kkafli"aii diri
hezz, j'ai acéré ce couteau. Kka-
des "ai, je l'aeère.
Achalandage. Clientèle. 'J'tassi iia-
penni kon-en ttaneitténen béna-
nenni kon-en dayittin,, la clientèle
it'une uuiison de commerce. \\ Ac-
tion de l'attirer, ttassi na^jenni
kon-en tssenn eHese^'a. '<\ Action
du marchand, ""an-clshi-isseoeii-
lyaè.
Achalander. S'attirer l'attention,
la faveur, "^an-dslii-tseoelilya, ^an-
dshi-£)esya, /" /). pi. '^an-dshi-ne-
zhilya. Il Se pousser les nns les
autres vers une maison de com-
merce, napenni kon-en tssenn e'^le-
ser'a, /" p. pi. eledépir'a. \a-
nenni kon-en tssenn déné hédes "a,
je pousse les chalands vers un nui-
gasin.
Acharné. Dzatssoundi, dzuousdi, 1"
p. 1)1. dzaouddi. D/.asoundi, // est
acharné après moi. || Opiniâtre.
Kkazhou yénihounttlezli illé,
n'être pas peu attaché à ses idées.
Kkhazhou édé*^a natset illé, // n'est
pas /)(■>/ têtu.
Acharner (s'). Anayenihotte illou
ttassi kkénatsseziier. Anayéni-
nette illou, okkénaneziier ahottin,
ou encore yenidin^'ltsel illou okke-
nanezher ikkela \Tu es donc achar-
né ! Yénioestse''! illé itta in'"è
ACl
- 19 -
Acy
luM^hiltMii, ;Vn tui» vrnu à intut
pat un tntxoU ac hanté.
Achat. TtAKM naiirnni> . Vou nao^ii-
ni, aihat df matcltanilin't.
\themincmcnl. l kk«»rf<i\ nin ts>,«nM
\i-ti(lili, >>n ('!.<'< t*kktirt'«l\ (tiM
tMieiiii n«'k< /« .i/ir'^li, nuinhf,
nuiux'rutrnt tu u^ont vrr$ un hut
difttrntiné (un, but, *k^, let pitdi,
/.-.i/liMi. nitnn'fVit'nt tn uviiiiO-
Acheminer («'). Nji"k^'<Jé(.H'>>lifl ;
imprr». nalcéxtHliiie'l. Ou rnctprr
(^«••'•«lif'l. ilirificr *t*» pas vfrs un hut
Vchcler. NiUienni, iiuiieNiii. Vi^ui
iuit4>'lni, U achète de lui. Va im-
i<»'Ini. i7 achète pour lui. "I.iiittho*
>^^'H!j iiH^4''^liii, i7 achitt' >ini chf-
Vctictcur. Tta nat^'iniv ; nat<e'^lniy
•léné.
Achevé. Analzhenn. Koutta, anal-
/htfiiii. c'est fini, aihil'é. || (>»i;T<i-
gc parfait, sa'^Kta al va ilU»u, \tèi>-
déçiu'kvtU ille. llninwf parfait,
tlénékké éhounlin illélié, hotnme
><jn> tache.
Acheter. Anal/henn, anaszlienn.
Fut., ajiuhwal/liii), anahwaN/liin.
'I^ri oui'iuli ille, ou 'lari aiiaii-
«alziiin illtt, on n'achèvera pojs de
l'it^it ! '^lari ouniiiiii illé ; /' /). pi.
Mari uuiiitidi ille, ." p. pi. Mari ou-
iiouhiii illé, .y* p. ;»/, '^lari hèyoue-
iiiiiiii illé. Il Anai'héhuuttè, ii
achh:e de manger. || Aiialattè, U
achtie de frai'ai7/t'r. || Anailarettt*,
i7 achhe de parler. \\ Fxlittlis anal-
/iu-iin, i7 (uhèi'e d'écrire.
\cide. Acidulé. l)éiiiiit«j;i. lYjiè Mai)
(lénintssi : (la{,>(X>£e iJjiou, nanttlet
trho zan kkaxhou (léiiiiits>i ill«',
beaucoup de fruits nntt acidt >, /« n
gnmeUleii et lei^ vatocat»»,entr'au-
tre$, ne le unit par peu.
Acier. l's&iitAanen nèzun ; tsanti»aji<*n
dèvéri.
AluIMc. I>rii»-^4ui<llrnin Vâti kuti
ni ya'l'tiy (« • tit
tnfliliiy, ifui $ri ■■■■ ri a
l'église . VaTti I ttlu
> « '
ou
I Acumpic. l>«*ne «iittlikM-
I \\V. Diri iM'tta Mlllltllkia- <iaiii- iia-
nuuHlr'l, je veux fMturr eeei m
ac*»nipte lu- ' '
par ceci ; li i
I cer : iialie «editthiiM*. une /«arfir Je
ma ilette) .
Acoquiner. Faire tjue quelqu'un
s'attache trttp à un <•■ -.e
trttp un autre, liu'aii/c •• <•-
' iiio(jwend)*tan iilini aileiifrui. |->1-
(iin, hu^an/t* lM'(,>uii\ciii(<rtaii Ai-
ni a>inla, en .critt , il m'a tnrp at-
taché à lui. Il l':. ItiHKOMI'KF., at-
I 1)1 IKK.
I A 'Coup. "^An. Sinyezr all»a^lt' uulk
kou ; an edinni kka uyiii kka.Mli
ttassi kkeiiaiJu'r lienattiii >lini ; dé-
I cidément je ne puis i-i'nir <i lu tut
de mon fils; ce n'ett qu'à sa tête
et par à-coups seulement qu'il
veut bien faire (fuelque chitse, et
i encore... Se'^liii trliot^- tti'h\a-ye-
i nin/henn ikke, an niziiu tsstMin tllr
(jel'ka/h hfuattin oyui, mon chi\al
I est malheureusement pare*snu[ , ce
n'est que par à-Cintp» tfu'il lui ar-
' rive de trittter,et enci'ri stuUtntnt
par petit.s boutn.
Acoustique. Nt^iyan ttih\è étléM-
ttha«>n, (iéheMttiian ttanttou e1^
*tao<lenttlin»u, tta " ' * »-
houttliruu, ttantdii •-
(lettlir liekkcwléii«Ml\aj. eluiit de
j la manière dont le son, se traus-
; mettant dans V espace libre. i>m
fiit^^mit fiii I ' ' ' ' *» <"'"
lu I ilU I i-l .
Acquérir. l'ar son tr, '
lli'/A'llIl, luMlfUfim. i- . '
naii hiMlt'iMPMian. Il Devemii
pri/taire. Ttatti pankka-.. - r-r
ACQ
20 -
ACT
lu'ttin, i>n devient pioprictiiirc.
'J^ta-ssi pankkaosshor kou ! j'ni (ic-
quis ceci. (Ce kou intcrjcctif mar-
que la satisfaetion </'<'/ rc dei'enu
jn-ofiriétaire). \\ Amasser, oelyé.
Kkc "aiu'ii tjc\\v,amas.'<er, entasser,
oeslè, (.>inl(', yiV^'l'i'- Pas., nlWii,
nelya. Fut., ooulyi', noiisU'. Ks-
dinniyé tsnirtba kke"aneu <.)ounlè
sanan, ne perdez pan votre temps
à entasser riehesses sur rieJicsses.
Ttassi t>ellè itta, ttasi 'hiii hetssiu,
comme il ne {•cs.sr d'amasser le
voilà rielie.
Acquérir (s'), 'l'tassi hodi'/.rliiihi
/.ilti'lii, ou même hoclezelui tout
court. Masin éfiennai lu'hiien lio-
(léiiéwou'^liie'"!, travaillez à acqué-
rir le pays où l'on rjf toujours.
'I Travailler h s'acquérir, oun-
■"kahozher. Sinzi hwazoïi oun'ka-
houssher, je veux travailler à me
faire, it acquérir un bon nom.
Acquiescer. Kkkéyaderti, ekkéya-
dt's'ti. Pas., ekkéyadéoerti, ekké-
yadéoi'^rti. Fut., ekkéyadourti,
ekkéyadous''ti. "^rta houdes'^^ké, se-
kkéyadeoin'^rti oyin, il a acquiescé
à nui demande. Nekkéyadéoi*'Fti
lakou ! ttlii nattchyadousttè sa-
nan, j'ai acquiescé à tout ce que
tu as voulu, ne me traite donc plus
en ennemi.
Acquis. Chose gagnée, ne'^lnan, Dé-
iiin-ttlakké-déÊ)inzhet, dans les
mains est arrivée. Bédinas^'ti
noun, sinttlakke-déoinzhet lakou !
J'en avais besoin, et le voiJà en
ma possession.
Acquit. Par manière d' , hèzinyen.
lïèzinyen f'nalaoenna oyin, il ne
travaille que par manière d^ acquit.
lïèzinyen ttassi he^ltsi oyin, il fait
tout par manière d'acquit.
Acquitté. Une dette. Nanelilyahe.il
Une proîncsse. Hokkaooinzhedi.||
l'n accusé. Benadeoeddi.
Acquittement. D'une dette. Edi-
1 1 lis iiant'lyt'lié. || D'une lyromesse.
'i'ta alioddi ho-kkaliozhtT. || D'un
accusé. Dciit' luMiadeddi.
Acquitter, l'nr dette. Kdiitlis na-
nelyé. Ncdit Hisse natiinle, acquit-
te ta dette. Nanousie'l kt)ntle, je
l'acipiittenii, tu peux // conq)ter.\\
Vue firomessc. Ttn ahoddi hokka-
liozlici-. Se°l tta ade(.)inni ttinni,
lu>kkalu)\v{)nn''lslier '^a ille ousjin ?
N'ac(iuHteras-tu pas la promesse
que tu tn'(ts faite'^ Slia tteddanen
hokkao-zhi'lsliet wallihnin kolou,
hodellan kkenassher ttantte si ;
kolou slia ille ttou liokkaliosslier
walli kwalantte, je l'aurais déjà
acquittée dei>uis longtem})s sans
mes nombreuses occupations, mais,
ne crains rien, je Vacquitterai
bientôt. Il L^/j vœu fait à Dieu. Ni-
ho'^ltsini be°l tta adessin nin lio-
kkaozhi^lsher kou ! le vœu que j'a-
idais fait à Dieu, je viens enfin de
V acquitter. \\ Un accusé. Tta ane-
tsseddi opaedda ille itta, koutta,
nenadeddi ; Vaccusation portée
contre toi, personne ne voulant
plus la soutenir, cela suffit, on te
relâche.
Acre. Hodénintssi. !l S'il s'airif de
paroles, denné.
Acreté. D'estomac, chidatthenn.
Chidattheiui seyis dani'l"a oyin,
râcreté de mon estomac m'op-
presse fort. Il Gorgées de bile
qu'on renvoie, quand on a ces
ûcretés, rlénézhè na''tadéhè''tin,
sézhè na''tadéhe''tin.
Acte, action. Nahozheri ; pi. naliod-
dé ; dénéttchyannié. Niho^ltsini
nouttfhyannié orelyon okkane''!-
''ta, tta hounzon tclio, tta oslini
tcho. Dieu voit toutes r?o.s actions,
bonnes et mauvaises. — Ttasson
niflahozhi, nidahoddé.
1 Actif, ve. Orelyon okkenazheri ; hé-
flen*^ltte ; houdeddi ; bodéninyan ;
honenni ; flettba", Yeettha^ /'/ est
ADU
— 21
AOJ
fort capuhltt tttut chttif i/m*i/ jhi-
ralt. VéiiiiMiivatut licttliu' alutu-
iMKitli yut'wiii h^kwi, lHMlii4>{tMHittè
Imittè illr, cet enfant nu- luirait
hicn fttrt, et il ne {tarait /m* jacUf
i/Vri venir à hnnt.
\cti\cmcnt. Ii>aii ; 'itiihuirti ; *mn-
IkiIi ti f I. Aiixliinti, l'an-tj acti-
vement.
\ctiver. /.(' feu, 'aniKMii'kkuii. \h-
aiitict'itilriiuu, 'aii-<>-<iin' Ikkiiii,
rappnHrhe le» tison» le» un» de»
autre»^ uu met» le» un» sur le» au-
lri*«, et active le feu. Diri iiu'ttii-
tiiHiole'lou, 'ttii-o-*lou>kkaii, je luiis
rapprtKher ce» tijunia et activer le
feu. H Le feu avec un ti»onnier.
"^Konn 'ènaïfj^is, remuer le» tifon»,
'konn'è ims"'j{is, 'kitiint* nuiiiVi^
C^kunn, bui» de chaufjtifie) . Tti'zz
^è\ nai'^^^is, VI iias'^;is. Fut., na-
ousgis {même »en$f ttezz, ti»on).
Pas., na/ht''g;e>.
Vctuel. Duuliun (avec uu qualifica-
tij). Doulioii Itaiittt', .VON état ac-
tuel, tel ({u'il eut actuelleuient.
Il VVrrips (irfii('/,clouhuii l)ur/h"ain.
Xctuellement. Douhun ; kkain ;
<loulu>n ttuii; (luuliDit liurzh'aii.
\dage. l)éiié-ni ya'tiye. l)éiié-ni
\a tiye sliatleM"an, i7 n'a qu'ada-
ge» à la bouche. Zni ttchya ille,
c^ent l'adage. Ahuudli ttoiittè, ou
ahou(ie<lli ttoiittè, c'est l'adage.
\dapter. Appliquir en ajtLstant^
V U-ouiu'lyauii tlekkéouiieddi ; ou
«lekkelyé, «lekkelya ; dékke'tin,
<lékké»<e'tan, etc., auriant le nom-
bre ou la ({ualité des itbjets. F/lé-
uunelyaon è'^lélielttloun, adapter
deux objet )i en le» liant etuemble.
Kneouiielyaon hèètchezli, ou l>èe-
tfhc'jth, apjtliijuer, v. g. une v .' '
cine en l'ajustant. || \z. AJl -^ . r ■
\dapter(s*). F/K-Jieltte laiitte, *<•
iliipti tit jtarjaitement.
Vdditionner. Pré»., e'^ltH)urtA. Pof. .
f'Iéomrta'. Netsaniba e'^léou^i l-
'la ; kuiilla. «^LMaurltlc* uyiu« ;'«i
adttititmné ton argent ; tu fi*#n «•
que tant.
Adhérer. .1 quelque chtue, fUdi«'1-
<laa" ; ' S t-
«V«/ cttttee ù HKii, adhère. TtAMi
'Mlilttouh, i7 adhère à quelque
chote. Il //lin à l'autre, f'Irhrl-
tttHI!»: »• lt*/lir liliui ; . (^
laiitti*, ^'adhèrent , t'atiai r.
faitentent. Vt. AtVt'IKM KM.
Adhérent. 'rtanii o^^a l•t'k^4Nlt•^ll, être
uti adhérent de quelque chute,
Ofa i*<lirtiii, c'ext un adhérent.
\)ou\i- otjH «MJii tin, c'e»t l'ihlht'-
rent d'un trixte jHirti.
Adieu! au revoir! Naimuntiin m
la.' me nera-t-il dttuné de te revoirY
Na'lfUiiuttin, pui^finn»-nnu» mu»
reinàr ! 'Ita iiamle e liiila t^i»ou-
'^tuuiii, la dernière foi» qu'on *e
pres.se la vuiin, le» dernier» adieux.
Adjacent. 'Odtttain, 'uo<ii''aiii, ou
'uluMlin"uin. Vot-win In-iiiIiuiu-'I-
ché, M Keiiilione'^^ii-iié ^oiMiin aiii,
le champ d'un tel e»t adjacent au
mien. Deux champ», ou deux ntai-
»on.s adjacente», è''lt'luMU-ttain..S*i/
y en a un jtlu» grand nombre,
e'^léodelyai. F/lî'yého4iel\ai, enfila-
de de mai»on» (yé, maiton).
Adjoindre. l)t',a«leiirti, >i le régime
lyt au yitii^tiln r : (iét.a«l«*f)ly«*. *'U
est au pluriel. S« t \é
koutta illé itta, tthi 1... . ..né
(léi<a<l(*iiilla, mes oux'riers n'étant
pa» en mnnbre, je leur en ai ad-
joint trttit autre*. Nft«-liilék»iyé
kmitta si, ttlii i-
iian, tes ouvrit . •?",
ne leur en adjoins pas d'autre*.
])■■
KlOUixt' 1.
i<it'iirti, i
i U'iirtin,
(1.
le. Pa».,
Fut., ii^
I. — I)ê-
Pa*., dé-
tiii. Fut.,
ik'(.»a<lourte'l, (!•■;. .fittus \e*\.
APM
_ 9') —
ADM
Adjoindre (s'). l)t''iu'-!..a-M''(lendi.
l)éné-oa-denessni, ;<• m'adjoins.
I)ene-(.»a-(loussi\, je veux m' (id join-
dre. Dene-oa-déniya, je //(c suis
adjoint. Nouiumi danî'/oii illélu',
oiihooa (iewounva sanaii, ces ifens
ne -e(dent rien, ne va })as t'ti(} join-
dre ("/ eux.
Adjudication. Dcm -..a-oiuUMidzihi.
Adjiif^er. .1 (juehjn'un, drMK'tsseiin
l)t'deddik. Hots^onn hédoddik, (>/>
/(■ lui (idjuife. neniiaï lioiilU'" nv-
tssenn liodousni ille, je ne te Fad-
jugcrni pas pour rien. \\ Réoayou-
iicndi, héijaounesni. Pas., i" p. s.
])é(ja(>uniiiiiini. Fut., béÊ)aounous-
ni'l. Tta lio"anze nanennihi, èyi
heuaounouddi'l, qu'on F ad juge
an plus offrant. || Dene-oa-ouden-
dzi. 'l^tali-hoyoue "^ka diri "^ke e^l-
kkettchya-aheheddi diri oa-oude-
nizi ikke, ce qui faisait Vohjet
d'une contestation entre ces detix-
ci, je viens de Vadjugcr h celui-ci.
Adjurer. Comnmndcr, Ttatto ade-
wounni, niho'^ltsini danadè assin
si, il faut que tu dises la vérité,
cV.<f de la part de Dieu que je te
le dis. Il Prier avec instance, yan,
adverbe signifiant: de 2:râce ! s'il
vous plaît, placé après le verbe.
Nèflyéré "ai/téwoiin*^lchou'^l yan,
je t'adjure d'abandonner ta mau-
vaise vie.
Ad libitum. Ttatssenn tta ahounin-
zlienn sin.
Admettre. .Se rend de différentes ma-
nières : il l'admet à sa table, ye'^\
che'ti, il mange avec lui. Il Vad-
met dans sa maison, yédayénin'l-
"^ti, ou yédayénin°l"a, il le fait en-
trer dans sa maison. Il est admis
à la communion, kkazhè bézhan-
ttaï. C'est donc admvi, koutta e*^!-
kkahounelzhenn, enfin. Von est
d'accord. Cela admis, ékwa-
hounin-zhen-de (si Von est de cet
avis).
Administrateur. 'Ilassi ékkolnihi ;
ttassi naïu-'lnilii, (.s'i7 s'agit de
travaux) .
Administration. Ttassi n.-iiu'lniliou,
lioiidt'iR'I/lHMiiii ; 'onweddihi.
Administrer. Diriger, lioudenel-
zlienn, ou lioudi-zt'I/lu'iiii (ea-
suel) ; lioudtMiIzIiin ( habit. ).llou-
dciu'sshenn, houdéiiin'"lshenn,
h()iid('i)o'^!slionn — houdéiicssliin,
li()ud('iiiii'"lshiii, hoiidéne'^lsliin.
Pas., houdcnlzliin, houdeiii'lsliiii,
/"' p. pi. Iioudt'néoilzhin. Fut. ,\\ou-
denoulzhin, houdénéhwasshin. —
Mutuel, enéoflelzhenn, ou e^éo-
zelzhenn. Diri (\6w airiasin liou-
donéhwoun'^lshin, tâche de bien
faire marcher ensemble tout ce
monde, cette congrégation .
Admirable. Hopanyéniodiya, ou
simplement, yeniodiya, c'csf ad-
mirable.
Admirablement. Yéniodiyaho. Vé-
niodiyaho hounzon penna, // vit
admirablement bien.
Admirer. Ooanyéniodiya, opanyé-
niodescha, onanyéniodin"^lclia, ye-
panyéniode'^lcha, ou yépanyénio-
din^lcha. Koutta, bé{.)anyéniodé-
pilya, ou bepanyéniodépilyale,
nous Vadmirorus.
Admirer (s'). Edésolyan, édélios-
yan, édéliounlyan, édéholyaii, 1"
p. pi. et duel édéhoulyan, édé-
houhlyan, se croire et se sentir ca-
pable. Il Edépanyénisodilya, ou
édénanyéniodidya, édépanyénio-
descha, édérianvéniodirilya, /" p.
pi. et duel édépanyéniodepilya,
edepanyéniodouhlya. Ttassi hen-
lin illé kolou, édépanyeniwlilya
illou?. tout bon à rien qu'ail est, ne
le voilà-t-il pas qui s'admire ?
Admonester. Déné ''ahorté VI déné
■^aounertenn, instruire en gron-
dant ; et quelquefois '^aoune'^ltenn
seul, qui veut dire instruire, don-
ner une leçon. Sèpin, you'^kozin,
ADO
-23-
ADR
'MiMMiiioii»t'taii, timn hrau-fr^rr,
. Il »!• I. I. ijUt' jf tf tiivc la tftf.
Admonition. 'Auuiiertciiiitt« litMu-
tta ntvwMldi, Cf qu*on ilit tiaii» la
r I rnofif ruficr.
Adolescent. DtMit' koxIi** ; Hii'Inèieht*
iMMifH'lè, qui iicvitiit firuiul : trhi-
l^kw'i, jtunc htnutiH' : kkuttt'lix iiit*
Mirinèxlif, prfmiuf homiiif fait.
Adonner (s ). Ahoiritlou, nu tt>ut
tiittii ini>t II ininuiitt l'hahituilcjn
fmn»itni. Il s'otlonnr nu ji'ti, Iiimumi-
liouM sAiiim/luT, heurt'ux il jtnn' ;
ou san Iwàluvlii, i7 a faim df jeu ;
iihoirittou (it'iu' kkôttrliytt addl
o\in,i7 .**(»(/<>»iNc ("i /<j inntrattiitioii.
Adonné. .SV n'tid de la uu'tiw wani^re
«/»« s'adtnnwr. Il est adonné à la
pareKfte, tssélioiiiidiyé, ou AÏmn'']-
ttcuj tsMuiHediliy»' (luui, tliins ts>««-
huu(i(ii>f, fii<ir</Mr rhahitude). Il
ett adonné à la colore, ouittthyo' ;
i7 eut en fo/t^rr, iittchyè. // ent
adonné à Vivrognirie, "^konn 'touè
liouiu'iuli, r'r.tf un buveur d'eau
de feu. (Hou, dans Imiiin-iuli,
ntarque rhahitude).
Adopter. Tssettin, hesttiii, luttin,
\ettiii, ttu yittin. /* p. /»/. et duel
hittiii, :f p. pi. Iiouhttin. Hiiiyézé
\ittiii, il l'adopte pour son fih, m.
à m. U le fait son fil*. I)é*^ta yittin,
il l'adopte pour son père. Sé'ta
nousttiii, je veux rou* adopter
pour mon père, vou* traiter com-
tne moM /)t'r«'.
Adoptif. Vittin. lie'ta yittin, son
père adoptif. Hinyéaé yittin, son
fils adoptif : ou encore yéiie'lfhuin ;
t«7i/i </i/*i7 a t'ii-vi' ; son adoptif.
Adoption. l)éiu'ia/é t>s«'ttin. Déné-
'ta tN>ettin, père ; tléiié^an tssettin,
mère.
Adorable. liéua-san-ou(l<^l<li ; hui^
{«an-ou7cMni. Nou'èyt^iariy^'h»*, lu'-
(^anyeniwou'taon, net«a-san-ou«!t*-
«oulni, à Dieu, nttus voulons vous
aimer et adorer.
\doN. Satik«M*iiM ttrtftthtwl^fUrnn.
4*iui nui
-- ilar, l'Mifii _ ,.. ,.
ehé vers le soirU, timî mûrit vite.
il /).• n. •
lofir». \ • ,
liokkr \n/ii nt'xiii, mchau»^e ta
liifif ilf in liif.
Adosser. <^i/< /</ur chue. Danrnli;
(1(1 voir h'ilii'e sur (la). /*
iifiTtan, «ianitii*%'ti, «la >
Hi i:ime au pi. : «laiifulyé, «iani-
iK-^lr. Il Queltfue chose de mou,
du linge, etc. I)anen1trliuu/ii,
(iHtiitH'strlioiuli. il Qufhpi'un.
lit'ttu tifu'l ti, iN'tta nin«'s''ti. Vot-
wè sékwi iH'lla iu>u«»*t«' I, je vais
adosser l'enfant là-bas. Hètta ni-
ni'^rtin, je l'ai adousé.
Adosser (s*). Dakktvli ncnTti. (la-
kkf/.li iiiiio'ii. l)akk«>/)i iiou'« tf'l,
je vais m'adosser. Ik'tta/jii itliidda,
;'(' me suis adossé en m' asseyant ;
iM'tta/in ijine>4ia, je m'adosse; l»e-
ttaziii t«.MMl«la, s'adosser.
Adoucir. Dcnnuur aine, (ietinuur
afin; deniiuur asle, ou dcnnuur
as''in, je rends doux, tendre, il
Vn cheval, le dompter. 'Lin tcho
"^Ik/K*. Pas., Iiurzhlin. 'I-in ti-lu»*
hestsi, je dompte le cheval. 'I.in
tcho' shiMtin, j'ai dompté le che-
val. Horzldin, i7 est dompté. On
dit aussi : liounè<lyan, diMinour
al "in, le rendre doux, commoiie,
Hounèilyan a>la, je l'ai rendu
doux, liennoxir anella illé ikkéla !
tu ne l'as, certes, pas rendu com-
miute. Dennuur a»ounM 'in. rrnJ»-
le comnnnle, douj .
tune de ifueUfu'un. H
ou héna'kanilni. lia >
nintta l»éna'kaniTni, j'tii .- -.•...
snn infortune.
Adoucissement. I)uu\- «''ti-
Kk i/lu- aii.d'inhin. i *»«>-
nalcanelni.
Adresse. Destinatïtm, intmttom.
ADR
— 24
ADU
Délit' l)a/iii. .\\''l);i/.iii iiluxidi kon-
ttts ce qui se ilit là cal (I ton
adresse. Tta hotssiMin i)eiiliii, vers
In au il est. l'eslin, t)inlin, oonlin,
/• /.. pi. .j'uWm. |t Ilahiletc. l)é-
iiiiiia liounlin ; ii't* iiaouiinik ;
ttussi hi'iiiliounvan ; tfiliyr lu)un-
yaii. Ttchyt" lioim' Icliaii, il est
tidriùt. Ttchyè la lioun'li'liaii,
tnln^it (les mains.
Adresser. Envt^iier à ijmhin'un.
'l'tassi (lénéha iiilyt', niiid/ai, iiin-
'kai, iiiTti, niltin, iiiii'tiii, nil-
tchou/, iiioiiiuMuli, selon le nom-
bre on la iiudlité des objets ii en-
-coiier. \'oij\\\u l)('l)ha diri nineslé
si, hetsseiin houn'téwounîii, j'en-
voie cea objets à un tel, emporte-
les donc. Et si le messager est
déjà en route : betssenn liouni-
oinni'l, porte-les-lui.
Adresser (s'). Avoir recours à quel-
(/(/'(//(. ' Atssou'kaiin. Déné 'at-
ssou'^kann, avoir recours à quel-
({u'utt. Béoaous'^kann, ;V/j recours
à lui. Heoayou/.hi'kaiin, j'ai eu
recours à lui. Heoayous^'kann, je
lY/j.s m'adresser à lui. On dirait
aussi: bepahouwas''kann. ""La ""lan
setssintta, i^'laoin ''tai hot)a hou-
was'kann, comme j'ai beaucoup
d'ouvrage, je vais m\idresser à
(piehpi'un qui rn^aide à le faire.
Il Aller trouver. Déiiii/kattcliya-
enni. En marche: cléiiin''ka yed-
(in. Ayénihwasne houllé lakou !
i'la/,.in i)in'^ka wassa,;u' sachant que
jaire, je vais m'adresser à quel-
qu'un. Kkaldanen l)in'^kattchyaen-
ni, déjà on s'est adres-'ié à lui, on
est allé vers lui. || La parole. l)é-
nétssenn nayai''ti. Diri betssenn
naya/hil'ti fie, edla adedya walli
la? Si je m'adresse à lui, (pie va-
t-il répondre'^ Fut., nayaou'^ti, na-
yaous'^ti. Mutuel, e^ltssenn naya-
zirti, ou encore, e'^ltsscnn naya-
tssil'ti.
Adroit. Huila liounliu. // a bonne
nniin ; ii'v iiaouiiiiik, // /(/// //;/ Itel
usage de ses mains ; hèiiiliouii-
'Irliaii ; Hi'hyè lalioim'lfhan.
Niiila IkhiIU', /// es un m(dadroit .
A'è iiaousiii, je suis adroit. 'Kiiio-
di'k'haii illé, je suis maladroit .
'rt('hyè-la-lu)iflclian, y'c suis adroit
des nuiins. \\ A tirer de l'arc.
K'Ittlii é'te'Ttaïss. F/lttlii é'tes-
'taiss, ;'(' suis adroit. \\ Pour l'o-
reille, si on a l'ou'ie fine, o'tiye
li()u/.lu''lttlian ; d/i-outiiii. || Pour
la vue, iiattin. || Dans son métier,
oiiii/on e(.)alat)enna ; onnzon ttassi
he'Itsi.
Adroitement. iVh; e'Itthi, avant le
verbe. K'itthi été'lkkizii, il tire
adroitement, pyitthi nidenltllii,
ça arrive adroitement. F/'lttlii iii-
denltthet, c^est arrivé adroite-
ment. F/ltthi e^rVI, (7 frappe
adroitement.
Adulateur. Yè''édé kolou déné-oan-
saii-denlé, qui loue sans franchise ;
(yè''édé, artificieusement, sans sé-
rieux, sans francliise) . Vz. flat-
TKIH.
Adulte. An''liièzhè liézliellin, devenu
grand. Tchilékwi héshellin, de-
venu jeune homme. Tssékwi nèzhè
héshellin, devenue fille faite.
Adultère, 'l'ssékwi nau déné you
kkénatssèzheii, donner du trouble
à un homme pour sa femme. Dé-
néyou yan tssékwi kkénatssèzheri,
donner du trouble à une femme
pour son mari. F/Fan tssékwi
kkénatssedzhéri, chercher à se
piller mutuellement leurs femmc^^.
F/Pan dénéyou kkénatssedzhéri,
chercher à se piller mutuellement
leurs vuiris. E'^Pankwozi e^lé-
tssettin, adultère mutuellement
consenti par chacun des deux
hommes, et chacune des deux fem-
mes respectivement. Se^ankwozi,
mon concurrent, ou ma concur-
AEK
— 'JT^ ~
AI' h
rfiitt, tut mail iimiitiV, (itaoriVc.
'rhM'*k*i »*'r«H-IIM-thM*l''«, /« IMIIir»
IHiitumiit réciprmiufintut ifuré
mari» il /*(i(/ii//^rr. TK^kwi rTaJi-
iia'l'Mi, /«•* friiwun /Miii,v«r«/ r/fi-
pmtiurmrnt It'uri^ iiuiiif à l'ailut-
tî'rr. /iM/HT*., f'iHii-iiMt'vM'l "rti.
Adultérin. F.ufant. IWta tuilU*.
Nfttiii. 'Vitk iM'tnï, v\i illi* ttutin
>«Aui. Hhii \t*iu*rxli''iii, i/iic *(i
»n<Tc «1 i'i»/«', en t'dtfoiit tl'iiit mttrr
</ur* uni uni ri.
Advenir. NitMlcnIttlii. i'uA.. m..
(iriilttlii't. Alioniu'. /'(!«., hIiuu-
il\M, liou<l\a. TtM liiiiii riiluMifiil-
ttlu't fit* kolou, (/lici (/ii'i7 lul-
vienne. Kk«MiiitMitMilttlu't df ku-
lou, n'im/Mu/t (/i/r ct'hi «rrrtv.
Kk«aliou(i)H liuii'tuu (ie, »i cela
titlvi* lit .
Adversaire. I)éiié-lm-ttfljya-<lintté.
Sa-ttchya-diiitle, je »uig non ad-
venairc. Hattchya-<litt«', i7 est
mon ailx'crsairc. I)éiu'kkéiia/.lu*ri
tuMilin. S(*kkénazheri lieiilin, uutn
lulvrrsairc.
Adversité. Orelyon otta douy^ <ié-
iié(^<aiMl('ltthi, diicnir en proie à
t<nts If.s maux. Ttassiii liotta
(iuuyou <léiH^»a-o-<leltthi, éprou-
ver un malheur.
Aérer. Yé hodyérou, iiuman lu'-
ttiuun, yé-ho<la-'a-<lt'lyé itta, yé
lianiii'^lkka/h ahor'iii, une mainon
étant nale, sentant mauvais, on
«ifiTf leit chânsis, pour y faire en-
trer Voir frais. Yé hoiiian ikké-
sin ! *tiiihou<l<le/hou, yédaiiin-
Mkkazli, awouiilé, la maisitn pue,
ifue cette puanteur torte, et fais
entrer l'air frain. Ni'^ltssi ifwoxlir
laiitté yéiialiuu'^lkkazh, t/u'uii air
nouveau entre pour rafraUhir la
maisttn.
Vérolithe. Pierre tombant du ciel.
Va-kk«' ot!»iii dsliè iiaittiteri.
Aéroplane. Sorte de hateau en for-
me d'oiseau que l'on promène par
Ira air». |>r«lrhrnn tuM «Irttaiu ta
huttiii >t^iilii^4- <lM-rrll« I
Affable. Dén^iifnn" >
ouiiilU illiiu, Im
o>iiitt«, Ih >
douée, dtnit '
/iMfhr, et pleine d'agrfmrnt, fatt
aimer la société.
Affadir. KiuMiiiiizhf ttan»! 'Icnni illr.
iiatM't illi* ul*iii. Kk«Miiin/îi«- iliri
iMTr 'Ifiini illr nAn ikki- -m ! I "i/u
que j*ai fini \Hir Mer tout goût à
ce met». || S««t»t'iii, kki'iiiuizJu- ih^
ya'tiye nats«*t illc tnu'IU kontlA,
mon heau-frère , tu a-
nement réu-""! <"i timi-
fadainen.
Affaibli. Vm m iniimtif . lli><li-<li 1-
tt.l.-. lIjMli'-<lilttM;-. i.\i/f«/iWi*.
sant ^nnhiellement . |)«>/lii, miné
par la maladie, |)»♦^^hl, le «in* fdi-
né par la maladie.
Affaiblir. Habit., kkéniu- i>iiMiuM
t'fizhf'^l. iiiMuel, kk('-(ia'oiMi»ii
iia'^l/lift. Kké-(ia''(Uiii/iii :
slu't ikkéla ! Comme tu /
bli ! Kke-<ia''uunuii iiayeli^iet, i7
/\i iiffaihli.
Affaiblir (s*). Hké"»!!!!. «mi kkè-
(ia"ounzin «.fsslif'l, oin/Jifl, t^-
zlif'l, tssèzhe'i. Kké-<la'tHjniin
t'èzlieM oyin, i7 va toujtiurs en »*af-
faiblissant. Kke4ia''ouiizin na-
zhiiizhft, i7 f'ent affaibli. Kké-
<la''uuii/iii t-tMldinj/li. Nou\ilu*
kké(la''uuii£in t'«Hldouzliou, votre
souffle, renpiration^ ivi »*affttibU»-
sant toujours.
Affaire. FUIemiile. Né<lt*nnilf ill^,
ce n*est fias ttm affaire, cela ne te
regarde ihi». Il Heuifint, tneupa-
tion. l*Ulét>iiiUtMf. K«léne*tlèlr,
ie $ui» flirt occupé. K/iiénihtèlc,
f7 e>t fort ticcupé. " ( V«f titn af-
' i , comme tu ■' l«
:.i;;H. |l Ce n'cft , , ire.
Nékkaoïiè'tii ille, perumnc ne fait
attention à toi, cela ne te reganie
A FF
- 26 -
AFF
plis. Il ,/'(// tiffairc ù lut, was"iii,
ou bien (•;»(■()/•(', l)iirk!iyeiit'ssluMiii,
je le clw relie, je veux le vair. \\
(ininile affaire, onttla/.hè naho-
/.her. Affaire de rien, esdiniiiye,
ttassi illé. || C'eut à nun qu'il a
affaire, à {tarler, se'l yahwa'l'ti.
Il Ne mêler des affaires des autres,
Dene ""écleniiilo ilK- koli okkéna-
tssèzlu'ri. 'l'ta lu'ttc'liyaimié, eyet
oyiii okkénaiit'/luT, mêle-toi de
tes iifftiires. || Son tiffnire est faite,
kkaldaiuMi aiiavil/lu-iiii. || A-eoir
affaire. Vz. woiH.
Affairé. \'(ni/ilti'; youzittèlè. You-
(lesttî', /(• suis affairé. \\ Être fort
oeeupé, édéoiiiltti'k'. Edénesttele,
les (Heu})ati()ns m'ab-'^orhent.
Affaisser. Déiu'kkéelyé. Pas., déiié-
kkr'elya. Fut., dénékkooulye*"!.
Hekki'é\voiiiih''^l saiian, lU'ddayJi
si, ne vfl pas l'affaisser sous le far-
deau, f'c.sf que e'est lourd. Ni-
nitsselttlii. Ni nanestthet, je me
suis affaisse.
Affaisser (s'). Erké-tssiltthi. Pas.,
e'I'ké-tssfltthet. Odé-zilttèlè itta,
ou eneore dene da/jè piii'"lda/.ii itta
eTké-tssiltthi, s^iffaisser de fai-
blesse, ou eneore: sous un fardeau
trop pesant. Naëlzes inttou e°l-
'^ke'"Itthet, /7 titubait eneore, lors-
(ju'il s'eM affaissé.
Affamé. PJre. Berr bazèzhi, ou
hasèzhi. PL, berr bazeddé. Déné
da-déninçann, (déné, Vhomme ;
(la, les lèvres ; déninyann, sont
devenues sèches, maifires). \\ Dé-
né-dziyé hinzhoun ; (dene dziyé, le
cœur, hinzoun, sent rai<ruillon de
la faim). \\ Edyin-zedzher, pL,
edyin-7.eddé. Edyin-dépesdzlier, je
sui-f affamé, èdyin-déoindzher,
éflyin-dcrlzher. /" p., duel, édyin-
dépidzhiT ; /* p. pi., édyin-dé-
piddé. Il Edyin-zetta, edyin dé-
oestta, edyin-dépintta, on, je, tu
es affamé. || Edyioun-dcntta ;
edyiomi-déiiesl la, /(/ famine m'a
rendu faible. \\ l)an-kke 'lépa-
Issè/.lii. Daii-kke lepanessln, je
meurs de faim.
Affamer. Ilabil., bei-r-l)a-'"telzhi.
('(isuti, ixis.. herr-ba-'te'l/hei .
Hen-!)a-yé-lie' Islii, il l'affame.
ncMT-ba-yé-he'Islu't , // l'a affamé.
Affecté. On a du chagrin, déné-
yi-da-nin"a; (déné, homme, indé-
fini; yi, /(• souffle: da, douleur;
nin"a, est arrivé: le sotiffle de on
à la doideur est arrivé). Se-yi-da-
nin''a, mon souffle c.st affecté par
la douleur, le chagrin. \\ Le cd'ur
est agité douloureusement ou, de
stirprise, déné-dziye nazhè"an.
Sedziye nazhe"an, son cœur est
douloureusement agité. \\ Impres-
.sfo/i/K' de douleur, de surprise,
déné-dziye nailtthi, habit. ; nal-
tthot, casuel. \\ Dans ses paroles.
A'è yahowe'^ti, parler avec pré-
tention. A^e yapes'^ti ille, je parle
sans prétention. A^ yapous''ti ille,
je veux parler sans prétention. A%
yanerti, /7 parle avec prétention,
il est affecté datis ses paroles. \\
Dans sa condtiite. A'^è tssouoeiil-
"in, a^eounes^in, a''eounin*'l"iii,
a''eoupen°l"in, et, a'''eouwen''l"in ;
/^ p. pi. et duel, a''eounil"in. ||
Dans sa démarche. A*"e tssépelii;a''l,
marcJier avec fierté, prétention ;
a'^èpes^a'^l, a'^epin'^l'ra'^l, a''èÊ)elf]fa*'l .
— Ibid. Yatta-yéoeddi, mar-
cher, le dos penché en arrière ;
yatta-pesai, ^atta-pinpai, yatta-
peppai. ■ — Ibi<L 'Vin pedya° dzé-
yeddi, marcJier, la poitrine tendue
en avant. Tta pidyapo dzé— dessai,
tta pindyapo dzé-dinpai, tta pè-
dyapo dzedeppai.
Affecter. A })i)roprier l'i. l^assi
liohba ttassi houniperzhni, garder
quelque chose pour un usage par-
ticulier. Ttassi hobba, ou ttassi
ho''lé hobba ttasi dénéoaounendi,
AFF
- 27 -
AFF
lioiuier qurlt/Uf chuêt" il (/iir/f/ii'uii
IHHtr Mlle- ilc^tiinitinn ilUfL ittufuf.
Dyaii >tt'ti kuiiM-n lioi/lilm.
tuMi8jlC> ttttiielttt* kk
liotHM'iin 'i>t,>wt'ritJilô «iviii, i« I ('«
tilisf </ii'i»ri (I iuUit, tnutc» /c*« «*r«i-
fioiMiV* (/lie j\i\ai> faitcn ju-njut--
là, y ottt été offtctt'r*. || fltmni-
XHtir. 1 >é 11^1 unie tUÎ. Ptf*., il^né-
(IcAifltiti). oii ifnorr (it'iu'-ilzr-
hoxlu-t. Ii«'<lz«''-«li'.,'i an, je l'ai af-
frété. Il Affiiti-r, tu musant iifir
cfrtahu' irritation , deije-<liiyé
iittiieliiai. Se<ixiy^ iia^ntriiiun, /u
in*fi> irrité. \\ Feindre, v. ^. Je
pleurer. 'rsa'"-ft>iii, t sji'-4*st .si ii ;
ne se dit fjuère qu'en parlant îles
enfants, 'l'ssi'tsii' aniuu(.ieiKlik.
Iletsa' aniouniniiik, t7 fait nem-
hlant (le jtleurer. || Feindre île
prier. Ya'ti tiiiiuuc>eii<ii : va'l'ti
aiiiouowtMini, i7 feint de prier.
YiAhIô kolou va'^ti. Yè'tnlé koluii
vaTti, i7 prie par Iniptterisie.
Affectionner. Déné-paiwlatirivé, hé-
t Hii-\ tila«les4."lié, lH'-i>an-yt'<la<iin-
yé, yé-eàn-yé<lariyé ; /* p. pi. et
duelf l>é-t'an-ye<]a<leri(lyfc, nous
r affection non s ; l>é-tian-yé<la(iou-
ché, yé-c>an-yé<la<iariy^. || Mu-
tuel. K'I'-an-ytnlazidyé, on s'af-
fectionne inutuelleuient ; e"^l-'an-
da<léridyé, e'I-'an-y^ladouhdyé,
en-'an-ytMlahe<iitlyé. — Ibid. K1-
'an->aii-<june<l/lifnn, (e'^l'an, <i
l'égard l'un de l'autre, les uns
dcf autres ; san, de V affection ;
ounetizlienn, on éproxrve dans son
cteur) . EH-'an-san-yénidzhenn,
e'I-aiJ-sît' 'idzlienn, e'I-aii-
da-'^an-s ■ un.
Affectionner (s*). A quelqu'un.
I)t'Mit^l>senn déné-driye nati«et
illé, n'avoir pa» le c*vur fort vis-
h-vi* de quelqu'un. IU't««MMm m--
dïiyé natoft i!Ié, vi»-a-X'i» </«•
fui mon cwur n*r*t pas fort. \ie-
tsiienn se<lriv6 tnn'l'in, lantbe.
ver» lui ntnn t*rmr srmhie «r /im-
./•
î..,.i I.
AflcCtUCUX. f'i:
|)éll(^>iiMll-\<
yfuiauiu'lai», < i
ment ; »lf^f»«i <•
ctvur :
hon ; iU ..: ,.^ ,. . .
mer). AtaMNjiriiiitta i
(ii'taii, je t'aime tout ih i»",,
ritaldement.
Affermer, 'rtax^i na diMU' (.an n ■! ••
tt.ii. Kkaldancii lta«iu n^ >•
(kan-iiahottaii la« ttlii m
flu'kki' i. un tu
déjà at! . je l'ai»
aussi te louer mon champ. Ye im^-
(.>aii-na(>%lii''aiu kou ! C*e»t enten-
du, (pie je t'ai loué ma maison.
Affermir. IltMièyct aliorin. In»
<lf\»'t alidhu*. llixli'W't aliu«>lM, n
l'ai affermi. lIiMiryet ahouida. il
l'a affermi. IltMiî'vet aliuuixa, «»n
/'/» affermi. Ilixlèyet aiiuuliK'.
ipi'on l'affermisse.
Affermir (s'). Dèyet héneni»-.
Inan., liMioiien'^lè. || Peu à peu,
dèyet liéft-Me'"!. |i Dans le bien.
Je m'affermis dans le bien,
(•[><' -inni iiat«*t '
(et- <-, à la fin ; *i (
esprit : natset, fort : tiénen 1^.
est en voie de dei^enir). Ets<«iiin*-
/jiè yéniiiNttlt'/h ht*<i\a, ÎJ la fin
if v»i» ardent, c'est dei'enu.
Afficher. Coller une affiche. FUii-
ttlis da-hèhilttous; (é<iittlis, un
papier imprimé ; lia, en haut ;
iu'lnlttuus. C(tUer\. Kdittli^ d«-
coHer une affiche. | l louer une
affiche, éflittlis da-howli!' - V i-
ttlis da-l)uudouNts«^ je \
tine affulit . ! 'a-houili Itva ,
l'ai elfue tr
Afficher (s'). Faire le beau.
la rtme. .\'*'-t>souwM»l'in . •* «
AFF
— 28
AFF
ounes"in, /(• iii'iilJichc. \\ A'éliou
ô(lô-/ol iii. Kdli'U'' 'ku u t'Iiou-rdt''-
lU'l'in hikoii ! no<,'\vin, Iti voilà i}ui
s\ilJ'nhc diins lies vues coupables.
AflBIé. Kkaijt'kk«n ; demie. Itè/z
deiiné ikkéla ! le couteau coiipe
fort hicii.
Affiler. Kkaot'kka, kkam'skka. l'as.,
kkaoekkan, kkaoikkan. Fut., kka-
oukka. kkaouskka. Dslu'ii'l kka-
oiiskka, ;'(• vais alfilcr nui hache.
Affiner, 'l'tassi l^'-MalaMcddayou, tta
l)l'-t^st'd^' l)t'-iialu)lyi'lu)ii, iiè/oii
al "in, cil travaillant (/»c/(/i/r
chose le ilcpouillcr des uititièrcs
impures, le renilrc bon, pur.
Affinité. r/U'1-ottineii.
Affirmativement. KkwaliDiitte in-
tilu). Don ahoiitte iiiti'ho, c'est
bien ainsi, siiiou, zeniiiou, zè-
dyao.
Affirmer. Ttatto assin zniou, je dis
vrni on dit. || S'exprimer énergi-
</j/i'»U'«^, onttlazhe ahoddi. || Per-
si.ster dans son dire, ekwalioddi
oyiii. Il Maintenir ce qu'on a dit,
an'laoïi-na-hodedli oyiii. Aii^laon-
ua-desdli o\in walli, j'entends
iiiaiii tenir ce (juc j'ai dit.
Affleurement. ETadè niounendi,
ou eTadè iiilyé. Flapè koli odapè-
hédenlin illéhou, e'^l'^adè nininlé-
hou, e'^Iéounelyan anelle, que pas
un ne dépasse le niveau des au-
tres, mets-les de niveau, bien en
rapport.
Affliction. Es°te. PVte-yepi"a, je
suis pion fié dans V affliction. Es^^te
sekkrhoulttliet, ou sekké-houn-
zliet., l'affliction est tombée sur
moi.
Affligé. PJrc, devenir. Es'^tè-yetssé-
oin"a, habit., e'^stè-yétsseoinzhet,
a/M/c/. Es'^tè-yéni"a ; esHè-yépi-
zliet, je suis plongé dans l'afflic-
tion. Il Même sens. Es°tè-tssèdlin,
es'"té-hesdlin, es'^té-iiindlin, es^té-
hèdlin. || Es'tèdli hounlin. Es-
'lî'dli lusliii, /'(• M//.S diins l'afflic-
tion. l\s'ti'(lli lu'iijiii, /(• voilà (hins
l'affliction. || Es' ti'-pa-ziiizlu'l ;
e.s'tt'-ua-ziiidé. Es^ti'-pa-ni/Ju't ,
casuel, vs'\v-nn-u'\"ii ; habit., j'ai
trouvé l'affliction. \\ Déné-yihè
(lanin'a. Si-vilic' danin'a, je suis
dans l'affliction. \\ l)riH''-dziyt'
os'^tt' yape slu'"an, le avur est
noifé dans l'affliction. Sedziye os-
'té yage sliè"an, mon cœur est
noiié dans raffliclion.\\\)v\\v-dyAyv
es'"tt'-yolttlii. Di-iie-dziyé es*t('-
yi'ltthiyou, quand le cœur tombe
dans l'afflictum. Sodziye es'"té-
yriielt tlu't , mon C(Cnr est tombé
dans l'affliction. \\ Vz. sori-i-itiu.
Affliger. Prend la forme réfléchie,
à l'indéfini, dans le verbe suivant :
es'tè-yé-'letsselzher, casuel ; vs-
'tè-yé-é*^lctssel''a, habit. Es''tè-
yé-selzlier, es''t('-yé-sépin*^l"a, il
m'a affligé. \\ Danelzher, casuel ;
daper'a, habit. DaseT'a, il m'af-
flige. l)a.sepiii''!"a, il m'a affligé.
\\ Rendre le souffle misérable, dé-
lu'-yihè daiiilzhet. Seyiliè danin-
'Ishet, // a rendu mon souffle mi-
sérable (par le chagrin). — Jbid.
Déiié-yihè dainl"a, Seyihè daniirl-
"a, il a rendu mon souffle misé-
rable.
Affluence. De monde, Déiu' "lan. ||
Des mêmes choseJi, 'lan. || De
choses variées, e'^lkkéttchyahè
ttassi "^lan.
Affluent. Dess tsele dess nèzhè '^épin-
liii, petite rivière se jetant dans
une grande. Dess nèzhè *"ka'"ter-
zliliii, ou dess nèzhè '^kaerzIiHn,
cours d\'au vers un fleuve.
Affluer. Se porter vers. Le sang af-
flue à la tête, déné-dellè déné-dshi
tssenn houderti ; (houderti .se
pousse ; le sang vers la tête se
])ousse). La bile afflue à mon
cd'ur, nen ge'^] ""toue, le liquide cpii
donne des étourdisseinents , ou
A FF
- 'JQ
AFI
|ir>ttl<W, la bilf, M^ldvf* («Il ni-
«•«f i»rrî;y' /i fnon vivur.
t rri afunuiiiiu f. t^r» ca-
hlntuf afflufttt : tsUhrnii iiilttU
' ' l.rt lii'vrrt affiurnt : 'un im-
iiit kiMi! nu 'tjii iiilii>kk«* iiir^^.
l.r ;• 'l«MH' Il r/lnl««| ;
r(, V , iifflut oiilituiirf
ment : tuiu^ ()M^ hounlin ikk^>in !
f '< »f MMf xriîie- p/«»rr </r pêche:
1 : \ f lioiiiii^/lii* ilynii, rV«/ ici le
iftuntii I f^t^iiéral tlu jmisxttn.
VfTotc*. lUiiitiu'Iiii illt* ; U'huniliiilî* ;
iiiAxh^ honeniii illt*. N^lyaii
' ". f'Iimri tsM'ttiii oiitrho,
(ifttaii tuitciiosi liottn,
ftsMiitiiiziiè il(*iu' hoiiilnilt' lu*ttiii
ttchyit illt\ à force de riax/iicncx,
(Ir matn'iiif traHeinent*^ ou de
pettrf caun'e>> pur dm « ' -. ou
finit par reinire un h> Utié.
Affoler. I)éné-'»'»-<)iiilnile. \ f-ttni'^I-
niU\ i7 l'a affolé. Yéone lui illé,
i7 raffole. Yé-<>iie'liii illé walli, i7
finira ptir l'^nfJnUr.
Affranchi. l)t'MM'-«la-'««iertiii ; ;>/.
<léné-<ia-'a<lt'I\a. (I)t'iu' «la, mar-
que Veinpire, l'autorité ahxoluc,
resclavage dont ou est affranchi ;
'»<!«rtiri. iipninchi). || Même sem<,
i'i.i a.ititm. é<la-"^a«lelya. P.da,
tnanpte également l'esclavage ) .
Affranchir. Déné-iia-'^aderti ; pi.,
<léiu'*-<la-''ailflyé. || .1 rracher à
!' L'e, e'Inare heiilin noun
'lerti. Il Donner aur es-
cltrce* leur liberté^ tta eMnare
liaiilin iiiii, "^anUkabolde uia/t*
Halle ItouniiiM^luMui itta, l>é<l«Mi«ii.
'•-Im ' ilin iioun, JfNUs
'. -1 nia ille uusan r
Sous étion* esclave* du péché,
Jé»u* ne noun en a-t-il pa» déli-
vré» Y
Affre. Kffrtti terrible, \- 'hmi
M-|,.i/Ji. Il lA'f affrei' "i(.
'. .ttN>4*zluyou, y^iaoriy^hou sel-
• i/li eiiattin.
Affréter. TtiMii *»• i»m .|rfH.^4rt-
1 1.» 1 1 1 1 , ' \
•««•^ .'iii .'I i • _ . , ^
tMrnn iia«j|k'k^, préîe-tntH Um
ntn'ire, ou Ion can*»t po*ir «n
AflrciiNcmcni
II., r /. , . . ,
freutrment laid, tl est affr, •.
viiiit parrueur. * ' ' i.
.. ii\ rUIii, la poi \ >
ilnorixt'lioii ' unilia, ii r*t
affrtu»emen'. f.
AlIrcUK. It^houiirlyan ill^. »* .1/
freux h i^Wr, U' • ' ' "
aliottin. \\ Il Cfi
ber en enfer, li(iiif<i>i-(, kuiin
iiî*/l)t^ tsMMUi <Mii-iiu«léiir<l(li.
Affriander. '1.^'kaiii t^MMin «l^é-xiia
'tiui rittlia''l acIt'iMMil *iii. fairt ;i
nir l'eau à la hnuelit à i/ui/i/u'un.
en lui mtmtrant quelt/ue chute de
frian'f
Affront. Délié luHi<lflyaï, ou défié
houdèil^aî arin, acte qui fait
honte.
Affronter. Duper, s4>iuiu<l4ii ai> i
^.«^{(ii. .Snioudcli aiiayuuL^TziiUii..
i7 l'a joliment mi» dedans. )| Vn
péril, dtuné dé kolou ot>«**iin t'««lé-
xi^idi. l)oii\é «If kolou, otv»4*iin
é<léres<li, quel que unt , ou n'im-
porte le danger, je l'affronte.
Affubler. \'z. iiahii.i.kr, vferi».
Affût. Kkavi-. S .
t»se<l<ia, t'tre >t
tier des «iiim.'Kkaciè «iiidda, je mr
ff'fff» h l'affût.
Afin de. Le verbe précédé de afin
i\i', ou afin «|U»*, »e traduit otifi
nairement j>ar le futur cj/?
sur le fou impératif. Tra:
afin de te faire vivre, fi4iltt( i
('•«iéiounina. Il .l/î'i de ne
de ne pas mounr dr /«im*. tf*'
vaille.
AGE
- 30 -
AGG
Agaçant. I la^ii) {iéné-"'è-e'"liu ovin;
l)é(lac'lit''t)iiiu'lyaii illé. l'iasin sèiii-
'Ini oyiii, tu es pour moi bien
Agacement. E'KVtssdni.
Agacées. Dents. Djiétta (\vuv liwow
t'va, avoir tint! au.v dents {)our
(ivoir tnanffé des fruits.
Agacer, néiié-'è-t'liii. l)éiié-'"t»-osni.
Déiié-'è-esiii souiiiii kolou, édla
hwasnou ? Je sens bien que j'a^aee,
mais qu'ff faire ?
Age. Les hivers de Chointiie, déné-
oayé. Cours, succession (/es- âges,
e'ikkéhodézhèn : e'"lkké(la''ka ho-
zliè*"!. Et, en parlant du passé :
\aniiisin lum'lttluvli, ou yannisin
lu)u/hè(li : i''lkké(la'ka hou'ltthe-
(li, ou houzhèdi. |l De raison, tta
kke"anen sounyan holtthe'^1 ; tta
kké"anen sopwèya'"! ; yésolyan.
Diri sékwi yéholyan, koutta, cet
enfant doit avoir l'usage de rai-
son. Kke''anen "^oowèyaH ikkésin
diri sékwi, cet enfant a bien Vu-
sage de raison. \\ En général. Ni-
lioun'"ltthet tta beopayé déneltte,
ou beooayé sopa-iieltté nidenl-
tthet, il est en âge. Pjdlaiieltté
seopayé yéninzhènoun ? Quel âge
me donnez-vous ? Edlanette ne-
QQayé} Quel âge as-tu? (Combien
tes liivers ?) \\ Eetour d'âge, vz.
Rktoir.
Agé.Nisoiiin'lshct ; iiilioniii'lsliet, il
est âgé. Bèhoni^shet, je suis de-
venu ou parais aussi vieux que
lui. Il Sénaiidérè, ou settlanoè
otssin, il est moins âgé que moi.
Il ETadè otssin, ou è'^Fè houbéo-
payé nelttè, ils -sont de même
âge. il Cassé^ par Vâgc, nizen-
dyaii, niiiinesdyaii, iiininindyan,
ninoiidyan. (| Avancer en âge,
nisou'^lshi. || Vieillard, énézhekAvi ;
vieille, tsséankwi, ou tsseyankwi.
Agence. Office d'agent, bekkao-
zlieri ttassi ooael"aë. || Êtablisse-
unnt, Ix'kkaozIuM-i ttassi ot)ael"aë
l)t''kc)n-i'ii.
Agencer. I'VU'"-()iiiii'lyaii nilyé, al"in,
aliir. l'V U'ounclyaii iiininla, ou
l'ir'-ouiu'lyaii aïK'lla koiilt^, lu les
as bien agencés.
Agenouiller. Nih-ui-no-zeiilyé ado-
iieiil'iii. Nili-iii-i>()d-onlya alya,
on l'a agenouillé .
Agenouiller (s'). Nili-ni-ko-ztMilyé,
nih ni go dcnesyé. Pas., iiili ni
i^o zehlya, nih ni-u,o dénosya, ou
nili ni q;o desya. Fut., nih ni go-
zoulyeT, nih ni ii.od-ousye'^l . || De-
vant quelqu'un, déné-nada£>è ua-
Sfozelyé, ou nihnisjozelyé. Yéna-
daoè nih-ni i>:odenlya, il s'est age-
nouillé devant lui. \\ D'un seul
genou, nih-otssenn gozelyé. Nih-
otssenn godousye*^!, je vais mettre
genou à terre. \\ Se jeter à ge-
noux, nih-ni-iifo-zende*"!, nih-ni-
go-dénesdeH. Fut., niii-ni-go-
zoulde'^l, nili-ni-go-fiousde*'!. || Se
précipiter à genoux, nili-ni-go-
zendzha*^! , nih-ni-go-dénesdzha'^l,
nih - ni - go - dindzha^l, nih-ni-go-
dendzhan.
Agenouilloir. Prie-Dieu. Békké-go-
zelyé ; l)ékké-na-go-zénelyé. Be-
kké-na-go-denelyé, ■son agenouil-
loir.
Agent. Ttassi ooaeT'aë l)ékkao-
zhérè.
Agglomération. Ttassi è'ié-ou-we"!-
yéhé, ou i'"lattin nilyéhé.
Agglomérés. Ené-ou-pehlya.
Agglomérer, f'/lé-oii-pwe^lye, è'ié-
ou-oweslé. Pas., è"lé-ou-t'wehlya,
è^lé-ou-owilhi. Fut., è'"lé-ou-oou-
lye°l, è'=ïé-ou-£)Ousle'=l. || S'il s'agit
de grains, ou autres choses me-
nues, è'^lé-ou-owedzai, è^lé-ou-
pwesdzai. Pas., é^é-ou-owedzai,
è''lé-ou-o\vidz^i. Fut., è'^lé-hou-
dzai, ('"^lé-o-wousdzai.
Agglutiner. E/itsenn na-iltchi, na-
iltc'ho. Bedshenn e^la-ttchyazin
AGI
- 31
A(;i
iiiiiint)««*t, nu fla-ttrlinxiii ttU
' t>)|(t Idkoil I f'^ltMMIM IIMWIHIII-
it, ni'» « /idirx »«• ftntt , €*rtt$,
st'parécs, atitilutint'z-iei.
Xf^flïuUnéi. i: It'iiiiiuKsi. IV'kao^
kkjiylit* ikki-Nin ! iM'tsIu'iiii «-'Iimiu-
iifltsi, su /)/«nV vu hicn, ncs thiiira
ff finit tififilutinéis. || Frtiitu,
/»uiV*, etc. DvMii «Ijié Kliî''^kain,
urt'lvon e'l^-sht•'ltt^H^H oyiii, Ita
fruits que XHtUi, Ira loi/ù tout ag-
fîlutim's.
A((graver. Sa faute. Rkô^un^ii us-
lini sufleltsi, </r plu* en plu» faire
mal ; luMiestsi. || Se ihnincr «/«•
plus en plus tttrt. Kkt*''juuM> oslini
'asouiittai, "ai>uiu*Ntta. /\i«,,
'aMiuiittaii, auuiiesttaii, ou lucorc
kké'aiien oslini é<ie-(.>a-o(ieiittai2i
<Ml<^»a-<>nesttai. Oslini iialio'Isln*ri
VI Htttssi, kké'aiien hosliiii
'^ahuuiittan kwalanttè, eu ajoutant
le uicnsoufie au tnal qu'il a fait,
il n*a fait qu'a^firaver sa faute.
Il La positum de quelipi*uii. Kk»'-
"aiien (iouvuu <!éiK'-(..a-o<ltMittai,
<iéiié-i.'a-ones"ai. Pas., déné-yti-
(xleiittaii, déiM*-oa-oni''an. —
Kké'auen (iouvuu è'Ia-tssil/henn.
Kké'anen (iuuyuu al/lieiiii. —
Kké^aneii (iouvuu Ui.<a-(it»ulye,
e^l'a-sotielyé, ot»adene>le, e'I'atie-
nilvé.
Affgraver (s'). Rké^anen ijozlie'l ;
t*t>sin"aii IiuzIr'*"! ; kk('"ouii iiu-
/lie'l. Sa malailie va s' aggravant ,
kké^oun tièziie"!, i7 hai.sse tou-
jours. Il Le mal moral. Elssin^aii
tssesilie'l, pi. eissin^an tssf(i(ia''I.
L\m vit (le pltut en fihis mal,
etssin ''aii-tsseti(ia''l.
Agile, fltre. NatsM'Iiiis, nasnis, iia-
iieliiis, nalnis ; ollaii aniié ; ollan
tièrlieT ; ollan ho'^Islie'I, déna^ié.
Na.snis, ^t* suis vif et eapahle ;
naïu'lnis, tu es vif et eapahle. ||
Du-^-t* nai.'^ilda.
Agilité. Ik-tthi o^nnaa iiounlin. Hc-
ttiii (<««niuiii iiuiutlitt il lu, nahu'liui
illi- tloii, !• »on
aflilité ett ( . ? > n
un elin d*n i
Agir. AhunMi-. .i-iM . i'ii'..
nnlyti. Fut., iiluMinnr,
Nalu»/li«T, r, /*./.. ,
liu/licr, na«i/' . f'iif.,ii;ti
rhvr, naiiouMiier. Kitthi •/
illf konltc, fil n'a», eerte», / /•
Itien agi. || .1 m Hutte, tiimni
kktiMil/heri, kkmiKxiuT. I*a>., kka-
M>t.-«*l/.luT, kka4>(.4*s/|icr. Fut.,
kka-soul/liî, kkaliuuHzlii. || De tra-
vers, iNidisin nahozhfr, iiaho^ '
l'as., naitozlicr iiau/iii'^lsiier. I ■
iialiuu/lier, naiioashtu*r. |l Ft» *f -
eret, \é'énan"infn tta^i»! Iiukké-
nat.vièziieri. ShfH yai<è tMrnn
ttas>i hokkt'natsse/JuTi. ' ' ♦
sfs euhtttes. IltMiulu' ;i
ttassi liukkt'natsM'/iieri. n Fn rn-
fant : .st'kwi ft.sMnlittin. Sékwi
édittin, U agit en enfant. || En
homme, (ién»'yuu etvNé<iittin ; .
n»*/Jiè ft^stMiittin. il Fn iu-
eyouncn ttcliyannit* dene kke
der/li"an. Kyounen kkessin (jeniia,
i7 l'it comme un fou. Kyounen
kkessin a liene 'elu/l'an, ou dene
VliounMtte, il Cft connue un in-
sensé. F\ount'ii 'è Ix'hou'^l'an
oyin, ou lK*l»ounMtte oyin, i7 est
ahsitlument connue un fou, ou in-
sensé. KyountMi kkrs>in ant-<i\a
uyiii, tu as agi en insensé. E>ou-
utMi kkessin antte, ou eyoïr ■
kkesîiin aniié, i7 se cowpuiti
comme un fou. Denc kka dejie
VluiunM'an illt* aiiottiii, i7 patiiit
qu'on agit en insensé, «/u*<'M
n'agit pas connue les autres hmn-
nu's qui ttnt leur l>on sens. ||
i'ftntre quelqu'un, tl^n^ttann-
tsM!
Vit
xluT, il agit contre iui.
sièrement, a'«* ilU* ualu»/
AGI
32 -
AGI
a'^ nntti'liyaoumii illr. il Mal,
sin'lfrt iialio/her ; sal'tii iialio-
/her. Il Piinilli-inciit, okkt'ssiii
nalio/luT. ou iiattch\alu)iini ; e*"!-
kkessiii naho/.lior, nattiliyaluxldi».
j|/*OM/- la forme, yè-V'dé naho/lu-r ;
yr'i'dt' nattrhyaiMiiii. |l Piciipi-
tammcnf, ioaii iiattchyalioiini. ||
Stnis rcfli.vion, (\>]\r yriii/iiid/luT,
yrniziiuie. Dsiit» yiMiiiU'sdzJu'r,
(Ishè yéninindzluT, dshè yénin-
«izher.JI Contre sa /)»■()/)/(' l'olonti^
fdiiiiii-kkt'tti'hya ikiIio/Iut, alion-
lu". Kdiiiiii-kkrtti'hya naliozlii'l-
shtT, ou «''diiiiii kkôttfliya astya,
j'ai ofi't contre ino propre volonté.
Il Différennnent, édoiihon, kké-
ttchya n-C(int le verbe. Edouhon
iiaho/lier, u^rir (HlJéreiiniient . Agir
(lifféreniinent de (juehiu'un, doiié-
kkrttcliya nahozher. Vz. FAIRK.
Agitateur. Brouillon malfaisant,
i'ttihyè 1ère. Ettchyè 1ère édittiii,
i7 a^iit en brouillon, en nf^itateur.
Il Meneur. Tta otta iia-'an-o-
pwt'zliet walli otssenii déné hédel-
"a'O, qui soulève les Jiommes pour
une révolution. || Révolution-
naire, betta *^an-o-''tt'''Ishi oun''ka-
ho'lslieri, celui (pii prépare une
révolution.
Agitation. En iiénéral, nahowiddaï.
|t Dans ime émeute, une révolu-
tion, nazindzlier, iiaziiiflé, nadi-
zher, luuliiizher, nadèzlier, nade-
(?iddé, nadouhdé, nahèèdindé. iJ
Soulèvement des esprits, nayéni-
zinzher, nayenihodindé.
Agité. Arbres, plantes, herbes,
"lar^'nna laadya ; ('la, cimes, bran-
ches ; ncmia vivantes ; laadya, -sont
comme devenues). Nih-ni-na-da-
*^Ia-neoelbi hedya, les arbres plient
jusqu^à terre; (nili, jus(prà ter-
re; na, marque ré}>étHion des
mouvements des arbres; da,
si One du pluriel ; "la, les ciines, les
branches ; ninepell)i, arrivent en
pliant : lirdya, c'est devenu). ||
L'eau est aoUcc, Ni'ltssi 'tanol-
ttlu't, koii ! Lèvent est tombé sur
l'eau, vofiez donc! "Paka iia-o-ni-
neltssel laadya, la surface du lac
se ride affreusement, "l'a'ka tse'l
dt'lHi laadya, le lac est eon}me
tout couvert de brume, d'écume.
"i'adiiitclia, le lac foriiu' do gros-
ses vauui's. '^'radiiitclia, (\6nô ''Uni
nadou"a lahoudya illc, les vagues
sont telle.'i que persomie n''oseraif
se risipier sur le l<ic.
Agiter. Ilénanclna. || En l'air, ya
daouiK'ddi ; yaciaoïiiu'l' tonn, bi'ya
danes*'tenn, bt'yadanin*'rtenn, ye-
yadanertenii. Diri kkozliitcliézhi
yadaounoiihiii, tta hèyoïiè ye-
kkorelyaiii '^a, agitez en l'air ce
mouchoir, afin (pie son proprié-
taire le puisse reconnaître. \\ Il
agite sa cloche, tsaiitsanen del-
zous. Il // agite Veau avec la main,
'tou VI nalanclzher. "^'J'ou VI nala-
oeszher, j'agite l'eau avec la îtutin.
Agiter (s'). Natsséoedda, naoesda,
naoinda, naoedda. || En jouant,
en s'amusant, onttlazhè natssé-
t>edda, na£)esda. Pas., natsséneh-
daii, naoesdan. || Avoir le diable
axi corps, dénéyapè naoowedda.
Neya^è nao£)wedda, eddin ! dé-
"anze, en vérité, tu f agit es trop.
Il .SV balancer en faisant la jon-
glerie, la sorcellerie, tssouldai,
housdai, lioun'"ldai, lioukiai, hou-
wildai. Il En jouant à la main :
dshi-tsselbel, ou dsliizollx'l, dsliis-
bel, dsliinelbel, dshilbel, agiter la
tête. Il Agitation du corps, s'agi-
ter en tous sens et continuelle-
ment, an^ani tthi ounioerzlini illé,
ou encore, "^ayénioowetta illé, '^ayé-
nioestta ille. (Tthi, la cliair, le
corps; an'^lani, dans la même po-
sition ; ounioerzlini ille, ne se tient
pas, le corps est dans des mouve-
ments continuels).
ACK
Ai.k
A|{BC1V. FUMiftin kliiti t»iy^,
ImI..-.
A^OOlc. Tla itiuuir t^Miixili. 1 t..
nautié L«^i>iii utMrnn tiodii'lthin,
)• ' réduit h l'afitmit, cm
I' (.
A({oniftant. flln, i>miiI<«*Ii»ii t.vscl
rlul, luMhi'l. iiflchn, hi-ltlii I.
,1 PaJitM'Iiui t>MN|\i. lirMii. iMnl\i,
I.. ■ -y- - Mx\r
tMOUlIxill ; Ift^KUlllAllI. '1(\>MhoUII-
i\é. 'rt« 1' ■' lit* ho'» Itn >»-
«iHiTti. I /(■« atitnn*ant$.
Afjr' i ttluu fltU
t ..;•. Il I » .
\>{rate. K IttM tllou <1i1za'.
Agrafer. Klttn Itlou <iilxf. <iix>« .
(liii'l«^, «I^'^Im*. /*««., cU'Ixa', «Il Isa',
«Il h'ut ., liolll/l', «U)ll>-
>«-. , -Itiu'Iîtf.Nè u* fitta
ttluu (iin'ls*', agrafe ta robe.
Agrandir. Ktssin'an, ou kke'anen
iiHlio'ttMlli», kk^'Hiieii imhu'te<4si.
Il . 'M. Il Kkt--
.iiKMi iiaiitt-
ho^tsi. Fas.f kké'anen nanaiiolui-
lin, naimhu7hi'lt>in, imnaho/iiii/l-
t<in. mhiihIio it^in. Fut., kke "aiH'ii
Il ti, nuiia-
li< . _ .: 1. Nihone'l-
rhékké, etsiii'an iiao'tèdlÀ, agran-
dir un champ. || Outre meturet
«'t>in''aii ho'tèMè, ho'te>ti. /*«».,
«'tMii'anlioMè'lin. et>>iii''«n*o'^ti'I-
tsin. Fut., etvsin'an-ho'^tou'^le, e-
t»in"an-o^uust>i. Ya'ti koii-«ii e-
t<i*in .1 ' ' . '' 'ise, tm l*a
faite t ^ I ■: x-ètement,
kké*aiit*ii liai <-s-
'kaii. Paf., 11.1 iiii-
lan. f'vf^t nananou''kaii, iiadia-
iu> ' ! V ' ' ' m,
is« > .M-
di» tel étulut fMitir qu'il est tnip
petit {Htur nuti.
Agrandir (t*). Kti«in'an-in'ted-
(luu/h. Diri \é etsMin'aii-iii'tr<J-
i.Mi/f> *.4Ît. i,,r,tt?. 1.* a*!:; ...
Agréable. II.
( iii°< i.i< tii/
tHul
rU
/(Ml
<'<'ee ;»/m> / I voir, iHJuitaun
ahottiii, OH a «■ iii'ttiii. li .t>
liouiimii Iciiiii. li .1 i'
lliMin/oll l«-t MMIII.
Agréablement. Ounaun, a'Miou.
Ounxuii t«.^iyt*iin, on chante
af*réahleint iit.
Agréer. K Iumms..! ■ lkk«^\aA>rti.
HiiiMiMiU •: ' ti, «/
uiiti'c touten U , , H.« f/u'oH
lui fait. K(liiiiii\i>u tta»»! r luu-
/»''k«', Hinitixoti (' > ' " ' •'. i7
aorte U-% tiîttianti iH,
Agréger. I' I. m ..n . i , . . «hj.
i.<*--K-. y*(i»., »• 11- iiu nu ^«:il\a«
f'^lé-iia-ou-^illa. Fut., r'ié-aa-ou-
(.M>ul\f'l, f'li'-iia-ou-^u^lr'1, rlr-
n«-iHi-t>wouiileM.
Agrément. A|'|ruf>.it m-
iii\i»u t'kk«-\aiit'"ti . Il vuu
<lwu«-kki-yaHè'ti. Ii De Vetprit.
liiiiiii lioutiliii In*' * 'ai
«l«'*!l»'*, 'l«»»f|MU- «;•' <'#-
ble. Il Sufet de comtentetnemt,
t1 ' ' ' •■ ' ■ tta
Agr.
t . ,
servant è mamtruvrer mm maiire,
un eam*>t.
I»Ctia>»l<« (i»nfftt>-aMK(«(««M
AGU
- 34 -
AIE
Agresseur. Tlacklir lU'iu'-kké-iixjjii-
hi. Déné-kkéziii édé-hetltla' slini,
agresseur saua rime ni raison.
Agression. Action de se jittr sur
t[ttt Itju'un, (li'iu'-kk»''/iii t'-issï"-
tli'lu'ddji'. l)j''iu''-kki'-yi(l(li. Iloiin-
/.on VI dénô-kki'-vitltli ilK' konlti-.
c'est une lâche offression.
Agriculteur. Nili-t'(..a-la-t>eiin;n dô-
lU'. Nili-o-iir'lflu' kkt'-n:i/.luMi. ou
nili-t>-iu''Ii"lu'' t''kkt'liiiy di'iu'-.
Agriculture. Nili-o!.'a-la-!.>i>ddaï.
Nih-c).ja-la-£)('ddaï luMldin iiin de,
dan-kke "le-tm-tssindé walliluiiii,
sans I\i}irieulttne, on mourrait de
faim.
Agriffer (s'). DadMhountsst'. 'iVliizé
bé kô-i^aiiiMi tta dadahouiitssè, ou
tt^ssi dahoun''tounn, ha lioun-
(ItMini, /(• chat, ffrâcc à ses f*riffcs,
s'ai^riffe facilement.
Agripper. I.jan houddi, <ui houndi,
ioaii houninnik, ioan houiiinnik,
ifian youninnik. Prés., hou*^tennik,
ioaii ""tesni, ""tinni, "^tenni, ou dé-
'te''liiik. Fut., joan '^touddi, ''tous-
ni. ""téwounni, "^tounni. || En pas-
sant, loan heoa "^tinnik, je l'ai
agrippe, en passant. loan beoa
'téwounni. affrippe-le.Yéoa "^ter/h-
nik, // l'a affrippé. loan bé^a ""teb-
di.on l'a a<frippé. loan bé<?a '"teddi,,
on l'a<fri})pe.
Agrouper. Vz. groiper.
Aguerrir. Dene hc^l-^éli denon,
ttancltté hotta hedaden'^ltte walli,
houiiinzhenen, o'"a ''aounerténoiin,
ho'lt'', instruire, dresser /r.s soldats
à tout ce qui les rendra capables
dans leur métier. Dene he"^reli de-
nen hoHe, former des soldats.
Aguerrir (s'). Par Vinstruction, dé-
né hfTéli déné, fléné he'^réli ''a
■"édaden'Itté atssedel"in ; atsse-
dilne. || Par l'effort personnel,
dene heT'éli déné, fléné heT^éli "a
"édaden'Itté hé^lalnain.
Aguets. Être aux, "azen^'in ; "^a-
tsMUi-dént'l "eiin ; "^aoudr' lui. // se
tient sur ses f^ardes contre lui:
yaoïidè'li. Sr tenir en ffarde contre
lui: liaoïide'lni. || Pour surpren-
dre (}ucl(pie chose, 'kka^è tssedda,
sliidda. 'L()iiè<>an 'kkanè sliedda
sjiss. l'ours esl mir affuets potir
.surprendre le poissoti. Sass ni\u
"^kkaoè sbidda, yC f^uelte un ours.
Ah! Interj. d'admiration, hé!
Kkaiii hounzon anou'^etssedi, lié!
les bonnes paroles (pie nous x'e-
nons d'entendre ! hé!
Ahuri. I)éné-dzé-dett<an. Se-dzé-
déoin"an, je suis ahuri; il ;nV;
ahuri. \\ NaseHtla ; iiazlicstla. ||
Iloiiciiiii illé lalionné, ou laalné.
Iloneniii ille laalya, on l'a ahuri.
Honesni illé laasilya, on w'o
ahuri.
Ahurir. l)éné-dzé-dettai. Pas., dé-
iié-dzé-dettjin. Tîè-dzé-dé-oi"an, je
l'ai ahuri. Kkennazhè honenni illé
asla, je Vai ahuri.
Aide. Otssendi ; yei ; yétta ; tta.
Ye''\ yeddan,, // boit à Vaide de
cela. Otssendi itta hoiidenni, avec
de Vaide cV.sf facile. Heztta
yittaizh, il le coupe, à Vaide de
son couteau. \\ Dieu te soit en
aide !, nilio*^ltsini netssehwanni.
Aider. Otssendi, otssesni, otssen-
nenni. Pa.s.,otsséoefldi, otsséninni.
Fut., otssé-hwaddi, otssé-hwasni.
Il Ils s' entr'' aident, e'^l-tssé-heddi.
Il Aide-moi, setssenn-wounni. ||
Dieu aidant, riiho''lt.sini setsseniii
dé.
Aïe ! Eya !
Aïeul, e. Tsiye. Setsiyé, mon aicul.
Setsiyékwi, mes deux aïeux. E'^1-
kkéda''ka flaoinlé tta betssin"anen
déné heslin, ou yannisin dapinlé,
mes ancêtres. Setssounen, mon
aïeule. Setssounékwi, mes deux
aïeules. Yannisin tssékwi dapinlé
tta be-tssin"anen déné helin, mes
arrière-aïeides.
AIG
- » -
AIG
Al^lc. iMtnrn (chu*. iMtntn trho*
Irus, ti * . 1 4 tél. . .- .. .«-.
Ai^ton. r •' i(Uf^. I'
;;^4i > >. |Miur
jambf»: t;iu, 6^(1111* rrur ; \nt ptur
hèyai. prendre une belle cttuleur
êouM ractitm du jeui ; dont le»
fH' ' Ile cnulrur
rt- II.
Ai^rc. D^iiintKM ; (Ifiiinkkuuiii.
iMtt itifire^ t'«(lyr<l^ ttlimié ciiMiin-
kkouiu. Vinaigre ^ tiéiiiiitKM Muué ;
ou encore »ljié t'ou t»in'I<l\>tli, vim
ptturri, toumt.
Vifijrcfin. Dent* huunyiui idini, de-
lèf t'itf 'ai yiiitttt (.«'tiiiai, filou vi-
vant aur déitens des gen» qu'il
f M'ffl/»»-.
Aigrement. Niullucittchyé 'e\, hawI-
ttrhyé VI, fHtn*le aigre. Déiié-
tlciyé ouittcho* VI, ai'ec le aeur
fâché. NmiMiiiitnttchyé oyin, é<l-
lat^ t«an? /' : parlcf-tu ainsi
ttmjour» at^ ! f*
Aif^rette. D'oiseau. l)shi-<'a, poil de
la titc. D&lii fcièMé, charge de la
tête (dshi, tfte : VI, charge, pa-
quet f. Ii«•-<i^lli-l•a. fon ai^irctti-. ||
Omeiitent : »l>lii-'kttri. I)>hi 'kafl
tssettin, porter aigrette. Ts8a
*kane tta, plume* au chapeau.
Kluiyousi, ornement fait de plu-
fttfy <>ii (lutrt'f choses.
Aigreur. l)\*ti>tnac, ou brûlrments
(iV«fonmr.('hi-<la-tthenn. (^i-da-
tthenn fietlda*. m. à m. les aigreurs
ou brùlemcntf d'estomac tiw tiutn-
gtnt : j'ai des brùlements d'csto-
mac. H Fig., irritation. Hinniye
ille *eT yetjssenn etBnenn-nayazhe'l-
'ti, i7 lui réjumdit tn'ec aigreur. ||
Vz. At-RKTé, AVOIK,
Aigrir. l'taHsi dè-nin-kkouiiz, '>ti
tta.vit d^nin-t&si aJ'in.
Aigrir (t*). Dè^nin-kounx, ou d^
nint&si hihon^nlè, h^n^nl^.
Aigu. I>rn ttHnmi IV,, .ir,»
I'
i^' '-^
beaueoui> ,|,.
î' te
-H.
d y a iri ' de chonv poim-
tue*, c'e»t -...
Aiguadc. Tmi *tau liMi.
li
ti.
*tuu hiluiiui. «wr ta mer t'emu ve-
nant h mamfuer, à terre on t« rn
chercher, en prendre dans le na-
vire. 'rta}i-4*kkr "tou «, le lieu oit
il V a de l'tnu.
Aiguille. IMiaii-'tiii'li. (.i.han.
l'ii^iie ; i<(*tiiili, i»n trahie avec toi),
qu'on porte ai'ec «oi fMmr rac-
< vV,
t /Jii.
fer mobUe. H A nutnter les filets,
ftthaM-tthennen-tclu»' : bt'tta ^-
baiilttiv.ll .1 taire du h/cf . t-tthal-
t. 'rs.
I • 'in
ttlouie-trheiinen. || l arrte , tl%hmD
'tiiili iuikkattazhi.il iifonJr, dchan
'tiuli (iclloiii. I) De glace», 'tfiiii-
tssi. Hixi- ■ h. <\o-
dè-ttfhy«.i. ten
que la glace est défit en aiguilles.
Il De montre, sa etsiîxMin-na-tch^
Ciè'kozlii, qui ax'ance en faisant le
tour de la tuotitre. \\ Fine.
'tiiiMi dart* . 1 ri* fine, .
ya^iè («'tin'li, qui passe dans ia
rasrade.
Aiguillée. r>^kké-na-ettiv. I)«^an-
Ollané dékké^iulttt. ; ai de^é de-
peti*c plusieurs aigttillées.
Aiguillette. De pipe, tttrlttoui
Aiguilleur. K
eliianè'V^xht ttrhya 'tinir.
'r '-•■ *!!i«he, les char* •'
Al
3(3
AIM
trfinitnt df /»»»<» </««•, /(• /)<>/// dts
rails celui qui Us iitit nlltr ilf
droite ou de ffauchc.
Aij^llillon. Ht--(lattH driir 'mIMo,
(jui produit enflure avec mi httu-
chc. 'i'tla tti'lio'", la colère de la
ijueue, dard de la queue, 'l'tia
ttilu)' (léné hiifwi, »7 pi(]ue a-cec le
ilard de sa tiueue.
Aiguillonner. Piquer avec l'aiguU-
loii, lioii^m'', limisVtN hoimVé,
\oii'«;é. houi'iié, houlfi^é, lièyou-
"iïr, ou (lnlu\vouV«'« P'i^-, houè'jïé,
houi*"iré. Fut., houwa*'i!:t*, houwas-
'liè. il Poussera r<ution, déiu'-hè-
'an-liol'ti, hè-*'an-zl)rs'"ti, lu'-'an-
/hin''l''ti.lii>-'"an- T'ti, /" /). /)/.,
délié hè'an-zhirti. |( Pousser au
bietif houiizon otssenn déné lie-
zel"a, hédes"a, liédinl"a, yédel"a.
Pas., hézec<el"a, hédenos"a. Fut.,
lié/oni a, liédous "a.
Aiguisé. Kka-<..M<kan. Diri bezz
kkaoekkan itta denné, ce couteau
(ijiant été nirrnisé, coupe bien.
Aiguiser. Kka-!.'t'kka. kkaoeskka,
kkac't'iikka, kkayt'kka. /*^/.s., kka-
(t^kkan kkaoikkaii. Fut., kkaou-
kka. kkaouskka. nshen*^! kkaous-
kka, je vais aiguiser la Itache.
Ail, aulx. Ttlo*" detssi-azé yédaoriye
natsèdi, hcrhe, ou plante terrihlc-
nicnt (iwèrc.
Ailes. P'tssennen. Etssennen kkezh,
aile d'un côté, une aile. Betsse-
nnen, .so;j ou ses ailes. \\ Battre
des ailes, «lettaï. Pour les ])erdrix
du hois : e'^Ii-lu'll. Vz. kattuk.
Ailé. lietssennen liounliii, ttassl.
Ttaneittè ttassi betssennen houn-
lin, tout ce qui a des ailes. || De-
ttani. les ailés, les oiseaux.
Aileron des cétacés, l)é-oayé. Be-
tchè-la-ttaë, aileron au bout de
la queue. Bettozhè, ses rames,
c.-à-d., nafieoires près des ouïes.
Ailleurs, fxldisin ; dyan illé, pas
ici ; ttassi tssenn, quelque part.
l'.ddiMii daviiiliii, ils sont ailleurs,
Dyan lioullé itia, ttassi tssenn
MiMiliii lé^saii, n'étant })as ici, il
doit être (pieltpie part ailleurs. \\
Dailleiirs 'Kl ttlii, et avec cela.
'rssoiidcddiyoïi, 'V^l tthi hot»aiiye-
iMMi'iaii illoii, // esl paresseux ;
d'ailleurs je ne raiine pa^s.
Aimable. Kdt'lionèdliii, édéncsdlin,
édé-iiindlin, édé-nédiin, rendre le
monde heureux de soi. || Déné
'élioiMMiIin, sp-lioiit'iilin, iié-lio-
iKMilin, l)élioMeiilin, on est heureux
de tnoi. de nui présence, de toi, de
lui ; je suis, tu es, il est aimahle.
Aimé. Fjre. né-yan-yéiii-o-(^»eT/,li-
''tjiii, en rapport avec lui le ca'ur
on a mis, il est aimé. Sé-yanyéni-
operzh'^an, je suis aimé. Sépanyé-
niooerzhla, je suis aimé de tout le
monde, ou de beaucoup de monde.
Aimer. l)éné-oaii-yéiii-o-(.»orzirtan,
héuanyéiiioi'taii, hepanyénioiii'^tan,
yeoanyénit)erzh*'tan, /* p. pL, hé-
uanyénioèzhilya, heyanvéniou^la,
yéoanyénioerzhia. Séoaiiyéni/jin-
'taii illé ahottin ; ner)anyénini''tan
konttè, tu ne parais guère m'ai-
mer ; crois bien que je Vaiuic. ||
D'j//j amour charnel et coupable,
déné-oan-yéni-o-owerzh'^tan slini.
Déiié-nan-yéni-o-nwétiiri, déné-
<jan-yeni-nes''tiii''l, dénéoanyéiiioin-
"tin""], dénénaiiyénlnè'^tin'"l. (| D^un
nnu)ur (Tamitié. Déné ''éhonenlin ;
béiieslin, je l'aime, héninlin, yé-
ni'iiliii ; beninidiiii, nous l'aimons,
l)onoii''liii, yéliéïKMilin. || A voir,
à fréquenter (piehpt'un. Déné-'^è-
naou-flenyaii, henaoudcschan, be-
naoudin'^lchan, yénaoude'lclian,
benaoufleoilyan, benaoudoundian.
E'Inaoudéoilyan, nous aimons à
tious voir. On dit encore: Déné-
iia-koudedyan, (mais ce verbe ne
va guère qu^avec la négation). Bé-
na-koudesyan illé, je n^aime pas
à le voir. || A entendre. Déné-da-
AIN
J7 —
AlS
tHHiill'K-llMIi, XoiMOUiifMrllAJI. il
r '• 1- V- ••■■•. (mtH» ne
«' <c la né fia-
tttlllf. 1).; Itllllt iMMiniirtk-
lliii illt*. > 'jUî tu tilt (/on-
mrêt je ne l'aime ihi$. liriinorvttiii
ill^, c*e*t iUi!t»ûtant. 'l.t^'kHJiii,
ht^'kaiiii. Iiiii'llaiiii. luMri'kttiiti.
Aimer {%*). \h>
yéiiiiHiiil>ii. 'I Mn>t'iiih('i«'rxiila. i|
Sr chérir. KT-aji-iU-tiil)»* ; rM-'oii-
tU-vÀii-U(l\r. f*l-'an\ «ItM Irt'itJy^,
*»•' !\é, f'r«iulrty«r-
III .ixtMlttyfiiMlouh-
àyét e*l"iu«layeniiliilyt*, e'raiixeti»-
yeni<!i«ly<*. || V. réfl. 'An-yéni-o-
(«'rxli'^tjin, tHi tWlA-tiHii-yéui-o-t^r-
xh'tAii, 'm - '•, 'aiiyéni-
(•in'taii, tiui. Il Se
respecter. "An-set s«enn, *an-de»-
tsiscnn, 'audinltRseiin, '^nncJfts>i^nn.
'AixJinlt'JM'iuui, nézi VI ^aM taho-
* sanaii, n'.«/>frff-foi, et
tu ftas t(ni citrjif.
Aine, luttan t&spnneu.
Aine, e. Ttatishè 'si^'rué ; ttadslièri ;
dsJièri.lj FrtTf aitié. dt-iiMUiiinHiiè ;
fimfi frère iihié, >-<>uiii' ^ < ur
afuée, «iéiié-'adè ; uni ^ «>,
satlè, ou sarè. Ttji se-kkTké, tliri
noud^hèr^, tie touf mes frèretf
celui-ci Cft notre aîné.
Aînesse. I)n»it d'. Ahourzh'aon
ttad>iièri tta l)ei>a]:ouiittuin. F.'^aou
tta otta ttailshèri tta l)^(.>alioun-
ttan, Iwi-a 'a?^x1fiitlaD ovin, e<idi-
ni aiifl'ii) tta, K>ati, de *<»« pleia
gré, te tai»M ravir *on liroit rf'af-
ue*«e.
Ainsi. Kkwa; don. Fk«a-(<a-rh^>u-
(ié('in/lift, c'cft <ii/Mi qu'il t'ex-
prima. Dun liuntte itta ya'ti,rV«f
ainti qu'on doit prier. || K\mii
f«c. Ij*c. cimi. Tcho ; 'é'M.
Nrnntrho, e<idinitrho nouhha nA-
odeii'in, ie t'attendA ainti que lui.
'l'wMi, drnnicHi. ♦«»♦ 'r% '1r «niT
aia»! fac l>uii i
adv. hXunXtè lïU
Air. Bri»e V "
tnù twr/
i '
air. Itintlaxin vlirtlila, il r»l mmu
en plein air. U Un l'air. !>- ■ '
da<4' ; daMn. Yr<lda<«- li<
«la, renarde en l'air. !).•«
ni'lkki*/ii, je l'ai tiré en
wA. H Ton. l>^n^ *»itrttai. Ik-nè
'a 'ad^'aî, i7 donne le ton. |)rnr 'a
'adt'i'i'an, i'ai donné le ton. |
I ••in;
i . I . . <>M
eya ahottin, 1/ a l'air malade. 'I Jn
tflio' lahouiunidi^ ça a l'air d'un
cheval.
Aire. Sid d'oiMcaux de pmie. Dahna,
en l'air, X'. g. fur un arbre, de-
meure, 'l'ta ik*ttaiii tcliu' dalina,
raire de l'aigle. || Ilehna. tur lu
terre, demeure.
Airelles. />
nofum),
(Kmpetnim nigruin), tiian-nairl-
ttexii. Il C.rav ' '
bi^ djié. Il />
«rx. "^tmi
ttift, /«f .
re», quoique wûrc» :
né,i - - '• •
lée, .
D'autres iàiftiU* i**u
denni.
Ais. IKtl«-lifiin 'kal^.
Aisance. A' - ' »
\ tlu.l t,
Vaimmct. A
nitu% rhYw»
■nm-
t'U-
ii-
aqui u^*.
AJO
- 38 -
ALA
ilK' koloii, Im sooa, sans pciiur, il
a tout à soiiliait.
Aise. Piiiler à sou dise. Dvuv ""a
liouiuishazh illoii kkasodilzluMU'ii.
Ne(laoiil"a illéhou in'Va. ikkehi !
7'»/ Ci^imiuindcs à bouche (}uc x'cux-
tu? Na iiulsha/h ilK'liou, pour toi
pd.s (te liilfieultés, tu ne soufres pas
uicnie iiu.r ililJicultés. || pjrc <t
/'nj.st' avec queliju'un. Déné '"ého-
lUMiIin. Hrnesliii, je suis à J'aisc
ax'cc lui. Il S'asseoir à l'aise.
Ehda-ounesyan, je ui' assieds, ou
me mets à l'aise; (ehda, racine
indiquant l'action de s^asseoir ;
ehdaoo-tclionmMi, chaise ; ounes-
yan, je me trouve bien content).
Aisé, lîoudenni, houdenni, c'est ai-
sé. Boudesni, je l'ai, ou le fais
aisément. Boudinni, youdenni, /*
p. pL, boudiddi, i?*" p. boudouhni,
houdouhni, hèyoudeuni. Sa hou-
denni, ça n^'est aisé. Ttassi hou-
denni al"in, rendre aisé. Na hou-
denni asla, je Vai rendu aisé pour
toi. Xih ounzontta ""tounlou hou-
fleiini. sentier aisé.
Aisément. Shoun illé ; déné '"a douyé
ille. Shoun illé ttassi ho'lé, faire
une chose aisément.
Aisselle. Dén-inkkt'zin. S-inkkèzin,
uu)n ou mes ai.'<selles.
Ajonc. ''Ga'^j— nwozé-tclio" dedche-
nnen, arbuste épineux.
Ajouré. Betta yehttin illé; betta
dzèhodindin illé. Betta yehttin
illou, zinzin horzh"an oyin, î7 est
tout ajouré, ne masque pas la vue,
c'est le ffrand jour partout.
Ajourner. Yennazhè hobba niho-
denttaï, iiihodénes"aï. Pas., ni-
hoflenttan, nihodéni"an. Fut.,
nihodouttaH, nihodous"a'^l. Karè
ttè, kkambé hobba nihodous"a'^l,
attends un peu, je veux ajourner
à demain.
Ajouter. F/l-kké-da'ka ni-ou-nendi,
ou c'^l-kké-da'^ka dé-fja-ou-dénendi,
ou, simplement déoaoudénendi.
Kouttn ille yénessheiui itta, diri
(léi.iaoudéiM'iu>siii, comme il me
semble (ju'il n'a en a pas assez,
j'fl ajoute ceci. Deoaoudénéniiuii,
/""/ ajouté. Il F,' Ikké-da'ka e'I 'adrn-
lyé ; f'Ikké-da'ka dénadenlyé.
Koutta illé itta diri dé^adcnilla,
comme il n'a avait pas assez, j^ai
ajouté ceci.
Ajustement. Parure. Soun ; .soiui
hasèzhi ; soun kkénatssèzluMJ ;
édé-tssoulzon. Kdouninlzon hoha-
"tinzhi oyin, nettchyannié saneddi
ille kolou, ou notcha illé kolou, tu
7}e rêves qu'ajustement, quoique
tu ffaguc^ si peu.
Ajuster. Mettre en état. Ttassi dé-
hounelyan al"in, aine. You déné
h('yéounolyan al"in, aîné, ajuster
un liabit. Sè"ié séounelyan asinla,
il a ajusté ma capote. \\ Après coup,
sénalne, sénaslé. Pas., sénanlya,
sénasla. Fut., sénahwalné, séna-
hwaslé. Il Vi^er, ''telkkizhi édé-
tssinl"a. "^Gatssenn ""telkkizhi édé-
nes"a, je vise un lièvre. || Adap-
ter, séholne, séhelné. Sè"ié séeslé,
j'ajuste mon habit. Séesla, j^ai
ajusté. \\ Senaholne, sénaslé. Pas.,
sénahoulya, sénahosla. Fut., sé-
nahoulne, sénahousle.
Alarme. Faus?e alarme. N. c, es-
dinniye serzhoezh, (sm n^if a
qu^une personne). Esdinniye kolou
dasil{?ezh, s'î7 y en a plusieurs).
Alarmer. Déné nahiltli, rléné na-
houstli. Pas., fléné na^ltla, na-
zln^tla. Il Déné-dzè-dettai, déné-
flzè-des"ai. Pas., déné-dzè-dcttan,
déné-dzè-déoi"an. Fut., déné-dzè-
doutta'^l, déné-dzè-dous"a''l. Sè-
dzè-dépin"an, il m\i alarmé. \\
Honèdyédou adénel"in. Neldyet
asla. je l'ai alarmé.
Alarmer (s'). "Aoude^lni, ''aoudesli,
"aoudinli, "aoudè^li ; /' p. duel et
pi., "aoudilni. || Déné-dzè-dettai.
ALE
-39-
ALI
i ' ■• na-
I. nt
ii/iir rn< .
Alcalin. I)<-/I>ai htitnilin iichncn,
tf-riiitit (i/((//ifi. Di/liui 'ttiiiô, fou
Alcool. 'Kunn 'tuiio, eau tic fvu.
Alcoolique. 'Konn 'tuuv ImuiitiMiii.
^ll. f iir tfalcintl ;'ki)nii 'toiu* Iumi'I-
'kaiin, atmitfur d'alctuU : 'ktiiin
finH- lirliii- II. hux'cur (l'nlftud.
Alcooliser. KoMu'tour lirm- (mliiiM.
*Konn"touè luMu-'tarinel, ;*ai al-
' '< /Vrtu. 'Ktmn 'toiiô h^ni-
I. je vau (ilciKtli'ifr </<•
l'mu.
Alcôve. Dt'kkettia iuhunin''ai ; yé-
hotta nihonin'aî. Dekkéttlu è't^
li' iiioiiiii'ui, place ton lit dans
l'alcôve. IK'kkfttht nivmiiiiiilt*,
jtlocc tes coui'crture» tic lit danji
rtilcM'c.
Aléatoire. Ttassin okkeimtssfyJu'ri,
;irzli''aoii '"at»oulni i!It*lu' ho-
.11 nilaxifltthi, ou ttali ot>.M*iiii
nihuuittlii ekkorou«iya lu*kk»' illé-
hou, 'an-niliixieltthi,c/i<>«t' dont on
s'cKCupc et dont il cnt impo^Mble
lie préxitir le sort, le résultat final.
Alêne. IKhaH.
Alentour. Iloiniarè. Honnarè ci/t^
«li'-ytHitli, marcher alentour. Hoii-
nart" etssin-iiayéluHldi, «u hon-
Mtr."- . t -. ' M 't !m !, i\ ,'|ie<l«li nu ni-
.'•'( i,.i!!:,ii.- cl — .iiii-ni \in«li,t«»i<-
rir à l'entour. Ets8enii-nin(>ai,
c'iurf à rentour.
Alentours. Hunnarè ; otssenn niH-
toue. Sekonen lioiinarè, aux alen-
tours de ma inaisttn.
Alerte, fjre. Na''atssi'|«lai. ii:i''«-.vi;i,
lia in'^hla, na''incla. OiittlazJiè iia-
'iii'lda kwalanttè, tu es bim
alerte.
Ale\in. Menu i>olxson qu'on jette
dans un étang jntur le peupler,
Houe iaie na'leiielve 'a 'talxé.
AlfiJaraUc. Sortie briâuftie eimlrt
y «11.
Algnet. ^h\ ltl«H.. 1...
i>M iif'lt*lii<^, le» alflufê •
i/e l'eau.
Aliéné. Ft*u. K\uuiicti. Ktnu •
iùAt\ ou pyouiifii trho\ grand f'm.
( ' lin, ou vyuuturtt
'>IU.
Aliéner. I
tKM'im I" '
flf<iili,(/<i XHtur s'élH'e surt), I.. •.
t'iiuii. Fut., Ii4'*<iuu<iiii, ' '
Aliéner (»*). Qmlipi'un. 1
'ta-MMil/iii (
tléné ttfliya': . ,
des mauvaix pnnédés, ou autre-
ment, s'aliéner tpielqu^un.
Alif^né. TtaNni ,. |.-..i\,. lifrfïdm.
Ttavsi ,. Ir :
eé> en file. 1. .
lis.'iade bien alignée.
Aligner. TtassiMtviN.' ' ' ' '
(liiilt*, \t'«ltll«*. /*«»..
Fut., iIouIm* I, «Itai^lt- l. l)tM «-«Utiii
niwasIe''lou .' e'li*t>i\i- «Ifwouiile'l,
où mettrai-je ces chosesY metê-Aeê
en lifjne.
Alignement. 'Pu-jh ♦•'letây^ tiel>e-
lié;tla 'veT.OM ttAA-M
elkk.' .1 . --
Aliment. Ik-rr; binTia-^tAli«<.^ ; «!<?-
iit'iiiii ; <U'iu- (iantMi. Si ' ' <•
ittu, tlzillkkr l-ol«M|
comme je n'a\u lUnuntt,
i'oi ehasfé, le
Alimentaire. Ttaiieittè tta binliae-
ii>.|i:i.4- li»'n;it^i'-ilt'.
Alimenter, h, ..• ifhn-<W«li, Im*.»Iia-
,1.-
IJ. . ■
quehiu'un tant t>ien que mat, d^-
ué . ' ' '
Ptr
.ilUiiiMlA,
AU.
- 40 -
ALL
Alimenteux. 'I\uit tiUnnnt <}ui n
une font' nutritive, ttassi biii-
'^knrdslmi.'î' luMiatstMlt' liounlin. ||
Qtii fortifie, (li'iu''-yé-t)in"a; déné-
yé-t)a-(léî)>"'^l"i»- Kkani oun^Iton
sè-yé-t'a-(léj.)in/lu't, voilii un repos
qui m'ii t'ortific.
Alité. PiValir slit''tii)mi. Slia otssin
î;hi'"tioun, etssiiina/hè nili lii'shil-
lin ovin, // y a si lonfftentps que
je sui,^ alité, qu'à In fin je suis de-
venu terre, ne fais (/»*»/i wcee la
terre. (lient. Les Montu^nai.s eou-
chent orditiairentent par terre).
Aliter. Nfr/.li''tiii ayinla, j7 l'a alité.
Zè'^['\ adéiier'in, aliter quelqu^un.
Aliter (s'). T-yaho y.vW. Dada e*"!-
'"kr-viM/hiia'" itta, shè'^tin, la nuiJa-
(lic l'a renversé, et le voilà alité.
Allaitement. EIttoui alzheiiin.
Allaiter. Klttoui al/henn, habit. ;
elttoui al "in, aîné, easuel. Netclia
kolou, an^laon elttoui assiienn ttè
oyin, tout grand (pi'il est. je l'al-
laite encore.
Allécher. Bé-pa-yé-nenttai, béga-
yé-nines"ai, béoayéninin"ai, yé-
4)ayénen"ai, beoayéninittai. Pas.,
béoayénini"a, heriayéninin"a.Fj/f ..
hér.ayenoutta''l, béoayénoiis"al. ||
Tromper adroitement, attraper.
Sof»a nentta, 'soria nes"ai. Sooa
nini"a itta bekké tcliéni*^ltla ikké !
Je l'ai si bien alléché, que le voilà
pris.
Allée. Passage entre, ttassi ''gézé
'toiinlou ho''terzh"a. || Allées et
X'cnue.'i, eHé-'^ta nattchyaaddil.
E'"l(''"ta "tounloii nin"aï, le lieu des
allées et venues.
Allège. Vide, non chargé, dayin ;
dèzanen ; ttassi heddin. |1 Reve-
nir allège, ttassi heddin nittchya-
indi, ou ttassi niounendi ille. ne
rien apporter. Il est allège, be-
dayin ; il est arrivé allège, dèza-
nen nlndya. || Berge allège, tssi
tcho*^ davin.
Allégé. In navire. I)jit>è-na-(lourzh-
'ki'zli, .">•(• relèi'c au-dessus de l'eau.
Il C/JC personne chargée, daor-
nadoiirzliya, s'isl relex'é sous su
charge. Da^î' nadiya, je me suis
troui'é allégé. \\ D'un fitnlnni
niond, (\iujv nay('nio(lt'rzli"a, da-
i^'rnayiMiizt'zlu't, daot' nayrnidi"a,
daoî'nayénidizlu'l .
Alléger. Une personne chargée,
bennahè behenlyé, Pas., behenlya.
Bennahè bèneslo, bènilla, je Val-
lège, je l'ai allégé. \\ Une barge,
biMinaliè tssiyé "^a-you-elyt'. Pas.,
""a-you-elya. Fut., 'a-you-oulye'^l.
Bcnnaliè tssi yé ""a-you-eslé, be-
nnahè tssiyé "^a-you-illa, bennahè
tssiyé ""a-you-ousle'l, j'allège, ai
allégé, allégerai la barge. \\ Une
voiture, ou véhicule quelconque,
bennahè bezh-tchennen yé-^a-you-
elyé. Bennahè bezh-tchennen yé ''a-
you-woiinle'"!, allège la eJiarrette.\\
Ou encore bennahè, oj/ nahè bekke-
na-you-elyé, bekké-na-^ou-eslé.
Pas., bekké-na-you-elya, bekké^
na-you-illa. Fut., bekké-na-you-
oulye'l, bekké-na-you-ousle'^l. ||
Nahè bèèdelyé, bè-èdesle. Pas.,
bè-èdelya, bè-èflé^illa. Fut., bè-
èdoulyeH, bè-èdousle'^l. Nahè bè-
èdéoilla kontte si,, je Vai allégé
dUnie partie de sa charge.
Allégorie. Nèdyan ttassi honan
naya'^ti, eyet illé hinnidouddi iiou-
nizhenin kke ahoddiou, parler
d'aune chose, pour donner ridée
d^une autre.
Allègre. Déluré, dégourdi. Ouzeddi.
Oiidiiidi ille ikkela ! Kkasdi ttassi
ne'ltsi ovin. Que tu es j)eu allègre !
tu ne fais quasiment rien. Oudeddi,
koutta, il est passablement allè-
gre, déluré.
Alléguer. Ttassi fléné ya^tiyé hou-
"^tao, anahouzhet ou'tao, botta
seya'^tiyé déné "a nahwatset hou-
ninzhenoun, eyi fléné "ahoudzihou,
ALL
41
ALI.
citrr (/mW</mc /»drtWr, (/ur/i/ui* fait
qui tlitnur itutffité <i ta /»«tM*/r.(/'
ft. ». Iuiiiiii<i) .
Vllcr. (,*«•. •/tir pari. TtA^M uImitiiii
_\»* li-tiiii, If'k'wii, 'tiiii*ai. 'tfi^.ni ;
i/wr/ »t»'tt«., 'lilliiN ; /»/. M-iLlMcl,
'ticidf'l. /*«i».. \«''l»'liili, "ti\n . «/iir/
«rrtil'il-^ 'trjJiitta>. pi., MTxiiiifl,
*t^«l)i(l(irl.f Mf. ,y<''t(tu(i(li, 't(iu»oa.
tlutt Mui'jt ■ ' (l-
IIIIAN'Mli, llItJIftt^ttll, IUI(,Vtl, «/llf/
/* f». *., iiikiiittit<t : p/., natjtiiCHidc'l,
iinliitUie'!. Ptif., iiHiiytHldi, iimaIii-
\N ; liutl unf}\'i{\u\ : J^l. ikimt/IkU-I,
iiiutJii(i«ifl. Fut., iiu\(Ui(iiii, iia-
MAuvMi; dut'l iiuHtiiittu.x ; ;>/., na-
M>U(i(l«*'^l, nu«uu<l(it>'l. lk'(.>aii im-
voucidel. allons It voir. || Vers
un hut né. Nav»'<Mi, naas-
(iai. Il i . naiitiai ; dufl, na-
hittaN : pi., iiaMMlfif'^l, iiaiiitide'^l.
Pas.f nanyetltli, na^stya, na^in-
fiya, na^itHiya : dutl luitàttas; pi.,
na4>itl<iel, '1. Fut., nan-
you<l(li. II. i; dui'l, nan-
«oudclel. .Naiiwou<l<U*M, allmm
chez nous. || QueUpie part. Ttas>i
ot.*«t«enn iia-'kt»-zéht^/.l«i. mif-^kè-
»lt-' 'li, jia-
'kr • -llKi/lli,
na'k^louhdu, iia kèliètJelu'd/hi ;
pi. na-'kè-zéhe-<i(lt', lla'^k^«^elli-
dfié, im'^kt*<léhoiih<lé, iia'kèlie<le-
i\i\é. Paf., iia-'k»»-/»*zlu*t. iia-'kt*-
tlijelift ; /* p. dui'l, iia'kt\li(l/lu*t ;
pL, na-Tc^-aerilidé, iia-'^kè-<lé/.i>i<l-
t\é. Fut., na-^kb~/.ou/hvi, na-'kè-
(iousslier, iia-''k»'-«!fWounH/lu*r ;
/* p. tluel, im-'kè-<l<'" ;
p/., iia-'^k(^-zou<l<)(', »-
(>wou(l(lé. Mkm'ozin iia'kè<léhi-«»-
(ixiii 11.'- ■. 'f'i* aller par là. Se-
(•an II . -lier 'a kwalaiitt*',
je ne lêunufuirai pat iFalIfr le
x'oir. — IbiJ. Na-MHizlii, <»u na-
t«^éhe<iihi, nawlélicuiielii ; 1*
p. duel na-<i('hi(ixlii : pi. nan-
l'aê., lia
/* p. du fj.
iimm-ImI^, lUi «it-^lr-
/• ' '■ .•-
/< r*
du. i
lutt|ll>!
'tf»uuh(i<
xiii iiaili'li<-<i/fii. Il i
Alltr, »»• dtri^rt , .rf,
la manhr. Nn* i, na-
'k»M|«'N4»MlitJii«'| ; / , ./ fia-
'V.V «U'*i.i<li!he'l ; }A. iia t'I,
I iddal. /' •!!,
/. nti-'k. fî,
I { ; i V. duel
11.. ; iia-ke-oo-arh-
(ic, na'^k(*«>ii(li-/lii(i<i«*. f'iil., r<»rrtmr
/<• futur di tia-'k.'
Ihid. Na-«Ml/lif'l.
/' /». duel II l ; pi. tuk-
«•«Ma'^l, na-4ltt /*<»«. et fut.,
comme le verbe iia-nrilxiii. || Dr
hord et d'autre, chatur. |)i^
\tMl<li, (l/iMir^vti. fi/t'-*?!»! ai, t\ti^
di'ii-aï, duel «lawl^
liouli''aï>: pi. w,,.., .il, «bé-
(ié-houlxli'^l. Pa#., (Ixé«l«^>t*t**<idi,
»' ' ' ' ' aï, dté''-
lis; ;»'
f'iif.. ilwMlé-yoïnldi. «J/f Jt-wa»-.»!,
«i//*<Jé-«tuint'*ii, litéii*--'" ' •■ -htcl
i\/ti\v->Mni\\:lf< : pi. t il.
<I«*«I«''-Wii:i (ili -'
for« ; il»-! ho'l-hî.
cié-liu'^Uhi, iu»u-<l/ •»«
va, je l'ai*, iiom< i; ■•-./ rf
d'autre. Paf.. d< liowil-
shi.
«K-li.
M<»M> '«■•
/'ilf.. i. ....... /r-
li«' - iioll Uhi. IUm: Ml,
</. '
/
1 . . r enjaui *\,
..I. ..,. .. Mlu«i, *...
ALI.
— 42 —
ALI
M 1er imite)
diiiliiwi, (l/.t'-(li'liiwi. Pri.-i., (IzimIi'-
tsst'',K'li;wi, (lzo(lé-tiiiily:wi, jI/iVIô-
tt'Iuwi. Fut., tl/é(lé tssoul^rwi, «Izé-
(lé wiLsiïwi, <lzé<U'-\voinilu;wi, etr..
sf traîner. || Qutliiuf part, m
ctiimt. Ttnssi utstMiii srki, 'li's'"ki,
liirki. 'tè ki, /' /). (/»(7 "ti'ki, /'
p. pi. 'liddi'""! : iinptrs. stHldo""!.
Pas., serzlrkiii, ti'kin ; /' /). <hnl
'té/liikiii ; /)/. Nor/.hdel, 'té/.liiddcL
Fut., sou^kî' '■tou.s'"ko; /' p. duel
'[vw-ou^kv ; /)/. souddc*"!. ""tow-oud-
de*"!. il /)«• /)()?•(/ it (l'tiutrc, en
canot. I)/edé-tsse ki, d/.i'><l-es'"ki,
tlztMUin'ki, dzéd-è'ki ; duel d/.odé-
lii'ki, dzod-oiili'"ki, dzt'dé-liMio ki ;
/)/. dzt'dé-tsseddn, dzrdi-hiddn,
dzr'(l-mihdi'l,dzé(lé-liMiî'(l(li'"l./Vï,s..
dzodé-tsseniii'ki, dzi'dé-ei'ki ; I' p.
pî. dzédé-Middi*^! ; impers, dzédé-
t'^sènindi*'!. Fut., dzédé-tssou''ki,
dzé<jé-was'"ki. || Un vieillard dira
]uirfois : dzéd-esli, je me promène,
ou navigue, en drosj^ant, mes bras
n'ayant plu de forces pour ma-
nier, comme il faut, Vaviron,
(dzod, ou dzédé, de bord et d'au-
tre : esli de nesle'^l, je flotte) ; dzé-
dé-nelli, dz^d-elli ; impers, dzédé-
tsselli. Il En visite. Kon-''ta-na-
yeddi, kon-'ta-na-assjii. (Na-assai,
comme ci-dessus.) \\ Chercher.
Ttassi 'ka-ttchya-'tenni, "ka-^te-
ssai, ou "^ka-assai, *"ka-°tinoai, ou
"ka-inoai, '^ka-'^teooai, ou "^ka-a^nai.
Pr/.s. , ttassi ''ka-ttxh vanni,°ka/,hïva.
Fut., ttassi *^kattchya-ounni ; "^ka-
'toussa, ou °ka-wassa. || .1 lier et re-
venir. Kkt'-ttfliya-dcfldi, kké-des-
dai ;/*■ />. duel kké-flittais ;/" p. pi.
kkt''-didde^l impers. kke-zedde°L
Pas., kké-ttchya-déoeddi, kké-dé-
oesdai, habit. ; kké-fléoesdya, ca-
suel ; f p. duel kke-dépittas ; /* p.
pi. kké-d('(,'idflel ; iwpers. habit.,
kké-zéoeddi'l ; casuel kké-zeddeh
Fut. ,kké-ttchya-douddi, kkédous-
<l\a, kkr-dt'w (uiii(l\ ;i, kki'-doutlya,
kkf-di'\M»ut t;is,kkt'-zou"as,kké-dt>>-
«ouddi'l, kkr-zouddt'"!. || Aller et
revenir pur le même chemin. Aii-
'lahî'-kkr na-ttrliya-'ti'tldi, iia-
tlchya-sni. Pas., na-lti'liya-*'tolidi,
iia-f li-liya-!_>iiiiii. Fut., na-ttchya-
'Ituiddi, na-ttrliya-wasiii, en pla-
idant toujours an'^lalit'-kkr avant le
verbe. \\ Aller et revenir en canot.
Kké-zi>'^ki, kk^-des^ki, kk^-dii/ki,
kké-drki. Pus., kk('-/,('-'"kin, kké-
déiK''^' l<i"- /■'"/., kk('-zou'kî', kké-
dous'kî'.il — An'^iahè-kké na-zo''ki,
na-'"tos'ki. Pas., na-tssou'^kin, na-
o-zlies'^kiii. Fut., na-zou'"kè, na-
""tous'kè. (I/n final, au passé de
ces deux derniers verbes, repré-
sente la particule iiin,oj/ iii"in,/o7--
medu passé). \\Uun après l'autre,
les uns après les oj^trcs, consécu-
tivement. An^jkkéhoii sedde*"!, al-
ler, ou partir par intervalles. E*^!-
kkc-fla'ka st'ddc'^l, aller ou partir
successivement. E'iiii-yanè sedde'l,
partir, ou aller par intervalles
rapprochés. "Tidde^L Pas., serzh-
del, "tiddel. Fut., souddel, "te-
woudden. Il En rêvant. Ëde*^L
tsseddi lalionttè illou, connue
n^ifiant pas conscience de soi-
même ; ou natssè^té lahonttè VI,
on rêve étant comme avec, yeddi'^l,
on va, on marche, aller, Viarcher.
l^ide'^Lesdi, é<k''l-iiidi, éfle^i-eddi.
Ede'^Lesdi lalionttc illou, nas*^té
laiittou, houzliiya, j^ai été, j^ai
marché inconscient et comme en
rêvant. \\ A toutes jambes. Edé-
yéteddi, édé-nesdai, édé-nindai,
édé-niddai. Pas., édé-yéniddik,
édé-nesdya, édé-nindya,édé-nidya.
Fut., édé-yé-nouddi, édé-nous-
dya, éd«»-néHoundya, édé-noudya.
Il Au petit pas. Zottezh, dcoos-
ttc7.li, dcoiiittezli, dpttc'zh, pi. et
duel deoittezli, deoouhttezh.HTe-
ttezh, "tes"ezh, '=tin"ezh, "tè^ezb.
ALL
- 43 -
ALL
M 1er (ttÊiHi
ta»., t.' -
mil. < cil. tiMi «'«Ji. )|
Ihà mil .vitiirl, ..'---.
ttinl, *ké-it^4iittin'l.
tiin*l. Pa*., *k^»u-nriJ>.- ui!, i /*
p. f.t t*H ^nr*>rr (h* (^>a-'k<^ iiriim»-
ttinl, r iiu prltt fMi*.
Préi., ! . - lUn'l, li«-t*-
*ké-nnftttirri. Fut., ÏH^ça-*V^uni-
ttinl, b^i ' tliiil. Il .1 la
}Aacf de qt, lic-na-yiiidi,
aller à ta plact , bf~ita iichmu, Im*-
n« iiiii4>ai, vf^iia it(*(.x^- Pat., \to-
n« yindik, bcr-na ixviya- Fut,, he-
na yuu<li, In^^-iia wassA, iM*-iia
wuun^a. \i*-iirt «aya. || Pt»ur jtrfti-
dre la ftlace de (/uc/i/u'iin. IWvkk^ |
yc<l«Hltii, aller prendre »a f}laee,\n^-
kké-<leHsai, be-kk^-(linoai, ye-kk^
de^k^ai ; /* p. duel l>e-kke-4litta.s ;
/•;.. ;./. iM-kké-aid.K'l. Pas., U-
kké-ttchya-<lenni, lK*-kkt'-<lt\.i\a.
Fut., be-kké-yÀluu(iiii, U'-kké-
ciou&sa. Il A reculons. Ttaziii-
ts«enn yetidiT, pessa*^! ; /' ;». duel
oitta>: /• p. pi. pi«hK*M. Pas.,
ttaxiii-tK.senn na-tcht--yéc"eh(iik,na-
tchè-i^r-Mlya. Fut., ttaziii-tNsenn
iia-trhè-youddi. na-tchè-t>ouMlya ;
et ain*i '■■ , en mettant tou-
four$ tl i in avant le verbe.
i Au bout de chauffage. 'Van, hoU
ice, ou 'konn, feu, ou bois pour
le feu, 1a-yéi>eddi. aller chercher ;
Icaaaaai, '^ ^, 1a-2i<iai.
Pas., *ka-y< i-zliiyit. Fut.,
"ka-youddi, 'ka-wassa. — 'Koiin,
ou iset "ka-ttchya^nni, ou 'ka-
ttchya-'tenni. Ica-ttchya-siii ; p<mr
le$ autt: , on te tert
plus oru. lu verhe pré-
cédent, h .-lu ioiri. Ni^iia utssfnn,
au loin, yc't»?<idi, ou déu^ii, <i/-
ler, 'tenstii, ou d»♦'te^^^li : "tiiuiai,
ou déliintlii
/• p. pi. .1.
cArtW. 'luttUJiu'-kke-^UMM-
sur uti '
rtini, ■
TUwi -
cher quelque chit*e ; t
II» ' ' '■ ^
eu „r
tU-ttkMNliiau, a . rrntt
t»rr/»f». I ; ., ....,, uu
(t4*hya<«>iini. tt4-li\»-«'ni. Itrlita-
liriiiii, tf. ' .
tt('h\a-uuii!
ttiliwt t^'iiiii, ttrhya-i'iiini : /' p.
pi. ttt-h>a-t>id<ii. Fut., ttrh>a-
huutldi, ttt-|i\a-li«itMii. Sa
ttiii\«4 . ' r p.
pi. II.. nsri
ttciiyu-tiiiiMia-tti'i.
na-ttcliya-ouiiiii, tut, .i ■..^. ..
iia-ttrhya-wuuddi. *I.iii-trhu'kké
daxiiiiidao, ii-
uni 'ku ou- . le
voirY II .lu iarfie, *ur un iac. '1 a-
dya^'e otMeiin tNn*'^kf'l. -->"-'1.
Pas. Ta-<iy^ ni\iii. iV é
au large; inipcrt. < i-
dya^'è na-/)ii'kiii, 1*' . ;
itnpert. iia-t>!>»-'kin. 'i a-dya<.^ iia-
ni'^kiii, j*ai tnnerW par le large;
impers. iian-tss«''kin. Fut., *t*-
dyat*» .. ■ ."-,
ou 'tit
Icè. Il En ttttaiite, r«'U». A »>mki-
eddeT, a-ou-i«ldt?'l, a-ht>u-ouhii«-*!,
a-hou-e<ldeT. Pas., a-t*>'<â>u-4*rxh-
«lel, a ' a-hiNJ-ziumli-
del, ai' Fut., s-hou-
souddeM, a-ht>u- t< 1. •-
hou-'tc»ouii<le'l. a .«Ifirl.
Il .1 la chatte. Sriir, 't»*^/»*. 'tinl-
»è, *tt»lte. Pat., . na-
iliinlté, tia-tii«4v . . na-
titttelsè ; /* p. pi. et duel ii« finta^.
Fut., «uula^, 'tou«a^ tV«iMitil««*,
'ttNilcè. (Hi aa-tMoula^. iia «aM^.
AU.
- 44 -
A M
Aller (suite)
nail/é. il .1 la pcchc, en canot, ou
en horquf. '^Vn-\ù\ tau, aux fiittx,
na-w'^ki, alU-r, nan-s'ki iia-nè'^ki,
nan-'ki. I*as.. na-tssourzh'kin, na-
/lii'kin, na-7.liiii''kin, ua-/.h^-''kin.
Fut., na-sou^kè, na-was*'kè, na-
wouii-'kè. iia-wa-*"kè. |l .1 la vian-
«/«•, u/»rt\s' une cha.'<sc. K(.>a-ttcliya-
inni, pi. ét>a-tsM»(l(it'*"l, éoa-'tossai,
covnnc les verbes ttchvaeniii, et
ye'teddi, ci-dessus, en mettant
éoa devant le verbe. || En chan-
tant. ("lu'Mn-yôdfliii'l, cluMiii-d»'-
tK?sla'"l, (ItN'inlan, (IrMclla'"!, pi.
chiMin-e/oMe'"!, t''(ir>iiil(ii''"|,é(léoou'^l-
(It'^l, clet-rMeM, ou iMi\vl. Pas.,
cheiin-hoii/ohlya, liou-de/.hesya,
hou-ilr/.liiiilya. houdt'hlya, /)/.
cheiiii-liDU-ze'^ldol, lioiKU-zliildel,
lu)U-dt''iU)u'"ldel, lioii-fie'^ldel. Fut.,
cluMiii-désoulya, dé'"tousya, dé'té-
woiinlya, dé'"toulya, pi. chenn-dé-
souldo""!. (h'''tt''W()iil(Ie''l, détewoifl-
dt'*"!. de'^touldo'"). |l En criant. Na-
scll-yrdi'lni'^l, na-soll-dc'ocshri, na-
si'Il-diV.inla'l, na-soll-della"'l ; duel
na-sell-zel"as, iia-sell-d('oil"as, na-
soll-déj.'ou'"! ''as, na-s<'ll-l)Pflel"as ;
pi. na-sdl-zelde""!, na-sell-déoilde"!,
na-st'lI-dt''(.'Ou'lde'"l, na-st'll-lu'()el-
deH. Pas. et fut., comme ci-des.'ius
pour le verbe chenn-yédelni'l, en
remplaçant chenu par na-sell. |l
En portant ; si l'on porte plusieurs
objets scixirétiicnt. '"Vv\\v. '^tt-slé.
/"a.'j./tehlya, "^tilla. f f/f ./toiilyc'"!,
et ""tonlya, ""tousla, "tewounla, yé-
'toiilla. — En portant une cas-
sette, un fardeau. '^W'Viin, 'tes'^tin.
Pas., 'ti-rtan, 'tf'zhi'rtan. Fut.,
*^tourtan, '"tous''tan. || Au fil, ou
contre le fil de Peau. Nilin kké-
ssin, au fil de l'eau ; nilin dassin,
contre le fil de Veau, tssè'ke'^l, tes-
'"ke'^l,oin''kc'l,oè''ke''l .Pr/s. ,t.ssour7,h-
*^kin, houzhi'^kin. Fut., ts?ouT<è,
'tous'^kè. Il Au fond de l'eau vo-
loiilniritiii nt , /j/o/iifcr. 'Tr-na-
tssî'dlîii, 'tr-iia-sdiai, 'Ir-iia-nt'-
dlai 'té-na-diai, 'tr'-iia-idiai, 'tt'v
na-oulidiai, '^ti'-lu»-niiri"as. Pas.,
"tj'tssinii', '^tr-nillé, té-ninlé, "^té-
lirnli''. Fut., 'fr>-tss<)ullt', ""t^'-waslé
'^ti'wounli', 'tt'-li(>iillt'>. — Jnx'olon-
tairennnf. l*as., 'tc-Jn-nlHlu'l .
Prés., Ir-lirnHtlii : pi. 'té-licn-
tfli. liéapparaitre sur l'eau: '^iti-
'^atssellt', "ta-ya-slé. Pas., "ta-ya-
oillt', j'ai réapparu .sj/r l'eau. —
.1»/ fotid (If l'iiiu, un animid. ""'lY-
na-tss»'dlai, 'té-na-diai. Pas., *te-
tssinli', "^fr-iiink'. — Ibid., un ca-
not, fusil. "rt'nin'"kezli ; ;>/. "té-
niiittli. -- Ibid., un sac, tin oreil-
ler. Tt'ninT'kt'zii, pi. ' tr-ninttli.
— IbitL, une hache, un couteau.
"Té-luMiJHlici, /)/. ""té-luMiIttli. —
Ibid., un objet mou, linge. "Vé-
ni-nna', /)/, *"té-ninttli. 1| En es-
prit, l'tassi otssenn dén-inni "^a-
t»in"a.P«.s.,,'"a-oinzhet, l'esprit sort
vers (pielque cliose, quehpic part.
Ekwozin s-inni ''a-£)in"a oyin, j'ji
l'ais en esprit. \\ Sur le côté, v. g.
f/(\s- raquettes. "Ai hè-na-chi-z^l-
"ezh, on les fait aller sur le côté.
nè-na-clii-dt>s-ezli,!i«'-iia-('hi-din'"l-
"v/.h, hè-na-clii-del'ezli ; ou en-
core liè-na-clii-derta'"l," hèna-chi-
déoes^ta*^!, hè-na-chi-dépin'^rta*"l,
liè-na-chi-deoerta*"l. Ne"ayé bè-
na-c-iii-dt'oiii'Tta'l oyin, tes aupiei-
tes, tu les fais aller sur le côté. \\
De travers, v. g., raquettes. "Aï
nanen ''tedzi. !| Allons ! Interj. de
commandement. Kou ! "ou! Clie-
«oiijyé kon ! Allons manger, al-
U
Allons donc ! Interj. de
dénégation. Kdyiy ! Kdyiy ! i'ia
koli nezha e'"lttlii "a^toulttiii illé
ahottin ; Allons donc! on dirait
que pas un mot de vérité ne saurait
sorlir de ta })ouche.
Aller (s'en). V. pr. "An-ycddi'l,
"an-oesda'l. Pas., "an-vé"teddi,
ALL
46
ALL
'Mi-i4!«tv«. Fut., 'an-v^'tou'liii.
lltM '"- 1 .
Fu va. fur.,
lu-v, ........... .............. :i 'Ail
«r4«*(|<ii. 'an'trMiai. ' niii-iiuia'l.
ai
lf«
*An*lni«lr I, i*tt«., 'ain
'•»• *' ^ A'mI.. 'ai.*..
*a' '. *Attpin<iM'l. x'ii-t'tu.
\\
Il W
tlla-«-wt(a'l. •! ^■•iri ! Ki
N'ouiiii ! : 'an-{>iii<la'l. Aii-«>ul.ti« ■,
allrz-ittUf-^n. Il Im timlailir $*en
va^ <la4i«lA • . âVn
fit aller. Il , loiirh.
I I.fi nuages $'en i*oiif, \akkux)i
(l^iié-ttctiyaxiii (lel'tini ; «Vn nmt
allé», <lc>iitr tti'livajtiii, ou nuu-
AlliaK'^ ;il "in, ou /«iVri
el-ta «J"m ; e't-'adzlienn al 'in ;
el-'ta ho-<lenlyé, IIoun»)n-tchu,
oslinou trhu fM-'^ta li«Micnl\é. <i/-
Vlli.tiuc. \ . . .
na- ki-na-^Mé-tvsfltM. Na'ki na e-
levoultsi, faisont alliancf eu*em-
hle. Il .-Ipr^* uni* sut-rrv, e Ir'^l-
ottiniMi M t .1 /)ۥ
parenté, < eMe-ts«s^
'u'an.
Allié. P'ii '•[}., <loné-*e1-ottinen.
I{<''l-ottinen, «on allié, il Ami, al-
lié luir un traité, ■
(ilin ; ou encore > ii
ho'a fl-na déninni dettliss^, en-
gagés par écrit à $e supiHtrter, à
f'aiiler ntutuetlement.
Allier. V r ,^^i ^'1-'.
I\é, lio . I*aa., .
denlya, ho-d^nilla. Fut., eM-'ta
ho-4loulyr1. liatiou'Je'l. || Vnir.
Ttassi eT-'ta al 'in ; ttaMÙ c1-*atl-
xii«>nn al 'in. F. >
let ai allié». \i l •
d^iajé «1>*a-<lrtiU^. Pms.
Il .
.1 .
\lhcr(t*). /
l
Fut.,
lU. i i... . ;......
I (if<lili. Ttt 1^, ça »*al-
lit- intil.
Allocation, thm fait à queLju'un
I êoit en argent , àoit en vivre», etc.,
tta>vi «If iif vti «itntritfli .
Allocution. I.tt t.ti. !.:.,' *r*1 va'ti.
V n-
( uttoii </u l*ape.
Allonge, irune ctirtie. T»' ' 1-
'an-iiii-4lel(.<an ; ttiuiili- ' I-
De miiKOfi. \ . j^
i. on fait uni >' ■•>*
thnptenunt , allonge. \é r'l-"an-
na-o-<icttan, on a jait une allonge.
Yé »«M-'an-na-lio-<loutta. on fera
une >■" Yé t-n .»-
Hoiis' 1 • faire u ^« .
Allongé. Qui t'élcxe eu haut, <4^
titui I. Téli UOU'It'. ' ... '. r^ It^u-
te. !l C^ui i-'éteml « ■ ur, tit--
ni' ' '«-
■/-
/.. e
»ijt,, . ., .... -> ».«?
•taain \'rài, met Htultrr»
Allonf^cr. K '-.
kk^'aiMrii na >
houn'l»" " ' ' ....:--
anfii .ria-na-l-
t>ùn. /
«ll*«. •"
ALL
- 46 -
ALO
nennezil arin, i\s'"in : îilne. aslé.
Pas., ahoulya, alya, ahi)sla, asla.
Fut., awaliu', alnviusU*. ,i En dcti-
rattt, kké''anen in-'tt'ddmi/li, in-
'tcssou/li. Pas., in-°telulouzli. iii-
'ti/.liDU/li. i| .1 (/(•»/.»•, i\ i,^ inif
peau, im-'ti'lli; /' /». tluil iia-'^til-
tti. Il /.(' coH, yé-'^a-kko/.li-tsso'"tin,
yé-''a-kko7.li-<;s''tin. P(/.n. , yé-°a
kkozli-tsse*tan :yé-'^a-kko/li-cs°tan,
yr-''a-kk()zli-in'"taiv, j'ai, tu ns «/-
l<>ii_!*c If aui. Il Les bras, srkkanzli.
'"'l'i'skkanzh, j'allonf^c les bras;
'tinkkanzh, tu a}lonffe-'<, ou al-
lotifie les bras. \\ Les jambes, e'I-
tthi (la-na-zeltti ; e'itthi da-nas-
tti, o^ttlii (la-na-noltti, j'allonge,
tu allotiffes les jambes. \\ Vu traî-
neau, en ti ajoutant une planche,
hcv.h-tfheiinen o'^ran na-ttla-dè-
'tin. Pas., na-ttla-dè^tan. Fut.,
na-ttIa-dou'"taii.lU'/h-trlieiinon o'I-
""an na-ttla-dos''tiii, na-ttla-des-
*"tan, iia-ttla-dous'"tan, j'allonge,
j'ai allongé, j'allongerai le traî-
neau.
Allonj^er (s'). Nkennazliè neiinezh ;
kk('--aiion aniiTlnezli ; etssin-"an-
lio-''tè'"lin. Il Quehfue eJiose d'é-
lastique, etssin"an-é'^telidouzh. ||
Terre, pointe. "^IVtti ; napetti.
Ilountcliella "^tetti, pointe qui sV/-
vanee, s'allonge. Ilountcliella
'^toukké naoetti, pointe (pii s'a-
l'ance au loin sur le lue.
Allumé. Dikkan ; derzhkkann.
Kdiiii dcrzlikkaiiii, le feu est al-
lumé.
Allumer. Dikkan, deskkan, hodes-
kkaii. Ii()din''lkkan. hodo^kkan.
Pas. Derzhkkan, ou encore hè
"konn deltsi, hodozhi''lkkan. Fut.
Doiikkain, ho-doulkkain, hodoiLs-
kkan, hodew'oiin''lkkan, hodou'^l-
kkan, hodowoulkkan. 'rsselttoui
douskkan, je vais allumer mon ta-
bac, ma pipe. Sa dshè din^lkkan,
allume ma pipe pour moi. Shoun
iloukkaii ilif koiittr, ON fïuini bien
par avoir (/»/ feu. || L'atnadou, à
l'aide du batte-Jeu, du briquet.
Ttlf'l idslii"!, esdshn. Pas., ttle'l
edshr'l, idslir'!. Fut., Itlc'l oud-
slii'l, ousdsiii'j.
Allumettes. ' Komi ; 'konii slini ;
l)ftl.i odikkaii, ce (reee (ptoi d/i al-
lume.
Allure. F<i(^ttn d'agir, 'l'fa a-déné
ttfhyanni6-liottin. || Démarche,
tta alsse(i(.'r"ii,aK'. I''kwa-ou-<j('''y,an,
ou l)i''L!;a'^lo ('kwalioHin, ou rkwa-
hr'^ya'^li' liotliii, c'cs/ son (dture,
sa tiuinière de marcher.
Allusion. O-tssounkkéssin ya''h''''"ti ;
lu)-l)l)aziii ya'"tt'''ti, ou yaoïfti la-
hoiittè ; o-tssoun-kkrssin yaou'^ti,
lancer une parole qui aille à l'a-
dresse de quelqu'un ou de quelque
chose. Se-bbazin yaou'^l'ti, il fait
(dlusion à ntoi.
Alluvion. FjU voie de formation,
shaï e*"l-ninkkas ; shaï e'"lè-da-o-
£)wekka.'«, sable et terre se déposant
peu h peu. \\ Alluvions bien for-
mées. Bétta-''ta-*'lshihi. Aliourzh-
"aon dzan liiii'"terzhpezhtta dess
nt'zliè kké, otssinnaziu' eyi orelyon
e^lè-da-o-owckkas tta, botta "^ta-
Mshi héshellin lakou ; le fleuve
charriant beaucoup de bouc dans
ses eaux, cette boue se déposant
peu à peu, voilà des alluvion-"^.
Almanach. Dzin-dittlisse, jours é-
crits. Dzin f)èffwo*'l, on pique le
jour (avec une épingle).
Aloi. De bon aloi. Nezon ; sinTta
illo. You nezon, e^ets de bon aloi.
\\ De mauvais aloi. Nezon ille, dy-
éré, sinTta. You dyéré, effets,
marchandises de nmuvais aloi.
Alors, t'ikoubou, ekouou. || En rap-
pelant le passé, ékonbou ttinni. ||
Eh bien, alors, soit! ékou sodde ;
ékou de. Tssoudindiyé yin'^ka,
ekou sedde, chewoun*'ti illé, à
cause de ta paresse, soit ! tu ne
ALT
- 47
ALT
tiutufirra» fta». M Alor« «se. atert
mttmt. l.*n. coMi. T- «r
kuluu, (1 lit fitt t/c l'.: I -1
Twede (i(Hi\«* «it* kttlmi, tuiwuuii'l»
tM (ioukknrr, ncqutttr t'cu, alnrt
mfmr i/Mr •«- *c»iiif |>^»M^/c. i
Al«r« fur. < t K
rriui /Mir mu _ . , i*l7
i*iigit de tjurltfur chn$r dont on
n*a pat été témoin ; rt, dant le roa
contraire, ftar uun. <î '<i fin du
verhe. l u tiiii muiii, iH-ffiii
kuii'ln I . I ttiiini, /<ir*(;iir tu
fu* malade, on alla, tu $at», te
Viùr.
Alouette. llupi'K. Da.ttU'l-t&Miî-
.»/« .
Mourdi.Kkc'aiHM) iic<i(iit/)i hcflynt*;
kkt'*ai)en acin'^liitizh lietlva^.
\lourdir (s*). Hkc^aïu'n <^i^-'a
tN->ui«la/li. Kt-vMH-iuiilii' ttli»u-zin-
(iaxli, <i la fin dexcnir lourd,
comme fi une corde tenait lié ù la
terrt. Tt)ou-<lin(laz)i lanette ovin,
ts>ou(iiiuiiyt\ c^ent tmi ind<>lence
(/Kl /<• rend fi parenfeur.
M(i\nu. li«'tt«-s-<lsJuMin.
Mpbabct. lie-i*ttdî' éiiittlis ekkode-
ne<lyaî, ce au moyen de quoi on
opprcnd à lire.
Alléranl.'roii-lm-<ltMi^-'tenNhi.Kka-
iii sé-ïlm-ho-t'wiiiuik 'toM-l>a-sé-
'te'lshet ovin, ce que Von l'ient de
me donner à rruiri^cr, m*a b^au-
i'«n//» idtéré.
Altercation. K''l-kkéttchva-ahuddi ;
e'l-<la-kkéttcli\a-ulio(idi. || .li'OiV
uti,- altercation, \i. AVUIR.
Altéré. fJre. Tou-lm-st'zlu, *tou ba-
o-ne'tal. Ton l« i ' ' ' '
Pat., *tou l».H
Ton l>a M-/' m, wa U^^ti^
e*t toute di > i-uir la $oif.
Altérer. Exciter la soif. Tou-lwi-
.1,-1. .• ■'•• ' K' , ■: ' ., ,'
tel qu'tni tit'a *rni, m*i;
(•âfrr. 'rf;l«t^i '#-'1 li:l i
ilirt ; tt
n<
c
V*| naluMMlii 'I'f«-r!
kké'anrn iwxun illr
' itup de cktfet
Ce que fe t'a
ft*ut altété, fH'
Altérer W\. Kl.
d.
K^
tl«Mii iaii,
qui iHtnt *
Allernafi\einciii. 1 I m ^ ! ti«
«lavai II, i/ji luitlitit ,ilt, f n.it ,. f.
ment. || K'l-4laxin, marque plutôt
contradictiini. iV'nt^-^i . ti
villa, ou «•'l-d«yiti. \ I,
St'iltUf «/« .
Alterner. ( A „ i
iielyeM ; elna naiitrlyé. Ihrt rina
nanilla, j*ai alterné ce» chote*. |
-ll'ff quelqu'un. V. intr. K'ii'ii «-
liHuiiiMt-, altcrtinu* : il îj.
né, alternez. || ,1 /<i ' <»
harffet. K'Ina tfwi *t«>«rou<llou, ha-
lont la barge tour à tour. F/Ina
tssi *tf»ou1ou, haliz la harge titur
à tour.
Alticr. fltre. Uéiiè-eta^-dittiu, fai-
re le fanfaron. l)<rneyou édittin,
c*ett un fanfanm, ou t7 fait le
fanfaron. lh''t\é''mttr^ «<ié)imin«>l>
rhenn . ! -
ziuMin, fc
pluK haut que le» autre*. Il A/au-
tviMC ti'te, orgueilleux , (ién^-dbiii-
slini. Ile-ilslii sjini. c'ett un or-
gueilleux. ' . ,
orgueilleui , . , ^ .»-
na-t!is^-(>in*l'a, ou binni ^a^na-
...in'IVi.
Altitude. ^'tHt trho* (ia<i» rhi«Ji
t..
tt .
ligne X'rrticale, d'une '
'' ' <iy« au-dettuf du ni.i.^i. ;■
Alto. l..ir .r. I'
AMA
— 4.S —
AMA
Cl'. l)ii-/.in(laroii tssî'(l\omi, cluin-
tif (fane voit fhittlc.
Alun. ""Lour nadiddt'-e ; loiir l.ilio-
ttin, qui ressemble à des moncnux
(le filaee^ ""loiir delLraï.
Alvéole. Des (lents. DiMié-nuoukkt'.
Si'-!.'W(»iikk»', l'alvéole de nui dent.
\\l)e ii('iteiiu de miel. Tf lii-dalinaï-
tsaiuMi-kkô. le lieu des excréments
des abeilles : (lesMontai*nais nom-
ment (tinsi le miel).
Amabilité. Tta otta lio-oan-yéni-o-
. \n'i/lila Ix'tssin liounlin, qui a
des (lUdlités (jni le font iiimer.
Kde-lionrdlin. ijui rend heureux
tout ce (jui PappnH'he. Done édé-
iiedliii. homme ninnible, ou en-
core : driit' luMUMilin, (jui plaît
aux liommes. \\ Plaisant en eon-
Vfr.s'«f/o/j,ttc-liva(iel-doddi.'rtchva-
del-zeddi, on f-sf plaisant en con-
versation.
Amadou, 'l'trliyaii'lshiyi ; l)etta odi-
kkaii. Ttcliyaii' Ishiyi hekkéziii
ttli'l ousdslii'l, je vais battre le
briquet sur ratnadou. \\ Kkess-
'tan-ttalié; kkaï-ttle"=l-ttarè. Be-
kkézin ttle*^! Iiesclshe*"! oulle, je
n'ai rien sur <pioi battre le bri-
(piet .
Amadouer. Sopa nentta, soga nes-
"a ; Pas., sopa nentta, sopa ni"a.
Fut., sopa noutta, sopa nous"a.
Sopa nenous"a, je vais t^ama-
douer, Sopa e'^lezentta, s'enjôler
mutuellement. Sopa da-*^le-netta,
ils s'enjôlent mutuelletnent. Sopa
da^enitta, nous nous enjôlons. \\
Sou-el-"a'^l, sou-es-a*^!, sou-in*"!-
"a'I, ou sou-ne'^l-"a'"l, soun-^l-"an,
/* p. /)/. sou-il-^a*^!. Pas., sou-pel-
"a*"!, sou-pi''l-"a''I. Fut., sou-wal-
"a*"!, sou-was-a*^l. (Ce dernier ver-
be siffnifie f)hitôt : consoler, sou-
la fter. )
Amaif^rir. V. tr. He'^lfrann, hes-
Lçaiiii, liin^lgann, yeMcrann, /* p.
pi. hilt^an. Pas., he^ltçann, hi*^]-
liaiin, I' p. pi. luniiiilyann. Fut.,
lioiilLianii. wasiiaiiii. WDun'Ii^ann,
yoii' luMiiii.
Amaigrir (s'). l-'IsM-dolj^ain, éde-
.N-naiin, ou ()iidô-nes-u;ann ; t'din"^!-
ii;ann,<)ii-di''-niii'luanii ;«'di''-'l<;aini,
oii-(K>-n'l-uann. /\/-s., ctsspdcl-
i!;ann, edt'-zlu's-yann, ('dt>-zhin'l-
jfann. Fut., ctssou-denl-tçann, ou
etssou-doul-Lîain, oii-d-ous-yaiii,
ou-di'-woun'^l-wain, ou-d-oiil-iiaiii.
V".. MAKiHIlt.
Amalgame. I-VI-'ta lient tli. || M(tu-
vais, sa'l-'^ta ninltli. Kyi orelyon
e'"l-'"ta wattli sanan, (jue tout cela
ne s'an}(il^ame pas. \\ Amalga-
mées, Hassi e'l-'"ta ninttlilii.
Amalgamer. F/l-'ta-houndi, e'I-'ta-
hou-nes-ni, e"l-'ta-hou-nin''l-iii, e'I-
"ta-hou-n'^I-ni, /'' p. pi. e'^l-'^ta-hou-
nil-iii. Pas., e'l-'"ta-liou-wen-dik,
e'I-'ta-ou-nin-nik, e'^1- ta-oii-nin-
nik, e'^I-'^ta-you-nin-nik ; P ]>. pi.
e''I-'"ta-ou-népid-dik. Fut., e'l-*'ta-
liou-woud-di ; e'I-'^ta-ou-nous-ni ;
e^l-^ta-ou-newoun-ni, e'^l-'^ta-you-
noun-ni ; P p. pi. e'^l-'^ta-ou-ne-
woud-di. Il E'"I-'^ta-alne, el-'ta-
asle. Pas., e'I-'^ta-alva, e'^l-'^ta-a>-la.
F»f., el-'^ta-wal-yai e'I.-^ta wasle'l.
Amalgamer (s'). P^l-^ta henttli.
Pas., e'l-''ta ninttli. NouVl sal'ta
ninttli kwalanttè, voilà, certes,
tin triste amalgame que vous n'a-
vez pas su empêcher.
Amande, l^jïe tthenn yapè shè"an,
//•//// renfermé dans une coque.
Amant, e. A tuants en général, e*^l-
■^an-yéni-o-perzirtan slini. Amants
en particulier, déterminés, el'an-
yéni-perzh'^tan slini. Amant, tssé-
kwi pan-^éni-perzh'^tan slini. A-
mante, dénéyou pan-yéni-perzh-
"^tan slini. Mon amant. Se-tcliayé-
azé : déné-tchayé-azé ; déné-tsoun-
iv/.v.Ma petite /j/o/j</('.Se-tsoun-azé.
Amara. Insecte coléoptère. Dslii-
tchè-ttlezh, (la tête dure).
AMA 49
4m«rAitic. t'Irur. TM-^Iji^ini."*''^
de la graine dr i >■
I .
T-
Vmarrr. 1 ^vi ttimit. Ii«-itit t^M «u-
t^4-ttluUIL. if a\CC «/M"i /'"<■ ■•'•,.,,^r
MN MOX'ire.
<H|II. il.>
ttluun. /*<!«., «iii<4*tti<iuii. (la<>i-
tlluun,(l!ti>iiittliHin,4layfi'iiinlmiii.
Fut.t tlaitiuKltuin. (ia<.>«iii]»lll()uii.
• i(i<,<4»unt(l«iuii, '^ ' tloiiii.
Anai. >Mi;<iMr <i%, tui'U
kitrlliu : airU NiicNlttU ; miiIa kIi^-
'kaiii, aiilik uiiiiiitTclinik. eu «n
rc»rr cl^-ou-i^Tilittli : e'Ikkô-^lH-
Jtli» " isluMI f'I
U' . .1 .-Ikkf
<lii-4iftil\Mi, ou (''lrHHi-4i(*f^<clilyni.
Dsliuu eMkk«^ia-4i<'hl\M ikk^si !Kfi
voici un a ma* de hranchc» ! UOr
oyin, nittn ta» de };uemHf» est (ouf
en détordre. || DVtoiUs^ ou ;»/u-
f^f /(*« étoiles parai**ant aprv» un
tt' ' ■ 'i-
'tenn, on 'lour eMnH (>tulaclzi^l,
f^iaçons conca-^fés, se drensant à la
»urface d'un lac. — Ou encore
\ni.i>>cr. I ■ . If-<le-
t<*l\r, e1è-<iu-<lèhèrl»e>lè, e'lè-<lè-
li." ' ' l'as., «•nè-ou-<lô<.4*lilva,
•■ i lia, itu fncorf: «''It'-dè-
(..<-ltli<», t- |. Fut., •• l«"- t»u-
«It- ■«uily'l, . . 'ul\f'l, t" li-«»u-
«l«-v<»«>'«lf1, en^le..t»uslf'^l. ! Pour
.<< ' "* ' ' ^ «'•, ho«lt*t«»Kyé,
ln' ■ . /*«*., mmI^
(.•eiilvti. Fut., MxiouU
ye'l, ! . ()«'lini htnk»-
(./iiilyé, l>enna iiuult>liiizli malli
kwalaiitt^, tu < ' péché.% sur
l^échét, pour t : tu seras
puni, fouetté.
AMH
AmAfrtir \t
nivr uvin.
ie
\;\\.
itî3ttrfî%»-
>r
Ainbaft»adcur. NaI'iu nt-ùir. Kl'ai
n« t.
ti ^r
(tt 11
i-l '.. ........ ^ -••
l»ays à un autre.
Ambiant. Il
lia isM-<l\ I m
illt* uuitan r .Ne sontiur»-uous pas
enveloppés par Vair qut '<•
pirons Y
4mhiriu. /' >
Parier pour cacher
tntmper, oya-'k«-y«*ti
yu'Tti Nuuiiiii. i7 imrie
fHtur cacher m
pcr. !*as., o\a
lia-y«t.iTli. H !>/•
mener sa jtarole, /».*..€ .
trav>ers de ma» tire à
o
il
Ambitieux. Ue mhctM
ifciif ort'iyoïi M-t '
zlif nui. de ftlti
t<-
ri< ■■ t\
t&suuttin
r'^
il
Qm intn^e pttur *r
tit' - - Vkriiiuultr •
H ri, OM
• lu l'a.
sa pensée,
. Oya \m-
san* doute,
•1-
. prr>-
.. ,.rt et d
n'être p«*
, dat-
I.
». kkriiiia-
■•"-■ -Mn.
''IM CM
fr»*^«i> MMil»! X« »
AM1-:
50 -
AME
Ambitiuiincr. Dt'sinr. l'.da-niliouii-
iii, éda-niousni. Pus., éda-iiiou-
tnnni, éda-iiioii-iK-sui. Fut., édor-
iiiouddi, édti-iiiduliwasni. || .l.s'pi-
rer uiix prctnicrcs places. Dslirri
"^kH-ho-zlier, "^ka-hos-shrr. Pas.,
"ka-ho-zher, "ka-hozhri-sher. /•'///. .
Dslièri ka-hou-/lu'r. "'ka-lious-slicr.
Il DshtTou ouuka t''dt''-\i''iii-s<>'l"a,
é<lé-yriii-zhcs"a, i''dé-yéni-/.liiii'^l"a,
étlé-yéni-nM"a, en vuttaitt tou-
jours dsliÎTou oun'ka aidant le ver-
be. Il nmhilionne nin place, schda-
Qv lu)<ja t'dyin sin'^tiTzhyou, pour
avoir ma place, iimn sièf^c, il me
fait cha-'iser, o» cherche à me faire
chassety ou à me faire démùision-
ncr.
Amble. Na'kî' iianii/l"ao, nel'"ka/,h,
ipii court eu posant les deu.v pieds
du même côté, en des places dif-
férentes.Sailegyh laiittoii perkazh,
qui court comme en balançant sa
char fie.
Ambulant. Qui n'a pas de demeure
déicijninée, fixe, okkoredyan na-
zher illé. || Même sens, nadel"a
ille. |l Qui -cit d'une vie nomade,
bed7A'dé-lio*'lsliiyou penna. Hotta
cdoMf'l'i'i lioundyt'nou déné "^ta be-
dzédoho'^lNhiy, chanteur amlndant.
Ame. Unie au corps. Déné-danyi-
nen. Sé-danyinen, mon âme. Be-
danyinen es*"toiinfttinen, c^eM une
âme //»j.sc'r«h/c.'''riii-ttcliya-naddéé
héflaiiyint'ii ialx'iiounin'lslienin
iHasin da(.»onna "n illé, Fâme des
bêtes ne vivra pas toujours. \\ Sé-
parée du corps ( mânes ).F,younen;
dén-iiiyoïiiicn.Dén-inyouneM niho-
kka \n'ho'\(\ô,(es})rits, fantômes),
les csjirits fantômes errants.
Améliorer. S'il s'agit de personnes.
'rssezx>un''l al "in ; /" p. s. pessounT :
?* p. s. f.inzouni ; ."?* p. s. pozoun"! ;
/*■ p. pi. pidzoun"! ; !?* p. pi. nou-
soun"^] ; .T p. pi. danezxîunl. Se*^l
kke"anen pezoun'l koiitte, avec
moi, de jour en joiir, meilleur il
devient : je le rends, de jour en
j(ntr, meilleur. \\ S'il s'agit de cho-
ses. Kk('"aiK'ii lu'zoïi, ou lioiiiizoïi
al "in. Kki'"aiit>ii iirzon as"in kon-
H»', /'(• l'anu'Hore peu à peu; ou
hien si'l kk('"aiicii nrzoïi lKMion'"Ie
kcmt fr, ^/l'cc ;/m)/ il xui s'amélionnit
peu à peu.
Amen. .Mnsi soit-il. Kkwahontte nin
i\r. (ju'il en soit ainsi.
Amender. Corriger. Hounzon édou-
lion aîné. Iloiinzon odouhon asla,
je l'ai ametidé.\\Vne loi. Ilounzon
édoiilion ana-iia-()u<.'Wcddi,ou anal-
"in.Ni'dyan ttiissi luxjan di'ni'l'ao,
hotta kkennazlie liounelyan illé-
hottioun, lioiiii/on edouhon ana-
na-oiipweddi. une loi, devenant
nuisible, ou ])lcine d'inconvé-
nients, on Vamende ; /'' p. s. ana-
na-oiipwesiii. Pa,s., ana-na-oup-
welidik, ana-na-oupinnik. Fut.,
aiia-na-oupouddi,ana-na-oupousni.
Amender (s'). Déné-dvéré "an-o-
-tfl-vi1, "an-o-'=tes-chi''L "an-o-
^tin^i-chi-^l, "an-o-'=te"l-chi'=l. Pas.,
"an-o-'"te'"l-vel, "an-o-^ti'^l-cheL
Fut., "an-o-'^toul-you1, "an-
o-*^toiis-cliou''l, "an-o-'^téwoinri-
choul, "an-o-'^tou<^l-chou''l, /^ /).
pi. "an-o-téwoul-you*'l. || Sur
quelque point. "An-o-Hel-de'^l,
"an-o-'=tes-de"l. Pas., "an-o-"tel-
del, "an-o-'=ti=ldel. Fut., "an-o-
"toulde*^! , "an-o-' tousdc'*"! .
Amener. You'"kozi ttassi oclyeH, ou
'tdyé, ppslel, pinle'^l, yollc^l, oil-
ye'l, pou^e"!, héyelWl 01/ dayel-
jo*^!. Pas., ni-ou-ncndi, ni-ou-ni-
ninni. Fut., ""toulya, "toiisla, "té-
wounla, yo^touUa, /*p. pi. ''téwoiil-
ya, ""téwoifla, lioyé"toulla, daye-
"toulla. Il Par eau. Ttassi tssiye
pelveH, ''telyé, nesle''!, pinleT, yel-
\en, pilye"], pou^e^l, hèyelle''l,"da-
yelle'"l. Pas., tssiyé ttassi nilya,
ninilla. Fut., tssiyé ttassi walye*^],
AMh
51
AMI:
toul,\a, «a<»lf'l, «ounlrM, \oiitl<'t.
wuuIvpI. I lirs animaux. I
•. '•', , ' •' .
I.
llc\oUtiu>li i. lir, i>U lif* I.
Pai,, ntiwiu\\oiit iuiu,\> . h-
yoUi yuuiicndiyuu» nirmlx ou, m-
lUHirhou, ht*, ou ila vt^iifniiMHi.
Fut., iii't(tu«i>tMi. «tilouM-hoii, in-
'tr«tHUi>uu. \ II, in'l^
wiHHlymi, in'ti . a, h^ ttu
(Uyin'touyouu )| l>r« animaux à
raitlr d'uni- lonif. Pfi\\ou'\, i^»»-
ItMi'l, (.inlouT, M'Iloiri, l'iilliHiT,
(•CHl'^lou'l. /'«M., llOl|(iK>UI. luUI/JllI'
luui, /* p. pt. hoiulii(iloui. f'iif.,
'tuudlou, 'touf>lt>u, 't(-wt>uii(ilou,
/• p. pi. •té»t»u«llmi. Il F.n tittint
è raitlr iVutw i\>riii\ fAlftsMMin
tta^ lu>U'ltti, )iuu-iu'»>tti, Iuhi-
iiiii'Uti, you-Mtti, /' p. pi. et duel
Wfts««enu liou-iiiltti. /*«*., wle-
tiiM'nn i îtti, i<«*>tti, fin'ltti.
Fut., I tNMiuhti, houstti.
houHiKiii Itti. Ij Im T'oi/c, ttssiyé
naelyc'. Tssiye nasiè, j\tmtne la
x>oHe. Tssiyé nainlè, ou tssîyé na-
lounle*!, am^ne la loile. Tssiye
niii'illii konttf , j'ai aviciu' la voile.
Il Le jMX'illon. Yé-ho-la-nihal«*
riMltchoud), nastt-liouzh, iiaiii'^1-
ti'liouxl), iia'ltchouzt). — Ihid.,
Vehola nibale natilou, iiasloii, na-
nelluu. nayelluu, t' p. pi. naiiiluu.
— Ihid., Yeho la nibalt' iia'tettai,
na-'tes*ar, na'tiii*ar. Pa»., na-
•tettar, n»-'ti''ar. Fut., na-'tou-
ttar, iia-*tous'*ar. I Du foin, une
teule charge, iii-iiemlzai, ni-<ie-
nesdxai ; pluMeutf charge*, iiiden-
lyé, nideiit^lé.ll Du fiàn, du b<>ù,
ni-<lenlyé, iiideiieHlé. Pa»., ni-
(lenlya, iii-<iéiiilla. Fut., ni-doul
ye'I, iii-<lou>li''l. Sa 'komi m-«lt'-
• ounle'l, amène-moi du hoi*. il
Par jorce, «ieninni kketU-hya *te|-
yé. Tans^ (laiien <iiri *to^^Ia, <ie-
ninni kkHtchva de kolou. /'<■'
uni fi>»tf, nf
I r ••! >••( >i<
F.n «t. f|.
firn »' ».
il '..
•I' a-
ar(l>ou. Itrhy.^ ii-
«l\(Mj, iir«|)ou, .1,
pré*, rt jMiâ,, t nt
(in hii !i»
que p'< , / f .,
ttch y»-aiMMl> ou, ttrli>a-nuuMlyou«
lit ' •II, IMtlHhlMI. /* p. pt.
III 1. il Nmt »«»•« di^. Nft-
Imw- ur 1, lia- •!»
iia-ijèV*"*!» ou I-
•Re'l, n«-t«ouh'K«'Tt »"» ' • 1*
Pat., ita ♦ n.
Fut., lia- - ''h
tia-'toiis't:i-, ft vrux uw«r#«rf ceci
sur ffiori do.*.
Amer. D^nint^si ; l^'kaiin illr. a un
goût déuigréable. Ttlo' (i^nin-
t>si-a/e, riurht' atitèrr, ttignon.
Amèrement. Avee chagrin, tri*-
ft\v*i', f^ téliounettiiiouii. 'mwi^
nio'tenth'aë 'et: d. ^
'eT: es'té • ." Vn. K^ mm,»*-
ttiiioun «i. ' t». d *< fdaint
tituèrcineitt ti* • '"•
Américain. IW / u . „ '•
teau, ou, le »ahre.
Amérique. ^ ' ' ' ' *
Noil-tfhi» , Ml '*■'
Amertume. De i^ IV^nt^iJia
hodéniiittM. S^ilia hod*«intfc«i,
j*ai la h. ' Ihid.,
<léii^r*in ^^ •^•
che. I ' "-
che b: "n
lasttc ovin, j'ai la bouche comme
Amtiil'li. m . Il i 'Mif tirlt* rin-
nn ''*
«h'ai. •"•-
nw^l rf ik Fusage iFume msiêtm.
\nicuhllr. Nih-ofirinouf, oàt%ttour.
AM
- 52
AMO
uciinMiiuur, (xlt'^liiour, oiifliiliioiir.
(iiloirliioiir, (laluxiflnour, tTiuliT
une ttrri' nituhlc, imo/Zc, plus It^-
Ameuloniier. Mttlit- en nuuU- du
fi>iii. (/(• /(( /»(ij7/f. Tllo' kin Initie,
lu'slsi, fiiirv uiw iiuiilc ilc foin.
Pus., hor/hliii, shiMtsin. Fut.,
lum'lè, lunistsi. -- Ihid., ttUr e"l-
kkrzin «U'hrfsir, «l»*lu'stsir. Pus.,
ttlo" i*"lkkt'/.iii (It'-lu'tsi't . (iéhitset,
OH e''lkko<ljuii'hIya. f'^lkki'djMlillîi.
Fut., f'Ikkr/iii (li'Iiiiiitsir dt'lious-
tsir.
Ameuter. l'7lî'-oii-iie-(.>i'-dyou. ''Lin
f l»--(ui-né-..'0-<lyou, e'^lè-()ii-iu'-£>e-
M*lu)ii. tint Ire les cJiicns en meute.
Pas., e'It'-ou-né-oc-clyou, ♦•'"lè-ou-
né-oi-you, {on élève la voix sur
dyoïi, \oi\) .Fut., e''lr-()u-iie-i.>ou(l-
you, e'iè-ou-iie-wous-ohoii. || Plu-
sieurs personnes, en vue du dés-
ordre ; (léné c'^lyo, déné noslè ;
Pas., délié oehlya, oilla. Fut., de-
ne noulye""!, ooiisle*'!. pyiè-tssoul-
dt*'!i'"a déné oelyt-, ameuter pour
la i^aerre eivile.
Ameuter (s'). F/lè-tsse-tjel-yé, e'iè-
<>il-ye, e'ie-pouhl-yé, e''Iè-(jel-yé.
P/7.«., F/le-tsse-pehl-ya, e'^lè-oil-ya,
o'Iè-pouhl-ya, e'ie-pel-ya. Fut.,
F/lp-tsse-ooul-ye*^l, e''l«'-woul-ye''l.
Ami. Filla, enoé, iiulsliént'n, etssen-
ni. i^eggé, mon heau-frère, mon
ami. Setssenni, tnon associé. Sella,
mon cousin, mon ami. Sennahe,
mon frère, mon ami. Seindslienen,
ma eJKiir, mon ami. Reoanyeiiio-
oerzh'^tain, celui qu'on aime. Ne-
r>anypnir)i'"tain. toi que j'aime. \\
Ami ! amie ! Jntcrj. d'appel. Sella-
hin ! Scnnaliiii ! Sprldézé ! Sarin !
Amiable. Mamiahle./o(. adv., ('""lUké-
yazerti honafle ; e'"lé-ou-nelzhenn
hrviadè.
Amical. Parole, sanyéninziienn ya-
■"tivp. Il Conduite, déné-tssenn
zennour. Edéhonodliii,
Amicalement. S.niliouiiiiizlK'iiin VI ;
ztMinourou ; édéhoiièdiioiin. I)en-
iiouroii déné'-tsstMm anttc oyin ;
ou dénétsst'iin luxlfiinoiir oyiii, 01/
déné tssenn dennoiir liodént'ii'i-
slu'tui oyiji, »7 .s<' conduit amicale-
nu til .
Amict. Va'Iti tlacMit' kko/h ""è ye"!-
tcliizlii. ( <• que le })rêtre se met
d'ahoril autour du cou.
Amidon. lUtla you dè'kaï. ce avec
(///(>/ l'on enq)èse.
Amincir, 'r.ssottani ar'in ; l.sM'llait-
al "in; ts-sed/ale aJ"in. Tssettani
asia, ;"(• l'ai (Dninci.
Amitié. Ko-m-yéni-o-nerzlitain. F/l-
'^an-yéni-o-t)erzli*'tain, amitié ré-
ciproque, y Fausse, déiié-oan-
odyin-nooweTtan, pi. déné-oan-
da-edyin-zilyé. ETan-da-edyin-
/ilyé, fausse amitié réciproque.
Amnios. Enveloppe du fd'lus, sé-
kui zli(>zli ; sékwi '"télé.
Amnistie. l)éné-f)an-"an-o-de-''tel-
deHoii, orelyon ttasin yelnik, par-
donner et tout oublier (mettre
tout derrière le dos).
Amnistier. Déné-oan-"an-o-dé-lel-
deloii, orelyon ttasin, ou yennè,
yelnik. Orelyon yennè héni''lnik,
bénin'lnik, yéne^lnik, i)énilnik, bé-
nou'lnik, yéhène'^lnik.
Amoindrir. Rendre plus petit, di-
minuer, tssouîçarè al "in : kkéda
"ounzin anal "in. Kkéda"ounzin
anasla, je l'ai amoindri.
Amoindrir (s'). Kkéiia"()iinzin na-
delItJK't, ou nidenltHiet. || Cet
hovDuc s'est amoindri. Kyi déné
ttassi netcha lahéhouninnshenn
noun, douhon ttassi labéhoiHiin*'l-
slienn illé oyin, cet homme on le
reffardail comme quelque cliose de
grand, maintenant on le regarde
comme un rien du tout.
Amolli. Rendu mou. Dennour alyaë ;
dennour liéshellin. || Suif, graisse,
sous l'action de la chaleur, gm"]-
A Mo
- SJ
A MO
.( Unmmr «tmttli f»mr Im vu*-
(ipfini.Mtn* puilrur et miu t^t/oiifi',
a , »f f,: i - .
Amollir. j
" ♦" . . ,
FMt.,iui«alao' n«v •»«>*, na»f>un'l
ao', iiii«r«'1to% na«i>ul/ii . /'
i4'1Uiiin, •.itriklian, yrii«n*lK}ian,
filiiiaii. Fut., Ii«iuiiè, cHllkf>h^.
Ammii.
Vr«t*f)ii^
; tîtfti
rt îf «».-
OtUc*' '
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fitippr.
Knni.
1
Amoftr
(ir
fr«i;»;»r
i*î
li'f...,,,
II-,'
i ',
mrnlji, hel«htn, Ite^Jiin, hinlKliin,
\e1>hin. /*n*., t<^U)iin. (.'ilHliin.
f'«f., hmnlrliiff. «M»hiii. I>iri \«hi
amiAlir
Nmollir (,> .1 1 :<iiiiour,<ti : ..-.
/'n<., clét^tiiiuur, li^iiniiour.
Amollissement. 1 tjiNsi tkMuiour hé-
iifii !<•. 'l'ta-«oi (It'iiiuKir aiiiil''in;
t tiiw) (!«'• tfltioiir.
\monceler. K lé-ou-wt*<lilù, e'Iè-ou-
• esshi, enè-ou-wins}ii, eM^-ou-«^-
. '' '/iii, elè-tM
Pli».. 1
(iziii, I .'li. Fut., V \t'-{^<tu-
tltiii, V 411. Il K1-kkéKliU)-
(Ixlii, e1-kké-(ia-il>es shi, e1-kké-
•U ' ./Ju.ll K1-
kk. W'. Pas.,
e'I iya, f i-kki -«ia ^liiii*
f'! :. ^'iiiilft.e'^l-kk«'--(ia-\erzi)-
U. Fut., e1-kké-<U-»alv«'n. «»1-
u '.n.
Amu.K . ».K1è-ou-«t^l«}ii.P<i*.,
r*!è-ou-»iNi«h<T.Fiif ., elè-ou-wou-
dlhi. ,1 (f/ûf«ni«, 'triin cl-tia t*»-
ihir. P<u., 'tciin c'Itta cifiiBlifr.
Ihiii., f
'tenn t
't^touH ; iiin>u>. 1 '«I Ittu <•
l«h«i* «-TtiH exuu». Pu*., t*iu^i^.
yéd)-^, charger le fu*il. I
jti'. ' ' ' ' .
Il
la capfuU. Il f ri tut
tM*nii-ou-nè'kan. Ik .. _. . ,
nciheî» Ican, /*tfi anutreé. | ('««•
trupfn', fir ! ;A-
yés'iii, j\/; .11,
j'ai auutrct-.
Amour. Fatuii.' .r.iit,.., î-ii^ ..„
ni-ti^'taiii. I
j nriiinaîrtinrnt , d'un < »-
I la^e, illicite. H Muliu., « .. zr-
<llihin ; eTan-iWul^éhé ; rTan-
t Vt': ' ■' " ■ ' lia
'c,>< il
.4i»irr d'anwiur, vz. \IMrJl. M
t'hani'"' tn'Ui r.i'itiiiAt \f « ii»\-
TU.
ABOurachcr i^
laiitti'. 1. ! <• I-
ni. F.trr < »
/'mii à l'ati r
onn» «(><'
AMI'
- 54 -
AMY
les nriiulura, (léioUcni pus l'un
(/( l'iiutii-.
Amoureux. Eu nuiiauiisc /»(/»/, vnnn-
yéni-eè'tain slini ; eTaii-yéni-oè-
"taiii sliiii. Il Kn boiinv part, on-
tt la/ht' t\'Hn-yt'iii-!.>i''t:iin ; onlllu-
/tir (• I ;iii-\ <''iii-(jè"^tain.
Amour propre. Kdé-oa-MxMi ; viUW-
ni vin la edeounelzluMui ; <<l(liiii
vin ('fio-ija-so(l(ii.
Amovibles. l)/.iMlt'l"aï dt'iiô iuMilin
if ta, odiniii kkaliol/.luMou iia/.lier
ilK'lu'. (ui lu'o(ir'l"aii illi'ln'.
Amphibie. Anlnuil. Ttassi "^tou ya-
ijMilu), nihokkétfho danennai ba
e'^IMioiilttéhé, tout ce qui vit aussi
hiin ildiis l'iiiu q}ic sur terre.
Amphibologique. Ttatsson déné-
ya'tiyé déiUMi/heini ekkoredyan
ille, langage qu'on ne suit dans
quel sens prendre.
Ample. Netc-ha. I)o"aiinclyan, trop
ample. Sé'aiiç'elyan. trop ample
jiniir moi.
Amplement. Onttlazhè ; dé"anzé
oiaze. l)é"anze-oiazé népanltcho
laii ! Certes, on t'a serci ample-
ment !
Amplifier, fltendre son discours,
se complaire à parler. Oya-ze'^lda,
oya-desda, oya-din'^lda,oya-de'^lda,
oya-dézhilda, oya-dou''lda, oya^
hèdelda. Oya-din'hla ille kolou,
ne f)arle donc pa.s si longtemps. \\
Expliquer, commenter le discours
de quelquhm, déné-ya*'tiye nahol-
zaz, nahossaz, nahoun''lsjiz, na-
ho^baz, /* p. pi. nahoulzaz, na-
hoiflsaz, nahoho'"lsa7.. Diri heya-
■"tiye saiieddi ille, nou"a o'^tive
nahoussaz, ce discours ne disant
presque rien, je vais vous expliquer
le cas dans tous ses détails.
Ampoule. '"Anelttchyell. Sinla ""anel-
ttcliyell. j'ai une ampoule à la
main. \\ Aux saintes huilc'i, tlès
kkalè ^téli. || Vz. avoir.
Amputer. Kké-henttazh, kké-nes-
tl;i/li. kk(''-iiiiit t;i/,li, yi'kké-iien-
tla/.li, kr-iiiltazli. Driu'-dslji kké-
hriitta/.li, amputer, anqtcr la tête.
Déu-intc'IuMinoii, déiié-tthennen
kki'-li(Mitta/li, mnputer bras, jam-
bes.
Amulette. rnUsman </;/'<>» garde sur
•Nf)/, 'a-tss()ii-ne(.)o' liiilii slini. |K^i/('/-
</!/(■ petit objet pour lequel on a
un respect superstitieux, ttnssi sli-
ni iaze na-saii-ou-deddi. || Quelque
eli(}se ))(nir se rendre puissant, re-
donliibte, betta e<ii'nili()ul"ai slini,
/' /). .s. édénies"a.
Amusant. Quelque chose (pii met les
hommes en train, tta.ss'\ déno iie'lni.
I'iiH''1nilii d('n(', homme amusant.
Amusement. Kdé-zi-lniy. Tta otta
édé-zelniy. Tta otta e'^lè-ze'^lniy.
San.
Amuser. Nelni, nesni. niiTini, ni'lni,
nilni. || V. réfl. San-na-tssèzlier,
san-na-s-sher, san-na-ne-ziier, san-
na-zher, san-na-hid-zher, san-na-
liid-dé, san-na-iiou-sher, san-na-
ouh-de. Pas., san-na-ts.sé<?in-zher,
san-na-tsséyin-dé, san-na-pi-zher ;
/" /). duel, san-na-nid-zlier ; /" p.
pi. san-na-£)id-dé. Fut., san-na-
tssou-zher, san-na-tssoud-dé, san-
na-was-sher ; /* p. duel san-na-
woud-zlier ; /" p. pi. san-na-
woud-dé.
Amuser (s'). Mutuelletncnt. Vf\è-
zelni, e'iè-nilni, e'Iè-noirlni, e''lè-
hènelni. Pas., e^le-zépelni, èlè-né-
oilni, è'^le-néoou'^lni, è^le-nénelni.
Fut., è''le-zoulni, è''lè-né\voulni,
e'k'-in'\v()ii''lni, t'ie-iieholioiiini. ||
V. réfl. Pidé-zclni, édé-nesni, édé-
nin'"lni, édé-nelni, édé-nilni. Pas.,
ede-zéoelni, édé-néoesni, édé-né-
nin'^lni, édé-neoelni. Fut., édé-zo-
hwalni, édé-nowasni, édé-nowoun-
■"Ini, édé-nowaliii.
Amusette. Otta édé-zelni oiazé. San-
v()U»'-azé.
Amygdales. Ekkas-'^ka^è.
I
ANC
-55-
AM
>-A
IIIMII
An. Année. 'Ai-r, hix*tr ;( cependmmt
,m /V ' ' '
ann/c ) "- v...
mnmée. H L'an demitr, liikJicTuu.
Il j/ a druj iint, (i«4it*ruu imIkIi^,
Anachort ' ttm. Va'ti
tiiio,... - Li ka «hiuiiu
huunttin, te faire anachorète pottr
ptlft rf fiùrt j'r'mfc'fic «*,
Analogue. Ilti.t.i:. . < !• «lUMctidilii ;
In iii. OiMiî- «MiiMthtt*
tu. . a i)r\it'ti\t^ trhu (•'Ibauii
Utkaiiuunt^ldi, ce que i*a\'aii déjà
entendu et ce que tu dit /«i me pii-
ntùjif*ii( tttuihi^ucf.
Anahser. In «/i.»<-«Mir.s ttav-i «l«M»é
va ti\c e'Ikké-tlaiifttui l;uil ni, (/«'-
lier, ouvrir, dii'i*cr un tiàroura.
D^n^ya'tiye «-nkk. ' .1 laal.
'inhuun, oivInuii • ii, ou-
vrir. divi*er un diactmrf, pour en
erpHifuer toutes les parties.
Vnarchiste. I)éiié-kké-im-ttchvè-<l^
liif r, ;*/. :•'-
àdé^. *< Sn ,1»
1 • slini ; pi. sa 1 tuiious''a
\v........^..ciï '^kalioMde hlini, les
fauteurs de désordres.
Anathématiser. Déné ya'ti-kké-
ttt h\ a-iittt- 'ka "aij'teilclt^ *aii-
'tesiié. Pas., 'aji'tetlda', "anli-
iina*.fuf.,''an'toiMlde, 'an'lousiie.
! Vz. KXtXlMMlMKR, RFJKTKR.
Anathème. 'l'ta \a ti-kkétti In
ktt \ ou Kti/lilat t-v^ettiii \ .
parole qui ercovmiunie un rebelle
de la religitm. (You '^aiuhlai, un
rejeté).
Aoatoniic. Ii -^ tta
natttioufle ! u 'k&,
iJéné f'lkk»H^ttaizli, après ta mori i k^
de quelqu'un, le dépecer pinir
étudier sa constitution. I
Ancêtres. 'I*ta liotssin '> ic noiyc'.
iiuuiiliii. K Ikkedala tt t .u- sen>.
'•iirn flènà houtUia. f#« mmeêtrr».
ut Min
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II.
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commodément
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Ancicniiciiiciii.
Iirii. NtJij
•in «ha.
Ancraf{e. 'I
Icll ItllMI •
h(uiil<*l\aii,
peut être
V ancre.
Ancre. .'
tcho
MKTIhK.
Ancré, liettann t«M hfl'tan. Tni-
trho' zal *tfii ttluu \w\dA itta,
Itetta/iii t ■.'■, V an-
cre est jtt. le na-
vire est fixe, reste en place.
Andain. Ttlu dettaxiii rlfi^yr
(letta. 'l'tio* enet»iye dfltli, foin
tunihant <»i /it'Mi .
Andouillc. K<l-)i(
Jn-rr <.<ettaxli \te .
intestin plein de
et fumées.
Andouiller. .V. c. F
ftntrclits de la corne, i
ses andouiller*.
Ane. 'I.iiitclio' Im'K-.
Anéanti. Ite-sdi IiuUmui. Nahuudl^.
int
aiuanti, plus nen me re*tait. |
lliniimes, na'trhdai liuunlin dl«r.
Na trlidal uullé, personne n*a $mr-
vécu.
.Anéantir. Par fr 1m. fV^-d^.^rfh-
k; Ht
.. . 1'.-- . JU.
I .«u. tomt a M
. gros
Uachées
•tè.
ANG
56 —
ANl
IvDii iialioiullr ;il iii, aîné, tout
iiiu'antir.
Anéantir (s'). 'An lu^sdi holfan,
s\mi'iuitir tout (I coup. //)/(/. ,
nalioudlt' l'Iit'lnaii. Pas., naluiudlô
héshellin. Fut., naliouwadlt'.
Anecdote. Onni. Onni l)ast'/.hi, itrc
friiiiid (t'diK'cilotvs. Ilounini, cim-
tiiir d'um'iilotcs.
Anémie. Dém'-na tànt>'i;t's, juVeur,
pauvreté du s(ni<i. Hi''na''tanè''j;es,
anâini(pu\
Anerie. Ttas»! okki)rt><lvan illou.
Tsst' - s()iini\ »)u. Dt'ninni déiio-
ttc'liyanin "a illr. 'rs>('lu)nniyr ya-
'tiyi', lunfi(i}ic de s(d.
Anfractuosité. D'un lac. Ttlazin
i)llan, baies fréquentes. Ou encore
na-'ta-zlu'T'el, le lac s'étend tout
décltiré. 1| /)(• roreille. Déné-dzin-
kkonen ya/jè (lzédé-'^0(iwin"a, cavi-
tés tortueuses de l'ordUe.
Ange. Yakké-oltinen. Il Ange gar-
dien. \ akk('-ottinen déné ékkelniy.
Angélique, llomnie, yakké-ottinen
■^ê-ou-uennai dénen, qui vit coniuie
un ange.\\Douceur, yakké-ottinen
''ê-lioiizèdyain ; 'v hounèdyain,
dou.y c(}nime un ange. \\ VoLv,
yakké-ottiiuMi adao^elyi ; yakké-
ottinen adat'olyi, // a une voir an-
géliciue. Il Plante, dzenii-ni (nour-
riture du rat).
Angine. Déné-zlir yaoè lièdénin*^!-
ihan, dans la gorge (pwlcfue chose
qui se forme, po}isse, se développe.
Anglais. Dshè-ottinen, habitants
des rochers.
Angle. Hotssadè. Yé-hotssadè, les
angles, coins d^une maison. Be-
tssjidè, son, ou ses angles. Botta-
zliè ou beooansin, l'angle d'une
planche.
Angleterre. Dshè-ottinen nohnen-
kké.
Anglomane. Dshè-ottinen yin ba
natsèdoii, ha nèzon, (pli n\idmire,
n'aime que les Anglais. || Dshè-
otthifii kkt''-i'l ssi':li'l"aë, kké-édel-
"iu\ (/(// prend les ni<vurs des A n-
glais.
Angoisse, r.lre dans /'. l)en«* ho-
es'ttH'tta dôiH'dziyé otssonn shè"an
oiillt' liintti', ax'oir le civur serré
par le chagrin, la tristesse. \\ Vz.
ANXIKIK.
Anguille. Nadou/hr laholtin 'loué,
p<iiss()ii ressentblanl au serpent.
Angulaire. Qui a des angles, he-
liots^adr lioiuihn. Tlassi hcho-
tssadr lioiinlin, queUpie chose
d'anguhtire.W l'ierre, y(''-h()tssad(>-
dsh('t'.
Anguleux. (^>/i a beaucoup d'angles,
hè-tssadè holhm. || Vi.'<age : déné-
tso", Nindarr, ou ninnczh, visage
long et anguleux.
Animal. Fittchyédr, (Diitnid carnas-
sier, de petite taille, et à fourrure.
Il '"rin-ttohya-naddéé, se dit des
orignaux, cerfs, caribous, che-
x'reuils, etc., et aussi des anitnaiw
domestiques cependant. ]\ Déné-
'è-indsliénon est le mot le plus
communément eniployé pour par-
ler des aniuuiux domestiquer^. Sé-
indshonen, mes best'uiux. || An*"!-
tsMo.ou dcttani, volatiles, oiseaiur.
Il Ks'^t('"in, poisson. ''Tézin hin-
''kasodel"in, que Von pêche dans
l'eau. Il "^rou-kka-yé, ou encore
*^tou yaoè naddé, tout ce qui vit
dans rb<au. || Animal blessé à la
chasse, rt-rkan. Pi^Pkan, je l'ai
blessé. Perkan, on l'a blessé. \\
Souffrant de sa blessure : "kainhyé.
Il Buminant : *^tin-ttchya-naddéé
sha ye''l"an, animaux aijanl a la
bouche un bourrelet dur appelé
dans le pai^s : ronge. || "T^in-
ttchya-naflfléé chè-dè-kkai'si, ani-
maux qui ruminent. \\ Tout pe-
tit : tsié, ou tsihè. Dzenzhi"!
tsihè, faon. \\ D^un an: yadel-
gouzé, ou edshenn shaï-iaze, cari-
bou. Odshè denniy-aze, jeune ori-
ANN
ANN
gnat il* un am, ou rncort- 'avf utuiii
•I. ' •
/it M«. ts. lormir
\ ' , nu (M^ilf
ïun ,.. ,1 Atnwauji . .. ^
'^tin-ltt-|i\a-iiAii«iiV- iImiiIiii ;cllrli>i--
il.' ' ' |i Fit*. //«M
<y. . f« lie hrutf,
ritmmr U* ' tlcli>tNicr>iiliii,
'f' p. ». »:; .iiilin. KUiliu*-
clinHc*. (iM fttrlivi\iinliii kki*iiiiii««-
fln f
II
rufiimr iiiir itntttf n .liiirrirr tic»
atùvuiux , vz. \MK\KM.
Animalité. Ttn 'tin-ltrii\a-iiti(i(l(V*
Ik-iiIiii.
Animalcule, (iuu, vrr$. Nihottli^
Animé. Daué <lr x^ir. IN'iina. Qui a
une dmr, iMNlniiyiiieii lumiiliii. ||
Irrité contre ifuclqti'un, «léiié
tN>eiin ba liu<le(.>iii''a ; ou déiié
tsv-im *»-yéni-o-i<%»iri''a.
Animer. Peni)a<i(>ne-i<a-lu>ttaj. IVs-
na s<^.«a-ho-iiiii"'an, i7 m'a lUnnu'
la vie. Il l)t*iir-<iaji\ iiuMi ii»*iié-(.'«-
hottaï. Né<i«ii\infn in'-i»a-iu>-iiiu-
'an illé ousmd iiiho'ltsiiii, ettchyé-
<lé kkéssin ciiinar Dieu ne t'a-t-il
pas donné une âme, et tu li*
( l'Uiftif utn lirutr Y
Animer (s*). Un jmrhmt. F-kk^^anen
chizèziii, ou t>kkt'"anen rhi«*z)iiM.
Kkké''aiirn rhitit'zhi, ou chidt*2Ju''I,
i7 f*animc en jmrtant.
Animosité. '^li;t-\é-st>-(Jer'an. Sha-
\i--hoHirw()uii'l "a sanan,^<ir</f-/cM
df toute rancune. Sha-yé-so-<lel-
'an nèxon ille, la rancune ne m^nc
à rien de hitn.
Annales. Drin t^iaoi' '-idéné
cluni I 'hiii {pi. > I U(,>aii
dt'ttliKft^, rapport tour jtar jour
fur tout ce qui arrii'e.
Anneau. Haguc, U'aiifn, four iL
dttifft.] Ax'oir un dutifiitt iiii </"f^»f,
vx. AVOIR, il Mtttrt un aniiiuu au
\ n 1 1 >
\ uiu \i ,
<iiii aiii t
ou encoi i
Faê., rTan-ti >
Anne&er. h-
ou-«i«'*-Mii •
il.
»,
'»~t\
lin'ain.
II.
1
te une -
u
^
m,
ni-
li('-\ou-<i«*iu*niu. l)in luii kriuuHrl-
rtu* i'a-ou-<i<'-iiuuMii1. fe vat» an-
nerer ce terrain à mon champ,
l'a*. . i|«''_'rt on
oii-dt'-iiiiiiiiiii
à fon propre juiyt^ tta>Hi flatiuuni
lu'hiu'ii «Hjdiiii «ieiie iiehn» • ■• ";
d«*nl\('. Pat., utja-«ieni\a.
Annihiler. TtasM Im-<> t ^
'trs.slii. lieu'tin'Uhi, hi.
Pas., In'o'telrlirt. Fut., Lmh» luul-
£lii. Il fit htnnme, le rendre hon
à rie$t, déué iMiun'telziii, Imun-
'li— lii.
Anniversaire. Vanninn tta n.ihuu-
^lieri, eyH tiitioltthi • "U,
un événement /*«»«<•, ,... /««m
que ce tour arriie : «»u encon- «a-
MniNi' 'irf
niii, 'U,
autr< ^•
nemtitt , i '"'l'.t ....... ... .. ■ ur.
I Tta iialutiutiirt ttiniii. an'lanin
d'hui Po'
Annoncer. /
«»-ih'Im'-,
1^
, , ,. HT'
e de ta mort.
■ ••-
ANN
58 -
ANO
oninlé, nalionellé, naonilyé. Pas.,
na-o-nihlya, iia-o-iii/.liillrt. Fut.,
iia-lu)-iu'-walil\ a, iiaoncwasla ; /'
p. pi. iiaoiu'W()iil\ a, iia(>iU'W()u"^la.
Il .lu loin. \)vuv tsst'nii lionni dé-
lu'tta, (lohcs"a, déhin"a, délié "a,
délii tt a, délunili"a.hédt' hé "a. /*«.•>■-,
<ii''"lu'ttan,(léMi"aii.FM/., déhoulta,
(léhous "a, (li'iimiM a. — IbuL, dé-
né tssenn liomii di'iittai, dénes"ai.
Pas., denttan, déni "an. — IhuL,
délié tsstMin honiii dctta""!. délics-
"al. profircssif de delietta, et .<>i-
ffnîfie mnreher pour porter une
nouvelle. — Ihid., s*il y a plu-
sieurs nouvelles : Dene tssenn ho-
nni (li'lyeM, dénesleH. Pn.s., dé-
"telilya. dé'tilla, ou cneore nidcnl-
ya, nidénilla. Fut., dene tssenn
lionni (le"^toulya, de'^tousla. —
Ihid., des nouvelles de partout:
ni-lionni-denttaï, ni-honni-dénes-
"aï. Pas., ni-honni-denttan, ni-
honni-déni"an. Fut., ni-honni-
doutta*"!, ni-honni-dous"a''l. —
//)»(/., déné-*"ta-lH)ni-/,liet, déné-*^ta-
oni-ssliet, déiié-'^ta-lioni-n'^lshet.
Pas., déné-'^ta-honi-zèzhet, déné-
'ta-oni-zhi'lshet. Fut., déné-"ta-
oni-hwa/liet, déné-^ta-honi-was-
shet. Il Une personne, déii-iiizi
hondzi. novtmer une personne.
Annonciation. Yakké-ottinen dé-
laye Mari nan ni-honni-dénin"an
ttinni, eyi dzinékké nihodzliiyou,
l'anniversaire du jour où l'ange
apporta à Marie la bonne nou-
velle.
Annoter. Edittlis kkédilyé. Ttassi
édittlis tta behounin'"lslienen edi-
ttlis kkédilyé, éerire à la marge
d'un livre ou d'un écrit ses obser-
vations. Diri éflittlis sa dèkkédé-
wonnle^l, annote-moi ce livre.
Annuaire. ''Ayé édaonelttou tta-
neltte bettaoflerzh"ai, dzin édao-
nelttou iiouttaï hodé^elyé, eyi edi-
ttlis kkédilyéliou, hooade "^a-^ou-
zoul'taii liouninziienen, édittlis
tssettin, recueil par jour et par an-
née, de ch(>scs utUcs (]ue Von con-
signe sur juipier /xx/r l'in.struction
ou rédificntion, et cjui devient un
livre.
Annuellement. Nin édaonelttou ;
'ayé ed;ioiicll ton.
Annulaire. La-na-zel"an, /<• doigt
de l'anneau. \\ Le voisin du ])etit
doigt, déné nan(ié-dé(.)in"a ttazin.
Annuler. Nahonenlyé, nalioneslé.
/V/N.,nalionelya, nalionénilla.f' //<.,
nahonoulye'"!, iiulionousle'l. || Cas-
ser, briser, nahodyis, nalioschis.
Pas., nahodyez, nahoniez, /•'(//.,
nahoudyiz, nahousehis. Tta adid-
di ttinni, nahooidyez walli, tout
ce que »ow.s' avons dit, conclu, nous
allons Vannuler.
Anoblir. Déné tsseltsi, Netsseltsi,
on t'anoblit. || Dene héze'^lnezh
(nezh représente aji"lnèzhè qui
veut dire grand, distingué, con-
sidéré), hédesnezli, liédin'"lnezh,
yéde^lnezli. Hekkaozheri nèzliè
tclio'' yédeHnezh, le roi l'anoblit.
Yedeoelnezh, il Va anobli.
Anodin, ine. Eyaho, kkazhe oiaze
adenel"in nadiddé, rentède qui
ctdme un peu la douleur. \\ lie-
luède ni dangereux ni bien effica-
ce. Hettchya-o-nedyet illou tthi
l)etta-oderzh"a tcho'^ ille nadiddé.
Anomalie. Dene-kka-ille, qui est
contre tous les usages. Dene-kka
anattchya-ouzhinni ille kontte, ce
que tu as fait est une anomalie.
Xnonner. Parler difficilement, n'être
pas en veine d'éloquence, ede-da-
solyan ille, ededahos van ille, édé-
da-liounlyan ille, édé-da-holyan
illé. Il Les paroles sortent avec
peine, e'^ltta yadè'^ti. Ededaholyan
illou, e'^ltta yade'^l'^ti laaddi oyin,
n'étant point en veine, il ne fait
quânonner.
Anonyme. Livre. Edittlis tta aye'^l-
ANl
rv
-59-
ANT
'in c4kor<«iviMt ilU, lix'rf tinnt
l'autrur r • ' '
lou, l»rkk«
fiOM figné, MHê t%om, H Société.
V. ' ' ' ' kolou. tu
ki k ill^, *(»-
eu iifiiil connaît rr
;. ...
Anormal. A'(^ ill^. rlltlii ill^. <i^.
lu^kka houmli'aii ill^. contraire è
toutr$ le» r^ulrt.
Anoure. .Sun» </(iri<('. Ib-lch^ oiill^.
Ik- ttU tK'KHor, (iK-flla. i/U(*UC,
d^wor, écourtée) .
Antc. RcHlii-4iu1«'^. >"M '•uierture
$e$ oreUUf. Il lUslu-ttlaule, $on
oui'crture m conlc. || Pttiti' hait-,
ttlaxin. Ttliin-sliaï, baie fithlon
neuse, baie de sable. || De rix'ière,
Antan. I. 'hiver dernier. Vfiitii ^m-
ykkr.
Anta{{onisme. >i walU', >i sftvsin
«allé houtiiiidienoun, e'^liia oun-
'k .' , lutte pour la conquête
d ;inn, ou d'un objet «/u« /-
contfut .
Antécédent, llodshè ; honiuishè
aiant le mot autjucl U se rapporte.
Antéchrist. Nih naiioudU- liotta/iii,
t(;i .Jt-«ii«« kkfttchva-uttf'^a In-kka-
ozlieri sliiii, itur la fin du untnde,
le méchant monarque qui ditit #V-
levcr contre Jésus .
Antédiluvien. V«iii(1/4mmi illé ; nou-
(l^iu- iiiii «iitiiiMi. Noii<i>hè iiiii da-
neii a'olinni ikkéla ! Ce dont tu
futrle* est terriblement l'ieus.
Antenne. De barge. 'V>iii-uïha\e-
U • • ■ ■ Mi.
Il / ne
Iturs ci>me$.
Anléricar. DkH^ : honad^hè ; cxlsli^.
FJcuuliou ttinni, eyet odshè 'a'o-
leskiii hi, fil te rappelle» tel'
que, je parle d'un ttfiqjs au
à celn .
Antérieurement. Od^lu'. hona<l»})«>
Anlhrup«pha|(e.lkrfML »t«4«l^( 'l<^fM^
Auticlireticn. l
t- I lia ail < '
nin, ffiii '
draicnt «/» (r iif . .<t
Anticiper. Tt^tio
.k»
trmpê convenu, •
faire quelquf > ' m
le frnipt : iM ,m
''■ ..u.
«f -, -, .. , . . . .k^
yidiiihou, quelque ihn»e mr alUt ,
entreprendre ; tta*»i hol*», quel-
ipie ehnn- fttirr) .
Antidote, v ,«.•
tttliynlit- ; . \ iini
tsMfldèlou, kkettrhyalir natUiUlé
• '!• '' ' . quand ■ ^dé
ij II, on uii un
t «»fi(r«/Mif »"»!.
Antilocapra americana. IMOifnn
Antipape. Ktta an x.iMin ru-/j.r
tflio lu'*...aiikk«'/li«-. \.ilti\ 'la-
iuuinlouii ya'Ttiy iu'*/lu'' trlio' lit'jun
éik'Mtsiliin, se touitrayant à l'au-
torité du vrai fittpe, un ecHétiat-
tique quelconque qui te fait faux
pape.
Antipathie, t. 'ion nnn rai**m-
fitc, i».>i-- Iii'UJiiin illé kuli tient
nakou(l«*ti<lavé. || Réciproque, e1-
,, ' l'anti-
I . «ien^
-.1-
c; i.., •»-
dayé.
Antipathique. r^ ttnxa-
i> rr-*''- •'a ' •*« *•-
, il m'ctt «I ue.
1. . .. ; — ya-o-nnttc, - , <Hr
te sentir, $e tupporter mutueiU-
llu ttt .
\ntiphrase. Tta alto4ininrf>efln ilU
■ttraire-
<-«»)irtin
APA
- 60 -
APA
illé '"aflii(le(.'izhet, /"<// i\i]) ri itic le
cnnti'iiin' de ce </»/«• je pense.
Antipode. l'Mtssrim y.vkr, pieds di-
ri^iés les uns etnitre les iiutres. Nili
y(.''"aiis(.''kkt'/lit'tssiii lumliyane-
tssenn naddr, vy\ ti-lio t''ltssenn
(leoi'ké, ou «.''Ussmn kr Mi'/hilyt''
oyiii, de l'uutre côté de la terre,
ceux qui demeurent uu-dessous de
nous, eu.i et nous, nous avons les
pieds diriiiés /c.s' uns eontre les
(int res.
Antique. D'uni rejois. Yaiinisin o-
tssiii. Vaiuiisiii otssin tsainha,
inoniuiie antique.
Antiquité. Tetnp.s reeulés.YannWin
slia. Vannisin tta liour/li"ain, état
de choses dans Vancien temps.
Antre.ri"aiioè ; hoyé. f'/'annè horzh-
an, ou hoyé lionin"a, il (/ a antre.
H^'aiioe shè'"tin, /7 fjit dans son
antre.
Anus. Edslielle. Tsan-kké.
Anxiété. Ansoissc. Tssan-yéni-ho-
/hi''^le. i' Indécision, irrésolution,
ayeiiihounne houllé. Ayeni-hwasne
houlle, je suu< anxieux, ne sais
que faire.
Anxieux. Pjrc. Tssan-yéni-hozhe"!,
tssan-yéni-nesshe'^l, tssan-yeni-pin-
/lii'l, tssan-yéni-oèzbe'^1. Pas.,
tssan-yéni-lio-nizhet, tssan-yéni-
nizhet. Le futur se rend par le
présent suivi de walli, ou de quel-
(pradvcrbe de tcnqjs, ou encore de
quelque particule conditionnelle,
aléatoire, ou duhitatrce, selon les
cas.
Aorte. .1 rtère du c(rur, eclzè-*'saïzhè.
Août. Naiddè'^Ii zaa, mois où les oi-
seaux reprennent leur vol, aprh
la mue.
Apaisement. Fin d'une grande agi-
tation, tta nandé ollan hozhi. ||
D''csprit, édé-so-nendlan ; ana-yé-
ni-houttè. || D'une maladie, beo-
neninnan.
Apaiser. Sou-el-a*^l, sou-s-a*"!, sou-
lu-'l-a'"!, sou-ye''l-a''l. Pas., sou-pel-
"a'I, sou-t'i'l"a"l. Fut., sou-wal-a"!,
sou-was-a'l, .s()u-woun*"l-"a''l, sou-
y()iri-"a.''I. Il Dieu. Ha-ou-denni,
l)a-()U-dosli, ha-ou-diiili, yiv-ou-
dt''li, l)a-()u-diliii, ha-ou-dou'li,
ya-ou-dt''li. Pas., ha-oii-déoiiini,
ba-ou-deui'li, ha-oii-dcoin'li, ya-
{)ii-(lo!.iiii'li, l)a-()ii-d(Niiliii, ha-ou-
dtV'Oii'li, ya-oii-drniii'li. Fut., \ni-
ou-dou'Iiii, l)a-()u-di'lt', 01/ ha-oii-
(l()usli,l)a-ou-déoouii'li, ya-ou-dou-
li. I)aede\vou'^l"aï hotta iiiho°l-
tsini ha-ou-deowou'^li, par vos pé-
nitences (qxtisez Dieu. \\ Une tem-
pête. Diiitje'l aliolné. Diiioe'l a-
liouiila, calme il a fait, il a fait le
calme. Jésus apaisa la tempête:
Jésus he*"! '"toukke onttlazhè ni^l-
tssi tclio" hedyao, nintssi tssenn
etssenii-na-chi-dezhe'^l inttou, "^ta-
''ka kkiliii laadya, Avec Jésus, sur
le lac, une tempête s^ étant élevée,
le mot qu'il adressa au vent sortait
encore de sa bouche, lorsque la
surface du lac devint cotnme si
quelqtie chose la comprimait .
Apaiser (s'). Eda-ou-zendlan ; eda-
ou-nénesdlan, eda-ou-nénindlan,
éfla-ou-nelidla, eda-ou-nénidlan,
eda-ou-iu'nonhdla, édé-da-ou-nen-
dlan. Dadda kkazliè éda-ou-nen-
dlan, le mal s^est apaisé. — Déné
eyahé onttlazhè naÉ>odda noun,
kkazhè, éda-ou-nendlan, le ina-
lade s^est apaisé. — Ëdé-so-nen-
dlan, edeonenesdlan, ll Colère. Sa
colère sV.st apaisée, binni "^oné-
ninnan, sa colère s'est épuisée, ou
encore oulttcho'^ noun, anayénin-
ttè, '^^ colère a cessé. \\ Le vent.
Etta^an dioel lakou ! Le vent s'est
apaisé. — Le vent s'apaise peu à
peu : dioel ; ou encore ni'^ltssi iaze
éda-ou-nendlan, le vent se calme
un j)eu.
Apathie.Tssè-bouddi. Déni uni tssou-
deddiyé, esprit lent, paresseux.
A M
— 0!
AIM
Apathique. rtourUddiyé. '1\m»-
hoiuldi létMiyi'Nii, t'apathu- le
tuf. W * outitMlilivf, tN^-luui
(i«li II o\ii), rhinittttt- à
/V»/»fi/ irttl, : I, l'uftathir
/«• h««". Il />i- :. , iiifiit : «U-iir
Ithi-niu" uullé. I>/*n«^ tthi iiiM.>in1-
• ia/li lNlltt^. Nt'-tlhi luitiiii'MnxIi
tfii i>iiMin r ''a f/»«/ir «•*f-f//«- «Zone
/rii/»/MV </i- .ninltur Y
Apepsie. Défaut t/r ({itîfftum, sliiuiii
tclmn-KCHi-wi(ili. Shouii trhun-oii-
»es«ilir, ;f iif pui* /«a* tliift'itr.
Ifùti.^ litMi^-trhan-ttH-lu'iii'n I
tlU'fh. Se-trhHn-lt«-lié<lt»irittU'/Ji,
hi uniirriturt' titf fait mal.
Apercer able. HiirkHvettin «le, Imi-
rftlin wtilli. tt i--«i.
Apercevoir. Niitm, hones''in, ho
iiin'l'in, v^nr'l''in. Po"., lione*»*-^
ttin, hoiiéfi'^Pin. Fut., hoiichwn-
ttin, h(>ne«as''iii, lioiir*wuiiii''|''iti.
vértéhwa'"l''in. Pant^élioii yéiie"!-
"iii, i7 l'aperçiùt îi jnitif.
Apercevoir (s*). Ilo^'ounloliou, ou
tti-livH «ioiin'^lin illmi, avant le
verhe. Ttrhya (lounMiii illou, hou-
wMitsxi lakiHi ! i7 n'y a pan à t-n
limiter, tu as, certes, menti yC.-à-it.
je m*aperçnis bien que tu a* men-
ti. Ilo^'ounlnhou, hounxuii hokke-
nanezher ille, i7 c»t clair ptmr
f/ioi, ou je m'aperçois que tu ne
fax* rien de bon.
Apéritif. Quelque choge qui tionne
iifin'tit, Ix-tta berr hénazcttiii.
Ii«'ttii l>err hénatiou^ttiii (.■f^dan,
l'ni hu, j>rix un apéritif.
Aphone. Qui est sans voir. '!t« -«Ih-
hiyé' oui lé.
Aphtes. l)éii('-ziia-iioul(.>a/. l'inte-
riiur de la bmiche enflé. Drne
liwou tcheiin 'tt''"l<)\«'t , tnal des
gencive.». Déiié zlm-ot'^'in'l'lv*'*.
bnuche jyourrie. || Vz. avoir.
Apitoyer. Porter à la pitié. Ks tr
lou-/«*li«attiiien ot>ht*nn «léné hé-
«el'jië.
VpitoNcr 1**1 V'.'i.:
!«• XUU-IMT/I
iu*wouii iiirii, t
liiMt. KMliniiiyé t- ;. *..., .
iifii uvin. ce fut en l'aiu tfu'tl ê*a-
uiiouiiili/iieiili. kkf/iii <|» olla «yr-
iifssIii'Mii. Pat., kkéxin (ia uttji
alioutifi'in/hin, (la ut ta \iriui<i-
/ilill. Fut., <ij4 ottil
<ia otta vciiou-»Imii. "^
otta ayeiiin/lif iiii kuluu, oMJuJIr
oulli*, i7 s'apitoie bien sur ntoi,
mais ne peut rien pour mtn.
Aplanir. Ilo>'
(liiiilNlieM, ii< I
(liMsIieM, hoye-4lrl«lshrl. Fut.,
lM)yé-<loul^^^^leM, hoyt*-«lou*<l.«>he1,
lioytwléHouii l<l>l)rM. Dyaii nih
Iioyt'*-<léwoul<lshf1, apUinisums ici
le terrain. Vz. \u\i>>»^M.
Aplati. l)t kl I.
Aplatir. l)î- ka1ou 'u>tvuiMsh«>1, U
l'a aj}lati, en le etaifnint avec la
hache. Dt-'ka K- :»>inli. i
ti. Dè'ka lou aUh«- I.
'ane'lshel, *aveM>hf I. Po»., m^-
she1. 'jii.i UlieM. Fut., 'awaWiel.
iiwMN^Iif'l, OU 'ttouN^hel.
Aplomb. **
\«<1(HI II i,
c'est tombé luo-
.ilMlItthrt. I :
ht, ri l,<it,l., . (>■■■. h,
./*.if'/.-r'i/i. h D'apiMBk. Loc. oitx.
|,..-1il\r.1 M*«, ou ll«t*-'k*l
(i\iii. »• debout.
Apocryphe, l.uic dcmt U *t a ^ifu
A PO
- 62
APP
de se ili'fn'r. IUn-hm i>(liMl!U)ii'(i(li
wulli dittlisso. || 'l'Ui yo'ltsin he-
kkort>(Iyan ilU» outrlio, tta adene-
hoiiii'liii niii lirkki)rt'(lyaii illi- oii-
tclio (littlissf, liviT, ou l'en/ dont
OM igtiorc ou hicii rautcur, ou bu n
la valiur et rtiutoritc de cet mi-
tntr.
Apologie. Driit' kkt'-(la-ri'(l(li ya-
'tiyé, i)arolc d'excuse, de justifi-
cation. K'lkko-(ia-/i'<l(li ya'^tiyé,
ptiroles d'excuse mutueUc.
Apophyse. Excroissance des os, "ta-
néi.'in'lclian. |i Fait saillie, "auh-
(llour. SfttliemuMi '^tamVin'"lchan,
otssinnazliè 'aoodlour edya, vies (xs
font excroissance, et cela, à la fin,
fait saillie, c.-à-d. commence à
faire saillie.
Apoplexie. Mort subite. ''An etta-
'an ' léjatsso/.lii, pi. °an "^lénaissin-
(lé, morts subites.'Siizer7h"iu illou,
nazi "in illou "^létjatssèzhi, mort
soudaine et imprévue. Naderzh"in
illou "^léuaninzhet, il est mort sou-
dainement, sans s'ji attendre.
Apostasie. Va'ti "an-o-''tel(ie1i. Ya-
Mi Man "an-di'zodda^ Ya''ti ga-
yéni-o-o\vedda illé.
Apostasier. Abandonner la religion.
Yat'i "an-o-''telden, "an-'^tesde'l.
Pas., "an-o-^tcldel, "an-^ti<"ldcl.
Fut., "an-o-^toulde^l, "an-'^tous-
den.||Ya*^ti Éia-yéni-o-pwedda ille,
éloigner la religion de sa pensée,
de son esprit, oa-yéni-oesna illé,
pa-yéni-oinna illé, oa-yéni-^enna
illé. (A la troisième personne,
au lieu de oa-yéni-oenna illé, on
dit itussi bien nayenioennane. Pas.,
oa-yéni-r)inna'"le ; an emploie même
aussi quelquefois cette seconde
forme aux autres personnes). Kou
nanen nihcrltsini oa-yéni-oinna-
*"lou, quelques-uns ayant aban-
donné Dieu.
Apostat. Ya'ti "an-'teldel, impers.
"an-o-'^teldel. — Ibid., ya^'ti pan
"ainlrlic'dda' , "aiidelu-sda"", "ande-
liiiida', impers, "andézodcla"^.
\poster. l'jiaon"in('n nil"a, mettre
dans un poste, en cachette. Ni-
ni's"a, ninin'l "a, iiiyénin'Va. Pas.,
iiil"a, nini'r'a. Fut., ni\vaJ"a, ni-
I \vas"a', iiiwoun'T'a'', niyou''l"a°.
' Apostiller. Otta naliwatset hoiniin-
zlii-niilta lia déiié dokkcycdille,
i'tssoudùdlanon ttcliya, pour don-
ner force à une lettre, la recom-
nuinder, et enlei'cr tout doute,
deux hoinmes écrire dessus. Pas.,
dekkéyedinla. Ainsi le mot qui
traduit apostiller, c'est: dekkéyé-
dillé, impers. (k>kké dilyé. Pas.,
dekkéyedinla, imper'S. dekkodilya.
Apostropher. Parler vivement à
quelqu'un. Ttattitta onttlazhè a-
déné-tsseddi. Ttattitta onttlazhè
ase'^lni, // m'a vivement apostro-
phé. Ttattitta onttlazhè aléssin
nin kolou, esdi nidenltthet laosan,
je Vai vivement apostrophé, mais
probablement en pure perte.
Apostume. Tsses. // a de Vapos-
tmne : '"atsseltssis, Vapo-'itume se
forme ; "aoin'ltssess, s^est formée.
Apôtre. Ttadshè Jésus yaTtiy éda-
t'inTain, les premiers que Jésus
fit prêtres. Ttadshè ya*^rtiy dat>in-
lé, les premiers prêtres.
Apparaître. Tssè hénè^'lè, hénen'^lè.
Pa.s., tssè hézhellin, ou hedya.
Bodépettin"!, 'odepettin'^l, devenir
visible graduellement. || Faire.
^Odener'in<=l, ^odeoes^inl, '=(xle-
nin'^l"in'-l, '^odépe'=l"inn. — Ibid.,
"^aodenl"in,'^aodénes"in,'^aodenin'^l-
"in, ""aodenT'in. Pas., "aou-déné-
pel^in^l, °aodezhi''l"in. || Ange qui
apparaît, déné pan tssè benaho'^l-
sher, ou rléné pan tssè bènioni'"l-
sher, ou déné pan tssè nidéninzhor.
Tout ceci est au passé. Le présent
serait bènaho'^lshi, nidenzhi, béni-
hounlzhi. Fut., bénihoulzhi, be-
nahoulshi, nidouzhi. Yakké otti-
APl^
- 63 -
AVV
nen (lé'Ha>t* Mari t.<aji Imh* iiid^-
niiiklifr. t'aniîr aptutrut «i Marif.
Il /.o • ■«. N-
liii4ia II. chtnr
parut tirxHint met yeux. Ou ctt-
corf sa 'iMkfioxix'r. ou \rni(Mii\a-
ho «a itahddiet. i7 m'cff arriva
qurlqur <7i«»»»* </r in<-nn7/ruj . ||
(\i aftparah, tni ^'d ftaraft : hIioii-
iHNldi ; ("it in\iitjKiriilt , «»ii rnc- /xi-
mf( (tin«i, ('«kwM-lM-Mi-lioiiiMHitii. ||
r=. PARAÎTHK.
Apparat. A'«*. AV* yaowè'ti, i/m-
«ouf» tl'upparat. A'v vHt**rti, i7 <i
fait un ilhcourn il* apparat. Cher-
cher l'itpparat, n'v ituirkaliozlu'r,
(l^iioun tHiii'^krthorluT ; ou cncort'
a't* oiin^ka i*tWMl«'«miw»Mi«lik. tra-
X'aiUrr à »r </«»mimt r<ri ;»<•» lî'ajtpa-
rnt. A*è ounicaliuzlier itta, tta
otta »*è walli, orvlvoii tsM* '(xituil-
'in, comme on cherche l'apparat ^
mettre tout dehors, tout déployer
pitur jî'ffi lUmner un peu.
Appareil. Apprêts /kwi/x'ut, tssé-
tni.4' liol»l»a seholne nèzliè. Ttassi
youtii-lnilii nèzliè. Ij Instrumentj^,
la youè. il A iipareib de sauvetage ^
ye<leoriye lioyé <Km»o 'un (.«Inai
voue.
Appareiller. Tssi you»- on^lyon tssi-
\fl\r tti-liyat'uni 'a, mettre dans
un navire tou» les agréa nécessai-
res pour le voyage, 'l'ssi youè tssi-
y-elyé, tssi-y-esié, t«ii-yé-nellé,
tsiiî-y^yell^, tssi-y-ilyc', tssi-y-ou-
lé, tKsi-yé-hèy*»llt', ou dayellé.
Pa.*.^ tssi-yé-you-t*lya, tssi-yé-you
^illa, oinla, ^inla. Fut., tssi-yè-
you-oulyeT, tssi-you-fi-leT, tssi-yé-
you-wounleT, tssi-you-IeT. Il Jitin-
dre à «on pareil, tta<^si In-hottin
(.•adfrti, (tu Oi>tu\et\tt&ï, etc., sui-
vout lex nhjets.
Appareiller (%*).S*habiUer. Na-tsH-
ttlimn ; /*/. (ia-na-txsi-ttloun ; na-
K-ttlouM, na-iie-ttloun. na-ttioun,
na-i-ttloun, na-ouh-ttloun, na-
ilrtir ItliiUli. l'Oé., tM-lM^-ttloun,
lia-Allt*k-ttllHIII. Fut., ItA-lHMJU-
t1' ■ ■ ] ■
.1.
commrnirnt a t'apiHtretiier p€M$r
jhirtit .
ApparcmmciK. Ahouiiroldi. Shin-
t, ■ ■ ■ ■ !!.:.
ilj tu
tu- m'entend» jutê.
Apparence, 'l'ta alioUin. Fut., tta
liuuwattiii : impers, tta a*tottiii.
I loiiii/oii (iliiittiii, i7 (I helle ap-
port tm. \'.\A alitittiii, i7 (1 l'ap-
parence d'un malade. ValiiitMfit-
lien walli aliottiii, i7 i; a appa-
rence de tnauvai» temps. Iluunzoïi
l<eiiiia uhottiii, ou (i)i«tuiM*4liii, i7
parait hmi. KMiiiiiiixr Irkka alio-
ttiii, i7 est gras seulement en ap-
parence. Il Reprendre sa première,
étié-iia-sottiii, «lé-ua-lio'.ttin, «ié-
iia-hoiiii 1 1 i M , t'< !•'»- 1 la-hot tin .Tayé-
ot»»t*rzl/tan «Iziiié 'tH'*i"^>^*
oun'^lton, orelyon 'tou «lé-na-ho-
ttin, ce ne fut ipi'au bout de sept
jtmrs (pie Icé eaux reprirent leur
première ' <e. \\ De diffé-
rentes ai'i <, f'Ikkéttcliya
liottin.
Apparent. Ik>rettiii : *o<lettin ; ts«i^
l»«tM!r'I''an ; ts.s«» iHHxlrttin.
Apparenter. Ses eufnut^, ilriir-s'ki-
iifii tiriu* t'«<li*"ly«'*- li«-' kiinMi tire-
lyun cl^né L<a<leninla, koutta. i7 a
apparenté tous ses enfants.
Apparenter («M. Mutuellement.
KVI r ■ ti-
lUMI « '"-
mes apjtarentés. [| I . refi. ik-iie
'ellottinen etvirtlf'tfan, se faire
le ftarent d'autrui (Je he*'an
Apparition. Tss* ^IwjdouTin. Vz.
l'AR\il1tK.
Appartenir. // n'y a pas de verhe
prxtpre : on traduit donc api^ar-
tenir par ti*in ehck$e, précédé dm
AIM
- 64 —
APP
/)n)N«)»i possessif. A (/»j iip})(ir-
tiint ce couteau Y Dyan hr//. slii-
"aii, t'<lliioiij lu'tssin r /»■ couteau
iiui est ici, tpii sa chose ir* Ivlliujiii
lu'tssiM (liri 'lin? .1 </»/i appartient
ce chien Y 1Uh)(U's"!iu ne veut pas
dire : il m'appartient : mais je l'ai
en ma possession. YroîK'l'an. il Ta
en sa possession.
Appas. Mnturels, a rliou tta hou-
iir !(ii. A't'lioii tfa liouiKMldi tton-
ttt" itta tta In'tsscnn lio(ltMUMi"a
ttoiitto. (•//(' charme par ses at-
traits. Il Artificiels, a7' é(lezel"in
slini, hrtssiMiii (UMiiiini <li'm'>li\va"aï
Duiika, iijtpas étudiés pour char-
mer, séduire. A^v édi-'ltsin slini
tta, i'Ia/jin tssonn youttour huulya,
par ses appas étudiés elle ("a attiré
à elle, l'a charmé.
Appât. Kiini. Pour les t)}artcs : slia
ennié. li l)'hameç(yn, tscnn, ce qui
se coud autour de rhameçon.
ÎVkèm, appât qui se met au bout
de rhameçon. Vz. amorck.
Appâter. Knni nines"aï. ninttaï.El-
■^kfldslit''!, lutchcr (picUpie cliose,
potir le ré])(indre autour du piège.
Erke-s-dshe'l, i'(qipâtc. Pas., el-
'ké-.el-flshM ; elké-oi-^l-rlshe"!, jV/i
appâté. Il Vu hameçon : ettla, une
queue de poisson, yeesse, je mets
au bout, î?*" p. s. yéinzé, S' p. .s.
yéèzt' ; impers, yéèrizé. Pas., éttla
ypneflza% yéoiza*". Hokki' tsenn nel-
''kan, nes^kan, coudre (pieUpie
chose autour. Fut., nourkan,
noiis'kan. Pas., noc'i'l' kan. iieoi*^l-
■^kan. Vz. amoiickh.
Appauvrir. liendre ])auvre. Ttihyé-
ri a-flon-pl"in.'rtc-liy('ri a-rlén-esla,
j'ai appauvri le monde, "^rtchyéri
asla, je l'ai appa\ivri. Ttchyéri,
dénué de tout ; asla, je Vax fait. \\
Dépouiller, fléné-na-you-elyé. ||
Jiendre misérable, es'^tounettinen
a-(ién-€]"in. Ttchyéri nisénin'^l-
shet, i7 m'a fait devenir pauvre.
Ou hieii llrhyéri asinla, /7 ;;(*(/
fait, ou rendu pauvre. Si-iiayou-
cr/hl.i, // m'a dépouillé.
Appauvrir (s'). Devetiir pauvre gra-
duetlemenl. l'<s' toinicl I iiirn IiMuh
li ; es' touni'i I iiiiMi Iumumi'U'. Ks-
'touni'stliiicM lu'iK'slè, yV m'appau-
vris.Pns., rs'toiilioiu'ttinen horzli-
lin, ('//•(• devenu })auvre. Ks''tt)u-
nrsttinen hr/liillin, je suis devenu
pauvre. \\ Kkt'-"aMtMi, peu à i^eu :
ttassi li(»ii('ll(', devenir dénué de
tout. Kké"anon ttassi lioullô lii'-
LH'sle^, iR.t.i.ile'-l, hi-oMi-l.
Appeau. A rennes, vMv e'IMn'lyr,
■ frotter deux cornes l'une contre
l'autre. — Ibid., kka "kazh 'tel-
kkizlii ija da'^tenn, frotter la ba-
guette du fusil contre le fusil. \\ A
ruts mus(]ués. Dzciin (Icltllioiin/li,
(pli imite le cri du rat.
Appel. Tsoll, cri d'ap})el. l'ssèzi'^l,
crier. || Défi, déné tssLMni ""ayenio-
t>win"a itta, dénétssenn tssézi'^1,
défier quel(]u'un à qui l'on en v^etit.
Appeler. Dém' 'ka-tssi'zi''l, 'ka-he-
ssi'l, 'ka-nè/i'^l, ""ka lièzi'^l, ka liid-
zi''I.Pr/.s., dene 'ka-tssé-tjinzi*^!, "ka-
q\z\1. Fut., déné 'ka-tssouzi'^1, ""ka-
houssi*"!. Il Inviter. Dene 'a-tssou-
■^kann, "^a-ous'kann, ''a-oun'"kann,
'"a-yoii'"kann. /'' ]). pi. ou duel 'a-
hou kann, 'a-liouh'kann, 'a-lii>you-
"'kann, ou ''a-da-you''kann. Pas.,
^•^-tssou^'^ka^n, '^a-oues'"kann, "^a-
oiiin''kann, ""a-yourzli'kann, ou '^a-
youè'^kann. Fut., '^a-issouwa'^kann,
*'a-oii\vas'^kann. — Ibid., déné '^ka-
ya^ti, '"ka-yasfi, ''ka-yain'^rti, "^ka-
ya'Tci, "^ka-yaiTti. Pas., déné
"ka-yayin'^ti, ''ka-yat)i''rti. Fut.,
'"ka-ya\va'"ti, ''ka-ya\vas''ti. || A^077i-
f/u'r.l)éiié lioulyé, lioiisrlié, houn^l-
clié, you'lché, lionilyé, hoii'lché,
hèyou'k'lié. Pas., houlyé, houzlii*^!-
ché, liouzliinnché, yèhouin'^lché,
lioiizhilyé, li()u/,lu)u''lclié. Fut.,
houwalvé, houwasché, houwoun*^!-
AVV
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yaiiti. /*<!»., r'^lin-*ka-\ »<<•'! i.elin-
'ka-xiifirti. Fut., clin 'kn-yttwn-
'ti, r'liii-'k«-\««ourti. /'»i(/.,
■^•-It^-tv ,, 'it-'l-iiu'ktinn.
I*rt#., i •u-^'kHiiii, '«-'l-<mi-
liaiiii. f'uf., '■-''lr-tK«i<>u«a'kaiiii,
'«-l-iuiwou'kaiin. il En criant.
l-niii-'kii-t>j*^la1.eniii-'ka-hi«lj?n.
v\r :>i'1, Ptlf., l'Mill-'^krt-
ts-' . . f'^liii-'krt-fidziM. Fut.,
e1in-'ka-t«!iuu<)xi'1, f'lin-'ka-wou<i-
mT, e'Iin-'^kM-wousi'l. |l Se nmn-
mcr, axHtir tel nom, huulyc*, luuis-
y^. Fut., hou*al\t*. liouwHNvé. i
Déclinfr Kin nom, t-l'^sé^iUnniii,
Àl-ouilieMisi, ou-<i-ii)(izi, ou-<l-
et\ù. Fut., etsse-<loii(Izi'l, ou-<J-
ouMl/n, OU-«ll*-Wl)UIul/.i'^l, Oll-<i-
\ppcndre. .1. iiuvhfue chm. l)a-
Oi«a-t«ely^, <la-<H»a-t**l^- ^* c*e»t
un linge: <ia-Oi»a-tfltchouzh. ||
.lu côti', ou à la ceinture, slicsh-
tta-ïflyé, N|u«>h-ttu-«le>\t*, «iitilyé,
delyé. l*a*., siieîih-tta-zflva, de-
»ya, dinlya, dilya. || .4u cou, shè-
!ia-ttlou-»*ly^,desyé.Shè-iiu-ttlou-
desya. M" l'ai appendu à mon cou.
\ppentis. Vé ctfan im-luMif^i, ou
f'Ufi ttasM koii-<fii 'è yé htMlin'aii,
quelque cho»e d*ajouté à une mai-
• ■ « fi .
Appesanti. Pjrr appesanti fuir 1*0-
t!* , le : année». \ i,
«*he«l\a . lyan, liM : i-
dran. Chan, le poids des anné<
Il ett appe*anti fwir l'âge, eUnu
a>inla; r*f»f f. i..-i.f, ,f, , .i»,i,/, >
tfui l'a mi-
qui lui a •
meil. Ilrl
lu I ..r. le ..
»\»/ f.Mj'uif lit mu tête. Hr I •*-ii
liai*' (•iiiiiirt, le Miifiifiri/ r*f f«>tii-
»Mf • l/t II I .
\piH v.iiilir. N<<l.ia/Ji al'in ; iViKa»
nrm : liuiiiida/ii al*in. TlaMi Im-
iiN/i*lda;rh<ui, iKnidath MNin. <*'%
l/tAs al\N (Im (iliitttin. /m ttilna
ill^, on pi- «i t'rtt
Itturd, on <•■ > nt ap-
penanti, chargé la tuitance, a-t-4tn
coutume de dire. Nt^idazii nl\a.
on /\i appetanti.
Appesantir («'). lh-\,utr /.. ..ini.
N;i-l^s4-|iiazh, iia-(.'«*M la/Il, iia-fiiil-
dazh, iia-(ieldazli. Nai<iiindaxli ttji
aliottin, tu devient donc pétant.
Appétit. 'rtfli\è-iia-/«'ttiii. TtaKKi
lMMiti-<i(*ttiii. lU-rr J»a/r'ta'l. IVrr
iia-<l»'sttiii, j'ai appétit.
Appétissant. KetKsenn ch^sourti.
lU'tsNciiii e\u ' ti, ché-tiu-
diiiTti, f '(•>/ uj t pnur nmi,
pour toi. V«-t^-«-iiii I ti
ahoune<idi, i7 imi.iît I, • ,ip-
péti*»ant.
Applaudir, liatttt (<• « tuaint. p!^h-
« k)i<l. ♦* {•'•-h«*v.-'kHi|. èM^-in-lcaJ,
.M /••*..
»• !• ,• , :. • . '.•■.'«•-
'kad. Fut., nè-wa-IcMl. èl^wa*-
Applaudir («'). Se louer, parler en
lunnme r< ' >n-
yaou«»n'ti, • ir-
>.Mii-vaoiiniirl'ti, t-ilf^Kaii-vatHiii 1
ti, i^V ' * "■ V
v«H-\ tl.
ir, em
thcii
••ira fr*M(ai»'«
Al'l*
— 06
APP
de fiattihc, ruliciilt'. lvlé-i_.an >»)ii
zoutidi, i'«li''-uaii smi-»)iiMli. Pas.,
Mv-ijiiu .sou-y.oUî.»tMl(li,«''(li''-!.'aii m)ii-
%iu>s(li, t''<lt'-i,>j»n s(>u-\viii<ii. /•'»//.,
é<h''-i.'an Mui-oiultli, r(l«'-ijaii mmi-
Appliquer. /^»»/ à haut v. ^. ilciu-
tnhçs, ^ lô-<ji\i' (Unlslii, ou t'it'-oiyé
(iéi>in"a, èMè-oiyé dosslu. Pas.,
t'^h'^-niv^ «lodsliik. Fut., dv-n'iyé
c)oii(i>l)i. ()»/ tucorr l'^lè-oivé dè'ti.
Pas., (iî''"tan. Fut., (iou'tan. 'l'saii-
/liDu'Ie i''lt'-«.'iyt'' dons' I ail, je luiis
nhauclnr les deux tubes. Vz. AHOl-
c'iiKit.ll Vu euti)lâtre. Dokké-ittai,
dekke-s-"aï, <lt'kkt'-in"ai. /*</>.,
dekki'-ittaii, <lekké-i-"an, dckké-
iii- "au, di'kk('-yt:'r/.h"an. Fut., do-
kkt'-oiitta'l, drkki'-oiis-"a'l, di-kkr-
« tMiii al. dt'kk(''-vou- "al.
Appliquer (s'). Donner toute son
attention , -jaii-iia-yriii-horti, nau-
ua-yt'iii-s'ti «.'iUi-na-yéiii-nor ti,<.'an-
na-yriii-u'l' ti. P<is., naii-na-yéni-
liOMi-rti, oan-iia-yi'iii-oes'ti. Fut.,
t>an-na-yéni-7,ouPti, £)an-na-yéni-
was''ti. Ont fla/lio kolou o^aii-mi-
yt'ni-wouiil t \,iij)i)H(iues-ii-toi l)ien.
Il -1 l'étude, oiitt la/ht' l'kko-
dénedyaï-, ekkodéiu'syae, ekkodé-
ninlyae, ekkotiénelyae. Pas., ekko-
fipnc'oedyat', ekkodéiH't.'esyae.Fj/f . ,
fkkodrnoudyat', i-kkodciiousyae,
t'kkodi'iu'woiiiilyat', yckkodcMiou-
lyat". Onttla/lit' dc'm'ya' tiyé ekko-
tiénelyae, j7 s'appl'Kjue (tu nioiilii-
l^ridis. Il Vz. 'lâcHKH.
Appointer, l'ailler en jxiinte. Dcii-
ttcliyou al "in, ou niieu.r eneorc
kkîU't'iittc'liyoïi, ou kkaoèi^a/.h ;
kka;^fsttcliyou, kkar/es'^azli ; kka-
ointtcliyou, kkaoinoazli ; kkaye-
ttfliyou, kkayeooazh.
Apport. De rivière, '^tcii ttlo^i", her-
/m.v. ])lantes a<iuati(iues. '"Tt'ii lio-
tsstniè, les saletés (jue la rivière
dépose sur srs rivts. Drrzli, épa-
ves.
Apporter. \ .m ko/lu .clNfl. oi-s-
Ic I. Pas., iii(iiiiii<jfd(ii, nidiiiiinin-
iii. Fut., I»nil\a, tmi^l.i. 't('-
«<>iiiil;i. y»' foiilla, ' li'w oiiK a, 'ti'*-
uoii la. Il S'il s'ufiit (le elioses ii
tnantfer ou à hoire, iiin'kai, iiinos-
'kai. pas., nin'kaii, iiini'kaii. Fut.,
iiiwa'ka'l, iiiwas'ka'l. || S'il s'aifit
de menues elioses, telles ipic thé,
poudre, farine, fruits, cte., et en
petite (pinntité, iiiiidzai, iiiiu-.sdzai.
Pas., iiiiidzjii, iiiiiidzai. Fut., iii-
wadzai, iiiwasdzai. ,) .S'/7 s'ai^it tU
Hn<fe, (le drap, de peau, de four-
rure, (•/<■., iiiltclioiizli, iiiiu's-
tcliou/.li. l'as., iiiltcliuiizli, iiiiii'l-
tcliouzli.l) .S"/7 s'aifit de ehaudière,
eassette, boîte inéuie en fer, baril,
et }fénér(denient tout vaisscan.
nuns vides, enfin, de fusil, de Unie,
de tarière, et fféuéraleinent de
tout ee (/J// est de forme allontfée
(exeepté un eouteau et une liaehe),
nin'tiii, nines'^tiii. Pas., nin''taii,
nini''taii. Fut., niwa'^tan, iiiwas-
■^tan. Il S'j/ s'afiit d'un sue, d'une
cassette, d'une ehaudière, d'un
'caisseau (pieleon<pU', mais pleins,
d'un eanot, etc., iiiriin, niiiestiii.
Pas., iiirtan, ninin'tan. Fut., iii-
wartan, niwa.s''taii. i| Si le régime
est au pluriel, s'il if a plusieurs
objets, iiilyé, ninesle. Pas., nilya,
ninilla. Fut., iii\valye'"l, ni\vasl(.''l.
il Niouiiondi, (pii est d'un emploi
fléuéral et frécpient, (piel (\ue soit
le nombre du réffime, iii()iiiiiiK'>iii.
Pas., iiiouiiineddi, iiiounioiiini.
Fut., nioiiiioiiddi'l, iiiomioiisnn.
""Tou sénaii iiiiiin'kai, apporte-moi
de l'eau. Édittlis yoii'koziii oelye"!
koiittè si, ou apporte les lettres,
la m(dle. Nèiazé i'^laoiii you'koziii
ttaye'^lda, ou yoifko/.iii ttaye'Ttin ;
impers, ttazt-rtin, il apporte ton
enfant sur son dos. || // 1/ a eneore
le verbe W\V\\ (jue l'on emploie,
s'il s'aitit d'un homme mort ou
APP
- 07 -
APP
vif, ci'ni» ««M»»*»/ é^ftlrutrml imtri
oti vif, t'u r
J*mmit*utl •/« I»-
porte, iiinrcti. !*««., nirtin, ni-
niTttii. f'Mf., iii«*rtr1, '
\ppoxrr ' '
.: :-.i- a Ki. ■ • .
(léninn ilrkkt'-^it'ttli». Siiijn drkk^^-
(M|>ittli», j'ai <ffi/Muc^ fiKi ni^tui-
lurr.
apprécier, h.n. ." \.iii .- • . ^ im,
tH-^rlII l»f*lui, •'» Im ||.-n||!i, ,) l )rllé
lUtttUxh^ a-iM^houninikhrnn, •-
Ii^vAmms'Ik '' .. tt-lK'-ouninn-
iioikmiI^Imii. .1 M.
Apprehendcr.il A .Iflui,
'aotit^li. — Ibitl., 'c^KHiiulMliaxli,
Im ' ' . ' . |ie»oiiii<i^liMjtli saïuiii,
n< -/Ml*.- //»i</., «i-ttrliya-
hu-iu'<ivft. lie-tttli\H iit'tieMlxft,
je le rniifi», Cupprcheiulf. || Au
rorpc.Dén^ liiitt-ho.liestclio, hiiil-
tclio, yiiiMttlio. — Ibid., <léiié
hilsai. prtttiire comtne axec df»
trnaiUe$, hevsai, hiirisai, ye'Isai,
duel, ^ p. d. ï\v\v\>ai. /*u»., Iiel-
««% hnsa', hinnsa'. yelsa'. fu/.,
huuljcai, huussai, liuun'^l^ai, youM-
>«i. Il .4i'oir di-f craint en, des ap-
préhtnnitnn, l'Z. WOIK.
Apprendre. .1 quelqu'un, enstifintr,
liéué 'a-ou-nel-'teiin. Onttlazliè
'a-ou-iid-'leiin koluu, kka-vli «len-
ttliin liiiittt*, tm a Inuiu travailUr
à rin*truire, c'ett cttmtnc x'il ne
eonipienait rien, n'entendait rien.
WS'inftruire, ekkodéueàyaÀ, ekko-
<l^nei>yai, ekk.. ' ' ' li, «*kk<Ml^
iMflvai. /*<!*., . tu. ♦4.k«v-
clf^ya, t'kk«Mliiil\H,
Fut., ekkofluudya, ekkt
rkkudéiiéMuuiilva. fkkodéfumlva.
k; ' • • . '" ' ■
■fr4'*««, *«-»^
faifi.
'a-4loii .
r<i> loi nu Mil (M 'tff»ff->ti
autifê,
Vpprcnli. I «■
.•«I III I '• <td
il fni
Apprentinsa^^v. 1 1 . .n
(». 4«-|{t-<«-iiiiai <t U
(' '<tn nuri ù «<//|*<( n<if« <i
t<
Apprél. TMK'Mat^ \iuU\m «rlioliir. ||
.l/»/»rt*f» c/*UH r ■ "l>4»li^ ImI «iè-
lioliif. Il />« » . Iwrr ka-
■ ' ' M.
Apprclcr. lia M^iolm'-. Pûm., Imi t^
houlya. Clie-taBe'tin iiu'a Im «^
luHiiila. i7 lui a apprêté mn rejHiê ;
lM*rr kart!»».
Apprêter (s*). -
liuudya, Mt^lya, «èiM^lya,
Nt'hidxa. Fut., t^lumd'i*', -<-<»».•»-
lié, •»*•<•» t>UI M lé, v^"'«H<lilt-. M-t-WtMJ-
<l<lé. 'i\N**'ta<.4' -^ , >a'ti
koii-en it.<aii iiat»»»' pprête-
foi à aller à l'égline, (m'IhmM»-, m
mettre hien, * '*«-*^
tsst*«leliu*, sÎh-.: <-è-
«U'Ino./**!*., mVi-m-ihI» a,
>*^iiiil\a, M-«-<l»*l>a, }»,
stHMlouiilya, M'IitHlilya. Fut., *«<r-
t '»>«'< Ion! ne, m-«nI«»uIiu-. •>«'è<i^
uoiiiiliU', M*«*<luulii«-. ^-«"-«If »««ulni»-
(S««, hien, en or
ment pntnominal >
(ifliié, faire dex'enir; *e faire de-
venir ht*' " * ré.
ter) ' \
df, \OU<ltHHkl'
Apprivoiser. I)<
ruirr di »«M
!. 'aw|iMi-in-
APP
68 -
APP
m. i) m. je l'iii tiiit s'Iinhihtcr à
moi.
Apprivoiser (s'). Kde-tssrUii'ni).
Kkaziu' é(k'7-i'Iilenn ikkéla ! 01/
kkazli»' och'-deliltMin ikk»'la ! (7 s'dp-
prh'itisc.
Approbation. !.. \(.hi'.mi.m.
Approctier. l . /;•. 'ria>si ni'ltoué
iiilyé, on niouiuMidi, ou nirtin, ou
nindzai, ou nin'kni, ou nii/ti, ou
ninttai, suivant les objets, mettre
nuprès. Il Côte n eôte, e*THa nilyé,
ou niounendi, cfc. iJKdé-tssenn na-
dshi-4)esttan. j'ai approché sa tête
(le moi. Prés., édetssenn na-dshi-
esttai, j'approche sa tête de moi.
Hi'tsst'nn na-dshi-zhosttan, j'ai ap-
proché uui tête de lui. Hotssenn
na-dshi-esttai, j'approche ma tête
de lui. Il V. intr. Venir proche,
ni'itoué niyeddi, ninessai. — IbkL,
venir proclic de lui, henan-kkézhè
niyt'ddi, ninessai, ou encore be'^sa
niyeddi, ninessai. || En esprit.
Sinnitta be'^ga se-d/édé-ho'^lshi, je
rôde autour de lui en esprit. \\
Animaur. ni^toué niri>é, un seul
animal ; nin'^l"as plusieurs ; ou
bien ni'^ltoué henaonin'^lsiiet, tm
seul animal ; hènaonin'^ldé, plu-
.'(icurs. Pour «71 orignal ou une
bête à cornes, on dirait ninoai.
Pas., nininya, un seul; ninindc^l,
pan., ninindel, plusieurs. Pour tm
caribou on dirait niltla, tm seul ;
nirlaltla, plusieurs.\\ Barques, ca-
nots, ni'^ltoué nin*^kezh. Pr/.s-., ni-
nin^kezh. Ibid., on s'est approché
les uns dci outres en canots : e'^lin
kkan tssouderki. Pas., tssoudel-
°kin, /" p. pi. houdézhi^kin. |l
Aborder, v. tr. les animaux à la
chasse, ttassi na. yeoenrli. Béoan
anesdai, je l'n])proche. lîéoan a-
nestya,;V/'«J a pp roche. Béoan soga
niya, je Vai approché, sans me
douter de sa présence, et pour le
manquer. \\ V. intr., nuages, ora-
ges. Vakko/.li na/.lit'zlu'l , les nua-
ges s'élèvent. NoiitssiMin tu'zho'l,
j7.s- xnennenl vers nous. Noutssenn
hortin'I, (»(/ /)/'(/) noutssenn ni'l-
fom' iiilioiiil' tau, j7.s sont i)roche
de nous. N()ukk{> hourtan, ou
bien iioiiluiaMi' li(>(|ya kou, Forage
esl sur n<nis. Iloiil'taii, l'orage est
/)«.s.s'('. Il ]'. intr., le mal niornl.
Siii'lta ()iaz(> koli hedzèncn Iio^'Icm--
zh"a lioulir' illé, l'ombre même
du mal ne saurait l'approcher ;
m. a m. ne saurait avoir accès vers
lui. Il V. intr., oi.'icaux. You'^kozin
petta*"!, nanetta'l un seul ; you-
"kozin nedcle'"!, ou naoeddc*^! /)/«-
sieurs. Noukkt'itla'^, ou noiikkoin-
de'l walli aliouneddi, /7 'ca, ou }7.s
vont passer sur nos têtes.
Approcher (s'). Approche-toi du
feu, '"konn'^ka déwounlni, avance
tes mains vers le feu. Ou encore
tsen'^ldyapè, ou tsen'^ldyè na la
devounlya, réchauffe tes mains, ou
fais sécher tci vwins au-dessus du
feu. Tsen*^ldyè na la dousya, je
vais réchauffer mes mains au-
dessus du feu. '^Konn tssenn niH-
toué nininoai, approche-toi du
feu. You'^kozin nattladindai, a})-
prochc-toi, m. a m. viens t^asseoir
ici. Yetssenn ni'^ltouè ninoai, il
s^approche de lui.
Approfondir. Une excavation, kke-
yanè naiiaooou'^li, ou kkeya/jè na-
naniopou'^li . K keyanè nanan ihousl i ,
je vais a]>profondir. \\ Une ques-
tion. Okkettlatssenn hinnidousni
houninzhenin okkénayonit^ssénel-
zher, afin de comprendre une chose
à fond. Il réfléchir profondément.
Okkcnayéninessher, okkenayéni-
piulzlior, okkenayénioelzher.
Approprier. liendre propre, ttassi
lioflelkkal analiol"in ; hounzon
anahol"in. ITodelkkal anasla, je
rai rendu propre. \\ Rendre pro-
pre a, ttassi e^lé-ounelyan al "in.
AVV
- W -
AI' H
NiMii<i<i<'* lM^yuuiiel\Mii tiyiiila. it n
approprié If rrmhir au uu.
Approprier (t*). Ttn^M «tli.no.
TtnxNl «itMIt'tl^MII <ll*«ltu'l(l-tl(> Ml-
iiHii, ■ ' le
hitii <■■ I '. . lu»,
ycNiiltclio. I*a».t «t^icltrlii, «k«tir»^
tilii. Fut., xmiltrlio, duustch».
\pprou\cr. IK'iu* 'il c'Ittlii. F. Ilthi.
Su f'Itthi Hiirttî* ovin, je t'ap-
/ir»»Mir, m. îi mi. piuir moi tu fau
bien. Sa e'Itthi adiiiiii ovin nM\-
ttlissAke, }\ippntu\'f ton livrt,
III. (I ni. pour iiiiti tu ilt* />irn tlan»
tini livre ; ou hicu encore lu'tli-
tliisM» sa e'Itthi ovin, tim lix're c$t
bien pour moi. || De rhr i*oir.
Di^iu-kke-vailrti. || Pjre de mfme
."t titnneitt , ilt'iu^kka-ouiiin'^lNluMui,
oM /»i<'ri cltM»ô-\'-t)imiii'lNhtMin. K'I-
tthi illé koli l»é'tu vr-kka-yéiiiii'l-
sheiin, ou yeyeninMsIienn oyin,
i/U(*/« ifue foient ses méfaits, Atni
père rapprottve toujours. K'Itthi
ilK' koli (.«Il yekk^yade'^rti oyin,
i7 approuve même de vive X'oi.r le
mal </u'i7 fait.
Approvisionné. /)( vivres, emn
iittiiiilni. Kiutii-s-)iii, je suis appro-
visionné de vivres. \U'\\u yenu&i
koutta, ai'oir assez pour vivre.
IV'tta ^Miai koutta, j'ai assez
pitur vix're, j'ai suffisamment de
vix'res. || De munitions, 'l'tihyéri
houdiin illé. 'l'tciiyérin-s-dlin ille,
je suis apprtwisionné de muni-
tions. Il "IVIkki/hi youè (iéiiétssiii,
4rL(tir foiif Cl- (/i/'i7 fout /><»ur /«•
fusil.
Approvisionnement. De bouche.
liiirkat-tlslàav-»'. Déiieiiiii. Déné
(iaiien. || De munitions. Teikkitlii
kka : les flèches, pmjectiles du
fusd. Telkki/hi \c)in"', les aiirès du
fusil.
Approvisionner. Dt vuns. lUrr
'lan lient* lia iiilxé. IWrr 'lan liéné-
(•anltclio.
Appro\iftiuniicr (»'). /)< 1 1\ r^>
llrrr 'lai
/i* me «Mt* uji
m. à m. f'
viande à la
ullriii, $*upi'
ment. H De munitum». 'I
>oui» KOfa m*ltt«' '
lltid., 'ttikkixiii
ti'lio, «Irstclio. - lluti.,
«ièyé «icly^s tlr*\^. i*ii».
deveiiva. 'IVlkkixIti lièyé
j*ai chargé mon fusil, c.-u <i. pn»
de tpioi le charger.
Approximativement. K
(>t>-»iMin m Itout'. O!- • - .
kkattcliyinéani'ittè, e*e»t uppntxi-
iniitivement le uomltre.
Appui. Ik*kk(''/iii <la kké-ifiiM<laï.
Appuyer. Quelque chose de peur
ipi'i lie ne tombe. DaouiuMiiii, <!*-
ouninesni, daounininni, ou li*-
kkt/li niiiiiuii.|i l'ne pièce de lnns
ipteUon(pte. Dakkc/li niii'tin, ni-
nes'tiii, iiiniiTtiii, iiiyin'^tin. Pas.,
ciakke/li iiin'tan, nini'taii, iiiiiin-
'^tan, niyénin''tan. Fut., «iakkezit
iiiwa'tan, iii»'a>''ta]i, iiiuoun'tan,
MJyou'tan. || fltani^anner, arc-
lututer. Iiftrha-t»-iierzli'a, ou Imt-
tchaiiedslii, Ix'tcha iiéxiieMixlii,
iH'tciia iiiniisiii, yetciia nc^lslii.
Pas., lH-ti-ha-iii<islii. U-trlia nin-
(lshi./''iif ., In'trlia iiou(i»lii. Intilut
noUMi>lii. || Soutenir soi-mênu.
Hettlm-/f'^l''a, l>ettiiaiie>'a,l>etclia
nin''a. || V. intr., inner sur. Poser
le bras ou le coii ' '.i table,
(ia-tsse/-eiilyé, «la »». Pn».,
<ia-ts.s4'Z-<*nl\a. I)a-t- je
me suis accoudé . - /*.^. . .. Jeux
bras, tiu les deux coude* , flat^niii
nin-t
r>
l'< i^er sur quebpie »
kkf lui. HrlliéinMiii, />« >•
AVK
- 70
ARA
Hrkkosiii, yV i>isf lUssus. lU'kkr-
!.<i'lni, r«/ i)t'sé dessus. || Poser les
p'ieih dessus : dazotte/h, ou dn/o"!-
e/h. (lii(ios"t'/li, (lîi(lin"t'/li. /*(/-s.,
«lazt'Mottfzli. (ladt'ucsttfzli. <<it da-
dé.ji"t'zli. Fut., daz(»tiltf/.li. (Ui-
(Uni-^'v/.U. Il Vz. ADOSSKH.
Appuyer (s'). Des deu.r uuiins, dt'-
ninlatta ttnssi '"l'ze'lnczh, hédos-
luvli, liindin''lju'zli, lu'de""lnezli,
lu''< I il iiozh. /'</>'., V'Zo'"lnezli, lu'zhi'l-
ni'zh, lu'zliin'lnrzh, lu'zlie'"lnozh.
Fut., lu'zDii'liU'zli, hoshoiiwasne/.h,
lieshoiiwoun'liiezli, lu'shouwa'l-
iifzh.il Sur le eôté, dakki'z.i'iilyéou
ttassi Y'ze'liiezii. || Le dos, dakké-
zlH'nl'"tin. Dakkt'zh iiines''ti, je
ni'iippuie le dos. \\ Sur le -centre,
t»'ltchaii-zo*'ti,e'^ltchan-nes*^ti./^«.s'.,
i''ltt'haii-tsiirtin. || Sur queUju'un,
driié kki'zin dakko/.li-onrtiii. Re-
kkt'ziii dakkt'zli nines'"ti. je in'tij)-
puie s tir lui.
Apre. Jiude au toueher, detssiz. ||
.1»/ S^ût. natset ''lemii, ou eneore
liouiu'dli. Il De enraetère, édé-la-
t'iziii illo, qu'on ne touehe ou »'n-
})orde pas aixémeni. || .1»/ f^nin,
tsaniha nan edesfli ho'^lè, qui se
tue à ffftgner de l'argent.
Après. OHlaiiMi'.Okkézin. De. Kkoii-
hoii hottlaii/ji', ou bien ékouhou
okkéziii, (dors après, e.-h-d. plus
tard. Bettlaii/jè, après lui, e.-à-d.
en son ahsenee. Eyet ottlanoè,
tqirès eeln. \\ D'après. Loe. prép.
Kkéssin. Hokkéssin. Diri kkéssin
aw()iinn(', n^fis d'après ee modèle.
— Ihid., kke, hokke. Yoowin he-
ya'^tiye kke, ou yoowin l)efla()adè
arlinni ousan ? Parles-tu d'après ee
qu'a dit eelui-là? — Ihid., oarlè.
Ilovadè. I)a<jaflè. Zni honadè, d\i-
près le hruit publie. Après-demain;
Kkanihé fié tthi kkainhé. ;/;^;/.s on
dirait mieux kkamhé dzin ooin-
zhet de, le jour de demain passé.
Okkézin dziiu'kké, le jour d'après.
If biideiiuiiii. Mtkkriiii' nessa'l, je
nuirehe après lui, ù sa suite. \\
Après-midi. l)/.eii<li/.r ooaii liouii-
"aoii, ou bien d/ciidizé lionan hoii-
zliedou. Pas. Dzcndizr lionaii lioii-
zlii't de, (q)rès-niidi (futur).
A = propos. /^'(7/ à-propos. Sonao. Tta
sooao iioiinan iiininya ikké ! Tu
n(nis arriw's bien à-i)ropos. \\ Mat
à-propos, Itah illélié. Ttali illrlir
etssin nayazhiii''lrf i kkaiii, lu
l'iens là de parler bien mal à-pro-
pos. Il în^)"'. OiToii. lU-rr noiina-
niirilclio il ta in'o, kkaziir, ffrâce
à la viande (pi'il nous a donnée,
nous voilà bien.
Apte. Bon, iiè/.oii. Il Propre à, \h'uu-
nelyan. || Ca})able de, 'odéoinT'a,
Il Satisfaisant, koutta, ttah o^a si.
Ttassi ékkodénelyai *^a koutta fjiii,
?7 est apte à apprendre .
Aptitude. Ce jxir cpioi on est eapa-
ble, tta otta hehodenttè. || Ce par
quoi une ehose est propre à quel-
que eJiose, tta otta ttassi ho^a
ehoiinelyan.
Apurer. Tta otta e^tthi lan walli
liouiiiiizhenin, eddiiii 'adè edittlis
nettin, pour être sûr, ou -sV/.s.sj/rrr
qu^un eompte est eraet, Fexami-
ner soi-même.
Aquatique. .\ni)nau.r, "té naddai. ||
Herbes, 'ton ttlonè.
Aqueux. Bè-'^toué hounlin. Hè-'^toué
Han. Naliè djié hè'^toué "lan, beau-
coup de fruitJi sont très aqueux.
Aquilin. "Lèz.ai. "Lèdyezh. || Nez
aquiJin, dénintsin danv iiaiielkker,
nez qui fait bosse en l'air. Dcltani
tcho" yazli"alè dénintsin liottin,
nez ressemblant au bréehet de
Vaille, c.-à-d. recourbé. \\ Avoir
le nez aquilin, (\anv nazelkkor.
Aquilon. Ttlnnzin-niltssi. Vent vio-
lent, 'an etta^an onttlazliè slie^l-
tssi. Vent froid, ni^ltssi edza.
Arable. Nihone'^lché "a hoimzon,
terrain bon pour la culture.
AKH
-71
ARC
Arai^ilrr. lltMlmlxir. ll(Mltti|«i«-
t«l.
Il
()ila<ljttc' (lurllluuii. <'•'
I »ur l'rau.
Vrh.iUti I r-
, I-
Arbitraire. tUlinni kkawiytit-r. K^ii-
nni kka. F/iiiuii\uu. F.<liiiiii kkn
iU- .il Iraitf Ict grnf
ai
Arbitre. Mtla*aii liriM* li(*vMMii\ttiiri-
ti «ifiif (.•Il liottiii, hotintit' chiti*i
IMtur iugrr un tlifférrtul. \)êné
lu- ' tin, rr/u» </MV»ri
/ui .<H.
Arborer. I . ^. mh /Hn>i7/ort, yéhu-
Inxé ïiiIm*'), ne>l>« I, iiiii'ltm'l, in'^l-
luiT. /*»!».. \éliolH\é (MiiiiltMl, ni'l-
iml. «'iiiiiMIml. in'llml. Fut., uu-
(m'I, ou>lui'l, iioun'llia'l, nou'llta'^l.
Il l'nr vttiict tssiye inlm*^!, iit^luiM,
iiiirilMi'l. fax., ninha'^l, iiniial.
Fitt.t tîisiyé, uultaM, noii>l>aM.
Tiijiive wouirilMin, arlutff, hi**f la
vttiU.
Vrbousier. /V-<.-l//i«*.l)jiE^-iia<.^le-
l( liciiiieii. Inkka-<ijié-<ietrhennen.
Arbre. l)e<iflnMin. F.n cnnijutsitifHi,
ou au fMutn . trli^
iiiieii. D» .Mlfhe-
niien, arhrr au bois dur, chfnf.
njié-<le<ifhenneii, arbre fruitier, il
Agité. Vz. ACilTK. Il fllagué par
Iff rennes, é<ié-la-kkoiU'ii. l)a-<H'&-
(léliè'tiii, en haut, contre, le* c<*r-
nr» Um frottent. || Brûlé, encore
tiebitut: tseu-hayé ; Ih\^ deher/Ji-
kkaiiii. — Sapinf hrûléf, t>M»u-
tj«^l^-tM*ix. il ihnit la cime neule
Cit morte : In-Ia <ietM*zz, le bout
sec. I Fendu inir la foudre, uUii
rle<irheniieit, arbre fttudrnyé, ou
plutôt arhrr de la foudre. || F*»ur-
chu, Ifliaii, (/iii ont
/MlUASl' < , Mil « Mfor»" «'Hè-
trliriiiirii ..4M U-Imi*, mrhrr* tpt{ fnt
VIorf, ».
i-<-M, ar>
»Mr l'rau.
!,
vent. Il («iMtitf à îerti
Nenx'rr»/ /wr le vriti, m «i r#F, <-»,
•I Charrié ftar les eaus, lU-rtït.
Il />.
ttrlit« I / ' >»i.
bée tttute teule, «InU'Iirnn lif-na-
ttuux-iiiiit'.il Tnrdu, «l«' ' !è-
'tfé/lii, arbre entehn. 'i«,
(ititt'liriiii '(«
friȎef, .1. d
/iiinf /m branchet ctnnmencent
haut, (ifflrhfiiii (ia-'IanU-l'an, «'i/
ri'i/ a qu'un arbre. |)«Hirli<*iiii «ia-
'la-<lfl\a, i»'i7 1/ rri a plu»ieur», ('la,
représente /t* branche» f. || f'riji-
fiVr. I)jié-4lc<lrliiMi»eii. l)<HU*|ieiiii
ttantté, ttlii iH'iiji^ fkwaiittô oyiii,
/«/ arbre, tel» fruita. || 1:. %B\-
TACiK, \HMlH, \H\riHI'.. \KH \-
(IIKIt.
Arbrisseau. DtMlcIieiiii iaap.
Arbuste. r>N«'li. Tnuffcf d*arbu*-
/.». tw'li tthat*'. TsM-li tlhat*
itta. Iio'lt'r/h'a ill«*, le fuurré est
fi fort qu'il n\i/ a pat moyen de
passer . TiisMi yv he^ty», pe sais
tombé dan» un ftnirré.
Arc. Kltin. S'inTtinfii, wm»« are.
Kl tin ttlmiM, corde de l'arc. H
Hantltr un arc, X'Z. BWDKJI.
Arcade. Ttaiisi litMiila^iè luMl^lianxh
al in, le dessus de quelque cht**e
fait en are.
ArC'boutant. I • ! ♦-
MtT/ii a. \ a • «-
lierxll'a oUail itta, <lr>H a)uKil\a.
grâce à sr» mtmbmit art- ' ■•'
tant», régli»f a ttt Imtt
Arc'bouter. ' '•
/•r. ... H. •».
ARD
72
ART
Dslu'-yt' liotc'lia lUT/li'ai', avair
iirc-hautc une iiuiisoii en purn'.
Vz. ACCOTKR.
Arc = bouter (s'). S'appuiicr, ttassi
't'/i'lni'/h. Ht'dosiii'zli, /(• )n''arc-
hoiitc, m'appuie caiitrr.
Arceau. D'um- cousirucHon cil pier-
res, (Isliètta ye(i<iMlu) luxlebaiizh
al"iii. Pas., alumlya.
Arc = en=ciel. Ilodacizir tllouUv ou
hodailzii- hi'li'. toile, filets d'urai-
^nce. Ilodailzié yakki' y(.'iii*^tè-
zhet, ou yénitièzhot, raruignéc a
pensé au ciel, voilà un (irc-en-ciel.
Archal. Fil </'. ''Ga hi'l, /// pour col-
lets à lièvres.
Archange. Vakké-ottiiien nèzliè.
Arche. Hoddaoe ho^telyagie al"in.
Pas., ahoiilya, en haut fait en
voûte.
\rchet. 'l'tloLilt'-kké-è't iii-tchennen,
l'outil pour violon.
Archevêché. Tta tlshèri ya''l''tiy nè-
zliè l)ék()n-en.
Archevêque. Tta dshèri ya'^rtiy nè-
zliè. Va I liy nèzliè dshèri tssettin.
Archipel. Nou ''adénillai. Arcliipel
de petites lies: nou zhiré-azé.Bc«M-
coup d'îlc.'i, nou "^lan. D'une ri-
vière, nou-'^ta-ninlin.
Archiprêtre.Ya1''tiy dshèri tssettin.
Architecte. Yé-ooalaoennai-dénen
tta kkaholzheri, qui a la haute di-
rection dans les constructions, m.
à m. maître bâtisseur de inai^sons.
Archives. Yannisin hotssin honni
dittlissé, éei'it relatant /c-s- faits
(l'iiutrefois.
Arçon. '^Lin-tc'ho''-kké-dah-tcheiinen.
Arctique. Pôle. Yedshin nih-o-lan-
ne, pôle nord; (yedshin, au nord ;
nih, la terre; o-lanoe, son bout).
Nih-o-lant^e honnare, autour du
pôle, les parafées du pôle.
Arcturus. Dshenn dshooè tcho%
(frossc étoile.
Ardent. Yéni-houn-ttlczli, yéni-s-
ttiezh, yéni-nè-ttlezh, yéni-n-
ttlezh. Vènistllczli ijlè, je suis
■^iins couniffe, sniis éner^fie. \\
Cheval ardent . lin tclu)' hodénin-
yan, (hodèninyan, capable, puis-
sant). |l Qui ne tend iju'à mar-
cher, na'l fsi'iin nenni'H.
Ardeur. Véni-houn-ttlezh. Véiii
hounttkvjiou, ou bien yéni-houn-
ttlezh VI, avec ardeur. \\ Du so-
leil, sa dié.
Ardillon. Hetta è-ttiou-di-lzanè tta
otsooè, l'éjiin^le de la liouele.
Ardoise. Dshè "ka^le, pierre plate.
Il Dshè bekké dettlissé, pierre sur
bupielle on écrit.
Ardu, l'errain ardu, très ondulé.
Oiitthxzhè 0(.)Ou''lè nehnen. || Côte
ardue, o'^ka-oderi>é. || Tâche ar-
due, houdenni illé, ou encore kka-
zhè illé.
Arête. De poissons, Houè tthennen,
os de poissons. '^^Loue ywozè, ou
èpwozè, fourches de poi-sson-t, pe-
tites arêtes. "Loué ncnnen ttlie-
nnen, épine dorsale.
Argent. Tsan-ba, métal blanc. \é-
tsanihaë, ton argent.
Argenter. Tsanba tta dettlis, des-
ttlis. Pas., det'ettHs, deoesttlis.
Fut., douttHs, dousttHs.
Argentin. Eclat, lietta dz^i-o-dinler
illé. lie-sa-dezli-oyin. Héna-ho- dé-
ninzenn illé. (j Son. I)a-zhinzon,
beau son. Be-da-oudolyan, son
agréable.
Argile. Ilottles. Hottles ttourè, ar-
gile molle, détrempée.
Argument. Tta otta hinnideddi
walli lièyadè^ti, heyades'"ti, rai-
sonner, e.rpliquer pour faire com-
prendre, ou bien, otssounkkéssin
etssenn naya'^ti.
Argumenter. Hèyadè''ti, hèyades''ti.
Fut., hèyadou'ti, hèyadous''ti. ||
Etssenn naya'^ti, etssenn nayas°ti,
etssenn nayane'Pti, etssenn navaH-
■"ti.
Aride. Sec, nadehdvaï. Nih naodeh-
A KM
- 73
AKQ
«Ivfi?, ♦•« iiih 'tu Cl (lt*i>iiivaî, terrr
tl s-ar tu titalcut . U Stirile,
un. ...aJii't luiittr. tcrtf marte,
ll«*tMàn 'aiiilioiif'li'li^ ill^, terrt
III it\ nn«/« .
Arithmcliquc. I1«»..*<mU' luuirta*
ckktMliMitNlxHi, (1- </i<i u\nmud h
itunpti'r. llofatii* liiiul'tH' ckkort^
(iyaiii, Cf par qtun /*om mit itnnp-
/. r.
Arlequin. Ilarùtlntlt , (irPktis. \)v\-
^ktks Im'tt'xiii. i7 <i faitn tic futrio-
lagi'.WKxccntrHiuf, «U-iu* ttthyan-
tti. Tti-hyantti Im't^xlii, rVi* mii
I tl t iitritftif.
Armateur. Ilummc qui a plusitum
iuti*scaus silUnnunit les nuTn. He-
tssiii tssitclu/ Man 'toutrht)'^ kkf
(ixf^iekuu/lii (ieiHMi.
Arme. Ii(*kkaounlineii. Hour/liyou-
iifii.
Armé. IWkkaounliiu'ii Ix'tssiii. Ik>-
kkaoïilincn l)é<lanelttè, iU sinit ar-
tiiés. Lautiit'ii (>>iiiiii, i7 n'est pas
ariiu', tiu l>iiila (i\iiiiii, i7 n'a que
sca viains. \ui/iit\ei\ oyin si, je suis
sans annt's.
Armée. KM»'-tvsi)ii-|,,è"li 'a e'Iè-É»eli-
Iwio l)aiuMi ».4'<l(lt''li, qui, assem-
blés jHiur la omrre, uuirchent en
tniitpes.
Armement. Rekkaounlinen tleiie-
ta-l\t'', tli'^tnliution d'armes.
Armer, lit-kkaouiilineii dene 'talyé,
tasie. Fut., taualyé, tawaslé. —
Ihid., iK'kkauunliiU'ii biii-ttla-ou-
iie<l(ii, hiiittlaounesni. Pas.^ com-
me au prés., seulement on baisse
la voir sur l'i final. Fut., hin-
tthutunoiiddi I, l»inttla(>uiiousiii''l.
Armer (s'). Telkkiziii /iltt-ho, dev-
tclio. l'as., connue au pré»., mai*
/'<»« élîie la v«»ij sur l'o final.
Fut., y^tiiltcho, «l(»usti*ho.
Armistice. KMe-t-ss4^lc'el lumiiyH<.«-
ajialaitouttè oiau' aiiMa ya'ti lii>'a,
suspendre le$ hoxtilités pour par-
lementer.
Armuire. .4 vaitêelle, Itlial-kkr, U
iiru de la vai»»elU. || .1 linge,
>ou-kk^, le heu du lint!' •
deux ÏHittantt, \uukkf i- 1
XIII im'iwi ' i j,
armoire .^ .
Armoise, foin de »enttur, ttlo*
t-«-iiii .
Armure. Itt* «• lf(M«*ii4''li. | Tmiii.
tN^IIUMI \(HI,
'rNaiilvaiicii 1
Armurier. Ik'kkaouiiiiiicn hritki
<Ii'mu'', jahrieant d'armes.
Aromate. Quelque chitst qui tent
hiin, ttassi lunum n«-lMMiiii. lloun-
/Atu lioltM'iiti, </iii sint hini. Iliiun-
Miii lioltseiiii «laiiliii, te» divers
annnates. Na<ii<l(i(-é i*tM*nni, la
nuulecine qui sent hun.
Aronde. Queue «/*. K'raii-t*^l>lièMi.
Vr »• I aiuisliî'Mi, maisnil qu'nn hâ-
tit en (jueue d' aronde.
Arpenter. Mesurer un terrain. Nili
houi)ii(i/^i, iiiliuij(>us4izai, iiihuu-
uiiirMzMi, iiiliouoii lilAai. Fut.,
nihouuad/ai, iiiluuiwavi/jii. Pa*.,
nihouwiiidzai, iiihuu«iMdz<ti. j
Suivre un chemin battu. Tuuii-
lou elka*^!, (.feska^, (.«in Tkal./'ii*.,
"touiilou hourkè, Iiim:
Fut., '^tuunlou tou'kè, '\"
Marcher l'ite. l)a-tssel-t;aiM, <la-
tH>-uai'l, da-t»in-i:aiM ; /' p. pi. et
duel, dtujil-irai'l. /*m>., <la-tHM^.-'l-
^ai*"!, ou dat-è-tstml-tla, «i
tla,dat'e-zliin-tla.,rr»>t*-t»
ti-lie'l, t»in-tche'l. Pas., tsou-tclio,
hou/lii-tclio. Fut., tssoutrhu.
■^toUN-toho, téwouii-trlu».
Arquer. V. tr. Meliniui. lieNom,
iifToui, yeM'oui, hiU«oui, lii»u I-
'oui» lièveTtHii. Pa»., (.iel(.<oui, t4t-
oui. Fut., «alixtui.
«ounToiii. xon'l'oni. »<•
1. intr. -
lii,-»'*, «*'i
.h.,v»ot.. V. intr. aom» t'actton
de la chaleur, hilti^Ml. Onltlijik*
ARR
— 74 -
ARR
hiltssi'^I, (7/ ilcviciit ou est devenu
hh'n coj/r/x'.
Arracher. 1'. //•. 'Alyc'-, asU'. l'as.,
'aoflya, 'aoilla. FuL, 'awalye'l,
'"aliwasle'"!. || En (U'cJiinint, "^al-
ttc-hyou'I, 'asth'lnou'l. P(ts., 'a-
L-elttcliyell, ^aoilhc-hyell. Fut.,
'^awalttc-liyou'"!, 'alnvasttchyou'"!. ||
Des nuiins, déninttla '"alyé, ^aslé.
Il Des mains, en (léeliinint , dénin-
ttla '"alttchyou"!. || De la /noj/.s.s-r,
ttiia'i 'alttc-liyou''l. || Des plume.^,
(lu poil, edde/, osnoz, iiennez,
yeimez, hiddez, luniliiiez. Pas.,
tieddez, pinnez ; r p. pi. et duel,
oiddez. Fut., Avaddez, wasnez, /'
/). pi. wouddez. || Quelqu^un à la
woii, hezhiyé dshè henrti, dshè
nes*"ti. ninTti. Pas., hezhiyé dshè
henl'tin, dshè ni'^rtin. Fut., he-
zhiyé dshè waPte*^!, dshè was'te'^l,
dshè wounTte^. |l Un arbre avec
les racinc-'i, '"a-tchin-^l-ttchyou'^l,
'^a-tchin-s-ttcliyouH. ^a-tcliin-non-
ttcliyou'^1, 'a-tchin-yen-ttchyoun.
Pas., ""a-tchin-pel-ttchyell, ""a-
tchin-£)i'"lttchyell. Fut., "a-tchin-
hwal - ttchyou*^!, '^^a - tchin - was -
ttchyou'"!. il Vne dent avec nne
fiecUe, déné-hwou nacHdlou, fiou-
lever la dent, en tirant dessiia. Se
hwou nadinlou, arraclie-moi ma
dent. Nehwou nadouslou, je vais
t^irracher ta dent. — Ibid., dene
hwou nachttai, avec un fer. Ne
hwou nadous"a'^l, je vais t' arra-
cher une dent. Sehwou na(Hii"ai,
arrache ma dent.
Arrachis. "Az. "Az-na-tchin-dittai,
arracher un tronc d'arbre (pii est
debout. Il Flottant, 'az délie'"!. ||
Envasé, dedchenn '^tahè '"laoinn"a,
arbre couché dans Veau, et dont les
branches embarra-^scnt la rivière.
(On n'cxprin)e pas le mot "az) . On
dit aussi dedchenn hekke '"tè'^lin,
arbre sur lequel le courant passe.
Arrangement. Ttassi senilyéhé, ac-
tion de inettre toutes elioses en
ordre. Vz. ACtoni).
Arranger. Senilyé, sèniiu-slé. P<is.,
sènilya, sèninilla. Fut., sèniwal-
ye'^l, sèniwasle'l. Sc'té^è seniyou-
ninle, arrange mon lit (you, dans
sèniyouninle, rei)résente les cou-
vertures, ou les dnips de lit). On
dit aussi, eit un seul mol ni^'ténin-
lé, fais le lil. ('Té rej)résente
'^téoè, lit) . Yinsin sèhollé, ou ttassi
syillé, il arrange, fait le ménage.
Il Sèelné, sèeslé. Pas., sèelya,
sèesla. Fut., sèwalné, sèwaslé. ||
Sèholné, sèhoslé. Pfis,, sèhoulya,
sèhosla. Fut., sMioulné, sèiiouslé.
[| De nouveau, ttassi sènaF'in, oit
ttassi sènalné, sènaslé. Pas., sè-
nalya, sènasla. Fut., sènahwalné,
sènahwaslé. || Arrangez-vous, nou-
hounni la nouhounni, faites com-
me vous voudrez, ou bien tta
sopa yenoushenn si, ekwawouhne,
faites comme vous le jugerez bon.
Arrêt. Sentence. Tta déné hèsè-
niyan'^rtihou, tta déné hèniyaou'^1-
"tihi, quand on juge quelqu'un, ce
que Von décide de lui.
Arrêter. Quelqu\in en le retenant
par le pan de son habit, anattè *^a
déné liounitti, houni'^ltti, hou-
nin''ltti, houn^ltti ; f p. pi. hou-
niltti. Pas., hounitti nin. Fut.,
houtti, houstti, houwoun'^ltti,
hounitti; P p. pi. houwoultti. ||
Quel(ju'un, un instant, dene *^oo-
diT"ai adéneF'in. Pus., ^oodi'^F'an.
Fut. ,'oodou"l "a.. Behode'l "an alya,
on Fa arrêté un instant. NouVo-
di^^^'an anou'^ilya, on nous a arrê-
tés ; ou encore tssiyin adénel"in.
Il Une machine, beodiT'ai al "in.
Pas., beode"^l"an alya. Fut., beo-
dou^l^'a ahwalné. Beodoun"a ah-
waslé, je vais V arrêter. \\ Des
chevaux emportés, oantsélou l)eo-
din"ai al"in. (.»antsélou heodi'Van
asla, à ])eine ai-je pu les arrêter. \\
AKK
- 75
AKR
l/tau, t'ii harriinf unr rivièrf ,t\vtx
<lH(ll*Jil\ ts tivl/ 4i<l(it*IU*N|('. /*ll.».,
(iadt'iilvn, (lailriiilla. Fut., thuWm-
lye'l, (iiMlmi>lf I. harrtr une ri-
vi^rf. Il l.\au, rii fui'^aiit une
chausnée à travvrf uni- rh'it'rv, v^\
Uo'M^, lu*>tsi. Put'.t liorziiliii,
sjii'^lt.sin. Fut., Iitiu'li', li()ii>tsi.
Kkaxht' i'*^] >lii'ltsiii, rii/ifi, j'ai pu
faire uuf chaussi'c (vt harrvr la
nViVff). Il l'iic haniuf cinfutrtvc
par /«• courant, tssi liiltcho, li<*>-
ti'lu). l*as., Iiilti-lio, hi'^ltc-lio.
Fut., hoiiltflu), limistclio, saisir le
cannt. Il l'nv haniuv, la faire sta-
tionner, hirtaii al" il). l*as., liil-
'tan ai va. Fut., Iiourtan uhwaint'.
Ilourtaii awouiiu*. fais<tns-la ar-
rêter. Il l'ne masse (pii roule, lii-
"aii al "in. Pas., Iiin"aii alya. Fut.,
hou^a aiiwaliK'. Ilin 'an asia, je
Foi arrêtée. || Du lin^fe emporté
par le vent, voii liiiti-lio, Miisir le
linge. \\Le saiitf d'une hUssure, i\v\\
(laodeiil/lii, dell (laixlrnesslii, (iell
(lamléiiin'lshi, (ii-il (latxicnMshi.
i*flj«.,<lell (latMlenlzhet, (U*II (laotlé-
ni"'|slu't.Fi/f., «Ifll (laodoiil/lii, dell
datMioussIii, da(»dé»uun' l>lii, <lao-
iiou'jshi. Iie<lelle daodéiii'Isliet
kwalanttè,/\ii pu arrêter son sang.
Vrrêter (s'). Censer de marcher,
t>siyin, shiyin, sliiiiyiii, >lièyin ;
duel shidyin, shourhin, lièslièyin,
pi. na./.ilya, nadilya, nadouhlya,
nadehiya. Fut., tssoiiyiii, wascliin.
wounyin, wayiii ; (/i/<7 woiidyin,
wdurliin : pi. iia/oulya, inuU'uou-
lya, nadéu'ouhlya, nadoulya. \Va-
\in aliwaslè, je vai* l'arrêter. ||
En barque, tsseVtan, shes'tan,
shinTtan, he'Itan, duel hèhcl-
'tau. PI. 'r>M'hIya, »liilya, sliiuili-
lya, ln'hlya. Fut., ts-soiirtan, wiis-
'tan ; duel wourtan ; ;>/. tssoulya,
woulya. Il Animaux, shiyin; ;*/.
naiiehiya. |l Astres, tna»nef, hi^an ;
;*/. hinla, <»»i hien encore Ih»<mUM-
"ai, 'tMMirrai. Pu»., iMHjili'l'aii,
Fut., ImhmIuu r«. Il t'nr harqur,
hcTtan ; pi. hrlilya. * l.ini:
fHtrté, et acentehé à tpitUpi,
da-<>t'a i4-nlti-lial : /»/. i-
(iMiltt-lial. Il Suage». \), ,x%\
'tctti oyin yaliiitM*niirfi. NtMikki-
y.in yahoiMMUuMi '!»•!! i, l'orauf, ou
le nuage s'ent étendu »ur nini». H
P()issim, 'loin* lii^'^rtan; /»/. 'loué
lit>lilya. Il Hivière. I)fsH lie'l'tnii,
la rivière ji'i*«( arrêtée^ nr coule
plus. Il Traîneau, JH'zli-tclu'nncii
slièyin iii'tan. || 'Fraine plate, Im'/Ii
tcluMiin'n "^^ka'lé liiii"aii.
Arrhes. 'rta>Ni iia(.>i'niii liè'liiiuu« ht>-
delyet walli liouninziieiiii itta,
ts>*»'^aiH* ia/t' luuti'winiiilii, quand
on fait un marché, pour rendre ce
marché ferme, payer d'avance, ou
tnnt de suite quelque chose.
Arrière! Interj. Youzin ! iiouxin !
(Le premier se dit amicalement , le
second, avec liumeur). || En tf*
rière. Loc. adv. Nandé ; yeniiè;
youiinè ; yennisin ; yé/in ; kkcKa ;
"ouiizè ; kkénié. Naiidé t<éy;a*^l, i7
marche en arrière. ViMiiiisin, ou
yé/.in «.'f'^ira^l, i7 est rc^té en ar-
rière. Sfkkéuiiii'ltssi, ini s««kkt'nié
ni'^ltssi, i7 X'cnte derrière nun, j'ai
vent <irrière.Kke\ a lioiiettin, kkt'l-
'^ai ■^tettin, ou yennèt>«sfnn lume-
ttiii, regarder en arrière. Kkt'l'a
lioiie'^lin, i7 regarde en arrière.
Kke'Iai '^teoi''in, o»/ yciiiiè tvseiiii
hone<,.iTin, je regardai eu arrière.
Vé hotta/iii, OH yé lio''ouiiX(', eu
arrière de la maistni. Yé hutta/iii
nihoneifliié Nhella, i7 ft a un jar-
din en arrière de la nutisim. Yen-
lù- tounloukkf, le chemin en ar-
rière. Yéziii, "^tounloukke, le che-
min en arrière, et par lequel je
vienn d'urrixer. Fn arrière, kkrl'a
otssenn, ou ttawnt'is«'nn. || JêéH.
dan» le» tenqt» ancien*, yaiiniMn.
Iloiiiiiziii. Il L*«iTi*r«. iiisin ; tlaain.
ARK
— 76 -
ARIv!
Tssi nisiiitsMMiii, rtirricit il'iin cn-
»n»f . Vi'hotta/iii, rarnirf, et missi,
Iv lU-liors iriiin' maison.
Arriéré. Ihnmnc stationtKiirc. Kdiu-
/.hir illi- dt'iu'. Il Ilommc irbcllc à
tout profirt's, kki'-tsstvJii illô, kkè-
zhi illé. «)i/ kkf "aiuMi iwini/iii illé
(léiié. il Esprit. Hiiini l'diniii/.ju't
ilh', .son cs])nt tw s'est ptis (U'placé .
n'd joit aucun pro^rl''<.\\Kn retard
sur /«'S autres pour la marche. Tta
nandé i,'r'''L!:a'^Ii. Hét)an sor/hdel, or»
est parti par rapport à lui, on l'a
^^tifiné lie vitesse. || Qui se tient à
lu (pteue, ottlu oa{.>o/lu't . Kttia nii-
ti/.lu'f. je suis resté en arrière.
Arrière^boutique. \at>oiini kon-en
'î* yi' liodiii ail ia/é.
Arrière =cour. Vt- "aii-si>kki'zlietssiii
{)<^'Mii-<lrr/.liIai, clôture derrière la
nitiison.
Arrière=garde. Dôiu' lu-Teli doné
tta Icmiiloii liekkelni, soldats qui
protèf^ent Ir chemin et ferment la
tnarchc.
Arrière f^oût. Slia dc'iu'>-zlia derzh-
aii, </</i reste lonfftemps dans la
bouche.
Arrière=joue. DcMir-hes-tla. Sé-bes-
tla, ///()/( tirrière-joue.
Arrière main. Dc'ninia-ttavi'.
Arrièreneveu, ou nièce. Déné-
dshoue-azé.Se-dsiiouè-azé, nton ou
mes (irrièrc-nex'cu.r,
Arrièrepensée. Déuiniii iia-yéni-
zt'l'iii, pensée cjiron dissimule. Si-
nni na-yéiii-s-"in, ou déné '^è na-
yéni-nines"in, je cache ma pensée.
Ninni na-yéni-ninel"in, tu caches
ta pensée. Hinni na-yéni-'^l"in, i7
cdcJii- sa pensée.
Arrière=petit=fils.I)eiie-dsh()ii('-ia/>c.
Se-dshouè-kwi-iaze, mes arrière-
petits-fils.
Arrière = point. F/lkkénié déoa-en-
dslii'ii, ou kkcVa dépa-endshi'"li.
Kki-Ka d('-£.>an-rje>dslii'l, je Jais des
arrière-points.
Arrière>saison. Kdza-liollazin, à la
veille (/» Jroid ; ou 'aï yuijv tsseim,
au.v approches de l'hiver.
Arrière train. KkkiMiniy iia<li'ttlc'"li.
Us iliuj nnies de derrière.
Arrimer, 'rssiyr you «-'Ir di'iu'fli ni-
lyt', placer tout <hins une barque
de manière (pte tout se touche et
se serre. You o^tiyt' sènilyi', ar-
ranf^er convenablement la carffai-
son ; ou encore tssiye sè-ni-you-
iiilyo même sens, so-ni-you-rsli'.
l'as., st'-ni-you, olya, ou sè-ui-you-
inlya, si'-iii-you-illa. Eut., sv-
ui-you-oulyrl, s^'-ui-you-ousle'!.
(You, dans sè-ni-you-iulyé, c'est
la cnrffaison ; le reste du mot ex-
j)rime l'action d'arrimer). Sè-iii-
you-ouslf'l, ;"(• vai.s arrimer Ui car-
ffaison.
Arriver. Ailleurs que cJiez -soi, ui-
yindi, ni-nessai ; pi. ni-ts.sinde''l,
ni-nidde'^1 ; f/i/f/ ni-yindi, ni-nittas.
Pas., ni-yindik, iii-niya ; duel ni-
yiiidik, ninittas ; /)/. iii-ziiidfl, ui-
nidflel. Fut., ni-youddi, ui-wassa,
ni-\vounya, ni-waya, 1" p. duel ni-
wouttas, /)/. ui-tssoudel, ni-wou-
ddc*"!, iii-woulide'^1, iiihoudde'^I.
Hénan niiiiya, je suis arrivé chez
lui. Scoan niiiiuya, il est arrivé
chez moi. — Ibid., ni-ttchya-inni,
ninessai. Pas., ni-ttchya-ninni, ni-
niya. Fut., iii-ttchya-ounni, ni-
wassa. Il .1 temps, sooa-yiudi, so-
gn nessai. Pas., sooa yindik, sona
niya. Fut., noga youddi, .sooa
wa.ssa.ll Consécutivemerit, e^l-ttla-
ye-zedde*^I,c'"l-ttla-ye-nidd«'''1.7V/.s.,
e'^l-ttla-ye-tsse-oindel, eH-ttla-ye-
(.(iddel. — Ibid., e''lin-yam'-iiizin-
fic'"!, p*"!!!! yaoè uiniflde'"!. Pas.,
eHin yaoè nizindel, e'"lin-yanè iii-
niddel. F/lin yaoè nihindel oyin,
ils sont arnvés consécutivetncnt. ||
En totalité, a-ni-tssounfle'^1, a-ni-
ou-iiidfle''I. Pas., a-ni-tssoun-del,
a-iii-ou-nidrlel. Fut., a-jii-tssou-
AKK
- 77
AKK
iiI'WiumIiI**'!, ii.nt-«r4Mlli' ll«k, tiM«itl»Mi«>(la%, fMfta'
/ . •
iii-'tinlMUt'iiiyii.
lut., III- (iiiMaii v(Hl(kli. tii-'tin
Imiii- »«•>*>«. F.n «oiirtifil ihf.
»«»i, 'rtii 'titifi.tfi \«-i)i!i '. r !lli
l>.ti' iii^i.ii, /'«!»., .m tiiilifiii Mil
tiiituiii \tHi<liii. 'nn-'tinf'" " :
t\K.- |hi«/. ,iii lin t^hilHn,
' . Ni- lui
• Itlii. m
liiltli, /*f>. duel c( f*l. niiialiri'iltU.
1 ' '*' '" ' . iii-tMHil-tla. iii-
•iilthi. iiiii(i^'«MiN-
lln. /' ;>. fi. lut* Hoiilllti, iimIhi-
«niiltlii. Pttf.t niiiii-tsM*(.4*ltltt, iii-
ItU.llfJn chantant, iia-chenn-
Mti«Mmi*"l, n«-<*henn-«US.**>la'!, i\é-
i>ii\\ii'\, «lellnl ; liuci iih-<-Iumiii-<1«*-
(,<il'a«; inipcrt. iia-<-lu'iin-/vl''»-> :
f»/. na-clienn <lépil<l»* I, na-<-htMiii-
.«•I<ie1. Pas.f iia-ohcnnen-yuucie'l-
i.i-<-luMin-f ' ' ' tsya, hoiid»'*-
i\H. !vi -li(»u(i«'Mtii ;
'. is.na-i'lu'iin-
! : -u huutiuu'l-
as, na-clM'iin-huii<ie'1'as. || A la
trrre ffrmt, si /*<>ii marche tur un
lac : ou au /km'*, »i /'on travcrfc une
plaiiu\ iiil)-otta-yiHl(ii. Nili-otta
<<*ss«i, ne^ipai, (.«'t.'i^» t******. (.ouh-
' ' ' ' ' 1. /*«*., nih-<)tta
i, oiiiva, t&>«*(.»in-
l 'as, hè^fiiii'as,
. ., ., .....i ., (xiuhdel, luH\*in-
!el. Fut., nih-otta voimMï, massa,
» . waya, woiittas, K'uuli'a^*,
tsM»»i<l<if'^|, HduHdt'n,
:<icifl. Niliotta
. *:tin, nitut n'arri-
rcrttns dintc pat à la terre ferme Y
A la terre fert
'ffnjt* cher «f»».
■uh
• uudtiv'l. kkaxii^ Mit
fin n*tu» a\imt jt» <ifn.ir
mut* ! Il I tri hru, fuir un t., t.
I m jet ,
«•lu . lu r
'iMiyJii, nrk^iriK
tll l. .
ni'k(*ètNk^Mlenind^, ni'krt^lciiiddt
Fut., iii'kttHlcuulii, I ' ' '
iii'kin*/(ni<lcl('. f»i' t .
'I.ari iii'^k»-- ii- ilU- ikk«
sin, iH*u» n'u.'. _ /mm tte ntôt.
Il Chez mm\ ni-yimli. nin-ft-4lai,
ni-niii-<lai, niii-^iai. <! Hahit., ni-
ou»-(lai, iii-oiiii-dai, iii-<>u<l-<lai.
Pas., nittcliyaiiuli, iii-yiiulik. m
tti'livaiiiiini, iii-iu*>tya. Fut., m
ttrhyaou<i(ii, ni-you<i(ii, ni-»astya.
iiiHouiuiya, nittriix aouiiiii. ium t
ilya. Tta iiuniMiai ttinin iiiik ' .
ttanttè, fV*f ijue je »ui» arn.,
rheure où 1*111, tu sait, l'hahitudi
d*arriver. || Par eau, chez m»i,
'an-ttchya-incli, ''aii-tî»>iii-'ki. 'aii-
nes-'ki, *aji-iiiii-'ki. 'n»»-'-^ l-
Pat., 'an-t&sin-'kin.
"aji-iiin-'kin. Fut., .... .. .
•aii-«a»-*kè. — Ihid., ailleurt que
ihiz toi, III '
/'. *.. ni-t
h'iit . . lut -^«>ll •
//il*/.. .««iUltllf i ■•'■■11.
iiimilii, nineli. -
' LTii. Pa
Fut., '.
t 11 « «l'iif . 1
. ;,, ■ ...; ■■ .
ARR
7S —
ARR
/(• tnijit (l'iiluinl, iia-iliemuMi-ijcs-
'kt'I : pi. iia-iluMiiu'ii-zi'Itlf' I, iia-
c'IieniU'ii-di'Milde'l. Pus., iia-»luMm-
eu-houzol'kin, na-<.lu'muii-liou<ié-
zhi'kin ; pi. lui-fluMiiirn-lioii/o'^l-
(lt'l,im-t'luMnitMi-luni(lé/,liil( Ici. /•"»/.,
iia-cluMiiuMi-dt'sourki', iia-cluMiii-
eii-(ic tous'kt' ; /)/. na-c-luMiiU'ii-
/ouldo'l, iia-c'IuMiiu'ii-dc'woiildi'' I.
— Ihiil. P(ts., I' p. pi. iia-cht'iiii-
lunide/.liildfl. Impers., iia-clienn-
liou/.e'ldi'l. Fui., iia-i'ln'Hii-zélioiil-
do'l, <ut iia-clienii-yé-dt'liou' lui,
iia-c"luMin-(lé(.'i)usya, iia-chenn-<lé^
■^tounlya, etc. — Ih'ul., chez xoi.
''l'aii-ohennen-zel'ki,'taii-c'liennen-
dézhes"'ki/tan-ohemieii-(U'zliin'Tki,
Pus., *"taii-c'lieniien-/A'rkiii, 'tan-
clienneii-dézlies'kin. Fut., taii-
t'Iiomieii - zourkè, *"tan-c'heiineii-
doiis'kè, aborder en canot. \\ En
/)(»///)</»/, 11 i-tssin-zous,ni-nes-sous.
Pas., iii-ziii-zous, ni-iii-zous. Fut.,
ni-tssou-zous, ni-nous-sous, ni-né-
woun-zous. Il En roulant, ni-zin-
hanzh, ni-nes-banzii. Pus., ni-zin-
hazh, ni-ni-hazii. Fut., ni-tssou-
hazhjiii-was-hazh. l| Ensemhlc,v'']h-
tssé-uiiule'"!, e^lè-oidde'l. Pus., e'^lè-
tssé-oindel, e^lè-oiddel. Fut., e^lè-
ts-se-youdde*^!, e'iè-owoudde"!. —
Ih'uL, anHa ni-tssiii-del, an^la ni-
nid-de'"l. || Pur bandes, ni-da-na-
ttc'liyalidi, iii-da-na-hèedden./V/N.,
ni-da-na-sehdel, iii-da-iia-iddel, ou
ni-da-na-zhidel. Fut., ni-da-na-
tssou-dde"!, ni-da-na-MWOudde'^1. ||
Tout à coup, '^aii-déiié-oan-tssin-
yeddi C^an, tout à coup ; (\éuv(JaJ^,
chez (quelqu'un, tssin, d'un lieu
quelconque ; yeddi, aller, ou arri-
ver) . '^An-déné-oan-tssin-nessai.
"^An-béoaii-tssiii-sliiya, je suis ar-
rivé, ou j'ai été chez lui à l'iinpro-
viste. — Ibid., ''an-cU'iié-Man-iii-
yeddi, ni-nessaï ; ou encore ''au-
déné-naii-ni-ttchya-indi, ni-nessaï.
Il Pour repartir encore, '"an-ttchya-
iiidi lli'ddaiii'ii Itlii iia-l tcliya-
'tt'li<li. il /)(' /()//(, iiizlia-otssin ni-
ttcliya-indi, iii-nossai ; et, si c'est
chez soi, iiiiisdaï. || A niiiuiUA , iiil-
"^U'o : pi. niiii'l"as. ()riiin(d, bêle
à eonits, iiiiiMai ; />/. iiiniiido'l.
Pas., iiiiiiiiya; pi. iiiniiidi'l. Fut.,
iiiwaya; })l. iiiwaddc'l. || Caribous,
ni'lttla, oclttlo'l,, ils arrivenl en
faisant sonner leurs cornes. \\ \a-
l'ires, bar(pies, canots. Prés., ni-
liotla (ji>'k()zli. Pas., nili-otta tjin-
'kt'zli ; se dit des grands na'cires.
Pour les sitnpies barques ou ca-
nots, on dirint ''taii-tss(''"ki. Pas.,
"tan-tsserzirkiii ; ou bien iii-na-
sè'^ki, ni-iia-zlu's'ki. Pas., ni-na-
tsseli'kiii, iii-iia-zlies^kiii. Fut., iii-
na-tssou'^kè, ni-na-was'kè. "Pan-
zhes'"ki. Pas., ""tan-zlies^kiu. Fut.,
''tan-tssou-'^kè, "tan-was'kè. Ou en-
core iiili-otta-zt'''ki, nili-otta-nes-
''ki. P«.s.,iiili-otta-tssé(.)iii'kin, nili-
otta-oi'^kin. Fut., iiili-otta-tssou-
*^kè, nih-otta-was'^kè, arriver à
terre, aborder. \\ Charrettes, traî-
neaux, ninin''kezli ; pi. niniiittli. ||
Courrier, ('dittlis nilyé, iiineslé.
Pas., iiilya, niiiilla. Fui., iiiwa-
lye'l, iiiwasle'^l, apporter le cour-
rier. Il flvénements, nihouiidzhi,
ou iiiliodzlii. Pas., nilioundzlu't,
ou iiilioiiinzhet. Fut., iiiliouziii.
iiilioudzlii. — Ibid., nidonlttlii.
Pas., iiidenltthet. Fut., iiidoul-
tthi. — Ibid., hodeltthi, ou nao-
deltthi. Fut., hodoultthi, ou nao-
doulttlii. Pas., hodelttht't, iiaodel-
tthet. — //)/(/., "aodèzlii. Pas.,
"^aodéoiiizliet. Fj/f./aodouzIii.Dziii
nèzhè gau nilioundzlii, la fête ar-
rive, ou va arriver. Se dakké lio-
delttlict, cela est arrivé comme je
Favais dit. A'è naodolttlict illé,
cela est arrivé )nid à-propos. \\
Nuuffcs, orages. You^kozin, on
yézin liol'"tin*'l, Forage s^avance,
arrive. Noutta lioowin''l''tan, on
AKK
- 7*) -
AKR
iM»Ui<«ii nauiiiriaii, /*ont|;c rtt ar-
rivé »ur MOM*. Ou cHctirr imiikk^
iiuuu'rtan, i7 arrivr »ur tum». ||
Pluit. 'IViimi 'M iiiddit ikkt* lakuii !
la fWmV f*( x't'tiur wf *ur;irt-M(/ri'.
il IVllf, ll«''ll«' (hm'IIM t4«lt*M'l. NilU-
tKM*iiii t<*lts««i'l. If vfitt urrivf »ur
lutu*. H Oitctiux, «c /MMrr, iifltlu,
/»/. mtMc'l. /'<if>. iif'lllii, pi. iKTitli-
«ifl. — //••«/., r»i vftiiint, iH'ttH'l,
p/. iir<l(l«''l. /'aA., iiiiitta , ;>/. iiiii-
cM.. Hi A'pntfHnt liotta luMi^iiiii'a.
Pan.f tuMiéiiiiuiiet. Sa Nt»(.ta (kU*-
iiiiixlu'l, €<• i»r«'»( «irriiV, tiu »M'<ir-
rhv rt-/»f«»;M»)t. Il Km cspril , m
prnfét. Déiiiiiiii iiiMiii''<i. /*«>.,
iiiiiinxliet. Fut., i)im-a''a. Kyet
nuu'inni iiiMa*», (/lu* vittrt esprit
arrivt-, aille là ; tratmportvz-iimH
Vrrogammcnl. tirr iléilain^ hau-
teur, fiéné-kkè-xl)ie-^ttiii VI.
(D^n^kké, Kur rintmtm- ; exhie, la
mort; (.lettiii, x'oir, am*iilérfr ;
Vl, <nrr). .IvtV une terrihlc pré-
tention trtriHÙr le dernier nmt, ou
encore^ avrc une bouche qui ne
sait pas ie retenir. Oiittlazliô kka-
^(NJilyluMliirf'l.
Arrogant. Kkaixiil/litMiin déuè. |l
I )fiit^kkè/liiè t*''iii «léiu*, hitmtne
tfui contidire le» autre» comme
de» charognes, ne les regarde pan
plus que s'ils étaient nutrts.
Vrrofjer (s'). L'autorité, kka->*)l-
liivr t-tsst^littin. Kkaiiulzlier é<li-
ttin, i7 te fait le maître. || S*ériger
en maître, li«*kkacizheri a-iii-t>sou-
<le<4'4i<ii, a-iii-<iiiu-e>4li, a-iu-<lc>u-
iruii, a-i)i-(iou-eiMii. Pas., a-iii-
ts>ou-<Jét**lulik, a-iii-<ié-ou-iu*Mlik»
a-iii-<i(^)u-niii(iik, a-iii-^lou-viKlik.
Rt*kkau/lieri aiii(luut'ii<iik, i7 t'est
arrogé l'autnnté. || .SV faire le
nuiitre. |{4'kk:io/iuTi ft^M-tK-ltsi,
tnlest*»!. Ik'kkuudieri f«if lt>iii, i/
»'est fait le tmiître. H l^t fax'eun,
la confiance. Klthisiii iia-t»iou-
<it*l«Ji<rr. lia • uu • «It >/})< r /*■. ,
<*tlll|h||l lll|-(>M* <iiL 1-
iJirl, iiaiiiliiJirl. i^iii ,11
lia - tkM< - ilmil^irr, it« r .
KitiuMIl liaiMl<li'l/lirr. >,u ;
cirlM'lMMlIlll iiXIII, ( 'i «f Kl
gant, un flatteur, un i< /<•
fai'eur». Ttaiwti In^m n illr
kultHi. HtliiMii iiM<' la, on
M' ^ tl a su n
gl: le...
Arrondi. H>nii. iM^u* «l'iu. Pas.,
<l«'ls«»' al\a. nn l'a arrondi, il est
arrondi. || lUtut arrondi, inAlaUi^
(IhIiî «Iv»..»'. Ttd/li Inii liitlii liMif,!*',
/»«»ii/ (/'ifiirori atnntdi.
Arrondir. l)f<)M>' ariii. IK-iU/ a»ia,
j'en ai arrttndi le hout. || Plier en
ronti, tta^si nallmiixti, iiaHlmiuii,
iiaiif lliaii/.ti, /II. /'(/*.,
lia li>aii/Jk, ii.i . /Ji. fut.,
nawa'll>aii/li, iiawastmiixli. (Vr-
eeau, iia-t'llmii/hè. || F.n hou/r.
Pas., lu)uiu'*(.'('l<l/o'l, laniiift**»»-
«l/ti I. l'rés., lu>iiiicl<i/o I, liouiu*%-
(I/O'l. Fut., llUUIlé(,M>|||<l7X»'|, liou-
nét»ousW/oT. Il Km cylindre. 1)^
nou*^! al "in. Dôi^ouT a-^la, i*en ai
fait un etilindre.
Arroser. Jeter de l'iau (/« v»ii» /Mir
gtnittes. lk*kké/iii ta tf«i/i'|, ou
*^ta iltnijti'l. liekkézin 'ta te^HiT.
Pas., I>ekké/iii 'ta 'tétit^lxel, 'ta
'tét'izel. Fut., Ik'kké/iii 'ta 'tiHiil-
zi'l, 'ta 'tous>i'l. - Ik-kki'xiii ta
(iessi'l. Pas., Iiekkéxin ta (itMizfl,
{tu ilv\te<iie\, 'ta «iixel, ou (l^>tarl.
Fut., lH*kké/in 'ta «lou<lxi'l, 'ta
«Imivsi'l. |i Vt-r*er de l'fini dessu».
IU*kk»'-/-in t«tu ' 1.
i'u«., In-k kl- /lu . .u
*tinnel. Fut., Iirkkéun 'tuu 'tuu-
ddin, 'tou 'tou*iii'!. »l /)'irnf»«»r-
tanee. It4*kk(*ziii ta 't«*rt«i»ii. ta
't. /*«M.. ta 'a
*t.. il. Fut., 'a
'toui'taxli, *t« 'touk'taiJi. ,i < ^•-
chement cottnne gttuttc à gtmtte.
ART
80 -
ART
lU'kké 'tiiidslu'. ln'kkô 'tasdshè,
hekki' "^taiii'ldsht'. Pus,, hekkr-
taidshi', l)ekki' 'tai'ldslit'. Fut.,
hfkké'taoïulsliè, lu'kké'taousdslii'.
Ttlo'" (letssiii-azi> l)okkéziii 'ton ""tô-
«ouiini'l. iirntst' les oiffiioiis.
Arsenal. Hrkk.ioiuiliiuMi l'kkrliomii
koii-iMi, <lcpôt irunius.
Art. Manière daiil on doit s'ii prcti-
ilrc pour hicn faire (/»(■/(/»(' chose.
'l'ta otta ttassi (/tiye liou'Ie tta-
lionttou tta al"in. || Les diverses
}yranehes de eonnaissatues ou de
professions sur lescpielles s\\veree,
clnieun dans sa brandie, l'activité
des savants, des liommcs cajmhJes,
</c.s- hommes d'esprit. Ttaiioltte
honnezhe e'^lkkettc-hyao dene da-
hounyain tcho, dayeniodeiinilii
tclio e'ina okkenatssedde. || Les
étudier. Ttassi honnozhe kkeyindi
ttlanr.e, dene 'e*"! esdi iiiliodoultthi
tti'hya, eyi kke tta 'èyeiiiodin'^l-
cliian nezhe danlin houhedittlisse
kkeya^'ti tcho. eddini houhoiizhet-
than ou'^taotc'ho, tthi eddini ""ade
liO'janna yenihol'ti de zan walli ; le
moffen de ne /)».s échouer dans la
hrfinchc qu'on aurait choisie, c'est
de lire ou d'écouter les grands
maîtres, et de se livrer soi-même
là-dessus à de sérieuses et profon-
des réflexions. \\ .Irf-s mécaniques.
Ttaneltte e'^Ikkettchyaekke aV na-
ounni "kalior'in; les diverses pro-
fessions dans lesquelles peut s^ex-
ereer l'habileté des mains, (a'"è,
bien ; naounni, travailler des
nir/f/j-s ; travailler habilement).
Tta otta o^tiye aV naounni walli
ttahonttou tta al"in, la manière
dont on doit s'ji prendre pour ac-
(piérir l'habileté de main-'^ profes-
sionnelle, les connaissances pro-
fessionnelles.
Artère. Aorte, edzè'^praïzhè. Pulmo-
nuirc. edziyé "^irézhè.
Artésien. NiliovédiUlézliou "^toukké
creuse avec une
liorzliliii, /)////.'
Icrièrf.
Articulation. ./(>/;f/</n-.s, toutes les...
'l'taneittè Vl'an-nazettai, ou e^l-
'an-nazeiilya. Sintcliennen eTan-
nadt'lfai, ou eian-nadclya, les ar-
ticulations de mon bras. || Pro-
nonciation, tta dene-dsiioii clssin-
na-OM/joiii.
Articuler. Prononcer. Hcdsliou e^l-
ttln etssin-na-e'T'oui illé il ta, sona
edetlliin illc, sa langue n'articu-
lant ))as bien, on ne le eom})rend
pO'S.W Homme articulant bien, he-
ya*'tiyé kké''tou ne'lni d6n6,homvie
(]ui pèse sur sa parole. (Pourcpioi
le mot 'ton ici, qui veut dire : eau?
on ne le sait pas bien ; peut-être
serait-ce par analogie à l'action de
Veau qui couche le foin, le blé,
etc.). On peut dire encore heya-
■^tiyé kke^lni déné, lioiiime <pii pèse
sur sa parole ; (kké ueVn'i et kke'^l-
ni signifient peser sur).
Artifice. Manque de franchise. Oyal-
'ti. Enettalie. F/le-zetta. Na4°lè-
zetta. OyaeTti dénen, il est plein
d'artifices. Oya dénen, homme
d'artifice.
Artificiel. Quelque cliose d'imité,
ttassi la naouoweddik. Inttantcha-
gè la naouowelidik, fieurs arti-
ficielles.
Artificiellement. Faire. Prés, la
naououeddi, la naoupwesni. Pas.,
la naoupwehdik, la naouoinnik.
Fut., la riaouowaddi, la naoutJ-
wasni.
Artificieux. Fin('"ai dénen. Déné
nè'ai dénen lieslin ille, je ne suis
pas un homme artificieux.
Artillerie.'^Telkkizhi tc-hoVletssoiil-
neli ''a ttanelttè.
Artimon. Mat d'. Kkkenniy tssi-ni-
hale tchennen, tnât (T arrière.
Artisan. Ttassi hedaonelttou hooa-
la-oennaï flénen, qui exerce quel-
que métier.
i
ASl'
81 -
ASS
Artiste. A'ô lutiunnii, iiiii travaillv
/i<i/M7«'»;u'fi/.'rti-li\i'-la-lu)iiirl»luiii,
</ui a une iiuiiii (i</roi/<-.liinlii hoiiii-
lin, qui a hnniw tiuiiii. 'l'tassi uî^-
xoii llp''lt^i. iiiii fuit (/(■ hfUcn
choses.
As. 'Taimizi' (U'ttli>st*, t/iii fst tnar-
</Mc^ lions /«• mUiiu. '"Tjmiiizt* >lu'-
"aii, tnannn' dans le milieu, (/ui
est lions le inilieu.
Ascenseur. (V ovee (juoi <>/» hisse
les fsens jusi/u'oux iHof^CK Kupé-
rieurs. Hctta y«''lu)Iayé tss<Mm délit'
iiadirtiii. Héiiinie ou /»/. iiadilyt'.
Ht'tta nina 'l«v.irtiii. || Si roseen-
seur est suspendu à une corde,
l)etta deiie nididiou ; lu'tta ju*"!*'-
/idiou, ce nx'cc <iu<>i nn liisse les
gen.s.
Ascension. Fête. Vakkt'/.in ln-oteM-
slièdi, <iu yakkézin 'ter/.liyai d/in-
fkke, le jour où II est monté iiu
ciel. Prés., iK't/te'Ishi.
Ascète. Aluuir/h"juiii iiilu)''ltsiiii «jan
niya'ti(le'l"ain kkéiiazlii'ri déiien,
homme uniquement occupé à prier
Dieu. Niho'ltsiui ttchyaya/lieTti
illéhé déneii, qui ne fait pus (tutre
chose que prier Dieu.
Asile. Vt^ia-ttrliya-eiini koii-en,
maison ofi entre tout le nionde,
où Von reçoit tout le monde. Déné
es'tounettinen yédanlyé kon-en,
nuiis(m où Von fait entrer les uud-
heureux. Es'touiiettiiuMi kon-en,
maison pour les malheureux. ||
Lieu de refuge. Ttatssenn douyé
ttchya nin-dshi-yilnik, là où l'on
accourt jfour se sauver d'un dan-
ger. Kkwo/in iiin-<lshi-ni'Ic-li:i, je
nrfi sais réfugié. || .1/in. Kddouni
tcha/.è. il fin parlant de la Vierge
Marie. Douyé ttchya déné 'a t'd-
douni tfliai.ȏ lu'iilin, elle est pour
les hommes un ohri, un refuge,
un asile.
Aspect. Ahottin. A)ioiine<idi. La-
liottin. Ks'tounettincn laliottin, ça
a nn Irinte OHpeel. (lu-ili Itth^ii
lu*ii(Miyct ahottin, l'oMpect de la
nnnitiigne était effraiioitt.
Asperf{er. Tu 'ti'<lxiM, 'ta 't*%Ml.
"l'a .IrdziM, "^ta <U-ssi'l. Ta 't.-l-
'tai/li, ta MfNtaizIi. TtasMi kké/in
ia/é ta 't*'«lzi'l. l'r. aKHOhkh.
Aspérité. De terrain, m\\-i}-<U'\i>iti\.
Il De caractère, iM'-kko-nilcaiM ;
déniniii d//'dé*-iu'U.ai'l. S*kké-o-
niJi..»'!, je suis dei'cnu d'une hu-
tueur nnissaerante.
Aspersoir. Hrtta 'ta-'^t«-<lzi'li.
Asphalte. Dshî'-ilxétH*, résine de ro-
ches. |l Kn combustion, ds|iè-dzé-
i>è derzlikkani.
Asphyxié. /îfrt'. Tssenn-stHJyi. Kkal-
dant'ii ts>t'nn-'^tè<lvi, »7 est asphif-
xié.
Asphyxier (s'). I.a dernière /oM
ipi'on aspire, tta nandé tssenn-se-
dyi, la dernière fois on garde l'air
(pi' on a aspiré, on ne le renvoie
plus, on ne respire plus. Tssenn-
'tesdyi, tssenn-'tindyi, tssenn-'^tè-
dyi. Pn.'i., tssenn-sedyi, tssenn-
sliesdyi.
Aspirer. V. intr. Ts^enn-seilyi,
tsseiin-'^tesdyi.Fiif., tssenn sou<lyi,
tssenn "^touNdyl. jj 7^»/ nez, denin-
niyè okke sedyi, 'testlyi. jj Pre-
ff/K/rf.Hin'ka-ouninzIienn, hin'ka-
yénesshenn. Pas., l)in''ka-ounéi<in-
zhiii, hin'^ka-yénii.iizliin. Fut., lun-
'ka-ouiionzliiii, l)in'ka-yénou>sliin.
Assaillant. Qui attaque le premier,
ttadshè déné-kké-io(,<ai. Tta/lshè
déné kkézin édéheddai, qui se jette
le premier sar uti autre. Indéf.,
édéziMldai.
Assaillir. Aller dnnt à quelqu'un.
«léné youndi. Déné liounevsai,
liounin^ai, lioinxjai. Pas., déné
youndik, déné houniya. Fut ., déné
\i)uddi, déné houssa. |l .I//«t sur
(pielqa'uti, l'attaipier. Déné-kké-
yidcli, déné-kké-essai. Pas., déné-
kké-na-tssét'inzht*r, déné-kki\a-
l'ictioiinairc frjn^ai>-incMi(agn«io
ASS
- 82 -
ASS
Fnt., (Iriir kkt' iia-f >.''()U/lii'r, ilciu'
kkroussa. il Nf jitir sur (/j/t7-
qu'un. Délié kki'/iu l'dézodda' ,
é<lt'lics(la' . Ptis., (U'iié kkrzin édé-
/.flida*^^, l'dt'v*'^*!'* • /'"'•, d«'n«'' kk»'-
/.in rdtvDiiddé, édélious(l«'. Hfkk»'-
/iii l'déhoiisdé oia/r, tiUoiis, il Imil
«/MC je inc jcttf sur lui.
Assainir. Vill'^iIl Ihhhi/kh ill»'- \\\a
vé liiiho'li'lvi'l, si>rtir d'une iiuii-
stni tontes U's suictcs. Faire sortir
le iiuiui'tiis (lir, lumiaii if la 'tiii-
liDiiiidt'/h. /'</.•>.. liii-lunindou/li.
Fut., "tin-lu)ii(ldo/.h.|("l'iii-li()-'tes-
l'Iii'I. Pd-'i., 'tiii-lio-'telyel, 'tiii-lio-
'fi'lrlu'l. Fut., tiii-ho-'tovilyou'l,
' tiii-lio- ton-^rlioir 1.
Assaisonnement. l--lkki'tttli\a o'I-
*^ta helyé, l)err 'kaattozhoii, action
de mêler différente.'^ cJioses aux
aliments.
Assaisonner. Ht-n- kaatttv.hou, e'I-
" ta lu'l\ r. i- T ta asle, ou e'I'ta neslé.
Pas., e'I'ta lu'iilya, eTt<i nilla.
Fut., e'Tta walye'l, e'Tta waslé.
On dit aviisi e'^rtaho l)oir kaa-
ttte/li, ht'iT 'kaasttezli.
Assassin. Déiu' nénan'lshiy déiuMi.
Déiu' 'léniiii'n'l^lit^'li dt'iit'ii. Derie
K'/jan'ldélu', des assassins.
Assassinat. Déné "lénanlzhet. ||
Assassinat de quchiu^un par fuit
de sorcellerie, on après ravoir
couru : dcMié zhelnin. || Tué à la
fiuerre, déiu' heooaii.
Assassiner. Tuer (jueUpiUin avec
préméditation, ahouenni'^lè déné
'léManlzlii. '"Léôaiifsslii. Pas., ''lé-
oaiilzlirt, "léMaiii'Isliet, Fut., 'lé-
oawalzlii, Héoawasshi.
Assaut. Déné-kké-yindi. |1 D'une
ville, okketssindeH, ou yéliotssou'l-
de'^1 ; ou encore déné tssou'^ldeT,
f)U déiié-tssounin'^Ide'^l, aller, ou
venir droit aux tiens pour les at-
liKiner.
Assemblage. D'hommes: Dene eHè-
tssou-/'erzhrlel. Déné "^lan e'^lè-ou-
.ji'i/lidi'l, ;7 // (/ un i^rnnd asseni-
hluile triionnnes. De choses, llassi
t''l('-()M-Mi'lilya.
Assemblée. F/le-tssé-oehlya. An'la
dénélan. Déné 'lain na'Ir, devtiiil
une t*ran<le assemblée.
Assembler. Mettre ensemble, Itassi
MM la iiilyé, iiint'slé. Pas., nilya,
ninilla. Fui., niwalyr'l, niwaslc'l.
Il /)<'.s hommes : \)vnv ;.'i'lyt',, ocsir.
Plis., oclilya, nilla. Fut., noulyr,
noiislr. Il Conx'otpier des Itommes.
Délié an'la 'kaya'^ti ; 'kayas'ti.
Pas. , 'kaya£)in'"ti, 'kayayi'^r f i . /'(//. .
'kayawa'ti, ''kayawas''ti.
Assembler (s'). .SV réunir, 'rssiii-
t.ssedde'l,tssiii-''tiddo''I,tssin-'t()uli-
df'j, tssin-''tc'ddi'''l. Pas., tssin-
tsst'hdc'l, tssin - .slii(i(it'''l, tssiii -
slioulide'^1, tssin-hMierzlide'1. Fut.,
tssin - tsoudde'j, tssiii - woiiddc' I,
tssin-woulide'^l, tssin-houdde'^l. —
Ibid., e'^^le-tssou-nt'dde'l, c'k'-ou-
zliiddf'^l, i'''li' -OMzlionhdc'l, i- Ic-
liounehde'l. Pas., v\v-tssou-ijfr/.U-
de*^!, e'"lè-ouzliidde''l, e'iè-ouzliouli-
de''!, e'^lè-ounerzlide'"]. Fut., o''le-
tssou-ooudde'l, e'ié-ouwoudde'^l,
e'iè-ouwoulidi'l, o'ié-ounoiiddc'l.
Il Aller se voir, se rencontrer )nn-
tuellement. ETan-ni-ttchya-indi ;
])l. e'^ran-ni-tssin-de"!, eTan-ninid-
de*^!. Pas., e'^ran-ni-ttchya-indi,
e'T'an - ni - ziiidel, e'I'an - niniddel.
Fj/^.,(e'T'an-ni-ttchya-ouddi,eTan-
ni-tssoudde^l , e'^Fan-niwoudde''l .
Assener. // //// a assené un couj) de
bâlon, yin'to'^rel ; nu coup de
pot 11^, \ in' tc'Ittouss.
Assentiment. l)éiié-kké-yadè'"ti.yl.'<-
acntiment mutuel, e^l-kké-yazel'ti,
ou 0*^1 inni kkc-yazorti.
Asseoir. Dénénclda, iii'Ida, iiin'lda,
yéne'Ida. Elida^jè tchcnnen kkc
yéni''lda, /'/ l'assied sur une cliaisc.
Nih yéne^da, à terre. Fut., fléné
nou''ldai, nousda, néwonnlda, yé-
nou^lda.
ASS
- 83 -
ASS
\sscuir (s'), 'rsst'ddd, iiiiMa, niiitl»,
iiedda. l'ait., tsMT/lxla, sliitidu,
shiiuia, sIumM» ; ihiil tss»«'k^, >lii-
"^ké, >Im>hIi k«\ liMirr/lrkr ; ;»/. y.«'l-
ttlii, (ir/hiltllii. (ii'/liou Ittlii. (ii'l-
ttlii. Fui., /«Ki<i(la, ua^la, woim-
(ia, wa<i(la ; dtnl tss»»u'kt', wou'k»',
wtuili'kè, liMïoif kî' ; pi. /.ouittlii,
(li'uttiiltthi, «Irvs oir II thi, don' Ittlii.
Ij .1 l'aise. Vz. AisK. il Sur c/uc/-
</Mi' r/i(»s«',<ia-/.t'tl<la, dam*><ia ; </m«7
d(U^''k<^, daiii'ki*; /»/. dodé/elttlii,
diule/liilttlii. Pas., da/eli<la, dii/li-
idda : (/i/«7 da/rlrk«'-, da/lii'ké; /»/.
dazt'Ittlii, dadi'/liilttiii. Fut., da-
tsuudda, danouMia ; ilucl datssou-
'ké, (laiiéwou'^ké ; /W. da/uulttlii,
daili'woultthi,||.l terre, nili tssed-
da, iiidda. || .1 ttihle, iK'kki'-flu*-
t>st'l\é Mail tsse<lda. |l.l/i^»»/r d'une
f<ib/t*,l)ekke-flietsselyé Imn /ehlya,
dé/hilya, douhlya, dehiya. || Lc.^
jambes croisées, e'^Ina-ziiTl-'^orou
tsse<lda. F/Ina-ni'l-'orou >l»idda, je
m'assieds, les jambes croisées. —
Etssehjaz, éniyaz, veut dire aussi
s^asseoir ainsi, tuais d^une nutuière
indécente. || Sur ses tidons, déné-
"^ké-en tal kké da-ttla-/A*d(ia.Se'^ké-
en'tal kke da-ttla-desda, je m'as-
sieds sur mes talons. \\ Plus loin,
you "an na-ttla-ze<ida. Vou "an na-
ttla-<iinda, assieds-toi plus loin. \\
Pour chanter, i-henn-éze' Ida, tnles-
da, édin^Ida, éde'Ida ; duel rluMin-
ezePké, chenn étlilké ; pi. clienn
ézeitthi, chenn édézhiltthi. Pas.,
l'iienn ézéi.'elda, édét'esda, édt't<in''l-
da, é<le(.>in'lda ; duel chenn ézi'i.'el-
ké, édéfil ké ; /)/. chenn ézéî.<eltthi,
éiléfiltthi. Fut., cheiui ézoulda,
edenousda, é<léwoun'Ula, édénoul-
da ; duel chenn ézoul'ktN, ciu-nn
édéwoul'kè; pi. chenn ézouittlii,
chenn é<léwoultthi, édewou Itthi,
ehèdouitthi. || Pour pleurer, tsa*^-
éze'lda. Tsa'-édes<la, je m'assieds
pour pleurer, il P(nir se reposer.
itla-/4-li«la, Itia deMia, «lind.k. •!• •!
da; </iii7 ttla ù'U-, t(|..
dézh«nilrké, dè'ké ; />/. Ut.i /« im' i,
ttia <K'/.hiltthi, dou'Ulhi, d<'liilii.
Pas., tlla /«•f«*dda, d«
l'inda, •lé<.<e<l«la ; duel t' .-,
ttIa dét>i"k^, «létHiuli'ké, li»*«l«'kt- ;
pi. ttIa /('Htthi, ttIa «léfiltthi.
dé(>un'ltlii. IiîmIi'i. «•Itthi. Fut., ttIa
/oiidda, ttIa doubla, d«*Mt*iiiida,
<luudda ; (/i/i7 ttIa ^Aill kt-, tila 'lé-
wou'^kè, déwouh'kè, hi*<iuu'kè; pi.
ttIa /oultthi, déwoultthi, dewon'l-
llhi, ht'doiiltthi. ||/^»l/r «c reposer,
se jeter v. ;,'. sur une chaise, ttla-
t.ssé-<léiieddai, tt la-dénes«la,dénin-
da, dénetlda ; duel ttla-zeh'ké, dé-
yJii'^ké. Paj<., ttIa /ethla, ttIa dé-
i.»es<la. Fut., ttla-tssé-<lénoud<ia,
ttla-denouMJa, déiiéw onnda, dé-
noudda. || Par terre, pour >>e re-
poser,iwUiwn ttla-o-ze'lda,nehnen
ttla-o-dé/Jiesda, ttla-o-dézhinda ;
duel iiehnen ttla-o-zeké, ttla-t>-
dézhi'ké; /W.nehnen ttla-<>-/elttlii,
nehnen ttIa - o -dé-zhilthi. Fut.,
nehnen ttla-o-zoulda, nehnen ttla-
o-<lousdai, ttla-o-dé- woundaM,
ttla-t>-doudtla I ; duel neiinen ttla-
o-zou'kè, ttla-o-dewou'kè ; /»/.
nehnen ttla-o-zouitthi, ttla-twle-
uoultthi. Nehnen ttla-o-<lousda'l,
je v</iA m'asseoir, un iiistant, par
terre. \\ Animal assis dans l'eau,
"tou-ettla-î.'el tin. Tsa '"tou-ettla-
t^l'tin, /(• castor est assis, ou était
assis dans Feau, m. à m. (nait le
derrière dans l'eau.
Assermenté. Onttlazhè ot-an naya'ti
ho'a itta t>«soutssi ttch\a niho'l-
tsini '^ouzi al\aë dénen, /»«r.M»ijMf
à qui, eu affaire grave. Fou fait
prendre Dieu à témoin qu'elle ne
mentira pas.
Assermenter. Faire prendre à qnel-
(pt'un Dieu à témoin de .vi "itnt-
rité, tssoutssi ttchya niho'lUini
hoiid/i adénePin.
ASS
- 84
ASS
Assertion. Don ahonttr iiitcho, /ni,
etsson-naya'ti, la chose est bien
telle que je le dis, dire, en expri-
mant son (/"i/s.
Asservi. Pjre. K/lnari flssrllin.lir'l-
nari hoslin, lUMiliii, hciilin. hitllin,
lum'lin, hMuMilin. Mais on dit
nu.'isi hien e'Inari sotssittiii, netssi-
ttiii, je suis, tu es a-'<serci. Pas.,
t'^lnari etsséoettin, o'"lnari nillé, 01/
f'iiiari sotssénottin. Fut., r''liiari
etsscnitfin, waslc. o)/ t-'lnari se-
tssouttiii. </c...
Asservir. QneJtjn'nn. K'iiiari tsse-
ttiii, traiter en esclave, le faire
esclave: e'inari liesttin, iiottin,,
yittiii ; /' /). /)/. et duel liittin,
houhttin, hèvittiii, ou dayittin.
Pas., tsse nettin, pesttin, pinttin,
yt'op*^*^'"' Fut., tssouttin. wasttin,
wounttin, youttin. Avouttin, wouh-
ttin, hèyouttiii. K'iiiari sittin, 7*/
m'nssercit .
Asservissent. Fin koli kka-na-sol-
zher illou, (lé'anzp liel"ao, sans un
moment de liberté, être surmené.
Ont^la7.h^ rléne oan-kka-(ia-so(lel-
zherou, avoir toujours la honche
ouverte pour grotider et comman-
der.
Assez. Ëkoiitta. Kovitta.l''koiKiattè.
Ekoutta kolou, deMilzliik, assez,
c'est égal, tais-toi. Sha nouoan
kkaoflinlzhenn kwalanttè, koutta,
voilà déjà trop longtemps que tu
affectes de nous parler en maître,
C'est assez. \\ F.'^t-ee assez ? Ekoii-
tao? Kouthior Kkoutta ousan ?
Koutta oularil C'est assez, loc. adv.
Kontta ! Ekoutta !
Assidu. .1 Fouvrage, aliourzh"aon
a-ér-a-la-oi!oeflrlai. Ahourzli "aon
a-éfa-la-ouMCsna oyin, je suis assi-
du à mon ouvrage. \\ Aux offices,
ahourzli "aon, ou alioun'lttou, ou
a'^èhouT'aon benna^e ya''ti, r/'Tia-
hitude, ou cV.sf habitude pri.sc,
devant lui on prie, on fait les offi-
ces (a'cliou 1 "aon, e\s( une liiibi-
lude prise) .
Assidûment. A lioun' Ht ou. A'Mion'I-
"aon. Aliour/li"aon. Flasin. Hcd-
(iin lionnlii) illc. // vient assidi'i-
ment aux rejm.s, hcddin clK'tsscIyr
liounlin illo, snns lui ou uuiuge ^w;
n'arrive jamais.
Assiéj^é. r.tro. Hr-na-zrMindcl. H°la-
tssins-di'zin-otssin nou - na - zéoin-
dol. »oj/,s sommes assiégés de tous
côtés. Il est assiégé de tnauvaises
pensées: ht'nada oslini dzéticttli
ovin, devant -ses j/eux, ou son ima-
gination le mal passe et repasse.
Assiégeant. 'l'ta dt'iu'-na-déoi'i'^lMi :
à rimpers. déné-na-zoddo'"Ii. Pas.,
déni'-na-zéoinrlèli. "^Pta déiié-na-
ban-défiindèli, qui sont venus pour
cerner le monde.
Assiéger. Dc'né-nM-zi'cldc'l. déné-
na-han-zerldo*^!, na-l)an-didd<''^l,na-
han-douhde°l,na-ban-dedde''l.Pf/.s.,
déné-na-ban-zéoindel , na-ban-dé-
oiddel, na-ban-dénouhdel, na-ban-
déoinrlel. Fut., déné-na-ban-zoud-
de^'l, na-ban-di'\\c)udde''l, na-ban-
déwouhde*"!, na-ban-douddi"''!.
Assiette. Tthaï "kalè. En porcelaine
ou en grès, dshè ttliaï ""ka^c'. Mon
as-siette, setthayé.
Assiettée. Ttliaï yé ttassi shi>'"kan.
Ttliaï daiiel"an, à pleine assiette.
Ttliaï rlshètchazi dt'oddol, une as-
siettée de soupe. \)shh tchazi ttliaï
yé déinni*^], verse la soupe dans
l'as.'<iette.
Assigner. Iudi<picr, fixer un jour,
ttahè dzinékki' walli fléné ba niya-
"^ti dottaï, ni-ya'ti-dénes"ai, ni-ya-
''ti-dénin"ai, ni-ya''t,i-den"ai. Pa.s.,
ni-ya°ti-rlenttan, ni-ya'^ti-d('ni"aii,
ni-ya''ti-fii'nin"an, ni-ya'^ti-déniii-
"an. Fut.., ni-ya*'ti-doutta'l, ni-
ya'^ti-dous"a''l,ni-ya''ti-fi('woun"a'^l,
ya°ti-dou "a"^l . Ttalio dénéba ni
ya^ti dénin"an ttanttè, cU'st le
temps qu^il avait assigné. VfUrd
ASS
- 85
ASS
/Mif'(*/('.
Assimiler, l'ti Innmnf à quelque
iliiiyi , ttaN>i '«' «K^iir l»r\Ji"Tti. ||
('»!»• iho^c ù une autre, ltiiN>i v\-
Imxin Immh I ti.l'MIm/.in l)(*\a'ti''lti,
je U» ai a»»huilés /*uri à l'autre.
Ht^yas'^t iju'vmu'' lti,y^yu I t i./*«i.H. ,
iH'ViitH'rti, et ht'vu'^tt*rti, l»i'VJi<.>i'I-
'ti, In-Na'^ti'^rti. Fut., Uvyiii>ou\ ii,
iH^vahwas'ti. — Ou ilit auasi v''\-
Uazin l)^ni vaiiiTti, boni yanes'^ti.
/*«i.v., boni yainTti, luMii yaniTli.
h'ut., I)èni yatm'l'ti, Ikmm yaoïis'ti.
Assinabé. .V. c. l'Vk«''-ttlou'l, lifinc
jutui hauu-çnns. K'kè-dshî', pier-
re* qui retiennent un filet tcmtuy
captif.
Assiniboines. Tiiliii. Dshè-kkeh-
iieii. {Décomposant le mot : Dsliè
kkè l)è-nehiien, dans les rochers
leur pays.)
Assise. De rochers. F/l-kke-'tè'ka'I,
roches plates superposées. F/l-kké-
"^tertal, roche.f su])crposées et di-
visées par des fentes, des fissures.
En-kké-'tèzouZjOM na'"tèzous, rot/* r
qui a glissé sur la couche infé-
rieure. Dyan im'^tè//)uz ikkéla !
ticii> ! voilà une roche (pii a ^ilissé !
Assister. V. intr., se traduit par
l'ndi'erbe dénenna'^Iè devant un
verhe. Seniia'lè ya'^ti, j'a.ssistc à
la prière, m. à m. devant moi ou
prie. Senna'^lè yaoïn^ti, j\ii assisté
à la prière, m. à m. devant moi
on a prié. \\ V. tr., venir en aide.
Déiu' na-'^ka-ne lnik, iia'kaiiesni,
ua'kanin'lni, na kiiiie'"lni. Pas., na-
""kaiif'lnik, iia'kaiiiMiiik. Fut., na-
'kanousiiik, nakanoulnik. — Ibid.,
(léiié-na'ka-yéiii-ho'I"a, na-'ka-yt'-
ni-shi'l"a. Fut., iia-'"ka-yéni-houI-
"a, ou na''ka-yéni-liwal "a, iia-'ka-
yéMihwas"a. || Moralement. Déiié-
na-'ka-yéni-horzli "a, na-'ka-yt'ni-
ziii'a. Pas., (léné-na'^ka-yéni-ho-
zhet, na'ka-véni-zhizhet. Fut., iia-
'ka-yéiu-lit>ii''a, ou na ka )trni hou-
diel, na'ka->t*ni-h«ai«''a, nu tia-
'ka y^ni-liw«.shi)et. || i)<in< le tta-
vail, ». na-'ka-oii-«ii*lnik, pi. na-
'ka-Z4'lnik ; iia-'ka-<ii*Nnik, nu'ka
(iin'Inik, na- ka-dc Inik.Nô-na-'ka-
(iousuik, )*• veux t'uKaistert t' aider
ilans ton travail.
Assister (s'). Héciprfiquement. \rV\-
na- ka-zclnik, f'^l-na 'ka-<lilni, «■'!-
na-'ka-<ioii'lni, i-'l-na-^ka-liMii^ii'l-
ni. Fut., t''l-na-'ka-Z()iilnik, f'I-na-
ka-<iéwoulnik, t'"l-na-'ka-<lé»ou'I-
iiik, t*'l-na-''ka-liMu\i«)ulnik. K/l-
na-'ka-(l('u(iii|nik,(i('nrif<;M.r((iUA un
ctutp de nuiiii. -- //»i</., f'I-na-'ka-
nelnik, o"^l-na-'ka-nézlHlnik, e'I-na-
ka-noiflnik.e'^I-na-'ka-liMit'nelnik.
Fut., i*'l-na-'ka-noiiInik, e'I-na-
'ka-nt'woiilnik. || M<>raletnent. Kl-
na- ka-yoni-hotta, i-'l-na-'^ka-yt'ni-
zhitta, e'I-na-' ka-yéni-zhouh "a,en-
na-'^ka-yéni-ntta. Pas., duel e'I-na-
'ka-yéni-lu)(i/.het, pi. e'I-na-ka-
yéni-lioddt', e'^l-na-'ka-yt'ni-<izlirt,
e"l-na-'ka-yéni-<ldé, t*' l-na-yt'nouli-
dzhet ,e' l-na-'ka-hèyénedzln't . /■'» L ,
e'^l-na- ka-yéni-houtta, e'^l-na- ka-
yéni-\voutta,e'l-iia-'^ka-yeni-zli<mli-
tta.oîi e'I-na-'ka-yéni-uoulitta, e^\-
na- ka-yéni-hM»outta.
Associé. ETa-z-etlzliénin, être u»s<t-
cics. Sé-(.<a-dzhenn, i7 est mon as-
socié. Hé-(.<a-s<lzl»enn, je lui suis
associé. K'I-'^a-h<lzluMnj, ils .sont
associés.
Associer. V. tr. An'la aPliv, tn-
.semhle joints, unis on les fait.Vnir
l'un à l'autre, fTadenl'tin. Dé-
eUler que l'on soit associé, e'^Va-
déné-hè-yadenlti. KTalidzhenn
al "in, ou aîné. Pas., ahuulya. An-
'la ahoubilla, je les ai associés ; ou
e rahdzhenn altoubilla. F/ra-Jil«i«l-
zlienn anou'ilya, on nous a «;<»o-
ciés. lui'a koutta ill»* itta, i latin
ot* dënil'tin, eowme p*tur l'ou-
vrage il n'v ai'ait pas fl""
.!.
ASS
— 8C)
ASS
tnnniiCf jf U'iir tii {issmic un tiiilii
oMvriVr. F/TadiMuMild/.liin, il Icx a
associés. F/Ta<li'ii('-/.lii"Klnn, je les
(Il iissoc'u's.
Associer (s'). F/rn-zt'lHl/liin, l'Ta-
zliitl/.liin, t''T"«-zlu»iili(l/hiii, v^Vn-
hed/.hin. Pas., oTa-lsscMl/licnii,
rT"a-/ln(l/lHMiii,('n'"a-zh(nilul/.luMiii,
eTahd/.lionn. /'///., d'a-issoud-
zliiii, t''T"au<>ii(l/liin, e'Tawouhd-
/lun. i''T"rtwa<l/liin. V. réf. \\vna-
tssedzhin, héon-dézliesd/liiii, héoa-
dôzhind/hin, yéoalidzliin. Pa.s,,
héi.'a-tssiMlzlionn, hi'Ma-zhesdzlienn,
l>t'Na-zliiinlzlieiiii, yé(.''didzhonn.
Fut., ht'na-tssoiidzliin, héoa-was-
dzhiii, ht'N'a woniid/hiii, yi'ija wa-
d/liiii.
Assoiffé, ée. Narin ton hasozhi,
avoir .''ouvcut soif, besoin de hoirc.
(I Onttlazlu'' 'ton hasèzhi, avoir
f^nind'soif. Voii. AI.TKRK.
Assoler. Pour avoir de bonnes ré-
coltes alterner les cultures, tta so-
ijiiv ho''ae''lna naniholyé. Plusicura
années successi-ccinent, ou tou^s les
ans : c Ina na-iii-holyen.
Assombrir (s'). Devenir triste. l)é-
né-na-'^ta-nè'^ffes. Bé-na-'ta-nè'^ges,
j7 est sombre. Fitssinnazh, ou
kkeiinazliè bé-na-'^ta-nè'^i;es, il de-
vient sombre. \\ Le temps, nireH
lahonné, devenir comme nuit. Pas.,
ni^I'el lahoudya, c'est devenu
comme nuit ; ou encore ya-zhe'^le"!
lahonné, /(• ciel devient sombre.Ya-
zlie'Tfl lahoLiflya, le ciel s'est as-
s()in}yri.\\Soir,na^\''\ dellè ; ninTeM.
Assommant. Importun, haïss^able.
Ii»'-()UMilla, d'une société Jnco;»-
mor/f,He-da-ché-ounelyan illé, im-
portun. Ro-fia-koiulcdyan illé,
qu'oïl n'aime pas à entendre.
Assommer. l'Iasin "èni-nel'ja'^l, l)èni-
iiino'a 1, hèni-ninin'^ra'"!, yéni-
nin^Vl. Pas., l)('ni-nelc>el, bèni-
ninnVl, l)èni ninin*^rel, yèni-nin'^1-
VI. Fut., riasin, hèni-nouloa'l,
l)i'iii-n(iiis"a' I, hrni-néw ouM Ta' 1,
vt'ni-nonl'a'l. \\Frapper, bâtonner.
Hi'kké-t.|..a'l, iM'kké-osVl, hekké-
inTa'l, vi'kké-dVi. Pas., lu'kké-
l'ini'i, lu-kké-oi'rol, l)ckké-..in'lVl,
yekké-Min'Tcl. Fut., hckké-oulija'l,
hckké - oiis'a' K Ix-klsé- woiinTa'!,
yrkké-oiil'a'l.
Assomption. Ia jour oii la Saillir
yier<.le Marie moula au ciel, dé-
layé Marie yakkézin ""tcrzliya dzi-
nékké.
Assortir. IVlé-ounrlyan f'Ibazin al-
"in, disfioscr les clioscs de manière
(pi'elles l'ont bien ensemble, ou
joindre ensemble des choses qui se
coircienneiit.
Assortis. Houiiflyan, (pli eonvien-
uent. E"^lé-oinu>lyan, (pii se con-
viennent. F/lè-lu)ttin veut dire :
qui se ressemblent, ont même ap-
jifireiiec.
Assoupi. PJre. Tssin '"tella'l, in'tos-
lan, {n'^tinlal, in^tè^a^^l. — Ibid.,
tssè''tin, shi'^tin, shin''tin,, shè'^tin. ||
Baisser la tête, étant assoiqii, na-
in-selu,aïs, na-in-'"tes!j,aïs. na-in-
■^tinn^aïs, na-in-'"te'"l,i;aïs.|| Fermer
les yeux, étant assoupi, ehlyé-zen-
ni, ohlyénesni.Pa.s-.,ehlyé-nioinnik.
Assoupir (s'). Casuel, tssin'^tella'l,
in^h'slal, in'Hnla'l, in-'tonal./V/.s.,
nizenla'^1, ninila^,, nininla'l, nincn-
W\, nininidla'^1, nininoii'"la''l, iiilio-
nenla*^]. Fut., tssin-'^toulla''l, in-
'^tousla''!, in'^téwoiuriVl, in'toull-
a], da in'"téwoulla''l, dain^nvou-
nal, dain-'toullan. || 7/r/?n7., tssin -
'telloun, i n'êtes) ou"!, in'^tinlou"!, in-
'telloun. Pas., ni-zenla'l. Fut.,
t»>in-''toulIa'"l. || Céder, succorn-
ber au sommeil. HeH-kka-liottin
ou hf'^l-kka-hounttè.Bo'l-kka-sttè.
Pas.. hcH-kka-houdya. Ii<'l-kka-
stya, je suis devenu cédant au
sommeil. Fut., he'^l-kka-hounné,
be'^l-kka-wasne. Ren-kka-wounne
sanan, ne cède pas au sommeil. \\
ASS
- 87
ASS
lif'l séjdif'riii, /•• HOiiniifil in 'il
graUn* (por aiialitfjif à un lav par-
faitt'mi'nt calnu- (/in- /*<»« dirait
couvt'rt triiuilt ). lif'^l »li'iu''-zlifl-
*in, on «*«'in/<»r/. (lU'M. veut tliii-:
sommi'il, cuvic itf ilonnir^. \\ IU''I
(i(Mié-<la(.>-U(lt>utti'', /«• sttnnmil ;,'<;-
gut'. Ik*'! s»Hlut»-n(|(>utti', If Kom-
nu'il me fitifîuf. //>n/.» rfl-
sui'l Im''I a-<U'ii-***"l"iii ; hahit. lu**"!
a-^l^•n■H•M'^l^lu•ml, II' fnunnu'il tni-
vaillv. lie'l ast**^!"!!», Ik^'^I asiul-
shenn, /«• xtnnuwil vw travaille
lif'^I asinla, le mniniuil tn^a tra-
vailli^, m'a fiafim'.WWe"] a(.«»u'lii«' ,
U'K yeux uutrquent le sommeil,
(ennaite veut dire fieux). \\ Ik-'l
déné nat* t'i"/-li<*r, le sommeil est
entré dans les yeux ; ou, \w'\ déné
imttaMin/.lier, /<• sommeil est l'enu
frapper les yeux. Ik*"! sénat ta
(.'inzher, j'ai les yeux aceahlés de
sommeil, ou le sommeil est l'enu
frapper mes yeux. — Ou eneore
senuA)^^ st'natta da'Ikkas, j'ai les
yeux engourdis par le sommeil. —
Ou encore be*^! se-nnaoè (lanel"aii,
j'ai les yeux pleins de sommeil.
Assoupli. DiMuiour alya,ot/ aiialioul-
ya ; t-ftlvis ; luii.'fdyis.'Ké niMt'dyis,
souliers, ou utoeassins assouidis.
Assouplir. QueUpt'un, le rendre
•soM/>/i . AV-ou-eldenii, aV-ou-i*"!-
«lenn, a^e-ou-iiildeiin, aV-ou-el-
«lenn. Pas., a'e-ou-ehienn, aV-o;i-
esdiu, a'e-ou-in"^ldin, a'i*-ou-t*l(iin.
f'i/f.,a"^e-ou-waldin, a'^^e-ou-wastlin,
aV-ou-wouifldin, aV-ou-ouIdiii.
Diri dt'iu'-kkt'-onui illé t<iii!t% kka-
zliè a'e-ou-i»sdin, ee fiars a été po-
lisson, mais j'ai pu l'assouplir. \\
QueUpte chose, liedyis, nadyis
{tordre, hriser pour aiuuntplir) ;
lifst-liis, nèyis, Iioyis, liidyis. Vas.,
{.H*<lyis, Miyis, oinyis, yéoinyis, oi-
<lyis. Fut., wadyis, wasfliis, wouii-
yis, wayis, woudyis, wourhis. —
Ihid., im-tl-vis, na-s-cl»is, na-ne-
xIn, iia-yt^-yif», iiu-id-yin, in i.n-
t'IÙH. /'fia., liM-iMtl-yi», lia
lUK.'itiyis, iui-y/'-i>iii-yif>. Fut., ni
wad-\iN, iiH-HMv-4-liif>. ni|.iÉ(Min\ iH,
iia-\i»u-yis, ii(i-Hi)i: - ,|.
Assourdi. /\/n .lK'Mié-dxi\é fliii-^ln-
liod(*tsi. Sf d/iyr (■''liii-^la-fMictMT,
mes oreilles sont dex'enuen nnnme
fermées, himehéen, je me trouve
assourdi.
Assourdir. DiMuwlziye e'lni-<ia-<xU»-
t^i al 'in. .SMJyjyi* «•''liii-da-o-^ictMT
alya, «»/i m'a a.<tsourdi.
Assouvir. Sa faim, sati->faire Mm ap-
pétit, dt'Mad»' 'aii-<'lM-/**<|/|ii, 'an-
c'Iii-dt'sdzlii, 'an-i-|ii-dind/lii, 'an-
rlii-dfdzhi, </in7 'aii-<-lii-/x»dzlii,
'^aii-clii-di<izlii, ''aii-<-hi-doulid/.iii,
'an-flii-li»*dt'<lzlu./'/.'^aii-flii-/^*ddt',
'an-i-lii-diddé, aii-t-hi-doulidé, "^an
(.'lii-iltHldé. Pas., '"an-<-hi-zt'<lzhet-,
'^aii-tlii-déi.<''Jzhet. Fut., "^aii-i-hi-
zoudzhi, 'aii-fhi-<lousdshi. Autre
jxissé 'an-<"lii-z^'(izliet, '^an-flii-«ié-
(.K'sdzhet. — Ihid., 'an-<lii-zetta,
'^an-thi-fléi.»estta, 'an-<*hi-<léi.»intta,
*^an-chi-dftta.f'iif., ""an-chi-zoutta,
'"an-c'lii-dous"a.|| Ses passittns. As-
souvir sii eolère, édinni kka-zel-
ttcliyè. Vékkt'zin tNliiiui kka-M-
tttliyè, i7 assouvit sa colère sur
lui. Kka-zhos-ttfhyè, kka-zliiiTI-
tti-hyè, kka-'l-tttliyt-. Prés, et
fut., kka-zt»ul-ttrliyi\ kka-hos-
ttthyè, kka-liouii'l-tttliyè, kka-
lu/l-ttfhyè. il Sa lubricité, oslini
'ka édiniii-kka-solzher. Oslini *^ka
t*<linni-kka-liolzluT, i7 assouvit sa
hihrieité.
Assujettir. Par le droit de la gtterre.
DtMie he'^lnar ; (déné tuMuia al'in,
épargner ceux ijui ont survécu à In
ifuerre. pttur les assujettir) ; lu**-
nar, hin'lnar, yt'lnar. Pas., he*l-
nar, shi Inar, ^liin liiar, ye'Inar.
Fut., Iiouinar, liousnar, hounnnar,
vou'^inar.
ASS
— 88
AST
Assujettir (s'). // s'tissn'utlit à lui,
bézi yé(.''*"'""l''ii'> '/ '"' </"""(" •"«"*
corps, se iloniu' à lui cntiin'incnt.
Assujettissant, a-aa-tssou/.lior. A-
iia-lioiizlier, <)/>//,!,'<• n une vie trcs
sciicntiiirc. || l)u-tsse-i.'iMt tlouii la-
lioiitti'. Da-sô-niiiithnin lasttou,
boutli'iiiii si>lu)r'aii illr, //)(' //()»/-
vont comme enchaîne, je ■■<uis duns
une positiiui (jni n'est pus eont-
mode.
Assumer. Prendre sur soi, c.-à-d. la
respttnsiibilité, kké/iii tssiltchi.
Kddini vin Issoiulel'ti aatssédel-
"iii, ttassi lH'l"ai "^tai lu>j.ian, fl.s.sJ/-
;//(•;■ la res{)onsahiHté des ordres
(pt'on donne. Si yiii houdes'ti ""a
kwalanttè si, dyaii noires "ai lio-
t»an, etta'an douyé nidenltthet de,
c'est que je dois supporter les con-
."iéquences de l'ordre que je vous
doitne, s'il snreient (lueUjue dif-
ficulté. Si yin st-nettin walli, c'est
l't moi seul qu'on s'en prendra^
moi seul qu'on retfanlera.
Assurance. An'^la-hontto. // n'ti n
aucune assurance à mettre en lui,
l)etta-o-dou''a lanttè illé no^win,
il ne paraît pas qu'il nous soit ja-
mais d\iucun service.
Assuré. PJre certain. An la-lionttt',
an^a-liosttè, an^'la-houn'lttè, an-
la-ho'ltti'.iV/.s., an'la-liottts an'la-
lio/.hi'^lttè, an'^la-ho-zhin'lttè, an-
^la-ho-zhin''lttè. Fut., an^la-houn-
ttè, an'^la-liousttè, an'^la-houn'lttè,
an'Ia-Iioun iHi'.
Assurément. Kkonttè ttonttè. IIo-
"ounlouliou, évidemment. Ttcliya-
doun'lin illou, sans doute. Ikkéla!
Ikkin ! Sitta. An^lahonttou. In-
tclio.
Assurer. Mi ttrc <lans un état de ccr-
tititdc. Kkonttt' intclio, donttè in-
tcho, okkéttchya illé intciio, c'est
bien cela, on ne me démentira pas.
Tto oddi intclio, cV.sf bien la vé-
rité, 'l'tasson aiietsseddi ttinni.
ahonllr ancl sscddi mlclii), ce (pie
l'on n dit (/(■ /()/, était bien la vé-
rité.
Assurer (s'). .SV procurer la certi-
tude, l'îkkoroiisya liouninzlicnin
'kayi'ddik, ()un"'ka-li()l"in, IioikU-I-
'ker, pour connaît re, être certain
d'une chose, aller 'coir, cherclier,
s'informer.
Asthmatique. Déno 'an-chi-do'ti.
homme à courte haleine. Hi'-\ilif
(\r\\]in,<pii a la respiration diljieili .
Asthme.' A n-chi-/{'''ti, essoulllemenl .
l)én('-\iliè drnnu, re-'^piralion dif-
ficile. '
Astiquer. Peltla% yestla% oin''ltla%
ytWIHa'.
Astragale. A mit., os du talon, dé-
nt'-''ké-en'^Ptal thennen. Sè-ké-en*^l-
■"tal thennen, mon os du tiilon. \\
Bot., astragale vireu.'<e, nadiddé
slini, ]>oison.
Astre. DsluMin.
Astreindre. Donner à quelqu^un un
ordre (pi'il ne pui-'ise décliner,
ottchya-édouzhi illéhé ttassi ho£)an
déné liel"aë ; lies "a. /'«.s., onttlazhè
dauer'a, daoiT'a. Fut., onttlazhè
daowal"a, daoaws"a. Astreindre
(pieUju'un au jeûne : ottchya edou-
zhi illéhou, herr eddin dene alzlie-
nin, le faire jeûner, sans moi/en
pour lui de barguigner. \\ Lier par
une obligation, (pi\}n le veuille ou
non, edinnitta illé soiinni kolou,
dene daoèttloun.
Astreindre (s'). S'obliger, da-etssé-
der'a, da-c'dé-oes"a. Pas., da-
etssé-del"a, da-édé-oes"a (la voix
s'élève sur "a). Fut., da-etssé-
doul"a, da-éd-ous"a. || S'appliquer
fortement à (ptclquc chose, ttassi
liooan tssouderti, hondos''ti. Pas.,
tssou-de-(.'erti, hoiid('(_>os'"ti. Fut.,
tssoiidonTti, houdous^ti.
Astringent. Tsan fiéné heddaihou,
kké"anen tssèzhè''li ttchya nadifl-
dé, remède contre la dusenterie.
ATO
- JW -
ATT
Astronome. DsIumim ne T'in (i(Mu«ii,
ctmtt'inphitcur </«'x uslrcs, Dslu'iin
<'kko<i(Mit'lvai (Ii'mumi, i/i/i Httdic les
iistns. Dslu'im i*kki>r»'l\ iiiii (iriieii,
«/(M loiinnit li's tistrts.
Astucieux. Ovh kkr-iui/.lu-ri délii'll,
qui m- l'hcnhi- i/u'à trtnninr. Oya
(.•a-liouiivain (lôutMi, hahUv à tnnii-
pcr. O.slini t>a-li«»iiiivaiii «léin-ii, /in
^ pour le mal. Osliiii !.<!i-lu)iin\aiii
VI a'^tM)U-niiil "in \\v Iakou ! Avec
toute tou astuce, te l'oilà donc
eneore à faire le henu, à cherelier
a en imposer !
Ataxie. Dru»- ttliii-oan ttasMui aiittè
luitta (lôné kka déné 'ého'T'aii \\\é ;
état étrange provenant de (piel-
tjue affection du eereetiii.
Atelier. K(ja-la-<,»e<l(lai kon-tMi. Ate-
lier d'un seul owerier, édé-oa-la-
ou(.f(l(iai koii-eii (iiidéf.) I%<lé-
t*a-la-ou-<,»enimï kon-eii, son nte-
lier.
Athée. Niho'ltsini hetldin Meiinai dé-
lié, qui l'it satis Dieu. Heta liiml-
lélié délié, lioninie sans Père. Uvd-
slièri lioulléhé déné, liontme sans
cause première. Nilu/ltsiiii liédel-
"iii délié, qui méprise Dieu.
Athéisme. Nilio Itsiiii lieddin ej,>eiiii-
ai. Nilio'ltsiiii hezel "iii.
Athlète. Délié kkéttla iia'^teddaï, qui
s'en va défiant tout le monde jus-
ipi'au dernier. Hèyaoè éiiiiitti,
Jiomme fortement musclé.
Atlas. Prendère vertèlne du cou,
kko/li-ttlienneii lant»e.
Atmosphère. Va-I>aiieii, le tour du
eiel. Va-!miieii yaotsèiien yasliè-
y.lier, oj/ 'adaslièzher, ratmo.splière
est chargée de nuages. Vabanen
yaotsèiieii hédaodettiii, on voit des
mtdges partout dans l'atmosphère.
Atome. 'Lè/.ént'ii ta/an illé, chose
invisible. Tsstjuttliiyé, chose infi-
niment petite. Bel iia-dzaii-o-
<leddi, ou Im'"^! iiayettin, non per-
ceptihle.
Atone. ll.Mli'-/4ltt.''|»-. Il<i«lé«li Itli-lt-,
je «uiti Hunn foret, »anit énergie.
San-o-ncli(li\é.Saii-nrMii\^*,f fMf'rMi'
sen.t).
Atour. Soiiii. Souii ycMif. F.4iU''ltr
\«»uc. les amorces de l'impureté.
Atrabilaire. D'humeur mnre. Ho-
Immmu'ii ui/.»*' délié 'ti-rti Inlion-
tlou. IIotM'iiiK'ii yaiji' ti'lti laiitt^
o\iM, // est touJDurs comme *«n/*
l'influence du mauvais tetnpn.
Atre. Konii 'tMèi, foyer et pavé. Tta
'koiiii dtT/liiai ; tta 'koiin trliiii-
<ié..«'r/.lila«', là où /'o;i met le hoin
dehoitt .
Atroce. Homme, lK*dziy«* dèttio
laiittè, dont le cœur serait comme
poilu, un C(vur d^animal. — Ihid.,
In'dziyt' dsliT' laiittt', <pii a un acur
de roche. HtMiiia'^le délié lie'Inarf
tssfttin l)iiiiiiye, qui aime à voir
maltraiter quelqu" un. \\ Chose, yé-
daoriyé. Douleur atroce, daddatta
yé-<la-c}ié-()-diyé, douleur si forte
<pi'elle permet à peine de rexpirer
(c-lié, respiratu>n) .
Atrophié. Qui a dépéri. Déné éoun-
■^tézliet, l)éouii''tèzliet. |' S'avoir
plus de cliair, ets.siniia/liè déiié-
dshenn oulle. Hedslieiin oiillé, il
n'a plus de cliair, est atrophié. ||
Miné par la maladie, da-tssè-t'iii-
/lit't ; />/. da - tsse - i'indé, da-i.<iii-
/Jiet, da-fin-dé.
Atrophier (s'). Da-tsst'-zhir, da-s-
shi, da-iiè-zlii, da-zlii, da-id-zlii,
da-ou-shi, da-liè-zlii ; />/. da-issèti-
dé, da-ùl-dé. Pas., da-tssé-.jinzher,
da- t'i - zher, da-(.-iii-zlier, da-<.<iii-
zlier, da-jiid-zlu'r ; /)/. da-tssé-«<in-
dé, da-oiddé. tut., da-tssou-zlii,
da-liwas-shi, da\vounzhi,dahHazlii,
da-uoiid-zlii ; /)/. da-tNsoii-d<lé,«la-
woiiddé, dawoiilidf. «la«addé. \ Z.
KKl'l'lUH.
Attabler (s'). Ik- - kké- die- tss«'lyé
ijan ztnldai, nes<la. Pan., t&seflda,
sliidcia. Fut., zoudda. nouwla. lie-
ATT
- 90 -
ATT
kkéflu'tsM'Iv r (Mil niiidai, iittahlc-
toi.
Attache, (ia'l. Alttulu- d'un cha-
juaii ( juifiilairi), tssa'" '"i^alc'.
Attaché, rjrc. (Aninu'.) Attaches
tniituillcnicnt fun à rdutrc, v\c-
sliè-fsse-dt'!.'t'ttloun, trcoir /r.s roj/.s
tittiicln's l'un à riiutrc. F/'lè-sliè-
(ItWttlouii, Us sont (ittdcJn's l'un
ù l'autre. Si>-slii'-(lri.a'ltl()uii, il
m'est attachc.\\(Inan.) ]/n\ ttassi
""éetchezIi.Héetclie/li,// est attaché,
lié. Il Un filet, 'iahn éda-dshè-
tche/li, on II a attaché des pierres
/)()j/r /(• tenir tetidu. \\ Un sac. da-
(U'ttloim. Nairiclu'/h dadottloun,
/(• suc est attaché, lié. fermé.
Attacher, 'l'tassi 'l'etche/h, l)é-es-
tc'hezh , bé - in*^l - tchezli , yé - eH-
tfhozh. Pas., bé - e-tchezh, bé-
zhi'l-tchezh, bé-zhinn-tcliozh, yv-
e'I-tflu'zh. Fut., bi'-ou-tchezh, l)é-
oiis-tchezh, bé-oun'1-tchezh, yé-
ouH-tchezli. Il Ibid., dè-tchezh,
des - tcliezh, dinH - tchezh, de^l-
tfhezh. Pas., dè-tchezli, dè-zhi'l-
tc'lu'zh, do-zhiii'ltchezli, dè-ye*^!-
tc'liezli. Fut., dè-watchouzh, de-
wastchezh, de- woun'^ltchezh, dè-
yoiiltchezb. || Ihid., da-dettloun,
da-desttloun, da-flinttlouii, da-yé-
dettloun. Pas., da-dettloun, da-
dittloun, da-diuttlouii, da-yé-din-
ttloun. Fut., da-douttlon, da-
dousttloii, da-dèwounttlon, da-yé-
douttlon. Il Pierres et flottes à nn
filet. Eda-dsbè-tcliezh, bérla-flsbè-
s - tchezh, l)éda - dshè-ne'1-tcliezh,
yéda - dshè - '1 - tchezh. Pas. , éda-
d.shè-tchezh,béda-dshè-oi'^l-tchezh.
Fut., éda-dshè-wa-tchezh, béda-
was- tchezh, l)('(hi-\voiiiri-tchezb,
yéda-wa'^l-tcliezh.Kkaldanen l)éda-
d>hè-{.'i'l-tchezh, j'ai déjà attaché
pierres et flottes. (Dans ce verbe
il n a dshè, pierres, et rien autre
(pii rappelle les flottes, wr/j-s c'est
(jne dr>hè suffit h les rappeler, les
unes n'allant jinnais sans les au-
tres).
Attacher (s'). Affectueusement à
(juehpt'an. l)éiié-(.)a-yéni-o-''terzh-
".1. lU'oa-yénishi"a, je lui suis
tout attaché. — Ibid., déiié'è-shè-
tssé - déoetiloun, bè - shè-déjies-
ttlouii, bè-shè-déninUJoun, yè-shè-
(kVt'ttlouii. Pas., l)i'-slu'-tssé-d(''-
nettloun {comme au présent, niais
la x"où' s'élève sur tHoiiii), Fut.,
l>è-shè-dénoutM()iiii,bè-shè-d('n()US-
ttlouM. Il V. réfl. Se lier. Y^.(\é-7,v'\-
tchezh, éde - s - tchezh, cdé-iie*)-
tchezh, ede-'l-tchezh. Pas., édé-
tssé - ne] - tchezh , édé-oi' 1-tchezh .
Fut., édé -zoul - tchezh, édé-ous-
tchezh.
Attaque. Déné-kké-yiddi. || Déné-
kkézin ede-zedda*", action de se je-
ter sur queUprun. \\ F/l-kké-tssid-,
de'l, atta(]ue réciproque. \\ Fausse
attaque. N. c. e'^letsseloelou, etta-
*^an oyaerti itta dene *^lan il le dene
kkin-deH, en temps de guerre, at-
taque de Vennemi par une portion
restreinte de l'armée, pour le
tromper.
Attaquer. Déné-kké-yiddi. Déné-
kkézin éflé-zedda*^, ou déné-kkéziji
etssé-déhedda*^. || En paroles, dé-
fier. l)éné-kké-da-yédiddi, déné-
kké-da-dessai, déné-kké-da-dinoai,
déné- kké - da-deo£)ai. Pas., déné-
kké-da-yédiddi, déné-kké-da-diya,
déiié-kké-da-dinya, déné-kké-da-
dinya. Fut., déné-kké-da-yedoud-
di,' déné- kké- da - doussa, déné-
kké-da-fléwounya, déné - kke - da-
douya. Mutuel, e'^l-kké-da-zittas,
e^kké-da-dittas, e''lkké-da-doiih-
ttas, eHkké- da- hèdittas. Pas.,
eHkké-da-zittasje'^lkké-da-dénittas.
Fut., e'ikké-da-zouttas, e'ikké-da-
déwouttas.
Attarder. Déné "ahoun'^lttè itta, ttah
illéhé ni-ttchya-indi, par la faute
de (jueUiu'un arriver en retard.
ATT
- 91 -
ATT
Kvi l>alioiiirltt(' itta, ttuli ilit'liô
nittt'hyaiiiiiiii lakou ! (\'Kt i>ar sa
faute </!/<• je suis arrivé en rctar<l,
il m'a atlanlt'.Wlit'tcnir (/U(7(/u*iiri
l't reinpt'cfnr il'tirriver à ti'tiip.s,
ttniio iiittchyaiiKii, cyrt tittcliva
(it'iu* lioirtoiini).
Atteindre. /)(■ la main. Uvijan zernu,
iM'.an iios"an. Fut., Inumu /oiil-
aii, lu'.jaii iious"au.(| .1 1/ tir, vou-
iiinMlkke/.h. || Si plusieurs attei-
ftncnt, ciayoulkki'xh. Si ftlusieurs
fois, o*^Ie - yiii - elkkozh, o'^Wu - ye-
clae'^lkkezli. || .itteimlre (/i/<7(/»/'»/m
«71 marchant , en s'en retournant
chez soi, dent» nayiiilnik, Ix^iiaucs-
ciai, l>enaniiil(lai, yenanidai ; \w-
na/inl"as, lHMianil"as. luMiaium'^l-
"as, yenahelunl "a> ; IxMiatssiiil-
de*"!, heiiaiiilde'^I, lionanoiflde'"!,
yonahèhiuldel. Pa.s., l)eMayiMlnik,
henanesya, benaninlya, yenaiilya ;
lHMiaziiil"as, l)enauil"as ; l)eiia-
t»iiildel, benanildel. Fut., hvnix-
youliii, henawasya, henawounlya,
yeiiawalya ; benat^soul "as, hena-
wour'as ; benatssoulde'^l,l)enawoul-
de*"!. Il S'atteindre mutuellement,
en marchant , o'leiiatssinl"as, e'ie-
iianil"as ; e'"lenatssinIde'l,eMeiianil-
de^\. Pas. y e*^lenatssinl"as, e^lena-
nil"a'«; enenatssinldel, e'^lenanil-
del. Fut., e'"lenatssoul";is, e'"lena-
woul'as: e'^lenatssoulde'l, e'"lena-
woiilde*"!. Il .1 la c<ntrse, à pied.
Déné lu»-zin*^lclia, hè-niHcha. Fut.^
V p. ». héwa-scha, !?* /). .<5. bé-
woiiii'^KIia. — Ibid., en canot. Ré-
zè'ke'^l, l>e-né(.'es'ke'l. Pas., I>e-
zinrkin, beiiin'kin. Fut., déné-
liiiisou'kè, in*^tous''kè. |! En mar-
cliant, en faisant un détour; ce
(pli arrive surtout, en cliassant
l'orignal, le earih<ai, etc. Iknldai-e
yedfii'^I, bedda(.>e nessiii, beddai.*
iiininoai, yedda/^ iiinnai, beddjvoe
t>sintta>, bedd;ii>f iiittas, nouh"as,
ve<ldai.>e nin"as, beddao^ tsstHiïle*^!,
iiiddi'M, noubdiîM. Pat., Itcdda^^
yiinlik, bfddaiH* niyu, iiiiiiiixa,)***!-
i\ni'i' iiiiiMi, lH*dda<,4* /itidcl, nid-
dri. Fut., brdda',.*' Miiiddi, ln*<|.
da<.>i- ujisNji. \Mtiiii\a, WM\H, Ih*«I-
dai.-** y^)iid<i«''l, woiiddr'l, houIi-
«Je'l, wa<ldeM. - Ihid., l>«*na<ia<)C
yi'd<li. O'tiyi* iiiMts>i '^ui'Hin'^liii-
lioii, briiadai.H* wouiMa, en <dnn'r-
V'int hien le vent, tâche de l'at-
teindre.
Atteint. Ftre atteint par le feu, par
la chaleur du feu. '^K«»mi s^'iiidiii,
/(• feu m'atteint. | De la nmladie.
Dt'iu' 't'-u-d('Miii/.lu*t , // pris con-
tact avec l'homme. Dadda dt'iu'*-
kké-oultthet. || Par Veau. Déné
7'lu'lbi'iin. St''ti'''lbj'mi, je suis at-
teint par l'eau.
Attelage..! chiens, 'liii-btzIi-ttU.iilî-.
Il .1 chevauj-, 'lin-t( lio -bi-zli-ttlou-
lè.lUl b(rufs, i*dyédt''-bfzb-ttl(>ulé.
Atteler. Vn aninud seul. Ik-zli-kki*-
l-"tin, bt'zli-kke-s-'tiii, bt'/li-kkin''l-
'tin, bi'zli-kke-'^l-'^tiii. Pas., IhvJi-
kke - ni - 'tin, bezb-kkt'-iu'"l-'^tiii.
F»^,bezh-kke-waI-'te^, bezh-kke-
was-'te'l. (Htzli, voiture, kké-t*l-
'tin placer à). \\Plusieurs attimau.i.
lJezl\-é-kke-iiI-yé, bt*zli-t'-kké-iies-
Ir, Pas., l)ezli-é-kke-iil-ya, luv.b é-
kké-nil-Ia. Fut., bezb-é-kké-wal-
ve'l. bt'zli-e-kkt'-was-K-'l.
Atteler (s').Hi'zli-iii-kké-ziiula,l>ezh-
iii-kké-sliidda, shiiida, sbtHlda.N'i/
y a deux per.sonncs ainsi attelées :
e'Ikkennazlit' zelbezh, dilbezh,
dou'lbezli, delbt'zh. Pas., e Ikki'-
niiazhè zerelbi'zh, dé<,<ilb«.v.h. Fut.,
t'*^!kkemiazlit' zoulbfzh, tléwoiil-
bt'zb. — S'il »/ en a plusieur'< : el-
ktMinazhè da-zelbezh, da-<lillKV.h.
Attelle. ^I.in-tilm' benaiiM'^taiM'ii Ih-i.»-
ttv.lii'tta ttloii deizha.,*' >liellai,
.«ortes d'afjrafes attachées aui col-
liers des chnaux vers les épaules.
'I.in-tc-hc/ zliè nanTtaiu*n.
Attenant. Qui se touchent, v'^o-^\cà-
W'I
iyj _
ATT
tli. K'U''-o-(lt'l\ ai. !•', raii-im-o-
(It'lyai. \v e"lé-o-(h'l\ai, 01/ »• Taii-
yi'-na-o-(lelvai, maisons nt tenan-
tes. Nihoiir Irlié e'^raimai)(lplyai,
ihiiiiips iiUcnnnt-s, cuntiiius.
Attendre. Na-sD-dt'I'in, lui-o-dotliii,
ua-i>-(ler/l» 'iii, na-n-<li's "in, na-o-
«linl'iii, na-o-(lel"in ; /)/. na-cia-st)-
(It'l'iii, na-()-(lil "in. Pas., na-sa-
(lé(.'i'l"i", na-()-(lét>('s'"in. Fat., na-
so-(l()ul "in, na-o-(l()Us'"in, Ik'l)l)a
iia-i>-«lt's"in, jf l'attends. Nandé-
/in hol)l)a nat)(lé\vi)irr"in sanan,
lunin/on 'leoawoud/hi yruonslu-nn
dr. Wittindi'z pas le {leinier joar
/»)»;• x'oas préftarer à nioarir. 'l'ssè
>hinyé hr/lnyï'' ba natuidcl "in, //
attend tnnxjaillenient la mort. \\
l)éné-ba tssedda, Hel)ha shidda, je
suis as.<ii.<t pour lai, je l'attend-'^. \\
' An-nou-ne.s"'iii, ''an-nou-ninl"in,
■"an - iiou-noT'in, '"an-nou-nes"in,
j'attends, je l'attends. "^An-nou-
ne-nes"in, je t'attends (ce ne dann
le mot, signifie : toi). ""An-nou-sé-
ninl"in siinan. ne tii'attends pas.
' An-nou-nou-'e 1 "in sounni, // doit
eommenecr à noas ntteiulre. || A
la porte. Dsliinda houzedda, liou-
didda ; (/j/(7 dshinda hou/è'ké, hou-
d('zlii''ké ; /)/. dshinda liouze^ttlii,
hoiidé/.hilttlii, houdou'ltthi, bou-
de Itthi. — Ihid., avec impatience.
Déné ba na-o-der7,h"in, ou na-so-
del "in déné - ttchya - lio - "^terzh "a,
être ennufH' d'attendre. — Ou en-
core : shoun '"a-ni-e-tss()urri"in, "^a-
ni-()u-nes"in, ^a-ni-ou-nin'^l'"in, *"a-
ni-ou-ne'^r'in. — Ihid., hou-'^té-
nin'"énen, hou-''té-ni'^l"énen, hou-
"■té-ninT'énen, hou-*'té-ne'l"énen.||
Avec impatience. Denc-kke-bo-
nin'^tan, bekko-ni'tan, bt'-kke-nin-
*^tan, yekkonin''tan,, be-kke-niyi-
'tan, bekkenouh'^tan, ye-kke-be-
nin''tan, Kkoii sba ne-kke-ni*^tan !
Connnc tu m'as fait attendre ! \\
Dénédanvinen bou'^I"ioun,J/ attend
l'âme i)i)nr l'emporter en enfer.
Il .So/t discours, sa ré/Uïuse, déné
ya'tiyé oiU\ déné buu/.t'r"in. Néya-
tiyé tjan noudes"in, j'attends la
parole. \\ Qaehpt'an o;/ (/j/c/j/j/c
eJiose (ju'on sait ou sui)pose dccoir
arriver. lUN-aounni, dcncnaounni,
booaonnni. Mi^'aousii, je l'attends.
He!.ia()unni, on l'attend. Ilooaons-
li, je m'a attends ; et s'il s'a^fit
d'un imdhear (pieleonifae : je le
l)ressens, le redoute: 'aode'bii, on
a des craintes, de noirs pressenti-
ments. Heoabonebdi, le temps,
llieure où on l'attendait est jyas-
sée ; on l'attend. \\ Attends un peu !
Interj. Kkan- ttè ! Kkar oullé ttè!
Il Faire attendre, retenir })ar ses
instances. Vz. k.mhk.
Attendre (s'). A "Aou-dc'bii, ''aou-
desli, '"aou-din'"li, ''aou-dè''b ; duel
*^aou-(libii, '^aou-doii'Ini, aou-dé'li ;
/)/. '^aou-dibii, "^aou-dou Ini, 'aou-
■^Ini. Ttassi oaou-desli, je m'at-
tends a quelque cliose. Nou/hiyé
''a "aoLi-de'^bii ttonttè, novs dci'ons
nous attendre à moiirir ui} jour. \\
Mataellement . F/IIju na-so-(U>l"in,
na-o-dil"in. — Ihid.. deux person-
nes, e'iba tssè'^ké, e'iba shi'ké ;
plusieurs, e'^lba zeltthi, e^'lba dil-
ttlii. Pas., e'Wm (iézbilttbi.
Attendri. Fe caw/r. Déné-dziyé se-
ninltthet, /<' cd'ur devenu paisihle,
heureux. Déne-dziyé binTin laa-
dyaë, le cœur devenu comme fon-
da. Déné-dziyé san yéninzbcini
yckké-ilttbet, la tendresse tomhée
snr le e(var.
Attendrir. Amollir, ttassi dcnnour
al"in. Dennour asla, je l'ai atten-
dri.WÈmouvoir. Déne-dziye bin'"!-
*^in, (m naloin la dénel''in, faire
comme fondre les c(vurs. Déne-
dziyé sèninttai, Seflziyé Rèninin"an
itta, sofiziyé bin'^rin laasinla, tu
m\is si hien attendri, que c\'st
comme si mon c(cur se fondait.
ATT
- 93
ATT
Mtcndrissant. I'liis>i l»ftta (iéiio-
(izt\(- lii-lt'iii laaiiiii', «/ii<'/<;i<<' ilnn>f
ifiii fuit ntiiiiiif ftnnirc /«■ artir.
Vttendrisscmciit. '^An (iriuHi^yé
sèniltliii. i )«ii('4i/i\t' iial(.>iii lana-
ttiii.
Vttendu. /.«>{'. /»r«'/i. Ka. Itta.'Kaiu-
\i- luiilin 'k», attrmlu ses itifir
tnitéf. Pah luMilin itta, attendu
son étot tic tnalatlic. |' Attendu
^■e. hoc. catij. Itta. Itta iii'i-.
PtMiiiu itta in'^è, tittrmlu </»<'i7 vit
encore. (Cet iiTt» eepenilant, ne
s'emploie qu*en parlant de chones
bonnes, dt'sirattles, arrivant à pro-
pos).
Vttentat. Entreprise eritninelle, os-
liiii homio/.ho 'kaliol"iii. 'F/I yé-
nicidi illéluHK oslini honiiè/.hè '^ka-
liol"!!), cotnntettre des attentats
sans remords, ^'^'llin(^i illt'- '»•'! oii-
ttlazhè oslinou "kalio'Islier lakou !
»7 a commis cet attentat sans re-
mords.
\ttente de ^luelqu'un, dt'né l>a na-
Mvlfl'iii. il/)t' (piehpie chose, ttassi
kat)uniii7.hènin.î|/.><' quelque cho.'ie
de fâcheux, ""aoiHif'lni.
\ttenter. Chercher à commettre
(ptelipie crime. Osliiiou honnèzhè
oun'^kanè'ta ; /' /). >, (>iiii'^kanes''ta.
Oslini honnèzhè oun'^kah()l"in, es-
•«ifier de commettre quelifue crime.
Attentif. PJre attentif à voir, sur-
veiller. Ttassi o'tiyé '(H'weddi, 'oo-
wesni, 'o£'win"^hu, ^)<.«we"'hii. Pas.,
'ot»we<ldi nin. Fut., "^oowoudth,
*ot*wousni, 'opwoun'^hii, 'opwouH-
ni. il Ihid., a écouter: Déné hè-
<la-o-f»weiini, hè-da-o-owesni, hè-
(la - o -f>win'"hii, hè-<la-o-(.»we''h)i.
Pas.., hè-da-o-t'wenni nin. Fut.,
h^-da-o-owoiinni hè-fla-o-pwouMii,
hè-da-o-tiwounHni, hè-<la-o-<j»ou'l-
ni. IV>-<la-<>-ijw<»unni hmttè ille. on
sera attentif à su jtarole, il n'est
pas comme; c.-à-d. il n^est pas de
crus (}ui méritent (fu'on les écoute.
Il IhiJ. flcouter ê/rirutnttrnt n\rc
intellifietne et nittiét. \> '»■
vé hè-vèni-o-nin I a. IT |-
*«, hè-yéni-nin'^ra, hè\ «.
Fut., hè-y^MiI-o-nou'J'a. lu- \riii-
noiiN"a, h^-y(Mii-n«*«otniM'a, h**-
w'ni-lMUi'l''a. r lldtl. Prêter une
attentinn sérieti-se. Ih-iu- o*ti\é
hixi/Jiftthan, houxiiiltthan. Pria.,
on - /hèpitthan, (>ud<'n('>i>itth«-Mn,
(>ii<i«Mu*i,iintt lu-nn. Fut., (Mid«'Ma>
ttlian, «>u<icwa<<tthan, (>iidc«uuM°1-
ttluin. oiidewa'ltthan.
Attention. Faire. Ttjissi hè-yéiii-o-
owenni, hè-y/Mii-o-i,.wi'>iii, hè-y«*ni-
o-pu in' lni,hè-yéni-o- (.'»••' Ini.'rsM*!»-
hinyé heyeni()t.win'"lni. /</w atten-
tion. OtssiMui yéni-o-woun''a vi-
nan, ri\i/ fais pas attentitm, ou
otssenn yéni-nin"a illé kolou, m'i/
apidiipie pas ton esprit. \\ Se pas
Il faire, n'en faire aucun cas.
Ots.senn in'tettin ille. - Otssenn
in'^tes"in ille, je n'fi regarde pas.
;*'// fais pas attention. - Otssenn
yt'iii-o-nin "a ille, fie pa.f »/ appli-
quer son esprit, son attention. -'V'\
luMldi ille, VI hesdi ille, VI hindi
illé, VI heddi ille, ne pas en faire
de ca.s ; la chose ne me tnuehe pas,
ne te t(mche pa.s, ne le touche pas.
- Tta sen^lttè, e'Itthi illéhé ouiTka
niho'^ltsini ye*"! na'^an-o-piMshi ko-
lou, VI hesdi ille, nus pareils,
tptoi(pie Dieu les châtie quelque-
fois pour leur mauvaise vie, je n'en
fais pas de cas. \\ .ivec attentitm.
Vz. AVKC. Il Attentioa ! Jnterj.
'IVhou ! oudénouhtthenn, «'Voii-
tez! lion"! "in «la! loi/cr donc!
Attentivement. Doucement, tssè-
shinvé.||.lv<r grand sérieux, mer
profonde réflexion, nayéniho'"l*ti
VI.Nayéniwoiin'rti VI ttasi ekkA-
UDiinlni, veille sur tout hien at-
tentivement.
Atténuant. Qui rend moim nnne.
Ttaneltte liotta tta oslini Lk/^tla-
ATT
- 94
ATT
"on oslini nideiiltti. tout ce </«//
fait (/»(' /(■ pcchc devient moindre.
il Cireonstdnees atténuantes, a^fir
avee quelque répugiumee, résis-
tatiec. Ilo"ouM edyin-dézer'ain,
e(lyin-(lénes"an, edyin-déninT'an,
e(lyin-clenel"aii. 'i'ta hoslini, ho-
"oiin edyin-dé/or'ain V'I kolou,
ho*lé, pécher avee ijuehfue répu-
iSnanee, ou résisttinee.
Atténuer. Su funte. Oslini kolou
ilotssounkké/lir adetssededdi. l)e-
tssounkkézlii' ade'lcddi, // atténue
sa faute. \\ Le bien fait par un
autre, riaoin hounzon naho'lslier
kolou, èyi béoan kkaonc'^ta illéhou
hèvaTti, louer hfipocritement
ipiehju'un, en dissimulant le bien
lia' il a fait.
Atterrage. '''ra-horzh"a. l)a-ho-nin-
"a, là où Von débarque.
Atterré. Être. l)éné-dzè- deltthi.
Pas., déné-dzè-deltthet. Fut., dé-
né-dzè-doultthi, Se-dzè-deltthet,
je suis atterré. \\ Ibid. Onttlazliè
tsse^lîpezh, '^tesnezb, "tin^loezh/te*'!-
oezh. Pas., se'^loezh, "tezhi'^loezh.
Fut., souloezh, '^tousoezii.
Atterrir. Nih-otta-se^ke"!. ]';:. abor-
DKH.
Atterrissage. Nih-otta-sè'ke'l hè-
iiou, atterrissage en général ; nih-
otta-sè^kè^lou, i)Our cas particu-
liers.
Atterrissement. Alluvion. Betta
'"ta'^lshihi.
Attester. Tta otta e^ltthi okké-o-
dettai walli etssenn-naya*^ti, par-
ler de manière à })ersu<ider de quel-
(pie chose de vrai.
Attiédir. V. tr. Faire refroidir. Nil-
kkazh, neskkazh, nin'^lkkazh, ye-
iiiii'lkkazh. || Rendre tiède. Yé-
tssaii-o-iiizlii'l, yé-tssan-o-nesshi'^1,
yé-tssan-o-nin'lshi''l, ye-tssan-o-
ne'^lshi'^I. Fut., yé-tssan-o-nouziii*^l,
yé-t^san-o-noussiiiT, yé-tssan-o-
néwoun'l>lii'l,yé-tssan-o-nou'^lshi'^l.
Pas., yi'-tssaii-ij-iii'zlioi, ye-tssan-
t)-iii'lslii'l.
Attiédir (s'). Yô-tssan-o-nèzhe'l ttè,
ll.S'c refroidir traniptillement , tssè-
shiuyé né.jt'kkazli. || Moraletnent.
IIouiizoïi oltchya di'ne-dziyé né-
oi'kkazli, s'attiédir en perdant la
grâce. ^
Attifer. Ëdétssoul/on. r.~. \.n stk-
MHM', r.MlKH.
Attifer (s'). Sliabiller i)our la /)(/-
rade, soun "^ka (k'-zettloun ; dé-iies-
ttloun. Pas., comme au prés., mais
en baissant la voix sur ttlouii.
Fj/t. ,dé-zoulttloun,dé-nousttloun,
dé-néwoun''lttloun, dé-nou'^lttloun.
Il You-yé-yeddi, entrer dans ?//i
habit, (nuiis se dit toujours dans
le sens de se parer) ; you-yé-essai,
you-yé-neÊ)£)ai ; pi. you-yé-tssed-
dè'^li, you-yé-idde'^li. Pas., you-
yé-yehdi, you-yé-£)iya ; pi. you-^é-
tsseyindel, you-yé-oiddei. Fut.,
you-yé-youddi, you-yé-hwa$sa ; pi.
Aou-vé-tssoudde'^1, vou-vé-woud-
de-^l."
Attirail. Oddooè. Sé-hoddooè iazé,
mon petit attirail.
Attirant. Ttassi houlttiy. Ttassi
tssenn houlttiy .''Aou-zelyain,'^aou-
delyain. || Homme. Tssenn déné
hézèdloui, hédesdlou. i" p. pi. hé-
didlou. Pas., tssenn dene hézin-
dlou, henesdlou./' p.p?. hénidlou.
Fut., tssenn dene liezoudlou, ou
hezoudlouk ; hewasdlou, ou he-
dousdlouk, ou hedousdlou.
Attirer. Tssenn hountti, ou tssenn
tssoultti, houstti, houn'^ltti, liou'^1-
tti. Pas., hounitti, houni'ltti,
hounin'^ltti, younin^ltti. Fut. ^]\ou-
tti, ou houwatti, houwounltti,
youwa'^ltti. || Brusquement. Ha-
bit., ou itératif, tsselttchyi, hes-
ttchyi, hinittchyi, he'lttchyi. Ca-
suel, tssinl-ttchyer, nesttchyer,
nin^lttchyer, yene'"lttcliyer. Pas.,
tssé-oelttchyer, ni^lttcliyer, né-
ATr
- %
A 1 1
(.•i'IttfllMT. Fut., ISNtmltllIlUT,
iu>n>-tfili\»'r. Niltli-liMT ki»U>u,
sln)im ik.kt''>iii, j'ai Inilc, tiré, et {ti
ne vient pas, — '^Loiir dvi'/li lit'"I-
ttrhvi, /«• itiùsson tire l' hameçon,
a nitntlu. \\ A l'aide d'un ennliet ,
édétsstMJii l»t''-t>Niii-<l/t', Im''IU'>« !/.»■,
lu'uind/è, vt''-iu'<l/r'. Pas., I)t'-tssiii-
d/ji', luMieMlza' . Fut., Iié-tssoudzt',
l»t'-nousd/è.^ — IhiiL, d'un apjteau.
IU'da/»'<lli ittii a/i'titfa, en imitant
leurs eriii, les tromper et les faire
venir: 'a-iu'-iii*stta, je tronipe.
Attiser, liuftproeher les f».so/j.s/koim
na -'an - dt*lu>l\ t', iia'an - déheslé.
Pas., iia'"an-dt'liehlya, iia-'ai»-dt''-
hilla. Fut., na-"aii-d(''lunilye'l. iia-
■^uii-dt'liousle'l. Konu iia'andt'liiii-
lé, rapproche les tisoit.'<, attise le
feu. Il Mettre les hûelies les unes
sur les autres, ' koim o'I-kké-di'lyt' ;
e'l-kki'-dt'>lé. Pa-i., i'"l-kkt'-(lilya,
e'I-kkr-dilla. Fut., t-' 1-kké-doul-
\v\, e"l-kké dousle'l. |1 Avec le
pied, avancer les tisons avec le
pied, 'konn yemia/liè lu'<leutte7,li,
hé-<lé-nes"ezh. Pas., hé-dcntti'zli,
hé-dé-ni"e/li. Fut., liedoutte/h,
lu*-dous"ezh. "Koiiii he-déwoun-
t'/li. pousse les tisons.
Attitré. Ftiurnisscur attitré; tta-
lU'ltte iiaoenni, an'^Iaoin na(.>enni
déiuMj ""tahounloun l>enan naoenni
tssettin, cJu'z ipii l'on acliète ré-
}iulièrement, de préférence à tout
autre. \\ Commissionnaire attitré ;
békkaozheri "^tai, ttanelttè ooa dzé-
de'l "a hè'li édanuelttoii, eyet lio^^a
anla/jin dénen è"a hittin, le )ncmc
homme (pi'un homtne d'affaircH
emploie fidèlement p(nir toutes scu
commissions.
Attitrer pour un emploi. Déné 'ta-
iiouiiloun, ttas>i lioimezhe kke-
na/.lu*ri oi>a t^l'ai), t'koukkt* tta
hokkéiiazheri, tta otta di-yet wal-
li, béija liottai ; en chargeant quel-
qu'un d'un emploi, lui donner un
titit i/i/i donne font- à cr i/u'i/
h m ihins cet emploi.
Attitude, 'l'ta ali(ui/«-ddilMiu ; ftu
usottioiiii t(isî«yiii.'rKM*|iituddi ulio-
ttiii, ou aliouncddi, il a une atti-
tude d'indohnl .
Attractif. Aoti/clvan, aoiidfiNaii.
A I s><ui-<l»*<lla, aoiidtHila.
Attrait. Tta otta di-ne "iMioiu'iilioun
d«'in'' tssiii lioiiiiliii. Tta otta 1»'-
lioïKMilioiiii Ix-t.ssiii lioiinliii, (/i/i
possède les aaréments (pii attirent,
tpii font ainier.
Attrape. Fiff. Sot»a nt'iitta, le fait
(/f tromper adroitement. || Pièfic,
VZ. l'IK<iK.
Attraper. An piè^ie. Kkkt'-tflir-iu'l-
tli, l)ekkt'-tiliî'-iu'>tli. Pas., ekké-
trhè - iiiltia, iK'kkt* - ttliè - iii'Itla.
Fut., «'kkr - ti'lit* - iioiiltia, ln*kké-
tcliè-iioiistla. il Tromper. Déiié-
kk(''-tcliè-iu'ltli (familier). Oya-
lu'lu'dda' , lit-hesna' , lu'/liinua'^^, lié-
yerzlina*^. F»<f.,oya-lieliouddai, lie-
housiiai, héhouiinai, liéyoïiiinai. ||
Un coup de soleil. Sa-dii- déné-
dslii yéiieloaz, la chaleur fait houil-
lir la tête. Sa-die-sedshi yt'iiel(,.az,
la chaleur du soleil fait houillir
ma tête; ou sa-dié sézheTiii, la
cJialeur me fait fondre, m'accable.
Il Vz. ATTKINDRK.
Attrayant. Dont la vue fait plaisir,
ittlire. He-iia-kou-dÎMiyan. || Avec
ipii l'on est heureux, hien aise
(l'être. Héonenlin.lj Dont on aime
la société. Betta-yéni-o-derzli"a.
Il Dont toute la conduite édifie,
fait plaisir. A''è-na-kké-lioii"a.
A'"è-na-kké-liou "ao !.K'ima oyin, sa
conduite, sa vie est admirée de
t<nis.
Attribuer. Assiifuer en propre. l)t'-
lu'-'ja-ou-iiendi, déiu'-«,<a-ou-niiu-»-
iii : Pp.pl. délié-», 'a-oii-in(J«li. '*<*''• t
<li*iit'-j.<a-oii-iUMuli, dt''iié-t<a-<>ii-né-
ninni. Fut., déné-i.»a-<)ii-iiou<ldi'"l,
déiié-(>a-()U-iiou«-ni'l. — Ihid., di*-
ATT
96
AUC
lu'-na- ou-cU'ii(l/i. (It-iir-Ma-ou-d»'-
(léiu'ssi, (lén(.^-j.>a-oii-(li''iiiii/,i, di'-iir-
<.'a-oii-(lon/i. Pas., (ir-nr-Ma-ou-dm-
(l/i, (lt'iH''-!.'a-(ni-(U'iM/i. Fut., dém'"-
oa-(»u-d()udzi' 1 ,(li''né-na-i)ii-cl()ussi' 1.
Diri ne-oa-ou-dénossi si, iietssin
lioullè, je ("assitfnc ceci en /^rn/irc,
(/»*// soit à toi.
Attribuer (s'). Ttassi l'dé-oa-tssou-
di'iid/.i, édt'-(.«a-ou-di''nosdzl, éde-
oa-ou-dé-nindzi, édé-oa-ou-dend/i.
P//.S'., édé-oa-tssou-dendzi, édé-oa-
ou-déiiesdzi, co)iuiic au prcs., niais
en hiiissiint In voix sur dzi. /•'(//.,
édé-oii-tsst'-doudzi'l, éd(' - ^a - ou-
dou-dousdzi'^l. |l Le nom d'un au-
tre. Dén-inzi édé-oa-tssou-deiidzi.
Du bien, don-inzi édé-oa-zenttai,
donesttaï. Pas., zcnttaii., denef»-
ttan. Fut., édeoa zoutta, doustta.
Déninzi edeoadeninttan zni lessan ?
.Vi' ilit-on pas (jue tu as pm le nom
d'un autre?
Attristant. Okkézin déné yi danin-
a, au sujet, à la vue de quoi Von
devient frj.sfc.
Attrister. P^s^tè-yé-déné-oer'ajoiT'a.
Pas., comme au prés., la voi.r .sV-
levant sur "a. Fut., es'"tè-yé-déné-
h\\ al "a, es'"tè-yé-déné-hwas"a.
Attrister (s'). tVtè-yé-etssé-del"a,
es tè-ye-édéoes"a. Pas., e?''^te-ye-
ets.se-deoel"a, es'^tè-yé-édepes"a (la
voix s''élève sur "a), es^teyeédé-
oin"a, es'^tè-yé-edej.»in"a. Fut., es-
''tè-yé-etssédoul "a, es'^tè-yé-édous-
"a.\\Ëtre triMe. I)éné-yi-da-nin"a,
sè-yi-<:la-nin"a. Pas., déné-yi-da-
niiizhet, sè-yi-da-ninzhet. Nè-yi
daiiiiizhet laii ! Comme tu es
triste!
Attrition. Ilonèdyet hooa hoh-
dzlienn lionnèzhè itta oslini okké-
liounlin, regret du péehé inspiré
par une crainte prédominante.
Attrouper. Dene c^Iyé, oesié. Pas.,
délié oelilya, oilla. Fut., dene oou-
Ivè, oouslè. Déné "^lan oerzhla kon-
lli' si, // (/ attroupé lieaueoup lie
monde.
Attrouper (s'). K'Ie-tssé-nelyé, ent-
oilyé, e'Iénoiihlyé. I*as., è'iè-tssé-
ni'hlya, è'lè-ot*-zl)ilya,e lè-ooulilya,
('""lè-liè-pelya. Fut., è'lè-tssé-j.)OU-
lye'l, e'ic-ooulye'l, è'iè-nouhlye'"!,
e'lè-liè-M()iilye'l.
Au, aux..l //.Onan,, héMaii. Otsseiin,
l)i'tsseiiii. I I()l)l)aziii, Ix'hhazin,
suivant les cas. Moiiias iieliiien-
kkézin 'fessai, je lutis au Canada.
Tta déné hénaya*^!' tihi hédéwoiili-
dli sanaii, n'inùtez jxis les nn'di-
sants.
Aubaine. A - tssin - iiinzliciiu illéhé
(pour tta tssin liouninzlienn illé-
hé), OH a-yé-ouddi illéhé ttassi
déninttla "^kédézhi,, bonne fortune
arrivant à quelqu'un d'où l'on ne
s^y attendait pas. A-yé-ouddi illé-
hé ttassi sinttla "^kédezhet, une
fortune inattendue m'est tombée
dans les nutins.
Aube. Yè'^kaï i'^gaï, le ciel commence
à blanchir. Ye'Tkai. VeTkan.
YeTkan de, ni-dshi-déwovihlyi, le-
vez-vous, à Vaube.
Auberge. ""Konn "toue tsscldè'li kon-
en, maison où Von boit de l'eau
de feu. '^Konn "^toué napenni kon-
en, maison où l'on en l'cnd.
Aubergiste. ""Konn'toue tsseldè^li
kon-en hoT'an, ou hodel"an, (jui
tient une maison où Von boit de
Veau de feu.
Aubier. Dègayi. l)èi;ayi louzè, t(nit
le bois entre Faubier et le cœur
de l'arbre. DcrlchcMin dslienn na-
nouzhè, les couches de la chair de
l'arbre.
Aucun. Pas un seul, ])ersonne. Déné
oullé. Oullé.Iiaoin koli illé.Fla£)in
koli ne-kkéniyé '"touya ille., aucun,
personne ne te suivra. — Ibid.,
oullé ; pi. daoullé. OullMè, daoul-
lèlè. Nihoitsini tssenn déninni
dahoullèlou, douyou nidenltthet
AUG
- 97 -
AL'J
ovin, persantiv tiv {n'iiKuiit phin à
DU'u, la situation éttiit tlcvcmie
hiiti tristf.
Aucunement. Illclmi. iu/é kuli ill«'>.
Don. NiMiii aiicttiii ouMiiir IIN'Iiii),
t'st-cc toi </Ki us fait cdaY A acuiie-
incnt. \n/.v koli m*(.>Hn - lia - vtMii-
esslier illé si, ;V ne pense amune-
vtent à titi.
Audacieux. ()tt<li\a nancldw't oii-
llf. Ottfliya iiaïu'hlyt't tmllélioii,
védaoriye koli déiié *an-t>e''lnai,
audacifuxi'tucnt il a opéré un sau-
vftafîc bien difficile.
Audience. NaytiTtiy ne/lu* danliii,
Italu) ya'ti-<li''l"aii di'iu' liesstMii-
yain^rti 'a ; le jour fixé par les /»/-
gcs pour juger.'V\n\\o iiaya'^ti iiiho-
«Izhi si, quand ce jour de séance
est arrii'é. Deiie daoïizlie'lttliaoïi
deiieVl (layaTti, ils écoutent et
donnent leur avis, leur déciMon.
Ttassi l)ekkao/Jieri nèzhè etta'an
l>éyaji yédayedtliliou, déné hou/.li-
e^tthaou, deiie'f'l naya'Tti, oti
entre chez un fonctionnaire quel-
conque, et celui-ci alors écoute et
donne son ai'is.
Auditeur. Vn seul, déné liouzlie*"!-
tthain ; phmeurs, déné daouzhe"^!-
ttliaiii.
Auditoire, 'i'tanelttenen daouzhe'l-
tthaiii, tout ce quH ;/ a de monde
à écouter. Ttaneltte l>enna'le a-
luMidi daliouzhe'^ltthain, qUi écou-
tent le (/i.vfoi/r.s prononcé devant
eux.
Auge. Tin-ttchya-naddéé yéyé ché-
helyé outcho, 'tou helde'l outi-!u>,
ce en quoi les aniniaua- boive tit ou
manfient.
Augmentation. C'est rinq)ersonnel
du verbe augmenter : vz. M'omen-
TKR.
Augmenter. Le nombre, v. ^^ de
SCS cnfiafiés. Dent'-tfliilèkwiyé tthi
nanen dé-na-denlyé, He-tcliilèkwi-
vé ttlii ttasson-nelttt- dé-oa-dénin-
la, il a augntenté tpielqur peu le
tnnnbre de ms eufia^én, || /,r« t'a-
fies, faire une pimitinn nupérirure ,
meilleure. Dé^an//* ann4iU(..«c<ldi,
anaoïinwfsni. Pas., dé'^anzi* ana-
t»ii(.<wrlidik, anaoui'winnik. Fut.,
di'"anz(' anaoïUHHiddi, anai»U(^Hni-
sni. l)e"anzi' anasoii(.>Mcr/linik, i7
a auff mente mes Hages. V, ititr.
Kké "aiHMi luxit'lttlu'*!, i^a va en au-
^metitant. \\ Vz. adjoindrk.
Augmenter (s'). .SV multqdier, ne
pnipiifier. Na-in-'"Iin-sc*lyé, na-in-
Min -tézhilyé, na- in-'Iin-^toiililyé,
na-iii-*^Iin-'t»*lyé. Pas., na-in-'lin-
sflilyan, na-in-'lin-'tézliilyan, na-
in-'lin-' touhlyan, na-in-'iin-'teh-
lyan. Fut., na-(*-'"lè-soulye'^l, na-ô-
■^It'-néwoiilye'l, na-«*-'lt*-néwouliI-
ye'l, na-'lrn(nil\t''l. -(>»/ peut-être
plus comnninément, na-t*-'^lè-/x'lyé,
na-è-'lè-nilyé, na-è-'lè-nouhlyé,na-
è-"^lè-nelyé. Pas., na-è-*'lè-zehlyan,
na-è-'lè-nézhilyan, na-è-'"lè-noulj-
lyan, na-è-'lè-nehlyaii. Fut., na-è-
'lé-zoulyé, na-è-'Ie-néwoulyé, na-
è-'^lè-néwoulilyé, na-è-'^Iè-noulyé ;
(si l'on voidait accentuer davanta-
ge le pluriel, on mettrait da, signe
du pluriel, après na) .Nada-e-'lè-
noiilyé, ils se multii)lieront , (pi'ils
se multiplient.
Augurer. IIè-na-o-dè"ènen. Pas.,
lu*-na-o-dézliè"ènen, li»*-na-o-<lé-
zhes"enen, hé-na-<>-dé/Jiin''l''ènen,
hè-na-o-dé-she'I "ènen (prés, et
pas). — Ibid., hè-na-o-di''in illé,
hè-na-(>-des"in ille, hè-na-o-din''in
illé, liè-na-o-dè "in ille, (»u hè-na-
o-dé"in illé : duel et pi. lie-na-o-
dézliil "in illé,lié-na-(>-doif 1 "in illé,
he-na-da-o-di "in illi*.
Auguste. AnMni'zhè tolio', homme
imposant et vénérable. An'lnèzliè
tilu»' tsst'ttjn, homme imposant et
vénérable vut-à-vix de tpii /'«'» »r
conduit en conséquence.
Aujourd'hui. Diri <lzinen, ce •"'"
I >icliunnaiie françaivn>onlaf nai«.
Al'R
- 98
AUS
l)t)ulioii <l/.iiiiMi, /(■ /()(//■ (/(■ iiiiiiii-
tcudiit. Douhoii (Iziiu'kki', ou diri
(l/.iiu''kki'', en ce jour. Diri dzine-
kki'' lie ayt'nilnvas"a, jv penserai
au jour il'aujourd'liui, je ni'ei}
souvientlrai.
Aumône. Pitié. Ks'té-lio-nettiiien.
Charilé. Saii-liou-niii /.honii. Déné
os'toiiiK'ttiiKMi ttassi hiV^^iuiendi,
donner quel(]uc chose /) un inisé-
ruhle. DtMie es^'tounptf iiu'ii iia'ka-
viMiili()'I"a. /(///•(• (/(/ /)/('/( aux inal-
lieureuA .
Aune. Arbre. Lin seiinen. Kkaï'lin
st'imen. Kkaï Min sennen tchen-
nen, le bois d'aune.
Auparavant. Ilo-nadsliè. Honadshè
ttoii st'tssonn nanonn'^lni, aupara-
vant paie-))ioi. \\ Odshè. Odshèhè
d/inékké, le ou les jours d'aupara-
vant.
Auprès. O^a- Ounkkézhè, à côté.
() an, ho"an, à une petite distan-
ce. Yé liounkkézhè, à côté de la
//K//.SO/I. Ya'ti kon-en ho"an, l'é-
glise (I quelques dizaines de pas.
Auquel, à laquelle, l'ta ; ttah suivi
du pronom j)ersonnel , et, souvent
aussi d'une pré])osition définissant
son rapport avec le verbe. Tta bé-
dakkaossher, celui à q\n j\)béis.
Tta be*"! yas^^ti, celui à qui je par-
le. Il Intcrrog., edlaoin? édla^è.
Nounen 'ké diri bezz édlaoin be-
ts.sin? Auquel des deux est ce
couteau? (edlaoin betssin? cpti sa
chose?).
Auréole. Bedshi ban dehiiaï,(/»(7f///r
chose de pur, d'éclatant autour de
la tête. Bedshi narè eyahounzhenn,
autour de la tête quelque chose de
marqué, lumière. Hedshi narè bo-
tta dzan-lio-dinler illé, la tête en-
tourée de clartés.
Auricule, ou pavillon de l'oreille.
Déné-dzsLnè ; (c'est aussi le terme
employé par les Montagnais pour
désigner Voreille même). L^inté-
rieur de /'o/'c/7/c se traduit jxtr :
déné-dziyo. /•.'/ le mot : déné-dzin-
kkoiHMi est le terme emplojié pour
désigner le cartillage de roreille et
j)articuHèrement du conduit audi-
tif.
Auriculaire. Doigt. Inla-tihalt'-tsé-
!('. l)('u(''-nan(l(''-donin"a. Seiiandé-
dénin"a, mon petit doigt. \\ Mala-
die. Dt'Mu'-dzin-kkonen daddaliè.
Déiié-dzin-kkonen èya danlin.
Aurifère. 'i'saniba deldslionr uclincn,
ou bien tsamba dsliont' liounliii
nelinen., terrain aurifère.
Aurore. Yehda nindya, la grosse
étoile est arrivée, c'est Vannonce
de Vaurore. Ye^l^kaï bi^aï, pre-
mière lueur de l'aurore. (Ye*^l,
avec lui, l'associé du soleil, le
jour; "^kaï, ça monte ; bi^'^aï, ça
commence à blancliir). '^^A-ye'^1-
'^kaï, le petit jour comnience. Ye%
\a.'i, c'e-sf le petit jour, Vaurore.
Yt'Tkan, le grand jour. Rougeur
accomi)agnant l'aurore, 'ayeyin-
tsin, la rougeur a commencé.
Yebdsin, ou yerzlidsin, rougeur
bien formée. \\ Boréale. Xayerkai.
Nayerkai ivdye'g.es, l'aurore bo-
réale s'agite ; ou encore ni'^ltssi na,
ou edza na èyounen daddiM, pour
avoir, ou annoncer du vent ou du
froid, les mort^ dansent.
Ausculter. Déne-dziyo lioiizbettban,
écouter le cd'ur ou les poumons.
Done-dziyé bouzheMtthan bo(.>adè
déné ekkorelyan, // connaît Vétat
des malades, en les auscultant.
Aussi. Signifiant et conjonctif.
Ttbi. Tcbo. fîyi ttlii, ou eyi tcbo,
cela atissi. || Signif., c'est pour-
quoi. Èyitta. Ëyi''ka. Eyitta, ou
èyi'^ka népanyeni'^tan illé, aussi je
ne Vaime pas. \\ Signif., encore,
pareillement. ""F/l. ''ÉMi. Ninyézé
'^é'^li bin'^tilsbash walli, je fouette-
rai aus-n, ou pareillement ton gar-
çon. Il Adv. de quantité. ''È. La.
AUS
— ^N —
AUl
St'ilKlsIuMIfll lU'ilulslu'IltMl '('lU'Ittt'
i>yiii, ou liiiit'lttt' onÏii, tuia aiii-
iiuntx sont (iti.sM noinhrfUT (/ur lt$
t'u'iis.\\Ailx'. ili' cotnpaniiMm.\)in\.
Kkwa. La. 'K. KTv. Ilr. || Ddm
a- té-t>in'l-'tanii, <*m t'kwa-'té-«..iirl-
'tann, tm t*vi a-'té-oiii'I-' taim, ou
èvi hî'-'té-(.'iirl- tauii, c'est aussi
épais (/Mf cela. || Urand </»/«• cela,
«Ion ai.»t»lvaii, rkwa-tt*lvaii, èyi
a<.H'I>Hn, t'vi 'èî.t'lvaii. Ht*t>esyaii,
je suis aussi faraud </»/«■ lui. —
Sèt>elyan, «7 est aussi ffraïul que
fiioi. E'lè-t)elyan, »7.n sont uuam"
grands Vun que l'autre. \\ (iros
(/»/(• cela, ekwa-a-fjt'Iyan, ou ekwa-
homi'lin, ou eyi uluxlelyaii, eyi
a(.t*Iyan, eyi '^èhoun'lin. || Haut
que cela, ekwa-l)é'^ga-im-(léni'l-
slia ; ou èyi "^è bè'i'a-na-déni'^lsha.
Il Large que cela, ékwa-'té-oiii'I-
" tel, ou èyi aoinl-'tel ; ou encore
ékwa-'té-oin'l-"^ko/h, ou èyi-a-'^té-
oin'^rkozh. || Loin que cela, ekwa-
(léhe'lsha ; eyi '^éni'"'lslia ; eyet 'é-
iiin'lsha. || Long que cela, ekwa-
£>in'Inezh, ou èyi "^éfiu'lnezh, eyi
aoin'liiezh. || Longtcuq)s que cela,
ekwa-ni'^lsha. || Lourd que cela,
ékwa-a-i.'in''l(lazli, ou èyi la-a-
(.•in'ldazh, ou èyi aoin'l dazli. E-
'lè-oin'^ldazh, aussi lourde l'un que
l'autre. || Sonibreux que cela,
ékwa-iielttè, ou èyi la-nelttè, ou
èyi '^eneltte.pyiè-iielttè, aussi nom-
breux les uns que les autres. U Pe-
tit que cela, ékwa-"anpelyan ille.
— Don "anoinntsel ille,</us.si court
que cela. \\ Profond que cela, don
a-'"ta-delzlïa ; (a'tadeizha sf dit de
la profondeur d'une pièce d'eau).
l)on-a-l)èyé-na-déni"^lsha, ou é-
kwa-hèyé-na-déni'lslia, aussi ])ro-
fond que cela (ea^ssctte, coffre,
tnni. etc.).
Aussitôt. Tteddaneii. Daiieii. 'i'ted-
danen dé. Chépes^ti tteddanen,
aussitôt que j'eux mange. \\Signif.
tout de suite, (.^auM* tteddanen.
l'aiiM' ttiddaneri ukkénanè^lier,
applitiuen-ij-toi ttntt de suite.
Ttafishè lioddi tteddanen ukka-
ttrliya'Ini, aussitôt dit, au»»itôt
fait'.
Austère. l'on r soi- nu' me. Kdé-zi v^in
na-yéni-o-ilzlier illou, .sou e'Ittlii
lio<léninM''aï yin dénen, celui qui,
sans méntigenient pour lui-nutne,
n'entend (pt'une chose: maicher
droit. Il Pour les autres, lie I os-
linou oan-kka-soul/luT illé dénen,
avec qui un polisson passerait nwl
son temps.
Autan. Nas ni'Itssi, vent du midi.
Autant, 'l'otalité. Ttaneittè. 'flnel-
tte. Ttaneittè addi, tssoutNsi oyin,
tout ce qu'il dit n'est que men-
songe, m. à m. autant il dit, au-
tant de mensonges. Ttaneittè dé-
né-dslii, déninni hedaneitte oyin,
autant d'opinions que de têtes.
Ttaneittè ttassi hetssin, énelttè
setssin oyin, je >«//> autant riche
que lui. \\ Autant que, également,
pas moins. Sé''anzé éija-la-t<Mnia
illé, je travaille autant que lui,
(tournez: il ne tnivaille pas plus
que moi).
Autel. He-kké la mess lio'lé. He-kké-
ya'^ti-tchennen ?
Auteur. De l'unii^ers. Ttads.hè l>e-
tNsin"anen iio'tèzhet, celui de qui
tout est parti, ou par qui tout a
comnuncé. || Celui qui cause une
chose. Douyou noukkélioultthet,
èyi l)etssin"anen ho'^^terzli"a in-
telio, cet liomme est l'auteur de
nos maux.Wflerivain, é<littlis >he'l-
t>in dénen, l'auteur d'un livre.
Authenticité, tl'un livre, d'un ou-
vrage. Kdittlis tta ayeTin, ou tta
ye'ltsin ekkortnlyan, livre, ouvra-
ge ditiit on connaît l'auteur.
Autograptie. I)énin-la-tta-<iettlissé.
Autuchthone. Yz. \iu)hh;knk.
Autocrate. Slianin kkaliolzheri. qui
AUT
- 100
AUX
tfouvcnif seul. \\ Ont tia/.li»' kk.i-
liol/licr, (Uspotc. Il Doiixou kk;i-
liol/luM-, tjirim.
Automate. Tttvssi j.)enii;i lu natli'hya-
oiiiini laalyae, qucUiuc chose </'/»-
vente imitant les êtres -civunts. \\
Iloniini'. Déiu'' iKu'(l('()olna illou,
hol"a itta ii!ii)tMl(lai, honnne sans
initiative, ne Innigeant que sous
l'iin])ulsi(>n du commandement.
Automne. ' Ai-ttjvziii, sais(m d'avaiit
riiiver, Cai Jiiver, tta/iii (rcant).
"Aittazoun, en autonuie. 'Aittazin
nihozhiyou, rnutomne arrivant.
Vonnazhè "^aittazin nilioun/.liet de,
l'auti^mne prochain. 'Aittazin ""ka-
o'terzh"a, ou "kao'tèzlu-t, ça }>art,
(Hi c'est parti pour l'automne,
l'iiutomnc <ipprochc. "^Aittazin "ka-
o'ttM-zh"a he*^lihou. aux approches
de l'automne.
Autonome. Iloubr-nan-kka-solzher
illou. liouhe'l 'anaoo\vin"a, ou
hoube'l horzh"an nehnen, pays
lihre de toute ingérence étran-
gère. Il E''lè-sè-nizel"ao, e'"lè-sè-
yadertiou, eddouni hotssin bénan-
kka-soldé illé nehnen, paifn où l'on
se gouverne et Von se juge sans
intervention étrangère.
Autopsie. Déné-zhiyé ttlanoè, tta
hotta ""léoazinzhèdi hekkodénedyai
'a bin'"ka-zelttazh. après le décès
de quelqu'un, couper, ouvrir le
corps pour connaître les causes de
la mort.
Autoriser. Ttassi hou^lè "a déné oa
nahottai, prêter, accorder à quel-
qu'un la permission on le droit de
faire (pielque chose, dene £)an-na-
hos"a. Pa-'<., déné-oa-nahottan,
fléné-oa-nahozhi"an. Vut., déné-
r.an-nalioiitta, déné-nan-nahous"a.
Autorité. Pouvoir de commander,
el"ai ooankkasolzlieri. ÎIe'^l"ai
ooan kkaolzheri, qui a le pouvoir
de commander, l'autorité.
Autour. Espace environnant . Ban ;
lioban ; liobaïu-ii. Ton lu»l)aMen,
iiutour (/(/ lac. Iloban sliiya, ou
liooaii dé!.'iya, j'en ai fait le tour.
Oban-derziila, clôture. \\ Voisi-
nage, narè ; honnarè. Yé honnarè,
antoiir de la maison. Dsan noii-
narè naddé douvoii danenna ; berr
balieddé oyin, eeuA (pti demeurent
iei (deiilonr, vreent bien miséra-
blement. Us jeûnent tous. Sennarè
naddé koloii, sonnarè yénesslienn
illé, sénaii déné daoullé oyin, j'ai
des voisins, mais c'est comme si
je n'en avais })as, personne ne
vient tne -coir.
Autre. I /autre, eddouni. F/ladonni.
Noowin. Honnasin. Ilonnasin
ttassi t^es"in oullé, je n'en ai pas
vu d'autiTS. Eddounni déné diri,
ce sont d'autreu hommes ceux-ci.
Il Un autre, è'^ladouni bezz. an
autre couteau. Pi'ladouni youè, ou
"iyé, d'autres habits. \\L'an après
Vautre. E*^lna yawou'^rti, parlez
l'un après Vautre. Èyi Vl, diri
ttlii gan nénes"enn, enir\iutres
choses, je vous défends ceci. || ]'::.
UN.
Autrefois. Yannisin. Yannisin sha,
autrefois, il y a de cela longtemps.
Yannisin houzhèdi, dans le temps
;)«.s.s('. Yannisin ttcliyéri oyon, na-
"titta douyé nin, autrefois tout
manquant, les temps étaient durs.
Autrement. Edouhon. Okkéttchya.
Okkéttchya *'o£)Woun''ltsi illé, tu
ne le feras pas autrenient.
Autrui. E/ladouni. E'^ladouni dénen.
Noukkéssin dénen, des hommes
comme nous. Nou\'n'^lttéi fiénen,
nos semblables. Nenn tta asilya
illé de, yéninzhenn si, nen'^lttéi
dénen ékwawounlé sanan, ne fais
pas il autrui ce (pie tu ne voudrais
pas t'être fait.
Auvent. Dshinda eddouni tcha^è,
abri potir une porte.
Auxiliaire. Etssenni. Déné-tssenni.
A\ A
- lui -
A\A
A\al. \ l'ildii. Dak.i. \ i-<lila JiuHtU»-
/é, jt' xuiis iiUt'r à la chuHjH't en
aval tit' ta rivii'ir. || En aval de.
Nilin kki-ssiii. V«'»|(lu. Wilda, <»u
iiiliii kkt'ssiii tous' kl*, /«• xuiis (/«•«-
icmirc la rivitif. Vi'ddu ii{i4)wusze,
je l'ai» chasser, en aval (/<• la ri-
vière.
Avalanche. Va/h inlii. \ a/.li déti^
kké iiittlir, avalaiicln' toiiihant sur
/••.s honniH's, Us iiisii'i'lissant.
Avaler. St'ln»', Hesnè, '^tiii'^lnè, ""te'!-
uv. Pas., se'lna% •ti'lnu% /' p.
tluel et pi. ""tr/liilna'. Fut., m»iiI-
uh, "^tousnè; /' ;». duel it pi. ti'-
woulite. Douhuii diùiiékké don
a/.t'lvan "^ti^liur oulK* si, je u'ai pa»
uunifié aujourdliui ^ros eouime
cela. Il Na-st'lnai, i\a-t't'siiai. Pas.,
na-se'Ina', na-'ti'Ina'. Fut., soul-
nè, "tousnè. C'csf riiabituel de
selnè.
Avance. .1 l'avauee. Iloiiadsli»* ; na-
dsliè. Hfiinaï lumlK* iiittoii, liona-
dshè inttou déné tsseiiii iia£)enni,
sounyaiii kké ahottiii illé eyet,
sans avoir rien reçu pour son ar-
gent, paijer h V avance, est une
pure bctise. \\ D'avance. Loc. adv.
Nadsliè ; lionadshè ; (laiisé ; transe
tteddanen ; f>ansé danen. Narlshè
ye teddi ; prendre de favance,
partir avant les autres. Pansé ui-
lioniii''lslK*t illt' ttou, tssèsliiiiyé
C'ounna, d'avance tâche de bien
vivre, avant que tu ne sois vieux.
H()iiadsh(' ttou, ou (jaiisé ttedda-
Mfu iietssenn napousni, je vais te
paiier d'avance. — Honadshè
fkHaiiéléssin ttanttè si, je te le dis
<l'(tvance. — Odsiiè ttou. OtsstMui
ttou. Odshè ttou, 01/ otssenii ttou
o;.>an-nayenii!i/Iier, réfléehis.y d\i-
vancc. Il En avance. Nadshè. Na-
<lshè nininya, i7 est arrix'é en
avance. Tta ho'Itsiii walli, kkal-
daiieii "anzf lu/ltsiii, // est en
ax'ance pour son travail. Se /Jie
iiultia »kki*t.iii. •" ' ........ ,„
avance.
Avancer. Fain n, .nu < , , , 1, j,,.ii .mt
avec la main \ «iiim/lH- lM-/<lmk.
Yi*nna/lii' lu'dt'Miik, ou béne^Tii,
je le jais avancer. || Faire tnancrr
au counnandement. Vcuiia/Ji** lit»-
xt'l "a, (ni tW'iu' V'wl"a. N'rniiMyJi»»
lMHlt»s"a, je le fais irvancer, en lui
en intimant l'ordre. || ,!//«•» en
av<int, partir avant len autren, na-
dsht' y<^'^t<»<idi, iiadKliè ytn\i!i\\, mar-
cher avant le» autres. || Marcher
devant les autres, t\sUv ye<ldi*^l.
Dshî* LH*'^>^a'l, i7 nuirehe devant le»
autres. || V . intr. et ( s' ) ; ijuclque
chose d'immatériel, iioittlie"). Yé-
daoriye noutsM'ii liolttlie*"!, un
grand inalfieur, un fléau s'avance
vers nous, noiis ntenace. || Fn rou-
lant, ofltthe'l. l)/o'l i*-ltthf I, la
pelote s'avance en roulant ; lioul-
ttliet, elle a passé en nnilant. I)é-
lu'-y.liiyé tsseiin hoimi'I, /// mort
s'avance à grands pas, m. à m. ça
avance vers la mort. \\ Quelque
cliiKsc cpii avance, que l'on voit
avancer, iia!.»el"iii''l.
Avanie. Déné heluarè tssettin, trai-
tement d^esclave. Déné es'toune-
ttinen anaouf)wt»ddi, nuiui'ais trai-
tements, traitements affligeants.
Déné dlo" tssettin, faire de quel-
tpi'un un bouffon, l'accabler d'a-
vanies. \)W yittin ovin, il en fait
un bouffinx, l'accable d'avanies.
Avant. Odshè. Honadshè. Nasin-
tssenn. Sénadshè, ou .sedshè ninin-
ya, f7 est arrivé avant mtti. |i L'a-
vant d'un bateau. In-<ishen'I (nez,
luiut, en forme de taillant de ha-
che). Nasintsseiui indshen'Ikké
shed<la, i7 eM assis à l'iivatit du
bateau. \\ .\vant nous. Noud>.hè-
nin - danen. Noiidshè-nin-<laiK?n
houzhèdi, les temps d'avant mou*.
jl.lvoHf touten chosn au comincn-
eenniit des temps, ttadsliè houll^
A\'A
- 102
A VA
inttou, /•((•// ii'cristdiil c/irorc.IIo-
(lelyon hoiilU' intlou, toutes choses
étant encore <hins le néant. \\ En
avant. Dsli»'. Dslir yt'ddi"!, aller en
avant. l)slii'!.'t''ii;i'l, // va en treant.
TtatsstMin Vf hol "ni, en <reant de
la niaison. Rezh-tcluMinen iiadshè,
on l)rna(l>lit', en avant de la roj-
tnre.
Avantaj^e. Ce </»// est ntile.\)v]\6-h:i ;
(léiu'-hazin ; iia'^ka. Iloun'ka tta
houdes'^ti, nehl)a ovin s\,toutcsles
peines que je me donne, sont pour
ton avantai^e. \\ A^^'ir à l'avantage
les lins des autres. Na'kaHetssou-
nweddi. Na'kasouoe/.liimii, tu as
tout fait pour won avantage, ou
tu m'as fait du bien. Na*^kasou-
oerzhni, il m'a fait du hicn. Na*^ka-
sou<,'enni, il me fait du bien. \\
//)/</.. de quelqu'un. Na'kahozlier.
Nebha na°kaozhi^lslier, j^ai tout
fait pour toi. || Pjre avantagé.
Na''kasénin'^lnikj7 m'a traité avan-
taifeu.'<emcnt.
Avantageux. Bctta- o -derzh"a.
Ttassi l)etta-o-derzh"ai nèzhè,
(luelquc chose de très avantageux.
Retssin"anen sooa "^aodeltthi, il en
déeoide des avantages.
Avant=bras. Tntchin-Iouè-. Sintchin
loue, mon avant-hras. — L'os de
l'ai'ant-hra.'i : etssez-ttliennen.
Avant=COUr. Etssounkkézho uel-
ttchyan. Yé-hotssounkkézhè nel-
ttcliyan.
Avant = coureur. Narlshè- nal"ai.
Ttassi tchilc'kwi tsselttoui '^ka na-
dshè nal"ai, jeune homme dépêché
en avant pour chercher du tabac. \\
Signes. ITonado honadsliè '"oowed-
dihi. ou honadè honadshè okkore-
dyain, au moifcn de (pioi on obser-
ve, ou connaît ce qui doit arriver.
Avant=dernier. T\n nandé hottazin.
Tta nandé nadsiip. Tta nanrlé na-
d'îhè oè'"£ra*'H. qui marche avant le
dernier.
Avant garde. l-'li'lssDuldi'li dénen
tta nadsiii' noddè°!i, hèclao^^we"!-
niou, Itfhya-da-nn-dedda, les sol-
dats qui marchent en avant, en
éelaireurs, à la découverte .-ttcliya-
na-zedda, na-desda, na-dinda, na-
dodda. Pas., t tc'liya-Ma-zét)edda,
ttcliya-na-d('!.H'sda ; />/. ttchya-da-
na-z('ordda, ttcliya-da-iia-(iéoid(]a.
Fut., ttcliya-na-zoudda, Mcliya-
na-dousda, explorer.
Avant=goÛt. Tlonadshè ttassi hèdli
la dt'iu'" 'a hontou. Yeddaf)è neh-
nenkké honiounni lionadshè yelli
lahalioudyai 'c'I Hénaïunzliet, /7 est
mort comme avec un a-cant-goùt
du bonheur du ciel.
Avant=hier. Tthi dziuékké odshè J^^/
l'cillc d'avant-hier, tthi dzinokké
hodslii' tthi hodsh('i dzinékk»'.
Avant=main. Dén-inla ttlia''l{>. Sin-
la-ttha^le, mon avant-main, ou mes
doigts .
Avant=poste. l')éné eTéli donen tta
etthisin naddé, les soldats ])lacés
près de rennemi.
Avant=propOS. Ilonadè édittlis hin-
nideddi walli lionadshè dekkédil-
yé, quelque chose que Von écrit
en tête d^vn livre pour aider à le
faire comprendre.
Avant=toit. Yéhotthilla dazhè''ka''l,
le bord du toit susjyendu sur le
vide.
Avant=train. Dshè nadèttlè^li, les
deii.v roj/r-s de devant d'un véhi-
cule.
Avant^veille. Tthi dzinékké odshèi
dzinékké.
Avare. Ena-hountsenn, éoa-estsenn,
éoa - intsenn, éoa - cntsenn, éoa -
itsonn, éna-ouhtsen-n, éna-lu'hen-
tsenn. i| Eoa entsenn, ou gan-
tsenn, c^est un avare. || Être at-
taché à une chose, ttassi oa'ivé-
nionwerzh'"tan. Sé^f^a dankké "^léoa-
tssouzhi yéninzhenn tta nusan,
kkasdi ttassi dénéna in*^ltcliivou,
AVE
103
AVK
ttassi !.>iiiivéiiii.>tir(uiii r \ cu.v-tu
i/oNC (/lie /*(>M fiiiiii'i </t- /<fir>i ù
ro(»' (If toi Y
A>arice. K{.>a-lu>untsi.Mii. Ouiits^Mii.
'l'tH^^i faiivtMiioijwrr/lriaiii. Ouii-
tM'iii-tsMMiii (it'Hoiiiiiia Naiian, m
te livre pas à rnvaricc.
Avarie. Iletr. 'I'tiis>i t^-'^tt'. Ttassi
VI iialui/.lii.
Avarié. Hâte, détérutn'. 'IMassi li'-
\i, liôlc. Ttassi 'f"! nalioziu't, <•»»-
iUninnafîé. \\ Savirc, /x/n/i/r. 'l'ssi
L'O'^tt', navire ayant éprouvé (piel-
tjue doinmafie. 'l'ssi \''^\ <louyoii iii-
«leulttlu't, lureire ayant épnntvé
ipielque aeciilent.
A vau Peau. Slu'l>lia yétssiiKlIa la-
hoiittf, s'en aller ettinine emporté
par un rnpule. Ttadshè édou-
■"toimii noiiii, etssiniiazlit' ayéni
iiiddi'lt' itta, oslini da'ka vin l)a
iialioutset tnlvau, shehha t»e(lshi-
iiinla laadya ovin, ayant lutté (Va-
hord, nniis ayant, ensuite perdu
coura^ie, et la pente du mal lui
souriant plus que la lutte, il s*est
laissé emporter à vau-reau. (Slieh-
ha pedshi-ninla, pour shel)l)a <.'*'-
(Isliiye nininla, à la tête du rapitle
il est arrivé etnporté par le cou-
rant). Il Aller à vau-l'eau, descett-
dre un courant, dès kke nilin kkes-
sin isse-^ke*^!; /)/. tsedde^. || Af-
faires qui vont à vau-Veau, ttassi
eTkét'in'Vl laaiint'. L'affaire est
tdlée à vau-l'eau, ttassi kkena<ie-
"el lahoudya, l'affaire est allée peu
à peu à vau-l'eau ; ou bien e'Tkf-
!.>in"el lahoudya oyin, tout a été
comme dispersé, emporté par
l'eau, est allé à vau-l'eau.
Ave. Hèyénièwoun'^lshi, soi.'i heu-
reux, réiouis-toi.
Avec. 'F/1. ^r.. Oslini VI l>é<Mlouii-
ttin, »7 est né avec le péché. Os-
linon daf»ennai be'"I wou*"lè sanan,
n'allez pajt avec les méchants. \\
Si^tiif. par, au moyen de. Tta.
'l'tlmi tia 'ton lifiidan, il Imit ax're
un plat. Sinla lia Ntii'ItMii, je 1*01
fait avec mes miiiiu, ou de mcB
ntains. A'Ittu yin'tj'Trl, il l'a
jra\>pé avee un ln'ittm. || KmpUtyé
ax'cc les pnnnnns. S-"^!, tn'cc moi.
\v% avec toi. IU«'I, ou vf*^!, avec
lui. Nou'e'^I, avec noun, ou vou*.
IIouIk''^I, avec eux. \\ Suite, ortlre,
loifiipie. F/l •'•(.<•>•' dî*'"ki. Ttanrittf
addi, dtMic'tssi'nn (Hiittlissi ti-jio,
t''lét<'>«* 'lè'^ki oyin, tout ce qu'il
dit oii écrit, ttnnhe ou arrive avec
suite, lofti(pie. || .S'i7 s'afiit de cho-
ses, de travaux iruitériels, f''Ii\»i\é
dettlit.ll.hrc cela. Kyi Vl.'l'ssou-
dindiyr kolou, eyi VI neddin flu*-
tssouly»' illé ahottin, tu es pares-
seux,et avec cela,il parait que tu ne
veux pas manipier un re]ms.\\Avec
attention. Tsst*sliinyi'. Nayéniluil-
'tiVI.O'tiye "Doweddilii Vl.Crtiyé
'ot'win'^lni VI, èyi kkénanèzher,
fais cela avec attentum. \\ Avec
instances. Kkenna/li»- rlii/i'/.he'^I.
I)»Mu' kktMiada/èzlnT liettiouu,
kken-na/liè ihi/.èzhel, en traitant
avec quelqu'un, le prier, insister
fortement. \\ Avec peine, à peine.
Kkasdi lahontton ; (kkas<li ; kka-
ttcliyine esdiiniyé ; presque en
vain); oantsé-illou ; es'"té-lio"in
illou. Kkasdi ttassi lu*'ltsi lanttè
oyin, i7 ne fait rien (pi' avec peine,
difficulté. Il Avec répuftnance. O-
ttiliya ahouniii/luMUMi. F/<iinni
kkettcliya. Otttliyalu>d«li ilK- koli.
F/toudi<ida.()ttthya ayénessiu'nen
kolou, ON é'^toudesla kolou lio/hil-
tsin, je l'ai fait, mais avec hien de
la répugnance. \\ Avec soin. (Ktiyô
ttchyè-Ia-ho-dénuitti VI é^nU-
i>iHU\ii, travailler en y mettant tou-
te l'adresse de fies mains, ttnis ses
soins: ttfliyè-lawlénitti. ttchè-lji-
dt'nintti, ttiliyè-la-<lt'-nintti. /*«*.,
ttchyè-la-ho-<iénifintti, ttcli>è-la^
rli'nioitti.
AVE
— 104
AVE
Avenant. '7'/()»/x"(r nvcii<i»L lîè-yéni-
lu»-iuMilin, hi'-vriii-iu'sliii, hi'-\ éiii-
iiiiilin, ye-yeni-iienliu, l)è-yéiii-né-
oidlin, l)è-yéni-nou'lin, yè-dahè-
yéni-nenlin. Pas., hè-yéni-ho-né-
t'iiilè, l)i'-yéni-niyillè ; /' p. duii vt
pi. l)i>-yéiii nioidlè. Fui., ht'-yéni-
ho-iioulK', In'-yi'ni-iu'waslo. Hèyt'-
ni nesliii. koutta, je le trouve bien
avvntinl .
Avenir. Tciups futur. I/nvcuir est
i,oo.s de lueuuees, yennaziiè 'aou-
(le'liii iièzhè kou ! ni. à ui. ou ap-
préhende, on pressent de tenihles
choses. Yennaziiè déné °a sooa he-
kké houUê illé, l'avenir n^cst pas
h une vie douce et cotninode. \\
Très éloigné, ttasson dé. IIozhi''l-
tsin laosan, ttasson de, je le fe-
rai prohahleutcnt, //jr;ts Dieu sait
(piand. Il Aléatoire. Ou^tao de. E-
tta'an eyet niniya ou'tao de, nané-
/jesttin laosan, .s;, par liasard, je
vais là, je te reverrai })rohable-
nient. \\ A l'avenir. Loc. adv. Yen-
nazhè : younnazhè.
Avent. Jésus "^tetlècè ya''tiyé béni-
hovmlzhi otssenn ttasson-neltte
dzinékké daetssédel"ai horzh"an,
tin certain nombre de jours de pé-
nitence précédant V arrivée de Jé-
sus à Xoël.
Aventure. .1 /'. Esdrtai. Esdi^tai
l)ekkéyénidi"a, à tout risque je
l'ai cru, ou ai agi sur sa parole. ||
Ibid., kkasdi houn'^lin oyon. Esdi
houn*^lin oyon. Esdinniye. I^éssan-
kké oyinin.Léssankké oyinin okké-
inya si, eyet sooa nidoultthi ille
si, tu t'es engagé dans cette entre-
prise à l'aventure^ cela ne te mè-
nera (1 aucun bon résidtat. \\ D\i-
venture. Par hasard. nan.shanyé.
"An-tta-^an.
Aventurer. V. g. une araire. Kkas-
di houn'^lin oyoun, ou esdi houn-
■^lin oyoun, ow esdinniye, o?/ léssan-
kké oyinin ttassi kkéyindi, entre-
prendre (pieUpte chose à l'aven-
ture, sur un peut-être.
Aventurer (s'). S'exposer au dan-
ger, s'y jeter. l)a-oj.)a-etssé-din(ii',
da-ot)a-édé-nesdé, da-opa-édé-nin-
dé, da-ooa-éd-indé. Pas., da-ooa-
etssé-dinda'^^, da - oijii - édénesda' .
Fut., da-ooa-é-zindé, da-ooa-éd-
ousde, da-opa-édé-wounde. Da-
ooa-i'dé-woundé sanan, ne t'expo-
se pas au danger.
Aventureux. IIomu\e (jui aime h
s'exposer au danger, da-ooa-éd-in-
délié dénen. || Ilomtne décidé à
tout, ennemi des précautions, quoi
qu'il puisse arriver, dé kolou yé-
ninzhéniii dénen.
Aventurier. Amateur d'aventures
dratnatiques, douyou, ou yédaori-
you oun'"kanè'^tai dénen. || Ama-
teur d'aventures curieuses, romci-
nesques, yéniodiyaho oun^'kane tai
dénen. || Qui s'expose au danger
pour faire fortune, tsamba *"ka da-
ooa-éd-indéhé dénen.
Avenu (non). Esdi nidenltthet.
Avenue. Yé hotssenn ya^è *^fjfézé ho~
"^tei-zh^ai, allée plantée d'arbres
pour arriver à une maison.
Avéré. Chose dont on est certain,
o^'tiyé an"^lahounttè. Chose qu'on
connaît parfaitement, o*'tiyé he-
kkoredyan.
Averse. Tou nihiddi"! lanttè oyon
tfhyan délies, pluie telle que c'est
comme si l'on versait de l'eau.
Onttlazhè tchyan délies, *^tou ni-
hiddi^'l lanttè oyin, quelle pluie !
on dirait que l'on verse de l'eau.
Aversion. Pour la personne, déné
nakouzedyain illéhé. Pour la pa-
role, le discours de cette pcr.'^onne,
déné dakou-dèdyain illéhé. Haine,
éloignemcnt pour la personne, dé-
né ttchyahoddi illéhé, ou déné-
ttchyahohdiyé. || Vz. avoir.
Avertir. Aviser. "AouneFtenn. ''A-
ouni'^ltan kolou, kkattè dyéré lien-
AVE
105 -
Wl
lin «»viii, jf /'</»' (ivisi^, mais il n si
inauvaisf ti'tf ! \\ In/onmr. l!kko-
ri'tlvMii «liu'. 'Aimiu'I'ItMin. O'tiye
ckkorclyaii asla, je l'ai hicn averti,
hicii iiifi>rnu'\ || Prcvcnir. IIoiiu-
«Islir atssecKli. I I<»iia(lslu' tsM* alt's-
sin niti kolnu, lioiiiiyaii illr taii-
ttt*, jf l'avais ilâtnvnt, clairfinfiit
ax'crti </«• tout, mois c'est un sot.
Il hloi^ncr il'iin nuil, d'un (lan-
ger. Dt'iu* 0*^111111 il!»' kktMia/lifri
C>ouh"iM d(^, nuiu'wouh't'nii, si
vous voifc^ qucbiu'un mal faire,
avertissez-le.
Aveugle. Suhst. Nattin illc déiié,
tjui ne voit plus. NaM-eddiliin, pri-
l'é de l'usage de ses ifcux. liennat*
liesdi lio'Iiii, d<mt les jfeux sont
perdus. \\ Dexcnir. Nao-iHli-ni-zin-
dzlii, iia<.'-t'(li-ni-iu'sslii, nao-tnli-
niiiiiidzlii, nap-èdi-nindzlii ; /" p.
duel nai>-èdi-nidzlii ; /)/. nao-èdi-
ni-zinde, na^'-èdi-niniddé, iiiiiouh-
tle iiiio-èdi-niiidé. || pJre devenu.
Nao-èdi-iii-/iiid/liet, nao-èdi-ni-
zliet ; /' p. duel nao-èdi-ninidzhet,
nap-èdi-ninouhdzhet, nap-édi-ni-
liindzliet ; pi. comme au prés. Fut.,
iiai.-èdi-ni-zoudzlii, imo-èdi-niwas-
dzlii, uiwound/.lii, iiiwadzlii ; /' p.
duel nat<-èdi-ni\voiidzhi. — Ibid.,
(léiiennaoè hes<ii lio°lè. Pas.y hesdi
ho'Iiii. Fut., hesdi hou'^lè. Sennaoè
hesdi hoMin, j'ai perdu les yeux,
suis devenu aveugle. \\ En aveugle,
à tâtons, loc. adv., déniiila oadè
ttassi *^kalazerkad, chercJier a-ceu-
glcment avec les mains, à tâtons.
Aveuglément. Dshi nazeltcliouzhi
kkéssin, comme avec un bandeau
sur les f/eux. Dslii nade'ltchouzh
kkéssin nattchyanni, // se conduit
eti tout aveuglé tnen t. \\ Sons ré-
flexion, nayénihol'ti illé 'e'I. Na-
yéni Tti illé VI ufim^»» '/ ^''^ ''"
aveugle. \\ Nayéiiihouzlii ille VI.
Nayéni"izhi illé VI, sonf réflé-
chir.
A\cuglc né. Nut-iNidin e l 'a^M'lKé.
! Aveugler. l)énen-iia<.^ wli-nilatlii,
I t*4li-ni-ne!i.shi, iMii-ni-iiin'Islii, ^li-
■ nin'Ishi. l'as., •'«ii-nil/het, è<li-iii.
ni'lsjiet, «'di-ni-niirlsh««t , (-«ii-nin'I-
shct. Fut., »'«li-iu walzlii, (HJi-iii-
I wtLsshi, èdi-ni-Wdun'Ishi, isli-ni-
I wa'Ishi. |l liendre aveugle. Dénen-
! nat'è hesdi ho' le. Ik-nnu/'è lieMli
)u)/hin''ltsin kwalanit**, tu l'as
aveuglé. Naij-èdi-ni-sénin'^lNiiet , i7
m'a aveuglé. || Quelqu'un, ou mo-
ral. Déné s()oa nentta, déiié sO(.»a
uénes"a, sooa iiénin"a, so(.<a nen"a,
ou sooa yénen "a ; /' /<. duel ou pi.
s()/ja nénitta, sooa nén»)uh"a, sti(_.a
j hèyénen"a, ou dayénen'a. /*««.,
I so^ja nentta., sooa néni"a, so^a né-
I iiiii"a, so/ja yenénin"a; /' p. duel
et pi. sona nénitta. Fut., sot»a
I noutta, sooa nent)us"a, soqh néné-
woun"a, sofa nenou"a; /' /;. duel
et />/.soi.<a newoutta, sor.a néwouh-
"a, sooa hèyénou"a. Sooa nénentta
ziii lessaanr Se dit-on pas qu'on
t\i joliment aveuglé, joliment col-
lé ?
Aveugler (s'). Nao-èdi-ni-tssé-<lel-
zhi, iiai'-èdi-ni-déneszlii, nao-èdi-
ni-déninlzlii, nao-èdi-ni-denl/.hi.
Pas., naij-èdi - ni - tssé-dinlzliet,
nar)-èdi-ni-déneszhet. Fut., usiQ-
èdi - ni - tssé - doulzlii, na.j-èdi-ni-
douszhi, luio-tsli - iii-dewoinil/.hi,
nap-èdi-ni-doulzhi.
Avide. Homme avilie, ttassi yaii
édaniliominni dénen. il //o»n»if
cupide, kkennazhè ttassi ««etssin
wallè yéninzhenin dénen.
Avidité. Ttassi oan danounni.
Avili. San-'ka-tssé-dilya, ou o>\i-
nou-'^ka-tsse-dilya. San-'^ka-dil\a,
i7 s'est avili. San-'ka-<lesya, ou os-
linou-^^kanlesya, je tne suis ax'ili.
Avilir. San-'ka-iléiienl"iii, ou <Hn-
'ka-l"in ; san-'ka-<ién-es|é, ou san-
■^ka-slé ; ou san-'^ka-s"in, san-'ka-
nellé, san-'ka-ne l'in. san-'^ka-
AVI
— 106 -
AVO
yt'lK', san-^ka-yeT'in, san-'ka-liil-
yt', san-'"ka-hil"iii. Pas., saii-'kal-
ya, san-'ka-sla. Fut., san-'"ka-
liwalnè, san-*"ka-waslé, san-''ka-
wouiilè, san-'ka-y()iilli>. San-''ka-
iii'lla koiittè, tu l'iis jolitucnt ni'Ui,
coniproniis, mis dedans.
Avilir (s'). San-'"ka-tssé-delné, ou
oslinoii - ' ka - tssé - delné, san-°ka-
desné, saii-'ka-diiiliié, san-^ka-del-
nô ; 1" p. duel et pi. san-''ka-dilné.
Pas., san-'ka-tsst'-dilya, san-^ka-
desya, san-''ka-dinlya, san-'~ka-del-
ya. Fut., saii - ""ka - tssé - doulne,
san-*"ka-d()usiK', san-'"ka-déwounl-
né, saii-'ka-doulne, san -'"ka- dé-
woulno. Vz. AVILI.
Avion. ]'z. AÉROPLANE.
Aviron. Ttozh.Settozhè, mou aviron.
Aviser. Y penser. Ooan-na-yéni-ho-
zher. Orelyon ooan-na-yéni-èzlie-
ri dénen, homme prudent, qui
pense à tout. Tta ahwanne nou-
*'eyénin^shenn si ooan-na-yéni-in-
zher, avise à ee qu^il faut faire.
Vz. AVKRTin.
Avis. Manière de voir. Ttassi ho^an
tta ahouninzliénin. || .l mon avis,
si ayénesshenoun. Ils sont du mê-
me avis, e'^lè-hè-yénelzhenn. || J^ai
avis de... ttasson asetsseddi, on
7n'a dit quelque ehose. \\ Il dit son
avis, tta ayéninzhenn ékwaddi.
Avisé. Prudent. Hounyan, sage. \\
Homme prudent,qui pen-'^e à tout,
oi-elyon ooan - na - yéni-èzheri dé-
nen. 1| Homme plein de ressources,
"^ahodyain dénen.
Aviser (s'). Former rin projet, un
dessein. Eyet e"^ayéni\vou'^l"a sa-
nan, ne vous avisez jyas de cela.
Avitaillement. Berr ho'^lè, faire de
la viande, tuer des orignaux, ou
autre chose. || Approvisionnement
de vivres, berr ziltcho.
Avitailler. Ber nilyé, nineslé. Pas.,
nilya, ninilla. Fut., ni-walyeH, ni-
wasIeM.
Avitailler (s'). Herr édéha nilyé,
nineslé ; ou berr ziltcho, destclio.
Aviver. Une douleur. Kké"anzé déné
es'"tèyé-i)el"a, es°tè-yé-pi*'l"a. Pas.,
es''tè-yé-oelzhet, es^^tè-yé-oi^lsliet.
Kké-"anzé es''tè-yé-seoin'"lshet, // a
ax^ivé ma douleur. \\ Des co\deurs.
lvké"anen ttassi deldish al"in, ou
kke"anen ttchjèreddi al "in.
Avocat. Interprète, déiié ya''tiyé
kkayaltiy. || Qui appuie la parole,
les réclamations de ceux qui le
paient, déné kkedarenniy. Sekke
darenni, il est vwn avocat.
Avoine. ""Lin tcho'' ttlo'" la, grains
])our les clu'vaux.
Avoir. Posséder. ''An-tssè-hlya, '"an-
shes-ya, ""an-shin-lya, "an-hl-ya ;
/* p. duel et pi, °an-zhi-lya. Pas.,
^in-tssé-(jel-ya, ''an-pes-ya, ou bien
setssin {?inlé. Fut., %n-tssou-lya,
°an-{pwas-ya, "^an-wounl-ya, "an-yé-
wal-ya. Ce verbe ne s^ipplique pa.s
généralement aux êtres animés. \\
Déné-tssin. Setssin, je Vai, ou j^cn
ai. Netssin, tu Vas, ou tu en a-s. \\
S^il s'agit d'hommes, on emploie-
ra ordinairement le verbe : '^a-
tssel-dzhenn, avoir pour compa-
gnon ou associé; ''a-shes-dzhenn,
"a-shin-dzlienn, "a-ye^l-dzhenn ; 1^
p. duel ou pi. "^a-shil-dzlienn, "a-
shou'^l-dzhenn, '^a-hè-ye'^l-dzhenn,
ou "a-da-ye^l-dzhenn. Pas., "^a-tssé-
oel-dzhin, "^a-pes-dzhin, "^a-pinl-
dzhin, ''a-yé-ÉJel-dzhin ; /'' p. duel
ou pi. "a-fàldzliin. Fut., ''a-tssoul-
dzhin, "^a-Avas-d/liin, ""a-wounl-
dzhin, "a-you-wal-dzhin ; l'^p. duel
et pi. '^a-woul-dzhin. || Faire de-
meurer avec soi. S'il s'agit d'hom-
mes dont on n'exige ou n'espère
pas de sei-vices, ou encore, s'il -sV/-
git d'animaux, on se sert ordinai-
rement de: '^a-na-tsselzher, s'il n'y
a qu'un homme ; "an-na-tsseldé,
s'il y en a plusieurs. "^An-na-s-
sher, ou *an-na-s-dé ; *^an-na-nel-
AVO
107 -
A\'< •
Avoir (suite)
/lirr, '"an-im-iirl-dt' ;
zliiT, *"an-iia-vrl-(lt>';
/liiT, 'aii-na-liil-dt- ;
/luT, 'an-na-ou'l-iir ;
yt'l-/lu'r, 'an-iia-lit'vt
''an-na-tsse-<,*ol-/lu'r,,
*^aii-iia-vt'I-
'^an-na-hil-
an-na-oii I-
'aii-iia-lii'-
-i\v. Pas.,
aii-iia-tsse-
iteUU' ; ''an-na-t<t*s-/.her. 'un-na-/_.t>s-
(ié ; '"an-Ma-i.>inl-/lu'r, 'aii-iia-ijiiil-
i\v ; "nu-un-yéfvl-y.ïxry, 'aii-na-yé^
C>elde. Fut., 'an-na-tssoul/.luT, 'aii-
im-tssouldt' ; 'an-iia-was-zlier, "^an-
iia-was-(lt'. — A!iolttt't''lkkt'ttfliya-
hè ttassi 'anshinlya oiisan iiéna-
t'Oimi kkt'r Illr ; kolou c'ikkr-
ttfhyahè sounilmnoun, etssou/oii,
(Islièou "lan setssin, as-tu de tout
dans loti tiKtf^asin? Aon, tuais j\n
hiducouj) de soieries, de rassade,
et de pipes. -— rianin'ltte itta ou-
san ttassi kkéiiaiièzheri f \\\v ; "a
éshesd/henn kwalantte si, tu en
dotic seid pour faire ton ouvrage?
Son, j'ai un assoeié. (On dit "^a-
eshesd/henn, et non pas ""ashes-
d/.henn, parce que l'associé n^est
pas présent.) — Né'^tiiittchyanad-
déé edlanelttou? FhiMè "lin tcho"
ttchyélè iaze "an-nas-sher ovin,
combien as-tu d'onitnaux? Je n'ai
(jaUnt méchant petit cheval. —
Ëdyédé onerzhnaoïi, Hin tcho*" eH-
kkédiiU'in 'aiinasdé, j'ai dix héte-'<
à cornes et huit chevauA'. \\ L'ac-
cent étranger. Ttchya yacwè^ti,
ttcliya yar>es'"ti, ttchya yapinTti,
ttt'hya yanerti, ttchya dayanil'ti,
ttchya dayanou^ti, ttchya daya-
!.<erti. Pas., le prés, avec nin, ou
çi'iïûé. Fut., ttchya yaowou°ti,
ttchya-yawous*'ti, ttchya yawoiin'l-
'ti, ttchya yahomiTti, ttch\a da
ya-wourti. || Affaire. \)6né V'den-
nilé. P'dlaoè ""ka ancttiiitta? Né-
dennilo ille si dyan. EdhKjè 'ka sc-
den-iiilé illou? J^édennilc kwalan-
tte si, que vietis-tu faire ici ? Ce
n'est pas ton affaire. Pourquoi ne
serait-ce donc ]ta» nutn affaire^
C'est num affaire même. || .li'oir
l'air. Vz. aih. || Vue nltercutiim
iivec..., v'U' yad«''ti, parler l'un
eotilre l'antre (c'est le cotttinence-
ittent, l'origine de l'altercation).
F/lè-yadil'ti, e'^It'-ymioii'^I'^ti, eM^-
yahinlerti. Pas., f'It'-yadé(.H''ti,
i''h''-ya«lcc'ir t i, t*'lt*-yad<'<.«ni'l'*i, »•-
""h^'-yahcdô-md' t i . FuL ,c' lt*-yadoirt i,
c' lè-yadcwoiil' t i , eMt'-yadcwou l' t i,
e'^lè-yahèdouTti. — Ihtd., se r/w-
]>uter. rhioiii tcho e'^l-'^aii-yatssfl-
'ti ; e'^^I-'an-yail'ti, c'I-'an-yaou'^l'ti,
c'l-''an-yalu'rti. Piis., e'I-'^an-ya-
tsstWI'^ti, el-'aii-ya-tiilti, ••''I-^in-
yapouTti, e'^l-'"aii-yat»el'^ti. Fat.,
c'^l-an-yatssourti, e'I-'^an-yawoiil-
'ti, e'I-'an-yawoii'Tti, c'I-'an-ya-
hoiirti.— Ou bien e'I-tssenn ya'^ti ;
e'1-tssenn yaiTti, e'^l-tssenn yaou^l-
"ti, e'^l-tssenn yahèherti. Pas., v'\-
tssenn va{;)e"'ti, e^I-tsseiin yanirti,
e'itsseini yai.'Oii'^rti, c'itssenn ya-
hcuclti. Fut., e'itssenii yawa'ti,
eHtssenn yawouPti, e^t^senn ya-
wou'^rti, e''ltssenn yahèhouFti. F/1-
tssenn yawou'^rti, édhiî.>on,<7* bien,
soit ! disputez-vous donc. \\Des ani-
potdes. ''AlttcliyiM. Pas., 'at)el-
ttchyel. Sinla "alttchyiM, je com-
tnence à avoir des atnpoides aux
tnains. Sinla ""aMelttchyel, j'ai des
ainpotdes. Sinhi /hc/h 'aj.iiiTka*'!,
01/ 'aointtchyel, la peau à l'endroit
de ram})Oule s^est détachée, ou
est tombée. \\Vn anneau au doigt,
hi-iia-zel"an, hî-na-des"an. hi-iia-
diiir'an, hi-na-d^r'an ; duel hi-na-
dil"an, la-na-douT'an, la-na-hè-
der'an; pi. la-na-zelya, la-iia-dé-
t>ilya, hi-na-douhlya, hi-na-dclya.
Il' Les aplites ; la bouche com-
ttience à pourrir: commencement
des aplites. Dt'iié zha ho''l<iyi'r.
Di'm'/.ha onwinntlyet, <nv»ir h
l)t)uche pourrie. ïv'zha of»winT-
dvet, j'ai les aphtes. \\ De Paver-
AVO
- 108
AVO
Avoir (ii/i/e)
sioii, rcpuiintincc, coûter. Hes-
(Isliasli, ou 'èyenisdsluish, j'ai de
1(1 it'piiiintiiicc. "Èyénisdshash ko-
loii, fkwosii) 'tessai, c'est avec ré-
]>ti_ifnanee <]ue je vais là-has. Diri
la 'éiit'dshash ousan ? 7'c coùtc-t-il
(le faire ce travuH? Besdshash, j'ai
peur de Valuirder. Hédadidshash,
j'ai i)eur de lui parler, de lui de-
mander quelque choiie. \\ E/j ai'er-
sion. l)éné-na-k()u-zt'dyaii illé. Bé-
iia-kou-desyan illé, je hais sa l'ue.
— Ihid., déné-da-kou-dèdyan ille.
Ik'-da-kou-de$yan illé, je hais ses
discours. — Ihid.f déné-ttchya-
hoh-diyé, ou déiié-ttchya-ho-ddi
illé. Be-ttchya-s-di ille, je l'ai en
aversion. Settchyaneddi illé, tu
m'as en aversion. \\ Besoin de. Bé-
di-na-yéni-ho'^Fti, bédi-na-yéni-
«■^ti, hédi-na-yéni-nerti, yédi-na-
yéni-n'Tti, Pas., bédi-na-yéni-ho-
oweFti, bédi-na-yéni-nes''ti. Fut.,
le présent avec un adverbe de
temps. Nédi-na-yéni-s^ti, j'ai be-
soin de toi. — Ibid., désirer. Ttas-
si "^kaouninzlienii, '^kayénesshenn.
Prts., "^kaouninzhin, ou '"kaounéfjin-
zhin, "^kayénizliiii, '^kayéniûizhiii.
Fut., "kaounouzliiii, 'kayenous-
shin. — Bin*^kayénesslienn si, igan
séoan uittclnaounni, j'ai besoin
de lui (je pense pour lui), vite
qu^il vienne me trouver. Ou en-
core : igan bin'^kayéneshenii si,
vite j'ai besoin de lui, veux le voir.
— Ibid., manquer. Edi-na-hol-'^ti,
édi7na-s-*^ti, édi-na-nel-^'ti, édi-nal-
''ti. Pas., édi-na-ho-pwel-'^ti, édi-
na-oes-'^ti. Fut., édi-na-houl-^ti,
éfii-na-was-'^ti, édi-na-woun'^l-*'ti,
yédi-na-wal-^'ti. — Ibid., ])édiho-
dlin, ou bédi-hou-dlin, édi-ns-
dlin, édi-ne-dlin, yédi-nh-dlin ; /^
p. duel et pi. édihidlin. — Ibid.,
en arriver à en avoir besoin, h
nuincjuer. Eâi-n'i-issin-dzhi, édi-iii-
nis-dzlii, édi-iii-iiiii-d/lii, yédi-niii-
dzhi ; /'■/>. duel édi-ni-iii-dzhi ; /"
p. pi. édi-ni-ni-ddé. Pas., édi-ni-
tssin-dzhet, édi-iii-tssin-dé, édi-ni-
nes-dzhet, édi-ni-uiii-dzliet, yédi-
iiiii-/het ; /' p. duel édi-iii-ni-
dzhet ; /" /). pi. édi-ni-ni-ddé.
Fut., édi-ni-tssou-dzlii,édi-ni-was-
dzhi, édi-ni-woun-dzhi, yédi-ni-
wa-dzhi ; /" p. duel édi-ni-wou-
dzhi ; 1" p. pi. édi-ni-wouddé. ||
/)(* la bile. Nenoel déné-na-da-nin-
douzh, la bile donne des ver-
tiges. NenÉ>el sé-na-da-nindouzh,
la bile me donne des vertiges. Nen-
oel asin'^lshenn, la bile me travail-
le. — Ibid., être abattu, alité par
une révolution de bile, zerzhoel ;
pi. dazinyel, ni^el, ninpel, nerzh-
ge\ ; duel et pi. nezhi°gel., nou*^el,
hènerzh£)el, ou danerzht)el. || Des
borboriigmes. Déné biyé, ou déné
tchantta naokjaz. Netchantta kka-
zhè naolpaz illé ahottin, tu as donc
de terribles borborygme s. \\ La
bouche béante. Zetssa", destssa'',
dintssè, detssa*^, dadezhitssa*^, da-
douhtssa'^. Pas., zétnntssa", dépi-
tssa'', dépintssa''., déointssa*^, dadé-
pitssa''. Fut., zoutssa" ; pi. dazou-
tssa'" ; doustssè, déwountssè, dou-
tssè, déwoutssè. Edlape "^ka da-
douhtssaoo? Qu'avez-vous à vous
tenir ainsi bouche béante ? \\ La
bouche de travers. Déné-zha oun-
kkézhè. Sézha ounkkézhè lan ! J'ai
la bouclie de travers. ■ — Ibid., dé-
né-zha dén-inkkézhè nihounlttliet.
Sézha sinkkézhè nihounltthet, ma
bouche est devenue de travers. \\
Des brùlements d'estomac, après
avoir mangé quelque chose de
gras. Ézedzin, énesdzin, énindzin,
énedzin. Pas., ézehdzin, énedzin
(comme le prés, avec nin). Fut.,
ézoudzin, énousdzin. — Sééne^lsin,
il m'a donné des brùlements d'es-
tomac avec ses aliments uras. Béé-
AVO
- 109
AVO
A\oir (syite)
ni'Isiii, H' lui (li (htniu' (/«•> hrûlf-
nwnts tl\'sto)nac. \\ L'iif hrùliirt'
à la main, causée pur Veau houil-
lantc. Dt'iiiiilu slit'hlu'//.. Sinla
slu'llu'/./, ;'(• inc suis cclniudi' la
mail», ini les nKiiiis. (duséc par
le feu. Déiiiiila slu>tt*>. Siiilti shi*"!-
fte, ji' inc suis hrûli^ la ou les
ninius. \\ De la eapacité. Ilé-ho-
(lenttè, lu'<lesttè, lu''<liii'lttè, lu'*-
(ItMi^ttè, luVliliiltto, hédoultto,
lièhwleii'lttè, ou (lalu'den'lttè.
Koiitta, hé<leii'lttt' kuulautte, j7
est, certes, assez capable. Hé<les-
ttè illé, je ne lui suis pas capable,
ne suis pas aussi capable que lui.
— Ibiil., Faire tout avec aisance,
facilité, (lapé natsstWdda, danè
na<.»esda, iia(.>iiida, iiaoedda ; /* /).
</j/t'/ daoe nai.'idda ; /'" /). /)/. da{?è
nada{)idda. Impers, na-da-tssé-
t»e(ida. — Ibid. Les trois l'crbes
suivants signifient : être capable,
tout chétif que l'on paraît : lioiuii-
zen'^lttè, honni-desttè, honni dinl-
ttè, honni den°lttè. — Honni-zel-
zhenn, ou lionni-neI/.hénen,honni-
nesdzhénen,honni.-ninlzhenn,lion-
ni-nelzhenn. — Ve-etssettha*^, yè-
èzliesttha',yèèzhinttha*^, yè ettha*^.
— //)/(/. Vase quelconque. Bèyé
odintcha, grand à Vintérieur. Rè-
yécdè^ti, intérieur avatitagcux,
pouvant beaucoup contenir. Diri
téh heyodè^ti, voici un baril qui
peut beaucoup contenir. || Bonne
chance. Déné "^a sooa odénin^a.
P«.'j,,déné'"a sooa odéninzhet.f'j/f.,
le même que le prés, avec un ad-
verbe de temps. Sa sopa o<lénin''a
lièkke houllê illé ahouneddl, il pa-
raît que je n^aurai jamais de
chance. \\ Chaud. Zè-zhel, nes-
shel, nin-zhel, nè-zhel, ne-oid-
zhel. Fut., zou-zhi'l, nous-shi°l,
newoun-zhi'l, nou-zhiT, newoud-
zhi"!. — l'n peu chaud, zel2:wonn.
Mes - i;w(jun, ninl - (;wonii, nv\
Lîwonti ; «iii bifii nu-/4-l-7Ju-l, tm-
<les-dzhtl, nii-<linl-/h('l, tiunicl-
zhfl ; ou na-/(>l-u;wonn, nii-<l«*s-
u:wonn, na-dtnl-i;wonn, na-^M-
^wonn ; ou encore iia-zx-l-^ienu, na-
di's-tHMHi, na-<hnl-(,<*nn, na-^ii'l-
(.>t'nn.-- 'l'rès chaud. /tT/h-'kunn,
nt's-'"konn, nin-'konn, ntTzii-'konn.
pjre en feu. St»tthi ntTzh'konn,
/"'</» le corps en feu, j'ai très chaud.
Il l)ént'-dzi\é dcttio' hmtt»', le
ctvur dur, comtne poilu. Ni*dzi\é
(K'ttio' huittî', tu as un c<vur jtoi-
lu, uti civur d'animal. — Ibid.,
satis charité, sans amour. l)»'ni'-
dziyi' sanyéninzhtMin illt'. — Ibid.,
dént'-dziyé natset, cnur fort, sur
lequel la pitié »%/ point de prise. —
Ibid., /or/.Déne-d/.iyé natst*t.l)én-
inni natst't, avoir l'esprit fort. Vé-
daoriyou hékkéoiiltthi kolou^ kké-
"anen bedziye natset, les mallieurs
qui tombent sur lui, ne sen'cnt
<pi'(i faire éclater la force de son
civur. — Ibid., en paix, le cœur
heureux. Déne-dziyé hénenlin. —
Ibid., calme, tranquille. Déue-dâyé
VI derzh<.<el hmtt*». Déne-dziyé VI
sèhorzh'an, avoir le cd'ur dans un
état de paix, de grâce. Se<lziyé VI
sèhorzh"an, j'ai le cwur en paix.
— Ibid., gros de chagrin. Déne-
dziyé déné ttadyaoè shè"an lanttè.
— Sedzive setta dya(.>è shè "an lan-
ttè, nwn cœur remplit tout le haut
de ma poitrine, me lai^<(e à peine
respirer. — Ibid., malade. Dada
déne-dziyé kkinzher. Dada setlziyé
kkiiizher, /(/ nudadie est tombée
sur mon cœur. — Déné-dziye 'éo-
dininzhet, Sedziyé "^éodininzliet,
mon cœur est devenu malade. —
Ibid., sensible, dzt'-houl-tfha illé,
n'ai'oir pas le ctetir gros, c.-ii-d.
l'avoir tendre, sensible. Dz«'-s-
tcha,, dzi-n'I-tcha, dze-l-tcha, <lzi-
l-tcha, dz-oii'l-tfha. — PJre com-
AVO
110
AVO
Avoir (sifih)
jxitissdiit , es' té lu)-iiettiiUMi, es'té-
ou-nes"iiU'ii, os' té-oll-Ilin"inell,es-
' té-ou-nè "ineii, es'té-ou-iiéoitti-
nen, es'té-ou-nouli "iiieii,es' té-hou-
nè"inen, es''té-da-liou-nè"inen. —
Déne-d/iyé sanvoniuzlKMiiii. Se-
(Iziyé saii\ t'iiinzIuMiii, j'ai le cœur
Undrc. \\ Confiuinc, être sans dc-
jiuucc. 'Aode'lui ille, 'aodosli illé,
ou 'aodeslin illé, '^aodin'lè ille, °ao-
dè'^lè illé, /'" /). duel ou pi. '^aodidlè
illé, ou 'aodilni illé, 'aodoii'lè illé,
ou 'aodou'lni ille.' Aodesli ille itta,
séoaii /.erzh'in ovin, pour ctrc trop
coufidiit. je iiw fuis voler. Haodesli
ille, /'(• tic inc dcfic pas de lui, yai
confiance en lui. — Ihid., ne con-
naître, n'avoir aucune raison de se
déjier. Béhor'a ille, l)éhos"a, bé-
houn'l"aille, yého'^l"a illé.Béhos"a
ille, je ne vois aucune raison de me
défier de lui, j'ai confiance en lui.
— Ibid. En (juclqu'un, -s'appuijer
.•<ur quelqu'un. Béze'^lnezh, l)édes-
nezh, bédinlnezh, yéde'^lnezh, bé-
dézhilnezh.Bédesnèzhi houllé kou !
Me voilà privé de tout a})pui, n^ai
personne en qui tne confier. || Une
(•oj//)»/r.Hettazh.l)éninla hettazh,
avoir une coupure à la nuiin. Sinla
shittazh, je me -mis coupé la main.
Niiila '^èwounttaizh sanaii, ne te
coupe pas la nuiin. \\ Coutume,
riiahitudc. Aiiourzh"aon, ou a-
houn^lttou, suivi du verbe. A-
liourzh"aon ya'^Pti, // a coutume de
prier. Ahousttéou naszé ovin, j'ai
coutume de chasser. \\La coutume,
de. Tta hè-ou-ze'^ldéneii ; pi. tta
hè-da-ou-ze'^ldénen ; tta hè-da-ou -
zeldi'^li, à mesure que l'on prend
l'habitude, que la coutume s'éta-
blit ; tta hou-déoesdin, tta hou-
déoindi'"!, tta liou-dé^'edfii'^l, tta
hou-dé(.'ildi'li, tta hou-déoou'^ldi'^li,
tta hou-déoeldi"li. 7^ «.s., tta ahou-
zéoed-dénen, on a pris l'habitude
lie... Tta a-lu)u-(léoesdéneii, tta a-
liou-déoin'ldéiieii, tta a-liou-déoel-
déiieii, tta a-b()u-dét>ildénen, tta
a-hou-déooii'ldéiien, tia liè-da-ou-
de'ldénen. — Ibiil., riHibitudc du
travail. Hè-la-zeldiii, hè-la-dénes-
demi, hè-la-déoiii'ldenn, hè-la-del-
denii, hè-la-dénildenii, hè-la-dé-
nou'ldeiiii, hè-da-la-'l demi. Pas.,
hè-la-ze'l-denn ; pi. liè-da-la-ze''l-
denn.fLes autres personnes comme
au prés, avec nin, ou ^nnlé). Fut.,
hè-Ia-zouldin'l, hè-la-dousdin'l,hè-
la-déwoiiiildin'l, liè-la-doiildin'l,
hè-la-déwoiildin'l. Hèladousdin'^l
kou ! // faut que je m'accoutume
au travail. \\ Des crampes. Tssel-
do'', shesdo% shinldo'',, lie'ldo',slnl-
do'^, shou''ldo'^. Setthennen na' an-
4>inttli ne signifie pas : j'ai des
crampes aux jambes, mais, mes
jambes fléchissent par défaut de
forces. Sè^'ké hin°lshoun, ou zlie'^l-
sdioun, j'ai les pieds engourdis.
Sè'^ké lie'^ldo'^, j'ai des crampes aux
pieds. Il Les dents agacées. Déné
fwou èya, Djié nèdlar illé sezlian-
hoddi itta, betta seowou èya, 2>^«r
avoir mangé des fruits non mûrs,
j'ai nwl aux dents. \\ Le dessus,
au cojnbat, à la lutte. Déné àag-
azenttè, day-adesttè, dao-adinttè,
dao-adenttè, dat)-adouzliittè, dao-
adouhttè, dao-adahadenttè. Pas.,
déné da^i-azépinttè, dao-azéoettè,
daÉ)-adé£)esttè, f^ p. duel et pi.
dao-adépittè. Fut., Déné dao-
azouttè, dap-adousttè ; /" p. duel
et pi. dap-adéwouttè. — Déné
nazli-azenttè (même conjugaison
que dap-azenttè, en remplaçant
dag par nazh). || La dxjssenterie,
ya sedyi, ou sedyour, envoyer
fort. Yasdyi, "^tesdyouj" ; j'anèdyi,
""tindyour ; yadyi, '^^tedyour ; yai-
dyi, *^tidyour ; yaouhdyi, Houh-
dyour ; yadadyi, da^tedyour. Pas.,
sepedyi, "tenesdyi, "^tépindyi, "^té-
AVO
~ 111 -
A\'0
Avoir (initt)
tHMlyi, 'tt'oidv i. Fu(., soikIx our,
*"tous<lyour. //>»</., i^iall-'tou-
/lu'l dont' lu'<l(la', flux (/'«</»/ chau-
de }iuiu^f le nnnidc. Tsim-'lou-
zliel iiiMitia' aliottiii, on diniit ifUi'
tu as la (///.s.v(;//cr»('. //»»</., (le-
ur yaoi' tattlir, flux de vtntir. Se-
yaj.*è 'tattlir, j'ai la dt/sscntcrif ;
ou bien yatsst'/.lu, yas/.lii, yaiit'zlii,
yazlii, yail/lii, yaou l/lii, vada/.lii.
Tssi'sliiiiyé yaiit'zlii illc aliot t iii, lu
[uirain avoir un tcrrihic flux de
ventre. \\ De récliu, nutison, église
où il II a de /Vc/zo. Vé-liodadt'oi/lii»
ou yé liètla dé/lii Ttin, ou yé hè-
da dé/.'i'1't^J"' <"' <'/<■";•(■ yt' luVla
dii'tiii, maison qui a de Cédio. —
Ibid., lieu où il y a de Vécho. Da-
hèda-zliiPtiii, ou dalir'dadi/.lii. ()n-
ttla/lit- dalièdadi/.lii ikkéla dyaii !
Que voici un lieu où il y a de l'é-
cho ! Il Les écrouelles. 'i^sséyin'l-
dyet, (ji'ldyet, yin'^ldyet, pin'ldyet,
être pourri, ff'csf le comnience-
nient). — Na-ze'^ldyet, iia-ni'ldyet,
iia-niii'ldyet, na-iie'ldyet (e^e«t le
nuil dans toute sa violence). —
Ibid., au cou. Déné-kka-tcha de'l-
dyet,/('.s deux côtés du cou pourris.
Se-kka-tfha de'ldyet, ne-kka-trha
de'"ldyet, }\ii, tu as les écrouelU's. ||
Égard ù ce cju'on dit. Es'^tè-da-
ouzettinen, 68*^16 -da- ounes"inen,
es'^tè-da-()uiiiii"inen,es'tè-da-ounè-
"inen. Es'tè-<la-ounes"inen itta
iu%, o^iaesna ille, par égard pour
m parole, je n'en ferai rien, ou je
renonce ù mon projet. \\Envie de.
l)è houiiinzlièneii. Nin de houiiiii-
zlienèneii. Kkwaiittè dî- liounini-
/henènen.Ekwanttè de yénes shenn
kulou, déniiiiii kkalioCiii illé, j'en
ai bien envie, mais on ne fait pas
tout ce (pi'on veut. — Ibid., de
(picbjue chose. 'ïiass'i edanihounni.
Eyi édaiiousui kulou, sét^aounuud-
di'l ill«' souiiiii, j'ai bien envie d'a-
voir cela, mais Mann dnuti tiu'tm
ne me le donnera pu». /'»ii/., dt;
manger de la viande. Ik-rr imuiiè-
ta'l. lit»rr liu-iicvifVta'l kou, ;'iji
enfin envie de tnanger de la viunde.
— Ibid., de Intire, "l'on lm-/>*/hi.
"l'on l>a-t*-' tfsslii, j'ai ton jour» en-
vie de boire, je suis toujours al-
téré, "l'ou lm-i-/lu't, j*ai soif, "l'ou
l»a srziii* yao»' "^ti-r/liifunii, ou 'tou
l»a sèzhi* i.'iiiL^uiiii, j'ai la gorge sè-
che de s<tif. — Ibid., de dormir.
Bel kka-liou-dya. \U\ kka-s-tya,
j'ai envie de dormir. lk*'l sézlie^l-
"in, /(• sommeil a graissé, amolli
tous mes sens. \\v\ iié/lu* Tiii a-
liottiii, on dirait (pie le .soinnnil te
gagne. — Ibid., de rire. l)lo ye-
tssé-t'iii"» ; dio' ye-tssé-oinzhet .
Dlo*" yt'uiziu't itta, sa douyé, j'eus
une telle envie de rire (pie j'en
étais nudade. — Ibid., de nuinger.
Ht'rr ha-sè-zlii, iierr ha-i's-slii, on
herr ha-*'tes-shi, herr ba-iii-zlii,
herr ha-è-zlii ; /"* p. duel l>err l>a-
id-zlii ; /■' p. pi. Ihmt ha-liid-dé ;
herr ba-ou-lii, l)err l)a-ouli-<lé ;
herr l)a-lièhè-zhi, l>err lja-lie<l-<lé.
Impers, pi. berr ha-sed-dé, l>err
haliiddé. Pas., herr l)a-sè-zliet,
herr ha-i-zliet, ou l)t'rr ha-' ti-ziu't,
herr ha-in-zhet, herr ha-è-zhet.
Fut., herr ha-sou-zhi, herr ha-
ous-shi, herr ha-woun-zhi, herr
ha-hou-zlii ; I'' p. duel herr ha-
woud-zhi ; /" p. pi. herr ha-woutl-
dé. Impers, herr ha->oud-<lé. —
Herr-ha-zè'taM, herr-ha-néî.»es'ta''l,
herr-ha-iiéoin'"ta''I, herr-ha-ne'ta'"!.
Pus., herr ha-zèzhet. Fut., I>err
ha->ouzhi. — - l)éiié-<l/jyé liin-
zhoun, le cn'ur sent l'aiguillon de
la faim. Se<lziyé liiiizhoun, j'ai
faim ; mon cour est faible, et com-
me eng(nirdi par la faim; (hiii-
zhoun est dérivé de hiiihlioun ipti
veut dire: engtntrdi).- Ibid., de
/)/«f/nr.F/ltta ze'lhin, E'itta'lhin»
AVO
112
AVO
Avoir (suiie)
les larmes s\ieeumnlent dans les
yeux. tVltta-'l-hiii aholtiii, on cti-
Viiit qu'il a eni'ie de pleurer. —
Fuire semblant d'avoir envie de
pleurer, betsahè 'ka ttcliyanni.
Hetsahè '"kaho'lsher, il eherehe ses
larmes. Setsaliè 'kahossher, édla-
oon ! Eli bien, quoi! je fais sem-
blant d'avoir en-eie de pleurer; ou
tsa'' hetsin. — Ibid., de -oomir.
Tssikwi, renvois de l'estomac, ef-
forts pour l'omir, lieskwi, hinkwi,
liikwi. — Na/liè hézel'^tiii, provo-
quer et annoncer le vomissement,
nazhè bé'"test''in,bé''tinTtin.Nazhè
be^^teMin, // a envie de vomir, il at-
tire quelque cliose en avant, pour
le rejeter. \\ De l'esprit, du bon
sens. Sounyan, être sage, pondéré ;
hoschian, hounyan, houiiyan,
houdyan, liouchian, hèhounyaii,
ou (lahounyan. Koutta, hounyan,
c'est un homme d'esprit, un hom-
me sage. — Ibid., avoir V esprit
vif, délié, pé net ra ni. Y éni-fio-den-
ni, yéni-o-desni, yéni-o-dinni, yé-
ni-o-denni. Ou encore édinni-so-
delyan, édinni-o-desyan, édinni-o-
dinlyan, édiiuii-o-delyan,édinni-o-
dilyan, édinni-odouhlyan, édinni-
lioho-delyan. Esdi déné illé kwa-
lanttè, onttlazhè édinni-o-delyan,
ce n\'st pas un liomme ordinaire,
car il a terriblement d^esprit.\\De
l'expérience. Ttassi hokkaonè'^ta
ho'jadèjttassi "ooweddi hooadè,tthi
h'^olè hopadè ekkoredyan, hinni-
deddi, à force de voir, d'observer,
de pratiquer soi-même, avoir des
connaissances, avoir Vintelligence,
le sens des choses. \\ Une extinc-
tion de voix. C'hi-édi-houdlin. Chi-
édin-s-dlin, j^ai une extinction de
voix. Il Vz. n'avoir pas de voix.
Il Famille. Déné dèvazè, ou déné
'"an'^olè hounlin. Sédèyazè hounlin,
j'ai une famille ; m. à m. ma famil-
le il ji a. Il J'ai des raquettes, "aï
setssin, ou bien encore se"ayé
hounlin. |( Femme. 'An-so-ttiii,
'an-hos-tt in , 'an-lioun-ttin ,"'an-ho-
ttin. Pas., ''an-so-4?ettin, "^an-ho-
pesttin. Fut., "an-sou-ttin, "^an-
hous-ttin. Tssékwi dénétssin.Tssé-
kwi sétssin, ou 'an-hos-ttin, j^ai
une feinme. \\ Foi en la parole de
(juelqa'un. Déné ya^'tiyé déné %
natset. Béya°tiyé sa natset, sa pa-
role est forte pour moi, j'ai foi
en sa parole. — - Ibid., déné °a e*^!-
tthi ahod(h oyin. Sa e^tthi addi
oyin, pour moi il parle droit, tout
ce qu'il dit me paraît juste. —
Ibid. Watssi dénékkoredyan oulle.
^Vatssi bekkoresyan oulle, je n'ai
jamais sui-pris chez lui un nienson-
ge. Eyitta béya'^tiyé sa natset, et
voilà pourquoi j'ai foi en sa pa-
role. Il De la foi. Croire à la reli-
gion sans arrière-pensée, ni tergi-
versation, na déninni dette illou,
niiio'^itsini ya^tiyé kkéyéniodépin-
"a. — Ibid., sans tergiverser, sans
arrière-pensée, professer la reli-
gion , okké-na-yéni-tssé-dénedda''
illéhou, ya'^ti ; (okkénayénitssédé-
nedda% signifie la même chose que
na déninni dette, avoir deux pen-
sées, des arrière-pensées). Okké-
na-yéni-dénesda^ illou, yas'^ti, je
professe la religion sans arrière-
pensée, de tout cœur. — Ibid.,
croire fermement. Hodelyédou
okkeyiniodeÊ)in"a, on okké-yéni-
zéoin"a. Hodelyédou okké-yéni-
di"a, je crois fermement. ■ — Ibid.
Croire sans aucun mélange de dou-
te, etssoudehdlan illéhou ya°ti.
Oudehdlan illou ya*^rti, il professe
la religion, sans douter de rien. \\
Froid. Tssèdli, shesflli, ou sekké
èdli, shindli, iiehdli, shidli, ou
noukké édli. Pas., le prés, avec
nin, ou ginlé. Fut., tssoudlou,
wasdloii, ou sékké èdlou, woun-
A\'()
- 113 -
AVO
A\oir (suitt-ï
ciloii, wndlou, woikIIou, ok iioiikki'
èdlmi, iioukki' t'dli walli, wmili-
tllou, (lawailloii, t)u oiilx-kkr «'(iloii,
«I» oulirkké èdli walli. //';</..
fframi froiil. Oiittla/lir tsM'dli, ou
délié kké ^(lli. Sékkr imIII, jt- ^tVf,
y'(jj ffraini fnùd. — //)i</., /»r//)j-
(ncUcinciit , Ctrc fnhu.v. Na-
f sMUiii-dhai, na-ou-nesdloii. iia-
i)U-nindlou, iia-ou-iièdlou. l'an., le
prés, avec nin, ou pinlé. — Ibid.,
tout 0 coup, V. ;l.'. t" miirclic. I)é-
m'*-kké-t)undli ; lioiiiu'^dli, liounin-
(ili, huuiidli, lu>UMidli,li()iiii()ulidli,
iiMioundli, <>(/ daliuuiulli. Iloiiiies-
dli, le frohl commence h me saisir.
Il La pih\ Soiiiflslieiiii dt'iié hed-
dalié. Sdum'IsIumiii sed<la', j'ai la
gale. Il La gorge dessécliéc. Di'né-
zhè yayè "terzhuann, Sezhè yauè
'^terzhi;ann,raj la gorge desséchée.
— Ihul., la gorge est sèche sou-
vent, ou de nouveau, déiu'-zhè ya-
•jo nahehfiann. Sezhè yac»è nalieh-
yaiin, voilà mu gorge sèclie de nou-
veau. Nabehiiann ovin, elle se des-
•<èehe vite et souvent. \\ Des goûts
différents, (hotnmes) avoir l'esprit
<Hfféremment foi/r;jt'.P>'lkkéttchya
déiiinni-eltte. — Ihid., avoir des
sentiments, des avis différents, e*"!-
kkéti-liya iiouiu^lzhenn. Ttassi naii
e'ikkéttfhya hounelzhenn, différer
d'appréciation sur un sujet donné.
Ooan e'^lkkéttchya hèyénelzhenn
oyin, ils ne l'apprécient })as de
même façon. \\ Différents goûts,
(aliments). E'^l-kké-ttcliya lioubii.
F/lkkéttchyalie "lenui, tout cela a
différents goûts. \\ Hâte, '^An-ho-
'ti, an-zhes-'^ti, 'aii-zlnn-'"ti, *^aii-h-
"ti, '^an-zln-'"ti, *'an-zliouli-*'ti, *^an-
hèiiè-'ti, ou '^aji-da-è'^ti. Pas., ""an-
ho-Avè'^ti, 'an-pes"^ti, ''an-oin-"^tL,''an-
{.•e-*"!!, ''an-da-oi-'ti. Fut., '^an-hoii-
''ti, '^an-hwas-'^ti, '^aii-woun-'^ti. '^aii-
wa-'^ti, '^an-wou-'^ti. — Ibid., iiaii-
lu)d-di 1, iiuii-(jeh-4ii'l, iiaii-(.«iii<<liM,
iiaii-L-tvI-diM, iian-(.»i(i-4iri. Pu»., /<•
prés, avec iiiii, ou f>iiilé. Fut., imn-
lioud-di'l, iiaii-'toiis-diM, iiuii-'lé-
uodiKJi'l, iiaii-' loiid-iii'^l. il Cric
hémorragie. I )i'MH'-(.<aii-' ta-tlé-hf-
tsliè. Béyaii-'ta-ilé-htHlslu', i7, ou
elle a une hémorragie. \\IInute.
Oiizfdyan, ou <)iiztMid\an, tiudéne»»-
dyaii, oiidt'iiiiidyaii, oud«'iid\iui,
oudéiiidyan. l'<is., ouzé<.M*dya, «m-
dt'oewiya, oudé<<indya, oiidé(.»eli-
dya ; jxis. récent oiidelidya. Fut.,
mizc'uadya, oudousdx a,<)udéwoim-
dya, oiidoiidya, oudéwowdya. —
C'asuel, yoLiya adt'iieii'l"iM. Vou
y a ayiiila, // a eu honte. Vouya
ave'l"in, // a honte. — Habit.,
yoiiya adéneii'lsheiin. Youya a-
siii'lslieiiii, je suis tout Jionteui.
— Ibid., grand'honte, se couvrir
de Jionte, édé-youya-zenrtiii, édé-
vouva-dé{.>es'^tin. Pas., édé-youya-
ztMil'tan. Ëdé-youya-déôos'tan, je
me suis couvert de honte. Tidé-
youya-denrtaii, il s'est couvert
de honte. — Honte de quelqu'un.
de la société de quehpi'un. Délié
ttliisiii hézeiilin illé. IltHlesliii
illé, hédinliu illé, hédeiilin illé,
liédioidliii illé,hédou''lin illé, hè-
Ijèdenliii illé. Pas., le prés, avec
nin, (m oinlé. Fut., hézoïriè, lié-
douslt', liédéNvoun^lé, hé<loii'lé illé,
hédéwoutlle, hédéwou'lè illé. —
Déné 'ouzendyan, houdé-nes-
dvan, l)ou-dé-nin-dyan, you-den-
dyan, hou-dé-ni-dyan. Pas., le
prés, avec nin, ou oinlé. Fut., dé-
né - *^ou - zou - dya, l)ou-<l-ous-dya,
l)ou-dé-woun-<lya, you-d-ou-<lya,
hou-dé-wou-dya. Nou-"ou-<ié-nes-
dvan, j'ai honte de vous. — HmL,
de paraître devant quelqu'un, n'ê-
tre pas à l'aise avec. l)éné-(..a-<lou-
zèlvan illé, l>é-(.<a-dou-<les-yan illé.
l>é-!.a-dou-dinl-yan illé, yé-t»a-<lou-
del-van illé, lKW«i-<lou-<léciI-yan
Dictionnaire françats-montagnais.
AVO
— 114
AVO
Avoir (sui/f)
illé, bé-oa-dou-doulil-yaii illé, yé-
£>a-tia-tlou-clel-yan illé, — 'S.'/"- au.
vvrhi' précédent : déiié-oa-etssou-
(It'lyan illé, (U'iu'-!.'a-i'(l()u-(lesyan
illé, (léiié-na-edou-diulyan illé, dé-
iié-oa-edou-delyaii illé, déné-oa-
edou-déoilyan illé, tléiié-on-edou-
doulilyan illé, déné-£)a-edou-(laou-
delyan illé. Héoa edou desyaii illé,
je inc sens honteux, mtil à raise
(recc lui. — Déné "è-ou-zendyaii,
déné ''è-ou-dénesdyan. Pas., (iéné
"^è-ou/eoedya, d^né ''è-ou-desdya .
Fut., tléné ''è-ou-zoudya, déné ""è-
ou-dousdya, déné *^è-ou-déwoun-
dya. l)es"el itta. déné ''è-ou-dénes-
dyan,</vcc mes habits en loques,}'' ai
Jionte de paraUre, de me mo)itrer.
— Ihid., de parler à quehju'un.
Iîé-da-ou-zendyan,bé-da-ou-dénes-
dyan, hé-da-ou-dé-nindyan,, yé-
da-ou-dendyan. Pas., bé-da-ou-zé-
t>edya, bé-da-ou-déoesdya, bé-da-
ou - déoindya, yé - da-ou-déoedya.
Fut., bé-da-ou-zoudya, bé-da-ou-
dousdya, bé-da-ou-dcMvoundya,yé-
da-ou-doudya. Onttlazhè bedaou-
dénesdyan, j'ai terrihlement honte
de lui ])arler. — Bé-pa-da-tssou-
dyan ille, bé-oa-da-ounesdyan illé,
bé-t-a-da-ounin-dyan illé,yé-oa-da-
oudedyan illé, bé-oa-da-oudépi-
dyan illé, bé-oa-daoudéoidyan illé,
])é-oa-da-oudouhdyan illé, yé-oa-
dada-oudèdyan illé. Douyé si, bé-
oadaounesdyan illé, c'est impos-
sible, je n'ose aller lui parler. —
Bé - da - dahoun - dshazh , bé-da-s-
dshazh, bé-da-din-dshazli, yé-da-
din-dshazh, bé-da-fli-dshazh. Ed-
]a(jè ijun sédadindshazou ? Pourquoi
donc as-tu tant peur de me parler ?
— Ibid., de parler, être timide.
l)a-ou-zendyan , da-ou-dénesdyan,
da-ou-dé nindyan, da-ou-dendyan,
da-ou-dénidyan. Pus., da-ou-zéoe-
d3a, da-ou-dénesdya, da-ou-déoin-
dya, da-ou-delulya. Fut., da-oii-
zoudya, da-ou-dousdya, da-ou-dé-
woundya, da-ou-doudya. l)a-ou-
déwoundya sanan, n'aie pas honte
de parler. \\ Le hoquet. Seyis, ""tes-
c'iiis, '"tin-yis, 'tè-yis, ' ti-dyis./^j.s-.,
serzhyès, 'ti-yès, ''tin-yès, "terzh-
yès, ""tezhi-dyès, "^tou-chès, hè-
"terzh-yès. Fut., sou-yis, *^tous-
c'his. Il La même idée qu'autrefois.
'Via, aliouninzlienn nin an'laon-
hounin'^lshonnttè.'rta ayenesslienn
nin an'laon-nesshen ttè, ce que je
pensais, je le pense encore. An^l-
aon-nin'lshenn,an'"laon-nin''lshenn,
an'laon-nilzhenn,, an'^laon- nou'l-
shenn, annaon-iiènin^lshenn ttè.||
Déné-dzanoè berr héden''lttk'zh
lanttè oyin, une indigestion, tout
ce qu'on a pris .semble être resté
dans la partie supérieure de l'es-
tomac et y foi-mer une masse dure.
— Ibid. Déné-dzanpè nie'^lnai, ce
qu'on a pris s'est arrêté dans l'œ-
sophage. Sedzanoè ninilna'^, ne-
dzanÊ<è nininnna'^,bedzan£)è ninin'^l-
na", tout ce que j'ai pris, avalé, tu
fl.s pris, avalé, il a piis, avalé, s'est
arrêté dans l'œsophage ou la par-
tie supérieure de l'estomac. (Je
l'ai, tu l'as, il l'a descendu jus-
qu'à l'œsophage.) — Ibid., avoir
rtud au creux de l'estomac, déné-
yé-dlanpè hounzhoun. Berr gann
tta seyédlanoè hounzhoun, ce que
j'ai mangé me fait mal au creux
de l'estomac. \\ La jambe bien
tournée. A'^è zépeltthenn, a'^è t^es-
tthenn, a*^è £)in''ltthenn, a*^è ge]-
tthenn, a^è daoiltthenn. A°è oel-
tthenn kwalanttè, il a. certes, la
jambe bien tournée. \\ Les jambes
lourdes. Déné yagè dahohdiyé, ou
déné yaoè dahoddi ille. Déné yaoe
dahohdiyé, nisoun'ldéou, la vieil-
lesse rend les jambes lottrdes. Se-
vaoè dahoddi illé, j'ai les jambes
lourdes. — Ibid., déné tthennen
AVO
— llf)
AVO
\\oir (iuitfi
iioiir/luia/li. Se 1 1 lu-iiiu'ii Itoiir/.li-
(la/.li, Vtii les j(itnl>t.s liniiilt.s.\\I)it
juffi'fiicnt , Esprit ({mit, prompt tt
coucfvoir, prompt à s\\vprupiir.
D^ninni f'Ittlii (it'iH'd/lu'iii fl,
i(,>un etssiiiiiaytMiilio/lii, i^aii 'i*
'"ayaou'^ti. — //)»</., Ciprit prompt
à trouver. Il cinnprcnilri' ce </»/i est
ihtt'tt et juste. Tta e'Ittlii driie-
{)/.heni ujau V'hou'l "ai, ioaii hiiiiii-
(ItHldi. — //)/</,, penser toujours
droit, i'Iasiii e'Ittlii yéni-lu>-/,lu*'"l ;
yéni-t'Os-slH''l, yéni-(jin-/lu*'I, yéni-
t)è-zlie'l II La langue déliée. Déné
«isliou '^(«xlin'lfhiaii. — Ibid., avoir
une lanifue éltxptente, déné dsliou
lit'daixliii'lrhiaii. — Ibid., paroles
tombant bien pesées et bien (/'«-
plouih, déné ya'tiyé kké 'tou nelni.
Beya'^tiye kké "tou ne^iiii, </»» pèse
bien ses paroles. || Les nuiins cre-
vassées, ax'oir des enf^elures, dé-
ninla kké der/iikkan, Okkazhtta
sinla kkedéoinkkan, le froid m'a
brûlé les mains. Déiiinla iKu-ertaH.
Sinla naoel'ta'l, j'ai les mains fen-
dues, crevassées. — Ibid., engour-
dies, mains qui tie se sentent
plus, ne sentir p/t/.s- ses mains. Dén-
inla édériddile. — Engourdies,
dén-inla liin'lshoun. Sinla liin"!-
shoun laadya, /'<'/' les tnains comme
engourdies. || Mal. Eya hézeddi.
Eya édéresdi, je me sens mal ; ;'ot
mal. — Ibid., au cn'ur. Déné-
dziyé èya. Sedziyé èva, j'ai mal au
Civur. - — Ibid., avoir envie de l'o-
mir, tssèzlioun'l, oesslioun*^!, gin-
zhoun'l, t'èzhoun'l. — On va vo-
tnir, t.ssinziiouii, liizhoun, hin-
zhoun, hin/houn, liidzlioun. —
Ibid., (juelque chose dans l'oreiHe.
Déné-dziyé hodflnal. Sedziyé lio-
delnal, j'ai quelque chose dans Vo-
reille. — Ibitl., aux reins, déné-
nnizé èya, le mUuu de rhomn}e
être malade. Sennizé èva, mou mi-
lieu, ou mes reins sont malade». —
Avoir mal aujr rogmms. l)éité-ts»è-
zèi'anèwi. I)éii-in< > .avoir
mal au.i reins. Sin i, j'ai
mal au.i reins.- Déni* MfiuitMi yat»è
t'<izi I signifie : avtnr dans le don un
germe de mort. - IbiiL, de tête.
Déiié-dslii èya. -- //»»</., // l'inté-
rieur de la tête, déné-d>lii nèzlii.
Sedslii nèzhi, ma tête n'est pas
}>ien, j'if ai mal. || Le nud d'en-
fant, être en plein travail, M'kui
lurislii. — Contmencer à se sentir
malade, s«'kwi Jio'te'lslu't. Hfiaz*'
li</teMshet, elle commence à se sen-
tir mal. — t\tre malade par l'en-
fant,sékwï tta t*ya. Si c'est la fem-
me ellc-mênie qui parle de son état,
elle dit: ho'te'Islu't ahouiu^ldi, i7
setnble que l'enfant l'eut venir au
monde. \\ Du nndheur. Le mal-
heur l'ient frapper l'homme, es'tè
déné-(ja-denlttlii, o» dént-^^-a-deJ-
ttlii.P^/s. , es'tè-déné-na-<lenlttlift>
Es^tè-sé-oa-denltthet, le malheur
est venu me frapper, j'ai eu du
malheur. — Ibid., es'tè-na-zinzher,
être arrivé au maUienr : pi. es-
""tè-oa-zindé. Bé<ja es'tè-nin/JuT, le
malheur est arrivé à /i//,Séoa-es'tè-
ninzlier, le malheur est arrivé à
moi ; ou bien es"^tè-<.>a niziier, je
suis arrivé au nudlteur. Es'^tè-oa-
ninzher, j7 t^-^ arrivé au malheur,
a eu du malheur. — Ibid., es'tè
déné-kkiltthi, le tnallieur tombe
sur quehpi'un. /'*/>, ,déné-kkiltlu*t.
Es'tè sé-kkiltthet, le malheur est
tombé sur moi. — Ibid., être plon-
gé dans le nudJieur, es^tè-yé-oii/'a.
És^tè-yé-oinzlu't. Es'tè-yéî.'izfiet, je
suis plongé dans le nudheur.( Mai",
ce l'crbc s'emploie surttmt en par-
lant de chagrin). — Ibid., n'être
l>as capable, ne réussir en rien, ti-
rer le diable par la (pieue, es'tè-
èzluMin, es'tè-t.i'"l>hènen.es'tè-tin''l-
shènen, es'tè-èzhènen. Es'tè-èil»è-
AVO
lU)
AVO
Avoir (suite)
iiiMi, aliwaliu' oiillc, \\ tire le (Hahlc
par lu (iiiciii\hnj)ossihlc de le sor-
tir du pétrin. || /.</ mi^aniine, des
éldncements dan.^ ht tête, déiié-
(Islii iiè/hiy. Secishi iii'/.hi, j'flj In
ini^f ruine. — Ihid., avoir iiud h la
lête, (léné-dslii t'ya, Sedslii èva,
j'ai mal à la tête. \\ Bonne tnine,
grâce à l'habit. A'è tssé-oel-'ka/h,
a*"è oes-*'kazl), a'"è £)in'^l-''kazh, a*^è
(.-el-'ka/li. — Ihid., naturellement.
A'è tssé-oii/ltte, a'è oi'lttè. Pas.,
comme au prés., en élevant la voix
sur ttè. Fut., comme au prés., avec
un adverbe de temps. A^'è pin'"lttè,
koutta,///u' n}anque pas de bonne
tniiie. Il Mauvaise mine, étant mal
h<ibillé. A'^è /ePkazh illé, a*^è ges-
'^kazli illé, a''è pin^^rkazli illé, a'^è
t>erkazh illé. A^è was*^kazh houllê
illé, je n^aurai jamais bonne mine.
— Ihid., naturellement. A'è zettin
illé, a'^è nesttin ille, a'^è ninttin
ille, a*^è nettin illé. A'^è tssèpin'"lttè
illé, a'^è £)i'^lttè illé, a^è pin^'lttè illé.
Il De la mi'<ère,se peincr.^a.-ho\-''ti,
îia-s-'^ti, na-nel-'^ti, na-l-^ti, na-hil-
"ti , na-ou'l-'ti, na-hèhèrti .— Ibid. ,
faire tout avec mille misères. *^An-
na-tssan-hol-'^ti, ''an-na-tssan-zhes-
"^ti, '^an-na-tssan-zhin'^l-'^ti, ''an-na-
tssan-''l-'"ti, '^an-na-tssan-zliil-'^ti,
"^an - na - issan-zliouH-'^ti, ''an-na-
tssan-he''l-'^ti. — Pantsélou *^an-na-
tssan-zhes-^ti, c'est à toute peine,
et avec mille misères, que j^en suis
venu à bout. — Ihid., rencontrer
foule de difficultés. Odelyoïi hotta
dene "a hodennaï bekkéhodiltthi,
de tovtes parts les obstacles et les
difficîdtés tombent sur lui. \\ Une
morsure, faite par un animal.
Ttassi déné shè"a'^l. ""Lin serzh-
"aT, ou "lin sin''te''l"a''l, vn chien
m'rt mordu. '^lAn yerzh"an, ov
yin''te'^l"a'^l, un chien Va mordu. —
Ihid., faite par un homme, un in-
secte, ou certains j)etits animaux,
v.g. une souris, un écureuil. Ttassi
délié iierazh. Déiié sel'azh lakou !
voilà qu'un lionune m^a mordu.
Dloiiné yer'azh, une souris Va mor-
du. Il Beaucoup (^objets, d^oiUils,
etc. F/lkkéttchyalié ttassi zazé,
betta eî.'alat>edda oiaze danlin 'é'ii
'^an-tssou-népe'^lnik, ou 'an-tsseh-
lya, *'an-ou-nét)esnik.7^«.s'., "an-tssé-
pelya, "^an-oesya. Fut., ''an-tssou-
népou'lnik, '^an-ou-iiéi?ousiiik, °an-
ou-nénouif Inik. || L'ophtalmie des
neiges. Nazhounzh déné hedda".
Nazhounzh sedda*', le mal de neige
me mange. \\ Les oreilles droites,
aniïual. l)za-i)eltthenn. Ou encore.
Hedzape bekke nadazelttchyan lan-
ttè, ses oreilles sur lui se dressent.
— Pendantes, animal. îîedzape bè-
nipinttli, se.s oreilles tombent, pen-
dent. — Pendantes naturellemetd.
Bedzape napèttlo'^l, ses oreilles pen-
dent. Il La pair, le calme, le silence.
Déné e^l dippel, ou déné VI hode-
tchou.NouVl dippeljOJ/ nouVl ho-
detchou, nous avons enfin la paix.
Hodetchou illé, eddin ! sékwi
douyé ikkésin ! Il n'// a pas de
paix, de silence, on ne peut plus
s^entendre ; en vérité, ces enfants
font itn vacarme ! — Ihid., le
calme, le repos, la tranquillité,
déné VI sèhorzh"an. NouVl sè-
horzh^'an, nous avons la paix. —
Ihid., obtenir. NouVl sènihounl-
tthet, enfin la paix est venue (t
nous, nous avons retrouvé la paix.
Déné VI sènihounltthet, avoir la
paix, après beaucoup de trouble,
d'agitation, de querelles. \\ Des
palpitations de cœur, déné-dziyé
déné daltthi, le cœur s\'lève com-
me pour fermer les voies respira-
toires. Sedziyé sedanltthet, j'ai eu
des palpitations, mon cœur s'est
porté en haut de ma poitrine. —
Ihid., palpitations plus lentes et
\\()
— 117
.W ()
Avoir imite}
imtiiis î'i»)/t'»iN'A'.l)éiié-(lziyi* "tt'l'ki.
StKiziyt* 'tt*rki, j\ii «/<> palpitu-
titnis. — //)i</., /«' luvur ilaiiKc, s\i-
}iitc ct)nnuc s'il tnnil'lait . DiMié-
«l/iyi'' lu'Itli. Sfd/.ivf lirltli, j'ui (U's
}uilpitnt'nnis. Il La paiisi' trop
pU'inc. Hi'M'aii-tssun-niut.sseiiii. Nt'-
(.•aii-tNsan-nintssfUii, tu </.s la panse
trop ])lcitn\— IhitL, l'tivoir pleine
jusqu'à eu eni'^fr: (ia->li»'-tssi*-<ir-
ne<i(ii, ou (la-sliè-(lt''/A'<l(li, da-slà'-
tléiies<li, (la slio-dt'niiidi, da-sliè-
déiu'ddi. l)a->liî'-dénindi tta aned-
yaousaii }As-tu voulu inan^fer pour
vu crever Y Kbett nawa'l tiiihè, .s'J-
ffnifîe : grosse panse naturelle. \\
Parts égales. r/Iéneltte e'I-'an-na-
zelyé, e'^ran-iia-diiyé, e'Tan-na-
doulilyé, e'^ran-na-delyi'. Pas., e'I-
'an-iia-7A'hlya, e'I-'aji-na-dézhilya,
e'I-'an-im-douhlya, e'^l-''an-na-deh-
lya. Fut., e'^l-'^an-na-ZDulyè, e^l-
'an - na - dewoulyè, e' l-''an-na-dé-
woulîlyé, e'I-'^an-na-douiyé. È*^lé-
iTeltte, e'^ran-na-déwoiihlyé, ayez,
ou prenez des parts égales. \\De la
peine, du chagrin, "An-yéni-o-
'^terzli"a, "an-yéni-'ti"a ; ou bien
"an-yéni-o-'^tè-zhet , "an-yéni-'^ti-
zhet. Pas., "an-yéni-o-'^té-yin"a,
"an-yéni-''té-oi"a. Fut., "an-yéni-
o- tou"a, "an-yéni-'tous"a,anyéni-
'tewoun"a; r p. duel et pi. "an-
yéni-*'téwoutta. — Ihid., de Vin-
quiétude. '"AoudeHiù tta déninni
""lan. "^Aoudesli itta sinui *^lan, les
iipi)réhensions me donnent mille
pensées. — Ihid., être dans l'em-
barras, l'incertitude. Tssaii-yéni-
lu)-zhè'"lè, ou tssaii-houninzliéiieii ;
tssan-yéni-oes-sliè'^lè, tssan-yéiies-
shéiien ;tssaii-yéni-nin-/liè'lè,tssaii-
yéniiizhéneii. /■*«•■>. , tssan-yéni-hoii-
net»inzhin, tssan-yeiii-oizhin. Fut.,
tssan-yéni-hounouzhin, ts.san-yéni-
nousshin. — Ibid., de la peine au
travail, se surmener. Kke-zt*<izher,
ou kkt'-zfttu; kké-ii<'c<cMiy.hfr,kk^
iifsttu; kk^-iuViinl/Ju-r, kki^'-iiiii-
tta ; kk^-iuW<l:tluT, kk('-iu«ttu ;
duel et pi. kk^-iu-t-idzlur, kkt-ne-
CHUiImIzImm-, kk<'-litMi.'tta. Paii.,kké-
y.vijvWn, kké-iu'(.H*stta, kké-iie(,>in-
fta, kké-iiéft'tta ; duel et pi. kké-
lu'v.itta, kké-ii^(»oulitta, kk^'-hi'ii^*-
t-ftta. Fut., kké-zoutta, kkt'-iious-
tta, kké-iu'woiiiitta, kki'-iioutta ;
/' /). duel et pi. kk«'-iu*woiitta. ||
Des penséen coupables. Déninni
slini. Déninni dyéré. — Hinni
slini, ou l>iniii dyéré, // a des pen-
sées coupables. — - //)/</. Déné
yéninzhénen. Déné yéninzliénen
slini. l^éyéninzliénen slini liounlin
ikkéla! Le l'oilà, certes, avec de»
pensées bien coupables !\\lji même
])ensée. F/lo ""a-yéni-o-wel "a,f lè-'a-
yéni-o-w il "a, e'lè-'a-yéni-o-wou"^l-
"a, e*"lè-"^a-yéni-hou-wel"a. Pas.,
e^è-'^a-yéni-o-oinzliet, e''lè-*^a-yéni-
()-(.»idzliet, e^iè-'a-yéni-o-fKJU^Iiet ;
pi. e*'lè-'a-yéni-o-!.)windé, eMè-*'a-
yéni-o-wildé, ene-'a-yéni-o-wou*^I-
dé, e']è-*^a-yéni-o-win'ldé. F/Iè-'a-
yéni-o-Mwidzhet ikkésin ! Sous a-
vons eu la même pensée. ||Pej/r.Zt»l-
dyet, néoes<iyet, néoin'^ldyet, nel-
flyet, néoildyet, néoou''ldyet,hènel-
dyet, daneldyet.P</.N. ,/c />Ms. trvec
iiin,o»/ ijinlè.Fut., Iu)nè<lyet (il // </
lieu d'avoir peur) iiéliwaMlyet, né-
wounldyet, nouldyet. — Se*^lpezh,
■"tesoezh, "tinh.t'zh, 'telt»ezh, 'té-
zliiL>ezh, "^touHoezh, he*"telt**zh,
fla'^^teh-ezli. Pas., le prés, ax'ec mu,
ou oinlé. Fut., soul(.fzh, '"toust<ezh,
"téwounlfjezh, 'toul£>ezli, 'téwoul-
ijey.h, '^^téwou'^l(.»ezh, hè'touli.'ezh,
da'^toulj.»ezh. — Soul(.»ezh dilli ttou
tesm'zh la, j^ai peur et non sans
raistni ; m. à m. on aurait rai-
son d'ai'oir peur, i*ai peur. —
Ibid., des craintes, de.t appréhen-
sions : 'Ahounni, (tu ""aoude'ini ;
"^aousli, ou 'aoudf-li ; 'aounli, ou
AVO
118
AVO
Avoir (suite)
''aouclinni ; "aoudeHi ; 'aoudilni ;
"^aoLulou'li ; 'ahè-houdè'li, on 'ada-
oudè'li. Onttla/hè ''aou(lou''li a-
hottin,roj/.s paniisscz être dans des
transes terribles. — Ihid., de
qnciqn'un. Déné ttcliya-o-nèdyet,
ttchya-népesdyet. lîéttchya nét)es-
dyet, j'ai penr de lui. Settchya
néwoiinldyet sanan, n'aie donc pas
pcnr de nioi. — Ibid., habituelle-
vient. Atssoun''lintta, ou ahoun'"]-
ttou zeldyet. Alioun^'lttou neldyet
oyin, U a toujour.'< peur. Ahousttou
néoesdyet, j^ai toujours peur. —
Ibid., grandement ,déné-dziyé nail-
tthi, c'est le coniniencement. Dé-
ne-dziye na'^ltthet ; pi. déne-dziyé
nazhettli. Sedziyé na^ltthet, j'ai
grand'peur. Oubedziyé nazhettli,
ils ont grand^peur, leurs cœvrs
sont abattus par la peur. — Ibid.,
le cœur .soj.si de peur. Dene-dziyé
nazhè''an. Sedziyé nazhè''an, je
suis saisi de peur. — Ibid., quel-
qu'un à qui Von a fait grand'peur.
Déné-dzè dettan, ou déné-dzèho-
zhet. Sedzè dettan, ou sedzèho-
zhet, on m'a fait grand'peur. \\
Les pieds chaussés, se chausser.
''Ké-yé-ze''l"ezh, '^ké-ye-s-ezh, ''ké-
yé-nel"ezh, ''ké-ye-''l-"ezh. Pas.,
*'ké-yé-sel"ezh,''ké-yé-zhes"ezh,''ké-
yé-shin''l"ezh,''ké-yé-zhel"ezh.Fî/i.,
'^ké-yé-soul "ezh, ''ké-yé-was"ezh,
*^ké-y é-woun*^l "ezh, *^ké-yé-wal "ezh .
— Ibid., de nouveau, se chausser
de nouveau .'^Ké-yé-na-zeV ezh, '^ké-
yé-na-s"ezh, *^ké-yé-na-nel"ezh, ou
'"ké-y é-na-nettezh , *^ké-yé-na-l "ezh .
Pas., ''ké-yé-na-sel"ezh, "ké-yé-na-
oes"ezh, ''ké-yé-na-oin''l"ezh. Fut.,
■^ké-yé-na-soul "ezh, "ké-yé-na-was-
"ezh, ''ké-yé-na-woun''l"ezh. || Les
pieds calleux. Déné-^ké ttla-tssizé.
Sé'^ké ttla tssizé, me.s pieds calleux,
ou j'ai les pieds calleux. Sé'^ké ttla
tssiz dè^tan, j'ai d'épaisses callo-
sités aux pieds. \\Une piqûre, faite
V. g. par une guêpe, une abeille.
Ttassi déné '"atiin'^ltto*'. Ttlizé tsso-
pè '^aseoin'"ltto'., une guêpe m'a pi-
qué. °Ase''lttou, elle me pique. —
Ibid., faite par une mouche, un
maringoin. Ttassi déné shègwot.
Dèdyou'^li serzhywot, un marin-
goin nt'a piqué. Ttlizé yerzhgwot,
un taon l'a piqué. \\ Pitié, de quel-
qu'un. Es'^té-ho-nettinen, es'^tou-
nes"inen, es*^tou-nin"inen, es^tou-
nè''inen, es^'tou-népittinen, es*^tou-
nouh^'inen, es'^té-hou-nè'^inen, es-
"té-daounè"inen. Fut., es'^té-ho-
newattinen, es'^tou-néwas^'inen ; /*'
p. pi. et duel es'^tou-néwouttinen,
es'^tou-néwouh''inen, es^te-daouné-
wa''inen. Es*^tésonnin"inen yan,
oie pitié de moi. Yoowin es^toune-
ttinoun, es°tounéwouh"inen yan,
ayez donc pitié de ce malheureux.
— Ibid., de soi-même. Es*^tedou-
zel^inen, es^tedounes^inen, es^'te-
douninl"inen, es^tedounel^inen,
es''tedouneÊ)il''inen, es''tedounou''l-
''inen, es^teda-dounel^'inen. Nenn
adin]"intta, kke"anen na douyou,
es^^tedouninl^'inen yan, te voilà de
plus en plus malheureux par ta
faute ; aie donc pitié de toi-même.
— Ihid., l'un de l'autre, les uns
des autres. Es^tè-^lou-zettinen, es-
''té-''lou-néÉ)ittinen,es''tè-''lou-nouh-
ttinen, es'^tè-'^lou-nettinen, es°tè-
da-^lou-nettinen . Es^tè-^lou-nouh-
ttinen oyin, ayez pitié les uns des
autres, entr' aidez-vous. \\ Place.
Horzh^an. Yédaninpai, horzh"an
konttè, entre, il y a place. —
Ibid., la. place ne manque pas.
Otssenn oullè illé. — Ibid., avoir
toujours dans une maison une
place assurée. Déné pan yisin hor-
zh"an. Sépan yisin horzh^'an kon-
ttè, j'ai dans cette maison une
place assurée. — Sépan na-yé-
horzh"an, signifie : on m'a prêté
W'O
11^) -
A\'()
Avoir (suite)
une maison. — St'j.<im \t'li(n/li"an,
»(■ .se (lit guèir, on dit plutôt :
yé sotssin, j\ii une maison. Ved-
(laoè sel)l)a lior/li"aii, /\// tinc
place au licl. Veddaoè nouliha
liorzli'aii, nous ircons nos places
au ciel. YviUUujo sa iiiliodeiittan,
uu ciel une place m\i été ilestinée.
Dyaii lu'linonkkt' (U'iié 'a iiuxleii-
ttaii, une phue a été destinée à
r]ion}me sur la terre. \\I)es j)lnies.
Déué 'kaijv liounliu. Ahoiir/.li"aoii
l)é'kaoè horzlila, nadyé kke houn-
lin illé, // a toujours des plaies;
impossible de les guérir, on // a
toujour.'< des plaies (pii ne sauraient
guérir. \\ lionne poigne. l)éii-in-
tchennen iiettlezii. Sintchennen
nettlezh, j'ai bonne poigne. \\ Les
(puitre fers en Vair. Ya-'^ké-so-dil-
za*^, ya-'"ké-o-(iesza'", ya-*^ké-o-dinl-
za*^, ya-'^ké-o-delza*^. (Ya, en Fuir;
'^ké, les pieds ; sodilza", on les élè-
l'c). La même chose se dit d^un
clieval qui se roide, .sj Pou parle
des pieds. \\Raison. F/ltthi ahoddi,
dire l'rai. F/lttlii adéssin, adinni.
F/lttlii addi, il dit vrai^ il a raison.
E'ittlii, c'est juste, c'est la raison
même. \\ De la reconnaissance. Se
souvenir longtemps, garder nu
C(cur longtemps le souvenir d'un
bienfait reç}i. Hounzon ana-'^lè-
tssou-oweddi sha hénahonni, sha
dénedziyé liénalni. — Ibid., se
souvenir longtemps d'un service
reçu, e''l-tta-so-déÉ)el"a, ou e^l-tta-
so-delzher sha hénahonni. || Le
regard méchant. Casuel, IsseFii-ai,
shes'^uai, shinT^ai, heVirai.IIabit.,
tssePi>ai, hounes'^ffai, houninr«iai,
hounrtrai. Fut., tssirtrai, avec un
tulverbe de temps ou de j>robabi-
lité, et, le reste cotnme au prés,
suivi de cet adverbe. — Ibid., co-
lère.Y^ennagè bèyaoè dazlielttchyan
lanttè, il a les iieur })rillants, en-
flammée de ettlire. — //>i«/., vu,.
lent de passion. \k>uiunj' '\ini \atH-
sln'lla hmtt^ oyiii, ses i/eux mnit
comme nitifés, on voit la violence
de sa passitm par l'hunddité de
ses \ieux. — Ibid., sanhoiiiiiiizhenn
atss('(-«'lna' ille. .\voir le regard mi-
turellement et toujours méchant,
n'avoir j>as les f/eux tendres. San-
vrniiizhtMjn aoehia' ilh', // a de mé-
chants lieux. — Ibid., vif, per-
çant, dt'ruMinaot' nalthi. Ni'iina<>
nalthi ahottin, tu as donc ruil
bien vif //)/(/., ttassi tta yettin
illé, une vue cpii ne connaît pas de
bornes. Ttassi tta y('/hi"in illé,
j'ai une vue perçante. Ttassi tta
yézliin "in illé, tu as une vue per-
çante ; ttassi tta yerzh"in illé,
ttassi tta yézhittin illé. ttassi tta
yézliouh"in illé, ttassi tta hèverzh-
"in illé, ou day('rzh"in illé. —
Ibid., vif. Inse^^^ltthin'"!, in'tes-
tthin^^l, in^^tin^tthinl, in^te-^ltthiiiH.
In'teltthinl koiitta, il a, certes,
l'ivil })ien vif.\\I)es remords ; après
avoir envisagé la grandeur de ses
fautes, n^avoir plus un moment de
bonheur. Yésolya ttlan^è i^a koli
déné "^a houdelyan '^^an souttin illé.
— Ibid., queUpie chose qui ronge,
déchire le cœur. Ttassi déné-dziyé
helttchyou"! lanttè. Yéholya ttlan-
ijh, ttassi bedziyé heittchyou'l lan-
ttè ovin, pénétré de la gratuleur de
ses fautes, il a le civur continuelle-
ment rongé. Il Des renvoi,^ d^esto-
moc. Chi-da-tthonn déné hedda'.
Chi-da-tthenn st'dda', les reni'ois
d'estomac me nmngent. — Pesna""
veut dire : j'avale, '^ri'lna'", j'ai
avalé. Il Des rhumatismes. Ai'oir
mal dans les os, tthonn yaoè è\a.
M(d dans les os, dans la vu>elle,
déné y&ijè èya. — M(d </<»/*> Us
tnuscles, déné tti-hyédè èya. Si'-
tthennen yéoin'"lkkazh itta, tthenn
è\a lakou, le froid aaant pénétré
AVO
— 120
AVO
Avoir (suiic)
mes os, j'ji (li tiKtl. Il Lu science
infuse, prétendre tout connnitre,
et être sans cesse aux aguets pour
.s7/i'o/r ce qui se dit et se passe,
pour pouvoir en parler. Na-o-dè-
"enn, être en quête de nouvelles,
iia-o-(ies"enii, na-o-(iin''l"enn, na-
o-(le'l"enii, na-()-(lil"eiin. Pas., le
prés, avec iiiii, ou niiilé. Fut., iia-
o-dénou"in, na-o-(lénous"in, na-o-
(lénéwoun''l"in, na-o-doul"in, na-
o-dénéwour'iii. — Sfin. du précé-
dent. Na-honni-dè"eiin, na-honni-
des"enn. Pas., le prés, avec nin,
ou oinlé. Fut., na-honni-dou"in,
iia-honiii-dénous"in. — Autre syn.
mais de plus en plus fort. Na-hon-
iii - dénitthenii, na - honni - dénes-
ttlienn. na-honni-dénin''ltthenn,
na-honni-dénin'^ltthenn. Pas., na-
honni-hou-dénitthenn, na-honni-
ou-déné£)i^ltthenn. Fut., na-honni-
oii-dénoutthenn , na-honni-ou-dé-
noustthenn. |1 De très ba-s senti-
ments de soi-même. Kkèzhiyé tsse-
ttin, se considérer comme ayant
la mort sur soi, comme ne valant
pas plus qu'un mort ; kkèzhiye-es-
ttin,oj/ kkèzliiyé £)es''in ; kkézhiyé-
ointtin, inttin, ou ^in^in ; kkè-
zliiyé-ettin, ou oè"m ; 1^ p. duel
kkèzhiyé oittin. Kkèzhiyé Qè"m, il
se considère comme un bon h rien.
— Zb»/., kkèzhiyé tssildslîan,troî/-
ver tout h coup, et déterrer la
honte, la confusion, comme on dé-
terre un ours que Von trouve, en
hiver, renfermé dans son antre.
Sass i^ldhan, il a trouvé un our'i ;
hes-dshan, hin'^ldshan, hi'^ldsiian,
i^ldshan ; 1" p. duel et pi. hildshan.
Kkèzhiyé i'idshan, il a trouvé la
honte, est devenu honteux de lui-
même. Il Un serviteur. J)éné tchi-
lékwiyé hounlin. Betchilékwiyé
hounlin, /7 a un serviteur. — Ihid.,
un, ou une aide, Dénéoadzhéni
houiihii. Séiiadzhénl hounlin, j'ai
un serviteur, on une servante. —
Ihid., s\'ntrxiider. F/T'a tsse-
dzht'nn ahottin, // paraît qu'on
s'entr'aide, qu\)n a un serviteur.
Il Soif. °Tou bazèzhi, 1';:, altéré,
et AVOIR ENVIE DE HOIHE, || Soln,
(farder quelque cfiose. Ttassi ekké-
homii ; ékkc\sni, ékkéiiehii, yékkel-
ni, ékkéihii, ékkéou'lni, ^ékkéhel-
ni, jékkédahii. Pas., ékké-o-(.jinni,
ékkéyesni, ékkéyin'^hii, ékkéiiehii,
ékképihii. Fut., ékkéhounni, ékké-
wasni, ékkévvouiihii, 3ékkéwabii,
ékkéwouhii. — Ihid., ttassi sèè-
dinzhenn, garder avec soin ; sèè-
di'^lshenn, sèèdin'^lshenn, sèyédin^l-
shenn, sèèdilzhenn, sèèdou^lshenn,
sè-hè-yédin^lshenn. Pas., sèèdé-
yinzhin, .sèèdéi;)i''lshin, sèèdépin^l-
shin, sèèdé£>in°lshin, sèèdé^^ilzhin.
Fut., sèèdouzhin, sèèdousshin,sèè-
déwoun'^lshin, sèyédou*^lshin, sèè-
dewoulzhin. Ttassi o'^tiyé sèèdé-
woun'^^lshin., aie bien soin de toutes
choses. — Ihid., mettre ou tenir
toutes choses en ordre. Hèsènilnik.
Hèsèninesnik, hèsèninin'^lnik, hè-
sènin^hiik, lièsèninihiik, hèsèni-
nou'^hiik, hèsè -yé-ni-hè-nin'^lnik.
Fut., bè-sè-ni-hwalni, bè-sè-ni-
hwasni, bè-sè-ni-hwonn^'lni, yè-sè-
ni-hwa'^hii, bè-sè-ni-woulni. Ttassi
orelyon bè-sè-ni-wouini,ten('s tou-
te-s choses en ordre, ou mettez tou-
tes choses en ordre. — Ihid., de
quelqu'un, le garder bien, avec
soin. O'^tiyé békkéhonni. — U en-
tourer de soins. O'^tiyé a-1-zhenn,,
a-s-shenn, a- ne'^l - shenn, a-n'l-
shenn, a-yin'^l-shenn, a-hil-zhenn.,
a-ou°l-shenn, a-hè-yin"l-shenn, a-
da-yin'^lslienn. Pas., o'^tiyé a^el-
zhin, a-£)i'^l-shin, a-(.jin'^l-shin, a-yé-
tjin'1-shin, a-t'il-zhin, a-oou^l-shin.
Fut., a-hwal-zhin, a-hwas-shin, a-
woun^l-shin, a-you'^l-shin, a-woul-
zhin, a - wou'l - shin, a - hè - you''l-
AVO
— l'Jl —
A\'()
A\oir (suite)
sliin, a-da-yoïrl-sliiii. O'Iiu- ii-
woim'lsliiii, <//"(' /»/(•// soin de (ui. \\
Soiinncil. ] z. \\ oiH KS\ IK i>K ixm-
MIH, et s'aSSOI'IMH, i| tllICOlf llll
stnijDlf (II- vil'. Driié vilit* an'Iaon
lu'li'ln'l oia/t- tt('. ritalfiiif s<>u[Jlf
nuon un /nw/. An'laoïi l)t'\ili«' ia/.f
lu'ltlii'l ttt', il (I iiuorc itn /m///
soitlflc de vie. Il Sur son sein, sous
son liiihit. 'rt-liaii - tta -ze'l"an,
tchan-tta-(los"aii, trliaii-tta-dinl-
"an, ti-liaii-tta-(ii'l "ail, tclian-lla-
(iézhil"an, tchan - tta -(iou"l"an,
tchan - tta - lièdel "an. Ktfhannè
tohaii-tta-(lel"aii iiinkké ! Tiens !
il avait un plat-eôté sous son Jia-
hit.\\ La tête [lencliée de eôté. Na-
dshi-tssekkan, na-dslii-<)eskkan,na-
dshi-iiikkaii, na-dslii-<_>ekkaii, na-
dshi-MÎkkaii. Na-dslil-neskkaii, j'ai
la tête penehée de eôté. on je la
penclie de eôté. — Ihid., na-dslii-
tssekke/h, iia-dshi-oeskkezh, iia-
dshi-inkkezli, iia-dslii-oekkezh, na-
dshi-hilkkt'zli, na-dslii-liou'lkki'zh.
— Ihid., pencliée en avant. Yaye-
dslii-settaï, yaoe-dslii-desttai, ou
■"testtai ; dinttai, ou "^tiiittai ; de-
ttai,oj/ '"tettai ; /)/.\ aoè-dshi-selyé,
yaoè-dshi *^tilyé, 'touhlyé, 'telyé.
Pas., yac>è-dshi-settan ; yapè-dshi-
oesttan, ou déoi'^l"an; ointtan, ou
dépin*^l"aii ; "^tehttan, ou déoel"aii ;
Z*" /). duel yaoè-dshi-dfc'oil"an ; /)/.
yaoè-dslii-sehlya, ya^è-dslii-déoil-
ya, déoouhlya, hèdéyelya. Fut.,
ya£)èdshi soutta^l, va/jè-dshi-*^tous-
tta'^1, 'téwountta'^l/'toutta'l ; /' p.
duel ya<.*è-dshi-'te\voutta'^l ; pi. ya-
oè-dslii-soulye'l, 'tewoulye'^l, 'té-
woulilye*^!, "^toulyeH. Vaoè dshi "^te-
ttai, il a la tête penchée en avant.
il Yaot' nizettai, nines"ai ; /)/. yaijt'
nizelyé, niiiiiiilyé. Pas., ynQv ni-
zeiittan, iiiniiiesttan, niiiiiiinttan,
iiinenttan ; /)/. yayè nizenlya, nini-
iiilva. Fut., vaoè nizoïitta*'!, ni-
lUMistlal; pi. yaiii' iiizoul\i-l, ni-
lu'woiilvcl, V;i,.t. ni/tlM*<iu yuti,
prier, la tête penchée en avant. —
Ihid., de nouveau, ou la pencher
souvent en avant. Vac>^'-iia-dKlii-
seftai; yam'-na-dshi-'tfsttai, tin-
Uai, tfltai; /' /». duel ya<.H'-Ma-
dslii- filtai ; pi. yjii'è-na-dslii sidyé,
tilyé, 'touhlyé, 'telyé. Pas., ya(.jè-
iia-dslii-st'ttau, "^tcsttau ; pi. \nU^-
iia-dslii-soldya, yaoè-na-dslii-zhil-
ya, zliouhlya, 'tclilya. Fut., va(.<è-
iia-dslii-soutta'l, 'toustta I ; pi. ya-
nè-na-dslii-soulye'^l, "téwoulyel. ||
7V>?/f à souliait, ne inancpier de
rien. Urdi-iia-liol' ti lioullè. lii-di-
iia-s-'ti oullo, l)édi-na-nel-'ti, yé-
di-iia-I-'ti, l)('di-na-il-'ti oullè. Vé-
dinaherti illt' konttè, ils ont tout
a souhait. — Ihid., I)édi-na-iia-
liol-'^ti. (Ce second verhe est em-
ph(iti(jue.) Hédi-na-na-s-^ti, hédi-
iia-iia-nel-'^^ti,yédi-na-na-l-'ti oullè.
|l La toux. l)è*"kozli déné hedda'.
Dè'kozli sedda*^, la toux me nian-
i^e, j'ai la tou.r. — Attraper la
toux. Dè^ko/h déni' kkinzhet. l)è-
"^kozh sékkinzhet, la toux est tom-
hée sur moi. \\ Vent arrière, déné-
kké-niiii'"ltssi, // vente sur le dos
du //io/»(/c.Sekkéniiii'itsi, j'ai vent
arrière. — Ou encore déné-kkénié-
iii'^ltssi, // vente derrière le monde.
Sékkénié ni'^ltssi, j'ai vent arriè-
re. — Ihid., délié '^^édeltssi, de-
hout, ou contraire, le vent -cient
au-dc-cant du monde. Nou'é<lei-
tssi, nous avons vent dehout. Sé-
deltssi, j'ai vent dehout. — Ihid.,
de côté, le vent frappe une joue.
Dt'iiinttla kkezlit' niiii Itssi, Sinttla
kkézhé nini'^ltssi, le vent me frap-
/)(' une joue, j'ai l'cnt de côté. —
Ihid., de côté. I)éiié-<lziM-nidé-
oiii'ltssi ; (délié, l'hominf; <lzin,
(pli vient de ziré, eôté ; iiidé-
oiiiTtssi, c'est x^enu à venter), le
vent frappe le côté de l'homme.
AVO
— 122
AVO
Avoir (suiif)
Sè-(lzin-ni(léoin''ltssi, 'fd'i veut de
côte. Il Des vertiges. l)éné-na-cla-
ni-oun(louzh, quelque elioac vient
se plaeer, danser devant le\s yeux,
voiler {es iieux. Sé-na-da-nioim-
(louzh, j'ai des lu-rtiges. — Ibid.,
avoir la tête lourde, sans idées.
Déiu' (Ishi honeiini ilk'. Sedshi
hoiuMini illo, j'ai la tête lourde.
Il La voix bosse. Da-zelzlii'l, da-
deszlii'^^l. da-dinzliin, da-delzhin,
(la-zliilzhi'l, da zliou*^lzhi'l, da-da-
zlielzlii*"!. — //>/(/., belle. l)a-zin-
zoun, da-zhizoun, da-zhinzoun,da-
zhin-zoun, da-zhidzoun, da-zhou-
soun, da-dazliinzoun. — Ttchyé-da-
o-riiiyaii, ttchyè - da - o-di'^lchian,
ttchyè-da-o-dinncliian, ttchyè-da-
o-din'^lchian, ttchyè-da-o-dilyan,
ttchyè-da-o-douichian, ttchyè-da-
lio-dinnchian ; pi. /* p. ttchyè-da-
fla-o-dilyan. — Ibid., douce, fai-
ble. Da-zinttchyouzliè, da-zhi-
ttchyouzhè,da-zhinttchyouzhè,dai-
zhinttchyouzhè ; da-zhittchyouzhè
(la voix sV'lève sur Z'i), da-zhouh-
ttchyouzhè, da-hèzhinttchouzhè.
— Ibid., fausse. Déné kkettchya
ada£)elyi ; ou encore édouhon ada-
tssé-pelyi, ada-pesyi, ada-pinlyi,
ada-oelyi, ada-pilyi, ada-pouhlyi,
ahèda-nelyi. — Ttchyè-da-o-diya,
ttchyè-da-o-f libella, ttchyè-da-o-
din'^lcha, ttchyè - da - o - di'^lcha,
ttchyè-da-o-dépilya, ttchyè-da-o-
doiflcha, ttchyè-da-ho-di*"]cha. —
Ibid., forte. ])a-zinttlezh, da-zhi-
ttlezh.da-zhinttlezh,da-zhinttlezh,
da-zhittlezb, da-zhouhttlezh, da-
hè-zhinttlezh. — Ibid., éteinte.
Chi-èdi-houdlin, chi-èdin-s-dlin,
chi - èdi - ne - dlin, chi-èdin-h-dlin,
chi - èdi - hi-dlin, chi-èd-ouh-dlin,
cbi-èdi-lièhè-dlin. Pas., chi-èdi-ni-
zinzhet, chi-èdi-nizhet ; pi. chi-
èdi-zindé, chi-èdi-niddé. FMf.,chi-
èdi-ni-tssinzlii,o/? commence à per-
dre sa voix, ou va perdre -sa voix.
Chi-èdi-ni-nosshi, je eoniiuenee à
perdre tua roù'.Clii-eddiliin, hom-
)ne sans voix, qui n^n plus de voix.
Il Bonne volonté. Ëda-kka-tssou-
ni''l-niré, éda-kka-tssou-nin'^l-niré,
édti - kka - tssouii''l - niré. N'a pas
d'ifuper-'ionnel. Pour parler à Vim-
personnel, on dirait : éda-kké-yé-
ni-ho-dénin"a, on est souple h Vo-
béissance, être souple h l' obéis-
sauce ; ou bien encore tta hoii-
zel"an, ou tta houdézedzheiiii aho-
ttin, faire ce qu^on peut. Tta hou-
nel"an attin, il fait ce qu'il peut,
a bonne volonté. \\ La vue courte.
Nizha tssenn natssettin illé.Nizlia-
tssenn na-s-ttin illé, je ne vois jyas
loin. Na-ne-ttin ille, na-ttin ille,
na-i-ttin illé, na-ouh-ttin illé, na-
hèhè-ttin ille, da-na-ttin illé. —
Ibid., longue. Nizhatssenn na-tse-
ttin. Nizhatssenn nasttin, j^ai la
vue longue. \\ Les yeux appesan-
tis. Déné-na-tta-elkkaz. Senatta
e\kkaz,j^ai les yeux appesantis, en-
gourdis. — Déné-na-tta be^^l oin-
del, ou be'^1 déné-na-tta pinzhet,
le sommeil assiège les yeux. Re'^l
sé-na-tta pinzhet, le sommeil a^ssic-
ge mes yeux. — Ibid., chassieux.
Déné-na-dyéré. Benadyéré, ses
yeux chassieux, ou il a les yeux
chassieux. — Avoir les yeux
rouges de chassie. Déné-nap-
o-delkkoz. Se - nao - o - delkkoz,
j'fli les yeux chassieux. Sé-na-
kkozé, mes yeux rouge^s, chassieux.
il Ne pas avoir. Déné-tssin illé. Se-
tssin illé, je n^en ai pas, ou ne
Vcti pas. — Ibid., rien, ou n\t-
voir rien. Daoudi. — - Ibid., n\'n
avoir, on ne V avoir point. Oullé,
ou déné-tssin oullé. — Ibid.,
n'' avoir point. Beddin. Bèdi-
houdlin. Bedin-s-dlin, je n^en ai
point. Il Ne pas avoir d^abri. O-
tchapè heddin, otchaoè houUé. Je
AVO
- 123 -
W'o
Avoir ( ne />asj, sukc
n'iii i>as (/\i/»n pour »//«• loucficr,
lK'ti-liat>t' iK's'ti oullt- ; «'i .NOM nhri,
je me amvhi\ il /»'// ni a pas. \\
D'itlccs. Déninni oiillr. Himii <iiil-
Ir, *7 n'a pas d'ulcts. //>/</.,
avoir un esprit lotird, peu délié.
Déninni (UMU'-ttcliya nin"ji illt'.
(I/esftrit (le riioiutuc ne sort pas).
— //»»(/., ntantpie d'évolution.
'l'tassi tssonn <lzt'-yt'ni-lu)/Jii ille
(ttassi tsscnn, (jnehpie eliose vers ;
véni, en esprit ; lio/.lii ille, on nV-
volue pas ; dzé, de côté et d'au-
tre) ; (Izé-yéni-s-shi illé, dzé-yéni-
nè-zlii ilK', (lzé-yéni-lu'-/lii iilé.dzé-
yéni-d-zlii illé. Dzé-yéni-hou-shi
illé ikkésiii, voi/.s n'avez pas d'i-
déesy vous êtes des lourdauds. —
Ihid., ne réfléchir sur rien. Ttassi
tssenn nayénilioziii ille (ttassi
tssenn, vers quelque chose ; nayé-
nilioziii illé, ne pas appliquer son
esprit) : na-yéni-es-slier, na-yéni-
nè-zlier, na-yéni-liè-zher, na-yéni-
i(l-zher ; l" p. pi. na-yéni-id-dé.
Ttjissi tssenn nayéninezher illé,
édlahontté itta ? 7'»/ ne penses à
rien, tu es sans idées. Comment ce-
la se fait-ilY\\ D^esprit. Sonni ille,
hosni illé, liounni illé, honni illé,
houddi illé, houhni illé, dahonni
illé. — Sounyan illé, hoschan illé,
hounyan illé, hounyan illé, hou-
dyan illé. Iiouchan illé, héliounyan
illé, dahounyan illé. Hounyan illé,
ou hounni illé, tu n'as pas d'e'iprit,
tu es un sot. — Déninni déné-
ttchya-nin"a illé. Ninni ne-ttihya-
nin"a illé, tu es un lourdaud, un
sot. Il .Vf pas avoir de force, déiié
yaoè, ou déné tthiyapè énintti illé.
En Vhomme les muscles sont dé-
tenduji, relâchés, sans force. Seya-
ijl' énintti illé, mes muscles sont
relâchés; je suis sans force. —
Ihid. y seyaoè dahoiiddilè, en moi
il n'ii a plus de force. (Seya/x» da-
lioddi ille m- dit litK jamluf, et ii-
fiiiifie : sous uioi il n'i/ a plu» de
force. \ il, ji' siffnifie : cm, dedaiiu ;
mais il siftnifn- aussi: houk, des-
sous.) — Ihid., déné-tllii-nar, ou
déné-ttlii-t)eniiaë (Mille, nuinipie de
force. Sf-ttlii-nai- oiillé, je n'ai
plus de force. \\ M unité. Déné zim
oiillè, à la houche rien. Déné-zhu-
ttcliya-o-rittè, loin de la ftouche a
été la nourriture. Sèzlia oull.'- ttè,
ou sézlia ttfliya-o-ritte, /<■ ti'ni en-
core rien numtré. Nouzha oiillé ttè,
ttè, 01/ nouzlia ttfhya-o-rittè ttè,
nous n'avons ene<)re rien niaiiffé.W
Part à. Déné dzénen rwliorzli "a il-
lé. Voowè tsaiiiNa "lan 'Mioii'l"an,
zni kolou,diri bedzénen naliorzli"a
illé eyet, l'on dit (pie l'on a trouvé
là-has heaucoup d'or ; mais eela
»'</ aucun rapport avec celui-ci :
il n'ii a aucune part. — Ihid., déné
hazin illé, vis-à-vis de (juclifu'un ;
allant rapport à (piehpi'un pas.Yo-
owè onttlazliè oslini naliozliet, zni
kolou, i'iaijin z^n, i>M)aziii illé, /'on
a commis, dit-on, un crime là-has,
mais ce crime n'a pas vj.«-ô-W.< de
lui un tel; un tel n'y a aucune
])(irt. — Ihid., déné lieddin, sans
<juel(pi'un. Oslinou okkénanèzlier
dé kolou, seddin wallè. Tu as
heau mener une vie dé-sordonnée,
ce sera sans moi ; r. -//-</., je ne
veux avoir niicune part dans tes
désordres. \\ De place, déné "a
horzh"an oullè, p(>ur le mondi
place il n'y en a point. Sa liorzli-
"an oullè ahottin, il paraît qu'il
n'a a pas de place i)our moi. —
Ihid., n'avoir pas où s'asseoir. O-
tssenn zouddai houllè. Otsseim ni-
wounda oullè, i7 n'ii a pas de pla-
ce pour ttù, pour t'asseoir.OisM'iwi
nousda oullè, je n'ai pas tni ni'as-
seoir. — Ihid., n'v «voir point de
pince. Otssenn oullè. Otssenn oullè
ikkésiii ! tiens ! il n'ii a f)as de pla-
AVO
124
AVO
Avoir (ne i>as , suite
ce. — Ib'uL, iiKiiKjUci- âc />/</(•('.
Otssenn yédattchyaouiini oullè, il
n'a a pas de place dans la maison.
(Otssenn, de place; yédattchya-
ounni, on entrera dans la maison ;
oiillè, /"/ n'ii en a point). || Le
temps de, être occupé. Youzittè,
yoiulesttè, youdinttè, youdittè,
yoiuliyittè, yoiulouhttè, hèyoudi-
ttè, dayoudittè. Sé'^ta nin'kaya'^l-
'ti. Alnvasle oullè si ; si tthi you-
desttè itta. Mon père t'appelle. Je
ne puis répondre à son appel ; car
nioi aussi je suis fort occupé. —
Ihid., être insuffisant à. Orelyon
hestsi'a koutta illé, pour tout faire
je ne suis pas assez, c.-à-d. suffi-
sant, je n'ai pas le temps de tout
faire. \\ De voix, avoir une extinc-
tion de voix, déné da-yihè kké-
lioddouzli. Se - da - yihè kkéhod-
dou/h, j'ai une extinction de
voix. — Ihid., n'avoir pas de voix,
Clîi-édi-hou-dlin ; chi-édin-s-dlin,
chi-édi-nè-dlin, chi - édin - h -dlin.
Chi-édin-hidlin, Jious n^avons pas
de voix. Il y avoir rien à y voir.
Déné *^édennilè illé. Sédenni'^lè illé,
je n'ai rien ii y voir; cela ne me
regarde pas. Bédenni^lè illé, il nhi
rien à y voir. Nou ''édenni^'le illé,
nous n'avon.s rien à y voir. —
Ihid. Oyan déné kkaonè^ta illé,
par rapport à on ne regarde pas
quelquhin, il n'a rien à y voir.
Ooan nekkaone'^ta illé, à cette
affaire tu n'as rien à voir. \\
En avoir. ''Atssouneoe^lnik, "aou-
ne(.)esnik, "aouneoin^'lnik, ''aoune-
oe'^lnik, "^aouneoezhilnik, "^aoune-
oon^lnik. Pas., '^an-tssouneÉ)elni,
'^an-ou-neoesni nin, ''an-ou-neoinlni
nin. i''î/f.,'an-tssou-neoou'^lnik,'^an-
ou-neu()usnik. Ttassi ''aouneoe'^lnik
houlle, il n^a rien. — Ihid., '^an-
tsseh-lya, '"an-shes-ya, ''an-shin-
lya, '^an-h-lya, "^an-shi-lya, ''an-
sliDuli-lya., 'aii-liMieh-lya, '\in-da-
tsseh-lya. Pas., ''an-tsse-s.)elya, 'an-
oesya, '^an-oinl3a. 7'^j/t.,''an-tssouh-
lya, 'anwasya, 'ainvounlya. 'Lan
oia/e "^an-shesya ttè intcho, j'en ai
encore pas mal. Il y en a : hounlin,
(>// hien, ouniper/hni. Daoudi illé.
Il En avoir assez. Ekoudattè. Kou-
tta, c'est assez, j^en ai assez. Kou-
tta setssin, j'en ai assez. ||' Suffi-
samment. Koutta dénétssin. Kou-
tta sétssin, suffisamment j'en ai.
Koutta si, assez, moi. Koutta
nenn, assez toi, tu en assez. —
Nou'^énelttè signifie: nous en avons
tous. Nou^énéwalttè illé, il nUj en
aura pas pour nous tou-^^, queUjues-
uns n'auront rien. \\ Y en avoir,
Hounlin. IIouni£)erzhni. Berr
houniperzhni, // // a de la viande.
Ttassi hounlin illé, ou ttassi hou-
niyerzhni oullè, il n'y a rien. —
Ihid., .s'j7 y a plusieurs oh jets.
Shella. Shè'^kan, shedzai, she^l-
tchouzh, shè"an, shè^tan, shel'tin,
suivant les ohjets. Kkozh-itchézhi
^tahounloun hounlin ousan dyan ?
She^ltchouzh, _(/ a-t-il ici quelque
mouchoir? il y en a un. S'il y en
avait plusieurs, on dirait : shella.
Berr shè'^kan ousan ? shè*^kan ; y a-
t-il quelque chose dans un plat
pour manger? il y en a. (Et ainsi
de suite). "Telkkizlii '^konen she-
dzai ousan dyan? shedzai, y a-t-il
ici un peu de poudre? H y en a.
*^Telkkizhi tcho^ "tahounloun shè-
"an ousan dyan? slie^an, // a-t-il
ici quelque halle ? il y en a une.
Dedchenn "^kale '^tai she'^tan ousan
dyan? she'^tan, // a-t-il ici quelciue
planche? il y en a une. \\ Ne pas
y en avoir. Hounlin illé, Tta ooan
soudinl^'in, sékon-en houlin illé,
// /i'// a chez moi rien de ce que tu
me demandes. — Ihid., rien. Da-
oudi. — Ihid., rien, ou, r?'// en
avoir point. Oulle, ou déné-tssin
AVO
- 125
A VA
oullt'. il Y avoir. I . <//;/»(/•.<. Houii-
liii {c\'st le vrai mot siffnif'unit :
il va. Ci'pctiitaiit on emploie, sou-
vent, à sti place, les mots shè"an,
shoTtan, sholtchoiizli, etc., signi-
fiant : se trouver. — "l'on slie^'l-
'faii ousjiii.' V a-t-il de reau dans
le seau ou le haril f) - Dvaii tou
slie''kan, »7 ;/ a ici de l'eau (dans
une tasse). \\ F<imine. O'tiyt'' brrr
oiillé, plus de vivrcit. — O'tivé
liodt'llnv ovin, plus <ihsoluiiient
rien. Dan a déné aiila, le tnulnt,
ou la musaraigne (génie de la fa-
mine )o mis les gens dans une tris-
te position. Dankké 'leoatssindé,
mourir, ou on meurt de faim.\)nn-
kké "^lenanindé, ils sont nu)rts de
faim. — Délié da der/hoann, les
lèvres sont desséchées ou amai-
gries par la /<//;/». Se da déniniiann,
je suis exténué par la faim ; mes
lèvres... Il Fimle. Onttla/hè tssin-
lan. Onttlazliè déné 'lan. Déné})a-
nen. Onttlazhè liidlan, nous som-
mes en Joule. Onttlazhè déné Han,
il y a foule. Dénéhanen ^•efi'^ie'^l»
ils .sV/j vienrient en foule. \\ Ne
pas y avoir. ]'. impers. Daoudi,
rien. Oulle, // n'ii en a point. lazé
koli liouniî.'erzltnik ille, il it'ji en
a pas même un peu.
Avoisiner. Déné 'ya natssèzlier, ou
fléné tssenn niltoué natssèzlier, </('-
meurer à côté, ou proche de quel-
qu'un. Bé^sfa nassher, je suis son
voisin.
Avorté, avorton. Fruits. Nain'^ted-
dé. On dit la même chose des
fruits dont la saison est pa-<<sée. \\
Enfant. Déné ^^énaonehlyan illé
ttou perte, enfant né à Vétat de
f(Vtus, ou d^embrpon. || Enfant
demeuré chétif. Na*'te*"ldai. Na-
'tesdai, je suis un avorton.
Avorter.Sékwi hinni naFtai. Accou-
cher rf'j/n enfant à peine formé.
Nas'^tai, nane'^l'tai naTtai. Pas.,
nai^'llè, naoiirtè, llac'i>l'^t^, n».
(..in'l'tè. Fut., imlioltè iiuwaN'tè.
Sékvvi liinni iiawoun'l'tè suimn,
prends garde de jeter ton enfant
(pli commence à peine à se former.
Il Ihid., nuiiKVuvre crintinelle. S«'-
kwi 'Mmltai. Fas., sékwi (^H-I'lè.
Heiazé oin'Ttè, elle a fuit du mal
à son enfant. Fa tué.
Avouer. Déné VI ali<»iittou ils^Min-
nava'tiliou, ttatto lioddi ikkésin,
zni, devant une explication claire,
reconnaître la vérité. || Vue faute.
Tssè nihodenttai ; iiiliodénes"ai,
niliodéiiin"ai, nihoden"ai; /' /).
duel iiiliodénittai. Pas., nilioden-
ttan, niliodéni "an, /' />. pi. ou
duel niliodénittan. Tta adyai tssè
niliodénin"an ovin, /'/ a avoué ce
(pt'il a fait, c.-à-d. sa faute.
Avouer (s'). Tta alioudyaï oan kka-
yatsserti, kka\as'ti, kkavanerti,
kkayaTti. Pas., kkayatssel^ti,
kkavazhes'ti, kkavazliin Tti, kka-
yaTti, kkayazhirti. Fut., kkaya-
issou^ti, kkayawas'^ti. ()>linou
kkaya'^rti, /"/ s'avoue coupable.
Avril. "Tenn tssi kké naoinza'^li.
('Tenn tssi kké, sur la glace en
aiguilles; naoinza'li, à son crois-
sant, se montre croche; mois, ou
lune de la glace en aiguilles).
Axe. Cta nin"aï. |l Bezh tcliennen
'tanin "aï, un essieu. \\ Nili o'ta
ni 11 "ai, axe de la terre, ou encore
ht'ttazin etssenn nanihwlelttlie'^li,
autour de quoi la terre se meut.
Axiome. 'l'ssè, évidence. Kkaiii
aluxldi, tssè tta ahonttè ttonttè:
ce que l'on lient de dire, c'cit l'é-
vidence même, 'l'ssè tta ahonttè
t<an "achizèzhi, exprimer, proférer
un axi(une.
Ayant cause. Ttassi dénéoaouden-
dzihou ; ttahè dénen l>éoaoiiden-
dzi 'è, on cède un droit à tpiel-
qu'un ; celui à qui ce droit e.*t
cédé, déi'olu.
BAB
126
BAC
Ayant droit. Celui-là du-iuc à qui est
la chose. Tta 'adè liettsin. ||' Ce-
lui-là lucuic qui est maître de
Tta *^adè ooankkaolzher.
Azuré. Dettles. Ya dettles, le ciel,
1(1 voûte azurée...
Azyme. ' Lezz 'tahè heddin 'lesttezh,
pain ^(ins levain.
B
Babiche. N. c, petite lanière de
peau, se)-vont surtout pour les ra-
quettes. Ttloulè tcho% grosse ba-
biche. ,\\ Ttloulè ''talé, ou "gii
ttloulè, fine babic/ie. ||'Chis-ttlou*'l,
moyenne babiche faisant le tour
de la raquette, et à laquelle se rat-
tache tout le treillis. \\ E'^ké '^lenn,
moyenne babiche, formant le treil-
lis sur lequel porte le pied. \\ Na-
ttiy, ou na'^tettiy, ce qui est for-
tement tendu, faisceau de babiches
formant Vavant-bord du treillis
sur lequel porte le pied. \\ Ezhin
darè, deux cordons de babiche
rattachant ce treillis à. une barre
transversale. \\Faire de la babiche.
Vz. FAIRE. Il T';:. raquettes.
Babil. O^ain houllè koli, ou san-ou-
neddi illé koli déné ya°tiyé ''lan,
beaucoup de paroles en l'air.
Babiller. Se laisser aller à un flux
de paroles en Vair. Ooan oullè ko-
lou yaounin'^ti. Yaouni'^rti, yaou-
nin'^rti, yaounin^rti, yaounirti,
j-aounou'^Pti, yahounin'^rti.
Babillard. Esdinniye déné zha hol-
lain. Ooaiii houllè déné ya'^tiye
■"lain. Beaucoup de paroles en Vair.
Il' Ne pas finir de parler. Kkasdi
anadazetté laahoddi. Opain houllè
ya'^Pti anadarette illé, il parle en
l'air et n'en finit plus, c'est un
babillard, yaouninl'ti dénen.
Babine. Lèvres pendantes. Béda na-
pèbè'^li. Nèda napèbe°l, tu as les
lèvres pendantes. Né-da na^èbè^^le,
ta babine.
Bâbord. Intssin sokkézhétssin tssi
zirè, le côté gauche d'un navire.
Babouin. Enfant remuant. Sékwi
ollan anné. || Enfant que l'amour
du plaisir emporte, met en mou-
vement. Bézanen nayépe^lna sékwi.
Il Enfant étourdi. Sékwi édéridlé.
— Sékwi béchéounilla, enfant in-
commode.
Babouiner. Faire l'enfant. Sékwi
etssédittin ; édesttin, édinttin, édi-
ttin, édépittin, édouhttin, hédi-
ttin, daédittin.
Bac. Bateau plat. Dedchenn tssi "^ka-
lè. Il Avec lequel on fait passer une
rivière d'une rive à l'autre, betta,
ou bè nan'^lézelyé.
Bâche. Ttassi da'^tèba'^l. Bezh-tchen-
nen da'^tèbale, bâche, couverture
de charrette. Tssi da'^teba'^le, cou-
verture de barge.
Bâcher.Da''tèba'l,da'=tesba'l,da'=tin^l-
ba-'l, da'^te'^lba^l. Prt-s.,da'terzhba'l,
da^ti^lba-'l. Fut., da'touba^l, da-
''tousba'^l, da^^téwonn^'lba^l ,da''tou''l-
baT. Tssi da''téwou°lba''l, couvrez
la barge.
Bâcler. Pour empêcher une porte de
s'ouvrir, la bâcler. Yé-o-da-^a-de-
''tin ttchya, betta na"indzet ; betta
,1
J
BAF
127 —
H AI
nuzhi'ld/et, lu-tta iia/liiii'ldzet,
yetta iiai-'lil/ct , hotta iia/liildzet.
Fut., In'lla iiaoïui/rl, bel ta na-
ousdzt't, lu'tta iiao\\()iin'I(lyA't, ye-
tta naoïfldzet. || Faire à la hâte,
et mal. Siii'Tta ttassi lio'lè, f<iire
mal une ehose. \\ Ttassi (irha/iii
laliDinlriu'd/.lu'iiii lio'K-. Faire an
sendtlant (Fourrage. Sou deha/iii
lalioudéiiedzluMin oyin, dyan nih-
iiao'ti'ltti-liyi'li, tout eeei n\'st
([u'un par semblant de ealtare. \\
Faire une chose ni'ifligenunent.
Hèzinyen ttassi ho'^lè. || Faire une
eJiose néffligenunent, partie bien,
partie mal. Ttassi e'ida'tt'zh ho' le.
Badaud. Tsinhen. Tsinheii neiiliii,
tu es un badaud. Tsinhen henlin,
c^est un badaud. Zetssa, destssa.
Vz. AVOIH la bnueJie béante.
Badigeonner. Peinturer les tnurs
d'une nuiison. Yé hozirè hèdèdlir ;
bèdeslir, hèdin^'lir, yèdè'lir, bèri-
dlir, bèdou'Iir, yèhèdè^lir. Pas.,
l)èdèdlet, bèdèoi*^let, bèdèoin*^let,
yèdèoin'^let, bèdèoidlet, bèdèoou-
"^let, yèhèdèoin'let, yèhèdadè'^let.
Fut., bèdoudlir, bèdouslir, lièdè-
wounlir, yèdou'lir, bèdèwoudlir,
bèdèwou*^lir, yèhèdou'lir, yèhèda-
dou*^lir.
Badin. Sououddi vaTti dénen. Sou-
ouddi vaneTti ovin, tu es un ba-
din. Il Qui entend la plaisanterie.
Ttchya-del-déneii ; ou bien e-ncore
ttc'hya-del deddi.
Badiner. Sououddi ya^ti, yas'^ti, ya-
iie'Tti, yaTti. Se'"! sououddi ya-
neTti illé kolou, tu peux te dis-
penser de badiner avec moi. \\ En-
tendre la plaisanterie. Ttchya-del
zeddi, desdi, dindi, deddi, diddl,
douhdi, hèfleddi. || Parler par ba-
dinage. Sououddi "ka ya'ti. Sou-
ouddi '^kayane'^rti oyin, ta badines
toujoar-^i.
Bafouer. Déné dlo*" tssettin, hesttin,
nettiu, vittiii, liittiii, liouhttin,
hèyittin. Ilo'uiiz»- dU» nettin, é-
dlaiite ittar Qu'ns-tu à le bafouer
ainsiY WlU'uî- bè sououddi kuyu'ti.
Diri bè sououddi kayaneTti.tHlIu-
j.'è "^ka anettiiittar' Qu\st-ee (/ui te
prenil done, de tourner celui-ci en
ridicule, (/<• le luiftnur'^
Bagage. Filets qu'on emporte en
vojiage. Ttc-byaenni youe. || Le»
effets d'une personne. Deiie youè.
il Les paquets (Ttine personne.
I)«'ii('' c'èlè-ll Le trousseau, les }iue-
nilles d'une personne. Déiié oddo-
oè. Seoddooe, num tnnisseau, mes
guenilles.
Bagarre. K'l-kké-iia-selI-ze<ldé.Kka-
zliè e'I - kké - na - sell - doulidé illé
kwalanttè, vous ne faites, certes,
pas là une petite bagarre.
Bagatelle. Quelque chose sans va-
leur, ttassi saiieddi illé. |l Quelque
chose d'inutile, ttassi betta-o-der-
zh "a illé.
Bague. La"anen. La"aiien binla ua-
diii'ai, passe-lai cet anneau au
doigt.
Baguenauder. S^occuper, s\imuser
à des riens, à des clioses inutiles.
Otta houzhi illé, ou otta o<lerzh"a
illé koli oaii youzittè ; youdesttè.
]';:. AVOIR, ne pas avoir le tempj<.
Baguette. De fusil. Kka-'^kazh. ||
Petit bâton, uess. || Bander une
baguette, vz. bandku.
Bah ! Quoi! Kdyiy ! Sellaliin, èyou-
nen aedéwounliié sauan. Edyiy !
mon cousin, ne fais donc pa.-i le
fou comme cela. Bah ! (pour f/i/i
me prends-tuY).
Bahut. 'Ke 'kalè "téli teho' bé<la-
kkadi "tanen naibaiizli, grand c<>f-
fre couvert de cuir, dont le cou-
vercle est in voûte.
Bai, e. De nuance rouge foncée.
NeMell lanttè, aliottin. Neldell
aliottin 'lintelio , chcial bai.
Baie. Ttlazin. Ttlanen. Ttlan.Ttlan
shaï, baie de sable. Ttla/in otcho-
BAI
128
BAI
t>è, ^niinlc hoic. 'l'tlan lia 'tounlou
she"a, clicniin contournant une
hoic. 'l'tlan dè/ha, ou ttlan (lé(.nn-
zha, baie longue, 'l'tlan hoddarè,
bnic ctroitc.W Baie de rivière, 'an-
iiandari ^toue, expansion de riviè-
re. Il Na ber liortan, ventre de
rivière. |j Vz. ansk. (| Bât., fruits
renferniant des /)(7)(//.s.né-indshèè-
hoiinliii djié.
Baigner. '"1 addé, jeter à Veau, 'ta-
s-né, 'ta-iien-né, 'ta-yen-né, 'ta-id-
dé, °ta-ouh-né. Pfl.s., '■ta-Ê)ed-da*',
'^ta-oin-na'^, '^ta-^in-na*', ""ta-ye-pin-
na% '"ta-id-da", *'ta-ouh-na''. Fut.,
^ta-oud-dé, ''ta-hwas-nè, "^ta-woun-
nè, ^ta-youn-nè. || Faire aller dans
l'eau. ''Ta-nè-dyou, '"ta-nes-chou,
"ta-nin-you, "^ta-yé-nè-you, "^ta-ni-
dyou, ''ta-nou-chou, '^ta-hè-yé-nè-
you. Pas., ''ta-nè-dyou, comme le
pré'S., mais en élevant la voix sur
ou. Fut., *'ta-nou-dyou, Ha-nous-
chou, '^ta-né-wounyou, *^ta-yé-nou-
you.
Baigner (se), 'l'ou naoan zèzlier,
na^an-dessber, iia^an-dinzber, na-
oan-dèzlier, naoan didzber, napan
dousber. Pas., *^tou naÊ)an zéoin-
zber, naoan-dépizher. Fut., "^tou
naoan - zouzber, naoan - doussher.
■^Tou naoan floussber, je vais, ou
veux me baigner. \\ S^arnuser dans
Veau, *^tou san-na-tssèzher ; "^tou
san-nassher, san-na-nezber, san-
nazher. Pas., ''tou san-na-tsséÊ)in-
zber, san-napizber. Ftd., "^tou san-
natssouzber, ''tou san-nawassher.
n^ou san-nawounzber sanan ; edza
si, ne va pas te baigner; il fait
froid. Il Se mettre à Veau, °Ta pan
yédeddi ; '^ta pan dessai, dinpai,
deppai, zè"as, dittas, doublas; "ta
pan zedde*^l, cnflde*^!. Pas., '^ta pan
3'édeddi en élevant la voix sur i ;
''ta pan dépiya ; duel ''ta pan zépin-
"as, dépittas ; pi. ''ta pan zépindel,
''ta pan dépiddel. Fut., ''tapan vé-
douddi, 'ta pan doussa ; duel "ta
pan zou"as, '■'ta pan déwouttas ; p/.
'^ta pan zoudde''!, 'ta pan déwoiul-
de-l.
Baignoire. 'Ton tssè'tin "téli, vais-
seau où Von se couche dans Veau.
Bâillement. Tssèzba'kni.
Bâiller. Tssèzlia'l, bes-sba"l, nè-
zba'l, liè-zba''l, bid-zba"!, hou-
sha'l, bèbè-zlia'l, dabè-zba''l. Pas.,
tssè-pin-zlia"l, pi-zba^l, pin-zba"!,
pin-zba''l, pid-zba*"!, pou-sba"l, bè-
pin-zlia""!, da-pin-zba'l. Fut., tssou-
■/hii'], bous-sba"I, '^ou-woun-zba''l,
bou-zba"l, "ou-wou(î-zba"l .
Bâillon. Dedcbenn déné-zba-'"tin.
Morceau de bois mis dans la bou-
che de quelquUin. "Lin ttbi "tè-
"ai"li tchya, dedcbenn bézba"tin,,
pour les empêcher de mordre, on
bâillonne aussi les chiens.
Bâillonner. Dedcbenn bé-zba-"tin,
bézbas"tin, bé-zba-nin-tin, bé-zba-
yè"tin. Pf/,s.,bé-zba-pè"tan, bé-zba-
pi"tan, be-zba-pin"tan, bé-zba-yé-
pin"tan. Fut., bé-zba-wa"tan, bé-
zba-was^tan, bé-zba-woun''tan, bé-
zba-you"tan. || Dedcbenn bézba
nabidzi, lui mettre transversale-
ment un morceau de bois dans la
bouche, na-esdzi, na-in"ldzi, na-
e^ldzi. Pas., na-edzer, na-pi"ldzet.
Fut., na-oudzi, na-ousdzi, na-
oun"ldzi, na-ou"ldzi. Dedcbenn bé-
zba na-oudzi sanan, qtVon ne le
bâillonne pas.
Bain. De vapeur, indien. Dsbè-zbel
(en composition : dsbè-zbè, pier-
res chaudes qiVon asperge pour
obtenir de la vapeur) . \\ Pierres
chaudes — loge de médecine. Dshè-
cbounz, ou dsbè - zbè - cbounz. ||
Nacbounz-edsbi, ou dsbè-zbè-
cbounz nadsbi. Dresser une loge
de bain. Nacbounz ousdsbi, je vais
dresser une loge de bain.
Baïonnette. "Telkkizbi-la-sbounsb,
au bout du fusil dard.
BAI
129 -
HAI
Baiser. .\ , c. 'l'.sstuiiui. 'rsseltssoun,
on hitisc, on iiiihrassc. K'Ie tssel-
tssuuMii, on s' l' m h russe . \\ Prés,
l't pan. y tsseltssouim, (.>estssouiin,
j.àiritssoiniii,yt''ltss()uii,lnltss()iiiiM,
lioirltssouuii. Fut., tssoultssomiM,
lnv!istsst)iinn, waun'ltss(>unii,_\ou'l-
tssouiin. Netsoiiii uoiiiiUssouiiii,
haisc, ctuhrassi' ta tnntc.
Baiser (se). Mutucll. F/Iè-tsM-l-
tssoiinii, e lè-(.'iltssouiui, elè-ou'l-
tssounn, e''lè-lieltssounn.f'i/L,e'lt'-
tssoultssounn, e'^lt* - woultssounn,
e'Iè-wou'^ltssounn, e'i-ou'ltssouiin.
F/ll'-w<)u'ltssoullIl,^^?l^^/.^•.^•t'::-v<»J^s•.
Baisser. Dnninucr ilc litiutcur. Vè-
ya^è belni, bénesni, héninMni, ye"^l-
ni, bénilni, bénou'lni, hèye^hii.
Pas. y benlnik, béiii'hiik, bénin"!-
nik, yéniii'^biik, briiilnik, béiioii'l-
nik, héyenin^hiik. Fut., bouhii,
bousni, bé^'oun^lni, yéhwa'^hii, be-
woulni, béwou*'lni, hèyéwa'^hii. ||
La tête ; iticFnwr la tête en bas, ou
rincFiner vers la terre. Yaoè na-
dshi-settai, ou-nih-otssenn na-
dslii-settai ; na-dshi-desttai, ou
"^testtai ; dinthïi, om "tinttai ; de-
ttai, ou Hettai ; dittai, ou 'tittai,
Pa.'i., na-dslii-séoettai, "^téoesttai,
en mettant to}t jours yaoè, ou nih
otssenn na-dshi devant. Fut.^ ya-
oè, ou nihotssenn na-dshi-/X)utta"^l,
'tousttaH. '^téwouiitta'l, 'toutta'^1,
"^téwoutta*^!. — Ibid., par honte,
tristesse. Yaoè zeT'an, nes"an,
nin°l"an,ne'^l"an ; duel yaoè nézhil-
"an, nouT'aii, hène'^l"an; pi. ya-
t^è nézhilya, nouhlya, ne^lya. Itu-
pers. yagv zehlya. Pas., yagè zé-
oe\"an, néf>es"an, néoinl"an, né-
t)el"an. Fut., yaoè zouM"a,nous"a,
néwoun'^l"a, nou''l"a; /* /). duel
yaoè iiéwoul"a; />/. yaoè zoulya,
néwoulya, néwouhlya, noulya. —
Ibid., ya£)è-dshi-zel"an, des"an,
dinl"an, del"aii ; pi. yagè dshi-zc-
lyé, 'tilyé, 'touhlyé, Helyé. Pas.,
yui'O dshi-z^«c)el"uii, H^t»f)."Hii, dé-
t'iiil"an, di'(.4'l"uii ; pi. ya^H* dshi-
S!^«,»flya, dt't>ilya. déyoublya, d^-
(jelya. Fut., yagè «Ishi-zoultii'l.
'toustfa"! : pi. yat'è dshi-/<)ulM«'l,
t«''M(nilyc''l. Kdia um-ttiiitta uiie<i-
\a(), yiii'V dshi-<liril"aii, (iu\is-tu
done à avoir ainsi la tête ItasseY \\
Aller en baissant, en parlant de
l'eau. Na-'ta-'^ifddouzh. Pas., lut-
"hi-i.K'ddouzb. Fut., na-'ta-'^toud-
dezh. Ou encore: na-"ta-'tettb.
7V/.s-.,iia-'t a-pet tli, ou iia-'ta-dshet ,
Onttlazhè na-*'ta-c>ettli, koutta, la
rivière,ou le lue a bcaueoup baissé.
— Ibid. lloyé "taowlli, le froid a
fait entrer Peau dan.n la terre.
(Hèdli, j7 gèle). — Ibid. Ton ni-
sin aniié. "^Tou nisin adya, l'eau a
liaissé. C^Tou, /'«'«»/ ; nisin, en
bais.^ant, en diminuant ; anné,
faire, devenir ).\\ Les mains. Yagè
tlés€hii,déhesni,débin'^Ini<<léhelni,
déhihii. Yaoè déhin'hii, baisse les
mains. \\ Les yeux. Yaoè "'u:es-selyé,
Ves-''tesyé, "^tiulyé, ''telyé, "tilyé,
'toublyé, hè'telyé, da°telyé. Pas.,
"pes-sehlya, V^-^tesya, 'tinlya,
*^tehlya, ""tézhilya, ''touhlya, hè^teh-
lya, da'^tehlya. Fut., 'i,res-soulyé,
"tousyé, "^téwounlyé, '^toulyé.Ya^^è
Ves tinlyé, baisse les yeux. — Ou
bien yaoè na-*^içes-selyé ; (même
conjugaison que ci-dessus, avec ad-
dition de na). Il Mettre quelque
chose plus bas. Yaoè naliilyi, na-
t»esli, napinli, nayilli ; yat»è nahè-
oilyi, nahèoou^lyi, nahèhinli. Pas.,
yat'è nahlya, nazbilla, nazbinla,
na>erzhla, nji.>«hilya, iiashouMa, na-
bèverzhla, nadabèyerzhla. Fut..
vaoè nahoulyi, nahousli, nahounli.
navoulli, nahèwoulyi, nahèwouh-
Ivi, nadayoulli. Yat>è napinli, bais-
se-le.\\0b jet qui baisse tout seul.
Yaoè iia''l"in, Fohjet baisse, ou
(/ baissé. Yat>è nanail''in, i7 6ai««i*
de temps en temps, ou »7 baisse de
Dictionnaire fran(;Ais-montaK'<a><
BAI
130 -
lîAL
iHUtvCiiii. Il /•'(■» (jui hdissc. ''Kt)iiii
kkrda Oiinzin. DriuT/.likkaii itia
kki'da "ouii/iii. If hois se coiisii-
uuint, le feu o baissé. || Voir (jni
baisse. Ya^è Im-^'lli-/^/.lli, yai-r na-
flii-desshi, nu-chi-diii/lii, na-ilii-
(li'/lii. Pas., yaijl' na-c'lii-/i'/.het,
na-rl»i-(li/.het. Va<.'i' na-chi-din/hct
ikkésin ! ta voix a baissé, lu /<'</•<
plus (le voi.r.
Baisser (se). 'rNse^yinz, hcsylnz,
sliin'lyiiiz.lu'Iyiiiz.sliilyinz. sliou'l-
yiiiz, liMu'''lyinz, (lahMu''lyiiiz. ||
Paur entrer (fuehfuc part : yanè,
o» nisiu ouzi''Tti, oii(les'"ti, oudé-
iiinrti, oudrl'ti ; /' /). duel yaç»è
oiidi'iiirti : /'" p. pi. yanè daoudé-
zhil'ti. Pas., yaoè, ou nisin oiize"^l-
'ti, oudénes'ti ;(le reste eomiite au
prés.). Fut., ysiyè, ou nisin ouzoul-
'ti, oudous'^ti, oudéwoun'^rti, ou-
dourti. li .1 quatre pattes. F/1-
tchanzen'^ti, nes'ti, nin'ti, nè*"ti ;pl.
e''l-tc'lian-zè"'tis, ni'"tès, nouh^^tès,
nettes. Pas., e''l-tchan-zè''tin, nége?--
•"tin ; pi. e''l-tchan-zè''tès, e^l-tchan-
né<.'i*'tès. Fut., e'^l-tchan-zou'^tè,
en-tchan-nous^tè ; pi. e^l-tchan-
zou'tès, en-tclian-newou''tès.
Baissière. .V. c. Dépression de ter-
rain, petit vallon, "^ousin. |l Ni-
lioyé dahorzh"a, dépression de
terrain, ou encore nihoyé dalio-
din"a, nilioyé flalioderzli"a, (niê-
nie .stvj.s).
Bajoue, liè-bes-tla. Bé-bes-tla-owo-
/i'. la chair des bajoues.
Bal. Daflsserldi*"!!, on danse. l)ad-
sseddi'^li koii-en, s(dle de bal. i)ad-
ssefldi'l ho'ltsi, il donne un bal.
Balafre. "Azz. Beoazé hounlin, ou
azz hekké ""odettin, il a une b<i-
Infre. ""Azz-lazé, petite balafre.
Balafré. Booazo hounlin dénen, celui
(jiti II une balafre.
Balai. Yé-hokk('-hè''tin, qu'on pro-
mené par la maison, en V attirant
h soi.
Balance. Hrlta nanzeldazlii, ce avec
(/KO/ /"()/) pèse.
Balancer. ('/» liamae. 'rssouhi'l,
lioushi'l, lioun'll)i'l, youn'Ihi'l,
li()iiuill)i'l, lu)U()irll)i'l, lièyoun'l-
l)i'l, dayoiiii'll)i'l. Pas., tssouwin-
l)i'l, lioMwi'lhi'l, lioinvin'"!!)!'!, you-
Avin'lhi'l, liomvilhi' I. Fut., tssou-
\val)i'l, liouwashi'l, li()uw()un''ll)i'l,
youwa'lhi'l, houwoulhin. || .1 la
main, un objet, v. ^. un chau-
dron. Nanen 'tè'tin, '^tes'^^tin, 'tin-
"^tin, ''tè'tin. Pas., nanèn 'téyè'tin,
"tépi^tin, '"téoin^tiii,''téoin'"tin. /''///.,
nanen ""tou'tin, '^tous'^tin, "^téwoun-
'tin, "tou'tin. || î.es bras. =Gan
tssè°tin, "^testin. Pas., °^an tssé-
£)è''tin, ''téoés^tin, *téoin''tin. Fut.,
Van tssoirtin, ''tous''tin. — Ibid.
'Gan selhal, ''tesbal, "tin'^lba'^l,
"te-^lba"!, 'tilba'^l.Pa.s., ^n sépin''!-
ba"!, téoesba'"l.Fjff., Van sou'lba'^l,
'"tousba''!. Il Les jainbc^. "Ké-tssè-
ou-elkkaizh, ^ké-ou-eskkaizh, ''ké-
ou-in'lkkaizh, "ké-ou-e'lkkaizh. |1
V. intr. Balancier. Nanen houl-
tthi, qui oscille horizontalement.
— Ibid. Bascule. Yadeoooui. E*"!-
na yadeoooui, dont les plateaux se
lèvent alternativement. — Ibid.
Balance.Sa-''a,n-Qe''\dazh,qui baisse
s nu s le poids.
Balancer (se). Nanen yé''teddi. Ba-
lancer son corps, en marchant,
partir en se balançant. — Nanen
yeddi*^!. Marcher en se balançant.
Nanen "^tessai, je pars en me ba-
lançant. Nanen ^essa"^!, je marche
en me balançant. Nanen "^tinoai,
■^teopai, oin^^a-l, oeVa*^!. Nanen
'tinoai illé kolou, ne va donc pas
ainsi, en te balançant. (Mais nanen
yé''teddi est le plus employé même
pour siffnifier : nuircher en se ba-
lançant).— Ibid., dzè tsseHbiyou
d/x'yeddi, ou yeddi^ ; dzèdesbiyou
flzedessai, ou t^essa*^!, dzèdinl-
bivou dzèdin£>ai, ou pin'^gal ; dzè-
BAL
- 131
BAL
de'lbi\ou «ijuMle(_.t«ii, nu i-î''nti\. ||
filant ii*sis nttr uiw cluiisf. 'r>M»ul-
dai, huuMlai, lioiiirldtii, lioul<iai.
Pas.t t&suu('l<iai, luxiwfsdai, liou-
Hiiidai, liodUfddai, Iumim iddai.
f'i</.,tvMUiu.ildai, liouwa.sdai, liou-
uoiindai, liouwiuidai, liouwuiiddui.
//>«/. Kt>M>iid('d<lai, (>lld('^dai,
midiiilda, oudilda, i)ii<U'(.'ildai.
Pas. Ktssoudi'tH'Idai, »»iidi't>t's<lai,
uudéi'iii'ldai, oud«'*(.H'ldai. /•'»/.,
etssoudoiddai, oudi'wasdai, uudt'-
wuuirldai, oudéwaltiai. ||' Dans un
hamac. ()u/.»>ll>i'l, oiidfshi'L ou-
«liiilhi'I, oiidt'll)il. Pas., oi\/jl'i>v\-
l»i'l, oudtWNl)!"!, oiidt'(..iiill)i'l, ou-
déiK.»!!)!*"!, oudt''t<dl)i'l. Fut., ou/é-
wulhi'^l, tmdt'washi'l, oudéwouii'l-
bi'l, oudewalhiM, i)iidéwi)ull»ri. ||
Sur une iscarjyolcttf. Ktssoudt'l-
hi*^!, oudeshi'l, oiidinlM'"!, t)udt*l-
hi'l, i\j>., etssoudét'elbi'l, oudépi's-
bin. Fut., etsstHlouIbi'l, rdousbi'l,
édounlbi'L édoulbi'l, édéwoulbi'l.
Vz. HAi.wroiRK, |l Arbres. l)ed-
cheiin ounet>Ê)iz, l'arbrt', ou les ar-
bres se balancent. — Ibid. Ded-
chenn békkctssi, Varbrc est secoué
par le vfnf.I)e<icbenii bekketssitta
onttlazhè ouneofi/., les art>res se-
coués par le vent .<f balancettt fort.
Balancier. Qui se balance, oscille
lt<iriz(>iitaletnent, naneii houlttbi.
Balançoire. Iktta édéva'lazelooui.
Ivléya'lazel/joui, se balancer. Kdé-
ya'^ladéwoult'oui, balançons-nous.
txléya'ladéfilt'ouitta ahittin, »ioi/.s
nous balançons.
Balayer. Yé-ho-kké-é-'tè'tin, yé-
hokké 'tes'tiii, 'tiii'tin, 'tè^in.
/*««., yé-bo-kké-é-'tè^tam,vébokk('*-
'tiHaii, 'tin'tan, 'terzh'tan. Fut.,
yé-ho-kké-é-'tou''tan,t'ous'taii,'té-
wouirtan, 'tou'^taii, 'tt'wou'toiJ.
Balayures. Tsset. Tsset "^tinwousshi,
/(■ vais jeter dehors les balayures.
Tsset 'tinbinzlii, jette les balayu-
res dehors.
Balbutiement. Actitm d'articuler
dilficUement et itud. I*nnti>^|uu ilr-
iir/liîi a4><ifh('l(thi.
Balbutier. Niva/tiilti, iiiyoïi^itrc'ti,
iiiwtiK'iiin'l ti, tiiyaiicnrti, iiixaii^*
iiil'ti. Pas., le pré», m'tc iiin im
ç'iulv. Fut., ni\u/4jurti, niyanou^
"ti, iiiyaiu*Mtuiirrti, iiiyaiiuuPti.
Niyaiu'wouirrti saiiaii, prend»
f^iinle (/» /»(■;,'(/ i/fT, de balbutier.
Balcon. \ r-JMi/iri* iii«<i(lii'iiii t»ll
*t«Tzh"a iH'Jarè naiif'lttchyun,
plancher en saillie sur le de\ant
d'une nuiison, avec balustrade.
Baldaquin..! f/-(/(-s.vM> d'un lit.î\\^
ijr f clu-iiiuMi hi-kk»'* dayi'tio hii, ou
iMMjayécMiénécan'Iin, tttiture dres-
sée au-dessus d'un lit. litMiayéodé-
népiiiMin, cmnprend cette tenture
avec ce ipii y ]>etid, (Immui, autour,
à rentvur). || Au-dessus d'un trô-
ne. Ehda{.H*tchennen békké day^
ho*"!!!!, ou bénay('*o<lén^'(..iiinin. ||
Au-dessus d'un autel. Békké la-
iiU'NS lu/Ié bfkkt' dayého'liii.
Baleine. 'Lout- tcho'. "IVn ots^in
*^Iouè tcho% le gros poisson de la
mer.
Baleinier. "Loué tcho' béyé ""kaou-
ninzhenin tssiyé, navire ai'ec le-
quel on chasstr la baleine.
Balise. Henltsinj. Nou'a heidtsini
horzldin ikkida! voilà des bali-tes
pour nous diriger. \ Halises sur un
parcours ntenattt à un lac : 'ta ludi-
tsa*^^, ou tssè Deiitsa. Tta 'taopin''a
otssenn ""ta nehtsa* oyin, ou tssè
iientsa, les balises vous mènent
jusqu'au lac. I Poser des balise-",
lienltsini nily«'.IIenltsiiii iiiwaiye'^l,
(ju'on })ose des balises.
Baliser. Fn eticochant les arbres, ou
en cassant des branches. Naho'li,
ou bien 'tounlou naiiu^li, nahi»tsi,
naliouii'^ltsi, iialio'JtNi,
Pas., iialu/iin, naho/bi i
naimu'^lè, naiioustsi, naiiHoun ItM,
navou'ltsi, nahowoultsi. Tounlou
BAL
132 -
BAN
nahu^li ahottiii, î7 /»///«// (/u'o/»
balise. Il En cncochant les (irhrcs
d'un côté. Knedslii''!, ou iiikkozjje
•tedshi^l, ^tesdshn, 'tindshi'l, yé-
'teilshiM. Pas., éiuWdshe*!, éné-
oos(lslu''l, iMu'*oin'^lsho''I, ou nan-e-
'toii(islu«'l. ou na-o-iu'flsho'l, nao-
nt'sdshel. Fut., iiikké/liè "toud-
sliiM, '"toufidsiu'I, ''téwouiidshi*'U
yé'toudshin, 'téwoudshi"!. I(iaii na-
soudde'I ""a nin koloii ; iian-o-''toud-
she'l illé ikkela ! i7 faut luarcJicr
vite, et ec n\'st pas encore balisé.
Il N^iniportc conuncnt. '"Tounlou
èyahozhin. èyaliosshin, eyulioun'"!-
shin, èvaho''lsliiii. Fut., èyahou-
zhin, èyalioussliiii, èyahoAvoun'^1-
shin, èyalu>u'"lshin. Nehha èya-
housshin oiazé, je vais te baliser
le chemin. \\ Planter des balises.
Tounlou danadedshi,danadesdshi,
danadindslii, danadedshi. Pas.,
■"tounlou danazezhet, ou zeçinzhet,
danadeoizliet,dana<ieninzliet,flana-
âezhet. Fut., ""tounlou èyahouzhin,
— Ihid. "Tounlou danadedshi, ou
danadè"a,danadesdshi, danafles"a.
Pas., danadéoedshi, oti danadé-
pin''a; danadéoidslii, ou danadé-
01*^1 "a. Fut., danadoudshi, ou da-
nadou"a; danadousdshi, ou dana-
flous"a ; danadéwoundshi, ou da-
nadéwoun'^l"a. jl Planter des bran-
ches de sapin dans la neige, en
guise de Ixdi-'fes. Eli nanetsaoè, pi.
nadanetsa^e, nanestsa". Fut., ell
nanoutsa", nanoustsa". Ell nane-
Avountsa% plante des branches de
sapin. Ell nanoustsa"^, je vais plan-
ter des branches de sapin. Ell na-
nesta*^ tta asttin, je m'occupe h
planter de: branches de sapin.
Balivernes. Fisrjinniyé flzèya'^ti, pro-
pres frivoles à tort et à travers.
Balle.' Dr /u-sf/. Helkkézhi tcho^ ||
Pilote. Dzo1.
Ballon. Sommet arrondi d'une mon-
tagne, chezh layé hodet.so*^. || El-
les-zhezli laliotlin tssi nidittai,
quelque chose ressemblant à une
vessie, et s'élevant ai'ic une na-
celle suspendue au-des-sous. ||' La
mnelle volante, tssi dzédettai.
Ballonné. Ililyou'l. Bcfclian liil-
\()u'l, il a le ventre ballonné.
Ballot. 'K/l. You nv'\, ballot d'ef-
fets, de m/irchandises. '^F/l "laii,
plusieurs ballots. Sivio 1(>, mon J)al-
lot.
Ballotté. Barque ballottée, tssi na-
dil'a'I. Ibid. Déné VI tssi na-
diTa'l, barque ballottée avec du
mondc,C'trc ballotté dans une bar-
que. SeM tssi nadilVl, je suis bal-
lotté dans cette barcpie. Il Être
ballotté par les vagues, déné-liè-
*"t^idertin. Se^^tadel'tin, je suis bal-
lotté. Pas. Déné-lK'-*'tadeFtan. Se-
"tadeFtan, j'ai été ballotté par les
vagues. Pas., récent, déné-''tadé-
hè'tan. Se''tadéhè''tan, je viens
d'être ballotté par les vagues ;
('"tadè'"tinliè, vagues).
Ballotter, n^adè^tinhètta tssi nadel-
oa'^l lanttè, ou bien : tssi-liè-°ta-
deFtin, les vagties ballottent la
nacelle.
Balourdise. Tssésonniye ya'tiyé,
parole de stupide.
Balustrade. Nane'^lttchyan. Déné
tssounkkézhè nane'^lttchyan, ba-
lustrade établissant séparation.
Bambin. Sékwi-azé.
Bambocheur. Ahoun^lttou sinTta
VI sououddi "kalio^lsheri dénen,
amateur de vilaines farces.
Bans. De mariage. Dc'né oTaflenrti
honadshè rléné tssenn tssèzi'^li,rWt'r
et annoncer un mariage. Déné
eTadcnrti honadshè ya^Ftiy tssè
déné VI addi, annonce publique
d'un mariage faite par le prêtre.
Banal. Ttassi hékkéssodcdli illéhé,
orelyon ht'oankkasolzher, quelque
chose qu'on ne ménage pas, qui
sert à tout le monde. \\ Trivial.
I
BAN
133 -
BAN
Ttassi a'è tcho' illt'lu'. TttiNsi h«M-
ta laiitt^. SitM'tu liintté yii'tiyé,
hitifitigt- trivial.
Hanc. NitVc- li«-kkt^lu-ttlu-iBeh(Ui :
/*/. lH-kkô-<la-ttla-x«-|Hlii. Kli.la,;'
tclu'iiiii'ii. Il De r/ufiiiWH r, li«'kkf
(•i{>;a/lii, ce ifur quoi on rahute. ||
dcuvU (If ;»iVrn5.'*IVn£H*n-iiou, W<*
$ou» rvau. Dsht'-IfluMiiuMi, banc
de ntchcs. DnIi»* kki» nat^, sur ro-
ches pax profond', roches à fleur
d*eau. Il De sahle. Shaï tssiiikka-
z^, sable acctituulé. Shaï tssin- 'un-
(t'kkazt*, aeeuuiulatiim de sable.
Shuï (n'huai', bane de sable le lon^
des rives. \\ De ftlace. '*rén-t>én
'tenneii, glace sous l'eau. "Veun
dz^lè^ou'U, filaees fl<d tantes ban-
quises. Il De neige. 'l'si'Iou ten-
neii, neige tassée et devenue dure
comme glace. Nifctsi^li, neige ac-
cuviulée. F/Itta oiiizouzi, neige
accumulée. || De poissons. ""Loue
'lan (lztHlel"ais. (""Loué t>i'lla'^l, ou
'loué na(,'t>lzlie''i signifie : un pois-
son qui nage. S'il 1/ a })lusieiirs
poissons f on dira : dai>e\W\t dana-
.H^/he"!, 01/ encore dzfde-dalzhi).
Bande. IMn plat. E'itthi t-etta/h. ||
De peau des harnai.s à chiens ; ''lin
nennen *^tezli nintiy. || Troupe
d'hommes. Déné banen.il Marcher
en bande. Ban se<l(le'l. Pa.f., han
serzhdel. Ban sedde'^lou déné VM
'ttMin hin'^lhet luntté ovin, ou dene
VI t"^enn der^fezli ovin, sous le
poids de la bande en marche, la
glace plie et craque. \\D^aninuiux.
lit'ttlii denniè, "J'inttcliyanaddéé
bt'ttlii diMiniè t<e'I"as, les animaux
marchent en grande bande. Il .Ar-
river par bandes, vz. arriver. ||
Bande. En bande. Ba. Ban. Ba-
nen.Déné hant'n.UMC bande d'hom-
mes, "l'iiittfhyanadrlé lianen, une
bandv d'aniniauj . Han £»e<ldt''l, i7>
marchent en bande. Na-l>an-se<l-
tle*"!, X'Oftager en bande. (Cepen-
dant bu ê'eutplitie autsi quetqu«ft>i$
pour une seule personne f .S uuu\t»
iilutltin, U voUà donc arrt '
IVIilin'l, i7 marche, it t'en •. 1
Randaf^e. le avec •/ii«>i >
jinm xMifrnir, déné/j \ i_
drne hflttcliw'luu, iM'tta i-.|. /.
tciiczli. Sézi ya^*' ttaiwi Nrltti-Ii\i-Il
la.stte itta iMléhc^ti-lir/li. tentant
en moi comme la »< <
rupture, je porte ban. i
des plaies. Déné kai^* In-tta etifi»*-
zln. Il De roues, liezli-tcht'nncn
nadfibazhi' b<*ban shè''at', ce ifui
entoure une nnte.
Bandeau. Dshi na/eltohouzhi. Dshi
nadestrhouzli, je me metji un ban-
deau sur les yeux.
Bander. Entourer d'une bande, lié-
naoudrneliii, l)énaou<iéM('«*ni, bé-
naoïidéninlni, yénaomlenf'lni, \iè-
naoudénihii. Pas., I>énaoudéné.,'fl-
ni, bénaoudénéoesni ; /' p. pi. I)é-
naoudéiiéoibii. Eut., Ix'naoudén-
oulni, bénaondénousni, 1' p. ;»/.l>é-
naoudénéuoulni.ll Une jdaie. Déné
"ksLi'è hetchezh, l>estcht*zl>, bt?in I-
tchezfi, yèe^ltrhezb, bèiltchezli,
bèou'Itchezh. Pa.s., bèéUhezli, \>è-
zlii'ltchezh, bèzhinMtchfzh, yî^èH-
tcliezli. .'i* p. duel yèhe-ltchezii.
Fut., bèoutchezh, bèoustchezh : /'
p. pi. et duel bèwoultchezh. Wl'ne
roue. Nadelbazlii dèkké na'tin,
nas'tin, nane'tin, navè'^tin, nai'tin.
Pas., dekké nat-î't an, niu>i'tan, na-
É)in'tan,nayéÊ)in''tan,na<.'i'lan.f' uf.,
dekké nawa'tan, naua>'tan, na-
woun'tan, nayou'^tan. il l'n are.
Oude«llou,
youdt'llou, '
hèyoudfllou. Pas., oii'
ouclépilloii, oinlé(.>inlou, >
Ion, oudét'idlou, oudétou'Iou, hè-
\ou<lé..inl»»u. Eut.,
oudéwasiou. oudéwcH,
wallou, oudéwoiidKui. < '
kolou oudéwounKiii. '"
BAN
134 -
BAN
ton arc. \\ Inc bd^luclc, une ver-
ge. Dedchenn e^ltssenn nanelpwi,
nas^vi, nane^Twi, naycTwi, nanil-
f-wi, nanou'Twi. 7^</n., e'itssenn na-
nolijwot, naiii'T'wot, iianin'Twot^
nayeTwot, na^é/.l1ilo^vot, nanoiin-
Vot. Fut., e'itsseiin nanoulnwot ;
nanous'wot, nanéw()un*'rwot, lui-
y(Hi T'wot, nanewoulowot ; nané-
wouHSvot. — Ihid. F/ltssenn bé-
«lelnik, bédcsnik, hédinnnik, yé-
delnik. hédilnik. Pus., hédéoelnik,
bédéoesnik , bédétnnbiik ,yodéoin''l-
nik, bédépilnik. Fut., bédoulnik,
liétloiisnik,lH'déwouiinnik,yédou'"l-
nik. Kkazhè bédéoosiiik, j\ii enfin
pu la hander.W Un piège. E'itsézé
e'^l-yé-na-ditta, e''l-yé-na-des"a,e''l-
yé-na-din"a, e''l-yé-na-yé-dè"a, e"!-
vé-na-déoitta, e^l-yé-na-douh "a,
e'l-yé-na-hè-yé-dè"a. Pas., e'I-yé-
na-dittan, e"'l-yé-na-di"an, e^l-yé-
na-din"an, e'l-yé-na-yé-din"an,e''l-
vé-na-dépittan, e''l-yé-na-douh"an.
Fut., e1-yé-iia-doutta1,. e'1-yé-na-
dous"an, e''l-yé-na-déwoun"a''l, e^l-
vé-na-yé-dou"a''l. P71tsézé o^tiyé
èl-yé-na-din"an oui a, as-tu bien
handé ton piège? || Le chien du
fusil. Ni-cho-zehiik, ni-ché-nesnik,
ni-ché-nin^biik, ni-ché-ne^nik, ni-
ché-nihiik. Pas., nè-ché-delnik, nè-
ché-ni^biik, nè-ché-nin'^lnik, nè-
ché - yé - nin'^lnik, nè-ché-nilnik.
Fut., ni-ché-walni, ni-ché-wasni,
ni-ché-wounnni, ni-ché-wa^lni, ni-
ché-woulni. HVlkkizhi nichéwas-
ni, je vni.t bander mon /î/.st?.|| Une
trappe. Da-tché-pè''tin, da-tché-
oes'^tin, da-tché-oin^tin, da-tché-
pè'tin. Pas., da-tché-oè'tan, da-
tché-pi''tan. Fut., da-tché-pou-
"tan, da-tché-pous'^tan, da-tché-
poun'^tan. — Ihid., plusieur.9. I)a-
tché-pelyé, da-tché-peslé, da-tché-
pinlé, da-tché-pellé. Pas., da-tché-
pehlya, da-tché-pilla, da-tohé-pin-
la, da-tché-perzhla, da-tché-pilya.
Fui., da-tché-poulyen, da-tclié-
pousle""!, da-tché-pounlo'l, da-tché-
nwoiilyon, da-tché-pwou"'le''l.
Banderole. Petit étendard. You
'eènortiii''li, pièce d'étoffe, attri-
but (ju'on porte en procession.
You bi'nertin*'!, qu'on porte en
marchant. You in''tes''tin, la ban-
nière que je saisis pour la porter,
que je porte. You hénépes*'tinl,
rétendard que j'ai porté.
Bandit. //o/n.7?/r dangereux, baode"!-
ni déneu. || Malfaiteur, oslinou
pankkaolzheri dénen. || Homme à
ne recidcr devant aucun cnme,
ttassi pan édédaorelni illé dénen.
Bandoulière. En. ''Ezli 'tezh inttiy.
(Mais on dit plus ordinairement
shè-na-ttlou-dè'tin ; pi. shè-na-
ttlou-zelyé) . Edyédé dé tcho shè-
na-tHou-déwouniye'l, place ta cor-
ne à poudre et le reste en bandou-
lière.\\Porter en bandoulière, ttai^si
edeouze"! o-ezh , edeounezhesgezh,
edeounin'^loizh , edeyoune^ffezh ,
edeounezhilgezh, edeounou'^lsezh.
Edeounin'liïizh, mets-le en ban-
doulière.
Banni. Chassé de sa patrie, benneh-
nen ttchya zedyou, ou ttchya ne-
dyou. Sennehnen ttchya séneh-
dyou, on m'a chas.sé de ma patrie,
je suis un banni. Sennehnen ttchya
sénedyou, on me bannit.
Bannière. Vz. banderole.
Bannir. Déné nehnen ttchya dene
nedvou, ou déné nehnen déné ed-
yin in''tedyou ; neschou,in'teschou ;
ninvou, in^tinyou ; yénèyou, yin-
"tèyou ; inHidyou, in^touchou.
Pa-s., ttchya déné ninendyou, déné
edyin in'^tehdyou ; niniyou, in^ti-
you ; niniyou, in'"tinyou : niyéner-
zhyou, yin^terzhyou ; ''intezhid-
you ; in'^touchou. Fut., ttchya dé-
né noudyou ; nouschou, in'^tGus-
chou ; néwounyou, in^téwounyou ;
yin'^touyou ; in°téwoudyou. Edyin
BAP
— 135
HAR
'tourliou ttitiitt»* tMiMin ? /,\nvs-
vous vniiiiuiit hmiiii Y
Bannissement. Driir lu'lnu'ii tti-hui
(U'mu' ii«'(l\oiii. I*as., ninciKiyoui.
Banque. Ts^inihu kdii-cn, maisini
irtir^tiit. 'l'saiiihti iiii-'ItMiclyé kdii-
vu,maisttn où riiif*iitt se inullipiu-.
Tsanilm t''li'm'lni koii-iMi, tnaistni
où l'tirfii'iit ^(ifinc de rarficnt.
Banqueroute, 'rsainlm koii-iMi r-
kkt'liii ou tao tmtclio, naot*'liii livué
outcho, etta*"»»!!, tta ha dettlissé,
luMina ahwasnt' oulli', ttassi setssin
illé itta.iiaiiousli'l illé,/.ni,lH'tsaiii-
Im li()mu'<l/.lu'nii kkt" alioddimi,
un iumiiuivr ou un couuncr{'atit
$c prétendant insoh'ablc comme
n'aitnnt plus rien, déchire </»/'// ne
paiera pas ses dettes, et cela, en
dissimulant son actif. \\ Déné <li-
ttlisse *^lain Vl,l)ahonntte itta,otta
hounlin nayenoulle'^l hekkè houllè
illé nidenlttlu't ; avec beaucoup de
dettes, en être arrivé, par sa faute,
à se trouver radicalement sans
mniiens de les acquitter.
Banquet. Nasouè.Nasouè ho^è, faire
un hampiet. Nasouè wouii'^ltsi, fais
un banquet. |l Jésus tta nandé l)e-
tchilt'kwiyé VI chéoè'^tin, le der-
nier bamptet de Jéxus avec ses
apôtres.
Banqueter. Faire bonne chère en-
siiiilde, iléninniyoïi an'^la liounzon
c-hetssélyé ; chéilyé, chéouhlyé,
chéhélyé. Ouhinniyou an'^la houn-
zon chéhélyé, ils banquettent, font
}><)itiie cJière en.setnble.
Banquier. 'rs<in)))a kon-en pankkaol-
zlieri, maître de ban(pie.\\ Tsaniba
kon-en ékkeliiihi, gardien de ban-
que.
Banquise. Glaçon flottant, 'tonii
tclio dzt'dt'Ili. '"IVnn tclio' dziVIt*-
'ou^'ll, glaçons flottant.''. Vz. u\sc
de glace.
Baptême. Dénékké'^taid/iMi.
Baptisé. Hi'kké'taidzMi, il est bap-
tisé, c\'st un baptisé. S.'ll..-'i;,:.l
/.Mi, M' suis bapti»,
Baptiser. IV-iu'-kkt-ia -u. ;. f-.iy,
tise. DiMirkké taitl/i'l, on fxi/Wur,
baptiser. Dt'iu'* kkr taiz**!. i'ni bap.
tisé. l)(Mi('kki*'taidA-l, on a Inipîi-
>«'. 1 )tMu'kkr*' tdoud/.i'l,ofi bapti»era.
l)«'iM'kk»'''tajni'<si'l, je baptiserai.
Baptiser (se). Mutuel. F/l-kké-'la-
tssid/i I, <»n se biqttise, se bapti-
ser. K Ikki' taidzi I, nous noua bajt-
tisons. KMkkô'^tatssidzel, on i*ent
baptisé. F/lkké'^taidzol, nnux nnujt
sommes baptisés. K' Ikké' tatssoud-
zi'l, on .se baptisera. F/lkké'^ta-
woiidzi'l. nous nous baptiserons.
Baptismal. Dénékké'^taidzi'li (suivi
du nom de la chose) : dént'kk^
'"taidzi'^li 'toiiè, eau baptisnude.
Baptistaire. Qui constate le bap-
tême, (lt'm*kkt''aid/x'li dittliss«'.
Sékko "^taidzMi dittlisse, mon bap-
tistaire.
Baptistère. Lieu destiné, dans une
église, pour les baptêmes, yaii
kon-en sékwi kk^^taidz^Ii kon-en
oiaze horzh"an.
Baquet. Béyé you eltsi'^li, dans quoi
on tr(mpe le linge. \\ Rt'yé you
kkenaeltsi'^li, dans tptoi on lave le
linge, cave pour lavage.
Baraf^ouiner. Kdedjisodelyan illé.
jie savoir pas /></r/«T.P.dé«lahosyan
illé, édéiiaorinlyan illé, édé<lahol-
yan illé, édédalioulyan illé, é<ié<ia-
daouhlyan illé, édédadaliolyan illé.
Il SaTta yaou'ti, parler d*une fa-
çon embrouillée : yaous'ti.yaounH-
""ti, yaou'^l'ti. I*as., sa Tta \aou"^ti,
saTta yaou/Jii'1'ti. Fut., sa'rta
yaouwa'ti, yawas'ti, yawounlti.
Sa'rta yaou'rti itta, hinnidwldi
illé, i7 baragouine tant qu'on ne
jjcut le cotnftrendre.
Baraj;îouineur.r,dedaluil>ari illé dé»-
Mfii ; <>a ^n'\\n yaoulli déin-ii.
Baraque. Déné heréli kon-en oia/e.
huttf pour les snldnts. || Maison
BAR
- 136 -
BAK
hi'itii-, lit'tssouddii- kkt- \ rlior/lilin.
Baratte. Édy l'tlr tthout' tlfs>r hr-vô
hertaze, ou hévé hol'lo, ustoisilc
ilanjt lequel on bat, ou fait Je
beurre.
Baratter. Kdyédyé Ithouî' tU'ssé licl-
"ta//., lu's'lazz, uf Tta/,/,, hoTta/z,
ou ye'Tta7.z./*</s., (.>el't !»//-» piTtazz.
Fut., wnrtazz, was'tnz/., woim'"!-
'tazz, yoii'l'tazz. Onttlazhr koloii
woiuri'taz/,. })itrtitte vif^oureuse-
ment .
Barbare. Hfdziyé dettlonè dénen,
hoiuine <ni en'ur poilu, eruel. \\
Iloviiue, ifieulte, firossier, non ei-
i'j7/.'<<'.K''ltssi'nn tta lioiidéiied/lu'nn
okkori'lyan illé, (Ui entseiiii tta
ahonttè, ou o'itsseiin o''tiyé tta
ahoiitt(' ekkorolyan illé, qui n'a
aucune idée des vrais rapports,
devoirs et usa(fes sociaux.
Barbarisme. "Anya/eti, "aiiyahes-
'ti, "anyahin'rti,""anyahe'rti"./\/.s-. ,
"anvazè"^ti, "anya/hes^ti, "aiiya-
zhinTti. Fut., "anyabou'^ti, "àn-
yahous^ti, "aiiya'téwoun'^rti, "an-
ya'^touTti. "Anya' téft()uii''rti sa-
nan. prends (farde de faire des bar-
barismes.
Barbe. Déné-da-pa. Sé-da-t>a, ma
barbe. Déné-zhè-yanpè-pa, barbe
sous le menton. Il Dr Vorignal,
caribou, chèvre. Bè-zliè-yaiinè-oa ;
ou bien bt'-zhè-yanpè oii'^taizliè, ce
qui leur pend au menton. || De
Vorffc, du blé, etc. Ttlo'-la-dshi-
na, les cheveujf de Vorge. \\' De
flèche. Kka-ttaë, flèche-plume. En
a])pli(juer à une flèche, he^ttal.
Hesttal, Kka wastta'^l, je vais bar-
beler ma flèche. \\ De plume. Tta-
youzè. Bétta youzè, la barbe de sa
])lume. 'I Vz. HARHf.
Barbelé. Ilelttal. Kkaldanen shH-
ttal, je l'ai déjà barbelé.
Barbet. C7>îVn à long poil. '^lÀn yonè,
01/ "^lin dèyopè. Il Vz. bichon.
Barbiche. I)éné-yé-da-laii vin <ir-
iié-da-tia. Sé-yé-da-laii si'-da-pa,
ma barbiche.
Barbier. Déné da-pa-zlioft' d»'>iuMi.
Barboter. '^^ouè-n!i£)«n-z^zluM• ; ;>/.
'toiu'-iiapaii-zoddé, "^tout' nanan
dtvsslicr, nanan-dinzlicr, nanaii-dè-
zlior ; iiaoan-didzlu'r,iiaoaii-didd(' ;
natian-doiilizluM-, iiapan-doiihdr ;
iianan-lièdt'zlier,iiiUjan-dedd(''./*aN.,
nanan-zéninzher, iiapan-dépizhor ;
/'/). duel naL)an-dé(^iidzh('r, />/. ua-
Qi.in-(.ié'ijui(\v . Fui., iia/jaii-zoïizher,
iiapaii-doussiier ; /" ]). duel iianan-
dt'woudzlier, napan - déwouddé.
(Nanan-zèzher pour nage san-na-
tssi'zlior. S'amuser dans /'<7/» peu
profonde) .
Barbouillage. Ilr-la-o-diU-hian illé
itta siiiTta dehtlissé, mauvaise
écriture de maladroit. \\ Peinture
maladroite, sinTta hèrèdlet.
Barbouillé. pAre. T\va ya^jè 'tertin
laliottiii, qu\m dirait roulé dans
le charbon. 'ï\ez yayè nèhcl'tin tta
anettè ousan ? T'' aurait-on roulé
dans le charbon? Ttez yapè nèh-
ou.s''te'^l '^ka si, je vais te roider dans
le charbon, te barbouiller. Ttez
y{u»è ni'^tettan laliounttiii ikkélan !
Ne dirait-on pas qu^on t'a plongé
dans le charbon ! || Être sale. I)é-
nidzin. Edittlis "tou édittlis ''kalè
kkalttchyel, feuille barboitillée.
Barbouiller, flcrire mal. SiiiThi, ou
sa'Tta dottlis, desttlis. Pas., dé-
t'èttlis, dépittlis. Fut., douttlis,
dousttlis. il Salir avec de Vencre.
l^:dittlis kké édittlis 'ton okkal-
ttchycl ar'in. Edittlis kké édittlis
''touokkalitcliycl asla o\'\n,j^ai tout
barbouillé la feuille de papier.
Barbouiller (se). Edézilzin, dénes-
dzin, déiiindzin, dénidzin, déné-
pidzin, déiioiilidzin, héflénidzin,
daflénifizin. H()"anzo déninrlzin
lakou ! tu t'cs joliment barbouillé.
Barbu. Déné bédaoa "^lan. Bédapa
BAR
137
MAK
dèyo', harhc hU'ii fttuniif. i| An'I-
kk^ iH-ih^ui (i«''«i(i(iiii''ni, ou «ii-ij»-
(lintti, qui u'a «/i<*m»i poil par-ci
par-Và. Il li^iiHxt (K'vuuH, ou li^tiaiia
Noiisr-, bar ht' fine, .<(oi/<-uj«r.
Bardeau. Ais inincc tt cimrt lai*ant
<»//i(«' d\iril(>ist\ (it'di-lifini "kiil**-
axjÔ. IKilclu'Mii 'kttI«'-ii/«'' ht'tta m*-
hutthillH lio'^lè, ou (le<ii-henii 'ktd^-
ax(* vôliottliillii kk«' dahlN»', ctmvnr
ftt hnnitiiu.i . DinirluMiii 'kalt'-a/.«'
vt'liottliilla kkinlasK" tta asttiii, je
siii.'-. ocru/»»' à loux'rir l'u htinlcaiix.
Barfîc. liatcau. I)o<Ulu'nii tssi tcho'.
I \ :. Ml KCiKIl.
liai^uij^ner. Di'-ninni hendslm/li
itta t'**"t>*'l"i' okk«'iult'/,hi, l'es-
prit craittiuint, hésitant, avoir de
la peine à st^ décider. Sinni heiuis-
hazli itta, t>antsèlou okkéo<ltvi'^l-
slu't, ce n\'st pas sans Inir^iiiifiiier
«/»/t- j\ii enfin pu me décider.
Baril. 'Konn 'touè "téli tssin "^hii-
<lôt»e<ldai, ou 'konn ""touè 'téli (la-
"aiit'è, vaisticau à hoiason renflé
dons le tnilicu.
Bariolé. Couvert d'un assetnhiage
bizarre de différentes couleurs,
sin*^rtjilio hédittlissé ""laii enkké-
ttili\;i}iè.
Barioler. Sin'rtaho ttassi hédittlissé
lan al "in. Kou <liri siii'"l'"ta VI
hédittlissé lan asla Iakuu ! Voici
quelque chose <pie j'ai, certes, af-
freusement b(irH)lé !
Baromètre, l'ta na-d/in-hou/hèri
hokkadiii'lttt», qui Aujf, marque
les variations de la température. \\
Au moyen duquel ron connaît d'a-
vance le tenq)s qu'il va faire, l)é-
oadè vahotM'HiUMi tt-lio, yao''te<ldé
tiliu fkkoredyan lioiiadslie tiia//*.
Baroque. Déué kka liour/h"an illé.
Délié kkalionttî* illé. Kyet déiié-
kkahourzli'an ilK*, t<>ut cela est
baroque. lieva'tiye déiié kka-
hourzli"an illé, ou délié kkaa/ldi
illé, son lanfja^e es/ lunoijue.
Barque. l)«MirhfnM t%si-axr. ,1 Har-
(/ui «. «<ifi( r arrivent. \z.
\HHI\ KH, Ai • 1
Barra^ie. .Sur une rivière, ou un lae,
pour enqtt'eher la fuitt ' . r.
.Nflid/lié li. N«Mid/h«- Il : . r,-
Ufi barrage, l'a»., Iior/lilm . ou
bien nttii-iu*iuixho'l, iian-iu-Miilu- 1.
Nan-ni-nidxhi*l, j'ai fait un bar-
rage. Nan-néw«nulzlu-'l. jaioon» un
barratie. W De /»oi* fb.ltant*. IKmI-
chciiii f'Itta (,'iiila. .S'i7 t/ en a
considérablement: f Itta deyiir»' I.
Il Déplaçons. "IVnn ia. û\h''v'\.
De gros glaçons : 'ttiin *ta zlirlla.
Barre. Femuint un jm^Mige. "roijii-
loii daiuMid>lii. ''roiiiiloii da-iii-
liiii-dshik, (7 a barré le chemin. Ou
encore "^tounlou danendzhe'l.i' De
séparation. lU^Mla'ta^H' nelttluiin,
iiinc>ttloiiii. Pas., iiiiii Ittluuu, ou
bien I)fda'^tji4.>e iU'lttrli>an, niiu"«-
ttthyaii. Pas., nini Ittchyan. 'I.in-
tcho" da'^tat*è iiiniMttloun, ou ni-
ni'Ittrhyan, j\ii placé des barre»
de séparation entre les chevaux.
(Le mot (UnieUenu, barre, reste
sous-entendu). |l De fer, pièce de
fer longue et étroite, tsantsaii iiali-
ttjizhi nèzhô, ou tsaiitsan «iarè
tclu/. — Ronde, tsaiitsan loué. ||
De gouverna il. \\i'\{ a tssi tcho' ttia
yerka^le lK*d/édelni, ce avec </uoi
l'on fait mouvoir le gouvernail, il
Traversière des pirogue». F'ttlia.il
Des raquettes, ettlia. Barre anté-
rieure, etllia t>élé. .S'<i v^ii*ine,
ottha tselé-trho .iV»J«/<* nVurr, et thè
itha,(barre de la queue). Du tabm,
iiizintssin-fttha. Du milieu : fttlia
tfho . Il /^« > traineaur. B«-/ii-ttlu*ii-
iieii kke naiiilttlouiifii. Il
Trait, raie. KIttlu < «-.
liekkf nainm-z. liekke ftel» i:e/.
Barreau. Naiàiraï; ;■' • ' -hè-'aë.
Naiif lttc-h>aii iia<' bar-
reaux tle clôture.
Barré. Haué, carrelé. H«kk^tiattai
BAR
- 138
BAS
lautté, (lui ressemble, fuit penser
à un damier. \\ Strié ù barres, rniis
panillèles, i''iKuii;a/liè ; (en eom-
position : nans,azhè) . Nanii,azliè
ttla"i, pantalon barré. || Sentier
( fermé ) .'^'Vouu\ou daneiid/liet, cm
(ladiMulslii, Il Porte. Dedclu'iintta
yéodadin'tan, fermé p(tr un bois,
une barre. || Hivière. Dess dadé-
// CI
mil e I.
Barrer. /•'(■/■//)(•/•. uvee des jiieux jdtin-
tés dans la iilaee, les passes d'un
lae, ou d'un cours d'eau, pour em-
pêcher la fuite du castor, nan-
nendzhen. Nan-nendzhe'^l ahoun-
eddi, il parait qu'on fait un bar-
ruffe. Nan-néwoudzhel, na-'^teiin-
dénouliiiéy /(/wo».s un barrage,
percez la glace. Nan-néwoushe"'l,
faîtes un barrage. — Ibid., nen-
dzhè*"li. Nendzhè'^li tché-woudshel,
coupons des pieux pour le barrage.
Il Une rreière pour prendre du
poj.s-.soN/Tè-ho''kah-è'li ho''lé ;Cth,
dans Veau, sous Veau, ho*^ka, en
amont, penchée en amont ; è'^M,
chaussée, barrage; iK/lé, on fait,
faire) faire un barrage penché en
amont. ''Tèn-ho*"kah-è'^]i wastsi, je
vais faire m/j barrage. \\ Œuvre
des castors. Tsa nan-nin"e'^l, ow
tsa 6*^1 na'^ltsi ikkin ! le castor tra-
vaille, fait sa chaussée. || Un che-
min, faire des parapets, dshi^l
ho'^lé. Dslii*"! houstsi, je vais faire
un ou des parapets. Bsbi*^! hou'^lè,
qu'on fasse un ou des parapets.
Barricader. Une porte. E^lttchya
yé-o-fla-dedshi. Yoowin bettchya
yéoda-dénesdshi tta asttin, je me
barricade contre un tel. Pas., yéo-
dadenshik, yéodadénesdshik. Fut.,
yéodadoudshi, yéodadénousflshi,
Béttcliya yéofladéwoundshi, barri-
cade-toi contre lui.
Barrière. Oban-ne^'lttchyanen. Yé-
hoban-ne^lttchyanen, clôture. Yé-
hoban-ne'^lttclivaneii da'^kadi'^ta-
uiMi, porle de barrière, de clôture.
\\Pidiss(ide de chasse. WiVv. l)sWf\.
Dslii'l i''lkk(''(iadousle'l,j(.' vais faire
une barrière. \\ Écluse de pêche.
'Tèn-li()'kali-i'''li. Se '^tén-ho°kah-
è*^Ii, mon écluse. \\ Des collets ù
lièvres. '0''\. '(Vl ho^o, ou VI iii-
denesdshe'l, faire une barrière.
'iy\ nidousdshe"'!, je vais faire une
barrière avec les branches que j''ai
coupées avec une hache. 'O'I hous-
tsi, ou hwastsi, je inris faire une
barrière. \\ Des trappes à martres.
In-youzè.
Bas, se. Bé^'^a nadéninzha illé, ||
Porte basse. Yéodadi''tanen bé^a
nadéninzha illé, ou encore yéoda-
di''tanen neddouè, porte courte. \\
Terrain bas. E'^ltthi ""ka nihoden-
tti oyin, terrain plat, inais bas. —
Dépression de terrain, "ousin na-
horzh"a, || Dormir, la tête basse,
oda-odendshi tssè'^tin. || Porter la
tête basse, yagh dshi zendshi, ou
yaÉ)è dshi ze^^l^'ain. || ''Tell-''ké, vê-
tement du pied, bas. — ''Tell, nip-
pes.— Tthisin ''tell, ba-s, et ni}>pes.
Il Partie inféricure,dUin arbre, (\ed-
chenn-tchennen. — D'une maison,
yé-yayouhou, 01/ yehottla£)e. —
D^une montagne, chezh ya,Qe. \\
Du dos, dén-intehennen. Il McUre
bas. (Il n^y a pas de mot expri-
mant, en cette circonstance, Vef-
fort ou l'action de la mère) ; mais
on dira : bèiazé "aP^e ; bèiaze "aa^l-
"az, son petit vient au monde ; ses
petits viennent au monde. Bèiaze
"^aper^é ; bèiaze ''apin''l"az, «son pe-
tit est venu, ses petits sont venus
au monde. Bèiaze "aPfîé henni, ou
bèiaze ''aaT'az henni, son petit est
pour venir au monde, ses petits
sont pour venir au monde. |l Aller
en bas, ati cours de Veau, en ca-
not, nilin kkéssin issè^ke'^l. || Par-
ler bas,ya'^i\ zel"ous, ya'^ti des"ous,
dinl"ous, del"ous, chuchoter. \\
à
BAS
- 139
BAS
Jfttf, mcttit- (nus su lapnte, "i
"aii-lit'ltui, (tu "i you''rtn '^tettai.
Déné lioiii In^^ié ycm "an ''tî'"ai, U
uit't bas sa capotv {unir se hattrt'.
Il En bas. au bas. Vt'vouhoii. Va-
VDiiluxi. \ lii'V. \ eyuijè. \ ayat>t'.
— C'hezli va(.»è, en luia </«• la côte.
\è hoyaiH', en bas d'une inaiton.
Nouya<>è, ici en bas. Descends en
bas, o<iai'in«jai. Odaoussa, je vais
descendre en basA)vdc\\vim-{cW\\\-
yé, au bas d'un arbre. Au ba»
d'une montagne, rlu'/.h yat>è, sow*
la montagne . Au bas d'une mai-
<son, yélu)nnarè, autour de la mai-
son ; yi'hoti'haijè. à l'abri de la
mai.<ion.\\ De bas en haut, youyins
dézin. Il De haut en bas. Vetltla-
hotclu), yèyoulu)u tclio, et en haut
et en bas, — Yeddalio tcho, yè-
youliou tolio orelyoïi oiiaiii'^tan,
j'ai tout visité de haut en bas. \\
Là-bas, yoowè.
Basané. Avoir le vidage basané par
le vent, le soleil, déiié yéoned-
douzli.lj Avoir les lèvres, le visage
brûlés par le soleil^ déné-kké-dé-
ninkkan. NéyéoneKldouzh lan ! que
te 'coilà basané !
Bascule. F/lna nan-'an-''teltthi ; ou
encore e'"l-na ya-^an-deôooui, qui
s'élèvent tour à tour. \\ Des col-
lets à lièvres, brimbale, 'ouyé.
(K'^kazli, morceau de bois que l'on
attache quelquefois au collet, au
lieu de la brimbale, et que le lièvre
peut traîner un peu). — YaHané-
(•inttè, la brimbale a basculé sans
le lièvre. Il Des trappes à martres.
e*^ltsézé kké derzhlai-. (le poids,
la charge de bois qui doit basculer
sur Vanimal). Na-tchi-neltla.
Basculer. V. intr. Ya-'^Ia-nelooui ;
ou encore ya "^andépe^ooiii. Pas.,
ya-'la-néoinpoui» '^" ya-'^la-néoin-
t<wot. Fut., ya-'^la-népoulpoui, ou
ya *announf>oui.
Base. Fondement, soubassement.
Ik*ttaziii lior£li''aiii. lU^ttaun yé
li(>rzli''uia, le ttnuftatfemfnt d'unr
maistm. licttaziti liounliii tulinni
ill^* si, ta parole n'a pat de batr,
de fondriiiint .
Baser, 'l'tassi ttazin ttashi hulé.
Sliouii lioustsi yciiessIiiMiii illé itla,
oyi ttaziii a>"in, ne vitulant pas
échouer dans ce que je veus faire,
y." me base, m'appuie là-dexsus. ||
l'ne tiuiisim, 1/ poser un noubaste-
ment. Yc'lu)ttla<.»«» lu/lé. Y^liottla-
oè howoiiltsin, faisons un soubas-
sement.
BaS'fond. 'I\rraiii bas, déprest'um
de terrain. "^Ousin. — - Vallon.
'Ousin ho^^terzl/'a. || Endroit <>m
l'eau est profonde.Tta na-'^ta-^leT-
shai, ou "ta-tssin-'ta-in "a. Ta-
ttN'/-iiittln, où /V//1/ paraît noire.
Basque. D'habit. 'IVha-'tid.
Bas=relief. Ttassi dshè yé, dshè nè-
zoii "^tai hôzirè otssiii ttassi nezon
*^aniijin'lclnan, ou '"adaue'Uliian
laalyai, faire, parla scidpture, ipte
quelque chose de beau paraisse sur
un mur, une pierre, comme s^U y
avait poussé naturellement.
Basse. l'oj.r de. Dazelzhi'Ii. Dadel-
zhi 1, il n une voix de basse.
Basse^cour. Kkasha kon-4-n, pou-
la'dler. — Kkasba ban nane'l-
ttchyan, basse-cour.
Bassesse. Le fait d'être inaccessi-
ble aux nobles sentiment.^, déné
hedziye hounzon liéroddi illélié. —
Pour qui sont de nul jtrix les bons
procédés, tta f'Itthi ho<léne<lzhé-
nen ha tlinrti illé dénen. || Faire
des bassesses. Vz. KMRK.
Basse^taiile. Diulelziii'l ; d^LeelziiiM.
Bassin. De balance, U'tta nanxel-
dazlii tthayé. || Tsan-ttliai-trho',
grand plat creux. H .inat. I)én-
iutclu*nnen tthennen. ( /)«• pêche.
'Prou dans la glace intur passer les
filets, 'tan-'kanpe. Tahil kke. U
Heu des filets. — 'Prou dan* la
BA r
— 140 —
BAT
}il(H'i' }>(iur /utisi r de l'ctiii: ' t tuikké,
le lieu (/(• /'<■</». — Trou lians la
ttlacc pour fnclu'r à riuimcçoii :
dye/h kké. If lieu de lluiineçon.
Bassiner. Chuufjer. lU-lidant' lionil-
/lii'l, (1)/ l)oh'ti''nt' honil/hi'"!, ho-
nesshi'l. Si'h'ti'ni' limii'woun'lslii'l,
bassine mon lit. || Ilunieeter, bas-
siner les yeux à quelqu'un. Dénén-
naoè naltsin. Sennam* liorzh'"ii,ann
itta nahoustsel, j'ai les i/eux secs
et veux les hunieeter. Nennaoè na-
lu)uiin-tsel, bas.'<ine-toi les neux.
Sennnoè nazhitsel, je me suis bas-
siné les yeux. Sennaoè iiaoestsel,
/(' me bassine les yeux.
Bassinet/rtlen-dziyé-d/aï.of/ ttleH-
(l/i\ t'-lii'tlzaï.
Bastion. Places d'ohsercation et de
défense pour les soldats, déné e°l-
■^éli denen ba é-na-houn"inen-kké
liorzlilai. || Cache à poissons.
""Louè-tsa-kké ; ou encore "loue
koii-i'ii.
Bastonnade. 'A'I tta oiitllazhè déné
naounweddihi ; ou encore déné
onttlazhè in'^teloa'^1 ; déné onttlazhè
naïu'lna'^l.
Bastringue. ""Konn '^touè na£)enni
kon-en daisseddi*"!!, bal d'auberge.
Bas= ventre. Dén-inoanoè. Ninpan-
oè, ton bns-ventre.
Bât. *^Lin-tcho''-kké-da-anen.
Bataille. K'I-kké-na-tssèzher ; pi.
e 1-kké-na-tsseddé. |l A la guerre.
E''lè-tssè-'^iîan,oj/ e"']e-tssouloel. ||
,1 coups de poing. Touss tta 6*^1-
kkenatssezheri.
Batailler. .SV (jucrellcr. F^'^ltssenn
ya'ti, e'itï^enn yaH'^ti. j| Se qiicrel-
ler^ se disputer, contester, t^ikké-
ttchya ahofldi. E*'Ikkéttchya adid-
di ahittin, nous nous disputons. \\
Se di.-<puter fréquemment. F/lkké-
ttchya oudéniimi. Elkkottcliya ou-
fléniddi. Elkkéttchya oudénouh-
nitta ahottin, il paraît que vous ne
cessez de vous disputer.
Batailleur. Dîspuleur. Dénékké-
ttfhya oiidéiiinui déntMi. || Fanfa-
ron (pli n'a eu tête que des polis-
sonneries, déné édittin slini, déné
kkéonni illé ovin oun'^kanè^ta. ||
lialdilleur. Dt'iié kkéiiaouninzhé-
di sliiii.
Bataillon. Soua-nclltr di'iit' «''Téli
dénen an'"la jieddt'li, //// certain
corps de troupes marchant ensem-
ble.
! Bâtard. Héta oui lé, -^ans père. E-
kkoredyan hé' ta hounlin illé, .s7//(.s
père connu. \\ Nehttin, chose vo-
lée. Ban yénorzh"iii, volé par sa
mère.
Bateau. Tssi. Ellarè. Ellarè dshi
oaii slic'dda, celui qui tient le gou-
vernail ; ou tssi ékkelni.
Bateleur. Ttchyarè oun''kaho''lslieri
dénen, joueur de farces, faiseur
(le tours.
Batelier. Tssi pankkaolzher itta na-
'^kaoclel^'in, maître de bateau ga-
gnant sa vie sur Veau.
Bâti. Horzhlin. Yé horzhlin, mai-
son b('ïtie.
Bâtir. Ho'^lc, hestsi, ne^ltsi, ye'^ltsi,
liiltsi. Pas., horzhlin, shi'^ltsin, ou
hozhi^ltsin ; shin'^ltsin,o}/ hozhin'l-
tsin ; ho'^ltsin, ou ye°ltsin. Fut.,
iiou^è, houstsi, woun'^ltsi, you^'ltsi,
howoultsi, howou'^ltsi, hèyou'^ltsi,
dayou'Itsi. Yé houstsi, je vais
faire une maison. — Ibid., hè*'<ïan,
ou ho°gan, hes'^an, neopan, ye£)oan,
ou heggan. Pas., oèVan, oiopan,
£)inoan, yéoinpan. Fut., wa°ii,an,
was'^an, wounoan, youopan. Yé
hes'"an, je fais une maison.
Bâtir (se). .1 sol-même. Sodeltsi,
hodestsi, hofiinltsi, hodeltsi, ho-
diltsi, hodou^ltsi, hoho<leltsi.P^/s'.,
sodt'ltsin, hodestsin, hodiiiltsin,
hodeltsin, hodézhiltsin, hadouH-
tsin, hohodeltsin. Fut., sodoultsi,
hofloustsi, hodéwoun'^ltsi, hodoul-
tsi, hodéwoultsi, hodéwou'^itsi, ho-
BAT
— 141
BAT
htxiuultsi. \'é h(Mié»ouirlt>i, fai»-
toi uiu- inamm. — Ihid. inxJ^-
*KAn, ÏhuU^s'himx, htM]in''>;iin, hu-
(iè'^i;un, li«Mli '^aii, litMioiili'^aii, li^-
liixlè'^yîiii, (lalif'lHMli' Lirm./rrj/xTx.,
(ItiMMJî* ^uii. l'as., tuU'u^-i' iiuu, lu»-
oi(H,taJi, ))Oi>iiH>Hn, hoyépiii(.>uii, ho-
(•«''^rtii, <irtlu'lu>«lt^{.><* '^an. Inijwrs.,
f\iuH\vi>l'' nnu. Fut., le mciiit- que
celui lit' hè'"uan. \v l)Ooit>(.>aii. yc
VU' suiit bâti une niiii.ton. |l Deux
maisons bout à bout. F/I-'an-iia-
yé-<Mi»»Mi. Pas., e^l-^m-iia-vé-tMlt*-
*^lin. KTaii-iiu-yé-()(lrstsi, je bâtis
lieux maisons bout à bout.
Bâtisse. Ttassi yé, une construction
tjueleontfue.
Batiste, l^thisin"; '«ayé tta (U-lkkali
tt'Ittthyt'II ttiiini, tnile de lin tri-t
blanche </»/'()» déchire pour le
débit.
Bâton. Pour frapper, se défendre.
Al. S<Mlaiienni illé waléssi, nekkt'
""al houwallé illi' si, si tu ne jn'o-
béis pas, tu n\'i'iteras pas le bâ-
ton. Il De vieillesse y de voyage.
°Tezh. "Tezh ttazin kkesdai kou !
me 'eoilà tnarchant uppufié sur un
bâtonW De tente, de lo^^e. Sliaiye
nadshihou e lédénilyé, ou e'^lénilyé,
dresser les bâtons, ou le* perches
de loge appuyées les unes contre
les autres, en faisceau. \\ flpiseopul .
Y.i'l'tiy iièzhè he'^tt'/liè.
Bàtonner. Iii'telMa'l, in'tesVl, in-
'tinTa'l, in'telVl. Pfis., in'telpel,
bin'tiTel ; /* p. duel et pi. hin'té-
jJiilt>el, hiirtoulel, hèyiii''te"^l'^el.
Fut., in'toulpa'^l, bin''tousVl, l>in-
*téwounTa*^l, yin^toul^a 1, bin'té-
woulejaM, bin'téwou'^ra'^I. Sin-té-
wouiiTa*^!, edIa(.<onr, bâtonne-vun
donc si tu leux. \\ Se dimner
r/ti'un coup de bâton. Naiiflt-a 1,
nanesVI, iianiii'ru'l, imyénel'a'^l.
Pas., nanel(>el, nané<jiTel, naiié-
t'inM'el, navénéoiiflVI, imnépil'X'l.
Fut., iiaiiouliii't ii.»ii,..i.'..n .,-
néwouiiTa'l, n >
wuiiU>An. Nain-
lui un coup île I
II<'l{.>a'l, lu's'a'l. /'(i».. .«It^l. (.il-
'v\. Fut., oulca'l, ouVal. Onttla-
zlit^ b^iTel, /(' lui ni donné une
volée de coups de bâton.
Battant. De «/«m/m. |\aiit>Miti «M.
tNadi, cloche: tsantsan '
\Hcè iia<.»t'lH'''l, pièce de / i-
die dans le bout, à rintérieur
suspendue. \\ .idj., pluie battante,
tcliaii iiettir/.lii, pluie violente.
Tfhan iiettU'/.li «•«lt'<,4'll«-.s kou! Km
voilà une pluie battante!
Batte = feu. S. c. Sac à tabac et à
britptet. Ttlt»"!. il Pierre à feu.
'i'tif'l-zhe'l. Il Hruptet. Tsantsaii
ttle'l. Il Je vais ftattre le briquet,
ttle'l wa.s<ishei. 'l'tle""! wouiulsln- I.
bats le briquet. Vz. BATITIK.
Battement. De avur, -eiolent, <it-
jir-dzivé livué (lalttlii. Battements
moitis violents, (léiié-<lziyé 'tel'^ki.
Il I)éné-<lziye dt-loal, tremblement
de cœur. || Agitation, battemitit
de cœur, (lene-<lziye hfltli. Il Vz.
AVOIR des palpitations. || D^ailes.
He<"hèl. Tssetm-è'tin. F^l-lu'-rt- ii«-
rliflU la perdrix bat des ailes.
Batterie. ÊMkkénatssèzèri ; pi. e'I-
kkénatsseddé. |IT coups de p< ■■_:
E'iiiizelttous. il De fusil. T»
zhi liiTe, ou 'teikkizhi ttïi-'li: Ik-
luiHè, sa batterie.
Battre. .1 coups de fouet. Dén^'éin-
^teldshazh. Bt'in'tesdshazli, ;V Ir
fouette, liéiij'^tiirl(lshazl) de koKm.
tu peux le f (met ter. A
pied. Déiu* hin'tfttf/h, <
'tes''ezli, hin'tin'eïli, yerxli
Pas., déné hin'tehtterh. In.. ;.
"ezli. Fut., délié hiirtouttf/h.luii-
'tous''eïli. Ni Ht
saur Te faut-il .
|l .1 coups de poing.
ttous, biii'tei»tlouN, :
BAT
142
BAT
\ iii'tr'lltous, liin' t ilt Uui>. /'(/.s.,
(It'iié in'"tflttt)us, l)iir ti'lf tous ; /"
/). />/. et thiil, hinfézliilltoiis.
Fut. y déné in^toulttous, hiii'tous-
ttous, /'' /). (/j/(7 it pi. l)iirtt'-
wuiilttous. il Fortcniitit . Onttla-
/.hè iiadaïu'lttous, nndaiicst tous.
Pas., nadaiielttmis, iiadani'ltious.
Fut., iiadaiioulttous, nadanous-
ttous. Il \c donner (ju'un coup
(le po'ni}*. Délié nanolttous, iianes-
ttoiis. Plis., uanclttous, nanil-
ttoiis, ()// iiané!.»i''lttous : /' p. ilucl
et pi. nanéj.)ilttous. Fut., naiioul-
ttoiis, naiiousttoiis, uanéwouii'l-
ttous, nayéiioulttous. || De toutes
façons. Délié kkénatssèzher, bé-
kkéiiassher, hékkénaïu'zher, yé-
kkéiiazher, hékkéiiaidzher ; /)/.
békkénaiddé. Pas., kkénatssépin-
zher, békkéiiaoizher ; /' p. duel,
békkénapidzlier ; pi. békkénaoid-
dé. Fut., kkénatssouzlier, békké-
iiawasslier, békkénawouiizher, yé-
kkénawazher, békkénawoudzher,
békkénawouddé. || Le fer ehaud.
Tsantsan hedshet, hesdshet, ne-
dshet, liedshet, ou yedshet, hi-
dshet. Pa-s-., oedshet, gidshet ; P
p. duel Quhhet. Fut., wadshet,
wasdshet ; P p. duel woudshet.
Tsantsanen ioan wouiidshet, dé-
pêche-toi de battre le hr. || Des
ailes. Hèclu'll. Tssenn-hè*^tin. E-
dshèrè tssenn hè'^tin, la perdriv
bat des ailes. \\ Le briquet. Ttle"!
hedshè, hesdshè, nedshè, yedshè,
liid;;liè, liouhdshè, lièhedshè.Pr/.s.,
ttli-1 nedshe'^l, oidshe'l. Fi/f.,ttlen
lioudshè, wasdshè, woundshè,
wadshè. jj La campagne. Se pro-
mener en délire. Dzi-zèti^ou, dzi-
nes^ou, dzédé-nini^ou, dzi-nèy:ou.
Pas., dzédé-zéoèfçou, dzédé-néoi-
gou. Fut., dzéflé-zoui^ou, dzédé-
nousjtïou. Dzédé-néwoungou sa-
nan, ne va donc pas ainsi de côté
et d'autre comme un fou. \\ L\'n-
nenii. Déiié dana-zciit tt\ dajoa-
desttc', daoa-dintté, daoa-deiittè,
daoa-ditto. 7*</.s.,déné da'ja-zenttè,
dat)-éti()iizliittè ; /' p. pi. daçh-
doiizliilté, daoà-doiizlioiihtté, da-
Mi'-dourzhtté. Fut., (laMa-zouttè,
daoé-douwasHi', daoè-douwoun-
Ité, daoé-douwattè, daj.)t'-dou-
wouttè. — Ibid., déné-kké-elt)a°l,
kké-es''a''l, kké-in''ra''l, yékké-el-
Vl, békké-ilna'l, békké-oii'Ta'^l,
yékké-lio-hiiiTa'l. Pas., déné kké-
v\uv\, hékké-oiTol ; I' p. duel et
pi. bekké-éoilpel, bekké-époifFel,
yékké-hè-£)in'Tel. Fut., déiié-kké-
oul£)a*^l, békké-ousVl, békké -
wouii'^ra'^l, yékké-ouFa'I, hékké-
woulf.xi*'!, békké-wou'ra'l, yékké-
houlVI. — Ibid. Déné hè'gaii,
hes'an, hinl'^an, ye^^
hiUfan,
houTan. Pas., déné hè£>ingan,
Ê)i^ran ; /° p. duel et pi. £)ilpan,
pou'^ran, hèvépinTan,, dayépin'^l-
"an. Fut., déné hou^gan, was'^an,
woun^ran, youTan, woulpan.||Le
sentier, sur la neige. "^Tounlou
pedslii*^], nesdshi"!, oindshi'"!, geâ-
slii'"!, pidshiTPr/.s., '^tounlou houd-
shik, houzhidshik, houzhindshik,
youdsliik ; P p. duel et pi. ou-
zhidshik. Fut., '"tounlou ''toudslii,
•^tousdshi, '^téwoundshi. || Des
nunns. È'^lèht'-'"kad, è'^lè-hes''kad,
e''lè-in*'kad, e^è-iiè-kad,, ene-in'kai,
è''lè-hè*'kad, è'lè-lii*^kad, e'I-ouli-
"kad, e°lè-hèhè'=kad, e'=lè-da<=kad.
Pas., e^lè-ûé'^kad, e'iepes'^kad. /"
p. pi. e'^lè-ni''kad. Fut., e^owa-
'kad, e'^lè-hous'^kad ; /" p. duel et
pi. è'^lè-wou'kad. — Ibid., plu-
sieurs coups, frénétiquement. h7\è-
la-zo'^kad, e''lè-la-hes''kad ; e''lè-la-
n('"kafl, ou e^lè-la-in^kad ; e'^lè-la-
lit-'kad ;e''lt'-la-hi''kad ; cnè-la-ouh-
""kad ; e''lt'-la-hèliè''kad, e'^lè-la-da-
''kad. PaJt., e'^le-la-zepin'^kad, è'^lè-
la-pi'"kad. Fut., e'^lè-la-zou''kad,
D'iè-la-hous^kad. || Du tambour.
H A I
— UA
BAV
Telt**!! Iifl^'l, lu's'i'l, iiflfl, \rl-
'el, hili'el, hmi'Tt'I. l'as., é^H-ltK'l,
^.i'IVI : /' />. /*/. ./ tiuil /"'t'iltH-l.
Fut., houl(.K*l, oiisVI, tuiii'^r<>l,
yuulVl, «''««uiIiK*!, rw«»u'Tfl, Ui^-
yoiilVl, (iaxoiilrl. || Hat tic îles oi-
/»>, Ihvlu'll. 'rssfiiM-lu*'tiii.K«l>lit»-
rè tKs«*im-lu''tin, la />«T</ru hat </<s
aile*. Il Cnur. Kltthi. IK-Itto', hat
(/'mm<' inaiiiiri- préiiintVc. StM|/.i\f
l'Ittlii ti-lio' illr, iiuni cti'iir Itai à
peine. — "IVluai. NOud/iy»* 'tel-
iiiiyou, l'otre avtir ne battant que
par intervalles, ou /)i<'n iK>ii(i/i\t-
da'^tat't' naliouttayou, meute sens.
Il Montre. St'vjia lu'<l/iyé t'Itthi illé
koii ! /(■ eiear de nta montre ne hat
Battre (se). K'I-kké-na-tssedzlur ;
;)/. f'^J-kkt'-iia-tssiMldé ; e'^l-kké-iia-
hitl/luT, e lkké-iialii(i<lé ; e'I-kkt''-
na-uulul/her, e'^i-kkt'-na-oulHlt' ;
e'"l-kké-na-lu'/.her, i''l-kki'*-iiai'(l(it',
ou e"l-kkt^na-litHldt',7*(/.N. , el-kké-
na-tsse-oiii(l/lu't, na-tssé-(^<'(i/lu'r,
e'^l-kké-iia-tssé-oiiulé ; e'I-kké-iia-
tàdzlier, e^l-kké-na-piddé ; e I-kkt*-
na-oouhdzher, e'^l-kké-na-nouhdé ;
f l-kkt'-na-lièoindzljet, e'^i-kkt'-na-
t>indé. Fut., e'I-kkt'-na-tssoudzlit'r,
e*"!-kké-na-tssouddt' ; e'I-kké-na-
woudzher, e'^l-kké-na-woudilé ; e'I-
kké -na - wouhdzlier, e' 1 - kké - na-
wouhdé:e'l-kkt'-na-liMiou(l/.lier,e'"l-
kké-na-\vaddé.|| .1 coups de poing.
F/lin-selttous, e'lin-'tilttous.P<;.s-.,
è'lè-se''lttous,è''lè-ouwiIttou.s.F«iL,
è'Iè-zoulttous, e"'lin-*^t(' woulttous. ||
.1 coups de pied. f\Min-/.t*tte/li,
è'^lin-'tittezh, è'^iiii-'toulittezli, e'Iè-
liiirtettezh. PokS., eiin-zehttezli,
è'Iin - "tézhittezh,, è'Iin - ""té/houh-
ttezh, è'Iè-hin-tehttfzh. Fut.,
è'Iè - zouttezli, è'^liii -'téwouttt'zl»,
èMin-*^té\vouhttt'/l), rlin-touttezii.
Il .1 la guerre, s\'ntre-dttruire.
K'I-kké-tsselt*l, ou è'iè-tsseit»!*!,
ou è'"lè-tssoul(.'el. Fut., è'Iè-tNSOul-
t-^l'I. /*«!*., »• |-kkli-f|NMl ,î ..„
l'Ie-tM'ix'liA'l; />/. fliia .
t*'l. K'|ci|IMIIl|(.4l1. / ,
l7 parait (pt'il u aui
tsHOIll(.'ft kl „
*e hat enci' i ii
ils ne sont i>attUM. — tbul.^ v'\v-
l.sf»t«'trmi, da'^lî'VuH. /*«*., flf-
tMM*(.4''t{aii, da'li-'uaii. Fut., è'iè-
tvMHi'i'aii, «la Ion Ljan.
Battu. Qui a le tlcssitu», )HHiit(jit/i'ii-
ttè; iH><ia(,>a-M>urzlittè. lié(ian o-
iic'lrmn, </ui a perdu. \\ Qui a reçu
des coups, lM'kk»'iiat>s4''(..iii/iu-r.
()iittla/.li(' naouLfhdi, </ui a reçu
une volih'. Il Sentier, chemin fré-
(pienté. K'^raiien iiaMMJdi'l déii^*
temu'ii, ou i* raiieii iiattcliya ^\vi\-
di déiu' "^tcMiiifH.
Batture. \. c. liane de Mihle , sjiaï
t>-<iMkkazt*. Il liane de gravier,
iiazhaï tssiiikkazt'. || De nKhe»^
dsliè-tc-hennen, ou iia-tcheiiiuMi.
Bauf^e. KnnatH'. liauge de sanglier,
kokoiis >liiii liât*!*. liauge d'écu-
reuil, l)ett<r yat*** iH-lidat»**, dans
son nid su hauge. Dlié tto^ nid
iT écureuil.
Baume. Médicinal. SouVa kkt'*<lil-
<isliiy, qu'on fait toniher goutte à
goutte sur du sucre. J Plante.
Hounzon "letsenni dedcheiiiieii,
arlire odorant, de honne senteur.
Bavard. Déné-zha Iiomwoz, houehe
éeunninte. Délié- zlia lioowoz \ie-
V^i, hiniehe hlanche (/'«'< uf/a-. \\é-
yatiyé "lan itta, «iawas'iie/. yéii-
inzhenn illou, l)ézha horoz ovin, i7
aime tant à parler tpie, ne son-
geant jamais à ne taire, il fait écu-
mer sa houehe.
Bavardage. KmIï honiiiyé '^laii. Dé-
né \a tiyé 'laJK Kkwaiiflttè \a'ti
'"kavéïJfs-sluMi illé si, je n'aime
]>as tant «/ '<ig*'.
Bave. Délié-/. , ou deltllmi I.
Déiié-zlia sek dfllès, uilive ^'é-
chappant de la houehe. Iluuiini
BEA
144 —
BEA
illé itt.'i nt'/é;.t* (U'Ili's, connue tu
es fou, tu baves toujours, ou ta
bave coule toujours. — DtMié-zha
lioowoz, salive éeuiinnsc.
Ba\er. néné-ziV^ dolU's, ou iW'\-
\ [[on \.l\is., (KWIli's, (ItWlttlou'l.
Fut., (loullos, (loulttlou'l. Nt'/rnt»
(loiilttlt)u'l sunan, que In salive ne
tombe pas de ta bouelie eouune de
la ficelle, ue bave (U)ne pas tou-
/oj/r.N". Hèzé('è slia déoelttlou'^l oiiilé
konttè, /7 a assez /x/vt' autrefois.
Nèzlia sok (lellès ovin, tu ne ces-
ses de ba-cer.
Bavette. Danoè sho^ltchoiizlii. Dan
-^lu• Iti'hoiizhi.
Baveux. Hèzént' dolliv.i.
Bayer, liegarder, bouelie béante.
Zetssaho ttassi honettin. Detssaho
ttassi lioneT'iii, // regarde bouche
béante.
Bazar. Vinsiii ttaïu'ltti' e'ikké ttchy-
ahè iiapennikké lu)r/,h"ain, nutrché
couvert où l'on vend toutes sortes
de choses.
Béant. Detssa, bouche béante. Hoyé
ho(lé!.-eloezh. || Plaie béante, déné
"kaoè lioyéhodéi.>eloezh. Plaies des
clous (dans les mains: et les pieds) ;
hotsankké hoyédahodeoeloezh. ||
Chezh yé liodéoeloezh, cratère.
Béat. Se donner des idrs de bonté
qu'on n'a pas, esdinniyé nèzon
atssedilzheiin. || Faire le saint, es-
dinniyé délayé aniouowenni.
Béatitude. Yeddapè nehnenkke a-
liourzli "an itta yéniodiyaho éda-
honenlin, dans le ciel être éternel-
lement et admirablement heureux.
Beau, belle. Nature et règne ani-
mal. Hènattin. Hènattintta hèn-
attin, potir être beau, c'est beau;
c'est adnnrablcment beau, lièna-
ttin, il est beau. Yeddat^è hèna-
ttin, /(' firmament est beau. \\ Qui
plaît à voir, Plounzon. Nèzon. Nè-
zon ikkéla ! ou hounzon ikkéla !
que c'est beau! — Ibid. liénioun-
ni. Diii htMuonnni, voici (jui est
beau. Il lloninie. A'è zettin, a^'è
nosttin, ninttin, nettin; nénittin,
danéfittin ; a'è nouhttin, danouli-
ttin ; a'"è lièncttin, daliènetlin.
Pas. , a^è yx'ijvi tin, lu^f^^t tin. Fu I . ,
ii'v zoiittin, a'è nousttin, a*"è né-
wounttin, tir nouttin. A'è ninttin
illé kontfé, /// //'es, certes, ])tts
beau. Il Chant, i'OM'. Ilonnzon
tssèdyéni, beaii chant. Dazinzon,
avoir une belle voix. Dazliizon,
daziiinzon, j'ai, tu as une belle
voix. Dazliidzon, nous avons de
belles l'oix. Dadazliinzon, ils ont
de belles voix. \\ Temps. Yazan,
(•/(•/ ])ur. Yao'^teddé, le ciel devenu
pur. — Tssè è'^i^l, beau soleil. —
Iloudelila, magnifique, délicieux.
Dzin houdelila, délicieuse journée.
Il Ouvrage. Naéniliozher lanttè,
qui fait réflécliir, i)rovo(pie l'ad-
miration.
Btaucou^.Quantité , nombre. "Lan ;
hodellan ; hourzlilan ; hodourzh-
lan. Houzhidlan, ou hidlan, nous
sommes nonibrcux. Hourzlilan, ou
hèhellan, ils sont nondyreux. IIou-
'^lan ousan? êtes-vous nombreux?
Il Grandement. Onttlazhè. O^tiyé.
Onttlazhè pintsa", il a beaucoup
pleuré. O'^tiyé okkénat)izlier kolou,
shoun as"in oyin, j'u ai beaucoup
travaillé mai.'t sans pouvoir réus-
sir. Il Beaucoup au-delà. Ho"anzé
nizha. || Beaucoup trop, dé"anze
otchooè. De"anzé otchooè asé-
''linni, tu m\'n dis beaucoup trop.
Beau^fils. La mère de la fille dira:
setcliayé, 7non gendre. (Etchayé,
gendre) . Le père de la fille dira :
sazé, mon gendre. (Déné *^azé,
gendre). Netchayé, ton gendre,
se dit à In mère de la fille ; nazé,
au père.
Beau=frère. Déné-oé. Sèoè, mon
beau-frère (ainsi s'' appellent réci-
proquement le mari et les frères
BÊC
14:
Ml I
lie la fnntnt). IK'mh- trh«\é, m»-
trhav^, mon heau-fr^rv (aitisi ta
ffmvte et »«* Mvuru appclU'nmt le
ou /«•« frhf» lit' foii mari).
Kcau-père. /.«• itère ./, la fi mm,- ou
iiu mari: (U'Iiht/Ji "»*. S«Tjth"A,
mon htau-ptère. Sour/WC'ky^i, no»,
ou l'Oit htunix-pèrcs. \\ I.,- mari de
h mèrt': iléiu'-<li''l>luMuuMi. St''<lr |-
sheniicii. If iiuiri de ma tahf. Non
V*<K«'|slK'iiiuMikwi, les mari> </«• nos,
on ;•«•> tnères.
Heaupré. 'l'ssi-nilmlr-trluMiiu'ii iia-
• i>li»' tla-o-'^ttT/.ir'a, mât innché, à
l'iivant (lu navire.
Beauté. IIoiui/axi. A r. Iloniuunni.
'r.iiiittin. A^'-zfttin.
Hcbé. Tout petit enfant ; 'tnii'Itsiyc'.
Bec. D'oiaeau. I)n. IWdda, ou ln-da.
Bécasse. Kkalli. liéeasseuu,
kkalli iazé.
Bécassine. Criarde, et aussi :
itliantte. Naii-(l«'l<iouri, Nan^ié-
lu'ldouri, qui .s'en va eriant heau-
foM/>. Il lU'da nennezh-azé, qui a
un Ion if bec. || Vn peu plu.s farau-
de. Shebba-ttchva-déhelHouri. qui
veut dominer par son cri le bruit
des rapides.
Bec de^lièvre. Itéda lio'tflowouzi.
Ht'da hoU.wouzi. Néda hoU.wouzi,
<lfn l/.liik, hec-de-lièvri', tais-toi.
Bec en ciseaux. Ktsséz*^ Va-azé,
pt tit oiseau.
Bêche. Nih-otro'l.lietta nili a-hoVè.
Bêcher. Nih 'a-ho^è, percer, en en-
levant le morceau, "aliosVè, 'a-
houM'^è, "aho'ut», 'ahou'ir»*, 'a-
liouhVè, ""aholu/jiè, adalu/Kè.
Pas., nih "a-o-in'K^è, '"a-o-(ji'y:è.
Fut., iiih-'a-hou"'tfè, 'a-hous^è,
'ahounVè. || Nih hoi^wot, piquer,
percei la terre. Nih hosirwu*.
hoimtfwot. hot;M«)t, houiîwot.
liouhi;wt>t, hoho;:wot. Pas., ho-
wètfwot, hopiii)(iiot, hot»wintf»i)t,
hot<win:;wot, ho(.<«ouh!;Hot , \u>-
t.
j hoUUHol. hoilsKMot.
liecplat. ( .//..//./. 1», . > ,.,,.
Becquée. Ik-xhu yi-r/Ji'im, ou \ihiim
\vrAAn, l'a don» »a houche. N«-
I vitrail, n'enxHtte mec ta becquée. Jji
Ihniner la beequt^e à ge» petit».
H»'ia/r 'a nakwi, vomit prmr .^i
/'< tit". Il Vz. AHKIVI KK.
Becqueter. Kuwor. 11.-^.... U-
«ItluMiii taiien ttasNi 'kaiMit-rin
tta, (lr<lth»Miii lit^wor, cherchant
sa ntturriture snus Vécorce d'un
arbre, il becquette l'arbre. || In-
ttaii ttha<.i«* yttf**, ou inttaii trhu<<è
■^taiien ttassi "kaoilel "in, i/ eherche
sa ntturriture sous les feuilles mj
parmi les feuilles. \\ Na li^wi, iU
se becquettent.
BeC'Scie. Canard huppé. Shosh.
Bedaine. Ebet trho'. Néln-t ttho%
tu ht(ltiiih\
Bégayement. Déiié ya'tiyi- «ienna,
parole embarra:utée.\\l)é-né\ti *tivé
L>antsèh)u "a'^téheltthi, parole qui
sort difficilement.
Bégayer. Niyazenl'^ti, niyanénes'ti.
l -. HM.BITIKH.
Bègue. Nivaiienl'^ti ; nivaneurtihi.
Bêler. Zelttthyell, delttihyell.Pu*.,
dé(^>elttchvell.
Belette. ""IVlkkai K-. J De moindre
grandeur, ' tvlkkaile-tt"he-i;»ort'. H
Petite, à queue courte, telkkai'lè-
azé betchè netldouè.
Belle tille. Dt-né-'azé. Saré, ma hel-
le-fdle (ainsi l'aftpelle >
père). Il Dt'iu'-tchayt'. "•
ma belle -fil le (ainsi l' appelle »«i
belle-mère ).
Bellement.'rss^shinyen,(/ourrmrrif.
Belle-mère. Im mère de i
tiu i/ji mari. l)«*né-tM>uii. ~
nui belle-tnère. || /^ femme iiu
père de la femme ou du mari. |)<^
né 'ankkiyi'. Sankkiyé, /<i femtfic
lie nutn père, ou de »<»« jt^rr.
Oictionriairc fran<,ait-iDoalaj;n*i
BEN
14t)
BEN
Belle=sœiir. Dt'iiô-lsoiin. Si'tsouii, I
ma bclh-su'ur (ninsi /*<//)/n'//cr</ '
le frère ilc son iiKiri). \\ Déiié- |
tfhayé. Setcha\ t'-, nui bclU-sd-ur
(d'ntsi rap})clUni lu sivur de son j
iiitiri).
Belvédère. Ni/.ha nayettiii 'a clie/h
hor/.liliii, ternisse élevée, pour per-
mettre lie voir un loin. || Yé-ho-
lavé nizha nayottin "a séhoulya,
ilisposition, au sommet d'une mai-
son, ])ermeft(int île -eoir au loin.
Bénédicité, ("lu'tssolyé ottazin ya'^ti.
Bénédiction. \)vué - na-''ka-yéni -
liorzh aë. || Divine. Niho''ltsini
na'kaë, on nilu/Itsini dciié iia'ka-
yônizhè"aë. || Bénir, en imposant
les mains : déné dshi kké da-la-
tssè'kayoUjdéné na*^kayénihorzh"a.
Be-dslii-kké da-la-pè'^kayou yéna-
'"kayénizhe''lshet, il l'a béni, en lui
in}j)osant les mains.
Bénéfice. Ilonelnihi. Ottaodèzhihi.
Benêt. Tsséhonniè, stupide. \\ E-
younen, fou, niais. Impers., tssé-
soiiiiiè.
Bénévole. Déné dennourou, tthi es-
'tounè"inen, homine complaisant,
compatissant. \\ Betta yenioderzh-
"ai déncn, homme aimable.
Bénévolement. DéniiiTiiyou, déne-
dziyétta,r/;'('c f>l(iisir,de tout ca'ur.
Bénin, igné. Déné dennourou, tthi
sanyéninzhénen, homme complai-
sant et bienveillant. || Hiver bé-
nin, edza illé oayékké, hiver pas
froid.
Bénir. Consacrer ou culte. Ttassi
hékké ya*^ti. Ya^ti youè kkaldanen
békké yaçin^ti, linge d'église déjà
bénit. Il De-f croix, chapelets, mé-
dailles. Békké ya'^ti, prier dessus.
liékké ''taidzi'^1, asperger d'eau bé-
nite. Diri e^ltssouzé sa hékkéyainT-
''ti, an*^laon sa békké '^taidzel ille
itta, prie pour moi sur ce chape-
let, car on ne me l'a pas encore as-
pergé d'eau bénite, c.-ii-d. bénis-
moi ce c]ia})elet .\\ Appeler des bé-
nédictions sur. Ilona-''ka-ya''ti, hé-
na'kava'ti,l)éna'kavas''ii, "^kayanel-
^■ti/kaya°rti.P«.s.,béna'kayazliè''ti,
béna'kayazlii'Tti, béna'kayazlnn^'l-
""ti, yéna'kayazlio'T'ti. Fut., béna-
'kayawa'ti, béna'kayawas'^ti.
Ilona'kaya'ti, ou béiia^kaya^tj.
était autrefois fort en usage dans
le langage des sorciers ; pour lui
donner un sens orlliodoxe, U est
donc nécessaire de nomnier Dieu :
Dyan sèiazé èya, nibo^tsini hè-
''ayéniwoun'^l"ao, béna'^kayawounT-
■^ti, voici mon enfant malade, vous
adressant à Dieu, appelez ses bé-
nédictions sur lui. Il Désirer du
bien à quelqu''un. liéna'kayéni-
horzh"a, béna'^kayénizhi"a, béna-
"kayénizlin/'a, yéna''kayéniz}iè"a,
bena'^kayénizhitta, béna^kayéni -
zliouh "a, yéna''kayénihèzhe"a. Pas. ,
béna'^kayénihozhet ; pi. béna'^ka-
yénihoddé ; béna'^kayénizhizhet,
béna°kayénizhinzhet, yéna'^kayéni-
zhèzhet ; })éna*'kayénizhidzlier, bé-
na'^kayénizhiddé. Fut., béna'^ka-
yénihou"a, béna''kayéniwas"a ; /"
p. duel béna'^kayéniwoutta ; 2'^-
béna°kayéniwouddé. — Ibid., le
désirer efpcacejnent, en donnant
quelque cliose, en obligeant. Na-
'^kayéniho*^l"a,na'^kayénizliii"a,na-
°kayénizhin*^l"a, na''kayénizhe'^l"a,
na'^kayénizhiF'a. Pas., na''kayéni-
hozhet, na'^kayénizhizhet, comme
ci-des.sus. Fut., béna^kayéniwaF'a,
béna'^kayéniwas^a, béna''kayéni-
woun'^F'a, yéna^kayéniwaT'a, bé-
na'"kayéniwoul"a, béna'"kayéni -
wou'^I"a, yéna'^kayénihèwa*^l"a. Sé-
na'^kayéniwoun'^l"a yan, aie pitié
de moi, fais-moi du bien. \\ Na-
''kaouweddik, soigner, donner des
rcîni'des, administrer les sacre-
ments, obliger souvent, na'^kaou-
wesnik, na'^kaouwinnik, na'^kaou-
wennik, na'^kaouwiddik, na'^kaou-
BÉQ
- 147
BHS
uuuiiiiik, iiii'kalii-NoiiTM'niiik.i'd.s. ,
iiu'^kiiuut.'Wolitlik, iia'k(tmiL>wiiiiiik ;
/' /». «/»«•/ et />/. iia''ku()ii{.<wi<l«lik.
iiti ka(»ii(.>uuliiiik . Fut., iia'kauu-
wadtiik, na'kauuwasiiik ; />/. iia-
''kuouwuiiddik , iia' kaoïiw'ouhnik .
Sha béiia'kaoïiijwiimik, ;'«• /'<i» atui-
tcini, fuit vivre, ou stùfiné lon}*-
tctnps. \\ liénir Diiu. Ht'yaowè'ti,
b^ytts'ti, hèyain'^rti, yèvalti, bè-
yml^ti. Pus., bèyaliowè^ti, l)èya-
(>es*ti, bèyju)in''l'ti, yèya(.»erti, l)o-
yaiiirti. Fut., ht'yaou'li, ou ]h^
yaliwou'ti, l)èyawas'"ti,l)«'yawouirl-
*ti, yèyawarti, boyawoul'ti, bè-
yawou'rti, yèyahowarti. Nihol-
tsiiii bèyahwou*^ti, «/u'o/i bénisse
/);'<». Dieu soit hini.
Bénit, te. 'i'tassi bi'kké vapin^ti, sur
quoi ou a prié. || Ttassi bekké
"taidzèli, aspergé (Veau bénite. ||
I! E°ltssouzé bekké '^taidzèli, cJia-
l>clct héuit.
Bénitier, lie"! édé "tazelni "^touè.
Edé''tazehii "^touè tthaiye. || Pour
Vaspersion ; déné kké/in ""ta "^te-
dzè'li "^touè "^téli.
Benzine. Ttassi liedzéhè kkéiiae'l-
(li'lit* "touè, liquide qui dégraisse
les habit. s.
Béquille. Kkézin-h-'^tezli. Deux bé-
quilles : e'^latssin-kkézlietssin kké-
ziii-lî-'tezh, béquille des detw eû-
tes. E^Iatssin-kkézhetssiu kkézin-
ii-^teyJi ''anoerzli'^tan, i7 a deujt bé-
quilles. |l De barque, perehe ser-
inant à béquiller : tssi-ho-'tezh.
'rssiyé-o-''tezh.
Béquiller. lu eanot, une barque:
Yt'imazhè tssj hè<lel"a, hèdi'Va,
hè<liirr'a, lit'del"a. Pas., /'' ;>. n.
hklé!.»i'l"a. Fut., lR'dous"a, hèdé-
wounT'a, faire avancer une bar-
que, en perchant, en poussant avec
la p<'rr/if.||NiIin da tssi hè£)esshi''l,
hèoin'lsIuM, lièoelshiM, htv.ilshiM,
hè£)Ou''lshi'"I.Po.s., tssi houzlii'lshik,
houzliin'lshik, hèhou'lshik, hou-
/.Iwlsluk. Fut., tssi lu-touhshi, hè-
'truuun'lslii, hè'tou'lithi, hf*'té-
woulslii, faire avancer contre le
e(>urant, en poussant avec une
inrehe.
Bercail. Kdslu*nii slini kun-«n, éta-
ble à nututons. || Fig. Osliiiou
ottc'liya nayiiritclio, il le ramène
au bercail.
Berce. Plante ouibelliflre. 'WW-
tcho'^^-zhoulo, ini bU'n, simplement:
sliuuli, terminée par un jtanaehe
laineux ou soyeux appelé : kka-la-
tchoussé ; (kka, la tige droite
comme une flèche [kka, flèche \;
la, /(' bout ; tclioussé, (ptelque
chose de soyeux).
Berceau. Iloubi'l. HMioubi'Iè, son
/>tn('flu.||'rtl()' tclio téli-azt* béyé
sékwi houlbi'^li, sorte de panier
d^osier tressé dans lequel on berce
les enfants.
Bercer. Sékwi houlbi'l, liousbiM.
/^;.s., houelbi 1, iioui Ibi I, hoiiiii"!-
bi"!. Fut., houwalbi""!, Iiouwasbi'l,
hoinvoun^^lbl'^^l. liou\va'll)i'l. || Vz.
n AI.ANt Kll.
Bercer (se).Ktssoudelbi'l, édousbi I.
Pas., etssoudé<jell)i*^l, édoupesbi 1.
Fut., ouzéwalbi'l, oudéwasbiT. ||
Vz. SK RAI.AMKH.
Béret. Tssa-kke-da'kainye.
Berge. "l'ou olbèzhè. l'enveloppe de
l'eau, rebord d'un lac, d'un cours
d'eau.
Berger. T'inttchyanaddiV» ékkebiiy.
Berlue. Déné nada ttassi dzé<lè
ettloun lanttè. voir passer diiant
ses yeux des objets <pii n^exhitent
pas. Il l)éné-na-<la ni-hoddouzh,
éltloui.'iscment , étourdissement.
Berner, riaoin déné tssé<lé kkiyé
shedda diné déneii yayennai. un
homme sur une couxerture, quatre
liommes le font sauter en l'air. ||
Tourner en ridicule. Déné dlo" tse-
ttiii. nio" yittin, «7 le berne.
Besace. P^Matssin nan^lchie/h vé
BET
148
BIA
ttassi lioimioerzhnilii 'r/li iiazrnl-
■^tan, sac à ileu.r funlns qu^ni /)«»;/«•
sur répiiulf.
Besoj^ne. I.a, Innuil, hcaogne.
Ttassi la, Insot^ni- (juclciuiquc.
'l'tassi Oi.'ai'l"ai', tnivall, brsotfnc
COIDIlKludtC.
Besogneux. P.trc Ttchyi-ri liiMllin,
tut ttchvo-ridiiii. Ttcliyèri lienlin
oyiii, c'est un besogneux. TtcUyhr'i
luMilin (lénon, un bcsofincux.
Besoin, 'l'tassi lu\litssè<llin. 'l'tassi
h»Mlinalu)I'"ti. 'rtchyèri. 1'::. AVOIR.
Besson. Junu-du.v. NanHttéi ''kèè.
Na Itti kèè. Na'Itti °kèè hèhen-
lin, ils sont bossons. Na-tclian-
'Itti' tta aliouneddi, cUc doit, on
paraît porter deux petits.
Bestial. Tta ottchyédè houn'^lioun
T' l)iiiiiin''lttè, qui a des idées, des
sentiments bestiaux. || Avoir des
niivurs besti(des, tta ottchyédè
houn'"liouii 'è béttchyannie-n''lttè.
Il Se rêver que de choses bestialC'S,
tta ettchyé(iè hounnioun hottchya
yéni - o - "^terzh"a illc, ne pas éloi-
gner sa pensée des clioses bestiales.
Yéni'"ti"a.yéni'"tin"a,yéni'^ter7Ji"a.
Bestiaux. Bétail. Tin-ttchya-nad-
déé ; signifie animaïur sauvages et
domestiques. || Déné ''èindshènen,
anin}nux domestiques. Sèindshè-
nen Han, j'ai beaucoup d'animaux
domestiques.
Béte. Être. Tssè sonniyé. Sonni illé.
Sounyan illé. Tssehounniyé, ou
bien hounni illé, ou bien hounyan
illé, tu es béte. On dit encore biii-
ni oiillé, il n'a pas d'esprit. Ninni
oullé, tu n\iJi pas d'esprit. Kken-
nazhè oslini tssènéhou'^lnilè, le pé-
ché te rend de plus en plu.<< bête.
Binni béttthya iiin"a illé, j7 n'a
pas l'esprit délié. \\ Faire la bête,
l'imbécile. Vz. fairk.
Bête. Animal carnassier ou h four-
rure. P'ttchyédè.
Bêtement. Tssèsonnivou ; tssèson-
luyé kkt*. TssMioiiiiiiiyé kké adin-
II i, tu parles bêtement.
Bêtise. Défaut d'intelligence ; \ssv
somiiyé, le ftiil d'être un sot. \\
Dénimii (léiié-ttchya-iiin"a illé, le
fait d'être sans imagination, un
lourdaud. \\ l'ropos bête ; tssè-
somiiyé ya'^tiyé.
Betterave. Ttt» tsscIdoHi kkwozz.
Beugler. Dol/lioiri. Dolyd. i| En
cJiantant. Da/cl/.hi'l, dades'/,lii''l,
(lafliiilzlii'l, dadelzlii^l. Piorre dé-
iiékkéssiii dadelzliin illé, Pierre
beugle comme pas un.
Beurre. Kdyédé ttlioué tl(>ssé.
Beurré. Hckké cdvédé ttliouè tlessé
iiè'tennik.
Beurrer, 'i'tassi kké iiè'tclni, liè^tes-
ni, hè''tin''lni. Pas., hè^te^lni", hè-
°ti^lni% hè'=tin^lni% hè'^tinnni% hè-
'^tézliilni*'. Fut., liè''toulni, hè'^tous-
ni, hè'^t.éwouii'^lni. Ne "^lez ttèzliè
kké liè^t infini, beurre ton pain.
Bévue. "An-o-'"tèzhi. Pas., "an-o-
""tèzhet., ou. "an-ttohya-''terzhni.
"An-o-''ti''lshet,o?t "an-ttchya-''tin-
ni, j'ai fail une bévue.
Biais. De biais. "Anen. Etssen na-
zhè"a."Anen na'^lttazh, ou ctssenn
nattazh, couper de biais. Kkage-
dshe'^l, kkacestlshe*"!, équarrir de
biais, faire un bout plus large que
l'autre. KkayeoerzlKlsIu'l, il Fa
équarri de biais. Kke"anen ""toun-
lou ttchya yeddi, aller de biais.
Kke"anen '^tounlou ttchya zliiya
oyin,, j'ai été de biais. Il En biais.
Oui/iiozhetssenn. Oun'^uezhetssenn
yekkehinttazh, il le coupe en biais.
Biaiser. S'éloigner de la ligne droi-
te, en marchant. Fj''Va,n-yén'i(\d'\,e''\-
"an-nessai. Pas., e'^ran-yéniddik,
e'^raii-niya, eTan-ninya. Fut., e^l-
""an-yénoiiddi, e'^ran-noussai, 6*^1-
'an-néwouiiya. || En traçant un
chemin. ^Tounlou sheogiwot iaz/é
aiioiilzlienn, faire dévier le che-
min, il En traçant une ligne sur le
BIK
- 14^; -
lui
papivr. hVVau «*iiiiiVt*J^ ; otsM?iiii-
mrift'aut. Fut., c Vaii-iHm'^*tKt. Kl
"^an-iimj'm'/y! siumii, </Uf /<• cnii/of»,
(Ui /il pliiiiif tu' hùiist' pas. Il En
jHirlaiit. 'Kv yat'Mi, ké vaes'ti, ké
vrtiirTti. Fut., 'kôvmui'ti, "^k^ va-
was'ti. /*<*.•*., 'kt' Ntiitè'ti, 'kt'* ya^iM-
'ti, 'k«'' yat»iiri'ti, 'ké ya^K- Tti. "Kv
vawoun l'ti ^aIlall, ;i«' fais pas Jour-
tlur ta parole, ne biaise pas.
Kiberon. la.**-. Tthou M<!''li-azé. ||
li« \i' st'kwi lieittoui, avec </»i<>t /'<>«
ftiit tt'tiT les enfants. I| "Koiiii
'touè heldî-'^li diMiiMi, ipii aime à
huire, ivritgnc.
Bible. Nilu) It^ini heya'^tiy»' dittlissé.
Biblioj^raphe. KHittlis kkéimyéiii-
(..fUieri «It'iien, lionune ipii s^occu-
fte Je livres.
Bibliothèque. Édittlis kké, /<• lieu
./<> livres.
Bicéphale. Na'kè IumIsIu, ou na-
.ishl-di-tt^.
Biche. l)y.en-/Jii'I detssiy. || Dzen-
zlii'l yaiien, cerf.
Bichon. Couleur de hiehe. Dzen-
zliil ji/>t»K.aë. Il lîarbet. Hèoa lie"!-
tsM-'li lin.
Bichonner. Friser. l)ene-(lshi(?pa
heltsseT, hestsse'l, ne'lts.se"!, ye°l-
tsst-"], hiltsseM. Pas., (.)eit.sseM,"t.i'l-
tsson. Fut., ooultssi"^!, £)oustssi''l,
tnvouii'"lt->ssi*'l. Neiazé hetlshiooa
piiritsse*^! aliottiii, tu as donc hi-
chonné ton enfant.
Biscolore. Na^ke hèdittiissé e'ikké-
ttcliya liottin.
Bicoque. Vé licxlyt'rt' liorzlilin, ou
liu tao yé liorzlilin, nuiison mal bâ-
tie.
Bicyclette. Rekké éflé-dzèdè-tssel-
l>a/lii.
Bidet. Békké da/i^lda '■liii-tclio'-a//s
l>t tit ehei'al de selle.
Bief, lietta Mez heldézhi ts.senn "tin-
('iniiniii. || Tin-'"ta-(;»in"ai, si reau
v^ent d'un lac.
Bien. .Selon la droiture. K'Ittlii. K/J-
(thi (,4'iiiia, il vit droit ement , mr-
rect entent . H D'une manière édi-
fiante. Iluiiti/.oii. Iloiiiiyxiii iKMiiut,
l7 l'if d'une tnanière édifiante. \\
Franchement, Unialement . O'tivé
yu'rti, «7 prie bien, e.-à-d. sincè-
rement. Il .lv«'f raison, justice, ae-
lon la refile. A'î-. A't* ill«\ ce n'est
pas bien. A'i iu«ttiii, i7 est beau,
m. à m. U paraît bien. j| Correcte-
ment, à la bontw heure! Sot>H. So-
(.»a adya, i7 a bien fait. Kniicii, iiet>-
pé ya'^ti kkiMtiya. i^lia yt*niii/.lie-
nou .' So(.>a ! Dis donc, ton beau-frè-
re s'est jeté sur la prière, <pt'en
]tenses-tuY tant mieux! I Faire du
bien à ipielipi'un. Vz. kaikk, || As-
sez bien. Kkaziiè. Sooa oiazé. ()i\-
ttlazli»' t-ya n\\\t- koloii, doulioii
kkaziiè, j'ai été bien malade ; nwis
maintenant je .suis assez bien. Kka-
zou i)esna, /«■ suis en assez Imnne
santé. |l C'est bien ! c'est bon ! So-
t>a ! Koutta, m>,j:i kwalanttè! KM-
tthi. (I Eh bien ! Interj. Ekontte
koloii. Kdhu'Oii. lifts-sciin hwasni
seyeiii 11*^1 si lenn ille aliottiii ; >hanin
de koloii, tMlJaooii, il ne veut doue
pas m' aider : eh bien! je le ferai
seul ! Ekontte kolou, o'tiye a-
wounne. Eh bien ! tâche de bien
faire. |l Ouiiew()ul"in, edlat-oii !
Eh bien, voyons ! Wlnterrofi. Kou?
Eh bien? — Kou edia anedya tta.'
Eh bien? qu'as-tu donc faitY ij
F'.kou seddé ! Eh bien, soit ! — E-
kou seddé, 't»'W(»iiddt''l. eh bien,
snit ! ftartoiis !
Bien^dire. Tta walli lioyiii oijan ya-
'ti, ne dire que ce qu'i7 faut dire.
Il Aviàr un langage élégant. Ede-
dasolyan, e<ie<iaM)(lelyan.
Bien-être. Ttassj heddin déné 'a
douyé illé, "<' nunupier de rien. \\
Ttassi pan yeniwlittè illé, n*avoir
à se tracasser de rien, avoir tout à
souhait. Il A'ouzt'Iyaii, éprouver
du bien-être, être heureux, a'uu-
IMi'
150 —
BIN
nesyan, u'oiiiiinlynii, a'ouiu'h an.
Bienfaisant. DtMié e.s"'toun^ "inoii,
liniiitiitisstint. \\ Drn^' na'"kayi'ni-
/,ht'"ju« (lénen, qui aiiiu- à fuirc du
}'itt).
Bienfait. Na'kat». Na'kai. Iloiin-
zoi'ii. H('>lu>ui)/.(H>n yiii i'kkoresyan,
/"(■ m- autnais <juc ses hicufaits.
Bienfaiteur. Kna'kai' dénen. un
homme de bienfiiits. || Ks'toii-
riuMi"inon déiion, elinrHahJe.
Bienheureux. Ha sona. lîa lu>"an7,é
M).ja. Sa st)i.'a édéyéiunilzliin tta.cs-
'tounettiiien, bienheureux les pau-
vres, il Les bienheureux dans le
ciel, tta yoddaoè m'hiu'iikké lioni-
oiiniii yalJ^ lu'danoiiliii.
Bienséant. A^'è. K'itthi hoiléno-
d/henn. Réttchyannié a'"è konttè,
il (1 des manières bienséantes.
Bientôt. iManttou ; 'lar illô ttou.Ioaii
iiittoii, nu °lar illi' ttoii ekkorouh-
lyau walli kwalaiittè, vous le sau-
rez bientôt.
Bienveillant. Déné a'èliè. A^è dé-
lu'l/heni. ou a''è édéyénelzheni,qfja'
est toujcnirs bien dispo.'fé. A'^è dé-
niiil/.lionn tcho*" illr aliottin, tu ne
parais ffuère bienveiUant.
Bienvenu. Sooayindik ; pi. sopazin-
di'I, tout le monde est le bi^-nvenu.
So(ja niiiya, tu es le bieni'enu.
Bière. Ttlô la *touè. (nu d'orge. \\
Cercueil. Déné-zhiyé "^téli, ou dé-
né-zhiye dedchenn "téli, boîte pour
les morts.
Biffer. Édittlis dt'kki'nanldé, dékké-
naiicsdé, dékki'iiaiiondo, dékkéna-
ninMdé, dakk^naye^ldé. Pas., dé-
kkénaoeldé, dékkénapridé. Fut.,
dékkénawaldé, dekkenawasdé, dé-
kkénawoiin'^ldé. d('kkénayou*"ldé.
Diri dôkkénanc'^ldé, biffe ceci.
Bifteck. lkTr-tt<-/,h.
Bifurquer (se). Ttassi oHkkéoettai.
Tounloii e^lkkér.ettai, chemin qui
se bifurque. Il Rivière. F/lkko-oè-
dlin. Fut., e'ikké-i'oudlin. Dess
f Ikkr-i^'rdliii, /(/ rivière se bifur-
que. Il .llflnetit fiiisdtit fourche
avec In rivière <pii le re(^-oit. F/lo-
idliii, ou bien o'Ii'-cidlin. F/'lr-idli-
iit'ii kon-cMi, /(■ fort de la fourche.
Il Arbre. DrdcliiMiii 'IrLjozz, ou "^lè-
pwos, l'arbre fait fourche.
Bîf^ame. \a-l.ssi''-''k('ltt('.
Bijîarré. lU-diftIissé 'lan i-lkk.'-
ttcliya Ilot lin.
BifÇarrer. HMittliss^'^ o^kk^ttc-hyalic'
"lan al "in, a,s"iii. Pas., alya, asla.
Fut., awalne, awasli'. Fifldin ! Iio-
"anze hèdittlissé o"lkkéttrhya iio-
ttin ""lan anclla ikkésin ! tu r<ts jo-
liment bif^nrré !
Bijou. Soun-yoiu'-az('.
Bijoutier. Soun-yoïiè-azé licttin dé-
non, fabricant de bijoux.
Bilatéral. Contrat. F/Ièni ézelttlis.
KHiMii hodon'^lttlis, il.'i font un con-
trat bilatéral. F'^lèni Iièdrnin'lttlis,
ils ont fait un ... F/Ic'ni-i'dowoiil-
ttlis, f(tisons un contrat.
Bilboquet. Bokké ècwi dssopè,/)oi//c
qti'on pique, qu'on perce.
Bile. Déné l)iyé tiJiMc". Déné biyé
°touè slini. Déné biyé e'^lttliMè. ||
Vz. AVOIR.
Bilieux. Sujet aux embarras gastri-
ques, ahoun^lttè itta fléné lièbiyé
oslini. Bt'biyé slini, qui a des em-
barras ctastriques. Nèbiyé slini, tu
as de la bile, tu souffres de la bile.
Il Bènazan delsho% qui a les yeux
jaunes.
Bille. Dshè-dson-azé, bille de pierre ,
d'ivoire. \\ Dedchenn - dson-azé,
bille de bois.
Billot. Rond. Yé-lio-dedeliennon
delloui, boit de con-stniction bmt.
Il Ëquarri sur deux faces, de-
dchenn na-tssenn binkkèzhè da-
rlindsiiè^i ; rledchenn ''aalshè'^li.
Biner. An'^lapè dzinékké i'^laoin ya'^1-
"tiy na laniess he^ltsi, le même
jour un prêtre dit deux fois la mes-
.se. Na lanicss shi^ltsin, j^ui biné.
iu\-
- 151 -
BLA
H mue le. Na-kk^tiiM'Iilvti, tut im-<ia.
t>«M*hl\H eskér»'^, tittu'ttcs mu» hrini-
Hiu>{raphe. 1)<mu'' tta Imhoctiniuu»
lu.kkil •i(''lttli^.
His ! Na. Nu a<lrHduii(ii «ia, nu c-
k >\ :tii:i(iiii(li «la. rt'/»e'/«" ^»l, (his!)
Kisaicul, e. I)t»iu«-t.siyf U'in. ou dô-
iiétMuuiitMi l>e't«, le p^re i/r /'«ïni/,
ou </«• l*ah'uli'. Il l)i'iu*-tsiy<», ou
(It'né tsoiiiU'M Itaii, In nivrt' r/c
l'iniul. «m (/«• /'(/ïcm/c, /*i hisiiu'ulf.
Uisbille. Iltitain htiulli* koli <> Ikkc-
ttcliva ahcxldi, qucnile à j)rttj}on
<7r n'if».
Biscornu. Di-iié kka-hottin illô, de
Uniiie t'tnniiic. \\ Déiié kka vauu'^ti
illt'. Inufiiiftc hisc(H'nu.
Itiscuit. I.esttoïJi-yayé-ijiy/, jn'tit
Jhlltl >«C.
Mise. 'l'thin7,in-niMtssi,x"«*nf du nord.
Kiseau. En. l)a-<>-'tfMttazhi. enupé
rti hi.sfuu. Dao'tousttuzh, je vais
le eouper en bisenu. Il Kekkapan
dao'tè''ai, outil dont la poiiite est
terminée en bisenu.
Bison. Buffle. 'l'tlt/ kké t'(iyé<lè, bi-
st>ii des prairies. || Tssèlè ya^è e-
dyétlè, bison de la forêt.
Bisquer. Nayéiii-zflttthyt'. éprou-
ver du dépit : nayéiu-ne>ttchyè,
niii^lttchyè, iu*'^Ittchyè. Pas., im-
yeni-zét<*^lttciiyè, nayéni-i»éÉ>es-
ttchyè. Fut., nayéni-zoulttchyè,
iiayéni-nousttfhyè.
Bissextil. I)iii(.'in nehnenkké naho-
(Izlii é<iaonelttou, dzin <it'"an-iiel-
ttè nideltthi, tous les quatre <i;i.s,
Vannée a plus de jours.
Bistourné. Hi'<re/Ji. IWzli-ttlu'unen
kaK- lii't;e/h. In traîne est ti>ute
bistournée. Hézi lie'y:eidi koiittè, a-
t-il le for/Vi bistourné !
Bitume. l)shè-<lzéyè, résine de ro-
ches. Dshè (Izéi.'ô iiilioNt' "il t'inlin,
bitume ipii sort de terre.
Bivouac. r.d('liî*"ae ijat>.sf'^tt*/-Z,faiM-
jxifiiiit devant un ^rand jeu. ||
Kounkk^, eampement attandtmné.
Bi>ounquer. Nalio/.lii, nalutvsln, na-
lidiiii hlii, naiio'Ulii, llahu»lllitMl{i•
llOHt>uM(ll^llaht/|(l/^Pail.,tlailo«ill•
^lu't,nall(t;•Hi'l^||l't ; /)/.iiah(><.'Mi|<l«*,
iialiO(.>M<>irl<it', iuiIiMmii'W in l<it*.
Fut., iiali«Mi/Jii, iialioiisslii, iialio-
uduii'lslii, iialiduKIii, iiaiiMio-
u ouI(iô,nahMiuH oirid/*, iialiuhou' I-
dé. Il En bande. l\<lt*lu'"ai /««tez,
iii'tex, noiilrif/., nè'ti»/.. l'as., tsM*-
(.«in'^tfz, i>\'\i'/., (.HUiirtf/, lH\'iirti*z.
Fut., tsMurttv-, wou'^tfz, wouhtt*/.,
\ib\\ou'iv7.,eamjter devant un grand
feu. (T^déli»' "ai, brasier formé
d'arbres dans toute leur lon-
gueur.) Il Fid-er, mnnpwr la plaee
pour le (</»i/>r»/i<'fj//Oun-*'ta-ho It* ;
(""oun, e\'st le *igne, la marque
eonvenue). '^()iin-'ta-liozhi"'ltsiii,
j'ni fnit une nuinpte pour le eatn-
pemeiit. "^Oim-ta-liorzliliii ikkiii !
tiens! vttilà In pinee pour eanqter.
Bizarre. Homme. Déné kka-«u-it*n-
iia ilU* dt'iicn. || Parole. DiMié kka-
aluxidi illé, ou déné kka yaou'ti
illé. Il Façons. \)éi\é kka lu'iioiri-
"an illé. Déné kka néhou'l an illé,
tu as de singulières façons.
Blafard. Visage. Dézi'uai, dénes'irai,
ou (iiMié na'^tanè'^î^es, séna'tanè"^fçt's,
pâle. Il Dézitlis, dénestlis, ou dé-
zitle.j, tlénestlet>, livide, blême.
Blague. Sac à tabae. Tsselttoui
ziiezii, ou tsselttoui nan'^Irhezh
iaz*'. Ttli'l. Sfttlt'lè, ttui blague.
Il Mensonge, hâblerie. Tssoutssi,
nwnsonge. Ksdinniyé é<léyatsserti,
ou es<iinniyé édet>a sanzelyé, hâble-
rie, vnnterie. V.mW honnie, conte
en /'(iir. Watssi lionniè, conte men-
songer.
Blaireau. l)>iiMi tcho'. || Chacal?
ya ye<lda*"-ia2é, le pouilleux.
Blâmable. BahonnMttè itta ttasson
:ilii)iiil\a, par la faute de qui quel-
que chttse est arrivé. |j Hahon'"lttè
itfa lu't>s«'iiii lu»<K*l\ azli, parce que
HI.A
— LVJ -
r.LA
c\st sa faute, la flamme, c.-à-d. le
l'iitiin- va à lui.
Blâmer. Nr tlcfhr (/«•. Mr.ja-d-dnmi,
hét)a-c>-<lesli. Pns.^ hôini-o-ilvijeiiW,
iH'tm-o-déo'H'' '*"•">'•. n'cfut, hvna-
o-(lt>/l)illi. Fut., ln'Mji-o-dounni,
l»r.'a-i»-<lousli. Tta ln-oa-o-di'/lillli
walli ttonttt', c'est h'nn justement
que je me défie de lui. (\W<jno(\viu\\
a ce si'/w et non celui de hlâmer).
Vz. tiorii>f.\M)KU, niiTiQrKR.
Blanc, che. P.tre. Zi'lVai, (li's'"^ai,
«lliiluai, (ii'luai. Pas., /i'oel''i;ai,
dé(,>es'Ltai ; /' /». duel et \)l. détiil-
'ijai. Fut., /Dul'iîai, (h)us'^i;ai ; /'
;». /»/. 1 / duel dvwouViiiù. || Ihid.
Dt'Ikkall. ce verbe ne s'emploie
iju'à la .'^ personne et à rint})er-
s()nnel : /rlkkall. Pas., zi'oolkkall,
dt'uolkkall. Fui., /imlkkall, doulk-
kall. Il Etre pâle de visage. Zi^^ijai,
dénes'iiai, déiiin''fî«N<ipni*'.L!:ai.P«.s.,
/énéj.tcl'iiai, déiiéofs'oai. Fut,, dé-
/ou^^t^aL, déiious'^nHi '■> (Fu désigne
le visage). Il Déiieshez, deniiilbcz,
deiielhez. Pas., deneoelbez, dene-
oeshez. || Zéiu'lkkall, être propre
de visage, (U''iR'skkall, déninkkall,
di'iH'lkkal! ; /' /). duel et pi. dénil-
kkall. Pas., /éiu'm'lkkail, déiiéoes-
kkall, dénéoiiilkkall. Fut., zéiioul-
kkall.dénou.skkalljdénéwoviiilkkall.
Blanc. Des yeux. Déné-na-'^u^ayé.
Séna-'"u:ayé, le blanc de tues yeux.
Il D'ccuf. VjQtjôzô '"ir^iyé.
Blanchâtre. Dt-lha. Ilodclha, c'est
lilmuliâtrc.
Blancheur. Tta del'uaï.
Blanchi. Digai. DoikkaJI. Vé-lio-
dtlkkall, ou yé-lu)-kkall»*, nuiison
hlinnhie.
Blanchir. Ilodir^rai, liodes''y:ai, ho-
dinl'"cai, liodel^^ai, iKKlir^ai./V/.s.,
hoi\é'/x'(joVffn\, lu)d('!.'i'^l'"uai. Fut.,
hozoul'^trai, horions' u ai, hodéwouiri-
■^uai. Kkaïuhédo, sc'kon-eii liodoiis-
Vai kwalanttè, je lilnnrliinii ma
tnnùton demain.
Blanchir (se). Kdi'zil'uai, t^dodes-
oai./'t/.s. , r(h''Z(''<.'t'r nai, l'drnt's'iiai.
Fut., rdrzoïiriiai, ôdi'dous'ijjai.
Otii's 'uayrtta ('dcdoiis'jiai, je
veu.r me blanchir nvee de la terre
bhinclie.
Blanchisseur, se. You (k-l'naï an'I-
sliriiou, on \(>ii sc'din' Islioiiou yoii
kkr clii-'ai, <iu you kké é'tè"ai,
I blanchisseuse et repasseuse.
j Blancs. Les bhnus. Hrdslu'im dol-
; :;aï, <pii ont la chair ou la i>eau
; blanche. || Nano-hotl ïiwu, habitants
I des jxiiis plats, (les Canadiens).
I II HaiiMiouiilai, ou hanlai ; /»oj/-
! tons. Hanèhouiilai pour hMiaii iia-
drninlai, ou hv\nitjv iiadéninlai, (jui
ont des boutons au bord de leurs
luihils, (les Français). || Dslir-
ottineii, qui dennurent dans des
maisons de pierre, (les Anglais).
Blasé. PJre. Ilooa liozel'"teiin, 01/
hooa sonePtenn, liooa hones'^tenii,
lioiiin'Ttonn, hoiu-'^rtenn, lioné-
zhil'tenu, honou'Ttomi. Ilona lio-
zci'tenn walli ttoiittè,// .1/ a de quoi
être blasé. Il Dégoûté. Hottchya
tfhi ziddi'li', hottchya tthi desdiiè,
tthi (iiiuli'iè, tthi dedrlilè, tthi
(li(l(ili'l('.Ktssini)azhè hotti-hya tthi
desdi'^lè, à la fin j^en suis dégoûté.
||()}/ bien, ce qui revient au même :
hottchya tthi desfli illé, tthi dindi
illc. Iui})crs., tthi zcddi illc.
Blasphème. Nadasodfttaï ; /)/. iia
dasodelyé.
Blasphémer. Na-da-.so-<let ta, ou na-
da-o-zetta, na-da-o-destt.a, na-da-
o-dintta, na-da-o-detta ; pi. na-
da-da-o-fhtta, oj/ na-da-o-fhlyé.
Niliontsini na-da-o-zetta, outrager
Dieu par blaspJième. Pas., na-da-
so-dettan ; p/.na-da-so-dehlya, iia-
da-o-dittan ; /* p. pi. na-da-o-dé-
zhilya. Fut., na-da-so-floutta, ou
ria-da-o-zoutta, na-da-o-floustta ;
/*■ /). pi. na-da-fla-ho-d('\voiitta,
iia-da-fla-hodéwoulvé. Pidrlin ! lif)
BLE
153 -
BLE
'aiix^ naïUixiiiittM, rii vérité, tu
hlasphhiiff tntp !
H lé. '!>». 'li'ï iiMriK-. lutta ièz
iM''lrlu*h^. 'I.i^3t o'tiyô iifltliiiii illr,
'. hié n'a /»«M hit'ii fxm^sé.
Hlème. l)tMu''-im'taiu»'m«s. lii'iurtu-
iiè'y[fs »/ «■•"' hlt'tnv. DtvitliN, ou
(lôxitle(,i; iléni'stlis ; (ltWu»>tU«(.<. D^-
niêmir. H«*iurtaiic'^m'N, Pas., U'na-
taiifli'yfv. Fut., \téi\Hiauouiivs.
— NoulinaMt' ()iittla/Jt(> aiialiou-
xliet itta luuinada'tatii'^i's, le spfc-
taclf ijuv lutus cûntt's dexuint les
yt'ux nous fit hlvinir. Ntmlina'ta-
n^'^'es, ou iioulinada'taiii'^ucs
ikkela ! Vnus tiiiz tirrihlt'tnent
hlt'ttli.
Blessé. 'Kainhyé. VeVtô. liéhortai.
IVrkaiii. Il l'xIsluMiii "^kainhvr, ca-
rihifu }>li'ssé. — On ilit aussi d'un
howwc maladif, ou se ressentant
encore (/'un vicu.r mal : ^Kainhyé
henlin. 'Kainhyé danlin oyiii, ih
ont ttm.^ quehiuf mal, quchfu^in-
firniité, (/u<7(/ur inisèrf. || Hrèdei-
■^kiT, s'être fait mal.
Blesser. Déné'^t'hol'tai, lies'tè, hin'I-
tt-, ye'rt'è, hirtè. Pas., çe\Ve, ou
h(>rtî*, oi'^l'tè, fiiirrtè, yéoin^'rtè,
t.'irtè./-'uf ., wartè, ou lioiiriè, was-
'tè, woun*^rtè, you'^I'tè, howoui*^tè.
(|?'rkain,lies'kain, hin^l'^kain, ye'l-
'kain. Pas., éoerkain, t-i'^rkain,
(.«in'i'kain, yé(.>iii'^rkaiii. Fut., wal-
'kaiii, ou oiirkaiii,wa.s kaiii,wouirl-
'kain, you^i^kain. Woun"'l'kain sa-
nan, ne le blesse pas. il .ihurir
quelqu'un par xes paroles. Déiié
hèiiaya<lirti, lMMiaya<ii*>*^ti, bèiia-
yaWiii'Tti, yèuaya<li*^l'ti, l>èiiaya<l»'-
t»irti, l)ènaya<lou*rti, yènayaliè-
Hi'rti. Fut., Iiènayadourti, l>èna-
yailous'ti, lHMia\adt'wouii''l'^ti, yè-
nayatlou'^rti.Bènayjult'woun'^rti sa-
iiaii, eiifiin ! ho "aii/r aMiiiiii, ne
Fahuris donc juis, tu lui en tlis
trop.
lilcsscr (Hc).l-xle-liortni, Alého'.'tai.
Hk'liiHin'rtai, AK'lio'l'Iai. /'
ftiiM^lertc, iMl/'4ieN't6, éiU\>Hi ■ u ,
/mIÔi*'!'»»-. /*"«., récent, ^Ifl'ti'. il
X'ient tle se hleimfr. Fut., »••
iHloiirti'. K<U'*Hniiii'|'t(' Kaiiaii,
prends ^arde de te /*/<'«*cr. |l Kt^M•-
(li*rkaiii, ('<i(>s''kain, /*<iiii'Pkaiii,
«Mlfl'kaiii, ('«iirkaiii. Pas., rts^^^-
<l«''i<'rkaiii, t*<lt\>f>'^kaiii, «'«li''t»iii'^l-
'kaiii. Fut., ('tss(*<ioiirkaiii, «'iIoiih-
'kaiii, t'HJôwoim'rkain, ('(loiirkaii).
K<l<*(.<"i"l'^»*'i> ikk»'la ! te voiUi donc
hlessé ! Il .li'tT une arme tran-
chante. KtsM'«lftta/.h, t''<le>ttai/li,
édinttai/li, niittaizii. Paît., etv.^
(iét<t**^'*zl>. é<lt'zlu'sttazli, «lézliiii'l-
tta/h, é<lt'litta/li. Fut., etssé<lou-
ttai/li,rtl()iisttai/li,('<l('U()iiiittai/li,
é<louttai/.li. || .Avec une anne pi-
quante. KtssédÏLTwi, HJestfwi, é«i-
iiiifwi, édJLTwi, t'*<iihit»:wi. /*u>. ,
etssédehtfor, édézlu*si»or, t'dézhin-
u:or, (Mit'liiior. Fut., ftsstMltui^w i,
édousijwi, édéwouiinw i, «'•«loii'iw i.
Edé/hiniior walli, tu vas te piquer.
Il Avec une arme a feu. Ktssédil-
kkizli, éde>kkizh, édiiilkkizh, é<lfl-
kkizli. Pas., t'ts>édi*'lkkt'zli, é<lé-
zheskkezl»,i*diii'lkktv.li.édt''lkkezli.
Fut., etssé<ioulkkizh, éduuskkizli,
étiéwouii''lkkizh, édoulkkizh.|| lier
unr /»</<*/* i'.Etssc'*<iidshi"^|,t'des<lsliil,
é<iindshi''l, édedsiiii. Pas., et>M^-
dedshe'^i, tVltv.lu'sdsht''"!, édézlun-
dshe*^!, wlehdshe'l. Fut., etsséd-
oiidshi'^1, édouMlshi"!, édéwoun-
dshn, é<lou<lslii1.
Blessure. F/ka/-*'. 'rta>si ka/,.*', une
hlessure queleontpie. Nt''katȏ, ta
hlesKure.
Blet, ette. 'An-o-nèdiar, trop mûr.
I)è"<)'" oyin, num à l'excès. H Djié
<|»'"o'' oyin, les fruits sont blets.
\)i'\\vij. Dt'tie... ovin, ils snnt mou^.
blets.'
Bleu, bleuâtre. HtHlKv/. IK-ttWz.
BLO
- 154 —
BOI
Dolithi*". Viiziu» tlfttlt'/ (»\ in. le cul,
/(• finiunncnt est /•/(•».
Bleuir. Diltli/.. Dittli/ hMim li'. </«■-
venir hlcit. Dittli/. t-dya, c'est </<-
venu /»/n/.||r. /r.Dilttli/, (U'sttliz,
(lin'Ittliz, yi'do'lttliz. /•'»/., doul-
ttliz, (lousttli/, (It'woiin 11 t II/, yé-
(lonlttliz.
Rlinder. 'l'ssi ht>-'ta-iu'iilyé tsjintsa-
iHMitta. cuinisscr de fer un l'nia-
scau. Ilt'tanilyr, ht«'^tanou"'K'», h^-
tiinenlé. Pas., tssi hè-'ta-iuMilya,
hè'^tanilya, lu>'"taiioii*"la, 'ta-lii'-iiiii-
la. Fut., tssi liè-'ta-iu)iilyi', lu'-
"taïu'woiilyè, hè'^tanéwou'lè, lie •"».-
Il ou Ht'.
Bloc. De fer. Tsantsanen tcho". I|
/)(• pierre. \)shv tt'ho'. || De bois.
Dixlc-lu'iin tc'lu/, ou r»('orr de<l-
i-luMiii kkt'da'taoè tclio*".
Blockhaus. Tourelle en /)ow. Da-
yt'-hodin"an, eu haut il )/ n mni-
Jion.
Blond. DHtst'zz. Dshi tsézé, ou dshi
tsezz-azé, tête blonde. ""Lin tcho*^
tsézé, cheval blond. || Blonde,
amante. Déné-tsoun-azo. Sotsoun-
azé, ma blonde.
Bloquer. Avec (}ucl(jue cJiosc. Yé-
liohaii-iiadelyé, iiadesle, nadiiile,
nayi''dellt', nadilye, nadou^'le, nahè-
ypflellé. Pus., yé-hoban-nadehiya,
nadilla ; /" /). /)/. et duel nade-
zhilya, iiadou'la. Fut., yé-liohan-
nadoulyè, nmlouslt', /' p. pi. et
duel nadéwoulyè, nad('wou'^lè.||/n-
vestir. Iloban-nazehlya, iiadézhil-
ya, nadouhlya, nadelilya. Fut.,
holian-nazoulya, nadéwoulya, na-
déwoulilya, nadoulya. liékon-en
ban-nadéwoiilya, })l()(]Uon.s sa uini-
Slïf}.
Blottir (se). f>lé-ni-tsinlni, édé-ni-
nesni, éflé-ni-ninlni, édéninelni.
Prt.s., éflé-iii-tsinlnik, édéiiiiiosnik.
Fut., édé-iii-tM)iiliii, édéiiinouMii,
pflé-ni-né\v()uiilni, é<lé-ni-noulni.
Tchyan ttchya tssou tcho'' yapè
t'dt'-iiiiifMiilioii, pour me sauver de
lu pluie, je nie blottis sous un s(i})in.
Blouse indienne, (n'ce poil, di'ttl(>t.'i'-
"i ; sans poil, 'ké ''kalè"i, bhruse
de cuir ù souliers. ("I signifie l'r-
/<7N(///).||'rf hi^in "i, vêtement sur
1(1 peiiu, chemise.
Bluet. Airelle bleue. Tsan'l trlio''.
Binette. Alunidyaon 'aya'ii, ou
alioiidyaoïi "adazi'zhiy, trait d'es-
Bluteau. Hi-tta 'k-zz cTta ""alilzlzi,
ce avec (pioi Fou sépare la farine
du son.
Bluter. 'Lozz oTta a'Idziz, 'asdziz,
■^anelflziz, ""a^lclziz, 'aildziz. Pas.,
oTin '"aMcldzez oTta ^anild/x^z.
Fut., l'Tta "^awaldziz, '^awasdziz,
''awoim''ldziz, '"ayou'^ldziz. Sellc'zi'sa
eTta 'awouii'ldziz, blute-moi ma
farine.
Bobèche. Ttassi ekkaderzhkkani
tcluMiiu'ii iiaden*^t.aji, tles na'ter-
zhliii ttchya, petite couronne, a\i
haut du chandelier, pour (•m})êclier
les gouttes de bougie fondue de
se répandre.
Bobine. Tthan-dèzhi tcheiinen. cm-
manclicmenf du fil, ou ])our le fil.
Bocage. Dedchenii-iiou-azé "^la dé-
herzh"ain, petite Ue de hoî,s dont
les branches s^étendent. \\ l)ed-
chenn-nou-azé da-'^la-delilya, pe-
tite Ue de bois brandi u, et don-
nant de Fombre.W Dedclu'nn-nou-
azé na'^la dèdyo'^, petite île de bois,
aux branches touffues. Dedclienn-
nou-azé derzh"ain, un bocage.
I)e<lchenn-nou-azé fladezlila, des
bocnge-s.
Bœuf. IvlyfVli' yaïU'M 1 «'onozr 'alya,
taureau châtré. || Bison musqué.
0*^tel èdyédè, bd'uf des steppes du
Word.
Boire. Froid. Tsseddan, hesdan,
neddan,liecidaii. liidrlan, hoiilidan,
hèheddan, daliMicddan. Pas., tssé-
t^eddan, (?esdan, t'indan, (leddan,
Hol
155 -
HOl
uldaii, (.ouluinn, lu\x>4l(iiiii, iluliî^
<ii(iun. Fut., ts>uii(i(lan, «tiMlun,
wouikIuii, Hadilaii, nu xouddun,
Hoiiddaii... Ton waMitiii, ;V veux
f'oirt' </»• l't'au.n Fn>iii et souvent.
[\,'\i\v\, Iu'mU'M. Uv\i\i''\, M-ldt'M.
iiildrl. )ioin<ieU liMuldf'l. ou
• laldf'l. Pas., t.vM'Idol, t<es<lt'l, t'inl-
lel, M'Mfl, t'ildfl, t'Oiridrl, ll^yel-
dt'l, daldfl. Fut., tssoiildf'l, was-
tlt'"l, uiiunldr'l. »aMi''l, ou voul-
<li*'l, woiildf'l. 'Ton waMlt'M, je
veu.r hoire de l'eau. \\ i'hauil.
l'sst'zoz, hessès, nèzez, hèzcz, ou
\i'iA'/., Iiid/c*/, liousî's, liMiozt'/., <m
\\vyt.-/x'i, dayè/e/. Pas., tssi'yiii/x'Z,
fi/fz, «jinzez, (.>inz*'/, <jid/>ez,poii**s,
iK'oiiizez, daytviiizrz. Fut., tssoii-
/t'z, wjissès, wounzt'Z, wazt'z, ou
voiiwz, woudzoz, woust's.hèyouzez,
dayouzez. NDu^P UmIô wouiizt'z,
prends le thé avec nous. || Avoir
eni'ie de boire. Vz. avoir.
Bois. Arbre et bois. Dedchonii.
l)t*<lfluMin dshts pipe de bois. ||
/>(• ehauffage. '^^Koiiii. Dsèzz. —
//)«</., ffi cordes, ou cordé, "kon
' •e'^1 ; coupé court, 'konn neddoué
iedshèni, ou "konn doué-azé. —
Aller au bois de cliauffoge. Vz. al-
l.KK. Il Vz. AMENER. || De eliduffa-
ge à demi .tec. ""Koiin yé'tuhtti.
"KoiiM yé'^tahtti tta, o'tiye dikkann
illé, comme le bois n*cst pas bien
sec, il ne brCde pas bien, il Vert.
Dètllini. Dî'dliiii kk^iiidslièMi, bois
vert coupé. Il Submergé. Tè de-
dchennen. || Senuint à se procurer
du feu par le frottement. Hetta
luKlikkaii niulèdyizi.jl.l raquettes.
"Aiyiii. il Soutenant les collets à
lièvres. Inhaii. Inl>airka, c\'st la
jntite avenue arrangée devant le
collet. Il Sec. Dsezz. — Ibid., str,
après avoir été ntouillé, dorzhyai.
Koiin derlizyai koiittî', le bois de
chauffage n'est plus mouillé. Il De
sapin blanc et rose, très dur et très
cassant, l)^'^ai. Dè'nai tta iic«coii
illt', c'est tlu sapin cassant, />ori a
rien. || Hrùli sur pied. \)hfu.\m\^-
dxezz. I)e<li'henM c"^ dadôlier/Ji-
kkaiii, arbres à mititié brûlé». 'Vivi
ziyô oyiii iiadazlit'"a, i7 n'y a dc-
bttut tfu'arltres brûlés, mtir». Tli-z
yj\i' oyin kkt* o't»Tzli"a, i7 n'i/ a de
passage qu'à travers le bois brûlé,
tn>ir. (/iyè, de zinlifii, qui paraît
niàr. DiMié ziiiluMi, l'apparetiee
d'un hommt', qucUpie chose, au
loin, qui paraît noir, et a l'appa-
rence d'un homme.) \\ Mort de
maladie. *I.a di-dsfzz, </»« a les
branches sèches. DimIcIumiii Ma de-
<lsi*zz, arbre mort. Il Charrié par
les eaux, bois dtf grève. Derzli.
Derzh liei/'e*^!, épaves flottantes,
charriées par les eaux. |l De char-
petite. Yt'-lio-di'dfhennen. || De
flèches. Kkinhù, poirier arctique.
Kka-<le<lclitMnu'n. || Délit. F/ttV*-
tchennen. || Bois de longueur (ter-
nw du pays), l'arbre dans ttnite sa
longueur (bois de chauffagi ). P.-
délu'rzh'ai 'konen. 'Komi-nèzhè. ||
De corde, coupé par longueurs de
2-3 pied^. 'Konn na-<la-de<lsliè*'li.
Il Soutenant la bascule d'une trap-
pe. Ktc-lia-iiiii"a. || Portant l'a})-
pât d'une trai)pe. Enni-tt-henneii.
Il Entassés sur lis rives par les
eaux. I)e<k'henn eMkké datlerzh''el,
ou dedclienn e'itta déi.»iii"el. || .1-
battus par le vent et entassés dans
la forêt. DtMJcheiin kké-ttlu^néuiii-
"èMi, tombés les uns sur les autri«.
Il Flottants. Dt-rzi» çe\\e'\. I)e-
dthenn |jfii"e''l, Ixtis charriés par
le courant, il Kmbouvetés, emmor-
taisés, entés. F'/lyé-kka-l»an-t'<*l-
(lazli. ftréparés pour l'embouveta-
ge. F;iyé-kka-ban-!.f lya, embouve-
ft's. F.Mkki'-'ka-'ant-elya, emmortai-
sés. K''lkkt*-<ia-'aii-<.<*ld\a. entés. \\
Mourants et morts sur le bord des
lacs. Ta-o-<le<lflieniitMi. "l'on.*' <li»-
BOl
- 156
BON
(Ichennen. j| Pourri, 'l'sih-dyért'. ||
Dniit /(■ tronc est cncoro (iihout.
Iiitfliin-trlu'imen. || I)i' hoiilrnu
pourri. Kki ttlia/Jiè.|| Foret. Tssè-
li yaoè. Drdfhinyé. DtMlrluMin ya-
!_>è. 'VsséVi yaijè yazh 'laii, diins le
bois il fi a hcauc<uii) <lc nc/^»-. Il
f'jpais, fourré. 'l'ssMi Itliaoè. Ue-
ilcluMiii-zhai'-a//' ttliat)è, fourré
trurhrissiaux. il (7<jir sctué. I)e-
(Ichenn airikkôliou iiadazho "a. l)e-
(Irhenii iiadrlcU''"!, hois clair semé
et n'ayant qu'un petit })anachc de
branches. Wlirûlé, incendié. Tssèli
yai,>e. ou dt'dcheiin yaoo hodé-
iji'r/likkann. — Ohayé. || Bois du
cerf, ramure. D/on-zlu'"! dv. Ed-
dè, ramure. — Ramure commen-
çant (I repousser, cdciè'-la-dzint'n
(bout, moiifnon de corne rond).
Boisé. Pays. Nih bekké dedchenn
Mail. Tssèli yapè. Dcdclienn ya^è.
Boiser. Vne maison. Yé-hè-'^ta-nen-
lyé, yéhè'^taiièneslè. yéliè'^tanènin-
lè. Pas., yé-liè-'^ta-nelya, yéhè'^ta-
iiènilla, yéhè'^tanèninla. Fut., yé-
liè-'"ta-iioulyè, yé-hè-'^ta-nousle°l,
yé-liè-'^ta-néwounle'^l. Na iiékon-en
liè'^taiiousle'^l. ou liè-'"ta-nouslè, ;'<'
vais te boiser ta mai-ton.
Boisson. Tsseddain.'I'tassi tsseddain,
(jtuhjue chose pour boire.
Boite. En bois. Dedchenn "toli-iazé,
l)(''dakkafli'^tanen lioiinlin, boîte
avec couvercle. \\ En fer. Tsantsan
"téli-azé. il Aux lettres. •^Téli-azé
édittlis béyelyé *'telyéhé"'a, boite
où Von dépose les lettres à empor-
ter.
Boiter. !)'un bord. Nahise"aizh na-
hes"aizh, ou iiain''tes"aizh ; nahin-
"aizh.oi/ nain'^tin"aizh ; nahè"aizh,
OH nain''tè"aizh ; nahittaizh, ou
nain'°tittaizli. Pas., naliisin"aizh,
nahi'^téoi "aizli, nalii'^tépin"aizli, na-
lii't(>oin"aizli. Fut., nahisou"aizli,
nahi''tous"aizli. ;| Des deux bord.s.
Na"azh-serti, na"azh-'tes'ti, na-
azli-"tiiir li. Pas., iia"azh-sé(X>rti,
iia-azh-' li'ijos' ti. Fut., iia-a/h-soul-
tin, 'tous'tin, 'téwounl' lin, 'toul-
""tin, il Ees (ptadrupi'des. Naiiisel-
■^kai, iiain'ti'l'kai. Pas., nainscW'-
'kai, Main'ti'j.ii'1'kai. Fut., nain-
soiiTkai, nain'tourkai. - - Nain'le-
wonnl'kai sanan, /ic boite donc pas.
Boiteux. Azh-i'ddihiu, sans hancJic,
on déhanché. || Par accident. l)za-
oddihin, ou l>ettliennfn os'talslRMi-
ncn, jambe estropiée. \\ Qui a une
jambe plus courte (pie rautre.
'rtlii'iui-kkezii-douè-azé.
Bol. I)slii'-f t haï-dsoni'., tasse ronde.
Bolide. Dslienn na''te'lttlièdi, ou
dsluMin na'Ittlièdi, étoile tombée,
on filante. \\ Yakké otssin dsliè
lia' Il lli('fji, aérolithe.
Bombarder. 'l'siintsan-dsonè tho'" ya-
"elkkizh alzhenin, ""ayéhodéoillai
yetta liesdi ho'^li ""a, lancer et faire
éclater un gros j)roject{le rond
pour détruire les villes.
Bombe, "relkkizhi tclio" bèyaoè
dain'^lshoui, ou dain'^Idzéoé, he-
ttloule béyc "^aointtiy èyi dikkain
Vl, yaiitthi al ''in. Koii èyi ttloulé
dorzhkkanin, '^telkkizlii tclu/ nih-
naltthi oun'^ltou, '^tt'lkkizlii "^konen
C)an nidekkan itta, eyitta e'^rkéel-
kkizh, gros boulet creux, bourré
de poudre et de ferraille, avec une
mèche qui sort un peu, et qu'on
lance avec celte mèche allumée. Le
feu de cette mèche, arrivant à la
poudre, au moment où la bombe
tombe à terre, la fait éclater.
Bombé. Helyoïn. H Bè"elkker, n
une bosse, fait bosse.
Bomber. Ttassi hilyon'li, heschou'^li,
nèyouMi, ou plutôt hcHyou'"!, ou
hilyou''l anelle, .i" p. helyou'^li. ||
1'. intr. Ililyonn, ça se bombe.
Bon. pAre. Nèzon pour les choses;
tssinzon pour /r.s pfT.sonnr.s,nesson,
ninzon, nèzon, nidzon, nousson,07z
''ousson, danèzon ; duel hèhinzon.
BON
- 157 -
BON
/'«».. t«aéi(>in»ui), (.•i/oii, (.'>'»*"i>
.iiiion, (>i(lion. Fut., waxion, was-
-Hin, «ounzoïi, H<i/(tti, wuudzoïi,
\M»ii%t>ii. Il .1 l'tuttnnt. Ilotiny^iii
luiltM'iiii. IItniiiX4>M U'txMiii. Ttiivsi
«it'zli HM*, m'Itaii ikk.(*lii ! ctniiiiu-
(c/a svttt hou! (ttossi (i('y.li, </ii(7-
</M<* chosf lit- p(irftniit').\\.\u Hnût .
'l.c'kHMii. Ttussi ii('/i)ii 'Iciiiii, (/ui
(r /( fiin'tt «/«■ </ti(7(/ii(' chose (/(• hon.
Doux, sfn'iahtt'. F/ti, s«»'ti, iiè'ti,
lH*'ti, je Jtui», tu e»t il est btw.
IK^ii-^'ti, être bon. Noll'ou't^ illr.
ttous ne xoninies pns doux, patient s.
Ilou'^t»' illt" si}*nifie ausai (piehpte-
/«»i.> ; }>on, st-n'inhle, malgré la né-
gation. KtssA)unii)ni hou'tè ill^,
«■'«•.«if </»• tout etvur tpi'il aime à
rendre scnùee. D'un autre côté,
taisant de ce mot un verbe,on dira:
-ou rtè ilK', vous ti'êtes pas bons à
mon égard. Ce verbe s*emploie
aussi dans le Sfrns de trouver bon
pour soi ipielque chose et de le
prendre : Diri yoii nèzoïi hiii ! ous-
tt', tni bien ou/liiTtè, ipie voilà un
bel habit ! je le prends. Ouzhin'rté
walli ousan ? te plaît-il, et vas-tu
/(■ prendre? Imper". ()u/è''tè. |L1
rien. Ttassi illt*. Ksdi. Ks<ii déncii,
t4fi lion à rien, liettaoderzh "a illé,
n^être pas bon à quelque chose ;
être inutile. Setta-o-der/.h"a illé,/('
»i«' suis bon à rien. — Ibid., hou-
delda. Kkon nal/.è 'a houdehla si,
koutta, e<lza ilit'-, /'/ fait />on pour
chasser, il ne fait pas froid. Il II fait
bon. Houdelyan. Oudelyan. Dyan
yiiisin lioudelyaii kou ! qu''il fait
donc bon ici dedans! Dvan oudel-
yan laii ! (/i/'»7 fait bon ici! Dans
un temps de chaleur accablante^
on dirait, en arrivant dans un lieu
frais : liunerzlikka/h, i7 fait frais.
Koun >eltssj, jouir de l'air frais.
Koun 'testssi, je jouis ici de ruir I
frais. Il Bon ! Exclam. Sot»a ! Fkou
.soc>a. |l Tout de bon. Ttatitta. ()
*tiy^* ttahritou. Stni. Sour<». ()*ti>««
ttaiu-ttuu kuluii dtiii cMiauiiflttou
kk(*nut.sM*<i/iH*r(iu, '^'t'M, il e»t lutn
de se nutrtifier tout de bon chaqut
jintr. Ttattitta ya'Tti, i7 prie ttmt
de btni. Sou (.ieMia, je X'is tout de
Inm, j'ai btmne santé. Sou iiii<.f-
tta'l, i7 Vide titut de b<tn. S<iu diri
\iii si-t»hiii, ttiii tMila<,«<' iif(.«ttouN-
trlio? je n'ai absolument que ceci,
tpie pourrais-je te ihtnner encoreY
Hunacc. Vent. Nultctui henni din-
-I I. eahnc précurseur de tempête.
Kunasse. Tthisin nayénittai liéiicn.
'rtlii>in nayénizliiiitta anattcliya-
ou/.liiiiiii kuaianttè, tu as auj en
vrai bonasse.
Bonbon. Nadid(lé-azé 'lè'kanin.
Bondir. Ilotntne, animaux. Va-ts>il-
if«o>, \a>ifwos, vainltfwos, \ad-
fjwos, yahily;ous, yaou'"I<ious, yahè-
heluous. Pas., ya-tssé-(jel){ous, ya-
C><*s{fous, yaoinli;ous, yat>elt;ous.
f7/f.,yatssoul(Çous, yauas«;ous, ya-
wounl<;ous,yawalt;ous,\awouIuous.
il Lei'cr le derrière, en ruant., v.
g. un cheval. Ya-ttla-t>eItfous ; pi.
ya-da-ttla-t>eli;ous. Fut., ya-ttla-
oGuli^ous ; pi. \iu\a\t\ni'Ou\iiou^ .
Vatthujouidi^ous sjiimn, ne lève
donc pas le derrière, ne rue pas,
en parlant à un chtial. Il Renards,
lièn^res, chnreuU, caribou, gre-
nouilles, s'ils ne ftmt qu'un bond.
Ya-i-'^kai. Pas., ya-<,.è-'kai. Fut.,
ya-ou-'^kai ; s'ils font plusieurs
bond.% : ya'^kai.Po.*. .yat^è'kai.Fii^ . ,
ya\va'"kai.
Bonheur. Déné 'è sèhorzh''an. Déné
'è sooa. Déné 'è lioniounni liorzl»-
%n.'
Bonhomme. Dén-è'ti. Déné l>è'^ti.
Knézii«*kwi-^ti henlin. c'est un
vieux bttnhomme. Il Sou(lt*ttè dé-
nen, homme bonasse, patient. Sou-
desttè ttho' illé, je ne suis pas
liien patient.
Bonifier. Ttassi nc/xin al "in. aîné.
noR
— 1Ô8 —
BOR
S«Siul>oiu«'"Irlirkké nèzon usia, j'ni
Itniiifit' ino terre.
Bonjour! N^'l ihu\ luv.oii hon'aîo»
lu'l tl/in lu'/on wallè !
Ttonncment. 'rssèsliiiiyt'.
lion ne t. Tnsji. Sctssalia, itmn hon-
tnt. l| De fourrure, en fiénérnl,
tsa/Jiezh tssaha. !l Bonnet, ou cas-
que de loutrc,umu\nv zhezh tssaha.
Ronsoir. Ne'I sooa '^te/h hoii/hi.
Honte. Ts-sin/on. on est hon. Dôiié-
tsst' t;uH> lioimlin. I)rMu''-t,^sè'"ta£)è
lieiilin, ou botssi' taoè hcnlin, il est
bon.
Borborvfînie. Héné biyé naoncloaz,
(/(fns /(• ventre çti bout. \\ Vz.
w ont.
Bord. /.< tour, ee (jiii entoure. Iloh-
hanen, honnarè, behbanen, benna-
rè ; (en composition : liobban,
bebban, ban, honna, benna). lîen-
na (k'Middol, nous en avons fait le
tour. Ilobbaii shiya, j\'n ai fait le
tour. Il L'autre boni. Yé "an sè-
kké/Jiè, ou yenna-sèkkézhè. Chezh
yé "an svkké/.h v,r autre bord d'une
montdffne. >' De l'autre bord. Yé
"an .st'kkézhetssin, ou yenna sèkké-
zhetssin. "'l'on yennasèkkézhetssin,
de l'autre bord du lac. Il Côte, li-
mite. "^Ga. Kkal)anen, Hanoè. Kka-
ban(.»e. Dedchenn "^kalè bè'"ffa, ou
bekkabanen, le bord d'une plan-
che. I| Le bord d'un vêtement, de
haut en bas, v. g. le bord d'une
capote : "i danoè. Au bas de la ca-
pote, "i kkabanen. || Le bord de
l'eau, '"ta'^tra. ou ban'^i^a, ou *^ta
banoè. || D'un vase. Ik'dayé, ou
béda^ka, 01/ l)éda"an, sa lèvre, ou
son otivcrture. Tsamba "^téli dayé,
le bord d^un pot. Dshi* tthai fla"an
she'"lttht', il lèche le bord du bol.
Il De l'oreille. ?>Jzaj.-è "kalr bam-n,
le tour du pavillon de l'oreille. \\
D'un lac. "^l'a-da. *^Ta fia yettin,
on voit tout le tour du lac. — Ban-
■"ga. Ban'^ga was-ke"!, je veux aller
le loiin (In /(iM^'c, ou /"<• veux faire
le tour du lac en canot. Han'iça
liouzlii'kin, j'en ai fait le tour, ou
bien, j'ai été le loni* du rivage. \\
Au btyrd de. Haiinr, obban£,>è. '(îa,
o°u:a. Han'ya, ou ' tan-bannè, au
liord de l'eau, "l'a "^ya, le bord, on
sur le bord du lac, mais non tout ît
fait sur le bord de l'eau. || .1 u bord
d'un vase, 'téli da"aiuit'. (| .Se /<•»//•
sur le bord d'un précipice. Ilodij-
zoud, ou liodil'ué tssoyin, .se /(////•
debout lîi où e'est gH.<<sant, ou à
pic.
Bord =à= bord. F/Iça. F/1 ''ankkpziic'.
F, Tt>a ninin'tin, pose-le.s bord-à-
hord .
Bordage. 'ra-ban-na-di-tcnn, prise
du bord du lac par la glace.
Border. Un habit. Hèban-nerkan,
bèban-nes'^kan,bèban-nin'Tkan,bè-
baii ne'^l'knn, bi'ban-iiirkan. Pas.,
l)i'ban-nénerkan, l)M)an-M('oi l'kan.
Fj/f.,bèban-nourkain,bèban-nous-
"^kain, — Sè"ié sa bèban-néwonn*"!-
■^kain, borde-moi ma capote. —
Ibîd., en l'ourlant. F/ltta-kkaban-
nerkan, e'itta- kkaban - nes^kan.
Fut., e'^ltta-kkabannoul'kain, t-'^l-
tta-kkaban-nous'kain. Pas., v'\-
tta-kkal)an-néoerkan, népi'^rkan.
Bordée. De neige. Na-tclian-hozhet.
Tsi'l lièdyedi.il Tempête de neige.
'^rchan-o-''tèzhet, ou ya-dshou-hou-
'tan. Il DHnjures. Doné hè-*'ta-ya-
BordiIlons..'l?)ms de glaçons au bord
r/rs hies. '"Lour zounzr.
Bordure. De coiffure indienne, 'l's^a-
ban - liflloui. Tssa - ban - hèdloui.
Tssa-ban-ne'loali, bordure plissée.
il De mocassins. '"Ké-tchin-ban-
zhettiy, qui fait le tour du box de
la jatnbe.W Longitudin(de des jxui-
talons. Ttla"! kkiv.hè naneKkan.
Borgne. Nakkezh, oeil d'un côté, un
seul (cil, qui n'a qu'un seul (eil.
Bennakkezh oullé, qui a perdu un
BOl
- 15^> -
BOU
tri/. Il r.trc. NHkkcyJi lioudlin ;
iiitkkcxh lieslin, jt nui» ^ur^'^f^
Pas., luH'iiilt^. t'ill^. Fut., nakki'/li
lioullr, Hasl<>. Nakkr/Ji aitioMoiiiil-
iH- saiiaii, itrftuts gtinlf de te rcii-
Hume. Dèué iH'linvn cia'tatK' èya-
liuiinxlionii, wiirtjuf </«• .<i«*;»/ir«i(i')Fi
fit' «/rii.r cfiiniiits.
Borné. Déiu'' lu'lincn tta uand»'- iirl-
am, (Ht (ivuv iiehiu'ii tta a^n'Ivaiii
eyalioxliin, la limite^ ou retendue
d*u»e terre, fixée, détcnninée,
tnnniuée.
Borner. KvalKuiu/lu'im. »'valu>ss«iin,
t'Naiiouii'Islun, i\valio'l>hiii, èya-
houlzhin. Pas., èytiliozliiii, èya-
hozlii'lshin ; /' /». duel et pi. ^ya-
ho/Jiilzhiii. Fut., «•yahoimazliin,
ou èyaluiu/Jiiii, »'yalKmsNliin, èya-
houwouiii>hin, t\valu)u'lshin, Sen-
nehnen tta nantie nel^ain sa èya-
hou/hin. tfu'on tue borne ma
terre.
Bosquet. TsséU- ttlia.,<è nou-ia/é
tltrzJi ain, petite île de hois touffu.
il Deilchenn nou-iaw (lerzh"aiu,
houquet d'arbres.
Bosse. .1 1(1 suite d'un eouj). 'At»el-
t*ax, ou ''at>è<lIour. \\Pctite, en avant
de roreille. Ed/a-yinzè. |l Des bi-
«Ofijt, ou buffles. Etssous-t>ele. Be-
tssous-t»ele. Ce qui est au-de&sous :
lK»(,>(,'anen.
Bossu. Nen-'"az-azé. Ktta-iiya(?e 'az,
bossu par devant. Setta (iyaoe °az,
je $ui* b(Kssu par dei'ant. Il Ben-
nennen herkèri, qui s'est démis
l'épine (/or>Yi/t'.|| I^nnennen kketMi-
■^tè, qui s'est ca^isé le dos, a le dos
eaasé.
Bossue. Na4»in(jal. Se'^téli na{)int<al
ikkiii ! ma ehaudière est toute bos-
sue e.
Bot. Pied. '^Ke-s-fjodè, pied informe,
ineomplet.
Botte. .V. colleet. V. fî. de foin. Ttio'
t>e I, Settlo*" t*nè,»/irt botte de foin.
Il Chaussurt. 'Kt* iM'^diMe iioiiiiliii,
Koulierà ti^e. 'K^ Invlièl^ nennt'idi,
sdutit r îi Umtiue tige.
Boucan. Petit ïeUafaudafie turmim-
tant le fotier d'une lotie à fumea-
ner. I)aiiiii''ai, ou «la<.<4'-nin''ai.
Boucane. Fumée. '^()(ie(tlia(.>è. 'Iat.
I.»r iia^'inttcliyt'll, ou '1er nin-
<l(ui/li, la bttueane eitux're le payt.
"^Iat 'ti'li(l(ni/li, la boueane s'est
dissipée. Il Faire de lu bininim-.
Vz. KAIItK.
Boucané. Peau fuine( , mttiiiitt,
l"./.ln'/.li lu-yé - « - rfttlit'. Dciuiiy
zhfzli lH*yt*<)ri*ttlu', peau d'orignal
boueanée. Viande. Ik-rr ItT kké
(iariiilat*, viande exposée à la bou-
eane. Berr Mt*r yai»è *tt»ttlir, viatide
passée à la Itoueane. || Poisson.
"^I.oii»' vi' luKlt'tth»', "1/ mieux: t-'l-
(izhaï, poisson see.
Boucaner. V. tr. f'.yéocU-Itthè èyéo-
«lesttlus èyi-Oiliii^lttliè. Pas., èyéo-
deltthè, èyéo<li"lttliè. Fut., èyt'H>-
clouIttl»î»,èytHt(i(>usttlu*.l)iri èzhezh
sa hèyéotléwoun'lttlu', boueane-
moi cette peau. Il V. intr. Ho-
dettha'. Yinsiii liodetta', la mai-
son boucane. Ht'yi'o<ler/hkkani ya-
oè hodettl»a',/<J cheminée b(nicane.
Yinsin daorenttliî* ikkésin, la nuii-
son est remplie de boucane.
Boucaner (se). Ter kké da7Jiè"an,
ou It-r kki* dazhella, exjiosé au-
dessus de la binicatH-.
Boucanière. 'Odettiia..t' kon-<'n,
mais(m de fumée, ou encore : 'o<le-
ttlia-_^*' kké, le lieu de la fumée.
Bouche. Déiié-zlia. Sézlia, nui bou-
che. Déiié-zlia slini, bmiche pleine
de mauvais propos. Délit'- zlia lio-
tsennen, Inmche sale, lubriipie.
liézlia hotsennen, i7 a la luniche
sale. |l Ya'^ti «iézerté, ax'oir la
bouche sucrée. Ya^ti dénes^té, ya-
'ti déiiiiirté, ya'ti déiielté. Ya'ti
dézerté ikkéla î quelles partde$
mielleuses! il Bouche béante, de
BOU
— k)0 -
BOU
travers. \ z. woiH. || Mdhc à la
hi'iulu-. Vz. MK.riIlK.
Bouc hes./*J;/i/>(>i/t //«;«•. De-ss-tiliatè.
Il Où la rii'ibre se inC'U' au lac. ""Tou
hè<linlin. || Là où /(• ayurant ne
jt'ttv dans /(• lue, mi In mer. Ni-
/liclliniii.
Bouché, litititeille. Mi'-(lii-(iin"aii.
Be-da'ka-<lin"an.|| Le ftoaler. \)v-
nc vis (ladel'jaz. Seyis dadelna/,
j'ai la iior}*e hoiiehée. Il Obstruée.
H»''(ia(li''iiiiittlir. liivière : hrdaodi'-
iiiii/lu't .()n///('N; dtMir-dzaoè dadr-
ninttlir. Sed/an»* daédenlttlu't , yV/j
les (treilles bouchées. Il Iloimne.
Binni dadin"an laiittou, slioiin
ttassi rkkodt'iu'dyar. Hiimi dadiii-
"an laiittoii, shouii ttassi ekkoden-
elyu ovin, son esprit étant comme
bouclié, il ne peut rien apprendre.
Il Bouchés, ées. lîéda-dadehlya.
Bouchée. Fia sha-tssettai. Fia slia-
tsst-ttai koli setssiii "tazan illé, je
n'ai })as une bouchée. '! Bouchée
d'animal: i^a yédelshalii, ce qu'il
prend en une fois dans sa bouche.
Boucher. Ilodadenttai, Ix'dadénes-
ai, l)('dadt>nin"ai. Pas., hodaden-
ttan. l)('dadéiu"an ; Z*" p. duel Ix'-
dadéiiittan. Fut., hodadoutta'l,
l)édadous"a*^l ; 1" p. duel bédadé-
woiitta*"!. '"Ton ""toli !)édadénin"ai,
houchc 1(1 l)()uteille. Dyaii hodan
dénin"ai, boucJie ce trou; (on dit
dan, au lieu de da, pour accentuer
le commandement). \\ Plusieurs
trous, ou plusieurs choses. Hoda-
dt'nlyé, ou liodarh-lyé ; liodadénes-
lè ; /" /). />/. Iiodadriiilyr. Pas.,
ho^ladenlya, hodadénilla, liodadé-
nilya. Fut., liodadoulye'^^l, hoda-
douslo'"! ; /*" /;. pi. liodadéwoulye'"!,
hofiad('wou'"le'^l.|| Boucher avec un
couvercle. Vz. mkttrk. |I Boucher
avec différentes choses. Vz. MF/r-
TRE.ij.lirr du lint^e. HcKla-ttchyè-
rjenldshou, hoda - ttcliyè - dénes-
dshou, hoda-ttchyè-déninndshou,
liuda-l tcliyt'-dcu' idslxiii. Pas., lu»-
<la-t ti-liy»'-d«'l(Uli()ii, luxla-t trliyr-
di'ldsiioii. /•'(//., Iioda-ltfliyt'-doul-
dshou, lu)da-tfi'hyt>-dousdslu)U. |i
.ivec la, ou les mains. Ilodadonini,
l)('dad('nesni, Ix-dadriiin' lui, yrda-
dt-n'hii, l)(''(lad(Miiliii. I*(is., hoda-
(liMiliiik, ou hrdadt'iiinik, bédadr-
ni'lnik, i)('dadt'nin'"lnik, yédadi'-
iiin'lnik. Si la main est encore sur
/(• Iroii, on (lira Ix'dafionliiik. Ix'-
dadi'lnik, h^dadin' liiik, yrdadin'l-
iiik. Fut., l)é(lad()iilni, hrdadoiis-
iii, Ix'dadéwonn'Ini, yédatiou'Ini,
i)i''dadéwouliii. || Vno voie d'eau
avec la main. Ilodadenlni, — .S»
c'est avec (piehpie chose. Iloda-
ttchyè-denliii, lioda-ttchyr-drnos-
iii. Si c'est avec du Hn<ic. Iloda,
ou oda-ttcliyè-denldslion, oda-
ttchyè-dénesdshou. Si l'on bouche
avec un morceau de bois. l)ed-
chenn hoda-dedshi,/^/«/»f('/- un bois
d(tns le trou, hoda-di'nesdshi, lio-
da-dénindshi, iioda-dedslii. Pas.,
hoda-dendshik, hoda-dénesdshik,
hoda-dt'nindsjiik.yrda-dénindsliik.
Fut . l{('da-d()udslii, l)oda-dousdslii,
l)éda-(l('wouiidslu, yéda-doiidslii.
Dyan liodadéwoundshi, bouche ici
avec un bois.
Boucher (se). ]'. ff. Les oreilles.
Sed/iyé o(la-(it'ne.sni, je me boucJic
les oreilles. — Sedziyé oda-di'lnik,
je me suis bouché les oreilles. Il
Il 1'. intr. Pipe bouchée. Dsho
fiaédcnltthet.Sedshè daédenitthet,
tn(t pipe est bouchée. lii-cière. Dès
daodéiiinzhot, (a rivière est bou-
chée ; })ar la f^lace : dès da "^tenn
dénindzt'k. Chcminéf d'un fusil.
'J'ile*^! dziyé hodadéninttli, lioda-
flenltthet. Vn trou quclconcpte.
Odadriiinttli, .se bouche ; odadciil-
ttlict, s'est bouché.
Boucher. Herr ''ka èdyédè 'léoan'I-
d(' dônen, qui tue les Iniiufs pour
faire de la viande.
BOU
loi -
HOU
Huucherlc./.r lifu fiù /Vin di^pèct- un
.tttinial tué A ta chamr. 'l'trliyaii'^l
kkf. I //»/fM<j»rir. Driii- «• Ii'tss4''<;jiiii.
Rouchctrou. OkktMl.l tilun «Ii'iumi,
/•rmoMM** </r«fùnV a rrtuplir /«>
/•/«cru i'iV/fs.|| |i«'tt»in liociciiKlii ittii
dt'iu' VI lifiiliii ill»*, </in' fu' rt'iul
• itiiiin st'tvict' ft n\'st funi (ju'à
tiiiif lunnhrc.
Kouchon. I\(itikkH(iin''aiieii. H(''-<iM-
kk.i (li!i"anen, aoii futuchan.
Boucle. Iiif.'Ou'Us se dit surttnit du
««»//<'/ à lih'rt'x tjui est à na'ud cou-
lant.\\ De ct^nturc. Slu-sii-tta-iuii-
• l/rr^, ou encore slu»sl>-ttu-ttlou-
tiol/iit»»». Il Dr harnais à chiens.
'r-iiuitsiuuMi eMtta-ttl<ni-<lin''aii. |(
/)«• }tnrtiiiis n chevtiu.i . TsaiitsaiuMi
I' ltta-ttloii-<lel/ji<.ȏ. il De chei'eu.v.
\)s\\'x-Qa-(je'\. Il De rubans. E'Ie-
tche/Ji souni haiH*n. || Du traîneau
où Von attache les traits. Hezh-
(ixlii-fd/.i'lè. |l Du cluiperoti du
traîneau. I^zli-dshi-tMl/jni*. || Vz.
\(iRAFK. Il Faire une boucle à un
(on/oH. Vz. FAIRK.
Boucler. Disposer en boucles, et at-
taclicr ai'cc une boticle. F/Itta-
ttlou-<lelza% 01/ bien e^tta-ttlou-
dilyé, e'itta-ttlou-deslé. Pas., eM-
tta-ttlou-<lilya, e'itta-ttlou-dilla ;
/' p. pi. eMtta-ttlou-dénilya. Fut.,
«'"^Itta-ttlou-iloulye'!, eltta-ttlou-
• iousie'l, t'^ltta-ttlou-<léwoul\e'^l. |l
Faire une boucle, avec une corde,
lie la ficelle, ou du fil. "Anejdzi'l,
"aiiesd^i^l, "aiun'ld/i'î, 'aiie^ldz!"!.
Pas., ■"aiiejdzi'^l, ""aiu*t>i'"ld/iM, Fut.,
aiioiildzi'^l, ^anous^izi'l. || Des cln-
veux.H\\\^i'\, hestssïM, hinntssn,
viMtssin. Pas., heltsseM, sliiltsseM,
Nliinltsse'l. Fut., houltssi'^l, lious-
• "1 I, liouounntssi'i. Seiazé, na ne-
• i-iiij/ja lioiists-si*^!, tnon enfant, je
vais te boucler les chei^eux. Il Vz.
\(iR\KKW.
Bouclier. KhVaiien. Eh'ganen édé-
bazin nazè^tenn nintta kkazhè, en
tenant son bouclier dri'ant in à, un
se tnwvait sauf. KIiVmiumi hit tin,
|7 fait de nuà son bouclier, tne
mettant en avant.
Bouder. V(''(^naii''iiuMi déiu* tHM'tin
d«''iiiniiiyt' ill«*, ftre de mauvaise
humeur atntre tiuelqu'un, sans lii-
re pourquoi. \\ Vi''riiuii"iiM.|| driH*
hi'riauMiilioner'iii, en vouloir à
(/M(7(/ti*uri sans dire />our</i<«>i, V»*-
'tMmii''iiieii sônay^niiu'l''in, i7 me
lutude. Il Trouvant sa part trop
l>etite. 'rss<nir/h"in, mi t'tss<»ii''iii,
oiis"iii, uun 'in, iMir/ir'in, uii/hi-
ttin, (>u/Jiouh''in,èhoiir/.li"in./VM..
tssuurzh'^in, uuz)ii"in. Fut., î^ p.
s. ho<>un"in sanan, ne boude pas.
Bouder (se). Mutuel. F/Inayéniwl-
111. K Inayriiinir'in oyin, tums
nous lunidons réciproquement .
Boue. Ottiès ttouns glaise détrem-
pée, il Dzan larè, boue, fan gv mti-
re. Dzan lan* ytMie>tya, je me suis
embourbé. Dz-an larè yéyénehdik,
la boue le retenait, il ne pouvait
s^irracher du bourbier.
Bouée. l)ai.'ellè'"li, qui flotte au-des-
sus de (ptelipie chose. 1 \\f'\ dshè
■^té she"an, dat^elle"!, ce, avec quoi
roche, au fond de Peau, i/ «/ a. il
flotte; corps flottant au-dessus
d'un écueil.
Boueux. Chemin. \)-mu iarî* itta
touiilou dyérè. || Terrain. Nili-
odellari. Nih-ho<lè''inyen, mtnt. ||
Terrain en ébuUition, jtourri.
Houloaz.
Bouffée. De vent. NiMtssi niltthel.
Pas., ni itssi luurittiu'ili. Il De co-
lère. 'An dént''-kké-o-niIi,4»in.|| De
fumée, en funuint. Sha-ho-nelfa I.
— Ibid., s'élevant d'un feu qui
ne veut pas flatnber. *"()derzh\oM.
Il De vapeur s'échappant d'un
chaudron, iPune chaudière. Itt'\u-
.:a-tsf'|-|iè'ires.
Bouffer. K'Itan. Ne"ié sinM'ta
liurzlilin ikkésin, t'^Ptan, ton ca-
I>iciiooiuiir« fraii^k-monupiait.
lioU
- 102 -
BOU
/«)/ «•.«.7 nuil fuit, il luniQf. \\ Haii
e'Ttaii al"in, faire tics nunuins
lunilf tîntes. \\ De col l'If. Drm'-kki'-
o-nili-al'I. Outtla/lit' hMvké-o-iiil-
ii I. // tunilJiiil (/(• colcrc.
Hoiltlir. Tta»! Iiilxoii'l al "in. liotilji
lie coRrc, hévéonè'^^i.s, culirc coii-
cfntn'f.
Bouffon. I)lt> ka-ya Tfiy driu-ti,*/»;
ne clniilu ({u'à Jnirc rire. || DIo'
(li'iu'ii. l)lo' tsi'ttin (ItMUMi. ijni est
la risée, le bouffon de tout le inon-
,1e.
Bouffonner. DK» 'kaya'ti. Dlo*^ 'ka-
yaiie'l ti yiiitta <.'imia itta oiisaii ?
est-ce que tu ne l'ivriiis ijue pour
houffonnerY Vz. k.mhk li> hoiifl'oii.
Bouger. .Animé. Na-tssé-t)e(l(la, iia-
tK.'s<la. Fut., na-ts.sé-ooucl(la, na-
oousda. Na!.'{)uiula sanaii,/K' bouge
pas. Il Inan. Naoodda. Fut., na-
ooiidda. Naooudda saiiaii, (juc cela
ne liouge pas.
Bougie. F^kka-derzhkkani, graisse,
<iii i /;•(• (pii brûle.
Bouillant. Nilruizi. Neloouzi. 'Ton
iiijija/i, eau boitillante. Nadiddr
iielooiizi, niéileeine bouillante.
Bouilli. Shèhez. Hcrr l)('zi, viande
l)ouilHc.
Bouillie. Shètt-liazi. Shètchazi dè-
zliik, bouillie pres(pte /ir/J/jr/c.Shè-
tcliazi deddo% bouillie épaisse. he\
é'^tè^s^s ille, on ne peut plus la
brasser, tant elle est épaisse.
Bouillir. \ . n. se traditit par deujc
verbes siinoniinies : iiilnaz et nei-
nous. Pas., nil<.'az, iieoelMOus. Fut.,
nouloaz, noujoous. "^Tou niloaz,
l'etiu bout. "^Fou hckkciiejoaz,
l'eau a diminué, en bouillant. ||
Faire bouillir simplement de Veau
ou tout autre liquide .^t' traduit
également par '^tou niloaz et "^tou
nel(.'OUs ; "^tou nes*^az, "^tou nes'ous ;
nin'^Paz, ninTous ; ni°raz,ne''l'^ous ;
nerjilr.az, niloous ; nou*^raz, nou*^]-
""ous ; hèèni'^raz, hèèncTous ; flane-
oilMa/., (lanilijoiis. l'as., lou niloaz,
■^toii ne(.>t*lnous ; ni'Taz, nej.>i' Tous ;
nin'Taz, ni>j.(in"T()iis ; nin*^raz, no-
j.)in'Toiis ; noniJMaz, neoilnous ;
noiiTaz, iH'c'Ou Tous ; lit'ÎMiin'T'az,
lirrnc.jin'Tous. /•'»'/., nouloaz, noul-
(jous ; noiis'az, nous'ous ;ni'\s()ini I-
'az, ni'woun'Toiis ; noi^l'az, non' I-
'ous ; iu'Woul(.'az, ni'woul(.)()us."r()u
nin'Taz, Jais boitillir Featt. Kkal-
danen "^tou ncoon'l'ous onsan?
avez-'coits déjà fait bouillir l'eanY
Il Faire cuire en bouillant, llou-
nclhi'z, hounesliez, liounin'lhi'z,
younijrz. Il Faire df la bouillie.
Ilftchc'Z, lu'stclu'Z, iic'Itclu'Z, yc'l-
tc'lu'Z, liiltclicz. Fus., slietfliaz,
slii'ltt'haz, shin'Itfliaz, yt-'ltcha/.
Fut., watcliez, wastchoz, \souiri-
tchez, you'^ltc'liez. Hi'rr tclio 'lez
tcho .shi'itc'haz, j'ai fait une bouil-
lie de viande et de farine mêlées. ||
Lorsque cela bout. IIM)('/„ lieshèz,
ne°ll)èz, ye'lbèz, hilhèz. Fas., shè-
hez, shi'lhèz, shin^lhèz, ye'^lhoz,
sliill)('z. Fut., waht'z, washèz,
wou 11*^1 l)i'Z, you'lhèz, wouihèz. Na
h(MT washt'z, je vais le faire bouil-
lir de la viande.
Bouillon. "Pou zhell. licrr 'tou zIk--
!(', bouillon de viande. ""Loué ""tou
zlièl(', bouillon de poisson. Djh
■"ton zhM(', bouillon de perdrix ; et
ainsi de suite...
Bouillonnement, "l'a neloouzi. Ta
neittehohi, eau furieu.sc. || Des
cascades. "'Vu neittehohi, eau fu-
rieuse. "^Ta neloouzi, eau bouillon-
nante, "^l'a niloazi, même sens. '^Ta
oazè, eau agitée, sans vagues. Ya
'"Jattchyi'']i, eau jaillissant tn Fair.
Bouillonner. ""Ta nelttcho". "^Pa
neloouz. ou 'fa niloaz. "Ta oazè
Va'^taitcliyi'^1. Ni/.iia otssin "^an na-
oedlin "tou na' tèttlir ; tta '^tou ni-
ttlir, "^ta niloaz lanttou, nelttcho''
lanttè ovin, Feau de telle cascade
tombe de bien haut; Iti où elle
BOU
- 103
BOU
totnbt-, fUc rutn- en éhuUitùm ft
l>iii,ii( tinitf furiviinf.
iiuulanfjer. 'I.t'>ttf/li h.ltsi ,K'-
iii'ii.
Houle. TtHssi (1im1/o li.Jtassi «K-Imi ,
</u«/«/»i«- ihttsi- «/« nnul, A/</ie*ri</i« .
|l Dr invrtr. Dsh^ ^i^, ou dslu^
(tsui'tS "M •Jslii'' (ly.c)l6. Il /),■ /,r.
TvintNiURMi (i/.oU«. Il /)r /x.M. Ik-
<l«lllMlll (1m» .
Huuleau. Kki. Kki tttm//-. ,7 /)/i/a
«iui'c-ri/ ; kki, j*Voir<* de bouleau.
Kki-tsil^ écorct $e recnUaut forte-
ment Il l'arhrf, ou commencmu^it
lit- llihcr. Il l'ituc, liiu où U y a
tlu funilttiu. Kki liouiiiiii iu'Iukmi.
Il Houltau pourri. Kki ttluiidiè. ||
Bouleau stc. Kki tM'Zi'.
Houlette. De viande. Ikrr liouiu'-
i.v M/olè. il Faire des htnilt'ttts.
Htrr hoiii)é<n'|(|/o'l.
Hou le versé. SaM'ta-you-fhJya, ef-
/< /.N nii.s sens dessus dessous. \\ VfU
kt^you-flttcliyell laaixa ikkér
inais, c'est comme si tout avait été
mis à .sac! \\ Surexcité. Déninni
naladéiiiiittè laattin illé. An'laniii
«iénimii shè"aii lanttè ilh'.
Boule>erser. Salta-you-flyt-, sai-
ta-you-eslè, santu-you-iiik*, sa'l-
fa-you-ellè, sa'rta-you-ilyé. Pas.,
viM'ta-you-elilya.saTta-you-zliiJJa,
ou sa'^l''tu-you-i]la. Fui., sa'Tta-
you-oulyè,sa Tta-you-ous|^,sa'"l'ta*- i
you-ouiilè. — /^i(/., sa^l'ta-lyé,
sa'l'ta-s-lè, sa'l'ta-iu'lJè, snVta-
yelK\ Fut., saM'ta-lioulyi, sa'l'ta-
hou>li, sa'rta-wounli, oh sa'rta-
hinli. Ho"anzé sa'rta you/Jiinla
ikkela ! cotnme tu as tout houlii'er-
."V/ — //)i</., e'I ké-you-elttcliyell !
lahoMttî*.Sékon-en e'rké-you-t>in'l- 1
ttthyt'Il laiie<iya oyin, tu as mis ma
maison à sac. || Vz. Borscri.KR.
Boulin. .V. r. Yé-ho-dt-ddiennen,
/'!«(( (/(• bois de constructit)n.
Bouline. Iktta ts.si nil)alô enkké'tao |
iitilif/Ji, ou Ix-tta tssi uihale iiao-
, ilitilit'zJi, conlage </i/i tend, terre
I la iHÙU, et la tient de biuin.
Bouliner. Ni Itssj ,u t^, .^vj,,^^,; ^
«i«''ll.- .1/1 Ml.j.MÏJtvM lalMuiiu-ddi
I VI, (lz«MJ,. luni/,Vki ; ///.ImuMMidil,
pour marcher, par un vent con-
traire, navitiuer en zigzag, en pre-
nant le vent de biais. l)/,'^i;..|,ou
||e^'^ki ; t' p. pi, <lz.'.<lè-|i..umddi I.
Pas., <liM.'di*-lu»ii/Avin'ki ; pi. hou-
ztV*<idi'I, «ly/MJt-limintVi'ki, dz»vK.-
' hounét>iddi"l. Fut., d/tMlt-lionAou-
I ki, liouz<»iiddi'l,d//'d^ Imiuiiou> ki,
dz('tl»"^-lM»»ilu-w ,,ii,|(|j' I,
! Boulon, llotsa^-ilshi, chexUle de
I fer, à tête nnide. \\ Hotsaj na\é-
deldezh, chexille que l\in visse.
Boulonner. Ttussi l>«^otNa 1.^ kktMul-
ttt- al III, poser à (fueUiue chose
tous /t«.s btntlon.s qu'ij faut.
Bouquet. IIlttaIl-tt•lla^.^ soun ^kaou-
C'Ht'ddilii hettlouii, faisceau de
fleurs agréablement liées ensem-
ble. Il DeForeille du hpu. 'IVhiz*'-
d/ji-la-yoïisè.
Bouquin. Di /)»/>f.'rsselttoui-tc}ieii-
lUMi. il Mâle du lih-re, ou du la-
pin. '(',:i dt\vé/lii.
Bouracan. fjoffe. 'ViW'i \^ayv yt-l-
ttchyè'ji. Pantalon de bouracan,
ttia "i 'Lrayé, pantalon blanc.
Bourbier. i)/aii lart'.||l)/i»M ..^nnaa,
bourbier (vivant ) ,bourbier,abînie
dont on a de la jteine à s\irracher.
Il Helle'l !..atlahorzh"a, terrain
tremblant, dont la tourbe est per-
cée de trous qui sont des abîmes.
Bourdon. De.s tnousses. espèce de
Linêpe. Tthi dahnai >liiii.|| Cloche.
Tsautsanen deldsa<U deizhou'l
lamldi, grosse cloche au son grave.
DédayaiH- delzJiou'l laiidi, ifui fait
ententlre un son grave dans le ca-
rillon.
Bourdonner. Oreilles. Déné-dslii
dtl/.lnl,oii déiJ^lshi «JflyH. Stnlslii
delyel, j'ai de» bourd(tnnements
<lans la tête. \\ Sedshi yaf>è t-'tt'ttè.
BOU
lt>4 -
i^oi:
c'i'xt connue ."<■» j^iviiis un cnrillon
iliws lu tête. Il Infectes, mouches.
l)zé<^^-<^eIdc'hou/h, o» d/Alo-doliii,
(]ui s'en va en hourdontinnt .
Bourf^ade. " A-(la-y»''-li()-<l»'r/lil.i lio-
i.i/f.
Bourgeois. lU^-kka-ozht'ri,» qui /'on
tiln'it. |l Kdi'ttji MiMldai (I(Mioii, (]ui
vit inilépendant .
Bourgeon. DimIcIumiii la kkaiii ''nur-
clii, /'(ii/;i,'ion en fornnttion. \\ l)o-
(kluMiM la kkani ''aiiininchan, nou-
vt<in })<mr£;eon, nuils bien formé.
Hoiirfîeonner. Dedilionn la èdou-
lum, "adaïU'lchii' itta, les bouts des
bnmches prenant une nouvelle ap-
parence parce (pi'ils ont repoussé.
Il Dedchenn la ^o/.hè, /(V bouts
des branches frais, nouvMtuc. \\ E-
kou holla in^tenduan lakou ! voilà
que les nouveaux bourgeons ont
eonniicneé à potisser !
Bourguignons, ou bordillons, amas
de filaçons. '"I.our yin/è. H' "I-our
zouzè, ff/flçon-s concassés. || "Lour
zouzè e^ltta £)in"e*"l, (plaçons pow.s-
sés et amassés par le vent, ou le
courant .
Bourrasque. "^An nntssi, ou "eux
te Itssi, coup de vent. "An ni^lissi
itta, honèdyet, comme il v>ente par
bourrasques, il // a danger. W Mau-
l'aise humeur. ''An houlttcho'^. ||
Rèkké-o-nilî.<aili dénen,oj/ "an houl-
ttx^ho'' dénen, homme -sj/jff aux ac-
cès de colère.
Bourre. Kkaï-flshou. Kkkai-fishouè.
Kkkai-dsiiou dc-yc owas'taz, je vais
pousser, en la frappant, la bourre
dans le fusil. Kkai-dshou dèyé ""a-
wasle'l, je vais ôter la bourre du
fusil. Bè*^konen "tawaschouT, je
vais jeter la balle sur la poudre,
sans bourre. Rr'^konon '^tahenlye'^1,
charger sans bourre.
Bourré. Bèyé dain'^lshoui, ou bèyé
dain'"ldzéoP- Da'Vnin'^lsIiou. D'in'i-
7>ek.
Bourreau. \)v\
M'naU I(UMH'
dé-
Bourrelé. De remords. I''do-na-liod-
di liolla. douyou édélioMiiolzlioniii
'ka Itassi dtMu''-dziy('' lu'ltli-hyou'l,
être harcelé par les reproches
d'une conscience coui)ablc et avoir
le civur rongé. Pas., ttassi déno-
dziyé hc'lttchyi'll.
Bourrelet. Végétal (loupe). !)♦•-
dcliciin-dson.
Bourrer. Le fu.til. Kkai-dshou i\vyv
hel'taz, l)i'yi' l)è"cs''taz,l>t'"ii>'l'^taz,
ou hè^tin^rtaz. Pas., dèyé be""el-
"taz, hèyé hèniTtaz. Fut., doyô
houl'taz, dèyè bousta^z, hi'woini'^^l-
"^taz, you'^lta''z. Sa '^trlkkizhi yè he-
"in'Ttaz, bourre-moi mon fusil. \\
V. g. un sac de pemnncan. Etssins-
tless ttassi yeldze, otssinstless yes-
dzè, yene'ld/^ ye'^ldzr. Pas., yel-
dzt>k, hèyonj'Mdzek, hèyeriin'^ldzok,
yèyet^in'^ldzek. Fut., beyoulzè, hv-
yeousdzè, beyewoun''ldzè, beyou°l-
dz-è. Diri etssinstless bèyene'^ldzr,
bourre ce sac de pemmican.
Bourrique. Mauvais petit cheval,
''liu-tcho'" ttchyMè, m. h m. gue-
nille de- cheval.
Bourru. Dont' boyénilzhènen,/<o//)/;i('
hourn/. Sèyenilzhonn, je suis bour-
ru. Nèycnilzlu'nn, tu es bourru ;
bèyenilzhenn, // est bourru. Nè-
yenilzhenn itta noudenni illo ikké-
sin, bourru, comme te voilà, tu
n'es pas commode. || Ouzidda,
d^une humeur difficile, ouncsda,
houninda, houiiidda, liouiiéoidda.
Ilouninda ille kolou, ne fais donc
pas Vours gri.<i comme cela.
Bourse. Tsamba zhesh. Netsamba
zhesli yé éfllanelttè tsamba zholla,
combien as-tu d^argent dans ta
luiurscY
Boursouflé. Ililoaz. Ninyan. Hil-
you^l. Sinnen hilpaz, ou sinnen hil-
youH, ou mieux nosyou*^!, j'ai le vi-
sage boursouflé. Dedchenn nin-
lioU
- 106 -
BOU
\jin, /r /m»w e»t rfttfié. TIcn 't^i
yt^ clmiôiiiiiyNii, la firaisn,fti houil-
littit (itins la chaiulii'rc, a liébttrdé.
HoUSCUler. Lfs ;)(-rM>riii(-«.l)(*n('* you-
(iJi 'tttitit^, ou Miu'iiii lM'/i>liii ;
\iHi*Nii 'tt«Mu'', you^Hii Immu-siiÏ ;
\iMi*an 'tinn^, vou'hii Itèiiiii'lni ;
\ou*ati 'tfiui^, y(»u''un l>^Ile'llu.
/Vi».. you^an "^twKIrt', xoii"!!!! Ii^-
«Ifliiik ; ycn'aji 'tiniiii', vou'au
U'Mii'Itiik. Fut., wiii''mii Mi>ii(i(it>,
Mui'iui luKiuuIni : you^an 'tousnt*,
yi>u'*an l><Hl(>usni.|| Km housculant ,
/uiVi- ftiirc la culhtttt'. "*i\'/.li-ttlu-
•-«•i'it'.ll licnvirsi'r, en housi tijaut.
I. I kitHltlè, f^l'lvéesnè, f"Tkt*iiuit*,
e'rké>eiinè. Pas., fM'kt'tMhla", e'I-
'kéinna'. Fut., e'rkéouddè, el'k^
oiiMiè, t'fi uu'ttoni toujours, bitii
cutindu you'an avaiit If vvrbf.
Ytm'an sèninlni illt* koloii, dis-
peuse-toi de uic bousculer. Kkarè,
von "aii-'^tezlï-ttla-nè'^tousiiè oiazè,
attends un peu, je vi'eii xais t'en-
<ii/tr cul jtar-dessus tête. Kdlaoè
ka you''an eTkt*>imialior/*<»i/rt/Ji<)t
m\is-tu renversé, en me bouscu-
lantY |l Les choses, bouleverser.
rtassi dzert'IdiMi, dzt'resdi'^l, dzè-
dèneldil, dz^-deMdi I. Pus., dzèdè-
t«el(liMi, d/ÀnlèÉ'i'^ldi'l. Fut., dzèiiè-
^aldi*"!, dzèdèwasdi'I, dzèdèuoun'l-
ii'l, dzèilèyou'^Kli'^I. Ttassi dzèdè-
leidii illé kulou, iiounesla'lè, ne
bouscule pas ainsi toutes choses,
tu tn' ennuies.
Bouse. I\<l\édè tsaneii.
Bousilla^e. Yè hodzéhè.
Huusilltr. Yè hixlz**, liosd/è, houn-
dzè, yt'IuKlz*', houd/è, lioiilidzè,
hèyèhtxlzt*. Pas., \i [lor/.ïui/x'o, yè
hozhidze(.<, hozhiiuizeo, holidzep.
Fut., yè hoiuizt', liou^lzè. Sa yé
liuH'uundzrè, bousille-utoi nui nuii-
Mlfl.
Boussole. Tsaiitsaiieii etssin na'la-
(tè'kozhi, l>èoadè «lzè<iè tssed<li'^li,
fer, aiguille t(nirnant sur un />»'-
X'«f, et nen'iiiit «/« ifuii/i iiujt ntya-
Heurn.
Bout, l^liix-. l.a. 1 ll(t. l'i^r. S\\\-
ulluii(,<è, bout de la terre. Iluiiii-
ti'liflia <.'ivè, bout d'une p>tinti ,
</*iifi pnniunttftire. '^i'ajittU, bout,
jimd d'un /<i( .'l's>ouii-nin''ai, bout
d*un lac, d'un chemin, le plus rap-
proché. Il A bout..! lutut de force,
de courage, vz. MiMTl. - .1 bmit
d'ar^ient ,i saiiilta oiille nidfiih ttut ,
plus d\irficnt c*est arrivé. Setsain-
lia oiillt* iiicitMiIttliet, je n'ai plus
d'arffent e'tvt arrivé. Ou bitn m-
ts{uiil>a onllf kmi ! Me vtntù abstt-
lument sans argetit ! - — .4 bout de
ressources, d\'r]>édie7its, ayeiii-
liounnt* houlli', rit* l'oir plus à qmn
/'on puisse s^accrocher. Ayeiii-
wa>iie oiiIU- kou ! tne voilà à bout
de ressources, ne sachant jdus de
qtu'l bois faire flèche ! Il Venir à
bout de..., sf traduit par dms ad-
verbes : Kkazliè ou uaiitst-lou, (joe
l'on place devant le verbe qui ex-
prime ce dont on l'ient, ou dotit on
est venu à bmit. Kkazhè,f/ui signi-
fie heureusemtmt, .sans trop de dif-
ficulté, s'emploie, si la chose s'est
faite sans trop de peine ; t)ant««èlua,
qui signifie, à grand^peitte, s'em-
ploie, au contraire, si le travail a
été dur. Kkazhe hoziun'ltsin koii-
tte, tu en e.s venu à bout sans tnrjt
de peitie. Paiitsthm yt* luMle/lii'^l-
tsin kou ! Voilà ipte ce n'a été qu'à
grand^peine que j\ii pu venir à
bout de me faire une maison ! i|
Au bout de, ù /(/ fin dc^ au bout de
ce temps (futur). Kyet iiioniiizliet
(le. Pas., èyet, ou ékoukké liou-
zherou, ce temps étant passé; ou
fkoukkè lioiizlii't de, ou eyet okké-
oiliiizhft de, quand ce temps sera
juissé. — Ibid., à rertrétnité. Tla»
Mi\é. Ta ttia, au bout du lac.
Ilountchflla (.'iyé, au Intut du cap.
I)f<lrluMiii lavè.f/u haut de l'arbre.
BOU
160
BOX
Il "An. Diri yè'an yr liodoustsi, je
vais niv bâtir au bout ilc cette mai-
son. Il L'autre bout. v.ff. (Fun banc.
Yo4jnv l)oll;ui._'è. //(/»///•(• bout (l'un
hic, 'ta-kkr-ltla, 'f.i-tHa. I/nuttr
bout (/(• /(/ iiuiison, \ ('hokki'i tia. ||
D'un bout à l'autre. /.(>(. adv.
Kkottla. Ilokkrttla. Drkki'ttla.
NoiiVl Vi kkottla liou/.liot lakoii !
voih) ilonc (l'un bout à l'autre l'hi-
ivr passé! Et aussi: e'iaatsscnii
l)èlan<,>etssonn, o» e*"laatssenn heg-
oansiii. Dodclienn non o''laatssenn
hejioanin. d'un bout à l'autre
d'une jorêt. D'un bout à l'autre
d'un lac, o'"laatssenn ni *'tanin"ai,
d'un bout à l'aittre où l'eau, ar-
rive, aboutit. Il Bout à bout. Loc.
adv. F/lè-oiyè. F/ran. Ttassi e^e-
!."iyè delyi\ mettre des r/(o.sr-s bout
a bout. Yè e'^lèoiyè dettai, ou bien
yè e*^ran nao(iettai, deux maisons
bout à bout. Il De bout en bout.
Changer quelque chose de place
de b,)ut en bout. Vz. changer.
Il Jusqu'au bout. Okkèttlatssenn.
Okkettlatssenn nèchéounilla "^ka
itta ousan? veux-tu donc être in-
supportable jusqu^au bout,jiisqu^(i
In fin. to}i jours?
Boute=en=train. Dlo' -a hounyan
itta, he*^! natsscvlU/ ovin denen,
personne qui sait faire rire, et avec
qui Von est toujours en liesse.
Boutefeu. Ettchyellè'rè iVlittin,
/irf)//ï7/on.|| Betssin"anen ho'^terzh-
"a, brandon de discorde.
Bouteille. *'I.our-'"téli-aze Ctéli-a/^
■"lour lahottin, l'ose rcjuicviblant h
de la Tfhice). \\ ''Ton-'^toli, vase à
eau.
Boutique. Naocnni-kkè, le lieu où
l'on vend. iINac-onni kon-en oiaze,
petite mavton où Von vond.W D^ar-
tisan. Éoalaneddai kon-en.
Bouton. Banlai. "I banlai, boutons
de capote. Ttla "i banlai, boutons
de culotte. Se ''iè kke banlai shella
kontti', // ji a des boutons (i //ion
capot. Il Petit et f^lobulcux. Han-
lai-dsoo-a/.è,|| Bourtfeon. Ttassi la
kkani 'anèclii. || De rose. Intsoli'.
Il Pustule. Souu'l-slu'nn. — Fu-
roncle, dslu'n-'i>/hi.l)8luMi-''è/lii 'a-
(Ishin-oinT'a, le furoncle coni-
mence !'i sortir son bourbillon. \\
Du sein. Ttlion-dslii-la. || De jurr-
tc, poiifnéc. H(Miad('lni'li, qu'on
tourne et retourne. Hetta yr-oda-
'^a-dè"'tin ihoQè,poiffnéc ronde pour
cnivrir une porte. || De la pointe
dos raqj/rtfc.s.In'"ta-dslii-la-dyoulè.
Boutonner. N'j7 n'a a (ju'un boulon :
banlai c'^ltia-ttlou-detiai, di's"ai.
Pas., e'itta-ttlon-dittan, di"an.
Put., e''ltta-ttlon-doutta*'l, doiis-
"a*"!, déwoun"a*^l. — On dit aussi:
e*"ltta-<?a''l-dittai, des"ai, diii"ai.
E'"ltta-iira'^l-din"ai, boutonne-toi.
— S'il y en a ])lusieurs. Banlai eH-
tta-ttlou-dilyè, deslè, dinlè. Pus.,
banlai e'^ltta-ttlou-dilya, dèoilla.
Fut., e'"ltta-ttlou-doiilyo, fiousl(',
dowounlè, vedonllè, oti bien aussi :
e-'ltta iîa^ dilyè. F/ltta frai dinlè,
boutonne-toi. (GaH est un petit
cordon de cuir qin faisait autrefois
Voffice de bouton, et auquel on
assimile le bouton (rnujourd''Jiui).
Boutonnière. Banlai kkè.
Bouture. Da-la-iazè nihoyè tcbè-
nè'^tin, ou intchin-tchennen ye
tc'hè-oè''tin, bout de branche dans
la terre qu'on plante, ou sur un
tronc d'arbre qu'on plante.
Bouvet. Betta dedchenn e'"lyè kka-
banpelyè.
Bouvier. P^dvédè r,aennae dénon,
homme qui soigne ou conduit les
bccuf.H.
Boxer. E°telttous, e'^testtous. Pas.,
e^tenelttous, e^teoi'^Ittous. Fut.,
e^toulttous, e'^tousttous. || S'adon-
ner à la boxe. Ttous ''èodinyaon
ttous kkenatssèzlieri, connaître la
boxe et s'y adonner.
BRA
1(>7 —
BKA
Ituvcur. Ttmis ''^<Miin'l^llllin (icMicii,
</i<i amiuiît la hitxe. \\ Ttous kkf-
jifirluTi (léiuMi, qui .<'_»/ adntitw.
Hu)ar(l. lirdinitril. Su tihu' vokkt*
ttii-Nsi nadilli', «/«*»/.r lintunifs dessus
I>u>aux. Un ^thiéral. i)CMU>-t(liaiu>ii.
l\tHs iutfiau.v, i't»iv«». (l'ro.s
lutyaux, vi\'^\ii\o.
Itracelet. 'lVluMiM-im-/.t'l\aL, (fii'ov
IKirtr iiu bras. \\ DtMi-iiitc'Iu'niU'M
iiH«lor/Jila, qui entoure le hras.
Hrai. \)/.v, résine. \\ Itinulron miné-
ral, I)s|it»-(izèi.>t», brni de rnehes.
lirnillnrd. Na->t>ll-<lel/li«'ri (léiu'ii,
ijiii eiie trop fort, fait trop de
lo'uit .
lirailler. Na-M'Il-zelzlier, (lt*s/.lu'r,
<linl/li«'r, (It'I/.luT ; dil/lnT, (iildr ;
(loifl/luT, «lt)ii'l(lo. Pas., iia-sfll-
/A'i.t*lzlior, (itvH^szluT, (ifoinlzlu'r.
Fut., na-st'II-zoulzlier, «louszlier.
Na-sell-dinizlier ille kolou, ne
braille done pas ainsi.
Braire. Dfl "ail. /»i/u'rs. zel "an. Po>.,
zt^'t»l"an, (leoel"an. Fut., zoul "an,
tloul"an. '^Lin-tcho*"-(l/al-tclio'-azè
tsst»shinvè (lel"an ille lan ! le che-
l'al aux longues oreille.'< ne mé-
nage, certes, pas sa voir pour
braire.
Braise. Ttèz-dshirè. "^Konn dshirè.
Bramer. Le eri du cerf. Youlthinz,
// -"iffle. Pas., youwilrliiiiz. Fut.,
youwalchinz, Dzen-zhi'I kkani
youlfliinz ikkin ! la bielie vient de
bramer.
Bran. '^Ix'z-tssètlc, ou '^loz-kkc"anen,
l'éeoree du grain. "Lez-'ta altlzizi,
'lez kke"aiien tt«>unè'y:aii, ce ipt'on
retire de la farine, et u*est, pour
ainsi dire, que Vécorce du grain.
Branche. Dshou. Dedchenn «Ishoii.
I)»'<lclienn (Isjjoii telu»'^, grosse
branehe. Dedrlieiin (l>li()u «lèvo*^,
branche touffue. Dedrhenn l>e-
dshou Man, arbre branchu, noueux.
Dslicm fletsezz. brandie sèche.
mnrte. \\\\, l)ranche de »apin. KII
iiideiilyé, iiideiilwi, ttranche* ta-
ptMaut le sol d'une tente fin d*unr
loge. KII iiidoiisle'l, je vai^ paver,
tapi.<iser la loge de branehe». V.\\
nideuouiile'l, tapisse la Ingt- de
hniin lus.
Branchies. Ouii-s. Kkkasualè. Kk-
kas<;alè i)iiiiiili(»ii, prends le pois-
^i>ii par les bmnchies.
Branchu. Na-tehin-dèdyo'. .S'»7 // a
fdiuiieurs arbres : iia-<la-tclun-dè-
<l\«>' .
Brandiiler. I -. iim.\n( kh et sk ha-
I \\( I it.
Brandir. lUe pierre, un couteau.
HoiHielyi'l, ou lioudettai, lioiides-
yi''l, houdes^ai ; lioudiii'^Iclii'I,
lunidiii"ai ; yoiide*"lc'hin,youdè''ai ;
houdilyi*'l. Pas., hoiidè/.'elyi'^l, lioii-
fler^ettai ; houdèoi'lc-liil, lioudèoi-
"an ; houdèt>in'^l('lnn, lioudèoiii "an.
Fut., houdoiilyi'l, lioiidoiittai ;
hoiidoiiM'Iii'i, lu>u<l()iis'"ai ; lioudè-
wouii'^lfhi'^^l, li(>iidèw()iiii""ai ; yoiid-
ou'lehi'l, you<le\va''ai. Sèiii l)ès
houdeoinlcIiiM, i7 brandit un cou-
teau contre moi. |l l'n bâton, une
Jiache. IIoudelr)ai''l, lioudes'ai'l,
houdiii'^rai'l, y(>udeT"ain, houdil-
oai*^!. Pas., JKnidèoelnai'l, lioudè-
pi^i'^ai"!, houdè{.»inM'ai'"l, youdèt'in 1-
"^ai'l. Fut., lioudoulMai'l, houdous-
"ai'l, hoiulè\voun'^^rai'"l, youdoiri-
""ai'l. Dslieii'l setssenn houdèoin'l-
cliel, il a brandi une hache amtre
moi.
Brandon. Ttlo'' do'l dikkain, torche
de fnin enflammée. Il De disc(trde.
Fittcli\ell«"rè è«littin. Kttcliyellèrè
éilinttiii sliiii, nuntdit bratidon de
discorde.
Branler. V. tr. lk'-na-.,<elna, hena-
t<esiia,lHMia<?in''lna,yena(Te'liia. /*«>.,
le prés, ax'cc iiin. Fut., I>eiia-
{.ouliia, Iteiiatx^asna, l>ena4.>t>uii'liia,
yenai^ou^lna, iK'iiaijwouliia. Ou en-
core : lH>-na-helni, l>e-iia-esni, l>e-
BRA
- 168 —
BRA
im-iii lui, \ l'-na-lii lui. l\is., ho-
na-m'liii, iM-'-iin-t'i lui. Fut., luMia-
lioulni, htMKiliousni, heimlioun'liii.
Niho'ltsiiii lia yeoan-yeni-t>erzhla
'a iiihtclu), uitilu) nahoowi'liini,
Dieu vbniiilc le ciel et In terre
pour eeu.r <////' ruiineut. \\ La tête.
Dshi tssi'lhel, ou (lslii-lssol-(lsho/,h,
ou (lshi-tsst»-'"_y;ar ; (lslii-lK'sl)o'"l,hes-
clslu'/.li,hes-''i;ar ; iiell)ol,nol(lslu'/.li,
ne'iîar, (Ut hin'iïai ; lu'lhfl, liel-
(Isluv.li, lio'irar. Dslii nelhel ille
kolou, ne hrunle pas la tctc. \\
Continuellement. Tssou - iielltlii,
ouiu'stthi, ouniiiltthi, ouiK'ltlhi.||
V. intr. Nji{.io(i(la. Nadoko/Ji. Na-
(lelttlier, s'il s'a<fit d'un rocher,
li'unc lient ; nadottler, -s'i/ s\iglt
lie plusieurs. Oiinenpiz, s'ij s'Oglt
d'un arbre secoué par le vent. Ye
naooedda ikkésin,/a maison branle.
Ni*"ltssitta dedchenii onttlazhè da-
ouneoniz ikkela ! /c^- arbres secoués
par le vent, branlent fort.
Braquer. Vn fusil. Ttassi tssenn
""telkki/lii edetssinl"a, dezel"a.,
édénes''a edenin'^l"a, edene'^l"a.
Pas., edetssel"a, edéf»es"a. Fut.,
edetssoul"a, edewas"a, edewoun'^1-
"a. Ou encore : ttassi tssenn 'tel-
kkizhi zendshi, dénesdshi, dénin-
dshi, dénedshi. Pas., edetssel"a.
Fut., /.oudshi, dousdshi, dowoiin-
dshi. Sehhazin '^ti'lkkizhi (k''\v()im-
dshi sanan, ne braque pas ton fu-
sil vis-à-vis de moi.
Bras. Intchennen. Sintchennen,/?jon
ou mes bras. \\ De Vépaule au
coude, dén-indsliin-yaoè. Déné-
tthin-louè, la chair du bras entre
l'épaule et le coude. \\ Avant-bras.
Déné-tchin-louè, || // le lève au
bout du bras, bintc-hennen kkettla
nivoiuK-ninni. Si c'était un sac de
plomb, on dirait: niyedi'Ttin. ||
Fjutrc les bras. Deninttlasin. l)e-
nintchinkkinyen veut dire: le pli
du coude. || Sur les. Tchinkkinyè.
Si'kwi Uliiiikkiiiyr Isselda, })orter
un enfant sur le bras. |l De mer.
'l'tia oddaro, ou tlla/àn liodindart",
baie longue et étroite. \\ Wra.s des-
sus, bras dessous. F,'"lkko-in''ka
tiliin-t s^iIl' 1 "a. IMkki'-in'ka tcliin-
liiiil"a d/('(l(" li('"ais, ils se promè-
nent bras dessus bras desHOOs.
Brasse. lU'kkenilni. || Mesurer ù lu
/)r</.s.sc,l)i'kkiMiilni. Bekkeninin'lni,
mesure à la brasse. Onerzlmaii !)(•-
kkeniini a'tadd/lia, il ji a (//.r
brasses d'eau. || ['ne demi-brasse.
Denintc'IuMiiuMi kkezli, un bra^.
Brassé. Hr'l naeli'i;es.
Brassée. Tchinkkinyè tssohlyai.
'Konn tcliinkkiiiye dinlyè, appor-
te une brassée de bois.
Brasser. Ttassi "h na^'è^^es, na"es-
'^es, na-in'"fîes, yè na"e°p;es, hè
nai^i^es. Pas., bè na"eh°s:es, bè na-
zhi'^fifes. Fut., bè naou'^yes, naous-
Ves, nawoun'^jL'es. Shetchazi bè na-
"\n''\x,es,,brasse la bouillie. — Ibid..
bè è'^lèdeddi, è'ièdesni, è'ièdinni.
è^lèdenni, è^lèdiddi, è'ièdouhni, è
"^lèhedenni. Pas., bè e'^ledeooddi, e
'lede£)inni. Fut., bè e^ledouddi, e-
^ledousni, e'iedewounni, yè e'^\e-
dounni.Tsselttoui "h e^edousni, je
vais brasser mon tabac. ""Lez °è e-
"ledinni, brasse la farine, la pâte.
Bravache. Esdinniyè deneyou edi-
ttin. Ve'^e dene you edinttin oullè,
tu n'as rien qui te permette de
faire ainsi le bravache.
Bravade. Hsdinniye edeyal^ti. Es-
(linniyr odetssin tssedzi'l, ou tssin
tssedzi'l.
Brave. Ttiittitta dene you eissedi-
ttin, etlesttin, edinttin, edittin,
edihittin. Pas., etssedeoettin, ede-
£»esttin. Fut., etssedouttin., edous-
ttin, edewounttin. || Agir en bra-
ve. Zeldyer illou. Neidyer illou
anattcbyaourzhni kwalanitè, j7 a
agi en brave. \\ Faire le brave. Vz.
FAIRE.
BRE
109
HKl
l{ra\cr. l)t*iu* i>au yeiiiUse(.it>l''in,
yfni(.fs''in, yei)i4>inl''iii,,veni(.>cl''in.
Niho'Itsiiii (.•an viMiiiàiil "ioiin, tu
ttf pvnst'» </ii'<j hrax'cr Dieu. Vo-
l'wèdfiu* >liiii,tta iH'.jim yeiiit>es"in
Hulli ttonttù, ttl iiuiuvtiis sujt'l, ji'
ne dciuiLt pam ininniucr de /<• bra-
iser.
Hravo ! Supa ! So(>a kwuliuittè ! Itieu !
Iti s h'tcii !
Braver. Htmiln^tmcr. Dcdcheiui-tssi
flslit' dzt'fè iH'kk»' Ijè'tt'lni, ciiiluirc
une harqut de brai ; lu'kke hè'^tfs-
iii.DtHiclienii tssi lu*kkelit*"tt'Wou I-
ui, brat/ez la hartjue. - //>i</., <!»•-
dflifun-tssi ht*«l/.è, lies<i/t', lunlzè,
yitliiè, hidzè. i'fi.t., ht*dzf£ii,shidïe(.<.
Fut., wadzè, was<lzè, woundzè,
youdzè. Il De nowcenu. DimIi-Iumiii-
tssi natlzt*, ou iiahcnlzè, naxl/t», na-
nedzè, naye<i/t'. /*«•<., nadz**ti, iia-
yJiid/eo. Fut., iiawadzè, nawasdzè.
Brayette. Pagne. Dshan. Dshan
kkavf iieitti, meta ton pagne.
(Dsliaii, pagne; kkayé, à /<j four-
ehe des jambes; iu*ltti, tends-le.)
il Fente du pantalon. Ttla"i bayé.
Brebis. Edshenn slini tssouddahè.
FJ , si elle a un petit: edshenn
slini (iaiiiliè.
Brèche. .1 un mur en pierres. Ha-
"ka*"! eitther, om 'at»eltther ; (ha-
'kaM, aecroe, ou moreeau du mur ;
eitther, 01/ 'aoeitther, tombé). W-
oeltther signifierait que la brielie
fait un trou dan.s le mur. || Faite
à un couteau, une liache, etc. Na-
kka-<iiltt}ur ; (kka, un morceau
du titillant [kkaoan, taillatit] ; na-
diltther, est tombé). \\ Faire une
brèelic. Vz. faire.
Brèche dents. Dene owou tsi'Ie, qui
a perdu une dent, qui a un trou
i-ntre les dents. \\ Dene putm tsi''Ie
oteho',>t', qui a un grand trou en-
tre les dents, a perdu plusieurs
dents.
Bredouiller. Tou «lellH-ll, parler, la
bouche pleine de »alh:e ; tk'HJH'll,
dinlhell. de^llM-ll. "J'udnrllM-ii e'I
adinni iila, su(.<a ne<ietl|iin ille, tu
partes, la bouche pleine de taliie,
ainsi l'on ne te comprend put. |j
Va'ti hinliiodidya, ne J^avoir pui
parler; hèdaixiesclia, h(*<iuiKlin'l-
cha, hèdacMli'Iclia, hî*<latNie(,<il\a.
II('<lao<lin'l(-ha tta adinni, tu par-
les en bredouillattt. \\ Sha-na-iion-
ni-tsselyé hmhiuldi, parler avec
tint' volubilité qui empêche de rien
comi>rendre, slm-na-h()n-<*sye laa-
dessin. Sha-na-honni-nelyè laadin-
ni ; edhiii hutta soya neiioutthioun ?
tu partes avec une telle votuldtité,
Cinnment pourrait-on te c<)mpren-
dreY
Bref. .l(/i'. yansè. yansè tte<l(ianen.
il Fn un nu)t. Oyan tssan ya^^tin
ille kolou, inutile <l'en itire plus
long.
Breloques. Indiennes, lietta nuuii
""ka-etsse-dou-ff'idihi-iazti, menus
objets servant à la parure.
Bretelles. Ttlu'i ttloulè. In-tssen-
ttlou I. Ezh-ttlou'l.
Breuvage. Tseddain.
Bréviaire. VaTtiy dzin etiaoneittou
yekke ya^ti dit t lisse, livre avec
lequel le prêtre prie chaque /«ur,
ou qu'il lit chaque jour.
Bricole. Detichenn Minteho hèzliè
nadi tanen, ou "^lin teho*^ hèzhè
nun T tanen.
Bride. Lin tcho' dshi ttloulè. Be-
dshi ttlt)ulè, sa bride.
Brider, lietlshi nadelyè, na/leslè, na-
dinle, nayedelle, nadilye. Pas.,nA-
delva, nade'jilla. Fut., natloulye,
nadousiè. He<ishi na«iinlè, bride-te.
Kkaldanen IhhIsIu nadeoilla, je Fai
déjà bridé.
Brièvement. Va'^ti es^èzliètta ya'^ti,
parler brièvement . Va'ti es4,'«'/lu'-
tta adounni, ipi'it parte brihe-
uwnt. Ya'ti es^^zliè tta adét.'ii>ni
kou ! j'ai parlé briH'cmcnt , n'est-
r.K
170
ce luisY tl Ollaii \ a H illr. I.aiii
\ .1 1 1\ r\\:i aluxliii illi>.
Brigade. Un manlu-, voiiattr. Dene
haiUMi. Dent' haiien ""laii oeddf'l, il
y a une finniilf hrifitnh- m mar-
che. Il l'nc rcunion ({"lioiiniu's.
Deiu" - tsa - MOU (une îlc-cncho
d'hommes). K(llaj.»o nau dynn noii-
tsa-nou sht'"anttar /)ojir</uoj vous
tt nf-.-vnu.s ici comme une VeY
Brif^and. Knon "iiiht'ii lu'kkahoiin-
liiuMi h^IU(^i'^lni t''no"in honni, m.
à m., •cohnr. son fns'il (jui Imi-
(/»<<■, sni'iit. pour x'oler.
Briguer. Iloyatta ttjLssi 'kahol"in,
kalio-^'in, '^kali(>ini*"l"in. 'kalio'l-
"in. Ilovatta tta lioudolyan nan
hehekkao/lirrè lioiid»'! "in,// Itrif^uc
les faveurs de son maîfrc.
Briller. Se di'^tinffuer. Zeldi/.li, des-
di/li. dinldizh, deldi/li. Pas., ze-
oeldizh, dei-esdizli, di'<'inldi/.h, de-
t»eKlizli. Fut., zouldizli. dousdizh,
flewounldizh. douldizh. Eyi tssé-
kwi ho"an/^ dousdizli yeninzhenn
ikkela ! cette femme veuf donc
bien briller, li Avoir de V éclat.
lU'kke sadindin. Diri ye hekke sa
dindin ille konttè, cette maison ne
brille, certes, pas. \\ Soleil. Del-
dizh. Sa deldizli, le soleil brille. —
Vakko l)»--s:i-dc'zli, ou yakke bè-
>«a-ller, /<• soleil fait rehnre les rf-
tres, Tssi hè-sa-Uer, le soleil fait
reluire un canot.
Brimbale. Contrepoids d'un collet
Il lièvres. '^Oiiyi. Tclii-erzhttè, ou
ya-ttlou-ilttlu't., ou l)eya-''la-neoil-
pwot. la brimbale a basculé. —
Na-tclii-h<'-''très, elle sV.sf déman-
chée.
Brin. D'herbe. Ttlo"" na{?in"a, une
herbe debout. j| De fil. Ttlian-de-
/.lir-d()M«>-a/.è.
Brique. Iloftlès ttèzh, terre cuite.
Briquet, Ttle1, ou tsantsan-ttle"!.
TtKl ousdslii-), je vais battre le
briquet. Ttle*^! shidshe'^1, j'ai battu
le hriipitt. jl liiilln- le hriipicl.
\z. IIMTHK.
Brisant. "^Vinv non l)rkk(« 'tazher,
ou l)(>kkt' 'tadMu'' tiii, r<)(/»<r à fleur
d'eau battu des flols.
Brise. Nil-kkazh oiazi-, (//(<• fiiihlc
brise. Nilkkazli otcliov»', une forie
brise. 'An ni'ltssi ninkkazli non^'an
nilttlicr, ou nou''nn nilkkazli, /»oi/.s-
avons une brise.
Brisé. NaMi''tr. Tthai nan("'''f(''', coupe
bri-'<ée. H .1 detni brisé, lie le. \\ En
pièces. N^uji^lzhai, ou naoindyoz.
St'ttlinyé orelyon sepan nanedzliai,
ou nnnjndycz oyin, toute ma vais-
selle a été brisée en pièces. Scz^ja
scnan naMt'dycz ovin, ma montre ii
été brisée.
Briser. Nadyiz,oj/ naliodyiz,nasi'hi/,
nanèyis, nayis, ou nayiniz, nalii-
dyiz, naoucliiz, nahi'yèyiz, nada-
yèyiz. Vas., nahodyez, ou nanè-
dyez, napiyez, naoinyez, nayenin-
yez, nanidyez, nahonouchez, na-
hèyenjnyez, nadayeoinyez. Fut.,
nahoudyiz, ou nawadyiz, nawas-
cliiz, nawounyiz, nayonyiz, nawon-
dyiz, nawouchiz, nahèyouyi/, na-
dayouyi/,. Ttassi nawounyiz sanan,
ne brise rien. Il Avec un bâton.
Naloa*^!, nas^a*^!, nane^^raH, naye'^l-
"^a"!, nailoa*^!. Pas., naoelool, naoi''l-
VI ; /' p. duel et pi. naoiloel, na-
(lazliilnel. Fut., nawalna'l, nawas-
'^a'^l, nawoun'^ra'^l, nayoïfra"!. ||
Une planche exprès. Nalpa'^1, com-
me ci-dessus. \\ Kn deux morceaux.
Hokkchonloa'^l, bpkkeh('s''a''l, be-
kk^iinTa*"!, bt'kkeyo''ra''l, bckke-
nil!.'a'l. Pas., bckolienlpel, bekkc-
niTe*^!, bekkenin''l''el,yekkeninTol,
b('kkpnil(_>el. Fut., bekkewaloa'l,
Ix'kkcwas'a'l. Sinttla "^apin'kezli
itta, l)('kkoni*^r('l oyin,, j7 m'a é-
chappé des mains, et je Vai brisé
en deux. Il En le pidvérisant. \al-
flziz, nas^iziz, nane^ldziz, naye"!-
flziz, naliildziz. Pas., nai.>elflzoz.
BRO
— 171
BRO
iia^'i'ltiiccx, iitii<iiil<l/«*/, navcciiil-
(iat^. Fui,, naliMHldyJx, imwn.<«il/j/.,
iiawoiiirliiKiy, iiM\oirl(i]uz. Siiittla
*at«'llthft ttrt iiUfiltiM*/. lu ilunf
m'a tUhappi' tlts tuains. et jf l'ai
r«'t/iiifi" «*n jtttmirt-.
Briser (se). Na'ti^. /*«.«., iia(.H»'ti^.
Fut., iiawa'ti'^. Nawa'tt» sanan, qiit'
cela tw sv hri»c ftas. Il F.n plui^icurs
tnorctatijr. V/Vki'io. /*<i»., vMk «••.•<'-
't»». Fut., vVkvwtiM'. Il Fn (Ifu.r
vinrccaux. lit'kkolinrtt^ Pas., b*»-
kkeluM/t»' (élti'fr la voix sur 'tè).
Fut., In'kkewa'^t»». || l'iw conli.
Ilirtail. /'.»«.. shon'tal. Fut.,
luHirtai'l. lloiirtai'l Naiian, o'tiyo
beuwuirini, prenez hien garde
qu'elle ne se casse, brise. II Nal-
ttrhyoïfl. Pflj»., nai'iiittihyoll veut
dire: dt'ehirer. || Vn fusil. 'IVI-
kki/lii iia"^tè, nat-è^to, iiawa'^tî'. Ft,
$*il se brise en tirant: naolkkezh.
Pa.<., na(.«elkke/l».f'»/f.,nawalkkt'7Ji.
Sinttlasin iiai.<elkkt'/h ovin, «7 s\-st
brisé entre mes uuiins. Il Flots, la-
mes, luigues. F'/tal'^kad, déferler,
en donnant comme un soufflei.
Pas. ,e''tiii'eVkiu\.Fut . ,e''\a\\iiVktu\.
Tadintcha itta yétlaoriyou 'tou
ho'^llu'/Ju' e'tal'kad, les viifiues
étaient énormes, et souffletuient
furieusement le rivage.
Broche. Hihu. Bctta eMou-(liItsat>e
iazf , épinglette servant à agrafer.
Il De bois pour embrocher le pois-
son. 'Loue-Ves. "Loue-tsa"!. || Do
fer pour collier de chien. Tsaii-
tsanen "lin zhè iian'rtaiien, fer (pti
entoure le cou du chien.
Brocher. Cn livre. Edittlis kalo
1* Ikkfdalyéou, ttliandf/lio-aw Ih'-
'ta 'teittiy, hotta edittlis lié" train,
assembler le.t feuilles et les coudre
ensemble pour faire mm livre.
Brochet. HouMaye. Ilonldayf (W-
\i\i'/À', ou lu>ul(iay»'-tt !«•/«*, brochet
mâle. Houldaye (iekkouni, brochet
fetnelle. Hmildaye-owo/e, ou IkmiJ-
(iay<'-iiH()x-a»e, petit, jeune bru-
chtt. IIiiiilda\i* df(.><4iiizi^.|U4*, t*tut
petit bnuhet : pi. Ilju' Iclii-nm-n
nindf''l-ayji'.
Brodé. .\vee du galon. |t«'kk«MiaiM-l-
"kain. || .Avec de la ramadf. K. I-
t(iM>iiKctta lior/lilin, ou i''llH«Mni/«-
nadi'hl>a itta liur/lilin. KMtHsoiiA*
lMTrllM'> lanttc, titut cinreert de
rasMide. || .\vec de* dards de porc-
épie. Ktssai "kr M*tssin, j'ai des
stndiers ornés de dards.
Broder. Orner de galon. Ik-kkena-
nel'kan, l>ekkfnanes'kaa,lM>kk(Mia-
tiin'Tkan. l'as., iH'kkftianf'l'^kan,
iH'kkenani'rkan ; /' p. duel et pi.
Iwkkeiuini't'il'kan.lM'kkiMianetxiu'I-
"^kan. Fut., lK*kk(*iianoiirkan, Im»-
kkfnanous^kan. Vou-kka-tti Im»-
kkenanous'kan, je vais l'orner de
galon. |l Avec de la soie. lU'kke-
naettloun, iK'kkenaesttloun. Ih*-
kkenaiiittioun, vekktMiat'ttioun.
Pas., hekkciwiottloun, lK*kkiMia/lii-
ttloun, hekkfna/Jiintt l(»un. I»e-
kkenaor/littl(»un. Fut., Uekke-
naouttloun, lu'kkenaousttloun.
Il Les t-mpeigncs des souliers. 'Kv
ban natMJtMlde/Ji, naodestlezli,
naodiiidezh, naixliddezli. Pas.,
naodi'lidtv.li, na«Mlidde/.li ; /* /).
duel et pi. naotlt'zliidde/.h, nao-
dezhouhdezli, nalicxit'^ldezh. Fut.,
naodouddfzh, na(Kloiis<iezlj, nao-
dewoundezh. || Orner île rassade.
K'itssouzi' nadi'lyè, nadt*>lf«. na-
dinlt'. Pas., nsideiilya, nadilla, na-
dezhil\a, nadoifla. Fut., nmiou-
Ive, njulousit*, nadewounio, naye-
<ioull(>. Il Orner de dards de pore-
épic. *"Kf lu'tssai. Tssi ttchoi** tta
°ke hetss'ii, hestssai, intssai, ye-
tssai, hitssai. Pas., helitssai, eni-
tss^ii, iN'intssai. Fut., Uouisxù.
houstssai, lioun'Itssai, yoiritssai.
Ou bien : tssi ttrluH*' tta "^k»* !»<»-
Ir.
Broderie. Kkkenam>rkain.
BR(
172 —
BRU
Brodeur, ciisc. i'.n ixm-t'pu-. Ktssai
(ItMRMi. Il Kn rassailf. E'ltssi>ii/i'-
iiadrlle (ifueii. i| En soie. Hi'kko-
nam'rkaiii, ou lH'kktMjaettli)uiii de-
nen. || Vue fine bnulcitsc, va na-
ou'Tiîe lantto, dont les points (/'«/-
fiuHlr sont connue Ivs pas (Fun
pou.
Bronches. E(lze<ii/.lir d/i o kai^è '"kè,
les (/fj/.r conduits ipii montent des
poumons.
Broncher. Oiniill.i nazi-ttizlii, faire
nii hnix iKis. Ounilla iiadeoesttczli
itta kkattehyine eM'kehe.sther,y"rtj
fuit un faux pas et ai failli tomber.
B roquette. Petit clou à tête' plate.
I lui sa' 1 iazi'.
Brosse. Kokous «.«a, soie de cochon.
II You kke hè^tiii, brosse « habits.
Brosser. You kke e^te'tin, e''tes''tin,
o'tin'tiii. Pas., you kke e''teoe'"tin,
e'"tet)i^tin. Fut., you kke e'^tou'^tiii,
e'^tous'tiu. Sa se"ie kke e'^tewoun-
"tiii, brosse-moi mon capot.
Brouette. Tlaoe naoelbazhi iaze, pe-
tit clniriot à une seule roue.
Brouetter.Navelljanzh, nanesbanzh,
iiafjin Ihanzli ; iiaye'^ll)anzh. Naoel-
banzhou, ioan denintchennen eya
sounni, en brouettant, on a, je
pense, vite mal aux bras.
Brouillard. E;? Itiver : vapeur d'eau.
l-t>M'll. En été: "^tou tsele. "Tou
tsele naoe'^ffes, la vapeur d^eau s'é-
tend partout, n'ou tsele oan *^ode-
ttiii ille, on n'ij voit plus, à cause
du Itronilhird.
Brouiller. Sa'Ttahe, saH'^tasle, sa'l-
Hanelle, sa'^rtayelle. Pas., sal'^tal-
ya, sa'^rta shilla, sa^rta sliinla, ^a'^l-
"tayerzhla. Fut., saTtawalye, sa"!-
""tawaslè. Eddin ! ttassi '^oowin'liii
ille, sa'^ltawounle sanan, tu ne fais
attention à rien, prends (farde de
rien brouiller.
Brouiller (se). Temps. Kkozh ni-
diiizlier, les nuages ;>' élèvent.
Kkozh yazhezher,i7.s couvrent tout
le <■((•/. \ akko/li diilziii, le ciel tle-
'eient noir. \ akkozh de'tan, ho-
"ouiilou, voilà des nuages éi'idem-
ment épais. || pJre en tnésinteUi-
gence. E Ikket Icliya aliouiiinzliiii,
e*^lkkot Ic'liya ayciiidzliiii. Pas., c'I-
kkt'IlcIiNU ahodedya, e'ikkel tcliva
adchidya, adelioululya, aiièdedya.
SliM ille Itou e'ikkettfhya aliode-
dya laosaii, on ne tardera, sans
doute, pas à se brouiller.
Brouillon. I.jan itta hodyerou ede-
ttlissé, quelque chose d'écrit vite
et 7nal. || Tsse^taee edittlisse, pre-
niier travail.
Broussailles. Hodeyo". Hodettlien.
Hodettlu'M itta pantselou houzhi-
ya, il }i avait tant de broussailles
que j'ai, à peine, pu passer.
Brout. E/lye "aniiu-lian.
Brouter. Orignal. DedclRMin la, ou
dedchenn laye elde*"!. Pas., uoldol.
Fut., walde*"). Dedchenn la elde'l,
ou kkai la elde"], il mange des
bouts de branches. || Caribou.
Ttchyandyiou eide*^!, il mange de
la mousse blanche. Dadennainliye
eldei, il mange du lichen. \\Lièvre.
Dedchenn he°rgai, il rend les ar-
bres blancs (en en mangeant Vé-
eorce) .
Broyer. Naneltssinz, naoi'^ltssinz, na-
pestssinz. Fut., nahwaltssinz, iia-
hwastssinz. Prés., naltssinz, nas-
tssinz. Setthaye orelyon naÉ)in-
tssinz ovin, j'ai mis toute ma vais-
selle en poudre.
Bru.Deiio-tchaye. Setcliay{',^«//)s(" la
mère appelle le nuiri de sa fille, et
la femme de son garçon). \\ Dene
■^aze. Saze, (ainsi le père appelle la
femme de son garçon et le mari de
sa fille).
Bruant. Couronné. Tssa-elidyouzi-
nareV' •d.n,bonnet-plumet qui porte.
Il Du bois. Inyézè iaze hedyeni,
ou nadi"a, petit oiseau chanteur.
W.irctiqut: Da-la-tssouzè ; (da, en
BRU
- 173 -
HKU
haut ; la, au haut tii's hraucht'g ;
t.sMHixe, qui fc tit'uneut en bande»
cotntut' des uuiuchcx . (Tsmiu^z,
nutuchc]) . Il Jautit'-citrou. KjIshI-
li. Il (iris (t'mht'riza pallida). Iii-
yez»«-l»av«».
Bruiner. lïo'tebwi'l. Fut., Iio'tou-
ts><i'l. Ou f>u ti t'tu'orc : lioncl/luii.
Fut., lioMoiil/litii. Oiittla/.lu' lu>-
"tetssiM itta slu'Mlli, nttv pluie fine j
f;ii' dtnnii- froid.
Bruire. Instctcs. Deheltssai, ou i\e\- \
ttifiiii. Nihottlivi' ()iittl«/ln' (la<lfl- '
ttiruii koiitt»*. les insectes hruis-
sent fort.
Bruit. Faire du hruit , eu faisant cla-
quer le plancher. DtHirluMin 'tt*ll
(lin''l(ly<)iir illf koloii, ne fai.'i donc 1
pas craipier le idaticher. \\ En par-
lant trop haut. Na-sell-dinl/her ille ;
kolou, ne crio donc pas comme ce-
la. Il Vn bruit qui court. Zni ovin,
on dit, r't'.sf la noui'elle. Kkwahod-
di, voilà ce que Fon dit. || Sans
bruit. Ouzewntthaii ilU* tssosluM-
ye. Il Hntit .sourd, confus, i\e\7.\H'].
\\Bruit que fait l'horloge avant de
ionner, sa deltsadi liemii delzliel.
(I Du vent. Ni'ltssi onttlazho addi,
le vent fait un hruit terrible. \\
Du vent qui (j/);)rof//e.Ni'ltssi 'ada-
dzanin/Jiet, koutta noutsseiin hol-
ttltc'l, on entetid déià le vent, voilà
qu'il vient sur tious.\\Du timncrre.
Edelyel '^a<ladzat»inzh('t, on entend
déjà le tonnerre. \\ De la terre
tombant sur quelque chose de
creux. Deldyouri. Deticheim *teli
kké/jn niho''teldt''^li deidyourou.
hruit de la terre tonihant sur un
cercueil.
Brûlant. Nè'^konn. Ho"anze nèzhel.
— Diri ho"anze nè'koim ikke^in!
ceci est hrtVant. Il Caustiipte du
froid, des poisons. Slu'ltssi. Dt'-
uintssi. Ni'^ltssi l»o "aiizt' denintssi,
/(' froid est «i i*i7 f/ri'i/ en est
brûlant. Se<lzat)e douye ikkrsin,
lii>"ait/«- slu'llssi, /«■« oreille» me
font nuil, me brûlent.
Brûlé. Patfs dévasté par iHutudit'.
llokkcdinkkaii. IIi>l>ayc. — IIu-
hayt* oyin, c'est partout hrûlé. ||
pAre, adj. animé. DciM'-kktHlin.
kkaii. Nt'kkediiikkan uajji, tu aé-
ras hrûlé, ou tu vas te brûler.
Siiila sju'ltr/.li, je me suis brûlé,
rôti lu main. Si nia sliM >«•/., je uw
suis hrûlé la inttin avec de l'eau
bouillante. Ninla wouii'^IIh*/ sanau,
j)rends i*arde à l'eau bouillante. Il
l*ar le hâle. IhMie kkt' «ItMiinkkan.
Mkoii ho"an'A» iickkcdeniiikkan !
etimine tu as le l'isa^ie hâlé ! Il Par
le vent. Done- kke-edenepint&si,
avoir le vi.sage hrûlé par le vent.
Sfkkt'-t'dt'ru'nintssi ikki' oumui 'f.\u-
rais-je le l'isaf^e hrûlé par le venti
Il Inan. Ht'kke-diiikkan. — IlfUer,
ou \n'\\vTv, brûlé et réduit en cen-
dres. Heye-o-dinkkaii, hrûlé à l'in-
térieur, il Cuir. Na',K'lt>sell. —
Etsselli, du cuir ou des nerfs, brû-
lés, ou rôtis, pour nuinger, en
temps de famine. Etsselli vin nou-
zhanhoddi, ;ioi/.s- n'avons que du
cuir, ou des nerfs rôtis, ou grillés.
il Entièrement, réduit en cendres.
Bellèzèyin shedzai. || .1 la surface.
Bf'^kaoe nadekkan. Be^ka^jè na-
/hcttr'.
Brûlement. D'estomac. Vz. woiii.
Brûler. V. tr. Ttassi kkedelkkain,
kktMJt'skkain. kkedin'lkkain, kkf-
deMkkain. Pa.<t., hekke<ielkkan,
l)t'kke<lei'i*^lkkan. Fut., l>t»kkedoul-
kkaii, hekkfdouskkan. Tsst't orel-
you kkedewouu'^lkkan,/)rû/<' toutes
le.t balayures. — Ibid. Ht**^konn-
del(]shi, denesdhi, denin'ldshi, yè-
'koiui-de'ldshi. Settlo.>-'kin JW-
'koim-df wouiriiishi saiian, prends
garde de faire flamher nui meule
de foin. V. intr. Ilokkedckkain.
Pas., hokkedinkkan, ou Imkkfde-
pinkkan. Fut., hukkedoukkan. Ve
BRU
174 -
BRU
liokki'tloiiklsaii >aii;in. (/»c In iiuii-
soii ;»(• />/•»/(• luis. - Ih'uL Ilo-
<l(M-/likkaiii. II(>(k'i-/.hkkaii. llo-
(liuikkaii. - //)/(/. Di'iv.likkaiiii.
DtM/likkan. l)t>iikkaii.||( /</r. Nal-
tssi'l. Naj.K'ltssfll. l'itl., iiai.>\val-
tssi'l saiiaii, </uc /c mir ne hrûlc
pas. Il Dnip, lin^if. Nadsliou, Na-
t*tMlshou. Nao\vH(lslioii sanan, (/»/*</
ne hrûlc juis. |l FiduI, fntison, cn-
cnustiquc. Sheltssi. Donintssi. Na-
iliddi' sliiii lu)"an/i' si'dtMiiiif ssi, le
/)oj.s()/j nie hrùU'.
Brûler (se). KtsM'-(loltti-/.li. l'ns. d
/;<;.•<.. l'iU'/.JK'sttî', ode/.liin'liti', vdv-
/.lu'lttè./'"'MLPitsse-(loultto/.h,edous-
tfo/li. Kdewtniii'lttt'/.h sanaii, ne te
hrûlc pas. \\ Par l'ean houillantc.
F.tssi'-dt'll)t'/„ odt'sbt'z, edin'"ll)iv,,
tHlell)ez. Pas., etssedet>elbi'Z, cde-
zheshez, etlezhin'^lhez, edezhe'^lbez.
F»L.i'tsse-(loiill)(.'Z, edouslu'z, ode-
wouii' liiez. Kddu'lboz sa\nu\,pren(ls
i^iirde (pi'il ne se hrnie.
Brûlot. Sorte de nioustiqne. IIoiicl-
""tonin, gros hrûlot. HoneFtonin-
:\/x\ petit hrûlot.
Brûlure. Par le feu. Dene-tthi she-
ttè. Il Brûlure par maladie, hrûlé
par la maladie, deiie-ttlii kke
ettezh. Bekke£)intté oyin, (7 est
hrûlc par la maladie. \\ Avoir une
hrûlure à la nuiin. Vz. avoir. H
Par le froid. Dent* kke detssi. O-
kkazh kke, le lieu du froid, là oii
il a laisse sa tnarque.
Brume. D'hiver. Etssell. lloiiel-
tiii'I.IIonertiiritta (/tiye "odettin
ille, la hrume cm})êche de voir. \\
D'été. "^'J'ou tse"^le nane'^^es, la va-
peur d'eau s'étend, ou .sVxt ré-
pandue. "Tou tse^'le dze-deddouzh,
la vapeur d'eau, (se promène) .sV.st
réjxinduc de tous cotés.
Brumeux. En hiver. EtsseH yaoè
hoiier/h'an oyin, o;i est toujours
dans la hrume. \\ En été. ^Ler na-
C*inttchyell oyin, la hrume est tou-
jours ( iléchirce) l()uj()ur.s sur le
/XJI/.S-. Ve(lda!.ie '!( r iiididdoiizli, la
hrume est montée en haut, s'en va.
Brun. Delzenii laliouneddi, paraît
presipie noir. \\ pJre. Deszenn la-
(Minesdi, je suis hmn. Dinl/enii
laouiiiiidi, lu es hrun. Sekke deni-
t)indssi/,, /(■ hâle m'a rendu hrun ;
ou sekkedetssiz.
Brunir. V. tr. Delzenn laouneddi
al 'in,» ou alnè. Delzenn laouneddi
ayinla, /7 l'a hruni. || V. inir., de-
venir hrun. Zelzenn laouzeoeddi' I,
dtvszenn laouneoesdi'l, dinlzeiui la-
oiitie/.indi'l, delzenn laouneMeddi' I.
Brusque. Heliouttcho()etssenn iiil-
touè, (•//(":; (jui la colère n\'sl pas
loin. \\Précipité. 'Anzè'ti, "anzlies-
'ti. il Vn dépari hruscpie, 'an etla-
■^an 1 teliyuenni.
Brusquement. An. '^An-etta'^an.
An sin'^^ltciio itta, se<lze dér)in"an,
comme il m'a saisi hrusipiement ,
il m'a fuit ])eur.
Brusquer. Dene-kke-sodèdli ille, ne
pas ménager (pieUpi'un ; flene
kkesdesdJi ille. Pas. Dene-kke-so-
deoèdli ille, denekkesdepesdii ille,
denekkes denindli ille. Fut. Dene-
kke-sodoudli ille, deiie kkesdousdii
ille. Bekkes-dindli ille oyin, tu le
hrus(jucs toujours. \\ Dene VI na-
zelttehyi?, nanesttchyè, naninl-
ttehyè, naneltteliyè. Pas., dene 'e'I
nazeoelttehyè, naneoesttchyè.Fj/^,
nazouittchyè, nanousttchyè. BeH
naneninlttchye, dèyahè, "an-né-
""terzlina", la preuve que lu l'as
hru.'iqué, c'est qu'il t'a planté là.
Brut. Rude, grossier. Detssiz.
Dettchyell. Dedchenn 'kalp de-
ttcliyell, planche hrutc. || Qui n'a
pas été travaillé. Loué. Dedchenn
loué, hillots hruts.
Brute. Animal. Kttchyédé. || Homme
sans esprit, sans modération, sans
mœurs, ettchyé-derzhlin, devenu
scmhlahle à un animal.
BUC
175
BUS
HriKal. Ilinnnu tl aniinaus. Ile-
tti-li\r«lrr'aM, tfnir de la hrutf.
Ne ettrh\i'<K*l''aJi ttyiii.iioiiiieslulc,
tu ('« ittu- hrutf, un /*ruf<i/, ft
iii*t-niiuifs, iiir tlt^fto'ttt's. Diri "^liu
Ik* t'ttfli\î'<lel''aii (i\in ikkf ! f«'
f/iiV/i tst ttiif hrulf JértKc, i»i/><>«-
niblf de If dtnnptcr. || Tta c'^lttlii
l)ui>an iiavfuit'/.lier ille VI, Ihmui-
ttt'luH.4' tsscnii iiiltout' «li'iuMi,
hotniiu' ^ntss'ur et firtnnitt îi s'iiii-
pttrtt'r : (tu hit'n kkt'ssin txlclicliy
• Ifiu'ii ( inciiif si'iis).
Hrutaliser. Uiihituillfimiil. Dt'iu*
tu- liiari tsM'Itin, lu'sttiii, ncttiii,
Nittiii, liittiii. Kdlai.i' 'ka liflnari
iiettiouM? /'oiin/uoj le hnitulisis-
tu. II' martt/ri^i-s-ttiYH'u'SitcL ' Aii-
iia-tssan-tsM*rti juIimu'I "iii. "^An-
ua-tssjiii-zlu'>'té asiiila, // m'a hru-
talisé. ' Aii-iia-tssas'té asiiilt', ed-
lapon, hnit<iHsc-inoi donc, si tu le
vciLi'. *^Aii-iia-tssaii"'rté asla, jr l'ai
brutalisé.
Hruyant. Iloinnws, infutits. St'kwi
/lie. i>n M'-kwi (la(iiiittli'/lii,<'ri/(j/i/j>
bruyants. Kcidin ! Iio "an/A" li()ul)e-
zelf Mail, ou lio"aM/>e datiinttU'zlii,
ils sont terriblctncnt bruifunts. \\
Mumtn.'i. Ve liodelyel lalioddi,
comme s'il tonnait dans la maison.
\'v hodeltjor, si le bruit vient de
bois frappant du })ois. Ve liodel-
dyour, si le bruit vient des souliers
frappant le plancher. nl.e bruyant,
(canard). l)i'lt>sa<li.
Bruyère. Iiot.(Andromeda tetra^o-
na). l)jie-inttIou'I-a/e.!!/i<>^. (Ar-
butus alpina). I)ji/.e-natȏ-intta-
nen. il Bot. ( Kntiietros nif^ra).
Tsairitte/Ji-iiittaïU'ii.
Bûche. ■ Konii-douè-azè.
Bûché. Coupé avec une liache. Na-
diiisiiè'^li ; pi. lunladedslK'*"!!. —
Koiin iiadadt^lsli«*'li, bois Itûclié.
Bûcher. \ . tr. Dt-dsliel, di-Ml.slu'l,
dindshe*^!, yededslu'l, didslie I.
Pus., ({(hIsIu'I, det<idsliel, dt-fin-
dslicl, \(M|i*(.ind».|it*l. f'ij/., duu*
dhhf'l, douMislif'l, d('WiMiiid»lH''l.
||//>i(/.Kdt'«Ulu-'l, «•«linwiblu. 1, Mïu.
«Ulic'l, >t*«U«<|\hr"l. Va*., •'•«Ii'i^nI-
hIu'I, éiUvid^lu'l, rd«'.,.i"dH|ii'l.f' II/.,
i*doiidslif'l, iMloii^dsIu* I, «'•di'Uiitiii-
d?»lu''l, ytMioiidsIirl, il Du bttiu de
cttrdc, dans la forêt. Kuiiii d«*<l-
sh»*'l, comme ci-deimuM. Na 'ktniii
doiiMlNlif'^l, je veur te bûcher du
bois. ■-- Ibid., à la porte de la mtii-
son. 'Kdmii iiadiui('(|.slu''l, iiadadcs-
dshf'l, iituladiiidslii''!, iiiulavt'tiiMi-
slie'^l. l'as., iiadadcdslict iiadadid-
slu'l. Fut., iiadadoudsliel, nada-
d<)iisdNlu''I.Sa 'k(»iiii iiadadiiiiUlif I,
bûclie-moi du luns.
Bûchette. Koim kktMla'tai^'-az**.
Buffle. 'l'Iô kké t'<lyi*dé, luvuf de
prairie, (ainsi appelé, parce ipi'il
abondait autrefois dans rimmense
prairie du S. -Ouest de rAméri-
cpie). Vz. HŒIK.
Buisson. I)i>dili(MUi-ztiaye-a%(' ttlia-
ijè, touffe d'arbu-stes. Dedi-htMiii-
zhaye-azt' ttliaj.*» itta ^.-aiitM'Iou
houzinya, j\ti pu à toute peine tra-
verser ce buisson.
] Bulle. ()<,'M os \\e'\youl,écunie confiée.
Bure. 'IVll c^'lttrliyèli, (pi'(m «/«'-
chire pour les nippes, étttffe à ni/*-
pes. Il Dèyooè <lt'" tain (.-fit ti'liyf'li,
i^rossc étoffe de laine qu'on déchi-
n . Dvyoïjè sa dt'woun'lttrliyou'^l,
de la bure à moi déchire, vendx-
moi de la bure.
Bureau, lit'kkézin tMK'ttlis, ce sur
ipttti nn s'appuie pour écrire.
Burette. Tou téli-aze. La mess hen-
ni "ton téli-az*' t' TadzluMiin, bu-
rettes pour la messe.
Buse. Oiseau île pr*ne. K<lshai. ||.S«>f .
'rssehoiuijt'.Bfkkiv.hi-t'ttiinii/rsse-
hounniî', denl/hik, buse, tais-toi.
Buste. lKMU*-zi-<*skkfr»*, le corjts in-
complet, sans les jambes. || Faire
If buxte de ipielqu'un, dene-/i-
skkerè ho'Ie.
CAB
— 176
CAB
But. Otssfllli tsM'dt'iU'H ';ii,/>»// (/J/'oj)
vise, ou (ii'ssi'in (jii'on <;, ou rcsul-
tdt (/Ji'oN chcrclic.
Buter (se). Htttn 'kezettai, 'kedes-
ttiii, 'kfdiiitfai. ""ki'dt'ttjii, ""kedi-
ttai, '"ktMloulittjii. Pas., 'ki'wttaii,
'ktHleoesttaii. 'kodoointtaii, yotta
■"ke dettan, 'kodenittaii. Fut., 'kv-
/«utta'l, "kedoustta'l. Dshètta 'ke-
deoesttan, ji me suis hutc contn'
une roche. — Ihid. Betta 'ke/el-
vou*^!, 'kedcsyou'l, 'kt'dinlyou'l.
Pas., '^kczeoelyol, 'kedooi'syel, 'kc-
deoinlyel. Fut. y "kezoulyou*"!, ""ke-
dousvoiri, '"kedowoiiiilyoïi'^l, ''ko-
doulyou'l.
Butin. Knh'vc à i'cnucini. Nn/eltsi-
liin youe.You, V('fc//H7if.F/let.ssel-
pelou, you *lan, ou ttassi "^lan na*^!-
Isin ikké, n la gucuc, on a fait
beaucoup de butin.
Butiner. N'ttnwr tta ln-danazoutte
heoan you 'lan iialtsi, nastsi, iia-
ne^ltsi, iiayt>'ltsi. i*</.s.,iia'lt.siii, na-
zhi'ltsii), nazhin'ltsiii, iiaye^ltsiii.
/•'»//. ,ii!i\valt-^i, uawastsi, nawoun'l-
Isi. Il Aht'illcs. Ttli/c' dslu)o(' iii-
l)iui nt'/.oii kktv.iii d/.rdoddi'lou,y<'l-
do'l, les abeilles volent de fleur en
fleur, et n butinent.
Butor. "()uM"aïtn. Il Homme slu-
pide. n'sst'honnir.
Butte. Clu'zli uiiijvkiù-ii/.v, petite col-
line (pli s^'ll've. Il Tertre. Nih-ya-
oulkker oiaze. || Butte rocailleuse.
Dshi'-chezh-aze. || Butte de sable.
Shai iKUiè'kai, sable qui s'élhw.
Buveur. Ivrof^nc. ''K()iui-''t()U(' licd-
daiii deiu'ii. "^Konn 'touè noddaiii
dene nenlin, tu es un ivrogne. Il
Un buveur d^eau. "^'ou heddain
denen, ou bien *tou lieldè*"!! denen.
C
Ca. Eyi. il Çà et là. Aii'lkkehou.
An'lkki'liou ye daliorzhia, // // a
des n}ai''«)ns çà et in.
Cabale. F/ra-(ia-zehdzhiii laii'liou,
ttah ekké edouddéè, déné *'énan-
"inen e'^le-tssounedde'"! ekké,houn-
zon ille outchosi otsseiiii da-e^lt'-
zel"a, le fait de s'associer et de se
réunir secrètement, certains jours,
dans un dessein pour le moins si/.s-
})ect.
Cabane. Ye-hottfhyéle-aze.
Cabaret. Tsamha na dene-na-eltchi
koii-fii, maison oîi l'on a, pour
son argent, à boire et à man-
der.
Cabas.Jiezh-tchennen ttchyele, pau-
vre voiture; m. à m. guenille de
voiture.
Cabestan. Betta tssi tclio- za^le "teii
■^anoeldezli, autour du<piel s'en-
roide la chaîne d^une ancre cpi'on
retire de Veau.
Cabinet. Lieux d^aisance. Tsan
kou-eu.
Câble, (iros cordage de clianvre.
Ttlo°-heddèzhi-tcho% m. à m.,
chanvre-tordii-gros. \\ Métalli-
que, tsantsan ttloule tcho". || Té-
légrajdiique. Tsantsan daré tch(/,
"^toutcho'kke ''tèoè nanintti l)ekke
honni nadehettli, m. à m. Câble
de fer, au fond de la mer tendu,
sur lequel les nouvelles passent.
CAC
177
CAC
Cubrer (»e). Chn'al. YHi.(.jii. /'(»<.,
\aiii\a. Fut., yaoïiya, ou iiilioiiMi.
Préf., i\i\ùi\>n'\. Pas., niliiiiya.
Ouitttho' itia uit'i-ai, furuui, il
*«• cabre. WSf révolt tr. \)vui^ luMini
kkaMviilzhin, kkaixit'sdzliiii, kkao
«linl/liiii. Pas., kkaxxici.K-1/hiii,
kka(MU'(.H'S(i/l)iii, kkii(»<icMiiil/liiri.
Fut., kkasoddiil/liiii kkaodoiis
<i/hin. \\t''\a ht>niii kkai>(t('<,x:l/.liiii,
(7 v'cs/ ciihré ntiitrc stni pirv.
Cahri. Sorte de chivrcuil : 1^ vstp^-
( t- : va'touu-tMi. 1*°'" espèce, plus pe-
tite : va'^toiiu-tMi-dseli'-a/t», ou e-
<l>luMiM (ist'le-aze.
Cabrioler. 1". ivtr. Dshi tf/h-na-
ttla-st*<l(lai, fairi' uti saut eu tour-
uant sur soi-uiêine, fioiir se retrou-
ver sur ses pieds. Dshi- tr/li-na-
ttla-hestiai, Ma-tt!a-hin(lai,na-ttla-
he<l<lai, na-ttla-hiddai. Pas., dshi-
"te/h-iia-ttl!i->tv,<t'(lclai, Ma-ttla-(.>es-
(lai. Fut., (Ishi-'te/.h-na-ttla-xmd-
<lai, na-ttla-hous(lai, na-ttla-lumn-
dai. Il Na-zeddo'L faire un saut
en faisant la roue. Nadesdo""! iia-
(lindoM. Pas., na-zepeddo'"!, iiade-
«.lesclo*^!. Fut., na/ouddo'^l, iia<l<)us-
do^l. |l Faire un joli saut en l'air.
A'^è va zè'^kai, yas'kai, yain""kai,ya-
*"k ai . Pas. ,yat'è*^k ai ,ya£>es'^kai , Fu t . ,
ya-7.oirkai, yawas'kai, yawouii'kai,
\ au iTkai.
Cabriolet. Naki* luMiadettlè'li-aze,
petite l'oiture à deux roues.
Cache. Osa. ""Loue dsakke, cache à
pnissnns. I^rr dsakke, cache a
Cache = nez. Kkozh-itchezlii dèyo(.»è,
(dèyopè, quelque chose en laine;
kkozh-itchozlii, dont on enveloppe
le cou) .
Cacher. Mettre en lieu secret An \v\-
iii, iii tfs"iii,in^tiirl"in,iirte'l"iM.
Pas., in'teH"!", in^tiT'in. Fut.,
lirtouPin, in'tous''iii. Dyaii ii/ti*^!-
"iii de kulou, ttassontte ille, je fe-
rais peut-être bien de le cacher ici.
Ildil., iiaii«-r III, nniit*s''iii, im
ninTiii, nuyeiie"l''iii. Pau., iiaiif'l-
''iii, iiaiie/hi'l"iii, iiaiiivliin'l'iii,
iiaiie/lie'^l "iii. Fut., iiaiiiMil"iii, iia-
liuu.s''iii, MaiK'U(Miirl''iii,tiayeiioiri-
"iii. (Ktiye koltiii iianeHi)iiiin''iii,
cache-le hien. 'I .S'«/ ]ten»ée, Nu-
yeMi-/.eI"iM, nayeniiies"iii, nayeiii-
niirr'iii, iiayeiiiiie'l "iii, iiayeninil-
"in. Pa*., Ma-yeiii-ze<,iel"iii, na-
yeni-iiet»es''iii, nayeninet<inT'in.
Fut., nayejii/xjul "in, iiayenimnis-
"iii, iiayeiniiew<)iiirl"iii, iiayeiii-
i)oiri"iii.Setteliya iiayeiiinewoiiirl-
"in saiian, ne nie cache pas ta pen-
sée. --- Ihid., ounedzlieiin, ouiies-
slieiin, ouiiiiizlieiin, ouiièzlienii,
ounet'id/lieiiii. Pas., oiiiie<»e<lzliiii,
uuiie<.'i/hiM. Fut., oiiiioiidzliin, ou-
newasshin, ouiiewoiinzliin. F/Ittlii
se"! okkayaiie'rti, oiiiieuuiiiizliiii
sanan, parle-moi, erjdique-ntoi ce-
la franchement , ne me cache rien.
— Ihid., en parlant. Na-ya'^^ti-zel-
"in, na-ya*"ti-nes"in, na-ya'^ti-niiil-
"in, na-ya'^ti-nel"in. P<i.<.,na-ya'ti-
■iefte\"'in, na-ya'^ti-det»es"in, iia-ya-
'ti - défini''] 11, iia - ya''ti - det*'l"iii.
Fut., na-ya'^ti-zouI"iii, na-ya'ti-
dous"in., na-ya'^ti-deuouiil"iu. Tla-
Qin koli nedittha" ille, naya^ti iiinl-
"in, personne ne te ct)mprend, à la
niatiière dont tu parles, en cachant
ta pensée.W Ses paroles, les enveli>p-
per d'obscurité. Na-da-zel^in (<ia,
la houche,la parole; nazei^in, ca-
cher) : na-da-iies"iii,na<laniiri''in,
nadanel'in. Pas., na-da-ze<.<el"iii,
nadane<,<t»s"in. /•'»/., im-da-zt)uI''iM,
nadanous^iii, nadanewounl"in.'rta
adinni sooa ii^detthin ille, natia-
iiiiiT'iii «yin, on ne comprend pas
ce que tu dis, tu ne fais que cacher
tes parole*. Il Sa tête dans ses
draps. Dslii nazeltchouzli, dshi iia-
destohouzh, dshi iiaiiin'^ltchouzh,
dshi iiadeltchoii/h, <ishi nadil-
ti-houzh. /*«"«., dshi nazei<eltihouzh.
Dictionnaire rrani,-aU-innniAgnai«
CAC
- 178 -
CAC
na(leî.>t'slflu)ii/li, iKitliNiii Itrliou/h,
muii'ot'lti-liou/li. /'((/.. (Ulii iia/oiil-
tclioii/li, na(lt)ii--Ulu)U/li, ii;uh'-
wouii'lti'hoii/h, iia<l()iilfiln)ii/li. ||
Sun visiiitc (liiiis .sf.s nidiiis. \\i\v-
zi'liii, t'dt'-driifsni, t-df-diMiiiilni,
t'dt'deiielni, iMli'di'iiiliii, Pas., odc-
de/A'uelnio, l'di'di'iu't'i'sni!.'. c(ledo-
lu'ijin'lnij.», fdi'di'iieot'lni!.'. /•'»//.,
e<l(^di'zoiiliii, l'diMloiiousni, F.(lla«.i('
'ka l'dfdiMiiiiliii Ita? /*()»//</»«»/ c(t-
clii's-tu ainsi ton visaitc dans tes
niainsY II Mettre en etiehe. Ilodsa,
hesdsii, hindsa, yt'dsa, liidsa. Pas.,
cuedsa, eijidsa, ou sliidsa, si In élus-
se est encore en eaclie ; eoindsa,
shiiidsa ; yct^iiiidsa, yelidsa. Fut.,
oiidsa en ^étu'ral ; wadsa en purti-
eulier ; wasdsa, woundsa, youdsa.
Il l)sa ho^è, faire une cache. Dsa
hostsi, /'(• fais une cache.
Cacher (se). V. réfi. Insi'l"iii, in'ti's-
iii, in tiiil'in, in' tt'l "in, in'"til"iii.
Pas.^ insel"in, in'"teoes"in, in"^te-
i.>inl"in. Fut., iiisoul"in. In*^tous-
"iii, /(' vais nie cacJier.^^ Pour lon^-
/r/ji/>.s-.Nadé/('l "in. nadt'nes"in, na-
déninl "in, nadenol"iii. Pas., nade-
/e!.'el"in, nadeneoes"in. Fut., na-
dozour'in,iiadonous"in.|| /)(' (juel-
(ju'un. Hettcliya zel"in. ou \)v-
ttc'liya nazi'l"in; hettchya ne.s"in,
iK'ftiliya nanes"in ; hettdiya ninl-
"in, l)ettc-hya naninl"in. || Se dé-
rober aux regards, disparaître. O-
"oun ttcliyaenni, ou hitn o"oun
yt'ddi ; o"()unsai ; o"()unneooai ; o-
"ouiioai ; o'oun liittas, ()"oun liid-
de"l ; o"oun lK)uh"as, o"()uii houli-
de-I : o"ounhè"as, o"oun hedde*^!.
Pas.. o"oun yeddio ; p/.o"oun tsse-
r.indel ; ()"oun t'iva. Fut., o"oun
yoiiddi ; ])l . ()"oun issoudde*"!, o-
"oun wassa, o"oun wounya, o"oun
waya. Il Les animaux. Ho"ounl-
""i^e ; pL ho"oun-''l"az. Pas., ho-
"oun oerire, ho"oun nin'^\"a7.. Fut.,
ho "oiin wal^^e, ho"oun wa'^l"az. —
IhitL, .souvent, ou à dh'crses re-
prist's: lu)"oun nal'ue, l»o"oun na'l-
"az. /V/N. lH)"()ini nancl'i't*, ho "oini
na<i('l az. Fui., ho"oiin nahwal'ur,
ho 'oun nahwai "az. 'Lin tcho' ho-
"omi (.<inr"az oyin, les cheiuiux ont
di.'^jxnu. Il Ia's astres. Dslu-nn i--
youdi-'ini ; pi. rdayoud»"' lui. || Fes
( )/M '(/(/,('. IIo"oiin-tt a' , ho 'oun-dc' I.
l'as., ho onn-flla' ; pi. ho" oun
Mindcl.
Cachet. litlla (•ditliis (• Icnaildzai hi--
Ita kkt'idshi, ce ipi'oii appliiiue sur
ce (]ui colle les lettres.
Cacheter. Edittlis ^''l^ildzai, coller
une lettre; c'ie-hi'sdzai, (''Ichin'I-
dzai, f' Irhi'Idzai. Pas., e'k'-'ldza,
e'ie-zhi'ldza. Fut., e'U'houIdzai, c-
"^lehousdzai, e'Iehoun'^ldzai. Edi-
ttlis e'^lezhin'^ldza de, sona walli,
/// ferais bien de c(tcheter ta lettre.
Cachette. Jeu d'enfants. K'ittchya
nainst'r"in ; (nainsel""in <«/ un re-
duplicatif du ci-dcssu.'i insel"in, se
conjugiic comme celui-ci avec na
devant, et sftrnifie se cacher à plu-
sieurs re])rises, ou s'atmiser à se
cacher). \\ Affût de chasse. Kkaoi'.
il En cachette. Edouddèt'. Yt'^"'-
nan"in. Deiie nan*^l"oun. Edouddic-
se'llottineii hesdalii déné heslin illc
si, en cachette mon prochain je
mange je ne suis pas honnne, c-
//-(/. /'(' ne suis pas hoiume à dé-
crier mon prochain en cachette.
Ye'^enan"inen enè"in kki-naziier
oyin, il ne fait (pie voler en cit-
cachette. Senan'T'onn wounya illc
si, /// ;/(' feras pus un pas, sans
(pie je le sache.
Cachot.Dcne-daden'^tain kon-eii-azo.
Cachottier. Ahoun^lttou ottao-
dcrzh'"a illc koli, ou sanhoncddi
illc koli niu\ ounczhenin, (pli a
r liahitude de cacher, de dissimu-
ler, pour des chosc-'< même (pli
n'en valent })as la j)eine.
Cachotterie. Esdinniyc, ahouwatte
CAD
- 179 -
CAD
illi* kuli, tuiMMixIifiiiii, ui>f vachnt-
trrif Mtfi« rinu' ni ritinon. ^luii-
ttuu t'S(iiiini\(', ottuiMioii''a ill(>
koli, uluMiwatli- illi* koli nu/*'-
(i/.liciiiii. Ut ritiiiuU- Inihitudf tirs
cachot tcritit. AIkmiu Itloii fsdin-
iiiyé, sanlioiuMldi ilK* koli (.>aii oun-
iiiïtuMiii kk('iiaiii'/l)(>r oyin ; iu'(,<iin
smiuiiddi kualaiittr ; tu tic stuificn
qu'à foire tnftJ<tcrc tic tout, tiiciuc
tic choses ijui n'tnit pas la nioitidrc
iwportancc : c\st le ctnnhlc ilu
ritHiulc
Cacochyme. Doultihui/t' diMien,
fiiihlc et timustiiit hciiucnup. Dinl-
(llou/ ille kulou, ne tousse donc pas
tant. Il Dene cièzlnhl, d'une cons-
titution ruinée^ épuisée.
Cacof^raphe. IIcmImmihi édettlisse
litlH'll.
Cadavéreux. K/iiiè laliottin.||7Vinf
eailtrvéreux ; ezliiè lauuiieddi. K-
y.liiè laouuiiuii, tu as un teint ca-
davéreux.
Cadavre. DeiU'-zliiè.Dene-ttlunneii,
les os. ]! Con}iclé, deiiellou. || //»-
tifi^rj*, dene-ttlienii-lèrè.Betthenn-
Ièrt*, .NCs cendres. On dit au.'tsi: de-
iie-zluè-kkedelkkain,t</(/aiTf hrûlé.
Cadeau. Kxlimiiyè-ttassi diMieî.'aou-
jitndi, donner quelque chose à
quelqu'un gratuitement. |l Dene-
iia'^ka-\eni liouzliiy, i^ratification.
Cadenas. Vi-oda-liildtv.liè dsopè,
serrure ronde, ou bien encore yeo-
da-<ii "aiiiMi.
Cadenasser. H(Kla-<it'ldezh, hoda-
(IfiifMlrzIi, hodadeiiin'ldezJi, licxla-
tien Idezli. Pas,, luxladenldezh, lu>-
tladeiii'idf/Ji. i-'j/f.Jioila-doulde/li,
hiMia-<lousdezh,hodadfwoun'ldezh,
hudadou'^ldezh. Dshinda hcxlade-
iiiii'"ldezh, cadenasse la porte.
Cadence. Danger en. 'rtloiilo-kke-
li»' tin kkes^ill datsM-ddi'l, ou ttloii-
K*-kke-liè'tin kka duliol'in, danser
d'accord avt^ le violon, s'accorder
avec le viohm.
Cudcl. rin Tai. Vrlta Tui, »iiri ca-
det. S««tttt'r«i, mttn cadet. Ilctta-
y.)u'> "ai, ;'(' tuis ntn cadet, ou ta ca-
dette. S-tla-/iiiiil ai, tu en mon
cadet, ou nui cadette. DsliiTi tla I-
"ai, le cadet de l'aîné, celui tpii
vient immédùiteuunt aprh lui. ||
l.c dernier des enfant*. 'VUi naiidî*-
ri. t Frère cadet. KlrhMf. Mon
frère eatlet, s<'tflu*lr.
Cadette. Kddèzè. Se<ld«vi', ma ca-
dette. SvtU\l'/À', ta cadette.
Cadran. Sa dittiis-M* Inkkt- <lehttlivs^>,
( ( sur (/uoi stnit niurtptées les heu-
res il'une montre, d'une horloge.
Cadre. liî'baii-shè''ar'. Il Cadres dis
tableaux de chemin de cntix. Ik*-
dclienn e'^Kantlai 'touidout* dit t lis-
se iK'ban slu»-ae. || Cadres de cliâs-
six de fenêtres. Vakke-liobaii-sjjè-
Cadrer. \ . tr., poser un cadre, v. g.
à un châssi.s. Vakkf-lu)l)aii-sliè''af
dekkt' iif'tiii ; plusieurs cadres !i
des châssis: yakke-liobaii-shè "ae
hekkelyè ; dekke-nes"'tin, dekke>-
If ; drkke-nin'tiii, dekke-nelk* ;
dekk«*-yè'tiii, dekke-yellt' ; (k'kkf-
ni'tin, dekke-ilye. Pas., dekke-i.H--
'taii, dt'kk-elya ; dekke-oi'^taii, dv-
kke-illu : dekke-oin'^tan, dekke-in-
la, dekke-yej.<iii''tan, dekkt*-yinla.
f'ji<.,dekke-wa'tan, dt'kke-walye'l ;
dekke-was'tan, dokkf-uaslt'"^l. Sa
yakke-l)ol>an-.slu'"ai'- dekke-iu'llè,
po.'ic-moi des cadres de châssùi. \\
y. intr. S'adapter, s'ajuster. F7le-
ounelyan. Klt/lu* Itte lanttf. || Vz.
\n\l'TKU.
Caduc. Quelque chose de. Ttassi dt*-
\ft illi'. Ttassi deyet ille etlyae,
ou heshellin, queltpie chose deie-
nu caduc. \\ Quelque chose tpii
s'en va en ruines, ttassi kkeda-
"ounziii iiai>4'dzli«*'^li. || Homme.
Chau ayiidai deneii, homme ,i}>,iiiii
par l'âge.
Caducité. (Miaii, poidji des nn-^. {
CAl
180 —
CAL
Dî'Vi't illi' liDi/h ;u)ii, l'tiil lie ce
qui est cailuc.
Cafard. YiM'dr koli tssinznn atsse-
(lil/liÎMiiii ; //_(//>()(•/•/'/(' hi^oi. Ye-
"tnle kt)li iiinzon adiiil/luMin illo
kolou, ne cafarde (h^ne pari tant ;
ne fais pas tant le cafard.
Café. 'rtlo"-la-liMV, or.irc iirUlée
(e'fst le café des sauva ffes).
Ca^e. Iiivô/.é-l)an-iH>lttc'liyan-a/.('.,pr-
tit enclos pour les oiseaux, ou inye-
ze'téli iaze.
Cagneux. "Ke e'itssenn de^ldyezh,
ou e'ilssenn /en'ldyezh, e'"ltssenn
(liii'ldyo/Ji, do'idyezh. Pieds tour-
nes en dedans, l'un vers l'autre. ||
F/ledepiiiMtte/h, i^enoux tournés
l'un vcr.s' l'autre.
Cahier. Kdittlis enènclui, du papier
Cahoté. pAre. lîezh-tchennen kke
yatsseltthi, yjvstthi, yaneltthi.ya"!-
tthi, yailtthi. Pas., yatssèpilttlii,
yaoestthi, yapinltthi, yapeltthi.
Fut., yatssoultthi, yawastthi, ya-
woun'"lttlii, yawaltthi, yawoultthi.
Bezh-tchennen kke yaoestthi, kou-
tta, sa douyè, j'ai plein le dos de
mes cahots de voiture.
Cahoter. Voiture. Yakouzh. Pas.,
ya;.'ink()iizli. Fut., yalnvakouzh, la
voiture sautera. || Nadè'^ko/.h, est
secouée en tous sens. Pas., nadègè-
■^kozh. Fj/f.,nadou*^kozh. "Tounlou
dyèrè itta, onttlazhè bezhtchen-
nen nadè^kozh, la voiture est fort
secouée sur cet affreux chemin.
Cahute.Ttlo' ye-ho-tthilla-ttchyèlè-
aze, misérahle cabane couverte en
chaume.
Caillé. Ni'ltthèl. Èdyédè-tthouè-
tthMè, lait caillé. Ddl-ni^tthèli,
ou dell-ttliMè, sang caillé. Edyede-
tthouè ni'"ltthel ikke oular le lait
rst-il caillé ?
Caillot. Dell-zoure, (sang gli.<<sant):
caillots de sang ; (dèzoufl, glis-
sant) .
Caillou. l)shi-azo.|| Dshè-louzè-aze,
silex. (I Dsliè-hounlin-dshè, pierre
à Cfdumet.
Caisse. DimIcIumui léli 'Iclyolu-'a
hryo yoiiolye, où l'on met des ef-
fets, des nuirehandi.'<es. Hoye yoii-
wasle'l, je vais fi mettre des effets.
Il l)('(lclionn-''t('li-''gaye, coffre
bldiic.
Cajoler. He/ja-saii-dolycs dcucsle.
Pas., I)e(.»a-saii-dt'iilya, dciillla.
Fut., hepa-san-doulye'^l, douslo'l.
Hepa-saii-denilla kol()U,douye oyin,
je l'ai cajolé, mais sans succès. ||
Pour cnlnier. Soul^a'^l, sou-s-'^ri,
s()u-nel"a1, sou-yen-"a'^l. Pas.,
sou-pel-°a"l, sou-pi"! "a"!. Fut., sou-
war'a'"], soii-was"a°l, sou-woun'l-
"a"^!. Onttlazhè binniye ille kolou,
souwi'l"a''l tta anayéninttè, //
était furieux, mais, en le cajolant,
je l'ai calmé. \\ Vz. flattku.
Calamité. IIo'"tèi nèzhè. Se'l ho'tè,
un grand malheur est tombé -sj/r
moi. Il Ounilla nèzhè. Ounilla nè-
zhè noukke lioultthet, un grand
n)(dheur est tombé sur nous.
Calcaire. I)shè-ba, pierre blanciie.
Calciné. Nadelkkain. Dshè nadel-
kkain, pierre calcinée, chaux.
Calciner. V. tr. Dshè nadelkkain,
nadeskkain, nadinlkkain, nayede^l-
kkain. Pas., nadelkkan, nadepi^-
kkan. Fut., nadoulkkan, nadous-
kkan, nadewoun'^lkkan.Dshè nèzon
ille itta, o'^tiye nadinkkann ille, la
pierre n'étant pas bonne, n'a pas
bien brûlé.
Calciner (se). Nadekkain. Pas., na-
flinkkan, ou iiadinkkaii. Fut., na-
doukkan.
Calculer. F/ltthl ouerta, e'Itthi ou-
es'ta, ouin^l'ta, oue^rta. Pas., e^l-
tthi ouerta% ouwi^rta". Fut., e'\-
tthi ouwarta, ©uwas^ta, ouwounH-
"ta, ouwa'^rta. An'^laon e^ltthi ou-
wiTta'^ ille itta, ekkoresyan ille
ttaneltte nedittlisse, n'' ayant pas
CAL
- 181 -
cAl
iimnc fait /<• mlcultjc m m//» < .u/i-
hiitt tu me </(>J«.
Cale. Morceau de ho'is ptnn- ^(^l/^ tm
t'hut.hViiv U\/À'. Niii-tNiilu hoUtliwi
lH''af'"l<lzt*, iiilcr un nhjtt {unir
rcmpêchcr liv bouger. I! D'un tia-
t'irc. NiEint.ssenii, /<• fond, (*u hu'n
tssi-ttla-votsMenti, le fond, 'l'ssi
ttia vt't^i^tMln hoyjsin "ttnuldè,
</i/*()fi /(• jette au fond de la eale.
Calé. PAre. Ttussi e'ue'IdiU'. l)t*iie
ho'^uvouehlKO, Innnme calé, acco-
tt'. (You rejtrésente riionnne ca-
lé). Fut., iHMiyououIdzt'. Prés.,
l)e''ayouldzè. i| Savire. **iV IumiI-
*"taii lio'u tssi ttla^it' ttassi nilyaë.
Calèche. Souii-lK'zh-tchtMinen, voi-
ture </«• luxe.
Caleçon. Ttla "i ttarè, dtmhlurc de
pantalon. || Ttla "i nanedduu;&)iu
pantalon élastique.
Calendrier, lie^mlè d/in heurta, ce
avec (puti on contpte les jour.^. ||
Dzin < lit t lisse, livre ou papier des
jnurs.
Caler. V. tr. Ttassi e'aeidzè, e'"aes-
dzt', e'ain*^ldzè, ye"^aMdzè. Pas., l)e-
"^aeldzeo, l>e'^aoi'ldzeo. fu/., e'^aoul-
dzè, be'aousdzè, l>e'a\vouiri<lzè,
ye'aou'^Idzè. || In enfant, un ma-
lade. Iie""ayouldze, he'ayousdzè,
be'^ayouiiridzè, ye^ayoui'Idzè.P^iN. ,
l>e'^ji\ oiu*ldze£»,be*^ayoui'^ld/^t<.f'u/. ,
he'^ayououldzè, l)e*^ayouous«lzè, l>e-
ayououii^Idzt». Sekwi lie^ayouiii"!-
dzè in tellttlii ttcliya, cale cet en-
fant, de peur tju'il ne tombe. ||
L'n navire. Tssi ttla(.<è ttassi nilyè.
Tssi ttla^'t' ttas^xi 'laii niiiilla koii-
ttè, j'ai bien calé le canot. |l V.
intr., un navire. Te hen'kezh, il
va au fond de l'eau. Pas., 'te nin-
"^kezli. Fut., 'teii wa'"kezh. Tssi "^ten
wa'^kfzl» illf lessaii, le nai'ire ne
calera probablement pas, ne cou-
lera pag ba*. Il Pour les personnes.
Vz. s'enkonckr.
Calfataf^e. 'I\^i lu-^lz^^
Calfaté. r>M lutiz.. m- ;iiù' Ihh1«.
dad(''l\tlioii dau' lM*kke étc'liiik, Mfa
fentes sont btnic fiées à coup* de
marteau, et l'on a étendu du brai
pur </( >>uv.
Calfater. Calfeutrer. Houcher les
fentes. W^'^^^À' I>f4liidadely(>u''l, «m
IhkIiuJu dflyel ; iH'iiatiadcsclioiil,
iH'djuljMlesfhej, l»ediula<liiriili(»ul,
lM'<ladiitlin"'Iilu'l. l'as., JKNludade'l-
\i'l, l>fdada<li'Ulu'l. Fut., In^lada-
duulyt)u''l, lM*<iadmluiiM-houn. ||
D/À' lu'kkt' hr'tt'Iiii, iK'kkf'^ti'siiL,
bekkt''tiiiMMi, yekke e'telni. Pas.,
Itekkf e'te'^liiin b«*kkt*zhesni£), e' tiM-
iiio. Fut., bekki* e touini, e^tou-sni,
e'tewoun'^lni : yekke e'^tou^'lni. Tssi
b^V^iW' dadjui(>ii*^lfliel<)ii, dzè l>e-
kke e'touMiiit), o'tiye ilit- ahouiie<l-
di, i7 ne sendtle pas ipie vous aifez
bifn calfaté la barque.
Calibre. D'un fusil. Teikkizhi yiwè
tta aliodelyain, le diamètre d'un
fusil. Beya/jè hiMlindarè, fusil d'an
petit calibre ; au dedans c'est
étroit. Beya^ hcnlintclia, ou l>eya-
oè Iïo'"te'^lzhi'^I, d'un gros calibre.
Calice. Va'ti tsambai 'téli. H lieye
djie ton yaTtiy yekke ya^'ti ttitta
Jésus beddele henadli, le vase dans
lequel se fait le changetnent du vin
au sang de Jésus-CJirist.
Calicot. Tthisin "i Vnyè ..^-Ittchyè-
'li, enton blanc à chemises (pt'ttn
décliire (en le vendant au débit).
Califourchon (A). I)e<ichenn kkaî
'"iU'el"a, à chevid Ai/rr un bois, Itâ-
ton. (l)edoheiin, bois, bâton ; kkaï,
fourche des jambes ; '"a<.<el''a, le
bout du bâton paraît derrière). ||
'^Lintcho* kke nazhekkaï, i7 enfour-
che un chtTal. Veiiazliekkaï. i7
l'enfourche.
Câlin. Sanhouninzhenn lahol^iii,
faire le câlin. H So^ja enen''aë dè-
nen, un câlin, un flatteur, un
trompeur. \\ Sanliouniiizlieiui la;»-
Issetlel"!!!, se faire tout de sucre.
CAL
- 182 —
CAL
Câliner. SaiiliDuiiiii/.luMin laatsstMlol-
"in, ou Iahol"in. Saiiyenesshenn
laiMios"in, sanyeiiiii/luMin laadinL
"in, sanyeiiiii/heiin laa(lel"iii. ||
Siv-a lient ta, fhitii'r pour //oni/xr .•
sooa iienes"a, sot>a nei"un"a, sona
nenen"a, soya neiiitta, sona ne-
nouh"a.Sc)oasonon"a. /7 nva trotn-
/)t'. Sooa lUMiii/'a illt- koloii, ne câ-
line donc pas ainsi pour Irntnpcr.
— Ihid., (leiu'-oa-san-(lelyo, saii-
deiiesle, saii-deiiiiilt', san-denle,
-flatter. Pas.. done-oa-san-(ielya,
sîiM-denilla. /■'(//., dene-oa-san-
doulye'l, san-dousU"'"l.san-dowoun-
\v\. •^ui-doiiUe'l. Sena-saii-dcMiinla
itta liekke yadeoi*l*^ti, ou hekke ye-
nideoi/het, il m'a gagné par .s'c.s
flatteries, ses câlineries.
Calleux. Ttas>;i dèuoun/.li, ou ttassi
(letssi/,. Se'kettla u;oun/.lu', ou se-
"kettla tssizè, mes pieds calleiur,
ou les callosités de mes pieds. Sin-
la dèoounzh. ou sinla detssiz edya,
mes mains sont devenues caUeu.'<es.
Callosité. Ttassi tssizè. — Se'^kettla
tssizè nattli, les c(dlosités de mes
pieds tombent.
Calmant, lîetta denetssaye honènin-
naii. ou liodphe''l/,ht't, qui calme
les douleurs. Nadiddé tta setssayé
hoiiéninnan,oj/ hodelie°lzhet,^7Y/rr
nu remède »jp-s' douleurs sont cal-
mées.
Calme. De l'eau. Tadaderzlwjel, le
hic est calme. '^Ta "^ka (n'ocrai, la sur-
face du lac de-eient hlanehc (.'tigne
de calme). '^'^Fou "^let'oin hiadya,
c'est comme .s'f/ y avait une couche
d'huile sur Veau. \\ Vent. Deheo-
oin, le veut tombe; c^cst un pro-
gressif annonçant : dinoel, dionel,
derzhf»el, calme. Ni'^ltssi da^taoè
dahottao, dinoel henni lahonttè
itta, ekwahofldi, dehepoi*^!, zni, m.
à m. lorsque, par moments, le vent
cesse, comme il paraît qu'il va faire
calme, on dit cela : le calme s^aiï-
nonee, on dit. - Altcrnalivc'S de
hourras(pies et d'accalmie : Ni'ltssi
'teltthi ovin, oj/,''an ni'ltssi da"'taoè
lio'tèzlii liènaltin. || Avoir la f)aiA\
le c(dnic, vz. wom. \\ Faire cahne,
VZ. K.MHK.
Calmer. Par des })aroles. Soun-el-
"uA, soun-s-"a°l, soun - inl - "al,
soun-ye'Va'"!. Pas., s()iin-wel-"a''l,
soun-\vi'1-'"a''l, s()im-yi'-!.-in'"l-"a'"l.
Fut., soun-\val-"a'"l, s()un-\vas-"a''l,
soun-woun'^I-"a*'l. |1 Des animaux.
Repan-na-tsse-tssiz lahoL'in, faire
scniblant de caresser. Bepan-na-s-
tssiz ahoslè, ou lalioslè. lîeoan-na-
ne-tssiz aliounle. Yeoan-na-tssi/
aholle. Pas., beoan-na-tsse-tssiz
ahoulya. Reoan-na-s-tssiz ahosla.
Fut., bepan-na-tsse-tssiz ahoulne.
Beoan-na-was-tssiz ahouslè. || Des
douleurs. Hetssayè hoiièninnan as-
la, j'ai calmé ses douleurs.
Calmer (se). Soun-el-"a'!tta ana-
yenihotti adénel"in.Soun-\vi''l-"a''l-
tta anayeninttè asla,, je rai calmé,
ou il s'est calmé, grâce à mes bon-
nes paroles. \\ Aïiayenihotti, ces-
■fer, se calmer ; anayeninsttè, ana-
yeninette, anayenittè. Fut., ana-
yeniliouttè,anayeniwasttè,anayeni-
wounttè, anayeniwattè. || Anim(d.
Tsseshinve behodiT'an. Pas., \)o-
hode£)ini"an. Fut., behodou'l"a.||
Mer, lac. ''Ta '"te'^idazh edya, Veau
est devenue comme alourdie. (Ede-
''ta-déni''ti veut dire: Veau devient
de plus e-n plus agitée). \\ Vent.
Ti'iQQe] edya, le calme est venu.
Tieheggi"], le calme s^ annonce. Ni"]-
tssi houlle oune''a:an, /'/ ne vente
presque plus.
Calomniateur.I)('no'è\valtssidenen.
Calomnie. Dene ^^etssoultssiy.
Calomnier. Dene "^ètssoultssi, bèè-
wastssi, bèèwoun'^ltRsi, bèèwa'^l-
tssi, bèèwoviltssi. Pas., dene ''è-
tssouwiltssi, bèouwi'^itssi, bèoii-
win"ltssi, vèouwin''ltssi. Fut., c'est
CAM
— 18:^ -
CAM
If prén. avfc uiilli, t>ii wallr, lat»-
san. KtIhitH' 'ka M^mMin'Itssioiir'
Calomnier (se).//t'( i/'nx/ucNicfif.K-
lr-t»oultssi, o'Iè-tm-wiltssi, «-"^Ir-
ou-woirltssi, c'It'-oultssi. il .SV)i-
tnêtm'. K<li*-tsMUiltvsi, iMlo-wa.stssi,
tMle-wi)uiritssi,i'<lt'wa'"Itssi.- Ih'ui.,
»r vtiutt'r à for/. Tssoutssi koloii
tMlfvatM-rti. WnstsNi k«i|(ni t'dr-
yas'ti ; wtnint>«>i koloii «'<K*\anfrti ;
«atsNi kolou tslevaTti. Tt^issi noii-
liii ilh- ; wountssi koUiii ttleyaiu'l-
ti, tu n\'s </i/'i/« hou à rien, cl te
vantes sans rinif ni raison. Pas.,
tssouLsi koltm tHli'\atsse<,»«>r"ti ; ou-
witssi kohui tnieva/K's'ti : oiiuiiitssi
kolon odeyn/jin'Tti.
Calorique. Tta liotssin"anen ho-
/liMi' anin'ai, jtrinrijn- de chaleur.
Calotte. TsMi t*-s-tsoo-aze, jyctit bon-
net roml.
Calotter. Donmr des soufflets à
iiaeltiu'an sur la tête. Deiie-dshi
iiftî-'^kai, in*"tes'kai, iirtiii'^kai, in-
'^te'^kai. Pns.^ in^tekad, iiiti'kad.
Fut., iM*tou''kad, in'^tous'^katl. Ne-
dshi in"'tous'^kad saiian, ne m\)bli-
gc pa.s à te calotter ; ou ninttla
kkezhe iiaiious'kad saiian.
Calquer. KTjulr, lu-kki-dettlissi ""a,
dt'kkeniitchizh. Tta dokkèiiil-
tchi/.li, hetta dziiliodindin illehou,
tta èkkèyai>è heyahottin al "iii tta
dekkezlie'ltclioiizlii kkv, reprodui-
re un dessin, au moyen d'un pa-
pier transparent.
Calumet. Kkaz dshèè, /)//"' polie,
liinéf.
Calvaire. Tta lu-kko Jésus 'leoanl-
/ln't iiiii lioyèzhè, montagne sur
laquelle Jésu.s fut mi.s à mort. (Le
mot CALVAIRE est compris des
Montaifnais).
Calvitie. Hodilkki/h. Mrdslii d,.|.
kké/lii, tête chauve.
Camail. Nazerkari, dont on enve-
lipppe SCS épaules.
Camarade. Counin, rlla. S-ll«, mon
cou>in, num camarade. 'I Aille.
DflU'-tsM'-tltMllli. l)lMII*tK>M'nili : M'-
t.sstMini, tm set,Hse(l«Miiii,rMori uide.\\
Associé. Dciu'cadslii'nii. Se(.»M-
d/li(*iiii, moti associé, mon cotn-
pa*inon. \\ Des camarades. F/lths«»-
«Irddi.
Camard. \< - plat. DèzMiôz. Dones-
l»«'Z, j'ai le nez camard. I)i-tiiiilM*z,
tu as le nez camard. \)vi\v\tc'/., il a
le nez camard. - Ihid., dt'iiititsiii
do"ka<l, nez plat. Dctiiiitsin dciie ''î*
diMiin'kad, avo'xr le nez plat. Nin-
tsin iir dèniirkad laii ! comme tu
as le nez camard !
Cambrer. Ttassi in'^tepoour afin,
faire se cambnr. lifzli-ttluMiiuMi
in"^^tes'"or, je cambre la traîne. Iii-
ti! wot, je l'ai ctiinbrée.
Cambrer (se). En ■■<e pavanant, ou
naturellement , ou pour ne pas pa-
raître trop voûté. Va-tta-eyei,»e<i-
di, marcher en portant la poitrine
en avant ; yatta (.«essai, yatta oin-
t>ai, yatta î.>e(.)£)ai. Pas., yatta etsse-
£;)edyai, yatta t>esdyai. Fut., yatta
eyeoouddi, yatta poussai, yatta
«jouiinai, yatta poutxjai, yatta <>ou-
ttais. — Ihid., yatta-et>ei.idyazh,
tta-{.»csdyazh, tta-oiii(]yazli, tta-
oèdyazli. Pas., yatta-tsse(>e<lyazh,
tta-oidyazh, tta-f>indyazli. Fut.,
yatta-etsse-ooudyazh, tta-'.oiis-
d\azh, tta-'jouiidxazJj. tta-i.<t>u-
dvazh. Kddiii ! Ii()"aiize yatta {.-iii-
dyazh, en vérité I tu te cambres
trojK ou tu t'es trop cambré.
Cambuse. Ye ho<iyérè, maison tnal
tenue. — T<^^iye tc-lio' ttali ekké
déiu'-oa-t'ltclii, endroit d'un navire
où Fon distribue /es x'ivres à l'é-
(piipafic.
Caméléon. Nade';;al laiittè déiien,
Iioîiime ipii tourne comme le vent.
Camisole. De laine. Ttliisiii"i iia-
iie<idouzhi, chemise élastique.
Ttlusiii"! iiancddouzhi iiawa^xè.
CAN
- 184 —
CAN
ini iia\\a>vt''l, je vais tinttrc mit
ciimisitlc. Impers. Natst'Ivi'.
Camp. Abniidonné. Kouii-kke. ||
Jicunioii (/»• i)lusHurs loges. " Ayc-
o<lt'i.'iiila. Il Cliaiiger de ciimp. Vz.
CHWC.Kll.
Campagne. Doiu' nohnenkki', fuiya
(les Moiitdgiuiis. Il 'l'tlo' kkMiè
nelmiMikkr. paiis des prairies. \\
l'ioine. Nilu»rti''li nehiuMikke. ||
La jorct. Tssèli yaoè. || Battre la
campagne, (léraisonner. Vz. dAt-
TiiK. Ksdinniye d/tnaTti, il bat la
etiiiijidgne j)ar xf.s- paroles.
Campanile. Ya'^t.i kon-iMi ho-layè
beya^ tsantsanen deltsadi dazliè-
"an, au-dcsus de Fcglisc ce en quoi
est suspendue la cloche.
Campanule. P/(;/»<('. 'l'tassi inl)aa in-
i;ayt' tsaiitsaïKMi deltsadi laliottin,
fleur ressentblant à une cloelie.
Campement. Komita. Koun^ta
iiDu'è lioudflyan konttè, nous
avons un beau e<nni)ement. On dit
aussi naoowinzhet. Tta sooao nao-
(.•winzlietjOn a bien fait de camper.
Camper. Nahozhi, nahosshi, na-
hounnshi, nalio'^lshi, nahoulzhi,
nahou'lslii. Pas., iiaoowinzhet,
naoowi'^lshet. Fut., nahouzhi, na-
housshi, nahowoun*^lshi, nahou*^!-
shi. Tta ""konn gan "anen nahoddi
ille waléssi, eyet iuihowoun''lshi,
là où l'on n'aura pas à aller cher-
cher du bois au loin, là marque,
on fais le campement.
Camphre, 'l'sseltsin, qu'on aspire
par le nez (contre le mal de tête).
Camus. Vz. camaro.
Canadien. Moniya deneii, les man-
geurs de lard. \\ Banlai tsoun'^li-
nen, les Canadiens français. || Na-
pèhottinen, les habitants des pays
plats.
Canaille. Ilodclyon okkenazheri
denen, homme qui a tous les vi-
ces. Il Ttassi henliii ille denen,
homme de rien.
Canal. Dès horzlilin, rivière artifi-
cielle '"'Pou da'taue dès horzhlin,
canal entre deux lacs, deux mers.
Canaliser. D^^s lio'lè; liestsi. Dès
taiii Isha aholne itla nilioyatiè "te-
lyè, "teslè, "tinlè, "telle, canaliser,
draguer une rivihe. Pas., nihova-
nè ""teidya, 'tilla, 'tinla, '"terzlila,
"tezhilya. Fut., iiilioyanè 'toiilyè,
'touslè, creuser. Dès ""tani'lslia ille
itta, nilioyapè "^tewoulyè, la rivière
n'est pas profonde, canalisons-la.
Canapé. KlKlanè-tchenneii iioniiè-
zhi, tthi heze'lnezhi ttlii Vl, deii-
nour alyae, siège long et mou avie
dossier.
Canard. En général. 'IV-lieizli. ||
Gros canard, dit canard de Fran-
ce. 'IVlierzli t{•l)o^ Il Soueliet.
"Ankkaiilè. || Pilet, à longue
queue. O^tel-tchèzliè. || Canard
aux yeux d'or. A clangula : he-
dshi-yel-aze. — Ibid., peiite espè-
ce. Bedshi netclia-aze. || D'au-
tomne. Hedakke den''<i,ai, au bec
blanc. — Ibid., autre canard,
binttla-kkezh-delgai-aze, (taches
blanches aux deux côtés de la tê-
te). Il Au bec plat. Daskarè. ||
Aux ailes bleues. Elgarè. || Le
bruyant. Deltssadi ; qui sonne
comme un grelot. || Noir, grosse
espèce. Toulzin tcho'' ; "2""' espèce.
"^Toulzin -tsoû -aze. .?"'^ espèce.
*'Toulzin-esyel-aze. || Au cou ve-
louté. Shè yo£)è.|M tête blanche,
de la grosseur d'un huard. Tthi
holgaye. || .1» front non garni de
plumes. Tsa dettanè. || Huppé,
bec-scie. Shosh. 7Voî.s espèces :
i^" , shosh-tcho'" ; ?™'', shosh-haye,
canard gris ; ."}""', shosh-tsele-aze,
petit canard huppé.
Cancaner. V. intr. Deneya'^tiyé
lioudzi dzèdèdelye, colporter les
liistoires ; deneya'^tiyé houssi dzè-
desli ; liounzi dzedinli ; houzi fizè-
delli ; lioudzi flzedilyi ; housi dze-
CAN
- 185 —
CAN
(iou'li; liMu>ii/i 'kti/^'azi ; ilaliou-
yj '^kacMè'^Ii. /'«!>., Iumw»'<lzi (IamU'-
tU'tfl\i; lioui/i (lzf<lf-tlft'illi.Fi<^.,
huuwtuliù ilztMJt' (iixilvi ; liuuwu.ssi
(ixtHit'MKuu^li. Il 'F/l slini (l/(>(lftta,
pronwnir If »ac mir lunn't'lli's ;
»l»'<les'*ai. Pas., 'V'I >liiii (iztMle
(•«'ttai ; «Izodr «lt'tii"ai. Fut., 't**"!
slini (Izfdewatta'l ; H/imIous "m°I.
■^F/l slini tfho'" «iy.t'iK*nè"Hi ahottin,
tu ;»re)»nt'fi«v, imniit-il, /«• sac aux
iiouvcllfs.
Cancer. Dimu* tthi \ju^>e i-ttchyèdè
(lor/lida, une lu'tc qui se tient dans
1(1 chttir.
Candélabre. KkkadiT/Jikkani-tchen-
nen è'lè-t(.'liin-«li'lya, cliandelier à
plusieurs hranehes. || Kkkader/li-
kkani-ti'hennen '^lept»*'t>"<» ehande-
lier à plusieurs fourelns. (EK*-
trhin-tlelya. posés sur une même
ti^e ; *^leuywos de t'^os fourche.)
Candeur. Tta a dènè 'ehou'i'an itta
kkè/liè t»an nayenilio/her ille, par
inelinatuin et habitude tte pas me-
nte sangtr à tromper ou à faire
ipteUpie chose tjui ne serait pas
jn-<tr.
Candidat. Ttassi 'kaho'Isheri denen,
qui eherelie utw position, ou, qui
veut être quelque ehosi: \\ Hekka-
ozlieri "kaho'^lsherjC/MJ aj<pire à être
eotnmùi. [| Ttassi waslè, yoi-win
l>e!.'aoudda illou, si de'^ta "a sedt)ul-
'tei yeiiinzlièiiin, oun'^kalio' isheri
denen, htunme qui, ixndaitt être
quilque chttse, travaille à faire
éehtnier les autres et à se faire élire
lui-même.
Candide. Tta al>ehou'l"an itta kkc-
zlit* «jan na\enièzher ille dènèii,
homme qui a de la candeur.
Cane. r(lierzh"a,.'«fa7i;»ff du canard.
Caneton. 'IVIierzh iaze. 'IVherzh
iay.e Itanen. petits eanards nuffeant
autour de leur mère.
Can^ue. li<'zhè naden'^tan, hoi.s <pii
entoure et serre le cnti.
Caniche. l.in-ytH*è-u/A*, mi Ih'..h-
do'l-ia/«', petit chien, ou chien au
Itnif* poil flottant.
Canicule. Sa din/hi I; Sa diii/hi lou,
tteliva eiiiii lioudetuii ille, ci' n'ext
pas eommoile de votfUfier pendant
la canicule.
Canif. Kdittlis Ik^s, couteau pour
tailler les crayintt. || Ttchuuzli là*»
lantte, </i<i ressfntble à une lan-
cette.
Canne. '^IVzli. Bekkao/heri tèzliè,
ta catnie du hourf^eois.
Cannelé. Hois. ]ieya4>è 'teh'Kazh. ||
Pierre. Dshè l>eyai»è 'tekkas. ilf'tr.
Tsantsanen hèyat-è 'tekka>.
Canneler. Du hois. Heyaf»è tè^ijazli,
'te.^azll, 'tin^azli, '"teÉ>ç»azli. Pas.,
"teir^îazh, ''tieoazJi, tin^azli, terzli-
(tazli. Fut., l)eya(_»t' liou'^yazli.hous-
'azh, 'tewoun(.<azli. lioU(,>t>azJi. ||
Du fer, de la pierre. lieyaoè 'te-
kkas, "^t€^kkas, 'tinkkas, 'tekkas.
Pas., "telikkas, ""tikkas, tinkkas,
'terzhkkas. Fut., "^toukkas, "tou^-
kkas. IIouM/oii l>eya/>è "tewoun-
t'azh, fais-fi de Iwlles cannelures.
Cannelle. Berr tahè nèzon "letsen-
ni, éjiiee parfumée. Be'ta honin"!-
ni, inêles-en aux aliments.
Cannelure. Heya(..è 'te i^azlii. lieya-
oe "^tekkasi.
Cannibale. Den-eidèHi denen ; /)/.
deiie daldè'"!i ; manfieurs d'hom-
Canon. Havine profonde. 'An ous-
sin ho'terzli"a. Il Gros canon de
guerre. TeIkkizhi-tcho'"-nennezhi.
\\De /ii.xj7."relkkizlii-tssen-zhouIÎ-.
Canoniser. YaTtiy nèzhè teho'" tta
(le;;a\e lioun'Iin luK-an ttattitta,
01/ ttattidji hitta elssinnayaTti
hè'Iinin, le pape se prononce solcn-
nellevient sttr la sainteté de tfuel-
(pi'un. Pas., etssin-na-yazhe'Tti.
Ya'T'tiy nezhe teho'", yannisin
i'ia^'in dene de'trayuu hooinnai,
de'iravou iH'hounou'hhin \enin-
CAX
- 18() -
CAP
zlii'iiiii, lutMaii i'tsNiii-ii;i-(lii-(lr-
/lii, le Pape .se proiioiuc cl or-
(loinic (/<• rcffardcr coiiiiiif suinl
qiiclqu''iin ijui a n'eu dut rc fois
suint fine II t. Pus., etssiii-iia-clii-
(K'/lit't. Fut., ftssin-im-clii-doii/hi.
Canonner. 1'. Ir. ''W-kk'v/.Wi tclio'
iii'ti'liai"' (U'iUMiiii/i- lirlkki/.h, iii-
voffcr des boulets nu niilieu des
(feiiJi ; heskkizli, hiii'lkki/h, lu*'"I-
kkizh. Il Battre une ville à eoups
de eiinon. 'A-yr-o-dooiiiliii dslir
lu)l)an slu>"ai lioiilkke/.h ; lioiis-
kke/li, lioun'^lkke/h, hou''lkkozh.
'Ayrodooinlai dslu' liohan slit'"ai
lioiilkkezh itta, nanin'^kar ovin, les
murs de In ville, h(ittu.-< à eoups de
en nous, sont ti^nihés en ruinca.
Canon nier. 'lVlkkizln-tfho''-nenne-
/lii tt'lkki/lii (leiuMi, rhoniine qui
tire le eunon.
Canonnière. Uv e'ii'-tsselni'li tssi-
tilio -azi', petit navire de guerre.
Canot. 'l'ssi. Kki-tssi, canot en éeor-
ees de bouleau. Tssi tssèdendépè,
canot plat, j)eu erctur. Tssi dè-
/hoiri, canot creux, profond. Tssi
iiattla dèzoud, canot versant, (ca-
not au fond glissant). Tssi kke
liorzli''aii, ?7 // a place pour le ca-
not,(pour aborder), ou tssike "ta
li()rzli"a)i. Il Aller en canot. Vz.
Ai.i.KR. (I Arriver en canot. Vz.
\IU{I\K1(.
Canotier. T-ssi ekkelnihi.
Cantique. Chenn.Ya''ti yencn. chant
religieux. Chennen ya'ti, o/i chan-
te des cantiques. Eiina yenen yiii
kkriiazlierou, ya'"ti yenen oan na-
yenic'zher ille, il n'aime que les
chants cris (sauvages), et ne songe
jamais à clinntcr f/r.s cantiques.
Canton. An'la^è nolinen tssettin,
(jiii (oniie une sorte de district.
Cantonner. Des troupes. Dcne hel-
'éli denen ekkoredyain nilyéoa,
pyet nadflé alzhenin, amener des
troupc'S dans un lieu déterminé et
les II ('liihlir. Hcliliilt'ku i\ »'■ t-kmi-
kkc iiiiiiii'r'iU), oyoi imddé ayin'l-
slifiiii, // a amené là ses si^ldats, et
les II a rlablis, (1rs ii fait demeu-
rrr).
Cantonnier. 'Tounlon stMiiri^licnn
OMiiI ai' dciu'ii. eliiirgé du soin des
routes.
Caoutchouc. l)/.r lanllr clyc nul si,
sorte de gomme élasti(pie.\\('h(ins-
siire. I)z;' 'k(', souliers de gomme.
Il DcdcluMin 'kc n()iir(', souliers
nunis, souilles.
Cap. Iloimfchella. Ilountchelli da-
li", cap long, étroit. Ilouiitcliczli
' U'zli yéocddi, faire portage sur un
cap. Iloiintclu'lla 'tezli tssi' tin,
porter un canot l'i traiwrs un ca]),
faire portage.
Capable. PJre. Sodeninyan, être vif
et adroit, faire tottt avec aisance;
hodéniyan, hodéniiiyan, liodi'iiiii-
yan, liodénidyan, hodt'noiiclian,
liMiodéninyan. Hodeninyan ille
ikko! tu n^es donc qu^iin incapa-
ble! — Ibid., ''oodinyan, ''oodi'l-
cliaii, 'oodinHclian, '"oodin'lc'haii,
'oodilyan, ""oodoirichan, ''ehodin'l-
cliaii. Ort'lyon 'oodin'^lclian, il sait
tout faire. \\ '^Ptchyo'-la-liounyan,
habile des mains, adroit, ttchyè-
la-h()nsc}iaii,ttchyè-la-lu)un'^lclian,
ttc'liyè-la-h()un"lc'han, ttchyi'-la-
lioulyan, ttcliyè - la- lion'k'lian,
t tthyè-da-houn'^lchan. Ttchyè-la-
houn^lchan ille ikkesia, tu n'e.s pas
adroit. Il Houdeinii, pouvoir aisé-
ment, faire aisément; hoiifiesni,
l)ouflinni, youflenni, l)()udiddi,
t)()udouhni, hèyoudenni, dayon-
denni. lîouflesni si, je le puis aisé-
ment. — Ibid. Ttchyèzedzlienn.
bedesdzhenn.P«N, , behodenedzhin,
])edeoesdzliiii.ncdesdzl)enn konttè',
je le vaux bien, certes. W'^OdenUv,
être capable, hèdesttè, hèdin'^Itti'-,
hèdenlttè, hediilttè, hèdouittè,
lièdahèden^lttè. Hèflen'^lttè nèzlii-,
CAP
187 -
CAT
iV e»t fort aifuihlf. Winïvn'^htv \\\v,
i''e»t un imaïKihlf. || Kuuttu.
Ilostsi 'a koiittii illf, ;«• ne vr/i.» pas
topaltlf lie /«■ faiff.
Capacité. Tt.i l»«'yt*-tMlfly«ii.l|.s.7(>n
/(/ iiiihicitt' (lu vo-'if. Tt'li lia l»t»-
vtHMlt'Ivrtn tiuif.lld'niiK/j" copacUé^
lH>\tHMlè'"ti. Il A"<i pas une ftraiidc
vapacité, lH'vi'<)(lî''ti illr. || Avoir
./< /(/ iiipaciti'. Vz. AVOIR.
Caparaçon. I.iii ti-lio' t.sst>(ii>, cou-
vtrtun' de cheval.
Capitaine. Deiie holVIi iU-mo Ix-kkiio-
/llrlr.
Capital. Ttaiieltti' t>jiiiil)a t>anil>a
kuii-iMi iiilyt', somiuf (l'arf^tut tjuv
/'on dcpont- dans une banque.
Capitale. Vhu-i' nehneiikkf tta 'a-
\ i-lu)-<lt'i_.il!ai tta dslu-ri tssottin,
dans un patfs. In ville considérée
cniiniic la prcniiirc.
Capitaliser. Tsaniba t'""lenelyoliou,
«»» tsiiiiiha e'Ienelnihou niiittlir al-
zhenin, laisser l'inlcrêt s'ajouter
<iii capittd.
Capiteux, ik'tta ioan (ieiu> (ishi i>(ie-
(ie'lni ille, ou honiMini ille, ce par
</»/<'/ 1(1 tête est vite trouldéi.
Capituler. Ana-(ishi-li()iiltte, aim-
(isliiii-sttè, ana-dslii-m'ltt»'. aiia-
(l>liiii-lttè, ana-dshi-ltti'. Pas.,
ana-dshi-houittè, et le reste
comme au prés., (mais en baissant
la vo'u- sur ttè). Fut., aiia-<lslii-
houlttf walli. aiia-d>hi-wasttt%
aiia-dshi-wounlttî'.Ana-dslii-woul-
ttè, kkennazliè ttassi orelyon nou-
t.an 'azenlya walli, capitulons ou
nous (dions tout perdre.
Capot, capote."!. "I l)e.,.an iK*Mtss;i,
capote avec cupuclion. \\ Blanche,
(lel'jfai "i. || Crise, lunllè-aè "i. ||
Illinoise, delzèiii "i, capote noire.
Il En laine, diyooè "i. || En drap
fin, lu'kka<>/l»eri-ttl<>unèM"i. H En
fourrures, tsazlu*zli"i. il Capot en
peau dt caribou, on de buffle, avec
poil, dt-ttlot^^"!.
Capricieux. r^rr. In |« lùnni dtryli-
"hu ille, OM in^ik hiiini dctti* illt-,
n'a pas l'ejtjtrit stable. || OlJan
l>iiini i>i''uvt^, dont la volonté chan-
ge souvent.
Kddi
ollan ninni
(.H* jfés, nmincNJa'ii', en vérité, lu
en plein de capriccê, et m'ennuie».
Il Doniniii dz4'<ltMu«l(.»ai"'I, avoir de»
caitriees fous. Ninni d/4'4icncli>Hi I.
tu as des fantaisies folles. \\ Sckui
flNs««<littin, faire l'enfant. K<lla<.H'
'ka sekwi (Mlinttioun r Pourqutù
fai<<-tu ainsi l'enfant Y
Capsule. 'rtl«'l-/lu- 1. St'ttle i-idu-j.*.,
ma eapsute. 'rtlf'l-d/i\ -•ifw i, il(le
chien) frappe /'oni7/c de la cap-
itule, frappe la capsule.
Capter. 'rta>si oan dcnc-r'an cdNin-
yt'ni-o-\virtin. Pas., edyin-yt-ni-o-
wt'l'tan, otta ttassi dent* «jan 'azt'n-
lyè, obtenir des faveurs par des
dé monM rations d*atnitié feinte ;
edyiriy»'nii»es'tan.
Captieux. StM)ndyin/.el/Jit'nn, user
de mof/ens, d'un hniifatfe artifi-
cieux. Il Dene "e'I seondyinzt-j-
zhenn lu-ttioun, on tnct dehors
tou.t /('.s* ntoifcns captieuj. DtMif
V"l seondyindfs/heiMi lu*dyao,»r»"-
tant sen'i de moitens captieux.
Captif. Etre ;)n.N- à la ^uecrt: Ile I-
nar ; qu'on laij<se i*tVr<' pour le gar-
der. Il Heoai't*'^! 1.1*1 tta hiltrho. un
sun'ix'ant />m-. ||BennelintMi ttrliya
nendyou, emmené en captivité. |i
Vz. AMKNKIi.
Captiver. He(:»ankkaM>lzluTi 'a dene
he'Inar, hesnar, épargner funir as-
sujettir. Pas., lu-'lnar, shi^lnar.
Fut., walnar, wasnar, wonn'^lnar.
Sftssin wallt* yenesshenn itta shi 1-
nar, ;'*' l'ai épargné pour en faire
mon captif. \\ Eu bienveillance.
Kkcnnn/liè l>etti'liya/in dzeyeni-
liozhi ilK" adonel"in. Rkonnaziu^
setti-hyazin d/iMle-yeni-luMlda illt*
adenesshen, je capthe la bien-
veillance. Il l/nttention. Dene-
CAR
— 188
CAR
oan-kka-(la-so-dizlii,deiie-oan-kka~
da-ho-deszhi. Pas., dene-oan-kka-
da-so-delzhet. l)enef)an kkadaho-
dizhi ovin, // purJc si bien qu'il
captii'c rattcntion.
Capturer. Au filet. F/lou. 'Loué ''lan
sliillou, j'ai capturé beaucoup de
poissons. Il .1 l'hameçon. Erker.
''Loué tcho° ('i'Tket, j'ai capturé
une truite. \\ Vn navire. Dene oan
tssi "^azenHin. Pas. Tssi *'azen*"tan.
Fut., tssi '^azou'^tan. Prés., °aden-
es'^tin, ^adenin'^tin. Pas., ''adenes-
*"tan, ''adenin^tan.Fj/f., *^adous''tan,
''adewoun'"tan. Yopwè tssi bore-
ttin, dene gan '^adewou'^tan, allons
capturer ce navire que voilà là-
has.
Capuchon. Tssa. Tssa's kourè. Se-
tssaha, won capuchon. Tssa VI
Vanen daoè fellou*^!, le capuchon,
étant trop petit, tire en haut les
épaules.
Caquetages.Hooan houlle koli ollan
dazenné, bavardages futiles. Ho-
oain houlle gan ollan dadinne ille
kolou, fai.t-nous donc grâce de ton
caquetage.
Caqueter. Ooain houlle koli ollan
dazenne ; pi. ollan dadazenné ; da-
desne, dadinne, dadenne. Pas.,
ollan daze£)inne, dadépinne. Fut.,
ollan dazounne, dadousne, dade-
wounne, dadounne, dadewoudde.
il Poule. Hèzi^'l, crie. || Perdrix,
faisan. Delgain (de lour cri: '^s;aX,
'^asLÏ, "^gaï, °saï) .
Car. Itta. YaTti itta, car il prie.
Caracoler. Cheval. Dzede-hounel-
i^ous, galoper à droite et à gauche.
Bè*^lin - tcho(.>e dzèdè - hounelgous
an'^lshenn, kkazhè illehou, il fait
caracoler son cheval pas rien qu'un
peu.
Caractère. Tta dene "èhouF'an, ma-
nière d'être d'une personne. \\ De-
ne na'^tiè, mauvais caractère. Be-
na'^tiè, son mauvais caractère. ||
Dén-è'"ti, bon caractère. lîè*^ti, H a
un bon caractère.
Carafe. "Tou "télI tcho% grande
bouteille.
Caramboler. Plapè dedso°-aze higwi
tta, ou nanertaistta ; voÊ)wè tta na-
°kè dedso°-aze "ehiltthi al"in, en
piquant, en touchant une bille lui
faire toucher les deux autres.
Carapace. Hezi-tthemien (tthenn,
os), son corps, (.son envclop])c os-
seuse). Miskinak-zi-tthennen, ca-
rapace de tortue.
Caravane. Dene banen na])aende'"li,
troupe de voyageurs.
Carboniser. Bekkedellir, bekkedes-
lir, bekkedin'^lir, yekkedè*^lir, be-
kkedidlir. Pas., bekkedeoinlet, be-
kkedepi'^let, bekkedepin^let, yekke-
depin^'let, bekkedepidlet. Fut., be-
kkedoullir, bekkedouslir, bekke-
dewoun'^lir, yekkedou'^lir. Eyi
bett kkedewoun*^lir sanan, ne car-
bonise pas cette viande.
Carbonisé. Réduit en charbon. Hel-
1er, ou bellèrè.
Carbonnade. Grillade. Ben- ''ka na~
derzhkkain (berr '^kagè,le dessus de
la viande; naderzhkkain,^?'///?'?).
Carcajou. Nanpayè.
Carcan. Dene kkozh nade^tin, Yan-
nisin dene slini "tai bezhiyè beni-
yainTti hettioun, tsantsan ttloulè
'^e'^l tsantsanen tcho'' bekkozh na-
de'^tin hè'^liou, hènayettin ''a bore-
ttin al"in nin, autrefois aux con-
damnés à mort on mettait un car-
can de fer au cou, et on les expo-
sait ainsi.
Carcasse. Tthenn hozile, ou tthenn
"gayé, les os sans la chair. Yopwè
"^lin tcho' e'rke^ttherou, kkalda-
danen tthenn hozile, ou tthenn
"gaye oyin shella, du cheval qui a
crevé là-bas, iJ ne reste déjà plus
que la carcasse. Tthenn "^gaye oyin
shella, il ne reste plus que les os
blancs.
CAR
— 1«9 —
CAR
Carder. lit'imlu»ts>ir, Ix-naho/lies-
lissir, heiiiiliu/liiiKissir, yrimlio-
(Issir. Pas., luMiaholuisset, luMiao-
/liitlsst't. /■'»//., l»riiali()U(lssir, lu*-
nahousdssir, l)i'Malii>iiii»lssir, vnia-
houdssir. Kdslicnn sliiii \wnii 'lan
btMinlio/hiiiHssett aliuttiii, il fuiraU
«/»/<• tu (is cnrili^ hanicoup </<■
liiiin'.
Cardialf^ie. DeiuMiziye èva. Deno-
(l/iM- ijii iiin "a laiittè, «voir coni-
iiic des élancements, des crampes
(iii cd'ur (comme >'// ctiilt ])crcé
tic part Cil part).
Cardiaque. Déno-dziye luMiiii iia-
(liddi-, rcmcdc pour le cœur.
Cardinal. Ya'l'tiy nèzhè tcho° ttaa'l-
ai,(yj// viciit 'unmédiatemcrit (i])rcs
le pape. ""TaveGowerzirtaii oiier-
zhnan iiitcho tta ya'^rtiy nèzhè
tc-ho'' ttadaT'ai, iianen yaTtiy nè-
zliou, nanen ya'^Ktiy oyinin ; kou
ya'Ttiy nèzhè tcho*" '^let'anzhi he-
ttioun, eyenen tta yekkedeo£)ailii
de'ta 'averti kkénadde, il y a 10
cardinaux, les uns évêques, les au-
tres prêtres ; or, à la mort du pa-
pe, ce sont eux qui choisissent son
successeur.
Carême. Na^iddai dzinetssenn tta
(lazeluain dziiien "^oonizhi, les jotirs
de jeûne précédant la Vaque.
Carène. Tssi tta 'tè lienl'tan, la par-
tie d'un navire qui plouf^c dans
l'eau.
Caréner. Tssi e'^lkkezh ne'^tin, cou-
cJnr un navire sur le côté. Pas.,
e'^lkkezh en'^tan, f^ut., e^lkkezh
nou'^tan. Tssi senahie "a e'^lkkezh
newou*^tan, carénons le navire,
pour le réparer.
Caressant. P'ddouni ettin illéhé, à
(pli l>ersonne n\'st étrantter. \\ Fia-
vin koli esdi yenin^'lshenn illou,ore-
lyon dene pan natssis lanttè, qui
ne méprise personne, ne repou.tse
personne et a des carcs-fcs pour
tout le monde.
Caresse. TsMuiiiii. Nat>s*'tj<Ni>. F/lan
natsM'Issis, caresses récipnupies.
Caresser. Natssetssis, naslssis, iia-
iietssis, natssis, naitssis. Pas., na-
t >st'<iintssis, naoitssis, naointssis.
/•'»/L,natssoiitssis, nafwasfssis. na-
wountssis, nawatssis.
Caresser (se). F/!' an MatNsfissis.
l'"-dfliii ! h<)"anze e'Tan natssftssis,
(•// vt'ritr. on se caresse tnrp.
Carf^aison. Ttaïudttc tssi you t-ly»'-.
Kkaldanen hèyouclya, /<• navire a
sa cnrifaison.
Carguer. l.a voile T>si nilmlè e'i-
tssiMin dt'dchezh ; dehesdchczh, de-
hin'ldc-hezh. Pas., deuedthfzh, de-
pi'^ldchezh. Fut., eMtssenn dehou-
dchezh, dehous<icht'zh. Ni'^ltssi
tcho*" walh ahouned()i, ipan tssi
nihalè e'itssenn dehoii'^ldchezh, j7
y a apparence de gros vent, vite
carguez les voiles.
Caribou. Edshonn. '"Taiidziyè. ||
N'ayant pas un an. Hedziye-a/.e. ||
Ayant un an accotnpli. "Ave tssin
bedziye-aze. |l Mâle de deux ans.
Ya dègouzi. || Mâle, sur trois ans.
Ya dèuouzi tcho^ || (iros caribou
7/i<î/(\Bedzi-tcho*^, Tandziyè tiho .
Il Femelle. Edshenn tssouddahe. ||
Femelle stérile. Natsselzhe"!. ||
Femelle accompagnée de son petit.
Edshenn danihèè. || C<irihou de
petite espèce, qui émigré périodi-
quement vers le nord. O'^te-edshen-
nen.
Caricature. Dene hèsouddi "^kadeU
tths. représentation drôlatiipte de
quelquhm par l'écriture <tu la pein-
ture ; Ckadelttlis pcj/f s'appliquer
à Vun et rautre genre).
Caricaturer, r. tr. Dene liè-souddi-
•"ka-dt-ltths, "kadestths, 'kadinH-
tths. Pas., "kade Ittlis, kadi'lttlis.
Fut., ""kadoulttlis, "^kadousttlis,
"kadewovMiMtths. Ne souddi "ka-
dt>ustth> oiaze, attends un peu, je
vais faire ta caricature.
CAR
— 190
CAR
Carie. /)<> (/t/i/.s. I)fiH'-/li;i lion li- 1-
(Ivi. Il Di'!^ o-"»'. l)i'in' 1 1 luMiiitii r'I-
«iidyi.
Carié </ se carier. Stv.lia liou'U'l-
<l\oiir, je cnimiHiH'c à avoir (/c.s
(lents cariées. St'/.im liou'tr Idyet,
j'iii lies ilciils cariées. Scit Iumiiumi
o TandvDur, vtes os eoiinneneeiit à
se carier. Scf t luMiiini f'raiiniii'l-
cl\ v\ . j'ai les os cariés.
Carillon. Tsantsiinen doMsadi lan
f idîiwine dfldsadi,.s(>/i»cn'f (/<■ />/»/-
sieurs cUnlics se faisant entendre
ensemble .
Carnaf^e. Ttassi '^lan 'Icoanlde, (W
tta--i laii ciun'te'lde. ^^rande tue-
rie.
Carnassier. Ttassi l)i'n- lu'ldî'H.Hrl-
do'"li-aze (pour Ix'ir cldè'li-aze),,
animal carnassier. || Animaua' se
nKiiiifeniit entr'eu.v. E'icldè'li.
'I,()iu> i''"li'ldt''^li. j}oissons se dévo-
rant entr'eux.
Carnassière. Nalze nan'lcliezhè,N''c
pour la chasse. Ou encore e^ldzéze
naiiMchezIi, sac aux pièges.
Carnation, 'i'ta dene fishenii,, 01/ tta
di-iK' tthi ahottin ; 01/ encore deiie
dshenn, ou dene tthi tta ahottin.
Souc't'nna a-betthi-hottin, // a une
carnation .'iainc, marquant la san-
Ic-
Carnet. Ikkkc ttassi hèdeittlissi edi-
ttlis-a/e, /)(■/// cahier pour iwcndre
des notes.
Carnivore. Ettchyèdt- hcn- t'ldè'"li,
animaux se nourrissant de chair.
Carotide. Denc-kkozh ttchyouzhè-
iiî'zhè, grosse veine, grosse- artère
du cou. DeiH'-kkozh-indèzhè, c'est
le gros nerf du cou.
Carotte. Ttlo^-tchennen, sauvage,
h(n)ne à nuinger. || .1 Morcaii (ci-
guë vireuse). Ttlo'-tchennen slini,
mauvaise carotte.
Carpe. Blanche. Fijïy,ounzhè-tchaoè
(les grandes écailles). — .SV; na-
geoire dorsale, hennennen oayè.
\(ige<)ires jtrès tics of/ics, l)flU)/,lic
(ses avirons). S'ageoircs aux cé)lés
<ln vetilre, l)M)a/ji' <.'ayi'. Bout de
1(1 (///(//(, lictc'lu'-()ayè. Il Bouge.
DcIdMi (conliiir de sang) (ilcll,
sang) .
Carquois. Kka zlic/zh, étui à flèches
(kkaiizh signifie fourreau de fusil) .
Carré. Nahifazhi.
Carreau. Du jeu de cartes. Natta/h-
az(>.
Carrefour, "rouniou i-'ikki'dahllai,
(/'()// jxnient plusieurs chemins. ||
''rouiiioii o'idzin - -"^tezli -daliliai,
plusieurs chemins se croisant.
Carrément, 'l'ssr, clairement , satis
rien déguiser.'Viix a-hé-yonessiu'iiii,
tsst' ékwnk'ssin oyiii, sans rien dé-
guiser je lui ai dit ce (pie je pense
de lui.
Carrer. Ttassi nattazli aliif, al "in.
Nattazh asla, je l'ai fait, ou rendu
carré.
Carrière. Niiioyaoè dshè t-'ikke zhe
kah,, dans lu terre des f)ierres dis-
posées par couches.
Carriole. D'iiiver, plate. We/.h-
Ic-iu'inK'ii-'kaU'. || A patins. Souii
hrzh-tcheniieii siieyin-aze, carriole
debout sur pattes, et de luxe.
Carrosse. Din-nadettlèli-azt" hena-
dclh'hoiizhi, voiture coitverte et à
(plaire roues.
Carrure. Dene-sanla da'"taoè tta a-
hodelyain, largeur du dos d'une
épaule à Vautre.
Carte. riro/j/Y/p/dV/J/cNih-o-dittlissè.
|l .1 jouer. Fidittlis-"a'l. papier-
b(Uon ((pi'on jette comme un bâ-
ton).
Cartilage. Tliennon. Indyinze. J)e-
iiiiu>an tthcnnoii, cartilages du
nez. Sinoaii tthennen, les cartila-
ges de mon nez, ou encore fléii-iii-
tsiii-ttht'nneii, o?/ encore fh'iiiit-
tsin-dyiiizè.
Carton. Iviittlis flr'kai,/;^//)ÙT raide.
Il Kdittlis ijrrl', papier épais. \\
CAS
- 191
CAS
/'Jin'«7o/>/»«'.*, tttttvcrtitrt» </«• livre».
Cartonner. Kdittlis (.t'rtMta (Mli(ili>
kkf aiit'ii lui'Iè, hfNt>i,iu'' hNiJu-'l-
t-si, fnirt- dis foi/î'«T/Mi«'A df livrfs
ax'fc du r<ir/oH. K^littli<> kki-'aiifii
Mhii >lnMtsiii tiiittlis tH-rètta, j'ai
iiirtoittu' hniucoujt de livrt's.
Cartouche. Olluu «Ikki/lii dkki-
tflu>t<«* (/>(»«/ flkki/hi-trhoi.'t*) , ou
hit'ii "tt'Ikki/.lii - tiho' - /.lifzli, /<i
char^if dan/i son étui.
Cartouchière, '^ri'lkki/hi /Iw/Ji, s,n
à lllUlIlttoil".
Cas. .\ r i>tis ftiiif cas, t/, aussi, m-
savoir (juf penser de </ii<7(/ii*ii«.
Di'iie lie"alK)unin'"lsliemMi, lH'"aye-
iu'>slu*neM ; ^ p. pi. lK'''ayt'ni!.'il-
<i/.lu'iuMi. Pas., I>f "aluiuiu'tdii' UIm'-
neii, l>i'"a\t'nit.'i'lslu'iitMi, lu-'ayt--
nifin Ishenen, Ik* "ayrniMild/liiMioii.
Fut.f le même que le prés, avec un
adierbe de temps. Nilio'^ltsini he-
aNt'iioii'^Islu'noun, it>jui o.Nliiii kkii-
liou'lslu'ri, M>.,.a oiisaii r \c fnistnit
aucun cas de Dieu, vous étoi prêts
à e^>fnmettre tous les péchés, est-
ce hien celaY Ni*"ayem*sslienen si,
je ne sais que penser de toi. || Faire
cas de, vz. faiuk. ,1 Vz. s'txt r-
PKR. il En tout cas. Ekwanttè ko-
luu.
Casanier. Bt-kon-en ttchya "kej.'etta
illi-, (/«// ne sort pas de sa niai.'«ni.
I Ilouiiiiuia, (pii aitne à rester ax-
sis chez lui. |i Hekoii-en iioi.<an yeni-
<.<er/h''tan, ou In'kon-en hojjan yeni-
(ItHldilii, qui aime sa maison, son
chcz-lui.
Casaque. Kke"aneii "i, vêtement de
Cascade. "^An-na(:»e<nin.
Cascatelle. 'An-natHHJIin-aze.
Case. \ «' lioia/c, petite maisiin et
l'i ttti i haiiihre.
Casemate. Dene lielV'li (ieiu-ii kun-
en nilioyao^ horzh"aii; pi. dalior-
y.lila, fort souterrain.
Caser, itan^er. 'ItanM ort'l\oii «• laii
Nliaiiiii M'iiil\('. TtaMii urfl)oii ne*
iii«ia/.liilla, ;'«i tttut cane. \\ Quel-
(pi'un, lui tr*nner un emphn. lia
tu'IuMi I 'ail itta, r\v{ iNMiiliuni I-
"aii, on lui a trouvé une place, et
je l'ai casé. Impern. I*ré*., ïteui-
l)(>iiiil"a. Pas., lM-iiilioinil''aii.
Caser (se). KdfiiiMiunr'an. F^it-ni-
ouiirs an, ktuitta su Mii,>a, je me
suis casé, enfin tne v<nlà hien.
Caserne. Dfiie ljc'l'«*li «K-ntMi koiiHMi
oliluifr, lirand hâtiment di-stiné
fiu.r soldats.
Casier. .hnUciairc Dt-m- Im'-m»! in-
liiii <littli>sî'. HcnoI "iiiliin (iitfliv-r.
s(m casier judiciaire.
Casimir. lickki* nattai laliottiii \i>ii
'•rltfcliyMi, étoffe rcssemhlant à un
ildinnr.
Casque. De sitldat. IKmu' \h-\ éU «ié-
iien elulyousi tssaha,rf/x(/i/(' de «»/-
dat, ai'cc pompon ou aifirette. ||
De Monta^nais, castpie d'hix'cr.
T---;!. Si'tvsiilia, mon casque.
Casquette, .ivec visièro. 'l\>.n kale,
h(tnnet, avec quelque chose de plat
di'vant. il Casque à oreillettes.
Tssa -eKl/ait', ou <lwi<,>f kke/in.
Dzaijt* kkézin nft>>a-(ly^j.»t* e'Ii*-
ne'l-trhezh, attache hien les oreil-
lettes.
Cassant. Dèzhèzh. Dèba. l)è/h^zli
tta aliottin, »7 paraît ipie c'e-'<t cas-
sant.
Casseau. Plat d'éatrce. Kki ttliai,
plat de bouleau. \\ Kki téli. Chau-
dière ou panier di houleau. || Kki
iian'itriiezii. Sac, ou panier de
hnnUau.
Casser. Nadyis, ou na'tô, nasclii>,
nanèyis, nayis, ou nayéyis, naid-
yis, naoïu'his, uuhèyèyis, natlayt^
yis. Pas., iMv-l'lè, ou nat<t»ti\è.s, na-
t»iyès nat'iny«'N, nay^l.'iny^s. na(.<i<l-
yès, naî.H>urlii'>. Fut., nawa'^tt', ou
nawadyis, nawasi-his, nawuunyis,
na\(iuvis, nawtuuivis, Mawoucliis.
CAS
- 192
CAT
SÔm^im ttas>i iiawouiiyis saiiaii, iic
vie casac rien. \\ Du fil, une fieeïle,
une con/c. Ilol'tall, lics'tal, hin'l-
lal, yi'Ttal, liil'tal. /\/.s.. slio*"!-
^tal, "shiltal, sliin'Ttal, yi-rtal,
shiltal, shouTtal, lu\\VT tal.f'uL,
lumrtal, ('(/ lioiillail ; lu)iis''tal„
luHis'tail ; woimital, uouii'Ttail ;
ydii'I'taUyouTtail : woiil'taKwoul-
'tail/rtliandèzlir woiiii'Tta! siuiaii,
ne eusse pas Ion jil. — Ihid., easser
souvent. Naortal, nas'^tal, nane''!-
"tal, nayoTtal. Pas., naoertal, na-
pi'Ttal. Fut., nawartal, nawas'tal,
nawouiri'tal, nayou''rtal. — IhUL,
en plusieurs brins. Enkké-irtall,
e'^lkké-es'^tal, e'ikké-inn'^tal. Pus.,
o'ikké-pertall, enkké-iTtal. Fut.,
e""lkké-ourtal,e'Ikké-ous''tal/J"'than-
dèzhi' ttassi ille itta, enkkéH'^tal
oyiii, /(• fil ne lutlait rien, et je n\ii
fait (pie le easser.
Casser (se). NVte, ou nadyi^. Prés.,
.'?* /). na^^tè. Pas., naoè'^tè. Fut.,
nawa''tè, Naoè'^tè, bèyézè shella, il
est eassé, les moreeaux s(ynt là.
Casserole. lié-yé ettèzhi, dans la-
quelle Von fait euire l'iande ou
galette.
Cassette. Malle. Deddienn "'téli. H
(iissette earrée. Dedchenii ''téli
naattazhi. || .1 eouverele howhé.
Dedchenn "^téli bedakkadi'^taiien
he'^lyouH. || Blindée. Dedchenn
"h'ii tsantsan '^ka'^lè hekke shella.
Casse=téte. ^\'^l.||F/letsseloMi ea^e,
bâton de guerre. \\ Dslii-'^an, bâ-
ton pour frapper la tête.
Cassis. Tsadjiè, graine, fruit du
ciistor.
Cassonade. Sou'^iîa dshooè, suere
uni in .
Cassure. Hèyézèkkè. Hè^tè.
Castor. Tsa. || Mâle. Tsa dèyèzhi. ||
De moins dUm an. Tsa yè. || D'un
an. Èkoui, niotfen castor. \\ De
deu.t ans. f'^koui flshèrè, l'aîné du
castor d'un an. \\ Au-de-'<sus de
ihiiA ans. Tsa iii'/hè. || Deux cas-
tors iiiàle et femelle qui vont se
faire uni famille. Na'ltti "kè.!! Fe-
melle (la eastor. Tsa detssiv.
Castors. 'Fribu Dé né de la liivière-
à-lii-pai.r. 'l'sa-ot tiiieii, habitants
du pai/s où abondent les castors.
Casuel, casuellement. 'i'ta lan ;
tfa laon, fortuit, fortuitement ,
d'une manière aléal(^ire. Tta laon
niliodeiiUthi, ee qui arrive d'une
nuiniére fortuite, ca-tuelle, aléa-
toire. 'Visx laon tsaniba seoan ni-
ninttli, l'argent qui m\irrii'e for-
tuitement, casuellement; casuel.
Cataclysme. Nih VI na''an-o-owè-
zhèdi nezho, ou nih '"e°l sa'^rta-ho-
zhèdi nèzhè, grand bouleversement
de la terre.
Catacombes. Nih-oyaoè dahorzhlai,
yannisin eoa - da - san-oiizchii-kke
dasouttin nin, lieux souterrains où
Von se retirait autrefois pour ado-
rer Dieu.
Catafalque. La mess kon-en, ou ya-
'ti kon-en denezhiye 'téh hekke da-
*^tin, dans une église ee sur quoi on
dépose le cercueil d^un mort.
Cataleptique. Déné penna tti VI ko-
lou, 'lenaninzhet lahoHin, tthi "^le-
oaninzhet heounin'^lshenin, Jiomme
en qui la vie subsiste encore, mais
cjui a toutes les apparences d''un
mort et que Von croit mort.
Cataplasme. Dene tthi kke shè"ain
henni ttassi natchis, m. à m. pour
appliquer sur la peau, une sorte de
bouillie. ])ene-tthi-kkè-shè"ain ye-
kke i "ai, ov yèe'Itehezh, // ///;'
applique un cataplasme.
Cataracte. '"An-naoèdlin otchopè.
Catarrhe. Dè'kozh tta deninniè ''ton
fleUès, éeoidemeiit nasal produit
par un rfiume.
Catastrophe. IIo''tè. Dene 'lain VI
o'^tè, la catastrophe a fait beau-
cou}) de victimes. Ho'^tèi nèzhè
nonkkelionltthet, nous sommes
CAU
— 193
CAU
xùctinu-s d'uni- fiiainic i«j(<j>h(>p/it'.
Catéchiser. F/U'-tKsou-ilel'ktT» y»-
tixftta junjiu'rttMin, instruin- jutr
dfiniiinlfs tt rcinniscs, «»u ttmt funi-
neint'iit 'aoiiiK'rtfiiii ; tNs«'sliiii\î«
'uuuiu*rti'iiii, inutniirt' ; instruiri'
simplenwtit. Niho'"ltsini yii'tiyetta
st'kwi ''aoiiiicrtciiii, cntiUliiscr /«>•
enfants. Koutta, sékwi 'lan ""aou-
iiiTtan koiittt*, j'ai catéchisé hcaii-
cniiji tl'fnfants.
Catéchisme. F/It^lssou-Wclkeri ya-
Catéchumène. Dvuv l>okke''tai(lzi*'l
luMiai 'atniiiorteiiii, celui (/uf /'o»i
instruit en vue du baptême.
Cathédrale. Tta ya'Ttiy iii'zliè iia-
zhfrj ya"^ti k(ui-tMi otrliOMt*, l'é-
glise principale du lieu tni réside
/'tHv(/ii<', Ya*^ti koii-en hoiiiiè/liè,
iininde éfflise, église principale.
Catholique. Katolik, || YaTtiy nè-
/.liè tclio' e'Ie (lakkaltoldé, cens qui
sont unis datis l'ohéis.'iance au
Pape.
Catir. You deKlish al/heiui, ou al-
"in, ou alnè, rendre une étoffe hril-
Itnite.
Cauchemar. Mauvais rêve, oslinoun
nat-ssè^tè. Oslinou nazhi'tiii, j^ai
eu un cauchemar. \\ Pjrc somnam-
bule, tssè-na-tssegou. 'l'ssè-nasjjou
oyiii, je suis somnambule.
Caudataire. YaTtiy nèzhè tcha 'tele
oun'^touni, qui porte la queue de
In robe (/'i/« évcque.
Cause. 'Ahon'lttè itta. || C'est toi
lu cause, nenn imhon''Ittè.|(.l cause
de c<^a, èyi 'ahon'lttè itta. || A
cause de, "ka, oun'ka. t'.yi ^ka, ou
eyet oun*^ka, à cause de cela. KHIa
'kar oti eflla<.>e ""ka? ou «Ilini ouii-
■"k.i? .1 cau^e de quoi?
Causer. Pjre cause. Al "in ; aliiè ;
al/.henn. Je lui ai causé de la peine,
''anyenierz}i"a asla. rV a de la peine,
du chagrin j'ai fait. Il me donne
du troulde, siniii 'laii asiiflhenii.
«Jii a.sf 1 111, me» pensée» nitmhreu-
te» il mt fait. || Parler ain-c quel-
(pt'un. Dfiie VI va'ti. F/lr'l Nailti
aliittin, nous caustnis euMvtnble.
S4>(,«a liariiula illc, iif'l yawuVti illi',
laisse-moi tramptille, je ne veui
pas causer avec toi. \\A voix busue.
Ya'ti (lt»"ous, «lfs"oiis, <Jin'l''ouH,
(If'^r'ous, (lir'oiis. \a\i (JouM'ous,
parlez bas. || .1 voix haute. I)a-
/.iiitcltao e^leM yazi'l'ti. DaiuHiin-
tthao f'Ie'^l yalu'M'ti, Us se parlent
à X'oi I haute.
Causerie. Dent* VI ya'^ti, causerie
d'un seul. F/Ie'^l daya'^ti, causerie
à laquelle tout le nunide prend
part.
Causeur. Yaonil'tiyt*, ou yahoM-
ti\f. <pii aime à causer. Il Iloiinlni
flt'iuMi, conteur d'histoires.
Caustique. Homme. Beya tiyè <len-
nè, qui a une parole piquante,
mordante, jl Chose qui brûle, tta»>»i
""koiiii lanttè, (pielque chose tpii
est connue du feu. Hetta "atssè-
ttèzhi, l'ésicatoire, (qui brûle en
enhi'ant la peau).
Cauteleux. Oya-î..a-liounyan,<7iii s'y
entend pour tromper.
Cautère. Dene tthi "^atiiiittî», plaie
produite par un causticpte. Setthi
"apinttè, j'ai un cautère.
Cautériser. Tsantsanen-zlifll tta
(ieiie tthi "alttèzhi. oti 'altttvJi, 'as-
ttèzh, "ane'lttèzh, "a'Ittezh, ojj
y>Vlttezli. Pas.,'Aoe\Ui', 'aci^lttè.
Fut., awalttèzli, "awasttèzli. Na-
(louzhè lietciiè (leldzhèri ttaliè de-
ne hi "aiMi, eyet tsantsanen zliell-
tta "^alttizh, la morsure d'un ser-
pent à .utnnettes, on la cautérise
avec un fer rouge ; ("alttizli est
l'habituel de 'aittezh).
Cautérisé. "A.jinttè. Se^ka^tè 'anin-
ttt', ma plaie est cautérisée.
Caution. H'Ina nat<isei>eliiihi, payer
pour un autre. Itenna iiaeoer/hni
itta, iHHiaden'tan ille. parce qu'il
Dictionn»ir« françaU-Boniacnai'
CED
194
CEI
a tnutx'c une caiitioii (ijii'on a
paifé pour lui), il ii'u pus clv en
prison.
Cavalcade. Ilouii'lnè/.ln'' hooMu lin
ti'lu)' kko (l;i/.t'llf lii,(/(//(.s une firun-
(Ic circonstanci', trou])c de i^ens à
elieval.
Cavalier. H. in tclu/ kko da-zlicdclai
(loiUMl.
Cavalière. Lin tilio'' kko da-zlieddai
ts^ékwi.
Cave. Dedc'henn 'tell ya£)e, ftoiis le
plunchcr. \\ Nih-oyapè, trou dans
In terre. \\ Adj., iietur caves, ben-
iitU'è heyeoiiittli lahoitin, ou ben-
uiXijv hoyè (lazlit'Uin laliottin, les
jieux enfonecs dans la tête, ou
bien : bennaoe hoye dazhe'Tel lan-
tte.
Caveau. Cave hors de la maison.
Tsakke, cache. \\ Nihoye ye-o-
hwin^lin ttassi shellai "a, petite
construction souterraine pour ser-
vir de dépôt.
Caverne, cavité, '^"angè, antro. \\
Nihoye '"oi.'in"ai, creux daj}s la ter-
re, il Nizhatssenn nihoye ^Oî?in"ai,
caverne profonde.
Ce, ceci, ce, cette. Diri. Diri hou-
nininni, /"Vn* trouvé ceci. Diri se-
oan "an-o-^'tenni nin, j'avais perdu
ces choses.
Céans. Dyan yinsin, ici dedans.
Cécité. Natssettin ille. NaÊ)-èdi-ni-
zindzhet, ou nizinzhet. Nattin ille,
il ne voit plus. Nao-èdi-ninzhet, il
est devenu privé de la vue, a per-
du la vue.
Céder. Abandonner. Ttassi dene
tssenn hededdi, hedesni, hedinni,
hedenni, hediddi. Pas., hededdik,
hedeoinni. Fut., hedouddi, he-
dousni. Koutta, netssenn bedesni,
je te le cède. \\ Ne pas résister.
Dene-oaedda ille. Beoaesna ille, je
lui cède, ne veiix pas lui résister.
\\ Dene-r«a-da-redda ille. lîeoa-da-
resna ille, je lui cède, ne veux pas
disputer u'ece lui. \\ Cesser, re-
noncer. Aiiaiiouttè, anasttè, ana-
nolto, anattè, anahittè. Koutta,
anasttè, c'est jini,je cède. — Ibid.,
aiiahoulzhenn, anasshenn, ananel-
zhenn, anaizhenn. Koutta, anas-
shcnn, c'est assez, je ne l'cux i)lus
m'en )nêler.
Cèdre. El ''letsenni, siii)in de sen-
teur. Eyi dedchenn na-tchin-dè-
dyooou, bedshon nctrhao, tthi
hounzon 'letsenn, cet arl)re est
b)'anc]iu, a de ffrandes brunelies et
sent bon.
Ceindre. Une propriété de murs en
pierres. Dsiiè hol)an nadelyè, lio-
ban nadeslè. Pas., dsliè hoban na-
dehlya, hoban nadilla. Fut., dshè
hoban nadoulyè, hoban nadouslè.
(I Clôturer en bois une propriété.
Hoban naedelyè, naedeslè. Pas..
hoban naede*'lya, naedilla. Fut.,
hoban nadoulyè, hoban nadouslè.
Senihone^lchè kke ban nadouslè,
je veux clôturer mon champ. \\
Clôturer de fil de fer. Hoban nal-
tti, nastti, naneltti, naye^tti.
Pas., hoban na'^ltti, nazhi^tti.
Fut., hoban nawaltti, hoban na-
wastti. Il Attacher autour de, v.
g. ceindre sa. tête d^un mouchoir.
Dshi ban nazeltti, dshi ban na-
zhestti, nazhin^ltti. Pas., dshi ban
natseltti, nazhestti. Fut., dshi
ban naetssoultti, dshi ban nawas-
tti.
Ceindre (se). Avec quoi </»(• ce soit.
Shè-zelttlon, she-desttlon, she-
dinttlon. Pas., shè ze'^ittlon, shè-
deoesttlon ; mais, si on a encore la
ceintiire -sj/r soi, on dira : shè-des-
ttlon. Fut., shè-zoulttlon, shè-
dousttlon. loan kolou shè-din-
ttlon, dépêche-toi de mettre ta
ceinture.
Ceint. Être. Shesh-sttlon, je .swi-s
ceint. Shesh-elttlon, il est ceint.
Ceinture. Sliesh. Sèzhè, ma ceintu-
CEL
195 -
CHN
rt". lit'^hî', su ccitttiiri'. \\ Cfiiiturt'
éliLstiqui', slu-slt iiaii((l(lou/lii. ||
i'fintiirf étroite, s\\v>\\ tlarè. ||
Flt'ihi'c, sIu'nIi lu'ditlIi^M" lioiiiiliii,
tut iiicari' shesh triu)', i^rainlc
cfinturf. || l'cinturc de cttquUla-
^l's, oiittiiui-s-ttlifiiiitMi nanlttiv. Il
l'i'inturc (n'inlév en innc-cpic, \>.si-
ttchyot»î'-/.lH's|j.|| ('< i/i/»/rr (/(• pan-
talon, intst'n ttloulô. Il Jarri'tiirc
(li's mitasses, dwi-ttloiri. Dzii-
ttNui'l (K'strlu'/h, ;'(• si'rrc mes mi-
ta.fscs. Fut., (iousti'lie/li. || Vz.
MKITUK n la cciiiturc.
Ceinturon. .1 houclc. Hetta-da-
t Hou-«ifl/-j»t»è, ou lH'tta-(la-ttloii-
dil/.elu', ou betta-da-ttlou-dittai.
Ht'tta-da-ttlou-des/ha', ou hetta-
da-ttlou-dessé, ou betta-da-ttlou-
des"ai, je mfts mon ceint urttti.
Cela. Kyi. Eyi tta "an^tiiini, ou tta
st'oaii "aniieittlier, c'eut cela que
j'ai /u' ;</(/. Il Cela ne fait rien.
'AnMtte illé. Kttchyadiii Ittou il-
le. EttchyanMttou ille. Ik'ttaotles-
"a illf kolou, '^an'^Itti* illt-, quoique
je n'en tire aucun avantage, cela
iif fait rien. Se^an kon "^ta naliod-
di ille de kolou, ettchyaii'^lttou
ille, lors même que personne ne
viendrait me voir, cela ne fait rien.
il Avec cela, vz. avkc.
Célébrant. Ya1 tiy tta La mess
lie Itsi, le prêtre qui dit la mes.sc.
Célèbre. PJn. Deninzi ttchya-ho-
ninin"a. Ninzi ttchya honi\va"ao,
ton nom sera célè})re. Ninzi
ttc'liya-lioninin"a kwalanttè, te
voilà célèbre. \\ Dene tssettin,
homme respecté. || Deninzi nèzon,
</»// (/ un bon renom.
Célébrer. Vanter. Beoa-san-delyè,
Weoa-san-denoslt'. Heyaowè'^ti, hè-
yas'ti. Hefa sandeninlè ille kolou,
ne le célèbre donc pas tant.\\ Vue
fête. I)/in iiè/.hè souttin, hesttin.
D/.in iiè/liè itta,tta dzin nèzliè hes-
ttin ttonttè, c'est une fête, et je
;/!«• fais un devoir de robterver. H
Dire la ntense. l.iuimns lio^lè, \iv'\-
tsi. il Vz. HKMIt, KI.MIKH.
Celer. Dene tteliNa <>un«-<i/|icnn, uu-
nesslieiin, ouninzlienn, ouncvJienn,
ounidziienn, oiinouslienn, liMioii-
nèzlienn. Settchya (iiinewoiin/Jiin
sanan, ne nie cèle rien. || Se faire
celer : Dis que je ne sui'a pas à la
maison, sounewonn/liin, cèle-nuH.
Celer (se). Nae<lezel"in, naedenes-
"in, naedeninl''in. Nae<ienes"in,
)(■ me cache.
Céleste. Vakke lienlin, ce tjui eut
au cii'l. Il Ya heiilin, ce qui eut
cii'l. il Vakke hedadenlin, <m va-
kke hèdaderzlilin, le.^ citoijens cé-
[cst(vi.
Célibat. 'An'è, pour une fille, ou
une veuve ; '^azan, pour un homme.
Célibataire. "An^è nadzlièri, fille,
ou feinine ; *'azan n;wl/lieri, hom-
tne célibataire. Tlasin *^az<in nanè-
zhèr "^a ousan ? Vas-tu rester ttnt-
jours célibataire? \\ Shanin nazlii,
SI* dit d'un castor demeurant seul,
et. par })laisanterie, d'un céliba-
taire plus ou moins volontaire.
Cellier, lierr kon-en. "Konn 'touè
kon-en.
Cellule. F/1'an-shanin tssè'tèzi kon-
en oiaze, petites chambre.< à cou-
cher. Il Dene daden'"tain kon-en
oiaze, cellule de prisonnier.
Celui, celle que. Tta, ttah initial.
Tta hin kayenesshenn, celui que
je cherche.
Celui ci, celleci. Diri. Diri ché-
-jetin ille ttt-, ou l>ezha-ttchyao-
rinttè, celui-ci n'a pas encore
manifé.
Celui là, celle là. Kyi. Nooin. Eyi
tthi nou'è'^l 'a ousan? Celui-là
vient -il aussi ai'ec nous?
Cendre. ""Lezz. |l Kk^s lèzè, cmdre
iL' trctnble.
Cendré. Ik>kkéidzltai laliottin. qui
parait comme si on l'ai'oit sntu-
CEN
- 1%
CEN
poudre (le cendre. || Hona 'tadoh-
*Efai, /)oi7 mêlé de poils blancs. \\
Hehtssa lahottiii, ijui purnîl com-
me moisi.
Cendreux. Plein de cendre, 'lezz
\a<jî" tel'tin, comme ••>/ on l'avait
roulé dans la cendre. ''Lo/-/ yaot'
""te'ltther, qui est tombé dans la
cendre. \\ "^Lezz yam' (lehes°tin, jv
me suis couvert de cendre. "Lezz
yaoè cdesehiya, oh sVst couvert
de cendre.
Cendrier. 'I.ozz kkè. /<■ lieu de In
Ci mire.
Cène. Sainte. Tta naiulé Josus he-
ihilèkwiyé VI ''i'^ltssenn chet)elyé,
le dernier souper de Jésus avec ses
(ipôtrcs. Vz. nwQVKT.
Cénobite. Des cénobites. Daatsse-
(lel"ao, ya'^ti tclio ho''a e'"l'"atRse-
(Izhenn, qui mènent la vie en com-
mun pour faire pénitence et prier.
il Un cénobite. naa(lel"ai ho^a de-
neoadzhenn, qui vit en communau-
té pour faire pénitence.
Censé. La béounin^lshenn. Slia tted-
danen otssin be-onni-peddik oulle
lakou ! Koutta, 'lepaninzhet la be-
ounin'lshenn oyin. 7/ // a si long-
temps qu'il n'a donné de ses nou-
velles ! cela suffit ; or? le croit dé-
finitivement mort ; il est censé
mort.
Censurer. Quelque chose. Hoyadè-
"ti. il Quelqu'un. Beyadè^ti, bèya-
des^ti, beyadinTti," yeyade'rti.
Pa.'i., beyadeoel^'ti, be3'<adeoe.s°ti.
Fut., beyarloul'^ti, beyadous°ti,
beyadewoun'^rti. A°e ille itta,tsso-
shinyè déno hèyadeoinTti ille,r'('-
tait bien mal, n}(ssi a-t-il sévère-
ment tout cen-'iuré. \\ Benayaont-
*^ti, benayaones'^ti, benayaonin'^rti,
yenayaone''l'^ti. Pas., benayonè''ti,
benayaoni'^rti. Fut., benayaoïiou-
"ti, })enayaonous'^ti. || Bena-clii-
zèzhi. erprimer tin blâme contre,
bena-chi-desshi. Pas., bena-chi-
zezlu't, benn-clii-desshet. Fut.,
bena-clii-zouzlii, l)ena-clii-dou,sslii.
'{""iassi MMii stMia-c'lii-dt'zlu'l oiillé,
il n'a ])as proféré lu moindre cen-
sure contre moi.
Cent. .\dj. num. Om'r/liiiaii, oiu-r-
zlinan, <//',» dizaines. OncrzIinaTi
oiierzhiiaii iiilftr, nous sotnmes
cent. Oiierzhnan oiuTzIinaii iii'l-
ttè, ils sont cent. \\ Deu.r eenls,
na onerzhnan oiUM-zliiiaii.
Centenaire. Personne de cent uns.
()iu>r/liiiaii onerzlinai) benoayé.
Centenier. Denc lu-Téli déné be-
kkaozliere, onerzlman onerzliiiaii
betcliilekwiyè, officier comman-
dant à cent soldats.
Centième. Onerzhnan onerzhnan
edaonelttou i'^hine, un de chaque
centaine. C'est la centièuie fois
que je fappeUe ; kkaldanen oner-
zhnan onerzhnan ''tai nin'^kaya^^iH-
*^ti, m. à 7??. déjà cent fois je t\ii
appelé.
Central. Pouvoir central, l'tassi
nehnenkke, ttah ekke tte kkahol-
zher nezhe nazheri, beT tthi tta
eyi nehnen hodenen'^lshenn dan-
lin ; dans un paijs le lieu où réside
celui qui détient le pouvoir sou-
verain, ainsi que ceux qui avec lui
gouvernent ce pays.
Centre. ""Tannize. Nih ^tannizé, le
centre, ou le point central de la
terre. Cependant "^tannizé a deux
sens : d^ abord celui que je viens de
lui donner ; et ensuite, celui de
moitié, la moitié. Efllanelttè né-
oan ounioerzhni itta ? ^tannize-
tssenn senan ounir-erzhni. Combien
t^en a-t-il donné? Il m^en a donué
ju-fqu^n la moitié, c.-à-d. la moi-
tié. C^^annizé, la moitié, tssenii,
vers, jusqu^(i). Etssin naeh'^f^ézi
kkeyauè ''tannizé, le centre (F un
cercle.
Centuple. Onerzhnan onerzhnan e-
daonelttou onerzhnan onerzhnan.
CER
— 197 -
ChR
Centupler. rttts>i, uiier^dnitiii oikt-
/Jiiiaii kki'"uiien nadilttlii al iii,
rt'tuirc </u«7(/««* ihi>sr cfnt /oi> plu»
firainl. liftsumlm otuT/hiiaii uiu*r-
kIuuiii kkc aiu'ii iiadrttlir aiila, ou
aluHinla, i7 u t«M/u/>/«' ></ fortuin-,
st)ti argent.
Cep. l)f vigne. Djif-iuzi' tle<ltlu'ii-
nen tchiii (lt't.'t'r/li"ttn, pivd </«'
vigne.
Cépée. Iiitchiii-ia/o, les petits (/'uni-
>(>uihe,<)u l>e<ishuu "^ajlauaiu'hlvaii.
Cependant. Kolou. Nuuiii*Mia'lî' ko-
lou iK'l iiasslu'rj» ni'ennniesfort,
npi luliiiit je rente nree toi.
Céphalalgie. Deiio-dslii è\a. || l)e-
ne dshi ya4)è hoiien "an, léger mal
(Ir tête.'
Cerceau. Naliell»an/.h-iazt'.
Cercle. V. g. d'un 6»n7. Kdu"aii(.)è.
lit'da "aiii.»t", .s(^;i, ou .•><'>■ eereles,
s'ils .<iont Je fer. S'Us sont de bois,
on dit : benayedenla,/< ,s choses qui
l'entourent, l'enserrent. || Ourlet
d'un ca.tseau d'éeoree, de houleau:
eda"ans.<e; e'anj.'e. lîeda 'aiit>e,s<^"
cercle, son ourlet. || Faire cercle
autour de ipielqu'un. Vz. fairk.
Cercler. Mettre un cercle. Heuade-
'^tin, btMiades^'tin, benadiirtiii.
Pas., benadè^tan, henadépi'^tan.
Fut., benadou'^tan, benadous'tan .
Diri beiiadiii'^tin, mets un cercle
à ceci.
Cercler, (inmir de cercles. Hena-
• It'iM', benade>le. Pas., benadelya,
t>enade(jilla. Fut., benadoulyè,
benadousiè. Diri dedclienu "^téli
benadouslè, je vais cercler ce
vaisseau.
Cercueil. Denezliiè dedchenn 'téli.
Céréales. Ttanelttè elkkéttchyahè
ttU) la, les diférentes sortes de
cércidcs.
Cérémonie. Hetigieuse. Nindahod-
dt'hé e 1 ya'ti, prière accompagnée
de beaucoup de mouvements. ||
Kka^di s^'iiilssindo*"! lalionttou \a-
'ti, prier, cttnnne quand daut une
as.senihlée chacun a de la mit^re
à trouver sa place (c'est ainsi que
cela paraît aur sauvage»).
Cérémonieux. Iloniia/lit' luiun IhIù
di'iicii. ijiii fait tntp de ja^-onit, de
eérénionies. |i KtsMHiuiiiirUhiii <ie-
iieii, homme c<nni>aHsé, apprêté,
uumiéré. Ktosi'ouiiiirlshiii, c'ejtt
un eéréiin>tiieur.
Cerf. l)/.«-ii/hi 1 yancMi, mt <l/iMi/.tii' I
dèyi'/Jii. Il Vz. uic'iiK.
Cerise. Ou plutôt, merise. Dju' .if.
niny«*di, fruit à not/au.
Cerisier. Ou, merisier. Djié dfiiiii-
\tHli ititi-lu>n[ien.
Cerne. .Autour d'une plaii . Dene
'^kat't' liubaneii, le tour d'une plaie.
il Autiiur des yeux, déiié-iia-ba-
IK'II.
Cerner. Entourer de tous côtés.
liena/edde*^!, benadidde'l. l'as.,
I)enai5emndel, benadeoi^ldel. Fut.,
beiia/ouddi*'^^!, beiuvlewoiidde*^!. ||
Ihid., l)L'baii tssedde"!, bebaiihid-
(ie'^i.Pas., behaiits.serzlidt*!, I)t»ban-
zhiddel. Fut., bebantssoudde'l,
bebanwoudde*^!. ;| Une meule de
foin, de peur des feur de prairie.
Hebaii-iia-iiili-olttfh\e'l, bfbau-
ua-iiili-osttchye'"!, tracer qutique.s
sillons à rentour. Pas., )>ebaii-iia-
nih-olttchyeIl,l)eban-na-iiili-ozJuM-
ttchyell.
Certain* ne. AiTlalionttè. aiiMa-
hoxttè; an'la-lioun Ittè, ou aii'là-
holttè. An'lè-hostte, je suis cer-
tain. — An'la-houn^ttè tta adin-
iii oula? Es-tu certain de ce que
tu disY II Hocaii lia deniiiiii douttè
ille, dont on ne saurait (Ututir.
Certainement. Ho"uunluu. IIo-
"ouiilou iiazliiya walli, j'irai cer-
tainenient. \\ 'rti-liya-«louii-''liii il-
loii. Tliliya douii'liii illou, ttatto
adiiiiii ah()UiR*<l<li, certainement,
tu parais dire vrai. Ttchya doun-
'liii illoii, 'ouswiutssi Iakou ! xoilît
CES
— 198 -
CHA
enctyre, certes, un <lr tes uwuson-
i^es !
Cérumen. Dvuv - (lzi\ e - '1 - tsanen,
craasc (Je Foreille.
Cerveau, cervelle. Kdshinnan. So-
(l>lii;.'i.'aii, ;/(()/( cen'eait.
Ces. Pr. liém. liommes, oveliiioii,
Nounen. || Choses, evi. Kyi shol-
lai, CCS choses que l'oUn !
Cesser. D'être. V. iutr. NahosdU',
iialiDiiiulk', imhoudlé. iiahoiiwid-
lô, nalioulullc, nadalioudU'. Sena-
deoimli de, tthi nahosdlélu' ""a
ovin, si vous fti'dbandonnicz, je
retoniherais dan.'< le néant. \\ IIe(l-
din ]io"ai. Pas., lu'ddin houn"an.
Fut., hcddin hoii"ai. Sha ille ttou,
noLihdin liou"a kwalanttè, bientôt
vous ne serez plus, sans vous ce
sera. Beddin houn"an, il n^est
plus, C'est deveriu sans lui. \\ De-
nokkczin houn"an, après quel-
qu'un, lorsqu'il n'est plus. Nouh-
kkézin houn"an de, lorsque vous
■ne serez plus ; m. à m. que ce sera
âevc^nu après vous. (| De faire, de
travailler. Anahouttè, anasttè,
ananettè, anattè, anahitte, ana-
ouhttè, anahèhinttè. Pas., ansLog-
winttè, anaÉ)esttè, 1^ p. pi. ana-
pittè. Fut., anahohouttè, anawas-
ttè ; /' /). pi. anawouttè. Ezinyèn
éoalaoinna oyin, ananettè de ko-
lou, tu ne travailles que pour la
forme, et ti'as qu'à t'en aller. \\
Ana-la-houtte, ana-la-sttè. Pas.,
ana - la-o - owinttè, ana-la-pestte.
Fut., ana-la-hohouttè, ana-la-was-
ttè, cesser un travail quelconque.
Il De bien, ou mol traiter qucl-
quhm. Anatsselzlienn, anasshenn,
ananelzhenn, analzhen, ou anayil-
zlienn, anailzhenn, anaoïrizhenn,,
anahéhelzhenn. Pas., anatsseoel-
zhin, anaoeszhin, anaoinlzhin,ana-
nelzhin, anaoilzhin. || Faire ces-
ser, vz. FAIRE, Il De se traiter bien
ou mal. Ana*'letsselzhenn, ana'^léil-
zheim, ana' leou'lzlienn, ana^eiiel-
zheiui./'f/s., ana'letsso<.)elzhin, ana-
'leoil/liin, ana'leoou'^lzhin, ana-
"^leheoelzliin. Fut., ana°Ietssoul-
zliin, ana'Iewoulzliiii. O'tiye as-
slienn koloii, kkennazhè sattchya-
rintte itta, anasshenn oyin, je le
traite de )non tnieux, nuiis comme
il devient de plus en plus indocile,
je le laisse là. \\ ()'^ti3e a'^lilzhenn
ille si, »(w relations ne vont ))as,
nous ne nous entendons pas. \\ De
manger. Anaciietssettè, anaclies-
ttè, anachénettè, anachettè, ana-
cliéittè, anaehéouhttè, anachéhè-
hinttè. Fut., anacliéyouttè, ana-
cliousttè, anachéounttè, aniudié-
outtè, anachéwouttè, anachéwouh-
ttè, anachèhèhouttè. Anaché-
wounttè, eddin ! ne bet netcha,
cesse donc de manger, en vérité !
tu as un terrible l'cntre. \\ Cesse
donc ! Siiinlzhik, reste tranquille.
Shou''lzliik, restez tranquiUe^. —
Koutta kolou ! assez ! Dinlzhik,
tais-toi. Dou^Izliik,, taisez-vous.
Cétacés, "^rou tcho" kke iiollouè
tcho'^ danlin, les gros i)oissons de
la mer.
Ceux=ci, celles=ci. Diri you.
Ceux=là, celles=Ià. Eyehnen. Nou-
nen.
Chacun. Hèdaonelttou. Bedaonel-
ttou. Be*^taonelttou. Bônelttou.
Diri ''kè bônelttou, chacun des
deua\ Il De son côté, de son bord.
Bedaonelttou houbetssakkéssin,
c])acu7} dans sa direction. F/1-
ttchyazin sedde^, om e'^lkketssed-
de"!, s^ éloigner les uns des autres,
s'en aller chacun de son bord.
Pfl.s.,e'^lttchyazin serzhdel ; e^lkke-
tsserzhdel. || A son tour. E°lna.
ETna dshè nahittais, nous allons
devant h tour de roZc. E^lna ékwa-
hidya, c^est ainsi que nous avons
agi les uns et les autres.
Chagrin. Es'^tèè. "Anyenio^terzh-
CHA
- 199 -
CHA
"jui. Vz. Avoiii <lii ihiifiriii. Il pArc
cliiiflrin. !•',>' t»'liou(lliii ; t*s'"ti'lii's-
ciliii, oM «-s'ttV'dexIli ; rs'tt'niMnin,
ou es'"tèt^liiulli ; t'>'tMu\llin, 01/
es'"tt^'<le<ili. l'as., /' ;». i»s'tt\.illt«,
tni vs'iMvijWWy^ ; es'"tt\>iMli», <*»
t'>'ttHltvinliyî*. /•'«/., l's'ti'houll»',
fs'^tt'wa.slt'. K(llat)*»'^k«» rs'tt>ii»'<l-
liouii? /*(>Nn/u<)» ffi-f» clni^rinY \\
l'itir. Haiilai imislu'iu'ii /lit'//li oiu-
/Jianiii a'ouiiiii'lr (l»»'u:i'r alyiu*,
peau dinnt'stiiiuc j)rcpnnU\ et, à
(irssrin, ntidin- firciiuc.
Chagriné, éc.Iicmiu ^rcmi. DeVt'r.
Dôuiuinn. || liciulit triste "An-
vi'iii-(>-'toy.liet . " Aii-yéiii-luV.lu't ,
il est cli(i<*riiic.
Chagriner. V. tr. linnirr ^orn»/.
Dè'irtT al"iiv, ou aliiô. |l Rendre
eha^riu. Ks''tè-yt'-î.<el "a, es^tè-yé-
iji'l "a. Pas., es'^^tèyem'I/Ju't, es'to-
yé-pi'^Ishet. Fut., es'^tè-yé-wal/Jii,
es'tè-yé-wasshi.Es'^tè-yé-se-w()un''l-
slii siinan, ne me eh(i}iritte pas.
Chagriner (se).Ks'tè-yé-<'tssé<.K'!"a,
t'N tè-yé-<iéues"a, es''tè-yt''-(léoiiri-
"a. Pas., es''tè-yé-etssé-dét)el"a,
es''tè-yé-èdéÊ)es"a, Fut. es^tè-yé-
etsst'-<loul"a, es''tt'-vt^e(lous"a, es-
'tè-yé-tMle\vounT'a,es'"tè-yj''-e(loul-
"a. Es''tè-yé-e<le<,>es"a oyiiiin seda-
£»èli()douttè itta, koutta, sa douyè,
m' étant pl(}ngé dans le cliagrin,
le elia^rin me dnmine et me rend
hitii tiiallieareu.r.
Chaîne. Tsiintsan ttloulè. |l E'^ldzé-
ze, ou e'^Idzouzè ttloulè lanttè, qui
ressemble à la chaîne d'j/n piège.
il /)(• montaffnes. Cliezh è'lt*oiyé
dèoinlai, montagnes à la suite les
unes des autres. \\ De petites col-
lines. Chezh yatiaoullkker oiazou,
è'iètàyé dèfiiilai. || De glaçons.
I (Min tclid (iaijv ou II, e ieijiyi'
dt'<K»rzlilai.
Chaîner. Nih houould/aiiii tsaiitsaii
ttloulè tHHlIouzlii, ou tssellou/lii,
en arpentant , traîner une chaîne.
Chair. \)rt\r lllii. lU-uv dslicnn.
l)>luMiii.'rtlii.S«'tllii, ou MNJKlicnn,
ma chair. \\ Mince «/ni r«T»)iiiTf
rahdtnnen, dt'iu* - trliaiit;ai. Se-
trliaiiy;ai. || IJtTr, viande de hnu-
ehtrie.
Chaire. .1 prêcher. YaM'tiy yt*kke
dii/.iièyioini, dvuv tsscnti ya'Pti,
dans latjuelle le prêtre se tient dc-
hnut pour prêclier.
Chaise. l'^lida'jt^trluMintMi.
Châle. Hi'tta /dtcliou/lii, ou tta/in
/(•lt(-liou/lii, ce dans (ptoi tm se
drape.
Chaleur. Ivldouhi. || Chaleur dlii-
ver, liottè. Naliottè, il fait chaud.
|l Chaleur du soleil, ho/hèlè. Sa
diè. Kddouhi. Hozhèlè tta s;i yé-
daoriyé, la cittdeiir m'accahle. Sa
«lié yi'daoriyè. la ch(detir o/ ter-
rihle. Il Du feu. Kddou. Iloiierzli-
konu. Honerzli^koiin oyin dyan
yinsiii, /'/ fait bien chaud ici de-
dans. Il Faible chaleur, t'ddou
luiiazt''. Ividon ti-lio'^ illé.
Chaloupe. Dedchenn tssi iaze, /)f-
tit bateau.
Chalumeau. Servant à boire en ca-
not. 'l\sen-zliou'l. 'rsstMi-zliouT
ya<,'è "tou was<laii, je l'nis boire
avec le chalumeau.
Chamarré. Être ; personne, na-
ttlouintta soun-'^ka-douelidik, être
paré de dentelles ; clinse. ua-
ttlouiiitta ttassi soun-'ka-ouehdik,
(piehpie chose paré de dentclUs.
Chamarrer (se). Nattlouiiitta soun-
ka-t'tsse-doutMldi, soun-'^ka-doues-
(W.Pns., soiiii-'ka-t'tssou-<let<tMldik,
souii-'ka-e<lou<.'t*sdik. Fut., souii-
'ka -et.ssedouwa<ldik, soun -'ka -
t^louwasdik. Soun-'^ka-douindi ille
koîou, nètMiewattin hekke houllè
illt* si, ne te chanutrre donc pas
tant, tn ne seras januiis belle.
Chambre. Yo-hoiazé è^lè'ta-tiaiiel-
ttfliyan, waixon divisée en chatn-
/)rc.'«.|| Yiusin yé-hoiazé, chambre.
CHA
— 200 -
CHA
Chameau. 'I.in U-ho' lantft' lii'kko/Ji
iiennè/lii, sorte ilc chcvdl (tu hui^
cou.
Chnmp. Nihi>iu''K'lu'kkt', /( lieu i/c
/(/ culhirc.
Champignon. Iiil);iii-(l/^ii.'t'. || K.r-
croissdticc sur uu urbrc. Dflien-
tsoo. l)ecU-luMiii-tso(.), poJ/r (le<l-
clienn detsoo. || Vcssc de loup.
nadsan-tsiè. In fioudrc du corbcnu
pour su toUcttc.
Chance. Honhcur (par). Ilubit.
lue. i'asucl, oii'ou. He'ta ttassi
betssin itta iu'è kkazhè nO£)win,
pur cliance pour lui son pcrc est
riche. 'Cia Han itta qu'ECU, kkazhè,
l)err l)aze(l(lé illé, eonune, par
chance, il y a beaucoup de lièvres,
on ne jeûne pas.\\Vz. malchance.
Chanceux. Être. Déné "a asouhwa-
ttiii. Pas., (léné "^a asouhwadya.
lia asouhwattin ovin, il est tou-
jours clianceux. Sa asouhwadya,
j\ii été chanceux. \\ Vz. avoir,
MAI.CHANCEIX.
Chancre. Gou déné heddai, des vers
mangent Vhomyne. Gou seddai,
j'ai un chancre.
Chandelier.Ekkaderzhkkani-tchen-
nen. F.kkaderzhkkani-'^ké-tclien-
nen.
Chandelle. 'Lez-kka-derzhkkani.
1-kkader/hkkani. Ekkaderzhkkani
ni'ltssitta ioan na^^tel'in, le vent la
fait vite fondre, liedelyazhè '^ena-
tssi itta, parce que le vent fait
vaciller la flamme.
Chanfrein. D'un cheval, nin-tcho--
ttla-kk('zht>.
Changé. Adj., transformé. F/lna
ninzher, ou edouhon nininziier.
Edouhon nininzher ikkela ! comme
te voilà changé! \\ Remplacé par
un autre. EHna-ouneddihi. Diri
e'^lna ounininni ttanttè si, c'est
que j^ai changé ceci, Vai mis à la
place d'un autre. \\ Être changé
par le vi.<iagc. Edouhon asonettin.
aaunc'zhrslliii, MouiicvJiinlt iii, ah-
ounehttin. — //»/(/., (>doulu)n a-
souzehdi, ahouiU'scH, ahouniiKh,
al)ounoddi. Edouhon ahounindi,
ou edouhon aounozhinttiii hikou !
Te l'oilà donc bien changé ! \\ Par
le caractère. Edouhon ahoinie.
Pas., ahoudya. Edouhon adya, /7
est changé par le caractère. \\ De
nature. Eina dézinzher. F/hia dé-
ninzher, il est changé de mdure.
Changeant. 7 V//(/j,s.E'hia nahodzhi.
E'hia uahodeltthi. IIo "aiize e'ina
nahodzhi ikkela! Que le temps est
cliangeant ! ''An etta °an yahoscn-
noun, tthi °an etta^an dzin nezoun,
cV.sf tantôt la pluie, tantôt le
beau temps. \\ L'homme. In'^ia dé-
ninni dette ille, esprit tnobUe. Na-
dè*^^a°l lanttè, il est comme quel-
qu\in qui tourne sur lui-même.
Changer. Modifier. Nanahottai, en
parlant surtout de terre, nanahos-
"ai. Fut., nanahouttai, nanahous-
"ai, nanahoun"ai, nanayou"ai.
Pas., nanahottan, nanahozhi"an.
Kké"anen nanahottai, étendre,
accroître. Nenihone'^lchéhè kké-
"anen nanalioun"ai, accrois ton
champ. Il Échanger. E'"lna na-
ouneddi, e'^lna naounénesni. Pas.,
e'"lna naounendi,e'^lna-naounéninni .
Fut., e^Ina honouddi""], ou e'^lna lio-
nouddi, e'Ina honousni'^^1, e'ina ho-
néwonnai*^!, e'^lna honounni'^l, e^lna
honévvouddi*^]. Tssa e°lna honé-
wouddi"!, changeons de chapeaux.
Vz. ÉCHANGER. || Df pantalon.
Eina ttla"i yetsser'ezh.E/lna ttla-
"\ yewas"ezh, je vais changer de
pûntalon. — Ibid., de cJiemise.
E'^lna tthisi"i natsseiyé, nazhesyé.
Pas., natssehlya, nazhesya. Fut.,
natssoulye'^1, nawasye'^l. E^lna
tthisi"i nazhinlyé, change de che-
mise. — Ibid., de -sovliers. E^lna
•"ké-yé-tsser'ezh, e^lna- ''ké-yé-s-
"ezh., '^ké-ye-nel"ezh, "^ké-ye-*"!-
CIIA
— JUl
CHA
"e/li. I*as., i«'liia-ké-ye-tsi»ft»el"e/.h,
eTnM-"k^-vô-t»i'V't*xli, ou 'k^y^-
shnV/Jj.'f'jif., e'ln«-'k/'-y<4-tssoul-
"ozli, t*'liia-'ki'*-yt*-WH.s"t*/.li. K'Iim
'ke-y^*-woun'^l"t'zh, ihaii^f «/c «ofi-
/iVr.<. Il /)«' fciinnf. 'l'M'kwi f'Inu
ts&inrti, ^'IiiH nes'^ti, niuM'ti, e''liia-
yin'Pti. Pas., o'\un JuMirtin, f'Ina
ni'Ttiii. Fut., vlnu wnjtfl, v^un
was'tr'l. Il QtnUiUi' chose (le plut f.
Ttasiii e<liii-lKiuiittai, t'diii-lunK'^-
"ta, Pas.f e<liii-lu>unttan, ediii-
honi''an. f'uf., e<lin-houtta""l, ediii- ^
lious"a'l, si i\'tait, v. i*. une iitdi-
soti. — Si c'était une roche, une
ma»fe quelconque. 'Vtiissi t-diiittai, |
ediiies"ai. Pas.^ ediiittaiiv e<iiiii-
"an. Fut., l'di-hoiitta'I, ^'^^il^ou^-
"a*"!. Il //>/(/. 'i'tassi tvliouiuMidi,
ce X'crhe evt d'nifplieation fféné-
rale, ediouiiéiiesiii, tHliouiuMiinni, j
tKliounenni. Pas., e<iiuunendi, edi- 1
uuuéniiini. Fut., rdiounouddi'^I,
«liounousni'l. — Ihid., si c'était
un linge, un ilraf), etc. Kdil-
tohou/h, edinestciiouzii, edinin'l-
ti-hou/.h, véilin^ltihouzli. — Ihid.,
si c'est un plat rempli de (jueUjue
chose, 'l'tassi etlin'kai, etiint's'kai,
edinin'^kai, ediyiii*^kai. — Ibid., si '
c'est quelque chose de menu, v. g.
jarinv, poudre^ etc. Ttassi edin-
dzai, ediiiesdziii, edinindzai, etli-
yiiulzai. - — Ihid., s'il s'agit dUtn
vaisseau vide. Ttassi edin'^tiii, edi-
nes^tin, edinin'tin,ediyin'tin.Pa.s.,
edin'tan, edini'taii. — Ibid., s*U
•'f'agit d'un vaisseau pUiti. 'J'iassi
edirtin, edines'tiii, odiniriTtin,
ediyin'l'^tin. Pas., fdil'tan, ediiii"!-
"^tan. — Ibid., s'il s'agit d'un pois-
son, d'un canard, ou mêvie d'un
enfant. EdiTti, ediiies'ti, ediiiin*"!-
"^ti, ediyiii'Tti. ^ Ibid., si le ré-
gime est au pluriel. Kdiouiu'iidi,
<nt edilyé, e<lineslé. Pas., edilya,
edinilla. Fut., ediu-alye*"!, e<iiwa.s-
1^"^!. - Ibid., de bout en bout.
K'ItNMMiii iiadî'ttMiii, r'l(!K»eiiii iia-
des'tt'nn, (.•'ltKs«Miii nadiii''tciin.K'l-
tsstMin iiad^'Hdiiirtuii, change le de
place de Innit en Intut . || l.'avitttn
de côté. Naii-tfozli M'tiii, iiaii-
ttozli-f>'tin, iian-lto/ji-intiii, nati-
110/11-^1111. jj De vêtcmcnln. K'Ina
\()U yryeddi, e'Ina \«)ii yi*ssai, i-'^I-
iia-you,yt'iif(.<t'ai, t''liia-yoii-y«*(.«i'ai.
Plis., e'Iiia yi>u-\«'-\fddik, i*'liia
y()u-yt'-t»iya. Fut., e liia-you-yé-
yoiiddi, e'^^liia you-y^wa^sa. —
Ibid., pour se parer. Y<iU->t'-ycMl-
di ; comme ci-dessiis,maiji en ontet-
tatit »*ina. || De côté (étant cou-
ché). Nazerti'*'! ; et si ce n'est
qu'une foix^ nazertia ; uHiiéoes-
'tf'l, iiades^tiii ; uadéoinl'tt-l, na-
«linl'tin ; naderte'^l, iiadel'l iii.f'fi/.,
iiazouwid'te""!, iiayxjul'tè; iiaduu-
was'te'l, iia<lous'tè ; naduuwouid-
'^te*'!, uadewounrtè ; nadouwal'te"!,
nafiouPtè. - — //)/</. Naze(,><,<ezl», iia-
des^'Vzh, nadiiioezli, nadeooozli.
Pas., naztWj.i't'zh, iiadei»t'N'ezli,
iiadeniiujfzli, iiaderzlu'ezli. Fut.,
iiazouo(.>ezh, nadous'"ezli, na<ie-
wouiioezli, nadou<.>i»t*zh. |IDc eanq).
Edyiii sedde i. Kdyin-ttc'hya-'"ten-
iii, edyin 'tessai, 'tin«,<ai, "^teooai. ||
De place, de siège. Kdin-ttla-zeii-
dai, dénesdai, dénintiai, deiit*<ldai ;
(/i/(7 dezliiddai ; pi. t*din-tthi-zel-
ttlii, deiiilttlii, déiiou Ittlii, dciiel-
tthi. il Di place avec un tiei's.
V°\na tssinde'l, duel e'^lua tssin"as.
Pas., e^lna zJndel ; t'ina ziiras.
Fut., e^lna tssoudde*^! ; o*"lna /jou-
"as. F/Iiia wDuddfM, changetms
tous de place. F/Ina iiouh<le''l,
changez tous de place. F/liia noiih-
"as, vous deux changez de place.
Il Se changer à la ligne de touée.
F/lua tssi r,HHlloirl, e'^liia tssi oid-
louM, you'Iou'I. StMina tssi (^>ii)loun,
haie à ma place. F/Ina tssi Iièt»f1-
loiri, i7.s halent à tour de rôle. |i
Changer de bien en tnal, on de mal
CHA
— 202
CHA
eu li'un. Kkrtss»'/,lii, kkt'sslil, kko-
lU'/.lii, kkt'/lii, kki(l/.lii,k«)ii>lii.kkt>-
lir/.lii ; /)/. kkftssfdd»'', kkiddi',
kkoiilxin, kkelu'ddi'. Pus., kkotsse-
fiii/lior, kkri.'izlH'i- : /»/. kki'lssPî.)iii-
dt'", kkt'oiddr, kkcMOulidr. kkcniii-
dé. Fui., kketssoiizlii, kkcwasslii,
kkewoiin/lii, kki-wa/lii, kkcwou-
dzhi ; /)/. kkrtssouddo, kkewoiid-
dt', kkfW(nilidi',kki'\vmld(''. -Ihid.,
kki'ttflivt'/.lii ; /)/. kkothhvo<ldi'.
Fut., kkoitrhyou/lu : /)/.kkcl t{li\ -
oiiddt''. ('«• second 'ccrhc n'u (juc
CCS tro'isicmcs personnes ; le rc.'itc,
U remprunte de kki«tssozlii, Kou
iioiinon houii/.oii daoonnji iiiii,
kk«'viiid('> ikkrla ! Ces ffens cpii me-
ndient une vie si édifinnte, (pw les
x'oilà chauffés! OsIîdou dnoenna
i)in, kket'indé illi* koiitto, ils 7'j-
x'aient mal, ih n'onl, certes, i)(is
elninffé. \\ Vz. M.TKIINKU,
Chanson. Chaut, riieiiii. Yonon. —
Ya'^ti yéneii, canti(pie. Inkkaiize
yénen, chant de sorciers. Kima yé-
nen, chansons crises. || D'amour.
'rtchyè-dè"a yéiien. |! De ffuerre.
l-ttfliyi>-dt*"a yénen ; chant de
tnort pour la ffuerre. Dono lio'tcl-
zlii luMini yénen,
Chanter.Tssètlyenn, hesdyenn, nèd-
yenn. lièdyenn. Pas., tssenedyenn,
nesdyenn, riindyenn. Fut., tssoud-
yenn, wasdyenn, woiniflyenn,wad-
yenn. || "^Adettai, commencer à
chanter, °ades"ai, *'adin"ai, ''adè-
"ai, Vlittai. Pas., '"arlettan, "ade-
(.>i"an. Fut., "'arious"a'"l, "^adewoun-
"a'^1, '^ad()u"a''I, "^aflewonltal. 'A-
din"ai, kou! Allons, chante. \\ E-
tssenn, ou etssen, ou etssin nade-
ttai, donner un tour à sa voix, la
faire onduler, suivre les notes ;
etssin-na/^les"ai, etssiii-iiaflin"ai,
etssin-nadè"ai, etssin-nadittai ; pL
etssin-nadelyé, etssin-nadilyé, e-
tssin-nafloiflé, ets.sin-nalièdellé.
Pas., etssin-njwlettan. etssin-nadi-
an, etssin-nudin "an, elssin-na-
flerzir'an, etssin-nadézliil lan ; /)/.
efssin-nadehiya, etssin-nadézhilya,
etssin-nad()iria,etssin-nalièderzlila.
Fut., etssin-nad«int la, l'tssin-na-
doiis"a, etssin-MM(lew<)un"a, etssin-
nadon "a,etssin-nadeu(Hil ta,etssin-
Iladé\v()llll"a, elssin-nahèd()u"a ;
/)/. etssin-nndoulyé, elssin-nadc-
\\()iilyé, elssiii-nadewou'lé, etssin-
iialièdoullé. il l'îlsscnn-nadazezhi,
ilonner un tour à sa -eoi.v, Juii-'
écho, mêler .sn voix à celle des au-
tres ; etssenn-nadadesshi, nadadin-
zlii, nadadèzlii, nadadidzlii ; /)/.
etssenn-nada/eddai, nadadidc'.ii.
Pas., etsseiui-iiadazèzliet, nadadi-
zliet, ou nadariziiet ; duel nada-
didzhet ; pi. etssenn-nadazerzlidé,
nadatlézliiddé, nadadoulidé, nada-
flerzhdé. Fut., etssenn-nadazou-
zlii, nadadousslii ; /*" p. duel nada-
déwoudzlii ; pi. etssenn-nadaztmd-
dé, nadadéwouddé. || Aller en
chantant, rr, ali.kr. || Arriver,
faire route en chantant, vz. \itni-
\v\\.\\Chanter à tue-tête. Ya-s(>ll-
zil"ao tssèdyenn, ya-sell-des"a()
hesdyenn, ya-sell-dinI"ao nèdyenn,
ya-sell-der'ao lièdyenn. — Ihid.
Dene da-yihè kkettla tssèdyenn,
chanter jus<ju\iu hout de sa x'oj.r,
avec tout ce (prou a de voix. He-
da-yiliè kkettla hèdyenn, il chaule
à tue-tête. \\ Avec paroles. Nayao-
nè"ti VI tssèclyenn., nayaones'ti,
nayaonin^ti, nayaonè'^ti.Nayaonin-
""ti VI nefiyenn, chante avec le-s
paroles. — Ibid., ya'^ti VI tssè-
dyenn. Ya'^ti VI hesdyenn, je
chante avec les paroles. || En-
semble, à plusieurs l'oix. C'hennen
ya''ti, chennen yaH'^ti, chcnrien
yaow'^rti, ehennen yalièheTti. ||
Bien. Ttchyè-da-o-dinyan, ttehyè-
da-o-di^ichan, ttchyè-da-o-flin^l-
chan, ttchyè -da-o - rlin^lc-han,
ttchyè-fla-o-flilyan, ttchyè-da-o-
CHA
- 203
CHA
(lou'U-litui. I) De /MurniK". I >«»•!-
llt'Iull tj»M'^<i\('nil, lltttlf«k£liUir|uU.
oti «ilKlcMilllilmi lu*Mi\(MIII. Du-
(liiiUiotrlitu, eu liH'linl/lii'Itxi, m*-
(ly«^nii,/M ihtinit'f, nu c/iiirifr tl'uiif
xw>ir crfUM-. \\ /)»• ti'tt\ Du/jn-
ttc*li\uux))i>u tsMflyt'iin, clmnier
il'unc xhhj: aiflui' : <lmK'>ttt'livou-
/Juui, (liuiinltti-ltyoïi/lioii. |l En
Chtl't'uttint . |)(l/«-|(^>lll«)l| t ^^^^<^y«*^n,
ciadt'StiiJ. tiatliiilt'iil. <iii<lflc>al. ||
/"ri chtvur. K"li*-<'henn-yiu>ii"^ti,
wiil'ti, yacuiTti, yiihMu-M'ti. i! En
maixhunt «ri hatuif. Clicnii /.eltle'^l,
«It'sjihli'I, <iô(,<tm'l«lt*M, «if'NK'Idel.
l'as., rluMin t*w>u Ij1«*I, i-Iumiii oii-
i('-/.liil<K'l. oii<K*yJM»u'l«lfl, oiHle*^!-
«lel. — Ihid.^ stHd. ('Iieiui /i-lla'^l,
(let»esla'l. Pas., rluMin ouz«*lil\a,
ou«lé/lu'sya, ou<ié/liinIya, oiulrh-
lya.Ffi/., i-luMUi «lestmlya, <lrlioiis-
ya; duel chenn desoul"as, (ichuiil-
"ns ; /)/. ihenn desouIdeM. «lehoul-
if*"!. il Eu ptirt'u's. F/lkkt'ttchya
;i-«la-<la-tvst»(X'lyi<)U flit-nni'ii ya""!!.
K Ikkéttcliya a-(ia-tia-<jiIyioii clien-
nen yairti, twus chantons en par-
ties. Il En sitlu. DtMU'lain lunlvoni
la'tai.'è shnnin etssin naedettai,
ifitcrroniprc un chœur par le citant
iTutie voii- m'ulc ; etssin naedes'ai
tssin nae<lin"ai.||Ffli<x. ''Aiuléhi-
ai. Pa.s., ''an<lélu"aii ; "aiuiehes-
ai, '^aiulehiii''ai, "aiHlehè''ai. —
Ittiii., "iuu\i''{e-/.\n\yé, "an(lt''"t()u-
Té, "aiidt'helyé. Pas., ''andé't**-
/liilya, "andé'tou'la, "andéhelilya.
Pour la gtierre. Kttchyèzel"a,
ettrliyt'<les''a, ou plus .sinivent :
ettr}iyt*<lè''a yenentta tssè<lytMin. ||
Ptntr la jonglerie, la xorcellerie.
Dfiie kkezin tssè<lyenn. — Dene-
kk^zePan, (lenekkénes''an, dene-
kkeninl"an, deiifkktnel "an. ||PoNr
/\ifMotir.'rtrhyt'<lè "a, ttiliy«Wli'l''a,
ttfhytHlin'l "a,ttcl»yède^l "a,ttfl»yè-
<lil"a. 'rtfhyè<k»*'I''a ekuadrli liou-
iiiii/Jienii ille. il chante des chan-
«Ofif d'unnmr follet. || Puur let
tnttrtf, pnttrlr reints de leur» âinfê.
Di'iw /}\\\v '• |HK^dyelln.
Chaiileur. HudndMMii diMu-n.
Chantier. Dslutu i«ii<r yn^^' dcd
i'Ihmim t-an nat vM^ld»', endroit tir lu
forint où /*<)M travaille le hiti».
Chantre. DtMU* Mad>lir hcdy^Mii, ce-
lui tpii entonne. i| ("hfiin t«an-
kkanl/ln-ri, le intiitre du chant.
Chaos, 'l'tassi lu>r<'lMUi sjd'^la licho-
'la, confusion de toutes chose*.
Chape. Va'^li luMini ya'l'tiy tia \c^
dcKclioii/.lii, dont le prêtre se dra-
/Il pour la prière.
Chapeau. 'I\sa ; <•/ /dus smiient :
tsNtilia "^kale, coiffure feu'dle. Se-
t^>ialia "ka'le, nton chapeau.
Chapelet. K'Itssonw.
Chapelle. Va'ti kt)n-<'n oiiuv. I.a-
iiu-v^ k»tii-t*n-a/-f.
Chaperon. Du traîneau. Hf/Ji-d-ilii-
ll luMllllMI. Ht'-dsIli-tflKMintMl.
Chaque. Kdaoïulttou. '^l'aonrlttou.
l)/iii rdaoïu'lttoii, ehaipie jour.
Char./)c cheiniti île /tr.'Koim lM»7.h-
tfhennen, char de feu. || 'l'santsa-
iien l)e/.h-tc-hennen, char de fer. ||
Tsaiitsan ""tounlDuî- he/.h-tfhen-
iMMi, elnir de chemin de fer.
Charhon. 'i'tès. || Charhott de tt^-
re, nili-ottèzè. || Ardent. Ttès-
dsh'\Ti',charhon en feu. (\)^ïn,feu.
l)slii-ye, place du feu, foyer.)
Charhonner. Réduire en charbon.
rtax^i ttt^ al'in ; ttassi ttes aine.
Ttes ovin ayinla, i7 /'<i tout réduit
en charh(m. || \oircir avec du
charbon. Tes yat>è "^tettai (verbe
d^ipplicatitm à peu près généra-
le ; ttes \ai>è nt*>''ai, 'tin "ai, *tè-
*ai. —'^Cependant, si c*était un
morceau de bois, ou quehpie chose
de long, on etnplcnt'rait : ttè> yat-è
'tè'tin, 'tes'tin, 'tin'tin, 'te'tin.ou
yé'tflin).
Charhonner (se). Ttes ya..^*- di'selti,
<lcln'>> ti. Pas., ttè> ya^i' <léM-rtin,
CHA
L'04 -
CHA
tléhcs't iii, (K'Iiin'rt in. /'»//., Itî's
yiii»!' <lt*si>urit*M, édétuis' ff I, inlv-
wouirl'te'I. 'l'tès yotjv «'lit'-liiurtin
ttu unedyu uusaiir -In-/» donc été
tr nuilcr dans le chtirluniY
Charcuterie. H«rr na'lclshel, iius-
(islu' 1, iianchishi*'!, !ia\ flilslic'^l,
iiailtlslu'l. l'as., iia(.'rl(lslicli, iia-
t'i'MsIu'I. Hi'rr iia'ldslie'loii etssiye
yéî.>eI(l/A>k. tn/aiit haihr de In x'ian-
(/(', i7 l'a ciifcnnéc itans des
hojiiiin .
Charcutier. \krr iia'^Idshi-'li, ha-
ihtur lit vinndc.
Chardon. 'IMNV slini In-lla dclsolii,
iiuiuvaisc Jurbc tcruiincc en hoidc.
il Ttlô'" .sliiii detti'liyoui, {iiduvciisc
herbe épineuse.
Charge. D'nrme à Jeu. Dèvé sliella.
Dèyéelyé, on met la charge, on
charge le fusil ; dèyéelya, ou dèyé-
oelya, o;j a chargé le fusil. || Far-
deau. "F/l. Heunenè, .sa cliargc.
]\eijijé'\i' hiiikkèzliè ni'^lttlu't, sa
charge pcnclic, va tomber.
Charf^é. Être. En général et sans
rien spécifier. Na-elsse^se*^!, naes-
'"fîe'^1, iiainVf 1) naè'^u:e'^l., nae^^e"!,
naoïih'ue'^l, nahMiei,^^'^!. Pas., iiae-
t>suui;'!.''ii» naoïizlifs'^in, naouzhin-
*^crin, naouh''g:in,iiaouzhi*'gin.Fj/f.,
nîiesou*'gè, nae'tous'gè, nae'^te-
«()iin'^u:è, nae'tou'yè. — Ibid., de
(lueUjue chose de déterminé. Na-
tssè'^ge'"!, naoesge'^I, iiiu)iii''f'e*'l, na-
yè''ffe*^l, naoi*^ge*^l. Pas., natssou-
Vin, naouzhes*^gin, comme ci-des-
sus. Fut., nasou'gè, na^tous^gè,
na'^tewoun'^gè. Diri sa na'^ti'woun-
'ut'» ]>orte ceci pour moi. \\ Inan.
Arme à feu. Dt'yé shella, 01/ dèyé-
£>elya. — Voiture. Hezh-tchennen
ye you pelya. || pAre trop chargé,
arme à feu. "^Velkk'i/.Wi '"konon '^lan
hèyp shella. — Voiture. IIo"an/é
l)rv(' yoii Mclya.
Charger. Quehiu'un, lui mettre sur
le dos plusieurs choses. Ttassi be-
kké<lahl\i'', lu-kki-da/lu-slt'. Pas.,
I>('kkt'(lald\a, l>rkkt'-(la/.liilla. Fut..
I)»>kk('da\\ al\ v I, ln'kkrdawaslc' I.
Ou bien, ttassi hi'ttalilyé, ln-lla
ytv.liosié, l)t'tta/luidt'. Pas., hi--
ttaldya, Ix'tta/.liilla, l>i>t ta/hinla,
yt'f f ayor/lda. Fui., Itfl lawalyi'l,
bi'l tawasli'l. Diri (iirlyon si'tta
wouiiU'l, mets-moi tous ces ob-
jets sur le ilos. Il QueUpi'uii, v. g.
d'un sue tic farine, d'une caisse,
etc. Hrkkrdartin, da/lii-s' t in.
Pas., bckkrdaT lan, brkkrda/lii' I-
"tan. Fut., bt'kkédawal'tun, bc-
kkédawas'tan. — Ibid., d'une
pièce de bois, dUtne barre de fer,
etc. Ht'kkéda'^tin,bekkéda/-lu's' tiu,
bokkédazliin' lin. Pas., hckkéda-
"^tan, bt'kkéda/lii'tan. Fut., be-
kkédawa'tan, bt'kkédawas'tan. ||
Une voiture, (comme pour une
personne). Ik'kke dartin ; bekke
da''tin ; bekké daldyé. || Vn traî-
neau, lièyé you elyé, eslé, inlé,
yèyé you-elle. Pas., l)èyé-you-
elya, bèye-you-illa. Fut., bèyé-
you-oulye"!, ou bèyt'-you-walyc"^!,
beyé-you-ousle''l, ou bèyé you was-
le*^!. Il Une bar(pie (comme pour
un traîneau). Tssi-yé-you-elyé. ||
Une arme. Dèyelyè, dèyeslè, dè-
yinlè, dèyellè. Pa-s., dèyé elya, oj/
dèyé nelya ; dèyé illa, ou dèyéf illa.
Fut., deyeMalye*"!,, dèyéwasle"!. ||
L'ennemi. Enna, ou plutôt eddou-
ni, ou encore '^as'^tanen kkéyeddi,
kkéessai ; duel kkétssettais, kko-
ittais ; pi. kkétsside"!, kkéidde'l.
Pa.'i., pi. kkétssindel, kkeiddel,ou
kkét'iddel. Fut., kkétssoudde'l,
kkt'wouflde'^l. Nounen eddouni be-
kkattoudde""!, chargeons, utta-
quon.'i ces ennemis. || E'^le-tssoul-
de*"! itta eddouni tssoun°lde''l, h la
guerre, aller droit <), foncer sur
l'ennemi; liounilde*^!, hounou""!-
de*^!, houirideH, Pas., Issou^dcl,
hounildel, hounou^ldel, houn^del.
CHA
— 205 -
CHA
Fut., t»»».4Miii1«lf'l, tiodirouldt'l,
lioiiHod'Iilc'l, liuuliouldf'l.
Char|{er (»*en). I.r itrttulrt- mr *tn.
Di'iH- '«'ilfiiiii*'!»*. StiliMiiii'l^ 'h, c<i
fin- ftfiartif, /"«• ut' fit chiiifît'. ||
Dt'iu'Kitziii luMl^Mu*<i/liftiii. St'lilxt-
un luMitMHHiyhcnii si dvnn, rrri, je
MiV« chorfît. Il '<)r.%»t«<l<Ji, 'ot'*CH-
ni. "(Vw-eMii konttà, j'ai l\i'U </<•»-
«i/«. r( tii'i'n ihurfft'.
Chariot. /)«• lhnùd,cimxtt'l. Y«'h«la ;
\rl<l;i tM'Ir, It' petit charint.
Charitable. Saifjnt'ur, attentif aux
l'rsoitts lies autres. Ouïe, cnis'^te,
lUin'I'ti-, tuirte, ourtf, ou'Ttt', ht*-
ourte. Oui» Tlf ilU- itta, iioiiwa'te
ille si, parci' quf tu nV* pas cha-
ritahht l*(m n'aura pas non plus
pitié de toi. || fjrc. FVtè-hou-
nettiiUMJ, es*"t(ui-iifs"iiuMi, «'stoii-
iiiii''iiifn, es''tou-nè"ineii, es'tou-
«'lU'-iiittinen, e.s'tè-ou-nouh"iiien,
fstè-cla-<»u-nè''iijen. — Ibiil., san-
houninhenu, sany^iiesshenn.sanyé-
niii/hcnn, sanyéninzhenii, saiivé-
iii(i/lu'iiii.
Charité.Niliii'^ltsini, 'et)pansiii houlle
iii/t»un, tthi Vpt'ansin houlle l)e-
honeiilintta, ttassi orelvon iia/he-
tsvt'mi iK-i-aiiyéiuoi'werzh' tain, par-
er </»r Dieu est infiniineut bon et
infiuinwnt aitnabJe, le fait de l'ai-
mer par-dessus toutes choses. ||
Amour du prochain. Orelyon Ni-
lio Itsini lM"»"kiiuMi hidiiouii, ttlii
«irrlyon yakké otssin "^aMou'oudel-
\an itta, "anyéniei'tan kkessin
ttrelyon dt'iié beoari yéiiiotiwerz-
tain ; étant ttnts enfants de Dieu,
<t Dieu nous appelant tous du
haut tlu ciel, aimer titus les hom-
mes etfuime nous nttus aimons n<tus-
viêmes. Ks'te'^Iouzettinen, le fait
<r<n'oir, vertu ins])irant pour les
livre.*, les nudheureux, les nui-
" une compassion effective.
Not/win tti'h>érou •♦•nMa.es'^touiiiii-
iiien yan, à l'égard de cet hotnme
(pii nuintpir de tout, uumtre donc
tpiehpie chanté. Dyan nftiiirriLk^
«•Tta liNlirn Iw (.4H<n<' tinn
lin <iou>ou, tta <- u /A
ttilieii <i/Mi«' a hixirr/ii <tii Itoiifti-,
en ce nutnde les uns aiiant ttiut à
souhait, le» autre» étant aux priscB
avec la misère ; de là pour les hinn-
mes le dexoir de la charité mu-
huile. \\ Vr.. wun it.
Charmant, c. I.ieu. f'i'iiattin.Kou-
tta, 'èt»uatiii, ce lieu est vraiment
charmant. || Personne, lit^nattin,
beau, joli. l^Miattin ikkésin <liri
M'kwi, cet enfant est d'une beauté
charmante. \\ Personne d'un com-
merce agréable, lii'honeiiliii, que
l'on ainw. Isdééiit'iiliii (iéiieii,/i<)r>i-
me <pti rend heureux par ses ma-
nières, soti caractère.
Charme. Maléfice. 'IVs^kwi nadid-
(I.-.
Charmer. Fasciner. Ttassi tssonn
(loiK* tssou'touMii lahor'in. TsM'im
sou"^touiin laa>inla. il m'a charmé.
|| Plaire extrêmement. 'Aii-yéni-<>-
wirtin. ^An-yéni-seoinT^tan, il m'a
charmé ; m. à tn. m'a jeté dans l'a-
mour de lui. \\ Dene Viiihounni-
hou juléuel"in. IkMiiou/hi^iiiou a-
sinla, i7 m'a chartné, s'est fait ai-
mer de moi. Seniou'lniuu «sla, je
Vni charmé.
Charnel. Homme. IIfttc)iyè<ieran
lanttè. Hettfhyt*<lel "an, c'est un
aninml. i| Vie. Ktti'hye<iè kké>sin
et*ennaë, ï-iVri* comme un animal,
vie animale.
Charnier. Lieu où l'im garde de la
viande. |i«'rr ^liellai ktm-eii. (|
Ttch^an Ikké, c'est le lieu où l'nn
a tué et dépecé un animal, à la
cllilfSi .
Charnière. Penture. lietta (Ishitxia
luIia'K- (iaxht'^'^tan, ce ipii reti» <if
une porte à sa place. |i TvintN-i
MtMi c'^jkké kkana'tin, (ishinda ni-
l>a le lu'iini. deux morceau' ■!■ '• r _
CFIA
— 206 —
CHA
mobiles l'un m/» l'ituln-, ptnir une
porte.
Charnu, /ckkitr, (ii'skkur. dinkkor,
(It'kkor. il Zt'dsheim, (IrsdsIuMiii,
iliiulslu'iui, avoir heuueouj) de
elinir, être i^ras.
Charogne. Kttdiyrdt' zliivr dyédè,
emliivre d'un uninnil en déeotnpo-
sition.
Charpente. Vr-lio-di-di-liciuuMi na-
<l;i/lir ';u', le s(piele(te d'une tnni^
>(>;) dehout.
Charpentier. \v lio'lui rkkdii'lyain
dénoii. ipii ■'></(/ /(///•(• des inai.sons.
il niMifluMiii n.'»la/.'iMin;ic', </j/j tra-
vaille h hois.
Charpie. Von nanottari, ou you na-
._fl lali, (irniehés fil à fil à une
toile (pielcon(pie.
Charrette. Dedclu'im naddha/i, ou
hezIi-trluMineii n;idM)aii/.hi,c'r>if J/ro
à roues.
Charretée. Ht-zli-tclimnen. l'higè
l)t'/.l)-tchemien, une charretée.
Charrié. F/lenahlya. F/Itta nadclya.
Nadi'iilya.
Charrier. Nidenlyi', nidfiK'slé, ni-
driiiiiU'-. iiiyi'denlé, iiideiiilyé, ni-
dénou'^U''. Pas., nidenlya, nidénil-
la. Fut., nidoulyè, nidousle. Sa
""konn nidi'wounlè, charrie-uioi du
bois de cliauffdfic. \\ CJtarrier, et
mettre in un l(ts. Fi'^lè-iialyé, iiasK',
nanellé, nayellé. Pus., e'^lè-nahlya,
e^lè-nasla, e^lè-nazhinla, e'iè-na-
yerzlila. Fut., e^'le-nawalyè, e°lè-
nawa.slè. — Ib'ul., e'"ltta nadelyè,
nadeslè. Pas., e'^ltta nadolya, na-
dilla. Fut., e'Itta iiadoiilyè, na-
douslt'.
Charroi. Ttiissi nidenlyé, Tiassi e-
liMialyc. ou ttassi e'"ltta nadelyé.
Charron. Dodclienn iiaalhazlii, ou
de<lflienn na'telhazhi hec-oain, /oj-
.sri/r de charrettes.
Charrue. Retta na-nih-o-'tel-ttchyi-
li,r>u hetta na-nih-hol-ttchyi'^li, ce
avec quoi Von déchire la terre.
Chas. I)sliaii-'liii'li-kk('. Dsliaii-'liii-
'li-kkc iiitti, passer le jil dans le
chas de l'ai^fuille. — Ou bien
dshan-' tin' li-kki'-in'ka.l)shan-" i iii-
■^li-kkr-iirka niii'liJi, pusse le fil
dan le chas de l'aifinille.
Châsse. Do'^ayi' MIumiiumi Ijoyé sIh'I-
lai 'tôli, b<dle retifernuint les reli-
(}ues d'un suint.
Chasse. Nazi». Nalzî'. || .1 //(•/• à la
chasse, vz. Al.l.KR.
Chasse mouche. Ivlyrdî- - tchr,
ipitiie (le l)ieuf.\\ Nadazcldsliaizlii,
(pi' on nianie comme un évenlnil.
nuiis eti fouel tant .
Chasse = pierres. Dslir y('"aiu'ii lu'-
dcl'ai 'koiiii hozli-tclu'iiiicii na-
dsli(', (luehpie chose devant la lo-
comotive j)our enlever, rejeter h s
pierres.
Chasser. Natsselzè, naszr, naiielzè,
iialzt', iiailzi'. Pas., iiatssC(jelz(',na-
(jeszè, iiaoinlzè, naninlzè. Fj//. ,na-
tssoulzè, nawaszè, nawounlzè, na-
walz(>. Il Repousser les moircnises
pensées. Deniiini sliiii y()ii"aiioii
hézt'l"a, ou bien deniiini sliiii
ttchya yeiiiliol"a.Siiini sliiii ttchya
yénizhi'l"a kolou, je détourne mon
esprit des tnauvaises pensées. \\
Êloitrner. You"anen hezel"a, lif-
des"a. Yédariyé slini ('doMan you-
"anen hedous"a lainvalli, je vais
tâcher d'éloiitner de moi le démon.
— /6K/.,ttchya-zèdyou,OM ttcliya-
nèdyou, ttchya nézhesdyoïi,
ttchya lU'zliindyou, ttchya nch-
dyou.Pr/.s\, ttchya zchdyou, ttchya
nezhesdyou. Pas. récent, ttcliya
nazhesdyou. Fut., ttchya zou-
dyou, ttchya nou.sd)'ou, ttchya ne-
woimdyou, ttchya noudyou. VaIc-
ttchya iK'Woundyoïi, chasse-le loin
de toi.
Chasseur. Nal//' dcncn. Ou sim})l(<-
ment nalzé. || Kon-kkehii, celui
qui cha.'ise pour le fort, qui fournit
le fort de viande.
chA
•J07
CHA
IU*iiiiiii>ô luMifikkox, i7 «I /«-« 1/i'ii.r
Châssis. Vitré. Vnkkt^itNlt-luMiiuMi,
rinadntitfnl </•> vit nu. || IVIduii
kki^, /c lifu tlu ihin lu'inin »fr\uitit
ttiitrt'fttiK i/r vitre.
Chaste. K<HMt' ttchyji «HK'kkt'twifl-
III, st* tiiinitr «/»• rimpunté, i'hK^
kkt^iii, t''<it*kk«'MH*liii. t'clrkkfliii.
Hilf., »'*<U''kkt'tNM*i4'liil. r«lrkki*(.«*>-
ni, tHl('kkt'(.'iiilni* tMiokkt'c.'t'Ii'i- Il
Chastt' li't'sftrit. Dciiiiini ckkéhun-
iii. Hiiini koli oMiyt' ckki-liii, i7 est
iliii'ilt (l'f.sjtril .
Chasteté. hU)IM«- ttrliya ('-«ii-kke-
t.tselniv. || HtMirJkkalou, ou IkmIo-
'ir:«Nt>ii t'i'enuju, vit' purv.
Chasuble. YaM'tiv tta/jii yeltrliou-
/.Ju. (i Vartiy tta kkr aiieii V/Ji
iiayeile'^Itriiuu/.lii, /«• dt'niicr orne-
ment ifuc le prêtre jette sur ses
é]>ntiles.
Chat. Iianlai-ti'hizè-azt>.
Châtain. Dehlsc//. lii'dsliinoa di'i-
• Im//, elieveux ehâtnins, ou dslii-
<iM-//-azè, tête hlondt'.
Chat huant. l)shis-ttot»-aze, p<>t/r
iH'iloJii «lt*ttoi'-a/t*, ffrosse tête.
l)^lii-<ijiè-a/è.
Châtier. Ilini'teldshash, lùii'tes-
(ishash, hiii'tin''l(lsha.sli. i\i*-., e*^té-
feldshaisjj, e'^te<,<i''l<lNliaisli. Fut.,
e^touMshash, e'^tous/lslmsli, e'^te-
woiiii l<lshash, yé'^tou'^ldslmNli. —
Ihiil. Ilouldsliash, hoiiMlsIiasIi,
houiridslia.sh, you'^ldsluisli, ou
hoiridsliash. Deiie "^ta lieiazè houl-
dslutsh ha lK»r/lj"aii, un père a le
i/i .'■il lie ehôtier ses eiifatits.
Châtiment. ' Aii-iia-tssaii-liurti, ttu
'an - na - tssaii - 18861*^11. ;| Houl-
dhazhi. || '"Aiiyfnihou*tiou adé-
iiel"in, frapper d'épouvante. "^Aii-
\tMii-<*s'^tic»u asiiila, d m'a frappé
d'épouvante. \\ i héitinient de Dieu.
Osjiiiou (luii'^ka (ieiu* liouldsliasli.
— Nouh(Jvéré lioun'ka NilioMstiiii
liou' iii'tf'^ldhhaHli, Dieu ni,u> c /><}•
tie pour ntn péi hé».
Chaton. De naule, d'aunt , , t. . 1 ..■
i^.Kkai-liii-4>, len ehaton», uu ficur»
de «<iii/«-A. Kkni-'lè-th«Miiicii Iiiim»,
ehatoti^ ifaumit.
Ch;it(»iiillcmcnt. 'l'MM'ii'Uxi.
Chaluuilicr. THM.'t.ii'tMt, htVoi»; iti'l-
'o\, ou iif'^r«>N ; ye'^^o^ ; hili4iH ;
h«>u'l'<»: lu\\«*'roN. I*af., i-tAi-*»",
(,»i'Tos, (.ànTos, yi'tà'i'l'"'». Fut.,
wal(,«<)K, was''uK, wc»uii'rt>N. Siii'^r«»s
illr kdiou, ne me chatouille pax.
Chatoyant. K<louli(>n analiottin.
l)s|i(' loiiM' iiadi'ttji'liiii, ihIouIm*!!
aiialioltiii, en tournant et en re-
tournant un silex, im le voit chan-
tier de couleur.
Chatte. Haiiiai-tchi/è-azô ttu detsNiy.
Chattemite. Oyatta diMic ts.st'ta/.'ou
al><MMid/.lifuii, ptnir tromper, af-
fecter des manières hundtles et
doucereuses. \\ Deii-t'^tiou atsse<lil-
/Jrmiii, faire le honhomme. \\ l)t'-
lUHJyt'rè VM kolou /ciiiMairuii atN>f-
dil/Jieiin, ai'Cc un ^rand fond de
méchanceté, faire le ihni.r, l'ai-
tnaftli-.
Chatteries, liftta sékwi soura'li,
ce avec iptoi on fait plaisir aux
enfants.
Chaud. Nt'zhel ; eddou. \'v lioiu*'-
idu'l, maisitn chaude. || Sa diè tta
e<ldou, i7 fait chaud, par le s<tleil ;
par le feu, 'koiin tta e«ldt»u.
il // est chaudement , bèhonèzliel,
i7 fait chaud avec lui. || C'tvt un
hal>it chaud, you iièzliel. || Tou
ziu'll, eau chaude, il .Ivoir chaud,
vz. AVOIH. Il Faire chaud, vz.
KAIRK.
Chaudement. nt)iu-/J)Mou. lU'Iuiiu^
/lit-l ; ou Itien hunè/liMou slu^ida,
i7 est chaudement .
Chaudière, (haudrtm. '^VéVi. , A
///. . i.tMit'' trli. Il Kn fer hlanc.
"leli bayes chaudière blanche, ou
firi^e. — Kki ttaxliè 'téli, chau-
CHA
208 —
CHA
(/it'/T rcssi'iiibliiiil à de lu v'nillc
écorcc de bouleau (vieux moi). ||
Sans eouvercle. ''V6\[ soum'Hiumi. ||
Eli cuivre^ san.^ eouverele. "'IVMi
lioiilt', ou 'h'Ii dazlii', ehtiudière
lourde. Ax'ie eouvercle, hodakka-
(li'taïu'ii lioimlin 'téli. — ''Téli
kkwo//., ehdudière roufie, chau-
dière de cuivre. || Vieille. 'Téli
ttc-hvMè, cJidudière i^ueuille. 'Té-
li iiaoin<^ia'li. elniudière eabo.<<séc.
Chauffé. 'Ttassi he.lizhi'l. || Trh
eltaulJé, ttassi l)e(iiii''konn. i! Ne-
"iè (iyan she'ltrhouzhi heciiii'konn
ikkésiii,V()/rj ton capot sur le furint
(/(• i>rendrc feu. Si on l'avait sur
le dos, on dirait : lU'kke'tedshoii,
tu -cas roussir: ou bien nekkede-
lierzhkkan, ou nenaderzhkkan, tu
vas brûler. || Berr bedizhi'l, ali-
ment cliauffé, ou réchauffé.
Chauffer. Nilzhin, ou nanilzlii''l ;
lu'sshi'l, ou iianesshi'l ; nin'^^lsin''l,
ou nanin'lshi'l ; yene'lshi'l, ou na-
yéne'lshi'l ; nihilzhi'l, ou naiiihil-
zhi'l ; noiflshi^'l, ou iianou'^lshi'^l.
Pas., iianilzhi'^1, nani'lshin, na-
nin'^lshi'^l,iiayénin'lslii'^l.Fj/f.,noul-
zliil, ou nanoulzhi'l ; nousshi'l,
iianousshi'l ; néwoun'lshi'l, nane-
woiinnshil ; yeiiou'^lshin,nayenou'^l-
shi'l ; iiewoiilzlii'l, nanewoulzhi''l.
Tsantsant'ii iiiirisln''l, cJiauffc le
fer. Il Un four, une chaudière à
'capcur. Bèdirkonn, hèdes^konn,
bèdin'^rkonn, yedin'rkonn, bèdi-
hirkonn. Pas., nirkonn, ui^konn,
niifrkonii, yenin'^rkonii, neoil-
*^konn. Fut. lîèdourkonn, bèrlous-
'konn, bèdewoun'^rkonn, yèdou'l-
'konn, bèdewourkonn. Bèya<)è 'lez
hettèzhi 'lez ba bèdewoul'konn,
bèyaoè 'konn e'^lkkedewoulttès, le
four à pain chauffons-le, bourrons-
le de bois de chauffap,c. \\ Le so-
leil chauffe, sa diè yedariyèli, ou
na-sa-deoin'lshi'l. Nazeloin, .se dé-
geler, après un grand froid ; na-
dt's-^-in, iiadiiilijiii, nadi'lnin. Pas.,
nazi'loiii, nadooi'sniii, iia(léoinlt)in,
nadi'ut'luiii./''»W.,iia/c)iiloin nadoiis-
tj'ui, nadéwounltiin. Doukkare na-
doiisMiii, x"n)/()K,s, ;7 faul (pie je me
elinuffe. \\ Ivir'/.ilzhi' 1, édédcs/lii' I,
('dédiîilzhi'l, édédelzhi'UVj.s., édé-
zilzlii'l, t'dédéoeszhel, é<lédi'i^<iiil-
zliel, édédéoinlzlu'l. Fut., édézoïil-
zlii'l, r-dédousziii' I, édéwomilzlii' I,
édi'd()iii/hi"I. Ivlédinlzlii' 1, elnniffe-
toi. Il Les mains. Okka/hctsiii.
Okkazhestsiii, je me chauffe les
main.s. Okkazhintsin, chauffe-loi
les mains.
Chauler. 'Lez iiadelkkain 'toiiè 'ta-
dzi, tremper du blé dans de l'eau
de chaux; '^tasdzai, 'tanedzai, 'ta-
yedzai. Pas., 'ta£»edzai, 'taoesdzai,
'taoind/^ii, 'taoiiidzai. Fut., 'tawa-
dzai, 'iawasdzai, 'tawoundzai, ""ta-
youdzai.
Chaume. Ttlâ' betchennen netciia,
gros foin. \\ Yehotthilla ttlopè,
foin de couverture.
Chaussée. De moulin. Dess dadin-
'taiu, rivière fennée, bouchée. ||
Chaussée sentant de pont, dess kke
na-ninin"ai. || Chaussée de castor,
è'I, ou tsa "è'iè. P:'l-da-'adel'azh
(eH, chaussée ; da, ouverture :
'aderazli, î7 fait avec ses dents),
il fait dans la chaussée une ouver-
ture avec ses dents. \\ L'I nane-
oin'ldyet, chaussée pourrie, rom-
pue par le temps.
Chausser. Hè-'kè iial"ezli ; iias"ezli ;
TiairVezIi, ou nane'Vezli ; uaye*^!-
"ezh. Pas., bè-'kè-na£)el"ezh, na-
oi'l"ezh, nafiin'l"ezh, na£)e'l"ezli.
Fut., be'kè na(.»\val"ezh, na£*w'as-
"ezh, iiaowounT'ezli. Ennen, se'kè
nairr'ezh, nui mère, chausse-moi.
Chausser (se). ''Ke natssel"ezli, nas-
"ezli, ))aiiel"ezh, nal"ezh. Pus.,
'kè natssel"ezh, élever la voix sur
"ezh. Naoes"ezh, naoiMl"ezh, na-
oel"ezh. Fut., ''kè natssoul"ezh,
CHE
LW —
CHK
Hul^'exh. '^Kt* iui(.i\ias''fadi, je v<im
mr r/i<iM.s."«*r. |^K^-\l'-lll^t^M•I''^•/.l1,
'k^yé-imt.xsfl "ezli, "^kt^ yt'*-natH's-
ttexii. Fut., 'k^-yé-natsst)urfy.h,
'k^-yc'-Iluwa^tt^'yJl.
Chaussette. "'l'rll \i lunlduim, bas
Chausson. DiMlohomi-'kè l)e-'kè-
t^ilurr tuillt*, chaussurt' sans tific
Chaussure. Ho->é-tsM'l"t'ïJii, ce dont
tni se clitiussc. Il Ttrtssi lu* yft.sM*l-
"t'/lii, chauiiiiurf (iticlconipn:
Chauve. Dt'lkkt'?^.. Dilkki/./.. HtMlshi
.lilkkt'z ikkt'la ! Le voilà dime
ehnui'e ! IWdsiii delkki''/j, tête
i liiinvi .
Chauve souris, l'sa-di'ttanen, cas-
tor ttilé.
Chaux. Dshè iKulelkkaiii, })ierres
/>r»//^'t«. il Pjeintire de la cliaux.
^l\)u iH'kkéiddi lou, "^It-/. oyin slie-
dzai lu'ttiii, en jetitnt de /'t'ui/ des-
sus, on la réduit en poudre.
Chaviré. Nader/.lH*^zl»- 1 ssi na-
der/.h(.»ezli, camtt chai'iré.
Chavirer. V. intr. I)élieliy:e/1». Pas.,
iiaderzhi.'ezh. Fut., nadou(.<ezli.
Tssi nadouoezh sanan, prenez gar-
de (pie le canot ne chavire. Tssi
(16111*11^:621» ikkésiii ! roi7<i le canot
ou le navire qui ivj chavirer! \\
Faire chavirer, vz. fairk.
Chef. Kekkaozheri. liekkaozheri no-
zliè, grand chef. Sebekkaozlièrè,
mon chef.
Chemin, '^rounlou, 'tinlou. "^IVn-
lUMi. Tssè 'touiilou niii "ai, chemin
arrivant à un lac. Ta 'tounlou
shè"aë, clwmin sur un lac arri-
vant à la terre ferme. Ekke-IIouè,
chemin tracé par les animaux. \\
Faire If chemin, le tracer, vz.
FAIRK. il Battu, durci, "tounlou
tssihè.Touiilou-tssi-'irèzhè.Touii-
lou ttlèzliè. "^l'ounlou dt'yet. il
Creux. Nili-ové-zindel. — Niho-
dt\<fkkt'z ON OUI! tiiiiiiloii '\vrrii-
"aë, c'eut la terre nue, nanê tour-
be, tout le Utng du chemin. |.
Creux, proftnid, drzluml. "IVIi
dcyJioiil, chautlièif proftmde.W De
fer. TKant.Naii touiiloiit-. \\ De la
cnùx. l)f<icli(>iiii craiittai 'toiin-
Iou«'. ;| Du castor, du lihre. 'IVa
'teniifii ; "un tnint'ii. || Infiaii^ka,
c*est la petite ax'enue tt)ut arran-
gée pour arriver au colUt du liè-
vre. I De perd ru-. lïiWkC'tji, pi>te
de perdrix. |l Des rennes, des ori-
gnaux, lorsqu'il y en a en ahm-
dance : e'"teniien. K'tennen ho-
■^terzh "a oyin, on voit leur grand
chemin. || Direct, raccourci. Kk«'-
tssa^è lio'^^ttT/Ji "a, or/ hien kke-
tssat)è "tounlou iiin"ai. || Haut,
suspendu sur la neige durcir.
Tounlou da-'terz}j"a, ou 'tounlou
iioiuldalio, ou yeddalu) 'terzh"a. ||
Qui monte sur utie t'nuncnf f.Cliezli
*"ka "tounlou shè"ai. || Qui descetul
d'une éminence. Oda '^tounlou
*^terzh"a.|| Traversant un /«c.Tou
kke naonin"ai. — Ibid., un cours
(l'cdii. Dess kkf iiauiiin "ai.
Cheminée. lieyjurzlikkani. Beyéo-
derzhkkani.
Cheminer. Dzedè-yedtli, dze-dessai,
(Izinliiioai, dzedeppai ; duel dze<Jî*-
sè"ais, dzedè-hittais, dze<lè liouli-
"ais, dzodè hMiè'ais; ;>/. dz^-st^l-
di'"l,dze<lè-hiddi'^I, dzfdè-liouhdi'^l,
dzedè hohe<ldi''I. Pas., dzed^yé-
(.)eddi, dzedè-oippai, (Izieilè-oinoai,
tlzeilè-ôiiipai ; dzfMlè-oittais ; dzf-
<ièt>iddi'l. Fut., <lze<lt'-yoiiddi,dzt*-
dè-wassai, dzfdè-wouiumi, dze<iè-
wat>f>ai ; dzedè-wouttais ; «Izetiè-
woiiddi'l. KktMlzlièiuMi !»ehode'l''au
illoii, d/^'dessai oyin, ne pouvant
rester à la même place, je clieniitu'
toujours.
Chemise. 'rthi!*in''i, ou tthisi i. .r-
temetit sur la peau. 'l'thisi''i ttalè,
chemise de cotttn. Devot* tthisi^i.
Dictionnaire frmuçak-monuicnaik.
CHE
210 —
CHl^
chiiiiisc de fliiiullc. 'Kr kiilî- Itlii-
si"iè, chfinisc (/<• /»(•</(/ tmnn'c. ||
CliiiDi^cr (/(■ chcniisi., vz. illANCiKll.
Chenal. Tlali l'kki' im'tade'lsha, là
où l'uiit est prtijondv. || Ttiili l'kko
iiiiiliii imtsi't, Ui où ist le fort du
courant. \\ 'l'Iali ckkr li()u"a, là
où il fi a ixtr où /x/.sNcr.
Chêne. DimIi-Iumih (Irvédi (IcililitMi-
lu'ii, l'tirhiT au bois fort.
Chenil. "I,iii-kt)n-on.
Chenille. Kkai 'i^ou dMllo^r. clu-
nillr pitiluc du sdulc.
Cher. Diii lli. Ncyoui' diii Tti ikké-
ssin, tes uiiircJuindiscs sont clicrcs.
Il 'Lan hourtu, qu'on vend clicr.
il Ttassi l)e<.ianyénioo\ver/,li'tan,
quelque chose que l'on oime beau-
coup.
Chercher. O'kane ta, o'kanes'ta, o-
kaiiin'ta, o'kanè'ta. Pas., o'^ka-
iit'taii, o'^kaiiiHan, o'kaniiftan,
o'kaiiin'^tan, o^kanezhi'^tan., o'ka-
nouli'tan. Fut., o'kanou'^ta, o^ka-
Mous'ta. Il Hiii'kaouiiizluMHi, hin-
' kayenessliemi. Pas., hiii'kaounin-
zliiii, hiii'^kayeinzliin. Fut., bin-
kaounouzhin, hin'^kayeiiou.sshin.
Sedsht' ''kanous'^ta, je vais chercher
tna pipe. \\ NaiU'''ta, verbe géné-
r<d. faire des recherches ; nanes'ta,
naniii'ta, nanè'^ta, iiani'^ta. Pas.,
iianè'tan, iiaiii'tan ; f" p. duel et
pi. iianezlii'tan. Fut., nanou'^ta,
iian()us"ta. || Aller chercher, vz.
Ai.LKR. Il I)zedè-nè'"tai, jaire des
recherches, dzedè-nes'^tai, dzedo-
iiin'tai, dzedè-iiè'^tai, iii''tai. Pas.,
dzedè-neoè*'t{ii,dzedè-neoi''tai.FuL,
iianou'ta, nanous^'ta. Ttassi ""ka-
ycninzheiioun, nanè'ta kolou, es-
diiiniyè dzedè iiè'^tai ovin, espé-
nint trouver quelque chose, il se
livre à des recherches, nuiis ses re-
cherches Jtont vaines.
Chérir. Beoan daziyé, l)eean da-
desché, beoan dadinyé, yéoan rlari-
yé, beoan ye dadéoidyé, beoan
dadoiu'iu'', yooan ynladarivc Pas.,
c'est le prés, ux'cc niii. /•'///., hcnan
yédazouyi', l)eoan dadoiisciu', hi--
ijiwi dadôwounyé, yt'uan dadouvr.
Hr^an yédadt^iidyt'- kolou, fddiiii
l'kwanou l'yriiin'lsiii'nii illc iita,
nous le chérissons, nutis lui ne ré-
pmitl pas n noire dlJeelion.
Chérir (se). Vz. ai.mkh.
Chétit'. Tlassi laliotfin ilU'-, */(// n'a
l'air de rien. || HcyaoMwiirislicl ,
ruiné, miné, épuisé. \\ Hodédi'l-
ttMè; liod(>di'"lt}è, .sY/f?.s- foret. Ho-
(h'din'ltè konttè, /(/ es an chélif.
Il Hckkozliictt inni, bon à rien, mi-
sérable. Il Ilcden'lltr ilk', inea])a-
ble.
Cheval. '"Lin-tcho'', ('lin, eliien :
tcho', gros), gros chien. \\ Alhr
à cheval, vz. ai,i,kh. || PJre à chc-
'C(d. ''lÀn tclu/ kke datssodda. 'Lin
tflio' kke dazhiflda kolou, l)i'kk(.'-
dahosni tcho'tta ille, me voici à
cheval, .sY/n.s être tin fameux cava-
lier. — ""Lintclio'' kke dahonni, //
est bon cav(dier, m. à m. sur un
c]iev(d, en l'air, il connail, ou a
l'habitude. — nekkéflawasda, je
vais le monter. \\ Vz. arrktku des
chevaux.
Chevalet. Dedcheiui 'lin tcho' kkés-
sin lanaoupwelidi, bennennen bès
lantté, betta daoeL'aë, cheval de
bois allant le dos comme un cou-
teau et servant d^instrumenl de
torture. \\ De violon. Ttloulo-kke-
é'^tè''tin ttloulè tclia-nerh"aë, ce
(pli tient élevées le.t cordes d'un
violon.
Chevaucher. 'Lin tchô' kke fize-
yeddi, || Dcnc liè-dzedè-ho'^lslii,
cheminer, se promener à clicvtd.
Kkedzlienin behodè'^L'an illou,'lin-
tclio' kke bedzefiè-ho'^lslii oyin, ne
pouvant demeurer en place, il che-
vauche toujours.
Chevelure, cheveux. Dshiona. He-
fjsliinoa iiindo', devenus épais par-
CHI
— LMl —
CHI
ce que hrttuillé». IkNi^hitixi "wi Tta-
tiaiai, chfx'eux en tiésortirc, IW-
(i>lu(i>H V'I naluii latitt»', cheveux
hntuillt^* ctnnine mue Iti niiiiti. lU*-
(lshi(,>i>ii luMlrhNM't, eIn'X'eu.t hérif-
«c**. Il l)fiie-<i.shi hit ta' luiitto. la
tête semble être au moment de
prendre son ;*o/. || Pei^nt^s, Dslù
tssetssi. Il So<Uhit»(,ia sa'TtaJiwa.s-
ttfhxouM, je vait ni'orraeher les
ehei'eux^ tii les peignant.
Chevet. K'tôj.i^-ti*hennfn tt«tt.ssfnii
(Ishi tsst'M''aiu, partie du lit où
/'on met la tète. || 'l'tatsMiui <U*-
iie-<lshitsM*iii), le bout où l'tni met
la trte.
Cheville. l)f<irhonn- liotsa1.|| Che*-
ville des collets à lièvres. Iiixhir^.
Il Du pied. F/kt'-trluu-iiôr.
Chevillés, ensemble KTan natle-
il^lii,»»!/ «•'"ran im<li*lttrli\aii.
Che>iller. Ilotsa'l deyelttchyin, de-
\fsttc-|i\ in, (leytMu*lttch> in, deyel-
ttthyiu, (ieyilttrliN in. Pas., deye-
it'itti'liyan, deyeni'Ittrhyan. Fut.,
deyéwalttchyin, deyewasttchyin,
ileyewoun'lttchyin. Hotsa"! deye-
woun'lttrhyioun, deyet awuuniè,
chcvillc-lc solidejnciit.
Che>illère. fltroit galon de laine.
\ uu-kka-zhetti. You-kka-nazlie-
tti.
Chèvre. Ariiali (cahri). Ya'touon.
Chc\reuil. Ya^touen-ui^'.
Che\ron. De maison. Shaihyè. Ye-
hottliilla zlmihyè.
Che> roter. En chantant. DazeUta-
lou tssèilyenn, dadest<alou hes-
dyenn. Dadinl^aiou nedyenn,
cliiiiitc cti chei'rotant .
Chevrotine. T^i "ti-lzlmyé, plomb
à castors.
Chez. Déné kon-en, chez soi.\\ Déné
..•an yinsin, chez uit autre. \\ Set>an
yinsin naziïer oyin, il denwure
chez moi.
Chicaner. Opain houlle koli dene
kkfttfliva aiuxldi. adéssin,ff>rifrr-
dirv qucb/u'un »ans riii*on.|| ()..ain
liouljt' kuli d«'n<* kkt'nmludii-idirri,
faire iiuerellc à ifuchpi'uti pitur
rien ; kki'*na4lari'>H|irr, kkrmwiu-
rin/.luT, kkiMiadarèzlifr, LkéiiiMla-
rid/.li«T.
Chicaner (se). Oi>tnu houlK- koli eM-
kkt-ttiliya alicxidi, ou ('{kkiMiuda-
ztsj/lirri, c'jkkt-nadarid/.iicr. ()■ aui
liuullr koli c'JkkénadarousJKTi, t'd-
lanttè itta? Qu'avez-vous dime à
vous chicaner ainsi Y
Chicaneur. DiMu-kkc-na-da-ou-^lé-
iiiii/li»-<ii driicn, un ({ucrclleur. ||
likkfyadt'i'ti illé dénen, </iii ne
])eut s'accorder avec persimne. ||
Kkkt'ttchya-ou-deninni dénen, qui
n'aime qu%) contredire. \\ KTkké-
ttcli\ a-t)U-dt*ndi t\('nvi\,chicaticnrs.
Chicot. De bois. Intihin-tchennen.
,1 De dents. Déné (,<wou (.«a 'tè'^ti
déné zlia shè''an, fragment de
dent encore dans la bouche.
Chien. 'Lin. Sftssin Min,rnofi chien.
Nftssin *lin, /on chien. || "^Lin
ttassi 'a ne/on, chien de chaj<se. ||
Chien mâle. 'Lin deyezlii. ||
Cliienne. "Lin tsst». || .\meuter des
chiens, vz. amki tkr.
Chier. Tsan kke tsswlda, être assis
sur la m... ; siiidda, >hinda, she<i-
da, ou plus poliment: liinttazin
nayeddi, bintta/in naassai, naned-
dai, nandai, idler dehors. || Ou
encore: da-ttliè-t>è'tin, tendrt un
piège; (ia-tihè-t'e>'tin, tia-tchè-
(.«in^tin.
Chiffon. You ttihyMè, chifftms hors
d'a.-<age. || Odd»»-.'*' tti'liyt-lè, chif-
fons qu'cm utilise encore. StHnl-
dth't' tti-liyMt'-a/i-, mes pauvres
guenilles. || Ttassi "Mè, chiffons^
guenilU-s. || 1)^''M, i7 est couvert
de gucnille.'>.\\ I.ouison "èlè, /-«»mi-
son la guenille. Marie "ele, Marie
la guenille. ( De tnême on a les deux
épour ).
Chiffonné. Dflnour. Vou dolnouri.
cm
- 212 —
CHŒ
clJcts froissés. Il lU'l r'K'di'lidiM
laiitti"-, froissé comme à dessein.
Chifïonner. Ttjvssi delnour, dcs-
nour, (lin'"lnour, yédo'lnour. /*(/>.,
(léui'Inour, (loni'lnour. Fui., doiil-
nour, dousnoiir, dr'woun'lnour.yi'-
dou'lnour. || lk''l t''li'(k>ddi, o'iè-
desiii, e'ii'-diniii, o'it'-dcmii, e'Iè-
diddi. Pa,s., bn enè-dehdi£), bel
e^lè-déoinni ; /" /). (hicj et pi. o^Iè-
déoi'idi. o'lî'-(ieoouhiii. Fut., be'l
e'"li'-d()uddi, o'ir-doiisiii, o'iè-de-
wouniii. Ik'kkesdewouiidli, hi-'"! e-
"lè-dewounni iianm\,prcrn}s-cn soin,
it rr(ir(lc-toi de le cliiffonner.
Chiffre. Ourtanè dittlissè, caractère
/")(//• cotupter.
Chignon. Le derrière du cou, dénè-
tthiyè-ttazhè. Dénè-kkozh-indza-
oè, /(' haut du eJiignou. || CJieveu.v
relc-cés derrière la tête. Ds.hi-ge"].
Deno-dshi-oè'^lè. Redshi-oè'^lè, son
ehiifnon. || Ihid. Nanen-tssenn-
dslii-oe*"!, ou e'^ltta-ilttlouii.
Chimère. Ahouneddi illélié, n'a pa.f
une ombre de vraisemblance. \\
Walli ilU'lié, irréalisable. Walli il-
It'hé ooan nayénihozheri, désirs,
}>c usées irréfdisables.
Chimérique. Ahouneddi illéhé "ka-
yéiiihozluTi, projets chimériques.
Il Walli ilk'hé kk('nadazèzheri,pa-
roles chimériques, irréalisables.
Chinois. Hedslii-pe^l nennèzhi de-
nen, les liommcs à la lonf^ue houp-
pe, ou queue.
Chipie. Tssékwi chéouniddai ''e'^l
ftlii kkaodilzheni '"e'^l l)èya''tiye sli-
iii hoiinlin, femme acariâtre, au-
toritaire et insolente, et mal em-
bouchée.
Chippeways. Tribu dénommée :
Sditfoir. Hcdzac'è netchaë, les
i^rnndes nrcillcs.
Chippeweyans. Som cris des Mon-
tagnais. Dénen, les hommes, les
vrais types de Phommc (sauf mo-
destie).
Chiquenaude. Dt'iiiiilM-Itlia'lè 'U-l-
II ni (("cW l'aclioii même du
doi^t). il Donner une ehi(]uen(iu-
de. Déiiiiila liha'^li' tta naïU'lttoii.
Pas., iiaii(''<j(.'lito', iiaiiéoi'llto' .
Fui., iiaiioull Ion, iianoiisttoii.Sin-
la II ha' 11' tta iiaïu'sttou, je lui don-
ne uiw chiipienade. Siiila ttha'l('
lia nam'iiousttou oiaze, je m'en
vais le donner une eliicjuenaude.
Chiquer, 'rssclttoui sha ts.se'l"aii.
Edlaoè "^ka Isst'lttoui sha shin'l"aii
itta? Qu'as-tu donc à chiquer ain-
si Y
Chirurgien. Nadiddé énalaocnnai,
(li'iic lu'tta/hi deiu'ii, médecin qui
(f )(//)(', amputo les (^ens.
Chloroforme. Hctta dene hiiAi^d-
loirii nadiddé, médecine qui fait
dormir. \\ Betta édézeddi illé VI
tssin^tèzhi adéiiel"in, qui fait dor-
mir et rend insensible.
Chloroformiser. Dene hin^'tèdlouT
al"in,, faire dor)nir. \\ Dene dshi
yeddouzh adene''l"in nadiddé éoa-
laÊ)ennaë. Sedshi yétieddouzh asin-
la nadiddé enalanennaë, le médecin
a fait entrer dans ;/ia tête le gaz
qui fait dormir.
Choc. E'^lè-ettler, rencontre violente
de deux corps. || E^e-hikouzh,c7<oc
de deux navires. \\ Sède'^ltthan, ou
sèèdehdi, j'ai reçu tout à coup un
choc.
Chocolat. Edyédè dellè, sang de
bœuf.
Chœur. An'^la tssèdyéni, réunion de
plusieurs personnes chantant en-
semble. Il Former un chceur. Vfl-
kkéssin na-ehenn-ya'^tè'^ti. E'^lkkés-
sin chenn nayairti, nous formons
un chœur. E'^lkkéssin na-chenn-
yazhirti, nous formions un cluvur.
Il Chanter en chœur, vz. chanteh.
Il D'une église. Tta La mess kke
tta ya'^l'tiy de^ltthi, les abords de
Vautel, là où r-sf la place des prê-
tres.
CHO
- '2\A -
CHO
Cboi&ir. rifinlrc «/'rnffv jtltt.fuuru
ithjt'ts lurlui </Mc ron pn^f^re. Ik»-
'ttiyittiiihotiii (ti^uit^ ({(''^tiiluMiiuMi-
«ii ; lK''ta\i*s "itmii i>(.'»mI«' tlrtalum-
iifsni ; In'Max iii^iiHiii 0(.<a(iè <lt''tu-
houniiini ; lM«'tayt>"it»uii t)(,>aiit' dr-
tjUioiiiu'nru. Pas., (l^'tiiiiouiu*<l<li,
(It^Maiioiinctiiniii. Fut., «irtaliDU-
lUKiddil. (l<'>'taliouti(>ii.siii'|. lii-Mu-
yiii''iouii t><.>a(i(', ou tta luiii/.liiri'lu
si, (if'talmuiH'wounni'l, prends ce-
lui qui tv plaira /«■ mieux. || I)é-
"tji<.>ar"ti, <lo tavas*^ti, (U''*ta(iaiu'rti,
«lô^tiujarti, (tu (ié'ta'ayt'rti. Pas.,
(lé'tHt'ai-t'rtiii, (lé'"tai.>a()irtiii. Fut.,
iié^tajjayMiVte"], <lt'''ta{.<awas''tf''l.
Tta sa sot»a si (iô*tiit>awas'^te''l, tta
sinni you'"Ifhau si, je vais choisir
ce (pti fiie plaira. \\ De'taoalyé,
choisir plusieurs objets, de'taoas-
h'. Pas., (le'^ta'^at-elya, dé'^ta'^JUjilla.
Fut., dé^ta^^awalye*"!, (le'^ta^awas-
le'l. Ttanelttt' houiriihan, de'ta-
awouiilt'l, prends tout ce qui te
plaira.
Choix. lie'tayittihoun dé''ta-''a-lum-
iitMidi. lie'ta yéwoiin"in sanan, ue
faitt pas de choix, ite les exatnine
même pas.
Choléra. Tsan dene yat»è déht'*l-
kkain VI dene yat>è na'tt'ttliliou,
l«'tta ioan Méoazèzhi, inflatnmation
d'intestins accompagnée d'un vio-
lent flux de ventre amenant
prumptement la mort.
Chômer. Ozinen tssetlda, shidda.
Pas., tsset'iiida, £>idda. Fut.,
tsMju<lda, wasda, tel jour cesser
dt travailler. D/iji diniu/hou dzi-
nen (>i^<^l»> .''"• chômé t(mte la
journée.
Chopper. l^tta é-M^/je, hetta édesse,
t'*<liii/e, tHlè/«'. «liiliie. Pas., hftta
t'Z**<..iiizn', hftta t-defixa". Fut.,
lu'tta f/ou/*.', lu'tta i-dousse, tnie-
woiiiiM'. Ik'tta edci/iza", kkattchyi-
ii«' rM^kt-shc^tthet, j'ai choppé et
ai failli tttmher.
ChuquaiK. Ai- dlc || Homme cho-
ipiatil dan» teg prttptn, ImmIuLou-
iIimImiii ilU* di'iitMi. Il Choiiuunt
ilatis SCS nutnièref, na citnduitt-,
luMiiiiM'jyuii illi*.
Choqué. HiiMiiyr alya illr. || ( ho-
ipié de ce qu*<m vi*'nt de lui dire,
4'dud/cdildi ille ; t*dad/i'*«ii'Mli i||i«.
Il Ililtttliyr, irn/.'. Hr^ttrliM**, yr
suif irrité. || Nanuiilllclin' , >ou
vent chtnpié.
Choquer, l'asuti, /ilttihyè, m*»-
tfrli\»«, iiiidttcliyè, ytMiilttcliyè.
/Vs.. zilttihyt*', iiiMttihyt'. Fut.,
zoiilttfhyt', iu>usttchyt', ne»«»uii'l-
ttch\è. Ksdiiuiiyt* newomi'jltrhyè
saitan,N(' cherche pas à le chtnpter.
Il Ilahit., ztiiiittclio'", noiisttrho*,
iiouii'ltfflio' , noirlttflio' . Pu».,
zoih'elttflio'", iu)U(»iMttrho' . Fut.,
zoulttfliyt*, iiousttfhyt*, iieuouiri-
ttcho'. Noun'^^Ittclio'^ oyin, t*<ilan-
ttè ittar Qu'as-tu d<mc à le cho-
(picr sans cesse? — Ou encore:
iiazoïilttcho", iianousttiho" . Pas.,
na/<)U/.»elttcho'", naiioufi'lttcho*.
Fut., nazoulttfhyè, rjaiiousttchyè.
Chose. Ttassi. Ttiissin. 'l'tassi liou-
niiiiii, j'ai trouvé (ptelque chitse.
Hoiiiounni ttassi setssiii illé, ou
honiuiiiiiii setssiii hounlin ille. je
pos-H'de peu de choses. \\ C'est une
grande chose de connaître sa reli-
gion, (nittiazhè la nilio'Itsini l>e-
ya'tiye ekoredyain. || Pas autre
chose, honaziietsst'nii oulle, ou
honnasiii oulle. '| Pas grand' cho-
se, oiiioiumi illé. || .1 l'interroga-
tif : èdlaiK*? F^lla<.H* wa>"in yénin-
/Jienii tta r Inutile chose x'eux-tu
voir Y II Toutes choses. Ttassi ore-
lyon. Aiu»ltte.
Chou. C'hou-nn'C. Tte-tsseldè'li, ce
qu'on tminge crû. || iluni pinnme.
Kdziye-inttanen, grandes fntUlet
avec un ctvur.
Chouette. l)shi-<lji-ajeè. H Plu* pe-
tite. l)$hi-sttu(*^, grtissc tftc.
C 1 1 K
- 214 —
CHU
Choyer. QucUm'iui, à riHcnsion.
O'tiyi' ;il/lienn, asslu'inin, aiu'"l-
sluMin, ayiii'lslienii. || En ax'oir
firtind soin. Iltihit., rtssMiou'fé
al/.luMiii.O'tivf ctssMiou'té asshonn
intc-lio, je If ilunc ilc mon mieux.
Chrême. Suinl. 'ITvs kkalt', huile
hLinelie, sainte \\ Va""! i-tlrssè,
l'huile (le la prièii .
Chrêmeau. 'rssa-uaï-Mzt>. petit hon-
iiet hlnne. \\ l)riu''kkô'"f aid/.i'loii
sékwi (Ishi nadettai, ou sékwi dshi
kké youttai. ce qu'on n}et sur la
tête de l'enfant, au haptcmc.
Chrétien. .Ti'sus-Clirist heya'"tiyé
(l;ikkalu)'lslu'<li (U'iioii, celui qui
professe la reliffion di'J.-C. || He-
kke'taidzMoii, ])a ttattou oyon,
Jésus oerka'li. celui (pti, aiiant été
baptisé^ croit tout ce qu'il faut
croire, et s'efforce de marcher sur
les tr(icc.-< de J.-C.
Chrétienté. Orelyon néluK'nkké tta-
neltté, ou ttaneltténen e'^lè-daya-
00*^11, Vcnsemble des chrétiens ré-
panâtis sur la terre.
Christ. .losiis niho'ltsiiioun tthi de-
110 lu'iiliii ; eyet niho'ltsiiioun de-
noun tta e'"lèriizhet tta, niho'^ltsini
tssin eddini èdè dene "^Miiddouzli
tta afoddi si. Jésus est Dieu et
homme tout en-'^cmhle ; or Christ
signifie l'attribution des proprié-
tés de la nature divine faite ti Jé-
sus-Christ homme, par l'effet de
l'union des deux natures.
Chronique. Dada .slioim ottchyaziii
ats^cdcliK', nu dada ttcliya slioun
tssan atssedel"in, maladie dont on
ne peut se débarra^sser, se délivrer.
Chronologie. Tta hotssin horzh"an
otssin, ttahekkp liouzhet liekke
henahonniou, lièdelttlissi, mémoi-
re des événements qui se sont suc-
cédé depuis le commencement du
monde, et leur inscription.
Chronologique. Tta liouziiedou,
ttah (kkt' iHuideltthe'l èkkè 'o-
MWi'ddihi, à mesure (pie le tenq).s
passe, l'ordre observé des événe-
ments.
Ciironomètre. Sa sin'Tta luMiHtlii
illrlu'', l)t\'adt' lia iiaou' Ict layou,
tflii Ifa uilioiii'r'aii (/tiyc ckkore-
(l\aii, montre de précisi/yn, au
mofien de laipielle on connaît exae-
tiinent le tem])s du soleil, et l'heu-
re i>ii /'p/( est.
Chrysalide. Hcoo^zi'-HlKMincn yano
slu'ddai you, insecte enfermé dans
sa c<yque.
Chuchotement. Ya'^ti zcr'ouzi.
Chuchoter. Ya'"ti-z('l"ous, ya'ti-dr-
"ous, ya' ti-dos"ous, ya'ti-din'l-
"ou, ya*"ti-dc'l"ous. Pas.^ ya'ti-do-
(.x'"ous, ya-ti-déoiT'ous, dépin'l-
"ous, déoin'^l"ous. Fut., ya^ti-dou-
"ous, ya''ti-dous"ous, ya'"ti dc-
woun'^r'ous. Edlaoè 'ka ya'^ti dou'I-
"ous tta? Pourquoi donc ehucho-
tcz-vous ainsi? \\ Casuel, naya'^li-
zel"in ; habit., naya'^ti ouzel"in ;
naya*^ti-nes"in, naya'^ti-ounes"in ;
naya'ti-ninn"in, naya*^tiouninl"iii ;
naya''ti-nel"in, naya'"ti-ou-nel"in.
Pas., naya''ti-ou-zéné£)el"iii, naya-
^ *^ti - ou- né£)es"in. Fut., naya^ti-
zoul"in, naya'^tinous"in. Settchya
naya'^ti-ninr'in, edlaoè *^ka tta?
P(}ur(pioi chuchotes-tu ainsi, en
l'éloignant de moi?
Chut!, écoutez. Tchou ! taisez-vous
pour écouter ! \\ Tssèzi*^! tthè ! on
entend crier ! || Paix ! Tchou !
taisez-vous i)our écouter ! (| Vz.
CKSSER.
Chute. Nazoltthi, action de tomber
de haut. Pas., naz-eltthet. || P'/l-
'^kezeltthi, action de tomber sur le
côté. Prt.s., eTkéz.eltthet. i| Daoè-
zeltthi, acti<m de tomber sur le
dos. Pas., dapè-zeltthct. (| Chute
d'eau. "^An-naordlin. (| Des feuil-
les. Inttantcha/)è naoindé, ou in-
ttantchaoè nattli. || Du jour. 01)a
nazhir, barre du jour paraissant
CI H
— 215 —
CIM
ffirorr, mais n'fffaçatit ptu ii pfu.
(ht i/tf iiii-^i : (tliti i4*»/lif'l.
Ch\lc. Dell*- «iuiu'ii oiiwillir ts.siii-
"ttiu'ii iJeiM'-tssi-'^tou (jmur (I»mh*-
tssiye-'ttui), iiquulc pmx'ftuint </«•
Iti tliftcstum tifs uliiiifnt», et si'
tmiivtint dans rintt'stiii firt'lc.
Ch\me. Oijwo/*» flti-li\«Mlt', écuiiif
}tluantc.
Ci, ici. .l</î'. de lii'u. DvMM. Nr-
(ivHii. \mi<ivun. Il S'iijnutaiil îi
(*«•/««", ri7/<\ on à un suhstautif :
<liri. Diri st'kwi, cet fiifant-ci. 1|
Par-ci. par-là. An'lkki'.
Cible. lit't>MMiii 'teikki/.lii ii.-iii/cl-
kkr/lii, ri" Aur (juai on essaie xott
iunil. Whjwi' t'tss«MiM-iiJi-«lt'ttlissi
iK'tsst'nn stH*lkki/.lii nandouskkf/h,
je xuiis essayer mon fusil sur le
nuid tracé là-has.
Ciboire. Ikné Nilu/ltsinj "lesttè/liè
siu'lla ttiniii, xuise sacré où /'o/i
eonscn-e les hosties cousacréex.
Cicatrice. A//. Dénéoazé. Set»azé,
iiiii cutitriee.
Cicatriser. Déné ""kapè e'Itssenn na-
«.«t'dvt'l, iiai.<es(lye*^l. nat<in(iye'^I, na-
t»è<lye'l. Pas., eMiiizeiulyè, e'lni<ii*-
nestiyè, e*^lnidenindyè,e'^liii(lendyè.
Fut., le prés, a'cec un adverbe de
temps. \\ Dene '^ka(.<è ualyè, nasflu*,
nane*'li'hè, im*"lflit'. Pas., nai.'t'lyt',
nat'i*'Irliè. Fut., na/jwalyè, iiai>was-
chè, nane'Kliè, na^wa^Itliè.
Cicatriser (se). Nat*etlzhen. Pas.,
nu'.'t'dyi', ou na'^lt<a/. Fut., iiaowa-
tlyè, ou naoul(.>ais. KkaldaiUMi im-
t<edyè ikkésjn, c'est déjà cicatrisé ;
ça «'t'»f cicatrisé.
Ci devant. Yannisln. 'l'tiiini.
Cidre. Djié-tclu/ "^toii»-.
Ciel. Va. Yakké. Ya-kk»'/in. Yakkô-
/Jii dat'eiiliii tta <le'^y:ayé daiilin, le
ciel est le Ȏjour des saints. Yakke
nouli)>a horzii^'an, nous avons une
place au ciel. \\ Clair, pur. Yazan,
ciel pur. Yazan tthiriMt*, citi sam
nuufîes. Yalio' te<i<ir. ou \aluMMt-,
le ciel commence à «Vf/iiirrir. V».
o'ivrii\i\è, le ciel cjtt clair. YiiJit>-
zaïifii, ciel clair. || Cttuvert, hrtt-
meus. Yakko/li. Ynkkozii iiidiii-
tiivi., tes nuages s'élh'i-nt. Yazlji-
zlu't, le ciel est tout couvert. Va-
tnif'ItK-'l, sultitenient coux'crt de
nua^jes. Ya.vju' l'c'!, ciel divcnu
noir citmme la nuit. Ya na^tinna*,
le ciel est toinhé, les nuages sont
has. il Aa ciel. Ya-kké, on y<d
da<.K* lU'JiiUMikk»'', le /nii/.f d'en haut .
— Ilnd. Dans la direction du ciel,
m s(nigeant au trajet nécesgaire
j>our 1/ arriver: Yakk<«/jn. || Du
ciel. S'akke otssin. || Ciel de lit.
F/tétK^-tfhcnntMi In'kk*- «layc'ho'iin
laiittt'. Vz. HAi.i>\yii\.
Cierge. Kkkadcr/likkani tta iitMi-
iit'/.h ttinni.
Cigare. 'l'sselttoui-loiu'-aze sha-'^a-
tssi*l"ao, der/likkaMJ, bout de ta-
bac que l'on si plante entre les lè-
vres, et qui brûle ainsi.
Cigarette. Fxiittlls ye tssézelttoui,
fuiiu rie dans un pajtier.
Ciguë. 'rtliV-tcheniii'ii slini.
Cils. l)iMie-iia-y:t)zliè. Se iia-^ozhè,
mes cils.
Cilice. Da-etssetler'ai ttlii'«l''it'. cfn-
ntise de pénitence.
CiIler.'rs>i»-ti:ozli-eltiel, esVJ. nf'^rii,
t*'l fi, i\ijA. Pas., tssa-ifozh-eli.'el,
tssa-ifozh-t>i'l'el. Fut., tssa-sfozh-
walt-el, was'el. ;| Faiblement , pres-
(/»(' pa.t. F.zt'iiiii, tMiesni, eniiini,
enenni. Kuinniliou, ttas.si t-an iia-
yeiiihinzher illou, neiaz*' "^tazaii
'aounin'rtenn ille, te l'oi/ù bien là
ax'ec tes yeux immobiles, ne pen-
sant à rien, pas même à instruire
tes enfants.
Cime. Ttussi layé. I.aiH't'. la. ||
Cime d'un «rbrr. l)a-la. l)t><l(-heiin
la. Il D'une montaffne. ('In*zh-Iayé.
Che/Jj dshiyé. ;| A la cime. Adv.
di pitsititm. liela\é. IIcxlda£>è.
Noudda{,>ô.
\
CIX
— 210 —
CIR
Ciment. Hotlles-ttK'/h.mor/Mr fort, '
pui.s,N(jMf .Dslu" yr ho'K'liou, lu)ttl«'s
tssfttiii, iH'tta lio(li'lyî'(ii)u «Isliè
rlMiilt tinissi, (ions li's aw.struc-
tinns fil pierres, sorte de mortier
qui nuit solideuieiit les pierres.
Cimenter. Ilofflrs-ltU/h tia ttjissi
luMUly«-(li)u l'Ir-liilttoiiss al "in, ou
an'hittèal'iii, uvee ilu mortier puis-
saut^ unir siUidemeut queUpies
choses. Kouttn, hottlès ttle/htta
yî^hodslit'i» hoiii'lyedou an'^la^iè as-
la kontti', je crois avoir suffisnm-
uu'ut cimenté les fiierres qui sont
entrées dans la construction.
Cimetière. Done-zliit'-kke; mais on
dit plus ordinairement déné-fied-
i-luMineii, ou denc-tK'dclu'niit'ii kko,
tombe wecc clôture. \\ Tssertin,
la où il 1/ (I un corp.<i enterré.
Tsser/.lila, s'il // en a i)lusieurs.
Cimier. l'Iulyouss, ])onipoii.
Cingler. Ttassi c"te°ldôi tta ttassi
liouldsha/.h, fouetter (juelqu^un ou
(ptehpie chose avec (pielque chose
de pliant ; housdshazli. houii'^l-
dsha/h, you'"ldsliazli. Pas., Iiouel-
dsliazli, hoiii'Idsha/li. Fut., hou-
\valflslia/h, liouwasdshazh. "^Lin
tclu)'" yi'-dariyé itta ""teldshèzhi e-
""te'^ldôi tta tssèshinyè houi'^ldshazh
illé, nu)n chcv<d est bien dur à
mener, aussi l'ai^je cinglé d^im-
portance.
Cinq. Sosonlaoè (choses) ; sesonla-
iirii (personnes). Sesonlaoi' rlénin-
la ttluiMt', les cinq doif^ts de la
main.
Cinquante. Sesonla onerzhnan. Se-
soiila onerzhnan dzinen, ciiKpiante
jiiurs.
Cinquantième. Sesonla onerzhnan.
Kou an''lanin tti hooan sesonla
onerzhnan netssenn "achidesshi la-
kon ! Je te le répète pour la cin-
ipuintième fois !
Cinquième. Sesonla.
Cintre. Etssenn-nazheoowot, Il E-
tssenn-nalio' Im, (/i/('/</i/(' tliose dis-
}>(>sé en cintre.
Cintrer. 'IMassi etssenn-naho'le, na-
hostsi, nahoun'ltsi, iiaho'ltsi, na-
houltsi. I*as., etssenn-naho''lin,na-
ho/hi^ltsin, nahozhin'ltsin, nalio'l-
fsiii, nahozhiltsin. Fut., elssenn-
iialiou'lè, nalioiistsi, naliowoiiii' I-
Isi, iiayon'llsi.
Cirage. Dedehemi ké Ihit'è.
Cirer. Des souliers. Dedc-henn 'ké
heltla", hestla% hin'ltla", he'ItIa',
lui ye'itia". Pas., «jeltla'", oi'llla''.
Fut., waltla', wastla*^, woun'ItlM',
youT tla' . Ne'^^ké wastia''", je vais ci-
rer tes souliers. || Un poêle. Tsjin-
tsanen heyéodc'rziikkatii lieHIa'^,
hestla".
Circoncire. Sékwi lioudzi VI hed-
dellé iazé JMltcliiyou heyahozliin
laaizhenn nin yannisin, Jésus he-
dshè ttou, en donnant un nom à
Venfant, on prenait un peu de .son
saiifi, et ainsi on le marquait, on le
consacrait autrefois, avant la ve-
nue de Jésus.
Circoncision. Fête de la... K le-
tsseltsounen dzinékké, jour où l'on
s^embrasse. (Dame! cV.sf le pre-
mier de Van !)
Circonférence. Etssenn iiai'h'iiezz.ll
Dèhanzli, cercle.
Circonlocution. Etssenn-!iazhè"a
ya'tiyé, circuit de paroles. \\ Tssè
etssenn-naya^ti, user de circonlo-
c}ition pour être clair, ou tiiieiix
c<>in])ris.
Circonscription. An^'laoè nehnen
tssettin tta otssenn nel"aiii, un
district, ou territoire dans toute
son étendue.
Circonspect. ''Oowe^lniy dénen,
Itomme qui prend garde à tout.
Circonstance. Tta ahonttou, état
des clioses. \\ Tta dénè "èhourzli-
"ain "^è ; condilitw de personne. \\
Occasion. Tta iiil)oflenlithiri,ro;;/-
me les clioses arrivent.
CIS
— 217
CIV
Circumciiir. Suiit iiiMittiii, mh*» n^
nni'a, iiriiin*», m'mumi "ji, iiriufti.
Pmt.t MHHi iieiitta, luMii'ti, iiiiiiii
'a, v^nénin'a, n^iiitt«. A'uf., socmi
lunittit, MH'^i iituis'a, n^wduii'a.
yt'-iitiu'H, nt*w(»(ittH. Dfiir 'himIcsIi
ill^ itta M>(.>it MMi^niii'a hikttti !
ct^nmc je ut' tiw tUfw </«• piTuonnf,
xfiilù tju*U rn'a circonvenu.
Circuit. F.t^M^nii nHli(>ryti''a. || K-
ts^-nii lia toiinlou-sliî-"», chemin
fiiisant un louft circuit, détour. \\
''Anen-iia-MouMl<>u-sht*"a, chemin
faisant un léger détour.
Circulaire. Lettre. K<iittlis âèné
kki'ttlaii iiit'tt*ltf)ii/li, lettre pas-
sant de nuiiu en niaiti jusiju'au
dernier homme. || Hond. 'l'tassi
na'llwn^, qui a la forme d'un cer-
cle.
Circuler. Actuel. KktHlzhenen déné
'MuMieM''aii illou. tie pas rester en \
filacc. Il Habit. Deiif 'enatMii"l"ai |
illou, ne rester jamais en place. \\
Vz. ALLER de bord et </\jMfr<', |l
l)zè<ié-ye<i<li, circuler sur terre. \\
n/è<ié-t<is«*^ki, circuler sur reau en
cantd. Il DéiU'-dt'Uè dzèdettli, le
sang circule.
Circulation. Ttlan-na-tUhya-°ten-
iii\. '>u »'tvstMiii-na-tti-liya-'tenniy,
action de faire le tour d'un lac,
d'un lieu quelcinniue. l)/.e-
ttchyanniy. Dzè-yeddihi.ii I.a cir-
culation du sang est rétablie. I)é-
in'-<it'llè è<léiiic»iinttli, le sang a re-
trouvé sa circulation normale.
Cire, 'l'thi dahnaë tless*', sorte de
grai$»e pnn'cnant des abeilles. ||
.1 cacheter. Rt-tta t'dittlis fMMiil-
daiihi.
Cisailler. Du fer blanc, du zinc.
r^aiitsiin ttallè \teQa lielttai/Ji, hes-
ttaizh, iie'^ittaizh, ye^ttaizli, hil-
ttaizii. Pas., }Hu>a (.#lttazh, o^s-
ttazli, lan'^ltta/l). Fut., Iwt.a hoiil-
ttn/h. housttazh, huuiritta/i),
\uiritta/.li.
Cl&cau. liteau itoUrn •rr'.'ntff h té
fuirer le* '
schiste. lt« 1 1.. . i i.
t)e nienuiâier. Ik'tta diMlrlimii >i-
t'a*i;«^.rr ax'ec quoi tm fait de* tnitr-
taise-o : oii encftre dc^UluMin oyi» I.
Il De eoiffeur. DslÙQ^m l»è»i, r«»u-
teau à chex'eux.
Ciseler. Souii-'ka-ct{Kazli, tailler, di-
viser, polir, sculpter avec «irf.'ka-
p»'azli. 'ka-iiiixiyJi. 'ka-r-M-'»/''. 'ka-
lagn/ii. Pas., Muin- 1 d,
'^ka-/Jii(.<(,>azlt. Fut., »<»u! j^-
Kazl), Ica-ous'azli, "ka-ouncui/ii,
'ka-yout<t'»zli. il Ttchyar»- (um'ka
etftraxh, ciseler pour se distinguer.
Citadelle. Tta hotta ckki'honiiilii,
'a-U'-lio-<l('(.»iiilai tikkt'yat»»' «'U-
tcho, bè^anen outrho ho<lelye<lou,
l)epan nadoiidzhi illé, i-h'^iraiifii
t<isettin, pour la protection d'une
ville, forteresse infranchi.'*sable
élevée, soit à rintérieur^ soit à
r extérieur de la ville.
Citer. Quelqu'un à comparaître.
Ik'hoi'ai, eyi tssin na>afTtiy ■f'"!
ékwalioddi>u, dfniii'kai-l"ai, sur la
plainte ou le rapport d'un tiers ^
appeler quelqu'un à comparaître
pour répondre de ses méfaits. ||
Rapporter la parole de quelqu'un.
Don lto<ldi intoho, don addi iiitrho
i'iaoin ttinni, /.ni, tta>si hinni-
ze" Inèzhi VI aho<ldou, dire : x'oici
ce qu'on dit, voici ce qu'a dit un
tel, et cela pour donner un appui
à ses propres ntfirtnatiotis.
Citerne. Nili oyai^*, bt't»an «alliiii
illéhou, bftlazin tcliyan 'touè !<h^
''kain, résercoir destiné à retenir
les eaux phn'iales.
Civette, '/ ' \
Civière, il . >i
dxéouiitKidi, sorte de brancard
pour transpttrter des fardeaux. ||
Na d^n^ yi*kk<^ ttassi nadellè, ce
sur tpioi deux htïmmet transpor-
tent (pielque chose.
eLA
- 218 -
CLA
Ci\iliscr. K<,'"l<lin'l, ""euttosilin'U
'ei'ouii Idin'l, 'ovou'Min'I. Pus.,
Vit'hlt'iiii, (Ui II \'ox{\\i'\i\vun ; "eori-
clt'Hii, ou a't*oii\vi'|(i(>iiii ; 'et)iin-
(Irnn, ou a'Vouwiii'Idniii ; 'eye-
(.'iii'ldenn, ou a't'vouwin'ldfnii.
Fut., a'^i'houMin'I. a'Miousdiiri,
aMiouiridin'l, a'r\ ou'ldin'l, for-
tiit'r, (IrcKSi'r. A'roiiwi'ldriiii, kou-
tta, je /'«i sulfisiimmint ilrcssé,
formé. Il Baillai, ou hedslienn dél-
irai ttrhyannii' ""l'onoldin'l, former
aux maniircs itcs Fnmçai.'i, des
hinncs ; civiliser. lîi'dsIuMiii dcluai
f triiyaniiii'' '"iMuVoldonn tclio'' ille
ahouiu'ddi. tu ne /)r/jYj»,s gui'rc ci-
vJ//.Nt*. Il Itifiucr /(-.s- uns sur les au-
tres, sitit pour le hicn, soit pour le
imil: hMetsseldiiri, lu^Hildiiri.
f'i//.,lii''"letssouIdiifl,e'^It'\vouldin'l.
Tta flouyè hè'"lèwou'"ldin*'l sanan,
ne vous pervertissez pas les uns les
autres.
Civilisé. A't\»u\veldenn. |l Hcdsheiin
délirai ttcliyaiinit'' ''t'neldenii, for-
mé aux fnanières îles blancs.
Civilité. l)(Mu' ttihyannié e^ltthi
déiu'd/.lu'iiii, manières, procédés
lojiaux, co}iven(thles.
Civil, poli, aimable. Hfttchyaiiiiié
c^ttlii liodcneirishenin, ou e'^ltthi
hodéniirr'ai déncn, homme aux
procédés loffaux, convenables. \\
noyéniliounelyaiii dénen, hontme
affable, aimable.
Clabaud. Lin nanhiièè lK'onî''"lè, ou
ftussi oan ille delnouzi, cliien de
cha.<<se bon à rien, ou aboyant san.^
raison.
Clahauder. 'l'tassi <..aii ilji' koli dd-
ooiis, al)o}ier sans raison. || Crier
sans sujet. Ttassi oan illé koli na-
sell-zclzlior, na-sell-deszher.
Clair. Brillant. Be-sa-dde/li. Re-sal-
1er. Diri la"aneii Ix'iinaoè he-sal-
1er ikkela! le diamant de cet an-
neau est bien })rillant. \\ Éblouis-
sant. Be-na-o-déninzhenn ille. ||
/'///■. pas t rouble. Dilkkall. "l'on
dclkkall, eau elaire. || Peu serré.
Mi'Ita M'Iitliii illf, ou hrijad/jU)-
déniiidin. Kttloiiiiiii lidla xciiitiii
ille, étoile elaire, d'an lissa /)('«
sirré. Il Serein, /an. Zaïit'-n. \ :i-
7.!in,ou ya-lio-zaneii, ou ya o'Ier/li-
dé. (•/(•/ serein. || Fsprit clair.
I)«'iiiiini sa'Tta illou, e'ittlii liodé-
ii«>d/lieim oyoïi, eyi kké 'arlii/x'niii-
"a, ttassi tssenn "tinya'ti illou, es-
])rit s(tn.'< eonfu.Hion, esprit bien
ordonné, esprit droit, donnant la
})arole juste (pii ne fourche jxis.
Il Peu éfxiis.lM'/hiy. Ttliin'lè. Slie-
tcha/i dèzhiy, bouillie elaire. ''Tou
/.liell tthiiriè, bouillon clair. \\
Clair de lune. Kldziiiiii. oi/ eldzi.
l*"ld/inni nadè, au clair de la lune.
l'.ld/iniii 'ouwoudde'I, marchons
au clair de la lune. Fildzinni niliin-
diii, il fait clair de lune.
Clairement. Intelliftiblement. Tssè.
Zin/iii.I'ikou kkaiii tssè aiietsseddi
lakou ! voilà,certes, (pron te parle
clairement! Zinzin aléssin si, je
lui parle clairement, sans dissimu-
lation, mes paroles sont claires
comme le jour.
Clairière. "An-o-odè'^uai, clairière
sur un terrain ferme. \\ Oiîaye,
grande prairie entourée de bois. ||
Ttlo" '"tèlè, clairière marécageuse.
Ttlo'" ""tèlè ""aner'a, une clairière
inarécageuse.\\T\\o'^ olba, ou ttlo"
olba-aze, petite clairière maréca-
geuse. Il Ilozoun-en, ou shai "^tell,
clairière .sablonneuse. Hozoun-en
''une]" a, une clairière sablonnetise.
( Ilozoïin-en, de liounzon, beau,
ai^réable.)
Clairon. Tsantsanen youlyinzi, fer
qui sonne, siffle.
Clairsemé. Nadelde^l, ou bien an^l-
kkè nadazhè"a, cpii s^élèvent très
espacés. Ttlo"" nadelde'l oyin,
Vorgc est clairsemé ; oti bien ttlo""-
la an°lkkè nadazliè"a oyin, Vorffc
CLA
- LM^> -
CLI
.^V/Aiv. unr ti^jr icit unr tifif là.
I ' i iitiilrltit*''!, chrx'fux
C lair\o\ant.'0(}»c'liii\ «i^*iuMi,/i(>m-
tfit i/ui i>rtini gartlr à ttntt. || VA\é-
iiMiiOif li(iiit*'l'iii kkt'-Ni^iii tti'hynti-
M- nnuhiit lu lutfuinf
dtX'ottt lui.
Clameur. Nil. I)«iié i^it^. Na-M'll-
..l.u-.
C lanchc. Lmiutt de porte. lietta yv-
«MlM-'ii(it*'tiii, OU ytHMltl(i^'^till, (ii't'c
quiù on OMIT»* ou feniif uiif ;»orf«*.
Clandestin. hUlouddit' ttassi kk^im-
1>M/Juri, ttassi \\u\v, faire quel-
que ehose en eaehette. || YiiTtiv
lie<l(iiii '^HiiNottiii, tnnriofie Htina
prt^tre, elauilestin.
Clapoter. Ta «K-ItliH'. il Hî^Ih* 'texh
ta «léliè'tiii, ou il>ht» 'tt'r.h 'ta «lé-
luVIii, claiMter sur les pierre.^, sur
•i - nu'hers.
Claquer. Quelqu'un, lui donner un
soufflet. Délié nanè'^kad, iiane*^
'^kail. Pas., iiai)t''^ku(i, naiii'^kaii.
Fut., naiuHi''ka(i, naiious'kad. Na-
séiiinlcad, i7 m'a donné une cla-
que, il D'importance. Déii-iii'"!»*-
•kad, hin*tes'kad. Pas., «lén-iii^tt-
Icaci, l)in'ti''kad. Fut., déii-iirtou-
^kad, bin'tous'kad. Hin'^tin'kad illé
kolou, ne le chupie dottc pas. \\
Fouet. Telsliaizlii (ieltsst*ll, le
fouet claque. Telshai^dii dfltsst'll
t^l'iu, faire claquer le f (met. || Des
dents. C'hè-tthtMin-deldsat. Chè-
tthenn-<ies<Jsat, je claipte des
dent*.
Clarifier. Dé'ta-'a-nedzliiM, dt-'tu-
.t-nehslii'l, de'ta-'a-nin'Ishi'^l. Djié
'tou defldo' ttt- ikkésin, «ie'^ta'a-
niii'l>hi'"l, le vin est encore épaija,
sale, elari fie-le.
Clarté, r/indiii. 'Konn tta è"!!!-
«Ijii, clarté du feu. Sa tssin''anen
'î-'indin, clarté du soleil. ï^a iiili
't'indin. le sitleil éclaire la terre. \\
.1 la clarté d'une bougie, ekka-
ilcrxlikkaiii ni. KkkiMifnJikkani m
iMlrlliis, éirirr ii lu «/urf» ./'un.
htiuflie. ,1 '^La^M hcKalU-r, «/k. i
que eho$e que le ntleil fait Imll^ <
IW'-srt-lliT, il hrille. (Sa dié, *i^'rii
fie chaleur du ndril.)
Classer. Tia • . ou Hn « l.
oiiiifddi (,'<i<l< naiiiii •* II- <l>i
ouyelyé.niritfi'r le» cho^e» par r/«i»
ses, Muix'atit leurs rapjmrts de re*-
semhlanee ou d'identité : rlf-^ia-
oUî.4*slé. Pas., t*'K*-<i • i, !•-
'{(•-«Iiioiioill». Fut., > i.oii-
lu**, t''l«*-<laoUtH»U>lr.
Clavicule. .\nat. Déné-tta-iv^oz**
t t Im-IIIICII. S4'ttaCi>WU/4- tllll'lllll-ll,
ma clavicule.
Clavier. .Inneuu ptpur réunir des
clefs. Véodaildéy.lit' dèkkè dillai.
Il Rangée de touches. DciiiluMin
'téli lje«lyèni tta iH'kkelniy, dans
un or^fue, harmunium, ce sur qutti
on pose les tLtigts.
Clef. VétMlaild<''2li»*. Ik'tta ytHnia'a-
dildèzlii, ce avec qrnti on oui'n* /"
serrure d'une maistm. \\ Faus*e-
clef. S. c. Knou"inlien yeo<ia<lil-
de/Jie, clef de voleur.
Clément. Slia yènitsstMJe {"an ille,
ipii m fiarde pas longtemps ran-
cune. Il lij&u nahomlléhé déneu,
inniimc pronqd a fnirdonner.
Clergé. Va I tiy daiiliii, les prêtres
en général.
Client. D'un ru<i^(ixifi.Alioiir/l)''aun
i'la<.>è iHMiai^iiiii koii-«>n hit tin, qui
achète fidèlement au niême maga-
sin. Il D'un médecin. Aliourzli-
"aon i'Iai'in l>énadid<lé é.,.ala<.<Mi-
naë hittin, fidèlentent attaché .m
même tnédecin.
Cligner. Les yeuj-. Kxrnni, éii« -m,
riiiiiiii. énenni, énid<ii. Pas., «'•//'-
pinni, éiiét»inni. Fut., ézouitni. »'•-
nuusni. Ou encore e'l-\é-Z4Min». v I
ye-nesni. Poâ., e'l-yé-iiét>ifini, t-'l-
vé-iuvinni, etc. Onttlaxtu- nini-
dsuii, koutta, f'^l\é nousni oyin
CLI
220 -
CLO
wallè, _;'(• suis tcnihUiiHtit fati<iin'\
allons ! désonnais je ne vr».r faire
autre chose que eliitner les i/rf/.i .
Doiiyî' (ie kolou, tta oissonii (lou\è
otssiMin, o'iyrnmisni ovin wallt',
(luelifue dure </»/<• inr soit la x'ie,
/m,s(/u'(IN bout je elifinerfii les
iieu.v, e.-à-d. je tiendrai bon.
Clignoter. Kzt'tsi, énestsi, oiiintsi,
t'iii'fsi. l'as., é/x'^ointsi, iMiénitsi.
Fut., ézoutsi, énoustsi. Ou bien
eneore eTanèn tssin oa f^ozli eloel,
o'Tanèii, tssin na içozh os'^el, in'^Fel,
e'^rel, iloel. Pas., eTanèn tssin pa
uozh tsséoinrd. oiTVI. Fut., e'I-
"anèn tssin ijn i^o/li oulî.'el,oj/ tssoul-
"el, oiisVl, oun'^rel. Ou encore e'I-
''anèn tssin-na-ii,o/,li tssè'^tin, es'^tin,
in''tin. Pas., e'^l'anèn tssin-na-gozh
sè'tan, '"tes''tan.F»/L,o''l^inèn tssin-
na-irozh sou' tan, ous'^tan. "^l'ssin-
iia-uozh in'tin kkénanèzher ille
kolou, ne elitinote donc pas tant.
Climat. Ttassi nohnenkke eddou
tclu), edz-ii tcho edoiiiliodelttlii, in-
tensité et succes-'iion réffulière de
la cludeur et du froid dans un
pays. Il St'H tcho, se""! heddin tclio
tta hourzh"ain nehnenkké, état
dUm pai/s sous le rapport de llni-
tnidité, ou de Vahsence d'humi-
dité.
Clin. D'dil. Naho'Ina illt' ttou, en
moins d'un clin d'œil (n'ayant pas
encore remué, ou cligné l'œil). ||
Nainsekkizil, ou ezekkizh, faire
un clin d'<vil ; naiirte.skkizh, ou
éneskkizh, éninkkizli, l'nekkizh.
Edlane "^ka sebbazin éninkkizhou?
pourcjiioi me fais-tu ce c/j»-r/'<n7?
Il Avoir un (vil fermé. Ëzerzh-
kkfzh, énikkczh, éninkkezh, é-
norzhkkfzli.
Clinquant. Ksdinniyé a'"ènottin lan-
ttè, bettaod(Tzli"a illé, objet bril-
lant, beau, mais sans valeur.
Cliquetis. Ttassi o^lèdelttha". Ttassi
e'"l('delz<)uzi. Ttassi e^lMiettler. Be-
kkaounliruii l'iî'dt'lzouzi, ou o'iè-
lu'ttitM-, cliquetis d'armes.
Clisse. /)<■•« (vn?o/.s-.Tssi-dedchennon.
Clisse, l'iiiiol. Tssi lielowos. || In
nuinhre. Hrclttloun. HintcluMUU'n
brclllloun, so)i bras est etissé.
Clisser. Th canot. Tssi lielpwos,
lies'wos, nt''T'\vos, ye*^r\vos, liil-
tiwos. 7V/.s.,lu'|n\vos shi'Twos. /•'///.,
walnwos, was' wos, woun'^rwos,
youTwos. Tssi sa ne^^rwos, clisse-
moi n}on canot. \\ Un membre, v.
ff. une jambe. Dent' tthennen "vcl-
tiloun, bèesttloun, l)èin'"lttloun,
yiVIttloun. Pa.'i., bi^xOttloun, bè-
oi'lttloun. Fut., l)roulttloun, bè-
ousttloun. Sintchennen sa bèou'l-
ttloun, clissez-moi le bras.
Cloaque. Tsan "^touè, mare d'im-
moiidiccs. || "^Psan e'ièdapèdlin
*"touè, mare où affluent toutes les
immondices.
Cloche, lievaetthape tcho'' dadel-
•"kai^iè (daderkai*^!, rétréci à la
partie supérieure avec vnc grande
ouverture en bas) .
Clocher. Yéhollayé. Ya'ti kon-en
bt'holiayé, clocher d'église.
Clochette. Beyaetthaoè-azé dadel-
'^kai'lc.
Cloison. Betssounkkèzhè eiicl-
ttchyan. Yetssounkki'zhè enel-
ttchyan. || De séparation. l)a'"taoè
énelttchyan. Oda"'ta£)è,oj/ beda'"ta-
gè énelttchyan. || Des narines.
Dén-intsin-flyinzt". Sintsin dyinzè,
hi cloison de mes narines.
Cloisonner. Yé e^lè'^ta nelttchyin,
eHè'^ta ninesttchyin,nininnttchyin,
nelttchyin. Pas., e^'lè^ta nel-
ttchyan, nini'lttchyan, ninini-
ttchyan, nelttchyan. Fut, e*'lè'"ta-
noulttchyin, nousttchyin. || Divi-
ser par des cloisons. E'itssounkkè-
zhè nelttchyin, nelttchyan,, noul-
ttchyin. E'itssounkkèzhè danous-
ttchyin, je vais faire plusieurs
chambres.
CLO
221
coc
Ciorc. Vnf porte. Vé-o-<U-<li'n'tin,
\ < . .. I.i.ltiii tin. /*«!«. , \t*«Mlit«ltMi-
tiui, SK'.ia Ifni'tuii. t'tit.t vtHxIn-
(iuu'tmi, v^iHtiuuh'iiiii. Il Termi-
twr, <jir«'f«r. Anul/lunn. aim.s-
/hfiiii, iiniiiu'ldifiin, tiiia\ iUliiMin.
I*as., aiuil/liriii), aiia>/ju*iiii, tivfc
un advvrhf </i' temps. Fut.^ «iia-
«Hliiiin, miawanJun. Dyaii ^^ii'
ttli> anawasjiliiii, jf vais clore ici
tiui lettre, il l'n chniiijt avec des
perches pasêes h<*riz»>iitiilcmcut .
Nilioiu*'lohiékkr i»lw»iitit'l\»* olmii-
<lei>lô. Pas.f olMiiulchIxa, olmiidil-
la. Fut., obandoiilyé, ulxiiidouslé.
N"fnilu>iit*'^li'lii«'-kk«* o))aiuiiiilé, clos
ton champ. -- /^^(/., avec îles
pieux (lehout. Nilioiu'^lchit'kkt* o-
lian-nelttchyin, oimn-iiesttchyin.
Pas., olmn-nelttrliyan, olian-ni'I-
ttrliyun. Fut., oliaii-iiuiiltti-liyin,
(il>ait-iiuusttchyin.
Clos. .V. V. Yé-hol>aii°lttchyanen.
( )ban-iielttchyaneM kkèyapè. Ve-
holiau-<ler/.hlai, Iu>l)aii-<ler7.hlai
kkèyai<t*.
Clôture. Oljan-nelttchyanen. Obait-
i«r/.lilai.
Clôturer. Vz. rumE.
Clou. Ilotsal. Hotsa*'] loue, clous
rofK/.-i.IIotsa"! iiatta/hi, clous cou-
pés carrés. || Furoncle, vz. bou-
lON.
Cloué. Déuudiltsa^. Kkaldaiieii dé-
Kiidiltsats c'est déjà cloué. || En
l'air. Dahoudiltsa^'. Knou"inlièn
^liiii, daiiuudiltsa(.i Iakuu ! miséra-
hle voleur, te voilà donc cloué en
l'air. NUi "^è iioudiltsap lukou ! te
voUà cloué à la terre ! || CUtué»,
ilouêes ensemble. E'iè-oudiltsai).
rta»i e'^lè-oudiltsa<.., des cho$es
ilnuées ensemfde.
Clouer. Déoudiltsè, déoudestsè, <lô-
oijdiii'ltst». déyoudritsè. Pas., dt'*-
(Uidiltsa<.>, dtH>u<li''ltsa^. Fut., dé-
uudoultM», dôoudoustHt'. Diri <U*-
oudiirit>è, f/oiit' ceci. \\ Fn l'air.
DaoudiitM-. dauudt^tnè {cowmr
ci-tlessii», lUinuiiU-À', fn tm t '
da au lieu de <j<'-). JfnUH dtf<l(l.<
fTaiittai kk^* daliuudilti>ii<<, J,
a été cUtué à la eroijt . f </;(<.
l*'l«'-oudillMs f'l»*-<n. Diri
i''li'-i»udiii'ltj»4;, clitue ttiul ceci en-
seiiifde.
Clouter. Orner de clou». Suuii-'ka-
rllM-, s(iuii-'ka-<'KtM^'. Pas,, Mjuii-
"^ka-i'ltsat', Nuuii-'ka-ii«tHa<.<. Fut.,
M)Uu-"^ka-oiihM*, Main-'ka-oiists«'.
■^IVIkki/lii tchfiint'n sa Mjun-'^ka-
in'^ltsè, orne de cloua la croêie de
mon fusil.
Cloutier. Ilutsa**! Iif^^itsi dôiwn, fa-
bricant de clous. 1| Ilot VI I Im'.,.;»!!
MatHMini dv\\vi\,nmrcltand de clous.
Coaccusé. KMI)a2iM In'iiaya'ti. Doué
\- \ ln'Miaya'^ti.
Coaction. Aliouniiizhenn ille koli
(ikk«ii;i/li«T al/lu'iiiii.
Coadjuteur. Déné-L'ad/luMiin. Dt-iie-
eal/liiti, donner^ faire un coadju-
teur. Moiiseiifneur (îrandin t^aH-
zhiii, on le donna pour coadjuteur
à M <ir (îrandin.
Coaguler (se), 'l'ta.ssi délu^ldo',
de liipiide devenir épais. || Pour
le lait on dira : niltthel, tourner.
Coaliser (se). F;i'adf«l<li'I, elati»'-
niddei. Pas., e'^l'adt'iidfl, e^'adé-
ni<ldel. Fut., e'^ladoudde'l, e'I-
'adewoiiddeM. Yopwin l)ekkaozl)eri
nèzhè tcho' nou'e*'l na'an-o-wou'^l-
shi sanaii, Ijeiini e l'adfwoudde^l,
n'attendons pas que ce roi nous
fasse tout le nuil ipi'il projette,
coulisitns-nous contre lui.
Coasser. l)ell)a\ Tssaihlè dadelba"^
iiadliii ktni ! i'oi7<i de nouveau les
fjn iiittiilles en parlement.
Coassocié. l)tMie(.<adx)ienin. Dimu-
tssenni.ll K'Itssàdaddi, coastociés.
Il Tta sftsseiin djuini, ou tta ou-
iM^aMl/luMiiii, me» coassiniés.
Cocarde. ) H
ri*d\ ain < ■ .
CŒ
')')•)
COG
ncoiiiuiilir. Ou h'uii tfa dshi kké
ii.it Nsfl "a, iiiu' pliinu- sur lu titc.
Cochon. Kt)k()us.
Cochonnerie. Mali)n>i)nti\ fVtou-
-li la illr.
Cocon. (u)U-/.lir/li.
Codcbitcnr. An la driu'a dotllissi.
Ail la iu)U a (lol)ttlis inti-lio, nous
snnnui's cinlchiliurs.
Codétenteiir. 'I'la>>i an'la (k'iu'
t lrli\ a (iiiiii.jt'liii.
Codonatairc. Ttassi aula ouhô-
. .lOUIU'lKJlIll.
Cœcum. K(l/.iiieii.
Coërcible. Ttassi na'tollssi betssin
lioiiiilin, (jUcUiuc chose dont on
jnut diminuer (c vohnnc, ctt /<•
c(>iii})riiiuin{ .
Coercition. Iviinni kkéttchya koloii,
ilt'-iu- rdal "in adi'nel/.honin, adion
de contraindre (luel qu'un n faire
comme tout le monde, à ohéir au,r
lois.
Coéternel. Ahourzli"aon a-be'ta''è
lu'nliii tta lienlin ovin niho*"ltsini
l)inyé/é, le fils de Dieu est coéter-
nel à son Père.
Cœur. Kd/.iyé. Sedziyé, mon enur.
Koutta hed/iyé houlin kontté, j7 «
du cour. Ikniziyé iièzoïi, il a un
hon cd'ur. Bvd/Âyv slini, // a un
mauvais avur. Hed/iyé oya kkésin
sliè"an, /'/ a un c(vur double. Hc-
dziyr natset slini, il a un cour dur.
Hcdziyé de "^uai, il a le cwur net,
])ur. Ik'dziyé de 'uai analioulya,
pureté de caur retrouvée. Déne-
dziyé hinniyé, tressaillement du
cd'ur. Dent' dziyé *^e'l derzlioel, ou
encore dénedziyé ahonenttè, cal-
me, paix du cœur. Dénedziyé "an-
yénii'rzli"a, douleur du c(vur. Dé-
nedziyé otssenn sliè"an oullé lan-
ttè, serretnent de cd'ur. || D'un
arbre. Dedchenn nantssouè. Ded-
chenn nantssouè ''terzh"ae, le cœur
de Varbre d'un bout à Vautre. \\
De Vhiver. (Jkkazh nézhè, Vépo-
(/»/(• (/// /;■()/(/ intense. || Terme de
jeu. Iviziyé, as île cœur. \\ A
contrecœur. I.oe. adv. Kdinni
kkrticliya. Déninni kké ilIc.Aliou-
nin/litiiii iljé. Ncnii adinni ilta,
nalioiinlltr ifta, é<liinii kkéli-liya
iialioziu'sshor, e'esl sur la /x/ro/c,
(•/ futr ta faute, (jne je l'ni (ail à
contre-cour. A \ (•iicsslicnn illé
okkénassher kou ! Voici une cho-se
(jue je fais à c(mtre-eivur. \\ De
bon cœur. Dcncdziycifa, de tout
cœur. Ihiil. Déuinniyé i-'l,
avec joie, plaisir. Sinniyé VI diri
nooaouiiint'sni,yV te donne ceci de
bon c(vur. || De tout cœur. Dé-
ninniyé VI. (| .\i}iie Dieu de tout
ton c(vur. Ncdziyétta Niho'Itsini
béoanvéni\voun'"tan.
Coexister. F/l'adé ttassi '•M.()u1"ai.
Ilérod tclu), Piiat tclio o'Tadr hr-
liMu)iiii'l"an iiitclio, Iléroile et
Piiate ont coexisté.
Coffre. 1'::. c\ssi'/nK.
Coffre=fort. Tsanha téli, coffre à
arffcnt. Tsanba déyéelyéhé tsan-
tsan "^téji ti-lio'", coffre de fer où
l'on dépose de rar>^enL.
Cogner. Un clou, llotsa'l riéyélié-
helyoïri, l'enfoncer en frappant
dcsaus ; déyélièheschou'^l, déyé bè-
yin'"lrli()u'"l, déyé yeye'Icliou'l, fié-
yébt'hilyou'l. Pas., déyé be^elyel
(ivyé l)epincliel. Fut., deyé bewal-
you''l, deyé beuaschou"'!, deyé bc-
wounnchoun, deyé rewa^lchon' I .
Cogner. Frapper. Ouittous, ous-
ttous. Pas., ouittous, ouni'^lttous,
c'est le premier coup, la provoca-
tion. — Ibid. '"l'elttous, rV.sf la
bataille tout de bon, "^tesitous,
'"tin'^lttous, 'te^lttous. Pas., "téotl-
ttous, '^tér)i''lttous. Fut., "^toul-
ttous, ""tousttous. Rin'ka '"toni'l-
ttous, je l'ai co^né d'importance.
Il A la porte. Dshinda nibalè, on
véodadi^tanen houlttous, ou licl-
ttous ; ousttous, ou liesttous. Nin-
COI
— SSi -
COL
'ka him \éo(UilrtMiifii (.•iMttcuiH
kou, i*«>i7ii tl/jh linif;ttiiiit$ i/ui' )('
t'ttpprUt', en nt^nunt à la /»<»r/f.
Cuiller (se). I.a t^tf, tf titintu, «•/».,
c'uiifrr (/M('/«/ll<' th<t»f. Ttiinni ll^-
«lhlii-tjiM*rtn>, »«• itttjiu'r la têti ;
shrrias, shiirrius, Khf'l'tMs. Fui.,
XtisuuViHïy^, liouN'tnÏK. TlHsNi iii'-
(Isiii - Huuii'l'tais Miiinii, pnittlf
f^firdt </«• te ctt^iêfr la tétf.
Cohabiter. Dutl. K Tan yinsiii na-
t>(if<ijt)u*r ; /)/.»«'raii yin>iii iialsM*<l-
tlé ; e'^raii yinsiii iialii<iy.lu*r, iiuliiii-
(lé : e'^raiiyin>iii iiulu»uli(ly.lifr, iia-
uuhtiô : fTaii yiiisiii iialit*yJifr,
naddt'. i*<i*., t-'^ran \in!«iii iiat»«*-
pintirJior, nat»M*(.'in<ié; f'I'aii \iii-
sin na4<i(l)du'r, luiijidtiô ; iia(><>iili-
(Izlier, iia^H^uluié ; nalu\4'4i/lu*r,iia-
(•iiul6. Fut., v'iiiii yiiisin iiuInsou-
tixluT, natssouficii* ; e'^l'aii \iii>iii
iiawou(i/t)er, nai>wiiu<i(it'- ; nauduli-
tiidier, Mai.'Wouli<lé ; iiahèltuiui/JuT,
iiawaiidé. Kdiafè (.«an itta e'Taii
yinsin naliouli(i/her illoii? Pnur-
(/Jioi (/ofif ne cohabitfz-vous ftasY
Cohérent. Ttassi o'ityé e'lt*<l«Ml(li.
rta>Ni litnizai, ttassi ttchyè<le<l(li
atsst^ldi illou, ttassi o^tiyé f'leile<l-
di uii la, U tw n'a^îit pas ici île
choft's </Mi se iiésa}irt'}ii'nt nu s' ef-
fritent, ne tiennent pas bien en-
semble, mai» de cJumes bien cohé-
rentes.
Cohue. F/lna iia-M*ll-/fItlé slini, ns-
•M iiiblée tumultueuse.
Coi, coite. /t'I/hiyou tsstsidao, ile-
meuiir san.s rien dire.\\ Atiudoun-
ni oullou tsMiidao, demeurer sans
savoir <pie dire. \\ l)eiie-/.ha daiu*l-
i<t*l ladeiielvau tssed<lao, detneurer
coi, après s'être fait fermer la
bouche, (l)eneztia <iaiiel!.<el, avoir
reçu comme un coup de bâton sur
lu luniehe}.
Coiffe. TsM-kwi tssiiha.
Coiffer et décoiffer: (c'est le même
.•■ / /'• . <auf ipie pnur coiffer un ,'\l-
\e la vttix tur la »yUahr finale, tan-
dit tpie iHiur déetiiffer, un la bm».
»e). De-iia-taïui-^littai, t" • *
«K'w'ai, je le coiffe, Ik*-ii .
ai. Pas., <|«'-na-t»vt-d«'tt
lswi-di^_.i"aii. Fut., -;• j-
doiilla I, lN«-iia-tM>a-dou)>~a'l.
Colfler (se) ou «r décoiffer. Na-t^Mt•
/.ittai, iia-t>!ut-<ifsitai, iia-tHKjiwiiii-
ttai, iia-t.HMi-d«-(tai. Va»., \\i\-\s^i-
/«'Itaii, iia-tsMi-<l«\4*st(aii, lla-l^^^l•
<icViiittaii. Fut., iitt-tHMi-unitta I,
iia-tssa-<iuusttan. Ntt-tHsa-dinllui,
coiffe-toi.
Coin, 'l'tassi lu»t»ad«'. V«' luit vs.kJ,'.,
coin d'une maisitn. Nilioiif'li'hii'*-
kkô liotsKa<iè, coifi d'un champ. |)
Coin de Fn-il, déiu'^na-ti-hiii-ttla.
||('«i»i de la /»oi<c/«c,<ltMu'*-lK*s-ttla.
Coïncider. Arriver en mente tetnps.
K ladi* nidenlttlii. l'as., r I adè iii-
deiilttliet. Fut., nidi>ultthi.\\Se su-
peqtoser exact entent. V\'\i nideiil-
ttlii./\i.s., nidenlttlift. K/K- iii<l.iil-
ttlii ikk('*siii, ils coïncident bien.
Col. D'habit. Kkozh ka^. St-kko/Ji
■^ka'lô, le col de mon habit. \\ De
montagne. C'iie/h-'te/h-lioow in "ai,
passage d'une montagne. ("h»*/li-
;fé/À*-(>(.>wiii"a, défilé entre deux
montagnes. ('lu*zli-'tt*zli-hoiiflkke-
zhi, ffa-ssage entre deux •versants
de montagnes, (lumi'lkkèzlii </i*
)iokkî*/Jiè, versant). || Faux-col.
.V. <•. Ik'tta kko/h .-.It-'lttlifilii del-
y:ai, sorte de cravate blnitche.
Colère. TsMuilttchoi^*. 1| En colère.
/î/n'.'l'ssilttchyt', hestttliyi', liinl-
ttfhyè, liiittchyè, lièt'ilttchyè,
hou'lttrliyè. Pas., c'est le prés,
avec iiiii. Fut., t-ssoulttrliyt», luiu>-
ttfliyè. hUMin ! Iio'anw hou-
woun'^lttfhyè sanaii, prends garde
de trop sortir de te* gonds.
Colérique. P.tre enclin à la colère.
( )ulttt liiH't'. Aiiour/ii''aoii oiil-
ttclio', ouKttcho', ounMttrho', è-
..i.llft.lio'.
COL
— 224 —
COL
Colin^maiilard. Driumii'ii lu>tch^-
/liou (léiiin 'ka d/t-dr-la-sodcl/ai,
(l/.i'(lr-la-lio(leszai.
Colique, 'l'saii ciéné ln'ddai. Tsan
'ton zliMè délié lieddai, colique
violente. Tsan sedda', j'ai In eo-
Colis. De nunelinndises. Na<_»i'iii)i
youè pe°l. || Colis postal, édittlis
il f"! ia/é 'ti'ttai ; /)/. ''ti'lyé.
Collaborateur. Deneoadzlienin. E*"!-
"ad/heiiin. l)eiietssenni.K'"ltsst'nni.
Scad/lieiiiii, mon eoUnhorntcur.
Collaborer. Edittlis ho^lè henni e"!-
'atsstvlzlienii ; oTa/hid/iienn, e'^l'a-
zlu)iihd/.lienn,cTahMied/,lHMin ; pi.
eTadadzhenn, collaborer, travail-
ler ensemble. \\ Denepadzhenn,
travailler avec quelqu'un, be£)a-
zhesd/heiin, benazhindzhenn, yé-
oadzhenn. Pas., S" p. dénépa^e-
dzhin. é"^^ratsseoedzliiii, dénéoapes-
dzliin. Fut., denepatssoudzhin,be-
nawasdzhin, bepawoundzhiii, yé-
pawadzlùn. Beoaoesdzhin, j'ai été
son collaborateur.
Collage. Ttassi dèhilttous, ou ttassi
e leildzai, ou dèhildzai al"in. Col-
lage d'affiches, édittlis dalyé, yé-
hèhilttous al "in, poser en haut des
affiches, et les faire coller aux mai-
sons.
Collant. Dettous.
Colle, «etta è'Ièilttoussi.Retta è^èil-
dzjii, ce avec quoi Von colle. \\
Colle d'eMurgeon, nèmiy louzè, om
loué tcho'^ louzè.
Collé. Dèhilttous. Dèhilttous, ou
dèhildzai alyaë, qu'on a collé. ||
F/lèhilttous, ou eMèildzal, collés
ensemble.
Collecter. Tsanba oelyé, oeslé, pin-
lé, \é!./ellé, pilyé, pou'^lé. Pas., oeh-
lya, pilla, pinla, perzhla, pily^)
000*^13, hèyéperzhla. Fut., ooulyè,
pouslè, pounlè, poulie, pwoulyè,
pwou'^lè. Koutta, tsanba ""lan per-
zhla, il a collecté beaucoup d'ar-
«,'<■;(/. On encore tsanba iiapelyé,
iiani'sié. Pas,, napehlya, napilla.
Fut.. iiaMOulyè, napouslè.
Collè^i^ue. Ella. 'IW-niii. Sella, on
srIsM'iiiii, )non ami, mon collègue.
Collège. Sèkwi tcho, tchilékwi icho
e'Tta "aouiiel'ti'iii kon-eii, maison
où /'o/j instruit enfants et jeunes
gens.
Coller. Ttassi dèhilttous, on ttassi
dchildzai al"iii. Ttassi e'ièhiittous,
ou ttassi e^lèildzai al "in, coller
deux choses, ou différentes c/io-scs
ensemble.
Collet. Picgc, lacet pour prendre du
gibier. Hii. %ia bi'l, collet à liè-
vres. Il "Ouyi, c'e.sf la brimbale.
Il "Cl, ce sont les petits bouts de
bois vert plantés debout, et devant
servir d'appât. \\ A ours. Sass biT
Sass e'^lou, prendre un ot/r.s an col-
let. Shillou, je l'ai pris au collet.
Il .1 rennes, ou caribous. Edshenn
bi'^1. Edshenn illou, ou è'^lou, pren-
dre un caribou au collet. Sliillou,
je l'ai pris au collet. \\ A gelinot-
tes, ou perdrix blanches, à per-
drix grises, à faisans. Kkasba,dih,
eFtaizhè bi'^lè. || D^un vêtement.
Kkozh •'ka^l.
Colleter. Saisir quelqu'un an collet.
Bekkozh '"ka'lè tta déné hiltcho,
hestcho. Pas.,\ hiltcho, hi'^ltcho,
hin^tcho, yin^'ltcho. Fut., houl-
tcho, houstcho.
Colleter (se). Nae^letssedda"", naiid-
da% na'^Iouhda'', na'^ledda*'. Pas.,
nae'^letssepedda"^,nae'^lepidda*^.FuL,
nae'^letssoudda", nae'^levvoudda'^. ||
Kkéna'^lesè'^ges, se secouer l'un
l'autre; kkéna'^li'^'i.es, kkéna'^louh-
''ges, kkénanè^ffes. Rkéna^li^ges
èdya kou ! uou.s nou.s secouons fort
l'un l'autre.
Collier. De rassade. Etssouzè shè
nanlya, rassade posée à Ventour
du cou. Il Collier de chien. *^Lin
zhè nan^rtanen ; — de cheval, "lin
COL
- 225
COM
tiho ^lit* iiHiii tiiticii. il Sen'ant
à porift de» fartitaux. 'K/li*iinii-
ttit.iri.
tét. Il O'kiUMJi'ryé, lôtf, iiunitt'f.
Il ClieiJ) iiat.t*'kai, qui s'élh'V ann-
me utif montagne. \\ Chez)) iiixt',
fntitt' montagitt'. || Sliai iiaiHykai,
atllint' </<• sahU' : ou matri' slmi
rliexh. Il liix'craini'. "'r«»ii lioll>è-
/Im..
Collision, ^y|^lm(i^''kt'zlv, ou e'I^iia-
<li'kt»u/li,n'Mr«)Hfr<-.|| K/lohikou/Ji,
nu i«Mttaiit'kouy.li. choc, coUinioit.
'Koiiii toiiiilout'kkr. ctta'aii koiiii
lu'yJitflu'nmMi t- it'iiadè'kèzhou, è-
*'lèlukoii7j) itta, lu*/.h-tohennen na-
(,<etssiiuoii, onttla/lit' dén^/hi^ "^lan
lu'ttin, sur le chcinin (/«• fer, la
rencontre de ileux tni'nis amène
une c(tllifion qui met les uagons
en micttex^ et cau-te benucoiip de
Colluder. OyaeTtiy déné "^ké nafin
henni i-'ltssenn vi'nihî'di'cMi, deux
trompeurs s'entendent ptnir du-
jter (pielquUin.
Collusoire. OvaeTti oun'ka e\-
t^^»Miii \ fiiiz«'<i(iihou.
Colombe. Dm (U-Vi:a'\.
Côlon. Kkkavè dshèlè, l'un des gros
intestins.
Colon. Nih hooalaofnnai hotta na-
ka-tHlel"iii, qui gagne sa vie, en
cultivant la terre.
Colonne. Na4>in"ai ; />/. na(lazhè"ai.
Il Vertébrale. Knnennen tthen-
nen. Sennennen tthennen, nui co-
lonne vertéhrale.
Coloré, colorié. Htrèdler. Ht'dittli-
N-'t' hounlin. lii'MJittlissé nèzon.
Colorier. Hèrè<llir, hè<ieslir, l>èdin-
lir, yèdè'lir, l)èfhdlir, luvlou'lir.
Pas., iHTtMlh'r, hètHlioi'^ler, ht'^ili-
rjin'^it'r, vî'tKlif)in''h'r, luHHlijjidK'r.
Fut., l>èroudlir, hèrousiir, \tè-
roun'lir, yèrou^ir, bè<lewou<IIir.
Diri sa l><*<lin'lir, pcinture-mni ceci.
Coloris. Du vi»age. DtMiiiiltIa
dshtMii) hiViyi* luMiflkktix, /<- rougi
i7i s l'itmmette».
Colporter. \)/i^\t ^«'liii, faire pro.
/('«MOU de nuirchand andndant,
^*t»esni, (.^in'^lMi, (.<**nni, (.«iliii. D/iM.'
(.'in'^lni, jai» le colporteur.
Colportante. l)/r'<i«* (Wl»i. "" <"(
Colporteur. I)/«'d«* r<H''liiihi dim-n.
Cooiu. lliii>è/hi. I'ia>iii iiinmliri.
Ktta"aii hinscllouriuu, kIui shoun
tKsMit'nl/hi oun'kaoui'Ueildihou,
i'Iasiii iiincnlaM /ni la eyct, tmnher
dans un sttmmeil <lotit, pendant
longtemps, rien ne peut faire sor-
tir, cV«t ce qu*on appelle sommeil
eoinuteuT.
Combat. Lutte, bataille. Duel, i'\-
kkt'natv<€»<l/luT ; pi. t*'lkk«'natsM»<l-
dé, >'i7 // a plusieurs combattantf-.
Il .1 la guerre. VAh-\sse\i>e\, com-
bat à coups de bâtons (c'était
l'ancienne manière dex Mtmta-
gnais) ; mais le nutt est enqdotié
tout de même pour parler des com-
bats à coups de fusil. (F/le-tKsè-
'iran, s^entre-tuer, <»ii ou s\'ntre-
tue.)
Combattant, l'ta c'Ikkonahè/Jier,
s'il 1/ a deux combattants ; tta e'I-
kkénaddé, s'il y en a plus. \\ A
la guerre. F/lehx'li dénen. Vf\è-
'«•ain dénen ; ou bien tta e'^Ieltieli ;
tta »•' levain.
Combattre. Vz. se hm-irk.
Combien. Adv. Interrog. Combien
de joursY ï^,dlaneltt^ danounr —
Combien êtes-x'ousY FUIlanoiflttè-
nounr — Combien, quel prix ce-
ciY wlla naoutKiinihou dirir || Ex-
clam. Combien il est bon! Ho-
aiuÀ- nozon, (il est bon à l'excès).
Combinaison. NiVlyan ttassi, tta
utta (' lèount'Iyan ualli. aiiaou£>-
wfNidihuu, arraagenu-nt de ehittes
fait de manière à prtnluire un effet
ciwvenable. \\ Tta hotta déninni
Dictionnaire frao^ùk moaiBtnaii
COM
'2'2b —
COM
kkéssiii niliodoittilii, liodt-lvon lio-
'la Mayéuio'ti'(l/Jii\ ou, i-tta'aii 'e-
lu)ul"ain huiiniii/luMiiii. Ir fml,
iipri's avair soufii' à tout pour n'iis-
sir, lie croire tout à iimo avoir
trouvé son tiffairc, et de s'// tenir.
Combiner. Ttassi oiin'ka liodclyon
lio la iiayi'nio'tcd/lii, penser à tout
pour la réussite d'un projet, d'une
affaire : lu/ta nayiMii'tosclzhi, ho'tu
nayiMii'tiiul/.lii, lio'ta nayéni'to-
<l/lii. Pas., li()"'ta iiuyéiiio' ti''Mt'-
d/Jii, lio^ta naytMii'tént'^d/hi. /*'»//.,
lio'"ta nayénio'^toudzhi, lu/ta nayé-
ni'tousdzlii. lïodolyon ho'"tanayc-
ni'tiiid/.lii illo kolou, ne fais doue
pas tant de C(fniliiii(iisons.
Comble. D'une eotistnietion. Vé-
hotthilla dedi-liennoM, eJiarpente
il'un toit. Il Adj. Danè nalulyan,
mesure con^ble, ou encore daiiel-
dzt'M. Tsanba "téli yé daiield/A'l,
le pot, la mesure est comble. Daoè
nahdyan kwalaiittt-, à la bonne
heure, voilà une bonne mesure!
Combler. Une mesure de thé, su-
cre, farine, etc. Datlzai, danes-
dziii, danindxcii, dayidziii. Pas.,
daiidzjii, danidzjii, daiiiiid/,ai, da-
yénindz;u. Fut., dahwadzai, da-
wasdzai, dawoundzai, dayoudzai.
Daniiidzai, fais bonne n^esurc. \\
l'n fossé. I)a-iiili-lioiidzai, da-nih-
lioiu'sd/^ii. Pas., da-nili-li()iiiidz;ii,
da-iiili-hoiiidz.ai. Fi//.,da-nih-hou-
dzai. Da-nih-houndzai, kkazhè e"!-
tthi ''ka-nilioziier, enfin, le fossé
est comblé, et voilà le terrain uni.
Combustible. Adj. Hekkc dekkan
walli, (pii brûle au feu. \\ A", c,
matière servant à faire du feu.
TtaiielUp ''koiiii tssettin.
Combustion. Derzhkkanin. Derzli-
kkaiioiiii. en combustion.
Comestible. nin'"ka('dsliac'(', ce qui
se mon fie \\ Dancn. Déné danen,
les vwres, la nourriture de l'hom-
me.
Comète. Dsliciiii l>(-l('li(- luiiiiiliii,
eloile avec ipieue.
Comique. Sfouddi. Souddi. Sc»u-
t)iiddi. l'Ia.ssi (jaii scoiiddi, chose
eomi(pie. j| Soiioiiddi diMirii, ou
ttcliyadcl driicii, homme ])laisant,
bouffon, drôb\ Mt-caii souoiiddi
di'iu'ii, homme ridicule, drédc, qui
fait rire de lui.
Commandement. Ilcr'aë.
Commander. Iltl"a, lios"a, iu'''l"a,
Ik'I "a, ou yi''l"a, liil"a, lioirVa,
lR'lR''l"a, /'/. (lal"a. l'as., ni'\"a,
yiT'a. Fut., wal"a, was"a, wouiri-
"a, you-r'a. Pn"a kolou, sodakka-
o'Islicr ille oyin, je l'ai comnumdé,
mais il ne m'a pas obéi. \\ De nou-
veau. Nal"a, iias"a, naiie^Va, ua-
yt'T'a. Pas., nayel"a, iiani'Va.
Fut., naowal"a, naowas"a. Nari
seoinT'a lan ! tes coinmandcmevts
ne ïn'ont, certes, jxis nuiiupié !
Comme. Kkéssin. Okkéssin. IIo-
kkéssin. Eyet hokkéssin, comme
cela. Rekkéssin hèoinna nioulyan !
})lût à Dieu que j'eusse vécu
comme lui! Kkani 0*^111111 adinni,
hokkéssin heoouniia, tu viens de
bien parler, tâche de vivre comme
cela, c.-à-d. de mettre d'accord
tes paroles et ta conduite. \\
Ëkwa. Ekwa-ninni-lieiitt{' tt(' wal-
éssi, yé"^è déné nixn kkadaodinl-
zlienn ille si, diiilzliik oyin de sooa,
tandis que tu seras dans cette dis-
position d^ esprit, ce n^est pas la
peine de nous casser les oreilles,
le nùeux pour toi c'est de te taire.
Il La. Sékwi la adinni oyin, ///
parles comme un enfant. || Faire
comme les autres, vz. faiuk|| C'est
comme cela. Kkwahontte si. ||
C'est comme cela que. P'^kwahon-
ttè itta. Fikwalionttè itta otssin
"antssèzlie'l inteho, r'csf comme
cela qu'on va de mal en pis. \\
C'est comme si. Lahonttè. Lanttè.
Laliouneddi. I,ahottin. Èva la-
COM
— 'JTi
COM
houncHliii, c*u i*va litiit>ttiii, rV«(
1 1*1/1 rnr >*i/ i'fui( timhltlt'.
Comménorallf. llcHindr h^nalion-
iiilii. qui rajtpfUr un Bttuvcnir.
NtluiMt>ini ttn li^iu' t>!««Miii iia-
ttcllXillMIMtM llitl. iu»f<t<it' llrMililon-
nihi tl. (iMiiliii, le* fC'tv»
»ont »i :ativef de» hiitt-
fait$ lie Ditu rnx'crii Ifn hotumc$.
Commémoration. IIiH>ii(it' Iumui-
liitiiiii\i )1/iiiiu-/Jh> (iatsMettin, fî-
tes ohsi'rx'érs ctttnnu- stnivcnir. ||
lluiniciè (iénéziiiyé iièiiiihunnilii
claiien, jour de cotumémoratiim
i/i > morts.
Commençant, l'orticip. prés. *Ao-
'texliiyuu : 'u(>iiiii/lii\ou. 1)h/(*I-
^ain iljùiit'ii 'uoniiixluN uu. /(■ ca-
rême commençant . || A', c. Kkani
ttavii kkiMia/lit-r, c'est un com-
mençant, ilchtitant.
Commencement. Ttatisliè ^io tèzlii,
"U encore tt;ul>ljè 'aoninzlij. Pas.,
^ao'^tèzliet ; 'aoninzhet. Ttadshè
'ao'tèxlùyou, ou ttadshè 'aoiiin-
zliiyuu, commencement du tnonde.
Dzin heilaoïielttou. tta niiuV"!
dzin '^aonin/iii ittu, Niho'^ltsini
tssenn «lénou'^l "ao, au commence-
ment de chaque jour, offrez ce
jour à Dieu. .| D'un travail, d'une
«•^//■t;»r(^« : tta okkéyiddi itta. ||
An commencement. 'i'tadsiiè iii-
ttou. Ttadshè tted<ianen. Ttadshè
danen.
Commencer. .1. (Mettez: kkani,
maintenant ; avant le verlic.) V.
g. Comtnencer à faire quelque
chote, kkani okkenatssezlier, ou
ukkéyiddi, maintenant on est, ou
on se met dessu-'^ ; okkenassher,
okkéessai ; okkéiianè/lier, okkéin-
(•ai. Il .1 boire, kkani tssoundan,
ounesdan, uunindan, oune<lfian,
uuniddan, ounouhdan. || .1 cou-
dre, kkani hôneid'kan, ouneni'l-
'kan, ounénin'rkan, ounnil'kan,
ounirkan. || .1 écrire, kkani ou-
di*ntth<<, «>ttd/Mu*«ttlis uuciénin-
tlhs, • !iit. i| .1 faire, à
tnivad:^ . . . i 1 huun'lè, oun»-^»-'
uuninitxi, >uun1tM. || A m<:
kkani i
niniinli. . u
encore kknni i-iictikMiu tan, (-tiruu-
nes'taii, cheuunin'tan, i-h«Hiun-
*tai), duel chiHJuni'tJin, pi. cheou-
nilya. || Kkani chtHtiniin'tan aho-
ttin, tu ne fais donc que de com-
mencer h nuinHerfW .1 parler, kka-
ni 'ayan'ti, 'ayasti, axain I ti, ay-
aTti, ayail ti, 'ayaouM'ti.HirtîfrV.
Homme, kkani déni' 'l'iwlouhttin ;
choses, kkani ttavsi V-ixioulitlin.
Ils commencent à partir, kkani
■^teilde I. Il // commence à rin-
gtruire, kkani 'aounéeertin*^!.
Commensal. AhouTzh^aun an'la
il II* t m.
Comment. De quelle manière Y
Killa: Kdiaontte itta? Kdia ane-
dyatta ? Comment as-tu faitY ||
Pourquoi? VaWh "^ka ? F-<lIat^ 'ka?
Kfllai»»' ijau'r Kdla/,>è oan ttar V'^i-
Ia(.>è oan itta séz-a darinda illoii r
Pourquoi donc ne m'en as-tu pas
parlé. Il Est-ilY VaWa liehouTan?
Il Va-t-il. ¥a\\a hout<enna ? Com-
ment vit-il Y Est-il fait Y KdIa
hottin ttar |I Quel air. ipielle ap-
parence a-t-ilY KdIa lunnu'ddi tta?
Il S'appelle-t-U? hxlla houlyéhou?
Il Par (piel moyenY K<llini hotta?
Edhni ho<..adè ? Fxilini hotta
ekwaliwasnéhou r comment le
pourrois-je faire Y Kdhni hofiidè
ekkorousyao? comment le ptmr-
rais-je sav<ùrY \\ Interrog. KdIa
aliuudya itta? qu'est-il donc ar-
rri'é?\\Kj-clatn. S'enn ikkéla ! Com-
tncnt ! c'est toi !
Commenter. I)éné->a'tiyé «iéné a
nalii»l/-a/, nahossa/, nahout''' ■•
nahon^MK. nahoulAa/. Pa*., i<
ta-/., n 1/, nahozJiin \-^i.^.
naho'ls.1 /htViMi. Fut., na-
COM
228 -
COM
lioul/jt/, iialioiissn/., luiliowouii'l-
sa/, nation' Isa/, iialio\vi>iil/.a/.. Diri
kkaiii Mou'r'l ttassoii addi kolou,
hiniiididdi illr si ; heya'tiyé noiAi
nalu»iin'lsa/., celui-ci vient de Mm/,s
ftiirc uti (li'Scours, nniis nous ne le
comprenons jxis, coninicntc-nous
ses pnroles.
Commérages. Druv ya""tiyt* lioud/i
d/A'(lrl\i, ctilporta^e irhi,'<toires.
Commerçant. Naoe'^lnihi déiien. ||
Kdrkkfini, tniiteiir, nmrehnnd lî-
hre (pur itpposHion aux messieurs
ilc 1(1 litiie-irilu(lson).
Commerce. K'Taii natsséi.H'1'iilii-
Commercer. Nanenni, naoesni, na-
!.in Ini, iiaj.»e'1ni, naoilni. Pas.,
naMcr/hni, MaoiTni. Fut., na<.'Oiiii-
ni, naoousni, nanoun'"liii, nanou*"!-
ni. EHadouni ""a naocnni, ou âvw
'a na<.»enni, comm^'rcer fxmr un
(I litre.
Commère. Dont' ya'tiyé dzedi-llihi
tssékwi, colporteuse dliistoires.W
Di'né ""an hèzin, tnarrainc. \\ Bin-
ttlasin sékwi kké'^taidzèli, entre les
nuiins de laquelle un enfant est
haptisé.
Commettre. Confier à (jiuhju^uri le
sein de ses biens. Ttancltte ooan-
kkasolzheri tta hotta ba o'^tiyé
'ooweddi walli lio'^a dene-oa-hottai,
déné - oa - hos"ai. Pas., déné - oa-
hounttan, déné-na-h()ni"an. Fut.,
déné-r)a-li()utta'^l,déné-<.<a-lu)ns"a''l.
— Ou encore doné nan naliotta,
déné nan nahos"a. Pas., dénénan
naliottan, déné nan na}iozhi"an.
Fut., déné-oan naliontta. déné oan
nalious"a.|| Un péché. Oslini ho'^lè,
hestsi. Pas., horzhlin, liozliintsin.
Fut., hou'^Iè, houstsi. Koutta, on-
ttlazliè oslini hozhin'^ltsin, tu as,
certes, fait là un ffrand péché. —
Ihid., oslini nahozhet, naliosshet.
P'/.'*.,naliozlu'r,iiahozhi'Nli('r./''»f .,
nahouzIuT, nahoussher. Oslini nè-
zhè naho'"lsher kwalanttè, j7 ccrm-
nnt un ^rand péché. Ihid., os-
lini sodclisi, liodoslsi. 7*</.s'., sodol-
tsin, liodi'stsin. Fut., sodoultsi,
liodoustsi. Oslini nrziii' lu><li'*'ltsin
kwalantto, // s'est ren<lu e(yupahle
(/'»/n iirand péclté. Ihid., s'il ji
d plusieurs coiipahles, sodr'y,an,
hodi'yan, liodonli' yan, licliodi'*-
V'iii» daliMiod('"ffan. Pas., hodé-
«.'i^'^an, liodéniV^in, liodé(.)Ouh''uan,
liMiodéné'iran, daliMi()détM''^iian.
Commis. Péché. Oslini liorzlilin, ou
iialioziu'ri. ou sodt'lfsin, ou sodr-
"".^ain, on a commis un péché. \\
N. c, hekkaozlicri-a/é, petit mon-
sieur, c. -()-(!. commis.
Commission. II('l"a. Ttassi honan
lu'l'a, donner une commis.sion.
Ttassi hooan nos"a walli, je vais le
donner une commission .
Commissionnaire. D/éd-d'ai, ce-
lui ipt'on envoie de bord et d'au-
tre. (I Déné *^a naoennilii, ro/H/Ncr-
(7/;// pour le com])te d'autrui.
Commissionner. Ttassi dénen édé-
na tssel"a, déléguer quelqu'un
pour agir à sa place ; édénanos"a,
édéna ninl"a, édé nanel"a. Kdéiia
séninl"a, na naoousni, coninds-
sionne-moi, je vais commercer
pour toi.
Commissure. Des lèvres, de la bou-
che. I)éné-l)ès-ttla.
Commode. /)'»/? usage facile. IIoii-
nolyan ; lioudrnni.IIonnelyan illé,
ce n^est pas coriiinode, ou aussi
c'est contrariant ; cela ne va p^-s.
Yé hounolyan, maison commode.
T. in tcho" hondcnni, ehciud com-
mode, facile a mener. ""Lin tclio^
bédaoudelyan, cheval commode à
monter. |l Avantageux. Belhio-
derzh"a. Diri tssi bettaodcrzli"a
ikkésin, béyé dess kké nantsst''"ki
"^a, ce canot est })ien commode, se
trowce ici bien à propos, pour per-
mettre de traverser la rivière. ||
Dans les raj)])orts, /es relations.
COM
2^9
COM
tlouilvniii, précédé tl'un pnnunn
penunttrl. Si»utl«*iuii, jr imm «lum-
inodr. Nuu<ifiiiii ilU*. tu nV* fxia
ctimmtHlr. i( .V. c. \)*.h\v\\v\\i\ Mi-li,
r'lkk«''> Jiiv • !i
Ik»IIIiI|II. I" '
(ioniniiidcmcnt. I)êii<> a hoiKicii-
tiiiKi. l)«*iii- a Mtfnci. Nm li<ui«ifniu
(its tiouii'lt>i, /(iM-(<', Kl fu /(* priix
rif. IK'IU" 'h SO{.iUO
..rf ciwiuiinlémt'ut .
Commotion. Nn-tsMel'al lahoiiiu'.
N€4t--iltli, t-protnrr utu- cttmmo-
tiitn. N'«i-M*-t*sel'«l laastyu, ou
Kimplrf 'lestla, i'ni vpmuvé
une <•«'■ •;. F.hraitifiiient
li'une vuiifoti. Vt* lu» l«lfll.,'j7Vrm-
hltrnrvt df terrv. Nih hu'^ldell.
Commuer, (h an fier, remplacer.
K liiu lutttai, t''lna hos'ai. Pas.,
eluH liouttaii, e'Iiia huiii''an. Fut.,
fMna houttaH, eMna lious^a*^!. I)a-
dousVain'U Niho'^ltsini VI dessin
nuun, ya^rtiy sa e'Ina honin"aii,
j'avais fait vœu de jeûner, le prê-
tre me l'a commué.
Commun. Qui est à tout le nuntde.
iK-né hi-ilaonelttou «leiietssin, ou
bien t\énè h^laoïiflttou e'Ina l)é-
Oiiu k.kaM)l/her, ow encore derie
hétiadiit'lttoii an'la l»fttatxlerzJi 'a.
Ye an'la lH'ttao<lfrzh''a, maixon
commune. \\ .iboudant. 'I^n. Del-
laii. Tsanha délirai tcho, tsanba
dslioi*" tcho, Lsatihu dfltfai i)o"an
«léiifittè, rarffent e*t plus cotn-
mun ipte ror. || Vulgaire. Ksdin-
niyè. Soun'^Iinen. K«liMiuyè "i
oyinin, ou mieujr "i soun*'liiien,
une veste commune. F.ttlouiié
soun'liiieii, étoffe comniune. Déné
daiu'ii 'ti ille. nourriture com-
mune, (pour l>è*ti, ou dè'ti ille,
non recherchée^. || En comvtun.
Ailla. Aii'la ya'ti y in dé''an»é
M>«, i7 vaut mieux prier en com-
Communauté. Knè-daoik'«'ui>.ti an-
U iia«ld^, réunitm de perttmneê
vixHint en cttmmun, et attufettuê
à firri tnéiue r^fjle.
Communément. Ile li. d'hahîlmle,
d'tniiinaire, aprè* le verhe ; i>u
encttre MliourJi 'ami, aliounltle
(Tvant le verbe. Nanltin hè'Ii niii,
je le loi* ctnnmunéntent . Wiuunli-
'aon hUa ho<ilati illé, i7 parle peu
coiniiiutiennnt .
Communiant. lié/Jiattai d^nen.
Communier. Déné/liattai, «'i7 n'y
a ifu'un communiant ; dene /halM*,
«*U y en a pluitieuri ; déIlé-£lla^ ui ;
dén»*yJia««lé ; d»'iié-/JiMin''ai, déné
Kliaiiilé; déné /JiHè''ai, <léné /iiael-
lé. Pas., déné zliattan, déné /lial-
ya ; dene /tia^ii^an, déné zlia(.>illa ;
déné /ha^'in^an, dene /.hai-inja ;
déné /lia{.>iii''an, <iéi •' ' i.
Fut., déné ^Imuutta'l. i-
oulye'l ; déné 7Jiaou> at, déné
/Jiaousle'^l ; <iéné 7.liauun''a''l, déné-
yiiaounle'l ; déné/liaou "aM, déné-
zliatuiile'l. Ne<l/Jyé sèè<louttè VI
nézliaoutta^l, tâche de communier
avec un eu'ur bien préparé.
Communier (se). P.dé-/ha-ts^ttai,
é«ié-/.lia-esttai, é<lé-/iia-inttai, é<lé-
zliattai,t'*<lé-yJia-il\é,t'«(ié-zlia-i)u'lé,
édé-jJia lyé./*û». , é<lé-Jia-tssettan,
é<lé-zlia-pesttan. Fut., édé-zlia-
t 'isout t al . édé-/.ha-ousttii'I .
Communion. Déné-zliattai, une
communitm ; tiéné-zlialyé, plu-
sieurs.
Communiquer. F'aire connaître.
Dvtu' V i ik»alitxl<li, ékwadésiiin.
Pas. ,ek waho<le<)inni, ékwadéçinni.
Fut., déné VI ék»aliu<lounni,
ékwaduussin. Don liixldi. Ik''I
ékwadéwounni, l'oi/ù ce «/I4*(»m dit ^
fais'le-lui savoir, communiipie-le-
lui. — Ibid. Kkkoredyain adenel-
*in. F/dittli>tta ase'linni ttinni,
ekkorel\Hfi a-la, je lui ai c<innnu-
nitpiè ' . lui en ai donné
conniii' l'rtintmettre. faire
COM
230 -
COM
part. — I.c soUil nous C(>)iiiini-
n'uiui' .sa chaleur, sa zlièlè nou'è-
iii'ldiii. Vue maladie ijui se eon}-
;/ji//»i(/»c, t'va o'Tatssou'Iiii. // lai
comniani(]ue son //»<// ,t''ltssiii"aiu'H
iniit»iii eva. Ça se eoiiiiiniiiiqitc.
e'Itssin "anen (UMii'kkt'houll thi lu-
ttin.
Communisnic. Di'iit' liDirlyon <•'!-
kkéssin walli-, tta hetta neniiai
tthi liorelvDti o'ikkéssiii hi^tm-
kkahowoulde, i'iaoin koli déné
"nii/é ttassi l)etssin lioullt' saiian,
luuiiiiii/luMiin, système qui consiste
à mettre tout le ninnde sur le mê-
me pied, h prôner le partage égal
des biens, sans droit pour per-
sonne d'en avoir plus que les au-
tres.
Compacte. Foule. Tssèli lahontte
oyiii nazohlya, fourré dliommes.
— Déninnen djié ladaiittè ovin,
les visages paraissent comme des
fruits sur les branches, tant ils
paraissent se toucher, -se confon-
dre.
Compagnie. F/ltssenn-tsseddi. ||
l'nc ccniipagnic de soldats, ttas-
son-nelttè déné e'^réli e'^ltssè-ded-
di ; deux compagnies, na e°ltssè-
deddi fléné eTéli dénen, || N^ al-
lez pas dans la compagnie des fous,
édlè'^li ni/.è nou '^eodouttin sanan.
Compagnon. Déné-oadzhenin. Mon
compagnon, sepadzhenin. |1 Mon
compagnon de jeu, seM sannazhe-
ri. Il Mon compagnon de travail,
se"^l éfjalaoenna. || Mon compagnon
de table, se"! chè^tin.
Comparaison. Otssounkkésj^n ya-
'"t('''ti. lIoi)})azin ya'"tè'^ti. Hooadè
hinnifloufldi, otssoun kkéssin ya-
'^tè'"ti ollaiii, on se sert ."souvent de
comparaisons pour se faire com-
prendre. Diri "lin tcho*^ *^kè iaze
koli eMbazin lanttè illé, il n'y a
pan de comparaison entre ces deux
chevaux. Il En comparaison de.
"^Ao.Hau. Kddinni l)ao, ttassi immi-
lin ille, en comparaison de lui. In
n\^s nc/j. Dyaii douyi* kolou, ttassi
ille la, tta noutsscnii lioltllir'li "ao,
ce malheur n'est rien, en co))if)a-
ruison de ce ipti nous menace.
Comparaître. Tla l)î'-stMiiyain"r'ti
bc)di)ultin, paraitre en justice.
Senna''lt' nou'Vodouttin, compa-
raissez devant moi.
Comparer, 'l'tassi otssounkkéssin
■^èya^^tè^ti, ou bien ttassi tssoiin-
kkéssin '^èyénio*'tel"a ; ou encore
la, avant le verbe. Déné liinitin,
Nilu/ltsini Issouiikkéssin bèvénio-
""toiir'a hoiiiilin illé, personi}e ne
]Hul être comparé (I Dieu.
Compartiment. Yinsin shatiin
horzh"an oiazé, un eoïnpartiment ;
yinsin shaiiin daliorzhla oiazé, des
compartiments. Dedchenn '"téli yé
shanin horzh"aii oiazé, <ni slianin
daliorzhla oiazé, boîte à compar-
timents.
Compas, liènadè ttcliyè-oudzai Hen-
owos, iiistrutïient fourchu pour
mesurer.
Compasser. Bèpadè ttchyè-oudzai
°leÉ)pwos, betta beban-naè'^ges, dé-
crire une ligne courbe, au moyen
du compas. Betta ttchyè-ouflzai,
mesurer.
Compassion. Es^té-iio-nettinen.
Es^té-^lou-zettiiien , compassion
mutuelle.
Compatible. Ttassi eMbazioun an-
''la "a ettchyadin'^lttou illo, choses
qui peuvent subsister, s'accorder
ensemble. La *^lain °e'^l kolou,
hoiinzon oousna houninzhenn dé,
shoun illé, une vie sainte est com-
patihlr aiH'c une vie très occupée.
Compatir. Es'^té-ho-nettinen, es*^te-
hones"inen. Pas., es*^té ounepetti-
nen, es'^téoiine(?i"inen. Fut., cs-
''téouneliwattinen, es^téounéhwas-
"inen. Tta déné daflazhè"aë es^té-
ounewouh"inen, compatissez aux
COM
- 231 -
COM
intuffranecM lits autrr». || Doué
kLr/iii «in otta alutiiinn/Ju'iiii, h\v-
iifHNlieiiii, »'iiffiificr *ur le nort ilt
(/iic/</M*Ufi. Pau., (1(1 otta ttliouniii-
xhiii, axiMiizliiii. Fut., (iti otta a-
houiioii/Jiiii, aM'ii(ni>Nhiii.
Compatriote. Anla dhii' lu'hiicn.
Ail la iioiiliiifliiu'ii, tnnis $oiinni'8
ctnnftatrioto. Mtnt rom/xifriofc',
s^'li ii('lint>nkké otsNÏii. || Se faire
c*niipatr'u>tts, faire la paij:. Aii'la-
(.•ô liéuv lU'IiiUMi IhiM«'. Ih fitnt la
paix, Au'la houlH'niK'linèn hèlu-'l-
tsi.
Compenser. Di'iié (.•an ttassi ttchya
Niiiii.'ii lioiina (iétu*tsN4'iiii iiai.>enni,
iiHiK-siii, tit'dotntnaffer (/'mm tort.
Compensation. Déné (.'an ttas^i
tti'liya yindayou, aneittè déne-
f^M-iiii na^ifnniy.
Compétent. ÈyénisotltMini, ou ""è-
yénideddi. 't'Vriiidesni, 'èyéiiidin-
ni, 'èyénidi'um.Compétent sur une
chose, ttassi 'èyénide<Jdi. 'l'tassi
'èyéitifiinni hounlin illé, tu n'as
aucune e(tnipctence. \\ Trihunal.
Tta ho'^a si, déné hèsèiyainH'^ti l)e-
"alioiiiittan.
Compétiteur. EMtssounkkè/liè e'^lna
>i \in ttas.si setssouttin houninzhe-
nin, (pii aspire à une place, une
position recherchée par un autre.
i; "^Ayénitsiioulniou e'^lna si wallè
houninyJienin, qui aspire à (fuelque
chose, en concurrence avec un au-
tre. \îon compétiteur, setssoun-
kkt'/.lit* ttassi uasit* yt-iiinxlitMiin,
oun'kaiio'^lsheri, qui travaille à se
faire préférer à moi.
Compilation. Ttassi dé'ta'alyé o-
t>Nin i latti nil\é, action de réunir
des ehoêeê choisies, ramas-téeg çà
et là.
Compiler. Iviittlis he<laonelttou ho-
(ssin tta ya'^ti n(''M»n hoiininzhonin
i^ai.x' «Mlittlis kkt'*4iily(',iMiittlis tsM*-
ttin, de fragments tirés de divers
auteurs composer un livre ; kk»'-
dt'sl,.. /'„«., kkAlilya. kk^lilU.
l'nt., kk.'.luillM.j, kkrd.uiHlf'l.
Complaire. Aeiiuie»crr pttur faire
plaisir, liinniyt' aliwaitlè d^ité 'è-
ounin'^Khcnntta, iM'kkcxadè'ti, \tv^
kk«*vad«*s't i.
Complaire (se). I>anji sa fiuure. A-
r iili/i'l lu, t'<lt'nt*h''in, (Mléiiinl-
"in, MéneKiii. |{ Dans sa force.
Nastsft liounin/lifiin itta ''aw'ni-
MMidi, 'a>(MiiliuMii, 'ayriiitioiindi,
'ayiMiilioddi.||/)(iM.» sa Ueauté et sa
force. A't« Lssouwful"in, a"^è oum»»-
"'in, a'è ouninl^in, a'è ouwenl'in.
Il Dans ses habit*. Youtta 'asoddi,
"^aliasdi, 'atioundi, 'ahtxldi. || Dans
ses icuvres. Di'iu'ttchyannié t/aii
'^asinidi, être fier de ses n'uvres. ||
Trouver plaisir. 'Ëzetilin ; itnpers.
pi. 'o<lt*'l»*. Ik'ttliisin 'î*z«*nlin, on
se complaît thnis son intitnité.
Shoun iH'ttliisiii 'o<lè'"lè ahottin,
difjicilenwnt ron se fait à lui. ||
Se covtplaire en quelqu'un. Beyé-
niounelyaii, hfvéniounesyan, l>e-
yt'iiimininlyan, yéniliounelyan,
rtiitiier. l'estimer.
Complaisant. Hounzun ahuasnè yè-
nin/Jiènin dénen, qui aime à être
bon pour tout le monde. Il est
eoiiqtlaisant envers t(ms, orelyon
déné hounzon aliwaslè yèninzlicnn
(>\ in.
Complément. Ttassi dekkettia lio-
zlii. rta>si Ijt'jan hoziù. || Le com-
plément d^une somme, tsanba
shellai, kkéneittè illou, kkénelttè
al "in.
Complet. Sombre. Aneittè; ttanel-
ttè ; kkénelttt'. Kkani houwiM'ta(.ie,
kkénelttè ikké si! Je viens de le*
compter, tout y est. Orelyon ni-
zindel ousaii ? ttaniitté si, ttuis
sont-ils arrivés? C^est tout ce que
nn?/« sommes.
Complètement. Orelyon; o'ti>é;
anttèri; stMleilshi^é. C*est com-
plètement brûlé, orelvon. ou se-
CO.M
- 232 -
COM
detlshivt' l)t'kkt'(liiikkaii. C'\st
coiiii)litiiiuiit noir, o'tiyi' drl-
/eim. // /'(/ loinplclciucnt iiàfc,
ort'lyoïi \v\ "taoMwiii'Islu't.
Compléter. IlDllan Iid/.Iu, ou de-
kki'ttla lio/.lii, ludlaii liossiii. Pas.,
Iiollaii l)(>/lii>r, hollaii ho/lii'IsluM'.
Fut., Iiollaii li();i/lii, liollaii \\ou-
sslii.Hfllan lu)/,lii'lsliet,_/c l'tii cont-
plétc. l'idittlis neofain, lu-'l, ou
un l)t'llan lu)usslii, je lutis co)ttpU'-
tcr tint livre. || lleoi."^ ho^a, hènn
{lie eo(jiU\s'\n, bout, Jin), places
(lexuint un x'erhe ajoutent souvent
aussi à ce verbe le sens de complé-
ter: et il en est de même de ben-
iiaho. l)i'kkt'/li, partie. Netsanba
koutta illé ikkésin, diri hekkéfla-
wasle'l, diri hennahè, ou bekkezh
aliwaslé, tu n'as pas assez d'ar-
gent, je vais i/ ajouter ceci pour
compléter In .somme. '^Tahi'"! ned-
douè itta iia hèoanadittlouii, ton
filet était trop court, je l'ai com-
plété.
Complexion. Tta déné '■èhou''l"ain
'è délié '^èodettin, apparence de
telle ou telle con.'<titutiov. \\ Na-
zetset la déné lu)udéoel"in, com-
plexion paraissant forte. \\ Hode-
zilttè la déné houdéoel"in, ou bien
liouzirti la déné lioudénel"in ille,
complexion faible.
Complice. Duel, oslinou oan e'^rah-
dzhenn ; pi. oslinou pan eTada-
dzhenn. Oslinou pan déné oa édél-
zhènin, uti complice. Eddini tthi
dene pa éde'^l/lienn intclio, déné
''lépanin'^l.sheri, // est complice du
meurtre.
Compliment. Déné-pa-sandel yé.
Complimenter. I)éné-pa-san-delyé,
héfja-san-déneslé, béoa-san-dénin-
lé, yépa-san-flellé. Pas., fléné-pa-
san-delya, bépa-san-dénilla. Fut.,
déné-pa-san-tioulyc'l, béoa-san-
dousleH. Sépa-san-déwounle'^1 a-
hounesdi ille, je ne mérite pas tes
compliments. Ibid. l)éiié-liè-
san-yaowc t i, bè-san-yaowrs' ti,l)^-
san-yao\viIl T t i, yo-san-yaowo'rti.
Hè-san-yuowin'^rti ille kolou, ne
le e<^mpHmente donc pas.
Compliqué. Ttassi hodi'llain tssin
lutrzliliouii, cyi liorclyon lio'taiia-
yenilio/lu-ri a itfa. bryéiiilioul "ai
'a lioudenni illé, chose diljicile à
comprendre, à raison dn <fnind
nombre de piirlies (pti Ut compo-
sent, et dont il faut tenir compte.
(I M(d(tdie comjdiquée, dadda (W.v-
dèho/.Iii, ou iiedzèdt'ho'lshi, cpii
varie, chiinge de place.
Compliquer. Ttassi VI na"an-o-
pwerzh"a,oj/ na'^an-o-owt'/.lu't ; na-
''an-o-pwes"a, na'^an-o-pwcsshet,
na'^an-o-pwin'^l"a, na'^an-o-pwinn-
sliet ; na'^an-o-pwe'^l"a, na'^an-o- .
pwe'^lshet, aggraver une chose, une 1
affaire. \\ Ttassi saTta^'i^es, ou
saTtatssai al"in, embrouiller une
«^flÙT.Kkennazliè sartatssai ayin- J
la, j7 a rendu la chose, ou l'affaire "
de plus en plus compVupiée. — Ou
encore kkennazhè VI na'^an-o-
pwe'^lsher oyin, il a fini par rendre
la chose plus compU(pu'e, plus
grave.
Complot. PI. F/ratssedzènoun osli-
nou oun'kayénihoddé ; duel, oun-
""kayénilioziier, chercher ensemble
les moi/ens de perpétrer un crime.
— Ou encore oslinou hopan e'Tan
va*^ti tssehlya, entente entre plu-
sieurs individu.'i méditant un cri-
me.
'• Comploter. F/Tatssed/.lit-noun osli-
nou ounkayénilioziier, pi. oun'ka-
yénihoddé. F/razhidzhènoun osli-
nou oun'^kayéniidzlier, ou oun''ka-
yéniiddé, nou.'^ comploton-'t. Déné-
padzhenoun oslinou oun'^kayénit'-
zher, // est du complot. || Oslinou
hopan e'^ran-ni-ya*'ti-tssinttai ; /;/.
e'^ran-ni-ya'^ti-tssinlyé ; e'^ran-ni-
ya*^ti-nittai, eTan-ni-ya'ti-nilyé.
COM
— 233
C< )M
/*<!*., f'^rmi-ni-va'ti-tnhinllun, »•'!-
iiii-iii-yM'ti-tN<>iiil\ti, OH tsNi'lilyti;
l'I'mi-ya'ti-sJurmi, e^riui-ni-yali-
«i^iiil v«, ou t''raii • ya'ti - tUiilya.
Fut., fM''Hn-iii-vM'ti-/«uitlu'"l, i''l-
'nn-ni-ya'ti-tNMHily«'' ; i*'l aii-iii-Mt-
' t i-4irw mit t ti' I . vl nn-iii-ya' t i-<lé-
wonlv»'-. .««• ilnniwr le mot.
Cumpoiiction. Nilio'Itsini kkcttiliya
iialio/lu-ri, t'\ i '^ka-kkt'luiluiliii, ou
kkrtssiMiliii.
Comporter (se). Tta «l«'-iit' Miou I-
.111. l'ta (lénrtti'liyaiinit* heiittr.
// sf nniifHtrtc tnal, liettrliyannié
iièxoii illé, oii (>''lttlii (.HMina illé. //
se r*»rM/»orff h'wn, «• Ittlii Ik-IioI-
"an. Cortuncnt ac comporte-t-ilY
\'Â\n l»èhou'l "au?
Composer. Ttassi (li''tanilytH>u, oii
e'I ta lu'lxéluui, nu t'Tta al''i()uii,
ttasNi lio'lè, former un tout lie ilif-
jérentes clmst's. Ax'ec (funi as-tu
citmposé ce reuiiuleY KtllaiH* «lè^ta-
ninla itta, (iiri iiadiddé shin''l-
tsioun? i'omjHtser un /iVrf, é<li-
ttlis liè'^ifaii. I/homute eM compo-
sé il'uu corps et d'une âme, déiié
Ut'iutfho, lH*ilanyiiieii trlio iiuun-
lin. C*eat composé de quatre cho-
»< ■>. (lin. in ttassi an'la alya.
CompréhensihIe.Oun ka\éiiiho/lu't
ilr, li|IIII|iitMl<i|.
Comprendre. Zitta% tHiesttha% édiii-
ttlm%i'<littlia'^,é<liittha'^,<'<loiihttha'".
Pas., le prés, avec iiiii, ou pinK'.
Fut., zouwattlia', édouwasttha :
/' p. pi. é<louwouttlia'. Nezouwa-
ttlia' adiiini ille, o/i te comprendra
tu ne dix pa»^ ne parles pa» : tu ne
peux te faire comprendre. \\ lla-
hit., wttliiii, tMlesttlùii, tMlintthin,
tHiettliiii. So(,'a iiédfsttliiii ille, je
ne te comprends pas hicn. Sot»a
MHiiiitthaii oula? M'as-tu bien
ctmipris Y II Mal. K'It-'tat** se<lin-
ttlia' ahottiii, tu parais me com-
prendre de traxers. || Faire com-
prendre, l'r. KMHK.
Comprendre (ic). latuel. K'I^-
Itlia . Ilnlttt., !• lr/|(ttiili,oii (• |oU<
^lifttiii. Ki^ilituttha' illô, nou» ne
iioun <'omfiri*iiori* /mis. K'Uitixcttliiii
illi*. on ne ne cnmpi ' l| Mtd.
Casuel, «•'II- tat-»' ■ > . Ila-
hil., r'Ir'tat-** i*'l('/it ttiiii. l. Irta<,«è
i*'l(*<liliiltlia'. rioK-i nuu» cumpre-
nnns de traver».
Comprendre. Iliimi ilc<i(ii, saisir la
l'iHMe, liiiiiii (it'siii, liiiiiii diiiiii,
liiitiii driiiii. l'ii!»., Iiiiiiii dc^ldi,
liiiiiii dri'iiini. Fut., iiiniii <loufldi,
liiiiiii doiisni. || Ilouiiiiidcddi (u-
liour/h "aoii liiniiidtMldi) . Iloiiiiiii-
dfddi lioiiiiliii ille {pnur alioiindi-
"auii liiiiiiid«'ddi liouiiliii illé) c'est
absoluiiient incmnprilien>ible.S'm-
ni desni kké adiiiiii illé si, je ne
((>»//)/■< M(/> pas ce (fue tu dis.
Comprendre (se). K liiiiii-/e«idi.
Slioun e'^liiiiii diddi ovin, nous ne
ptnœons arriver à nous c<nnpren-
dre. Il Etre connatAseur. Ttassi
l)èyéni(><liiiyaii. Ttassi l>èiiit>riM-
fhiaii, je suis connaisseur. Hèyé-
iiiodin'lcliaiii dt'iii-n. homme con-
iniisseiir, capable.
Comprimé. He'l eMye<lrli. IJèe'iyen-
iii, jnissé de manière à diminuer
de V(rlutne.
Comprimer. Avec la nuiin. Ik-'^l e-
lyttlili, bf'^I eMyesni, l»e I e lyéiieii-
iii, veH e'Iyenni. || -lire le pied.
liekkéettfzli, ln-kkéi"ezli. || Arrê-
ter d'a^tir, naiietti'iin lioirtounn.
.Navéïiè "iMiii yoiin'ttuinii.i/ le roiu-
prime. Oslinou ayéniii/Jieiin houn-
'tounn, i7 comprime $e» niauvai*
désirs.
Compromettre, i^uebpi'un. \Ui\é
VI lia aii-t»-«.'W izlii, iia'an-ti-i. »e>-
shi. Pa»., iia'an-o-£>wôy.hft, iia an-
o-i'wi'lsliet . Se'l na'an-o-tminl-
shet, koutta, tu m'a* compromig.
— Délié "^a houiu'lyaii illé adt-iu'U
''in, mettre iiuebpi'un ute
position. Il QueUpte ti i ' ivsi
COM
- 234 -
CON
VI na*an-()-o\vèzliit . Ttassi »•' 1 iia-
'an-o-owt'/.her 'a ikkfla ! tout V(t
rtrc ctoiijinunis.
Compromettre (se). Fide""! na^an-o-
i^wozlii't. l'as., é(lt>'l na'aii-so-nil-
/.lii, ou ede'l iia''an-o-owi'/.lu't. Vr-
(le'I iia*^an-()-(.'we'l/,lii>t, /"/ s'est
compromis. \\ Oya-tsst'-dol'ti, tom-
ber dans un pii-gc. IIo"aiize oya-
derti {on baisse la voi,r sur 'ti),
il -NC comprontct fort.
Compromis. .1(/?. verbal. Kdo'l na-
an-i)-^\vi'l/lu'ri déiion. Kde' I iia'an
o-owi'Isher. Oyadorti. Oyadel'ti
dénen. || .V. c, arbitra ffc. 'l'tassi
hooan shoiiii t'ikkéyazerti lietti-
ouu, eddomii ""tai, ou i^laoin ""tai
iioifè-st'-yadoiil ti houniiizhonin,
acte par leijuel /'o/? soumet sa
cause à uti (irhitrc.
Comptable. .\<ieiit. Nani'imi dittli-
ïisé dettlissi, (jui écrit sur les livres
de coutmerce. — Ou encore naoen-
ni dittlissé ékkelnihi, ou Ê)ankka-
olzheri, qui a la garde des livres
ou cahiers de commerce. — Ou en-
core tsazhezli dittlissé dettlissi, ou
ékkelnihi. ou oaiikkaolzheri, qui a
la garde des livres ou cahiers de
traite.
Compte. Ttaneltte ttassi deninttla-
i.'elyao. lioiina tthi ttaneltte nidé-
ninttli e'^lèouiTta tta, e'^lhazin al-
"in, état des défienses et des recet-
tes. (I Ttaneltte kkéhozhihou, tthi
ttaneltte hodénelni e'ièouirtatta,
e''lbazin al "in, état des dépenses et
des bénéfices. || Rends compte de
ta conduite, tta oiininnai ékwa-
dinni. || -1j/ bout du compte, je ne
veux pas rester icj',dyan nawassher
ekké illé. || .lu bout du compte,
paie-moi ce que tu me dois, èkou,
tta na déMOsttlis ttiiini, setssenn
na(.'Oun'"lni.
Compter. Faire un calcid. IIouTtan,
hous'^tao, houn'^rtafk, youTtao,
houirtao. Pas., houertao, hou-
wi^rtao. /•'///., houwai' tan, lioii-
was'lao. Kkaldanen horelyon hoii-
wi'Tfao, j'ai déjà tout compté. \\
Se i}roj)oser. loan 'toussa yénin-
zhenn, // compte partir bientôt. \\
Ne com})te pas .sf/r moi, sin'kayé-
niwdiinzhin sjinan. || .1 compter
d'aujourd'hui, douhon dzinékké
otssin.
Comptoir. Hokké na^enni tchennen,
/(//>/(■ sur la<]uclle on étale les mar-
cIkiikHscs.
Compulser. Tta hin'kaouninzhenn
l)in''kanè''tatta édittlis e'Iènelyé,
pour faire des recherches feuille-
ter un livre, e'^lèneslé, eHèninlé,
enè^enellé, e'"lènilyé. Pas., e'^lè-
nelya, e''lènéoilla.Fj/f., e'^lènoulyè ;
e'^lènouslè. Edittlis e'^lènéoilla ko-
lou, tta hin'^kanes'^ta si, shoun be-
hos"ai oyin, j^ai compulsé le livre,
viais ne puis y trouver ce que je
cherchais.
Compilt. Yannisin hou'ltthedi ho-
kkéyéiiiholshe*^l hoi.iadè tta niiiol-
tthi ekkoredyaon, tthi tta dzinnè-
zhè nihoundzhi ekkoredyain, cal-
cid des temps pour déterminer le
jour précis où tombent les fêtes.
Concasser. Naldzis, nasdzis, nanel-
dzis, naye'ldzis. Pas., naoeldzès,
naoi'^ldzès. Fut., nanwaldzis, nao-
wasdzis. Horelyon naoi'^ldzès o^'in,
je les ni tout broyés, concassés.
Concave. ""Tannizé ga tssedéointta-
nen, mince dans le milieti. \\ lièyé
hodin"ai, dont la surface est
creu-se.\\ Hèyé hodi'"lflyezh, courbé
en dedans.
Concéder. Déninniyé ahwaslè lioii-
ninzhenin, ttassi dénétssenn hé-
deddi, ou ttassi dénéÉ)aounenrli,
céder cjuclquc chose à quelqu'un
pour faire })hiisir ; dénétssenn lié-
desni, dénéoaouninesni. Pas., lié-
deddik, dénéoaounendi ; hédéoin-
ni, fleneoaounininni. Fut., hé-
douddi, dénénaounouddi'^l ; hé-
CON
-235-
CON
«louHiii, ilén^iaoundu^tni'l. Hinniyé
ah»'a>lt« xéiiizliin itta lK>i>ii<>uiiiiiiii-
iii, !«• /♦• lui ai cotuthlt'.
Concentrer, l'n liquida. 'ViAssi i>itn
tuirttl(.a», 'l«ii'tt*s''as, 'tHii'tiiiM-
'a^, \»*t.>iUi 'tan'tf l'as. Pau., lM't>ati
■^tan'ti'lfaN, "tairti'^l'a>. Fut., I»i'-
■ •jiii 'taii'^toul.jas, 'tanMoiis'^aN.
Concentrer (se). Se ruMftnhU'r,
Kl a-tsN«.'-o-/4\'«"''lnik.K'r'atsj*t'oiu*-
(.'Miurlni, comt'ntnz-X'ftiis, ransfin-
hU'Z-vtnin. Il En soi-tnênw. 'rta>si
Ctiu onttlazliè navéïiiM'ti, i7 ist
concentré en lui-tnêwc. /»npfr».,
iia\fiiilu)rti, nayi'iiis'ti.
Concentrique. F/lkké''aiien e^l-
tssenii iiaMbanzli, ou e'^ltssenn nal-
/lu»'.
Conception. Sék»i l>enni. S*kwi
<ltMit'tssin hMïen'Ièi. 'l'ta si-kwi l)aii
tcliaii (.'t'tl*^!- Oslini lu'<l(iin Mari
ban tihan cinyai. Immaculée con-
cfittiiiii «/«• Marie.
Concernant. Ot>an, ^n, après un
l>ri>n<>nt, ou à la fin d'un mot. Be-
ttcliyaunié oau ttasson adés-siii illè,
je ne dis rien concernant sa con-
duite. Il Bazin, hobhazin, déné-
hazin. Nebhaziii illè dyan, ceci ne
te concerne paa.W Déiié-hè-tssoun-
kk«^sin. Sftssouukkéssin adouljui
ousan r jtarlcz-voux concernant
moi, j>a riez-vous de moif
Concerner. Dénébazin, hobbazin,
ftaziii. Dyan ahoddi, nebbazin
ikkésin, ce qu'on dit ict te con-
cerne, voilà qui te concerne. \\
l)éné-liè-tssounkkéssin. Netssoiin-
kkéssin ahoddi kwaianttè, ce que
l*on dit là te concerne, certes. \\
Nebba/jn illé, (nt netssouiikkéssin
ille dyan, pas via-à-vù de toi, ou
dans ta direction ici, ceci ne te
c<mcerne pas.
Concert. F/ldayac'è enkkéttchya ada-
/*'•<. <*lyi .chant en particj'.hVUhiyiuK-^
e'lkkt*ttrhya hounzon a«la(.>t'l\ i,
koutta.i/» font là un heau concert.
Concerter. K'I'atfkMNlxJuMiuun ttaMi
oun'ka\iMiibu/Jifl ; ;>/. uun'kay^
nilitMidt'. Il t :. ( oMPl.otrjt.
Concertina. Iviittli» li^iyéni. car-
Itni chantant ; ou (VJittlin 'tt'li \h^
d\('*rii, lioitc de carton i hantant .
Concession. Di-ninniyuu ttuMti ne
/Ji«' d('-ii«*.. atxMHNidihi.
Concessionnaire.Tta binniyt- alya«s
tias>i nr/.iii- lM\>aoun('Mdi botta.
Conce>oir. Femme. S-kwi licnni.
Sékwi diMifts^in luMUMflt*. St'kwi
bets.sin ht'-iifn'lè, elle a cmiçu. —
Ptntr les animaux on dira : Iteiazt'
hôiien'l^.lj Conçu. S^kwi dénftssin.
S^wi tssi'ttin. Il ( iniqtrendre.
IIinnide<ldi, binni <U»>ni. /*«i>.,
lièyi'nided<iik, binni déoiiini. Fut.,
biniiidouddi, binniduusni. Ilinni-
desni, Ml fkwabontto ttontt»*, c'est
bien û^fJ.^^ que }e le conçois. ||
Imaginer. Prés, et fut., %**boiil-
"ai, "èhos "ai. Pas., 'eboul "an nin,
VhouT'an. Tta bo^n tssanyéni-
bozliel '^Mioul''ai, concevoir un
plan.
Concile. Va Ttiy nè/Jiô danHn an^la
nadaya'^rtiy, évêques assemldés
pour délibérer. || Ya'itiy iièzliè
danlin, ya^rtiy nèzliè tcbo' daf»a-
dè, naya^ti 'enni éilisdézin otssin
e'"lè-oUi.>erzli<leI, par ordre du pape,
les évêques .sr sont assemblés de
toutes les parties du monde pour
délibérer.
Concilier. Faire accorder des choses
qui settiblent contraires. Tta^si
e'Ikkéttcbyanttè koloii, i-'U-ounel-
yaon, e'I'a^lzlienn al "in.
Concis. Ttabonttè *^aya'ti, dire ce
(jui est.]' Nizba ya(.<*'tin illé kulou,
e'Ittbi el.NNenn naya*ti, n'en dire
pas long, nuiig le bien dire. \\
Abonttou etssenn naya'ti, ne dire
que le nécessaire, ce qui est.
Concitoyen. AnMa d^né nebnen. ||
A iiodé^inlai otvsin, de la
Vu . .
CON
23() -
CON
Concla\c'. Tfaïu'lMi-iu'ii ya'Ttiy ni-
/.hè trlio' (K''tiuja'lti kkt'>i)a(i{lé, aii-
Ma (ii-lttliilii, tissitnhléc de ceux
qui travaillent à élire un pape.
Conclure, 'l'irer une eonséipienee.
Ilo^adr tiassoi) alioiiniii/luMin.
Kou yoMuiii "^lin kkt'ssin tssi'kwi
kkrinya si, lio^ad»' tta l)('f trliy6-
<h'!"an iMMuiniirlslH'im IU)ntl(', ini
tel s'est jeté sur une fennne e(fuime
un ehien, un en eonelut que c'est
un animal. || In discours. Aiiada-
/.l'ttt', aiiadarestti'. Sou/hou' Itthan
ille itta, koutta, anadaresttè, vous
ne tn'écoutcz j^as, je conclus, tcr-
niine /non discours. || ('/»<• (//-
/<;j /■('.. \ liai u)iil/lu'ii 11, analios/JuMin.
Nouliha sMiosIa itta, koutta, ana-
hos/.henn, j'ai refilé votre affaire,
je termine là.
Concorder. K'itta yriiihodettao,
e'^lî'DUiU'lzluMioiin an'^la «U'nr 'Mk/I-
"an, vivre ensemble, en bonne in-
teUiifence. E°ltta yéuidézliittao,
e'iè-yénil/lienoun, an'la iu)u''elio''l-
"an, nous concordons bien. \\ Se
corresjxtndre. Kkani dém' yan
ttassoii alioddi, aii'laoè kké ille si,
ces témoignages ne concordent
pas.
Concourir. Travailler de concert,
contribuer. Mutuel. Ttassi henni
(» Itsst'nn yi'ni/fddi ; e''ltssenn yé-
nididdi, yc'nidoiilidi, yéiiihèdeddi,
d.ayéiiilièdt'ddi.ll Otssenn yéiiided-
di, yénidesni, yénidinni, yeniden-
ni. Pas., otssenn yénidéoeddi yé-
nidéoinni. Fut., otssenn yénidoud-
di, yénidousni. Si tthi otssenn
yéni-déninni konttè si, j'y ui con-
couru moi aus-n. || Rivalû<cr. F/lna
èflèyénitssil"a, edeyenies"a, ede-
yeiiiin l"a, edeyeniT'a, edeyenihil-
"a, edcyeniiioirr'a, edeyenihèhi'^1-
"a. P71na «•fleyi'nioii'^l"a da, edla-
oin dshè wallè la? .Allons, concou-
rez donc : (pli sera le premier?
Conçu binaire. lietsscyanen illé na
/.litMida, (pti etil relient une autre
ipie sa Jemnw.
Concubine. Heddéné illé un /lu-dda,
(pd a eomtnerce ax'cc un homme
(pli ti'esl /)(/.>> soti mari.
Concupiscence. Ttta otssiM"an<Mi
oslinoii otsst'Hii dc'iu' Vdin'"lsljik,
la source du penchant l'cr.s le nnd.
Concussion. Tta liodenelzln'iin lio'a
diMU' liètsaiihaa 'c'I 'taho/lii, iiud-
versalion dans l'administration des
deniers j)ul>lies.
Concussionnaires. Tta luxlcncn U
shenn danlioun, daénè"in kkénad-
d«', ifotiverntint.'< voleurs.
Condamne. P.lre. Douyou hrniva-
niii'Tti. An' lalioiint tr doiiyoïi hè-
niyanin'Tti,(o;i(/^//n;/(',co/»;n(' tout
le monde s'i/ (itlendait. \\ Cm»-
damné a la prison, bedaden'^tin ""a
l)oniyaiiin'^r'ti.(|( 'o/»r/«//j;j(' à mori ,
hc/hiyr ^T l)èiiiyaniirrt i.
Condamner. Donyou déné 'èni-
yan*^rti, hèniyanes''ti, hèniyaiiin'^l-
*'ti, yèniyan'^rti. Pas., denc ""èiii-
yanin'Tti, l)èniyani'Tti, hèniya-
niiiTti, yèniyaninTti. Fui., hèni-
yaouTti, bèniyaoïis'ti, hèniya-
ouii'Tti, yèniyaou*^rti. Naya'^rtiy
nè/hè yezhiyé yèni yanin'^l'ti, le
juge l'a condamné à mort.
Condensateur. Rèyè iddilii o'^lettlir
al "in. ce en (pioi on accumule l'é-
leeirieilé.
Condenser, 'i'tassi l)enatsèdè yin '"ka
bekkenaodelzhir, réduire vnc cho-
se, pour n'en consciTcr (pie la
force, la substance ; hekkénao-
desslii, iK'kkénaodin'lslii, yckkr-
naode^lshi. Pas., hi'kkénaodolzlict ,
bekkénaodepi''lshet. Fut., f)ekk('-
naodoulzhi, bekkonaodoiisshi. Nè-
dyan ('dyédé tthouè bènatsèfle yin
''ka b('kk('naod('ni''lshot, voici du
lait (pie j'ai condensé.
Condescendant, fidakkatssouni'l-
nirè. I)«'"anz<' édakkatssounin'lni-
rè kwalanttè, tu es par trop con-
CON
- 2i7 -
CON
detccmlant. Ou bien cncort
;> «ifû t idont. IIiin'l>uii
iniii <i^ii^ *a ^Irlily* mittt^ uviii, un
'*oii vrttt /MMir /r /»irn
/«• ff»»i/.
ConilcAccndrc.l.'! ikl.it mmiiii liuri-,
i-tlalkatsMunii-Miiii-, fi.ikkiitvMni-
niiiliiin', tNiakkttts<«oun'lnir^, itlii'
• • ,- ■ ■ ]\- ■
t*4iciil\ti, «•<lr/lii|\ M, «'«ioiiiilMi. lu-
liHifhiNa, <iulièi)elil\a. Dciir a
^iinlya kkeiuimvJier illt* koliiii, ne
fais donc fta* tant le ctnulefccii-
#/*î'if. •' \iét\é 'h zeiuiour fts.s4'Mli-
'uMir tWIe-ittif». F^i({iii ! Iio-
-,-... viié 'h (iiiiiiour, e-n vérité!
tu et fuir trop condcÂcentlant, tntp
Condisciple. An'la uuunertenin,
intiitUt-iiunt nttulisciple ; an'la
'tu>unt*l''tan. ancii'n condiscif}lf.
>^'\ aounertan, mon condisciple.
Condition, fitot, siiuatiiw. Tta
UMiDU I "aiii, la condituni de qutl-
ifu'un. Douve tvi<Miii auttè, i7 .ft'
trottie dans une condition dange-
reuse. Il C*ett une condition sine
(piâ non, ekwaliontte <lc> zan walli.
Il Je te paierai cela, à einiditinti
que tu m'accompagneras , sf*^!
tti-liyanenni dé zaïi, ékwaneitte
iietsNeiiii na^sni walli.
Condoléance. Uéné sou^alè Ica-
\ati. >(iii»'l "a*^!. lit'sou "aHè 'ka-
'• mes ctmdoUUni-
uttlisM', littre tie
ctmtii'téance.
Conducteur. Guide. lUnè ntuhhh
.<*• i:a'l. Dsiit* ti^'jîal- Il '^<' traîni
à i hiens. "^I.in nèyouMi. 'làn nan»'-
\<urli.
Conduire. Mener, guider. Conduire
■'c « trtiupeaux à la prairie, 't'in-
ttrliyaiia<l«l»' ttlo' tstieiiti iiinen-
<l\ou. (nnilui* eehii-ti <'
«hri <l»'-ii«' \u ti k(tii-4-ii 1- .
lialtrhyatniiiiii. le chemin it$ndyit
à la rivière, diri 'touidou dr»»
tMeiiii 'leriJi'a. I.r -^ ? tfut
conduit au ciel, «akl nl.Mt
I.T*li'a. Il /)
voiture, \m-,
ni. // c«»M</tji( iii \inturr, Im-/1i-
tcheiiiieii t'kkrliii. Ou mettre 'lin
ou 'lin toho' nj^lyou'l, diriger le»
chiens, un le* chexaus . 'I.iii li i ..'
nt^yon'I. il dirig» , uu mhie /« » . /-■
;v/ii.r ; ni-<.fM-|iou l, ii«\>iiiv(iu I, \«--
nryuu'l, n(\>id\uu I. iii'<,'uut-huu'l,
li^yènHuu'l, ou day^nHuu1. || l.e
prêtre vims conduit, vou» </i'.':'
au ciel, \a'rti\ \akki'-/.iii iH'.i
,v-i'l.
Conduire (se). Tta "uueunai. Tta
li(>u<.>ennai. // se ctmduit mal, uv-
linoii anttt>, t»u oslinuu c'<'>>i>ai. //
sf conduit hien, Iiduii/oii atittè, ou
iHttiii/oti i4'nna.
Conduite. Déné-ttehyannié. Déné
ttchyannié henttè iiO(.iadè, d'après
lii conduite.
Condyle. Kkku2li-indza/<è.
Cône. Fniit des eonifires, i*. g.
pins, snjiins. Nan-<lyou'li.
Confédération. Tta$sun-nelttè neli-
lUMi, ttas>.i honnèzhè ho'^ao, ttlii
douyou e'^ltsseiui-ts'^'ildi liu'ao i*^!-
ai.H' nelinen t>>ettin, lioniiiissiii «• I-
'an shanin kkaxil/JuT kulmi, unimi
de plusieurs états, gardant leur
organisntitm pntpre, mais ne fai-
sant (pi'iiii, dans les ipiestiont
(rintérêt général, et en face de
l\'t iiniger.
Conférer. Déné-t'a-huuntlai, «It
(.■a-lione»»''ai, déiiét>a hunïn'ai, «i.-
n('-i.<a-lii*'ai. Pas., «iéné-t'a-houn-
tt m ; /'■>.. récent iW
!>«• ;i Ikimi un. Fut.,
tta I, Ité-.ia-houN'a'I.Otla itekkao-
^utÏ walli l»é-^-lioni"an, je lui ai
conféré la place de commis.
Conferves. Ugue*. "i ■
'^ilaui iuiuittu\'tt-*.
CON
-238-
CON
clùi', (/»// }i()itssfiit , s'i'Uvcnt ati-
dissiLs lie rcntt.
Confesser. // a confesse quarante
perst^imes, din tnu'r/.lu'iiii l)t>"l 'an-
(ialiolni, ijuarante se sont co/i/f.s-
st'.s ù lui.
Confesser (se). Hol-'an-solui, hcl-
an-liosni, l)e'l-'an-houiilni, ye'l-
'an-lioliii. he^l-^ui-houliii. hel-^an-
lioii'liii, yo'"I-'"an-li()lu>lni, (Ui ""aii-
tla-liolni. Fut., 'aii-soiiliii, 'an-
housiii, 'an-liowoimliii. aii-lioulni,
'an-howoulni. Noudziyé èdouhon
iiinouh'ai VI "anhou'lni, confes-
sez-vous avec (les cœurs changés,
convertis, m. à m. avec changez
vos cd'urs, confessez-x'ous.
Confesseur. He'I 'ansolni yaTtiy.
l)éiii'-Man-"an-dé''teldè''li yaTtiy.
Confession. "Ansolni.
Confessionnal. 'Tta ansolni-kké
hor/.li "ail. 'i'ta "ansoliii-kké da-
lior/hla, confessionnaux.
Confiance. So^a laosan houninzhè-
iiiii. li Sona laosan dene 'eounin'^1-
slienin, eonfidnce en quelqu'un. \\
Avoir confiance, vz. avoir.
Confiant. Sooa laosan yéninzhènin.
Sopa laosan yi'niiizhènin dénen,
homme confiant. Déné horelyon sa
e'Ielttou, sooa laosan l)éyénesshenn
inttou, oyadéoes'"ti lakou ! Pour
avoir accordé à tout le monde une
égale confiance, et m^être notam-
ment confié à un tel, me voilà jo-
lin}ent compronii.'<.
Confidence. Seya'"tiyc houzi'l ille
K'->aii li(»uniiizlicMiin, déné VI sol-
ni, communication d^un secret
qu'on es])ère devoir être gardé.
Confident. Tta he'^l solni, à qui Von
fait des confidences. \\ Seya^ti
lionzin ille lessan houninzhenin,
he'l solni, à (jui l'on confie un se-
cret qu'on espère qu'il gardera.
Confidentiel. Parole. Nenn yin ne""!
assin si, déné VI ekwadéwounni
sanan, zni, ya'tiyé, m. à m. je ne
le dis (jii'i^i toi, ne le dis à i)erson-
)ie, o;» (///. ixirole. — Ihid., jioii-
d/.i nan Iti^'an èdédnoroddi walli
ya'tiyé, parole ipti denumde à être
eojnniuni(]uée f>nidcinment . \\ V.-
dittlis ya'tiyo t"") ('dédaori-ddi di-
tf lisse, lettre confidentielle.
Confier. Quehpie cho.se () (juehpi'un.
Tfassi déiiékkézin iiiouniMidi, ni-
ouniiK'siii, iiioniiiiiinni, iiiyoïnu'n-
iii, iiionniniddi. Diri nckké/iii iii-
ouninesni, je te confie ceci, le
mets en dépôt chez toi.
Confier (se). Confiez-vous en Dieu
jdutôt que dans les hommes, ni-
lio'llsini yin lu'''ayéni\voirl"a(). Je
te confie mon fils, garde-le bien,
sinyézé netssenn édéninni, o^tiyé
bekkéwounlni. // n^est pas bon de
se confier dans ses riches-ses^ ttassi
■^lan dénétssin, èvi yin déninni hen-
lin 'ao, ou èyi yin hè*^ayénioowin''l-
"a "^ao nézon illé.
Configuration. Ttassi tta hMiottin.
Hèyéhottin.
Configurer. Tta ahottin wallc' lioii-
ninzlienin, ho'lé, hestsi, donner à
une chose une forme répondant au
t}ipe qu'on a Jr/»N l'esprit.
Confiner.]', ù/h-.'^rtassi nehnen kka-
t)anoè otssenn ni^ltouè, proche des
confins d^un pays. \\ Reléguer.
'J'tassi tssenn déné nil"ayou, he-
daden'^tain kkéssin al"inlioun, eyet
otssin ttassi tssenn nehodouttin sa-
nan, dene hetsseddi,r('/('/jMer quel-
qu'un quelque part, comme dans
une jirison, avec ordre de ne pa-
raître tndle part.
Confiner (se). Ëdèdazè'"tin kkéssin
aatssédel"in, se tenir comme dans
une })rison.
Confins. Nih-ollanoè, confins de la
terre. (| "^l'tassi nehnen kkahanr-è,
confins d'un pays.
Confire. Ttassi be*"! waldyet ille djié
'^talu'ddi'"!, incttrc, plonger des
fruits dan.<< cpwlque liquide où ils
CON
- 23^> -
CON
ni- «r flâtenmt pa» : 'taitiiiM, 'tn-
iiriiiii'l, 'tiiycnnn, 'tiuihlii. Vti^.,
'tai<^Ulel, 'ttt<.iiiini*l. Fut., 't<t«<i<i-
«iil. 't<i«asiii'l. tawoiiiiiii'l, 'tit-
youiini'l. 't I. Simyti (.m*!-
fin 'f'I «lji<- iiiirl, ;*iii iOH-
fiê brauitfup ite fruit», c.-à-<l. j*ai
plonfié hi'aucituft «/«• fruit» dttnn du
sucre fondu.
ConGrmation. IVtta (it>iu-4lzi\c nu-
t-<-<ii. i < /Mir e/ii«n le Cii'ur eut iml.
Confirme. VaTtiv iir^dit* \rkkfiiila,
à «/Kl l'ih'fque it fait des tntetitnif.
Il lU'kkMlva, ît «/i/i on a fuit de*
imctitms. S*kkMI\a, je suif cmi-
firm^.
Confirmer. Drné kkt*ilvi*, tiéné
kki-«>K-. kkèiiilt-, kkèvill^. Pas.,
(K'iie kkMIya, kkî'illa, kkMiila,
kkt*>ii)la. Fut., kk«M»ul\t', kkinnis-
\v, kktinuilé, kkt*\oull«''. Nfkk««-
tmlyé ahouiitMi(ii illé, tu u'as /xis
ce (/»'f7 faut pour être confiniié.
Conlisquer. Hetirer tjuelque ehttse
à (/ii(-/(/u'i/ri. Ttassi «ItMié fan nal-
tNi, iiatsi,nanfltsi, nayc'Itsi, nail-
t.si. Pas., <li*né ^an iialtsiii, na/lii'l-
tNin. Fut., (iéné <,<aM iiawaltsi, iia-
wastsi, nawuuii'Itsi, nayuiritsi.
Diri ''konn '\ouè iièfaii iiawastsi,
;V t'etdève, te coiifimiue eette li-
(/fa ur.
Confiteor. lU'M-^an->olni ya'^tiyé.
Cuntiture. Djie sou^a VM 'tat»eildel.
ConUit. D'intérêts. 'rtas>i tsaiilm
It.i lK't<«siii (.-an e'Ikkéttcliya alio-
(leiuii. ;| D'autorité, de juridu-
tiitn. Tta hui>aiikkaliolzlieri 'a ilé-
né-L'a-huunttaiii, tta iM'(.<a houii-
ttaii iKHiaii c'^lna e'^Ikkt'ttcliya alio-
(ienni, contef^tatitm de cotnjtéten-
i « .
ConUuent. A. ,., de detu ou plu-
fieurn rivière*. Enèfidlin. K^lt-fi-
(iliiieii. Dess tfhatH'. Dess ttl ■'
0»if ejit le confinent de cette ri\
Kdliiii «le» tcliat"»'"' // arrive au
confluent de lu riviire, dt-sv t^luli■^
fJiè'kiii. \ uici le cnn0uent , (i\afi
diss tchatM* ikk^Mii. l)fi»h r'irt't'i-
iin ttiiini, Mlliin itta? où r»t U
CtmfîucntY K li\'i<iliiM*ti kun-4*n, le
F>>>( </. /'( t<'ni, II. .
Confluer. I l< Kilm.
Confondre. \/.7«r, hntudler. Ni I-
ta'urs, ^4 I ta^ L"'- - ' ' taiif'l'm't»,
sa'^l'tase'^rut'N, 4t^. P«».,
Mi'TtiiI «'S, Ntt'l'ta-
hIiihI . • Fut.,<a\-
'^tawa'K*''^* Ml I ta«aii^Ki*K, Ha'l't.i-
woun''rKeN. Ttaxîii '^lU^''a'l illr
ikkésin, orflyon «i Itah^K**" oyi".
je ne pourrai rien trouver, on a
titut ntêlé, tout confondu. ||
Pêle-mêle. Sa'l'ta iiilyé, ^a^ta im-^-
lé, saTta ninlé, sa Tta )iiil»''. /*<«».,
saTta hfiilya, sa'^Pta nilla, Na'l ta
ninla, MiTta yer/lila, ou sji'lta \é-
ninla. Fut., sa'^l'ta nalxf'l, saM'ta
wasif'l, sa'^rta wounif"'!, >a'l ta-
youllel. SaTta heiilya itta, 'of» en-
lin tsenn liounlin illôuyin, titut est
tellement brouillé, eonfondu,iiu'i>n
ne peut rien tn)uver. \\ Les per-
sonne* et les choses, les prendre
les unes pour les autres. Hezel "a,
ou l>ezel''a ; ou netta ; nét'es''a, né-
pi^Ka, luWstta ; né<jinra, nt'..'in-
tta ; yénel'a, xénetta. Fat., I>é-
zuuT'a, I)én4)utta ; béiiDUs'a, bem*-
«ounT'a, yénoul''a.llenet'es a nin-
kké! je Fai pris pour un autre! ||
Prendre par erreur une chose à la
place d'une autre. 'Vtiis^i eMè'^ta<.iè
hilti-lut, lu'stflm. hin'Itclio, \il-
tilio. Pas., liiltcliu, lii Itcho, hin I-
tcho, yinlti-ho. Fut., houltcho,
houstrho, liow«>unnttho,younttho.
— Diri t»'If'ta.,'<* hi'^ltt'lio, j'ai pris
ceci, par erreur, au lieu dr ce que
je cherchaif'. || F/lèta^'** dexant un
i^rhe inarque ordinairement qui-
proquo : fnè'tat»^ yénizliin, je vie
suis mépris. || l.e ran^, la place,
si plusieur» sont dan* le en-*. >n I ta
/iMil\a. «*M «ailta /«*ltthi. »i trou-
CON
— 240
CON
ver asscinbli-s ou assis sans ordre :
su'Tta on (lé/liilya, sji Tta dr/.liil-
ttlu ; sa'Tta (ItMioiihlya. sa Tta-
(lou'lttlii : sa'^l'taoïidi'lilya, sa^^l'ta
(lt''"lttlii. Ihid., s'il ii'ji (I (jii'iinc
l)trsotnic à confotiihf diitsi le rnu^,
lu fiUicc. Sa'Tta ttia Diizolida, être
assis ailleurs (/»/'<; su })l(iee ; sa'Tta
ttla oiuiesdn, saT'ta M la oiidiiHla,
sa'Tta ttla oudedda ; s'il j/ a deux
personues, sa'Tta ttla oii/t'""ké,sji'"l-
'ta ttia oudtv.lii'ki', sa'l'ta oudt'-
zlioulrkô, sa'Tta ttla oii/,li(''k('. ||
Faire honte. Houdehlya ; uiutuel,
f'^louzelilya : lioiidi'lcliia, lioiidiii'l-
rliia, yoii(lo*"lcliia. Iioudc/Jiilya,
lu)ud()ii'"li-liia, iu'yoïidc'Itliia, da-
lu\vt)iid(''1rhia ; c'ioiidrzhilya, c-
loudouhlya, hè'^lMioudehlya. l'ia-
oin koli kkazhè hounlin iile itta,
hènèhoiidelilya, eointne »?// rf'n/.r
n'est sans re})roe]n\ ils se font
lionte mutuellement. || Troubler,
etnbarrasser, émotionner. Dene
dzèdettai, dzèdes"ai. Pas., dene
dzi'dt'ttan, dzèdéoi"an. Fut., dene
dz»'d()utta'"l, dzèdous"a'^l. Nedzede-
ttan lakoii ! le voilà tout embarras-
sé ! Il Héduire au silence. Aho-
doiinni oiille adenel"in, Adounni
oullè asla, je Fui confondu.
Confondu. Mêlé, br(niillé. Sa^rtah-
-ts (se dit surtout de fil, cordes,
etc.). SaTta shella. Sa1''ta hen-
lya. Il Honteux. Tssoudendyan,
houdendyan. Youya aye'^l"in, ou
you ya ayin'"Islienii. || l'roublé,
émotionné. Hedzèdettaii, ou be-
dzMinzlK't. Il liéduit au silence.
Aliodoiimii oiillé tssedda. Adoun-
ni oulle slii'dda, il reste confondu.
Conformation. Ttassi tta ahoun-
"lin, ou ttassi tta aliottin. Tta a-
sottiii. // a une mauvaise confor-
mation, saV\a onin'^lin, j7 est mal
fuit, ou on Fa mal fait.
Conforme, f/lo. F/Ièhottin. Okké.
Okkéssin. Diri ^telkkizhi "kè eTa-
Imlliii, (•(■> deu.v fusils sont eon-
fonnes cuire eux. Diri 'ko e'ii'
oyiii, voiei deux choses bien con-
formes enlre elle-'^. Tta anéU'ssiii
t liiuii, ryct okkr lakoii ! ("est eoti-
fonne à ee (jue je t'ai dit !
Conformément. On n'a luis affi am-
jormémeui a mes ordres. Tta oon
ni'V'a Itiiini odakkaliozhor illé a-
liottin^n/j n'a pas exécuté ce (jUe
j'avais ordonné) . ('(informémeni à
voire parole, o'tiyé t la adiniii I tin-
iii.
Conformer (se). Conformez-vous à
la loi de Dieu. Niho'^ltsini l)eya''tiy('
kkrssin iiouttrhyaimic'' lioiidriu'-
woirisliin, donnez à ivoire c(utduile
une directi4)n conforme à la loi de
Dieu ; ou bien niho'^ltsini heya'^tiye
hodakkahowou''lshet., soumettez-
vous à la loi de Dieu.
Conformité. Nilio'ltsini hinni da-
kkaliozliiTou onttlazlir hcttao-
derzli"a, la con fortuite à la volonté
de Dieu est une chose importante.
Confort. Orelyon hotta a'Ouzelyaoïi
t'^iennai, où l'on a tout à souliail
pour vivre.
Confortablement. AOuzolyaon.
TTassi iu-dinaiioudlin houllehou.
Hodolyon liotta déné'^a so£)ao. A-
''ouzelyaon énennai, vivre confor-
tablen)ent.
Conforter. Rétablir les forces. Diri
nadiddétta bettlii natset aiialyu,
ce remède Fa conforté. || Le cœur.
Sedziyé natset anasinla, ou sodziyt'
sèninin"ai), il m'a conforté le
cour.
Confrère. KUa. Tssenni. Doué VI
attin. Déné VI an'^lapè. Se^l attin,
ou sella, ou setssenni, mon con-
frère. Ye"] attin, ou yella, ou ye-
tsscniii, son confrère.
Confronter. Kina nanettin, nanes-
"in, naninl"in, nayénel"in, nanil-
"in, nanou°l"in. Pas., e'ina nané-
oettin, e'"lna nanéfi'^l"in. Fut., el-
eux
•J41
rr>v
im iiaiiuuttiii. imiiitiih lu. Diri
'lin tfho* 'kt* ««'lim iiMiirwou*l''iii,
»*<li " »«lli .' ( <i»i/ri»ii(r: <«-«
</«'" < I . !' </««/ «•»/ le pluf
htuiu Y
Confus. //-'lut m. I tiibarratié .
'l\M>u«it'iHl\Nii ; lioii(i«Mi<iyiin. ||
AlitMiotitini ti(illt'«.r(')/iii/ au ikitcnct'.
A<liiuiiiii i>iill«- luMly», i7 tln'int
cottfuM, rmharuxué. || Hrouillé ,
obscur. \)6uè vii'ti\<^ Ka'^l'tiinin''ii,
pttntlf r(>ri/ii4c.Sa''rttiy^iiil)oiiiii n,
iitprit nmftiJf. Sjil'tayéniniii "a kké
Mtiiiiiii, ta pantlf est etitorlill^f
cttmmc ton esprit. || Hrtiit confus.
Tta ckknrrdyaii illi' ilittha*.
I-«hou<liHl(li. - F/t«'lkktv.h lahoii-
tle<idi, on il irait un coup tic fusil,
ça pot ait uti coup di- fusil.
Confusément. Nt- rend par: pat
l'itii, o ti\é illé, nu sotui illô.O'tiv^
tHlesttha*^ illé, ttu s<Hia iMlfsttlia''
ille, ou sot»a (la<i/jiiu"^lslu*r illr. ou
soi-a (iad/ani {"a ille, j'entends
confusément . O'tiyé (les"!!! ille, ;V
\nif ciinfusémcnt.
Confusion. Humiliation. T^soudeu-
dyaiii. Vou>a dt-ne aiiMshenii, ou
youya (lénékkiltthi. || Désordre.
.^^a'i'taholtthi. Pas., siirtahoul-
tthet, foin hiT en confusion. Sa'l
'tahorzli''a, sartaliorzli^aii, état
de confusion. Ttassi saTta zliflla,
ttu'ltinfie coufux.
Confié. Ttasson ni'lsha otssenn déné
iM'iiadtMldi, permission temporaire
de se retirer, de s'absenter. || Tta
sék»i 'aouiit'rtenn iiin Ix'iiadeddi,
forint' d'écoliers. || Kkaziiè séna-
«Iwldi, j'ai mon confié. || Prendre
congé de (ptelqu'un, eHinla ou'tou-
ni VI e'lttrli\a/iii na'ké/éht*d/.lii,
M ipittter en se donnant la main.
Conf^édier. "An'tei'a, "a ut es a,
"antiiiTa, "anve^teTa. Pa^.,
'an'tel'a, "an'tiM^a, "an'tinTa,
'anyé'teT'a. Fut., "an'toura,
"an'tous'a/an'ténouii'ra, "anvé-
•|ou*r«. ^«'tlaiiilim illr de, '*||.
tM»-'t«i»''tt walli, »• tu ne m'tdtéi»
pas, je vais te nmtiédier. \\ Mettr,
à la fHirte. 'VU' a, •tin-ne»'a, 'tui
nin1*a, 'tin-ye1*a. Pas., 'tiTa.
'tin-iiiTa, 'tin-niiiT'tt, 'lin y<^
ninTa. Fut., 'tin »»ara, tinnaïk-
*a, 'tin-«oiurra, *tin you'l'a.
Tin-^^'-ninTa oyin, i7 m'a riiM à
la porte. — IbUi., plusieurs prr-
«o»iHf«.''|'in-<lal*a, 'tin-das'a, *tin-
dane'^ra, 'tindayeTa. Pa»., Min-
daTa, 'tiM-<ta7.lii*'ra,'tiiiHia/liin'l-
"a, 'tin-<lay«''l''a. Fut., 'tin-^la-
»ara, °tin-dawas''a. DiMic-zMè sa
doii\e itfa, ''tin-<lazlii'^ra «»yin, ne
pouvant souffrir leur vacarme, je
les ai mis à la porte. Ihid. Dvuf
hè*tilni, lie'tin-nesni, hè'tin-nin'l-
ni, ye"tin-nin'lni. Pas. Dt-ne he-
'tilnik, hè'^tiii-iii'liiik, lie^tin-nin'I-
nik, \(''tiiiniii'lnik. Fut., «lene hè-
'tiii - «aliii, K^'tiii - uasni, l>è'^tin
wouiiliii. lié tin-nilnik oyin, je l'ai
mis à la porte.
Congelé. Ilè'tem». Il Congelé dur.
Ile u:is, ou deye<loii he'teiiii.I|(on-
gelé depuis longtemps. \U\\ou, ou
l)ell(ui Vii'-*'- il -1 tniàtié congelé.
Heikkaz, comme engourdi. || .S"i7
s'agit de fruits, légutnes, grains,
etc., on dira : lièiHi.
Congeler. Quelque chose. Ttavsi
liel teiin, slii'rtenn, shiaTtenu,
ye'rtenn. || .S"i7 s'agit de fruits^
etc. Hèdli, shi'li, shinli, y^li.
sliidli, shuu'li, hèyè'li, T^lyé^lé
ttluniè ""lan shi'l'tenn, j'ai congelé
heauc«tup de lait.
Congeler (se). Hè'tenn. !lè<lli. ||
N;i(> friiri. regeler après un dégel.
Congénital. Sîaladie. Dénr tikwi
lu :, rrui-
/«' 'te en
naisxnit .
Conglutination. IMttHistta t(as«i
è'IMiildyjii, action de joindre au
moyen d'une substance xûsqueuse.
DictiaoMkirt fr»a^«a«.«ii«ia(nM»
L'ON
242 -
CON
Con^lutincr. liciuln- vhtfniitx.
'l"ta-^>i (li'tloiis al in, iiinlir une
t/j<xsf x'j.s(jj/c».st'.l)i'tti)us, i'\>st \is- I
</tifM.r. Il Joitulrc, lollcr ctisctiiblr. I
'l'tassi e IMiilttous, ou î''"IMul(i/jii ; ,
è'^Iéhesttous, î'IMiesdziii ; ôIMiiii'I-
ttous, èMMiin'Id/jii. I*(is., v\vs\\e'\-
ttous, eli-slu- I(l/ai ; t- It-slii' Il tous,
è"lèshi'"|(l/-u.
Contre. An^uillf (/c mer. Lonr iia-
dou/lu'. poisson serpent.
Con}i^réj^ation.l-'lè(la()unennaa,e''lè-
lioliodéiieii'lsheiin itta, i'"lanè ouhe-
tssittin, société formée de mem-
hres unis dans une 'oie unifornu\
Congrès. Ttassi houn'^lnèzhè iiot>an
iiaya'^ti henni, èdisdézin hotssin
orelvDn Issi-oerzlidelou, naya'^tihou
/l'ittlii, réunion de ])crsonnes allant
îi traiter ensemble de clioses im-
portantes.
Conique. Naoèttchyou. || Ttlo" ni-
balè ttc-liyoïiè, tente conique. ||
Ye hottchyouè iazè, petite cons-
truction conique. — Oti dit aussi
quelquefois : yé ho^ou'^li-aze. Ce-
pendant naoègouM signifie propre-
ment ciilindrique.
Conjecturer. Ilooadè iiounlin tflio"
ille koli, t'kwahonttè lessan, ékwa-
niliodenlttlu't lao^an, hounin/Jie-
nin, sans avoir de données précises
pour appuyer soti jugcvicnt, pen-
ser qu'une chose est de telle fa-
\o». ou (jue telle chose arrivera.
Conjoindre. Marier. Déné e'I'^adenl-
*^ti, eTadénes'^ti, e''radénin'"rti,
e''l''ahoul)èden'"rti. Pas., eTadenl-
'tin, eTadéniTtin, eTadéninTtin,
eTayédonin'^rtin. Fut., eTadoul-
''te'"!, «•'"radous'"te'"l. E'"ranou'"édé-
iiiii r ti, iiKiric-noiis.
Conjointement. En même temps.
pyradè. An'^la. An'^lanin tti.|| En-
semble. T:\. F/le'l. An<=la. An'la-
sin. Il J^ai agi conjointement avec
lui, be"! nattchyaouoi^lni, ou be'l
okkénaoizhet.
Conjoints. l"/1tssran'k('i'. Doiu' o'I-
a'ki'. l'Vli'l lii'dlin driuMi. Mon
conjoint, seddént'ii ; ma conjointe,
si't ssryanrn.
Conjurer, l'aire le .'^orcier ; faire des
conjurations, pour connaître l'a-
vc/ur. In'tettin, in''ti"in, in'tin"in,
in''tt'"in. Pas., in'lénettin, in'léni-
in. Eut., in'fouttin, in't()us"iii.
Na iiri<>us"in, je vais conjurer
pour toi. — Ibid., poser sa bouche
sur la plaie, ou l'endroit du mal.
I )t'Mu''k ki'zL'l "an , ( U' lu'k k c'nes "a 1 1 ,
(li'Mi(''kkc'ninl"an, (l(''ii('kkc'nc'l"aii.
Pas., (lénc'kk(''/é(jt'r'an, dénékké-
nét>es"an, (lénékkénét*inl"an déné-
kkénét)el"an. Fut., dénékkézoul-
"an, dénékkénous"an, dénckkc'iié-
wouiii'an, dénékki'ii<)ul"aii. Si'-
kkénéwounl"an sanan, ne fais pas
de jonglerie -sj/r moi. — Ibid.,
déné delbt'l, souffler, en collant la
bouche sur le nudade, et en fai-
sant entendre comme le bruit d'un
pet, pour saluer la sortie du mal.
Desbel, dinlbel, flelbol. Pas., dé-
oelbel, dépi'^Ibel. Eut., doulbcl,
dousbel. — Ibid., déné kké ""tèd-
you*"!, souffler sur le malade, Hes-
cliou'^l, '"tinyou'^l, '"tèyoun. Pas.,
'téoi'dyou'l, '"téoiy()u'"l.F»yf., ""toud-
you'l, "^touschou'l. Sekké'téwoun-
you'l sanan, nettaoderzh"a illé, /*('
souffle ])as sur moi, tu ne peux me
faire aucun bien. \\ Supplier. On-
ttlazhè déné pan ni ya'"ti luMittai,
niya''tines"ai. Pas., déné pan niya-
■"tihenttan, niya'"tini"an. Fut., dé-
néoan niya'ti watta'^l, niya*^tiwas-
"af, niya°ti\voun"al, niya''tiwa"a'^l.
Connaissance. Kkkorodyain. i^kka-
yéniodedyain. Tta hounzon tcho
tta oslinou tcho okkoredyain, la
connai.fsance du bien et du mal.
II Avoir sa connaissance, denena-
npddik. Il Perdre connaissance , ou
n'avoir pu.'< sa connaissance. Déii-
eddi ille, ou déné ekkoredyaii ille.
CON
— 243 -
CON
li^tteiini illé, <'u ilét%é ekkurrlyan
illé, U n'a ;hi« m connai»*ancê»
Cunnaliicur. Tt.i
lir'ItM ! iiii, t/iii •'■/ (<#ri-
naît en . „ . TtiKkM hèyéiiidiii-
III illf . tu mVs connaisârur en rien.
C onnaiire. KkkuriMlx itn.ekkuresx an,
«-k,k.iiriiil\iiii, fkkort* l\ Mil. Pim., le
l>t*'$. ax^ec niii, ou 4>iiilt'. Fut.,
rkkuruuiJya, fkkomuMa, fkkude-
«ounlya, ekkuroulxa. || Par $oi-
même. r.()éi>a(iî* fkkorwiyun, ekko-
n>!>yan, rtc.\\ Par tira au-dit : driié
(lii4<ii(lè fkkoriHlyaii. || Faire con-
nattre. \'z. FAIRB.
Connaître (se). Y. réfl. fUlôkkorf-
ii\ HM.t'<ii'>kkuresyHji,^it-kkoriiilvau.
é«lékkt»r«l\un.f"nf.. i'-<lt'*kk«iroinlya,
é<l«'-kk«»rous\ a, tNit-kkinirMoiiiilva,
é«lékko<ioul\a, tWiékkodt'-woulya ||
r. mutuel. K'ikkcxledyan, e'I-
kkcxiilyan, eMkkcxiuuliIyan, e"!-
kkotKMielyan. Fut., eMkkixloudya,
e'IkktMlfwmilya, t''^lkkt»<lewouhlya,
e'^lkkoho<luul\a. - Ou hit'n encore
kounnetsM>UMl''a, kuun'^^léouwil''a,
koun'Iéouwou'^I "a, koun'léouwel "a.
Kouirit'tniwou'l a illt* altottin, U
paraît que vou* ne voun connaissez
pas.
Connexion. TUssi eMhaziuun, e'I-
t.NMMiii hcxléiiedztiènoun, è'Ièpè-
ttlouii lahunttuu, iia'^lèoiuMilou la-
huiittè, chose» ayant entr'elles de
tels rapports, iiu'elles sont cotnine
liées lej( unes aujr autres.
Connexité. Tta utta tiassi e''n)a-
ziiiuii, f Itssenn hodénedzlièiien, ce
(/ni fait que des choses ont des
rapports les uties avec les autres.
C on n i ver . 1 )eiie-t}isenn-yenideddi,
/(iioristr, seconder: dene tssenii
yénidebiii, yénidiiini, yéiiideniii.
Pas., yéiudéi«(Hidi, yt'iiidét>iiiiii.
Fut., (ieiietsuenn yenidouddi, \('--
nidousiii, yénidéwouiini,>énidoun-
ni. Nanè'enn illou, veUsenn >éni-
dfiiiii u\ia, nt le nutngénoi.i . .,
rien, U r»< de etmnh'ence aiec lut.
Conque. De r oreille. l>rn«-
kk«iiu-ii. Kxliuii-kkutien. .**.
kkdiKMi, /<! ctnujue de num <>
Conquérir. Par le» amtes. K'U i ■ .
licluu, déne daiittxuultè itta 'a-iu-
MMiriittai. (Ni représente la terre ^
le fHiya comfuis) ; 'a-iii-lio-<i/MitM^
ttai. Pas., 'a-ni-Mnleiittaii, »-ni-
ho-dt*iifKttan, 'a-ni-hu-déiiinttan,
'a-ni-ho-denttan. Fut., *a-ni-K>-
douttii'U 'a-ni-huduuiitta'l. Déné
iifhniMi orelyun délié (,>aii 'ndeiittaii
oyiii, il a conquis tout le pays en-
nemi.
Consacrer. Va'ti kon-en hu^oiiiè
lioilè 1,'ai aliohie, une église neuve,
la rendre .sainte, consacrée. || l'ne
hostie, ya'l'tiy 'lesttfzli kkéziii
ya'^rtixou, "^lesttezli Jesu> Ïh'u Ue-
iiadli aM^iii, le prêtre, en pronon-
çant des paroles sur rhostie, la
transsubstantie.\\Faire à Dieu une
offrande, 'l'tassi Niho'Itsini tsstMin
htVleddi, ou tt&&.si NitioMt^iiii i»a-
ounendi.
Consacrer (se). .1 Dieu. NUio'itsini
t>atssédt'l'ti, oadénes'ti, (M»»iénirri-
'ti, yailil^ti. Pas., Nilio '• i
tsséilertiii, (,>adénes''tiii, ;. • !-
'tin, padirtin.Fuf., (,'at:«édourt«' I,
padous'te'l, padéwoun'^rte*!, t<a-
doul'te'l. Niho''lt>iiii (.>adeiiinM'tiii
dé sooa, tu ferais bien de te con-
sacrer à Dieu.
Consanguin. An'la^** déné<ielle.
Ttliisiii ade e^le^lottinen. Aniapè
nouddt'llt', nous sommes cori-
Consan^^uinite. Tthisin 'adt> e'Iei-
ottinen hounMin. AnHa^ïè délié
iM\f liouirlin.
Conscience. KdekkaMxlflyai dén«>-
t^i.sin huutiliii, connai*- e
l'on a de soi-même. ||
IsMMiii f<l»\«an iia2ftt4*nn. ■ ,
' 'i'^- ur intérieur. || Ma l...^ *, <•
CON
— JAA
CON
iiv nif reproche riiii, iialioushlieri
'a edekkoresynn illé. || Je n'ai pas
conscieuic </«• («•/(/. nao(ies"eiin illt',
(tu (iaoïisiii.
Consciencieux, r.tri. I-Vllllii hou-
ili-iiiii ;i, hoildi'iii I 11, hoiidriiin' I-
;i. lioluiénin'I "a.lunitU'uil "n.Pns.^
liou(lénépin"n, lunuléncniT'a. V.'U
ttlii hoii(liMiiiri"ai (l«'*iicii, »/;i
hummc CDiisciirniiU.r. K'Itthi liou-
<lénin''l"a illi'> koiittr. tu n'as au-
cune conscience. Il F/Ifthi iiaMCiini,
e^ttlii nnuesni. être conscicncicu.r
dans SCS nuirchés. F/ltthi napt'^lni
(l«MU'ii. niarcluind consciencieux.
Conscription. Ayv ('daoïu'Ittou,
ttunt'Utè trhih'kwi iia onor/liiian
luvw'ayé, siiua^anis hè'^gan, levée
tinnueUe, pour le service wiîiinire,
(le tous les jeunes fjen.'< de vingt
Il tl s .
Consécutif. Ôda^tanè nahoiittai il-
lou. sans interruption. \\ Déiié
liènahodiT'ai illou, sans trêve, vi
repos. Oda°taoè nahoutai illou, ou
l>tMialiodil"an illou, e'"lkké'^tapè
ttcliyè-oudzai é(.ialmMina, il a tra-
vaillé six heures consécutives.
Consécutivement. Oda'taoè nahou-
ttai ill(»ii, (»!/ déiu' lionahodi''l"ai
illou. Hèiiahofli'^r'an illou, ou oda-
■^tapè nahouttai illou liodellan kké-
nar.iii/her, j7 a fait consécutive-
ment une foule de choses. || Ar-
river consécutivement. Vz. ARni-
VKR.
Conseiller. Dontier des conseils.
Ëpan-ui-ya'"ti-denttai, épanniya-
'^tines"ai, éf>anniya*'tinin"ai, yépa-
ni-ya''ti-hen"ai.P«.s., ('nan-ni-ya*'ti-
heiittan, hépan-ni-ya'ti-ni"an, bé-
t'an-ni-ya''ti-nin"an,yépan-ni-ya''ti-
nin"an. Fut., épan-ni-ya'ti-dou-
tta'l, bépan-ni-ya'^ti-was"al, hépan-
ni-ya°ti-woun''a'^l, yépan-ni-ya''ti-
wa"a'I. Kou sede, bépan-ni-ya''ti-
was"a'"l, soit, je vaif lui donner des
conseils.
Consentement. Achul. Ivlakkao-
nii)''lslu>iiiii. on t■kkaullin'Ish^nin.||
//<//)i/.,t'<lakka(tnin' Ishihiii, ckkao-
niii' Isliihiii.
Consentir. .1 ni^ir, à faire (pithpic
chose, l'.dakkaliozlior, 01/ ckkalio-
zluT ; rdakkalu)sslH*r,c'kkah()ssluM- ;
rdakkah()uirlslu'r,('kkali()uri'lsli('r ;
rdakkaho'lslicr, okkaiio'lNJu'r ;
('dakkaoul/lnT, ('•dakkaou'^lslit'r,
rddakkaholio'IsiuM- ;t'dakkali()uldo,
édakkaou'ldô, cdakkalio'ldô. Pas.,
édakkaopinziuT, ('dakkao/liilslicr ;
/' /). duel ^dakkao/,hil/,liri- ; />/.
rdakkaopind»', odakkaonild»'. /"///. .
('dakkaliou/luT, édakkahoussluM- ;
/" p. duel ('dakkallowoulzlier ; pi.
odakkaliouddé, t'dakkaliowouldé.
Hedakkaozlii'^^lsher, j^ai fuit ce
(]u'il m'a ])rié de faire. \\ Donner
son consentement, adhérer i'i un
avis. Actuel, fidakkaoïn'n'lslu'nn,
ou ('kkaouin^lshenu. Ilahit., éda-
kkaonin'^lshiii, ekkaonin'^lsliin ; é-
dakkaonesshenn,!. édakkaonin'"!-
shenu, édakkaouin'^lshenn, éda-
kkaonil/hoiin, édakkaonou'^lsluMHi,
édakkaouesshin, édakkaoïiiiri-
shin, édakkaonin''lshin, édakkao-
nilzhin. — Ihid., actuel, béda-
kkahounin'^lshenn. Habit., beda-
kkaliounin'^lsbin (pour bérlakkésin
houninzIuMin, liouuinzliin) ; bé-
flakkayénesshenn, bédakkayeniii^l-
slionn, yédakkayeiiirrislu'un, i)é-
dakkayeiiilzlicnn. Hodakkayénes-
sliin, l)édakkayonin'^lsliin, yéda-
kkayénin'"lslun, bédakkayeuilzliin.
Kkennazhè bekkaonin'^lshihouii, //
force de consentir à ses sugges-
tions.
Conséquence. 'P^a ot.ssin "anen ni-
dclfllii. Ncftchyannie tssin"an(>ii
ékwaiiiiiodcrilttlu't ''tako''l laosaii,
voilà quelle sera la conséquence de
ta conduite. || En conséquence,
ékwahonttè itta. || De nulle con-
séquence, ttassi ille ; ttasson hou-
CON
- 245
CON
«alt^ ill^. Il /)r grmmde cotuê-
qurnce^ unttUiii^ ahuntt^.
Conséquent. Qui raUtmnt avu ui
f. , i.'t:i<fu< . Hiiini r lllln
• i, «>i< rncttrr \« . i
tlir. Nrva'tix <
«•ttlir ill^, tott discourt n'a
m MjiK , ni /<»|;i</iii'. \ Par rornu'
quent, tlom ! 'V\n. Itta. KMtta.
F.yiltji 'mioiiKin I. par cttntéiiurnt ,
lu n'a» qu'à l'in aller.
Conservci. l.unittf». IWtiM <iéneii-
iwi^v xtulioundilHi luikkétssclilya,
lunettff fHtur a>n$rri'er nu jnrti-
flVf U> UfUT.
Conserver. Maintenir m lum état.
'^tchy^-4^kkéhonni. ékkrMii, rkk^
iH^ni, ékkfini, ékkéiliu. Pas.,
ttchy^-^kkt'tV'wiimi. «•kki't.»eîiiu, e-
kkét'iiritii, 1, fkkévilni.
Fut., ttrliv. uniii. ekkt'*-
WAKni, ekkéwouirtiii, vekké«aliii.
Il Sa $anté. Tta utta >4>UttMiiia
«îâJli édékkeho<ldi. «ilt'kki'siii, é-
i, l'a*., isle-
■ fsiii, f<lekk»»-
(nnlni, tMlekk<*i>flni. Fut., t«dekké-
houddi, (Hiekkéwasni, e<lekké-
«ounliii, wlekkéwalni. - Ou hien
rncorv tta otta suiii,>eniia walli inlè-
lU^y^^HU{i, t*<iéoiiwe^iii, tMliVi^iW iiTliii,
e<léoowe1iii, wJéofwilni. Fut., e-
il(HV>»ou(icli, fiiéo^wouiUii, tniéo-
('«tHjnMni. Otta ti'tiyé soufoun-
tiai «Hiéot^wouiilni, veiUc ««r ta
uiuté.
Conserver (se). F^lékkéhixldi, Mé-
kketkiii. Si garder. NVs'kineii liou-
Iteblia t^iékkéwounliii, cttn$rrx't'-
ti>i jmur tts i-nfantf.
Considérable. II(lUll'^lll^/llè. TtaNsi
hou (/u«7</ii(' chitgf de
ctni' 4. ,1 Personne con»idé-
rable^ dén^ a'oueiriiiifti. || Foule
foriM' ' ■ ' ' . koutta «it'iié Mail. I!
Pri, rabU-, kdutta. «lin I ti.
Il // rj»( d'une force contidérnble,
koilitlt lllltv«>(.
Considérablement. UnllUiltè. On-
ttlnjJir uttité.
Consldératloa. Kkk. ' v
fi<»fj l/^<^!>«-n•«•r, dr
iifttiii, ai tiitn de t«".
tniner, juger. || .1; • -i-
êidératiim jntur quelqu'un, houn-
zon (i^né iipttiii. // a de la cimti-
lUratittn fntur lui, limiiiiim \éiit>1-
'in. Ou enntre ofitti /•
'éuuniiriKlicnn, ax'tdr </• .r
pour quelqu*un. || En considéra-
tion de ta htmne vie, hiiunaun ifin»
lia itta.
Considérer. V fienur, tenir lotiip'
tf. OMiiii iia>«-Milio/li<*r, (>i>aii nay^
iiicHNiier. PoM., t\mii iiayétiiliuxiier,
tH>an iiayéiiiKiiizlier. Fut., oonn
iiayriiiliiiuziicr. t^'aii iiayetiiou-
Nslier, ou lujiiiï nu\ ('•iiiH UNslier. ||
Juger. IK'iu* «timiin l>lit'iiii. lH*yt*-
iieKshiMiii, iK'yi-niiiMshciin, yt'\é-
nin'^lsheiiii. // le longidère cttmine
un fripon, èiiuu''iiihen yèxéiiiii'l-
shenn (»\iii. i| Fftimer. Onttlaxliè
dèïïé 'tHJUiiin'UluMiii. // /*' confi-
dère heaucttup. Onttla/iiè yèy^
niirishenn. || Regarder attentive-
ment. O'tiyé iifttiii, nt^'in, «»u
h(>nes''iii ; !iiiri''iii, ou lioiiin1''iii ;
iieT'in, ou lit»iu''l''in. // le conni-
déra attentix'cuient, o'tiyé yèii^
<.-i!!*'l''in.
Considérer (se). .SV penser, te croi-
re. Kjlrhouiiel/henn, e<lé\fiit"»-
slienn. Se \'<mt etmiulérez iMtt
comme valant pluf que les autres,
(iéiié^anzé èiiéyeiiiH.uinI/Jiin .o».
iian.
Consi^nataire. Itt'kki/in vou ik--
<l«(l(ii_, ù /'( H'irde de qui l'on a
exil fié c/i » '
Consif^ner. li .«.iu hr<ip<l-
ili, lictieroii, he<linni, yedeuiii. lie-
• lifldi. I.- ' ' i. Pa», yti ' ' '
.il,.. 11. . Fut., f
luiioUMll, ilf-lil-HOUIIIII. I
Itfkkexiii litNlr.iiiMi. l'fl. _ <
CON
246
CON
beaucoup <h- chosts tntrr ses
rmiitK.
Consistance. l\rineté. In Iioimne
sans ciitisistauce, (lénô himii «lèyet
illé ; ou encore, hi-dslii nadettni "a
l>mi(lenui, à ijui il est fdcile de
tiuinier lu tète.
Consistant. Dt-tto", très consistant.
\^vi\^\o'', épais, mais île inoindre
consistance, 'l'tassi {letto*", queJ-
(juc chose lie consistant .
Consister. Se compryser. Ce camp
cotisiste en trente logCA, eyot na-
tsscddé, 'ta onerzhnan kon-en. ||
En quoi consiste ta maladie ?
Kdlahdiitto èvM lutta? || Kn quoi
consistent tes ricliesses Y Kdiiiii
hotta ttassi netssin liounlin itta ?
Consolateur. S()iinwe*'l"a''li déné.
DtMiiiiniyé awasue yeninzhcnin de-
iipn. Esprit consolateur, sounwe*"!-
aH, /(■ consolateur.
Consolation. Dcne soiin"ane. Bè-
souii"a'le "^ka ttchyanni, j7 va cher-
cher des consolations. lièsoun"a''le
'^kaya'^ti, demander des con-fola-
iions.
Consoler. Sour'a"!, soun - cs"a'"l,
soun-in*=l-"a'=l, souT'a'l, soun-il-
"a'I, soun-ou-r'a"!, soun-lier'a'=l.
Pas.. soun-nel"a''l, soun-niT'al,
soiiii-Min'^1 "a*"!. Ttahèkkè es'^tèfla-
hounettiiion liekkè dasouT'a'^lou,
partout où il j/ avait des n^alheu-
reiir, il les consolait.
Consoler (se). Mutuel. Soun-cHè-
tsser'a'^I, souii-o'^lè-il'^ri, soun-e-
*"! 011*^1 "a"!, soim-e''l(>l"an. Soun-e-
"loirr'a"), consolez-vous /es tms les
autres.. Je me console, en pen.tant
que je le reverrai un jour, tthi na-
opsttin laosan yénpsshenn itta,
kkazliè scrlziyp sènilttlii, cela cal-
me mon c'vur.
Consolider. Kke"anen dèyet anal-
"in. Kke"anen natset anal"in.Tta
kkaholdé nanedzo*^!, ou nanella 1a-
danttou, etta^an hèdolvèdou ana-
lu»l"iii, ou rlta^an lirdi'lyodoii t)ii
I)«'VI iiihoitthi, ci)nsolider un gou-
vernement (pli branlait, chance-
lait.
Consommé. lionillDn. Naninldiaz.
Consommer. Détruire par rnsai^e.
Hckki'hozlii, ou l)ekkéiiat)d»'zlii ;
hi'kki'liosslii, hokk«Miaod('s,slii ; 1)0-
kkrhoiiii'Islii, l)okkiMia()diii'"lslii ;
yckkclio'^lshi.yi'kkoiiaodr' Islii./Vj.s. ,
l)ckk»''or)\viii/,hi't , ht'kkciiaodr/'iii -
zlict ; bekkronwi'^llu'l , hckkt'iiaodt'-
(li'^lslict. Fut., hrkkchoiizlii, l)e-
kkcnaodouzhi ; bckkphoiisshi, l)e-
kkiMiaodousshi. || .\chcver. Dieu
consomnui ses (vuvres en six jours,
Niliontsiiii hiidapè e°Ikke''tanè
dziiu''kké anayiiilzhenn. || Kn fai-
sant bouillir. Natchez, nastchez,
uaneltcliez, nayp'^ltclu'/,, nailtclioz.
Pas., naointchaz, nani'ltchaz.Fi'/. ,
iiawatclioz, nawastflu'z, iiaw-oiinH-
ti'hez. Prépare-moi un consommé,
sa nanwoun^ltchez.
Consomptif. Poitrinaire. Hedzèdi-
zlip kkonaodèzliir, dont les poll-
uions vont se consumant .
Consomption. Donédzèdizhè kké-
naodèzliir. // a la consomption,
hodzèdizhè èya, /7 a les poumons
malades ; ou beflzèdizhè kkénao-
d('zhir.|| Da^truction, épuv<ement.
"^rtassi kkéhozhir. Ttassi kkèè'^teh-
douzh.
Conspiration. Oslinou otsstMin olv-
tsseliii.
Conspirer, r/lèetssclni, ou èHotssol-
ni. î'Ic'ilni, o''1èou'^liii, ènèlielni.
Pas., è'^lètsscliiik, èHèoilnik, è°lè-
ooifinik, è'^lèhèoelnik. Fut., e'ie-
tssoulni, è^èwoulni. 5'i/ ne s^agit
que d^un conspirateur: dene ""èelni,
"èosni, '"t>in''!iii, '^èe'"lni. Pas., déné
"èelnik, "èèoinnik. Fut., déné
■^èoiilni, "^èousni, "èwounTni. Déné-
zhiyé henni dene "èwoun'^lni sanan,
ne conspire la mort de personne. \\
Préparer en .secrcf.Edouddie ttassi
CON
- 1^47 -
CON
«liiii k'aWniu'trdiliK 'kav^tut-v
lui / ' .
'ka\eiiiiit>ufiirr. 'kayenititiu«tKiifr,
*ka>tMii«ouiiiJifr. Il Ctmtrihut r.
Tottt contpirr à mt rrmlrr tttiâé-
m' .'• ot«N*nn )uMlrl\on
Mil' :l.
Conspuer, t raihrr $ur </ii(*/</u'Mn
;<.j» tiu'ftri*. Druf Lke t^tJi, iiéï%é
kk^ iit'MMi, iiiiicii. n^MM. I*a»., t\f-
iiékki- iiiiiM'k, iii»*k. iiiiit«*k, M*kk^
niiiifk, niitl/rk. nixiM'k. h'ut.,
Itfkko noiniit^, iioiis.m-, ncwoiiii/^t»,
\t*kkf lUHiJu-, l>fkkr iu*«'uu(1k'^.
Hekke iiewouiiè Minaii, ni* /<* cons-
puez ;>ii«. Il Ihid., )M*kk< ' u,
*t«»sstti, 'tinzai, 't«'/jii, ti ; ,
Itekkéxin s<.>rzi)z«'k, 'ti/ck. Fut.,
bekkèxiti soujcai. 'lou^sui, '^tewouii-
lai, touxai, 'tewtxulziii. Kdliipè
*ka sekkt'jùn 'tiiiKéïKiu r pourquoi
?riVi.«-fii cnntpué Y
Constamment, pyiinyac"»*. ria>iii.
AhourzJi aon. || .livr atnstanci't
femu-té. Deiieduyé natsè<li VI,
<nTf uu cœur fort, neninni natsè-
di VI, avec une âtne fi>rtf. Ii«'-
«1/jyé natstnii 't'*"! Mt'tianizhet, i7
!toufrit coti>it(nutueiit la mort.
Constance. Déniiini iiatset, âme
p'ftt , ou force </'â»iif. Deiiedziyé
natset, c<vur fort.
Constant. Ferme. Riiuii iiatse<ii, à
l'àvu- forte. IJetlziyé natsedi, au
ctvur fort. || Ami* conttants, tta-
tto eTanyënit#rzli'tan, véritables
ami*. || Pmévéraut. Anayéiiittè
illr. N . ' inttè illé, qui n*est
\uiA ttiii „ (te.
Constater. Etre *âr, assuré. An'Ia-
iiuuiittè, anlahostt^, an''lahoun''l-
ttè. airiaho'IttH. aiilahoultt^.
Yot-m-iii (]«'■ ' lieri aii'Ia-
liosttè. je « • _ ( 'est celui-
là tpii a cituimis te meurtre.
Constellation. IKhenn cl'HdzluMiin,
tlrnupc (IWtaUct.
Cuntlerné. P.tre. D^ti vn mh mill^
laliou<i>a, 'et
aftattemeii f • nr
ainsi dire, fm» cnnsctence de êr
trtiuver sur la terre. IW-'I nih cmll^
laailva, i/ s'est trxtuvé amstemé.
Il llu*aii/^ 'an\«Mii'ti'r *%
h qui l'on a causé un pi a-
grin. Il Ilu'aiiu* déiu'* dy^li-ltan,
extrêmement tunileversé. Hiimi
ho*aiuEi^ dtiHlcttan. il fut conster'
né.\\ Drni ' ' .houd-
ya. Hiiuii . . ,(, «on
tiprit s'en est troui'é atmme ren-
vernê.
Consterner. Ktta'an d^n^ VI nih
uuiit' la diMicfin, ieter dan* un
prtifttnd abattement. Iif*l nih oullé
laa.sia, ;r l'ai consterné. \\ l\nd.
Ho^anzé deiic <lz^<icttai, d/^i**^
"ai, dx^lin^ai, <ltt^lè''ai. Pa*.,
déné d/^edettaii, dz4-<lr..à'an. Fut.,
d/«Nloutta'l, d/twjoiis a I. Ilo^aiiz^
be<lzede(<i''an, je l'ai consterné. ||
Ilu'aiizè ''anyéiiio'torzli''a adé-
neKin, causer un pntftmd chagrin.
Constipation. Slioun tssetM'nn.Tsan
ttl./h. Z.lltsilll.
Constipé. P.tre. Shoun t-isetsenn,
lu'^t>enu, iiet>enii, hetsenii, hi-
tsonn. Pas., tsset<ian, shitsan,
sliiiitsan, shetsaii. Fut., t*s*>u-
tst'iin, wastseiin, wouiit>enn, »a-
tMMlIl.
Constiper. Déné yai'è in'tMtlezh,
rendre le* matières fécales dum
dans le corfiii. Da'^ka'lè «Ijié dênê
ytki>è in'tèttlt'ïli. le* framltoi*e*
cntfitipetit .
Constituer. t.tablir, constituer
mtelqu'un dan* une p(»»ition.
Ttas-i ho<>an ciénét»a hottai. ho*-
"ai, (donner à quelqu'un qualité
futur quel" i. H le contti-
tue chef, •■ «Ti yeMtsi, i7 le
fait chef. Dyan déné ckk^lni ho*a
)>é(>a hounttan, on l'a constitué
gardien du pays. || Faire un totit :
CON
- 248
CON
/'«»!(• (•/ le cor/j.s- conslitiitiit
Hiomim', (UmumIihin iiUMi Icliu, dé-
m'/i ti'lu), t'\ i kr tta dôiu' lio'li*.
Constituer (se). r',(li'/iMl<li, s^ilxm-
</<)//;/«;•, tuli'rt'sdi, rdi'riiuli, rdô-
deddi. // se constitue prisonnier,
liilhlm a di'ilétsst'iiii rdrdt'ddi.
Constitution. Vz. comim.kmon.
Constriction. Ouftla/lir \)v'\ e'Iyed-
(li, (it lion lie serrer fortctnent .
Construction. Ttassi yé.
Construire. Nahodshi, élever, dres-
ser : iiahosdslii, iialiomidslii, yriia-
liodshi. Ve naliosdslii. j'élève une
iiKiison. Il Ye ho'h', faire une hâ-
ii.ssc, une vuiison, hostsi, houn'l-
tsi, ho'^ltsi. Pus., hor/lilin, ho-
zlii'^ltsin, lio/hiii'ltsin, lu/ltsin.
Fut., hou'lè, houstsi, liowoiiii'^ltsi,
you'ltsi. Sa m'' howomrltsi. eons-
truis-nioi une maison .
Construit. Ilorzhlin. Xaliodsliik.
Kkaldaiien yé horzlilin, la maison
est déjà eonstruite.
Consubstantiei. Hi'daonelttou tssin
{""la dette. P^'^tao tcho, eiazé tcho,
yédariyé nèzoïi tfho })odaonelttou
Niho'^ltsini Iieiilin kolou, tta otta
Nilu/ltsiiii li()iin*^lin {"^la dette
oyintta, eyitta i'iaoè yin NihcH-
tsini zni ttonttè ; le Père e.st Dieu,
1c fils Dieu, le Saint-Esprit Dieu,
mais ce qui fait que Dieu est Dien
étant leur substance et essence
commune, ils ne sont tous trois
tjit'ini même Dieu.
Consultation. E"'let.ssouderkèri. ||
Dene VI kkayazerti, Faction
(Fexpoxer son état à quelqu^un.
Consulter. Iloiizci'kt'r, lioiKles'"ker,
lioudiii'l ker, lioudeH' ker. Pas.,
houdéc-erker, lioudéoi Tker. Fut.,
houdéwarker, lioufléwas'^ker, hoii-
(iéwoun'l"'ker, yoiidéwa'^rkcr. // le
consulte, yoiule'^rkt'r.
Consulter (se). lYlt'tssoudcrker,
t' loiidirkcr, è'^loiidouTker, è^è-
lioude'rker. Pas., è"^letssoud飻el-
ker, t''l()ndt''(jil'kt'r. Fut., rli--
t >>()inl()iir kiT, (•' iî'Oiidcw (tiil'kfr.
Consumer. Vz. (osso.mmku.
Consumer (se). // >< consume, s'é-
puise inutilement , csdimiiyé kké-
iiaodelzlii. (Impers., kkéiiasodel-
zhi). ("est consumé, ln'kkéiiaodr-
(.linzhet ; c'est consumé par le vent ,
l)t'kki'iiad('niiilssi ; pur l'eau, \n'-
kkiMiadéniiiltst'l ; par la mort, la
nniladie, hesdi ho'^liii ; ]>ar le frot-
tement, hekkénadc'oiiiziiz ; par une
lime, à force de le limer, hekké-
iiadi'kkan. || 7/ a les oncles usés,
hè'yaiuMi iieddouè (courts).
Contact. Toucher. Ttassi e^Ièdeddi.
\\Fré(pientation. Fuiiez le contact
des méchants, déné dyért' hcdzt'"-
iieii '^tazan dè^^téwoiislii saiiaii,
(n'abordez pas les méeh<tnts). \\
Le contact de Fair Fa gâté, beyé-
oinkkazh itta edouhon adya, daté
par le contact du feu, ''konntia
naoowiiizliet, (]><if le feu il a été
gâté).
Contagieux. Dadda dene "^ta houii-
zhi ; .SI la conta gum s\'st déjà (/<•-
r/r/m': déné ''tah oui zhet. || Dadda
déné*^ta dzèdMioddouzh, maladie
(jui se communi(p(e, se répand.
Contagion. F/ltssin"aiu'n èya da-
lioiin'lin. E''ltssin''anen èyahè dé-
heltthi.
Contaminé. Dadda nèzhè yédanin-
zlii'l , maison visitée par une grave
mtdadie.
Conte. Iloiini. // débite un conte,
holni. // lui conte une histoire,
ye*"! holni. Conte en Fair. esdin-
niyé honni.
Contemplation. Médittition pro-
fonde. Ncttin kkéssin VI nayéni-
hol'ti.
Contempler. S'arrêter pour consi-
dérer. Nanatsséoelzher, nanaoes-
zher, nanaoinlzher, nana^elzher,
nananilzher, nanaooii^lzher. Pas.,
nanatsséoelzher, nanadéoeszher,
L'ON
- 249 -
CON
iianatl^nlali**r, MninMl^viiiliiifr.
Fui., iiaïKi' •r, iiniiittit'
«aïoJirr, liai . . il«Jit*r, iiuiiii-
tlr««l«i>«r. lluu(M>iui ttji iMniui^-
I^^oIkt, c* était Itrtiu, jt- MIC «iii*
0rrAté h If ttmtrtnplfr.W D'un tim
) >«ii-«>iin iiifii Mtutliii, luif»-
"Uiithii, Iki|Iiii.1)\uii riiHii-
oun'inrn iioKttin, je fais dr ceci
m«« \Hi*tc d'vbfcn'atiitn. j| Médi-
ter ;>r«»/«i»i«/ci»i«-nf . «rtixY* iirltin
kk^tKin V'I : I ti, nrt\riiiN
*ti, niéditfr ru i mit, in
l'Uint.
Lunfeinporain. lnijuty., vU-l, nu
. I »(!.'• <la(.^'<i<iNi. F/lf'l (IniitMiiiai,
•ruifi.*. Mttti cinitcinpn
I. nu N('(,>4i<lô i.t'iiMMi. Je lut
.*ni* ittutctiifHiraifi, Ik*'^! (tetumi.
Contenance. Divienfian intérieure.
l'ta \h'\v iuMiflvnii. Il fllriulue.
Nili tta liotielvHii. terre de telle
contenance. Dt^iclifiiii non tta lio-
(iflvMn. i7«- de bf»* de telle coute-
niince. || Matùhre de »e tenir. Il
a utte nohle cttntennnce^ a'è aho-
llin.// ti une inaux'aine contenance,
a't* ahottiii illr. // a une conte-
nance fière, a'€HiUweiil''iii,
Contenir. Axnnr une contenance.
( itnihien peut contenir ce ton-
neauY e<lla lieyéhotlelyan <liri <J»*<I-
l'htMiii 'télir Cette chaudière con-
tient beaucoup, a une bonne con-
tenance, «liri 'téli l>èyéo<lt*'ti. ||
Henjrrmer. Ce vofe c<mtient de
/*«'/», <liri '^t^i *tou lM*\è slie'^rtaii.
Contenir (se). .Se retenir, être maî-
tre de *oi. Ktssoiulè'^touiiii, è<loii>-
'tounii, tHlouii'tuunn, înlou'^tuunii.
Pau., ftsM>u(l(i<^''tuuiiii, è<lou<lt*-
u.Fut., t'tsNoïKiéwa'touiin,
^ .i>'toiiiiii, tHiiiiniéMouii-
tittiiiii.
Content, fltre. Déniimiy^. Siimiyi',
je «UM content. Nou '^iiinivé, nous
nonnne» content». \\ 11 i . m-
ti»fait, jttyeux. 11., . Ta.
Habit., U^\^m'\'n Cffttrt . ♦. .
ml.
dui . / ,
nitrifié. Cliittla«Jié' Iiè\<
ikk^a! t/u' il parait dinu <•"•(.
Il De »«»i-ni«'»n*-. i\iiiutii>i-. I '. .
lii\r uijtiitt lo' u\iii.
tent de lut ■ de «om •/>
quence, U êourit d'a%»e. || De quel-
qu'un. Je «iii« cifntent de lui, «in-
iii\t' aiitt^, (je Bui» content 1/ r»t
dan» *a c*tniluite ) . Il ri'i-«f pas
cttntent de utoi, iJiouii liiiiiii\é ns-
U' (tant tuccèt i7 eut content je le
fais). // ett content de moi, liin.
ni>ou (,*Mia, (U eat content ie vu,
je me fOfu/iii>).
i7 e$t content, tr<
luMiiou/ielyaii, lièyéniouiif !«\ aii,t>ô-
y^*iiioutiiiilyaii,yôyrMiiounel\aii,lM'-
y^iiiouiitvilyaii.
Contenter. Quel<pi'un. l n^ml, dé-
iiiiitii\i- aliir. Habit., (Ifit-iniiiyé
alzlieiin. Siiiiiiyé asiii'^Ulu'iui uyiii,
i7 me tient ttiujourx content. \\
Faire plaisir. Déiié kk^hdiiiu'*, «ié-
iié kkesiié, kk('iieiiii<^, kk- ■
kkéifitlé. Pas., »lt*né kkflun
délié kkestlya, kkéïKniya, kkehdya.
Fut., déué kkehouiiiié, kkt-»aNii«*,
kkéwuuiiiié. Koiitta, oiittla/.lit' >«♦-
kkéiUHlya, tu m'<iji /ai7 ^rand plai-
sir.
Contcntion./)'t'-«/*n7.'rta>si utitseiiit
«léiiiiiiii Wéiieltti. ()ts<^iin niiiiii
fléiK'HHltti saiiaii, ^arde-toi d'une
trop grande contentimt d\ "
Il Chienne. F/lkk»''tti'li>a litxi-
Contentieux. Ttassi iiu(.>aii v lkk«^
ttilâ\a liixltHldi, affaire conten-
tieuite. \\ Chicaneur. KMkk(*ttcli\a
huiidéiiiiini, qui aiment
caner. IK'mu* kkt'ttcliwt 1 ■
III. chicaneur.
Contenu. .V. c. Dèyé houniixrxJi-
iiik ; ilèyé *hflla ; dèyé fclif'Vtaii :
<K*yé Hhè*^kaii, m7<»« le» nbjet$, leur
nombre, leur etpcce.
CON
2130 -
CON
Conter. Solni, liosui, lioimlni. liol-
iii, houliii, liou'liii, liolioliii. 7*<i,s.,
%«winliu, ""ot-welni. Fut., Iiouddi,
hoMsni, ''oowouiilni, 'o^woiilni, 'o-
wouliii. Hi*'l osni, oti he'l liosiii,
/(• lui conte (/i/(7(/»t' chose. || Par
le menu. Naliolsas, naliossas, lui-
liouii'^Isas, nalu/lsas, nalioulzas.
Pas., nasolsas,* iiohowi'^lsas. Fut.,
nasoulsas, ou nasodoulsas, iiahous-
sas, nawouti'Isas. iialiou'^lsjis. ()-
*^tiyi'' nou'^o'^1 iiawoim'lsas, contc-
/)()i/.s /(/ chose par le menu.
Contester. Déné kkéttchva ahoddi,
adéssin. Pas., déné kkéttcliya a-
hodéoiniii. adéoinni. Fut., alio-
dounni, adoussin. Kvef ogan nou-
kkéttchva adéssin walli, je con-
teste cela. Il Être en discussïon.
F/lkk('ttchya ahoddi, adiddi.Pr/.s.,
e'Ikkéttchya ahodénimii, adéoiddi.
Fut., elkkrttc'hya ahodounni, a-
déwouddi.Kkennazliè e'Ikkéttchya
adéwovihni sanan, ne contestez
donc pas tant.
Conteur. D'histoires. Tlounlni dé-
lU'Il.
Contexte. Kdittlis tta otssenn addi,
sens tyénéral J'u/ï livre.
Contigu. ETira. ET^ra nlhone-^lché-
kké, champs continus. Deux mai-
sons contitrnës, yé e'^ran naode-
ttan. Plu-'fieurs maisons, vé e'^lè-
f'iyé hodelyai, enfilade de maisons.
Continence. Déné-zi "gayé ekké-
honiii. consei-cntion du corps pur.
Continent. PJre.Dvué-M Vayé ekké-
hoMiii. Bèzi ""c^ayé ekkeliii, il est
continent. || Biniiiou l)èzi tcho dè-
gayé ekkelni, qui garde son esprit
et son corps purs. Edèzi ekkelni,
qui garde bien son corps.
Continent. A\ c. Nih honnèzhè,
grande étendue de terre.
Continuellement. F/linyapè, sans
relâche, riasiii, toujour-'i. Ahour-
zh"aon, constamment. Oyin, tou-
jours. Il rabâche continuellemetU
la nn'me cJiose, aiioiidt'dli, ou a-
lu)urzh"a()M ahoudli oyin.
Continuer. ('<• mot se rend, tantôt
par kkciniazhè, persévéramment ,
axumt ; et tantôt par ttè, encore,
après un verbe. Continue à agir, à
t ntvailler, kkeniiazhè awouim»',
kkoiinazhè énalatiounna. Il conti-
nue à prier, kkenna/ho ya'TH oyin,
ou ya'Tti ttè oyin.
Contondant. Ttassi 'a'J Isscttin hf-
tla (Irné tflii 'adi-ttlez, dont on se
sert pour frapper, et (pti fuit des
(■0/I///.SJO/J.S-.
Contorsion. Zè^'u.is. Contorsions du
l'isage, déninnen nè°<ifis ; du cor/j.s,
dénézi hè'ij^is ; des j/eux, déncmia-
()è heltli. Pour contorsions du
corps on dit aussi et même mieux :
dénézi heltli. Contorsion, se rend
aussi (pieUpiefois par le même mot
qui traduit cranipe: tsseldo*^, ou
tssildo'". Heldo*^, ;7 a des contor-
sions.
Contour. Ttassi hanèn. Ttassi narè.
Le contour d^une île, non banen.
Le contour du visage, déninnen
nar('.
Contourné. Janibc contournée, dé-
né tthennen nadè'^kezh. || Arbre
contourné, dedchonn liehdyan, ou
di'dchenn tchèdyan. DedcluMin dé-
yaz -'lignifie arbre touffu. \\ Tor/js
contourné, tssehdyan ; helulyan.
Contracter. Faire un contrat, un
arrangement. Ttassi hooan hodcl-
yodou o'^lkkéyazerti, eHkkéyadil-
■"ti, e''lkkéyadon'^l'"ti, eHkkéyahèdel-
""ti.Pr/N., hodelyèdou e^lkkéyadè^ti,
e^lkkéyadéoirti. Fut., o'ikkéya-
zourti, e''lkkéyadéwoul°ti. — Ou
encore. Ttassi iiooan e'"lkkésode-
ttai, e'"lkkéodittai, e^lkkéodovih-
ttai, pHkkéhohodettai. Pas., e"!-
kkésoflettan, e''lkkéodéoittan, e'I-
kkéodépoiihttan, e^lkkehohode-
ttan. Fut., e''lkkesodoutta''l, e")-
CON
251 -
CON
kk^xlewuuttn'l. Tta&M Iuh.'Aii I>u-
(Irivttlou e'tkki'tMléwouttn^ fai-
.M»fis fin nrrnngrtntitt.
Contracter (se). Chair qui se con-
trititc, it- cri*;w, «•Tyôriiitt»**, *•'!-
\rtvM*l«Io'. Rt'ttlii f'l\»'riiitt»«, >m
ïti^svruAi^, ou rncorr v''\\éf*'U\i>' ,
*a iluiir se cri$pe^ ou ne amiiactc.
Il Quchiue chimc qui «c cotitratti-
fHtr Iti chaleur »«•/(/ 1 .•.•<*l<lo' ;
l>ar /«• feu, «-Mn. I ; par
l'rau bituiHatttr, e'l\e<.'iiil»t'Z ; par
/(■ froid, ukkazh tta ttussi kkeda-
'ounxiii anattin, divùuuer de vo-
lume ttutf ractinn du froid. || Se
n-trtuir. F/Ini cit'iiiiiiiik. Sexiiè
yi^-i.' e-'^hù (jeiiiiinik, tiu)n ^otitr
s'est amtracté, s\st rétréci, tend
à se h^ntcher.
Contradiction. KkkettihvHho. F/l-
kk.i'-ttcli\a luuitMidi. Kkkt'ttrlivahè
(lt*nen, homtne de c<mtradiction,
ifuircllrur, tête croche.
Contradictoire. Klkkéttchya-huul-
ttr, ihoses en opp<tsition les unes
avec les (jiifro'.F/lkkéttchya «yao-
uè'ti, ou e'ikkéttfliya ya'tiyé, pa-
roles contradictoires.
Contraindre. Se rend par déninni
kkéttrhya, binni kkéttchya, é<lin-
ni kkt''tti-liya, malgré lui, malgré
soi, ou dene 'a «Jouve kolou, qmn-
qu'uvec peine, avant le second
verbe. tUiiniii kkettchya, ou sa
douyè kolou, Ne'Iintchooè lH'-,'ani1-
*tin, /\ii été contraint de lui don-
ner taon cheval, m. à m. c^est
malgré moi, ou c*e^t avec peine
que je lui ai donné mon cheval. —
Je l'ai contraint de partir, binni
kkettcbya, ou ba douyè kolou,
'ter/Jiya asda. Je suis contraint de
parler ainsi, sa douyè kolou, ne'I
urié»(in ttanttè st. Je le contrains
de travailler, ba douve kolou
éi.'alaoeiiiia asslienn ovin.
Contraire. Okk^ttchya ; ttchxa :
KdiuihoM ; d«'ii(' kka illé avant le
mot, ou dan$ le rorpa du mttt. Il
ut*e»t contraire f est mtm ennemi,
Mt-ttcliyn-rintt^, ou mi <iiA-rintt«.
l/eau et le feu sont ctmtraire»,
'l<Mi Iclit) 'konn tclio e*1kk^
tli'li>ajillè. // fait ttmjtturs le con-
traire de ce (/u'ori lui dit^ ilann
Ita atM'ddi okkéttrliya ovin. //
fuit toujtturs le contraire des au-
tres, dvuè kkH-oU(.4Mina illr ovin.
Il En sens contraire : du; da^hin ;
litHldassiii. N^'lls^i daviin, en sens
contraire au vent. Nilin daHitin,
ctmtre le courant. NintH-si da, irfif
contraire. On dit aussi : tU'ue
'iMJfltsNi. Nou édejtsi, ça nous
sttuffie , nous avons vent contraire.
Il Au contraire. KkHaliunttt' illé.
Kyet illé. Fkualionttè illé intcho.
Contrairement. Okkéttrbya. // a
it>^i eoitt ruiietnent à mes ordres,
tta ot>a (•i'^l'a okkéttrbya naliol-
sber ovin.
Contrarier. Ttaiisi otssounkkèzbè
dénékktMiayénit-^M'iX'ly.ber ; pi. <lé-
nt'kkénayénitsM'c^'Idé, faire obsta-
cle à (pielqu'un ; dén<'kkénayénie>-
sber, dént'kkénayénit)inl/.ber, dé-
nékkénayenit«elzb('r, dénékkénayé-
nioil/ber.dénékkéimyénioildé.Pfl^.,
dénékktMiayenitsst'-i«el/lu'r, déné-
kkénayénitsséi,<eldt', fommf le
prés., mais suivi de nin, om oinlé.
Fut., dénékkénayénitss««(..wa|jsljer,
dénékkénayénitss^owal ' ' kké-
nayéninwasslier, déi «-ni-
wounl/.lier. Tta «•kknui/luT o-
tssounkkèzbè bt*kktMiayéniwounl-
zher sanan, ne va donc pas contra-
rier ses projets, faire obstacle à ses
entreprises.
Contrarier (se). Ttas^i ot>sounkk^
ziiè V lkkrnayénits!«et<*lzlier ; «-T-
kkéna\énit6S4'<,ielde ; eMkkénayeni-
filziier, enkkénayénii-ildé. — F><lla-
t.è 'ka evet otssounkkèxliè elkké-
I Idou ' ftotiripioi \Hm*
(' r mutuellement ainsi au
CON
- *J52
CON
suji t tic cette alJuirc Y \\ l'iir pa-
rolcs. F, IkktMiada/od/.lu'r ; e'Ikké-
im(la/t>(lilé ; t'"lkk»''Ma(lari(l/hi'r, e'I-
Ickénadariddé ; t»'lkkéiiadar(>uh -
d/luT, »''lkkt'nadar()uli(K' : l'ikkr-
iiadarî'/lier, r'Ikki'nadaiHvIdt''.
i)u encore l'ikkriiadandô/.t'il/lii,
f'Ikkônadaodéiiid/hi. || Qucluii'mi
par paroles. Ht'kkennda/t'/.Iier, ou
bt'kktMiadaodo/in/lii ; ht'kkéiiadn-
res/hor, l)i>kkt'iiadai)d(''ni/.lii. /*</.s.,
l)i'kktMiada/.»>/.lu'r, hrkkiMiadari -
/luT ; l)t>kktMiada()dt'/iii/.lu*t,l)t'kki'-
nadao(iéiiizliet. /•'(//., hekkénada-
/(Hi/lH>r. hokkt'iiadaroiisslu'r.
Contraster. 'l'tassi elhazioun e'^lkké-
llch\a hottiii, choses (ju'i sont eti
itppositioii rune avec Vautre.
Contrat. De vente. ETan natssenel-
iii dittlisse. || Contrat de conven-
tion, ttassi liooaii e^kkeya/erti di-
ttlissi'.
Contravention. K/ittlia ilU', Oude-
tthan illé. Ouzhetthan illé. Ces
trois expressions veulent dire : n'é-
couter personne, faire à sa tête. ||
Tta iianettenii o^'tozh liozhel, pas-
ser par-dessus la loi.'Vhi iiaïK'ttenn
o'"tezli lio'^l.slit''l ttaiittè si, il est en
contravention.
Contre. Ttchya. Sa-ttchya-rinttè, j7
est contre nuû, mon ennemi. ||
Ooansin. Vé hooansin slièyiii, /"/ est
debout contre la maison. \\ Na. Yé-
nayae'Tti, H parle contre lui. \\
Pau. YeoanyaTti, j7 parle contre
lui. Il l)a. Dassin. Ni'"ltssi da, ni"!-
tssi fiassin, contre le vent. Nilin
dassin contre le courant. \\ Kké-
ttcliya, okkéttchya. Kdiniii kké-
ttchya, contre -son gré. On a beau
lui dire, il est toujours contre,
ttasson atssedi koloii, i'"lasin okké-
ttcliya yéninzhenn oyin. 7/ agit
contre la volonté de son père, bé-
'"ta tta a(idi kkéttchya-nttè oyin. ||
Vz. AGIR.
Contre=alIées. KTan kk(v.liè ttassi
■"lirz»' 'luunloii (latin 'a, idiées pa-
rallèles.
Contrebande. Kddouni nclinenkké
otssin ttassi yoii, lionan iianettenn
nin koli, èdouddie nidanalyilii, */r-
tion <rintr<}(luire en fraude et en
secret des nuirehandise.'< étrangè-
res; nisli, ninclli, iiiyclli, nidanai-
lyi, nidanaon'ii, nidanayi'lli.
Contrecarrer. Vz. i'onthaiuku.
Contre conp. Valttlii. Valdôhi.
Valdôi. Ça a re(^ti un contre-coup,
ya'ji'ltllii, ou yaoeldôi. J'ai ra^u un
contre-coup, sèyailt)el.
Contredire. Quelq}i''un. Doiu' kké-
tlc-hya ahoddi, adéssin, adinni,
uddi, adiddi, adouhni, ahèlKHldi.
Pas., ahodénii'iii» adéoinni. /♦'///.,
aliodounni, adoussin, adt'wounni,
adounni. Sekkéttcliya addi oyin.
il ne fait que me contredire.
Contredire (se). V. niutuel. K'ikké-
ttcliya ahoddi, adiddi. Pas., alio-
déjiiddi, adéoiddi, adénouhni, alic-
dét)inni. Fut., e'ikkéttcliya alio-
dounni, adéwouddi, adi'wouhni,
ahèdounni. || V. réft. Éde"l, ou
déné VI nayadénè'^ti, nayades"^ti,
nayadin'^l'ti, nayadeFti. Pas., na-
yadénè'ti, nayadéniTti, nayadé-
ninTti, nayadénin'^rti. Fi/f.,naya-
dou'"ti, nayadous''ti,nayadéwoun''l-
""ti. Déné VI nayadelti*^! oyin, //
//(' fait que -se contredire (naya-
dertiM est progressif) . || Déné ya-
•^tiyé 'tezh ho'tèzhi. Pas., ho'tè-
zhet.Seya'^tiyé "^tezli lio'"ti'lshet,/V"'
passé par-dessus nui parole, ai fait
le contraire de ce <pie yV/XY;/.s- dil.
Contredisant. Kkkéttchya oudénin-
ni, a Vhabitude de contredire. \\
Ekkéyaderti hounlin ille, nh'st ja-
mais d'accord, chicaneur.
Contredit. Sans contredit. Ttc-liya
doinTlin illon. l'tcliya floun'^lin
illou, onttlazliè éoalaoenna aliou-
neddi, c'est, wn-s contredit, U)i
rude travailleur.
CON
- 253
CON
CuiltrtC. 1)^1)^ itrhiirii. Sfiiiirlinni-
kké, (iiifM rM<i amtr^c. Il t/riiifiirc
ilan$ la mêmt ronfrVc' i/mc lut, mi-
'l«i<^ liuulH*nnf)uifii, lu même rtt
!iu> iiititt^t'.
Contre cnquélc. K'Ikkt' ukkért> im-
iimii'lai. K'Ikkt (tkki'Ti' iiHiiniuiiii^-
't«ii, il» ouf Jait uin- « <"if f.-rmju/-
te.
Contrefaçon. 'niitKlii- naiiolKheri
Im. .'tu luiii'iii 'kali(ilu*r itta, lio-
kkcNMii liu'lt*. iinittttitnt fmudu-
Ifttit il'utit- irii.'fr appartniaut à
autrui.
Contrefaire. In nniHc Ttadslii'
luiiiiiliic liM)ouiin''aii, lM'(.>aii iiuii-
'iii kaliorJu-r itt^i li(ikk<'*v«tii lio'lé.
il QufUju'uu. IK'iu' tttliVHZfl"in,
«iene ttcliya iies'in, iiiiil'in, nel-
"in. Pas., deiu'ttohya ïôtK'I''in t\è-
lu* tti'liVM iu''t.4*>''in, iiét>iiil "in, ne-
t<'l"iii. Fut., «iéiu* ttfhya /.oui "in,
dene ttohyMnous''in, néHounl'in,
noul*in. Rettchya n^HuunPûi sa-
nan, nr le contrefais pas. || Im
iHiix. Déné 'ètlazinili, htHiares<lli,
iHHlarindli, yt^lamlli. || Dénatu-
rer, contrefaire aa jtrojtre voix,
è<louhon a(lH/^(.'*^lyi atsî^lil^lienn.
t^iuuhon a<ia4H*lyi aadil/lifnn, il
cimtrefait sa voix. Il fait semblant
lie pleurer, tsa* lietsin, hfst>in, ne-
tsin. // fait *emblattt d'être irrité,
e<iilttihyè aniounenni ; /* p. s. e-
di*««ttfhyè aniouninni. Impers., e-
t>s»*<lilttfhyt* anitssou(ii'(,M'ndi.
Contrefait fltre. I)élU'kkat^secH'l-
ka/li illf, n'être juis In'iti cmnnie
le» autres. Dénékka peKkazli ille,
i7 est contrefait.
Contretiche. Arc-boutant. \è lio-
trlia nin aë, ilres*é contre une
nuitsitn, pour la stnitenir.
Contrefort. Yt- ho/.irè yé hè4ie''lnejsii
hutta/in yé horz)i''ain, mur »er-
vant d'appui à un autre mur.
Contremaître.. I\.i)<u4'<idai %»i'wen-
n»\ ili'dfM, ./i». ». ftijf de travaux.
Contreniandcr. Tla fH'al'ai ttlii
ot,>«n nNnani'(ti<nn, nananf»'riin,
iiananin'fnii, nanan<'*t*nii. Paj.,
nanant'i^-ttcnn, naiiaiiéi/i'eiin, na-
nanrfin'fnn. Fut.. . uttrnn,
uanan(niii''tfnn. 'l'i.t .a ttlii
(H^an iiananfHoun mn, mntre-
mande les ordre» tpie tu a* don-
né». Il Tta 0(«aJ*a anaixiiin, •»*»•
xiu'nn, 1 ' ' '>«-nn, ana\inl-
/JiiMin li< I vé (.'ini'a ko-
lou ana>inl«ii<Min, i/ a contreman-
dé se» DUX'rier».
Contremarche. Kitta natMtiddin,
deuj bande» marchant en »enê
cttntraire. || An'lasin kki-naNt^l-
<ii'l, la même bande faisant mar-
che» et citntre-marche». An'Ianin
kkéna'teddi*1, il» font de» marche»
et ilts c'uitre-nuirche».
Contre miner. .Nilioxatt* kka^iè '^
ho' Pan, «*<i(|()uiii U^sdi lio|(,>an 'ka-
lio/liiT ; 'ka(u»v>iu>r, m. à m., dant
la terre une mine U y a, l*ennemi
h la détruire chercher, trircailler.
'^Kalioun''lslier, 'kalui'l>liiT. Pa».,
kalio/lier, '^kuliozIiiMsIuT. Fut..
'kalioii/luT, '^kaliou>slier.
Contre ordre. Tta iH>ara analzltin.
Tta ii.,al a tthi otjan nanetteneii.
Contre^pied. Okkt'ttihya on in. Tta
at^^»•<i(li okkt'ttiliya oyin, il fuit
le cnntre-pied de ce «/ii'on lui dit.
Contrepoids. Na'anpddaiJu ttcliya
al in, ./li'ofi entploie ptnir faire
éiptilibre à un autre p<tid». j| .Na-
"antH-kf/h ttchya al 'in, contre-
futid» à ipielifue chose fniur Fem-
pêcher de tomber.
Contre*poil. flpa ttasin. .1 contre-
jtoil, éi_>:\ ttasin t^Nt-nn,
Contrepoison. Nadiddé iJini H^-
lil/lii, p<n.M>n* ipii t'entre-détrui-
»ent. Il Nadiddé slini h^di ho^tsi,
qui détruit un pninm.
Contre-porte. K'Ikk^'anen y^oda-
din'tan. Tta kkt- antMi yéoda<ii'ta-
nen, la porte extérieure.
CON
254 -
CON
Contre projet. TtsaNi honnu l'Ikkt'-
tti'liya tssriMi tU'iit* liècl/èilô yua'l-
'ti, ih'u.r projets oppoaés /'»» ù
l'autre . Ttassi liO(.)an kkettcliyu
tssenu <léiu'' lu'tl/.rdr yau'Tti, ttn
e(uitre-}>ri\iet .
Contre ruse. ()ya'Kl>M'l ti i-Taso-
(l\;iii sliiii, ;■«.>>(• cf »»/;•«• r».s<". Il l'VTaii
oya "kayu'ti, ruse contre nisc. Uv-
•jiiu oya '^kayn'ti, une eontre-rusc.
Contresens. Acte eontraire au bon
sens, 'l'ta o'itflii liodriii-d/lit'iiin o-
kkt'ftrliya. |-',IHlii ilK-. l'^sdiimlyé
()\iii. Kkaxli houiiMiii oyon.
Contretemps. Iloiinelyaii nidcnlttlii
illé. (/»/ Il r rive nnil à propos. IIou-
iK'lyaii nou't'odenittiu't illé, /loj/.s
ax'ons éprouvé des eontretenips.
Contrevenir. Tta nanettenn lio'tezh
lu)zlu''l, passer par-dessus la loi;
ho"'tezh liot>wesslie*^l, hopwin'^lshe'l,
hoi..\ve*"lsho'"l,oj/ ho'^lslie*'l. Pas., ho-
'to/.h ho'tèzhet, lio'^tnshet. Fut.,
ho'tezh h()"^touzhi, lio'^tousshi, ho-
"téttoui/lshi. 'l'ta nanénettenn lio-
'tezh ho'"téwoun"^lshi sanan, ne
contreviens f)iis aux ordres que tu
as reçus.
Contrevent. Vakkt' oda'^kaditanen.
PI. .\akk(' odakadillai.
Contre = vérité. Nan"intta tssoutssi,
n)rns()n<fe déf^uisé.
Contribuer. Ktssendi, etssesni, e-
ts.sèiiiieiini, etssenni, etsst'iddi, e-
tssouhiii, etsselu'iHii. Pas., etssè-
peddi, etssèpiiiiii. Fut., etssoun-
di, etssèhwasni. // a contribué
pour la moitié, "^tannizetssenn e-
tsseoinni. Vous devez tous contri-
buer, orelyon e'^ltssèwoulini ; e*^!-
tssendi, e'^ltssehidfli. Pas., e*^Itssè-
pedfli, e'"ltssèpiddi. Fut., e''ltssenn
tssoudfli, e'^ltsst'wouddi.
Contribution. F/ltssonn tsseddi.
(niit ril'utinns ffénérales, orelyon
e''ltssenn tsseddi. Contributions
volontaires, ttassi henni e*^ltssenn
tsseddi.
Contrister. Chii<iriner. "Anyénit)-
'"terzli'a adéiieCin. " Anyéniherzh-
"a asla, je l'ai contr'isté. \\ Jeter
dans rembarras, Pin(piiétude. A-
yénihoimné oiilléou adéiu'l"in.
Koiilfa, ayénihwasné oiillou asin-
la, tu m'as joliment mis dans
Vembarras.
Contrit. P.tre. Okkéhounlin, okkes-
lin. okkrnellin, okkenlin, okkéid-
liii, okkoii'Hn, okkédanliii. Fui.,
okkrhoiillt', okkéwasic', okkéwoun-
lè, okkt'-uallt'', ()kk(''\v()ii(ll(>, okkc'-
woiriè, okkedawaJlè, || De nou-
veau. Okkéiiahoudlin, okkénas-
dlin, ()kkéna!)èdlin, okkénadlin,
okkénaidlin. Fut., okkémihoudlè,
okkénawasdiè, okkénawoundlisf c/
plus souvent le prés, avec un ad-
verbe de temps). Okkénahoudlin
laosan, on tâchera de se repentir.
Il Oslini o'^toudidda, (Ttoiidesla,
o'^toudin'^la, otoiuM'^la, o'^toiidéoi-
dla, o^toudou^la, ho'touhoudi'^la,
haïr le péché. — Ou bien encore.
Oslini o'^toudiddalè, o'^toudeslalè,
etc. (comme o^toudidda auquel on
ajoute la particule ]v) . || Dene
dziyé oslini ttchya èdouhon iiiltthi.
Pas., niltthet. Fut., niwaltthi,
changement du c(vur qui rejette le
péché. Oslini ttchya nedziyé èdou-
hon niltthet sounni oula? Peut-on
croire que ton cœur est récllonent
cininffé ?
Contrition. Okkéhounlin, Kkf'hou-
dlin. Contrition sacramentelle, 'an
"an-o-deselfie'"li VI kkéhoudlin.
Contrôler. Ttassi '^ooweddi, "opwes-
ni, '^opwiiriiii, '()p\ve'"lni. Pas., ^o-
pweddi, "opwiini. Fut., "opwouddi,
"onwousni, Cimtrôle tout, ttassi
orelyon "oowoun'^lni. || Ttassi '^èyé-
niopuerldi, donner à quelque chose
toute son attention , "^èyénior/wes-
ni, '^èyéniopwin'"lni, '"èyéniofwe'"lni.
Pas., ""èyéniopweddi, "èyéniopwi'^l-
ni. Fut., "èyéniopwouddi, èyénio-
CON
- 256 -
CON
i«»iHi->ni. Orrlyon It^yriuucweMii *■
k«.' ctuttrAIrrui tttut Uien
rtff ..,. ut.
Cuiiirùlcr (se). R<l(«uv»«*(i«li. v*ii^-
Fut., i-<ii'
t\>«ruu<i vtuukiii. - Ou rti-
core i '•-••li, t^l^\^tiu»-
y^iii. / ul., itlèvt'iiiuiivoutl-
iii, < '•. «oilMII.
Conlrou%e. llihtttirr», r(t;»;Mir(<,
(<'ii(M<Miy* ; (ieiirya'tiyt* illé kuli
• irlirlJm 'H<it''tl|.
Conlrov i j M . 1! lkki'iiN(i<i«r>tlxJii*r,e'l-
• • . luT. lu nttri-nt m
('(" ets-siniiaziiè e'^lkké-
!iii«: .,JuT ixJya.
Contro\crsc. I*tiur la rcligiint. Vn-
1 1 k:i < !k k.'nai î.i/i<!/ÎMr.
Contumace. \l .n, li.i.tti ttdiya
inM*l'iii, iiTto III, intitri*iii, in-
'teM'in, in^lézliil'in, in'tou'l'in,
hèlùn'teTiiv, (Uin'teTin, $f ca-
cher </«• prur il* être juiié. || lW(.<aii
titixa'ti ttchya d/îtlè w\ in, «l/è<lè
iit^'iti. iiinl'iii, nel'iii, iiir'iii,
iiuii l'iii, fuir de bord et d'autre
piiur éi'iter un jugement.
Contusion. Déné tttii 'atièttlt-^^, cou-
tu>ii>ti hltui. Dfiu' tthi uiit'kkMuz,
iiinttiyioti \.ii>letti\
Con\aincrc. An^laiiuunttè déné hè-
ti, bèniyani'rti, bèniya-
iiiii I ti, yèni yaninTti. Pas., bèni-
xa'^I'ti, iMMiivMniM'ti. Fut., I>èiii-
yaou I t • i.bèiiiytiouirl-
'ti. Ail •• iiiii I ti, kou-
tta, je /'ai pleinement convaincu.
Convaincre (te). An'lahousttè hou-
iiiii/.ii(-iiiii iiaiie'ta, iiaïK'Vta. Aii-
hthtuisttè \fin*>>ln*iiii itta iiaiii-
'taii, k(»utta, je lue tui» pleinement
Cimvaincu.
Convaincu, ^tre conxaineu, per-
»uadê. AiiMatitiuiittr. aii'^laliusttt',
•1. ' /*flj..
an : > . an-
laoaliin'lllr, •n*1n••7tilTi'1tt^. .«ii
'laiuHiltl**, aiil.i
liu'Ittr, ou an '
an'laliouttr. an '
«uun'iitt*, an'lultii.iltti ,
«(Hiltt^. Je nu *ui* iui<
cela, r\fl ui<an an lao<lii Itt^. |
De queUpte crime : tio'ounlmi n\-
(iini attin lM*kkurr<ivan.
Con\ .lliM i II t N r
./. 1.
auif convaietcent. \\ KtikMiuiaxit^
kkazil^, enfin cela va tnieus. \a-
tKM^i£)i**'l,nai<eMlziic'l,na<.'iii<i£lifn,
na<.<«<<i/Jic'^l, in'ancer, pntgrei*tr,
aller de mieux en uiieuj . Kka/Jiè
iiii..'«-N4l/Jif I, je vai» mieux.
Convenable. Ounelxan. (>unfl\aii
illf, cela ne convient pas. K'Iè-ou-
nelyan, deu ' ! bien
ennemhle. i ~ ■ . ikké-
Mii, lv>iVi un lieu nrni.t nuhle. H
lIouMZuii. Dyan liuun/on ikké?«iii,
voici un lieu roni'rnaf)/c.||Kkazhè.
Diri yuu kkaziiè ikkéioin, ; oiri de»
effets conieiitihlef.
Convenance. Trouver à *o-. 'l'taski
uu/t- tt-, Tta*! oudla. 11 Vz. intu -
VKR.
Convenir. D*une chote : ttai^M Uo-
(.•aii V Itthi ahiHitii huuiiin/iieiin.
Kvet «Hian e'^Ittlii udiiini M«-\«-n»*»-
slienii, je conviens de cela. ! D.i-
kkéyéiiitxiettai, <lakkeyeni(i<
(lakki'yéniiléoin'a, d ;' '
Odflxoii lui(.>Jiii X
o\in, avec tmii ; ; tit l*'Ut.
Convenir. P.tre . /•*. // lui
ConiiVfif, lieiioudelyan, ou i»e|jou-
nelyan. //* te conviennent , e'U*ou-
dflxHii. // ctmvient ipie tu ailles le
v*>i . ^o•.•a walli, iinui
dM ' !.\-a dé.
Con^enticulc. K<ioti<i<iir an Lt tta»i
..an na\!i ti. •• ■• 'V'»- sa ri te.
Convention, l nielù, accord.
Tta II" Mvaaeiti, l'objet
de la i> M.
CON
— 25() -
CON
Con\crgt'nts. . t converger. Ilattiii
otssenii luxléiu'd/lièiiiii. (/»// tcii-
(Ifiit vers titi menu- point.
Conversation. K'ir'l ya'ti. K'Ii'l
(iaxirti. /.(/ (■()«X'(T.N<i//(»;» nnilc sur
hi rcHiiion, ya'ti !.)aii r If'l ya'"ti.
Converser. Driir VI ya'ti, parler
iivtc (/»(•/(/»/ 'm/*. F/le'l ya'ti, s\'n-
trcteiiir, ou converser ensemble;
yas*"!!, yane'^rti, yaTti, yalTti, ya-
(lu Tti, yaliMioTH. i>it daya'^rtl.
Pas., yauin'ti, yaoi Tti. Fut., ya-
wa'^ti, yawas'ti. Fi(ilini ln)Maii è'ie*^!
yaou'rti tta? De qui vous enlrete-
vez-vous donc Y
Conversion. Nayédeddi, volte-face,
ehatitfemeiit de vie. Nayédoddiliou
l'doujioii atssouzlii, une conx'cr-
sion produit un chanf^cment d'i-
f/r'c.s-, d'aspirations, de conduite.
Converti. \)énv niu\er/hya, qui s'est
tourné l'crs le bien. Kdouhon '^a-
oinzlièdi dénen,, homme changé.
Hounzon otssenn binni nadèzhet,
dont l'esprit sV.sf tourné vers le
bien. Edoulion iiiiiinzhct, devenu
eJunigé.
Convertir. QueUpt'un. Kdouhon nil-
zhi, niiiesshi, ninin'^lshi, niyi'^lshi.
Pas., nilzhet, nini*^lshet, niiiii/1-
shet, uiyénin'^lslipt. Fut., niwalzhi,
niwasslii, niwoun'^lslii, niyou'^lshi,
niwouldzlu. SoyédariM'. èdouhori
nisénin'^lshi yan, mon Dieu, con-
vertissez-moi.
Convertir (se). Nayédeddi, nadessa,
iiadiiina. iiadenoa ; nadittas, na-
diddc 1 ; nadoul/'as, nadoulide'^l ;
nalièdè''as, uadeddc*^!. Pas., nayé-
deddi, iiadiya, nadinya, nader-
zhya ; nadézhittas, nadézhiddel ;
nadouli"as, nadoulidel ; nahèder-
zh"as, naderzlidel. Fut., nayé-
doufldi, nadoussii, nadéwouuya,
uadouya ;iiadéwouttas, nafléwoud-
de'l ;nadéwouh"as, nadéwouhde'^1 ;
nahèdou"as, nadoudde*^!. — Na-
dinva de zan, ou bien : iiinni na-
diirlslu'l (\v /.an ; lUMlziyc 'i*'l na-
ditiui'l laosan, une vraie conver-
sion te reinlrit la paix du avitr. \\
Oslini ttcliyaziii nilio'Itsini tssenn
naetss('d(>l"a., na('(les"a,nat'dinl"a,
naivli'l"a. /'u.s.,natsso"l"a, nazhes-
"a nazliinl"a, naT'a. Fut., na-
tssoul"a, na(.>was"a, na(.)W()unl"a,
naowal"a. Oslini ttchyazin nilio*"!-
tsini ssi'ini naowas"a, abandon-
nant le }>éclié, je iH'U.r me tourner
l'crs Dieu. \\ Kdouhon nitssinzhir,
devenir tout autre; ninesshi, ni
ninzhi, ninzhi ; ninidzhi, niniddé.
Pas., (ulouhon nizinzhrt, ninizhet.
Fut., nitssouzhi, ninousshi, niné-
wounzhi. || Ivioulioji 'ayc'nilioziii,
eh(tn(:(er d'idées, d'(isj)irations ; 'a-
yénisshi, "ayéninèzhi, ''ayéninzhi.
P«.s. ,''ayénioMwinzhet,'^ayonioizhol .
Fut. "ayénihouzhi,, '^ayonionsshi,
'^ayoniwounzhi, 'nyéniouzhi, ayé-
niwoudzJn, '^ayéniwouddf'.
Convexe. "Anen nazhè"a, courbé
en dehors. || "Tanniz^ "adonjn-
""tann, épais dans le milieu.
Conviction. AnHahounttè, être as-
suré. Il Hooan na déniiuii dette
illé, .sur quoi Vesprit n'hésite pas,
n\i pas de doute.
Convier. Chetsselyé '"a fléné '^kaya-
"tl, inviter à manc^er. '"Kavas''ti,
"kavainTti, ''kava'rti. Pas.] déné
"kayapè^^ti, '^kayaoi'^rti. Fut., déné
*'kayawa''ti, ''kayawas''ti. Youdèoi-
dya lakou ! kou déné ''kayatt-a^ti,
tout ej>t prêt, (pie l'on convie donc
les f^cns.
Convier (se). }[utuellement. Che-
tsselyé 'a è'iin'^kaya'^ti, è*'lin''kayail-
•"ti. Pas., è^lin'^kavapè'^ti, e^lin'^ka-
yaoïrti. Fut., è*'lin''kaya\va''ti, o-
nin'kayawourti.
Convive. Déné VT chè^tin, un con-
vive. An^hi chetsselyé, ou an'^la
chelyé, des convives.
Convoiter. Kdaniounni, edaniousni,
edaniounliii, edanoulni, eduiiioul-
coo
- 257 -
CO(J
III. I*a»., tMlaiiiituwiiiiii. t^UiiitMj
l>«ir»lii, riiMiiitiiit'Winliii. «ilmiiuii-
limililiti. Fut., cilnnuniwiiniit, cmU-
iiiouvaHiii, tHUnioiiMdiuiliii, rtU-
nioiiwnliii. // dorioifi* foiif n' qu'il
foif, llMiH'ItIr kk.'ilir'rtMl ilniliilll-
III o\ III.
Convoitise. tUimiiminni.
Coinocaliun. AiiIm (1/*ii^ 'kaya'ti.
Comoqucr. Ania litMi/* lavit'ti.
k.4\.i^ ti. /*<!*., 'kN\iii4^'ti, 'kN\n-
l»i'rti. Fut.. 'kji\n*»a'ti, 'k<t\nHMN-
'ti. — (hi »M««<rr «léiu- 'ta ttclixa-
fiini, aller de nuiintm en maitttn
jHiur htxHter ; ciono 'tna-iKa, 'tane.^.
t^, 'taii^ta : 'taittuN, taMl«li- l./'u». .
«iéiH^ "^ta tt. ■ 'ta-
diiva. Fut . , .'•iiiini,
li^n^ 'iavaMia, 'tawuuiiya, 'ta«a-
ya : tawouttas, '^tawou<l(if''l.l)^iié
'ta wouli'as, niiez tfus tifux faire
/( « invitât i< m*. \\ \ z. i<»nvikk.
Convoyer, 'rtihyaeimi «I^iumi »*kké-
huiiiii, pntté^er de* voyageur», t»-
kkesni, ekkéiiflni, ekkt'Ini, i*kk(^
iliii. Pas., fkkcHH^inni, ckkéi'osni,
l'kki-^iiilni, t'kkft'clni. Fut., t'kkt^
lioiiniii, fkkfHu.Mii, fkkéHoiiiiliii.
— Ou encurc naba^iuiè'^ii (iéiieii
ekkélionni, protéger des voya-
geurs. 'AiMÏf'^Uù iieliiitMikké itta,
tta ttctivaeniii tNluiielttou, «iéiié
ekkéiiuiiiii, le pays étant tlauge-
reus^ tout le» voyageur» »e font
r*tnvoyrr.
Convulsion. 'I'sm-UIo .
Cuin ulsionnaire. Ilclclut'è (Ii-iumi.
Coupcrcr. 1 mu n-uvre. ()ts.seii(li,
aitier, cont rihuer, oissesni, otsM*n-
iienni, ufshenni, otst<èi<ldi. Pas.,
utsNeniie<iiii, otM>enc>iiiiii, ot^seii-
(.'inni, "i.
Fut., . ..
(ttsM-iiMCHJiuii. A/f'i ausst, f'y ai
itHtpéré, si tthi utv«t'n^inni. Vou-
hou o«linuu natiotidé okkaiiinnMa
kuli, iieziia luMli'iicIttiii uullé itta,
utNsuuiikkt*>Mii uts^M'iiiifiiiii ttoiittè
u\iii, tttut le mal «/ni •«• fuit ici
tous tf yeux, sans ipir tu oin rr*
la hotuhe ptiur 1* empêcher, tm en
drvien» par là même le vrai ctiit'
pérotiur. Il Vz. < ONTMIHI fJl.
Coordonner. TtA^oi ««'litlM •^•tuUr.
MMlim—lr. pli*., >m" 'i.
Fut., MMII«n|\C I, 4-
niwuunlel, K^niyuullc'l, n^nivoul-
yel. Diri on»lyon *a rMlthi ti-iù-
«oiinir'J.OMtn/oMMc-moi /»jrri ttmt
( ( I (.
Copeau. N. i. Na«lf<i»»liè'li, eopeau
prttduit itar une hache. N Nadrua
/lii, copeau prinluit par un rahot.
Copier. S*«ni«i««tt|i*. s«Miiii«'iic«ittlio,
.ttlis./\i...
niduuttliH, sèiiuiuusttliH, «i^nid^-
wounttlis, M^iiidouttii». J*ai déjà
cttjtié /«viMcoii/», kkaldaiieii 'lan
»«MII<llMlittlis.
Copieux. HefMs copieux. Tta (iéiu*-
liaeltchioxi aiifittf* ttassi iii(ia<i«l-
y^, repas oit /'r>n appttrtc toute»
sortes de plats. Délié lM*t ..^iilt' «lé-
iiévalti-hi, oii l'im donne à umnger
plein le ventre.
Copropriétaire. Airia ttas^i diniv-
t^>iii Imiiiii lin. Mon copropriétai-
re, tta s<''l oi>ankkaol/Jifr. «mi aii-
'Ih (H<aiikkalu)ul/hiT.
Coq. Mâle de la fntule. Kkanlia \a-
neii, ou plu» soux'ent Ih* trho', «»ii
seigneur. \\ (iirouette. |Usia<lt> iii'^l-
tsKi ekkor(Hi\aiii kkasha.
Coq'à'ràne. KkkortMJMuii t^MMin
iiava<.fl ti I illt-, discour» sans *ui-
te. Il Délié (Isliou ollaii (,ie<;eiv, ou
'tin(>èt(es ullaiL, langue ifui fourche
à tttrt et à travers. || Faire de*
i it,j/i-4i-râne, \
Coquc. D'ieuf. 1
Les petits ouvrent :
xiirtii , kka^lm '^fc \i ......... .
Coqueluche. N^-luuu>lkkou£ll
faisant pr< ' ' ■ •!-
tion. Il 1) II.
tPHIIPII. I
. /M»Mr
tnni
I itctioaaiiit ft«a^«i» 1imW|*iii
COK
— L>r)8 —
COR
DMiinlifiiili, <lrlu'luiiili. tour vio-
/t'j/t , si>(isiiii>ili(Hif.
Coquemar. 'IVIu-i/li- (l'ii.
Coquerico. Kka.sba yaiirii, ou l>i'-
tclu) (Irl a, oit lit'/i'l. Au clnini
(lu (•*)(/, l>(>t(-||(>' «ll'l JU).
Coquet. P.tif. Soiiii ImsMii. Sdum
l)a-'fi'zlii tssékui, coijucilc. \\ V,-
tsstMJouIzon, .«><■ /»</;■(•;• ixiur plaire,
<ui faire le Innu, i-douiH's/on, o-
(louiiinl/on. rdoiil/.oii, i'(1ih)uiuI-
154)11, »'<lt'»)im()ii'l/t)ii, clKHidel/oii.
Fidoiininl/oii \\\v kt)l()ii, uc faiit
donc pas (tint la coquvllc.
Coquetier. Eotȏ/A' tclu), doltaiii
tclu) l)roan naoennihi (léiieii, //u/r-
rhiiiiil d'd'ufs et (le volaiUrs.
Coquille. Iloiittoui-ni's-ttln'imeii. ||
liivali'c, hoiittoui-ot's-tthenneii e-
'IriHMi'taii. Il Vnivalvc, ^ou tthai.
Coquin, e. Sin'^rta eennai déneu,
hointin sans dclicatcssc, sans /)ro-
hitc. Il Kdédaorolni illé déiu'ii,
homme sans scru])ule. || liodeHni
dc'nen, homme dont on a à se dé-
fier.
Cor. Durillon. Déné '^eetssai. Dene
■"ke "èetthek, cor au i)ied.
Corbeau. Dadsaii.
Corbeille. Aï ttliaï, racines-panier,
jxinier fait de racines tressées.
Corbillard. l)ént'-/liiyè bezh-tchen-
riiMi. eh(ir des morts.
Cordage. Tssi trho' ttloulc.
Corde. /)(' chanvre, ttlo' d('/hi,/o//(,
chanvre tressé. Ttlo*^ dè/hi tcbo*",
firossc corde, câble. Ttlo*^ dèzhi
kouyè, moifcnnc corde. Ttlo" dè-
/lii darè, })etite corde. Ttloulè,
corde. Corde de cNJr, ttloulè tsoun-
"^linen, corde commune (chez les
Monta<inais) , ou simplement
ttlou'l ; ttloulè. Corde plate, ttlou-
lè "^kalè. Lanière co\tpée autour
d'une peau, èbanen ttloulè. Corde
d'Esquimau, '"louè-tc-lio'"-zbezb-
ttloulè (corde de cuir de baleine).
Coule du chaperon d'un traîneau.
ou plutôt (Tune t ruine philc, hczli-
danr-Hlou'l. Senuint à lacer la
t raine, hrzli-slu'zli-da-ttloulè.Ncr-
vanl à su.'ipendre la viande devant
le feu, /ml' tin. Tendue (levant
roweerlure de lu nupiette, è/.liiliin
danè. Sur Impulle porte le bout du
pied, na'Icllilii. Si la corde d'un
arc ne peut /c tenir courbé ; si l'are
se redresse, nud^ré celle corde, on
dit de let arc : eriiu-ttlali-dyat',
l'arc s'est rejeté en arrière, s'est
redressé. \\ Corde de bois de chauf-
ju^e, 'kou £)e'l. Tsezz oe'l.
Cordeau. /)(■ pêche. ^'Vvu yanè tlloii'l
(sous la iflace corde, étude pour
haler un filet lendu sou-'i la ^laee).
Cordeler. Tresser. 'Ili-llllou'l, lu-s-
ttlou'l, vf'lttlou'l, 'liilttI()u'l./\/.s.,
'lic^lttlou'l, .shi'Ittloul. l'uL, wal-
ttlou'^1, wasttlou'l. Sa 'telshaizhi
woun'lt lou'l, tresse-moi un fouet.
Il ' Ilcddczli, 'lii'sdczli, lU'ddczli,
yodfk'zii, liiildezli, 'houluirzli, liè-
ytHldezIi, dayoddezli. Pas., 'lu''"li-
dezli, shiddezli, sliindezli, yorzli-
dfzh, shiddezli, slioulidt'zli, lit'-
yerzlidezli. Fut., waddczli, uas-
dezli, woundt'zli, waddezli, ou
youddczh, wouddezli, woulidfzli.
Diri wasdezh, je vais cordeler ceci.
Cordelle. Tssi tcho" ttlou^l.
Corder. Du bois. "Konn c-lkki'da-
dclyé, e'ikkèdadézlieslé, e'ikkéda-
dt'zhinlé, c' Ikki'-dayedè'lé, t'Ikkr-
dadèzhilyé, e'^lkkédadézhou'lé, e'I-
kkadahèyodè^lo. P^/.s.,(>'lkkcdad('li-
lya, o'ikkedadilla, c'ikkédadiiila,
e'lkk('flay('d('rzlila, c'ikkr'dadi'zliil-
ya, e'ikkt'-dadi'zliou' la, c' Ikki'daliè-
yéderzhla. Fut., c'Ikkédadoulye'l,
o'ikkédaflouslfn. Na ''koiiii e'ikkè-
dadôwoiilye'^l, nous (dlons le cor-
der du bois.
Cordial. Qui (hmne des forces: breu-
vaffe cordial, tsseddain l)etta dc-
nedziye natset, par quoi le ecvur
est fort. Il Qui vient du cœur : pu-
COR
2W -
COK
ntie cttrtlitÊle, <léiir«iuyr Miii>^iiin-
«iifiirii >M'tiyr, parttir xxnttHi d'un
L'ordiaicmcnl. l)^i»r><i<j\rttM. Je
'fritiriif, <«r«lju>r(t«
Lordicr. I t i.ui. . t-i i|»mi«^i, /«^r»
i<*iiiii li^ifii, inanhaml dr itttdtt.
Cordon. 'lin'1..\/oM « "
« I </r cuir, Ml< l
qyatrr fUt, «iiii(,<i-l-ttluuli ; a tntts
/i/*, 't«(«^l-ttli>uli ; «J riiu/ fiU, mt-
Miiil«(^i-ttluuli. I /)(- me, iimil-
ch«*j^ii-«i(i-tlKiiil<* ; </< , 'kt'-
trlMMiiH-ii-ItliHili- : 'l' '.tKm-
!«". Il Qui rttit-tit, ou iit- irh mitas-
«en au fHjntalon. liitNM'iiii..lffur/i('
Iff cttnles de tr» mittitfcf, intNM'nii
<ilIi'tttl(»UII.
Cordonnier. Deiicheiin-'kè i«^>c4iin.
Coreligionnaire. P.tn-. hYMsAouli.
Mnit ^.^ltlt^iiiounairf, >*• xuou'l'ti.
11^ yaouti'ti, jr nuis «on cort'li^inn-
nairf. ~ Ou tmorr : e'lkkés>in va-
*ti. Sekkéssiu \a"l'ti. i7 «•</ friori to-
rtli^iiniimitt .
Coriace. Huttla/Ji. I)i\tt. iWrr îd>e-
ttliudi ikkésin, cette viande e$t co-
Cormoran. Dettani xenn, l'itiseau
iii'ir.
Corne. K«ldè. K<iy^iè <iè, corne de
boeuf. IWtiiiî* kl^exli, Vune de te*
comcf. lit^id^, ta ou fe% comcf.
|)/«-ii/iiiM <lè, ramure du ecrj.ll n'a
tfu'utii- lonu, lM-<l«lè kk«'%li o\in.
7/ <i de hcllth enriu s, IxMiilr nr/oii.
// a deux curne*^ e^lati>«in lieddè
(fcf cnme$ des deux côtét). Il a de
liitif^ue» cornes, \HHitio iienii^zli. //
/.- '
Uii(i«' tthai lantte, (*a ramure est
comme un plat). Il a det corne*
droite$. hfdd»' e'^Hliii rierxli'a. //»
llUi:
fluly^U^ il^. I Du pied de* mm**
nantt. K'kè uaiirii. // ii te» (•»rrir*
fendue' *'*• î- • ■»...-.. I. -v f I. »
chue» /
Cornée. I ' lu» iia.ii .
Curiicillc. ! I .
Corner. Simner tiu cttrnet, etc.
TkaiilMiiirii yuulyiiixi lia >tMilyiii«,
youM'hinx, yminic-liiiift,\uu'U)iiiii,
yuul\iii#, \. ' ' ./.
/*<!»., \o»j.- /.
Fut.t \uu»ai\iiix, yuu»a<«« iiiiix.
i*e$ oreUtea me cornent, M*<lKhi ya-
(1^ 'trtt^ (le dedan* de la tète tne
brûle!!). S«<|hJu ymjir iHaiilv-in
(Ifltsat laAilya, cV»f comme un m-
rillon dant ma tfte. (j Frapper de
la corne. hUiyédè mI-uii, /*■ bivuf
me corne ; iir*ÎMi, m*a corné. Edy^
dh elMIuii, let btvuf» »e cornent,
se portent de* coup* de c^rne ;
KHoul/è, se cornent tout de lum ;
tyiuuhuuM, $e portfut ./i » otupu
de tHe.
Cornet. Instrument <t> wiijm</U( .
T'^aiit'^aiieii yuulyiiiiu.
Corniche. Ye<l«la;.-t' \v ln»l»;in iia1-
ku 1, (71 haut maimn i c tfui autour
fait Milite, corniche de maison, ti
Vedila^ ttassi In'ltan na'^rka'l,
corniche d" armoire, de meuhlt .
Cornu. I)<Ni(iiiii. \U-iUiv iuMmlin.
Ttassi ort'lyon tta liedWii i. f' lif i c
t/ui a cornes.
Coronaire. Artères. Di-ne ti.iiN.iii-
/lii* lu'-iJi»' In-kke <léiU' d/J\»' lN«<fiiii
clell t*"*^!»!!. artères qui fMtrtent le
i^anfl au etvur.
Cornière. IWtta yé hoicke 'tou (ii-
ttliruu, aiilaiiii pinliii alxh^iiin,
gouttière rt-eei'ant les eaux de
deux t' .1
à l'atij^: , . Il
*t^li tM»a«l(' iiadrirtiui. S'il y a fUu-
sieurs cornière* : ()<^ichenii 'téJi
tN.Muit' tia<lfiilai.
Coronal. O». I>^iu- UiUn-'ta-tthrn-
iifii. «<» fnmtal.
COR
— 260 —
COH
Corporal. \i)u drlj^ai bi-kkr Niho'l-
tsini 'lesttezhe 'èlioT'aii, linfff
blanc sur lajiul rc}UK:c ht sainfc
Corporel. Mtv.i liounllii, </»/ <i citrpa.
Il Aiu'lttc' (l»Mu'' zitsscmi luxliMied-
/hî-iiiii, tout ce </»/ iCffanIc le
corps. Il .!;•{•(• lin coq^s <l'}i(nnnic,
flôiié anolzioii.
Corps. K/i. Sr/i, mon corps. Bèzi,
son cor/J.s. Hèzi hoiillè, // n'a pas
(/«• ci>rps. Hèzi liounlin, i7 fj un
corps, est corporel. Dans le corps,
(li'iu'/i yanè. /)flf«s mon corps, sézi
yanè. 7/ a un ffros corps, l)è*"toii>-
nin'liii.// a le cor]}S lon^i, l)èzi iien-
nezh. // l'a court, l)èzi neddouè.
// a le corps jat\gué, tssan-da-dya-
nè, ou t.ssan-néoè, 7/ a le corps
mort, bèzi 'leoaninzliet lanttè. 7/
c$t bien dans son corps, bèzi kka-
zhè. La viande refait mon corps,
berr tta sèzi kkazhè ènattin. Un
drôle de corps, un drôle, bepan
souoiiddi dénen. Il a le rorp."? plein,
£)anoliidèzhet. 7/ n'r/ riei} dans le
corps, bebbiyè ttassi ouUè. Il hii
traverse, transperce le corps, bèzi
oain^sè. Il Corps à corps. F/le-
t^soiftoiinn, F/letssou'"toiinn itta
nae'^lotssodda%/uf ^or rorp.s à corps.
Il A corps perdu. Tssè°tè hooan
nayènihoziier illehou, otssenn èdè-
zeddi, sans souci du péril .s'// je-
ter; èdèdesdi, èdèrindi, èdèredrii.
Pas., èdèzeddin, èdèdéoesdio, èdè-
déoindin, èdèneddin. Hes'"tè oan
nayéniessher illou, otssenn èdède-
pesdio, sans souci du danger, je
m' Il suis jeté à corps perdu.
Corpulent. Etre. l)éné-zi netclia.
Délit' hè'^tounirriin. Kkazhoii bè-
*'tounin''lin illé, il n'est ])as d'une
petite corpulence.
Correct. F/ltthi borzli"an. Homme
correct, déné e'^ltthi lièho'Van, ou
f'-Ittlii liodénin1"a.
Correctement. F/ltthi.
Correction. /)*///( cnfanl, <iiMio-iazè
iioiiislin/li.
Corrélatif. Ali()urzli"a()n vlhn. Iv
iazè ziii()ii,t t lii v\;i ziiiou,ali()iirzli-
"aon e'iba oyin èyi, /<'.s lertnes de
fds et de })ère sont corrélatifs.
Correspondance. Ali()iirzli"a()ii dè-
lu' fssnin iiaèdittlissi. K''lè-ya''ti-
ytMldi. F'Itssciin uaèditHissi.
Correspondant. Ah()iirzh"a()n déno
IssiMiti naèdcttlis. Mon correspon-
dnnt, ahourzh"aoii setssenn nae-
(leHlis. Je suis son correspondant,
ahourzh"aon l)etssenn nacdestliis.
Chambres correspondantes, \in>iii
yéhoiazè è''lè'tadalu)i-zli"ai.
Correspondre. PAre en communica-
ti(m r/vcc. F/lè-^ta-onin^a, ou cHè-
'^^ta-horzh"a ; pi. e''lè-''ta-da-liorzh-
"a. Cette pièce correspond à tna
cJtambre à coucJier, diri yé oiazè
otssin se^téyè tssenn è^lè-'ta-onin
"a. Tontes ces chambres corres-
pondent entr^ elles, diri yé orelyon
è*'lè-ta-da-horzh"a.|| flchanger des
lettre-'<. Ahourzh"aon dénétssenn
naedettlis, naedesttlis, naodinttlis,
naedettlis. — Ahourzh"aon be-
tssenn nadesttlis, je .wis en corres-
pondance avec lui.
Corridor. Yinsin yé o"j?èzè o'^terzh-
"ai. Vé oVèzè dao''tin"ai, corri-
dors.
Corriger. F/ltthi illé ""ka, ou koiin-
zhi "^ka fléné naoupweddi, châtier
quclqu^un pour une faute, ou
pour le porter à s'amender ; naou-
pwesni, naou£)winni, naouowenni.
Pas., naouowe'^hdip, naoupwinnin,
naounwinnin, iiayounerzhnip. Fut.,
naouoouddi, naovwjwasni. — Kou'l-
shi 'ka naoïipuesni as"in, je le châ-
tie pour obtenir son amendement.
Il Un enfant. Houlshazh, hous-
shazh, hounTshazh, you^'lshazh,
(fouetter).
Corriger. iSV corriger. Kkounzlii,
apprendre a ses propres dépens, se
COR
- 2bl -
COR
dompter, *\tmemier ; kkouiiMkJii,
kkounihlii, kkuu'liJii.i'u».,kk«»iiii-
«iiixiirt, kkuuii«iiiJift. h'ut.,
kkuuii-4>uiuhi. kktHin-ou^Klii. |
Kt ■ r^ 'nnM»-'t.-l-
\'\ \. ii'l ; "mi-<>-trh-
clui, mi-t»-teik-4"tiou'l. Pat., 'aii-
o-'tel-yel, 'un-4>-'ti'^li-lu*l. Fut.,
'an-o-'tuul > uu'l, 'aii-o-'luu«t-tiuu' I .
Kl- be<lyér^ "«n-o-t»'!-
rln . iiî', i7 «r cttrrigf peu «*i
;•« 14. /iiiM tnfrci.
Corriger, l'n ^crit. SèniilfttliN. Sé-
k«i ('•iiti'iiittli!* koldu, kkî'xhè ol-
laii itta, liH ort'Ivoii M'iudÎMiittlis
l'élH'f a écrit, mais avec hcamoup
tir fautes : jf lui ai donc tout cor-
n^é.
Corroder. Ttashi tiointsaiieii, 'tou
imtM'tli "^tai ouwillir laHxe*"!"!!!, un
métal quelconque, une eau forte
quelconque (acide) le fait eovune
fontht et f'uscr.
Corrompre. Quelqu'un, le perver-
tir. Uéiié 'tauuwiHlcli, taouMesni,
'tauuwinni, taoïiHeiini, 'tauuwi«i-
<li. Pa$., 'tahout-etldio, taouvu»-
liio. Fut., '^tauuwa(i(ii, '^tauuwa.siii,
taouHuuiini, 'tayuuwanni, "^taou-
wou<l(ii. Ho"anz^ 'tayouffradiiiits
i7 /\j afjrew'ement corrottq»u. ||
Délié 'e*^I ''taliuziii, 'tahoâsiii. Pas.,
'taut'wiii£liet, 'taot<wi''I>het. Fut.,
'taiiouziù, '^taliousshi. ReM 'ta-
moun^shi saiiaii, flardc-toi de le
corrompre, u <)>liiiou délié naout»-
v^eiiiVi, commettre le mal avec quel-
qu'un, le néduire ; iiaoU(.'Hesiii,
nauu^viniii. Pas., nauu(»we<idi(),
naoupwinni. Fut., naouiouddi, iia-
<iu£>»a>ini. - Osliiuui iia«JMi.,*'rxli-
ni, i7 tn'a vutlëe, ou Quel-
qu'un.ihVmoiï déni\ , com-
muniquer M corruptiitn aux au-
tres, <lene-(.'a-o-déneK"ai, déné-t-a-
o-«lénin"ai. /*«ja., déiié-t>a-hoiiii-
tt I 'an. Fut., dé-
ni :ié-(>«-d<»u'»'a'l.
( )%iiiiuu déiiét.<a-4ir« uuii '•*! kaiian,
garde-toi de communiquer ta innir-
riffifi itut autre».
Corrompre (se). (Klmou y^ rt«»^
dt-rii.
dt^ti. /
tiftliiiuu >é rtKM^lcl tin,
tin, vÎHHj^inrtin, \«-t*4ltl l..,J .....
Okiinuil )è etikMNiuur te I, xét^Jou»-
't<?'l, yiV^Ii'Huiiiilti'l. Il Inan., »f
Uâter. IVIdvct. Pa»., (>in ld\r>t,
pourrir. — Ihid. Nèzun lUe li^-
\\v\\ Ir. se détériorer.
Corrompu. Dépravé. Kkehuul>ai
deiH-ii, httmme coux'ert de péchéi.
Il Osliiiuu \in lié«lt'iiliii déiuMi, «/lii
n'aime que le mal. || Of>linou oha-
kké lio^fain déiien, qui n'a que
de» saletés à la bouche. |) F^ilé U*
«léiitMi, inqtuditfue. Slia liotM>iiiien
déiuMi, homnte à la bituche sale. H
Hâté, ffourri. PinMdyet, pourri.
Ik'ilvérè nian, qui sent mauvais.
Corrosif. Tsant-saiien ou«'illir laal-
iii.
Cors. Aud<iuillers. Rdè-la-c«uzè.
Corroyer. ^Hf/Jii-, 'lie>4ii', iuMu\
ye'Khè, "^hilzJi»', 'hou Ishé, 'hé\e I-
shè. Pas., (jinzlian, pi^lslian, pin1-
shan, yèjjiii'lshaii, ' ' . I-
shan. Fut. OuJu-, <• I-
shè, you'Ishè, ewouliiié. Uiri è-
zliezil sa etHMluMsli»'. < i<ir<»i, -m«»i
eette peau.
Corrupteur. Déné 'taoucntu lU lu-n.
l)i-nt-\a-<iauut'iiiii déiiiii.Déiié el
"^tahu Ulii déiuMi. Oviiiiitii déné-<.a-
ho'ai déufn. O^iinou otik>enn iléné
hé<lel "ai déneii.
Corruption. 'F/l hoddi illéhou. tni
le iiiiil »<■ commet ««iu« rentordt,
Mi/i» • ! ' ; liv^
dehdi> • -. lu eor-
ruptutn.
Corsaf^e. '\-ts.
Corset, lie tricot. Tthisin'i iiantHl-
• toll/lll.
Cortè[{e. Vennasliè >è4iind<'l. f«u
cor
262 -
cor
yeima/ho vt-del a, </((/ viciiiniit à
la suite lie qui'Ujii'ini.
Cosse. Djir'-zlii'/.h.
Cossu. Hr(ljio-/.luv,li kkrvt'-dill in, (////
puniit clituifc, lomcrt ilc cosses. \\
IIdiiiiiic cossu, ttassi "laii l)etssiii,
<'(/ bien, tbissi kkoviulittin oyiii.
Côte. Os Uitcniux du ror/).s. Déiu'--
tclia-oiif tluMUioii. Les côtes sui)é-
ricures, déné - tclia - oiiti-hoiiiuMi
tcho*^. Il Fausses, petites côtes, dé-
né-tcha-ontthennen tsèlè. || Faus-
ses côtes. X. c. l)ene-tclia-onttlie)i-
nen-tsMè-aze. Se-tclia-oiitthennen-
tsele-aze, mes f(iussc.<i côtes. \\Moii-
tée. O'ka horzh"a, ou o'kahodel-
'gé, une tnontée, ou il y a moutéc.
— Colline basse et allongée, cliezh
iazè "^tettazhi. || Côte à pic, abrup-
te, chezh naoè'^kai. Petite colline
abrupte, chezh naoèttchyan. || De
la mer, d\in lac, d'tine rivière,
''ton ollièzhè. Côte sablonneuse et
(iccore, shaï naoè'"kai. || Éboide-
nient de sable, shai niltthiri. U
Côte à côte. ETga. E'V ankkèzhè.
E*^Fii:a shouchin, tenez-vous de-
bout côte il côte.
Côté. Sokkezhè. Sekkèzhè. Fia se-
kkèzhètssin, d'un côte. NanTni so-
kkèzhètssin, du côté droit. Intssin
sokkèzhètssin, du côté gaachc.
Yenna sekkèzhetssin, de Vautre
côte. Dezekkèzhetssin, de ce côté-
ci. Il Aller sur le côté, de travers,
vz. ALLER. Il Sen-s, direction. Tssa-
kkéssin ; tssounkkéssin ; tssenn ;
dzenen ; èkwozin ; bazin ; dezin ;
youkwozin. Chezh tssakkéssin, du
côté de la montagne, dans la direc-
tion de la montagne. Sebl)azin
achnni illé, de mon côté tu ne dis
pas, ton discours ne peut s^appli-
quer à moi. Ekwozin ''ieQQa'\,il va de
ce côté, par-là. C^ eut de ce côté que
je veux «//osttatssenn ''tessai ttan-
ttè. Dèzin ille, ce n'est pas de ce
côté-ci, ce n'est pas par ici. Du
iiiiiuvdis côté, Itats.seiui illé. // Itt
/)(>/•/(• (une peau) du côté de Ven-
vcrs, c.-à-d. reni'crs tourné en de-
iiors, hc'laïu'ii tssin"aiid('dzliomi
a'l"iii ikké! || Or ce côté-ci. l)éz-
kki'zlietssin. 'Tou déz-kkézhetssiii,
de ce côté-ci du lac. — Par ici,
dans ces parages, déziii. Douyaoè.
Douyaoè itassi oiillè, /u/r ici il n'y
a rien. l)('/,iii ikkésin, c'est par ici.
— Kdc tssakkézintssiii, de son ro-
/('. Il /)(• ce côté-là. Kkwoz-dozii).
Ekwozin. Ekwozin ille, ce n'est
pas de ce cof ('-/à. Edenaounttchya-
zin, en s\'c(trtant, en éloignant
de soi. Il De Vautre côté. Yeniia-
sin-kkezhetssin.Ye"an-.sin-kkezhe-
tssin. *Tou yenna-sin-kkezhetssin,
de Vautre côté du lac. C'hezh-"an-
sin-kkezhetssin, de Vautre côté de
la montagne. On dit aussi, en jxir-
lant de Vautre côté d^une rivière,
d'im lac, dhine montagne: ekwoz-
dézin ; ekwahountssin. — Ibid.
*^An-sekkezhetssin, Na-sekkézhe-
tssin. De Vautre côté de la vuri-
son, yé"an-sekkézhetssin. De Vau-
tre côté de la rivière, dess yenna
sekkèzhetssin, OM bien aussi dess na
onttchyazin.||D'j/A? côté à Vautre,
(en largeur). E°laatssenn nanen-
tssenn. || D'un côté et de Vautre.
Eiaatssin. || De quelque côté que.
E^laatssenn.De quelque côté qtVon
regarde, on ne voit que difficultés,
e'^laatssenn honettin,orelyon tssenii
douyè oyin. || De côté et d'autre.
E'^laatssenn. È°laatssenn dzèdè-
yeddi, pi. dzèdè-tsseddi'^li, aller
de côté et d^autre. — Ibid.
An'^lkkè, ici et là. An'^lkkè den-
niy nadaddé, il y a des orignatix
de côté et d^autre. \\ De tous
côtés. P^latssinsdézin. E'^latssins-
dezintssin, Edinsdèzin otssin. E-
■^latssinsflézin noukkezindel, on
nous att(t(pie de tous côtés. V,%\-
tssinsdezintssin ouhèkkézindel, on
CÔT
•Jfï3 -
COL'
If» a atuiilli» tif tini» cttUf. || 4 c6lé.
/iiiprt»/»rriin*Mf ,«/c- fnnvrit.Klwt'iJiè.
Ouiikkt^xiiè. Kkt'xiit* \H Iti, i7 imr-
le h c fil et il tutu t. Ihul., au-
pr^t. '(ÏH, uaa. Il f»! à tôtt' tif
mai, m''km Nlif^iilti, ou s(*''ua Htièviii,
i7 e»t atfi», mi ittlnnil à côté ilt
moi. SèV« iH'hordi"»!!, ou «^'«a
«»«. »**^'»f* îJi^'kun, M^V» sli«*M-
tchoiixli, rtc.t »«7oii /i*j« objet». |j
Marcher à cfité, vs. i'oixi^ku. ||
De côté. .1 f>firf, shanin. Mettre
i/Mc/i/Kc chose lie côtt', ttassi slm-
iiiii niuuiHMuii. Mettre de eôté.
\'z. MKITHK. Ihiii., tinirtier
la tête de côte. \)»\ù-M'tUi\. Dslii
"tt'sttai, je tourne la tt'te.\)s\ù tes-
ttan, ;"<ii tourné la tête. - Ihid.,
pencher. Nat>(>kkaii. Niitfkkan a-
Huunlt*, fai'i-le ftencher. Arhre
penché d*un côté, «it-di-lieiin tssin-
'a-u^'erilï" u. Arbre penché sur un
autre arbre, <ie<iilit'iin <ia-iiiiiin-
"taii. — Vent de eôté, <iéné-<l/i-
iii<ienin'^ltNsi,i7 vente dans /'<)rt'i7/<'.
iypiiù ni<lej.<in"'ltssi, j'ai eu vent de
côté. Il Côté d*une personne ou
d'une chose, kkezii. Sinkkè/Jiè,
fnofi côté. K/hezIi kktv.h, un eôté
de peau, une devii-peau. J)eiiniy
kkezli, un eôté d'orignal, la moitié
d'un orignal. \\ Changer de côté
étant c(>uché, vz. ( hancikr. || Des
deux côtés. fiMaatssiii.K'IaatsMMiii.
Des deux côtés, les deuj côtés,
«•Muatssiii. Dèse'Ittlii 'ter/.hlin tta,
Of»è oullèhou, eMaats-sin f'^telj-
ttchyet oyiii, comme le cours de la
rivière est droit, il n'y a de refnous
nulle part, et la rivière est égale-
ment rapide d'un côté cotnme de
l'autre.
Coteau. Chezh-iaz^. || 1':. côtk.
Coton, cotonnade. Tthisin'i ^lel-
ttrlixMi. ti'(>>ii à themises (ipt'on
iltchire,tléhite pitur de» chemines) .
CÔtOVer. Miirehit n tôt,'. 'I'»:is-i .i
>tNiiii'li, i4»iMin. i<iii'ual,"M liguai,
tiiMHidc'l, (.«idiir'l, '.^tiiliilf'!, ^m^\.
(ic'l./'fM., >oiili<ii(.>, lioii«iii\a, liitii-
xliinya, li«Mir/ii\H, ' i-.,
h«>uyhiiu)i''a'«, liiMir/li'a /h-
<icl, lioudiiiMt'l, houxiitHili<i<*l,
h<nirxli<iel. fut., \v\oKu\t\\, 'tou<^
vi, 'ti'WuultaH, 'tcH(>ii<l(lr'|. Vtv***
t'Ix'/li lun(,>('tNMMiii lM*'ua liiu^Mt, je
' vais Itmger cette mtmlugnr. || Un
(«ffiof. liair^a tHs^'lvi'l, (lenlu-'l,
i.iii'kf*^!, (,H*'^k«*'l, (,'i kr'l ; pi. tàil-
Hf*^l. I*as., l)aiiV<* tHMuirdrkiii *ti-
'kin, ou lioti/.lii'kiii ; 'tin'kiii, ou
liuuxliiirkiii ; tt*r/ii'kii),(>u luair/li-
'kiii ; 't(>£)ii''kiii, ou liuii/lii'kin ; pi.
'\ei\\'uUM, ttu ht>ii/lii(i<lel. Fut.,
\mii 'i;a sou'k»*, "^toii^'kè, 'tfwoiin-
'kt*. 'tmrkt', "^ti-woiik»*, MrwjiuH-
dv\. Hair^fu 'tf/.lii<l(li'l «le, «-«Uan-
ttè ittar Qu'ext-ce donc «/ni nou»
emin'eherait de côtoyer le lac 'f
Cotyle. Anat. 'rthenn U'yatiè o'tfl-
(.x>u/. oxAW, cavité d'un os dan» la-
quelle s'articule un autre os.
Cou. Kku/li. Sèkko/h, rriofi cftu. V^
'^It'-kko/Jt 'hehi'ltflm, i7* se jetè-
rent au cou l'un de l'autre. \\ Tour
de <•«>!/. Kkozl)— itrlit'/Jii, ce qui se
lie à l'entour du cou, mouclunr.
Couard. Neidyèdi deiieii, homme
piuieux. Il Na'kayeiitiiztu'iiiii «lé-
nen, qui ne pense qu'à »auver sa
fit iiii.
Couchant. Ta iiihoyt* ô'aitii. |i Da-
zin, ifuest, occident. DauM iiiMtstii,
vettt il'ituest.
Couche. r/tè(<è-tchennen. H Enfan-
tement. Tî^sék»! iM'iazè tu/Nii,
femme en ci>uches. FJle meurt en
couche», éiit*Mt.Mii. Il Fausse-citu-
che. S. c. I)ene ia»* iia<.4'rtè. lit*-
taxe iia4>inn*tè itta, Mefauiiizliet .
elle est morte dan» une fausse -
couche.
Couchée. Nalio/liiri, là où l'on cam-
;.. f.iiit fi,(»., I /,! nuit.
coa
— 264 —
COU
Couché, r.tn . liKiii., naiifii ■-lu''tiin.
Il .1»., tsso'tin ; /)/. tsser/irtoz, on
/è'ti'/. Zb'ïc/. ikkria ! ]'(>il() donc
fout /(• inoiulc conclu' !
Coucher. Du soleil, ilc la Innc. Su
nilu)\-i' ai, le soleil se conclic. Ni-
hoyè oiii"an, // est eonclié. l'îldzi
iiihoy-è"ai,/(/ lune se conche. Ni-
lu>vè {.lin "ail, ( //(• est cot<cliée. \\
Des iisires, hèvoude'liii, disixiniil .
Coucher. I . /;•. ;•. a', les enfants.
I)ént'-ia/.o iio'^ti al "in. N^woum'U''
anoiisli', je xuiis te conchcr. No ti's
al in. les concitcr. Nerzh'tès alya,
on les (i conciles. Nèwouli'tès anou-
Ouslt', je luiis vons coucher. \\ V.
intr., cdnijnr. /è'ti, nes'^ti., nin''ti,
Mt'ti; /oti's, iii'tès, nouli'tès, nè-
'tès. Pus., tssè'^tin, être couche,
(passé récent), shi'tin, shin'^tiu,
she^tiii, tsserzli'^tès, slii'"tès, sliouli-
""tès, shè"^tès ; t.s.seoiii''tin (passé é-
loignc), yi'^tin, oin''tin, ^in*^tin ;
tssèoin'^tès, (.([""tes, oou'i'^t^s? "^Iit"-
uin'tès. Fut., tssou'tè, was'^tè,
wouii'^tè, wa*^tè ; tssou'^tès, «-Qu'êtes,
wouh'^tès, '"helioirtès. — Ihid., plu-
sieurs fois. Natsse'ti, iias'ti, na-
nè'ti, na'^ti ; natssè'^tis, nai'^tis, na-
ouh'^tis, nahèèHis. Pas., natsse'^tin,
iiaoes"^tin, naoin'^tin, na^^è'^tin ; na-
tsse'^tès, naoi*^tès, iiaocuirtès, na-
hèè'^tès. Fut., nalssou^^tè, nawas-
"tè, nawoun'^tè, nawa^tè ; natssou-
"^tès, nawou'^tès, nawouh'^tès, nahè-
ou^tès. — Ibiil., deux fois au tnc-
me bivouac, anManin na nat.ssè*^ti ;
pi. na natssè*'tès. — Ihid., à la
chasse, seul. Eddisin /è'^ti, ou "a-
nen zè*"!!. Se*^! oin'^rel tta, eddisin
{.«i'^tin, la nuit mUiiiant surpris, y ai
campé la tout seul. \\ Sur la dure.
frtèrjè hofiettlezli kkézè'ti, nes^ti.
Pa.t., zè^tin, ni'^tin. Fut., /ou*'tè,
nous*^tè ; zou'^tès, newou'^tès, ne-
wouli'^tès, nouâtes. || A côté de.
Déné tta zè'^ti ; betta ne.s'"ti, nin*^ti,
nè'ti.' Pas., déné tta tsseoin'"tin,
Ix'Ita !.'' li'U l'i" II", yi'tta oin'tin ;
f Itia iji'ti>s.F///.,déné tta tsson'tè,
liclla \vas''t('. Il .1 côtelés uns dc-'^
uni les. l'VlIta zo^tès, ni'ti's. 7\/.s'.,
e'Ifta zr'ti's, (.>i't('s. Fut., o'Itta
zoii'tos, nowou'ti's, nrwoiili'li's,
non' lî's.
Coucher (se). Sur tpieUpt'nn, le ser-
rer fort , faute de place. Déné kke-
zil ti, l)i*kk('s'"ti, hckkinl' i i, \ckkil-
ti. Pas., déné kké/.il'lin, l)i'kke-
/.liirtin. Fut., le préa. avec un ad-
verbe de temps. Il Involontaire-
ment sur nn petit enfant, au ris-
(pie de l'élonlJer. lîedazerti, bé-
danes'ti, hedaninl'^ti. Pas., lioda,
ou heda/ertin, liedanes'tin. Non-
liiazè hedanirtin lakou ! Nous nous
sommes couchés sur notre enfant,
et r avons étouffé. \\ Sans fxruvoir
dormir, lien déné kkéinyès, le
sommeil passe à côté. Be"! sekkéin-
''ji.es, ou sekkéèh'^ij.ès, je ne puis, ou
n^ai pu dormir. \\ En s^appuyant
le dos. l)a-kkezli-/enrti, dormir //
demi-assis ; da-kkezh-nènes'ti, nv-
ninl ti, nènil''ti. Pas., da-kke/li-
zenl'tin, da-kkezli-nènes*^tin, nè-
ninTtin, nènirtin. || Sur le côté.
F/lkkezh-tssinrti, e^kkezli-nes^'ti,
ninl'ti, nil'ti. Pas., e'ikkezh tssinl-
■^tin, e'ikkezli-nes^tin. Fut., e'i-
kkezh zoul'tè, nous'tè, newounTtè,
nourtè. Il Sur le dos. Dapè tsseF'a,
daoas"a, dapè nel"a, da^el " a. Pr/ .s.,
daoè tsseûel"a, danèoes"a. Fut.,
daoè tssoul"a, danè was"a. Da^è
wounl"a sanan, garde-toi de te
coucher sur le dos. \\ Sur le ventre.
Yaoè tsel"ao zè^ti ; nes^'ti, je me
couche; shi'^tin, je suis couché.
Yaoas"ao shi'"tiii, je suis couché
sur le ventre. \\ Les janthes éten-
dues, e'Itthi datsselzouzou tsse''tin.
F/lttlii dasheszouzou shi'^tin, je
suis couché, les jambes étendues.
Ou encore: e^ltthi datsseT'ezh
tsse''tin; dazlies"ezh, dazhinl"ezh,
cou
- Jtû
COI'
liai Vflt. «iNilnxiiil'fiii. KKlIii <U-
/l iiii tiii ikkri.t! 7r loi/ù
tiiu.. . ... .1 , /r« /itiithc» ^tfiidut * !
I l.r« fainheê rrptiérê. tUlf'lx
ImitIiu. ' nr »i»i-in^iiii' ; «II* I
\i*««jii, iniM, «•<t«''l> •'('«•Ini.
i'ii...
iiif, tHii . , . 1».
FMf.,r<k''ly»'tHMiulni, <*<ic'lM*waAiii,
i-<lf1y.' > ' /^M/.. Miit>M-1-
«iftinti. nui, aiijduirUi/iiiii,
\-tr II, tiiiAliiliixitin. f<iA..
ai-i ■. , - yjiiii, 'Mii|.4*»(iKiiii), 'hii-
làii'ldiiiin. f'uf., '^aiitHMiuldxinn,
ut ' . ' un. Otsiteiui oullc itta,
a: :i ovin, fiiutf (/'t*s/»Uif,
jf »»ir (irti* l'ituché. Ifs jtltilht's rt'-
pliéf$. 'An^ieMlxinn ittu setthennen
'an imU'^lkkifth, \Hiur avoir ctmché,
le* iawhe» rcpliéfs, je /«■« <ii «'»i-
gnunlit's. y .Ifiiiiufiij , A., sht*'tin ;
/./. -lu- I tî-s.
Couchette. r/t^<è-ti-luMinen-uxf^.
Coude. Déné-tssès-tthennen. .Von
lotuie, sô-tssès-tthennen. || Sin'ka
tssès 'tfrtai>, i7 r/if frappe du cou-
de. H Na-tssc»s-«*rtais, ne^'ta8,
heurter du coude. St'-na-tssès-nè-
(.•inTias, i7 m'a heurté du coude. \\
Ni-tvsès-/t'l)lya, s'appuyer sur le
ciiude. Ni-tss^s-tlesva, je tu'appuie
^tir U cnude.
Coudée. Tta <ieninti»se> a^àn'^liiezii.
Une coudée^ ila «l^nintssès a^inl-
CoU'dC'pied. Déné-'kè-tchennen.
Couder. Ttassi 'aii slifM.i)wt al 'in,
plit r «fi Utrim île cnutlt . 'An -hor-
(.'«ut asia, je l'ai cuudé.
Coudoyer, lie-na-tstiès-ertais, i„ >-
taN. ninl'tas, nerta>. Pu*., I>è-na-
t- • !>•, net'i'rtaK. Fut., I>e-
in I taN, lM*-na-thS4*s-nous-
ta», newounH'tas, nuurtas.
Ihid., dén^-lca-tss^-st'rtais, l»in-
'ka-t!«sès-'te»ttais, '^tin^tais, 'tel-
tais. /*<M.,liin-'\a-tNsèN-vvinrtai>,
tét-i Itais. Fut.f l»in-'ka-tssès-oul-
tais liin-'ka-lMi^-'tuuUtai». l>é-
lu^'katHM*»- tin'ltlai» illr kiiltHi.nr
fnuditie dtme init atiiti le» tien».
Cuudrc r.ncl'kan, «''ne» kan. <^iiin I
kaii, l'-nt* Tkan, ouiiinirknn, uu-
nuunou'l kan, «laénr l'kan. /'a*.,
én^v^lkan. «'-nt'vi l'kan. Fut., ^tt^'
«al'kan, tMU'wah'kan, ('ni'-Muun'l-
lian, én(*«a'^rk«ii. U .SV* pntprr»
hahit^ . ' ' r. f%4i<*ja*l-
'kan, ' inrkan, t^
(IÎmicI knn, ifit . l'a»,, ^
clî^»et4*rkan, »•<!. . .m. Fut.,^
(l^xoiiHarkan, è<it*nou»aH'kan, ^-
<i^ntulWl>un'^^kan, iVItMintiu'Vkun.l
Faire de* pttiuts il'amuilli , immier
ruiguille. JK'i.'aintiAlii, <lè<.<anf»-
(l^lli, iiè(,>anin(ishi, <K'i'anin<i<4ii.
/'«M., <l(i<aindHhi, fl^(Janid^ilil'.
Fut., dtVaoudsIii, d»\•aou^4^•»||i.dt.-
(.<auound>lii. Il Hiifii<i>r. |t.'-.-.|.-ti|-
'^kain, Im-. I-
■^kan./'tM., ■ I I-
'kan. Fut., bèè<luurkan, InH^iouh-
"^kan.ll l'tie mhe, à la taille. lU'kké-
nel'kan, lH'kktMitMi»*«i'kan, lH*kk«Miè-
ninM^kan, yfkk»*ni Van.,
I>ekkénè!.>erkan, 1» .il kan.
Fut., iM'kkénourkan, tM*kkénouN-
'kan. Sè''iè kkôntuis'kan 'kaitta, i7
faut ipie je enuite tna rtthe, à la
taille. Il Les «. /f.
K'l<*-<lènerkan, I-
lian, dènfTkan. dènMiil'kan. U
CAte à côte. KTankkèziu' nt-incaii,
nes'kan, nin'^rkan, ne Ikun. /*<w.,
Iiuun«*l kan, liouni Ikan. Fut., c'^l-
'an kki'/hè ''tourkain, titiis'kain,
'^tt'WiHui'^rkain, \t**tou'rkain. |
I/uii sur l'autre, f^'lè-ncn'kan, è-
"lènènes'kan, n^nin'kan. è'Ièye-
ntMi'^kan. /*«»».. t'"lèn«'n'^kan, è1e-
nèniliLan, nènin kan, èit\\ vnènin-
'kan. Fut., fMe-nou'kan, èl*»-
nouH'kan, èlenemounlcan, i-'lry^-
nuu'kan.
Couenne. KttkouN /Ji< /Ji dilkkix,
ptiiii </< fHlnnt »<ifi> /<j soie.
cou
*J()()
COU
Cuulamment. Pmltr ci>itl(iiiiiiii'nt .
Di'iu' ya'tivr (itMiiia illf. || 'Tfa lio-
(louniii luiiiniii/.lu'iiiii, rkwahoddi
ovin, pouviùr tliit- ti>iit ce (/»\i;i
v'cul.
Coulant, l'.ii ii[]ii'n(s, (htiis Us nip-
l>t>rts. H(lakkî'\i'iiit)(lî'nin a. tn-
ciuntiuxlaiit , i'(lakki\\ t'in>ii(lèiii"a,
t'(lakkovènoii(louin"n, t'dakkt'vt'-
noii(li'iiiii"a. I'i(lakkt\v»'ni()<lèniii"a.
Il Ivlakkatssoiin'Inirè. l''kk('H cliva
vÎMiin/ln'iiii hounlin illoii, rdakka-
ts.soimi'lnirt' ovin, ne sdchunt rien
refuser, il est toujours eouUiiit.
Coulée. Viilldii (ivee pente, déhou-
ehiint sur une rivière ou un lue.
Odaoïu'lkkr/li. || Dos tsMi' "ter/h-
liii VI odaoni'lkkozli, eoulée nvee
ruissenu. Odaoïiclkkt'zh Vl dès
tsèlè 'trrzhlin ttinni, telle eoulée
où coule un ruisseau.
Couler. I.disser s\'eluij)i)er un liqui-
de, "'l'éii hettlatssin 'ton dflU's, l<i
ehiiudière coule par le fond. ""Téli
hiiikkèzliè kkè "tou délies, la chau-
dière coule par le côté. \\ Fluer.
Prés., 'tillin, •^torzhlin. Fj/t.,'^toul-
lin. Nanlidlin, Orelyon nehnenkke
o'^tssin '"ton tcho'' '"ka da' t illiiK/oj/ff
Venu de la terre covle vers la mer.
— Ihid., sinucuscment (rivière).
Dès etssin-nazhollin, ou etssin-na-
'"tillin, ou dès an''laiii nanhdlin. ||
Le lotiff de. siiiiiter. Naflahinlin.
Dedchenn lieltali kkè d/è nada-
liinlin, sorte de fente d'où la résine
descend le long de Varbre ; ou hien
encore dzè nadazhinTtenn, la ré-
sine descend en fflace le loufi de
l'arbre. \\ A terre. Xihiiittli. Ni-
hokkéinttli. Nadiddé nihiiittli
ovin, le remède a coulé à terre. \\
Larmes. Dénennanè "tou délies.
Dt'iiennaôè '"ton delttlou'^1, coulent
.«rt».s arrêter. || Goutte à ffoutte.
'^Aninpez, la fioulte sort, et paraît
près de tomber. — Na^tedshi, la
goutte se détache ; na'^tedsliè, .s'e.sf
détuehée. l)i(l^lli, eoule goutte
à goutte. Dillis, eomnieiiee ù
couler tout (/(• hou. Déliés, («x/Zc
tout lie bon. - "l'on didslii, /'(•<;(/
coule par gouttes. - Ma didsliiy,
une goutte. \\ Faire couler. Dil-
dsliiv, desdsliiy. Pas., déncldsliet ,
déni' jdslirl . Fut., dondsliiy, dons-
dsliiy. - Ihid.. na'^ieldsliiy, na-
'tesdshiy. Pus., iia' léfjcldsliiy, iia-
' ténildslny. Fut., na' louldsliiy.na-
'tonsdsliiy. || Sombrer. "Tèhen-
"^ke/li. Pas., 'lènin'kezii. Tssi ""tè-
nin'kezh oyin, le navire a coulé
bas. Il Cotder à j)ie. '"Vv licn'kai.
"l'èlien'^kai oyin, // u coulé à /)/c.
Couleur. Ttassi tta ahedittlisse
houn'lin, (juelquc chose tel (pi'il
est coloré. Ahèdittlissè iiouiTlin,
la coideur d'une chose. || Ttassi
e^lkkèttcliya hèfiittlissè lioun'^lin,
choses de coideurs variées. \\ De
différentes co}deurs. F/lkkéttchya
hèdittlissé ahottin, ou hcdittlisse
enkkottchya hottin.
Couleuvre. Nadouzhè.
Coulisse. De boite. Bèdandelzouzi.
Couloir. Vé lioda'taoè è1è-'"ta-h()-
nin"ai, pas.'^age conduisant d'une
pièce à une autre.
Coup. De bâton. Ouloa^'l. || Coup
reçu, Vl-kké. || Blessure, nt'Vtè.
Il Un coup à boire, 'f]a tsserldain.
Il Un COU]) d'air, délié dzèze^-
kkazh. Sedzèzlie'lkkazii, j'ai reçu
un coup d^air.W De cloclc, 'f\n del-
tsad. Il De dent, i^a '=terzh"a'=l. ||
De /j/.sj/,i1a é'"teikkezl..IIelkkezli,
a reçu un coup de fusil. \\ De filet.
'^Vcn ne ''telteiiizh, qu'on traîne
sur le fond des eaux. \\ De foudre,
etta*^an édelyel, totit à coup il ton-
ne. Iddi ttassi lielkkezh, In foudre
frappe quelque cliose. \\ De fouet,
i^la e^telshisli. || D^dil, na^pfèzilyé.
''^rèlien^kai oyin, il a coulé a pic.
Jeter un coup d\eil à quelqu^un,
betssenn na*^ffèzilyé, na'^fçezesyé.
cou
- Jb? -
cou
N«. I C^mp MIT coa^. I-
K'1iii\a(,^ <iou>ou iirkk«<^
IaktHi ! loi/ù (ou/t tur
M «/»•* ffi4j/Ariif» qui vt'iir
TmiI à coaf. 'An. K
tla*an. *An rtU'aii. *An lànltctio
ittji M>«l«^<l«x^n'ai). t*u iia>r'llln.
cttntmt il tn'a Miiai hrutqttftiintt ,
Coupable. Qui o c*nntuit une faute,
nu un crimt. (Miiiuu imhu'^lNlu'r
• > i^nc il't'f-
II. i ta (MI
»iiet ttunttè, »i on le pend, c'e*t
tfu'U l'a cherché. Tta oun'kitnè'ta
'Miouii'l'an, i7 a trttuvé ce qu'il
. 'm rchait.
Coupe. Aluiti*. I>e(irhenn £>a tcUh-
!if<|>]ie'l.
Loupé, .lire une hache, l>ekkéliin-
dfcliel. Il f'ft morceaux, tiekké-<ia-
't» • ' ' , ' Si c'est un arbre,
\h-1, i.e'l. Il Carré. Na-
t4-tta/n. i fupcr carré, iiattazli,
imstta/ii. Il Avec des ciseaux, ou
un couteau, liekkéiiittazh ; et en
>tr, bekké-<ia-'ta-t»a-t>el-
Ai*ec le» dents, l>ekki'*-
Hfiil.,^»/li ; et en morceaux, liekké-
Couper. Avec une hache. lK*dshe'l,
OfsilsJieT, ' ' ' '. ve<led>4jeM.
/'.M., ,ii'i^i .\^)u'l. Fut.,
• louWshe'l. ('.< - !i <ir-
««<iuiul-lie 1. . , ,«. Vé
luMlouxlshel, je vais me couper.
Ml, tailler une maison. || Donner
un antp de hache. Tedsiiel, 'ti-*-
M«fu- I. /*<!«., t»-.,*-*!^!!»'"^!, 'te<.'i<l>h«- I.
Fui., 't(tti(l>)if I. (' l'ne ch'Dit-,
jMtur qu'elle ne serve plus, la dé-
truire. Naiipcislirl, nanewiîJieM,
naiiiiin(l>h(*'l. I*as., iiaiie<i'>hi*l, nn-
nts4li|hlM»l. Fut-, iiiiiu>4»tlU»«>'1, na-
ît
. I«
kkrninnohfl.irkkrlirn'lklir'l.fd».,
lM*kkrhriiii4irl. iM-kki- ' ' '
A'uf ..l»r>kkctiaal<i»hf'1. Ih
(Uhr'l. Iiintintlklirt, >in'tr«l>l < '
/•«!»., (in<lrhcnn tiin'tnKlirl. lun
'tr^iotirl. Fut., hlli'louiikjir'l, hili
un i '
iirllaxil, \ctlaiJi, liittaili. I*a».,
iftXnMiiti'iUtuii.Fut., «attazli.wnH
ttaxii. /hk/.. «iettaxii. «ifsttttiii.
ttazii, «Ifaounttaih, vtHioutta/ii.
lU-rr 'lan (ieoittazii, j'ai découpé
beaucoup de X'iande. - Ibid., en
vutrceaur. N nastta/Ji. i
nettazli, n.i Fou.. \ .<. -
tta/1), niLfit t Hiii . Fut. ,iia<.>« at taxii ,
na<.'«a5>tta/)i. Diri ort-lyoïi iia^.»-
wounttaxh, découpe tout ceci. |i
Avec les dents, li. ' ' ' ' i/' .
t>ekkt*nes'az, In-kkt-
kkcnin'^razli. || De trinen, •
avec la hache: e'lkkèè<le<lsi;i 1.
veut dire, frapper juste, à la même
place, e'\ki: • ' .-l. Par .. •,
séqufut : e I- lii'l il!** «:j
fiera ne pas frapper fu*tt\ — /
ai'ec un couteau, ou de* ci'
Sin'l'ta «lettazli, devttaxl».
Couper (se). F.tsM\i«'ttaili. .
tta/Ji. /*.!'.. ('•n -"f iff «.
per): t*lsM*«li-lit t
(Miezliinttazii, • . i
élttigné , etftMMiet'inttaxli, edei^^-
ttaxli. Fut.,f\>t<l ' •• ' '
ttai/li. Mai» l'<
;■, f.f . , tt.- /--"M ,
ln'tt:i/Ji, sJMtt.'t/Ji, ,
ttMtàï. Fut., houttaizti, houKlt .
Sinla «ihittaxli, je me suis ci>uj>, i<
doigt. Ninla auunttaidi Nitnaii,
cou
208
COU
/*;■(•/»(/> iiiii\lc lie te <•()»//)(•/• /«'.s
(/o/V/,-;. Il Se tniliirsin-incim. IaÏv-
kkflssiiitta/.l», t'(lekkfin'stta/Ji.
Pus., l'di'kketsseointtazh, etlokke-
Moni'sttii/li . Fui . ,i'(lt'k kct ssoiit t azil ,
i'(lrkkr\vastta/,li. l'.dt'kktMiiiitta/Ji
lakitii ! lu /(• t«)///»(>, le conlri'dis
jolum'ul .'Kdokkowouiit In/li sanaii,
prends if(inlc ilc Ir couper, tic le
Inthir.
Couple. Na <l(''iu'', (icu.i honinies. \\
K'Itssi'an'kt't', nuiri et feuune. \\
Na (li'iie e''! '"alid/hèiiiii, deux as-
sociés. Kdycnit' t>'l ahdzlKMiin, une
couple de htvufs. - On dit aussi
en parlant de deux associés ; e*^l-
{sst'iini.
Coupler. Kl 'ahdzhenii al"iii. Ki
ahd/.heun asia, je les ai cou}>lés.
Couplets. Charnière de porte. lietta
viH)dadi''tanen dekké shè'^tan ; de
ehàs.^is, hetta yakke di'kkè shè^'iaii.
Coupon. /)(• utarchandiscs. Vou oe'^l
oao' tèzhèdi, ou hena oelttcliyè^li,
ou beoa dazhilttdiyè'li, restes de
pièces d'étoffe. || Bet»a É)elye''li,
pièces d'étoffe entières dcineurant
invendues. || Bc';.»a '"tehlya, bidlots
entiers laissés là.
Coupure. Que Von se fait à soi-
tncme wcec une hache, etssede-
dslic*^!. .lv(T un couteau, etsse-
dettazh, 1| Faite par un autre,
e'letsse<lslie'l ; è'iètssettazh. On
m'a fait une coupure, sehttazh. ||
Ai'oir une coupure, vz. avoir.
Cour. Obanelttchyani kkèyagè, es-
pace entouré de clôtures.
Courage. Denedziyé iiatset, cœur
fort. Il Délit'" yoii etssèdittin, ac-
te de se montrer homme. \\ Ye-
niliounttlèzhi, force de volonté. \\
Onttlazhè aliouiiiiizlienn, décision,
fermeté. \\ Courage l Ercla m. On-
ttlazlir koloii ayeiiiiizhenn.
Courageux. Hedzivf iiatsct. || Déné
you, un homme ; ou déné you édi-
ttin, qui se montre un homme. \\
W'iiiiit llt'zli. W'iiUl t liv.li kwalaii-
tlè, /(■ ;*(• maïupic pus de courage.
Courant. Ninlin. "rcrzhlin. Cou-
ranl faible, iiiiilin iialset ille ; ou
i'' li'l li-liycl il If, ce n'est pas ra-
pide. Connint fort, c' IM tcliyel .
Au milieu du courant, l'adyanè
' Ifizhliii ; ou encore iiiiilin oa'^lè.
Ninlin pu'lc yaoè, dans le courant
(pli fait trembler, v. g. une perche
i]ue Von II planterait (nu'M de dcl-
{.la'I, trembler). \\ Coude que fait
le courant d'une rivière, et for-
mant baie, dekkettlan slu'llin. ||
Courant divisé par un l'ochcr (si le
rocher paraît au-dessus de l'eau ):
dslit' nar<> liinlin. (Si Feau jxisse
par-dessus) : dsliè kkè 'tè'lin. |i
Courant divisé par des îles. Non
"^ta ninlin.
Courbatu. pJre. Ks<ii nat.sserzli"a
illé. Ksdi nazhi"a ilié, je siiis tout
courbatu, (pour: orelyon tta na-
oudes"ai èdt'cesdi oyin, je me sens
vud dans tout le corps).
Courbe. Adj. ShegQwoi. l)èi)er.
Ttassi she£)pwot, ou dèher, vnc
chose courbe. \\ Tracer une ligne
courbe, etssenn naè'"ffès. Etssenn
nawoun'^oès, trace mnc ligne cour-
be. Il A', c. (Membrane de piro-
gue). Efwos, Tssi helowos, hes-
"wos, ne'^rwos, ye'^Vwos. Pas., helo-
wos, shiiSvos, shinTwos, yeT-
*^wos. Fut., waloos, was'"wos. Sa
tssi woun*^rwos, po.sr les courbes
à mon canot.
Courbé. Fltre. Natselyinz, naoesyinz,
naninlyinz, naoelyinz, Napesyinz
itta sennennen v\n, à force d'être
courbé, j^ai mal au dos. \\ Par
Fâgc, tssehydan, shesdyan, shin-
dyan, hehdyan. || Chose courbée
à de-'<sein. Ililoet. Traîne forte-
ment courbée à F avant, bezh-
tchennen kkonidaninenll)et ; légè-
rement courbée à Favant, bezh-
tchennen nerzh"a.
cou
'M —
COU
Courber. llfli>«i, ««m 'tripwi, liri.-
• I, lirl'wi, \t'l »i. Iii|.»i. i*ii».,
'tdi'Vul, 'til>o!, 'tiiiTwut, \f
'trT»ol, 'triiiili'miit. .lM(r«-
\Htt$é , vmit **" tntiftiiutfU ' I,
tiX'rc le prétfiil : liili«-r, . »
romwrtu é à ftnirhtr, lii'l n , ! '
'et, yiiiTrr. Fut., 'tiniU^r, » >u
*er, ^rwounTrr. (hi cncnrr in-
'telt^r, intt»f»Vr, intinIVr, vin-
'tr'l'iT. /'rtc, in*t»«l..««it. iii'ti'l-
'wol. Fut., in •
'iHir. —- Ou etit I t
/«• prrnùrr r$tai), iM»f»"wi, iiiiil'wi.
Pat., in'oclt'wi, iuvi'l'*i. Fut.,
n<Mili>«i, tuMis'wi. Il N«lt»wi, n'y
rrjtrrmlrr p*wr tuicux murhrr,
umsw'i. /*iM., nni^'U'wi. iiHi>rr«i.
Fut., iiayin*t<>u'iriT. nNiii'touK*'er,
nain'tewounnVr. Il l.a têtr. \hi<^
<l>tu iiettAi. \tki>^ (IkIiÏ 'XeMin'x.Pns.,
>«<.>♦• <)' -■•■. vn(.■^ cishi y.liev-
ttaii, > i_ /liiitttaii, \H4X* «Uhi
't et tan. Fut., \Hi>è (Jshi zoutta'^l,
\n;-^ Hshi 'tousttal.
Courber (se). Tssilvinz, hesyinz,
liiii l\iii/, li»''^l\ int./\ii«.. tsjse'Ixinz,
shesyiu/., Nhiii''lyinï,>lie lyiiir.f'uf .,
t>«M>ulyinz, «asyinz, wouiilyiiiz,
Halyinz. F^lts'^nu tssilyinz, ><• sa-
luer.
Courbure."'!"»- .. w«>t : «iheoewot/An-
w..t. ..« .ui ■^heo(»«<»t. ctturhure
'•riix/iii', coude.
Coureur. Reyapè <lah(><i(ii, (/ni a de
tututtcf jatuht'g. Il Beyai<«* ènintti,
«/lii II du nerf et du tnufclf dnnu
It* jambe». Il I)za-7)iclla, (futur
lM'<i/jirt- naltlti) qui a le* jainhr»
pre*tef et agile». || Dene naltia,
httmme Iftte. H Cheval de courte t
nintciu/ iiaitlahè.
Courge. Fil»'- /lierJi laiitt^ clji^, lé-
^iifii, ■ ut à une veM»ie.
Courir. i ... .4;i->e<l<li, 'tin-l>an-
tiesnaT, oinflra^t f^K^T : 'tiri-lmn-
lè'a.'», *tin-l»an-hitta*. houh'a>,
liè'a»; 'tiii-lmii-tMMlde'l. 'tin-l»an-
hiililf't, tMMtli<<«-'l. 'tf-M*.'! |»ff .
"Il
'tl
MT/ii .1^, (iii M. m
'a», li«*"tf rzli'a» ;
*irl. 'Iin-l»aii-'ti>/lti>ltl«-l. inuiflcl,
'ter«lulrl. .iutre /»<i«»i' Im L-tn
jouhdû^ ; *tiii-ltaii-ouzhi>n.
couru, ou ai fait un trajet, en < «mi
rant : 'tiii-tiNii-4iii/liiii\a, litnir/li-
ya ; 'liii-li»»' • m-
ouziiittaN, . >- ;
*tin-lNin-tNM>urzh(l«*l, 'lin-lmn-ou-
xliicltJel, mizlitmluiel, hnurzluld.
Fut., 'tin-liati-M-'ti»ii«i<ii. 'tin-lian-
'toiiKKa ; 'tiii-li.'i M-
't«*»"outta«», 't« ■ j>,
tin-l>an-M»u<ldf'l, tewoudilel, 'te-
«'ouhd<*'l, toii(l«U*'l. Il Arrii'er en
ctturaut,!':. arhivkk.| .1 la riiorf.
IW'zliiyo 'a '^tinhanytNMi. || F.n
hande. Aii'^la *tin-l»an-t««(*wlde'1. ||
En criant. S«*ll»'-<l«'liiiM, m'II-«I^i«*s-
lai, (iè(.*inlai, dèhcllai ; x*ll«*-z«\4*l-
ilel. M-il-^li-'tiidf I. «lè'tou1d.-'l,
dè»u-l<l.-M.P(ix.,Mll • '< .M-ll-
dèlie^va. dMiinixu, i ; m*!!-
zèl*'l<lel, s«'II-<lè'tezhildfl,<ièhou I-
del, dete'l<lel. Fut., Mll-y;--<K-
houliii, s(*||-4iMiousya ; Nell-4lè^«oul-
de'l, N«'||-<l«Vti'wc»ulde'^l. Vz. » RIKM.
Il En zig-zag, ici-là. Fxl/a-,*' Im'lt-,
6<iza<>è liestsi, ne*"|tsi, lif'ItM. Fa».,
ei\tj&i)è liurzhliii, shintsiii. shiiil-
tsin, slifltsiii. Fut., t^ita^ liou'^lè,
houstsi, llOH(lUll'lt^i. liiiiritM. H
En pleurnut . I >/«-<«'- 1 -h -\«-« If lui,
d/. ii ; /»/.
i\u .. -i -adil-
dn. Pa»., dii^<!^-ts«'-ayè<let««liii,
<lz»Mi«*-t>a - . 1 -
az^Hdil. !.
Fut., d/^d«-t>.i
tsa'-aduusiai ; < I,
da»<lè-tMi*ailJ'»tmldin. || De lutrle
en fHtrte. I)^MU^'ta-iia-4ia<.>a-y('lttli,
iia-dai>a-'te^ttli, iui-<iaivi-'tiiilttli.
cou
— 270 -
COU
iia-diii^'M- ti'ltlli. l'iis., ilriu'"-' la-iia-
(lat'a-/-t'i.'t'lt I li, iia-diU'a-' (l'Mi-stt li,
iia-daMa-teninittli, mi-daMa-' tetii'l-
tHi. /'(//., dene-"'ta-iia-(laj.)a-/.()ul-
ttli, iia-da/ja-'tousttli. iia-da<ja-'"to-
wDunlttli, iia-dai.'a-'l()iilttli.|| Ani-
inaiix. .S'., '"tiii-l)aii-Mi'rii"è ; /'/. 'tiii-
l)an-ufl"as. Pus., 'tiii-l)an-()uri;"o,
"tin-liaii-lioirl "as. || Aurores bn-
réalca, iiayrlkai nanè'^£rès. || Sou-
VfUfs, niiilddics, lioimi iiallla.
Dadda iialtla. || /■'(•», "koiiii iialtla.
Il Oi.'Hiiu.i sur l'eau, '[iu\v\''j:o\, ou
im-'tii-dMiel'iit' i /'/• 'tado'l"a.s, ou
na-''ta-(lolioT'ais. — Courir, tout
en essojidiit de vo/cr, '^ta(lMiet.ta'' ;
/>/. '■tadMuMldf'l. H Vdfiues, flots,
Les flots s'éhntfiKint (ht rivage,
iiih-na-'"tad/,liir. Pas., nih-na-'tah-
dzlier. — Les flots revenant au ri-
vage, nih-otta-na-'tadzhir. Pas.,
iiih-otta-na-'taped/.her. || Vapeurs.
"^roii tsMè iiaoè'"^ès. || Faire eou-
rir /(• hruit, vz. fairk.
Couronne. Déné- dshi-iiaden''tan.
Dshi-banlttiy.
Couronner. I}e-dslii-na-yè-dè"'tin,
iia-\i'-<K'>' tin, iia-ye-din''tin, na-
ye-dè'^tin. Pas., be-dshi-na-ye-den-
"tan, na-ye-deoi'tan.Fwf., be-dshi-
na-ye-dou'^tan, na-ye-dous*^tan. Jé-
sus, on le eouronna d^épines, Jésus
hedslii dat'C'Ozè tcho*^ benayede-
ttaii, au lieu de benayeden'^tan.
(Mais c'est le seul eas, je crois,
où benayedettan soit employé). \\
l^o-flshi-ban-natti, ban-na-estti,
l)an-na-in'^ltti, ban-na-a'^ltti, ou
baii-iia-tti. Pas., bedshi-ban-na-
zc'ltfi, ban-na-zhestti. Fut., be-
dslii-ban-na-zoultti,ban-na-oustti.
Courrier. 'V\d edittlis dzèdelli, por-
teur de lettres, journaux. Il Tta
dzèdè-honni-dè"ai oaal"ai, porteur
de dépêches.
Courroie. Ttloulr. Courroie large,
1 1 loulè tebo*^.
Courroucé. Pjrc. l\s'\]\\ch\i', hes-
HrliNi', liiii'llli-li\:'. Iiillti'liy»'.
/'(/.■>., (le prés, avec iiiii, ou ijmAv) .
Fut.. Iioiilf fc'byr, bousttcliyè,
lioiiiill Icliyt', lioiill tc'hyè. IIoLiiiI-
tUli\(' saiiaii, /((• /(• fâche pas.
Courroucer. DiMir ii()iilllchyo'',iimis-
Itfliyo', nouiilt tcliyo „ yi-noiil-
tlfhy()'"./*^/.s., iiilHrhyi>, iii'Ittrhyr,
iiiii'Ittrhyè, yenill Icbyt». Fut..
iioiiHtcbyiN, noiisttcbyè, newoiinl-
ttfhyi', yeiioulttchyè. Nt'woiiiil-
ttoliyè saiiari, ne le courrouce pas.
Courroux, 'rssilitchyè.
Cours. D'eau. l)('s. Dt-s nrzlir, un
grand cours d'eau. \)rs tsMr, un
ruisseau.
Course, "rin-baii-yeddi, .S"/7 .(/ a
plusieurs coureurs, "^tin-lian-tssed-
di'l. Il // va à la course, en par-
lant, da{j-o-deninzhenn. Je parle
très vite, da£)-o-deiiizlieiin.
Court, e. Neddoiiè. Doué. Ouddoui'.
Dindouè. Neddouè diri Itloiilè.
courte cette corde. Dôné-douè-
azè, nain. Dzin dindouè, jours
courts. Il Kkède'^Idoue. Ya'^ti kko-
dendouè, discottrs court, précis. ||
Dèyel (en coniposilinn, yèlè).
l)shi-s-yMè (tête courte), libel-
lule. Il (iwodè. Kourè (tronqué,
non fini, ou fini brusquement).
""Kè-s-irwodè, pied-boule. — Bès
kourè, couteau de table, non poin-
tu.
Courtaud. Yèlè-azè. J)()uè-a/,è. 'Lin
yèlè-azè, chien courtaud, cpn a le
corps court.
Courtiser. Déné VI sè-dyin-zelzhè-
nèn, sè-dyin-des-zhenen, se-dyin-
dinl-zhenen, sè-dyin-rlel-zheiien.
Be*^l sè-dyin-dinl-zhenoun, tu la
courtises. \\ ?<OQa nentta, sooa ni-
nes"a, ninin"a, nen"a. Pas., sooa
nentta, nini"a. Fut., sooa noutta,
nous"a, newoun"a, nou"a. Kyi
tchilèkwi sooa nenou"a sanan, ne
te laisse pas prendre aux belles fa-
çons de ce jeune homme.
coù
- 'J7\ -
COU
Cuuru. I /<! cAfiMC, (viande imman-
atuUi^ d*un uniriitt/). Dkitrti >lir<l-
«tflMI.
Cou»in, c. FJU. S-lhi. iiittfi r«iu«ifi,
(îiinti *'apprllr$il rifcipnttfurmcnt
ilcyx roM*tn«). |i StiuiiiiM4«*. iaimi
M*tc-iu'le, (a'ii (*•( rrioiiu àné
tfu'rUr). M Srtt*lia>^, «on atUfiu
(du cMé maternel i. Il SftMHiii.
(ainsi un i< " mi la fille
ilu fri-rr de ^ .i«*, ou m^xi-
<iri«*, (la fille de la nvur de Mt
ftièrei. Il Insecte. D^iyuu'li.
Coussin. Pour »*a»$eoir. Kli(iii<'è-
trht-iiiiiMi li<. . ; /Miiir »'ae-
t<>U(/ir, iH-k . «'hNla IicmUmi-
iiour.
Couteau. li«->. lit-N-iltti/lu*. St- \Hrs
iltti/iit', ou m'Im'xp, mon couteau.
li .1 (de traite), lM->-trlu/.
(î.. liî*>-ttlu'iineii (U*lkk»t>-
n, ctmleau a manche nnige. ||
liès-trlieiineii dè^^uoi» eouteau à
manche noir, rude. || De femme
(indien). Iii^wu'^l, gratte-peau.
Meihatit couteau de femme, Ik'-
ttu f'taiieii iiiuliou, ou In'tta ekka-
dziiu', ce avec quiti on firatte la
maifue, la viande collée à la peau.
il De chante (dague). B^s-tiju-n-
itenwit'lKai, c<niteau à ntanche
hlane.ii De tahle. Iiè> kour»-, eou-
teau non iHtintu. || De poche. IJès-
iaxè, ou na-tchin-t*» i-axè, rouf eu m
fermant. — Ihid., à deux lames.
li«*N-i{|/4' e'I'uaitdittai.
Couteaux jaunes. Trihu indienne.
I .tii-<i/;iii-ottiiien.
Coutelas. Iji-xliounzli, cttuteau à
Initie à deux tranchants.
Coûter. i'a»uel, iiaiH'tini : hahit.,
tia(>.,^*'iii>i> t'vi fkw »niii,
et 1 1 einUe tant .iela it^ . /irr,
uiittlaxlit* imyci'c'^liii, (ti te paie
cher). Il Hépugner. Cela me coûte
d'y tdler, tie-MUIiitsh kolou. om >a
iiuu>r ktiliMi, tilMcnn <«<«mi'I |
Coûte «/Me . «•
fit* koltiu. K i«
ttuu. Kkriiiiaiii^ Ituu IioukIm, /<
X'eux le faire coûte t/ue coûte.
I)uu\i« lit* kolou, kkriiiiaiJir ti«>u
«\ te ipie toute, tra-
l'ui i\ /ht* MMoiiniit*, coûte
que coûte, faitde.
CoAleuI. Otsafiiii tvaiilia Mnii kkf-
luulii, qui fait dépenser Iteaucoup
il'ariient.
Coutre. De charrue. Itt-tla iiaiiiliol-
ttoxlii, qui sert à fendre, à couper
la terre. || .1 hardeaux. Ilt'tta ilt*-
lirhi'iiii f'ltMMtial«>uxi, qui sert à
/'< iithi I, l«ii> fiiiur lattes.
Coutume. Alioul "in, rouf unie ; pi.
a<laliourui.|| (oiifiirrir* indiennes.
"Aï, maux'aises ci'utumes. || Dent*
nin tti-h\aniuè, roiifurrir* d'autre-
fui". Vz. A\«»IH (oiifumr.
Couture. D'un hahit, d'utu- pièce
d'habillement. Nanerkaii. Hè>t'-
iifl^kan. Nan^rkaii, ou lM*w*iiei-
'kan, c'est tout ctmsu. Couture du
has d'une ro6r, d'une veste, ttlan-
iia-iierkan. l'imture, à la Uordure
d'une manche, au ha» d'un panta-
lon, '^ta-da-na-nelkan. (oufurr
joignant la manche à l'épaule, liar-
(le<lerkaii. || De l'empeigne des
m<*cas»ins, '^kè-)iouiitHl>)ti. houiit*-
xlieMishi. Il Cituture de l'enquigne
au bout du soulier, 'kè-tsin-laiitiè-
nanè'kan. Couture du talon de*
titiieassins, 'kt'-tviii'î
Couvain, 'rta^^'^i u'on laiiu-
1 1 III. <« (//^ •
Cou\aison. l m 'èi
kkt^zlittlfla, ou ttahu 'èx kktntJie<l-
«la, tempu où l'oiseau cotri'e.
Couvée, 'l'taiiflttf ^-^i'/À' kki'à\ei\-
(ia, ttnis le* *tufs que coux'e un oi-
seau.
Cou>ent. I)(^né-'«(l^ Lun-«ii, maison
«il *4t ura, ou religieuses.
Couver. (.NV s'empUùe «/uVi la .f^
cou
- 272 -
COU
IH'istnun) . 'Ittù' l\ki\i' slu'dda. (■•>/
sur h' nul. TfcV kkiyt- ilt-lf llii, sont
.^Mr li'urs ti'uls. || K£)!.'èzo kkt'-sliodda,
l'st sur les ivufs.
Couvercle. Ttassi (ln''kadi''tnn, Cnu-
vcrclr lie ihiiudivrc, 'trli da'kadi-
' t;iin'ii.
Couvert. D'un couvercle, hodaka-
diii'tan. || D'un luiiic, \wyvi\v\-
ti-liou/li, ou I)rkkiMlavi'lti-lu)U/.h. ||
D'un tapis, hvycdvnlhv/.. \\ De
friinus, bt'kko da'l/oo, — De jri-
ttuis, et eoUé à lu terre, nih-ou-
dirtfnii. — De fr'unus, déiu'-iia-
*^lour-dene-!.'iii"a, ou dene-iia-'lour-
deneoiii/het. — De frbnns et de
iihiçons, deiie - na - 'loin* - dciieool-
'"teiiii. Se-iia-'^Iour-dt'iU'L^ertenn, je
suis couvert de friwas et de gla-
çons. CLour, ■•<ignifie également :
croûte sur une ])Jiiie, et morceav
de glace). \\ Couverte de glaçons
(rivière), 'terni '"lien^e"! (glaçons
flottants). Il De pistes, na-ua-kko-
dt'hlya. || De plaies, déué-ua-^lour-
dénéoin"a, ou dénépinzhet. Se-na-
'^lour-deneoin"a, ou se-na-*^lour-de-
nevinzhet, ou se-na-''lour-ou-deiie-
(.»in"a, /(■ suis coiivert de plaies. \\
\\Teini)s. Yakkozh yazhèzhet, cou-
vert de nuages, ou tssè"è"a I ille,
le soleil ne parait pas, o« kkozh
yaoè 'VaT, le soleil est caché par
les nuages. \\ Il le wet à couvert,
à l'nhri, tchaoc' niyounenni.lJPf/?-
/(';• à mots couverts, naya'^tizel"in,
ou nadahonel"intta ya'^ti, om na-
lioiK'l"intta ya'^ti. Edlaoin be*^! na-
ya*^!! niiir'intta? .1 (jui prétends-
tu donc parler ainsi a j/)of.s cou-
verts ?
Couverture. De lit, tssèdè. Setssè-
dè, nui couverture. Tssèdè bedi-
ttlissè hounlin, couverture bario-
lée. Tssèdè tcho'', ou tssèdè ne-
tclia, grande couverture. Tssèdè
betssin, il a une couverture. Tssè-
dè heddin, sans couverture. Edyè-
dè zlu'zli fssèdè, rohe île huljle.
'(îa zliezh tssèdè, couverture de
peau.r de lièvres.
Couveuse. THô'" kkiyt' shcddai, ou
vijijv/.v kkc slioddai.
Couvi. llodzt'k. I)ali<iiiinl/,ck, (cufs
couvés. Il (Kufs pourris, vnnv/.h
dyèdè.
Couvre pieds. l'Vtèoè nadeltcliouzlii.
Couvreur. Vè-liè-'ta-iuMi'Itsèhi dr-
non, (pli couvre les tnaison-'<.
Couvrir, (^uehju'un d'une couver-
ture : tssèdè dènè 'èdcltclioiizli.of/
bèèdoltchouzli : 'èdostchou/li, on
])èèdestc'lioiizh, 'èdin'ltchouzli, ou
bèèflii/Itchouzli. Pas., déné 'èdol-
tchonzl), ou l)èèdeltch()uzli, bèède-
oi'ltchouzh. Fut., hèèfloultflioiizh,
hècHloiistchouzh. 'l'ssèdè sèèdc-
wouii'ltc'lioiizh. couvre-moi. —
Ihid., (si Von occupe le même lit,
ou si Von couvre un enfant).'^Vs^è-
dè bekkèziii lièdehii, ou iltcliou/h ;
li(Mlesni, estchouzh. Po-s., bekkè-
zin lîèdeyelnik, ou hèdelnik ; he-
deoesnik, hèdepin'lnik. Fut., he-
kkèzin lièdoulni, hèdousni, hède-
woLiiilni. Neoadzhieniii bekkèzin
tssèdè hèdewoiinliii, coui're donc
ton associé. Tssèdè sekkèzin in*"!-
tchouzh, étends In couverture sur
moi. Il La terre de couvertures
pour la propreté, ou pour garantir
de rhumidité, (s^il n'// a cpi^une
couverture : bekke - da - ''tell - el-
tchouzh ; (s'il // eti a plusieun'<) :
bekke-da-'tell-elyè ; bekke -da-
''tell-estchouzh , bekke-da-^'tell-es-
lè; bekke-da-'^tell-iiritcliouzh, l)e-
kke-da-'tell-inlè. Pas., bekke-da-
''tell-eltchouzh, ehlya ; bekke-da-
"tell-Htchouzli, illa! Fut., bekke-
da-'^tell-waltchouzh, walye'l ; be-
kke-da-'"tell wastcliouzli, wasle'^l.
Hoflyérè ikkésin, nihokke-da-'"t.ell-
woui/ltcliouzli, c'est s(de, étends
une coui'crture sur la terre. WQiiel-
que chose; (s'il n'a a quhine eho-
cou
'irs -
CKA
»r) : li^IrltrtuHtali ; (»'U y eu
tdiuuili. IW^iei^lr. /*iM . M
Ichouxii, l»WwJrl\ii ; t
tchuujdi. Im-< '
la fmnnlr). i .
rm^rUtpprr fr (if ; iiailrstrlmuili.
tiailiintrhouxii. tt /•«> fftr h quti
<fM*Mtl. I>f llt>-lia-tsVI-<iftlMI, Jm-Ii«1
l'a*., U'im-ts
an. Fut., I .
fkmtta'l, lH'im-tH<ai-4louo*ii'l. Ilr-
im-|jMa-4if«oun'a1, mctt-lui »<»ii
thofu-au. Il />ۥ frrrr. lickke nih-
oul\^, ' , hoiinlî', Im»II«*,
li(Hlil>t', Pu»., (M'kkt* iiili-
uulya, houllN, hounia, huuiilM,
houilya, tiou'Ia. Fut., U'kkr nili
«»ul>f'l, housif'l, houiilf'l. y»'kke
iiiiiuullt*'!. liekkf nilioiilwi kotitt**,
OH l'a cituivrt «/«■ Itrrt . i\ l'ii van',
un orifice, axtc un lingt. Ketiiuit'l-
trtuuixit, Itetiadestrhuuzlt./'fift., (m*-
cia«ietiltt*houzii, l)e<iHciciii Ittliou/h.
F'ut., l»e<iM(l(»ult(-lioiizii. iMiHladuus-
trhouxli. l)\Mii )KMlH<iew<»uii'| -
tcitouxii, foin'rr cet orifice. || l'n
orifice avec de$ planche». Wt^ïa-
«ienltiiè, ljtKlatlt*iie»itsèjH*<ladenin'l-
t»', \e<l . '. Ptif., I>e<la<i. !
tsa' , l>« ; >h\ Fut ., I.i • : .
«iuultst», beiiaiioustsè. — Ibiii.,
ax'cc un couvercle. Hedatleii'tin,
ou iteda'^kaden^in ; l>tHJa(ieiies''tiii,
l»e«la'k}i ' ' ' î ! ' .
l>e<l<t'ka
(iu kiuieii t III. Pii>>., In^iatlfii (mii,
iKHla'kaiieii'tan : l»e<ladeni'tan, Ih--
ilalcailetii'tan. Fut., l)e<laciou*taii,
*an ; t>e<la(iuus'taii, !>«*-
i.'i. Il \eige. Iai neige
ntUi.rt lu terre. .Nih ln»'te/lu' "^tel-
i*-\. Poudrerie : hoiiirtaii ovin. —
Im neige poussée par le vent citu-
vre le» arbre$,\att\ e'tertaiidi iiyin.
I ijuili/u'un lie vêtement». Dt-iir-
\ «>u-v -«'Pti. \-*>s'ti, \«*-iii-lti. '. .!
ti, \i»-il ti. Pa»., liftw \«Mi \. < !
*tlM, y^-t'«'l"t»n- Fut., .!r-in tiMi \t-.
• «l'tr'l, ve-VM'tr'l.
— /^m/. IV
nr«kiu. "u \i'
lta-\tMi tii-litli, «t«
xiiinni. Fut., ilfnt- '
flil, tlri)t^tl«>yuu-nouMiri. Nnacr
tta, Itrtta yuunc«uunni'l, c'e»t fon
enfant, cituvre-le île v^tentrnta.
Couvrir (-• 1
kkl*/lll s
taitir la couverture fttiur «Vn cou-
vrir ; (c*e»t le premier acte jutur
arriver à) : iwMv «-ilfjo'ItclHtii/li,
te > : f*U-iiv-^
diiil Pa^., .
t*4U*4ic(,4*Htc)|OUJlil. Fut., XSM^U' t-iU-
juiultrhi'Uzii,e«i(*<Uni*tcliuuxli.'rHX4'
«le (NieWinltriuHj/ii. c<tui're-toi. ||
.SV cacher la tête. iKln iui/<el-
tchou/h, nadt-sttcliiiii/h. Pa*.. (i»fii
na£et<<'ltt-tiuii2L)i, Ma(if|.4*>tr)i'
/\if., iliUti naieoultrliuuidi, na*;..,,.
ti'IuHJxh. Twièilè (l.slu na«ifHuuiil-
trhuu/ii, couvre-ttti tu tête avec la
couverture, il D'un vêtetmnt. "I
nan/clyè, nailfsxè, na<iinl\t-, na-
delyt*, na<lilyî'. Pa»., "i nan/fhlxa,
nailesya, nailiiilya, naiirhlia.A'uf ..
1 /duly*', nadousye.Kkahlauen
1 i :< ^va, j'ai liéhi tiii* tm>tt ha-
hit. Il D'un chapeau. \a-t.vsa-<le-
ttai, na-tssa-<le2»ttai, na-tv^anlin-
ttai. Pau., na-Usa-«iettaii.|i7Vfnp«.
I'' il.'' i m yintlin ille t^i\a,
. i«>i/ plu» le ciel.
\ a/h«/iift , €«/ nuageui. Va na-
(.'iiina laiiuudya, on dirait que le
Ctrl tttmbe, le» nuage» utnt haê.
Crachat. St*k. l'n gnt» crachat, t-el.
nIiIII.
Crathcmcnf. ^' /ai.
Cracher, ^t/.n, tt-sai, 'tinuii, 't^ij&i.
'^tidzai, 'tuuMÎ. Pa»., 'tehtlirk. 'ti
ifk, 'tinxek, 'tèapk.'ti«laek/touM'k.
Fut., MtlUé, 'tOUS^. 'teWlUM!*»*,
' , i;/. . !,« ..ll'i." , '< » ' ■;-• i <•
,1 i l 'Il (( il lil !■• 'Il, Il . \ i>r. Itl
CRA
274
CRA
ciehed/lu)', dehes/jio^ Pds., you-
"an di'lu'lulzho', (lehizlu)'. Fui.,
(lehoiidzhou, dclioussliovi, do'ti'-
woun/hou. Kyi nadiddé you"an
de'tewounzhou saiiaii, ne cniclic
[xts, ne rejette pus ee remède. \\
En l'air. J)aoè 'tedzai, 'tvsa'\.I*as.,
(laoè ''teiidzek,, 'tizek. Fut., <lat.'è
>t)uzo, 'tousè. |l Entre les dents.
Dene owou tsi'^lè hokke sek 'tel-
ttchyounzh, pousser de la salive
ou des cracliats entre les dents
eomme avee une seringue; *'tes-
ttchyoLiiizh ; ou bien, au lieu de
'tclttchyoïinzli, 'tedzhôi, dehes-
shôi, deliiuzhôi, dehezhôi. || Sur
quelqu'un. Deiiokke 'tedzliôi.'"l'ou
sekke dehiiizho' ille kolou, dis-
pense-toi de eraelier sur nioi. \\
Du sang. Dell dénézha "attlir, du
sang tondre de la houelie.
Crachoir. Sek tthai, vase à eraeJiats.
Crachoter. Ou*'tedzai, oirtenizai, ou-
'teninzai, ou'^teninzai.
Craie. "^Lès baa ; (plâtre) ou plu-
tôt : dshè delgai betta dettlissi,
pierre hlaneJw à éerire.
Craindre. Hèyenihoundshash, avoir
l'esprit rempli de crainte ; hèyenis-
dshaslîi, iièyenindshash, hèyenin-
dshash.
Craindre. Quelqu'un, ou quelque
eJiose. Houndshash, hesdshash,
nedshash, yendshash, hidshash.
Pas., le prés, avec nin. Fut.,
houdsha^h, wasdshash, woun-
dshash, wadshash. Besdshash, je
le crains. — Ihid., zeldyet, ou ho-
nèdyet, ne^jesdyet., neoinldyet.
Pas., hone£)edyet, negesdyet,
comme au prés, avec nin. Fvt.,
honehwadyet, neowasdyet, —
Ihid., 'aocle^lni, "aodesli, *^aodin-
Hi, '^acdè^li, '"aodidli. Pas., ''aode-
oe^lni, "aodeoi'^li, '"aûdé^àn'^li,, ''ao-
deoin"^]!, ""aodeoidli. Fut., '^aodou'l-
ni, "^aDdousli, '^aodewoun'^li. Be-
ttchya neoesdyet, j'ai peur de lui.
Honaodesli, je le redoute, me méjie
de lui. Il /}(■ parler à cpielqu'un,
craindre des reproches. He-da-o-
dindshasli, he-da-didshash. Pas.,
le prés, avec nin. Fut., he-da-o-
doudshash, he-da-dousdshash. He-
dadewoundshasli sanaii, n'aie }>as
peur de lui. \\ Se défier de soi-
même. Kde-houndshash, ededes-
dshash. Pas., le prés, avec nin.
Fut., ede-houdshash, ede-dous-
tlshash, ede-devvoundshash, ede-
doudshash. |i Révérencieuseinent ,
avec résen^e. I)éné-kkè-yeni-zèdli,
hekkeyenidesdli, hekkeyenidindli,
bekkeyenidèdli. Bekkoresyan ille
itta bekkeyenidesdli oyin, ne le
connaissant, je )ne tiens sur la ré-
serve avec lui. — Ibid. Y)ene-gai\
ede - da - o - reddi, ede-da-o-resni,
ede-da-o-ri nlni ,'ede-da-o-rel ni . Fa\-
laye pan se-^^an ede-da-o-rinlni itta,
pourquoi te tenir sur cette réserve
avec )noi ?
Craintif. Neldyèdi denen, qui est
craintif. \\ Ede-da-o-denlni dénen,
]H)n})ne timide (l'n dans denl mar-
que l'habitude, la disposition d'es-
prit).
Cramoisi. Delkkwoz VI delzenn la-
houneddi, rouge foncé.
Crampe. Eddo^ || Avoir des cram-
pes, ts8ildo% ou tsseldo'', liesdo%
shin'^ldo'', he''ldo^ Pas., tsseoel-
do", oesdo"^, (pinldo'", peldo'.
Fut., ne s^emploie guère qu'à la
deuxième personne; ^llè^vounld()''
sanan, gare aux crampes ! Il lui
fait avoir des cr(nn})es, he'ldo''
aye'Vin.
Crampon. Croc, crochet. Sa''l. ||
Tsa za"!, crampon pour la cliassc
aux ca-'itors.
Cramponner (se). lîetta detsser,
ditsser, diiitsser, 3'etta detsser.
Pas., betta deÈ)etsser, de£>itsser,
deointsser, depintsser. Fut., betta
doutsser, doustsser, dewountsser.
CRA
275
CRE
K\iM« tlfWount>MT, inniiiHuitit'-
ttti à ifhi. Il y.ii firiniiunit . ImIi*-
/.oul'toiiiin, <-«ifliuu>'touiiii, t^lc-
liuiuirtitiiiiii, tMifliourtmiiin. Diil-
umt/nii «liNirlii'iiii (nlrlioill'^tollliii,
(°fi firititfhnit , il .«r cnif/i/'orinr ntit
,11 hrf».
Cran. N'iiMiu-i>-<it'ttaixh, itittiillt .
Crâne. l)t'ne-<ltilii-ttlu'iuuMi.Se-<iKlii-
ttiifiiiifii, mon iiîiiif. Stitintift du
rriîii»-. (Iriir-dNlii-tlut-»'. || /.«• mi-
lieu entre le friitit et le sttmmet ttu
i râne, «UMu*-'taI-/.lit'lè.
Crapaud.'r.ssiiililè (UVouni. ('rssuili-
I»', hatroeien ; (lt'u;<>uiiii, ou (l^^ou-
ni, à peau ru^iueu.se ) .
Crapaudière. TvMiiiilr ton in/À^,
nuire tiiiA i i(i/»(H/(/.s. || 'rssHihli'
lioiinlin nehiien, lieu jilein r/c cra-
jHlUlls.
Crapet. Sorte île Iniehe. Dslu-ii'l
ttalt', hache mince; dshen*'! 'kulè,
hitelie f>l(ite.
Craquant. IIu<U'lu:ouii/l). Vazh del-
i:oiiiizli, 1(1 erm'ite </f la neifie cra-
que. Il Souliers craijuants, <leiie
kè ttlasin e'^uazH laadHi, les sou-
liers font entendre comme un bruit
de robot. || La mais<tn craque, yé
luxIfMvtnir.
Craquer. Ihâs, en se fendant stnis
raetitni du froid. Helkkf/li ; /i/.
<lalkkf/li. Ilertal, se fend avec
bruit. Il Craquer en se touchant,
en ne heurtant par l'effet du vettt ,
(la'^lK•ts^»î^. Il libiee. Ti-im <lelie<,-
•«•'"l. "^Teiiii iiatlettchyell. || Faire
enttiuer ses dttiffts, vz. KAIHK.
Crasse. Kttous, poingeujr. || Tsse-
<l/tk, être foiiivrf de crasse. Sliiii-
d/t'k ovin, tu es coui'ert de crasse.
Ttassi lu*<l/ek, quebpie chose cou-
vert de crasse, llv&iek itta de-
ttous, potMcux à force de cra»»e.
Il You dzèc**, habitf crasseux. Ne
youî' dz4\<t', tes sales fiuenilles. ||
St'iiii. S'iin sljni tJa d«Mlclienii 'ivW
lic'«izfk. crasse d'un )*lancher.
Crasseux. Déiu* djti\it*, homme cra*-
seur. Il l)i'ni'-d/i*(.»-<tM*. petit « ru»-
seux. Il l)c/4-l/4Min, VMrt^r *a/i ,
crasseux; dfiu»«l£iiiii, dfiiiiidAiiiii,
dciiidxinii. Dciiitidxiiin o\iii, tu ne
te biven dinie jamais !
Cratère. ( iu-idi yî- Uinlv^^Aifài^
;,'<<u/frc il' une montagne.
Cra\ache. 'Lin ttho' 'tfUhaiy.liè,
Il met de cavalier.
Cravate. Dcncyou kko/Ji-itrhîvlii'.
Cravater. IKmic kko/h nad«lt(iioii/)i,
iiadi-Ntriioii/li, nadinitclioti/li, na-
dt'ltiliodzh. Pas., nad('ltrli(»u/ii,
nad(Vi'lt(-liou/li. Fut., nadoul-
tclioii/li, nadoustihou/li. liekko/li
iiadiii ittlniuzh, cravate-le.
Cravater (se). 1. réfl. Kkozli na-
/('Iti'lioii/li, kko/h nadestclioii/ti ;
«»»/ encore: kk(»/li ctselttliczli,
kk«)/.h e^t^he/l^. /*</>., kkozii v/a'-
fv\ie\\i'/.h, kko/h eî.»est r luv.h. f'ii/.,
kko/h enatsoultche/h, kko/li enai'-
wastche/h. Kkuzh ir«'ltfhe/h, cra-
vate-toi.
Crayon. Kdittlis-tchenntMi, le nam-
che à écrire.
Créance, .\ction de croire. 'V\a^>i
okktHxiettiii. |i Le fuit de n'inspi-
rler aucune confiance. ""AudeMni.
Hoodf'Ini, i7 Ht' mérite aucune
créance. || Dette, dent* (httlissé.
liedittli>sé ""laii, i7 a une gritsse
créance, une grosse dette.
Créancier. Tta déné 'a det-inttlisM',
t(7»ii </!// a écrit, martpié à quil-
qu'un une dette.
Créateur. Otse^in houllé ttassi ni-
nin'lshfri, 71/1" du néant a tiré
(fait venir) tttutes chtKsCs,
Création. Otssjn houlh- ttassi urt*!-
\on naa'IlHMin laahounhii. acte par
letpiel Dieu fit sttrtir du néant tous
les être» comme un déluge. (Saà'l-
lM*nn signifie cela: déluge, débor-
dement, n'inqtlitfuant ici ni ehatts,
ni cnnfu.sion, mais représentant
l'infinité des êtres eréés).
CRE
- 27b
CRE
Créature. Niliontsini yi-'llsin, j//(c'
crétitiirc. AiuOttr iiilio'ltsiiii ye'l-
tsii), toutes les crcoturi's.
Crécelle, 'l't.issi (U>r'ar, avec quoi
on fuit un sitf)ui}.
Crèche. Ktlyi'dt', ou 'lintrlio'' tta
l'iu'lyt'' kké, t)uinffeoire des hèles à
cornes, ou dcji chcvau.i.
Crédence. Tta la mess ho'']6 ho'^^a
ttassi hokke shellai, petite table à
côté (te Vautcl sur l(i(]uclle on met
les burettes.
Crédit. Confiance (]ue l'on insjtire.
Hinzi nèzon, qui a bon nom, bon
renom. \\ Dette. Déiié "^a dettlissi.
Il prend à crédit , ba dettlis. Dorr-
ne-moi à crédit, sa dewounttlis. 7/
lui donne ti crédit, va dettlis. Il
donfie II crédit, déné ''a dettlis.
Credo. Ttadshè yaTtiy nèzhè hèda-
oi n'irai! nin, eyi ye£)inpain yaHiyé,
sfimbole des apôtres (prière com-
posée par les apôtres).
Crédule.Ekkeyenioudcnin"ai dénen,
(jui croit tout. Eddin, ho"anze
ekkeyenioudenin"ai, en vérité, tu
es par trop crédidc. \\ Ba e'^ltthi
hoflenin^lni denen, poj/r qui toute
parole est vraie. Na e'"ltthi hode-
iiin'hii ovin, pow?- toi tout le monde
dit vrai.
Créer. Hotssin houllé ttassi horel-
yon "^odeoettinH ahouiila, action
d'avoir de rien fait paraître suc-
ces.sivement toutes choses.
Crémaillère. 'Téli za-^l. 'TéW heza^e
kke dazhin^Pti, pends la chaudière
à la crémaillère. Barre de fer
transversale à l(i(]uelle pend la cré-
maillère : daoè mn"n\,((pt'on pose
en haut). Si Von commandait à
quelqu^un de poser cette barre, on
dirait : "téli za'^lè "^a daoè iiinin"ai,
pr)se la barre pour la crémaillère.
Crémation. Dene zhiye Tvz hèhèni
henni bekkedelkkain, action de
brûler les morts pour les réduire
en cendres.
Crème. l^dyT-dr- ttliout' liesse edan-
tfheri, sorte de i^raisse se formant
sur le lait.
Crémer. Edyéd(' Il hou»' liesse "ta-
da.-eltthi. Pas., ' tadanoltthet .
Fut., 'tadahwaltthi. Tlès drlaii
'ladaoeltthet, une crème é])aisse
s'est formée.
Crêpe. ''Lesttezh tlèrè, galette min-
ce, faite (Tune pâte légère.
Crépir. \'»"'' hodzè, liosdzè, houndzè,
hodzè, lioudzè. Pas., yv hohdzè,
hozhidzè. Fut., yè houdzè hous-
dzè, howoundzè, houdzè, howou-
dzè. Sa yè howouhdzè, crépii^aez-
moi ma maison. \\ Récrépir. Yè
nahodzè, nahosdzè. Pas., ye na-
hohdzè, nahozhidzè. Fut., yè na-
houdzè, nahousdzè. Na yè nahous-
dzè, je vais te recrépir ta maison.
Crépi. Ilottlès dekke shellai. IIo-
ttles. Ilottlès na£)ertal, le crépi se
fendille.
Crépiter. V. impers. Feu. "Konn
helkkezh, le feu crépite. "^Konn hel-
''tal, le feu éclate en pétillant. Dè-
zhai helkkezh, le sel crépite au
feu.
Crépu. Déné dshi he'^ldzi^l, tête fri-
sée. Dene dshiÊ)É)a he''ltsse°l, che-
veux frisés comme sous Faction du
feu. Il Dene dshi dèyas, cheveux
bouclés (chas lanttè) .
Crépuscule. Du matin. VeH^ka he-
kkè "odeoettin"!, lumière augmen-
tant progressivement de la pointe
du jour au lever du soleil. \\ Du
soir. Nihoye nin "an ttlangiè "te^l-
"^i*^!, dirninutinn progressive du
jour après le coucher du .so/cj7. ||
Retour du crépuscule : nalg'f]. Au
retour du crépuscule, naloi^ou. tl
Fin du crépusctde : oin'^lVl, obscu-
rité, nuit.W Crépuscule chaud, e<l-
douhou '^i'^1 ye lioninzhet. || Froid,
edzahè "{"^l ye honinzhet. || Nei-
geux, ''n ye tchan honinzhet. ||
VenteiLT, VI ye ni'^ltssi. || Rouge,
CRE
- 277
CRE
rmptmrftr^t •i*1 yr inintiùn futir) ;
il \v n\v,^ irit^ji) f
CrtUiCt. '/Vrriiiri irc; iit' tifl-
i;ai lirlta (Irlttif^M tiuunliii iit4iiH-ii,
terrain <»M i7 y «i île la craie.
Créfe. DOii .«-M. H Dr ciHf, lij>trli«>'
U
'^"^
f/r /« f/ff*. U Ut tmmtagnr : ctifcli
ilviin^. Clirtli lay^.
C refont. FJ^kA-^i/^iiuii.
Creuser. La nri^e. Winltiii, 'ilo^-
vlii, nouiixiii. 'ttuiJii. /'(M., 'ao-
clihi, 'aui'miilii. Fut., *tv.ouxhi,
'■(XHiMlii. 'ai'wuunihi . Ou rn-
corr : \nx\t\\o\ Uossàio', liuunxlio*,
huziio''. Pas., liiMiciio'^, hiH'wizliu'.
Fut., h(Hi(ixlio' , liouvJii)', 'ho-
«uunxhu*, liouzlio'. Kkaldanen
liOfwixliu' lakuu ! (lyaii naiioii-
«iiul/lii, j'ai dé]à déblayé la migc,
campitn» ici. Il l.a inerri-. Dshè m*
«•kktu, fNkka/, iiikka/. l'a>., dshè
ye (.4>kkaz, i>ikkaz. Fut., <l?^jè }*•
oukkax, iHjskkaz. Il 1m ^lacc. Na-
"^teiin - «lenVè, na-'^teniwleiies'K^.
Pas., iia-'^teiin-clen'trè, na-'teim-
tieiiiV**. Fut., iia-'twui-iioiruè,
iia-'teiin-<iousVè. — Ibiii., "tenn-
ilelVè.tles Kè,dinMV^.''**'l'tf^-^û'- .
'tenu del'ijè, dei*IVè, deiiiTtîè, de-
iiiTy;è. Fut., 'tenu doulV**, <ious-
'ffè, <ie»ouii'l'';;è. cloii'Ttfè. —
Ibid., de<.<aii lieiidsiie I, detia nes-
dsiie'l, det*a iiindshe"!. Fuk., de-
i-nn heiidsheH, de(.»a iiidshe*^!. Fut.,
«N'.^iii wad-«li«-'I. dt'',<aii HaMlslie*^!.
l>'i>l., t. un litnfor, liesjjor, liè-
Kor, liè^'or. Fa»., df^taii hen'jfè,
tit!%>ti ni'uè. Fut. de^iaii «a'^è, »a>-
*l{^. «oun'gè. il Im terre. Hovt*-
«►-dihè. Iioye-o-deslè, ixiinlèt, lio-
\..iilt.".. lio\<'<ii*(>il\è. li«>v«*«lou'Iè,
I. ■ . /*<i5., i, ho-
\«- fut., \h>\ • I, hu-
ye<iou8le'1.Nihoyedewounlf'l,rrru-
te une /«»*<•. U .-li*rf /r» mainn.
Nihoye flitviir, dest-vùr, diiitv>ir.
ditkMr. Fa»., iiihuy** «lit»^^*. di-
t 'Naet. Fut., ' i|.
t NtMir. I .ix* ^t.
\ii ,.vf iM - tUia1 - lav«l«hi, n«-
Itiiit l-«>Mliilii,na-ttha'l-ini|»hi./'a«..
tutittvt* lia - ttlia'l - t^MidUiik , nA>
Fut., i«.
'ii,ii»-ttii . ni.
Creuser (fe). Hivièrr, lac. Uyedin-
liti, i rrii*/ /Hjr /«• roiirrinf.
CreUK. (^tii a une ctrcité. IInld«fxti,
«iij iH'-ye-' ' lue
ctnité peu De
la main. S. c. l>«*iiiiittiai'è hul-
pcHis. Il De la fxtitrinr. Dèné yérè
kkf liul(OUK. Il De Fetttiniac. Kye
d! De la gfrgt. F.ttayr
t V» ,.-. B />€• riiicr»-. Hiiilirn.
Hiiihè iouè laii, dann le creux de
la rivière il y a beaucoup de ;m»w-
souK. — Ibid., ^h^J%^', tfui fignifie
proprement reuHm*, iiuti» tignifii'
indirectetiient aufni creux de ri'
vière, {tarce que là où il y a re-
muun, c'eut titufourt creux. Dyaii
oi'Hè otrho(jè ikké>in. tabi*^! da-
w'uiittlon, i7 1/ a un /irand (re-
uious) creux ici, tendon» mu fi-
lets.
Crevasse. De la olace. "reiiii 'tailè
kke. "IVrm ilehfttthyellf ^/orr dé-
chirée f.\\ De la piern . Dshè kkè-
xlu'. Dans une rr«i<i.«.<« . tMiè kkè-
zliè kke. Il De* pied.>. Dt'-iH- kè iia-
£jel*^tal. li Des maint. Déninla lia-
(i^rtal, ou déninla kkt'<ièi'inkkaii.
Crevasser (se). Nartai'l. <>ii nail-
tai I (liiihitf: liai tu I (ctt^iiel).
Pas., iia<.4'rtal. Fut., naval t al.
Crève'faiin. Qui eut tt>uj€iur» dans
la détreme, a tiatjour* faim. Dan-
dénea, ou dan-lèrè, homme-fa-
mine. (Dan c'est te génie de la
fatnine ).
Crever, l.f r.Iiilttdiyn. li«?<Atrhvn,
hiiiMltchvil. xelttchvn. — Ihid.
liènilt* " . ' " • ' 1.
Pat., .1.
k
CRI
- 278
CRI
l ut., I)i'iiiwalt tfln DU I. liciiiw.is-
ttrliyoïi'l (crcx'cr en ili'i liinnit ) .
Tti-hya (louii'liii illoii, a'oiuMinil»'
<liri se^aii ht-ninin'Il lili\ cil, c'est
exprès l'i'iiletiniienl tjiie tti m'its
crex^é eeei. — Ih'ul. lU'oaii iii'ur,
hejia nes''y;è. Pas., l)eoun inVè,
hvon lUixv. Fut., lu'ijan «ii'uù,
\n\>ii nous'jrè. — //)/(/. Rt'iiiiiVis
hèniiu's'^gè, l)èiunin*^i;è, yèuinin-
'v:t>. Pas., luMiiiiVt''. bènini'^iii'.
Fut. héni wa'"iii>, hciiiwasVèi, Iiè-
iii\v()iiii*"i>i*« yèniwa'iïè, erever en
perçitiit.
Crexé. Et se erever. llliieUyc']. Pas.,
shettc-ln cl. /•'///.. luHittchyil. Hou-
ttchyi'l sanan,, prenez garde qu'il
ne erève. — IbuL, l)eoan in''i;è.
Pas., beoan in'^ijjè. Fut., lièoan oii-
o-è. Il \{bcès. «^Antssès. Pas.,
"^jKjenltssès, — Ou encore tssès
iiiiittchy()u''l. Pas., nininttchyel.
Cri. Sell (au jx^ssessif /Mè) . Dene
zèle nizi" itta, sedshi eya laadya,
au n\Uieu des ehnneur.s de la foule,
ma tête est devenue comme )na-
lade.
Criailler. O-jain hoiille koli dene
lu'yao\vt'''ti, sans raison crier fré-
({uemn^ent contre quelqu'un ; dé-
né hèyaoes'"ti, hèyaoinrti, hèya-
oerti. Pas., délié hèyaowen''ti,
hèvaones'ti, hèyaonin'^rti, hèyao-
wcn'^rti. Fut., déné hèyaowou'^ti,
hèyaliwas*'ti. hèyahwoun'^rti. ||
Hooain houUe koli déné kkènada-
zèzhi. kkenadareszhi (habit).
Kkenada/èzher, kkenadadeszher,
kkenadariddé, kkcnadatsseddé
(easuel). Sekkenadaroiinzher sa-
nan, lainse-moi tranquille.WOo-am
lioulle koli ahourzh'aon dene-
kke-na-da-tsso-deninzlii,dene-kke-
na-da-o-denizhi. Pas., déné-kké-
na-da-tsso-doninzhet,dene-kke-na-
da-o-denizlu't. Fut., done-kké-na-
da-zouzher, flene-kke-na-da-rous-
slier. Il Onain houlle koli dene ana-
(hizcl/liin illc, aiiadadrszliiu illo,
anadadinlzliin ill(>, anadadclzliin
ilK', ne cesser de eri<iiller.
Crible. HiMinouzin l>et'a-'*'a-'"toldzizi.
lU'Mnouzin tsset hvQix fidzizi. Hcn-
nouzin l)ooa-*'ta-'^hMl(li'li.
Cribler. 'l'Iassi InMiaholziz, bciialio-
zlu'^ziz, uaozliin'lziz, ycnalio'Iziz.
Pas., hiMialiolzèz, l)(>naliozlii'lz('s.
Fut., henahoulziz, henahoiisziz,
henalioun''lziz, yrnahou'lziz. Sa
*"lèz bènaliouiriziz, criJde-moi mon
blé.
Crier. TssèziH, hessi"'!,, nèzi'l, lii-zin,
/" /). /)/. liidzin, iiousi^y dazi'l,
dahèzi'"l.Prt.s., tssèzel, siiizel. Fut.,
Issouzi*"!, wassi'^l, wounzi''l, wazi'^l,
woudzi'^1. Betssenn wounzi'^1, crie
pour l'appeler. Kkennazhr déné
""èhounillahé Nilio'ltsini tssenn da-
zi*^! hèdyao, à la fin les crimes </c.s
hommes ont crié vers Dieu. \\ Na-
sel-zelzher, na-sel-dessher, na-sel-
dinlzhor, na-sel-delzlicr ; na-sol-
zelde, na-sel-dilzher, na-sel-dildé.
Pas., na-sellé-ze-oilzher, na-sellé-
de^essber ; na-sollé-ze-oin^ldé, na-
selle-de-oildé. Fut., na-scl-zoul-
zher, na-so1d()Ussber ; na-sol-zoul-
dé, na-sel-do\vo'.il(lé. Kkennazlu'
na-sel-dowounlziier ""ka itta ousan,
tu ne fiinirns donc plus de crier?
Il Aller en criant, vz. alleu. ||
"En courant. Dzèdè-sel-ézellai, dzc-
de-sel-édeslai, édinlai, édellai ;
dzèdè-sel-zeldi''l, dz^dè-sel-dildi^,
dou-'ldi-'l, deldi'^1 ; dzèdè-sel-ezel-
"ais, dzèdè-sel-edil"ais, edoiri"ais,
ht'del"ais. — Ou encore : sel-ezel-
W\, sel-debeslai, debinlai, deliel-
lai ; sel-ezéoel "as, spl-deoil"as, de-
pou'^l"as, sel-efieoel"a.s ; sel-ezel-
de'^l, sel-edeoilflel. Pas., sel-ezé-
pella^l, sel-edéoesla''l. Fut., sel-
ézouUa"!, sol-('dousla''l. || Crier en
parlant. Dazintcba, daflestcha,
dadintc'ba, dadintcha. — Dazin-
ttlèzb, dadesttlrzh, dadinttlèzb,
CKI
- IN
CRo
(liidiiittl^âii. — Na-«rll-/rl«lirr, n«-
li U'It*. •<•
'mi. — Oufiin/r. IMiiai; linilfl
i4Ù. - iluanl. Witil; «liin'l.
Oir. l>flM*l : <iiMl««l«i-l. (i/^iir.
IMloii. /'
IMkrl. /
llicà'l ; (taliiu I. flcurruil. |>i-l-
tth : linHcIttli. Martrf. IM
tli'hvrl : <in<Mtlilivrl. — |*i.rf-
« ; ' ' Sourie.
I> Mil. Hat
mui'tfu^. lK*ll«>i, «liKlcItHsi. — Ori-
anal. IM'n, lintUA'u. - Crrf.
Ilt'^il, (taxin ; «ii-liHiu/. iia<teli<*u/..
Curihini. Dclttiliyel ; tliuirl-
ttt'iiXfl. — Minitntt. 'Acirtsa*^,
luiitsai. — l'hn'rruil. IMttcliyel,
<liult*lttrhycl. — Oiir*. H«-/i'l, <lu-
/JT. - lA>up. Di'li.'oux, (ia«i<*K'(ni/.
I.nup-cm'icr. Hivi'^l, «lazi'l.
Cricur. I>fiie Uhm. |i /'ii/./ic. \w-
ùU tsm'ttiu. Il Plaifiitartl , t's'\i'-
.■'tiMiii'n vaouni*^rti.
Crime. ()sliiu»u iioniu'/lit*.
Criminel. Oslinttu hunnèdiè imhu 1-
*liiT. I)«'Mié sliiii.
Crin. Vil. liekkoaJi i^i, crin ilti cuti.
lU-f -«MitM'Iè t'a, crin de In queue.
Crincrin. TtlDule kke é'tè'tin slinj,
rnoi/Vdi.» ; i/>/oM.
Crinière. lU-kko/h t^t.
Crique. Ttlarju-a/t' ; ttlazin oia/r.
Criquet. Petite nnutcrelle. 'iiizliè.
Cris, 'l'rihu al^antfuin. Kniia. (Vt*
tien iHtif : ts-' ' " tiiM;i. r»/»
</<•» proirieK ; i.
Crise. I'!\a hcttioun etta'an lui''aii/(*
iM-iioiiil/iii, crise dann une mala-
die. H '^tchy^-lu-!wî^<^ildlf^, cn»r
fiiKiiiiière. 'rifhyi*-iii-tsM'-<leI«la,
</(>< financière arrix-t'e jtar «u
faute. 'rtcli>t'-iii-i*<liiil/JuT, i7 « »f
i/<ini» une cri^e financière. 'l'U'hyi*-
iii-4iiitl<U*. iU lutnt dant unr eri»r
finantière ; intitet». llrlitt*-iiit«M-
' ' ' 'rirh>.' ' ' ' M« «iU-
>%iinttf t . utiii.
I»ai leur fautt, > 'tccul^*
dan* une intfMfr j t.
Crispation. Dfu/* t(rli>i^ii' IiimmItI-
'li. Ilfu'io, «m plutAt x^'ui», ou
l«M-'uMf>. iK'iif tlfli>tili« lirtti. J'ai
titiHitiitn» au vi*tige, kàniini
Crisper (se). Thm-'umi., nu ti-m*, li<*«-
Ui*. lit^'uiM, liè'ui%. /* ■ * > <*-
L'Il», 14^ i;|*», iilll U'IN,
/
•rifi.
- 1».
.ii;^
nu
Cristal. DhIii* U-na <i/^uirtn(lin WU,
pierre tranuparente.
Cristallin. /)• /'mi/. D/iu- na-utn.
>«■ ii;i /Jiii, /« ( n^tiilliti ./i tiHtn ivii.
Cristalliser (se), lictta «iiaurindin
illf tl!»lu- lii*ii«*'li'. l'a^., lièHlicJliii.
Fut., luMiou'It* ; liriwirl»-.
Critiquer. 'rt(h>i^>u-<iettiii \a'ti,
t ti li\ «'-niMl»*»"!!!, ttrtiyî'-oiiwliii-
'in, ttrliyè-ou-<lè'iii, (casuel).
Pat., ttchyè-ouwienttiii, ttrhyè-
oii-<ifiii''iii, nu tti-li>t'-<ii»u-xiii*iri
(hahit). |i 'rtt*liyè-iia-/i»tit(in (ca-
suelf. Il Deiie luMletlin, lu-<if._ie%-
"iii, l)t^leoiii*iii. Pa*., ht^le(M*ttin,
lu*<le'.<i''in, ou lie<iuu/-hi''iii. S^le-
ttiii uyiii, on rue critiqur tou'fttur*.
St-ii»'.,.!!»'!!! (»yiii, tu we rritiquft
tnujnurs. lI«Miuu7tii''iii »alli, je
n'éimrfînerai pax md critiques.
Critiqueur. 'rtrlixt^oti-^ieiiin'in «{^
lUMI.
Croasser. I)«kal. Da-' ' î^'al
flli»', on vient d'enten-. '•er
le Cl tri» eau.
Croc. Crttchet, vil. il De l'iiame-
foii, (lyrsli-kka. Im harhr, (HI
l'ardillnn de rhanieçitn, (l\cxli
(tIciiiuMi. Il D'un dard, d'un jai'e-
Int, Itifiiii. Il D'un javelot, kka
ttlenneii. jj D'une lance, 4iouiiiUi
ttleiiiieii. H pour prendre le co*-
CRO
- 280 -
CRO
tor, iiai(lshi\ , pcrclii' ncourhcc.
Slioiinsh ttliMiiuMi, liiiicc (inin'c
d'itit croc. Il Aminci c-^t siispciuln
le tuntl (/'//;; /(/(■/, kk;ii-/.a'l.
Croc =en= jambe. l)(''iu''-na-(l/a-tssou-
Vt'zli- •''■ (l'Anne un croc-cn-jawhc,
(U'iit''-iia-(lza-()us''i'(v,h. // inc donne
un croc-cn-jnnibc, si'-na-dza-ou-
Croche, crochu. Sluvu.wot. Lè-
dyèzh. 'Loza'^1. Doza^l. Sheppwot
ikkésiii, ou ^èdyv/h ikkésin, voilà
qui est croclic.
Crocheter. Une porte. Vè liodaoa-
dolzi', vehodaMadessè, yèhodaoa-
dinlsè, yèhodatiadelsè, yèliodapa-
dilzè. Pas., yèhodaoadelza", yelio-
daoadèoi'"lsa''. Fut., ychodaoadoul-
zè, yèhodaoafloiisse, yehoflanade-
wounnsè. Yeodaildèzhè hoddiii
itta yehodanadèoi'^lsa% n^ayant pas
de clef, j'ai crocheté la porte.
Croire. l)ene-kkè-o-dettai, ekkè-o-
des"ai, ekkè-o-din"ai, ekkè-o-dè-
"ai. Pas., ekkè-o-dettan, okkè-o-
deoi"an. Fut., ekkè-o-doutta'"l,
ekkè-o-dous"a'"l. 1| Dene-kkè-yèni-
o-deoin"a, ekkè-yèni-dèoi"a, ekkè-
yèni-dèpiii"a,ekkè-yeni-dè"a.P(^;.s'.,
déné-kkè-yèni-o-dèpin"a, ekke-ye-
iii-deoinzhet. Fut., déné-kke-yèni-
ho-dou"a, ekkè-yèni-dous"a. Ne-
kkèodes"ai illé, ou nekkèyenidèpi-
"a illé, je ne te crois pas. || Eda-
kkè-yèni-ho-dènin"a, èda-kkè-yè-
ni-di"a. Pas., èda-kkè-yèni-o-dè-
nin"a, èda-kkè-yèni-dèoi"a. Fut.,
èda-kkè-yèni-hoflou"a, èda-.kkè-
yèni-dou.s"a. Neda-kkè-yèni-dous-
"a illé, je ne veux pas te croire. \\
En soi-même. Èdè^'a ttatto oyin,
pour soi-même être dans le vrai.
Ne croire qu^en soi-même, eddini
vin èdè*"a ttatto oyin. — Ihid.
Edezeltcha, croire à son impor-
tance, èdt'riestcha, ededin'^ltcha,
ededeltcha. || Croire faire mietix
qu'un autre. Déné kkè yeddik, dé-
lié kk(' y(>(jiiiiiik, vcpiiiiiik, yopin-
iiik, yopiddik. DiMii' hi'dinl"i()uii,
(léiiékkryiiinik oyin, méprisant /<'.s"
autres, tu crois toujours faire
mieux (pt'cur. \\ Croire. Ce verbe
se rend encore pur: ouzcdian, ou
tssou(l(*dlaii,oiid<'sdlan,'ou(lindlaii,
oiidi'dlaii, oudi'zhidlan, oiidoiilid-
laii., liMioiidt'dlan, (Malheurcusc-
tnent ce l'crhe ne sitfnifie })(is seu-
lement croire, il signifie aussi dou-
ter, et, par consécjuent , ne jxi-^
croire. Ainsi noiidosfllan, je le
crois, si ff ni fiera aussi, je doute de
ta parole, je ne te crois pas, selon
les circon.'itances).\\ Ne pas croire.
Ouzidlin ille, ovidesdlin ille, ou-
dindlin ille, oudèdlin ille, oiide-
zhidliii ille. Noiidosdlin ille, je ne
le crois pas. Soudiiidlin ille alio-
ttin, tu ne me crois donc pas.
Croire (se). Plus qu^un autre. Dé-
né "anzè èdèliounelzhenn, èdèye-
neszhenn, èdèyeninlzlienn, èdèye-
nelzhenn,, èdèyenilzhenn. Pas., dé-
né "anzè èdè-ou-neoelzhin, èdè-
yenepeszhin, èdè - yeneoinlzliin.
Fut., èdè-ounoulzhin, èdè-yenous-
zhin, èdèyenewounlzhin. Déné
"anzè èdèyenewounlzhin sanan, ne
te crois donc pas tant supérieur
aux autres. \\ Déné-kkezhiy-ettin,,
déné-kkezhiye-oes"in, oin"in, oè-
"in. Pas., dénékkezhiye-nettin,
pes"in nin. Fut., déné-kkezhiye-
wattin, was"in. woun"in. Dene-
kkezhiye woun"in sanan, ne prends
donc pas tant les antres en pitié.
||A/?/f?/r//cmr/?f.E"lkkeyeni()detta,
ou e'^ldakkeyeniodetta (même con-
jugaison) e'^ldakke yenidèpidzher.
Pas., e'^ldakkeyeniodeoetta, e^da-
kkeyenidepitta. Fut., e^ldakkeye-
nihodoutta,e*']dakkeyenide\voutta.
Edlapè "ka e^ldakkeyenidewouhtta
illou? Pourquoi donc ne vous croi-
riez-vous plus ?
Croisade. Tta .Jésus '^leoanl/liedi
CRO
- 'JB\ -
CRO
iifhiiriikkr, lirjnixr kkr ItMiirlttr
tHa 'Ml nui, <iriir klini
«•\. !«!»'• ticilMin, «itfl-
\(tti ri In 1- ittn, i-\ I k.i,
«lr<lrheiiii ^tln lU.i.iv.i
liolih^nin VI, liekkt*\tMi
lHi«Hita l*1^t*«*Mlli*'l./)«"l' iitt i II •ait s
t'étant ctn/idrc** </u /•«ii/f où tiutti-
rut J(''»u*. if tiuaiit i>n>(iin^ f«>ii»
/f» /iVux fattitifit» par /«i /»fi*»i*iirf
c/m Nainrwr, «•! </ur ron vénérait^
«»n (*artn«i t/r la cunx. Von ar^a-
riixi amtrr eux tifs rrin'dititm», t-t
l'on Irur fit une gtierre qui ttura
Itmgtrniin.
Croisé, éc. Adj. v. 'Hami eTantUi.
l'titNsi t>'l'Hiuicttai, (ii»pogé$ en
forme tir crt>lr. Il /.«•» hra$ cnti-
itéf, elna-tclifii-zi'l ^Ji.K'liiH-trluMi-
nes'ii, j'ai le* ^ru* fn»i*é$, ou ffir
croUe les bra». \\ KMdzin-'^texl),
(laziiè'ai, 01/ (ia/.lu'''tMti, tm (la-
xJicllu, etc., </i*/M»iii'Ai t ni nifX'cr sale-
ment l'un sur l'autre (t'est l'ex-
pression la plus ewployt'e).\\ Feux
croisé*, eMatssins d^n aiila^iè
t-^s^Min dauulkkt^zhi.
Croisée. l*el«i\ai kkù, le lirti </u fxir-
thtuiin (e'étaient leit x^itref tt'au-
ttiitiis). -- Vakkè,
Croiser. Des pièce» lie hoi*. I)e-
«iihenn eTantishi, e*l*ans«lshi, e'I-
'an-ne<lslii, e'ran\tNl>hi, fM^anlû-
«Ishi. Prt*"., e'I 11, i-n'an-
t'itislii. Fut., « ulshi, f*"!-
'an-h«'a«dKhi. Diri (ItHirhenn e'I-
'aiiwouruishi, rrowr cen pièces de
bois, ou mets-Jes en tpieue d'a-
nmde. - /^^«/. DtHlclu'nn i-'^ran-
Itai, rl'aii-s-tta/li, e'^ran-iia-tta/.li,
eT^aii-ye-ttazIi, e'^ran-hi-ttazli, e'I-
'an-ouh-ttaz)i./'fM. , e'I'an-t^ttaili,
t''raii-<>ittazli. Fut., e'^ran-hwii-
ttazli, eTat) - hwasttaKli, rTan-
liMouiittaxIi. — Ihiit., (s'il 1/ a
plti*ieurs pièces tic bois). F/lkk»-
in'kM-<iii.tta<h. elkke-in'ka-iia-s-
ttaxii, (•'Ikke-iii1a-<ia-iif-tt<ix}i,f I-
kkr-inn^a-<l«-\c>-tt««ii. l'a*
kk< ' 1a)i ttaiii. r t^ '
<ia '.i.Fut ,, f'ikl • a-
llKtatlaAh, i*'tkk(*-ili'V .
tta/li. Il l.e» hotitt •/< X,
te» bretelle». I >-
•»ri ' '• ' i.M.,
M Fut.,
llUi ^' i«-
houK'KÏiiit je vaiê croi*er mit* bre^
telles. Il l^es bras, l-^liia-tciieii-
jU'l'a, «•nna-t«lMMi-nrH*M, fliia-
tc'h«*ii-ninl'*a,f'liia-t<h«M I-
iia-tclieii-nil'a. l*as., »! !i-
«fl'a, e"lmi-tfh«^-çe»*«, f'Ina-
tfluM»-t'i«»l'a. Fut., elna-tclieii-
ti»oul''u,«''lna-trlifii-iu»UH'a.'rH'>ou-
«iiiuiivf*, eniia-t(-lMMi-tiiiil''a illt* k(K
lou, paresseux, ne entité tlonc ]ta»
tant les bras.\\l^» jambes. K1kk«v
<ia-ttlienn-tj»s«'t'el'tan, eMkke-<l«-
ttlifiin t'es'tan, finTtan. (^-Ttaii.
H Les pieds. K ' I-
"aii, e1kke-da n,
pel'an.Jl/^A pistes. Dfuv kkt* teali
yehethli. Bekkf ^tt-zli 'ti\a. j'ai
croisé ses piste-'*. K l<l/in'tezli 'ti\a,
j'ai cnàsé les pistes. \\ Quelipi'un
en rttute. Dene-^l/.in-'^tezJi wn-^ldi,
l>edzin-'te»li eKsai, ne0(4ii, ht*<ti»'-
Pas., yehe<)<iik, l)e-<lnn-'te/]i,
*tiya. Fut., deiuwiwn-'tezh ye-
li<)U<i<ii, IhmI/iii- t»'/li toii^vi.
Croiser (se). Mututl. I. l-i/m 'te/ii
tiettais e'hlïin 'tezli hittaz« liiHih
*as, hèhè'as. Pas., fMdziii 'teiJi
setitta/, shittMifc, shouirax, lie-
'terili'as. Fut., i-H u «ou-
tta>, 'tewouttas. i- i^, lie-
tou'as. — /*/. eMtiiuj tMdi mh\-
tii'l, 'tiddeM. 'touhdeM. te<l<i«' I.
Pas., f Iditin t«-xJi strulHlel. 'te^-
jtl,. ■ ■ r ..,
i.|. 1.
"Il woudde'l, «ouhde'l, 'tou<idf'i.
Croisillon. DtHiohenn cTanttai tta
iiaiidmii, traxerse tPune croix. M
CRO
L\SL>
CRO
\ .ilvk»' lia ii;»(laii(lz(Mli, Inn'crscs
Croissant. De lu hnn\ Sa iia(.iiii/.a''l.
Sa oettchyi'l lu'dya (oettfliyi'"! ilc
nettfhyouzlit') < prcinivr croissunt.
Sa naneH/lion, dciixiiinc cnùssiint .
Croisure. Ilcttlomir o'Ina tssenn
l)('lio(l(lr/.li(>, clitlfc croiscc.
Croit. l'VItssin "aiii'ii r'iin 'ti'lyi.
Croitre. Ilonuncs et (iniiiKiux. Zèyé,
da/èyo, iiesfhir, iiiiiyé, iièyé, nid-
yé, nouc'liié. honèyé, danidyé, da-
nouc'hié, danové. P^/.s'., zer/.hvan,
dazerziiyan, iiiyan, iiinyan, norzh-
yan, ne/liidyan, iiouchiaii, hè-
nerzhyan, danezliidyan, danou-
l'hian, daiior/.hyaii. Fut., zouvé,
dazouyé, nouschié, newounyé,,
noiiyé, newoudyé, newoucliié, hè-
noiiyé. Il Croître peu h peu, pro-
gresswement.Zèye''\, nesche'l, nin-
ye*^!, neye*^l. Pan., zerzhyan. iie-
£)est'Jie'"l, neoinye*"!, nepiiiyeH. —
En parlant d'un enfant encore
dans le sein de sa mère, on dira :
nèye*^l ; ou bien, selon le degré de
grossesse de la mère déné kkézin
l)odeoettin''l,o» "an-tchan-nelyan ;
('nnpers., "an-tchaii-zelyan) ; ou
encore déné"an néoinyan. || IV^é-
taux : commencer h croître, pous-
ser. Ii/teHchie. Pas., in'^te'^lchian.
Fut., in'"toirichie. — On encore
'"ane'^lcliié, ou ^aonelchié. Pas.,
'^anendiian, on '^anépin''lchian, "^ao-
neHchian. Fut., '"anou'^lchié. Croî-
tre tout de bon, ne^lchié. Pas.,
ne''lchian. Fut., nouschié. — .S''/7
s'agit de foin, d'herbe p/?/.s' que
mûrs : dahittliin'^l, devient dur ;
petthin"!, daoettliii/1, sont deve-
nus durs.W Lune. Sa nèye*"].!! Eau,
commence à monter, hilbin. —
Monte graduellement, danè pel-
l)!!!*"!. — .1 beaucoup monté, ou
déborde, hilbenn. 1| En biens, ri-
chesses, bien-être. Dèpetcho"!, dè-
pestchoT, dèpin"'ltcho% dèoetchoT.
Vas., (l('/iiiiclia, (ii'nitclia. Fui.,
doiilclia, (li)iisl(lia. Dî'wountclia
lit'kki' IkhiIIT' illr, /)/ ne seras ja-
mais millionnaire.
Croix. Dt'dfliiMiii (' l'aiiltai, croix de
bois. Il 'l'saiitsan c'^ranttai, croix
de fer. \\ M cl Ire ses bras en croix.
K'iaatssiii iiii>aii/,ilyé, ou ni-lcluMi-
zilyô, ou yazeliiik. Mels les bras
en croix, niyan diiilyc'. ")/ ni-
IcluMi-diiilyé, on yadiiilni.
Croquant. i)('lkk<)uiin. Ddltal.
Croquer. Dilkkonn, produire an
bruit sec sous la dent. \\ Faire pro-
duire ce bruit, dolkonn,, di^lkkonn,
dinnkkoiin, yede^komi. || Nape-
tta'^1, napi"a'^I, iiapin"a'^l, nayc-
pin"a''I, napitta'I. l| E'ie-sha-sod-
(louzli. hosdouzli, lioundouzhjiod-
(l()u/,h.
Croquet. Pâtisserie oii enlrenl des
fnnts. Djié be'^ta zhella 'losttezh
yayè iazè (yayè de derziiyai, sec).
Croqueur.liozelyai hinniyé,^/»/ aime
ce qui est croquant.
Crosse. Yartiy nèzhè bè^tèzliè, /)//-
ton pastoral des éveques. \\ De fu-
-sj7, "^telkkézhi tchenncn. || Bois re-
courbé en volute, dedchenn <.''!-
tssenn-natthek.Dedchenn iiidapin-
pwot.
Crotte, crottin. ''Lintcho'' tsanon,
crotte de chevaux. \\ Tsan dèiiiu-
kkonnz, crotte de caribous.
Crotté. Être ; après une marche.
Dzan yapè ye^tehdip, — Dzan yapè
""tiya, ou ouzhiya, je me suif crot-
té en marchant. \\ Par une cause
ou une autre. Dzan yapè etssede-
liol^tin. Dzan yapè èdèhes'"tin, je
me suis couvert de boue.
Crouler. In'teltthi. Pas., in'^teltthet.
Fut., in^toultthi. — Naonelttbi.
Pas., haonoltthot. Fut., naoïioiil-
tthi. - — Naon('*^^kar. Pas., naonc
pin'^kar. Fut., naonou'^kar. Vè
naonè'^kar walli ikkésin, la maison
va crouler.
CRU
- -.«i -
CUE
I
Cruupc. 'rchriiiifit. 'Liit-lrlirii-
mil. 1,1 tfKiipi tl'un ihirn.
Croupiérr. I m tdio'-tctiMtloul^.
li< (lie l>«'iiiiiliiilt*, mrtê-tui
/./
Croupion. IW*trhènf>li\fn.
Croupir. 'OiiMii 'ttiu f4i(*'knii nJhu,
■ ,in ^tiifjtuinti- rt nirrtnnimt. il
/><iii» lu /Mirrc«r. TMitHiiiutuliii
tth«1 houiiliii. êlrf poiinii </<-
nmuêie (muiUotfi futur êtùgnrr *a
juirme. - 'IWinoutidi 'r w'hia,
(•M tlC«MUIO(|(l«ii 'o 7J*'rtlll, "'tltilttr
niir tiati* la funinnf. 'r»M>iiuii<i<ii î*
xtic'Mn, <Mi t?4Mi(i<ni(i<ii '<* k)u*'I tin,
ou UMuiou(i<ii Vn naiuMitweiui
sfir*tiii. i7 cnnipit tianx la parcffe.
Croustillant. lit-M'ixai.
Croûte. I «vfjr/li Im k:i ^' «It'M'l, nu
Ih- kiij.^ shi-ttUvIi, i illûti' tic pain.
U Dr la neige, hoiloii. Ilollou ''ka-
j.^. — Ilollou (it'vet, croûtf ilurc.
Il D'une plait , %izz. I l)t iflact'.
Ctv'\ <iziiiè, <»» 'ta kka «Iclkkay., la
"urfacf lie l'eau comme engitur-
«/»'«■ . légère croûte de glace.
Croyable. Ahoune<i(ii. Tto aluKidi
(nilclio^i. Ttc» ah(Mi«li takiri jés-
\aii. ("i- n'cft pan cmyable, aliou-
iuNi<ii illé.
Croyant. S. c. Ya'ti kkeyenidepiii-
"ai liéiien. Bt>dziyetta va'^l'tiv <\ô-
iieii.
Cruauté. I)<'ii«'--<l/i\«' slini, nnnnaus,
miihiint ctvut. \' lietlziy»'* dettlo'
laiittè, ctrur poilu, Cfvur d'ani-
mal.
Cru, e. Ttèhi, »'U »*agit de viande.
'!"f«-!i«-. viande crue. Ttè, ttèè, k'i7
■''ii^it d'autre elnme. || Ttè tssel-
«l»*'ll, ce qu'on nuinge cru, nax'etit.
|^'^t^ rlu't«»el\é, manger cru. 'l't^
ch<*l\é fléneii. ceux (pii mangent
cru. Il le fait manger eru, ttè ^•h^-
*tin aiiayeTin. || Demi-cru. Adj.
Bf<|>hin'"l 'tout' ttt-^, x'iande demi-
crue. — Pour autre chose on dit :
Yfhoittè, ou l»evanè-!tW.
Cruche. IKIif 't^i lirtliwiu'l*' liiHiii-
lui, . .»•€ <f.
Crucifie, h
<l.iiiii<liltAM , tliiur (I iiric frc'ix.
Crucitter. l)i-<lrlifiiii i* rniitt«ikkr
ilat»u<liltja*, «Inoiiilrtft»^. Pas,, cl»-
oiiWiltNir. «latHiiirltMi'. Fut., tUl>
oiiii«>iiltM*, «iii4»ii<loiii»tM'. li 1':.
* I ot 1 II.
Crucifia- !)•-<!< titii II I ratittrtiLLi lU-
ilOlltill
Crudité. It.i- I iti-1-, </i(i (</iii itio'f-
(/< trii
Crue. N. <. Dt-'aiiz** hilliiii. An
IiiIIk'Iiii, crue tuhite.
Cruel. IK'mii- iMKixiy/* ili'ttlu', r/iii a
un oi'ur d'animal. || liedrixt* miii-
yeiiiii/JuMiii ill<' (|«*ii«mi, ctfur tutu*
pitié, xnnit charité. !i K'Iiiari rttin
«U'iuMi, </«! aitne à rendre malheu-
reux. Il l)a(Mi(lfniii'ltKaoi «i^iieii.
Crûment. NadaoudAai illf. Na<la-
oiid/jii iili* ya'ti, parler crûment.
Nu<iii(Mrl<l/ai ilit* \a'l'ti, il parie
erûtnent. F/<i<lin ! «If-'aiiie^ iiada-
oiiiridxai ill^, en vérité ! tu di»
les chouen trop crûment.
Crypte. Nilioya*.'»* xa'ti konn^n, églite
touterraine. Il Nilioya/.»*^ y^ lioraJi-
"an. eax'eau nouterrain.
Cubitus. .Irui/. Iiitrhiiilouè yai<^.
I".t--i-- ya<,4', nu ftss^s ttluMiiuMi.
Cueillir. Den fruits. Djii- oiiiicMi\é,
oiiiuvM-hié, (Miniiixi''. omi»'\i', ou-
iii<iyô, ouiioiu'liii', lii'lumiièy^.
P<M., uunèdyaji, ouiie^iyan, oune-
t'iiiyan, ouneiùiiyan. ouiuvidyaii,
ouiu'!.>ou(*liiaii. Fut., ouiioudyé,
ounousciiit', oiiiif Houiiyr, miiioii-
yi*, ouiM'WtuHlyé. |i I)«\'a Met»ilyé.
les trier du milieu de* ieuUlet, ne-
t<»sl«', iiefiiilé, ne(tillé, net»ilyé,
M«\<jirir*. Va*., <K*«.«« iie«*ilva, ii^
eilla. Fut., li. -l. n^
t>ousle1, n««i«<Mi ilel. //
cueille et mange en même tempâ,
oufièyéou (Iji^ «.«n iiai lf<liiit>r oyin :
(•an iiat>MKlxiier, (>ati imdf^ixlirr.
CUI
284
CUL
i>an nadiiul/.luM-. Il cueille pour un
autre, déiu' 1)11, (»// déiu' 'a ouiir\ t-.
Il Des fleur-'^. Iiittaiiti'ha(.>i' iio/dii
betdiin IumIvIs, hesc-liis, iR'vis, liè-
yis. Pas., beti'liin <.)i'(lyè.s, t'iyès,
t'inyès, pinyes, pidyès. Pas., éloi-
gné, betchiii ""todyès, ""tiyès, "tin-
yès, ''tinyrs. Fut., botchin 'toiul-
yis, 'tousfhis, ' tt'wounyis, 'touyis,
'tewoudyis, 'tewouchis.|i/Jc.s bran-
ches. Dedc'lieiin dshou tchin hèd-
yis (cot)nne la conjufrnaisnn pré-
cédente).
Cuiller. .V. c. 'Lous. Ma cuiller,
st'llou/.i'. DedchiMin "^lous, cuiller
lie bois, 'l'saiitsaii 'lous, cuiller de
fer.
Cuillerée. Flai-è 'lous yé daner'ain.
Donne-lui une euillerée, i'iaoè
■^lous ba yin'kai. Flaoc ""lous na
yous'ka'l, je vais te donner une
cuillerée.
Cuir. ^Kè "^ka^lè. || E-^kal, cuir déjà
en usage. F/ka*^!"!, robe de cuir. ||
Cuir chevelu, déné-dshi-zhezh. ||
Cuir humain, déné zhezh. || Cuir
de laine, "kè *^kalè lanttè you,
étoffe solide comme du cuir. \\ En-
tre cuir et chair. F/tan-tta. —
Be^^taritta de^è, une épine Va pi-
qué et s'est enfoncée entre cuir et
chair.
Cuire. Sans eau. V. tr. Fttezh, hes-
ttezh,, nelttezh, ye'lttezh, hil-
ttezli. Pas., shettè, shiittè,
shii/lttè, ye^lttè, shiittè, shou'lttè.
Fut., wattezh, wasttezh, T^'oun"!-
ttezli, you^lttezli. H Dans l'eau.
Hebbèz, hesbèz, ne'"ll)èz, ye'^lbèz,
hilbèz. Pas., shebl)èz, shi'^lbèz.
Fut., wabbèz, wasbèz, woui/lbèz,
you'^lbèz. Na berr wasttezh, je vais
te rôtir de la viande. \\ V. intr.
Ettezh. Pas., shettè. Fut., wa-
ttezh. — Hebl)èz. Pas., shebbèz.
Fut., wabl)èz.
Cuisant. Froid. Ilokkazh déné hi-
tthik lahottin, froid pinçant. Na
sitthik laaslyu, c'c.s/ eonnne si le
froid m'avait pificé. \\ Douleur.
Fya hodciiiiitssi, douleur anière,
vrce.
Cuisine. Ik-rr 'kaallèzhi koii-en,,
bâtiment où Von apprête les idi-
ments. \\ Faire la cuisine, x'z.
lAIUK.
Cuisiner. Herr 'kaltlezli, kastiezli.
'kaiiilttezli, 'ka'lttezh, •'kailttezli.
Pas., berr 'kaattezh, "kazhi'^lttezh.
/•'»/., berr ''kaouttezh, "^kaousttezh,
'kaoun'lttezh. lijnn kolou be?T ka-
oun'lttezh, dépêclie-toi de faire la
cuisine.
Cuisinier. lierr "kaa'lttèzhi dénen.
Cuisse. Epo^vosh. Sennwosli, nia
cuisse.
Cuit. Shebbès, bouilli. — Shettè,
rôti, ou cuit -•^ans eau. Shebbès,
koutta, c^est cuit. || Herr bèzi.
viande bouillie. \\ Berr ttezh,
viande rôtie.
Cuivre. Tsantsan delkkwozi.
Cuivré. Teint. Déné betthi del-
kkwoz, hommes à la peau cuivrée.
Cul. Ettla. Déné ttla. Dene ttla
dshennen, partie saillante du der-
rière.
CuFde^jatte. Niii-ounelyain dénen,
ou nih-ettla-ounelyain dénen, qui
a le derrière par terre. || Dzèdè-
ttla-deddai dene, qui se traîne sur
le derrière. \\ Dza-eddihin, privé
de Vusage de ses jambes.
Cul=de=sac. Otssin ""an-edoudzhi ille,
d'où Von ne saurait se iî/vr. Otssin
''an-dousdzhi illé sènioni'^lsher.
j'arrivai dans un cul-de-sac.
Culée. "Tènoè dshè nilyae eHeda^'l-
dzai "^taiièoeltsin, bettazin dshè
dedchenn ni'^ldanen henHn, ma-
çonnerie dans Veau, mais s'éle-
vant au-dessus de Veau, et .sou-
tenant un pont.
Culminant. Point c^dminant d'une
montagne. f'hezh-dshiyé. Tta
hova chezh oin'^lin chezh dshiyé,
CUL
•JH6
CUM
i( point culininant J'unt haute
Culbute. I < /It • n« - ttia -triitini.
1 < iJt lui-tlia aJieikdiu, je foie une
itdhute. I Faire la culbute, vz.
Culbuter. T. i»tr. 'IVcli-nii-ttlit-
M>!>i.ii. NlirMini, sliiii(lai, 'ItMiiitu,
'ti«kiAi, 'touliiiai. Pot., tcjji iin-
ttU- Miw><i«i(ii, iiii-ttln-McL<««s4i(ii.
Fut., iui-ttU-<H>u4l<Ui. 'touMlai. N
r. tr. Jeter à terre, renverser.
You'ati 'tiNldui, yuu''nn iiiimiô,
iiNiifiiiir. iinlit<i(i(v (tu
ua'titiilai, < l'of., vou'mii
iui't^(«><i<Ui, iia't^piniiai. fut.,
you'an 'towlilé, 'tousne, *t^«<»un-
n*», yf'toiinn^. Y«»ii"mii iuiouIh*-
ti- i;!ii.ii ii\in, je les ai culhtité».
Culcr. h'iiitt ai'attcer une eviharca-
tion à rfculont. Kkel'a liittôi, \w%-
ttôi, hinttôi, hettôi. Pu*., kkeKa
hettô'. shitttV, shiuttô*. slu-ttô'.
Fut., huuttûi, liuu.st*ôi, houiittôi,
liuuttôi. Kkera houwuuttùi, cu-
lon».
Culot. Fyit^itHKNiz^nin. Dshè tssel-
ttttiii tsaiieii vtMii'^lsinii. 'IVselttoui
tsaiientta dshè t- li'<iè<,'*'«J*î'"ii,;»i;>r
culottée, ou le culot tVune pipe.
Culotte. TtU'i. Settia^ié, ma cu-
liitti. [ De « corderoy », énan-
t^iuliè ttla'i, culotte cannelée. H
De houracan, ttla'i jrayé. || De
drap fin noir, Itekkaozlieri ttKui-
niMi ttlrt"!.
Culotler.'rtla''i dôn^* nalyè,l>enayes-
!»•, I>eiia> inK*. yena\»*llè.l>ena\ iivé,
!m ' .P«M.,tlIa'i l>eiiHyi'hlya,
!»• hi, iHMiayezIiiiila, yeiia-
\»-.iiila, ou yenayinTexli. Fut.,
ttla'i Ijeiiayoui^e*^!, iMMiayousIeH,
l»etiayeirounle'^l. U Ttia"! >eiialifil-
'exi\, ' «•/.h,U*\«Mianel''t*xh,
liexfiii /*'»«., ttla"! w'iia-
4*1 'f «il, \i t'Ai.Fut., ttla-
'i \é iMMial )»\et)eiiah«as-
i/li. Ttla'i b«•llayi^l^, ou ttla'i
lir>eiuuirl'e«li, ntrt»-4Êii ut cututtt.
Il Culotter une pipe. H ' ' .«-
uni \r«li1i»iiiM al 'm. |i< «♦-
<ii hiiiii ll^lli, ;r l'ai culutlcr.
Culotter Uel.TtJa'i >r nAta^'oli.
ye iiaïkltecli, yr iianrtt«nJi, jro n»-
ttrxli, \r Itaittrili. MtrtJl.
Fa»., Itla'i \e iiat ■ \f iia-
(«•ottcxii, \t* iia<,'iiiltr4ii. Fut., \r
natftMHirfxii, )e iuUlwa>»(tr/ii, yr
naliwouiittrxli, }-v iwlivallrali.
Ttla'i yr Maliaountifili. met» ta
cultftte.
Cuite, 'rtatloii Ni! u-
lllil InIhMIOUII, Ih^I > "^If
iMsIaliouiiiiixtimn, lirtJMoudrl'in,
Fennemhle de» action* par lenjuel-
lef, croyant feruurment en Dieu,
on Flumorc et on rituftlore. 1
Ttattou >eyeniin»»liriuHjii yrt»a-
saii-iHidrliiiou, yrilayriliiizlienn, i7
lui rend un culte.
Cultiver. Nili-o-t'a-la-t'e<l«ia. tra-
vailler la terre. Nih-<^^ i,
^iiina, (.'Ttina, pidda, (.-<' >'-
o-t<a-<la-la-cienna. || Nihoiiflchié
kkenatsit^zlier kkcnat{»c<i(ié, tra-
vailler à rendre la terre prttduc-
tive : kkéiiasslier, kkén«iiè/.li*T,
kkéna/iier, kkéiiahi«l/lier, kkt'iia-
huUié.Pas., kkenat&stefiiixlier, kkr-
natsse<.'iii<lé, kkéiia^^ixiier ; duel
kkeiia(.>i(lz})er ; pi. kkeiiai'ùklr.
f'u(.,kkeMatb*«»uzlier kkfiiatN>4»ud-
d(L', kktMialiwassher ; duel kkt*iia-
Houdxlier ; pi. kktMiawuudtié. Ni-
htMteni-hié kkenat<ist^idé niziii, on
fait un semblant de culture.
Cultiver. Ni-Mii»'-. iiin'l-
fliit-, \riu'Miliir (il ne» (pii
tnaniptent, tant au pré», qu'au
jHi$. et au fut., »e tirent du x^erhe
in"ic\iu', élever). Pas., impert.,
Iiiii'te'^lt-liian, iir'lchian. Fut., im-
pers., nmrichié. Ttava laji ninT-
t-hiaii ikkfla! lu a$, certes, beau-
coup cultivé!
Cumul. 'rta«si hèilavrniiionrlttr
k
CL'R
280 -
CVP
kkl'Iialsst'/IllTdU, llt'< ImoIH'II I (111 lio-
tssiii tsanltii lioiistsi lK>iiMiM/,i)(.>nii),
(Hcujur liliis'nurs Jonctions ptutr
cti percevoir Us tniitctncnts.
Cumulard. Ttassi t)i\iayoiMiu>lttc*
tiriu'ii.
Ciimiiler. 'l'tassi lit'dayfMii/.clttt', \iv-
«law'uim'st II', liôdayeiiinin' Ittt', hi--
tlavt'iiiiiinlttè. Pas., lnVlayoïiizi'-
(.'t'Itlt', lii'(layiMiiiu\'t'sltt', lièdaye-
nineoin'lttr. l'ut., hèdayeiii/A'wal-
ttt', lii'(layt'iiiiu'h\vastto. l'ia/jè
ttassi (/tiyé no'Itsi koli a koutta
iH'iiliii illou, VI edlaor ka hèda-
yoiiiiiiii'ltteou ? W'tanl pus c(i-
pnblc de bien fnirc la )noin(lre
chose, une seule cliose, pounpioi
nvec cela l'cux-tu tant cumuler?
Cupide, 'l'saiiha l)ahèzlu déneii, cjui
Il fdiin d'arfient, de richcssea. \\
'l'sanba Invastsi yeninzhènin dé-
iien, qui ne songe qu^n gagner de
l'argent. \\ Tsanlia nt'ilt'iii dénen,
//;( amasscur d'argent.
Curable. NaMolna uallihi.
Cure = dents. Ilwou-ttla-na-idsliihi,
qu'(}n plante à la racine des dents.
|(IIwou-ttla-na-tssedsliik, se curer
les dents. Ilwou-ttla-iia-ousdshik,
/(• tY//.s- me curer le-s dents.
Cure = moelle.Hetta oyaoè yénadshik,
ipi'on jilantc, (pi'on fait pénétrer
dans les os. || Ik'tta èyaoè ""atsse-
dsliè, avec iptoi on arrache la
moelle.
Cure=oreilles. l)ziyé-na-tssedshik.
Curer. Les oreilles. Dziye-naetsse-
dsliik,rlziye na-s-dshik,na-iiidshik,
na-dsliik. Pas., dziyé na-etsseoe-
dshik, iia-oesdshik. Fut., dziyé iia-
tssoudshik. iia-oiisdshik. || Un
pjijts. -Tou kke ttassi sliiii ""ta '"al-
yé, pasié, oanellé, oayelle''. Pas.,
""tananelya, ""taoaoilla. Fut., ''tapa-
walyj'H, taoawasle'^l. Se '"toukkè
ttassi slini ""lan, sa '^taoawounle'^I,
cure-moi mon puits.
Curieux, l^tassi ekkorousva veiiin-
/.ht'iiiii, (//// (/(•>■//•(■ (qiprcndrc (picl-
i]ue chose. Il Ttassi hoiirli\vas"iii
yiMiiii/ln'iiiii, curieux de voir. \\
Oiidi'/iiit tliriiii, curieux d'enten-
dre ; oiidi'iiit t li»'iiii.c)iidt'iiiiittlu'nn,
oudciiiiilt lifiiii. P<is., oudtv.i'oi-
llluMiii, Diidi'iii'oil I lii'ini, oudiMii'-
nint IIk'IUi. Fui., (tudciioiitt liciiii,
(MKlcnrwastl lu'iiii, oudi'iKMvonii-
ttheun. OiRliMR'woimt t lu'iiii saiiaii,
ne ^'ow pas si curieux. \\ Il est cu-
rieux à voir, hoMaii-yeniodiya alio-
ttiii. Il // le trouve curieux, c.-à-d.
singidier, ye^aii ycMiiode'^lchia. 1|
l '()//// (]ui est curieux, si)iguUer !
Yeniodiya !
Custode. Beye Nilioltsini lesttezlie
iiidittai, dans lequel on expose le
Sainl-Sacretncnt.
Cutané. M(dadie. Déiié ttlii "kaoè
daddae.
Cuve. .1 lessive. Bove vou kkoiiacl-
tssi^^I.
Cuver. ]■//). Djié "ton téli tcho'' ye
shaiiin odcnelnoiiz, le l'in qui boni
de lui-même dans la cuve.
Cuvette. La-ttliai, uwins-i)lat, plat
où l'on se lave les main-'^. \\ He\e
kkeiiazcldai, cuvette de toilette.
Cyclope. rianè yiii hoiinaoè, (pli n'a
qu'un (vil. \\ Tsantsan-dshèri da-
•oinlé slini, médian ts forgerons des
tetnps anciens.
Cygne. Gaii,\vos, || Blanc, «^auwos
tclio'', gros efigne.\\Petits ciignes,
•ïanwos-azè. || Gris, <iap,'^^"s bayé.
— Tbid., petit, ua^wos hayé-azè.
Cylindrique. Dellou. || Ciflindrique
et se posant vertic(dcment , c\v-
(i;oif] ; iiaoèuDuH.
Cynique. "^Lin lanttc- dénen, homme
cipiicpic. Il "^rtassi oan èdèdaorelni
illéhé, qui ne respecte aucune con-
venance.
Cyprès. (Xom donné an pin dans
ce paifs). '^(îanen. '(jaiieii de-
dcliennen, arbre de cjjprh. "(ia-
iien non flerzh"an, île de ciiprès.
DAM
- 'JK? -
UA.N
D
iKt^uc. I^-iliouniUi.
Daigner. ^ >aii «i/irr-» /r
^^r^^. i' „ ! wir ixiir, «<-
i«it iiaiMviiai \«n. Dainnrt entrer,
' . Miliilf'I y«n. U .Vf lui» * ;
rriii/ fMir 'taniii illt- <.,
/f i^»^c. // ii«' lîaitiiic IKi* U »«
tianlcr, \^ué'\'u\ tiiiuiii ilU*.
l>ais. tUiclatiè tcheiiiirii lic^kexiii <lit-
yéliu'liii, liai* au-<icjffUf (/*iifi trô-
ne, il NiIki'Uniih lottt'Jù' lH'ya4,iè
!.4*ttM'l. U'ifuct im pttrte If
Saint -S:. ..
Dalle. l)e<if(ieiiii 'tfll lieiiliii liNliè
K » le, ;»iVrrr plate fermant jHivé.
Dame. \. t. lit-kkait/lieri t>M-\aiit'ii,
{'un gintltnian. || Daac !
/ ., »«• rt-ntl ttniinuircnicnt
par ttuiittè, c*e$t (/ue. Pouripu»
nt" tnn-aiUcf-tu pafY Dame ! ;V stiin
ti'U/ttuis inaUnlf, i'«ila(M' l^a f^'ula-
<^>itiMa illour I lu>iii t'\a lit'>liii ttoii-
tt»' itta. li Tt-rnu- </«' jeu. 'Vt& <lf-
kki'iiajâttai iH'kkuudifri liettiii,
pUm t/ui obtient de l'itnptfrtanct'.
Damer. Tta ciekkenaattai ottlaé iiiii-
ttaj, mener un pi'o/i à rejitré'iiité
du damier: niiu^s'iù., niiuii''ai, ni-
yè'ai. i'a*., ninttaii, nini*aii.f'iif.,
iii«attaM, iiiwas'tt'^l. H Damer le
pitm à ifuelqu'un, le supplanter,
.1,:. . .■:■-;■,■,.
U'kkfiietnya. H in terrain , vz.
\MMn«.KB.
Damcrcl, damoiseau. Iviuuliuin
<l(-ll< II. </!/< ■
lu ll'i » tpi .
Util kkfimm*zii<*r o\iii.
Damier, lickki-naullai, »ur </uoi «*n
Damiiahlc. IIoiuim 'konn \mij^ tUn^
lia lioritii "an, /x'ur la punitunt de
• /KOI 1/ n (I un enjer.
Damne, es. N ;-. YtHlari)/* Uini
kniuMi (naciiii t,4'iilin, ou 'ktiiin •'liiii
tj>kM>iiii (^4*iilili, un damné. Ktiiiti
-Imi tvMiM , /< < damné*.
Damner. \ < «liiii 'koin-n
tsMMiii «IfiK» 'èiiiyaiirrti. Va»..
\aiiiirrti. Fut.f 't'iiiyaou 1 II.
Kuiiii nIiiiï t><<«'iiii ii^iiiyauu'l'ti
>aitaii, prends garde tpie Dieu ne
te damne.
Damner (se). Ve(lari\e iUini w'ft»'^*-
<ifl (1, \èt-<leA'ti, yèè<linn'ti, yrt^
(lerti. /*<!«., lîW'tfkJifiiertiii, \èt^l»--
É^rs'tiii. Fut., \i • •
etstie<le«ie<l«lt% t*<lf«J«*s4lé, «nUihlitlé,
(■<)e(it*<l(lt*, tVItMiifiii^, e<i«*(iuuli(it',
luNltMJe^hlé, «Hle<lil<le'l, e<liM|ou'l-
<lfl,tMlwU-l<le l.fiir.ft-
(le, t*<lf<loiistJé, t'ilt-«U'%>t»i • -
(Juu<l(it', tHlf<lewou<l<lé, etlt^lfHuuii-
dé, lieiletluu<i(lt*, eiledenuiiKlfl.
Dshiye tHltHlewuu1<ie'l Naiiaii, ne
vou» jetez pa* tiaii» le feu de Ven-
fer.
Dandiner (se). 1)/. It- m tvM-t^-llo*
laiitiuu \e«l«li h, iitiiriht r en Italan-
^ant *ofi cttrp». t«*stlo*, t'intlu' e^
tU»', nu fiic«>re iiaufii %i ' ' ' ' u,
ON 'tertiliou >e4l(ii'li. Il M
$e balançant nu4lemetit.{>t, pour ;
tiexi, Miii cttrp»}. Dxtnlè m ^iiitlo*
ille kuluu, ne te dandine dune pa»
t.int.
Danfter. Wliuuiiiii. llunè«i>è(ii.'.\u-
tlfliii. Il A*ejrptue au danger /xir
DAN
- 288
DAU
fournie, sdtis rdlsoii , aixli-' lui o-
tssiMiii yeiiiiiiii ';i illoii, otsstMiii v-
(lèrt'ddi ovin. .1»/ iiiH'nii ilu diiii-
ger, hoiit'dyt'di lii)imyaî.H'. // s'ex-
pose au il(iii<fct\ l)î'/i otsst'mi 'ten-
ue.
T)anfîereux. Hftlrliyaoïu'dyct. Hao-
di' lui, ou Ui'odi'lni. — '"Aode'"lni,
c'rni (/(//j^'crcj/.r. Ni'odi'''lni ikké-
siii, ki)iitta ttassi lUMiliii illé, dé-
ciilcnuiit tu l's un hotntïic (hmgc-
rcux : tu n'es tju'un bon ù rien. —
// le troui'c dantfereux, ypodè*"!!.
Dans. \'v. Iloyé. Vaoè. Nilioyé, ou
nilloyaoè, dans la tcrre.Smxlvhv/h
yé, dans le sae. Nilioyé dilyé, creu-
ser la terre, faire un trou, une
fosse. \\ Dcdans,(t rintérieur.Yaov.
Vinsin. Yé hoyaoè, dans la nuii-
son. Dedcheiin yat>è oin'ldyet ikké,
il se trouva que le bois était pourri
à l'intérieur. Yinsin naddé, ils
sont dans la maison, l'étnblisse-
)nent, le bâtiinetit. \\ "È. ''Ëzin.
You dedchenn tssi *'èt<elya oula ?
A-t-on chargé la barge? F/lkke
dinè délié yin tssi tcho'' "^èzin da-
(jeiina iiin, huit personnes seule-
ment -se sauvèrent dans l'arche. \\
Mettre sous, dedans, vz. mettre.
Danse. Datsseltli, danse d'un seul
/?o;/j/?JC.I)atsseddi'^li, danse de plu-
sieurs personnes. \\ Danse des yeux
fermés, e'^lyéneddihou datsseltli,
ou flatsseddi*^li.
Danser. Datsseltli, datssefldi'l, das-
tli, daneltli, daltli, dailtli, daou'^l-
tli, daheltli, dahiddi'l, daouhdi'l,
daddi'^l. Pas., datsse^/eltli, datsse-
oindin, daoestli, daoin''ltli, dahel-
tli, daoiltli, daflou^tli, dahèceltli,
dapiddi^l, daoouhdi^'l, dalièoerldil. |
Fut., datssoultli, datssouddi-1,
flaowastli, daowoun'"ltli, dagwaltli,
dao«'oultli, daowouddi'l, daowouli-
di''!, davoiiddi'l. 7/ fait une danse,
datsseddi'^li lioHtsi. 7/ danse avec
elle, ye''l daltli. 7/ le fait danser.
daltli aye'l"in. Ils dansent les yeux
fermés, e'IyédaniMiiiiliou daddi'l.
Dard. Crochets de vipère, bel ta dé-
lié lii"ai'l. Il Dard d'abeille, hetta
délié ''a'ittô'". Il Pour mettre au
bout des flèches, tc-lian"anen.
l)iir'l-trliaii"aiién, 'lVliaii"aneii
tclio', gros dard. || De jiore-épie,
tssi-ttclionè. Hettrlionè, .ses dards,
ses pi(]uants. \\ Sercant à harpon-
ner le poisson, les rats, shounsh.
l)/i'ii shounsh., dard i>our le.s rats.
Sèzlioiinzliè, mon dard.
Darder. Iledzi, shizi, shinzi, yèzi,
shidzi, shoiisi, lièyèzi. Fut., ""hou-
dzi, housi, hèhounzi, youzi, "he-
woudzi, '^hewousi, '^heyouzi. || He-
<>wor, ou hii'wi, shi^wor, shin-
i^wor, yèi>o\vr. Fut., hou'<rè,lious-
"^gè, houn'^^è, you'^'^è, lioinvoiiVè.
Il ''Kazergè, kades°ffè, ''kadinl^è,
"^kadeF^è. Fut., ^kazoul°f?è, "ka-
dous^ji^è, '^kadewounl'^gè, '^kadoul-
"^i^è. Yedziye "^kadergè, // le darda
au coeur.
Dartre. Soun'^lshenn. Soun^lshenn
yedda°, il est mangé par les dar-
tres, il a des dartres.
Dartreux. Soun^'lshenn yeddahé.
Date, '^rtaho, quand, le (piand d'un
fait, d'un événement quelconque.
Il Interrog., edlaho? quand? 'ïtn-
ho délié hodoulittin ekkodèdyai
'a, Vitcho dzintc'ho ourta*^ hooa-
dè, ekouhou oun'kanè'^ta, chercher
la date d'une nais.mnce, en comp-
tant les années et les jours. \\ Tta-
hè nehnenkké, ou ttahè oayékké,
l'année (pie... — Ttahè dzinékké,
/(' jour que...
Dater. Ttahè dzinékké èdittlis ho-
'lé, eyi dzinékké zniou, èdittlis
kke, dater une lettre, un papier
q\ieleon(pie. \\ Ttaho ttassi naho-
zlieri dèttlis, prendre, écrire la
date d'un événement quelconque.
Dauber. Dene iii'telttous, in'tes-
ttous, in^tin^lttous, in'^te'^ltous, in-
UÉB
'Mi
DÉb
*trshil(tuu». iiruu'Uluti». /*u*..li<-
hi.
Dauber i»c). Mutu.iirmrnt. I
M-Itltui», r' lin tilt loiio. i*<i*.. •
«rllluut. rliirtr^iiillmin. ^'l^
' ' ' ' nis. t lil ,
(llttoU-.
ha«anla>(c. Ann*. ll<> utiù-. \u
tiiïtÀ-. l'thi. An'l«uii. l)in iM-tain
yvnii'i'taii koKm, ryi ho'aiia^ Inv
i«i . j*oitne d'iui-ci : uuii»
;*" ittfnnc (c/ui-M. TtJii
M\«M«ii>< i/i>ftnr--m*('ri ni-
De mariiuant /HiMCfiiori, uri^inf.l^
cimtcau de mon /«^rf, M«'ta l»M»^je^.
l/rnfant de cettt femme, diri tsM*-
k«i lifiiUBé. // eut Fran^nis </« m«im-
tanee, iMinUi mhiii iint'ii lifiiliii|
vrai Français. Il Marq. (léplacr-
ment. Je xùent de la prairie^ ttlô
kke ut^xiii HKttiii. Je l'icri» de l'é-
tîli'e, va'ti kiMi-4Mi t»ts<iiii "«iTtcs-
tya. /)'<»« vien>-tuY K«lliiii otssin i
aitettiuuiir H Martf. Ȏparation.Je
me iéparai de lui, liettrhyuzin '
'tiya, ou l»et>an '^tiii-niya. || Muni, i
iiipjmrt, rtlatiim. De </i/«»i parles-
tuf F>lliiii «»i'an juliiiiii ttar ou
(fdlini oun'^ka atlinni tta? || Marq. '
caune. Je l'ai fabriqué de met '
rruiiru, siiiiatta t«ipi*aii, ou sinlattH ]
sliiltsiii. ;
Dé. .1 enudre, In'tta iierkain. || .1 j
M»ii«-r. VMl<li'"li, </i<'«»« jette en l'air.
Débâcle, débAcler. IxHir "teriJi-
uHos. la ^lace hritée *e met en
r/(. int. "IViiil '
ni": I flitttaut.
Tenu té tè, la glace part, en se
hrisiint. "Tenu ter/iila, la glace
IMirt en descendant le courant. ||
Fig., nai>o(lit*«*t l.i' 'An
orelyon «etWuntni, i - t la-
hoiiiiva, tout le tiutiidv partant
tout à coup, ce tut comme une dé-
bâcle. Nihoi4i iUiey-lie<l(UHix)i U-
liuudva. |»ar rapinut à la terre ça
/il tatiiMi<t\a, tnut tt
i/i/iMtuI, ce fui comute
une déltêcle,
Débatlaf{c. Vou \w\\ i. ri.
k I •l.i<li(tni, actittu ,fe let
fuiUcI > , i/*»»i/. f ir !, > 1 (/(«in et d*en
>i/ifif Um inanliandmi.
Dcballe. éê. You e1'ke(Uilett«r,«*i7
n'tf 11 t/u'un leul l'<i" ' ' ' • ! i-
liadfttMr, «'f/ •/ i»i ij , 1 .»!
<• rkeil . ou, \iju kkfnr«ii'
ttm, -^a*' /'"'. "" "^
iHtyait que marchandise'
Déballer. K'I'kiNiaiiettar r<.i.ii.().
.• 1 kr<lrti|««»t«i (h.il'il.f, ,-|'l..-lii
<lt*t»'ar. I-
«r, e'I
••r, eniceilaved^'ai; e11(c«ladi-
ttar,, eTk. ' '• Pa»., el'Ve-
<la«l«*ttar. ut.i'ar. Fut.,
v\ ttal. eVke''
e'I r A.tuii"ar. - N
relyon eT^kefiatlewoun'ar, déhalle
toutes Ifs marchandises.
Débandade. Aller à la. (Hommes.)
K I ieM, e ! '. e1-
^k. e1'ke«l.; / . e 1-
'k^tsi>ei>inHel, e1'k^*(.'i<i<l«*l- Fut.,
e'ncétssomlde'l, eTkéwoiitlcle I,
eTkt'uouli.leM, eTkou.MeM. (1 .Ir-
rii'er à la. Sal'ta nit<î<iii<le'l, iiiiil«l-
(le'^l. Pas., HaTta niziinU-l. niniil-
Hel. Fut., saM'ta-iiitNMHMldfl, ni-
wou<MeM. Sa'Tt ■ • ••• ' I o\in, ils
arrivèrent à la • « .H f.lrii-
nuËUx), eT^ki'l .4 . l'a»., eTkt*-
(.•inTas. Fat.. ,1ki»aM'as. \r
river à la «/. . . >aM*tM
'a» oyin, i7> ..; ^.. . .< at à la d,
dade.
Débandé. I' *i. Se-
in I t ini ; ' i.mon
arc est < . traque-
nard, i » ;...... ;i«*hl« ; ha-
bit., iia-trhin-neltli.
t>ici*o— >iw fcaayik'Wt^lipiiM
DEB
- 290 -
DEB
Débander, l'ti <//c. KTtin Haouo-
tti, '«•iiDiu'/Ju'sttL, "yaoniirltti,
Vao'i^^'tti. Pas., 'i^aoïieti, "^iiaoïu'-
iii'ltti, VaoïuMiiii'ltti. /•'»/., "^^ao-
ïioutti, "uaonoustti, 'uaoïu'wounl-
tti, uaoïunilttl. || l' n jiH^^c. Cn-
siicl, iia-trhiii-iieltla ; habit., na-
tc-liin-neltli ; iui-tc'hin-iiestla,nin^-
tla, iieltla, neoiltla, nou'Ula. Pas.,
iia-tchiii-iioltla. noni'ltla. Fut., ua-
ti'hin-iioiiltla, iioiistln, lunvoun"!-
tla, noultla. K\ 1 e'ltsé/i'> na-tcliiii-
iiiiintla, (h-bdiidc ce picgc.
Débander (se). Arc. F/l^'tin ttloulo
lieoella'l, la corde de l'arc se relâ-
che. ETtin ttloulè hinla, /(/ corde
de l'arc s^est détendue. \\ Piège.
F/ltsézé shaniii na-tclnn-neltla, le
piège ■s'est débandé de lui-même.
— Ibid., e'^ltsézé shanin na-tchin-
neltli, le picge part de lui-même.
H Troupe d'hofitmes. F/rketssed-
(leH (comme ci-dessus aller à la
débandade). F/lttchvazùi tssed-
de'^l, ^^tidde^l, ^touhden, ^teddeH.
Pas., serzhdel, ""tezliiddel, "^touh-
del, ''terzhdel. Fut., soudde'"!, '^te-
woudde''], '"tewouhde'"!, ''toudde'"!.
Débarbouiller. Dekkénaneldé, de-
kkéiianesdé, dekkénanin'^ldé, ye-
kkénane*^ldé, bekkenanildé. Pas.,
dekkénaneldé, bekkénane£)i'^ldè.
Fut., bekkénanouldé, hekkéna-
nousdé. Neiazè bekkénanin^ldé,
débarbouille ton marmot.
Débarbouiller (se). Kkénazeldé,
kkénanesdé, kkénaninldé, kkéna-
neldé. Pax., kkénazeldé, kkénané-
É)esdè kkénanépinldè. Fut., kké-
nazouldè, kkénanousdè. O'^tiye ko-
lou kkénanéwounldè, débarbouil-
le-loi comme il faut.
Débarder. Des marchandi.ses. Dà-
you-inlyè, dà-you-eneslè, eninlè,
enellè, nilyè. Pas., dà-you-nilya,
da-you-enilla, eninla, eninla, eni-
lya. Fut., da-you-oulye'^1, da-you-
00816*^1, ounlel, oulle^l, woulye'^l,
wou'Ic'l. Orclyon da-ycm-nilya
kou, tout est débardé. \\ Trans-
porter des bois Ixrrs du laillis où
ils ont été (■o(//)i'.s, Dedc'henn edin-
<li'iyi', cdin-deneslè, deninlè, ye-
denlè. Pas., edin-delya, edin-de-
nilla. Fut., edin-doulyo'^l, doiisle'l,
di'woiuile'l, yodoiille'^^l.
Débarquer) 1'. inir. I)a-ttchyaenni,
ou dayindi, danessai, daninoai,
danpai, danittas, danouli"as. da-
nè"as; dazinde'l, danidde'l. Da-
yindi 'a houdelyan, (7 ij a beau
pour débarquer. \\ V. tr. Dayou-
inlyè (conime ci-dessus pour dé-
barder). — - Ibid., transporter à
une certaine distance, ''ta-you-v\yè,
''ta-you-zheslè, zliinlè,'^^ta-you-ènc',,
'"ta-you-zhilyé, zlioiflè, ^tayouelyè
kkenaddé. Pas., ''ta-you-ehlya,°ta-
you-zhilla. .Fut.,, "ta-you-oulye'l,
'ta-you-ousle'^1, ounle^l, ouUe"!,
■woiilye^'l. Orelyon "ta-you-ehlya
ousan? Tout est-il débarqué?
Débarrasser. Quelqu'un d'un far-
deau. Déné-na-Vl-ettai, })e-na-
°e''l-es"ai, bena-Vl-hin''a, ye-na-
Vl-di"ai, be-na-Vl-deoittai,douli-
"ai, yena-Vl-hè-di''ai. Pas., be-
na-Vl-dittan, be-na-Vl-di"an,
din"an, ye-na-Vl-din"an, be-na-
Vl-de£)ittan, douh"an. Fut., be-
na-''e''l-doutta''l . be-na-''e''l-dous-
"a^l, dewoun"a''l, dou"a''l, dewou-
tta'l, dewouh"a''l. — Ibid., de
tous les paquets quHl a sur le dos.
Be-na-Vl-dilyé, deslé, dinlé, dél-
ié. Pas., be-na-'^e'^l-dilya, dilla,din-
la. Fut., be-na-'"e''i-doulye''l, dous-
le^l. Ne-na-'e°l-douslel, je vais te
débarrasser de tes paquets. —
Ibid., bepan VI "an^telde^, "an-
hesde-^l, "anhinnde'^l, "anhelden.
Pas., beoan VI "anheldel, "an-
lii-^ldel. Fîit., bepan VI "an-^toul-
de'^1, "an'^tousde'^1, "an'^tewoun"!-
deT. Seoan VI "an''tewoun''lfle1 ,
débarrasse-moi de mon fardeau. \\
D1£H
- 291 -
DHH
/ M iipfHtrfrmrnl. Yinaiii t(a brita
..• «ull^ MiiilM*, 'tu
'tiii-\ min. *tiii
l'a»., liniyH, tiii tiilU. Fut., tiii-
wnl\r'l, tin ««tslf'^l, 'tili»uunlr*1.
I>ebarra»»tr {se). D'un fanicau, • m
/• ' '. 'K'I liMXJttai.
I . ttjii. /*«»., '«1
iiii/itlali, iiu-<l«->ttnii. Fut., 'c*'l iia-
««tutta'l. iiM-<KHi!>ttii'l. 'K*1 luuJitl-
ttnii niiottin, tu t\'» donc liélntr'
ratté df ton fartirttu Y Ihid.^
ftt (r jttant là. ')rY\ "ttn'tclyoul,
^hou'l, *an''tin*Klu>u*l, "an-
., .. iiuu*^!, 'an'tilvou'I. Fat., "an-
telxil. "«irti'Ithel. Fut., "an-
loiilvmiT, 'aii'ttHiNc'luxri, 'airte-
woiiii Ichou'I. Il D'un iiitpttrtuu.
Déni- (H'véniuiiiu>l\an ilh* ttoliya-
xin bèya/i-rti, parler tlésithli^iam-
mrnt à quelqu'un pour l'éloifiner
(/« w.|. — Ou hicn cncttrt' : ttoliya-
/jii ts>fl"u, parler de manurt- à le
faire partir ; ttchya/iii ht*s''a,
ttdiyaxiii nd'a, yi-l a, l»il"a,
houTa. — Ou encore: kkaziiè
"^tiiMlai al'in, finir par le déeider
il !-itrtir. Kkazlit* '^tiiuiya a.Nla, en-
fin j'ai pu le faire sortir. \\ D'un
vêtement. NativSflyé, iia/hesyé,
iia/liiiil\é, nalilyé, nazlnlxi'. Pas.f
ii.itNM'Irlya, iiazliésya, im/iiialya,
iialil\a, iia/liil\a. Fut., iiatsKoul-
\f'l, iialiwii-sye'l. Kddou koii ! So-
it- iiahma^ye*"!, U fait hien chaud,
le vais me déharraster de mon ca-
Débarrer, l'ne pinte. I)è<la 'adè-
tiiilioun \é<Mia ^adè'^tin, en ôtant
tiiie harre ttuvrir la porte, dèda
adefc'tin, dè<la 'adiiiHin. Pa*., d^
da Vl^'tan, d^la .. ' . Fut.,
dî'nlu 'a<ittu'tan, «!. us'taii.
Debatcr. (tter le hâl. l-m tolio"-
kk<- «iah'aiien be-na-yé-<littai, be-
na-yé-defi'ai, be-na-y^-din"ai, ye-
n.i xf-di^ai, l»o-na-y/*-dittai, In'na-
\t 'iaiih'ai. Fus., he lia- \ «'•-dit tan.
lif'iia->é-4Ji'an. Fut,, be-na-yr-
' l'i, i»c-f f»*«n. ii-«ii
1 lM*kkf < lirtia%r«l«»-
wtiuii M I, vite, ole-iui $on Mf.
Débattre, l'ne quettion. 'riar'llllii
oiiii'Va rlkki'ttlaii iia\atkM4*ti*
</. •• tttute» le» /a-
»' er te vrai, na-
yail ti. Il i Pa»., iia>a'té-
(lè'ti, iiM>>. .« .. i.i, uu\n'\i\iou'\'
'ti. daiiava*t^4'rti. Fut., iiaya-
't. . ^ I ter
. pi-
nion. iiéné ri iiaya ti, na\as'ti,
nayaiirili, iiayaTti. l'a»., na-
ya<Tzirti, iiayazIiiM'ti. Fut., iia-
N aiMi'ti, na>a«aN'ti, iia\ awuunn'ti.
Débattre (se). Dan* un bourbier.
Dwin ya^ 'a-tHvl-'eïl», »e débat-
tre des pieds; 'an'i-zli, 'aiwl'eili,
•aJ'eih, "aireadi. Pas., 'a-t.sM?t4-l-
'exl», 'at^^'eïli, i ' ' , 'at*'l-
'ezlj. Fut., 'a-t>- . *awaii^
"e/li, 'awouiil'exli. — Ihid., des
mains. D/uiii ya^iè 'alttt»u«, "u»-
ttuus, 'aneItttHii», 'aHttoii'i. Pas.,
'at^'lttoiis, 'a«.i"lttous. Fut., 'awal-
ttuu!>, 'aH'asttiHi>, 'a«ouidttuu>,
'awalttous. Il lf>ntre un adx'cr-
saire, se défendre. Kket.v<«Hidi,
kkesdi, kkéiie<idi, kketldi, kkéid-
di. Pas., kkt' ' ' di.
kkéuindi, kki'i ■(.,
kketsouddi, kkrwaMli. i) li^r kk^
t<e<itii kuluu, dc»u\è,i7 t'est bien dé-
battu, bien défendu, mais hélas!
Débauche. FxllM^. Inhrieité.
Débauché. Ftr, fldlM.- kkt-natfiéè-
/.lier ;/>/.■ "H-
nés à la «/t ' ! itit^
zïièr ottisiii neyhaliuunni illé «i, fif
vis dans la débauche ; ce n*est
ywi* eela ifiii te ditnnern du pain.
■u, MH <.' .1'
I I, une pt . I
Koirtah^ (lene «liiii, un coureur.
II /*<»Mr kkéiial<kM*x)ier. - * ' Tl-
VKM.
DKB
_ 2Q2
DEB
Débaucher. 'I'tats<>enn illé dene
al/.lii, (»*/ (louyé tssoiin driié ""al-
zhi, attirer (juii(]ii'i(n (tans la itiau-
vnisc voit"; '"asshi, 'aiiolzlii, '"aye"!-
shi, "ailzi, 'aoirishi. Pas., ""anel-
zhet, *'a(.»i''lslH't . /•'///., "aualzlii.
■^ahwasshi, 'awoiinlzlu, "ayou'lshi,
''alnvoiiiilzlii, ''!ihwou''lshi. Tta-
tsstMin \\\v ''a!.>in'lshot lakou ! Tu
l'as jolitiicnt (tclmuclic !
Débaucher (se). EdlMè yo otssedel-
' ['\( pour ce vcrhc -coir se damner).
HcU'lè dénen etsseoudenltsin, se
faire déhauehé , Diideiiestsin, oiidr-
niiritsin, oiidonltsin.P//N.,otssedel-
tsin. odestsin, edinltsin, edeltsin.
Fut., etssedoultsi, edoustsi. Kdlèlè
dene edewounltsi saiian, prends
iStirde de devenir an déhaaehé.
Débaucheur. Déné eddisin 'ansliilii
délié sliiii. Èdèerti dene slini,
séducteur.
Débile. Déné ttiy oullé. Settiy oullé,
je suis débile. || Hodesdnttè, ho-
dedesttè, hodedin'^lttè, hodedin-
Hè liodèdet'ilttè, hodedou'^ltte,
hodehèdi'lttè. Koutta, hodedin^l-
Hè ikkésin, décidément, tu es
bien débile. \\ Habit. Azehdiyé,
anesdiyé, anindiyé, anehdiyé, ane-
zhiddiyé, anovilidiyé, adanehdiyé.
Il Casuel, aziddi'^lé, aiiesdi^'lé, a-
nindi'^lé, aniddPlé, aneÊ)iddi''lé, a-
nouhdi''lé, adaniddiné. || San zid-
di"lé, san-nesdi'^lé, san-nindi'^lé,
san-niddi^lé, san-neniddi'"lé, san-
nouhdiné. Anesdiyé kou ! Je n'oi
plus pour deux linrds de force !
Débilitant. Betta déné tthi oude^'lti
îlh', par quoi le corps est sans
force. Il Betta dene tthi ^leoazhi
laattin, par quoi la chair devient
faible et sans vie. \\ Betta dene
tthi nanin^ldazh, par quoi Von de-
vient faible et pesant.
Débilité. Ilodohodittè.
Débitant. Dzin edaonelttou heoan
naoenni oiazé dénen.
Débiter. Na^/enni oiazc houttin, na-
(.'osni oiazo hosttin,, na{.>in'hn oiazo
hounttin.nane'lni oiaze hottin, na-
jiihii oiazo honwittin, na{>ou''lni
oiaze hoiihttin, iiaoe''hii oiaze da-
houllin. // (/ fait un <^rand débit
de marcliand'iscs, iiano'hii oiazo
houttin kolou, ttassi '1aii honaii
iianorzhni.
Déblatérer. Donodziycila déné ho-
nayaaTti, bènayaas*^ti, honayain'l-
■^ti, yoiiayaa'^rti, bonayairti. Pr/.s.,
déné hènayaa°rti,' hènayazhi'^Pti.
Fut., déné hènayaouTti, l)onaya-
ous'^ti, bènayaoun'Tti, yènayaou'l-
■"ti. Sona^azhinTti, koutta illo ttè
ousan ? N^ auras-tu pas bientôt
fini de déblatérer contre moi?
Déblayer. .1 rentour d\me maison.
Yé honnarè hokko 'tè°tin, "^tes'tin,,
''tin'^^tin, ''tè'^tin, "ti'tin.Prts., hokke
"teh^^tan, "ti'^tan. Fut., hokke 'tou-
"tan, °tous°tan, '^tewoun'^tan, '^tou-
''tan. Il You"an-o-'telde'l, o-'tes-
den, o-'tin^lfien, o-^toldeH, o^'tilde'^l.
Pas., you"an o'te'ldel, o'^tindel.
Fj/t.,you"an o^toulde"! , o'^tousde"!,
o^tewoun°lde''l . Yé honnarè tsset
slini you"an o'^tin'^hle"!, déblaie de
toutes saletés les alentours de la
maison.
Débloquer. Une maison enterrée
dans la neige. Yazh yé "anhottai,
"anhos^'ai, ''anlioun"ai, ''anho"ai,
"anhouttai, ''anhouh"ai. Pas., yazh
yé °anhottan, ''anhonwi"an. Fut.,
yazli yé '"anhoutta'^l, "^anhous^an,
*'anhowoun"a'^].Yazh ye ''anhowou-
tta'^l, allons débloquer la maison.
Déboiser. "Anedshe"), "^a-nesdshel,
"anindshe"], ''anedshe'^1, ""anidslieH,
"ànouhdsheH, '"ahènedshe"]. Pas.,
"anedshe^l, ''anéfiidshel. Fut., "a-
noudshe*^!, "^anousdsheT. Nibone'^l-
chiékké lienni "anéwoudshe'^l, dé-
boisons le terrain pour faire un
champ.
Déboîter (se). Herker, ou eTanhel-
DËB
- 2% -
DÉU
•Vrr. Pat., t^l'lrr, rTmu<*rVcr.
Fut., Ii»(trkrr, i''1'auii«<«l'Wrr.
Niit '-. M )i««rkrr Miiiaii,
prt if </«• («* iWUoUcr U
t<*l'kfr Un, frMtfi />i«-«/
DrhonJcr. li«*-4lii-(«-4ir(tiu. Im'mIa-
1^*1»'. (tu l»«»-«U-i'««l"»'a*, ve-<la-
(Mi-ti^'ni. I*a$., lN*-iiN-i'tt-<ictt«n,
>
«II. ...
<it\>itUiii. tut., (M'-^la-fM-tioiittM I,
lir-4U-v4i-iiuUk'ii'l. Téli trhu' l>e-
«liii4wle«t>iin'ii'^l, délHtndr U ttm-
II I ■.'(/.
Débonnaire. Fltrt. I)«rne Itewiny»-
iiiniiieiuMi (lintrhn, d'une grutnif
lninté. Il Ilu''Miizt* Miny^niiiziiJ'neii
tiénen« /min (Î rerch. h Kknxiiou
>4in\eiiinjL)ieiiii ilK-, t/onf /</ hmitt^
nV»f /»us prhfr. Kkit^litiU saiiNé-
niiiiJuMiii ille ikkéla ! 'î'u n'c» pas
/i< u «/. '(«iiiiKiirr /
Déborder. Ililbin, ou ''te''ll>eiiii, ou
«ittt'tt lii'll-H-nii, /'«•uii forNfMffirf ù
mr»n/rr. K^n'lbiii'^l, ou ilu-.^* (.i-lbin'l,
/VuM tiunitf gradutUemcnt. Hil-
beiin, /'<<iu f*t haute. Tou liol-
l>èziiè oade nilbenn, la rivière cotde
à pletuf hftrdf. Tou holl>t*zl»è
'tèzJi hcniM'iin, <»i( houiiti-iiella
'tezli iiinliii. la rivière franchit %e*
httrdi, ou l'eau coule par-iies$u$
les pointe$.lHt]i'i\\è ttaoè (.«Ibenn,
Veau inonde toute la vallée, et ar-
rii'e junqu'à la terre ferme. \\ D'un
l'une. Dè'andn. Pa*., <lè "an (..♦*« I-
iM. Fut., »lè'anhwa<Hn. De-
'anhwaddil Kanan, prend» garde
<7f/< ça ne déhorde.
Débotter. Quelnu'un. lie-\^'a-t»«cl-
'eiJi, l>e-\e-'a-s-''e/.h,l>e-\r-'a-in'l-
'f»J», lie->t*-'a-y«*l"e]rh. Pas., Ih*-
ye-'a-tMel'eili, lie-ye-'a-^s"»'»!».
Fut., Ij^-ye-'a-tsKoui'ei}), h<' \r
'a-was'ezh. lieve «in l'Vxlï, «/i
ti-le, oii
MM l 'r/Ji.
I. \U'M
Débouche, ce. Itoultdle. Ikit^i^
tieltlit', tou Iniuchon a muté. |W^
(Ui>»ii«*ltttiri, ton biiurhoH r»t
tonihé ; lir>(iakk»rli'aii«n oull<-,
n*a /Ml* de > ' lutu-
chitn. l! /*!/ !. S«r-
«itilir kkaxiii* tx tli, rri/in
fiKi /<i/N' eit déh'-... H l'n truu,
un ctn'eau. llc^la'andrhlya. | .V. r.
d'un lac. I^'" ■ ' •'. 'I\ni «lrt<*-
«iiUiiyé, fMir ' nient le» >aur
d'un lae. — ihtd., tt'une rivière,
(It^ tchaci^. Il tyun portatl* , tta
nantie lio'tr«}i, ttu tta luuxii'- lii>-
'tczli nin'ai. Il /)*iiri tentirr. I la-
sin 't(Hinl<Hj nin'ai, ou tta nandé
tiMiiilou nin'ai.
Déboucher. Vne bouteille, lifdaioi-
(lettai (vifir débonder). Plu-
t«
(ia-fa-iia-tiinlè, Im--<im--. a-<m
Pa*., lM*-4ia-(.>a-4la-(lehlyu. '
(.<a-<la-4iilla. Fut., be-4la
doulyo, lH*-<la-...a-<la-<Kui'.K-. i. i.n
déviffant. IJf-«la-..'a-<ifl«li-/li, l»e-
tla-t»a-<les<iezli, fH'-«lu-t»a-<linlde/ii.
Pas., lKHia-t<a-4if|dt'zh, J>e-«la-fa-
det'i'ldezli. Fut., lM^ia-(,âa-4iuui-
ilezli, l)e-<Ja-t'a-<l«»uvlf/li. |1 l'ne
piftf. lit'-ye-'alyé, a»!»', ''ainl^, ye-
yé 'ail»'. Pas., \)v-\v 'alilxa, l»e\*'
'a<.<illa. Fut., l*eyé 'aoulxè, aoii*-
1^, '^awuunièf v^v^ *aoullè. St^ldiè
sa bèvé 'ainlé, déhoiiche-moi nta
pipe. Il Hix'ière. (Sr ieter daui.).
Ton 'eslïellin. /
danit un tac. I >- . ' '<-
che dan* une autre rivière, conti-
nue son cour* dant une autre n-
vière.
Dél>oucher (se), f'/.'.fi. lUnla^-
ili-lfttt , L hoiiihiiii ».n(/i- ; lM*4la(p4l>
deitthi, le h^JUchon t€)mbe : Itc^la-
..«delttbrt. ♦ * '-.-'.— P/ii'--
flacons, Im-' i. Pas.,
.idr. itittli.
Déboucler. IMta-'a-ttlou-'U'ttai. ou
DE H
294 -
DEB
e*ltlu-'"a-ttloii-(li'l l;ii, s'il u'ii n
qu'une boucle, (les"ai, (liii"ai, dè-
"ai. Pus., (letta-'a-ttlou-<leitan, ou
e'ltla-'a-ttlou-(lcthin, deg\"ii.Fut.,
(iotta-'a-ttloii-(loutla'l, (l()us"a1. 1|
.S"/7 y a plusieurs boucles. Dotta,
ou r^Itta-^a-ttlou-dolN r, deslé, din-
Ir, (lellé, (lilyé, dou'lé.PflS., detta,
f)j/ t'Mtta-*"a-ttlou-delya, dooilla, do-
s.<inla, deoinla, det)ilya. Fut., de-
tta, ou o'"Itta-''a-ttl<)ii-doiilyo"l,
douslo'l, dowouiilo'l. Sctlodchenn
'téli detta "^a ttlou dousle'l, je vais
déboucler ma nialle.
Débouquer. ''Ton ''oodin"ai din-yè
'atssi'ki, (icb<)U(iuer sur un lac, au
sortir d'un long détroit ; '"ans''ki,
'^anè'^ki. Pas., 'aisse^jin^kin, °ag'\-
■^kin. Fut., °atssou°kè, ''awas^kè,
';nvoun''kè.
Débourrer. Un fusil, '"telkkézhi dè-
yé 'alyé, 'aslé, "anellé, ''ayellé, ''ail-
yé.Pas., dèyé ^ayelya, "a^'illa. F«t.,
dèyé "awalye°l, 'awasle^l. "Telkké-
zhi dèyé "^awasle"!, je vais débour-
rer mon fusil.
Débourser. 'rsan])a kkéhozhi, kké-
lu)sshi, kkéluninlshi, kkéhoHshi,
kkéhoulzhi. Pas., kkéoowinzhet,
kkéoowi'lshet. Fut., kkéhouzhi,
kkehousshi. Tsanba '^lan kkéo-
owinhet, j'ai déboursé beaucoup
d'argent.
Debout. Ilomwc^ et aniinaux.
Tsserzhyin, shiyin, shinyin, shè-
yin ; duel, shidyin, shouchin, hè-
herzhyin ; pi. nazehlya, nadezhil-
ya, nadouhlya, iiadehlya. Ftit.,
tssouyin waschin, wounyin, Avayin
et, houyin ; duel, woudyin, wou-
chin, hèhèhouyin ; pi. nazouhlya,
nadewoulya, nadewouhlya, ou na-
douhlya, nadoulya. 7/ est debout
devant lui, yenadapè shèyin. Il est
solidement debout, hodelyèdou
slièyin. // est haut debout, ho"an-
oelyaon shèyin. Ils se tiennent
debout en ligne, e'^lhgïyé nadehlya.
// est debout sur (luelcjue chose,
ttassi kko dazhèyin, // est debout
auprès de lui, yè"^ii,a shèyin. Il est
deb(}ut contre la nuiison, ye ho-
naiisin shèyin. || Avitmd qui se
li-ce debout sur ses patte,^ de der-
rière, shèyioun yala<.)il(H'l. — ,7c
viens de voir des caribous qui se
reposent debout, kkani edsherm
oes"in ; iiaddéoii nadehlya oyiii.
Débouter. Naya''ti hèliou, i'iayin
déné tssenn ttassi 'kayaTtiou,
tta iiayaTti nèzhè yekkeyadeKti
ille hè°lihou, hetssenn na£)enni il-
lou yeniyae'^rti, il y a ])rocès, quel-
qu'un demande qucUpie chose à la
personne qu'il poursuit, le juge
n'a consentant pas, déclare, par
jugement, que le demandeur
n^obtiendra rien.
Déboutonner. F/ltta-Vna°l-delyé,
ou e^ltta-^-i-ttlou-delyé, deslé. E^l-
tta-Vga^l-dinlé, ou o''ltta-''a-ttlou-
dinlé, déboutonne-toi. \\ Vz. dé-
boucler.
Débraillé. Sa'^rta houttloin dénen,
un débraillé. SaH^ta houzhinttlon
oyin, te voila tout à fait débraillé ;
7" p. saT'tahouzhesttlon. 1| Fig.,
edeoÊ)\ve'^lni illé dénen, qui a des
manières débraillées.
Débrailler (se). Na-you-tsselyé VI
na-ede-zel"in ille, se déshabiller
dhine manière immode-'ite ; na-ede-
nes"in ille, na-ede-ninl"in ille, na-
ede-nel"in illé. Fut., na-ede-zoul-
"in ille, na-ede-nous"in ille. Edla-
honttè itta na-ede-ninl"in ille ?
Pourquoi donc te débrailler ainsi ?
Débrider. lîedshi na-ye-dilyé, naye-
deslé, nayedinlé, nayedillé. Pas.,
bedshi na-ye-dilya, na-ye-dilla.
Fut., bedshi na-ye-doulye"!, naye-
dousleT. ''Lin tcho"^ boudenni ille,
bedshi nayedewoulye'^l, le cheval
n^est pas commode, débridons-le.
Kkaldanen bedshi nayedilya, il est
déjà débridé.
Dl'-H
•J% -
DftC
Debri*. 'Vîmmi Êmmf: 'HamU duiv^.
«Mir lllmi iJia\«*. Dehn» it't>*,
t»' ' ••'• D^hti* tl'uit lit''
• ' He»tr» il'un ici
'.. .4 - ! :. Ij.
Débrouiller. SuTtu fulyè, wt'IMn
.,-«v|i-. <.<«ii«*llt^, i««>rlli*, i<tki\\v.I*n*.,
Mt'l ta (.«lyn, ^'l'td (.•hiIIm. Fui.,
VlTta i>ll«Nl\f'l. Ml'l't» (««Nhlt'l.
rr fil II Ciir ,
I l%lu, ou V Itthi
I' ... > ...ui lM>niiiiiu<M4ii.
>• ti. Pan.. l'Ittlii It^ni-
I ' 'jiii ; iM^ni-
I . •II. Fut.,
(* itthi itèiiihuiil (il, IW'niJioUN'^u'^l.
\{i (liiuyè ikkt^siii, nu ImmuIiouk-
11*"!, fil nr peux i«rritr d ïntut
./. f»»M affairt\ if vai» te la dé-
*t"uiUer.
Débucher. T»*^!»^ yî> l>eyoul*in, i7
emmenée à débucher. Tsisèlè ye
be 'aot'winlshet, i7 a débuché.
TsM'l»'- \r ht* 'jlOt.WÛuT'ihi, i7 débu-
clniii. 'ï'--i-\v yè, «*u (ieiiciiinyè
t.. iiil«- jnaiixa, l7 a débuché, rwi-
f'fiti- liiiiix une Ciiurtc fiAle.
Débusquer, l^ever un animal (à la
</i<M«<>. "An-iii'tWyou, "an-in-
1 1\ ou. *an-in'tiii\ (Ml, "an-in'terzlj-
\ou, "aii-iii'tezluflvtiii. Fut., "an-
iii-*tou<lyou, ''aii-iirtoU'«fhou,''an-
intewuunyou. Deiiniy "aii-in*ti-
you ovin, j^ai débuK(fué Varignal.
1 l.*eunctiii. tUiyin 'tè<lyou. Fxl-
\ JvcHi uyin, nous les avons
Débuter. KIcani ttassi ukkéyiddi,
oKl.î-«-xsai, okk«*in<,'ai, okk(*i4i(iai.
Kk.-iiii (ikk<V<<vaittn asttin. ie nui*
! M 'OO-
I !. 1, 'oo-
III Ulii, (loiiilzlii. Il Kkani ttat«roi
'«Miin'l»', *iHt\ie%t%i.Pot., 'ooniiilin,
«Mini {(«in. Fut., '(Hjnoiriè, *oo-
OtkWMItl-
ttjikin. llu-
Fn-ilefi du
Ea
jn-
iioiiUki. Kkani 'uoiiiiilUiilla aln»-
Klll, («4 /»«lf<ll» defiliiff.
Devà. ta des) / ' . IM^t/kk^
jfJu*, <lf
t-. krxJi*-, «. ^ --^.
<KII1. IIu'tMin ttou
lac, 'Ion t
ëevà. 1
kkr/Jii-. OtsMHiiikkfxiir kuii-<*n,
lu iitatMtn d'en ileçà. tbid., du
but, du liru à atteindre. Kkr'uuii.
II ~ "IVIkkiilii l.l.o kkr.
M, . . iltttifl. la Imlli ett tom-
bée en deçà du {mint oit /'on fi-
$ait. - Ibid.f avant d'avoir at-
teint le terme, le but. Kke'oun
ttou : iio'tniii ttou. Kkf'uun ttuu
kkcna«uili<i\a. i7 »'cn c*t retourné
tant avtàr été junfu'au lieu oii il
«r fimiHnniit d'aller.
Décacheté, ée. Lettre. t-Ulittli» be-
iiaiK .1.
Décacheter. KHittli^ btMiailyé, \te-
iia«'N|t-, Il vtMinilli'. Pas.,
lM*iiail\a, ' - .. Fut., Iieiiauul-
veH, l)enaouslc1. tltlittlis iM-nain-
1^ illô kolou, ne déchachettc pat
la lettre.
Décaisser. iK-drlunn 't»Mi >è *a-
yoin-sj»', ayouinlr, "^oyouelU*, 'a-
youilyé. Pas., 'ayout-lya, 'ay«Hiil-
la. Fut., 'ayououiyr^l, 'ayouou»»-
leT, 'ayouounlel. Ditlchenn 'téli
yé orelyon 'ayouilla, j'ai tout dé-
caissé.
Décalo^ue. Tta lioiierzlinaiii nèxiiè
lu»., a I If 1 •«•'l'ai, le» ilis comman-
detitcntu de Dieu.
Décamper. S.. nouH-
ta-iif"»'»ai. N(Mi . l'ai le-
vé le camp et me rends plus loin.
Pax., nou''l-Ma-\inflik ; noul-'ta-
iiin\a. i7 « levé le camp ftour aller
■]■■ ■ ■■ .,i;
'I. . va.
Fut., ttchya-touiini ; toussa. |
F>liii-\t^Hi, (*<li-neKitai, tMli-uin-
(Mii, tHli-ni>ai. Pas., «Nli-yindi, p«li-
DEC
2%
DEC
lii\;i. /•'(//., r(li-\ oiiddi, l'di-wassin,
c(li-\vi)iiiiya. Kdi-w Dudde'l, kou !
Alltuis ! (Icciinipoiis.
Décanter. Ik'oa "taddi'l, ou hc<jn 'ta-
ti'ddil; "tasiii'!, 'ta^^tesiii'"! ; 'tain-
iii I, 'ta'"tiiiiii''l, yeoa *^ta''teiini'l ;
beoa taiddi'l, ou ^ta'tiddH. Pas.,
beoa 'tahdel, heoa 'ta't Imu'l. Fut.,
heoa ""ta-ouddil, ou l)eoa 'ta-'toiid-
di'l ; beoa 'ta-'tousni'l. Diri sa l)e-
(ja. ''ta-''tinni''l, décnutc-moi ceci.
Décaper, 'l'tassi tsantsanen l)ekke-
iiaii-eldai, l)okkonasdé, bekkciia-
tii'ldi', yekki'na'ldé. Pas., bekkc-
tialdé, hekkeiiani'ldé. Fut., l)ekkt'-
naouldi', bekkenawasdè.
Décapiter. Ttassi bekkozh kkehen-
ttazh, kkeiiesttazli, kkeninttazh,
kkeliiiittazh. Pus., kkelieiittazh,,
kkeiiittazh./''j/t., kkewattazh, kko-
wasttazh, Nedyéré "^ka nekkozh
kkewattazh sanan, ne t'expose pas
par tes crimes à te faire couper le
ci>u.
Décédé, lieonéninnan, fini. || 'Lè-
Maninzhet, mort. \\ Jîedziyé ''te'^1-
ttliet, le cd'ur a cessé de battre.
Il Dene yihè she'^rtal, le souffle
est coupé, avoir rendu le dernier
soupir. Il Besdi lion in, a cesse
d'exister.
Décéder. ''Leoatssezhi, ""lepanesslii,
"^lenaninzhi, "leoanzhi, '^leÊ)anidzhi,
•^leoaniddé. Pas., "^lepazinzhet, "le-
£»aiiizhet. Fut., ''leoatssouzhi, ""le-
£(awasshi, ''leoawounzln. || Déii-
esdi-lio*^lè. Pas., dén-esdi-lio'"lin.
Fut., déii-esdi-houTè. Hounzon-
s-esdi-hoirlè "talla ? Mourrai-je
saintement, Jiélas ?
Déceindre. Quelqu'un, lui ôter sa
ceinture. Dene zhezh dettar, des-
"ar, din"ar, yezhezh dè"ar. Pas.,
dettar, depi"ar. Fut., douttar,
dous"ar. Sezhezh din"ar, ôte-moi
ma ceinture.
Déceindre (se). V. réfl. Shezli ze-
ttar, desttar. Pas., shezh zettar,
depesftar, deoinllar. Fut., sliezh
zouttar, doiisttar. || Se déeeindre,
en faisant glisser la ceinture en
bas, .s7/;j.s la (/('/((»//(■;•, shezh 'azelyé,
'adi'zhesyé, 'adezhinlyé, 'adehlyé.
Pas., 'azehlya, "adesya, "^adiiilya,
'adehlya. Fut., "azoulye*"!, "adous-
ye'1. Sliezh ''adezhinlyé ille k()h)ii,
ne le déeeins donc jxis comme cela.
Déceint. PJre. Shezli heddin. Sliezh
■^adehlya.
Déceler. Ttassi hounedzhenin dene
VI houdzi, dévoiler (piehpte chose
({ue l'on cachait, hounessi, hou-
niiizi, houzi. Pas., houdzi, hou-
zhizi, houzhinzi, hourzhzi. Fut.,
houdzin, hoiissi*"!, houwounzi'l.
Orelyon tssè déné VI houninzi,
révi'le toiit.
Décembre. Ni-sa-tc'ho% grande lune.
Décent, e. Beyouè pan sa^Fta anttè
ille dénen, décent dans sa mise. \\
Ededaopwelni dénen, décent dans
ses discours. \\ Edeonwe'"lni dénen,
qui s\)bsetTe, est réservé, décent
dans .SÏ7 manière d^être.
Décentraliser. Ttassi nehnenkke
dene kke tssa'^lni, eyet "an-o-'^tel-
yi'lou,, ttahekke è'^lèhodelzhenn
hekke, e'^l '"anshanin kkasolde ade-
nel"in, dans un pai/s de servitude,
abandonner ce système de gouver-
nement, et donner à tous les grou-
pements d'hommes une liberté re-
lative.
Décerner. Dontier. Ttassi dene-oa-
ouneddi, dene-pa-ouninesni, be-
pa-ouninni, be-pa-younenni, be-
pa-ouniniddi, bepa-ouninoulmi.
Pas., dene-pa-ouiiendi, be-pa-ou-
nininni. Fut., déné-pa-ounouddin,
be-pa-ounousni'^1. Edla sepaouni-
ninni walliou? Que vas-tu me don-
ner, )ne décerner ?\\TÀvrer. l^tassi
dén-in-ttla-ouneddi, bin-ttla-ou-
nesni. Pas., déné-ttla-ouneddi, be-
ttla-ouninni. Fut., dene-ttla-ou-
nouddi^l , he-ttla-ounousni"! .Ttassi
DEC
//7 -
DEC
br-llU-4Miiiuu«lciii Untlr illr, if me
ui< ' • ifu*im tui tltmitt qutA
Ucicptioii, I f I (iliouniniliriiii iiin
ri««iiiliiwiriiltthi illr. Tta «\t*iiiii-
xhriiii mil «'k»» lu' ' ''•''•
illr, i7 a «*;iriiMi «' m
nécr%oir. I U-
lu- kkr ti . . ■ • triir-
in'lllti, lM*kkr-trh^niirillit, y«>
kkrlrh^ iii'ItU. Fur., (iriie-kk^.
ti'ti-iiuuItlH, iie-kke-trhi*-niiiiM(li«,
W ■ [- . .
ni'Itlu ikkin ! rnfin, jr rai iléçu.
Déchaîner. Duttar. dii-i>'ar, da-nt'-
"ur, tU-\è"«r. Prtv, <li«-t.f ttar, <la-
(.•i'ar. Fut., (iat'Mtttlar. <ia-t,'»aii-
'mr, — 'Lin clanè'ar, déchahte le
chien. H lx$ pa*finiii^. (Klinou
otaMMiii il^m* (luttar, déchatiifr
</!*« /</u'i<H xrrji le mal, Ir livrer à
Dcchainer (se). OUiuuu otsM'niMJH-
t't>>«-«lettttr ttlaiii'^. iioudetiiii ille,
une fttif qu\»n f'ext tiéilunné ver»
If mal, (/u'ori a laisité ne déchaîner
H.S imsniitnis, il n^fxt pas facile de
/^'arrêter, dainlesttar, (iae<liiittar,
<!it-<!fttar.
Déchanter. 'Asoddi va'^tivettn tsbe^
d\t'nii lahuuin ' • ui
^an deiiiiuii kk< '<»
débiter emphatitiuenient de$ pro-
png prétentieux, comnw ni on len
chantait, pui», tout à coup haitter
/«■ ton.
Décharj^c. D'arme à feu. Deyè-tja-
l-kki/Ji. — De plunieurg arme»:
t«lkki/Jii deye-t'a-tia-l-kkith.
Décharj^é. Fu^il. "IVIkkidii dKè-
Décharger. Quelqu'un. Dnir-tta-
Vl-<'ttai, iM'tta-V^I-shfh'ai, nImii-
'ai, \rtta- t' l-t>ttai, In-tta- f'1-!i|ii-
ttai, <k|iuuh'ai. Pa»., Iiftla-'el-
«llaii, ItrtU-Vi-^i'aii, Uiiii'ait,
yrtta V'I-kliè'aii. Fut.. l«-n« Vl-
»«l»« I. »«**«ii, »««Mi»?'«i*! ^ l'ht
SI
•
v ï • . , .. - _ i
!*««., uultrtla-Vl-rlil)*, uulirtt*-
't'l-4iilU. Fut., .. ' t\.
\t*'l, »M«J»«'I, Il /'m. , , —
)'• /*./». I«*i yè,
mi-lir\. li-illa.
rut., i'f\f II \ «Ml «»tii\«- I, ii-\(iii-
ou«lr'l. Il l'ne voiture. lU'kkr-fia-
>' • -lui-viHi-*--»!»-. I*a».f
l»« • ' l>a, lM*kk(*-ita-\ou-
illa. Fut., t)fkkt-iiM-vtMi-oul>rn,
lM*kke-iia-\' ' l.ll l' ne traîne
plat t. \U/ 'tr, U'rii-kke-
e%'Ar. l'a»., 1- , kkc-
tii'ar. Fut., \u . .-, kkr-
ouii'ar.li In /m*i/. "IVIkkizJii !«•%>
•alvi*. 'a«lè. 'anellè, U 'Û-.
Pas., <lèy^'a-t<'l\a, 1» I i.
Fut., dèye-*a-«al\e'l, <:• is-
le'l. Il D'un emplni, d'i. „'.i-
tion. 'rta.v>i hu(jan d^iié liH'a iiin,
aiiaiiettc etsNO<idi.|' Sa colère, lie-
(>ultt(-li\t>i4* dt'ii^ henni 'teIkkixJii
luttiii, faire de «i nJère C'tntnr un
funil jHtur attaquer, lifoulttilixu-
yè 'tclkkizhi lanttè oyin, $a citlère
e»t ctmtwe un futil. || .Son cirur.
Deiie iixiye siènittai. snula^er um
ctflir. K<i(*<izi\e MMiittai, i7 ^«tula-
Se, décharge »«>n neur.
Décharger (se). De sa faute »ur un
autit. l^ludtuiiii tssetiii iiihudeii-
lyé, nihtMJt-iit'sjc. niinHiéiiinlé, ni-
hodeiiji*. K'Iii-' '.'•-
niiilé ikkt'^a ! i .le
tu faute fur un autre!
Décharné. F.tre. Drii^<d«lipnn, clé-
né kke oullé. lirtlxlienn lit*kke oul-
lé, i7 e»t ./ Il (>>. 'rthfnn
uyiniii. Ti • . i- oyinin. l>**e-
ment» décharné», driit^tthennen
*t;a\é oyiniu.
Décharner. Vm fu. Iltrr «>\in drna-
DEC
- 298 -
DEC
tta/.lt, (liMia/liest la/.li, (Iciia/liiii-
tta/li, cienatta/,1». — Ou, plius sou-
vent encore: hp-iia-dsliomi-lu'-
ttazli, liesttazli. sliintta/li, ye-na-
cIsluMiii-et t a/h .i^f/s. ,be-na-clslKMin-
liotta/.li. l)t'-na-(lshenn-shitta/li.
Fut.^ l)e-iia-(isluMiii-\\at tazli, l)i'-
iia-(lsluMiii-\vasttazli.
Déchaussé. PJre. 'Ko heddin. sans
clidussures.
Déchausser. Dénô ko dalyo, ou
daolyo, dazheslo, dazhinlo, ye'ke
dallo, dailyo, daou'lo. Pus., be'^ko
dalilya. dazhilla, (iazhinla, yo'^ke
dalla, l)o'ke dazhilya. Fut., he^'kè
daoulyè, daouslè, daounlè. NVke
daouslè, je vais te déchausser. \\
De ses raquettes. "Aï-yè-*'a-dil-
"ozli. aï-yo-''a-des"ezh. Pas., "aï-
ye - ''il - dil "ezh, aï-vè-'^a-des"ezh .
Fut., aï-yè-''a-doul"ezhy aï-ye-'^a-
dous"ezh. Sokwi aï-vé-*^a-dinl"ezh,
(lécluiu-^se l'enfant de ses r<iquet-
tes. Il Une maison, vz. dégra-
VOVKR.
Déchausser (se). ''Ke datsselyè, ""kè
dasyè, ''kè daiiilyè, ^ke dalyè, ^ke
dailyè, "ke 01300*^16. Pas., "kè da-
tssolilya, "^kè dasya, dazhinlya, '"ko
dalilya, dazhilya, dazhouhlya.
Fut., '"kè dasoulyè, "^kè daousyè,
''ko daounlyè. — Ifjan kolou "^kè
da'w]yè,dcpêch e-toi de te déchaus-
ser. Il De ses raquettes. Aï-yè-'^a-
zil"ezh, aï-yè-''a-des"ezh. Pas., aï-
yè - "a - zil "ezh , aï-yè-''a-des"ezh .
Fut., aï-vè-*^a-zoul "ezh , aï-y è-^a-
dous "ezh . " Aï-y è-''a-déwou''l " ezh ,
déehnussez-voiis de vos raquettes.
Déchéance. Kkeda"ounzin iiatssil-
tthi, le fait de déchoir. \\ E^stou-
zettinoun natsseltthi, le fait de
tomber dans le malheur.
Déchet. Napinttli, est tombé. \\
'rsanl)a doFg^ai naointtli, /'/ /y a
déchet .sur Purgent. || Déchet
d'autorité, etssinazhè déné "a kka-
solzher laattin illé, ou encore
otssiiinazho di'iu' 'a doiio lioiiliit
laailin illô.
Déchiltrer. 'i'Iassi hoiuloinii iljôliô
ln'kkiiya'ti, lire ce (jui est di[jieile
à tire. Hiniii doddi uadv tta oyiii
hokkaya'li, //';•( i'i force de deviner.
Déchiqueté..! (/y. r. 'IMassi Hdsha''.
Côtes, l)ords d'un lac fornuint de
tiombreuses baies, 'ton eicidslia''
laiitto o\ in ; ou encore '"'tou na-'ta-
zho'r'ol,' lac déchiré.
Déchiqueter. En perforant. K'Iin-
ya^o Iji'naii da'^yè, das'^^tj.è, dain'"'ti,o,
yooan dao'i^o. Pas., heoaii dah^i^o,
dazhi'^go. Fut., heoan daoïffto,
daous°cè. || Eu tailladant. Dzodo
hoiiiiottaizh, hounosttaizh, liou-
iiinttaizh, hounottaizh. Pas., dzt»-
dè hoiineoottaizh, liouiiotMttaizh.
Fut., dzodo hounewattaizh, hou-
newasttaizh.il Faire de la babiche
(lanières de cuir sentant à natter
ou à coudre). Hedsha", hosdsha",
nedslia", yedsha"'. Pa-s., nodsha'',
gidsha''. F ut., youdsha'^, ^wa.sdsha°.
Il Du drap, du cuir. Heldsha'',
hesdsha'',, ne'^ldsha''. Pas., geVhha." ,
oi'^^ldsha". Fut., oouldsha'", nwas-
dsha°, pwoun'"ldsha''. You orelyon
i.ûnldsha" ikkela ! 7'j/ as tout dé-
chiqueté !
Déchiré. Hettohyolo. Ttassi ttcliy-
èlo. Naoiiittchyell. Déchiré et
laissé flfn-sf, o'ikkoiiittchyell. Ttas-
si "Mo. Nai;in''l"ol, déchiré et mis
en lambeaux .Seyouè natnnttchyell,
mes habits sont déchirés. Sena-
r)in''l"el, mes habits .sont en lam-
beaux ! Mon cœur est déchiré, se-
dziyé naointtchyoll lanttè.
Déchirer.Nalttchyou'^l,nasttchyou''l,
nanelttchyou'^1, nayolttchyou'l.
Pas., naoelttchyell, natà^lttcliyell.
Fut., iiaowalttchyoïri, nanwas-
ttchyou'l. Il Delttehyoul, des-
ttchyoul, din'lttchyou"!, yedel-
ttchyou'l. Pas., deJttchyeli,, de-
pi'lttchyell. Fut., doulttchyou"!.
DEC - 279 - DtiC
lioutttrhvtMi'l. <lr«fMiii1tt(-h%uu1. Déchoir. Kkr-<i«-(iuti«ii nalMiltthi,
r/ • I ■ ■ !. r'ii^ I • . .1.
■ li>ril. I .1
• (11. tut., rléiKitil- (tiiH, Il > •!.
tt ., i .. iiouiktlc-hyuu'l.ll A 'I ym , II» : __ iii.
/uVcr*. N«MU-4tt«itt(-h\fll, ii«-4i « Déchoir. Peu à itru. Kl /jn
<î- ' " '" 'i «irl li - ' ■ , ' 1^ IU|.
t Fut.. ..kkr-
I uuii iia-t»M*l-lt(ir>l, tim-i0r%-
H>. :..■-... ., 1' Fut., kkr-4la-<iuiinii ii»-
(rr, ptiur »f U paria fier. t^-'U- | tiukuu-<lilie1, ii«-1uu»-<liiiir, im-
t- - ''* ' «II, fi - *t« ill!ch\rll. 'li'wiHiii «filiir, iia-'ioii-^i/liir.
/' tti-tsscittrhxfll. <• I la- Déchoucf. T-^M 'tfii-hukkftM*1iii,
^iiiltdiixfll. f'iif., <»'l tn-tNMnil- rrmrttrr à fint, nitH'tiii, luiiif'tiii,
ttch\(*ll, eM-'ta-«oulttrii\«*il. M : iiii\t*'tin, iiiii tiii./'a4.. 'tnitiokkt^
F.n houlrversant . hVWi^yoo^A- | iia^iè'tan, iiai«i't«n, itai'in'ian, iw-
tti*li\«»u'l, \oii-êsttchyau*I, you- Mt'in'tmi. Fut., 'tt-n ' ' — »h-
mlltc-hymi'l. /*i/»., f'I'kî'-xou-*'!- »«'taii, iiuli«inin'taii. >.k«*
tttlixfll, \oii I Ittclixrll. Fut.,v'^\- nithwou'taii, tli'cfniwni»-U . u Fn
'kè - \ou - uulttchyiiu I, \ou»'iui- i paWfMtit avec »«»n avimu. "IVii
tti'hyoul, you- wounittrtiyoul, | hukke t«si h^naldKhi, iMniaMlkhi,
\ou-««'^lttchyoun. It Le» autret. \ bcnaiirMHlii, \«-' ' ' ' Pa$.,
Ih'uv ts.s«-ltt»-li\oirl. lle^ttclly<Hl1, I 't<*n hokke t»»i I ■ ik, \i^~
rulttiliyou'l, lH''ltttli\oiri. Pnx., t i . Fut.. Le t!»»i
«lrii«* tsses.K'Ittchyou'I.i.'esttchyoïri, !• -Iii, Im-ii i "l'eu
CtinMttrhyou'l. Fut., \s'i*oi\\- hukke ism hènawuuhishi, inanani-
ttrl«\ou''I, o*'asttchyouT. Deiie vron« de façon à le remettre à flot.
i»ounMttcliyoiri sanan, jtrendt j || Ten hokke tsst* ki, he>'ki, hin-
i^dtilt' df tii'chiri t ton prochain. 'ki. Pas., tsMTzli'^kiii, *ti'kiii./'iif .,
Déchirer (se). Dt'ihirer aes hahit». hon'i^v, 'tous'kè.
(!xlè- na-silttcliyoul, ^ièiiAS- Décidé, fltre. Venoudeildi, yetiou-
ttrhyoïiT, è<lè- na - inlttchyou*!, <l«Mii, yenomiinni, yeiiomienni. H
••<it*-iialttfJi\ou*^l. Pan.. è<l^iia- K/^'Idvet ille, «le«ifj>«*t illf, e«liiil-
t !.•- «l\i-t ille, «leKIxet ill»-. F-«lel»iyet
I < II, illou, yeiiuu«leniii aiittr «i\iii, «tir
è<iè-iia-t'ilttcliyell. Fut., è<ie-na- de lui-même, confiant en lui-uitme,
tfiftuul -ttchvoul, è<iè-na-oas- i7 est tttujtnirx décidé. H HénJu.
tti-hyuul. Il Se détruire danx /*<>- Tta ahounin/lienii 'aiihu^tuulyoul
ftiiiinn, par »w tnaiivni'-t' cotiduitc ille, 1 'in 'an-
<f «f» tnau.iiiif /<ri>/»<)«. l,-tvs«--«|t.|- o-'tin. iC l'eus
ttrhyou*^!, «lè-v-ttchyou'^l, i*<l-iii'l- faire je n'y renoncerai pa», y tuis
tlthyouM, wl-el-ttchyou'U è<l-il- rê*>tlu.
ttfhyouM. Pat., è- tK«è - <le(,iel- Décider. Vne contestation. Déné
ttrli\oiri. ." " ouT. Fut., e'Itt M-nivalti. '^éiii\al-
»'• -tsM*-<:' «'<i • ouo ' 'ti ; «léiu* »• 1 . i. déit^
ttrlivouM. I hès^iiiyaiieii'ti ; «léiie e la «éiùya-
Déchirure. Naointtrliyell. — l.e \ niiirti ; déné ti^i^iyaiiiiin'ti ; <1^
riiorrcdii f>«>fii/anf, a'^kal-inttrhyell. i né ela féniyan'^l'ti, déné h^^ni-
DEC
300 —
DEC
yaiTlti. Pus., déiu'' lii'st''iii\a''ti,
(léné e'Ia sénivalti ; diMié hèst'ni-
yani'Tti, dont' e'Ia séiiivaiiirti.
Fut., délié v\d séiiiyawarti, délié
hèseniyawa' t i ; déné ela .séniya-
was'"ti, (li'iié lir'séniyawas'"ti. F/la
nou'"è-s(.'iiiya«i)un"Tti,r/('Cï(/r tx^trc
coiiti'stfttion. Il Un dccofupctucnt.
VAiujiu iiayaoinrii kketsseddi'l.
Décimer. l)éné kkélioldai. Pas.,
délié kkélioldé. Fut., déné kké-
liouldé. Dent- kki'lu'ldyour iiézlié
oiittla/lu' délié kkélioldai, la lui-
riolc (li'ciinc hcdiicoup les popiihi-
tions.
Déclamer. Purlcr Imul, tivcc vio-
lence. Daoè iiayadiii'ti, iiayadiTti,
iiayadin'^l'"ti, nayadin''rti. Pas.,
daoè nayadéoin'ti, nayadéoi^l'ti.
Fut., da(.<è nayadou^ti, nayadous-
'ti, nayadéwoun*^rti. — Da^iè na-
yadinrti ille kolou, ne déclame
donc pas tant.
Déclarer. Ses fautes, .ses actes. Tta
aiiahouziieri tssè niodettai, oti ni-
hodenttai. Tta anedya tssè niho-
denin"ai. Vz. avouer. || .Ses sen-
t'unents. Tta ahouninzheiiin tssè
hèniyarti, hèniyani''rti, hèniya-
nin'^Fti, hèiiiyaiiTti. Pas., tssè
hèniya^Pti, hèniyani°rti.Fwt., tssè
hèniyaou^ti, hèniyaous"^ti. — Tta
ayénesslionin tssè hèniyani'^rti,
j'ai déclaré wes sentiments. \\ Un
coupable. l)6né oslinou nalu/lsheri
bepan nahonnilyè, nahonnislè, na-
honniiiellè, yéoan nahonnillè, be-
oan nahonnilyè. /^rt.s. .heoan nahon-
iiilya, nalionnizhilla. Fut., beoan
na-lioniHAvalya, na-lionni-wasla.
Déclarer (se). Coupable. Déné
ttcliyannié bekkéettar, bekkées-
''ar. Pas., bekkéettar, bekkéépi-
"ar. Fut., bekkéouttar, ])ekkéous-
"ar. Settchyannié ])ekkéous"ar,
ounewaszhin illé, koutta, je fais
déchirer, révéler ma conduite, et
ne cacherai rien.
Déclin. /)(/ jour. Na'teiv,li"aii. Na-
t'iii"aii.|| /)(• lu hnic, 'tétllènè zaa
nanedzlie'l.
Décliner. \'ieilHr, s'aUaiblir, bais-
ser. Kke"i)uiizin iiatssedzlie'l, iia-
oesdzlie'l, naniiid/he'^i, nat»edzlie°l,
iianidzlie''l,, baisser. || Nisoiinlslii,
i^ieillir, nilionesslii, iiilioiiiirisiii.
niho'lshi,' nilionil/lii, nilioiiildé.
Pas., niso"te'lsliet, iiio'ti'lsliet,
avoir cov\mcncé à viciUir. Pas.,
iiisoiii''lsliet, ai'oir vieilli, iiioiii'^l-
shet. Il Xinizeiidyan, être extrê-
mement vieux, nininesdyan, nini-
niiidyan, nininendyan, iiiniiiidyaii,
nininoiihdyan, nihèninendyaii.
Déclivité. Odaoiien"a.
Déclore. Ve-hobaii-nelttehyani "an-
he^del, éder une clôture. Dyan
ho})an-nelttchyani "an'tousde'^^1, je
vais déclore ceci.
Déclouer. OtsaT '"alyé, "aslé, ""anel-
lé, 'ayellé, °ailyé, °aou''lé. Pas.,
"apelya, "ayilla. Fut., ''awalye'"],
"awasle^l, ''aA\ ounle"!, Xyoulle"!.
Dyan otsa"! orelyon, '^awoulye*'!,
déclouons ceci.
Décocher. F/tè'taz, e'^tes'^taz, e^tinl-
"taz, e'^tertaz. — Ou encore eHel-
''taiz, s^avniser à décocfier des flè-
ches, e^tes'taiz, e'tin^Ptaiz, e^te^l-
"taiz ; pi. nazertaz, nadiPtaz, na-
dou'^rtaz, nalièdertaz, nadadel-
■^taz. Nadadéwoul*^taz, allons nous
amuser à tirer de l'arc. \\ Oul^taz,
décocher, (à la chasse) ; ounes^taz,
ounin'^l^taz, ounertaz ; pi. daoul-
tas, dahourtaz, dahouTtaz, da-
hohourtaz. Pas., ouertaz, ouiH-
''taz. Fut., houn'^taz, houwas'^taz,
houwoun*'rtaz, houwartaz. Je lui
ai décoché une flèche, oui'^rtaz. ||
Dazin e'^tè^taz, décocher une flèche
en l'air. — Ou encore ya i'^taz. Va
es'^taz, /'(' décoche une flèche en
Vair, in*=rtaz, e'^l'^taz. |! Une flèche
à pointe aiguë, en os. Nanelyou'"!,
naneschou'^l, nanin^'lchou'^l, nane"^!-
DEC
3U1
DIX
rhuu'l, liailil>uu'l. l*ti»., iiaiirlvrl,
11.. ' <l. Fut., ii.i
II.. ii't, iiaiifVoi
II. 'H'I. IKm|III\ IIAIIt\l|-
tl.i. - , )'ai liéittcfu à /'ori^'rid/
Mftr 0ècfu «iguf, Ihùt.t MM'
lkiutti'll>«ll. »lllMtt(-||\Mtl, f>llt^
ttcll>«ll, .11. Kut., Imhi-
tlrliuti, hi iii,liuuiitti'h)iii.
houtirhyin. | Hamirr un arc {Hutr
tiéciu'hrr la ff?iht, (Ui<)t\{|(tu, chi-
«i«*<>llMI, mitilIlliMI, (HI<i('lltlU, l»U«l«*-
nilmi, ni!
Décoction. \ IiMiIh»/.
Décoiffer. Diiu'^-nii-tjiMiwiittai. De-
ii< . <iin'ai illf iculuu, nr dé-
< . /'(M (lirioi /('« Hcnf. Il
I .. t «'it I i.li.
Décoller. K I.' «ifltMiyoul, «• !.-
• li^tttliyoul, f'IiMiiii'^httliyou*!,
f l^.i.lttchyou'1. e'ItMiiJttchyout.
/*<!*., flt^i.-lttcliyell. i-lt-iii'vi I-
ttili\tll. tut., .•'l.-<loiilttch\<uri.
t* l«- 'Imisttrhyou'l. Diri »• lô-«liirl-
ttrliyuul, décolle ceci. ^l.e* objet»
ciwtirlén, à raide de la hache.
F. U-.l.rk«1, elt-iies'lial, fH^-
iiM I kal, . ^«1. Pas., eMè-
n.l k;i I. V :. Ka'l. tut., elè-
<lt»ul l^aM, «•Mè-ilous'ka'i. Klètl^-
wniii! IkrtT, décolle-le f.
Décolleter. Kkozli kkt' 'aittazh,
inuinr un vitemeut de manière à
dt'H't^tr It- ctni : 'jisttaz. /*«»., 'hI-
tt;!/!.. 'H.ji'ltta/Ji, ai'iirittaitl», 'a-
i-tiilt ta/il. f^if., '^aMaltta/Ji. 'a«<n^-
ttaxii.
Décolleter (se). Ii<-kku/ii ^lini tclit/
tssi- h|u'- tan o\in, /iji**« r \ntraitrc
ttmt nu *tm vilain cou. || Deiie
ttlioiit' *\uii ^haiiii) '^aiicjcrzlilatt,
/uM«« r t»oir à nu fe$ pauireg ma-
"I. " il' ■ . <• 'é'Ii slia-
iii ' iu*<iu*à Ml
JK nt ntir.
Décoloré. DitMr.
Décolorer. Du linge, en le lavant.
NmiIiIiIni, iia<lr»lMi, n«<liiril*«, lui*
'••, lia-
■n. M»
tilNIklNi, I 4.
Iia«lr«(»uh . . '
f*ai tiéittlitré nut rxthe.
Déconbrcf. Ki>uii kkt- ' u-.
Koiiii kk<- iM*.h.-f,- ^ , it».
ttaill, tta ti uu^
^llt•lla, dfi < fi (//
nutlitiitn.
Décomnandcr. Tt . «i> ru-
lui .1 ntiiiii. tthi > .111 lia-
lu'tlfiin. Tta»»*.! Ii«> .i:i iiiMii l'a
iiuuii, tthl li(H-aii iiaiMMi «MU- ciin
ikkiii ! Il noii* avait dtmné un or-
dre, et iv»i7rt </u'i7 mm* défend de
tuivre cet nrdre !
Décomposé. PJre. Pin'Mxrt. Na-
iiiil.ixrt. // ift déjà tnut dé-
composé ! Kkaldaitffi (lintclyet
nvîii.
Décomposer. Ttaiifltt** Imita tta«M
luMiliii f Tan >haiiiii iiinttlir al'iii,
néparer /«•# élément» «/lii entrent
dan» la cnnifuttititm d*une chose.
Diri "tou, ttancitti* hotta 'tou
htxiiiliii si, f'^ran Hliaiiiii niiittlir
awasl*", je vai» déconifutter cette
eau.
Décomposer (se). IIouiiin'l<i\et,
nnmiét litir à »v déci>mp*>»er. Pa».,
t»inndyet. être décomfHné. Fut.,
Maitiyt't. Il TeMyft, . à
ic décomposer. Pa*., ., : . «m
iiaiàiiliiyft . Pin IttaiEii, ttmt à fait
IHturri. H Nan^ttli. gâté» (»e dit
de» fruit» i. — Nin'Ittliel, tourné
( in). Dyan hwr
11. \.t \ Im viande
ci'titmence à *e décomposer, à »e
•:t'lhr.
Décompter. TtaaMn hotta <lft»Miuii-
k • . pour
u 'r une
retenue rur ia I )e~
t^ts4•unkkèl)l^ .i : _ ....lui.
e<ilantt^ itta? Tu me donne» une
DEC
302 -
DEC
paye incomplète, pourquoi donc
ceM
Déconcerté. Etre. Ayeniliounné
houllé. Ayenihwasne oullé kou,
je ne sais vraiment que faire, je
suis déconcerté. Tta ahwasne e-
kkoresyan ille, je ne sais que faire.
Déconcerter. Ahomine houllou a-
déné-naouywendik. Ayénihounne
iioullou a-dene-niout>endik. Aye-
nihwasne liouUou a-nisou£)wendik
lakou ! Voilà qu'ott m'a déconcer-
té! Je l'ai déconcerté, ayénihwan-
ne houllou aniouninni.
Déconcerter (se). Ayenizehdiyè,
perdre courage, perdre son assu-
rance ; ayeninesdiyè (hahit.). A-
yenizicldi^'lè (même sens) ; casuel,
ayeninesdi^lè, j'ai perdu courage.
Il Deninni kke-da-ounzin ^èzhè^li
VI ayenizeneddi^le, avoir F esprit
abattu et découragé. Sinni kke-
da-ounzin t'èzhè''li 'e'^l ayenine^^e»-
dilè, mon esprit est abattu, et je
suis sans courage.
Déconfiture. Tta ahouninzhenin,
déné ''a sot>a houninzhenn inttou,
etta'^an déné'^è ho^'tai,, ruine de sa
fortune et de ses espérances.
Déconsidéré. Dene nèzon la behou-
nin"lshenin '^ka betta yenioderzh-
"a noun, tthi betssenn nayeni-
hountta ille, homme qu^on esti-
n}ait et dont on ne fait plus de cas.
Déconsidérer. Tta hotta beyeniho-
de^lnezh hopan you"an danettenn
laattin, faire perdre la considéra-
tion.
Déconsidérer (se). 1':;. se déchi-
REU, SE MANGER.
Décoration. D'église. Betta ya^ti
kon-en hottloun, hounzon holné.
action d'orner, d'embellir une
église.
Décoré. Yé houttlon, maison, égli-
se décorée.
Décorer. Orner. Hottloun, hos-
ttloun, hounttlon, hottloun, hou-
ttloun. Pas., hohttloun, hozhi-
ttloun. Fut., houttloun, hous-
ttloun.Ya'ti kon-en howouttloun,,
décorons l'église \\ Embellir.
Hounzon liolné, hosle, ahounlè,
abolie, aboulnè, aliou'^lè. Pas.,
hounzon ahoul3a, aliosla, ahoun-
la, ahounla, abouilya, ahou'^la.
Fut., hounzon houlnè. Ahouslè,
ahoAvounlè, aboulie, ou ayoullè,
abowoulnè, ahowou'^lè. || Se déco-
rer, -ez. s'attifeu.
Décortiquer. Dattcbyoul, da-^-
ttchyou"], da-nel-ttchyoul, da-yel-
ttcbyou^l. Pas., da-É)in-ttcbyell,
da - gi'^l - ttcbyell. Fut. , da - ywa-
ttchyou*^!, da-É)was-ttch3'Ou'^l, da-
^woun'^^l-ttchyou'^1. Tssi kkiye da-
t)woul-ttchyou'^l, allons chercher
de Vécorce de boideau pour des ca-
nots.
Découcher. "Anen tssè°tin, nes^ti,
nin'ti, nè^^ti, ni'^tès, noub'^tès, nè-
''tès. Pas., "anen tsse£)in°tin , ^i-
'^tin, É)in''tin, ^'in'^tin ; tssepin^tès,
pi°tès, Ê)Ouh'^tès, {;)in*^tès. Fut.,
tssou°tè, was'^tè, woun°tè, wa'^tè,
tssou^tès, wou'^tès, woub'^tès, wa-
°tès. "Anen sha woun^tè sanan, si
tu découches, que ce ne soit pas
pour loiigtemps.
Découdre. Naouttar, naous^ar, na-
oun"ar, nayou"ar,, naouttar, na-
ouh"ar. Pas., naouttar, naouzbi-
"av, naouzhin"ar, nayourzb^ar,
naouzbittar. Fut., naouttar, na-
ous"ar, nawoun"ar, nayou"ar,na-
wouttar, nawouh^ar. Diri na na-
ous^'ar, je vais te découdre ceci.
Découdre (se). Naoudda". Pr/.s.,na-
oubda''. Fut., naouddé. Se "ié na-
oubda" ikkesin ! Ma robe s'est dé-
cousue !
Découler. "A^inlin. Niboye ''a^tin-
lin, sortir de terre en coulant. °A-
°ta-£ànlin, source (qui sort de ter-
re en cordant). \\ Provenir. Ho-
tssin"anen bo'^terzb"ae. Dene na-
DEC
303 -
DHC
Itiii iiuiiuuirlHlifl (tiiiiii, ii«*(»i»iii-
.•iiiii liii't<'r/li 'm kktuii liouM*. /('
tii^hi'rilcim'ttt , lUntt nfiu» »tnnmt/>
tétMtin» auftninrhui, tiécouif </(«
tuittivai» rxfmplr» t/iic tu «i» iltnt-
M«'.« (iu(r«7(ii«.
Découper. \atl<i/Ji. iiastttt/ti. iiM-
M«-ttH/li, iia\fltu/li. iiiiittu/Ji, na-
«mlittaxii. iiiilu\\t'ttM/)i, iiN-tiii-M'-
ttM/.)i. Pas., luiifttayJi, iia(.<ittaiJi.
Fut., iiiH'WNtta^li, nat'wasita/.li.
luti HoiinttaAii, iia>outla/Ji, iia-
i'WuutituJi. Il ('fi aninuil tué à la
chamc. Na«*ttii/Ji, nacsIta/Ji, iiaiii-
tta/l». iiavt't ta/Il. l'os., iiai<>ttH/Ji,
iia<. itta/j). Fut., naoïitta/h, iia-
(iiistta/Ji, nawoiintta/Ji. Na^'i-
ttazli ovin, je l'ai tU'i(tupé. || De
la viamlt' /Miiir la faire sécher, E'I-
kL«'-iiil-ttu/.li, rH-kliô-nes-tta/Ji,
t* l-kké-iiin l-ttazli, e'I-kké-ni I-
tta/Ji. Pas., f l-kkô-iul-tta/li, v\-
kkt^iii I-tta/li. Fut., t* l-kkt*-iioul-
ttazl), e'I-kké-nous-ttazh, e l-kki'»-
lU'wmiiri-ttazl). Diri ort*l\on e\-
kki'-iiéwoul-tta/.li, iléettujxnis tou-
te cette viande \uir tranches miu-
cef.W Da-i'ttazii, la iléeouiter pour
la pendre en Vair^ da-esttazh, <la-
/Jiinttazli, da-VfttayJi. Prix., da-
ettazlu <la-/Jiitta/li. Fut., lia-ou-
tta/li, (la-uustta/)i, <la-wininttazli,
(ia-oiittazli. Il Du poisson /»«»i/r /«•
faire sécher. F/ld/Jiaï detta/h, des-
ttazli, dintta/ii, ye<lt'ttazli. Pas.,
f''ld/iiai dètta/Ji. «lèoittazli. Fu.,
«''Id/.)iai ii<»iitta/h, <i(t(istta/li, dc-
Huuiitta/)i.||/^( la viande, à table,
et la êervir à *e» hôtes. IJerr na-
ttazluiu (Jéné 'ta<Jdi, dt'iié 'ta*-
iiik, taiimnik, '^tayennik, "^taid-
dik. 'ta«tiiliiiik, taht'Vfiinik. Pas.,
taiidik, ta^iiiiniik. Fut., '^tauud-
dik, taousnik, tawuunnik. —
Ibid., naaddik, iiaa>>iiik. nainntk,
naeiiiiik, naiddik, iiai*uiinik./\i«.,
iiaahdik , na/Jiiiiiiik, iiazliiiinik.
na\i-r/J)iiik. Fut., im. w.uidik. iia-
l'WaHiiik, iia<.<«ouiiiuk, iitt<.'« aiiiiik ,
iia(.'Wiui«idik. Diri U-rr «ifiii* '^ta-
«oiiiuiik, ter» cette viande à nui
hôtet. Diri na^i» ourinik , ten, di$-
trihui « « ri.
Dtcuurafté. D^iiiniii uin-iielidiu'.
Siiiiii ^all■ll(•)ldiyl^ je »uit découru-
né. Il DtMiiiiiii kkt*-4la-oiiii/iii liè-
dyai, '>u adyai. Siniii kk^*-<ia-4niii-
/iii ad\a, je suis déeitunii»é. || D^
iiiiiiii kk('-da-4iuii/iii al\ai. Siiiiii
kkr'-da-4>uimii asiiila.i/ m'a décitu-
rufié. Vz. MWgiKH.
Découra>{er. Déninni kke-4la-<iuii-
/jii ahol m. Hiniii kki'-^ia-oiiii/in
asia, je l'ai déenura^é. i; Dt'iiiiini
iii'ldNli«'sii, étouffer le courage, l'é-
nernie (éteindre F esprit). Siiiiii
niiridshesh, tu nie décourage*.
Découraf^er (se). DiMiinni kké-4ia-
i»UM/iii _-«'idu''l. avtnr l'eprit abat-
tu. Il Dt'iiiiiiii kk('-4ia-uuii/jii aa-
lii/Jii, demeurer abattu. \\ Dfiiin-
ni iiatset illi*, on san-iH><i(ii il|^ ni*
denltthi, dex'enir sans force, *a«*
énergie, i Douyt* hoiiiiiii/iienii ho-
tta, déiiiiiiii stiè'tiii laattiii, à la
vue des diffieidtés tomber dan* une
sorte de prostration (de snmmeil
\ de Fesprit). \\ Ktssiiinaxiiè «'-ni-
iia-(>-di*iil/i/, à la fin me Viâlà aussi
lias (pi' un ver de terre, collé à la
terri eoninie un ver.
Découraf^ement. Déiiinni saii-neh-
iii\uu, ttasNi (jaii yeiiihuuiittlexli
illrlit', état de Fesprit abattu et
>«///> l'iurgie.
Découronner, liekkeauxiieri lU'xiiè
s tcho' 'tai, tta Ite^tadè l>eoo«e<ldi,
iM'tssahè l>et«aii liiltt-liiyou, eyet
tta iiaiidè kkaliol/JuT. ôter à un
roi,avec sa cftunmne, stm atitotité.
Il l'n arbre. Da-la-tchin- ted>lie1,
tciiiii-'testishe*^!, couper la ciwe
d'un arbre.
Dccours. Dr la lune. KMduiié xaa
Il.illl'<l/lu*'l.
Décou>ert. F.tre. .Wm» ettidur, . na-
DEC
304
DEC
tssa-/ittaii. Na-tssa-desttan, je
nuis découvert. || .1 dccoiivcrt ,
tssè. 7/ est (i dccouvcrt , tssè l)i)i-t'-
ttin. — Indéccimncnt à dccoirccrt,
iiazel"in illé. Naii-iMiinl"iii illé, tu
es iudécetunient à découvert .
Découverte. Ttassi Uvu'i hoiiiri"aii.
7/ (I ((lit une iir<iude découverte,
ttas>i lionnèzhi' 'Mioun'Vaii.
Découvrir. Vue personne couchée.
Tsst'dè délié kké 'telyè, "teslè, "tiii-
lè, ''tellt>, 'tilyè, ''tou'"lè. Pr/.s., tssè-
dè déné kké 'tehlya, 'tilla, 'tinla,
'tor/iila, 'tezhilya, ''tou''la. Fut.,
tssèdè déné kké *^toulye'l, '"tousleH.
Tssèdè sèkké ""tinla, zni lessaan !
Il puniU donc que tu tn^ns décou-
vert ! Il Un vase. Ttassi ''téli beda-
;.'a-dè'tin, des^tiii, din'tin. Pas.,
heda-ya-dè'tan, l)eda-pa-di''tan.
Fut., beda-pa-dou°tan.j beda-Ê)a-
dous*'tan. — Ihid., couvert d^un
linge, lîeda-oa-deltchou/li, des-
tchouzh, din'^ltchouz. Pas., beda-
ga. - deltchouzli, beda - ga- degi'^l-
tchouzh. Fut., beda - pa - doul-
tchouzh, beda-oa-doustchouzh,be-
da-oa-deAvoiin'ltchouzh, yeda-Ê)a-
dou'ltchouzh. — Ihid., plusieurs
vases. Beda-É>a-delyè, beda-pa-
deslè, beda-pa-dinlè. Pas., beda-
pa-delya, beda-oa-dilla. Fut., be-
da-oa-doulye'l, beda-oa-dousle"!. ll
Apercevoir au loin. Nizha hettin,
yettin, pes"in, oin"in, Ê'è^in, ou
yè"in, ^littin, pouh"in, hèhè"in,
daoè"in, ou dayè"in. || Faire une
découverte. Ttassi hèni houl"ai,
hèni hous"ai, hèni houn'Vai, hè-
ni houT'ai. Pas., hèni lioul"an,
bèni-hou'"l"an, béni houni"an, liè-
ni houn'^l"an, }>èni howil"an, bé-
ni hou^r'an. Fut., lièni houl"a'=l,
béni hous^'a^^l, béni hounT'a"!. ||
Ses sentiments. '^V\a ahouninzliè-
nin etssenn-ni-yain*^Fti etssenn-
ni-yanes'^ti, etssenn-ni-yaninTti,
etssenn-ni-yanin'l"ti, etssenn-ni-
yanirti. Fut., cts.siMin-ni-yaou'Tti,
etssi'im-ni-yawas' li, etssi'ini-ni-ya-
woun'Tti, t'tssenii-ni-ya\va'Tti.'rta
ayéninzhoini si, otssenn-ni-yanin'"!-
'ti, fais Voir tes sentiments.
Découvrir (se). Au lit. fîdèkké tssè-
dè 'telyè, "tesyè, 'tinlyè, 'telyè.
Pas., èdékké tssèdè 'tehlya, "tos-
ya, ""tinlya. Fut., èdèkké tssèdè
""toulye^., 'toiisycH, "^téwoinilye"!. ||
La tête. Na-tssa-zittai. I'.-:. coik-
vv.n .
Décrasser. Ttassi bekké-naii-i'I<lai.
Je vais décrasser mon fusil, 'tel-
kkizhi yapé tsan "tezhet, béyat)è
hodousc'hiai, le fusil est encrassé,
je vais le laver et le sécJier. \\ Vz.
DKCAPER.
Décréditer. Douyou déné "ènivae^l-
'ti liotta etssinjiazhé ttassi la bè-
ounin'^lshenn illé, ruiner le crédit,
Vinfiuence de quelqu^un par ses
njédisancC'S. Douyou sèniyae^rti
itta, etssinnazhè déné la sèounin°l-
shenn "'tazan ille lakou ! A force de
médisances, F on en est arrivé à me
faire considérer comme en dehors
même de Vespèce humaine!
Décrépit. pAre. Nisonin'^Jshet. Chan
adénenla. Nioninlshet,i/ est vieux.
Chan ayinla, il est affaibli par
Vâge. Il Ninizendyan, être cassé,
courbé par l'âge. Ninendyan, il
est cassé par Fâge.W Redshenn nè-
dyan., l'âge Va ravagé, décharné.
li Maison. Ottlès na'=tèttlir. Ottlès
orelyon na<.)inttli ovin, tout le cré-
pissage est tombé.
Décret. Hooa deneF'ai dittlissé, pa-
pier portant un ordre, une loi.
Décréter. Tta nandè yapé^ti'^l itta,
hooa denel"ae, après certain pré-
ambule porter un ordre, une loi.
Déné hes"a, ne^l"a, he'l"a, hir'a,
hou'^F'a, hèhei^a. Pas., déné oel-
"a, giVa, gin'V'a. Fut., déné wal-
"a,was"a, wounT'a, waT'a, woul-
"a.
DEC
J05
DEC
Mecricr. Val» -lim ♦♦« «Wt»^ uavM*1i,
l'1i>u...
. ' ti. Fut..
tiéttè hèiia>ftuu'ti, li^iia\a(M
' ' •iin'lti. Vd'ti siitu ti i •
Il ttlH Urt^M II» MNMIIill. I
I '
iU-ooM-*ant<rl' t III /•tit<>^
Tlji^»t.« ' ' *in, *«ii .^ I 1 •
Fui . , il luMirtr'l, lin ■.
de réjtutatittn.
décrire, f * .1.- i.in.Miti.- <• I
tt.t»! I. 1 'f'I luMiiii, r«-fi
tirr, /Mir /« i/»»n»nrji, ctnnnu- i-ui-
hir, préirtttr, lu chotr liaiit on
pnrie. — Iteiinal^ kk^Kwin ttARM
hokknya*ti. IWiiiiaMt* kk(^^n lunt-
VI ukka>a/lu-M'ti, i7 mtu» m par-
lait ctutimr f'il le
yfus. H l'tit figure ^
Ktacriir na«*'uèj», jr décrin une fi-
gure. M Courhf décritf par une
halle, un houlet, 'tflkkizlii tclio'
iinit< .la balle haixte cmn-
nte ; j^ue.
Décrocher. In ehaudntn pendu à la
crénuiiU^re, '\è\i /«"^l-tia-tiertiii.
"VèVi (la-0(.>a-t.iertiii,da-o{Mi-<ie»'tiii,
iia-ooa-<>in'^rtin, «la- 'tin.
Pa$., (la-<>t>a-(.'ertan, _ : . I ut.,
(la-oru-hourtuii, da-o(.<ii-liuuK'tan.
H Téli iiartin, descendre la ehau-
di^rv, ims'tiii, naneTtiii, na\f'"l-
'^tin, nairtin. Puf., iiu(.>ertan, na-
(.'iM'tan. Fut., nawai tan, nawa>-
"^taii. T^Ii nanel'tin, déerinrhe,
ou deteendê le chaudntn. N (V qui
était accroché, v. g. un linge.
Da-o.-a-'an-t-eltcliou/li, «la-ot^a-
'an-fehtrluMi/li. «ia-<><.4i-'an(.>inn-
trhuuzh, «ia-ot^-'aiit*fMtc"houth.
N^'iè fla-Ofa-'an-tiin'ltcliou£)i,(i«'-
CfXKhe ta robe. Il Plusieurs chi*tes,
et aussi, v. g. tm ' I "i
aii-t**h^, <la-o. . . . /
«ia-O'.a-'an-t.'elx a, (la-0(.<a- an-filla,
'ani'iiila, 'luvinla, 'aii-<jilya. Fut.,
(la-otA-'an-iioulyel, 'an-iounlen . Ii
lu lé de bai». Detirl >
• la . 4 'tin, 'an-t.**«.'tin./'
'an -i«^l>'è, e1-*»-'«i Pas.,
eT -*• - *an - t#lya, ri i n. iM .
Fut., f'l-'a-'aii-<'«iiilv«*'l. *•'! «
' Diri .
iécnnlie, •
ces chitées.
Décroiser. /.••» iamhet. K ' ' '
(NM'-t »M'. <• t m J. I kiwi-
'tin, ;'<' /.«♦
bras. I KM-
ttch\azin «(l'henni, )r décroise In
brax. Klna-ttluMi-ninTa ovin,
tN!«ou<iin<liy^, c'^lttclix&zni «li^hinl-
ni koluii, pareuftut
les bras cruiséf, dén •
bra».
Décroître. Dn-enir plus petit. Kk/»-
«ia-tiiin/.in tsM'/h***^!, nu kk^la-
ounziii dene '»*on»''lniM. Kk'-
oun/in sè-<>-nf*^lniM, je </i'« r
çeftshe*^!, t»inzhe'l, tièilieT, l'idzlieM,
pounhe'I, hèfèjJie'l, «lai.'î'zlie'l. H
F.au. Na*ta(i<lt)uzli. Pa*.,na'tati«^l-
<i(>u/Ji. - Kk^-'imiiitin
ttlf*^!. Kk^'uiin/in na- ' 1
u\in, l'eau va timjifurs baissant.
Décrotter. l)è-kk^na)y^, d^-kk.-
nasié, d^kké-nant-ll^. nu d« • ^ .
na-(.>inl(*, d«" •
lyé. Pa»., •:.
na<.'illa. f'ii(.,(tèkkénati«atye 1, tit*-
kké nali»a»le'^l. Sèlè kkéna^iilé,
décrotte mes souliers.
Décrotter (»e). T
^.!^ u.- rm -SX,;.
. rtit-kkf nailve. Pat..
, „ t v.sf|ya,(«u è<l»'-na-t»s«*-
lya ; M^kk^-ni»-pe«ya,^it^na-xiie-
Kva ; t- " ' ' '..•'"
Iva : ^!<
DED
- 306 -
DED
Fut., tHlî'-kkr'-ii:i-tssi)ulyt''l. t'do-
kkr-ii;i-i_)\vas\t''l.
Décupler. Oiierzliiuu) kki'"aiuMi iiu-
iiahouttai. Edaoneittou onerzli-
iiaii kké"aiuMi iianahos"ai, je dé-
cuple
Dédaigner. Quclqu'iui. Dcno li('"a-
liDUiiiir Isliî'iuMi, l)è"aytMH'sshiMien,
bè"ayéninisli('iien, yè"ayéninlshè-
nen, hè"ayeiiioilzluMien, bè"aye-
noiiTshènen,yi'"a(layoiiiii'lshèneii.
Vax., le prés, «rcc uiii. Fut., be-
"ahounewalsluMieii, bè"ayéni\vas-
slu'iuMi. Déné hè"ayeiiin''lslienen
ille kolou, ne sow donc pna si dé-
daigneux. — Ibid., dene-kkèzhiyé
hettin, lies"iii,liin"in ; lu>"iii.P«.s.,
(ieiie kkezlîiye oettin, oes^in. Fut.,
kkèzhiyé wattin, was"in. Bekkè-
zhiyé wouh"in sanan, ne le dédai-
ffnez pas. — Ibid. Dene hèzel"in,
bè(les"in. Pas., hèzége\"m, bèdé-
oes"in. Fut., hèzoul"in, bèdous-
"in. Il QuelquUm, ou quelque cho-
se. Ttchyè-ou-zel"in, ttchyè-ou-
dézhes"in. Pa^., ttchyè-ou-zéÉ)el-
"in, ttchyè-ou-dénes"in. Fut.,
ttchyè-ou-zoul "in, ttchyè-ou-dous-
"in. Ttchyè-sou-dezhinl"in ille ko-
lou,»c me dédaigne donc pas tant.
Il Quelque chose. Beode^in, bede-
oes"in, bedepin"in. Pas. et prés.,
behodourzli"in, bedouzhi"in. Fî<t.,
l)ezoul"in, bedous"in. || Bouder,
n'être pas content de sa part. E-
tssou"in, ous"in, oun"in, ou"in,
ouittin, ouzhouh"in, lièhouou"in.
Pas., etssourzh"in, ouzhi"in.Fî/f.,
etssewa"iii, ouwas"in, ouwoun"in,
ouwa"in, ouwouttin, ouwouh"in.,
'^hehouwa"in.
Dédaigneux. Ttchyè-ou-del"in dé-
nen. Dene kkezliiyé oè"in dénen.
Dédain. 'rtc'hyè-ou-zel"in.
Dédale. Ollan honin"a tta, yédayé-
neddi oyon, tta otssenn "tinyoud-
di ekkoredyan ille, complication
de chemins, ou de corridors, où
l'on se perd, sans Iroui'cr j)ar où
sortir.
Dedans. La inaison. Yinsin. Yého-
yagè. Yéyaoè. Yinsin, ou yéhoya-
t»è sèhoi"aii, je suis dans la tnai-
son. Il Le corps. Dénézi yajjè. Sèzi
yanè, dans mon corps. — Déné-
yaoe, au ventre. Sèya^^è èya, j'ai
mal au ventre. \\ Il est dans tiioi
(en parlant de VFjUcharistie). Sè-
ve l)e()de"l"an, ou sèyaoè l)elu)de'"l-
"an. Il Au dedans. Iloyaoè ; yagh.
Yinsin, Iloyé. Yé, Nizé. Au-de-
dans d^une maison, yè hoyarè./lu-
dedans du corp.s liumain, déné-zi
yage. Au-dedans de la foule,ou dans
la foule, déné nizé. Au-dedans
(Fun .sY/c,nan"^lchezh yé. Au-dedans
de la forêt, tssèli yaçè. \\ En de=
dans. Kkeyapè. Okkeyanè. En de-
dans de la clôture, oban-nelttchya-
nin kkeyaoè.
Dédier. 'J'tassi dene-t)a-oudendzi,
oudénessi, oudéninzi, youdenzi.
Pas., déné-pa-oudendzi, déné-ya-
oudénizi. Fut., dene-oa-oudou-
dzi''!, be-f^a-oudoussi^LlI Une égli-
se. Kkani ya'^ti kon-en henni, ya'^ti
kon-en niho'^ltsini paoudendzi, dé-
dier une église à Dieu, pour servir
au culte.
Dédire. Quelquhin. Si adéssin ille
kolou alioddi ; si sinni kka ille ko-
lou ahoddi ; si sedaoadè ille kolou
ahoddi, zni, dire : je n'ai pas dit
ce qu'on me fait dire ; Vautorité
qu^on prétend avoir reçue de moi,
ou l'ordre qu'on prétend avoir
été donné par moi, je ne l'ai pas
donné ; ce n'est pas mon sentiment
que l'on a exprimé.
Dédire (se). Edouhon ahoddi, adés-
sin, adinni, addi, adiddi, adouh-
ni, ahoddi. Pas., ahodepeddi, a-
depinni. || Ca.suel. Edouhon '^aya-
"ti. Habit., edouhon "ayaou^ti, ""a-
yas^ti, "ayaous'^ti ; "ayain'^rti, "a-
yaoun'^rti; "aya'l'ti, '^ayaou'^Fti ;
DltD
- 307 -
DÉF
' , r«luu-
.. l'ti, •-
• xté'tl. Ï-'aI ' i\ti-
tu te «/< "f*.
■tuuitmlidi. l'a*.. If préi. ai*er nui.
f ••.. /«• pr/$. atvf un rtthvr^r dr
hrdil. hiiK xiyis. actùm
'.< 1 1 . < tjtii 1 ■
hcilumma^cmcnl. i t ivm il^ii^pan
i,«>l t (1 lioiiiKi iiii<,4Mini.
hcdommaf^er.Dt'MK* lif'^ltsa tniumii-
louii hi' Dt'-iH- fini
ttA«si ii< iluuii liitiiiin
iia4,4*iiiii. KlftjtKilt'wi tMliouiiloun
koli huiina niii<Miiii ille, e'Itthi ou-
aui? L*on te fait tort, et /'on ne
iifmfttt ,
*te, hoiina nii{>ouirliii, tu ru '1/5 fait
tftrt . <it'<it>ftitnnfir-inoi.
hcJommaf^cr (se). EdetsM*!!!! na-
i**«l«li, eu vi\>-' • ■fini; e-
«lfts«^-iin iiiii.1 1. iia^*"!-
iii. ><■ I xrt'l'talio Itshet itta, iH'tssiii
f<ii't»>i'iiii iia^iesMitta asttin, je me
dédomtnage, à sef dépen$, du tort
■ ,t"i! ni\t fait.
Dcdoubltr. Déplier, v. tî- mm linge.'
f: le lu'ltthouitli, èl^nestrliouzli,
è l(-iiiii'ltc)iouiJi. Pa$., ènè-nel-
tt-tiouzh. o'I^iiét.i'ltfhouzh. Fut.,
' ' ' ' ' ■" ■ ' .iizh.
■ nt.
Ilettarè è lt*-nt*lttch\ou l, «»u l»e-
ttarè 'aattar, 'aaa'ar, 'aiiè^ar, 'a-
xt-'ar. Pfl«./at^ttar, *at»i''ar.f''Mf.,
i^.iftar, 'tt»aN''ar, 'iiwoun'ar.
Dcduirc. Uttrutulu-r unt- *omme
d'une autre. 'rta!y>i In^t'a 'telvA,
t«*^lé, Minlé, >èt»a 'tt-IK-. Pas., Ih*-
(41 'tr'lva. 'tilla. Fut., heçti 'toul-
>en, l>t%« 'tousIeM. Il l'ne cttn$i-
quinee d'un principe, un fait
d'utr rauêe. '|*t« «l^iiniii iMttttt^
VU. Tta afiiiiiii lUnni e'ilthi ttr,
si tthi <i ^ '■ ^(> lilr kwaUnttr,
r%'rt hu: iii tla. •$ ce que
tu c/i«<iu I (■
n*a rien de , »
d'âpre» tan pnuitpe.
Défâclicr (ftC). l'^Miuittitiu Miia>^
iii-iiouttt*. ana\rlll^ttt', aiui\riiiii«*-
N.-1 ..
tta, ;« Mi.
eht, n'a% ptua nen contre ttn.
Oultlrtui* 'an-o-'telyiT, *an-o-'t«w-
chi'l. Foë., 'an-o-'tflv«*l. ''•Ji<o-
»i I. lui. "il " i. 'aii-«»-
»..ilil.i-l. 1. Fut.,
''aii-o-'touiyou l, aii-o-touifhtiu'l.
Ounltlcho' ''aii-<>-'tiiri«ht*l alio-
ttiii, te X'oilà donc défaille Y
Défaillance. Kita «n <1»mi.- «-kLor.--
lixtiii illt', /«• fait lie /*• r</rt- t-.H-
nai^iuntce.
Défaillir. l)fiu* ekkortHlyan ille, mu
(l(Mi-«*<Mi ille, tlén-«'Mii illf. per-
dre connaisnance. )t I>én^ natiiii.ori
va reprendri- connaittance, d.iu-
naMii, naiieildi, naiidi, naidtli.
Pas., déné iiai<«^i(iik, on « repris
connai*$ance , iia4.ieMJik, naoïinlik,
Ma..^*«Mik. Il Vz. CX»NNAÎTRK.
Défaire, l'n vêtement. Wm nattar,
nas''ar, iiaiu*''ar, nayr'ar.iiaittar,
nauuh''ar. fuji.,uat*"ttar, nat'i'ar.
Fut., na^twattar, nat»was'ar. —
S^'iè sa Ma4-wouii'ar, défais-moi
ma rtthe. |l l'ne fnni**'n. \t> na-
hoiiettai, nalu»ii> ai.
P(M.,nahoiiettaii. tut.,
iiahonoutta'l, iiahuiiouK'al, na-
' in'aM, Il l'ne clôture. O-
ila naliuiiflyè, iiaiiexJè.
l'u»., iiMUflya, nan^'illa. f'Hf.,iia-
iioul>e'l, uauousIfM. Il l'ne voi-
ture. l)Mtii-trhenneii naiily(«, nant-
ie, iiancllt^, nanxellr. Pu»., na(»*l-
va, iiatiUa. Fut., nai'Walxrl, na-
DEF
- 308 -
DEF
ewasle'l. Il riiisicurs choses. Na-
da-n;inelyè, iia-(l;i-iia-iu'sli>, nu-da-
na-iiin!i',nn-(la-na-yiMiellè./*</.s.,iia-
da-na-nehlya, iia-da-na-nilla.Ft/f . ,
na-da-na-noulyè, na-da-iia-nouslè.
Diri orelyoïi lui-da-na-newoulyè,
(It'fiiis<^ns ((yiitcf ces choses.
Défaire (se), l-n vétemciii. liekkè-
cdda'". Il Maison. Naonèttli. ||
Clôture. l)ain°tilziz, menacer rui-
ne ; in'^tettli, renversée. \\ Voiture.
Xadèttlet. || Canot. Dèbinn ovin,
j7 devient mou. || Se défaire de...
Il se défait de ses vices, bedyèrè
"an-o-''te''lde'l. Il se défait d'une
chose, en la vendant, ttassi bèpan
nai'enni. 7/ s'est défait..., ttassi
hèpan naoerzhni.
Défait. Être. Bèoun'tèzliet. Bèoun-
■^tetssiz. Nèoun'tetssiz ikkéla ! Te
voilà tout défait !
Défaut. Ttassin liotta déné douyè ;
ttassi botta déné dyèrè, quelque
chose qui fait tache en quelqu'un.
Ttaneltte botta douyè netssin
hounlin ikkésin, tu as donc tous
les défauts !
Défaveur, 'l'ta hotta denepanyenio-
oerzl/tan nin. èyi déné4)an na-
hoiullé.
Défavorable. Condition, position.
Ilounelyan illé '^ènidénildziz. Den-
niy pes"in kolou, bounelyan illé
sènidénildziz itta, o*^e;aye itta, hes-
kkezh ille ttou, "an^terzbya oyin,
j'ai vu un orignal, mais comme j'é-
tais dans une position défavorable,
que le pays était découvert, il s'est
sauvé, avant que j'aie pu tirer.
Nèdyan tsazbezh '"kahouninzhe-
noun, Ê>ettioun,belkkezh bettioun,
ekou bounelyan bènidenildziz ille
itta oi^lkkozb, zni, on cherche des
bêtes à fourrure, on en voit une,
on la tire, c'est, dit-on alors, par-
ce qu'elle était dans une position
défavorable (pour elle) que je l'ai
tirée, c.~(t-d. tuée.
Défection. Dene tssenn yénidenni
nin, déné "anherzhna'",, abandon
de ses amis, de son parti.
Défectueux. Nahè heddin itta, ou
nahè o°tiye ille itta ©"^ttyo ille. Ce
livre est défectueux, diri èdittlis-
kkè nabè o'tiye ille itta o°tiye ille.
Défendre. Protéger. Dene ttchya
déné ekkébonni, ekkesni, ekkénel-
ni, yekkelni. Pas., ekkéot)winni,
ekképesni, ekképinlni, ekképelni.
Fut., ekkéhounni, ekkéowasni,
ekképwounni. Nekkesni kwalan-
ttè, je suis ton défenseur. \\ Déné
ttchya bè-e''l-tchan-tsse''ti, bè-e°l-
tcban-nes^ti, bè-e^-tchan-nin'^ti,
yè-e^'l-tchan nè^ti . Pas., bè-e'^l-
tchan-tssin°tin , hè-e"^l-tcban-nes-
■^tin, bè-e°l-tchan-nin°tin, yè-e*"!-
t('lian-nerzh'^tin.FMt.,bè-e°l-tchan-
zou°t6, bèe^ltcban-nous^tè. Sèe°l-
tchan-néwoun'^tè, défends-moi. \\
Interdire. Nanettenn, nanes"en,
nanin"enn, nanè"enn, nanittenn.
Pas., nanéoettenn, nanéoi"enn.
Fut., nanouttenn, nanous^enn.
Eyi gan nasénin"enn ille kolou,
ne me défends donc pas cela.
Défendre (se). V. réfl. Kketsseddi,
kkesdi, kkéneddi, kkeddi, kkéid-
di. Pas., kketsseoeddi, kképesdi,
kképindi, kkéoeddi,kképiddi. Fwi. ,
kketssouddi, kkéwasdi, kkéwoun-
di, kkewaddi. Kkewouddi, défen-
dons-nous. Il Par la parole. Kké-
da-zeddi, kké-da-resdi, kké-da-rin-
di, kké-na-reddi. Pas., kké-da-zé-
peddi, kké-da-dét^esdi. Fut., kké-
da-zouddi, kke-da-rousdi. Kke-da-
roundi, montre que tu as une lan-
gue pour te défendre.
Défense. De la gâchette d'un fusil,
daoè nane^ldzi°li.
Défenseur. Déné ékkelniy. Avocat,
défenseur d'un accusé, déné kké-
darenniy dénen.W Défenseur d'une
ville. ""'A-yé-ho-dépinlai ekkéyé-
helnihi dénen.
DÉF
— juy —
DHF
hclcnsi\r. il<l<iiiii iténé UMnii *••
vri t lll^ kuluu, kke«(ni<i-
Déferler. /<> . <'i/i . Tm niliaJ^ kkt^*-
tlnr. kkrttN ttr, kk«Mii'rtf.
kkritliir, kktMMiti tir, kl'
/*it4.,l>rkkt^'ltar, U-kkivi «r-fiif.,
brkkc*t>utt«r, lN•kkt'4Ul^'ltr. || Va-
gue*. V. intr. Tta iiMMtit* iw-'Iji-
«li'tin. — Contrr lu
couper li pic) : *tmi
kar, /'«'OU mmffifttv ia foiottc.
Déferrer, l'n ihcxal. 'rMiiit!uuieii
lH*'kt*ttlM 'iily^, 'H'<\é, '{iiiellé,'a\i'l-
I»*. /*a*., '««.flyrt, 'ttitillit. h'ut., 'n-
t4>Mntviiicti lH*'k(*-ttlu aHounlr I.
déferre mon cheval. Ihiti., si on
n*6ie qu'iifi fer. 'rKantsaiieii l»e'^ke-
ttU 'attui, 'as'ai, 'aMè''tii, 'a'ai.
/*<!«., *U4iettan, 'a^'i^aii. Fut., 'a-
«tittH'l, 'awas "a'I. — Tsantsaiieii
Inî^ke-ttla '^a»t»iiii''a''I, Atc-lui son
fer.
Défiant. PJre. Aou-le Ini. 7/ e»t dé-
fuiiit . ' iuni(\(''^\\ . 'At»u<Jè'li (léiien,
lintmiif lii'fuiiit.
Défier. QucUftt'un. Dén-iniii "^kabo-
iher, 'kahossher, 'kahDun'Isher,
'^kah<t'l>her. Pas., 'kalu»/luT, 'kao-*
t>«i'lslier. Fut., 'kaiiouzIuT, 'ka-
IiousnIut, "^kaliowcnit/KliiT, "^ka-
hou'^Uher. Hiiini kahoui^her, je
vai* le défier.
Défier (se). De nuclqu'un, OH de
tfiifhiuf ihosv. ' Atni<K*'liii, Itaou-
(iesli. ImtuKJiti'li, \ ai)ii«lè'li, liaoïi-
didli, baouiluu'li, vuhotKlè'li./^i,*.,
*aou<iét«in1iii, *ftou<ltV> 1». 'aoixlé-
(.'inli, 'MNOudév'iiili, 'auudé(<i(ili,
'a<MiH^<-ni'li. 'M\oiMlé^ii)'li. Fut., '
'a<i tiisli, "^aoudé- j
««" . I _ Ml, lHvaiKi«*Nli, 1
lietMUMiinli. \ei>ao<lelli, ))e(.>au<ii<lli, |
becaotlou^i. Fa*., boo«odfi'iiiiii,
)>e(wi04ip<>illi. heivuMipoiiili. Fut.,
\h- \ [
II, 'ahuiMlli. ou '«ouililni, 'mint-
tlou'Ii. fa»., 'auuilt^t'iniiii (cotnmr
ci-iieuu»). Fut., 'aoudou'liii
(comme ci-de*iUê). S«*(4iodinli lil**
koloii, tu peui tr </ dt tr
défier de nun. H N n tfur
pen»er de quelqu'un, lit* 'aliut*-
iiiii'^lUienii, ou bien lié 'aliouniiil-
iklipiin, lié 'ayrnrk (»iiiriirii.lij* 'ay^
llilinHhl*tH*ll, \r 'il 'irlifll.
Pat., hé 'aliiMiiii. I lié
*a\éiii('i Ulieii(*ii. fur., /«■ prég.
avei Halli. ou tako'l. Nilio1t*iiii
*é 'a(la>éiiiii'^|\litfiiii lauiitté oyiniii,
Uh pat . Ihcu
(lvfh<. , ihrl).
Déti)^urcr. h^luiihon aM>ttiii atiéni'l-
lu, dt figurer f/ur/(/u'un. Kduultuii
ahuMttin aKiiila, i7 m'a défiguré. —
Dell»' t'oiiirtfly.lii, iH-oiin'tiikfttii. |
Défigurer tpifl<pir ilntte, tta>Hi
eduuhoii aliottiii afin. - TtanM
oreI\oii e<iuuliuii udaliuttiii ahiiila,
i7 a tout défiguré. || Vz. u^.poh-
MH(.
Défiguré. Fjre. Dene 7*ouo'te'lHliet.
Seoun*te''lsher, je xuLs défiguré,
ou bien /'on ni'o défiguré pur la
mifère. Nou'éoun'te'^Uher, iv*u*
êtes défigurés. Duiiyé e'I kkaxiiè
e<iouhoii aliosttin ille, je ne «iim
paît peu défiguré.
Défilé. D'où l'on a ôté le fU, de-
cousu. Na^etMa', ou na^etiar. |
P<i ntre deux montagne*,
cil- . o'trrJi'a.
Défiler. O/n /c •< lU^. \«tt«r, na*-
"ur, iiajȏ"ar, iiu\t- ar. Pat., na-
(iettar, iiapt'ar. Fut., iiai>«attar.
nat»wti-s*ar. Il V ' " ' >»•
le* uns des autt < i-
dv'\, hidfl.-l. I.
Pas., tHsiiidcl, ,:. 1,
heml(>l. FTlkkéniye lioulideH. ou
noiih<le'l, défilez.
Définir. Tta hontté ttuié okkava'ti,
crpiuptcr clairement ce r
cho*c , okkaNMN'ti. (tk^ i.
DÉF
- 310
DEG
okkaya^Mi. Pas., ()kk;iya/.liè'"ti,
okkayazhi'Tti.Fj/^. , okkayaowa'ti,
okkayaowas''ti. Tta honttè nou'a
tssè okkayane'^l'^ti, iiéfinis-nons
hicii 1(1 cil ose.
Définitif. Naiulèzin tthi oean naya-
ou'ti ille, koutta, qu'on ne sou-
)iicttr<i plus à discussion.
Défoncé, lienan henljiel, ou be^an
hendye//. Boril défoncé, ''téli be-
Qau henlnel, 07/ be^)an hendyezz.
Chapeau défoncé, cbhi tta^è "a^iel-
ttazli. Il Chemin défoncé par la
pluie, "tounlou hoyé dinlin.
Défoncer. Began hen\Qa% JiesVl,
iuiin''a''l, neTa*^!. Pas., hegan henl-
^el, ni^l^el, nin'^Fel, ye^an nin'^rel,
Fut^y bepan hwalpa*^!, hwas^a*^!,
Avoun"^ra°l. Il Bepan hendyiz, nes-
chiz, ninyiz, nèyis, nidyiz. Pas.,
bepan hendyèz, niyèz, ninyèz, nin-
yez, nidyez. Fut., bepan houdyiz,
houschiz, hounyiz. Edlape °ka diri
"téli bepan nin^^Pelou ?, Pourquoi
(is-tu défoncé ce baril ?
Déformer. Ttassi beoun^tèzhi, be-
oun'^tesshi. Pas., beoun°telzhet,
beoun^tnshet.Fwf . , beoun°touzhi,
beoun°tousshi.
Déformer (se). Beoun^tèzhi. Pas.,
beoun'^tèzhet. Fut., beoun'^touzhi.
Défrayer. Déné na napenni, napesni.
Pas., naperzhni, napi'^hii. Fut.,na-
pounni, napousni. Nouhna napous-
ni, je vais vous défrayer.
Défriché. Nih-ogozhè, terre neuve.
Nih-orrozliènaniho^telttchyeljf erre
nouvellement labourée. \\ Nih-onè-
yôi ahoudya, terre déjà en pleine
végétation.
Défricher. Nih-ogozhè ho^lè, hestsi,
ne'^ltsi, he'^ltsi. Pas., horzhlin, ho-
zhi'^ltsin. Fut., hou^lè, houstsi.
Nih-ogozhè howoultsi, défrichons.
Il Nih-ogozhè na-ni-holttchyou*^) ,
iia-ni-hosttchyou*^l , na-ni-houn*^l-
ttchyou"]. Pas., na-ni-holttchyel,
na-ni-hopi°lttchyel. Fut., na-ni-
houlttc'hyou*^l,na-ni-h()usttchy()u'l,
na - ni - howoun'^lttchyoui, iia-ui-
hounttchyou°l.
Défroque. Des morts. Nari. Dénen-
iiii youè.
Défunt. Dénézhiyé. "T^epanzinzhet ;
/>/. HepaziiKlé. || 7/ est défunt, bo-
zhiyé ikkin ! ou 'lepaninzhet, il est
mort. Il Es^tounettinen, malheu-
reux. Il Défunt depuis longtemps,
donen-nii. — (Se rend aussi quel-
quefois par la postfixe nin, ou
ttinni après le mot) : setsiyé nin,
oti setsiyé ttinni, mon défunt
grand-père. Netsounen nin, ou ne-
tsounen ttinni, ta défunte grande-
mère.
Dégager. Quelqu^un du milieu des
ennemis. Déné-da-paPti, arracher
de la gueule ; déné-da-pas"ti, pa-
nePti, payeFti. Pas., déné-da-pa-
pertin, papiTtin. Fut., déné-da-
pawaFte"!, pa-was^^te"!. — Ibid.,
déné-da-palttchyou°l (même sens)
pasttchyou°l, panelttchyou°] . Pas.,
déné-da-papelttchyel,papi''lttchye].
Fut., déné-da-pawalttchyou°l, pa-
wasttchyou'^l. — Ibid., déné-zhè-
palttchyou"!, pasttchyou°l. Pas, ,dé-
né-zhè-papelttchyel , papi'^lttchye] .
Fut., déné-zhè-pawalttchyou'^1, pa-
wasttchyou'^l. Il D'î/nc position dif-
ficile. Ôyè "^al^ti, '^as'ti. Tssèli yè
"api'^rtin, je Vai dégagé du fourré.
Il Son pied de Vétrier. Bèkkè-in'^ka
V°kè-tssettai. Bèkkè-in°ka Vkè-
dépesttai, je dégage mon pied de
Vétrier. Pas., bèkkè-in^ka ''a-°kè-
tssepettan, ''a-'^kè-pesttan. Fut.,
bèkkè-in^ka ''a-''ke-tssouttA°l, V
"kè-wastta^l, Vkè-wou^tta'^l, "a-
°kè-watta°l. Il r^jj passage. Hourzh-
"a ahol^in. PIourzh"a ahosla, j'ai
dégagé le passage. \\ Les poissons
des filets. ""TabiT pan "loué delyé,
deslé, dinlé, délié. Pas., ''tabi^'l pan
''loue depelya, depilla. Fut., ''tabi'l
pan "^louè dewalye'^l, dewasle'^l.
DÉG
- 311 -
DEG
«Il o(nm- 4|t',4*lnji, I,
'iui-<<<K^i'inliia. «n i .^ ,i /'->.,
/r pré», orrr iiin, ou (àiil^. f'uf.,
'•n-«»-t *«••-< It'iHMil nu. 'iiM ««-«l»* .-«uiH-
im.'^mj-^Mlt^-t^mnluM. 1' /'f .« inf fd'i «•«.
N«-«*<lt'-wttjir. ■ Nltitr, im-
^ié-iiinttar, lia Mur. /*«i».,
im-^i^n'littiir, nii-^i('-dH*sttHr.
Fut., iiii-4'<it*-KiouttMr. iiti-«*<lj>-nuii)i-
tttir.
Défjaine. 'rvselumni\t' alMUKir.'i-l-
iii, f<»MrfiMrc* lie fot. || Ik'-'ku/Ji-
«iettin ille, le fait d*être mal rii-
hartwché.W A%^ nHou/4't»ii»''l''a ill»',
fourriiirc gauclif. A'ô luxia-oii-
ï«'hf'I"a ill<'«, (Ui ni' iiHtKMni(ie'^l''H
illr. ttmruurt' gauche.
Dé^^ainer. lit^s slu'xli-yè-'attai, '»»-
ai, an^'ai, 'aNt**»!. 'aittai/aouh-
"ai, 'alii'vè'ai. Po.t., Im-s sh^'/.ll-^^-
'iitiettaii, '^a(,<i''aii. Fut., Im*s slu'/li-
vt^'awattan, '^awas''aM. || .S'i7 y a
plufitur» à dégainer : be« sheih-
y^'alyé, 'asK'. Paf., Iw's-shezli yo-
"ai-t^lya, 'a/'illa. Fut., hès slu*zli-
\ I'- awalye'l. 'awasK**"!.
Déganter (se). l.a-<lyiz/ yè-'a/eliii,.
'atlesiii, ''adinliii, 'adelni. Paît, y
'a/«*liiik, 'a<lt't<esnik, adéoininik.
Fut., Ia-<lyizz ye-*a/.t)ulni, 'adtui**-
iii. 'adewouiiliii, 'adoiilni.
Dégel. Nizè. Ni/t» hoiè, »7 1/ a dé-
gel. Siiè horzliliii, i7 y a eu dégel.
Ni7^ ouniiiMin./c dégel cotumeine.
Dégeler. V. intr. Ya/.li hMM»'l-<l^-
liin'lNlii'^l, la titige s'uf/i<>//if . —
Yazli tti-liyè deittour, la neige de-
vient humide. — Yazli 'ka(.<è nan-
honi^dzai, le de»suf de la neige
commence à fondre. — Ya/h "^ka^iè
lia' ;i, le deitsus de
lu • _ -■ par le feu. —
Ya/h I0U laadya oyiii, la neige
ett comme toute en eau. — Nih-
o-tthi ouiiinl'iii. /«' dégel va ju*-
qu*à la terre. — Naholcin. /«• dégel
recommence. — '^AdacutT/lilt-t, fa
terre ininitt inir-ri jHir4!t.~ Yach
dcî*<i«*-dai>iii(li im|\m, la ange ne
futralt plu» que par fUom. -~
lluufr^ilft, (ouf ett fondu.
Nallir, (»c dit de la glace). "Triiii
nallir, la glace fond ; iia<'iiil<*r, ett
fondue. Il V. tr. faire fondte. Naj-
(,•111, iiaj»'iii, iiaiifTiii, iiayrTin,
iiaili'in, iiauirrin. Pai., na(ifli>iii,
iiai'i'rin. Fut., iia^-wali'in, iia(.>»a»-
'in, iia<'Woun Tin.
Dégeler (»e|. Va .- t>M' d.l in, iia-
iH|-f<^,iii, iia-(Hi-inl'.'in, iia-**<l-<*l(,«in.
Pat., nii-^tKi««^ifl(iin, na-è<l^t*«-
t>in. Fut., na-f-tKR«*-doiiI(..iii, iia-
M-4>iis<^>iii. Il .S"<Mjii Factiim du «o-
/«•i7. Nalioli'in. || Sous l'actiita du
feu. Nali.'iii ; na<.flt'iri ; na<.'»°aU'in.
Dégénéré. l)fkkf<ia-on d^/iicl.
Dégénérer. Di-kkc-^ia-oii z^zlu-l,
di*','<*Nsht* I, «leoiii/lit'H, dei,'*-/!»''!,
ou dt'/lu'H. Pas., et fut., ««• ren-
dent par le pré*, accompagné de
quel (pie particule y ou adverbe de
temp*. Il Df-kke-ila-oii ahontt^,
a>ttt*, anettè, aiittè, aliittè, aouh-
ttè, alièhintte, adaiièliintti'. // dé-
génère de fon père, lH*'ta kké-<ia-
on anttè. // dégénère, kkedaon
d»'-7h«''"l oyin.
Dégoiser. B(narder. Dén^ ya'tiyé
'laii, parler heniicnup. Dr'arziè
neya'tivf Mail, tu parité, dégnifes
trop. Il Délié zha ho()iros lantt^,
tn'oir la bouche pleine de bave.
Nouzlia, eddin ! ho'an/jt' hoc*wos
lantt«* oyin. < • ' intu* été»
tntf) haveuj-, r „ trop.
Dégonflé. Par l'échappement de ee
c/ui giniflait. Na'teltssi. || Faire
échapper ce ipii gonfle. "IVItvii,
•testssi. 'tin'ltssi. Pa»., teltssi.
'tintssi. Fut., 'touitssi, 'toustssi.
Kllès-zliexli 'téwoun'Itmi, dégonfle
la :"r.««iV.
Dégorger. Déboucher. Ke-da-'an-
drixé, lM'-<ia-'^an-d. ' dinlé,
"an-ilfllé. Pc*., Ih' l\a, 'a-
DEG
- 312 -
DEG
(lévilla. Fut., l)e-(la-'a-(l()ulye''l, 'n-
(ioiislo'l.
Dégourdi. Adroit ,i'i(. Nalanolyé dé-
neii, hoiuiiic déifounii, pas em-
prunti'. Il Naniii, ou liodeninyan,
qui est l'if, éveille ; nuhonni, nas-
ni, iianeiiiii. naiini, iiaiddi. Sode-
iiinyan, hodeniyan, liotiéiiiiiyan, ||
Tc'liilékwi imnni, ou liodeninyan,
jeune homme dégourdi.
Dégourdir. Heudre quehiu'uii dé-
gourdi. Ttassi doué nanni al"in.
Nasni asinla, ou hodeniyan asinla,
tu m'as dégourdi. \\De Veau. "^Tou
yè-tsan-o-nizhi*"l , yè-tsan-o-nes-
sh'ï% yè-tsan-o-nin^lshi^l, yè-tsan-
o-ne''lshi''l. ye-tsan-o-neyil/,lii'l,ye-
tsan-o-nQu'lshi"!. Pas., °tou ye-
tsan-o-nèzhel , ye-t san-o-nesshel ,
ye-tsan-o-nin'^lshel. Fut., "tou-ye-
tsan-o-nouzhi'^1 , ye-tsan-o-nous-
shi^l.
Dégourdir (se). Na-tssè*'taz, nas-
"^taz, na-nè*^t.az, na-^taz. Pa^i., na-
tssèoè'^taz, na-oi^taz. Fut., na-
tssou'^taz, nawas'^taz. Eddin ! o"-
anze nane'^taz tta, sa douye, en
vérité, tu es trop dégourdi, tu
m^éreintes.
Dégoût. Ttassi ttchyahoddi illé,
aver-ùon, répulsion. \\ Ttassi "eho-
nenlin illé, répugnance, antipa-
thie. Il Dégoût de la nourriture,
berr hènazettin illé, ou berr hèna-
odettin illé. Berr hènadesttin illé,
j'ai la nourriture en dégoût. \\
Ai'oir du dégoût pour la nourritu-
re parce qu'elle vient d'un tel,
berr bèchèonenlin ille. Borr bè-
chèoneslin ille, ou simplement bè-
chèoneslin ille, j'en ai du dégoût,
ça me coûte de la prendre.
Dégoûtant. Homme et choses. Be-
tsin ounelyan illé, dégoûtant de
puanteur. — Benakoudèdyan illé,
dégoûtant de saleté (qui fait mal
à voir). Il Homme. Bedakoude-
dyan illé,o?/ bedadzaounelyan illé,
dégoûtant pur ses propos. - Be-
oiuu'lyaii illé, ou beyeniounelyan
ille, dégoûtant par son ïua avais
caractère.
Dégoûté, pjtre, de la nourriture.
Berr hènazettin illé, ou berr hè-
naodettin ille. Berr hènadiiittin
illé aholtin, il paraît que tu as la
nourriture en dégoût. Berr ttchya
houdli. Berr ttchya-ousli, j'ai la
nourriture en dégoût."} jouè ttchya
iioulli, il est dégoûté du poisson.
Berr dene zhaha '"aj^en^kin, la
nourriture tombe de la bouche, en
être absolument dégoûté.llerr be-
zhaha "a^jen'^kin, il ne veut plus de
rien. \\ Découragé, ne prenant
plus plaisir à rien, bè houdelyan
horzh"an hekkè hounlin illé.
Dégoûter. Quelqu'un. Déné es'^tè-
yelzhi, rendre quelqu'un malheu-
reux, es'^tèyesshi, es'^tèyèin'^lshi,
es'^tèye'^lshi. Pas., es*^tèyè£)elzheti,
es'^tèyèoi'^lshet. Fut., es'^tèyèwal-
zhi, es'^tèyèwasshi. Es^tèvèpel^'a,
es''tèyèf»i''l"a ; 1" p.p/.es''tèy裻il''a;
au mutuel, es'^tèyè''letssel"a, es-
''tèyèièÉ)il"a. || Quelque chose qui
dégoûte, ttassin hotta etssinnazhè
déné^a douyè.
Dégoutter. ''AninÉ)ez, la goutte qui
sort. Dell ^aninoez, la goutte de
sang parait près de tomber de la
blessure. Didshi. Pas., dedshet.
Fut., doudshi, la goutte tombe. \\
Na'^tedshi, na°tedshè, na''toudshi,
les gouttes se succèdent. \\ Dillis
et délies. Fut., doullis. Pas., de-
î?ellès, couler d'importance. Dillis,
commence à couler tout de bon.
Déliés, coide tout de bon. — S'il
s'agit de saignement de nez, on
dira déninniye heddell. Sinniye
heddell, mon nez saigne. || Faire
tomber une goutte. Dildshiy.,
desdshiy, din^ldshiy, )'ediidshiy.
Pas., degieldshet, deni'^ldshet, de-
giin^klshet, yede£)in''ldshet, de-
DËG
- 313 -
DËG
(<tlU»iir(. f*Ml.. (Iuultlhlii\ . (luiu-
«lniin, «Ir» . i
lUlii). l'Iit
her une goutte. || N«'1fl(iklii\ ,
CM iiaclrldiktiiy. faire ctiulrr goutte
à goutte: lin'trMiiJiix , iia'tliil
• ikiiiv, ii«\« ' ' V. /*<i»., im t«*-
peltikliiv. II! ' >)ii\,iiN't«-t.'iir1-
clbliiv, iiayr'trt'i» i*l>^iii.v. h'ut.,u»-
'tuultiUiiv, na'tuUMihhix. im'tc-
wouirldNlin . na>(*'toiri(lh)ii> .
I)ckîr;ulir. 1' '7i'cirr. |)i' ' " li
- • i . i uttil Im I II
heiilin lK'iialu)|\ i, iM-iirthoslè, ixv
nHliouiilè, Vf iuilu>''lt'. Pa»., Inmia-
liuhlva, Itonaiiozliilla, l>eimh(i/Jiiii'
b^\fnai>orthlu. Fut., 1 t
ye'l, l>em»l»ou>U*'^I, Ikmih
lo'l, yeiu'lioulle 1. il Kmitttiimagtr,
détériorer. Ttii&M IiimIxitou h-
hol'iii, aliotilè. Pat.^ oliuulya,
aliusla. Fut., a\\ou\\\v, uhouslè.
— Ihid. Ttavsi t*<lt»xc»tta, «-«le-
hostta, tMU'houiitt«,t*<l«*liotta. /*/!>.,
etit^sottiui, t'<it•lKlzhe^ttan, etle-
hozliinttaii, (*delu)tittan. Fut.,viW-
tioutta, edeliouNtta, eclflioMouii-
tta. Sekon - en f<leo/.lioulittaii,'
koutta, vou» avez joliment </«'^nj-
dé tua viai»on. 'IVhyaii tta yinsin
htMiepiiiIdyet, la jtluie a dégradé
la maison, a tout fait pourrir dan^t
la maison.
Déf^radé. Terme canadien tignif.
arrêté par le$ vents contraires, ou
la pluie. NiMt&si ttchya, ou tchyan
ttchya • ' ' * ' .\ /^Itihi.
Ollaii»' tiliya (i^-
zinlttlit, tniuik uitftuf tte dégradé»
jdufieur» jours. || Perdu de vices.
Na'ladfninttè lantte illc dénen,
qui est comme un linge irraccom-
iitixiahU-. 0>liin veiif'lkaii, cousu
,1, .14...
Hégrafer. K'Itta 'a ttlou delyé. -
Dégrafe ta robe, nè'ii- eltta-'a-
ttlouwlinlô. Vz. nf.iuH TONSKR.
Dcf^raisser. Im viande, lie-iia-kka-
tlajJl, b^iui-kka-<iir«li««ii, Itrii».
^ i 'II, \f iirtt ' ,
Im Husit,
ItaiJi, tMMifkkajrliiiiltjMJi.vt^iakka
xlirltajtii. f iif.,lir>-iia-kka-«alta4ii,
lifltakkawahlla/h. t! (Hrr le gras
de la crtm i a-l-ltajii,
a-i»-ttaxii. Pas., 'a-
i4>lttaxli, 'a-vi Ittaxii. Fut., *a-«al-
lla«li, V« ; •• ' H r« h*:'
\oM \\v% ' If. bfki
dé, !..
Pas., I-
di'. Fut., tM*kkélia«al<lf, In-kki-iwi-
«aMié. S-'ii- tiei» lM*kki'iia«tiiiirl-
dé, dégraisse ma rohe.
I)é|{ra\o>er. /). .r,
uni iiitiimiii . \ ' m
na-mh-<>-'tcldi I. iia-nih-o- levii I,
iia-niti-o-'tiiridi'l. Pat., \ou"an
iia-iiih-o-te'ld«*l, iia-iiili-<>- ti Ulel.
Fut., \ Qu'an na-tiih-u-'toiildei,
iia-nili-o-'^touvK''^|.
Déféré. Marche d'un escalier, lie-
kké-u'ka-ti»tte<idiMi lietthat*, ou Im*-
kké-o'ka-tKSexldi'^li iiadaïuiiuMii. |
De parenté, 'l'ta i " " .'"K-'l-
ottiiien liouii'liii. 1 ku a-
lèzflyé tta aniisliae e li- iuttinen
huuii'liii, en comptant les généra-
tiitns, la distance de parenté.
Dé^réer. 'I'w.i \oui» «laiil\i-. .' '
tfucr les agrès d'un lun^irt , ■. i
It*, (laiiiiilè, dayillè. daiiil\«*. Pas.,
(ianlya, (ianilla. Fut., iian4<»aJ\f%
iia^'wahle'l.iiac'KounK*'^!. iia>uullfn.
Tssi imiu»woul\eM, <' le na-
vire. Il 'Vssi iiattar. iiaiiè-
Pat.. tini^Hnr, na-
m;l. \s .•! i t ir, ni. « .««.-
'ar, iiaye ar.
^l'ar. Fut ,
"ar.
Déj?rcvcr. 1
Im tta h<. .11
iléiu* ' I-
dilyi, </ . : cl
payer au gotiverttement , nad<^i.
Pas., iia/lehlya. iiadilla. Fut., iia-
doiil\i, lladuu^li, nadi-Mounli.
DEG
314 -
DEH
Dégringolade. Oda seppezli, rou-
hidc en hiis.
Dégringoler. Iloda seof)o/h, oda
*^tes'V/h, oda 'tiiioo/li, oda 'tru-
Qozh, oda *"tiiiju;e/h. Pas., oda
serzhoezh, oda '^ti£)(iezh, oda "tin-
Qezh, oda ''torzh£)ezh, oda '"té/.hii>-
fjezh, oda 'tou'ezh. Fut., oi\a souo-
çe'/h, oda '"tous''ezh, oda ''téwoiiii-
pezli.
Dégriser. 'Konn ''toiiè déné kko
iiaaddouzli al"in,(//.ssj;)<'r l'hTCsse.
'Konn *^touè bekke naaddouzli as-
la. /'(• l'di (/(\i,T/.s('.
Dégriser (se). "Konn 'touè bekke
naaddouzli, son ivresse se dissipe.
""Konn ""touè bekké naehdouzh, ou
bekké na'tehdouzh, son ivresse
s'est (lissipcc.
Dégrossir. Une pierre pour en faire
une pipe. '^TelviT, ou plus sou-
vent : nalvi""], nalyou'^l, naschou'^l,
nane^'lchou'l, naye'^lchou'^1. nail-
you°l. Pas., naoelyel, natà^lchel.
Fut., naowalyou'^1, napwaschou"!.
NalyouT oun'^lton "helzouzz kou !
Après avoir dégrossi on polit ; ou
bien naly!*^! oun'^lton kkanelzouzz,
après avoir dégrossi on polit.
Déguenillé. Dene hènainttchyel.Sè-
nainttchyel, je suis déguenillé. \\
Déné naoin*^l"el, déné nain^'l^èl,
déné "èlè, un déguenillé. || Nè-
nain'^l"èl oyin, edlanttè itta? Com-
ment se fait-il que tu sois toujours
en guenilles? Ne "èlè oyin, tu es
toujours en guenilles.
Déguerpir. Etta^'an edinnitta illé
"^tinyeddi, sortir non de son propre
gré; ''tin-nessai, '^tin-ninpai, "^tin-
pai. Pas., ''tin-yindik, "^tin-niya.
Fut., "^tin-youddi, Hin-wassa, "^tin-
wounya, *^tin-waya. Edinnitta illé
''tin-ninya ahottin, il paraît qu^il
Va fallu déguerpir. loan "^tin-nin-
ye ayinla, il Va fait déguerpir,
m. h m. il Va fait sortir vite.
Déguiser. Quelqu^un par rhahille-
)>icnl. Edouhoii anatssouttlon a-
dénel"in. Edouhon anahouttlon
alya, on l'a déguisé. \\ Edouhon
anatssouttlon atssedel"in, .se </('-
gui-scr. l'idoulion auaiiouttlon aa-
dilya, (7 s'est déguisé. || Ses pa-
riâtes. Na-da-zel"in, na-da-nes"in,
ou na-da-zlu's"inen ; na-da-ninl-
"in, na-da-zhiii'Vinen ; na-da-nel-
"in, na-da-zhe'l"inen ; na-da-nil-
"in, na-da-zhil"inen. Pas., na-da-
zeQe\"'\n, na-da-zepeT'inen ; na-
da-neÊ)es"in, na-fla-zhepes"inen.
Fut., na-da-zoul"in, na-da-zou'l-
inen ; na-da-nous"in, na-da-zhoiis-
"inen. || Na-ya"'ti-zel"in, na-ya'^ti-
nes"in. Pas., naya^ti zepel"in,na-
ya^tinepes^in. Fut., na ya'^ti zoul-
"in, naya^ti nous "in. |1 Ses pen-
sées. Na-yeni-zel"in, na-yeni-né-
nes^in, na-yeni-néninl"in. Na-ye-
ni-nénel"in. Pas., na-yeni-zépel-
''in, nayeninépes"in. Fut., na-yé-
ni-zoul"in, na-yéni-nous"in. —
Ibid., yè-yeni-tssenn-pestya, y'fli
de vilaines pensées que je tiens ca-
chées en moi. — Kke-da-yeni-zhes-
dya, je tiens cachées en moi des
pensées que je manifesterai quel-
que beau jour. \\ Yè-yeni-tssenn-
ze^l^'an, être concentré, peu ex-
pansif, sombre, ne communiquant
pas ses pensées. Yè-yeni-tssenn-
dinl^an oyin, tu es toujours som-
bre, et Von ne sait jamais ce que
tu penses.
Déguster. Ttassi djie "tou, 'konn
"touè outeho sha zeppizou, benan-
zèdli, prendre un peu de vin ou de
liqueur dans sa bouche pour en
savourer le goût, sha nepespèzou,
benandesdli, je déguste. Pas., be-
nanzehdli, benandesdli. Fut., be-
nanzoudli, benandousdli.
Déhanché. Déné "azhè Vtchi-pel-
ket. Rè"azhè Vtchi-pePket, il est
déhanché.
Déhancher. Ttassi "azhè Vtchi-
•npsnopuL'uaq 'iipao/umi
^ij'-nusapuBuaq 'UpqazuBU
ej -Jîs-n^ap af 'qpsaputîuaq
58<58U Bqs ':^/;o^ <)/ aa^/ioat^s-
,d ayanoq os swop ^/la'iOj/
uia ap ?iad «« 3ipwa-'(i 'qp^^
I ''nozioÔ3Z eqs oqa:tno ano^,
'no4 ■ atCp issB^x -JS^sn^aQ
ajior,ioî s'a /ij 'ui.to uB.iuip
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ty:ta?sa/iuma af 3nh sdssusd
OUI U3 saa(/awa suai^ af '«Ap
-luaA-Bp-a'îlAl — 'îowt ud saat/a
^aij af anO s-aasuad s-auju/ia ap
'BÀ^tsaô-uuassviua^-^'^ ' 'P^^ll
•UT.snou-iuaA-BU 'ui,inoz-iu
lu ■' -jnj •ut.saaaumaABU 'ut,
z-maX-BU '-s/^J •ui,iauau-ui
>w; -ui^luiuau-maA-BU 'ui/^sau
luaA-BU 'iu.iaz-maÀ-BM -saas
■ s-ac 11 -ui^snou i%-eJi^^ 'ui,
Z UtîA BU ''-VKi •«îyy«'î'5aUI4o«A
nii,,\aàaz n.BABU '-si^J '"l//^^^"
:^-BU 'ui^a^i^o^-^-^M II •"''^'î//
,q/-t3p-BU 'ui,snou-Bp-BU t uaui
az-Tjp-BU 'ui,inoz-Bp-BU ^-pij
„ .ooaqz-Bp-BU 'ui.saOeu-Bp
•'( aaui,l,a(3az-Bp-BU 'ui,b^<3a/
-BU '-KWJ -uaui^liqz-tîp-tni 'ui,
L-^p-BU î uaui,l,aqz-Bp-BU 'u|,
i-Bp-BU t uaui,i,uiq/-Bp-BU ui,
ui-Bp-BU t uaai„saq/-xM>-«u no
'sau-Bp-BU 'ai,iaz-Bp-B.V •'>'>j"-'
/ sas II y'^'^^^'i' ^'•''' '•' ''''^'1!
î uoi:v:^noqBUB uoqnop;^ -.«as-l'i/-
) ,),s- 'in^japoss:iB uoinnoss^tnn:
v,nop;4 '\\ -as."'^^;'/' "J "" ''' 'l''
H:^4ao»iBUB uoqnop;4 -injau.^p
uoiui^oss^iua: uoquop'^ v/cai'J
-Jinqoiid xvd un.nbpn^ -iasin^aQ
•3lia..m^osiwfoju ■uiv-iu
^.ruU9n^3p pM v,i n 'BluiAB aA
-uiu-uu uBoi -Md-iDU^dp niiof vj
H nb iwxud il 'uii^oqB BÀuiu-ui^,
am B^iumq^i -BÀB-vi-ui;. 'BAuno.^
ImV 'B^sB^w-un, HppuoA-ui^, '-f/tj
•BÀiu-ui:t, 'WUiÀ-ui:i, '-swj -ib^
-uq 'IBC3U1U-UI4, 'iBSsau-ui:t, • aJ?
a^doid" uos'ap uo« -t.^.'o.v 'îPf ^'"î^^^
■ ■ -^a/puang uà a-inulnui
S3 m 'uiÀo aia;^Mé«3»."'^"^"''
s^no£n.oîsio.9njan5 7Hi"/-'Sîuaiu
-iuoaiBwanuBipa'uiÀoia^a.uiBU
-aM 11 -a/itua/i^ap un 'aia, auap
1 -a p'uan^ap sms af 'i^-^H-^^^^î^;^^
ac-iatomi^u^^ ^"^a -ainuan^aa
'piod uo iii>io-iSn> •^.'"'^" '^■'^"
'zznoziaaB^^ uo4Luno i.iaibu uoiq
no tppd uo mo.(ëpp -qo^w sa.<dl'
i no^ 'zznoziaq, uo^oUt^o l,nox\^S.
q^noqasBAiÔBU q,noAiB.viOBU "^/«J
•TaipTi'^BU 'laAiaôBU '-s-Ocf 'lo^O'^
-IBU q,noq.l.aÀBU 'lo^oqoLauBU
'inouosBU 'y^o-Ù^" 'W-H«" 'i''^'"-
-nos snid no 'uîM^JL. v'^l'^^ ^^^'^
•aadisxjp ^-a.s-
9SSdMii nos 'qzuopqaiBU a^l^aq
no 'qznopqaBU a>i>iaq ano4, uuo^l,
•adis-s(p as assa.tat nos 'q/noppxnm
oMMaci anoi, uuo>ï, '(^s) J3SU^?a
-as-i-'x^;'/' .'"./ *'! *^'l
-SB irznoppiuu. a^^iaq'ano^, uuo>i,
•ass-a.a;auadiS.swp'ui,iBq/nopp.nm
a^M auap ^ii«+o ""«M. •■i3SU??a
/Il ' "^ -qzo.'
-.t^ui'/a;, Bpo 'q/aôqz.i04., vpo qzac-
uii Bpo 'qzaoaii, Bpo 'qzaoq/aas
.,; i;p(> 'q/>vluil, IM'^^ 'H-'^^V'H.
,.,o' M,/.vHios »:pon -jaiotiuu^aa
' •>•;)(/ ((,) .1/)"/
„„., Mi'/aoô.)s Bpo 'apLMOÏiuii^aa
HHQ
— n£ —
OHQ
DEL
316
DEL
Délabrer. (Voir dcifiadcr).
Délacer. lictircr ou rcUuJicr un la-
cet, un cordon. 'Ga'\ zettar, des-
ttar, dinttar, dettar. Pas., zettar,
(leoesttar, (le£)iiittar. Fut., zou-
ttar, (iousttar. — Ou encore Va°l
e'ikkéettar, t''lkkées"ar, e^lkkéin-
"ar. Pas., eHkkéettar, o^lkkét.i-
"ar. Fut., e*^lkkeouttar, e^lkkéous-
"ar. — Ou encore "ga"! bekkée-
ttar, bekkées"ar. Diri sa bekkéin-
"ar, âélace-moi ceci.
Délai. Ttasson-ni"lsha otssenn na-
ouzel"in, attente jusqu^à un cer-
tain temps. \\Kkarè ttè houninzhè-
nin, retardement délibéré.
Délaissé. Déné be£)an oulléhé de-
nen, qui n^a personne. \\ Tthisin
tsse^el"in illé dénen, dont per-
sonne n'a soin. || Bepanyenio-
Ê)werzh°tan ille dénen, qui n^a pas
d^amis. \\ "An^'teddahi dénen,
homme abandonné. || Betssenn
yénionin"a ille dénen, dont per-
sonne ne fait cas.
Délaissement. Déné hegan déné
houlléhé. Déné be^an nayeniho-
zher illéhé. Déné betssenn yenio-
nin"a illéhé. Déné tthisin tsseÉ)el-
"in illéhé.
Délaisser. Abandonner. "An^teddé,
"an^tesné, ''an^tinné. Pas., "an-
"tehda", "anHinna% "an''tinna%
"an'terzhna", ''an^tezhidda''. Fut.,
"an'^touddé, '''anÉ»ousné, "an^toun-
né. "An-né-Ê)Ousnè, je vais te dé-
laisser. H Beoan ttchya-^tenni, be-
pan ''tessai, 'tinoai, "teggai ; plus.,
hegan sedde'^l, "tidde'^l. Pas., be-
gan ttchya "^terzhni ; pi. hega
serzhdel, beoan '^tiya, ""tinya,
"^terzhya, "^tézhiddel. Fut., beoan
ttchya "^tounni ; beoan souddel,be-
gan "^toussa, *^tewounya, ''touya,
"tewoudde'^l . \\Laisser seul. Koun-
kke "an'^teddé. Je Vai laissé seid
à la maison, kounkké "an^tinna'^.
Nous r avons délaissé en pleine
forêt, tssèli yaoè "an°tézhid-
da^
Délasser. Faire reposer, asseoir.
Ttla zedda adénel"in, Sha ttla
zhedda asla, je Vai délassé long-
temps. Il Récréer. Déné nelni, nes-
ni, nin^lni, ne°lni, néhilni. Pas.,
né^ielni, ne^ji'^liii. Fut., népwalni,
ne£)wasni. Senin'^lni, koutta, tu me
délasses passablement.
Délasser (se). S'asseoir pour se re-
poser. Ttla zedda, ttla desda, || Se
récréer. Ëdè-zelni, ede-nesni, ede-
ninHni. Pas., èdè-zé^elni, ede-né-
pi^lni. Fut., èdè-zopwalni, ede-né-
f)Avasni. Ede-né-pwasni oiaze, il
faut que je me délasse un peu.
Délateur. Dene hè-na-yaouninTti
dénen, médisant. \\ Déné ya'^tiyé
houninzi dénen, rapporteur. \\
Bedshou slini dénen, mauvaise
langue.
Délayé. Dè'^tour. — °Lez dè'^tour,
farine délayée.
Délayer. Dè^'tour, des^'tour, din-
"tour, yedè'^tour, di°tour. Pas.,dè-
''tour, di'^tour, din^tour, deh°tour,
dezhi°tour. Fut., dou'^tour, dous-
"tour. Diri dewoun*^tour, délaie ce-
ci. Il Détremper, amollir dans
Veau. Nani^'ldsi"!, nanesdsi°l, na-
nin'^ldsi'^l, nayeni'^ldsil, nanepil-
dsii. Pas., nanildsel, nani'^ldsel.
Fut., nanou^ldsi'^l, nanousdsi°l, na-
newonn^'ldsil . Diri, eddin ! ho-
anzè dèyet, nanewoun*^ldsiT, ceci
est bien dur, détrempe-le dans
Veau.
Délecter (se). Hèhonenlin, hènes-
lin, hèninlin, henenlin, hèni£)idlin,
hènou''lin, hèhènenlin. Pas., hè-
honèÊ)inlè, hènèpillé, hènèeiinlè,
hènepinlè, hènèpidlè, hènèpou'^lè
nin. Fut., hèhonoullè, hènèwaslè,
hèneAvoimlè, hènèwallè, hènèwou-
dlè, hènèwou°lè, dahènèwallè. Dè-
"anzè hènèwounlè sanan, ne te dé-
lecte pas trop.
DÉL
317 -
DEL
Dclc^ué. DiMic^-yel 'ai yittin, corn-
ifiM*ioriMdirr (tnvntt^ de btnd rf
il'autrt). Nttxi- I (Il yittin, qu'nn
fait *on enxHiyé. || tUip-na-yrl'ai
vittiti. qu*on rriioiV à na place.
Dclcf^ucr. l)/»*<l-««l'ui. iiE(Hi-ci»*iu,
«1/1 i. Vil ti. .-li. /'«M.,
tl/4-.ii < I ;ii, I «I. h'ut .,
i\iÀ^\i' -li«-al*iii, (IxiMiè- hwas^iii.
I)/U'<lr-«ie-hw»>uirl''rti,</<'/«Vw«*-""'»«
Il Nnl'MÏ tsscttin, iiafai lit*>ttiii,
iietliii, \ittin, liittin. Vtia., iml^ni
tHM'ttin niii, iitil">ii licsttiii iiiii.
f'i4f.,niil'tti tssuuttiii, liai "ai liou«-
tlin. U r.clt^im-lH*l"!ii f<li*-iin-hfs-
"ai, e^lf-na-iifl'ai. •*<U'-na-lu*'^I''ai.
Pus., e<ie-im-i'**l «i. rjli'-na-tii'l'ai.
Fut., file- lia - liwal ai, «-«le- iia-
liwas'^ai. Killapiii edenahwas''ao ?
Qui dt'lc^ufrai-jr Y
Délester. Dshè t.Nsi ttlaïf shella
ti>u^ill 'teldi'l, les piVrrf» qui sout
au jond du camd , /<•« jeter à /Vam ;
tescieM. 'tinlden, 'tende'l/tilde'l.
/*««., 'toiiziii 'te'ltlel, ti Idi-l. Fut.,
''toiiziii "^touMeT, "tonsde'l. It>an
fisliè ^toiuin "^tin^hie""!, vite déleste
le camd. — S*il ri'i/ avait quUtne
gro$ie roche au fond du eanot, on
dirait: dsliè 'touzin *tflye"l, ou
'tdyuul, 'teM-lum'i. P<J«., "telyel,
'ti'irlu*!. Fut., 'toulyouT, 'toiis-
tliturl.
Délétère. Tssè'téhé ttthya beotle'!-
iii. Ik'tta tssé'té pan IxHxle'liii,
dangereux jtour la nanté.
Délibérer. Navaa'ti, nayaasti, na-
\ain I ti, iiavaTti, nayaifti. /'a«.,
nayaa*^ti, nayax)ii''rti. Fut.^ na-
yaou'ti, nayaous'ti, nayaoun*I*ti,
iiaxauiiTti, imyauourti. — Tta»*-
si JKMiiièzliè pan naya/hii'ti kwa-
laiitt^, nnuK avttng eu là, certes,
une grande délibération.
DélictLt. Agréable au goût : 'lèTcann.
Il fltre gourmet, tsM'-srf>-<lel''a,
txMjn - o - <le> a, tsiOii - o - diiifa,
t***!!!! - o - «le! a, tw»oii-o-ilt*t>il'a,
titMiii-4»-4irHiM'a. M lUfUrilr fHtur la
" . iHTf lirrr
I" ■>, h^lrt! -i-tl**iii,
)it^lf(tit(in, liJHlfpouh'iii. I Frêle
et faible, \ttH\h\v\ itta i4*nhM illr,
iM'kkrhMMiiMJIi ttii in'r i4*iiiia, tinnt
la »anté n'e»t juu ntlitle, qui ne
vit qu'à force de ménagements. |
Enfant délicat ^tièkwi et>*t^^lt'nen.
S*'k»i fs't." ■ ' . a>in*Ulieiiii, i7
rend l'en ' • at .
Délicieux. II<> <tn/>.- I<katin, met»
dtlnieuT. 11(1 aii/«- huuii/un iiol-
tM»nii, parfum délicieur. Pays dé-
licieux, hf/aiiZ4> di'-xU' 'a iiili houii-
Z4»n. Itnmm»- délirieuj , lio''aiizé>
«l. j l'nreille,
<i.i / ' ux à la x'ue,
Uo'auii^ hè^nattin.
Délié. lU^kk.Vttar. H m-kk^<-<i(ia*.
délié timt seul, sann l'aide (le main
d'homme. \\Svtlte, grrle i homme)
netti'hyouzliè.ou im^'iiittrliyouitiè.
— (Animal) : !>«•« neiineid), a le
cnrpn long.
Délier. Des c»)rdon*,(\'z. it^.l.ACEK).
'(îa'l />ettar. Ttassi kkiM-ttar/rtas-
si f'^lkkiVttar. || (ri homme, un
ballot, un paquet. Dfkkeettar,
(lekk€»es''ar, dekkein''ar, <lekkè\è-
"ar, «Ifkkrittar, <lekk»MMili "ar, d«»-
kkehèyè 'ar. Pii>.. "-ir, «ie-
kkeoi'ar. Fut., «i- ir, He-
kkemis^ar. | i'n captif. Klnari
dattar, das^ar, danè^ar, dayè'ar,
daittar. Pas., <la<><»ttar, da(.>i*ar.
Int.. lia watt ar. ia was'ar.
Délire. l).-n.- h.-<iiii ill,- e'I, ou èdel
tssetidi illé VI. ttatsaenn ill^ ya'ti.
Délié henni illé 'eT tsinoun yal'ti
ikké! n parle nud dans non délire.
Délirer. F^it-'i tsM^Kli ilit- VI tta-
tsM'iiM illé ya'ti, ou ekkorviixain
t!»enii illé ya'ti. — ifi Fon parie
mal, au lieu de ttati^wnn illé, ou
(•kkurt*d>aiii tvifiiii illé ya'ti, on
dit : 'tayali, in. ou tMn-
iiiduu va'ti. I :i illou, tta-
DEL
318 —
DEM
tssfiiii ilK' viiMi'Tti, /ni ikkt' ! ()/;
(/// (/(/*• /'(// (■(/ /(• dclirc.
Délit. Tta hottohya zt«l"ai okké-
tti'li\a iialu)/luM-. (icI'kui coiilniirc
à 1(1 loi.
Délivrance. Kkazhc iiactssedeyel-
nai. Délié naoelnai, ou "aoelnai,
délivrance par un tiers.
Délivrer. Déné iiai.H>lnai, naoesna,
naoin'lna, na(.Vlna. Pau., iiat>el-
iia, naoi^lna. Fut., na£)Oulna, na-
fousna, naooun''lna. || Rendre la
liberté, relâcher. Benadeddi, be-
nadesdi, beiiadindi, yeiiadeddi.
Pas., benadeddik, beiiadepesdik.
Fut., benadouddi, benadousdi. ||
Arraclterà Vennemi, vz. dégager.
Il Délivrer des injures d'un tiers.
Déné zha ""aFti, bezha "as^'ti, ''aiiel-
'"ti, "averti. Pas., bezha ""aÊïePtin,
°a^i°rtin. Fut., bezha ''awarte'l,
"awas^'te'^l. Bezha ''ane£>i''rtin kwa-
lanttè, enfin j'ai pu te délivrer de
SCS injures.
Délivrer (se). Vz. se dégager.
Déloger. Quelqu^un. Dene °tin-ne-
dyou, chasser quelqu'un, le met-
tre à la porte, °tin-neschou, "^tin-
ninyou, ""tin-yenenyou, "tin-nini-
dyou. Pas., '^tin-nendyou, ""tin-ni-
niyou, "^tin-nininyou, ''tin-ye-ni-
ninyou. Fut., tin-noudyou, "tin-
nouschou. ''Tin-se-néwounyou sa-
nan, ne me déloge pas. \\ Changer
de logis. Il Tta natssèzher nin "an-
o-''telvou''l, "an-o-^teschou^l, "an-
o-^tinMchou'l. Pas., "an-o-^teblyel,
"an-o-''-ti'^lchel. Fut., ^'an-o-'^toul-
you''!, "an-o-''touschou''l. Dyan na-
nèzhèri "an-o-''téwouiiichou'l sa-
nan, ne quitte donc pas ce logùi.
U 'Tin-èdè-seddé, se jeter dehors,
''tin-èdè-hesdé,''tin-èdè-''tindé, ""tin-
èdè-heddé, ''tin-èdè-hiddé. Pas.,
■^tin - èdè - sehda^, ""tin-èdè-hesda",
''tin-èdè-hinda". Fut., ''tin-èdè-
souddé, "tin-èdè-housdé.
Delta. Dès tchapè nou shella, ou
non derzhhi, boniiarè ho''terzh"a,
ou bè'\>èzè ho''terzh"a, îles à V em-
bouchure d'une rivière, fornuint
des branches, des bifurcations.
Déluge. 'Toii nihiddel kkéssin
tchyaii iiadellès itta, nihobaneii
liodelyoïi '^tou oyiiiin e*^ltthi 'ka-
zhèzhet itta, ""ton ze'^ldel, la pluie
tombant à verse, ce ne fut bien-
tôt autour de la terre qu^unc plai-
ne liquide, et tout le monde fut
noyé. Il Nilu/tezh naha^lbeiin, ou
iiai'lheiin, eaux inondant la terre.
Pas,, nazlie'lbin. Nih henni nai°l-
benn de, s'il y a un nouveau dé-
hige.
Démai noter. Ttha'l yè "aFti, ''as^ti,
'aiierti, 'averti, "aiPti. Neiaze
ttha""! yè "anel'^ti, tire ton enfant
de la mousse, démaillote-le.
Demain. Kkambé. Kkambin. ||
Kkambouhoun, le lendenuiin ar-
rivant. Kkambé dzinn "of.nvinzhet
de, quand demain sera jxtssé,
après-demain.
Démancher v. g. un habit. Be-
kkehettar, bekkehes"ar, bekke-
hin"ar, yekkehè^'ar. || Euprès.
Nattar, nas'^ar, nanè^ar, nayè"ar,
naittar, naouh"ar. Pas., naoettar,
na^ti^ar. Fut., naouttar, naous"ar,
nawoun"ar, nayou^'ar. || Une
traîne. Bezh-tchennen e^lèdelyé,
e^lèdeslé, e^lèdinlé, elèyedellé,
e^ledilyé. Bezh-tchennen e'^ledilla
oyin, j'ai démanché ma traîne.
Démancher (se). Bezh tchennen
pè'^té. Bezh-tchennen e*^ran-shan-
ilyai, la traîne est tombée en
pièces.
Demander. Quelque chose. Tssou-
dè'^kè, oudes'^kè, oudin*^kè, youdè-
■^kè, oudi^^kè, oudouh^kè, hèyoudè-
*^kè. Pas., tssoudepii/kè, oudepes-
•^kè, oudeoin'kè, youdeoin''kè, hou-
de^i'^kè, houdepouh'^kè, hèyoude-
^in'^kè. Fut., tssoudou°kè, oudous-
'^kè, oudewoun''kè, youdou'^kè,hou-
DÉ M
-'319 -
di:m
,,ut (t tlrtutiittlrr <iuflifur thfsi".
hc-mnitilcr. f.'n inaruific 'l'Mxtu'kr,
. houii*kt>, iiuu'kè, liuui'kè,
kt*. /*<l»., t^Mtll-
h'ut., tlt«<Ull»«'kl',
tllHIWIlK k«*. NtUls'kt* ittil ki, cVff
quf jr \irtt$ dcuutndcr ta nutin.
Kou ÏAttU im délié lirlliiiyé *k^
luMirxii'kft niii 'kis v\'i m'Iiuui :
iiitl!>lii<itiiililyi, or /.of/i dit à dt-ux
homuim (fui dcftiaiuiairtit In nuiin
«/<• »«•* filltf : Itriez-vtntf. (Zh tianf
liourxJrkft repréarntr héxlifllin
étaient itexenu» demandeurt,
c.-ii'd. prétfiidatitn df airs filtre. f\[
.1 </iir/(/i<'uM «r qu'il p«*fM«-, rori
udtcr. Tssoudel'krr, houjKVkrr,
houdiii'^rker, youdel'ker, lioiulil-
'kiT. Pd"., ti>soiulet<iu'"rkfr, om
et >«»i»uclfMin' r kiT , lu>ude(.<i' Tker.
Fut., tsMXitloul'^ki'r, <»ij l'tsMJU-
(iuurker, huuduuit'ker, luiudt*-
wouirrker, youcioul'ker. Houde-
làT^ktT kolou, >t'i»adartMma ilK*
oyiii, if l'ai et m nul té, mais il tn'a
liit'-^t m;m* ri j">iisi'.
Demandeur, ijncuiandi-ur. K<lauu-
xeiiiiizliin, e<iaounéni7Jiin, t'<iauu-
lUMiinzjnii, eilayenou/lùiieii. || K-
dMiMi/t'iiiti/liiii, f<lae<ltMie>d/henn,
'it*im,e<!aedene<i/Ju*mi.
I kè, ou<lones'kè, cmdt*-
niirkè, uuden'kè, uudeni'^kè. Ed-
din, ho''anzô e<lae<U'nind/)ienn, en
Irrité, tu fx par trop ipiématt-
'/( m .
Dcman^eaisun. ']\.sf(^<t.-^ziii.
Demander. .liv>»r det démangeai-
i'..f»*/li. Pas., tsjietàii-
f»'/l .. tut., le pré», ai'ec
titi lie ti-ntps.
Démantibuler. Hompre la mâ-
ilfut. Dtué ycttlieiiiieti imdyis,
iiax'liis. iianèyis. Pas., iia<.itHl\è>,
Fut., nat'wadxiti, iia-
-. li Ihid., autre chu$f.
{ Ttaniti iittiiyi», itaorhi» (cumtne
Démarcilion. lie deux prtipft'
N'a déné luuiliriiiuiirifliié
V\ tdl(Mlll't--ll|-|lll.
Démarche. \l>itiihre de marcher.
Tta MtjMH*!**! ua'li. // a une démar-
che fièrct iU'i%(- <'<littiii «(.«'l'^a*!,
nu m*h mçrVtial. Il a une démar-
che de \mreiteux, t»^. ' ' ' é
n<4*rKa'l. .Ivoir unf c
ijut lunupie, tta I.
Démarquer. K>u
lyé, luinetUé. Pas.t luinrlya, nane-
l'illa. Fut., lia ' '
l««'l. Diri i'\ali. ,
• Uviarque ceii.
Démarrer. Tue barque. 'Vmï da-
ttar, da^'ar, ilaiiè'ar, ilay^'ar.
PoM., tsNi da<.<*ttar, <lrtii''«r. Fut.,
tssi da(.j«attur. daowiiN'Mr. - itu
hien enc(trc, tssi-du-ln r,
t»i-<Ja-ho-kk»*s''ar, t .
kkenè'ar, t«8i-da-ht>-kkt^'ar. Pas.,
tssi-<iaho-kkei.*»ttar, tshi-da-lio-
kkef.'i'ar. Fut., tssi-<lu-lK>-kkf«ia-
ttar, tssi-«la-lio-kki'wuH''ar. Fut..
ttsi-ila-lio-kke»atlar, tssi-<ia-ht»-
kkewa.s''ar.
Démasquer. Dene-dshi nailyé, na-
t•^l^•. iiaiiilé, naillt', nailyé. Pa».,
deiu'-<lshi liai!) a, iiailla iiaiiilu.
nailla. Fut., iléiié d«.lu iiauuhrl.
naou^ile1. Rt^lslii nainlé, (/<
que-le. Il Fig., faire connmii,.
Déné "^èelni, Iwfsni, l»èh/lni. \èf-
'Ini, l>èilni. /*«i*., UVIiiik, Im.
nik. Fut., lM-«n^liii, lKi»u>ni,
(.«ounini, yèouini, l>è«*«oulni, t>t*«'-
wou'lni. vtH'hou'Ini. IW-^t'i'l'^k
itta in^*' kkaztiè l»ekk«>rtHlyan la-
kou ! J«- /' ■ et grâce
à moi on le <
Démasquer (se). Dshi nat^ '
itiM'>>is nuiiil>é, nailyé, nu. il>< .
Pas., d<«iu natK»il\a. nar^va. Fut..
<M ; /,.|. iMii
nav» 'ipte.
DEM
320 *-
DEM
l)éinàter.'rssi-nil);ili>-tcluMiiuMi nain-
'tetin, (ihdttrc le mât ; iiaiii-
'^tes'tiii, nain' tiii'tin, nain'to'tiii,
nain'ti'tin. Pas., naiii'ti'h'tan,
nain'ti'tan. /'/</., iiain'tou'tan,
nain''toiis'^tan. Tssi-niba-lè-tt'hen-
iieii iiain*"te\v<)M"taii, licmâlons, a-
hatfoifs le îiiiil.
Démêler. Trier, tirer du tas. ETta
'\ûyv, ou, Hè*'ta ""alyé, dè''ta ""aslé,
dè*^ta "anellé, dè^'ia Xvellé, dè^ta
''ailyé. Pas., dè^ta ""aoelya, dè''ta
"anilla. Fut., dè'"ta ""awalye'l, dè*^ta
■^awasle'!. || Faire cesser Venimê-
letnent. Sa^Tta "alyé, saTta "aslé.
Pas., sa'Tta '"atjelva, sai^ta "a^àlla.
Fut., sa'rta "awalye'l, saTta 'a-
wasle'^l. Nedshi^oa saTta ^anellé,
démêle tes cheveux. Démêle ce
paquet de fil, diri tthaiidèzhè sa*^l-
""ta ''anellé. || Vz. choisir.
Démêloir. J)slnttssiy tcho% grand
peigne.
Démembrer. Un animal. Ttassi-
dèdadettazh, dèdadesttazh, dèda-
dinttazh. Pas., dèdadehttazh, dè-
dadittazh. Fut., dèdadouttazh,
dèdadousttazh. Denniy dèdadi-
ttazh, j'fl/ démembré l'orignal. \\
Un pays. Déné nehnen heopan
e'^latssins dezin otssin, "a-ni-so-
del^é, prendre, de divers côtés,
eliacun sa part d'un pays ; °a-ni-
ho-deiiilyé, "^a-ni-ho-denouhlyé,
'^a-ni-ho-denlyé. Pas., "a-ni-so-
delya, ''a-ni-ho-denilya, '"a-ni-ho-
denoiihlya, ''a-ni-hodenlya. — S^il
n'y a qii'un, ou deux envahis-
seurs. ^A-ni-so-dettai, "^a-ni-ho-
denesttai ; duel, ^a-ni-ho-denittai,
"^a-ni-ho-denouhttai , "a-ni-ho-den-
ttai. Pas., "a-ni-so-denttan, "^a-ni-
ho-dénesttan ; "a-ni-ho-denittan,
"a-ni-hodenouhttan, "a-ni-ho-den-
ttan.
Déménager. Si Fon est en loge, ou
en tente. Èdin-yè-hottai, dépla-
cer sa loge ou sa tente, èdin-yè-
liones"ai, èdiu-yè-honin"ai, èdin-
vè-houn"ai,
èdiii-yè-honittai.
Pas., èdiii-yè-liounttaii, èdin-yè-
honi"an, èdin-yè-honin"aii, èdin-
yè-honin"an. Fut., èdin-yè-hou-
tta"!, èdiii-yelious"a''l. |i Changer
de maison. Yè-ho^ta-ttchyainni,
yt'-o'ta-dessai, yè-o'ta-diiitmi, yè-
o'ta-der)£)îii ; yè o'^ta zin"as, yè-
o'ta-dit.tas ; yè-o^ta-ziiide"l, yè-
o"ta-didde''l. Pas., yè-ho'^ta-yin-
dik, yè-o'^ta-niya ; yè-o'^ta-nitias ;
yè-o°ta-zindel, yè-o'ta-niddel.
Fut., yè-o^ta-yoïiddi, yè-o'ta-
hwassa ; yè-o'^ta-youddi, yè-o'^ta-
wouttas ; yè-o''ta-zoiidde'^l, yè-
o''ta-woudde''l. || Vz. dki.ogkr.
Démence. Ëdè-o-ridlé, folie. Il Na-
'^la-dezéointtè ahonttè illé, déran-
gement d^esprit irrémédiable. \\
Kkedzènen beode^^I^an illé, vio-
lente agitation. |l SaTtah^^ès
laonttè oyin, confusion, désordre
mental. \\ Être en démence. Ede-
zidlèlè, ederesdlele, ederindlele,
ederidlele. Ederidlele, koutta,
ahwalne oulle, il est complète-
înent en démence, irrémédiable-
ment en démence. || Binni edeh-
dlin ille, pour binni ederedline
ille, il n^a pas sa raison. \\
Ninni ede^l-eddi ille ikkésin, ou,
ninni ederefldi ille ikkesin, tu es
fou.
Démener (se). Ollan-honné, ollan-
s-né, ollan-nen-né, ollan-né. Pas.,
oUan-lioudya, ollan-s-dya, ollan-
ne-dya, ollan-dya. Fut., ollan-
liounné, ollan-wasné. Il Ollan-la-
tsselye'^l, ollaii-la-pesye'^1, ollan-la-
einlye^l, ollan-la-oelye"!. Pas.,
ollan-la-lsselye^l , oUan-la-nesya,
ollan-la-ninlya, ollan-la-nelya. ||
Comme un fou, na-zizhir, com-
mencer à se démener, na-desshir,
na-dinzhir, na-dèzhir. || Nazin"a,
se démener tout de bon, na-di"a,
na-flin"a, na-dè"a. Pas., na-zin-
DÉ M
J21
DKM
âJirt, iiii-<iiaiit*t , UN •liM/liii. iiM-
«iiiiiJift.
Démentir. IVii/ kkettdixM muMMi.
Wotiiil^M kdioii (tiiiiini, di'iu' lu*-
tin, jf t«<iM U i
niyt> uluxiiii. ini. Démené cette
nniiViUc, rMiinniy<* ahodili «i. «ic-
tt 1 M 1 1 I I 11 .
hem tri 1er. Ttn otta mh>M «Irlir «"•
■ m;' l^hÎMlill l'«l»\'ail Im'h'S<1| M»lts|.
S(H« iNHiuniiriRiienn iioun, Mh-
iian h^«'Mii iu/ltsin lukuii ! on
l'ettitiuiit , il a fu-niu cette e$titne.
Ni! i kat'tta Im mi.jji
iioii , .1 i-<*s<li ho'Itsiii ikkc-
la ! // était heureux, en grâce axec
Dieu, et XHtilà nu'il a perdu tout
cela !
Oémesuré. // a un» fnitu (It'tiu'KU-
rii, \ii> nutÀ' InTr hali»'/hel . 'i //
a une omhitiou liémeiturée, (iè'aii-
«^ (ishèri 'kalio'lshet. nu ""kayeni-
heritli''M.
Démesurément. D*- an»-. Ilo^an-
/»■.
Démettre. DijfUnjuer. " A-ti-hi-hel-
kfr. a-tchi-he8"Tier, '^a-tchj-hin'l-
■^kcr, "^a-tchi-ye'l'ker. P<i5.*'a-tchi-
t<erker, 'a-tchi-t>i rker. Hintclifii-
iieii 'a-tfhi-tierker, lui tix'oir ilé-
mis le hruti. 'A-tchi-yepinM'^kfr, i7
le lui a tlétui». |! Destituer. Dénè
hèiittd(il(ii. I)èi)a(les(ii, l>ènatliii<li,
. ■ /' . Ui'IH i i
uk. Fut..
iui(iou(i(ii, (H'ria<luUMii. lii'ti-hilc-
k»iyè hèiiatiei'iiMlik, i7 a dévii»
ton employé.
Démettre (se). KTaii lie^ker. H
l -. M itt'.iioriKH. Il // ie démet
de »<»ri emploi, tta oful"» iiiii aiial-
/h*-!!)), (PU aiiattî', ou iMMiatiiKldi.
Démeubler. Dénumir de meublen.
DciM- koii-4*M oiialiolily^, oiia-ho-
ïlieslé, (tiia-lu>-/Juiil4', ona-liu-'lé,
ona-lio-ziiily/*. Pa«., oiia-liu-lil\ a,
oiia-hu-zlulla. Fut., uuft-liuul-v<- I.
uiiN-iiuu»-lr'|. S<>k(in-«>ii oriA-ho-
iliilla uyin, i*ai tout démeubté ma
fru/i«ciit.
Demeure. N . V^. D^ri^ kon-cn. M
/^
lOiii . .
yiiiKin, ou yh Iitiya4<t>, ou nibal^
Demeurer. Na-lMt^iiirr, iui-»-«h«*r,
iia-ii«*-zlifr, iiH-xlirr, ou iia->r-
rliiT, iiH-lii(i-/.)it'r, iut-4Mi-i»lier, lui-
liMit'xher ; tui-tji<v«l-<l^, iia-hi(l-<l<',
na-ouliwl^, iia-4ld^« ou iiah«l«l^.
/'<!*.. iia-tiiM^'ciiixiiiT. iia->'i<Jii-r,
un i/Jn*r,
lia . iia-
tiwè-pincié, iiai«iddé. tut., lia-
tssouzIuT, iia-v* '^^><^''' ! <'"<'' nm-
4>wou<i/iK'r ; jd. iia-tssou<l<i(*. iia-
pWOU<i(i<', I
— Ou enei'i
shilcè'; tlezhiltthi. i*ai^., t>
da, ((idda ; ei'kè : /«^»ilttlii, >.'_..
tthi. Fn^.,t'*t>n«''l".*»*>^l'» • t*»*»u-
'kè, wou'kt*; zuuittlii, <i- i.
Il Périodiqueiiu-nt . N
dzlii, iia-iia-K-4lxlii, na-na-nè-<lziu,
na-na-d/hi, na-na-i-<iishi, na-iia-
oulwlyjii, iiu-na-ln*'-d7.lii : na-iia-
t.sM*ddai, na-iia-id-<lui. !• '-
dai, na-iia-<ldai. Pa^., <■
geiïzUer, iia-iia-(,»es<lxlifr : iluel na-
na-t»idzluT, iia-ua-{.<>uhdxlu'r, iia-
na-hè-tt^lzher : iia-iia-tsse-t'imU*.
na-na-ti<'<J«'- Fut., na-na-t»so*i-
dzher, iia-na-t»»aMldHT : duri u:i-
iia-t'womlalier ; /»/. iia-na
iia-iia-woud<ié. H llabitu — .'.
A-iia-t»iouzlier, a-iia-ouM>iier, •-
lia ' ' ' <»u a-
iiai ..;i-na-
houshi, a-nii,-)it'hoiiiiti ; pi. a-na*
t8M)u<idai. a-iia-o-«'iddai, a-iia-
uulidai, a-iia-houd(Ui, ou naddai.
Pau., le pi>'
Fut., a-iia t
«'aitalier, a-iiM-<Hi-«< ;i-iia-
■ III- u a/iiiT : ji-ii.'i-«i. ' r. a-
DIciiaMulrt fil»|,«ii — IHMii
DEM
- 322
DEiM
iia-c)U-\\ ousIkt, a-ii;i-lu)-li\vazluM- ;
a-na-tssou-É»waddé, a-na-oii-woud-
(lé, a-na-ou-\vouh(lé, a-iia-liou-
waddé. Il Faire dcmettrcr. Vz.
K.MHK.
Demi, "l'anni/é : laïuuzetssi'iin,
'"tannizintssenn. || A demi, "tan-
ni/etssenu ; "^tanni/intssonn ; kkas-
di. '"raiinizetsseni) éoalaoenna "ta-
zaïi illé, ou kkasdl ct)alaneiiiia laii-
ttè oyin, il ne travdillc pas inêmc
à demi, ou H ne fait que seud)lant
de travailler.
Demi=cercle. N. e. F/ltssin na*"!-
lianzh 'taimizè.
Derai=heure. N. e. Tannizeissenn
ttchyèoudzai.
Demi=Jour.A'. e. ''Ooden''lVi.Kkann-
l)in 'ooden''l'eI ttou, le matin, fai-
sant eneorc demi-jour. — Nihoyé
4)in"aon, 'ooden'lVl edyao, api'ès
le coucher du soleil, les ténèbres
commençant.
Deini=lune. N. c/Tettlèoè zaë "tan-
iiizintssenn nerzhyan.
Demi=mesure. ''Tannizintssenn
ttchyèoudzai.
Demi^mort. Être. Ttattè 'leoatssin-
zhet.
Demi=inot. Tta etta i'iaoin 'tai tta
hinnidenni «allé beounin°lshènin
ba oya*^kai'ti, parler à mots voilés
pour n'être compris que de qui
Von veut se faire comprendre .
Demi=savant. N. c. Honan'kayè
()\iii ttassi ekkorelyain dénen,
qui ne connaît les choses que su-
perficiellement.
Demi=soIde. Tta déné tssenn nao-
ûwenni dérié'^a houdzi nin, otssoun-
kkèzliè "^tannizetssenn oyin dene
tssenn nao^wenni, paiement de la
moitié seulement de la solde or-
dinaire, de la solde convenue.
Demoiselle. (Lihelhde). Dshis-
ye^l, grosse tête courte.
Démolir. Une maison. Yè naone-
ttai, naones"ai, naonin"ai. Pas.,
naoui'Itaii, iiaoni"an, ou aaoné-
é;)i"an. Fut., naonoutta°l,naonous-
"a°l. Yè°è nekon-en naonewoun-
"a'^l illé, c\'st sans raison que tu
veux démolir la nuiison. \\ Oun-
'tettai, ()uii'tes"ai, ou°tin"ai,Po.s.,
oun''telittan,oun'^ti"an. Fut., oun-
'touttal, oun^tous^a'!. || A. raide
de la haclie. Yt> nahonedshe^l, na-
honesd.she"l, nahonindshe'^1. Pas.,
nahonelidshe'l, nahoïK'fpidshe'"!.
F'ut., nahonoudshe'^1, nahonous-
dshei. — Ihid., yè lioun°tedshe'^l,
houn''tesdshe'^l , houn' tindslie*"] ,
youn^tedshe'I,, /V/.s., houn^teh-
dslie^^l, houn'^tidshe''l. Fut., lioun-
''toudshe"!, houn*'tousdshe°l. || Une
loge de castor, à Vaide de la ha-
c/je.Tsa'^kinen naldsiie'^l, nasdhe'l,
nano'ldshe"!, naye^ldslie^l. Pas.,
naneldshe'^l, napi'^ldshe^l . Fut., na-
4)waldshe''l, napwasdshe"!. — Ihid.,
tsa ''kinen nalyé, défaire, naslé,
nanellé, nayellé, nailyé. Pus., na-
^elya, naoilla. Fut., napwalye^l,
nat>wasle''l, napwounle'^1. — Ihid.,
partiellement. Tsa "kinen bepan
henlyè, be^^an heslè, be^an ninlè,
yepan henlè, bepan nilyè. Pas.,
bepan henlya, bepan nilla, bepan
ninla, yepan ninla. Fut., bepaii
pwalye^l, bepan pwounle'^l, — Tsa
"^^kinen bepan pwoulyeT, démolis-
son.s la loge de castor. \\ Démolir
avec la pique et la hache, l'sa
"kinen hè^wor, hes°wor, nègwor,
hègwor, higwor. Pas., oègAvor,
pigwor. Fut., wagwor, was^wor,
woungwor, yougwor. — Ihid.,
tsa '"kinen bepan hen°gè, bepan
nes^gè, nin'^gè, yepan hen''gè.
Pas., bepan hen^gè, bepan ni*^gè.
Fut., bepan hou°gè, bepan was'gè,
woun''gè, yepan wa°gè.
Démon. Yédariyé slini, le puissant
mauvais. \\ Ttabeslini, le mauvais.
Il Deddini, Vencorné. Yédariyé
slini netssenn oudePti de kolou,
DHM
32i —
DhN
lM*kkfyeiii(ic«iHiii u «jumii, tilor$
même tfur le tiéfwm U tenterait
fort, ne tut thmur /m» ton c<m-
$entement.\\Fani. Dhir mui'iuim'.
HfMMi'miM*. «ou petit tiéiiion,
erlui qui infjtire les nor*'". '» et
rtt cerné len afiâter.
némoniaquc. TtaNNÎ nIIiu \>vu .\ni>«
«mIc I .II,. TtAMii hliiii ilciir \(' iin-
xher. 'i'tiiMti sliiii y^yè naAlirr.
c\:ft un démoniaque.
Dcmoiilé. Déconcerté. l'sMin \e-
ium«ftt«*. t*uiii yiMUMnle>ttr. t.ssan
\iMuiu«iiiittô. tssjHi \»'iu>u<let t«',
t.vsaii \t*iioU«ii*(.>ittè. tsMiii yciuiu-
«ioiilittè. rssaii ytMioU(i<*>tt(' hmI-
\H kontt^. Von m*a hien démonté ;
uu Vi'ilil }>ieti déimnité.
Démonter. In nivulicr, eu /r tirant
par Ut jantbe, ou uutretneut. 'I.in
tcho' kke na'tttlWt*, mrU'Mié, iia-
'tinné. Pas., Tm tcho* kkf na*t»*h-
da*, iia'^tinnH'. Fut., Ma''t()u<i<ié,
Ma*^t»HiNné. Lin tcho" kke iiase-
'ter/Jiiia'', i7 m'a ilévmnté. —
Jbid., à coups de pierres. 'lAn
tcho' kke l»eiia'"telyou'l, lH»na*tes-
cliDuT, l>ena'^tiii'"lrhou 1. /'uj-. , be-
iia'te'"lyel, lH»na'ti'lch«'l. Fut., be-
na'^toulyou'l, f)ena'touM-lioirI. —
Ihid., à coups de fusil. ^lÀu tchti'
kke l>ena'telkkezh. liena'te.skke/li.
P«i*.. iH'iia'te'^lkkezli. I>ena'ti'l-
kke/)i. f'iiL, Iwiia toiilkkezh, be-
iia^tuuskkozli. Il Dé/tasxeiiihler. dé-
faire, 'l'tasisi naiielyè, nanetUè,
naninlè, nayenellè. Pas., naneh-
lya, nanilla. Fut., iianoulyè., na-
nou>lè. N»» zaa iiaiioti-lè, je vais
démonter ta montre. \^ Déconcer-
ter. 'Wstux yenuuM*liKatt(' a«lenel-
'in, travailler à déconcert er.'Vsa&n
ypiiouiJi'ttè a>lH, je Fai démonté.
Démontrer. Pmuver, étahUr clai-
rement, 'l'tas^i o'tivé tss»* hèni-
yaa'rii, lièiiiyanes'ti, lièniyaiiin'^l-
*ti. Pas., t.v^ h^nivaniiiTtù h^ni-
yani'rti. Fut., hènivann'l'ti. h*-
iii\a(iua'ti. H '{'kor iiiImm!. mii .•
nihuiKn'ai, nihoiiin'ui
'lÙ, iltiiuiiitlai. Pu»., mi
llitl(Mirlil''aii, iiiluMirlili. ,
tiuM* iiiluMldiitlN't, ni) I,
iuliu<i<*%«uuii al. NtMra 1 . :;i-
yanini'ti, tNlUion ! Hh hirn, »oit !
dénwutte-mnis cela. Nuira t)>«f^
iuhcMléiiin''aii kHalaiitte, tu ntm»
.M tifijnirté Févidenre même.
Démoraliser. 1:. cuMiiuMi'iii' .f
Démordre. Se départir. *Aii-«»- 1»-
l\il. aii-o- tesolum'l. Pu»., 'an-
o-'te'lyel, "rtii-o-'ti'lfhol. Fut.,
"mu - o - 'toulyoïi'l , "an - o - ' tou-
ichou'I. Tta ayéiiinzhenn 'an-o-
'toiflchoul illc Muiiuii, i7 ne dé-
mordra pas de nés idées, de sei
prétentions, mi hien iiiniii na-
iiuiillcM illé H()uiini, i7 ne défera
pas ses optriiofM.
Démunir (se). 'rta.>si èfli-ni-t&Mv
(l»l/lii, è<li-ni-<léneszhi, è<li-ni-<i«*-
ninlzhi, tHli-ni-ilil/hi. »'«li-iii-<l»-nil-
7.hi. Pas., tta8^i «Mli-ni-ts>e-<lin|-
zliet, è<ii-iu-<leiie.««liet, è<li-ni-de-
ninlzhet. Il 'i'tcli\è-iii-tss«*<lilzl»ir,
ttchyè-ni-(leneMlzliir, tttliyè-ni-
deiiiiilzliir, ttfh\ ô - ni - lienlzJiir,
ttchyè-ni-<l<Miilzliir. Pas., tttliyè-
ni-tsj>è-<Jiiil/her, ttfhyè-ni-<ienf*-
dzluT, tteliyè-ni-<Uiiinld»<»r. 'l'tav-
si orelyon è<li-ni-<lrnil/het, f>M îi\i-
ni-<leiiild»'', mms nous somntes dé-
munis de tout.
Démuseler. Dadettar, dadeft'ar.da-
«lin ar, da<iè'*ar, dadittar. Pas.,
dadettar. dadei.i"ar. Fut., dadou-
ttar, dadoiis''ar. Il I)<Mia kki»ettar,
kkees'ar, kkein"ar. Pas,, \te*\m
kettar, kkepi'ar. Fut., kkeouttAr,
kket>u«*ar. 'Ijn lje<la din'ar,
(tu 'lin be<la kkèin'ar, démuselle
!t ( In, n.
Dcnatter. Natiettar, nadt*ft''ar, na-
din^ar, nad^'ar, nailittar. Pa*.,
nadettar, nadeo»*»'". Fut., na-
DEN
324
DEN
(louttar, imdous'ar. Diri "aï o'ti-
yé illé, na(léwoun''ar, ces raquet-
tes lie sont pas bien, dénattc-lcs.
Dénaturé. PJre. Dene-dziyé tchan-
tta-T'aii lanttè illé, qui ne paraît
pas avoir un cœur humain dans la
poitrine.
Déni. Tta clénéfaouneiuli walli ko-
li, a'ouenniiè bepaouiiendi illé,
refus délibère d'une chose due.
Déniaiser. Former. Déné ''aho''lè,
■"aliostsi, ''ahoun""ltsi., '"aho'ltsi, 'a-
lioultsi. Pas., "'aowin'^lin, '"aowi"!-
tsin. Fut., ^ahou'^lè,''a houstsi, "a-
hoMoun^ltsi, ""ayou^tsi. "Aowin"]-
tsin. koiitta. tu l'as passablement
dcnidisé.
Déniaiser (se). Yeni-so-dennii, ye-
niodepesni'^l, yeniodeipinni"], yenio-
denni'"l, yeniodeoiddiT. Pas., ye-
iiiodeddik, yeniodéoinnik. Fut.,
yeni-so-dounni''l, (et quelquefois
yeniodeddi) , yeniodousni^l, yenio-
déwounni'^l, yeniodoiinnri. Yenio-
déoinnik ikkela ! 7/ s^est joliment
déniaisé.
Denier. Tsanba-azé.
Dénier. Ttassi dene ttchya panyé-
niooerzh°tan. Ttassi dene ttchya
hou^tounn, ous°tounn, oun"tounn,
you'^tounn, ouwi^touiin, refuser.
Tta setssin edlape "ka settchya
oun°tounou? Pourquoi retiens-tu
ce qui m^ appartient? \\ La justice.
Tta e'^ltthi bè-sè-ni-yainFti ille,bè-
sè-ni-yanes'^ti illé,bè-sè-ni-yanin''l-
"ti illé, yè-sè-ni-yain^Pti illé. Bè-
sè-ni-yainTti illé itta, bepan ho-
zerzh"in oyin, comme on lui a re-
fusé justice, on lui a tout volé.
Dénicher. Etto'' kkiyé otssin eggèzè
naltsi, ôter les œufs du nid; nas-
tsi, nane^'ltsi, naye'^ltsi. Pas., na°l-
tsin, nazhi'^ltsin. Fut., na£)waltsi,
naowastsi. || Apporter des œufs à
la maiso7i. Yéûgèzè nalyè, naslè,
nanellè, nayellè, nailyè. Pas., na-
oelya, naoilla. Fut. naewalye*"!, na-
(jwasle'^l. Ei?t»è/,è 'laii iiai.'illa, /'rti
apporté beaucoup d'œufs.
Dénigrer. Déné 'abin douyou déné
'è-ni-yain'^ti, douyou bè-ni-yaes'^ti ,
bè-iii-yain'^rti, yèni yain^Tti, bè-
ni-yanirti. Pas., douyou bèniya-
uiTti, bè-ni-yani'Tti, bè-ni-yanin'l-
"ti, yèniyaniiiTti. Fut., bè-ni-ya-
ou'^l'ti, bè-ni-yaous°ti, bè-ni-ya-
ouirrti, yo-ni-yaouTti, bè-ni-ya-
woul'ti. Douyou yeiiiyanin'^rti
koutta, // Va joliment déiii^ré.
Dénombrement. Ttanelttè ttassi
ourtae.Ttaneltténen dénen ouPta,
dénombrevicnt des personnes.
Dénombrer. Ttanelttè ttassi oul-
''ta, ous'^tap, oun^'ltap, youFtap,
liouAviFtaÉ). Pas., ouweFtap, ou-
wi°rtaf. Fut., ouwaPtap, ouwas-
^tao. Tanelttenen déné naddé hou-
woun°rta£), fais le dénombrement
de tous les liabitants.
Dénommer. Déninzitta déné houdzi,
appeler quelqu'un par son nom,
houssi, houninzi, youzi, houidzi,
liouhdzi, hèyouzi. Pas., houdzi,
houzhizi, houzhinzi, yourzhi.Fwt.,
houdzin, houssi"!, houwoun/i"l,
youzin, houwoudzi^'l, houwoushi'^l.
Dénoncer. Quelqu'un, vz. décla-
rer. Il La guerre. E'^letssel^'eli pan
déné ''hènadilni, déné hènadesni,
hènadinlni, hènadi'^lni, hènadepil-
ni. Pas., déné hènadéoilnik, hèna-
di'^lnik. Fut., déné hènadoulnii,hè-
nadousni. Tteddanen déné hèna-
déwoun'^lni sanan, ne dénonce pas,
ne déclare pas la guerre immé-
diatement.
Dénoter. (Se traduit par la prépo-
sition padè après le sujet). Tes
propos dénotent ce que tu es, ne-
ya'^tiyé padè nedittha'' si, tta ne-
houH^an (par tes propos Von com-
prend ce que tu es).
Dénouer. Ttassi kkèettar, kkèes-
"ar, kkèin"ar, yekkè"ar, kkèittar.
Pas., bekkèettar, bekkèÉ>i"ar.
DEN
.rjf>
DÛV
A'ul.. (tekk^tuittur. Iirkkèuu»'ar.
Ihri M ItckktMn'ar, iié'tour-mui
ceci. N /Vu»i. iir« ctmie». iW-kk»-
<la-t(iir, t»<-kk»^<iM-t'i»r, Itckkt'-iia
in*iir,\'
/*«•.. '(.. ■
ilii'ar. >*Mf., bckkè-4la-uut(iir, In-
kki' iiit oiis'ar.
Menuucr (se). Itckk^ i<<liiiip: pi. lu*
b»*k • ' liH». Ii«*'k»*
kk(H*<itlii^>, la corthtnn tic $e$ »ou-
/tVf* <f liénnuent.
Dense. l*i'i>tiUitù>n, dôii/'ttii i'Ia kt>li
'«-nili-liol n mil'- 'te ne jui-
ratt nulle purt > lantt.
Dent. IKmu'Iiwou. >cii«ou, ma dent,
on nuf dcutê. \\ Dcntn canincu,
Aèuv hwou ai'K'. Il IncUivea, dèu-
in'tM-hwoii. Sin ta liwou, tnc» in-
chivet. U Multiires, (l«'in'- Itex-ttia-
iiwou. Se i»es-(tlu-liw(>u, tiwa ticntu
nutlairet. \\ Ia'* dintu lui tombent,
lieh«oii nu »i«ttli.|| Sct dent» fHm$-
ncni , Ih'Iiwou n-clrt-'kai. |i // rnofi-
trc de loiifinef dents, Ih'Iihou kkf-
nen'^lkkezlt. || // a de* deut$ creu-
set, Ix'hwuu {jelxJùn. Il // a Icn
denti nerrée*, bien jointes, behwuu
e'I^-ounelyan, ou «''^l»'-''oii-iu'l\aii.
Il // rt IcK dents esjKiCi'es, In-hwtui
tsi'lè. Il // o les dents aiguës, l>e-
hwou (leiuu*. Il Je lui arrache U'x
dents, liehwou 'asié. || li rincer des
dents, e*"!»*'" '' ts. // ^n'ru «•
det deftts,v kka>. || .lioir
les dents agacées, vr. wolH. Il
lyun peigne, d^une scie. l)e-kk»-
h«ou. H D'un peigne, dshi tt«.i\
(M-kkllIlW IMl.
Dentelé. I tas<<i bckkaliwou houiilin.
i*est dentelé, lM*kkahH(>u houn-
iui.
Denteler. Ttai^i lM*kkahwou ho'^l^.
hi*».tj»i. Kekkaliwuu iieTtsi, dentel-
le-lr.
I>cn!clk. \
Dciilclurc. H l'-^in «• I
tAM-'K'S-t^ti'ualt, nitaiUeê m for-
me de denté.
Dentiste. Itn t^i^ hwuu 'all^hé.
Dciidlioii. p. >Miii '»(la'kai, Uê
dents en »«*n de fttrmatinn. |1«--
h» ou «iiè'kai, les dent* patais-
sant.
Dénudé. T^ (»orrttin al>ai, </u*on
(I vti» à nu.
Dénuder. lH "«. Tt' f'tfl-
tl;u/Ji, <• loMudi, . ./Il, »•-
t<* Ittazh. Ha»., kki- •• !»• Itla/
e'ti'Ittaxii. Fut., kkè «• touliit/..,
kke c'^touMinyli, «'t«>«uuii1ttaxit,
couper la chair et l'écarter jHiur
iirrri'cr ju^ifu'à l'tt».
Dénué, r.lrt- dénué de. Ttansi \w*i-
«iiii. Dénué de tout, o ùsv tti'll)*»-
ri lioudiiii. .V0114 sonnnes dénué»
de tout, o*ti\é ttrhxèh iiitiliii. Je
suis dénué de tout, ttfli\«' «-«Jiii»-
dliii. Tu es dénué de tout 1 Ttchvè
tHliiuMilin ahottin. TtaM^i lieddin
si, je manque de timt, suis dénué
de tout. Idiot, dénué de raiinm,
l)iiini IxHidin {^jcitnai.
Dénuement. Ttrlixt-ri. 'Itrliviri
lioïKlIiii. 'l'tassi hi*<idih«>uii. Tta-sM
e<iilioiidliii.
Dénuer. IVmu* tta»i U'inhlv.'*, Ih-
iia/lif"»lè, iMMia/.hiiiU-, \»Miuli</l««,
iHMiazhiJvè. Pas., UMiaiiohha, l»e-
iiahu^liiila, bt'iiahozJiiiila, yeiia-
horzhla. Fut., l>eiiahoiilye*l, b«rna-
hou.slf'l. 'rtii.«isi t»ri-l\<»ii M'iiahu-
/luiila Iakou! Voilà </nr tu m'as
lié tut é de tout I
Dépaqueter. Vou pe1 kkèt^tar,
kkèt^^ar. Pas., kkMtiir. kk^-
*ar. Fut., kk(H)uttar, kktH>ii.s'ar.
Diri vou <.<• I kk»*««»uttar, déiai-
v(»n< ce paquet, ce ballot.
Dépareiller, l'n attelage. I.in tclio*
<ui1ta liirti, ou sa'Ita nirti ; hiI-
ta hes'ti, ou saTia i»es*li ; sa1*ta
lim I ti. ou va'l'ta ninTti ; vi l'ta
\f rti. Pas.. «. i i
riiiltiii. Fut.. M
DEP
326 —
DEP
ndv. de temps. 'Lin tcho'" sa'^rtji-
/hi]i''r"tin ikkela ! Quel attelage dé-
pareillé est-ee que tu as donc UiY
Il Détruire rhannonic, la ressem-
blance. F/lkkettchva hottin )il"in,
as"in. Pas., ahoulya, aliosIa./''}/f.,
ahoulnè, awaslè. Diri orrlyon e"l-
kkettchya hottin aiiella ahottin,
tu as donc tout dépareillé.
Déparer. Tta betta hounzon nin im-
nelyè, naïu'slè, naninlè, nayenello.
Pas., nanelya, nanepilla. Fut., na-
noulye'l, nanousle*^^! . -- Eyet tta
betta hounzon naninlè illé kolou,
ne dépare donc pas cela.
Déparler. Cesser de parler. Ana-da-
ho-dettè, ana-da-rosttè, ana-da-
rinttè, ana-da-rettè, ana-da-iittè.
Pas., le prés, avec nin, ou j?inlè.
Fut., ana-da-ho-douttè, ana-da-
dousttè, ana-da-déwounttè. Ana-
da-douttè hekke lioullê ille ikké-
sin ! 7/ ne déparlera donc plus !
Départ. N. c. Tta ttchyao''tenni itta
ahottin. Tta "teopaitta attin, il est
sur son départ.Tia "tidde*^! tta ahi-
ttin, nous somme.'^ sur notre dé-
part. Seddei tta ahottin, on est
sur le départ.
Départir. Ttassi déné "taddik, ""ta-
esnik, 'taiiinik, ""taennik. Pas., dé-
né "tahdik, 'tazhinnik. Fut., déné
''taouddik, ""taousnik. 7/ départit à
chacun sa part, orelyon déné "^ta-
erzhnik. || Naeddik, naesnik, nain-
nik, naennik, naiddik. Pas., naeh-
dik, nazhinnik, nazhinnik. na-
erzhnik. 7^?/t.,iiaouddik, naousnik,
naepounnik. Diri orelyon naeÉ)oun-
nik, fais le partage de tout
ceci.
Dépasser. .1 la marche. Déné"an
nayeddi, nassa, naneoÉ)a, naçça.,
naittais, naouh"ais, na"ais, na-
zhidde°]. Pas., déné"an nayeddi,
nazhiya, nazhinya, nazhèya, na-
zhittas, nazhouh"as, nazhè"as, na-
zeddel, nazhiddel. Se"an nazheya,
(7 m'a dépassé. — Ihid., déné"ai\
naoowenna, naoowesna, ou nao-
zhesna. Pas., le prés, avec nin.
Fut., le prés, avec tin adv. de
1em})s. Se"an naoowe'bia oyin, il
me dépasse toujojirs, nuirchc plus
vite q\ie moi. \\ 1 la anirse. Déné
pan dapè-ze^ltlajbepan da^è-'^testla,
'^tin'tla, "te'ltla, "tiltla. Pas., be-
gau dapèze zoltla, ""ti^ltla ; fp.duel
ou pi. bepan dapè 'tézhiltla. Fut.,
bepan dapè-zonltla, "^toustla. || En
canot. Déné bè"an uatssè°ki, bè-
"an nas^kè, nanè'^kè, na^kè, nai*^^kè.
Pas., bè"an natsserzh*^kin, nazhi-
°kin. Fut., bè"an natssou'^kè, na-
was^kè. Il En science, sagesse. Dé-
né "anzè ttassi "oodinyan ; bè"an-
zè ttassi ''oodi°lchian,''oodin''lchian,
''oodin°lchian, "oodilyan, "oodoii^l-
chian. Se"anzè ttassi 'oodinlchian
kousan? Te crois-tu donc plus fin,
plus expérimenté que moi ? \\ En
taille. Déné "an-tsselyan, bè"an-
pesyan,bè"anpinlyan,ye"anpelyan,
bè"anpilyan, bè"anpouhlyan. || En
longueur ('mon.) .Dè"anÊ>in''lnezh.
Il En hauteur. De "an bè^ga nade-
pin*^lsha. || Excéder. Tssan-ou-
zettè, se sentir inférleui à sa posi-
tion, à ses obligations ; tsan-ou-
desttè, tssan-ou-dintte, tssan-ou-
dettè. Cela dépasse mes moyens,
èyi sa tssan-ou-dettè. (Ici tssan-
ou-dettè a le sens direct d^excé-
der) . Odellain setssin hounlin itta
tssan-ou-desttè, ou tssan-yènou-
desttè, f'flj tant d^oùvrage que je
n'y puis suffire, que mon esprit en
est accablé. — Ibîd., tsan-yènou-
zette, tssan-yenou-desttè, tssan-
yenou-dinttè, tssan-yènou-dettè,sc
sentir l'esprit inapte, insuffisant,
accablé.
Dépaysé. Eddouni nehnenkkè nin-
°kedeninzhedou, "anherzhya kkés-
sin l)ehoun1"an oyin, qui, en ar-
rivant en pays étranger, se trouve
Dltl'
3^7 -
DÈV
rtttnme t/ur/f/u'iiH «/iii u itrrdu êon
htpcccr. Mettre en iiuéntirn. Na-
rtluAii. iiii4*%tta«ii. iinililtnâii, iia-
cttjuii, imitttiAli. I*a»., nai>«*tt«ali,
ii«('ittHiii. Fut,, iuki<nïi\n$l\, ii«-
,., ■ . ■■ - I, ^.
1.
y '(Il tue un nn/inai, iiuii* /r ne t'at
po» tUpecé. Il FjifrM'l fiimi'aM, t*-
tiiii'l'jiT, fur'l'H*!. /*<!»., «'lu'l'u'l,
«•Met>i'l'«'l. f'ii/., fin»ul"«'1, fiH>u«i-
'n'IJl/Cri petitjt nittneaus. K Ikki'
iiilttti/Ji, f'lkk(MU'stta/Ji. /'on., «-'I-
kki>nilttnyli. (>'lkkeiii'lttti/ii. Fut.,
f Ikkfiioultttt/h, ('lkkt>iioiisttii/Ji.
I>«*niii\ f'Ikkftimisttjuh, je vais dé-
pecer rorifjtuil.
népéchcr.Tfrrt. ou vieW, 'tet^'n.
Un I J4, •^tfl'a. 'til^a. Pa$., to'l-
•a. 'til'a, 'tiiiTa, "tinTa. U-
adiil'a. Fut., '^toul''a, 'tous'a, t<^-
Houiri'a. Hetss«*iiM e^ti'l":!, je lui
«i dépêché un courrier. \\ Foirr
trvec précipitation. tH<alu<.'t^i(iai
oaii ^aiihu'ti, dépêcher ta heso^ne ;
'aiijthes'ti, 'aiirhin'ti, 'anh'ti, an-
jrfuti. Pau., rtiiluiwè'ti. 'ail^s'ti,
'aiiziiin'^ti. Fut., anhou'^ti, *an-
was'ti, 'aiiwt>uu'ti, '"ai»»a'"tl, 'an-
wnu'ti. Il Nanhixitii'l. iiaiipesdi'l,
naiipiiuii''l, iian(te<i(ii I. ' ' 'I.
Paf., iianlioutMlili, :i,
naii'tét'iiKlu iiaii'tt*iietl»li. Fut.,
iiAnhuiuldi'I, iiaii-Mousdi, naii'te-
«'ouiwii.JIDeiiiiini ''antssehiya ille.
Sinni ' i " '. je suif preste
(je fie , / mon esprit).
Dépeindre. Tu httmme. 'I'sm* dénè
.'.« ai\aa'l'ti, béni yatVti, l>èiii
xaiiiTti, yéni yanin'^rti. Pas., \tèM-
vaiiiiiTtî, ' " iT\ï. Fut., \^-
niyaouPti, us*ti. || Twié
iiU*ti, pré^vutrr comme visibles,
K>è nineii'ti. Pas., tssè nilHiii, iii-
luTtiii. Fil*., tnhè niwarteT, ni-
«a«i'tf1. — 0*tiyé tsMè niyt*iun''l-
'tin ovin, U Fa dépeint au vi/. |l
Vue ihttét. IMn^ *a Im^ nihottai,
iiiiuik'ai. Pa» ' I»-
ni'an.fuf., tm il.
Nuu*a tmi^ iiihomn'ati k»alaiittr,
tu nou* l'a* dépeint hirn tlatrr
ment.
Dépendre. Détacher ce </iii était
/•( ri</ii. Nuoiiii«*4lfli, Maiiuiir«ni,
iiatHiiiinni, iiaytHjiiefini, iiaounid-
(ii. Pa$., iiaoïintNMi. iinoiiiiriinni.
Fut., iia(Hiiiou<l<irl, nauiiiioiiMii'1.
Ihj-tHil* itlii, èyi naoïitiiiiiii. I
/ Ml thittiiltit, ri</r. 'IV'li iiatin,
iias'tiii, nanè'tiii, nayè'tin. Pat.,
iia^'è'taii. iia()i*tan. Fut., l^B^Jwn
*tan, iiai'WaH'tan, iiai'Woun'tan.
Ihid., pleine. "IVIi tiartiii. ria«>'tiii,
naiiel'tiii, Ma\»«'rtin. Pa»., iiaiJ«*|-
'taii, na^'iniaii. Fut., iia<.<»artan,
nai'wax'taii, iia(*«(iun1'tan. N Fjre
iubord(mné. Voua dépendez de
Dieu, Nilio'ItKini ttaziii iiuu'é
liur/Ji''aii. De vtttre mort dépend
votre salut, tta liontttui, ht>un2un
*lei»anouzhft waléssi, l)0(.«a(lt' tta
scH>ai ni'keiloMuuzIu't laosain. Cela
dépendra de vittre travail, tta
Ônahii.'OuIllia ho{^<aiiè Lutvaiii.
Dépensé. I{«'kkèoMèzlift, presque
t^»ut dépensé. liekkt><H'W inzhet.
tout dépenté. lU'kkèiwiixli'Miévin-
%)i(iunn, </r' ft'u à peu. Be-
kkt*na«Mlôn. .un t>\in, peu à
;>i u tout a été dépensé.
Dépenser. Ttassi kkMiochi. kk^ioi.^
slii, kkèhoun^shi. Pa*., kkèo(>irin-
zliet, kkè<H'*i'l>'»»*t- Fut., tta&ii
kkèlunizlii, kkMtxi-'^hi. kkèhu-
woun'lshi. kk< Il Peu à
peu. 'l'taNM k... .... .1 nflilamnn,
bekkèiiautiénesshuunii, (lekkènao-
«i^nin'lshounn. \.' ' ■ ,'\.
shounn. Pa'. , U .ii-
ziiouiin, t louitn.
Fut., \>iV' xii, \w-
kkènN' liounn. Ihid.,
Ttassi •n-M.ii, ou è*\eUiui. «It-^-iai.
(iiiriiiai, vtHle'Mai. /*w.. it.^liiai.
DHP
- 328
DEP
deoi^dai. Fut., douldai, dousdai.
Kdej.'i'^ldai 'v'\ kolou daoïidi kou !
Maigre ma pan'unonie, me voici
rcnilu au bout !
Dépérir. Déné 'èoun''ter/h"a. Pas.,
doué 'èoun'tèzliet. Fut., déné "è-
oun'tou"a. Ne'l dèiiè ''èounHou"a
sanan, prends ^arde de laisser dé-
périr les gens.
Dépêtrer. Débarrasser de ses entra-
ides. Be'ja-da-ou-nepettar, be£)a-da-
ou-iieot's"ar, heoa-da-ou-neoin"ar,
ye{?a-da-ou-neoè''ar. Pas., be^a-
da-ou-ne£)ettar, bepa-da-ou-nepi-
"ar. Fut., beÉ)a-da-oii-neouttar,
bet»a-da-ou-neous"ar.
Dépêtrer (se). De ses entraves. ' An-
tla-na-ou-zettar, 'an-da-na-ou-nes-
ttar. Pas.., ''an-da-na-ou-zeÊ)ettar,
■'an-da-na-ou-neoesttar. Fut., *^an-
da-na-ou-zouttar,*'an-da-na-ou-ne-
oousttar. Il D'j/7î trou, dUin bour-
bier. Hoyè ''an-è-tsse-dè-pebia,
'an-èdè-oesna, ''an-èdè-oinlna, *^an-
èdè-oehia. Pas., le prés, avec nin.
Fut., °an-è-tsse-dè-ooulna, °an-
(^è-^iousna.
Dépeupler. Déné ^èo''tèzhi, ^èo^tes-
shi, "èo^tin^lshi, ''èo''te''Ishi, Pas.,
'"èo°tèzhet, "èo'^tilshet. Fut., déné
'èo''touzhi, ^èo'^tousshi. Dadda °tè-
zhet itta, déné "èo'tèzhet oyin, la
maladie a dépeuplé le pays.
Dépiler. Arracher le poil. Ttassi oa
heddèz, hesnèz, nennèz, yennèz,
hiddèz. Pas., '^aÉ>eddèz, pinnèz.
Fut., "^awaddiz, "^awasniz. — Ibid.,
à l'aide de l'eau bouillante. "Al-
■"ker, '"as^ker, "ane^l'^er, ^iTker.
Pas., "sLçeVker, "api^rker. Fut.,
'awarker, ''awas'^ker. Kokous "a^)!!-
"ker koutta, iwus avons suffisam-
ment dépilé le cochon. \\F(iire tom-
ber le poil, V. g. d'une couverte,
a coups de bâton: "aloa^l, '^as^'a"!,
^ane'^lVl, ""aye-^lVl. Pas., %oe\oe\,
apiTel. Fut., '^awalpa'^l, ''awas-
VI.
Dépister. Ttassi 'kègè houttan ;
hou"an ; liottin, déeoux^rir la pis-
te, "^Gowes^in, ""opwin"in, ho"in,
howittin, hohouli"in.i-'as., le prés,
avec nin. Fut., houttin, hwas"in,
howoun"in, hou"in, ou you"in,
howouttin. Kkani deiiniy ''kèpè
''op\ves"in, je x'iens de dépister un
Dépisté. Débusqué. "An-in^tedyou.
L'orignal s'est sauvé, denniy "an-
erzhya. L'ours s'est sauvé, sass
"an-e^'Pgè. "An^e^^r'as, ils se sont
sauvés.
Dépit. Edezoulttchyo''. || En dépit,
malgré. Je le ferai en dépit de ce-
la, de kolou, hozhi'^ltsin walli. Je
le ferai en dépit. de toi, ninni kkè-
ttchya de kolou, shi^ltsin walli. ||
Par dépit. Il le fait par dépit, oul-
ttchyo" itta naho'^lsher.
Dépiter. Déné nilttchyè, nesttchyè,
nin'^lttchyè, yeni'^lttcliyè, nepil-
ttchyè. Pas., ni^lttchyè, niii^^l-
ttchyè, yenin'^lttchyè, nepilttchyè.
Fut., noulttchyè, nousttchyè. Ne-
woun'^lttchyè sanan, ne le dépite
pas.
Dépiter (se). Casuel. Ëdèzilttchyè,
èdènesttchyè, èdèninlttcbyè, èdè-
nilttchye, èdènepilttcbyè, ou èdè-
nouilttchyè. — Habit. Edèzoul-
ttchyo'', èdènousttchyo'', èdènounl-
ttchyo°, èdènoulttchyo'", èdènouil-
ttchyo% èdènouittcbyo". || Vz.
BISQUER.
Déplacé. Changé de place. Edi-
liounttan ; pi. edihoulya. — Me-
nus objets, edelya. || N'être pas
à la place qui convient. 'Ytah illé,
eyet niounendi. || Qui n'est pas
convenable : propos déplacés. Tta
wallè dilli ahoddi illé ; oit abou-
neddiou ahoddi illé ; ou a''è ahod-
di illé ; ou ttab illéhé ahoddi.
Déplacer. Ttassi edi-ou-nendi, edi-
ou-ninesni, edi-ou-nininni, edi-
vou-nenni, edi-ou-niniddi, edi-ou-
DÉr
X!9
DÙ.V
nitmtihnt. Pa»., «««li-4iu-iM*ii<ii, ««di-
ou r><ii'4ni-nininni, tnli-
yuu a. Fut., r<li-4>u-iuiU(l-
di*1. r<li-<Nt-iuHi»ni'l. Diri rdi-ou-
niniitni, lUplacr mi. |! l'Iunuurn
chlUff. 'l'trtîiM Ôill>t', tMli-IUIH*»»lt*,
tHii-ninIr. ♦»<li-yill^, i^li-nil\^. /*«».,
èdilyii, f<ii luliit, ihIi ninlti, ('<ii-\«'
ninla. fui., r<ii-»Hlyf'l, t^li-wn-
Ir'l. Diri on*I\oii etii-witulye I,
déplaçtm» ttnite* cf* ch(t«r$. ||
l'nr tnai»on. Fxliii-\**-lioui)ttai.
rtliii^ye-hones'iti, huniii''ai, lioun
'ai, huiiittAi. Pa»., tHliii-\e-tioiin.
!ln ' <ii. Fut ., t'iiiu-
yv I. Ktlin-xf-lio-
nittaii (If, iMiliiiitti* ittar Si non»
changitms la tnaistnt de place Y 11
P/umViir» objets placés sur une om-
vettiirc. Itckkt* iia\elv«*. llaye^I^,
iia\ inl«'. yekkf iiaxrll»-, Max ilyô.
Pau., In-kkè nayrlya. ht'kkf nay**-
(àila. Fut., l>ekko nayoulvt*'!, na-
youslel. M ('ft seul objet, v. f*. un
ctiuvtnle de hoin. IWkk^ naxt-'tin,
luiyotiii. Paf., Ixkkf iiayi- tan,
naxi'taii. Fut., iM'kki- iiavou'taii,
iiayuu>'^tan. || l'ii litigt'. liekki*
nayeitchou/ii, iiayestihourJi. Pas..
bêkke nayeltfliou/h.iiayi'ltfhou/h.
Fut.. iK'kke iia\(Uiltchou/li, \h--
kktMi.iv nustclu»u/h.
Déplacer (se). K(ii-ye<lcii. tnli-neH-
sai, edi-iiin^i. e<i-inpai, edi-nittas,
e<!i-iimih*'a&, e<ii-lièhin'as, t-^W-
tssiiKJ»'!, e<ii-ni«l(le'l . Pas., «di-
yindik, tsli-nixa, fdi-ninya. «mIi-
ninya, etii-nittas, tMliijouh''a>, wii-
h^hin'as ; edi-zindel, edi-ni<i<iel.
Fut., edi-yoïiddi. t-ili-wassa ; duel
e<ii-H«Hittus ; pi. e<li-tNSUU<ide^l.
»*<<' I. e<fi-w<nihdf'^l. «mII-
Ikm: . I. I Fx1i-ttla-/iMi<iai,
aller $*a»teoir à une autre place,
»Hli-ttla-/l^nesdai, deniiidai, «1»*-
iinl«lai ; f<li-ttla-»*'ki, e<li-tt|ii-<li'
iiiddai . > i, c^ii-ttl
ni'ki. '■• . M"lci ; «nd • f ■
^'Itfhi. t-«<t fth «Irî-ilttht Pat.,
«N! ' ;
f»L . :.Lt,
drnilttlii.f'uf., f<ii-ttlM-r<niddA, um
»•) . ; .-«li-ItU
<i. iltthi. I
.-Iriirruiti.r. 1-/1'. . (un ani-
mal}. FaUiu 11 . .. i plufieur»).
Vn orifinal, r<\yin '\viHfmi.Pa».,
iMixin ''. ' ' ■ ' III trl-
tthi. /
Déplaire. \r ihim être aimr. Jî dé-
plan, M\4tiiyeiiio(j»frxlrtaii illé,
mi ne m'aime pa* : ou bien M>iian-
*indiddi*iuMi, on hV: mr
XMtir. hnpcr*. di"\î- u--
neii ; «»ij ^iVm >• U'yaii ilU*,
on n\iime puf .. .r; ou bien
•edakoïKiiHiyaii illé, ou M^iudyiuiu-
iiplyan ille, on ii'uinit- pa* à ui' en-
tendre ; ftu bien t-ncotf wciiittu-
lU'Iyaii illé, ou tic vi'estimc jm». ||
// lui déplaît di faire cela, biiuiiye
illé VI fkwahiraiine ille. H // $e
déplaU in-cc lui, yeiieiilin illé. M
// KC dépltiil dans la prairie, li^
neiilin illt* ttio kkplitui. H 'Fâchez
de ne pa» déplaire à votre père.
iiou'^ta HosMtn aMotr(*veriouM«hin
saiian. || Je le frrai, ne vou» en
déplaise, hu/lii'Itsin waili. ttaMion
a\iMiiuoiiii/liiii sanaii.
Déplanter. 'A -tcliin-<H'ttai, 'a-trhin-
(les'ai, 'a-tchin-cin'ai. '«-tchiii-
yè*ai. Pas., ■a-trhiii-.'Ottan. a-
tchin-<,.i'*an.f'Mf.. 'a-trlMn.waMa1,
'a-tcl»iii-»as a I. I ' Il
a-tt'liiii v\ (iiif tai, . , f
arbre.
Déplier. / - ir:.^. ftl^n- '
<• |<>-ii«>strli<iii/h, ^It'-nii I,
tr! . ..
t*1è-nouitrliouzh,«''|p-iuuistt*huuz)i.
Diri è1^-IliIntchoutll. ■' ' t.
M Ce qui est courbe. |- i,
nu elf |.
tthi / hi
DEP
330
DEP
yelidshi, e^ltthi shidslii (nadshi,
tic n'emploie qu'à rimJéfiui).
Déplisser. You eHrdanelkkas, ou
you nanolkkas e'^ltthi d(Miedzhonii
anal "in, (ht linge foniumt des plis,
le remettre en bon élut. F/lttlii
(It'ued/.lienn anasia, je l'ai déplifisé.
Déplorable. IIo"an/è hounelyan
illi'. Oiinelyan illé ahonttè, ou
okketssetsap walli ahonttè, c'est
(léplornhle.
Déplorer. Tlokkehounlin liooan tsse-
tsao, pjenrer de rcffrct ; okketsse-
t.sa£>, okkehestsap, okkenetsap,
okkehetsap, okkehitsao. Pas., o-
kketsseointsao, okkepitsEÊ), Fut.,
okketssoutsat), okkewastsap.
Déployé et tendit droit. E'itthi
Mer/hnaoè. Youddaho na^'kè edi-
ttlise^tthi oerzhna()è, là-haut deux
papiers déploi^és. E^ltthi f>enna°
asla. ou e^tthi /pi'^ltchouzh, je rai-
tout déploiic.
Déployer. F/ltthi É)eltoliouzh, e*=l-
tthi o^zhestchouzh, (jezhin^-
tchouzh, eitthi yepe^ltchouzh.
Pas., eitthi peltchouzh, çi"}-
tchou/.h. F ut., e'^^lttlu poultchouzh,
poustchouzh, e\\ oun^ltchouzb, ye-
oou°ltchouzh. Il Plusieurs choses.
EHtthi ipehlyè, nezheslè, pezhinlè,
ye£)è°lè, oezhilyè. Pas., eitthi geh-
lya, pilla, pinla, yeoerzhla, oezhil-
ya. Fut., e^lttlii poulye"!, ooiisle"!,
eowounleT, ycoQulleH.
Déplumer. Vz. dkpiler. Heddèz,
hesdèz. Diri tchierzh nennèz, dé-
pluvic ce canard.
Déplumer (se). Muer. Hedchezh ; /)/.
dahidchezh (dchèzli, long). Pas.,
hedchezh ; dahidchezh, (Dchezh,
bref). "Anltsele dahidchezh edya,
le gibier commence à muer.
Tchierzh dchèzh, canard muant.
Dépoli. Dèkkè nakkaz. Bekkenae-
kkaz. Diri tsantsanen bekkenae-
kkaz ikkésin. ce fer est dépoli.
Dépolir. Bekke nakkaz, bekke naes-
kkaz, nainkkaz, yekke uaekkaz.
Pas., bekke nankkaz, bekke napi-
kkaz. Fut., bekke naoukkaz, na-
ouskkaz, ou bekke naedouskkaz ;
l)ekke nawoun'Ikkaz, bekke naede-
woun'lkkaz.
Déporter. Vn seul homme. Kddihin
nehneii kkézin déné "tertiu, 'tes-
"tin. Pas., '•teTtin, 'tiTtin. Fut.,
"toul'tè, '"t()iis'"tè, '■tewoun''l''tè. —
Plusieurs. Déné 'telyè, 'teslè, ''tin-
lè. Prt«., 'tehlya, 'tilla. Fui., ''toiil-
ya, 'toiisla, '^^tewounla, ye'^toulla.
Békkézin dene '^telyé nou sliiii, île
de déportation.
Déposer. Poser un objet pour quel-
que temps, afin de le reprendre.
Ttassi èdèba nitssounendi, niou-
ninesni, niounininni, niyounenni,
nioiininiddi, niouninouhni, nihè-
younenni. Pas., niounendi, ni-
tssounendi, niounininni. Fut., ni-
ounouddi*^!, nitssounouddi"!, niou-
nousni'^^l,niounewounni°l.— Oî/ bien
aussi edeba nioudenousdiT, niou-
denewoundi'^l. Diri dyan edeba ni-
oudenousdi"!, je vais déposer ceci
pour un instant, ou pour quelque
temps. Il Toutes les formes de con-
jugaison signifiant poser, en les
faisant précéder de èdèba. — Dyan
tssa edeba niwas''a*^l, je vais dépo-
ser ici mon chapeau. \\ E°laotsèlè
bededdi, abandonner un moment;
bedesni, bedinni, yedenni. Pas.,
bededdik, bedepinnik. Fut., be-
douddi, bedousni. E°laotsèlè diri
nekkèzin })edousni, je vais laisser
ceci un moment sous ta garde. \\
De Vargent dans une banque.
Tsanba kon-en tsanba nilyé, ni-
neslé. Pas., nilya, ninilla. Fuf.,ni-
walye*^!, niwasleT.
Déposséder. QuelquUm. Bena-you-
ehlyè, bena-you-zheslè, zhinlè, yo-
na-you-è°lè. Pas,, bena-you-ehlya,
bena-you-zhilla, zhinla, yena-you-
erzhla. Fut., bena-vou-oulve°l?
DEP
- SM
DHP
vtniMHiklrl. Orrhtm wnayuurrati-
l.i >>>"*• i' "*'*' ' *^*' ft'Mf .
Depoilcr. l's. lui ^ ^ : r.
I>cp6l. Tui. Mrttte m dépôt, visu
J'ai niu en i/r^f*«*f. r•>llll^«. !' Met
tre de la X'taniir rn i>tthf, m Ut
COtiX'rant Jr nrifie , Irhyan ikki
brkkè yaji) r<iiJii. Im mettu
en Cûchr pour Umt*tempi, lirtM.
I Mfttrr iiuclqut «■/i«»«f en tt'*,t
Vf pour (/iir/(/ii'i<ri. «i^ndia ihmI
t.hi I s. MKTniK.
Dépouille. ( (•lu/ir </c ^rai$$e fur le
do$ d*un animal, ^yin*^. Il Peau
etdevée à un aninml. \H-VV.v>\ù\.\n
ttchyel. il /)<*;m'I/i//< « cfi/(;cc3 .;
/Vmirfrii. r/|r(sM-,.«*li'«'l<>ii, ttHiiel
Itè sli«*ll« «l»Mie (.an aniuMilya.
Dépouiller. Vz. D^.M'rji et uàpos-
sM>Ml.
Dépouiller (se). Na-yun-^tMiehlyé.
ua-\ou-ïJu'syé, iia-ymi-/hiiilyé, na-
you ehlyé, nH-you-/-liil\é, ii«-you-
zliouhlyé, na-you-<*hehlyé. Pa*.,
na-you-^t<«'<-lilya, na-\«>u-7he«ya,
na-you-tliiiilya, na-you-fhl\H, na-
you-/.hilyji. M«-you-iLhouliI\«, n«-
you-«'lu'hlya. Fut., na-\«>u-t'tssoul
reT, na-you-ousyeT. Il Na-you-
zhinly^ ovin, tu te dépouUle* de
tout, ^iifjtille$ tout. |i Vz. xe dks-
NjM'HOl'Him.
Dépourvu. Pjre dépoun^u de,
ttchyèri houdiiii. i D'tspnt, Win
ni he<ldin ; hinni houllé. // est
dépourvu dWxprit, binni heddin
^iina. Il Prendre quehpi'un au
dépourvu, 'aiiliirti. Tu tn*a» prix
au dépoun-u, 'un sinTti, <»u bien
-initia.
Dépravé (fltre). Rè Bouli«»lzhènin
\w ■
II.. :„
viee.
Dépraver. IVn^ > souboldi^nin df-
ne 'èhounT'an ill# adenfl'in.
KV ' h^ <iouliolrli«Muii a)in-
Irt .1 ! i7 o /îiii par le dé-
prcn-rf tirtit è fttit *Kryr\t*M'\m,
a ' inr ,le de
f" - iVll'Kr ,
Dépraver (fc). Iluunwn htipan t-l
.ii-ltlt li\iii
Déprécier. 1.» ..^... ntta. nu il^n^
(lauitenttA. licvAiH'iit^la. Pa$., \h'
i.a/«*t<'tln .Im- .anr4j«**ttji. Fut., lu*
;i/tMifl;i, l>r(^^M<Mi*ttfi. "N*. .aiii-liili
llati\in. tu me ' tnufiur*,
ne tntuvci rirti ui a ce que k
fais. Il D^ii^h^icttin, on tièut-
li«*' tM'nn-dtrttiii ; bèii»(«sttin, \m-
t s« Mil <letie»'in ; lj^n«N'in»»in, Im*
tN«Mui-dr(«in'iii ; '
tlilMKwlè'in, Im'-ImT!
Déprécier (te). Mutuel. KTa-aen
tta, cTa-nenitta, «-'l'a-ii. ' •* i.
el'M-li^riHfta. Pa»., v'\
e'I i. Fut., p'I M/outta,
e'I rU. il K*1**-»ettin, ele-
tsenn-aettin : ele-nefittin, el**-
t«enn-<le(.>ittin : e^^-nt\4^u^.**
e'"l^-ts4•nn-<^«».<ï^httin ; eT«- '
ttiii, i-liMettin. Kle-
t«enn-< • , n ille kuloii, ne
x'ou$ dépréciez donc pat, ne vont
mangez donc pat ainti le» unt le*
autref.
Déprcndre. Vz. décollet . dénouer.
Déprime. Front déprimé, «létié-
t>Mn-'ta-tthennen oullé lahonttè.
front instfjtitfiiint .
Déprimer. TtH <ii minelnik itta \*e-
yeodin'an al in, en pressant, en
pesant avec la main, prtnluire un
enfoncement. Tanttsiyoïi, hed-
kIu tthennen nao^'lnik nintta, b^
y^lin'an, comme c'était un tout
petit enfant, » it avec la
main, on a »/< e$ o$ du
erâne.
Dépriser. TtasKi tta iioul\t* walli.
drt«Mmnkk^xllè, ou kk^'ounun
iiaiiadilyi, nanadesli, 1i.
nanatit>lli. Pat., nanadcli t
DER
332
DER
(iilla. Fut., iianacloulyi, nanadous-
li. Yoowè 'lin tcho'' kkt'"ounzin
nanadiiila ikkela ! 7'» os joliment
déprisé ce cheval !'
Depuis. Otssin. Depuis longtemps,
sha otssin. Depuis lors, ekouhou
hotssin, 01/ eyet otssin. De})uis
peu, sha ille otssin, ou kkani o-
tssin. Depuis que... tta otssin. De-
puis que je t\ti vu, tta ne^es"in o-
tssin. Depuis que je suis baptisé,
je ne chasse ])lus le dimanche, se-
kke'^taidzel otssin, dzinkkè ttchya-
sni illé, ou naszè illé. Depuis ton
départ j^ai toit jours été malade,
tta ^tin^-a otssin, èya heslin oyin.
Depuis le matin jusqu\iu soir,
kkainbé hotssin naÊ)in"an otssenn.
Je ne l'ai point vu depuis long-
temps, sha otssin ees"in illé. De-
puis quand ? edlao hotssin ? Je ne
lui ai pas parlé depuis, eyet otssin
be*^l yaoi'^l^ti ouUé.
Dépuratif. N. e. Déné dellè nadi*"!-
gouzhi nadiddè, remède qui renou-
velle le sang. || Déné délie slini
hesdi ho^ltsi nadiddé, remède qui
enlève au sang les matières qui en
altèrent la pureté.
Dépurer. Nadic^onzh, nadi'^lgouzh ,
Pas., nadègozh, nayede^gozh .
Fut., nadougouzli, nayedou^-
gouzh. Nadiddétta neddellè nadè-
gozh ousan ? Par le remède ton
sang est-il redevenu pur?
Députer. "TeF'a. Kon-en tssenn dé-
né ''ti'^l"a, j'ai député un homme
au fort. Na°tel"a, députer de nou-
veau, (mais peut signifier aussi:
commander de retourner chez
soi). "An'^tel"a (ne peut avoir
que ce dernier sens). \\ Vz. dé-
pêcher .
Déraciné. "^A-tchin-nettan (un seul
arbre, ou une scide plante) ; (plu-
sieurs) ; "a-tchin-pelya.
Déraciner. Plusieurs arbres, ou
plantes. '^A-tchin-oelyè, oeslè, "a-
tchin-ye-É>ellè. Pas., °a-tchin-
É)elya, oilla. Fut., "^atchin-poulye^l,
(>ousle'l, Diri dedchenn orelyon
tsseshinyo °a-tchin-wou°le°l, déra-
cinez soigneusement tous ces ar-
bres. Il 1~. DÉl'LANTEU.
Déraidir. Ttassi hedyis, heschis,
nèyis, yèyis, hidyis, houchis, hè-
yèyis. Pas., pedyis, piyis, pinyis,
yepinyis, oidyis. Fut., wadyis,
waschis, wounyis, wayis, ou you-
yis. Diri denniy zhezh sa nèyis,
déruidis-moi cette peau d'orignal.
Dérailler. '"Tin'kezh. Pas., 'tin-^iin-
"kezh. Fut., ''tin-\va"kezh. S'il y a
plusieurs xcagons, "^tin-ttli. Pas.,
''tin-É)inttli.FHf., *'tin-wattli . Bezli-
tchennen orelyon '^tinpinttli oyin,
tous les chars déraillèrent.
Déraison. Déninni houllehou, aye-
nihounnè houllè, impuissance men-
tale, faute de raison.
Déraisonner. "Anva''tè"ti, 'anya-
"tes'ti, ''anya'tinTti, anya'tiTti .
Pas . , ^'anya^terzh^ti , anya'ti^rti .
Fut., "anya''tou'"ti, "anya''tous°ti.
"Anya^tewoun'^rti sanan, ne dé-
raisonne donc pas. I! Tta ahoddi
èdèzittha° ille, ne pas savoir ce
qu'on dit. Tta adinni ededinttha"
"tazan ille ikkésin, tu déraisonnes,
ne sais ce que tu dis.
Déranger. Oter une chose de sa
place, vz. déplacer. \\ Les choses,
y mettre le désordre. Ttassi sa°l-
•^talyè, sa'Ptaslè, sa^Ftanellè, sa°l-
"tavellè, saTtanilvè, saTtanoulè.
Pas., saTtahlya, sa'^Ptashilla.
Fut., saTtawalyè, sa'TtaAvaslè. Il
Ttassi sa"^rtaoenlyè, sa°Ftaneslè,
saTtaninlè, sa'^Ftayinlè, saTta ni-
Ivé. Pas., saTta f)enlya, sa'Tta
nilla. Fut., sa^rta-lioulyi, saTta
housli. Dyan ttassi sa'Ttawounlè,
ou sal°tahowounli sanan, ne dé-
range rien ici. |i Les projets de
quelqu'un. Ttah otta sopa wallihi
houninzhenin, be"! saT^taho'"l"ai,
DKK
tii
UHK
hotiift, Mi'rtiiliu/Jirhhct. <iu Mil
'talioxJiil'it. f'iif.. Im'I Kji'l'lithtui
ciiet, xA^'tjihiMis&licr. Ttii u(t« mj
(•a «Nililii \
kalit»M>)i*-i .1
diirr ikkM« ! Vu a« déttmfie tut t,
pntjet». '' Tratibhr In marchr, 1»
lonctitmnemrnt de. TiasM VT
«•'1 .1. s«'rt«i .
m« i*). 'l'u II II
mtmtre, m* xaf >'l sa'i tuoidiini-
•Jift ikk^siii.
Déranger (se). Quitter ko /Warc.
tUli-viMldi, «'«ii-iit'VNni. Sr /«• «/«*-
range pai, iMii-iiin^tai illt* ktiKui.
Vz. te Dél'l-AtKH. Il Miner une
nuiicaifc eomiuite. Fxlf'l-saTt/i-
•oUhet, etleT sa'rialiosxluT.&jiTta
houtiI/Jirr, ^a''^iHlu^l/ll»•r. l*as.,
vi\v\ Sii'I'ta-soI/Jier, nm'I ta o/hTI-
slier. Fut., e<leM sa'lta-'^ulzlier,
saTta-houssluT. FUleM sa'Itaho-
wounlzlier Muian, preitd» garde de
tf tli'ittnger.
Derechef. Na. Nuillin.
Déréfîler. rtas>i VI saTtahoTai,
sa'^rtaliussliet ft'orrirric ci-<lessu»).
Okkaxh seiae V'I san'talu/lshet,
/« fnutl II déréglé ma imnitre.
Dérider. Kffoctr lea rides. K'Itthi
nau'i/. !ia>};iz, nanèsçiz. nayè>fiz,
iiai^iz. Quelqu'un. TssiJttL-hxoud
atl^neKin. Heiiilttchyour anou*in-
l;i Ivtuittt'. tu nouK a bien déridés.
Dérider (se). A force de rire. Tssil-
tti-)i\ou(i, Ijestti'hyour. liinittchv-
our, hilttciiyour, hèi.»ilttchyour,
hou*^lttohyour. Pa$., le pré», avec
nin. Fut., tss«ui!ttcl>your, )iou«-
ttcliyour. (lOHouiiIttrliyour, lioul-
ttrli\(»ur. Iliui'ltt» li\ oiir aliottin,
•..y»ii» l'oii» déridez donc hien? ||
'rasiiKliihizli, »'épanouir, hetids-
hiili. h: ^ ' ' ' -dshizli. /•
t&>in(isi . II. /linil-
Fut., t ',.
Déri\er. i Itlla.
va à la dérivr. I*aê., *t«*rxJila. eit
ftarti à la dérixye. Fut., toulU.
'r»M tuulla uiian, prenez gardf
que le canitl n'aille à la dérive. Il
le fait dériver en descendant U
courant, luiiliii kk^«atii \f1<-'t
Quelque choie dérivr au n
ttaHM 'tanlmtto<' ntiitiinla, ou infu
dvrthiu. Il le fait dérher au riva
gc, t/l
'la, nu ■ ' <-r
au rix'age, |}an''Ka tiouiictitUa. N
Woii «/Ml a dérivé au riiage , ipavr ,
tlendi. Il Ue son chemin, le pet
dt. \ . tfd.ii, " Fat.,
ti: ■ I. nu nti aii-
'tiya ou "anhiya. Fut., aiiyt'-
'^touddi, "ati'tuuiwa. 'Aii'touk^
sanan, IHcu tnc garde de dériver
de mon chemiti.
Dernier, iére. Nandèri. NaïKlèri »i
• «liri, celui-ci ext le dernier. N K-
kkîvaniitn. HkkèftanKin kon-«-ti, la
dernière maisim, la maistm du
haut, de la fin. Ih non/ a/sm» /< •
derniers, ekk^i-nnsin liflttlii.
Nandè, dei'unt un verhe. Naiid«-
heslin, je sui* le dernier. Naiidè
^gal, i7 marche le dernier. Yo^wè
tta Muiidè shedda, le «/■ ' i*
là-han. Nouliounni tta i-
niddel si, nous sommes les dernier»
arrivéïi.
Dernièrement. Kkaiii lUia illé. Kka-
lù tt(.iiiiô <rau.
Dernier^né. Déné iajBé tta nandèri.
St'iaz»'' tta iiaii<it»ri,mon dcmier-né.
Dérobé, ée. Zt-rzli'in, qu'on a vtilé,
dérobé. Il .i la dérobée, déné '^
nan'inen. DtMié "enan'inen tisli-
noii (tankkaul/iier o\in. à la dé-
rofn't il ^'tutintnc à /r»ii« /c« ; (Vt».
Dérober. Zè'm, ou è»è'in, neiin,
nin 'in, yenè"n, nittin, nuuh'in,
' -*'in. Fas., /tTJth'in, ou
iix, ni'in, nin'in. !»»-r?li'in.
iieiiliittin, nuuli'iii. '
f u/.. /ou'iii. ou « /-. . a.
DER
— 334
DES
iK'woun 111, non m, ou yvuou m,
iiewouttin, newouli'in, lu'veiiou-
"in. Sepaii ttassi niii^iii, ziii les-
smin ! .Vc dil-on pa^ que tu m'as
volé. Il .1 1(1 vue. Dvnv ttchyu na-
m'l"in. Settchvii nayeiie'Vin, il le
</(•'/•<)/)(■ à 1)1(1 ri/C. Il Vz. CACIIKH.
Dérober (se). Dein- ttcliya inser'iii.
Il r~, .sr CAC IIKU.
Déroger. .1 un usncfc. Tta déné
ttchyaiiiiié ounkkèzlu' nahozhèr,
naliosslier. Pax., iiahozher, nao-
zhi'lsher.FMl., nahouzher, nahous-
sher. Ne'^tikwi ttinni bettchyan-
niè ounkkèzhè iiahoun"^Isher, kou-
tta, tu (léro^ics là, certes, aux usa-
ges de tes ancêtres. \\ A une loi.
Kkèzliè uahozher. Kkèzhè na-
houn'^lsher oyin, lu ne respectes
aucune loi. || .1 son rang, h sa
dignité. "An-deseddai, "ande'^tes-
dé, "ande'^tindé, "ande*'teddé.PfliS. ,
"an-desehda% "andehesda% "an-
dehinda^ Fut., "andezouddé, "an-
de''tousde, "ande^tewoundé, "ande-
'"touddé, "ande'tewouddé. "Ande-
liinda*^, koutta, na oudenesdyan
kwalanttè, tu as dérogé là passa-
blement à ton rang, à tes devoirs,
j'en rougis de honte pour toi.
Dérougir. Otcr le rouge. Ttassi be-
dittlissé delkkozi iianelyè, naneslè,
effacer, détruire la couleur rouge.
Diri bedittlissé delkkozi naninlè,
dérougis ceci. \\ Vz. déparer.
Dérouillé, ée. Betsanen bekke-na-
enkkaz, dont on a usé la rouille,
en le frottant.
Dérouiller. Retsanen bekke nakkaz,
faire d'isparaître la rouille, en la
frottant. Diri betsanen bekke na-
wounlkkaz, dérouille ceci. Tsan-
tsan ""tèoè bekke naouskkaz, je vais
en enlever ce vert-de-gris. \\ Vz.
DÉPOLIR.
Dérouler. Développer ce qui était
roulé. Ttassi kkèettar, kkèes"ar.||
'J'tassi e^lkkenilvè, e'ikkeneslè, e"!-
kkèniiili", e'Ikkèyeninlè. Pas., e°l-
kktMiilya. e'ikkenilla. Fj/t., e'^lkke-
uoulye'l, e'ikkenousle'l. Diri tssè-
dè e'Ikkeninlè, déroule ces couver-
tes. Il Vz. DÉPAQl'KTKR.
Déroute. Dshin-se'ldel. || pArc eu.
Dshiii-se'ldel, dshin - 'tezliildel,
dshin 'tou'ldel, dshin-'"tendel. —
Ou bien e°rkè-dshin-tsse(>in°ldel,
ei'^kè-dshin-'^tezluldel, '^tou'^ldel,
''te'ldel. Orelyon e'1'^ke-dshiii-tsse-
(jin'^ldel oyin, la déroute a été com-
plète. Il En déroute. Orelyon e'^l-
'ke-da-dshin-se°ldel.
Dérouté. Être. "Anyehehdi, ou "an-
ye^tehdi, "an^tiya, ou "anhiya.
"An'^tézhiddel ahouneddi, nous
voilà tout déroutés. \\ Vz. dériver
de son chemin.
Dérouter. Quelqu'un, V écarter de
son chemin. "A*^ouenni°lè "anyé-
heddi adénel"in. '"An'"terzhya asla,
je Vai dérouté.
Derrière. Prép. "Ounzè, Ho"ounzè.
HonanT'ounzè. Kkèniyè. Ttazin.
Yè ho"ounzè, derrière la maison,
ou yè"ansekkèzhè, Vautre côté de
la maison. Settazin, derrière moi,
derrière mon dos. Senan"^l"ounzè,
derrière moi. Sekkèniyè nèga'^l,
marche derrière moi. \\ Adv. En
arrière. Yenni. Yennè. Yèzin.
Dyan illè si, yennè, ce n^est jws
ici, c^est derrière. || Partie posté-
rieure du corps humain, ou d'un
animal. Ettla. Ttla. liettla, son
derrière. Denniy l)ettla, le derrière
d'jm orignal.
Dès. Tteddanen. Ttintssenn.Ttitta.
// se lève dès V aurore, tta ye^rkan
tteddanen nadshidittai. Dès qu'il
fut arrivé, il se mit à pleurer, tta
I nininya ttintssenn ^intsa*". Dès
qu'il me vit, il demanda à prier,
tta se "in ttitta, ya'^ti houdè^kè
nin. Il Dès lors. Ekouhou hotssin.
Ekouliou tteddanen otssin. Eyet
'otssin. H Dès que. Tteddanen.
DÉS
- SJb
DÉS
'l'tiuUsMUi. 'Ititta. De» «/uc f'au
rm fini, f*irmi fi* l'oir, MiMlaklt*»
tlrdtUlirti, iir^iMM kt>ii 'tn-«Jii\ m In
UMiui. Sitôt tfuc. 'i'tcHldniit*!! dr.
/>r.
hiy« «nlli.ll ii^« niatntf liant, tioii
hoti tti*i|ii(inni ut&Mii.
hckaccord. P.trr en. Sliouii rikke
I ■ ■ , • . ,'■. ]■ ,
1 il. 1
" l T. s'uixHtllKM.
hcHahuscr. 7'irrr iVrrrfur. OyaiU-
'aJ'ti, dn'MH'ti, «{u'anerti, «lM'^(t\t!^-
'ti, ({n'Hilti. /*<i.*., tln'rti.^'rti, <1«-
*»t»iTti. Fut.. (ia'^Mwurtc'l, (la'a-
was'tr'l. Oya tia a Mviii'^lti kuiittt*,
tu ifr<is jolinirnt dé»ahu»é.
né&accoutumer. .1 force df réprî-
mij»i(/. « ,t de correclùm*. Déiié
'*^*lni, Int^ni. WmintNsi <.^n iii'^
(«riiiik Malli kttiittè, je finirai hieu
par te désnccnutumer de mentir.
i I :. l)^M^syl KK.
Dé&accoutumer (se). .S*i7 f'agit de
défaut» à ahandt>nner. "An-o-'te!-
tieT, aM-o-"tei*de'^I. Pa»., ''an-o-
'tf'hlfl. "an-o-ti'Idel. Fut., "aii-
a-'t«ml«l«*'^l. "aii-o-'toUMlel. Il Kkeii-
iiaziiè, <Mj t'tvsinnaAlit'. avant le
verht' iinptiiyé au néflatif. Kkeii-
iiaiiiè v(atr«!>i 'i\\e, il te désaccoutu-
me de mentir. KkeiinaKlie, ou
' ,ia\ e<^e^ttè ille ovin,
. nututiw de marcher.
- Ou, ya I liftsMitliiii ille, ne dé»-
accoutumcr de marcher, hèhes-
*hin illf, hèiiinztiin ille, hehi/liiii
ill«'. li^oiiUhin illé. (l . ' ' '
illi* koii ! Je me
de nutrcher, ne $ai» piut mar-
cher.
Désachalander. pAlt-kkflni ttchya-
/jii <UMH' hèwl'a, hè<leK*a. Iiè<liiil-
». \f<W«. Pat,, hi^r*^it>\ * H , li»*-
iiaii, n'éUnguf pii' Ut ctiiit.imt* <fi
ma hitutupir .
l>èMf(réiblc. (I',.>. ...... . ......,.,u
aiilt**. dcplaitant. Il llrltrli\ali(*<t
■il.. . ' tup-
r< < i ' \\%, Û
ett df*at»reuttle a entendre. Il le
trttux^e dé»ai>réahlr a entendre,
«louycui \uuJtiir>'1ttliaii. j| (Chn$rf.
rid^M liclioiiriiliii ill«'.
litiàf^rier. \ . intr. ll«-tlfh>alio<ldi
dl<*, (/Il 'on n'aime pai. liftli hya»-
di ill<«. i7 me dé$at!rée. IlrtUlixa
iiwidi ille, i7 te dé^agrée. S'ttrin
midi ijlr, ». hii
I)c!»at{réincnt. o ill<>. (»u-
fiel) an illé M^fa iMleiiIttiii o\in, jr
lit- rt-umntre tpie déutgrémentt.
Désajuster. 'rtA<*i»i o'tivè c1('*<iuiifl-
\ an ul\M Ik' i
•Hlouhon an ■
, iiflyan asia nui, «^iia<if 'ka tMloti-
hoii anella ittar J 'avait hicn ajus-
té ceci, pininpioi donc l'at-tu iié*-
ttlUytcY
Désaltérer. Tuu t^seddan aj/lifim,
assheiin ( habit. f. Tou tfL<i«*<ldHii
•U'in, aille, a!i''in, adè (canuilf.
Tou neiidan a>inla, i7 m'a dé»al
téré. Il Tou w'I'tfnii al/Jifiin,
aHaheiiii (habit.). Al 'in, us'in,
aille, «sK* (canuel) , faire boire ju»-
tpt'à satiété. 'Tou iif'l'tenn a>la,if
l'ai fait boire mi«/uVi uitiété.
Désapparier. K\ais,- vV.
iul\ <•. <('f>(irci uti i '>u\>L
H Tan >liaiiin niyèiiijila, ti ie$ a
«/«'»<»/'/»<iri«'<.
Désappointé, fjre. Zc^tta, Jie trom-
per, ou être tr>' ' -M $on at-
tente, nei^^tta. a, Hfttrt.
ne{>i(ta. n^ootilitta. Pat., comme
au pré*. Fut., Miutta, nouKtta, ii«^
«tiuiitta. iioutta. \(H.««tta konttè,
nu ' * ' Tta
ah... 'tthi
ille-, le,
me un " .... ^ ... _^.. ...n
DES
336
DES
l'kwaiiiliDili'iilItlu't ilK' lakou ! Les
choses ne sont pas arrh'ées, cer-
tes, cowtnc je ruttendais.
Désappointer. IK-ninni kkettcliya
dvnv iia()ut>wi'(|(li, tniitcr quel-
tiu'uii contraircDH'nt à soti atten-
te ; jiaouywesni, naoupwiniii.ras.,
(\éuô iiaounwelulik, iiaovigiwiiinik.
/•'('/..délié naouowaddi, naouÉ)was-
ui. liiiuii kkettchya naoïiowiiiiiik
Avalli kontti', je smtrni bien le dés-
appointer.
Désapprendre. Tlancitte ekkorc-
(lyan nia déiié nan'l"ouii naodèttli.
Ttaïu'ltte ekkorelyan nin benan"!-
"oiin naodèttli, tout ce cpi'U a ap-
pris tombe de sa iiiémoire.
Désapproprier (se).Ttaneltte déné-
tssiii yé "ayeddi, se dépomïler de
ses biens, ye "^aassai, ye ""ane^t^ai,
ye '^apÉ>aij ye '^aittas. Pas., ye °a-
yeddik, ye "^apiya. Fut.,ye ''ayoud-
di, ye *^awassa. Ttanelttè setssin
nin ye *^at)iya, je me suis dépouillé,
désapproprié de tout.
Désarçonner. '"Lin-tcho*' kke da-
tchennen kke déné na*^teddai,/aire
tomber de selle; na'^tesné. Pas.,
déné na^tehda*', na'^tinna". Fut.,
na''touddé, na'^tousné. ^Lin-tcho"
kke da-tchennen kke na'^tewounné
sanan, garde-toi de le désarçon-
ner.
Désarmé, ée. Arme à feu. Bèyè
sliella illé, non chargé. — Béni
chenlnik illé, le ressort n'est pas
tendu, la batterie est au repos. \\
Une personne. Bekkaounlinen "^an-
ou-nepelnik illé, qui ne possède pas
d'arme. Bekkaounlinen "an-ou-ne-
uesnik illé, je n\ri pas d^arme ; ou
bien seelkkizhi oullé, je n^ai pas
de fusil.
Désarmer. Quelqu'un. '^Pelkkizhi
déné oan ^azen'"tin, padenes'^tin.
Pas., déné pan pazen*^tan, déné oan
padenes'^tan, déné oan oadenin^'tan.
Fut., déné pan pa/.ou'^tan, dene pan
padous''tan. || "Telkkizlii déné pan
hiitclu). — Sépan "'telkkizhi hin^l-
tclu) ovin, ;7 m'a pris mon fusil.
Désarticuler. P^T'an pettazh, eTaii
sttazh, e'Tan-nettazh, e'^Fan-ye-
ttazh, eT'aii-nittazh. Pas., e'Tan-
pettazh, eTan-pittazh. Fut., e^l-
■^an-wattazh, e'Tan-wasttazh. Sin-
tchennen e'^Fan pinttazh,// a désar-
ticulé )non bras.
Désassembler. F/lttcliyahlyè, e''!-
ttchya zheslè. || Elèdelyè, e'iè-
deslè. Il l',-:. l)ls.lOlNl>RK.
Désassortir. Ttassi e^leounelyain
saTtanlyè, ou saF'tahenlyè, sa*^^rta
neslè, niiilè, saTtayiHè. Pas., sa^l-
°ta henlya, sa'^Fta nilla, iiinla, sa*"l-
"'ta yeninla. Fut., saTta walye'^l,
wasle'^l ; ou bien saTta houlyi,
housli, liounli, youlli, woulyi. Diri
è'"lèounelyan noun, orelyon saH'^ta
yeninla oyin, tout ceci était bien
assorti, il a tout désassorti.
Désastre. Yédaoriyè déné hè^iodeH-
shi ; ou bien yédaoryè déné "e"! ''ao-
dèzhi. Ekou kkani yédaoriyè dene
''o"! "aodepinzhet, voilà un terrible
désastre qui vient d\irriver au
monde.
Désavantager. Detssounkkèzhè a-
dénel"in. Sinyézé i°lapin sinniyou
penna ille itta, detssounkkèzhè as-
la walli, l'un de mes fils ne me
donne pas .satisfaction , aussi vai^s-
je le désavantager.
Désavantageux. Condition, posi-
tion. Hounelyan illé "ènidenildziz.
Nedyan santta koH, e'^lkkenatsse-
dzherou, déné dapazenttéou ; èkou
sedapa dinttè ille kolou, hounelyan
ille sènidenildziz itta, sedapadinttè
ttantte, zni, voici qu'en luttant
par jeu, lorsqu^on se fait vaincre.
Von dit quelquefois: tu ne m^a>s
pas vaincu, ou tu ne m'as vaincu
que parce que je me suis trouvé
dans une position défavorable .
i Désaveugler. Natssettin la-déné-
DES
Ji7 -
DES
imI'hi. 'r"»«*h«»»nMMi. tl«t«M'iiii illr
M*tV I llttilll,
kka^ II», je xi-
X'miê comr um «if, mit amiiuitf ne
* iihoutir à rien «ir hou;
riiriif qu'il m\i fait nnu-
ir clair, tfu'U m'a tlé*a-
l>csa>oucr. .ViVr tfu*t%n ait dit «»m
htt iirir chotr. Kkî'-4lit-iio-4iil\t^,
kki*-<lji-«Mir>y^» kk«'-<lii-o-«lnil\i'.
kki^4in-<>-<iil\i-. kkt'-4l{(-«>
kkc • (lu - o - litMlIlIxt', kka
«iily«^. Fa»., kke-4lii-M>Mlilyii, kki'-
<lii-(>-4if>!iya. kke-(ln-«»-(iiiilyH. kkc-
<iM-4>-4iilyii, kki^ilii-o-iic/liilyH.kkf-
finiMioiililvH. Fut., kk<'^'<ia-N(>-4i(>ul-
\i"'I, kkt*-<lH-o-4loi»>e'l, kke-«l«-4>-
<l<*w«niiily«»M. A kki'-tl«-<»-<lmiJiye'l
oiillè, jt »r ;>riM le iiiVr, Iv déna-
Vituer. Il Répnnti'vr, coru/umiirr. i
l>t*iiiiiiii kk^Nsin illt*. DtMie'tt litiuii-
juiii illr. ViH'MÎ' trliilt'kHJ ttali illr '
liukkeiiM/Ju'T koltui. be'ta hiiiiii '
kkés&in aiittè illr.oii be'^tH 'n huuii-
itin Hiitti' illt'. i*<>i7(i (Kl jeu II f lu mi-
me i/i/i ifi^fif une l'if hlâtnahle,
riuiM «Il ctuiduite déplaît à son pè-
re^ ou fait horreur à .«oh p^re ;
(celui ri la déjun^oue ) .
Descendant. \.c. 'rttt>si (len«vt^iii-
'aiuMi deiieii. un dtscciidant , ou
de» detcendanti'. | K lt>siii"aiien
(léiien, deteendant» Un un» des au-
tre*.
Hcscendrc. Odayedrii, iMlaessaù o-
. iMiahi(>(<jii. o(lahe<)ittnv.
I 'a>, i><ialii'hii)"a>i : txi.t-
tsM<l«lel, iMlalieliiddf'l, (Mlaliouh-
df'l, (MiaiiMiimle"}. Pas., odayid- ;
dik, u<lahi\a, odaliiiiva,uda)iinya ; !
<M!at^sll ' <»uh-
'n-. «M- .. , I. o- ■
odaaou'as, tMia«-outta&, imUhoiiIi
V. '.' ■
da)iou<(«l^*1. " rhffh f|avtM(«((, ffr,
cendre
•xya, /i
// deicend vers lui, yrtattmn utU
liiifai. Il A"' "' ^ IKla-M/.
tldaht'MMHKk •Ml*., IH* I
yjiuit. Vaè., (M lu
(.'i/(>Ui. Vut.t 1. 1
'ttHINMOUt. CIcia'té» UUnKMlk Ml-
iian. prends gartie ilr nttd, r eu
IttiM, |i Vii^4* kkfxd'krr. iii\**tr, cl
•' '..Ml/'., "li/rr en ha», >a^
k it.ii k. r, kki-^linrkrr. /*a»., ya-
(.<• kki*iul*Vcr, kkt^lfvilkrr. Fut.,
kkt'zoïirkfr, kktNitniK'krr. Va<.4'
kki'di'.^.irkrr oyiii. j'ai gliné , et
pui», nndé en ha». |l Naii\f<ldi,
iiaiistiai, iiaiitMidai, naiidai ; iiaiii-
ttan; Maiiid<it*'l. Fa»., iiaiiyelidik ,
riaii(/<*«iya. Fut., iian\(iuddi, iiaii
(.'WaA<iya. lt<aii iiaii(,'«uiiiid\u. i/c
pêche-toi de deftetidrr. || D'une
éihelle. Naiiyeddi, nujiMiai. Na-
ncHktai, descend*. }^ A la hâte.
liMu iiaiiye<idi. I<.>an nan()iiid\a
ikkMu ! i'oimne tu en descendu vi-
te! I! (ChofCst. Oda t.ltlhi. /*«»..
uda^'eltthet. Fut., imIh tttuittlii.
En glissant : oda'^tèiuuK, "ii oda-
hèzous. Pas., uda4.'iii/ou». .Sw*-
pendu à une corde: iia<.«^lluu'l.
'"IV'li iiat<(Niloirl ikké>iii. voilà la
chautiière </«'oii descend, au Imut
d*une corde. || Tirer *im origine.
Délié ts6iii''aiieii déné '1^*^1111, Im*-
tssiii*'anen hesliii. iieiiliii. Iieiiliii.
Kyi iiitflio tta Im *
voilà la st niche <
hyitssin*aiien dent- iio tr lin, de*-
cendre les uns de* autres, f|'l«siii-
*an«'n «iéiié 'téxhidiiii. déné *té-
/hoiilidliii. <!.'■"' 1
Naouiuiidi ( . _ .
Itérai), iiauunesiiii. i^a».. iuti>i.
iitHldi, iiaounct>inni. Fut., lumu
iiuud<ii'l, iiaounouiuii'^l. || Vz. vf.-
PKNimK.i Plusiii ' ;
Mal\t-. iiaHlr, lia
Diilti— »li« fta»^*i»-«MMia4:i
DES
- 338
DES
l\;i. iKioilla. /•')//.. iiaowalye'^1, iia-
nwaslf'l. Il Vue /;/</.s,sf, un iiiétid
massif, un contctiu, nnv hache,
etc. Nattai, iias "ai, iiaiiè "ai, iiayè-
"ai. /*«.s'.,iiapottan, iuit>i"an. Fut.,
naowatta'^l. na(.>was"a''l. || Une
caiiise vide, nne chaudière i'ide,un
canot, an quartier d'aninud, etc.
Na°tin, iias'tiii, nanè'^tin, nayè'^tin.
Pas., iiaoè'tan, nat)i''taii. Fut., na-
t>wa"tan, naowas'taii. || Un sac
idein, une caisse pleine, une chau-
dière pleiiie, etc. NaTtin, nas'tin,
nanel^tin, iiaN'ertin. Pas., nagel-
'taii, naoi'^rtan. Fut., namvartan,
naowas'taii, naowoun^rtan. || Un
homme, ou un aninial mort ou vif.
NaFti, iias'ti, iiaiiel'ti. Pas., na-
Ê>ertin, imoiTtin. Fut., naywal-
"te'"!, nat)was''te''l. || Un plat où il
y aurait, soit des fruits, soit de la
farine, soit de la viande, etc. Na-
"kai, nas'^kai, nane'^kai. Pas., na-
oè'^kan, na^d'^kan. Fut., naÉ>wa'*ka%
naowas'^ka'^l. Eyi sa naouninni,
descends-moi cela.
Descente. Pente. Oda. Odahorzli-
"an. OdaodePge. Oda douyè,7nfl?/-
vaise descente. Dyan odaodePger
ikkésin, tiens! une descente! Oda
*^adahorzh"a, des descentes par-ci
p(tr-là.
Déséchouer. Vz. déchouer.
Désemballer. Vz. déballer.
Désembourber..lr/YK7u'r d'un bour-
bier un homme, un animal. Dzaii
larè yè 'al'^ti, as^ti/anerti,ayel''ti.
Pas., yè "artin, ''aoi'Ttin. Fut., yè
•"awarte*"!, '■awas''te'l. 'Lin tcho"
dzan larè ye "^awaHrie^l, désem-
bourhons le cheval. \\ Une voi-
ture. Bezh-tchennen dzan larè yè
'"a'^tin, *'as'"tin, '"anè^tin, ''ayè''tin,
'ai^tin. Pas., ye "agè^tan, "api'^tan,
Fut., yè ''awa^'tan, '^a\vas'"tan. ||
Plusieurs personnes ou choses.
Dzan larè ye "alyè, "^aslè, "^anellè,
■"ayellè. Pas., ye "aoelya, "^apilla.
Fut., ye 'awaiye'l, awasK'l. Orel-
yoM (Izaii larè ye 'awoii'^le'l, désem-
bourhez loul.
Désemparé. Wtisseau, barcpte. Tssi
beyoïiè jieddin, nai'ire sans agrès.
'l'ssi hèyouè henahlya, navire dé-
pouillé de Sics agrès. \\ Culotte
désemparée, ttla"i ttchyèlè. ||
Ttassi e'iedepinzaz, quelque chose
de tout à fait usé. \\ Hezh-tchen-
))en e''ledeoin/,az, voiture désem-
fxirée.
Désemparer. Kdi-yeddi, edi-nessai.
// n^alla pas jusqu^iu bout, sans
désemparer, ttassi tssenn nihinya
illé ttou, analzhenn. V.':. se dk-
l'LAC'KH, se DÉRANGER. || V. tr.
Un navire. Tssi hèyouè henalyi,
benayezheslè, henayezhinlè, ye-
nayè^lè, benayezhilyè, bcna ye-
zliou^'lè. Pas., benayehlya, bena-
yezhilla. Fut., IjenayoulyeH, l)e-
nayouslel.
Désemplir. Oter ce qui remplissait.
lîeda£)è horzh"aii al"in, faire un
vide sur le dessus. BedaÈ»è horzh-
"an asla, je Vai désempli.
Désemplir (se). Yaoè oel"iiii, (d-
ler en baissant, en dimitniant.
n'éli yè ''tou yâgè Qe]"in''\, dans
la chaudière, Veau va baissant, la
chaudière se désemplit. — Si c'é-
tait se désemplir de i^iande, ou
d^ autres choses, on dirait: beda-
''ka "adelyè, on ôte de des.ws.Pas.,
beda''ka "adelya. P'ut., beda^ka
"^adoulye^l .
Désencombrer. lIourzh''a ahol"iii.
IIourzh"a ahosla, j'ai dégagé,
désencombré le passage. H Ttassi
èdyin "^telyè, 'teslè. Pas., èdyin
'tehlya, "^tilla. Fut., èdyin "toul-
ye^l, '^tousle'^l. Hourzh'a ille ikké-
sin, èdyin ''téwou''le''l, le passage
est encombré, désencombrez-le.
Désenfiler. Re^ta ttlou'l dettar, dé-
nouer le fil qui relie entr'elles les
perles, ou autre chose, be"'ta
DÉS
<^> —
DÉS
tllou'l tivk'ar, Ain*
fui., Iw'U tlItMi'l •iouttar.
'ar. I *Ati«l«HuJi. ôUft an
le fii </Mt rrltr, '»i^*\umti\,
/il. l>iri «n^tiiotiiii, (/l'frri
hcKctiMc. NaiMrlitlik . Kkadii' m-zi
(lik. tut., luiiiiiiKlili. NmioïKltli
ahuuiM^kli illt-, ir/oM Umtt appa-
rrncf, il itr tiétfnfîtra ;mi».
Déftcrler. Quitttt U- tim nù /'«..,
à /'iriAU (/<* tt}ut /«* ttunutr. I ' '
iuiirtai)4«> (IkJiiii \flieliii. ilshiii
'tt^ai, (IkIiiii ^ûrU, cIkIiIii 'teMai,
dsiiiii 'Mï'ns, lisliiii 'tildel. Has.,
tlikiiiii \t'^iifliiik, (Ishiii 'ti'li-hia,
tlKliiii 'texiiil as, (iiUiiii t(*/Jiil<ifl.
Fut., (i<<Jiin xt'IuHiliii, «Isliiii-'^tous-
rlua, (ifiliiii 'tewuul'as, «l<4iiii 'te-
wuuMfl.ll Dsklè (iiUliii \eliii, <lziè-
(iè (l«>)iiii->lai, (Miiii-iif lai, «isliiii-
lai, «Uliiii-il ''Mi>, <lshiii-<»u1'ai>.
tlshiii'^l'aiK. Pau. et fut. nnnttte le
verbe précédent. \\ Sa mainon. 1)^-
né kuii-4*n *aii-o-'telyi"l. !iekon-^ii
*aii-o-'tiii^lflieI ovin, i7 a déserté
Vf utaihini .
Déserlé. Abandnnué (personne ) .
lk{.aii tti-)i\a 'terzhni, fann qui
ron est parti. |( 'Aii-4>ti<ia', qu*on
a rejeté, ahatidonné. || Terre dé-
sertée, ahundimnée, Khaiiin iiih
i' ottaii.
l>CNcni\rer./>MM;)fr /'riT^«»r.'Konii
'tuuè tléné kke nalt^ltiouiii al 'in.
P*u., déné kke s v' ' ' ,i/l» alya.
rut., \tfki.f un '■ *i nIimmI-
, ^11 'on /« (/.
'konn Mtniè bekkt* naht^uloudi
rtAn. T.- l'ai détenix-ré.
hckcnnuycr. 'Airnl ta. 'anrnt^^'ta.
• a»'1a. Niiniyou 'a>«
!tè, fe te remercie .m m «i.
bien dê$ennuué .
Minini.
nou'tni •iiii. Tu- , •-•i* /r •
t<rlni, m. Fut., i-*ii-tr-
tUn, rrnnui m'accablait, et, fN*ur
/(* trxtmjter, je m'amute, me di»-
trais. Il $e détennuie en ta com-
••ndi'a,»<i fom-
ir.
Desenrhumer. CV remède m'u :.
rnthuiiu, è\ i iia<lifi<lé tta«Ml«-.>i i
I Klitft, dèliotli anaMnlxiiriiu (ce ri ■
I rri^t/r m'a été utUe, le rhume m'-t-
y bandonne t.
Désenrhumer (se). Kktt/lit •!«' ki>/)i
tient- aiml/iuMin. l)è ko/h aim»iiil-
I xlienn kkajiiè, je me dé$enrhumt .
nésen»orceler. NaMr <I«mi('- t«srnn
«n1«*Ih'I/Iii, <»i« nal<li'- «lene yé<lfl-
zlii, i la<>ui «lent* {.«an 'anyrl ti,
j vn jette un sort à quelifu'un.
j ou on fait entrer un $ori en quti
j ifu'un, un autre le lui n " -i
délivre. \*A>., tit'ui' ni'
Fut., (léné i-an ^ . r
seye<lt'l/liet , kka -i.-i;i
'an(>tn'rtin, j^étaù entttrcelé, un
autre m'a heureusement déten*4tr.
celé.
Désert. Nih «viuitti
pouillé de huu. |i «"11. ...;:ui-.
itrppe êtérilct $aiu boû. | Nili-
(Ml^ha\v, p> *
oyinin i
sert. Il \ ...
isolée, tan» habitante.
Déscrtear. DtMi ' ' - '.i H«^ii«-ii.
r/ui •« .■^aui'C de :
DES
MO —
DES
Désespérer. Réduire nu désespoir.
Déninni nt'ldshisli, étouffer tout
couniiic lu'sdsliisli, niii'ldshisli,
yoiu'ldshish, iiildsliisli. Pas., iiel-
dslu'sh, iii'ld^lieï<li. Fut., noul-
dshisli, iiousdshisli. Sinni iiel-
dsliesli, na'kayeni'tesshi illé, kou-
ttii, /'o/j m'a ôlé tout courage, et
je lie veu.v plus lutter eoutre le
xort. Il 1'. intr. perdre Vespoir.
Yè"è houllé hoiminzhenn itta ana-
venilu>ulzlienn, anayeniszhenn, a-
iiayoïiiiiel/Ju'mi, anayoniyilzhenn,
anauayenilulzhenii, anayeiiihou'l-
zlieiin. Pas., le prés, avec nin.
Fut., anayenihoulzhin, anayeni-
houszhin, ou anayeniwaszhin. —
Ou bien anayenilioiittè, anayenis-
ttè, anayeninettt', anayenittè.
Pas., le prés, avec nin. Fut., ana-
yenihouttè, anayenihwasttè. Je ne
désespère pas, anayeniszhenn illé.
Je ne désespère pas de le voir,
anayeniszhenn illé nasttin'a. Ne
désespérez pas de votre salut, a-
nayeniwouhttè sanan,yakkè wouh-
"in^'a. Je désespère de lui. Yè'^e
houllè beyenesshenn itta anayenis-
zlienn, voyant qu'avec lui il n'y a
rien à faire, je l'abandonne. — Ou
bien aussi, shoun tssanslapè.Shoun
tssanyinlapè, il a épuisé en vain sur
lui tous les remèdes, tous les
in.oyens(il désespère de lui). Il f/é-s-
cspè/T, ayenihwanne oiillè,<7 est dé-
monté, ne voit, ne sait que faire.
Désespéré. (Personne). Na'^kaye-
nierzh"a illé dénen, qui n\i plus
aucune ambition, aucun désir, au-
cun courage, aucune énergie. ||
Ede'^a, ou edenni na'^kayenitta ille
dénen, qui ne songe pas même aux
moyens de vivre. \\ Nihoitsini oa
edoudelyan ille dénen, qui déses-
père de D/('j/.l|Niho''ltsini tssoun-
kkèzhè yenihezhi dénen, qui n^ es-
père pas en Dieu, dont les désirs
ne vont pas n Dieu.
Déshabillé, ée. You lieddin, sana
habits. Il In'^lttèri, nu. \\ Tssettar,
qui a oté ses habits, {oesttar, ^in-
ttar, nettar. Pesttar ttlanpè, seya-
darinda ille, je suis déshabillé,
laisse-tnoi t ranquille.
Déshabiller. Dahiitar, dahes"ar,
dahiii"ar, dayi"ar, dahèhittar,
dahèhouh"ar, dahèyi"ar. Pas.,
dahittar, dahi"ar, dahin"ar, da-
yin"ar. Fut., dahouttar, dahous-
"ar. Toan sékwi dahin"ar, vile
déshabille les enfants.
Déshabiller (se). Tssettar, hesttar,
nettar, hettar, hittar, houhttar,
hehettar. Pas., tssettar, pesttar,
yinttar, Ê)ettar, É)ittar, £)(>uhttar.
Ipan houhttar, viie déshabillez-
vous.
Déshabituer. Kkennazhè, ou etssin-
nazhè, avant le verbe : Je l'ai
déshabitué de mentir, etssinnazhè
watssi illé asla. Je l'ai déshabitué
d^être malpropre, kkennazhè e-
"toudi^la illé asla. || Fs. désaccou-
tumer.
Déshabituer (se). Kkennazhè watssi
ille, à la fin il ne nient plus.
Déshériter. Déné tikwi beiaze ttas-
si paoudéninzi illé. Beoaoudendzi
ille, beÊ)aoudénizi illé, be^aoudé-
ninzi illé, yepaoudéninzi illé, be-
Ê)aoudénidzi illé, beoaoudénousi il-
le, yepahoudéninzi illé. Nouhiazè
ttassi beoaoudénousi illé ahottin,
il paraît que vous ne léguez rien à
votre enfant.
Déshonnête. (Personne). A^èone-
ttin illé, déshonnête dans sa con-
duite. Il A^è dapelyi ille, déshon-
nête dans ses propos. \\ Nayeni-
zette, nayenidesttè, vaurien, qui
ne respecte rien, est capable de
tout. Nayenidinttè slini. vilain
vaurien !
Déshonneur. Tssoudendyaon a'ie-
tssilzhenn, déshonneur mutuel. —
Tssoudendvain e'^Fa - tssè - ni - so-
1
DÉS
- .i41 -
DÉS
<lrittt«i, tl^thnnitrur mulurl.
'r«M>ii«lenii>aoii MicnelflifiiM, «/^f-
hfttnrur.
hc»honoré« éc. Tta ItèlitHri'iiii
Hrtwriiii ii:i<ifiiii(ir/ti .1 ttlniu<c
ittji, ttnAM la hrouniirUhrlin illr
(iénrn, perxiu </r ré]tutatum. |l
'l'tanltr illr soiiiiiii kiili, iM'iNM'iin
«U«lriUMirrh 'm lllaiip^ ittrt, tt-iiNsi
U Uhhi: I' illi*. inj%t*trmtut
Ht'Irt. ilt i .
hcshonorer. 'rmoïKlcmiMutn, ou
tNNUii<it'litiy<t\oii <t<ifii«*l 'in, li
lier: tm jtltitAt : tW-iu- Ixxicifl !
Iuui(ie><-Iin. hoiKiin'IrliM. l'an., fiv-
itr luHKlflil\M, liouiii'lcha. iictu-
(iin*lrlm, hiHiflr'Irha, lioïKiéxtulya,
liuii«l«iu1(-liH. houlioutii-'Ic-lm.Fi//.,
lient' lioiuioulxM, liou«ifwaM*lia,
lioinifM ouii'lrlia. luHKifwa'li'liH.
IIou<itic)ia kwalaiittè, ;'(* /*ni hu-
fftt/iV, déshonoré. \\ Diffamer. D^-
né lu*'tô\ao»en'ti, lii-'ti^\aoiie>'ti.
yaonin'l'ti, yM<w.».Mr!'tj, yauiiiTti.
Pa»., délié ' irti. yaonil-
'ti. Fut., de;. : - \ i44)«ou'ti, va-
i>»aa*ti, ya^woiiiiTti, ya<)waTti.
Déné h^'tèxaoninTti yiii kkeiia-
nèzJieri, t*<ilaiittt' ittar Pourifuni
ne fais-tu dune autrt clione tfut
i/i7fi/i/i«r. dé'thonurt'r lt> ^eitt Y
Déshonorer (se). Mutuellement. E-
luuzclyai, f'ItNuidilva, e'Ieou-
<luiihlva, »-'lHhoiiiJelva. P<ij».. e*"!»--
lya, «•'It'oud» -
. ;.l>a. Fut., V-
tfuuzoulya, eleoudt'woulya, eMe-
«>ude«ouhi\a, f'lt'houliou<li>ul>a.
KM«*<>u«ii*/iiitulil\ai, iiou a vtK.a tta
nouhttiii oiivaii' \'(m* trtmvcz-
;«»u* dittii titttt de vou$ déihtniort'T
ainsi mutuellement Y || V. réfi,
txie'l'taMilzlii, «r défhnnnrer par
XI etmduitr, ^\f'\ 'talios/iii. '1a-
'II, 'talit.i '■ '
« r, '\h<
pwinMatirr. tatiulxlirr. *t«ai'«il-
«lirr. Fut., r<(ir'1'taM»u|(|ii, (•
liuukxhi, 'taluHiMâiii, taJitMitJii.
'tAuwiHiIxiii. t Ml* ou' Mu, talmu
1 itu rfir1-'ta-\a
' . Il, 't«yan«>rti, 'ta
\a i ti. Ia\aii ti. Va»., vtie, <>u
f«lf'l-'ta ya-lkM*rti, 't«yai«<*ti,'la-
ya<»inn*ti, 'iji\ai4*Tti. Fut.. tf*ir,
ou r<lrT la ■
'ti, 'ta^tawf
kuluii, ptlr*l tayatiel ti u\iii, ne
/Htrle donc pa» ainti, tu '■ ■i<^'i--
mtreg,
Désif^flcr. (^n. I.jii'un, ..
délié ti»(*nn ttha'l M^litiu, ttha t
'te^d^lli, tiiidiilii, 'tt<(l»hi. Pu*.,
ttha'l tsMX'iiid<Uu, ttlial té(ii(l«>hi.
Fut., ttha1 Muidslii, 't..
l'n temp», un lieu. Ttai 1,
. défifîner un temp». |t Ttahè d/jiiéii
huu<in, déni^ner le jour. H TtAtiè
waJIi fMIwi ya'ti «•Tan, déiigner
un lieu. TtHlit* wiilli h«>i "
déiii*an k<mtti\ je leur .
/«' lieu.
Désinfatuer.Ttdssi i-hix yfuilnxlinl-
t*setin hi'ttiouii, etssinnaxliè >e(iaii
yenidin''lt>**iiii ill»- anal 'in, qurl-
tfu'un est infatué de </ii(7</ur (/><>.
fe, finir par l*en dé*infatuer. \\
Vz. |VK\TIKR.
Désinfecter. Tinlioundc/li aJ'in.
faire sortir le* ttuiuvaites tn!< n' -
Fat., 'tiiihoundiMizJi. Fut..
wa<ldczli. Kkaldant-n
douxii aiiou'la uii>an r .1... . u*
déjà déninfeeté f H Oiiiuii ille aual-
'in. Oman i!Ié anawoult*, <// :
fectez. —- Ou '•»>•! 'tiiiwa<!
ipte /«•' ■ Mtrtrnt.
Désintért>:^(.. xim yem
liuuntta ill^, laamn yrni ni^stta il-
le, tsM'un >enintta " *
uitta ill»'. t'i'^'nn
H" f«tla
DES
34L>
DES
ttasttè illô. /'()/•(//* (///f /<' \'()»,s- »/'
donné, était désintéressé. || ''An-
na-ytMii-lu)(lzlioi- ille, ""an-iia-yeiii-
esdzher ilh>, ""an-na-yeni-indzher
illf, 'an-nn-yeni-edzlier ille, *^an-
na-yeni-id/luT ille, "an-nu-yeni-
oulul/her illé. Eoalaoesiia koloii,
'aii-nayeiiiesdzheri kke asttè ille,
je trai'aiUc par i)ur dé-sintéresse-
nicnt. Il Ede sot^welni illé, n^nvoir
(incline vue d^rntérêt personnel ;
èdèot.iwesni ille, èdèot>win"liii illé,
èdèoowe'^liii ille, edeoi)wilni illé.
Edeopwesni ttasttè ille, je ne sim
mu par aucun sentiment d^intérêt
personnel.
Désir. Edaniouimi. || Au gré de ses
(f('sfr.s,ttaiiountte oun^kayeniiizhè-
nin. Il vit au gré de se,s désirs, tta
hooan danoulni okkéssin peniia
oyin. Il II contente ses désirs, tta
hooan danoulni hoÉ>ankkaholzher.
Il // acquiesce a tous ses désirs,
kkaholzheron ayinla, ou ayin^l-
shenn.
Désirable. De sooa walli, ce sei-ait
bon si. Il NVtikwi ede*"! £)in''lna de
sooa walli, î7 serait désirable que
tu soiitinsses tes parents.
Désirer. Edanounni, édanousrii,éda-
nounlni, édanoulni. Pas., eda-
nounni, édanouzlii^lni. Hounzon
oan édanousni kolou, douyè oyin,
je désire bien faire, mais hélas! \\
Baze''ta''l,o« baone^ta^l, banes^ta'^L,
banin'^ta'^l, banè'^tai. Berr banes-
"ta'^l ille, je ne désire pas, n^ai pas
envie de manger. \\ Du mal à quel-
qu'un. Èhounilla déné ba "^kaou-
ninzhenn (casuel), "^kahounèzhin
(habit.) ; ou encore "^kayenihorzh-
"a ; "^ka^'enesshenn ; "^kayenesshin ;
''kayenioi"a, ou ''kayeni'^ti"a ; ''ka-
yeninzhenn ; ''kayeninzhin ; "kaye-
nioin"a ; ''kayeninzhenn ; ''kayenin-
zhin ; '"kayenierzh"a ; "^kayeni-
dzhenn... — Ttanelttenen na e-
liounilla "^^kayeninzhenn walessi, si
ttlii l)a ekwantlè 'ka^enizlii "a wal-
li, tous eeiLV qui te désireront du
nud (te maudiront) , je les maudi-
rai aussi. Il V::. vouloir.
Désobéir. Ekkahontte illé, ou éda-
kkalionttè ille (même eonjugai-
,s7)») ,é(lakkastte ille, édakkanettè,
édakkanttè, édakkahittè. Pas.,
edakkahoointtè, édakkapittè.Fwt. ,
édakkahowattè, édakkawasttè. E-
kkanttè ille, il n\)béit pas. Seda-
kkantte ille, // ne m'écoute pas.
Il Edaddi ille, être désobéissant ;
edasni ille, edanenni ille, edanni
ille, edaiddi ille. Pas., edapeddi
illé, eda£)inni illé. Fut., eda£)wad-
di ille, edapwasni ille. || Edade-
ttin, être rebelle à Vautorité, h
/ 'obéissance, edades"in, edadin"in,
efladè"in, edadittin. Pas., edade-
ttin, edadeoi"in. Fut., edadou-
ttin, edadous^in, edadewoun"in.
— Dene dade"in oyon ; ttassi ille
si eyi, il méprise tous les avis, tous
les avertisements ; c^est un bon à
rie7i.
Désobliger. Quelqu^un. A^men-
ni'^lè déné tssendi ille, exprès ne
pas rendre service, betssesni ille,
betssennnenni ille, yetssenni ille,
betssehiddi ille, betssouhni ille.
Pas., betssepeddi ille, betsseninni
ille. Fut., betsseÊ>waddi ille, be-
tsse^wasni ille. ll Dene kka déné
naouÊ)weddi ille, .se conduire indi-
gnement vis-à-vis de quelqu^un ;
naoupwesni ille, naoupwinni ille,
naoupAvenni ille. Pas., naougwed-
dio ille, naouowinni ille. Fut., na-
oupwaddi ille, naouowasni ille.
Déné kka naouowinni ille, edlan-
ttè tta? Pourquoi donc le désobli-
ges-tu ainsi?
Désoccupé, ée. Ooain houlle natssè-
zher. Il Ooain houlle tssedda, de-
meurer sans occupf/f ion. Il La houl-
le natssèzheri, demeurer sans tra-
vail. OÉ)ain houlle nassher, je sim
m
DÉS
- 343 -
DKS
itéitcrufté. ii 'rkikiiiiii <(>ui)(i>«r^.
T»- If fiiVn-
l>e»<KCupalion. A tniuu lioullf hh-
t wi'/Juri.
hesolcr. ifutlifu'un. 'Aiiymiu-
'\vi i/Jifiin. H 'An>«-
lu't I . ' 'II, kittittu, lu riii
UéMicr (ftc). f^rrc (/<<«<»/(<. 'Aii>«-
iiiu'trr/li'n. l)fiiiiiiHV«* illf. Jt-
«MM </f'»«'/« </« n'ftrr lia» arrivt'
;>/ii» fôf. Niiiiiiy*- illr, i!.<Aii iiitirtii
«Jk'I iIU-. yJU ti>t tU'u'Ié, ./'.(, ir
ptnlu Mni fil*, lut .-uiiu- "uiivtiii
licrxJi'a, ou kkattclixiiic biiiiii 'Ic-
(myt'iiin'lshet, l>iii\t*x(* hcMii Ik»-
'liiitta.
Désopilcr (se). KttHHii dUi yritusi-^-
jju, vt,,i'tt, yet'iii'a, xet'in'a, y«v
(>i(lzl)et, y et*»usliet , \fhètjin''a.
P<i*., «lliV yetsM^i'iii'u, yft'i''a
(comme au préi., mai», en élevant
la iwHx sur "a) ; cllo*^ y»'t>i/li«'t .
Fut., tll<V \t'tssouz)ii, yrwasshi,
yewounxiii, \e«azlii.
Désordre. /). nt </« nmurs.
l..il»'l.-. I . F^l«'*<»ri<ll«'«ui
aliuiittè. Il t'tlinfie, lit'fiât, lu/tai.
Il 7'm as apporté le désitrilrt , net ta
<iouyè iitthtilttliet. || C'est un lieu
lie ' ' ".'T iit'lineii e\ft.
Il ( 1 urlxa. V/l-
'kt*\«Mu* IttfJiyi'l laiitti*. NtmVI
e'i'keyouf^lttfliyel lanttî- ikkéla !
.4x'*f vous tout e»t eu déntrdre !
M'-. MKriTtK. ; pjre en déstndre :
désordre tiuttèriel. F/I'kfvour I-
ttiliM'Il, jetés çà et là pêle-mêle,
ehiffonnés, déchiré^. SaTtayou-
erziilai, effets entassés pêle-mêle,
»ans ttrdre. - Désordre moral.
NouVI .Nal^taho l'ai lakiin ! .lu
mUieu de quels désordres nous l'i-
Viius !
Désorf^aniser. Netiyan ttantù ho'a
urrl\(iii «• lliaxiii lioun/on aiioulva
nuuii, ftta'an v\i f'I s.i 1 talm/Ju.
tout était ttrgaitué en vue d'ml.
teindre tel résultul . f«.>< r'
détnure tt»ut t élu ; v-i
Mi'l'InluKin liklii,«« I * /'
<««'rtaht»iJirl, Ml I
Fut., wt'l lalitnuJii.
Désorienlcr. K'I'
tl-MII, </<(«|f|( »
ments sur les direttumê. irjU*tn
tikM*tlll 'aMnillrMouii't tan <wiii«ii,ri«
tne désorientt- pas.
Désorienté, fltre. 1 mh
iiiMliiitMi/lifiiii fkui< K-, ne
fHis sax'^tir la directum lie* Iteuj .
'rtalKNfiin iiili litMieiiedKlieiiii «■-
kkoriiil\aii illr aliottiii. il fntralt
tpii tu as timt désorienté.
Désormais. Yfniia/iu*. Vciiiiaxiit*
(iè. VfiinaiJi^ fie fkHaiia»<>uii(lr
saiian, ne fais plus cela.
Désossé. Ttheiiii 'atia'lttuxli. Ut-rr
uyiniik, tthenii li«-<|(iiii, la viande
sans les os. 'rtliciin tuildiii, \t*'rr
oyiiiin neimii iiat.-«»u<tiii, je veux
acheter de toi de la viande dési*»-
tée.
Désosser. TtluMiii 'udaltta/Ji, adak-
tta/ii, aiiaiM- Itta/ii, atia^^Itta/Ji,
"atiailtta^li, atlaoultta/ii. Pa%.,
ttheiin 'aila'Ittazh, aiia^iu'lttajdi.
Fut., ttlieiwi 'adawaltta/ii, 'atia-
wa.sttuzli. Il liena-«Ulieiiii-4-ttaxJi.
couper la x'iande à l'i fi t>>ur, »••.-
ttazli, xliiiittaiJi, yt-;
ettazii. Pas., Ijena-il-tlu-: ...ii,
shitta/li. Fut., beiia-ilshenn-va-
ttazli, ' " ' I iii
l»*na-<i
toi il,
Despote, k l/heri (ieiien. '
rfic autoritaire. |j Kkaotlilaheiiiii
clénen,^<»r/r d em-
bouché. Il I I, qui
ne »«»•■• iir. I: Ili>-
'aiixt* \. (u ii'e*
(/irufi vilain d.
Dessaisir (se). An-ou u-^-.-u cm
élève la l'oix sur tli) ; 'aii-ou-'tt->-
DES
— 344 -
DES
ni, "au-ou-''tinni, "an-you-'tenni.
Pas., "an-ou-Hed(li (on Jxiissc la
voix sur di) ; "an-ou-'^tinni. Fut.,
"an-ou-°tou(ldi''l, "an-oii-'^tousni'^L
Edla£)è 'ka netssenn ''an-ou-''tous-
ni'^Iou? Pourquoi âonc irai-je m'en
dessaisir pour toi? \\ Ttassi dé-
netssin bededdi, céder une chose
qui est à soi ; bedesiii, bedinni,ye-
denni, bediddi. Pas., bededdik.,
bedeoinnik. Fut., bedouddi, be-
dousiii. Netssin kolou, lietssenn
bedinni, la eliose est à toi, cepen-
dant cède-la-lui. \\ Bededsir, be-
desdsir, bedindsir, yededsir.Pfls,,
bededser, bede£)idser. Fut., be-
doudsir, bedoiisdsir. Ekonttè ko-
lou,betssenn bedindsir, n'importe,
abandonne-le-lui , (lâche-le-lui) .
Dessaler. Ttassi benaholtsi''l,qj/ 'on
trempe, lave tout autotir ; benaho-
/hestsi"^!, benahozhin''ltsi''l, yena-
ho^'ltsi'^l. Pas., benaho'^ltssel, be-
naozhi'^ltsel. Fut., benaboultsi*"!,
benahoustsi'^1. Diri berr bena-
houn'^ltsi°l., dessale cette viande.
Dessangler. ''Lin tcho^-tcha-ttlou-
le e°lkkèettar, e'ikkèes^'ar, e'ikkè-
in"ar, e'=lkkèyè"ar. Pas., e^kke-
Qettav, e'\kkeQi"av. Fut., e^lkkè-
wattar, e'^lkkèwas"ar. "Lin tcho"-
tclia-ttloulè e''lkkèin'''ar, dessan-
gle le cheval.
Dessangler. (Si on emporte la san-
gle) . Xin-tcho"-tcha-ttloulè de-
kkèettar, dekkèes''ar,dekkene"ar,
dekkèyè"ar. Pas., dekkèoettar,de-
kkèoi"ar. Fut., dekkèouttar, de-
kkèous^ar.
Dessécher. Nadèdyai, nadeschai,
nadin^lchai, nayede'^lchai, nadily-
ai, nadou°lchai, nahèyede'^lchai.
Pas., nadehdyai, nadi'^lchai, na-
din^lchai, nayede^lchai, nadézhi-
lyai. Fut., nadoudyai,nadouschai.
"Tabi"! nadéwoun'^lchai, fais sé-
cher les filets. Il Hèf^ar, secouer
l'humidité, hes''ar, neopai-jyeppar,
higar, bou^'ar, lièyep{)ar. Pas.,hè-
i'ar, shit)oar, shint>ar, yerzh£)ar,
sbigar, shou'ar. Fut., hougai,
hous'^^ai, boun'^ai, youppai, hèwou-
gai, hèwou''ai, lièyou^^fai. Nè"iè
neggar, secoue ton habit. \\ Be-
naholt)a''l, jrappcr autour, ou be-
kke nalpa^l, frapper dessus (se-
couer Vhuniidité ou la poussière
en frappant avec une baguette) ;
benahozhes°a°l , bekkenas'^a"! ; be-
nabo/hinTa*"!, bekkenain'^ra"! ;
yenaho^Pa'l, yekkenae'lVl ; be-
aahozhil£)a°l, bekkenailoa'"! ; bena-
hozhou°lVl, bekkenaou^lVL Pas.,
benabo^lfiel, bekkenalyel ; bena-
hozhi^'rel, bekkenapi'^l^eb Fut.,
benaboul^^a'!, bekke naboul^aT ;
benabous'^a'^l, bekke nahous'^a'"!.
Nè"ie benaboun''l''a'^l, secoue ton
habit. Il Dessécher, ou sécher des
peaux, des fourrures. ''Tan^gann,
^'tans^'gann, et s^U y a plusieurs
peaux ou fourrures. Da''tans°gann,
''tan-in'^rgann, ou '^tan-neTgann,
''tan-3'eTgann,''tan zhiFgann, Pas. ,
""tan - zhè°gann, "tan - shi°Fgann.
Fut., "tanwa^gann, "tanwas"gann,
"tanwounTgann. Diri tsazhezh da
■"tan-inTgann, fais sécher ces four-
rures. — Ou bien aussi. Hè"gann,
hes^gann, neTgann, ye^Pgann, bil-
"gann, hou^rgann. Po-s., sbè^gann,
shi^rgann, shin^Pgann, yeTgann.
Fut. ,wa°gann , was"gann.Tsazliezh
dazhègann ousan? les peaiuc sont-
elles sèches ? Il Des fruits, djiè bè-
'^gSLï\n,( comme ci-dessus) . \\ Un lac,
un nuirais. "Ta "teldezli, "ta "tes-
dezh, "ta °tin"ldezh, "ta "te"ldezh,
"ta "tildezh. Pas., "ta "te"ldouzh,
"ta "ti"ldouzh, "ta "tin"ldouzh, "ta
"te"ldouzh, "ta "tezhildouzb. Fut.,
"ta "touldezh, "ta "tousdezh, "ta "te-
woun"ldezh. Diri nen°tèli "ta "te-
wouldezh, desséchons ce marais.
Dessein. Tta abouninzhènin, ce
qu'on a dans V esprit. \\ l^ta oun-
DES
345 -
UhS
ka \i'iiu»tir»h*«i, tr «/u'*»» «e-
/ir<t/«*i««' </<- faire. |l A dr»»eiii.
.\'iHH'nnil»*.A oiu'iiiu'lè ii»'t^ilur«*!»-
iiN ille ttmittè, c\'*t à dcnfcm que
jf iif t'fii fii fui» parlé. Il SatiH dt-»-
«riri, ttMSMiii iili(»uiiiiiKluMiii ilit*.
KMiiiuii\«-. Je sui» sans «/cnacifi,
H '«Il aucun dvimrin de faire cela,
c*k«HMi(* fcMUi iiayeiiit'Hsher iil«*.
DcRseller. Vt. Di^iimrKK. "I.in tclio'
(latrlirlllli'li l>f llii\<*<ii'tin, nii InmiiI'
\«><iittiii. iH-imyiMJfs'Iiii, l»fii«\e-
«lin'tin. /*<i>. , lH'iuiM'<li''tan, Ih-uu-
vinli'^Hn. Fut., b<Miave<lou't»n, l)e-
iiavi'tiou^'tnn, KfiiatoluMiiicii hMMia-
xeilintin, ilt'ust'llt'-lc.
Desserrer, l'n Ht'u, unf sanfilc, cit .
ll«tii(ilu, luMisla, liouiiin'la, you'^la,
ht'ouidia, huu'Iti, hèyou'la. Fax.,
liouli<ll)i, lioiiiii*'la, liiuiniirla, \uu-
iiiii'la, linu/.ludia, Ikmmuui la.f'tiL,
hoiKila, lioiisia, lioui»iiii''la, you'I-
a. Iioixoudla, hoHuu''la. Lin ti-ho"-
ttlm-ttloul^ ho^anze dMéiiintti,
nu )>è<lôniiitti ikkésin, houniii'^Ia./d
xatitilc tlii rhti'al est trttp sirrtU-,
(Icsstrri-Ui. Il Vuevi-t. i)è an ual-
()ezh,(ietssounkkè/liè nauauiil<ii/.h.
lK*''an nazhin''l<ie/.li ikkt'la, de-
t»«oinikkè/hè naiiawoup/l<li/h, t\i
an tri>\) serre la vi.s, desserre-la. \\
Des choses tri/p serrées. lazt*, o«i
kkè"aiieii i-'lttc-hya/in hiltclio. Kyi
ho^an/v è^ltHieiU'tti itta, iazè kk»^-
'aneii e'Ittrhya/in liin'ltclw), ces
choses sntit trop serrées, desseTe-
Desserrer (se). Sèzll^ sedenintti
itta, kkè''aiien nana(loustchizh,r/ii
ceinture me icrre trop, je vais la
desxcrrer. || Sexouè siMlf iiinttitta,
»*Ttta '^a-ttl<»ii-<loiisle'l, mes habits
me serrent ^rop, je vais les dé-
houtonner; ou bien aua$i 'an-<ni-
<lshi, (/li'ofi les élargisse: ou bien
kkc''''aiu'ii naiiaïuiirkan, qu'on le*
recoure plu» grands. Sô/lu- kkô-
"anen >liaiiin naiiadetrlM*/Ji ikké-
Im ! 'l'itn» ! voità ma leiuturr liiute
des-errée !
Dessert. Nami^ziu b«\>aiit|ieUM' tiii,
ou lK*(>anciiftaiH*ly^, ce qu'on
nuiiigc en dernier lieu.
Dessertir. Etdever le$ plat». Ttliai
iiiWiiyt*, iii(le»lè, iii<iiiili-, ni\tHiil|i'.
I*as., nidilya. iiidilia. h'ut., iii-
doulyr'l, iiiddUHle'l. Ifaii ttliai iii-
dinlr. vite ôte la vui»teHe. |t Quel-
(/iriiri.Dt'lii* VI iia^aii-o-t/wer/li"»,
iia'an-<>-t»wi'l a, iia'aii-o-t(«iir|''a,
ye'l Ma'an-«»-t'*»f1''a. Vas., t\èi\^
Vn iia'^an-o-^wexliet, iiA*an-o-^wi1-
shet. Fut., dén^ 'ri na'an-o-t^mou-
/.lu't, na'aii-o-i'UouHiihet. l)»'in' VT
iia'an-o-(.>w()uii''Ulu*t saiiaii, ne
cherche donc pas ainfi à nuire aur
een$.
Dessiccatif. lietta dénè Icihi*' tio »aii
nadiilil»'»'. remède qui dessèche le»
• fdaics. \' Ii4>tta iia«*dyié iiadiddéé,
remède qui guérit les plaiet.
Dessiller. Séparer le» paupière*
l'une de rautre. E'Ittchya-iia-so-
dt'utin. K"lttrhya-na-<)-<lenes'tiii,
je dessille, j'ouvre les tfcuA . Fas.,
f'lttchya-iia-so-<len tan. K^ttchya-
na-o-<lenes'tan, j*ai otrvert les
tteu.v. Il Les yeux à tptelqu'uu.
(Fig.}. Kkazlit' rlttchya-na-o-
• ItMi^tan asja, enfin, j'ai pu lui des-
siller les ifcux.
Dessin. Nili-o-dittlisjsè, carte géo-
graphique. Il Dénézi dittlisse,
image d'une personne. Il Nili-
ukkaoïieta lantt»* dittlisM', pay-
sage.
Dessinateur. De ftaysage*, nih^del-
ttlissi dénen. Il De portraits, dô-
ninfleittlinsi d^nen.
Dessiner. N' 'is, <.u d»Mu*-»M|«'l-
tt li>> ; mil I li«i, nih-luV«din'l-
ttlis, iiih-li(VHielttli>. nili-h^^il-
ttlis. /*«*., nili-^Mielttli*. nih-h»»<le-
pi'lttjis. Fut., nih-hèdtiiiittlis nih-
JM-iinll^ttii^.
Dessouder. Ttamii t>'leildxiii è1j»dcl-
DES
346
DES
ttchyou"!, séparer, comme en dé-
chirant, ce qui était soudé; è''\è-
desttchyou'^l , è^èdiii'lttcliyoui,
è'Iè-yede'Ittcliyou'l, Mè " dil -
ttchyou'l. Pas., èTc delltchyel,
è^lè det^i'lttchyel . Fut., è^'lè-doul-
ttchyou*"!, è°lè dousttchyou'^l. Diri
sa. è'lèdin''lttchyoii''l, dessoude-moi
ceci.
Dessouder (se), 'l'tassi è'ièildzai
è^lènadelpin, se dessouder sous
Vaction de la chaleur. Pas., è°lè-
nadeloin. || Ttassi è^lèildzai è^lèna-
deddé. Pas., e'^lenadedda''. Fut.,
è'^lènadouddi, se décoller, se dé-
prendre. Fut., è'^lènadoulpin. || Tai
glace. ''Tenn nidi'^rin, la glace en
fondant se dessoude. — "^enn ni-
dilla, la glace s^éleve en flottant.
Dessoûler. Fs. dégriser, déseni-
vrer.
Dessous. Yapè. Hoya^tè. Sous la
table, bekke - chetsselyé yapè.
Sous un arbre, dedchenn y âge. Il
le met dessous, yagè yéouninni.
Il passe dessous, yagè yep^ai ;
il a passé dessous, yagh yépinya.
Au=dessous, de dessous. Yagè.
Hoyape. Ekkeyapè. Yhyagh. Kké-
da"on. Au-dessous du toit, yé-ho-
tthilla yagè. Vêtement de dessous,
ekkéyapè "i. F/lkké ya^e, les uns
sous les autres. \\ Au-dessous d'un
rocher, dshè yagh. — Au-dessous
les uns des autres, e^lkkeya^jè. —
Ihid., au bas, yèyaÊ)e-tssenn. 11 Au-
dessous du vent, betssin n^issi.
Il est au-dessous de toi,nenandèrè
henlin. Le bœuf est au-dessous du
cheval, *^lin tcho° de"anze antte
edyèdè tcho ; ou mieux : edyédé
'^lin tcho*' kkéda''on anttè. Il a le
dessous, bedapazenttè (on a le
dessus sur lui). \\ Le dessous du
menton, déné-zhè-yanÉ)è, ou déné-
kkas-tchaoè.
Dessus. Kkè. Okkè. Kka. Kkiyè.
Da, dat-è, lavé. — Nihokkaa, sur
la surface de la terre. Il le met
dessus, yekke dayounenni. Dessus
la montagne, chezh iayè. Il est
monté dessus la montagne. Chezli
laye otssenn herzhya. Tcherzh bo-
tto'' kkiye shedda, le canard est
sur son nid.\\ "Kagè. Hollou \agh,
sur la croûte de la neige. Hollou
'kagè ge^o^a^, il marche sur la nei-
ge. Il a le dessus sur lui, yeda^^a-
denttè. Vz. avoir. 1| Mettre des-
sus, en haut, vz. mettre. || Au=
dessus. Da. Hûdda^iè. Ekkedda£)è.
Au-dessus les uns des autres, e""!-
kkeddaÊ)è. ll Par-dessus. Adv.
"Tezh ; be^tezh ; ho'^tezh. 7/ a passé
par -dessus, ye'^tezh hourzhya.
L'eau passe par-dessus le bord du
vase, "tou de°tezh ettli. La rivière
passe par-dessus ses bords, dès
"tou holbezhe "anpelbenn.
Destinée. C'est sa destinée, ekwa-
bebba hoderzh^an ttontte si. Ta
destinée ne t'est pas connue, tta
nebba ]îoderzh"an ekkorinlyan il-
lé si.
Destiner. Ttassi hobba ttassi ekké-
honni, garder quelque chose pour
une destination quelconque. Sin-
yézè nadiddé e£)aiapennai wallè yé-
nesshenin hobba bekkesni, je des-
tine mon fils à être médecin. Diri
dedchenn dshen'^1 tchennen hwas-
ttin, yenesshenn itta, hobba be-
kkesmi, je destine ce morceau
de bois à servir de manclie de
hache.
Destituer. Bekkaozheri ''tahoun-
loun, tta ho^a bekkaozheri henlin
hopan bènadeddi, révoquer un
fonctionnaire quelconque de ses
fonctions ; benadesdi, benadindi,
yenadeddi. Pas., benadeddik, be-
nadepesdik, benade{)indik. Fut.,
benadouddi, benadousdi.
Désuétude. Tta nanettenni okkeo-
deoezhe^l oyin inttou, etssinnazhè
Vl nahouzhiy, cessation, à la Ion-
DÉT
J47 -
Dkl
^uc, «/'iiiif loi ihnit itersinnif ne
fait </c* eu».
Désunir. De» r/icai*». 'rta»tM v*\-
ltrli\u-h-l\r. «-'Illrlnu /.hrsir. «•' I
lti*)i\azliiiil('', »• lttrli\a>r'l»'', /'<iji.,
t>lttili,va-h-l.va. rMttiliyu-diilU, {
i*'1ttch>a /liinln, i»'lttrliva yer/.lila.
Fut., «* lttthva-(.<wal\rl, r'Ittcliva
iiuav|«*'l. Diri «•'Ittrhya yJiiiiU*., tlis-
joins, lU^sunis cfs chi»st\s, || Deg
pt'rstninea, ft trahord tlrux pera.
F/Ittihyarti. ritttliya /lu'sti.
Pas., t- Ittihyal tin, l'Ilttliya/lill-
'tin. Fut., f'itttliyaoïirtel, v\-
ttchyawus'te'"!. l'Iusieurs jwr-
aoiinea, e'Ittrliyahly^ (comme ci- \
Détacher. Hekket*ttar. Dctaclw-moi
ce paifuct, (iiri 'v^l sa liekkewonii-
"ar. Il (lie agrafe, (ia'l /fttar.
Na Va"! dous"ar, je vais détacher j
ton agrafe. || Cm chien, an captif.
Dattar. Vo(;»wè "^lin (laiit*"ar, dé-
tache ce chien (/«/<• voilà. Il est dé-
taché, dat»ettar ikkt-la ! f on /\i dé-
taché). I
Détacher (se). Shanin da-ftsse-de- I
ttar. (la-t'(U'Nttar4 daediiittar, da-
itlettar. Pau., ila-t*tsse-dottar, (la-
e<lt*(.»esttar. Fut., da-ftsse-«louttar,
(ia-^lousttar, da-edewounttar.Da- ;
tHlt*t.t'ttar ikkésin ! Voilà qu'il s^est
détaché !
Détailler. Vendre en détail, vz. uk-
miKit. Il Raconter en détail. Na-
hol/jiz, naho.ssaz, nal)oua''lsaz, na- '
ljo''lsjt/,. iialioul/.az, imhou'lsaz, iia-
liohoM.Na/. Pus., nalu/lzaz, nalio-
wi'lsiïz, iialiowin'lsaz, naliowin'^l- '
saz, nahtiuilzaz. Fut., naliouza»,
nalioussaz, nahowoun'^lsaz. Nuu
'e*"! o'tiyt* nahou incisa/, koutta, tu
nous as, certes, tmtt hien détaillé.
Détaler. Hesserrer des marchandi-
ses qui étaient étalées. St'-ni-you-
elyé, sè-ni-you-eslé, sè-ni-you-inlé.
Pas., s«*-ni-yon-inlya. s«^ni-voii-
nilla, sè-ni-vou-ninla. Fut., sè-ni-
yuu-oulyeM, k^>iu-yuu-uui«lf'l. {(laii
NTiiivouinlt', détale vite. \\ Partir
au plu» vite, noilir ou partir tou-
ilainement , ' An-'lin->cddi, 'an-
tin-ncHsai, 'aii-'tin-iiincai,'an-'tin-
't4*0^i. Pau., 'an-*tin-yiii(lik, ou
nazerzli^in illou 'tin\indik, préci-
pitannnenl avoir détalé: 'an-'tin-
niya, 'an-Min-niny&, ou iiadi''in il-
lou Min-niya, iia<iiii in dltm Hin-
ninya. || Na/«'"in illuu 'tin-etxNe-
«iélifddô, ne jeter dehttra avec pré-
cipitât um, *e précipiter dehitrt ;
iiadi"iM illou 'tin-«l«*lirsd«'*. Pau.,
no/iTzli in illou 'tin-ftNM*-<li4îed-
da", nadi^'in illuu 'tin-déliesda'.
Fut., na/xiu'in illou 'tin-ftsw-
douddt*, iiadou^'iii diou ""tin-iHle-
tHJUsd»'.
Déteindre. Faire perdre la couleur.
Ttassi Ix'dittlisKé uanclxi, naneslè.
Pas., nanolya, nanc'<>illa. Fut., iia-
noulye'l, nanou^U* I. Diri lK*<littli»-
sé naiiflya de, odlanttè la? Si on
déteignait ceci Y || Perdre sa cou-
leur. Ttassi beilittlissé nandai, ou
dekkèiiandai. /*«>•., natunldè, ou (\e-
kkè naoeddr. Fut., dekkè nandè,
on dekkè na<,\vad«lè.
Dételer. Tinttchyanaddé l>ezh kkf
'alyé, *"a.s|e, 'anellé, '^ayt'llé, *ailyé.
Pas., 'apt'lya, 'aoilla. Fut., 'aual-
w*"!, "^awasle""!. I^an IhvJi kke "^anel-
lé, dételle-les vite. || ('« seul ani-
mal, lifzh kke 'al'ti, 'as'ti, 'anel-
'ti. Pas., *at*rtin, ViTtin. Fut.,
'awart.-I. "awas'teM.
Détendre. Tu an. F/I'tin ttlouT
houdia. Ne eTtin ttloulè liounin-
'la, détends ton arc. Diri ttloulè
ho^anze l>^énintti tta, liouninMa,
cette c(trde est trup tendue, dé-
tends-la. Vz. DKSSKRRKR, DKHAN-
DUl.
Détenir, /erdi^in '^anlssoune^teM-
nik, garder une chose volée; *an-
ou-ne.^>e«nik, 'an-ou-net.àn'^lnik, *an-
ou-net»e*lnik, "an-ou-ne^ilnik. Nin-
DET
34S
DET
"in 'aii-c)u-iiO(.'iirliiik. illt' kolou, iic
(léticnb- (/<)»(■ pas iiinsi le bien d'aii-
Inii. Il Ob^tinctiH'iit le bien d'au-
Inii. Zer/li"in V'I e^'lyétssedyaz,
(''■'lyt'oesdyaz, t-'lyéoii'dya/, olyé-
ytMJya/,, eiyénidyaz,e'lyét)Ouh(lyaz.
Nin"iii 'e'I e'IyéMiiulyaz, ttassi
tti'liya net)in''l(lyet illo ousaii ? Tu
détiens obstinétnevt le bien d^au-
trui, tu ne eniins done rien ?
Détente. D'un fusil. Botta deddi,
([u'on presse nvee le doi^it. Il lâclie
ta détente, yetta denni. ||D'j/» tra-
quenard. F/ldzèzè yettliennen.
Détenu. Prison))ier. liodaedin''tain
hekkehonni, prisonnier qu^on
ildrde.
Détérioré. Ttassi 'o'I na'aii-o-t)wè-
zhèdi, nhîmé. Hodyèrè ahoulya.
Hounzon illé ahoulya. Maison dé-
tériorée, ve hodyt'iè ahoulya.
1 iif
a an-o-owi-
Détériorer. Ttas
zhi, abîmer, dégrader ; na°an-o-
pwessher. Pas., na'^an-o-Ê>wèzher,
na*'an-o-owi*'lsher, na'^an-o-t^win^l-
sher. Fut., na'^an-o-()ouzhi, na'an-
o-oousshi. Ttaueltte yiusin shella,
orelyon VI ua^an - o - £)win^lsher
oyin, tu as détérioré tout ce qu^il
Il avait dans la maison. \\ Ttassi
hodyèrè al "in, -dfilè, mettre en mau-
vais état.
Déterminé. Ilonivie ])rompt à pren-
dre une résolution. Igan binni nai-
"gis. Il Intrépide, ottchya nanel-
dyer oulle. Il Chose, affaire nette-
ment expliquée, définie. Ttahè '"a
si o^tiyé VlouzeFtan. || Lieu dé-
terminé, ttah hèkkè °a si o*^tiye "a-
'louzeFtan. || Jour déterminé, t\a-
hè dzinekke "^a si (''^lba-va'^ti-/^'l-
an.
Déterminer. Ttahè dzinekke ''a si,
nou'^a houninzi, détermine-nous le
jour. — An°la ttassi ""kayenidzhe-
ni *"a, ttahèkkè *^a si, nouh])a niya-
''ti-déni"an walli konttè, comme
nous devons eliasser ensemble, je
vous déterminerai le lieu de ta
eliasse. || V';:. désignkr.
Déterrer. Ttassi nihoy(« 'al'tin, 'as-
■"tin, 'anertin, 'ayeTtin. Pas.,
"aocl'tan, 'api'Ttan. Fut., 'apwal-
tan, '!it)was''tan. Diri "téli nihoye
'aoi'Ttan, j^ai déterré cette eJiau-
diére pleine. \\ Ttassi nihoye Vtin,
''as°tin, "anè'tin, Xyè^tin. Pas., 'a-
t^è''ian, *'aoi''tan. Fut., "aewa^tan,
"ainvas^taiv, °aywoun''tan. — Diri
'téli nihoyo 'ani^tan, j'ai déterré
cette cJiaudière vide. \\ Ttassi ni-
hoye "attai, °as"ai, ''anè"ai,"ayè"ai.
Pas., ''agettan, ''at'i"an. Fut., "a-
É)watta''l, °at)was"a''l. Diri hèz ni-
lioyé '"at)i"an, j^ai déterré ce cou-
teau. Il Plusieurs choses. Ttassi
nihoye °alyé, "aslé. — Ibid., tsa 3^e
ttassi "alyé. Ttassi "'lan tsa yé °a-
oilla, j^ai déterré beaucoup de cho-
ses qui se trouvaient dans la ca-
che. Il De la viande, de la mousse
ou autres choses cachées sous la
neige. Rekke yazh "tedzhi, ^tesshi,
''tinzi, "tèzhi, ""tidzhi, '^toushi./^a-s.,
bekke yazh ''tedzhi, ''tizhi ; /" p.
pi. ''tezhidzhi. Fut., bekke yazh
"toudzhi, ''tousshi, ^tewounzhi ; ou
bien ekke "telye, "teslé. Pas., ekke
•■tehlya, ''tilla." Fwi., ekke 'toulye'^1,
'tousle^l. Bekke tewornile"!, dé-
terre-les. J! Arracher, avec la ha-
che, la mousse une fois déterrée.
TthaT ^^aldshe"'!, 'asdshei. Pas.,
"a^dshe"!, "a^i'^sheT Fut., V
pAvaldshe^'l, ''apwasdshe^l . Na ttha'l
'"apwasdshe'^l, je vais arracher de la
mousse potir toi. \\ Vz. arracheu.
Détersif. Tssess "aodelttour nadid-
dé, remède qui absorbe le pus
dhine plaie.
Détestable. Nèzon illé. Be^toudidda
ille. Bettchyahoddi illé. Bepanyé-
niotjwerzh^tan ille dénen,o?/ beoan-
yénioowerzh'^tan hekke liounlin illé
dénen, homme détestable, (que
Von ne saurait aimer). Berr déné
DÉT
^> —
DÉT
\iNiiliUn Ui ' ' '■ ^
tcftahlf (inthui^Ne),
Déleilcr. l)^iir lirhvtt hnddi illi .1».
tti-h>MMii illf, iM-ttrlurtiu**!»!! ill«-.
)rttr)i\ ttiidi illr.
Pat., ilriif tt* li> .
liénè ttrliMtiitmlxlilr, bfttrlivMMli-
lt\ )M>ttchyMtic<i(hl^. h'ut.. ■*..'
ttc)i\Mlioii(i(ii illi-, U'ItriiMt- \«
illt-. K<ihi^4' i'itii itia M'tti '
illou ' /'«Mirt/iioi «iofM- iMi
tu Y r Ncttiii nin de houiiiiixlieiin
ilU*. Ni^*in nin dtsytMieMhtMin ill«-,
jr tif veux fHif If iv»ir. || Dt'iu- liè-
iitiktMi<l(^ivuii illt'. lH*n(tki>ud«*N-
rliiuii ille. InMiiikoïKiin IchiNM ill«-.
yeiutkoudfirichian ille,l>enakuud«*-
i>il\(in illt'. lionakitiKlf^sciiiiiii illi-,
je u'ainu- {hi» à /«• i><>ir. || |)/mh'
htHlak(ui(it*4l\aii die, lH'<iak(»ndi'»-
rliinii die, iH'dHkoudin IriiiHii dit*.
(comme U verbe précédent } , be-
dakuudi*<«rhian illt*, je ti'nime ni '"i
l'enteinire, ni ù lui juiHer, je ne
/'i«i« /( vfifir.
Détonation. Tflkkizhi dittlm%6riii^
prtHiuit par un coup de funil. ||
Dfnkkfzli <littha', hruit prrtduit
par rerplosiim d'une tnine.
Oétonnation. (Pirti ilu ton). "Am-
«Iftu-ttaii. Plufieurif vois : "an-
dt*ht*l\;t.
Détonner. Perdre le fo». "Andelu-
ttai, ''andelle^'ai, 'ande'tin'ai,
andelit-'ai, "aiHle'tittiu. l'u.s.,
''an<it*liettan,''andflu "an.aiidf'tin-
'an. Fut., "an«le't«>uttaT, "aiide-
iKHis'al. ".\ndf'tew<»iin "a"^! sanan,
««• détonne d*tnc pu.*.
Détordre. Vue corde. Naltai. iia*-
tid. iiaiifl'tal, iiavf'rtal. /*«!«., iia-
l<('rtal, Ma/>i1'tal. Fut., na«artal.
nawaji'tal. Diri ttloide nantd'tal.
délon cette corde.
Détordre (se). \ , V
hut
Ui- » il t il
prendê garde tfue la conte ne te dé-
(otde.
Détour. />r chemin. Au 'tuuidtMi
ft)irvc*'or. I Srntter qui fait de*
détour$, ni-4U-*tinl<Mi-vin*«. tî^>
tier faisant un ^"ng dt'i .
«•tvM-nii tm btrtt
inà\H v\ 1 il Ue n-
vitre, 'an naxiicllin : ou birn dn*
fturnn-na 't'' '
iii-/ii lian I.
t'e»t connut i/uuitt/ •>«! n'Upt , nu
arrache la graitte attachée auj
l>oyaux d*un animal. N Uêer de
détour» (fig.t. O^acl'titta \a'ti.
Oxat-rtdfa vaTti, 1/ uêc de dé
tour». OMU'I'ti ya'l iy^. langage
plein de déttnir$.
Détourné. Chemin faisant un léger
tiétt'iit. ''Aiifn-na-'tinU»u-sl»«'*'a ;
• II» long déttmr, cttiM^nn-UM-luirzii
Détourner. La tète. F^lè-lMui-iia
dalii-tMNfttai, ou èd^-na-na^lslii-
tKNettai, edè ban na dshi 'ti'>ttai.
Pus., tMiè-lmn-na-<i«lii-l vM-ttan,
è^it'-lmii-iia-dslii-adif^ttaii. Fut.,
tHlè-l>aii-ds|ii-t«.soutta'^l, iNlè-l»aii-
dshi-'tou«tta1. — Ihid., de quel-
qu'un, délié ttrlivtuùn-tishi-ia'tta,
«Islii testta. Pau., tlèiïi- ttrlivann
dslii y^ettaii. Fut., <(■
d>lii zuuttaM, d<>hi 1
\iHtè Ica settchya d>hi ^iiittayuu'
Pourquoi donc détourne»-tu la tê-
te de moi Y II Le» veux de quel-
qu'un. DtM"
"^t^es-'tesyé,
'tfe«-*tilyé, *i{«»j»-«rldé, '>re»-ti
Pas., 'jfCB-M'hlya, 'iffu-'t»*-' ■
'^tiiilya, 'i:e?»-'tehl>a.
I\a, ou *K<*^***'dlya. .
Fut., 'gec-MMilyel, -
*i:**-'tfwtiunly«*'l. il liecon$< t
Nanettfnn, naiies''riin,nanin t i>>>.
iia> ('•Ile 'fini, iiaiiitteiiii. naiiimli-
'eiiii. Paâ., iiaiM
"eiiii. Fut., iiMi '
DET
350
DET
enii, UMiii'wouii l'iiii, iiayi'iiou-
"oiin. l)oii\t)u (>kl\('i'S.siu luMHii
nouii, kkazhr iiasoiiroiii "(Miii, j'al-
laiit m'cmpctrcr ildiis une n)(tuviiise
(iffairc, lioirciisciiicnt <///'// in'cti a
lU'tounn'.
Détracteur. Daoudenin'ltsalié dé-
iion, (/)// cherche à nuire par sa
bouche ou su purole. Deiio dadoiis-
tsa", /"(• veux nuire par nui parole.
Détraquer. Un cheval. Kkcnnazliè
iléné VI lin-tcho' kkahol/lier itta
kke"()un 'tèzlii. i*</.s., ''\v/.\nd.Fut.,
'touzhi, faire perdre à un clieval sa
bonne allure, en le laissant aller à
sa guise. \\ Une niontre. Sa VI na-
'an-o-owessher. Pas., iia'"an-o-owè-
zhet, na"aii-()-owi"lshet. Fut., na-
'"an-o-j.nvouzhi , na'^an-o-pwousshi.
Se -/Aie ""e*^! ua'^an-o-mvi'^^lsliet. ikkela !
JV// détraqué ma niontre!
Détremper. Ttassi de^toud, des-
*'toud, diii'tour, yedè'^tour,di*'tour.
Pas., deh°tour, di*^tour. Fut., dou-
tour, dous'^tour. Diri "lez déwoun-
*'tour, délaie cette farine. || *^Toun-
lou kkehi'^lbenn, ou kke'^te'^lbenn,
le chemin est couvert d'eau (dé-
trempé par la pluie).
Détresse. Être en. Yedaoriye déné
VI 'aodezhi. Pas., Vodeoinzhet.
Fut., '"aodouzlii. 'l'tchyeritta ye-
daoriye déné VI 'aodepinzliet, leur
dénûnient les réduisit h une grande
dét resse ."" Aode'^lm nèzhè déné kke-
houlttliet, ils sont exposés ci un af-
freux danger.
Détriment. Au. Tta. Ttazin. "F/l.
Déné tta oenna, il vit au détriment
des autres. Settazin £)enna, î7 vit à
mes dépens. Se''! sannatsseddé, on
s'amuse avec moi (à mes dépens).
Détritus. De feuilles. Inttantchapè
e'Ikkéda'^ka naddéou nih hèhen^lè,
feuilles tombant, tous les ans, et se
changeant en terre. \\ Débris d^un
corps, d'un animal. Bena ''te'^ldyer
()ia/>e.
Détroit. Ouu'ka. Oun'ka otchooè, le
grand détroit. Non 'g'èzè, détroit
entre deux îles.
Détromper. ()ya-da-Vrti, oya-da-
'as'H. Oya-da-"ane{)i"'r'tin wallih-
nin koloii, ede 'a nanetset itta,
anonslè oiille, je t\iurais détrom-
pé, mais tu es trop attaché à tes
idées, aussi ne puis-je rien sur toi.
Il Vz. nKSAnusKH.
Détromper (se). ()ya-ye-"a-tsse-del-
*ti, oya-ye-'a-des'^ti. Pas., oya-je-
' a-tsse-dertin, oya-ye-V-def?es''tin .
Fut., oya-ye-''a-tsse-dourte°l, oya-
ye-V-dous'te'^1. Na ounelyan "^a ille
si, oya-ye-°a-déwoun'"rte°l, cela ne
s^annonce pas bien pour toi, dé-
trompe-toi.
Détrôner. Bekkaozheri nèzhè tcho°
'tahounloun na'^teddé, ou na°ted-
dai, renverser, déposer un roi ; na-
""tesné, na*^tinné. Pas., na'^tehda'^,
na'^tinna^.Fut. ,na''touddé, na*^tous-
né. Noubékkaozhèrè nèzhè naHe-
wouhné sanan, ne détrônez pas vo-
tre roi.
Détrousser. Laisser retomber ce ipii
était troussé. Shezh zettar, relâ-
cher sa ceinture à laquelle est pen-
du ce qui est troussé, desttar, din-
ttar, dettar. Pas., zettar, dejpes-
ttar. Fut., zouttar, dovisttar, de-
wounttar. || Dépouiller. Déné na-
youehlyè. — Orelyon sènayouzhin-
lè ille kolou, ne me détrousse
pas complètement. \\ Vz. dépos-
séder.
Détruire. Ttassi hesdi ho^lè, hesdi,
hostsi, houn'^ltsi, ho'^ltsi, houltsi.
Pas., hesdi, ho'^lin, hoziii^'ltsin.
Fut., besdi hou'^lè, houstsi, ho-
woun''ltsi. Diri ne£)aounininni, bes-
di howoun*^ltsi sanan, ce que je te
donne là, prends garde de le dé-
truire. Il Mettre hors d'usage.
Ttassi VI na'^an-o-pwizhi, na'^an-o-
pwessher. Seyouè '^e'^l na'an-o-
£)win°lsher lakou ! yovi wallè ille
DVX
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ikkJ4n ' Th «a fHÙ (cm* tnr» rflrtâ
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hclfuifi .Ml. .Nf luet . 'I . ,
iJrUiii, ln'<*<t**ii<*Mldii, 'lri>«»<lr-iiiiil-
ûu. i*.i».. In* t ' ' • '
«liUiiH. Fut.,
hcfruÉl. rta»M ItTMii lio'liii. N Ttii*-
'M MiifJirt, tiétniit par la
hcnc.i». i
iuuK\'iiil«. // tut donne m tltltc,\a
<lHtli)».
hcuil. l)fiM* kkciitmiiliii, rtfgrrt tir*
I ' ' MU'ii kkf
Miirr UMi
tipfHirrncr niuétahir apri'f la mort
tl'uii parrnt. Iteiazi* kki* fs*t»V*«lli
tnlittiii, i7 iHtrte /c dvuH «/r <ori cii-
fant. Il » rnr<^rf «n dt-tol. Ks't«-«l-
ii iioukkurmi«t\M liouiiiii/lieiiii itta
(^it'vnMtlfliin, «r* m:ètir dv signes
extéricurt qui fattent connaître
qu'on i*t triste, e<lfvahuv/)iiii, e-
nl/liiii, tiicN alutl/liiii, i-iie-
lu. Pa»., t*<.l»*\aMil/.lieiin,
f<le\aJio>jdieiui, ptieyaliouiil^iieiiii, I
e«it'\ ahulrlu'iiii, e<U'\uliuul/lienii.
Fut., v*k'\A>ou\iinii, tMlexalimis-
/Jiin, etieyahuM'ouiiIrhin.
Deux. Na'kè. N«. Va kè "lin tclio%
deux r/inyiiij. N'a d^iieii, deux
homme». Naitilttè, fioiijt nommen
c/^uj.Naiiuu'lttè tiusaii r fltet-vout
deux f NaliMiinitlt», i7« stmt dtui .
llh Aonf </t-u.i par dfux, iiMitaliiii'l-
It^. !lf font deux contre un, i'ia-
t>iii <it'iié lifiini lia déuè e'^ltMtèhtNi-
«li. Marcher en deux hantlet, aa ;
tsK»^!»- 1./' ^iriit en deux han-
dr*, lia . // Va déchtré en
deux, rltsxi' >t*c>iirittohyfl.. Il
7V»i<# la deux jitun, tMla'tat.^' ila.^
dtin rtrrxh'ati, <lzin tHlaoïielttou.
Tous deux, tout \
ttoii, ri<'ii« deux. \ .
deux . \«ltèliiii lt(«<>
S r ,'.', ,
./. '.,. N.. .,.;.. i _ ,
Ihtttci. KkriiItliHi. KkrtrltlMU
iiin'ltclit», prrii.' • ■ '
lieux à lient. \
> '■ i ' ' I «ta
!• - . . ' «ont
deux ù deux. |i fltre deux. Va-
t i i »♦• ' ■ ritt;-, tut
< ' ' , nnut Mr
hc II Ml- nie. // marche te deuxième,
dhUè ottajun (>^'i;a I. Hour le tra-
util, il e$t le deuxihnet ^(«la^enna
)i</ao «islicri ttaa'l'ai.
Devancer. D.mh- m iia\.M<f!, !« m
iia-»v», iiuii<«i.x'''> "'tt'*» nuit ta»,
iiauldfl. /'<M., lH**aii luiyelitiik,
• iiaxlii\a. nazJiittait, na/lii'' ' '
Fut., Im* 'ail-liaxtuKlWi. nav
na(j«iHitta.s, iia "^
''an nane<,<i>n, ni-
nou*. il Dôiié t*»'» y«r"t«Hl<li, pren-
dre /cft devant» : liei<iiii 'teiMai.'ttn-
tmi, 't«^t«t»ai, 'tittn^, *ti<i«le'l. f ci».,
délit' i<an yt* ti*li<ii, lH'(,«aii ti\a, t«'-
/Jiittas, '(«'diid'iel. Fut., délit* (>aii
ye'tuiiddi, lH*<.<aii tuUKMt, 'té«'oii-
ttas, 'té«uiid«lf'^l. \ou<>aii 'tiiii.iai,
prends les devant».
Devanciers. I" . le» ancien*.
Il Noudslit' ' inlé, nits de-
vancier», no.* ancêtre».
Devant. 'Itadi^hè. Nad<ili^. I>sht-.
tUlla<.>in attin la, yui<«t* tltJiè, ou
ttadsjit- .<• uali. Qui e*t celui-là là-
hou, qui marche en tête, le pn ■
niier Y SenadsUiè t'in'ual, nutrche
devant ntui, en ax'ant de moi. H
Debout (x*ent). l)a. Daiàn. 'f'..
NiltsKi tU. ' f ./.
lntut. Sou • "• '
rrnf detunit. Nilm <iaMii. <■ '-.
le courant, dehtmt au coûtant. „
Devant de lutrge (hôtelier^. Tt«
' ' ' ' ' ' . ou hien na-i
iii, qui *e fii
DEV
352 —
DEV
l'aïunit ilit hdtciin, dr ht hiir<fc. \\
Au-devant. .l//i'/- au. Déné l)é-
\ t'-doddi, oit l)r-\é-(lé-lii'(l(li, l)é-
(lessai. Pus., bé-yé-delulik, bedi-
Vix. Fui., hi'-yé-douddi, ou bé-yé-
di''-lioiiddi, hi''-doiiss!i. - //)/(/.,
les uns (les autres (deux j)erson-
ties) : F,"! è- /et tas, c'iè-dézliittas.
(Plu.^ieurs): F/li'-/.odde1, e^lè-de-
/hiddt'l. Fut., o'lè-/.out.tas, eHè-
déwouttas : ('"^lè-zoudde"!, e^lè-cle-
woiiddc'l.
Devanture. Tta otssiu yodayindihi,
/(■ eôté par où l'on entre.
Dévasté, éc. (Forêt, contrée ).'Vtiis-
si "e*"! iia-^an-o-pwezhet ; ou. cn-
eore : ttassi ''oo^tezliet. Eyi neh-
nenkke on^lyon ttassi '^e'"! na^an-
o-!.'wezhet, en ce pays tout a été
dévasté. Dedchenii iiou orelyon
dedchenn '^oo'^tezhet, toute In fo-
rêt it été dévastée. Nili okkede£)in-
kkaii, la forêt a été hrCdéc, dévas-
tée par le feu.
Dévaster. Ttassi e'I ''an-o-fwezhe'l,
ou ttassi VI ''an-o-'^tezhi ; "^an-o-
o\\ esslie*"! , ''an-o-'tesshi ; "an-o-
oAvin'^lslie'l. aii-o- tin'^lshi ; '"an-o-
ÉJAve^'Ishc'!. aii-o-'te'^^lshi ; "^an-o-
owilzliei, an-o-'tilzhi. Pas., ttassi
VI na'^an-o-Êtwezhet, 'an-Q-^tezhet ;
na'"an - o - owiTshot, '^an-o-owi'^l-
shet. Fut., ttassi *^e'l na'^an-o-oou-
zhi, 'an-o-'touzhi ; na'^an-o-oous-
shi, 'an-o-''tousshi. Se^an ttassi
orelyon 'e"! na^'an-o-pou^shet
ikkela ! Voilà donc qve vous mou-
vez tout dévasté! \\ Par le feu.
Ttassi hède''telkkan.,hède''teskkan.
Pas., liède'^terzhkkan, hèdezhi'^1-
kkan. Fut., hède'^toulkkan, hede-
'touskkan. Seoan ttassi orelyon he-
dezhoiilkkan lakou ! Tout ce que
j^avav<, vous me Pavez donc hrûlé,
dévasté !
Dévaster (se). Par le feu. Ttassi hè-
deoekkan. Pas., hèdeoerzhkkan.
Fut., Iiède^toukkan. Ttassi orel-
yon lièdeyerzhkkan (\vin, lout s'est
dévaslé, a été déva-^té.
Développer. V. g. un paquet. "E^l
kktVttar, /)/. kkedattar, kkees"ar,
kkéin"ar, kk<.'('"ai-. ou kkéyè"ar.
'F/1 kké\v()iiii"ar, développe le Du-
quel. Il Dérouler, déploiier, (un
seid objet). F/lkkeiiiltchouzh ;
(plusieurs objets) i''lkkenilyo ; e'^1-
kkénostchouzh, e'Ikkéneslé. Pas.,
onkkéniltchouzh (en éleivint la
l'oir sur iiiltcboiizli) ; enkki'nilya ;
(''"lkkeni""]tcl)()uzh,('lkkénilla. /''»/.,
e'ikkénoultchouzli, c'Ikkénoulyen ;
e'ikkénoustchouzii, o'lkkénousle'^1.
Diri nihodittlissé e^lkkénevvoul-
tchouzli, newoul"in, déployons
cette carte, examinons-la. \\ Une
pensée. Déno VI naholzas, nahos-
sas. Ninnididdi kke adinni ille si,
nahoun'^lsas, nous ne comprenons
pas ce que tu dis, explique, déve-
loppe ta pen-'^ée. \\ Vz. contkk, dk-
TAILI.Rll.
Développer (se). Croître, grandir.
Ttassi neye^'l. Pas., ninyan lantte.
Passer par tous les degrés de crois-
sance, de formation. DouetchoT,
de4)estcho''l. Pas., dintcha, ditcha.
Fut., doutcha, doustcha, dewoun-
tcha.
Devenir. Hèneniè, hèhen'lè, lie-
lio'li (être en voie de devenir),
lieneslè, henin'^lè, henen'^lè. Pas.,
hèhorzhlin, hezhillin. Fut., hè-
hou^lè, henen^lè henni. Bekkao-
zheri henen^lè, il devient bour-
geois. Il Avoir un sort: Abonne,
asne, anenne, an)ie. Pfts., ahon-
dya, astya. Fî/t., ahounne, abwas-
ne. Edla adya walli la? Que va-t-il
devenir ? \\ Aveugle. Nag-ed'i-zè-
zhi, nao-edi-nesshi, nap-edi-ninzhi,
nao-edi-nzhi, nap-edi-nidzhi, nan-
edi-niddé. Pas., nao-edi-zinzhet,
nao-edi-nizhet. Fut., na^j-edi-zoïi-
zhi, nap-edi-nousshi, nao-edi-ne-
wounzhi. Kkattchyinè nap-edi-ni-
DïiV
- JW
DEV
ijirt kuu! ilr tMM/d ti in III II i<rr«-
^le. l'r. wn - t
kkt- iiiMilli^. l'frr MtHj /ifiiilr, *iiM»
ptêdruf. ^
tliii, fi«
nVfi f t CMtMuii tkM-uii «Milli. </iii'
rirm n'arr/tfAHiatin iJiinyiii «mllr
l«iou ! Hirn (/<»h( |Wmi Mr l'ar-
IKwrrouilIcr. Ik-ttM-'a-tif'tin, *»>
firs*tiii, '«-«hirtiii. Pat., <iett« *•-
(i^tan, '(i-4l«i>i'tMii. Fut., livHm-*»'
«iuu'tjiii. "ndittiN'Ian. - Yt*-4Mlii-
cK-IU 'MHiin'tin, i/i*xrr-
..< pitrte.
Dc^erser. Tou "IrttJi al 'm, iks'iii.
l'u*., al>a, akIm. Fut., aliwaliu*.
aiiwaslô. Tou laii ikkc'Mii ! Ttui
«oimh*, i7 1/ a trtfj» il'rau.
.1. !' Inrfitwr, funchti.
lin l<la/h. I)\aii
yt^i... ...» ; ,li ikk^Kiii, cf
mur déi'rrte.
né>trSOlr. Ttah ekke 't<»u tt-ttlj.
f»«ir iiii Ceau s" écoule.
I)é\étir. liexoiu* l)entthl\t'. nu \w-
iiahuhlyû, tieliHlio/Jieiilé, Lteimtio-
xiiiiilé, yeitaliulé, Itenaiiuzhilyt'.
Va»., lH*i)Hholil\H, Iteiiaho/hilhi,
bfiia)u>/iiiiila, MMialior/Jila. Fut..
iM'iiahuulyé^ lM*nahuut>lé, Im'IihIu»-
«iHiiili*, yeiiahuullt'. ScMiahulilva
kuu ! Mt voilà uAimeut dévêtu !
l:. itFSii\Hll.I.KH.
Décider. \l> ttrr en échrveau.'VtUnn-
'i</ 'Ifittlir, <leiia(lesttlir,
<i« ;; . .r, <lena\tHle'Ittlir.
l'as., clena«lelttlir, cleiiadei>i1ttlir.
Fuf..»leiiailoulttlir. .!. ' ftlir.
Din tt|i,'iii-<tf/)ii <:. iiiTl-
1- <f fil, tniti>-U- fil
\tfttre m peloton.
'l'tiian tk'/iu ouiie<.«'l<lxo'l, ouiit^
pe«dioT, uune(.'iii'l<izo'l, ouii«*t.<«*n-
(laul. I*a»., uiiiwiH''\titik'\, tniii»*-
fin^l/o'!. Fut., OIIIM-: '. (Ml
iiepouMi/d 1, ouiie(,itMi
lliri iMI lHlliri4irt<i/<>'1 iUv'utr m. M
€rcit fttftt-lr ru
Dévidé. I>
< )r«*l\i)t
. »f >l,:uU .
Dévidoir. Tu lirlln (irnaiirltthr.
Dé%lcr. St lUtnumrr de mm ehr-
min. 'K« ' ' \ : '
lin, 'il
/*«*.. .
*kr-\«Hl-: f i
Maiiaii, prrmt» fiante dr
Dr la bimne voir, det /hhh yjin
ciftr». 'KfVt^iili. Ilouii/iiii ltch\a
ta dirrctum drtulr. 'VttuQ^, hin-
t<*t, oti ■ ■•"t-i kf«li, iia(j«4wk(^i.
I*a»., Il -. NViuifiifM*!! lia-
■ ftinr dm-
Déviation. /)< « /<(r«/i> en dehttr».
Aiidi'l ké, oM «l«'-iu* *k* 'amlel-
tâttenii. Hf'kt' "aiuMtmenn. il a Irt
pifih dth'ién i-n •' '
dam, i'"'ItN<*»'iin I . «•
eMtKKeiiii (ie'^l<j\ezii, U a les ptrdê
dth'ién, titumé» en drdaïu.
Devio. Nadshè fkkorelyaiii. Nwish^
iia-o-<lfl v\\\.
Deviner. Ptiraniir à connaître, trtyu
vrr l'explication, 'l'ta^si !
hesiii, hiiini, hiiiiii. Fa*., -
hiddi, shiiiiii, sliinni, yrr
siiiddi, shouhni. Ii* •lu
yer/liiii. fiif ., ttav-i lou»-
iii, luHiiiiii, \ouiiiii, huuwouddi.
Kkaiii aliutidi hinniduudtii kkc
laaiioddi illt* kuluu, kkaxh^ yenh-
iii oyiii. Cl- «/m' * ' dirr
parai»>tait inct" ce-
pendant il en a tniuve l'crplica-
tion. Fa dei'iné. , 'l'sf'l iiaii iiil-
diii : ni'idin, cmi «riuidin : iiinldin.
ou eniiildin : niundiii, ou mi' !
clin : iiildiii. ou ••iiildiii. /^i> .
DEV
— 354 —
DEV
trcivcrs h' hrouilliinl , robsciirité.
Yenna/hè tt;i lioiiiiéhé tse'l oaii
ni^ldin kontto, je vois clair dans
l'avenir, c()n))nc à tnrccrs un
hnntiUarcl. \\ Nadslii» l'kkori'dyaii,
ekkoresyan, contiatlrc d'a'cancc.W
Nadshè na-o-del"enn, na-lio-des-
"enn, iia-lio-dinl"enn, na-lio-(lel-
"eiiii. Ivlliiii nadslie na-o-dinl-
''onn 'ta/.aii adimiiou? On vois-tu
la plus Icgcrc hase à tes préten-
tions de devin '^
Dévisager. Avee les ongles (défi-
gurer). Dene nanelttchyoïri, na-
nesttc'hyou'l. P(ts., naiiolttchyell,
iianeoi'lttchyell. Fut., iianoul-
ttchyou"^!, nanousttchyou'^1. Tssè-
shiiiyé nasénépin*^lttihyell ille kou !
7^ rn^a joliment dévisagé. — .1
coup.'< de poing : déné nanelttous,
iianesttous. Pas., nanelttous, na-
ne^ii^^lttous. Fut., nanoulttous, na-
nousttous. — Naoelttle/, défigu-
rer affreusement, na^ii^'lttlez. —
Nat'elttlez kkazhè ille, on Va af-
freusement défiguré. Il Regarder
en faee.Déné nergez,nes°gez,nin*'l-
'gez,iie''l°gez.Pfls. ,neoergezi, nepi^-
""gez. Fut. ,nourgez,nous*"gez.Nen-
naoè holoizh illou déné iiinTgez,
•a.'^è ousan? Est-ce bien de dévisa-
ger les gens d'w/i œil si effronté?
Dévissé. "Aldezh, ou "aoeldezh.
Dévisser. '■Aldez,''asdezh,''ai)i*'ldezh,
"^aye'ldezh/aildezh. P«s., "^aoeldezli,
"api'ldezh. Fut., 'awaldezh, 'awas-
dezh. Diri sa '^^awoun'^ldezh, dévis-
se-moi ceci.
Dévoiler. Révéler ce qui était caché.
Tssè ni-ho-denttai, ni-ho-dénes-
"ai, ni-ho-denin "ai, ni-ho-den"ai.
Pas., tssè ni-ho-denttaii, ni-ho-
déni''an, ni-ho-dénin"an, nihode-
nin"a, nihodenittan. Fut., tssè ni-
ho-doutta'l, ni-ho-dous"a''l. Ho-
"oun hodettan, i'^lar/in tssè ni-ho-
denin "an, 07? cachait une chose,
quelqu'un l'a dévoilée.
Dévoiler (se). Se trahir soi-même,
se faire connaUre. Tssè ni-tssè-
dirti, ui-dénes^'ti., ni-denin'^r'ti, ni-
den'IH. Pas., tssè ni-tssè-diTtin,
nidiMU's'tin. Fut.,\ssè ni-tsse-doiil-
'te'l, nidous'te'l. Tssè nideninTtin
kwalantte, koutta, nekkoredyan,
tu t\'s joliment dévoilé; on te
connaît maintenanl .
Devoir. N. c. F/ltthi ho'a tta ana-
ttchyaounni walli, ce que To/j doit
faire en droiture. \\ Ttah opa-l"ai
ttah okke ttcliyaenni walli, ce
que l'on doit faire pour obéir à la
loi, à un commandottent.
Devoir. (PJre obligé de). Se rend
par "ka, ou ^ka intcho après le ver-
be, ou. par le futur prononcé sur
un ton décidé. BeQim naassai "ka
intcho, je dois aller le voir, ou bien
hegan nawassa, j'irai le voir, il le
faut. Il (Avoir Vintention, la vo-
lonté de). Se rend par henni (rprès
le verbe. Yas'^ti henni si, je dois
prier; c'est le moment.
Dévolu. Ttassi denepan nininttli.
Ttassi nehnenkke, i'^lapin déné
tsamba "^lain "^el 'lepaninzhet ikke !
betsamba orelyon betchélé pan ni-
ninttli ovin, qvclqu^un mourut
dans tel pays, laissant une grosse
fortune; cette fortune se trouva
dévolue à son frère.
Dévorant. (Qui mange avec avidi-
té). Shè ttchyédè, gosier rapide
(shè, gosier; ttchyédè, de é''teh
ttchyet, rapide). \\ Dèzha'. On-
ttlazhè dèzha", koutta, il est bien
glouton. Bezhépè nintti, il aie go-
sier toujours tendu, toujours prêt
pour dévorer. || Appétit. Berr ba-
hezhet itta, ttassi hoyetssi laadya
oyin, il a un tel appétit que la
nourriture descend dans son esto-
mac (roec la rapidité du vent.
Dévoré. Adj. verbal. Ttassi ttassi
yedda*^, quelque chose que quelque
chose ou quelqu^un a dévoré.
OÉV
- 356 -
ni A
Dévorer. 'IVm^Mmi. Iu-wiUi, iif«i<Ui,
\niilNi. litt}4iNi.li<Mih<ltu.lii*yi««l<lni,
«lM\r4iiiNi. l'ut., UmmIHn*. (. '
(«ihU'. >(^I(1« .t.'i<l(iM*.f'iir.,t
«Ui. «itMitti. MiKiiiitni, \uiMiiiiii,
«(Hi«i«Ui. Vrt \««iMju t»\in, Uâ
pciiu- /*• déx'itrrnt hnhitutllrmrnt .
fV»( Mrt juniillctur. V« xcMitin', /• »
fMHiJt rtnit tlh'itr^, mi le tléi-urcnt
fH o- tmnnfiit. l'.k «Hiulltc <liiiiii)
l'or/ tant ti'itriffiutux.
Dévot, e. fUrr. Nilioltwi.i , >
nioi^Txirtjiuii, \H\i \iii (^4tii
h«Hiiittlr/|i, ftar ainnur de Utiu,
étn- uiiuiutiiunt attache à la prii-
rr, à la nlifjùni ; yenisttle/li, >«•-
iiiiifttl«'itli, >tMiiiittlt>i!li,ytMii(tK'2li.
\ i' t'iU- kolou vttli ^n \riiiiittli*/ii
lioltsi, ;wif imrf hifinurisif, il fait
le ilt^iitt. Ttattittu ya'ti i^i\ \e-
imittlfJi, il ,-j,t i^raimtnt tithnit.
Dévotement. Ilounzon, rcliffieuxe-
mrtit, pitust-ment. || Deinilzi\,.-
tta, «/«• tout civur. Ttattitta Jw-
(Iziyctta ya rti.i/ prit- tlcxuttfmint .
Dévoué, e. Trh uttaihé à tpul-
tiu'iiti. (léné tssiMin MMiiiifiinihi.
Dévouer (se). Dt-ne t.sstim y.iudinl
«il, yi'iiidesni, yeiudiniii, yfiiidt'ii-
iii, ytMii(ii(l(ii, ytMU«luultin. venihè-
deiini, yem«la<li-niii,Kkfttla/iii Iw»-
tsiieiiii yeimit-Mii koluu, t'<l<lini s**-
t»*enn yeiiiiiin'a ille oyiii, je lui
xulu tout tlih'i'ué ; mais lui tu- fait
aucun cas de imti. Pitre tléi<iut$
les un* aujt autrcH. hVhsseiui yeiii-
«•ddi. yeiu-<li«l«li, yt-iiidoulidi, ye-
iiili«-<J(Ml<li. Fut., (•'IU>t>iin veiii-
/«»u«l«li. ycni-^iewuuddi. F/ltss«*mi
\(Mii-4ifHtHjddi oyiii wall»*. *oi/o»i»
iUvuut'f /'mm à l'autre^ le* unn aux
iiutre*.
Dévoyé. 'Aii-<Jti-he<ldahi di-iu-ii.
iir llottiiuMi (4111 'aiidflu'^lfialii
d«Wii, qui t'e$t jeté hnr» de la
iOiV oii marchent te» parent*.
Dévover fse». " X-. f .V- .n-JuNldai,
'•twIt^-'tcHMiai. /*u-
lit^lda*. 'mi-^ir-lit»^'
lia <M . > r
liiHiilf dii-, tu t'cê dévitytt tu ne
tera» lamai» heureux.
Diahle. Dt^idini. Vettcomé. | Tt«-
U'oJiiii, le méchant, le nMUXsii». \\
Yinlarive «lini, le niauvai» put-
>«//if .
Diach)lon. Dtne-itlii kkc ^liè'aii,
que /'on met iur la peau, emplA-
tu .
Diacre. VuTtiy hèiifn'U- tta/in U-
lui'raiii, ifui eat à la veille de d,
venir prêtre. || Y«Tti> ItnaTai,
qui vient immédiatement uprè* le
jn ,''f I ( .
Diaf^onalc. lIutNsad«* ut»<«rnii e1e-
liiiirKt>>, li^nc tirée d'un angle h
l'autre. \\ En diagonale, vz. en
BIAIS.
Dialecte. Ttaneltt»- .-'Ikkettilivali^
\ati\r, ou ttaïu'lttf e Ikkttti li\ a
<la\at>wf*tiy, touf les différents
dialectes. — Ilah «lt*nen \.i tiv^
KM dialecte.
Dialogue. Na twinlttou iVI w u,
'/««/r ]i,i mutines parlant ensein-
/./. .
DiaiOant. Dshè yérè dsiièi*, pierre
dure (yérè de devet,(/ui veut dire:
dur). '
Diamètre. D'un eorjis solide. 'V{aLs»\
lK*-ta-<>-iiin" "ai, || D'une circon-
férence, lH*-'ta-in"j{^.
Diapason. Tsantitanen eHtfiifnii dil-
tvai, douhle fer qui fait entendre
un son. !| liefadv r'Itthi adfttaî,
iti-'trunn lit /•..r/r régler la voix.
Diaphane. Ii< tt i \elittin ille. It< tta
dAiUMiuldiii ilti*.
Diaphra{{rae. IViu- dr ■ ' '
• l/otiiid/i'l. mon dit,
Diapré.
• t.lixa , ,
eniileurs variées. H Terrain. K'I-
kk*'ttrii\ahe inltaa lan ikkfla ! Ht*-
DIB
— 0:^0
DIF
iiîioudelyan, quel iharntonl i)tiys
dhiprc !
Diarrhée. 'J'san déné liedda'", ou dé-
lié lieddai. Tsan 'iou zliell déné
lu>d(la'\ Tsan yedda*^, il a la dior-
rhcc.
Diatribe. Oslinou dene pan ''kaone-
""tai, evei otta denetssenn ya"ti,
critique inspircc par la malveil-
lance. Il Dza-tssouddi ya'^tiyé, dis-
cours respirant lu haine.
Dichotome. Lune. Sa yu-kka-ban
pin "an, la lune est limitée, res-
treinte par le ciel.
Dictateur. Ttassi nelinenkke "an-
kkaol/.heri nèzhè, le maître absolu
de tel pr/j/.s.
Dicter. E'leya°tiyé kkazelttlis, écri-
re sous la dictée les uns des autres.
Il Eddini okkaya''tibou, i^lapin ye-
delttlis, on parle sur quelque su-
jet, et un autre Vécrit; okkayas-
Hi, okkayane'^rti, okkaya"=Pti.
Pas., okkayazhe°ti, okkayapi'rti .
Fj/t,,okkayawa°ti,okkayaas°ti.Ttla
okkayawas''ti, tta adessin wallihin
okkadewoun''lttlis, tu vas écrire
ce que je vais te dicter, ce que je
vais dire.
Diction. Tta a-déné-ya''tiyé houn-
Hin, manière de parler \\ Tta ada-
tsseoelyi, manière de débiter.
Dictionnaire. Opadè deneya^tiye
ekkodenedyai, Hapè edittlis kke-
dilyé, recueil des mots dhine lan-
gue, pour aider à apprendre cette
langue.
Diète. Eya hettioun, déné danen
heddin adénel"in, abstinence d'a-
liments, en cas de maladie.
Dieu. Yedariye, le Puissant. Niho"!-
tsini, le créateur. \\ Dieu le Père,
yédariyé E"=ta, ou E°ta, le Père. Il
Dieu le Fils, yedariye Binyézé, ou
Eyazé, le Fils. \\ V Esprit -Saint,
yedariye nezon, le Puissant bon.\\
Dieu est un, i°]aQe yin yedariye.
7/ est trine, ou en trois personnes,
'tan'lttè. Il Que Dieu te bénisse,
nilio'ltsini nena'kayonihwaT'a. ||
Plaise à Dieu, plaît à Dieu ! se
rend tantôt par nioulyan ! expri-
nuint un regret ou un souhait con-
cernant le passé, et tantôt par nin
de ! ekoulain ! exprimant un sou-
hait ou un regret concernant le
prés, ou le fut. : ekwaastya ille ni-
oulyan ! plût à Dieu que je n\'usse
pas agi ainsi. Eyi setssin nin de !
Plaise </ Dieu que j'aie cela .
Diffamateur, l^ene "abin dene^a
dzaodinttou yaTtiy dénen, qui
cherche par ses discours à faire
mépriser, haïr quelqu'un. \\ Déné
hè°tedayaowe°l''tiy dénen, qui
cherche par ses discours à désho-
norer.
Diffamé. Être. Dene tssenn dade-
nourzh"a, être en butte à tous les
cancans. Betssenn dadenourzh"a
dénen, un homme diffamé. Be-
tssenn dadenè "ai dénen, un hom-
me depuis longtemps diffamé.
Diffamer. Déné hè'^tèyaowen'^ti, he-
"^teyaones^ti, he'^teyaoninTti, he-
''teyao£)wen''rti,hè''tèyaonirti. Pas.,
déné hè'^tèyaowin''ti, he''teyaoni°l-
■^ti. Fut., dene hè°tèyaÉ)wou*'ti, he-
°teyapwas°ti, he''teyar)woun°rti,he-
"teyapwaTti. I^lasin nedshou sli-
nouii, déné hè''tèyaonin°rti oyin,
par ta mauvaise langue tu ne ces-
ses de diffamer les gens.
Diffamer (se). Mt/iwe/.,e''le-''tè-yao-
wen°ti, e'^le-'^tè-yaonirti, yaonou^l-
'^ti, yaowen^rtil Pas., e'^le-^'tè-ya-
sowen^ti, e''le-''te-yaonil°ti. Fut.,
e''lè-''tè-yaowou°ti.,e°lè-''tè-3^aowoul-
°ti, yaowoun'ti, elè-'^tè-yahowen'^l-
''ti walli. E''le''teyaowou°l°ti sanan,
ne vous diffamez pas les uns les
autres. \\ Soi-même. Edè-^tè-yao-
wen'^ti, ede-^tè-yaones^ti, yaoninl-
'ti, yaowenTti. Pas., edè-^'tè-yao-
wen^ti, edè-''tè-yaoniTti.Fwt. ,edè-
"tè-y aowou'^ti , edè-'^tè-yao wous'^ti .
niF
- 357 -
OU,
hinerrniiiiciil. hUinulinn. KJ^kr-
tt«-h\a. Kktti.l.v». t .loiilutii i«*n-
iia «KhiIiuii, i/ V i( fiuiiiifriiiiMt tttfjf ■
rrntuirnt . Srkkrdi'hvN (•ililiM illr
kl, tu
tnoi. »i .
Dinércnce. rtaflkkrtlcliyahr. 1 ta
I- lkk<-ttrh\M-iit(è.
Diflcrcnd. TtaMà («n r'IkkHtrlna
ail. I\ .M
r'I.
vaiiin i ti, lutuf a\'<*nM tci un tlifff-
rrml en$emhlf, rènlt-nou$ cr ilif-
férrnd.
DifTércntt c. K^i«>iilioii mittô, «••ion
lioii littttiii. K kft l(-li\ (I tiiittc. kkc
ttrhya liuttiii. // fft iliff^imt ./<
«fin frère, l>c>uiiiia4i^ kketU-|i\u aii-
tt^. (V patttaltni rxt tlifférent des
autrea paiitoltnu, diri ttlti'i eiluii-
hoii liott III ikkesin !
Différer. Hctanler. Naouu'l in, na-
ou(.le.H'iii, aiu>uiliirl''iii, iiaoïnieM-
'iii. naoudil^iii. Pas.. iia(Mi/t'!.<'l-
II; Il I m,
lia' Fut.,
nauuAfWiil III, nauuiifH'MN m. Je
ne puù" différer davantage, \\o''ai\-
té naou(U'Ha«*iii ilU- si. 11 fjre dif-
férent ; se rend par kkfttrli\a </«•-
vont le i>erhe. Il diffère t/'o/»i/iion
tn'ei lui, \fkketti-h\a xtMiinzhfiin,
^r7 pense différemment de lui). Il
diffère de tes parents, be'llottincn
kkfttfhyaoti t^Miiia konttè.
Difficile. (7i«M(-, luiudeimi illt*. Dtm-
\e. Iltxieiiiia, dimt «»n vient à bout
diffiiilentent. Ttassi orelxoii sa
liotideiini hounlin ille, tnut m^est
diffUeili . Il C'est diffieite, ifupitssi-
hlr. Vtvijiorix»'. noiiM-. l!«>ii«K'ii-
III ' Mè. Il lltnnme dif-
fii . r, lùnniye aliwaliif
oulle déneii. Ahwaliie oullt* déiieii,
hninnte intraitahl, . A trvaler.
DiMina. </iii passe tlifficilenu-nt.
rtas>i /flkkotinn. .;-/, /i/f/. , ' . »c'
qui u, fui^fc ;»<!» l>, ..m... '.ri.
(être). TMaji-uu-^'Itr, ittêupfiur'
talde è mi-même ri auj autett,
tsMinHiu-iir^ttr, l»n«ii-«>u «(iMtfè,
tjkMin-oU'^irll^. Tv^aii - ou <U ((**
i>\(ili, ' I
ttlll on »■'-
me et aux autreé, li ne $ert a ttrn
sur eette terre. lUid. IWI- ■••»•■
diihailii fi^tien. hnmme tint*
hie, I" ~ ' i/Ji •-«!
iaiitti- > (i me
trouver inst>etablt f lbi*i. Clié-
oiiiiiddahi di^iieii, httmme ««»•"'•••
atrabdaire.
Diflicilrmenl. TT < ilU . i.
<<v I < 'li'Jii Illt, ■ Ion. à ;>' I
ne. Niiin ila-zin km koiou, (^-untsi--
lou, j'ai pu remtinter If murant,
mai* bien diffieilement. H An'laoti
duusi illéhuu, " • ''e
une ext rente .«u
douni illélioii ho/hi Itsiii, je l'ai
fait, mais à tnute peine. •>• , . m,,
extrême diffieulté.
Difficulté. n<»u\t-. V.-.i,i..riM-. A>»-
iiihouniu' lioulli'. iiiluulté extrê-
me. Na'ti, Na'tikkr peniia. U X'it
ax'ee diffieulté. Vetlaorixou hoii-
/Jiiddel, NOUS awns marehé au
milieu de bien jîrande* diffieulté*.
Difforme. A'eou Ixtrettin illf, qui
n'a pas bttnne apparence. ' A'^
tsse-tàlilttè ille, ou a't-ts***- ■.<•!-
"ka/Jj ille : a'è-o«ttè ille, •** ç^-
'ka/li ille, iV ««»« difforme, (en
parlant de /'/M»mf»»f» <( des ani-
vuiux). |l IWm i ille. qui
ehoque /xir > , , 'enee. I)«^
dchenn iia<»iiin*oun ille. arbre tU
tu,: . di/fomir. Dé-
fi, .-.ttrttrr «fui f*a-
rait V ! '-
lien, /i-
ehitique.
Différer. D^n^dniu-M «i. m* \. «n. «u
d»'-!»»'- \»«.-in'.i. les nlituenlt se ré-
p< K
e. '»
DIL
358 -
DIM
portés (liiiis le /()/•/•(■»/ (/(' la c'ircu-
Intion scrccnt à hi rcjKirdlion du
corps. Il Dene daiuMi houwillir, /c.s'
(d'nucuts se dissolvent , se diifèreul.
Si'tfhantta lioniiikkazli itta, so-
tchantta ttassi lioiiwillir oullc»,
mon estomac étant froid, rien ne
s'il dissout, )ie s'a diffère. Pus.,
lioiiwinK'r. Fut., houwoiillir. Ttas-
si séyéoiii'îi i'ii'? .M' '"' dii^ère rien,
rien ne se répand en moi. Ttassi
sevooin"a ille, peut aussi signifier :
je ne puis rien £farder, j'ai la eo-
liqae.
Digestif. Tta betta déné daneii hou-
williri, ce qui aide les (dimenU à
se dissoudre par la digestion.
Digestion, 'fta déné danen houwil-
lirou.
Digne. 'Èhouzeddi, heounesdi, ou
mieux: behoudesdi, beoudindi,
yeoudeddi, beoiuiepiddi, beou-
douhdi, yèhèhoudeddi. Pas., '"è-
hou/eoeddi, beoudeoesdi. Fut., le
prés, avec un adv. de temps. Ttas-
si heslin ille kolou, si koli seoii-
deddi lanttè illé, je ne suis rien, et
cependant il n^est pas même digne
de moi. \\ Être digtics les uns des
autres, eieouzeddi, e'^^leoudiddi,
e'ieoudouhdi, e*^Jeoudeddi.
Digression. "Anya'tè'ti. || Faire
une digression, "anva'te''ti, "anya-
'tes'ti, "anva^tiriTti, "anva-^^telHi,
"anya^tezhil^ti , "anya'^WFti.Pn.s. ,
"anva'terzh'"ti, "anya'^ti'Fti. Fut.,
"anyVtou'ti, "anya^tous^ti. "An-
ya'^tewounTti sanan, ne fais pas de
digression.
Digue. De castor: "e'1. || Barrière
sur iine rivière, faite par les cas-
tors, ou de main d'homme: "e'^l-
da-tchi-oè-ninn"aë. 7/ fait une di-
gue, c''] lie^ltsi.
Dilacérer.E'rkè-you-elttchvou''l,o«
ttassi e'=rkelttchyou'l. Pas., el-
'kèpelttcbyel, e^rkè^ilttchyel.
Fut., eTkèwalttcliyouT, eTkewas-
ttc-hyon'l. Ttassi scoaii e'rke<.'in'l-
ttchyi'l lakou ! Tu nras tout dila-
céré ce que j^aïuiis. \\ Vz. nÉciii-
HK1{.
Dilacéré. KTkc-you-elttchyel ; ttas-
si ('"TkoooIttc'liAcl.
Dilapider. Ttassi kkoyc'iiio'"tel"a il-
lou, ttassi 'e*"! sannatsse/her, .se
faire uti jeu de dépenser -sans me-
sure. Ho'ta tsanit)aë VI sanna^i"-
/lier oyiii, (7 a dilapidé la fortune
de son père.
Dilater. Ttassi ttassi yeni'lchi.Tsan-
tsaiieii sa zlièlè yeiH''lchi, la cha-
leur du soleil dilate le fer. 'Koiiii
tsantsanen ni^lchi, le feu dilate le
fer. Déninniyp tta dénimii fléiie-
dzi3e nani^lchi lanttè, la joie di-
late le cœur.
Dilater (se). Nauidyi. Ilehoiienliii
itta denedziye nanidyi lanttè, le
cœur se dilate de joie.
Dilatoire. Aliouninzhenin kké kke-
"anen hodetta°l, en usant de len-
teur, retarder toitjours. \\ Ahou-
ninzhenin kke ttassi kke-na-dyin-
zelzher, pour retarder, s^amuscr à
des riens. — Ou encore ahounin-
zhenin kke houninyoun ille kke-
na-la-tsselzher, pour retarder, oc-
cuper ses mains de choses de rien.
Diligent. Être. Sodéninyan, hodé-
niyan, hodéninyan, hodéninyan,
être capable, vif, adroit. \\ Odel-
yon hokkayenizhe*^l"ai dénen,
homme soigneux, empressé, ser-
viahlc. Il Igan anttè dénen, ou
[gan attin dénen, homme vif à Vou-
vrage.
Dimanche. Dzinkké. || Yédariyé
dzinékké, le jour de Dieu.
Dîme. YaTtiy na°kayénihoT'ai, ce
<]ue Von donne pour l'assistance
du prêtre. \\ Nibo^'ltsini É)a(>unen-
di, ce qu^on donne a Dieu.
Diminué, ée. Par évaporation ou
<ihsorption : Na'^taddezh. Nihoye
na'taddezh oyin. Veau est ahsor-
1)11*
- i>J -
UIK
'•i*** peu à peu lutr la trrrc II Km
•/uanfîft', llnh^ li(uilli\ nu llM)l^
lirHliiiii, u il^iru tl'unf /i<ir/ir.l )\ t«M
tlniM-llli- II, iinlit* liiMldni
ikki'hi ! / « «/ii'i/ 1/ ./. wif
iri, ont t/ifiiiiiiii'.
nininucr. Kkf*<{N'(iun/tn i^ I ml.
/'<!>., kkc«i(i'ouii)un iin'l'in. fiif.,
kkt*<Ja 'tiiiii/iii 'loul"iii. \miVl
ItNsM kkiMla'tMiiiitiii (.M'I^iin ikk('^
>u\ ! 7'oii( ilitiiinin' avrc itnu». [\
Allrr m ilitiiiituatit , en hai»ini$tt.
KkiMia'iiiiiijtiii tKM*ziii*'1 (per-
*tniiir}, Iio/Ih- I (ihi>^<), .i«'-v||,. I.
(,'initlifl, j.-«'/Ju' I. ..•nl/lif I, i-«»ii-«ln' I.
I*af., kkinia "«>uri/.iii M'/hrt (pet-
«i»H»lt*) ; Im'li'tllft (ihnnf) ; 'ti-
/lift, 'tiii/lu'l, 'tfidjet.KkiMiii "«un-
un (.«^xho'! Mh(>uni*«i(li, i7 paraît
hai^st'r. - - l'iif iliamli'Uc </iii </(-'
mifiur, en hrûlant : fkka-tlcrzh-
kkani kk('«la"tiunxin (.x*l''in'^l, ou
kke<ia''ounyJn «ickkan*^!, en bain-
!>tiiit, hrûli. Il Diniintui </<• ro-
luwf, reprendre un vunmire viÀu-
nte. Kkt'<iH''oun/in anaid/iii. Tsan-
tsanen naninkkai/li itta kktnla-
"ounzin unaidxJii, le fer en refroi-
</i»«(f/if se citutracte.
Dinde. Kkaslm trliu'.
Dîner. V. ( . D/cndi»* fhftKs<*''ti, nu
rlu't Ns«*I\ t-.
Dîner. VitiexuWzè chetsse'ti, flies'ti,
iliene''ti, rhf'ti, chéi'ti, cluHJulrti,
i-lu*he'"ti, cliftsM-lyt', chéilyé, fhé-
oiiliivé, i-liéhelvé. /*a<., chetsseye-
tiu, ilié(?es'tin, chépin'^tin, tlié{je-
tin. Fut.:, clu-tsKOu'^in, fhéwas-
*i' . t-lK'Htuui'^tin, c'h<'wa'^tin.n/«»n-
'If n»»uVM riiéwoun'^tin, à midi
tu vient! ra> dîner avee nnu.->.
Diocèse. Val'tiy nèxh^ tMiacniflttou
ttah ut>8fnn t»<.*ankkahul/lu*ri n«4i-
nt-n, territoirî- nnimis à la juridie-
titni d'un rvttpie.
Diplôme. 'ftii^NÏ ju/.-i ttavsi (léiu-ii
kouttu M'iuLMli'nni lH'kkurt'<i\un
tta, eyet liu'a tMlittlis liiiittlacM'I-
It'IiMUciii, papter donné à qtiet'
qu'un cnwmr ntlrttatinn de ta en-
fMcil^ pnur une latrtitr tptrUon-
ijiii .
DlpIAme. Ttali^ d^iirii tU«M liu'a
yiMn<Mii*nni lN*kki»ri'4l\ain kk^ <*4ii-
tlli» lunltltu^'ItrliiMi/lu, l'hnnunr à
(fui l'un a délivré un pttpitr, »ur la
i inee que l'on a prite de ut
Ihpiopic. Dt'ncnnai'*' «if ne kkattin
tll< il lit, ttaikHi na lal»a\inltt' lie-
Itin ikk^! Par $uitr d'un déran-
' '«« fif la x'ui , titUM le$
, ■ M-fi/ tlnuldr».
Dire : (Se traduit par deux eitnju-
tlaihttn» aiuxidi et zni. AhcMldi ap-
pelle l'attention tur ee que Vtm va
dire, Zni, au cttntrairf, *i>i
ilnt.se déjà ditt ). AIkmMi. .
adinni, addi, adiddi. atUniiini,
aJiehe<ldi, adaliiiidi. l'a»., ahodr-
(.linni, <nt aliiMlf4i\a ; a<ie^inni, ••
di'Miva : ade<.'inni. adind\a: aile-
^inni, afictiwi; a<l(*(.'iddi, adidya ;
adotKtulini, adoiiiidya ; aliflieflt^
(.«inni, alu^l«H{ya ; adaiièliMe(..inni,
adaliède<lya. Fut., aiuMUiuniii, »-
doiissin, adi'wuunni, udoiinni, aiit*-
wuu(idi, adfwoulini, aliMiiiltmniii,
a<ia)iMiè<louiini. Don ahcMidi, voii-i
eoniine il Jaut dire. — .lu lieu de
alK»d<ii (impers.), ttn dit aliu<i«>n-
ni, si l'on parle par /lurficur. liZiti,
dessin, diniii, henni, did«li, duuli-
ni, hehe<ldi. «ialieluMldi. l'a*., »e-
(.«inni, ou unlva; divi»»'» deMiya :
depinni, dindva ; de(jiiini, detiya ;
! .' :' : i '' . ' ' ' '. ' •. Fut.,
/. . . i. doun-
ni, denouddi, de«tuihni, hèliè-
dounni, tlaliMiètlounni. /ni, dit-
on. — .lu lieu de xiii (hupert.),
ini dit A-Jini. »i l' ' par hu-
'•uiir. (It<-ilrin 'ti y *<?*«/,•
quelquefois , ap***t ropher) .11 iv»ir
DIR
- 360
DIR
riuihitiHlc (.le dire, avoir pour ren-
gaine. Ahouzt'dli, alioiulesdli,
ahoudindli, ahoudt'dli, ahoudidli,
ahoudouhdli, aliMioudodli. Pas.,
aliouzeoedli, ahoii<liviestlli, ahou-
deoindli, alu)udeoiiRlIi, alioudeni-
dli, alioudeooiihdli. Fut., ahou-
zoudli, ahoudousdli. — Ahouze-
dli, oudéiiinni, oudéninni, oudé-
iiinni, ahoudenidli, alioudenouh-
dli, ahèhoudli, adahoudli. Eya ou-
déninni ovin, je suis malade, tu ne
sais dire que cela. — Ahoudli, a-
housdli, ahoundli, ahoudli, ahoui-
dli, ahouhdli, ahèhoudli, adahou-
dli. Alioudli oyin, koutta,, be^jada-
rinda ille, c'est sa rengaine, laisse-
le donc tranquille. \\ Répéter tou-
jours la même chose, persévérer
dans son dire. An'^laon hodli, an-
*"laon desdli, an'^laon (Undli, an-
'laou dèdli, an^aon didli, an^laon
douhdli, an^laon hèdedli. || S'ac-
corder dans les mêmes dires, les
mêmes uffirniations. E'^le-hodedli,
e^le-didli, e'^le-douhdli, e°le-hèdè-
dli. Pas., e'^le-ho-depedli, e^le^de-
pidli, e"le-deoouhdli, e^le-hè-depe-
dli. Fut., e^le-o-doudli, e'^le-de-
woudli, ele-dewouhdli, e'^le-hè-
doudli. Orelyon e"le-ho-dedli la-
kou ! koutta, tta e'^ltthi ahoddi
ttanttè, tout le monde s'accorde
dans la même affirmation, c'est
que c'est la vérité. \\ Dire à quel-
qu'un, (se rend par deux verbes:
aitsseddi, qui est l'objectif de
ahoddi, comme he'^ltsseddi l'est
de zni. Comme ahoddi, a^'ltsseddi
se met avant la proposition qu'il
annonce; he°ltsseddi,«M contraire,
se met après. He'^ltsseddi, ne peut
avoir que des personnes pour ré-
gimes. A^ltssedi, au contraire,
pouvant avoir pour régimes tantôt
des personnes et tantôt des choses,
a deux formes : aitsseddi, lors-
qu'il n pour régimes des personnes:
"aotsseddi, lorstjue ce sont des cho-
ses). A'itsseddi, alessin, a^hnni,
a°Ini, ou aye^lni, a°liddi, a^louhni,
ahèhe'lni, ou alièye*^^lni ; a.daiièho'1-
ni, adahèye'^^lni, ou adaye'lni.Pa.s.,
a'Itssedet.)inni,a'lepinni,a*^lét)inni,a-
'leyinni, ou ayelepinni, a^le^ddi,
a^le^jouhni, ahèle^pinni, ou ahèy-
e'^lepinni, adaye^le^iinni. Fut., a"l-
tssedounni, aloussin, a'^lewounhi,
a''lounni,oj/ aye^lounnija'lewouddi,
a'^lewouhni, ahe^ounni, ahèye"l-
ounni, adahè'^lounni, adahèye'l-
ounni.Tta ane'^lepinni ttinni okka-
ozhin'lsher oula? As-tu fait ce (pie
je t'aims dit ? — Le dire, dire
quelque chose. A°otssed(li, a'^olés-
sin, a''o°linni, aho'^lni, aVliddi,
aVlouhni, ahoho'^lni, adaho'^lni.
Pus., ahotssedepinni, aho^lepinni,
aho^lepinni, aho^lépinni, aho^'leoid-
di, aho'^lepouhni, ahoho'^^lepinni,
adahoieoinni. Fut., ahotssedoun-
ni, aholoussin, aliolewounni, a-
ho^'lounni, aho^lewouddi, aho'le-
wouhni, aholio^lounni, adaho-
''lounni. Eyet a''olessin,'Uoi/à ce que
je dis. Il Dire à quelqu'un. He'^l-
tsseddi, hélessin, he^'linni, he°lni,
ou ye^lni, he'^liddi,, he^louhni, hè-
hè^leddi, hèye°leddi ; dahè'leddi,
dahèye^leddi. Pas., heitssedepin-
ni, hè^lepinni, hè°lepinni, hè^le-
pinni, ou ye'^lepinni, hè^lepiddi,
hè'^lepouhni, hèhè'^lepinni, hèye^'le-
pinni ; dahè'^lepinni, dahè yeie-
pinni. Fut., he^ltssedounni, hè-
loussin, hè'^lewounni, he'^lounni,
ye°lounni, he°lewouddi,hèlewouh-
ni, hèhèTounni, hèye^lounni ; da-
lîè*'lounni,daye*'!ou"nni.Ekwawoun-
ne, nelessin ttinni, ekwanedya ou-
la? Fais ceci, t'avais-je dit, l'as-tu
fait ? Il Faire dire, vz. faire. ||
Dire de soi-même, ou à soi-même.
Adetssededdi, adelosdi, ade^lindi,
ade'^leddi, adeliddi, adeiouhdi, a-
hèdeleddi, adahèdeleddi. Pas., a-
DIR
- Jb\ -
DIR
'. ici«li, «
II. Fut ,
ekiivt i^MtUnuUU, (itlcidiiMh, n<i< !•
«OUlItil. M«it*'|ull(llll. U«lf IcMtilKlili,
»tir'l(*«'uuli(ii, aht><ic''loii«i(ii, ndii-
■ lili. Si (ttififsili, rV»/ «/r
If- «/ui ff jHith-, Il Dirf /«'.»
UfM </r.t (iiifrcji, ou «r i/irc' /('* iiri«
tfuj uiifrct. A'U*-titM'-(lf<l(li : lit- 11-
tKM*-<le4i<ii. (Le pretuier fêt le mu
fur/ lie n'Us^'iUVi ; Ir itctnul, i/i
li«-1ti«x*<Kii) . A'U'-tsse-^ltMliii, « l«-
Initii. a'lc'liMili(li. <rl«'lif'ltMl(ii, .1
lU'It^lt^'li'ddi. I*a/i.,n'\v- le-tsM*-»!!-
(NMitii, «i1i*ne4»i<i<U, air'''le(M)uli<it,
Mnè'iiH»i«»Hi(ii,««iiri»'n«^t>«*«i(ii. h'ui . ,
n-'l»*-1t'-tsM'-<l»iu«l«li, a'it'Mi'Woiuidi,
«'IM«'w«»uli<li, a'l«''K'lK>ii<i(li, ntla-
'K*'IMu>iul«li. Il lIt'-'Ir-t>s«'-<liMl<li,
!>«• Ie'li<l(li,ll^'lf'^l(lull<ii,ilè'l<*llele(i-
^li, (Iti'leheltMitii. Ptix,, h»*-'^l»'-tsst'-
<let«e<ldi, hf'^IeMtN.iddi, lie'I»''^!»*-
(«tulxii, ln''l«*'"lt*t'ttHl(li,(lji lclt%\.«Ml-
<li. Fut., lit'-"lè-tsse-doiul(li. lu- If-
If» ouddi, hè'Ie'Iewouhdi, fie'le'le-
lioiiddi, daMt''leliou<ldi. Tta lifMe-
'lid<ii ttinni, f> i (utkke t>yiii wallt*.
timms-nou* tii à ce (/rif nous tnnu
*ofuuu's dit. U C'ett-à-dire. Itta
ahcxldi. Tta ahcHidi. Dun aluxidi-
tta alioddi. |i Dis dooc ! n\-ft-ii-
past Kiien r Oiittla/liè houzliid-
del, fiieii ? S\'»t-ce pat que nou»
avuiig hi^n marché ?
Dire. .V. c. Déné ya*tiyé. Je n*éant-
te pa* son dire, beya'tiyé ou/JuM-
tthaii ille >i. |l .lif dire d'un tel,
iHatiii Jiddi ijud«'. .lu dire de
t<iu<>. orel\«iii (^MèdAlio<ie<Ui h«>t>a-
hirttl, e. Kltthi ho^terTh'aP. TU
•* IttJii h«»'t«T/li"at' touiiloiH' kke
te" r le ehrv
li > iiaire. K»!:
<li'-n«-t>senn dHtlisKÏ, c<*rrrgp<nidaii-
»( lUreite, par toi-même.
Directement. Kntthi-na/Jiè.K Ittlii-
iiaxliè bcva-uiviiuli. on y r«. arrive
ditt ' '
te
kk loii nui Ml, (><.
dfi . , i, en drttite /..
Directeur. Tt^ M*liu«iiirl4ifiiii
iwu, qui d'il
titut eu ttfiii
<l.ii, directeur tte truvauj.
Dlri{(er. I.u marche, guid. ■ I»...^
V \IS<Hldi1, iH'tH-lilliu'l, !
\ «"'..«• y «'I, '
yii, l»tHtu/iiiiiya, ^iiNir/ina. (m-
liuuxliittiiA, iMniu/itiddel. Fut., <)•
né *?' ye'!ou«l«li. lM*'touwui, I-
HiHni\a, \^ 'ti>ii>a. '^' > I, </i-
rige-mtti, marche .. oi, ||
,. Vers le hieu. Ilounzun iio m déné
*^ yet^nidiT (ctttnme ii-de$tus).
Iloiinzun lio*a nuir^ (>eftMiM niiiini-
"a kolou, kkasili nidi'iiltlln
je fui» mott /»o«*i/»/« pimc vtm
lier vert le bien, mai* peine mu-
tile ! — //»id. DtMH- nalnn ttclixa-
enni'li, diriger par te» exemple»,
iiattchyaMii, ii '' ' «-nni, nu-
tti'hyaiiiii, natt. /'«i»., iia-
ttchyaer/ni, nattciiya/liinni. Fut.,
nattrlivauunni, nattciiyawa»ni.
Iluuiizon hu'a nouliiiabin ttch\a-
enni li lieddin ilU* ki>U>u. t*<llini t>-
kké^isin (.»ouhnao.' /*our l'ofn- f»nu-
ne direction les b<m» et le
Vi)Us manquent pat, i»m < • „ue
que Tviuj le* tuiviez ? tl Det tra-
vatur, det r ' -e». Tta^si la
i«an di*n«* t ni-/**! 'a«*, hiii-
iiiwlt- 'ai-, 1 |'a«', hinni-
,\i- Ta.-, hf . Fut., eittlii
hinni-zouKa, hiiuit duuh'a.I^ o»"
o*ti\é déné I* Itthi liinni-de«oiin I-
*a, diriiie bien le» tra\-aujc.
Dirimant. 1'
l\ an die h a
f\itta «*yi houiH^l/henn itta dfii^
rl'adfnrti lan de, ualn/ltsini *ao
e'^radenl'ti lanttè illé. le* divert
DIS
362
DIS
rtnpcchcnn'iits s'apposaiit à un
nuiridffc ; si le mariage a lieu
(///(/;<(/ inèine, parée qu'on n'aura
pas voulu révéler eea einpêehe-
nients, ee nniriagr est nul devant
Dieu.
Discernement. Kdrnisodolyan ; yo-
iiiso(lin\ an.
Discerner. YoiiisodinyMii, hèyoïuo-
(ii Icliian, lieytMiiodiii'Ic'hiaiijhèye-
niodiii'lchiaii, lièyeniodilyan,hèye-
nihodou'lc-liiaii. lu'venihohodiiri-
c'hiaii.Sr'kwi heiilin ttè kolou.kkal-
danen tta a"^è tcho, tta a"è ilU'i
tc'lio hèyeniodin'"lchian intclio,
t(}ut enfant (ju'il est, il sait déjà
iViseerner le juste (Je l'injuste, le
vrai du faux. \\ Avoir du diseer-
nenient. pAleiiiliododyan, odeniso-
delyan, edenihodesyan, edenilio-
dinlyan, edenihodelyan, edeniho-
dilyan, odeniliodouhlyan, (.'denilio-
1iodel\an. Eddin ! tta douyetcho,
tta e^lttlii tcho na e'^leouwaltte sa-
nan, ttassi tssenn edenihodinlyan,
ne va donc pas confondre le hien
et le mal, sache n}ontrer un peu de
discernement. || Discerner la vraie
pensée de quelqu'un. Deninni yage
hinni-deddi. Nadaiiel"in kolou,
binni yagè hinni-desni laonttè
ovin, il a hean cacher sa pensée,
j'en saisis parfaitement le fond.
Disciple. "AounePtenin.Jr Vai pour
disciple, "aounes'^tenn. 7/ Va pour
disciple, *^ayouneTtenn. Nous som-
mes condisciples, an'^la "^anou^ou-
nertenn. Je lui ai donné des dis-
ciples, ttasson-neltte tchilekwi "^a-
ouno°Ftenn asla.
Discipline. Ttah otta dene kon-en
e''ltthi liodeneflzhenn walli oyal"ai,
la règle pour le hon ordre d'une
nidisoti. jl Fouet. ''Teltshaizhi.
Discipliner. Dene kon-en orelyon
e°lkkatssel"in adénel"in, dans une
maison, soumettre tout le monde à
une même règle ; e"'lkkahil"in, e^l-
kkaou'l"in., o"lkkalu'lu«r'in. Fut..
e'"lkkatssoul"iii, enkka\voiil"in, e'I-
kka\vou1"in,e 'Ikkahehour'in. E*^!-
kkahehour'in yenizliiu kolou,
slmun tsan-(>iih-eslat)è oyin, j'ai
x'oulu les diseii)Hner, y"// ai perdu
ma i^eine. \\ Soumettre (juehiu'un
à une règle. Dene kkatssel"in ade-
nel"in, kkas"in, kkanel"in, kkal-
"in. Fut., kkatssoul"in, kkawas-
"in. Slioun déné kkal^in asla oyin,
je n'ai pu le diseipliner.
Discontinuer. E'iatsele ttassi hena-
deddi, ou ttassi hededdi ; henades-
di, bedesni ; henadindi, l)edinni ;
yenadeddi, yedenni. Pas., henade-
£)eddi, bedehdi, henade^iesdi, bede-
pinni. F(//.,lienadouddi, hèdouddi,
benadousdi, bedousni. "Anzlies'^te
kolou, e°laotsele la benadeyesdi
ttanttè, tout pressé que je suis, j'ai
discontinné mon ouvrage. || Béni
na-ttla-zeddai, .se reposer, un ins-
tant, de son travail; 7ia-ttla-des
dai, na-ttla-dindai,na-ttla-deddai ;
na-ttla-ze*^ki, na-ttla-di*^ki,na-ttla-
douh^ki, na-ttla-hè-de'ki ; na-ttla-
zeltthi, na-ttla-diltthi, na-ttla-
dou'^l-tthi, na-ttla-de"ltthi. Pas.,
na-ttla-ze£jeddai, na-ttla-depesdai,
iîa-ttla-depindai,na-ttla-deoeddai ;
na-ttla-zeoerki, na-ttla-de£»iFki ;
na-ttla-zepeltthi, na-ttla-deoiltthi.
Fut., na-ttla-zouddai, na-ttla-
dousdai ; na-ttla-zou'^ke, na-ttla-
dewou°kè ; na-ttla-zoultthi, na-
ttla-dewoultthi. Béni na-ttla-de-
Avou'^ltthi, discontinuez, reposez-
I vous.
Disconvenance. Tta otta eleoude-
lyan ille, défaut de proportion , de
convenance. \\ Tta otta e°leoune-
lyan ille, défaut d'accord, d'har-
monie.
Disconvenir. Déné kkaounin^lshenn
ille, ne pas convenir, refuser son
assentiment ; kkayenesshenn, kka-
}enin'lshenn,kkayenin'lslienn,kka-
DIS
- Jt)3 —
I3IS
\riiil/lifiui. P<M., (I^ii^ kkattuiM*-
illr. IL<. ' tuii ill..
/ -M^ kLii< .111 illt-,
M illv. >««liki»\ri
.Jititliii, tu iiir i« /(.
«/une ttm uttmtimtiit Y\[\)vuv kki-
yeiiiiMlr'H illr, kk- '.n'ii ilir.
/*«»., *l«'n«'- kkfV. l'tt illr,
i'm illr. fut., «Iflir
'- ii'n illr, lM*kkr>riii
«loii<«'a illr. lUIibtn u'tiyt* iili<Mi<ii
ktiloii, (k*iir kkii ' ' •iiii illr
(»\iii, "Il «Iriir kt m "a illr
«M ut, nn n htuu . ;(«'f tins
tt* r/«»».w«, U m ^etiir </r
I U II .
Discordant.C.lVnr Kk.i anoddi ille.
(Il pli» fHirhr ixniniif tlu minuit ,
■«•«iii. iidiiiiii. <i«l(li.
hiii, iiiuMliii, adalittliii
illr. /'ii«.,aluMlei«iiini«tt(ie('inni illr.
Fut., aluMiuiinni, adoiissi, a<ir-
«uuniii illr. Driir kka ailiiiiii illr.
lie, tu lu'tiinuwn til'ft
<lifC(»rdantx, l'.rtnn'u-
<iantf. Il Deiir kka-ila-zottiii illr,
oM tlenr kka aduliuuwrivi ill(> : da
hu>ttiii illr, a«lai.4*syi illr ; dalioim
ttiii illr, adai'iiilyi illr ; dalitittin
illr. ada<.irl>i illr. Driir kka da-
liuunttin illr, diii'^l/liik, ta XHtir e»t
ilifCfiriluntt', ou ttf dincour» «ouf
d\»couiaut», taix-tiH. |i I)eiie kko-
ttrliya adaliouwrlx i. IViir kkr-
ttrhya ada<.'iiilyi «lyiii, ta iv>fj- f»t
'./NN*f , ou tu parlin titujourit à /'fii-
cttntre de» autre*, il Da/inzon illr.
da/Jiiioii illr. da/liiiiA>ii illr. da-
aiiinxoii illr. dazliiil/on illr. I)a-
/hindou illr, diiiM/Jiik, tu déttm-
aes, ou ta vnix «'«f affreuM', ou f«'»
ftantles ne valeut riVn, taif-tià. ||
iK'iir Haoudrlyaii illr. NtHlaoudrl-
\aii illr. din'tzitik, ce$n-
faire i-utrndrr ta vxnx i/i
'•/« , i»ii /«•« /uMi'/i • (n»(if)/>orf<i />/'(.«.
Ih&COrde. Orrlvon liotta ririlaou
tirl\aii <iai4>iiiia illr, le fait de vi-
vrt en matn-aue it>i
/. .
Dukuunr. Drii^ VI llaMi akka^n-
'li, oM liaMi immw naya'ti; oLl >
vait'Ii, «•
«Haui lia
iia\M'l'ti; okka^nilli, «i(.«iii iia
>airii. /'u4., ukka\ajJM''ti, (k..ti.
iiayaiTxhli ; okkayafhil'ti. •
' Vli. Vut.\
■ . aou'ti ; okka
iintuMuoti. Siin i>kkn\a^iiii 1 ti
kwalaiittr, rkoutta kitlou, tu a»
déjà iHtMMablement di*eouru : t*e*t
Discour». l>^iH« VM (tit»«i «»kkfi«N ti.
tiH driir ri'
Discrédit. I).
ill^, on fir jait aucun en» de tjuel-
f/lj'»H. ' ^ ' ' " .
koii ! .\/
yrlii<.4*'«da illr, /i n'tu /ot» •nmm
iiiii, ou auvU j'y rennnee.
Discréditer. Ttamà dénr huunzun
aiiioU(.'«rii(ii iiin ttrhvaziii l»o\:i
diirti, lM*vadi'l*ti. lkr\Mdiii ' •
yrxadiii'rti.
ti. /*«*.. \h
*\i. Fut., heyaduu'ti, Itryadou'^'ti.
Hixuizoïi aiiisuu(.>weii«ii uni
tti-liyaun M'xadru.iin Tti, koutta, tu
m'as </»««•; .'
Discret, e. Ah. n 'ay**!'*»» V*i
jyarle ttiujnurs à |>n>/M»» ; 'aya«^i,
'ayaiir'^rti, 'ayaTti (imper». , *a-
va'ti). I*a».. 'ava^iiiiti, 'ava^'iTti.
Fui }-
iii\<
yin a\a«t>uii i ti, ne jnirie fwi« 4
tort et à trax'er* ""f-- «où tou-
iour* di»cret.
niscréicrmcnt '
l>i>».rctn»ji \
K J li'iiff
à i . . . ...... .. ;. — lunin-
jciirnin okka-<k''iié-<iUt.'«f<i<li. Tta-
DIS
364
DIS
neltte setssenn "^kadayeninzlienin
okka-oube-oinni ovin, je leur ai
donné à (liscrétion tout ce qu'ils
voulaient. — PJre à la discrétion
de quelqu'un., cdinni kka-tssou-
(.>e(l(li, (lu'on Imite à sa guise.
Edinni kkat;t)iiueMnik, je suis à sa
discrétion.
Disculper. Uéné kkedareddi, kke-
daresiii, kkedarinni, kkedarenni,
kke(iariddi, kkedai-ouhni, kkeda-
herenni. Pr/.s-., kkedareddi, kkeda-
de£)inni. Fut., kkedarouddi, kke-
darousni. Déné kkedarinni ille ko-
lou, esdinniye adinni, ne te fais
donc pas tant son avocat, tti mens.
Discuter. Tta otta e'^ltthi walli, ou
tta otta ekkoroudyai déninni na-
ue'^tai, ou bien déninni oun"^kane-
'tai, rechercher la pensée de quel-
qu'un pour trouver le juste, le
vrai, ou pour arriver à une con-
nabisance quelconque. Tta ottae"!-
tthi walli sha e°linni oun'^ka-hè-
ne^ta nintcho, pour arriver h une
juste compréhension de Vaffaire,
ils ont di'^cuté longtemps. Tta e^l-
tthi oun°ka e'^lna e'^ikkettlan naya-
tsserti, débattre à fond une ques-
tion pour en trouver une juste so-
lution. Tta e^'ltthi oun'^ka e°lna e'^l-
kkéttlan naya'^téoirti itta, kka-
zhè enkkéyad飻irti, ajiant débattu
à fond la question, discuté Vaffai-
re, nous sommes enfin tombés
d'accord. \\ Vz. débattre.
Disert. Ba e'^le^iye ''oi?win"ao ya1°ti,
qui parle avec aisance, suite, lo-
gique, à qui les idées se présentent
dans un ordre logique.
Disette. De munitions. Ttchyéri. —
Ttcliyeritta berr ba ""tézliiddé,
faute de munitions, nous jeûnons.
Il De vivres. Ttchyéri. Berr oulle.
Dankke. Dankke Teoatsseddé,
mourir de disette, de faim ; ou bien
aussi déné kkéedlou.
Disgracier. Déné tssounkkezhe ye-
nihozhi,yenisshi, yeninezhi, yenin-
zhi. Pas., yenihozhi, yenizliizhet.
Fut., yeniliouzlii, yenihwasshi, Je-
tourner son esprit de quelqu'un.
Setssenn ovnielyan adya ille itta,
betssounkkezhe yenizliizhet, il )i'a
pas bien agi envers moi, et je l'ai
disgracié.
Disjoindre. Ttassi e°le-delye, e'ie-
desle, ele-dinle, e°le - ye - délie.
Pas., e'ie-delya, e^e-deoilla. Fut.,
e'Ie-doiilye*'], e'^le-dovisle"!. Diri
e'^le-dewoulye'^l, disjoignons ces
choses. WDésassembler. E^l-ttchya-
h-lye, e^l-ttchya zhesle, e^l-ttchya-
zhinle, e°l-ttchya-ye''le, e'I-ttchya-
shilye. Pas., e"l-ttchya-h-lya, e^l-
ttchya-shilla, e''l-ttchya-shinla, e'^1-
ttchya-yerzhla. Fut., e^l-ttchya-
£)walye% e''l-ttchya-^wasle''l. Diri
dedchenn'^kale sa e°l-ttchya-zhinle,
disjoins-moi ces planches.
Disloqué. Démis (s'il s'agit de l'é-
paule, de la hanche) : "^a-tchi-pel-
"ker. Sintchennen ''a-tchi-Êjerker,
v7on bras est disloqué, démis, à
l'épaule. — (S'il s'agit du coude,
du poignet, du genou) : eTan-oel-
"ker. Sinla gwot e°ran-perker, j'ai
le poignet disloqué, démis.
Disloquer. Rke-tchè-de^tin, kke-
tchè- des'^tin, kke -tchè- din^tiii.
Pas., kke-tche-de^tan, kke-tchè-
de{?i°tan. Fut., kke-tche-dou°tan,
kke - tchè - fious^tan . Sintchennen
kke-tchè-dewoun°tan sanan, ne me
disloque pas le bras.
Disparaître. Ttassi hènayoude^lni,
ou encore ttassi beyoude^lni. E-
tta^an senayoude'^lni walli, je dis-
paraîtrai tout à coup. Benayou-
de^lni ttantte ahoinieddi, shoun
bin'^^kaouninzhenin, c'est donc tout
de bon qu'il a disparu, puisqu'on
le cherche en vain. Nahoudlé oyin,
il a disparu, n'est plus. Tta nandé
oettin, qu'on a vu pour la dernière
fois. Il Disparaître Kur l'eau. IIo-
DIS
- tû -
DIS
'tMiii taar'li, i/cNi'lir'l. i'itf., Iii>-
*omi I- • ' I. fi'kiii. F.tla'Mii
lliHlIl'oi. • III, tnut à iiiup
imu» /r prniinir» </<* l*iic'. || .Ifii
nutux, (un »cutf: lio'uun (/rruc ;
(pluficun) : lui'ouii (4^1 'm. Du
hii-tt aufti : Iid'oiiii lMMi(i»iirls|ii*r
(un fcul ) : liii'iuiii lM'<»(,tM m |l^■
f /WiDuViir»). Ou c-firorc ; naliouiiU*.
iNriiaJioïKllc làii trhu' «ivaii liuu I-
'm, kkmii w'oun {lel'iiK iikc! Im
handf tU chevaux qui a \ui*Ȏ ici,
jr viens de la perdre de vue. , h'aire
ditpaïaUrc, vz. k\IHK.||.N«' dt'ri)ber
il la vtte. DtMié-iiN-ttitiNa-hozluT.
Be-nâ-ttchya-liossluT, je me dént-
he, ou me tui.s dérobé à sa vue.
S»"iiHtti*hyuho"KlHT, i7 s\'st dérobé
Il tiitl .Ut".
IMsiparate. FUioulion ahottin. dix-
semblable. Il Debazin ille, qui con-
traste désagréablement. F/llm/.in
il le tta-vsi, f/i «>.«<•» disparates.
Dispendieux. Ilotta ttas>i laii kkf-
liozlii, qui entraîne à de grandes
dépenses. || Dinl'ti. coûteux. ||
Personne d'un entretien dispen-
dieux, iM't'aii ttas>i 'laii kkfluiyJii,
(jKiur lui un déjtensc hcauctnip).
Dispenser. Aiiavt*nihoulzhtMin, ana-
yenisxhenn, anayeiiinel/Jienii, ana-
yei)iyil£)iei)ii, anayenie(.'ilz)u'Mn, a-
nayenioirl/henn, aiiayeiiiyelièhil-
xiieiiii. Pas., comme le prés. Fut..
aiiayenihuul/)iiii,aiiayenihwa>zliiii,
aiiayeiiihwounl/hin, anayeniytiul-
zliin, Nou VI et<ala^'inna 'a iiin
kolou, tta kkaliul/lier aiiayeiieiiil-
ziieiui ikkela ! Tu dei'ais travailler
ax'ec nous, mais le maître t'en dis-
/'« fi*( .
I disperser. Diviser, chasser de cAté
et d'autre. Kn'keflal'a. e'I'ktMks-
"a, ei;. • ■ .-l'a,
eM'ke«la. w eT-
'ketiaou I 11. li've"! a. Pas.,
»•'! kf(.**l "a, . . i.*,. I a. Fut., e\'
'ke«la«al'a, el'kwia»»»*», eTkt-
(Uwuuirl'a, !• rkr«U%uu1'a. e*1-
'\(Nla»uul"«. Oii
kkfiiiMi 1" Ikrl'a, »• I .
iM'I'ii. • ' a, r I krii n.i*a».,
(*l'k«*tiu i .. . il keiirl'M, ««'ri'- • '
%. fM<.,e^l1l»-iiar«. rlkr^
Ou'. ' :
'a
on les dispersa, les nnt en lit ruutr.
Il l.e vent disperse les gratn» de
sable, niltuitta hlini itirtan ovin ;
itu bien iii1ts»itta hIuii iu-Itlc/Ji
oyiii, jHir le vent le sablt tmirUd
Itniiit .
Disponible.. lrA:<rif. Kkaziiè tMiilNi
Ix'kke tishi «t-'l'aiii, l'argent qu'on
. place sous sa tête; (i«'s*aiii, «liiil-
"ain, del'ain. - Ou encore kka-
rhè tsaiiha ' ;. l'argent
qu'on a li: l sous la
muin^ lM'kke(iei»ni, Itekkedinliii,
yekke«leliii. ! l'hTi» disponibles .
bin kardslia^ic lM*kk(-luMii-<i«li.
Dispos, fltre dispos, bien iHtrtant.
Suuuu<.>eiiim, M>u^>siui, •«uu4>iiiiia.
souoenna, M>uoid(la, souioutitm,
iiM)uhe(jeiina./'â«., soi t. >ou-
piniiu. Fut., Muioi. tiou-
(OiiMia. Suiitieiiiia iiadbii, kouttjt,
je su'ts disptt» de mmveau. — Ou
bien encore iiatssesoucehcla, se re-
trouver dispos, uAHiuetlie'-da, na-
souf/liinda, na.M»U(*hda. iiavMM*-
/liid<l)i, iiaMHn -• \ .•-
/Ii«-«da, koiitf :i. , '-
sablement < l'rft à l'action.
'Vtassi o'ik tnii- ,iii/c lui illf, ne pas
craindre, ne pas reculer driant
quelque trirvail, tpieltiue fatigue
que ce soit ; t*<le ao<it*siii ill»*, f<lt^
'aociinlni ille. etie'aode'^liii ille.
I^ *a e<)e*aode1iii ille ovin, i7 est
toujours dispos pour le trai'uil.
Disposer, .irranger dans - fi
mdre. TtasMi M'iiilyé,
«èiiiiiinle, s^iiiyillf, !«èniiul>é.i'<i<.,
itènilya, N^iiinilia.Fuf .,M-iii«alye1.
sèniwsitlet. Diri urelvtm ^tèniwoul-
DIS
3W>
DIS
yi' I, ilisposoiis hicii /<)*//<>• ces cho-
ses. Il Séiiiounondi. sèniounesiii,
sèiiiouiiiimi, siMiiyouiieniii, sèni-
ouiionidcii, st'iiiouiieiiouhni, sèni-
lièyoïiiUMini. Pus., sriiioiintMidi,
sî'niouMeiiiniii. /•'»/.. soi lioiioudd 1*^1,
sèiiiouiiousni'l. sèiiioimewoiiimi' 1.
Kkiizliè orrlyon sèiiiounoiiinni ou-
snn? As-iii hicn dispose toutes clio-
scs '^ Il /)(• mtchjuc chose. Ttassi
tta ahwasle liouninzlionin, ekwal-
"iii. Setsaiiba tta ahwasle yeiies-
shenin, ekwasla oyiii, j'ai dispose
de mou argent, en ni fait ce (jne je
voiddis.
Disposition. Tta dene Vhou'r'an.
Tta al)ehou"l"aii itta. c'est que
telle est sa disposition. \\Il est dans
une bonne disposition d^esprit,
hounzon ayeiiinzhenn. || Son âme
est dans un triste état, bedaiiyinen
saTta shè"a. || Oslini betssenn
dourzhyet, il est endurci. || Qui a
des dispositions pour la c])asse,chi-
'"tou.s"a yeninzhenin, qui ne pense
qu'à tuer, (ju'à cJiasser. \\ Il a des
dui})ositi(>ns pour le travail, la gan
onttlazhè aiittt-. || Il a des dispo-
sitions pour le tnal, bedyere oba-
hèzhet.
Disposer. Préparera (juclque chose.
F/ltthi heyenize1"a, ])eyenides"a,
beyenidiiil"a, yeyenidel"a, beyeni-
dil"a. Pas., o'itthi beyenize£jel"a,
beyenideoes"a, beyenideoinl"a, ye-
yenideoel"a. Fut., eHtthi beyeni-
ze\val"a, beyenidous'a, beyenide-
wounl"a. Hounzon leoazhi "^a ya'^1-
'tiy e'^ltthi otssenn yeyenidel"a, le
prêtre le dispose à bien mourir.
Disposer (se). S'apprêter à. Tsse-
"taoe sehodde, seesde, senedde,
seerlde, seidde, seouhde, seehedde.
Pas., tsse*^taoe sehoudya, seestya,
senedya, sehodya, sehidya, seouh-
dya. Fut., tsse'^tac)e sehoudde, se-
wasde, sfnvouiKJe, sewaddé, se-
woiidde. "^Tessai hèni seestya, kou-
tta. /' ai (ail mes prépantlijs de dé-
part, je suis prêt, '"l'inyai hèni .nc-
woinuic, dis))ose-toi l'i partir.
Disproportionné, ée. ET'antte, de
grandeur, de ludeur //j('^'r//('. l| F/1-
bazin illc, .)// c'Idzeiin ill(',rji)/j n'est
I ]>as en proportion, en rapport. Eyi
eTawadzhin yeninzhenn ittaa? t'"l-
dzenn ille si, tu veux accoupler ces
choses, on ces bête^fi ? elles sont
dis}) ropo rtion n ées .
Dispute. F/raiiya'li, ou c'itsseiui
ya'ti.
Disputer. Quereller (luehprun. De-
ne iiiux ya'^ti, ou dene tssenn va*"!!,
yas'ti, "yane'^rti, yaTti, yaiFti.
Pas., ya£)e''ti, ou yayin'^^ti, yaoi'Tti.
Fut., yawa'^ti, ya\vas''"ti, yawoun'l-
"ti. — Se^ian yane'^Fti oyin, edla£)e
'"ka itta? Tu nie querelles toujours,
pourquoi donc cela ?
Disputer (se). F/ran ya'ti, ou e'I-
tssenn ya'^ti, vaiFti, vaouTti, va-
he^Pti. " Pas. , ' eTan, ' ou e'itssênn
yaoe'^ti, ou ya£)in'^ti, yapirti. Fut.,
e'^ran, ou e'"ltssenn yawa'^ti, ya-
wourti. ETan yaou^r+i ille koloii,
ne vous disputez donc j)as.
Disque. Ttassi debanzhi de^kali,
corps rond et plat.
Dissemblables. EHkkettchya iio-
ttin, (riq^parences différentes. \\
E^leliottin ille,gj// n'ont pas niêtne
apparence. \\ Ttassi e'ikkettchya
hottin, différentes choses, clioses
dissemblables.
Disséminés, ées. Ttassi eTkeoelyn,
choses dispersées. \\ An^'lkkehou
ttassi ''adadellai, clioses se trou-
vant çà et là. Il AnTkkehou '^a-da-
yé-hoderzhlai, maisons dissémi-
nées.
! Disséminer. Ttassi eTkegJelye, el-
''keÊ)esle, eTkepinle, eTkevelle,
e^rkeilye, e'^rkou'^le. Pas., eTke-
oeha, e*Tke£)illa. Fut., e*Tkewal-
yei, e''l'^kewasle'=l. Ttassi eTke-
wounle*^! sanan, ne dissémine rien.
DIS
Jb7 -
DIS
l>lft»cn»ioii. KlkkKIrJi)!! Iiuunrl-
I , ftrt m ité*tutttré. u K'Ir-
.M ' '- "'• "'«riM»ir fNi* /«•»
if$ •rfffimcMf*.
I > illf , VÎT cttm-
'M»»cntiincnl.K. Ikk«-itch>tt liiHiiirl
/ iii-iiii . ■ '• •■)< f "f •/.
IMft»cqucr. I >< .<• iiii-4lkli<»nii-4«((ii/Ji,
0 . ■ . -Jm-
(lriH*-iin-4l^i«*iiM-4*(tM<ii, KiiitlN/Ji.
h'tit., (iciif-iiii-4i<J)fiin-t<«attiuJi,
ii«a»(liuli. ltr-iiiiMi>hfiiii (,i»uu-
I>i»&ldciils. I rnUyeiiilmul-
' m. Il Dutiiirutf en trligii*», tnUni-
lutn «inMUKrl lt\i.
l>i>Mmulcr. Cacher m pttmée^ au
«( • jttute*. IIouiKMi/lifiiii, liuunei»*
siliciin. ( Ilttuiiiii/liiii fit l'hahitucl
dt- lioiiiutlxiieiiii, ft n'a «/«■ fnnne
pn tpn tiu'au prêtent ^ lequel te
ioniutiue exactement comme le
prtutit «/»• luiunedzhenii, arec
cette tlifférciii-f c/iic' Ui tcriiiinai-
viri « «f en in et non en fiiu). H Vz.
( \( liKJt.
I)i>simuler (se). .SV cacher ^ et au*ii
iii«M"(u/«T. h>iou/e<lzluMUI, tnlou-
ni-^<i/lii'iin. i*4l(»uiiiiiii/li<*iiii, i'<lctii-
II. ij-
in- ■ II,
(laou4lciie<.>i<ljtlieiin. Fat., et.vsou-
«h-nt-«<*<'/l'i»i.<»iick'iU't*Mlitliiii.f'M/.,
«t ^s4ni<lt-inv', til/Jiui. oiiticiiewa»-
iit-)i<]/iii, e<leouiie/lii(l/iiiij, iN|«t»u-
IUIuIkI^II. Pat., lKiiH>U/4'(,4Mi/J|ill,
<-<i«-titiiKijeMizJiiii. Fut.. «It-ouie-
y'"((f ./K.r f. I 'iche*-tu fie nu*i f
Oiskipcr. Unmiter follement. |)^
iiiniii juiiifii kke ttH^M Vf saii-na-
t^»»-/li«-ri. tta>^i « I l. kl- lio/îii ;
v^ui-ii.-* >.-N]»«r. l»k« iiii-si,i . ,,, 1.4.
lM*-*Jirr, Wv titMUi'l-tîi ; >^»i, i,.»
llirr, 1
Mil- lia
Mlt-IKi
MUI-li.
Fut., .1-
xlii ; wiii-tm-»«i»-«iirr, kkr-Éiou»-
iktii. Fxliniii uinrn kkr LtrlMaiilta
un*l>uii VI Mil iiiKin/licr uvin. ou
IwImiiiIni ' >-r
o\iii, il a (e
•«I fortune.
Diislpcr. l ha*ter. Im UtiMuin a Utt-
»ipé num chagrin ^ 'konii 'tour «r-
(.XI '•.« iiiiivuu u\in. (Tmuu-
»... .;.
Dis&ipc. ce. An laiilli Miitic lili-, qui
• m »att pat t( tenir tranquille. H
Kkcdxiieiiouii iMnMlcI'iiii illf, tuu-
juurt en >■ it. |-^lrri«ll^
nirlitiiin I
touioiir* I
Dissolu. Ia
livrer à la
dinTuI,
'cMltftWHrl'll'I.
•iodon '
•ni. I
il If, écenelé
nrnt .
il, 'o-
«Ku- 1 » I, )Mif..|| aT,
oiMMiel'n'I. Fut.,
A oiiii !•
1, mm-
waliie oullf, kuiitta, il est irrémé-
diahU'mcnt dt%ntlu.
Dissoluhie. ttmtrat. Uotlfl^t^iou
f '• ti ill«*, mcttrtl. ntntrat
«<■ . »•>/( '■xliiU. lltitlflxc-
Hou f'Ikki I illr itta, na-
hu.s<*hii UuKi. -111. tHttre arrange-
ment n'ayant pat iti ferme, je
/»UI» /« K'f J'ê.
Dissonant. 1 .va, ttrhy^-
(U-4Mli'^lchm, infiir la vttir fausse,
tiétngtéahle. Il IVne-kketIrliya »-
<ia-<>-..'»'flvi. a-<U-c>e»»\i. avtûr la
IHtix / ' MH
ille a i'-
tnnnri >n
ille, <K ..^ -Ir,
tlitctirtlante.
Dissoudre. / le
DIS
- 368 -
DIS
ne'^rin, ye'^rin, liiloin, luni'^nii,
HieyeTin. P(/-s'.,peloiii, oi'T in- /*'"'•,
waU'in, was'in, woiml'in, youTiii.
Diri nadiddé 'ton yé woun'rin
oun'lton, woundan, tu prendras
cette médecine, (jnnnd tu Vaurua
fait fondre dans reau. \\ Vz. dk-
CO.MPOSKR.
Dissuader. Nanettenii, nanes"enn,
iiaiiin'enn, nayene"enn, nani-
ttenn,nanouh''enn, nahèyene"enn.
Pas., naneyettenn., nanepi"enn.
Fut.,nanouttenn, nanous"enn.Na-
iieoi"enn kolou, shoun tssanda-
zheslape, j'ai voulu le dissuader,
mais j'ii ai perdu ma peine.
Dissuader (se). Mutuel., na'^leze-
ttenn, na*"lenittenn, na'^lenouh-
ttenn, na'^lehenettenn. Pas., naie-
zeoettenn, nalenepittenn. Fut., i\a-
'"lezouttenn, na'^lenewouttenn. De-
ne nabin slini kke daetssedoul"ai
ttch}a na^lezettenn dene "a horzh-
"an, Von doit se mettre mutuelle-
ment en garde contre rentraîne-
ment des mauvais exemples.
Distancer. Dene£)an ye^teddi, dene-
yan "^tessai. Pas., dénépan ye^teh-
dik, dénégan "^tiya. Fut., dene pan
ye'^touddi, ""toussa. Nou^an ''te
wounya sanan, ne nous distance
pas, ne nous lais~<ie pas.
Distancer (se).j¥i/f«cL,e''lkketssed-
de"^!, e'^lkkeidde^., e'ikkeouhde^,
e°lkkehedden. Pa.s. ,e'lkketssehdel,
e'^lkkepiddel. Fut., e'^lkketssoud-
deH, enkkewoudde'l.
Distance. Ani^lslia ; anHshahe ; tta-
ani'^lsha. Yoowè otssenn anHsha,
d'ici là-has la distance, aussi loin
que dHci là-has. Tta ani'^lsha ekko-
resyan ille, je ne connais pas la
distance. Ekwani'^lsha, il y a cette
distance. \\ Distance dhinc rive à
Vautre d'une rivière, d''un lac, tta
nadepin'^lsha. Dès tta nadepin^lsha
ekkoredyan ille, on ne connaît pas
la distance d^une rive à Vautre de
la riiHère. Ekwani°lsliaho, à cette
distance. \\ A distance. Faible,
convenable. Sopa ani"lsha. E"!-
tssenn sopa ani^lsha oyin de, e"!-
kkénayénipeldé laosan,.s'i?s ne so^nt
qu'à une faible distance les uns
des autres, ils chercheront à se
nuire. \\ Loin. Nizha. Edéttchya-
zin°tous"a ; nizha naliwazher, je
veux nw débarrasser de sa présen-
ce,qu'il demeure au loin.\\ A égale
diMance. E-^lé-nil-sha. Ei-^ad('.
Ei-°adè hou-ni-perzhnik, ou e^l-
''adè shella, se trouvent à égale dis-
tance. Dyan otssin eppézé "toué-
tcho, ttlo° detssi-azé ''toué-tcho
otssenn e''lé-ni'^l-sha oyin, les lacs
des œufs et d'oignon sont à égide
distance d'ici.
Distant. Ani'^lsha, ani^'lshahè. O-
nerzhnan dedchenn ani*'lshahe,(iis-
tant de dix milles.
Distendre. l)e"anze hounintti, hou-
nestti, hounin'^lti, houniltti. Pas.,
hounintti, houni'^lti, hounin^tti,
youni'^ltti, houniltti, hounou^ltti,
hèyeouni'^ltti. Fut., houtti, hous-
tti, "houwoun^tti, you^ltti, hou-
Avoultti.Ttloule de"anze houwou'l-
tti sanan, ne distendez pas la cor-
de.
Distiller. Tomber goutte à goutte.
°Tou didshi ; dedshet. Dyan ho'l-
yape tssin "^tou dedshet ikkéla !
Voilà que de Veau distille de cette
voûte.
Distinct, e. l'Y'lè ille. Tthi shanin.
Nopwè ttassi shellai, e'^lehottin ko-
lou, e'^lè ille, ces choses, que voilà
là-bas, sont semblables, mais dis-
tinctes.Diri edittlis yopwè lahottin
kolou, tthi shanin, ce livre ressem-
ble à cet autre, inais il est distinct,
c'est un livre différent.
Distinctement. ETan shanin. Yo-
pwè ttassi shellai,eT^an shanin nes-
"in, ces choses que voilà là-bas, je
les vois distinctement. \\ Voir clai-
DIS
- 3W -
DIS
renient, tAxè iiettiii. 'l'une nec'iii,
fr Uùrcitu-ut . If Vrtmnncer
i/iv <ri/. licMi'tiy V.V.V 'tou
neliii. // ftrtimmct distinctement ,
lM'>n'ti>f IwLf 'tiui nr'lni.
I>islin)(ué. lUVt^Inac lifiicn, Unm-
nu fithu'tiu.r, hi*nfah*nnt. || A'flii
<l^ii<*ii, htnnnif huii t/oiit'. Il DtMu*
'•Iciye, homme sup^rirur pur le
talent, et fuir f<»n« le» nvantagen
phtifique» et moraiu .
Distinguer, loir tlirtinctnnent.
K(iiiii-iia-<»-<.'«t'iii''M, iiuiH.'Mi I t*«MM-
t»»'inM*ii, naot.w iiiM'' M, I !«-<>-(.<« il"».
/*<!*., kuiiii-iia-o-(.'winxht*t, iimm»-
(twilKiiet. Fut.^ kouii-iia-ou/Jii,
kiHjii-iia-tuisshi, na-Honii'^lshi. ()-
'tiye kuuii-i)a-»(iuii'l>hi, tâche île
bien voir ilistinctctncnt. || Enten-
dre diitinctement. K<)un-(ia-«l»t-o-
pwin''a, <la-<l/ii-t»-ewi'l''a (kouii,
conniii»»ance, perception) . Pas.,
kouii-<ia-<l/jiM>-t>winzlift , (la-<l/jt-o-
ywnshet. Fut., kouii-<la-(i/Jt-(Hi-
zhi, <ia-<i/a-<nis.slu. {Dun.s le verbe
précédent lia représente Firil ; et
dan» celui-ci litu, /*om7/f, /'oiiif) .
O'tiye koun-<ia-<lza-*>-t-wi Islu't il-
le, je n'ai paf entendu di»tincte-
inent .
Distinguer (se). Déné "anhoiittf.xt*
niniitrcr supérieur aux autres ; <ie-
iie 'aiistte, (ieiu* "aii-iiettè, diMié
"aiittè, délié "anliittè, déiié "an-
ouhttè, délié aiiliiiittè. Pas., délié
"an-hu-t'inttè, déné "Hngitïè.Fut.,
<léné "an-lio-wattè, déné "anliuas-
ttè, «iéiié "aii-wouiittt', déné "an-
«atté. Délié anttè, i7 M' dixtin-
tîue. Il Délié 'an-iioniif, «iéné "an-
Hne, i\énè "an-neiine, déné *an-iM*.
Pa$., dènè 'anze ahoudya, «lene
"aiize ustya. Fut., déné "an-liouii-
iif, déné "aii-waMif, «léné 'an-
«ouiine. Deiii* "aiiwuuiini' illc. tu
n'en feras jta» plus que les autre.
Deni* 'anw ane<iya konttè, tu t'es
fitlitnent distingué. ]\ Déné "an na-
\iuti\rr, naliuHithrr. Pas., liàoà 'an
liahuftlifr, déiié'aji llnut\t^'^•>\l*^r.
Déné''ttii nao/iiin'JHlirr ikk<-lu !
( oniiMi- tu t'es distingué !
Distraire. Déninni 'fini, in»u»s€i,
influencer, tmuhlcr l'euprit ; *e»*»»»-
ni, '«'"inTiii, '«•"eini, 'è'iliii, 'è-
«Hi'lni, 'e'IifMni, Pas., V*i*t4-lni,'i^
'et^iini. FM/.,V'ouliii, f"«HJKiii,'t»-
'ouirini, VfiiiMni. 'I't« f«littlik
kkfiiitxslifr (t4*4idaii*'n, Ne'diii
o\iii, dès que je me uiit.s à l'étude,
l'on me di»trait. Ii«-iiiial>in amih-
ttiiitta iiuuiizun «ittcliNa l>euuini
«»\in, pur vos maux'ais exemple»,
ix»u« le détournez X'er» le mal, ou
. /(' pimssez au mal. TtatsMMin ilh*
l)è"mrini oyiii, l'on* ne faite» que
le pousser au nud (du côté où il
tic faudrait pa.^). Il Quelqu'un de
se» chagrins. Tminiii deiie (<an y«-
"aiii'n fianettfnn, «iaiu*s"eiiii, da-
nin"('nn, daiiè''t*nn, daiiittenn.da'
nouir'cnn, dahein'''enn. Pu»., da-
nei<ettciin, danepi'enii. Fut., da-
nuutteiiii,danous*enn.Se(,<an tssiii-
iii \t'"uneii danc(.>in''eiin, kkaziiè,
tu tn'a» distrait de mon chagrin,
furl heureusement .
Distraire (se), 'rv^inni tti-itya «kI*'-
z«*liii, eileneNni, «leiiinini.tHleiiei-
iii, tMieiiilni, tMieiu>uini,e«ielieiiei-
iii. Pa»., t-<lez»*«.<fliii, t'«lfiu*#.«»sni,
»Miene«.)iiiMiii, »*dfne.,ieiiii. Fut., e-
d(*/tiuliii, tHieiiuuHa>iii, e<ienuu-
wouiiMiii, «ientiuwaTni. Settchya
o'te/liet itta, tNsinni ttrliya ede-
iie-tni tta asttin, je me distrais de
itton ennui. Mutuel., tsHtnni
ttthya eMewIiii, i»ieiulni,e1enou*1-
ni, e'IehwieTni. Pa*., elespi^eliii,
enèiufilni, e^lriUN-ouTni, eleheiie-
(if'lni. Fut., e If /oui ni. e liMu**nml-
III.
Distrait. Nani'uun •.«•ttai déiicii,
homme sujet aux absences d'es-
prit. Il Ktta'an d^né nanl'oun,
nutmentanément distrait. | VâÏv-
1>kikjoi>«ji« f raavki» aMMiugaaM.
DIS
— 370 -
DIV
"^leddi illé (léiioii, liamuic incons-
cient, qui n'a conscience de rien.
Il 'l'tassi ttchya-yennai déiicMi, qui
oublie tout.
Distribuer. lié partir, sentir, lîe 'ta-
t'ddik, I)i>'"tasiuk, ho'^taiimik, yo-
taeiiiiik, hr' laiddik. Pas., ho'tali-
dik, he'tazlniniik. Fut., he'taoud-
dik, he'"taoiisnik, be'^tuounnik.
""Loue "^lin "tainnik, distribue le
junsson aux ehiens.]\evr dene^tain-
nik, sers les hôtc-'<. Diri orelyon
noiineii he^taoïinnik, tu distribue-
ras toutes CCS choses à ces gens. \\
Naeddik, nasnik, nanennik, naen-
nik, naiddik, iiaouhnik, iiahèen-
iiik. Pa!^., nahdik, nazhiimik, na-
zhinnik, naerzhnik, nazhiddik.
Fut., naouddik, naousnik. Nanen-
nik, ou berr nanennik, sers les hô
tes. Il Ttassi dene "^talye, "tasle,
'tanelle, "^tayelle, 'tailyé.P^/s./tah-
lya, "^tazliilla, tazhinla, "^tayerzhla.
Fut., "^tawalye, '^^tawasle, ''tawoun-
lè. Ttassi ""lan déné "tahlya konttè,
on a fait, certes, de grandes dis-
tributions. Il Distribuer en échan-
ge de quelque chose. Ttassi déné
■■ta, ou déné oan nalyé, naslé, na-
nelle, nayelle, nahilyé, naou^lé,
nahèyelle, ou nada3'elle. Po.s.,nah-
lya, nazhilla, nazhinla, nayerzhla.
Fut., nagwalye, naowasle, na-
owounle. "^J'tassi "lan nazhinla kon-
ttè, tu as fait, cei-tes, un grand
nombre d'échanges. \\ Habit., tta-
ssi dene °ta, ou déné gan nanalyi,
nanasli, nananelli, nanayelli, na-
iiailyi, nanaou^'H. Pas., nanahlya,
nanazhilla. Fut., nanaowalyè, na-
naowaslè. Tthi tsamba noupan na-
nahlya kwalantte laosan, nous re-
cevrons encore, quelque beau jour,
sans doute, de F argent (au retovr
du traité, au retour de notre an-
nuité). Il Répandre au loin. Dene-
'^ta-na'^telyi, "^ta-na-^tesli, ''ta-na-
""tinli, ''ta-na-'tclli,''ta-na-''tilyi/ta-
ua-'tou'li. Pas., dene-' ta-na-'^teye-
lyi, '"ta-na-*'tet'illi. Fut., déné-''ta-
na-'toulyi, ''ta-na-''t()usli, 'ta-na-
"tewounli. Ttaneltte ttassi betssi-
hin, orelyon dene-^ta-na-ye-^telli
oyiii, tout ce (pi'il avait, il le ré-
pandait en (inmônes.
District, lia ha yehorzli^aiii, tout
le ])aijs dépendant (Fun grand
fort. '
Diurétique. Tta betta déné leze
'^lain, ce par quoi il // a bcaucou})
d'urine.
Diurne. Mouvement diurne de la
terre, nih flage dzinekke an'^lanin
niholtthi, qui fait sa rotation en
un jour. Il Dzin dinnezhou ttassi
ho'^lé, faire une eliose dans le cours
du jour. Il Dzin dzedeltthi, oj/ dzin
dzedettai, variations dans la. lon-
gueur des jours, selon les saisons.
Divagation. De Vesprit. Deninni
dzede*^^giz. || S'écarter de son sujet,
parler à tort et à travers. Deninni
dzede%izi, eyi kkayadin°ti, expri-
mer, proférer ses divagations.
Divaguer. Dzede-yaoune^ti, yahou-
nes'^ti, yaounin°Fti, yahoune'^ti,ya-
ounirti, yaounouTti . Pas., dzede-
yahoune£)in'^ti, yahounet>iTti, ya-
yahouneÉ>in''rti, yahouneÉ)inTti.
Fut., dzede-yahounou'^ti, yaou-
nous'^ti, yahounewoun*^rti. Dzede-
yaounin^rti, din''lzhik, tu diva-
gues, tais-toi. Il En vaines recher-
ches, oun'^ka yaoune'^ti. Sha shoun
oun'^ka yahounetnTti ovin, j\n eu
beau chercher, je n'ai fait que di-
vaguer.
Divergent, e. Opinions divergentes,
e°leXyenioweT'a iîle. Ttassi "tin-
o-win*"l"ae, quelque chose qui va.
en s'écartant.
Divers, e. Ttassi e'ikkettchyahe, di-
verses choses, différentes choses. \\
E^lkkettchyahe nehnen, divers
pays. Il Elkkettchya ya^tiyetta ya*"!-
'ti, il parle diverses langues.
l)l\'
- J71
\)\V
Dncrfir.^^'aV'*''' l^»** itfliti, iit*Kni,
iiiiriiii, yi'iH*'liii, Mrtilni. luni'lni,
lifXtMir'liii, «lii\t'nf lui. /'li."., in-i«l
ni, nt\>i'lni. Fut., noiiliii, ou iit*-
«aliii, ii«*«itiiiu, iifHiiuii'liii, \ciir-
«r«1ni. Diri cJyaii «iimiin iNHidel'
'«II, iu'«oun*1ni, tlivcrtit cet
hummc intU. || Di'mu* Miuii'nlf 'ka-
ya'ti. 'kMMl^'ti. 'ktixaiiTIti, kn-
yal'ti. /*<i»., 1ii>a4>in1i, "kiiyu-
piTti. Fyt., 'kayawa'ti, 'kaya»aK-
*ti. Diri es'ti'ô heiilin, l>os<Hin''aU*
'kayaiiiTti, ilivt'rti" ut Utnnuw af-
fiifî^. Il l)t'lnunu-i îi son \>rt>ftt.
TtiiNSi t>aiiba 'tahoiiiiloun tnie-
taspiin cleye<ielye, détimrurr vrn
soi-même tiuilqu'ar^cnt ; iIimIcsIcv
(le<iiiilt', fifxtHJelle ilt"<iil\i'. Ptm.,
li(*<lt'l\((, «lf<ltv»illn. Fut., (it^ioul-
Vf'l, «ltMll)U>ll''l, «i«Nlt'WOUIllf'^l.
Tsanha "^lan e<ietRseiui <it><leitiiila
konttè,i/ a diverti, ccrtcf, </«• finn-
set iommeg d\irgfiit. On pourrait
dire aussi tta?tsi tsiiiiha "^taliouji-
louii, yeiiiialit' /('"in, ou ivi'"iii,
d*un certain argent, i*<»/fr une
partie: nes^in, ou eues * in ; nin-
"in, ou eiiiii"iii ; n^^iii, ou enè''iii.
Pa*.^ /erzli'iii, i^'in, tni eiii"!!! ;
iiiii*in, ou eiiin"!!!; iierzli''in, ou
enerah'in. Fut., ezou'iii, enous-
"in. Tsanba 'lan iiiii, yeiinalie
eiierzli'in, des grosses sonnnes
qu'il y avait, il a ro/t- une partie.
Vz. |)II>\IMI)KH.
Divertir (se). \ . réfl. K<l«/Aliii, e<le-
lu'xiw. Kuutta, 'oiies'teiin tta, e<le-
iiesni tta asttiii, forum*- je m'en-
nuyai», je r h«, || Mutuel.
K'If/fliii, • l". se i»is-
ll( MKK .
Divertissant. Ikt:.. » Im, ce qui
aiiiute, divertit. || K'K'jeeliii. «inu-
nement mutuel. \\ ' F/l (^t•ne-tt4•ll^a-
ho-'tou"a ille, qui empêche, eha^se
l'ennui. || 0(Min Houuuddi, f/ui
prête it rire.
Di\ertisscmcnl. Klizelni. S«n-na-
thM^Itle. (Vue ptrutnne uuU) :
»<l«A-lni. Saii-n i* ' ■ t .
Divinité. Tta 1 1 limirilifi,
ce ipii fait que Duu r*l Dieu, FF.»-
tener (/h'ific.
Diviser. Séparer par itartirê. N«-
<li*i\i', na«le«kle, iiaiiinle, iiaye<iflle,
iia<iil\t<. Fat., iiailflilva, iia<iilla.
Fut., naii<Hl|\<*, llrt«^OU^I^'. ll.»<le-
«oiitilé. K/iye<le dynii iui<l«*hl\ai
iiaiiiiile. dri'i*e ce* troupeau de
Infuff. Il Par partie» égale». Kla
iiiMi«*lve. n«*l«»x|«'. ViMi'lu iM'kkf/iii
tt ^
fil. . •!<>-
* tre défunt père en portittn» éga-
les. Il De* choses menue». Na<l«*-
dzai, iiadeMl/ai, tiailiii(i/ai, na\e-
deiiyjii, iia<li(l/ai. Pa»., iiaileli(i/ai,
na(ii<i/.ai.f''u/., iiatiomi/iii, iiudim»-
(izai. Dyan ''lez f»hc'<l/jii, nadiiHiuii,
dii'ise, partage ce ta» de hlé. |t Kn
coupant. Natta/Il, iiastta/Ji, iiane-
ttazli, iiavetta/li, naiiitta/ii. Pa^.,
na(.iet ta/il, iia^>ittu/ii. Fut., iia-
(«wattazii, iiao^a^ttazl). Diri iiane-
ttazh, divise ceci. - Ihid., quel-
que chose de petit. Nadettazli,
nadesttazli, iiadinttazl), iiaviNle-
tta/i), iiadittazii, iiaHitulitta/Ji.
Pas., nadelittazl), iiadittazii, lia-
dintta/h, na\e<lintta7h, nadeziii-
ttazli. Fut., iia<iuiitta7li. iia<louv-
ttazh.Diri djie trlio' "t 1 mi
nadinttazli, (/iti>« t •■/^ • »i
trttis parties égaler. — Ihid., avec
une huche. Nadshi'M, iias^lsliei, na-
nedshe*^!. NadedsJu* I. nadt^MUIit- I.
Il Dinjoinilre, ." ' " . *^/hi-
rt'r par lot y. l'. «•, »-'|-
ttch)a-zlieH|«',«' |-t»> Ie,e1-
ttcliya-xe^f, «-'l-ttii.... ....>i«, e'I-
ttdiya-*lio»rif. Pa$., t'I-ttchxa-
dehl\a. e'l-ttrli>a el-
I tchya - dezliiiila, i .i - y^-
«iendda, el-ttrii^a-dezlidya. Fut.,
t^'\ - ttrh\a- doul\e'l, e I - ttrhya-
doiiikle'l. Diri tsariiezli kkani h«»ii-
DIX
- 372 —
DOC
wertajjè e'I-tlohya-dewoulyo'l, </j-
visons ces fourrures que l'on l'ient
ilc compter.
Division. Scpuration de personnes.
F71ttchya tti-hyaluiilii. || Division
des espnts, e'ikkettt-hya adahou-
ninzhenin. || Dis jonetion, partage,
ttassi e'^lttc-hya-delyé. || Divisio'n
d'une chose, en la coupant, 'l'tassi
nattazh, ou nadetta/li ; nadshe'l,
ou nadedslie'l.
Divorce. Tssékwi "an^teddo.
Divorcer. Tssekwi "an'^tedde, "an-
tesne, "an'^tiiuie, "aiiye^tenne,
"an'^tidde, "an'^touhne, "anhèye-
°tenne. Pas., "an"tehda% "an°tin-
na*^, "an'^tinna% "anyeherzhna",
"an'tezhidda". Fut., ''an'toudde,
"an^tousne. Tssekwi "an^'tinne sa-
nan, ne divorce pas. \\ Mutuel, se
laisser l'un Vautre. "An^'leseilde,
"an'=le''tiddé, "an^e''touhde, "an-
^le'^tedde. Pas., "anneRehda% "an-
'■le'^tezhidda% "anle'^touhda^ "an-
''lelie'tehda''. Fut., "an'lesoudde,
"anle''tewQudde, "an*^le''tewouhde,
"an-'lehe'^toudde. Edlape 'ka "an-
"^le^'tewouhdehou ? Pourquoi donc
VOU.S ahandonneriez-i^ous Vun
l'autre?
Divulguer. Orelyon ekkoroudya
houninzhenoun dzede-ho-dettai,
afin que tout Je monde soit édifié,
charrier une lii.<itoire de côté et
d'autre; dzede-ho-des"ai, ho-din-
"ai, ho-de"ai. hodittai, liodouh-
"ai, hèhode"ai. Pas., dzede-hode-
oettai, hodeoi"ai, liodepin"ai.
Fut., dzede-hodouttai, hodous-
"ai, hodewoun"ai. Neoadè e-
kkoroudya sanan, dzede-hode-
woun"ai sanan, que rien par toi
ne se sache, garde-toi d'aller char-
rier partout cette histoire. \\ Vz.
DÉCLARER.
Dix. Onerzhnan. Dix jours, oiierzh-
nan dzinen.
Dixième. H'ta betta honerzhnain.
Honerzlmaii. (^ncM-zlinaii dzinen
nihounzhihou, le dixième jour.
Dizaine. OiuM-zhnan '"tai. Une di-
zaine de chevaux, oiiorzhnan "tai
'lin tcho'.
Docile. pAre docile, souple, scrvia-
ble ,aceoui modu nt .Vjâiikkati^soun' \-
nirè, edakkatssoiiiii'"lMire, odakka-
tssounin'^lnire, edakkaissounin"!-
nire, edakkatssounilnire, edakka-
tssounoii'^lnire, edakkatssoulie-
nin^lnire. Kouttâ, nezon, edakka-
tssounin'lnire oyin, c'est un bien
hi'ave homme, toujours prêt à tout
ce qu'on detnande de lui. \\ Ekka-
hontte,ekkastte,ekkanette, ekkan-
tte, ekkahittè, ekkaouhtte, ekka-
hintte. Pas., ekkaho^inttè, ekka-
hittè. Fut., ekkahoutte, ekkawas-
tte. Il Edakkahontte, edakkastte
(exactement comme ekkahontte) ,
Ekanttè ille, il n'est pas docile.
Sekkantte ille, o}i sedakkantte ille,
il ne m'est pas docile, ne m'écoute
pas. Il Être dociles, serviahles les
uns pour les autre'S. E^'lkkahontte,
e°ldakkahontte ; e^lkkahitte, e'ida-
kkahitte. Ctiye e^lkkahintte, ou
e^ldakkahinttè oyin, ils sont par-
faitement serviahles les uns pour
les autres, ne savent rien se refu-
ser. Il Docile. Edaddi, edasni, eda-
nenni, edanni, edaiddi, edaouhni,
edahehenni, edadaiddi. Pas., eda-
yeddi, edapinni, edapinni, edaoiii-
ni, edapiddi, edapouhni, edahèhè-
pinni. Fut., edahwaddi, edehwas-
ni, edawounni, edahwanni. Seda-
nenni ille waléssi, nezharousni 'a
ille si, tu n'es pas docile, ne veu^
pas m'écouter, je ne te donnerai
pas à n}anger.\\S' écouter, s'ohéir
mutuellement. E'^ldaddi, e°ldaiddi,
e''ldaouhdi, e'^ldaheheddi. Pas., 6*^1-
dapeddi, e^ldapiddi, eTdapouhdi,
e°ldahèhè' eddi. Fut., e^dahwaddi,
e^ldawouddi, eidawouhdi, e^dahè-
houddi. 0°tiye e^ldawoudfii oyin
DOI
- 373
UOM
«nllî*. tûihou» de hicn rtoii* m-
trndrft «/Vfr»" Uu< Ir» la
un* /Niur Irt autrrs. , ( ....,,. KxJii-
kkiilitt/.luT, •'«lakkiiliciNKlifr, nia-
kknliouirUlifr, «•iltikkalio'Ulicr, «•-
(lAkkdllOul/lll'r. /'<M., tNiltkkuo-
(iwinglirr, tMlakkiiOMWi'liiliiT. tut i'-
«lakkaoïii'IsliiT. Fut., e4iakk{«li<Mi
«lier. «NiukkaiimiHiiher. N*«iakkiio
(••in'Ulicr illc, tu iif m'a» pa»
obéi.
Docte, fltri-. Sounvtiii. Oiittla^ii^
t'kkurtMiyttii.OnttlHzluM'kkorrlvuiii
(l^iu*n. homuu- mivaut. \\ Dette
lioiiiiyHii, "o^f, savntit.
Docteur. I)i rf\}ilisf. De'tcaye da-
l>inle iK^littlisM* shcllai ouciè 'a-
<lou/(*rteiiii, liomuu's saitits dont
le$ livrcf font autorité vt servent
à notre instruction, i Miuifcin.
SmiuUié er,<alHi>eitiiai, qui travaille
Jiin.s lef renièdex.
Doctrine. Aneitte ItOMait (Iciie "aou-
nertenn wallilii, renxemblc de»
i /m».»('.s, des points à ensei^iner.
Do^me. '^I.aii-aii, oi« ai)°lalii>iitte a-
liiMldi ya'tiye, ftoint de doctrine
et t tain, défini.
Doigt. V. f. I)«'n-inla-ttha'le, doigt$
en f>énéral.\\Mon pintce, setcliezli.
|: Mon inder, U-tta ttlia I 'te>-
«Ishiy. Il A/oii doifit du milieu, siiila
ttha'lf tclio'^.iJ.WoH annulaire , sin-
la-ttha'Ie-tcho'-tsele. || Mon petit
doigt, s«'iiaii<ledein''ae, tnt siiila-
ttlia'lr-tM*le. li lii>ut des doif*ts,
<ifitiiila laii!.<t'. /.(' hout de mes
doifits, siiila lan^*'. Il Mettre le
doigt dan* Vivil^ vz. mkitrk. Il
Doigt des />iVf/«,dene '^keiil-t86a''le.
Mes doigts de pied, >e'lceiil-tKKa'le.
Doif^t. Mesure indienne, (•adè ( san»
erprituer le mot doigt), quatre
doigts, din^'in f«adè.
Doif{ter. Tta naoudettai d^ninla tta
iN'kkelni, peser ax'ec les dttigts sur
un instrument , pour en tirer de*
sons. Tta iiaoudettai 'a rieninlatta
(ikkal'iii, poëcr trt doigt t tU ma-
niirr ît tditenir In sons X'oulu*.
Doléances. K^'ti'** \a'ti>^, «m «^ tiv
>a'^ti. |-'.s ItVIi/eiirn \a*li)e, ftlain-
/»•« «/i f/ii »< ' w/i/r.
Dolent, c.M> t<-«-£iieiifi («aii >auuni'l-
'li déiieii, peiMinne ditlente. |( K»-
'tè-<ia>ilie, vttir ditlente, lie-«t*l^
dayihe, ta iM>ix didente.
Dôme. Va'ti kon-4*ii ^• " ' 'Ha
tla'.i«* tia lltaitxli, Itryai'*- "ii,
l'oiîft- demi êphérique au-<ée»Mu»
d'ntn église.
Domestique. Fxiauiiihi «iéiieii, aujr
,, ordre>, aur gnges de ipulipt'un. ||
I)«Mte itaiie'iitilii deii«-ii. N;i>^'iie"t-
iiihi, mon dontestique, mon servi-
teur. Dene-tt'hilekwiye. Sftrhile-
kwiye, mon domestique.
Domicile. Dette kon-eii. Sekoit-«ii«
umn dnniieUe. liekoii-eii nulle, |7
ej<t v</iiA domicile.
Domicilié, ée. A-iia-t>Nuu^ier. A-
ttu-lioiiNsher, j^ai domicUe. A-iia-
iiouii/lier tta (iiiKaii r As-tu un do-
micile Y
Dominateur. Tta kkahol/her.
Duminer. KkaM)l/iter, kkasoldé,
kkaitosslter, kkaliouitl/Jier, kka-
liol/Jier, kkalioulzltcr, ' ' ' Mé.
Pas., kkaM»t«el/l;fr. . ié,
kka«K>e.s>lter, kkao{>iiil/Jier. kkao-
(.liiil/her, kkau(^'il/Jier, kkatH'ild^.
Fi/f.,kkasoiil/her, kka<(>uldé, kka-
ltuii>islier, kkahououitl/Jier, kka-
houl/lter, kkaliiiuotiklier, kkaho-
wouldé. Il y.n desfude. AtikkaMiJ-
/Jter, ankkasolde, ''atikkaiioicdier.
Pas.f 'tui\iktkM\'o\xher. "^ankkao-
£»e«jther. Fut., 'ankka^oui/her, 'aii-
kkalious/iier. Ibid., kka-yriii-
^<ol/her, kka-\eiit kka-
yeiii-houultdier, k^ •tjxlier.
/'«M., kka-yeiii-«op«t*lKlter, kka-
\ eni-tï« eMtliet . Fiif . . kka-\eni-<ioul-
yJier, kka-yeni-hoiiszJier. Kdditt !
de'aiixe kka-\eni-hoiinl/Jier, en
vérité! tu veux trttj» faire le dfê-
DON
374
DON
pote. l)e"an/e 'ankkahounzhler,
tu fais trop 1c despote. \\ Dépas-
ser. Cette montagne domine tou-
tes les autres, yopwè chezh hova
chezli in'lin ikkela ! || PJre i)Jus
fort. Il a tous les vices, mais il
en a un cependant qui domine tous
les auti'es, orelyon otta douye ko-
lou, i'^lape de"aiize otta bedyc're.
Dommage. Ttassi deue t^an heFtai,
détériorer, gâter quelque chose à
quelqu'un. || Dénépan ttassi hesdi
ho°lé, détruire quelque chose à
quelqu^un. \\ Faire du dommage
(I, VZ. FAIRE.
Dompter. Ho^le, hestsi, ne'^ltsi, yel-
tsi, hiltsi, hou^tsi, hèye°ltsi. Pas.,
liorzhlin, shi^ltsin, shin^ltsin, ye*"!-
tsin, shiltsin. Fut., hou°le, hous-
tsi, woun*^ltsi, you'^ltsi, woultsi. Sa
'lin tcho*^ woun^tsi, dompte-moi
mon cheval.
Dompté. Horzlilin. °Lin tcho*" liorzh-
lin ; edyéde horzhlin,c/?evfl/ domp-
té ; bœuf dompté.
Dompteur. Ttassi heppain dénen.
°Lin tcho" heppain dénen, domp-
teur de chevaux. Xin tcho'" ^an
pan sel"a itta, o°tiye was'^an ille
ahouneddi, Von m^a chargé de
trop de chevaux,pour que je pui-sse
les bien dompter.
Don. Esdinniye ttassi dénépaounen-
(\'\,action de donner quelque chose
à quelquhm gratuitement. \\ Ya^ti
kon-en paounendi, don à l'église.
Il Esdinniye eTatssounendihi, dons
mutuels.
Donation. lïèdelyedi "ka edittlis
deninttlapeltchizhou, ttassi déné-
paounendi, don fait par acte pu-
blic rendant ce don irrévocable.
Donc. Eyitta. Itta. Chehin^lshet ille
itta ousan, sebba ninin°ltcho ille?
X'aurais-tu donc rien tué, que tu
ne m^aies rien envoyé?
Donner. .1 quelqu'un. Déné-pa-ou-
neddi, ou déné-pa-ounendi, be-pa-
ouniuesni,t)e-pa-oumninni,yepaou-
nenni, bepaouniniddi, bepaouni-
nouhni, yeoahèyounenni. Pas., be-
paounepeddi, beoaounepinni.Fj/i.,
bepaoïHiouddi'l, bepaounoiisni'^l.
Ttassi sepaounininni ille ahottin,
tu ne me donnes donc rien ? (Ce
verbe est d'un emploi fréquent, et
cela, que le régime soit au singu-
lier ou au pluriel). — Se donner
mutuellement quelque chose: ttas-
si e'^ratssounendi, e'^Paouniniddi,
e'^Faounouhdi, eT'ahèhouneddi .
Pas., eTatssounepeddi, e*^raoune-
piddi. Fut., eTatssounouddi'l, e^-
"aounewouddi'^l. Ttassi eTaoune-
wouddi"! ille ousan ? Ne nous fe-
rons-nous pas quelque présent ? \\
Donner, soit du thé, de la farine,
de la poudre, du plomb, du ■sable,
de la cendre, ou toutes autres cho-
ses menues, pourvu que cela ne
soit renfermé dans quoi que ce
soit, ou n'y soit renfermé qu'en
petite qj/fmtite. Dene-pan-dzai, be-
pa-hes-dzai, be-pa-nin-dzai, ye-pa-
nin - dzai, be - pa - ni - dzai, be-pa-
nouh-dzai, ye-pa-hè-nin-dzai, be-
pa-da-ni-dzai. Pas., be-pan-dzai,
be-pa-ni-dzai, be-pa-nin-dzai, ye-
pa-ye-nin-dzai, be-pa-shi-dzai, be-
pa-da-shi-dzai. Fut., be-pa-you-
dzai, be-pa-was-dzai, be-pa-woun-
dzai, ye-pa-you-dzai, be-pa-wou-
dzai. Eyi djié sepanindzai, donne-
moi ces fruits. — Se donner mu-
tuellement quelciue chose. Ttassi
eTatssindzai,el''anidzai,e'^ranouh-
dzai, e'^Pahènindzai. Pas., comme
le prés. Fut., eTatssoudzai, eTa-
woudzai, e'rawouhdzaije^Fahèyou-
dzai. Il Donner, une pierre, une
pipe, un couteau, une montre, une
halle, cartouche, un morceau de
fer court, un membre détaché
d'un animal, etc. Déné-pan-ttai,
be-pa-nes"ai., be-pa-nin''ai, yepa-
nin"ai, })e-pa-nittai, be-pa-nouh-
DON
-- J75 —
DON
'mi, y»^-t««-l»^">"'«ù, lje-i«tt-<lii-ni-
ttMi./*ii.<..lMi-fUiillait, Ite-fa-iù'aii.
Fut., (M'-fa-outtu'l, iK'-tii-wmk'ii'l,
l>e-i>M-«'uuii 'hT , vf-tm-you "«T . Ky i
'tclkki/lii tflu»' M'tMiiiin'rti, «/oririi*-
»noi ultt hiiUt- ou irttt' tarlnuchi'.
— .SV tUnnu-r inuttulli'tntiit «/iii-/-
«/Mr chou-. K'TutssiiittHi, r'I'Hni-
tltii, i''l'tinouhttai. /'(i«., (•'ratM^iii-
ttan. f'raiiittan. Fut., »'T alsscHi-
tta I, t' laHoiittal. i, Ihniiur, x\
fi. uti jHtt tl't-aii, un bitl jticiii, uti
plat rempli «/«• viniulcs, tic fruits
ou de toutes autres ehoses (le>>ti-
'//< H à f'tre nunigt^ejt, tm aussi de
, . !ih, poudre, farine, et de tout
ce (/lii se eonsomine par le jtrentier
usaffe. l)éiié-^>aii-''kHi, bt'-ya-iie»-
'kai, lH»-t>a-niii'kMi, ye-pa-yin'^kai,
lH*-t>a-Mi''kai, l>e-(.«a-iu>uh''kai, ve-
i>H - ht* - vin' kai, In'-tia-da-iii'kai.
/*<;>., Ix^fian-'kan, lH'-t»:i-ni''kaii.
Fut., In'-oa-wa'^ka'l, l>e-(wi-wa.s-
TtaM. Djie ne-oa-was'ka'^l, je te
donnerai un plat de fruits. — Se
donner nnituellenu nt (pielipie eln>-
se. K''rats>iirkai, f'raiii'kai. Pas.,
eTatssinlcaj», eTaiii kan. Fut.,
e'ratssou-kan, eTawoirkal. || l)ou-
tier,v. g. une chaudière, une caisse,
un vaisseau (picletnupie, ( nuiis l'i-
dc>), uti fusil, une platiche, uii ca-
not, un morceau de bois, un objet
long, etc. Ke-t«i-yin"'tin, l>e-ea-
iies'tia, l>e-t>a-iiin*tin, ye-£>a-yin-
'tiii, l>e-t»a-ye-ni'tiM, In^-t^i-ye-
iKMiIrtin, ye-va-lie-yt*-in''tin, l>e-
j.i»-<la-ye-ui*tin. Pas., l>e-£)an-'^tan,
J>e-t»a-nitan, lïe-É»a-nin'^tan, ye-tja-
yc^niirtan. Fut., lH»-«ja-wa'tan, ou
l>e-t«i-y<>u'taii, Ix'-pa-was'^taii, Im»-
t-a v<'-w(mii tan, yo-(.a->ou'taii, lu--
(.wi-yr-wou'^taii, lH*-pa-y*»-wouh'tan,
ye-t»a-y»*-houoirtan, l)e-t»a-<la-ye-
woii'taji. Telkki/Jn Ke£<awoun'taii,
donne-nuti un fusil. Se donner
cho$e. F.1-
Pas., v'Vh-
tiuàii'taii, r'rani'taii. Fut., pI'b-
tsauiriaii, f'ra«uii'l«ii. |i Donner,
V. g. un hUc, une chaudière , une
bttite, un X'aiâseau tpteUotiiptr
(pleins). It«*-t>aii-rtiii, I-
*tiii, iN*-(.>a-iiiiri'(iii, \«
'tin. Pu»., (M*-t«aii-rtaii, lj^(,j«-iiii-
'tan, b«'-(.'M-iiiirTtaii, yr-oa-iun'l'
*tan, be-(ja-iiirtaii. Fut., Iic-tâ»-
Hartaii, Im* - <,<a - uas'taii. lu- .a
uoiin rtaii, \4*-(,<a-wa I tan, Ih-wh
Hdurtaii. Ma'.<(» Mt'/ naii1c*liic/ii
M*(.<aiiiii''rtiii, donnc-mtti un sac de
farine. || Donner v. g. un homme
ou un aninud. lie-itaii-Tti, In- a
ni's'ti, iM'-ta-niiiTti, \e-t'a-\in I ti.
l>e-i>a-Mirti, iM'-cja-noiri'ti, ye-(,»a-
yè-'t*-inrti, JH'-t<a-tla-nirti. Pas.,
be-Qti-çel'W, lH»-#»a-t»irti, In^-va-
(.•iiiTti, y»'-i^-t>in'rti, l>e-t'a-(<irti,
lH*-(.»a-tH»u'rti, y«' - ^ - Ile - (/iM''l'ti.
/■'»</., iH'-t'a-wal'te'l, lH*-<ia-wa>^te I,
lH»-<,<a-wouiriti''l, ye-j.'a-wa'^rte'l,
be-t'a-w«»urteT,f*e-tta-»ourte'^l, !>«•-
t>a-uoirrti*' I, y»'-t»a-hmilMm1't«»M.
Neia/f s<* paninT'ti, donne-moi tint
enfant.-- Se donner mutuellement
cela. ETaissinlti, eM aniTti. /\/j>.,
eM'atsset^rti, elVil'ti. Fut., e\-
'atssourtel, f'rawourtel. || Mu-
tuel de l)et>anl'tin, I»et4ine>'"tin.
^V donner un sac plein, etc. V/\-
'atssirtin, eTaniltin. Pas., *-%
''atssinl''tan, p^ranirtan. Fut., e I-
*at.vsourtan, i*Tawoiil'tan. |i Don-
ner, T'. g. un linge, un nutuchoir,
un morceau de drap, une peau,
une fourrure, etc. lic-^'aii-
Itchouxli, be-t<a-ne«trlio(uth, b^t**-
nin'Itt'hôuzli, yt'-fa-yiiiltchoiiilj.
lH»-<ja-niltflu»uEli. Pas., Ite-t-a-f»*!-
tclioii/li, o^^ (n^tian-ltrliouyli. U--
t>a-iii1trli(iuzli. Fut., I>e-ta-wal-
trhuuzli, lH'-{ka-ira.strhuuxh. he-<.4i-
«oiin'^ltciioud), ye-t-a-wa'^ltchoujJi.
'l'sMsle sO(.>aiiin'ltt-li(>u/)i, «/«mrii-
moi une cnuverte. Se dnnner
mutuellement ce» choses. F/l'a-
DON
— 376 -
DOR
tssiiilti'lu)ii/h,e Taiullc'Iuni/.li./'ifN. ,
eTatssiiiltflunizli, fTaiiiltchou/h.
Fut., e'Tatssouli'liou/h, oTawoiil-
tcliou/h. Il Donner. Heyan-Iyé,
ronpldcc U's autres conjuffaison^,
dis que le rcg'nnc eut au pluriel,
he-ua-iH'sle, be-oa-iiiiilo, vot,)anle,
ou yej.uiyinle, l)e-{.'a-nilyt', l)e-j.>a-
nou°le, ye-oa-liè-} inle. Pas., he-
oan-lya, he-oa-nilla, l)o-£)a-iunla,
ye-oa-iiinla, he-oa-nilya, he-j.'!»-
nou''la, ye-<.>a-hè-niiila. Fut., he-
oa-walye*^!, he-oa-wasle'l, he-j.'a-
wounlo'l, ye-t>a-youlle'l, he-ya-
woulye'l, be-oa-wou'^le'^1, ye-t'a-hè-
youlU'l.Yetta ahwanne tsanba be-
t'aninle, don))c-lul l'argent néees-
sairc. — Se donner mutuellement.
t^l'atssinlye, eTanllye. Pas., e^l-
'atssinlya, e^Fanilya. Fut., e'^Fa-
tssoulye*^!, e'^rawoulye'l, en^awou'"!-
e*^l, eTahèyoulle'^l. H Donner à
manger. Déiié-oan-ltcho, l)e-t)a-es-
tcho,o» be-oa-nestcho, be-t)a-nin*^l-
tcho, ye-pa-in^ltchojbe-ea-niltcho,
lie-oa-nou'^ltcho, ye-oa-hèhinltcho.
Le passé de be-;.m-ltchi sert (russi
de pa.s'sé à he-Qan-\tvho. Fut., be-
oa-oultcho, be-oa-oustcho, be-oa-
woui/ltcho, ye-pa-ouFtcbo, be-oa-
woultfho, be-<?a-wou'^ltcho, ye-^a-
hèhoultcho. Diri nepanestcho si,
je te do)nie eeei à manger.— -Ihid.,
souvent ou Jiabituellement à man-
ger. Re-oa-ltchi, be-pa-estchi, be-
jja-in'ltchi, ye-pa-e^ltchi, be-pa-il-
tchi, be-oa-ou^tchi, ye-oa-'^è-he'"!-
tchi. Pas., be-oa-oeltchi, V)e-oa-
oi'^ltc'hi. l)e-oa-nin'"ltclii, ye-ya-
yin'^ltclii, l)e-pa-t'iltclii,be-pa-oou''l-
tchi, ye-pa-'^è-pin'^ltchi. Fut., be-
pa-oultchi, be-pa-oustchi, l)e-pa-
woun'^ltchi, ye-pa-ou'^ltchi, be-pa-
Avoultchi, be-pa-woiritchi, ye-pa-
Vhou'^ltclii. Sennassin edlapin ye-
pae*^ltchi hounloun? .1 part moi,
qui doue lui donne à manger, le
fait vivre ? — .Se donner mutuel-
len)enl à nuinger. K'Tatssinltclio,
c'ratssolli'bi, c Tanilic'ho, el'ail-
tclii. Pas., (''Tatssepeltcbi, e'T'ae-
piltchi. Fut., e'ratssoultcho, e"l-
"atssoiilU'hi, e'^^rawoiiltcho, e"l'a-
Houltchi. Sopa e'^l'aou'ltchi, vous
faites bien devons do)iner niutuel-
len}ent à manger, de iH)US aider
mutuellement à vii^re. — Ibid.,
libérahnnent à manger, être libé-
ral, généreux, eliaritable. Casuel.
"An-^teltcbo ; habit., ''au-o-'tvl-
tciii ; "an'testcho, "aii'"t.estfhi.
Pas., "an-''teltchi, "an-^teontchi.
Fut., "an-'^toultcho, "aii''toultclii ;
"an'"toustcho, "an'^toustchi. "An-
'te^ltchi tcho*' ille ahouiieddi, il ne
paraît pas donner bien libérale-
ment à manger, il ne paraît pas
bien libéral. — Ibid., ii manger
(easuel). l)éné-zha-reddi, be-
zhar-esni, be-/lia-riiini, ye-zha-
reniii, be-zha-riddi, be-zha-rouh-
ni, ye-zha-da-denni. Pas., be-zha-
depeddi, be-zha-depinni. Fut., be-
zha-rouddi, be-zha-rousni. Ye-
zha-reniii, ;7 /*// donne à manger.
Se-zha-depinni ille ttou, sha la-
koLi ! Qu(tnd vas-tu donc me don-
ner à manger ? — Ou encore : de-
ne "^a naeddik, nasnik, iianennik,
naennik, naiddik, naouhnik, iia-
hèhennik. Pas., naehdik, Dazhiii-
iiik, nazhinnik, iiaerzbnik,nazliid-
dik, nazhouhnik, iiahMierzhiiik.
Fut., naouddik, nousnik, iiawoun-
nik. Dene '^a iiazhiiinik ousaii? .l.s-
tu servi nos Jiôte'^, leur as-tu don-
né à manger? \\ Donne donc ! amè-
ne donc ! Deziii ! You''kozin !
Dont. Tta. Ttah opan. Tta bepan.
Tta "a, etc. I/homme dont tu par-
les, déné tta a^linni. L'' affaire dont
tu parlais, tta opan adinni ttinni.
Celui dont tu crains la colère, tta
beoulttchyope '^aoudin^ji, ou bien
tta ))edindshazh.
Doré. A. e. de la perche, (poisson).
DOK
-377
DOS
Fft«*ftMHii, le fiii/uANf. |)iri 'luuc>
<-|| t.'«>Ul|, lM-tt«l7iuiU, Itlll
,,.*.. iirvl\uii (intllti/Jii* «iMiirii-
tlrhyiMi itt«, ettrhyoui tMil\f. «t-
|K»i.«> if la crftc itittuth-, /«•»
;'t</ll4lMf, ou /(* /Niillfll.
l>orena\anl. ViMiiinxhi». Dvaii «»-
tvMII \flUIH/ll^. VlMIIIAtllt* ttuo-l
iK\>nii<i(iuiuui!iiii'l illt', démrniatf,
ou i/or«''Min'«iif iV «f (<• ftrfterai
ftlu* rit'fi.
l>orcr. 'rxMiilm cifldsliu^itr (tu (tcliy^
rtMilir. ltc•h^^'<^t•^lir. nu l»«MK>«.|ir ;
ttchye«iiii'Iir,ou ImmIih lir ; ttt-li\«'
ilf'Iir. OH viMlfMir ; tlc-liMtiidlir.oK
l>e<ii(llir ; ttcli\t«»lou lir, ou lu-^lou-
lir ; ttchyel)è<U''lir, «m hèytMle'lir.
Pan.t lHHle<ilfr, UMltvi'liT, l>etie-
l'iii'ItT, ywiet'in'Ier. iHMlt't.itiler.bf-
d^i-oirler, v»*lu'<let>in'U*r. Fut., Uv-
(loutllir, iHHiouslir, iHMirwouiriir,
\e<U>u'lir, lH*<lewou«llir. Tsaiibii
iieldsh{H>etta kolou, </tiye l>e<le-
t'iirier illf, tu ne l'as pas hieti Jo-
f t'.
Doreur. i'Naiilia (ieldshope tta tti*hye
«If'liri (lôneii.
Horloter. Ktssehou'ti adenel/honn,
.L.<»lieiin,ani''ls|it'iu), ou aiiTlNlu'iin,
u\ in'Ulu'iiii. iiil/honii, uou'^UIumiii,
ali«'\ iii'lr«)it'iiii,a(ia\ in'Klu'iiii./'ux. ,
a</flzluii. at.'il^hin. Fut., a«at/hiii.
awH'isliiii. KtsHehuu''ti asin'Isheiiii
illo kolou, ne uie dttrlute doue pas
t.int.
i>urnieur. fllre. Tssouniii'tè, hou-
m'ti', hounin'tî', houniii'tè ; tssou-
iiiii'tez, huuiii'teiL, houiiouh'^te/,
liouiiin'tex. VâUHuI dv''eiu/.v liou-
iiiiTtè, eu vérité! tu es par trnp
dnruH'ur.
Dormir. I -i-raili tin. shi'tin, nhin-
tiii, Nliitm; tKM'r/Jrtc'/, shi't«*«,
sliouirtez, heherxirtrx, daxiù'^U'i.
Va$., 1
iierzJiti
Iri, 'lirlirrtJrirâ, «laiHlm. fui.,
ISMuTtr, Mante, «toiin'tr, »a'l* .
tJMOU'tc/, Mou tf«, «uuirtrA, iir
Ixurtfft, dawou'tcji. 1(4111 kol<Mi
«outt»», vite* alUmt dormir. I:.
ttillIlKN. Il ll'oir «-fil'li* dr dft
uiit . Itc'l Lkalioiitlf. Im- '
matM plu* ntuveut \h- \ kk &.
lN*'1kkiiJiftlya, iMFlkkaiirtiya, Im*'!-
kkiui(i\a, lN''lkkaiii<lyn. Iielkka-
ouli()>N. Fut., Im-'I kk/« atitHMiiM*.
Im*'I kkaaMiiMif. li* tuuif
NillINn.MC ( t'i/l' /Ml* <i« '. licl
kkaïunlva N)iuuiic<i(li, tu parut*
• «/iH*ir eui'ie de dormir. Il se meurt
de iommeil, Im-'^I '1tN<N\ i'IUu. //
titmhe, '.lit'l
tta iii't" '/«• »ii
demeure, "aiu'ii tHNerzJrtin. J'ai
couché, ou dormi trois ftti% hort de
chez miti, 'ta "aiieu (.«iMiii. // dort,
ou caiiiftc avant d'arrix^er chez lui,
lK*koii-«Mi oiui iiat<«''tiii.
Dortoir, '^s^4•r2ll^texi kon-4'n.
Dorure. Tvitilm «ieldluHf tta ttrliyî'-
rtnilèri.
Dos. Deiit'-iiiMUieii, on tt
iifUiUMi. SfiMieiuien.moii
neiuieii cya, j'ai mal au do». \\ lia.
Ttaziii.Sfttaziu, </<*rn^rf mou dos.
Ttadfsila, je porte un enfant, ou
(incUfu'nn sur nnm dos. !>
/Jii\a. j'ai été .««r *o»i r/o*. (/•
/in serait im/>ro/>rr..Si/'o»i di»att,en
effet, l>etta/in uaidiixa, cela i-oii-
drait dire: j'ai été jn^ifu'à lui et
Hi'ffi suis retiturné) ' ••ii, la
hotse du dot chez ani-
maux. Ttlo' kkf fiiM^U' iH*(û^>aiifn,
la bosse du huffîe.\\'Utn iii'kai.Jo»
cassé. Il Mettre sur le lios de quel-
iiu'un, V. /*. MU fardeau, vz. MKT-
THK.
Dose, ria "^'Inai, ce qu'tm avale en
une fois, une ''••»' ^-'m •^•'lnai,(i<'iix
(/(Met.
Do<<icr. !"* ' ' ' I
DOU
378
DOU
une seule personne. \\ VAuhnje
tcheniuMi hekkezin dakki- /iMi'lttlii,
siège <i (hissier jxnir plusiein\s per-
sonnes, plusieurs dos.
Dossière. 'Lin kke (lah"aiu'n. "Liii-
tclio" kke (lali"aiu'n l>oiia(liii"ai,
mets-lui lu dossière.
Dot. TtaïU'ltte ttassi VI (Iimiô you
oan ye(lan£)ai tssékwi kkaiii 'anin-
(lai, tout ee (]u'uue femme ujrporte
en tnariuife.
Doter. Doue ia/e denetssenn bededdi
VI ttaiieltte binttlap-ouiieddi,, ou
beoa-ouneddi, tout ee que Von
donne à son e)if<nit, (jue Von ae-
eorde en vuniuge ; binttlao-oimes-
iii, ou beoa-ounesni ; binttlap-ou-
niniii, ou be(>a-ouninni ; yinttlaf)-
ounenni, ou yepa-ounenni ; bin-
ttlao-ouniddl, ou beÊ)a-ouniddi ;
binttlao-ounouhni, ou beoa-ou-
iiouhni ; yeoa-houneiini. Pas., be-
pa-ounendi, ])epa-oumninni. Fut.,
beoa-ounouddi'^1 , bepa-ounousni*^^! .
Ttassi "^lan bellinye oaounininni,
koutta, il a pourvu sa fille d''une
jolie dot, certes !
Douaire. Déné you edenazhetssenn
ho'^a tssekwi ttaneltte betssin walli
yeninzhenin, yepan ni-ya''ti-yè"ai,
portion de biens (pt'un mari assure
à sa femme, pour le cas où elle lui
surcivra.
Douane. Ttassi you ttah ekke hou-
neddi"! ekke benna napenni. Ttah
ekke e'^le-pan-oelye'^l ekke, ttahè
iiehneii '^heoan'^lye, eyet iiaoenni,
taxe établie -s'i/r les marchandises
d^ exportation, à la sortie de VÊtat
exportant, et à Ventrée de VÊtat
qui reçoit les marchandises. (°He-
panHye pour "heopansin nilye, les
marchandises arrivant à la fron-
tière.)
Double, doublé. F/lkkérè,r»/n dans
Vautre, l'un sur Vautre. F/lkke-
yaoe, Vun dans Vautre, Vun sur
Vautre. Mettre double paire de
souliers, v''\kk{'rè 'ke tssol"e/,li.Fi'l-
kkérè "^ke ye/hes"ezb, ou "kv zhes-
ttezh, j'ai »ij.s' deux paires de sou-
liers. F/lkkérè, ou e^lkkeyapè ua-
"i-tsselyé, mettre double habit ;
na-"isyé, na-"inlyé, iia-"ilyé.7*fls.,
ua"i zelya, iia-"i-desya, na-"i-din-
lya. Fut., iia-"i-tssoulye'^l, na-"i-
wasye^, na-"i-wounlye"l, na-"i-
\valyen,?-eut^fjV.K''lkkérè na-"i-des-
ya, j'ai mis deux habits. \\ Fusil
dotible, "telkkizhi e'T'ua ottai, fu-
sil à deux canons. \\ E°lenenlya,
doublé ; mis, plié en double. \\ Ele-
^tanenlya, garni d'une doublure,
et aussi: lambri'isé.
Doubler. Mettre une doublure, et
aussi: lambrisser. Be'^tanenlye,be-
'^tanéneslé, be*^tanéninlé, ye^tanen-
lé, be''tanénilyé, be"tanénou'^]é,ye-
''tahènenlé. Pas., be°tanenlya, be-
''tanénilla. Fut., be^tanoulyeH, l^e-
''tanouslen. Setssede sa be^tanénin-
lé, double-moi ma couverte. — Ou
bien e^le-'^ta-denl^kain, eie-^ta-de-
nes'^kain. Pos., e''le-''ta-denrkan,
e-'le-^ta-deni^kan. Fut., o'ie-'ia-
dourkan, e'^^le-'^ta-dous'^k an. Setsse-
de sa e''le-''ta-dénin''l°kain, double-
moi ma couverte. \\ Poser un mor-
ceau, comme doublure, en cou-
sant, en raccommodant. Be-^'ka"!
derkain, denes^kain, denin^rkain,
ve^ka*"! denrkain, be^ka'^l denil-
"°kain. Pas., be'^ka'^l derkan,be'^ka'l
deniTkan. Fut.., be-^ka"! dourkan,
be^ka"! dous''kan,dewounTkan.Na
be^ka"! dous^kan, je vais te poser là
une petite doublure. || Plaquer du
fer blanc sur quelque chose. Tsaii-
tsan tthallè be'^tandeltsè, be^taii-
denestsè, be^tandenin'^ltsè, ye*^taii-
de^ltsè, be'^tandeniltsè. Pas., be-
"tandeltsa", be^tandeniitsa". Fut.,
be'^andoultsè, be'^tandoustsè, be-
"^tandeAvoun^tsè. Diri yeododi^ta-
uen tsantsan tthallè be'^tandous-
tsè, je vais plaquer du fer blanc
DOU
379 -
DOU
II
IIM
iMUi-iin-il^, imti-iiiiHiuh'kt*. Imim-
nn ' 1\i$.,\mu ' til^iii.
\m km, It.t I km,
ba kiii. Fut., liMii iia-
Iav... ... '.(ii-iia-wMit'kt-. lloiiii
Irhellti lMin-iiii-«ou*1(^, dtnihluu^
Doublure. Ktlnr«>. 'I tXmrk, ihuihUi-
rt i/r' r^•^^', itii «/«' <"<i/M»f«'. 'l'tln'i
tlurt*. fututaUnt'iloultlurv , ntU\im.
Doucement. 'IW'i4iin>f.'r>M»Nhiny«
.t^oiiliiié, alU'.-xi tlimcttiirnt.
Douceur. 'r-»'>iimuHl\aii, fnitifncf. H
II' - . /tMiiiour,
ni- :<inve. || l)eii< , 'i.
catmft douceur. Il Dfiie 'etw«ei«
't.i..ie, hufttUHt'.
Douche. Tou (U'iif kkfhdel.
Douelle. Douve 'Konn 'toue tHsin
'Hn<if<.4Hl(lMri, ou ''kunii 'toiu»-*tHi
(la'an{ie l>e«Jf<lrhfiiiien, (Hi \te*\e-
t\chvun 'kalf. planchcx (/»• toutit-au
il I" i-M»n.
Douillet. Fltri-. Klnf>-w\m, kes-«lt's-
11. kkt*»-(iiiiliii, kki'v-^lelni, être
n'tnihle à lu lUniltur. Kkes-^ifliiihi
déiuMi, humvte Woui7/rf . || F.xelilya,
rcduuter la peine, la fatigue,
r<\r^\i\, tMlinlya, tMiflva, tnif/JiHya,
t*4i«tuiil\a, i'lif<ie)ilya. IIo'aiiM'
etlinlyai, «Hiliiii otta cxHinnao, ù
faire tant le douillet , counnent ga-
gnera*-tu ta vie Y
Douleur. Pur, ni.til /f/(w«i(/u.: tss.ri.
l)t'iir-t svi\ «'. liotilîtir i>li ifujne
uu morale : e^ti-i'. Seeî*''tèt* iie<la-
(.•adeiittè. je ne pul» triompher de
ma douleur. SeéHlèè yasou4>innik,
la dnultui ' ' 'te. 1 Va rt «la
erpriitieiit . soulfrance, la
dmiliitr. Ya Miuiiimik, i7 me fait
»«»ii//fir, me rend malheureux. Da-
pi*a, f*ai mal, je uniffre. I)a<lda,
maindu , Tout . ' ut
</< lit thtuleur, ■ ,é
à toute hmnr penêée, rya hittA.
(ftwim Xfiirtrltao, Immiii/oii u-
tkM*iiii Imuiii iM^ttrliayaiiiii'a illr
uyiii. I fitrr liaiu la douleur : v^
'Irlioiii 'il.
/'«!.... .1-
liiKliiii. tut., t-s'truuiiuufliiii, t-%-
'tc\i-iutit»»llill.
Douloureux. Ilctta ey«. Ka*t^ I»p-
rio i ail, i7 ett dant une p<iii/i»n
dtiultiureu»e. K\a <iiitthi/ii<* lin^
tMUii, j'ai une maladie dtmUm-
reute. ii txle'aii zeUi'l, ./«iirr en-
tendre de* cri» douloureux ; «tlf -
^••«ndeMEi'l, ede'aiulinl/iH, »Nl«*aii-
ilfli»!'!, "M ftieorr t^if'nii/i'ItMl*
l'
*ai
Douter. .Vc ;mi« croire. Ouacdlan ille,
(iiiil«*Mllaii ille, txiciiiullai) illi'. ou*
(ioillaii ille, (Ui«le/liiiilaii ille. uii-
iltuili<ilaii ilit', licliiMiiii ' U
fltre dans le doute, /'i- /<•.
Ttassi Détail lia ckMiiniu (lftt<*.
ax'oir deux pensées sur une chose.
Il parait dans le dinite, t*(.>aii iia
biiiiii (ii'ttè aliuuiMMidi ; ou bien
e'Ittlii na/lù* fkwaxfiiiiiKlieiin
Iclio' ille ahouiie<l(li, i7 ne jnirait
pas le penser, le croire hien fer-
mentent. Doutes-tu ipte ie sois ma-
lade? Kya ille aluittii • I-
sheiin ousanr Je n'en <».
c.-à-<l. je ne pense pas eela, ekwa-
yenesshenn illé. Je ne me doutais
pas (pt'il ferait cela, ek»ali«ajiiM>
la l>e\- J' w-
je me ... i iHii
hu<.>a(Jè l£wiii iiiiimya iM'kkuruu»-
vau? Je me dmitais bien tpie cela
arriverait ainsi, ek«aiiilu>unltthet
Itutsaii \<*iifM>liciiii niii ttoiittè. //
se tfouft- de eeht. ^'attend à eela,
v ' '. de sa ca-
pi .::- -^i-- lioulli tclio*
ille ttonttr. )) Ne douter de rien.
Ft ' * " ' ' ' li-
lt> ue
DOU
- 380 -
DRA
l'înt à bdiil (/(• riionnnc. ( I )c)u ddiis
'evenoudoiinnilioii inarqiic l'habi-
tuel, l'ctal d'csprH bien unctc) ;
yenoudesni, vonoiuliiini, yeiiou-
(leniii, \ tMioiiditliii, \ tMioudoiiliiii,
lit'yciioïKltMiiii. Le />n)^'r('.s.s// se-
rait : \ oiiou(lf<.'t'(l(li'l, yoiioiidcnes-
iii'l, \ fnoufleuimii'l, ytMioudem'ii-
iii'l, yt'iioudeoiddi'l, yenoudeyouh-
ni'l, yoiiouliodeoenni'l (de plus en
/)/i/.s .se eroire sûr de réussir, ne
iiouter de rien). Vz. I'KKSOmi*-
n Kix.
Douteux, se. An'lahoutte illo, ee
n'est pas sûr, eertain. || Ekkore-
dyan ille, on n'en sait rien. \\ Aii-
"lahoiitte kke ahoddi ille si, "heno-
woiinl "a saiian, ee (pi'on en dit n'a
rien de eertain . i)rencls garde de te
tromper.
Doux, ce. Au goût. '■Le*"kaiin. || Au
toueher. Ilodennour. || De earae-
tère. Tssouiiedyan, doux, eahne,
patient, liounesdyan, hounindyan,
hounedyaii, hounidyan, hounouh-
dyan, daounedyan, hèhounedyan.
Iloiinedyan, koutta ; you lantte
oyiii, s(t doueeur le rend souple
eomnie un gant. \\ Zeimour, des-
nour, dîmiour, dennour. Déné
dennour si diri, ttaneltte ooal"a
odakkahonshcr oyia, cet homme
c.sf bien doux, bien souple, il fait
tout ce (pt^on lui dit de faire. \\
Deiie ''etssepè''tapè, humilité, pa-
tience. Netpadarcnna ille, betsse-
'taoe ttanttè, il ne dit rien, c'est
(pi'il est doux, patient. \\ E'^ti, de-
weW, doux, pacifique. Se'^ti, ne''ti,
he'^ti, je suis, tu es, il est doux,
pacifique. Sou''tè ille, nou'^tè ille,
liou^tè ille, je .s;/i.s, tu es, il est
doux, serciahje. (La négation ici,
par je ne -syh'.s quelle originalité de
langage, ne change pas le sens du
mot Qu'été cpii veut dire : foncière-
ment bon, serviahle, patient). Se-
'^ii ille, seoadariiifla ille, je ne suis
pas doux, patient, laisse-moi tran-
quille. Ilou'tè ille, il est doux,
bon, sereiable. Etsséouninni hoii-
'tè ille. // aime beaucoup à rendre
sei-eice. Nou*^ oii'lè ille, ;u)j/.s ne
sommes j)as fxitients.
Douze. Na'ke-hfliya-t)a/-lie'l.
Douzaine. Na'ke 'tai ttchya-fiazhe'l.
Douzième. Na' ke-ttchya-pa/he"] tta
iiaiideri, le dernier de douze. Le
dernier de mes douze enfants, se-
ia/,e na'"ke-t.tchya-pa/,lu''"l()vi, tta
iianderi.
Doyen. Iloun'lnèzhè tssettin, ipi'on
resi)eete comme vénérable, (ju'on
traite en vénérable.
Dragées. Nadiddé tsoo-a/e, petites
médecines rondes. \\ (irenaille,
plomb de eha-'^se, 'telzliai.
Drageoir. Nadiddé tsoo-aze ''téli,
\)()ile pour dragées.
Draguer. Ttassi dès dadenkkas
edyin 'telde^l, edyin-'tesde'l, jeter
de coté le sable qui obstrue une
rivière. \\ A la vapeur, avec un
bateau dragueur. Ttassi dès da-
denkkaz edyiii-'^teldezh, rejeter le
sable qui obstrue une rii'ière,
comme en le taraudant; edyin-
'^tesdezh, edyin-'^tiii'ldezii, edyin-
"■te^ldezli, edyin-'tildezh. Pas.', e-
dyin - ''te'^ldzeh , edyin - ' t i^ldezh .
Fut., edyin-'^touldezh, edyin '"tous-
dezh. '^rtassi dès danlin, flade)i-
kkas hettioun,edyin-'^teldezh oyin,
quand quelque rivière se trouve
obstruée par le sable, on la dra-
gue.
Drainer. Ttassi nihokke 'tou lan
liettioun, dès ho'^léou, "^ta '^teldezh,
"ta "^tesdezli, "^ta '=tinrdezh,'ta "t,e1-
dezh, "ta "tildezh. Pas., 'ta "tel-
douzh, "ta "ti^ldouzli, "ta "tin"l-
doiizh, "ta "te"ld()uzh, ''ta "tezhil-
douzh. Fut., "ta "touldouzh, "ta
'tousdouzh. Se nihokke °tou "lan
tta, dès shi"ltsioun, "ta "ti"ldouzh
oyin, mon champ étant couvert
DRE
- 3BI
DKl
«rr<f*«, i*mi Ml de$ canaux, et ai
lh.n< i fraprrrt ft bleu,
«•(tlouiM-ii ilrttlfcr. HIanc, fltimi-
' ' H -. . «•ttlouiirn dfl
ru hiui é , ««ttltMi-
Na .
crUrnt. l)»)iè xJirl-chuuiu-na<iinl-
'a. i7 t'ctt drf*Ȏ une htge pour
tuitÊt de vapeur, i t)r» plane hrê.
à fatt fin, tstuk ititlloiiiicn. f om
«Mt/rt, rtdiHiiirii tvKJii'linm.
Drapeau. \Vltu-lM\t*-iiili(ilf, (mai-
tu jaHc-<Uplt>u<f),
Draper (se). 1. g. *Uin» ta e*mveric
(cette ctHCverte *rnyiii/ de man-
teau). 'W«i^ eltiM hcnliii. f*'ln«-
IMMÙ. e*lnii nin'lni, rniin iieliti,
film iiilni. Pat., «-'Inti lieiiliii. v\
lia iiiMni, r'Iiiii iiiii'lni, flim iiiiiM
ni, v'UxH niliii. Fut., r^iiti lu>uliii.
i-liia l'WnMii, f'Iiia pwoiiii'^lni.
'r*»«Hle f'^lim i*«otiii1iii : e<lza >i,
drtipe-toi dam ta couverte, il fait
tf'ul.
Dressé, ét.(.\nimé): droit ,dt'httut .
l'vstTzJjNin, siiÏTiii. — h\trmé,
dtwtpté, horzlilin. || Inan.: dntit ,
delutut. Nti4>iii'a. L'u arbre drff-
tt\ debout, (ietli-henn na{.>in "a ;
plutieurt arbre», «ItMlrhenn nada-
xlt^"a. — Le$ {treilles dn-fféen :
cixaiieittheiiii ; ou encore betitaçir
\tvkiiv iiadatsM'Ittt'Iiyan laadva, il
a le» oreillen dntit e» cointitc de.*
pieux de clôture. Planche dre»-
néc ai'ec la varb'pc, deiichfiin 'ka-
Dresser Mettre deb<iut. Na/ishi.
iiao/isiii, iiaiitMi>hi, iia\e<isiii, nai-
.ouhdslii, iiuliè\t^lshi. iia-
1. Pau., iia<<4->4lsi)i, na^i-
cIkIii, iiaviiMlshi, nayt^iiulKlii, iiu-
i'mInIu. Fut., iia(.>wa(is)ii, nai>«as.
tlKhi. iia^woiiiitishi. navoud.slu,
' 'fhennen
:(. -- Se-
cond pa»»é de iia«iKhi : iia4>in*a,
iia^til'a, na^HiiT'a. navfc'inT t.
iia(>il'a, iianoirl*a, iia))e\f..>iii I :\,
«Ittlii V rlttlii •4tili«jJi.
i-'Ittlii nJi..ii I i/ii, r'Ittfii hrvr'l
aâh. Pat., eittlii 1,wi/ii. rltthi
Fut., f 1
•> n«*a/)i.Din <:•
If urelyuti Ml filthi •(»utrt'axii«
.drc**e-moi ttmte» ce» jdanche».
Dresser (scK .S> tenir droit. Tta
ttaiii\i<iyé. )i K Itthi iK^iMin. «• i
ttlii ii«>z)ie<whi. iiezfiiiixiii, iM>iJit'-
jclii, iifxiiidzhi. P(W., eHltlii tiew-
/Ji.t. iii'/Jii/Jjet. Sliii.n , .-1
ttlii ii«-/iini/hi, ne ti t |><j>
aiit»i ct'urhé, «//«•««« -<i)i. r .^ur te*
pattes, \i\uiili, iiilii{.t<ai. Pa»., iii-
yuldik, iiihiiiya. Fut., iiiyuudiii.
niliuiiya. Sav» 'aoude'^li tta af '
oiisan, iiihiiiyao,ttcliyu-iia-(lt-<'. .
l.'our» aurait-il ipiehpic venetlc ;
le voilà delhjut, regardant de ton»
côté* f
Dressoir. TtliaT kke. le lieu de la
vaisticUc.
Drille. Perçtàr pttur le fer. Betta
t>aiitsaiien t**»' inickaap» avec nuni
on perce le fer.
Drillcr. Tsant i inkkuA.
iieskka/, (.-ai '. «kan-inl
C>aii-iiikkai. fcti
liinkkii/. Pa».,
iiikka/. Fut., ckaii-uukkas, Qmx\-
ouskliaz, (van-woiinkka/. yr..-.-in
oukkaz. Diri t^allt^anell v^ U . iv
Huuiikkai, drille-moi ce morceau
de fer.
Drisse. Ii<-tta t^si-nilMilr, nu \9-\\o-
la-iiitMilf iii<ii<lltHi, qm »ert h Jbù-
««•r une f<»i/r, nu pni'illon.
DRO
- 382 —
DUL
Drogue. Ttassi iKuliddi'-. iin'dvcinc
iliulcoiiquc.
Drogliet. (Lis Siinvuifcs prcnon-
icut : Linyenne). L'indioiuu' (UA-
/eiii, co/o» hicii-foncé. — Pari.
Droit. K'itthi (li-r/h"a.Slio"lshin illr,
qui n'a tiucunc voiirhuri'. \\ "Au-
tssin-daoè iiaoin"a, (jui s'élciw
(fnût. Il Le côté droit, nan'^lni so-
kki>zhotssiii, || Mon bras droit,
nan'liii .sokkezhetssin sintchenneii.
Il Aller droit à (jiieUiu'ati. Youn-
di ; /)/. tssoimde'^^1, hounessai, hou-
ninoai, younÉ)ai, liounittas, liou-
iiidde'l. Fax., youddik, houniya.
Fut., youddi, dene houssa, hou-
wounya, houya, ou youya, bou-
uouttas, hou\vouh"as, yelièhoun-
"as, houwoudde'^l. — Yehèhouii-
"as, iU l'ont tous deux droit à lui.
Yehèhounde'^l, ils vont tous droit
à lui. Il Être dans le droit. Dene
e'ittlii ttontte.E'ltthi ttontte si,je
suis dans le droit. Dyan si eitthi
ttontte, je suis ici dans mon droit.
Droite. Côté droit, iian^lni sokke-
zlietssin.
Droitement. E'itthi. 7/ vit droite-
ment, e'^ltthi oenna. La religio)i
droite, véritable, tta e^ltthi ya-
"tiye.
Droiture. A-déninni tcho déné-
ttchyaiiniétcho e'itthi dénedzlu'nn,
état d'un esprit droit allié à une
vie droite.
Drôle. Ogan sououddi, qui prête à
rire. Sououddi penna, î7 rit drôle-
ment. Sououddi addi, il parle drô-
lement. Beoan sououddi, // prête
à rire, il est drôle.
Drôlerie. Sououddi ya^'tiye, parole
<lrôlc. Sououddi, drôlerie. Sououd-
di kkenaziier oyin, il tie fait que
des drôleries, des farces.\\T'\chyii-
del, hadinage. 'l^tchyadel "^^kaya^l-
""ti, il badine. Sououddi "^kahozher,
ou ttchyadel ""kabo/her, faire des
drôleries.
Drosser. Descendre le courant sur
un r(tdc(iu. DodchcMui 'ézhi iiade-
dle 1, iiadomvslo'l, nadenin'le'^1, na-
y('d(>'k''l, nadeuidle*^!. — Descen-
dre i)lusieurs radeaux, dedchenn
''(''zhi iiad<:'l''ou'l, iiadeijes"ou''l, iia-
di'nin'l"()u'l, iiayedt''l"()u'l, iiade-
(.'il"ou'l, nad('n()u''l"(>u'l,', naheve-
de^r'oui. Fut^, nadehour'el, na-
(k''''t>ous"t>''l , iiade''t('W()un''l "e°l.
Fut., de nadodle'^^l : iiad(>lioudla,
iiadeliousla, iiado'tewoun'la, iiaye-
deliou'la, nade'^tewoudla, iiadc'te-
AvouMa, uadayedeliou'^la. Dedchenn
^'zlii nade°tewoudla, drossons avec
notre radeau. Dedchenn °ézhi na-
de''tewoul"e''l, drossons avec nos
radeaux, descendons nos radeau<v.
Dru, e. Touffu. Herbe drue, ttlo"
neyo*". || Semer dru, e^'ledenetti
nindzai, (semer serré). \\Blé pous-
.s7//jt dru, *^lez an*^la "adane^lchié,
/)/(' poussant en tas, les tiges se
toueJnint. ''I^ez otssenn hounlin
"anou'^lchié ille ikkesin, oti e'I'an
liounelyan "^ane^lchié '^a ille ikkésin,
e'iedenetti nindzai, /(' blé ne pourra
troui'er où pousser, ou poussera
difficilement, tant il a été semé
dru.
Dryade. Dr.s marais; son fruit: nan-
dlarè.
Dû, e. Ttassi dene °a edettlissou,
nanelyé déné "a horzh^an, dette
restant à effacer, à acquitter.
Ductile. Ttassi tsantsanen, tsanba
tcho, tsanba deldsbooe tcho be-
dsher bettioun, e'^lttbi peldsbè,
métaux, tels que Vargent et For
que Fon allonge ai^sément, en les
battant ; e'^ltthi oesdshè, pin^ldshe,
3-epe''ldshè.
Duel. Ttattitta dénenna'^le e^ikke-
natssedzher.
Duffle. Molleton, '^lell pelttcbye-li,
qu'on déchire pour en faire des
nippes.
Dulie. Cidte de... Yakkeottineu
Dl'R
Mi
DUR
(laiiliii Irho, déii^ fl^uaxt* tUiiliii
>«*li jr't'aii. iulti /Nir /r«/ui/,
ntrtIaHl mttrr itmfiaiicr i/um* /r»
nn^rt et le» »r?"-' ut /rwr «i«/f r •
M*N* MO* «U| 1».
hune. It
f c f r liiM
ffllc' /il iiirr,
htio. K/tkLi'ItihvM <U '«iltiii. l'M «1
kk.ttcli\(i «««iftta I. F. Ikkcttdiva
'I, <*M lltMir'MM ikkrhi lui
< . tH)i7(i ((-< drux 4/iii /ouf
ii/i i/iii» /
Hupe. \. f. (ha f'IftsM'I'ti, ou o\h
c'VxcItJi. // rxf /<! </up^ lie ttmt /c
mondc^ iliutiii «tyalti ovin, oii I'Ih-
nÎii etta (t\in, on /c tnniipc ttm-
M'iir».
Huper. I)«Mie 'lu'/**l a, lHMu*t>fs"a,
I a, yenel'a, l>«•ll»•t^il''H,^»t*-
lll•.■^»ll I a, htMfiifl'a. l'iiit., le
pfc'ji. otTr nin. Fut., ÏM-unil'a, l*e-
nuus'a, (ifiicHiiuiil 'a. \fi)oul''a,
lH.'ne»'uul''a. SeiieHouiifa >aiiaii,
nr me Jupr pu*. \\ IViic oxal'ti,
ovJU*>*ti, oyaiiiTti, oyat-'lti, o\ail-
Mi. /*»!«., oyai^'ltiii, uya^i Ttiii,
tin. Fut., uNHwal'tt' l,(>\a-
. oxawoun^l't»- I. Oyain Tti
kkenaneziier ovin, tu iw fais que
(htper Ifs gens.
I>ur, e. Fenne^ *4tUdt'. I)eyet ; lio-
«lf\ft. l'af.j <le\et ; hinleyet niii.
Fut,, «louyet. I)fyet, kiiutta, i'tut
fufftmimuent (/ur.«f>/iV/c.l)e><irhenn
«iexeri, htti» dur. jl Ferme, $t*lide.
Di'tti.vli. Fut., «iunttlexli (en
tifm : ttl.-/li). Nih-o-ttle-
crre fentte. Nili-<>-ttl»*yJie-
kke, tur la terre ferme. || Devenu
raide, dur, en réehant. Na-<»-ni-
'.«''^Ittlazii. nu sht>'tuunn. Diri 'kt*
-in, rr* ffi«>-
hien dur»,
tilt fi nnde*. i Fruit i/ur, part»* «/iii-
vert, inittu-^éxè. Il Homme dur à
la fatigue, ardent à /*<»in*rii/*f*.
énergique. Driu* (-««la^^'iiiui (Min.
«Ml '
ni.
illr tiaiiitt* tuiMii «lin. lia «n'a «.«-i
'm liainuli (>>iii liur^Ji'an.' F-'
ehez cet homme défaut d'én>
'/"*
;■> 11^ . il
inilillerent , à l'etiutti de tes prt*-
ihe», «Ui*lttha. |l lioir la tête
dure, être lent à apprendre. SImmui
ni<ifnni.>iicMin ani»uni-i tenu ikk«*-
«in. ou 'anuuiKHirtaii hfkkc IumiI-
l<* illi* ikkcKin, fi< a* la tête durr. ||
.lioir /'or»i." , Mt(i« titktig»-
niii''a ille, <î .i iIU-, «lM'i/-n-
nin'l'a illr. n pJre peu tt'
peu pitoyable, lit^lziye e^'ti ...
'iiien ille, peu pitoyahU-. \U
ii/i\i' «ifiinour ille, peu tendre.
Durable. ll(-lni,(/iii dure hmgtemp*.
Ne«.'an ttav^i helni ille.ru» ne «/iir.-
in'ec toi: ou hien tta.v>t ne'lin ille,
fii ne faix rien durer. U Sh» lje-
ttaiMler/h'^a, «/ni rend </<' Icngt
serviees. — // a la vie duraUle ,
sliat- (^4*iMia.
Durant. Inttuu ; ttoui ; okke ; fkkt- ;
o'tiye. Feniia ttiui, durant, ou
pendant «/ii'i/ imL H«>u/ln ' ' '
ekkf. durant mdre marche,
promenade. Durant
o'tiye «'hetiytiu, .»"
mangeant. Il arriva durant que
non frère était à trttvailler, o'tixe
l>ounna{.>è i'..^ila<4'nnao. niniii\ii,
lu^tement , •
•.ailler, il ai I I '
la inesN ho'le liuunya<.iè, da$i$ le
temp$ où Fon dit la même. || /)ti-
rant la tournée, fizin «linnexlnui. le
DiiiLi /il. Molli* liurrtV, fixan
shrltl«-*ii. "- S'il t'agit de peaux,
de hitulier* driTiiut durs, raide*.
Ton peut dire au*»i : <«)i4>ttlf/)i.
DUR
— :j84 -
DYT
(lazhettlezh ; mais le plus souvent
im dira: iiaoïiiMe It tia/.li, nadaoïù-
m'Ittlazh. Il Devenu ciniis, do-
lit'rzlido''. Il Dei'cnu dur, (HlJiiilc
à i>cnétrcr, à (■rt.s".s("/-.l)i'\fl lu'dyao,
ou (leyet hoslu-llin.
Durcir. /?c/i<//-c dur. 1 Iclt iK-zli, shi'l-
tliivli. shiirllllezli. yi''ltllc>/.h,shil-
ttli/ii. shou'lttUvIi. Fui., wal-
ttU'/.li, uasttlezli, wovm'litk'zh.
Shi'IttU'zli, koutla, je l'ai rendu
dur. Il liendre épais ee qui était
liquide. Deddo'" al ''in, as"iii. l)od-
do'' asla, je l'ai rendu épais. \\
Devenir dur. 'Tcit\v/h. Pas., she-
ttlozh. Fut., wattlezh. D/an Ava-
ttlezh oun'lton walle, donnons à
la boue le temps de durcir. —
Ihid., devenir épain. Deheddo''.
Pas., deherzhdo'. Fut., de'^toud-
do*". Diri shetchazin deddo'^ oun^-
ton, ou delierzhdo*^ oin/lton, be-
jjanchewoiilyé, nous mangerons de
cette bouillie (piand elle aura
durci.
Durée. Ttassi ttah otssenn nihoun-
nihi, l'espace de temps que dure
une chose. \\ La durée de la vie,
ttali otssin eoeiinai Iiotssin ttah
otssenn nioennai, Ttah otssenn
nihounesni otssenn. aussi long-
temps (jue je durerai.
Durement. Parler durement. Na-
da-o-i!enttc'hyè., na-da-nesttchyè,
na-da-nin'lttfhyè,na-da-nelttchyè,
na-da-nilttchyè. Fut., na-da-ho-
nouttchyè, na-da-noustchyè, na-
da-newoun*'lttchyè, na-da-noul-
ttchyè. Nadanin^ttchyè ovin,
kkennazhè nedadzaounelyan ille,
ta parole est bien dure, et cela de-
vient un dégoût de t' entendre. —
Oyi dit aussi: yaHi dzainzhenen,
parole dure. \eya'"tiyp dzainzhe-
nen, tu as la parole dure. || l'ivre
durement. Na'^tikke eoenna, oesna.
Na''tikke (.àdda, nous vivons dure-
ment. Il Coucher durenieut , sur la
dure. F/teoe hodeltlezh kke tsse-
•^tin. K'teoe hodettUv.h kke she°tin
kwalantte, /'/ eoucJie sur la dure,
certes.
Durer, llehii. Fut., wahii, Ne{.)an
tiassi wahii ille ikkesin, rien ne
saurait durer ax-ec loi. \\ Faire du-
rer. Ileini, shesni, ne'^^lni, ye^lni,
hilni, hou'lni, hèye'^lni. Pas.,ye\m,
(ji'hii, oin'lni, yeoin'^hii, (lilni.Fj/t.,
wabii, wasni, woiin^lni, yovi'^hii,,
wouliii. Thissi ne'^lni illon, kkasch
liodeniidni hmtte oyin, cotnme tu
ne sais rien faire durer, c'est
comme si tu ne gagnais rien du
tout.
Durillon. Denezhezh de'tann hettiii,
épaississement de la peau. SinUi
zhezh de*^tann hedya, y'flj des du-
rillons aux mains.
Duvet. Des oiseaux, etthisin tehou-
sè. Betthisin tchousè, son duvet.
— Duvet des petits oiseaux, de-
yous. Il Des (piadrupèdes, bèoa
yousè.
Dynastie. 'Via kkaholzlieri nèzhè,
tta eltssin "anen e'IkkédeddeH,
successioit de souverains descen-
dant les uns des antres.
Dyscole. Chéouniddahe dénen,/jOJ/»-
me sovdyre, atrabilaire. Be^l déné
■^a sotm hekke houUê ille, avec qui
Von ne saurait être jamais bien. ||
Vz. DIFFICILE de caractère.
Dyspepsie. Pantselou tchan-sou-
widlir, digérer à peine, difficile-
ment ; tchan-ou-wesdlir, tehan-ou-
windlir, tchan-ou-wedlir, tchan-
ou-widlir. Pantselou tchan-ou-wes-
dlir, je digère difficilement, ai la
duspepsie.
Dysenterie. Vz. avoir.
Dytique. Coléoptère aquatique,
'"ten'^ltsad-dettaï (castor ailé).
EAU
- i«5
ÊHA
E
tr)."!
coi»|» d" . 1 , .
k la turfacr dr rcau, tur frau.
"lYiiii, 't^Mii, au fond de /'cui*.
T«-'k«T-'ti»uts ««Il *ur lu ^laci .
Toukkf, (Ir lieu de l'enuf, imita,
/(•nftfifir, nuurrr, le lieu uù l'tm
ptiUe de reou. fùtu de lac, ou de
rivière, qui ne te ctmgèle pof, 'tal-
xlifll. Kau de murée qui ne ne (««n-
gèle pas, 'M-'t«-£>tuliii. F.nu de
source qui »e c<»t}*èle, ctmjitlée,
ttiièjtlii. glacier. Kau froide, 'tou
nerzltkkiuii. Eau de pluie, trhyaii
'tout*. Kau de neige, ya/li 'tiju»*.
Kau claire, Mou lirlkkall. Kau va-
$eute, Imurheuëe, tou «1/aii lu*!.»-
^x}i. Eau taie, '^tou (lel/i*nn, ou
*lou dyérè. Eau cttrn>tnpue, 'ti»u
t»in1dyet. Eau bénite, «l»*" >;»*>**
'toi!' ' liée, (le/Jiai tout-. Eau
traii tuu nai<<>tJtla ilK-. Eau
calme, "tou aoiientte. ( Im terre
est couverte d\'au, nilj-o-'tout*
lan. Mettre à l*eau, te mettre à
l'eau, vz. MKi'iHK. I II te nut, te
jette à l'eau, 'ta i-aii (lt\i-_aii. // »<»rf
de l'eau, *ta-'a-t^iide<i(iai. // «orf,
parait »ur Veau, après <ny>ir plon-
gé, *t«-'^a-^inlf.ii// poste, tiuirehe
entre des hicé ou de* rivières, 'ta-
ta*' 'i:e/»' ht^t^i. // le trempe
dan* l'eau, 'ta-\iHiueniii. // i»t
dan* reau, Hou ouni4<erzhnik. //
le retire de l'eau, *ta'a-youneniii.
// marche tur l'eau, 'la ^kao^ Wv
(lKe4iepi<ai. il L'eau remue, 'ton nu
^(*d<la. // remue l'eau, 'ton uti^<- I
na. Il L'eau monte, liiittenti. //
ajoute de l*eau, tou tiexeneniii'l. h
' .SotM l'eau, 't«Mt vHifè. lion de
l'eau, tur 1' • .ikkt-. // a une
fHtrtie du i> , de l'eau, ta-
'kakke budouttin. | Eaêu très agi-
tée dans un eiturant , un ru; '
'ta;.>«<r,r-<JM ln'uilhmnante ;
^ enre : \a-1 >' "U tou ^»-
ttcliul, eai. irant en l'air,
jailli»*ant en l'air, l L'eau lui
vient à la houche, bexlia ton
ilttlia. Faire eau, en jHtrlant
d'une hiirifue, tiMi da^j^ 'a^tn-
xiiik, l'eau vient du fond de la
barque, jaillit en l'air. Tmï b^
'tou ikke««n«/c cannt fait eau. Tvm
<.taii lit*rt<»unii. le canut de~^utit
ua lile ikkésin ! L'eau nugmrute
vite dan» la barque ! lii*/ir«* liteau
aiitti* ikké>in tou, l'eau entre par
' le côté, i Au fil de l'eaa Nilin
kk^in. Je vais nager en ittkdnt
le fil de l'eau, iiilin kkévNin t
hé. Il Faire un frou dan» la gl-^^ .
pour ax^ir de l'eau, 'tennkke 'tou-
kk«' ho'Ie. Vz. KAIRK.
Eau>de-\ie. 'Konn 'tour« (eau de
Ebahir (•'). Nakk.- i,at^^-i»«i...r
avoir let yeus frappé i,
uni '
i*'
I).
tv^eciiittli, liai»
iitiiiu iialiilttli. 1: X :..i
liilttli, i7 en est tout ébahi, s Té-
uioi^ner son éf ' '.' '
t<«K.i . <i««taaa',
.iiit>vi , .Lui'it^-i . y
ilfti ItNva . Fut., u.'.... ..
Um*. llo'anar hooan »ir(^t»«',on
EBL
- 386
EBO
cil Icinnit^iKi un i^niiul rhahissc-
llUIlt.
Ëbahissement. Onan vtMiiodiya a-
liouni-zlienin, étonncinciit . \\ \)v-
niiiiii nahilttli, surprise.
l:battre (s'). DiMiiniiivou sau-iiatsse-
zluT, san-iiassIuT, se d'n'i'rtir
joiiciisciiiciit. Sou 'inniyoïi san-iia-
uoululf. cInitU'Z-vons.
Ebauche, 'l'tasîsi honin'lt', coiinneu-
ccnicntyprcpii ration <run ouvrage.
Ébaucher. Ttassi honin'lè, liounes-
tsi. houiiin'ltsi, yoiinin'ltsi, liou-
iiiltsi, hounou'ltsi. Pas., itassi lio-
iiin'lin, heni'"ltsin, henin'ltsiii, ye-
nii/ltsin, heneoiltsin, henou'^ltsiii,
lH\voinn''ltsin. Fut., lioiiou*'lè, ho-
iiDUstsi'l, henewoim'ltil, yenou'l-
tsi*"l. Kkani houiiostsi ttasttin, ce
que je fais, n'est qu'une prennhe
ébauehe.
Ebène.Dedc'henn deyeri delzeni,6oKs
dur et noir.
Ebéniste. A'^e naounniyi déneii do-
dchonn deyeri delzenitta coalaoen-
nai, ouvrier liahile, travaillant Vé-
hcnc.
Eblouir. Sa nettin ounelyaii ille, il
n'est ni aisé, ni bon de fixer le
soleil. Sa tta senada'orettin ille, le
soleil m'a aveuglé, a troublé ma
vue. Sa nes"in tta senadanaë^eT,
parce que j^ai fixé le soleil, toutes
sortes de figures flottent devant
mes i/cux ; ou bien senada d/ede-
tlir laastya, toutes sortes de figu-
res passent et repassent devant
mes lieux, je suis comme devenu.
Il Fig. Eddin ! de"anze beoa-san-
delya itta binni nade'^^loezh oyiii,
trop d^éloges Vont ébloui, lui ont
chaviré l'esprit.
Ébloui. Dene nada naë^e^l lahou-
dya, ou dene-nada-dzedettlir la-
houdya. Senada naë"e'^l laastya,
r<'» ni été, ou en suis tout ébloui.
il Fig., séduit. "^Ftassi yeniodiya
nettintta outcho, rlene oa-san-de-
l\a oulclio otia (Iriiimu iiadi'iv-li-
oezli lahoinlya, axH)ir l'esprit com-
me eli(a''iré par la l'ue de meiveil-
les ou par les flatteries.
Eborgner. Drm'nnane kkezh niloa'l,
éborgner pur cpielquc coup ; iii-
iR's'a'L iiiuiii 1 u' I, yo-iii-iii'ra'l.
Pas., I>r-iii-iiil<jel,, be-ni-iii Tt'l,lu'-
tii-niïi'Ti'l, yt'-ni-t'-iiin'rel. Fut.,
be-ni-ouloa'^l, be-iii-()us''a''l. Seiina-
ge niouii'lVl sanan, ne m\'borgne
})as. Il DéiH'imaoe i)ilttcli\oiri,
éborgner, en crevant l'd'il, iiiiie:»-
ttchyou'l, iiiiiiiTlttchyou'l, yeni'l-
ttciiyou'l. Pas., niniittchyell, ni-
niittchyell, ninin''lttchyeil. Fut.,
nioulttchyou"^] , iiiwasttchyou''l .
Sennaoè ni\voiin"lttcliyoifl siinan,
ne m'éborgiie pas.
Éborgner (s'). Seiina^^e nini'lttchy-
c\\,j\ii crevé mon œil,me suis ébar-
gné. Neiuiapè niwounittchyou'l
sanaii,/;*t'/)</.s garde de t^éborgner.
Éboulé. Ttassi nihonittli. Ttas.si ni-
honiltthet, terre éboulée.
Éboulis. E'ikkeda'^ka nihonittlir,
amas de matériaux éboulés.
Éboulement. llodittchyoïrl, tombé
en se déchirant, en ,se détachant.
Nibodittchyou''li, ou nihoniltthiri,
terre s^éboidant, ou éboulée. ELo-
dittchyou'^l netcha, grand éboule-
ment. Shai dittchyou"!, éboule-
ment de sable.
Ébouler (s'). Nihonittli. Ilodi-
ttcliyou'^l. Nihonittchyou'^1. Kkani
chezh tchô'^ niho°ldelitta dene kke
nihonittchyell, une grande mon-
tagne, par suite d^un tremblement
de terre, vient de s'écrouler sur la
))opid<ilion établie à l'entour.
Ébouriffé, ée. Dshi sodeltsser, dslii
odestsser, dshi odin'^ltsser, dshi
odeltsser.Ho"anze dshi odinltsser,
edlantte itta? Qii' as-tu donc h être
ainsi ébouriffé, à avoir ainsi les
cheveux en désordre ? \\ Avoir la
coiffure en désordrcSaï^ia na-tssa-
HHK
J»7
HBK
arl*aii« iia-l»«i-4lr»'iiii, iia-lwa-
(iiiirtiii, iia-thM-4lfl''«ii. A'uf.,Mi1-
't« ll«-UMI-MMllt«'1, im-tMkil-iltJUft-
Ebrancher. l. Ir. (rn cuttant ici
lnuuilifâ itvrc le* rtutJMf). \U\-n
tUhuu (Myé, (Icitlé, (iinltx, «irll^*.
Vaâ., [h- . ' ' ' ' 4. tlllla. f'«f..
Ou rrtf-cfr )nv« liblimi litHJyiK, tirs
rliif, tliiniA, (icyis, didxu. l'a».,
\Mfçm ilstiou iJe<lyex, d«x>i>«*&« <ic-
(^nyet, •*■ . det>i«l>f». Fut.,
be^ d^) ;\ ir, «ItiUM-lii/. •!«♦-
«oiiii\iz.l)in ili-di'iii*iiii I»
<l<*t,<iii>t^' ahottm.Oi a$ (/(>"'
ché cet mrhre. H Avec une hathe.
It^.« (iiUiou dfHislie'^l, de^hhc'^l,
dindsli»*'!. Ptt*.. Un»» dOiitii di*-
I de-
drhenn t>cva dstiou de«'oundKhe''l,
étiratichc cet arhn'.
Ébraolé, ée. Nf^fUnz, (s"U f'aiîit
d'un arhrc). Itci.4-liii, <»»/
na, iia^liia (actif i. un t
(passif), (x'U *'ugit d'autre eko-
*e). U NiMtssitta yt* nau£>we(ida,
par le vent la maison a été ébran-
lée. Ni1t>si yt' iiHu^ weMiia, le vent
a éhranlé la maison. Il (.an'lhi,
qu'on a fait plier, qu'on a omrhé,
éhranlé.
Ebranler, l'n arbre. Nelciz, nes^iz,
ninH 1/. ' '. nilpiz. Pas., ne-
ÉX'Iviz, Fut., iiuuloif,
nuus'iz, newouii'"riA,yentui1'ir.,Ne-
«oulpix, ébranlons l'arbre, i .lu-
tre chonc, pour vHiir si elle e»t so-
lide, int fniur la faire tomber. B«*-
lu'lni, iH'lifMii, U'Iiin'Ini, xehetni,
lK>hilni. Pa*. l>4'<.-«'liii Ixv» Ini.A'iW.,
Itehwaliii, l>eh»asni, lieh»oiin'1ni.
Itohounlni saiian, prendt garde de
l'ébraitlcr. Ou rn, '
na^»iia, iia^.iiilna, ; .
(•lllia. Pat., nn ^-Ifinnao»''*'» F*i1 ,
ritt^MUillIN,
t^llai^' kn ' i -. ,
branléf il Ilribi, lir»lM. i.
ttii. Iidlii. Pu»., iHu'Wn, f
liii. Fut., h«a'll>i, li«i
I'iuIIm ikkfMii. e*est amrbr,
. ébranlé.
Hbréchc. éc. Vne deni^ un comttau,
un . f - ' ' ^ .'•.*
tir:
tient «*(
tliliyi'l,
• <M encore "a-kka-i^ltthft. Sr
. dHhenMi- *M-kka-iM-lthH ikkcla ! Ma
hache i-»f ébréehée. || (S'tl •'at*it
'''luti, iho$e) im dira :
i.< I t i I. Nf ltha\«- a,"
Mii, N»ri plut est ébréché
Ébrécher. Na-kka-dsIieU, III. A K a-
s-<lsh«*'l. iia-kka- tifi-<lHlie1, na-
kka- tedsiieM. /*<i».. ni kka-(i«v
dslic'l, iia-kka-vi<i>li<-'l. Fut., im-
kka-(.'Wad!>he*1, na-kka-(..«a*d«lie'1,
iia-kka-i>Houii<iKlie'^l. Nfl»*T6»*. mi
iH'ilshenle iiu-kka-o«^(>undo)ie'l vi-
iian, prends garde d' ébrécher tim
couteau, <Mi ta hache. Sa for-
tune. Tta&si kkenaixieUhir, dé-
penser, gatpiller, diminuer; kk»--
iiaodt'SKhir. kktMiaixIin'Uhir, kkt*-
iiu<' ■ ''
kke
Fut., kkfiiaiMlou/iii, kkenaiMious-
shi. Ttaiicltte ttassi l»et!»«iii nui
lan kkeiiaudeciiilNlu-t.kkaldaiien,
i7 a fort <•'.' ■
Ébrouer, i't..
lio/iu'>t!Ù''l, J>eiiaht»/
ualu. It>i1. Pas., \h .... . ... ! .
nahuzJiint«4'l. Fut., Iieiiahoulti I.
l»eii .' il. He<iyerf i!ta beiia-
lu»/ .^*in, c'était "aie, et je
l'ébn'Ui.
Ébrouer (s*). "IVvoul. Pa$., 'tetin-
youT. Fut., 'terwin, avec un ad-
' ' ' r S«.1 lin tiho' 'an
11*1 tilva, tout à
EGA
- 388
EGA
COU}) mon cin'val se mit n s\'-
briuirr.
Ebullition. 'l'Uissi m'li.'OU/.i."ra iiol-
oazi, longue ébuUitinn produisant
une ffruni-lc diminution du liquide.
I:caille. l\t;;i>()UMzhe. Houi;oun/,liè,
son écfiille, ou ses ccuiUes.
Ecaillé. Poisson. Peli^oun/h.
Écailler. Ileluoiinzh, hesgoun/h,
ne'liioiizh, ye''li>i)iinzh, hilgounzh.
Pus., t)elui>unzli. (?i''luoinizh. Fut.,
waluounzh, wasgounzh. Diri eu,-
oounzlie tc-lia£iè sa ne^'lj^ounzli,
écaille-nun cette carpe.
Écailler (s'). V. g. une peinture.
Dekko na^ka'!. Pas., na^iii/kal.
Fut., nawa'^^ka'^l . Diri ttchyè rèdlè-
vi dekke na^^ka^l ikkésiii, rcffc pein-
ture s'écaille.
Ecale. Inyounzè, Vécalc du fruit en
hrttuition. || Djie zhezh, la peau,
l'enveloppe du fruit. Binzhezh,
son écnle.
Ecaler. Des fruits. Binzhezh benai-
lyé, les dépouiller de leur envelop-
pe ; binzhezh benaeslé, benainlé,
benaillé, benahepilyé. Pas., l)enai-
lya, benailla, benainla, benainla,
bonaheoilya, benahou'^la. Fî/t.,be-
naoulye*^!, benaousle'^l. Diri djie sa
binzhezh benainlé, écale-moi ces
fruits.
Écarlate. Delkkoz, rouge. Ettlou-
nen delkkozi, drap écarlate.
Ecarquiller. Sodeltsser, odestsser,
odinltsser, odeltsser, odiltsser.
Pas., sodeoeltsser, hodeÊ)estsser,
hodepinltsser. Fut., sodoultsser,
odoustsser. La-odestsser, ^écar-
(juille les doigts. \\ Les jambes.
Tssekkai, shikkai, siiinkkai, she-
kkai, shikkai, shouhkkai, hè-
herzhkkai. Fut., tssoukkai, was-
kkai, wounkkai, wakkai. Eddin,
dé"anze shinkkai, en vérité, tu
écarquilles trop les jambes. || Les
yeux. Tssir^ez, hes'^gez, hinl'^gez,
hirgez, heoirgez, hou^^gez. Pas.,
eotnme le /);•<•«. /•'(//., tssoiil^'gez,
lioiis'ucv.. howoun'Tgez. Yedaori-
yoii ho'intta onttlazhè hil'gez, ce
(pi'il vit , lui fit ecarquiller fort les
lieux. — Ibid. Onttl.i/lu' o'ittchya
iiasode'tin, naii()des"^iin. Pas., e'I-
ttcliya nasodon'tan, naodepes' tan.
Onltlazlie e'ittchya nahodin'tin
kwalanttè, voilà, certes, (pii te fuit
ecarquiller les jicux.
Écart. .1 Vécart. Shanin. F/Tan slia-
nin oiaze. Nan'tanpè.E'lnan'^tanpc'
oiaze. Detssounkkezhe oiaze. "A-
nen. Ye"an. Yé"anen oiaze. Ye-
"anen oiaze nanwoiittais, allons un
peu à l'écart. Nonwin benan'^tanyè
oiaze ne*"! yawas^ti, je veux te par-
ler, à l'écart, à Vinsti de celui-là.
Sh<inin, ou yè"an niounininni,
mets-le, place-le à l'écart.
Écarteler.^'Tinttchyanaddé nayenel-
ttchyi"! al"in. Pas., nayenel-
ttchyell. Fut., nayenoulttchyell.
*^Tinttchyanaddé nayenelttchyell
alya, on l'a écart elé.
Ecarter. Séparer, ecarquiller, vz.
ECARQUILLER. || Déplacer, ôter,
mettre de côté. Edyln-oun^teddi,
edyin-oun'^tesni, edyin-oun°tinni,
edyin-oun^tenni, edyin-oun'^tiddi,
edyin-oun^touhni, edyin-houn^ten-
ni. Pas., edyin-oun°teddi, edyin-
oun^tinni. Fut., edyin-oun^touddi,
edyin-oun'^tousni. Diri betta oune-
lyan ille ikkesin, edyin-oun'^tinni,
voici quelque chose qui gêne, écar-
te-le.
Écarter (s'). Se détourner, s'éloi-
gner, "^rtassi ttchya-yeddi, ttchya-
zhessai, ttchya-zhinpai, ottchyap-
pai, ohtchya-zhittas, ottchya-
zhiddel. Pas., ottchya-yehdip, o-
ttchya-zhiya, ottchya-zhinya, o-
ttchya-zheya. Fut., ottchya youd-
di, ottchya wassa. Onttlazhè o-
ttchya zhiya, j'ai fait un grand
écart, un long détour.
Écartés, ées. Deux arbres poussant
ECU
3»t> -
lie H
Mur le tmême tronc. Drtkhriut 1f^
(HMi, OU Ic'iir*. urhri • ttutant
hmrrhe. || ^^ur^ «Viurfun/ l'un de
l'amtrrt yrtuiurr riattch>ajàri ria-
'•ii'trl<!i"1. Jiittihr^. TsM-kkiti.
illr ou^Atl ' N ' tirôle tie
\.ctT\e\é. Uint«n houllf lantt^, qui
n'a |Mi« de ' /»• Hoir. Il N»-
y^ni«*iiifr < ' .m illf, t/iii ne
• (Hf ;•(».« refit ihii.
I.cbafaud. Ou échafamiatît' fume
faire técher de la i'Min</r,Z«*nTtin,
ou ' ' Zrn'llin kkf (ia«mi-
tt.i .futnj cette viiindr pour
la luttlit >ur r^iha' ^nr le-
quel le$ oux'riern • pntir
travailler ^ da U-kke tvalaoeddai . h
Pour Verécutitm des condatnnét à
nntrt, U^kki* dfiie kkovh kk«fiitta-
/Jii.
iichafauder. EnU4M)uii, «•lle^ uu<>,
eninTous, eiii'l'ous, (Mie(jili<uuM,
eiiuu'rttus, hèh^ni'^rous. I*an.,éne\-
yoh, eni'l'os. Fut., fiioiili.<ous, e-
nou»'iM! ' ' . échafau-
don.'i, ' ml.
I:chalas. liekke/m yéiiflchié, nutnur
<i<fqucls ptmstent ccrtoittes plon-
l.chalotte. Ttlo' (let»»i-an>, M)rte
<r<'i^non.
hchancré. Kkapelttazli, (s'il »'atîit
d'habit, de col d^hahit, de ehe-
niite). M Kkatiettchyou, ^»'i7 t'a-
i;it (te hoif).
lichancrer. Kka^ieltta/ti, kkaoe*-
ttazti. kkuviirittazii. kka\e<VI-
ttaili. /*«»., kkrtt^ Itta/li, kkat»» 1-
ttazli. Fut., kkai-oiilttazii, kka-
(«uu<ittax)i. Kkozli Ica'l >a kka-
Oouii1tta/ii «ouiintM, faiit-moi un
Cl A écli ancré.
l'.ChaDgC. Fn échange, na. Ilunna.
K*1na. Honna diri tie<>autinine«ni,
je tr dnnnc ceci en échange.
hchangé, ée. K1na-«>unendi.
Lchaiif^cr. K1na-ouric<il<ii. rltia^Hj-
iirtiv»»!. r liia-ouut-iiiiini, i'1ii«-
yuuikrtiiii. I*a»., r'Ina-ouitriuli.rl-
na-ouniniu. f'u f., r *1 na -«MiiitMiddi 1,
e1 " * :„-
III .*."
wuutUii 1. 1 iatat • «oud-
dl*l, échangetmM qu ,... ..uêe. R
S*0 '*agit de pifte», ctniteaux, chn-
peaur, etc. KM " flna-
iit*)t''ai. i*u^., f ' •• \nm-
ni'aii. I,
fliia li. r^ .. . I,
rlna-WM'al. TiM rina «uutUi,
• /. ' ' lui. Il S'il
f*<. neictmque.
V. !«••*-
«IjiM-niltchoui}!. Fut.^ f'Iiui-
tsoultchmizh, t-Mna v * ' u) 'ï
f'^Ina-wiHiltchoiixii.'
itijii'ti ». I
Echantillon. Ii< . . ' m
tta aiiottin, beiiiiahè la/** daeiir-
oitnei\di, petite portion d'une mar-
chandise qu'tm porte de l*ord et
d'autre et qui %ert h faire appré-
cier le tout.
I:C happée de soleil, kkozh da'tai«
\v II, ou 'teldizii.
Hchapper. S'évader, n'enfuir. I)«^
dchinye «1- ^-
lai, (iNtiii >t,
dshin-'til'as, dsinn-liliit* 1. ta*.,
dedchinyé dnliin-ye tf'tnik, dsliin-
'tilchia, dsliiii-*tiii'l«-liia. lisliin-
'teHcliia, dshiii-'t«-/liil 'rt*. <i>liiii-
'tetliildel. Fut.. •lt-<ltliin\f «isiiiii-
ye'toulni, d«)iiii-'tou)<-iiia, dtUiifi-
'tfwoun'lfhia, '-^''''-'tou'lchia,
dshin-'tewoiil'.i iri-*tewoul-
tlel. I)«^lchinvf '.'Ichia
ikk^n' // »'.«'f <K . ! l'en-
nemi. lU\4kU d<ihiii-yf telni. Hri.tan
dshin-'ti1rhia. kkazhè. j'ai pu
heureusement lui échapper, i Am
danger. Y. ' ixia. cm hien
ttla-iiatjMt*^:' ..ou t*<la-ii««le*-
ECH
— 390
ECH
' ti ; ()(la, ou iMla-iiadiiil't i ; oda, ou
eda-iuulorti. Pas., oda, ou eda-
iiatssetiel'tin ; oda, on eda-nade
pes'^tin ; oda, ou eda-nadeÊ)inrtiii.
Fut., oda, ou eda-natsedourto*"! ;
oda, ou eda-iiadous^te"! ; oda, ou
eda-nadcwoiin'Tlo'"!. Vedaoriye e-
da iiadeocs^tin, kkaziiè, eujin, jV;i
pu échapper nu danger. || Eu na-
geant. Na-dhin-zt'll)in, na-dsliin-
nesbiu,na-dsliin-nin'lbin,na-dshin-
ne'lbin. Z'</.s. ,iia-dsliin-zin'l})in,na-
dshin-ni'lbin. Fut., na-dshin-/,oul-
bè, na-dshin- wasbè, na-dshin-
Avoun'lbè, na-dshin-wa''lbè. Na-
dshin-ni'^lbin itta, kkazhè, une
chance, (prU ait pu se saux^er à la
nage ! \\ Animal. Dene-ttchya/in
na-dsliiii-erge. Se ttchyazin na-
dshin-nerge, il m^a échappé. —
Plusieurs animaux, dene ttchyazin
na-dshin-''te-l"as, || Oiseau, dene
ttchyazin itta*'. Plusieurs oiseaux,
hindel. Settchyazin hindel, ils ont
pns leur vol, en s'' éloignant de
moi. Il Des mains. Deninttla ""al-
tthi. Pas., 'ageltihet. Fut., ''awal-
tthi. Ninttla '"awaltthi sanan, qu^il
ne t'échappe pas des m.ains. —
Ihid., un plat, un ustensile. Dé-
ni n-ttla Vkezh. Pas., "apin^kezh.
Fut., "awa^kezh. Tthai sinttla "a-
É)in*'kezh, le plat nra échappé des
mains. — Ihid., une corde. Denin-
ttla ''azhouzh. Pas., ''a£)inzhouzli.
Fî/t., '^aÊ>wazhouzh, Tth)ulè ninttla
■^aowazhouzh sanan, que la corde
ne te glisse pas des mains. || De
la mémoire. Déné nan"l"oun ho-
deltthi. Pas., hodeltthet. Fut., ho-
doultthi. — Nenan'^l"oun hodoul-
tthi sanan, que cela n'échappe pas
de ta mémoire.
Echarde. En général ,(\edchenn *^tai-
^'lè. Une écharde, ou des échardes,
dedchenn ""ta^lè. Dedehenn ''ta''le
tta se'^ke hehgwot, ou se-°ke-ttla
hehgwot, j'ai une écharde dans le
})icil, ou sous le ])ied,d<ins la plante
du. pied. Dedchenn 'ta' le se*"ka di-
"gè, j'ai une écharde entre chair et
peau. Dedchenn "^ta^lè se°ganta gh-
°gè, j'ai une écharde sous Vonglc.
Echarner. Knayoïilshi, enayousslii,
enayoun*'lshi, cnayou'lshi. Pas.,
enayoueldshi, enayoui'^^lshi. Fut.,
enayouwalshi, enayouwasshi. —
Diri ezhezh sa enayouwoun'^lslii,
écharne-moi cette peau.
Echarpe.Ceintu re , shezh. Sezhè, ne-
y-è, bezhè, ou yeziii", mon, ton, son
écharpe. \\ Bandage noué autour
du cou, et soutenant un bras ma-
lade, betta denintchennen shè-na-
ttlou-ze^tin, des*"tin,din''tin,de''tin.
Pas., shè-na-ttou-zertan, des ''tan,
dinPtan, flePtan. - — Ou encore bo-
tta denintchennen edetsselttlonn.
7/ a le liras en écharpe, bintchen-
nen shè-na-ttlou-del'tan. Je me
mets le bras en écharpe, sintchen-
nen edehesttloun.
Écharper. Dene houn'^ge, hous°ge,
hounin°ge, you^ge, hou*'ge, houh-
"ge, hèyou^ge, dayou^ge. Pas.,
houè''ge, houi°ge, houin'^ge, youin-
°ge, houi^ge. Fut., houwa'^gè, hou-
was°ge. Howoun°ge, perce-le,
écharpe-le.
Echasses. Dedchenn dza tssettin.
Dedchenn dza hettin, il se sert
d' echasses.
Echassiers. Dettani bettliennen
nennèzhijOf.spflMcr aux longues jam-
bes.
Echauder. Quelqu'un. Prés. ct]>as.,
tserzhbez, shi°lbez, shin^bez, lie'l-
bez. Fut., wabbez, wasbez,woun*'l-
bez, wa'^lbez, om you'^lbez.Woun°l-
bez sanan, ne Péchaude pas.
Echauder (s'). Prés, et pas., etsse-
delbez, edesbez, edinlbez, cdel-
bez. Fut., etssedoulbez, edousbez.
Edewounlbez sanan, ne t'échaude
pas. Il Echauder, v. g. un porc
pour Vépiler. ''Arkcri ''a ''abez, "as-
ÉCH
- 391 -
ÉCH
V' - '
«-oul1(>n 'm 'ii«uull»e«, fchamUmt-
Ir j'iutr VépUcr.
1 (.hauffé, ée. Iic<lil/liii, ummi» ftar
^|U^l^|u'tlll •■ titl ffU.l \M-^
«lin Klifll. ■ /»<!»■ In ihiilrur
(/m feu ou tlu uÀcit. Il \ uittdf d'un
animal trop court», trop t'ihaufft-,
(IsIllMIII slltMi«itMIII.
l'chauffer. 1 ulil/hi'I.UMm
lirnslii I. !.. ili I, \«-lliull I
vhiM. faf., Itenadil/lii'^l, iMMiatii I-
<>hi'l. Fut., benatloiil/hi'^l, Immih-
iiuuN»hi'l, l»eniule«'i»iiiriK)ii''l. Diri
lM*rr sM iMMiailin'Islii'l, échiiuffi-,ini
réchauffe-nuti ttttc vuindt'. |l l.a
hUc I)enf nilttrhyè, niMtchye,
ninlttchye, veni'^Ittchye, iiffil-
ttchyè, uoultchye. Fut., noul-
ttchye, iioustchy»*.'rss«*"»liiii>e iiiT-
ttrh\»' ilU». jf uc lui ni pas peu
icfiiiuffé In hilc.
Hchaufler (s'). S'nnitmr, M- mtttrv
tn i-<»/t*r«'. /iittchyè, he>tU*li\è,
hiiilttchyè, lùlttcliye. Fut., zoul-
ttcljyè, l>ou>ttcliyè. Kxiiiinive
hiirittthyè ikkesin, tu t'échnuffeg
la bilf nan* rime ni raison. |i Se
remplir tVéuergie, et auit»i »e met-
tre en eolère. FUU*/ilttfh\è, e<le-
nesttrhyè, f<U'nin'ltt«-li\o. «Mleiiil-
tti-hyè. Fut.. tHlewniIttrhyè, t*<le-
!iousttchyè. F-<)tMii'sttrliyei '»», grâ-
ce à mon énergie.
Kchauffure. "l'ou-Jiell tta (iéiié
/i.»/li al ki. Fa».. 'tkot'Vkt'r, am-
poule prtHÎuite par Feau Inniillnn-
r.chec. Tta atiouiiinzlienin iialiixlel-
tthet illf. 'I't« ayeiiesslieniii iialio-
«iflttlu't ill«-, l'ai épnnrcé un échec,
le» chose» n\nit /»<i< rép<intlu à
mon attente. Il lui fait épntuxer
un écheCf yedai>a<iour/.titt^. il Fa
emj>nrté *ur lui. Jeu tFéchecf,
iM-kkiiattai.
{ l:(.hcllc. ltrkk<- fi'katsMMldtMi. tlimt
Mchclon. ii<kK. <• k.tt mm1(Ji*1i it«
naïKJar^li, po»é en traven, hott
r:t»ntalement.
lichelonncr. 'A<laM-rxlila atiriid'iii.
Ttamltti ' 1-
kkchoii 'il' il
échelonna toute» te» troupe».
EcllCVcau. (>uiin<cltlloiirt.ritt (lunr
(.«•IttliHiii, MM échei'eau.
I:chevelé. I' iii saTlali'ur».
N«-iis|ii vil ikkfia ! lovime
te voilà échex^elé t \ z. éiMUiiiKK^,.
Echine. l><Mt-intrheiin«*ii. I><*ni' iifn-
lUMi tthciiiifii, épine ilorutle.
Fchiné, ée. F.tre, "'échiner. IIu''aii-
/.«'• tii/«Miti<iiii, niiu'Mifiiii. Fa»., Iu>-
"aiiM* iiiiefiititaii, ninidioin, ftre
extrêmement fatigué. Ou en-
core ts6HU hoii«l\a<.<*, tAMin(laMl)a
li'. 'Imv \]\v ttiui, tKviii (lao^iyaii^,
Kun» être encore venu à Imut de
mon entrejtrite, me iy>i7À ttnit
échiné.
Echo. I)ahè<latlizhi, ou (iaiiè<ia(i^-
/Jii. Fas., liai .' ' 'let, l'écho
a répondu. 1)a i tin. Fa».,
(laluHladei'i'rtiii. || l)a)it'>^l<uliziii,
OM <lalièiia/JiiM''tin, produire de
Fécho : dahè<la(Jes5hi. ou «iah^ia-
detitin ; daluMladin/' I-
"^tin ; «laliètlailf/.lu, i ;
(lahè<la(ie<.)idN/hi, daht ii.
Fa*., datuMlailin£))et, ... li-
/Jiêt. Fut., dahMadtMiiJii, dali^
dadous>hi. ' ' ' ' ' lii. K-
koukkt' d.t . o, j*ai
prtnluit la de /Vi/m». |i \ z. AVuir
(u avoir).
Echoir, fjre donné, tiévolu. TtAKsi
deiH*(vtn iiininttli. Diri '^'{ian ni-
ninttli ikk^? l'eri m*e»t échu. |î
Le en- rt
de, »". . "fi
fax'itrable. || FJcwahoiuitte dt*. M
c* était ainsi. N Kkwanihounittlirt
df ,>i cela arrivait de telle manière.
HCL
- 392 -
ECL
Fchoppe. Enalapedda koii-cn oia-
y.v .
Echoué, ée. ''ri-n liokkc Issi liil'taii,
()</;■(/»/(' toiuliiiiit /(• /()//(/ et rcslant
In. lulioiic .-^iir un rocher, dsliè kke
(laliirtiin. Sur une batture, un
htiiic (le sable, sliaikkc dahirtan.
Échouer. 'Ten hokkc datsse'ki, fai-
re échouer sa b<irque, son navire ;
dazhi'ki, dazhin'ki, dazhe''ki.P«s.,
""ten hokke datsserzh'kiii, dazlii-
'kin. Fut., 'ten hokkc datssou'ke,
dawas'ke, dawoun'^ke, dawa'ko.
*^Ten hokke dawouii'"ko sanan,
prends f^arde d'échouer ton navi-
re. Il n'en hokke ''terzh''kezh, bar-
que qui poursuit sa route, en tou-
chant le fond. "^Ten hokke hil'taiif
échouer. Tssi '"teii hokke hiFtan,
la barque est échouée.
Eclabousser. Au nwyen d'un bâ-
ton, d'un aviron, etc. Dene kké-
zin ^ta delVl, des'al, diifl'a'l,
denVl. Pas., ^ta deFel, di^'el,
dinn^el, de'rel. Fut., 'ta douFal,
dousVl. Edlape 'ka sekkézin ^ta
din*'relou? Pourquoi m'as-tu écla-
boussé? Il Avec la main. Deoe
tssenn "^ta 'tedzi*^!, "ta '^tessi'^l, "ta
"tinzi*^!, °ta "tèzi^l. Fut., "ta "toud-
zi"!, "ta toussi"!. Setssenn ''ta "te-
wounzPl sanan, ne u}' éclabousse
pas. Il Être éclaboussé. Dene kke-
zin "ta "tettchyel. Sekkézin "ta "te-
ttchyel, je suis tout éclaboussé. —
Ibid. Dzan sedaowettchyel, je
suis couvert de boue, tout écla-
boussé.
Eclair. Iddi, Tssin-na-gozh-elttiy.
Tssin-na-goz}i-"telttiy. "^rssin-na-
ju:ozh ''tè"tin, U fait des éclairs (on
cligne des yeux). E^"anen tssin-
na-gozh-elttiy, les éclairs sont fré-
quents, (les nerfs optiques se con-
tractent fré(iueniment).
Eclaircie. Clairière, houzon-en.Ho-
"gaye. || Dans les nuages. Kkozh
da^ta^e "teldizli, brille entre deux
nuagC'S (soleil). Tssè ni-ettai, <q)-
pariii<^)i du soleil. Ya-ho-zanen,
/>()(/(/ (/// ciel sans nuages.
Éclaircir (s'). Ciel. Ya-o-'terzhdé.
Va-tli-ye-denttin heflya, le ciel
paraît.
Eclairé. Qui reçoit de la lumière,
ttassi 'Miindin. Il Ve "e"indin, mai-
son éclairée. \\ Homme éclairé,
hinni hehindien hounhn dénen,
homme d'un esprit éclairé. — Ou
enarre ba Ii()"ouiiU)ii aliontte dé-
nen, à cpii tout paraît clair.
Eclairer. Instruire. Déné "a tssè-ni-
ho-denttai, tssè-ni-ho-denes"ai,
tssè-ni-ho-denin"ai,tssè-ni-ho-den-
"ai, tssè-ni-ho-denittai, tssè-iii-
lio-denouh"ai, tssè-ni-hoho-den-
"ai. Pas,, tssè-ni-ho-denttan, tssè-
ni-ho-deni"an. Fut., tssè-ni-ho-
doutta'^l, tssè-ni-ho-dous"a"l .Dyan
ahoddi hooan sa tssè-nl-ho-deni-
"an kwalanttè, sur ce que Von dit
ici tu m'as, certes, bien éclairé. \\
Donner de la lumière. Diri ekka-
derzhkkani, ou diri derzhkkani o-
"tiye "e^'indin ille ikkésin, cette
chandelle, ou cette lampe n'éclaire
pas bien. Kkadeiv.likkani heddin
itta na "i"l Qm"a oyin, sans lampe
l'on est dans les ténèbres.
Eclaireur. Nanettinin,
Eclanche. Edslienn shni bèzèzliè
ontcho, be"ftanen outcho anttoii-
hou hettèzhi, cidsse ou épaule de
mouton l'ôtie.
Eclat. De bois, écharde. Dedchenn
"tai"lè. Dedchenn "ta'lè. Dedchenn
"e"l esèzai, fragment de bois qu'on
soulève et arrache, en marcliaiit.
Il De voix. "Adazegou. Pas., "ada-
ze^ingwos. || De rire. Dlo" etssil-
, tsi"l.
Eclatant, e. Adj. brillant. Resad-
dezh. Besainler. || Brillant comme
le soleil^ sa kkessin })e"indin. ||
D'une blancheur éclatante, on-
ttlazhè delkkall. || Voix éclatante.
ÉCL
- JU3
ECO
tliuiiitlii'tii. l)««iinttlr«li, 1/ d Mfir
lil.Hit I (,'•. fui., r'l*Vi»««-
tè. 'Kunii t«M "tirli lrho\ \h-\v
'tuu iielioua iiittou, 'mii ««'Tkix^' Ir
uvtii. /(t gmmlr ihatuiurf du f*<i
Hombr. 'Trlkkr/iii U-Imi" Ih-\«- il
art>. (Ifin'liiitar liclkkiiiiiHi, «- I k*
ciiii (lyiii. la bombe, eu tnmbunt
au mUieu du tiiitnde, /chtit en
mille more eaux ; ou biett eun*re
f'T\t*flkkitli, x-^Ae en éclat* ; «»u
enane f rki*nint((*ii\fll. «mi cl k«*-
(•inttrhvell, rmyi. || Cnl^re. \}i'uv
ho. . fllettli. IMioii-
ttt i i kctinttli kod ! \\iilà
na ciÀere éclatée! ytisil. "l'i-l
kkixhi imlkkixli. StM'lkkizlii ii<â<4'l-
kkfzl) i>\-in, mou fusil «1 éclaté.
hclipse. VHttM (>iii''<t»« caché ftar le
liclipser. '(Kicttin ille, <>u tt«>>i
ixlettin tUe oiiol'iii. Pau., aliuul-
>••. H /-!•« nuages l'ont éclipté,
(If *«»/ri7). kki»£)i tta (>in'aii.
Eclipser (s*). '()<iittiii ille. Vatta
i.'iii'ttn. '()<iittiii ille riHliolttlict, i7
s'cft éclipté.
Edisse. 'l'ta>si dettlè/iii, litMlflienii
taliuuiilouii. kki 'taiiounluuii, he-
helttloiiti. ifufiquc clmse de *«>/i</«'
(i7 » (/u«7(«<»i</iif*, (Ml des
nun. tcorce de lutuleau «/iw
l'on applique et attache le long
d'un membre frticturé.
hclisser. Dt'iifttheiinen 'tai, tlenin-
tclii'iiiieii 'tai kkéiiè''ti 'èt'htlouii,
()e*">t t loun , itfiiiMttloun, \tVl-
ttluun. Pu»., beèlttluuii. Iteiiii'l-
ttioiiii. Fut., )>eoulttl<Hin, lietui---
ttluuii. liettlu'lineii llèHollIttlitUll.
,'./■•
Eclopc i iiittieloti kk«>i
(lai, (Ml (taiit^rliHi iK*<lif<'.
Sehol'taitta o<*ntM*l(iu *<«><i/^ . in...
lihi, blette, je me t raine Ti peine.
I Ëclorc. Œuf», uurnuj. 'K«».%».*ao.
mlU. /'
teul it'ttf, ou iMteau, 'ri-\f-'mi%uV%t.
Va»., V- r , ini'tiii. Fut "
Itt* V« ^ u r»t tur le
. ikk^. i/.
lUui*. Inluia, ou mumyr r'Ikkr-
• i<iiiil tall.
Eclate, he pêche. Tm ukalnli^'li.
T.
iiiii
tion avec ftttrie», \Hiur etevrr,
. abaister, égaliser le niveau de»
eaux, 'ton «•'Vailt' niiittli 'a lior/li-
'ain.
Ecœurer, llottchya tlfiic<lzi\c <i«-l-
(.•al lanttè. Ça m'éctture, hottrhya
f«eiJuyc (Icliifti lanttA oyin, de dé-
: goût tuon ctrur tremble ou »r »ou-
, th-e.
École. AouiiflMcnin. |i MaiAtm d'é-
co/f , 'atMiiifrtriiiii k«ui-4'ii.
Ecolier. 'Aoundteiiin çnn iiaiiiiai.
— Plusieurs, 'aounertcnin onix
iiainiili.
Econduire. T-àhetthiiiye Mini 'a. met-
tre pttliment à la p4>rte, "tin-m'^'a,
tiii-niii'l'*a, °tiii-yin*l"a, 'tin-nil-
"a. Pas., 'tinl'a, *tin-ni'l"a. Fut.,
'tiii-»al*a, 'tin-«ra«*a. — F.con-
duirt- plutieur*. 'tiii-tlal'a, 'ti»'-
(IttN a, '^tin-^la-iiiiiM a. 'tr
yinM 'a. Pat., tiii-dara, 'li.,
«liiTa. Fut., 'tiiwU-«ara, 'tiii-
(la-»a*'a. Tsseshiiiytr 'ti! V ' '^-
''a kwalaiittr. ;»• le ai «
fn>(itinnt.
EcOOOme. Ttaiksi kkf\triii*lel'«i.
1 'Itajwi ekke^ilMUi. TtaMi 'o^vel-
ni.
Economiser. TtAn* kk»rrnio*l«>ra,
Lk. ''
t'i' '
yfnio'tutii 'a,kkcyeiirtuus'a.'l'ta>-
M kkeyfiii'tcaotiirl'a, «oi« éct*-
nome, mttdire te» dépente*. , Faire
liCO
- 304
ECO
des t'co/Mi/M/f.s. 'Ttassi o!u/lè/Ju,
pao'tesshi, tifio'tin'lslii. l'as., t>a()-
'tczhet, t«><^'^>'l'^''i'' • /'"'•, L'uo-
'tmizhi, Mao'tousshi. Diri t'fit>"f^i"l-
sliet, j'di t'conotnisé ceci. \\ Accu-
muler les économies. Ttassi e*"lo-
na-iu'lni'l, e'^le-tm-nesiii"!. Pas.,
tta^isi e'"lo-Ê)a-neliie*'l, e'ie-tia-iii'^l-
no"!. Fut., o^lo-QH-mnûnv"] , e'1e-
£)a-ii()usne'"l. Ttassi kkeyeni'^te''I"a
okkorelyan tta, ttassi e'le-^a-ne°l-
ni 1 ovin, comme il suit modérer
SCS dé])enscs, il accumule les éco-
nomie'''.
Ecorce. D'arbre. Da-hi-tlouze. l)e-
dchenn ttouze. || D^autre chose:
tt(Hiz. Hottouze, NO?? écoree. \\
L'arbre a encore son écoree, de-
tk'henn dt'ttouz. — Enlever Vé-
eorce, i)our lécher la sève, de-
dchenn ttouze dattchyou''lou da-
tsseltthè. Il De boideau, kki. —
— Amasser de V écoree pour un
canot, tssi henni kki dattchyouT.
— Une grande écoree, kki tcho°
, dattchyoul. || ]'::. df-cortiquer.
Ecorché, ée. Bekke ttouz erzh-
ttc'hyell, — Par le frottement, be-
na - ttouz - inzaz ; ])e-ttouz-ninzaz,
(cette dernière expression se dit
surtout d^uu homme déguenillé).
Il "^Aninzaz (se dit -surtout d''un
cheval à qui son collier a fini par
enlever le poil. — Si une partie de
la peau est enlevée, on dira ""adel-
ttcliyell. "Lin tcho" ''adelttchyell,
le cheval est blessé). — Ou "apin'l-
ttchyell. Sinla "adelttchyell, j'ai
la main écorchée.
Ecorcher. ]'. g. un animal. Bekke
shelttchyou"!, bekke sliesttchyou'^l,
bekke-shè-nelttchyou'l,vekkezhel-
ttchyou°l, ])ekke-shezh-ilttchyou°l,
bekke-!>hez-ou*^lttchyou'^l .Prt.s. , be-
kke - shezli - ointtchyell, ])ekke -
shezh-pinttchyell.Fj/t., bekke-shè-
wattchyou"! . bekke - shè - was -
ttchvou'^1. Diri denniv sa bekke-
sliè-woiMiIttchyou'l, éeorehe-moi
cet orignal. \\ Pour les arbres, vz.
nKi'()Hii(,)ri;i{.
Ik'orclier (s'). Kkc-ttouz-elttehyi'l
(kkc /H)///(>d('kke), kke-ttouz-^tes-
llcliyou' I. Pas.. kke-ttouz-e'l-
ttc-hyell, kke - Houz- Vsttcliyell.
Fut., kke-ltouz-oulttcliyou'l, kke-
i touz - ousttcliyou'l. Kke- ttouz-
'tin'ltttchyell ahottin, lu t'es donc
écorché? Il s'est écorehé le pied,
la ?/!«?», be''ke,binla ''ac)inittcliyell.
' Altichyi'l, 'asttchyou'l. Pas., a-
ninttchyell, 'Moi^lttehyell. /''?//./a-
walttchyouH, 'awasttchyou'l.
Ecorné, ée. Beddè kkezh lieddin,
(pli a perdu une corne. || Hedde
kkezh ouUe, qui manque d'une
c(^rne.
Ecorner, 'l'tassi beddè kkezh nadid-
yiz, nadeschiz, nadinyiz, nadeyiz,
nadeyidyiz, nadouchiz, naheyede-
yiz. Pas., nadidyez, nadiyez, na-
dinyez, nayedinyez, nade£)idyez.
Fut., nadoudyiz, nadouschiz. Bed-
dè kkezh iiadewounyiz sanan,
prends garde de V écorner.
Ecorner (s'). Beddè kkezh nadiyiz.
Pas., nadinyez. Fut., nadoudyiz.
Beddè kkezh nadinyez ikké !/7 s'est
écorné.
Ecosser. l^tassi be-na-shezli-ilyé,
be-na-shezh-esle, be-na-sliez-inle,
be-na-shezh-ille, be-na-shezli-ej;»il-
ye, be-na-shezli-ou''le,ye-na-shezh-
liehille.Pr/.s., be-na-shezh-ilya, be-
na-shezh-illa. Fut., be-na-shezli-
oulye"!, be-na-sliezh-ousle'^l, l)e-
na-shez}i-owounle''l.Diri djie "^^^aye
be-na-shezh-owounle"], éeosse ces
pois.
Ecot. An^la ttassi tta-o-derzh"aode-
ne edaoneittou honna na^'enni-'^Pta
dene V^l ttassi tta-o-depi'"l"ae,
honna napi'^lni kwalantte,/'^?' payé
mon écot.
Ecoulé, ée. Temps, houzhet ; iiou-
zhedi.Kkaldanen houzhet intcho,
ECO
- 3» -
ECO
<>»U«Jl. Il
. / . 1.
Ecouler (»*). 'iV»if>». hiuJif I. /'u<..
(uHiâJtrt. Fuî., kkennaiii^ liodtr'l.
i K'tfu, 'ta 'trttli. /*(!«.. *ljt 'trriii-
• ' \ t I
f-u itttj'fcher t'fnu tte «Vcou/rr !*
\ ' ' i- *t«i>uttli walli, l'eau iiura
(ifif tfuc mui» êouotit lit ■
-.... / . '.-I.
/'d>.. kk. . Dit
(luiitltif 1. l^iie kkt*rui(i(iii<i(ir I vt-
iiaii. /<iù en u*rtr i/ur la fntilc nr
»Vn «itfir p<i«. Il Hau »'fcnulnu(
d'un tVMe, 't«»li \v 't«»ii Ifttli.
;»u».. tmi 't«T»httii. f'u(.. 'ton te-
, ttli Hfilli.
Ec«Hrter. Ntiidoue al'in, as'in.
Pith., tilya, nslii. Fut., ahwMlix'*,
tliM ;i>lè.\r>ti<i(Ui<- Hliwiiiinle wiiiaii,
N. l'iiKurtf po.". t\ OUI ter la
ifUi-ue d'un chien, d'un anintal
(juilcimque, 'lin 'tai, tiiitU'hya-
iiaddé 'tai hetchè kkehcnttaxli :
kkeiie>tta£li. kkeinttazil, kkfiu*-
tttt/Ji. kk«M(ttM/li. P«iJi., kkelieii-
tta/li. ki . Fut.. kk(4)»n-
ttarli. kk ..i/Ji.
Ecouter. (>uzii<4tliaii. uuxiiiltthan,
• Mi/Jiiirlttliaii, ouzhe''ltthan, ou<i«-
/' iltthaii, (Kizlu>ii Itthnti. HatMi-
/l . |ttli;iii. Pa»., m:- '111.
ou/Ju'i. ritiJuiJi, ou/' . ■ lan.
Fut., iHiz)ie«atthaii, ouzliewas-
**' i - -iltthan, youaJie-
(Hilttliaii. 0'ti\e
souJtevk. .1, éitaite-nun
birn. | < ' Mhenii. avide de
nouveilet, atfuiu, empreué à éeuu-
ter : (ludt'iiestthenn, iMi<ienin-
tth^nn, uu<ieiiintt)i(>iiii. i»u«leiii-
hehoii-
ittlii-tiii.
Pas., oiififit-.^'tlheiiM, tHulfne».'!-
tthenn. mKleix^^intthriin. Fut.,
«HMi<>/4Hitthenn. <»u<i(*iirHiHttlienn,
«MKi«>itr«(Minltl»«>iiii- OittllajiM> <mi-
ts^tiirti, êlrr tout nrr^leê p$fui
ri'tuter, fia '- -'- *■ lim-^itM-
«»-fiiiiin*li, ti, *i»'
<î/a «t-Aliil'ti. l'^i.,
i«>l ti, <ia-4itii-4>-«c* '
«iiiTti. Fut., <ia-<lan-lk*r»al II,
iia-4ljui-o-ttas*ti, (la «i/a O'Vuufil-
ti. SftjiM'nti <la(ljui<»/iiil ti kunlt^.
M<iu> nniinii'i tttut •
l'rntendn-. l'rt-irr
unmU\>iti'n, \hW l'a. ÎN*-
^ •^••Nfiiulè'a illc ....... ..' ne m*é-
te fHiM, ne me croit pa*. YtiUéii .
! ■ ■ ■ ■ • : , î ■ ■ • .
ne m'éeoute ftan.
Eclates. FJre aux. l>xi\^^u-<4'l-
vmin, avoir le» itreilles toufourt
tt-nduef pnur éeouter, t\t
tnut ce qui te dit. l)/i\.
vuuii, ]e »ui* aiu écnute» : ilxi\<*-
ou-^iiUroun. Imper»., (Iïiy^-t»<>u
i<flyoun.||fîtrf écouteur, être tnut
ttreilleg fHfur écouter. f>
tthfiiii, rMi<l»M)ittlienn,
tthciiii. thenn; /' p. liuii
ft pi. ij.. . ... ..i-nn. h^lla<.<» *k.a
e}ft uudénintthiMioun .' Qu'as-tu
dtnic à rester là auj ' ■ ^ I
Nmieii iuiii*^ka «!/«•.. *r
trouver partout oitt ti
titan de travers. />our
tout les cancan*. (Naiieii uunica,
pour de travcrit) : tl/iiU'^ i*.' ' ' .
/• ;.. dt,
dzé-<it'/l)iltthi, daé^uu'ltthi, da^-
. df Itthi.
Ecouteur. Oudfiiintthenni d^<>n. I
.K-I.da,
Dxt^iinda oyiii, tu ne fais ifuv-
citutrt aur fmrtes.
Ecou>ilion. Ttatsi dadfttloin \te-
ECR
3%
ECR
tt;i koiiii ' fiiul('lii'(l/lii, IoicIkhi au
}u>nt (l'un hàtoii pour iicttoficr
un four. Ht'ttii 'tt'lkki''zlu yc hodo-
(lyai, ai'cc quoi l'on nettoie, l'on
sbclic un fusil.
Ecoiivillonner. Ttassi diulcttloin
l)t'lta 'konn 'tiii-di'luMl/.hi, 'tin-
(Ichrsshi, 'tiii-dehinzhi, 'tin-dohe-
zhi, "tin-deliid/,lii, 'tin-drlioiishi.
Pas., "'tin-delu'lidzlii, 'tiii-dehi/hi.
Fut., ""tin-delioudzhi, 'tin-dclious-
shi. Bt'vaoè 'It>/ liotte/,hi 'konn
Hn dewoun/lii, ccoui'iUonnv le
four. Il Un fusil. 'Tclkkézhi ye
'an-o-dedyni, 'an-o-deschiai, *"an-
o-din'^lchiai. Pas., 'an-o-dedyai,
'"an-o-deoi°K'hiai.F»//., "an-o-doud-
yai, '"an-o-douschiai. An'laon 'tel-
kkézhi ye °an-o-depin'"lchiai ille
ttè ousan ? N'ns-tu pus encore
ccouviUonné le fusil ?
Ecrasé. lirisé sous un ))oids quel-
conque, naoedyes. ll Écrasé en
frappant f/es.s».s,napelttles \\Aplati
sou^ un poids quelconque, e^lenel-
ttounn. Il Choses paraissant comme
écraséefi, et en désordre, i\ g. sur
le plancher d'une chambre, ttassi
dazhettour ou ttassi e'rkepelttles,
\\ Écrasé en marchunt Jcssw.s, ttas-
si naoettezli. || Nez écrasé, nez
plat, intsin de^kad, ou intsin dè-
bèz. Il Toit écrasé, toit plat, ye-
ho-kke da-horkade.
Ecraser. Briser, nadyis, naschis,
naneyis, nayeyis. Pas., napedyea,
napiyes. Fut., napwadyis, nanwas-
chis. Napwouiiyis sanan, prends
garde de Pécrascr. \\ J^iler, pulvé-
riser,na]ti\ei>, nasttles, nane'lttles,
naye°lttles. Pas., na<?elttles, na-
oi''lttles. Fut., napwalttles, na-
pwasttles. Il Sous ses pieds. Na-
ttezh, nas"ezh, naiie"('zh, naye-
''ezh, naittezl). Pas., napettezh,
napi"ezh. Fvt., napwattezh, na-
pwas"ezh. l^tassi napwoun"ezh sa-
nan, n^ écrase rien sous tes pieds.
Fiii^^aiitMi orolyoïi napin°lttles
oyin, il a pilé loulc la viande sè-
che. Il /)('.s' f rails, des haies. Djit'
nelttlt's, iK'sttles, nin'lttles, yene°l-
ttles, niittlos. Pas., lu'lttles, ni°l-
ttles. Fui., iioiilttles, noiisttles.
Ipan djie niii'lttles, vite écrase ces
haies. \\ De la viande scchc, du
poi.sj^on src. Nalttles, nasttles. || Re-
kkazeldshè, In'kkadestshè, bekka-
diii'ldshè, yekkadeldshè. Pas.,he-
kkazc'ldshè, bekkadesdshè. Fut.,
hekkazouldshè, liekkadouscishè.
F/ldzliai kkadousdshè, je vain piler
du poisson sec.
Ecrémer. Kdyédè tthoue tlesse edan-
ttai, c'danes ai, edanin"ai,edayin-
"ai, etlanittai. Pas., edanttaii, e-
dani"an, edanin"aii, edayenin"aii.
Fut., edapwatta*^!, edapwas"a'l.
Ni^tthel ikkésin, edanin"a, ce plat
de lait est tourné, écrhne-lc. —
Ihid., sHl y a plusieiirs plats de
lait, edyédè tthoue tleses edanlyé,
edaneslé, edaninlé, edayinlé. Pas.,
edanlya, edanilla, edaninla,edaye-
ninla. Fut., edapwalye'^1, edapwas-
le"!, edapwounlel.Dani'^ltthel ikké-
sin, edapwounle'"], tout ce lait est
tourné, écrème-le. \\ Une ■'^oupe,
un bouillon. Tles hedzel, hessel,
nezel, hezel, hidzel, houssel, heye-
zel. Pas., pedzcl, pixel. Fut., wad-
zel, wassel, wounzel.'^ries wounzel,
écréme ce botiillon. \\ En prenant
pour soi-même. Tles zedzel, desd-
zel, dindzel,yededzel,didzel,douh-
dzel. Pas., zedzel, depesdzel, de-
pindzel. Fut,, zoiiflzel, dousdzel, J
dewoundzel. Diri dousdzel, je vais "
écrémer ceci pour moi.
Écrémé. Edanttan. Edyede tthoue
tlesse edanttain, lait écrémé.
Ecrevisse. (iou detthennen, ver qui
a beaucoup de jxtttes.
Ecrier (s'). "A-sell-ya^ti, "an-shizeT ,
'"an-shin/x^T, "^an-shèzel, °an-shi-
dze"!, "an-shousse"!, "an-^èhèzel .
ÉCK
dW -
ECU
/'it*,, '«.««ili-%«^lh ti. '•ii-Mlu«r'l
(ri -, nmi» <f' •
h'u; ««ii'ti, 'tu ,
'«ii-'uu«(uiii#i'l. iiii-h(Miâi't, 'An-
(HlWOtHiu'I.
Icrillc. KLm ItrM'fttluuii br>r 'Uhk-
• 1 «•»rr futur
I cHrC. ^xW•(lll^. r^ll^ttli^. tNiinllIi»,
«*4l(•tlh^. r«iltll|H. (tioiilittlli^. (Int*-
firttlitt. Ptti.. ^•<^«•^tll^, (th-t^'ittllb,
t«in«ii(* iiitlIiH. i*«l«s ittliM.
fui., f<l»iu«4tliN. S*-
t«M*iin tMifWdunttlitt uyiii «nlle, ni*
mantfur pa* (/r m'écrirc. |i Mnl.
Ta tMleltlih. 't* e«i«*!«<tlifc. "Vu wJr
piiit ' Il tkkrU ! 7'm «j« hun
ttui. SoiM /(j dicté f It'n unn
dtf autres. K/I\tt'ti\i' kkn/vlt tlis.
kkHililttliK. kktulou Ittlis. kktilit^
• ielttli>. kka(iahe<lelttlis.P(iii..kka-
/«•.*»lttliN, kl ' Ils. f'iif., kkn-
Miulttlis, kk ;tli^. \, Stm» la
«/iVfc'V (/« quthiu'iiit. |)«'mh'' \a'ti\e
kku(lelttli>. kkudesttlis. kkadiii 1-
ttlis. kkii(lenttli8,kk<uiilttlis./'a».,
kkiuii't.«lttlih, kkade.i Ittlitt. Fut.,
kka(l(>ulttli&, kk»<l(tiiNttli>. Se-
ya'ti>f kkalie»uull'lttli^,/rrû tout
iiui dictéf.
hcrit. S. c. FxlittlU.Dekke <iehttlù>.
Il flcrituu- saintt . Niho Itsini «ii-
ttlis»»*'. /c Ihre <i<- Dieu.
I.critoirc. F.ucrifr, t•dittli^ 'toue
t.-li.
l.cri>ain. txiettlist>i déneii.
f:cri«ai»&ier. O'tiye ttlettlis ill«- de-
iiiMi. </ui n'écrit pOê hirti.
\ i. rtm. 'l'tHH>i veldèzlii. K'Ivéïiitl-
/lii.
I.crouelies. 'r»s4vin1dyel. Naie'l-
iv. t. i:, NV(UR.
Il rouler (s*). .Uuwufi. hâtitnettt.
Nii-oiie'kur. /*<iâ.. iia-o-iiinlkMr.
Fut., iiM-o-n(''kttr «alli. Vi- iia-«»-
iiiii k(ir, la tiiai*un »*r$t écroulée.
ti l it mur. Oun'te'^kar. Pui., oun-
'leh'kar. Fut., Ir pré*, nvrc un ad-
verbe de tempe. iKliA lia oImjm^-
11.'
(i\ I
té.
Écr«Alcr. l)>. ,
I^'»ttr«li kkr'mifii liriM
Imm
I liiyik. i*a*., \tftiiùitti\tf*,\tfiiiki%tyf*,
lir'f'- •••■•." Fut., Iir-
na 1». Itriia-
imliiuyit illf kitlou, ' '<*
pat le ftain. N Avec u$t cttuteau.
/ïje*Htfû\ kkr anrD lifiialiitljucit,
lieiudicttttaiJi. Iifiiitlnnttiixi), vrii»-
liittM/ii. Im ' ".-
ttuïJ.. /*.j. .
ttiizJi. Fut., (M-naiuiuttjiiii, liriia-
llUi|o(tM/ll.
licuellc. 'rtiiai.i, Ut Itaù, d«Hlch«*nn
ttiiui.
Ecueil. '*IVn-<*-iitHj, rocher à fleur
d*eau, ou caché dans Fcau. |i Sliai
iiou, haitc de tahle.
Ecume. OpwuK.
Ecumer. 1 ' . ./ c
l>e<laiirk»r, U a i'rcuvic à la Intu-
che. I; Le lac écume, «rtrhuuMf *la-
"ka-i^ldt* laadya, rVtf cumme fi
on nx'ait répandu de$ ulutne», du
duvet sur /»■» eaur. /.»• /Mif au
feu. HMm-/»»»!, tl.L>M 1.1 /«ui AU', lii>-
t)»os laiittè "ail tiHJli-, <'itt r quel-
que cho$e de mauvais, une torie
d^écume qui )»«• iorr^ <€• êou-
pe, un Imuilloti : . 'aii-
'tiutlè, "an'tftli*, 'an-
'toulitlè. Pa»., 'ai aii'ti-
\\eç. Fut., 'aii'toudl^. 'an'toit»
tl^. Diri 'ta-1a niniiiiiiihil. lu-
itin illt-, 'aii'tiiitlè. écunte ce ipit l
que cht**e • -u
dettu», eu i-
iit^tlt', dniuntlÀ, (laMiitlt*.
EcliaiCUX. Iloi'wuit laiitti» uwii. pa-
rait tout écume, 'ruu lu».'*^«
HDE
398
EFF
laiittr u\iii, /(• /(/(• piiniil U>iil
ce II me,
Hcumoire. lU-tla Iukwos dantlt'.
Ecurer. \ . i^. un cliniidroit. Ut ims-
scllf. Tlassi iiadiluoiizli, nades-
goiizli, iiadin'luouzli, nayede'l-
i^Dii/Ji. Pus., iiado'^l^o/li, nadi'l-
go/li. Fut., nadoulgouzli, uadous-
iïoii/li. '"Téli orelyon iia(ie*"luozh
kwalantte, tous les chaudrons sont
c curés.
Ecurer un puits. Ttassi nczon ille
VI "tou "an-na''tedzi''l, "an-na''tes-
si'l, "an-na'"tin/.i'l. Pas., "an-na-
'tedzel, "an-na'"tizel. Fut., "an-na-
toiidzi'^l, "an-na°toussi°l. U'tassi
iiezon ille VI "^tou "an-na"tizc'l,y'fli
vide h' puits de toutes les saletés
qu'il // avait dcdan.i. \\ Vz. Ci'RER.
Ecureuil. Dliyé. — Gros écureuil,
dliyétcho'^-aze. — Suisse, dshe'^1-
olgouzè. — Écureuil-volant, de-
di'henn nan^kai, qui .saute d^arbre
en arbre.
Ecurie. ''Lin-tcbo' kon-en.
Eden. Ttadshè niho^ltsini Adam ba
nihoiie'^k'hiekke hounzon, hèèna-
ttiii aliounla ttinni, le jardin de
toutes déliées, et de toute beauté
que dès le commencement Dieu
planta pour Adam.
Edenté. Homme. °Wou eddin. Be-
mvou oulle. Beowoii tsi'lè ollan,
qui a beaucoup de places mdes
dans son râtelier, a perdu beau-
coup de dents. \\ Peigne, scie, etc.
Tthi ttsiy kkaÊ)wou oulle, peigne
édenté. Dedclienn bez bekkiipwou
oulle, scie édentée.
Edenter. Rompre les dents à quel-
qu'un. Déné Qwou nadidyis, nade-
schis.Ptt.s. ,nadidyes,nadiyes.Fwf . ,
nadoudyis, nadouschis. Ne pwou
nadouscbis oiazc, je vais te rom-
pre les dents. \\ Un peigne, une
scie. Na-kka-didyis, na-kka-de-
schis'. Pas., na-kka-didyes, na-kka-
diyes. Fut., na-kka-doudyis, na-
kka-iloiisehis. 'l'ilii-tssiy iiakkade-
ANounyis sanan, prends garde r/V-
denter le ])eigne.
Edifier. I*ar ses par(tlcs. Hounzon
oIsM'iMi délié liezel"a, hedesi^a, he-
dinl^a, yedel"a. Pas., déiié hezo-
Qi^\"n, liedeoes"a, liedeoiiil"a.Fu/. ,
délié heze^wal''a, liedepAvas"a. ||
Par ses e.vemples. Ilounzoïi déné
nabin nabozhcr, iiahosshor, na-
iiounnssber. Pas., nahozher, nao-
zbi'lsber.Fi/f., iiabouzber, iiabous-
slier, naliowoun'lsber. Noubna-
bin hounzon nahozber itta in''e,
I kkazliè, grâce aux bons exemples
qu\)n nous donne, cela va passa-
blement. Il Former à la vertu.
Honzon déné holya, hosehia,
houn'^lchia, ho^lcbia. Pas., houn-
zon déné bojpwelyan, dene hoowi"!-
chian. F»f., hounzon déné houlya,
houschia, howoun'lchia.Yoowin''l-
chiaii, koutta, // en a fait un hom-
me aceonqjli. || Construire. Ttassi
ho' le, hostsi. Pas., horzhlin, ho-
zhi'ltsin. Fut., hou'^lè, houstsi.
Editer. Un livre. Edittlis he^an,
hes*^an, neo(?an, hep^an, hi'^.ti.an,
boucan, hèyeppan. Pas., pe^cjan,
Qiggan, pinpan, yepinçan, pi'^fîan,
pou'^an. Fut., wa°gan, was°an,
wounpan, youppan.Ipan kolou edi-
ttlis neppan, vite, publie un livre.
Edredon. Betta zezhel déné ""ke kke
zheltchouzhi.
Eduquer. Hounzon hotssenn déné
"eholya, déné "eboscbia, dene '^e-
hounichia. Pas., déné "eopwelyan,
"^eopwi^lchian. Fut., dene boulya,
dene houschia. 0''tiye kolou ho-
Avouii''lchia, éduque-le bien.
Effacé. Nanelya. Edittlis nanelya,
dette effacée. || Une offense, tin
crime effacé, pardonné, oublié.
Kkani 'anbou'^lni lakou ! Kou e-
fllape "^ka yannisin hopan e'^lkkena-
darouhdzberou ? yennè naopAvedlè
si, eyi, vous venez de vous confes-
HKI-
- 3W
HFF
MT, fMtmiftuti vou* diêf'Ulct iiii •!«
liflaccr. Naitri^t*. UMiirUr. iiaiiiiilr,
li«iu-Jlr, •-■■ •■•■■»"■ ......I., .,.,
iitMi le, r l«
/' ., uaiii-
:l\lt, IIM-
liiiJH*\«Mirt>iliiit, iimialM-
t. fut., ii«iuml\c l, lia*
li*'l, iiaiictfitMinli-'l, iiavniuul-
!. ...Ix,-"1. 1 Î.I.
I. Iiadai ' ' i<- 1.
^< '.itti M iKiiidUvlr'l \t*iiindi<Miii
i! ' .tiuittiii, tu lie veux dtmc puh
. «T, ou paticr tcê Jette»! |1
" . ' ' '<<iif , mi
.irkkc-
OtlUMiv. «il-kt^' "•. i'«lâ., t\v-
llfUtii^fUiv, :..;-. --^VMlé. f'ii/.,
• ••iiMWMl(lé,d(*kk«'HiH»iiMjé.l>iri
< iiiiii (itN4*t>ttlis illi* ikkftàii, M iiM-
tiiiilr. "H V» •it'kktMiaiiin'^ltit', voici
que j*ai mal écrit,
Lfiare. Oiittltuliè déiié lixt^lettiui.
< hittUxhè iMNi/tKiettaii tta, )m''I
n'ti kuluii. <léii»'' «««iittliH'^ iMnttt-
'\ iii, i7 ( ' iré qu'il tie
'■If /Ki^ i< I c ce </ii'»n
/mi lltt.
Hffarouché. Na MU itta lu-lpizii.
i ftaruuchcr. Nu Itl», na/lu Itia, iiit-
Itlu, iiM\e itla, iiayJtiltla, lui-
. Ititt. Fut., iitilutultli, iiahous^-
li, iialiowuuirltli. iiayuirltli, iia-
auaoultli. Naliowuuii'ltli sanaii,
prend* gante de Vv^arttucher.
IfTectucr. IK4 h,.
■ u «» tiyi' lio 1. isi,
hoitfii, lioulttu. t*»t., hurxiiliii.ho-
»l.ntv;i. Fut,^ licHi'lè, houstiu,hi>-
rta avciiesfthfnin Hekke-
' ■ "' (in, j'ai
} n tête.
Eflemine. Etre. lss«-k»i latM>liuir|.
;iii <iéiu*ii, ifui e*t comme une
' mmr.tri\M>huud<li tMiriin '«lel-
'•'U (l^Urll, OU Ikaolkutulfll tji^fiii
ttli.i I, enrtft'
iit,4le*fe, M 1 --<-•' -•
kk<- lut l 'an. tfui a ui
». _
née, qui nutrche ettmnte une fem-
me.
Ellct. Hé*ultat. TaMn'«iirii. TUm*
fa»., iiiIm»-
I .<' tAMii 'aitrn
ill«- «Hixaii, lir fit* cl iirlitMlfltili f
.\'(*/-ti pas le résultat de ta pa-
rère que Von te voie ainti couvert
lit haillon» Y K\t*t otta in'
tHuI, c'e»t «irriiv' jmr (ri
i 'est l'cfjict de t. t^n
ilfct. liitrho, tii. :. 4 Vit
vrai ; l'on ne niera \mt. (/tivr a«la
iiitrho. Intciiu. l.'tm ne u
que je l'ai bien traité, l
i 1 >f ; f(ii.
hffeuiller. De* fleurs. She/ii-y^V
iielyé, shexii-ye-'a-iie<<lé. Pa*.,
H|ie2l>-ye-'a-iU'l\ a, fthe/l)-> e-'a-iiil-
la. Fut., shc/h - yt* - 'a - nuulye'l,
she/li-\e-'a-jiou<«l«*'l. ;. lU-iia-lnIvé,
ljt*-im-\t'/lie>lé, l»e-iia-\f/liiiilr,ye-
ii»-ye1é, be-iia-yepilyé, be-iia-ytr-
/' nti'lc'. Pas., lM^fm-yehlvaJx*-na-
.'.'.illa. Fut,, l»e-iirt-\miKt* I, !»«»-
Ii.«-V iHI>l«- I. I '
\«'/limle, i7/« I.
marait. || Ciir hranche d'arbre.
lU'-t^a-jla-ttiiiw-'tflyoul, lie-^a-^ia-
ttiiu/' ti"H-hiuu1, lie-4iii-4la-ttuit(-
tiii KhuKi'I. /V
Il l\t-|, Im* - t^i - .;
f'i4f.,lȎ-oa-4la-tt(Hix-1uiil\uui,b^
•.•a-4ia-tt(Hit-'t(iu'<-)iiou'l/tr«tMjn'l-
rhiuul.Diri tlsJiou U'-tw-^ia-ttoux-
if effeuiller cette
Eflcuilicr (s*). Hiaiiiii nattlir. ou
lia ttltlir. Pat., iia^nttli. Fut.,
iiiV^'vattli. InlMui «haiiin nattlir
EFF
400
EFF
i>\iii, les ftiitrs s'effeuillent . —
Naddô. Pas., naninrlé. Fut., c'est
le prés, itx-ec un adv. île tenipa.hx-
ttantc-ha/j(' iiaoiiidé, les feuilles
(de.s arbres) sont tombées.
Efficace. Natsi>t ; uahotset. Esdi iii-
(lenlttliif ille. Tta adtli naliotset,
sa parole c-s/ efficace. Diri nadiddé
l'sdi nideiilttliir liounlin ille, ce re-
iiiètle ne se prend janntis en vain.
Effilé, ée. Nettthvouzhè.
Effiler. Défaire él à fil. Ilertall.
hes^tall, ne^^tali. veTtuU, liirtall,
hou T'tall. hèyoTtall. Pas., iiaoel-
tall, naoiTtall. Fut., waFtall,
was'tall. Diri 30U ttchyele ne'^l-
""tall, effile cette guenille.
Efflanqué. He-tchan-nin''kiii, cjiii a
les flancs creux, (pii n'a pas de
l'entre.
Effleurer. Avec une arme à feu. Be-
kkt'-dilkkezh, bekke-di°lkkezh,be-
kke-din'^lkkezh, yekke-din''lkkezh,
hekke-dejpilkkezh. Fut., bekke-
doulkkezh, bekke-douskkezh. Be-
kke-di'^lkkezh, je l'ai toucfié, ef-
fleuré. — On dit aussi quelquefois,
bekke-ttouz-°terzhttchyel., il a per-
du un peu de sa peau. (Bekke,
sur lui; ttouz, la peau; "terzh-
ttchyel, est partie déchirée). \\
Avec un bâton. Bekke-diloa'^l, be-
kke-desVl, dinTan. Pas., bekke-
diloel, Ijekke-di'^rel. Fut., bekke-
douloa'l, bekke-dous'a'^1. |j Avec
une flèclie. Bekke-dil'tas, bekke-
di'^rtas. Fut., bekke-doul'^tas, be-
kke-dous'^tas. || La terre avec une
halle. Nih-okke-dilkkezli, di'l-
kkezh. Fut., nih-okkc-doulkkezh,
douskkezh.il L'eau avec une balle.
^a-^ka-delkkezh, deskkezh. Pas.,
'^ta-'^ka-deoelkkizh, ''ta-'^ka-deoi*'!-
kkizh. Fj/f./ta-''ka-doulkkezh,''ta-
'"ka-douskkezh. !l Projectile, balle
effleurant Veau, ricochant sur
Veau. "Telkkizhi tcho" ''ta-ka-dil-
tthi. Pas., diltthet. — S'il y avait
plusieurs balles, on diniit 'telkki-
zhi tc'ho' 'ta-'"ka-(liltth. || Oiseaiu-
effleurant, rasant la terre dans
leur vol, dans leurs ('/x/Ls.Nihokke
diltti, (s'il n'j/ a qU'un oiseau) ;
nihokke dadiltti, (s'il y en a plu-
sieurs). — FjU volant tout de bon,
uehnou £)etta'l, (.s'il n'y a qu.''un
oiseau) ; uchneu (îedde'l, (s'il y en
a plusieurs). — Ibid., effleurant,
rasant Veau dans leur vol. Na'^ta
dotta'l, (s'il n'y a qu'un oheau) ;
ua'tadedde'l, (s'il y en a plu-
sieurs). — Fffleurant l'eau, moi-
tié en volant, moitié en courant.
Na^tadelgo"!, (s'il n'y a qu'un oi-
seau) ; na'^tadeT'as, (s'il y en a
plu'^ieurs). \\ Un sujet. "Aeddai,
ou "^adabda' laadinni ovin, edliui
otta ninni douddihou? Ta parole
est comme le coup brusque du pê-
clieur qui prend un poisson au
bout de sa ligne, comment veu^-
tu qu'on te comprenne ? — Ibid.,
lionan'ka^e kke adinni, edlini otta
ninnidouddihou? Tu ne parles
qu'à la surface, comment te com-
prendre ?
Efflorescence. Commencement delà
floraison, inbaa hèdaodouttin. ||
De la glace. "^Tenn be^jedyazh
oiaze, se dirait d'un peu de neige
tombée sur la nouvelle glace.
Effondrer (s'). La terre. Nih-onii-
dazh. Pas., c'est le prés. ; 7nais on
élève la voir sur dazh. Nih-oni'^l-
dazh, la terre s'est effondrée. \\
Plancher. Déné VI dedchenn "tell
nain^te'^kar. Pas., nain'^terzh'^kar,
ou. naneÊ)in°kar. Fut., nariou'^^kar.
NouVI dedchenn 'tell nanou'^kar
sanan, prenons garde que le plan-
cher ne s'effondre. \\ Clôture , tom-
be, s'enfonçant peu à peu dans In
terre. NiboneTez. Déné dedcheji-
nen nihone'Tez oyin,/« tombe s'est
effondrée.
Efforcer (s'). Tthi ouze'lttlezh, tthi
EFF
401
EFF
tHKlc^ttlrxli, cHitiiii'lttlrili. outlrl-
ttlnrii, iMttirâiiiIltlriii. «HKitm'I-
tllrxh. /'il*., tthl tiuarfilttlrtli,
iMMlcH^-otticâJi. Fut., tlhi tMiar-
ttii'xii «nlii ktiiiitè, ;c m'<
ilr ftùrr ce tiuf tu tn'at oii:
TaMMHirrti. oudoo'ti, uiMiin I ti,
ouilrl'ti, tiiMlfxiiirti, oiKltMilti.
|*«i*., t^HCHuits^-rti. uutifi^^Vli, (Ml
ciec»in'rti, iunh*..<'Tti, «Muir.irti.
f*Mf., t«IIUUliuul'tl, t>Uiiull>'^ti, on
(lewoun1*ti. 'l'tiih i>kk(Mmiifx)u'ri
tttsseiiii oiMliiil'ti tclio' ilU' hIiou
iKsiiii, cr ijuf tu fui» Ui »*• foi-iit
pa* tt cttûter /»«'iiiif<»n;» </'
Fairr tous «m ffft>rts,iUnv
»rt force, l'hue tthi kkettU tN^fim
tjnoudel*ti, «>U(ies'^ti (cmmnc ci-
deuu»), — Ou h'u'u ttattitta tum-
a*rti, hou(iene>*ti, luuniiMiinn'ti,
hou<lf''rti. /'«!»., tsMHnif|,*'l"ti,liou-
tleti«!«'ti. Fut., ttiMtuiluurti, ht>u-
(loux'ti. Iluuii/on ot^senii ttattitt^i
hiHjdfHDu'I'ti, fait fa tou» vo* cf-
fttrtr futur hiiti vivrf. \\ Tta Iumi-
u*l*aii utssenn, tta lioiiet>^aii, tta
huniiil''aM, tta liutiefaii, tta hi>-
nefifan, tta honou'l''an. /'(ix.,tta
houzf'l'aii otv«eiii^ hoiie(.<(>s*aii,
' l^ail. Fut., tta liott'pwal-
M'iin, tta liimet'was 'an.'l'ta
hoiit'4''aji otHsenn hukkeaasstier
kolou, j*y applUiuc tnu» tucn ef-
fort». Il De réustir, ttc gagner
choie. He-\eni-t8fioul°ti,
<»-zl»et>'ti, lH*-\eni-<>-/Jun''l-
ti, ye-yeiii-ou'rti. Vcveniou'Tti
itta l>et»Kin lu\\t'rziiliii, i7 a tant
fait d*effitrt» pour Faintir qti*U l'a
enfin. || D'ut 'ut, d'ar
river. IH-^m-^. : ti (fre^-
ter /«• pat vrr»...y ; j»a l >
ouzliiii I ti, uujtiicn'ti, oui.i „
Pa»., tfml tsM>u<l«*rti, y[u'\ ou(K--
iliiTti. Fut., «a'I .'. ' '
(IftiuuHMi. Otaseiiii u.i
tir, «UiMi ««lit, mm» feritm» hitn
de pmMcr le fMi« ptiur at river
Faite tttuê »e» effutt» jHtur »e utu
ver, «* tirtr d'un nuÊUxuiâ pa», at
..N.lia
kn <lr^ii**, lia ka-<liiiliii-,
ne, luikaiiiliif. i'ii'., k i
«iil>s, na'k«-«lfiiya, iia'ka dinlva.
iiM'kaj|«-l\a, iia'k .. ' ' '
• i«>iiiil\M. Fut.,
lia LttiitiiiMic 1)<'
/jii iia'katifwuuliit . ,
eflnr^on*-nuu$ d*arriver ou ciet. Il
/), ' If ♦
lia:
i^ifiiaiii
rlwr, t^i- ulAiifr. /'
iiaiiMMlc^lilier, t^iéiiaiihtMlri*-^^-
.l/ht-r. , '. ' ' ' 'rr. Fut.,
e<lenaii- uiIumUhiv-
«l/lier. I!
bien faire. U De n'y pat penser.
(Jttchyazin «lyin-wini, «mi e<iyiii-
Kfiihii, e<l\ in-<leiir«.iii, t*<lviii-4l«*-
nin^ni, edyin-<leiiliii, ••<!
ni. Pa»., e<lyin-/«N*'liii, •
tteoiii. Fut., edyin-zouliii, t^yin-
(lenuuHiii. tlkoiitte koltui, uttrin h
«•«lyiii-<leniii''lni, n'imfHtrtc. « /^
ce-toi de n'y p<i^ ' .
de résister à la (^ '
*ur set gardes. ir'Aif-<i\ou-tfii\i,
e(le-<iyou-<ieMii, t^ie-4i\uu-<iinliii.
e<le-<lyou-<lelni. Pat., tnl^^lyou-
z«t<fliii, f<ie-dycHj-<leti«*Mii, «■<!•
(iyou-4it'(.'iiiini. Fut., f*it^-<i., .
xoului, e<le-<lyin-<lt»uMn.F^lt*-«lyiMi-
ilesiii koluu, nausxliTUher lakoii !
Malgré nui réserve, mes précau-
tions, me voilà totnht' en faut* . \\
De 'f f ruiner. IIotsMCiiii shoun
t^ii u, i1a4>iii \nt M-tNMiuii-
Lki... :....'lai tta; tandis ijuc }t
m'efforce de nt*y tratner, un autre
dt-tcend avant vi'. ' '
Indéfini, tfttatiU .
EFF
- 402
EGA
(cil (litc-^). Sluiiin tssaii-l\ ;u»i',
tssaii-s-Iaoè, issaii-nel-laoi», tssan-
yin-layè, tssan-hil-yat»è, tssan-ou-
"lapè. Shoun tssanslaoe oyin, je ne
puis xH'iiir (I bout de lui, — Ibid.,
(en parole-'f). Shoun tssan-da-o-
dedyaoi', tssan-(la-<les(lyaoè,tssan-
(la -(liiidyat)è, tssîiii-da-dedyaÊ)è,
tssan-dn-det)idyayè,tssan-da-douli-
dyaoè. Slioun tssan-da-dedyaf)('
oyin, tout ee (jii^U put lui dire fut
inutile. — Ibid., (lâelier, s'ap-
pliquer (If^. Xinihonin"a, ninini"a,
nininin"a, nininin"a, nininitta,
nininouh"a. Yairti nininitta ko-
lou, nous tnelious de prier.
Effort. 'An-tssoudePti. '"An-tssou-
del'ti itta déué "^ehol'tai, en fai-
sant un effort, on s'est fait mal.
' An-houdes'^ti itta seyante "ehoFtai,
en faisant un effort, je me suis fait
mal en dedans de moi. \\ Seyaoè
holttcliyel, quelque chose s'est dé-
chiré en moi.
Effrayant. Bènadettin. Bettchyao-
nedyet ahottin. Yedaoviyé, on-
ttlazhe oslinou. C'est effrayant de
tomber en enfer, yedaoriye yedar-
iye slini "^konen dshiyé déné ded-
dé! C^est effraifant d^instdter son
père, déné "^ta benadasodettai on-
ttlazliè oslinou.
Effrayé. Bedzedeltther. liedzede-
ttan. Bedzehozhet. Kkazliè nedze-
dettan ille ahottin, il paraît que tu
n\is pas été peu effrayé.
Effrayer. "Teloezh, ''tes'^ezh, '"tin"!-
'ezh, ve^teTezh, "ievhiXgevh, 'tou"!-
'ezh.' Pas., '^te'loezh, ^ti'^l'^ezh,
'"tin'rezh, ye'te'Tezh, he'=tezhil-
oezh. Fut., '^toult»ezh,, be'tous'^ezh.
""Lin tcho*' '^tewoun'^rezh sanan,
prends garde d^ effrayer le cheval.
— Ou bien encore be-dze-dettai,
be-dze-des"ai, bp-dze-din"ai, ye-
dze-de"ai, be-dze-dittai. Pas., be-
dze-dettan, be-dze-di"an,, ou be-
dze-deoi"an. Fut., be-dze-dou-
Ita*"!, l)e-dzc-dous"a:i. Kdlat^e ^ka
bi>dzi'denin''an itta ? Pourquoi
donc l'as-lu effrayé? || Par ses pa-
roles, pour faire fuir, ou dissua-
der. Ttchya-oun-sc'lnezli, ttchya-
oun- tesoozh ,ttchya-oun-' t inli>ozli ,
th'hya-oun-' h'inezh, ttchya-ouii-
' tiloL'zli, ttfhya - oun - 'tou'ioezii.
l*as. ,ttchya-oun-se£)eloezh, ttchya-
oun-''tcî.>esoezh. Fut., ttchya-oun-
souli^ezh, t tchya-oun-' tous^iezh .
Ttchya soun'tiiiltiezh il,k' kolou,
ne chercJie donc pas à ni\'ffrayer.
Effréné, ée. Hotta hounlin nanou-
ttenn hintte illéhé, ttassi hokké-
natssezheri, qu\rucune défense
n\irrête. Hotta hounlin nanou-
ttenn lantte illéhé, edle'^le kke-
tssindel illé ousan? N'est-il pas ef-
fréné le débordement actuel ?
Effroi. Honedyet, se^lpezh.
Effronté, ée.Oudendyan illou, ''aoul-
li ille, qui n'a ni honte, ni réserve.
Ttassi o^jan ededaorelni illé, qui ne
respecte rien, n'a peur de lien.
Égal, égaux. ETe. R'ieltte. È-^lè
ttassi houbetssin houn'^lin. Ils sont
égaux en richesses. F/lehe£»elyan.
Ils sont égaux par la taille. Diri
"téli ^è e'^lefjelyan. Ces. deux chau-
dières sont égales en dimension.
Il Je suis son égal, je le vaux, bes-
ttè. — Je suis son égal en gran-
deur, bepesyan. — // est mon égal,
sen*^lttè. — Il est mon égal en
grandeur, sepelyan. || C'est égal
pour moi, sa e°loultte oyin. H
C'est égal. C'est égal, je vais te
le donner, ekonttè kolou, neoaou-
nousni"']. || 7/ est sans égaux, i' la-
pin koli ben'^lt.tè ouUè. Ekonttè
kolou. Ekontte kolou, ''tewoudde'^l,
c'est égal, partons.
Egaler. (Quelqu'un à la marche. Dé-
né ^è naopwelna, bè naopwesna,
naopwinlna, yènaopwelna, bènao-
pwilna, bènaopwou^'lna, yènaho-
pwe'^lna. Eyi zan, bènaopwelna ille.
EGA
4(H -
EGA
«fuiffif li lui, il nf tiiVjifti/t pd* <^ tu
HMiri'Ar. |< Un «/iiii/ifc''. r>i ;
l>fn^ 'Mioiiii'lltr. U'sttt*. Iiiii l(i< .
\firlltA, liiltli^. lUiu Mit- illi- iLU
l« * : /Ml*. (>I4
{{«•Iviriili uU(li*<.^N(ltt*'^l ilK-, jr ri(*
Véj^oU poirtf. Kn forcf. Drii^
'MllMilIlttc. iMMi.stlr. iM^iiii'llti-.
\iNifiritti*, IrmIiImi». S'<JiirHt«'
illr si, ttt m'ii* /)ii» ma jour. H
Var Ut ttiillr. Dvuv 'olmiflxaii, Ik*-
i<»«yiui, lM*eiitiyiiii, vft*'l\i»ii, Im--
(>ilyan, lievoulilvan. Veix*l\uii illr
'tako'l, il nr l'égale itntbahlttiit nt
jHts par la tiiilh'. \\ Se pan éfiuUr
en qualité, en valeur. IVmiC' t^MMiii
'lart» ahonttc illr. lictsscnn 'lart*
aNttè illf, je suin loin de l*égalet .
— Ou encore deiu' ts-MMin oi !/>«•-
Vsn ille, t>uiit>-'uaii illt'.oiiiiin ::(tii
ille. lk*t>senii (>uiit's"^[Hii ille, je
ituis loin de régaler.
lif^aler (s*). En taille. F;letKselyan,
I' K'iilv an. F/l«-..K>iihlyaM ilU* ikkf-
siii, ."«<> ii'tivi z pas la même tailU .
Hf^aliscr. l'n terrain. F, Trtjiè iiili-
nihuuiilyé, e'^ra<lè iiih-iia-ln>-iu'>lé,
nih-na-iio-ninié, iiih-iiiliuiiiilé,iiib-
na-ht>-iiilyé. PfW.. e'^raflè iiili-
iiihounlya, iiili-iia-lut-iiilla. Fut.,
e'j'a<lè iiih-iii)iuul\(''l, iijh-iiilu>u«i-
\v'\, nili-iiihuunle'^l, iiih-iiilioull«- I,
nih-nihu«(Hilye'^l. Iitaii i-'^l'aile iiih-
nahoitinU', dépfche-toi d'égalifer
le terrain. Ou encore t-'lttlii ka
iiihu'lztii, iiiliu/lie<islii, iiiho/liiiri-
shi, làholslii, uihozltilzlii, iiiho-
dicHiMshi, iiiholio'^JKlii. Paâ.^ eH-
tllii Ica iiitit/izliet, nihozliiMshet.
f*Mf ., eitthi 'ka iiiliixil/hi. nihon»-
slii. F.'Itthi ka nihciwoun ' ■
li*e le terrain. || Hti / ^
TtasM rlei^in'liiezli al "in. K'Ie-
(•iirinezii ai>la, je le* ai égalixé".
Ihid.. ax^c la hache. 'rta'»si #• I 4
\hA .„. i. i»
fut., iirkkfi'Miulthc't. Ix-kkri'Wa»-
(iiriili. O'tiytr (leiit* 'rvtfiiiU(4Wr<J<li.
O'tiyr a'Irthsil/' . 1 'r»
égardi pitur .^ > r
à ce que rien ne lut inampit .
Otiyt* 'èyciiifH'Wwldi. Jh-vimiu»-
l-WtMirii, IjfMMIIOtilklirllU, )r>«-HIO-
t»H • lui. h'iit . , 'èy«'-
III" .(i(,>ousiii, lirye-
iiltHHMiirliii. llv\eniOt>«r^iii kkun-
ttf, je veille à ce qu'il toit bien. ||
IWlU' lKH>(.'««*<|«li, iHHM.tWfHtli. Fut.^
lNi>t«<tii(i()i, lNM».4Mi<>iii. l{4-4»<iwe«i«ii
il<*iu*ii, himtnu- bien i^tn^tii , bien
gardé, tlt^we'liii illt- «itMii-n. qui
n'a d'égard pour personne. || O-
*liu' a<icrifiilidifiifi. O'tiye «It»-
t«>il/hi'nii. O'I . Uliiii, tâ-
che d'en avoir ». |i .lifu'r
égard à ce que litt ipieiqu'un, vz.
wuiH. il Eu égard à. /.«>(. udv.
'l'ta. Kyitta. Hyilca. Kyet uun'ka.
Je le ménage, eu ég<ird à *a fai-
bleg^e, iiatM't illf itta In-kk»— i«'N<ili
. ttaiittf.
Égarer. Dém* "anye'tfluJik, '«nti-
ya, "an'tinya, "an'terzJiya.ou 'aii-
yelier/-h\a, *airt«*£)iittas. Fut.,
"anye'toiuJ*!!, ''aii'tou<is«. Ou
bien délié "anxe'tetta. "aii-i'U'a,
''aii-i*tin''a, '*an-yflierzJj''a, 'an-
itezliitta. Ftit., *an-ye*tuutt&,
"airtous'a, ou *an>»**tou'i''a, K-
t>sin''aii 'le^tf/iiittas lakoii * VoUù
qtte tiou* Moiix %ommc» t n
égaré l'un l'autre. 'An-- i,
U ttt'a égaré. AnM-'ter/h'a, il w'a
égaré. || Vz. i>^:!>(miKNTKR.
Egarer («'). Sur terre. "aiivf't«Hldi ;
$ur eau, "anse'^ki (ce •« i ' f
n'a, ati préfent tVh cet 1 / ;
'an'teitMii, li, 'airtepiiai,
"antittas, m •••«m a», 'anhf'ti»-
"ak, "amia^iiitle'^l, 'an'^tidiU* t.
EGL
404
EGO
"an'^torzhva, "ante/hittas, "aii-
'"t()uh"as, "aiilie'"terzh"as, "an-
serzhdel, "an'tezhiddel, "an'^touh-
del, "atiliMieter/lidel. Fut., "an-
yoiuUii, "aii'toussu, "an^tewouttas,
"an'"towoudde'l ; itnpcrs., "ansoud-
do'l. "Aii'tewounya sanan, o^tive
aiiouiious'taii, de peur que tu ne
t\'if(ires, je voix te bien orienter,
te bien re)i>iei^ner. \\ Sureau, "aii-
sè^ki. Pas., "anserzh'kiu, "an'ti-
"kin, "an'^tii/kin, "antcrzh'^kiii,
"an'^tezhi'"kin, "an^touh°kin,, "an-
hèhè°terzh'kin, "aiiserzlidel, "an-
'tezhiddel. Fut., "ansou^kè, "an-
^tous°kè, "an'^tewoun'^kè, "an°tou-
"kè, "an''tewoii''ke, "aii''tewouh''ke,
"anhèhè'"toifkè, "ansoudde*"!, "aii-
'tewoudde'l. Sedadin"in ikkesin !
"An'"tewoun*'ke edlaoon ? Tu mé-
prises mes nvi-s ! soit ! égare-toi
doue sur l'eau.
Egayer. Dene e'^Itthi yenidczhi al-
"in. F/ltthi yenidezlii anas"in, je
Végaie. \\ Dene e'^ltthi yenide'lzhi,
ou déné e^ltthi ni-inni-de'^lzhi ; ye-
nidesshi,ni-inni-desshi : yeni din°l-
shi, ni-innidin''lshi ; yenide'^lshi,ni-
iimide'^lshi ; ycnidezhilzhi, ni-inni-
dezliilzhi ; yeni dou^shi, ni-inni-
dou*^lshi ; yeni liède'^lshi, ni-inni-
lièdelshi./^flN. , e^ltthi yenide^zliet,
01/ e^ltthi ni-innide*^lzhet, ou e^tthi
dene inni de*^lzhet ; e'^ltthi yenidi°l-
shet, ou e'^ltthi ni-inni diHshet, ou
e'^ltthi déné inni di'^lshel. Fut., e°\-
ttlii deninni doulzhi, dousshi, de-
Avouirishi. E^'ltthi seyenidinnshet
konttè, ou e'itthi se innidin'^lshet
kwalanttè, tu m^as bien égayé.
Eglantier. GaHowozè, arbuste épi-
neux. Il Iiitsole-inttan-tchennen
(intsole, bouton de rose; inttan,
la fleur qui V entoure ; tchennen,
l'arbuste).
Eglise. .V. c, temple. Ya'^ti kon-en,
maison de la prière. \\ L'Ëglise ea-
tholîque. Niho'^ltsini bèe'^leodel-
/.luMicn, la société des serviteurs
^ de Dieu, des catholiques.
Egoïne. Petite scie à main. De-
dcluMin hes-aze. || Dedchenn bes
l)etta dodclienn kkehentiazh, é-
go'ine pour .seier en traiiers. \\ He-
tta dedcheini e'itssettazli, ])our
scier en long.
Egoïsme.Fi(letssoiiliii. Ede°a natsse-
tsedi. Kddini yin cde 'ayenizo'Va.
Eddin yin edeoowoddi.
Egoïste. Eidetssoulni, ede"ousni, e-
de"ounlni, ede"oulni, ede"oulni,
ede^oulni, ede"lioulni. || Eddini
yin efîeoyweddi, ne faire attention
qu'à soi ; edeo£)wesni, edeo^Aviiilni,
edeoywelni, edeopvilni.F}rt.,edeo-
t>ouddi, edeO£)OUsni,'l'tassi déné 'o-
pwin^ni illou, ede"ounlni oyin
ikkéla ! Tu n'as d'' égard pour per-
sonne, ne pensant (pi'à satisfaire
ton égoïsme. \\ Ne penser qu^à soi.
Eddini yin ede''ayenize'^l"a, yeni-
nes"a, yeninin''l"a, yenine°l"a, ye-
nizhil"a. Fut., eddini yin, ede "a-
yenizoul"a, yenineowas"a, yenine-
t)woun"'l"a. Be'^ta koli ba ttassi il-
lou, eddini yin ede'^a yenine^l'^a
oyin, son père même n^est rien
pour lui; il ne pense qu^à lui-
nunne. Vz. penser, ne penser qu^ à
soi.
Egorger. Déné "leyanlzhi ; déné Hi'-
É)anldé ; "let'anesshi, ^epanesdé ;
°leoanin°lshi, ^epanin^ldé ; ^leoa-
yin^lshi, "leoayin'^ldé. Pas., Hepanl-
zhet, "^lenanldé ; '"le£>ani''lshet, "le-
pani^lde. Fut., 'leoawalzhi, "^lepa-
walde ; "lepawasshi, ''leÊïawasdé ;
*^lepawoun°lshi, "lepawou n'aidé. ||
Couper le cou. Déné kkozli kke-
henttazli, kkeiiesttazh. Pas., kke-
henttazh, kkenittazh. Fut., kke-
pwattazh, kkepwasttazh.
Égosiller (s'). Onttlazhe tssezi"!
itta, ou onttlazhe tssedyenn itta
dene kkassè hin'^ltssi, pour avoir
beaucoup crié ou chanté, avoir mal
H H
405 —
ÉLA
au goMrr. Ilu'aiixr (iiiid\fiiii itla,
axttir (nifi chanta, tr vnUù (git»U-
lé t
I iîoullé. ée. 1 . /)m
I.gonlter. IWm- t«-4lrh«liM'< !>• «•
■t«-<lrln*Ml«Ji»*, lirtii-'tu
>»*t««-'t«-'t«*'^l<lhJ»t*, lni'rt I.ll.lill-
il*h^, iHHtn-'tit-'ttHrMNju-. Vil*.,
daiiè. Fut., l>e(»a-'tM-<ieliuiiil i.i .
«tHiii1<l««lit'. K<lv»*<lf tthoiif Im'i.,»-
tM-'tiirl«ls|jè, ^fjouttt II lait.
I:f{rati)^né. lU-im-IttHi/itHNer. Failli
;»ihn1\/» tt«.' lio'i»ii/.f iie-iia-ttuuic-
it«irr ikkeU ! Que Ce^t-U donc
orrivt* Y 7V î'oi7«*/ tout égrati-
. une !
ligratJgner. 1)«'mi«'- mt tton/ iti^ir,
fNtssir, intAbir, etssir, f-,>itsNir,ouh-
Udr. P<u., iléi)^na-ttouz-itKi<er,
be-na-ttouz-itsser, intsstr, intiiser,
tfçiimer. Fut., (lMié-iia-tt(iii/-<iu-
ts>ir, uust&oir, liuHouiitNsir. M< • i
ttouz-intiisir ille kolou. tu- /"<^;'''
tignr pas.
I.i^rati^nure. l)t>iie-iiM-ttouz-itANer.
I jjrtncr. V. g. «/«• Vt»rfit\ du hlé.
Ttlu la, Hez naneliiiu/. '.
iiiuiiiiMdziz, iiaxi* lil/i/., : . /.
Pa*. ,iiaiieldie/, nane4>i''ldzf i. Fu t . ,
iianould/i/. nanuu>dzi/. Diri ttlo*'
la iiaiiiiildxi/. éf*rène cft épi. ii
l'u chapt'lt't . Fyitssouze hou"t«><ldi,
lniu'teMii, h(Mi'tiiiiii (c '<•»/ If ctmi-
nii'uct'mrnt du chapelet ) . 'Ouoii-
t*«idiT (e\'Kl l'égrenufie même) ;
'ououi'esiiiT, '^ituuu-.iiiiiii'l, 'tniou-
..4'iiiii'^I, VHioiii'iddi'l. Fut.. \uHi-
touddi, lioii''tuu>i)i.F'/ Itdsuu/e 'ou-
oui'iiiiii'l ; eyi \in na hiMierzii'aii,
égrener tun chapelet, c'cft tout
ce que tu a$ à faire.
temeut, té \é té\ fc Hh bien! t :.
Ml» N.
Ltaonté. lifliuu<triidyaaii luiulir, t/vi
eat Mna htmtr, tan» pudeur. Hou-
driid>aii oiillc, qui n'a honte de
rien.
I:laf{ué, éc. ])ji<- «UnUIu-iiii dOiou
tta tM-kkc 'aiiiit* It lui- die \uu'aii-
'tcldel, bmitehet inutileê d'un
arbre fruitier, coupéet, retran-
chée».
I.laf{ucr. Djii- dt^drlM-nn dKlxxi >tKl-
.i: I. M«- 1. you aii't».i*«li- I, \ou-
'" I, >»Hj*an't«*'ldf'l.fa<.,
yun .1 (Hj 'aii'tildfl. f'uf.,
df'l. l>iri iiirii tiah^
l>eiliiiiuu \i .. .... - I, éiugue
certaine* hrtinche$ de cet arbre
fruitier.
Elan, (tu (irignul. ( {tce$ america-
nuf). Dt'oiiiv. I)fiiiii\ vaiieii, on-
gual mâle. Vadt-^ouzè, ttrignal
mâle de tr&i$ ans. (>Usiimi-axe,
hounna<Jt-. orignal de deiu an».
.\y*f tititeiii deitnix, «>m otsftiiiiii-
aze, orignal d'un an. Deiiiiiv tvj^,
faon. — Femelle, deiiniy t<aiuu<l-
dalia. Denniy ^'Ichiaii^n, femelle
pleine. Denniy danmhèè, femelle
accompagnée de son ftetil. II»*!!-
niy lH*<lzi-1iiyé, feun li
n*a pa> eu de petit, i >■ . |-
yaa, orignal gras, avant le rut.
Denniy rTaididiyè, le» orignaux
pendant le rtit, «<- courant les uuf
lef autre*. i| f^lii'i i i .
Ths»'! kal lalmnttr. i-
hunnè; «hec^kal, shnd'kal.hel kal,
hirkal. Va*., Uw-rkal. .«Vkal.
Fut., tsMiui'kal. na^'kal. Sh«-*'kal
la&stya kulou. dt'né 'i*< >ii
oyin, j*ai eu beau prt i u
flan, je *ui* re*té à la qtieue.
Elancé, ée. lîomme. Déné d^r^t
homme long et mince, ou déné
,■■■ ■ ■ • l . ■ ■ ■ ■ „
ELE
- 406
ELE
ou Vf lioltliilla 'antssiiidiioè iiapin-
"a, /()(/ a pic.
Élancement, 'rssellssui.
Elancer. Plprouvcr des chmcctitctils.
Tsseltssai, liestssai. nolissai, he'l-
tssai, hiltssai, Onttlazhè lies-
tssai, j'éprouve de vifs éJtmce-
mentj^.
Élancer (s'). Pour franeliir quelque
ehose. Kde-ya-tssil'kai, ede-ya-es-
'"kai, ode-ya-in'^rkai, edé-ya-irkai,
ede-ya-il'kai. Pas., ede-ya-ts!sil-
'^kai, ede-y a-zhiTk ai. FuL, ede-ya-
tssoul'^kai, ede-ya-ous''kai, ede-ya-
woun''r"kai.Re''tezh yas^kai, je m^é-
Innee pour Je franeliir. Be'^^tezh
edeyaous''kai, je vais iir élancer
pourlefranehir. \\ Sur quelqu'un.
Dene kkézin etssedeheddai, ede-
hesdé, edehindé. Pas., etssedehed-
da", edehesda^ edehinda". Fut.,
etsse douddé, edeoousdé. Sekkezin
edehodda" oyin, (7 s'' élança sur
moi.
Élargir. Kke"anen de^kozh, ou kko-
"anen ne^tel al ''in, ahol"in. Kke-
"anen de'^kozh ahoulya, on Va
élargi.
Élargir (s'). Y. g. une rivière. Kke-
'anen rlezz denetcho"!, s^agrandit,
s'élargit. \\ Une plaie, dene-^kape
kke "aiien hodintchae holtthe°l.
Elastique. Ttassi na°tetsi. Ttassi
na"^tetsi betta edittlis "ehetchezh,
éla-'itîques pour lier, entourer des
papiers. E^teldo*^, qui se comprime
et se détend comme un ressort.
Naneddouzhi. Tthisin"i naned-
douzhi, camisole de laine.
Élection. Ttassi ho^a dene de^ta^r,!-
"^tin. .S'j7 y a plusieurs h élire: de-
, 'ta^ilyé.
Électrisé. Ttassi natsedi ho^a, iddi
beye yeninttli alyae, ou iddi be^ye-
É)iddouzh alyae, pour obtenir une
force, quelque chose chargé d'e-
lectricité. \\ Ecrcité cxtraordinaire-
ment. Nih hededdi laadva ille dé-
iH'ii, ho)iii)ie devenu coinnw s'il ne
touchiiil pas la terre.
Électriser. Ttassi, natsedi ho'a^iddi
beyoettlir, ou beyeiddouzli al"iji,
as"in, aslé. Pas., heye yeÊ)inttli,oj/
beyeoiddouzh alya, alioulya ; asla,
aliosla. Fui., heye youttlir aywal-
né, aowaslé. |i Exciter extraordi-
nairement. Heya'tiyetta nih he-
zeddi laadencl"in illc, comme sou-
lever de terre les gens par sa pa-
role. lîeya°tiyetta nili hedadeddi
ladadya ille, ils furent électrlsés
par sa parole.
Elégant. Dans sa mise, ses maniè-
res, déné a'^è borettin. || Dans ses
discours, a'^è na-da-o-dèzheri dé-
nen.
Élévation. De terrain, da-nih-
horzh"an. || De Vesprit, deninni
daoè naderzh"a. || Partie de la
meS'Se, niho'^ltsini 'lesttezhe nidi-
ttai ; ou mieux niholtsini '^lesttè-
zhè benidilni.
Élevé, ée. Haut. Ttassi be'^i^a nadé-
pinzha. Dedchenn be'^p.a nadéÉ)in-
■/ha, arbre élevé, haut. Maison éle-
vée, haute, yé ho^ga nade^inzha.
Montagne élevée, chezh be°ka de-
zha, ou chezli be^ga nadé£)inzha.
Terrain élevé, au milieu dhine
plaine, ^an-nih-ya-da-houlkkezh.
Petite élévation de terrain, da-
nih-horzh"an oiaze ; pi. da-nih-
horzhla oiaze. \\Ë du que, nerzhyan.
Tta yene''lchian,o'^tiye yene°chian,
koutta, celui qui Va élevé, Va bien
élevé. — Ëlevés ensemble, an'^la
zerzhyan, An^la nezhidyan, nous
, avons été élevés ensemble.
Elever. Une maison. Ye nahodshi,
nahosdshi, nahoundshi, nahodshi,
nahoudshi. Pas.,yé nahodshik,na-
howidshik, nahowindshik. Fut.,
nahoudslii, nahousdshi, naho-
woundshi. Kkaldanen yé nahowin-
dshik ahottin, voilà donc déjà ta
maison debout ! \\ Le prix. Kke-
ÊLH
407
ÉLE
/•.!.. .
.. UN-
tliiiU. iisymlmliU. iiii<lrxlulva.iui-
fimrla. Fut., kkr'ntuMi nnilittilxi.
IIHflflUKll, liaiifWtlUllIl. Ii:lil<illlll ,
II*.!. N
kk.
Im <u WrtV /r pnr tir ttt marilmu
dise» ! Il Im futtuft tWlh*r, \h\v
ttUmiji^ nididdoutli. Im futtu'c »'<'
lh}0 haut ttt t'oir,\u\eii\ i
iH.r«n. Il II f'élh,- .« /
cia^iè iMMiMiMii'Uliir. Il Vu nistau
tfui $*éih'r tu rair, ttiUNi detUiii
itU*, prend «on îy»/. || Im l'égéta-
tUtn n*élh'r. fttrt (/f Irrrr, 'mii-
i>iii'lrhiHii. Il F.n haut (/lic/f/uc* chn-
tr, au htmt liu hra», on dr* hrtif.
Tta&si lieiiiililiii, liciiidfsni, iuMii-
dinlin. heiiidi'lni. heiiidcttilni, lie-
nifioii'^Jiii, ! < ' 'ni. Pas., ïw-
iiidtNt'Inik, ' ituk. f'iif.,ii«'-
nidoulni, heiidousni. VaTtiv iii-
ho'ItMni "^lestie/lie di'iif'a lu'iiidi'l-
tii, /«• prêtre élève l^hontii- saiutt
pour </iiV//i* soit vue et adoréf du
peujtlf. Il Sourrir, soigner ft int-
truire. Seyé, lu^schié, iiiiTIrhié,
yenelfliié, iuIm*, iiou'Ichié. Iieve-
nelchié, danilyé. P<w., nerzliyan,
iiini'hiaii, nin'^lrhian, yciic'lrliiaii,
nejdiilyan. luuilchiaii, hèyeiu*'!-
rhiaii, daiie/iulyan. Fut., iimixt*,
nouM'hié, iiewuuirichié, yenoul-
chié, newouiyé, newou1t*liié, h^
yeiuurlfhit', daiiewuuiyé. Neia/f
deiiekkt'lioiini iilc.o'tiye iiiii'lt'liian
die tantte. t(ni enfant eut un ;»o-
lUson, c'eut que tu ne l'ait pa» hien
élevé. Il Vne comtruction^ la fai-
re haute. Ya-holo, ya-hoRtsi, ya-
liouirit ti, ya-hii' It kï. vH-tioult^i.ya-
houMt-i, \ \ '' va-
huuiiMiii, y .1 .>iiii I-
înitit ya-hounMtsin, ya-huwdt^in.
ya-houltsin. f'uf., ya-houlè, \i«-
houHtKÏn, ya-ho«<»un'^ltMn. y m
hou'llkil, va-ho«r(iiiil«i'l. «a-lto-
«(Mj'ltjn'l,
\atii>woullM
^rif*. Oiitllit/liè yé )a'h<Miii1t»iii
ikkeU! Quelle haute maisttn tu Oê
faite ! (Si, au int»»é, au lieu de
ya-luMi ■ dirait
'lin, \ii m, \a-li> ,
ya-lio»in Umii, cela ne ptturrait
n'entendre que d*un tturrage mal
fait). Il l.et iiuiint. N'i/ilni, iiidi*»-
iii. iiidinlni, niddni. iiid<* iliii.
I'a*.f uttt'i^fUti, nidei4*ftiii. Fut.,
niaoulni, nidoukiii, nidewmiidiii,
• niduulni.K<lla(Hii betuM^nn tiidcMi%'
iiiliuu? Ver» qui donc pourrai te
élexerl f ^ Im '
"aiuMi ' /lii, rhi-< ■ I.
i-hi-ilffuizhe I, chiwifïlifi, rhi-<l<'-
'ttv'idxlif'l, rlii-<U*cHiii*hf'|. f*u».,
kkf'^aiien rlii-zflieztu't. rhi-<lelii-
/lïft. Fut., kkf' I,
(*hi-4ii'li(Mi<^ii, i . I-
dohouzlii. Kke'aiieii t'tii-deiiuun-
zlii sanaii, n'élève donc pan tant la
voix. — Ou bien encore kke'aneii
iia-chi-z«*lu'/hi, iia-<"hi-<:' " ■ ' ' i.
ua-chi-<ieliiii/lii. na-clii <
Elever (s'). Arbre. DiNJchenii ria-
(.'iii^a, arbre s'élève, (»u arbre de-
bout : s'il y a plunieurs arbres, on
dira d<Hli-heiiii imdajJiè'a. Il An-
ge», esprits, l'n ange, ou e»prit.
Ye<Jdai-è Uholshel, i7 s'élèie ; *'U
y en a plusieurs^ on dira yedda4iè
belio'Idal. — /fciJ., de là terre:
yinldai-è iM'iiiliiMiilsIii ; *'i7 1/ a plu-
sieurs anges, ou esprit* ye4lda<,t^
houlioiiihodi Idé. Rall'm. Ts^^
nidittai, la nacelle t'élèie : ou
(même sens) t«si benihodilalii.
(Ce dernier verbe ' -.lif le
ballon à un esprit f . /"-
mée, etc., i..
Tst'T I:: ll,/<J hni'
Fau. Tou dai«' na^telbin, l'eau
f'élève par suite de la crue des
eaux. "l'ou da<.iè namidfl'ti, l'eau
ELL
408 -
ELO
S'élève par /c (dit i/i/ inouvctiiciit
(Ira eaux. \\ Feu, "koiin iiinadid-
(louzli ; s'élève en tourbillons,
'komi yahonpizli. || Oiseuux. Itta",
*/ /*()/>(•«»/; iiide"!. plusieur-^. || Au-
dessus (les autres. Dono ";m l'de-
houiiel/.henn, se eroire su})érieur
aux autres; edeytMieszhenii, ede-
yeninlzluMUi. — Ou encore dene-
"an tsselyan laédéouiiel/henn. De-
ne"an oinlyan laedeyeniiilzlieim a-
lu)ttin, tu te crois clone plus Jiuul,
plus gros (pic les autres ! \\ Esprit.
Deninni nidizhi, Pesprit s'élève.
Pas., nidinzhet. Fut., nidouzhi. H
Niyenihodizhi, on élève son esprit,
ou l'esprit s'élève. Pas., niyeni-
liodinzhet. Fut., iiiyenihodouzhi.
— Ibid. Deninni daoè nadinzhi, 01/
daoè nade"a, l'esprit s'élève, sort
de son abattement. Pas., dage na-
dinzhet, ou daoe naderzh"a. Fut.,
daoè nadouzhi, ou dagè nadou"a.
Il Élever, ou relever son esprit, re-
prendre couru ife.l^eninm dagè na-
iiadil/hi, nanadesshi, nanadin'^lshi,
nanadi'^lshi, nanade£)ilzhi, nana-
dou^lshi, nanahèdi'^lshi. Pas., na-
iiade'lzhet, nanadi^lshet. Fut., ua-
nadoulzhi, nanadousshi. Niho'^ltsi-
ni tssenn iiou°inni da^è nanade-
\vou*'lshi, reprenez courage, et éle-
vez vos esprits vers Dieu.
Eliminé. Écarté, exclu, mh de côté,
you"an l)enlnik. Chose éliminée,
ttassi you"an benlnik, ou ttassi
benaedda ille. You"an senlnik
ikkela ! On m^a donc éliminé !
Éliminer. You"aii belnik, l^enesni,
benin*'lni, yen'^hii, benihii,benoun-
ni. Pas., you"an benlnik, beni^l-
nik, benin^'biik, yenin*^lnik, benil-
nik. Fut., you"an benwabii, be-
pwasni, be£)woun'^lni, yeowa'lni,
beowoulni. You"an neni^nik wal-
li, je vais Véliminer.
Elire. Vz. choisir.
Elle. Pron. pers. Eddini (s'emploie
nu nuisculiii et au féniinin, le pro-
nom it'aiiiiiil pas de genre en mon-
ta gnais).
Elliptique. Deiiou"! i'iasintssemi na-
deoinlkkezh, c(^ne tron(jné et bas
d'un c()té, ou couf)é obli(]uement.
Elocution. Tla shakke souVaii, ou
so'r'an, tnanière de s'exprimer, ou
la parole en bouche. F/ltthi sha-
kki' bo'l"an ille, // n'a pas une
bonne elocution. Fi'lttlii shakke
hozhes"aii ille, j'ai une mauvaise
elocution.
Eloge. Dene ga sandelyé. °A san-
zelyé, faire son propre- éloge.
Elogieux, se. Par(^le, dene oa san-
delyé ya'^^tiyé. Kya sandellé lieddin
ille sounni, /'/ ne va, sans doute,
})as ouvrir la bouche, sans cracher
queUpie flatterie, (juelque éloge.
Eloigné. Événement, otsseini sha
ttè. Betssouiikkezhe shae, ou ho-
tssounkkezhe nahottan otchot*è. ||
Lieu, nizha. ""Ani ille. Youdzenn
ille. "Lar ille. Tta otssenn yiddeii
'lar ille si, le lieu où nous allon^î est
très éloigné. \\ Espacés, ttassi be-
'ta dezha. Maisons espacées, yé
lio''ta dezha. H Parents, "anzin-
tssin e^lellottinen. "Anzintssin e-
Hellottinen dahoun'^lin, parents
éloignés. \\ Le point, ou l'objet le
plus éloigné, ekképansin. Ekkéoan-
sin koii-en, la dernière maison,
Eloignement. // a de l'éloignement
pour lui, yénenlin ille. || Çn parait
dans l'éloignement, le lointain, ni-
zha bodettin. Dans un grand eloi-
gnement, au loin, nizhatssenn. ||
Dans un temps éloigné, igan ille ;
, *lar ille; yennazhe sha oun'^lton.
Eloigner. Envoyer quehju'im loin.
Nizha tssenn hel'^a, ou "^tel^'a, hes-
"a, ne'T'a, ve^r'a. Pas., oer'a,oi°l-
"a. Fut., "tour'a, tous"a. Nizha
tssenn oi'^l"a, koutta,je Vai envoyé
passablement loin. \\ Mettre, tenir
quchpi^un à V écart. Déné ttchya-
ÉLO
— 4(»
ÉMA
«in lirarl'a, bc«i<*»'ii. |*d«., h^«^-
t«*l*ii, I t«*«lr(jr(» " « . Fui., ' .
lir«itHli<>'M. DéiK- ll<-h\n/<
'm «iitilllii, I U koli <it*iir ri iM»^
rrttjii illr, il jtaruit qut tu /V/<'i
gnr» Je ttnttr HKiété» on nr le . <tr
r frr lie. Ttclixa/iii
k, llMllIll'lt, IllNiil
a, iu'^ii(»ll n, lii-iioiri H, •«u lic«li-
'tou'l'ii. /'«M., ttchuuuii \ivtA\t\
'■, iMNli^tr^'a, h«Hlr(Htil''a. Fut.,
ttt'li\ii/iii lif/<»iil'a. Iifiloiis'a, lu*
cl«*« outil tl. Ttrt oltM >tll(jtt4.if lU'Il
ii<*ii 'a iiturii <iou\f wtilli, eu mii
iiuuttcliyaxiit iitMicrn ht iiiht/lthi-
ni, ttch\^ri iiou'tHMluuM'in, ce qui
jHitn-ait l'ouït être un tthitacle pnur
aller au ciel. Dieu l'a éUn^ué de
vout, en vott» faifimt naitn- ftau-
X're$, Ij De »oi. Ttch^M/jn >fiii/«*l-
'a, yenides'a, yeiiidiiil''a, veiii-
«lel'a, yeni(liptl''a, y**iii<loii'l''a.
Paf., \etii/etiel''a, \»Mii<letieR"a,ye-
iii«ii-<.àiil''a. Fut., \eiii»>ul''a, ye-
iii<louN''a. F.lnignes de vous le»
maui'ai*es penfée»^ iiou^inni sliiii
ttrhxazin yei»i<it»uTa. Ihiii.,
ttchya /eii<i\uu, ttfh\H iie/lie:»-
«iytui. ttclixa iiiixlxou, ttchya ye-
iit^lxou, ttfh\a iit'£lii«lyuu, ttfhya
iiouhtiyou, ttchya hfyeiie<i\ou.
Pa»., ttchya /endyou, ttchya iie-
xlirsdytHi (nn élh'e la voir sur
ilyou). Fut., ttchya »»u«lvo(i,
ttchya iiuux)\ou. DfiM* iiaiious-
"enii \eiiesNhcuii he'^hhuu, ttchya
tiexiieiMl\ou oyiii, en voulant leur
faire </<•» remontrances, je ne fait
que le» éUâ^ner île moi. Il FJoifjtte
cela de m»» yeux, iiouiiattchya hi>-
'ouiixiii iiiuuiiiiiinni. || Ut *ont
élnignéf let uns de* autres, f'I-
tMriiii tiulia tiadadtié. || l.e temps
II', «f ; ,M ,''"'tijti,\ ^ha ille ttou tii-
' .m;: !••■ . • .,.1!,.
hloqucnt. I)i t»- <la lu-ttU-zii, ou lia-
/jiittlc/Ji. l)a ziiinttluzii, ou Intla
nHtlrxIi, il a une houche puis-
tante. ' On dit aussi va*ti rdr-
' . . ■ ' , ' 'ht
«'«li^latiriiilxaji. t^iv <
«iaitulyaii, kuiilta. i. . ; , .
rfirrif éloquent. thi eniort a' h
IIM<' ' ' ■ r, »#u a < ' '«--
/Ji. <• hien, • ".
Elu. !)•■ tu a<.4*ltiii •Il tii-ii, timiitite
r/ioMi. Dc'ttt a<.<'l\ai «IriM-u, «/u».
y F.lu i*our le Itonheur du ciel. Tta
\rHltlai4* ii«4iiM^ikL«' ' \«a'1*
II, celui qui est / c du
bonheur du ciel.
Elucider, ('fit- question. TtuMU txitè
iiihoïk'ttli ahol'in. IIiiiiii<Jc«l«li
h(>(i(lfiiiii ille iiiii koliHi, kkuzii^
tM«è iiihiMiciiiiitth ahiiiinlH iLki-la!
l^e crt» était
brouiller t c< ,
il Vue affaire^ l'arranger. >èniho-
(lettai. Shoun elkkeya/cl'ti iiouii,
etta'^aii iMa^iiti <iéiu' 'a M-iiihu<lf imi-
'an, /*«>»i lie iHtux'ait foffi/»i r tl'ac-
cord, et x'oilà tinit à cinqt que
quelqu'un a t<tut élucidé, tout nr-
rauflc.
Eluder. Ottchya-hozliiT. ottrhya
hosshcr. ottchya '
ttchya-ht/l>lier, ottc
/'(!«., ottchya hovinxhrr, ottctixa-
how i'Isher, ottch \ a-ht»M tti'Uhcr ,
t)ttch\a-ho»in*^lsher, ottch\a-ha-
HÏl/her, ottchyahow il«ié. Fw
ttchxa-hoiiziifr, ott» h\a-h*Mi--
Tta iHjA tifl*ae ottch>a-houirl-
shcr ilh* kttUiu, ne cherche donc
pas à éluder le* ordres qui t'ont
été di'nin'i.
Emacié. lUiiNheim oulle. HtHiuiit^
xltet. Shr'^^aiiu. ^ i oyiii. fii
es ttiut énuicié. . iK ... .va, <ifiM*<-
ttota, (leiiintAMa, (l«*itit«ui. lit^laïKM!
iiarieht-t - ' ' "' •
Émail. /
ai «•
kk.
he.
HMB
— 410 —
EMB
Emanciper. '" A n-kka-solzlier adenel-
iii. ''AiikkaholzluT ayiiila. // l'a
émancipe.
Émanciper (s'). ' An-kka-sol/hcr.
Ankkali(>lzli»M- itta lunKloiini ille,
// .s'f.sf éman(ii>c. (iitssi ircst-il pas
connnndc.
Emaner. 'rssin'aiuMi. maripiani /'<»-
rigiiic. Le parfiini (pii émane des
fleurs, inl)aa tssin"anon nezon "^lo-
iM'imi.
Emballage. Vdu uelv hole, faire
lin /)(///()/, un paquet. || You Qe°]e
hetchozh, aetion de lier en ballot.
You oe*"le hedat'tchezli, action de
lier en ballots, ou paquets.
Emballer. You peHe liotchezli, ""hè-
(laetchezh, you pe'le hestchezh,
'^hèdastchezh ; in''ltche/,h/hèdain'^l-
chezh, ''hèeltcliezh, 'hèdaelfchezh.
Pas., you ge'^le ""hèetchezh, ''hèda-
etchezh ; ''hèshi''ltchezh, ''hèdashn-
tc-hezli. Fut., you ge'^le houtchezh,
'^hedaoutc'liezh ; oustchezh, "heda-
oustchezh.
Emballé. You oe^le "hèetchezh, he-
tiaetchezh.
Embarder. Céder l'i la force du cou-
rant. Tssi kkena^tedli (habit.),
tssi kkenaoudli (net.). Pas., kke-
iiaouhdla. Fut., kkenaouhdla
(avec Avalli). Nou^eT tssi kkena-
"tedli oyin, notre barque ne fait
(ju'embdrder.
Embarquer. 1 . Ir. Tssi-ye-you-el-
yé, you-eslé, you-inlé, you-ellé.
Pas., you-elya, you-illa. Fut.
Tssiye you-oulye*^! , you-ousle'^l .
loan kolou tssiye you-wounle*'],
vite chari^c le canot.
Embarquer (s'). Tssiye-yeddi, tssi-
ye-essai, neugaï, eooai ; ittas ; zed-
de"!, hidde*^!. Pas., Tssiye yed-
dik, tssioiya, tssipinya ; tssiye
oittas ; tssiye tssepindel, tssiye
piddel. Fut., tssiye youddi, tssiye
wassa, tssij'e wounya ; tssiye
Avouttas ; tssiye tssoudde*^!, tssiye
woudde'I. 'i'ssiye wouddc'l, emhar-
(]Uons.
Embarras. Trouble d'esprit, ayeni-
liouniu' houUe. Ayeiiiliwaïuie oul-
li% il est dans Vevibarras. \\ Ob-
stacles des forêts, arbres couchés
à terre. Nonin. Tssèlè. TssMè ""laii
tta, nouin "laii tta, lioudeiuii ille,
/(• bois est si épais, il // a tant
d'arbres à terre que ce n^est pas
commode. \\ Embarras dans une
rivière, dezz kke dedclienn iiada-
derzh"ae, || Faire des embarras,
vz. FAiRK. H iSV' mettre dans l'em-
barras, VZ. se MKTTRE.
Embarrassé. Dans les bwmon.s,
tssèlè °lan tta ounelyan illé. 'l'ssè-
lè "^laii tta sa hounilla oyin, je suis
embarrassé dans les buis'Sons. Nè-
nin °lan tta ounesyan ille, je me
trouve nml avec tous ces arbres
à terre. || Dans ses vêtements, you
sedenintti itta, sezi hetchezh la-
honttè itta hounesyan ille, vies
habits me gênent, me serrent ;
yen ai le corps comme ficelé, aussi,
suis-je mal. \\ Pour parler, déné
ya°tiyé denna. Beya°tiye denna
oyin, il est toujours embarrassé
pour parler. \\ De quelqu^un, dé-
né "ouzelyan ille. Bounesyan ille,
ou beyeni ounesyan ille, j'en suis
embarrassé, fatigué. || Avoir la
langue embarrassée, ededasolyan
ille itta shoun ya°ti. fthoun yaTti,
ededaholyan ille itta, il a la langue
embarrassée. \\ Corde embarras-
sée, ttloule daooapi'^ses. || Qiiel-
qu^un, ayeniliounne oulle adenel-
"in, as"in, aslé, asshenn. Pa'i.,
alya, asla. Fut., ahwalne, ahwasle.
A3'enihwanne oulle asla, je Vai
embarrassé. — Ibid., dans ses dis-
cours, ahodounni houlle adénel-
"in. Adounni houlle asla, je Vai
mis II quia.
Embarrasser (s'). Se mettre dans
Vembarras, avenihounne houlle
HMH
411
HMH
««tMwM'in. Ayriii»uuiiiir lioulli I
m, »if t^ met -
ait. I /.*llfl
Hatiuettct t'incnKhant , »Vifi/»ii»
nuutnt /'mnc dan» t'autrt, ut ri
tta .Irtlni.
Lmbarrcr. Vlacrr tir» harrr». It.
tth(i-iil>t'*, IwIlliM-lii-sIc. iN'ttlia
iiiiiU*. \fttlia-Mlt'-, iKlthu-iiilxc.
bettha-iuHiMr, yrttim-lii'iiilt'./'(i«.. |;
lM*tlli(i-i>l>M. I>ftthii iiillH. Fui.,
lM*ttha-vH JiJ \ f'"!, \h'\ I lui-4>» «nU* I .
Diri 'ai mi lM'ttlm-i>woiiiil«>''l, crri-
luirrt-iiioi cet rutjuettfs.
lîmbâter. IWkkc «la^ancn Itekkr <ia-
ttiii, lH*kkf (Un"»!, Iickki» <ia/liiii-
'•i, Vfkke «l«ye"Mi. Pa>., l»«-kk««
(It^'aïu'ii lH*kkf <latlaM, lH'kk<
vtv-lii'aii. Fut., iH'kkt* tla\(>n''
Ix-kke «ia()wii.s*a1. || Ri>kke da-
'aiien l>ena<Je'tin, bonaHo».'tiii,he-
nadin'^tin, yciiadf'tin. Pas., Immia-
yf<U'^taii, InMiav' i. Fut.,
benadim'^tan, Ihm : i- tau, Ik'- E
naytHlewuun'taa. | l{**kkf tia^anen 1
lienaxetJfttai, l>eiia\f<le.>''ai, Itena- '
ytHlin^ai, yeiia\e<lf''ai. /*<!.<., Ih*- E
naye<U*ttaii, lH'imyetiet<i "an. Fut.,
lKMiayi'<ltuittaT, lH*uave<lou>''aM.
liekke (la^aneii Ix'kke da/Jiiii'ai, |
jtltict- <f»fi hâl sur son Jus. '
Embaucher. Fnguger de» ouvrien,
(it'iiiiiiii liflttliN, (ItMU'xttlis, tie-
nin'lttlix, Neiiidenin Ittlis, deiiil-
ttli>. Pas., himii deiilttli>, deiiïT- ,
ttlU. Fut., Iiinni douittlis, doiii»- I
ttlJN. Detie iaii binni deniiilttliii
aiiottiii, tu partit* avttir . .'•'■'<
heaucoup de ttimult . / r
let ituvrirrs t/'iin autre, dene Qtkn [
délié ..ia/A'iilu*,' (jadenesyé. Pa,^., '
(MUfiilya, (Mideiiehya. Dene ^n '■
•i- ' ' ' ilK- kuluu, fi*^m- '
ivriers d'un 'Hitri'.
i.mbauchcur. l>t-Mi- an -i. j
!>»• kkfuaAlii-ri déneiu qu. .
ehe le* ouvrien d'un autre. l.
mbalrc. l'ne roue, ile«it-lir«in n*-
:• " In iiflMi
' . .«•'tlli, III '
>in tin, >rkki*~iii ka->r tin, i
iiila yi'tiii, iii*kM-\""'''»i' /
lM4(kp in'^ka-U' tdii, <
Fut., Itekkf-in "•
yoij»'iiin. Diri
iia-xlit**ai Ml iN'kki- m ka->iii tin,
tinhiilMiitin cette rttue,
mbaumer. Hé]*andre un fHtrfum,
tlavsi I ' ' 't<4'iiii. Iii.
Iiaa ts-^. . liiMni/on
liojtM-iiti luliiiuii\a,/'iiir t»t c**mme
embaumé du parfum de» ficuiê. \\
Un corps. D^ii^ xhiyr lieidyeri
ttclixa ttaxiii iM-xi-ouiu^tMi, rem-
plir uti cadavre de (/m«7(/U(' cho»e
pitui fViM/uV/nr de pourrtr : Im-m--
uiineioii, lieye-ouninni, \r\e-«ii-
nenni, liey e-ouniddi,lM*\ e-ounouli-
ni. Pa$., lH*yt'-ouii«*ddi, l»f\t* ou
nioinni. Fut., iM've-ounoud'ii'l.
\h'\ e (MllliMI-I'l I.
mbcllie. \ akk«- ho'tertin liuudel-
yan lanattin, nioiiicnr* de heau
temps, par un tempi phnùeux.
mbellir. N'eMtn al'in, ahol'iii.
"f^ènattin aliol''iii. lUV-iiattiit aho*-
la, je l'ai etnbelli. i Par des
sculptures, des ornementatiam,
souii-'ka-<>u-t>weddik, MHin-1.a-
ou-<.'Wt><.iiik. Souii-'ka-<»u-o»'innik,
souii-'ka-you-t'»»*nnik. Pa*., «oun-
"ka-ou - t'*»*lidik, souii -"^ka - ou-
(»»'innik. Fut., >*iun-*ka-ou-t.» ad-
<iik, sounlatHioMiuuiik. Stmn-'ka-
you-c>*er/JHiik, U l*a embelli. H
Par des bi ' ' . !
'^kan, Kouii >
nin1*kaii, soiin- ka-nc 1 kan.
1ca-nil kan. Pas., Noun-\a ;.i .
'kan, nil'^kan, nin'llcan, 6oun-'\.a
ye-ninTlan,
Fut., Noiin'lai.
nou>'kan. lia *Ve sun ~ kan,
je Viii* lui bntder tit • _. r$.
mbellir (•'). De visage. A*è e<le-
EMB
412
HMB
zel"in, eclenes"iii, r(i(MnMl"iii, ecie-
ner'iii, e(lenil"iii. Piifi., ni- vde/.v-
i>ii\"iu, itle lieues "in. Fui., av ede-
/oul'iii, edeiious^'iii. A'è edene-
oes"iM ille iiiuulyaii ! Plût à Dieu
une je n'eusse pas tant soigné la
beauté (/(' tnon visage! \\ Par les
habits^ souii-'ku-etsse-deomved-
dik. soiin-k;i-edt)uesdik, edouiii-
dik, edoueddik. Pas., soun-ka-
etsse-dou-det>eddik , soun-*'ka-ede-
ouoesdik, edeou<jindik. Fut., soun-
"ka-etsse-douwaddik,soun-'ku-ede-
oinvasdik, edeoinvouiidik, edeou-
waddik. Soun'ka-edouindik ille
kolou, ne te pare donc pas tant.
Vz. ATOURS, s'aTTIFKR.
Embesogné. Onttlazhè youzittè,
youdesttè, youdinttè, youdettè,
ou youditte, youdet)ittè, ^oudouh-
ttè. Pas., youzefettè, yoiidet»estte.
Fut., le prés, avec walli. Youdes-
ttè, koutta, je suis passable tnent
em besogné. \\ Tssan-ou-zette,tssan-
o-destte, tssan-o-dintte, tssan-o-
dittèrè, tssan-o-de(pittèrè, tssan-
o -douhttèrè, tssan-da-o-dittèrè.
PO'S., tssan-o-deyettèrè, tssan-o-
deoesttè, on tssan-o-fleoesttèrè.
Tssan-o-dittèrè, koutta, ayeni-
liwanne oulle, il est assez embe-
sogné pour ne savoir où donner de
la tête.
Emblaver. Le/ nindzai, ninesdzai,
iiinindzai, uiyindzai, ninidzai.
Pas., nindzai, ninidzai. Fut., ni-
owadzai, nimvasdzai. Diri nih '^lez
oyinin nipwasdzai, je vavi semer
tonte cette terre en blé.
Emblée. D\.., shoun ille. Youden-
ni VI. Ra tssanyoudette ille. 7/ le
fait d^emblée, aisément, youden-
ni "eT ye^tsi ; ou bien ba tssan-
youdette ille ye°ltsi, il le fait sans
effort. Sa tssan-ou-dette ille shi"!-
tsiii, je l'ai fait d'emblée.
Embobiner. Re-na-ou-deneldezh,
be-na-ou-denesdezh , be-na-ou-de-
iiiu hK'zli, ye-na-ou-de°ldezh, be-
na-ou-deiiildezh. Pas., be-na-ou-
diMieneldezh, be - na-ou- denepi'l-
dezli. Fui., be-na-ou-denouldezli,
be-na-ou-denousdezh. ||.l la main,
be-na-ou-denelni, be-na-ou-denes-
ni, be-ua-ou-denin'lni, ye-na-ou-
dene'^lni, be-na-ou-deiiilni. Pas..
be-na-ou-deiieyelnik, be-na-ou-de-
netii'lnik. Fui., be-na-ou-denoul-
ni, be-na-ou-denousni. Diri tthan-
dèzhe sa be-na-ou-denew-ouii^lni,
tu vas m\'mbobi}ier ce fil.
Embobiné. Benaoudene^ldezii, on
benaoudenei)eldezli.
Emboîter. Des tuyaux, tsantsan-
zhou'lè e'^lyé nalzous, e^lyé nas-
sous, nanelsous, naye^lsous, e'^lye
nailzous^ iiaou^lsous. Pas., e'^lye
na^elzous, na^ji'^lsous. Fut., e°lye
napwalzous, nai;>wassous.l)iri tsan-
tsan zhou°le sa e'^lye napwoun'^l-
sous, emboîte-moi ces tvijanx ;
(fais-les glisser les uns dans les
antres).
Emboîter (s'). Bien, e'ieounelyaon
e'^lye nalzous. E'^leounelyaon e'^lye
nalzous ikkela ! 7/,s s'emboîtent
bien.
Embonpoint. Sout^enna ahottin.
A'^è-tthi-nettin. Zedshenn, des-
dshenn, dindshenn. Dedshenn,,
koutta, il a passablement d'em-
bonpoint.
Embouché. Mal..., douyou ada-
t^elyi.
Emboucher. Un instrument, tsan-
tsanen youlyinzi bekke-zittai, be-
kke-nesttai. Pas., bekke-/,e*'l"an,
bekke-nes"an. Fut., bekke zou-
tta'l, bekke nousita'^l, newoun-
ttal. ^
Embouchure. D'un inMrument, M
tsantsanen youlyinzi bedda, ou
beddaye. || D'une rivière, dès-
tchaoc.
Embourbé. Homme, dzan ye yeneh-
dik. Dzan ye nestya, je me suis
HMH
4U -
HMH
ItHit </<• hitn rtnlHturh/. || Amintùl,
iImiii \f iic-Tui'. ou (luin ni(ipl'K^;
f»t. <l/nii iii^an I 'a».
I.mhuurher (i*).l>Mii-iu>r(J(ii.4laiiii
Fut., .1/..
tl«Mii-iiiM tiNvi. liiwii(iii>a. I)/Jiti III
yiHi(l<ii Mimn, (/n'en ne $'rttih<mi
br ftOM. Diaii iiiwuulKleM Miiiaii.
prrnrz gardr </«* l'im* cmbourher.
I .Iriiirid/. «icitn-iiilV^ '. />/• »i'l
'*?». Piif., iii(4*rif»' ; lll(>il^l"<l^.
f'uf.. iiimar^n, niwtt'riui. NfT
'titittrhvHimdcl^ cixan iiiwiil'a.-
iwniin, prrtult partie quv 1rs ani-
mauJT ne »*ctitb*>urhcnt . , \<>itiirt-,
liuLii iiinlc/li. l*uf., (i/jtii iM I'
keidi. Fut ., t\rMi\ iiiw tt'kt*xti.li< /.Il
trheimfii (Ijuin iiiwa'kexli suimii,
prrnils nnrdc que la x'aiture ne
n'embtturbr.
Fmbouveter. K'l\«^kkH-l)Mii-..<'l\<'-.
Iinii entttr le» himis iten unn dans
les autres ; i*']yé-kka-))aii-(teKl(*,
e'Ive-kka-han-pinlé.e'lye-kkii-Imn-
y«»-t<elle, eHye-kka-ban-tiily»'. Vus.,
e'^l-ye-kkM-l»Mii-t»elya, i''^l-\r-kka-
iNHi-pilla. Fut., e'^l-y«*-kk«*lmii-
(>wal\e'l, e'^l-\«*-kka-baii-É>»asleT,
Dt^ichenii 'tHI elyekka han pinla
illf ahottiti, tu n'im donc put eni-
Ixiuvtti- t»ni plancher !
Embouvetés. F/l-\«--kka-l>an-(<elya.
t m branchement. De» végt^tauj,
»• lkk«- in-t'iiilchian. F/lattrliya/iii
'tflt'liian. Il /)(' chevtins^ "ttiuiilou
t*1kk«'-oetta, ou 'tounluu fla-
tttli\a-tt«. Il De rivières, «lès e I-
kk**i.4^lliii. Rivière qui bifurque,
<iî'^ f'ItitMiin hinliii.
Hmbra&é, ée. Dfrzltkkan ; horierzh
Ikiiii .
i.mbrasemcnt. lltMiekkann.
I mbraser. I t i> I . Il Lan. luMlelu»^-
ivkaii, hixlfhii: Ikkan, liixlrhf'l-
kkan. Pan., htMie^iilkkaii. lio(it%H*l-
kkan. Fut.. ■ ' ' " ■
huu<«kkaii.Il
ne titube i»a$ d* embrasement ,
prends garde au feu. . ll<-kiiiiii
(IrnUlii, h«*'kunii it«*iir>Mi>»lii. i ■
*koiiii ilpnii/l<iiihi, lir'koiiii lir
lu* koiiii itfiii Uiiik.
Fut., Uè'li. uUhi. hj^kuiin
(loutthi. Il^'konn <ir»oiin1>lii su-
iiNti, prends ganle de mettre le
feu.
Enbraisemcni. l «xm*!!!!!!.
Enbraiicr. l-^lt4i. iitiiiu t»M'l-
bMounn, Mlekkoch lit^trhu çn^
tvs<»iinii, iilckko/ii hiiritftio pinl-
Kmhiiiii, <*<ifkk<»zJi lirltclio \«>l-
tBMKiiiii. /*«j»., « V«f le pré», m'ec
iiiti. Fut., «-«ii'kkoxli liuultriut
tsK>ultMNOunn, «««lekkuich houstcliu
Ct»a>>titM)Ufili, e<lfkko/h IiomoiiiiI-
tc'ho (.'«oun'^ltHMjuiin. WFntrepren-
dre. S'enibrasnez pa* tnn» de chtt-
se* à la fois, i^-au 'laiii kkcttlaii
yentçwouHliel sanaii ; yfhilioziie'l.
yeni(>eîiKlie"1. Fut., ytMiihiHiziif'l,
ytMiit>»a«v8hfT. Qui tmp embrasse
mal t'triint, tlé'aii/*- l.iii hiltrlio
de. nali«* «it'ninttia 'a<.<iitttli lauvui.
Embrasure. D'un c/id^tù. IVIdyai
kkt*., la place du parchemin. ||
D'une jMtrte, risliiiuia lutkkr.
Embroché, ée. Ilelitfwot. Pt>i*u>n
cnthnnhc, Mmie tl« lielii; »» <»t ./>«m»-
son percé à lu fpuue.{\KmbnKhée
de poisstmn.'^AHiv tia »ff»p, bretche
à laquelle des pcnfstms sont sus-
pendus par ' T ' ' ,',•
de lièvres, i .
quelle on suspend de» lirvrrs pour
les rAfir.
Embrocher. TtuMii hiK«i. h«>cfrwi.
lit' 1km i, yitfwi, hepiifwi.
hè^ij»*!. Pas., hfhtrwot.
'«hinirwot, > l'rxhfrwot , shiumut.
Fut.Ji\ouunt, hout'Ke, Miouiumii-
*IC** you'ire, liouirou'fr<'- ! 'rtA««i
i>an-in*K«*, percer en telle /MirfiV,
«'fi telle place, lMx«n-iii>s't;r, \tc-
EMB
414 —
EMI
tian-nin i!,e, yeoaii-iii ge, heoaii-
ni''u^e. Pus., heoa-iii'ii"».', hena-ni-
■"ge. Fut., l)onan-ou''ge, heoaii-
ous'^fi^e. Diri 'loue betla t'^iihoii-
woun'iie. perce ce poisaou a la
(lucuc. Il Passer une broche o la
(pieae îles poissons, "^loue tla pan
dedc'luMiii iiiii "ai ; 'louo tla pan
dedcluMin nesdslii.
Embrouillé, es. F/7, cheveux, sa""!-
'tahoe/. — Diverses c/joses, sa'^Fta
ninttli. — Comptes embrouillés,
saTta denttlis. — Affaires em-
brouillées, ttaneltte okkenatsse-
y.her'i deno VI saTta hozhe'l. Ses
affaires sont embrouillées, ttanel-
tte okkena/heri be""! saTtahozlie'!
ahouneddi. — Idées embrouillées,
saT ta yenihonin"a.
Embrouiller. Ttassi V'I nahdi laal-
"in. Dyan ttassi shella nin orelyon
e*^] nahdi laahoulya lakou ! Tout
ce qui était ici, a été comme bou-
leversé, embrouillé à dessein.
Embrouiller (s'). Perdre le fil de
ses idées. "Anva^te'^ti, "anva'^tes-
•^ti, "anya^tinTti, "anva''te'^l^ti,
"anya''tir'ti. Pas., "anya^terzh^ti,
"anya'ti^'^ti. Fut., "anva'tou'ti,
"anya''tous''ti. "Anya''tewoun1'^ti
sanan, ne t'embrouille pas.
Embryon. Animal. Hilla, germe
flottant (c'est le premier état) ;
puis: bè naoune'"lyan oiaze, (s^est
un peu développé) ; puis : tsiyé,
(lorsque les organes sont devenus
distincts) .
Embuscade. ''Kka^è.
Embusquer. "Kkaoe nil"ai, )iines"a,
iiinin^'a, ni\in^l"a, ninil "a. Pas.,
"kksLQe nir'a,'nini'=l"a. Fut., ''kka£)è
ni£iwal"a, niwas"a. Dene ""lan '^kka-
oè ninin"a, pai embusqué beau-
co}ip (le monde.
Embusquer (s')..Sj//- /<:■ passage de...
Ttassi '^enaddaoè nizenl"in, venir
se cacher, se placer en cachette,
ninines"in, ninininl"in, yenaddaoè
ninc'i in. iiininij'in. Fut., nizoul-
"in, ninin()nis''in. lienaddafje ni-
nine\voiil"in, mettons-nous à Vaf-
fûl pour le surprendre. \\ "^Kkapè
tssedda, se tenir à Vaffût, ""kkayè
sliidda. Pas., 'kkaye tsse^iinda,
'kkanè fidda. Fut., '^kkat>è tssoud-
da, wasda. "Kkaoè wounda, em-
busque-toi.
Emerger. Ttassi 'ta 'ka^è borettin,
iq)p(irattre au-dessus de Veau. "Te
Itlooe "ta "kaoè hedaodettin, les
algues marines émergent à la sur-
, face de Peau.
Emeri. Betta tsantsanen liekkas,
avec quoi Von use. Fan polit les
métaux.
Emerillon. Tsin'l-ttchyouzhè, oi-
seau.
Emerveiller. Yeniodiya hottin ade-
nel"in, faire voir des men^eilles. ||
Yeniodiya ho£)an dene VI solni,
raconter des merveilles. \\ Yenio-
diyaho dene naPe nahozher, ou
anattchyaounni,/fl/re devant d'au-
tres des merveilles.
Emétique. Betta natssekwi nn-
diddé, vonjitif.
Emeute. Dene horel^on binniye ille
VI niyenitssepenlde''l. Tout le
peuple se souleva, dene horelyon
binniye ille VI niyenioenlde'l.
Emietter. Nayelzhai, naoiHshai, na-
pinTshai, nayin'^lshai. Fut., na-
tiwalzhai, naowasshai. "^Lesttezh
napwoun'^lshai sanan, n'émiette
pas ton pain.
Emietté. Ttassi na<?elzhai.
Émigrant, émigré. Ttassi nehnen-
kke otssenn tssiy-eopai, émigrant ;
tssiy-edde^'li, émigrants. Ttassi A
nehnenkke otssenn tssi-Ê)inyai,
émigré; tssiye-pindeli, émigrés.
Emigrer. Ttassi nehnenkke otssenn,
ou eddouni nehnenkke otssenn
tssiye-yeddi. Eddouni nehnenkke
otssenn déné "lan tssiye oindel,
beaucoup de gens ont émigré. Ed-
H MM
- 415 -
EMM
tkMiiii tt**l»iH»nk4>f «•♦«•««un ♦»•«» «nvn
titH: '
•UUf .... . ..^. ,
moyriff. U l's. kmk^nvikn.
T'mlncrr ." ' ' . Ifc-rr r Ikki-
flkkrniltlttxli, elkkfiu'lttiijii.
Fut., e'IkkflUMlIttAxh. f'IkklMIlMlN
lljiyli. Din Ikt'rr niii'liixfl HiiIIi
'a«li. .'»
Il, ..n.
viande va juturnr, émum-la.
Enlnence. (1u*t)i tmiflcm oia/4-.
lldM-di nIi^^hii itÏHyji*. IIti\t'£li na-
f«' k.ii-,«/t*.
Emissaire. Ye'enan'inen lifr«i H^-
iieii, cni'^tyé iecrvt.
Emission. /)(- XHtir, ftta^m ^m-hi»'-
àu.
Emmailloté, ée. Sckwi tliia'l w na-
i-^-ï tm. cfi/dfif Ffii^ </4ifi> la finni/u>f
(ttt rii(/i7/of«>.||Sekwi ttha K- slit*<i-
ilii, m faut dans la mou4«r(eH uiail-
htts). — Ou be ve neitthuui \v
KluMiila (erprestion du vieux
tftltfis f .
Emmailloter. S«'kwi ttliaM yv iialti,
iia> h. iiaiiel'ti, iiayerti, nuirU.
Pa»., iia^tel'tin, iia^'iTtiii, iia^'in'l-
tiii, iiat^-Ttiii, Fut., na<.<Martt' I,
nat wHN'^t»-'!, iia4.>«uun rtc''!. Nfia/.-
ltha'1 \e najiflti. eninuiiUote ton
itifotit .
Emmailloter (s*). Dana ta couver-
turf. rvM-<if etle*^! tNs«*lMlt'z]i. vi\v''\
*-\\*"^\*'A\, s)iiii<le/Ji, sli«'<l<l«'/li.
. Fut., f«lf'| t>MHIii(ii/jl,
. .. u!«di/h, houuuiuliieit. T^m*-
<ie c^ie'l houMiixli, je vais riiVii-
titrtiller dan» nui c(*uverte.
Pr^s., tsficde 'atssouiifliti. "Homifs-
III. /*««., t-'MNli' a-t 'iiik.
M-tiu-iKN^^nik, 'auuii<\ . . lou-
iietieliiik. Fut., tjwede 'at«M>uiie-
iHitiliii. 'aounousni, 'uuune»4»tilni.
Emmanché, ée. Dat-ttan. Ilmlii
emmanih^r, tibJtrii'l iUtt«n. (on-
f < ,111 , Im ' (ut f III.
Lmmanchcr. lJa<'tini, <iii»'«i, «Un
'ai, iU>r'ai, «laittai, «laiNU
«laix' /'<!•. . «iarltaii, <>.>
Itaii. / tif..
l>fkk«-tUai. ,
rin»trument itour l*eê»ayet . i<
kkes'ai, <lt*kkeiii*ai, «ifkkfxi- u.
• i.LkiMltai. Ptit., il«-kki-«'lli«ii, <li-
.. Fut., 1
:rl. .Nari 'Il
(>i~aii, fe lui ai Mouvent emmauiht
ta hache. Nariii il«*kkriii'ai ali«>-
ttiii, ittuthien de fais te fuudiu-t t(
donc [Htser I '■>■ »ur rinstnt-
ment {unir T f
Emmancher (t'i. Ça n'emmanche
hitti, (li-4>(iiiel>aii ikkc !
Emmêlés, éec. Sal'tahi:**^. lu
extriiuhlenient uiria-
tsNai. Il Vz. KMi>.
Emmêler. 1 1. k.mhkoi ii.i.kji.
Emmener. Fm\Htrttr chez soi. 'An-
ou-*tt*«|«ii, "aii-ou-'tesiii, "uu-ou-
'tiiiiii, 'aii-\oii-'teiiiii,"aii-<»ii-'ti<i-
di. Pa>., "aii-ou-iHMitii, au-i»ii-ni-
iiinni, "aii-oii-iiininni, 'an-you-ui-
ninni. Fut., "an-ou-'tiuHlcIi, 'an-
<>u-'tousiii, *aii-(iu-'^teHuuiiiii. Diri
"an-im-'tousiii, je vain .
emporter ceci. — (^u en^
ouirttiidi, (iuii'tt~>ni, omit
Pau., tnle'! tuiii'tt'lidi, imirti;
ouii'tinni, ouirtfr/Jini.(»uii'texhid-
di, (luii'tttuiini. Fut., t^lcl uiin-
tiHiddi, <'u f*ïv I t>uii>4iuddi, f<li- I
ouii ttHiMii. r>i«' I d\an (itNsiii tla«-
«i OUI! tfwuiiiiiu saiiait, «nvc tui
d*ici ifuelque chose ne porte pat,
n'emmène rien d'ici. - Oti enci ,
e<le'l \«'.^l\«', «^l»"'! 'tesy^, «-«l' I
i.iiil\«''l. 'vé, 'toir
/*<!*.. t-"' .. wlf'l t.
'tiiil>a, 'telya, 'trxliilya.'toui
Fut., edel 'toul>a, 'tou«.|a. i.
«ouiila, \r'tiMilla, 'tr»4Mil\;i. t<--
KM M
410 —
EMO
wou''la.l)yiin otssin odo'l ttassi "te-
wouiila siximn, n'cinmcnc ricii
(l'ici. Il Des an'uiHULv. Nanedyou'^l,
iiain''teschou, nain'tinyou, nayiii-
'teyou, nain'tidyou, nain'toiu'hou.
Plis., nanodyou'I, naiieoe.sfliou'l,
naueoinyou'l, nayencyoïi'l, naiio-
eidyou"!, naiieyouchou'I. Fut., ua-
in'toudyou, nain'"tousch()u, nain-
''teAvounyou. nayin'"toiiyou,naiTi'tc-
noudyoïi.
Emménager. Yo-hot-o/he tssenn
kou-ho'ta-you-elyiou seniyouelyé.
Kon-ho'"ta-you-neslé, seniyouous-
le'l yenesshenn itta, je déloge et
-cuis mettre tout bien en plaee
dans ma nouveUe nutiKon.
Emmenotter. Deninla e'iedaoudil-
dezli, lier les mains l'une à Vautre,
et (i clef; e^ledaoudesdezh. Pas.,
e'^ledaoudeoelde/h, e^ledaoïKiepi"!-
dezh. Fut., e^ledaoudoulde/li, e°le-
daoudousdezli.
Emmitouflé, ée.Bekke detto" hoba-
he/.hi, qui aime à avoir épaij^
sur soi. Il Etsseliou°ti hohahezhi,
qui aime à être chaudement. \\
Bekke y ou de'^^tanii liobahèzhi,
qui aime à avoir épais d^habits
sur soi.
Emmitoufler. Bekke detto'^ al"in.
Kkazhou hekke detto^ alya ille, on
ne l'a pas ))cu emmitouflé.
Emmortaisé. E°lkke-in''ka-pelya.
l)eye-tche-Ê>in"a, lu pièce de boi.^i
e-'it entrée dans la mortaise.
Emmortaiser. Dedcheim e'ikke-in-
'ka-tchin-oelyé, ou dedchenn e*"!-
k k e-in'^k a-pel vé , e'^lkke-i n^'k a-pesl é.
Pas., e^rkke-in'ka-oelya, e-^lkke-
in'^ka-oilla. Fut., e'ikke-in'^ka-^wa-
lye"!, >lkké-in'^ka-owasle''l. Elkke-
in^ka-oilla, fui emmortaisé, 'fai
mis la pièce de bois et la mortaise
l'une dans Vautre. \\ Deye-tdie-
oin"a al"in, faire entrer la pièce
de bois dans la mortaise. De-
dchenn deye-tché-É'in''a asla, j'ai
fait entrer la pièce de bois dans la
tnorlaisc.
Emonder. Heoa-dslu)u-dedshe'l,des-
dsliei. Pas., l)et'a-dshou-de<lshe°l,
heoa-dsliou-depidsliel. Fut., bet)a-
dshou-doudshe'l.bcoa-dsboii-dous-
dslie'l. Diri beoa-dshou-dcwouii-
dshc'l, émonde cet arbre.
Emotion. Denedziye naÉ)edda. 1)(-
lu'dziyo naiiaÉ)idda. Dene dziye iia-
liilttlii. Il ]ivc, deiU'dzehozhi ; i\v-
nedzedoltthi. 7^r/,s.,denedzehozhet.
Denedzedettan.
Emotion ner. Denedziye nattan, na-
zlii"an. Fut., denedziye nahou-
ttai., nahous"ai, nahowoun"ai. Se-
dziye nazhin"aii, tu m'as émotion-
né. Il Délié nahiltli, nahestli. Pas.,
déné na''ltla,nazhestla,nazhin*'lt.la,
naye^ltla. Fut., naoultli, naoustli.
Nasewoiin'^ltli .sanan,, ne cherche
pas a vie troubler, à me faire peur.
Emotter. Na-nih-holzhai, na-nili-
hosshai, na-nih-houn'^lshai, na-
iiih-ho'^lshai, na-nih-boulzhai. Nili
deyet ikkela ! na-iu-howoun''l.shai,
la terre est bien dure, brise les
mottes.
Emoucher. "He^teldsliash,, '"he'tes-
dshash, °he'tinldshash, 'he'te'l-
dshash, '^he'tildshash. Pas., "he-
"teldshash, 'he'^tiidshash. Fut.,
"he^touldshash, "he^'tousdshah.De-
dyouii "he'^tewou'ldshash, fouet-
tez les maringoins ; émouchez.
Emoucher (s'). 7/ s'émouche, eden-
narè ''lie''te''ldshash, il fouette au-
tour de lui-même.
Emouchoir. Betta "he^tddshash,
i , avec quoi on fouette.
Emoussé, ée. E'^le pigé. Ele-kka-
pi'^.ué, kka-ne°gé, kkaoèzas. La la-
me du couteau est émoussée, bès
e^le-kka-oezas. La pointe du cou-
teau est émoussée, bes e'^le-kka-
Emousser. Ttassi e'"le-pege,e''le-fes-
ge, e*^le-oinge, e'^le-yeoege, e^le-pi-
\i\\\
417
HMP
. r'lfilli_'«-,r Ir \i-i«T/li;;« ,
■ - - "iJJlr» rir i«»uliKf. tut.,
«^«^t**"U^. Cn«*-t'0*lH#J|-, «•'lfi4HltlK«*.
Il*»* rlr-tHiiii .
^C* MIIWIII, Il
frttu f/«i ;Niin(c >. n liimitt a.- i >-
frunr/tuiif. K/l«*-kk« (.tl/iu., r U
klf-jiHMH. fir-kkn<.>in lui*, fit*-
kLa-t<*lMi'*« elc-kka-iiliAK. /'«i>.,
r'If-kka - f^^fn". «•!♦•- kk M - .■!'!>*»>«.
>'uf., . kk.l
nan, n^étmmtar ptt* la lawe ilu
Ci tut eau.
Emoustillcr. Sot^ «iiMié iienttH, m>-
t.41 «Kmh' iienes''a,in"iiiii "h.mmm'ii'u,
iifiiitta. l*ait.,uvuitn,uviù''a.Fut.,
noutta. nenous'a. ScHta n^nen'm
kolou, shmiii ovin, j'ai chcrctu* en
ivîiii à /VrMoujtfi7/e'r.Sh»»uii lunlloliè
'ka\a/)ti'Vti lakoii I ("cff doue eu
vaiu que j'ai eherehé à te faire
rire! || l'a. oistrairk de *e* eha-
gritt*.
hroou>oir. ÏK-nè nahiltli, imhestli,
uuiiiiiltli, naliiltli. Pa>., iia Itlii,
ria/lie>tla. Fut.. iialioultli,iiali<>u>-
tli. Dene nahiltli kkenaxiier ovin,
U n'aiute ifu'à émouvi>ir, //u'À euu-
ter du trouhle. N'iix-'ltltt. i7 m'u
ému. Il DtMif^l/ixe na4.4'lna, nji<.H*N-
na, na^'in^lna. Pas., Ma<.f''liiaii, iia-
«.'ilnan, lut^'inlnaii, naye(je1iian.
Fut., na<.>ouliiai, na4.>ou!«nai. Be-
dzi\e natiMnan, je rai ému, mé-
etmteaté (je lui ai remué le civur).
M Ir. ÉMOTION s KB,
h m pailler. Deg anitnaujr. Ttastti
tiiittt-liyaiia<idf- tta aiiuttiu l)fho-
ttin 'a f»e>t^''tiin-l-di^, lieye-'tan-
v^\-<iù-, Ih'\«- taii-il-«l/«', Ims.»-
'tan-oirinJEè. /*«*., l>«>ye-tan-<>U
el/è, lie\t'-'tan-i'^lil«è, iM-ye-'tan-
inl*-4i», yeye-'Un-in1-<i»è, ïteyv-
'tan-..'il-<lxè. Fut., Iieyt'-'tan-oul-
<ltt', bf\e- tan-ouN-ilxt-. I)«-MMiv
tla aiiollin 'a diri lieye-'t«n «min
claè, ;i* l'ail empailler cet nri^
I l)eê chaiêet. K^itlait*-'- ' ■
ilrnrltfUi** lirtr-^-liIft», I».
lM'Vi*-in'tii/<'
.!«••. I*a»., I
<i«rk. Fut.,
t^»^. Diri «•>; ....^ ,4 !«
ye-in'l<iiè, empaiile-moi cette chat-
I:mpaillc. .inimal, lM>yt^*tan-el-ilzr.
( fun»e, \n'\ f-rUÏU'k .
Empaler. lUmv ymjf <lf«irh<'nn Ihhj-
cishi, (l«*4lchfnn 'tfadiUii, tiouiiun-
diihi, 't«*(l!»hi, 'tiilnhi, loul. '
Pa»., 'U'\u\h\u, 'tititrfii, 'tu
yetindhhi, ^{«Inlii. Fut., 'tou<ii>)ii,
'touMiiJii. Keya^ie difiihenn 'te-
wou(l>lii, emptilons-ie.
Empanaché. 'Ita (Ulii-ttit-xrra.
iivi'it i/fj» ftlumes h M cniffure.'ViM
(iïJii-tta-dinra ahottin, te vttUà
fou/ empanaché.
Empanaclicr. Déné fJtUii-tta-<Ji<iHlii,
(lehilhhi, riintUhi, deiUlu. Pai.,d»*-
né (ishi-ttH-<li(ishik, <ii<K)iik. lim-
(i>hik.f'»if ..«lent* «Ishi-tt i
douMi>ln. Ni- «l>hi tta «i.. , <■
vais t' empanacher.
Empanacher (s*). Dslii-tta-ndolù,
il>.ln-tta-<lt*s<Uhi, ilinilNJn. «It-^l-lu,
det)idNlii. /\/<.,dvlii-tt;i-/»-l a,<l^lii-
tttt-<lt^''a, dinl'a, de! a, «if^-il a.
Fut., dshi-tta-Buud>hi, dou«lsin.
l)shi-tta-<lewmind*>hi Mtnan, ne
cherche dtmc pas à t' empanacher
iiin'-i.
Empaqueter. Ttas!>i ounet.>eltUuun,
(Hjntt^'sttloun. ounri'inlttloun.
Pat., ounft,«'lttloun, oini<vi1-
ttloun. Fut., ount-iouIttUmn. ou-
nt- ■ I '
ri. Il Sa-»' '>un, na-ouix-
(««ttltMin. i'. iiuiet^'lttioun,
na-oun«vi1ttluun. Fut., naouiH>-
(.<»!:' ' ' m. ()-
r»-l . metê
Ptrlia— >ii« fiBa^aii iinnj.iMii
EiMP
418
EMP
tout en /)(/(yi/c/-"«'. || 'rc-lu>uii-()mit.'-
tielttloun, ouneoesttloun, empa-
queter du bois. Diri ditIvoii
tc'houii-ouneoin'lttlomi, mets tout
ee bois en paquets.
Emparer (s').'l'lassi /iltch(),';itNsc)u-
tleiu'iuli, (lestcho 'aoudeiienesdi,
(liu'ltfho ''aoiuleneiiin(li,yo(liltclu)
'aoiulenendi, (leî.)ilttlu) 'aoudene-
niddi, doifltcho '^aoudenenoululi,
lu>\ t'diltfho 'aheyoudenendi. Pas.,
e'est Je prés, avec iiin, ou É)inlé.
Fut., le prés, avec walli. Tta you-
la yediltc'ho, "ayoudenendi oyin,i/
s'empare de tout ce qui lui fait
envie.
Empâté, ée. Main.s enq)ûtées, de-
ninla hedelttour, Sinla hedelttour,
7/1 f. s mains sont empâtées.
Empêcher. Défendre. Nanettenn,
lianes "enn, naiiin"eiin, iiayene-
"eiiii, nanittenii, naiiouh"enn, na-
dayene"enn. Pa.s.jiianepettenii, na-
neni"enn. Fut., nanouttenn, na-
nous"enn. Edlaoe '^ka eyet ogan
délié iianeoin"enn tta? Pourquoi
empêches-tu cela ? \\ S^opposer,
mettre obstacle. Nabonousle*"!
houninzhenn itta ahounne houlle
adenel"in. — No^win, déné "^e*^!
yahwas'^ti yeninzhin kolou, ah-
waniie houlle asla, // voulait par-
ler, je l'en ai empêché, je lui ai
rendu la chose impossible. \\ O-
ttchyazin ae''letssel''in. Dene "e*"!
yahwas'^ti yeninzhin kolou, o-
ttchyazin asla, // voulait parler,
i'jj ai fait obstruction (l'en ai em-
pêché). Il Protéger, garder, dé-
fendre. Ottchya dene ouneoelni,
hounepesni, houneoin'^lni, houne-
oe'Ini. — Ibid., ottchya dene he-
iielni, iienesni, henin^lni, hene'^lni.
'J'tassi ottchya senin*^lni ille kolou,
tu n'oA' pas besoin de te constituer
tnon gardien.
Empeigne. De souliers, ''ke-tssin-
ttacè.
Empenné. Kka helltal, jlèche em-
])ennée.
Empenner./-)(N JR-ches. Kka helttal,
liesttal, ne'lttal, yeittal, liilttal.
Pas., hi-ilial, shi'lllal, shinlttal.
Fut., waltlal, wasiial. N'a kka
Avasttal, /(' 'cais emjioiner tes flè-
ches.
Empesé, ée. Tlassi >ou de'kai.
Empeser. You de'kai al "in, as"in,
asla. Se tthisiii"iè orelyon de'^kai
awounle, empèse toutes nws che-
tnises.
Empester. Man napei^ez, ça pue, ça
empeste. Ttassi tssin"anen man
na(.;ei>ez, // // a quelque chose qui
empe-stc. Betssin"aneii man nape-
i>ez, // empeste.
Empêtrer. Betthennen-''ta-ttlou-''te-
^ez, betthennen-'^ta-ttlou-hesgez,
ne'^lgez, he^lj^ez. Pfl.s.,betthennen-
'ta-ttlou-'tehgez, slii^lgez, shin*"!-
gez, she'^lgez, sliilgez. Ftit., be-
tthennen-'^ta-ttlou-wagez, Avasgez.
Bettliennen - "ta - ttlou - Avoun*'lgez
sanan, prends garde de V empê-
trer.
Empêtrer (s'). S'accrocher quelque
part, ou accrocher sa corde quel-
que part. Daopesges, ou daopa-
gesges, je m^empêtre. l)ao{)iges,
ou daopapiges, je me suis empê- J
tré. '^Lintcho*^ daopapiges, le che- H
val s^est empêtré. — Daooa^jelgé
(même sens) a accroché sa corde. f
''Lintcho'^ daopajpelgé, le cheval ■
.s'est empêtré, n accroché sa corde.
Fut., daot)a£)oulg-e. || S^ embarras-
ser dans sa corde. "Adaounepel-
ttloun, "adaounefJBsttloun. Pas.,
''adaouiieÊ)enttloun, '^adaounenil-
ttlouii. Fut., "adaounouttloun, 'a-
daonousttloun. "^Lintcho" '^adaou-
neoin'^lttloun ikkésin, le cheval
s\'st empêtré.
Emphatique. pAre. Oya ya^ti, oya
yas^ti, o}a yaneFti, oya yaTti,
oya yairti. Pas., oya ya^pin^ti, oya
HMI'
- 41*) -
HMP
>iif«'t'li Fut., uv«'y««tt'ti. oya |
\a^« • '■» \Nlirrti kiiltiii, i»tt« '
imIi I illr, foM rmphat€ ttr I
f«- «rn'irrt tir nVw,
I rapierrcr. IKI)i> tta tcmnlon lirl
ttl.iJl, Iti-Illr/Jl, lU-'ItlIftii. \il
tdftii. iiiitti./ii. /'<i^.. iif'itp
r^hl Ittir/ii. fur.. «Hlttlr/h.
ttlrsli. l)slu' Un 'toiiiilou «oun'l-
ttlfgli. ctiipirrre /«• chciiiiu, (nx'cc
«/r» pierrrt rrnth le chemin (lurt.
HP kk«- iiin-
ilr< ur un i hi ' I ' .• ;
laii 'touiiioii kke iiiiudzai, j'ai I
Wrii empierré le chemin, j*ai éien- I
du tle$ pierre» m alnnttlancc.
rmpiétcr. (S'il f'iifîit lie bien»
n,,^tl>^t^). Ttasiii lldliè (ieiii* t>aii
K^'iii, x^iler ù (pteliiu'un une jmr-
tie fie tet hiens^ v\ivs''\u, eiiiii^'iii,
eii«'iii, enittin, eiiouh^in. \\A\v- \
nè'in, «lahene'in. Vas., terà\'^'\\\, ,
eiii'iii, eiiiu'in, eiu-rxl» "in, neziii-
ttin. Fut., MH]"!!!. eMous''in. Il
(S'il f*agit de bien» immeuble» f.
Ttaivsi <lene(jAii "iiMxienttHi, "^ao-
(ienefittai, 'aiMleninttai.'uiMlenttai.
pu*., 'asixieiittan, 'ii«Ml»Mie>ttaii.
Fut., 'a>4Mioutta'l, "^aotioustfal.
Sfiiihoiie'lchiékkt' MN>aii "^aode-
wuunttji'l saiiaii, n'empiète donc
pu* sur mou chantp. |j (iagner du
terrain. Ton tclio' «léiié tssoiin
liouellH'iUL, la mer a empiété sur
le* terres. Tou déné tssouii Vfel-
binl, la mer empiète progressiie-
ment *ur le rivage. (Deiie t&soun
p<nir «léné tssoiinkke/iip, en deçà,
au détriment des gens, arrachant I
(fu.f 0tnt).
1 mpiffrer. Quehfu'un, le gorger. 1
iK'Mf iit^èiieillan, ï>ônes|an, l>^iiin- i
Han, y^uHrrUn. lMMii<llan, I>ôih»u-
'lan, \' 'm. /*n»., iMt'-m-h-
dlaii, \>- , IW'^niiiTaii.vtMUMi-
Han, (>^neyiii(ilan,henou*1an./-'uf ., I
W^iHHKUaii, tM•^nouKlan, l»f^iu*-
«iHiirlan, v^nou lan. Neia/r Yh'-
ninlan illr kolmi, n'empiffre donc
j'iiy r!tf|.»i tim tnftint.
mpiOrcr (•'). l)n-ttli*-tM«(iriir<i
din, da-»liè-4^iriie«din, d» •
rtlcniiMiin, da-bl)^< ' ' '
«ht'-iHlrniddin, tl.i
/'('t., da-»li^-tk^k4^ •;<ii«^i>Uii,
' «Niiriieaclait. Fut., iU-»it«<^
driouddan, da-iihf-^ienuuwlan.da-
Hh^i«*iic»(HUidan, «la-^h^-^^l•rî - '
dan. l)a-<>li«' dt*nrwuuM(iitii ~
Mr ' ! .-Ita/Jt
rli. > < I.
mpilc. et. 'Itus»! «-Ikktr dad«-td>M.
mpilcr. TUhki flkki- dahl\<-, «- 1-
kki^ia/iu^olé, ou eikktMiadfxiie^lé
(*'H t'agit de lntis) ; r Ikk^la-
xliinlt'. c'IkkiHiadi'zliinlr ; f'Ikki*-
da>e1é. eMkke<iaxliil>>. t-'lkke.
dazlioiri^. Ha»., f'Ikkitlahlya, e'I-
kkeda/liilla, e'IkktNla/liinla, e I-
II. la, elkk. .. el-
kk< la. Fut.. l'.'Wal-
ye'l, e IkktMiai'wanlc I, e ikkr^ia-
pwounle'l, 6*^1 kktnlax oui ie'l, i*'I-
kketla^twouiye'l. Diri tirelxon Na
elkkedazhinh', empile-nmi tout
ceci.
impirer. Mala«lie ou autre <
Kki- anen hozlie'l. - .V«;
kke'auen tsMiheT, kke'anen p«**-
sheT, pin/lie'l.i (TerJu'*^!, pidcJiel,
pousIicT. /*«*., le pré», tn'ee nin.
— Ou encore kk^'antMi t»M-/Jiir,
ou bssezlii, te«shi, 'tiniJii, 'tè/Jti,
tidzlii, "tiddé. — Kke'aiien c^
jJieT ovin, i7 va foui* mit» en em-
pirant. He^enir pi^^. phi» mé-
chant. I • -
"an pt- . . . . , :.
etasin'an-tMfvida'l, rtflMn'aiitàd-
da*1, touhda'l, t)ed<lan. Ktvàn'an-
tn'ïlif'"! o\in, i7 empire touiitur»^
dex'ient de plus en plus canaille,
polis»* m.
mplaccment. D'une maison, tta
iult-\é-iii>uttai. Il D'une xi7/«',
tta-nih-\é-hounlvé.
RMP
- 420
EMP
Fimplàtre. l)iMU'-ttlii-kke-she"aiii,
(/<)/// /(/ /)/(/(■(• est ■sur In pcnu.
Emplette. Am-ltti'- kaliDiminzlienin
naperzhni, ucIkiI tic tout ce dont
on a /»(•>■()//(.
limplir. n'fiiii, (l'un //(/»/</(' (/j/(7-
conijUf. Tt-iissi yv daiuli"!, danes-
ni'l, (laniiuii'I, daiiinnil, ou da-
yinni'l, daniddi°l, danoulnill.
Pas., dandel, daninnel, daniniiel,
dayeninnel, daniddel, danouhnel,
daheveniiinel. Fut., danwaddiH,
daowasni'l, daowounni"!, dayoun-
iiin. Da<.<\vounnin, niets-lc plein.
Il De menus objets, 'j'tassi dan-
dzai, danesdzai, danindzai, dayin-
dziîi, danidzai, flanouhdzai. Pas.,
dand/.al, danid/ai, danindzai, da-
yenindzai. Fut., daowadzai, da-
tAvasdzai. — "'J'elkkizhi °konen
beye danidzai, koutta, je Vai rem-
pli de poudre, c'e.st assez. \\ De
plusieurs c/josc.s.Ttassi ye danlyé,
daneslé, daninlé, dayinlé, danilyé,
danou^lé. Pas., ttassi ye danlya,
danilla. Fut., ttassi ye daowalyel,
dacAvasle*^!. Ttassi danilla oyin, je
Vai ini.'i plein. \\ Ttassi danel"an
al "in, nu'ttre quelque chose plein.
Danel"an asla, je Vai mis plein.
Emploi. El"a. C'est son emploi,
tta ooa el"ae. 7/ désire de rem-
ploi, la "kayeninzhenn, il cherche
de Vouvrage. (I.a, ouvrage).
Employer. Donner du travail. Eoa-
laoedda adenel"in ; on adenel-
zhenn, si Vemploi est durable. Sa
enalaoenna asshenn, je le faU tra-
vailler pour moi, Vemploie à mon
seroice.\\E"ii tssettin.E"a hesttin,
?'cn fais mon serviteur, Vai à mon
service. Setchilekwiye hesttin,
j'en fais mon domestique . Ette-
de'^ke se ''in"ae hesttin, j'en faû
ma sei-vantc. l'emploie comme
servante. Kkani eoalar-enna asla,
je viens de l'employer, de le faire
travailler. Ninvézé ttadshè eoala-
yenna aiie'Ishenn tta nin do, la
'eoin'ldcnii wailihniu la, -s/ dès le
commencement tu avais occupé ton
fils au travail, il eût aujourd'hui
aimé à travailler. \\ IIel"a, hes"a,
commander. An'^lkke hes"a ena-
ttin, je le commande (juel que fois,
c.-à-d. lui donne quehjuefois de
l'ouvrage.
Empocher. De ritrgod. A^ka'l tta
tsaniha Hielyé, "heslé, nello, °hel-
lé, ^hilyé, 'hou-lé, ''hehellé. Pas.,
a'ka^ltta tsaniba (.>elya, shi^la,
sliin^la, she°la, shilya, shou'^la.
F//i.,gwalyen, É>^vasle'^l, ywounle'l.
AlcaM tta tsamba "lan she°la
ahouneddi, il a dû empocher
beaucoup d'argent.
Empoigner. Ik*"! e'^lyeddi (avec lui
on ferme la main), he°\ e^lyesni,
e'^lyenenni, e^'lyenni, e'^lyeiddi, e°l-
youhni, e'^lyehenni. Pas., be*"! e"]-
yepeddi, e'^lyeoinni. Fut., be"!
e°lyeowaddi, e'^lyeowasni, e^ye-
pwounni, e''lyepwanni. lîeT e°lye-
pwoimni, empoigne-le. \\ Ttassi
''èlazizhi, mettre la main sur quel-
que chose; bêla depesshi, bèlade-
pinzhi, yèladizhi, bèladepidzhi.
Pas., bèlazepinzhet, bèladepizhet.
Fut., bèlazouzhi, bèladousshi. Bè-
ladepizhet zan ''ka, je l'ai empoi-
gné, et ce n'est pas pour le relâ-
cher.bèlazouzhi lantte ille, /7 n'est
pas commode à prendre, à em-
poigner.
Empois. N. c. Botta you de°kai.
Empoisonné, ée. Nadiddé ne^ldel.
7/.S s'empoisonnent, nadiddé da-
zilde'^l, ( on s'empoisonne). Nous
sommes empoisonnés, nadiddé ne-
zhildel ahouneddi. _
Empoisonner. Ezelde"! adenel^in, ■
faire qu'on s'empoisonne ; nesde^l,
ninldc'T, neldel, nilde^l, nou°l-
de'^l. Pas., ze^ldel, nildel, ninldel,
yene'^ldel,,» nezhildel. Fut., zoul-
de°l, nousde^l, newounlde''l, ye-
EMl*
4:>i
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liuuhir'l. T>f«uuiiliii, «iHiMc'1
MieiM>«ouulè MUiMi, /<tM donc et-
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I mpurlç. Dr faractèrr. I<.«ii d«iu
tJuyr iuiit«i>i(l(U. I(«ii «IriM* titiw
nailtthi, prompt à f*rmpi*Ttet.
llrliiuilltrhtH^ t)kM*iiii nTIttHir,
tUml lii C'tlttt II' ■tu. Kk.'i-
aliuu iirhiMilttii ^■iin m I
tout* ill«?, lu wV* /XI» />rM c-mfM»rf<'.
— It»«n »l^# kk«-f«*iUiin. Il ^/rc
rmportif par l\au, MctaIiU. T»m
trntliU, /r fartiif n
— Par le vrnt , liny^t <
Srt-iiaah« iiii(»in1rhinl. rtM»n iha-
prau a été emporté intr le vent.
— Ibid., tlAssi Mf'Uhial. Tt»i
tetchial, le camtt u étt' !•'
par le vent. — I'ouabuh
par le vent, nih-<>llè2«* (uiwitfisi.
— Pousiière entptntée «m tuur-
hillont iHir le vent, iiili (^ll^7> hel-
«If/li iMl\ai. - — (.»/<!<•«• < ' .
pi.>tissi't par le x^ent, it^m
N Par tpuhpi'un, (it*iu* \ m itctio
ahountHldi, iiucUfu'un raura pria;
nu bien eneore itta' tti» ahuttin,
î/ «Mm dune prvt $<m xol, aura du-
fHiru de lui-même.
Hmporter. 'rta<»>i luuin teddi, Ikhid-
ti->jii. Iioun'tiiiiii, xouirteiiiii,
liouii'^texhidHi. Pa»., huuii'tfluli,
lioun'tinni, tm '' houn-
'tt-r/iiiii, iiouii hiuin-
't(»utiiii. Fut., liuuii toinltii, litmii-
'tuuKiii, huun'tfwiHUuii.Diri liuun-
touKiii, je iviû empttrter ceci, ji
'l'tassi natelyé, nu't«^c*, na'tinlé,
iiaxe'tfllf, iia'tilyé, iiM'tt»irl«'./*<i*. ,
iiatt'hlxu, iia'tilltt, lurtiiilM, 1! I •
'l(*rxiila, iiaMf/)iilya./-'i<f .. nu ton!
va, iia'tuuitia, iiH'^tewuunla. Diri
orp|\on iia'tt'witunla, rmftorte ttmt
ceci.[ilhez j^tii. ' Au'\ei\é, et 'an-
ou-IinIiIi, '. . 'an'i I
Poê., "an*1. .ritilla. /
'airttHil>a. 'aii*t(Ni»U. Nrvlintii
houbtsbiMi (llh '«tl'trauunla,
p*trte ceci iHiur te» > ' ' ';
qu'un. N« trl'll, Ita
'ti, iia-
'ti, na' I
*tin, iia'UTtiii, natm I tm, tn%}*
•teTtiii, iMi*l«*iJiirtiii. tut., t ,
*toul'!^, iia'tuu»*t<-. iia'tiMi.M.
•tA. S in'l'lr MUian, "«
m*emp Ibid., jMtur mi.
fMiur »ori fcrcue. Smiiv^A ti, tm-
firhrsti, n»lfliin*l*ti, iui>t-<U-lii- I
'ti. iiadfhirti. iia<ii-li(Hj'l*ti. na
lu- ^ .
natit'MHil tf. Il
iKHJiil't^, iia>i-<.. ; •-
«ourt^. Diri tc)iil«-kwi nadfliuii^-
't^, j'entpttrtr ,
htnnnu-, || T-. •
fxtrtfr »ur
wiittè, Ih*<1.i., .1 ;i. . ;i-
ade«ttè, iMnia^iè-Hiiittè, xt^la^^r-
(ientlè, JHMlat>-<ni-«!ivKittè. Ih-'U-
ye-doulittè. Fut., lM'<lii..#'-/À»utU-,
))e<la{4*-<i()(isttè. 'rtasAi ncnlin ilU-.
(leiie «la^ie-iieHouiitt** ille, tu ue
vaur rien, et ne taurai* remporter.
Emporter («*).Selttil»\«\*tt-NttrJi\è,
'tlii ltt»h\è, telttrl-N.'-. t.âJ.il-
tti*h\è. It-rtii f •
tu t'emptfrte» f. j
Pjre prompt à. Ipan ripnt4kkaxt^
shin, ifaii deiu ' ! ^ ' ' *
kka(iinM<«hiii. •!'
\MUl (ielii-^ litn ikkelM !
Cotiinit' tu ' !«•» vite !
Empourpré. IMkku/lii.
Empreindra. Stm pied »iir It « :' '
^haikk.- «ieiie \è hulé. M /
«hin.
iin, «»y.
Prt«..f^
• nn, eyn
ovaJioi:
fval
u
. Fut. >
II,
exa Ik"
EMP
- 422 —
ENC
IIoul)t'l)l)a e\ alioiissliiii, je viiis
ftiii-c ^lcs iiiiirqin's pour les gifidcr.
Empreinte. Eyahoiiiizlieim *'oflettiii.
Empressé, et s'empresser. An-
lio'ti, "anzlu's'ii, "an/hin'ti, 'aii'ti,
"■anhi'ti, "^aiilioiih'ti, 'aiiheliin'ti.
Pua., 'anhoh'ti, "aiii.ies'^ti, ""anoin-
'ti, "ant>e'^ti, "aiipi'ti, ""aii^iouirti,
andalieye^ti. Fut., ''anhoifti, °an-
liwas'ti, 'aiiwoun'^ti, ''anwa'^ti, ""an-
wouHi. ' An/hin'ti ilK' kolou, ne
sois donc pas si presse. || Nanhod-
(lin, iiaoesdi^l, naiipindi*^!, naiiyed-
(li'l, iianoiddi'l, nanoouhdi'^1, nan-
dalieneddi^l. Pa-s., iian-tssou-i.»ed-
di°l, iuin-ou-£>esdin, iian-ou-pindin,
nanpeddi'"! giulô.Fut., nan-tssoud-
(li*"l, iianoousdn, nanooundi*^!,
nanoouddi'ljiianpoxiwouddri.Nan-
Mesdi'l itta si, c'est (pie je suis
presse.
Empressement. loan hottin. Nan-
hoddi'li. 'Anho'ti.
Emprisonné, ée.Être, bedaden^tan.
— S'il ji a plusieurs prisonniers,
deiH' (ladeiilya. Bedadenlya. Tta
betladeiilya walli ttontte,.s'j7,<! sont
en prison, c'est qti'ils Vont mé-
rité.
Emprisonnement. Dene daden'^tin.
Emprisonner. Déné daden^tin, da-
deiies'^tin, dadeniii^tin, yedaden-
"^tin, bedadeiii'^tin. Pas., bedaden-
''tan., bedadeni°tan. Fut., beda-
dou'^tan, bedadou.s'^tan, bedade-
woun''tan.||C.S'î7 // a plusieurs pri-
sonniers). Dene dadenlyé, beda-
deneïslé. Z*fl>-., denedadeiilya, be-
dadenilla. Fut., dene dadoulye'l,
befladousle^l. Orelyon noudadous-
le°l oiaze, je vais vous mettre en
prison, on uoî/s faire mettre en
prison.
Emprunter. Ttassi ouze^ke itta ede-
uan natsselyé, edepan nasyé, ede-
pan nanelyé, edepan nayelyé, ede-
pan nabilyé, edepan naouhlyé.
Pas., édepan-na-tsseblya, edepan
' nashesya, edepan nasliinlya, ede-
pan nayehlya, edepan nashilya,
edepan naslionhlya. Fui., edepan
natssoulya, edepan napwasya.
Tsaniha 'lan edepan nashesya
kon ! J'ai em'i)ruiiié ^i^ros d'argent .
Il 'l'tassi ouze'^^ke itta ttassi déné
pan naonneddi, sur demande on se
fait prêter quelque chose. Boude-
pes'ker itta, tsaniba 'lan sepan na-
ounerzhni,.sur ma deiiuinde. il m'a
prêté beaucoup d'argent. \\ Vz.
PHKTKH.
Emulation. Si kke"anen honousle"!
houninzhenin e'^lna, le fait, de part
et dUiutre, de vouloir gagner,
, remporter.
Emu, e. Denedziye nanapidda. I)e-
nedziye nahiltthi. Pas., na°ltthet.
Kkani benna'^le ahodfli botta be-
dziye na'^ltthet oiaze ahouneddi,
' ce qu^on vient de dire devant lui a
paru quelque peu V émouvoir.
En. Il mange en travaillant, dzede
che*^tin, (il mange sans rester en
place). Ou bien epalapennai VI
che^tin, il travaille avec il mange.
— Je me suis coupé en bûchant
du bois, '^konn nassherou edezhes-
dsheT. — J'ai confiance en Dieu,
Niho^ltsini be''ayenipi''l"a. — La
prairie est en feu, ttlo"^ kke liode-
herzhkkan. — // le coupe en troia,
°ta nayedettazh. — Il arriva en
troi^ jours, °ta dzine tta nininya ;
ou nindya, si c^est chez soi. — 7/
le peint en noir, delzenn yedettlis.
— 7/ est habillé en chef, bekkao-
zheri apelyou. — 7/ parle en in-
scnsé, honni ille laaddi oyin. —
Il est en paix, c.-à-d. calme, aho-
nenttè. — En arrivant, tta niyin-
di itta. — Je n\'n ai pas, setssin
ille.
Encablé, ée. Enroulé, (fil). Ettha''.
Encabler. Enroider. Hettha", hes-
ttha", nettlia% yettha'', hittha'".
Ettha'^^l-tchennen kkaldanen bekke
ENC
- 42J —
ENC
rlliiii'. VûigmHf à filrU r»l iléfi
■ 'ii< tic fil.
I lu.iJrcr. IU'Imiumi \\o\v, Ik^Im.
f<i*.. iiiiriJiliii. liofJu'IUiii. Fui.,
Iioutt*, liw«»tai. Il ll«-li(tiifii lU*-
«Iclirnii H»»iii-iia(i»lii, l'tNHin-iiMH-
•Uhi, ■ ■ iii, pt«»*iii-nrt-
(liJii, «' pu»., rfHsin
niirJii**M, «'tvMn-iKiMlNliik . il i!
inuit^if^liik.f'uf .. ftinMli-uai Hailniii,
«•t'^»iii-iiiiO«<iMi'«i>i. Diri «««iittiiK mi
Im'I»«ii< ' ' ' lin Ita liwdui "
OM MM «{(««tcluMiii • ''
ii2t<.'»oiiiHlsiii, vncadrir-moi ccilc
inia^t .
i nca^^er. Iny^a^ ttAHKi iiii(ielliiii''li
xt^lMiiiu', y«HlMiu*vli*. I*tm., \tHluii-
Ixn, xt^iHiiilla. Fut., UMiniicUMl-
\eT, \i««laii<.'»«>l«'"^l, mettre «/c*«
oMiviMj- «•« cafif. Iiivéxé o'tiye ye-
(ianiiilt', ciuagc bit'ii le» oUvaux.
lincaisser. Ttassi «iedduMin 'téii
\it-l\r, \é«»««l<'. yHnU'', \iM*ll<', yô-
ilyé, \éou'lt'. Pas., yî'^'lui, NÔt'Il-
la. Fut., > r.,.walye*l, y^!.'Wii.sU''|.
Diri orflxon (itHlihenii 'téli yé-
fwounle'l, iiuaiititc tout ceci.
lincanailler. Douye tsMMin dénè a-
'(Hit'liiciin, a'(>ii<.>i hieiiii, a «hk-Iii'^I-
deiiii, a^Kifldciiii, a t>ui.'il(ieiiii, h-
'ouoouldenn.Ninyt*/»' doiiye taseiin
H'cnioinldeiiii ikkt'la ï Tu os fait
de ttm fils une canaille cotnme toi,
Tncapuchonner. 'r><iir- kourt- (1«mu*
iia«i»-ttai, ii;i<lf>''Mi./*(lJ>i.,liH«U*ttHn,
iiaiii^an. Fut., iiaduutta'l, iia-
<lcMi(»''a1. Tssa's kuure neiiadou^-
'aT, je vais t^eticapuchoinur. ||
l . « <«|h j t K.
I.ncapuchonner (s*). Tssa's koiire
iia/fttai, iiHiifsttai. /'(!«., nazcl'aii,
im(lt'N''aii. Fut., iitt/iiutta'l, lia-
iloustta'l. 'IVsa's kourf' nadenrmiii-
Ha'l. c /u«i/'iir/<' »fi Ml- foi.
I:nceindrc. De /mi-uj debtiut. Vt^
lioliaii - lu'ltti'hyiii, li«>l>Hji - nés -
ttrliyin, liulutii-niirittrliyin, lu»-
iMUi-tif'^lttt-livin, li(ilMUi-nilttrli\in.
I*aë,, liolMiii-iirlItrlMaii, tiulMiii-
ml- ■ r •
Itrrehr» ctiuchee» tiu jHttce» httn-
%tmtalement. \v utMtii-4i«*l>^, %«^-
til»«n-na(if>k|t*, iiii4liiilé, naiirlli-.
Pat,, y^MiImn-i ' n-
iiatiilla. Fut.,
iinddu^lt*. Sa \i*-4>tinii-iia<ir«iuuiiir,
f.ii*nufi uuf clf^ture.
I:ncciflte.\.r. Y^-holiaii-nflllchya-
tiiii. Ve hulmii-iiailfr/Jilai. tlf^fri'.
r. intr. S*'k«i t«*«*fliii, lM*'.tfin,
lU'Itiii, lirttiii, liittiii, luMilitdt).
Fut., M*k«ii liiMini, ou •i«*k«i Un«>u-
ttiii, huuottin. Nf'^lliiiyr t*Mlinniye
M'kwi lifltiii ikkcla! l'a fille futrte
un iHUaril. !• Iloiterylix afi. hoiiiT-
rhian, hoi u
— Ou eiii' ■■
da.
Encens. Yaltiv yediltthai. ./u. i.
firêtie fait fumer.
Encenser. Tta Ih-\. •♦..■<' S»d»*ttlia*
ttiiini tNaiitsaiieii lioudrlxiT, luni-
deschil, houdinlchil, \i»udfT-
chi'l, houjJet'ilyi'l, hou<lou'li-hi'l,
lit'tiiMide'^lt'tu'^l. Pas., hou<it'(.4'l\rl,
hc il. Fut., huiKicttwalvil,
ho rWn. OdittluK** Vl
ya1*tiy youdelolii'l, le prêtre Va-
gite, le lance (Vencenuùr) en le
faisant fumer, il encente.
Encensoir. \'iti ..in s t._<' yaTtiy
Im-\«' \<»«ii lkt.;iin itiiiiii, dans le-
tfuel, pendant la prière, le prêtre
hrùle *iuelifue chose.
Encéphalalf^ie. \Wnv d^hic^n era,
maUulte du eer<niu.
Enchaîné, ée. T^^ititsan ttluulrtta
l>e».u-<lttou! II. — Deus
ht*mmes n ensemhle, aa
déné «•'lflieUtl<mn.h!nenuuVltl|i»un
lai. ' ^ ' ' même
ch. l> . ■ .. I)a-
r,4*ttloiiti kou, W r«l rnilluilié.
Enchainer. 'l'Kajit.van ttlmiU-tu dt^
nei<a daouiieiieittloun. Itroa daou-
ENC
424
ENC
neyesttloun, l)e<.<a - (iaouiu'nin'I-
ttloim. Pas., bcna (laouiKV't'l-
ttlouii, l)t'ort<laouiK'(.)i'"lttl()vin.f'»//.,
l)i'i,'aclai)uiu)iiltllouii, hroadaou-
iioustilouu. Hi'.jadaDiiiK'woul-
ttlouii, l'iuliainons-le. || Animal.
DaMettloun, daiH'sttloiin, daoin-
ttlouu, (layeoettloun, danittlouii.
Pas. , <iao('ttlouM,(lanittl()un./''j/f . ,
daoouttloun, (lat^iousttlouii. l)a-
owouttlon, cnchaînonK-lc.
Enchanter. T"tassi deiie yeedelzhi,
heyeedi'sshi, beyeedinnshi, yeyee-
(ie'lslii. Pas., ])oyocde]zhet, beye-
edeoi°lshet. Fui., beyeedoul/Jii,
beyeedousshi.YeyeediÊ)in'lshet tta
lîoninnin ayinla, par .sc,s enchan-
tctiicnts il Va rendu fou de lui. \\
Sounni'l adt'nel"in,, hosni'^l, houn-
ni'le, lî()uniii''1e. Pas., Je prés, avec
oinlè. Fut., Je ])rés. avce un adv.
de tetnps.
Enchanteur. Dene yeede^'lshi dénen,
— Ou encore cheim kkcnazheri
dénen, Je chanteur.
Enchâssé, ée. V. g. pierre précieu-
se enfermée dans le cJiâton, la-
"anen nage la"anen kkeshè"an.
Enchâsser. La"anen naoè (VceiJ de
ran)ieau). I^a"anen dekkeninttai,
Je poser sur l'anneau ; dekke ni-
nes"ai, ninin"ai^ niye"ai, ninittai.
Pas., dekke ninttan, dekke-nini-
"an. Fut., dekke niwatta'^l, dekke
ni^-as^aH. Diri la"anen napè la-
"anen kke ninin"ai, enchâsse cette
pierre.
Enchausser. Ttassi kke nih-houlyé,
nih-lu)slé, nih-hounlè, nih4u)llé,
nih-houilyé, nih-hou'"lé. Pas., be-
kke-nib-houlya, nili-lunilla, nih-
hounla, yekke nih-houiila, nih-
houilya, nih-hou^la. Fut., bekke
nih-houlye"l, iiih-housle'^1. Ttè
t-sseldè^^li bekke iiih-howoulye*"l,<'n-
chaussons nos rutabagas. Sa yé
hokke nih4iounlé, enc}iaus-'<e-moi
ma maison.
Enchérir. Kke"anen delye°l. Ne-
yoiie kke "aiUMi nadinla ahottin, tu
as donc éJevé Je prix de tes mar-
chandises ? Il Les uns sur Jes au-
tres. Kke"anen oudeoedzi"!, kke-
"anen oudet'esdzi"!, je surenchéris.
Oudetnndzi'l, oudeoedzi'l ; e'^hia
kke "aneii oiideoidzi'^1, nous enelié-
ri-'<s(>ns Jes uns sur les autres. E''l-
na kke"anen oudepousi'-'l, voua en-
chérissez... Fut., kke"anen oude-
'toudzi"!, oude'^tousdzi'"!, ()iide°te-
woundzi'^1, oude'toudzi"!, oiide''te-
woudzi'l. F/hia kke"anen oufle'te-
wousi'l, tta ho "anzi* }oiizi walési,
eyi beoaounousnii, enchérissez les
uns sur les autres, ce que j'ai, je
le donnerai au plus offrant. \\ Vz.
ÉLKVKH Je prix.
Enchevauchure. F^/lkke - da - kka-
ban-nclyé.
Enchifrènement. De^kozh denin-
tcliezh noointtles,r/?w;;)C oltstruant
Je nez. — Ou encore (leninniye
liodadeninttli, avoir Je nez Itouché.
Enclin. Ahoiirzh^aon (signifiant :
par huJjitude ou incJination) de-
vant le mot; queJquefois ou dans
le corj)s du mot. - — Être enclin
à la colère, ahourzli"aon tssoul-
ttchyo*^. 7/ est enclin à la coJère,
ahourzli"aon houlttchyo". Il est
enclin à Ja moquerie, eÊ»a-na-ou-
nindlo^|| Ttassi tssenn sodeT'a'"!.
Houlttchyo" tssenn hode^'aH, iJ
est encJin à Ja co/èrc. Edlele tssenn
hode''l"a''l, il est encJin à Ja luxure.
Oslinou tssenn hode'^l"a''l,i7 est en-
cJin au mal.
Enclore. Vz. enceindre.
Enclouer. l'ta be°ke dshenn hounlin
beyeelttehyin, beyeesttcliyin, be-
yein°lttchyin, yeyee^lttchyin.Pa.s. ,
deyeoelttchyan, beyeepi'^lttchyan .
Fut., beyeyoulttch}in''l, beyeyous-
ttchyin*"!. Tta be^ke-dshenn beye-
eoin'^lttchyan ikkéla ! Tu l'as en-
cJoué ! Il Un canon. Rettle'^l-dzive
ENC
Ali
ENC
cUtirniitichuu'I. ht»-
hO(l«<it-iiit\ii||'1. /'*!»..
\hm\^ a. k'tit., I
ycMi i, ' ' lil. ii« u !.
ilavr li«> .1, rnihiw •• ■
/.
lînclouc. Ii<ttl«-'1 <i/i\i- li.Hl<t<i. i.l
vrl.
l.aclnne. lUkki- t
'II. iiii bfkkf Imi
' /t /« » .
\siiHi' Ir 1er.
EncMlie. IKhriil kkt . i;< i.itxKie-
a«ii»-1.
Encocher ' nht . li«Mii<l<-
<l>iir I, fiel, Immiioii
(iindshf'l, yeiuu(iiii-4l&lie''l, l>fnii»u-
«lev'*i*'>«'"l' P<ï*., l»enioiiiltMjsh«»n,
lteiiiuu(i«si>i<i>lit*'^l. Fut., ImmÙchi-
«loudsliel, lieiiioiMlc 1. ^
.\\cc un lUfuttau. Ii< ' tttxii,
iMMiiuudesttx/Ji. Put.f l>t*niou(if-
ttaxli, ilfiiiuuclei'it ta/il. Fut., I>e-
iiiouclouttaxli, lM'iiiiHj(lou>ttazh.
Fifiila(4' 'ka «liri ber'.
ttar Pourtjuiti a»-tu <
Entoflrcr. \z. kncaisskh.
Fncoif^iiure. Ttasiti liotssadé. Vin-
^in tttt yéliot>ha<lé, encoigtiureu
Encoller. I . a. une tapitnerir. 'f'tas-
si <i4^ialttou^, <^»•^^asttou^, '!«•'! i
nelttiHi'., (ItHla)i Ittou.s, (li*<lahil
ttouK. Pu», iit^lanttuu», (ietlaziii I-
ttou>. Fut., iJtHiaouIttou's, «itî.i
ousttoiis. Diri orflxon mi di- : ■
wnimlttouK, rrir<»//f-fnoi tttut .
Encolure. 'I.in trho' )>ettatl\.i.. 1
tcho, Itekkoiii tvlux, le cou et U
fKÛtrail «/'mm cheial. IMta «lyu..^*-
trlio, l»ekk(»£}) tt-lio.
l.ncomhrcmcnt.IIttrdi "hii oulli-.oi/
'••--^Min otilN-.ttavm litn ^heila ittu.
i m ombrer. l'ou$ te» effet t encom-
l'trttt ma niaitftn, ne vou. **
kon-f*!! ot«M*nii oulh-. I
itta ol»**'fift «Millr ftht» Qh'^'* rr
tîi'tn </r.
Encore. J
'm. 'IV «Jinaon. Il
tnuluiit . Ail I
Ailiaoïi Ukou ! / ' <'
tel i De nouveau. Na. 'Hlii iia.
KJ(«a na%iya walli, je te fer-:
litre. Tthi rk«aii«iituiinlf « i
futile fi»| (,'
i or, /Wu.», I ■
tcliu, tiintne-m*en encore. | Avec
uéiiatum, nnlaoïi illt- tt^. Illr tt**.
Kkarf tt(*. *|jir illr tt^. Kar «aillf
ttè. Shilt'.iii ill«* tl^. ]f '
encore fait. An'taun >■■ »
illf ttt*. je ne tui* pas encore prêt.
Niiiiiai hiMini kolou, lar illt* ttè,
t7 doit X'cnir, nuiis pat ilt- $UAt. |
Pi» eacorc. Iju. atlv. Kar uutif
ttî'. AiiMaon illc tt^. 'I^ri li«>ullf.
Encorné, éc. l)«^Miiii. I.e* hête* à
(orri<-*, 'tiiil((-li\aiia(i<lé tta tUti-
(lini. Dt^Miiii ett au«<t l'un Jn
lunii^ ihi lihihit'.
Encouraf^eant. Otta cl«-iiiniii da<4r
twuierzii''a. Ilittta kka/iiî- liounin-
^tieriiii. Holta kkt'iiimxltè vi-iu-
luHiiittlejJi walli, gui ftimule l'am-
}>itit>n, /( lourage.
Encouragé, ée. F.trt-. Dfninni ni-
rha ita^iin'a, /'nt;>rif <i'élh:e haut,
l'gf *orti (/(- M>ii abattement. l)a-
ç^ iiayeiiioderxh'a, ou f\»ge na-
xenixiii/lii :
rlin'a, i^ay
tta, lia
yeniaii/.-i. _ : .
(linxhet, iia .-t, nayei i i.
/Iii«l/lu-t. j ^ '.'. naynu-
(louvli.-f . fi , Fttt . . na-
iii<'.. I ' ,
il a repris courage. l)a<.ir nayeni-
«lin 'a, ou «lai^ iuiy^iii<Uwounxhi.
reprend$ courage.
ENC
- 426 -
END
Encourager. \)a<jv nayriii/inzlii ;i-
(leiicl "in.— Ou mieux encore daoe
nayeiii sèdil/lii.daoc iiayeiii desslii,
imycnidiii'lshi, naycMiidi'lshl, iia-
yeiiidooil/lii, nayeiiidou'lshi, na-
yi'iiiht'di'lshi. Pas., danr iiayoïii-
sède^l/.lu't , daoè Tiayi'uidi'lsliot..
Fut., daoè iiayeuisèdoulzlii, da^iè
luiyenidousslu. — Kou yonwin
(louye ikkola ! daoe iiayeiiidousshi,
(ju'il fdtl (loue })itié ! il font que
je reneounii^e.
Encourir. ()uii'kane*'ta itta sodi-
ttan, trouver ce qu'on clicrchait,
hodesttan, hodinttan, hodittan,
hodeoittaii, hodoulittan. Fut. ,so-
douttaH, hodoustta'l. Oun''kaiuii-
"ta itta hodinttan lakou ! nekkes-
sodedli ille lakoii ! Tu as donc
trouvé ce que tu cherchais, et t'es
fait malmener ? Prenez garde
d'encourir la colère de Dieu, Ni-
ho'^ltsini oan es'^tounouiittinen "^o-
dewouhtta'l sanau, bottchya e"^!-
'ahou'lshenn.
Encrassé, ée. Fusil, 'telkkizhi ede-
oitsan. || Vêtements, you liedzek,
vêtements encra-^sés. You dilzinn,
vêtements sales. \\ Encrassé dans
la saleté, la pourriture, la corrup-
tion, hodyéré VI hoddi illé. Dyè
zelidiyè, dyèdesdiyè, dyèdindiyè,
dyèdehdiyè.
Encrasser, "^rtassi dilzinn, di'lsinn,
din'^lsinn, yedi'^lsinn, deoilzinn,
dou'^lsinn, hèyèdi''lsinn.F»t. ,doul-
zin, doussin, dewoun'^lsin,yedou''l-
sin, dewoulzin, dewou'^lsin.Neyoue
dewoun'^^lsin sanan, n'encrasse pas
tes vêtenients. \\ Un fusil, hedel-
tsan, hedeÉ>i*^ltsan, hedepin^tsan,
hedeyepin'^ltsan .
Encrasser (s'). Fusil, edeoitsan. ||
Vêtements, henzck. Dilzinn.
Encre. Edittlis ""toue.
Encrer. Salir d'encre. Edittlis ''toue
ttassi kkeiddel, nezon ille al "in.
Encrier. Edittlis "toue "téli.
Endémie. Alu)in-zli"aon dadda
dorzh "an, imdadie en pcrnutnence.
Endenter. (Si on ne pose qu'une
dent). Ttassi kka-t)\von dekke-
ittai, di'kkees"ai. Pas., dokkeot'-
ttan, dekkepi"an. Fut., dekke-
owattaH, dt>kke(.Avas"a''l. Hekka-
gwou dekkep\v()un"a'l, pose-lui
une dent. — (Si on en pose plu-
sieurs) : bekkapwou bekkelyé, be-
kkeslé, bt'kkenellé, dckkeyello.
Pas., dt'kkcnolya, dckkepilla.F///:.,
dekk('t)walye''l, dekkeowasle*"!. Sa
bekka-pwou bekkenelle,c/7Jcnt('-/('-
moi. Il Remplacer des dents. Ho-
kkapwou bekkenalyé, bekkenaslé.
7^/.s., bekkenapelya, bekkenapilla.
Fut., bekkenapwalyeH, bekkena-
pwaslel.
Endenté, ée. Bekkapwou dekkepf-
ttan. Endenté de nouveau, bekka-
pwou dekkenapettan. 1| Bekka-
Qwou bekkeoelya. Endenté de
nouveau, bekkapwou bekkenape-
lya.
Endetter. Nanoulye''l ille koli de-
"anze dene'^a dettlis, desttlis.Pfl.s.,
deiittlis, depettlis, deoittlis. Fut.,
douttlis, dousttlis. De"anze sa de-
wounttlis sanan, Jie n^'' endette pas.
Il Dene*^a etssin"an dettlis, etssin
"andesttlis. Sa etssin "aii dewoun-
ttlis sanan, ne m'endette pas.
Endetté, ée. Ra etssin "an deoettlis.
Na etssin"an depettlis, nanewoun-
le'^l hekke houllê ille ikkela ! Tu
es tellement endetté que tu ne
pourras januùs t'en tirer.
Endêver. Faire... Sououddi ""ka be-
yarti, ou sououddi l)eyaFti, be-
yas'^ti, beyanerti, yeya^rti, beyail-
"ti, beyaouTti, yeyaheTti. Pas.,
sououddi beyaperti, beyapi'^rti,
beyaoîn^Tti , yeyapin'^rti. Fut.,he-
yawaPti, beyawas'^ti. Eddin ! de-
"anze a°loulini, en vérité ! vous lui
en dites trop.
Endiguer. Dès kke "tou eTkelbin,
END
AU -
KND
ou r1*kec«iiliti ttchva, «•'liuitiiMn
(i»Jir iiriitUii' . liOfttHi.Pa».,
hor«liiiii, lut.... ... Fut., litMi'lt*.
liiHiKtiM, /N»wr rui\>rihcr If* u%nn-
, «/c» dfux cMé» iVunf ri-
'i»lniirf tir» iltfiurt.
Endimaitchcr (t*).l)/jiikkf wftvM*-
li« I 1)1, M- CMirsIlf, ««--«-«lililllt*. M*-
r<l<>liie, ittHladiliif, «e-^U-tliKi'liit*,
. . /*<!«.. -< ■ ' :il_\A,
1 VM, M- • M*-
tlhlllMl, s«'-«*«I||mI, M*-«^U*(.<»I> «t l*»^
tsiuuliiyii. M'Hiti)ii>-4iil\ii. Fut,, M*>
rtttsr-citniliic, M*-<Mlou!Uie, »e-tr<U*-
«oiiiiliic. I(>aii koliHi {M*o<te«oulii«',
kiHitta, vH'ti tsNeiiii iiixlia illi-,
X'itr rti' tiK-nouf, <r juta
hitutôt ,
Endoctriner, l^éué nabin ya'ti, b^-
naluii Niis'ti, VHiif'^rti, yenal>in
\ul'ti. I*af., I>èiinl>iii \a(.>iii''ti va-
iiiTti. Fut., «ifiu* iialiin ya{)«a'ti,
iKMialiiii yl^««a.^'ti. Ht'iiahiii \a4.'i'l-
'ti, kuuttit, jr Fai panmhlemeiit
nuiiH-triné.
Endolori. Tssfltik&ai, heittssai.
Endommager. Ttassi VI na'an-<>-
,w»-/lMt, iia'aii-o-o»eNNher, iia-
'an-o-(>iiiirlslier. Pas., c*e*t le
prt*. mai* eu élr^'ont la voix. Fut.,
iiM*an-o-£*uu^ier,iia'aii-<»-(.H»uKsher,
iia"aii-<»-o«»uii'^Ish«T. S«*..aii ttassi
'laiii V^l iia*aii-<>-t»*'ii»'^l>l»«*t kwa-
laiittè, tu rri'oi emiommagé bean-
Ci'uji Jr cfmset.
Endormir. NineiJa'^l, iiinineslaM, ni-
luniiila'^l, iiiyeiiinin''ral, iiiniiii-
(lla*^!, iiiiiiiioii'^ral. Fas., iiiiu'ii-
<llal, iiiiiini'^ral, iiiiiiiiiii°1ai, niye-
iiiiiiii'^lal, iiiiiiniWIal, nininoii'lal.
Fut., iiiiiuiidlan, iiinuusIaM, iiiiie-
Houn'Ia'I,. iii\ fiMiiina'l, iiiiic«-uu-
i\W\, iiiiifwou'la'l. .*^k«i niniitiii-
I .il, itiJnr* F enfant.
Endormir (s*). Tssin te'U'I. m'tes-
lai, in'tiiiUI. in'tella*!. iiiMezhid-
la'I, in'tmilal. Fa*., ctnnnu '.
pré*., riKJk» fit élt"uint la .":;.
Fut., iiitrllal, in'tuuklal, in'tr-
«iMinlal. lii'tiiiU't .tliottiii, (u
t'endort ilitm .'|| llr'l lUtiv ih*-\ r
IlrT M*<Jifrin. ir in*endttri.
Endorni. F.i' l
>lltlt tlll, nIx
'tr«, «hr*tc&, (tikwr/h tr/>. >iu' l«*i
aluittiii, le» l'oilà donc endormi».
EndoiKcr. V. il. une ca^mte. '\ iia-
tx•^•|^t•. • ' '.
iiail\é.
na4ii<«\a, iia<.'iiilya, na^tiiiixa, iiaiil-
va, iia(iiiuhl>a. Fut., iiatittoul)*- 1,
iia4>«a»y«*1, iia4<wuuiil>e'l, ria^'Wal-
\if\. Ne'ie naiiel>t', ■
pide. Il Vn hillei. 1
!# "aiiwtssiii iliMu-/i flrkk'
Diri t^alllba «littItsM* ^...^ : -
niiixi (lekke<iinttlii>, rndinae et bil-
lit.
Endroit. Tta liokk**. 'l'Uliè iMMinli».
Tta liur/li''aii. Ilf.'fi </ii«'/
Fxilini? Il CV«r en cet f
dyan sin. N C*e$t en cet endnnt-
lîi, t*yft. Il En tout endroit, lio-
(ielvuii. Il Fn plunieur» endroit*,
liiMlellaiii kke. |i /)(ifi« un hel <>i-
dntit, tta lu*kkf liou<lflyai». Dan*
un mauxHiis endroit, tta lu'kke
lioiidelyaii ille. Dans un endroit
tlifficilf, tta hokke lutudi'itiii illr.
Endurant. Fut it lit ,ftre. Dètiè ttc-hva
«•<lftN<«)ii<li- touMii, ou etistnl»*-
'tounii, (Hjuu<le«'tounii.||H^I^>t»>
hotta usiinou nauup«i-<IHi de kt>-
luu, t>Nestiiii\e aiitte o\on. <|MI
reste caltnc nu tmln u
traitetiicnt». I'ns»'»!»- «i !-
tss^itii <ie kolou, uuzJu'Itthaii laii-
tte illr oyiiv, qui fait la nmrde
oreille aux insultes et aujr outra-
Enduire. Ttaaai kke lM>*telni, i*u
tta*»*!! kke ttchva 'telni. I>e't«^ni,
Ite'tiii'liii. ye*teliii, be'tiliii, lie-
'toii'lni. Pas., ttaMÎ kke lietel-
iiik, lie*tiTnik. f ' ' i. Im*-
'toiuiii. Dthè II.' 1 iike
ENE
— 428
ENF
be°te>voaii'^lni, enduis ceci de
cliiiiix.
Endurci, e. Sans remords. Hedziye
dourzliyet. Bedziye kkeodou'taii,
qui en a épah sur le eœur, sur
rânie. Bedziye yehodepinttli. Be-
(Iziye dourzliyet, kouttii, déné
ayouUe oulle, il esi endurci, per-
sonne ne le tirera de là.
Endurcir. Rendre dur, fort. Ttassi
iiettlozh al "in, ou ttassi deyet al-
"in. Diri tsantsanen nettlc/.h asla,
j'ai rendu ce fer dur, Vai trempé.
\\ Rendre robuste. l^a, hetssedelzhin
hotta, na/et:*et liettin, le travail
endurcit le corps. \\ Le cœur. Se-
kwi esdimiiyé he*^lnari tssettin thi,
etssin-"an'telzhiyou, bedziye hel-
ttlizh hettin oyin, en traitant un
enfant en esclave, on le déprave
et on lui endurcit le cœur.
Endurer. Quelqu.\n. Déné ttchya
edetssoude°tounn, ou etssede-
''tounn, edoudes'^tounn, edoudin-
°tounn, edoude^tounn, edoudi-
tounn, edoudouh''tounn, edouhe-
de'tounn. Pas., etssedoudepe-
■^tounn, edoudeoes'^tounn, edoude-
oin^tounn, edoudepin^tounn. Ftit.,
etssedoudewa'^tounn, odoudewas-
'"tounn. Koutta, sha nettchya e-
doudes'"tounn, voilà assez long-
temps que je t'endure. \\ Il endure
le froid, daÊ)in"ao a-naoul'^tenn. —
Il endure la douleur, a-daûin"a,
ow ededapelzher. || // endure son
mal, bedaddae geççe"^], (il porte le
^ fardeau de son mal).
Energique. Être. Yenihounttlezh,
yeiiisttlezh, yeninettlezh, yenin-
ttlezh, yeiiipittlezh, yenouhttlezh.
Yeninttlezh antte ille, (7 ^^'o au-
cune énergie. \\ Denedziye natset,
avoir le cœur fort. Bedziye natset,
koutta, il ne manque pas d'éner-
■ ^^^'
Energumène. Yedariye slini beye
beode°l"an, possédé du diable. —
Kkaldanen beye beode°l"ain kké-
zin ahwalno oulle, energumène in-
traitable. Il Dene-kkaouoenna illé
, dénen, homme intraitable.
Enervé, ée. Dene ya^^e dahoddi ille,
.s7///,s' force dans les jambes. \\ Dene
tthi na^'in'ldazh lahoudyae, en
, avoir trop du poids de son corps.
Énervement. Dene tthi napin'ldazh
la déné Vhou'Vain, état de quel-
(pi'un qui en a trop du poids de
son corps.
Enerver. Affaiblir l'énergie morale,
deninni anehdié adenel"in. Binni
anehdié alya ikkela ! Comme on
l'a en créé !
Enfaîter. Nihotchousè yehollaye
dahlyé, dazheslé, dazhinlé, daye-
"^lé, dazhilyé, dazhou'^lé. Pas., dah-
lya, dazhilla. Fut., dapwalye°l,da-
owasle^l. Niiiotchousè yehollaye
dapwoulye'"l, couvrons de tourbe le
faîte de la maison.
Enfant. Sékwi. || "^ran-^ltsiye, ou
''tan''ltsiy-aze,eA?/anf au maillot. \\
Sekwi-aze dénéyou, ou dénéyou-
azé, enfant mâle. || Tssékwi-aze,
petite fille. || Dshèri dene you-azé,
Faîne, enfant mâle. — Dshèri tsse-
kwi-aze, Vaînée, petite fille. \\ Nan-
deri-aze, le dernier enfant. \\ E-
kkeda°tai, enfants intermédiaires
entre Vaîné et le dernier-né. \\ Be-
''ta oulle, sans père avoué, bâtard,
ou 6dtfln/c.||Flanltte, enfant uni- :<
que. Il Dene iaze hèzin, enfant
adoptif. Il Faire V enfant, sekwi
etssedittin, edesttin. Sekwi cdittin
03àn, il ne sait que faire Venfant,
qu^agir en enfant.
Enfantement. So'^lshi, Sekwi ho'l-
shi.
Enfanter. So^lshi, sekwi hosshi,
houn'^lshi, ho'^lshi. Shoun sekwi
holshi oyin, elle ne peut enfanter.
Shoun so'^lshi ikkela ! Venfantc-
mcnt est donc bien difficile!
Enfantillage. Sekwi ttchyannié.
KNF
- 4:*> —
KNF
ctmduite d'enfant. Sékwi kknMii
«linLkr <
quf «/r«
tilkmaiiitm M*kwi ttrli>Mjiiii<> Un-
ttf u\iii, foiif if qu'il fait ii't»t
qu'ritfttntillagc. S'kwi U tiiniii
liriittc uyiii, ta \tcn$éf$ umt d'un
rnfani .
Enfantin. Sekwi 'i'. Srk«i '<• «It-nr
fliuu 1 tiin, wtiiiiift't rnfuntini *.
Sekwi *^ niuHiiilu' oyin, i7 a un rirf
rtifiuitin,
linfarj^cr. hrn chn^aux, leur tit-r h-s
pattcê. 'I.iii tchu' Ite'^kr, ou IhiiU
eMfhtlon, e'^lesttlon, «•'^leiiflttluiL,
e'Iehi'Ittlon. »'Uliilttlon. I*nf.,
eloUtlon. ♦• UvliiUthm. e1./Jiiii"l-
ttloii. fli-zliflttloii. Fut., eW-y^al-
ttlon. e'U'HaNttloii. 'ï.iii trlio' \h'-
\v e'^leiK'lttlon, rnfurfif /. v . //.
.aux.
l.nfariné. ée. .Iroir la /i;:»». ,fijii-
rint'c. \)r/it'^'ia, cl»Miot>sa, «Ifiiiii-
Issji, (ieiiitssa. <lt'n»*.jitjisii. f'i</.,«Je-
tt)utss4i, (ifiumstssa. Dt'tiint&sa
Un! Comme te voilà enfariné! H
Les vêtetnents. /il>l)H. <lt>l)a, din-
ha, débita, de(^il>ba. <!(iulilia ; nu
bien aunsi 'Iè> d«''ijô ner/Jjyi ovin.
'I-ès tienfr/li>i ovin ikki-l.i ! 7'r
voilà tout enfariné !
tnfariner (s'). 'Ii'> \a,^ . i-m-<hih1-
tiji. iHiflu's'^tin, e<leljinT'tiii, ttU^
liertiu, »-df'^tez]»il'"tin. Fut., lès
ya^f eilfsoul te'l, tMlehouste'l.
'I^ ya^ie edehouTteT sanan, ne
t'en farine pat.
Enftr. Ye<lari\e «lini '^kunen, le feu
du démon. 'Kunn fflini, le mattvais
feu.
Enfermé, ée. lt«Hladen'tan ; pi. l>e-
<l.i<lt-itl\a. Il .1 c7('/, licdadenldezli.
( /mw»-» enfennéin. 'V\ns><'i yv ou-
iii^ft /Jiiiik ; tt.i>»si \v >hellai.
Enfermer. (^i<. './n'um. Déné lieda-
dent'ui, l>e<ladfnes*tin, iKHludcain-
"tin, yt^iailin^titu bfHladeni*1in.t>e-
dacienuuh'tin, \e<ia)ie«iin*tin. l'a»..
br«lttilrit*taii. tM><ia<lmi1lAfi. f*uf.
ou te faire enfermer,
elef. DriM- | -* ' i •
Ibui., a
1 . . «_.i..
/'.<*., Ih-»:
•'.. Fut., !..
br<laduUMi(*xJi. || Dan» un uie, une
eai*»r, une ami<»irr.Hryr you-4*ly^,
y<»«-t^l^, yuii-inl^, ye%f \uu-«'li«*,
U'\f \uii-ily^. Pat., h. . ,,
yoti-illa. Fut., Im-m . i,
yoti-ouhli*' I . 'l'taf^iti orelyon lifyr-
inl«''. enferme toute* cet chote».
Enfermer (t*). I-Ulf^lazcn'tin. r<if-
<ia<l«-tii"> tin. !«•
«iadiMi tin. < '
nuuirtin. Fut., r<l*Klazi>u tAn. t^it^-
daduu>'tan. Fa»., t^U'^ia/in'taii.
<vio<ia«leii€^'tan, iHit^ladfoin'taii. Il
.1 elef. Fa\.
uesd^xii, «•<:■
<it*nldr/li. Fa»
ededut ieneMle/i i
Fut., .
deaii, edefladoiUrfiezlt.
Enferrer (s*). Se jeter »ur le fer de
l'adversaire, bt*N i>H tsseiliujia'' itta
wlei.an t«'•«!n't;^. liè> «.«a ♦'<linda* itta
ede^ in'm?, ru *t' jetant fur le fer
de l'autre, il t*ett pereé lui-même ;
l>ès <.<a e<lén«"ida", f<l»-iMMtla'.
Enfilé, ée. l)>iiaii tm h kkenintti.
aiguillt- iiifiliU . || Verrtderiet, f-
t.v*u/t* déi-atlt-fil^iii.
Enfiler. Oshan 'tinli kkeintti. kkr-
nestti, kkeninltti, kkt-ii '" ' ' -
niitti. Pa*.. kk«'niiitti.
Fut., i
tuin'itt I. ' ,
ninltti, enfile-moi eette aiguille. |
De* - ' - KtjB(OU7< ^ '.»-
nil\ U*. firctli'' • ■
••, dt'v«i»l« •.-»»*!-
>. i\i- 'iJ. Il.i.
Fut.,
leT. On I . ; --..11,, -i, .m.. - ,.,,i %»- ■.
enHUmt ee* verroterie*.
ENF
430 -
ENF
Enfin. Adv. Nandou. Ktssinnazhè.
Ktssiniui/hè niniclsaii, enfin je suis
/(itiguc. Il .l/)rc'.s bien ilcs diffienl-
téa. Kkazhe. Ninestya, kkazhe,erj-
fin j'ai pn arriver. \\ T'o_(/on,s / in-
terj. (riinpaticncc. Kou seddè !
Koii ! Kou seddè '"tewouddeH, ou
''tewoudde'^1, kou! Enfin, voijon'S !
partons.
JEnflammé, et s'enflammer. De"!-
yazh ; hode*^lyazh ; hoderzhkkan ;
liodeherzhkkan. Yé hode'^lyazh
oyin, la vtaison eut toute en flam-
mes. Il Le siège d'une enflamma-
tion. La plaie est enflammée, dene
'^kagè ho'^ltssi.
Enflammer. Ttassi delyazh, des-
c'ha/Ji, tlin'^lchazh, yedelchazh, dil-
yazh, dou'^lchazli. Pas., de'^lyazh,
dHchazh, din''lchazh, yede*^lchazh,
depilyazh, detjou^lchazh. Fut.,
floulyazh, douschazh, dewoun'^l-
chazh. Yede^lchazh oyin, il le mit
tout en flammes. \\ Ttassi dilkkain,
deskkain.PflS. ,derzhkkan, dezhi*^!-
kkan. Fut., doulkkan, douskkan.
Eyi dewoun"^lkkan sanan, prends
garde d'y mettre le feu.
Enflé, ée. Hiloaz. Sinla hilpaz, j'ai
la main enflée. 'Agelgaz, commen-
ce à enfler. \\ Le visage. Zil^^az,
nespaz, ninloaz, nil£»az.' NinlÊ)az a-
hottin, tu parais avoir le visage
enflé.
Enfler. V. tr., une vessie. Elles-
zhezh yedyau*^], j^eschou^l, yene-
you'^l, 3eyeyou''l, yeidyouT, yeou-
chou'^1. Pas., beyeoedyou*^!, beye-
Ê)iyou*'l, beye£)inyou"^l. Fut., beye-
wadyou'^l, beyewaschou^l. || Zil-
gaz aâenel" in, faire enfler la figure.
Nesoaz asinla, il m^a fait enfler la
figure. Il V. într. Kke"anen tssel-
pwos, Ê'esowos, oinlowos, £)elowos,
oilowos, pou^pwos. Pas., tssiloaz,
hespaz, hinloaz, hilpaz, hepilpaz,
pou^oaz. Fut., c^'st le prés, avec
un adv. \\ Kke"anen tssilvoul, he.s-
youl, hlnlyoul, helyoul, hepilyoul,,
hou'lyoul. Pas., tssepelyoul, hepi"!-
youl, hepin^lyoul, hepelyoul. Kke-
"anen pespwos, ou kke"anen hes-
youl, y enfle de plus en plus. —
Ihid., le visage. Kke"anen zel-
owos, nepesuwos, nepinlpwos, nel-
pwos. Pas., kko^anen zilpaz, nes-
paz. Kke"anen nepospwos, mon vi-
sage enfle.
Enfler (s'). D'orgueil. ''Asoddi a-
dene-^oudepel^'in. '"Ahosdi a-soude-
t'el"in, je m''enfle d'orgueil. 'A-
hoddi a-boudepel''in, il crève d'or-
gueil. Il Les joues, dene da ye-
dyau"!. Seda yeschou'^1, je m'enfle
les joues. Beda yeyou"!, il •s'enfle
les joties.
Enflure. ^Hil^az. 'Hilyoui.
Enfoncement. Partie reculée d'une
chose creuse, beyapè horzh''an. ll
Dépression de terrain, "^ousin, ||
Enfoncement des vallées, ""busin
ho'^terzh''a.
Enfoncer. Planter dans la terre.
Ttassi nihoye edshi, esdshi, indshi,
ou nedshi, nihoye-yedshi, yeidshi,
ouhdshi. Pas., nihoye edshik, pid-
shik, pindshiki, yepindshik. Fut.,
nihoye oudshi, ousdshi, woundshi,
youdshi, woudshi. — Ihid., dans
le sable, la boue. Shai yeedshi,
dzan-ye-edshi. Shaï yewoundshi
sanan, deyet ille walli, ne le plante
pas dans le sable, ça ne sera pas
solide. Il Enterrer dans la terre, le
sable, la houe. Ttassi nih-o-ye-ou-
neddi, shai-ye-ouneddi, dzan-ye-
ouneddi, nih-o-ye-ounesni, ye-ovi-
ninni, ye-ounenni, 3'e-ouniddi, ye-
ounouhni. Pas., nih-o-ye-ouneddi,
ye-ounepinni. Fut., nih-o-ye-ou-
nouddin, ye-ounousni''!. P'dlapin
dyan seyoue dzan ye-ouneoinni
itta? Et qui donc a ainsi osé plon-
ger mes effets dans la houe?\\ Un
clou fi coups de marteau. Otsa*"! de-
ye-helyi'"!, de-_ye-hepeschou°l, de-
HNK
4:n
ENF
«If-yc Ih*-v«I>«hj'I. /*«m.. «U-xi'-Im*-
el\fl, <lr-yf-lK*-(>iU-hfl. t'ut., «Ii*-
vr-U'-, wmIumi'I, «li^yi»-be-tf»«i»-
i-ii»»ii I. Din otsttM «k^yo-lM--
«•«ouirlclMiu'I, tiihmcf et clitti. ||
l'it (/«im/, iifir laini\ Sluniiish Im*-
ye-**lttchyiii, l>e-M'-f!iltrliMn, Im--
yt^iirittcJiyiii, y* -3** -eittchyiii.
Fa»., lK'-yo-«flttchyan, l»o-ye-^»i1-
ttchxHii. Fut,, lM*-\r-«»ulttrli\ in,
lH'-\»'-oii<.tl»-h\iii. Il /.«■ iiiinili- tliiii»
une jtturrurc juntr fa xi'chvr. 'V>h-
xiiexli l»e-ye-'t«-e-<lhhi, l»e-ye-'^tHn-
s-<l.v|ii, l»»»-ye-''ta-iinlsln,ye-ye-lAn-
e-«lslji, be-ye-'^taM-i-<ls|ii. Paît., Ih'-
ye-'taii-<lsliik, be-yf-'taii-Ê>i-«iN|iik.
Fut., lH'-ye-'tuii-<>u(l>hi, lH*-\f-
'tjtii-ousdshi. Diri Iteye'^taiiicUhi,
mets cette fimrrure sur itiuule. ||
Fhnifier lu main. Iit'-\ t'-/eliii, Ih*-
>e-<lesMi, l>e-ye-<iiiiiiii, ye-yt*-<lfl-
iii. /*<!*., lH*-ye-zi*Mnik, lH'-ye-<les-
nik, be-ye-<liiiliiik, l»e-ye-<le'liiik.,
ou encore l>e-ye-<Ie<.<esiiik, l>e-ye-
clei'inlnik, lK*ytHlei,<eUnik. Fut., be-
yi'-zt)ului, l»e-ye-<lousni. K latiouiii
u'ka'le yedfwounliii saiian,nf plon-
ge jHis la ttuiiu dans le* poche» de$
autres; ou mieux l'^latiouiii a'ka'le
yeiiaî.'Wouii/.ht*t saiiaii, ne t'amuse
pas à fouiller les poches des autres.
Il Plonger la tête. \\f-\v^i>\\i-tsst-^
fiettai, ou be-ye-<Jsli»-tsset)in'l''a ;
lHrye-<lshi-t<es*a, lieyeHlshi-oin"! "a,
l»eye-<l>hi-t<e''l''a. Pas., In-ye-dslii-
t>!>et<ettaii, be>e-<l>hi-£)i'I''aii.Fi</.,
Ijeve - (l««lu - tsMiUttaM, In-yt* - dshi-
t'ira-s'a'!, In-ye - «Ishi - c>»ouii*l''a'"l.
Ne-iia-t.'vNa-<Joulrliia'l sanaii, l»fye-
(lshi-(.Miri''a, prends garde que le
vent n\-nlî've ton chapeau, enfon-
ces-y ta tête. Ne tssa > kourt* iH'ye-
il»hi-«..in'l''a, enfonce la tête dans
ton bonnet. — Ihid., lM'\e-<lshi-
tKsedshi, lieye-dslii-s-dslii, l>eye-
«K' ''». ye-yewlshi-^lslii, Ih»-
>»• . Iii, be - \i' - <l>lii - ouh-
iliklii, \f-ye-<Ulii-li«*li«»-<4»hi. Nf
toalia )f-<lH|ii-iif-«lvlii, cufitnce la
tête dan» ton chapeau. lt>id.,
dan» /'eau. Ta-4lhlii-t»««>(4rttai, ta
(Uiii-(<«*s'ai. * ' ' •' 1. 'lii-
«Ii»hi-i4'tlai. 'ta-
«lKlii-i«tiuti(lMi. l'ot.f t<*-<li4ii-ar-
ttaii, 'ta-^lHlii-t^'fttaii, 'ta-<|»hi-
pintUn. Fmt.t 'ta-fUlii-tiAouttal,
'tawlKhi-oa'ittaM, 'ta-<1<«hi-»ouii-
tta'l. "ra-<lj«hi-<Mislta'l, je vai$
me pUmger la tête dans l'eau. H
Knftmcer le dingt. HtMf-ttha'l-
taMHlsiii,lM*ye-ttha1-^ftdhtii,iM*«islii,
yeyt'-ttha'l-sluHiîJii, Ix-vt-ttlial-
sIikInIm. Immi* - ttliaH • olioiiluislii.
Pas.,\« -liik, U-ye-
iia-lt 11 i ■ -iia-ttlia'I-
iiedshik, yeye-na-ttha'l->lu'<J>hik,
lK*\«'-Ma-tthaM-slii(it4uk,f'uf.,l>fye-
ttha'l-tsvuudisJii, lH*\e-ttlia'l-<»UH-
(Ishi. Se'ka<.<e )»• iia-ttlia'l-ii»*«l"«liik,
tu as enftmcé le doigt dans me»
plaie». Se*kat«e ye-ttha l-iiwlshi,
enfonce le doigt dans mes plaie».
Il Le nez et le vi*age. lievf/^
ttai, uesttai, niiittai, yeyt-nettai,
l)eyeiiittai, Itcveiiuiilittai. Pas.,
l>eyezt?ttan, J>eyent\**sttaii. Fut.,
iH-yezoutta'l, IjeyetiousttaT. Tou
yt* iifuituiitta"! sanan, ne plonge
pas le nez et le X'isage dans l'eau. ||
ha viande dans le chaud nm. IJe-
'te-heiilni, iH'-'te-nesni, l»e-1e-
nin'lni, ye-'^te-hen'Iiii, l>e-*te-nilm,
l>e-'te-nou1ni. Pa»., be-'ti'-heiil-
iiik, be-'te-iii'lnik. Fut., Iie-'te-
«alni, l>e'te»aMu. Oiri tta kktnl-
da4ie l>ett, *tou \et>inni ille ni, he-
't^niiiTiii, cette viande qui e$t des-
sus, est san» eau, enfonce-ia dan*
/', î'> ' un
ah , :lé,
'te-iuim^, teyinné, tenuitié, t^
nuuhiit'. Pat.f 'tfiihemia*, 'te-nin-
na*, 'teniniia*. tfn-ve-niiuia'.f'M^,
't. : ' '\ , ■ . -r. U\.
ENF
432 -
ENF
— Ihid. Ttassi Haddé, "tasne, '"ta-
nenne, "tayenne, 'taldde, 'taouli-
ne.Pds., '^tat)ed(la*', *"tai.-iuna'\Fj/i.,
'"tawaddé, "tawasne. Jonas '^tou/in
'tedda' nin, Jonni^ fut jeté à fn/u;
<)» hicii aussi: Jonas '"tapedda'^, ou
Jonas "ten-henda'", Jonas fut jeté
à l\'au. Il Vue porte avec effrue-
tion. Ye-o-da-''a-de'^gez, ye-o-da-
'a-des'^gez, "adin'^gez, ''ade'"gez, "a-
dehi°gez. Pas., yeoda "aade^gez,
''ade£)i°ge/. Fut., yeoda '■adou°gez,
''adous'gez. Seyan yeoda '^ade^pin-
'^gez, edlape "^ka anedya tta? Pour-
quoi as-tu enfoncé ma porte ? —
Ihid. Ye-o-da-'^a-dedyiz, ye-o-d<i-
•^a-deschiz, "adinyiz, "adeyiz. Pas.,
ye-o-da-^'a-dedjez, "^adeoiyez. Fut.,
ye-o-da-°a-doudyiz, "^adouschiz, "^a-
dewounyiz. Yeoda-^adinyiz ille
kolou, dispense-toi d^enfoncer
cette porte. \\ V. intr. Aller au
fond, enfoncer dans la neige.
Yazh gan zel^'izh, des"izh, dinl-
"izh, del"izh ; hahit., ou denes-
"ezh, deninl^ezh, del^'ezh (act,).
Pas., zel"ezh, denes"ezh, comme
auprès. Fut., zoul"ozh, dous^ezh,
dewounl"ezh. Yazh Qa.n des"izh
ovin, je ne fais quh'nfoncer dans
la neige. — Ihid., dans Veau.
•"Ten-pan-y edeneddi , ''ten-pan-de-
nesdai, denindai, deneddai. Pas.,
"^ten-oan-yedenehdik , ''ten-Ê)an-de-
nesdya, denindya, denehdya, de-
nezhittas, denezhouh"as, denid-
del. Fut., le pas., avec un adv. de
temps. — Ihid. 'T^'alzhel niyindi,
ninessai. Pas., "^talzhel niyindik,
niniya. Fut., ''talzhel niyouddi, ni-
wassa, niwounya.^Talzhel iiiwoun-
ya sanan, prends garde de t^ en-
foncer dans quelque mare, dans
quelqu^ endroit non gelé. — Ihid.,
en canot. Déné '^e'^l tssi °te-hen-
'kezh. Pas., "te-nin^kezh. Fut.,
'"ten-wa^'kezh, Nou VI tssi ""ten-
wa'^kezh sanan, prenez garde de
couler. — Ihid., en nageant. 'Ten-
zebbi, 'ten-nesbi, iiinbi, nebbi,
nozhibbi, nouhbi. Pas., "^ten-zeb-
bin, iieziu'sbin, nezhinbin, nehbin,
nezhibbin, nezhouhbin. Fut., *'ten-
zoubbè, "^ten-nousbè. "Ten-ne-
woiuibè sanan, prends garde d^aJ-
ler au fond de Veau. \\ Racines.
Une racine qui s^enfonce dans la
terre, "^ai nihoye £)intti, plusieurs^
racines, "^ai nihoye dazhetti. —
Racine, qui s^ étend, court à fleur
de terre, ''ai niho''kaÉ)e "tetti ; plu-
sieurs racines, °ai niho^'kape dahin-
tli.
Enforcir. Rendre quelqu'un plus
fort, plus dispos. Hena^kanebii itta
kke"anen na^ekhe""!, na^esshe°l,
na^in°lshe°l, naye'^lshe"!, na^ilzhe"!,
naoou^lshe'^l. Pas., kke^'anen na-
nahdzhet, nanazhi'^lshet, nana-
zhin'^lshet, nanaye^lshet. — Bena-
"kani^bii itta in'^è kke^anen nana-
zhi^lshet ahouneddi, à force de
soins, il semhle que je Val enf or-
ci. Il Kke"anen napelna°l, na{?es-
na°l, napin'^hia'^l, naye£)e'^bia°l, na-
^ilna°l, na£)Ou'^lna''l.
Enforcir (s'). Dage nayenihodezher,
nayenidizher, nayenidinzher, na-
yenidezher, l'esprit sort de son
ahattement.W Yenouzenni, yenou-
desni, yenoudinni, yenoudenni, ye-
noudiddi, yenoudouhni, se -sentir
d'aise. \\ Etssinnazhe tssindzhaÉ>è
lanahottin. Kkennazhè nesdzha^è
lanasde kolou, je me sens devenir
de jour en jour plus léger, plus
dispos ; lananeddé, lanaddé, la-
nahiddé.
Enfouir. Nihoye-ouneddi, nihoye-
ounesni. Nihoy - elye - nihoy - esle.
Pas., niboye-^ielya, nihoye-<?illa.
Betsaniba orelyon nihoye-^'inla
oyin, /7 enfouit tout son argent.
Vz. ENF-ONCER.
Enfourcher. V. g. un cheval. "Lin
tcho° benatssekkai, benazhikkai,
I
ENF
433 -
ESC,
iHMiaiJiiiiikiii, yriiMtiinkLai, (mmiii-
Aliikkai. Ha»., comme au \tré$.
Fut., l)(*Mnts<uiukkiii, iNMiawaK-
kkm. li«Miii/liiiikk(iyo(i, r>irf« fof
i/c'HKiM ù ((i/i/oi4tr/ioii. Il Vz. C'AI.I-
MU Ht MON.
linfourché. ll«'iititi4M*kkMi. mi e»t à
linfounicr. licMH>è "\vs hettf/lii, 'lf^
iMtH, 'lî^ iM'velxt*. Im'\«">|<', iM've-
lifili', \»'\i'll»«., lH')eil\«*. Vus., Im*-
ye yelyii, lieyi» \e<iill<i, lïeye yt»-
C'iniji, >*ey<' ye(»inlii, \w\v yet»ilyii.
Fut., Iif\f yuulyt'M, lM*\e yuusit* I,
ypwmiiih-'l. Nflltv»* kkiiMant'ii 'les
f>aa veyr(..iiilH t>us;iii r .!»-/»< (/t'jii
I njtturné ton pain Y
Fnfreindre. Vz. covthkvkmr.
i nfuir {»'). NaKlsIiiii-yelnL, ou na-
.shiii-yt'liiil ; ;>/. iiu-<lsliiii-t>^s4*l-
«Jf'I, na-dshiii-<,fslrt'l, piiila'l, o**!-
la'l ; na-<lshin-zel''as, pifa-s, t*»"*^!-
"aî*, '"heî.'el "as, na-<ishin-(.>i<i(ie'^l,
t*ouhde% t-tMlde*^!. Pas., dsliiii-yrl-
ni"!. (Isliiii-se'^ldfl, dshiii-'^ti'Uhia,
«i.Hliiii-'tijiiciiia, (l.shiii-'tf'lc-liia,
(lshin-'^texlnl''as, dsliiii-tou'^l "as,
(Uiiiii - "itf'l "as, (Ishiii - tt'zliildel,
dshin-'tezl>ou''l«lel, dsiiin-'^tfndel.
Fut., dsliin-M'Iioulni, dshin-Hous-
i-liia. dsliiii- t4'»t»iiii"|fliia. dsliiii-
'^toii'lc'hia, il>liiii->oij'l"as, dshiii-
■tewoul''as; dshiii-soiildf'l, dshin-
'tewoulde' I . Il Kilin-dshin-yelni, ou
tHlin-<|sliiM-\»'liii'^l, ciliii-dsliin-ties-
laT. Il liiiiiial. Dsliiii teliie ; />/li-
*icurs anitnauj , dshin "^te^l^as. —
E»pritj(, denedanyinen déné-zi
ttchya behouiinshir, Vâvtr ne »é-
ymri du corjts.
Enfumé, ée. lifMHxletthè. I*fau en-
funiéf, tlassi fzlu'/h iM-yj^xli-tth»-.
II \tai»ou enfvmée, iMiettlia^ietta
yé hodidithou, (mamm jaune ou
noire di fumet).
knfumer. Ik»MM><Jftthè, beyeod^s-
tth»*, l»e\iHxliirlltlii*, ye\tMMlr'l-
ttliè, l>eveo«lilttJ>è. Pat., l»eMMxl«'-
Ithè, lM*ytHxit*^i'ltth«*. Fut., I>f%e-
txjouttii^, lM<\ro4lou»ttiiè. Diri <--
utix lia lM'>(NMiuu'«tl !)«•,;> vaii t'en-
fumer cette peau.
V.nf^nfltT. I' liaW*- l>«Miiiiiii
ilrlttll>, ' ii^, <i4*llill'lttliK,
dctie'IttliH. Pa$., diMiIttli», denil-
tliis. Fut., doiiIttliN, dotiKttliH.Kyi
biiiiii driiiiiMltliri ill<- kiiioii, fianle-
i tni d'iniitijiir celui-là. \\ Ptm»ter
' (ptelqu'utt à prcntirc tel nu tel
parti. Dene Vael'a, e<l«»««''a, wlinl-
"a, inii'j'a, e<lil*a, Hloirl''a, he-
lifilfi'a. Pan., VjBel''a, iKi«*t*»*a,
tMjei'inr'a. Fut., Vronl"n. «-«lou*-
"a, iM|fHoiml''a, Tta vt>t^'«i ot^HtMin
In^lfs^a koloii, M'kkuiittc ille ilta,
je lui (tonne de hnn* /n'is, mai» U
ne m'écoute pas.
Fnf^a^er (s'). Soi-tnêtnr dau% telle
intrcprise, dans telle ;<*i«-, TtaHM
otssenn etsse<lenel''a, e«lene»*«,
f<letiinl''a, t'<leiifl''a. Pas., etuMf-
den«»(.<fl''a, tnienei-e»''' a.Fut . , e\sse~
dfnoiil'''a, edenewas''a, eden«^
udiiiir'a. Il Leg uns len autre», se
dtmner mutuellement des c(mseil»,
en général. K^jotsseiifra, fntMlil-
"a, eMedoul^a. eléheiKra. Pa».,
e''lets«^'<le(.ej"a. e lede<,<il"a. Fut.,
e*'Ietvsr<l«)uru, e1e«lew<»ul''a. || Se
donner mutuellement (les conseil»
p(tur un cas détermitié. iia'leaei-
"a, iia1e<Hra. Pas., na1e/et*«r«,
iia^ItMletira, Fut., na'^lexoul "a,
na"''le<lewoul*'a.
Enf^ainer. IV's->h« /li xettai, yes-
"tti, \eiu''aL, ye\f'ai. Pas., y^*-
ttan, yeci^aii. Fut., ye»,»»'»ttaT,
yep»aN''aT. BeN-slu-zli lH«yin"ai,
engaine-le.
Enf^elure. Okkazii tta dciM* '^ke (»u-
tao, (iéiiiiiia oulao tcho iiinyaii,
pied» ou main» gottflé» juir le
ftnid.
Enf^endrer. Pré», hoiwyé, hone»-
il Ici lié. Pa».,
Ii.. M. hoiiiiil-
Dictt— ifire fruKM»-tMMi»e«ait
ENG
- 434
ENG
c'Iiian, hoiie' Ichiaii, lione/liilyan,
Iionou'^lchian, hehone'lchian.Fwt. ,
honouyé, honouscliio, lionewoun'^l-
cliié, honouirhit'. lioiiewoiilyr,
hoiiewou'k'liié. Kcllaïu'lttc honiii'l-
c'hiaii ? dynihicn its-hi eu d'cn-
fonts ^ Il Engendrer pour la pre-
mière foin. NihounPtin, nihoni'l-
'tin, iiihoiiin'rtiii, nihoiiin'T'tiii ;
ou bien dsliè nil'^tin, iiini'ltin. Diri
dshè nini Ttin, voiei won premier
e)i finit .
Engerber. Ttassi 'lès ou'tao, ttlo'
la ou'taotcho daouneyelttlon, da-
ounei^esttlon, daouneÉ>in''lttlon,
daouiieye'^lttloii. Pas., daouneoil-
ttlon, daounepnttlon. Fut., da-
ouneooulttlon, daouneÊ)OUsttlon.
Ttlo*^ la daoune^woulttloii, enger-
hons J'^orge.
Engins. Ekkaounlinen.
Englober. Ttassi e°lehlyé, e^'lezhes-
lé, e'^lezhinlé, e'^le'^lé, e°lezhilyé,
e^lezhou^lé, e'^lehèye^é. Pas., e^eh-
lya, e'^lezhilla, e'^lezhinla, e'^le-
yerzhla, e'^lezhilya. Fut., e'^\e-
owalyeT, e'^lenwasle'^l. Orelyon e^le-
yerzhla oyin, il engloba tout.
Engloutir. Avaler gloutonnement.
Eselgou, e*^tesgwos, e'^tinlgou, e-
telgou, e*^tezhilgwos, e''tou''lgwos.
Pas., ese^lgwos, e'^ti'^lgwos, e'^tin'^l-
gwos, e'^tin'^lgwos, e^tezhilgwos.
Fut., esoulgou, e^tousgou, e^e-
wounlgou. Onttlazhe e^tou^lgwos
ikkela ! Comme vous mangez glou-
tonnement ! Ye'^tin'^lgwos, il n^en
fit qu'une bouehée. \\ La mer a en-
glouti des riches-'^es immenses.
*^Tou tcho° enehdan lantte oyin,
ttassi ''lan yetssenn oerziile itta, la
mer est comme saoïde des immen-
ses richesses qui .s'jy sont perdues.
Engloutir (s'). "Toukke etssenn
iiae'^ldezh, eyi yaoe tssenn ttassi
peliou, be*^l nahoddi ille, sur la
mer, ou sur un lac, disparaître
dans un tournant d'eau, sans re-
tour. '^Tou etssenn na4.)el" o'^^^li sli-
ni, edetssenn ttassi tssoun°tounn
lantto itta, ou edetssenn ttassi he-
(ielni lantte itta, yetssenn tssi
oe'li oyin, le gouffre, en tour-
noiiant, attirant tout à lui, finit
par engloutir la barque. \\ Dispa-
raitre dans des fondrières. Binhen,
yeddik. Des fondrière.^ Font en-
glouti, binhen ""te ninya. — Si
C'est un animal : binhen 'te uil'gé.
Engouffrer (s'). Une rivière qui
s'engouffre dans la terre, pour re-
paraître plus loin, dès nihoyé den-
lin. — Uîie rii^ièrc qui s'engouffre
sans retour, dès nihoyé t^inlin. |i
Vent s\'ngouffrant dans une )nai-
son, ni'^ltssi nidan'^ltthet.
Engoulevent. Mangeur de marin-
goins, yadao'^lshèrè, (cpii se dé-
mène comme un fou).
Engourdi. Raide, tsselkkaz. Shin"!-
kkaz ahottin, tu parais tout en-
gourdi. Winscnsibles, tssin'^lshoun.
Hin'^lshoun tta ousan ? Serais-tu
engourdi ?
Engourdir (s'), ou être engourdi;
tsselkkaz, sheskkaz, shin'^lkkaz,
he^lkkaz, shilkkaz. Pas., tsse'l-
kkaz ; le reste comme le prés, avec
nin ou ^inlé. Fut., tssoulkkaz, le
reste comme le prés, suivi d'un
adv. de temps. Shin'^lkkaz laosan,
"^le^aninzhet de, c'est quand tu se-
ras mort que tu seras tout de bon
engourdi. || Tssin'^lshoun, hi''l-
shoun, hin'^lshoun, hin''lshoun, hil-
shoun, hou'^lshoun. — Se'^ke hin''i-
shoun ikkésin, j'ai les pieds en-
gourdis.
Engourdissement. Tsselkkaz .
Tssin'^lshoun.
Engrais. Nih hounzon ho^a ttassi
tsanen nihokké-idzai, ou nihokke-
idzhi, fumier qu'on répand sur
une terre pour l'améliorer.
Engraisser. Une terre. Edyede tsa-
nen nihokke-idzhi, ou nihokkeid-
ENH
— 135
ENI
«ai, iiihokkr vm^u, uiluti-i^e iiiiiitt-
«lii, MM iiilitikkaiH'iJu, iiilxikkr iii-
ihi, iiihokkf-itUlii. iiili«»kkt'-i(liAi.
Hit$., nili(>kkMii«i/Jii. iiili«>kkti/Jii
dii. /'•
tiÙ, I i^ 'Il
t<«l>^lo tviiivn iuhdkkttxiiiiiyiti ou-
hail? At-tu déjà réfuindu tiu fu
mier *ur ta ttrre Y l'Aiyvtiè duiiieii
niliokk. /Iii, «Ml iiiliokkn ne-
llii, ri ., chiitiiii. Il Dfgimi
nuiujr. Nflkka, neskkti, iiiii'^lkktt,
yciiclkkn, iiilkkit, iitiulkkii. /'<!«.,
nelikkn, iii''lkku, iiin'lkka, yetif^l-
kku, iK'ciiilkk». lu'/hoirikkii.f* «/.,
MoulkkH, iit>iiskka. lu'Moiin'Ikka,
vtMioirikkN, new'uulkka, iiewoiri-
kka. Oiittluxhè iu*/Jiou''lkku aho-
ttin, iHtuf ravez dinic hien en-
^ruissé.
linf^raisser (s*). FxJeagu'Ikka, «-«ie-
iif^kka, tNleiiin'Ikka, otltMit'IkkH,
t-iifitciJiilkka, tni <iudeiiilkka, i*<le-
noiilkka, uu datienoiiMkka. Pas.,
/«■ /»r«'.«. <nvr uni, nu «.inlr. Fut.,
iH.le/4iiilkka, e<ienitu.skka, etlene-
w'ouiTlkka. || Nadezelkka, iia<le-
iieskku, iiafleiiiii''lkka. Pas., le
préf. avec iiin, ou t»inlé. Fut., na-
«it'/A>ulkka, natlenouskka. Nade-
iioi/lkka ikkt'NÏi) ! Kuutta, vou*
\t>u< ttfs imsAahletnent eugraissé».
Ënj^rcnage. KItta i'kai, nui »Vn-
grènent len unt JuitK les autres. U
K'Ikke in'ka t^ttle'^li, </Mt mar-
chent, tournent en a' engrenant
/<•» w/fv dans Icf autres.
Enf(rener («'). F/Itta i'kai, s*em-
hotter le» uns dan* les autres. \\
KTkke inTca (*ttli''l, tourner ^ en
f'engrcnant le* unr danx les au-
tre». KItta ilaitta, «'liia da^ie-
ttleT ovin, g*emitnîtant 1er unes
dans les autre», elle» se font tour-
ner \e% uneu les autre».
F.nhardir. Fitthi s4>|,«^z)i ailen<>rin.
dépouiller ■ 'f-
té, .-Ittlii / !-
tthi-'l-i<>x)i.c*llthi iiiili4>xii.iiicNi'l-
(«fsli. K1tllii-*ln'<^i ««l*. K ''«i
enlutrdi.
Inhardir (iM. l-ntthi.irU4>iii. ri
ti . ■ r . "mi, r1-
ti ite,en-
hard\»-tot.
linbarnaché. éc. \Wiï\ ttlou'l iiritM
tifiil\ai, couvert, entouré de *es
hat iiiit*.
hiitaarnachcr. ii«>zii ttlotiM iM-uade-
lyé, lit*nad»»»>lr, Imm •Madel-
in, t>eiiudil>é, bt-i v>.. .. . /'(!«.,
iM-tiadeiilva. iMrnadilla. Fut., Im*ii»-
doiilve'l, ' le'l. Ipan Ik-/1i
ttldul Im- . X'itt . enhama-
chrz-le, mettez-lui tes harnais.
Hnherber. 'l'tlu' iiiiioy«Hizai, nilia-
yt*Mi/jii, iiidzai, inizai, ou nihuye
<io<izjâi. dexi^jii, diiidauii, dfiluii,
d<*i.<i<i/iii, lioiilid/ai. Dvaii nihoye
«ifwuud/jii, enherhon* ce champ.
Enivrant. TtaAsi lienat^ÎNii* huunlin
tta, tHMMldiliuun, l>etta 'konii
'tout' ae<Jdiii laliuttiii, tpielque
chose de «i fort que, fi vou» le t>u-
vcz, il vou* rend connue uutul.
Enivrer. TtaN»! t&!i(*ddilioun, «leiu'
dshi honenni ille ladenel'iii.
'Konii *toue iaxe ite«idain, st^islii
huneiini ille laasinla, le peu de
bin.s*on forte que j'ai hu, m'a
trtfublé la raison. || Déné in'tfl-
shi, faire tituber. Pas., iiit^lKhet.
Fut., iii'^tou'Khi. Tvonn 'toue s'in-
'ti'Tslift ikkt'sin. l'tau-iU'-lru m'a
fait tituber. 'K 1-
shi itanan, pr» " :• ^ n-
de-feu ne te fasse tituber.
Enivrer (s*). 'Konn 'toue /*-«i«iiii,
h(*><laii. ni*4idiin. \e4idan, liiddan,
11. Iioul-
li. Pat.,
"konn 'tuiH* u>h<lai), iteMlaii, iiin-
dan, nelidan, iiezhiddan, noiilulan,
lie\eneh<lan ; pi. \uuu *toue /fl-
«1. ''Ifl, non"' ■•!,
\u ■ • I. Fut., I .»*-
ENJ
- 436 -
ENL
dan, wouiuiiiii, waddan, woiuldan,
woulidaii ; /). tssoulde"!, woulde'l.
'Konn 'toue zehdan ahottiu, /*"»
s'est donc mis en rihoie? 'Koiin
""toue woiindan sanaii, })ri'ncls gar-
de de t'enlvirr.
Enjamber. Thissi ''tezlie desottezh,
delu>stte/li, dehinttezh, deliettezh,
doliittezh, (k'houlittezh. Pas., de-
selitti>/h, (lelu'stti'zh, et le reste
conune le prés., avec nin. Fut.,
})e'tozli (iesouttezli, deliousttezh,
dehounttezh, debouttezh. Nènin
'tezh dehounttezh,(7Jjfl;?jif>r cet obs-
tacle, cet arbre couché à terre. Eu-
jotnbe le ruisseau, dès tsele kke
nadewounttezh ; nadezettezh, na-
dehesttezh. Fut., nadezouttezhjiia-
dehousttezlu
Enjaveler. llassi ''lès oiftao, ttlo"-
la ou'taotcho dettaizliou, aii^kke
nil3é, ou ai/lkkehou nidalyè ; ni-
dadesle, ou ninesle ; nidadinle, ni-
dadelle, nidadilye. Pas., nidadeh-
lya, ou iiidahlya, nidadilla. Fut.,
iiidadoulyè, nidadouslè. An'"lkke-
hou nidadewou''Iè, mettez-les en
jai^eJJes.
Enjôler. Sona nenttaijsopa îienes"a,
nenin"a, yenen"a, nenitta,nenouh-
"a, heyeiien"a. Pas., soga nentta,
neni"a, nenin"a, yeneniii"a, neni-
tta. Fut., ?.oga noutta"^!, so£>a
nous"a*'l, newoun"a'^l. Sopa neni"a
itta in*^è sena^kayenizheT'a oiaze,
grâce à inefi cajoleries, j'ai pu lui
arracher quelque chose.
Enjôleur. Sooa enen"ai dénen.
Enjoliver. Ttassi soun-^ka-ou-^wed-
dik, soim'^kaoupwesnik, soun'^kaou-
pwinnik, soun''kaouowennik. Pas.,
soun'"kaouc>wehdik, soun°kaouzhi]i-
nik. Fut., soun'^kaou£>oiiddik,
soun'^kaoupwasnik. Soun^kayouTzh-
nik koutta, il Va passablement en-
jolivé.
Enjoué, ée. Être. Edyin dezedlin,
edyin denesrilin, edyin denindlin.
l'îdyin denedlin dénen, un hon)nu'
enjoué. Edyin denedlin itta, be-
ttayeni()derzh"a oyin, à cause de
son enjouement sa société est re-
cliereliée. \\ Ilonenliii, ou heho-
noiilin, hc'tieslin, honinlin, henen-
lin, heneoidlin. Ilenenlin oyintta
behonenlin, on Vaime pour sa
gaieté.
Enlacer. Etnbarrasser un animal
dans des lacets. Ttassi da^hehel-
ttlon, dahehesttlon., dahenc''lttlon,
daheye'lttlon, dahehilttlon. Pas.,
da'^lieoelttlon, le reste comme le
prés., avec nin, kkaldanen, ou pin-
lé. Fut., da'^hej.)Oulttlon,, «iahewas-
ttlon. Ettc'hyede dahene^'lttlon,
enlace cette bête. \\ Quelqu'un de
■ses bm.s.l)ene-ban-nahdik,be-ban-
nazhinnik, ])ebannazhinnik^ ye-
ban-nazhennik, be-ban-nazhiddik.
Fut., beban-na£)ounni, beban-na-
pwanni. Seban nazhennik, il m'' a
enlacé de ses bras. \\ Végétaux qui
s^e^daeent. Ttassi e'^lna nahdezhi,
ou e'^lna naouoeddezhi, ou e^na )ia-
ouneoechian, ou dedchenn banli-
dezhi, ou e°le-da-tchè-nepin'^lchian.
Enlaidir. Rendre laid. Ttassi bena-
ttin ille al "in, Kkennazhè benattln
ille ayinla, il a fini par l'enlaidir. \\
Devenir laid, en grandissant. Be-
tsenn nepi^ù. Pas., betsenn ne^iin-
yan. Betsenn nepiyi edya, H com-
mence à enlaidir. Netsenn nepin-
yan,, tu as enlaidi. Kkazhou be-
tsenn nepinyan ille, /7 est devenu
joliment laid. \\ Devenir laid, en
vieillissant. Benattin ille hettin,
Xetsounen benattin ille kou ! Ta
grand'mère est devenue laide.
Enlevé, ée. Linge enlevé par le vent,
you na^tenchian . || Poussière enle-
vée par le vent, °lès hintssi. || Cho-
se enlevée, ôtée de sa place, ttassi
edi-ounendi. || Chaise enlevée, dé-
placée, ehdaoe-tchennen edin^'tan,
chaise déplacée. \\ Cliose enlevée.
KNL
4i7 -
ENN
x^ttir. tt.iN-i 'IfM-lrfuTn. ii K..uii«')ifi.
a*
M't.
du .
Ir i*cnt. Ninii'l.
\
tnicver. Stmifiirr de trtrr. Nidil li
(»*W *'of*it ti'unt pm<»ririr),iiiiirs
*ti.l'ii*..iu«ii'ltiii,ni(iin'tiii.f'iif..iii
«K».' t.-1. Niiji'tiii/.'i/
»'«i^ iCt' «/r lutin, tl'tiiu-
caiffr vide: ftc.) ,iiuiv>\ m, nitlin-
'tiii. Pat., iiitii'tMii. iiiiii'tHii. Fut.,
nidou'tMii, iiidouH'tAii, nidewuun-
*t«n. — Nidirtiii (t'il *'tit!it d'un
Mr, d*unt' (°ni>M-, d'un vtiinstau
</uW<-«»ri(/Uf plein» ^, iiu\e%''\iu.l*af.,
iii<lirtaii, iiidi'^rtati. Fut., nidoul-
'tmi, nidoiis'taii. Diri «{««k-heiin
'téli sa nidt'wuunl'tan, enlh'f-nnn
cette caifte. \\ Dter </'ii/i rndnnt
/MMir mettre dons un autre. VaM'
ouiunldi, (Mli-ouiiiiiestii, t*<li-uuiii-
ninni. Ptu., edi-ounendi, edi-ou-
iiininni. Fut., t^ii-ouiinuddi'^l, t*di-
ounouMii'l. Diri iHJi-ouniiiiniii, en-
Ih'e ceci d'ici. (Ce verhe rut trèg
usité). — Edin'tin^ e<iiiuVtiii, edi-
niii'tin, (t*U M*ugit d'une pièce de
hoM, d'un vaisseau quelconque vi-
de^ etc.). — K4lirtiii. e<lini's tin,
ediniiiTtin, (n'U s'unit d'un sac,
d'une caisse, d'un vaisseau quel-
conque pleins). — FUlirti, e<lines-
'ti, «lininTti, (s*H ^'agit d'une
persimne, v. g. d'un enfant).
F/«i '• ' . e<iine>trhouï, etli-
iiii I', (s'tJ "'atiit d'un lin-
ge quelconqur ) . Fxlindïai, e<ii-
ïU'Mliiù, iHiininduti, (yH s'agit de
poudre, plomh, farine, etc.) -
F^liii'kjii, f<iiiieN'^kMi, < I,
(s'il *'agit d'uti ftlat i -it
quelque chose). Kdiiittai, etU-
nes'ai, e«linin'ai, ^«'i7 t'agit de
fer mamif, d'une boule, d'un nutr-
eenu dt w/.om, etc.). Iviiixé,
«NlineaJ»'-. t'<iinifil^, ('*il "'"git de
plusieurs chttêrê). „ Prendt. i/.ir
force V. g. une fUle. TMa-k
• ' -rn 'tel'ti. 'tfti, M.i !
l'ii. Pas., 't»-rtin, 'Il llin,
nu ^1 l'tin ; 'tin'rtiri, ck ;
'te'l"tin, i»M i4-rtiii, ,11,
touTUi». Fut., *ttMjrt«>, t<Mj%n^,
•truouiiTt^. Srcan tiu^'kwi dc«Jt-|ii-
ii\fii (>iii*1*tiii tia oiiMtii r M'n»-tu
rr- . V uin ' |
f/.. un. Ih- • ./>■•
'tin, .. , 'adrniiiliii, fs'H
s'agit ... , d'une caisse, d'une
chaudière vides, etc.). Déti^caii
'axfrtiii, 'ad4'i)t~k'tii i,
(s'il s'ugit il' un . . '"*
etc.). — Dfiif^Min a/rl ti, atient*»-
•ti, 'adeiiiiil'ti, (s'd s'agit d'une
personne). I)eiie(«n 'a*'!-
tchouzli, 'adfne<rtrhini/Ji/adfiiiii'1-
U'Iioii/li, ^»'i7 *'agit d'un linge).
— I )fiii'(,4ii) 'az«*iidzai.'a<iftiiwiiuu,
"adeiiind/^i, (s'il s'agit de p* nuire,
de farine, etc.). — l)ene(>an 'a-
zeii^kai, ''rt<l«'iie!.'"kai, ; ' li,
(s'il s* agit d'un plat tt
quelque chitse). — l)<-iie{.<an a-
xenttai, 'adenesttai, 'aiiriiinttai,
(s*U s'agit de fer massif, de balle,
boule). — I)eiu*<,xiii 'ii/A'n\\v, 'a-
flenesy**, *adeiiiiil>t'. (^'il ^'agit de
plusieurs chose*). || Im neige, dé-
blayer le terrain pour un campe-
ment. \é henni hoziiu", h<MKhu',
hounzo', ho/liû*, l)oii<i/lii/. hou-
(4k>'. Pas., ||(>.. »'«>/) M >'. l!«»..((»iio*.
Fu/., Iiouyjjo', I 1-
xi\o' . Ve lifniii. . iii-
ilio", afin de faire le campement ,
vite enlh'e la neige. N l.e ptnl
d*une peau. 'Attajrli, Vottuili, m-
nettitzli, I, a-
uuhttaxli. / tta/ii.
Fut., '«(lOUttaxiL, ao^a^ttaxli.
Kkaldanen *a<^>ittjuii. j'ai déjà en-
levé le f>oil.
Inneini ^ «lini. marau-
deui> ■ . ne cherchent
ENN
- 438 -
ENO
(/(/*('/ faire (1rs iimircdU coups, ji
Deiio ttchya lu'l'iii sliiii, un sviii
ennemi: i>hi-<ieiirs : (Umio ttt'liya
(lanol"iii slini, (////' se eaclient pour
surpreniire. || Je suis son ennemi,
je lui en veux, l)otsseMn 'ayenini'a.
71 est mon ennemi, setssenii 'aye-
ni(jin"a.
Ennuyer. \)vno ltc'liya-o-'tel"a, he-
tc'hvat/H'T'a, bettcliyao''t.in'l"a,
yettchyao'te'l "a. brttchya(/te/.liil-
"a. Pas., liettchyao°tezhet, he-
ttchyao'"tinshet. Fut., bettchyao-
'"toiil"a, l)ettc-hyao'^tous"a. Ne-
ttchyao^te/hil/het ahottin, il pa-
ra'it que /joj/.s t'avons ennuyé. \\
Impatienter. Déné yaoowinzhet
(ne s'emploie ffuère qu'^à ce temps
passé) ; yaoowi'lsliet, yaopwin"!-
shet, yaDowin^lshet. Neyao^'w!"!-
shet tta adinni ousan ? Voudrais-
tu dire que je Vai ennuyé? Se-
y'aoowin°lshet, koutta, il n?'a assez
ennuyé. \\ Par la parole. Déné V-
yaowe°ti, beyaoes^ti, beyaÊ)inPti,
yeyaooeTti. Pas., déné ''eya£)el°ti,
le reHe comme au prés. Fut., déné
'^eyaowou'^ti, beyawous'^ti, beya-
wounTti. Koutta, sha seyaoinTti,
nedakoudeslale, voilà assez long-
temps que tu m.'evn7iyes par ton
bavardage.
Ennuyer (s'). Faute d'' occupât ion s.
Tssinni zouhdya, tssinni desdya,
dindya, dedya. Tssinni de/hesdya,
je nie suis ennyé, faute d^occupa-
tions.W De Vabsenee de quelquhin.
Denekkeounen'^tan,denekkeni''tan,
bekkenin'^tan, 3'ekkenin''tan, be-
kkeneoi^tan, bekkanonh^tan, ye-
kkehènin'tan. Fut., bekkeonou-
"tan, bpkkenous''tan. Onttlazhe se-
kkenewoun^tan sanan, ne t''ennuie
pas trop, en m^attendant. \\ Avec
quelqu'un. Dene nakoudidda ou-
■"tao bedakoudidda ou'^taotcho bo-
tta, be"^! flenettchya o''ter/,h"a,
s^ennuyer avec quelqu^un qu'on
n'aime ni à voir, ni à entendre.
Pas., déné ttchyao°tezbet. Fui.,
déné ttc-hyao''tou"a. || S'affliger
de son impuissance. Ttassi tssenn
dayonihotta, dayonim'stta,! dayo-
ninintta, dayonitietta, dayenipitta,
dayenioouhtta. Pas., le prés, avec
nin. Fut., dayonihontt^i, dayoni-
oiistta. Yoowè otsscrui dayeiiitxvs-
tta kolou, abwasne oullt* lakou !
Je m' en mue fort de ne pouvoir al-
ler là-bas, mais la chose m\'st
impossible. — Ibid. "Ozertenn,
•"ones^tonn, ''onin^l^tenn, '"one"!-
''tenn, "onczhirtenn, "onou^ftenn.
Pas., '"oze'Ttenn, "oneoes^tenn.
Fut., le prés, avec un adv. de
temps. "Onin'^rtenn ottchya ttas-
si kkenalapoiinzher, ttas-si pa-la-
nenin^'ta, pour ne ])as Vennuyer,
fais quelque chose de tes mains,
cherche de l'occupation. \\ Mourir
d'ennui, de chagrin. Ede^'an yo-
nihoT'a, ede"anyeni*'ti"a, ede"an-
yeni^tin^'a, ede"an yeni"te"a, ede-
"anyeni''tezhitta,ede"anye'ni''touh-
"a.. Pas., ede"anyenio°tezhet, edo-
"anyeni^tizhet. Fut., ede"anyeni-
o''tou"a, ede"anyeni'^tous"a. Edo-
"anyeni^tedde, ils meurent d'en-
nui. Ede"anyeni''tewoun"a sanan,
ne t'ennuie pas trop. \\ Chasser
l'ennui. Tssinni, ou tssoubbae
nanedyou, naneschou. Pas., nane-
pedyou, nanepiyou, ou naniyou.
Fut., nanoudyou, nanouschou,
nanewounyou. SeÉ)an tssoubbae
naninyou konttè, tu me distrais,
chasses mon ennui.
Ennuyeux, euse. Hèchéounilla,
hèchéouneslale. || Hèchéouneslale,
je m'ennuie, suis dégoûté. \\ Nè-
chéouneslale, tu m'ennuies. Sèché-
ouninla tta ousan? Te causé-je de
Vcnnui ?
Enorgueillir (s'). "Asoddi, "ahos-
di, "ahoundi, ''alioddi, *^aboiiddi.
Pas., "a.sopeddi, ''ahopesdi. Fut.,
KNK
-4»-
HNR
'aicMMkii. 'aluHiMli. 'ahommiiMii. |
\ ' «l'iVa, «na-
'•il«l<ll'M.
/*«»., ie prt». aiet iiin. Fut., *«.
IIAM*U<i(ii, 'llll«(4HIM)i, 'Nlff - ''
'AiMiMiuncii Katian, ffrcn
i l'iittiurU, /»»rii..'
X'rr à /lù . H H"
aiirnii, ftrf < iix . «-«iim-
nnHljtheiii^ t . Uirnii. idc
\MMrl«hrJin. Pa*., tM|«*ii(»uiiiixJiiii,
' ' . • ' ' " ■ Tuf.,
iiiii.
\\u mm- c^i<*>tMiiiil<jii*nii illt* ki>-
luu, fie MM< </(irir pou «i préten-
tieux.%Dr quelqu'un. TtaMi titane
henni 'usotldi. litMH/ji- henni 'tàhixl-
«h «»iii/f, »<»M enfoui lui tUmne
ijiK /</r<'<ir,i.M/c'ii.
linormc. liiinnnt\ déné hotchu(.iè. Il
l'hntr, ttatuti tcho* ; ttaMÙ ne-
tchae ; ttassi 'ant^^lvain. Kka/h^
.Mr.
I normément. < >v" '
ill.-. // tniviiill, . ■ i
/Jiou eiiala4«enna ille.
Enquérir (s*). 'VtAssi o<..in tNM.tKipl-
'krr. hoiides'kpr, hoiMhn''l'°k(*r.
i*w>., tNf*)u<î' '•, liou«let»i'l-
\vr. Fut., lil ker, luui-
«h>u>'ker. Ttassi ot>an dene hou-
df ITcer illou, tta 'aii-<>-'te'Uhft
«alh* ttontte. U ne t'cnquiert de
rit'ti . rdOM ne peut-il faire que de»
hêtt)>t*. I' Faire utie enijuête. Na-
ne'ta, nanesl^i, nanin'ta, nane'ta,
nani'ta. Pat., nane'tan, iiani*^un.
Fut., nanou*ta. nanous''ta. ()*tive
' tiie«uuii'ta./(iij( une bonne
Enraciner (i*). .\rhre$, planten.
Dcdriicnn nihove tchin-(.)el\é.
Pas., tchin-c^elva. Fut., trhin-
.'<»uly«''l. Diri de<i«-ht*iiii kkaldniuMi
iiiluiyt* tchin-ocixa ikkrhi ! < «»
]»latttet nnt déjà prit racine, i Vi-
ce». Kkenjinziu' ushnou orfixon
hedavf ya^iè 'aiiioin'lchian laad-
vav, ItHiM In vices oml fimi péit
Enrifté. Pn,...,
l>«*iiinni drtir '< , nt
ÏH'ïï'ut't, je auit t '..■•^. t •••. HcH
ratlé, 'hn honrnm'hm, 'tt-'ai'l o\ui
Lk. ■
.li*<Mr une faim enragée, onltla-
/ii<* Itrrr luu^jdii.
Enrafjcr. Fjre enruiié. Ilunnidilmi
untlUitii^ Il >'
en délire, I
hontnini'h*. lionitini ir tta anrttin
(tiiNan r F.»-tu enragé Y
Enrayer. Lier utie mue p*tur Vem-
pécher de ttmrncr. N , '• " "
ta tthml hftti. h.
h«>ltti. hiltti. Pa$., iiftm tthni i
tuMitti. ni Itti, ninltti, nin'itti,
niitti. Fut., be'ta ttloul huutti.
hountti. Nadtihadii ht- ta ttk)u1
«'ouitti, /i#*fi*. f-Mr(M/oft« la mue. ||
Tracer le f>- 'Vtnt\*.\iv
l»etta na-niL •. ..si'^li, ni-
hoyé kkattal, kkai^^ai, kkant-'ai,
kkaye*ai. Pa*., kka/jettaii. kka..!
"an.
Enref^istrer. h^iitth^
J'ai curé ^listré ta réi^
<t(<an naya^inl'ti ttinni, Mlitth«
kkt»<lt;^ittlis konttè.
Enrhumé. S'enrhumer, '/^\ot\\,
dtVko/h, (!:■
ko/il, «louli ► • I ' <•
he<lda'. De'koïh MMJila', le rhume
me mange, je suis enrhumé. IV-
*^ko/h «<uud(ia', je viens de prendre
uti rhume. IWo/Ji i«fneh<la', je
suis ttmjiHtr* enrhumé.
Enrichir (%'). TtasM ian tsM^nn ni-
(i/int^isir. attirer à mm beaucoup
de richesses: tacrnn niiM^twit. ni-
iiinr^tïtset, t, ni\iiir
Fut., tKMrnn ^...t*Mr. nr
twir. Tt«^ *1an tsscwn ninint
ENR
440
ENS
koutta, /(/ t\s i)(iss(thlciiicnl enri-
chi. Il 'l'tasM ;.ielyé, niiuisser, nos\6,
QÏnlé, yeQe\\i\ L'iïyi', {.louné. P(ih.,
pelilya, uilla. Fut., ooulye'l, t)Ous-
le'l. Edlini iies'kinen hounlin hen-
ni ttassi '^'lan QinU' oan iiano/.her
itta ? Oii -so»^ donc tes enfants,
pour t'dcJuirner ainsi à amasser
(les richesses ?
Enrôler. Flaoe edittlis kke dénézi
dettlis, desttlis, dinttlis, yedettlis.
Pas., denettlis, denittlis. Fut.,
douttlis, dousttlis. Non VI iiinzi
dousttlis, /(• vais fenrôler avec
nous.
Enroué. Pjre..., et s^'urouer. l)é-
né-/ht'W()ll kke ttassi liou'^tennl
lahoudya, cojnme si Von avait
quelque chose sur le lariinx. \\ Da-
zel'kel, avoir la voix rauque, «sowr-
de, dades'^kel, dadinTkel, dade*"!-
^kel. Dadin^rkel ikkela ! Comme
tu. as la voir rauque! || Dazelzel,
avoir la 'coix éteinte, dadeszel, da-
dinlzel, dadelzel, dadilzel. Dades-
zel kou ! J'flj" une extinction de
row'. Il Chi-kke-da-zelpaz, s Vn?-oi<)er
« force de crier, ou de parler, chi-
kke-da-deoesoaz, da-deoinlzaz, da-
deloaz, da-depilÉ>az. Fut., chi-kke-
dazouloaz, dadouSÉ)az. Chi-kke-
dadewounloaz sanan, ne fégosille
donc pas tant.
Enroulé, ée. Ouneoe'ltthal, enrou-
lé autour de la main ou du coude.
Il Bekke-oudeddezh, enroulé au-
tour d'un bois, d'une bobine.
Enrouler.. h/^owr du coude. Ttloule
ettlia",, esttha",, nettha^ yettha",
ittha^ Fut., wattha% wasttha". Il
Autour de la main, du bras, ou
du coude. Ttloule oune()eltthaT,
ouneoesttha''l,ouneî?in°]ttha''l, you-
iieoelttlia''l. Pa-'^., ouneÊ)e'lttha*^l,
ouiieoi'lttha'^1. Fut., ouneooul-
ttha'^l, ouneooustha''l, ouneooui/1-
ttha^l. Il Autour v. g. d'une bo-
bine. Bekkeoudedflezh. bekkeou-
desdezii,, l)ekkeoudiiidezii, yi'kkf-
()udcddrzli.P(/.s'., hekkeoudelule/h,
l)t'kk<.'()udi(ldczh, l)okkeoudindezli,
yekkeoudehdezh, hckkeoudezliid-
dezli. Fut., bekkeoudouddezh, be-
kkeodousdezh. Diri sa bekkeou-
diiidc'zh, enroule-moi ceci.
F.nrouler (s'). Se tordre sous l'ac-
tion du feu, de la clialciir. Ttassi
teldo"^^. Ttassi e'iyepeldo". Ttassi
e^lyeoeltssell. Ttassi eTaniltssel.H
Nadouzhe yenaoudeneoodzho*", le
serpent s'cnroida autour de lui.
Enrubanner. Souni banen tta ttassi
hettloun, hesttloun, nettloun, ye-
ttloun, liittloun. Pas., hettloun,
shittloun, shinttloun. Fut., wa-
ttloun, Avasttloun, wounttloun,
youttloun. Neiaze sounibanentta
shinttloun lan ! Comme tu as en-
rubanné ton enfant!
Ensabler. Shai nihokke idzhi, cou-
vrir la terre de sable, esshi, inzhi,
yinzhi. — Autre présent : shai ni-
hokke Ê)edzlie'^li, répandre du sable
sur la terre, pesshe^l, oinzheT, ^e-
zhe'^1, oidzhe'^l, ooushe^'l. Po.s., shai
nihokke houdzhi, houzhizhi hou-
zhinzhi, yourzhzhi, houzhidzhi,
houzoushi. Fut,, shai nihokke ou-
zhi, ousshi. Shai nihokke inzhi "^a
ousan ? Vas-tu ensabler ton jar-
din ?\\La barque, shai '^ka tsse'^ki,
'"ka zhes^ki, '"kazhii/ki, 'ka'^ki, ''kai-
""ki. Pas., shai "ka tsserzh°kin, "ka-
zhi*'kin, "kazhin'^kin, '^kaerzli'^kin.
Fut., ''katssou^ke, "kawas'^ke, Shai
''kawoun'^ke sanan, ne va donc pas
chercher du -fable.
Ensabler (s'). Barque qui ■'i' ensable.
Tssi ''tè o'^ka she'"kezh, ou s-hai "^ka
she^kezh. Nel tssi shai '^ka wa-
"kezh sanan, prends garde que ta
barque ne s'ensable.
Ensanglanté, ée. Ttassi hiddil,
hesdil, hindil, hiddil ; ou ttassi
''leddel oyin. Hesdil lakou ! me voi-
là tout couvert de sang! \\ Dell
KNS
- 441 —
ENS
ya«i^ rtMetlflirl'Iiii, ftloitfi^ dam le
.. IK-II ^..
ni*' rtlU aiu<<i\M titn'l'u
t*t* .■-......' tir fonfl, iiuc t\-»t-U
lUmc arrh'^ Y Ia-^UM ovin, e*e»t
hoftangUntcr. \U\\ yn^w 'trl'ti,
'tr»'ti. tiiiTti. >f'!»'Tti, 'til li.
!*«•.. 'trl'tiii, 'tiTtiii, liMltiM.
>Vtr1'tin, traliirtiii. Fut., tc.ul-
*t^, 'tou»'!**. \M\ xat-^ 'lewtMin'I-
'tt» «in«ii. e«J«lin î l)t' tirâcr ! ne If
mrt* jMn en mttfi. \\ Si c*ett un
linge. IMI \tti<* 'ti'Itcliouxh, 'ti*<'-
tciioutJi. Pas., 'teltthuu/.ii. 'til
tchcMith.f'M/., 'toultchuu/Ji, tous-
t(-h«>u/li.
Knscif^ner. .1 hicn ofiii , à hien vi-
vti. l'tuh oltii f'^ltthi «allilii hua
(leiie (14M1 niyat'i enttai, iiiya'tiiies-
*ai, iiiyatiiiiii'ai, \f(.>aji niya''ti-
hfii'ai, Ik^'Oii iiiya'^ti iiittai. Va*.,
<lciif (<aji ni ya'ti /t-l'aii, lH-(.>an
iiiya^ :klii*1''aii, l)e()aii iiiya'ti
shinl'an, y^y«u\ my«'tishe'"I''an,
)>ei'aiu)iyatiiihil'an. Fut., «leiie-
(.•an iiiya'^tiHattaM, iiiya'^tiwas''a l,
niya'tiwoun h'I. IIoiin/i>ii liu'a Ik--
i>aii niya'tiiiittai koluu, ttatsbeiin
ille uyiii lakuu ! Malgré tau* no$
bons aiHs, irtyez la vie (lu^U mène!
Il A chanter (un seul chant, ou
cantique) : C'Iieiiii \h\h (ieiittai,
l^'^.»a^^t'ne^'ai, l>et'a<ieiiin "ai, ye(.«a
>i'«len ai. Pas., beitatieiittaii, be-
■.•adeni 'an. Fut., l>e<ja(ioutta'^l, Ih*-
C*ailous*a'l. Clienn lK*i«a«leiii'*an
kolou, -■ ni. )'ui < ' M
vain ('i ( I fulre u/i . ^ .
— (PluKteurM chant$f ou canti-
que») : Chenn U^i'adenlyé, iM-i-a-
«Ifnt^é. Pas., Iteiiatleiilya, lK'(,.a-
«leiiilla. Fut., lMN-a(l<>iil\f''l, '-
•lous|«-l. Il .1 parler. Va'li Ii..m
/ji*l<lin. lieiladeMlin. he<iafiin'l<lin,
hr<lafi(*l(iin, ht^laHildiii./'uii., \a'ti
li«*dai«*l«ienn, t^la«leo^*><l«*nn, h«»«la-
<liirl<ifiin, li«NlMlri<lrnn. hnlade*
.' •■ ... Fut.. •
i.iMiMi-.iin'l, \
«iiii I, /r iviit r<<;
Va'ti hiMJant^iuu-; é.». ...
Ce wrait pttur mni peine inutile
de chercher à l'aifitremire à fuir-
1er. Il 1':. inhiui ink.
I:nfteif{ne. .V. i. Dtapeau, yi^lio-
IdiiiltaJr.U/'iWfVtifiofi $ur un nui-
gatin, vttMiadi'tanfii <U(4* «Nlitli».
Ensellé. l'hexal. I.iii l( iio' ii< I .' '
/lir.i htial au do* enfnm é , i i
linsemblc. An la. K1a. An la iiaii-
tlt', U» denuurent ensetnhle. Dan»
la même tnaiiutn, rl'aji yinNin.
K'^l'aii yiuMn iialiiddi', mm- '
meunm* dan* la même nu.
'Fou* enxemhlc, ort*ly<iu an'la.i'i/r
ton» tttuâ entemble, urel\un airia
'tewouddeT. H .Irrhrr ensemble,
VZ. \HHIVKR.
Ensemencer, l'ne terre en i/ jetant
du blé, de l'i^rge, etc. Nih niuni-
lyé, nih niuiie^lé, nih niitninlé, nih
nihouiUé, nih niunilyé. Pa*., nih
nionilya, nih niunilla. Fut., nih
iiihoulyf''l, nih nihuu^IcM. Kkal-
daiien nih nioniiila aliottin, tu a»
donc déjà ensemencé ta terre !
Enseveli, e. PJre. \ietuutwieiH\*-\-
nik, enx'eloppé d'un linceul. H
Mi* dans un *épulere, >«'lu»ul\a.
NilK»yi\H*l tin.
Ensevelir. lienaoudenehii, hcuiaou-
denesni, benaondenin'ljii, yenaou-
<lene*lni, ^HMiamidi-nilni. Paf., Iit*-
nauu<ieni\>elnik. fn-iKunult-nf. iT-
nik, iM'nattudt'ntN-ti:
dencfinlnik. Fut., i • , 1-
ni, lienaoudenoiiKni, ttenauudene-
«ounlni. txlla^.^» yr lienaoudrne-
wuuhtihou ? Avec quoi, lui dant
■ ■• ir? Il
j tom-
be ; Nehunie, M'hountr, <«*hi>ilc, >«^
hilnt*, «irhciule. P<l«., M-htHd\a. on
n creu»é la tombe, et au»*i, i*ar
ENT
— 442 —
ENT
extension, du l'ii mis dedans; se-
hosla, soliouiiln, seliouiila, seowil-
ya, sehou'la. Fiil., sehouliic, so-
housle, sehowounle, sehoulle, se-
liowoulnè. loan kolou scliowniiHi',
vite, préparez la tombe. \\ Niho-
yel'ti, enterrer: nihoyes'^ti, iiilio-
yeneFti, nihoye'Tti. Pas., nilio-
ye£)ertin, nihoyefn'tin. Fut., ni-
lioyinvarte*^!, nihoyewas'"ten.Kkal-
danen nilioyeoirtin, nous l'avons
déjà enterré.
Ensorceler. Naldèè doue tsseiui ede-
helzhi, jeter un sort ; edehesshi,
edeliiiinshi, edehe'^lshi. Pas., edo-
he'''lzhet, edehi'"lshet.,edehi)i''lshet,
edehin^lshet. Fut., edehoulzhi, e-
dehousshi. Naldèè setssenn ede-
liinnshet tta ahouneddi, // a du
me jeter un -sort. Naldèè sepan ni-
denlzlier, ou simplement sepan ni-
edenlzher, un sort est ton}hé sur
moi.
Ensuite. Oun'^lton. Diri dshè was-
dahou, oun^^lton diri, je vais dhi-
hord manger ceci, et ensuite ceci.
Il Puis, ensuite. Kou oiin'^lton ;
kou de oun^^lton. Diri houstsi,kou
oun''lton ne'^l °toussa, je Dofs faire
ceci, puis ensuite je partirai avec
toi.
Entaille. N. c. Bès kke. Benioude-
ttazli. Dshen*^l kke. Benioude-
dsiu'i.
Entaillé, ée. Benioudettazh. Nin-
daoudenettaizh. Benioudedshe'^1.
Nindaoudenedshi'^1. Kou dyan de-
dchenn nindaoudeoedshin she'^tan
ikkela ! Voici un morceau de bois
tout entaillé.
Entailler. .Ivre un couteau. Bèni-
oudcthizh, benioudesttazli, beni-
oudinttazh, \enioudettazh,bèniou-
dittazh. Pas., l)ènioude<jettazb,be-
nioudittazh. Fut. ,benioudouttazh,
benioudousttazh. || Nindaoude-
ttaizh, ninda.oudesttaizh. Pas.,
nindaoudepettaizli, nindaoudepi-
ttaizh. FuL, iiindaoudouttaizh,
nindaoïidoustaizli. || virer une ha-
che. Henioiidedshe'l, benioudes-
dshe'l, l)eiii()udindshe'l. Pas., be-
iiioudepedslie'l, benioudeoidsiie'l.
Fut., beiii()iidoudshi''l, beniou-
d(nis<lsbi''L II Nindaoudedsbe''l,
nindaoudesdsbe'l. Pas., nindaoïi-
depedslii°l,,nindaoudet)idslii'l.f'j//. ,
niiidaoïidoudsliin, nindaoudous-
dsbi'l. Il Les arbres pour indiquer
le chemin. Dedchenn inkkezhe 'te-
dshe'"li, "tesdslie'l, "tiudsbel, ye-
"tedsIieH. Fut., '^toudsbe'l, 'tous-
d.she'^l. Il Dedclienn paedshel, yas-
dslieH, panedshe''l, payedslieH. De-
flchenn paiiedshe^l, entaille les ar-
bres.
Entamé, ée. Bennahè delttcliyell,
dont on a arraché une partie, en
le déchirant. \\ Bennahè hiltcho,
dont on a pris une partie. \\ Ben-
nahè nadyèdyez, dont on a pris
une partie, en le rompant. Kkal-
danen bennahè heddin, à quoi il
manque déjà quelque chose.
Entamer. Ttassi bennahè delttchyil,
desltchyouH. Pas., delttchyell,
depi'^lttchyell. Fut., doulttchyouH,
dousttchyou"!, arracher une partie
de quelque chose, en la déchirant.
Il Bennahè ttassi hiltcho, hestcho.
Pas., hiltcho, hi^ltcho. FuL., houl-
tcho, houstcho, prendre une par-
tie de quelque c/?o,SÉ'.||lîennahè na-
dèdyiz, nadeschiz. Pas., nadyèdèz,
nadiyez. Fut., nadoudyiz, nadous-
chiz. Dyan "lesttezh ia/e bennaliè
iiadouschiz, je vais entamer ce
v)orceau de puin, en le rompant.
Entassés, ées. En tas. Ttassi e'^lkke-
dazhedzai, (sHl s^agit de sable, de
poudre, plomb, farine, etc., non
enfermé en quoi que ce soit) , ttas-
si o'ikkedazhella, (s'il s'agit d'au-
tres choses). Il Ttassi e^lkkedah-
lya, qu'on a mis en tas. — Ttassi
e'ikkedahdzai, (s'il s'agit de pou-
HNT
443 -
HNT
(/rr, ttc), M TtaHM e'1f>oui4*lil\«,
1/14 '••M u riii« </ilfM («M ii.i'iMr' tttt, eu-
f<t>M'* rn un uxitiH Itcti. ji TlaiMi
Falatftcr. 'rtM-».»! r'l«Hui(.<wc<«ixiii, me-
• ii' itfiU'', /M»in/rr,
te, i/M<* /*c'»i rittauc.
K*1«Hni«»'!MUii, fMtHitiiriiiclu, e'Ie-
(tiiMfdii, f'liHui»i<l/lii, flpouwou-
^lll. /*«».. ••'lf«Mi»rlnl/lii, «• li-oiljJll-
/Jii. r1if t. (''lfytHit*rKJi/lii.
Fut., If i . (h/v. c/r (crMfM.
Il F.mpUrr. KILkinUlilyÂ, r'ikk»'-
' ' /*o«., c'IkktHinlilvtt, e1-
lli». Fiir..i'1kki-<l«i.malye'|,
'^Kuiiii f'^lkke-
, ou empile ton
hou de ehauffage. [, Ania»$er en
■■':' ta$. TtAKsi f'Iwiut^hly^,
■■ . Fut., eM»-oiit-<)ul\ f I, e-
:>lf'I. Kle-\oii-t»mni*, met-
tez touK le* halUit» en un Keul tau.
li Du jnin (par jutitef nwules).
Ttlo' e'^lcuidtN'or irez. e'Ioiideors-
_<•/. «' ' • e'Ioiiyede-
' 1 -•< /. . P<i>., elou-
/, e loudi'ta'l K**ï'- Fut.,
. ...,..,w..l^eï, e'IoudousV^y.. 'V\W
l'Iuudi'M'our^ez, rnfaMofM /«• /oiii
N> mculef. ( Pur grau-
. .*.) Ttlo* «kin ho K-.TtIo'
km iiowoultsi, mftt<ms le foin en
meultt.W Des richensef.'Vtaii^i i*-\-
\é, çesïv, pinlé, \et«ellé. Otta
dyaii iif)iii«>iikke /ounnai ttastfri lan
tiel\é, fiitosser îles n<7ii'i«>«* qui
finun attiichcnt à ce monde, ou qui
'luuK tout un cmharrni. || l's. s'rn*
un IIIR.
I nté, ée. Df-d^henn f'ItU hitaii.
de<lrluMin ♦•'Ikk^-da- aii<.4* tan, piè-
t «"* «/«■ ' » l'une Kur Vau-
tre trtir tnent. - F/Hta
liiHaii, ;m»»/.« /k*u< sur bout, enté».
Fntendre. Zittha^ ' "' .'
'tliu , Mittlia'. .
Itlta*. lielKMiittlia*. Pat., U prêt.
Fut., i*«<Hi«attlia', iiltMi
... fdr»ounf tlia', rduu»a
tllui*, «flpwuultha*. (>*ti\«* ctlo»-
lllia' iiitt'iio, je Fat pttrfaitrment
cutrudu. il De trax'ert, mal KMt«-
'la!.4' /jttiia , «•<ir«tlha*. I
f^lfsttha' Mtta leiuain. <
j'aurai ntol rumpru. || Pour la pre-
miire foi*. Kkani oiin'ltoii t*i'<iii
xittlia*. Kkaiii ouii'lton i^-un t-^iv»
Itlia', e'est la première foi» qu>
j'en etttendf parler. Ibid., tpul
qur eho*e de fâcheux. l't(-li>a /i
ttlui', nu ttchyari zittha'. Tti-lixa
ri «'destllia*, c'est lu première foi',
que cette uuiuvai^e nouvelle me
tombe dans l'ortille. \\ l'ne chose
stupéfiante. IKmic ttla kkéiiii ««/i-
ttha'. SftHakkwin e<\ef\t\ïa.\cette
nouvelle me rend stupéfait. \\ Dis
cris, «/«•« voir. T^s,'./!) ttli<-; «mi n-
da-<lza-t»iiizlift ttliè. ('I ^-<-/ri, >nt
crie ; 'a-4laHlza-t»iiidier, un bruit
arrive jusqu'à l'itrcille : ttliè, on
entend). |, Entendre parler de...
'Hehor/Ji>a, 'ozlii Irliiu. 'ozhinl-
cliia, Vlio lihia. Pas., le prés, avec
nin. Fut., 'ehoiiya, Vhouscliia, «*
houirirliia, Vhou'lfhia, Vlionoiil-
ya, 'ehoHou'Ii'hia. 'l'ta i>t»an alM»«l-
di ttiiini, kkani %>/lii'^U-liia. *■''■
nouvelle qui ctmrt partout, u
vieuji que de F apprendre. i\ Se faire
entendre, l'r. KMRK.
Entendre (»'). Mutuelletnent. Ele-
^ttlia', vl> ■ ' '
ttlirt', eU'l..
Pas., le prés, avec nin ou ^
Fut., e'^lrziHjwattlian, om i*'li-^<..
«alttlian, cnou<if»oultthan, «>*li>u-
(|,.\v . . ' ' ' ■ '
e*lba-ni-ya'ti-4l^iiitUi (et ainsi de
utit ' * ' • - '
ENT
444
ENT
ttai, e'ra-ni-ya'ti-liehonttai, vYix-
ni-da-ya''ti-hehenttai. Pus., eTa-
ni-ya'ti-/enttan, e°ra-ni-ya''ti-de-
iiittan, eTa-ni-ya'^ti-denoulittan,
en''a-ni-ya''ti-hehenttnn,e'^ra-ni-da-
ya^ti-heheiittan. Fut., e°Fa-ni-ya-
Hi-zoutta'l, e*"Pa - ni - ya^ti-dewou-
tta*"l , eT a - ni - ya'"ti - dewoulitta°l ,
e'^l'^a-ni-yati-hedouttaH, eTa-ni-
da-ya'ti-hedouttai. O^tiye e^lba-
ni-ya''ti-dewouhta*^l, tâchez de bien
roj/.s entendre, de bien vous don-
ner le mot. Il C'est entendu, lac.
adv., edittha'" kwalanttè, on com-
prend. Nedesttha'' kwalanttè, je te
comprends.
Enter. Deux pièces de bois. F/ltta
i'^tin, les poser bout sur bout ; eH-
tta des^'tin, ou c'"ltta hes*^tm ; el-
tta din^'tin, e'itta hin'tin ; e'^ltta
de'tin, e'itta he'^tin ; e'itta di°tin,,
e'itta hi'^tin. Pas., e'itta hi'tan ; e'I-
tta hi'"tan, e'^ltta di°tan ; eltta hin-
"tan, e^ltta din°tan ; e^ltta yin^'tan,
e^'ltta yedin^tan. Fut., e'^ltta dou-
"tan, e^ltta dous''tan,eitta dewouJi-
■^tan. Diri sa e'^ltta dewoun*^tan,en-
te-moi ces deux pièces. \\ PUmeurs
pièces de bois. Dedchenn e^tta
ilye, heslé, hinlé, e^'ltta yillé, e'^ltta
hilyé. Pas., e'itta ilya, e^'ltta hilla.
Fut., e'^ltta houlye^l, e°ltta hous-
le''!. Diri orelyon e'^ltta hou'^lé, en-
tez toutes ces pièces de bois.
Enterré, ée. Un corps, nilioye^el-
"tin ; plusieurs corps, nihoyé gelya,.
Il Choses enterrées à dessein, ca-
chées dans la terre, ttassi nihoye
oetsa.
Enterrer. Un corps, nihoy-erti, ni-
hoy-es'^ti. Pas., nihoyepePtin, ni-
hoyepi'^Ptin. Fut., nihoyewaTte"!,
nihoye was'^teT. || Plusieurs corps,
ou plusieurs choses, nihoy-elyé, ni-
hoy-eslé, nihoyénellé, nihoye-yel-
lé, nihonilyé. Pfl.s.,nihoyeoelya,iii-
hoyeoilla. Fut., nihoyewalye"!, ni-
hoyewasle'"!. — Nihoyetsa, cacher
dans la terre, nihoyestsa, nihoye-
netsa, nihoye yetsa, nihoye hitsa.
Pas., nihoye tietsa, nihoye t^itsa.
Fut., n\hoyé watsa, nihoye wastsa.
Diri ovelyon nihoyé Avoutsa, en-
terrons tout ceci. Il Yz. enseve-
lir.
Entêté, ée. Déné dshi dèyet, tête
dure. Déné dshi shni, mauvaise
tête. Il Ede°a nazetset slini, atta-
ché à ses idées. \\ Bedshi dene na-
yé£)ou°lna ille, tête que personne
ne fera bouger. 1| Bedshi dene na-
yedou"a illé, tête que personne ne
fera virer.
Entêter (s'). Kkennazhe ede'^a na-
zetset, ede"a nastset Fut., ede°a
natssoutset, ede°a naAvastset, na-
wountset. Autre présent. (C^est
Ventêtement s^aggravant). Kken-
nazhe ede'^a naoutsi, ede^a naozhes-
tset, ede°a naozhintset, ede^a na-
houtset. Kkennazhe ede'^a nane-
tset ille kolou, ne t'entête donc
pas tant.
Enthousiasmer (s'). Ttassi gan na-
kkenazeltthi, nakke napestthet.
Pas., le prés, avec nin. Fut., na-
kkenazoultthi, nakkena^iwastthi.
De "anze nakke napinltthet,eddiii !
En vérité ! tu V enthousiasmes
trop .
Enticher (se). Ttassi kkennazhe de-
nedziyé henlin laattin.|| S'enticher
d'une personne. Denedziyé déné-
panttan ahoudya. || Nedziye dene-
panin^an tta ousan? As-tu donné
ton cœur ?\\ S' enticher d'une idée.
Ttassi opan esdinniye deninni ne-
tcha aatssedel"in, se dilater l'es-
prit pour une vaine idée, donner à
cette idée une vaine importance.
Entier, ère. Complet, anttèri, ||
Soulzhenn.rïî/qî/cZ rien ne manque.
Il Aneltte, ou sededshiye. I^a som-
me d'argent tout entière, aneltte
tsamba, ou tsamba sededshiye. ||
Caractère entier, ede°a nazetset ;
ENT
- 445 -
l'NT
tt, «-fi mouiytMc piirl , «slc'a iiaa^
twt >liin. U l'iif nuit fntUtf, *te/Ji
kkfitla. Il Tout entier ()n*l\iMi.
Aiittuuhou. AiittcTi.'rtii iiM(iux<''1-
"rti, tout «■«• quf l'ou est, tttt na-
OluieM'ui, IIMUU«iiirl''Hi, lUKtllfif I-
"ai. S«'ttrl»\annit* lu-ts-MMiii IumIi'*-
iit'IiMuii/liioiin ; littri'lMin tta iinoii-
(l«»fi''Hi iietK.s4*nti (>ewMlli«, je veux
que tout ce que je ferai aille à
vou», ft «/lic tout <•«• </•/<• je suif
wn7 II ;'ON.«i. Tsji kkctt'IicniMtla iiin
kolou, M*t'**'> ettfli\è<l«'* atittrri
vtHlcia'' oyin, j'avais pria uti cagtor
au i>i^ge, mai* une bête me l'a
niau^é tout fiiticr,
Entièrement. S'il >'<i^it «/« <iuanti-
f«'<. (>rflM)ii: aiieittt'; dtHlshiM* ;
se<it*<lsliiye. || Cotni)lt'tement , tout
à fait. Aiitteri, orelyt>n. // eft en-
tièrement perclus, or(*lyon l>epa-
ttlaot-ezln-t .
Hntité. 'l'ta aiiouM°lii). Ttassi tta a-
lioun'liM,/Vnfif«*,ff aufsi la inaniè-
rr (l'être </'»//»«• chose.
lintonner. Dshô 'adettai, '■rtdes''ai,
"a<liii''ai, 'ade^ai. 'adittai, adouh-
ai, '"ahede"ai, 'adahe<le"ai, Pos.^
dshè 'a<iettan, 'a<H''an. Fut., dshè
'adoutaH, 'adous"a'I. Neim dshè
'"a<liii"ai, entonne.
Entonnoir. Tdh U-tta dt^ldj'li.
Entorse. .1» /*iV</, iva-'ke-ttliii»-<liÊ)-
tfad), le pieil a chaviré. || Au poi-
gnet, denintcheiiiien Vliortai.H.lu
ton, délit' kko/Ji Vliortai. || .1 la
i<*loiine vcrti^hrale, «Jôné nonneii
Vliol tai.
Entortillé, ce. Avec des cordes, de
la ficelle, l»enaDudénéi»edde«lï, ou
)>ekkf()u<ielidc/l). — Avec autre
Entortiller. IW. id.Ji, 1..-
naoddeneMle/Ji, t>eiiaou(if iiiiidezii,
yt'iiaoudeneiidf^rJ). l»ena«>udeneoid-
liezh, lMHiaoudenoulide/.)i. Pa.<.,
l»tMia<>ud(Mie<,<4*d(iezli, b«»iiaoii«i«Mi<»-
oidd«'/h. Fut., l>enaoud4'iiuti<id**'/.li.
lielUIOUdcnOIIMiflJl. |i |{4-U«4M|l|«.
nrliii, Im' xiii, lM*im<iiwt(v
iiiii^lni, \< i-'liii. l'ut., Ih*-
naou<ieiiP(.i4'liiik , iM'iiaoudf nf^tii-
iiik. Fut., iN'iluoildcnoiiliii, InMia-
iiudrmiiiKiii. Diri va iH'iiamidriiin-
d«-/li, entttrtille-moi ceci. |i l':.
r.NHon.KM.
Entourage. De ratptette», chi/w
tllcu'l (fttrte babiche, faisant le
tniir de la raquette, eonsolidant et
maintenant le treillis). || De trai-
tie p/afc,l>e/ti-ur«'-ttlou'l (les deux
cordes de cuir tendues le long de
la traîne, de chaque iôté).\\ IW/li-
zire ttlou'l, v\\ 'a ttioule ""aiitMlad'Ii,
lacets fixés à la traîne, de distance
en distance, pimr retenir ces deux
cordes. \\ De traîneau, l>èlar^ da-
nelttchyan. lit'/Ji-tctieiinen dza-
r«* sont /<> pitteaux posés sur les
jxitins du traîneau, et en suppor-
tant /t plancher.
Entouré, ée. Ik'baii na/iiè'ae. lie-
liaii derzhia. lieban neittthyan. H
De ténèbres, diMié na-'^iT-<nidtMie-
Oe'j'^ez. Sfna-''i'^l-ou<ieiuvH?'(jez laa-
stya, je me suis troin-é entouré de
ténèbres. \\ \'z. ci.os, clorr.
Entourer. De cordes, i>el)an iia-
yJu-ttL, iia/hi''ltti, iia/.)iin Itti, ye-
baii iiaye'ltti,l>el>aii iiazliiltti.PtM.,
le prés, avec iiin. Fut., le jtrés aiee
adv. de temps. || D'étoffes, de lin-
ges ou d'autres chines, iH'baii na-
delyé, beban iiade-ili*. Pu.»., I>eban
iiadeha, In^lian ii.idiila. Fut., I»e-
ban nadouyo''I,iiadous|i''|. Ibid.,
en le cour>rant, IntHlelye, l>etMifsl**.
Pas., lH*edel\a, l>ee<iepilla. Fut.,
l>ee<lolu\f I, l»etHi»»usle'l. || De pa-
li-ssiiilei. Vz. rN(KiM>HK.. H l'ne
trtippe, l>ebaii «ielyé. Iiebuii deslô.
Pas., beban <l('hlya, liebaji dilla.
Fut., beban lioulxt*'"!, dousJe'l. —
Ibid., ^)e)>aiiiiadelyé,na4i«'^lé.P<is.,
tM^lmii nadehl\a, iiadilla. Fut.,he-
(mii naduulvf'^l, iiadousIeH. —
ENT
— 446 —
ENT
Ih'uL, beban nadetsa, nadestç«.
Pas., beban iiadehtsa, naditsa.
Fut., beban nadontsa, nadoustsa.
Il Vn traîneau, belarè nanelttchy-
in, nanesttohyin. Pas., nane'l-
ttcliyan, nani'lttchyan. Fut., na-
noulttchyin, nanonsttchyin. H Cer-
ner en grand nombre, déné nazed-
de°l, nadidde°l, nadouhde'"!. Pa.<^.,
dene na/,e£)indel, benade^jiddel .
Fut., déné nazoudde°l, benade-
woudde'l. Il Keban t.sseddiH, "tid-
dn, "2"^ prés., beban, tsseddel,
oidde^'l. Pas., beban natsserzhdel,
beban nazhiddel. Fut., beban
tssoudde°l, beban na£)Woudde''l. ||
En marcliant. Beban Issedde*^!, be-
ban oidde°l, beban tsserzbdel, be-
ban houzhiddel. Fut., beban
tssoudde°l, beban pwoudde"^l.l|.l.s-
sis. Beban zeltthi, dezhiltthi,
dou^'ltthi. Pas., beban zet^eltthi,
deoiltthi.Fi/f., beban zoultthi, de-
woultthi. Il D('6o»f. Beban zehlya,
nadezhilya. Pas., beban nazeÊ>elya,
nadeépilya. Fut., beban nazoulya,
nadewoulya. || De hurrières, vz.
ENCEINDRE, CLORE.
Entourer (s'). Edeban-nazelyé, ede-
ban-nadesyé, nadinlyé. Pas., ede-
ban-nazehlya, nadesya, nadinlya.
Fut., edeban-nazoulyé, nadousyé.
Ttassi "^lan edeban-nadesya kolou
assin, quoi que 'faie pu dire, je
me suis entouré de heaueo^ip de
choses ; je ne suis pas aussi pauvre
que je Je dis.
Entr'accorder (s'). E°leounelzhenn,
e'^leyenilzhenn, ou e'^leyenilzhin ;
e'^leyenou'^lzhenn, e'^leyenou'^lzhin ;
e^eheyenelzhenn, e^leheyenelzhin
(e*^leyenilzhin, etc. est VhahitueJ).
Pas., e^leounilzhin, e'^leyeninilzhin, i
e*^leyenioou°lshiii, e'^leheyenilzhin
nin. Fut., e'^leounoulzhin, e'ieyeni-
woulzhin, e^eyeniwou'^lzhin, e^^le-
heyenoulzhin. Shoun e'^leyenou*'!-
zhin tta aliottin, roj/-s ne pouvez
donc l'oiir à bout de vous accor-
der? Il Vz. s'accorder.
Entr'accuser (s'). Se monter Vun
contre Vautre en s^ accusant mu-
tuellement. F71etssel"a, e'^lil^'a,
e'lou'=I"a, eHeher'a. Pas., e^'letsse-
t-er'a, e^leyir'a, e'=leÊ)Ou'r'a. Ftd.,
e'^letssour'a, e'le£)woul"a. || E°bia
otssenn e°letssel"a, e°hia otssenn
e^'liT'a. Pas., e*^lna otssenn e'^letsse-
oel"a, e'leoil''a.F»t., e^lna otssenn
eletssour'a, e°leLnvoul"a. |1 E-^lnan
yatssePti, e'^lnan yaiPti. Pas., e^l-
nan yatsseFti, eHnan yazhil'ti.
Fut., e*^lnan yatssouPti, e°lnan ya-
wourti. E'^lnan yaon^Fti ille ko-
lou, ne vous mangez donc pas.
Entr'admirer (s'). ETanyeniodiya,
e'^Fanyeniodepilyale, eTanyenio -
dou'^lchiale ; impers., eTanyenio-
dilyale. Fut., e°ranyenio<lewaya,
e'^Panyeniodewoul3'a, eTanyeiiiio-
dettou^lchia eTanyeniodewa°lchia.
Ttassi hidlin tcho*^ ille kolou, eH-
"anyeniodepilyale, notre qualité de
bons à rien, ne nous empêche pas
de nous admirer Vun Vautre.
Entr'aider (s'). F/ltssendi, e^ltsse-
hiddi, €°ltssouhdi, e'^ltssenn daouh-
di, e°ltsRenn heheddi, e'^ltssenn
daddi. Pas., e'^ltsseoeddi, e*^ltsse-
t)iddi, e^lt.sseoouhdi, e'^ltssenn he-
Ê)eddi, e^ltssenn daheoeddi. Fut.,
e'^ltssenn zouddi, e'^ltssenn wouddi,
e^ltssenn dawouddi,e''ltssenn wouh-
di, e^ltssenn dawouhdi, e*^ltssenn
hehouddi, e'^ltssenn dahehouddi.
Entrailles. Etchanen. || Etssiye,
c'e.sf la panse.
Entr'aimer (s'). Vz. aimer.
Entraîner. Natssedlouzh, nae>es-
dlouzh. Pas., natssouhdlouzh, na-
ouzhesdlouzh, naouzhindlouzh, na-
ouhdlouzh. Fut., natssoudlouzh,
naowasdlouzh, na^woundlouzh. H
Dzede esellouzh, entraîner, traî-
ner de bord et d^ autre, dzede es-
dlouzh, dzede-inlouzh, dzede-el-
ENT
— 44:
ENT
Iuuk}i, <lar()f-itll«i(i<ii. /'(!». , (laitir^
r«ri>iiiltHi<ii, ilrfiif «\'illt»tuli. ^'u^.,
(iar^lr-cMmlluuxJi, (i/<-<ic ttiisluu». Il
l\ homtnc, trahur oin^tnfiit, v,g,
ttnc fruÎMi*, $i «//< n'i*t /»«* tittft
thargéf : im-lM'zli-rtvIUhf'^l, im-
li«'«ii-<*t.4*>tflif'l, foinlti'lif I, t'iH'\
U'ïir'ï. l'a»., iiii-lN*xli-oui,4*lti-)ui,
mn^fsheNtclio, uu4>ezhiirit4-hu, uu-
l^Mtfhu.f'M/., na-lH*ith-<''tt>uItrlio,
r't«UNti-lii», »''lfW«»uirit»"l»o, f'tmri-
trho. Na-iH'iJi-4tiii.it'/Jifs(clio ovin,
m halant ma traitn^ j'ai été à
firntulji futâ,
lintrait. ( )1caderzh'tRn : pluBicun,
<> k.-i<i«*r/jihi.
I ntr'appeler (s'). Vz. s'\i'I'KI.kk.
I iUra\c. h.iijargvff 'lia tcho" ke
ttloulr.
Hntraver. Hodennai dén^ ounicn-
011.. M «Midi, ftiirt' ithutaclf à «/ii«7-
qu'un, oun'^kai>u£>«eMii, ouii^kaou-
(.•Hiiiiii. Pas., uun'kaout'UeiKlik,
oun'kaoui^winnik, ou oun^kaou-
zliiiiiiik ; <)uii'^kauii(^wiiinik,oii oun-
'kaou/hiniiik, oun'^kaxuur/Jinik.
Fut., auirkaoU'jwiiddik, ttiiii ka-
uUi.'Wasiiik. IliMicniiai oun'ka sou-
l'winiuk Iakuu ! Tu iri'ax, certes,
bien eut rave. U Déné 'eodeHnai
uuirkahozlier, contrarier les pro-
jets, les entreprises de quehju'un,
uuii'ka}u>s>her, oun kahoun KIut,
oun'^kaiio'lsher, oun''kahoul/)ier,
oun'kaliounsher,(»un'kahoho''|sluT,
OUI! kahouldf. P(/.«.,ouii kalmzlier,
oun1.a' i-r, ouït kaliu/liiiTl-
sher, . u'Uher, uuirkalio-
iiùlilwr, uuii^kahozltildé. Fut.,
lUinkaliuuzJuT, ouii''kahousslier,
ounliahowouiiMsher. hÀlIat*' t»aii
>«*<Mlf'|iiai ouii'kahouii'^lslier itta ?
l'ourtfuoi entraves-tu mes pro.
lintr'avertir (»'). .S"<n'i»rr ntutuel-
lenient. 'A'Iouaertenn, 'alouiiil-
*t«*nii, 'anouiioirrtenn, uniuiiu-l-
'teiiii. Pas., alou/j'rtaii. >( l<»u-
iiirtaii, 'a'IoufMMt'I'tafi, 'nltHiiit'I-
*tiui. Fut., *ii ' 'a Ion
lirwourtaii, -i • ^.. . 1^1, .«
lounuul'tAii. WS'informer mutut!
/rwirrif .K'l*ao<lfiilN • ' '<-iiilyts
r'ra«Ml<*ii«>u U-. «-1 l'a»,,
eTaiMlfiilx a, c 1 ii(xl«Miii\a, e'I'au-
driiou'la, f'I aodeiiiiila. Fut., f*1-
"aiMioulyel, »*Tat»dc»oul\e*l, r*1-
■rt«»df»'ou'1«*'l, eTacHloullr I. il Na-
dvlt^ «'kk-onMl^ su (««•'!«•( >>*«<l*in. K-
tt lui de,
lia'. «ouIllP,
»i tout à coup quelque malheur
nous I ■ ''. '\yson»-nttUê-
en, fji . mutuelle-
ment.
Entre. Prép. de lieu. I)a'ta4«. ho-
da'tHijè ; "el-ttrliy^-da'tatjè ; •tan-
iiizé ; "sèiÀ'. Il ett dehout entre,
liixia'^tat.H' >l)èyin ; ou 'taiinizé <»h^
\iii, i7 est ilehmtt au tnilieu. Il
tnarche entre deiu, «lén»* da'ta^-è
^'ga'l. Entre le ciel et la terre,
yatcho nihtcho da'tat*.// n*i^a pat
loin entre la prairie et la numta-
ane, ttl«*> kke tri 10 che/litrlio ImnU-
''ta(jè diMiizIia il!»-, ou Ih' ta derJia
illé. // le met entre, hoda'ta^ ni-
younenni. Il est mort entre $et
hras, binttlaMii 'li*-.'aniii/iift. // est
entre la X'ie et la mort, lu-ilyi U'ho
''lt\«an/hi tcho, ttali fkkrhf 'a l>e-
kkort*dyan ille. || Entre toi et moi,
iianilttou. || Lui entr'autres, «I-
dini xan. — N' Jean-Haptiste at
le /»/uA ffrand d*entre /r« hmnwet,
ttiuielttc déii»'- bf'aii anttt- oullt*
défraye Jeaii-liaptiste. Jê$u* vittt
au monde entre deux animaux,
'^tinttc)i>aimddé da'tatif Inxltmli-
ttin Jt'sus. Plaee t i.re
nitus, iiciaxe iiou'i :i1.
'ti, et non p<i», mou- e"l-ttch>^l»-
'ta^ (qui supposerait une ceriaitte
dijttance entre le$ deux). lut pi^ce
de monnaie e*t tomhée entre la
fentes du planeher, tvainlta d^
ENT
448
ENT
di'heiin tell '''^e/.v iiaoeltthet. Il
viendra entre le x^endredi et le di-
niaiiehe, dzinttazin you'ko/in iiao-
j,ia laosîin.
Entrebâiller. lazo yeoda "ade'tin
oiaze, yeoda 'ades'tin. Pas., yeo-
da 'adotan, yedda 'adi'taii. Fut.,
yeoda 'adou'^tan, yeoda 'adous'taii.
laze yeoda "adin'^tin oiaze, entre-
bâille la porte.
Entrebattre (s'). l'~. se hattrk.
Entreblesser (s'). F/lesortai, e'ie-
hiltai. e'ieliou'rtai,, e'^lehehortai.
Pas., e'IesoPta, e'^letssertè, e'^leg)!!-
•^tè. OH e°leozhinè; e'^le£)OuT'tè,
e1eozhou'']''tè ; e^lepeFtè. Fut.,
e'ietssourtè, e'iewourtè, e^'lewoiiH-
*^tè, e°lehoulu)ur'tè. H E'^^letsserkain,
e**lehirkain, e'^lehou'Tkain, e'^lehel-
''kaiii. Pas., e'"let,sserkan, e^let)il-
"■kan. Fat., e^letssouPkain,, e^e-
wourkain. F'/lewou'^^kain saiian,
prenez garde de vous blesser mu-
tuellement. Il E'^letssounlkkezh,
e^eoudilkkezh, e'^leoudouHkkezh,
eHouninlkkezh. Pas., e'^letssou£)el-
kkezh, e'^leoudeoilkkezh. Fut.,
e' letssoulkkezh e'^ledewoulkkezh .
E^ledewou'lkkezli sanan, prenez
garde de vous tirer les uns les au-
tres.
Entre=choquer. Plusieurs choses.
Ttassi e'ie-nalde^l, e'^le-nasde'^l,
e'^le-nanelde'^l, ene-naye*^lde''l, e°le-
nahilde'l, e'^lenaou'^ldei. Pas., e'^le-
na£>eldel, e'^le-iiayi'^ldeL Fut., e'^le
iiawalde*^], e'^le-nawasde'^1. || Deux
ehoses. E'=lelde''l, e'^lesde^, e^leneH-
âe'], e'Ieve^lde^I, elehildeH. Pas.,
e'ieoeldei, e'^leÊ)i'ldel. Fut.,' e°le-
waldi'l, eiewasdi'^l. Eiewounidi'l
sanan, naoe^'tè walli, ne les entre-
choque pas, de peur de les casser.
Entre=choquer (s'). Ttassi e^ena-
ttlet. Ttassi e'iehettlet. Pfl.s., ele-
£)inttlet. Il Se blesser par paroles,
e'^lezilttchyè, pleneoilttchyè, e^e-
nou*^lttchyè, eHehenilttchyè. Fut.,
e'U'zoïiltichyè, e'Ienewoulttchyè,
e'ieiu'woii'lttchyè, e°lehenoiil-
ttc'hyc'. Il S\'ntrelieurter en mar-
(7//////. E'Itta zettais, dittais, douh-
ttais, nahèdettais. Pas., e*^ltta zen-
ttas, deoittas. Fut., e°lt,ta zouttas,
dewouttas. E'itta dewoiihttas sa-
iiaii, prenez garde de vous heurter.
— Si ce sont deux voitures, deux
navires, etc. E'^ltta de°kezh.
Entre=côtes. A', pi. Fitchan-lion-
tthennen 'n'ozè.
Entrecoupé. Paroles entrecoupées,
dene ya'^tiye da^tapè ''o^tezhi, ou
'^^o''terzh"a. Hetsa" itta, beya^tiye
da^tape ''o''terzh''a oyin,, ses paro-
les étaient entrecoupées de san-
glots.
Entrecouper (s'). Chemins qui s'en-
trecoupent, ''tounlou e'^ldzin'^tezh
'tetta.
Entrecroiser./^ V/rai^néc entrecroise
ses fils, hodadziye be))i°lè e^ldziii-
°tezh 'te°ltti.
Entrecroiser (s'). Mutuellement en
route. E''ldzin°tezh zettais ; pi.
tssedde'l; 'tittais, '^tidde'l. Pas.,
e°ldzin*'tezh zenttas, tsserzhdel ;
''tezhittas, *^tezhiddel.F)/i., e'^ldzin-
■^tezh zouttas, soudde"! ; "^tewou-
ttasi, ''teAvoudde'^l.
Entre=déchirer (s'). E'^lenatssi]-
ttchyou*^!, e'^lenahilttchyou"!, e-
""lenaou^lttchyouT, e^lenahèil -
ttchyou'^l. Pas., e^lenatssilttchyell,
e^lenaoilttchyell. Fut., e°leiia-
tssoultchyou'^1, e°lenaowoul -
ttcliyou'l.E'lenaou''lttchyou^i,in''l-
tteri a'^lewou'^lne '^ka itta ousan,
en vous déchirant ainsi Vun Vau-
tre, voulez-vous donc vous mettre
tout nus ? Il Se décrier mutuelle-
ment. Casuel, e'^letsseddai laa'^le-
tssel"in ; habit., laa'^letssilzhenn ;
.se traiter comme si on voulait se
manger récipioquement. E'^lehid-
da° laa^'lehilya oyin, nous nous
sommes fièrement déchirés.
HNT
_ 44g —
ENT
Kntrcdeiruire (<*). F/lclif<Mli Mtl- !
Il . "1 .' ..: ' un, |ioli>aiii.
.'«II. litMHil'aii.
(Ui. Fat.,
dai,
' - . Iiu«il-
. fur..
m, ho
I . howoul-
(III Miiiiin, jtrmrz fiardr de v*iUê
ftittfilt'tnnrr.
Entrcdcuk. /-<»r. adv. 'l-^-tlchxi*-
iIji tiiin*. Diri 'tcHi tthi </ti>r n«-
/Jii-I illmi. (tlii o'ti\c iiiTxlikkttxii
illou. VI-ttchy^-<^M■tJ^|<* anttf
oyiii, cette eau nV«f ni bien chau-
de, ni hien frtmie, elle e$t entre-
1 '• . 't dire : entre
de» orteilg.
l!ntrc'dé«orcr (s'). Klftvs«<<l.lai,
f lfhi«l»lai, flfoulidai, e'IehfhtHl-
e'l»*ts>«Hl(l« ', e'lfhiil<la*,
•*'^lfli«Ml<la^ Fut., f'^U'-
r'Iewoutidai, elewouh-
ii<l<lai. l)\an ettrliyt^
..u ikkesin ! Voilà que
<le$ bête$ ne stmt dévorée» ici !
Lntrc donner (s'). Vz. ikinnkr.
Hntrcc. h'mn maison. D^hiiuia ho-
kke, (Ml dshinda ixia'ka. || D^une
caverne, "aiitt* liotidayé. || lyun
hois, tssèli ttao^, ou de<ichenn
tta^iè. Il D'un puita, 'toukke ho-
da'^ka. Il °'riii-hoiun''a, veut dire:
Fntrefaites. Sur ce»..., eyet inttin.
Kyft hinttou. Eyet hinttou ninin-
\a. i7 arriva *ur cet entrefaites.
lintrefikt. Ttaniii dziiKiittlisM^kkc
tta>M iiiKjaii hixla'^tai^' e<iittlissi.
l'ctite iiuti séf>art't\ iettu sur un
ioumal.
Lntre frapper (s'), l -. kkm'HRR.
Entr'éj^oriîcr («'>. 'l.^'-.a'^letvMiil/lii,
li^'ale-
. nliW', Ir-
Ide, •ln•«^«*t&s»n^dé. Poj«.,
■'/het. Iv ' * ' Id..,
■ I, 'le, .. h. -t.
MrcMilFwtMj'liiii. 1n«*trhuuliiii.'1p
(.•alfHOuldr'. 'l^i'a'IrMou'lliii wt
iiaii, «««klin ! Se x^^tui égnr^ez duttt
/Hi« ainti. | 1':. kV.STMK.irrji.
Entre heurter (»'). l'r. i»'kxtiik-
t ii*>vi » It.
Entrelacer. 1 r* *»tr. 'TtaiMi r'lrn«««l
diJi, «• li'iieMlixlu r'Ifiiitrlditii,
c'Ii'venildiili. r'iriieicildixli. Pat.,
d./li. . .
d«*ïli. Fut., I' iciiuiiddizii, r It*-
iiouMiixi), c'Icnrwouii'ltiiidi. An-
''laoii f'Ieiiin'Idfzli ille aliottiii, tu
ne /• " tic ftOA encore tretté»,
ent I .
Entrelaces, ces. 'j'nsoi <''lfiici><!
|i ,Sir/*rn/j« ent n lai é»^ iitt<lnu-..<
tHieye<iahzo() ovin ; tnt hien kki
l>uon laiittt' o\iii >hella, rettem-
hlant à un rouleau dWcorce de
hnultiiu.
Entrelardé, ée. Itassi lierr Itenida-
out»ehV«* hokke kokous kka l»ye-
elya l>è "^kattezli lu-niii, ffi«»rn«iii de
viande qu'on a piqut', tt tlaiu le-
quel itn a fourré du lard, m'ant de
/«• cuire.
Entrelarder. TtAssi l>err lienidaou-
ri' u'*' luJcke knkoiis t '• ' ' ,
iHMiidaoïires'f^e, l><
yeiiidaoure*i;e,l>eiiid ^
lH*nidaoureh*y:e, bt: — _ .
l>enidaouderint;wi, yeiiidaoudenii-
*Hft, ou yenidaouderiii;^wi. Fut.,
lHMii«laourou*i:«'. l»-i'i'l i'Mirou**«r«*.
— Heyeflyé. I ■
Pa»., I>eytflyu, ' ' .
beyewalye'l, iH-xt-wanlfT.
EntrC'looer (s*). F-M'a-yni^u-jux.-.
1- I a-v-u(-<l«»nil\^, «•Ta-van-ilfnonh-
l\. /'
SHII , • k
«an-denouhlra, rl'a saii-he<1etil\ a.
Fut., eTa-s«n-doulye1, e'I'a ;
deirouKe'l. e*l*a->jtn-dp«ruuii' '
li.
ENT
450
ENT
Jouez rcciproquemiuent sans rime
tii raison.
Entremêler. Ttassi e'Tta lienlyé,
e Tta neslé, ninlé, e^rta yillé, eTta
nilyé. Pa^s., e'Vta henlya, e°rta nil-
la, ninla, e'T'ta veninla, e'^l'^ta ni-
lya. Fut., e^Tta-hawalye'l, eTia-
hawasleT. Diri orelyon e'Tta hen-
lyé al "in, tout ceci doit être en-
tremêlé.
Entremêlés, ées. ETta henlva. E^l-
^"ta ninttlir. F/Tta shella/ ETta
ziiule'^l, nuircher emmêlés.
Entremettre (s'). Si setta kkazhè
laosan, houninzhenn itta, dene-
tsseddi, ou denetssehdi, dene tsses-
ni, betssennenni, yetssenni, be-
tsseiddi, betssouhni, ^etssehenni.
Pas., betsseoeddi, betssepinni, be-
tsseoinni, yetsseÊ)inni, betssepiddi.
Fut., betssenn Avaddi, betssenn
wasni, betssenn wounni, yetsse-
hwanni, betssewouddi. Settazin
hou"ain, netssehwasni, j'ai le hras
long, je vais me faire ton entre-
metteur.
Entremise. ParV... Denettazin,par
l'influence, Vappui, Vaide de quel-
qii\in.
Entre=nuire (s'). Eletsseltsai^ e^le-
iltsai, e'^leouhtsai, e'^lehehe°ltsai.
Pas., e'^letsse^ltsa, e'^lezhitsa, e°le-
zhouhtsa, e^ehehe^ltsa. Fut., e'ie-
tssoultsai, e'^lewoultsai, e*^lewou^-
tsai, e*^lehoultsai. Edlaoe oan e^e-
ouhtsai kkenaouhde itta? Pour-
quoi cherchez-vous à l'ous nuire les
uns aux autres ?
Entre=percer (s'). E^letssehgwot,
e'^lezhigwot, e'^lezhouhgwot, ele-
heehgwot. Pas., e'^lehoueh^ge, e^le-
ouwi*^(>;e, eneouh''ge, e'^lehoue^ge.
Fut., eletssou^ge, e'^lewou'^ge, e^e-
wouh°ge, e'^lehehou^ge. E'^leAvouh-
■^ge sanan.
Entrepont. Tssi tcho'' dedchenn ''tell
da tagh.
Entreposer. You kon-en ye-da-you-
ilyé, déposer des marchandises
dans un entrepôt ;ye-da-you-nes\é,
ninlé. Pas., ye-da-you-ilya, ye-da-
you-nilla. Fut., ye-da-you-oulye'^1,
ye-da-you-wasle^l, wounle^l.
Entrepôt. You kon-en ; dépôt pour
in(treJiandise'S.
Entrepousser (s'). E'ittchyazin
e^lezelni, e'^^lenilni, e^enou'^lni, e°le-
hèin^ni. Pas., e^^lttchyazin e^'lezel-
nik, e'^lenilnik, e'^lenou'^lnik,, eie-
hein^lnik. Fut., e'^lttchyazin e°le-
zoulnik, e^ledewoulnik, e'^lede-
wou'^lnik,^ e'iehèdoulnik. Edlaoe
''ka e*'lttchyazin e'^lenou^ni itta?
Pourquoi vous entrepoussez-vous
ainsi ?
Entreprendre, 'l'tassi okkeyiddi, o-
kkeessai, okkein^ai, okkeiÊ)É)ai, o-
kkeittais, okkeidde'^l. Pas., ttassi
okkeyiddik, okkeiya, okkeinya, o-
kkeinya, okkepittas, okke£)Ouh"as,
okepiddel, okket)Ouhdel. Fut., o-
kkeyouddi, okkeoussa, okkeoun-
ya, okkeouya, okkewouttas, okke-
Avoudde'^l. — Ekou kkani La nè-
zhè okkeiya, je viens d^sntrepren-
dre une grande œuvre. \\ Honin-
°lin, houm'^ltsin, hounin°ltsin,you-
nin'^ltsin, houniltsin, hounou^ltsin,
hèyounin^ltsin, (n^a que ce passé) ;
yé houni^'ltsin, jV/i commencé une
maison.
Entreprise. Tta ttassi okkeyiddi.
Tta ttassi honin'^lin, le fait d^en-
treprendrc .
Entre=quereller (s'). E^ltssenn ya-
'^ti, e^ltssenn yairti, yaou'Tti, ya-
he'^Pti, e'^lna e^ltssenn dayalie^'Pti.
Pas., e'^ltssenn yaoe'^ti, e'^ltssenn
yaoirti, yaçouTti, yaheoeTti, e^-
na e*'ltssenn dayaoeTti. Fut., e*'l-
tssenn yawa'^ti, yaowouPti, ya-
owouTti, yahehou^lti, Edlaoe pan
adouhni itta, e*^ltssenn yaoul°ti?
Qu\ivez-vous à vous disputer?
Entrer. Yedayindi, yedanessai, ye-
danin£)ai, 3edanoai, yedanittas,ye-
ENT
451 -
ENT
danuuh'tth, \tMliin'A8, )r<iituii<lr'1,
\t^titiiul(ic'l, WMlNiioulidc'l, xtMinii-
lif'l. /'(i<., yi*<la\iiulik, unlmiiNM,
ye<lanin>a, yMlaninyM, \r>(laiiittMN,
wtiaiiiuili 'iiN, ytMi{ili(*iiiii''u>, \«-<la
/iiuirl., xtiiaiiiiicifl. Fut., M<4ltiii
yiHHilil, Mnitt^iKtlKNil, \ tHluH(>l|ll\ a,
\tHiawaya, WMia^.'Wuutttih, uila
l'vouh 'aB,ye<la(>wa 'aM,ye<lat KMiud-
«lel, yeda(i»oii<iiif'l, \(Mitt<^i«(iu)i-
de'l, ye(ia(>«a(l<l(''l. Ni l'fut
chez foi. VtMitiyiiuli, yt'<laiiMlttt,\e-
«ianin<lai, yeilundai, ye(iunittuh,yf-
(Unidile*'!. /*a*., ye<layindik, ye<la-
lu'stya, ytMlanindvA, >tMlaiulya,ye-
«ianittas, NtNlaniddel. Fut., yf«laii-
yuudfli, yi'daiit'wastxa, \e<laM-
(.•woundya, u*<iaii(.>wa(lya, yf<la-
(«wouttaj», ye<la4*« ouddel . || Sida-
yiiidi, nidanessai. Pas., iiidayin-
dik, nidaniya. Fui., iiidavuiiddi,
iiida(.'Hji.ssM. — Si c\'st chez sin,
uidayindi, nidaiiMlai. Pas., nida-
yindik, nidanestya. Ftif., nida-
yuuddi, nidanfiwa>itya. Ne^an ye-
da4>wassa ille si, je tw veux pai
mettre les pieils cliez toi. || En se
baissant. Ttassi yezilyins,heye<les-
yins, I)eye<linlyin6, yeyedelyins.
P(U., cotnme le prés., jnais en éle-
vant la voix Aur yins. Fut., ttassi
\tviuil\ins, beytHlousyins, lH'ye<le-
Huuiilyins. — Ihid., yedatsilyiiis.
YedaneMÏns, yadaninlyiiis, yetla-
nelyins. Pas., comme le prêt., en
élevant la vois sur yins. Fut., ye-
datsuulyins, yedaiiousyins, ve^la-
newoufilyiiis. |i Dans un trou, une
caverne^ tur les mains. Hoye tssel-
'iZe, hoyes'^e, hoyenel'^e, hoyel-
'i:e, hoyeil'tî*?. hoyt*t)u Kt^ç, hovf-
hel'tfe. Pas., hoye tsselV^. Iioye
l'^N L'f, hoye É>inlVe, hoye i>eV^e,
hoye É»irge, hoye çouTfie, hoye
he{*rt{é. Fut., hoye tssoui'ge,
was'ge, wounri;e, «alue. — Si
c*est un animal : ovi-lirni ; ;»/i<-
tUurs animaux . o\el mis. Ptu.,
oytn^rViiv ; uyecMrUtk. Fut., oye-
((«al^lff .u)f!^j»aJ'aii».llu>e ii.i .
huye liai ''ai». Pas., hu\e iitt<-< !
ou iiairr^e ; iiai^-l'a», iiai
Fut., h«i\f iia<.<wnr;^r, .
Il F.n e»pnt. iMntia^e ,
Vfdadeiilxiii, yc<iadfiie»i»ht, ye<la-
dfiiiiiidii, MMittdvii^ii. Pas., \v*itk-
denltliet, yf<la'ietii]diet,>e«laiJenin-
iliet, \. '..t. Fut.. .1.
liii, yi- .1. \f<la< • .(,
yedadoul/iii. Ne(,«aii ye^ladeiuuirt
«alli kwalaiittè, j'entrerai dans ta
loge en etprit. --- Ibid., en langa-
gf ordinaiif. Dt'HUf m koii
'ta iialiedzlii. Pa.<>., .-t. —
.N'e(>aii hiiini kun 'ta iiaziieziiet ol-
laii, mon esprit a été, ou va sou-
vent te voir, te faire visite. || Oi-
seaux. Yetlaiitta', un oi»tau ; \e-
dande'l, plusieurs. Pas., ye<Luiin-
tta' ; yedaiiiiidel. Fut., \e<laiii.>«a-
tta" ; ye<lani>uadde'^l. || Entrer
(froid).\ei\ai\\n\VV.tiïi\\(hab^.) ;
ye<iaiiiii Ikkazli (casuel). Ve<la-
liiirikkai/li ovin, le froid entre
continuellement. — (Objets) :
hoyettlir; hoye(.iinttlir. Vedanin-
ttlir. — (Poissons) : hoyellè.fu».,
hoye i,>inlè. Fut., lio\e uallè.
(Seri>cnts) : hoye<l(l(>u/h. Pas..
hoyet*eddouzii. Fut., hoye f>»'ad-
duuzh. Il Faire entrer quelqu'un
en le portant, ou m le tirant par
le bras. Nidanl'ti, iiinda' n-
daninTti, iiiiulaycl ti, i i,
nindanouTti, niiidaV\e'l ti. Pat.,
nidani'tin, nindani rtin. /'iif.,nin-
davalVI, nindanuu^ // y a
encore: ye<lanrti, y«*<i,iii.'- ti ^ni^-
me sens, même cimjugaisnu I . \n.
kki'dttinen 'ke I.oth t
niii'l tin, les deux anges ; /-
trer Loth dans la mai*<m, en le ti-
rant par le bras. U Entrer pour un
moment. Viinùn iia%(xldi, im««Mi,
nane<)^, n '
«lel. Pas..
ENT
452 —
ENT
zlîittas, nazhiddel. Fut., nayoud-
di, iiaowassa, naowouttas, na-
pwoudde'l. — (Si c'est chez soi) :
yinsin nayeddi, nansdai, naneddai,
nandai, nan-ittais, nan-iddeT. Pas. ,
nayehdik, nanzhestya, nazhittas,
nazliiddel. Fut., nayouddi, nan-
Ê)wastya, nan£)wouttas, na^iwoud-
de"^I. I^an kolou yinsin naneppa,
vite, va voir dons la maison. \\
Avec peine, oantselou yedayeddi,
ou yedayindi.
Entre=regarder (s'). Na'^letssettin,
na'^littin, na'louhttin, na°lehehe-
ttin. Pas., na'^letssettin, na^lepi-
pittin, na'^lepouhttin, na'^leepettin.
Fut., na^letssouttin, iia'^lewouttin,
na'lewouhttin, na'^lehehouttin, —
Enkkahone'^ta, e'^lkkaniFtaje^kka-
nou^rta, e"'lkkahenerta. Pas., e"!-
kkaonepe'^ta, e'^lkkanepiPta, e^'lkka-
ne£)ou'^rta, e'^lkkaheneperta. Fut.,
eikkaonou'^ta. e^lkkanewourtaje"!-
kkanewouTta, e°lkkahenourta.
E'^lkkanou'^rta, ttassi woultsi ye-
noushenn ille ahottin, occupés h
vous regarder, vous ne pensez donc
b rien faire ?
Entre=S0l. N. c. Yinsin tta ekkeya-
oè.
Entre=suivre (s'). E^lkkeniye yed-
diT, (s'il n'y a que deux person-
nes) ; e*^lkkeniye seddeT, (sHl y en
a plusieurs) ; e*^lkkeniye pittaSjpid-
de*^l ; Ê)ouh"as, pouhde"! ; É>e"as,
^jadde*^!. Pas., e°lkkeniyé tssourzh-
"as, tssouzhdel ; houzhittas, hou-
zhiddel ; houzhouh"as, houzhouh-
del ; hourzh"as, hourzhdel. Fut.,
e^kkeniye tssou"as, Issoudde'^l ;
"^tewouttas, ''tewoudde"! ; "^tewouh-
"as, "tewouhdeT.Edzaho nou'^edel-
tssi itta e'^lkkeniye '^tewoudde"] ,
comme il fait froid, que nous avons
vent debout, marchons à la suite
les uns des autres.
Entretenir. Faire vivre, avoir soin.
Ede°loelna, ede°loesna, ede''lÊ)inlna,
ede^l^elna, ede"leilna,ede°l 4)Ou°lna,
edcH lioyeoelna. Pas., ede*'l ^lelna,
£)i'lna. Fut.,ede'^\ fOulnai, c><>Ujsnai,
ede*^! poun^lnai, ede^^l yepoulnai,
edeH heowoulnai, ede*^! he£)Wou"l-
nai, ede^^l hèyeooulnai. Sha ede'l
nepi'^lnu kwalantt.e, je Vai entre-
tenu, ccrfc-s, assez longtemps.
Entretenir (s') avec. Dene VI hod-
di, conter les nouvelles, hosni,
hounlni, holni, howilni, hou'^lni,
hèholni. Pas., déné "^e^^l '^oj.iweddi,
"opwesni, ''oowin°lni,''o^welni.Ft/i. ,
be*^! houddi, housni, howoun'^lni.ll
Déné VI ya^ti, yafi°t\,causer. Pas.,
déné VI ya^in^^ti, yapiTti. Fwt.,
déné "e'^l yahwa'^ti, yawas'^ti. Sha
oiaze be"^! yapiTtihin, je me suis
entretenu un bon moment avec lui.
Entretien. Déné ede"! oelnai, soin
qu'on prend de quelqu'un. \\ W\-
e°l solni, entretien insignifiant. \\
E'^le'^l hoddi, entretien sérieux. \\
E^le"! ya^ti, conversation.
Entre=tuer (s'). Eikketsselpai^ e'I-
kkeil^jai*"!, e'^lkkeou*'l£)ai'^l, e^'lkkeel-
nai'^l. Pas., e'^lkketsselpel, e'^lkkeil-
Qe\, e''lkkeou''l£)el, e'^lkkeelpel.Fwt.,
e^lkketssoulpa'^l, e'^lkkewouloa*^l,e'"l-
kkewou^loa'^l, e'ikkeoulpa^l. || Vz.
s 'eNTR 'ÉGORGER.
Entre=visiter (s'). ETan-kon-'^ta-
nayeddi, e*'Fan-kon-°ta-nahittais,
nahiddiT ; naouhttais, naouhdi'^l ;
nanttais, nandi'^l. Pas., e'^l°an-kon-
''ta-nayehdik, eTan-kon-^ta-nazhi-
ttas,, nazhiddel ; naouhttas, na-
ouhdel ; nanzhè'^as, nazheddel.
Fut., e'^Fan-kon-'^ta-nayouddi ; na-
wouttas, nawoudde'^l ; nawouh"as,
nawouhde"! ; nahou''as, naowad-
de'^l . ETan - kon - "^ta - naouhttais
oyin kkenaouhdé, edlantte itta ?
Qu'avez-vous donc à passer ainsh
tout votre temps à vous faire vi-
site ?
Entrevoir. Voir imparf alternent.
Pantselou ttassi honettin, hones-
ENT
— 453 -
ENV
'm, liuiiinM'iii, luiiie'l''iii, lioiiil-
*in, hoiiouTiii, h«*ycnr1'in. /*a«.,
fAiitM-loii, uft-ottin, lU'tx's'in, iii^
turl'iM, wMii*. ml 'in, iit'til'in, m*- |
44.url'iii, lir\tMifj.iiri''ii». Fut.,
•.•nntM'Iou lu'wnttiii, iu*«ii»"iii, ne- ,
wounl'in, yw>«*w«1'int newoul-
'in, iM'wou'I'in, hcyoncwan'in. H
.Vi* l'oir qu'un vunnctit. 'V\tts»i h^-
'>;i-/.-tsMltla, /lifNtIn, /liin'ltln,
xJif Itia, xiuvilHti, /iion Itlii. Soti
l>^-'g[es-lileKtla t»yin, /"*• n*ai fait
(juc ï*entrn'oir.{Hiot, l\rii ; tsKil,
l'actitni lie fiscr, il'arrctfr, tla,
nuirtiuf rapidité). || Voira trax^ert
tlUflquc cho$e. 'l'tastii noii/jn (.>e-
ttin, t*s*in, pin ''in. i*ri«., (.«ttiii,
t«'s'in, (covnnr le prés. Fut., wa-
ttin, w(is"in. Inttaiitc'lia<v nouzin
<.'es''in ovin dennix, jt' n'ai fait
qu\'tttrr^'inr /'ori^ufl/ à trai'crs le
feuillage.
l-.ntrevue. Ktta'an nanptssettin.
I ntr'obli>îer (s'). Na kar'U'tssera,
lia kac lil a, na'^kae''lou'^l"a, na'ka-
rU'Ia. Pas., le pré.^. avec nin.
Fut., na^kao'IetssouPa, na^kae'le-
woiiPa, na'^kae'lewou'^r'a, na°ka-
i''^l»*lu>iil"a. Na"'kae'"lil"a de zan,
nou^a kka/hè laosaii, en nous ohli-
geant tnutuelletneut , mnt.% tutus fe-
rons une vie sortable.
Hntr*ouîr. Laoïuieddilii zittha% m-
tciiilre imparfaitement. Lai>uiie<l-
<lihi edesttlia', ie n\ii fait qu'eii-
tmutr.
l:ntr*ou\rir. Fne iH>rte, vr. knihk-
iiâii.i.KR. Il l'n lix're. Edittlis iaze
e'Ifnflyé oiuze : eHenesié, e'Ienin-
lé, e'^lfvenelh'. Pas., f'^lt-nelya, t-'le-
ne(,.illa.f'fif., t'ieut>ulyf''l, e'It'nous-
le*^!. Il Vn fruit. Djie iaze e'Ikke-
nittai, e'lkkenes''«i. Pas., e'Ikke-
nittan, enkkfni''au. Fut., eHkke-
noutta'l. . ' 'al. — Plu-
sieurs: e*l eMkkene«J<^.
/»««.. .Ikkfiiilya. e'Ikkpnilla.Fwr,
f IkkiMiouIve'l, e'ikkenousle'l.
Lutrou\rir (»'|. /.u terre, niiiol-
*Ui'l ; ou bien nili r'ittrhyuin uu-
<l««Tti. M Les nuées, kkoxh rl-
ttihyaxin oiKlf'l'ti. | l,r feu, les
flammes, 'Votiti f*\" ■ Uaiii.
Il (îlace, 'tenu f r u hou-
«IfTti. N Rois, etc., i*êntr*im-
vrant, se fendant en séchant, heT-
"ta'ltta fltlchya (liMiiii(;niiM.
Hntr'uu\crt. Ilitltul. I /m
«•u«i<' I ti.Hoyr li«»<i«-t<|^' , fif.
lin turc, 'l'ta e'itta lii'tan walli iMe-
'iai>i' lM'ni(>u<lfttayii, entailles fai-
tes ftnur enter deuj pièces de lutis.
linumêrer. Oul'ta', otis'ta'. ounl-
tii , youlta*, iiuiiTta', hou'l'ta".
Pas., houwerta*. houmiTta*, hou-
nin'I'ta', youwin'rta*. Fut., hou-
walta', h«>uwa'i'ta'^. Orelyon liou-
wjri I ta' oula .'.l«-fu tout étiuniéréY
Hnvahir. iiccuper par la force un
pays voisin. Kladuiini nehneii 'e-
tssedde'l, etssinnazh^ nihenoultie
lu'ttin, Vhiddi I, Vliouluiri, >li«J-
di'l. Pas., 'et«iMr/li«lel, Vzliiddel,
'e/oiilidel. fzlif<ldel. Fut., 'e~
t85oudde'l, ""ewoudde'L, 'ewouh-
<ie'l, ""elioudde"!. Nouhnelinen V
ziiouhdel tta ali(»ttin, vous avez
dtmc envahi notre pnti* f || Ela-
douni nehnen kke/iii tsstsldel, mi
kketssinde'l, ti.ldeM. 'touhtlel,
'twlden. Pas., kkenizindel, ninid-
d(*l, iiinouhrlel, ninindel. Fut.,
kkéziu tss«ui<ldf'l tcuoini.l»-'!, 'te-
woiiliile'l, "toudflf I. K ladouni
nelinen kketssinde'l. kkiddt'1,
kkoululel, kkin<K'1. Pas., kkt-zin-
dp|, kkeiddel, kkeoiihdel. kkindfl.
Fut., kket«*s*>ii I,
kkewmiiidrT. i- ^ 'c'-
pandre, en pariant de viauiaises
herbes. Ttlo* Klini honnare urt'lyon
f'I'kt-nt'Ichié. Pas., el'kenitinl-
chian. Fut., eTkeiicHinchié. Ttlo*
slini niMihnarè orclyon «'Ml.cni-
oin'lchian, les mauiaises herbes
f»nt tout envahi autmir de nous.
ENV
454 —
ENV
Envahisseur, rs. Tta eHadouni
nehiien kkiiuleli. 'l'ta o'iadouni
iielinen Vzheddeli.
Enveloppe. N. c.Ttassi zhezli.Bezh-
sliezli, enveloppe de traîne. Edi-
ttlis zhezh, enveloppe de lettre. \\
Enveloppe c/cs intestins, etclian-
you .
Envelopper. Benaoudenelni, be-
naoudenesiii. Pas., benaoudene-
fiebiik, benaoudenepi^lnik. Ft/f.,
benaoudenousni. Diri benaoude-
nin°bii, enveloppe eeei. \\ Vz. en-
tortiller.
Enveloppé, ée. Renaoudenet'ehiik-
Envenimer. Nadiddé sHni ttassi
"ehiddouzh \aa\"m,infceter comme
d'un venin. Ttassi you deyo£)e
tssin"anen dene °kapè etssin"an
ee'^ldye''l, quelque morceatt de
laine enflammant, eiwenimant une
plaie.
Envenimer (s'). Dene °ka£)è etssin-
"an, ou kke"anen pe^dye^l, une
plaie qui s^envenime. || Envenimer
une dispute, nedyan e'itssenn ya-
■^ti hettioun, etta'^an e°ladouni "^tai,
kke"anen ahodounni, yeninzhenin
pan, déné e'^ltssenn hedel"ae, pen-
dant une dispute, survient un tiers
qui, pour rendre eette dispute plus
violente, excite les deux querel-
leurs Vun contre Vautre.
Enverguer. Tssi nibale tchennen
tcho tssi nibale tcho e'^letchezh,
e°lestchezh, e'^lein^ltchezb, e'^leye"!-
tchezh, e'^^leiltchezh, e^leou^ltchezb.
Pas., e'^leetchezh, e'^lezhiitcbezh,
e^lezhin'^ltchezh, e''leye''ltchezh .
Fut., e'^leoutchezh, e'^leoustchezh,
e°lewoun''ltchezh, e^eyou^tcbezb.
Envergure. Tssi nibale tchennen
nandzedi tta aoin'^lnezh, longueur
des vergues.
Envers. N. c. L^envers d'une étoffe.
Ettlonnen ttatssin bedittlissé houl-
le, côté le moins lustré d'une
étoffe. Il A l'envers, (Vêtement) ;
liahit tourné à l'envers, you "an-
dedziieini. You nahdouzh (mettre
un Jiiibit à l'envers). Tta illé
tssin na "i pesya ikké ! J'ai mis
mon cnpot h l'envers, t'inlya, gel-
ya. "ï "andedzJienn, capot à l'en-
vers. — (Tête) : déné-dshi na-
derzh{>ezli, tête chavirée. Déné-
dshi nadehttan, tête tournée. Se-
dshi nadin"an, /(/ m'as mis la tête
h l'envers. \\ Prép. Deneoan. Pan.
'^rssenn. Sepan sanyeninzhenn ille,
il n'est pus charitable envers moi.
Setssenn ounedyan ille, il n'est pas
doux envers moi.
Envi. A l'envi. Loc. adv. E°lna si
ho"anze walle houninzhenin, à qui
mieux mieux. Ils travaillent « l'en-
vi, e°lna si ho"anze walle hounin-
zhenin VI, ou hèyeninzhenin VI
e^^alahepenna. E°lna si hoye "^awas-
sa houninzhenin °e°l °tinbanyed-
di°li, courir à l'envi.
Envie. A^ c. Vif désir d'une chose,
edaniounni. || Jalousie, ttchyo°
(TAvenniy. || Avoir envie de. Vz.
AVOIR.
Envier. Désirer. Edaniounni, eda-
niousni, edaniounlni, edanioulni,
edaniouzhilni, edaniouzhou^ni, e-
danihoulni. Pas., edaniourzhni,
edaniouzhesni, edaniouzhinlni, e-
daniou^lni, edaniouzhilni nin. Fut.,
edaniouwanni, edaniouwasni, eda-
niouwounlni. Ye'^e ogan edaniou-
zhou^lni oulle si, cela ne mérite pas
votre enine. \\ Désirer ardemment.
Ttassi ho£)an nayenihoFti, nayenis-
°ti, nayeninTti, nayeniT'ti, naye-
niÉ)il°ti, nayenouT'ti, Pas., naye-
nihorti, nayeniouzhes°ti, nayeni-
zhes^ti, nayenizhin'^Fti, nayeni-
zheTti, Fut., nayenihouPti, naye-
nihous'^ti, (nayenihowounTti,, na-
yenihou^Pti. Onttlazhè be^an na-
yeniouzhes'^ti nin kolou, shoun
oyin, je l'ai ardemment désiré,
mais en vain. || Jalouser. Ttchyo"
ENV
45j -
HNV
i<«t>tliii. ttohyu* (in-pftiii, tlrliyo*
.,w lit lui, ttcli)o' i..i»i»^iii. tftiiwi'
fWlIni. I*a$., HfllU»' iv»r<ii||,
ttciivo' «ltc»ni, tchyu* xliin lui,
ttrliui' /Ju''lni,tlt*hyc»* xhilni.f'iif .,
tti-hyu' (,'(Hi<l(ii, ttt'hyo' (.'WnMii.
tti'hxo" (.'«OUM lui, ttt-||>4» fWa I
ni, ttchyii' (,>wouliii. ()(.iiiii lioiilli-
koli ttt'hyo' e**'»*''*' ('<* iiliottin,
tu et donc jahms nnt* rime ni rai-
fon Y II Voir de mnuxuii» œU, avttir
unf tifnt tttntrr. Di'iu* (iuioii«l<li,
«lzH(Uis<li, <i/aouii(ii, (i/ayoiiii(ii,
()niou«iiu(i(ii. il7JU»iiH(>uli(ii. (Sor-
te de passé) : «l/atuilidi, (lzaf>/.lu*s-
lii, (ix»(>/iiiii<li, cl/ju>iili(li, <i7Jtlio-
£)iiil<ii. - l)/.tis()un(ii alu»ttin, tu
m'en veux donc Y
Entier (s'). NVn itmloir réciprtnjuc-
inmt. l)/ji''letssou(i(ii, (i7a''l(Ui(i(li,
<lz<riuulicli, (i/ju'''l('lioii(i(li. Pas.,
(i/jiTftvsouli<li,<l/a'^lini/lii<i<ii,<lza'l-
uu/.lu>iJuiiv <i/aifMt'li<nili<li. Ye"e
(Izanoutuli oulle si, c*rst «arw rai-
son <juc XHtus x'ous en voulez
ainsi.
Envieux, euse. Kdaiiioulni (iénen.
TtiliNt» MWf'liii (iéiifii.
I:n\iron..l</v. Otssenn zun ni'Itoue.
Kkattoliyine walliliiii. Kkuaiittè
\ai '^takoT lessan. Kkwaiirlttè 'tai
'taki/i lessaii. Kkwaiielttc tsaiiiha
'"takti I léssan, i7 // a envinnt cette
sttnnne. \\ Environs. A*, pi. Hon-
iiarè. St'kon-eii liuiiiiarè, les enx'i-
ron$ de via maison. || .iux enx'i-
rims. Oiinarî' ; lionnarî*. Aux en-
l'intns de la maison, yé liuniiarè.
hn\ iroiincr. l c. kmoi hkm, (F.rnkr.
l:n\isager. Dviw eltlhi nettin, n--
Harder quelqu'un en face, ncs'in,
liiirPiii, 116*^1 'in, iiil*in, nouT'in,
heytMif'l''in. Pas., iie(.x'ttin, i»e-
0*"«'iii, no(.iiii'^i''ii). Fut., iifwattin,
lu'HaN'in, nt'«oun'^l''iii.
En\isaf{er (s'), mtthi eHesel^in,
••'ltMiil"in, e'IiMiouTin, elelu-iiol-
"iii./*aji., e'lf/A'(.<el*in, eneiif(..il''in.
Fut., f*'lt*juiul*iii« #1enriiruul'in.
I ••'
/' •'«
BtY
Envoler (s*). .1 une petite diitanct.
l''/(iiiittM', un seul oiseau; imIciuii-
th'T, «. Pas., tMlintln" ;
«kIimiii 'nx'<tler tout lie Ihui^
liait ta' : riaidfk'l. Pat., liait ta*,
iiai(i<icl.||Kuu. Tdu >aillt^^i, l'eau
sotdrx'ée ftar le x'ent. "Vou yalditli,
/"«•<ii4 ^'enx'ole en ttturhillim*. 1|
/'oi<.«.iiVr«- soulex'ée par le vent, iiih
ullt*/i* yatfiM.
Envoyé, éc. Uoi'a. Nal'a, ou iia-
(.<*'! "a. Ilefai déiieii, un env<tyé.
Naj'ai «h'nen, mm envoyé extraor-
dinaire, envoyé au loin.
Envoyer, l'r. i>Éi*funKH. Il .lu l(*in,
pitur un service important : nal'a,
iias''a, iiaiien'^a, iiayeT^a, nahil-
"a, naoun'a. Pas., tia(icl''a, iiii{.<i'1-
"a, iia<..iirl''a, iia\'e< in'l'a. Fut.,
na*"touI''a, ria'^tous''a, iia'tewoiiii'l-
"a, naye''tou'^l''a, iia'tewoul'a.
K<ila(>in iia't«*woul 'ao ? Si nasouM-
"a, qui enx'emms-ntnis Y envoyez-
moi. Il Fnvttyer chercher. Bin-
"ka^r'a, hin'kaefs''a, hiirkaiiiTa,
yinlcayeT'a, l)iii'"kaira./*a»., bin-
•^kac^ra, hiii'kat-i l'a. Fut., biii-
'"kaouI''a, hin'ka«)U'i''a. Hiii'kanes-
"a walli, je x'ais t'envoyer le cher-
cher.WQuelque chose à quelqu'un.
Ttaxti (ifiie l)a niounetldi, tiehha
iiiouiiiiiesni, iiioiiiiiiiinni, niyou-
iit'iiiii, niouiiiiiiddi, niouniiiuuhni,
nilK'\uuiieiini. Pas., tieliha iiiou-
lUMidi, iiioiiiiiiiiiiiii. Fut., lM*l>lia
iiiuunuuddin, iiiuiiiiousml. Ttassi
iiehba niouiiiiiiiini nin, je t'arvai*
enx'ityé quelque cho$e. - Plusieurs
chttses. Ttavsi dene lui nil>é. ni-
lu-slt*. Pas., iiilya, iiiiiilla. Fut.,
ni»al>f1, Mi»a>ilf-1. 'rta.*si lan
neblNi ninilla iiitcho. c*eêt pttur-
tant X'rai que ;> t*ai enx'oyé hi^n
des chines. — (Si c'est quelque
EPA
— 456 —
EPA
iJiose qui se mange). Déné ba nil-
toho, ninestcho, ninin'ltcho, niye-
niii'ltc-lio. Pds., hehha iiilti'lio, ni-
iii'ltclu). Fut., iiioultclio, nious-
tcho, iiiwoun'ltfho. 'l'tassi sobba
ninin'ltcho ille ikkela ! Et tu ne
m'as rien cni'oyé à manger !\\Des
he^'^t'uiux. "l'iiittchyanaddé ttassi
hotssenu liiii''te(lyou al "in, liiii^tes-
chou, hin'tinyou, yin'teyou, liiii-
"tidyou. Pas., hin'^tehdyou, hiii-
'tiyou, hin^'tinyou, yin*^terzhyou,
hin'"tezhidyou. Fut., hin'^toudyou,
hin'^touschou, hin'^tewounyou, yin-
"touyou. — '^Tinttch} anaddé '^laii
yoywin betssenn hin^telid^you asla,
j'ai envoyé heauenup (ranimaux à
un tel. \\ Le sommeil, he"} dene-
kkei/lu adenel"in. Be'^1 nekkehou-
zhi anouslè, je vais t\'nvoyer le
sonnneil.
Epais, aisse. Qui a de Vépaisseur,
ttassi de'^tann. Dedchenn "kale de-
''tann, planehe épaisse. \\ Dense,
deddo". Bouillie épaisse, shetcha-
zin deddo". Brouillard épais, na-
tchè-heddouzh. H Lent à compren-
dre. Deninni dazh ayin'^lshenn lan-
ttou, saneddi ille, esprit lourd et
impuissant.
Epaisseur. Ttassi tta a^te^'iiiTtann.
Épaissi, e. De^tann hedyai. Deddo'
liedyai.
Epaissir. Y. tr., rendre épais, ttas-
si de'^tann al "in. Deddo'' al"in,
rendre dense. Diri kke"ane>: de-
"tann aAvounlè, épaissis ceci. \\ V.
intr.De^tann henen^lè, en voie d'é-
paissir. Pas., de^tann hedya, est
devenu épais. \\ Deddo'" henen^'lè,
en voie de devenir épais, dense.
Pas., deddo" hedya. Shetchazin
deddo*" hedya, la houillie est de-
venue épaisse.
Épancher. Sa joie. Tta hotta he-
honenlin dénézha ""ahodeheltthi,
ce qui fait qu'on est heureux
s'exhale par la houche. Henenlin
itta bezha "aodeheltthi ahottin, il
paraît qu'il é])aneJu' sa joie. \\ Sa
bile. lîohoulttchyo(.)è déné kkéyin-
nai. faire retomber sa colère sur
tptehpi'un. Neoiilttchyooe sokké-
zin "tinné ille kolou, n'épanche
donc pas ta bile sur moi.
Épanouir (s'). Sa diyé tta inbaa e'I-
kkedanin"ez, par la chaleur du so-
leil s'épanouissent les fleurs.\\fAre
joyeux. Tssindshish, hesdshisH,
hindshish, hindshish. Pas., tssiii-
dsesh, Ê)esdshesh, ()indshesh. Fut.,
tssoudshish, hoiisdshish.
Épanoui. Joyeux, henenlin kkessin
borettin. || Fleurs, nèyo^ ; nèyohi.
Tsezz dedlinen heshellioun, bellan-
^e inbaa onttlazhe nezon neyohi
hedya, au bout de la verge sèche,
devenue veHe, parut une merveil-
leuse fleur épanouie.
Épargner. Traiter avec ménage-
ment. Déné-kké-sodedli, bekkes-
desdli, bekkesdindli, et quelque-
fois : bekkesdounindlirè, yekkes-
dedli. Pas., bekke-so-deyedli, be-
kkesdepesdli, bekkesde^jindli.Fj/f . ,
bekke-so-doudli, bekkes dousdli,,
bekkesdewoundli, ou bekkesde-
Avoundlirè, yekkesdoudli. Bekkes-
dewoundli sanan, n'use pas de
vains ménagements avec lui. \\
Être économe, dépenser avec éco-
nomie. Vz. ÉCONOMISER. H Nc pas
châtier, ooayoulniye, opayouzhes-
niyè, 0£)ayouzhin''lniy6, opayou^lni-
yé, o^jayouzhilniyé, o^ayouzhou°l-
niyé, opaheyou°lniye. Pas., /e prés,
avec nin. Fut., ooayouwalniyé,
ooayouwasniyé, OÉ)ayouwoun-lniye,
ooayouwa^lniyé, OÉ)ayouwoulniyé,
ooayou\vou''lniyé,o£)aheyouAvalniyé,
oyadaheyouwalniyé. Ekwaneltte
déné danezon eyet naddé de, Xyé-
hode£)inlai o£)ayouzhesniyé walli,
.s'i7 s'y trouve tant d'hommes jus-
tes, j'épargnerai la ville.
Éparpiller. Ttassi e'^rkelyé, e^rkes-
ÉPA
-457 -
ÉPI
1^, «»Tkf««»llts r*l\f\«'ll«-. f'I'kr-
il ou Ir. I'
ri h ut . , « 1
'krw»Klc't. Il Airtkkr iiilyf, mur»-
1^, niiiinU*. nixillt*. l'a»., iiilvN, ni-
iiilln. /'*m/.. iii»ai\f''l, iiiii-ii)»li«'l. Il
TtlilkM »• I *
kV<liitlr, I
<l«*lya, fl'kiMlilln. /■'«(., f'1'kr>«U»u-
Ivf'l, f'IliMJouiilf'^l. Tta-ihi fin-l\(ni
rlItMliiilM uiiottiit, fil (i« titmc timt
éj' I utntir «/c un, lla>-«i
»Nîi \r, «Hi(*-liMII-ni<irN
yé, nidinly^, nùlrlyé, tii(lfnil\< ,
nidfnouhly^. Fa»., tMic-ltitii-nixt'ii
lya, nideneityii. Fut., cile-lmii-ni-
/Atulxt'. ni(ii>u\vè, iiidfwtHinlx ^.iii-
(l«»ulv«*'.
liparpillés. 'rta>>i *• I ■ket4'lya, ou
ttassj i>i kt^iflya, au ttassi el'k^
«tadclya. || (iparitUéf en ilésordrc,
ttasM eT'kf!.vltttfh\i'll Imitte oyiii.
Il rtu»i tdTlkkfliou ««lu'Ilii. Plan-
te» fM»ii««ifi( ici là, (ieiiclieiin anl-
kkt' 'adH'kai.
Epars, ses. Ttassi eTke(.<elttcliyfll
lanttt' ; airlkkelidii ^a'Pta zliella.
Epaté. Verre éihité. l)ai.>t> (lt^>tt*/.hi
ton 'teli l>fttlai<' kkehen'té, x'erre
lUmt le pied est ca*»é. \\ Sez épaté,
tsiii Icaile. Hiiit^in de'^kad, i7 a h
UiZ éfHlté.
Epaule. K/li ; t^xht* (au potnesnif ) .
S«*(.'t<'/lie, uum épaule. Diri «le-
(irhenii Vzli 'tous'tan, je vait em-
porter cette pièce de b<ti» sur mon
épaule. |! .lire le hras jusi/u^au
nanli-, e'gaiien. lira$ ilu hras, de
l'épauU au coude, dén-iiulslun-ya-
f*'. Siiitlshiii xa/'è, le firax de uutn
hras. Il f.paule d*un animal, e^an-
la, l'uaiM'ii. Il Uausner let épaules,
VZ. HM SSKR.
Epauler. />. ««« «^r l'épaule d'un
atntital. |i«-i;aiitMi dwletta/ii, dfdeN-
ttaxli, de<linttaxh, dt* \e4 let tazJi.de-
ditta/Ji. Pas., dedentta/Ji, dwleni-
tta/li, d(*iieiiiiitt«i]), devt*<icnin-
lt««ii. Fut., dr4 ItMittacli, lUiliHi».
•irii dt-' h,
l'n fw. I . ki-
llil r<lr«inl'a, <'<lriir>«»)ii, ou edc-
iim'a ; iMlrnin'Uhi. F«|pnin1'a;
t^lrii'liklli, <*«l(-\ iii'l 'a. Fut., Mie-
>, r<li*» « ' ' -il-
ii- *4, tu • _ 'I.
hpaulcr (»'). .SV rompre l'épaule,
d»'*in- (lèxii^ kkeheii't^. >«vt(4-£ji^
kkfiirirt*', je tne suis rompu l'é-
jKluli .
r.paulcllc. Ikii^'ciu* okkeiian«*rkaii.
lipave. S. /. Dfntii. IVrxii taiiie-
f'Ii, éjHTves fliittantes.
Epée. Itèx neiinj'/iii 1>^M dare, cou-
ttiiu U'^ti et pointu.
Eperdu. Fjrt . 1 taH«i hotta deninni
iiadcr/hi^'zti laadya, c»»tnme si on
avait l'esprit chaviré. F/ileletta
iiiniii naderzli<.4>z)i laadya, i7 est
t'jn tilu de luxure.
Éperonner. 1". tr. "^Un tcho' he-
ttezli, frapper un cheval tnrec le
pied, lies'ezh, ne'exli, ye'exli, hi-
ttezli, liuuli"e£li, he\»**e/h. /'a*.,
tiettezh, yi'v/h, i-'ui'vài, yet.in-
"ezli, t*ittezh, toulieïli. Fut.,
Iiwattezli, hwas"*-/}», «'c»ufi*exh,
you^fz}), «outte/li. l£>aii kolou,
"^liii tcho' ne'eili, dépèchons-mnis,
éperonne ton chei'al.
Eperon. lU>tta 1in tcho' hettexlii,
avec </iioi l'on pitpie un che\-al.
Épervier. V. r. Tatse'l. Tat^n
dshè kke dahiiai, l'épenùer habite
en haut, sur /» • ' H pe-
tite expèee. 1 t/e
(fur, ''« i /K'ifiJii).
Épbémère.f/ ' ' '. névropt.)Stu\%
dahi.
Epi. D'orgt . iTio lu tthioiia, la tête
velut de l'orge. - De hlé, 1è»
tthu-i^, tête velue du hlé. De
nuii», djie K^ve iiitthal.ll Intthal,
signifie aussi grappe.
Epiccr. t'. tr. Ttaasi ttrhyaouini al-
'in, donner à quelque ehote un
EPI
- 458 —
EPI
,^oùt ilifjcrcnt. 'l'tchx ;u)uliii a^Ui,
je l'ai ussdisminc.
Epidémie. .V. c. Dadda (i/t-deddou-
zhi. Dadda dzede'^i'izi, maladie
qui va de Jyord et d'aiitn\ se ré-
pand.
Epiderme. .V. c. Dcne fthi 'ka^'è, le
de--<sas de la peau. Setthi 'kiuje,mon
épiderïue. \\ Des fruits, d]\e kke-
^'anen. IBekke"aneii, leur epider-
me. Il Des végétaux, ttouz. Be-
ttcnizo, leur épideruie, leur écorce.
Epier. Blé montant en épi, ttlo" la
tthiopa in'"techié. Pas., in'^techian.
Fut., in^^touchié. — In'touchié ille
ahottin, il n''épiera donc pas? \\
Ohsercer secrètemeîit. Edouddié
"^Oijweddi, "^Gowesni, "^o^winniu, ""o-
gwe'^lni, '^OÊ)wilni, "opou'^lni. Pas.,
le prés, avec nin ou Ê)inlé. Fut., '^o-
pwouddi, "oowousni, "oowoun'^lni.
Edouddié seoowin'^lni ille kolou,
dispense-toi donc de m' épier.
Epieu. '^A'^1 lanoè tsantsanen den-
ttchyoui, bâton garni d^un bout
de fer pointu.
Epigastre (ou creu,r de F estomac).
Deiie-yedlaiioè. Eyedlanpè. Seyed-
laiioè, nion epigastre.
Epigonate (ou rotule). Edzagwot.
Denegwot kke she"an, placé sur,
en avant du genou.
Epileptique. Être. Heldo^e dénen,
sujet aux convidsions. l^erzhçeM
dénen, sujet aux étourdisseinents,
, aux pertes de connal'isance .
Epiler. Dene tthio£)a outcho, dene
daooa outcho lieddez, arracher les
cheveux ou la barbe ; hesnez, nen-
nez, yennez, hiddez, houhnez.
Pas., oeddez, t'innez, oinnez, ye-
oinnez, ^iddez. Fut., houddez,
housnez. SetthioÊ)a nennez ille ko-
lou, ne m^épile donc pas. \\ Un
porc. KokouR 'arket, "as^ket, V
nerket, "^ayerket, "aiFket, 'aou°l-
•^ket. Pas., ^aoerket, '^aoiTket.
Fut., 'awarket, "awas^ket. Shoun
''anerket tta on^an ? Ne ])eux-tu
donc venir à bout de l'épilerf
Epilobe. (Fpilobiuin latifoliuni).
Ttlo'" tc'ho' zhou'^lè.
Epiloguer. Y. intr. Oslinou ''ka de-
nekkenayenitsseyelzher, chercher
ù trouver quelquUtn en défaul.
Kkenayenipessiier, kkeiiayenioiiil-
zher. P«.s., le prés, avec nin. Fut.,
denekkenayenitssepoulzher, kke-
nayeniywassher. Edla^^e (.)an itta
oslinou "ka sekkena^enininlzJuT?
Pourquoi as-tu donc toujours à
epiloguer sur mon compte, à cher-
cher à me trouver en défaut ? Ué-
né Ê>an oslinou oun'^kane'^ta. Se£)an
oslinou oun^kanin*^ta ille kolou, ne
cherche donc pas tant à me trou-
ver en défaut.
Epilogueur, euse. Oslinou oun'^ka-
ne'^tai dénen, qui ne cherche qw'o
critiquer, à trouver du mal par-
tout.
Epine. N. c. ""Ga"] pwozè, Vépine du
rosier. || Dedchenn dettchyoué,
Vépine du groseillier. \\ Dorsale.
N. c. Ennennen tthennen, la gran-
de ossature du dos. Ennen-yèlè,
chacune des vertèbres.
Epineux, euse. Be^ga^l pwoze ne-
chae, qui a de g^'osses épines. —
Be'^ga*'! gwozè "^lain, qui en a beau-
coup.
Epingle. Betta Isoge.
Épingler. Betta ttlou diltsè, destsè,
din'^ltsè, e'^ltta ttlou yediltsè, be-
tta ttlou deoiltsè,, betta ttlou
dou^ltsè. Pas., betta ttlou diltsa,
di'^ltsa. Fut., betta ttlou doultsè,
doustse. Diri sa betta ttlou de-
wounltsè, épingle-moi ceci. \\ En
piquant. Betta tsoge tta dene
housse, hous^gé, houn^'i^e, you^cje,
hou'^ge, houh^ge. Pas., houe'^a^è,
houi°fçe, ou ehf^wot, shigwot. Fuf.,
houwa^ge, houwas'^jçe. Soun°ge sa-
nan, ne m^ épingle pas.
Epiphanie. Tta ''tanen bekkaozheri
ÉPO
- 4W -
KPO
il<iiin«>«li^, fiîe licÊ IroÎM roi».
.1. 'li»,
r. tts.
hpiftcopal. c. I tAMi tta yattiv n^
lipiiser. Tiloulc e'I'aii-iiMdrldiiii,
« '••Mlijrh, utiiii'l
<i / ., eTaii II, i-T
Mii-nniirMctli. fut., e'^iui-n*-
(iotiliicJi. fTnn-niKlrniviriJi. Kyi
ttlotile lia eTnii-tiittiousileili, je
iîpllaphe. DiiK- •!« <l( litiincn kkc v-
(inttlissi. inscription Mur un tom-
fuuni.
Hploré, éc. OnttlHzliè tKiietsa*. Iie»-
t>a , iirtvl", hrtH«*. Iiitvi*, liouh-
tvi\ lu'Iu'tsa'. l'ii»., t-.>«'t.iiit.s«*,
oitMi*^, t'i"*'*'»*- h^ut., tKMiulKa*,
liou>t>a*, wouiitvi'. Il nene<iziye-
tta tstietsa*. ()nttla/.li«* l>edEtyetta
lu-tsa' alitmiKHidi, i7 parait ti>ut
ri>l<irf.
Eployé. ée. Oi*eau am ailes
épluyée*^ liettani hirkal. Pellcal,
i7 l'o/f, le» aile» éployées. NuiTkal,
i7 ax'ance, le» ailex i^plnutû-s. Plu-
firurs niseaus, «iHtiairkal.
Fpluché, ée. Iifna-ttou/-ilya. Itena-
tttJij/,-iuttcliyell, épluché ax'cc le»
mains, comnif en déchirant .
Eplucher. V. tr. Des légutne», de»
hmt^. Ilena— ttuuz-il\é, liena-
ttou/.-t*%It*, inlé, yeiia-ttou7.-illé.
Pas., l>ena-ttouz-ilya, illa. Fut.,
J»ena-ttouï-oulye'l, ousle°l. || IW-
iia-ttoiiz-ilttrliyouM, eittchyoui,
Immih - ttouz - l'sttcliyoïiT, inT-
ttrliyouT. Va»., U'iia-ttouz-* I-
tU-hyt-ll. i'Itttliyell. Fut., \>f\\a.-
tt»iui-<Milttchyou1, oiisttchyoul.
Ii«/hivh 'el t>>tMl(la* ille si, l)ena-
(t<Mj/ ilttrhyou'l al'in, ce fntit ne
"f mange pas avec l*écorce, on /V-
pliiihf.
Fpluchurc.V. r.TtaMi ttouw 'anl-
.l.-h.
hpointé, ée. Dont la pointe ett ca»-
tée, ItaMi 1)^ '(«ImniiiIuuii liella
kk^liriit. <* h Im-IU kké
lirii'tf, t\'^ , f/r.
rpointer. IMU kk(V<lvu. kk^het»
" ■ ■ • '. ^^. Pas.,
iM^k^
v%.
rhit. lirlln kkfnounyui Mfian,
prend» garde de l'épointer. —
K'l<*-kka-iluriJi, éignific : avoir
plié, ett plié.
l:pon^c. .V. r. .\t>n'Mi lanttr, tpii
re»»emble à la ntou»»e, fait office
de mou»»e.
Éponger. V. tr. NVn'^litU y*'an
't<»u "«iilu«L'«*/li. h, 'aii-
hitiu'fzli, 'aiilit'K' iiiufzli.
Pa»., le préé. avec kkahlanen. ou
nin. Fut., 'anhcnitreri», 'aiiliou»-
(tezli. Dyan 'tou Haii ikkrKHJn, ye-
"an "aiihoiiiiu't^/li, voilà hirn de
/Voii, éponge-la.
Epoumoner (s*). Vz. s'^xAtsiLi.vjn
ft s*K\mHKH.
Epouse. Déiu* tsfteyaneii, (tu cl^ii^-
tssfkwi\c. Net'iM'yaiieii, on iict^fir-
kwiyé, titn épouse. |{ Dôiié t.svaii-
kwiyé, la l'ieille de quelqu'un. NV-
tssankwiye, ta l'ieille.
Epouser. Tssekwi 'an-niyiiuli, 'aii-
iiiiifMiai, 'an-niniii<iai, '^an-iùiniai,
'aii-nitssiiitta.s, '^aii-niiiitta.s. Pa».,
'an-niyindik, *aii-iiine>tya. Fut.,
"an-niyoïKiiii, 'an-iiiwa>tya.|| (tr^a
xeddai, ))e^ iit^Mlai, Iteivi niiulai.
Pas., lM»Ma /• ' ' iii«l<la,
l»et>a iiiiMla, \- ; ut., l>e-
(.•a )U>ud<la. Ïhuh noiiMin. lM*i>a iie-
«ounda. "AniiiirastyA ^fiiinzhenn
ille aliottin, tu ne X'cut donc pat
te marier ? Kkaldanrn yeo» n^ida,
•7 /*'f déià éopusée.
Ep«)ii-^^t t r. r. tr. Rt'kkehe'tin. l»^
:i, lifkkehinlin, yekkr
II, tirkkfiiitiii. Pa»., Itekk^
lu- t-in, K. î 1 ' ♦ ,n. Fut.. Itekkr-
hou'tan. tVtan. Dm kkc
EPR
— 460 —
EPR
tsset 'laii ikkésiu, hi'kkrhoiiii'taii,
voici (jui est couvert (/c pous'^icrc,
épousscttc-lc.
Epouvantable. OttihyaoïuHlyt'ri.
\ l'daoriye.
Épouvanté. PArc 'l'sseli.)ezli, 'tes-
t'ezh, 'tinlnezK, teloezh, 'tezhil-
t>ezh, ''tou'ltiezli. Fut., souloezh,
'^t()us<.)ezh. ''rewounlt)ezh sanan,
u'aic pus peur. — Ou encore deiie-
(Izedcttan ; denedzehozhet. Kka-
zliou bedzehozhet ille, // J^'o pus
été peu épouvanté. \\ Alarmé, "ao-
delni, 'aoudesli,, ou 'aoudezhi'^li,
'^aoudezhiii'^li, 'aoudi'li, "aoudezhi-
dli, "^aoudou^li. O^ain houlle °aou-
doiiHi ikkesin, vous vous alarmez
^ pour rien.
Epouvanter. 1'. tr. Bedzedettai, be-
dzedes"ai, bedzedin"ai, yedzede-
"ai, bedzedittai .Pas. ,bedzedettaii,
bedzedeoi"an. Fut. ,bedzedouttaT,
bedzedous"a*^l. Kkazhou bedzede-
gï"an ille, je ne Vai pas peu épou-
vanté. Il Bedzehozhi, bedzehosshi,
bedzehoun^lshi, yedzeho'^lshi. Pas.,
bedzehozhet, bedzehozhiTshet, be-
dzehozhin''lshet, yedzeho'"lshet, be-
dzehozhilzhet. Fut., bedzehouzhi,
bedzehousshi, Shoun bedzehosshi
oyin,?e ne puis venir à bout de Vé-
pouvanter.
Epoux. lîeddénen, son homme. Be
enezhekwiye, son vieux. Neddénen,
ton époux. Il Deux épouw, mari
et femme: e^lisséan^kèè.
Epreindre. V. g. de la viande. Rerr
""touè heG,ezh, hesgezh, hint^ezb.
Fut., houRezh, houso;ezh. || Des
fruits. Djie "tou "teldyi, ''tesdvi,
'tinidyi, ve''te'ldvi.Pfl.s.,"te°ldvet,
■^tindyet, "tin^ldyet, ye'te'^ldyet,
■"tezhildyet. FMt.,'^touldyour,'^tous-
dyoïir. Djie be^toue '^tewouldyour,
épreignons ces fruit'<.
Epreintes. Coliques. Tiene béye eya-
hitta binttazin nanyeddi kolou,
natssetsin ille, coliques accompa-
gnées de fausses envies d'aller h la
, selle.
Eprendre (s'). Beniourzhni, beni-
oiisni, benioun'liii, yeniou^lni, be-
niouzhilni, l)enioiizhou^ni,hèyeiii-
ou'^lni. Pas., beiiiourzhni, beniou-
zhesni, beiiioiizhiii''lni, yeniou°lni,
boiiiouzhilni. Fut., beniouwanni,
i)eiiiou\vasni, beniouwounTni, ye-
nioii\va°lni. Tssékwi beniouzhin'^lni
ahottin, te voilà donc épris de
cette femme ?
Epouvanter (s'). Ededzettai, ede-
dzedesttai. Pas., ededzedettaii, e-
dedzedesttan . Fut. ,ededzedou tta°l ,
ededzedoustta'^l. — Ou encore de-
ne dziye naltther.Sedziye nalttber,
mon cœur est saisi, est tombé d'é-
pouvante. — Dene dziye "^teltther
signifie : avoir cessé de rC'Spirer.
Eprouver. Faire l'essai. Houdedzai,
ou houdesdzai, houdin^ldzai, you-
de^ldzai, lioudildzai, houdou°ldzai.
Pas., houdepindzai, houdeoi''ldzai,
houdeÊ)in''ldzai, youdet>in'^ldzai.
Fut., houdewadzai, houdewasdzai,
houdewoun'^ldzai, youdewa'^ldzai.
Kkaldanen houdeoi'ldzai, je l'ai
déjà éprouvé, essayé. \\ Par l'ad-
versité. DénéVl na*'an-o-i)wizhi,
ou na^an-o-ewel^a ; na'^an-o-pwes-
shet, na^an - o - ^wi"^l"a ; na'^an - o-
pwin^lshet, na*'an-o-Ê)winT "a ; na-
"an-o-owe'^lshet, na''an-o-ɻwe''l "a.
Pas., na*'an-o-Ê)wezhet, na'^an-o-
pwi'^lshet. Fut., na'^an-o-ywouzhi,
na*'an-o-É)wousshi. Kou Niho°ltsini
nouVl na''an-o-pwe''l "a kou !|| Voilà
que Dieu nous éprouve !\\Bessen-
tir. Edeziddi, ederesdi,ederindi,e-
dereddi,ederiddi.Pfl.s., edezepeddi,
ederesdi nin, et le reste comme le
prés, avec nin. Fut., edezouddi,
ederousdi. Tta&si ederesdi, je res-
sens quelque chose. — Ibid., une
secousse. Prés, et pas., seboFtai,
nehoPtai, behortai, nou^ehoFtai,
houbehortai. Kkani sehol°tai ikké-
ÉPU
-461 -
ÉQU
(lin, je viriu de rruentir unt $t-
Lprou^cr (s'). S'rxsaycr. K<lou£e-
()/ai, e(ioii(it*><l£tii, e<li>u(iiiuiuti, i>-
(ifiUfitMiiuti. t*«lou(li*t'i»l/J«i. Fut., !•-
(iouzt>wn(l/ai, ('<i(»u<leutiMlztii,c<iou-
fit*«ouii<i)r.Mi, ('(i()iitli'«ti<l£ui. K<i(ni-
<ifW(iu«i/jii, vn'ttotts-itous à ri-
lîpuitté.f /v/m > tt s' épuiser de faix-
fjnf. Nixt'ntsin ittii natssetiiet ille
liettin ; iiincstsiii. l*as., lUMMiiii-
(isan, iiiiiiiiidsaii. Niiiiiiidsan itta
iiastst't illo, je suis épuisé de fati-
jLfKC. Il Paiitselou niiuiyiddi, tiinaas-
dai, niimiiidai, niiuiiddai, iiiiiat>it-
tais, iiiiiaiddil. Paiits«>lon niiiaiii-
ilai aliuttiii, mais tu parais pituvoir
à peine te Ici'er defxnit !\\l)e faim.
Herr ba natsst'tset ille. lierr ba
naststft ille kou ! Je suis épuisé de
faim ! \\ Par la maladie, (pouvoir
à peine se traîner, faire quelque
ehose) : imzetsè, iianestsè. naniii-
isè, nanetsè, nanitsè, nanouhtsè.
Pas.f le prés, avec nin. Fut.,
iia/outsè, nanoustsè. Pantselou
koli nauestsè, je travaille, muij>,
ni'ee peine, et en me faisant vio-
lence.
I: puiser. Peu à peu des provisions,
uu autres choses, à force JVn
premlre. Flkkenaodezinr, ou ekke-
iiafMlfnididiounii ;l)fkkt*nao<lesshir.
l)ekkeiiao<ieiiesshoimii. Pas., he-
kkenaodeoiiizhet, hekkiMiaixlene-
i.ulzliounn ; iM^kkenaodefi'Ishet.lif-
kkeiiaodéiiéMi''lslioiiim koii ! J'ai
tmtt épuisé, tout dépensé ! \\ Be-
kkeliol/hi, bekkehosslii, l)ekke-
houn'Khi, vekkehc/l>hi,l)okkelioul-
/lii. Pas., bekkeoowinzhet. bekke-
oywin.shet. Fut., l)t*kkelM>ul/-hi,bf-
kkelu)us««hi. Diri Wekkehowounl-
shi lioull«> ille si, '^lan tta, il 1/ ("m
a tant <pie tu ne pourras jamais
tout épuiser. || F.puiser des ;>rovi-
«ioii*.Rekke ts^elde*"!, hekkee.>HeT,
I.ekkeiii1de'|. yekkerhlel. Pas.,
iM'kke tsM'Idel, JM'kke» «^
kkeet'iii'ldel. Fut., Im . ■ il-
de'l, iH'kket^HjiMJe'l. I(..un in-rr \h--
kki*e(JOu'ldel ikkela ! Comme vous
avez vite épuisé vos prt/i'i^ion» ! H
\!,iiii;rr tnut ee tpii »■«/ sur un plat.
li.kkettia liole, lie-fM. Pa»., U--
kkettla lior/hlin, >lii1t>in. Fut.,
In'kkettla liouMe, liuu>tNi. liekke-
ttia s)ii''ltsin kuiittè, j'ai tout tnan-
i/i'.
Lpuisés, ée». iiekkeoowitiKliet.lk'rr
orelyuii lH'kk(H>i'wiiuhet^ koutta,
toutes les provisions sont épuisées.
Hekkeopwindé, signifie: ils sont
tous mnrts.
Hpurer. \ . ti- /''"". V . tr. lie-'ta-'a-
nel/lii'l, le séparer de ses alliatles^
en le faisant fondre. IJe-'^ta-*a-ue»-
shi I, bt»-'ta-'a-ninthlii1, ye-'ta-'a-
ne'islii'l. Fut., l)e-'ta-''a-iiouIzlii1,
he-'ta-'"a-nausshi''l.|i Pour les hins-
S(i/(>, les huiles, vz. t i.MtiFiKK.
Équarri, e. Adj. v. Uedchenn 'a<.»el-
, dsliel.
Equarrir. ' Al<ishe'l, '^asdshe'l, 'anel-
dslie'l. a\eldshe'l, "aildNlieH-P*!*.,
'atx'idsiiel', Vi'Idshel. Fut., 'a-
pwaldshe I, '^anwaMlshe''l. Sa de-
dchenn '"aÉ>woun''ldslie''l, équurris-
moi du bois. || De hiais, mal, (de
telle sorte qu'un bout sint large
et Vautre étroit). K^ -l,
kkat'i'ldshel. Fut., kka. ^,
kkat'Oiisdshe'l. Kka(>ouirldshe"'| sa-
iiaii. n'équarris pas de trtn'ers.
Equerre. liepadè tsseou«l/aihi, avec
quoi on mesure. \\ De rivière, dès
'aii-nashellin. WtVit^rr faisant beau-
coup d'équerres, dès et$«enii na-
'teijiiiJin.
Equateur. Sa i^e'^a'li lioyapè nih lio-
'taiiriizé.
Equilibre. En, loc. adv. Ttassi ho~
delyedou nat»in'''a. Hrtdelxet la-
houneddi ille koli, hcxlelyedou na-
pin^a, malgré son peu de solidité
ÉQU
— 462 —
ERI
iippiirculc, se tient soUdcitteiil ilc-
équilibrer. In Ifltthi lli-li\;i IukIcI-
yedou iiadslii, élever de telle nui-
iiière qu'il n'ii ait ])ns Je chute à
craindre.
Équinoxe.'rtalu) tctllcMotclio dziii-
/.lu'li'lu) l'K'-cIrnin'liiezli henattiii,
où les jours sont éi^aux aiLV nuits.
Equipage. A . c. I)'un navire, tssiye
hc)(l(k''iien. || La suite d'un person-
nage, lîokkaozheri kkeniye ttassi
, *lan oelyo'l VI tssedde'^l.
Équipé, ée. .!(//. v. Ttaneltte ttao-
de'l "a walli binttlaoelya. Ttaneltte
ttaodes"a walli, sinttlat)elya, kou-
tta, on //('a bien équipé.
Equiper. V. fr. Ttaneltte ttaoderzh-
"a walli deiiinttlanelyé, binttlapes-
lé, binttlaoinlé. Pas., biiittlayelya,
binttlaoilla. Fut., binttlaÉ)walye'^l,
IjinttlaowasleT. Tta betta itchyas-
iii walli ioan sinttlaoèwou^le'l, vite
équi])CZ-moi pour le voyage.
Equiper (s'). Ttaneltte ttaoderzh "a
walli ziltcho, destcho. P as., comvie
le prés., mais élevant la voix sur
tcho. Fut., zoultcho, doustcho.
Ttaneltte ttaodinT'a walli dinl-
tclio, équipe-toi. \\ Tout préparer
pour Véquipement. Tsse°taÉ)e
tssounyoun, oun''teschoun, oun-
"^tinlAOun, oun*"telyoun, oun^tezhil-
youn, oun''tou''lchoun. Ioan tsse-
"tape oun'^tinlyoun, vite prépare
tout pour Véquipement.
Equipollés, ées. E^lna, eT'anze
houlle, e'^leltte alya, deux choses
dispo-fées de telle sorte qu^elles
sont de même valeur.
Équitable. Adj. F/ltthi. A^è. A-'è
ille, cela iVest pas juste. F/ltthi
adya konttè, ce quHl a fait est
équitable. || Être. Dene e'^ltthi
denedzheni dénen, homme équita-
ble, (dont la conduite est toujours
, droite).
Equivaloir. Ttassi e'"Ina, e'^l^anze
tUeliou, e'^leltte oyin. Diri edyede-
'ke, s<i e'^r'anze illehou, sa e'iehel-
tte oyin, de ces deux bœufs, Vun
pour moi ne vaut pas mieux que
Vautre ; pour mol ils se valent.
Equivoque. Na liotssenn ahoddi
itta, hiiinidouddi ahoddi ille, pa-
role à double sens, que par là mê-
me l'on ne soit comment entendre.
Equivoquer. V. Intr. J)ene na-ya-
ou-deneperti"!, parler pour trom-
per, nayaoudene<?es''ti''l,nayaoude-
ne(.)in'"lti''l, nayaoudeneoeTti'l. De-
ne nayaouflenepin'"rti'l ille kolou,
n'équlvoque donc pas tant.
Erable. Souj^a dedchennen,, arbre à
sucre.
Erafler. V. tr. He-na-ttouz-irker.
Se-na-ttouz-irker,y'fli une éraflure.
Dedchenn tta nenattouz iFker a-
hottin? Ce bols Va donc érafié la
, peau ?
Eraflure. Dene-na-ttouz-irker.
Ereinter. Rompre, casser les reins.
Déné nennen kkehendyiz, kkenes-
chiz, kkeninyiz, kkehenyiz, kke-
hidyiz. Pas., kkehendyez, kkeni-
yez. Fut., kkeiioudyiz, kkenous-
chiz. Bennennen kkeninyez aho-
ttin, tu lui as donc cassé les reins?
Il Fatiguer extrêmement. °A-na-
tssan-hol°ti al "in ; "anatssanzhes-
"ti, "anatssanzhin'^rti, °anatssan*"l-
°ti. "Anatssanzhes'^ti asinla, Il nVa
éreinté.
Ereinter (s'). Se fatiguer excessive-
ment. ''A-na-tssan-zePti, °an-na-
issan-zbes^ti, "a-na-ts-san-des^ti, ''a-
na-tssan-zhin''rti,''a-na-tssan-zhe°l-
"ti. "Anatssanzhes^ti, je me suis
éreinté. \\ Se casser les reins. Déné
nennen kkehendyiz. Sennennen
kkenivez, je me suis éreinté.
Ergot. N. c. F/ketchezh. F/keira-
nen. Kkasba yanen be/^ketchezh,
les ergots dhin coq.
Eriger. Une statue. Déné lahottin
shevin al"in, la mettre debout.
â
KKl
i:sc
IK'iië luliottin Nhcyiii Uhlii, j'ai éri-
i,'i inif statue.
Iirmile. Shanin liuutliii Vtt'ti "ka, (/ui
l'if seul futur prifr, vaifuti à la
prit'rf.
i:rran(. Ilonnm. Niliokkim 'k«Hle-
/Jicri.
lîrrer. fltrc errant. Nihokkua ke/*'-
/lii, 'kfiles^hi, ''ktiiin/iii, li»**!»'/!!!.
Pa»., 'kiMli»/.f/.lift, 'ke<lfi.>i7.lift.
Fut., "kf/ou/Jii, 'ke<luusshi, "^ktnle-
Hoiiii/lii. Il l)zt* k»'/f/.lii, <lM*""ki'«U's-
slii. Pas., «l/.r'ki«<lfz«'/.lift , (l/x* ke-
ilffi/.lu't. Fut., (lM''kf/.(>u/lii, (Iz*.*-
ki'tlouNshi ; ou /)if;j dzf'kezet.in-
/Jii, (lzi'''ke<le(,'iz)ii (autre passé).
Kou (lzt''^ke<le£>iii/.lii ousan? As-tu
mené une vie erratiteY \\ Se trom-
per, VZ. se IHO.MPKIt.
Erreur. Knetta. Oyatssedel'ti. 7/ le
fait ])ar erreur^ a^oueiiiiiMè attiii
ille, i7 ne le fait pas erprès. || Faire
erreur, vz. fairk. || /. etreur.
Kkî'/hè aluMidi, parole à eôté, pa-
role erronée. — Kkèzliè ahounin-
zlieiiin, pensée à eôtéy pensée faus-
se, erronée. Kkèzliè adinni si, tu
parles à eôté, tu es dans l'erreur.
Fruc'tation. 'rsst'vès. Nadeze^kel.
tructer. I^seyès, hesye.s, iieyes, he- ]
yes, lu(ly«'S, houliyès, heheyès. j
Pas.^ tsseoinyes, (.)iyes. Fut . ,tssim- !
yes, housyes, houounyes. De "an- |
ze lu»wounyes saimn, ne rote pas
trop. Il Natleze'^^ke"!, nadehe^^'ke'^l,
iia<leluii''ke'^l,nadehe''ken (n'a ffuè-
, re cpte ce tetnps).
Erudit. Ttassi "laii ekkorelyain <lé-
lUMi, homtne de }irandes connais-
sanees. || Hounyan, homme d'es-
prit. Il Onttlazlie edittlis ekkore-
lyain, qui connaît beauetmp de li-
vres.
Erudition. Ttassi 'lan ekkore<iyaiii.
, < )iittl;i/.li»' edittlis ekkore<iyain.
Eruption. Dene tthi dekkwoz, ou
dikkouiiz enattin. - — Dadda déné
kkeiddouzh, ou déné kkéinzhet tta
deuekke<ifkk»'ux, nu deiirkkM*!-
d\inir. Ou mettre dene tthi di-
kktiiin/ diMit-kkiItthet.
Erysipèle. Tlrnihlii- denimieti di-
kkmuiMiu, ctHsinna/liè denekkeel-
d\our. /*«*., dénékktMiei'in 1d\et,
»!!«/ et»mmen<;ant fuir une fjruniie
ntufieur de la peau du visatie et
almutissant à une suppuration.
Escabeau. Kiida|,4* tehcnniMi ia/e.
Escale. '*ro(i ivUo' kke ttla/ui uttho-
(.•î- danlin, ts^i lelu/ r\ datsM'iidi-
li, da(.K*ttl<>uli(Uin, dalli o>in, ports
sur lu mer, itit /\m fait relâche, en
tenant les nm'ires à Vancre.
Escalader, l'ne nuiison. Vakke lio-
kke \c<iayiiidi, >edanevsai, \e<ia-
nihnai, yt*<lani.<ai. Pas., ye<ia\in-
dik, \e<iani\a. Fut., \e<layuuddi,
ye<iai>wassa. Sekon-eii yakke liukke
yeilaiiinya, ziù levsaan ? Tu aurais
donc, d'après ce ipt'ttn dit, esca-
ladé ma maison Y || In mur. 'Vi&s-
si ohaneltti'hyaniii In-te/Ji xfildi,
passer par-dessus un mur; In-'lezli
essai, net^t^i, ye'tezli e(Jt.ai. Pas.,
I>e'^te/h yehdik, oiya. Fut., I>e-
'tezli youdtii, he'ttvJi wassa, woun-
ya.
Escalier. Hekke o'^ka tsseddi'li. IJe-
kke o'ka naseildili.
Escamoter. V. tr. Dene nan'tant-è
nidfttai, enlex'er tpteltpie chose h
rinsu des autres; nide^'ai, nidin-
"ai, niyetli''ai, nide^ittai. Pas., ni-
dittan, nidi"an. Fut., nidouttaH,
nidous'aT. SenantantK» ttassi se-
(jAU nidiM''an aliuuneddi, i7 1/ a ap-
parence que tu m'as escamoté
quelque chose.
Escamote ur.IIo''ounzin oun'kahon-
sluri. I.ne'inhen. Knoii'inhen.
Escarmouche. \. r. Ktta'an eTan
sot.a ""keilflKiai e'"leli,'eli, corps de
troupes qui se renentitrent et se
hiitlent.
Escarmoucher. Vz. se hktthk.
Escarpé, ée. Adj. O'k&mivV^è; <>-
ESC
4()4
ESP
''kahorzh"a. lUnltcr csc(trj)i\ dshè
l)i'kke o'kaodel'iic". Shoun bekke
o'katsst'ddi'li dsliè tclu)'', loclwr
iiiipoi^siblc à griwir.
Escarpement. A', v. 'An o'kaodel-
'i^é ; 'an o''kalu)rzh"a, côte abrup-
te.
Esclavage. .V. c. K'inari tssettin.
E'inari hetssettin.
Esclave. EHnari (qu'on épargne,
qu'on laiase vivre pour en être le
nuiHre). F/lnari danlin, les encla-
ve-^.VV\nnri nou^ittin,!/ uoui< traite
en csehn'es. — Ou aussi '^te^'lnari.
Esclaves. Tribu déné du Mac-Ken-
zie. Dès nèzhè y âge dénen, ou dès
iiè/hè yaoè ottinen, les gens de la
grande rivière.
Escogriffe. Houde'^ker illehou ttas-
si hiltchi, gui prend sans deman-
der. Il Ttassi ille dénen, homme
de rien.
Escompter. 1'. tr. Ttaho napenni "a
déné pan ni-ya^^ti-dentian nin, ho-
"oun ttou naoerzhni, kkeda"on
naoousni houninzhenn tta, payer
avant terme, moi/ennant escompte.
Escorte. A', e. Ttchyaenniou tta de-
ne ekkedalniy. || Vz. équipage.
Escorter. Ttchyaenniy e'ikkehoddi.
Yopwè nehnenkke ttchyapiddiou,
dene 'lan noukkedapelni, quand
nous voyageâmes dans tel pays,
nous (rcions une grande escorte.
Escousse. A'.c.Ttazintssenn yeddi'li
ttou, etta'^an "tinbayeheddihou ya-
zilu'ous, reculer pour prendre son
élan, afin de mieux sauter.
Escroc. Enè"in oun^kane^ta ; ho-
"ounzin oun'^kaho'^lsher oyin, qui
ne cherche qi/'À voler, qw'à trom-
per.
Escroquer. V. tr. Dene lioyaFti itta
ttassi déné pan zè"in ; et, s^il y a
habitude : nazettin (n^a que cet
indéfini). Énes"in, énin"in, énè-
"in, énittin. Pas., zerzh"in, eni-
"in, enin"in, enerzh"in, nézhittin.
Fui., zou "in, énous"in. Déné ho-
yaiierti itta ttassi tléné pan énin-
"in ovin, tu n'es b<m qu'à escro-
quer.
Escoubane. A', c. (îrande éeutnoire
à glace. Uvtta, da-°lour-yehé.'Lour-
zhi'zli.
Espace. Atmosphère, yaddapè. ||
Espace conqyris entre deux fr/p,s
sur l'eau, ttla-kketssapè.
Espacer. V. tr. Sopa be^ta de''lsha
al "in, ou nilyé, nineslé. Pas., nil-
ya, ninilla. Fut., niwalye*^!, niwas-
le*^l. Sopa be'^ta de^^lsha anelle, es-
pace-les bien.
Espacés, ées. Adj. v. Sopa be''ta
de^shahi. Sopa be''ta de*^lsiialio
nadazhè"a kwalanttè, les plant.s
sont bien espacés.
Espèce. Quelle espèce de cheval?
Edla houn'^lin ""lin tcho"? — Quelle
espèce de choses que celles-ci ?
Edlapetta diri shella? — Quelle
espèce dViomme e-s-tu donc ?
Edlape hoddenen nenlin itta ? —
Quelle espèce d'étoffe ? Edlape
houounttlenen ? || IJespèce hu-
maine, tta adéné houn^in.
Espérance. IVr^j/. Nilio^ltsini tssou-
del^'in, l'action, le fait dUittendre
Vaide, le secours de Dieu. — Ni-
ho'^ltsini be''ayeniopwin'^l"a, le fait
de mettre sa confiance en Dieu. \\
jittente, désir d'ime chose, ttassi
bin'^kayenihorzh"a.
Espérer. Tssoudel"in, houdes"in,
houdinl"in, youdel"in, houdepil-
"in, houdouT'in. Po.s., tssoude-
pel"in, houdepes"in, houdepinl"in.
Fut., tssoudoul"in, houdous"in. ||
Be*'ayeniopwin*'l"a, be°ayenipi''l"a,
be'^ayenipin'^l"a, ye\yenipin°l"a,
be^ayenipiF'a. Pas., be'^ayenio-
pwin^lshet, be°ayenipi°]shet. Fut.,
be°ayenihou'^lshi, be\venihousshi,
beXvenihoun*'lshi, ye^ayeniboul-
shi. Niho'^ltsini houdewou''l"ioun,
bèes^touene^inen tssin hounzon
ESV
— 405 —
Esg
iiouliyfMbiii''l ittH hiMlaiiou'iiii wnl-
li, vspérrz fti D'un, ci ta ffii*i*n-
cortlv v<m» iiutiuiant tir ^râcct,
vous ininhlcra iti' hu'tin.
Hspiè^le. .!(/;. rt S. c. I)«'iu« Mm-
«iiitldi !.'" Iiiniiiviui, </i<i sait atuu-
HT fuir !n'.i pliiimintfrif*.\\>iHnnu\-
(li 'knl)o'l>lu*ri (iciu'ii, jutit-iir «/c
tours, farceur.
Espalier. Nilu)iu'1rlii»'kkf tUUv \i«-
oliaiulfr/hla (lf<l<*h('iiii bf'ta «in-
xliè 'h (ijif (io<lcht'iiiuMi ht^lji!-
ttlouii. dans un janlin^ arbre frui-
tier dont /<•» branche» »ont liées à
un trcillafie cloui^ à un u)ur.
lispion. Omieniiittlifiin Niiiii, mau-
vais curieux. \\ Ofuelni sliui, qui
épie tout ce qu^il voit et entent!. ||
Ort'lyon oun'kmie*'tai slini, qui ne
cherche qu'à troux'er en défaut. \\
VaU\\s\\i ahoddi uiiiika trlio, l>eii-
iia'^le tthi tta^soii aiiahoiizlii tflio
'ka nadanettin, qui se }ilissent par-
tout en secret pour obsenwr tout
(C qui se dit et se fait.
Espionner. Oudtv.ittiienn, écttuter
avec curiosité, oudenittheiin, ou-
denintthenn, voudenintthtMin, ou-
deiiitthemi.P<i>. , oudenet'etthenn,
oudeiKVjitthenii. Fut., oudezouf
ttluMiii, oudtMit'wasttlieiin. || ''O-
oWf<ldi, tout observer, 'oowesni,
'oi'win'lni, *'o<..we"'lni,'"oc)wilni.P<i.N-. ,
le prés, avec nin. Fut., 'oiiwouddi,
'opwousni, "ot'wouirini. Kdlat^
oan nouVI ttassi orelyon "ot^win"!-
ui kkenaneziier itta ? Pourquoi
donc t\icharner ainsi à nous es-
pionnera Il Par jalousie. Tfisekwi
■^noweddi. Tssekwi yin "oowin'Ini
kkenane/heri, eiilinj otta pouii-
nao? Se faisant autre chose (ptc
lurveiller ta feinuic,comnu'nt t'ar-
range ras -tu pour gagner ta vie ?
Il En enneuii. Deiie tssenn 'aye-
niopwin''ai VI dene "opwetidi, 'a-
yenipi''a. Pas., «leiie tssenn 'aye-
iiioi.'wiiiy.het, ayenioizliet. Fut.,
dentrUfMMin 'ayfniot<«a'a, 'ayeni'
(jw-oM^a. StMJt.Hi-Ini iK«\(MiiHuuii*1-
Hhin hAiian, nct^itcnu '^avfnici'a illc
Kl, ne tne prend» pas ptmr esp'um.
If ur "ui.s pan tnti ennemi.
Esplanade. S. c. IK'mu' kun-4fii
(Uliinda f'Itthi 'kauili<Ml«-ntti tta»-
Miii iii'jslia otsMtMiii, espace uni,
iFune étendue quelconque, dei'ont
uni- maison.
Esprit. .V. c. San» corpn, tnt »éparé
du citrjts, eyoïiiitMi. lit'XuiiiitMi, son
esprit. Il Uni à un corjts : hinni.
Déniniii, (en composition, hinni,
yeni). Sinni, mon exprit. || Ye-
nt*Nsiienn, je pense (j'exerce mon
esprit). Il Yeni-s-ttifzh, je suis
ardeitt, veux fortement (yeni,
l'esprit f 8 élément pronominal,
ttlf/h, force, énergie). || Se pas
avoir d'esprit, vz. anoir. || Con-
tention d'esprit, vz. tONTKNTIOX.
Il Aller en esprit, vz, am.er. Il
Arriver en esprit, vz. arhivrr. ||
Mettre dans Vesprit de quelqu'un,
X'z. MKITRE. Il Fsprils vitaux, dé-
né tthi nae. Setthi nae, mes forces,
mes esprits vitaux. || Esprit vif,
délié, déninni déné-ttchya-nin''a.
Pas., déné-ttchya-ninziiet. Fut.,
denf-ttch>a-hwa"a. — On encore
déné ttfhyanzhi (indéfini: dene-
ttc-hyaho/hi) . Pas., déné ttchya-
ninziiet. Fut., déné ttchyahwa-
zlii. Il .lioir de l'esprit, vz. rai-
son. Il En esprit. Ktta'an yot.wè
ni/ha iiaoiih<ii' di* kolou, aiiMkke
»in nou'inni yu'ti kon-en niwa'a,
ou nidawa''a, lors même qu'il votu
arriverait de demeurer loin d'ici,
venez, au moins de temps en
teiiqis, en esprit, à l'église.
Esquif. -V. c. de<lchenn tssi-azé.
Esquille. V. c. Yen'kezli. Esquille
de bois détachée, en marchant , v.
g. sur un plancher, dedrheiui lie-
veiliPe/h tta yen1ieyl>. |! flclat
d'os, dene tthennen \ain'ke»h.
Dictionnaire rr»n^i«.a>oausnaik.
ESS
466 —
ESS
Esquinancie. N. c. Dene-zhè yagè
hin^ltssi, ou 'te'^ltssi, inflninma-
tion. Il Déné-zhè yâge hi^lpaz, ou
"te'^lgaz, enflure de lu gorge.
Esquimau, aux. N. c. O'tenna (de
o'tell, steppes; enna, eris, enne-
mis). O'^tenna allinyen, eJiien^ es-
qu'unaux.
Esquiver. Les eoups. Bettchya na-
si-tssertin, na-si-zhes*'tin, na-si-
zhinrtin, na-si-zhertin, na-si-zhil-
"^tin ; pi. na-si-tssehlya, na-si-zhil-
ya, na-si-zhouhlya, na-si-hlya, se
démener en tous sens pour éviter
les eoups. (Bettchya, de lui [pour
réviter'l ; si pour zi, le corps ; na-
tssePtin, le mouvoir en tous
sens) .
Esquiver (s'). Ts&ele yeyeddi, tsse-
le cessai, yenepoai, xeggai. Pas.,
tssele 3'eÊieddi, yepiya. Fut., tssele
yeyouddi, yewassa. Dedchinye
yeddi, dedchinye essai. Pas., de-
dchinye yehdik, Ê>iya ; pi. dedchin-
ye tsserùndel, (piddel. Fut,, de-
dchinye youddi, wassa ; pi. de-
dchinye tssoudde^l, woudde^l,, ^fl-
gner le hois, le makis.
Essayer. Vz. éprouver.
Essayer (s'). A parler, à prononcer.
Ede-da-dou-zeldzai, ede-da-dou-
desdzai, ede-da-dou-dinldzai, ede-
da-dou-deldzai. Pas., edé-da-dou-
ze^eldzai, ede-da-dou-depesdzai.
Fut., ede-da-dou-zet'waldzai, ede-
da-dou-deowasdzai. Ededadoudinl-
dzai de zan ; kkazhè laosan, en
Ressayant à parler, tu finiras, sans
doute, par ^exprimer passable-
ment. Il De voler (oiseau). Ede-
nandeltta''. — Ou encore itta*^ ye-
ninzhenn kolou,shoun edoudeldzai
ovin, il veut voler, mais ses essais
demeurent vains. \\En vain. Shoun
tssan-hol-neoe, tssan-s-le£)e. Pas.,
shoun, tssan-1-yaoè, tssan-s-la£)è.
Diri sinyézé, shoun tssan-s-laoè
ovin, mon fils que voici, tous mes
essais pour le bien élever, sont de-
meurés vains. \\ Vz. s'efforcer.
Essence. Tta ahoun°lin. — Ttanel-
tte ttassi henhn, sededshiye be-
daonelttou tta. ahoun'^Hn ekwa-
houn'lin oyin, parmi tous les êtres
chacun a son essence propre. \\ Ce
qu^il y a de plus fort, de plus dé-
licat, de plus subtil dans chaque
être, ttassi benatsede.
Essentiel, elle. Adj. Kkazhè. Kou-
tta. L^ essentiel est de sauver son
âme, denedanyinen douye ttchya
dehezhet de, kkazhè la. L'essen-
tiel est que nous fassions assez de
foin, malgré le mauvais temps,
douye ''e'^l kolou, ttlo'' koutta na-
zhiltsin de, koutta la.
Essieu. Bezh-tchennen "tanin'' ae.
Essor. Prendre son... Itta", prend
son vol. Indel, prennent leur
vol.
Essoré, ét.Adj.v.Yon "taÉ)aÉ)e"gezh,
linge essoré. "Tabi"! "tapa°gezh, fi-
let essoré.
Essorer. You "ta^a^gizh, "tapas°gezh,
"tane^gezh, "tayin^gezb, '^ta.Qai-
"gezh, "tapaouh^gezb. Pas., "taga-
^e^gezh, "tapapi^gezb . Fut., °ta^a-
^ou^gezh, °ta^a£)was''gezh. Diri you
orelyon i^an be'^tane^gezh, dépê-
che-toi d'essorer tout ce linge.
Kkaldanen ''tabi^l °ta£)aÊ)in°gezh
oula ? As-tu déjà essoré les filets ?
Essoufflé, ée. ÊtreL Chi-kke-yeh-
dik, être essoufflé, ci force de cou-
rir ; chi-kke-pest^-a, ^indya, ^edya,
chi-kke-É)ittas, chi-kke-tsseÊ)indel,
chi - kke - Ê)iddel. Chi-kke-oindya
ahouneddi, tu parais bien essouf-
flé. Il "An-na-chi-zeFti, "an-na-chi-
des'^ti, ''an-na-chi-din°Fti, "an-na-
chi-deTti, "an-na-chi-diFti. Pas.,
comme le prés. Fut., ''an-na-chi-
zouPti, "an-na-chi-dous^ti. "An-na-
chi-din^Pti ikkela ! edla anedya
itta? Comme tu es e soufflé î Qu'as-
tu donc fait ?
EST
407 -
EST
Essuie-maiiis. \. .. LatsiM. || SVr-
x'U'ttf, hettu kktMiuM'ldai.
Essuyer. 'l'tassi kkr ttrliyt'-/.i'lni,
/lu'Niii. /Iiiii'lni, vi'kkt* ttt-liyè-
*"!»•' lui. fut., lu'kkr tti-liyt'-'toiiliii,
tt^lly^-'tollslli, tti'liyî'-'tewoiiirliii.
Diri 'ton iM'kkriiittfhyt'Ii, ln'kkt'
ttrliyè-zlnii'lni, l'ssuic rciiu (/m' l'M
tomhi^f sur cfci. || Ttjissi l)l•kk<^-
naii-cldai, ln'kkt'-na-fsdt'', ln-kkt*-
lui-iii'ldr, yekkt'-iia-t>'l(lt'. Pus.,
lu'kké - na - petlé, lu'kkt»-im-iji''ldé.
h'ut., l)t'kke-im-oul(lô, hekke-iia-
ousdé. St»'ke kk«'iia<)iis<i»', je veux
ui\'ssuifcr les pieds. \\ Le 'cisuge.
Kkciia/eldai, kki'iiaïU'sdé, kke-
naiiiiildé, kkeiiaiieldr, kkiMianildé.
Pus., le ])rés. uvee kkaldaïu'ii, on
iiiii. Fut., kkena/ouldt', kkt'iia-
iiuusdé. Ljaii kolou kkeimniiildé,
vite essuie-toi le -ei-'^uge.
Est. -V. c. Sa yinsin. Sa yinsin ni^l-
tssi, vent (Pest. Sa yinsin tssenn,
vers l'est.
Estame. 'l'santsjin dare hv/.v kkezin
ln'ttloiin, trient fuit ù l'uiguille.
Estampe. Betta '>inttfhyanaddé
kkt'edittlisse tsantsanen, fer pour
estuuiper les bestiuux.
Estamper. V. tr. Tinttcliyanaddé
kkiH'(lt'ttlis, l)ekkeedesttlis, be-
kket'dinttlis. Pus., bekkeedettlis,
l)(>kkee()t'i'ittlis. Fut., lu'kkewlou-
ttlis, bekkeedousttlis.
Estampille. Tifiihre, t'«littlis iaze.
Estampiller. Kdittlis iazt- béhilttous,
ai "in, // fuire eoller une estam-
pille.VA'ûWh zhezli kkaldanen edi-
ttlis iaze bezhi'Ittoiis, j'oj déjà col-
lé un tiiiiltre sur la lettre.
Estimable. Atssoun'iintta nezon la i
b«*hounin''lslH'nin dénen, que l'on
reifarde eaninie foncièrement bon. ,
Estimer. Quelqu'un, pour son ca-
ractère, ses qu(dités, et s'attacher
à lui. Déné Vyenihonenlin, beye-
iiiiu'slin, ou boneslin, beninlin, \t'-
nenlin, benepidlin. })enou'"lin.Prt.<.,
l)ehoiu>(>inlî' nin, luMif^liii nui ; et
le reste comme le pré$. avec nin.
Fut., lH>lionoull(>, lH?nebwus|ô, l>e-
newomdt-. Ou encore Ixjyenio-
/«•'Int'/.li, bo\fni«li'snf/li, bfxeni-
dinlni'zli, yeu-nidi'lnt'zli, bi»yeni-
de/bilnezli, l)eyenidou''lnfzh. Ho-
"anzo l>cn(*slintta fxMU'slin, je Vet-
time profotidéttient ; pour Penti-
mer, je l'extime profondément. ||
Quehpt'uit, pour ses capacités, et
qualités, avec le dé^ir de lui re»-
semlder. liooanyenihou'ti, lHv<an-
y^niouziics^ti, bet'anycnioiizhin'l-
'ti, yeoanyenioii'Tti. Pas., bf<.<an-
yeniourzlrti nin ; et le reste comme
le prés, avec nin. Fut., le prés,
avec un adv. de tenq)s. Het>anye-
niouzlies'ti kolou, douyé tta, je
l'estinw et l'admire, et voudrais
bien lui ressemlder, mais héla^s!
Estomac. .V. <•. El)err, dene l>err. ||
Partie supérieure où s'opère la di-
gestiiin : ezliaowor. Tta be^an clie-
tsse'^ti ezluwjwor ninttbou. eyet
t>erin itta, eberr ninttliou, etssin-
nazliè e<lsbèlè tssenn oe*'li oyin, ce
qu'on mange, tombant dans la
partie supérieure de l'e-'^tinnac, s'y
digère, a})rès (pioi tout tombe dans
la partie inférieure de Peftotnac,
pour passer ensuite dans les intes-
tins. |[ Estomac du poisson et des
animaux, e<lzinen ; eberr. ||.lrfrr<*
cardia aorte, <léiié flzt'ffaizhè. ||
Piflnre, ekkai dsbèlè. || Serfs de
Pestomac, ennezh ttrbyédé, ou en-
core etssiyé ttchyédé. || Creux de
Pestonwc, èyérè tchè (queue du
stertitim ) .
Estomaquer (s'). Ttassi bo...an dé-
ninniye ahounni'lè. Sinniye alumn-
ni'le, je ne suis pus ronfruf .Kdlaoe
oan booain lioulle koli set<vsenn
nmrinniye abounni^e itta? Pour-
quoi v<nis estomaquer ainj<i contre
moi sans rime ni raison ?
Estropier. V. tr. Déné 'ebortai,
ETA
— 468
ETA
behozhi'^Ftai, behozhin'^Ptai, ye-
hoTtai, hi'hozliiFtai, behozhou°l-
"tai. Pas., déné gêné, É)iTté,
^m'^Pté, vepinTté. Fut., déné
Avartè, was°tè, AvounPtè. Déné
"vvounTte sanan, n^ estropie per-
sonne.
Estropier (s'). EdehoFtai, edeho-
zhes°tai, edehozliinTtai.Pos., ede-
oeFté, edepiTté. Fut., edewaFtè,
edewas°tè. EdewounTtè sanan,
prends garde de Vestropier.
Estropier (s'). Mutuellement. E°le-
hortai, e°lehozhirtai. Pas., ele-
gené, e^eginè. Fut., elewaPte,
e'^lewouFtè. E'^lewou'^rtè sanan,
prenez garde de vous estropier
mutuellement.
Esturgeon. A^ c. Nemiy.
Et. Conj. Tcho. Tthi, Vli. Sitcho
nenntcho, et moi et toi. Sitthi wal-
lè, moi aussi je veux être de la
partie. Eyi "e'^li, lui aussi, et hii,
lui également.
Etable. iV. c. Edyede kon-en, éta-
hle à hœufs. \\ "Lin-tcho" kon-en,
étdhle à chevaux (écurie).
Etabli. De menuisier, bekke ègazhi,
sur quoi on rahote.
Etablir. Sa demeure. Ni-ye-houn-
ttai, ni-ye-hones''ai, ni-ye-honin-
"ai, ni-3^e-houn"ai, ni-ye-honittai,
ni-ye-honouh^'ai. Pa.s. ,ni-ye-houn-
ttan, ni-ye-honi"an. Fut., ni-ye-
houtta"'!, ni-ye-hous"a^l. Dyan ni-
ye-howoutta''I, établissons ici no-
tre demeure. \\ Son enfant. Déné
iaze deneoanrtin, le marier. Seiaze
déné ga niTtin, j'rti établi mon en-
fant. — Ses enfants. Déné iaze
déné jpanlyé. Seiaze orelyon déné-
oanilla kou ! J^ai établi tous mes
enfants.
Etage. .Y. c. Yinsin tta kkeddagè
yé. Les différents étages, e'^lkked-
dayè yé, || Maison à plusieurs éta-
ges, partant, très élevée, ya yé
houn°lin.
Etagère. N. c. Dans une cuisine,
tthai kke, le lieu de la vaisselle,
la vaisselle dessus. \\ Dans une bi-
bliothèque, edittlis kke, les livres
dessus.
Etages, ées. Adj. v. disposés, pla-
cés par étages, e'^lkkedda£)è dazhil-
la ; e^lkkedda^jè dahlya.
Etai. N. c. Ttassi tcha-nerzh"ae.
Étai qui soutient la terre, v. g.
dans une mine, nih-hotcha-nerzh-
''a. Il Cordes qui soutiennent , ou
plutôt retiennent le chaperon
dhme traîne plate, bezh-dshi-
tchennen-ttloulè. || Provisoire, et
seulement pour le temps où Von
fait la traîne, bezh-dshi-tchennen.
, ETan-nilttloun.
Etain. N. c. Tsan'^rinen dergai, sor-
te de plomb blanc.
Etal. N. c. Bekke berr napenniy, fa-
ble sur laquelle se vend de la vian-
, de.
Etaler. V. tr. Ouvrir, déployer un
linge. Ttassi eTkedeltchouzh, e^-
%edestchouzh, e'^Pkedin'^ltchouzh ,
eTkeyede°ltchouzh. Pas., eTke-
deltchouzh, eTkedepi'^ltchouzh.
Fut., e'=rkedou''ltchouzh, eTke-
doustchouzh. !| Des marchandises.
Ttassi eTkedadelye, eTkedadeslé,
eTkedadinlé,ei°kedayedellé. Pas.,
eTkedadehlya, e'^Pkedadepilla.
Fut., eTkedadoulye'^l, eTkeda-
dousle'^l.Ioan kolou nouyoue e*^rke-
dadewoulyeT, vite étalons nos
may'chandises.
Etalon. A", c. "Linteho" dèyézhi.Lin
tcho° panni. Bettaodouzhi ille ko-
lou, ''lin tcho'' Ê)anni,, quoiqu^il ne
soit bon h rien, il sert d^ étalon.
Etamer. V. tr.TsanTinen hodadenl-
zhi'^l, boucher avec de Vétain fon-
du ; hodadenesshi°l, hodadeninl-
sWl, hodaden''lshi''l. Pas., hoda-
denlzhi'^l, bedadeni^lshi'^l,, bedade-
nin°lshi°l, yedadenin''lshi''l, beda-
denikhi^'l. Fut., bedadoulzhi'l,be-
I
ETE
- M^) —
HT h
(ia(ious>lii I. Diri Itliai ttclixt'le sa
l»t'(la<itMMn'lNlii I, l'tunw ~ iiKti ce
l>lat percé.
litamine. Ttas>i \ou onttla/Jiè tsKe-
tl.illi-, étoffe iiiiiiic, léffèrc.
hUinchcT. l'ut' filiiif, arréttr récou-
liiitint ilu sanfî. Ht'daodfnizlii, Ih?-
«laodi'iii'sshi, l>i'()au<lt'uiii'l>lti, \r-
<la(KltMi'^Islii. l*ns., l)i'«lao(lt'nIzlu't ,
iHHlaodi'iii Ishet. Fut., l)e<lao<l()ul-
/lii, l)t'<lao(i(msslii. Dyau st-kafi-
bt'daodfiiin'lshi, houchc tiut pluie,
étunche le sung de ma plau'. \\ La
»oif. '^You ba d<^né zhè ya{»è 'teh-
^anii walli.ttassi ttaluMlt'/.lii./^/.s-.,
ttaliodt'î^'iiizlu't .
ttançonner. \'z. (nwv.w.
Étang. (l\ut. prés.) 'Tou ia/c, pe-
tit lue. Il Au large dans le.s terres,
' t-a-ttcliya-'tou-a/é. || Dezliai "^toutt,
petit lue sulé.
Etau. iV. e. P^Myeiialdizliou tsan-
tsauen 'i "81*^11,0» tsantsiiiien houn-
dshahé, instrument en fer o6t'i,s-
sant à une vis, et saisi^^tsant cotnnw
avec une mâchoire.
Etayé, ée. Adj. v. Betcha-nerzh"a.
— Etuyéa, betcha-danerzli"a.
Etayer. V. tr. Ttassi betcha nedshi,
nesdshi, iiindshi, yetclianedslii,be-
tchaiiidshi, 1" pas., betclia-ne-
dshik, nezhidshik, nezhindshik,
yetchauedshik. "2' pas., betcha-
nerzh"a, betcha nes"a,, betcha-
ninT'a, yetcha-non"a, betchane-
pil"a. — Kkaldanen betcha neoil-
"a kwalanttè, nouj< /'oron.s déjà
Haye. Fut., betchanoudshi, be-
tcha nousdshi. Betcha iiewoudslu,
étayons-îe.
Eté. .V. c. Sine. Diri zinékké, cet
été, ou encore douhon ziiu'kké.
Yenni zinékké, ou kkani sine hou-
zhedi, Vété dernier. Yennazhè si-
né dé, Vété prochain. Ttassi ho"!-
tsin illou, be"! sine liouzhet, i7 a
passé Vété à rien faire. Njusin-'te-
dshiyou, au conimrncirnrnt de
Fêté. Siiif onniz4% /«• milieu de
Fêté. Il Oubè, la terre apparaît
ici, là, à la première fonte de* nei-
ges. — 'A-<la-0(iWcrzhet, la neige
fondue ici là. (Ces deux dernières
erpressitms se rapport eraietit plu-
tôt au })rintemps.)
Eteignoir. A, c. Hetta «kkadcrzii-
kkani neldshi/hi.
Eteindre. \ . tr. Neldshizh, nés-
dshizh, nin Idshizh, yeiie Idshi/.h,
iiildshizh. Pau., neldshezh, nil-
dshezh, nin'Idshezh, yene hlshezh,
iM'zhildsIiezh. Fut., nouldstiizh,
noiisdsliizh.'Konn newoini'ldsliizh,
éteins le feu.
Eteindre (s'). Nedshizh. Pas., neh-
, dshfzh. Fut., noudshizh.
Eteint, e. Adj. v. Nehdshezh.
Étendre. Fn /i/i^(',eTkedeltchou/h ;
vz. ÉTAi.KR. Il Son champ. Nilio-
ne^Ichiékke kke"anen nahottai,na-
lios"ai, nahoun"ai, naho'ai, na-
houttai. P«s.,kke"anen nahottan,
nahozhi"an, nahozhin"an, na-
horzh "an. Fut., kke'anen nahou-
tta'l, nahous'a"!, nahowouii"a'I.
Senihone'^lchiékke kke^anen na-
hous"a'"l, je veux étendre mon
champ. Seoaii nih "adinttai tta
aiiettin ousaii ? Est-ce (pic tu vou-
drais étendre ton champ aux dé-
pens du mien Y || La main ouver-
te. Ni-la-zi^kai, ni-la-des'^kai, ni-
la-(Hn'kai. Pas., iii-la-zi'kan, ni-
la-des'kan. Fut., ni-la-/»u'ka, ni-
hi-dous'ka. |i Ni-na-la-zi^kai, Fé-
tendre à plusieurs reprises. || La
main, pour frapper. Dene tse>enn
tta-''a-zehii, tta-'a-<lesni, tta-^a-
dinlni, tta-^a-dehn, tta-'a-dihii,
tta-'a-doiflni. Fut., tta 'a zouini,
tta-"a-dousni. Betssenn tta 'a de-
wounlni sanan, garde-toi de le
frapper. \\ Tssenn nalazilye. nala-
pesye, iiala^inlve, nahiz-elye. Pa.s.,
nahitsseoehiya, nalaf>esva. Fut.,
nalatssoulye, nalaoousve. Oube-
ETE
- 470
ETl
tssenn nala^esya de, tttmeltte e-
houiiillahe VI oubetssenn iialanes-
ya (le 01111*^11011, iiou'^edej.niiiiik
walli,qj/fl/jd y aurai étendu la main
sur eux, et Jck aurai frappés de
toutes sortes de féaux, ils vous
laisseront aller. \\ La main vers...
Otssenn, ou hetsseiin ouzehii, ou-
desni, oudinlni, oudelni, oudilni.
Pas. ouzeoelni>, oudeoesni, oude-
pinlni, oudeoelni. Fut., houzoulni,
houdousni, lioïKlewounlni. Edla-
QÏn betssenn oudousnihou, vers
qui tendrai-je les mains ? \\ Le lac
s'étend jusqne-là, eyet otssenn
ni''tann"a. || Ça s^ étend jiisqne-
là, eyet otssenn nel"an. 1| Ça .s'é-
tend, S'agrandit, kke"anen ^^^d-
douzh.
Étendre (s'). Plaine, e^ltthi ''ka ni-
hodentti. Xizha otssenn e°ltthi "^ka
nihodeiitti, la plaine s^étend au
loin. H Eau, mer. E'itthi "ka'tè-
zhi. "^Tou oyinin e'^ltthi "katèzhet,
Veau seide s^étendait plaine liqui-
de (déluge).
Étendu, e. Adj. v. Nizha ninin"a
(en parlant de plaine, de terrain,
d* espace). Diri hogaye nizlia ni-
nin"a, cette plaine, cette prairie
est très étendue. — E'^lattchyazin
nizha na^tazheT'a, ou nizha da''ta-
zhe'"l"a, (en parlant de mer, de
lac). Il Droit, v. g. un cadavre,
e^'ltthi dehtsa. Nouzhiye e^ltthi
dehtsahou, vos corps étendus
droits.
Éternel, elle. Adj. Nihc^ltsini i^la-
sin henlin noun, tthi i°lasin henHn
walh, Dieu a toujours été et il
sera toujours. \\ Ahourzh"aon
henhn oyin, i7 est sans commence-
ment. Il Henhn tta henhn oyin,
il est parce quHl est, par essence.
Il Bedshe ''opin^'ain houllehe hen-
houn, tthi yennazhè nahouwadlè
houllè illou, henhn tta henhn oyin,
il est Vêtre sans commencement et
il )i'aura pas de fin; il est par es-
sence.
Éternellement. Tlasin. Ahourzh-
, "aoii horzh"an oyin.
Éternité. Flasin horzh"an.
Éterniier. 1'. intr. Yetssel^ais, yes-
"ais, yin^r'ais, 3'eT'ais, ye£)il''ais,
you'Vais, heyeT'ais. Pas., yetsse-
Ê)el"ais, yeeiT'ais. Fut., yetssoul-
"ais, yous"ais, yewoun''l"ais.
Éternuement. Yel"aisi.
Étincelant. Adj. v. Besaddezh ; be-
saher. Nekkaounhiien besaddezh
ikkela ! Comme ton arme étin-
celle ! Sa tssei^eldezh, le soleil fait
étinceler (Sa, soleil ; tssè, visible ;
Ê)eldezli, fait étinceler).
Étinceler. V. intr. ''Konn eVl-
ttloui lanttè, qui semble jeter des
étincelles.
Étincelle. "Konn "tePtai'^l. °Konn
, 'te'^ltther.
Étioler (s'). Fleurs. Ttassi inbaa
dedchennen, sa heddintta, bein-
baa, saneddi ille hettin ttou,
tsseshinye "lepanzlii ; plusieurs :
tsseshinye "leyandé, faute de so- ^
leil, les fleurs perdent leur cou- ^
leur, leur éclat, et meurent peu
à peu. Il Végétaux, daditsiz oyin.
Nibone^lchié daditsiz oyin, les
productions de la terre s^étiolent.
Ëtique. Adj. Kkennazhe tsseÉ)e-
"gan*^]. Kkennazhe ^e'^gan'^1 oyin la-
koii ! Il C'St atteint d'étisie.
Étiquette. N. c. Ttahontte itta o-
"tiye a''letssel"in, manière de se
bien traiter mutuellement.
Étirer. Ttassi "teltti, 'testti, "tini-
tti, ve'te'^ltti, "tiltti, "^tou^ltti.
Pfl.s.,"''tetti, °ti°ltti, °tin°ltti, ye-
"tin'^Itti, ''tezhiltti. Fut., "toultti,
"toustti, ''tewoun''ltti. Diri ttloule
"tewoultti, étirons cette corde. E-
zhezh kkaldanen "tou'^ltti oula ?
Avez-vous déjà étiré la peau ?
Etirer (s'). Les membres, en se tor-
dant. Dzede-tsselkkanzh,, dzede-s-
I
ÉTO
- 471 -
HTO
kktiii/Ji, (iMMif-iu'I-kkaiiJi, i\uH\e~
l-kktin/li, (i/«Mi-il-kk:iny.)i. || Sctti,
tfNtti, tiirltti, tiitti, tiltti.
/*<!«., *^tehtti, tfNtti, cotntnr le
prés. Fut., MUitti, ''tjJiistti, "te-
Huun'ltli.
Ktisie. .V. i. I)ii(i<ia lutta kki-niiH-
/.lii- t vs*«iK''nuirii.
htoffe. .V. r. KttlmiiuMi. Kttloiiiuii
ts.soiin1iiuMi, étoffe coiumune. \W-
kka(>/.h(*ri ttlouiuMi, étoffe fine,
(l'ét(tffe lies tiiessieiir.s). Kttloii-
lUMi (K'Ikkwo/i, étolU' nni}ii . \\-
ttloiiiuMi tlorifal, étoffe Jtlnnehe.
iU>kk}U)zlieri t'ttloiiiHMi <lfttU»/i,
étoffe hleue fine. Kttloiineii lK*tta
ttas.si cluV«n. étoffe avee laquelle
on fait (lifféntits ouvrages île
luxe.
Étoile. \. (-. Dshenn. Dsiienn
(lslu)i.»e, rétoile jaune, l'étoile
d'or, réti)ile du iiiiitia. \\ fltoile
filante. Dshenn na'tf Ittliet, étoile
tombée. \\ Fixe, dshenn i)e"a*'l ille.
Dshenn an'hinin she"an, oè"an
ille, qui ne ehange pas de place,
ne tnorche pas. \\ Polaire, tta
dshenn <.'e"a'^l ille, (tu tta tlshenn
kketta*l ille, l'étoUe (pli ne nuirehe
pas.
Etole. VaTtiy kko/Ji navedelvéhé,
(]ue le prêtre se met auti>ur du
eou.
Etonner. V. tr. Veniodiva adenel-
iii. Kkani aïiedva yeniodeseliia
asinla, en fai.sant ce que tu viens
de faire, tu m'as étonné.
Etonner (s'). Veniodiya, yenio<Jes-
t'hia, yeiiiodin^lehia, yenitMli'I-
chia, yeniodeyilya, yenihixiou'l-
chia, yenihehofli'Iehia, dayenihe-
hodi'^lchia. Pas., yenihfxlefinya,
yenicMleiji'Ic'hia, yenihodet«in''It'hia,
yeniluxienin'lrliia, yeniluulevilya.
Fut., yenihcxiewaya, yeniluMle-
waschia. Kdia ane<)ya tta? nenan-
yeniodesehia. ipi'as-tu donc fait ?
tu m'étonne^.
l.luuffcr. l'ar et rangulat ion .li*tiu'\t-
di, l»r/lii*-»iii, lM'/hi*-/Jiinni, yt^
zlii*-7Ju'iiiii, lK*idie-iddl, l>fzlie-
oiihni. Pan., iK'zhe-hdi, iHvJie-
/lieMni, lM*zlie-/Jiinni, yezhe-imi,
lM*/J)(*-%)iiddi,lM-/.lie-zlioulini. Fut.,
l>e/lie-Haddi, he/lK^wa^ni, Ik-zIk»-
woiinni ; yezhe-wunni. || Hckkasse
hiltfho, hesttlit), hin Itehu, iii^-
t<lu>. Pa»., hiltrho, \u'\\e\io.Fut.,
hoiilti-h», hoiistchu. lUv.liehditta,
ou lH'kka>se hiltcho itta 'le(..anl-
/Jiet, on /'<j tué en l'étratifilant.
IlIk'kkasMe danlilteho, da-<iestfho,
da-diiritrho, da-<li''ltflio. Pas.,
dadiltriui, dadi'ltchtt. Fut., da-
doultrho, da-<l()Ust('lio. || Quel-
tpi'un, par trop de nourriture. V^
zehdan adénel"in, enesdan, enin-
dan, enehdan, enezliiddan, enouh-
dan. Knelxian ayinla, il l'a étouf-
fé par la nourriture. \\Soii enfant,
durant le sonttneil, et par mégar-
de. lie<iats.sinrti, iK'danes'^ti, be-
danin'Tti, ye<layin "Tti. Pas., Ih*-
datssinl'tin, heilanes'tin. Fut.,
hedatssoultè, l>e<ianouN^tè. Nei-
aze lHMiaiiewoun*^I tè sanan, prends
garde d'étouffer ton enfant durant
ton sommeil.
Etouffer (s'). Par asphyxie, o» in-
volontairement. C'hi-zerti, ehi-
des^ti, rhi-dinl'ti, ihidelti, ihi-
dil'ti. Pa.^., c'hi-ze'Ttin, chi-<les-
*tin. Fut., fhi-zourti, chi-<lous'ti.
C'hi-<lewo(un""rti saiian, prends
garde de t'asphuxier. || Parla fu-
mée. 'Odetthai-e tta chizePti. Ou
encore, v. g. '(Kletthai,ie tta kka-
ttohyine .seyihe kkeoowinziiet, un
peu plus, par In fumée, je perdais
la respiration. \\ Fn mangeant.
Ttehyin - ««hlyi, ttch\ in - "^tesyé,
ttrhyiii-'"tinlyé, ttchyin-'te'Iye,
ttihyin-'tilyé. Fut., ttchyin soul-
yé, ttcliyin-*tousyé. Pa»., le même
que le prés. Ttehyin-'tewouhlyé
siinan, iw vous étouffez pas. ||
ETO
472 -
ETR
Ezelné, eiiesné, eiiiiiiu'. Pas., o/el-
na'', enesna'', eninna'', ene'lua'',
ene/hilna'", enoulna. Ene'^lna'" tta
"le^aninzhet, // s'est étouffé en
mangeant. \\ Eu buvant. "Tou VI
tssenn sedyi, tssenn "^tesdyi, tssenn
'^^tinciyi, tssenn ^tedyi, tssenn *^tid-
yi, tssenn 'touhdyi. Pas., tssenn
sehdyi, tssenn 'tesdyi, tssenn '"tind-
yi, tssenn "tehd^'i, tssenn "tezliid-
vi. Fat., tssenn soudyi, tssenn
Housdyi. "^Tou VI tssenn "te-
wound}i sanan, yrends garde de
t'étouffer, en buvant. \\ A force
de courir. ChizePti. Kkani °tinba-
ouzhiya onttlazhe chides^ti, je me
suis étouffé, à force de courir. ||
.1 force de rire. In^'lasin sedlo'',
'tesdlo% '^tindlo", ^tedlo% "^tezb!-
dlo';, ''touhdlo^ Pas., in'^lasin
serzhdlo°, "tidlo''. Fut., in^lasin
soudlou, "^tousdlou, ''tewoundlou.
11 .1 force de chagriu, de douleur.
Es'^tè denezhePin. Es'^tè sezheFin,
koutta, la douleur m'étouffe. \\En
dormant. Ttassi déné kké e'^ltchan
ne'^ti lahottintta, shoun tssedyi
hettin, comme si on avait quelque
chose couché sur soi, et ne pou-
voir respirer. \\ Être oppressé à
force de peiner, ou pour avoir trop
mangé. Pan - tssan - sedyi, Qa,n-
tssan-s-d}i, ^an-tssan-ne-dyi, gan-
tssan-h-dyi, Ê)an-tssan-hi-dyi. ||
V olontairement par asphyxie. A-
''ouenni'^le chizePtitta "leoatsscdil-
zhi. A^^ouenni^e da-chi-diPtin "e"!
lecadin^ldé, ils se sont asphyxiés.
Étoupe. N. c. Ttlo'^ dezhe hePtali,
cordages détordus ; bourre formée
_ de cordages détordais.
Etourdi. Être léger. Déninni zanen
hounlin. Déninni zanen kke aho-
ttin. An'^lnezhe nenlin kolou, nin-
ni zanen liounlin ttitta ahottin, tu
es donc bien léger pour ton âge ?
Il Ttassi gan nayenihoPti ille, ne
penser à rien de sérieux. Ttassi
gan nayeninePti ille tta ahottin,
tu ne saurais donc penser sérieu-
sement à rien ? \\ Avoir des ver-
tiges, des étourdissements. Uéné
nada oslini, ou oslinou. Senada os-
linou, j^ai des étourdissements.
Denedshi lionenni ille, ou déné-
dslii déné ''eono'lni ille. Sedshi
seone^lni ille, j'ai des étourdisse-
ments. — Nen^tel, la bile qui fait
tourner la tête. J^engel dene kkin-
zhet, être débordé par la bile. —
Senane^lin laastya, j'ai éprouvé un
étourdissement. Senane°lin lasttè
oyin, j'ai continuellement des
étourdissements.
Étourdir. V. tr. En frappant. De-
nedshi nanel^jai^ltta honenni ille
laal"in, nanes°ai^l. Pas., nanel^jel,
naneÊ)i''Pel. Sedshi nanetàn^Fel
itta honesni^le laasinla, en me
frappant sur la tête, il m'a é-
t ourdi.
Étourdir (s'). Se distraire des pen-
sées sérieuses. Tta hounzon ho^an
nayenihozher wallihi ottehya ni-
zenttai, détourner sa tête, son es-
prit des bonnes pensées, ninenes-
ttai, nineninttai, ninenttai. Pas.,
nizenttan, ninenesttan. Fut., ni-
zoutta°l, ninoustta°l. Tta hounzon
ho'Ê)an nayenizhinzher wàlli koli,
ottehya nineninttai oyin, des bon-
nes pensées que tu devrais avoir,
tu détournes constamment la tête.
Étourdissement. iV. c. Déné dshi
honenni ille. Déné dshi déné °eo-
ne°lni ille. Déné nada oslinou.
Étourneau. N. c. Ttlo° da-tsanen
(petit corbeau qui niche dans les
joncs).
Étrange. Adj. (personne). Déné
kkantte ille. Déné kkahottin ille.
Déné kkahou'^l"an illé. — Si sao
déné kkaliou^P'an ille, il me paraît
étrange. (Dene kkantte, pour de-
nekka antte. DénékkahouT'an,
pour déné kka behou^P'an) . ||
ETR
-473-
ETR
((/((»<). Deiie kkii lit>ttin ille. |
DtMit' l\kali(»iir/li"aii illi*. I)»'iu* I
kkalu>iir°/li itii ille ikkrNiit «Iwiii, |
tout ici t'st bien étitin^c. i
l:tranj{er, ère. .\<lj. fltiantiti à In \
IKiniilc, l't lii nation. Yt'ôle ; i
fViMU'iiltMit'ii ; f/.lii\rltiii. K<l«l<»uiM
«léiuMi, liomiiif étniiifiiv à la na-
tion, l't l'cnant (/«• loin. Kddoiiiii '
m'hiM'iikkf, luitis étranffcr.
litran^lé, ée. .!</./. v. lU-zlie-htlitta j
It'vaiil/.lu't, on lu'zhe-ehdou/.h ttu |
'lt*;.'aill/.llt't.
Ûtran^ler. 1. //. l)ém'-/.lu'-flidezh,
l>e/lu'-/Jie.sM'/.li, sliiii/.lu'/Ji, yezlie
eshezh, shid/.lu'zh, >lu)iisliezli, vf-
/he liMiî'/.lii'/,h, (la sliid/lie/.h, da-
.shoushezh, dahèliî'/iu'/ii. Pas.,
bezlu' l'iidoiizh, bezhè esliizliouzli,
bfzlie e.sliinzouzh, yezhe hezliouzli,
bezlie eshidzouzh, eshousliouzli,
yezhe hehezhouzli, daeshidzliouzh.
Fut., I>ezhe ouddouzh, ousslmiizli,
wouiizhouzh, yèzhè liouziioiizli,
woud/Jiouzh, wouhdziiouzh, yezhe
heliouzhouzh, dawoudzhouzli.
iitraiif^ler (s'). Soi-nicnw^ ou se
fniiiln-. She-tssed-dezh, ehe-es-
dezii, siie-indezh, she-ddezh, she-
hiddezii, shè-houiidezh, she-hèe<l-
dezh, slie-da-hiddezh, she-da-ouh-
dezh, she-da-heddezh. Pas., she-
tssehdouzli, she-zhesdouzli, she-
zJiindouzh, she-ehdouzh, she-shid-
douzh, she-shouhdouzii, !>he-heh-
douzh. Fut., she-tssouddouzh,
she- ousdou'zh, she - wouiidouzh,
she-ouddouzli,she-wouildouzh,she-
wouhdouzh, ^he-hehoudd()Uzh,she-
dahouddouzh. Sheehdouzhou, be-
tchaïun e'Pkepinttchyel oyin, «7
s\\'it /)(•;»(/</, et ses entraille.s se
sont répandues (en se déehirant).
htre. Ahoiittè, (n'adresse aux ijua-
lités, apparences, manières d'ê-
tre) ; astte, anettè, aiitte, ahitte.
Pas., ahopinttè, ariittè. Fut.,
ahouttc, ahwastte. Don asttè, (/»n-
ni je Kui», voilà tna pomitittn, me»
disponitinnn. Kkw astte, je suin
eitmme cela, 'l'ta asttim t'^^Mia iie-
deiiiiile ille, ce ipt^élant je vi» ne
te regarde pax, e.-à-d. ma con-
duite ne te regarde pa*. (I A-
t.s.s(>iiii'ltte, iiiioiistte, aliodiiMtte,
uliouitte, alKHiiltte. Pa'<., a-
t$^>l>uill'^lttè, ahoui'Itte. Fut., a-
tssouuaMttè, ahouua>ttè, aliou-
woun'lttè. Ahoustte si, e\'st ma
manière d'être, mon caractère,
mon tempérament, mon défaut
phtfsiijue <ni tnoral. Kkoukke a-
huuM Itte ttantte, c'est toujours
ainsi en ce pays. Kkoukke ada-
houn'ltte, c'est toujtntrs ainsi en
ces pays. (Ahoiiii Itte, se rapjtor-
tant à des choses, a pour syno-
nyme ahoii7,h"aon, d'ordinaire) ;
ahourzh"an itta '^loue 'laii dyan,
d^ordinaire il y a heaucoup de
poisson ici. H He.sttè, ( nmis qui
n'est guère usité qu'à la troisième
personne: heuttè). Don a sinni
henttè, telle est ma pensée, voilà
ma pensée. Il Edeahoultte, (être
ce que Von est par soi-même, par
ses propres forces, ses efforts, son
induiftne) ; edeastte, edeaneltte,
edealtte, edeahiittè. Pas., edeaho-
ein'^lttè, edeaninttè. Fut., edea-
houltte, edeahw asttè. Tta na-
tssoude^r'ai 1*^13 'tain ho<.an si ede-
astte lu, houniziienn hounlin "tai
outchosi, peut-être y en a-t-il qui
croient tenir d\'ux-tnêmes leurs
forces ou leurs qualités, et non de
Dieu. Il Ilounlin, (prend la per-
sonne ou la chose tout entière,
ax'cc ce qu'elle est) ; hesliii, nen-
lin, iienlin, hidlin. boulin, 'hehin-
lin. Pa5., 'oninlè, oille, finie, oinle,
pidle, tX)u'le, 'heoinle. Fut., houl-
lè, wasle, wounle, walle, woudle,
wouMe, 'hèhoulle, dawoudie, da-
wou'le., dahoullè. Douye heslin, je
sui^ mal. Ttassi nenlin ille, tu n'es
ETR
— 474 —
ETR
ricu (lu huit, lu es un bon à rioi.
Il Atssouii'lin, ahoiislin, ahouii-
""lin, alunin'lin, aliDuidlin, ahou-
ouHin, a^ehinlin. Pau., ahouinle,
ahouoille, ahouoinle, ahouyiiilc,
ahoiU'idlè, ahoiincni'lo,a'"t>hou<.nnle.
Fut., alssoiflè, ahouwasle, ahou-
wounle, ahouwalle, ahoinvoudlè,
aliouwou'^le, a'^heliouwalle. Tta a-
(lene4iounnin nekkoresyan ille
ikke ! Etllaoiii nenlin itta? Je ne
sais quelle espèce d'hoimuc tu es,
qui es-tu donc ? Atss()un*'lin tta
naoettaH, // vole tout de bon
(comme un oiseau doit voler).
Atssoun^lintta ''loue "lan dyan ;
"^tabin daowouttlon, d^ ordinaire
il y a beaucoup de poisson ici,
tendons nos filets. (Atssoun''lintta
est ici sijnonyvie de ahourzh-
"aon). Il Être tel qu'on était.
Edeoulttè, edestte, edinltte, ou
edeneltte, edeltte, edehiltte, e-
dou^'ltte, liehedeltte, ededahiltte,
ededaou'^ltte, ededaltte. Pas., ede-
houeltte, edegestte. Fut., edehoul-
tte, edewastte. Edeltte ille, il n'est
plus ce qu'il était. \\ Être, se trou-
ver en tel lieu, vz. se trouver. ||
Étant ;(se rend ordinairement par
les flexions verbales o, ou, oun,
ou par /e.s particides noun, e^ou,
soun, qui donnent au verbe un
sens participe présent). Étant re-
pu, °a-chi-dizhedou. (Ou encore
par les particides caiisatives tta,
itta). Les choses étant ainsi,
ekwahourzh"an itta, parce que les
choses sont ainsi. \\ Été (Partie,
passé) ; se rend, h Voccasion, par
les particules: nin, noun, cnnlé,
oinléou, après le verbe.
Étréci, e. Adj. v. Ehlyetsir. Pas.,
elilyéointset. Se tthisi "\ ehlye-
£>intset ikkésin ! Ma chemise s'est
étrécie. Ezhezh eblye^iintset, la
peau s'est étrécie. — Si rétrécis-
sement de la peau était causé par
rdclion du feu, on dirait eh\yeQe\-
tssrll, ffrillé, rusquillé.
Etrécir. Y. tr. V. g. un habit. E'I-
tssenn na^te^kain, naHes^kain, na-
^tin^kain, naye°te°kain, na'ti''kain.
Pas., e'itssenn nain'^te'kan, nain-
'^ti''kan. Fut., e°ltssenn nain'^tou-
"kan-^l, nain-tous^kan'l. Se"ié e"l-
tssenn nain'"te\voun°kan''l, étrécis
ma veste. \\ Kke"anen nananel-
''kain neddare al"in, étrécir, le
rendre étroit; nananes^kain, na-
naninl'kan, nananerkan, nanauil-
"kan. Fut., kke"anen naiianoul-
"kan, nananous^kan. Kke"anen
nananewounl'kan, neddare a-
wounle, étrécis-le, rends-le étroit.
Etreindre. Serrer dans ses bras.
Onttlazhe edetssiltclii,edehestcho,
edehin^ltc'ho, edehi^ltcho, edeliil-
tcho. Pas., edetssiltcho, edei^l-
tcho, edein°ltcho. Fut., edetssoul-
tcho, edehoustcho, edehoun'^ltcho.
Onttlazhe kolou edehoun^ltcho,
et rein s fort.
Etrenner. User pour la première
fois de... Ttassi ttadshè bettaode-
zhi, bettaodesshi, bettaodin''lshi,
yettaode'^lshi. Pas., bettaodefjin-
zhet, bettaode£)i''lshet. Fut., be-
ttaodouzhi, bettaodousshi. Si dshè
bettaode£)i''lshet la diri, c'est moi
qui ai étrenné ceci.
Etrier. Be "ke kkezin^'F'ae.
Etrille. '^Lin tcho^ tssiyé, peigne des
chevaux.
Etriller. Y. tr. "lAn tcho" hetssik,
hestssik, netssik, yetssik, hitssik.
Pas., oetssik, ^itssik. Fut., hou-
tssi, houstssi, houwountssi. ""Lin
tcho" É>intssik oula ? As-tii ét7-illé
le cheval ?
Etriqué, ée. Adj. Okkeda"on aoel-
yan. Neddare. Se"ie sekkeda"on
aoelyan tta, ou neddare itta se-
denintti oyin, mon habit, étant
étriqué, me gêne.
Etrivière.A^ c. Courroie de l'étrier.
Eur
- 475 -
ÉVA
lH'°ke kkexiii'l'ae ttjoulf. ' Fouet,
"trhUliaizhi.
Etroit, C.AJi. Netldare. Ilixliiitiuro.
IIotjisuU(lr«^K(tre. Vé luMliiiduri',
iimifoii lUnnlv. "I lutldare, liahit
étroit. Dyaii liotssoudcK^are ikki»-
siii ! Coiuiiit' /'oM r«f à l't'tntit
, iV." /
Êtroitesse. Tta nciltiaiv huiuriiii.
Ttaiillf si lu'dclarf.
Etudier. l\kko<i(Mi(><i>ai, ekkiMlcnes-
vui, i'kk«Klt'iiiii!yai, fkk(Mleiiflvai.
/'«iN,,rkkt»(lt'<l\ n, t'kko«lfs\a, t'kk«>-
(iiiilva, t'kko<i(>lil\a, «'kkixic/Jiilya.
Fut., ekko<li>iM>u(iya, t'kkiMliMiuiis-
ya, ekkcxlenewouiilya. 'l'ta okke-
nam*/.ht*r uiittla/lie kolou fkkotle-
iiruduiilya, appliqui'-toi h'wn à te-t
Ctiulcs. Il Vz. AI'rRKVDHK.
Etui. .1 aiguilles, dsliaii tiii'li In-ve
yiwWii. Dshan 'tin'li '^téli. || De
cnutcau, bos-sliezli.
Etuve. -V. c. ''i'ou natsst'/.lieri kon-
fii yinsin eddou, moison lic hains
clniuffée.
Etuvée. A', c. Cuit à Vétuvév, 'tou-
/.liell t^ele thi na£)inbez.
Etuver. Faire euire à l'étuvée. Tou
zliell tsele tta nalbiz,nasl)iz,iiain1-
l>ez, naye^bez, iiailbez. Pas., na-
oinbez, nat»iMbez. FMf.,iia£)walbez,
na.;wnNbez.
Euctiaristie. Nibo'Itsiiii "lestt^zhe,
/(• jKiiii tlivin, ou le pain Dieu.
Eunuque. .V. c. Déné btv^zé luuil-
lehe. Il Rendu eunutiue, déné l>eo-
..-('zé 'alya.
Eux, elles. Kyenen. Nounen. Nou-
lU'U buubtiidin kol<ni wallè, on se
juissera d'eux. \\ Fur deux, elles
deux. Eyi 'ke, ce$ deux-là. — Diri
'ko. ces deux-ci.
Euphémisme. V. c. Ya'ti dennou-
ri. Onttlazlit' atss*'ddi walli kob.
ya'"ti dtMinouri yiiitta juiatssodt'd-
<li ttantto, au liexi des paroles du-
res qu'il méritait, on ne lui adres-
se que des paroles doue et.
Eurupceii. lt«-<J.shenii déliai, /^ choir
hlum he.
I:\ader (s*). Vz. «V.soiixkh.
Évaluer. Ttassi lioiii'tii", lioaN'tu ,
huiitiM'tii', ytiul'^ta*, hotirta. Pu».,
houwfl'ta', houwi'rta". Fut., \nni
uaTta^ liouwas''ta'. F^ila hciulta
tta diri.' i'oinUun thalue-t-mt ee-
. '»^
Evangile. Niho Itsini bt-bonnit- lu-
zoii, la bonne nituxelle de Dieu. I
J.-(". iK-ya'tiyt*. la parole de J .-l .
Il J.-C. I>e<iitt!i8s<«, le lixre de
, J.-( .
Evangéliser. I . tr. NilioMtsini )m>-
ya'ti^e d»'iié-t>a-<leiittai, tléné-t^-
detu*s''a, d(Miiii"a, deii''ai. Pas.,
«liMié-Ma-dtMittaii, deni'aii. Fut.,
di'iu*-(.'a-doutta'l, dous''a'^I. Nilu/I-
tsini iH'va'tiyf déné-(.ia-<lou.s"a'^l,yV
vais cotninuniquer, (porter aux
Imntmes la parole de Dieu).
Flvanouir (s'), ^\n eTkt-zelttbi,
toniher en faiblesse, (en tombant
sur le côté). — "An da^jezelttbi,
(en tombant à la renverse). —
"An yeya<x* nizolttbi, (en tombant
sur le vùiage). "An fTkenesttbi,
eTkeniii-Ittbi. Pas., 'au e'^kez*-!-
ttbet, e'i'keni^lttbet. — 'An da^e
zelttbet, 'an dape zhestthet, *an
daoe ni/^lttbet, 'an dji^^niniM-
ttbet, 'an da(.»ezbiM'lttbet, 'an da-
i>e'te''lttbet. — 'An yeyatn* nines-
ttlii, ninin'Ittlii, Pas., "an reya^-e
nizenittbet, ninesttbet, ninin"!-
ttbet. Il "An déné beddi ille, bes-
ni ille, binni ille, benni ille. —
Dene bonni ille, i7 est sans con-
naii^sance, évanoui. 'An eTkeM-
ttbe<it>u, dene benni ille ovin, U
est tombé en faiblesse, et n*a au-
cune connaissance.
Evanouissement. .V. c. Dene be<ldi
illf. DtiH' i-kkortnlyju» ille. 'An
eTkezelttbi. 'An dalierelttbi. 'An
yeyM..>e nizi'Ittbi.
Evaporé et s'éx'aporer peu à peu par
EVE
476
EVI
In cliiilcitr (ht soleil. '"I^UHvldoiiz,
()// na'taoeddou/li. |l Complet c-
nicut é})uisi' par évaporât ion, iia-
talidouzh, ou na'"taoehdouzli, ou
bekki'iiadoddouzh. (Ces mots si-
i^iiifient proprement : diminuer,
s'user, baisser, que eela ait lieu
par absorption ou par évapora-
tion). Il Par ébuUition, bekkena-
denelÉ>as. Bekkenadous'as, je vais
faire évaporer cette eau par éhvl-
lition.
Evasif, ive. .1(/./. Ttahonttou dene
atsseddou, e'^kozin ille tsenn ya^ti,
eyet ille opan ya'^ti, quand on dit
à quelqu^in son fait, le fait, de la
part de eelui-ci, de vouloir détour-
ner la conversation, de parler
d'autre chose.
Evasé. Ttassi '"teii betlla hoden-
ttchyou bedda£)e hodintcha, vase
allant iin fond étroit et une large
ouverture.
Eveillé, ée. Être. Tssinyann, hes-
clian, neyan, henyan, hidyan,
liouchan, hehenyan. "Tezhe be°l
sekke houllehou, heschan oyin, ne
pouvant dormir, j'ai passé toute
la )niit éveillé.
Eveiller. V. tr. Tssehenlzhi, tsse-
hensshi, OMtssenesshi, tssenin°Ishi,
tsseyin°lshi, tssenilzhi. Pas., tsse-
henlzhet, tsseni'^lshet. Fut., tsse-
hwalzhi, tssehAvasshi. loan tssese-
ninlshet ille ikkela ! Il ne m'a pas
éveillé de bonne heure. Kkambe
tsseseliAvoun^lshi, éveille-moi de-
nmin vmtin.
Eveiller (s'). Tssezezhi, tssezinde,
tssenesshi, tsseninzhi, tssehenzhi,
tssenidzhi, tsseniddé. Pas., tsse-
zinzhet ; tssezinde, tssenizhet, tsse-
nidzhet, tsseniddé. Fut., tsse-
tssouzlii ; tssetssouddé, tssehwa?.-
shi, tssehwoudzhi, tssehwouddé.
Ipan kolou tsseninzhi, éveille-toi
vite.
Evénements. Tta nihounzhi : tta
nilioultthi, ce qui arrive. Tta ni-
dalu)zlii, les faits qui arrivent. \\
Vz. AHRIVKR.
Eventail. A', c. Ntidazeidsiuzi, pour
, fouetter devant son visage.
Eventé, ée, et s'éventer. Beyeped-
douzli, l'air y a pénétré. Beyooed-
douzh itta nezon ille, il s'est altéré
, par Vaction de l'air.
Eventer. V. tr. Agiter ruir au
moyen d'un éventail. Nadape/.el-
dshizli, nadaoe'^tesilshizh, nada^e-
'tin'ldshizh. Pas., nada^e-ezeÊ)el-
dsliizh, nadaÊ)e-e''tepesdshizh.F»/. ,
nadapezouldshizh, nadage'^tous -
dshizli. Il Une liqueur. "Tou ''teli
beda'^ka 'ade^tin tta, beyeiddouzJi
al"in. Beda°ka "adi^tan tta, beye-
É>eddouzh asla Iakou ! Je l'ai éven-
té en débouchant la bouteille.
Eventrer. V. tr. Betchan henttazh,
couper, ouvrir le ventre, betchan-
nesttazh, nin'^lttazh, yetchan-in'^l-
ttazh. Pas., betchan-inttazh, be-
tchan-ni''lttazh. Fut., betchan- '
outtazh, betchan -ousttazh, be-
tchan-oun*^lttazh. || En tirer les
intestins. Betchan-nilyé, betchan-
neslé, ninlé, yetchan-inlé. Pas., \
betchan-nilya, betchan-nilla. Fut. ,
betchan-oulye'^1, betchan-ousle'^1,
betchan-ounle'^1. Igaw betchan-
ninlé, éventre-le vite.
Eventuel. Adj. Tta nihounzhi ekko-
redyan ille. Tta nidenltthi ekko-
, redyan illé ; événement incertain.
Evéque. YaTtiy nèzhè.
Evertuer (s'). Yenihounttlezhi VI
ttassi kkenatssezheri, s'' appliquer
à une chose avec acharnement.
Onttlazhè yeniouzhittlezh kolou,
ttassi hozhi°ltsin ille oyin, j^ai eu
beau ni^ évertuer, je n'ai pu rien
faire.
Evidemment. Ho"ounlou. Lakou !
Sans doute. \\ Dèyaliè. YoÉ)win
binyézé denekkéhonni ille kkéna-
zher ttinni ; eddini bahon^'lttè, de-
1
ÉVO
477 -
EX A
yulit*, 'uy(>uiu>''rttiii (uilli* ; vou» $a-
VfZ </M<* tf fils d'un tt'l sr iinitiuH
l'n xuiurit'ii ; la imite en est au itère
évitleiinnent ; i7 n\i jaiiiai» soufii^
à lui ihnmer utie fttnnation morale.
(le tnttt est souvent enif>ltnit^ tiaiis
leit eitntestatinns, et sifinifie ainrs :
la preuve e*est que, ou hien^ la
preuve cnt là. Il siftnifie augui à
l'oeeasittn : en effet ; e\-st elair : je
ne </i.>" pas le eontraire) .
l:\idc'nt. Tss»'. 'l'ssô hort-ttin. Tsm*
ItDrottia lahonttt*, ou ïniuwiiiu
lahontte. Ilonettiii lalioiitte hdoii
VtsstMldi. ce qu'on nous dit est
évident. Kou t>st» aiioii VtsstMidi
lakou ! Ce <pi'on nous dit est /V-
l'idence même.
Eviter. Quehpi'un. Hcttchya yel-
iiik, l»fttchyasla, lu'ttrhya ne'^la,
yetti'hya'Ia, hettcliya liiT'as, l>e-
ttchya hilde'"!. Pas., Iw-ttiliya >e'l-
nik, betUliya /lii Kliia, hettcljya
zliinnchia, yettchya zliin'lchia,
hettfhya zhil"as, hcttchya zliil-
(lel. Fut., hettfhya youlnik, l)e-
ttcliya wasla, bettchya w(»uii'la,
yettfliya wa'^^la ; hettrliya woul-
"as, lièttchya woulde'l. || De ré-
pondre. Benadaredda ille, he^a-
(laresna ille, beoadarinda ille, ye-
c>adarenna ille, l)epa(laridda illf.
Pas., le prés, avec iiiii. Fut., be-
(^•adaroiidda ille, be^adarousna ille,
Beoadarounda sanan, ne lui ré-
ponds pas.
livolutions. Dr V esprit. Deninni
(lz«'<lf/lii (deninni, l'esprit ; dze<le
de côté et tl'autre ; dehèziii, va, se
porte). — Deninni déiié-ttehyan-
/Jii. Impers., dene-ttcl»ya-bo/hi.
Pas., dene-tUli\a-ninzhet. Fut.,
dene-ttchya-liwazlii. — Ou bien
<lene-ttchya-nin"a. Pas., déné-
ttchya-ninzhet. Fut., dene-ttchya-
hwa"a, sortir, en quelque sorte,
de .soi-même, pour petiser, pour
prendre eimnaissartce des choses ;
(tuai» »on vrai seu» ett : avoir /V»-
prit délié, entreprenant ). Hiniii
bettcliya-nin "tt ille, c'eut un fot ,
un homtne sans itnaffinatiim, un
Uturdaud. || Deninni 'M\eriie/lii,
(c'eM le premier acte de l'esprit
qui pense, la preiuiere pensée).
Deninni "^ayenie/.liiyou, quand l'es-
prit se met à petiser. \\ Deninni
nin/lii, (c*est le terme, ou rohjet
de la pensée), 'l'tassi (ja}\ sinni
ninzlii heliuii, à la prentiere qui
frappe mon esprit , m. à m. quand
mon esprit arrive à quelque chose.
Il Deninni nidi/hi, (l'esprit s'é-
lève). Pas., nidin/het. Fut., ni-
doiizlii. — Ou encore deninni diioè
nader/h^a, c^est l'esprit s'éleiant,
sortant de son abattement. || De-
ninni kkedezha (l'esprit dessus
lotifitemps) ; arrêter longtemps
son esprit ou son ituaginatitm sur
une chose. Oslinoii .,»an nayenief-
sher koluu, sinni kkede/ha itta
ille, j'ai des mairvaiscs pensées, il
est vrai, mais ie ne m'y arrête pas
longtemps. ( .\j)pH(pté à un scélé-
rat, cela signifierait : un profond
scélérat, un Jiomme qui prépare
de longue main sejt mauvais
coups).
Evoquer. Les morts. Inkkan/e «.lini
tta (leMeziiiye *'kaya*"tiyou, déné "a
edelio<lou*'l"in ar'iii, par des sor-
tilèges appeler les morts et les
faire paraître. || Le passé. Yen-
nisin hot-an e'IeM solni. Yannisin
bopan e'ie'l lioii'lni ahottin, vous
voilà donc vous racontant les his-
toires du passé, évoquant le
passé !
Exact, e. Adj. F/ltthi. KkeJie ille.
Ttaaddi kkè/Jiè ille si, ce qu*il dit
là est exact. \\ Dei-adè, okke^^in.
Tta hooan l»ei»a-ni-ya'^tj-<ienttan
nin, de(>ade naho'Islier oyin. i7 a
fait exactement ce qu'on lui avait
dit de faire.
EXA
478
EXC
Exactement. F/lttlii. Dtv'ade. ()-
kkéssin.
Exagéré, ée. Adj. Ddiis acs paroles.
Hoiinazli hoden"ai, on de"anze
adili, ou (le"aii/o ya'Tti, dire plus
(ju'il ne faut. \\ Dans se^s aetes, sa
eoniluite. Ahouwatte illo koli kkc-
nayenitssept'I/.heri, chercher Vbn-
possible^ se repaître de chimères.
Exagérer. V. tr. Honnazli hoden-
ttai, hodenes"ai, lio(ioneiuii"ai,
h(){lt'ii"ai, hodonittai. Pas., lion-
nazh hodenttan, hodeiii"aii. Fut.,
lionnazh hodoutta*^!, hodous"a''l. |l
I)e"anze ahoddi, adessin. Pas.,
ahodeoinni, adeyinni. Fut., aho-
douniii, adoussin. || De"anze ya^ti,
yas""!!. Honnazh hodenin"ai ille
kolou, )i' exagère donc pas.
Exalter. Quelquhin. Ho"anze déné-
oa-san-delye, be-ya-san-deneslé,
be-oa-san-deninlé,ye-Ê)a-san-denle.
Pas., be-pa-san-dehlya, be-£)a-san-
denilla, be-pa-san-deninla, ye-Ê>a-
san-deninla. Fut., be-pa-san-doul-
ye'^l, be-^a-san-dousle"!. Ho"anze
a'^linni, bepa san deninle, tu Vexal-
tes trop.
Exalté, ée. Adj. v. Tsseshinye °aye-
nihwa"a hekke hounlin ille dénen,
incapable de penser à rien, de rien
envisager avec calme et modéra-
tion.
Examiner. Des yeux. Ttassi bena-
ne^ta, benanes'^ta, benanin^ta, ye-
nane°ta, benani'^ta. Pas., benaneh-
■^tan, benani°tan, benanin''tan, ye-
nane'^tan, benanezhi°tan. Fut.,
lienanou'^ta, benanous^ta. Benane-
woun*^ta, examine-le. |1 Réfléchir
h, conMdérer attentivement.Fjkka,-
yeiiibo^'lshet ; pi. ekkayeniho'"ldé,
ekkayeniesshet, ekka yeni-in'^lshet,
ekkayenie*^lshet, ekkayeniilzhet,
ekkayeniildé. Pas., ekkayeniho^-
shet, ekkayeniho'^lde, ekkayenie-
r)i''l<;het. Fut., ekkayeniehou*^lshet,
ekkayenihwasshet, (absolu), e-
kkayeiiioiisslu't (</'//>/'/ <//(/). Kkka-
yenieoi'lshet walli kwalantte, je
vais II réfléchir, examiner la
chose sérieusement. || Y réfléchir.
O()aii-iiayenibozber,ooan-nayenies-
sher, ouan-iiayoniinzher. Pas.,
ooan-nayeiiibozber, ooan-nayeni-
zbizher. Fut., ooan-na-yenihou-
zher, opannayenihoussher, '^Otiye
kolou ot^an-iiayeniinzber, réflcchis-
y bien.
Exaspéré, ée. Onttlazhè iiilttcliyé,
violemment irrité. Déné zenen nih
laadya ille, ne savoir plus ce qu'on
fait, ne plus se posséder.
Exaspérer. V. tr. Onttlazhè déné
hilttchyè, déné ni°lttchyè, nin°l-
ttchyè, yenin'^lttchyè, neÊ)ilttchyè,
nou°lttchyè, hèyenin^'lttchyè. Fî/t. ,
dene noulttchyè, nousttchyè. On-
ttlazhè neoilttchyè ahouneddi, ou
bezenen nih laadya ille ahilya
ahouneddi, on dirait que nous Va-
vons exaspéré.
Exaucer. Accorder ce qu'on de-
mande. Tta ttassi dene betssoude-
°keou, denepaouneddi. Ttaneltte
ttassi boudepi'^ker seoayeounininni
oyin, il m'a accordé tout ce que
je lui ai demandé. Denedziyetta
Niho°ltsini be'^ayaoin^ti de, tta be-
''ayapin°ti denepa younenni oyin,
Dieu accorde à chacun tout ce qui
lui est demandé par une prière
partant du cœur.
Excavation. Dans la terre, nihoye
dilya. "An<?e horzhlin. || Dans la
pierre, dshè ye diha.
Excédant. Tta dc"anze nidenltthi,
ce qui revient en plus.
Excéder. Se trouver, revenir en
plus. De"anze nidenltthi. Pas.,
de"anze nidenltthet. Bedittlisse
betsazhezh"anze nidenltthet, sa
dette a excédé la valeur de ses
fourrures. \\ Sel "a kolou, seddape
antte oa sel"a, ce qu'on m'a com-
mandé excède mes forces, ma ca-
\i\C
- 479 -
E\C
luicité. Il Kou fiiri la kkouii kk«-
xlioii iiidtMUMU'MlMiii illf, ce tun'iiil
ni\-.nèdt-, itir jtitifiuf lnuiuiitup.
excellent, e. TtuNsi lnMlmMiliiu'ii.
Tlassi (iiiitla/lir lu'/.oii. lk*<ifr«»<lli-
iiiMi ikkoiii, iiiiltla/.lit' iie/t>n, i7 f»t
t'rci'Ufiit . Ilinnme cjcfllcnt , «léiié
nliTi'iiliiu'ii.
Excentrique. Adj. IKmk' kkti... illi>.
Dfiif kka-ou-{:»tMina illr, i7 vit
(/'tint' tiiaiii^ri' crci-utr'uiuf. Dimu*
kka iialit/lvluT ilK', i7 n a^i fit
Fxcepté. Préj). et atlj. Sassiu. lieii-
nas>iit. Ilonnassin. Ilcddiii. Ik^l-
(liii. Je ne crains /xt-^ohih", excep-
té Dieu, Nilu/ltsini nassin, ttassi
ttrliya neÊ>**^'J>t*' hounlin illi". //
m\i donné tous ses chevaus, ex-
cepté deux, be'^lin ttliOiie orelyon
•>t'(jaiiiiila, na'kè vin luMldin. \fan-
i^ez de tous les fruits, excepté uti,
lijir ort'lvon hin^^kaoulidslia', ilai-t'
\ iii lu'(iiiii).
Excepter. 1 . tr. ïk'niwdda ille, he-
t>aesna ille, heoainda ille. Pas.,
l)eoa<jedda ille, l>eoaesna ille, be-
, •blinda ille, ye/jaoenna ille, l>ec)a-
id«ia ille. Fut., heoaoudda ille,
heoaousim ille. Diri vin bet)aesna
ille, j'excepte ceci. || Bepa^telyé,
épargner; benac>esle*"l, bena/jinleH.
Pas., I>e(,.a"^tehl\a, be-jatilla. Fut.,
be!.<a'^toiiIye'"l, l)e(.a t<)u^leM. Ttassi
orelyon bekkeliousslierou, diri
\ in beya^tilla walli, je vais tout dé-
penser, excepté ceci, (ceci seule-
ment je Vépariiiierai) .
Excessivement. Adj. Onttlazhè.
HoiiazIietsM'iiii-ontnazIiè. Ilona-
/lietssenn onttlazhè hetleyenel-
zluMin, i7 est excessivement pré-
tentieux.
Exciter. Contre quehpi'un. Ven-
iia/liè dene hezel"a, lie«|fs"a, he-
dinl"a, he<lel"a,* he<lil "a. Pas.,
lieze(>*l"a, hedeoes"a, liedeoinPa.
Fut., he3MMil"a, liedoiis'a. Yen-
Uiusliè dene hedinKa ille koloii, ne
Pexcite dmic pu» contre !■ '
— l'un contre l'autre. I
dene hera, het*"», ne'!*», veTa,
hira. Pan., i^'Wi, i/i'W.' Fut.,
dene hwal"a, hwaA''u, wounT'a.
l'!'lt!*siMin déné neT'a ille kohni,
ne les excite pan F un contre l'au-
tre, les uns contre les autres. || ,1
une rébellion. .N'a'an-o-^werJieri
otssenn déné liezei^'a. Na'an-o-
t'WezIieri otsserin iunrez<*(H*l "a tta,
dénékkaliid\a ille lakou ! On nous
a excités à la réUellion, et nous
avons fait de* sottises.
Exclamer (x*). De joie, deninniye
'e 1 tssezi'li. Siiiniye ""e*"! sliiwl ol-
lan yennisin, ipie de fois autrefois
je me suis exclamé de joie ! || De
surprise. NaLvsiltli tta deneyihe
Vteitthi, de surprise lai^^ser échap-
per un cri. Nazhestla itta >eyilie
'a^teltthet, je m'erclamai de sur-
Exclure. Henvoifer. Kdvin "tePa,
'tes"a, 'tinn"a, 'te'l"a, ^iPa.
Pas., edyin 'te'l"a, XiTa. Fut.,
e<lyin "tour'a, "^tous"a. || \'e pas
admettre. Tteliyazin beyadin'ti,
beyades'ti, beyadin'Vti, yeyade'l-
ti, beyadiPti. Pas., beyadeoin'ti,
beyadei'i'^l''ti./''Mf., beyadou'"ti, l)e-
ya<ious'ti. Ttfhyazin seyadin'l'ti
tta ()ii-;ui - M'exclus-tu?
Excommunié. '^rinhe<ida% ba ya''ti
ille, mis ù la porte de l'église^
rrclu (le In prière.
Excommunier. V. tr. Tin hetidé,
"tin ''tesné, tiii'tinné, ""tin yehen-
né. Pas., tinliedda", '^tin "^tinna*.
Fut., "^tinhouddé, "^tin '^tousné,
"tin tewolinné, 'tinyehounné.
Excrément. V. c 'Vsau. Tsan yed-
da", la diarrhée le mange, il a la
diarrhée. l"^yede tsanen, house de
vache, ou de h(ruf. 'Lin tclio' tsa-
nen, crotte de cheval.
Excroissance. .V. c. Chinsh, ver-
EXE
- 480 -
EXE
riic. Il .l)///"('.s- (•.('('r()/.s-s'(//)C('N, et,
particuUcrcinciit : ^foître, déné
'^ee(lin'"l''tan. Si'èdin'Ttan, j'ai une
exeroissnnce. Rekko/h 'èèdiii'l-
^tan, il a une excroissance au cou,
un goitre. Siiila 'èèdin°Ftan, j'ai
une excroissance à la main.
Excuser. QucJqu'u)i. Denekkeda-
reddi, kkedarosni, kkedarinni, ye-
kkedarenni, hekkedariddi. Pas.,
dene kkedadeoeddi, bekkedade£)in-
ni. Fut., bekkedarouddi, bekke-
darousni. Bekkedarinni ille koloii,
ne cherclic pas h l'excuser.
Excuser (s'). Kkedazeddi, kkeda-
resdi, kkedarindi, kkedareddi.
Pas., kkedazepeddi, kkedade^iesdi.
Fut., kkedazouddi, kkedarousdi.
Ekwanattchyaouzhinni ttlanpe,
kkedarindi zan ''ka ille, après ce
que tu as fait, il serait inutile de
chercher à t^excuser.
Exécrable. Hodelyon hotta be-
dyere, mauvais de toutes façons.
Il Bettchyahoddi ille nèzhè, sou-
verain emen t haïssahle.
Exécrer. V. tr. Bettchyahoddi ille,
bettchyasdi ille, bettchyaneddi
ille, yettchyaddi ille, bettchyaiddi
ille ; ou bien aussi bettchyahoud-
dile, bettchyasdile, bettchyain-
dile, yettchyaiddile, bettchyaid-
dile. Fut., le prés, avec adv. de
temps. Tta settchyahoddi ille ''a
ttontte ousan ? Serai-je donc tou-
jours en exécration à tout le
monde ?
Exécuter. Faire, niettre à effet.
Ttassi okkeyiddi, okkeessai. Pas.,
okkeyifldik, okkeiya. Fut., okke-
youddi, okkéousssa. Tta hooan
sini"a ttinni, okkeiya walli kon-
tte, j'exécuterai tes ordres. \\
Holè, hestsi, hostsi. Pas., horzh-
lin, honin'']in, hozlii^ltsin. Fut.,
hoirie, houstsi. Tta ho£)an ,sin°l"a
ttinni, hozhi^ltsin kou ! J^ai exé-
cuté tes ordres. || T^es volontés de
quelqu'un. Déné-da-kkahozher,
bedakkahosshei", bedakkahoun"!-
sher, yedakkaho'^lsher. Pas., be-
dakkahozher, bedakkaliozhi'^lsher.
Fut., bedakkahouzlier, bedakka-
houssher. Nedakkahoussher "a
kwalanttè, j'exécuterai tes volon-
tés.
Exemplaire. Dene ""abin bettchyan-
nié eitthi denedzheni dénen,
homme d'une vie exemplaire. \\
Punition exemplaire, hotta ede-
daoureddi walli anaouÉ)ehdihi.
Exemple. Déné nabin. Déné "abiii.
Il Nouhnabin, ou nou°abin, pour
votre exemple. Sabin, pour mon
exemple. || E^labin, « l'exemple
les uns des autres. || Événements,
traits pouvant servir d'exemples.
Kou na hodin'^an lakou ! Voilà,
certes, deux exemples ! \\ Mauvais
exemple, ttchyarin, Ttchyarin
obane^ta^l, il aime à suivre les
mauvais exemples. || Suivre les
mauvais exemples les uns des au-
tres ; se dépraver les uns les au-
tres : e^letsselne, e°lehilne, e'^le-
hou^lne, e'^lehehelne, e^ledahehel-
né. Pas., e^ehoulya, e^edahoul-
ya, e^ledahilya, e'^ledaouhlya, e^e-
hehelya, e^ledahelya. Fut., e°le-
tssoulne, e'^lewoulne, e''lewou°lne,
e^lehehoulne. — Etssinnazhe e'^le-
daouhlya lakou ! Vous avez donc
fini par vous corrompre les uns les
autres ! \\ Par exemple ! Loc. de
surprise. Edia ! Edyi ! || Pour
l'exemple. Loc. adv. Déné nabin ;
déné *^abin. E^labin, à l'exemple
les uns des autres.
Exempter. Vz. dispfaser.
Exercer. Dresser quelqu'un au tra-
vail, à un métier. Ttassi hè-la-
zeldin adenel^in, ou adenelzhenn ;
hèladesdin, heladinldin, heladel-
din, heladildin, heladou^'ldin. Pas,,
helazepeldenn, helade^^esdenn .
Fut., le prés, ou pas. avec un adv.
HXH
— 481 -
EXI
(/(• tctiips. Ilrladt'hliii as.slieiiii ko-
loii, kkIl^«ii laiittî* ovin, j^ni luau
rirercvr «u trnvuil, tout a lu de-
meure peine perdue. || Des sol-
dats. Uéné UvTeVï (\6uen ho'^I»^,
liestsi. Pas., Iior/liliii, slii'Itsiii.
Fut., hou'lo, lutiistsi. Il l.a pu-
titiwe de <]uelipt'uii. Dnw hoii-
nedyain hodelyon liotta douyou
niiftounwt'ddi. .loi) oiittlazht* dou-
yoii iinaouowt'lidi iiin kolou, déiu'
Vli yokko iiadari'ddcoii, l)i>d/.i\r
iia(.>c'Inaii oiilK-, Job fui vu but ii
tous les mauA', même aux insultes
de ses amis, mais rien n'chrnnla
sa patienee.
Exhalaison. Ttassi hotssin lioniaii.
Exhaler, 'l'tassi dyere nihoye ""a^in-
"a, ou iiihoye °a°gez, exhalai-sons
sortant de la terre. Nili homan
liourzh"a, la terre exhale de mau-
vai.ses odeurs. Be-tsin-t»in Ishet, î7
pue, exhale de mauvaises odeurs.
Il Sa douleur. Kkezeddi, kkedes-
di, kkedindi, kke<leddi. Pas., kke-
zeoeddi, kkwleoesdi. Fut., kke-
/ouddi, kkedousdi. Kkedindi ille
kolou, koiitta, ne te plains pas,
c'est assez.
Exhausser. Une maison. Ye dapè
naliottai, nahos"ai. Pas., dapè
nahottan, nahozhi"an. Fut., dape
naliouita°l, nalu)us"a'l. Yé daoè
nahozhin"an ahottin, tu as donc
exhaussé ta maison ?
Exhiber.!', tr. Ttassi "oder'in, faire
voir, tnontrer ; '"odes"in, "odin'I-
"in, ^ode*I"in, "o<lir'in. Pas., "oile-
t>el"in, "^ode/jes"in, "odeoinT'in.
Fut., 'odoul"in,, "odous^'in, "ode-
woun''I"in, yvedou^r'in. |, Ttassi
tssè nilyé, nineslé. PaJ<., tssè nil-
ya, ninilla. Fut., làwalye"), niuas-
le"!. — Ou encore ttassi tssè ni-
ninttli al"in. || Des tnarchandises.
Tssè-iii-you-ilyé, tssè-ni-you-esK'.
Pas., tssè-ni-you-ilya, tssè-ni-
vou-illa. Fut., tssè - ni - vou-ou-
lye*"!, tsKe-ni-yoïi-ousIe'l ; étaler.
Exhorter. Au bien. lUuô ht-s«'-
yeni-zel"a, hè-sè-yeni-des"a, hè-
sè-yeni-dinl "a, liè-sè-yeni-del "a.
Pas., liè-sè-yt'ni-j!ec»el"a, lu'-Nè-
yeni-<lept*s"a, liè-sè-yeiii-deoiiil"a.
Fut., Iiè-si'-yt'ni-/.(»iil "a, liè-»e-
yt'ni-dous"a. Sha houliè-shè-yeni-
dot*<îs"a kolou, shoun oyin, mes
loiif^ues exhortations sont demeu-
rées vaines. || Faire de vaines ex-
hortatiotts. impers., tssandadcl-
yaoe, /' j). tssandadeslai,>e, "/' p.
tssandadinlatM.', ,T p. tssandaye<iel-
laoe ; pi. 1' p. tssandade(.-ilyat>e ;
*'" p. tssandadou^lece. Shoun tssan-
daflou'It'it' ikkela ! Vos exhorta-
tinns n'ont dune aucune prise sur
^t/t. Il Shoun tssanlyape, tssansla^^e,
tssan-nella<je, tssanyillape, tssan-
hilyaoe, tssjinhou''le<.>e. || Shoun
l)eni-danesdel,/t' perds mes paroles
à le prêcher ; beni-da-nin'ldel,
yeni-da-ne^idel. Impers., beni-da-
ze^idel ; beni-da-nezliildel, beni-
da-nou'ldel, yeni-da-hene^ldei.
Exhumer. Déné-zhivo nihoyé "al-
ti, exhunter un cadavre; "ans'ti,
"anePti, "aye^^ti, 'ail'ti. Pas., 'an-
pePtin, "anoiT'tin. Fut., "anowal-
"te*^!, "^anowas^te*^!. Seiaze bezhiye
sa nihoye ""anerti, exhume-tnoi le
corps de mon enfant.
Exhumer. Dene zhiye edinl°ti, edi-
nes'ti. Pas., edinTtin, edines"'tin.
Fut., edinwartei, edin\viis"'te*'l,
transporter un cadavre d'un cime-
tière dans un autre.
Exigeant, e. (Ttiye anaout)we<idi
kolou, ba hcnli^rti illéhé dénen,
(pli, (ptehpie soin (/li'on ait de lui,
n''est janiais satisfait, (trouve ipte
cela ne vaut pas (7jrr).||Ha "otiye
eoalapedda de kolou, ba koutta
ille, j)our (pti F on a beau travail-
ler, qui ne troui^e jamais que ce
soit assez.
Exiger. Réelatner impérieusement.
Uiciioiinaire rr»iiçai$>moMta$naU.
EXl
482 —
EXP
Ttassi kava'ti ijaii kkadasodel-
zlier, kkaiiai)(U'.s/JuM-, kkadaodiiil-
y.hvv, kkadaoïlt'l/luT. Pus., kka-
dasode''!/luM', kkadao(leszluM-, et le
reste coin nie au prés. Fnt., kka-
(laMKloul/lier, kkadaodous/liiT.
Tsaïuha rdiliidliii koloii, doiihon
tteddaiuMi iiDutsseim tsainha 'ka-
yaTtiliou nouoan kkadaodelzlier
ovin, (/»(»/(/»/(• »oj/.s n'aiions pas
(l'or^fcnt, il en exi^ie de nous hn-
inédinteinenl .
Kxigible. 'l'ta donetsstMin 'kaya*"!!
walli ttoiittou.
Exilé, ée. Bennelmen oan *"tlnhed-
da'', iju'on a ntis hors, rejeté, chas-
sé lie son jHiys. — - Exilés, benneh-
nen pan 'tin liouheho'Uiel,
Exiler. Bennehnen oan "^tinheddé,
tin ""tesné, ""tin ""tinné, "tin ye'^ten-
né, "tin'^tiddé, ''tin'^touhné, ""tin-
heve^tenné ; pi. dans le régime,
"tinseldel, '"tin^'iesdel, "tin'^tin'l-
de'l, 'tinve-te^ldeH, ''tinlioubeliil-
de*"!, '^tinhoubehou'^lde'^1, 'tinlieve-
"te'^lde"!. Pas., ^tinliedda^ "tin''tin-
na*", ^tin^tinna*^, '^tinye'^terzhna'",
"tin'tidda% '^tin'^touhna'', ''tinheye-
"^terzhna"^, *^tinse'"ldel, *^tinhoubeil-
del, *^tinhoubeou"ldel, ""tinhoube-
"te^ldel. Fut., 'tinhoudde, 'tin-
■^tousne, "tinsouldeH, "^tinhoube-
"tousde*^!. — Ekwaneltte déné ben-
nehnen «^-an '^tinhou'ldel, edlaoe oan
itta? Pourquoi donc uvez-vous exi-
lé tant de monde? \\ Vz. bannir.
Existence. .Y. c. Tta hounlin. Red-
din illc. — IIorzb"an, (s'il s'agH
de la terre, d'espace, de temps).
Il Existcticc éternelle (en géné-
ral), horzh"an itta horzh"an
oyin.W Existence particrdière éter-
nelle, honnlin tta hounlin oyin,oji
henlin tta henlin ovin. || Cela n'a
pas d'existence, ekwantte hounlin
ille.
Exister. V. intr. Hounlin. Ilorzh-
"an. Nihokka borettin, en parlant
des créai ares, 'l'ta liolssin déné
hounlin liolssin, depuis i]ue rfiom-
me existe, 'l'ta hotssin nih liorzh-
"an hotssin, depuis (jiie la (erre
existe. Def)uis (pie nous existons,
tta hotssin 'adoiicnidlin hotssin
(de})ui.s cpir nous sommes devenus
hommes). || f'Aernellemenl. A-
hourzh"aon tta abehou'l"an oyin
Xiho'ltsini, Dieu existe éternelle-
ment.
Exonérer. \ . Ir. Déiu'-pa-Vl-dittai
laadc'ii('l"in, décharger comme
d'un fardeau ; na-VI-des"ai, iia-
Vl-din"ai, yena-Vl-di"ai, bena-
Vl-depittai." Pas., déné- na-Vl-
dittan, na-Vl-di"an, na-Vl-diii-
"an, yena-''e°l-din"an, na-'"t>'l-di'-
pittan. Fut., be-na-Vl-doutta"l,
na-Vl-dous"a"'l. — Se na-Vl-diii-
"an laasinla, «7 m'a exonéré.
Exorciser. Yedariye slini denepan
''an'^tedde, "an''tesne, "an'tinne,
"anye^tenne, "an''tiddé, "an^touh-
né, "anheye*^tenne. Pas., "an'"ted-
da°, "an'tinna". Fut., "antoudde,
'^uftousne ; chasser le démon.
Exotique. Adj. Végétaux, plantes.
Efldouni nehnenkke otssin ttassi
nihonechié ou*'tao, dedchenn ou-
'tao.
Expansif, ive. Ttassi hilyou'"! ena-
ttin, ttassi niyi enattin, qui se di-
late. Il Qui aime à s'épancher. l)e-
ne VI edepan holni binniyou.
Expansion. Dene VI édépan solni,
ou édépan hoddi. || De r/rurc. Dès
"adepin'^tin, rivière s^ élargissant,
prenant de Vimportance. Xa-ber-
lu/Ptan, petit lac formé par une
rivière ; (se dit aussi dhine pointe
formée par un détour de la rivière,
devenant ainsi presqu'île, et que
les Moniagnais assimilent à un lac.
Ce serait pourtant plutôt h une île
(pi^il faudrait Vassimiler). "An-
nanrlapè-ounlinen, fourche de ri-
vière faisant un grand détour. —
EXl^
483 -
HXP
*Aii-iituuhii'f-*tout*, /<if, (j côté
(l'une rivit^ri', tt m'-paré de cette ri-
vière }uir une étroite hcr^e.
l:\pctlorcr. !)»• ko/Ji 'ka M-iUii, "te»-
/iii, tinwi, "texiii, 'ti(lA<ii,'totili/jii,
hV'ti'Ziii. /*(i.«., si'£)iii/jii, 'ti/«'k,'tiM-
aek, 'trrziï/4'k, tf/Jiidwk, tmih-
z**k. Fut., sinxmi, ''touszui. Si'kkt*
tiiiiuii illf kuloii, n\'xpectare pas
"iur iiii>i.
l:\pedient. A . c. Tta hotta lioye
'^^aiiowasdzlii lioiiiiiii/luMiin, tttuiel-
tte oun'kaiiayeiiiliozlu'ri, tous les
moyens ivutfiiuables de se tirer
d'affaire. Hoye 'aiiluMl/hi, "^^anhos-
d/.hi. Fut., liovt' aiilu)U(l/lii, "^aii-
t<wastlxl)i. Il .!<//, So^'a «alli. F/le-
ounelyan. llo/hilt>iii de, sixja wal-
li, i7 est eâpédient que /loi/.s- le fas-
sions.
l:\pedier. l . ^. Ttassi telyé, "^teslé,
'tiiilé, ye'teIK'. Pau., telilyu, tilla.
Fut., 'toulya, tousla. Vou laji
'tilla kou ! J'ai erpédié beaucoup
de inarcliandises.
Expérience. 'Eyeniodiuyaii. Veiii-
scKlfiiiii. Ttassi ekkoredyaiii. || Vz.
AMUU.
Expérimenté. E^i-pert. ' P'yeniodiii 1-
cliiaii, ou yenicKlenni. — 'l'tassi
ekkoredyain. 'Eyeiiidi'lcliian ille
si, ou yeiiiodesni illi* si, je n'ai au-
cune expérience. Veniodiruii ille
ikkesin, tu ne connais rien, ii'ns
aucune erpcrience.
Expérimenter. I'-.kssayer, kprou-
VKU.
Expier. Se punir soi-mewe, en répa-
ration d'une faute.lloium daetsse-
del"a, daede>"a, dae<iiiil"a, dae-
(ier'a, daedir'a. Pas.^ daetssode-
t»el"ae, dafdeoes"ae, daedeoinl "lU".
Fut.f da<?tsM*doul"a, daedous"a.||
Être puni de... Homia da(.»el"a,
dapes"a, <Jat)inM"a, ou dane'Ishi,
daye'lshi, daoil"a, datJOuT'a.Puâ.,
daoeJ"a, diH>iM "a, davin^Uliet, da-
yef>in'lshet , daoil^>et,dapou°lshet.
Fut., duvwal''a, da<.^uii^''a, d«-
(>woiiii'^l "a. Ttaii ille liokkeiittiie-
dier liuiina Nitiuntsiiu daiieçin'l-
"a walli kwalutittè. Dieu tt fera
erpier tes désordre».
Expirer. \ . intr. Natule mhJu, 'te*-
«lyi, 'tindyi, 'telidyi, tidyi, 'touli-
dyi, lie'tc'hdyi, tla'tehdyi. Pat.f
st'lidyi, 'testlyi, 'tindyi, 'telidyi,
■"le/hidyi. Fut., soudai, lou^lvi,
°tew«»uiid\i. il Deiie yilie liil tai'I,
<»M tranche, on coupe le souffle.
Pas., she^rtal. Heyihe hlie^tal, i7
a expiré, s(tn souffle est coupé. |]
l . tr. Rendre l'air aspiré . Ttclna-
/in .sed\i, tesdyi, etc.
Explication. Tssè okkaya ti, parler
pour rendre la chose clairv.
Expliquer. 1. tr. Tssè okkaya ti,
okkayas'ti, tikkayaneTti, ukka-
ya'l'ti, ukka\airti. Pas., okkaya-
zlie'ti, okkayazlii'l'ti. Fut., okka-
yat)ua'"ti, okkaya<jwas*ti. Nou'"a
tssè okkayazhin'Iti kwalaiittè, tu
nous as tout bien erpliipté.
Expliquer (s'). Kkayatsselti, kka-
yas ti, kkayaiit-rti, kkayalti, kka-
yailti. Pfl.o-.,kkayatsse''lti, ou kka-
yarti, kkaxazlies'ti, kkaya^hinl'ti,
kkayarti. Fut., kkayatss<»ul"^i,
kkayawas ti. Niniii<li(idi kke adiii-
iii ille si, kkayanel'ti, nous ne te
comprenons pas, explique-toi.
Exploiter. Quelqu*un. Eddini yin
deiiettaodous"a hoiiiiinzlieiiin ; de-
net taolerzh "a, lx*ttao<les"a, he-
ttatKiinl "a, yettacxie'l "a. Pas.,be-
ttaodeninzliet, lM?ttaodeî.'i'lshet.
Fut., l>ettaodou''a, bettaodous''a.
Dekkettlatssonn eddini yin yetta-
odeoin'lsliet ikkin ! 7/ l'a exploité
/»/<>(/» '<i»i bout.
Explorer. V. tr. Par terre. Nih oun-
'kaone'tao <i/tHle ye<ldi ; pi. dzede
setldi'l ; oun^kanes^ta, oun'kanin-
'ta. Pus., oun'^kalione''tan, oun ka-
ni'tan, oinrkanin''tan, tiun'kaneh-
'tan, oun'kanezlii'tan. Fut., oun-
EXP
484 —
EXP
'kahonoirta, oun^kanousta, oun-
*'kanewoun''ta. || Par cdii. 'l'ssiye
nih oiiirkaone'ta, oun'"kanes°ta.
Dzedt'hidili'lou ni/.lia nih oun'"ka^
ne/hi'tan, noua avons explon' an
loin par terre.
Exporter. V. tr. Kddouni neliiieii-
kkr/iii ttassi 'telyé. || V.*:. KXPÉ-
niF.ii.
Exposer. 1. tr. Mettre en l'ue. 'l'tas-
si tsNc iiilyé. nineslé. Pas., iiilya,
ninilla. Fut., niwalye^l, niwasIeH.
Il Dea inarehandises. Tssè ni-you-
nilyé, ni-you-neslé. Pas., tssè-ni-
you-nilya, tssè ni-you-nilla. Fut.,
tssè ni-you-walye'^1, tssè ni-you-
wasleM. Il Mettre en péril. Hone-
dyedi otssenn dénc hededdi, ou
dene hezel"a, abandonner quel-
qu'un au péril, ou le pousser au
péril : bedesni, bedinni, yodemii,
bediddi. Pas., bededdik, l)edenin-
nik. Fut., bedouddi, bedousni. —
Hedes"a, hedinl"a. Pas., bezel"a,
bedenes"a. Fut., bezoul"a, be-
dous"a, bedowounl"a. || S^exposer
au péril. Honedyedi hotssenn ede-
zeddi, ededesdi, ededindi, ededed-
di, edediddi. Pas., edezedik, ede-
deoesdik,ededooindik,ededeoindik,
ededeoiddik. Fut., edezouddi,ede-
dousdi, ededewoiindi, ededouddi.
Honedyedi hotssenn, edin ! de"an-
ze ededewounfli sanan, de grâce !
ne t'expose pas trop au péril. \\
Faire connaître. Dene °e°l nahol-
zaz, nahossaz, nahoun'^lsaz, naho''!-
saz, nahonlzaz, nahou'^lsaz. Pas.,
naholzaz, nahozhi'^lsaz, nahozhin"!-
saz, nabo^lsa/,, nahozhilzaz, naho-
zhoirisaz. ReH naliozhilsaz oiaze,
je lui ai exposé un peu mon affaire.
Il Soumettre à la fumée, v. g. une
pea}i. Beyeodetthè, beyeodestthè,
beyeodin'"ltthè, yeyeode°lttho, be-
yeodiltthè. Fut., beyeodoutthè,
beyeodoustthè,beyeode\voiin''1tthè,
yeyeodou'^ltthè, beyeodewoultthè.
Diii czhezh sa bevi'odin*'ltthè,
houcane-n)oi cette peau.
Exprès. .l(/v. .1 dessein. A'"oiumi-
ni'lè. Il l'a fait exprès, a''ouenni'lè
at I il).
Exprimer. \ . tr. Faire sortir, en
pressant. 'Viai^si he'^ezh, hes"fj,ezh,
nefifjrezh, yeggezh, hi''gezh^ houh-
°gezh. Pas., pe"^ezh, pi'^gezh, q'iu-
"yezh. Fut., pAvaVezh, nwas'^gezh .
Exprime le jus de ces fruits, (h ri
djie t'W()un''fte7,h. Tordre une peau
pour en faire sortir Veau, ezhezh
naonepel'^ftezh, naone^esgezh, na-
onepin'^rffezh. Pas., naonepf'"lgezh,
naonepi'^lgezh. J)iri ezhezh naone-
pwoul'"i;ozh, tordons cette peau. ||
Une pensée, un avis. Etssenn na-
ya°ti, nayas^ti, nayainTti, naya°l-
°ti. Pas., etssenn nayazheti, na-
yazhi'^rti. Fut., etssenn naya-
wa°ti, nayawas*^ti. || "^Aya^ti, pren-
dre la parole; "ayas'^ti, "ayainTti.
Pas^, °ayaoe°tfi, "ay^i^'^ti- ^"^-^
°avawa°ti, Xvawas°ti. "Ayapin^rti
houlle, il ne souffla mot.
Exproprier. Déné pan '^a-ni-so-den-
ttai, "^a-ni-ho-denesttai, °a-ni-ho-
deninttai, °a-ni-ho-denttai, °a-ni-
ho-denittai. Pr; .s. , °a-ni-so-denttan,
''anihodenesttan. Fut., "anisodoii-
tta"^!, "anihodoustta*^!. — Benneli-
nen bepan "^a-so-denttan, ou benan
*a-ni-so-denttan, on Va exproprié.
Expulser. V. tr. Edvin "tel "a, edyin
•^tes"a, "tin^r'a, '"te^l'^a, =til""a,
"touT^'a. Pas., edyin "te^^r'a "^ti^l-
"a, -^tin-^r'a, ye°tinn"a, "tezhir'a,
•'toul "a. Fj/f., edyin "tour'a, "tous-
"a. Bennehncn ttchyazin edyin
"^teT'a, on Va expulsé de son pays.
Il Et tenir éloigné. Ttchyazin hel-
"a, hes"a, ne^^a, ye'^F'a, hiF'a,
houT'a. Sedziye netta heltthiyou,
netta "ain-nioe^tain betssioun, ne-
tssenn "apin^ao, tthi nepanyeni-
perzh°tan walli kolou, tthi sedziye
ttchyazin nés ''a lakou ! C^est par
EXT
- 485
EXT
iHtua quv imni cuttr bat, fuir vous
</M*i/ a la faculté «/'ai/nrr, il ilrvait
t'spért't en vous et vous aitiicr, rt
lit' nioii (•<»•»»• jf vous ai crpulsé,
tt titiis éloifiilé. Il Vz. KXll.KR.
Exsuder. V. intr. Dsliî' \h'\v 'Ion
■"anetttt*'' laiitt»*, c*fat couuite *i
it'ttf fiitrif suait.
Extasier {s*).l)i'V(ml (/»n /(/««• chose.
NH-kke-natssflltluT, iia-kkj»-na-
t»estther, ua-kk«*-iui<.*iiiittlier, iia-
kke-na4>elttlu'r. VenitKliya itta iia-
kke-njit>t'sttlier, c\Uait si hcau ifue
je suis dctnctiré là atasié.
Exténué, ée. Pjrc... de uuiladie.
Di'iK- \ilu* kkenaoudetiiiizJjer, être
au bout de son souffle. Sekkenaou-
dec'inzher, je suis rendu au bout.
Il /)<• fati^^ue. Natssetst't ille, kou-
tta, nizeiiiii(lsaii tta. Nast^et
ille, koutta, niniiiitlsan tta, je suis
exténué de fatigue.
Extérieur, e. Ttassi "anen ; ttassi
ht* a lieu, rertérieur d^une chose.
Ttassi be^^kane, la surface d^une
chose. Il D'ii/j Inniivie. Drue tthi-
"anen. Setthi"anen, mon exté-
rieur.
Extérieurement. Anze-tssin. "A-
nen-tssin. Ekke"anen-tssin. || En
éi'idence, tssè.
Exterminer. V. tr. Déné kkeelt.a"!,
hekkee.N a 1, hekkein'Ta'"!, vekke-
in'IVI, hekkeiloan, hekkeou'lVl.
Pas., hekkeeU^l, hekkeinVl, be-
kkeinTel, yekkein'lel, bekkeiloel.
Fut., bekkeouloa"!, bekktH)us'aT.
Orelyon dene kkeelt>el ovin, on a
tout exterminé.
Externe. .1<//. Maladie e.rterne,
flailda l)etta délié ttlii "^kai-e eya.
Extinction. Des abus. SaTtaho"!-
tthet iiiii kolou, kka/hè sènihoun-
zhi, Vordre se rétablit.
Extinction. De voix, vs. avoir.
Extirper. 1'. tr. Des racines. 'Aï
'aittehyoïri. "asttchyouT, 'ane'I-
ttchyou'l, aye'lttchvoun. Pas.,
'lii^lttcliyell, 'at^i'lltchyell. h ut.,
'awalttcliyoïi'l, ''awaitttcliyou'l. U
Des abus. Tta sa'^l'talio/Jiet, iia-
iiettetiii itta, kka/liè s«-iiiliouiitt«n.
Extorquer, l . tr. (Jyatxrti tta ou-
teliusi, (iéiié(>aii kkaMxJiiilztiile tta
uutcliosi tta!«i deiie (mji 'auude-
/AMidi, 'a«)udeiieneNdi, "aoudeiienin-
di, %ioudeiiendi, aoiidi-neiiiddi,
'aoudeneiiouiidi, 'aiièhuiideiieiidi.
Fut., "aoudezouddi, 'aciudeiiouMJi.
()ya4»inTti itta ttassi bec>aii aou-
deiieiiiiidi, a'è uusan ? Tu lui as
e.ttoniué <iueUfue chose en le
trompant . est-ce honnête cela ?
Extraordinaire. Deiie-kka-bottin
ille. Fia koli ekH'antte É>es''iii oulle,
(V.s/ extraordinaire, je n*avais ja-
nuiis vu pareille chose. \\llomtne...
l)éiié-kka-liottiii ille <leiieii.
Extraction. D'une dent, déné hwuu
"attai. Il De minéraux Je la terre,
ttassi tsamba ou*^tao, tsantsanen
ou'^tao iiihoyé ""alyé.
Extraire, l'ne dent. Déné liwou Na-
ttai, beinvou "as^ai, ''ane"ai, "avé-
rai, "aittai, 'aouli''ai, ''aheye''ai.
Pas., V.ettan, 'api"an. Fui, '&-
nwatta"!, ''a^was"a'"l. Sehwou "^ane-
"ai, arrache-moi une dent. \\ Des
minéraux du sol. Ttassi tsamba
ou'^tao, tsantsanen ou*^tao nihoyé
"alyé, "aslé, 'anellé, "ayellé, 'ailyé.
Pas., 'aoelya, "a^'lla. Fut., 'a-
i.<walye''l, 'aowasle'l. Tsamba "lan
nihoyé '^aoinla ousan r As-tu ex-
trait beaucoup d'argent ?
Extravaguer. V. intr. Dene kkeson-
ni ille kkenats>ezher. Dene kke-
lioiini ille kkenazher, il m^ne une
cttnduitc extravagantt'. \[ Dene-
kka-yaou'ti ille, dire des choses
extraiagantes ; dene-kka-yai>us°ti
ille, yaoun^^ti, yaouTti, yaouiPti.
Dene kkayaounn''ti ille ikkesin, tu
extravngues.
Extrême. 1 rextrême, ho''anïie-
t sS»MlII.
FAB
4a) —
FAC
Extrêmement. Onltlazliè lu>"an/e.
// est cxtrêmcineut niniffrc, on-
fll;i/lit' ho ;inzr l)eu:;iiiii.
Extrème = onction. NMiulr/in déné-
kkéilyé, les dcniihcs onctu^tis.
Extrémité. Lanni.. rivé. Ttloulo
lanoè, Vcxtrciiiitc, le bout d'iinv
corde. Ilountcliella L^iyé, Vextré-
mité d'une pointe, d'un eup. \\
Extrémité d'un lac la plus rap-
prochée, 'ton tta tssoun-nin"ai.
Extrémité d'un chemin la plus
rapprochée, "tounloii tta tssoun-
nin"ai ; la plus éloignée, ""tounlou
tta nande nin"ai. — D'un lae la
plus éloignée, "taattla. || A Vex-
trén)ité. Pansin ; laitçè, ekkepan-
sin..l l'exlréniilé ilu Ixine, lAnhxoe-
tclu'inu'ii lii'Mansin, on vh(\:\uo^
tcliciiiit'ii laiiMi'.
Exiibérniice. Ttassi (ic"anze 'laii.
Déné (lelle (lt'"anze '^laon,, no/on
ille, Vexubéranee de sanff est nui-
sible.
Exiilcérer. Di'mk' dvWv uv/.ow ille ho-
tlioiin, liotssiii"aiuMi, déni' tthi
'"kaoe, (lone ""kaoe hettiii ollaii, le
mauvais sang iiroduit souvent des
ulcères sur la peau.
Ex = VOtO. Nihontsini déné na^kayciii-
zlu''^l"ai na ttassi ya'^ti kon-en
dalilya, objets phteés dans une
église, en souvenir de grâces re-
çues.
F
Fabricant, e. A', v. Tta ttassi heo-
oain ; fabricants, tta ttassi dam-
nai ii.
Fabriqué, ée. Adj. v. He°gan.
Ilorzhlin. Kkou ttassi "lan horzh-
liii lan ! Que d^objets fabri-
(]ués !
Fabriquer. ]'. tr. Ttassi he^iian, 01/
li()"uan, hes'^an, neooan, heppaa,
ou yeooan, hi^ffan, hou''an, heyeo-
gan, dayeonan. Pas., oe'"«Tan, oip-
pan, oinoan, yeoinoan, piVan,
pou''an. Fut., wa^ijan, was°an,
wounpan, youopan, wou°gan, wou-
'an. Il Ttassi ho^'le, hostsi, ou hes-
tsi. E'ikkettchya ttassi "lan ho-
°gan la dyan, on fabrique ici dif-
férents articles. Edlape na hous-
tsioii ? Que fabriquerai-ie pour
toi ?
Fabrique. You ho"le kon-en.
Façade. .Y. c. Yeho"anen, ttatssenn
yedayindi ; côté d^une maison où
se trou'ce Ventrée.
Face. Dén-innen. Sinnon, ma face.
Vz. VISAGE. Il A deux faces. Homme
à deux faces ; esdinniyé nezon
aadilzhenin, nade'^jça"! lanttè, qui
simide la bonté, et n^est qu^une
girouette. Esdinniyé, homme h
deux face'^. Nèzon aadilzhenin, na-
dè^a^l lanttè, qui simule la bonté
et n'est quUine girouette. Houn-
zon adfli de kolou, bekkéyénidé-
wonn"a sanan, nadè'^g^a'l lanttè,
quoi (ju^il dise de bon, ne le crois
pas, il est comme un homme qui
tourne sur lui-même. \\ En face,
devant. Honaddfipè. Hobbazin.
Senaddapè, ou sel)bazin, en face de
moi, devant moi. \\ Face«à=face.
Loc. adv. F/lbazin ; e'^lnadaoè. —
FAC
-487
FAÇ
F/ll>a/iit, «Il fnci't vi»-ô-vi» l'un dv
rmit ic.
Facétieux, euse. P.trv... S<ui«iii(i(li,
ou (ilu', où ttchvadrll '"kalio/JuT,
'ktthosshtT, ""kaliouiriNluT, 'kalio'l-
sht*r. l'as., kalio/luT, 'kaho/.ln'l-
sher. Fut., 'kaiioii/lu-r, kalioiis-
sher. lk>ttayiMii/Jiitta, koiittii.
noira «llo' 'kalio'Islier itta, noua
l*aivions bien, pnrcc r/u'i7 est hicn
jtltiisant. — SoiJoii(l<li kaho'lslu'ri
(lôiu'M, II» farceur. \\ pJrc amu-
seur. l)t'iu> iu>1iii, nt'siii, niiriiii,
neMiii. Pas., iie^'elni, neyi'^lni, lu*-
(jinHiii. Fut.f newaliii, lu'wusni.
Es''tè sa douve ttu, seiiewoun'^lni,
le eliagrin in\ieeahle, ainuse-moi.
Facette. .1... Nai^^>tta/li lanttè. La-
"anen bennaoe lioiiiiliii, iia/.K'ttu/h
lantte, pierre </'h«c }>ague, à fa-
cettes.
Fâché. Pjre, et se fâcher. Tssil-
ttflixè, hesttchyè, hin'lttrhyè,
hi'"lttchyè,he(jilttih\è,lu)u'lttcliyè.
Pas., tssouwelttcliyc)' , houwes-
ttcliyo*", hoinvin^Ittrliyo', hou-
win'Ittfhxo', hoiiwilttiliyo''. Fut.,
tssouwalttciiyo', liouwasttfliyo".
Tta hopaii ekkoredyan illr liin'l-
ttchve oyin, edia anoulneiiou fTu
es toujours fâché, on ne sait pour-
quoi, par quel bout donc te pren-
dre? Il Faire fâcher, x'z. kairk.
Il Etre fâché souvent. 'Vssou\-
ttchyo'.housttchyo', liounit tchy o*",
houlttchyo*, houwilttchyo*^. jj .SV
fâcher contre quelqu^un. Dene
tssenn tssiltchyè, ou tssoidttchyo'',
(si c'est souvent). \\ Se fâcher en
paroles, parler en colère. Nada-
zt'Ittchyè, nadanesttohyè, na<la-
iiinMttchyj*, nadaiie^ttchyi', na-
daiiilttcliyè. || PJre ehoipié, bou-
der. Kdaclzozildi'Mieii ; t'dad/i*<les-
diii ille, ou etladztMlesdilt' ; edadze-
din'ldiii ille, ou edadzediiddile ;
e<ladzt»de°ldin ille, 01/ iHlatizodi"!-
dile. Ttasson anetssoddi hettiomi.
i'dadz4HJiiridiii ille oyiti, tu te cho-
ques à la moindre ohtenatitm
qu'on te fait.
Fâcheux, euse. Homme difficile à
seii'ir, deiu- «Uuiye. — Homme
d'une humeur difficile, sou/iddu,
ou oiizidda, lioiiiu'sda, luiuiiiiida,
lidiiiiidda. lloiinidda o\iiu >/ est
d'une humeur insupportable. ||
C'est fàcbeux. Oiiiiflyaii ille. Sopa
ille. Nou'a sii{>n ille, c'est fâcheus
pnm nous.
Facile. Iloiidemii, lioudeimi. llou-
ïleiiiii ille, ce n'est pas facile. ||
Coninnnle, souple, accommodant ,
(c'est le mot ci-dessus précédé du
pronom personnel). Soudetini ille,
je ne suis pas commode, on ne me
mène pas comme on veut. Sou "^ou-
denni ille ikkésiii, vous n'êtej* pas
connnodes. \\ l'rouver facile, faire
quehpie chose aisénwnt. Houdes-
ni, l>()udiiiiii, liuudourzhiii, you-
deiiiii, lioiididdi. houdouhnl, he-
youdeiini, daiit'Noiideiini. Diri se-
kwi boudesni ille, je ne puis venir
à bout de cet enfant. Etssinnazlie
dene "^oudour/lini oyin, il finit par
se rendre nmttre de Vliomme, le
menant à son ffré.
Facilement. .t</v. Houtlenni. Shoun
ille. Sliouii okkenatssouziier ille.
on le fera facilement.
Faciliter. Y. tr. Ba-you-ye-tleriu,
l)a-you-des"in, l>a-you-<linle, ya-
you-delle, ba-you-dilye, ba-vou-
douhde. Pas., ba-you-delya, ba-
vou-<les<lya, ba-yoïi-dindya, va-
you-<ledva, ba-\oii-der)idya, Im-
you-douhdya. Fut., ba-you-<iuul-
ne, ba-you-dousde, ba-you-de-
woiinde. Ha-you-denidya, sboun
ht)k.k»*uahwazlu'r ille, koutta, nous
lui avims facilité la besof^ne ; il
s'en tirera nmintenant. Na-you-
dousde, je vais te faciliter la be-
softne.
Fa^on. .V. c. Aboul'in. Tta déné-
FAI
- 4«8 -
FAI
tliliwiiinii' hol tiii. Ahou'l"in, c'est
sa façon. Ahoiis'in, c'est ma fa-
çon. Il De cette façon, de cette
nianih'c. Don; (l()ll-tt^; don-hon-
ttè, de cette numière-ci. Fikwahon-
ttîs (/(• cette manière-là. — IIo-
kkéssin, comme. Eyi lii)kkés.siii,
comme cela. Don anottc', fais
conime ceci.
Façonner. Avec les m(iins. Naze'l-
nik, nadosnik, nadin'lnik, nade'l-
nik, nade/hilnik, nadoiflnik. On-
ttla/liè naze'lnik oun'^lton ttassi
'Odottin ikkesin ! Quel travail il a
fallu pour produire, façonner
ceci Y
Factorerie. Comptoir de traite.
Kon-eii, /(' fort. — Rekkao/.heri
kon-t'H, la maison du bourgeois.
Factionnaire. \. c. Dene he'Teli
dene ekkelni, soldat de garde.
Facture. .V. c. Naoenni kke ttanel-
tte hiltciîoi bedittlisse, note écrite
de tout ce que Von a pris dans un
magasin.
Fadaise. A', c. Sonni ille ya^tive, pa-
role niaise. Sonni ille ya°tiyetta
yane'^rti oyin, tu ne sais dire que
des fadai.ses.
Fagot. X. r. Tsezz ne"] iaze. "Konn
oe'^l iaze. Eli oe^l iaze, petit fagot
de branches de sapin.
Fagoter. 1". tr. '^Koiin ne"] ho^lè,
liestsi, ne'^ltsi, ye'^ltsi, hiltsi. Pas.,
horzhlin, shi'"lt.sin, liozlii'^ltsin.
/•'///., '^konn oeT hou'^lè, houstsi.
Faible. pAre, et aussi, sans cou-
rage, sans énergie. Ahoniddi^le,
anesdi^le, anindi*"le, aniddi'^le, ane-
oifldi'^le, anouhdi ille, adaounid-
di'le. Pas., ahoneneddi^ie, aneÊ)es-
di'^le. Fut., ahonehwaddi*^le, ane-
hwasdi^e. || Azehdihè, anesdiyè,
anindiyè, anehdiyè, anezhiddiyè",
anoiihdiyè, adanelidiyè. || Sanlio-
neddi ille, san-nesdi ille, san-nindi
ille., san-nefldi ille, >>an-nidfli ille.
Il San-honiddi'le, san-nesdi'^le,
san-nindi' le. San-nesdi'le kou, je
suis sans force. || .1 perdu ses for-
ces, ou n'en a januiis eu. Ilodezil-
ttè, ou liodezilttèlè. hodcdesttele,
hodedin'ltlMè, liodedi'lllèlè. IIo-
dedin'lttele, kouita, comme force,
tu ne luiu.r pas une patale. \\ Dene
(lié oulle. .s7/».s' /r)nc, || Hetlliide-
tcliouzh ; bettlii dennour, avoir la
chair molle, sans nrisclcs. \\ Kzel-
tte ille, edestte ille, edin^'ltte ille.
Edeltte ille, // n^ est plus lui-même,
n\i plus ses forces. || Zetlour,
sans force dans les jambe-'i, des-
tlour, dintlour, detlour, || Dene
yage daoddi ille, sans force dans
les jambes. Seyaoe daoddi ille, je
n'ai plus de force dans les jambes.
Il Chose. Ttassi detlej.» ; ttassi na-
tset ille ; ttassi de^-et ille. || De
caractère. Orelyon dene *a etsse-
dehlya. Orelyon dene °a edehlya,
// se prête à tout ; on en fait ce
qu'on veut, (se dit surtout d'une
femme légère). \\ Vz. coNnF.scKN-
DANT.
Faiblesse. Natssetset ille. Sanho-
niddi'^le. Dene-ttié oulle, etc.
Faiblir. Kke"ounzin sezhe°l, oes-
she'^l, oinzhel, oezhe'^l. Pas., kke-
"ounzin na''tizhel:,na°tin/Jiet.Z''t//.,
le prés, avec un adv. de temps.
Sha ille ttou kke"ounzin na^tizhet
laosan, je ne tarderai pas (i faiblir.
Faïence. N. e. "Ll-s baa.
Faille. De terrain, nih e^kkeddaoè
dahorzlila bedittlisse laliottin.
Faillir. F. intr. tomber en faute.
Kkèzliè nahozher, naliossher.Prt.s.,
nahozlier, nahozhi'lsber. Fut., na-
bouzher, nahoussher. Kkèzliè na-
hoziiin'lsher konttè, tu as failli.
FaïWir. PJre sur le point de, et aussi:
à toute peine, peu s^en falloir ; an-
Haon hodousi illou, An'^laon ho-
dousi illou, beoan yeoi'^lkkezh, jV/i
failli le tuer ; m-ais je Vai manqué.
Sebezh tchennen ttattè naoe'^tè ;
FAI
-489-
FAI
lurlaoïi hcxlousi illou, iHvHiikkc-
/Ju* lio<ie(,)iii/Ju*t , j\ii fnUli iiigsrr
ma t raine : c'cht à fîranii'in-iiw »i
/"«i pu éx'iter raicUlent ; ou hiett
audition IumIounI illoii lio(,>tuikkc7Ju'
(.>in''ki*/li, c*fst à firmui'jn'iiu- »i mu
traiiif a th'itt' raccuient </i// l'iiu-
riiit hrisci'.
l'aillihle. ])t>iu> licduoiu-lttou kk^
/.lu'- lu-tss*«nii 'teyJiivoii, ba 'aodf'l-
iii laiittè ovin, tout hotiniu' étant
exfhi^é à faillir. If douter pour lui
est coutitiut'L
I-aillite. V. c. DtMU' dittlisse nanoul-
\r 1 lu'kki* houlli' illt> iiideiilttlu't,
«■H être arrivé à ne plus pintviàr
piifn-r ses dettes.
I ai m. Iterr bat^sf/hi ; pi. b^rr ba-
tsst'ddô. Il Dan dtMié kkeiiazheri,
fiitniiie.
Fainéant, fltre. Tsse-soudetldiyé,
tssoudesdiye, tssoiidiiidiyé, t.vsou-
rle<ldiyt'', t>soudiddiyt', tssoudoub-
<liyé, tsselu'houdivldiyé. Kkazlie
tssoudetldiye ille, j7 n'est pas peu
fainéant. || Encroûté dans la pa-
resse. Tssouddi adenen'lshenn.
Tssouddi aitin Ishenntta anettè
ousan ? Es-tu décidément encroûté
dans la paresseY — Ibid. Casuel,
tssouddi adeneT'iji. Tssouddi
ayinla, i7 a été victime de la pa-
resse, ou i7 a été paresseux, fai-
néant.
Faire, l'ne action, une entreprise,
un ouvrage pri» en gros^ou en bloc.
Ho^lo, hestsi, ou hostsi ; ne^llNijOu
boun'Itsi ; ye^tsi, ou ho'ltsi ; hil-
tsi, ou hoiltsi ; bou*ltsi ; heye'Itsi,
ou heho'ltsi ; dabt'yeltsi, ou dahe-
ho'Itsi. Pas., horzldin ; shiMtsin,
ou hozhintsiii ; shiii'ltsia, ou ho-
/bin'ltsin ; yeltsiii, ou bo'ltsin ;
shiltsin, hozhiltsin. Fut., buu""Iè,
houstsi, howoun'^ltsi, bou'Itsi, oti
you'Itsi, hououltsi. Ye bowoultsi,
faisons une uuiison. || Construire.
Hole"!, (c*est le travail en mar-
che) : hostwl, bouiritwi.ho'ltwl,
boullsi'!, boultKi'l. hi-boltMl.
l'a»., bofWf U*'l ht>(.<we<tthi L, bo-
(«wiii'^ltM'l, boi..wfltsi'"l,bo(<Hiltt»i1,
hocxnrit.si'l. Iloultsil iiittou ttassi
btNiiiiiddc itta, le travail marchait
encore, hirsque quelque chom- nous
a manqué. \\ l'ne canut ructiim éle-
vée. Ytt ho'^lf'l, va tiosi^iH, ya-
houn'^ltHi'^l. Fa»., yabouiriin, ya-
tiou'ltsin, yahouiiltsin, yaliou'l-
tsin,yabouwilfsiii, yabou Itsiu, ya-
hèbou'^ltsiii. Fut., yaboulc'l, \a-
houstsi'^l, yaliowouii'^ltsi'l, yabou^l-
tsi*^!, yahowoultsi'^l. C'hezlï yabo-
woiiltsi'l, construisont une num-
tagne. \\ Comtncncer une entre-
prise. Houiiiii'"lc' hounestsi, bou-
niirltsi. Pas., bouriin^lin, bouiii'l-
tsin, bounin'^ltsin, youiiiiritsiii,
houniltsiii, liounou^ltsin, hèyou-
nin'^ltsiu. || Quehpie ch«tse pour
soi-même. Ttassi sodelt>i, botles-
tsi, bodin'ltsi. Pas., so<i('lt>iii, bo-
destsin. Fut., sodoultsi, bo<ioustsi.
Yé bwlt'wouiiTtsi, fais-toi une
maison. — Ibid., immédiate-
ment ou promptement. Ttassi so-
dittiii, botlesttiii, bodiiittin, bo-
dittiii, boilepittiii, bodoubttiii,
hèbodittin, dabèbmiittin. Pas.,
so<IeÊ)ettiii, bode(<esttin, hode-
pinttin, bo<leot'ttin, bo<le.,'ittin,
hode<.»oulittin, beboilet^ettin, da-
hebodej.H'ttiii. Fut., >odebwattin,
ho<lebwasttin, botlewounttin, ho-
debwattin, bo<lewouttiii. Ye ho-
dewounttin, dépêche-toi de te fai-
re une maison. || Plusieurs chose*
à la fois, ou une seule chose, mais
de plusieurs niorceaux. île''(iau,ou
bo'^îran, bes'an, nepc*" ; heot-an,
ou yeof»an, ou booi>an, hi'^an.bou-
"an ; behe€>(>an, heyept>an, daheye-
t>£iaii. Pas., Qe'iian, qÏq^^u, £>iii-
oaii, yet>int»aii, «.«iVan, t»ou'an, bè-
ye^in£>an, dabèyeÊ)iiH'an. Fwf.,wa-
'gan, was'an, wounoan, youp(.>an.
FAI
490 -
1-Al
Faire (sr.iu)
wou'iinn, won' au, lu\voUi.»<.'JUi, da-
lu'voiioojin. Tssi was'aii, je luiis
faire un canot. — Ibid., pour soi-
uicnic. Sodf'Lînn, liodos'uau, ho-
(lin'u:an. liO(li''i;an, liodi'uaM, ho-
(loiih'Uan, lu>lu)(lo'ii"Mii, dalirluxlf-
''ijaii. Pas., ixli'oe'nan, liooiunan,
hooinoan, lu>vo(.iin£)aii, hodeoi'ijan,
hcKloooiihVa". liehodeoeV'»", da-
heli(»dt^ (.'""uaii. Fut., c'est le prés,
ou le }><is. avec un o(li\ de tetnps.
'l'ssi lu)!.>ionan walli, _/<■ luiis me fai-
re un canot. Yo liodouh'iian, fai-
tes-vous une tnaison. \\ Agir, faire
une action quelconcpte. Nattchya-
hoiini, iiattchyasiii, nattchyaiUMi-
iii, nattcliyanni. nattchyaiddi, na-
ttcliyaoulini, iiattcliyaholienui.
Pas., iiattcliyaourzhni, nattcliya-
zhinni, ou nattchyaouzhinni, na-
ttcliyaou/liinni, nattcliyaour/hni,
nattc'hyaoïizhiddi. Fut., nattchya-
lioiinni. ou iiattcliyaovihwanni.iia-
ttchyaoïihwasni. Kltthi iiattcliya-
zlùnni ille, tu n^as pas bien fait.
Ekwanattchyaouzhinni ttlanpe,ou-
denindyan "^tazjiii ille ousan?
Après ce (pie tu as fait, tu n'as
même pas honte ? Oslinou ''ka na-
ttchvazhenni, j7 est allé mal faire.
Il Faire, agir, travailler, s'em-
ploifCr, se dépenser. Nahozher,na-
hossher, iiahoun'^lslK'r, nalio'^lsher,
nalioulzluT, nalioirlshcr, na*^he-
lio'lsher ; nahoddé, nahouldé, na-
liou^de, na'^heho'^lde. Pas., naho-
zhet, naozhi'"lsliet, naozhi 11*^1 shet,
naho''lshet., nahosliijzhet, naho-
shoirishot, na*^helio'~lsht't ; iiada-
horzhdé, naosliildé, naoshoiridé,
nada°èho''ldé./*r/.s, , éloigné,naoQÏu-
zhet, nahom''lshet, naliooin°lshet,
naooin''lshet, nahor.ilzliet ; nao-
pindo, nadahonildé,nadahoooiridé,
nafla^liehoôin*^Idé. Fui., nalioii-
zhet, nahnusslict, nahowouiilshet,
nahouTshet, nahowoulzhet ; na-
li(>u(l(U\ iiadali(i\v()iild('. iiadalio-
wou'ldi', iiada' lidliou' Idé. l'VUthi
iiaosliiii'lslu'r ilK', tu n'as fxis bien
fait. ()^lin()ii iialio'IsluT, (7 a mal
fuit. Ivs' touiu'sttincii iiaosliiii'l-
slicr, je fais pitié, j'ai travaillé;
j'ai mal réussi. Onitiazhr iiao-
zliin'lsluM" ikki'la! C'onnne lu as
tnivaillé ! || Nidahozlii, (da, ici,
inartjuant pluralité ^ représente les
différents (utes que Pon ])<)urniit
poser, les différentes actions (jue
l'on ])ourrait faire) ; iiidaliosshi,
nidahouii'lslii, iiidalu/lslii, iiida-
lioul/.lii, nidali()u'"lf!lii, iiidahèlio*!-
slii, nidaliofldé, nidahouldi'. Pas.,
iiidaoowinzliet, iiidao'jwi'lslioi ;
duel nidaonwilzliet ; /)/. iiidaonwiii-
di', nidaonwildc'. Fut., nidalioii-
zliet,nidahoussliet ; duel iiidawoul-
zher ; pi. nidahouddé, nidawoul-
dé. Il Al"in (s'entend directement
de tout ce qui relrce de P activité
humaine, et des mille manières
dont peut s'exercer cette activité,
et indirectement seulement de Pef-
fet produit) ; as"in, anc*^!"!!!, aH-
"in,oî/ ayeT'in, ail"in,aou'^l"iii, a-
hèlie'l"in,alieyen"in:,adahey('T'iii.
Pr/.s.,ahooin''l"in,api''l"in,aoin'l"iii,
aoin''l"in, ou aye^in*^!"!!!, apil"in,,
apouT'in, ahèye£)in''l"iii. Fut., a-
lioul"in, awas"in, awounT'iii, a-
yoiri"in, awoul"in a\voii''l"iii, ahè-
yoiiT'in, adaheyou"l"in. Kdla a-
iieT'in itta? Que fais-tu donc?
Don al"in intcho, c'est ainsi qiPon
s'y prend, qu'on travaille. \\ Anal-
"in, refaire, revenir à la charge;
ana.s"in, anane'']"iji, ana°l"in, ou
anayeT'in, anahil"in (se conjugue
sur al "in). OUanen che'"ti anas"in
kolou, douye oyin, j'ai beau le
faire nuinger souvent, il n'en va
pas mieux. \\ Aine (s'entend di-
rectement de l'effet produit, et in-
directement seulement de la cause
qui n produit cet effet), asle, anel-
FAI
- 491 -
FAI
I aire (syitei
I»', iilK", ou axelll', «ilnt»,, aou'U',
alu'Xfllf, ««hilirvi'llf. Vit»., hInu,
tisia, aiit'lla, axiiila, ou aliiiila,
ahilva, aou'la, aliMiiiila. <>« alii*-
viiila. fut., alioiiliH-, iihwaNhs a-
woiinle, ayoullt*. awouliif, awou-
'U', ah^y^)llll^, atialu'wmllt*. Newni
avinla ikkcla ! Qu'il l'a ihmc hicu
fait ! l)<»ii a>la iiittlio ; niiiM'iii «la,
x'oici /«' résultat </<• j/jom travail:
i'.rammt'-le donc. || Aholiu>, (jairc
tfUfIqut' clu)sf de durable, stable,
permanent ) ; ahoslf, alioiinle, a-
Ik»IU'. alu>iliu'. aliohoirh'. Pas., a-
hotiha, alio-la, alioiiiila. alioiinla,
ahuilya, ahohoiiMa. Fut., aluiuliie,
a'owasle, a'tjwounlt', ahoiilli', ou
a''oyouIIe, a'owoulne, a''o\vou'"le.
Va'"ti kon-en «Ifvt't alioul\a, on a
bâti une église solide. \\ Asie (a
pour rédujdieatif aiiasle, </»i em-
prunte son impersonnel à anal"iii.
Le reste se conjugue exactement
sur asle : anasle, aimnelle, aiiayel-
\f, anahiiné). Pas., analya, aiias-
la. Fut., analuKilne, aiiahwaslè.
Deyet aiiasla, je l'ai bien réparé,
rendu solide de notiveau. \\ Aholne
(a pour réduplicatif anaholne, qui
se conjugue sur alioliic) . \ e deyet
analioulva, voilà la mais<m rendue
de nouveau .<o/i(/f. || Ahoime s'en-
tend surtout de l'acte libre, mo-
ral, asne, anenne, anne, ahidtle,
aouhne, aliehenne, adaheheiine.
Pas., alioudya, astya, aiiedya. a-
(lya, ahi(i\a, aoululya, aliMie<lya,
adalièluHiya. Fut., ahounne, awas-
iie, awounne, ahwanne, auoiidde,
awouhne, alielioimne, adalièhoun-
ne. E<lla aiiedya ittar St)t.a ane-
dya ille, qu'as-tu donc fait ? tu
n'as pas bien fait. \\ Alionne (a
un réduplicatif : anahodde, re-
commencer) : anasde, aiianod(ie,
anadde, analucide, aiiauulide, ana-
he<ide. Pas., aiiahomUa, aiia^tva,
aiianedyu, aiiadya, aiialiid>a, aiia-
oulidya, aiialieluNlya, adaiiaiielit-
dyu. f'u/.,aiiahuuiidi*, aiialiwaMle,
anawotinde, aiialiHadde, aiiawuud-
de, anaMuuhde, aiialieHudde. Tta
liu(.<aii iiaiu»i<i''<Miii ttiiuii, ek^aiia-
iie<lya lak«ni ! 'lu as donc enfreint
de nouveau ma défense ! U Al-
ïdieiu), traiter quelqu'un de telle
ou telle nuini^re : ashheiiti, aiie'^l-
sheiiii, ou aiiiMsIieiin, aii^lsheiiii,
ou ayin^sheiin, ahil/luMiii, aouT-
slieiin, aheyin Ihheim, a<lalieyin I-
slienii. Pas., a^lzliin, a^^i'^UIiiii,
aeiii'^l^liin, ayot'inlNhiii. at-il/hiii,
a{.>ou'ls|iiii, ah^^et<ill^^hin, adalie-
yeoiii'lsliiii. Fut., alioiil/liiii, a-
was.shiii, awaiiiiMliiii, ayouMsiiin,
auoul/liiii, awounshin, ahèyoul-
slïin, adayouMshin. O'tiye asiiiT-
shenii ille, i7 ne me traite pas bien.
0'"tiye aiie^lsiu'iin ille ali<iuiie<idi,
i7 me semble que tu ne le traites
pas bien. || Ahoul/Ju'iin, ui'oir
d'une chose tel ou tel soin ; ahos-
shenii, alioun^lslienn, ai'^oyiiiT-
sheiin, ahoilzhenii. Pas.. ;»<>■_ 4*1-
zhiii, a^Ooi^lslÙM. Fut., a olii»iil-
ziiin, a'owasshin (tout cininne ci-
dessus ahoulzhin, en mettant par-
tout 'o ajtrès /'a qui commence le
mot). Il ( Analzlieiin et aiiahoul-
zhenn sont les réilufdicatifs de al-
zlienn et ahuulzlieiin, et se cotiju-
guent sur ces deux verbes). \\ Tsse-
ttin, faire usage, employer; hes-
ttiii, nettiii, \ittin, hittiii, houli-
ttiii, hèyittin, dayittiii. Pu.*., tvse-
£>ettin, pesttin, (.inttia, yeijinttin,
pittin, foulitt i n,lu\vetnntt in. Fuf.,
tssouttin, housttin, wounttin,yoii-
ttiii, wouttiii, Hoiilittiii, hèxou-
ttiii, dayouttin. Setchilekw i\ e
liesttiii, j'en fais nton sen'iteur.
Diri l>ès ttohyele l>ès hesttin, ce
méchant couteau, ;Vn fais mon
couteau. |i Natssettin, (réduplica-
tif de ts.settiu) ; iiasttiu, luinettiu.
FAI
492 -
FAT
Faire {suite)
nayittin, nahittin, Prj.s., imtssooe-
ttin, nayesttin. Vul., natssouttin,
nawjisttin, nawounttin. Setcliil-
ekwiye nasttin kolou, l'dlinl lio-
(.>ade? Je le reprciuh n mon set-vi-
ce, mais qui .s7//7 comment cela
va tourner? \\ Ahottin, exprime
surtotit Vidée de couse, de respcm-
sahilité) ; .isttin, anettin, attin,
ahitiin, aoulittiii, ahehettin, ada-
hehettiii. Pas., le prés, avec nin,
ou QU\\6. Fut., ahouttiii, awa^ittin,
awounttin, awattin, awouttin, a-
wouhttin. ahehouttin, aclahèhovi-
ttin. Eddini attin, edlaoe ''ka be-
iaze 'aoune'^rtan illou? Cest lui
qui a fait, c'est lui cause, pour-
quoi n'a-t-il pas mieitx élevé ses
enfants ? — Quelqu'un arrive et
dira: si asttin, c'est moi: c.-à-d.
c'est moi qui arrive. — Yoo^\•in
pegaHi, edlaÊ)in attin la? Celui qui
marche là-has, qui est-il donc ?
No£)win, i^apin attin, c'est un tel.
Il Ne pas faire attention à quel-
qu'un, ne pas faire cas de lui. Be-
tssenn yenihonin"a ille ; yenini"a,
yeninin"a, yetssenn yeninin"a ille.
Setssen yeninin^a ille ahottin, tti
ne fais donc aucun cas de moi ? \\
Faire. Aodenedya, (avoir fait
qttelque chose qu'on voudrait n'a-
voir pas fait) : adenesdya, adenin-
dya, adenedya, adenepidya, ade-
nouhdya. Ekou adenesdya, j'ai
fait une sottise. \\ Faire apporter.
Ttassi ''kaa]"a tta ttassi niounen-
di. Diri "^ka sel "a tta, dyan niou-
ninni ttantte, on m'a fait appor-
ter ceci ici. || A sa guise. Edinni
kkasolzher. Edinni kkahossher,OM
sinni kkahossher, j'agis à ma gui-
se. Il Faire attendre. Sha dene na-
tssoudezhi,, naoudefwher, naou-
dinzher, naoudezher,naoudid/,her,
naoudou sher,n ah èy ou dezher .Pas. ,
natssoudeoinzher, naoudeoizher.
Fut., imtssoudoiizher, iiaoudous-
slier. Sinyeze, berzh"è sha riayou-
dezlier sitta lessan, sha iioulléhé,
mon fils, c'est, sans doute, son on-
cle qui le fait attendre, puisqu'il
tarde tant. — Ihid., retenir par
.SCS' instances. Kkcnnazhè, ou kke-
"ajien dene'a vade''ti'l, yades''ti''l,
yadinTti*^!, yade^'Ai^l, yaflenirtin.
Pas., yadeoe^ti"!, yadeoes^'ti'l./w//.,
yadou'"ti°l, yadous^^ti"! . Kke"aiien
ba yade\voun*^l''ti'^l sanan, ne le fais
pas attendre, ne cherche pas à le
retenir. \\ Faire attention a ce que
l'on dit soi-même, être circonspect
dans ses paroles. Na-da-tssou-de-
ne*^ta, na-da-oudenes'^ta, na-da-ou-
denin'^ta, na-da-ou-dene^'ta. Pus.,
le prés, avec nin. Fut., na-da-
tssou-denou'^ta, na-da-ou-denous-
°ta. Dyan otssin nadaoudenewoun-
'^ta, désormais fais attention à tes
paroles. — Vz. attentif. H Faire
avec plusieurs morceaux un seul
tout, V. g. une pièce de vête-
ment. E*^le-nanaldan, nanasdan,
nananeldan, nanaye°ldan, nana-
zhildan, nanaou*^ldan. Fut., na-
nawaldan, nanawasdan. — Ou en-
core e*^le-nen"kain, e'^le-nenes'^kain,
e^le-nenin'^kain, e'^]e-yenen'"kain.
Pas., e*'lenen'^kan, e''le-neni''kan.
Fut., e'^le-nou^kan, e^lenous^'kan.
Diri ottchyele orelyon e'^le-nous-
°kan, je vais de ces guenilles faire
une pièce de vêtement. \\ Beau. V.
impers. Hodinlsoun. Houdehla,
beau calme. Yao*^todde, yazan,r/V/
sans nuage. Y)'Àn nezon, beau jour.
Yao'"tedde kou ! Voilà le beau
temps ! Ekou houdehla lakou !
Voilà un beau temps calme ! \\
Bien. V. Eitthi ahontte, ou el-
tthi nahozher. F/ltthi antte, ou
e^ltthi naho^lsher konttè, il fait
bien. Ilounzon e£>enna, vivre bien,
honnêtement. Hounzon /pinna ille,
tu ne vis pas bien, ne fais pas bien.
FAI
— 493 —
FAI
Faire (suite)
Il Bouillir, vz. uouii-L1K. — //»i</.,
faire de la houillif, ou faire inijo-
ttr. Kttlu'/., lu'stchez, iie'Itchrz,
ye'^ltrlir/, liiitilit'Z. Pas., slirt-
cha/, slii'Iti'Imy,. Fui., watclu'z,
wastrhez,woun'"lti'lu'Z.l)iri wouii'I-
tchez, fais de ceci une bouillie.
Il Calme. V. iutpers. Iloderzh-
f»el. DiiHK'l. Iloudelila ; hi'hiai-
(iehla. '^l'ou lu'^ti'im laliomlya,
on dirait le lac ^elé. Diiitiel kou !
i7 fait calme : le vent est tom-
bé. Il Cas lie ijiiehiii'un. Deiie
'oÊ)we(l(li, beO(.'Wi'siii, lu'oowin'lni,
yeot»we'^Iiii, bfixjwiliii, beofoirlni.
Pas., le prés, avec nin. Fut., beo-
<,*ourl(li, beoc»ousiii, beoowoun'lni.
Kdlini seopwe'^lniour IVoù voit-on
qu^il fasse cas de moi Y Beoowesni
kwalantte, je ne .suis pas sans faire
cas de lui. Beooweddi dénen, hom-
me considéré. \\ Cas des paroles de
quelqu^un. Déné *^edaoijweddi, be-
daoewesni, bedaoi.>win"^hii. Pas., le
prés, ai'cc nin. Fut., bedaixjDudtli,
bedaonousni. — Denekkf nai.'flm*!
lahontte, veut dire: être comme
tout hébété. Sekkenaoelj.'el lastte,
je suis comme tout hébété. \\ Cer-
cle autour de queUpi'un. Déné ba-
nen zelttlii (assi.s) ; déné banz«»h-
lya (debout). Bebanen de/liiltthi,
nous faisotu cercle autour de lui.
Beban nadezhilya, nous fai.<ions
cercle autour de lui (debout). \\
Cesser. Nanettenn itta anaboutte.
Nanou'^enettentta anahittc, on
nous a fait cesser. Vz. cesskr et
DÉKF.NnRK. Il Chaud. V. impers.
Eddou.Dettani tto' ya(,»e labontte,
houdelyan, il fait Ixm connue danjt
un nid. K'^kin yant' labontte, ou
tjia "'kin ya^ lahontte, il fait
chaud comme dans une loge de
castor. Il Chauffer, vz. ( h.mkfkr.
Il Chavirer. Déné naye(ielirezh,na-
diTezli, nadinT'ezl», navederezb.
niuieziiih.H'zh, nadouM'ezh. Pa».,le
prés, avec nin. Fut., narioul^ezli,
nadousVzh, nadewounTezli. Ts^i
nadewiiinrr"ezb sanaii, n«' fat» pan
chavirer le cannt. || Clair île lutte.
Kdzinni. Sa-ni, Kdzi «.jule, au clair
de la lune. \\ Chupter un fouet.
"IVIdsbaizbi deltsx.»! al"in.DeltM>*'I
aiu'ili-, fais-le claipter. || Comme
un autre, ou les uutres. Dene >-
bol "in. Dene 'edabol'in, (si Von
fait comme plusieurs). Déné Vs-
"in, ''eda.s"in ; dene \»nel"in, 'e-
danel"in: ^er'iu, "edarin ; 'il"in,
''e<Jail"in ; ""ouT'in, "^eiJaou'r'in.
Pas., le prés, avec nin. Fut.,
dene '^ehwal"in, 'e<lawal''in ; "e-
was"in, ''e<lawas"in ; ""ewounr'in,
Vdawounl"in. Nounen slini l>e<la-
wounI"in sanan, ne fais pas com-
me ces irueux. \\ Contprendre.
Kkeniiazhè, ou etssinnazbe binni-
<ieddi adenel"in. Etssinnazbè bin-
nidadenni aboubesia, j^ai fini par
le leur faire comprendre. \\ Courir
le bruit. Dene tssin"anen ^a'ti de-
belttbi. Netssin 'anen ya'^ti slini
debeltthet itta ousan ? Est-ce de
toi (/j/'t>'f parti ce mouvait bruit,
cette vilaine histoire ? \\ Craquer
ses doigts. Déninla dadeltto", ou
darlelyezb anal "in. || Crédit à quel-
qu'un. Déné ''a dettlis. Na e<lous-
ttlis, je vais te donner à crédit. ||
Cuire. Vz. cuire. || Dégoutter.
Dildsbi, desd-sbi. Pas., de'Idshet,
dezlu'ldshet. Fut., douldshi, dou*-
dsbi, deuoun'ldsbi. — Ibid., faire
tomber goutte par goutte. Nailil-
dshi, nadesdsbi, nadinldslii. Pas.,
nadeMdsbet, nadi'Idsbet. Fut., na-
douhlsbi, nadousdsbi. Soiiua kké-
zin na«le»oun'ldshi, fais en tom-
ber qttel<pies gouttes sur du sucre.
Il De la babtche, des lanières.
Ttloiile dettazh, desttazl», din-
ttazJi, yeilettazh, dittazb. douh-
ttazli. Pas.^ ttloule dettazb, de.ji-
FAI
— 494 -
FAI
Faire (sui/e)
(liii^ltthè, hodi'^lttho, hodeyiitthè,
ttazli, deninttazh. Fut., ttloule
douttazli, doustta/Jî. || De la bou-
cane. Hoditthè, hodestt.hè, ho-
hodountthè. P</,s'., le prés, avec
kkaldaneii, ou uiii. Fut., hodou-
tthè, hodousttliè. |1 De la peine à
quelquUtn. Dene yihè daezhi al-
"in, daesshi, dainzhi, daezhi. Prt.s.,
beyihè daiiinzhet alya, asla, anella,
ahinla, ahilya, aou'la. Fut., beyihe
daouzhi awalne. Beyihe daouzhi
awounle sanan, prends garde de
lui faire de la peine. Seyihè daiiin-
zhet asiida koiitte, tu m^ts fait de
1(1 peine. \\ De Veau (terme ca-
nadien, percer la glace pour .s'en
procurer). "^Tenn ^an hendshe°l,
nesdshe^l, nindshe% nedshel, per-
cer la glace Pas., '^tenn gan nin-
dshe''!, beya nidshe^l, nindshe*^!.
Fut., "tenu pan houdshe*^!, hwas-
dshe*^!, woundsheT, Sa '"tenn pan
nindshe*^!, coupe-moi de la glace. \\
De même, de la même manière que
les autres. Vz. faire comme un
autre. \\ Demeurer. "Anyehehdi
walh koH, natssezher adenelzhenn,
ou adenel"in. "Anherzhya walh
koh, nazher asshenn tta, il devait
S'en aller, je le fais demeurer. \\
Des aurores boréales. V. impers.
NayeFkahi napègez, V aurore bo-
réale s^agite. Eyounen dahdi"!, les
morts dansent. \\ Des bassesses.
Déné ttchya kkezhié tssettin, faire
le petit devant un autre. Dene
ttchya kkezhié hinttin ille kolou,
ne fais donc pas tant de bassesses.
Il Des boîdes, des boulettes. Yazh
houneoedzo'^l, faire des boules de
neige, hounepesdszo'^1, houneoinl-
dzo*^l, hounepehlzo''l,houneoi]dzo''l.
Fut., hounepoudzo'^l, hounewas-
dzo'^l, hounewoun'^ldzo''l. Sa berr
iaze hounepin''klzo'^l, fais-moi des
boidettes de viande, IJ Des coq-a-
Vànc. l'Vkozin naya^e'^ti"! hounin-
zhenn ille, (converser sans suite) ;
nayapes"ti''l, naya^iiiTti"!, naya-
pe'FtiT ; ou bien dzede ya°ti, (par-
ler à tort et à travers) ; dzede-
yas'ti, dzede yaiiiTH, dzede ya°Pti.
Pas., dzede yape'ti, yapiTti. Fut.,
dzede-yawa°ti, yawas'ti. Ninni e-
dlasin liodenezhenn itta, dzede
yain°rti oyin ? Oh ton esprit veut-
il donc en venir, tu ne parlées que
par coq-h-V âne f \\ Des contor-
sions. Vz. CONTORSIONS. || Des ef-
forts. Vz. EFFORT et s'efforcer. Il
Des embarras, (ne donner des (drs
d'' importance) ; a°e etssedenel^'in,
a^e denes^in, a°e deninl"in,, a^e de-
nel"in. Pas., a'^e etssedeneoeF'in,
a'^e denepes"in, a^e denepinl^in.
Fut., a.% etssedenoul^in, a°e de-
nous'^in. A°e deninl^in ille kolou,
ne fais donc pas tant d^embarras.
Il Des franges en porc-épic. Tssi
ttchyopetta hetssai, hestsai, ne-
tssai, yetssai, hitssai. Pas., petssai,,
pitssai. Fut., watssai, wastssai. il
Des gaucheries. Déné-kka-naho-
zher ille. Ttassi ekkorelyan illou,
ttassi hinnidenni ille itta, déné kka
naho^lsher ille oyin, ne connaissant
rien, ne comprenant rien, il ne fait
que des gaucheries. \\ Des gestes.
Ollan ''opwezhe% *'hoÊ)wesshe*'l,''ho-
pwin^'lshei, ''hoÊ)we''lshe''l, "hopwil-
zhe''!, °hopou'lshe°l. Pas., ollan
"oninzhet, "honi^'lshet. Ollan ''ho-
pwin''lshe*'l ille kolou, ne fais donc
pas tant de gestes. || Des passes
magnétiques. Dene nada dzede-
la-ze^kai, dzede-la-s-'^kai, dzede-
la-ne-^kai, dzede-la-°kai, dzede-la-
i-'^kai, dzede-la-ouh-''kai, dzede-la-
hè-'^kai. Pas., dzede-la-zepe'^kai, la-
£)es-'"kai. Fut., dzede4a-zou'^kai,
la-was-^kai, la-woun'kai, passer et
repasser les mains à plat devant
les yeux de quelquhm. \\ Des mer-
veilles. Ttchyantte ho^le, ou ye-
FAI
495
FAI
Faire ( smtt)
nii)(liva lu)"!»', Iit'slsi. Veiiiodiyu
lic'It.si lan ! Quelles nu-nrillcs il
fait! Il Dis ricochets .su» /*«•(/!/,
Dslit' 'ta-'ka-dilyi"^!, «leM'Iiou'l,
«lin'Iiluni'I, (If'Kliou'I, (lilyou'I,
«lou'lflioii'"!. Plis., 'ta-'ka-<lt>lyfl,
(li'j.>i'liliel, (leoin'U'Iii'l. Fut., ta-
"ka-(louIyou'l, douschou'l. Dshe
'"ta-'"ka-(li'\voiilyou°l, allons faire
lies ricochets sur Fedii. \\ Des si-
ifiiiiu.i, en iiUuinant ilu feu. F/I-
tsst'im t*'lkkt'0(lt'(lsliel, e'Ikkeodes-
dshen. Pas., e^lkkéodidshel, e°l-
kkeodi'ldshel. Fut., e*^lkkt'odou-
(Islie'l, elkkeodousdshe*'!, o'^lkkeo-
dewDiin'ldshe'^l.Noutssemi eikkeo-
didshel ikkesin, yoowè 'odettha",,
on nous fait de,^ signaux, voilà la
fumée! E^lkkeodidsliel, bois cou-
pé et entassé, formant un brasier.
Il Des signes, à l'instar des muets.
Déné '^a hotsin, hostsin, liountsiii,
ya hotsin, houtsin, houhtsin.
Pas., déné ""a hohtsiii, ou liowe-
tssin, howitsin. Fut., ha houtsin,
lioustsin, howountsin. Ha houn-
tsin, fuis-lui des signes, parle-lui.
Il De toute sa force ; faire son
possible. Tta honel"an otssenn
aliottin ; tta hones"an, tta honinl-
"an, tta honel"an, tta honir'an.
Tta hones"an otssenn, ou tta ho-
tssenn nes"an otssenn asttin, j'y
mets toute vm force. Ttah otssenn
nel"an otssenn eoalarenna, j7 tra-
vaille de toutes ses forces. Tssan-
s-dyaoe, je n'en puis plus, || De
vaines instances. Shoun tssan-<la-
zelyaoe, .tssan-da-delnet)e, tssan-
da-deshi(.<e, tssiiii-da-diidaoe, tssan-
da -tlelyaoe, tssaii-da-de!.iilyat>e,
tssan-da-dou'laoe. Shoan tssan-
da-<leslape, nies trisfaricfts ont été
vaines. \\ De cjuelquUin ce qu^on
veut, assouvir sur lui ses passions.
Edinni deiie kkaouj.'Otldi, ou sim-
plemetit déné kkaouc^eddi, kkaou-
(.«esdi, kkaouoindi, kkayuu(.<erldi,
kkaouc'iddi. l'as., kkaou<.«fhdik,
kkaoin<i'sdik. Fut., kkaoii(.>ou<idik,
kkaou(.'Ous<iik. Diri tsi»ekwi kkauu-
ooiisjUk, heyenin'"lNhi(>un, tu us
pensé (pte tu ferais de cette femme
ce que tu voudrais. || l'ne chose a
grand'peinc, difficilemtnt. Ilel-
tssiz, hestssiz. Pas.^ geWssÏA, piH-
tssi/. Fut., waltssiz, wastssiz,
woim'ltssiz. Diri tv.hezh oantselou
hestssiz, je viens difficilement à
bout de cette peau. \\ Dire. Déné-
oan-ni-ya'ti-henttai, déné-£)an-ni-
ya''ti-nes"ai, nin"ai, ne"ai, nittai,
nouh"ai. Pas., déné-uan-ni-ya''ti-
lienttaii, iii-ya''ti-rii"an. Fut., de-
ne-fan-ni-yati-watta""!, was'a*^!.
Sepan-ni-ya'ti-woun"a'l, tu me le
feras dire. \\ Disparaît re. Ttassi
yoii"an "teldel, 'tes<]ti. Pas.,
you'an 'te''hlel, "'. i'idel. Fut.,
you"an 'touhlel, tousde'^l. || Du
bien à quelqu'un. Déné o"'tiye al-
zhenn, asshenii, (Vz. cette conju-
gaison plus haut). O'tiye a>in*'l-
shenn ille, tu ne me traites pas
bien. — Ibid. Dene na'^kaouowed-
di, (avoir soin de quelqu'un) ;
na'kaouowesni. na*^kaouowinni, na-
'kaout'weniii. Pas., na'kaouoweh-
dik, na'kaounwinnik, na'kaou-
È>winnik, na'^kaou^werzhnik, na-
^kaouowiddik. Fut., na^kaouowad-
dik, na'^kaouijwasnik. Edhifin na-
"kasouijw enni hounloun r Qui voit-
on avoir soin de nun ? — Ibid.
Déné na'^kayenihoT'a, (as.sister,
aider) ; bena'ka yenizlii'l''a. Pas.,
bena°kayenihozhet, bena'kayeni-
zhizhet. Fut., l>ena'"kayeni\val"a,
bena'"kayeni\vas"a. || Du feu. IIo-
dikkan, hodeskkan, hodin'^lkkan,
hode"'lkkan, hodeoilkkan, hodou'l-
kkan. Pas., htwleherzhkkan, ho-
dezliilkkan. Fut., hodoukkan,
hodoiiskkan. loan koh)u hotle-
woun'lkkan, déf)êche-toi de faire
FAI
— 496
FAI
Faire (suite)
du feu. \\ Du bois, (.sV/j procu-
rer). °Konn "^kayeddi, "kaassai.
Pau., "konn "kayeddik, ""kazliiva.
Fut., '"konn "ka youddik, ''kaAvas-
sa. •'Konn ''kanepÊ)ai, va ehercher
du bois de ehnuffage. — Ibid.
"Konn natssezlier, '^konn nassher.
Pas., °konn natssepinzher, na^ii-
zlier. "Konn natssouzher, nawas-
sher. Edlasin henlln tta ? ""Konn
nazher. Où est-il ? il est au bois.
Il Du dommage, du mal, du tort.
Déné '^e'^l na^an-o-pwezher, na°an-
o - owessher, na^an - o - Ê)win''lsher,
na'^an-o-Ê)we''lsher, na°an-o-pwil-
zher, na^an-o-pwilde. Fut., na°an-
o-pouzher, na^an-o-pwassher. —
Ibid. Habit., dene VI na''an-o-
pwel"a, na'an-o-Qwi'V'a. Dene VI
na''an-o-pwin''l"a ovin, edlape pan
tta ? Tu ne cherches qu'à nuire,
pourquoi donc cela? — Ibid. Dene
VI nahozhi, nahosshi,nahoun''lshi,
naho'^lshi, nahoulzhi. Pas., déné
^ei nahozliet, naozhi'lshet. Fut.,
déné VI nahouzhi, nahousshi.
Déné °e°l nahowoun^shi sanan, ne
fais donc pas ainsi le malfaiteur.
Il Tort. Dene hiltsai, hestsai,
hin^ltsai, ye^'ltsai. Pas., houniltsa",
houni^ltsa". Fut., houltsai, hous-
tsai. Houninltsa" tta ahottin, il
parait donc que tu lui as fait tort ?
Il Du parchemin . Ezhezh hegou*^!,
hes-Qul, neppoul, yeppou^l, bi-
goudi, hou^ou'^l, heyeppou'"!. Pas.,
kaldanen pegou°l, pippou'^l, pin-
pou'^l, vepinpou*^]., oigou''!, pou'^ou'l.
Fut., wagoul, was^ou"!, woun-
pou°l, youppou"!. Diri ezhezh sa
neppou°l, mets-moi cette peau en
parchemin. — Ibid. Heldshik,
hesdshik, hin^ldshik, ye'^ldshik,
hildshik. Pas., peldshik, pHdshik.
Fut., pwaldshik, pwasdshik. Diri
sa hin^ldshik, mets-moi ceci en
parchemin. \\ Du tapage. Na-sell-
zelzher, na-sell-deszher, na-sell-
dinlzher, na-sell-delzher. Na-sell-
dinlzher ille kolou, ne fais donc
pas tant de tapage. \\ Du vent.
V. impers. Niniltssi, ou ni°ltssi
na^teltthi. Pas., nini''ltssi, ou ni'l-
tssi na'te'ltthet. NHtssi na^tel-
tthet kou ! Voilà le vent déchaîné !
Il Erreur, en parlant. "Anyahe'^ti,
"anyahes*^ti, "anyahinTti, , "an-
yahe"Pti, "anyahiPti. Pas., "an-
yape^ti, "anyapi'Tti. Fut., "anya-
hou^ti, "anyawas*"ti. "Anyawoun"]-
"ti sanan, prends garde de parler
de travers, de fourcher en par-
lant. — Ibid., dans ses actes." An-
o-°terzh"a, "an-o-''tezhi, "an-o-
''tesshi, "an-o-''tin'=lshi, ''an-o-°te°l-
shi. Pas., "an-o-'^tezhet, ''an-o-
"ti^lshet. Fut., "an-o-°touzhi, "an-
o-'tousshi, ''An-o-^ti'lshet ikké-
sin, j^ai fait une bêtise. — Ibid.,
en comptant. "An-ou-^teFta", ''an-
ou-°tes°ta^ Pas., "an-ou-''te"rta%
"an-ou-"ti''rta'.Fî^t. , ''an-ou-'toul-
%si% ''an-ou-^tous^ta^. "An-ou-'^te-
wounTta'^ sanan, prends garde de
te tromper dans tes calculs. \\ Fâ-
cher. V. tr. Déné nilttchyè, ni°l-
ttchyè, nin^lttchyè, nHttchyè, ne-
pilttchyè, nou'^lttchyè, heyeni"!-
ttchyè. Pas., le prés, avec nin.
Fut., noulttchyè, nousttchyè. Ne-
woun^'lttchyè sanan, ne le fais pas
fâcher.W Faire faire. Ttassi hopan
déné hel"a. Diri pan sepin°l"ae, il
m* a fait faire ceci. \\ Faux feu,
(rater). V. impers. Edetset. "^Tel-
kkizhi nezon ille ; edetset oyin, le
fusil n^est pas bon; il-ne fait que
rater. Telkkizhi beodin°l"an, fu-
sil qui laisse un certain espace de
temps entre la détonation et le
moment où l'on a pressé la dé-
tente. Il Festin. Nasoue ho°le, hes-
tsi (vz. plus haut cette conjugai-
son).Naf^oue horzhlin ahottin. Von
a donc fait festin ? — Ibid. Berr
Al
- 407
FAI
Faire (suiu)
'kaatti'zh, lu'rr 'ka-s-tti'/.li, "kix-
iii'l-ttr/h, "ka-'l-ttozh, 'ka-il-ttezh.
Vas., herr 'kaattè, berr "kazlii"!-
ttt'. Fut., herr ''kaoutti'zli, 'kaoïis-
ttrzii. Il Foinhc. Ttassi lieltiin,
lu's'in, iie'Tin, yt'Tiii, liilt'iii,lu)u''l-
'iii, hèye'Tiii. Pih^., (jvlgin, ui'Vin.
Fut.f walnin, was^in, woiiii'l'in,
voirTiii. — Refondre. Naloiii,,
nas'iii, iiane'^l'in, nayeTin, iiail-
nin. P(i>i., napelôin, luioiTin. Fut.,
niiijwiiluin, mxow as in. Fondre dans
la bouche. Slia ouweloin, ouwes-
°in, ou\vin°rin, ouwe'^l'in, ouwil-
oin, ouwouTiii. Pufi., le prés, avec
iiin. Fut., sha ouwaloin, ouwas°in.
Yazh sha ouwas'iii, je vais faire
fondre de la neige dans ma bou-
che. — Fondre un peu le fond^
pour le détacher. De'kei'tai, de-
''kees"ai, de'kein"ai. Pas., de'ke-
cànttai, de^keoi'ai. Fut., de^keou-
ttal, de''keous"a'I. De^keln^ai,
chauffe le fond pour le détacher.
Il Frire. Tlès VI ettezli, faire cui-
re avec de la graisse (vz. clirk),
hesttezli, ne^'lttezli. || Fuir. Dene
hin^tedyau, liin°teschou, hin'^tin-
you, yin^teyou, hin^tidyou, hin-
""touchou, hèyin'teyou. Pas., hin-
"telidyou, hin'tiyou, hi^tinyou,
yin'^terzhyou, hin^tezhidyou. Fut.,
hin^toudyou, hin°t6uschou, hin''te-
wounyou. Ekou lHn''tiyou kkazliè
ille, je Fui fait fuir d^iniportancc.
Il irabituelleiiient. Aliourzli"aon
ttassi kkenatssezlier, kkenassher.
Pas.f kkenatsseoinzher, kkenaoi-
zher. Fut., kkenatssouzhcr, kke-
napwassluT. — Ttassi hounestsi,
iH'ut dire: je coinniencc, j'entre-
prends une chose quelconque. ||
Ihdte. V. intr. (une personne).
Ttla zedda, s^asseoir pour se re-
poser; ttla desda. Pas., ttla ze-
(.'e<l(la, deoesda. Fut., ttla zoudda,
dousda, — (Deux personnes).
Ttla ze^kc, ttla di-zhi kt-. Pus., ttla
zeoe'kf, det'i'ke. Fut., ftla /x>u''ke,
dfwoii'kc. — (Plusieurs i)erson-
nes). 'l'tla zi'lttlii, ttla dezhilttlji.
Pas., Itla z.'.-i'llllii, di-t<ilttln.f'j/f.,
ttla /ouittlii, dcuoitJttlii. |! Honte
à queliiu'un. Dt'iié lioudeliya, lioii-
<li(-liia, houdincliia, voiidei-liia,
lioiidfzliilya, lioiuloucliia. On-
ttlazlie soudi'liya iiiii, oh nie fit
grantriionte. || Jaillir. V. tr. Avec
un bâton, ou un aviron. '^Va tel-
oail, -"tes-^ai^l, "^tin-^rail, 'te^rai-^l,
''tiloai^l, '^touTai-'l. Pas., «^ta ^te^-
ov\, 'ti'rel, '^tinTel, ^te-^^el, '\e-
zUiljA, ^touTel. Fut., "ta 'toul-
gan, "tous^ai^l. Sekkeziii ''ta ^te-
woun'T'ail saiian, ne fais donc pas
jaillir de Veau sur moi. — Ibid.,
ya'^tadzi^l, faire jaillir en l'air ;
"tassi^l, 'tanezi*"!, '^t-a/i^l, "taidzi'l.
Pas., ya°tadzel, ya^taizel. Fut.,
ya'^tawadzi"], ""tawassi"!, "tawoun-
ziT. — Ibid., °tou "telttchyounzli,
pousser, injecter l'eau avec une
seringue ; ""testtfhyouiizh, 'tin'I-
ttchyounzh. Pas., "te'lttchvounzh,
"tiittchyounzli. Fut., ' 'toul -
ttchyounzh, '^tousttchyounzli. Se-
kkezin, ou setssenn "tou '^tewoun'^l-
ttfiiyouny.h sanan, ne me seringue
pas. Il Jour. V. impers. WPkan,
il fait jour. Dzinzhè, /7 fait grand
jour. Ye''ka iV«ï, H commence à
faire jour. \\ La barbe, (lui). V.
tr. Dene daoa hezlio" heszho", ne-
zho"', yedana hezlio*^. Pas., pezho*^,
oizho'^, gin-A^o", yeoinzho", oidzho".
Fut., houzho"', houszho', howoun-
zho*^, sedapa iiezlio"", fais-nuû la
barbe. \\La bête, Vimbécile. DW
tta e\ouiieii tchyannie kkenatsse-
zlier, kkenassher. Pas., kkenatsse-
pinzher, kkena{)i2her. Fut., kke-
natssouzlier, kkenaowassher. Ed-
la^e gan eyounen ttchyannie kke-
nanezher itta ? Pourquoi faii^-tu
ainsi lu bête ? || Fa charité. Vz.
Dictionnaire frani,~ais-montagnais.
FAI
— 498 —
FAI
Faire {suite)
FAIRE du bictr à qucïqu^im, et \v-
MÔNE.IlLfl cuisine. Rerr 'ka^'lttezli,
""kasttezh, vz. faire cvuw., faire
FESTIN. Il L(i ciilhiitc, (volontoirc-
//uvj/^/To/,l)-tla-si>(l(lai, csdai, in-
dai, eddai. Pas., 'tezh tla sehda',
esda", shinda'', hehda". — (luvo-
lontaireinent) ; 'tezli-tla-zeltthet,
"testtlier, ^"tin''Itther„ "te'^ltther. —
IbicL, dans Veau. ''Te-'"tezh-tla-
zeddai, esdai, iiulai, etc. \\ ho gé-
nuflexion. Nih-otssenn-gor-ouzel-
yé, oudenesyé, oudeninlyé, ou-
denlyé, oudenilyé. Pas., nih-
otsseiui-^or-ouzehlya, oudenesya,
oudeninlya, oudenlya, oudenilya.
Fut., nih-otssenn-gor-ouzouhe'"! ,
oudenousye^l, oudenewounlye'^1 ,
oudenoulye^l, oudenewoulye''l. —
Ihid. Nehnen-go-zel^é, godenesye,
godeninlyé. Vz. s'agenouiller. |j
La guerre. ETeUselga"}, e'ieiloa^l,
e'Ieou^VI, eledahel£)a^l. Pas.,
e*^letsselpel , ou e^'letssoulpel, e^léil-
gel. Fut., e'^letssouloa^l, e^ewoul-
ga."]. Vz. se battre. IIZ^a jonglerie
curative. Dene kkézin tssedyenn,
(chanter sur le patient ; vz. chan-
ter). Sekkezin woundyenn, gué-
ris-moi par tes chants. — Ihid.
Dene kkezeT'an, (poser le visage
sur le coi-jjs du patient, pour le
souffler) ; bekke nes"an, bekke-
nin^r'an, yekkeneT'an. Fut., be-
kkezour'a, bekkenou.s"a, bekkene-
wounl"a, yekkenoul"a, Sekkene-
wounl"a, souffle-moi. — Ihid., je-
ter des sorts. Nalye°li dene °ka
dehezhi, dehesshi, dehin'^lshi, de-
he'^lshi. Pas., dehezhet, deh^shet,
dehin'^l.shet, dehin^lshet. Fut.,
dehouzlii, dehousshi, dehoun°lshi,
dehou'^l.shi. Edlaoe rjan nalyeli
dene "^ka dehin^'lshi pan nanezhe-
rou f Pourquoi t' amuser ainsi à
jeter des sorts ? — Ihid., faire
des merveilles. Inkkanze tta ye-
(lariyo ho' le, hostsi. Inkkanze tta
yedariye hoitsin, zni lessaan ? Ne
dit-on pas qu^il a fait des vierveil-
les ? Il La morale. Dene *^aounel-
""tenn, ''aounes^tcnn. Pas., 'aouiiel-
''tau, "aouniTtan. Fut., '"aounoul-
tan, '^aounous''tan. — Ou hien
dene nabin o'^tiye ahoddi, adessin.
Pas., o'^tiye ahodeoinni, adepinni.
Fut., ahodounni, adoussin. Ben-
nabin o'^tiye adepinni kolou, kkas-
di lantte oyin, j^ai eau beau lui
faire la morale, tout a été inutile.
Il La moue, faire une grimace avec
les lèvres. Daouzeltsounn, daou-
nestsounn, daouninltsounn, daou-
neltsounn, daouniltsounn. Pas.,
daouzepeltsouniijdaounepestsounn,
daounepinltsounn, daounepel -
tsounn, daounepiltsounn. Fut.,
daouzoultsounn, daounoustsounn.
Il La paix. E^ltssenn senihottai,
senionittai, senionouh"ai. Pas.,
seniliounttan, senihonittan, seni-
honouh"an. Fut., senihoutta"!. se-
nihowoutta'^1, senihowouh"a''l. E"l-
tssenn douye noun, kou e'^ltssenn
senihonittan lakou ! Nous étions
ennemis, voilà la paix faite ! —
Ihid. E'^lelottinen e'^letsseltsi na-
dlin. E'^lelottinen eiezhiltsin na-
dlin kou ! Nous nous sommes faits
parents, amis de nouveau. — Ihid.,
avec r ennemi. Kka e°lna ounendi,
ou e"lna hen°tan. °Ka e°hia ni'^tan
kou ! Nous avons échangé nos fè-
ches.\\La procession. Dzede-ttlou-
zeltti, dze(ie-ttlou-niltti, nou'^ltti,
neltti. — Ou encore e'^lkke-ttlou"!-
zepinltti, e''lkke-ttlou''l-nepiltti,ne-
pou^tti, nepeltti. — Ihid., du
Saint Sacrement. Niho'^ltsini "^les-
ttezhe kkenié eHkke-ttloul-zepinl-
tti. Ekou Nibo^ltsini ""lesitezbe
kkenié e^lkke - ttlouT - newoultti,
nous allons faire la procession du
Saint Sacrement. \\ La sourde
oreille. Déné dzape dazehii, dade-
FAI
- 499 -
FAI
Faire (mite)
mvsiii, dadeiiin'lni, dudr lui. Pus.,
da/clnik, dadt'iii'liiik, (liuU'iiin'I-
iiilv, (iadi''liiik, (ia(iciiiliiik. Fut.,
(ia/uulni, daduusni. 'l'ta Iiouii/dii
ant'tsseddi ttchya tnllaoe ""ka lu*-
d»i4>e dadeiiin'liiihuu, pimrquoi
fuU-tti la aourdc oreille (iit.v bons
ax'is iju'on te iltmne Y \\ l.e houj-
/()«. Ttchya-di'l-'kalu)zher, \i\-
hossher, "kaliouii'lsher, ""kalio I-
sher, "kalioulzher. Pas., 'kaho-
zher, "kalio/hilsluT. Fut., ""kaliou-
zher, 'kahousslior. 'Ttiliyadt'I "^ka-
houii'lslier ille kolou, ne fais donc
pas le bouffon. \\ Le braire . Deiie
you etssedittin, faire rhomme ;
edesttin, ediiittin, edittin, edet)i-
ttiii. Pas., etsst'de!.>ettin, edeot's-
ttin. /'"{/f.,etssedouttin, l'dousttin.
Dénéyou edesttin yeninzlienn ko-
lou, déné you etlewounttin ille si,
tu veux faire le brave, tu ne le se-
ras jan}ai.'<. Il I.e chemin, le tracer.
"Touiilou lu/Ie, hestsi ; 01/ bien
'tounlou hedshi, percer un che-
min, pesdshi'l, oindslii*"!, f>edshi''l,
t»idshi'"l, pouhdshi'l. Pas., teh-
dsliik, 'tidshik. Fut., touiilou,
houdshi, housdshi, lio\voundshi.||
Le croc-en-janibe. l)ene-ya-dza-
tssigizh, be-ya-dza-esiîizh, he-ya-
dzii-ini,nzh, ye-ya-dza-etrf;izii, e'^1-
ya-<lzii-iy:u:izli, e'^l-ya-dza-ouhjîizh.
Pas., be-ya-dza-tssehuezh, he-ya-
dza - 'tigezli . Fut., be - ya - dza-
tssouggezh , be - y a - dza-ousgezh .
lie-ya-dza-ingizh, donne-lui un
croc-en-jambe. \\ Le fou. Denekke-
sonni ille kkoiiatssozlieri. Dene
kkehonni ille kkenaziier oyiii, i7
fait le foUf F extravagant. \\ Le lit.
Tssede eledelye, (étendre les cou-
vertures les unes sur les autres) ;
e'iedesle. Pas., e1edi-hl\a, i-Me<ie-
oilla. Fut., eledoulyeH, f ledous-
le'l. — Ihid. Tssede sènilyé, (ar-
ranger les couvertes) ; «;»'np^le, s^
iiiiiK'. P(J5.,sènil\a, >èniitilla.Ftit.,
seniwalye'l, seniwasle'l. Sa tsiièdè
MMiiiilf, fuis moti lit. \\ Le uu)rt.
Kdey-ezhi, e<lflifs/lii, t-deliiiizlii, e-
delit'zlii. Pas., vfU'/A-'/hvt , iMlelu-s-
zher, edeliinzIiiT. Fut., iMie/xjuzlii,
edelitHiszlii.Fi<leheszher itta çesua,
je vis pour avoir fait le mort. \\
Le paresseux.\\i'i>a-\ssoyu\<\i t^lyé,
(.•eslé, (linlé, ^'llé, Éiilyt'. Pas., le
prés, avec nin. Fut., \wç>a. tssoud-
di t>"ulye°l, pousle*"!. Bet»a-tSM)u<l-
di t'Oiinle"! saiian, prends garde de
faire le paresseux. Ik'^a tsMiiiddi
oinlé ahottin, tu fais, parait-il. le
paresseux. \\ Le saut périlleux.
Natsselowot, faire un saut de pois-
son. Nalowot laad>a, il a sauté
comme un poisson. Kkani iiaes-
pwot laastya, je viens de faire un
saut périlleux. || Les gros yeux.
Tsse°lgez, esgez, nin'^lgez, he'Igez.
Fut., tssoulifez, wasiiez. || Le si-
gne de la croû .Kkazehiik, kka«les-
nik, kkadiiilnik, kkadelnik. Pas.,
kkazcfelnik, kkadeÉ>esnik. Fut.,
kkazoulnik, kkadousnik. — Ou
bien de<lchenn eH anttai 'è naou-
z^lnik, imoudesnik, naoudiiiliiik.
Pas., naouzepoliiik, iiaoude(.>e<:nik.
Fut., naouzouliiik, iiaoudousnik.jl
Les petits fieux. Inseltthou, in^tes-
tthou, iii'tinHtthou, iii'teMtthou,
in'tezhiltthou, in"tou''ltthou. Pas.,
insehtthou. in'^titthou.in'tintthou,
in'"terzhthou, in'tezhitthou, in-
"toulitthou. Il Le tour. Oban na-
yeddi, naassai. naneot>ai, iia^ai,
naittais, imidde^'l. Pas., oban-na-
yehdik, oban-zhiya, oban-zliinya,
obaii-zheya, obaii-zhittas, oban-
zhiddel. Fiif., oban-nayouddi, na-
wassa, nawoiinya. Kkani oban-
zliiya kou ! Je viens d\'n faire
le tour. — Ibid., en canot. Oban-
se'ki, 'tes'ki, tin'ki. Pas., oban-
natsserzh'kin, nazliilcin. Fut., o~
ban-natssou*^ke, nawas'ke,na«oun-
FAI
- 500
FAI
Faire (suih)
*"ke. — IbuL, s'canlcr de .^o» (•/)('-
/;//», pour éviter un uuiuvuis pus.
"Ajien iiayoddi, iiaassai. Pus.,
"anen nayelidik, nuzhiya. Fut.,
"anen nayouddi, luit'wassa. Nen-
'^tele doiiye sounni,"anen napwoun-
ya, /(' }nuru'is est dungcreux, fuis-
en le tour. Il L'importiiiit. Déné
etssi'dittin, odesttin. Etldin ! de-
"anze déné edinttin, en vérité! tu
te donnes trop d'importunée. Vz.
FAIRE /(' hruve. \\ L'outurde (imi-
ter son eri). °A zeloai, des'ai, dinl-
''ai, (leFai. Pas., 'a zeoelttai, deyi^l-
"ai. Fut. ''a zouloai, dous'^ai. — "A
dewoun^rai, fais Voutarde. \\ Lu-
mière. Déné '^eoudde, beousde,
beounin'^lde, yecu^'lde, beouilde,
beou^'lde. Pus., déné "^eouddé. Le
prés, avec nin. Fut., déné "eou-
^\ad(le, beouwasde, beouwoun^de,
yeouwa"'lde. ''Odettin ille ikkésin,
iaze seounin'^Idé, on n'y voit gout-
te, éclaire-moi un peu. — Ihîd.
Déné "^eiddin, heesdin, bein'ldin,
yein'^ldin, beildin. Pas., le prés,
avec nin. Fut., déné "^eouwadde,
beouwasde (comme ci-dessus). \\
Maigre. "Loue tsselde*^!, hesde"!,
neHde'l, ho'hWl, hildel. Pus.,
tsse''lf]el, oesdel, oinldel. Fut.,
tssoulde°l, wasde"!. || Le mal. Sinl-
''ta ttassi ho^le, hestsi, ou. liostsi.
Pas., horzhlin, asla. Fut., hou^^lè,
houstsi. Il Mal (lui), le blesser.
Eya adenel"in. Eya asinla, trr
m'as fait mal.\\Mauvais temps. V.
impers. Tcho" "tezhet. NouVl
tcho'' "^tezhet lakou ! AV;j/.s voilà
pris par le mauvais temps. \\Mieux
qu'un autre. Déné"an nahozher,
nahossher. Pas., nahozher, naho-
zhi^lsher. Fut., nahouzher, na-
houssher. Nouh"an nahozhin*^!-
sher konttè si, tu as fait mieux
que nous. || Mieux qu'un autre.
Dene ga onelni, l'emporter sur
/c.N' autres; hena honesni, honinl-
ni, yeoa honehii, begia honihii.
Pus., déné on oneTnan, hvQii bo-
ni'Inan. Fut., done qh honoubie°l,
honousne*"!. Déné ga, onin'^lnan
ikkéla ! Voilù que tu l'as emporté
sur les uutres ! || Mourir (le).
Déné ""lenanlzhi, looanesshi, °le-
f3anin''lshi, "leoayin'^lshi, "le^anil-
zhi, 'lonanou'lshi. Pas., ''\egSLn\-
zhet, '^leoani'lshet. Fut., 'let^awal-
zhi, "le^anousshi. — Ihid., de
fuim, à force de priimtions.
Tssinhdi, tssinezliesni, tssizhinni,
tssiyerzlini, tssizhiddi, tssizliouh-
ni. Eyi sekwi tssizhinni ille kolou,
ne fais donc pas mourir cet enfant
de privations. — Ihid., par jon-
glerie. Nalyeii dene'^ka dehezhi,
dehesshi, dehin°lshi. || Mousser
l'eau. Oowos neyi, neschi, nin*"!-
chi, ne*^lchi. Pos., niyan, ni'lchian.
Fut., nouyi, nouschi, newoun'^l-
chi, yenou°lchi. || Naufrage. Dshè
tta déné °e°l tssi nepe^té, navire se
brisant sur les rochers. — Déné
"e"] tssi '^tenin'^kezh, navire coulant
bas. Il Noir, sombre. V. impers.
Pin'^l'^el tta °odettin ille, nuit som-
bre. Be£)a yinttin ille, nan^lchezh
yé lahontte oyin, il fait noir com-
me dans un sac. \\ Nuit. V. im-
pers. PinT'el. E'I-ni-'^i^-denintset,
c'est la nuit noire. \\ Pénitence.
V. într. Da-tsse-del"a, dadeÉ)es"a,
dade£>in'l"a, dade°l"a, dadef?il"a,
dadou^r'a, dahede''l"a,dadade'=l"a.
Pas., le prés, avec nin. Fut., da-
tssedoul"a, dadous"a, dadewoun"!-
"a, dadouT'a. || Peur (lui). Tel-
gexh, '^tes'^ezh. Edlaoe oan diri dé-
né ^tinTezh nan nanezher itta ?
Pourquoi t'amuses-tu à effrayer
cet homme ? — Ou encore bedze-
dettai, bedzedes"ai.Bedzedewoun-
"a*^! sanan, prends garde de lui
faire peur. — Ihid., pour dissu/i-
der, ou pour fuire fuir. Ttchya
1-Al
- 501 —
FAI
I aire (milt)
minsel'.'*'/!». ttfljyu oiiii'^^ti'sV/.li.
'l'tchvu ouii'tiiil!.>i'/.h,/</i.s-/Mi peur.
Il Pitié. FVtoulionettinen, es'tou-
iirNttiiirii, es^toiiniiittinfii, es'ltm-
iii-ttiiUM), es'toimitf iiu'ii. Pas., es-
'ti»uiu*t>t'ttiiii'ii, i*>' touiU'tK'sttiiii'n.
Fut., es'^tuuiKMvattineii, t's'toum'-
wAsttiiien. — Ibid., demander en
vain. Slioim luulazol'^ti, iia(lad»'s''ii,
nadadiiil't i, iiadadcl' ti, iiadadil'ti.
Sluuiii iiadadt'sti Iakou ! i'\-sl en
vain que je Jais appel à la pitié. \\
Plaee. Bà, ou bohba {si la person-
ne n'est pas jyrésente) niliottui,
niones"ai, nioiiiii"ai, va nilu)"ai,
nihoiiittai, iiilionouh 'ai. Pa--^.. iii-
liottaii, nihoiii "ail. Fut., niliuu-
tta'l, nihous"a"^l. Ba nilionouli^ai,
faite.s-lui plaee. Sa nioniii"ai, fais-
moi place. Il Portage, passer le
portage à pied. O'^tezli yeddi, o-
"^tezh essai, negitiai, epo^^i» 'tittas,
'tidde°l. Pas., o'tezh yetldik, o'tezh
iya, inya, erzhya, zhitt^s, zhiddel.
Fut., o'^ti'zh youddi, wassa, woun-
ya. — Ihid., du eanot. O'tezli
tssi '^te'tin, hes^^tin, liin'^tin, lie'^tin.
Pas., o^tezli tssi "^teh^tan, tssi hi-
""tan, hin^tan, lu'rzh°tan. Fut., tssi
■^toii'tan, tssi lious'taii. — Sa o-
*"tfzli tssi l»oiin"^tan, porte mon ca-
not à Vautre bout du portage. —
Ibid., des effets. O'^tezh-you-elyé,
you eslé, inlé, elle, ilyé. Pas., o~
"tezli-you-elya, you-illa. Fut., o-
'tezh - \(ni - oiilye"!, you ousleT,
wounle'l, oiillf 1, \voul\e'^l.|l Pou:i-
ser. V. tr. Ttassi iielchié, nesfhié,
nin^chié, iie'^KIiié.J\iS.,ft-assi ne*^!-
chian, ou hin"'teMihian ; ni'lchian,
ou liiii""tilt'liian ; iiin'lchian, yeiie'l-
cliiaii. Fut., ttassi noulfhié, nous-
chié, newoun'leliié, yeiiounehié.
Ttassi ""lan ni'^lchian, ;'</i eu beau-
coup, V. g. de légumes. \\ Remise
d^une dette. Di'iie dittlisse deiie-
pan "andolielde^l, ' aiidehesde I,
"aiideliiii Ide'l, "andflif'ItJen.i'ij».,
"aiid.l.e Id.l, "aiule'ti'ldel. Fut.,
"unde'tousde'li, "aiide'teHuun'Ide-
"li. NedittlisHC ne(.<aii "ande'toub-
de*"! ; dyan utshiii tsscsliinyf a-
wouiiiie, je vuijt te faire rentiite de
ta dette; désornutis c<mduis-toi
bien. Il Résonner féeho. Y. tr.
DaliÎHladizhi al "in. Pas., dalie^la-
diii/lict. Dahèdadinzhet asla, j'ai
fait résonner Fécho. \\ Rettnimer
(le), y. tr. KkiMiauul'a, kkeiia-
zlies"a, kkenazhin'^^l"a, kkenaou 1-
"a, kkenaoiizhil"a. Pas., kkeiia-
ou'l"a, kkeuaouzliiT'a ; le reste
eomntc au prés. KkenasouT'a tta
dyan iiiiiestya, l'on m'a fait re-
tourner, et c'est pourquoi me voi-
ci. Kkeiiaoiil)ezlu'l"a, je les ai fait
retourner. || Rôtir. Vz. rôtir. |I
Rouler (le) . V. tr. Vne perMtnne.
Nazeltthel al"iii,nadeltthel./\;>.,
iiazeitthet, iiade^lttlu-t, nade'l-
tthet asla, je Vai fait rouler. —
Une roue. Nadelbaiizh al"in. Na-
doulhan/li uwa>!e, je vais la faire
rouler. — Une boule. Nadelttlul
al'in. Nadelttlu'l aiielK-, fais-la
rouler. \\ Sauter V()melette. E^>e-
ze hettezlii nadettai, ou nadelyi'I,
tourner l'innelette, en la faisant
sauter dans la poêle ; nades"a, iia-
deschi'l ; nadin"a, natliii'lche'I ;
nayede"a, nadelche*"! ; naditta,
nadilyeM ; nadouh"a, iiadouMthe I.
Pas., nadettau, iiadelyel ; nadi-
"an, nadi'^^lchel ; iiadiir'aii,na<iin"'l-
chel. Fut., nadoutta*^!, naduulye I ;
nadous"a'1, iiadoiisehe'l. — Et>t»e-
ze kkedekkau walli si, ioan natlinH-
che'l, l'omelette va brûler, tour-
ne-la vite. — K£)î.>e/.e it»an ettezli,
faire mire vix'ement, promptemettt
des nufs, vz. i TIRK. |i Sauter la
pelotte. Dzo""! yalyi'I, yaschi'l, ya-
in'Ichi'I, yaVhin, yailyil. Pas.,
yaelyel, yai'^lchel. Fut., yaoul-
M)u'l,yaouschou'^l,yawoun"'ldiou1.
FAI
502 -
FAI
Faire (suite)
Il Savoir (le lui). Y. tr. Iloninni
aine, honinni asle, anolle. Pat<.,
honetnnni alya, asla, anella, ayin-
la. Fut. honinni ahwalno, ahwas-
le, awounle. "Aotle'lni ikkésin yo-
owè nazheri honinni awounle, le
danger noua menace, Jnit-le savoir
à un tel qui est Ih-bos. Honiwasni
asewounU^', tu me le ferait savoir. \\
iSrr/icr/l'tassi nade(lyai,nafleschia,
nadiii'^lchia. nayefie'U'hia, nade-
zhilya, nadouchia. Pas., nadeh-
dyai, nadi'^lchiai, nadin''lchiai, na-
yede*^lchiai, nadezhilyai, nadou-
chiai. Fut., nadoudya, nadous-
chia, nadewoun'^k'hia. 'TabiH na-
dewoun'lchia, fais sécher les filets.
— Ihi(L, de la viande. Berr hi-
Vain, (s^il y en a heaucoiip) , berr
dahi'^gain, hes°gann, ne*^rgann,
he°l°grann, hiFgann, houTgann,
heyeTgann. Pas., berr hin'fçann,
ou dahin°gann, shi'^Fgann. Fut.,
berr wa'^gain, ou dahou^gain, was-
*^gain, woun'^rgann, youTgann,
wonrgann. || Sevihlant. Aniou-
wendi, aniounesni, aniouninni, a-
niouwenni, aniouniddi, aniounouh-
ni, anihouwenni. Pas., aniouwen-
dik, aniouiiinnik, ou aniouninni
nin. Fut., aniouoouddi, anioupou^
ni, aniou(.>wounni, aniouoounni, a-
niouowouddi. C'hes'^ti aniouoousni,
je vais faire semblant de manger.
— Ou encore nizin, après le verhe.
Ches^ti nizin, je mange seidement
pour la forme. \\ Sentinelle. Enan-
oun"inen tsseyin, (faire le guet) ;
shiyin, shinyin, sheyin, shidyin,
shouchin, hesheyin, ou dazheyin.
Fut., tssouyin, waschin, wounyin,
wayin, woudyin, wouchin, hèhou-
yin, dahou\nn. Noud^'an enan-
oun"inen wounyin, fais ici senti-
nelle. — Ihid. '^Aodezel"enn,
(veiller sur quelque chose) ; bepa-
odenes"enn, beoaodeninl"enn, ye-
t)ao(leni'I"enn, beî.)aodenil"cnn.
Pas., "^aodezeyer'enn, beoaodene-
ÊjiT'enn. Fut., '"aodezoul"enn, °a-
odenous"enn. — Ibid.yi(animaux).
Etsin rtade déné henni, que leur
flair avertit du voisinage de Vhom-
me. Il Serment. Ttassi etssenn
naya*"ti ""eH Niho'ltsini lioudzi,
prendre Dieu à témoin de ce qu^on
dit. — Ou bien tssoutssi ttchya
Niho'^Itsini houdzi, comme garan-
tie contre le mensonge, nommer
Dieu, ou le prendre à témoin. \\
Signe (lui). V. tr. I)érié''a hotsin ;
vz. FAIRE des signes, à Vinstar des
muets. — Ibid., de venir. Tssenn
tssouneddi, tssenn hounesdi, hou-
nindi, houneddi, houniddi. Pas.,
tssenn tssouneî?ed(h, hounepesdi,
houne£)indi. Fut., tssenn tssoune-
waddi, hounewasdi. Tssenn hou-
ne^iesdi, je lui ai fait signe de ve-
nir. Il Silence. V. intr. Zelzhik,
deszhik, dinlzhik, delzhik, dezhil-
zhik, douHzhik. Fut., zoulzhik,
douszhik, dewounlzliik, doulzhik,
dewoulzhik. Dou^lzhik, faites si-
lence. — Ibid., anadazettè, ana-
daresttè, anadarinttè, anadarettè,
anadarittè, anadarouhttè. Pas., le
prés, avec nin. Fut., anadazouttè,
anadarousttè. Anadarinttè de ko-
lou, ^an'^lttè ille si, tu ne ferais pas
mal de te taire. || Son chemin, en
ouvrant la glace (rivière). Ninlin
tta "^tenn nizhellet. || Son possible.
Vz. FAIRE de toute sa force. \\ Sor-
tir un animal de son terrier, Ven
arracher. ''ATti (si le trou est
grand), ''as^ti, "aneFti, "ayerti.
Pas., "aoePtin, 'api'rtin. Fut., °a-
warte'l, "awas^te*"!. Kkani sha V
CjiTtin, je viens d^en sortir une
marte. — "Addouzh (si le trou
est petit), arracher, en le traînant,
°asshouzh , "anezhouzh ,*^ayezhouzh ,
''aiddouzh, ''aoushouzh. Pas., "a-
peddouzh, ''aoizhouzh. FMf.,''awad-
FAI
- 503 —
FAI
1 aire (suite)
<lt)U/.ll/a\ul«^^llou/.ll,'llwoull/.lutu/ll.
Kkani iflulNou//' 'ai.>izlu>iuli, je
vien» d*en sortir un foutreau^ un
vison. Il Sortir In jumée par le nez.
Dcniiiiiivc oluKit-ttlu»', "(xiest tliu",
odiii'ltt'lia . '(KlrUtlia'. l'as., V
<U*'tfi.'t'lt t liai, (xlf/liilttliai, "^ode-
zhin'ltthai. "odehe'ittimi, Fiif./o-
dohouttht', '(xlehoustthè. Ninniyè
'"odin'lttha" illr kolou, ne fais donc
pas ainsi sortir la fumée jxir le nez.
Il Taire (le). Na-da-iu-tteiiii, na-
da-nes"enn, na-da-nin"enn, na-da-
nè"enn, nadanitteiin. Pas., na-da-
netifttenn, iia-da-iu'i.»i"enii. Fut.,
na-da-nouttenii, iiadaiunis"enn.
Na-da-se-nin'eiiJi illf kolou, ne
cherche pas à m*imposer silence.
Il Teter (le).'rihou nan ninenttai,
nines"ai, Miiiiii"ai, niyeneii"ai.
Pas., tthou ijan ninenttan, iiiiii-
"an, ninin"an, niyeiiiii"an. Fut.,
ttliou yan ninoutta'"!, niiious"a''l,
ninewoun"a'^l, niyenou"a*'l. Neiaze
tthou oaii niiu'woun"a'l, fais teter
ton enfant. \\ Toilette (jfe peiifner,
se laver). Seetsst'dilne, sei'desne,
seedinlne, see<lelne, seedilne, see-
dou'^liie. Pas., seetsst'dilya, seedes-
ya, seediiilya, see<linlya, seedezhi-
lya, seede/liouhlya. Fut., seetsse-
doulne, seedousiu*, seedfwounlne,
seedoulne. Seede/Jiilya kou ! Sous
voilii débarbouillés. — Ibid., s'/ia-
biller. Tssettloun, hesttloun, ne-
ttloun, ou nane'^lttloun, liettloun,
hittloun. Pas., tssehttlouii, slies-
ttloun, shinttIoun,shettloun.f\/L,
tssouttloun, wasttJoun, woun-
ttloun. Itmn kolou wouhttloun,
dépêchez-vous de voua habiller. ||
Tomber, renverser, v. g. un ar-
bre, un poteau. Ounel^iz, ounes-
'iz, ounin'riz, youne^Piz, ounetàl-
Qiz, ounouTiz. Pas., ounet>eIt'iz,
ouncf'iTiz, ouiie/jinT'iz.younenin'I-
"iz. Fut., ouiioul(jiz, ouiious''iz.
Diii iitt(,iiir'ai ouiicuouloiz, renver-
sons ce poteau. Iltid., un mur,
une nuiison. Naoïifttai, iiaoncs-
"ai, iiaoiiiii"ai, iiaone^ai. Pux.,
iiaoncttan, naoiii"an. Fut., nao-
iioutta'I, iiaoiiou.s"a''I. \'(' iiaoïit*-
wouir'a'I sanan, ne faites donc pas
t(nnber la maison. - Ibid., tmi-
te-s sortes de choses, Ttassi orel-
yon hopan youzitte, youdestti",
youdiiitte, youdette, youdefitte,
youdoulittè, yojilirdittMi'. Pas., le
prés, avec u'ïi\..\utre passé, e.-à-d.
être sorti d^enibarras, avoir fini
tous ses travaux, youzedya, you-
desdya, youdindya, youdelidya,
youdfoidya. Voudes<lya kou ! En-
fin j'ai fini I Fut., youzfwattè,
youdewasttè, youdewounttè, you-
dfwattè. Ttassi orelyon hot>an
youdesttè si, fai à ni^ucuper de
tout, à faire face à tout, je suis
très occupé. \\Trop (en). l)e"aii/^
ahottin. l)e"anze anettin ikkesin,
tu en fais trop. \\ Un abri, une
hutte. Tchazin ho'lè, hestsi.Tcha-
zin woun'ltsi, tchazin dewoultthi,
fais un abri, (pie nous nous »/ /m«/-
tions. Il Vue bonne mort. Houii-
zon "leoatsst'zhi, ""leoaiiesshi, He-
paninzhi, Meoanzlu, '"leoani(izlii,
''lej.iaiiiddé. Pas., "leoazinzhet, *^Ie-
panizhet. Fut., ""leoatssouzlii, 'le-
^awasshi, 'leyawounzhi. Hounzon
'leoawouddé 'talhi, ferons-nous
une bonne mort, hélas ! || Une
boucle à un cordon. Ttloule 'ane-
dzi"!, "anesdzi'l, 'anin''hlziM, 'aye-
iie'ldzin. Kyi ttloule 'aniindzH,
fais une boucle à ce cordon. —
Ibid. Int>oule ho'le, hestsi ; ou he-
"gan, hes'aii, (s'il y a plusieurs
boucles). Diri hi'I in(.>oule woun-
ij&n, fais des boucles à ces collets
à lièvres.\\l'ne broche (lui), avec
une hache. Depaii hendsheM, l>e-
oan nesdshe'l, inndshe"!, yt't»an
hendshf'l, het»an niilsho'I. Fut.,
FAI
— 504
FAI
Faire (snik)
beoan wadsho'l, wasdslu'!, woun-
dshe'l, wjulslio'l. Honan wouii-
dshel, Jdis-ji une hrcche. -. — Ib'uL,
avec un contenu, neoan heiiiiazh,
beoaii lies'azh, iiiiij.'azli,yeoaii \\vq-
(jazh, hoMan liiu,azh, beoan hou-
'^'azli. Pas., Uvoan lioni>azh, iiit,)-
oazh, niiioa/.li. Fut., bepan liou-
jnazh, was'azli, woun°azh. || Une
collecte, une quête. Tsamba tielye,
ramasser de l'argent ; geslé, ginlé.
Pas., tsaniba t^elilya, QÛhi. Fut.,
tsaniba t'oulye*"!, É^ousleH. — Tsani-
ba '^lan oerzlila, »7 a fait une bonne
quête. \\ Une gageurc.Klkkettchya
ahodeiinihou, kou tta e'Ittbi addi
walessi, i'lat)in yetssenn napou'bii,
edlaoon, zenni, dans une contesta-
tion, promesse, de part et dian-
tre, de payer quelque eliose h
celui qui aura raison. \\ Une pa-
rasélène, v. impers. °Tetle£>e zae,
nalu'kke iia'^kou, nahekke '^ts.ge
lanttou dazheUa lanattin, comme
deux et quelquefois trois lunes pa-
raissant à la fols. Il Une par-
hélie. V. impers. Sa ''te'^l£)ezh, le
soleil a peur. Sa banen naegez,
cercle autour du soleil. Sa kkézin
na chounz indsbik, au-dessus du
soleil s^est dressée comme une loge
de médecine, (colonne de lumière
s'élevant quelquefois au-dessus du
soleil à son lever). \\ Une traver-
sée. Natssin'^ki, ria^es^^ke"!, napin-
"ke'^l, na£)e'"ke''l, napi^ke^'l, napid-
de*^!. Pas., naziii*^^kin, iiani*^klii, na-
nin'^kin, nanerzh'^kin, nani'^kin, na-
niddel. Fut., natssou'^kè, nawas-
*^kè, nawoun'^kè, nawa°ke, nawou-
"^kè, navoudde*^!. || Un faux pas. !
Na'^ke-tche-zerzhpezh, na-'ke-tche- |
dipoc'zli, dinpezh, derzhpezh, di-
çezh. Fut., na-^ke-tcbe-zouppezh,
dousoezh, dewounoezh, douppezh,
dewoug'ezb. || Un paquet. Ttassi
'^eetchezh,beestchezh,bein''ltchezh,
yri''ltc'lic/li. Pas., 'eetchezb, be-
zli i' Il cl uv.li. /•'/(/., ttassi 'ooutchczb,
bt'oiistcliozh. Il Un poudding in-
dien. i"'il)l)ié etcbez, faire cuire la
l>anse pleine de l'iande ; estchez,
lilir'ltchoz, o^'ltchoz. Pas., obbié
ctc'liaz, slii'ltc'liaz. Fut., ebbié ovi-
tc'lu'z, wastclu'/-, woiiii'ltclH'/. ||
Un sacrifice. Ttassi Nibo^ltsini
paounendi, paouninesni, paouni-
iiiiiiii, payounenni, paouiiiiiiddi.
Pas., paount'iuH, paoïiniiiiiini.
Fut., paounouddi'l, paounousni'l.
Il Un traité. E^ran shanin nehiieii-
kke otssin tta otta e°leounelyan
walli, etta'^an ilape yaHi bo^lè,
faire un arrangement qui règle les
rapports entre deu.v ou plusieurs
États. Il Un trou; vz. creuser.
La pluie a fait un trou en terre,
tchantta nihoye odin^ai. || Venir
(le), renvoyer cliercher. Biirka
el''a, biii^ka es"a. Pas., l)in''ka el-
"a, hhfka '/hir'a. Sin°ka zhin^V'a
ahottin, tu m'as donc fait venir?
Il Vite. Ipan ahottin. Ipan attin
oyin, il fait tout vite. \\ Vis sans
fin, (que Von ne peut pas dévis-
ser). V. impers. Shoun '^aldezh,
c'est en vain qu'on cherche à la
dévisser. || Vivre (le), en le nour-
rissant. Ede*^! pebia, ede"! pesiia,
ede'l pin'^bia, yope^bia, pibia, pou'l-
na. Pas., ede^lpebia, ede'^l pi^bia.
Fut., ede*^! poulna, pousna, poun'^l-
na, yepou'^lna. Ede*'! nepi°hia ko-
lou, edlini netta odes"ao ? Q^toi-
que je t'aie fait vivre, où sont les
services (pie tu devais me rendre ?
— Ihid., en l'élevant. Neyé, nes-
chié, nin''Ichié, ne*^lchié, nilyé,
nou'^lchié, heyene''lc'hié. Pas.,
nerzhyan, ni'^lchian. Fut., nouyé,
nouschié, newouii'^lclné. — Ihid.,
en le faisant demeurer avec soi.
"An-na-tsselzher ; pi. ""an-na-tssel-
dé, °an-na-s-sher, °an-na-nelzher,
"an-iiayelzher, *^an-nailzlier, "an-
l-AI
-505-
FAI
naoïi'l/.lier, aM-HJihfVfUliiT, 'jim-
iiastii', 'jiii-naïu'ldt'. /*«i>., 'aii-iia-
tssANK'l/luT, ■^jin-nufil/luT. Fut.,
'aii-iuitsMiiil/.lii*r, '^an-iiawas/JuT.
Taire (se). AtsM'»!!-!"!!!, ctn- «oi-
iiivinc la laitsc (/c la condition oit
rail se trtmvf, atli's"iM, adiiiT'in,
adt*"!"!!», adiT'iii, adou'l'iu, alie-
(leT'in, atlalu'di'T'iu. Pas., atss**-
dilya, aadcsya, muiinlya. Fut.,
aatssi>douliié, .-ladousiit', aadf -
wouiiliU', aadoiiliié. Ks'"tou-iiftti-
iien souiiiii de kuluii, edlanin ba-
hon'^lttou f Fiddini aden"in oyin,
s'iV est timllifurcux, à (/»/«' la fau-
te ? C\'st sa \>ro}>re faute a lui-
tnême. \\ Ktssedittin, se faire,
chercher à paraître ; edesttin,
etlinttin, edittin, edehittiii,edouh-
ttiii, hMiè(iittin, daedittiii. Pas.,
etssedeoettiii, edi'{.'t*>ttiii, tMle£»in-
ttin, edei.<ettiii, edeoittiiuedenouh-
ttin, hehedeoettin. Fut., ftsse-
douttin, edbusttin, e<lewounttin,
etlouttin, e<^lewouttin, edewouh-
ttin. — Deiieyou, etssedittin, faire
Fhtniime, le nuîotnoitt. Deneyou
ediiittin ille ktilou, ne fais donc
pas tant le rodomont. \\ Aatsse-
dilne, se faire, se rendre ; aadesné,
aadinlné, aadelné, aadilne. Pas.,
aats<:(Hlilya, aa<!i*>ya, aadinlya,
aadinlya, aadilya, aadouhlya. /•'!//.,
aatssedoulné, aadousne, aade-
wounlne. Es'toun ettinen aadinlya,
il s'est rendu incdlieureux.WSe ren-
dre, se tran.'< former, ftssedeltM, e-
destsi, ediiritsi, i'di«'^ltsi.P«.s.,etsse-
deltsin, edestsin, ediii'Itsin, eile*"!-
Isin, edezhiltsin, edou^ltsin. Fut.,
etsse<loult.si, wloustsi, edewounn-
tsi. Eyounen wliii'^ltsin ikk»'>in, tu
es devenu fou. \\ V. réfl. DiMiiiuii
■^laii itta etssinnazhè es'tè dene-
kkeinzhi, ou es'^tè yezezhi, par
trop de préoccupations se créer
des chagrins. F.ddiii ! iiiiini "lan
tta es'"teye£)inzliet ttanttè, tes pei-
nes viennent de tes prénecupu-
tittns. Il .SV faire la hurhe. l)a..ad-
■/ho\ da(.>asd/hu' , du(.<a iit^lzlio",
lioitud-àxo" , davuiilziiu". /'</«., da<.'a
tHilzlio", litkça ^«'"'dzlio', c'i>*d/hu\
4f<lzho', Qulàut . Fut., dtti^a
£»wad/.ho' , ()wasilzli<)' , Mwoimdzlio .
Il Connaître. Deue 'e'I iMltY-aii iiao-
nelyé, naunislé, naoïiiiilé, natuifl-
lé, naoïiilyt', naoïiouhlxé. Pas.,
i^iU'i-au nauiu'hlya, naoïifzliijlu.
Fut., tMiet'aii-imunuulye'i, iiao-
iiouslf'"!. IJeiie *el edet<an iiaoniide
ille kuluii, fie conte donc pas ainsi
tes misères, ou tes secrets à tout
le monde. || Fntendre. V . réfl.
Tta liotta itiunideddi wallihi ci-
■^tiye tléiié 'e'I okkaya'^ti, s'erpli-
(pier de manière à être cor/ipris ;
okkayas'^ti. Pas., okkayazhe'^ti,
okkaya/hirti. Fut., okkayawa'ti,
okkayawas'ti. Ninni dewouddi,
o^tive iiouVl okkayaiieM'ti, nous
voulons te comprendre ^ erplique-
toi bien. \\ Se faire entendre. Dene
etlittha' adeiiel"in. l)ase<littlui'
ali()ube>la, ;i' me suis fait enten-
dre d'eux. \\(rrandir. V. réfl. Zeye,
neschè, ninyè, neyè, nidyè, nou-
chè. Pas., zerzhyaii, ni\an, nin-
yaii, nerzliyaii, nezhidyan. nou-
eliaii. Fut., zouyè, nousthé, iie-
wouiiyè, nouyè, iiewoudyè. Zeye'l
(c'est le progressif) ; ^ p. neye"!.
An'laon nesche ttè si, je grandis
encore. || Illusion. Y. réfl. Ede-
zetta, edene>lta, etleniiitta, e<le-
netta, edeiie.jitta, eilenoulitta.
Pas., etlezet-etta, e<lene»<estta.
Fut., edezoutta, edeiioustta. Etle-
newouutta sanan, prends garde de
te faire illusion. \\ Jour; a'owvnr
un passage. I)eneniuzt> 'ayeddi,
°aa&sai, 'anei.<t>ai, ''aat»t'ai. Pas.^
''ayeildik, 'aoiya. I)enenniz4> 'a-jin-
ya, i7 s'est fait jour. — Plusieurs
personnes. Deneiiiiize ' '< \,
"adcleH. Pas., 'atsseoiii ii-
FAI
- 506
F A M
(li'l. Fui., atscuiddi'' 1, ai'WDUtl-
(le 1, '«£)wouli(ie'l, "a<.»()U(l(ii''l. l)r-
noiinizf "auwoiulde'I, /aisons-uoiis
jour. Il Maigrir. Deiu" tthi kkt>-
naodtv.lii antssi«(lt>I"iM. Hetthi kke-
na(lt'(jiii/het aadilya koii ! // .s'c.sf
fuit nuiiarir.WMiitucUcfncnt. ETa
sotsin, e'Ta lioiitsiii, cTa liouh-
tsin, e'^ra liehotsin. Pas., eTa so-
pnetsin, eH'^a liowitsin. Fut., v^Vn
sont si n, eTa howoutsin. || Pluce.
Edel»a iiihouiittai, iiioiu'sttai, nio-
ninttai, nilu)ttai. Pds., edeba ni-
hottaii, nihoiiesttan. Fut., edeba
niliouttaH, nihoustta'"!. || Des pré-
sents, Ksdinniye ttassi e'^ratssoii-
neiuli, nu e'^liia tssounendi. F/lna
ttassi e'^raounewoiuldi'"], ou e^lna
ttassi ounewouddiM, faisons-nous
des pré-'^ents. Vz, se donnkr mu-
tuellement. Il Vivre. V. réfl. Ede-
tta (..edda, «.-esda, oinda, pedda,
pidda, oouhda, daoedda. Pas., le
prés, avec nin. Fut., edetta, ooud-
da, oousda, younda, youdda. —
Dekkettlatssenn edetta nounda
souiuii ousan, eyi adinni ? Malgré
ce que tu dis, crois-tu donc pou-
voir toujours te faire vivre ? \\
Traîner, voiturer. "^Lin dene na-
pedlouzh. Pas., nae'^tehdlouzh.
Fut., na^^toudlou/h, "^Lin nase-
"toudlouzh, je veux que les chiens
me traînent, me voiturent. —
"Lin dene na'^teFti (c'est le dé-
part). Naoel^'teT, c'est le trajet.
Fut,, na'^touPtè. "Lin nase'tourtè,
je veujr me faire traîner. Dekke-
ttla tssenn "lin nase£jeFte"l oyin,
je me suis fait traîner, ou les
chiens m'ont traîné d'un hout h
l'autre.
Faisan. .Y. c. E"l"taizhè. ETtaizhè
tclur.
Faisceau. A', c. Ttassi houneoe"!-
ttloun. '^l>rzh"a anellehou, e"!-
kkedazhinléou, houneoin"lttloun,
réunis-les suivant leur longueur,
et fais-en un juisceuu. \\ Perches
en faisceau, pour supj)orier une
erénuiillère, dans un camp, "téli
sliahè. — Perches de loge réunies
par le liant, ye e'ie-dslii-la-oneii-
"tin. Il Fusils en faisceau, 'tclkki-
zlii f'k'-dslii-la-onenlya.
Faiseur de tv/c/u'-s', l'aide d'un
chasseur. Tsa kkenazheri, faiseur
de caches, — Kon-kkeliii daiiiiihi,
l'aide d'un chnssetir.
Fait, e. Adj, v. Vz. fabriqué. ||
fjre bien fait. A^è horzhlin. A^'
anaou£)wehdik. Hounzon liorzli-
lin ; hounzon anaouowehdik. ||F«(7
à la marche, Ga"] liezeldiii, hi'des-
din, hedinldin, hecîeUlin, liedildin.
Ga**! hedesdin oiaze, je me fais
peu à peu à la marche. — Ibid.
Ga"! hezeldenn, hedepesdenn, he-
deyinldenn, herleldenn, hedeoil-
denn. — Ga"l hedeldenn, koutta,
il est suffisamment fait à la mar-
che. Fut., ^a*^! hezouldin, liedous-
flin. Il Au travail. I^a hezeldin,
hedesdin. Pas., la hezeldenn, he-
deoesdenn. Fut., la hezouldin,
hedousdin. La hedeyinldenn aho-
ttin kou ! Décidément tu parais
fait au travail. \\ Tout à fait. O-
"tiyé. Onttlazhè. — Koutta nezon
ousan , Est-ce assez bien ? O'^tiye,
tout à fait.
Faite. N. c. D'une maison. Ye-ho-
laye. — Considéré dans toute sa
longueur, yé-ho-la-deherzh"ae. Le
faîte, le sommet d'un arbre, de-
dchenn la, ou da-la-lanoè. — Si
l'arbre est trompié, dah-layé.
Faix. .V. c. T/1. Secjrje^lè, mon faix,
ma charge, mon fardeau.
Famé. (Bien), déné nèzon beou-
niirishenin. Déné binzi nezon, qui
a un bon nom. \\ Mal, déné ])e-
dyérè beounin"lshenin. Binzi dyé-
rè, qui a un mauvais nom.
Fameux, euse. Nizha otssin kolou
bekkoredvain, ou behounvain,
FAM
-507 -
FAN
ctutttu au Itnn. || Uiiiu iictrlm, qui
ti un finmd tiotn.
i alaise. An iiili hmlilVt'r, tirrain
atujié à pic. Au himt de la jalaite^
tta riaii(ic> nili iMlfiilV**'".
lalbala. 'IVha-^trlI. || />. ieuti-,
ttio' iiihal.' tcha-'té>Iè. || Ih n>h, .
"i tilm- tM.^.
I alloir. \ . intr., (se rtnd </ii<7</ia'-
/on par le futur impératif, d*au-
tre» fois par 'ii, 'ka, "kaiiitcho, et
souvent aussi d'autres waiiih'e^) :
Il faut travailler pour vivre, liotta
efenna walli, lyahi^'edda vin
horzl)"aii. — // faut tnourir, orel-
yon tta *"lec>anidtlé "^a ttonttè. —
// faut (pte je te dise cela, ekwa-
neloussin. — // faut donc tpi'il
di»e vrai, eMtthi addi ahouneddi.
— // me le faut, setssiii wallè '^ka.
— Comme il faut^ e'Itthi. — //
«Vn faut Itctnieoup, lari' ille. Il
s*en faut Iteaucuup cpt'il soit
plein, (laiiel"an 'ao, "lare ille. —
// faut manger pour vivre et non
pas vivre pour numger, sou hotta
pouddai vin chéilyéou, herr \in-
tta yénidezhittai "^ka aiiouVl"in
illin. Il II faut, il importe, (se
rend par le futur prononcé sur
un ton impératif, quelquefois mê-
me en le faisant suii're de la post-
position '^ka, si Von veut insis-
ter fortement) : F'.kwawoiihné,
faites-cela, il le faut. Ekwawou-
hné 'ka, faites cela, il le faut ab-
solument.
Falsifier, l . tr. Ttassi edouhon al-
"iii, Èdytnlè ttlioue i-douhon ahin-
lao, èdyé<lè ttlu>ue ille deiif t>an
nin^l'tan, i7 a falsifié son lait, et
livré ce «/»i n\'tait plus lait.
Familiariser. V. tr. Déné 'esorin,
ou déné "^estxier'in ; Vhos"in, 'eo-
des''in ; VhounTin, VodinTin ;
'ehor'in, 'c^odel'in ; 'ehoul "in, 'eo-
dirin ; "chouTin. 'eodouT'in ;
'ehehol''in, "ehodeJ "in. Pas., déné
V«€H*I*'". Vwxlfpel'iii ; 'ehuve»-
"in, f'<Mlfi4»«''in ; *p«»inrin, 'i^o-
dft»»nl''in ; 'tniwin'rin, 'eud(*(iinl-
*in ; •eo*»il''in, 'f<Mie(arin. fut.,
deiie •cMuirin, 'esodourin ; V
liouK^in, 'fo<i(>UH''in.
Familiariser (se), l/un avec l'au-
tre, «•'[«•M)|"in, fMeMMl«*l''iii ; r'I»»-
houKin, e'UHxlil''in ; f'Ielunj I "in,
e'le<Mlou'l''in, c«''lehol''in, e'l»o«lf|-
*in. Pas., f''leso(.ier'in, e l»'M>dt^
(.«el in, t'"^lfowil "in, e'^lt-odfr.'il "in.
Fut., e'^lt'sour'in, e1eso<lour"in,
«»'leowoul''in, e*leodewoul''in. E-
'It'owir'in, koutta, nous nommes
jfassahlement familiarisés l'un
iivtc l'autre.
Familier, ère. .-idj. Déné 'etxierzJj-
lin. Vtvli-rzhlin, i7 est familier avec
lui. liedillin, je .*uis familier mec
lui. Nou Vderzldin, i7 est familier
avec nous. Oubedillin non 't-ye-
nin^lshenn itta, non' an e<Je<laorel-
ni ille, i7 est par trop familier
avec nous, et pas assez gêné.
Famille. .V. r.Déné <leyaze. Déné
'an'wole. Ne<leyaze VI <)U>an ?
Es-tu, ou viens-tu avec ta famille?
Il Vz. Avom famille.
Famine. Vz. y avoir famine.
Fanage. ^\ c. TtIo' tian natsseddé,
travail des foins. || Ttlo*" nadel-
ye*"l, action de retourner le foin.
Fanaison. .Y. c. Ttaho ttlo" t»an na-
ts:»e(ldé, époque où /*<>" fnivaille
le foin.
Fané, ée. Adj. v. DehtM/.
Faner, l . tr. Ttlo' nadelye'U nades-
leH, nadinleM, nayetlelle'l, nadil-
ye'l, nadouMel. Pas., ttIo' nadeli-
lya, nadilla, nadinla, naye<lerzt)-
la. Fut., nadtHilye'l, nadousie'l.
I^an kolou ttIo" nadewoulve*"!, dé-
pêchons-nous d'aller faner.
Faner (se). Ditsiz. Pas., dehtsei.
Fut., doutsiz. TtIo' nadazhe''a
ttou ditsiz ovin, le foin se fane sur
pied. TtIo' dettaziu kkaldanen
FAO
508
FAR
• U'ivliyai soiiiiiii oiisan? Pcnsc-t-oii
(/(/(• /(• loin auipc csl (h'jii sec ?
Fanfaron, rjic Hrtssin hounlin illr
koli, dene you etssedittin, faire le
brave sanK l'être. Notta lioi-zh"aii
ille koli, (liMiévou rdinttioiui, u'o
vaMinlti ovin, nhus que personne
ne fait aneun fond aur toi, tu ne
cesses de prôner ta bravoure.
Fanfare, 'rsantsaneu youlyinz itta,
diMié Han ania dayoulyinz, bande
(le musiciens.
Fanfreluche. .V. c. Ttassi ille koli
hetta a'è edeounclzhenin you ye
natsseddé, choses de rien, qu'on
croit des ornements et dont on
s'uffuble.
Fange. .\. c. Otllt-s ttourè, houe li-
quide. Dzan larè, bourbier. Dzan
larè niwounya sanan, prends ^ar-
de de t'ent^ngcr dan.s cette fange.
Fanon. ni'zhè-yanoè-bèiè,oj/ bèzhè-
ya:..è-naoèhèni, qui pend sous le
cou. Il Fanons de haleine. "Loue
tcho*^ bezha "^adazhetti dslii ttsiy
kka hwou lanttè, qui sortent de la
bouche de la baleine comme les
dents d'un peigne.
Fantasque. Être. Ik'dyérè ""ta de-
/iii/.oii, être bon ou mauvais par
boutades ; sedyérè ''ta denisson ;
nedyérè ''ta denin^lson ; bedyérè
''ta deni^lson, noudyérè "ta deni-
flzon ; nouhdyérè "ta denou^lson.
Bedyérè "ta deni"lson oenna oyin,
il n'agit que par boutades. An"la-
nin nininin"an illou, binni dzede-
"giz, inconstant, capricieux.
Fantôme. X, c. Eyounen, esprit,
âme séparée du coi-ps. Fantôme
paraissant, eyounen oettin. —
Ibid., se faisant entendre, eyou-
nen edittha".
Faon. De renne, de caribou, bedzi-
aze. Il D'orignal, denniy-aze. ||
De biche, dzenzhi"l-aze. || Yadè-
gouz-aze, renne d'un an. \\ Yade-
gouze, renne de deux ans. || "Aye
otssin-ni-a/e, orignal il' un an. \\
DtMiniy yanoiiz-aze, orign(d de
deux ans.
Faraud, e. Adj. \'oii uan 'asoddi.
Vou t^an 'ahoddi, fier de ses gue-
nille.^.
Farceur. FJre. I)lo' kaya'ti, />roîV)-
([uer le rire par ses ]>laisanteries.
— Dlo" "kaliozher, faire rire par
des actions bouffonnes. — Dlo'n»
sounyan, savoir faire rire. — Nou-
"a dlo° "kayaTti, il nous dit des
farces. — Dlo" 'ka houn"lsher ille
kolou, ne fais donc pas tant le far-
ceur.
Farcir. 1'. tr. Bezi ye naettazhou iie-
ttezh, remplir de hachis et faire
cuire ainsi. A beye nainttazhou
ne^lttezli, farcis cette outarde. \\
Vz. CUIRE, DÉCOUPER.
Fardeau. Vz. faix.
Farder. Le visage à quelquUm. Tsih
yaoè dehettai, in"tes"ai, in''tin"ai,
yin^te^ai, in*"tittai. Pas., tsih ya-
gh dehettan, in"ti"au, in''tin"aii,
yin°terzh"an, in"tezhittan. Fut.,
tsih yagh dehoutta^l, in^tous^a^l.
'l\sih yapè in"tiii"ai, farde-le de
vermillon.
Farder (se). Tsili yage etssedehe-
ttai, edehesttai, edehinttai. Pas.,
tsih yapè etssedehettaii, edehes-
ttan. Fut., tsih yapè ctssedehou-
tta"!, edehoustta"L Tta ettede^ké
nenlin nin si, eyi lanette ille, tsih
yap èedehinttai ille kolou, tu n'es
plus la jeune fille d^ autrefois, et
ce n^est pas la peine de te farder.
Farfouiller. V. tr. Ttassi "ta naone-
"ta itta orelyon eTkéyouelttchyell
laal"in. Seyoue ''ta nanin"tan, ore-
lyon eTkéyouelttchyell laaiiella
oyin, tu as farfouillé tous mes ef-
fets. Il Vz. DÉSORDRE.
Farine. .V. c. "Lez. '^rtlo"la lèzè,
farine d'orge.
Farouche. PAre..., peureux. Neldyé-
ri. Helpizh. Diri "lin tcho" heloizh
FAT
-509-
FAU
ovin, cr chnuil vit fanmchc. ||
Homme i/iii fuit la noiiété, «léné-
ttMytMiiiU'ntli"u ilIf.oM (ii-nrttchwi-
vôiii/lif'^I "a** (li'iii-n. || Ilomttw
iTtifl. lUMi/iyi' iic^oii ill«', fOiiiye-
niii/hiMiii illr (liMicii.
Tasciné, ce. Rtre. 'rtn>si, ttas.si t/ii
lH'iiiuii.4*tta t'ist'iiM ytMifInik luiittî*.
qtif (quelque animal) tittire à lui
juir >«•>• fieu.v.
Fasciner, l . tr. 'l'tassi, oHha/in ou-
l»»MiuMt»t' iliittiu't lif'lioii, i^Ia^ie
tsst'iiii yedcliiik laiiattin, les yeux
de deux êtres se reneontrant, il
arrive tfue (juel(iuef<ns run attire
l'autre à lui; Inm-iih iKMJi'siiik, be-
(liiiliiik, ytHJelnik ; impcr-'^., he-
/.elnik. Pas., tsseiin bfze<,<eliiik,l)e-
(let'esnik, bedepinlnik, yede<jelnik.
Fastidieux, euse. .1(//. Tassi he-
ttili\ aluxldi ille. liettrhya dém''"a
douye. lU'ttchya sa douye si eyi,
iild m'est fastntieux.
Fatigant, e. Adj. Betta nizentsin,
«/♦<i fatigue. Betta kkennazhè dé-
lié *a douye, qui ineommodc, en-
nuii, importune.
Fatigue. .V. c. Nizeiitsin, simple fa-
tigue. — T5isaiihonné(.>è, extrême
fatigue.
Fatigué, ée. Devenir. Nizentsin, iii-
iie>tsin, nininintsiii, nin€Mit>in, iii-
ninidsin. Pas., iiizenindsaii, niiii-
llid^au, nininindsan, iiiiiiii(lsan,ni-
nid<îaii, nininouhdsan. Fut., ni-
zoutseii'"!, ninoiistseii'l, niiiewouu-
tsenl, ninoutsen'l. Niiiiiiincisaiitta
aiioiineddi, tu parais fatigué. \\
pJre brisé de fatigue, (fatigue (pii
dure). Tssan-hou-dya/.'t', tssan-
das-<iyat<è,tssan-<iaiu'-<lyat<e,lssan-
da-«lya(,>è, tssaii-dahi-dyai_>t'. Pas.,
tssjin-hou-<iya(.»e (jiiilé, tssan-<ia^s-
dyat>è. Fut., tssan-iiou-wa-dyaoè,
tssan-was-dya4)e, tssan-woun-dya-
iiè. — IbiiL, (fatigue passagère).
Tssan - hon - nei«è, tssan - s - neoè,
tssan-nen-iie!.>è, tssau-netx», ts&an-
hid-<le(jè, tt»saii-huuh-nr(^, tiisan-
licluMi-iii'c'^. Pot., thMin-ht>-(,>iiine-
tH*, tHKaii • (.'i»i>c(<*- ^'"'.f la»an-
liouii-iH*(,x', tBhan-waHne(.«è. Tsmiii-
•' koii ! je «iiM,/u»i/r /«' moment ,
■ de fatigue. (T-san, tnurque
i'elfttrt ; da, la la^fitude ; dya,
altréviatuni de alioud>a, être de-
venu ; ye, V effet des effttrt» que
Von a faits).
Fatiguer. 1'. tr. NiztMidsin afin, ou
alzlienii. 'l'tas^i ekkesdin<ili illi*,ni-
neiitsiii ane'^lslu'iiin, tu ne ménages
rien, ta hête, tu la fatigues tou-
jours. Il Ttassi z«l(jiii, épuiser de
fatigue: zliil in, zliin'Tin, jJie'I-
'in, dfzliiloin, dezliouM in. Fut.,
ttassi /oulfin, nous'in. Ne'lintcho-
oè newounTin «uinan, n'épuise pas
ton eheval de fatigue (ne le fais
pas fondre). Ni* lin tchott* zliinH-
"in aliottin, nmis ton cheval paraît
rendu !
Fatiguer (se). Nide/entsin, nidene-
nestsin, iiidenenintsin, nidenen-
tsiii, nidenenitsin. Pas., nidrzen-
tsan, nidenenitsan. Fut., le prés,
avec adv. de temps. Nidenenestsin
sounni, je vais, sans doute, me fa-
tiguer.
Faubourg. V, e. "Ayeliodefinlai iie-
! zlu*, l)fliol>anelttchyaiien "anen
"ayeliodeoinlai, pttrte de petite
ville en dehors de F enceinte de la
I grande.
Fauché, ée. Adj. v. Kkaldanen de-
ttazli. Pin fauché, ttlo" kkaldanen
dftta/li derzlila.
Faucher. 1'. tr. IMtazli, desttazli,
I dintta/li, yt»<lettazli, dittazli.Pos.,
! de(.*ttazli, detattazli. Fut., dou-
tt^izti, dousttazli. Sa ttlo** dinttazh,
' fauche pour nuù du foin.
I-aucheur. 'l'tlo detta^dii dénen.
Faucille, rtlo'-la l>ès iaze.
! Faucon. Du nord, (falco horealis):
tthin.
I Faufilé, ée. .\dj. v. Oudehdouzli.
FAU
— 510
FAV
Ko Dudt'lulou/lii, /»(>(■/;>'.'«• //i. s- ^ros-
suTCiticut cousus.
Faufiler. Uu(le(l(loii/,li, oiult-ssliou/li,
oudin/.houzh, voude/houzh, oude-
£>id<i(>uzh, oufloiilishoiizh. Pus.,
oudehdoiizli, oudczliizliouzli, t)u-
dezliiiizhoiizli, youilezhouzh, ou-
dezhiddouzh. Fut., oudouddouzli,
oiidoussliouzli. Diri sa oudewoun-
zhouzli, couds-nuyi ceci ù ifnnnJs
points.
Faufiler (se). Déiu' kkonié dzede-
zol'iii, ijui cherche l'occasion de se
faufiler; dzede-nes"in, dzede-ninl-
"in, dzede-nel"in, dzede-nil"in.
Pas., dzede-zeoel"iii, dz^édé-neoes-
"in, dzede-neninl"in, dzedo-neoel-
"iii. Fut., dzede-zoul"in, dzede-
nous"in, dzede-newounl"in. Déné
kkenié dzede-neoel"ioun, etta°an
déné kon-en bodouhtin ovin, après
avoir épié le moment favorable, il
finit p(tr trouver moyen de se fau-
filer dans la maison.
Faussement. Adv. Esdinniye. Esdi-
diniiiye. Kkèzhè. Esdinniye atssed-
di, ou kkèzhè atsseddi, 07? Paccuse
fausseinent.
Faute. A', c. Oslini. Oslinou naho-
zheri. Kkèzhè nahozheri. || Par la
faute de... Déné °ahon1tte. Sa-
hon''lHè, par ma faute. — Pas par
la faute de... Eddini ahottin ille,
ou ede ahottin ille. Si asttin ille,
ce n'est pas moi, ce n'est pas ma
faute. Eddini attin ille, ce n^est
pas lui, ce n^est pas sa faute.
Fauteuil. Ehdaoè-tchennen tcho%
i^rand sic<fe.
Fauve. Couleur. Deltscz tcho del-
kkwoz tcho laoudenedzhenn, qui
tire sur le blond et le rouge,
(rouge-foncé).
Faux, fausse. Adj. Kkèzhè. Eitthi
ille; a'^e ille; esdinniye; tssoutssi.
— Ce que tu dis est faux, kkèzhè
adinni, tu parles à côté de la vé-
rité, ou esdinniye adinni, tu parles
(•/( /'(///■. Il C'est à faux, c.-à-d. à
tort, injustement ; aè ille. Ce dont
on tu' accuse est faux, esdinniye
asetsse<ldi. || Chanter faux, vz.
CHANTKii, A', c. Ce qui est faux.
Tta e^fthi illéhé. Tta a'è illéhé.
Tta kkèzhè. 'i'ta esdinniye.
Faulx. A', c. Ttlo"-hès tcho'.
Faveur. A'^. c. Déné na'kae., faveurs
des /? 07/1 »»r.s.Bena'"kae oun'kahoufy-
sher, je veux gagner ses fai'ciirs.
Il Yeddaoè hona'^kae, faveurs du
ciel. Il // lui accorde une faveur,
yena°ka yenizhe'^l"a. || En faveur
de. Parler en faiseur de quelqu^un,
dene kkedareddi. Parle en ma fa-
veur, sekkedarinni. || Travailler
en faveur de quelqu^un, betssed-
di. ||Je travaille en ta faveur, neb-
bazin e£)alapesna. |1 Je suis en ta
faveur, netssesni.
Favori. N. v. Tta ho"anze bet^an-
yeniooerzh'^tan, que Von préfère h
tous les autres. WFavoris . (Barbe).
Déné yedda-^a. Se-yedda-t'a, mes
favoris.
Favoriser. V. tr. De"anze bena'^ka-
yenihorzh"a, bena'kayenizhi"a, on
bena''kayenizhi'^l"a (si la faveur se
présente sous forme de don, ou de
présent) ; bena'^ka yenizhin"a, be-
na°kayenizhin'^l"a ; yena'^kayeni-
zhe"a, yena^kayeniKhe^^Va. Pas.,
bena°kayenihozhet, bena'^kayeni-
zhizhet, bena'^kayenizhinzhet, ye-
na'^kayenizhezhet,bena'kayenizhid-
zhet, bena'kayenizhidde. Fut., be-
na'"kayenihou"a, bena''kayenihoul-
"a, bena''kayenihwas"a ; bena^'ka-
yeniwoun"a,ow bena°kayeniwoun"l-
"a. Dene"anze sena"'kayenizhin'^l"a
kontte, tu m^as favorisé. \\ Favo-
riser de nouveau. lîena'^kanayeni-
hodzhet, bena^'kanayoni - s- dzhet,
bena'^kanayeninedzhet, yena'^kana-
yenidzhet. Pas., bena'^kayenihod-
zhet, bena'^kanayenizhesdzhet, be-
na'^kanavenizhindzhet, yena*^kaiia-
Ffil
511 -
FEN
yt>iiiiil)(i7lu't. Fut., lHMiH*'kuyeni-
li(iu<i/lift , l>tMiH''kMiiayiMiiliHaMi-
/JU'I.
Fébrifuge. (Htmt'dt). Déné ttlii
iu'/.lu*li II i)H(ii(i<lé, ri'tnt'di' contre
riiutiniciittition (/«• la clinlt'ur du
«or/»-. Driié d/.iw' tsM'lsli('/l)i "^a
iiadiildi', iiiii^dc cinitrc la fré-
quence du poids.
Fécond, c. Adj. Terre féconde, oii-
ttla/lii' iiilu>ii(VI)it', (Xi nili oiittla-
jdu* iuilioii«'tliié. Cette terre a été
féconde, oiittla/liè uilioiiiVliiaii. ||
Femme féconde, tssékwi e'Tanen
lionèohi^, ETanen ""oiunlùan kwa-
laiitt»', elle a eu beaucoup d\'n-
fants.
Fédéral, aie. Adj. riatf nehnenkke
e'^i'an shanin kkasuido daliurziilai
VI kolou, ttaneitti' liolta iial» dé-
neii ladaliontte, dans un paf(s où
les Etats sont indét>cndants, tout
ce (pii conc^>urt à faire de ces états
un fcul paffs, un seul peuple.
Fédéralisme. I laue lU'hnenkke eH-
"^an shanin kkasoldé dahorzhlai VI,
e^ltssenn /wldioii e'^l'azeil/lienn, tta
hotta i'^^laj.'e nelmen tssettin, unu>n
de plusieurs États formant un seul
/»>/;/>, une seule nation.
Feindre. Vz. fairk semblant.
Feinte. -V. c. Esdinniyé anioutAvendi.
Fêlé, ée. Adj. v. Ttassi naoertal.
"Téli na^ertal, chaudron fêlé.
Tsantsan deldsadi na(.»el'tal, clo-
che fêlée.
Fêler. V. tr, Nadyi/, nast-liiz, nane-
yi/, nayeyiz, iiaidyiz, nauuchiz.
Pas., na/.>edyc'z, naojyez, na(.*inyez,
nayeyinyez, na^idyez. Fut., na-
fwadyiz, naewast'hiz. — Nayouyiz
sanan, prends }farde qu^il ne le
fêle.
Féler (se). V. unipers. Ilel tal./V>.,
lit- l'tal, ou nat»!'! tal. Fut., Uou\-
'tal.
Fêlure. \. c Be'tai'K- kke. La fê-
lure parait, be^taHe kke '^orettin.
Féliciter. \ . tr. l)('nfc>aH«ii(lelytf.
F/Ittlii nali«) Ulicr (lia/c ka, kkn-
zltî' l)f(.>aHand(*Mlya illc ikké! l*</ur
la petite bonne action qu*H a
faite, on Fa abîmé de compliment».
Il Vz. CAJOI.KK.
Femelle. 'IV«»<'kwi, ou tiM««*kwiyou,
femme. U Quadrupèdes, dctn^y.
"^Lin-tcho' ciettwiy, jument. —
Fxceptions : e<lyede tssoudflaha,
vache. "I.in-tssè, chienne. || Oi-
seaux. "A. — 'Ah "a, femelle de
l'outarde. Tchit'rzh"a, cane. \\
Poisson: dfkkouni. — "Ixjue de-
kkoiini, poisson femelle. — IIuul-
<\n\*' dfkkouni, fe nielle du bro-
chet.
Femme. .V. c. 'I\si'kwi. Tsse'^kè.
Femme nuiriée, déixé tsseyanen.
Netsseyanen, ta femme. "An'è
tssekwi, femme mm ntariée. Jeune
femme, ettéd<'''kî*. rfi/iT, tssékwi
'an-o-owettin, bi'd«léné Mfoanin-
/Jiet. Vieille femme, tsst-ankwi. ||
Avoir femme, "ansottin. Te. avoir.
Il Chercher femme, tssékwi ""kao-
ne'^ta.||Dfj;i(i;j(fcr femme, tssekwi
tssou'kè. Il // rejette sa femme,
tssékwi "antenne. |{ Voler une
femine, tssékwi dedfhiny-el'ti.
Femmelette. .V. e. Ttassi henlin ille
tssekwi, femme bonne à rien. \\
Homme: deneyou kolou, tssekwi
lantte oyin, tpii ressemble à une
femme.
Fémur. .\. c. Déné-(?wozh-tthennen.
He<jwo/h-tthennen. son fémur.
Fenaison. .\. c. 'V\W lio'lé. Tta
ttlo"^ hoMé, temps où se fait la ré-
colte des foins.
Fendant. Adj. v., (/li'iin rien fend.
Ttjissi tta ille koli nartal. ou inaii
iial'tal.
Fendillé, ée. Adj. v. lie'taile kke
(illiiii.
Fendiller (se). Ollan hirtai'1, ou
hertal. Pas., ollan he'l'lal. Fut.,
ollan wal'tal. Diri 'téH ttasson asla
FEN
512 -
FER
illc koloii, l'Ita'au ollaii lie"rtal
ovin, (/»()/(///(• je n'aie rien fait à
ce ehauilron, il s'est tout à coup
fendillé.
Fendre. V. tr. Du bois. K'Itssezous,
i''ltssess<ius, e'itssenesous, e'ittsse-
yesous, ontsstM/oiis, e'itsseouseus,
e'ItssMièvcsous. P<;.s"., e'itsseoe-
zous, e^'ltsseîiisous, e^'ltssepinsous,
e'^ltsseyeoinsous, e'Itsseoizous, e*"!-
tssoooiisous, entsselieye(iinsous.
Fut., o'itssouzoïis, o'itsst'wassous,
e^ltssewounsous, e'ltsse\ous<)us,
e'itssewouzous. Diri kki sa e°ltsse-
lu'sous, fends-moi ce houlcau. \\
A coups de hache, nu os; diviser
en deux un quartier d'aninwl. F/1-
tsseeldshe'l, e'^ltsse-s-dshe'^l, e^l-
tsse-ne*^l-cl,she*^l , eltsse-ye'^l-dsheT ,
e^ltsse-il-dsheT. Pas., e^ltsse-eel-
dshe'l, e'itsse-pi^l-dshe'l. Fut., e'\-
tsse-wal-dsheH , e'^ltsse-Avas-dshe'^l ,
e'"ltsse-woun'1-dshen, e'^ltsse-wa'^1-
dshel. Diri ttheiin e^ltsse-was-
dshe*^l, je val<i fendre cet os. \\ Avec
les mains. Ellsse-l -ttchyou°l,
eHtsse - s - ttcliyoul, e^tsçe - neT-
ttchyou'l, e'^ltsse - ye'l - ttchyou"!.
Pas., e'"ltsse-oel-ttchvell, e^ltsse-
oil - ttchyell . Fut. , ' e'itsse - wal-
ttchvou^l, e'^ltsse-was-ttchvoul. ||
Drojf.E''ltsse-l-'^ka'l, e'ltsse-R-''ka'^l,
e'itsse-ne-^rkal, e^Usse-ye-^l-'^kal .
Pas., e'^ltsse-pel-'^ka'^l, eHisse-^'i'^l-
'^ka'^l.Fwf., e'^ltsse-wal-'-kai, e-^ltsse-
was-^kaT, e''ltsse-woun'l-''ka'']. De-
dchenn e^lisse-oin^l-^ka"! ikkela !
Ce morceau de bois, comme tu Vas
fendu droit, juste !
Fendre (se). Hil^taH, hel'tal. Pas.,
he^l'^tal. Fut., waFtal. Setssiye
heTtal, mon canot s^est fendu. \\
Devenir hors de servî<-e, nartai'^l.
Pas., naoeFtal. Fut., namvartal.
Setssiye naoel^tal oyin, mon canot
s^est tellement fendu que le voUà
hors de service. \\ E'itsse-irtail, ou
e'itsse-ertal. Pas., e^ltsse-^ePtal,
(ne s'enq)loie i^ui're (pi' en jxirhnil
de fer qui se fend de lui-meine, ou
d'arbres fendus })(ir la foudre).
Également , si du fer se fend, en
le travaillant , on dira: e'itsse-il
'tail ikkela, ou iM'kkehen^tal ; ou
encore u:itjv\'U\]. (s'il se fend plu-
sieurs fob<).
Fenêtre. Yakke, le lieu des vitres. ||
Pi'ldyai kke, le lieu du ])archcmin,
(c'était la mode d'' autrefois) .
Fente. .V. c. Be^taj'le. lîe'tai'le 'iii'-
/è. Be tant ta, l'espace eonqyris en-
tre un arbre et Vécorce (jui sV/i
est décollée.
Fer. N. cTsantsanen. C'est dureotn-
me du fer, tsantsanen '^è 'teoiii-
lyet. Il Fer rouge, tsantsaii zhell,
fer chaud. Tsantsanen "^konn lan-
tte oyin, qui est comme du feu.
Fer=blanc. N. c. Tsantsan ttallè.
Ferblantier. A', c. Tsantsan ttallè
henoain, fabricant de fer-blanc.
Tsantsan tJtallè be£)an napenniy
dénen, marchand de fer-blanc.
Ferme. N. c. Yé tcho nihone'^^lchie-
he kke tcho ttasson ni'"lsha otssenn
ooankkasolzlieri °a naoowenni, /'(/-
sage, jusqu^à un certain terme,
d'une maison et d'une terre,
moyennant un prix convenu.
Ferme. Adj. (inan.). Ttassi dèyet,
dur, solide, fort. \\ Ttassi ttlezli,
dur, solide. N'iliottlezhekke, sur
la terre ferme. || Etre ferme. Fla-
sin hodenen°lshenin dénen, homme
ferme dans ses principes. Yeni-
hounttlèzhi dénen, homme ardent,
courageux, persévérant. — Nade-
"^a*"! ille dénen, qui ne tourne pas
sur lui-même, comme la girouette.
— Ferme vis-à-vis de ses enfants,
bes'^kinen tta houdenehwadzhin
yenin''lshenin, ekwahoudenezhenn
adan'^lshenn oyin dénen.
Fermé, ée. Porte, veodaden^tan. ||
lioute, ""tounloukke niedendshel.
Il Plaie, déné^kaoe dacKleninzhet,||
FKK
- 513 -
FHk
l'« puit». 'Toukko (HliuitMi^tan.
Il l'ne caum'ttf. DtMli-hnm 't»'li Im»-
(la<hMi'tan. || .1 clef, (HMiaiinil-
Fermenter. Slmiiiii «'<K*m'lt'«)us. /*«*>. ,
l'iIflUS-t'IlKllIS. Ftlt., t'<lflH)llIl.K»llS.
Fermer, l'tu- parte VtHxIadc'irtin,
\fiMla(ltMU's''tin, y«*()<la<lt'iiiirtiii,
yetxladen'tiii, yeo<la<leni'^tiii, yet)-
(la(l('(|('nuiili''tiii, yt'odaliMuVIfii-
"tin. Pas., yt'o<ia<i(Mrtan, yroda-
<ieni*tan, ci aussi, yt-iMladt'c-ituii.
Fut., yeo(la«i()u°tan, yetxiadous-
'tan. — Vétxladt'iiin'tiii, ferme la
porte. — Ibid., à clef. YfO<ladtMiI-
(le/Ji, yéi>dadtMies<ie/.h, vt'odade-
nin'^Me/h, yeodadeii'^lde/li, yeo<la-
deiiildt'zli. Pas., yéodadiMilde/Ji,
yeo<ladeni'"ldezh. Fut., yeodadoul-
dt'zli, yeodadmisdezli. Yeod<Mlen-
in'^lde/li oiila ? .Is-h/ fermé la
porte à clef Y — //)i(/. , violem-
ment. Vemladels.-a'"!, yeodades^'a'"!,
veodadin^Ia'!. Pas., yeodadeloel,
yeodadeni'^IVI. Fut., yt'odadoiil-
ija*"!, yeodadous'a'l. Yt-odadiiii'a' I
ille koloii, ne ferme thnie pas les
portes aus.-'i violemment. — Ibid.,
à cotdisae. Yeodadenzous, yeoda-
flenessous, yeodadeninsous, yeoda-
densous, yeodadeiii/ous. Pas.,\e-
odaden/ous, yeodadeiiisous. Fut.,
yeodadouzous, yéodadoussous —
Ibid., aux verrous. Y eodadeuVkn'iy
yecKladenes'kai, yeodadeuinT^kai.
Pas., yeodadenl'kai, Neodadeiii'^l-
"kai. Fut., yoodadourkai, yetnla-
dous^kai, yeodadewoiin'l'kai. Il
.Avec une pierre. Dshè t>edadettai,
bedadenes"ai, bedadpnin"ai, ye-
daden"ai. Pas., bedadettan, \te-
<ladeni"an. Fut., liedadoutta'^I.be-
dadous"a'l. — Ou bien dshè l>eda-
""kiidettai, b<'da'kadenes''ai. Pas.,
luMla^kadettaii, b(Hla*^kadeni"an.
Fut., btHia'kadoutta"!, de<ia ka-
dous''a''l. Il Vue ouverture avec la
ntain. liiMlazenlni, l>e<iadL'iiesni,
biNlad«*iuii'lni, yedadi'n'lni. Pat.,
biHJa/iMdiiik, b«*4iadcMii'iiiik. Fut.,
iKMlaMiuliii, lM*d(id(iUMii. 'Wni l>e-
(,«a in'^u:e atMiuncddi ni, iMMiiulcniiil-
iii, le canot dt>it être pereé , bouche
le trou avec ta main. — Ibid., avec
lie la gomme, v. fj. les fente» </'««
canot. lifdadiMid/is lM*4iadeneH-
d//', iMKiadeiiind/i', yf<ladeiid'Aè.
Pas,, bodad(Mid/«'k, b<>dad«'iiid/>ek.
Fut., bciiadoud/è, bedadoii^lz^.
Il Vn sac que voilà tout ituvert ;
ctmvrir (pieltpie chose que F on ne
vetit puK laisser erponé à la vue.
Ik*''! iiida(>d(Mdiiik,)>e'l ni<lao<l('iie»-
iiik, nidaodciiiidiiik, yp iiidaiMie-
iiciihii. Pas., bc''! iiidaodeiibiik,
nidaixicnilnik, nidaodeitiiiliiik. Il
La bouche à quelqu^un. Déné zha
dadeii^tiii laad«*nel "in.dadenes'tiii,
dadeiiiii'tiii. Pas., déué zlia da-
deii'tan, dadeiii'taii. Fut., dadou-
'taii, dadoustan. Ik-zha dadeiii-
"tan laasla, je lui ai fermé la bou-
che. Il Sa propre bouche, se taire.
F/'Ie-sha-so iieii'tiii, t'Ie-sha-o-nes-
■^tin. Pas., e^le-sha-so-neii'taii, e-
'le-sha-o-nes'tan. f'i/L,eie-sha-so-
nou'tan, e^Ie-sha-o-nous^tan. Ff\e-
sha-o-newoiin"tan, ferme ta bla-
gue. Il La fenêtre. Yakke huda-
doii^tin, liodadeMes*'tiii. Pas., ho-
datleii^tan, litKladeiii'^tan. Fut.,
yakke hodadou"'tan,ho<ladous"tan.
Il La main. E'iyeddi, e^yesni, e'I-
yenenni, e^Iyeiini, e'l\eiddi, e'iye-
ouliiii. P<i.'«.,e'l\e<,'tMidi, e'lye<jinni.
Fut., eMyeouddi, e'Iyehwasni, e'I-
yewounni. || Le» yeux. E'Iyenetl-
di, elyenesni, e'iveninni, e'iyenen-
ni, f'lyenid<li. Pas., r'Iyeneddik,
e'iyeninnik. Fut., e^yenouddi, el-
yeuousni. Ibid., les paupières,
clifîner des «/riij-.'rssa-trozli-se'tin,
ou iia-t;ozh-se*tia, na-irozl)-<»s'tin,
na-iîozlï-in'tin, e*'tin, i'tin. Pas.,
iia-t:<> ' "t iij, na- " «'s-
'tin, . . F%tt., Il , ..u-
[Mctionnairr français monlafnù».
FER
- -A4 -
FER
"tan. lui-tiozh-ous tan. woiiutan.
— //)<(/.. fermer l'uil (soimucit-
Icr nu jwu). Drin'kkroneddouzli
uia/e. Pas., déné kki'Duelulouzh.
Fut., dvuô kkt'liou(l(lou/.li oiazo.
Srkkooiielulouzli Diazo il ta iii'c
kkazlio, ce Icffcr santiiu'U tn\i jtiil
du hicn. Il l/orcUlc. l)eiir(lw«<ji>
hedazrliii, l)0(ladesni, hedadiiriiii,
luMladi'lni. Pas., boclazelnik, he-
dadt'snik, hodadinliiik. Fut., hv-
daziHilni. hcdadoiisni. Va'ti sliiii
ttcliya noudzane hedadewoulni,
fermez VoreiUc aux maui'aij^ pro-
pos.\\ Vu couteau. Bès elè-nettai,
enè-nes"ai, e'"Iè-nin"ai ; e*'lè-nè"ai.
Pas., eHè-nettan, e'"lè-ni"an.F»f.,
t'Hè-iioutta"!, e''lè-nous"a'"l. Bès
elè-niii"ai, fenne ton couteau. \\
Un Vrcre. Edittlis e^è-nanelyè,
e^è-naneslè, e'"lè-iianinlè. Pas.,
e^lè-nanelya, e'^lè-naneoilla. Fut.,
e'^lè-nanoulye'^1, eTè-nanousle'^l, e-
"lè-nawounle'l, e'iè-na-ye-noulle'l.
— Ou encore edittlis e'^lkke-nilyé,
e'^lkke-neslé, e^lkke-ninlé. Pas.,
e'Ikkonilya, elkkenilla. Fut., eH-
kkeiK)ulye''l, e'lkkeiiousle°l ; (ou
jïlutôt, ce dernier verbe signifie:
feuiUetci). || Son cœur (lui). Dé-
né ttchya denedziye daade'^tin laa-
tssedel"in, daadenes'^tin. l'as,, daa-
den'^tan laatssedilya, (Uxadeni^taii.
Fut., daafloirtan laatssedoul"in,
daadous'^tan. Etssinnazhe nezon
ille bekkoresyan tta, bettayenidi-
"a illou, l^ettchya sedziye daade-
ni'^tan laadesya oyin, ayant enfin
connu sa méchanceté, je me suis
dégoûte de lui, et lui ai fermé mon
C'cur.
Fermer (se). Violemment (porte).
Ypodaden^kezb. Fut., yeodadou-
■^kezli. Yeodadou*'kezh sanan, que
/p.s portes ne se ferment pas avec
cette violence. \\ (Gouffre qui se
referme. E^l-Tii-deddi. Pas., eM-
ni-deddik. — Crevasse de la
glace, (//// se refeniu', 'tiMiu iiae-
'Icd^ha.
Fermier. .V. e. Tsaïuba na nilioiu*'!-
l'hii'lu' kkc bi'ipaii iiaholil ian dé-
IU>I1.
Fermoir. .V. w Hclta l)r(laiidi''tiii.
Féroce. Adj. .\nim(d. Kttc-hu'de
l'deiiadt'l'iii. Il Homme. Es'Ioune
"inen tsscim biiini 'aiidzlii ille, ou
'ayeninzhi ille denen ; inaccessH)le
à la pitié. — Hedziye dyérè, ccvur
cruel.
Ferré. Cheval. "lÀu tclio' lu-ketlla
tsantsaïu'n shella. || Une roue.Sii-
delbanzhè tsantsanen beban na-
zhe"ae. — Plu.sieiir.s roues, nadel-
hanzhi tsantsanen benadcnlyae.
Il 'Fraineau ferré, bezli-tcliennen
sjieyin tsantsanen bettla shella.
Ferrer. Un cheval. ""Lin tcho'" be'ke-
ttla tsantsanen nilye, ninesle.
Pas., nilya, ninilla. Fut., niwa-
lye^l, niwasle^l. || Une roue, nadel-
banzhi tsantsanen benade''tin ; plu-
sieurs rouci, benadelye, i)enades-
le. Il Un traîneau. Bezh-tchennen
sheyin tsantsanen bettla nilyé, ni-
nesle.
Ferrements. .Y. pi. v. g. d'une cais-
se, tsantsanen benadenlya de-
dchenn "^téli.
Ferronnerie. .Y. c. Tsantsanen na-
ncnni kon-en, magasin où l'on
vend du fer.
Ferrugineux. 'J'tassi tsantsanen
''lenni, (jui a un goût de fer. *^Tou
tsantsanen "lenni, eau ferrugineu-
se. Tsantsanen betssin hounlin,
qui contient du fer.
Fertile. Adj. Nih hounzon tta oii-
ttlazhè naonechié, OM onttlazhè ni-
liono'^lcliié nezon nèchié.
Fertiliser. ]'. tr. Nih hounzon ahol-
"in, alios"in, ahoun-l^in, aho'^l-
"in. Pas., ahoulya, aliosla, ahoun-
la, ahounla, ahouilya. Fut., a-
houlne, ahousle, ahowounle, aho-
VOulle.Senihone"lchiekke nih houn-
FES
- 515 -
FHU
iuiii utiuNla, kiiiitlH,' j'ai ffrîilt»é
intni chatni».
Férule. \. f. lii'ttu M'k»! itlutH- oul-
(.•rt"!, <n'tT qiu>i an «/oiiiu- sur la
luittt auA fiifaiits,
1 er\cnt, c. .!<//. l)iiuHly.iyettn va'^ti,
jtrivr lit' t*mt sini cn'ur. || Doiif-
flziyi* luMU'iiiiii l'I huun/oii i>aii \r-
nihounttlt'/h, qui a le cœur heu-
rt u.i. trh attachi^ au hieit.
lerveur. \. c IIoum/dm tmii \iMii-
lioiiiittlr/.li, être trh attacln' nu
hivu, ardent pour le hieti.
Fesse. S. c. Èzli^zh^. Dt-iiéttla
kkezii. Vue fej^se. Les ileus fesses,
«léiié ttiji. f^/lié/.lu* kk(*/li, OH t»-
/lié/Jié i'ia si'kkt'/ln'tsNin, une îles
fesses. Partie saillante de la
feêiCy ettia dslieiin ; et au-dessous:
l'ttas baa.
Tesser. Donner la fe«sée. liett\a oul-
(Isliash, oii>(isha'<h, oun' Idliasli,
you"^l(lslia>ili, liouldshuli. /*(/.s., «u-
weldsiiash, uuwi^ldshash. Fut.yOïi-
waldshash, uuwasdshash. Nettia
ouwasdshasli oia/e, je vais te don-
ner la fessée.
Fessu, e. .1(/;. Déiu' ttla nettha.
Délié ttla kka/Jié illé. liettla kka-
zliè ille ikkcla ! Quelle paire de
fesses !
Festin. Nastmé. An la deiiinnivou
tlu'tssflyé, repas gai, soiiitu'.
Festiiier. V. intr. Nasoue lu/Ks
la'.>t>i. NaM>ue shi'ltsin, koutta,
j*ai fait un festin, tout est prêt.
V.. KAiHK festin.
Festincr. lirrr kaette/h, 'kasttezh,
kaiii Ittezh, ka'ltte/h, kailtti-zh.
Pas., btTr 'kaetté, '^ka/.lii Ittè.
/'uL,l>err ''kauuttc/.li, kaoustte/J».
Berr 'kawoun'^ltte/li ille ahottiii,
tu ne x'eu.i doue pas faire de fes-
tin Y
Feston. .V. c. Soun'kaoupwehdihuu,
inbaa f^kki-ttchya liottin eM'ta,
be'ta-ttloii-dotfhezhou, youddaho
dcherzhla al "in, fleurs etitreniêlées
et tupemlue» en ^uirlandei, pour
serx'ir d'ornenwnts.
Feitonner. V.tr.\u\mu «• Ikkeiti-lixu
lidttin, dcMifiicnn d>iiuu uutt-liuM,
lM''lH-ltlou-di'trlu*/liou, Miuddtilio
di*li<T/.lila al'in, as"in, unIc, flturg
entremêlée* mi hrunehes d'arltrei
suspenducê en festons, ou suspen-
dre en fetton», fieurs, ou brancha
d^arhres. Diri <»ri*lyon, in-'la Itlou
(luustclic/hou, youddaho dcluT/li-
la uliuM>li*, je vais disposer tout
ceci en festons.
Fête. N. c. I)^ii-iie/hè, grand jour,
ou jour sacré.
Fêter. 1". tr. I)/in-iiè/hè ttisettin,
en faire un grand jour, l'ohsen'er
coninw un grand jour, lu'Nttin, ne-
ttiii, yittin, liittin. || Dzinnèzhè
ekkessodedli, respecter une fête,
fkkt*s<les(ili. l)/in-nt'/li(' ekke><liii-
dli illf aliottin, tu ne respecte»
donc pas les fêtes Y\^ littire. 'Konn
'toiie tsselde'l, boire de /Vou de
feu. "Konn "^toue helde'l kkena;£)ier
oyin, // ne songe ipi'à fêter. Vz.
HOIHK.
Fétiche. A . c. Ttassi lie^a-san-ou-
/l'Ini slini.
Fétide. Adj. Ttassi inan. Eau féti-
de, tou É>»'>'Idye<li nian, ou 'te'l-
tsa tsaiien nian.
FêtU. .V. 1-. Tsset.
Feu. iV. c. ""Konn. Feu doux, "kuiin
dennouri. Feu de Venfer, tta yt*-
daoriyéhé 'koneu. Feu éternel,
'konn noudshi/liè houllé ille, («yiii
ne saurait s\'teindre). Feu ftdlet,
■^te'ltsa 'kontMi. Feu sidaire, cha-
leur du st)leil, sa dié. // n'i/ a
point de feu ! 'Koiui oulU* âkki»-
sin ! Fine<lslu'zh ikkfsin! || Feu
ipii baisse, vz. HvissFU». |! Faire
du feu, vz. FAIRK. Il Mettre le feu,
vz. MErrKK. I! Mettre du bois au
feu, vz. MKrrHK. || Mettre sur le
feu, vz. METTRE.
Feui liage. Dedi-heni) l)inttantchaoô.
Fie
510 -
FIE
Feuille. A. c. luttanrii, /V»i7/f (/\/r-
bitstc. — Inttantc-haj.)è, feuille
(/V/»-/);r,|| Des conifère''^, i;arè. /)('
/)/», 'yanen i^ar^. De sapin hlane,
el-uari'. De sapin halstnniqne,
tssou<lekkiy-i>art'. De s(t})in noir,
rahouiffi, 'huV/Auvu-ixiU'v . \\ Veuille
(le papier, edittlis "^^kalè.
Feuillet. iV. c. .■?" poche de l'estomac
(tes ruminant!^: rd/.inen. Bedzinen,
Non feuillet.
Feuilleter. IMittlis o'K--iielyè. Edi-
ttlis e'ikkc-iiilye, o'ikkc-nesle, eT-
kke-ninle. Pu'S., e'^^lkke-nilya, e'^1-
kke-nilla. Fut., oHkke-noulye'l,
e^kki^-nouslon. Iliiuiidinni kke
anettin ousan, edittlis e'^lkkonin-
lé? Comprends-tu ce livre que tu
fcuiUettes ? \\ Vz. compulser.
Fève. -Y. r. Djiè "i^ayé ''kalè.
Février. Ni'ltssi-sa-tc-ho°, lune des
gros vents.
Fi ! Interj. Man !
Fiançailles. A'. pL E^ltssin woudlè
liouninzhenn hettioun, hoÊ)an e*^!-
'"an-ni-ya'^ti-zenttai, promesse mu-
tuelle de maria fie.
Fiancé, ée. '^Anhottin "^a dénépaou-
dendzL, promis en inariage.
Fibre. N. c. Déné-ttchyèdè darè
aze, filament nerveux.
Ficeler. Y. tr. Be''l-ye-elttloun,hen-
ye-esttlouii, he''l-ye-in''lttloun,ye*"l-
ye-e^lttloun. Pr/.s. ,ben-ye-elttloun,
"be'l-ye-oi1ttloun. Fui., be^-ye-
oulttloun,, be'^l-ye-ousttloun. Diri
orelyon i'^lattin be'^l-ye-woun"!-
ttloun, fais de tout ceci un pa-
quet, cl fjccllc-le. Il lieficelcr.
Re^-ye-nalttloun,nasttloun,nain*'l-
ttloun, ye°l-ye-nae''lttloun. Pas.,
be'"l-ye-naelttloun, be^-ye-nanil-
ttloiin. Fut., l)e'l-ye-naoulttloun,
naousttloiin.
Ficelle. Ttloule darè.
Fiche. Du jeu de mains, oudzi de-
dclieiinen.
Fiché, ée. Adj. v. Un pieu fiché
dans le sol, (ledi'lu'iiii naoetlsliik.
Il Une flèclie, kka boyéoin"a, ou
dt'yeoin"a. — llehttchyan, veut
dire : percé iFune flbche, fléché.
Ficher. T// pieu dans le sol. l)e-
dcluMiii iiaflshi, iiasdshi, nanedshi,
iiaycdshi, iiaidshi.2*«,s.,nat)edshik,
naoidshik. Fut., nat)wadshi, na-
£»wasdshi, napwoundshi. || Une flè-
che. Kka bede"a al"in, ou ])eye-
o'u\"u al"in. Pas., bodi'!_iin"a, be-
yeyeoin"a. Fut., bedoii"a, beye-
wa"a. Kka bedou"a apwaslè, je
vais y ficher une flèche.
Fichu. A^ c.Tssekwi kkozh-itchezhe,
cravate de femme.
Fictif, ive. Adj. Ttassi, eyi ttassi
henlin ille koli, deninnitta oyinin,
bepan e^lehounelzhenn tcho hotta,
ttassi henlin, qui n'est rien en réa-
lité, et n'est quelque chose que
dans l'esprit, ou par le fait d'une
convention.
Fidèle. Être fidèle à : dekkettla-
tssenn denetta yeni dous"a hounin-
zhenin, être résolu à partager jus-
qu'au bout la bonne ou la mau-
vaise fortune de quelqu'un. Tsse-
de es^tounettinen de kolou, dekke-
ttlatssenn bettayenidous"ao, be-
ttchyazin "a ille si, lors même qu'il
serait malheureux, j'aimerai à de-
meurer avec lui jusqu'au bout; je
ne l'abandonnerai jamais. \\ Dene-
nanyenihozhe'l, être attaché h
quelqu'un ; beÉ)anyeniÊ)esshe"l, be-
oanyenipinzhe'^l. Pas. et prés., be-
panyenio''terzh"a, bepanyeni''ti"a.
Fut., bepanyenio*'tou"a, bepanye-
niousshe*^l. Serzh"è bepanyenipes-
she*^! si, bennasin beT naowassher
oiille, j'aime mon oncle, je lui suis
attaché, et ne veux demeurer avec
personne autre.
Fieffé, ée. Adj. Un polisson fieffé,
denekkehonni ille nèzhè. || Un
scélérat fieffé, déné douyé nèzhè.
Fiel. A', c. Etlèzè. Setlézè, mon
fk;
517 -
FIL
fiel. Hetl^xè nintttliyi'l, »on fiel a
irtné.
Fiente. .V. t. Aii'It>«'lf tsimeii, ex-
cri'f/irnf» lien oi»fiiuT.
Fier, ère. P.trt... I)«'Hf"iui/ii' lu'tclin
lu »Mlf\«'iu*lyJu*tiiii, «/Kl m- cn*it plu»
haut que les ntttns. \\ Dene kke-
/Jjit^ i"^"!!!, (/ni tliUlaifJiif les «u-
trvx. Il Dt'ii^' e<littin, hautain, or-
iiiifillt'u.v.
Fier à'bras. Vz. k\m \u<»n.
Fier (se). .!.... <ifne £MH)iid»''^lin ille
lu)tta (léiié tta yeiii(Hii'rzl>"a,
parce (/ii'on ne se défie pas de
tpiehfu'un, se plaire en sa société.
Ht>(..aou<lt»(.'i"li ill»' itta. sftsamha
orelvoii biiitthu'illiio, kou daoutii
liikou ! Parce ipie je ne tue suis pas
défié de /ni, je lui ai confié tout
mon argent, et voilà que jVii tout
j}erdu. Il Vz. se dkkikr, et se
ri.MRK.
Fièvre. Dene tthi /hèzhel, grande
chaleur du corps. Dene tthi nè-
'koiin, chideur hrCdante. Deiie-
(Izive tsse°Iv|u'>li, ptnds frétpient,
irrégnlier. Il a la fièvre, luMlziye
unttla/iie eittlù, le pouls lui bat
bien fort. — Ou encore l>etthi nè-
"konn, i7 a le corps brûlant.
Fiévreux. Ik-ttlii ne koim.
Figé, et se figer. V. unipers. 'l'tassi
ninkkai/hou ""tè^tin hettin, quel-
(fue chose qui s* épaissit par le re-
froidissement. Pas., he'tenn.Fiif.,
"tou'^tin. Kkaiii tiès na^'iTin, kkal-
(ianen he'tenn Iakuu ! La grai.-<se
que je viens de faire fimdre, la
voilà déjà figée! Kyet ninin*'l'tin,
eyet "tou^'tin, dép(*se-le là; qu*il
se fige là.
Figure. r~. k\( k.
Figurer. V. intr. Paraître dans une
assemblée. l)éiieiini/e «iéné 'eode-
ttin. Dénennize iH^odouhttin. i7
a figuré dans la bande. || Faire
bonne figure. Deiifimize u'^è dene
'ecxlettin. Dfiienni/it' a'è Mehcnie-
(tin kontt(\, tu faix encore btmne
figure.
Figurer (se), lluuninzlicnn, yénc-v-
kIiimiii. Pu»., Iit)uiiin/)iiii, y^ii-
zliin. Fut., Iiniinoii/liin, m'houh-
hliiit. Dasoti/lu-'lttlmn \ tMiin/lteiiii
aliounc<i(ii, (iéiié Vl oiinlni ; iie-
<ia(>(.<W(><i(ii ille si, en contant te*
histoire», tu parais t*imoginer
qu\m t^écoute : personne ne fait
attentiim à ce que tu tiis.
Fil. .V, c. 'l'tluui ilezlie, fil à cou-
dre. Il Kttha'l, fil de caret, ou fil
à rets. Il Ttliè-tthaii-tièzhè, «»u
tthè 'ant>e<l<iezhi, fil de nerf tor-
du. Il Fil d'archal, "kuIi hiM, fil
pour collets à lièi'res. || FU qu'<ni
tirait autrefois de Vécorce du sau-
le pour faire des rets, kkai ttuuzè.
Il Gros fil, ou ficelle, (appelée gros
mètre) </«'oii met .«i/r les bitrds
du filet /»()«/;• le consolider et main-
tenir la forme des nuiilles, elian'l-
ttiy tclio". Il Fil d\Uurgeon avec
le(piel on attache le gros-mètre
au filet, ehan'^lttiy-tsèlè. || Fil à
coudre en bobines, dedchenn kke
oudehdezhi. || Fil d'araignée, o-
dad/Je-biMè. || Fil de fer, tsantsan
tthtulè. Il Fil, (tranchant, tail-
lant). Kka, kka^aii. Dsheii'l
kkaMoan, taillant d'une hache. ||
.Hier au fil de l'eau, vz. AI.I.KR ;
c<}ntre le fil de reau, vz. allkr.
Filandres. .V. />/. De In viande, lierr
iK-ttiliytMlè. — Des légumes, ni-
lioiièt'hié (U'dclieiin lienennè, légu-
mes virant en bois.
Filandreux, euse. Adj. Viande fi-
bindreu.'<e, lu-rr ttchyè<i^, ou l>err
ttouze lanttè, viande coriace. —
Nihoiieflué «le<li'luMin hedai,«el(.«an
oyin, légumes dex'cnus du Iwis.
File. De personnes en marche, dene
ttluu-ninin'ltti lanttè. Il De per-
sonnes debout, déné-'ta-ttlou-d^-
lu'tti lanttè. || De chttses, ttA^ri
e'ie^iye deoinla.
FIL
— 518
FIN
Filé, ée. Ad} .v. Ttassi e^'ltthi \\oh-
(le/li.
Filer. V. tr. Ttassi e'Ittlu lieddo/.h,
tordre unitm'nt ; lu'sdo/li.noddo/.h,
yeddezli, hiddozli, hoiilidc/h, da-
yedde/li. Pas., o'ittlii holido/h,
shidde/li, ou nidde/h ; shindozh,
nindezh ; yehde/h, slieddezh.Fj/L,
liouddezh, wasdezli, \vounde/h.
''Larè nindczli ille ahottiii, tu uc
parais pas avoir encore filé beau-
coup. Il Tiattacher le fil qui vient
de se ca^sner, en filant, e'^Van-na-
deddezh, nadesdezh, iiadinTdezh.
Pas., en^^n-na-delidezb, e'^l'an-na-
di'ldezh. Fut., e'Tan-na-doud-
dezh, e'^l°an-na-dousdezh.
Filet. N. c. W]. Filet, destiné à
être tendu dans l'eau, pour pren-
dre du poisson, "tabiT. Kkasba
bi'^le, filet pour })rendre les fai-
sans. "Gah h'\'^\, collet à lièvres. \\
D'eau (petit ruisseau). Dès-tsèlè-
iaz^ del£)wo'^l, petit ruisseau chan-
tant ; (delo-no^l nmrque le bruit
que fait le ruisseau dans sa cour-
se). — Ruisseau faisant chute,
"an-napedlinin oiaze. || Partie char-
nue du dos d^un aninud, etthè-
dsliennen.
Filial, e. Dene iazé be'^tikwi bazin
e'^lttbi bo'ao tta hoiidenedzbenin
"a, ce qu'un enfant doit être vis-à-
vis de ses parents.
Filiation. A'. c.E''ltssin"an e'^lezelye.
Fille. Enfant du sexe féminin. Tssé-
kwi '^tan'^ltsiye-azc, petite fille au
berceau. — M^ssékwi-aze, ou de-
neiaze-tssékwi, petite fille. — Déjà
grandelette, etté<lé*'kè-azé. —
Fille faite, ettedé'^kè. — Par rap-
port à ses père et mère, dene*^llin-
ven. Se^llinven, ma fille. Se'^llinye-
icwi, mes filles. \\Petite fille. "^Tan"!-
tsi^-e ts.sekwi,f«rec les mêmes qua-
lificatifs que pour les petits gar-
çons, suivant In progression de
Page). Il Jeune fille. Tssékwi-azé,
petite jilie.drandelellc, eUcde'ke.
Nubile, ettrdc'ko aii^hièzbè ben^lè,
ou bonen^lè.
Filleul. ,V. c. Sinyézé hezin ; ou en-
core sinyézé aiiiomioddibi ; ou en-
core sinyi'zé siiitllasii) bokke'laid-
zi'li, mon filleul.
Filleule. N. c. So'llinyeii hèzin, ou
se'^llinyen aniouiifddihi, ou se'^llin-
yon siiittlasiii bokke'^taidzeli.
Filon. N. c. Niboyaoe tsaiitsanen
outcho, tsaniba outclio, tta boun-
lin si, ttab otssenn nel"an, veine
métallique. — On ne dit pas : ni-
hoya£)e tsantsanen, ou tsaniba
"terzh^a.
Filou. N. c. Eze"in ga sounyan, ou
ga sodeninyan slini. Enè"in ga
liounyan slini, ou paodeninyan sli-
ni, ou pacdin^lchian slini, c'Cst im
filou.
Filouter. Pasodeninyan slini VI dé-
né gan eze^in, voler avec adresse.
Il Dene gan eze"in, tta beÉ)an
zerzb"in, dene '^eH beddi bekke
hounlin ille, voler quelqu'un sans
quHl s'' en aperçoive.
Fils. iV. c. Dene'^einyézé. Sinyézé,
mon fils. Nou^inyézé, ou noub-
iazé, notre, ou votre fils. — Dene
iaze dénéyou. Seiazé dénéyou, mon
enfant mâle.
Filtre. N . c. Bennouzin be£)a''ta''ted-
di^i.
Filtré, ée. Adj. v. Bega '^ta^tehdel .
Edyédè ttboue hega '^ta'^tehdel,
lait filtré.
Filtrer. ]'. tr. Reoa'^ta°teddi*=l, beoa-
"ta^tesnii, beca^^ta^tinni"!, ye^ia-
"ta't.enniT. Pas., bef)a''ta''tebdel,
bepa''ta*'tinnel. Fut., be£)a''ta''toud-
di?l, be£)a''ta''tousni''l. Diri "tou ne-
zon ille ikkesin, beoa'"ta*^te\voun-
niT, cette eau n^est pas propre,
filtre-la.
Final, e. Adj. Tta nandé. Tta nan-
dé etssenn nayaoeTti, ou tta nan-
dé beya'^tiyé, ses dernières paroles.
FIN
519 -
FLA
||Okki*liouiiliii ille VI N*i»«tss«*jjhi,
impénUt'itcc fiiuiU .
Fin. .V. c. Tta iiaïui^*. Koutta, Ita
iiaiulé ?<i (ivan, c^ent ici la fin. ||
Kki'ttla. Tr/.li kkt'ttia oisscMiii,
juxf/uVi la fin (/(' to nuit, foiifc la
nuit. Il Sfkkfttlii (tts.M'1111 sfkkf-
Hounliii, /iix/ii'ù mu fin, yii^r/uMi
»i/i mort ^iarilt-moi. || "Eci'iiiisiii,
iH'oc'imNin. Nilio'ltsini l)i*<..«.'aiiNin
lumllt', Dii'ti fst siiiis fin, infini.
Fin, e. Adj. Mince, </«7i«'. "AiioiM"^!-
ttcliVDiizi» ille, ou "an£»inMdart'
ille. Il Ti^tau tnince^ you tssettani,
ou tssettali. — Tisjiu mince, xer-
ré, you e'It*<leiientti. || Taille fine,
WïUijtiiuie luMliiidart'. || Mets fin,
l>err "^le'kann. || // a /'oi/if fine,
dzi iiouttin. || // a le regard fin,
perçant, nattin. || Un homme fin,
«léiié huunyaii. |( Sable fin, sliai
kka/.e-aze. || A la fin. L<tc adv.
Ktssinnazhè. Kt?>siniia/hè iiiiiiiiid-
san, à la fin, je suis devenu fa-
tit^ut^.
Finalement. ^1 la fin). Etssiniia-
/liè. Ktssinna/liè seninlttchyè, à
ht fin il m'a fâché.
Fini, e. Adj. v. Analzhenn. Koutta,
aiialzhenn, C'est fini.
Finir. V. tr. Analzhenn, anaszhenn,
ananelzhenn, anayilzlieiin. Pas.,
le prés. ai'Cc nin. Fut., anawal-
zhin, anawaszhin. J^ai fait le tra-
vail que tu m'a» connnandé, tta
ho(.<an sin'^r'a nin, koutta anas-
zlienn. // finit d'écrire, edittlis
analzhenn. // finit de parler, ana-
(larettè. Son engagement finit au-
jourdliui, douhon dzinekke hinni
dittlisse lanliozher. Cette prière
finit ain.ù, don a tta l>ellaii£>e
si, diri ya"^ti. Tu n'en finiras ja-
mais, i'ia koli aonewounttè ille
ikkesin. Finis enfin, koutta kolou
aouninttè. || Vz. achkvkr, iks-
SKH.
Finistère. Nih-liollan<>t'.
Fiole. .V. c. "Tou 'teji iaz4?.
Firmament. Vu. Vakkedhheun t><M-
.siiellu, ctuUl't parni^^iitil nu iiiin.i
Vient.
Fisc. .V. c. Otta «• l«-o«i«-ii.j/nenii
tsainhu nilyé, argent perçu pour
les hesiùns du iîouvemement.
Fissure. Vz. tiiKv\ssK.
Fixe. fixé. An'laiiin MioV&u.
fltoile fixe, dsiieiui anManin bt'-
lio'l"an, ou anianin t«e"a'l. Trai-
tement fisc, tta denetvsenn naou-
L'Wenni, an'lahuun Ittou. || fltablir
un traitement fixe, tta-sson-iieltte
déné (.'aoudendzi.
Fixer. V. tr. Regarder fixement.
Denennat-etta e'ittiii déné nettin,
nes'in, ninl'in, yene^^l'in. Pas.,
e'Itthi neÊ«ttin, nefîT'iii. Fut.,
e'"Itthi neowattin, iieDwas^in. hV\-
tthi déné nin^^^fin ille kolou, fit'
fixe donc pas ainsi /«•> getis. || Pla-
cer, établir d'une manière fixe.
riattin, nadoudda ille niounendi,
poser solidement une fois pour
toutes. Nadoudda ille niounininni
konttè, je l'ai snlidement posé. ||
Fixer un pieu. Detichenn nadsiii,
nasdshi, nanedshi, nayetl^hi. ||
Fixer une pitrte. Veodadi'^tanen
deoudiltse, deoudesdse. Yeo<ladi-
""tanen deoudin'ltsa' oula ? As-tu
fixé la porte ?
Fixer (se). En un lieu. Déné nehnen
ho'lè. Dyan sennehnen hwastsi, je
vais me fixer ici. — Ou encore na-
hozhi. Pas., naot<winzhet. E'^kozin
nao!.<win'lshet, »7 s'est fixé par là.
Flache. S. c. 'Au nihoye hodin^an,
trou, enfoncement.
Flacon. .V. c. l)e<ia''ka din^anen ne-
zon "tou 'téli, bauteitle au beau
biiuchou.
Flafîeller. Vz. Ktn KrrKR.
Flageoler. V. intr. l)ene-ya-<lza-o-
delcall. Pu*., déné-\ a-<lza-o-<ie-
t«elt<all. Fut., déné-ya-<lza-o-doul-
itiW. Ne-ya-<lza-o-tlel<,.all, etila
FLA
520
FLA
aiirtlya Ita ? 7'c voiln fla^ifctldiit ,
</j/c t' est-il donc arrh'c i*
Flageolet. .V. c. Dnlolu'iin yoiil-
c'Iun/i.
Flagorner. Vz. ii.mtku.
Flair. .\. c. E'itsoniii.
Flairer. Kkkotsin lioultsiMin, ou he-
tsin luMiltsonii, ln'stsoiin, hin'l-
tsenu, luMi'ltsiMin. Pus., ekkotsin,
ou hetsin luMiltsan, shritsan.Fj/f.,
ekketsin,()i/ hetsin houltsan, hous-
tsjjM. Ti'liizé kketsin shentsan itta,
tc'hizo 'teT'ké '"lin, son flair a mis
le chien sur lu piste <lu lynx.
Flambé, ée. Adj. v. Ilehdazh,
Dsliiye décida*". Tssi hehdazh,
porc-épie fnmhé.
Flambée. .V. c. Hodelnezli. Hodel-
yazh. St'k\\i oiittlazhe hedli ikkin,
inaii kolou ha hodiu'lchazh, Fcn-
junt u bien froid, vite fais-lui une
hoinie flambée.
Flambeau. .V. (. Betta V "indin
'^koim dzedelttai.
Flamber. ]'. tr. Ttassi heddazh,
hessshazh, nezhazh, yezhazh, hid-
dazh, lioushazh. Prés, et pas.,
tassi houndazh, liounizhazh. Pas.,
hehdazh, shizhazh.Fi/f., waddazh,
wasshazh, wounzhazh, vouzhazh.
Il ]'. intr. Delyazh. Hode'telyizh.
Pas., depelyazh. Fut., doulyazh.
"Konn '"o^we^lni ille itta, etta°an
hckon-en delyazh laosan ; doul-
yazh, edlaooii. Comme il ve prend
aucune garde au feu, sa maison
finira, sans doute, par flamber ;
eli bien, qu^elle flambe. — Sedel-
yazh oyin, la flamme se dirige de
mon côté.
Flamme. .V. e. Delyazhi. Hodelya-
zhi. Hode'telyizh. Déné "e^l hode-
"^telyizh oyin, avec eux tout flam-
be. Nihoye otssin "^adaode''telyizh
edyao, des flammes sortant de
terre.
Flammèche. .V. c. "Koim ni-^tel-
'tan.''Konn '^tertall.''Konn heFtall.
Flanc. .V. <•. Drii-inltaiitssennen da-
ijl', au-de.ssus des cuisses. \\ K''laa-
tssin tta iiaiide ni-tcliaii-oii-tllu'ii-
lUMi-zeiiilla, chaque côté du cor})s
au-dessous des côtes. || Il présente
le flanc, déné ttchya zin°l"ao she-
yiii. Il 7/ se bal les flancs avec stt
(picuc, e'^'teldshaish. || D'une nu)n-
lagnc. Chi-zh hanen, Chezh zire.
Flancs de chien. Tribu déné. 'Lin
tehanoè.
Flandrin. A^ c. Netchaë VI a'è ho-
daedehe''l"a ille, grand, et gufichc.
Flanelle. A^. c. Deyonè. 'J'thisin "i
deyooè, chemise de flanelle.
Flâner. V. intr. Kkaozel"a, ou kka-
sodel"a, kkaodei.)es"a, kkaodinl"a,
kkaodel"a. || Kkeyenizeiilya, kke-
yenidesya, être désd'uvré. \\ Es-
dinniye déné VI dzin-'"ta-nao''te-
dzhi, perdre son temps, sa jour-
née. Il Esdinniye kon ''ta nayeddi,
sans raison, ■sans but courir de
ujaison en maison.
Flâneur. Kkeyenidehlyai dénen. —
Kon'^tahi dénen, coureur.
Flaque. A', c. '^Ta-ttchya-'^toue sli-
ni. — '"ra'"kaltthèlè ^a'^kade^in-
zhedi, flaque couverte de matiè-
res putréfiées.
Flasque. Adj. Mou, dédiai. lîerr
iiabbezou dédiai hettin, de la vian-
de trop cuite devient flasque. Tsi-
hè bedshenn dédiai, la chair du
petit cVun animal est flasque. \\
Homme dont la cJiair est flasque.
Déné betthi nintti ille. Netthi
nintti ille, edlini nettaodou"ao ?
Vn homme fla-'ique comme toi, à
quoi peut-il être bon ?
Flatter. ]'. tr. Pa-san-delyé, oa-san-
deneslé. Dlo"^ tta sepa sandeninle
ille kolou, fais-moi grâce de tes
moqueruies flatteries. \\ Cajoler.
Pa-san-ounni, jpa-san-ousli, pa-
san-ounli, yeoa san-liouUi, pa-san-
oudli, na-san-ou'^li. — Ou encore
pa-san-di, pa-san-s-ni, pa-san-nen-
FLE
521
l'LH
ni. — 'I^iiKM (,«11 sei'ii !»aii-4)uiili,
ou iieiia-Kaii-iM*iini ttu uiiHtiii ou-
tkttli ? Kêtn't' \HHir itvttir tiiifUiuc
chour de moi, que tu nu- fîuttn
uiuM* Y
Flatterie. A. «. l)*nc i>u Min-Wrlyé
vittivr, ou iliMie t'a HMii-iuiiini mi-
'tiy.'".
FlatUOSité. V. <. IKW» yelullaïux'
ni'ItsNi /t-ltan laiittou, <it-iu' volid-
laii(.4' lutl'ti laiittc ovin, rcstoinac
étant, ou tlfi'i'tioiit coniinc /»/««/i
lit' vnit, ou est ttpitri'ssé.
riéau. Instrutnent pour battre le
hl,'\ lift ta Itlô la tcho, lestcho
lieli>el, ou U'tta ttlô la liul^ia'^l. ||
Maladie. Dadda iit'/liî' (léiu'»-'ta-
\Hy/hi.\\(- idatniti'. Yfdaoriye déiié
kkfhoulttlu.
Flèche. .V. f. Kka. Flèche de poi-
rier, kkinyé-kka. || Flèche à tête
carrée, ou roude, dsliins yt*'li. —
.Irtr un fer pointu, tchan "anen.
— -l pointe barbelée, ttlian "anen
bettlenen huuiiliii. — Avec pointe
en silex, en ipiartz, dshè tcliaii-
"anen. — .1 pointe en (w, tthinyè.
Il Poser des plumes aux flèches,
l'ittall, estbdl, iii Ittall. || Lancer,
déct>cher des flèches, e'teVias, ou
eHeftais ; e°tes'"tas, e'tes'^taïs. —
Ou encore oiiKtas, ouues°tas, ou-
iiinTtas, youiiTtas. Pas., slii'l-
'tas. 1^ pas., hehttchyan, l'avoir
percé d^une flèche, avoir frappé
au but, shittchyan, shinttiliyan,
yer/litti-hyan, shittcljyan. slumli-
ttcliyan, lieyer/litti-hyan. Fut.,
Iioiittc-liyin, liou-'tti-liyin, hou-
wouiittfJiyiii, youttfhyin, liou-
wouttchyin. Shittchyan, je Pai
percé, j\ii frappé an but. Vz. I>É-
(XK HKIl.
Fléchière. (Safrittnria}. "le t>aïsé,
fihiiitt n<iuatiipie.
Fléchir. V. intr. (Animé). Sous un
fardeau: VI dene nih oudoitthet,
'KM se nih oudeltthet, je fléchis
«oii« mon fardeau. |i luan., fléchir
ntun un pttidh ; ;•. g. cette pièce de
Inti» a fléchi, diri df<it*lifiin niiii-
nin'ldaidi ikkin ! H V. tr. ApaiMer^
calmer, vz. i At.MKR. || Ployer, v.
ii. le Hennu. W'uv tlhenncn d«-
ninyin aine. Sctlhennen daiiinyis
ii>\n, j'ai fléchi le gennu. Nt'tthen-
npM daiiiiiyis aufllt*, fléchi* le ge-
nou, ("hantta Mcttliennfn danin-
\is «Mi\a d«*, quatid tes ^ennui flé-
chimtit souo If poids des an».
Flegmatique. Ik'dxiu' oudenlttlu-r
illf, ipie rien n*émotitmne.
Flétri. Diffamé, déshonoré. \)étw-
tssenn dadtMuiurzli"a,(/i77<""t*. li**-
tsstMin dadt'iuuir/h'ao, naMade-
nintti lantti* illc, ou an'^la^^* na-
hodlé lantte ille, diffamé de tout
côtés, il est perdu de réputatiim.
Il Flétri et se flétrir, v. ^. det
fleurs. Inbae nain tettliè, fleuri
flétries, brûlées par le soleil. In-
hae nain'^te<lli, fleurs flétries par le
froid. Ttas-si '"o<itHiIer, "le^ahoun-
zhi, chose flétrie qui va mourir.
Flétrir. V. tr. Déné VI 'tahozJii,
'taliosshi. Pas., déné VI '^taoowiii-
zliet, "taonwinshet. Fut., déné VI
'tahouzhi, 'tahousshi. J| Déné "^ta-
ouweddi, 'taouwt'sni, "tauuwinni,
"^tavouwtMMii. Pas., déné "taouwed-
dik, 'taouwinnik. Fut., déné 'ta-
ouwaddi, taouwasni. Esdinniye
''taouuinnik konttè, tu l'as flétri
.sans ritne ni raison.
Fleur. .V. c. Int;a\e. Inl>aa. Djié
inl>aa. || A fleur de (de niveau
avec}. Ilofadf. .1 fleur de terre,
nih lu><.>ad»-. Mutuel, el-'adè.
Fleuri, e : fleurir. Inhaa "adaneH-
l'hié. Pus., adane'Irhian. Fut.,
'"adanoirU'Iiié. || Inhai* 'iHlouttin.
Inhaa ixlouttin kou ! Voilà que
tout refleurit.
Fleuve. A', c. I)e« nèiliè.
Fleuve. Coppennine, tsant*ian dè^.
Il Mac-kenzie, dis nt'zJié ya<.>è.
FLO
522
FOI
Flexible. Ailj. Di-ht-r, Di-nnour.
Dedohenn deher, hois fhwiblc.
Kkalatc'houssé (leiniour, roscctu
fiexihJc. || Voir fliwihlc. 'i'ta na-
c'Iii-dewasslu'r houniii/lu'iiin,okwa-
iia-i'liou-(le/lier, ttloiilo tn^dclouzli
laaddi ovin, que l'on tnanic comme
l'on veut, comme une corde éhis-
Flexion. A', c. Que subissent les
//(o/n : edouhon ya'ti he^ipan tsse-
itin.
Flibustier. A', c. Eze "in oun'ka
ton tcluV kke dzetsseddi^li, par-
courir les mers pour voler. Danè-
"in oun'^ka '"ton tchô'^ kke dzeded-
di'^li, qui i)iircourent les n}ers pour
voler.
Flic=flac. Bruit de coups de fouet,
*^teldshaizhi deltssell.
Flocon. De neige, tsi'l. Tsi'^l hin-
"^kar, la neige tombe par gros flo-
cons. Tsi"^! hitthè, il tombe de la
neige. \\ Beoa louzhe iaze shedzai,
flocon de laine brute.
Floraison. X. c.Kkani inbaa dekke-
nidittli ; ou inbaa e'^lattchyazin
liodelzap, moment où les fleurs .sV-
panouissent.
Flot. Vugui', lame, "tade'tinhé. Flot
élevé, vague élevée, '^tade'^tinhé "ga
deoinzha. Grosse vague, '^tadin-
tcha. Il Flux, nih-otta-na'tattli. ||
Reflux, nih na'tattli. H A flot.
Pelle'l ; pi. Qè"o\f\. Tssi oellei, le
canot est à flot. Dedchenn orel-
yon £)è"ou*^l ikkéssin, voilà tout le
bois à flot !
Flotter. 1'. intr. (Animé). Tssè-
be'l, oesbe"!, oinbe*^!, oèbe*^!, oil-
"ou'^1, oou'^r'ou'^1, bèt.el"ou1.|| Oi-
seau. Pebe"! ; pi. oè"ou''l. || Inan.
Pelle*^! : pi. oè"ou'=l.
Flottant. Bois Dedchenn ûè"ou''l,o«
dè"oun ; s. oelle'l. || Bois flottants
qui passent emportés par le cou-
rant, dedchenn deherzh"e''l ; s. de-
dchenn '^terzhla.
Flotteur. A rels, citai dzédè.
Fluctuation. 1::. klii.x, va-et-vient
(le la mer.
Fluer. r.~. (oiLKH.
Fluet, ette. Adj. Personne, dcné
daic,ncsdarè,oj/ houzhiddarc ; nin-
darè, houzhindarè ; neddarè,h()ud-
darè, — Déné ttchyouzhè, hou-
zhittchyouzhè, houzhinttchyou-
zhè, houttchyouzhè. Ilonzhindarc,
ou houzliinttchyouzhè ikkéla ! Que
tu es fluet ! \\ Chétif, rabougri
de vieillesse, sèzhounn, 'tizhounn,
■^tinzlîounn, ''tezhounn. Setsounen,
"tinzhounn tta anedya itta ousan ?
Grand^mère, votre état malingre
serait-il le fait de la vieillesse ?
Fluide. En parlant des liquides,
ttassi dezhik.
Flûte. N . c. Dedchenn youlchinzi.
Flux. N. c. Nih-otta-na-^tattli, mer
montante. — Nih-na-°tattli, re-
flux, la mer se retire. Il Va-et-vient
de la mer. Ttaho nihodzhiyou nih-
otta-na-*'tattliyou, tthi ttaho ni-
liodzhiyou nih-na-'^tattliyou ; 'ton
tcho'' '^ta^tel^ou lanttè oyin, au
moment donné elle monte, et au
moment donné elle se retire ; la
mer semble marcher comme a qua-
tre pattes.
Fluxion. De poitrine. Dene tthi
yelkkaizh, suite d^un refroidisse-
ment. Il Okkazh denedziye hil-
chou^l, froid anienant, produisant
gonflement, inflammation des
poumons.
Foc. A^ c. Tssi nadshè eniba*^!, voile
à Vavant dhine barque.
Fœtus. Encore informe. Sekwi hin-
la. Il Allant déjà tous ses mem-
bres distincts, déné "^è naouneh-
lyan. || Déjà gros, hin'^terzhyan.
Il Arrivé presqu'à terme, ttahè
ninininyan.
Foi. Ttatto hoddi houninzhenin ya-
"ti, le fait de croire fermement à
la religion qti\)n professe. — Iaze
FOI
- 52:^ -
FOM
koli Ma (iéiiiniii dettî* illoii, \n\'i
OAtx onttiHzhè uliouniii/iuMiiii, foi
forte : sans doute et sans hésita-
tiftn aucune embrasser avec anleur
lu relifiion. Vz. woiH.
Foie. -V. C-. K/.lu't, ou v/hvr. Stv.hft,
ou s«»/|ifr, mon foie.
Foin. 'l'tl«*).|K;r(>.s-/(.t»i, ttio' zhoul.
Foire. V. c. Marché i>uhHc. K'Ia-
t>>iuMléziii otssiu iia(.>fiiiii ijan na-
tsst^K'ddJ'Ii, f^ramle affluence i!e
iiii»ni{e pour un marché public.
Foireux. 'l'san youndaj dôiu'ii, o»/
\siiu nilii (ItMien, personne sujette
auj- cttHipies. Tsiinh iiihi, seoada-
riiirla illf, foireu.i, biisse-ntoi
tranipiille.
Fois. Se rend par ("adjectif numéral
})ns ad'cerbialement : i'Ia, une
fois ; lia, (/(•»/. r fois ; "^ta, troi.< fois ;
(lin, ijuatre fois ; sesonla, cinq
fois ; e^lkke'ta, sid' fois ; ""ta) e-
owerzh'tan, sept fois; e'^lkkédin,
huit fois ; et ainsi de suite. Na
ekwanasewouiile i!le, tu ne me fe-
ras /Ki.s cela deui foi.'i. — Narin,
plusieurs fois, à plusieurs reprises.
— Deux fois. Na, Na ekwaastva,
je Vai fait deux fois, ou cela m" est
arrix'é deux fois. \\ Première fois.
Ttadshè. Il La dernière /oi'a. Tta
imndè itta. Tta naiidè itta asttiii,
neoan kon "^ta husnihi, c'est la der-
nière fois que je te fais visite. \\
A la fois. Loc. Prép. F/l'adè ; ila-
ttiii ; aiiMa. || En plusieurs fois.
Loc. adv. K'ikkt'fia'ka. Narin. ||
Toutes les fois que. Kdaoïielttou.
Ttah e<iaonelttou. Toutes le.s fois
que je man^e, il est là, tta tlies'ti
fdaoïiflttou. l)e'i ovin.
Foison (à). Foisonner, 'l'tassi nalio-
dlin, choses qui abondent de nou-
veau. '"Ciatoho, dzenn tclio naho-
dlin kon ! Les lièvres et les rats
mus(piés foisonnent de nouveau.
An ItM^le naliodlin, on an'Itsele
'lan tta lan, le gibier iil>ntitb\
Folâtre, fulutrcr. S<*kwi kkt'^^in
sannatsMv.lieri. Sfkwi iienlin illou,
st'kwi kkrssin MiiniMMt*/Jier aliou-
n«Mldi ilU*, lu n\s pins un enfant,
et ne di'xrais pas, par conséipient ,
folâtrer comme un enfant. \r..
«'amtskr.
Folie. VAh-or'uWô; vtWvV'-, t-dfzidl»--
"M ; r«U'tvs»'|id|iii ill»'. DiMiinni «• I-
ttlii slu'"aii ille, avoir l'esprit dé-
rangé. Il h^letssitta, être follet,
un peu fou. || Tssfsoniiiye, stu-
pidité. Il Ede*"! sol ni ille, ne savoir
ni ce ipi'«ni dit, ni ce ipi'on fait.
I Folioter. V. tr. K<iitt!is ljan«n ttali
illi'-lu-, tta lu'zon ill«* dekkt'dittli->,
I dekkedesttlis, (iekkcdinttlLs, de-
i kkevfdiMittlis. Pas., dekkedittlis
dt*kkt'dt'(jittli>. Fut., dekkedou-
ttlis, dt'kkt'dousttlis. F^ila<_.«' '"ka
dontte sf<littlisse Imnen dfkkedt*-
ointtljssou r Ptmrquoi as-tu ainsi
folioté mon livre Y
Follet, ette. Adj. Kdetssitta. || K-
deliintta ikkt'Nsin, tu es un peu
fou. Il Kde'l liounlni ille ikkés>in,
tu ne sais ni ce que tu dis, ni ce
que tu fais. \\ Kdetssehdlin ille,
avoir la cervelle détraquée. K<lt*-
zhindlin ille, tu as la ceri'elle dé-
traquée. Kdelidlin ille, i7 a la cer-
velle détraquée. \\ Poils follets.
RtMldana vous iaze hounlin e<lya.
»7 a déjà quehpies poils follets. -
Ibid., da<,'a insehlvan. I)at>a in-
'^tinlyan lan! Tiens! voilà que tu
as déjà des ptâls follet.'< ! || Feu
follet. Nen'^teli "kar-e "konn dze<iel-
tthi.
Fomenter. Ttassi you nèzhel déné-
kkt'ouniddi, dénékkétiunesni, d«^
nékkéoutnnni, dénékkéyounenni.
dénékkéounéijiddi, denekkt't)u-
nouhni. Pas., d^nékkéouniddi nin.
dénékkéouninni. Fut., dénékké-
ounou<ldi'l, «lénékkéounousniM. i<
Ttassi you no/.hol déné 'èetohezh,
U««'st«h»'/Ii. K'Mn'Iti-liezIi, veeT-
FON
524
FON
tche/h. Pas., diMié ""eeoitclie/h,
beeoi'ltc-hezh. Fut., (U'né 'oou-
tc'hozh, beoustcluv.h. Y ou nèzlu'l
hèwountchezh, faites-lui des fo-
tncnttitiou-^. \\ Exciter. Vz. v.xcï-
TKU .
Foncé, ée. Adj. v. Hettla^è'o'l soul-
/ht'iiii, qui est entier et garni d'un
fond. Yoowè'téli bettlapè °adeÊ)in-
""kezli léssan ; ille si, bettla^è VI
soulzhenn konttè si, ce tonneau
que voilà là-has est, sans doute,
défoncé ; non, il est intact et garni
d'un fond. \\ Couleur. Edittlis
nèdlès lantte, ou nèdlès laomieddi,
couleur terne.
Foncer. Mettre un fond à m) ton-
)ieau, à une cuve, ttassi dedchenn
"téli bettlaÉ>è ho'^lé. Diri 'téli sa
bettlapè ne^ltsi, fonce-moi ce ton-
neau.
Fond. Au fond, yeyaoè, || Au fond
de la terre, nih-o-yaoè. |i Av fond
de Veau, "ten ; ''tésin. || Au fond
de la neige, yazh yagè. \\ Mais ce
lac n'a donc pas de fond ! Shoun
"■ten oun*^ka ttlou ijiWa lakou ! Il
Shoun 'ten oun'^ka ttlou pehlya,
n'avoir pu trouver le fond, en
sondant. || Sonder un lac, "^ten na
ttlou eelyé, ou "^ten oun'^ka ttlou
peh'é, ^eslé. Pas., pelya, oilla.
Fut., na-ttlou-noulyè, oouslè. Il
Trouver le fond, "ten na ttlou
pehlya itta, nih ezehdi ikkin ! ||
Ça touche le fond, nih ezehdi. H
Perdre fond, nih-e*^ke-zehdi ille. ||
NihVke-desdi ille, je ne touclie
pas le fond, je perds fond. \\ Il le
connaît à fond, de"anze yekkorel-
yan, ou o^^tive yekkorelyan. || Au
fond. Ttlaoè. Au fond du sac,
nan'"lchezh ttlaoè. .1?/ fond d'une
chaudière, "^téli ttlaoè. — Av fond
de Veau, ^ten. *^''enÉ)è. "Tésin.
Ten-ho-tthi-ttlapè. Tésin gen-
lin oyin, la cJiose est a\i fond de
Veau.
Fondamental, e. Adj. Hettazin
h()rzli"an. Kkani t tah o^tan "^anou-
nertenn, hettazin horzh"an si,
ottc'hyayewounne sanan, ce qu'on
t'enseigne là est tout à fait fon-
damental, garde-toi de Vouhlier.
Fondant, e. Adj. Inan ''helt)in,
(//// fond vite, aisément. 1| Neige
fondante, nizé ho^, ou yazh hou-
willir. Il Glace fondante, ''tenn
liDuwillir ; ''tenn iiallir, si elle fond
sur place.
Fondement. D'une construetiom,
yé-ho-ttlapè.
Fonder. Poser les fondations, yé-
ho-ttla^^è sènidenlyé, sènideneslé.
Pas., sènidenlya, senidenilla.Fu/.,
senidoulye*^!, senidousle"!. Yeho-
ttlaj^e senidewoulye'^1, posons les
fondations.
Fonderie. iV. c. Tsantsanen naddeli
kon-en, établissement où l'on fond
les métaux.
Fondeur, l^santsanen nanneli dé-
nen, qui fond les métaux.
Fondre. V. tr. Du beurre, de la
graisse, etc. Nal^jin, nas^in, na-
ne'^Pin, naye'^Fin, nailÉ)in, naou'^l-
°in. Pas., nagelgin, napiTin. Fut.,
na^walpin, ou nagoulgin, nawas-
"in. Diri tless nane'^rioun, fonds
cette graisse. Vz. faire fondre. \\
Des métaux. Naddel, nasnel, na-
nennel, nayennel, naiddel, naouh-
nel. Pas., nahdel, nazhinnel.Fwf.,
naowaddel, napwasnel. ll Dzeded-
diT, disposer des matières fon-
dues, les faire corder dans le mou-
le, dzedesni'^1. Pas., dzetle^peddi^l,
dzedepinniT. Fut., dzedeowaddi°l,
dzedeowasni'^l.llDc la neige. Yazh
etchez, estchez, ne^tchez, 3e°l-
tchez. Pas., hetchaz, shi°ltcha/.
Fut., watchez, wastchez, woun'^1-
tchez. "^J'ou oulle ikkéssin, igan
yazh ne^ltchaz, il n'y a plus d'eau,
vite fonds de la neige. \\ Faire
fondre un peu le fond pour le dé-
FOR
— 525 —
FOR
tacher^vz. kaihk. || V. iutt. lUnt-
iiil'iii. Pas., (.liiil'iii. Fut., uhI'ïii.
I)\Mii tlesN iiiun''iii, li(uiiiilSii
ikkl>^i}iill, vow cette ^riiis»e ; elle
commence à joudre. Sut ta liounil-
'iii, »e finui au sitleil. lU-kkiMiud»-!-
t'in, s't^jfuise eu Jotutant. TlesN
orflyon lH>kkiMui<lf(.>ii>riii ikkiii,
taute la grai»$e «'«•«< épuisée, n\'Kt
perdue, en ftmdant. Orel\()u fiiil-
"iii, s\'st fondue complètement . ||
OuMillir. Pas., oiiwt'r/lilt-t . Oii-
wer/lilet de, après la fonte des
neiges. || Nallir, fondre sur place.
Il Naholt.in, fondre de n<ntveau.
Pas., na(>el(.>in. Fat.. na<.'wal(.)in.
Il Naouiil/jin. Pas., t)iirriii. Fut.,
iianwal£)iii. Il Faire fondre dans la
bouche, vz. k.mrk.
Fonds. Sol (/'un champ, d^une prn-
in'u'tt'. 'rtanelttt* déné nihonel-
flurlié. Tta senilioiiolcluélié da-
liorzhlai, mej< biens-fonds, mes
propriétés. Tsaniba kon-en tsam-
ba nilyéhé, argent (ju^tn dépose
à la banque.
Fondrière. \. c. Nih liot»aii <la-
lu»r/li ai. abîme creuse dans la
terre.
Fondu, e. Adj. v. Pinrin. — Ou-
wrr/lilet, se dit spécialement de
la neige. Ouwer/.hlet ttlannè de,
après le dégel. \\ Na<,>el!..iii, fondu.
Fontaine. N. c. °A-'"ta-É)inlin, ou
nihoye-'^a-'ta-pinlin, eau sortant de
terre.
Fonte. De fer. S. c. Tsantsaiien
iiaddeli ; et aussi, t.santsaneu nal-
niii. Il Des neiges. Nizé lio'le, 01/
bien ouwillir. Pas., nizé horzidiii,
ou ouwerzhlet. || De la glace.
Tenu ouwillir, (ef si elle fond
sur jdace), "teini nallir.
Fonts baptismaux. lU-yin^n déné-
kk»' taid/i li tt'-li.
Forban. Vz. ki.ibistikr.
Forçat. La 'a bedaden'tain dénen.
Force. Corporelle. iK-né tthi naë.
i)/Mié tthi c<*i»itt<». .Settiii uni-, ou
setthi (iennaë oulle, je /itii« êun$
force. Vz. AVoïK. || IntellectuelU-.
Niyeniziii"u. .N'iyenidi"a iJU* kuii,
nnm esprit e*t nans force. - Ibid.
Venuuzenni, yenoudesni, yenou-
dinni, yenuii<itMini. Venoudinni
tcho" ille uhuunetidi, tu me parait
un faible d\sprit. || A toute
force. // veut partir à toute ftnce,
d»' kolou, "toussa yenin/lienn
o\in. Il A force de. (Fxtrêtne-
ment, par beaucoup de). Onttla-
zliè, tta. .! force de travailler, il
est diienu riche, onttla/liè e{.»ala-
«.•onna itta, etssinnazliè ttassi l>e-
tssin 'lielior/hlin. — Sous vivons
à force de peiner, na'^titta pidda.
— Ce tirent qu'à force d\'fforts
que l'on arrive à Faisance, tssou-
dt'jtitta oyin kkazhè dc'né ""a so^a
liettin. Il Par force. // le prit par
force, tan.se iiin'lttho oyin.
Forcé, ée. Edinni kkettchya, mal-
gré soi. p'dinnitta ille, non volon-
tairenwnt. Ttiliya dshinen, par
peur. Kdinni kkettehya eoalaoetl-
dai, travail forcé, travailler mal-
gré soi. Ttchya dshinen e(>ala{jed-
dai, travail forcé, travail accepté
par peur ou par lAcheté. Pjre
forcé de faire quehjue chose, etlin-
nitt-a illélié tta.ssi ho'^^lé. || Rire
/orcé^, nadyinzedio', nadyindesdlo%
nadvindindlo*", nadyin<^edlo^
Forcément. Adv. Kdinni kkettchya.
Ttchya dshinen.
Forcené, ée. .V. c. Ouittchyo' itlA
be*^l nih oulle laattin, que la co-
lère met hors de sens.
Forcer. V. tr. En lui faisant peur,
ou en le pressant, il Fa forcé à
partir, yin'itia itta, ou yenan-
hourzhni itta 'terziiya ayinla, ou
mieux peut-être 'tanse 'terJiya
ayinla, i7 le fit partir de force. H
Vne serrure. \\',' ' ivi/.. yé-
o<la adest^'liiz, vét». . .z. Pat.,
FOR
r)2() —
FOR
yéo<la''a(le!.'e(lye/, \ l'oda'iK li'oiyez.
Fut., \ éoda'adoudyiz, yéoda'a-
douschiz, yit)da'ade\\()Uiiyi/. So-
oau yôuda^adeoinyez ikkt'la, lu us
force nui xcrrurc.
Forcer (se). Di-'anzo issoudi-rti,
oiidt's'ti, oiidiid'ti, oudel'ti. Pus.,
t-ssoudem'lti, ()U(k'oi's'"ti. Fuf.,
iisoudewal'ti, oudewas'ti. l)o-
"aiizo oudewounrti sanaii, ne te
/o ;•(•(• pas trop.
Porcine. Bourrelet végétul, de-
ck'IuMiii tst);^!. Il Dt'dcheiin lièdé-
niiu'hiaii. exeroissuine sur une
]>l(inte.
Foré, ée. Au nioiien d'une vrille,
bétail in^Uit'/h. || Au moi/en (Vun
poinçon, béoan indshik. || Et uu-
trenient, hécja onin"ai.
Forer. 1'. tr. Au moyen d'une vrille.
Bé^an inldezh, beoan nesdezli,
ninldezh, yepan in^ldezli, nildezh.
Pas., beoan in'ldezh, be^ian ni'^I-
dezli. Fut., beoan ouldezh, ous-
dezli, wom/ldezh. || A}i nioijen
d'un poinçon. Bepan indshi, be-
oan nesdshi, nindshi, yeoan ind-
shi. Pas., bepan indshik, be^^an
nidshik. Fut., beoan oudshi, be-
gan ousdshi. || Un calumet, au
moijen dhme lime. Dshè bepan in-
kkas, beoan neskkas. Pas., bepan
inkkas, be^'an nikkas. Fut., beoan
oukkas, ouskkas. Diri dshè sa ])e-
Qa.n ninkkas, fore-moi cette pipe.
Forêt. Tssèlè yapè. Dedchinyé. ||
Arbres renversés qui obstruent les
forêts: nenni. || Forêt épaisse,
tssèlè tthaoè. || Forêt pleine d'ar-
bres renversés, d'obstacles, nenni
'lan. Il Kkani dedchenn ''adanani-
honelyan, ou kkani dedchenn "^a-
dananelyan, forêt d'arbrisseau-x.
Forfait. Onttlazhè oslini nèzhè na-
laot'lyae.
Forfanterie. Esdinniye déné you
et>sedittin.
Forge. Tsantsan dsheri kon-en.
Forgé, ée. Adj. v. Fer forgé, tsan-
tsaïu'u ni'dsiu'i. Il 3/0/ forgé,
ed()iilu)ii ya'ii nidcMittan, pi. ni-
dcMilya.
Forger. TMantsanen hedsher, hes-
dsher, n(>dsluM-, yedslier, hidsher.
i*f/.s'.,t)i'dshet , ou nedsher, t»idslu'r.
Fut., wadsher, wasdsher, womul-
slior. Forge, ou, fais des fers pour
nu)n cheval, 'lin tcho*^ '^ke ttla
shella sa wounoan.
Forgeron. Tsantsan-dshcri.
Forme. Moule, de cusquette, tssa
tchennen ; de mocassins, bekkézin
eltiaizhi ; de fourrures, tsa zliezh
bekke °ta-ou-didcliezhi. || Forme
fantastique s'élevant d'un lac, de
la n^er, ''tou kkayé. ll Façonner,
donner une forme à. Ttassi ttassi
■^è naout)wendi, "è naounesni, '^h
naouninni, ''è nayouenni, % naou-
niddi. Pas., ttassi °è naouowen-
dik, ''è naouninnik. Fut., ttassi ""è
naou(?ouddi, ''è naoupousni, "^è na-
ou^ïwounni ,'"è naouÊ)Ounni, ''è na-
ouÊ)v\ouddi. Tta houwattin yenin-
zhenin "^è nayouowerziinik oyin, j7
/{// donna la forme qui répondait
à son idéal. \\ Pour la forme. Loe.
adv. Yè°édé, pas sérieusement,
hypocritement. Hezinyen ; ttatti-
tta ille, par manière d'acqiiit.
Ye*^edou ya'^rti oyin, ;7 prie pour
la forme. Hezinyen epalaoenna
oyin, il ne travaille que pour la
forme.
Formé, ée. Instruit, dressé (per-
sonne) e'ltthi-1-zher, ou a^eouel-
denn. Neiaze douye nin ; ('''Itthil-
zher ikkela ! T071 enfant jadis si
indocile, comme le voilà bien for-
mé ! — Ibid., (animal). Horzh-
lin. Horzhlin illé H in tcho*^, clie-
val non dompté. || A reçu, pris
une fornye (en parlant d'un fœ-
tus), dénaounehlyan.
Former. Façonner ; donner une
forme, vz. forme. || Instruire,
FOR
527
l-'Ok
dreunt'r, K'itthil/lii, f'Ittlii/Ju'Mlii,
e'Ittlii/liiii'Ishi, r htliiM-'Ishi, i- I-
flhi^iitl/iii. c*'lttliixliil<i«'-. l'a».,
fltthil/liiT, c'ittliiidii'lslirr, »•'!-
ttlii/liiM'l>lu'r,«-lttliiyt''l>luT.Fn/.,
t''lttlii»al/lii, »• Ittliiwa.s.slii. Svin/A-
e'Ittlii woiiirlslii fiillu, c'fst h'un
(Umtcux <yi/c tu victnn's à b<nit </«•
former ton enfant. — Ibid. A'v-
ouel(iii), «rousdiii'I, a''(uiii'^l(iiiri,
a rMniKlin'l, a'i'ouildiii'l. Pas., a-
Vimldi'iiii, a'r<»iu*s<liMiii, a't'tuMii*'!-
<lt'iin. Fut., a 'etnildiii"!, u'eous-
diiri, a'^ewouirldiii'l. IIuun/x>ii
otsst'iin neiazt' rt'ewoun'^ldiii'I yaii,
tâche donc de former ttm enfant
au bien. \\ l'ii aniinal. Ho It», hes-
tsi. Pas., hor/lilin, >liiMtNin. Fut.,
liou'"lé, wastsi.
Fornicateur. KdU-le, o>liiu)u otssenn
t'dt'Maiikkaolzlu'ri déiu'ii. Kdiele,
D^Iiiii kkt'iia/lu'ri déiuMi.
Tornication. 'l'tihyè iiazel"iii. ()s-
liiii okkeiiatssoiizlier.
Formule. Ik'oadè, ou bekkéssin de-
ttlissi, modèle pour écrire.
Forniquer. V. intr. Ttrliyè-nazt'l-
III, ttrliyè naiie>"iii, tti-liyè na-
ninl'in, ttchyè liant*! "in. Pas.,
ttc-liyè naouzt'I "in, ttoliyè naoune-
(;»es"in, ttchyè naouneoini "in.f'j/f.,
ttx'hyè nazour'in, ttcliyè iianous-
"in, ttchyè naiiewounr'in. ttchyè
nanoul'in. 'J'ti-hyè naïu'wounl "in
sanan, garde-toi de la fornication.
Fort. De traite. Kon-en otchoÉ)è, le
grand fort. Kon-iMi iazé, petit
ftnt. Il Militaire. Dèiu' herèli kon-
en. 'l'ta dénè heléh naddé. || Ce
en quoi une ])ersonne excelle, i'ia
hotta ho''anzt' hèhotlentte. Orel-
yon hotta liedeii'Ittf koluu, i'ia
hotta ho'"anyx' heden'lttf, «7 a tou-
tes les eapacité^s, mais il en a une
surttnit où U excelle. || Au fort de,
ya^ ; ounyatȏ. Au fort de sa dtni-
leur, iKH.'s'tt'è ounyapè. Au fort de
rhivcr, 'aï ya(.»è. Il Forf, e, (être).
NatHM'tM't, uastM*!, rmnc'tM't, im-
tsft (personne ) . \U-\i'{ (chiim).
Pa»., iiatvM't'iiitM't, nu<,>itM't. Fut.,
naLshOUtnet, iiawuftLm't. || Fitrl et
ardent: tssinttK'zh, iieHttK'adi, iiin-
tth'/h, nt'tth'zh, iiittU*/h, iiouh-
tlh-/Ji, hèhiiilMf/h. dahèhiiitth^/Ji.
Niiitth'/.h illè laii ! Cttnnne tu a»
peu de force et d'énergie ! || Fort
capable. Iléhodenttc, ou ttrhyé-
hiMi»«nttr ; hnlestlt-, ttrh\Mle»-
ttc ; hfihii'ltte, ttchywliii Itte ;
hfden'lttf, ttrhywifn'ltt*' ; hf<ie-
hilflf, ttchyeiiehiitte; ht-doultte,
llth\tMlou'lttf ; heht*<l(Mi'ltte,
ttrhyelu-dtn Ittr. || Battre fttrt,
VZ. BA'ITHK. Il Fort au goût, ho-
"anzé déiiiiits.si. || C'est trop fort !
Kd(hn ! Edthn ! KlcwaiiaseMcHoun-
(h siinan, c\st trop fort! ne me
parle plus de eela.\\ Po fort. Foc.
adv. Ontthizhè iUé.
Fortifier. V. tr. (.Inimé), tta
hftta déné tthi kke'anen natset
hettin, ce pur quoi Von devient
fort. O'^tiye sefaeltchi itta, hotta
kkazhè kke"anen setthi iiatsft, la
bonne nourriture tne fortifie. —
V. tr. (Inan.). Ttassi deyet aPiii.
Deyet ilh* hedyao, kka/liè deyet
anasla, e^était devenu faible, peu
solittc, je Fai fortifié.
Fortifier (se). V. réfl. Devenir plus
fort. Kkf"anen deno tthi natset
henaÉ>etlK''I. Kke''anen netthi na-
tset hènapeille*"! koh>u ousan ?
.^ens-tu que tes forces te rei'ien-
nent Y \\ Inan. l)f\ft heiien'^lè.
Pas., (ieyt't hèhorzhhn ; heshellin.
Fortifiant. Ik>tta dt-nô tthi natset.
Il Sourriture fortifiante, betta d^
iK' tthi iiatM't hin''kae<ishapè.
Fortuit, e. Adj. Ktta'an nihixlel-
tthi. F.ttii'an nou VI niho<lenl-
tth<*t o\in, la chose nous est ar-
rivée bien fortuitement.
Fortuitement.
An ftta'aa.
Adv. "An. Ktta'an.
Déné nan'tani,<è.
FOU
528 -
FOU
Nou"énan°tanpè nuoan nininya
ikkin ! 7/ nous a pris au (Jcpoun'u,
f)ar surpri-'ic.
Fortune. Biens, richesseft. Ttanel-
tte tassi denetssiii. 7/ a de la for-
tune, ttassi betssin. || CJionee. Il
a bonne fortune, est elianceux, ha
sooa hodeltthe'^1. 7/ a nmuvalse
fortune, ba douye hodeltthe*'!. 7/
lui euuse maui^aise fortune, ye-
ttchya douye ho'^ltsi. Cuuser inau-
voise fortune, dene ttchya douye
ho'lé.
Fortuné, ée. Adj. v. Ba e'^ltthi lio-
deltthi oyin, à qui tout réussit. \\
Orelyou hotta ba soga, hodenin"a
oyin, (7 qui tout arrive à souhait.
Il Orelyon hotta ba soga,, qui a
toutes les salis faction'S.
Fosse. Fossé. A", e. Nih-o-ya^è.
Nilioyedilyai. || Fosse pour un
mort. 13ene-tsa-kke, lieu de
Vhomme mis en cache. Déné-tsa-
dedchennen, la fosse avec la tom-
be. Il Fosses nasales. Deninniyé.
Sinniyé, mes fosses nasales.
Fossette. Des joues, deninttla
tshenn yéin"a. || Du menton, dene
yeddao cousin.
Fossile. De madrépores. "Tin-
ttchyanaddéé dshè hedapeloan,
animaux pétrifiés.
Fossoyer. 1'. intr. Nihoyedilye, ni-
hoyedeslé, nihoyedinlé, nihoye-
dillé, nihoyédeoilyé, nihoyédou-
''lé, nihoyedahèdillé. Pas., nihoyé-
dilya, nihoyedilla, nihoyedinla,
nihoyedinla, nihoyedepilya. Fut.,
nihojé doulye'^1, nihoyédousle'^l,
nihoyedeAvounle*^! .
Fossoyeur. Nihoyé dilléhé dénen.
Fou, folle. Eyounen. Sonenni ille,
lionesni ille, honinni ille, honenni
ille. Il Sounni^e, hosni'^le. Houn-
ni'^le, tu es un fou, un imbécile. ||
Edesonelni ille, edehonesni ille,
edehoninlni ille. || Edesonilni°le,
edeonesni'^le, edeoninlni'le. || Ede-
tsselidlin ille. Edeshindlin ille, tu
es /o?/.||Hehonelni ille; behonilni-
■^lè, qu'on a rendu fou. \\ Agir en
fou. Edesodelyan ille, edeodesyan
ille, edeodinlyan ille, edeodelyan
ille, edeodilyan ille. || Se déme-
ner, s'agiter dans sa folie: Dzire
zegou, dzire nesgou, dzire ningou,
dzire negou, dzire nigou, dzire
nouhgou. Pas., dzire dzepegou,
dzire nepigou. Fut., dzire zougou,
dzire nousgou. || Faire le fou, vz.
FAIRE.
Foudre. A', e. Iddi. La foudre se
fait entendre, édelyel. La foudre
est tombée, iddi e''teikkezh.
Foudroyé, ée.Êtrf'...Iddi yelkkezh,
le tonnerre Va foudroyé. Iddi de-
ne kkezin napeltthet, la foudre est
tombée sur quelqu'un.
Foudroyer. V. tr. Iddi ttassi hil-
kkizh. Pas., she'lkkezh. Fut.,
hou*^lkkizh. Iddi nou'^^lkkizh sanan,
prends garde de te faire foudroyer.
Foudroyant, e. Adj. Dene hilkkizh
lahontte oyin. || Mort foudroyan-
te : déné i'^lasin heni-in^lkkezh la-
oudya itta "^lepazinzhet, être mort
comme tué sur le coup, raide d'un
coup de fusil.
Fouet. A'^. c. "Teldshaizhi.
Fouetter. F. fr.Dene Vin°teldshaizh,
bein°tesdshaizh. Pr/s., bein^tel-
dshazh, bin^ti^'ldshazh. Fut., bein-
■^touldshazh, biii*^tousdshazh. On-
ttlazhè hin^ti^ldshazh, je l'ai fouet-
té d'importance. \\ Habit., houl-
dshazh, housdshazh,houn''ldshazh,
you^dshazh, houldshazh. Pas.,
hou\veldshazh,houwi'lflshazh.FMt.,
houwaldshazh, houwasdshazh. Ne-
iaze houn'^ldshazh ille waléssi,
woun°ltsi ille si, .si tu ne fouettes
pas ton enfant, tu ne le formeras
jamais. \\ Vz. battre h coups de
fouet.
Fouetteur. A^ c. Déné hou^ldshazhi
dénen .
i
ou
- 529 -
FOU
l'OUgère. .V. f. I)h|i»« kkf/lii* fssou
ToUf^UeUX, CUSe. (Iloinim^, \h'-
kk. oml(..ai li lU'-urn. || (('hcx'nl).
"(îu'l tNsett'Hiii'l liii trlio", chn.'<il
qui ne cherche, tie devuiudc iju'ù
iiuircher.
Fouille. \. e. Ttassi ku iiilioy^ da-
tlt'lvt', inix'erture faite dans la ter-
re ]><>ur chercfier «/»/«7(/»ir ehnse.
l'ouiller. V. tr. Nilu)\U(..t' imiu'iai
nihoyé dadelyè, faire des fouilles
dans la terre; dadcslè, (îadiiilè,
(iadellè, dadilvt", dadou'lK'. Pas.,
iiilioy»!' iladt'lilya, ou dadeot-lyè,
dadilla. Fut., nihoyé dadoulyè,da-
douslè. Il Vn sac. Nan'lcliezh ye
nane'ta,ou nanMchezli tta nane'ta,
nanes'ta. Senan'lihezhetta iiaiiin-
"^ta \\\e kolou, tu peur te disf)en-
ser de fouiller mon sac. Vz. chkr-
CHFiR. Il Un cçffre, une armoire.
Dedchenn ''téli yé nane^ta. Ne de-
dchenn 'téli yé naiiéwou'ta, nous
vntdons fouiller t<ui coffre.
Fouillis. \. c. Ttassi eTképel-
ttchvell lantté. Ttassi sa^Pta shel-
lai. ■
Fou lard. Sounibaiien kkozhitchezlii,
iiiouclioir de soif.
Foule. .V. c. Foule (rhommes. Déné
'lan. Déné nèzliè. || Grande quan-
tité de clioses. Ttassi 'lan. || Y
avoir foule, l'z. avoir.// v a foule,
e'^letsstHlenetti oyiii, on se presse
de toutes pnrfs-.K K'hèdenetti oyin,
ils sont en foule, se pressent de
toutes parts.
Foulé, ée. .Iwa- pieds. Be'tezh na-
tsseddé. Neyoue bekkenelni ille,
kou ne^ié be'^tezli iiatsséoindé la-
kou ! 7'm n*as aueuti soin de tes
effets, or voici ta capote qui a été
foulée aux pieds. || Avoir le poi-
gnet, le pied foulés. DtMiinla e'I-
'an eya, déné "ke e'"l'^an eya, ou
deninla, déné'ke eTancinttli la^i-
dya. — (Si Von s'est foulé le
pied, en faisant un faux /«/<). •>n
dira na-1cé-tt!jiin-<lit»tie'/Ji.
Fouler. Tasser datu* un coffti,itnii^
un sac. Ttassi d^yrldze, dey»*-dzf,
dt*yt*ne'ldz«', di'ye'^ldz»*, dryi-ild/i*.
Pas., deyetK'Mzrk , «leyet/i l«lz«*k.
Fut., deyewald/è, deyfwas<lzè. Se-
yinu* offlyon deyfwa.sli'i ilU* ikké-
siu ! O^tiye deytMU'"^ldz<*, je ne
pimrrai 1/ renfermer tous mes ef-
fets ! Fotde-les comme il faut. ||
-lii.r pieds. Ttassi Vl nattozli,
nas"ezh, nane"t'zh, nazl»e"ezh,na-
liittezli, naouh'ezli. Pas., ttassi
VI nalittezli, iiazlii"t*zli, nazliin-
"ezh, nazhe"ezli, nazIiittezIi.Z-'iif.,
ttassi VI naowattezh,nat»wa6''ezli.
— Ibid., poser le pied sur quel-
que chose. Ttassi kkt* kezittai,
'kedesttai. Pas., 'ké/ittan, kwies-
ttan. Fut., "kezoutta I, 'kedous-
tta"!. lîekke *ke dewountta'l sa-
nan, prends garde de marcher
dessus. — Ihid., persécuter. "Ke-
yezelzhi, ou "keyezpr'a; 'keyedes-
dzhi, 'keyedepes"a, ""keyedinlzlii,
"keyedeninr'a ; 'keyecielzlii, "keye-
del"a. Pas., ""keyezelzliet, keyedf-
oesdzlu't. Fut., "keyezoulzhi, *^ke-
yedousdzhi : ""keyezoul "a, "keye-
dous"a.
Fouler (se). Le bras, la main, le
pied. Deniiitchennen, deninla, dé-
né 'ké e^l'an eya, ou eTan liinttli
laaiiin'.
Foulque. (Fulica americana), sorte
de petite poule d'eau. Kkozh dare-
azc, ou nou*^ta-aze.
Foulure. F/ran »'ya. F/I'anpinttli
laoïidyai.
Four. -V. c. Beya<.>è "^lez hette-zhi Mez
haa C\e7 haa, terre blanche ; l>e-
vatȏ, dedans ; "lez hettezhi, on
cuit du pain) ; four en terre blan-
che dans lequel on cuit du pain.
Fourbe. Fltre. OyaeM'tihi dénen,
trompeur. \\ Oya yin oun'^kane'tai
dénen, qui ne cherche qu'à trotti-
Dictionnxire franç>if-moiitacnai«
FOU
530 -
FOU
per. Il Oya yin oim'^kaounnsheri
. dénen, qui ti.se de tous les moyens
pour tromper. Oya yin oun'ka-
oun*'lsher, ne^annayeniessher ille,,
tu ne t'appliques qu'à tromper, je
ne veux pas mêtne penser à toi.
Fourbi, e. Bekke nankkas. Nekka-
ounlinen bekke nankkas oula?7'o?7
arme est-elle fourbie ? Bekkaoun-
linen kkaoerzhler laalyai, son ar-
me est rendue luisante.
Fourbir, 1'. tr. Ttassi kke nakkas,
naskkas, nainkkas, naekkas, nai-
kkas. Pas., bekke nankkas, na^i-
kkas. Fut., bekke naoukkas, na-
ouskkas, naounkkas. Diri "^téli bé-
yé okkenainkkas, fourbis ce vase.
Fourbu, e. Xin tcho'' beya^è dahod-
di ille, cheval devenu faible des
jambes. || "Lin tcho" ninenltsan,
cheval surmené.
Fourche. A^ c. Pwoz. Ogo'l. Ttlo'
Qvroz, fourche à foin. °Konn ^woz,
fourche à /ew.Edyédé-tsanen ttlo"
pwoze, fourche pour les Stables. \\
De deux ou plusieurs chemins, e^l-
kké ^tinlou petta. |j Des jambes,
ekkayé (kkaï, en composition).
Ekka3-é tsselttiy, avoir quelque
chose de tendu, à la fourche des
jambes; morceau d'étoffe sup-
pléant la culotte. Yenazhekkaï,
il l'a entre les jambes ; il est à che-
val dessus, (v. g. à cheval sur un
bâton).
Fourcher. De la langue. "An ya'^te-
•"ti, "anyahes'^ti, "anvahin'rti, "an-
yahen'^ti. "Anyahin^^Pti ikkésin,
dinlzhik, tu fourches ; tais-toi. \\
Le chemin fourche, "^tounlou e'^l-
kke£)itta. || S'éloigner du sentier,
du chemin ; (si c'est pour une
bonne distance). "Kezettezh, °ke-
deQes"ezh, "kedectinT'ezh, ""kedel-
"ezh, ''kade£)il"ezh. Pas., ''keyeh-
dik, "^kedeoesttezh, ^edepinttezh,
''kedettezh. Fut., 'kezouttezh, ''ke-
zoul''ezh, "kedousttezh, — (Si
c'est seulement pour un moment).
''Tin zettezh, ''tin depesttezh, °tin
depinttezh. Fut., ''tin zoul"ezli,
"tin dousttezh. Dénéttchya "kede-
pesttezh oyin, j'ai laissé le chemin,
pour éviter le monde. Oslinou
ttchya, otssenn '^kezouttezh ille
koli, ''ke depesttezh, je nie suis dé-
tourné du mal.
Fourchette. N. c. Berr ogo"l.
Fourchu, e. E"le"gez. Dedchenn "le-
°gezi, bois fourchu. \\ Arbre four-
chu, e"le-tchin— ne^in^lchian. ||
Pied fourchu, v. g. du mouton,
be'^ke "geze hounlin.
Fourmi. N. c. Ttchyandiy.
Fourmilière. N. c. Ttchyandiy "ki-
nen, || Ttchyandiy naddai, dé-
mettre des fourmis.
Fourmiller. "I.antta naouÉ)wedda
lantte. Bedshi kke ya naou^wedda
lantte ikkin ! Les poux fourmil-
lent sur sa tête. Diri berr bekke
naou^wedda lantte oyin, ou berr
kke hodelttli lantte oyin, cette
viande fourmille de vers.
Fournaise. Sous une maison, pour
la chauffer.'^Konn kkézin yé horzh-
"an, hotta yé honezheli.
Fournée. "Lez baa ysige, ou hottles
yapè i"lattin ttaneltte "lez hettèzhi.
Fournir. V. tr. Ttassi deninttlaou-
neddi, binttlaounesni, binttlaou-
ninni, yinttlayounenni, binttlaou-
niddi. Pas., binttlaounehdi, bin-
ttlaounepinni. Fut., binttlaou-
nouddi"l, binttlaounousni"l. Tta-
neltte "kayeninzhenn walessi, nin-
ttlaounesni walli konttè, je te
fournirai tout ce que tu désireras.
Il Ttassi deninttlalyé, binttlaslé,
binttlanellé, yinttlayellé,binttlai]-
yé, binttlaou"lé. Pas., binttlapel-
ya, binttlaÉ>ila. Fut., binttapwal-
ye"l, binttaÊ)wasle"l. Tsamba edi-
nedlin de kolou, soudewounl"in
sanan, tsamba ninttlapwasle^l ille
si, viendrais-tu à manquer d'ar-
FOU
531 -
FRA
}iiiit, )ie coniiitc pas .">»</■ moi, jf
ite /'«"fi fournirai pas.
Fourni, flpais, touffu. Drvo"; df-
ttlo'. Chi-X'clure ftturnic, déiu'
(Ishiot"» «It'vo'. Il Harhc fournu-,
(liitMni yoot*, OH cuiorc daptm's ttl<»-
tjV.
Fourraj^e. .V. c. Ttlo' toho, ttlo'Ia
tflio (K'ttazhi 'tinttflivaiiaddé vel-
1-ourré. 'S . c. 'rthat)è.Tsseli tthano,
fourré trarbrcs de hautes futaies.
I)e<irhenn /haë-aze ttliaoè, fourré
d'arbrisseaux. Fourré de brous-
sailles, ttassi sliiii ttliaoè. On dit
aussi d'un abùtis d'arbres ^^ilfieile
à franeliir : iienni ttlia<fè.
Fourré, ée. Vêtement garni de four-
rure. Ttassi you tsazhezh VI na-
ne'rkain, || Animal. Ettchyédé
beoi'U dt'vo'.
Fourreau. De fusil. 'Telkkézhi
kkan/lié. Kkanzh ye hin'^tl, mets
le fusil dans son fourreau. \\ De
eo)tte(iu. Bès shezh.
Fourrer. V. g. un numteau. "I tsa-
zhezh VI iianerkan, nanes'^kan,
nanin'^l''kan, nayeue^kan, nanil-
"^kan. Pas., nane'^rkan, nani*"rkan.
Fut., nanouFkan, nanous'^kan. Sa
"i tsazhezh VI naiiewoun'Tkan,
garnis-moi ee manteau de four-
rure. Il La v}ain. Deyezelni, deye-
desni, deyedinhii, deyedehii.Pas.,
deyezehiik, deyeilepesnik, deyede-
ninhiik. Fut., deyezoïdni, tleye-
dousni, deyedewouidiii. Dyiss be-
yedewouiilni, fourre tes mains
danji tes mitaines.
Fourrure. \. e. Tsazhezh, peau de
castor; (c^est Vétalon numnaie
pour la traite des fourrures). \\
On dit aussi pour fourrure, en gé-
néral : ettchyédé zliezh. — (S'il
s'agit d^une fourrure déterminée,
on novitne l*anim(d qui l'a don-
née) : namhié zhezh, peau de
l'outre.
Fourvoyer. Tta e'Itthi 'tounloue
ttohyaziii dene hezel"a, hede«"a,
hedinfa, yedel"a, he<lil"a, he-
douT'a. Pas., déiié heze^I "a, he-
deɻes"a, hedec'inl"a. F ut., \iv/.o\.i\-
"a, he<lous"a. Tta e'Itthi toiin-
loue ttchyazin sedewounl "a saiiari,
ne me foun'oie pas. Vz. dksorikn-
TKR, ^IGAIIKH.
Fourvoyer (se). "Anye'teddi, "aii-
It'^sai, aii'tiiiuai, "aii^teft'U'» «n-
'tittas, "an'tiddeM. Pas., "anye-
"tehdi "an*"tiya, "an^tinya, "an-
"^terzhya, "an^tezhittas, "aii^te-
zhidde!. Fut., "aiiye^^touddi, "aii-
' toussa, "aiftewounya. "Aii^te-
wounya saiian, prends garde de te
fourvoyer. "J^ pas., "anttchya teh-
di, "anttchya "^tinni, "anttchya
'tinni, "anttchya '^terzlini, "an-
ttchya "^tezhiddi, "aiittc-hya touh-
ni, "anttchyahe'^terzhMi.
Foutreau, ou vison. A. e. "Teh-
ttchyouzé, ou shehttcliyouzé.
Foyer. .V. e. ''Konnkke. Beya^
derzlikkani yaoè.'Konn 'tèlè, âtre.
Fracassé. Fraeturé, brisé. Nape-
dzhai, 01/ na^^aiidzes, nm en pièces,
en morceaux. Setthayé orelyon
napindzès oyin, toute ma vaù^selle
a été brisée.
Fracasser. Briser. V. tr. Nalzhai,
nasshai, iiane'lshai, naye^shm,
nailzhai, naou^lshai. Pas., iiai,>el-
zhai na<ii''lsliai. Fut., naowalzhai,
naowasshai. Il Naldzis, nasdzis,
naiVldzis, nayelclzis, iiaildzis.
Pas., na^ieldzes, luitàldzes. Fut.,
napwaldzis, nao«asdzis. Ktlla£>e
(.•an seoan tthai napin^hlzes itta?
Pourquoi donc as-tu brisé ma vais-
selle ?
Fraction. .V. e. 'i'tassi hee£)an. ||
Ttassi bennaiié, partie d'un tout.
Fractionner. V. tr. Ha hounioerzh-
iii tssjn eTaii shanin nidal\e, ni-
da^K^, nidaneIK', ni(h»yelle. iiida-
liiKf. nidaou le, nidalievelle./'(i<. .
FRA
- 532
FRA
nidahlya, nidazliilla. Fut., nida-
Ê)walyè, nidanwaslè. Diri orel^on
onerzhnan eTan shanin nidanelle,
fractionne tout ceci en dix parts.
Fracturer. Ttassi nadyis, naschis,
naneyis, nayeyis, nahidyis, naou-
chis. Pas.,naoeàyes, nagiy es. Fid.,
naQV,adyis, iiaowaschis. Diri seÊ>an
naoinyes ikkela ! Tu m'as fracturé
ccci.W Une porte. Yeoda ^adedyis,
yeoda*^adeschis, yeoda'^adinyis, ye-
oda°adeyis, yéoda°adidyis. Pas.,
yeoda^idedyes, yeoda''adeÊ)iyes.
Fut., yeoda'^adoudyis, yéoda'^a-
douschis. Yeoda°adewounyis sa-
nan, prends garde de fracturer la
porte.
Fragile. Adj. Dèba. Diri dshè tthai
tssettani, dèba ikkésin, ce vase est
bien mince et doit être bien fra-
gile.
Fragment. Yézè, Tthai yézè, frag-
ment de pot cassé.
Frai. N. c. Œufs de poisson, ekkou-
nen.
Fraîcheur. N.c. Kkazhè honekkazh.
Kkazhè honekkazh ikkésin dyan, il
y a une bonne fraîcheur ici. \\ Tl
dinkkazh, bonne fraîcheur du soir.
Il Na ''i'^1 dekkazh, froid du soir.
Fraîchir. V. intr. Vent. Edenitssi.
Kke"anen ni°ltssi,/e vent devient
de plus en plus fort. \\ Temps.
Dzin dinkkazh. Dzin dinkkazh kou,
voilà que le temps fraîchit.
Frais. N. c. l^tassi honna na£)enni-
tta, tsaniba kkehozhi. Pas., kkeo-
pwinzhet. Ba you *^lan naouhlya
itta, tsamba °lan kkeoowin°lshet,
il a beaucoup dépensé d'argent en
frais de transport. \\ Faux frais.
N. c. Esdinniye lahontte koH ttas-
si "^lan kkehozhi. Esdinniye lahon-
tte koli tsamba ''lan kkeo^^wi'^lsher,
i\ii fait beaucoup de dépensées pa-
raissant inutiles.
Frais, fraîche. Adj. Temps. Dzin
dinkkazh. || V i fia ge frais, àénmnen
a'è-tthi-nettin. Ekou ninnen a'^è-
tthi-nettin lan ! Comme tu as le
visage frais ! || Beurre frais, edyé-
dé tthoué tlessé gozhè. || Eau fraî-
che, ''tou kkazh. || Vent frais, ni°l-
tssi dennouri. || Nouvelle fraîche,
kkani hotssin honni.
Fraise. N. c. Indzi azé.
Fraise. A' . c. Gras près de la panse.
Etsseze "kka.
Fraisier. N. c. Indzi-aze inttanen,
ou dedchennen.
Framboise. Dakkale djie.
Framboisier. Dakkale djie dedchen-
nen.
Franc, franche. Adj. Tssè hode^l-
''ain dénen, homme franc. — Tssè
nihones^'ai konttè, je le dis en tou-
te franchise. — Tssè hodeÉ»i''l"an,
ou ttassi ho'^oun hodezhes^an ille,
j'ai été franc, n'ai rien caché, dis-
simidé. — Tta ouoenna tssè ho-
de^Fan, sa vie est toute de fran-
chise. Il Libre, exempt d'impôts.
"Ankkaolzher laalzhenin dénen,
betsamba pan houzel'^in illéhé, ||
Terre franche. Nihozhaye houllé
nehnen, terre non mêlée de sable.
Français. Banaounlai, ou Banlai ;
pour qui est la terre : naoe-ottinen.
Franchement. Tssè. Ounkkezhe ille,
sans altérer la vérité. Kkani tssè
adinni, tu parles là clairement,
franchement. Tssè etssennaya°ti,
exprimer franchement son avis.
Franchir. Sauter par-dessus. Ttassi
be^tezh yatssilgouz, yasgouz,yainl-
gouz, yailgouz, yailgouz. Pas., ya-
tsse^jelgouz, yaɻesgouz, yapinl-
gouz. Fut., yatssoulgouz, yaous-
gouz, yapwounlgouz. Diri be'^tezh
yapwounlgouz, saute par-dessus
ceci. Il Ttassi be°tezh selgouz, "tes-
gouz. Pas., be*^tezh selgwoz, ''tes-
gwoz. Fut., be°tezh soulgouz,
"tousgouz. Diri obanelttchyanin
be'tezh '"tousgouz, je vais franchir
d'un bond cette clôture. \\ Ttassi
I
l'KA
- 533 -
KRA
kki'nasflmMi/, kkiMia'tfSf^ou/./'o^.,
kkt*nasfl^W()z,kktim'tehM:woz.f'«f.,
kkennsouimm/, kkeim'toiis^ouz.
Diri (li'sts^'lc kk('n)l'tt■\^()lllll^()ll/.,
fnimhix ce riihsiau li'un homl. ||
l'nv tnont(iitiit\ Clu'/.li tozli yed-
(li°I, 'te/h pessa'l, t'injïa'l- l^im.,
'tfzli vfddik, 'ti'/li Ê)iya, (.''"va, t>in-
ya. Fut., flie/Ji 'te/li youddi, ""tezli
'toussa, 'ti'wouiiya. || C/Jc rivière,
•fi/r la fildcc. Dès kke nanyi'ddi,
nanessai, nnninoai, nannaL, imni-
ttas, nanidde'l. Pa»., iianyindik,
iiaiiiya. Fut., nanyouddi, iianwas-
sa, nainvouiiya. — IhicL, en ca-
not. Natssin'ki, iiaiies'^ki. Pas.,
na/.in*^kin, iiaiii'kiii. /•'*//., natssou-
'~kè, iianous'^kè.
Franchise. A', c. Ahontte oyin ya-
ti. Ouiikkt'zlit* ya'ii illt'.
Franc^maçonnerie. Kdouddéè e1-
^adadzlienin slini, association ae-
crète. Il Franc-maçon, édouddéè
dénépadzheniii slini, iiiitié et lié à
cette société secrète.
FranC'parler. 'i'ta houninzhenin ya-
■^ti, le fait de dire ce qu\m pense.
Frange. A\ c. DshaH. Y ou bedshal
liouiilin, vêtetnent garni de fran-
ges.\\Fairc des franges, vz. faire.
Frappant, e. Adj. v. Otta denedziye
iiazliettli walli ou'tao, ho£)an na-
yeniliouzhi walli ou^tao, déné 'è
iiiholtthi, tout ce qui arrive de na-
ture Il faire itnpresifion, ou à ins-
pirer de jiéricuses réflexions. Otta
noudziye nazhettli walli nou^è ni-
liounltthet kontte, ce qui nous est
arrix'é est, certes, de nature à nous
frapper. \\ Ressemblance frap-
pante. O'tiye e'iehottin.
Frapper. V. tr. Du poing, (n*en
ilonner qu\tn coup). Déné nanel-
ttous, nanesttous, naninlttous, na-
ytMU'lttous, naniittous. Pas., na-
nelttous, nane<ji'"lttous. Fut., na-
noulttous, nanousttous. — Edlatie
Tca nasenooin^'lttous itta ? Pour-
quoi m'as-tu frappé Y Ibid., à
coupK de poing. Hin'^telttuiu», bin-
"testtous, hintinlttouK, yintel-
ttous. Pas., bin'^ti'lttous bin'til-
ttous. Fut., bin^toulttous, biii-
'tousttous. Il .1 la porte. Dsliinda
oulttous, ousttou.s, li()ini*1ttouK,
youittous. Pas., houweittous, hou-
wi'lttous. Fut., bouwalttous, hou-
wasttous. Il Avec un txiton ; (n\'n
donner qu'un coup). Naneloa*!,
nanesVi, nanin'^IVl, nayene^iVI,
nanil(.>a'^l, iianou''l''a''l, nabeyene*"!-
"a*"!. Pa^s., nanelcel, nane(ji'Tel, na-
nt'oin Tel, nayeneoin'Pel, naiiei,-il-
uel. Fut., nanoulfal, nanous^al.
Douye itta, nane^i^l'el, le polis-
son ! je lui ai donné un coup de
bâton. - — Ibicl., (rouer de coups
de bâton). Deiie telua'^l, be'tes-
VI. Pas., beHelH, be'^tiM'el, \>e-
"tinTel, yin^te-^rell, be'tezbib-el.
Fut., bin'touloa'l, bin'tousVI.
Kkazhou be^ti^Fel ille, je Fai battu
d^importance. — Ibid., ( souvent ).
Dene houlpa^l, ous^a'l, oun*T'a'"l,
you°lVI, hououl<,-a'l, hououTaT,
hèyou'^ra'l, dayouT^aH. Pas., bou-
eloa'^l, houi^l'a^l, houin^^ra'!, hou-
yin'l^'a'n, bouiloai. Fut., Iiouwal-
pa'^l, bouwasVI, Sou'Ta'l oyin, il
ne cesse de me rouer à coup.t de
bâton.
Frapper (se). .1 coups de poing. Na-
"lezeittous, na^enilttous. Pa.*'., na-
'lezelttous, na^eneoilttous. Fut.,
na'^lezoulttous, nanenewoulttous.
Ye'e Ma'lenewoulttous ille si, ekon-
tte kolou, laissons donc cette idée
de nou.f boxer sans rime ni raison.
Il F/K'tssoulttous, e^le'tilttous,
e^le"'tou'^lttous, e^le'telttous. Pas.,
eHetssouwelttous, e'ieouwilttous.
Fut., e*^Ietssouwalttous, e'Iewoul-
ttous, ou eHin'tewouIttous.
Frasque. .Y. c. Déné kka nahou/iier
illf, action extravagante.
Fraternel, elle. Adi. F/lbazioun e%
FRA
— 534
FRE
kki'ke tta eHedaGunelyan wiiHi,
les bons rapports qui do'wciit ré-
gner entre frères. \\ K'ikki'ke tta
e^'lkkaholzlier walli, tta eTaiiyeni-
j.)ehl\ a walli, tta e'"lkkes(le(lli walli,
Vententc, ruinour, les égards mu-
tuels qui doivent régner entre frè-
res.
Fraterniser. V. intr. Pas. Hounzon
an"'la dene ''eot)win''l"an ; pL "eo-
tnvin°la, se tenir en bons rapports
mutuels ; nou'^eoowin'"l"an ; pi.
nou'^eoj?win''la ; nou'^eot>win'l"aii ;
pi. iiou''eopwin''la ; houbeopwinH-
"an, houbeoowin1a.l|Prc',s,, houn-
zon anHa e*^lehoucllin, e'^lehidlin,
e^lehonhdlin, e'"lehehedlin. Fut.,
hounzon an'^la dene '^ehou"^l"a ; pi.
'^ehou'^la ; nou''eou''l"a ; pi. nou-
"ehou'^la ; houbeou'^l"a, hoube-
hou°la. — Hounzon an'^la nou-
''ehou'^la van, tâeliez donc de bien
fraterniser ensemble. \\ E'^lkki°ke
houdlin okkessin déné "eodettin,
se comporter mutuellement comme
des frères. — F/lkki°ké hidlin
okkessin nou'^eodettin, kkazhè,
Dieu merci, nous nous comportons
entre nous comme des frères. Pas.,
e'^lkki'^ké houdlin okkessin déné
"eodeoettin. E'^lkki'^ke houdlin o-
kkessin nou'^eodeoettin sounni ou-
la ? Vous êtes-vous comportés en-
tre vous comme des frères ? Fut.,
e^lkki'^ke houdlin okkessin dene
"eodouttin. E'^lkki'^ke hehinlin o-
kkéssin houbeodouttin, q?/'i7^ se
comportent entr^eux comme des
frèreê.
Fraternité. N. i. E^llakwi houdlin
itta eT'anyenioowehlya.
Fratricide. N. c. Déné-kki^ké "le
ûanlzhedi.
Fraude. X. c. Oyaertihi.
Frauder. ]', tr. Éze"in °ka oyaePti,
oyaes'^ti, oyain'^rti, oyaye'^Fti.
Pas., oyaoertin, oyaoi'^rtin. Fut.,
oyaouFtel, oyawas^tel. Enous"in
yeninzlienin 'ka déné hoyawoun'l-
""tel sanan, ne cherche à frauder
personne.
Fraudeur, euse. Enous"in yenin-
zheniii "^ka oyae'^Fti dénen.
Frauduleux, euse. Adj. Enclin à lu
fraude. Oyae'Tti otssenn ttassi ye-
del"ae dénen. || Fait avec fraude.
Kkèzhè nahozher °e°l kolou oyael-
''ti. Déné tsambaa Ê)ehlya VI, dé-
né dittlissé nanelyé illé, après avoir
accaparé V argent des autres, re-
fuser de payer ses dettes, (ban-
queroute frauduleuse) .
Frayer. Un chemin. ''Tounlou "o-
zhè ho°le, hestsi, faire un chemin
neuf. "^Tounlou woultsi, frayons
un chemin. Ya ''tounlou he*^ltsi, il
lui fraie un chemin. — Ou encore
"tounlou Ê>edshi°l, pesdshi'^l, ^^ind-
shi'^l, ^edshi'^1. PrtS., "tounlou houd-
shik, lîouzhidshik, houzhindshik,
houhdshik.Fwt., ""tounlou '^toudshi,
*^tousdshi. Sa "^tounlou Ê)indshi''l,
fraie-moi un chemin. || F. intr.
(Poisson). '^Loue da-kkou-'^tilyé.
Pas., da-kkou-*^tilyan. || ]'. intr.
Avoir des relation.s. E'^le-ya'^ti-
yeddi, e'^le-ya^ti-hiddi ; pi. e°le-
ya'^ti-dahiddi ; e^le-ya^ti houhdi,
e°le-ya'^ti-dahouddi ; e'^le-ya'^ti-he-
heddi,j e'^le-ya'^ti-daheddi. —
Douye si eyi,, beya'^tiye hounni sa-
nan, cet homme est un méchant,
ne fraie pas avec lui.
Frayeur. N. e. Onttlazhè tssel£)izh.
Denedziye naltthet.
Fredonner. Ttchya - sha - soddi,
ttchya-sha-osdi , ttchya-sha-oun-
di, ttchya-sha-oddi, ttchya-sha-
houddi, ttchya-sha-ouhdi. Hedao-
denintti ille tssedyenn, chanter
entre ses dents.
Frein. N. c. Tsantsanen "Hn tcho'^
zha shella, fers qu^on place dans la
bouche d^un cheval.
Frelater. V. tr. Ttassi nezon ille de-
"tahenlyé, de'^taneslé. Pas., dé-
Kré
- îxii -
FKE
'tuheiilyu, tletaiiilla. Fut., dr'ta-
walvf'l, «If'tawuNif'l. Ttassi iirz^m
illf <li' taiiinla itta, 'ia(>(,iu iii'lslirt
Iakou ! Par tiniti's turtcs de tnau-
vah mélanges vttUii que tu a» tttut
frelaté.
Fréle. Déhilt-, vz. uKiiii.K. || P^rc
i/'u/ir milité frC'lc, /f/lii, desslii,
tiin/lii, (ii*/.lii. l)t'/lii(iu (.t'Hiia oyiii,
il fst ti'unt' soiité jrêh-. \\ FragHi ,
VS. FKAGIl.K. Il Pill »(>/i</t', faible.
Devet illf; {lt'"iiivtMi ; tssfttli'.sM'-.
Diri «U'drlu'nn tsst'ttle.sî>ë ikké.s>iii,
boi»aoii(l(la illt', ce Imis est par trtip
frêle, </»/*<»;* /«• laisse.
Frelon. .V. e. 'l'tln-da-iiai.
Frémir, r. intr. Denetthi iiaui-lidaji.
Si'ttlii iia<.'i*lidan, ma eliiiir en fré-
mit ^ ou en a frémi. || Faire...
Cela le fait frémir irimportance,
eyet otta betthi iiat>elulaii, kkozhè
ille. — Ibid., par diseoiirs ou me-
nacejf, etc. Déiié tthi na<.<elnai, na-
fjesnai, iia(.>in'"Inai. Pas., iia<>e'luan,
naoi'lnan.Fi/f., naooulnai, iiaijoiis-
iiai. Bettlii naoi'^lnan kontte, je Fui
fuit frémir.
Frémissement. .V. c. Déné tthi na-
.jfhdaiii.
Frénétique. Adj. et n. Kyounen
{>iiIttcl)yoi>è, bedzenen de"touzhi
lantte ille, fou furieux, inaborda-
ble. Il Homme atrabilaire, colère
et insociable, bekkeoniloai II dé-
nen, bedzenen de'^touzhi lantte
ille.
Frénésie. Ktlezidlé otta edesoneini
illi-.
Fréquemment. Narin. K linyaj.'t'.
K Ikkeda ka. F/lkketla'ka you
"^tanlyé ikkela ! Voilà, certes, bien
des cargaisons de marchandises
qui arrivent ! E'iinyapè seoan na-
woundi sanan, ne viens donc pas .si
souvent me voir, me déranger.
Fréquenter. \ . tr. El'anen dene
(.an iia\eddi, nansdai, naneddai,
nandai, naittais, naiddi'^l, naouli-
ttiiih, nauulidiM. Pas., le pré», avec
nin, i<'\u\é'.Fut., le prés, avec nalli,
laosan. // fréquente l'école, iin ii-
otnieltenin {/au nandai. || Faire ta
société de... 'AziHlzlienn, 'aiiitt*-
d/lienn, '^a/iiinl/lienn, ayei^lienn,
a/Jiil/lienn. Paji., ^atssi'cH-lzhin,
'atfMl/liin, 'a(.'inl/.liin. Fut., "^a-
tssoiildzlun, 'awaMl/Jiin, '^awounl-
/liin. Fiyi .ijini 'awounlzliin sunan,
ne fais donc pas de ce méchant ton
ami, tini compagnon.
Fréquenter. Rechercher la société
de, aller avec. Dene^atssedzlienn,
l)e<.»a/lief.dzlienn, l)e(jazliindzlienn,
yeua<lzhenn, beoazIiid/Jienn, In^oa-
zlioulidzlienn. Pas., ' . e-
d/.liiii, be(.ia/H*>Nd/Jiin,l)»- m,
yeoaj.<edzl»in.f'»if., l>etjatsKOudzliin,
beoawastlzliin. Déné slini si eyi,
beoawoundzljin sanan, cet homme
est un méchant, ne recherche pas
sa société, ne va pas avec lui.
Fréquenté. I/ieux. Kkéban£.è ille. ||
\on fréquentés, kkél>ant>è. Yor.wè
kkébani.»è itta ekwozin "tousziè,
comme ces parages sont peu fré-
quentés, je vais 1/ aller chasser.
Frère. Dénounnaoè. Sounnapè, mon
frire plus âgé ipie min. Nou'oun-
nafè, notre frère. || Dénetchélé.
Setelu'lé, mon frère moins âgé que
moi. Setehélékwi, mes frères. ||
Setfliélé settai"ai, mon frère qui
vient immédiatement après moi.
Setchélékwi, mes frères pltu^ jeunes
(pie moi. Il Sekki'ké, ou sennahè,
mon frère, ou ma sivur, Sekkilcé,
ou sennahèkwi, mes frères et
sœurs.
Frère lai. Dénounnaoè.
Fressure. .V. c. Ikrr mze.
Frétiller. V. intr. (Fn parlant de
poisson datijt /'«vin). 'IVhè-laHlel-
dshezh, vixe agitation de la queue.
— Ibid., jeté vivant à terre. Nal-
pwot. Penna tte ikkéssin, nal.jwot,
i7 v^it dimc encore ! Il frétille.
FRI
- 536
FRI
Fretin. .\ . c. Menu jyoisson. 'Loue
zolr ;izo.
Friable. Adj. Nadzhir, qui se réduit
ainément en poudre. \\ Naldzliir,
ou naldzis, que l'on réduit aisé-
ment en poudre.
Fricassé. (-1 la mode du nord :
viande haehée et légume, avec un
peu de farine, d'eau et de graisse,
le tout mêlé et écrasé ensemble).
Berr na^edyiz, viande coupée en
morceaux pour la fricassée. Berr
tlès VI 'taoettazhi,, viande coupée
en morceaux, avec de la graisse.
E'fta henltles, c'est le tout mêlé
et écrasé ensemble, prêt pour la
fricassée. Kkaldanen e'^Fta henl-
tles, tout est déjà mêlé et écrasé
ensemble.
Fricassée. Bett tchazi, bouillie fai-
te avec de la viande ! (C'est qu'on
y met un peu d'eau pour commen-
cer).
Fricasser. V. tr. Bett tchazi ho'^le,
hestsi. Na bett tchazi houstsi, je
vais te faire une fricassée.
Friche. \. c. Nih souholzhenn, be-
oalaoedda illéhé. 1| En friche. Nih
souholzhenn. Ne'^1 nih souholzhenn
ovin ahottin, décidément ton
champ sera donc toujours en fri-
che?
Fricoter. Berr nezon '^kaedsha*', bin-
'"kaesdsha^ bin'^kaindsha^ yin'^ka-
edsha% bin^kaidsha". Pas., bin-
''kahdsha'', bin''kazhidsha°. Fut.,
bin'kaoudsha", bin^kaousdsha".
Berr nezon vin '"kaousdsha'' yenin-
zhenn ille kolou, ne pense donc
pas tant à fricoter. \\ Vz. festi-
NER.
Fricoteur, euse. lierr nezon yin
h Qu'été dénen, qui ne pense qu'à la
bonne chère. \\ Be bet yin houFte
dénen, qui ne pense qu'à son ven-
tre.
Frictionner. Avec la main. Déné
kké ''teddi, bekke "^tesni, "^tinni,
'tenni. Pas., bekke''teÉ>eddi, 'tejpin-
ni. Fut., l)ekke'"touddi, ''tousni,
"tewovmni. — Ou bien déné kké
lasezous, la'teszous, la^tinzous.
Pas., lase£)ezous., la°te(.»eszous.FMt.,
tlénékke lasouzous, la waszous. ll
Avec de la flanelle.Dv^w kke ttciiyè
'telni, ttchyè 'tesni, ttchyè "^tinl-
ni, ttchyè "telni. Pas., déné kke
ttchyè "tepelni, ttchyè °tei;)i'"lni.
Fut., déné kké ttchyè "toulni,
ttchyè "tousni. 1| Avec des lini-
ments, de l'eau-de-vie camphrée,
etc. Déné tthi kke "tanlyé, '"tan-
esle, "tanhinlé, "tanhellé. Pas.,
""tanhehlva, "tanhilla. Fut., ^tan-
houlye'i; '"tanhousle'l. Setthi kké
''tanhinlé, frictionne-moi.
Fri^ane. (Insecte névropt., papillon
d'eau). Tou yakolle-aze. Tssiye
''tou.
Frileux, euse.^trc.Natssoundlou,
naounesdlou, naounindlou, naou-
nedlou. Naounindlou tta ahottin,
tu parais donc bien frileux ?
Frimas. A'', c. Etsell. Pedyazh.
Nihèetsell, ou nihèoedyazh, la
terre est couverte de frimas. Ne-
É)edyazh, tu es couvert de frimas.
Il Brouillard d'hiver occasionné
par un froid intense, okkazh-zha-
gè, haleine du /roid. Okkazh-zha^è
hehdyet, il y a du brouillard.
Fringale. N. c. Denedziye onttlazhè
hinzhoun. Denedziye dariyèlè. Se-
dziye dariyele, j'ai la fringale.
Fringant, e. Homme, personne
fringante. Ollannéou, betthi gen-
nae hounlin dénen, qui est plein
de vie, de vivacité. \\ "^Lin tcRo*^
kkedzhenen sheyin ille, cheval qui
ne peut rester tranquille. — °Lin-
tcho'' daltli lantte oyin, qui parait
danser.
Friper. Vz. chiffonner.
Fripier, ière. N. c. Shaye you hegan
na^jenni dénen, qui vend des vieil-
leries.
FRO
-- 537 -
FRO
Fripon. Knou^inheii d^iu' !«liiii.
lioun/Ju'MM (léiuMi. IIoiiiiyJiiMin
k>iv('iiilifrzh''ai déiii'ii, tfui tic
ihercht' (/h'ù voler.
Frire. 'l'Irs e'I t>ttezlu, mire m'ic de
la finiin^e. Sa 'lout* nf'ltlt'/li, fru-
nuti «/il i>(>if»on. I". il'lHP..
Frisé, ée. lliltsst.|. Ile'Mzi I. lU-
(lshi(.*<.ia lie'^ltsM*'^!, «>ii lu-'Id/i'^l, il a
les cheveux frites. Mituton i/iii a
la laine frisée, t*<lsluMm sliui lH*Ç4>a
Friser. Les cheveur de i/iif/i/u'iiii.
Deiu' (lshipi>a hiltssi'^l, liests-si"!,
liin'lLssn, vi'ltssi'I, liM»ilt:»sn.
Pas., he'Itsse'I, shi'lts.se'1. Fut.,
lioultssi'^I, hou^tssi'I, howoun'l-
t>si'l.Sa sedshit'c'tt Iniritssi'^l, frise-
moi les chreeux.
Frisson. -V. e. Causé par le froid,
zcl<.<'r, ou zeltsar. — Par la fièvre,
dt-nôyéode\>a'\ .
Frissonner. V. intr. Zelper, dest>er,
dinl«.»er, del(>t*r, dili»er, dou"'I<,<er.
Pas., le prés, avec mu, ghûv. \\
Zeltsar, destsar, diidtsar, deltsar,
diltsar, doifltsar. Pas., le prés,
avec niii (ànlé. || Seyéode'li.'a''I, la
fièvre tue donne le frisson.
Frit, e. TIes "e'I shettè, cuit avec de
la graisse.
Friture. Ttassi berr ties VI shettè.
Fri>ole..ld;. Sans importance. Hou-
niiiyoun illé ; siïiieddi ille. Ttassi
liouninyuun illélu", chose frivole.
Homme frivole, houninyoun il-
lé, OH saneddi illé kkeimzheri dé-
nen.
Froid. .V. c. Okkazh. Okkazh nè/.hè,
froid intense. (En composition :
kkazli). Il DIou. Seoa diou niii-
/liet, le froid tn\t gagné. \\ Il fait
froid, e<lza. — Ye<laoriyé eilza
koii ! // fait terrildemcnt froid.
Froid, e. Adj. Ninkkazli. Tou
kkazli, eau froide. Tou nanin-
kka/.h, l'eau s*est refroidie. Ta-
ninkkazli, /Vou du lac est dei'enue
froide. .S'ii-'ttt-niiikkuzii, l'eau du
lac est redex'entic fntide.
Froldir. V. intr. Nicekka/h. Ni(4N
kka/h koiitti' Ni, ça froidit.
Froissé, éC. 1'=. t IIIKKONNf,. jj Cho-
qué, diMiiiini\é uliuuiiiiile. liiiiiiiye
alioiliiliilc, i7 i>>t frt>i*né.
Froisser. Déiiinnivé adénilnilc, liiii-
iiiyé alie^iiile, ain liiile, yiniiiyé
aiiiiiili', liinniyé ahilnilc, aliuuM-
iiile. Pas., le prés, irvec niii, t»iiilé.
Fut., deiiiniiiyé aliouualnilc, hin-
iiiyé alioiiwa»iiile, ahuuuuurdiiile.
Hiiiiiiyé ahuuwoutilnile saiiaii,
prends garde de le froijsser.
Frôler. .V. c. Ttassi kke ye<liddi,
ttassi kk*' diya, kke diiiya. Fut.,
ttassi kke yedoiuldi, ttassi kke
doussji, kke dewounya. l^kke de-
wounya sanau, ou da okke "te-
wounya saiiaii, prends garde de le
frôler.
Fromage. V. c. Kdyé<lé tthoue
ttlezli, lait rendu dur, ferme.
Froment. -V. c. 'Lez ttlo" la.
Froncé, ée. l\t<tf[e, in'teloali. ||
Sourcils, ezerhtsel, oji ehl\é
zerzhtsel. Il Nazhe dslii zliezh iiel-
tfhezl), avoir la tête baissée et la
peau de la tête ou du front plissée.
Froncer. V. tr. Vn vêtement. In'tel-
ga'l, in'tes'a'l, in'tin'IVI, vin'tel-
VI, in'til..a1, in'touTan. Pas.,
in'teloal, in'^ti'^l al. Fut., iirtoul-
j.»a'l,in'tous''a'I.Diri sa in'tewounM-
VI, fronce-moi ceci, jj Les sour-
c'ds. Kzetsel, enitsel, enintsel,
enetsel. Pas., eztTzhtst^l, eiieoi-
tsfl. Fut., ezimtst'j, enuustsel.
Settcliya eniiits*'l aliuttiii, »V te
faut donc froncer les sourcils f —
Ihid., nazhè dshi zhezh oeltchezh,
t<esttlie/li, oin^tchezli, peltthezli.
Pas., le prés, ax'ec niii ou t>inlé.
Froncis. .V. c. Iii'telt>ali.
Fronde. .Y. c Dshè ttloul, corde à
pierres.
Front. -V. f. Denin-tssin-'ta-tthen-
FRO
538
FRU
nen. Dénin-tssa-thennen. Sin-tssa-
thennen, mon front. \\ Snillic qui
forme le bord de l'orbite. Déné-
na-thennen, || D'un an'nnaJ. Be-
tssin-''ta£iè. || De bataillon. Na-
dshè nazehlya. Ils sont de front,
nadshè nadehlya. || De front. E*"!-
'"ankkèzhè. ETankkè/hè tssedde'l,
ou ttchyaenni, mareher de front.
Voitures allant de front, bezh-
tchennen e'^rankkèzhè ^è^kozh.
Frontal. Os... Dénin-tssa-tthennen.
Fronteau. N. e. ''Lintcho'' betssin-
°taoe ttloulè.
Frontière. HokkabanÊ)è. Nihokka-
banpè, frontière d'un pays. Nih
e'^le-kkabanoè, pays limitrophes.
Frontispice. X. e. Ttatssin yeda-
yindihi, le côté par où Von entre
dans une maison.
Fronton. A^ c. Dshinda hodda£»è
soun'^kaouowehdik, ornements au-
dessus de la porte d'entrée.
Frotté, ée. Adj. v. Bekké ttchyè-
■^teoelnik. Bekkenanldé,, essuyé,
rendu propre.
Frottée. N. c. Volée de coups. Déné
onttlazhè naouoweddi. Déné ho-
''anze, ou dé"anze naouÊ)weddi,
corriger d'importance, correction
excessive.
Frotter. Avec un linge. Ttassi kké
ttchyè-'^tehii, ttchyè-'^tesni,ttchyè-
'"tinbii, ttchyè-'^telni. Pas., ttassi
kke ttchyè "^tepebiik, ttchyè-°te£>i''l-
nik. Fut., bekke ttchyè-°toulni,
ttchyè-'^tousni. || Avec la main.
Bekke ^teddi, ''tesni, °tinni, °tenni.
Pas., bekké "^tepeddi, "^te^finni.
Fut., bekke "touddi, bekke ''tous-
ni, ''tewounni, yekke "^tounni. ||
Eoada'^tenn, ou opadana^'tin, frot-
ter V. g. la baguette du fusil con-
tre un arbre pour tromper Vori-
gnal ou le caribou et Vappeler ; ça
das'^tenn, opadanas'^tin ; ga dane-
"^tenn, opadanain''tin ; oada'^tenn ;
opadanave*^tin. Edshenn bepaoun-
ni si, bepan opadanain'^tin, le ca-
ribou doit être proche, appelle-le,
en frottant ta baguette contre un
arbre. || Da-opa-dade''tenn, (c'est
le caribou ou l'orignal frottant ses
cornes contre un arbre, pour ap-
peler'un autre orignal ou caribou).
Il Kka-^kazh ''telkkizhi ga da^tenn,
frotter la baguette contre le fusil.
Il Frotter l'une contre l'autre deux
cornes de cariboux, eddè e'^lehelyé,
e*^leheslé, e°lenellé, e'^leyellé, e'^le-
hilyé, e'^leou^Ie. Pas., e'^lehehlya,
e^lezhilla. Fut., e^'lepwalyè, e'^le-
pwaslè. Eddè e'^lezhilya kolou,
shoun oyin, nous frottâmes l'une
contre l'autre deux cornes de ca-
riboux, mais ne pûmes faire ap-
procher l'animal.
Frottoir. N. c. Betta ttassi kke
ttchyè-'^telni.
Frou=frou. A^ c. Dekkedeheltsiz.
Fructifier. V. intr. Etssin''an ho'^te-
zhi. Otssin^'anen ttassi '^odettin.
Etssin''an sodehelzas. Epalapin-
na tssin''an ho^ti^lshet konttè,
ttassi setssin, j'ai fait fructifier
mon travail , puisque me voici quel-
ques biens. San-o-neddi lantte ille
kolou, kkazhè etssin "anhodessas
kwalanttè, ma condition, sans
doute, n'a rien de brillant, cepen-
dant j'amasse et me relève peu à
peu. Setsamba e'^lenelyé konttè,
mon argent fructifie, se multiplie.
Fructueux, euse. Adj. Ttassi niyi
laattin, quelque chose qui grossit,
prend de l'importance. Pas., nin-
yan laadya. || Otssin ''anen déné
"a soga hettin, qui produit des
avantages. \\ Otssin "anen igan
ttassi dénépan nininttli, qui pro-
duit vite des bénéfices.
Frugal, e. Homme. Bezhepe nintti
illé dénen, homme sobre dans le
manger. || Tta ba berr "kaoutte-
zhi okkadin^lttè oyin dénen, ou tta
ba berr "kaouttezhi hodè'^in ille
FUI
- 539 -
FUM
dcMien, hiniimt' content dr ttmtc
titiiirrituif.
I-ru^ivore. h/y.Djir luIdeMi déiieii,
i}ui ac nournt de fruits. \\ Nilio-
iu'"U'lHt'' lïrlfh'li, (]ui se nourrit de
vi^tiétdUX.
Fruit. V. ( . Dji»'. // porte des fniit.s
(tirhie), lu'kki' (Ijir (iadtT/.lila. ||
Fruit de Féitlantier, ou bouton de
rose, intsoK*. || Fruits disposés en
}irnppcs, "iii"oiis : iiittlia'l. "lii-
"oiis nam'ltla/li, les tir(ii)pcs font
plier Farhre sous leur poids.
Fruitier. (Se rend par le nu)t fruit
.•^uix'i du mot arbre) ; arbre frui-
tier^ djié dedclu'iinen. || Jardin
fruitier. Nihonc'k-hiékké djio de-
dcheiinen nadazlit» "a.
Fruitier. A', c. Marchand de fruits.
Ht'.jaii djié naoeniii déiien.
Frustrer. V. tr. Denetssounkkèzhè
ttassi déné gi\n "aiuk'hettli al"in,
priver quclquUtn de ce ipii lui re-
venait. Yoowin 'leoaninzliet ttinni,
bes'kinen tssounkkèzlu* hetsamba
orelyon houbeç»aii "andéhettli a-
houiila ikkin ! Défunt un tel a, par
testament , frustré ses enfants de
tous .SCS biens.
Fugitif, ive. Adj. et n. Qui passe
vite, ioan hodeitthe'l. Sha be-
borzli"an ille.||(^»// a pris la fuite,
dzédé dskin^lchai.
Fuir. Dshin ye*^tebii, dsliin teslai,
dshin '^tin^'lai. (Et si Von donne le
conseil de fuir) : dsKin-oiida*"! :
dshin 't**"^lchai, dshin 'til"as, dshin
'tihlel. Pas., dshin ye^te^nik,
dshin'tiicha. Fut., dshinyetouini,
dshin'touscha, dshin' tewoul "as,
dshin'^tewouldeH. Dshin °tin'lcha
tta anettin ousan ? Aurais-tu pri.t
la fuite';' \\ Avec précaution, en se
cacJiant. Dshin 'kahozhtT, dshin
'kaijossher, dsliin 'kabounnslier,
dshin^kaho'lsher, dshin'kahoul-
zher. Pas., dshin "kahozlier, dshin
"kaozhi'lshtT. Fut., dshin "kahou-
/JuT, dshin 'kuhoiisshiT. 'Awle-
w«nidh, ()'"tiyf kuloii «Khin ""ka-
oy^ovï\/.\\vr,nté fions-nous, et fuyons
avec précaution. \\ Faire fuir^ vz.
K.MHK. Il Vz. <<( IIAPI'KH (s').
Fuite. .V. c. Dshin yetflni. D.-
dchinye vwidi, }iagner le bois, la
forM'.
Fulminer, flelater en nunaces, etc.
l*',tta'"an onttla/Jit' nadazilttchyo',
iwKhincsttrljyo" nadaninlttchyu*^,
Madan«'lttt'hy(/. Pas., iia«lazel-
ttchy»', nadant*sttt'hyt', nadaninl-
ttchyt', nadaneltt('hyf,nadanezhil-
ttthye. Fut., nadazuulttchyè, na-
danousttchyè. Fxidin ! dé"anzé na-
daninlttchyo" sanan, ne fulmine
pas trop. Il r-. EXPLOSION.
Fumée. .V. e. I.et. '■OdetthaÉ>è. La
fumée sort par la cheminée, 'ode-
tthai)e "^tin-o-<lentthè. La fumée
I tourbillonne, ''odettha/jè yao£>izh.
I II LiMlellou, fumée gelée, grosse
I fumée produite par le froid. O-
kkazh yape itta "^ledellou tcho'^, le
froid nous donne cette grosse fu-
mée.
I Fumer. Brûler du tabac. Tssezel-
I ttoui, tssehesttoui, tssehinlttoui,
tssehelttoui, tsseliilttoui. Pas.,
tssezeoelttoui, tsse'teoesttoui, tsse-
""te/jinlttoui, tsse*^teoelttoui. Fut.,
tssezouittoui, tssehousttoui. // le
fume, tsseyi'lttoui. // lui envoie à
fumer, tsselttoui yebba ninin'ai.
// fume avec lui, ye'l tssehelttoui.
Il Jeter de la fumée. Il fume dans
la maison, yinsin hi>dettha'^.
Fumet. .V. c. De viande. Uerr tssin
nezon "letsenni, odeur agréable qui
s\\vhale de la l'iande. Bett tsè'lè,
(c\'st la vapeur cpie répand la
v'uinde). \\ De vin. Djie "ton nezon
"^letsenni (tulorat). ""I.enni (goût).
Fumeur. \. c. Tssou'tenlttoui dé-
nen.
Fumier. Ik'tta nihone'lehié ttassi
niliokkilyé, qu'on répand sur la
FUR
540
FUS
terre, jHtur la fvconiicr. \\ \ z. F.X-
rUK.MKM'.
Fumij^er. \ . tr. l\iirc des (ninif^ii-
tion-^. Yinsin hodiltthni, liodi"!-
tthi', hodinitthè, hodin'ltthè, ho-
(lehiltthè. Pas., lu)(leoettha% ho-
deoi'lttha'". Fut., liodoultthè, ho-
dousttliè, hodmvoun'ltthè.
Fumoir. N. c. Tssczelttoui kon-en,
apixirloiwnt où Von fume.
Funambule. .V. c-. 'JMloule kke dal-
Hilii déiUMi.
Funérailles. A', c. Déné zhiyé seel-
né hettinhoun, tta al"ioun, bekké-
zin ya^ti, cérémonies et prières qui
accompagnent un enterrement.
Funeste. Adj. Qui apporte le mal-
Inur, la désolation. Hè'^tè. Ekou
hè*^tè lakou ! Tta betta liorzh"an
nou^an daoudi, quel événement fu-
neste pour nous, de nous voir pri-
ver de notre soutien ! || Doulou-
reux, affligeant. Betta es''tè déné
kkiltthi.
Fur. Au fur et ii mesure. An^lkke-
hou tta iiihodeltthi. An*^lkkéhou
tta ninttchyaeddi '^è dene nain*"!-
tchiyou, etssinnazhè orelyon naou-
be^tsin oyin, les appréhendant au
fur et à mesure qu'ils arrivaient,
il finit par les arrêter tous. || Ei-
kkéda'^ka tta sooa hodénin"ai in ''è,
successivement à mesure que les
choses arrivent.
Furet. N. c. ""Ga ''aneyou tssettin
indshennen "aze, petit animal em-
ploijé pour faire sortir les lapins
de leurs terriers.
Fureter. Chercher, fouiller partout.
Nane'tai, nanes^tai, nanin"^tai, na-
ne*^tai, nani'"tai. Pas., iiane*^tan,
nani'"tan, nanin*^tan, nanin'^tan, na-
nezhi'tan.Fwf., nanou'^ta, nanous-
"ta. — Yinsin orelyon nane^tai
oyin, il furctte partout dans la
maison. \\ Chercher à tout savoir.
Honni "ka oudezintthenn. — Ibid.,
honni *^ka dzede zededdai, dzedes-
da, dzrdinda, dzededda, dzedi-
ttas, dzedidde'l, aller de côtés et
d'autres chercher des nouvelles.
Fui., dzedo zedouddai, dzedous-
dya, dzcdewoundya. — Honni 'ka
dzodindai illc kolou, ne fais donc
pas tant le furet pour tout savoir.
Il Vz. CURIKlîX.
Fureteur. A', c. Nane'tai dénen, Oii-
dénintthenni dénen.
Fureur. N. c. Dene kkéonilgail itta
dene VI nili oulle laattin, colère
où Z'o» ne se po.ssèdc plus.
Furieux, euse. Adj. lk'kkéoiiiloai''l.
Hilttchyè itta be*"! nih oulle laa-
ttin, qui ne se possède plus de co-
lère, (ne sent plus la terre soiis ses
pieds).
Furoncle. N. c. Dshen "ézhi. 7/ a un
furoncle, dshen "ézhi beyéfpeltthet.
Furtif, ive. Adj. Jeter sur quel-
quUin un regard furtif, edouddé
déné nettin.
Furtivement. Edouddé.
Fuseau. N. c. Betta tthandezhi hed-
dezhi, avec quoi Von tord ce qui
fait le fil, avec quoi Von file.
Fusible. Adj. Iloudenni nalÉ)in ttas-
si tsantsanen. TsanH'^eni nalÊ)in
houdenni, le plomb est bien fu-
sible.
Fusil. N. c. "Telkkizhi. || A cap.m-
les, ttle°l-dziy-è^wi. || A pierres,
"telkkizhi tsounlinen ttle'^lzhei
l)ekke dilla. || A deux coups, ou
à double canon, ''telkkizhi e°rga-
outtai. Il Fin, à bassinet, betssen
zhou*^le eddezhi (dont le canon est
raj/é en spirale) ; ou encore : be-
kkaozheri elkkizhi, fusil de bour-
geois. Il A plusieurs coups, ollan
elkkizhi.
Fusillade. N. c. E''ldayaÉ)e e^tel-
kkizh.
Fusiller. Atteindre, ou tuer d\in
coup de fusil. Ilounlkkezh, ounes-
kkezh. Vz. tirer. ||76id., helkkizh,
heskkizh, ou naskkizh, tuer de
GAC
- 541 -
GAC
temp» en tfmpi, ou d'hahitude ;
liiii'lkkikli, iiain'^lkkiKli ; hilkki/ii,
luùlkkixii. Pan., iu>lkkt>ri), ftliil-
kkexli, shiiiMkktvIi, yc'lkk('/.h, shil-
kki'zli. slunrlkki'iJi, li«^\i*'^lkk«/li.
(itiiit'\ iii'lkkf/li. Fut., tiiilkkc/.li.
huu^kezli, «(uinikkf/li. ynuM-
kkczli, w(iulkkf/.li, woulkkczli,
lièyou'Ikkfzh, linh^ycu^lkk(v.ll.
Deniiiy iiaskki/Ji, i7 ni\irrii'e </<•
tuer (les orittiiaux. || 'l'uer plu-
$ieun anitiuiux, à la r/i<i.««-. "l'ju'l-
kke/h, 'taskke/li, ''lain'^lkkt'zh, \t»-
'talkkej^i, 'tailkkezh. Pa»., 'tael-
kkexli, 'UzJiilkktvJi. Fut., 'taoul-
kk(>7.h, 'tat>uskkt>zli. Denniy ''laii
'tAzhe'"lkkezli, i7 a tué beaucoup
Fût. De fusU. nVIkkizhi "kazli. H
Tonneau pour le -An, etc. Djie
'tou 'téli.
Futaie. .V. c Dedchenn uèzhè iia-
<\A/\ii' n.fnrt'i i omposéf tir ffrnnds
arbm. \\ Haute futaie. Arbra de
haute futaie, iif«lchfiiii iièxiit*.
Hoiii de haut et futaie$, <l«HJchriiii
Ii^xli6 huunlin nuu <l«Tzii'aiii (tte
</«• haute» futtiirn).
l'utainc. .V. c. Knani^axhi cttiouni-n,
étoffe rayée, ou cannelée. Kiiaii-
u'a/Jii ttla"!, culotte de futaine.
Fustifter. Vz. KHMTKH avec un bâ-
ton.
Futile, .idj. Ouninyoun illi*. Oti-
ninyuuii illé kuli tia «l^'^ti ikkela !
Tu attache» de Vintportance aux
choses les plus futiles.
Fuyant, e. Deiu- ttih .IttheT
laiittt', qui paraît .«r. —
Horizon fuyant, lioiiettin kulou
déné ttchya hoitthe'l lanttè. Il
Front. Denin-tssa-tthennen ned-
(l(»iir. front court.
Fuyard. .V. c. lUhiu 'te'Iai (iénen.
Dshiii ■"tf'Mf'Ji lielVIi dénen, sol-
dats finiiiiils.
G
(labare. .Y. c. Bè nihotta nayouelyé
de*lcheim tssi, embarcation pour
décharger les navires. \\ \\è tssivé
youelyéhé, ou betta tssiyé youel-
yéhé dedchenn tssi, entbarcation
]ttiur charger les navires.
Gabier. \. c. Tssi nibale ttloiiJe
<.>aiikkaoIz}ieri, chargé du soin de
lit mâture.
(îabion. A', c. EhVan^n, rempart.
(îabionner. Kh'uanen holé. hestsi,
faire utt rempart. Douyé walli, eh-
"jçanen howoultsi, Vaffaire sera
chaude, faisons un rentpart.
Gâche. D'une serrure. IWtta vé-
odanderkai, dans lequel entre le
perte d'une serrure.
Gâcher. Du mortier. Hottifs de-
"tour, des'tour, din'tinir, yede-
'tour, di'tour. Pas., détour, di-
'tour. Fut., don tour, dous"tour.
Ipan kolou hottIfs din'tour, dé-
pêche-toi de gâcher du mortier.
Gâchette. /)< /ii>i7. IMta de<idi,
(jii'ott presse du doigt.
Gâcheur. .V. c Hottles de'tour ts>^
ttin dénen. || Qui trax'aille san*
goût, sons soin. Ttchyè-la-hounT-
chian illé dénen. DeT dénen.
Gâchis. .Mortier, hottles de'toudi.
GAG
542
GAL
\\Affairc embrouillée, saFtahorzli-
"a. — (S'il s'iitfit (riin différend
auquel il soit diffieile de rien com-
prendre, on pourra dire) : Kkena
'lehodlou, d'un bord eomme de
l'autre l'on ne fait que bafouiller.
Gadelles. Sorte de cassis. l)jié-iii-
ttlou'1-aze.
Gaffe. A', c. Sa°l. Dedchenn lange
sa*^! dadelttloiin,pfrf/?e armée d'un
croc de fer.
Gaffer. ]'. tr. Ttassi hilzai, hissai,
ou liounessé ; liin'^lsai, houmn°lsè,
yi'^lsai, youn^lsè, hounilzé. Pas.,
he'^lza, shissa, shin^lsa, ye^sa, shil-
za, shou*"lsa. Fut., houlzai, hous-
sai, howoun*'lsai, 3'Ou''lsai. Ipan
howoun''lsai, vite gaffe-le.
Gage. N. c. Qw'o/i se donne réci-
proquement à titre de garantie,
ttassi e'^lba nitssounendi. — Qu^on
met entre les mains de quelqu'un,
à titre de garantie, ganse ho'^le ille
de, hobba tsse''taÊ)è ttassi niounen-
di. Il Salaire. Deninni delttlissou,
ttaneltte déné tssenn napenni.
Gager. V. tr. Ttassi niounendi, ou
ttassi nioudendzi, promettre. Il
met son cheval en gage, be^lin-
tchooe nioudeninzi. Il lui gage (lui
promet), yet>aoudeninzi. Il gage
pour lui, va ttassi niounininni. Ils
gagent, e*^hia ttassi nihèhoudenin-
zi. Il Vz. PLACER.
Gageure. N. c. E'^hna ttassi niou-
dendzi. Il Faire une gageure, vz.
FAIRE.
Gagné, ée. Hone^lnan. Ttassi de-
ze'^lnan. Ttassi déné oan one^'lnan.
Gagner. V. tr. Ttassi hodezehii, ho-
denesni, hodenin'^lni, hodene'^hii,
hodenilni. Pas., ttassi hodeze''lnan,
hodenesnan, hodenin^nan,, ho-
dene*^Inan, Fut., ttassi hodezoul-
ne*^l, hodenousne'^1, hodenewonn*^!-
ne*^!. Onttlazhè eoalapinna kolou,
hodenesnan ille ovin, je n^ai rien
gagné par mon travail. \\ Ttassi
déné nan honelni, honesni, honin'^l-
ni, hono'^lni. Pas., lioneHnan, ho-
ni'lnan. Fut., honoulne*"!, honous-
nei, honewoun'*lne''l. Honesni
ttasttè ille si, je ne gagne rien.
La maladie le gagne, eya began
nininzhet. (V; gagne, // arrive, ni-
odenltthet. L'eau le gagne, hega
nilbenn. Il a gagné de se faire
tuer, etssinnazhè ho'^ltsin bezhiye
"a. Il Au jeu de cartes. Dénéjjaonel-
ga"}, beÉ>aones°a"l, bepaonin^ra^l,
ye()aoneTa'l, beoaonil4)a'^l. Pas.,
bepaonel^el, be^aoni'^rel . Fut., be-
Ê)aonoulpa°l, bepaonousVl. — Be-
youe orelyon bepaonel^^el, on lui
a gagné tous ses effets au jeu de
cartes !
Gai, e. Être. Niyéniodin"a, être gai.
Niyenidi'^a, je suis gai. Niyenidin-
''a, tu es, il est gai.
Gaillard. N. c. Extrémités du pont
d^un navire, tssi tcho° indshen'^le.
Il Gaillard, e. Adj. Vaillant, har-
di. Déné you édittin. || Plein de
vivacité, d^ entrain. Betta yénio-
derzh'^ai dénen, dont on aime la
société.
Gaillardise. N. c. San-na-da-zezher
itta déné ya°tiye kkèzhè oiazé, pro-
pos un peu libres.
Gain. N. c. Honelnihi.
Gaine. D'un poignard, bès shèzh.
Gaieté. N. c. Niyéniodin''a.
Gala. N. c. Bekkaozheri nèzhè kon-
en nasoué nèzhè, grand repas chez
un grand.
Galant, e. Tssékwi VI oyin beo-
de^'l^ain dénen, qui ne se plaît
qu'avec les femmes. Tssékwi Vl
oyin neode'^l'^an ille kolou, ne fais
donc pas tant le galant.
Galbe. Du visage. Déninnen, le vi-
sage. Il Déninnen tta houzeddi, le
visage tel qu'il paraît. Sinnen,
mon visage. Sinnen tta houneddi,
la forme de mon visage.
Gale. N. c. Soun^lshenn-azé. Dene
GAL
543 —
GAN
kke fldyour, avoir (/«> houttmê,
(it's inmtulf» sur Ut fiftni. || iùilc
formant des croùtts. 'Lour. Am*"!-
kkt' 'lour lu'kkt* liiuliè^an, la tîale
a for tué tics crttùtvii ici là. Soiin'l-
shenii-az«' vtnlda', la finie le tiuiti-
<ff. Il Vz. AVOIR.
Galée. .V. </. Ik'kkf, ou Uv^aiii' étli-
ftlis ho'Ié.
Galère. Longue varlope. I)t'<i(Iionn
kkr lu'l/ou/.i trlio".
(ialerie. Autour il" une maisoit, yé-
liobanen etssi'iui lui'ka'l. || Cloî-
tre. Vehokkeyat>o etssfim iia^^ka"!.
Il Le lonit d'un édifiée. Velio/iré
«la/e^ka'"!. Yeho/iré daw'ka^li e-
tsst'iin niye<ldi, se promener dans
la galerie. FAssenu ninsdai, je tne
promette.
Galet. .V. c. Ton "^tanbantiè dshè
zour-azé, caillou poli sur le bord
d'un lac ou de la mer.
Galetas. Yt^lïo-layé yé-ho-iaze, pe-
tite chatnbre sous le toit. || Tta
ekkedaj.>etssenn yé-ho-layé, gre-
nier.
Galette. .V. c. "Lesttezh.
Galeux, euse. Adj. et n. Soun'I-
shenn yeddahi dénen, que la gale
ttiange. Soun'lshenn ye<lda' ttan-
ttè, e^est que c'est un galeux.
Galiléen. (lalilé-ottinen.
Galimatias. Slia t'T'an laahoddi,
parole jiortant cotntne d^une bou-
che pleine de bouillie. Sha shin'I-
"an laadinni, tu parles comme si
tu ai'ais la hottchc pleiite de bouil-
lie. Il Bedshou houdsliazlj layao-
we'ti, discours eitibarrassé. Ne-
dshou houdsliazh !ayat>inTti, ton
di.H'ours est etnbarra.'<sé. || Ya'ti
e<latKlinyan ille, ne savoir pas par-
ler. Ya'ti t'*<lao<liii'li*liian ilK*, tu
ne sais pas parler. .
Galle. -V. e. Inttaiitilia(.)f kké "azz
shè'an lantte, excroissance, sorte
de croûte sur une feuille d'arbre.
Gallon. .V. c. lieyo "ton hoitrtai.
tnesure de cajtacité pour le» litiui-
Galoche. \. i. l)f<lclieiui 'ke Itlu-
hé.
Galon. .V. r. You kkaziietti, qu*on
étend sur uit vêtement. You kke-
iiatti, oti kk('iia/)ii-tti. You kka-
/.Iu'tti-az4>, ou Au kka kkazlietti,
galon étroit.
Galonner. V. tr. Kkk^naotti, ekkc-
iia^tti, ckkiMiain'Itti, fkkéiiafitli,
ckktMiailtti. Pas., ekktMiatti, «-kk»'-
nazlii Itti. l'ut., ekkiMiaoutti, e-
kkénaoustti. Diri sa l^ekkéiia-
wcan^ltti, galottne-moi ceci.
Galop. I*«lnw<>/i. Il (irtniderie vive.
DiMié alioltt'. Kka/luni driié
"^ahol-^^té ille.
Galoper. 1. intr. '^l'elgwos, partir
au galop ; t^lgwos, aller le galop.
Pas., houlti;wos. Fut., touJKous.
— Na^R'liiwos, aller le galop vers
un but déterminé ; pi. daiia/,**!-
gwos. Pas., naoultiwos. || Cialoper
vent re-ii-t être. Na-tchan-ou-ned-
da' ; /)/. ua-t'-tchan-iu*lde I. Lin
tclio'" touluous aw(»unK' siumn. ne
fais pas galoper le cheval.
Galopin. .V. r. Sekwi tta ayenin-
zlu'iiii hekké bedzereho^shi, en-
fant maître de ses allées et venues.
Il Petit commissionnaire. Sékwi
nal"ai tssettin.
Gambader. V. intr. Yat^isilijous,
ya.sgou>, yaiieliTOUS, yali^ous, yail-
gous. Pas., yatssetH'lirous, yat***-
ffous. Ftit., \ at«.souli;ous, yawas-
gous, yawouidtjous. Yaneliious
yin kkenanezber a ou>an ? Tu ne
veujr donc faire autre chose que
gambader?
Gamin. .V. c Sekwi kkaholzlieri.m-
fant abandininé à lui-même || S^
kwi dént'kkéhonni illébé, polisstm.
Il Tta ayeninziienii hekké be«lz*»-
rehoTshi sék»i,mai/rf de ses allées
et venues.
Gan^^Iion. .V.c. F^kazliè. Deninkké-
GAR
544 —
GAR
zin "kazhè, ganglions des disscUcs.
Déné kkozh 'ka/hè, ganglions du
cou.
Gangrène. N. c. Déné tthi ditlis,
ou (lid'^lè, gangrène de la chair.
Betthi dicric, // a la gangrène. \\
Dene thonnen did'lè, ou detlap,
gangrène des os.
Gangrené, ée. Bintcliennen did'^lè
ovin, // a le hras noir, gangrené.
Il Ttlienn detlao ahouneddi, F os
pantif gangrené.
Gangrener (se). Did^'lè, ou ditlis
liettin. Pas., did'lè, ou detlès he-
dya. La gangrène avance, fait des
progrès, kké"anen did°lè.Netthen-
nen kke"anen did'^lè ahouneddi, la
gangrène de tes os paraît s'éten-
dre, progresser.
Ganse. N. c. Sounibanen tthande-
zhi you kkenatti-azé, cordonnet
de soie servant à orner les ha-
bits.
Gant. \. c. La dyiss. Se la-dyissé,
nion gant, ou mes gants.
Ganter. V. tr. Dyiss yé déné delni,
dyiss yé bedesni, dyiss yé bedinl-
ni, dyiss yé yede'^lni, dyiss ye be-
dilni. Dyiss ye nedousni, je vais
te ganter.
Ganter (se). Dyiss yé zelni, yé des-
ni, yédinlni, yédelni, yédilni. Pos.,
dyiss 3e zebiik, yédépesnik, yédé-
pin^nik. Fut., dyiss yé zoulni.
Dyiss ye dousni,;fe vais me ganter.
Il Oter ses gants. Dyiss yé "^azelni,
ye ''adesni. Pas., dyiss yé "^azelnik,
yé *^adepesnik. Fut., dyiss yé "^a-
zoubii, yé "^adousni. Dyiss yé "^a-
dinlni, ôte tes gants.
Garant. N. c. napin déné "a hou^l-
tsi ille dé, si benna lioustsi,]iounin-
zhenn itta hooan déné pan niya'^ti
henttai, qui promet de répondre
pour ciuelqu^un si celui-ci ne rem-
plit pas son engagement.
Garantir. Une dette. Flapin bedi-
ttlis.se nanoulle^li *^a koutta ille de.
si ba nanepilla walli, zni, hopan
denepan niya^ti henttai, promet-
tre à un créancier d'acquitter la
dette d^un tel, si celui-ci ne peut
l'acquitter lui-même.
Garçon. Domestique. Tchilékwi.
Nettchilèkwiyé, ton domestique. \\
Adolescent. '^Fchilékwi, Tchilékwi
tcho°, lin grand garçon. || Petit.
Tchilékwi-azé. Dénéyou-azé. Sé-
kwi. Il Tout petit. Sékwi-azé.
°Tan°ltsié-azé dénéyou. || Petit
garçon, au maillot. 'Tan'^ltsiyé. —
Hounyanin iaze,lorsqiiHl covimen-
ce à rire. — Houn3'anin tcho° iaze,
lorsqu^il commence à bégayer
quelques paroles. — Dzerelgwi
iaze, qui marche à quatre pattes.
— Dzedeppai iaze, qui se tient sur
ses jambes.
Garçonnière. A', c. Ettedé^'ké iaze
déné you iaze la bettchyannié hen-
tté oyin, virago.
Garde. Soin d'une chose confiée.
Ttassi "opweddi ; ttassi ekkéhon-
ni. Je lui en donne la garde, ed-
dini sa yekkewalni. || D'épée. Bès
tcho'' la "^kiyé. || Se tenir sur ses
gardes, tant pour les dangers de
Vâme que pour ceux du corps. É-
débasodel^an, édébahodes"an, é-
débahodinl^'an, édébahode*^l"an,
édébahodezhil "an , édébahodou*^l-
"an, édébahode'^l"an. Déné slini
kké édéwoun*^l"a sanan, "^otive ede-
bahodinl"an,, ne suis pas V exem-
ple des méchants, pour cela tiens-
toi sur tes gardes. \\ Se mettre en
garde, vz. se mettre. || En garde
(se tenir). "Adaode'^lni, "^adaodes-
li, "adaodin^li, '^adaode'^li, '"adaodil-
ni, "adaodou'li. Pas., "^adaodepeT-
ni, "adaodepi^li, "adacdepin^li.
Fut., "adaodou'^lni, ''adaodousli,
°adaodewoun''li, '^adaodou'^li. "A-
daodewou'^li, tenez-vous en garde.
Gardé, ée. Être. Ttassi bekkéhonni,
quelque chose que Von garde. ||
GAR
- 545 -
GAR
l)t»ne iH'kkrlioniii./ioMMnr (jue /'on
(iarde-champétre. Drue iiiKone"!-
iliiflu- «kkrliii tsM'ttiii «lt'iii'ii,(7i<jr-
;,'*' (/« tinidir /«•« clmnips,
(iarde-chasse. Tta iihI/<!'' 'ot.wf'lni
«li'iii'ii.
(iarde*chiournic. IV-iu' (iailetilyai
t»(,.x\f lui (It'iifii.
(îarde côte, 'rmilmn.j»' «kki-liii dr-
IICII.
(iarde feu. Konn tssouiikkezhe
tsantviueii iiuiiin'a, /Jit'ct' </t' fer
placée (Inuint le feu pour parer les
iieiiileiits.
Garde forestier. DcdduMin nou
dfrzh'aiii tinttchvanaddé naddé,
t'\ i dém' hn '"on^e'^hn (it'nen.
Garde fou. D'un pont, dftlchenn
liiiiidaïu'ii luMmsinkkéssin nain''l-
ttchyaii.
Garde malade. Ezhiye ekkelni tsse-
ttin.
Garde mander. l'thai-kke. Herr
kon-t'ii i)ia/<'.
Garde pêche. 'Tahi^lkke 'oewe^Ini
tsst'ttin tléuen.
Garder. V. tr. Kkkehonni. r~.
AVOIR .\oi»i. Il Veiller jiur. "Ogwed-
ili, 'onwesni, ""oowiii'lni, '^o^wt'^lni,
'o(3wiliii. Pas., le prés, avec nin,
tm oinlé. Fut., "^otouddi, "ooousiii,
Ttassi o'^tiye 'oowoun''lni, aie l'ivil
à tout. Il Par devers soi, sous la
main. Ttassi lu'kkeluMlfddi, he-
kkeilesni, hekkedinhu, yekkede*'!-
iii. Biii'ka€»dshac>e 'lan hekkedesni
konttè, j\ii .SOI/S la main beaucoup
de vivres.
Garder. .Ivre .soi, comme aide ou
compagnon. '^Atssel/henn, 'azhes-
/Iifiui. '^azliiid/.lieim, ayelzhenn,
azliilzlienn, a/hou'lzhenn. Diri
azlieszhenn ttantte, je le garde
avec moi. || .1 vue. néiiennaiH'-
tta o'tiye '"ooweddi. Seima(,>t* tta
o'tiye 'ot»wt*sni koiittt*, je ne le
perds pas de xue.
Gardeur, cuse. V. <. TtahM «kkfl-
nihi d^'nen. TtaKHi iiunel^iiihi cié-
iit'ii.
Gardien, ieinu. V. r. TtuMii ekk<--
>eiifliiilii di'iifii.
Gare! "^AtMlinIi, prends garde ! ' .\
udou' li, prenez garde !
Gare. De chemin </«• fer. 'Koin\ iinm-
luiu-kk»' «•'lttaln)dfzlii, ou i*ltta
dt'ki'/lii ttfliya "aiien da-na-'toiin-
lou-slu» "a alzhcnin, voies de gara-
ge établie» sur le chemin de fer,
pour éi'iter les collisions.
Garenne. .V. e. "Ga ban dehiyai l>f-
kkcliuniii, esftace fermé par un
mur, où l'on garde les lapiîis.
Garer (se). 'Tlii-ytHldi, sortir, ou
'tiii-dshin-yelni, sortir à la hâte
du chemin ; "^tinsai, ""tin-nei'oai,
■"tiii-oai, "tinliittas. Pas., ""tin-yed-
dik, ou 'tin-<lliiii-yelnik, 'tin-t<iya.
Fut., "^tin-youddi, ou '^tiii-<istiii)-
youlni, 'tin-wassa. Tin-netMjai,
gare-toi. \\ ria.sin nayiddi, se ran-
ger de côté; naliessai, iiahiiiv:'i.
naheooai, iiahittais. Pas., i''la>iii
iiaye<idik, nazhiya. Fut., i'^la'^in
nayouddi, imhoii><'iai, iiahehouii-
(jai, nahout^oai. Ilasin naheuuu-
ttai><, garons-nous. Tlasin iialiiii-
ʻai, gare-toi.
Gargariser (se). Sha-iia-'^ta-zelc*-/,
slia-iKi-'ta-nesi'ez, sha-na-'ta-niiil-
oez, slm-na-'^ta-nele*z, sha-iia-'ta-
niluez, sha-na-'ta-uou^^l'.'ez. Pas.,
sha-iia-'ta-ze'lî.^'z, le reste comme
au prés. Fut., sha-na-'ta-zouli'e/,
sha-na-°ta-nous(.'ez. — Diri tta sha-
r»a-''ta-ninlt>ez walli, tu vas te gar-
gariser tjvt'c ceci.
Gargarisme. V. ( . 'l'ta Ix-tta sha-
iia- ta-/elt>ez.
Gargotage. \. c Oslinou berr kaa-
ttozh, nourriture mal préparée.
'l'ta holiiiou btrr 'kaattezJi, pré-
parer un repas conforme à ses ha-
hitudes de tnalpntpreté.
Gargote. .V. <-. Ilonioiiinii ille koli
Dictionnaire fntiiçaiv luoniagi'Au.
GAR
540
GAT
lia l'iu'tsselyé koii-en sliiii, inc-
cliinit rcstiiiinuit où l'on nitiiii^c
à /)()/( )iitirc)n'.
Gargotier, ère. \. c. Iloniounni
ilK> kt)li lia fhetsselyi' kon-on slini
Maiikkaolzheri, (/;// tient une ^ar-
i^otc.
Gargouille. Yfhokke ""tou natàutti,
par où s'écoule Veau tPune gout-
licn .
Gargouillement. Déné yape nahol-
oivi, bouillonnement dons le corps.
Garnement. .V. c. Dénékkéhonni
illé, polisson.
Garni. Doublé, renforcé. Vz. dou-
blé. Il Maison garnie, pou)-vue de
tout le confortable désirable, yiii-
siii aneltte bettaoderzh"ae sènilya.
Garnir. Décorer, vz. décorer. H
Doubler, renforcer, vz. doubler.
Il Pourcoir v. g. une maison des
objets nécessaires. Yinsin aneltte
bettaoderzh"ae sènilyé, sènineslé.
Pas., sènilya, sèninilla. Fut., sè-
nittalye*"!, sèniwasle'^1. Yinsin anel-
tte bettaoderzh"ae sèninilla kon-
ttè, j\ii garni la maison de tout le
nécessaire. || Un chapeau de plu-
mes. Tta *^lan dshikke natssel"a,
planter des plumes sur sa tête;
naÉ»es"a, naûinl"a, napel"a. Fut.,
natsoul"a, naowas"a. Tta '^lan
dshikke napinl"a kontte, tu as,
certes, joliment garni ton chapeau
de ])1 urnes !
Garnison. A', c. Déné hel'eli kon-
en, maison pour les soldats. |( Dé--
né hereli naddé,N<'Oo!'/" de troupes.
Garniture. De coiffe indienne.Tssa-
ban-ne'^lpal. || Faire une garniture
ou des garnitures. Tssa-ban-nel-
^a""], tssa-ban-neÉ»es*^ou°l, tssa-ban-
nepin'^rou'^l, issa-ban-neoerou*^!,
tssa-ban-neoiloou"l. Pas. ,tssa-ban-
ne^oal, tssa-ban-ni'^ral. Fi/t.,tssa-
ban-noulna*^l, tssa-ban-nous^a'^l.Sa
t'^sa-ban-newounTa'^l, fais vue
garniture à ma coiffure.
Garrot. /)'(//( cheval. 'Lin tclio'
tthizliè, ou "lin tcho*^ betthizhè.
Fiooaneii. ''Lin tcho" panen.
Garrotter. V. tr. Déné ga daoïine-
t.<t'ltt louiijic'oadatjunenesttjounjbe-
oadaoïnieoin'lttloun. Pas., bo^fa-
daouiieoeltilouii, benadaouneyi'l-
ttloun. Fut., beyadaounejponl-
ttlon, bet'adaouneyousttlon. liepa-
daoneowoulttlon, g<trroltons-le.
Gaspiller. Vz. dissii'k».
Gaspilleur, euse. A', c. Ttassi kke-
xeniHe'L'ai ille dénen, qui ne mé-
nage rien.
Gastralgie. N. c. Déné danen déné
yanè '^ouwillir ille, digestion dif-
ficile. Il Déné yehdlant'è eya, dou-
leurs au creux de Vestomac.
Gastrite. N . c. Dene yehdlan^je hol-
"ti, enflure, inflammation de /Vs-
tonuic.
Gâteau. N. c. ''Lesttezh '"le'konn
oun^'kaouehdik, galette préparée
délicieusement. \\ De miel. Ttlize
dshopè zhezh.
Gâté, ée. Détérioré, be*^! na'^an-o-
owezhet. Bel "tahozhet. Bel sa'l-
"^ta hozhet Enfant gâté, sékwi
etssin"an'^te''lzhet. |i Pourri, yin°l-
dyet ; hoÊ)win°ldyet. Diri pin^ldyet
ikkésin, ceci est gâté. — Bedyéré
inan, qui sent mauvais.
Gâter. V. tr. Ttassi VI na"an-o-
pwel"a, na'^an-o-pwessher, na^an-o-
p\vin''lsher. Pas., na^an-o-yweher,
na'^an-o-owi'^lsher. Fut., na°an-o-
Ê)Ouher, na'^an-o-ooussher. Diri VI
na''an-o-£;woun*"lsher sanan, prc/jds
garde de gâter ceci. || Un enfant.
Sékwi etssin "an'^telzhi, etssin"an-
''tesshi. Pas., etssin "an^te^lzhet,
etssin "an'^ti'^lshet. Fut., etssin"an-
"^toulzhi, etssin"an°tousshi. — Ne-
iaze etssin "an'^teAvoun'^lshi sanan,
garde-toi de gâter ton enfant. ||
]';:. corrompre, dépraver, per-
vertir.
Gâter (se). Mutuellement. ""Ererta-
(.AU
>I7 -
GAZ
huulxhi, e'Ie l'tiihouhlé. Pti»., e1-
r'I 'tUM»l/.lu't, f'Ifl 'tjlM»I«l/', v'W'\
tiu>wil/.lu't, v'\v'^\ "^tjiDwililr. Fut.,
v'\v'^\ 'tasoiil/hi, e'It* I tHsuiililr ;
v\v\ ^taowoulzhi.t'lt'l tuoHould»!'.
F/Ii*1 "taowou'^lde sanan, ne vouë
l^iUcz pax les uns les autres. \\
Inan., se citrrdnipre. "IV^hlvi.
I\is., tt'hlM't, a commencé ù se
gâter, l'in Idyet, est gâté. — Se
détériorer. Ttassi t'sdi ho'K'. Puj».,
osdi lio'lin. Fut., le prés, avec
wjilli, — Ibid., par la faute de
queUpt^un. Tta»! 'e*"! iia'an-o-
t.'wi/,hi. Pas., na'aii-o-owèzhet.
Fut., na'aii-o-pouzhi. Sekon-t*n
VI na'an-o-owe/liet oyiii, via tnai-
son est toute détériorée. |l Vz. se
( OHKOMI'UK.
(îauche. IiitNsii)sin-t.ssin. Ma inuin
gauehe, iiitssinsin-tssin sinla. ||
Maladroit, fltre, hèlaodinyan ille.
IIèlao<liii''lchiaii illi-, // est inala-
ilrnit .
Gaucher, ère. Neimi. Nenni heslin,
neiiiii iienliii, nenni henlin, nenni
liidlin, ;V suj.s, tu es, il e.st, nous
so m nies ga ue h e rs .
Gaucher, ère. Pjre. Intssinsin na-
/A'Iiii, iiadeMii, nadinlni, nadelni.
Intssinsin nadinlni ahottin, il pa-
raît donc que tu es gaucher? In-
tssinsin ounni, i7 paraît disposé à
deieiiir gaucher.
Gaucherie. \. c. Kkèzhè naliuu-
/.luT. — Déné kka naliouzher
illi'. Il Faire dea gaucheries, vz.
KAIRK.
Gauchir, l', intr. Se contourner,
c^str d''être droit. Ililtssil. Cette
platiche a gauclti, diri dedrlienn
kalè Ililtssil ikkéssin. Elle va gau-
chir, Ililtssil ualli. || S'écarter de
la franchise, de la loyauté. Hi-
"lît'zli, he>'y;e/h, liiii'^ezli, lie-
'"m'/.ii, ou doirtre/Ji, helii'ire/li,
liouirtfezii. Kkani addi. don i:«/li
ikk«'*sMii, sa purtth- II, (, util iiti'it /|
gauchi.
Gaudendard. ('l'erm, i ninnn, n f.
>'(•«( /'"M/ htii.\ de chauffage. Kunn
Gaudriole. .V. e. Vz. gaii.i.ahdisk.
Gaule. N. c. tîezz. Dcddienn, ^oiJ,
hâtou.
Gauler. I. tr. Abattre les fruits
d'un arbre avec une gaule. |)e-
dclu'iin tta tijie nanelyé, nanesié,
naninlé, nayenellé, nanilyé. /'<!«.,
nanelya, nane(,>illa. Fut., nanoul-
ye'l, naiioiislc I. Noiidyan djir de-
dclieiin kkt* daderzhia, dedrlienn-
tta naninlé, gaule les fruit» que
voici sur cet arbre.
Gave. Hii'i^re souterraine. Nih-
lioy«^dinlin devsé.
Gaver. V. tr. l)»'iié nazliè déné oael-
trlii. Heiina/liè jjeoawoun'^ltclio
sanan, ne le gave pa^ trop.
Gaver (se). l">lé-naz}i-chetsse''tl,
édé-nazh-ches'ti, fhéné''ti, che'ti.
Pas., édé-nazli-thetssé(>e''tin, ilie-
t)es''tin, fhét)in'"tin. Fut., wlé-nazh-
clietssou''ti, clié\vas''ti. — Edé-
nazli-theoes'tin «alli ahottin, i7
paraît donc que je vais me ga-
ver.
Gaze, gazé. A. et adj. lietta yeh-
ttin ille. Voii l>etta yehttin ille,
étoffe transparente.
Gazer. V. tr. Hettchya nahoddi ille
itta, bet-ssounkkezhe iiiliaT, vtd-
ler quelque chose qui offense la
l'ue, niMba'l, ninTha I, ninMIia'l,
nilhaM. Pas., et>inl>a'^l, enillm*"!.
Fut., («ubaM, ousha*^!, uoun^lba'l.
Il Voiler, gazer ses erpressioits.
Oya'kayai'ti, oya'^kayas'ti, t)ya-
""kayaneTti, oya'"kaya'rti. /*«*.,
oya'kayat>in''ti, oya'liayiizhi Ttî.
Fut., oya'kayaou'ti, oya'kayaous-
^ti. Kkani adinni ounelyan ille si,
oya'"ka\:iwouirrti yiui, ce que tu
dis là n'est pas sans danger^ gaze
tes e.ijuessions.
GEL
— 548
GEN
Gazette. A', c. Ilomii dittlissé, /)(/-
picr à nouvelles.
Gazon. .V. c. Ttlo' vdiiso nelmeii,
tcrrnin couvert dUtne herbe fine.
Gazonner. V. tr. Yé liomiarè ''tai
liounzon wallè houniiizhenn itt.a,
ttlo'' yousè nih VI yé hobanen nil-
yé, pour la beauté du coup d^œil
tapisser de gazon, v. g. les alen-
tDiirs d'une niahon.
Gazouiller. 1'. intr. Naedin"ai ; pi.
naedilli. Dzin edaonelttou iiiyé/é
orelyon Nilio'ltsini tssenn naedil-
lihou. anadarettè illou, nouhna-
hin antte ille ousan eyi ? Les oi-
seaux ne cessant chaque jovr de
faire monter vers Dieu leurs ga-
zouMenicnts, n'est-ce pas là un
grand exemple pour nous ?
Geai. Du Canada. Djizé bayé, pie
grise.
Géant. N. c. Otchooé. Déné tcho".
Geindre. V. intr. Kkezeddi, kke-
desdi, kkedindi, kkededdi, kke-
diddi. Pas., kkeze£)eddi, kkede^jes-
di. Fut., kkezouddi, kkedousdi.
Eddin ! de"anze kkedewoundi sa-
nan, ne geins donc pas tant. \\
Pendant le sommeil. BeT ekkézel-
ni, ekkédesni, ekkédinlni, ekké-
debii. Pas., he^\ ekkézé£)elni, ekké-
déoesni. Fut., beT ekkézoulni, e-
kkédousni. Neounelyan ille ikké-
sin, be°l ekkédinlni oyin, tu nous
incommodes fort par tes gémisse-
ments durant ton sommeil.
Gélatine. .Y. c Nilttbell.
Gelé, ée. Adj. v. He'tenn. PeFtenn.
Bellou. Hehdli. Bekkéedli. Nou-
dyan "^téli yé "tou pePtenn ikkésin,
voici Veau gelée dans la chau-
dière. Nihone'^lchié dahi'^tenn, ou
bekkéedli, les fruits de la terre
sont gelés.°L,oue lou she"an ikkés-
sin, voici un poisson gelé.
Gelée. A^. c. Ho^tenn. Nouvelle ge-
lée, nabo^tonn. || Gelée blanche,
nih-bè-oedvazh.
Geler, et se geler. Ilo'tenn. Il le fait
geler, yeTtenn. |1 Gelé mort de
froid, bebdlitta "le^aninzliet, ou
okkazib °lei.jayenin°lshet, le froid
l'a lné.\\Gelé, retenu par le froid,
lu'luUi yetssenn ouderti. H Neige
gelée, iialio'^tenn. Terre gelée,
nib-ho^tenn. Le lac est gelé, °tou-
kké deHenn. Gelé des deux bords,
e'"laatssiii be'"tenn.
Gelinotte, ou perdrix blanche.
Kkasba, — Petite espèce, kkaza
bayé.
Gélivure. N. c. Dedchenn "taille.
Gémir. Vz. gkindrp:.
Géminés, ées. Adj. (Plantes). F/1-
°e;a na£)in"a, ou e'^lèné^'in^lcbian ,
qui poussent sur le même tronc.
Gênant, e. Adj. v. Betta otssenn
oulle, encombrant. Il Betta otssenn
naedelni houlle, qui gêne Vactiou
des mains. \\ Be^an dze-ttchyanni
ounelyan ille, qui gêne la circu-
lation. Il Homme gênant, beyé-
nouzillahe dénen.
Gencives. Déné ^wou-dshenn, la
chair des dents. \\ Entre les dents,
et, sous les dents. Déné-£iwou-
tchennen.
Gendre. N. c. Déné *^azé. Sazé, mon
gendre (ainsi rappelle son beau-
père). — Déné-tcha3'é. Setchayé,
vwn gendre, (ainsi rappelle sa
belle-mère). Betchayé, son gen-
dre.
Gêné, ée. Par la présence de quel-
qu'un. Déné '^èyenouzelyan ille,
souffrir de la présence de quel-
qu'un ; beyeniounesyan ille, be-
yenîouninlyan ille, yeyeniounel-
yan ille, beyeniouneoilyan ille, be-
yeniounouhlyan ille. Beyeniou-
nesyan ille, .sa présence ne me fait
pas plaisir. Beyenouzilla kolou,
i^asin déné oan kon'^ta nandai
oyin, tout gênant qu'il est, il est
toujours en visites.
Gêner. V. tr. Encombrer. Betta o-
GHN
r>49 -
GEN
tmciiii httiillf. Hcttit ot;>.><Miii luu'-
(lelni huullo. I)o(.>aii ilM'ttt-hvuiiiii
uuiu'lvaii illf. Il Serrer, ftre frop
l'froif. DiMu* liiHitMiiiitti, ou (l/'iu*
luMlt*m''ijieitsiiii, tni <l^iu'-lu*iia«lrii-
tolm illi*. Il Par sa pri^sciicf, Dvuv
'a iiouiu'lyan ill^ VM kolou, kken-
iia/.ht' lièuv "f'I (\ôu6 'i'<KK'"r'an.
NrvtMiiomifsyaii illr koloii, kkiMi-
lui/.hè st**^! nr«><l«''l"an ; si ttlii »\»a-
la(le(,»t's<la itta, ijiioi </»»• tu me ^t*-
»!«•« fort, tu parais en train de pro-
Innffer ta visite ; j\ii pourtant des
occupations.
Oêné. Pjrc fiêtié par ijucUpt'un. Dé-
lié couiiillalé, (Xinestilalc, oh ou-
ncslale, ouninlaK', oiniillale, hoii-
iieoidlale, ouitouhlale, hèyounil-
lale ; nouiieslale, tu nie alênes,
ni\^nnuies. Soiininlalt' tta aiu-ttè
ousan, te fiénè-jc Y Houiieslale, i7
me fiéne, m'enttuie.
Gêné. Dans ses habits. Déiié-hè-
you-déiiintti, ou dém'-hè-you-dé-
iié piiitsiiii.Sfttla"i sedénéointsan,
ma culotte me }fénc. Se"ié stnlé-
iiiiitti, ou sedénéointsun, ma ca-
pote me gêne ; ou encore se"ié se-
iiadentcha illé, jna capote est trop
itmitc, me ilêne.
Généralement. Adv. Sodedshiye
ttouiieuaii. Orelvon ttoiiiit'iian.
Ilfli.
Généralissime. V. c. Déné her'éli
(léïK- tta kkaliolzliori iiè/.lié tsse-
ttin.
Génération. Première >iénération.
Heyé-' a-ttlii-dt*t)in/.lu'r ; pi. beyé-
"a-tthi-depindé, sortis tic lui, de
la Kouche. \\ (Générations suivan-
tes et successives. F/lyat>è eMinsel-
yi, ou e"'ltssin"aiieii e'^liiiselyi ; ou
e linsflu'l, (si Pou veut marquer
le progrès, la marche des généra-
tions).
Généreux, euse. P.tre... Es'té<niiie-
ttiiuMi, es'"tt'(»uiu*s "inen, es'téou-
nin'inen, es tA)!!!!»^"!!!?!!. Ks't»'-
iiou'ouiu-"iiit'ti, koutta, i7 vM hivu
généreux, bien hon ptnir noug. )|
Ttassi l'an-yéiii-u-cH'r/.li'tan ilU*.
Noiittrhya ttas>i (.'aiiviMiii.'cr/Ji tuii
illf, jiotir non» il ne regarde à au-
cune dépense. || Itèè^i'iiiai* déiun,
homme généreux, bienfai*ant.
Genièvre. \. c. 'Konn toui'. emi
dt-jeu.
Génie. (Homme de...). 'l'tu>si kku-
MMiio<lf|yain, ou yeiiicMiiMinihi <li*-
iieii. Il Démon familier. Déné you-
"ansé. IJe^tiu^ansé, son génie, ou
démon familier. — Le génie des
rêves, à (jui l'on rêve, ou qui fait
rêver, iK^an natsse'tèzi.
Génisse. \. c. l'^^lyédé tssouddaha
sha-azé.
Genou. (îworr. Uénéwiza-ffworr,
ou déiié-dza-tfHott . Sf-d/a-tjwcitt,
;/io;j gemni. \\ Partie antérieure
de la cuisse, (giron). Déné /ouè.
Sezouè wounda, sinyézé, viens
t^ asseoir sur mes genoux, mon
fils. Il Se mettre à genoux, iiili-
iii-i^wo-zelyé. |! Se cogner le ge-
nou, VZ. COGNKH.
Gens. .\, /)/. Délié danlin. // le> re-
garde comme ses gens, setssin dé-
lié yéiiin'"lshenn oyin. Ce sont ses
gens, eddiiii bet*v>in déné. Les
gens qui sont nudades, tta eya
danlin. || Ces gens-là, eyéneii. ||
Gens vicieux. Oslini tssenn kke-
natssetseM {iel"a, <7ui émirent au
tnul, la queue en trotiqtette. —
Oslini licxielyon In'tssin hounlin
dénen, qui a tous les mauvais pen-
chants. — Oslinou otssenn be-
den'lsljihi (iénen, ipti a de forts
petichants au mal.
Gens de la mon tajine. Tribu déné.
Dshé kkèiu-ii.
Gens du fou. Tribu k-olhiche. K-
youinMi. Kkkf-tchaçH'-ottinen.
Gens du large. Tril>u Peaux-ile-
!iè\-res. O^tt'l-ottinen (steppes-
hnliitants).
GER
— 550
GIB
Gens=libres. \oin dca nu-tis. 'Vau-
nizetssenn heiazé (à moitié leurs
cnfantji, c.-à-cL, à nioitic les en-
fants des blancs, deini-hlancs) .
Gentil, il le. A'Vtsseoin'ltte., a^et)!'!-
tto. A'ozi'ttin, a'"<.Miesttin.
Gentils. Païens. Bokké'taidzel ilU'
dénen, non baptisés. \\ DayaTti
ille dénen, non pliants.
Gentleman. Dsheottinen bokka-
(i/.lu'rè, bourgeois aiiglais.
Génuflexion. .Y. e. Nih-na-go-zil-
yé. Il Far-re la génuflexion, vz.
FAIRE.
Géodésie. N. c. Nihèoudzai, arpen-
tage.
Géographie. Tta ahontte tta nih
hourzh"ain, e'^Fan shanin tta da-
nih-horzhlao, "tou tcho° tthi nih-
hoban shè"ai tta hourzh"an si,
nou danlin tthi ttah ekke dahorzh-
lai, dès danlin tthi tta nada-
hourzhlin, chezh danlin tta dao-
"tin^'ai, eyi orelyon e^lbazin de-
ttlissou, bekkodened^ai, V étude et
la description de la terre, et de
ses divisions, de la mer, des îles,
des rivières, des montagnes, et de
leur po^sition respective.
Geôle. N. c. Déné dadin^tain kon-
on.
Geôlier. .Y, c. Déné dadin'^tain kon-
en ekkelni.
Géologie. A', c. Tta nih hourzh-
"aoii, nih hoyaoè "e'^li ttahonttou,
tta hourzh"an ekkodénedyai, Vé-
tudc de la terre, de sa consfltn-
tion et de ce qu'elle renferme dans
son sein.
Géologue. N. c. Tta nih hour/h-
"aon, nih hoya^pè '^e'^li ttahonttou
tta h()urzh"an ekkodenelyai, oui
s'occupe de géologie.
Gerbe. N. c. Ttlo° la gel, botte
d'orge. Ttlo" la oe°l-aze, pelîts
gerbe. Ttlo° la ouneoe^lttlon, orge
liée. Fia ouneoe^ttlon, une gerbe.
Da-ou-nepe^'lttlon, des gerbes.
Gercé, ée. Arbres., dodcht^nn dal-
'tall. Il Sol gercé, na-nih-hortall.
Il Mains gercées, deninla nadadel-
'tall.
Gerçures. Du bouleau, (en liiver) ,
kki daho'tan'ltsi ; (en été), kki
daneltta^'l ; (en aiilotnnc) ; kki
daoènailtsi.
Germains. E''lkki'ké-s''kinen, en-
fants de frères et sanrrs.
Germe. N. c. (Végétatif), betssin-
"anen ''ane^lchiéhé. || (De l'être
humain ou animal), betssin"anen
"aneyéhé.
Germer. V. intr. "Anelchié. Pas.,
'"anenin'^lchian. Fut., "anou'^lchié.
Le germe paraît, ^a-da-dshi-la-hol-
tssel. "A-da-dshi-la-holtssel edya,
le germe comvience à paraître.
Gésier. N. c. Etssézè. Betssézè, son
gésier.
Gestation. Beiaze etchan shedda.
Geste. A'', c. Hotsin. Hotsin tta koli
bei yane'^rti, parle-lui par gestes.
Il fait toutes sortes de gestes, vz.
FAIRE.
Gesticuler. V. intr. Hotsin, hos-
tsin, hountsin, hotsin, houtsin,
houhtsin, hohotsin. 1| Hotsin VI
ya°ti, gesticuler en parlant. Nou-
%"] yaneTti, soga. hountsin, ninni-
dewouddi, tu fais bien d'accom-
pagner de gestes tes parole-'^, afin
que nous te comprenions.
Gibecière. Beye ettloun, sac tressé.
Il Nan^lchezh édéounelkkezh, sac
de chasseur qu'on porte en sau-
toir.
Gibier. A^. c. Ttaneltte betta gen-
nai, "^tinttchyaddé tcho, an'^ltseli
tcho, tout ce dont on vît par la
chasse, animaux r/p.s forêts et oi-
seaux. — An°ltseli, c'est le gibier
aquatique, (qu'on tue sur l'eau).
Gibet. A', c. Betta déné dahdloui,
qui sert pour la pendaison des cri-
minels.
Giboulée. W^zh-^tou-tsélé. Yazh
GIS
- "k)!
GLA
"tou tsélé (lellôh ikk(V«iii,i><>i7(i qu'il
totitlif «/«• la tiihoiili'f.
(iiho>eux, cuse. Adj. Ttalit- tin-
tti-livunaddé "^kiyé ; ttalit' "^tin-
tti'hvanH(i«li* 'l«n, là où d'hiihi-
ttitic il fi a hfiiuctuiit d'aiiiinaïu.
Il AnniM'jf '^kiv»', lit où j7 ij </ fn-au-
roi//) (l'nijifitii.t .
(iifle. V. 1. l'iie xculc tiific, diMu'
iiaiit-'kad ; i>ltisiciirs, iW-ui- liin'ti'-
kail.
(îidcr. r . s(»l Kll.KIKH.
(jigantesque. Drné kki'ssin at^l-
yaii illf. Minitdifiic fii^anlcsquc,
clu'/h (léné kkt's>iii a<.<t'lyaii ilU*.
(îigot. -V. c. KdsIuMin sliiii y.hèzhè
aMttDiihou ttou lu'ttf/li, cuisse tic
ittnuton rôtie.
(jifîoté. Adj. "\Àu tclio' oiittla/he
l)t'vai,>è nintti, cheval oua jinnf)es
bien musclées. || 'Lin tilio' he-
ttluMjiitMi iiadatst>t, clici'til aux
jarubcs solides.
Gigoter. ]'. intr. An'lanin ttlieiin
tssetx'hlya ille, Qesya ille, «jinlva,
nt'hiya ille, ne pas tenir ses jambes
tranquilles. Kdia anettintta aiied-
yao, anianiii ttlienii niiilya ilK' ?
Qu'as-tu donc que tu ne fasses que
Si^f^ter Y
GiWi. (Petit ),n. c. "I doue bebbarè
oullt', courte vcMe sans manches.
Il De dessus. "T.
Gingembre. Kn poudre, ttU/
tclu-mien nadiddé nat»eldèzlii.
(îiroMe. Clous de... liekkaozheri bo-
t>a le. — Ledf' "tahè, r/j/'o» mêle
au thé.
Giron. .V. c. Déné /ont*. Se/*)iiè
^\\iiHiii,assieds-toi sur mes ffenoux.
(lirouette. JV. c. Bèoadè niltssi "o-
!.'we<ldi, au jnotien de quoi l'on
obserc'e la direction du vent.
Gisant, gésir. Pjre, se trouver, vz.
A. iHoi \KH. Il pJre couché
(hofnme riivinf^.Tsse'tin, sbi'tin,
sbè'tin, slii'^tez, sboub'"tez, s}iè''tez,
ou hèberzb'tez. néné..aii niiiid<lel-
oii, i'la<.'iii kob InmIkIiï dai.'iiitti*
liotinbii illou, orclxtiii <iaiikkf ^lu*-
'tez <»\in, nous arrivotin au canqt ;
pa» une personne debout ; (ou*
sont là gisants, abattus par la
faim. (Homme mort). 'VsaïA-
■^tin ; pi. fsMTzIila ; sbi-rtiii ; pi.
slicHa. Fut., Halte ; />/. waila.
Dyaii dén^*-zbi\é «heT'tiii ikkela !
edin woirrte*"!, X'oici un cadavre,
enqtortez-le. —- Ibid., (aniuml vi-
vant). Slie^tiii ; sbeTtez; (nutrt).
Slit'itin; sliella.
Gîte. KbdatH». '(îa-lida^', nUe de
lih're. Ik'bdac«è, son gîte. || Eii-
nanè. Kdyé<lé iiaoè, lieu où abon-
dent, où se rassemblent les btvuf*,
les bêtes à corne.
Gîter, r. intr. VÀuisui' tsse<lda, shid-
da. ""(ta behda<.<t' sliedda, le lièvre
est dans son gîte. Fxlyédé l)eiiiia-
£>è slie*^tin, le bœuf est couché dan.t
son iiitc.
(j'WTt. Frimas cmiielé sur les arbres,
etc. l)a-sôo. I)a«.;e oe<lyazb. || Fjre
couvert de givre, déné 'èoedyazh.
Je sui.^ couvert de givre, sèj.**-
dyazh. || Avoir le visage couvert
de givre, déné *^ène<lyazb. J'ai le
vixage couvert de givre, •^ene-
dyazli.
Glabre. Adj. Visage. lie<latjt»a houl-
lé dénen, homme imberbe.
Glace. -V. c Tenn. Tenn tsè\è,pre-
mière glace d'automne (glace en-
core faible). *Tenn tsèlèkke «le, ou
ttadsbè de'tenn de, néi,.an naziya
walli, j'irai te voir ^li^ /<i première
glace. Tenn tssi, glace en aiguil-
/t's, dernière glace du printemps.
Glace épaisse, "^tenn de'tan. Glace
brisée puis ressoudée, eMè-na-'ta-
nertenn.'/'rou creusé dans la glace
pour avoir de l'eau, toute l'eau
contenue dans ce trou se gelant,
"toukke e1niden*tenn. Glace qui
crème, qui se forme à peine, 'ta-
'ka-<le*"tin, ott 'ta-'"ka-delkkas.<7/<i-
GLA
552 —
GLA
ces se JoniKint d'iuiii (jid sort de
terre, placier, tthè/-hi. Cihiee vive,
unie, glL^-Konte, 'gerr ; "^^err zoiii-c».
Glace vide, soulevée, "teii zhou'l.
Belle glace, 'tenu iiezon. Mauvaise
glace, "tenn slini. Jai glace part
sur une rivière, 'toiin ''tè°tè, part,
en se hrisuiit. Elle part sur un lac,
*"tenn edyin ""tcrzlila, ou Henn ni-
nahdla. Première glace, ttadshè
de*^tenn. "Ge'^ldzine, glace vive non
encore cour'erte de neige. Derniè-
res glaces, "^tenn-tssi-kkè Ctenn
tssi, la glace en aiguilles). ''Tenu
tssi kke de, nin-*^ka-zhiya walli,
sur les dernières glaces, pirai te
chercher. \\ Il marche sur la glace,
'^tenn kké naoedda*^!.
Glace. N. c. Miroir. Bennouzin e-
tssedenel "in tcho*^, grand miroir.
Glacé, ée. Gelé (animé). Tssehdli.
Hehdli. Bekkéedli. Rellou. Heh-
dli ikkela ! Il est gelé. Bellou she-
"an oyin, on Va trouvé gelé. Déné
'^lan bekkéedli, beaucoup .so»t
morts de froid, gelés. \\ Inan., ho-
"tenn, He''tenn. Beya-in^lf^enn.
De'^tenn. Lou. Bellou. Ho'^tenn,
C'est gelé. Diri orelyon he''tenn
ikkéssin, tout ceci est gelé. Berr
bepa-in*^rtenn oyin, la viande est
complètement gelée. Orelyon bel-
lou oyin, c'est tout gelé, ou tout
est gelé.
Glacer. Devenir glacé, gelé. (Ani-
mé). Tssedlou, shesdli, shindli,
hehdli, shidli, shouhdli, dahehidli,
ou bekkéedli. Pas., tssehdli; le
reste comme au prés. Fut., tssou-
dlou, wasdlou, woundlou, wadlou,
woudlou. Wouhdlou sanan, pre-
nez garde de vous geler, de périr
de froid. || (Inan.) Pas., ho'^tenn.
De^^tenn. FMf.,wa'^tenn. Dou'^tenn.
— iS"i7 s\igit d'un lac, on dira
pour le prés. : "ta-'ka-de^tin, ou
'^ta-''ka-delkkas,?fl glace commence
h crémer, se forme à peine. "^Tou
kke iyan <lou'tenn ille ahouneddi,
/(' lac ne j)arait p<is devoir prendre
de sitôt.
Glacier. A', c. Ttlièzlii. Atnas de
glaces entre deux }nontagnes,
chezh tcho" "geze tthèzhi tcho".
Glacière. N. c. "Tenu kon-en, lieu
où l'on conserve la glace.
Glaçon. N. c. "^Lour, morceau de
glace. Il Glaçons flottants, "^tenn
heg-à àa,Qe-^ié, ou °tenn na"e''li. H
Chaînes de glaçons amoncelés le
long d^une fente de la glace, ''\our
tsennen '^torzh''a, ou ''tenn dehe-
ttchyel. Il Glaçons qui se forment
et s^ attachent aux raquettes, ekke-
dah-lourè, ou ekke-dah-louè. H
Glaçons concassés et comme plan-
tés dans la glace, "lour yinzè, oii
'lour zouzè, ou ''tenn yadahin"ai.
Glaire. N. c. O^wos ettchyédè.
Glaise. N. c. Hottlès. De la glaise
pétrie, délayée, hottlès ttoure.
Glaise blanche, sorte de plâtre,
hottlès gayé.
Glaive. N. c. E°letsselÉ)éli bezé,fO«-
teau de combat.
Glame. iV, c. Chassie, na dyéré.
Gland. Ornement. Deninttlakkezhe
naeer'ouii, qui pendent au cha-
peau ou au bonnet.
Glande. N. c F/kazhè. Déné kkozh
'^kazhè, les glandes du cou. \\ De
la résine. Dedchenn yé dzéf>è. ||
De Vintestin grêle. Ennezh "ka-
zhè.
Glaner. V. tr. TtW la edyin "tehlya
ttlanoè, ttlo° la *^ka}iol"in, ou °kao-
zel"in ; '^kabos^in, "kaodes^'in ; "ka-
houn^'^'in, ''kacdinl^in ; "kaho'l-
"in, "kaodeF'in. Fut., ''kaboul^in,
''kaodoul"i'n ; "kabous^in, "kao
dous^in. Ttlo" la "kaodewouF'in,
allons glaner.
Glapir. V. intr. Delba^ Pas., depel-
ba^ Fut., doulba^ Nan%nzhè del-
ba", tthè, voila un renard, qui gla-
pit.
GLO
- 553 -
GLO
(jlas V. c. y.tiùyvtst^'uii «icit'iatii.
M<ii (/( cUnht- pour un tnort.
Glauque. Ailj. l)fttl(>>.
Glissant, c. Adj. v. HimU-Tvit. Ilo
(if/t»(i<i. Tfiin «{«•/«m<l, ou 'ttMiii-
kkf lHMle/<»u<l,^,'/</«c glissa titf.'l\'^i
iiu-ttlti-4lt-/ou(l, cinutt x't'rsnnt (nu
fond ^lU^tnit ). "riiilou 'j^err Dviii-
tta, onttlu/h^ luMlo'kcT, le chemin
étant nnnert </«• vcrfilas, eut ter-
rihlenn'nt fîlissaut.
Glisser. V. intr. (S'il s\i^it d'un
cniiot, filant sur rcau) : im(.>t'-
(i/ous. Tssi na{.<<Hlzuus tuiitte ovin,
on dirait que le canot fîUsse nur
reau. — (Si c'of cjucUiu'un, ou
qucliiue animal qui nafie, et va
vite) : iiulzis. /\j.s,, iia(.<elzes. Fkou
nalzis lan ! Qu'il nafie bien ! \\
Faire un faujr-j)as en un lieu glis-
sant. Sol'ker, hos'"k«'r, hoiin'ikfr,
ho'Pker, hourkrr. hou'lker. Pas.,
sowfl'ker, hot.'Wi*s''kt'r, lioowin'^1-
"ker, howin'l'ker, howilker. Fut.,
soul'ki, howas'^ki. Howoun''l'"ki sa-
nan, prend.'< garde de glisser. \\ Se
laisser, se faire glisser en Inis. O-
danasetlzous, odana'tesdzous, mla-
na'tindzous, ociana'^teiizous, oda-
na*^tidzous. Pas., (>(iana.se(.>edzous,
otlana^terfesd/ous. Fut., odanasou-
tl7x>us,odana'^touMlzous.O<laiia''tin-
dzous, tu t^amuscs donc à te /uJ>-
ser gHs-'<er... || Arriver en glissant,
v::. \HRIVKR.
Glissoire. .V. ( . ï>ous kke, lieu {unir
glisser. Sous kke lu/Ié, faire une
glissoire. || Oda-jia-st'<lzous, glis-
soire sur le versant tl'une côte. \\Pe-
tit traîneau sercant à glisse r,he/}\-
ti'lieiineii bekke oda-na-se<lzx>us.
Globe, f^lobuleux. Ih-dzoLTn gUt-
l>c (/«• /<;/;//><, ton tle>sé "^téli bt'-
/liou'lf livtho'l. Le glohc terrestre,
nilMxIfdzo'^l.
Globule. \. f. Dedzo'l oiaze. || Glo-
liiilis, pilules jdiannacmtiques,
nadiddé tledzo'l oiazi'.
Gloire. A. « . li«'\ahone*ti, Irn gran-
des louangt» </«(' /'on dttnnr à
quehfu'uii. \\ Hiiixi iiftcha trutet-
tin, le grand nom </ii'o« lui fait.
Il (îloire accidentelle et extérieure
de Dieu: Nilio Itsini lM'\ahoHe'ti,
la Umange, l'honneur i/u'ori lui
rend. Ant'ltt»* tssiii Nilio^^ltAini
ts.scnn chenn liodfneii''a ahonttè
tjyin, de toutes les créatures un
chant s^élH'e constamment vers
Dieu.
Glorieux. Etre fier. Ywlaziyé é<lé-
huunelzluMin, *e croire quelque
chose de distingué; yédaresché,
yéilarinyé, yé<lariyé, yédaridyé,
vtMlarourlié.ytMlahadiyé. Yè'^è ttas-
si tian yedare>ché «■deyiMiinlzhfun
oulle, c^est sans rime ni raison
que tu fais le glorieiu . Kdliiii bot-
ta yiMiaresché é<lt*yéiioUMlzliioun .'
Pourquoi donc ferais- je le glo-
rieux Y Hinyézétta yédaresclu' édé-
yénelzhenn ikkela ! // est glorieux;
de son fils.
Glorifier. Louer, exalter, lieyaho-
ue'^ti, heyat>es'"ti, beya^in'^^rti, ye-
yat»e'l''ti, beyaojl'ti, bcyar'ou'^rti.
Pas., beyahoviin''ti, le reste com-
me le prés, avec einlé,ou niu. Fut.,
l)eyahowou"^ti, l>eyawous'ti, beya-
t'WounTti, yeya/ou'l'ti. Noudziyé-
tta Nilio^ltsiiii l»e\awoul ti, de
tout tiotre co'ur glorifions Dieu.
Glorifier (se). Se vanter. FAié-fan-
sjin-/t'iilyé, édé-oan-san-<lénesyé,
édé-fan-san-déninlyé, t"<lé-<..a-NaM-
delyé, tHlé-oa-saii-«lt'iiilyé, i*<lét4»-
san-dénouhlyé, édé-twi-san-lunie-
lyé. Pas., édé-«.«a-siUJ-ïe<.<elya, édé-
pa-san-dénesya, é<lé-t»a-san-<léiiin-
lya Fut., édé-(.>a-san-wmlyeT,c'tlé-
pa-saai-<lou\ve'^l, é<lé - n& - san - de-
wounlye'l, t'*dé-t»a-san-douIyeM. —
Yè'è édf-t'*«-san-<leninlyé oulle si,
tu te glorifies sans rime ni rai-
son.
Gloriole. A*, c. l^sdinnivo tta^sl édé-
GLU
— 554
GOD
ounelzhenin, S(ins onthrc de raison
se croire quelque ehose. \\ Esdin-
niye yédaresché édéounelzhenin,
sans ombre de raison se eroire
quelque chose de distingué.
Gloser. ]'. intr. Nahozas, eA'pliquer
par le menu; naliossas, nahoun'"!-
sas, iiaho^lsas, nahoulzas, naliouH-
sas, nalioho'"lsas. Pas., nahohzas,
nahozhi''lsas. Fut., nahoulzas, na-
houssas, nahowoun''lsas, naliou''!-
sas. Ninnididdi kke adinni ille,
nou^'e'^l nahoun'^lsas ille itta, faute
d'explications, nous ne te coni-
prenons pas.
Gloseur, euse. N. c. Oslinou oun-
"^kane'tai dénen, qui cherche d}i
tuai partout.
Glotte. N. c. Ekkas-da-ttlouvè.
Glouglou. Ded'Sher. \\ Faire faire
glouglou., dedsher, desdsherjdinH-
sher, de'^lsher. Déné^a "^konn "toué
de'^lsher kwalantte, pour régaler
les gens, il fait, certes, assez glou-
glou ter la houteille.
Glousser. Y. intr. DeFgain. Pas.,
deoeFgain. Fut., dourgain. |1
Chanter (en parlant du coq). Na-
del"a. Pas., nade^el^a. Fut., na-
doul"a. — Ou encore hèzH. Pas.,
^inzi''!. Fut., wazi°l. Kkaldanen na-
deÊ>el"a ikkéssin kkasba, le coq a
déjà chanté.
Glouton. (Gulo luscus). Carcajou.
Nanoayé, le viarcheur. — On l'ap-
pelle encore tthai tssadé, plat an-
guleux ; thai ttch3'èlè, plat avarié ;
(à cause de sa manie de voler et de
cacher tout ce qu'il trouve). \\
Être glouton, goinfre, goulu.
Tsselde*^! hounni ille isselde^^l, ne
pas savoir quand on a assez man-
gé. YeldeH hounni ille yeldeH,
c'est un glouton, il ne sait pas
quand il a assez mangé.
Gluant, e. Adj. Dettous. Dedzek.
Diri dettous ikkéssin, voici quel-
que chose de gluant.
Glu. A^ c. Dzè ttousè, sorte de ré-
-'<ine gluante.
Gobelet. Fn fer blanc. Tsanba ''téH
hotcheniien houllé. || Fn fer émail-
lé. Tsanbai ' téli zenen-az/é betchen-
nen heddin, ou houllé. || En grès.
Dshè thai betchennen houllé, ou
heddin.
Gobe=mouches.''rta na-ou-etta'"l he-
kke tssouz helde*"!, qui gobe les
mouches en volant.
Gober. F. tr. Ttassi seltla, avaler
avidement, ''testla, ''tin''ltla,ye''te''l-
tla, 'tezhiltla, ''tou^'ltla, yehè^te*"!-
tla. Pas., se^ltla ; le prés, avec nin,
Nénan'^l^oun ye^te^tla ttantte ou-
san? L'a-t-il donc happé à ton in-
su ? Il Avaler sans mâcher. SePki,
"tes^ker, '^tin'Tker, 'teFker, Hezhil-
''ker, "touTker. Pas., se'lker ; le
reste comme au prés. \\ Croire tout
ce qu'on entend. Ba eltthi hodé-
nin'^lni. Na e'^ltthi hodenin'^lni oyin
ahottin, tu gobes donc tout ?
Godailler. V. intr. Chetsselyé oun-
yaoè ttou e^e"! na^an-so-weldé, dé-
bauche de table, na°an-o-wildé,
na''an-o-wou'^ldé, na'^an-o-we'^ldé.
Pas., e^e"! na^an-so-wildai, na'^an-
ho-zhildé, na'^an-ho-zhou°ldé, na-
"an-o-^we^ldé. Fut., e'^e^l Tia°an-so-
Ê)waldé, na^'an-o-pwouldé, na^an-o-
owou'^ldé, na°an-o-£)waldé. Chehel-
yé ounyaoè ttou kkazhou e'^le'^1 na-
"an-o-Êtwe^ldé illé, ils ont joliment
godaillé ensemble.
Godiche. Adj. et n. Hèhodinyan il-
lé, niais ; hodi'^lchian ille. Hodin'^1-
chian ille, tu es un godiche, un
niais. \\ Beoan souddi lanttè oyin,
qui paraît tout drôle, ridicide. —
Né£)an souddi lanette oyin, tu pa-
rais bien godiche, bien ridicule. \\
Eoenna hodinyan ille, ne savoir
pas vivre. Pinna hodin°lchian ille,
tu ne sais pas vivre, tu es un go-
diche.
Godiller. ]'. intr. Hilzhir, ou oel-
GOM
— 555 —
GOU
/hvl, (.•esshe'"!, t>in*'Islie'"l, <.^*|s|u'l,
<.il/lu''l, !.x>irlslu''l. Pas., Iioii/lif'l,
liou/hi'lsher, lioii/liirrislicr, liou"!-
sher, luMizhilzluT. Fut., 'toul/liir,
'tousshir, 'tew{>uii'"lshir. Vommî*
naMiMiM'kiMHi, ujnii (.'iiri>lio'"l, /i<
vus aller là-has, vite gotlilh'.
(jodron. .V. <•. (iodnnnu', <'r. "l'i'li
l>M»aii iia-li-lou, vase ^otinunté,
mtmlun' itvalc sur Iv hord <l*un
xuisc.
Goëlnnd.V. c. 'i'cm tcho' lu'skkayé,
mnurttf (/»• ;nfr. Il ^l\)u trho' kkal-
lô, hcc(is.^e lie uier.
Goëmon. .V. c. Té [Woge, herbes
(uiuatuiucs. Té ti\oL>e hetta "^ta"!-
shilii, ^oëmi m poussé au rivage par
le vent.
Goguenard, e. Knan-ou-nindiolu'
«It'iu'ii, plaisftnt, moqueur.
Goinfre. X. e. E-l)et-iia\vartiulieii.
dont le ventre est un gouffre. \\
K/lii'oe belK*, large g(k'<ier.
Goinfrer. V. intr. Berr hoye pintti
laal/henn, laassheim, laaneizhenn,
Iaaii°Islienn. Herr hoye ointti
laannslienn ovin, quand il mange,
une houehée n'attend pas l'autre :
(pas d^ espace entre les bouchées ;
c'est comme une corde qu'il ai'ale
toute droite sans la mâelier, d'où :
..iritti).
Goitre. Déné "èètlin'^rtan, excrois-
sance.\\Gottre au-des,sus de Vœil,
na-<lyin-e''I''tan.||rf'o/frp sur le cou,
délié kkozl» "etlin^rtan.
Goitreux, euse. .V. e. Bèèdiiri'tan.
Nètviin r tan ikkéssin, tu as une
goitre.
Golfe. \. < . Ttlazin ; vz. haik.
(îomme. V. e. Dzè. (iomme qui
eiiule le long des arbres, dzt^
tthinlè.
Gommer. Hemplir, couvrir de ré-
sine les coutures d'j/nr pirogue,
d'un canot. Tssi hedzè, hesdzè,
indzè, yedzè, hidzè. lu)iihdzè.P<i.<.,
Iied/<ek, slMdz*?k, sJmidyx'k, vedzek.
Nliid/4^k. Fut., wad/«', Mas4i^^. Sn
tssi indzè, gotntne-iiioi mou canut.
Il Uegotnmer. Naluidz*', noMl/À-,
imiiidzr, iia\(H|yi>, iiuidz^*. Pa».,
njuiz(*k, nazhidzi'k. /■'»/., nti/'Wad/^*,
na!.-wasdzt'. 'I\si na/liindz«*k oiila }
.1^ /// legomnié le canot Y
Gommeux, euse. .\dj. Ikkkt* dzè
"lan. Il Arbre gommeux. I)ju? de-
«li-luMiniMi, arbre à gomme.
Gond. .V. ( . lU'ttazin xéodiMii'taneii
da/li«*'tan, sur letpiel est fixée, et
tourne la porte.
Gonflé* ée. Inan., hilyoul. Tenu
■"tf^lyoui, la glace est soulevée,
comme si elle était gonflée. SinniMi
hilyoul, mon visage est gonflé. ||
Etre gonflé, (animé), 'rssilyoul,
hesyoul, hinlyoul, helyoul, heyil-
youl, hou'lyoul, Etssinnazhè hes-
youl huistya, yV cominenee à me
sentir gonflé.
Gorge. -V. e. Fxtérieur de la gorge,
délié kkassé. Se kkassé, ma gorge.
{{Intérieur, gosier, déné zhé^^. Se-
zhéoé, ma gorge, ou mon gosier.
Il Creux de la gorge, ettayé-<jwozè-
''gézé, (fourche de la elaiicule).
Il Avoir la gorge desséchée^ vz.
AVOIR. Il Gorge de nnmtagnes,
c'iu'zh *^tfézé ho'^terzli"a.
Gorgée. V. e. Fia se'lnéhé.
Gorger. l. tr. Vz. gaver, kmimf-
FHKH.
Gorger (se). Vz. n'kmimkkrkr, se
GAVKU.
Gosier. Kzhéoé. Sezhé.jé, mon go-
sier. Il Sèzhè \Aoè, dans l'intérievr
de mon gosier. \\ Vz. GomMW-
DISK.
Gouai lier. Déné- souddi-'kaya*ti,Tva-
ya^'s^ti, 'kayain'rti. •'kayaTti.
Pas., 'kayaouiiin^ti, kayaouni^i^ti
niri. Fut., ""kayaou'ti, 'kayaousti,
"kayawoun'rti. Eddiii ! «le'anzé
dene-soud<li 'kayaiiiTti ttanttè si,
en vérité, tu gouailles trojt.
Gouailleur, euse. .V. e. ^><>an-<«ou-
GOU
556 -
GOU
niniii dénen. Souddi t'a hoimyan
(léiien. Ttchya-del-deddi dénen.
Goudron. A', c. Tssi tcho'' dzéoè,
résine ou gomme pour gommer ou
ijoudroiiner les barges.
Goudronner. 1'. tr. Iledzè, hesdzè ;
VZ. «OMMKH.
Gouffre. Ca^eité souterraine. Nihoyé
ooin"a, trou profond dans la terre.
Xihove hodet)eloezh,^oM^re béant.
Il Gouffre d'un marais tremblant,
biiihèn ; ou encore iiih-ooa-onin"a.
Xih-ot'a-onin"a wounya sanan, ne
va pas dans le gouffre. \\ Sur un
lac ou une rivière. "Téninlin, Veau
^e précipite en bas, vers le fond.
""Tou eltssenn nae^'ldezh, on e'^\-
tssenn naÊ)el"o"^I, tourbillon d^eau.
Il Chute, cataracte. "Ana^edlin
itta ho(jwoz hehdyet lantte oyon,
'téninlin 03'in,, Veau tombant en
cataracte, parait toute écume et
se précipite au fond du gouffre. \\
Caché sous Veau, et sur lequel elle
tourbillonne, ''tou ennihi. ''Tou
ennihi ttanttè, c^est qum y a là un
gouffre ; ou encore opwè tcho%
grand remous.
Gouge. A', c. Dedchenn yapè ogo'"l
bèyaoè ho'^terzhloui, ciseau de me-
nuisier, concave, creusé en forme
d'arc.
Goujat. A\ c. Enou'^lè dénen, homme
de rien, sale, peu soigneux. \\ Édé-
"toudidla illé dénen, homme négli-
gé, -sale, peu soigneux. \\ Tta e""!-
tthi hodénedzhenn ekkorelyan illé
dénen, qi/i ne connaît pas les con-
venances.
Goulet. N. c. Ttlazin houn^ka oiaze,
entrée étroite d'une baie, d'une
rade.
Goulot. N. c. Col d'une bouteille,
'ton '^téli dayé.
Goulu. T ,~. GOINFRE.
Goupille. A', c. HotsaT iazé. Gou-
pille plate, hotsa*^] '^kale iaze.
Goupillon. A', c. Betta "ta '"tedzi'li.
Il Asperger, en donnant un coup
de goupillon, denekkézin,ow ttassi
kkézin "ta "tedzi"! ; vz. asperger.
Il Donner plusieurs coups de gou-
pillon, déné kkézin, ou ttassi kké-
zin 'ta dedzi"], "ta dessi'l, °ta din-
zi"!, "ta dezi"l, "ta didzi"). Po^s., "'ta
dedzel, "tadizel. Fut., "ta doudzi°l,
"ta doussi°l.
Gourd, e. Être... Tsselkkaz, shes-
kkaz, shinlkkaz, helkkaz, shil-
kkaz. Pas., tsse^elkkaz, peskkaz,
pinlkkaz, yelkkaz, Ê>ilkkaz. Fut.,
tssoulkkaz, waskkaz, wounlkkaz,
walkkaz.
Gourmand, e. Être, aimer la bonne
chère. Hounzon naedsha" yin "ka-
ouninzhenin, ou "kayénio"terzh"ai.
Hounzon naindsha" yin "kayénin-
zhenn ahottin, tu es donc bien
gourmand ? Hounzon naesdsha"
oyin "kayenizhi"a ille si, je ne suis
pas un amateur de bonne chère.
Il Aimer à goinfrer, à se graver,
VZ. GOINFRER, SC GAVER.
Gourmander. Blâmer, réprimander.
Déné "ahol"té, bas"tei, baneFte,
yal"te, b^iPte, baouTte ; yahehel-
"te. Habit., bazhes"te, bazhin"l"te,
yaPte, bazhiFte, bazhouTte. Ca-
suel. Pas., bahouel"te, ba^es^te,
baoin"rte, ya^ePte, baoiPte, ba-
t)Ou"rte. Kkazhou ba£)es"te ille, je
ne l'ai pas peu gourmande. || Déné
"eyaowe"ti, beyas"ti. Pas., beyao-
we"ti, beyat)es"ti, beya^inFti, ye-
ya^JcFti. Fut., beyahowou°ti,, be-
yaowas"ti. Onttlazhè beyapwoun^l-
"ti sanan, ne le gourmande pas
trop.
Gourmandise. A', c. Tssehdiyé. ||
Déné zhégé nintti, gosier toujours
tendu pour la nourriture. \\ Shè
ttchyédi, gosier rapide, oit tout
passe rapidement.
Gourmet. A'^. c. Hounzon naedsha"
yin "kayeninzhenin dénen, qui aime
la bonne chère.
GOU
557
GRA
Gousse. A. «. Djie /lu'/li, ntvihtppe
(ifji fruits.
Gousset. .V. f. i rctid tic l'iiissclL-,
(It'iiijikkézin. || Petite imche lie
f;iiU't, "i dont' a'ku'l iazé.
Goût. St'tis ilit }i<>ùt, t'dli. Il .1 hou
tl*>ût , futnnc sdvvur, l)ouii/i>ii 'leii-
iii, ou hit'ti aussi '^^li'kami. || .1 bon
^oût, bonne r»(/«'Jir, lu)iin7X)M 'le-
tsonii. Il .1 imiuvais f^oût, pour lu
saveur, hoiiii/oii 'Ifiiiii illt», ou ""If-
""kunn illt' ; /)our rôdeur, houiizoïi
"^letsenn ille. || Avoir tel ou tel
fîoût^ houlni. Ne(l(iaiien tta huuliii
»'kkoresyaii 'ta/an ille, je ne sais
même pas quel }ioût ont tes vivre^s ;
iu ne m\'n as pas fait coûter. ||
/)(■ différents aoûts, e'Ikkt-ttchya
houlni. — Avoir différents goûts,
des f^oûts différents, vz. avoir.
Goûter. V. tr. IIountMlli, hounesli,
liomiinli, younelli, hounidli, hoii-
iioululli. Pas., Ii{miiet>etlli, lioune-
£)illi, houneÉ)inli, younepinli. Fut.,
benan/oudli, beiiaiidousdli, he-
Dandt'uoundli, yenandoudli. ||
lit'iiaii/AHlIi, luMiaiidesdli, l)enan-
dindli, yeiiaudedli. P</.s., I)énan-
zépedli, benandéoesdii. Fut., be-
nanzoudli, bonandousdli. Diri be-
nandéwoundli da, tioûte donc eeci.
Il Donner à Coûter, à manger.
Ne<ldanei) benandesdU 'ta/an ase-
wounle ille ahottin ? Tu ne me
donnes pas seulement à goûter ?
Goutte. N. e. Ma dildshiy, une
goutte qu'tm fait tomber. — 7/
fait tomber cela goutte à goutte,
yede^ldshet. || Tla didshiy, une
goutte tombant d\'lle-mên}e, —
Ça tontbe goutte à goutte, de-
dvliet.
Gouttière. V. <. liitta yéhokké 'tou
dittliri.
Gouvernail. .V. e. Tssi ttia ye'kanè.
Gouvernants. .V. />/. Tta nih honan-
kkaholdé iièzhè, les maîtres de la
terre.
Gouverner. \ . tr. Administrer.
Ttassi iifhiiiMikkf NèbtMJiiiyJitMiii ;
s«*b(Mli''|s|iciiii, ou s('t'<ii'l>lu'tiii ; m'-
liodiirisluMiii, ttu stVdiirislienii.
Pas., Hi'\uHU-n\]l7.\\Ul ; M'IuMif^Û'l-
shiii, H^tMlffl'Uliiii ; sètio<ié()in'1-
sliiii, sî«4Mle(.>iirl>hin. Fut., j^'ho-
dou/Jiiii ; sèhu«!(>usshin, s4'ho<l<'-
woiiirlshin. Iit>iiiiehiK>n MH^liiri-
NbtMin ba hcxItMiiiai hoiille o\iii,
rien ne rembarrasse dans le gou-
vernement de son pays. \\ Une bar-
que. 'lV>si ckkebonni. Sa tssi ekke-
iiehii, gouverne cette barque à ma
pi tue.
Gouverner (se), liien gouverner siù-
niême. Otiye eiiekkebtKidi, édé-
kkesni, édékkéiiebii, édékkelni,
édékkéiliii, tnlékkéou'^bii. Pas.,
é<l('kkéo<)eddi, étlékki'v'esni, édé-
kkéoiidiii./-"»^., é<lékkéM)ulni, édé-
kkéwasiii. O^tiye kolou edekké-
wounhii, conduis-toi bien.
Grâce. A', c. Na'ka. Hounzoin. Ni-
ho'ltsini l)eiia'"kae, ou behouiizon-
en, les gn'ices divines. || Yetta Ni-
ho''Itsiiii déjié na'kayenizheT'a, ce
par qutii Dieu aide, réconforte. \\
Grâce à. Tta. Ttazin. Diri ttazin
oesna «alli, grâce à ceci je pourrai
lùvre. Settaziii itta in'è kkazhè no-
(.'wiii, grâce à moi cet homme n''cst
pas trop mal. \\ Grâce à Dieu. Ni-
ho'^Itsini set.ssenni itta, ^.s'i7 s\igit
du présent). Setsse<..inni itta, (s'il
s'agit du passé). Setsseiiiii t\v,(sH
s\igit de ravenir).
Gracier.!', tr. He<.>a-na-t)-iielyé, por-
donner, faire remise d'une peine ;
bena-na-o-neslé, bei.<a-ita-o-iiinlt'.
yét'a-na-o-iiiiilé, be!.>a-iia-o-niI\ t'.
be«,'a-na-o-iiou''lc'. Pas., I ►e<,'a-na-o-
nelya, be^a-na-o-nilla. Fut., ïteçA-
na-o-noul\e'"l, l>epa-na-o-nou.<le'l.
Neoa-na-o-neslé, koutta ; dyan o-
tssin ekwaiiauoundé saiiaii, je te
gracie, mais ne recommence plus.
ji Délié 'iMiadcddi, relâcher un pri-
GRA
— 558
GRA
saunier, beiiadesdi, benadindi, ye-
iKuleddi. Pas., benadeddio, bena-
deoesdio, benadeoindij.». Fut., be-
nadouddi, benadous(li. Senade-
woiiiK^i van, grucic-iiiol donc.
Gracieux, euse. Doue ^inlae, Tssé-
kwi t>inlae, finninc <fracicusc. Bèè-
t)inlae koutta konttè, il est passa-
blement grâcieiLv.
Gradin. E'lkkedda£)è dazeltthi. Bancs
disposés en étages. Elkkedda^'è
elulaoè hou'an, faites des gradins,
disposez les bancs en étages.
Graduellement. AdiK En montant,
e'ikkeddaoè. — En descendant,
e'^lkkévaoè. || Qui va par degrés,
en augmentant, kke^anen. — En
diminuant, kke"ounzin. Son mal
augmente graduellement : kke-
"anen t>ezhe''l, ou kke"anen beho"!-
she'l. // prend graduellement des
forces, kke"anen naÊ)edzhe*^l. Ses
forces diminuent graduellement,
kke"ounzin ^ezbe*^!.
Graillon. Tlès 1ère ''letsenn,, odeur
de graisse brûlée. ||Tlès 1ère lenni,
goût de graisse brûlée. \\ Repa che-
selyéhé, restes dhin repas.
Graillonner. V. intr. Etssinnazhè
tlès 1ère "^letsenn, qui prend une
odeur de graisse brûlée. \\ Etssin-
nazhè tlès 1ère "lenni, qui prend un
goût de graisse brûlée.
Grain. De sable, shai. Un grain de
sable, i'^lage shai. || De sucre, souga
zhayé. l'^laoe bezhayé, un grain.
Graine. N. c. Baie, fruit. Djie. ||
De castor, de marais, nandlarè. —
Catherînette, tssaihlè nandlarè.
— Petit fruit rond ; rouge et plein
d^eau, ''tou ne^lèzi. H De corbeaux.
(Empetrum nigrum), tsan-nan'^l-
ttezh. Il De pie. (Arbuts alpina),
djize-naoè. || De perdrix, djie de-
nelkkonn iaze. || D^orignal. (Vi-
burnum cdule), denniy djié. ||
D'our.'i. (Airelle coussinette) ,kkai-
kkAvoze-djie. — Autre fruit, mais
noir, sass-djié, graine d^ours. \\
liluets, airelles bleues, tsan^ltcho' .
Il Bluets de nia rais, o'tel tsan°l-
tcho^jè.
Graisse. iVo/( fondue, ekka ; fondue :
tlès. Il Etssins-tlès, pemmican,
m. à m. viande pilée et graisse
mêlées ensemble. — // fait du
pemmican, etssins tles he^'ltsi. ||
Tlès lou, graisse dure. \\ Tlès qi-
nen, graisse molle. \\ Eya^^è tlès,
graisse de moelle. || Graisse atta-
chée à la peau du castor, de Vours,
etc. Ellett. Bellett, sa couche de
graisse. \\ Graisse adhérente aux
intestins, ennezh. Ennezh ban nas-
ttazh, je sépare la graisse des in-
testins avec un couteau. Ennezh
ban nasttchyi''], je sépare la graisse
des intestins avec les mains, en dé-
chirant.
Graisser. Y. tr. Heltla-, hestla% nel-
tla% yeltla% hiltla^ Pas., geltla",
Éii^'ltla". Fut., waltla", wastla". Sa
bezh tchennen neltla", graisse-moi
ma voiture.
Graisser (se). Les cheveux. Dshi
tsseltla*^, dshi-s-tla% dshi-nel-tla%
dshi-l-tla% dshi-il-tla% dshi-ou'^l-
tla*^. Pas., dshi-tssepeltla", dshi-
tn'^l-tla''.Fj//., dshi-tssoultla% dshi-
was-tla"^. Dslii-wonl-tla^^îY/issoT?."?-
nous les cheveîtx.
Graisser (se). Le visage. Édé-zeltla'',
édé-nestla'', édé-nin''ltla''.Pas., édé-
zépeltla'', édé-nepestla*^. Fut., édé-
zoultla", ede-noustla^ Ye'^è ede-
nin°ltla'' houlle, c'est bien inutile-
ment que tu te graisses le visage.
Il Les yeux. Dénennapè heltla%
hestla% neltIa^ Pas., celtla% g'fl-
tla^ Fut., houltla% houstla^ Nen-
naoè bepainda ille ; howoun'^ltla'^
sanan, laisse donc tes yeux tran-
quilles ; ne les graisse pas.
Graisseux, euse. Adj. Tout sale de
graisse, "lepc^inn yaoè tssedehePtin.
''Lepoinn ya£)e édéhin'^ltin ahottin,
GK A
559
GKA
te voilà danc tout /,'n/i.s.si'u.» . l.i't»-
(,'iiin ytii-l' (*(i('lifl tin lanttr (>\in,i7
n'fst comme \tlontié dans la ^raixnv.
Il (ira-'*, nmvcrt de tirai*Hi\ U*-
Wi's. IlintliVs. Diri lurr IrtKVs ikkt--
la ! Vitdà, it'itfs, «/«• 1(1 vimidi' hicn
Graminée. A. t. (l'tiU). Ttlo i- 1-
'ttii-na-tché-tlelya-a/ts hvrhe» cn-
trccoiiin'ts (/<■ imitds.
(irammuire..V. ( . Ilo.jadî* ttassi dé-
néva'tiyé ckkodciuMix ui dittlissé,
livre pour étudier une laiiffuc.
(irand, e. Adj. 'IVIio'. 'IVIia. Ttassi
lu'ti-lia, (/««'/(/uc t/HWit' (/<• itratid.
"^Iahu' tcl»o\ }iros /<(>/.N,N<>/<, truite.
\ V \\oic\ioni, liraiidf maison. ||
Quelque chose de haut, he^^a dè-
liè/iia. Il Une grande, haute mon-
tagne, clu*/li lu'Va dèlièzlia. Il
lirand dans tous les sens, haut et
lar}ie. Dyoïirî'. (Se dit souvent des
enfants ijui sont grands pour leur
âge, mais peut rester leur nom,
même (piand ils sont devenus hom-
mes faits). Haptiste dyourè, le
grand Baptiste. | Homme d''une
taille élevée, déné netcha. — S''il
est fluet, déné darè, ou déné
ttihyouzhè. Il /vfrf ^Tu/k/, <•, Tssin-
tfha, nestcha, iiintclia, netcha,
iiiti-lia, Moulitc-lia. — Nt)uhti-ha
tclio*^ ille kkontti', vous n'êtes,
certes, pas bien grandes. \\ Grand
homme. S. c. Binzi netchae dé-
nen, qui a un grand nom. —
liéooweddi déneu, liotnme consi-
déré.
Grandement. Adv. Onttlahè. On-
ttlaziit' kkèzhè naozliin*'lsher kon-
ttè, tu as eu grandement tort de
faire ce (pie tu as fait.
Grandiose. Adj. Ttassi aVhou, ye-
nitxiiyaliu hèénattin, imposant par
ses belles proportions. \\ Vue gran-
d'utse, nih lièènattin.
Grandir. (En parlant de l'homme).
/e\«l, nesfhié, ou ne(.»esflie"l ;
ninyé, ntvinye'l ; neyé, nevfl ;
nidyé, nft<idyf'I ; nuiichié, m-
(.«uiihrlie'l ; daneyé, <lai)eyi*'l. I*us.,
M*r/liyaji, niyan, niiiyan, ni*ryJi-
yan, nf/liid\aii, nourlii'in, duiiin-
yan. Fut., zoiiyt*, noust-liié, iie-
wounyé, nuuyi*, nfw<ni<Jyt*, ttv-
w(juchio. // grandit lentement ^
nt*yé illi*, i7 ne grandit pas ; ou en-
citre siiuun neyé oyin, i7 ne gran-
dit guère; ou encore: tssi'siiinyé
neyé oyin, i7 grandit bien douce-
ment. Il grandit avec le tenq*.",
tsseshinyé neye 1. // a fini de gran-
dir, nerziiyan koutta. |! (En par-
lant d'un aninud). Nf\é, ou ne-
ye'l. Pas., nt-rzliyan. Fut., nuuyè.
Il (En parlant d'un arbre, d^une
plante). Ne'lchié. Pas., nendiian.
Fut ., inju^li-liié.
Grandir (se). En se haussant sur la
pointe des pi></s.I)a-'ke-tsseltssan,
da-ke-yestssa'^1, da-'ke-t>in Itssa I,
da-'ke-peltssa'l, da-'^ktvoiltssa'^l,
tia - "^ke - ijou''ltssa'"I, da-^ke-hèi.*?!-
tssa'I. Da-'ké-oestssa'^j koluu, \)v-
"oun-nes"an oyin, j'ai beau me
hausser sur la pointe des pieds, je
ne puis y atteindre. || Se faire
grandir, vz. fairk.
Grand'mère. .V. c. Déné tsounen.
Sftsouiien, nui grand' mère.
Grand*niesse. Lamess nèzliè.
Grand oncle. .V. c. Dene tsiye,
grand-père. Setsiyé, mon grand-
oncle, ou mon grand-père.
Grand père. \. t. Déné tsiyé. Se-
t^iw'. mon grand-père.
Grand'tante. \. c Dénintsounen,
gr(nid' mère.i^-tsounvn,ma grand'-
tante, ou tna grand'mère.
Grange. .V. c Ttlo' la kon-^n, bâ-
timent où /'o»i serre l'orge, le blé.
Il Ttlo' la ilelt»eli kon-en, luitiment
(tù l'on fuit l'orge, le blé.
Granivores. .V. pi. Ttassi dettani
ia/4* «ianlin tclio, ttassi ia/e danlin
tflio ttlo' la e'tehie'li, petits oi-
GRA
560 -
GRA
seaux cl tmlrcs pct'iis (iii'nnunx (jiii
dcvorcnl les i,f;v//;/.s-.
Granuler. Nal/hai, nasshai, nane'l-
shai, naye'^lshai, nailzhai. Pas.,
iiaoelzhai, naol^shai. Fut., na-
Mwalzliai, naowassliai,, na£)woui/l-
shai.Soviiia iiai.>el/liai,s»rr(' qu^on a
granule, sucre granulé. Ttix»s\ tsan-
tsanen nai)elzhai, métal granulé.
Grappe. .V. e. Tnttha^'l.Djié intlhan,
gruj^pe (le fruits.
Grappiller. Djic' hounedyan ttlan^-è
inzaze "kaozer'in, cueillir les grap-
pes, les fruits re^ttés après la ven-
dange. Inzaze '^kaodewoul"in, al-
lons grapiller. \\ Faire argent de
tout. Ttassi tsin iaze tta koli tsam-
ba '^kasodel^in, s'appliquer à tirer
de l'argent même de choses de
rien. Etsin iaze tta koli tsaniba
"kacdinl^in ikkéla ! Te voilà donc
en train de vouloir faire argent de
tout ! Il Vz. GLANER.
Grappin. N. c. Sa^^l nattlenn, petite
ancre à plusieurs crochets. \\ Be-
tta '^tou ''alzéhé, dont on se sert
pour retirer de l'eau les choses qui
y tombent.
Gras, grasse. Adj. ''Lekka ; pi. da
"lekka. Xin tcho" '"lekka, cheval
gras. *^Tin ttchyanaddé da-*^lekka,
anîynaux gras.\\Enduit de graisse.
Tlès bekke be'^telni, on Va enduit
de graisse. \\ Couvert de graisse,
V. g. un canard, ou un morceau de
viande gra^sse qu'on vient de cuire,
hintlès. Hintlès ikkela ! Que c'est
gras! Il Être gras, (en parlant de
rhomme). Tsselkka, *^leskka, ^in-
kka, ^lekka, ^likka, "^louhkka, "^le-
hekka, da'^lekka. Pas., le prés,
avec nin, ou ginlé.Fut., tssoulkka,
waskka, wounlkka, walkka, woul-
kka. *^Lekka ille, il n'est pas gra.s.
Gras. N. c. Partie grasse d'un mor-
ceau de viande, ekka. — Le gras
des rognons, énanhkka. Le gras
qui enveloppe les intestins, en-
lu'zh. — Ciras du bras, de l'épaule
au coude, dén-iiidslnnyat)è. Sin-
dshiiiyafè, le gras de mon bras.
Grasseyer. V. intr. Déné-dshou
houdsha'' layaowe'^ti ; sedshou
housdsjia'' laya£)es"ti. Nedshou
hoLiiidslia'^ layat»in'rti, a^ouennilè
adinni ousan, ou anettin ousan ?
Est-ce exprès que tu grasseyes
ainsi ?
Gratifier. ]'. tr. Déninniye aliwasne
houninzhenin,, ttassi déné t'aou-
nendi, faire un don dans le but de
faire plaisir. Binniye ahwasne yé-
nesshenn itta. diri bepaounous-
ni"!, je vais hii donner ceci comme
gratification, (ou récompense).
Gratis, gratuitement. Adv. Esdin-
niyé. Rennai houllé. Niho'^ltsini
bennai houllé kolou, dzin edaonel-
ttou nouna''kayenizhe'^l"ao, nouh-
ounni tthi déné ékwawou'^^lshin,
Dieu vous comble chaque jour de
bienfaits gratuits, faites la même
chose aux autres.
Gratter. Une peau, enlever la chair
collée Cl la peau. Ezezh heldshi,
hesdshi, hin'^ldshi, ye*^ldshi, hil-
dshi, hou'^ldshi. Pas., hènayouel-
dshi, nayoui^ldshi, nayouin°ldshi,
yena3'oueldshi. Fut., nayouwal-
dshi, nayouwasdshi, nayouwoun''l-
dslii. — Ibid., en enlever le poil,
la mettre en parchemin. Hegou'l,
hes*^ou°l, inpou*^l, ye£)^ou'^^l, hiftou'l,
hou'^ou''l. Pas., Ê)ej?ou''l, 4»iÊ»Ê)Ou''l,
pinf)Ou*'], ye£)in£)Ou''l, oigou^'l. Fut.,
wagou'^1, was^ou'^l, wounoou'l,youf;-
^ou*"!. Ezhezh ^'int^ou'^l oula ? As-tu
mis la peau en parchemin ? —
Ibid. Hedzho'^, ou bekkadzho',
gratter pour la dernière fois, pour
donner du fini à la peau ; hedzho*^,
hessho'', nezho% hezho", ou yezho",
hidzho", housho'^, hèyezho*^. Pas.,
pedzho^, pizho*^, Ê)inzho'', yepinzho%
ou yekke*^tezhou. Fut., wadzho'',
wassho% wounzho", y^ewazho'^,
Gk A
'lOl -
(;ki-:
uoiul/lio". — Ihiii. Ik'kkudzlio'',
iM'kkaKKho", tM'kkuiii/ho% vi'kkHt*-
zlu)', lM*kkai«l/lio' , iK'kkiunislm".
Paît., l>«-kkitli<l/.ii(i' , Ix'kka/lii/lio".
Fut . ,l»«-kka<)iiii/h()' , l)rkkiioiiss|ui' ,
lH*kkuwoiiii/.li(> . Il HàcUr un arhu-
fHtiir en avoir In $h.H'. l)t'<lrlienn
(Irtttfhvoul, arracher, </<V/iinr
rhoni- : (lasttcliymi'l. (laiirl-
ttrli\ (»ii'l. (I.i\«'ltti-li\<)irl. Vas,,
(l«i..inttrliyt.|l, du.i lttrli\f||. Fut.,
djH»wattfh you*"! , da^wast tchyou I .
Kyi dedolionii liepainda ille, da-
owouM'Ittcliyoïi'I sanaii, laisse cet
arhrc tranquilU-, uc /<• gratte pas,
n'en enlevé /></> réeoree.\\\ z. cOli-
IlOVKR.
Gratter (se). V. léjl. Ktssefletsser,
<»»/ l'zetsser, edestsser, edintsser,
edetsser, editsser, edoulitsser.
Pas., ei!e(;>etsser, edeL>t*stsser. Fut.,
ezt>utsser, edoustsser. Ne kke ya
'lan itta ousan, edintsser oyin ?
.l.">-fM donc tant de pour, ipie tu
ne cesses de te f^rutterYWMntuel.,
animaux. F/Ietsser. Pas., e'Iepin-
tsser. Fut., e'^loutsser. Kou no-
oMin Tin tcho*" "ké tssesshinyé e*^le-
tsser ille ikkela ! Voilà deux che-
vaux (pii se grattent fort !
Grattoir. .V. e. Pour préparer les
peaux. En fer. In^wo"! ; en os,
nendsha'^l ; en silex, e''le-'ta-
ne'^ka*'li.
Grave. PJre... Dlo' hounzlienn ille,
n'être pas rieur, folâtre ; dlo" lious-
shenn ille, dlo*^ houn'^lshenn ille,
dlo*" houn°lshenn ille, dlo*" lioul-
zhen ille. Dîo' houn'"lshenn ille
aliottin, tu as donc Vair bien gra-
ve, n'as pas envie de rire ?
Grave. .I</;. Son grave, da^-hel/lù'I.
lia/.'t' tsantsanen deltsadi dazhel-
zhiT ikkéla ! Voilà une cloche qui
ti un son ttien grave!
G rave Ile. V. e. l)éné-lès-/hezh ya4<e
ttassi iiairtenn, nazhaye lantte
lièliè'^li, quehpie chose qui s'r^f
formé et a durei dans Ut . . .«i. ^<»ii.»
forme de gravier».
Graveleux, euxe. liellès /ru /n \açx-
ti.'i/liayc iaiitl*' niniii/liet, qui a
coninte des graviers dans la vettir.
Gravier. \. r. Nazhaye. Nu/hayé
liountehella, pointe de gravier.
Gravir. 1*. tr. ()kaye't<Kldi, oTca-
' fessai, o'^ka'^tinoai, «)'ka'^t4*i»t»it
o'ka'tittas, <)'"ka'"tidde''l, se mettre
en mouvement pour grtnir. \\ Kn
tnarche. 0*1cayeddi*^l, o'^ka/hensui,
()'kazhin(.>ai, (vka^ai, c/kat-itta*.,
o'kaoifhle'l. /**/«., i>'kayelidio, o-
'ka/.liiya, o'kazliinya, o'^kazlieya,
(/kazliittas, (>'kazliid<iel. Fut., o-
'kayouddi, ou o'kaye'touddi, o'ka-
'toussH, o'kawassa. Chezh 'kawou-
tta>, grax'issons la ntontagne.
Graviter. V. intr. La terre gravite
auttnir du soleil, sa hanen etssenn
na-nih-ho'"teltthi.
Gravure. .V. c. Ttassi tta e'Ikke-
tteliya liottiii dittlisse. Bekke e<li-
ttlissé dedt'henn, gravure sur bois.
Gré. -V. (. Au gré. Déné kka. I)é-
ninni kka. Sinni kka naho'hhet, t7
a agi à mon gré. Kdinni kka, de
soi-même, de *on propre gré. \\
Contre son. Déné kkéttchya. l)é-
ninni kkéttchya. Kdinni kkéttchya,
contre son propre gré, malgré soi.
E'iinni kkéttchya, à rene<>ntre les
uns des autres, contre le gré les
uns des autres.
Gréement. .V. e. Tssi ttlouH, cor-
dages J'i/M navire. )| Tssi youè,
tous les agrt^s (Pun navire.
Gréer. V. tr. Tssi ttlou'l tcho, tssi
youetcho kkeneitte déyelyé, déyes-
lé, <lé\enellé, déyeyellé. Pas., dé-
yét<elya, déyéi»illa. Fut., déyéwal-
ye*"!, déyéuasle""!. — Tssi ttlou'l
tcho, tssi youetcho kkeneltté <leyé-
nellé, garnis le naxùre de tous set
cordages et autres agrès.
Greffe. .V. c. Deilchenn e^viMlshi.
ne<lchenn dshoii i'huiè detlcheun
Dictionnaire ftafi^kiDonUBnaii».
GRE
562
GRI
yedshi, Je fait de plimtcr une hran-
ehe d'arbre sur un autre arbre.
Greffer. 1'. tr. Dedchenn dshou Ha^è
(ledchenn yedshi ; beye yesdshi, ou
beyesdslii, beyéiiidshi, yéyedshi.
P(KS'.,beyé yedshik, beyé yépidshik.
Fut., heyé youdslii, beyé yousdshi,
beyé yéwoundshi, yeyé youdshi.
Grêle. Pdre fluet, chétif. Zettour,
zetleo ; desttour, destle^) ; din-
ttour, dintleo ; dettour, detlep. tl
Délié ttouré, ou déné tle£)é, liormne
grêle. Edlini nettaodou"ao ? din-
ttour oyin, à quoi peux-tu être
bon ? Tu es tout grêle, tout ehétif.
Grêle, grêlon, grésil. Yazh lou,
neige en glaçons.
Grêlé, ée. Adj. Ravagé par la grêle,
yazh loutta ttassi nada'^lchiel. ji
Marqué de la petite vérole, dénin-
nen dèzhenn oyin, avoir le visage
)narqué, tacheté.
Grêler. V. intr. Yazh lou natthr, (7
tombe de la grêle.Pas., napinttlir.
Fut., naowattlir. Nou'^enihon'^el-
chiéhé yazh lou nadaye'^lchiel walli
ikkela ! La grêle va ravager nos
récoltes.
Grelot. lY. c. Beya etthape tsoge.
"Lin binniyé kontté, beya ettha^te
"lan yekke dazhella itta, les chiens
ne sont pas peu fiers de porter tant
de grelots.
Grelotter. ]'. intr. Trembler de
froid. Zeloer, des^er, dinloer, dél-
ier, dilper, dou''lÊ)er, dadeloer.
Dinloer edya ahottin, te voilà gre-
lottant ! Tta des^er walli ttontte,
sekkede*^tann illé itta, rien d'éton-
nant que je grelotte, légèrement
habillé comme je le suis.
Grenaille. N. c. Tsantsanen zhayé,
menus grains de métal.
Grenier. .1 blé, n. c. Ttlo° la kon-
en ; à foin. TtW kon-en. || Gale-
tas. E^kkeddaoè yé horzh"an ; ou
encore tta e-lkkeddaÊ>etssenn yé-
hollavé.
Grenouille. N. c. Tssaihlè. Celle
qui fait de longs sauts, tssaihlè ya-
^kai.
Grève. N. c. D'un lac. "J'an bannie;
'ton olbèzhè. || DUine l'ivière. Dès
'^tou olbèzhè.
Grever. V. tr. Oundazh déné kké-
ouiiiddi laadénel"in, imposer à
quelqu'un comme un pesant far-
deau. Oundazh noukkéouninni
laanou'^inla konttè, tu nous as jo-
liment grevés.
Gribouiller. F. intr. Ilounzon de-
ttlis ille ; o^tiye dettlis illé, écrire
mal. Setssenn ede£)inttlis, o'^tiye
édé£)inttlis ille ikkéitta, shoun be-
kkayas°ti oyin, la lettre que tu
m'as écrite, tu Vas tellernent gri-
bouillée, que je ne puis la déchif-
frer.
Gribouillage. N. c. Déné yékkaya-
wa^rti ille, édittlis dyéré itta,
mauvaise écriture indéchiffrable .
Grief. N. c. Déné tta hounelyan illé
déné "èhodenltthet, dowmo^c, pré-
judice que Von souffre de la part
de quelqu'un. Netssenn yé-nin-
tsin-É>estya, j'ai un grief contre
toi; j'ai dans le cœur quelque cho-
se contre toi. Netssenn douye aye-
nesshenn, j'ai un gros grief contre
toi. E^ltthi anaou^weddi ille itta,
tta déné tssenn ekwayéninzhenn
walli ttontte, le tort qu'on lui a
fait donne une juste base à ses
griefs.
Grièvement. .Ic/r. Onttlazhè. Tsses-
shinyé illé. Tssesshinyé ^eFté illé,
il est grièvement blessé.
Griffe. A^ c. I.a "ganen. E'^ké "oa-
nen. I.a dsha'^le. E'^ké dsha^le. Les
griffes du diable, binla tcho, be-
"kétcho dadensha'^lou.
Griffer. V. tr. Sortir ses griffes. Ye-
''a-'^.oan-nelyé. Pas., yé-^a-^an-
nelya. Netssenn yé-°a-'^gan-nelya
walli si, il va sortir ses griffes con-
tre toi. Il Donner des coups de
i
(.kl
- r)63
GRI
Urifff. Teiuii. /'«a., 'tiT/hiiif. Nf-
tHsenn 'ter/hiiic walli, il va te grif-
fer. — Ib'ui., iW'ué hoiiiiiii. l'as.,
i\éu6 ''oiic'Hiniii. Nouiini walli, i7
va tt 'iriflvr.
(îriffer (se). Miitutl., vUtxuUii.l'ati.,
e'It'oiiMWiHldi. Sa>s i>'lou<i(ii. Ifs
imis se }inl]nit.
(iri^nuter. V. tr. Ttussi kka-'ou-
fl>M'\a/.li, lif-kka-'oii-ost'liazli, Ih»-
kka-'mi-iirlclia/li, vf-kka-'ou-el-
l'hazli, l)i'-kka-'oii-il\ a/Il, l)i'-kka-
■"ou-oirli'liazh. Pas., hf-kka-'ou-
etssepinyazh, be-kka-'ou-t>i'^U"hazh.
Fut., l)e-kka-'"()ii-t'tssoiiya7Ji, l>e-
kka-'ou-was-flia/li. Diri Hes-
tti'zli l)ekka'"(>in\(tiiii'lclia/.h, firi-
fiiiotc ce ttiorccan de pain. \\ 'l'sse-
ttli*/,, hesttle/, nettlez, yettlez.
Pau., tsseninttlez, oittlez. Diri
herr shouii hesttlez ovin, je ^ri-
^iiote ceci à ^miKrpeine.
Gril. A', c. Bekke ettt'zin, sur (/»/oi
on }irillc, on rôtit quelque chose.
Grillade. \. c Rott tlès VI ettèzhi,
viande rôtie dan.<i la graisse.
Grillage, j*rille. .V. r. F/l(lziii'"tezh
<la/li(' a. /(/> de fer entrecroisés.
Grillé, ée. Viande. Herr be'ka na-
(le'lkkan. |i Le poil d'une peau,
les pattes d'un nninud. Ilelulazli.
Il Fenêtre grillée. Yakki* hiiitta-
zintssin e'^l(lzin''tezli tlazht'"ai.
Griller. De la viande. Herr lH''^kana-
(lelkkain, be''kaMa(lfskkan, bt''"ka-
nadinlkkan, ye'kanadelkkan./'a*.,
be''kana(le''Ikkan, be'"kaiiafli'lkkan,
be'kana(liii'"lkkaii,ye'kana(ii''^lkkan,
be''kanadez}iilkkan. Fut., be'kana-
(ioulkkaii, bi* kaiuidouskkan. Diri
*^a be*"kanade\souii'"lkkan oiaze,
grille-nioi ceci. \\ Le poil d'une
j>c<iu, les pattes d'un aninud, etc.
Ilrddazli, ht'ssbazh, Uf/hazh, ye-
zhazh, hiddazh, boushazh. Pas.,
hehdazh, sliizhazh, shinzhazh, ye-
ZJizb. Fut., Maddazb, wasshazh,
wouiizhazh. Diri nezliazh, grille
ceci. Il l'ne jenêtre. Vukk«' biii-
ttaziiit^iiiii f'idziirifzli dazli*'* 'ai
ul'in. Diri yakki* biiittnziiit>>^iti
e'IdziiiMi'zb (iazhè^ai aiiflle, grUle
cette fenêtre.
Grimace. .V. (. I)r-iié-t»rhya-zfl"in.
Tlrhya-/»'! "in, ttrbyarr ounlca
f<lezf<ld«)uzh.'rt<-|iyan' (lun'ka «-«le-
ze'|f**^>. Dz^T<*-f<iez«*d<loiizh, faire
des contorsions.
Grimacer. V. intr. 'l'tiliya zel^in,
tU-hya <le8"in, ttchya dinl"in,
ttchya «Ifl "in, ttchya dil"in. Pas.,
ttchya zft»fl"in, ttchya detH'N"in.
Fut., ttchya z<)ul"in, ttchya flous-
"in. Il Ttchwârè oiin^ka é«l«'z»'<l-
douzh, «•dtMit'sdouzIi.tMifiiiiildouzh,
edenpjdouzh. Fut., f(ii'zouddou/h,
edenousdouzh. |; Ttchyarè oun'^ka
edeze'"y:ezh , edenes'u:e/Jv, e<ieninl-
"ijezh, tnlenelV^^zh. Fut., e<ifZ<)U-
'gezli, i'<lenous'uezh. Ttchya <linl-
"in kkénaneziier IMc k«»lou, ne fais
donc pus tant de grimaces. || In-
volontairejnent . Ezettchyoui, con-
torsion du visage ; tMiesttcliyoui,
eninttchyoui, enettchyoui, t-ni-
ttchyoui. Il De ihnileur. Kztrzh-
ywonn, eniyt'won, cninowonn, e-
neopwonn, enezhitfwonn, enou-
'^wonn. Kkazhuu cninowonn ille
ikkt'-la ! Kti voilà une gritnace !
Grimer (se). Enézhékwi hmitsstju-
de£)endi ; tsséankwi lanitssoii(ié-
(^ndi, .se donner l'apparence d'un
vieux, d'une vieille; lanidéounes-
di, lanidéounindi, hinidéounendi.
Pas., laiiits<oudt*«,tMuhk, lanide-
oiniesdik, hinidé<>unin<iik, etc.
Tsséankwi hinidéounindik, o'tiye
ikkéssin ; tu t'es grimée en vieille,
mais parfaitement .
Grimper. Bckke datsselifouz. da-
ziu'su:uu/h, <la/Jiinlt;ouz, tia^luouz,
dazhilf;ouz. Pas., bekke datssel-
j^woz, dazliesu;woz. Autre passée
avoir grim])é et être descendu^
bekktnianatsseljîwoz, bfkketlana-
GRI
— 564
GRO
shesgwoz, bekkedanashin^liiwoz.
Fut., bekkedanatssoulgwoz, be-
kkedanawasgwoz. Dedchenukkt'
dazhinlgouz, monte sur Varhre. \\
Dayeddi, dazhessai, dazhint^ai,, (ia-
"ai, dazhittas, dazhidde°l. Pas.,
danayehdik, danazhiya, danazhin-
ya, dana/heya, danazhittas, da-
nazhiddel. Fut., dayouddi, dana-
youddi, dapwassa, dana£)wassa, da-
napwounya. Dazhinpai, grimpe.
Yéhokke daowassa,yV vais grimper
sur la nmison. \\ °Ka, ou o'"'ka yed-
di, o*'ka pessa"!, pin''ga°l, ge^ga'^l.
Pas., o°ka yehdik, o'^kazhiya. Fut.,
o*'ka youddi, o'^kawassa, o^kawoun-
3-a. Chezh °ka pin^ga^l, gravis
la montagne. \\ Vz. mat de co-
cagne.
Grimpereau. Xoir,(pieus pileatus).
Ttchyihen ; dedchenn ttchyihen.
(Il II a deux espèces ; la grosse es-
pèce s^ appelle : ttchyihen tcho°, ou
dedchenn ttchyihen tcho'') . || A
ailes jaunes (picus arcticws). E-
tssallè, ou etssalli.
Grincement. De dents, è'^lè-hwou-
zekkas.
Grincer. Des dents. È^lè-hwou-ze-
kkas, deskkas, dinkkas, dekkas.
Pas., è°lè-hwou-zepekkas, depes-
kkas. Fut., è'^lè-hwou-zoukkas,
douskkas. fHè-hwou-dinkkas ille
kolou, ne grince donc pas tant des
dents. — Ihid., serrer les dents
de colère. E^lyé ettai"'l,e''lvées"ai'l,
e1yéin''ai"l, e°lyéè"ai'=l. Hilttchye
itta, e'^lyéè"ai''l ikkin ! Il serrait les
dents de colère. \\ Grincer, v. g.
la lime sur une scie. Dedchenn bès
hokka'^ltta kkahekka hettioun, del-
tssiz laaddi oyin, quand on affile
une scie avec une lime, la lime
grince dessus.
Grincheux, euse. /otre.Chéouzidda,
chéounesda, chéouninda,chéounid-
da, Chéouninda ikkésin, edla a-
nousléhou? Comment pourrais-je
cou tenter un gnncheux comme
toiY
Grippe. N. c. Dè'^kozh shni, mau-
vais rliutnc.
Grippe=SOU. N. c. Vlagh tsantsanen
koli bepan "andéhoultthi illé dé-
nen, qui ne voudrait pas dé})enser
un sou.
Gris, e. Adj. Dettlèz. Étoffe grise,
ettlounen dettlèzi.
Grisâtre. Adj. Dettlèz ttoune'^gan.
Grisonner. V. intr. Bedshippa ""ta
deh°gai, avoir la chevelure entre-
mêlée de cheveux blancs. Nedship-
ga. %a deh'^gai kou! Voilà que tu
commences à grisonner !
Grive. Émigrante,n. c. lit orne (me-
rula migratoria). Tsa-o-tsiyé.
Grognon. N. c. Ba-dza-ho-dintte-
dénen. Ba-ttchya-edintte dénen,
un grognon. C^est un grognon
pour moi, ba-dza-dittè oyin, pour
lui je suis un objet d"* aversion, ou
ba-ttchya-dittè oyin. Ounpounn
lantte oyin, qui est comme sHl gro-
gnait toujours.
Grogner. F. intr. (Homme). E-
tssoimpounn, ou tssounpounn, ous-
°ounn, ounpounn, ounpounn. —
Edlahontte itta ? ounpounn lanettè
oyin ; ous°ounn ille konttè ; com-
ment cela donc ? on dirait que tu
grognes toujours; non, non, je ne
grogne pas. \\ (Animal). Oun-
pounn. Pas., oawinpounn. Fut.,
ouwappounn.
Groin. N . c. Kokous inpan. Binpan,
son groin.
Grommeler. Y. intr. Deninniye ille
"^e'] na-ya'^^ti-zel "in,na-ya°ti-nes"in,
na-ya*^ti-ninl"in, na-ya°ti-nel"in,
na-ya^^ti-nil^in, na-ya''ti-nou°l"in.
Pas., na-ya°ti-ouzel"in, na-ya^ti-
ounenes"in, na-ya^ti-ouneninVin,
na-ya^^ti-ounel^'in, na-ya'^ti-oune-
nil"in, na-ya'^ti-ounenou'^F'in.Fwi. ,
na-ya°ti-zoul"in, na-ya°ti-nous"in,
na-Na''ti-newounl"in. Edlape pan
GKo
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G ko
itta iiinniyi* illr VI iiiiya'tiiiinl-
"ioiin? Qu*iig-tu (loin ù ^romnwlcr
tiitisi "f
(îrondemeiit. I)ii timnenc. K<lfl\i'l.
iîroinlt'titftit {tniloiitlt^ t*<ifl\i-l
(iadrliè/lii. /*«>., imIi-Iu»! dadt'-lu'-
zhet. Il Des l'tntx, «/'un rajmtv.
Sli«»lil)a i<)<ii laaddi oyiii, ou vi\v-
\\v\ laaddi oyiii, le rapidf fuit un
firuit (/«• tonncrrt'.
Gronder. V. hitr. '/'oriHcr, vz. 'I"<>n-
NKK.II r. tr. HUhiier, gourniondir,
vz. r.OCIlMANDER.
Gros, f^rosse. /1(/;. Ttussi netcha.
Tclio'. Ttassi ttlio . In firos ar-
hrt\ tiedcluMin lu'tclia. Arbre ra-
hougn, tiuiis très gros en bas, de-
dchenn iiih-o<ja-tihi-de(,'<'nye*"l. T»
gros homv\c, un homme carré,
délié naiuMit>M'iiii iietclia, ou he-
talioiintclia. Homme très petit,
mais trapu, déné nih-cxja-tchi-de-
yenve*^!. // est gros comme cela,
don apelyan, ou ekwa a^elyan.
Combien est-il gros ? Kdia at»t*l-
vium r — Aniuml qui a un gros
corps, qui est bon pour la bou-
cherie, bézi netcha. Detlshenn, ou
hedshenn iietclia, charnu, a beau-
coup de chair. ÏWW, ])rofitable. \\
A la grosse, c.-à-d. grosso modo.
Ezinyen, superficiellement, gros-
sièrement, sans soiti. \\ Pantselou
kolou, kuutta !iouninzhenin, se
contenter de faire les clioses à de-
mi. Il Être grfx'ise, enceinte. Sé-
kwi tssetiii. Elle est enceiiitc, sé-
kwi hittin, ou sékwi hetssin. —
Ibid. Xinèyé, être enceinte. ''One'l-
iliié. elle est enceinte.
Groseilles. .V. c. Dappwo/é djié. ||
.1 ,i^riq)j)cs, djié inttlou'^^Ii-a/e.
Groseillier. .V. c. Danowozé-tchen-
nen.
Grossesse. .V. r. Sékwi t5s»'ttin. T)-
iu*yé.
Grossier, ière. Incivil. (yUyv alion-
ttr illf, ti''êtrt pas comme il faut.
O'tiu* aiitlè jllf, i7 e»t groïkier,
Tta e'^ltUii liodéiieilxlienn ekk<>rt>-
dvtti» illé, être ignorant des ton-
vetuinces.'Vtti t- Itlhi lMMifiic<l/JuMin
okkoritdyaii illé, tu ne connais au-
cune convenance. || Vulgaire, ums
grâce, sans élégance. A'èneltin
illi* you, étttffe grosidère. Travail
grossier, tta-ssj >a Ita liurziilin,
Uiit sans grâce.
Grossir. V. tr. La pluie a gritssi la
rivière, tchan tta hill>eiin lakuu
dés kké. Le microscope grossit les
choses, Ix'ya^ in U-ttin (.'«de \itis-
si luiiit'ttioiin, déné "a riftfha laa-
ttin. I ' • intr. Fruits, productions
de la terre. Nanelyi. Pas., naneh-
lyan. Fut., natiunlyé. Nilione'"lchié
nanelilyan, koutta, les jtroductions
de la terre ont passabletnent gros-
si. Djié tssessljinyé nanelyé idiou-
neildi, les fruits grossissent peu à
peu.
Grosso modo. Kzinyen. Pantselou
kt)l()ii, koutta hounin/.henin.
Grotte, \aturelle, dshè kkèzliè, t-x-
cavation dans un rocher; ou en-
core dshè yé horzh"an; pi. dshè
yé dahorzh"ai, || Artificielle, dshè
vé hotlin^hn ; pi. dshè vé dahodin-
Min.
Grouiller. \ . intr. Naouj.<xve<lda,
s'agiter en grand nombre. Bekke
(>innae "lantta, naou(.^uedda lantte
ovin, c\'st tout grouillant de vers.
Groupe. .V. <■. Ttasson-nt-ltte déné
an'"Ia na<iehlyai,t/n certain nombre
de personnes réunies ensemble.
Ttasson-nelte déné e'Itssenn da-
yénicieddi, un gnntpe d'amis. 'A-
yéliodéi,.iiila hoiazé, un groupe de
iii(ii.'<ons.
Grouper. V. tr. Des personnes. Dé-
né e'IeouehdeM aine, asie. Pas.,
e'^leouerzhdel alya, a-s|a. Fut.. eMe-
ouehde'^l ahwalne, ahwaslé. Tta«-
son-neltte déné nou'an t>er/jidel
ahilva de zaïi. kka/liè ii.iiiitM't i>ia-
GUE
566 -
GUE
zc laosaii, si nous pDUvions dccidcr
un certain nombre de personnes à
se grouper, à se joindre à nous,
peut-être serions-nous en force.
Ttassoii-noltté (It'né e'IooiUM'zlulel
asla, kkazliè, enfin j'ai réussi à
grouper un certain nombre de per-
sonnes. Il Disposer les choses par
groupes. Ttassi e'^ranshanin e'ie-
daoïnvelyi'. Pas., i''le(laouwehlya.
Fut., e'"Iedaoiivvoulyè., e°le(laou-
Avouslè, e'^ledaouwounlè. Prés., e-
"^ledaoïnveslé, enodaouwinlé. Pas.,
e'iedaouw illa, f'iedaouwinla. F/1-
"^anshanin e'^ledaouwouslè, je vais
les disposer par groupes.
Gruau. A'.c/rtlo'" la nayeldezh tcho"
illo. Kkambin hetchèzi.
Grue. A', c. Tie^l. De"] der^^ai, grue
blanche. De*^! dshooe,o» de^^l tsèzè,
grue brunc-foncce.De'^] hayé, grue
grise. De"! nèzhè, grue mâle. De*"!
"a, femelle. De*^! aze, petite grue.
Gruger. V. tr. Casser sous la dent,
pour manger. Dene hwoutta na-
tta*^!, nas"a°l, nane"a°l, naye"a''l,
naitta*'!. Pas., naoettal, naQi"-d[.
Fut., na£)wattan, na^was^a*^!. Sou-
ga natta*^l, gruger du sucre. \\ Dé-
vorer le bien de quelqu^un. Déné
oan ttassi kkehozhi itta tssounda*^
ladénel"in, hounesda*", houninda",
younda*'. Pas., tssedda%oesda''.Se-
gan ttassi kkeoowin'^lshet itta, sed-
da*^ oyin, il a tout dévoré mon
bien, il m'a mangé.
Grumeau. De aang caillé,de\\ zouré-
azé.
Gué. Xan naoè houl"ai natsseddi^l,
traverse d'une rivière où Veau est
si basse, qu'on peut passer à pied.
Il traverse à gué, dès kke naoè
nandai.
Guéable. Adj. Na^è nanttch5'aeddi,
ou naoè nanyeddi, nvière guéable.
Guenille. N. c. Ottchyélè. You
ttchyélè. You zazé.You"èlè. Ttas-
si "èlè. Ttassi you ttchyélè pan
iu)utles"iii, j'iilloids de toi quel-
ques guenilles.
Guenon. .V. c. Tti-hya-drr'in-aze
di'tssiy, femelle du singe. \\ Fem-
me laide. A°eoin'ltté ille tssékwi.
Guenuche. N. c. Ttchya del"in-azé
detssiy iazé.
Guêpe. \V. c. Ttlizc" dshonè. 1| Tthi
dalinai, bourdon.
Guêpier. JV. e. Ttlize dshonè zhezh,
peau, enveloppe, nid de guêpes.
Ttlize dshopè zhezh benapoun°lnai
sanan, prends garde de toucher,de
déranger ce nid de guêpes.
Guère. .Ut'. (Avec la négation).
Pantselou. Iloniounni ille. 7/ n'y
a guère de buffles à présent, cdyé-
dé honiounni illé douhon.
Guéri, e. Être. Natssépedda, napes-
da, naoinda, na£)edda. Napesda,
koutta, je me sens bien guéri. \\
Kkazhè nahoudlin, nasdlin, nane-
dlin, nadlin. Kkazhè nahoudlin a-
hottin, il parait donc qu'on est
guéri.
Guérir. V. intr., entrer en convales-
cence. Nasehdzher oiaze, na^tes-
dzher oiaze, na^tindzher oiaze, na-
"tedzher oiaze, na'^tezhidzher oiaze,
na^tezhiddé oiaze, na'^touhde oiaze,
na°teddé oiazé. — Prendre des
forces peu à peu. Natssedzhe^'l, na-
pesdzhe°l, napindzhe'"!, napedzheT,
napidzhe"! ; pi. napidda^l, napouh-
da'^1, na°teddé. — Avoir guéri, ou
être guéri. Natsseoedda, napesda.
Na°tesdzher oiaze, je commence à
aller mieux. — Dene nahoudlin.
Kkaziiè dene nasdlin, enfin je suis
homme de nouveau, me voici re-
venu à la vie. \\ V. tr. Déné napel-
na°l, soigner pour obtenir la gué-
rison ; napesna'^l, napin°lna°l, na-
pe^lna'^l. Pas., naoelna,avoir rendu
la santé ; napi'^lna, napin^lna, naye-
pe*^lna, napilna. Fut., napoulna,
napousna, napoun'^lna, navepou"^!-
na, napoulna. S^eiaze naooun'^lna.
GUE
567 —
GUI
guéri» mon en f uni. Dcru- iiu-
(llin ttilénfl''iii. Driit* luuiliii a\iii-
Ih. i7 /'<i guéri, Wi fuit rvvivn-.
(iutrre. .V. c. F/U*tr«»oult*'l. || i hun-
ttr futur la gucrri', vs. iiiAMKH. Il
St' battre à Ut guerre, vz. se hai-
(îiicrricr. \. < . i)on/« lu^réli (Umumi.
(iiicrroyer. I . intr. KU'tssouli.'cl.
1) liUst* ^;an. Vz. se H\nnF. à la
guerre.
Guêtre. .V. c. SheH tloiu'-a/»'.
(iuet. 'Azerin. 'Admi/t'l "fini. Vz.
M KIT, ACilKTS.
Guetter. Se tenir sur ses gardes, sur
la défensive. '^Aixif^iii, "aotlesli,
"atxli 11*^11, '^a<>«l»''"li, iKxiiiili, "^ai»-
«ioirii, 'ahodeli. Fut., aixloifliii,
"aotlousli, 'atMlewoim'lni, 'ao<lt)ii-
■^li. Enna "aodewuu'li, tenez-voué
en garde contre vos enneniia. ji Se
tenir en ohsen'ation pour décou-
vrir Vennenii. ' Ainicie/t*l "enn, "a-
(>ii(lenes"emi, 'a<)U(i«.MiiMl"eiin, "^a-
oudenel"enn, 'aou<leniI"enM, 'aou-
(lenou*^! "enn. Fut., "aoudezoul-
"enii, ""aou(lfnous''eim. || Avoir
découvert ceux qu*oti redoutait.
'Azt'!"in, '"a(leiies"in, '"adt'iiiiil "iii,
"ader'in. Pa^., 'azenl"in. 'Azenl-
"in kou ! On vient de découvrir
Fennemi. |j LUirrivée de quel-
(fu^un. '^Kaouiiinzhenn. Dene "^ka-
naouned/Jiin.Ne'^ta hiirkaïuiyeiiiii-
(1/hiii, retourne voir si ton père ar-
rive. Il Un animal. Vz. akfit.
Guetteur. .V. c. /Cr/^/irt'i/r.Nanettin.
Naiifttiiiiii.
(jueule. \. (. Ezlia. He/ha, sa gueu-
le. ||K<l<la. .N< tlit surtout des lè-
v>res.
Gueulard, c. A. t. Na-seII-ou-<leiiI-
/lit-ri (iéneii, qui crie toujours. \\
Ana«larette ille dt'iuMi, (pii ne sait
pas se taire.
Gueuler. V. infr.Na-sell-zelzher.na-
M'il-ilt'ssher, na-sell-diiilelier, iia-
M'Il-del/hcr. Na-st»ll-<liiilzluT ille
koluii, iietlakuudvhlttlf, ne t^urule
tlonc pas tant, tu m''
Gueux, euse. .V. cl
(iiMieii <*4ia(tuiiiiiiii£)tin, pauvre im-
sérahle réduit à la mendicité, a
Fripon, coquin. Di'iu'kk/'honni illé
«irllfll.
Guc'USer. 1'. intr. Mendier, ^.tiaou-
(lôiu'<lylifiiii, «MJatMlt'iieïrflzlnMiii, •'-
«laiHlt'-iiiixizIu'nii, é«lai*<ii'iif<l/JuMiii.
Pas., iMlaoii<l('Mic(.«i*<i/i)iii, é<lat'*<lé-
nC'tK*s«l/.liiii, Fut., t'(laou<iéiiuu-
d/.hiu, i''<ia«'«<l<'iu)ii«»<izhiii. |', Polis-
sonner. DéiM'kkt'Iioniii illé kkfiia-
tsjièzher. Dc'iu'kkélionni illé kk«'*-
nazlier ovin, c'est un gueui.
Guichet. .V. c. Dsliimla nilialc, ou
\ t'o<ia<li"taneii ()<.>a-o-iiin "ai, liokki*
e'Ie"^! ya'ti, petite otrverture prati-
quée dans une porte,et par laquelle
on se parle.
Guide. .V. c. Délié dzé-iié n^'ai, per-
sonne qui conduit une autre. \\ De
barque, pilote. Tssi ékkeliii nèzhè.
Il Lanière de cuir — 'Lin tilio' vi-
da ttloule. Betta bedz^ié nètllou,
avec laipielle on le conduit (le che-
val).
Guider. Accotni)agner ptntr montrer
le chemin. Déné dzédé nettai, d/é-
dé nes^ai, dzé<lé nin''ai, dzédé nè-
"ai, dzé<lé nittai, dzédé nouh^ai,
fizé<lé liènè"ai. P</>., dzédé nét-t*-
ttai, d/.»''<lé ne(.<i"ai. Fut., dzé<lé
nouttai, dzétlé nous "ai. tizétié né-
woun"ai. Diri déné ttasson ni'Isha
otssenn dzédé néwoun'ai, guide
cet httmme jusqu'à une certaine
ilistiiiue. Il Vz. cosiniRE.
Guillaume. .V. c. Sorte de rabot.
Detlchenn kké eMzouzi sot«a apin'I-
nezli, rabot de moyenne longueur.
||I)e<lrhenn kke e^zouzi ekoui, qui
tient le tnili^u entre la varlope et
le petit rabot.
Guillemet. .V. c. Tla etssin naya'^ti
«littlis.sé eyahounzluMin, signe que
F on met à un tnot.
HAB
— 568
HAB
Guirlande. .V. c. Hetta soun kaou-
eddi houninzhenin, inttantcliaoo
lantte yeddaoc l)M>an dèdyo', or-
nemcntiitiov consistant en fleurs
suis-pcnilucs, disposées de manière
à former une sorte de couronne.
Guise. .1 sa guise, edinni kka. Tta
aliouiiinzlienen. Edinni kka tsin-
nitlou oenna oyin, iJ mène à sa
guise une vie déplorable. Tta
ahouninzhenen akkattchyaho^lni-
you, e'^ltthi nidoultthi ille, agir à
sa guise ne mènera jamais à de
bons résidtats.\\En guise de. Ttas-
si tssettin. Diri "louz liesttin, de
ceci je fais une cuillère, je m^en
sers en guise de cuillère. Tssa
hesttin, j\'n fais un chapeau, je
m^en sers en guise de chapeau. —
Ibid., au lieu de. Sa eoalaoinna
ttinni, diri tsaniba ille kolou, diri
netssenn na£)esnii, pour Ion travail,
je ne te paie pas en argent, je te
donne ceci en guise de paiement.
Diri edittlis chennen hesttin, je
me sers de ceci, en guise de porte-
plume.
Gymnase. A', c. Etssedelzhin kon-
en, maison où Von s^exerce.
Gypse. N. c. °I.èz baa, poussière,
terre hlanclie.
Qyrin. Nageur (coléopt. aquatique).
"Ten^ltsad-aze, têtard.
H
Ha ! Interj. d^étonnement, de désir,
d'admiration. Hé! Ekou kkani
hounzon anou'^etsseddi lakou ! hé !
VoiUi, certes, de bons avis qu'on
vient de nous donner ; ah ! si nous
les suivions !
Habile. Être; adroit, capable. ""Ode-
oin"a, "odeoiT'a, '^odeoin'T'a, ""ode-
£)in'^l"a, ''odeoir'a. Pas., ''odeoin^'a,
et le reste comme au prés., mais
en élevant la voix sur "a. Fut.,
°odou"a, "^odous^a, '^odewoun*^l"a,
'^odoun"a/odewoul"a. H ^Odenttè,
ou hèhodenttè, hèdestte, hèdin'^1-
ttè, hèden'^lttè, hèdiilttè, hèdou'l-
ttè, hèdahèden'^lttè. Pas., le prés,
avec nin ou oinlé. Edlini "^odeoin*^!-
"ao ? Où est ton habileté? Hè-
din'^ltte illé ikkésin, tu n'es pas
habile, capable.
Habilement. O'^tivé. Hounzon.
Habileté. X. c ^Odenttè. 'Ode-
£)ni a.
Habillement. A' . c. Shezh. Bè tsse-
dlin. Deyé natssezheri.^lc/?èfc-7?îoi
un habillement, ila deyé natssè-
zheri sa naÊ)Ounlni.
Habillé. Natssehttlon. Nahttlon, (7
est habillé.
Habiller. V. tr. You yePti, you
yes^'ti, you yéneFti ; et si le régime
est enclavé dans le verbe, you yé-
in°rti; you yéyelHi, you yéiFti.
Pas., you yéoel'^tin, you yéoi'^^l^tin.
Fut., you yéwarte'^l, you yewas-
"te"!. You yésin'^rti, habille-moi.
Il Vz. VÊTIR.
Habiller (s'). You yeyeddi, you yes-
sai, you yéneooai, you yeooai.Pas.,
you yeyeddik, you yeoiya. Fut.,
you ^eyouddi, you yeowassa. loan
kolou A'ou véneooai, habille-toi
IIAK
569 -
HAB
vite. Il You jtVtsMMlfl'ti, yoii y^
r<K*s"ti. Pas., you yôt»tsM'«lrrtin,
you yt'etlirtin. Fut., \ou mh-Uî»*»-
tiourto'l, you y^'clous'^tt*"!. || Na-
tsM'ttlon, nasttl()n,iuim'ttlon./*o.'«.,
iiatsst'littloii, iia/lu'sttloii. Fut.,
luitssoiitt loi), iiai,'\\asttli>ii. I^ii
nat'Wouiittloii, vite hahillc-toi. \\
S'hahillvr d*utic maniiTc crtruva-
amitc. TU'hya tsst'tK»lyou, ttchyu
iiat)U/lit'syon, iiaou/liinlyou, na-
liou lyoïi. 'l'tcliya tss«*i,>fly(>u alio-
ttiii, vttilà une misi' /»»Vn r.rtraïui-
fiantc. Il A'f penser qu^à se parer.
Ouii'katssflilyou, ()un*^ka/Ju'sy()u,
uun'lva/hiiilyou, ouii'kaMyuu.
Habit. Vente'. "I. Se"ié, muu hahit ,
nui vC'Ste. Il Vêtements. You. lie-
youé, .ff.s habits. Il a des habits,
you betssiii. // rei'êt ses habits,
you yéepoai. // ôte ses Iiabits, he-
ttar. // le rex'ét de .ses habit-'<, you
yeyt-rti.// porte des luihits blanes,
heyoué (leli;ai. // porte des habits
noirs, l)eyoué delzéiii. // porte un
habif de ehef, hekkaoziieri ""è na-
oiittloii.
Habitable. Adj. Natsse/lieri a liou-
(It'lyan ; ou iiats>e/heri 'a koutta.
Habitant, e. Na/heri ; pi. imddé.
Ottiiien. Eyi koii-fii na/heri,
l'habitant de eette inais<m. Dou
yiiijv iiatldé, les ha}>itants de ees
piiraffes. Yt*flda(.'è nelineiikké nad-
dt', les Jiabitants du eiel, les bien-
heureux. Il Yakke-hottinen. les ei-
totfens du eiel, les anges. || Kkes-
y«*-ottiiu*ii, les habitants de /'//«'
<i /(/ Crosse.
Habitation. A. e. IKm- kou-en. Yé.
// a une habitation, yé ho'I"an. Où
est ton halfitation Y Kdliiii iie-
kon-t'M itta ?
Habiter. Natsso/her, nassher, naiie-
/.Ikt, iiazlier, naliidzher, imhiddé.
/*<i».,natsse£)inzher, nafizher.Fwf.,
iiatssouziier, na/jwassher. || La
même maison. Duel, eTaii vinsin
liatHM'd/lu*r, ualiid/lier, iiaouti-
d%lii*r, nali«*<l/lu'r. Ibid., pi.
e'^i'an yiiiMii nats>»eddt', iiahiddt'*,
nuuuliiié, iiaddé, ou imÏH'iUié.Paa.f
untHseiA^Ï/.Uvï , iiaoidxlict ; iiati>M'-
t>iiid«*, iiaciidd/*. Fut., i''Vmi \insiii
iiatssoud/.luT, iia<'Uoiid7.lier ; im-
tsMJudd/', na^'woudilé. |i Faire ha-
biter avec soi. PxJeM iiat«s4'l/her,
imssher, nanel/licr, iiay(>I/hcr, iiu-
hil/luT, iiahoiri/her. /\m., t-iit'"]
natsstvH'I/.her, iiacxvszlier, navitil-
zluT, iia<.fl/JuT, nat'ilzlHT. Fut.,
(nie"! natssoul/lier, na(.jH'aKzher,na-
owouiiizher. Sha «kIoT naye(,>flzlit'r
iiitflio, il Va gardé longtemps ehez
lui.
Habitude.. V. e. Tta a-déné-ttchyaii-
nié houn'^liii,ati tta a-déné-ttchyan-
nié houn'"Itte. Alioun'lttè; ahoul-
"in. Il Ou, hou, (en eompusition.
uuirquent lliahitude, manière d'ê-
tre). Ahoustte, telle est num ha-
bitude, ma manière d'être. Yaou-
iii'^r'ti, ou shaoudeddi, i7 est par-
leur, bavard. Ilouiiesdii, je meurs
de /<//"(. Ilouiii'tt', je .si/i.s dormeur.
D'habitude. Ahourzli aoii. A-
honttou. AtssounMintta. AhoiiH-
ttou. Ahoustte, je suis tel d'habi-
tude, c'est mon habitude. Ahouil-
ttè, nous sommes tels d'habitude.
Ahour/h"aon deiiniy naddé fkou-
kkè, d'habitude, il fi a des ori-
gnaux par-là.
Habitué. .1 soi. He/ellin alya. Se-
denlin asia, ou stfleldenn asla, ou
ededestsin, je Vai habitué à moi.
\\ Affectionné à soi. Hezt'''ldenn.
Senen'ldenn, i7 cM habitué, affec-
tionné à moi. I! Au traiail. La
Vtsseldenn. La étltWsdeun, je suis
habitué au travail. \\ ,1 la marche.
(îa'l hezou'Itte ; hetlousttè, ou he-
destt^ ; heilinittô ; he<lou'lttè.
(ia'l he«lousttè, om he<lesttè, je suis
habitué à la marche, je suis bon
vmreheur. — Ibid., hè-i^aM-tast*-
HAB
— 570
HAC
zhin. Ilè-ua'^l-shizhiii, je suis Ixt-
hituc à la marche.
Habituel, elle. Adj. Tta ahoun''lin.
Tta ahourzh"aon. Tta beya"tiyé
houn'^liîi si eyi, c'csf son langage
habituel. — En parlant de temps,
ou dirait: tta nioniT'aon. Tta
nioni'1"aon vaHi, à l'heure habi-
tuelle de la prière. - - Ou pourrait
dire aussi : tta ya'^ti °a nihounzhi-
you.
Habituellement. Adv. Atssoun'Iin
tta. Ahourzli''aon. Ahoun^lttè.
Ahourzhh"aon *^louè ""lan dyan, ha-
bituellement il y a beaucoup de
poisson ici.\\Faire habituellement,
VZ. FAIRE.
Habituer. 1'. tr. Ttassi "è heldin,
habituer h quehpie chose; ''èhes-
din, '^èhin'^ldin, '■èhe^'ldin, ou "èye"]-
din, "èhildin, "èhou'ldin, °èhèye''l-
din. Pas., ttassi '"èoeldenn, '^èpi'^^1-
denn, ^èoin°ldenn, èyeÊ)in°ldenn,
"èoildenn, '^èoou'^ldenn, ^èhèyepin'^l-
denn. Fut., ttassi ''èoAvaldin"!,, ''è-
É)"v\'asdin°l, "è^wouiindin'^l, ^èyoun-
din'^l. La ""èyou'ldin"!, cju'il l'habi-
tue au travail. Be°ta nalzé ''èye-
£)in''ldenn ille ttantte, c'est que son
père ne Va pas habitué à la chasse.
Il Quelqu'un à soi. Dene hedezel-
dinT, ededesdin^l, ededinldin°l,,
edeyedenldin'^1, ededildin^l, ede-
dou^dinH. Pas., edezeldenn, ede-
deoesdenn, ededeoinldenn, edeye-
deldenn, edede^fildenn, ededeGOuH-
denn, edehèyedeldenn. Fut., ede-
zouldin*^!, ededousdin"^!, edede-
woLinldin'^l, edeyedouldin"!, edede-
Avouldii/l. Etssinnazhe ededeoes--
denn, kkazhè, enfin, j'ai pu l'ha-
bituer à moi. Il Edezeltsi, ededes-
tsi, edeflin^ltsi, edede^ltsi, ededil-
tsi. Pas., edeze'^ltsin, ededestsin,
ededin^ltsin, edede*^ltsin. Fut., e-
dezouItsi,ededoustsi.Ededewoun'^l-
tsi ille ikkéssin, tu ne l'habitueras
jamais à toi.
Habituer (s'). V. réfl. Ttassi "ètsse-
deldin, ttassi ""èdedesdin, "'èdedinl-
din, ""èdinleldin, 'èdodildin, '^ède-
flou'^ldin.Pr/,s\, ttassi ''ètssedeldenii,
Vdedet'esdenn, "ededepinldenn, "è-
dedeyinldenn. Fiit., ttassi ''etsse-
douldin"!, 'èdedousdinT. Ttassi la
°èdedewoun'^ldin''l, habitue-toi à
quelque travail. \\ V. mutuel. Ttas-
si "è'ietsseldin, ttassi "è^lildin, "è-
"lou'ldin, "è^leheldin. Pas., ttassi
"è'^letsseldeiin, ttassi '^è'^le£>ildenn,
"èie^jou^ldenn, ''èè^leldenn. Fut.,
ttassi "è'^letssouldinT, ''è'iewoul-
din"!, ^è''lewou'=ldin'=], ''èèiouldin'=l.
Douyé ''è''lewoii*^ldin°l sanan, ne
vous habituez pas l'un l'autre à
une vie insupportable, ne vous fai-
tes pas l'un à l'autre une vie in-
supportable. Il A la marche. Hè-
Sa^-tssedelzhin, hè-gVl-edeszhin,
hè-ga'^l-edinzhin, hè-ga'^l-dèzhin,
hè-ga"l-didzhin, douhzhin. Pas.,
hè-ga''l-tssede°lzhin,, hè-ga^'l-des-
zhin. Fut., hè-ga^-tssedoulzhin,
hè-ga'^l-douszhin, hè-ga'^l-dewoun-
zhin. Hè-ga°l-dinzhin ille ttanttè
si, gaT hèdin^ttè ille, si tu n'es
pas marcheur, c'est que tu ne t'es
pas exercé à la marche.
Hâbler. V. intr. ""Èyenoudeddi, ou
yenoudeddi ''e'^l ya^ti, ou yenou-
deddiou ya'^ti, yenoudesniou yas-
"ti, yenoudinniou yanePti, yenou-
denniou ya'^rti, yenoudiddiou yail-
''ti. Yenoudinniou yaneFti ille ko-
lou, ne hâble donc pas tant. |j A'^è
ya^e'^ti, a^eyaoes^ti. Ye % a% ya-
oinTti oulle, c'est sans rime ni rai-
son que tu hâbles tant.
Hâbleur. iV, c. Yenoudenniou yaou-
ni^rti dénen. A'^è yapeFti dénen.
Hache. N. c. Dsheni. Sedshenle,
ma hache. Wllache de pierre, dshè-
dshen'^l. || Couper avec une hache;
donner un coup de hache, vz.
COUPER.
Hachette. De voyage. Nalzé dshenT,
IIAI
- 571 -
AI
hache de chasse. W^sUvii^l-n/î-, pe-
tite hache.
Hacher. V. tr. Naldslie'l, nuvlslu-'l,
iiaiK*'"l«lslii''l, tiuvf'ldshe'^l, iitiiU
tlslu'"!, iim>iri«l»li»''^l. Pas., iiiii.«'|-
• Islu'I, iia(.'i'l<lslit'l, im(.iiii'"l<lslu'l,iia-
M'i'in'ldslu'l. Fut., luniualdslu*''!,
luiiiwaMlsIu*'!. Diri lu*rr sa lui-
t>wouii'I<islu''l, hache-iinti cette
fionJe. Il Hacher en tout nieiiux
vtorceaux. Nalttlt-ss, iia>ltlt'ss, iia-
iif'lttless. Pas.^ iia<,>t'lttless, imni*!-
ttless. Fut., iiaowaittit'ss, luiouas-
ttless.
Hachis. .V. c. Uvrv iiai.>»'lttU'SS, on
ln-rr nai_'el/liai.
Hachoir. V. c. IU'kk«'/.iii hcrr nal-
ttlr.s.si, ou l)t'kkt'"/in l)t'rr nal-
/liai.
Hagard, .le//. 'l'sst'Tuai, slies'^uai,
sliiiiruai, she'Ttrai, sliirf;ai.Kfilai»e
i'an sezhinl*ii:ai tta ? Pourquoi me
fais-tu de tiros yeux ^ || Tssir^es,
shes'ges, shinTjfes, she*^l'y:es. Ed-
la(.»e oan sliii/l'yeslta ? Pourtfuoi
ces lieux c<uirroucés Y
Haï, e. Fltre. \M\eU\n\HHh\i ille,
iju'oii déteste. St'ttchyahoddi ille
edlat»e oan tta ? Pourquoi .'<ui3-je
donc hnï ? \[ Benakoudedvan ille,
iju'on n'aime juis à voir, j' HtHJa-
koiide<lyan ille, ([u'oti n'aime pas
il entendre, qu'on a en ai'ersion.
Nenakoudedyan ille si, tu es un
objet d'aversion.
Haie. .V. c. Nihokke liohhaïKMi de-
dflienn e'^ltsseiin iiane^lchiaii a-
lioulyai, clôture faite de planteg
touffues et entrelacées.
Haillon. -V. c. OttchvMè. You
ttrhyèlè. "Ele. Bè"èle". i7 est en
haillons. Vz. (ilKMl.I.K,
Haine. A', c. Déiié-ttrha-holuliyé.
Déné-ttchya-hotldi ille.|| Objet de
haine, tlehyaoriiittè. Ha tteliya-
rittè, je suis pour lui un objet de
haine. Sa tteliya riiittè, pour nun
il est un objet de haine. Sa ttchya-
oriiitie Imulle d\aii, i7 n'y a per-
Bonne ici tpie je hahxe, j'aime timt
le monde ici. NattrliyHdf)iistt(' >«-
nuti, que je ne .sois plus un ennemi
jniur toi.
Haineux, euse. Adj. Aliourzli''auii
d«MU'-ttchya«ldi illé d^Mieii. A-
hourzli"aoii délié ttcliyaiie<ldi ille
aliottiii, tu es dmic bien hai-
neux Y
Haïr. 1. //, Déiié-ttcliya-luxMi illé,
l)ettfhyasdi ille, lM'tteliyane<l<li
ille, yettfhya<ldi ille, hetteliyaiddi
ille, l)ettfliyaouhdi ille, yettrliya-
lie<ldi ille, yettrli>adad<li illé.iViJc.,
hettfliya-lio-wtMJdi ille, l»etteliya-
oesdi ille. Fut., hettchyahouddi
ille, hettrhyjUjwaMli ille. Edlai.-e
oan l)ettchyane<l<li illou .' Pour-
qut>i le hais-tu ? || l)/a-tssouddi,
d/a-ousdi, d/aouiidi, d/ayuuddi,
d/ji()udd<li,<l/at)iilidi,d/adalièyuud-
di. l)/asouiidi aliottiii r Tu m'as
donc eu aversion Y il Heiiakoude-
dyan, aimer sa luc, aimer à le
voir. Iie(lakoude<lyaii, aimer sa
bouctie, sa parole. (Suivie de la
néfiation, ces deux verbes signi-
fient : irvoir en aversion^ n'aimer
pas à le voir, à l'entendre). |' Be-
nakoiidedyaii ille,l>eimkoiides(.'liiaii
ille, l)enakou«liii'"loliiaii ille, yena-
kouden'lehian ille, henakoudefil-
yan ille, l)enakoudou'^K'l)ian ille,
yenakouhouden'lehian ille. Fut.,
heiiakoudewadya ille, l>enakoiide-
uasehia illé. Seiiakuudiii''lc-hian
ille ttiintte uiisaii ? M'aurais-tu
donc en aversitm Y |l Be<lakoude-
dyan ille, he<lakoudeschiaii ille,
hedakoudiiTleliiaii illé. Pas., I»e-
dakoiidei.>e4lyaii iîle, JKMlakouile-
fi^'li-liian ille. Fut., Innlakoude-
(.•wadxa illé, l)tHlakuudeowa.s(*liia
illé. So<lakoudeowoun'lohia 'a illé
ttimtte t)iis;tii ? M'aurtts-tu donc
toujinir.< en m'crsion Y || Déné na-
koudid<la, li«>na-ki>iide>la, l»ena-
haï
— 572 -
HAL
koudin'la. \ l'iiiikoiidl'la, hi'iuikou-
deoidla, l)enakt)udc)u' la. Fut., l)e-
nakoudepAvadda,l)t'iiakoude£)wasln,
benakoude£)woiui*^lH. Seiiakoude-
£)Avoun'^la sanan, ne tiic prends done
pas ainsi en aversion.
Haïr (se). Soi-même. Kdettchyalioli-
diyé, ou edettchya/.iddi'^le, edo-
ttchyasdi''le, edettchyaindi'^Ie, ede-
ttchyahiddi'le. Oslinou hotta ede-
ttchyaindine kkéssin nehodouttin
sanaii, ne poufise pas à ee point la
haine de toi-même que de t^ahan-
donner au mal. || Mutuellement,
ai'oir de F aversion les uns pour les
autres. F/lnakouzedyan ille, elna-
koudepilyaii ille,e*^lnakoudounch'an
ille, ennakouhouden''lchian ille.
Fut, ,e*^lnakouzoudya ille, e^nakou-
dewoulya ille,e'^lnakoudeAvou''lchia
ille, e'^Inakouhoudet'wa'^lchia ille.
Pas., e'^lnakouzeoedyan ille, e^lna-
koudeoilyaii ille, e'^lnakoudeoou"'!-
chian ille, e'^lnakouhouden'^lchian
ille, ne pouvoir se voir, se souffrir.
Il F/ldakouzedyan ille, e^ldakoude-
pilyan ille. Pas., e*"ldakouzeoedyan
ille, e^'ldakoudeoilyan ille. Fut.,
eldakouzoudya ille, e^'ldakoude-
woulya ille, ne pouvoir endurer
une parole Fun de Fautre. \\ E'^l-
nakouzidda, eHnakoudeoidda, e'^1-
nakoLidouhda, e'inakouhoudidda.
Edlaye "^ka e'inakoudouhdao ?
Pourquoi vous haïr ainsi ? \\ E'I-
ttchyahoddi ille, e'^lttchyahiddi
ille, e'ittchyaouhdi ille, e'^lttchya-
heheddi ille, e'^lttchya daheheddi
ille. Fut., le prés, avec un adv. de
temps.
Haire. \. c. Daetssedel"ae tthisi"ié,
ehemise de pénitence.
Haïssable. Adj. Douyé itta be-
ttchyahoddi ille,' que ses défauts
font détester. \\ Douye itta bena-
koudidda, que ses défauts font
prendre en aversion. Douye itta
nenakoudidda ttaiitte, ce sont tes
dcfiiuls (jui te font prendre en
a'oersio)!.
Hâle. .V. e. Sa diétta dézitlai.
Hâlé. Être. DezehtlaÊ», avoir le x'i-
sage hâlé. Sa die nedénin'^ltla^, le
soleil Va hâlé le visage.
Halé. Tiré, à Faide d^une corde, oe-
dlou'l. 'J'ssi /pedlou'l, la barge a
été halée. Tssi eyet nindloui, la
barge a été halée là.
Haleine. N. c. Dene-zhaç>è. Bezhaoe
nian, son haleine pue.\\ Chi. Yihè.
Seyihe, mon ■souffle, mon ludcine.
ChidePti, avoir la courte haleine,
être essoufflé. \\ A perte d'haleine.
Chi-kka-yehdik, avoir couru à per-
te d'haleine. Chi-kké-oestya, j'ai
marché, ou couru à perte dlui-
leine.
Hâler. Se flétrir, brunir par le hâle.
Sa dié tta dezitlè^), deneistlee», de-
nintleo, denintleg), dadeneoitley,
denouhtlep. Pas., dezehtlat', de-
nestla^), denintla^), denintla^.Fj/f.,
dezoutle^, denoustle^). — Dene-
wountle^ sanan, ne te fais pas hâ-
ler par le soleil. \\ Sa dié déné de-
ni°ltleo. Pas., denin^ltlao. Fut.,
denoultleo, le soleil hâle.
Haler. A Faide d^une corde. Ttassi
pedlou'^l, 4)eslou'^l, É'inloul, yeÉ)el-
lou"!, oidlou^l, you''lou''l, hèyeoel-
lou*^l. Pas., houflloui, houzhilloui,
houzhinloui, yourzhloui, houzhi-
dloui, houzbou^loui, hèyourzbloui,
dahèyourzhloui. Fut., ''toudlou,
^touslou, "tewounlou, ye'^toullou,
''tewoudlou, '^tewou^lou, hèye'^toul-
lou, dahèye^^toullou. || Un canot a
terre, loin du bord de Feau, et à
force de bras. Nihokkézin tssi hil-
tcho. Haie le canot à terre, niho-
kkézin tssi hin'^ltcho. Halons le
canot, tssi nihokkézin houwoul-
tcho. — (Si le canot est pesant, et
qu'on commande h quelquhm de
le haler à terre) : onttlazhè kolou
nihokkézin tssi da^'è lun'^ltcho ''e^l
HAL
- 573 -
HAK
hounin'^ltti, /ui/t- le latutt îi trrrc
VII U' stmliiuint, int'ts-y-toi tmil de
bt'ii, mctf-ij toutt's tca /ont*». |i
Vu eêijuif. (Le mêiiiv «/ur pour un
canot). Dt'drhi'iin ttisi iiihokkô/iii
«lai.-** liuu'Iti'lia, litilfz If iiinot à
terre, en le s<ni/inv»rif.|| l'ii steaiit-
htuit, htirfîe. Kunii tssi, on tssj
tcho'' nilu)kk('/in <laii<ilou, (iam*^-
lou, (laniiiloii, liayiiiloii.ciaiiidlttii,
«lanou'lou, (ialu'vinloii. Pas., daii-
(iloiii, (iaiiilloui, (laiiinloui, day-
iiiiiloiii, <laiii(ili)ui.f' uf.,iiawa(iluu,
(lawaslou, (lawouiiloii, dayoullou,
(iauoudlou. .nions hnler le steam-
IxKit, "konii tssi niliukki>zin dawou-
(llou. Allez litilvr le stenin-hoot ,
■^konii tssi uiliokké/in dawoiriou.
Haleter. 1". intr. /tvliil, Mt•s^hi1,
nin/la 1, lU'/hi'L, iiid/hi'I, noushi I,
liènè/hi*"!, danezlii'l. Pas., /.éçiu-
zlii'l, ufyizhi'l. iu*nin/hi'"l, ne£>iii-
zhiT, ueoid/lii'l. iief>oushii. Fut.,
zouzhi'I, nousshi'^1, newounzlii'l.
Edia anedya tta, onttlazhè neoin-
zJii^l ahouneddi? Qu*as-tu donc, tu
es tout essoufflé, haletant? || ]"~.
ESSOl'FI.É.
Halle. .V. c. Nai<eiinikke otchoot',
i^nnid bâtiment pour un marché.
Hallier. .Y. c. Buisson épais. Tssèli
ttliaot'-aze derzh"an, petite île de
}>ois touffu.
Halluciné, ée. .1<//. IVI lunmi'as.
lie I lioun'l "azi dénen, un hallu-
ciné. Ne*"! hounn''azi tta adiniii
souiini, tu parles, sans doute, en
halluciné.
Halo. .V. c. Sa "te'^loezh, le soleil a
IHur, redoute le nunnais temps.
Sa shèljez, le soleil cuit.
Halte. .V. f. Nazilyai, arrêt f/'i/n
montent. Ttla zeltthi, s^isseoir un
instant pimr se reposer, 'i'tia de-
iiuu'ltthi, asseyez-i'ous, rep<hsfr.-
X'ous un instant. Natlezhilya, nous
faisons halte. — Nadewoulya, fai-
.vf#n.s halte. Nadouhlya, faites Ital-
ie. Il En canot ; un seul canot,
tiiM.'>l'taii. lioirltait, faitru hait,.
— Plusieurs canots, tsis«'h|>a.
Shoulilya, faites halte. Shilya,
nous faisons halte. \\ Faire halte,
vz. KMHK. Il Halte-là ! Kkanttè!
Hamac. .V. c. Iloiil>i'li. Il«>iil>rii yé
da'.was'^t»', je X'ais couciu-r ihin- le
hamac.
Hameau. \.c. Da-yé-horzhla i>iii/j-.
Hamcvon. V, c. Dy^sh. || Prendre à
rhamei^-(ni. ^Loué 'ad(iai ; pi. "a-
<ia«idai, 'asm', '^ainné, 'ayenné, "^a-
id<lé. Pas., 'ai.«e<ida', ou 'aiialida"^,
"aMinna*^. Fut., "addé, "awasiu'.
''Loue '^laii "aHuunne hekke houliè
illf si dyaii, tu ne prendras pas
^rand poisson ici. || .Agiter F ha-
meçon. Dae^tin, das'tiiL^ daiirtiii,
dat>''tin, dai^tin. dauiilrtiii, daelie-
tin. Il Tirer l'hameçon treec le
poisson. F/tedzè, f'tessè, i''"tinzè,
l•'^tinz^, e^tidzè. Pas., e'telidzao,
e'tizai). Fut., e'toudzè, e'^tousse,
e*^tewounzè, e'^tou/^. 'Loue 'ka 'te-
wouiizè, tire ton hameçini.
Hampe. A', f. 'IVIu-nnen. Veliola ui-
l'alf tflienneii, hampe d'un dra-
peau.
Hanche. A. c. Azii. Déné a/hé. In-
ttan-tssennen. Se "azhe, ou sin-
ttantssennen, ma hanclie, ou mes
hanches. Azli-e<ldiliiti, un déhan-
ché. Il Poinffs .^ur les hanches, vz.
MKIIRK.
Hanf^ar. Ahri pour voitures, bezii-
trluMUUMi da-iiibalf. Il Hangar fer-
mé, à provisinns, hfrr koii-en.
Hanté, ée. Maison hantée, nahottè-
ni koii-fu (maison où l'on est dans
les transes). \\ Ttassi slini, eyou-
lUMi slini dtnékkénayenit<eldé kon-
en, nuii.'iitn tdtsédée par des esftrits
midfaixants.
Hanter. Vz. khéqikntkr.
Happer. Vz. gohkr.
Harangue. \. c I)éné *lain na1e
ttassi luH'an nava°ti.
HAR
574 -
HAR
Haranguer. V. Ir. Déné 'laiii iKi'"lè
ttassi hooan iiaya'ti, nayas'^ti, na-
yain'Tti, naya'l'ti, uayaiFti, na-
yaou'^rti, iiayaheTti. Pas., nayaa-
"ti, naya/hi'Tti, naya/,liin''l''ti, na-
ya'^rti. Fut., nayaou'^ti, nayaous-
'ti. Déné iia'lè iiayawounn'^ti, fais-
leur une harangue.
Haras. A', c. 'Lintcho'' è'"lènelyéhé
koH-eii, lieu destiné à la reprodue-
tion des elievaux.
Harassé, ée. Arriver tout harassé.
Kde'téoyéoendik, ede'^teonestya,
ede'teonindya, edé'^téopwendya.E-
de^teonestya kou ! J'arrive tout
harassé, me voilà tout harassé ! —
(S^il S'agit dhtn vieux ou dhine
vieille) : ede'^tesooenFgé, ede'^teo-
nes^gé, ede'^teoninrgé, ede^teo-
owenl*^gé. Ede'^teoninrgé ahottin,
tu arrives donc hien harassé ! \\
Vz. FATIGUER.
Harasser. De travail, d'oceupations.
Déné '^èelnitta deiie ninenltsin, bè-
esnitta ninenestsin, bein^ni oyin-
tta ninenin'^ltsin ; yèe'^lni oyintta
niyenen''ltsin ; bèiliii itta ninenil-
tsin ; bèou^'hii oyintta ninenou'^1-
tsin ; yèèhelni oyintta nihèyenen'^1-
tsin. Pas., bèehiitta ninenltsan,
nineni'^ltsan. Fut., bèebiitta ni-
noultsin ; bèesnitta ninoustsin. Bè-
ou'^biitta ninewou'ltsin sanan, ne
le harassez pas d'ouvrage. || Par la
niarehe, en faisant trop presser le
pas. Dshè, ou nazhè bezel"a itta,
ededdaoè itta ninenltsin, bedes"a,
bedinl^a, yedel"a, bedihil"a, be-
dou'^l"a.P«s.,bezepel"a,bedepes''a,
bedeoinl"a, yedeoel''a, bede£)il"a,
bedepou'^l"a, yehèdepel^a. Fut.,
bezoul"a, bedous"a. Dshè sedel"a,
édeddaoe kolou ase''l"intta, ho-
"anze nisenen°ltsan,i7 m\i terrible-
ment harassé, en me faisant mar-
eher d'un jias trop rapide pour moi.
Harceler. Quelqu'un de pointes, de
critiques pour le fâcher, le désobli-
ger. Déné ''a-da-o-depin"in,, 'a-da-
o-(lej^»i'!"in, "a-da-o-depinT'in, ''"a-
(la-o-depin'l"in, '^^a-da-o-depil"in,
°a-da-o-rlef.iou''l''in, ''a-da-ho-yede-
pin^l^in. Pas., ''a-da-o-depin"in
ttchya ille nin. Fut.,, "a-da-o-dou-
"in, ''a-da-o-dous''in.''A-da-o-sode-
pinH^in ille kolou, fais-moi donc
grâce de ces critiques m<dveillan-
tes. Il Relever les paroles de quel-
qu'un pour les critiquer, les tour-
ner en ridicule. Dene na-da-ne-
dyou, poursuivre quelqu'un de ses
paroles ; nadaneschou, nadanin-
you, nadayeneyou, nadanidyou,
nadanouehou, nadahèyeneyou.
Pas., nadanepedyou, nadanepiyou.
Fiit. ,nadanoudyou,nadanouschou,
nadanewounyou. Nadaseninyou il-
le kolou, cesse donc de me harceler
ainsi. \\ Pour badiner, plaisanter
ou insister. Déné kkénadazezher,
kkénadaressher, kkénadarinzher.
Pas., déné kkénadazepinzher, kké-
nadapizher. Fut., déné kkénada-
zouzher, kkénadaroussher. Be-
kkénadarinzher ille kolou, ne le
taquine donc pas.
Hardes. N. e. You. Deneyouè. Se-
youè, mes hardes. Soun youè, ha-
bits de luxe. You ttchyèlè, gue-
nilles, haillons.
Hardi, e. Ahourzh"aou denedziye
natset, ox'oir le cœur naturellement
ferme, courageux. Ahourzh^'aon
zeldyet ille, ou tsselpizh ille, n'ê-
tre pas naturellement timide, peu-
reux. Ahourzh"'don bedziyé natset,
î7 a naturellement le cœur ferme,
fort, courageux. Ahourzh^'aon
ttassi ttchya pelpizh ille, naturel-
lement rien ne lui fait peur. Nel-
dyet ille dénen, ou Qelgizh ille dé-
nen, un homme hardi.
Hardiesse. N. c. Ahourzh^'aon dé-
nédziyé natsedi. Ahourzh"aon zel-
dyet illéhé. Ahourzh"aon tsseloizh
illéhé.
IIAK
575 -
HAT
Hurcn^. V. c. "^Llouî* miè.
Harfi^ncux, euse. r.trc Smiaon/x-u-
tUlivî-, iia<lauiuu'm*Nttrlivt*, luulu-
ouia'iiiiiltti-liyè.iiailiiouiiciilttfliyè,
iiatiaiiiiiit'iiilt tell vtMuu laotiiiiMitnrl-
ttcliNt-, nadalioiiiiciilttcliyr*. 'Ijii
Miii aiittt^ la, koii iiouluuiiiiii «iéiié
liou'liii koli la, l'yitta t'Itsst'iiii im-
(luouiieiumMttfhyt' sanan, ni fV-
tait dt's chivns, à la botiiw hi-urc,
niais vous ôtcs des h(*iinneK, ainsi
ne soyez pa.^ si h<ir}iniu.v l'un îi
réélit il de rautie.
Haricot. .V. t. Djie 'jçayé'kalè, pois
aplatis, ou plats. — Ou encore djié
■^jfayé ftssézt' lantté, pois resseni-
fthtiit à des ro^Jnons.
Haridelle. \. e. 'Lin tcliu ttclivMt'
naim, ou '^lin tclio' "^ann slini.
Harmonieux, euse. Adj. Voix. De-
nt- (iaxilie luv.uii ; ou hien dazin-
zon ; ou eneore tti"h\è (iatxiiiiyaii.
// a une belle, une harmonieuse
voir, dapinzon,oti ttihyè (laofiiii'l
chian,oi/ hedayihè lU'/oii.H Cliant,
son d'un instrument. Hi'daoudt'-
lyan. Clieim hédaoudelyan, eliant
Itarnuntieux.
Harmonium. .V. c. Dedrhenn téli
lu-d\éiii, hoîte chantante.
Harnacher. V. tr. Lin tiho' hv-
ttlou'l benadelyé, l)enadeslé,l>ena-
diidé, viMiadellé, henadilyé, hena-
dou'lé, yenaiièdellé. Pus., benade-
lya, l)enadilla. Fut., henadoulyé,
l)eiuulouslé. li.'an koloii hettlou*"!
henadewoulyé, harnaehons-le vite.
Harnais. .V. c. Lin tclu/ hettlou'l,
harnais d'un chiTal. ^x^yét^t' be-
ttlouH, harnais d'un bivuf. Hezh-
ttloui,a/jrî's d'une voiture, // com-
pris les harnais. 'Lin bettloii"^l,//Mr-
nais des chiens.
Haro ! /ri<rr/.IIou'"ltclio \Arrêtez-le.
Harpe. -V. e. Déninla ttha'Ie yintta
betta t.ssedyéni, dont on tire des
.s();/>- ax'ec les seuls doigts
Harpon. .V. c. Avec crocs. Sliuun>li
iM'ttIrniHMi liounlin. || Sans critcif
><Im(IIII-I|.
Harponner. I . tr. Shuunsh tta hi-
gwi, ht*K((wi, hounin^Ké, you'^^,
lioiiniV^-f lioniumh'n^', hôyou'jç^,
dalu\\oii'«é. pas., Iioun'm', liouni-
V^, hounin'^m», younin'u'é, liouni-
V^f hounouir^^*. Iiî*>"iinin'^gé.
Fut., hoii'uè', lions' uè, liuuwuuii-
'tfè, youV^N h(>uw■(>u*i;^, liouwouh-
'ah, lu\\ou'ut'. 'Loii<* ln)ii«(»iin'i;e,
harpitnne ce poisson.
Hart. -V. e. Di'drluMin la. Kkaï la.
Hart rouf^e. Ou aubier à fumer tiré
d'un saule rouge apfielé Pembina.
Kkaï kkwo/é.
Hasard. V. r. .1 tout hasard, fMii-
'tai koloii. |! .{u hu-^ard, et aussi
en doutant. Kstli'tai. Kstii'tai ne-
dakkaoussluT, <i t<nit risipie je vais
suivre ton a'cis. || Par hasard, etta-
'an nihodelttlii, ipii arrive par ha-
sard, li Marcher au hasard, tta
hodenetizhenn t-kkoredyan illé 'e1
kolou \t>ddi 1,
Hasarder. Sa /orfi/ne.Léssan oyinin
kké koli dtMu' tsambaa e'^lts.senn
bede<idi, bedesni, be<linni,yédenni,
bediddi. Pas., I>ededdik, l>e<iet«in-
ni. Fut., bedouddi, bedousni. Lés-
san kké koli betsandjaa yet.>senn
lu'<leoinni, à tout risipte, à tout
hasard,il lui a livré son argent. K
Sa vie. Douye tssenn koli é<léz*Hl-
di, édé<lesdi, édédindi, édé<le<ldi.
P</N.,édé/e<l<lik, édétléi.'i<ltiik.FiiL,
édézoïuldi, édétioiiMli. Douyé
tssenn édédéwoiindi sanan, ne ha-
sarde pas ta vie.
Hasarder (se). Lés-Min oyinin kke
ttasson wounnt* sanan, ne te hasar-
de f>as, ne hasarde rien.
Hase. -V. c. "(îa dt-tssiy, femelle du
lièvre.
Hâte. A la hâte. Loc. adv. I<.>an.
^\nlio'ti VI. 'Anho'ti VI tta*si
ho'lé, faire une chose à la hâte. ||
Vz. AVOIR hâte.
HAU
576
HAU
Hâter. Le pas. ^Ga^l deVm, deoes-
"t.i^l, (leoinl^tri, fle'TtU, de£.irtin.
Pas., ''ga'^1 ouderti, oudezhiTti,
oudezhin''rti,oude''rti.It'an astyae,
ga"! de^es*"ti'"l ttantte, si pai été
vite, c'est que j'ai hâté, pressé le
pas. Il Tssetc'he'l, t)estche''l, t'in-
tche'^1, fietche'l, Ê)itclie'^l, t'Ouh-
tche*^!, daGetche*^!. Pas., tssou-
tchou, houzhitchoujhouzhintchoii,
lioutc'hou, houzhitchou. || 1'.':. i)É-
PKCIIKR.
Hâter (se). Édénaholni'l, édé-na-
t)esni'^l, édénapinni°l, édéna£)eniii*^l,
édénapilni'"!, édénapou°lni''l,édéna-
liehennin. Po.s,,édenanhou'^lni nin,
edenan!.iesnH nin. F«f.,edenahoul-
iii'l, edenaiipousni'^l!, edenanpounl-
ni'l, edenan'^toulni'^l. || Avoir hâte
de voir, d'aller x'oir quelqirun.
Déné tssenn houddi, houzhinni,
liouzhinni, hourzhni, houzhiddi,
houzhouhni, hehouourzhni. Ne-
tssenn houzhinni, j'ai hâte d'aller
à vous (en parlant à Dieu). \\ Vz.
se DÉPÊCHER.
Hâtif, ive. Adj. Fruit. Djié tta ne-
dlai otssounkkezhe ttou,oî/ otssenn
ttou nedlar, fruit mûr avant le
temps ordinaire. \\ Enfant hâtif,
précoce, sékwi ioan yéholyan.
Hausser. V. tr. Rendre plus haut.
Ttassi kke''anen,o?/ ho"anze be'^ga
deoinzha al ''in. Sekon-en yéhoziré
kke"anen be^a deoinzha asla, j'ai
haussé les murs de ma maison. \\
Son pantalon, le relever. Ttla "i
dapè "tetti, "testti, ""tiniti, le re-
lever, en le serrant. — Ihid., ttla
"i daoè hiltcho, liestcho. || Le
prix. Ttassi di'Tti anal"in,OM kke-
"anen nanadilyi, nanadesli, nana-
dinli, nanadelli. Pas., kké^anen
nanadehlya, nanadilla. Fut., kké-
"anen nanadoulyi,nanadousli.Tsa-
zhezh kké"anen nanaderzhla ikkin
édékkelni, le traiteur a haussé le
prix des fourrures. Kolou, tthi be-
youè dil'ti anahouula itta, nuiis il
a hau.ssé aussi le prix de ses nwr-
chandises. \\ La voix. DazeFti, da-
des°ti, dadinTti, dadirti, dadihil-
°ti, dadouT^ti. Pas., dazepeFti, da-
deÊies'"ti, Fut., dazoul'ti, dadous-
°ti. — Ihid., lu hausser peu à peu,
en s'échauffant. Édéyazirti, édé-
yanes^ti, édéyaninPti, édéyaniPti.
Il Les épaules. Déné ttchya nazel-
kkazh, ou déné ttchya nazetta ; na-
neskkazh, nanestta, naninkkazh,
nanintta ; nanekkazh, nanetta.
Haut. N. c. La. Layé. Ye-hollayé,
le faîte d'une maison. Ye-holla-ni-
bale, drapean (m. à m. nuii'ion, au
faite, quelque chose déploijé). \\
Yeddape, là-haut, en haut. IJNoud-
dagè, ici proche, en haut. \\ Kked-
dapè, tout à fait dessus en haut. ||
Youyasdezintssin, ou yadasdezin-
tssin, d'en haut, de haut. || En
haut. Yaddapè. Yeddapè. Youd-
dapè. — D'en haut, youddasin. —
En haut (au sommet). Layé. Dah
layé, ou dedchenn layé, en haut,
au sommet d'un arhre.Chezh layé,
en haut, au sommet d'une monta-
gne. Il Mettre en haut, vz. met-
tre dessus, en haut. \\ En haut,
dapè ; kkeddapè. Chezh tta kked-
daoe, la plus haute montagne. \\
En haut, en remontant le courant,
en allant contre le vent. Etssin-
dazin. Nilin dasin, debout au cou-
rant. — Ni'^ltssi dasin, vent de-
bout. — Nilin dasin ouzhi^kin
oyin,i'ai eu constamment h remon-
ter le courant.
Haut, te. Adj. O^'o-a, ou be^ga déhè-
zha, ou be^ga depinzha. Dedchenn
be'^ga depinzha, arbre haut. Chezh
"ga déhèzha, haute montagne.
Hoyé "^a hin^lin, ou pinyin. — Hoyé
°a chezh hin^lin, montagne s' éle-
vant au-dessus de toutes les autres
montagnes environnantes.
Hautain, e. Être. Un homme hau-
HHli
- 577
HKR
tiiin, (Irné ilat't'tssfnu rdévt-iu-lzln"-
iiin tléneii. Nt'ttu(Mierzii''a illou,
liûiit' (ltiix*t&seiiii i''4i(*y(''iiiMlluMiiii,
ut' ilU'' koiitt»', tout tn)n à ritii </ii«'
tu vu, tu /(lin If hautain, ctla n'f^t,
ifitts, ftas hi'au.
Hautement. Adf. Duiduiitrhuo. à
(I haute voir.W Dt'iu' (l^nt'-<l>lii iiii-
«K»u "a illé VI, n'sitlutinitt.
Hauteur. .V. c. . Dinunsiou d'un
corps lie Jiaut en has. Tassi ttu
a - be'^a -dé^)iM/ha. I.a hauteur
(runc maison, yé tta a-l)eVa-<lt*-
(.>in/ha. La hauteur li'une nionta-
f*ne, eUv/h tta a-l)e*^^:a-<lt'(.»iii/.lia. ||
Monticule. C'hezh iazf nai.)è'kai,
butte qui «'e7(\jc. — Légère éléva-
tion de terrain, nih daoè-hoiittè. Il
Arrottance. Doué clat>etssfmi édr-
houiii'l/lifiiiii.
Haut'le^corps. Natssilttli, tressail-
lement causé par la suq)ri'*e.
Hâve. .l<//. Délié na'^tanenshai, déné
dshenu dullé, être pâle et nuiigre.
Bena^tane^lsliai, hedslienn i>ul!f
ikkésin, »7 est tout hâve!
Havre. N. r. ■^l'ou tcho'' kke ttlazin
daliorzhlai.
Hé ! Interj. Pour appeler. It>an uou-
'ko/jn ! Vou'ko/in, irian ! || Hé !
Interj. d'étonnement : té, té, té!
Héberger. V. tr. Tta ze^tèzi ho^'a
délié QH nahottai, nahos"a, na-
liouii"a, iialu>"a. Pas., iiahottan,
na}io/.hi"aii, naho/hiii"aii, na-
lu)rz))"aii,iiah<)zl)ittaii,iiahuzhouh-
"an. Fut., naiioutta, nahous"a.
Dyan wouh"^^tèz, dyan noutMi na-
liozhi "ail walli, je vais vous héber-
ger ici.
Hébété, ée. Adv. Tssesoniiiyé yée-
tssttlel"a, ou yét'tssedelzher. Ttas-
son a''Iet>inni tteddanen, tssehon-
niyé yéé<lt*lzlu*r laadya ovin, en
entendant ma remontrance, il est
dei'cnu comme hébété.
Hébéter. V. tr. Déné tssélionni\é
yul/l»i, yesshi, yéne^lslii, ye^Ishi,
yilztii. Pas., yi'tflzlifr, yë^i^NluT,
yéoin'lsher, yéyét<in1)»h«T, yét»il-
zIht, yétHiuMsIitT. Fut.,\i\,}Mi\àii,
\i\i*ass\ù. 'l'>séhoiiniyé \ !•(.•» on"! -
>lii sjuiaii, ne Vhébêtez pas.
Hein ? Interj. interrofiat'rve. VA\ti
adinniou ? Que d\»-tu t VaWa aye-
iiiii/liiMioun r Qu\'n pen*es-tu i
Hélas ! Douyi- la ! WalK- talla! Ni-
liodoiiltthi '^talla ! L'est douteux,
hélas! (pie cela arrive!
Héler. 1. tr. K'iin'ka tsseziM. K'Iin-
ka zi'lirou, destfou, dinlt;ou, del-
\î,oiï, dchiliruu, dou'^liit)U. Pus., zt'-
t<t*ly;ou, det»eNUou, dei.'inltîoii.f'ii/.,
zt)uIy:ou, dousffou. Sin'^ka de^iid-
ifou kolou, ne*lesttha° illé, tu w^as
Iiélé, mais je ne t*ai pas entendu.
Hélice. \. f. Tssi tc-ho' ttozhè
"koiiii tta helttozli, propulseur
d'un navire marcJiant par le feu.
Hélix. A". (. Déné dza dyinzè, le
grand bord replié de l'oreille. \ie-
dziidyinzè, .son héli.i.
Hémiplégie. .V. (. Déninkkèzhè Me-
<^'aliouii/lii. ninkkèzlu- 'le<,>at»Min-
zliet, j7 a un côté paridysé.
Hémisphère. A', c. Moitié de la
terre, nih hounkkèzliè, (un côté
de lu terre).
Hémorragie. .V. r. Déné <jan 'tade-
hedshè, perte de sang par le nez,
une coupure, une saignée, etc. ||
Dell déné zlia 'attlir, perte de
sang par la bouche.
Hémorroïdes. .V. pi. Déné dshèlè
bedeninMchian, tumeurs qui se
forment à l'anus.
Hennir. V. intr. Deltssel. Pas., de-
j.»eltssel. Fut., «loiiltssel. "I.in tclu/
e'Iin'^^ka délu*ltssel, les chex^aux
hennissent ptnir s'appeler les uns
les autres.
Hépatite. V. t . Midadie de foi, dé-
iir/lu't eya.
Héraut. .V. t. NaPai nèzhè tssettin,
«/ii'oM charge iFune mission im-
jKtrtante.
Dictionn^rc rran>,aU monla(nai<
HER
578 —
HER
Herbage. A', c. Ttajieltte e'^lkke-
ttchyahe ttlo^'e, toutes sortes
dlierbes. \\ Lieu de paenge. Alio-
(lelyain edyédé clielyé kké souttin,
espace réservé aux animaux,
comme lieu de pacage.
Herbe. N. c. Ttlo^ Ttlo"= dedlinén,
herbe verte. Ttlo^ tsezz, lierbe sè-
che. T\W kké, prairie. Ttlo'=
tsenn, herbe odoriférante. "Té
ttlo(.ie, herbe aquatique. Il if a
abondance d'herbe, ttlo" hounlin,
koutta. Ttlo*^ slini, mauvaise her-
be, poison.
Herbivore. Ttlo"^ helde^i ; pi. ttW
dalde^i. Ttaneltte ttlo'= dalde°li„
tous les herbivores, tout ce qui se
nourrit dl^erbes.
Herbu, e.Adj. Bekkettlo*' ne°lchian,
où Vherbe a poussé, qui est cou-
vert d'herbe.
Hère. A\ c. Bekkezhiéttinni ; déné
es'^téézhènen .
Héréditaire. Adj. Déné ''tikwi be-
tssin"anen ahonttè, état de choses
venant des parents. Il a un mal
héréditaire , be'^tikwi bedaddaa be-
kké derzh"an. Be'^tikwi betssin-
"anen ttantte si,dénékkéhonni ille,
sa polissonnerie lui est hérédi-
taire.
Hérésiarque. .V. c. Betssin"anen
ho'^tezheddi slini ; Niho'^ltsini be-
3'a*'tiye ttchya dene shellai, le pre-
mier auteur responsable de V apos-
tasie d'un grand nombre.
Hérésie. A^ c. Niho^'ltsini dakké-
ttchya ya^tiye, doctrine opposée à
celle de Dieu. \\ Edouhon ya'^tiyé,
religion différente. \\ Niho*'ltsini
dakke ttchya ya'^tiye, doctrine con-
tredisant la doctrine catholique.
Hérétique. N. c. Edouhon yaou"!-
Hiy ; pi. edouhon dayaou'^Ftiy, qui
prient différemment.
Hérissé, ée. Avoir le poil hérissé.
Édézilyo", édénesyo'', édéninlyo*',
édénilyo'^. Eyi ^in kkazhou hil-
ttchyè ille ahouneddi, édénilyo",
ce chien ne parait pas peu endia-
blé, à voir son poil hérissé. \\ ivoir
les cheveux hérissés. Dshi sodel-
tsser, dshi odestsser, odinltsser,
odeltsser. Dshi odinltsser oyin, tu
as toujours les cheveux hérissés. —
Ibid., dene dshi hitta" lanttè, la
tête paraît vouloir prendre son
vol. Nedshi hdtta*^ walli si, ta
tête va prendre son vol. —
Ibid., avoir les cheveux longs,
mal peignés. Edezilyo^Dene dshif-
QSi ninyo''. Kkazhou nedshiÉ)É)a
ninyo° ille ikkéla ! Comme te voilà
mal peigné l( Au lieu de dire : mes
cheveux se sont dressés sur ma
tête, d'horreur, de surprise, les
Montagnais diront : Sedshi zhezh
hin^'lshoun laadya, la peau de ma
tête s'est comme engourdie, para-
lysée) .
Héritage. N. c. Déné "tikwi tsamba
déné iaze garv nininttli, la fortune
des parents échéant aux enfants.
Il Déné tsaniba be''llottinen É'^n
nininttli, l'argent de quelqu'un
échoit à ses parents.
Hériter. V. intr. Ékwaneltte se^ti-
kwi tsamba sepan nininttli ikkin !
Il m'a échu telle somme, par hé-
ritage, de mes parents.
Hermine. A'^. c. '^Telkkailè.
Herminette. A^ c. Tssè-ni-dshen''l.
Hernie. A^. c. Déné tchanyou she-
ttchye'^l, hokké dénétchanin °a-
ttlou-ettli, rupture de l'enveloppe
de la panse déterminant une des-
cente de boyaux.
Héroïque. Adj. Yeniodiyaho ana-
ttchyaounni, action héroïque. Ye-
daoriyéhou déné ''aoelnai, sauve-
tage héroïque.
Héron. A'^. c. Woun"ayé.
Héros. A'^. c. Ttattitta déné you
édittin dénen, un homme vraiment
intrépide. Ttassi honnèzhè hoÊ)an
nihodeltthiyou, douye de kolou
ni:i'
- r)79 -
HHU
utsM.*iin t*4lé<itHidi «it'iitMi, </ui intur
une cause grave eA'pore volontiert
sa VU'.
Herse. .V. c. Nili-t>-(lslii-tsNi\e, pei-
^iii i>(Hir la terre.
Herser. V. tr. Nili-o-dshitssiyétlu
iiHiiiiiol/i/, atneuhlir la terre^ bri-
ser les mottes avec une herse, na-
iiiliussi/, itanilioiiii'lsi/., luiiiihu'^l-
>i/., iiaiiilioul/.i/, iianilioirKi/./^UJi.,
naiiiliol/x'/, iianii>(.'>^ i'Ise/, naniu-
pwiii'^lsez. Fut., naniliouiziz, nani-
houssiz. Il Faire passer la herse sur
un ehauip. Nih-o-dshi-tssiye iii-
liolvka"tin, iiilu)kkas''tenii, iiiho-
kkaïu'ttMm, iiilu)kkaye"^tt'iu), ni-
liokkai'teiin. Pas., iuhokkali''tan,
nihokkazhi'^taii. Fut., nihokkawa-
'teun, iiiliokkawas*'teun, nihokka-
woun'tenn, iiihokkayoïi'tenn. Ni-
hodsliitssiye iiiliokkaMoun' tenu, tu
i'</.N- herser.
Hésiter.!', intr. Ayenihounne oulle,
ne sai'oir que faire. Ayenihwasnè
oulle, na siiuii dette itta, je ne sais
que faire ; j'hésite entre deux par-
tis à prendre. |i Ehoundshazli, avoir
lies appréhensiotts. Yoijwè otssin
sin''kaya*'ti kolou, liesdsliazh, l'on
m\ippeUe de là-lxis ; mais j'itésite,
ai des (q)préhensions.
Hétérodoxe. Adj. Niho-ltsini heya-
■^tiye kketttliya alioddi, kkettchya
ahouninzheuiii, parole, pensée,
sentiment , eon traire à la doetritie
eatli(}H(pte.
Hétérogène. Ttassi e'ikkettohyahè,
ehoses de nature différente.
Heure. Ttchyè-oudz^i, espace entre
deux marques sur le cadran. Vue
Iteure, \''\am- ttcliyè-oudziii. Deux
heures, na^kè ttchyè-oud/jii. Vue
demi-heure, "^tanuizetsseim ttchyè-
uudz^i. Midi, dzendizé. Midi don-
nant, dzendize «leltsadou. (Les
Mniitaiinais ont aussi leur manière
de diviser le temps. Voici les prin-
cipides (/i;i.M/>N5 : Yr''"kai hiV'ai,
c*eit la pretnièrc lueur de l'au-
rore. Ye'^rkaii, l'aurore tout de
bon. 'Ae''ai, le lever du infleil.
*A(,»in"uii, le noleil levé. Sa iiidin-
''ari, le soleil se détachant de l'ht>-
rizon. Yuuddaliu iiin "an, tm iiizlia
nin^an, le soleil déjà haut. Dzcii-
diz/* 'ka-o-'tcrzli"a, ou dz«Midiz4.--
otsstMin, les approches de midi.
Dzendizé, //i»</«.Na->Na-d«'nerzli "an,
il passe un peu ntidi. Na'terzli an,
le soleil commence à descendre.
Nat»in"an, le soleil approche de «o»
coucher. Dedehenn laye defin"'an,
le soleil rase lu cime des arhrts.
Dedclienn trhenn ft? a'I edya, est
descendu au pied des arbres. Ni-
lioye hè"ai, i7 entre dans la terre,
se couche. Nilioye oin'an, i7 est
déjà couché. Sa ttlant»*', aprè* le
coucher du Ao/tw'/. ' f^-dzao-denen*^!-
VI, le crépuscule. Pin IVI, i7 fait
nuit. Quelle heure est-il Y Kdlini
niénin"an, ou ediini sa (.*è"a''lou,
où marche le soleil ?). | De bonne
heure. loan oiinè't^an. L^-an oiniè-
*'fj;an neuan sehodettin walli, tu me
verras de bonne heure. \\ Tout à
l'heure- Kkarè oiaz-e. J'irai te
trouver tout à /'/jtJ/ri-, kkarè oiaze,
ne^an naassai '"a kwalanttè. // va
arriver tout à l'heure, kkarè oiazé,
nininya, on nindya walli konttè.
Heureux, euse. Content, satisfait.
Deninniyé, sinniyé, ninniyé. Uin-
niyé, nou'inniyé, nou'"inniyé, hou-
binniyé. Hinniyou «.-enna, il 'cit
heureux, content. \, fltre favorisé
par la fortune, avoir tout à sou-
hait. Délié 'a ^^o<'a. Nou'a sotta ;
ttassi lie<i<lin nou'a douyé tta illé,
nous sommes heureux, ne man-
quant de rien. || Heureux, con-
tent. Heliunenlin, henesljn, lienin-
lin, lienenlin. Pas., helionourzhlè,
lienou/liillè, henouzJiinlè, he-
ni)iirzJdè. Ses'kinen orolyon sekka-
danttou, horchon liotta o'tive a-
HEU
580
HEU
dasin°lshenoun, hotta hounlin sa
douve hounlin illou, heneslin,
koutta ; tous mes enfants m' obéis-
sent, font tant ce qu'Us peuvent
pour me bien traiter, je ne ren-
contre nulle part aucun sujet de
peine ou de chagrin, aussi suis- je
heureux. — Ibid., datssiouzilni,
avoir tout à souhait, ne manquer
de rien. Datssioudesni, je suis heu-
reux, ne manque de ?•/(•??. Datssiou-
dezhilni, nous sommes heureux.
Pas., datssiouze^elni. Datssioude-
Ê)esni, j^ étais, ou fus content, ne
manquai de rien. Datssiou deÊ)ilni,
nous ne manquâmes de rien. \\
Avoir le cœur à la joie, être plein
d^ enthousiasme. HèyénihounT'a,
hè3'énn"a, hèyénin^l"a, hèyénin'^1-
"a, hèyénihil"a, hèyéniou°l"a, hè-
)'énihèhin'^l"a. Pas., ou plutôt
moitié présent, moitié passé, hè-
yénihoun'^lshet, hèyéni'^lshet, hè-
yénin^lsliet, hèyénin'^lshet, hè}é-
niilzhet, hèyénioildé, Abraham
onttlazhè hèyéniin°r'ao, Nihol-
tsini oan ya'^tide'^l"an, Abraham
plein de joie et d"* enthousiasme of-
frit ses hommages à Dieu.
Heureusement. Sojpao, Kkazhè.
Sooao, ou kkazliè nindya, i7 est
arrivé heureusen^ent chez lui. \\
In*^è. Nindya tta in'^è, grâce à son
arrivée.
Heurter. Quelquhin. Déné tta ye-
deddi. Déné tta dewounya sanan,
ne heurte, ne bouscide personne.
WQuelque chose, avec son fardeau.
Dahè éze^pï, dahè des°i, dahèdin-
oi. Pas., dahè èzeoin^in, dahè de-
oiÉ)oin, dahè deoinoin. Dedchenn
^edeoiofjin, ?'oj heurté un arbre
avec mon fardeau. Fut., dahè zoug-
gè, dahè dous^'è, dahè dewounpè.
— Ibid., dahokke seggi, "^tes^i, °tin-
oi. Pas., dahokké serzhoin, *^tio£)in,
"^tinoin, "^terzhoin. Fut., da hokké
souppè, "^tous^è, "^tewouHÊiè. —
Ibid., dans un passage étroit, où,
Von peut à peine passer. Da hotta
ze'"g-i, nes^gi, nin°gi, ne'gi. Pas.,
da hotta ze°gin, nes^gin, nin^gin,
ne'^gin, nezhi^gin, nouh'^gin. ll De
la tête. Dahè-dshi-zeFtais, dahe-
dshi-hes°tais. Pas., dahè-dshi-zel-
°tas, dahè-dshi-shi°rtas. Fut., da-
hè-dshi-sourtais, dahè-dshi-ous-
°tais, dahè-dshi-woun^rtais. J\ti
heurté de la tête le dessus de la
porte, dshinda hoddaÊ)è dahè-dshi
shi'^Ftas. — Ibid., en tombant ;
donner de la tête contre quelque
chose. ETke^a-dshi-zilyi'l, e'Fke-
na-dshi-s-yi"!, e'^Fke-na-dshi-nl-
yi"!, e°rke-na-dshi-l-yi<=l, e'Tke-na-
dshi-hil-yi^l, eTke-na-dshi-houn-
yi'l. Pas., ei-'ke-zel-yel, ou eTke-
dshi-zelye^l, eTke-dshi-zhesyei,
e^rke-dshi-zhinlve'l, e'^Fke-dshi-
she^lye-^l, e''rke-dshi-zhilye'^l,en^ke-
dshi-zhouhly e'^l , e'^Pke-dshi-hepel-
ye"l. Fut., eTke^dshi-zoulyi'l, e"!-
°ke-dshi-ousyi°l , e'^rke-dshi-wounl-
yi'^l, eT^ke-dshi-houlyi'l, e^Fke-
dshi-woulyi°l,e''Pke-dshi-wouhlyi''l.
Hode^^kerou, "aode^lni si, eTke-
dshi-wounlyi°l sanan, cV.st glissant
et dangereux, prends garde de te
casser la tête en tombant. || Du
genou. Betta gor zeFtais, des°tais.
Pas., betta gor zepinFtas, de^i*^!-
"tas.Fwt., betta gor zouPtas, dous-
°tas. Ttassi tta gor dewoun°rtas
sanan, ne heurte rien du genou. \\
A la porte, secouer la porte. Dshin-
da nibale déliai, des"al, dinl''al,
del"al. Pas., de£)el"al, A&gWsi\.
Fut., doul"al, dous^al. Dshinda
nibale dinl"al ille kolou, ne heurte
donc pas si fort à la porte.
Heurter (se). L'un Vautre. E'^ltta
zettais, e°ltta dittais. Pas., e°ltta
zettas, e^tta deÉ)ittas, deoouhttas.
Fut., e'^ltta zouttas, e^ltta dewou-
ttas.E'^ltta déwouhttas sanan, pre-
nez garde de vous heurter Vun
ms
-58JI -
HOC
rautrf. Il I.e vixaf*e /'un tondre
rautrc. F/lfzelvi'l, »''I«'iiilyi'l.y*<i«.,
f'IfZflvr'l, f'Iriiilw'l ; ou i-'li-iu*-
ïl>ilvt*'l, f^'leiioirlyt'l, «''IMitMif'!-
\t*'l. Fut., i''lfy.i)iilyi'l, f'ItMu-woul-
vi'l, e'^U'uew qu'HIV il, e'IMièiioiil\in.
K'l»Mit*W(>ii''lyi'"l sanaii, iic vinis
lirurtfz (Unie pas le vixagc /'mm
iiiiitii' rautrf.
Hibou. .V. c. (l'ro.v liihou, l»iirl(lza(>^.
Ilihou un pt'u plus petit, IhkI/Iii-
lu'ii. Troisiciiif (•>•/»(*(•(•, plus pe-
tite, (Islusttoi't- (tête ronde ). ||
llilum hlane : ynlaliha. || Enfin,
un autre oiseau aussi, ( espyi^ce Je
hibou), tssesoun'l"iin>ii.
Hideux, euse. Ailj. N\ttin a hou-
iitlvMii illf, ipii est d'un aspect re-
poussant. Il Ht'ttohyaonedyet aho-
ttin, qui paraît affreux. \\ A'èiie-
ttin ille, ou l)ènattin ille, trèx laid.
Hier. Adv. Tthi dziiu'kké. || Avant
hier, tthi dziiiékké odsliè.||Odsliè-
lii d/iin*kké, le jour ou les )our.<î
(rauparavant.
Hiérarchie. X. e. F/lkké'anzé e1-
tta (la'l"ai. — I.a liiérarcliie de
rflglijic: tta e'Itthi hodtMien'"l>henn
kkénaddé e'lkké"an/t' e Itta da'l-
"ai, la subordination des dignités
chez ceux qui ont une part quel-
conque dans le gouvernement ou le
ministère de rÊglii<e.
Hilarant, e. Adv. S(>ud<ji. lié dio'
dettiii.
Hilarité. .V. c. Etta^an dlo^ sèzhi ;
/./. <llo'^ seddé.
Hippodrome. V, c. 'Lin ttht/ iian-
del"azi kké, place où l'on fait des
courses de ehex-aux.
Hirondelle. V. c. TsaiiUssè.
Hisser. V. tr. Nalm'l, iiasba'^l, iia-
iie Iha"!, na'lbaM, ou iiayeMba*^!,
iiailba*"!, naou Iha I, nalièlif'Iba'l.
oi< iialiî-yt' Iba*^!, nadalièye^lba'!.
Pas., na^inba""!, iiani'jba"!, iiaoinT-
l>a'l, nayepinMba'"!, nar<ilba'^l. Fut.,
nawaba'l. nawasbal, iiawoiinMba'l,
iiawa'lba*^!, ou ita^ou'lbtt'l, iiawoul-
bal.
Histoire. A. (. lliiiini. l{«*hoiiniô,
«on histoire. Honni dittliiMé, livre
d'histoire». || Ilistoira controu-
véeBf vz. to.NTRorvÉ.
Historien. .V. r. Honni kkadeittiisM
(liMifii, (pli écrit uni hi.»toire, i>u
des histoires.
Histrion. S. c. ItrliyadH ^aho'I-
slu*ri slini, nuiuvuis farceur.
Hiver. V. c. "Aï. 'Ayé. Uner
fnnd, 'ayé etlm. || Cet hiver^
doubun yaxékké, ou diri (.«a\i'kké.
li Pendant Fhiver, 'ayé, et aussi
'ayé ounyai>è. \\(Ce mot s'emphne
ausM pour dire : an, année. Vn an,
i'"lat»è oayékké ; deux ans, na oa-
yékké. — l/an pntcliain, \enna-
zhè 'ayé dé, plus tard, s'il y n hi-
ver. L\in dernier, dsbèrou. Quil
âge as-tu? Kd|aneltte nept»ayou ?
Cotnbien tes hivers Y)
Hiverner. Passer Vhiver quelque
part. "Ayé natsst'zber, nassiier. K-
koukké 'ayé naoiddé, nous avH)ns
hiverné là. Vz. dk.mkitikr. || 1'.
tr. darder, nourrir des animaux
pendant l'hiver. Tinttcbyanaddé
'ayé ekkéhonni. Diri fayéliké "^tin-
ttchyanaddé "lan ekké(>e>ini, j'ai
hiverné beaucoup d'animau.r. Vz.
tiAHOKK, WOIH soin.
Hochement. De tête. Nazeikkaz.
Na-<lsbi-/flkkaz.Nazittai. Na-dslii-
zittai.
Hocher. La tête. Na/Jtta. nanotta,
nanintta, nanetta. Naz»'lkkaz, na-
neskka/b, nanin Ikkaz, nane Ikkaz.
Na-dshi-zflkkazb,na«ishineskkazli.
— Na-<ls))i-zittai, na-<ishi-s-ttai,
na-dsbi-n-ttai, na-<lshi-ttai. na-
tlshi-hittai. Pas., na-<lshi-z**ttan,
ou na-<lshi-/i'<,<«'ttai, na-dslii-zlies-
ttan, na-dsbi-zl)inttaji, na-d»bi-
zbettan. Fut., na-dshi-zouttai, ou
na/outtai, na-dshi-ou>ittai,nanou^
tta, na-dsbi-wounttai, nanewoun-
HOM
582
HON
tta. Edla^îè "ka settcliya na-dshin-
ttayou? Pourqu(n JiocJics-lu iiinsi
In tctc, en signe de refus ?
Hochet. .V. e. Deldzlieri, jouet iVen-
fnut.
Hola ! hé ! Inlerj. pour uppeler.
Nou'ko/in.
Holocauste. A', e. Nilio'^^ltsini bazin
ttassi kkedolkkan nin yannisiii,
quelque ehosc que l'on hrûlu'it au-
trefois tout entier en I^lionneur de
Dieu.
Homéopathie. A', e. Nadiddédadda
tssenni lanttè kolou, déné naÊ)el-
nai, niédeeine, reinède qui semble
seconder, devoir aggraver le mal,
7/K7/.S' qui guérit.
Homicide. Meurtre. Déné ''le£)alzhi ;
pi. déné ""lenanlde. Il Meiirtrier.
Déné '"leoan'^lshi ; déné '^le^^an'"!-
dehe.Hahit. Pas., qui a commis un
meurtre, déné "lepaninlshedi ; pi.
déné '^lepanin'^ldé. || Déné *^lét)an''l-
dé dénen. professionnel de l'ho-
micide.
Hommage. N. c. A Dieu. Présenter
h Dieu ses hommages. Niho'^ltsini
tssenn dénedziyé dénourzh"ae ''e"!
beoa-san-ouzelni, exprimer à Dieu
sf.s sentiments d'amour et d^ado-
ration. \\ Faire hommage à quel-
qu'un de quelque chose. Déné hè-
sèouddi VI, ttassi bepaoudendzi.
Homme. A', c. L'être humain. Dé-
né. il Déné you, liomme mâle.
L'hoynme a été fait pour sei-vir
Dieu, Niho*ltsini tssenn tssedene-
dzhenn ho^a déné she^ltsin intcho.
Il Un grand homme, béooweddi
denen, (un homme distingué, con-
sidéré). Il Un homme grand, déné
tcho". Il Tout homme, déné heda-
onelttou. Il Un homme fait, déné
an'^lnèzhè. || Le Fils de Vhomme,
déné iaze aadilyai. || Un bon hom-
me, déné nèzon. || Un homme ca-
pable, déné héden*^ltté. || Jeune
/lomme. Tchilekwi. Déné degozhè,
homme frais, jeune. 'IVhilekwi-
aze, i)etit jeune homme. Tchile-
kwi tclio*", ou an'hiozlu' lièneiTle,
grand jeune Jiomme. ""Aii-oozh-
nel"ain, arrivé au terme de la jeu-
nesse. Il 17 rj homme du commun,
esdi dénen. || Vieil liomme, i^icil-
lard, énézhékwi. || Homme de
bien, hounzon oennai dénen ; o'^l-
tthi t>ennai dénen. |1 Homme de
peine. N. c. Narti déné. NaFti
henlin déné. 1| Homme fait. An*"!-
nèzhè. An'^hièzhè t'^U'^i'i- Il Hom-
mes blancs. (Les Européens).
Bedshenn derj^ai. |i Jaunes (les
Asiatiques). Déneldsho^^è dénen.
Il Noirs (les Africains). Déné del-
zeni. Il Bouges (les Américains).
Ye-*'ta-népettèè dénen (tenant le
milieu entre les noirs et les
blanC'S).
Homogène. Adj. Ttassi an'laÊ)e,
choses de même nature. || Ttassi
e'^lèhottin, de forme semblable.
Homoncule. N. c. Déné ttchyèlè.
Déné tssouggarè. Dén-esyel-aze.
Déné doué-azé.
Homonyme. E^letssoulzi.Elèhoulyé.
SèhouJyé, mon homonyme. W\e-
hèhoulyé, ils sont homonymes.Yè-
houlyé, c'est son homonyme.
Hongre. Adj. Beggézé heddin. Bep-
gézé ''al3a.
Honnête. Vertueux, poli. Hounzon
ahonttè. Hounzon anttè, ou houn-
zon oenna, î7 est honnête. \\ Probe,
eHtthi £)enna. E^tthi pounna, sois
honnête.
Honneur. N. c. Tta otta déné béo-
£)weddihi,ce qui fait qu'un homme
est considéré. Tta déninzi nèzon
tssettin, la bonne réputation.
Honorable. (Homme). Beo£)weddi-
hi dénen. Binzi nezon dénen, hom-
me de bonne réputation.
Honorer. V. tr. Considérer. Déné
tssettin, hesttin, nettin, yittin,
hittin, houhttin, heyittin, dahè-
HON
— 583 -
HOK
>ittiii. /*<!*., iU'ué ts«Ptv*t»'>. y*^»-
ttiii, l'iiittiii, ycc'inttin, (.litliii,
iKMilittiii, lir\rt'>nt'«"- /•'"'.. «li'n^
t.HMiuttiii, (.<wa>tliii, (.'Uounttin,
\oiittiii, wmittiii. K'Ittlii aiittt*
lK-kkort>syatittji. tta <l(*n^ hcnittiii
ualli tloiitt»*, s«»fi honnêteté m'é-
tait connue, c'eut à juste titre r/uf
ie l'honttre. |' 7'ni»/rr ax'ec res-
pect. Délit* kkescMledli, l>fkke.s<les-
clli, lH>kkt>s(liiuili, yi'kkt*s(ie<lli. ||
liespccter /«.s ai'is, 1/ déférer. 1)6-
iu''-<la-kkfNMKl»'<lli, lM'-(ia-kki*N<lt'.s-
(lli. lH'-ila-kk»'>-<liii(lli. Sria/«' iien-
lin koloii, edlini M*kkt'Mlin<lliini ?
Quoique tu soix mou enfant, où eut
l'honneur et le respect ipie tu me
iloi.s ? Kdlini st'<lakkt's<liii<lliourOù
ej(t le respect que tu devrais «voir
pour mes avis Y \\ Estimer, res-
pecter. Délié "éojjweiltli, ou 'eye-
nio{iwe(l(li, heoowesni, l)eoewin''l-
ni, yeovwe'liii. Pas., c'est le prés,
avec iiin ou (.àiilé. Fut., ln'Orjwoiid-
di, l>eoowoiisni, heoi.'Woun'^lni, yeo-
ewou'"lni. Huunzoïi j.<eniiai Vl,
deiie iia'kaytMii/.lie'I' a kkenaztiep
itta, tta beotjwîHltli iièzh»' walli
ttontte, dans sa licllc vie il ne
songe qu'à faire le hicn ; il est
juste qu'on l'entoure de respect.
I! r~. KGAnns.
Honte. .V. e. You \a. 'l'ssouden-
dyain. Youya ayinla, t7 a eu hon-
te, la honte l'a travaillé. Youya
ayin^Ishenn, i7 est travaillé par la
honte. Il Vz. avoir honte. H Faire
honte, vz. fairk.
Honteux, euse. P.tre. 'rssouden-
d\aii. li(Hi(iéiiehtlyaii, lumdénin-
dyan, hoiidéndyan, huudéiiid\aii,
houdénoulidyaii. Na houtiéni's-
dyan, j'ai honte pour toi. || Ou-
deiidyaiii déné, liomtne h(>nteUA . \'
Kktvhié (.^ttiii déné, cpii se met un
dernier rang. |l F,de-you-ya-<it*n-
Main déné, hotnme qui s'est cou-
vert de /lonff.JiKke/hié ein^lslian.
i7 a déterré la honte, (te dit, en
plainantant , d'un homme devenu
htmteus, on ne i>ait pan ptturquni,
comme im dit il'un homme qui a
trouvé un ours couché sou» la
neige : saxii (iin'Uhaii, i7 a déterré
un nurs).
Hôpital. Kzhiyé kon-4'ii, maiann
ptnir les malade*. \\ KzJii\é koii-4*ii
nékkélioniii <i(' /an Ioiimiii, ni tu te
faisais soigner à l'hôpital, à la
hninie heure.
Hoquet. .V. c Sèyis. Ilesch^s afio-
ttin, i'<»i7à dimc que j'ai le hoquet.
Néyfh aliuttiii, tu us donc le /lo-
quet Y Vz. avoir.
Horde. .V. c 'IMasson-neltté déiifii
aiTla bed/tnlflioldai >Iini, troupe
de tmiraudeurs. | OnHiiou houii-
"ka t*'^ra-«la-shé-dflttiy «léiuMi, as-
sociatiitn de malfaiteurs.
Horion. \. f. Déncnnai.*' 'a(jelttous-
tta, déneiiiiat'è adelttlès, coups de
poing pochant les yeux à quel-
qu'un.
Horizon. .V. r.Nih-inttin, oit se ter-
mine la vue. Il Ya haiien etsjsenn
nayettin, ligne circulaire où se ter-
mine notre vue.
Horizontal, e. Adj. NandztHl. O-
'tiye e'Ittlii nand/etl illé, ce n'est
jtas bien linrizi>nttd.
Horizon taicmen t. .l(/v.Nandzèdou.
Nand/édou iiinin''tin. pc^se-le /»<»-
rizontalement.
Horlof^e. .V. c. Sa. Nezaa, ^>n /u>r-
l"gi'.
Horloger. \. c. Sa he(.i«aiii dénen,
qui fait des horloges. \\ Sa s^nal-
"in dt'iuMi, qui répare les horloges.
Hormis. Prép. Vz. KXt kité.
Horreur. .V. c. Tta^si l>éitaouiielyan
ille nettioun, natssiltli, frisson
causé par la x'ue de quelque chose
(l'affreux. | YeneT*in koli 'a !«
douyi*. «7 a hitrrettr de lui (ne peut
pas même supporter sa vue).
Horrible. Adj. Ttassi l>enaounelyaii
nos
584 -
HUA
illc, ilont la vue proiJuit un effet
tJésagréablc. WSetiin koli 'a douyé,
dont on ne peut supporter la vue.
Horripilation. .V. e. Ziloai'li VI
(li'iio-(lshi-/.lu'/h hin^lshoun laattiii,
frisiion aceompagné d'une sorte
d^engourdis-ieineut du euir ehe-
velu. Il 1';:, iiéhissk.
Hors. .1 l\\rtérieur, l)intta/iiitssi]i.
Il Hors de la maison, binttaziii, ou
hounttazin. || Hors du sue, nan"!-
chiezh "anentssin. || Hors d'iel!
Nouzin ! || Hors de soi, edekkore-
dyan ille, ou dene VI nih oulle
laattin, ou lahottin. Pas., lahou-
dya. Il Hors de portée de fusil.
''Telkkizlii tcho*' iiawaltthi illé a-
ni"^]sha. || Hors de propos. Ahou-
wattè ille. Aliouneddi ille. Aho-
dounni ille. Ahouneddi kké adin-
ni ille, ou ahodounni ille kkénada-
rinzher, tu parles hois de propos.
Il Hors de service. Bettaodouzhi
illé alyae, qu^on a mis hors de ser-
vice. Il Hors de soi (être). Déné
VI nih oullé laattin. Se"^! nih oullé
laastya, j'étais ho7's de moi. Ke"!
nih oullé lanettin tta ousan, déné
kkanettin ille? Serais-tu donc hors
de sens, pour agir ainsi en insensé?
Il Hors de vue. Déné-na-kkettla,
où -se termine la vue. — Déné ^an
niyinttin ille. Bé^an niyinttin ille
kkaldanen, il est déjà hors de vue.
Hors=d'œuvre. Bettaoderzh"a tcho''
ille, qui n\i pas grande utilité,
n^est pas indispensable. \\ Beddin
kolou '^an'^ltte illé. qui n'est pas
indispensable.
Hosanna ! Zelkkai, cri de joie. Da-
delkkai, ils poussent des cris de
joie.
Hospitalier, ère. Être. Déné nèzon,
déné yéniounelyain VI yé(?ayédan-
di'^li, homme bon, généreux, à qui
Von aime à faire visite. \\ Déné
édéénedlin dénen, homme avenant,
homme de réception.
Hostie. jYo;j consacrée, bekkeya^in-
'ti ille tti "^lestiezb. Consacrée, Ni-
ho'ltsini ''lesttèzhè.
Hostile. pAre. Déné 'a ttchyaorin-
tté, ou déné ttchyahoddi illé. //
////■ est Jiostilc, yattchyarintte. Je
lui suis hostile, bettchyasdi illé.
Hostilité. N. c. ETa ttchyazettè.
Hôte. N. c. Qui donne Vhospitalité,
tta bekon-en yedayindi. 'Via déné
t»ae''ltchi.|| Qui reçoit Vhospitalité,
tta dénét>an yédaninyao, eyet bé-
jjaeltchi.
Hôtel, fs . c. Tsamba na chetsselyé
kon-en,maison oii Von mange pour
de V argent. \\ Tsainba na natsse-
^tizi kon-en, maison où Von loge
pour de V argent.
Hotte. N. c. Ttassi beyé natssè-
''gè'^li.
Houille. N. c. Nihottèzè.
Houillière. Nihottèzè hounlin neh-
nen, terrain où il y a delà houille.
Houle. N. c. "^Tadè^tinyé. || Gran-
de houle, '■tadè*'tinyé tcho''. Il Hou-
le plate, annonçant le calme, "ta-
'te'ldazh.
Houleux, euse. Adj. "Taggazé, eau
très agitée, bouillonnante, écu-
mante. \\ F/lna *^ta den°tin, agité
en tons sens par les houles.
Houppe. De cheveux. Déné dshiyya
heltthaT, chignon. — Dshi-pe''l,,0'M
dshifiga i^e^l , chignon. \\ Ttla kkezh
nadalttlou'^l, tresses de cheveux
pendant aux deux côtés de la tête,
(comme cela a lieu chez les Cris
non-priants). \\ Tthandezhi hel-
ttlouT, ou heddezh, houppe de fil.
Il Houppe pendant à un bonnet,
dshi-kké-tssehlya.
Hourd. Échafaudage de scieurs de
long. Dedchenn hettazhi kke.
Housse. N. c. Ttassi bezhezh, en-
veloppe. Il De soidiers, de mocas-
sins. "Ké-sa-bet.
Huard. A tête blanche. (Plongeon
arctique). Tthi^lbè. || A gorge et
HT
- 586 -
HUM
htc itttirr. ( PltHifiton iirctitiue).
Daii/t'iii.
Huche. V. «. Ik*ye les <ie'toU(ii,
cttffu /jour jnUrir /<• /xii'm.
Huée. .\ . i. i)viw 'i'ivHin /.c\v, irin
de mépris.
Huer. V. tr. I)/'iu'-'"«'»-Hel|.yiuie'^ti,l»«--
M-ll-\ ttiiit'ti, yaiiou'rti, vi'-m'II-mi-
hiMU'rti. Pas., I)è-M'll yaiiftàn'li,
lH*-.sfll-yuiie<.»irti, MuiefouTti, y»*-
sell-yahèiieoin'^rti. Fut., b^s«'ll-
yaiHiirti, l>^-M•ll-\ aiipwcHirti. Yo-
pwi- (léiu'kk^liuiiiii ilh- -sliiii l>^-sfll-
yanruou'rti.//i/fS donc ce p<fliss«m.
Il liè-cllot»è-yane'ti, accabler, ahu-
rir de railleries: hè-<Hot>è-yaiiil'ti.
Pas., l)è-dIot>t*-yanf<,>in'ti, l)è-<ll»>-
t>è-yanei'irti. Fut., I)î'-(llooè-ya-
nou^ti, bè-<ll()t»è-yaiirwourti.
Ihid., s'i7 »'«/ a quUm à huer.
Déné tssenii tsseziT, hes-sH, ne-
zi'l, hezi*l. Pas., tsse/e'I, shizfT,
shiiizf'l, slièze'l. Fut., tssouzi I,
lioussi"!, wounzi'l, liou/i*^!. lit*-
tsseim wounzi I, hue-le.
Huile. -Y. c. Tless. || Tsa tlessè,hut-
/«• de castor. \\ "l'ou-tlessè, huile-
eau, huile ressemblant à de Feau :
pétrole. Il Huile de poisson, '^loiie
tiessè. Il Ça a goût d'huile, tless
"lenni. Ça sent riiuile, tless *le-
t<^nn.
Huileux, euse. .1(//. Ht-tlessè lan.
liekkt* tless laii. Letless. Kou
«liri ""loue "^letless ikkéssiii ! Voici
lif* poisson bien huileujr !
Huiler. V. tr. Ttassi hili.iii, hes'iii,
hin'^riii, ye'^rin, hèhilt<in, liou'Tiii,
hèyeTiii.Pfl.o. , liil/jin, hi'^rin, liiii'^l-
*in, yiii'"l'iii, he<-il.,<iii, liou'l'iii. h»*-
yin'Pin. f'f»f.,lioul{>in, lious'in, ho-
woun'rin, \()ii'l*'in, howouloiii. I|
'l'tassi heitlao, liestlao, iie'Itlai',
yeltlat», liiltlan, lioii'ltlai.', hèye'I-
tlaij. Pas., i>i'\t\aç, i<i'ltlac>. Fut.,
w ait la.,', \va>tlav, woiiiiMtla^j, you'I-
tlao, wuultloi'. Diri s^i ne'ltlao,
huile-moi ceci.
Huis-clos. .1... YeViuin''iiivfi. i)éî\é
heililiii. Délie (.Miii «iliaiUM. l)<-tir
iiuirtaiicè.
Huit. Adj. num. F/lkkéiiiii^iii ((iiii-
(.'iii, (piatre : eMkké, Fun »ur Fou-
tre). Il Quatre fins, àïn, F/lkkétli-
iieii <i«Mieii, huit homtne». || IFau-
fourd^hui en huit, doulioii «iziiié-
kké otaKÏn e'lkkHliii(nti tj/inékké
«le.
Huitième. .Sur dis enfante je suis le
huitième, oiierliiiaii iiiltté<iu, si tta
e'ikké<linen si. Ii .Si on partage lu
fortune de mes parents, j\-n ai le
huitième. .Sé^'tikHi JM^tsauibaa na-
(lehlya «le, tta e'Ikkécliii si >et&hiii.
Huître. -V. •. IIoiittoui-tM-s-tthen-
iifii.
Humain, e. Accetsible à la pitié, ei*-
t«j-ou-nettineii. Ks'té-ou-iie''inen,
i7 est humain. B(*<lziyé saiiyénùi-
zlienn, (/ le cœur bon, compatis-
satit. Il La race hunutine, tout ce
qui est de la race humaine, tta «lé-
né lièiUKxie'r'ae.
Humaniser. V. tr. Entthi-l-ziii, el-
ttlii-zliesshi. Shoiin eMtthi-zhesshi
oyiii, je ne puis venir à bout de
Fhumaniser, civiliser. || AV-<>u-
eldiii. A'eouhlin'"! hekké houllè illé
ikkéssin, on ne pourra jamais Fhu-
inani.<<cr. || Vz. tx>KMKR.
Humanité. .Y. c. Orelyon déné, ttnis
/f.N hommes. \\ Tta a-déné-houn-
'lin, ce qui constitue Fhomme. ||
Pitié, compassion. Ks'té-ou-netti-
iiei).
Humble. Adj. Déné ts.seÉ>e'ta^
hounlin. l^tsset**'^tatȏ, ou !>etsse-
(,.e'ta(.K^ lu>UMliii, i7 est humble.
Noutsset<t*'ta',>e lieddin waléssi,
hoiiii/^Mi utssenii nuira boudounni
ille, sans humilité, il vous sera dif-
ficile ' <IM /)iVri. Il Kktnla-
"on »■' l/beiin. Nèxon kolou,
kkéda on é<léyénelzlienn oyin, fout
bon qu*il est, il se crttit au-dessous
de tttut le monde. || Kilézel'in, «c*
HUM
586 —
HUM
mépriser soi-mcnic. É(lé(lel"in
ovin, j7 (i une bo^tsc opinion de
lui-même. \\ I)éné-'"è-sounnae, être
modeste, paeifique. Hesounnae VI
itta l)eoanyt'niooerzh'tan oy\u,tont
Je monde /\/(//ic, à eaiise de sa //lo-
destie.
Humecter. Fort, heaueoup. Ttassi
naltsel, iiastsel, nane^ltsel, naye^l-
tsel, nahiltsel, naou^ltsel. Pas.,
nazheltsel, nazliintsel. Fut., na-
É)waltsel, naowastsel, naÊ)Woun'^l-
tsel. Diri nane'^ltsel, humeete ceci.
Il lA'gèrement. Nalzoo, nasso^), na-
nelsot), nayelsop, nailzop, naou'l-
SOQ. Pas., na'^lzop, nazhPlso^), na-
zhin^lso^, naye'^lso^. Fut., nagwal-
zoQ, napwassop, nawoun'^lsop. —
Diri "^ké naÊ)wounlsoÉ), humecte ces
souliers, ces mocassins.
Humer. T'. tr. V. g. de la fumée en
fumant.Tie''\ tssen sedyi, tssen hes-
dyi, tssenn ''tindyi, tssen hedyi,
tssen hidyi, tssen houhdyi. Pas.,
be"^! tssenn tssepedyi, be"! tssenn
■^tesdyi. Fut., be*^l tssenn tssoud}!,
tssenn '^tousdyi. Be'"! tssenn *^te-
woundyi sanan, ne hume pas la fu-
mée. Il Dzè pour dziyé. Dzè sodel-
ttha, enfumer son cœur ; dzè odes-
ttha, dzè odin'^lttha, dzè odelttha.
Pas., dzè sode'^lttha, dzè odesttha.
Fiit., dzè sodoultthai, dzè odous-
tthai. Dzè odewoun'^ltthai sanan,
n^enfume pas ton cœur. \\ V. g.
une huître, un œuf. Ttassi sePki,
"tes'ker, "^tinFker, ye'teFker, 'til-
•"ker, ''tou'^rker. Pas., ttassi se^l-
"'ker, ""tesker, "tin^ker. Fut., soul-
■^ker, "tous'^ker, "tewoun^Fker. Diri
eggèzè Hous'^ker, je vais Jiumer cet
œuf.
Humerai, aie. Adj. Voile humerai.
Kkozh iiazeltchizh, qu\)n se met
sur le cou. Ya'^rtiy kkozh nadel-
tchizh, qw'orî met sur le cou du
prêtre.
Humérus. .V. c. Déné dshin vaoè
theiinen, Vos du bras dep^iis Vé-
paule jusqu^aux coudes.
Humeur. A', e. Tta liouze<.>er'ioun.
'l'ta bouze(.iel"ioun. Tta beoude-
nel"ioun, di-sposition d'esprit, de
caractère. 'Via déné houzeoer'in
hokkahodin'lttè, rhumeur finit
toujours par se manifester. Tta
neoudeoeF'in, ou tta nehodettin
okkadin^lttè lakou ! Tu montres
bien Ui ton humeur !
Humide. Adj. Tsel ; hotsel ; hol-
"tounn. Nihotsel, ou niboFtounn,
terre liumide. Betsel ikkéssin !
("est Inunide !\\De rosée. (Terre) ,
niheoertounn, ou daheyePtounn.
— (Effets), )^ou heoePtounn. \\Bien
humide, trempé. Dettour.Nazhe'l-
dlouz. Diri you nazhe'^ldlouz ikkés-
sin, voici Je.s effets tout trempés
de rosée.
Humidité. Hotsel. HoFtounn-Dyan
hoPtounn itta, dyan woun'^tè sa-
nan, il }j a ici de Vhumidité , ne
te couche pas ici.
Humiliant, e. Adj. Otta houzen-
dyan. Condamner à une chose hu-
miliante, otta houzendyan oun'^ka
déné ouweddi. Otta houdénesdyan
oun'^ka sou^'erzhnik konttè, /7 m^a
condamné a une chose humiliante.
Humilié. Être; h ont eux, repentant.
Ëdéyéniouzidla, édéyéniounesdla,
édéyéniounindla, édéyéniounidla,
édéyéniounéoidla, édéyéniounoub-
dla, édéyénihounidla. Pas. édéyé-
niouzé<?edla, édéyéniounéÉ»esdla.
Fut., édéyéniouzoudla, édéyéniou-
nousdla, Tta anedya ttlan£)è édé-
yéniounindla "^a oyin ttonttè,fl2'rè.s
ce que tu as fait, tu n'a.s, en effet,
qu^à te tenir bien honteux.
Humilier. V. tr. Rendre honteux.
Déné houdelya. Pas., houdehlya.
Soude'^lchia, il m^humilie. Soude-
É)in''lchia, il m\i humilié. Ho"anzé
soudezhin'^lchia ikkéla ! Comme tu
m'as humilié ! \\ Edoudezelyai,en-
HYI)
jK7 —
\\\V
courir une humiliation. Fxloude-
xliekvu, je Uif nuis ittuvcrt «/«• hini-
tf. Il F/lmi/i'I>Hi, i*'UMUMlil\ji,s'/«u-
luUifr nUiintHiuiiiicnt . K'l«'i>iul«'li-
l\a, iU sf sont huniilié» r«*ri/<r<«/iit-
ment. || Vz. désiionohkr.
Humilitr (se). Kk»«lii"»ni imU'Immi-
ii«l/lu'im, r«lt'Vt'iu'Ml/.luMin. /*<!>.,
éiit'-ou- 1 UN t'I /l I m , «H lé y éi iinh-m 1 /.I m i .
Fut., t*(lé<)Uiuml/.liiii, tHléyéiious-
<l/.iii, s\ibai:isi'rt se mettre au-
«/«•.s.ooi/.v </«• tout If uuutdi'. Kki'da-
"on é<lt'yriioul/liiii lumll»' illi' >i, j7
ne s'humUicra »(Hm/ii>. || K(lt'z«'I"iii,
sf mépriser soi-même. \ z. MKI'HI-
SKR.
Humilité. .V. c. I)én»'-tsso<..o*'tjH.è.
lU't>>t*<.»t''^tape, son //Ji//n7i/t'. llKkf-
(lu ouii édélioUMelzlu'iiii. Délit' "^è-
souiinae, modestie, état d'âme de
celui qui ointe lu puijr.
Humus. -V. <■. Nih ho/.èncn, terre
noire.
Hune. -V. e. 'i'ssi nihalé tcheimcn
l)anen l)ekké < la/cl "e/lii, pinte-
forme autour d'un mât.
Huppe. S. c. De certains oiseaux,
\iei\s\\\aua.
Huppé. 0'ii<eau, "aiilt-st'lè bedshipoa
lioiiiilin.
Hurlement. S. ». De loup, de
«/ut». D'un seul, hetsao; de plu-
sieurs, tsaî.»e yaTti. J'ai entendu
des hurlements de loups, nounniye
tsa<.'è vaTti eilestthu'".
Hurler. V. intr. Hetsa^) ; pi. tsapè
\a Tti. Pas., ointsap ; pi. isa^è ya-
oiirrtr. Fut., «atsan ; /*/. tsa£»è ya-
, ua I ti.
Hutte. .\ . c. De branchages : ell-yé.
Il Sorte d'ahri improvisé dans un
campement d'iiiver, "ouii-dslièMi.
''Oun-niHewou(i>he''l, faisons-nous
un abri. "Oun-nideniiwishen, fais-
nous un abri.
Hydre. (Anitnal légendaire), "l'oul-
koii/lii.
Hydrofu^e. Adj. 'l'tassi ttassi kke-
telni lM*(.«aii cwalliiii ille, enduit
iiiiperiiit^itbli .
Hydrof^raphie. \. i. *l'ou tfho*
tiaiittou, tlji uhotiflwKiii, tta iia-
'luliour/.li a»), télmiitti ttla<4* 'e'Ii
tta imhourzli*ao ckkixIéiitMiyai <li-
ttlivsé, étude et dencrijttinn de»
mers et de leur étendue, ainai que
des récifs, écueils, etc., qu\llej>
renfertnent au fond de leurs eaux.
Hydromètre. .V. c. lh>o&t\i' Aou tta
a/,.in l(ia/.lu>ii, tta a-liou-'tfttchyc-
cioii, tta iialiuutxHiou lioi'atlè hou-
tMlzai, ce (pii sert à mesurer la pe-
santeur, la vitesse et la force des
liquides.
Hydrophobe. 'Tou ttchyaluMldi illé,
ir^oir horreur de l'eau, "l'on
ttrliyaddi illé, i7 est hydrophitbe.
Hydropiiobie. .V. c. Ton ttchya
luxidi illé, horreur de l'eau.
Hydropique. PJre... "l'ou tta déné
\)v\ lutilia, avoir le ventre gonflé
d'eau. Délié tfhantta i..iii/.lier. Se-
tchantta (.-in/lier, je suis hydro-
/)»</»/f.
Hydropisie. A . c. Déné tchantta
<..iiizlier.
Hydrothérapie. .V. c. Tou kkazli
tta délié lia kaout)weddi, traite-
ment <if-'« maladies, au nmyen de
l'eau froide.
Hygiène. .V. « . Tta otta sou£>ennai
"kaédouetifli, ou ouirkahozlieri,
soins, moyetis ipi'tni prend pour
cotisen.'er sa santé.
Hygrométrie. .V. c Nihotsèlè ni-
diddoii/h SHMidïtii. mesurage de
Diumidité de l'air.
Hymne. .V. e. Ya'ti yéneii.
Hyperbole. .V. r. nè'aii yat-f'tiT.
l)î- aii/é yat>in'rtiM illé kuluu, ne
te lance donc pas tant dans les /ij/-
perbtilts.
Hyperbolique. 1(/;. Honnazli
yaiiiTtiv «léiié, ou de''anze addi
déiien, exagérateur ; homme au
langage hyperbolique.
HVP
— 588
HYP
Hyperdulie. i'nltc tl'... Délayé
Marie Niho'ltsini tssounk ko/lu"'
l)eoasan-ou-cle(ldi()u, ttlii yakkco-
ttiiieu "aiv/.é hefa-saii-ou-deddi,
culte a Miiric 'mfi'riciir à celui
</«/'()/} rend à Dieu et su f)c rieur à
celui (lu'on rend nux angea.
Hypertrophie. Déné dziyé ou'^tao,
déné-/het oirtao déné tchantta
iièyi, neenyisscment exce-'^nif que
prend dans le corps, i\ g. soit le
ccvur, soit le foie. Sedziyé se-
tc'hantta ninyan, mon coeur est
Inipertrophié. — Ou encore se-
dziyé setchantta hédelyan laastya,
// semble que nioii cœur remplit
tout mon corps, se trouve comme
Il l'étroit dans mon corpus.
Hypocondriaque. Deninnitta ne-
oiii "an, être plongé dans les idées
noires. Binnitta ne£)in"an, il est
hypocondriaque. \\ Es'^teyetsse-
^in"a. Pas., es*^teyetsse^inzhet,
être plongé dans le chagrin. Es-
°teyeoin"a ottchya aadinlne, éloi-
gne donc ces idées noires.
Hypocrisie. N. c. Yè'^édè hounzon
aatssedilzhenin, se donner un mas-
que de bonté. \\ Yè^édè ya'^ti, prier
pour la forme.
Hypocrite. Être... Yè^'édè kolou
hounzon aatssedilzhenrii, nesson
aadesdzhenn, ninzon aadinlzhenn,
nèzon aadilzhenn, nidzon aadeÊ)il-
zhenn, nousson aadou'^lzhenn, .se
donner un mnscjne de bonté. Fut.,
hounzon aatssedoulzhin, wasson
aadousdzhin. Yè'^édè kolou ninzon
aadinlzhenn ahottin, tu veux donc
te donner un masque de bonté?
Hypoglosse. N. c 'J'tassi dshou
ttcliyèdè, nerfs de la langue.
Hypostase. A", c. Dénoun, déné zi-
tcho déné (hmyinen tclio eTadzlie-
nouii, i'iaoè henlin, en Vhomme,
l'union de Pâme et du corps fai-
sant une seule personne. \\ Kou
Jesus-Christ zniou, Niho'^ltsinoun,
dénoun e^'lc^id/het itta, i°la de-
tte, en Jésus-Clrrist, V union de la
yature divine et de la Nature hu-
nuiine ne faisant (jn'une seule per-
sonne.
Hypothèque. N. c. Ilottazin déné
'^a dettlissi ttassi niounendi, ou
ttassi déné "a houdzi, quelque
chose que Von met en gage pour
avoir à crédit.
Hypothéquer. V. tr. Ilottazin dé-
né ''a dettlissi ttassi déné °a hou-
dzi, houssi'^1, houninzi, youziH,
houidzi'^^l, houousi"^l. Pas., houh-
dzi, houzhizi, houzhinzi, yourzh-
zi, houzhidzi, houzhousi. Fut.,
houdzi^l, houssi'^l, houwounzi'l,
youzi'^l. Tta hotta sa douttlis yé-
nesshenin, séindshenen orelyon
déné "a houzhizhi lakou ! Pour
avoir à crédit j'ai hifpotliéqué
totis mes animaux. \\ Vz. dépo-
ser : Niounendi.
Hypothèse. N. c. Léssan hounin-
zhenin kké, Léssan kké. Léssan
kke oyin koli déné ttchyannié na-
hizhi, agir sur une hypothèse , sur
un peut-être. I^éssan kké oyin koli
nattchyainni, ; V/i agi sur une pure
hypothèse.
Hypothétique. Nihodeltthi '"a ekko-
redyan illé, d'une issue douteuse,
incertaine.
Hystérie. N. c. Déné you "ka dao-
Qwin"a., mal d'amour.
Hypoténar. A^. c. Déné nandé dé-
fin "ae t.tchyèdè, muscles du petit
doigt.
IDE
- :iff) -
IDO
I
Ichtyophaf^e. l.ouî' lu•l<i^*^li. 'l.otit*
hiltlt^'li lii'uè hi<iliii, lums itoimm-t
tit's titaufifurs di' poinsou.
Ici..l(iv. Dvan. Nmidyaii, Ici mèmi\
ici tout près, "l.out* 'Ihii «Jyan, "^tn-
Ul\ tlawtnittlon, ici te poissim
nboiidc, tentions nos filets. Dyaii
ousMii ? Noutlyaii. E^t-cc ici Y Ici
même. Il Par ici. Di'/iii. H D'ici.
I)\an otssiii. || Ici-h<is. Dyai» iieli-
iieiikki'. Dyan iu*liiu*iikki^ iu»ul»-
iiehiUMi ille, ici-bas n\'st pas n(>tre
patrie. \\ D'ici de là. /.or. mh.
ou plutôt : ileçji et delà. K'"la-
tssenn. — De côté et d'autre,
de tous côtés, e'Iatssins déiùn. ||
Ici-près, à côté. Noudyaii, ici-
près. Ici à côté, h ijuelque </m-
tance : ye"an, ye"anen ; you^'an,
y<»u"aiien ; nou"aii, Mou"aneii.
Iconoclaste. A', f. Tta hetta ya'ti,
tta lietia-san-ou-deddi iia(iay(>/i
dénen, briseurs d'objets religieux,
de tout ce qui était Vohjet d*un
culte.
Idée. Iimi. Hiniii. idée, esprit. Sin-
iii kka aditini illé, ce tpie tu dis
ne concorde pas avec mes idées.
Don a sinni hentte, telle est num
idée. Ninni desni kke adinni illé,
(ta pensée je sai'Sis dessus, tu par-
les ce n'est pas), je ne saisis pas
ridée que tu veux exprimer. l!
Prendre des idées, des opinions,
vz. PKNSKK. 'Ayt'iiihozJii ; pi. 'a-
yénilicxldé. F/doulioii 'ayéniheddé,
ils prennent d'autres idées, d'au-
tres opinions. Etlouhon ■'ayéni-
huuhoupindé, ils prirent d'autres
idées. Il Idées embrouillées, avoir
resprit confus, entortillé. Sa^l^ta
y(Miihoiiiii''a. SaM'ta yiMiiiuii''u
kkt* adinni oyin, ta j}arvle se res-
sent de la confusion de te* idée».
Il \e pas avoir d' idées ^ vz. .\v«»im.
Identifler. V. tr. Ttiixsi «•'Ifln'lMui-
iiiii KIhmiii, lM*ytMU'Hslien.i''ti»., l'Ii'-
lHHJiinei'i l^l'i'if In-yfUet^i'^UIiin.
Fut., f'lelKH)Uiiou'Uhiu, e'^lel^exe-
nou&shin.
Identique. .\dj. K/U-Iioulttf. Tout
nit t>t idetitique, «liri ort-lyon f-
Mflttt'. Parttles identiipies de deux
(trateurs, «'"lôIjotliMni.
Idiot, e. Hinni huuUé, sans esprit.
Il Hiiini lM?ttchya nin^a illé, « l'es-
prit lourd, peu délié. || Tssèson-
ni\é, ou tssésouniii'le, être sot,
idiot, ts.^hosniye, ts^^hosniK*.
Tssèhounniyé, ou ts»èhounni*lé,
tu es i/rj sot, un idiot. Binni houl-
lé, t*<ilini hotta iia kao<lou'l''iounr
C'est un idiot, comment piturrait-
d iîanner sa vie 'i
Idolâtrie. H. c. I)éné dshi i^itlshe-
li ijH - san - ou - deddi, adoration
d'une tête taillée à la hache. ||
Dent'kkt'ssin anioulHa/hi oa-vin-
ou-di'<ldi, adoratittn de (pielque
chose taillé en forme humaine.
Idolâtre. Déné dshi oadshoMi, ou
<léiu' kkésâin aniouitta/lii i.t>-^ii-
ou-<ifliii déiien, qui fait son Dieu
d'une tête éipiurrie, (Ui d'une for-
me humaine. \\ Inkkanze dénen,
sorcier.
Idolâtrer. Aimer irvee passion. 'A-
yéda/idyé slini, IWs'kinen i.ianyt'-
dariye slini oyin, i7 idolâtre set
enfants. \\ Vz. mmkk. chkiuh.
Idole. .V. c. Déné dshi tadshè'li.né-
né kkessin animilttazlii.
ILE
- 590
ILL
Ignoble. -l(//. Parole ignoble, tsin-
nide adaouowelyi. |1 Cliose igno-
ble, tsinnidou ahonttè. || Action
ignoble, tsinnidou nahozher.
Ignominie. N. c. Ho"anze etsse-
doudehlyai, être plongé dans la
Jionte par sa fante. \\ Ho"anze
lioudehlya, cju'on a couvert d'i-
gnominie.
Ignominieux, euse. Hotta liouzen-
(.lyain nèzhè.
Ignorance. N. c. Ttassi ekkoredyan
illé. Tssesonniyé.
Ignorant, e./ldj. Ttassi ekkoredyan
illé. Ttassi ekkorinl3an illé, tu es
un ignorant. || Tssesonniyé. Tsse-
hounniyé, tu es un sot, un igno-
rant.
Ignorer. V. tr. La! Je Vignore. \\
Dasounni, daousni, ou dayéhous-
ni, dahounni, dayehounni, da-
houiddi, dahouhni, dada'"ehounni,
dahèhounni. Pas., dasou4)inni, da-
'^ouÉ'inni. Fut., dasouwanni, da-
ouhwasni, dahouwoumii, dasou-
wanni, da'^ouAvouddi, da^ouwouh-
ni, da'^ehouwanni. Dyan ttassi o-
relyon se^jan e'^Fkeyoue'^lttchyell,
edlaf?in attintta? Daousni, Von a
ici farfouillé tous mes effets ; qui
a fait cela ? Je Vignore, je n^en
sais rien. \\ Ekkoredyan ille. Na-
odè"enn ille. Vz. connaître, sa-
voir.
II, elle. (Ce pronom est toujours
renfermé dans le verbe).
Ile. A\ c. Non. Nou-banen, autour,
ou le tour d'une île. Nou na^^è, île
proche de terre, île dans une eau
peu profonde {naQe,p eu profond).
Nou she"an, il y a une île. Nou '^a-
dahorzh"a, il y a des îles. Nou nè-
zhè, grande île. Dedchonn nou,ow
dedchenn nou derzh"an, île de
bois au milieu des prairies. Nou
dapantte, île haute. Nou naoe'^kai,
île haute, aux bords escarpés (na-
tJe'^kai, qui s'élève). Nou yailkker,
île un peu élevée. Nou tssédendé-
t'é, île basse. Nou He^ka", île de
niveau avec un lac.
Iléon. N. c. Etssiyé °gayé.
Ilion. E"azh tsoowè.
Illégal, e. Add. Nanettenn ho°tezh
liozhe'^1. Nanou'onettenn o'^tezh
ho^tin^lsiiet ikkéla ! Tu viens là de
passer par-dessus la loi.
Illégitime. Adj. Ttassi e'itthi illé,
qui n\'st pas juste. || Ounkkèzhè
oyin, à côté de la loi. Tta hokké-
nanezher ounkkèzhè oyin, tes ef-
forts, tes prétentions sont illégi-
times. Il Enfant illégitime. Be°ta
oullé, qui n'a pas de père.
Illégitimité. Déné'ta houlléhé.
Illicite. Adj. Tta ho^jan nanettènin,
qui est défendu par la loi.
Illimité, ée. Adj. v. BeQgan?.'m
houllé. Il Pouvoirs illimités. Edin-
ni kkasolzher adénelya, pouvoir
absolu, sans contrôle.
Illisible. Adj. Déné yékkayahwaTti
illéhé,qwe personne ne saurait lire.
Illogique. Adj. SaPta yan'ti. Sa'l-
°ta yani^rti, je suis illogique. Sa*^l-
'"ta yaninT^ti, tu es illogique. \\
Dene kka-da-sottin ille, parler
sans bon sens. Denekkadahosttin
ille, je suis illogique. Dénékkada-
hounttin ille, tu es illogique. ||
Sou daouzetti ille. Sou daounintti
illé, tu es illogique.
Illuminé, ée. Être. "Eouddè.H Na-
dzinzhè-opwin"a laahoulya, avoir
produit dans la nuit comme la lu-
mière du jour.
Illuminer. F. tr. "Eouldè, ''eounes-
dè, ^eounin'^ldè, "eou^ldè, ''eounil-
dè, '^eounou'^ldè, '^èhèhou'^Idè. Pas.,
°eouddè, '"eouni'^ldè, ''eounin^ldè,
'^eounin'^ldè, '^eounildè. Fut., "^eou-
ouldè, ''eousdè, "eouwoun'^ldè, '^ou-
ou^lè, "eouAvouldè. Orelyon *^èou-
woulde, illuminons tous. Na dzin-
zhe-0£)win"a laawou'^le, faites une
brillante illumination.
À
ILI.
n -
MA
Illusion. V. ('. K(ir/('tta. K<l(Mi«'s(tu
kolou ussin U'ssiiii, M' tiir fais pro-
hablftmnt illusitnt. || /><■» i/riix,
iia/cIta. Nanetiesttu ikk(!>siii, rnr*
yiiii iii'tnit tntuiptU illus'nmiu'.
Illusionner. 1'. tr. /ctta, on iu>tta,
iies"a, nin"a, yôuo'n, iiitta, iioiili-
"u, hèy^iiè"a. Pas., zt'tfa, lU'tta,
iieta^a, net»in"a, yén^«tiin"a. Fut.,
noutta, ii(nis"a, iu'«()iiii"a,yt'nou-
"a, nô«()utta, m'u<»iih"a. SiMiiM"a
kke adinni sDiinni, tu ixirics, sans
iluutc, pour m" illusionner. So^a
senét>iu"a ikkela ! Tu tn\is joli-
ment illusionni^. \onv,i '^toukké
ttassi ""It'ztMiii senéi.'in"a ikkin, là-
has sur le lac je nw suis laissé il-
lusionner par ipU'lque chose de
noir.
Illusionner (s'). Kdr/ftta, édénes-
tta, l'iit'iiiiitta, «''(léiu'tta, «''«Iriiitta.
Pas., é<iézetta, t'déiit'oestta. /*'»/.,
édézoutta, édéiioustta. Fxléné-
wouiitta sanan, prends garde de
fillusionner. || Par les yeux. Na-
zetta, nanestta. Pas., na/.etta,na-
lU'.jestta.
Illusoire. Parole.s. Knettai ya'"tiyé.
\\ Promesse illusoire. Déné ya'tiyé
vin dénépaounendi, ne donner cjuc
des pnr(>les.
Illustre. Adj. Hinzi m-tilia kkessiii
alK'ouiiinMshenin, dont le nom est
considéré comme un grand nom.
!| Orelyon nehnenkké l)èt'dilttliat>,
célèbre par toute la terre.
Illustrer. Son nom. Dcniiizi iietcha
ats>edilzlienn, ou atssfdel "in, se
faire un grand no)n. Binzi netcha
iuidilya, i7 a illu.stré son nom. —
Ou encore orelyon neluuMikke hèè-
diltthaM aadilya, il a fait connaî-
tre son nom à toute la terre. \\ Sa
juitrie. Déné nflmenkké koli hinzi
netcha ahor'in, faire un grand
nom à sa /;<i<nV. Yénio<liyaho ana-
ttfhyaourzhni itta, liennehneiikké
koli l)in/i netcha atioiuda, par ses
heatu rrphùtë il a illustré même
su pat lie. VeniiMhva ••hou l'aï
tta, kkennu/hè orel\on nehnenkké
lHHHlilttha4> audiizlienn, par «r»
admirables inventimis il rend âon
tioni célèbre par toute la terre.
Ilot. A. < . Non iaA'.
Ils, elles. (Sont représentés dan* le
corps du verbe pur les particule»
hè, hèhè, pour le duel ; «la, dahè,
]>our le pluriel).
Imaf^e. .V. c Déné zi ditthsM-, inui-
ges de saints. \\ Ttassi hedelttliss^,
images représentant choses quel-
coïKpies. Il Ttassi nankkanzé, for-
ute, ombre. L'image du soleil se
reflète dans Ceau, "ten sa nan-
kkanzé '^otlettin. Il Cet enfant est
r image de son père, eyi sékwi
o'"tiyé he'"ta ahottin ikkéssin ! Il
Dieu nous a créés à Mtn image.
Nilio'Itsini édékkéssin ahouittin
anou'inla.
Imagé, ée. Adj. Style imagé, ho-
niounni hèyani'ti. // a un style,
un langage imagé, honiounni hè-
yanil'ti. — Ou bien encore na-
yaoune'ti. Nayaouni l'ti, son lan-
gage est riche, imagé.
Imaginaire. Ksdinniyé ahouninzlie-
niii. se faire des idées ipii ne ré-
pondent à aucune réalité. \\ Mala-
de. Kkkoredyan otta eya ille ko-
lou, eya edehouneizhenin, ou eya
etssodittin. Ekkore<iyan otta eya
ille kolou, eya édéyéneizhenn ovin,
ou eya e<iittin oyin,(7i/<>i</ii'i7 n'ai/
aucune maladie déterminée, il se
croit malade, ou fait le malade.
Imaginatif, ive. Adj. It>an hinni
ttassi VnihouM"ai, ou ttassi 'eye-
niliou'^l'ai, dtmt resprit trouve
vite ce qu'il faut.
Imagination. Déninni i^an dzede-
'::is, lijuu tta.'isi VhouM'ai, promp-
titude de Pesprit, sa promptitude
à créer, à imaginer.
Imaginer. I . tr. Deninnitta ttassi
IMB
- 592
IMI
'eyenihoul'ai, Vvenihos"ai, eye-
nihomiT'ai, WeniliouT'ui, 'eye-
iiiouil'ai, 'eyeniliou'l'ai. Pas.,'^e-
yenilioul"an, *^eyenihoui"an, ''eyo-
niliouii'1''aM, '^eyeiulu)u'^l"aji, '"eye-
niouir'an. Fut., 'eyonihoul"a'"l,'i'-
yt'iiihous"a'l. liinnitta ioan 'eye-
nihou'l'aii ikkela ! Qu'il Va donc
vite trouvé, imagine !
Imaginer (s'). Ilouninzhenn, pen-
ser, croire. Edéhounelzhenn, se
penficr, se croire. Ne t'imagine
p«.s' que tu es le maître ici, dyan
kkahossher édéyéniwounlzhin sa-
nan. || Concevoir, vz. concevoir.
Imbécile. Adj. et n. Tssesonniyé,
tssehosniyé, tsseliounniyé, tsse-
honniyé, tssehouddiyé, tssehouh-
niyé.ll Tssesounni'^lè, tssehosnnè,
tssehounnriè, tssehonni*^lè, tsse-
houddi'^lè. Tssehonniyou anttè,
c'est un imbécile.
Imbécillité. A', c. Tssesonniyé.
TssèsounnHè.
Imberbe. Bedappa houUe, qui n''a
paa de barbe. Bedappa houllou,
tssekwi lanttè, qui n'a pas de bar-
be comme une femme. Nedappa
houlle, edlantte itta, comment
se fait-il que tu n'aies pas de
barbe ?
Imbibé, ée. Be^'tapelni, qu'on a
plongé dans l'eau. Na^ltsel, qu'on
a imbibé, trempé. Nazheltsel,
mouillé, trempé.
Imbiber. V. tr. Ttassi naltsel, nas-
tsel, nane*^ltsel, naye'^ltsel,nailtsel.
Pas., na'^tsel, nazheltsel, nazlilH-
tsel. Fut., napwaltsel, napwastsel,
napwoun'^lstel. H Be'^talni, plonger
dans Veau; be'^tasni, be^taneini,
ye'^ta'^lni, be'^tailni. Pas., be'^tapel-
ni, be^tapiTni. Fut., be'^tapwalni,
be'^tapwasni. Diri ezhezh be'^tane'^l-
ni, imbibe, trempe cette peau.
Imbu, e. Adj. Ttaneltte tta douye
edittha*^ orelyon binni yepeddouzh
oyin, il a Vesprit imbu de tous les
nuiuvais principes qu'on lui a ins-
pirés.
Imitateur, trice. N. c. Déné 'el"in
dénen.
Imitation. A', c. Déné "ehol"!!). Dé-
né kkaliol"in. ll A l'imitation.
riokkéssiii. .1 l'imitation de son
père il est méchant, bé'^ta kkéssin
bedyéré oyin.
Imiter. Déné ""éhoF'in, déné "es^'in,
déné '^ener'in, "er'in, '"il^in, "ou-^l-
"in, °èhel"in. Pas., déné °éopwel-
"in, déné "epes^in, "epinT'in, *"e-
yepin"l"in, déné '^epil"in. Fut.,
déné "epAval^'in, ''epwas"in, "^e-
pwoun''l''in, ''eyou''l"in. || Déné
kkéssin ahottin, asttin, faire com-
me les autres. Vz. faire. |! Déné
nettin padè denekkessin ahottin,
observer les autres et faire comme
eux. Il Déné kkahoI"in, déné
kkas^in, kkanel"in, kkal"in, kka-
hiF'in, kkaou'l"in,kkahel"in.Pfls.,
déné kkaopweF'in, kkapes"in,kka-
pinl"in, kkapel"in. Fut., déné
kkahoul"in, kkapwas"in, kka-
pwonnl"in, kkapwal"in. Yopwè
tta opalaopwedda otssenwounni,
o'^tiyé déné kkapwounI"in, va ai-
der ces gens qui travaillent , et tâ-
che de faire comme eux. — Déné
''edal"in, imiter les autres. \\ Jm
manière de parler, et aussi répéter
les paroles. Déné 'edaodedli, ou
°edazedli, bedadesdli, bedadindli,
yedadedli, bedadidli, bedadouh-
dli. Pas., déné ''edazeoedli, beda-
depesdli. Fj/f.,dene °edazoudli,be-
dadousdli. Yoowin niyanen*^Pti sli-
ni bedadindli ille kolou, n'imite
donc pas la manière de parler de
ce bègue.
Imiter (s'). Les uns les autres. E^le-
da-tssel"in, e''l-kka-tssel"in ; e^le-
da-hil"in, e'^l-kka-hil^in. Pas., e-
"^le-da-tssepel^'in, e^'l-kka-tssepel-
"in; e°le-da-pil"in, e'I-kka-oir'in.
Fut., e''le-da-tssoul"in, e'^l-kka-
MM
- îm
IMM
tmoul'in; »• li*-<la-woiil*iii, e*l-
kka-woiil "iii. ()>liii(ni (itsM*iin
e'^lkktiMou'l''iii Njiimii, iif suivez
paf le$ maut^in tretiiplta /<•« um
dcf autrt'n, m* vous imitez paf Ifs
uns /«•.» (tutrt'$ vt'rn le mal.
Immaculé, éc. .1<//. li<kki- l*/iiiiii
liuiillf. Hrkkc «•IjouIU-. I)»>u.i\é
Mnrie lu-kk*^ t-hoiillrliini, ou iM-kkô
hol/ciiin houllt'IuHi ctehtin cinyu,
Marie a été conçue sans péché.
Immangeable. Adj. Déné y^'^touM-
II»' il II'.
Immanquable, .idj. 'V\n niluMieii-
ttlir oyiu ttoiitti', qui arrive in-
faiUihlemeut.
Immatériel, elle. Ailj. Hf/i IhmiIK'-.
Immédiat, ate. Adj. Successeur im-
médiat, dénékkiViinyui. || Départ
imtnédiiit. TteildantMi stnlde"!.
Immédiatement. Ttcnidanen. Pan-
-f t trddailt'li.
Immémorial, aie. Adj. Sha itta
enalioniu ille iiihoultthet, si an-
cien qu^on ne s\-n rdjtpelle plus
comme il faut.
Immense. Adj. Déné kkéssin aho-
litlwin ilU-, d'une étendue, dUme
ffrandeur extraordinaire. \\ Heij-
(jansin lioulle laiittt', qui est com-
me sans homes. \\ Yé (iénékkéssin
arielyan illé, maison immense. \\
Nilu/ltsini ttaiielttf lioMtsin l)e<»-
«jansin huiille lantti* oyiii, la créa-
tion est immense.
Immensité. Dénékkéssin ahtxlelyan
illdii.IIoM/jansin huullé lu>rzli"aon.
Immerger. Ttassi "téomitMlcii, 'té-
uuiiénesiii, '^téounéniiuii, 'téyou-
nenni, 'téouiUMii(i<li, '^téouiiuuliiii,
"^téhèyouiieiini, "Hétlahèyounenni.
Pfl»., *^ti't)iiru'ndi, ""téounénimii.
Fuf.,'^t€M)uiioii(i(ii*^l, "tt'oiiiunisni'l.
Diri you 'téounéwiniddl'l, immer-
^eon» ces effets. — .S"i7 s'agissait
d*une pièce de bois, d'une caisse,
d'un canot, etc., on dirait *ttMi-
luMi'tin, 'teii-nes'tin, 'teii-nin'tin.
'tcn-yetin. Pa»., 't4*n-li*>irt«ii,
'ten-ni'tuii. Fut.,\> i,*ti«ii-
was'tait. Diri im : 'tt-ii
woun'tau, immerge cette roue.
Immérité, ée. .Idj. v. Faxeitr. IJen-
iiai hoiillr. ItiMiiiai huiilK' u'tiyc*
aimi>U(<Wf4l(li, on lui fait une fa-
veur imméritée. || Châtinu^t.
Oun'kai lioullé koli. Oun kai lioul-
le* koli oiittla/hô aiiaoti(>weli<Ji, on
lui a infligé un châtiment immé-
ril,'.
Immeuble. .\ . c. AhourzIi''ain d/V*-
dé(jwalyé illé dénétHsin, />tVriJi qui
de leur nature ne peuvent être
portés d'un lieu dans un autre.
Immigrant, e. .idj. et n. F^iisdé/in
otssiii iiili iiè/lièyai, qui, d'un pays
étranger, est venu s'établir dans
un pays; pi. iiih-hehde"!!, ou nih-
okke-idde'li, «orif venus s'établir
dans un pays.
Imminence. D'un danger, d'un
fléau. 'Aliounni. 'Aodelni.
Imminent, e. .\dj. Déné tta oc>win-
/het. '^Aode'^lni ttinni, kou iioutta
opwin/het kou ! l.e danger que
nous redoutions cjst imminent. ||
Ttattù nideiiitthet. Tti-liyèri ni-
iiinzhet lausaii néiôssin ttinni, kou
ttattè nidenittliet kou ! Je te di-
sais que tu allais te ruiner, or voici
ta ruine imminente !
Immiscer (s'). Déné 'é<lenni'lè illé
koli okkénatsse/her, s'occuper, se
mêler de ce qui ne le regarde pas ;
okkeiiassher, okkéiianezher, okké-
nazlier, okkénahidzher. okkéna-
hiddé. Pa.s., okktMiat r,
okkenaijizhiT. Fut., oki. >u-
zluT, okkéna^iwaivsher. Nétienni'lè
illt' okkt'nai'wounzher sanan, ri<*
t 'immisce pas dan* ce qui ne te
ut^tirde fHis.
Immobile, .idj. .\aou£>«e<lda illé.
IIo<lelytMlou naou^wedila illé, qui
se tient ferme, immobde. \\ De-
meurer immobde de saisisnement .
Dictioniuùrc fraaçaw-maïuacnki.^
IMM
- 094
IMM
Dont' ftfhya lU'^Piié. Nazlu'stla it-
tii sottrhva m-'im' laastya, je suis
(liiiicurc iinviohUc de sd'mssc-
nuiit .
Immobilité. .\. c. Naounwodda il-
lou.
Immodéré, ée. Qui ne sait pas se
modérer. Dr "an hozlie'^l, liosslieH,
0£)win'"lslH«'l, lu/lsheH, oowilzhe'"!,
onounshe*"!, hMio*^lshe''l ; /)/. (le"an
hodda'^1, oowilda"!, ooou'lda'l, he-
ho'lda'l. Pas., le prés, uvcc nin.
Fut., de'anze, ou kke"anen ho-
*^touzhi, ho*^tousshi, lioHewounH-
shi, ho'tou'lshi, ho'tewoulzhi, lio-
"^tewouldé. Kke"anen ho'^tewou'^lde
sanan, ne soijez donc pas si immo-
dérés. l)é"anzé cheAvoun'^ti sanan,
ne mange pas immodérément.
Immodérément. Adv. De"anzé.
Dennazh. Edennazh. Edennazh
fliéwoun^ti sanan, ne mange pas
immodérément, avec excès.
Immodeste. Présomptueux. Ede-
del'in illé dénen, qui n'a pas une
petite idée de lui-même. |i Avoir
un air i tntnod este. Ho" oun-ni-'^ges-
selye*^l oulle, avoir des yeux qui
ne savent pas se baisser, les por-
ter sur tout. Bennaoè £)elÊ)izh illou,
dzede-*^ges-edzhH oyin,oM ho"oun-
ni-°ge?-elye''l oullé, il a des yeux
impudents, qu'il tourne de tous
eôté-s, qu'il fixe sur tout. \[ Con-
traire (I la pudeur; habits immo-
destes. Edle'^le ""ka, soun-^ka-ede-
zelttlonn.
Immoler. Quelque eliose // Dieu.Sï-
ho'^ltsini tssenn ttassi hededdi, be-
desni, bedinni, yedenni, bediddi.
Pas., hedeÉ)eddik, bede^innik.
Fut., hedouddi, bedousni, se pri-
ver de quelque chose pour Dieu,
en faire le .'iacrifice. Abraham
Niho'^ltsini tssenn binyézé hede-
oinnik, Abraham immola son fils !
h Dieu. I
Immoler (s'). V. réfl. Nihc^ltsini !
tssenn édézeddi, édé(lesdi, édédin-
di, ('di'doddi. Pas., ('dozeddik,
édéoinuik. Fut., édézouddi, édé-
dous(li. Niho*^ltsini tssenn e<ledous-
(ii, je vai.'i m''immoler à Dieu.
Immonde. .!<//. IIo"anzé hodyéré :
Ilo'an//' bt'dyéré. II()"anzé ye-
'toudidda. IIo''anzé ne'^toudidda
ikkéssin ! 7'j/ es d'une saleté im-
monde. Enan"incn slini, l^ Esprit
immonde.
Immondices. Ttassi hodyéré, tsan
shni 'V li, tsset shni Vh, toutes
saletés, excréments, débris de
toutes sortes.
Immoral, e. Adj. Orelyon douyé
okkenazheri dénen, adonné à tous
les vices. \\ Douye yéedertin dé-
nen, plongé dans le mal.
Immortaliser. Uéninni ya^iè i^lasin
penna laalzhenn, faire vivre tou-
jours dans la mémoire des hom-
mes. Bettaodepin"ai na déninni
yaoè Hasin penna laahoulya, pour
les services qu''il a rendus, on Va
immortalisé.
Immortaliser (s'). Déninni yayè
nasin penna laatssedilzlienn.Déné
na'"kayénizhe'^l"ai nèzhè itta dénin-
ni ya£)è i*^lasin penna laadilya la-
kou ! Voilà qu'il s'est immortalisé
par ses bienfaits !
Immortel, elle. Adj. Hèlanhouzhi
houllè illou, ou nahouhwadlé houl-
lè illou, n^aura jamais de fin. Na-
tsseÉ)idda ttlan£)è de, '^leÉ)atssouzhi
houllè ille, après la résurrection
on ne mourra plus. Dénédanyinen
'"li'oawazhi houllè ille, Vâme est
immortelle. \\ Eoennao dene ba
horzh"an oyin, vie sans fin, éter-
nelle. Ninahoudlé otssin enounnao
na horzh''an, opan nayenihinzher
oula ? Après la fin du monde tu
ne mourras plus, y penses-tu ?
Immuable. Adj. Pezbe*"! illé, e-
douhon nihouzhi ille. Niho'^ltsini
pèzheH illou, henlin tta henlin
i.\ir
- 595
IMI^
ovin, en Ditu po» tif Hicit'»iumit
a t'»t tinijtturs if i/u'i/ ot, Imt-
jours It- iin'int-,
Immiinhlcmeiit. t^iuuhuii iiiiumJii
illoii. Aiioiir/tr'adii. |. Hésnltition
innnuiihlt-, tta alumiiiii/Jifiimiii,
«mIcmiIkmi iiiliitii/.lii lioiilli' ilU'Iii'-.
Immunité. \. >. I)«iu--iia-'t*M-«littui
laa(ii'*iu'l''iii, faveur par laifUtUc
un décharge queUiu'iiii itniiwe
li'un fardeau.
Impair, e. .l</.f. F/Itthi nadflxé a
iliualiu' uiilli', tfu'oit ne peut pas
ili\'i>t I tiaetetnent .
Impalpable. Adj. Ht'-la iKKliiiyan
tta kuli hoiiltclio illc, tpi'on ne
saurait i)renilre ax'ee lu main, fût-
ce une tnain hien délicate, (nlnnte.
IIDfiiinlatta lioulti-hu a(.>t*lyaii ille,
trop petit pour être pris avec la
tnain. (t Bèla/uuddi a(.«elyan ille,
trop petit pour être ftalpé, xenti
au touclier.
Impardonnable. Adj. Ttassi «léné
tan an-o-dt* toulde'l laiitti* iflé,
ipielque chose qui ne paraît pas
iiii'ritcr de pardon.
Imparfait, e. Adj. Inacheié, ttassi
aiialzlieiin illé. || Qui a des dé-
fauts (chose), o'^tiye liurzhlin illé.
— (Homme) , 'adatsseison ille, "a-
da/.hi'^lsoii, ''adazliin'lson, 'ada-
/.lif'lsoii, "ada/Jiil/uii, ada/hou'I-
>on. '"Atlazlu''l!-oii illé iiyoïi, l)<>u-
denni illé, i7 est hicn imparfait et \
hien incommode.
Imparfaitement. .l(/v. () ti\t> illé.
l'aiitsélou.
Impartial, e. .IJj. Ot^seiin nadt^ldi
iiMulli'lu' <léneii, hinnme impartial,
<pii ne prend pas parti pour l'un ■
plutôt que pour l'autre. Otssenn
nadesdi houlléliuu, tta f'ittlii kké
adoussiii yéneNsliemi oyin, je ne \
prends parti pour personne, et I
n'entend,<( parler que dans rinté-
rêt de la justice.
Impasse. .V. c. Otssin ^an/uud/iii
(lull^ illé. OtiMiii 'aiidoiiddii tMillt»
dl«' IIIIIIIIX li.f/ tit t I. Il II ': ■ M-,
Impassible. < >ttr)iv(i i-o- tu,
bèes't^' lM*kkuruudya lUuu, ttlii
ey» lM'kkormid>a illé,<i force d'em-
pire aur soi-tnênte faire que per-
sonne ne s'aperçoive de ne» cha-
grins ou de Mes nouffrances. ()-
tti'liya tiluuneMiitttt ttècAtèè ekku-
rtNiyaii illé ttaiittè, c'est à force
d'eminre sur moi-même que je fais
que personne ne s'aperçoii'e de
mc> chagrins.
Impatient, e. Adj. Manquer de pa-
timec, être mal endurant, lyau
déiiiiiniyé ahuhttiiiyé. I(jaii iiin-
iiiyé aliolittiiivé ikkela ! Que tu es
</o/i( impatient ! Déiiélm iiaoude*-
"iji tta, settfliyao^tezhet tta, *•-
ts.sinnazhè siiiiiiye aliulittiiiié,
cette longue attente m'a impa-
tiilité.
Impatienter. 1. tr. l)éniniii\é illé
adénel'in. Ktssiiiiiazlit' »iimi\é ille
asiiila, t7 a fini par m' impatien-
ter.
Impatienter (s'). // s'impatiente
pour peu lie chose, kkaxii houn^lin
uyiii kuli i.iiii Itiiiniyé aiiohttinyé
ovin.
Impayable. Adv. Reiina unttlazliè
iia<.-i'iiiii df kolou, dé*anzé houllè
illé, qu'tin ne .<aurait payer tritp
cher. I Très drôle. Hu''anzé >e-
oii<ldi, <>!/ sououdiii ! C'est im-
pattahle ! Hu'anzé sououddi !
Impeccable. Adj. Oslinou (>ekke-
lioulttlii liekkt' houllé illé.
Impénétrable, h'orêt. T-mI.- tthat-è
luNaliotiiii a lumllé, ftnêt touffue
au travers de laquelle <m ne peut
passer. \\Secret. Nahonel'in, déné
yekkoruul\a illé. || Homme impé-
nétrable, hiiini ekkoroudya hekke
lioulli* illé dént'u.
Impénitent, e. Adj. Ilokkéliounlin
;.aii «''détail nayéiiiiiixlzlif r ille.
Ilokkeiilin ^n éd(S.>an nayénie<i-
IMP
5% -
IMP
zher illoii, 'Ic'vianinzlu't , // rsi tnort
i)t)pcnitt'nt.
Impénitence. N. c. Ilokkéliouulin
oi\n édéoan nayoniliodzher illé.
Impérativement. Adv. Ont.tlazhè
hel"ao. (en comiiwnclont fortc-
uicni). Il Onttlazho nanettonoun,
(en défendant fortement).
Imperceptible. Adv. "Lèzenn ille,
ou holzonn illé, qui ne fait p<is
point noir.
Imperfectible. .4^//. 0"an hoitin
ahualiié houllé.
Imperfection. N. c. Ttassi saFta
honin''lin, ou sa^^Fta horzhlin, dé-
fauts d'une œuvre. || Défauts du
ecvur, de Vesprit. Déné saPta be-
tssin hounlin, nu .sa'rtanin"a.
Impérieux. Être. Kkayénisolzher,
kkayénihoszher, kkayénihounl-
zher, kkayéniholzher, kkajéni-
houlzlier, kkayénihounzher, kka-
yenihoulde, kkayénihou'^lde. Fut.,
kkaj-enisoulzherjkkayénihouszher.
Seoan kkayénihowounlzher sanan,
ne sois pas si impérieux avee moi.
Il Kka-da-so-delzher, kka-da-o-
deszlier, kka-da-o-dinlzher. Fiit.,
kka - da - so - doulzher, kka-da-o-
douszher. l)é"anzé kkadaodinl-
zher, eddin ! Tu es vraiment par
trop impérieux !
Impérissable. Adj. Besdi hou^'lè
hekké houllè illé. Nahouwadlè he-
kké houllè illé. Dyan nehnenkké
bénahonni nanoutliir hekké houllè
ille, son souvenir est impérissable.
Impéritie. Ttassi "èodinyan ille.
Hehodentte ille. Ttassi ekkoredyan
ille. Il Déné inskourè, homme
bouché, incapable, (au nez tron-
qué), (qui n'a pas le nez long).
Imperméable. Adj. Bepan owalbhi
illéhé, que Veau ne saurait tra-
verser.
Impertinent, e. Adj. et n. Tta e1-
tthi hodénedzhenin ekkoredyan
illé "^eT koli kkadasodilzhenn. Tta
e'itthi liodénedzhenn ekkorelyan
illé VI koli-, kadaodilzheun oyin,
ne connaissant aucune convenan-
ce, il parle à bouche que veux-tu.
Imperturbable. Adj. Redziye hou-
donllther illé dénoii, dont rien ne
saurait troubler Vesprit, ou le
cœur.
Impétueux, euse. Caractère, el-
tlahi dénen, homme vif, pro)npl
l'i tout. Il Prompt à s'emporter.
liekkéonilpai''li dénen. |! Torrent
impétueux. Dès e^terzhttchyet. |i
Vent impétueux. Ni'^ltssi naltla.
Impie. Adj. et n. Ba ttassi houlléhé
dénen, qui vit comme si Dieu
n'existait pas. \\ Ttassi pan édé-
daorelni illé dénen, qui ne res-
pecte aucune loi morale.
Impitoyable. Adj. Déné bésanye-
ninzhenen houllé, n'avoir aucun
cœur, aucune pitié. \\ Besanyenin-
zhenen houllè, /7 est sans pitié. \\
Es^teounettinen illé. Es^teounè-
"inen ille,î7 ne connait pas la pitié.
Implacable. /Idj. Haine implacable ,
déné ttchyahoddi illou, déné "e-
zouldin'^l ille. Déné ttchyaddi il-
lou, bezouldin°l ille, on ne -saurait
apaiser sa haine.
Implicite. Adj. Diri sepaounininni
ttontte ousan ? Tta i°la nepaou-
denizi ttinni, e\'i '^e'^1 adéssin tton-
tte, serait-ce que tu me donnes
ceci? Oui, dans le don que je t'ai
fait, je comprenais aussi cela.
Impliquer. 1'. tr. Dans une affaire.
Opalzhin, opasshin, oyazhin'^lshin,
opaye'^lshin, opailzhin. Pas., oga-
pelzhin, opazhi^lshin. Fut., oga-
walzhin, opawasshin. Ne m'impli-
quez pas dans cette affaire, eyet
okkénaouhdé opasewouHshin sa-
nan.
Impliqué. Être... "E"!. Opadzhenn.
Cela }j est impliqué, eyi VI tton-
tte, ou eyet ooadzhenn ttonttè.
Implorer. V. tr. Déné pan, ou Ni-
\\\v
:m -
IMl
lio'lt«iiii ^iHii iituiaxi'l ti, ou iiadii-
luxicl'^ti, imdatieK'ti, iiadiuliii'l'ti,
iiti<lH(it'rti. Pua., iia(la/«v<4'rti, nu
iiacialuM Ifj,*'!' I i , j ia«ia< !«•. h-x t i . Fut. ,
iia<la/(>iirti, ou iuiilali«><lourti, iia-
«iacKiusIi. Il Hti vain. Dt'iié piu)
iiadaluMitMierti, luulack'iics'^ti, tia-
(ladeniuTti, na4la(lfiu*rti. Pus.,
iia<ialio(iene(x;l'ti, iia(ia(iciie(.ifs^i.
Fut., nadalKxit'iiourti, ou plutôt
«'Mliiiniye kt)lou iM-uan nada/oiil'ti.
lU'oaii iiadH<lt'nei'es''ti oyin, ;V /'«•
iniploré vn vaiu.
Impoli, e.-l</;. Tta e Itthi hiMifiied-
/luiiii %'daon«e''lni ilK', qui ne res-
pecte pus h's convciKinct'.^. \\ Pett
rcspt'vtufUT lie la j)arolc. des m'is
lies ancien.''. An'liuV.lu' riadittin
illé.
Impopulaire, lloimne. Ik'Ot>weddi
illr driH-ii ; OU J)ettcliyulio<idi illé
diMUM). Il Chose, idée, opinion. O-
ttoiixa diiluxidi illé.
important, e. CJutse. Ttassi onttla-
/lié lal)éounin''lshenin. || Ilomvie
imj)ortant, considéré, ttassi la
l»étHniin''lsheinn déiieii.li Infiuetit,
bei^a-'tiyé andadéhelyou I illé dé-
jien, dont on ne rejette pas, dont
on écoute les ar'is. |j Faire /'tm-
portant, vz. fairk «7 ci-dessous :
se (Jniiner de rimportance.
Importance. D... Sinlu- illé. Sinhè
wall«' illt* lesMiii yénesshenn,tchyan
nadfllès ttlant>e de, je pense que,
»'»/ pleut, ce sera d^iniportance. ||
Si dointer de /'...Edezeltcha, édé-
drstcha, edediiiMtcha, e<leiieltoha.
Importer. Introduire dans un pays
des productionji étrangères. ¥Aa-
douiii neliDfkke otssin ttassi iiil-
yé. Il V. n. Hottao<ierzh"a. // im-
porte peu, ttassoiitte illo, ou ttas-
son hounne illé. // importe peu
que tu partes aujourd'hui ou de-
vwin, douhun "tin^i tcho, kkam-
Ih» "^tintiai trlio ttasxmttt* illc. i>m
ttassoii iiuiinne illé. ' Qu'importe ?
Imc, interj. Kolou ; ekontte Lo-
lou ; de koloii ; de kolou étilaixiii ?
Ettctixan'lttou ille; ettch^adin'l-
ttoii oullf. Qu^impitrte qu*d mé-
dise de moi? SenayaTti dé kohm
e<iUH<<)ti r Ou hien siMiayaM'^ti ko-
1(111 cttehyan Ittuu ille. || .N in»
porte! Kolou. FJionttc kolou. De
kolou. Kkontte kolou ; tta^ittuii
aytMiiwouiizliin sanaii, n'importe !
S\'n pense rien. 1)«mi aiictsM-ddi
iiitcho ; kolou; voilà ce que /'on
dit de toi; n* importe ! NetMM'tin
d^niniiiy^ illé walli si. De kolou ;
tu vas tnécont enter tout le numde,
S'imfKtrte ! — On dit aussi quel-
quefois i'ttc-|i\aii Ittou ille. Sekke-
iiayeiiitJflzher kolou, etlchyan'I-
ttou illé ; i7 me veut du mal ; mais
n'importe !
Importun, e. Pjre... Déné hè<la-
ts,selyé, hèda>yé, hèdanelyé, h^
dalyé. Déné hèdalyé ovin, c'est un
importun. || Ik-dainitchyèè houn-
liii, c'est un iuqtortun, un tan-
nant. Quémandeur. Ilouden^kè
(iélii'ii.
Importuner, i . tr. Déné hèdatssel-
yé, hèdasyé, hèclanelyé, hèdalyé.
Pas., déné lunlaounlva, hètlanes-
yé, hèdapinlyé, lnMia<.flvé. Fut.,
hèdatssoulyé, hè<ia\vasvé. Sèda-
wounlyé sanan, cesse donc de
m'itnportuner.
Imposant, e. Ilontme qui impote f
l>e<.'an é"<lé<laore<ldi dénen. || .V«>-
nutnent qui itnpose. Ttassi l>ei«an
yeiiiodiyalio liènattiii.
Imposer. Les mains. Déné dshikké
dala/.e kai, dala/lies^kai, dalazhin-
"^kai, <lala'kai. Pas., dalazel kan,
" el'kan, dala^s'kaix, da-
I' . dalat«el kan, ou dalal-
kan. Fut., dala/oul kan, dalawas-
Tian. Se<lshikke dala(«erkan, i7 m'a
imjMsé les mains. || l'ne tâche.
I -el'a, la-tsMMi-s'a, la-
t i 'a. /*<i5., la-tssenn-el'a,
IMP
- 598
IMP
la-tssenn-e<.ii'^l"a. Fut., la-tsseiin-
oul"a, la-tssenn-ous"a. La tssenn
sinT'a, ou la ça .sin''l"a, impose-
moi une tâche. \\ Une pénitence.
Datssoclel"a oua (lt'nel"a. Dadet>es-
"ai ooii sin'l"a, imposez-moi une
pcnitc)}ce.
Impossibilité. Ahounné oullé. A-
yenihounné oullé.
Impossible. Nihodoultthi hekké
iioullè illé, cela ne peut pas arri-
ver. Hou^le hekké houUè illé, cela
ne peut pas se faire. — Cela lui
est impossible, you^ltsi hekké
houllè illé. Impoiisihle de te dire
combien je t'aime, né£)anyéni^i-
*^tan tta adoussin oullè. Nid 71^ est
tenu à l'impossibilité, shoun dé,
ho"anzé hou'^lé illé.
Imposte. N. c. Dshinda hoddapè
dedchennen, boiserie fixe au-des-
sus d'une porte.
Imposteur. N. c. OyaeTtiy dénen.
Oyae*^rtiy dénen heslin illé si, je
ne suis pas un imposteur.
Impôt. N. c. Ttassi nehnenkke orel-
A'on, e^ltthi hodenelzhenin °a kon-
en edaounelttou tssin tsamba nil-
yé, dans tout pays, contribution
en argent de chaque famille, pour
le gouvernement du pays.
Impotent, e. Es'"talshennen, estro-
pié. O'^tiye É'enna ille oyin, qui n'a
pas de santé.
Impraticable. Chose. Houllè hekke
houllè illé. Il Route. ""Tounlou
douve, bekké ttchyaounni lanttè
illé."
Imprécation. N. c, Déné hè^tayal-
''ti, souhaiter du mal a quelquhm.
Oslinou e^le-yatsserti, ou e'^Ftaya-
tssePti, se souhaiter mutuellement
du mal. Déné kkeya'^ti, souhait de
mort.
Imprescriptible. Adj. Nanoulye'^l
hekke houllè illé, qui ne saurait
s'effacer, s'éteindre, périr.
Impression. N. c. Du pied sur le
sable, shaï kké déné "két^è. — D^un
livre, édittlis ho^é. || Émotion vive,
déné-dzè-hozhi ; déné-dze-deltthi ;
déné-dzè-detiai. Pas., déné-dzè-
hozhet ; déné-dzè-dettan. Fut.,
déné-dzè-houzhi ; déné-dzè-dou-
tta*^!. Il Dene dziye nayidda, ou
nanafpidda.
Impressionnable. Tssel(?izh, hes-
t)izh, nelpizh, helpizh. NelÊ)izh
ikkéla ! Tu es bien impression-
nable !
Impressionner. Déné-dziyé nahi-
ttai, nahes"ai, nahin'^ai, nahi"ai,
nahittai, nahouh"ai. Pas., nahi-
ttan, nazhi'^an, nazliin^'an, nazhè-
"an, nazhittan. Fut., nahouttai,
nahou«"ai, nahowoun''ai. Vz. É-
Mouvom. Il Déné dziye na4)elna.
Dene dzèdetbai. NedzèdeÉ>i''an a-
hottin, je Vax donc bien vivement
impressionné ?
Imprévoyant, e. Être... Nadshè
nayénihozher ille, nayéniessher
illé, nayéniinzher illé, nayénie-
zher ille. Nadshè nayéniinzher ille
ikkéla ! Tu es bien imprévoyant !
Imprévu, e. Kkarè houninzhenn in-
ttou, ou kkéyénizehlya inttou, ou
déné tsseÊ)e°tape ttou nihodenltthi,
chose qui arrive sans qu^on s'y
attende.
Imprimer. Ses pas sur le sol. Déné
\êgè ho'^lé. Se^kéfpè hozhi'^ltsin,
j'ai imprimé mes pas sur le sol. ||
Un livre. Edittlis he'^gan, hes^an,
ne^ioan, yeor^an, hi'^gan. Pas., oè-
°gan, QioQan. Fut., wa^gan, was-
"an, wounpan. Igan kolou edittlis
wounpan, vite, fais imprimer ton
ouvrage.
Imprimeur. N. c. Édittlis he£)£>ain
dénen.
Improbable. Adj. Ahouwaite ahou-
neddi ille, ou nihodoultthi ahou-
neddi ille, qui ne paraît pas de-
voir arriver. \\ Hou'^le ahouneddi il-
lé,qwî ne parait pas devoir se faire.
M
INA
Impropre. Adj. (VUsv illé. ( «• </»«•
jf ^lis rend ituproprcuiftit nui /*rn-
mée^ o'^tivé si hiiiiiikké a<lt'vsiii illé
si.
Improuver. V. tr. Ttiissi Urhonon-
liii illc. DtMiiniii kki'ssjii illr. Diri
lio/liuu'lt>iii lH>iif>liii illé. Cl- (/lic
vims avez fait là nr iiif fait {fas
p/ai.<ir, je riviprouve. Ey«*t okki*-
iiawoiihd^ sannn, siiuii kkrssin ilU'*
v\v\, /»(■ faites pas cela, car cv
ii'ist /»(/.> (la toat cria <pic je veux.
Improviser. V. tr. Dvnô tssft»f'tiH»e
kk^zin déné VI ya'^ti, improviser
un discours. Nets.se(.>t''tat>e kké/iii
koluii IjoubeVl yawouirrti, ini-
provisc-lcur un discours.
Improviste. .1 /'. Etta'^an. Kkarî-
hounin/.iiei)ii iiittou. Kkeyenizeli-
l\a iiittou.
Imprudent. Adj. 'Aodenni oulle,
'aode.sji Diillf. 'Aixie'Ii oulle oyiii,
c'est un imprudent.
Impudent, e. Shaotsenen, bouche
sale. Nezhaliotseuen liuunlin, tu
es un impudent. || Sinliè illou, 01/
kkaziiè illou déné ya^tiyf sliiii
hounliii, avoir une lanfiue pas peu
mauvaise, im])udente.
Impudique. Déné ttchyè-de''l"an,
avoir des mo'urs d^aninud. lio-
ttilivè de'l"an, c\'st un animal. |
Edlt' le dénen, homme itnpudique.
— Edle'lè tssékwi, fen^me impu-
dique ; prostituée. || Edezidlé, e-
deresdlé, ederindié, ederidlé- Ede-
riiidlé yin oankkaounlzlier 'a itta
ousan? Veux-tu d<mc t'ahandon-
ner T/ ton intpudieité f*
Impuissant, e. Ilèhodentte illé,l>e-
deste illé, bt'din'^^ltte illé, yedi'l-
ttf illé, lietlezliiltte illé; ou hien
lièhounziienn illé, hesslieiu» illé,
l>eneziuMin illé, yenzhenn illé.
Kkani 00a MU'^r'a henlestte illé, ou
besshenn illé, je ne puis pas faire
ce que tu me commandes, n*en suis
pas caj)ahle.
Impulsif, i\c. Adj. 'Vimni déné h^-
d»'l a ; ttas>i déné lit-ilinlslii. i
Force inqtulsive, na/Jiè yi»<lid"ui.
Force impuhive de la vapcur/tou-
/JmII ts<''lé nazlit' y«li'|''ai.
Impunément. IM^mmui ttaliazclni
illéliuu, oans qu'tm lève la main
sur lui. Il 'rta>M)ii al "in illéliuu,
sans qu*on lui famé rien. Vas.^
ttassoM alya illéliou.
Impuni, e. lk>ts>cnn ttahazflni il-
lou. Vt'tsNfnn ttaliadet-flni oulle
ttanttf, c'est qu'il l'a toujours
laissé inqtuni.
Impureté. \. c VaWvAv. Edczi<llé.
Déné ttihyè de'f'an.
Imputer. J . tr. Oslinou dénét.«»?«<*nn
litMMvanin' ti, iièniyane>'ti, lièniya-
nin'Pti, hèniyane'l'ti. Pas., hèni-
yanin'^ti, hèniyaniM'ti. Edla^iè 'ka
setssenn oslinou lièniyanin'Pti it-
ta? Pourtpioi donc ni'impules-tu
telle faute Y
Inabordable, liivaae, ut.s.senn nih
otta ttlouzlii oullé. || Personne, [tv-
dzénen tnle'tezhi lièkkè illé, il est
inabordable, on ne peut l'appro-
cher.
Inacceptable. C7i<wt',déné youltclio
lantti- illé. |, Propttsititm, ahou-
watte alio<ldi illé.
Inaccessible. Otssounkkèzliè douve
itta. l>t'i.an nidou/Jiir liekkè illf.
Inaccordable. Deux personnes, e'I-
kkeyi-nizouttai hèkkè oullè illé.E""!-
kkeyenidoutta liekke lioullè illé
nounen, ces deux hotnmcs sont
inaccitrdables. 1' Deux vicUons in-
acconlables, iiOfWi" ttloule kke
e té'tin ke t-'letlahottin liouUè illé.
Inaccoutumé, ée. Joie inaccoutu-
mée, etta'^an déné tthi ^^nnae
horzlilin ikkela ! || Peu habitué à.
Je suis inaccoutumé au travail.
e<..alai.>esna kkéuas&her tclio' illé
itta.
Inachevé, ée. Rke*oun ttou anal-
/JiiMin. Ttali ooan L'i*^l"ae kke'oun
INA
- 600 —
INC
ttou uiial/.lu'iin ikkiii ! // ii liil'^sc
inachcvc l'ouvrage que je lui uvuh
donné. Ttah ogau sin'l"ae, kke-
"oun ttou anasslienn oyin, j'ai
lai.ssé inachei'c Vouvrage que tu
ni avais donné. \\ '^rtcliyè-la-tssed-
da, ttchyè-la-osila, ttchyè-la-inda,
ttchyè-la-edtia, ttchyè-la- idda.
Pas., ttcliyè-la-tssedda, ttchyè-la-
shidda, ttchyè-la-shinda, ttchyè-
la-sliedda. Fut., ttchyè-la-tssoud-
da, ttchyè-la-ousda, Ttchyè-la-
edda ovin, il laisse toujours son
travail inachevé.
Inactif, ive. Être. I^a ^jan-na-yéni-
hozlier illé, peu soucieux de tra-
vailler. La t)an nayénièzher illé
dénen, hoiume inactif.
Inadvertance. Par. Édénan°l"oun ;
édénan^taiioè.Edenan^tanpè astya,
je l'ai fait par inadvertance.
Inamissible. Adj. Déné gan "ande-
houttli houllè illé, qu'on ne peut
pas perdre. Degaye Marie Nihol-
tsini bena^kae be^ian "andéhouttli
hèhounlin illé nin, en Marie les
grâces divines étaient inamîssî-
hles.
Inamovible. Adj. Edyin ''tel^'a he-
kkè hounlin illé. NayaeTtiy nè-
zhè danlin edyin *^tel"a hekke
hounlin illé, les hauts magistrats
sont inamovibles.
Inanimé, é. Sans vie, gienna illé. Il
Les êtres inanimés, ttassi henlinin.
Il Sou henlintta henlin oyintt-a,
ttassi henlinin, zni, tout ce qu'on
remarque d'eux étant Vexistence,
voilà pourquoi on les appelle sim-
plement le.s êtres.
Inanition. N. c. Dankke tssedlou,
mourir de faim. \\ Déné yihdlarè
hirtai^l, expirer de maigreur, de
privations. Beyihdlarè she^^lta^l, il
est viort d'inanition.
Inaperçu. Nettin illé, qu'on n'aper-
çoit pas. Il Déné nanT'oun ; déné
nan°tanÉ)è, à Vinsu.
Inapplicable. Ahouwatte hekko
houllè illé. Ahouwatte kke adhnii
illé si, ta théorie, ton plan est in-
applicable.
Inapte. Adj. Ttassi ho^'a denetssin
nahoudlin oulle, n'avoir aucune
aptitude pour une cho.se. Kdittlis
ekkodénel3'ai 'a betssin nahoudlin
oulle, il est inapte h étudier. ||
Ttassi ho'^a koutta hounlin illé,
n'avoir j^as tout ce qu'il faut pour
une chose. Eyet ho°a koutta hen-
lin illé, il est inapte à cela.
Inattendu, e. Kkarè houninzhenn
inttou. Kkeyeninzehlya inttou.
Déné tssèoè'^ta£)è ttou.
Inattentif, ive. Adj. Hoyan dénin-
ni shè"an illé. ''Anou°ounous*'tan
yénesshenn kolou, ho^ian non'^in-
ni shè"an illé ahouneddi, je vou-
drais bien vous in.strwire ; mais
vous parcnssez bien inattentifs.
Incalculable. Adj. Houwarta^) illé.
HouwaPta^) hèkkè hounlin illé.
Ses fautes sont incalculables, be-
naho'^lshere slini houwaFtap illé.
Incantation. N. c. Inkkanzé yénen,
chant de sorcier.
Incapable. Il est incapable de faire
cette mauvaise action, ekwahosli-
ni hou'^ltsi illé si eyi. jl Faible,
mou, bon à rien. Enanzhenen. E-
nanzhenen slini, un bon à rien. \\
Vz. IMPUISSANT.
Incarcérer. T'. tr. Déné daden^tin,
dadénes^'tin, dadenin'^tin,, yeda-
den^tin, bedadeni'^tin. Pas., déné
dadin'^tain, bedadéni'^tan. Fut.,
dadou^tan, dadous'^tan. |1 Pluriel
dans le régime: déné dadenlyé,
houbedadeneslé. Pas., houbeda-
denlya, houbedadenilla. Fut. ,hou-
bedadoulye'^1, houbedadouslei.
Nedadous'^tan oiaze,ye vais te met-
tre, ou te faire mettre en prison.
Incarnat. N. c. Dén-innen-dellè.
Binnen dellè, son incarnat.
Incarnation. Niho'^ltsini Binyézé
INC
- 001 -
INC
iiuu'm (iiMU* adilui tta, cvt't iiittiii
tta liottii Nilu>'ltsiiii luMiliouii ttlii
ilénô lièiif'lt' f K'tli'lHlIiii, danB le
moiuent où le Fih c/c Dieu se fit
htnmne, la nature (liiine et la na-
ture huniiiine s'unirent en lui pnur
liirnn r une seule iiersinitic.
Incarner (»'). Déiu'- h dôné mlesiié,
atlinlné, adelii^'. /\fx., délié adeit-
va, adinlya, adilya. Fut., déné
aduusné, udcMoiiiiIné, aduulné.
Nou'h «léiié adilya, // s\''<t inearné
pour noM.s.
Incendie. A\ c Hodé(.>erzl)kkaii.
Yé-liodéc>erzlikkan. ineendie de
inni.sttn.
incendier. V. tr. Ilodt'r/.likkaii.lio-
«irskkan, liodiii''lkkaii,liode'"lkkaii,
hodepilkkan. Pas., ho<ler/likkaii,
hodc/.lii'lkkan. Fut., huduukkan,
htxiouskkan.Sekoii-eii lunlewoun I-
kkan sanan, prend.s f^arde d'incen-
dier tnu inaisini.
Incertain, aine. An'laiiontte illc.
Tta H>tya ualli o'tiye an"'"lahostte
illé, je mui» ineertain de ce que je
je ferai. Ttah o^a mm VI "a walli
an^laon o'tiyt* an'laliuultte ille,
nous sotnines encore incertains de
ce <pi'i} tnuis ordonnera.
Incessamment. Adv. PltiMit, sans
cesse. I, E'Iiiiyaoè, consécutive-
ment. Il "Lar illé ttou, à très bref
délai. '^^Lar illé ttou nenan nininya
walli, je xuiis à toi inccssaninient.
Incessant, e. K'linyat>è nihodenl-
tthet, arrivé consécutivement. \\
Cris incessants, iia-st»ll-/i'lziier, ou
na-sell-zeldé anadazitte illé. \\
Travail incessant, evalat/tnlda aiia-
liotti ille.
Incidenter. V. intr. Vz. ( iikankr.
Inciser. 1. fr.Ttassi kke i* trlttai/Ji,
e'testtazli, <.• tin'Itta/Ji. /*<;>., ttas-
si kke e'te ittazh, e'ti'lttiizh.i''Nf .,
e'touittazh, e^tousttazh. Be'katȏ
kke e'tewoultta/li, incisons son
abcès.
ncision.V.r. TtahM kkce'ieittaixii.
Incision faite, ttami kke ete'U
t ta/Il.
nciter. Vz. f-xciikh.
ncliné, ée. Nudettlan. p K'Ikke/ii-
«•ii'l tan ; pi. c'Ikkrzii-iMiiya. || Na-
«xlftilaii. /.(/ uuiison penche, \é
iiaudettluii. \\.\rbre. I)a-iii-niii(.iez.
Il Terrain. Na-nih-o-dedleiin. Sa
tsM*nn im-nih-o-dedk'iui, terrain
en pente du côté du sud. | Mon-
tufine. Odaonen'tan, o'kaoïieii-
'taii.
nclinatiun. A', c. Kkeniiaztiè ttuu
waili- lioiiiiinzlienin. // a de Fin-
clinatioti pour les boissons fortes ^
kkeiiiia/iié ttou 'koim "toue was-
daii yeniii/lieniii. // a de F incli-
nation pour le l'ol, enou"iiiiieii,
(pli prend F habitude du vol. Il a
de Fittclinatiitn pour une person-
ne, kkeniiazliè ttou i'^la^^àii ts>eiin
liou<lel'ti.
ncliner. Faire pencher. Nadettlan,
naoudéiiesttlan, iiaoudénin^lttlan,
naoude'lttlaii, naoudéiiilttlan, na-
oudénou'^lttlan, nalu'youde'"lttlan.
Pas., iia<lfttlaii, iiaouiieiii'lttlan,
iiaoudeniii'lttlan, naye<le'lttlan.
Fut., nadouttlan, naoudenous-
ttlaii, iiaoudeneHOun^ttlaii, iiaou-
deiioulttlan, iiaoudeiu'woultt'an. ||
Quelqu'un. K Ikkezli-i^iTti, v'\-
kkezh-iM'N^ti ; 1' p. duel et pi. t'%
kkezh-nil'ti. Pas., e'Ikkezli-en'tin,
e'^lkkezh-nes'Hin, iiiiiTtin, yeiie*"!-
'tiii, iiirtiii.Fuf.,e'lkke/Ji-iiourtè ;
p/.rnkkezli noultez, f Ikkezli nou»-
■"tts iieHoun'l té, yenou'^rte, ne-
wourtè. Il Quelque chose. El-
kkezh iiiii^tin {syn.de nadettlan) ;
e^Ikkezli iies'"tiii, nin'tin, yene'tin,
e'ikkezli iii'tin. Pus., e*"lkkezli iieii-
'tan, e'Ikkezh iii'^tan, nin'^'tan, ye-
ner/Ii*^tan, ni^^tan, iiouh'^tan. Fuf.,
e'^lkkezli noutan, e'^lkkezh nous-
"tHn.newoun'tan.^.^'i/ s'agit d*une
pièce de bois^ d'une caisse, d'un
INC
— 602 —
INC
ainol, etc.). — (S'il s^agissait
(le pliisicura clioscs à incliner, on
dirait) : e'ikkozli nil^é, nineslé. 11
La iête. Yayè-na-dshi-zittai, ya-
<jè-na-(ishi-(K'sttai ; pi. yapè-na-
dshi-zilyé, yaot' - iia - dshi - dilyo.
Pas., yanè-na-dshi-zettan, yaoo-
na-dshi-desttaii ; pi. yapè-na-dshi-
zilya, yane-na-dshi-dilya. Fut.,
yaoè-na-dshi-zoutta, yat>è-na-dshi-
oustta ; /'' p. duel, yage na-dshi-
outtai ; /)/. yaoè-na-dshi-zoulyé,
yayè-na-dshi-oulyé. |! Nain'telyin,
nain'^teschi°l, nain'^tin'lchi'^l, nain-
'te'lchn, nain'tilyi'l, nain'tou"!-
chH, nahin*^te'"lrliin. Pas., nain-
'^teoelyi'"! , nain'^teoeschi'^l, nain'^te-
yin'^lchi'"!. Fut., nain'^toulyi'^l,nain-
"touschH. Il D^ opinion. Ekwahou-
ninzhenn lahouneddi.ElvAvahounin-
zhenn walli lahouneddi. Ekwayé-
nesshenn walli lahouneddi, j''incli-
ne d'opinion. \\ Un malade, un
enfant, le coucher sur le côté. E''!-
kkezh-en'^ti, e''lkkezh-nes''ti, e''!-
kkezh-nin^rti, e^'lkkezh nenFti.
Diri eya e*^lkkczh nin'^rti, mets ce
malade sur le côté.
Incliner (s'). Tsselyinz, hesyinz,
hin'lyinz, he'^lyinz, hilyinz. Pas.,
tssehlyinz, shesyinz, shin''lyinz,
she'^lyinz. Fut., tssoulyinz, was-
yinz, woun'^lyinz, houlyinz, woul-
yinz. Il Se courber. Tssehlyinz,
shesyinz, shinlyinz, hehlyinz, hil-
yinz, shouhlyinz, lièhehlyinz.Fwf.,
tssoulyinz, wasyinz, ou housyinz,
wounhinz. || Saluer en -s'incZi-
nant. Dénétssenn tsselyinz. Be-
tssenn wounlyinz, salue-le en f'm-
clinant.
Inclusivement. Adv. ''E'^l. Eyi VI,
avec cela, avec cela inclusive-
yncnt.
Incohérent, e. Idées incohérentes,
deninni saT^ta nin"a. H Paroles.
Déné ya'^tiyé sa'^rta nin"a.
Incolore. Adj. Bedittlisse oulle. Il
Qui a un style, une parole incolo-
re. Na'^té laaddi, (pii ])arh' connue
en rêvant.
Incombustible. Adj. Ttassi nade-
kkan illé, qui ne brûle ])as.\\ Ttas-
si 'koiin koli ayoulle oulle, sur
(pioi le feu est sans action.
Incommode. Adj. lîounelyan illé.
Diri "ké bounelyan illé. ces sou-
liei's sont incommodes. || Outil in-
commode, bè-la-ounelyan illé. ||
Homme //<ro//)/?ioJf ,boudenni ille.
Il Soudenni illé, je ne suis pas
commode.
Incommoder. ]'. tr. Par sa présen-
ce, en encombrant la place. Déné
tssouon déné '^eho'^l"an, ou oune-
lyan illé, déné pan yinsin déné ^e-
hoT'an. Noutssouon beho^l"an
ovin, il nous incommode. Nou'^an
yinsin seho*^l"an seounouhla ou-
san? Ma présence dans votre mai-
son la trouvez-vous gênante ?
Incommunicable. Nouvelle. Tssè-
nidoutta^l lantte ille honni.
Incomparable. Adj. Ben'ltte houl-
lé, qui n^a pas son pareil. Behottin
houllé, on ne voit pas son pareil,
ou n\t pas de pareil pour V appa-
rence.
Incompatible. Humeurs. E^inni
kkettchya itta, e'^lkkeyenizoutta
hekkè houllè illé, les humeurs
étant incompatibles, impossible de
s^ accorder. Il y aurait incompati-
bilité entre la double fonction
d'un serviteur voulant travailler à
la fois pour deux traiteurs oppo-
sés Vun a Vautre, nedyan na déné
édékkelni, i'^la^in déné e'^lnatssenn
houba e£)alapenna "^ao, "^ape^'a lan-
tte illé.
Incompétent, e. Faute de connais-
sances. Ttassi ekkorelyan illé,
houdéwarker lantte illé, qui, fau-
te de connaissances, ne mérite pas
d'être consulté. \\ Qui n'a pas le
droit de juger. Bédenni'^le ille ;
INC
003 —
INC
l}«*l)lmxtn illf. Ncl>lm/,iii ill/' (iyuit,
tu ti'ax aucun dntit «/«• tf tnêltr
ilt' «•«■( I.
Incomplet, étt. Adj. Ndlu* luHldin ;
koutta ijlt'. l'oiVi iiiir s<nnine d'nr-
fifiit, tuais fUc t'st i;i<oj;i/>/i^/«-, nf-
(ivtin tsauilm iiilva koloii, iialit*
hiHliliii, ou koutia ilit*. |i Cm itu-
vragc hutnnpli't , la anal/lieiin ilh'*,
(>« <l(t>.k('t tl;t li(ir/liliii iilt'.
Incompréhensible. IIiMni<i(>u(l(li
lickkt' inuillè ill«'', (ju'un tie saurait
coniprcndif. | Slioiin liiniiidt'«l(li,
(ju*on ne parvient pas à ci>nipren-
drc.
Inconcevable. Adj. Otssaunkkés^in
(it-iiiiini na/licr illt' koli, nihcxieiil-
ttlu't Iakou ! Quel cvéntnwnt in-
loiici-^'ahlc !
Inconciliable. Adj. Ttassi e'Ihazin
liinillt- illt'-. Impossible de coticilier
toutes les pantles (pii tom}>etit (/«•
sa bouche, ttaiieltte l»ezlja a'tettli
e<iouhon ovin. | Houhinni e"^ll>a-
zin illou. e*"Ie'ayénioiiwel"a ht'kke
liouiilin illé, leur esprit ti'étaiit ja-
mais d\icci>rd, leurs idées deuieu-
rent inconciliables. Vz, incompa-
TIBI.K.
Inconduite. Déné kkaoui>enna illé.
Dt'iit' kka litMié '"Mioifr'an illé.
Siiil ta (_.eniia.
Inconnu, e. Homme inconnu, h^-
kkore<lyaii illé dénen. | Dont on
ne connaît pas le genre de vie,
ttanttou t^nna hekkort'dyan illé
dénen. || Pays ineimnu, naneh-
'tan ille nelinen. |, .lv<'»ir iticon-
nu, yennazliè tta hounné ekkorf-
dyan illé. Vennaziiè la ovin, /'/i-
venir cVsf l'inconnu.
Inconséquent, e. -1(/;. lleya'tiye
kkfNsiii (joiina ille, (pti parle d'une
façon et agit de l'autre. \[ Dan*
ses discours, versatile. Nade^iial
lanttè dénen, girouette tournant
sur elle-même. \\ Ttah ekko hiniii
'adanuir^riz ekoiikke hokkavadin'l-
*ti (lyin, <iui dit tout ce qui lui pat-
*(■ \Hn lu tête.
Inconsolable. .1'/). Souru'l luntt«-
illé, ou NOuKa'l zan *kn ille. li^-
en'liH* \e4la<.<ad<>ur/litta itta, mjuI-
"a'^l ziin 'ka illé, dominé par «i
tristesse, il demeure inconudable.
Inconstance. An'Iunin dénmni
der/li"an illé. An'^lunin It'nni
«lerzh "an illé, i7 n'a aucune fixité
dans les idées. \\ Naye<ie<ldi iaon
fté. être une girouette.
Inconstant. Naye<le<ldi laontte, na
det-essin lasttè, naflin^t^a'^l lanette,
na<lè'"ua"l lanttè. Nade'naT laiittt'
oyin, c'est une gimuette, il ne fait
(pie ttmrner .sur lui-même. \\ An-
"lanin deninni der/h'^an ille. An-
"lanin ninni der/li'^an ille ikkéla !
Tu n*as aucune fixité dans les
idées.
Incontestable. Ilo'uunlou ekwa-
lioiitte, c'est incontestablement
ainsi. || Ho^'ounlou eMttlii ; <»ti
ttehya doun'^lin illou e'Itthi, c'est
incontestablement juste, l'rai.
Incontinent. .Idi-. Panse tte<ldanen,
ini taii^i' tteddaneii.
Incontinent, e. Adj. t^lleHetssenn
déné eiiin'lshi, trcoir un violent
penchant vers l'impureté. \ Kdé-
kkéliiMJdi ille, é-dékkesni ille, étlé-
kkénelni ille, t'nlékkelni ille. Pas.,
édékkéhot<we<ldi illé, é«lékkét**>ni
illé. Fut., édékkéhouddi ille, étlé-
kké(.'wasni illé. Edékké.jwasni ille
ahouneddi, je crains bien de ne
pouvtùr denuntrer continent.
Inconvenant, e. .{dj. A'è illé. Kka-
ni adinni a'è illé, ce que tu dis là
est inconvenant .
Inconvénient. .V. c Ounelyan ille.
IIiMiflJaiM liotta ounelyan ille
kwalantte si, i7 v 'i ^»»Vii des incon-
l'énients. Kk^anounne 'a ounel-
yan illé, i7 y a inconvénient à ce
tpie tu fasses cela.
Incorporer (s*). Jé^sut nous ineor-
INC
004
IND
porr à Lui dans la sainte connu u-
nion, tta nou/hattaitta, Jésus
nouliye dezhiyou, oddini tcho e""!-
yaoè hidliii ovin.
Incorrect, e. .1(/./. A'e illé. F/ltthi
illi'. Il F/ltlhi ille ikkéssin, ce n'est
pas ctuTccI .
Incorrigible. /^trf...Shoun e'itthil-
zhi, ou shouii a"^ouldin, qu'on ne
peut former, dresser. \\ Shouii
"anho''te^c-liouiou alzheiin,, à qui
Von ne peut faire rejeter ses vices,
6(\x' défauts. 1! Vz. former.
Incorruptible. Wa^ldyer ekke houl-
lè ille, qui ne saurait pourrir, se
corrompre. Bois incorruptible,
dedchenn he'^ld3^er hekke hounlin
ille. Il Personne, oslinou otssenn
ttassi hotta ttasson ahwalné illé
dénen.
Incrédule. Être. Ttatto hoddi hou-
ninzhenn illé. Tssèrè o'^tiyé ne'^1
douyé '^odettin de kolou, ttatto
oddi yeniwounzhin illé ahouneddi,
serais-tu témoin des choses les plus
terribles, tu persisterais encore
dans ton incrédulité. [ Ekkéyé-
niodépin^'a illé. Edlini hobba na-
oudin'^l"in tta, kkennazhè ekkeye-
iudeoin"a illé ? Qu'attends-tu
donc, en persistant dans ton in-
crédidité ?
Incrédulité. Ttatto ahoddi houniii-
zhenn ille. Etssoudedlanen.
Incréé. Henlin tta henlin oyin, qui
existe nécessairement, et par lui-
mén^c.
Incriminer, accuser. Oslinou déné
''eyarti, \yas''ti, "eyaneT'ti, ''e-
ya'^rti. Pcf.s., déné "eya^en^Fti,
""eyaGiTti. Fut., déné "'eyapwarti,
''eyapwas'^ti. Edlaoe *^ka oslinou
seyane^rti kkenanezherou ? Qu'as-
tu à m'incriminer ainsi ? || Ne
ohercher qu'à incriminer. Déné
Qai\ oslinou oun^kane°ta, oun^ka-
nes'^ta, oun^kanin'^ta. Pas., oun-
'kaneoe'^ta, oun'^kaneoi'^ta. Fut.,
oun'^kanou'ta, oun'kanous'"ta. Dé-
né gan oslinou oun'kanin°ta ille
kolou, //(' cherche donc pas tant
i'i incriminer les gens.
Incroyable. Eddin ! Ahouneddi a-
hoddi ille, cela n'a pas une ontbre
de iiraisemblance. \\ Ttatto hoddi
hounouzhin hekke illé ikkéssin ! Il
n'y a pas à y croire !
Inculquer. V. tr. Ttassi déné dshi
yédettli adénel"in, faire entrer
dans la tête de quelqu'un. Narin
'^anouni'^rtan itta, kkazhè nedshi
ye ''odepinttli ahottin, à force de
t'instruire, j'ai donc fini par fin-
culquer quelque chose.
Inculte. Terre.Nih souholzhenn ttè,
terre encore intacte, non défri-
chée. — Na-nih-o-gjwe^lnan illé
ttè, terre non encore remuée, non
défrichée. || Esprit. "AouneFtan
illé dénen, homme sans instruc-
tion. Binni dèkour, esprit tron-
qué, non achevé, qui ne connaît
rien.
Incurable. Dadda yèni nidenlziz, la
maladie le tient tout de bon. ||
NaÉ>oudda hekkè houllè ille, il ne
■saurait guérir. Na^iousda hekkè
houllè ille, je ne puis pas être
guéri.
Incurie. N. c. Ttassi o'^tiyé "omveddi
illé. Ttassi o'^tij'é ekkéhonni illé.
Indébrouillable. Diri tthandezhe
sa'^rta £>awalyeT illé, ce fil est in-
débrouillable. |! Comptes. Dyan
déné ^a sa'^rta édenttlissi, e^ltthi
niwalye'^1 hekkè houllè illé ikkés-
sin, CCS comptes sont indébrouil-
lables. Il Vz. nÊBROuiLi.ER.
Indécent, e. Mise. Nazel"in ille, na-
enes"in ille, naeninl"in ille ; ou
bien nadezel"in ille, nadenes^'in
ille, nadeninl"in ille, ne pas cacher
ce qui devrait être caché. Nae-
ninl"in ille ikkéssin, ta mise est
indécente. \l Parole. Nadazel"in
ille, nadanes"in ille. Nadaninl^in
IND
OU")
IND
illf ikki'la ! 7V« paroles sont indé-
Indécis, ise. Tta nhouniu' ekkurt'-
tJvan ilK*. Tta aliuasiie ckkorcsyan
ille, jt' Hf sais </i/f fairr, suis iti-
décix. [ Ayeiiihtniniii- luuillt*. A-
M'iiiliuasiic hoiiilt', jf tu- suif) l'i
tfuoi me iltU'Uicr. \. Na <lt*niiiiu «it^
tt^, balauii'r cutrv litux partis à
prendre. Na sinni dette, je suis in-
décis.
Indécision. V. e. Ayeniliouniif
lioullf.
Indécrottable. /•.7f«/>, vêtements.
ViHi iiahwadle lantte ille, ne peu-
vent être mis en état de senir de
tiouveau : ou bien, "an vou lioiuilî-
laiittè illt^, ne snuniieiit plus ser-
vir. — nekkt'nal»wal\t'l lantte
ille, ne sauraient se décrotter. ||
Incorrigible, vz. ce mot.
Indéfiniment. Adv. KkimlKui ho-
tNs.iiii lioiinin/heiin illé. Kkwa-
iii'Nlia hot»enii houiuM/henn illé.
Indéfinissable. Adv. Ttahoiittou
liokkayawa'ti hèkkè houllè illé,
qu'on ne saurait expH(pier, dé-
finir.
Indemniser. I . tr. 'rtaN>i deiie oan
i.il té, ou hesdi lioltjan iiunna «léiié
tsseiin naoeiini, réparer un dom-
mage causé. Ekwaneltte seoan
liest^ii hozliin''ltsiii ttiiiiii. honna
setssenii iiiU>oun'lMi, indemnise-
moi pour le (bnninage (pie tu m'as
fait.
Indépendant. Pjre. Ankkasolzher.
A iil\kai»iiiil/lier, soi.s itldépend^lnt ,
vis à ta guise. ^'Ankkatissher lastte
ille. je n'ai rien de r homme indé-
pendant.
Indescriptible. Ttahonttou liokka-
\awa'ti liékk»' lioiillè illé.
Indéterminé. Snmine. Kkwnneltte
/.m illé. Il Esprit. Tta.ssi luK-aii
liinni i'Ia dette ille oyin, ipii ne
sait s*attacher résolument à un
parti, à utie idée.
Index. A', c lutta ttha'l MNl<ilii, U
tloif^t indit titt ur.
Indication. Si^'/ic indicateur, eya-
hounxlienn. | Indication verbale,
eMIm tiiya'ti /eiittai.
Indice. .V. c. Vetsiii Iakuu! Soi<a,
Ix'ttii d/jn ttaiitté 'a ekk<>re<lyaii ;
X'oilà tjue le soleil se lève ou »>■
ctntche nntge, tm entouré de rou
geun : c'est bien bon, afin que
ron sache tpiel temp* il fera.
Deiie nacMinni, i7 1/ a indice de tu
jtrésence de l'homme. Diri oadè
délié i>aousli, ces indices me
font pr''8sentir le voisinage de
Vhomme.
Indien. Montagnais, déné. l)éiié
tsMum liiieii, les vrais hommes, ou
hommes du comtnun.
Indienne. Lenyenne.
Indifférent. Pjre, ne pas tenir à
une chose. Ttassi déné '^a nat.set
ille, (/tii n'a pas d'importance j)our
ijuelqu'un. Kyi .•^a nat.set ille, cela
n'a pas d^itnportance pour moi,
JH' n'y tiens pas. \\ Ttchyanaoul-
\an, tti*ltyana()u>yaii. naounlyan.
Kkani t.samba 'lan 'an-i Idel, o-
'tiye ttcliyanaou.syan tta astya
itta, _»(• vit'ii.* de perdre beaucoup
d*argent, c*est que je riVn ai'ais
]>as ifrund soin, 11 'i/ tenant guère.
Indifférent. PJre. Ttassi iH-tssenn
yéiiionin "a illé. Ne t^iimba ts>enn
yeiiini''a illé. ton argent ne me
tente pas, j'y suis indifférent.
Indij^ent, e. Ttihyè dinhdlin dé-
nt-ii. Tteh\è<lins<lliu, je suis dans
le ' l'iettinen, être
m<i I lieildin es'tou-
nesttiiien, je fais pitié, manquant
de tout. Il Ediz^clliii. Tta-^si «lins-
dlin, je sui.s dans le besoin. Ttas-i
etlinedliii ahottin r Te v^ilà donc
dans le besoin Y
Indifijeste. .\dj. Ttassi berr sIkhiu
ti'lian-Nuuiridliri, mets qui se di-
gère difficilement.
IND
— 60() —
IND
Indigestion. ] z. w oiij une iiuligcs-
l'iOII.
Indigne. PJrc indifiin' iU\ 'Ëoii-
zed(li illé. ""Èounesdi illé, '^èounin-
(li illo, '^èouneddi ille. Neiaze na-
sin'Itsi 'a 'oounesdi ille, nu ahou-
nesdi ille, je ne mérite p<;.s que
vous me traitiez de nouveau
comme votre enfant. \\ Se sentir
indigne. Dene °a adezehdiye, dene
"a adenesdiye, adenindiye, adeneh-
diye, adene jjiddiyè, adenoulidiyè.
Pas. et prés., dene *^a adeziddi''le,
adenesdi*^le, adenindiye, adenid-
di'^le. Jean ya adeniddi'^le itta, Jé-
sus onttlazhe addi oun'^Iton, ye-
kke*'tainzel, Jean se sentant indi-
i^ne de remplir cet office, ne bap-
tisa Jésus que sur .s?s instances.
Indigner. F. tr.Déninniye ahilnilè,
ahesni'^lè, ahin^ni^lè, ahilni^'lè,
ahilni^lè. Pas., ahilni^è nin. Sin-
niye asin'^lni'^lè, eddin ! En vérité
tu m^indignes ! Il est indigné, bin-
niye ahounni^lè. Je suis indigné
contre lui, betssenn sinniyé ahoun-
ni^lè.
Indiquer. De la 77îaî'/?.Otssenn ttha''!
sedshi, ^tesdshi, "^tindshi, "tedshi.
Pas., ttha*^l seoindshi, "teÉiidshi.
Fut., ttha*"! soudshi, ''tousdshi. ||
Faire voir. Nettin al"in. Pas., ne-
oettin alya. Fut., neowatt.in ah-
walne. Neoil"in anou^iha, on nous
l'a fait voir. \\ Indiquer, fixer vn
jour. Ttahè dzinékké e'^lba niya-
■^tizenttai. Diri dzinékké nouhba
ni-ya'^ti-denes"ai, je vous indique
ce jour. Cela indique la pluie,
tchyan na si yoowè. Veuille m'tn-
diquer le chemin, tta na-'^tounlou-
ourzh"ai "asouninTtenn.
Indirect, e.Voie. Etssenn-na-horzh-
"a. Kketssapè illé. Etssenn-na-
horz]i"a kké houzhinya aliottin, tu
as donc suivi la voie indirecte.
Indirectement. Tta segan ni-onni-
nin'^lsliet wallihnin, eyi ille beoade
ckkoresyan, je l'ai su par un autre
que par celui qui devait m'en ap-
l)()rter la nouvelle.
Indiscret, e.Ëtre.he"] nadadezen'ta,
avec qui il faut s^obseiTcr, veiller
sur .SCS paroles. Be'^1 nadadezen'^tai
dénen, un indiscret. \\ Déné ya-
""iiyé houdzi, rapporter ; houssi,
iiouninzi, houzi. Pas., houdzi,
houizi, houinzi, liouinzi. Fut.,
houdzi, houssi*^!. Déné ya'^tiyé
houzi dénen, rapporteur. \\ Ede-
daoipweddi ille, ne pas prendre
garde à ses paroles, être braque,
étourdi. ÉdédaoQwesni, édédao-
Ê»win''lni, édédaopwe*^lni. Édédao-
pwe'^lni illé dénen, un braque, nn
indiscret. \\ Vz. .s'observer.
Indiscutable. Vz. incontestable.
Indispensable. Tta o'tiye bettao-
derzh"ae. Ttaneltte beddin douyé
wallihnin. Ttchyanni ''a ttaneltte
bèède'^l"èzhi heddin awounle sa-
nan, fournis-lui V indispensable
pour le voyage. Bettazin ze'^l^'ezh
a°otsseddi si, beede'^l"ezh zni.
Indisposé, ée. Déné ''èodentssai.
Seodentssai ikkéssin, je suis indis-
posé. Il O'^tiyé penna illé, n'être
pas bien. O'^tiyé pesna illé, je ne
suis pas bien.
Indissoluble. Naloin hekkè hounlin
illé, (pii ne peut être dissous, fon-
du. Il Qui ne peut être rompu.
Houn'^lnèzhè hooan nayai^ti ttlan-
gè, nahodyiz hekké hounlin illé,
engagement indissoluble. Déné
tthi o^tiyé e^ltthi e'^ra-déné-denl-
''tin ttlanpè nahodyiz hekke houn-
lin ille, un vrai mariage est indis-
soluble.
Indistinctement. Adv. ETansha-
nin ille. Shanin ille. Esdi ille. E'^le.
J'aime tous mes enfants indistinc-
tement, ses^kinen orelyon e'^lè bé-
pan-yénipilla oyin.
Indistinct, e. Sedshen'^lè sia? She-
"an kolou, esdi houniperzhni ille,
IND
- 007
INI)
et tiui luiihf Y Elle tst là, muiê in-
iliytiintt'jnfU'f aux tmtrvs Iniihfg.
Individu. V. c. I Uicin, (/U(-/«/ii'i/fi
qu'au ne peut ou ne veut pa» tunit-
wer. riiifin 't<u>uiil(>iiii, un initi-
v'ulu «/l<f/oi»</l4«'.
Iiidi>idualité. V. <. Tta a-<i«'Mu--
liDun lui. Tta aliDiiii'^lin, tel tiu'il
estf Cl' qu'il fst, son indivhlua-
Uté.
Indi\idueileniL'nt. I</.. Driié V
(laoncIttDU (' TaH'^liaïuii.
Indivis, e. .l</;. 7*ro/»rit'N' indwi»e.
Dénô neliiuM) aiittoulutii lu>rzli"aii
ttè, oii cttMié iieliiUMi aiittoiiliuii
"anhoT'an ttt'.
Indivisible. K"lttiliya<lt'lv»- hèkkè
lu)uiiliii ille. Natta/h lu-kke lioun-
liii illé. Vz. niVISKR.
Indocile. Adj. Kkanttè dyéré, ro-
Utntaire. Déné iiitti kkanttè ille,
ou kkanattè illé, ({ui n\>héit à pcr-
sonne. \\ Kdaniii ille, qui manque
de soumission. | Bou<lenni ille,
qui n'est pas comtnodc. — Kka-
nettè dyéré vin kkeiianèzher 'a
itta uusan ? Entinds-tu d<»nc ne
faire que ta volonté Y
Indolent, e. Shelsher. Walshere,
11/1 indolent. \\ Naiiuullale, un en-
dormi. Natsseizha'l, iiasdxhal, na-
iiel/Jm^l. Nalzlia"^l oyiii, il n'est ja-
mais pressé.
Indomptable. Cheval. Lin tilio'
iiou'lî' hèkkè liounlin illé. 1' Per-
sonne, vz. IStORRU.IBl.K.
Indompté, ée. Ilur/hlin ille.lliVi-
sninu . K Ittiiil/her ille. A'ouel-
• liMin illé. I y~- KdHMK.
Indu, e. Adj. Ttah illélié. Tezl»
e<laounelttou ttah illélié yedanin-
dai tiyin, tu rentres, toutes les
nuits, à des heures indues.
Indubitable. Adj. Ho 'uunlou tta
alioiir/.h aiii. llo'ounlou ttaalion-
ttou.
Induire. /'Jft erreur. Oyarlerti tssenn
lU'tta'l, neÊ)es''a''l, ne(.iin"a'^l, nè~
"li'l, nei'itttt'l, noiili*a'l. Oya«Hl4nfc>
*ti ts.senn M*nei,in''rt'l Iakuu ! Tu
m'as iniluit en erreur.
hidul>{ence. A', r. 0»lini déné kké-
nanldai konen ttchya denekkee-
ttai. I! Induliienee plénière, o'tiy^
déué kkétttai. | Itidulffenee par-
tielle, iiulii* \intta dénékktVtai. ||
Indulfience qu'tm patine pour «of-
niême, kkeetssettai. | .Ifqdicahte
aux âmes du purgatoire, déné
kki-«-tlar. r Vz. DKI.IKK.
Indul>^ent, e. F/ltsx>unkk(vliè \a-
t.ssil'ti, s'exeu.ser niutuellemeut ;
l)et&so(inkkè/ltè ya.>'ti, je l'excuse ;
yaneTli./'ri.^., yai'"ti, yaiTti.f'uf.,
l>«(»-<oiiiikk«*'/liè \aoirti, \aHa^'ti.
li»-t >M»iiiikk«/lié \auoun Tti sanan,
ne cherche dttnc pas à l'excuser.
Il Déné kké dare<ldi. tvllaue "^ka
l>ekké<iarindiou, pourquoi l'excu-
ses-tu donc Y Ahoiir7.li''aon «léné-
kkédarindi ovin, tu es toujours
porté à excuser. || Vz. kx( i sur.
Indûment. Adv. Ttah illé. Oune-
'"yfan ille. 'At^ePa ille. Oune'gan
illé hetssenn naôinMni, /»< le paies
indihnent.
Industrie, .V. c. Nakasoilel^in ot.a
.souuyan, habileté à gagner sa vie.
I! Hè-la-o<linyan, adresse à faire
(pioi (pie ee soit.
Industrieux, euse. Na''kasoderin
Oi<a sounyan ; na'kaiMlt*s''in otia
hoschian.Na'kaodinl "in o^a houn-
yan ille ikkéla ! Tu n*es pas indus-
trieux. Il Ilt^la-odinyan, hèlao-
di'li-hian, lièlao<lin'K-hian, hèlao-
din li'hian, liMa(»dil\aii. IIMao-
ilin leliian illé, i'Hila<.*'tta na m)*,*
walliou? \' 'étant pas industrieux^
comntent serais-tu à ton aise Y ||
Ttchyè - la - o<iiya, tteh\è-la-hos-
ehia, ttrhvè-la-houiiMehia, tteliyè-
la-hou' lehia.ou tti'h\ è-la-o<ii Irhia.
'rtfhy»*-la-hounMfhia illé ikkés>in,
tu n'es pas industrieux , tu es un
inaladnnt .
INE
608
INE
Inébranlable. Vue tuasse. Naooul-
nai lanttt> illo : ou hicu be^touliui
hekkè lioullt' ilK''. || Couniffc. Oii-
ttlazho ahomiinzluMm itta ttassi
otssonii tssouderti, noiildshi/li
hekkè hoiillr illé. |i Feruic (hius
scfi opiuious, ildus SCS scutiuicuts.
lîe{islii iiadoutla ille dénen, h qui
Fou ne tournera pas la tête.
Ineffable. Adj. Ekwahontto /ounni
ille. EkwalKnirzh"aii zounni ille,
état lie choses ineffable.
Ineffaçable. Adj. Shoun dekkénal-
dé. Diri shoun dekkénaldé ikkés-
sin, ceci est ineffaçable.
Inefficace. Adj. Hettaoderzh"a illé,
inutile, sans effet. Esdi nidenl-
tthir oyin, qui n'aboutit à rien,
se réduit à rien.
Inégal, e, aur, en grandeur. £"^16-
oelyan illé ; en longueur, e'^le^jin^'l-
nezh illé. || En forces, eHe-na-'^te-
oin'^lset illé. || Chemin inégal, ra-
boteux, "^tounlou dyéré itta ''toun-
lou deopais.
Inéligible. Ttassi ho^a da^ta^awal-
''te'^1 lantte illé dénen.
Inéluctable. Ottchya edouzhi lanttè
illé, qu'on ne saurait éviter.
Inénarrable. Okkavawa^'ti lanttè
illé.
Inépuisable. Bel honenni hounlin
ille ; ou bien bekkehozhi houn-
lin illé. Fut., bekkéhouzhi houllè
illé. Tta bettchyannié nezoin
derzhia waléssi, ahourzh^aon ho-
niounni, be^l honenni hounlin
illéhé ou bekkehozhi hounlin
illéhé, béoa-hounttayou, ceux
dont la bonne vie demeurera,
seront mis en partage d'un bon-
heur inépuisable (qui ne finira
jamais).
Inerte. Matière. Ahourzh"aon sha-
nin napedda illéhé, ou ahourzh-
"aon shanin naedépelna illéhé. ||
Personne sans énergie, sans vo-
lonté. Dshè shè"an lanttè ovin
déné, shanin ^•iyeniuin"a illé,/*oH/-
me inerte comme une roclie, in-
capable de toute initiative.
Inertie. Ahourzh"a()ii shanin iiao-
nwidda illéhé.
Inespéré, ée. Je Vai gagné d'une
manière inespérée, ekwaastya lao-
san, yenessheiui oulle ttou, diri
honi''lnan ikkela ! (Je ne pensais
pas à avoir cette ch<tnce, lorsque
voilà que je Vai gagné).
Inévitable. Vz. inéluctablk.
Inexact, e. Tta la pan nindai walli
opan nahouzhiyou ; la ttchya be-
dzéré ho"^lshiyou ; tta analattè
walli otssounkkèzhè anattiyou,q</i
laisse passer riicure où il devrait
commencer son travail ; qui dé-
laisse et interrompt ce travail ;
qui V achève avant Flieure conve-
nue. Il Aux offices. An^lkke yin
ya'^ti pan nandayou ; tthi tta nan-
dai, tta nindai walli opan nahou-
zhiyou, qui y manque souvent, ou
quand il y vient, aï-rive en retard.
Il Parole inexacte. C^tiyé tta ahon-
tte kké adinni ille, ce que tu dis
est inexact.
Inexcusable. A betssounkkèzhè ya-
ouwa^ti lanttè illé, ou bekkéda-
rouddi lanttè illé. Onttlazhè na-
oupwinni de kolou, a betssounkkè-
zhè yaouwa'^ti lanttè illé, tu peux
le cJiâtier .sévèrement ; car il est
sans excuse.
Inexécutable. Houllè hekkè houllè
illé.
Inexécution. Ho°le illé. Pas., horzh-
lin illé.
Inexigible. Déné tssenn ''kayawa°ti
lanttè illé.
Inexorable. Déné pan na-san-yenou-
dzhin hekké houllè illou, eyet ho-
pan ye'^è bepan nadazePti houllè.
— Bepan na-san-)'^enousdzhin he-
kkè houllè illou, yè °è hounlin be-
pan setssounkkessin yane'^rti ille
si, je ne lui rendrai jamais mon
1X1'
009 -
I\F
amitié, et c\-st bien en vain </»«•
tu inf int'ihe* lit-deêsu».
Inexpérience. Ttiissi t'kk<iriMiyan
'"■ ,
Inexpérimenté, ée. Ttassi l'kkon--
il\.iii ill<-, /*«• rit'n inmiiiitrc. Ye-
'è huunlin uomlt's'^kfr illt' si, Wns-
si okkorinlytiii ilK' itta, je ti^ii au-
cune raison de te consulter, parce
que tu es sans c.rpérience. |i 1'-,
tOSNMIHK, SVVOIH.
Inexpiable. Crime. Otta liounlin
0--I1111 aii-na-sonelyô lu-kkf liouii-
liii il II' (en enfer).
Inexplicable. Ttaliorittou (»kkaya-
w a 1 1 lukki- lioullt' ilK'.
Inexpliqué, ée. II(>kkaya<.>t''ti illé
Inexploré, ée. Paifji, nili-o-nane'tan
illt' iifiineiikke. |l F<trêts inerpfo-
ri'es, tssfli vaoè lionane'taiii luml-
It'.
inexpugnable. Ttassi ayiHMJeoiii-
lai, tta délié houldè''li yédawad-
(It'i lu'kkè houllè illé, ville où les
ennetnis ne sauraient jamais en-
tr,r.
Inextinguible. Nouldshi/h hekkè
liounlin illé.
Inextricable. Emharnis. Hodellain
luit ta liéné a liounilla, lioyé "an
"^ktv.oudzlii ianttè illé, embarras
tels (fiie l'on ne peut pas s'eii tirer.
Infaillible. Ounkkèzhè vaM'ti ille.
Ounkkèzhi' va'Tti lifkkî» hounlin
illé.
Infaisable. lioirU- Ianttè illé. IIou-
Ir Jiekkî- lioullè illé.
Infâme. Douyou atssedilya. I)ou-
\c)ii aadilya, i7 s^cst rendu infâme.
Douyé luiun''ka bt*yalioun/Jienn, i7
est maniué du sifinc d'iitfatnie. \\
Ttassi lal>éuuninn>lienn ille, tom-
bé dans le dernier mépris. || Déiié
'è hettt'zli luiuldè'Ii labéliounin'I-
shenn ille, </iir l'on regarde com-
me indigne de manfier des mets
cuits, comme les autres hommes.
tpte l'on rejîarde comme un ani-
mal.
Infamie. I)<mi\ou atsMHJilvu. l)ou\é
oiin ka déné lièyalioiin/henii, mur-
tpié tlu sifjne d'infnmie. l)oii\é
lioiin'ka délié lieyalio/.hin, mar-
ipier du siiine d*infumie.
Infanticide. Skwi 1e(ial/hi. Van.,
■"le^-anl/Jiet . S-kwi iia{.»erte, fem-
me qui avitrte. |! 'l'ssékwi iM-iaze
etcliaiisiii 'le(>Hiil shi, femme tpii
tue son enfant dan» mm *ein.
Infatigable. Ni/endsin okkore<iyaii
ille, ne connaître pas la fatigue.
NiniiiiiKisin t>kk(>riiilyan ille aliiw
ttin, tu es dtmc infatigable'^
Infatué, ée. fitre, être attaché a
une chose. Ttassi j.ian yenihcviin'l-
tseiiii, yenidi^ltscnn, yenidin I-
tsenn, yenidin" lts«Min,yenidilts«Min,
yeni<loii'ltsenn. H«)"aii/e l)e<,'aii
yeiiidiirltseiui, e<ldin ! Tu en et,
vraiment, par trop infatué. ||
Déné 'a dintrha, être précieux,
cher à quelqu'un ; sa dintrlia, na
dinteha, ye<Jin'lttlia,diltelia,«lou I-
trha. Na dinteha ikkéla! l'u en es
bien infatué ! \\ De soi-même. K-
dezeltcha, ou édé'a /eltcha, ede*a
destcha, ede'a din'^ltrlia, édé'a
di'^ltclia, e<le'^^a diltcha, doiriteha.
l)é"anzé édé'a diifltelia e<ldin !
Tu es par trop infatué de toi-mê-
me.
Infect, e. Man. Homan, puer, $en-
tir n}auvais.l)\iiii luHiian ikkéssiii,
ça pue ici. \\ Huun/on ""letsenn ille,
ne .U(j.s' sentir Imn.
Infecter. V. tr. Ik*tssin man. Ne-
t.ssin yinsin man, tu infecte* la
nuiistm.
Infection. .V. <-. Homan. Ilo'aiize
liomaii, grande puanteur.
Inférieur, eure. En qualité, (chi>-
se). Detssoiinkkèxliè ahottin, pa-
ratt de tpialité inférieure. — Ibid..
soiin-nettin ille. n'a pas bien
ne apparence. || Nèzoïi ille, '
Dictionnaire rr*n<jaiv'iii'>ii(ji;:nai».
INF
— 610
INF
bon. Diri iièzim ille ikkéssin, eyi
hiii'ltcho, ceci c.sf moins bon,
prends cela. H (Personne). l)e-
tssounkkMiè anttè, <ui heiittè ;
(letssouiikkè/hè ahottiii. Dene
"oun-/er'an. Ye"ouii-nel"an,i/ lui
est inférieur. Detssounkkèzhè be-
ttchvannic'' heiittè, sa capacité de
travail, ou ses capacités sont d' es-
pèce inférieure. \{ Placé au-de'<-
sous, yeyayè ; hoyarè. Tout à fait
au-de^ssous, ekkeyixge. E^lkkedda^è
hekke dayou erzhla, tta kkeddapè
eyet oyaoetssenn, Vétagcre immé-
diatement au-dessous de V étagère
supérieure.
Inférieurement. Detssounkkèzhè
ahottioun. Detssounkkèzhè ahon-
ttou. Déné"oun-zel"aon.
Infériorité. Ttah otta déné"ounzel-
"an. Ttah otta detssounkkèzhè a-
honttè, ou ahottin, Ttah otta dé-
né"oun nel"an, son infériorité.
Infernal, e, aux. Avoir une langue
infernale, 'Konn slini yin°a adao-
oelyi. Il a une langue infernale,
'konn slini yin'^a ada^elyi. || Ma-
lice infernale.YéàsLTiyé slini tssed-
di. Yédariyé slini tssenni dénen,
homme d'une malice infernale (qui
seconde le démon).
Infester. 1'. tr. Déné hou^ldè'^li dé-
nen eddouni nehnen VI na^'an-o-
owe'^ldé, ekwahonttè yin %a hou-
bedzere-ho''ldaitta, les soldats ra-
vagent le pays ennemi par leurs
incursions. \\ "^Gizhe koli hen'^lttè
ille nahodlin itta, ttahekke behol-
da"! hekké nihodi'^ltsiz- oyin, Zfs
sauterelles apparurent de nouveau
en masses innombrables, rasant
to}it. partout oii elles passaient.
Infidèle. A\ c. Wl'ti illé dénen,
non-priant, païen. \\ Ttatto oddi
yéninzhenn illé dénen, ou ekkéyé-
nidéoin"a ille dénen, celui qui n'a
pas la foi. — Il est fidèle à sa pro-
messe, beya*^tiye oun-tounn.l| Être
infidèle à Dieu. Nibo^ltsini ttchya
nayénizerzh"a, iiayenidi"a. Pas.,
nayénizèzher, nayenidizher. Fut.,
nayenizou"a, nayeuidous"a. A-
brahani Niho'^ltsini ttchya nayé-
nidezher hekke hounlin ille nin,
fibndiiun ne fut pas un inMant in-
fidèle à Dieu.
Infidélité. Ya'ti illé. Ekkéyéniodé-
oin"a illé, Ttatto oddi hounin-
zhenn illé.
Infiltrer (s'). Eau.'Sihoye "tape'^ges.
Nouhoun yéhobanen nihoyé "^tape-
''ges itta, yinsin ''tou °lan, Veau,
en s''infiltrant dans la terre, autour
de la maison, a inondé la cave.
Infini, e. He£)oansin houllé. Bekké-
ttla houlle. Dieu est infini,heugan-
sin houllé Niho'^ltsini. || A rin=
fini, dekkéttla houllé illé.
Infirmer. L'autorité. Ttah otta sè-
horzh"an wallihnin nanerjelye''l,e/-
facer, détruire peu a peu ce qui
maintient U ordre ; nane^'esle'^l, na-
neoinle^l, nayeneyelle^l, nanepil-
ye'^1, nane(,)Ou^le°l. Ttah otta sè-
horzh"an wallihnin, odla^jè ^an
nanepinle'^1 oyin kkénanezherou ?
Pourquoi cherches-tu ainsi à infir-
mer Vautorité ? \\ Un jugement.
Ttadshè déné hessèniyae^'Fti, eyi
"^el nahouzhi, '"e'^l nahosshi, ou VI
na''an-o-Ê)wezher,na'^an-o-i;wessher.
Pas., VI nahozhet, VI nahozhi"!-
shet, ou VI na''an-o-£)wezhet, VI
na^an-o-^iwi^lshet. YoÉ>wè nou'^èsè-
niyae'^rti ''e'^l na'^an-o-jjwoun^lshi,
infirme le jugement qui a été pro-
noncé sur nous.
Infirme. O^tiyé oenna illé, qui est
malade. || "Kainye, qui a des in-
firmités, suites de blessures .^Kain-
yé henlin oyin, il a des infirmités.
Il Es^talshennen, qui a des infir-
mités naturelles, perclus, éclopé.
Il Dazhihi, qui a une maladie per-
manente. Es^'talshennen, un mal
bâti, un éclopé.
I
INF
— 011
ING
Intirmtrie. I)éii<^ èvahè fkkohoiini
koiiMMi. K/Jiive t'kkriioiiiii koii-4>n.
Intirmité. Ttn otta tVtaliJieniifn
lioiiiilin. Ttii <itta ''kainv^* houn-
liu.
Intlammablc. I(.>an dilyizli.t/iii nVn-
piimtnc vite. lit*'^koiin «ItvilKwi.
"IVIkkizIii '^koiieii Ik* koiui de-
l'ilirwi (hahit.), «itsil'jf^ (actuel),
hi pondit- I >/ iiifhniniitihlf.
Iiitlammation. I)ilyi/li. Dehdi. Il
Grandi' infîaintnation, conftiigra-
tion. OnttlayJiî' luMiciH'r/.likkan. ||
Fth-Te. Déné'^ka iiadelkkuoz, iii-
flatnwntion firoduisniit roj/^'ciir de
lu /)(•</»/. Il Zezlu'l, «voir le corj)$
hn'iliiiit .
inflexible. Kdukkanttr liekké iiouii-
liti illi', qui n*écottte aucun trvis. \\
Ht'ddai'H adahoileutti' lu'kkt> liouii-
lin illt', qui ue se laisse l'aincre,
ni finfiiter fxir aucune raison. \\ Si
vin fitthi adoussin veninzlieniii,
qui veut toujours avoir raison.
Influencer. Tta otta <léné kkévéni-
h(Mlt'Min"a wallilii déné sooa nen-
ttai, amener adroitement quel-
qu'un à son sentiment , à ses idées,
à son plan. \\ Ekwahwanne hou-
ninzheniii déné so>ja nenttai, en-
jôler quelqu'un de manière à lui
faire poser tel acte. Vz. enjoi.kk.
Influer. Déné koii-fn l>«'lMMiii"lfl)ie I
illéhou, déné voue tthi hè-tse'l-
dou'lchieT illéhou, liotta sou(.<en-
na, la propreté dans le ménage et
dans les habits influe sur la santé.
l; Vz. ISKI-IKNCKII,
Information. Iloniddi a<léiiel"in.
Informe. Adj. Ounèifan illé. Ou-
nè'ifan ttassi iior/ldin illé, quelque
</m»m- (/(• tronijué, d'inachex'é.
Informer. V. tr. Hoiiiddi adénel-
''iii. Honesni asinlé, informe-nuti.
Hotiiiirnni anouslé, je t'informe-
rai, lloninni avilie, i7 rin forme.
IIoni<idi anou^ilné, on nous infor-
me. Pas., lionir<e<ldik <uléiiel\a.
IIoni(.àiuiik usil\u, on riiVi infor-
mé. Ilonic'innik aiu-sla Iakou ! r«»t-
là que je t*ai informé ! Fut., ho-
nihwaddi adéiiéhHaliic.IIuniwa>>ni
aséwdurdc, tâche de tn'itiformer.
llouiliwouhiii anou'ilya walli kon-
ttt*. on tâchera de vou» informer.
Infortune. \. r. IIounel\an illé dé-
iiékké '^latxiéc'iltthi, vuilheur, ad-
versité. Il Douyé déné c'« «xleitthi
(même sens). |, Ttas-si licMldin ••«»-
'touhoiu'ttiiieii, indifjent. || Ho-
delyou hotta eNtoulioiiettincti,
état malheureux.
Infortuné, ée.IIounclyan illé lu-kke
huMJilt t lu't , ou «iouyé l)é(.'a<Mlt'|-
ttlift. 'i'tas.si lunidin fs'toun»'tti-
neii. Hodclyon liotta e-tount-tti-
nen, i7 est bien infortuné.
Infranchissable. iV'^tc/Ji e<iou/lii
laiittî* illé. \'(»._.wè flifzli lM*'tezli
t'douzlii laiittf illé, cette monta-
gne est infranchissable.
Infructueux, euse. Travail, floala-
(.•t'dda kolou déné-oa-tMlilttlii lie-
kkè ht>uiilin ille. Koahu>enna <ie
kolou, l>ovao<loulttlii liekkt- lioullè
illé souiuiL, ou ttali oun'^ka t-^ala-
<.>enna ekkoruudya illé souniii, son
travail sera, sans dttute, infruc-
tueux. Il Toutes se.s peines demeu-
rent infructueuses, onttla/lu* liou-
del'ti kolou, ttah ourrka ekkore-
dyaii ille ovin.
Infusible.Naloin hekkè liounlin illé.
Ingambe. PJre. Nats>«-<leldzliaft-,
luulesdzliafH', !' i(>è-, iia-
deld/ha(;>è, iiadr iiadou^l-
d/hai>è, naht^leld/hai.'è. Kkaziiè
iiadinldzhai'è ttè ikkéla ! Certes,
tu es encore bien ingambe !
Ingénier (s'). Tta ahwasne hounin-
/luMiiii <ieniiuii iiaiie'ta. Tta ah-
wasne yéninxiienin hinni nanè^ta
itta, hèyénihou'ran walli sounni,
i7 cherche le moyen de réussir, et
je suis j " qu^il le trotrvera.
Il Vz. ii: , n.
INH
612 —
INJ
Ingénieux, euse. Ttassi ya ^eniso-
(ieniii, yeiiiodesni, yeiiiodinni, yé-
niodeiini. \\ Ttassi 'è yéiiiodinyan,
yéniodHcliian, yéiiio<lin'lchian,
yéiiio(lin'"U'liian. H Kdéyénisodel-
yaii, édôyriiihodesyan, édéyéniho-
diiilyaii. Ttassi 'i' yoniodin'lfhian
itta, ou étléyénihodelyan itt<i,doii-
yé VI kolou, hoyé "appai oyin, /7
est si uigcnieux qu^il se tire de
tous /c-s nunivais pds.WVz. adhoit,
M ABII.K.
Ingénu, e. Edakkatssoun' luire, e-
dakkatssouni''lnirè, edakkatssou-
niiinnirè, edakkatssounin'^lnirè, e-
dakkatssounilnirt', edakkatssou-
nou'lnirè. — Yannisin edakka-
tssounin'^lnirè nin, kou douhon e-
kwanettè ille lakou ! Autrefois tu
fus ingénu, tu ne res,eertes, plu~s !
Ingénument. .l<:/r. Edakkatssounl-
• V C cl
nire el.
Ingérer (s'). Déné "edennile illé ko-
li okkenayénitsseÉ)elzher. Neden-
ni°le illé okkena3'énioinlzher illé
kolou, ne t^ingère donc pas de ce
qui ne te regarde pas.
Ingrat, e. Binniyé alya henalni ille,
qui ne se souvient pas des bien-
faits reçus. Il Bedziye houlle, qui
n^a pas de cœur. \\ Tta o'^tiyé yé-
na'kane''lnik tssenn yeninin"a illé,
qui ne fait aucun cas de ses bien-
faiteurs.
Inguérissable. Vz. incurable.
Inhabile. '^Oodinyan illé, ''oodi^l-
chian illé, ''Odéoin"a illé, ''ôdéoi''l"a
illé. 'Odenttè ifîé, hèdestte ille.'O-
nihodenttè illéj'^ônidesttè illé,'"ôni-
dinittè illé. "OdeÉ)in'"l"a illé ikké-
la ! Comme tu es inhabile ! ""Oni-
din^ltte illé, tu es un parfait inca-
pable. Il Vz. HABILE.
Inhabitable. Yinsin natssouzher la-
hottiu illé.
Inhabité, ée. Yinsin déné ouUé.
Yinsin natsseddé illé.
Inhospitalier, ère. Déné édénedlin
illé déniMi, j)eu affable, peu. ave-
nant. Il Hinni "anherzh"a illé dé-
nen, peu généreux, égoïste. \\ Dzi-
oudelyan illé dénen, qui n^aime
pas ù recevoir, à voir du monde
autour de lui.
Inhumain, e. Bed/iye sanyenin-
zhenn illé dénen, cœur sans clia-
rité. Il Ks''tounè"inen ekkorelyan
illé dénen, qui ne connaît pas la
pitié. Il Es'teounettinen ekkore-
dyan illé, être inhwnain.
Inhumer. Vz. enterrer.
Inimaginable. Heyenihoul"a''l he-
kkè houllè illé.
Inintelligible. Hinnidouddi hekkè
houllè illé, oi/ hinnidouddi lanttè
illé. Ninnidouddi kke adinni illé
ikkessin, décidément ta parole est
inintelligible.
Initiale. Ttadshè bèdénittlissi, let-
tre initiale ; ou encore ttah otssin
lîèdéhettlissi .
Initier. V. tr. Vz. enseigner, ins-
truire.
Injecter. V. tr. Déné yé °tou-l-
ttchyounzh , ''tou-s-ttchy ounzh ,
''tou' - ne'^l - ttchyounzh , "tou - "^l-
ttchyounzh, *'tou - il - ttchyounzh ,
''tou-ou''lttchyounzh. Pas., °tou-
el-ttchyounzh,°tou-i'^]-ttchyounzh.
Fut., "^tou-wal-ttchyounzh, "^tou-
was- ttchyounzh. Sedziye '^tou-
woun*^l- ttchyounzh, injecte de
Veau dans mon oreille.
Injection. N. c. Déné yé ''toul-
ttchyounzli.
Injure, injustice. Es'^touhonettinen
adénel"in. Pas., adénelya. Fut.,
adénéhwalné. || Insulte, outrage.
Déné "èze^'ioun déné "^èya^ti, pa-
role méprûnnte. — Dénékkezhi^é
oettioun déné ''èyaVti(même sens).
Déné dzi_ve houwas°ge houninzhe-
nin kkéssin déné *^èyaPti, parole
dite à dessein de percer le cœur.
Injurier. V. tr. Déné kkezhiyé pe-
ttin VI déné "^èyarti ; bekkezhiyé
i
INN
- 013 —
INQ
peit'iii 'f'I iH'VHs'ti ; lM'kk«-y.lii\i*
pin*iii V^I l»^vaiu*M*ti, yt'VuTti.
Pa».t <ienf''e yott'ii Iti, lK'v»»t'i'^l''ti.
Fut.f i\6né VvHwurti, l)èyawus ti,
tuirvsjifr ti </ii<7(/«*Mri dvs pamles
Wr i»u'/»n*. l)«''ii«* kkc/Jiiy^ iiin"!!!
VI tltMn!» "^èxaiu-'lti ilU* kt>I<)ti, n'in-
jurie donc pas Us tiens. litHi/.iyô
houwasV^ st'y^nin'IsluMiin kk^
sin. s»\vam»'rti kk/« adiniii ousaii r
3/r pnrlcs-ttt ainsi pour me prrcrr
/. c'iurY
Injuste. /Vr>«»n/M-.F/ltthi aiitt«* ill»-,
ou sa'^rta anttè àviH'u. In juste ilans
If citmtnt'rce, d^finil' iiam-'lni illé,
ou siii'rta iiaiH»'^ltii (léiini. — Oya-
en'tiy déiu'ii, trompeur. \\ Chose.
F/!ttlii ilU'. Al- illr. («7(1 n'est pas
juste, eyet e'Itlii ilK', on a't* illé.
Injustement. A e illé. F/Itthi illé.
IMttlii iiasoufer/lmik illé, il m'a
t raité iti justement .
Inné, ée. 'E'I noifèodoulittin, (rcec
quoi nou}i avons j>aru dans le
monde.
Innocence. PAre sans péehé, sans
taelie. l)énékkéHxier/.h''ain houllé-
hé. Il Être innoeent d'une faute
dont on est accusié, estlinniyé déné
'èyarti.
Innocent, e. liekké(Klerzh"ain lioul-
léhé sékwi, enfant innoeent. || Ks-
dinniyé déné "èyarti, être aeeusé
faussement. Esdinniyé seyacxm'l-
"^ti kwalantté, vous m'avez nccu^^é
faussement; je suis innocent. \\
V'. INCHIMINER.
Innocenter. I . fr.Tta beyapenTtiy,
fvi attiii ilK* héiiivael^ti, déelarei
queltpi'un innocent de ce dont on
l'accusait ; l)èiiiyanes''ti, l>èniya-
ninrti, yéinyanenTti. Pas., I>é-
nivaiiiTti, iKMiiyani'Tti. Fut., I>è-
ni\ :i(uil ti, Itéiiiv aoti.s'ti.
Innocuité. H(>tta tta<>M)ii henné ""a
ill.-.
Innombrable. l.kN^.uiflttt- Iioummu-
/liin illé.
Innu\cr. l. tr. K.douiitin aiialM»! in.
lia kkani déné kkédéiinvai *'
(•rt'lxun ciluuhon analiounla, i
qui vient de prendre la place d'un
tel a tout innové.
Inobservation. Dcm lois et règle-
tnents. 'i'tancittc liotta «-Mltlii ho-
dénéliHiKizIiin liounin/.lifnuun m-
£)al'ai, eyi "oc>we<kli illmi, hotezii
ho/hr*^!, ne faire aucun cas des lois
et repliements étahlis pour le lum
intlrr, jia-'isrr par dessus.
Inoccupé, ce. Vz. uksikxli'k. H
Maison inoccuptU' ,\ïnm\ i\ét\è cnil-
lé, ou yiiîsin natss4*<ldf «nillé.
Inodore. Tt^issi "^letsiMin illé, tpii ti'n
tiiii iitu itdeur.
Inoffensif, ive. lietta ttasson lion-
ne "^a ille, qui ne saurait nuire. M
Bao<le'lni ille, qui ne <//>ff inspirer
aucune crainte. [ liaiMlc Ini illé
déiUMi. homme inoffensif.
Inondation. IIill»enn, l'eau a mon-
té. He<.»t*lbin'l, l*eau montant tou-
jours. NihillH'un, ou niho'te/li
*te''ll>enn, la terre couverte d'eau.
Inonder. Ilèt-elhin'"!, l'eau monte.
Il IlilluMin, l'eau a monté, est hau-
te. Il Tou holl)è/.hè i''^keouMI>enn,
la rivibre franchit m's rives, com-
mence à déborder. Tou dé*nn
ne'IlHMiii, /<! rivière est débordée
tout de /)oN.|| Nili hillHMin./a terre
est coux'erte d'eau. \\ .Nili hèni liil-
lK"nn, tout le pays est inondé.
Inopiné, ée. Kkarè hounin/henn in-
ttou <léné v\ nihodiMiIttliet, arri-
vé inopinément .
Inopinément. Adv. Kkarè hounin-
/.lit-rui iiittou. 'Ao<lfMni ille ttou.
Inopportun, e. Ounelyan illé. Ou-
Mt'lyan adinni illé si ; eyet illé
ot»an yane'rti, ee que tu dis là ««f
inoppiirtun : parle d'autre eh' •
Inouï, e. Adj. An'laon ekwalitDt t<
.nlittlm' hoiille ttè.
inquiet, été. Vz. woir </ii chagrin,
de l'inquiétude.
INS
- 614
INS
Inquiétant, e. Ilotta déninni ''lan
(idiisc (le soucis).
Inquiéter. V. tr. Déninni ian adé-
nel"in, causer des soucis, de Vin-
quictudc. Rinni Han ayinla., il Va
iitquictc. Il Troubler, tourmenter.
Déné 'l'H na'an-o-owerzh"a tta dé-
ninni 'Ian aciéner'iii. — Se*^! na-
"^an-o-owe'^lshet tta sinni Han, en
me troublant, il m'*a plonffé dans
l'inquiétude.
Inquiétude. Déninni 'Ian, 'aoude°l-
ni. Vz. AriMŒUKNSION,
Insaisissable. Adj. Déné dittlissé
'ka, ttassi dénétssin, nahè zan
déné oan houltcho hekkè hounlin
illé, certaines choses que Von ne
peut enlever à quelqu'ttn pour
dettes.
Insalubre. Maison insalubre, yé bè
dadda hounlin, ou dadda yinsin
derzh"an. || Marais in-'^alubre,
nen'^tèlè slini betssin"anen dadda
henlin.
Insanité. Eyounen ttchyannié, ac-
tion de /ow. Il Eyounen ya°tiyé, pa-
r<Ae de fou. E^-ounen ya°tiyé sha
de''l"an oyin, // n'a que des insani-
tés a la bouche.
Insatiable. "Achized/Jii hekkè houl-
lè illé. Beoaeltchi kolou, "achidou-
dzhi hekkè houllè illé, on a beau
lui donner à manger, il est insa-
tiable. Il Hodelyon hotta bena-
''kayénihorzh"a kolou, "^achidedzhi
hekkè hounlin illé, on a beau le
combler de bienfaits, il demeure
insatiable ; ou encore etta yénidé-
netta hekkè liounlin illé, il n^est
jamais content, jamais reconnais-
sant. Il Vz. RECONNAISSANCE.
Inscrire. Dekké dettlis, desttlis,
dinttlis, dittlis, dépittlis, douh-
ttlis. Pas., dokké dehttlis., depi-
ttlis. Fut., dekke douttlis, dous-
ttlis. Ninzi dekké dousttlis, je vais
inscrire ton nom.
Insecte. A", c. Gou.
Insensé, ée. Eyounen, fou. \{ Ts^e-
sonniyé, ou sonni illo, n'avoir pus
de bon sens, être imbécile. \\ Il le
croit insensé, tssehonniyé, ou hon-
ni illé yéyénin^lshenn oyin. || E-
younen lasantte oyin, il me paraît
fou. Il Vz. AGIR en insensé.
Insensible. Privé de -sens, de sen-
timent.Dén-edàï illé,dén-esni illé,
déné-nenni illé, dén-enni illé, ou
hesni illé, nenni illé, henni ille,
yenni illé. Dén-enni illé oyin, il
est absolument insensible. || In-
sensible au froid, déné tthi natset.
Betthi natset, il est insensible au
froid. Il La marche de la terre est
insen.sible pour nous, nouVl na-
nih-opwidda kolou, VI hiddi ille.
Il Sans compassion . Dénédziye de-
ttlo*^ lanttè, cœur poilu, cœur d*a-
nimal. Bedziyé dettlo'^ lanttè oyin,
il est inaccessible à toute compas-
sion.
Inséparable. Choses. E°leddin wal-
lè lanttè ille, ou e^leddin hekkè
houllè illé. Il Personnes. E^ed-
din zoutta lanttè illé. E'^leddin
doutta lanttè illé, ils sont insépa-
rables ; ou bien, même sens : e°l-
ttchya "kezoutta lanttè illé ; e^l-
ttchya-'^kedoutta lanttè ille.
Insidieux, euse. Déné so^a nentta,
chercher à surprendre, à tromper.
Sopa nenttai 3'a''tiyé, parole insi-
dieuse. Démarche insidieuse, soga,
nenttai oun°kane°ta.
Insignifiant, e. Honiounni ille.
San-neddi ille. San-nehdiyé. Hou-
ninyoun illé. Bettaoderzh''a illé.
Houninyoun illé yin kkénadarin-
zher oyin, tu ne parles que de
clioscs insignifiantes.
Insinuer. Ekwawanne houninzhe-
nin VI eoan-ni-ya^ti-zenttai ladé-
netsseddi, pour obtenir que tel
acte soit posé soumettre douce-
ment son avis. Ekwahwanne beye-
nesshenn itta épan-ni-ya'^ti-dénes-
INS
615
INS
ttan Itta'léi'iiini uyin, ;V lui ai in-
>i/M/«- t «• plan, cf parti à f»rt min-.
Insipide. .1(/./. Tcimi illr. |' \ iumtc
insipitU', tt«s>i '^Ifniii illi' Ïhtt. ||
lltnnnif imtipitlt', satis v<j/riir,ttas-
si henlin illt* déiuMi, homtiif tic
rit ti.
Insister. Kkeniia/liè «i^né i>an iiiulii-
/jfl'ti, naduties'^tU lUMiaiiiii'l ti.
KkeiiMa;diè sé(.«aii iia(ia(li'woinri''ti
sanan, n^insistv pas davantage. ||
y-:. IMPI.ORKH.
Iiisuciable. Ailj. K°rawa(izliiii lan-
tlt' illr. Diri "kr «-""rawadzlun lie-
kkt- houllè illt* ikkelu ! i'i's (/ruj"-ci
sont absolument insociables.
Insolent, e. Adj. Déné unu kkaso-
ilil/lu'iin, être inipirtimiit. \\ !)»'•-
iiéoaii kkaixiil/lienn sliiii, un iiit-
pertintnt. || Drue kkesdadèdli illé
dénen, dont la langue ne respecte
personne. \ Déné kké véiiidè^ili
ille dénen, ijui ne respecte réelle-
ttuiit personne.
Insoluble. Adj. Nalpin hckkè lioun-
lin il!é, qui ne saurait se fondre,
ie dlssoiulre. || Qui ne peut être
troiné, résolu. Déné véouT'aM
hekkè hounlin illé, on ne le résou-
dra jamais.
Insolvable. Adj. Bedettlissé déné
navé(<ou"'lna illé, dette qu'on ne
saurait remuer. Be<littlissé nanoul-
\v'\ hekkè honlh'' illé, (pii ne sau-
rait payer ses dettes.
Insomnie. .V. t. Hi-'l déné kké 'teh-
tCt'zi, sommeil s^éloignant de qtwl-
qu'un. Be'l sekke ""tehirt'A, le som-
nnll iti'a abandonné.
Insondable. 'An-ikan-dénen^a illé.
Niho''ltsini hesiin-yénin/hénen 'an-
t»an-dénen"a illé, la miséricorde
de Dieu est insondable. Diri 'tou
'an-can-dénen "a illé, ce lac est in-
sondable.
Insouciant, e. Adj. Tta-^-^i C,.wf<idi
il!»', •►..w«'>ni illé, '<»<jwiii'"lni illé,
*o<>we'lni illé. || TtaKsi hèvénio-
pweddi illé, hè,véniu(.>»ft>iii illé.
Ttavsi \\t'\i' lui illé, i-ilUt*-
t»an itta r /' . <lonc e»-lu »i
Insoutenable. Adj. Ttatto tMJdi
déné '^t)unou'^lKllin lickkî' hounlin
illé, qu*on ne taurait crfnre, ad-
mettre. Il Ahouncddi ahoddi illé,
assertion invraiseniblalde . Ahou-
nt*<ldi adinni illou, ttatto o^idi
nehounou''Uhin hfkkè hounlin illé,
ce que tu dis n\i pas une (nnbre
de vraisemblance, et il est inqms-
sible </'j/ croire.
Inspecter. I . tr. Fureter, exami-
ner. Nane'ta, nanes'ta, nanin'ta,
nanè°ta, nani''ta, nanouh*^ta, na-
hènè'^ta, nadahène'ta. Pas., na-
neh'^tan, nani'tan, nanin^tan, na-
nerzh'tan, nanezlii'^tan, nanouh-
°tan. Fut., nanou'^ta, nanous'^ta.
Ttaneltte shella nanéwoun*ta, ins-
pecte bien tout ce </i<'i7 y a. \\ Des
maison.'i, des écoles, des établisse-
ments ici et là. Casurl. Déné- ta-
nane'ta, déné'-'"ta-nant-« ta, déné-
'ta-nanin'ta. Pas., déné-'^ta-nam-h-
"tan, nanes'tan, nanin'^tan, nant'h-
"tan, nant'/hi'^tan. Fut., déné-^ta-
nanou'^ta, naiious'^ta.//«i^i/., déné-
'ta-nani'tai, déné-'ta-nanes'tai,na-
nin'tai, nane'tai, nanét»i*tai, na-
nouirtai. Pas., déné-'ta-naneh-
''tan, nanes'"tan. Fut., déné-'ta-
nanou^tH, nanous'ta. Kkahianen
«léné "^a nanin'tan ou>an ? As-tu
déjà fait tes inspectitnt* ?
Inspecteur. .V. c. Nane'tai dénen.
l! Inspecteur d^écoles, d*institu-
tions. Déné *ta nane'tai tiénen, H
Inspecteur de travaux. \jl 'onweH-
ni dénen.
Inspirer. Faire entrer Pair dans le»
jumtnons. Déné-ihè-t-eclyouT. Re-
diè-nèyoïi'l, siniffle-lui dans le g^y-
sier. Il Inspirer une pensée, un
sentiment. Ttassi oc>an nayénihtw
iher adénel'in. 0(jan navéniessher
INS
616
INS
asinla, // m'en ti inspiré la pensée.
Il Inspirer l'dntour du travail, la-
hèneldin, tueouluincr au trai'ail,
la-liiMiesdin, la-hèiie'ldiii, la-hè-
yo'klin, la-lièhildin'l, la-hèhou'l-
din"!, la-lièhèye'ldin. Fut., la-hè-
\\aldin°l, la-lii'wasdin'^l. Neiazo la-
hèwoun'ldin'l van, inspire donc à
ton enfant l'amour du traimil.
Pas., la-hèoeldenn, la-hèoesdenn,
la-hè(.'in"ldenn, la-hèvepiii^ldenn.
Instable. Vz. inconstant. || Éta-
hlissetnent inMahlc. Tthiyou yé
hor/,h"an al "in illé, étahlis^'iement
qui ne doit pas durer. \\ Homme
instable, inconstant, nadel"a illé
dénen.
Installer. 1'. tr. Déné nil"a, nines-
"a., nininT'a, niyin°l"a, ninil"a,
ninou''l"a. Pas., nil"a, nini^^'a,
ninin'^l"a, niyenin°l"a, ninil"a.
Fut., niwal"a'^l, ni^'as^a^l, iii-
wonn^T'a^l, niyou°l"a''l, niwoul-
"a^l. Ivkani sebekkaozhèrè dyan
niseninn"a la, mon bourgeois
vient de nv installer ici. Nibo^ltsini
nihone^chiékké tta hounzoin dé-
né ninin°l "a, D/ew installa l'homme
dans le jardin de délices.
Instamment. Adv. Ipan ; igan ko-
lou, vite. Il Tteddanen, immédia-
tement. Tteddanen howounltsi,
fais-le instamment. \\ Déné '^ènan-
hourzhni "^eT, en pressant.
Instances. Onttlazhè nadazerti. H
Faire de vaines instances, vz.
FAIRE.
Instant.iY. c. E"^laotsèlè, un instant.
P^^laotsèlè be'^1 shiyin, je me suis
arrêté un instant avec lui. Eyet
Avounyioun, e'^laotsèlè e'^le^l ya-
Avoul'ti, arrête-toi là que nous
causions un instant. \\ A Vinstant.
Tteddanen. || A tout instant.
E^inyaoè. || Au même instant.
Eyet inttin. Eyet inttou. Inttou.
Inttin. Oslinou "achidèzhi inttou,
Niho'^ltsini yekkélaoe^tthet,î7 pro-
férait de nuinvaises paroles, au
)nêmc instant Dieu le frappa.
Instantanément.. t(/r. Naho"'lna illé
ttou, n'ayant ixis encore cligné
l'œil, en un clin d'(vil. \\ Tssin-
"ta-^ozh '^telttiy kkessin, comme
un éclair.
Instigateur. 'J'tassi hotssenn déné
hedol"ai dénen, qui pousse à faire
une chose. \\ Vz. exciter.
Instinct. N. c. 'Tinttchyanaddéé
ttanttou beho'Van walli hega-
hounttan, ce qui a été donné aux
animaux pour agir et se conduire.
Il Pxlinnitta lanttè illé, etta^'an,
douyé hottchya outcho, soÊ)ai ho-
tssenn outcho, déné hè"'aode''lshi,
mouvement irréfléchi qui pousse
quelquefois Vhomme a .s'éloigner
d'un danger ou à se rapprocher
d'un lieu sûr.
Instinctivement. Adv. Edinnitta
illé, etta'^an déné he'^aode''lshi oyin.
Instituer. Une fête. Dzin nèzhè dé-
né-oa-denttai, déné-pa-dénes"ai.
Pas., déné-pa-denttan, déné-ya-
déni"an. Fut., déné-^a-douttaT,
déné-oa-dous"a'^l. Hounzon ho'a
diri dzin nèzhè nouoa denttan illé
ousan, be''! '"tahou'^ldé ? Est-ce que
cette fête que vous profanez, ne
nous a pas été donnée pour prier,
pour bien faire ? — Des fêtes.
Dzin nèzhè déné oadelyé, déné f?a-
deneslé, deninlé, dellé, ou yédellé.
Pas., déné oadenlya, dénilla.Fj/t.,
- déné ga doulye'^1, dousle'^l. Dzin
nèzhè ''lan noupa denlya kwalan-
ttè, on nous a donné, institué
beaucoup de fêtes. — Ibid. Une
fête, ou des fêtes. Dzin nèzhè déné
paoudendzi, déné ^aoudénessi'^1,
oudéninzi^l, oudenziT, oudenidzi'^l,
oudenousi'^1. Pas., déné-oa-ou-
dendzi, oudénizi, oudéninzi, you-
deninzi. Fut., déné-oa-oudoudzi'^1,
oudoussiU, oudewounzi'^l. — Ibid.
Déné °a dzin houdzi., houssi, hou-
INS
()17
INS
niiiu, litHixi, ou yoiid, huuiii<ixi.
Pas., (iéné '^u d/iii lioului/i. lum.
nid. Fut., <iriir u diiii lunid/j'l,
llCHls^i'^l, li(iuu«>uii/.i'l. I)/.iiikkc
IKHI H lioiir/hïi la Ntlio ItMiii./Jii-u
nout a flomrfit^ donné, inutitué It
dinuinthf. || l'nc liiîue, une nmu'té.
KltsM'iiii v*'niw<l(li'a, t>u f'IatxM*-
(J/liftin hu'a niliutlai, iiiii()iii's''ai,
iiihoniii ai, Milu)un"ai, iiilioiii-
ttAi, nihoiUHih''ai, iiihJ>lioun "ai,
ni(ialièlioun''ai. Pas., niiiouttaii,
niliotii'aii, nilioniii an, iiilioiiin-
"uii. Fui., iiiliouttaT, nili(iUs"a''l,
nihowuui) "al, iiilii>u"a'l. KTa-
zhidzlienn ho'a nihunin''an,i7 nous
(I i'tnf>lis, organisés m société.
Institut. \. <•. F/ratsstti/JuMin hou
jiiliuuttaii. Il Institut rclifficur,
ya'"ti ho'a, liuunzoïi ho' a »' l'atsse-
(i/llfllU.
Instituteur. St-kwi 'aoune'l'tèni.
Instructif, ive. Iie<,.a<lt- atHiouzel-
""tèiii "^^a M»i..a, ax'ec quoi ("oît a
Inopportunité de s^inatruire.
Instruire. 1', tr. Déné aounel'tenn,
aouiies'tenn, ""jiouiiin'rteiin, 'a-
youiif''l*'tenii, aoiiiiirteiui, 'aou-
nou"^rteiin, 'ahèyoune'i'teim, 'a-
(ialièyaune^rteiin. Pua. déf., "aou-
neKtan, 'aouiii'^rtan, "aounin'I-
'taii, 'ayoïineTtan, 'aounezliirtan,
'aounou*^rtan. Pas. indéf., ^aoii-
ne(.<ertenn, ''aouneoi'^rtenn, "aou-
net<in*"rtenii, 'ayoïiiieuiu'rteiin, *'a-
ouneoilteiin, '"aouneiXJirrttMin.
Fut., 'aouiioul'teiiii, 'atmnous-
tenn, *^aounewouiri*^tenn, 'ayou
nouTtenn, "^aijmiewoul'tenii ; <ni
encore "aouiioul tan, '"aoiiiious'tan.
Nes'kinen *'aoiiiiiii''rttMm illé, tnila-
honttè itta ? 7'm n'instruis pas tes
enfant» ; comment cela se fait-il Y
Ya'ti "asounfwounTtaii, om /hV»i
s« yawouiii'ti, apprends-niiti à
pritr.
Instruire (s'). Soi-mêvte et mutuel-
lement. 'Aedou, 'aelou «ert^nn.
*aedou ii«^ tenu, oriicnj lun Ttcnn,
'atMlouiicl'^ti'iiii ; at'tloii, ik-'Iou
nii'tt'nii ; 'MflMu. 'rii'lnn r-uil-
Mcllll, '<!' •(!
neTtenn ; .ci-
tent! ; "adailoii, 'ada'loii iiirteiiii ;
''adadoa, 'ada'luii iinii I t«*iin ; 'a-
<ia<i«*hèhuti, alla l«iii'ht>u ncl'trnn.
Pas., 'imhIou, 'ae'iouzf'r tan, 'a«^
(linuii't'tan, 'mnlounin Ttan, '«*•-
«liMine'Ttan ; 'a4Mluii, 'aelouneziiil-
'tun. Pas. indéf., ''ae<iuu, ae'lwJU
7je(iei'tenn, 'ae<i»*<»uuetii'rtéMin, a-
tHJeounet»in'rtenn, 'iu*<liH>uiu'<,<iiin-
'tenn ; "aedeou, 'at-ltHiu net-il-
°tenn ; 'aetleou, '^ae'^leou net<ou'l-
■"tenn ;''ue«ltH>u,'aeMeounei'e'^I*teiin ;
'adadou, '^a<la'lou riffirtenn. Fut.,
"aetJe, "^ae'lezoul tenu, ^afiounuus-
'tenn, "aedounfwounTttMin, 'ae-
dounou^l^tenn ; "^aedou, "ae'Iouni--
wourtenn. Ilounzoti 'ae'IounotiT-
't**nn illé kwaianttt', Vitus ne vous
apprenez les uns au.r autres rirn
de h(m. O^tiyt* ktihiii "^at-floune-
w(uin'^i''tenn, tâche de bien t' ins-
truire. 'Asounel tan oullé, per-
sonne ne m'a instruit. Aounotis-
""ttMin l>eyeneNshenn koloii, e<idini
ottt'hyaiidi illé itta, je Vinidraijt
bien rinstruire : mais lui ne veut
pas en entendre parler.
Instruit, e. Ttajisi tkkorwlyan. ||
'l'Iassi ekkorelyan, i7 est instruit.
'l'tassi ekkort^yan tfho' ille, je ne
sais pas grand'chtute, (suif peu
instruit).
Instrument. De musique, en cui-
vre. T .11 youlviii/i, métal
qui sr i.n hoi>. dtiii'ht'nn
\<>ulyinzi, bitis qui siffle.
Insu. .1 /'... Nan'^taniiè ; hoiian'tan-
t<è ; déné nantanoè. Nan^'oun ;
dénë nanM'oun. — 'f!: ;
lién^ 'tMutn'inen. Hel, n.
NouV*nan'tanf^, à notrt tn^u. ."^T
kolou, hesni illou, x'iiaii'tantiè
kk^in o«linou ukkéinva Iakou !
INS
— 618 —
INT
Quoique je fusse là, sans que je
me sois douté de rien, et comme
à mon insu, xhvUi (ju'il a fait le
ttud ! E(li'nan*"taii(.>()u nenna oyiu,
// vit à son propre insu, ne sait ee
qu'il fait. Sénan'l^oun yaoin''ti
ikkola ! L'on a j)rié à mon insu.
Insubmersible. '^reinva''kezh houUo
illé alya, JxUi de façon à ne pou-
voir être submergé.
Insubordonné, ée.Édakkantté ille.
FAlakkalu/lslier illo. Kdakkanttè
illé bettchyasdi illo, je n'<tinie p«.s
les insubordonnés.
Insuffisant, e. De"oun-ne''l"an.
Koutta illé. Cela m^est insuffisant,
se"oun-ne°l"an, ov sa koutta illé.
Insuffler. Vz. inspirer.
Insulaire. Noukke-hottinen, les in-
sulaires. Xoukké hotssin dénen, un
insulaire.
Insulte. Vz. INJURE.
Insulter. Vz. injltîier.
Insulteur. Déné kkezhiyé ^è''ioun
yanouni''rti dénen, homme mépri-
sant habitué à injurier.
Insupportable. Par .so conduite en
général, bèchéounilla. Bedachéou-
nilla itta, koutta, ahwasle oulle, il
est insupportable par son langage ;
et j^en ai assez, n'en pouvant rien
faire. \\ Par son langage, bedaché-
ounilla. 1| Benakoudedyan, dont
on ne peut supporter la présence.
llBedakoudedyan, dont on ne peut
•'supporter le langage.
Insurger (s'). En foule, l'ta kka-
holzheri ttchya naziddi*^!, ttchya
nadidde*^l, nadouhde^I, nadeddeT.
Pas., tta kkaholzheri ttchya zé-
nindel, déniddel, denouhdel, hè-
dénindel. Fut., hottchya nazoud-
de*^!, nade^'oudde^l . || Un seul.
Bettchya nayédeddi, nadessai, na-
dinoai, nadenoai. Pas., bettchya
nayedehdik, nadiya.F?/f., bettchya
nayédouddi, nadoussa. Tta nou-
"ankkaolzher bettchya nadewouh-
de' 1 saiiaii, ne vous hisurgez donc
l>(is contre votre maître.
Insurmontable. IIoddat)a - zouttè
lantt(' illé. Son courage est insur-
montable, ttah otta yéninttlezh
si, ttassi yedat)adouttè lanttè illé.
Intact, e. Soulzhenn. Anttouhou.
Ses provisions sont encore intac-
tes, henni orelyon soulzhènoun
shella oyin.
Intarissable. Bekkéhouzhi hekkè
houllè illé. Hekkénaodouzhi lan-
ttè illé. Sa fortune est intarissable ,
betsaniba kkéhouzhi hekkè houn-
lin ille. || Parleur intarissable.
Etta yade^Fti illé dénen, dont rien
n'arrête la parole.
Intégral. Vz. intact.
Intelligence. Tta betta hinnideddi
déninni, faculté de comprendre.
Intelligent, e. Ëdénisolyan, ou édé-
yénisolyan, édéyénihosyan, édéyé-
nihounlyan, édéyéniholyan. ||I^an
hinnideddi, hinnidesni, hinnidin-
ni, hinnidenni, hinnididdi. Ttassi
hinnidenni nèzhè si, diri dénen, cet
homme est très intelligent.
Intelligible. Bekke-da-dza-oridya
ille. Igan hinnideddi walli. Shoun
binnidouddi illé.
Intelligiblement. Hinnidouddi kke.
Ninnidouddi kke adewounni, parle
intelligiblement.
Intempérance. ""Konn "toue tta
éde*^! "tasolzhi ; pi. "tasoldé, se
perdre par Veau de feu. || "^Konn
"toué hePkann slini, être amateur
des liqueurs fortes.
Intempérant, e. ""Konn "toué hel-
"^kann, être amateur de liqueurs
fortes. ""Konn "toué henTkann, il
est ivrogne. °Konn "'toué dahin°l-
■^kann, ce sont des ivrognes. \\
Kkennazhè "konn ''touétta ede*^!
"^tasolzhi. Kkennazhè '^konn-'^toué-
tta ede^'l "taholde, ils s'abandon-
nent 0 rivrognerie, se perdent par
r ivrognerie.
i
INT
619 -
INT
Inlempcric. \ iiluttNM'niitMi y<^iii-
(<UiiJu-t, c'fit arrivt^ nu cifl ««j/i»,
au tiuiuvaU tciiii>s.
Intempestif, ive. Ttali ilN- .ii<iel-
ltlii,</ii( n'arrive jtas en sini ft'fMpa.
Pas., ttah il lé niilcnltthi-t. Ttuli
illé ttHssi li(»'U\ Ml- ;»<!« faire une
clitt-*!' «fi il inpf vnuhi.
Intempestivement/rtaii illé.'l'talio
vv ;illi. »-\ it jIIi-.
Intendance. Ttassi ''t)4>wtMi(ii. || hi-
tfitilatici\ c<>ntrf>lc des trnx'uux.
I.rt ■'tH'wedtli.
Intendant. 'Ot-welni Lvsettin. || lit-
tcinlant des travaux, la 'i>t»we'liu
dénen. || Inteudant d'armée. Dé-
né heTeli (ianlin lioulu''! sinl'ta
wallj liottciiya "tKjwf'Ini déiien,
chargé de veiller à ee (fue tout soit
correet dans une armée.
Intense. Froid. Onttlazh^ tniza, ou
kkazhou edza illé, grand froid. \\
Va\/.h liounilf s!i^, /n»i</ </jii fait
mal. Il E<i/a délié yeltthi, froid
pénétrant. Okkazli seyéoiiizhet, le
froid m'a pénétré, j'en suis transi.
Intensité. Tta onttljizhè. Tta kka-
zl.t- illé.
Intenter. Cn procè-^. Déné (.«an iia-
ya ti iiihottai, Net-aii naya'^ti ni-
hous^a"!, je vais t'intenter un pro-
cès, te traduire en justice. || Vz.
iNsirrrKR.
Intention. T\a ahuuiiiii/luMun. Il
Intention criminelle, oslinou a-
liouiiinzlieniii. |1 Dans (fuelle in-
tention as-tu fait cela Y Edia ayé-
iiinzlienn itta, diri Mao/Jiin'"lslieri ?
Il Intention hostile. Déné t^senii
''avénioi-win"a, "ayéniot'wiiidé, a-
yéni<.<i"a, ''ayéni(.<in"a, 'ayéniÉ)in"a,
*ayénioitta, 'ayéniniddé. Netssenn
'^ayenij'i "a illé konttè, je n*ai au-
cune intention hostile contre toi.
|) S'as-tu pa.s l'intentitm de prier
depuis longtemps ? Slia otssiii ya-
wa-s'"ti, yéiiinzhiMin illé iiin oiisan ?
i, Contre mon ititention, ékwavé-
neHhhenn tta iilé.lJ.Sitnj intention ,
eMiiiiniyé. 1' // n' ■ 'it cela
ax'cc intention, ai i<- attiii
illé.
Intentionné, ée. liinni nlini tta dé-
né tsiAMiM '^ayéiii(.iin''u, ijui est mal
il 'é contre (/««/«/u'iiri. jj
1'' un lioun/(iii a\éiiii>(,>win-
'a. .\outsMMiii liuunzon 'ayénifin-
"a aliounfildi, il paraît hien inten-
tionné envers nous.
Intentionnel, elle.rc </i/i <*«f voulu,
alioiirniii If tta aliottin. O'tiyé tta
aliodiiin/litMiiii.
Intentionnellement. .l</v. Aluni-
enni'^lt'.
Intercalaire. Jour, llai-i- dzin dé-
t'adflttlii aiial"iii, j<tur que /V»ri
ajoute périodiquement (au mois
de février).
Intercaler. Mêler. E'Pta helyé, e1-
ta lU'sIé, fM'ta ninlé, e*l'ta\éiiellé.
Pas., e'^Vin walye^l, e'^l'ta Ma>le'l.
Il Des feuilles, v. g. danjn un livrer
un cahier. E'Itanen del_\é, desié,
dinlé, yédellé. Pas., eTtanen del-
ya, depilla. Fut., eTtanen doul-
ye'l, dousIeM. — Ihid., une seule
feuille. I)e°taiuMi deltihouzii, (ies-
tcliouzh. Pas., de taiien dé(jel-
tchou/li, deoi'ltchuuzli. Diri de-
tanen déwoun'ltchoiizli, intercale
cette feuiUe. \\ Ajouter à la fin.
Dekkéilyé, dekkée^lé./*«|jt,, dekké-
ilya, dekkéilla. F^dittlin kalè de-
kkeilla, j'y ai ajouté des feuilles.
Intercéder. V. intr. Déné'^a 'a hè-
sè-iii-yao<len'"ti, h^-sè-niya^K^éne*-
'ti, liè-MMÙyatMléiiin'l°ti, hè-sèni-
yaixieii Iti. Pas., déné "^a he-sèni-
vatMlénin'^ti, he - sènix aiMlenil'ti.
Fut., déné *a he-sèniyamlouHi, lie-
sèniyao<lous"ti. Sa he-sèniyaotié-
iiin'rti yan, x'euille donc intercé-
der jwur moi, plaider, parler en
tna faxeur.W. Auprès de Dieu. Déné
lH*l)l>a ya'ti. Knnen Marie. NilioM-
tsini tssenn sebha \a»ounTti,
INT
— 620 -
INT
Marie, 6 ma nicrc, intercédez pour
moi auprès de Dieu. \\ Déné kké-
darinldi, prendre Je parti de quel-
qu'un, r excuser, plaider en sa fa-
veur ; (lene kkédaresni, kkédarin-
ni, kkédarenni, kkédariddi. Pas.,
kkédadéoeddi, kkédadéoinni. Fut.,
kkédarouddi, kkédarousni, Ennen
jMarie, sa douyou, Niho^ltsini "e"!
sekkédarinni yan, Marie, 6 ma
Mac, voyez ma misère, et veuil-
lez intercéder pour moi auprès de
Dieu.
Intercepter. Dt'.y /etfrt's.Edittlis pel-
ye'li, tta betssenn édittlis oelye''!,
betssounkkèzhè ttou hiltchi (ha-
bit.), hiltcho (casuel). Edittlis
setssenn pelye*^li, setssounkkèzhè
ttou hiltcho ikkin ! On a intercepté
mes lettres, des lettres à moi
adressées.
Intercesseur. Au ciel, Nihc^'ltsini
tssenn déné kkédaremiiy.
Intercession. Niho°ltsini tssenn dé-
né kkedareddi.
Intercutané, ée.Déné-zhezh "tanen,
entre la chair et la peau.
Interdiction. Nanettenn.
Interdire. V. tr. Nanettenn, nanes-
"enn, nanin^'enn, nane^'enn,, nani-
ttenn, nanouh^'enn, nahène^enn,
nadahène"enn. Pas., nanepettenn,
naneoi'^enn. Fut., nanouttenn,na-
nous^'enn. Il lui défend de sortir,
''tinoai ttchya nayéne"enn. || Sus-
pendre, faire cesser à quelqu^un
rexercice de ses fonctions. Ana-
hotti adénel"in. — Anattè ayinla,
// Va interdit, suspendu.
Interdit. N. c. Ya'^Ftiy nèzhè tta
etssin-nayaou''Fti ; déné ^a ya^Ptiy
Avounlè illé ''ka, ya'^rtiy he^lni,
koutta, sentence par laquelle Vévê-
que suspend un prêtre de ses
fonctions.
Interdit. Prêtre, analzhenn alya
vaTtiv.
Intéressant, e. Ad]. Bettayénio-
derzh''a. || Discours intéressant,
déné ya''ti3^étta yenioderzli^'a. Be-
ya°tiyetta yenioderzh''a, koutta.
son discour.s est passablement in-
téressant.
Intéressé, ée. Si yin dekkéttlazin
déné ttaodou8"a yeninzhenin dé-
nen, qui ne songe qu'à exploiter
les autres. || Eddini yin édégânna-
yénihodzlier, ne pemer qu'à soi.
Eddini yin édépannayéniedzheri
dénen, qui ne pense qu'à soi. \\
Avoir intérêt à quelque chose, dé-
nébazin hodénedzhenn. Je suis in-
téressé dans cette affaire, si tthi
sebbazin hodénedzhenn intcho.
Intéresser. V. tr. Dénétta yénio-
derzh^'a. Setta yenioderzh"a, on
me trouve intéressant. Netta ye-
nioderzli^'a, on te trouve intéres-
sant. Netta yenidezhitta, nous te
trouvons intéressant. Betta yénio-
derzh^'a, on le trouve intéressant.
Intéresser (s'). .4 quelqu'un. Déné
na^ka in°telni, bena'^ka in'^tesni,be-
na°ka in'^tin^lni, yena*^ka in'^te°Ini.
Pas., bena'^kanelnik, bena*^kani1-
nik, bena°kanin^nik, yena'^kane'^l-
nik. Fut., bena^ka in'^toulni, be-
na°ka in°tousni. Diri bena*^ka in-
"tesni tta asttin, c'est que fe m'in-
téresse à celui-ci. \\ A quelque cho-
se, y prendre goût. "Èyéniodin^'a,
"èyénidi^a, ^èyénidin^a, ''èyénidin-
"a, ''èyéniditta, ^eyénidouh^'a. La
■^èyénidin^a illé itta, koutta, ah-
waslè oullè, comme il ne prend au-
cun goût au travail, je n'en puis
rien faire.
Intérêt. Aneltte hotta déné^a soÊ)aë,
tout ce qui est pour quelqu'un
avantage. || Sentiment de bien-
veillance, déné na'^ka in°telni. ||
Ce cjui réjouit, fixe l'attention,
ettayenioderzh^'ae. |1 Conflit d'in-
térêts, vz. CONFLIT. Il Commettre
à quelqu'un le soin de ses intérêts,
vz. COMMETTRE.
INT
021 -
I\T
Interfulitr. l. (r. Kdittlis kali'- tlt-
taiifii-lvé, <lt*'taiuMi-(ir>lt', iU'°ta-
iieii-diiih', (lt''taiu'n-\nlflli''. /*<i*.,
<lt''tanfii-(lelva, (ie'taiit'ii-dt*(.<illti.
Fut., <ii''taMfii-<l<)iily«*"l, (Ir'faiien-
(ll»llsU''l.
Intérieur. Yjujô, \fyat>o. Dtins /'in-
tirittii du corps, (iLMié/.i yatH'. ||
DU'u seul cotntaît rintérieur de
rinnnini', Nilu/ltsini yin dént'dziyé
yuijo ekkori'lyaii. Joie iiiti'r'wurc,
«ltMit'<l/.iyt' ynnv lit'iicnliii. || /;ife*-
ricur de la inaisott, yinsintssiii.
Dans rinténeur de la maison, yin-
sin. Il .1 rintcrieur, au fond, e-
kkeyjujè. Cour intérieure, t'kkeyu-
t<o yéhohane'^lttcliyaii. |l I/inté-
rieur des joues, ébès tia owozè. ||
Intérieur de /'crj/. Enna lou/è,
eristiiUin. Kniia-z^m, })runelle.
Intérieurement. .l(/r. l)éneilzi\t*
ynijè, ihuus le avur. \\ Déiiiimi yin-
tta, en pensée.
Intérim. .V. c. Doné ba ekkéhoiini,
reniplaeement provisoire. Diri l)e-
kkjiozheri e'^Iaotsèlè oyiii dyaii dé-
né ba ekkebii *"a kwalaiittè, ce
bourgeois n'est ici (pie par inté-
rim. Il Elaotsèlè e"'lna nattais e'I-
ba, remplacement provisoire de
l'un par l'autre.
Intérimaire. Commis... F/laotsèlè
dt'iu' ha l'kkt'liii bekkao/bèrè. Il
Fonction intérimaire, e'Iaotsèlè
e'bia nattais e'Iba.
Interjeter. V. tr. Appel. Déninni
kkt'ttc'liya déné 'eniyaniii'Tti he-
ttihoun, tta yesèniyanin'Ttiy, eyi
"anttè, eyi sesèniyaou'l'li, nazed-
di, n^étant pas satisfait d'un ju-
gement, demander à être jugé par
un juge sufiérieur.
Interlif^ne. lU-kké é"teh'i;ez da'ta-
oè, espace entre les lignes.
Interligner. V. tr. Ht'kké é^teh'iîez
da'tjujè islettlis.Otssfnn oullé itta,
bekké é'teh'^Lrez da'^tju.o édes-
ttlis wulli, faute d'espace, je vais
écrire e titre te.> ligne*. \, Vz.
!■( Hiiti:.
Interlinéaire. lUkké é'^teh^ez da-
"tat*è é<lehttlis, écrit entre le$ li-
gne.'^.
Interlocuteur, trice. A. (. Dt'nt-
"e"! ya'Tti, qui ]>arle avec un
autre. E'Iei yalièhi-Tti, interlo-
cuteur».
Interlocutoire. .V. c. AnMahonttf
ka <iti\«' naiie'^ta, instruction
préidahle p<nir arriver à la certi-
tude.
Interlope. V. c. et adj. Nanetti-nn
<>uny;U'<' koloii. na<.<fnni 'ka bel
dze<le tsse^ki tssi. navire mar-
chand (pii trafi(pie en fraude. ||
Suspect de réputation. Maison in-
terlope, nan"in kon-en.
Interloquer. Déné daya'ti, tenir
tête à tpietqu'un en parlant, ria-
yas'ti, dayane'Tti, dayaTti. Heda-
yane*^I'ti, tiens-lui têtc,iiiterloipie-
le. Il Déné zha danel/jai"! laadénel-
"in., frapper quehpi' un à la lumclie
comme avec un bâton ; danes'ai'l.
daninTai'l, daneiaiM. Pas., «la-
neloel, daneoiMel, Fut., danuul-
tia"!, danous'a'^I. Bezlia daneoil-
■^el laasia, je rai interloqué. Iteziia
danoulija"! laahwalne, qu'on lui
donne sur la bouche, <pi'on l'in-
terloque.
Intermédiaire. F^pace intenné-
tliaire, ttassi da*^ta(;ȏ, |' Personne,
etsséouninni dénen. |! Je n*ai pas
besoin d'intermédiaire, etssendi
édinas'ti illé.
Interminable. Travail. Déné yibè-
"oun dékkéttla hon'le ille. Seyiliè-
"oun anawounl/hin illé, tu n'en
finiras jamais. \\ Chemin, ^yiliè-
"oun "^touiilou lan tssoudtie I illé.
Intermittence. Da^taj.^ nahoiittai.
Intermittent, e. Fièvre. Dent-nana-
't.ufiz. Il Trembler de la fic\'re par
intermittence, déné zi delwall da-
tai*è ntduHittai.
INT
— 622
INT
Internat. .V. c. Sokwi l'kkéhoimi
k()ii-t.Mi 'aoiinertt'iiiii 'a.
International, e. Orelyon e'ikke-
ttcliyalhe nehnenkke e^'lbazin
hodénedzhenin, rapports entre na-
tions.
Interne. .1(//. et n. c. Tta sékwi "a-
ounelti'iiiii kon-en bekkéhonni,
enfant que l'on garde, que Z'o/i
loge à la maison (/'t'fo/c.
Interner. Des mareJiandises. Yéda-
you-ilyo, yéda-you-neslé,- yéda
you-ninlé, yéda-you-nilyé. Pas.,
yéda-you-ilya,yéda-you-nilla.Fj<f.,
yéda-y ou-ouly e^l , yéda-you-ous-
le'l. loan yeda you Avounle'^l, vite
interne ces inarehanâises. \\ Vz.
EMPRISONNER.
Interosseux, euse. Adj. Indyinzè.
Tta otssenii indyinzè e'^Pan-nadel-
yai, (I la jointure des os. Ennen
yinzè, et' qui est situé entre les
os de la eolonne vertéhrale.
Interpellateur. 'N . c. Naoninelle
déne'^lni, qui demande h quelqu^m
de s'expliquer, de se déclarer.
Interpeller. V. tr. Naoninelle déné
hetsseddi. Nou'^el naoninelle hè-
"^lewounni, dis-lui de s'expliquer,
interpelle-le. \\ Vz. déclarer.
Interpoler. Dene dittlissé de°ta
denlyi, de'^tadéneslé. Pas., de'^ta-
denlya, de^'tadénilla. Fut., de'^ta-
doulye'l, de'^tadousle'l. Edittlis
nezon shi^ltsin kolou, ttlii e'^la-
douni de^tayedéninla itta, j'avais
fait un bon livre, un bon ouvrage ;
nuiis un autre Va interpolé. Yo-
f<win edittlis she^ltsin kolou, si de-
'^tadénilla, un tel a fait un livre ;
mais je l'ai interpolé.
Interposer (s'). Vz. intervenir.
Interprétation. Déné ya'^tiyé kka-
ya'^ti, action d'interpréter quel-
qu'un. Il Interprétation d'une
chose, ttaahonttou o'^tiyé okkaya-
''ti.
Interprète. X. c. Déné ya°tiyé kka-
ya'Tti. Ttassi ttaahonttou o^tiyé
okkaya'Tli.
Interpréter. Déné ya°tiyé kkaya°ti.
— Seya'^tiyé kkayanei^ti, inter-
prctc-moi. Diri nou°a okkayane*^!-
'ti, explique-nous ceci. \\ Vz. ex-
pliquer.
Interrègne. Hekkaozlieri nèziiè tcho°
'lét)aninzhedou, tta bekkéyédeddi
}\ois»enn,l'intei'valle de temp.s qui
se passe entre la mort d'un roi et
l'avènement de son successeur.
Interrogateur, tri ce. A^cHoude"!-
keri.
Interrogation. Houderkeri.
Interrogatoire. N. c. Ttaneltte ho-
nan déné houderkeri, l'ensemble
des questions posées à quelqu'un.
Interroger. Y. tr. Déné houderker,
houdes'^kei-. Ttaneltte "aouneFtain
honan houdewounTker,irjfcrro^e-
le sur tout ce qu'on lui a enseigné.
Il Vz. deimander.
Interrompre. Un travail, vz. ces-
ser. Etta°an analahoutte. Si setta
analawountte sanan, n'interromps
pas ton travail à cause de moi. \\
Un discours, vz. faire silence.
''An etta'^an anadazette, anadares-
tte, anadarintte, anadarettè. Ana-
darintte ille kolou, n'interromps
pus ton discours. \\ Quelqu'un.
Anadazette adénel"in. Anadare-
ttè asla, je l'ai interrompu. —
Ibid., dénézha odade'^tin, bezha
odadénes^tin, odadenin*^tin. Pas.,
bezha odaden''tan, odadeni'^tan.
Fut., bezliaodadou'^tan, odadous-
"^tan. Bezha dadeni'^tan konttè, je
lui ai fermé la bouche.
Interrompre (s'). Anadazette, ana-
daresttè.
Interrompu, e. Propos interrom-
pus, dénéya^tiyé e^lda^tezh. |1 E'^l-
da^tezh yaneTti oyin, tu parles
sans suite, sans logique. Beya°tiyé
e'ida'tezh oyin, ou e^lda^tezh ya'^l-
"^ti oyin, sa conversation n'a ni
IN 1
- 023 —
INT
qut'itf ni tête. || Dôné yuMivé sa'l-
ta nin"». Ncva'tiyi' Mil'ta nin"»
ovin, ta convcrMitutn urrix'r en
iléêortlrf, n'a ni huHv, ni /o/^'it/uc.
Interrupteur, trice. \. c. 'Vin uuu-
.la/ttl«' a.iriifiila. It /»i/rrrii/ifriir
hahilut'l. l)éiu*/.ha daiir kai laiittî'
ovin, qui iltnnw tinnnw Jvs sintj-
flcts Kur la boachv.
Intersection. Dis chcminK. "Tmin-
Inii ( le, il fa. "rouiiliMi rlatlc'livu-
/iii ti-tt:i.
Interstice. .V. i. 'i'tu^si be't^ezie
ht>r/.h''aii oiaze.
Intertropical, aie, aux. Ad}. Sa
.,.»•';> Il lioyaiK' lu'liiii'iikke, zone
au-ih'Ksus (h' latjucllc le soleil «■/-
ftctuc jion mouvement atinuel.
Intervalle. \. c. Ttasson aiii'Islui,
certaine distance. Il y a cet in-
tervalle, (Ion aiii'Isha, ou ekwa-
111 Klia.
Intervenir. De son pri>i>re mouve-
ment^ dans une discussion. Déné
(lisedetssin déné tssenn dadeddi,
dadesiii, dadiiiiii, dadeiini, dadid-
di. Pas., dadé(.>é<ldi, dadéoiiini.
Fut., dadouddi, tladoiisni. Nou-
Useiin dadiiiiii ille kolou, nin ka-
yénidzhenii illé si, n'interviens pas
ici, nous n'avons aucun besoin de
toi. Il Prendre part à quelque
chose. Di'né VI okkéyiddik, okk«^
essai. Pas., okkenatsset'inzlier. o-
kkéna{^*izher. Fut., okkéyGuddi,
okkéoussa.
Intervertir. Tta^^i edoulion nilyé,
niiie>lt'*, iiiiiinlé, niyiiilé. Pas., ni-
lya, niiiilla. Fut., iiiwalyeM, ui-
wasle*"!. Diri orelyoïi dyan sèninil-
la, e<iouhon iiiwouule*'! sanan, tou-
tes ces c/josfs que j'ai placées ici
(rcec ordre, prends narde de les
intervertir.
Intervertissement. Tta.Nsi i-douiion
iiilyé.
Intestat. M(mrir intestat, 'i'tassi
lui.aii navai'ti ilh- ttou 'Uvatsse-
/.lii, mtnirir tan» irvoir manifesté
ses volontés. \[ 'l'tassi d<'-ii/*'tMou-
iltflju illé ttou 'lf(4itM>èzlii, mourir
sans aiHiir di»pitsé de tes bien».
Intestin. S. c. Intestins en géné-
Ktl, fti-haiiiii. Ktclian iiinit*, vide-
le de lics'intestins. Il (irtis intestin,
iHjslièlè. Il Intestin grêle, et^^ill
'^tou, ou encore etstiiyé tsMè, ou
t'Uftssiyé. Il Ménent^re auquel il
est lié, eiiiiezii. || Intestins de»
poisstm*, f(i/ii)fii. lU-fl/ineti, ses
intestins.
Intestinal, e, aux. Adj. Vers intes-
tiniiiix, ti'liaii (.a, ou tsaiiM uou.
Intime. .\dj. Ami intime, tta tio-
"aiizc iM'Liaiida/.iyé. Mon ami in-
tinie, ttattitta J>ô(.<aii da<ifMliié,«»M
rkke "aneiitta illé Ijéuanda^lescliié.
Il -Imis intimes, e'Itthisin hèhè-
deiilin, oh e'le<idiii lH'odouM''a
laiitti* illé. La nature intime d'une
chose, o'tiyé tta ahontté.
Intimement. O'tiyé. Je le connais
intimement, o'tiyé hekkoresyan. ||
.Voii-s vivons intimement, e^liiiiii
kké>-.in pid<ia oyin.
Intimer. Un ordre. Déiié ^n-kka-
da-so-delzliet tta déné bel "a, or-
donner avec autorité. Nou'ankka-
(lat)delzht't tta don a ot<a nouVI-
;i. /7 nous II intimé cet ordre.
Intimider. DéiK'HJ/iyé naliittai, nas-
"ai, nahin "ai. Pas., déné dziyé na-
ttan, nazlii an. Fut., naouttai,
naous''aL, nauoun "ai.|| Ivlé-dyou-
zelni adéntd'in, tHlfMJNoiwlesni,
dinini, tleliii. F^ié-4lyou-<lelni a-
uonnlé, intintide-le, fais qu'il se
tienne sur la réserve.
Intimité. \. c Déné tthisin. F;l-
ttliisiii ht'hèdtMilin, Us .sont dans
l'intiînité l'un de l'autre. Yetthi-
^in liètlenlin, il est dans son inti-
mité.
Intitulé, ée. lloulyé. Houhdzi.Diri
('•<iittli> don a houlyé. et livre est
ainsi intitulé.
INT
024 -
INT
Intolérable. Déné 'a douyé (pro-
noncez sur un l(vi décidé). Eyi
bekkanes'^ta 'a sa douyè, sa vue
ni est intolérable. Se"! hedenlin "a
sa douyè, su société ni^est intolé-
rable. Ekwaseliouzh"an "^a sa dou-
yè, cette position m^est intoléra-
ble. H Vz. INSUPPORTABLE.
Intolérant, e. Tassi hekkesycniso-
dedli illfc\ nud endurant; hekkes-
yénidosdli illé. Boudenni illé, ttas-
si hekkesyénidedli illé tta, *o/i
intolérance le rend incommode. \\
Vz. ACARIATRE, ATRABILAIRE,GRIN-
C HEUX.
Intonation. N.c. Chant, ttadshè "a-
dettai. H Intonation des mots. Tta
déné davihè etssenn nahourzh"ai
Vl ''achiouzèzhi, prononcer.
en
sa
donnant un certain ton
voix.
Intrados. N. c. Ho^'lyou*'!. Etssenn-
iiaholyou'l, partie concave d^unc
voûte.
Intraduisible. Nahè ya^ti eddouni
ya'tiyé e^lkkéssin aliodounni hekkè
houllè illé, certaines paroles, cer-
taines phrases ne pouvant se tra-
duire en langue étrangère.
Intraitable. Ahwalne houllé dénen,
à qui Von ne peut faire entendre
ra'ison.W Cheouniddai dénen,hom-
me grincheux, acariâtre.
Intrépide. Nèdyet ekkoredyan ille,
ne pas connaître la peur. — Nè-
dyet ekkorelyan ille, il ne connaît
pas la peur. \\ Vz. audacieux,
HRAVE.
Intrépidité. Déné you etssedittin.
Xedyet ekkoredyan illé.
Intrigant, e. N. c. Hodelyon hotta
dénékkénayénioelzheri dénen, qui
cherche de toutes manières à agir
sur les esprits.
Intrigue. N. c. Hodelyon hotta dé-
né kkénayenitsséoelzheri.
Intriguer. Hodelyon hotta déné
kkénayénitsséoelzher, kkénayéni-
tiesslier, kkénayéni£>inlzhor, kké-
nayénioelzher. Pas. le prés, avec
nin. Fui., déné kkénayénitsse£)oul-
zher, kkénayénitiwasshcr, kkéna-
yénij.iwoinilzluM-. Hodelyon hotta
déné kkénayénininlzher illé kolou,
/((' jais donc pas tant Fintrigant.
Intrinsèque. Tta ahonttè. || Ttan-
ttou tta al)éhou°l"ain, ce qu^il est
en réalité, avec ses qualités in-
trinsèques.
Introduction. Yédanyeddi, ou yé-
da^indi adénel"in, action d'intro-
duire, de faire entrer; pi. yéda-
zinde^l adénel'^in. || Introduction
des ennemis dans une place, tta
younnassin yédandi'^l al"in. |1 In-
troduction en tête d^un livre, ho-
Qa.de hinnideddi walli nadshè de-
kkédilyé.
Introduire. Yédayindi adéneF'in,
faire entrer. Sekon-en yédawa^a
awounlé sanan,, ne Vintroduis pas
chez moi. \\ De la main. Déné hè-
yédanlni, beyédanesni, beyéda-
nin'^lni, yèyédan"^lni, beyédanilni.
Pas., beyédanlnik, beyédani'^lnik.
Fut., beyéda^walni, beyédapwas-
ni. Bekon-en seyédanin^^lnik, il m'a
introduit chez lui en me poussant
de la main. || Quelque chose dans
un trou. Ttassi hoyéedshi, ho-
yéesdshi, hoyéindshi, hoyéedshi,
hoyéidshi. Pas., hoyéedshik, hoyé-
^idshik. Fut., hoyéoudshi, hoyé-
ousdshiJlDu sable, du grain, etc.
Ttassi hoyéedzhi, hoyéeszhi. Pas.,
hoyéÊ)edzhi, hoyéÊ)izhi. || Vz. en-
trer.
Introït. N. c. La mess tta ttadshè
■^adettai, ce qui se chante, au com-
mencement de la messe.
Introniser. Bekkaozheri nèzhè tcho"
ou^tao, yaTtiy nèzhè ou'^tao teho,
behdapè neddai al "in, faire asseoir
un roi, ou un évêque sur son
trône. Kkaldanen behda^iè nerzh-
da alya, on Va déjà intronisé.
I.W
- f)'J5
I.W
iiilruinablc.iii'lutur'ti'l ïwkli limil-
Ir ikki'iMin, <*V»f introuvahlt-.
Intrus* e. l)t'no-tsM)tiii-li()uiU'tii, (jui
luit iictv i/*i/i/ni.M«»n. || Drii»'-
t>MHiii-li(>uti(.>iii\a, ifiii II fuit lutc
«/'ifif riiAiofi, s'i'st intiiKliiit tout i/c
hini dans une chartif.
Intuition. Tsm-, h^ulcim'. D/ni/ni
{ nicnit' st-ns). Ha tss^ alitMidi <»yin,
ou lia <i/in/iii aluxldi (>\lii. il cnin-
prvnd tinit cnimnc par iiituitinn.
Ha tsM* liont'r/li'aii ovin, tout est
cvidcmc polir lui.
IritiiitiNement. .((/.. Ha tsM> lio-
iici/li aoii.
Inusable. Fer, chuncs durfs. W a-
zas liekkè houllè iijé. |! lAii^ii*, ef-
fets, naciwii/jis lii'kkè liouilt- illé.
Inusité. Mot. Douiion Itetta va'ti
.II...
Inutile. Ouii'kai lioullt-. ( )iii)'ku
oullé. Otta o<ierzh"a ou lié, Settao
(ierzli"a oullé, je suis un être inu-
tile. Eyi mn'ldyet, ouii'^ka oullé si,
tout cela est pourri, n'est luni à
rien .
Inutilement. Adv. Ks<li ; ^Mlimiivé.
Vi' î' oullé. Ve^^è sekkenadariii/lier
oullé, c^est en vain que tu me cas-
ses les oreilles. KsdiniiiNé é^ala-
ûinna ovin, j^ai travaillé inutile-
ment. Esdi nidenltthet ovin, tmit
»'s7 tombé à reau.
Inutilité. Ttah oun^kai lioullélié.
'l'ta (»ttatKit'rzl«"a houllélié.
In\ulide. pJre... ' A-la-tssedétxnlda
■"a koutta illé, être ineaiiable de vi-
vre de son travail. '"Aladét>i*dda 'a
koutta ille, il est incapable de vi-
x're de son travail. \\ Sanj< effet.
Ksflinniyé ovin. Nilio'Itsini nndi«l-
dé ounkktv.liè anaou<,'««*<idi dé,
esdiiiniyé oyin, une irrégularité,
un înanquement dans Vadminis-
tration d'un sacrement le rend in-
valide.
In>alidcment. Ksdinuiyé.
Invalider. I . tr. Ksdinnivé iiidel-
ttiii al"in. Nilio''ltNini niMlidtié ho.
'^U'ou, tta lH*ltalii ya'^ti i'ia uunkk«-
y.h^ WliidclM'ylu't de, koutta, c^
dinniyé ni<i«'lltlii oyin, dan» Cad
minist ration d'un sacrement , un,
seule pande de la forme mal pro
noncée^ rend le sacrement inva-
lide.
Invarial)le. Tta ahour/h ain. K-
doulioii iiiliouittlii lifkkt* houllè
illé.
Invariablement. Ahour'/jraon. A-
hi)iir/li an itia.
Invasion. S. c. Oslinuu 'ka nilio-
kkaddf'^li, irruption faite dans un
paifs dans le dessein de mal faire.
M Invasion d^une maladie, dadda
nih-okké-i/hi. Darirla nihokkéin-
zhet, la tnaladie a fuit invasiiut
dlllls If fHIfIS.
Invective. .V. c. Déné^an kkadaxv
dil/hcnen.
Invectiver. V. tr. Déné ^an kka<la-
sodil/henen, déné oan kka dacnles-
«l/heniMi, kkadaodinlzh«*niMi, kka-
daixlil/htMten, kkadatMléoil/hciuMi.
Pas., kkmias(»de<.>el/lKMien, kkada-
(Kler.iesd/henen. Fut., kkadaso-
doulzhenen, kkatiaociousd/htMieii.
Vf'è st'oan kkadaofiirtl/heiien oul-
lé, tu ni'invectives m vain.
Invendable. Déné nayet«ou'lni lan-
tté ill.'-.
Inventaire. Ttaneltte shellae ort-l-
von f^lé-houPta'. Ttaneltte shel-
lae orelyon %)uwoun'rta"^. fais l'in-
ventaire de tout et- ifu'il ij a.
Inventer. Y. tr. Dshé Mtuurai. I>e-
hous^ai, lH*hounM''ai. Pas., dsliè
""eouPan, l>ehouM''an,lielioun'l'an,
«Ishè yehoun'l "an, <lshè iH'liouil-
"an, dshè lH*hou'ran. Fut., ds.hè
l>ehoul"a'^l, lH«hous''a'l. Nenn d^hè
lH'owoun'l''a'l, tâcfw de Pinx'en-
ter. Nouhouiuii dshè In-houTan
ousan } F.tes-i'ous les premiers in-
venteurs Y Il Hè\éni-houl "ai.
Inventif, ive. .1</;. Déné tt-ivsi
Dictioniiairr fiançai k-muDiai^nji
INV
— C)2ô —
INV
shoiiii 'VluHi*^l";n illt'>. ijui iiivvnlc
ftuilcmciil.
Invention. .V. c. Ttassi hèvénilioul-
"an.
Inventorier, 'l'tanrltte shclhie orcl-
yoii t' looulta'. f'Irhous'ta'', o'ie-
houn'Tta% o'ieyou'l'ta'', e'iehouil-
"Uf. P(i'<., o'looinverta.% ou c'\vuii-
oinvorta'", f'ienaouwi^rta'^. Fut.,
o*"l(>n;u)ii\varta'^, enenaouwas'ta''.
'riaïu'ltio shellae orolyoïi e'iena-
ouwoun*'rta"^, dresse un inventaire
(le tout ee (ju'U ji u.
Inversable. Adj. Na(lou^•^(v.h ille.
Tssi iuuli)UL!;iio/h illé. eunot inver-
sable.
Inverse. Se quitter, en allant en
sens inverse Vun de l-autrCy e*^le-
zettas. t^le depittas, nous avons
pris, ou /îoj/.s' primes des directions
opposées. Il Se rencontrer, en al-
lant en sens inverse, e'^ltta zittas.
F/ltta heyittas, nous nous rencon-
trâmes, en marchant dans des di-
rections opposéC'S. Il II vit à Vin-
verse du sens commun, déné kka-
oiuienna illé.
Invertébré, ée. Betthennen oulk',
qui n'a pas d^os.
Investir. Quelqu'un de son autorité.
Kkasol/hor rjéné oa hottai, be^ia-
one.s"ai, l)eoaonin"ai, yeyahoun-
"ai. Pas., kkasolzher dénéoahoun-
ttan, beoahoni"an. Fut., kkasol-
zher déné oahouttaH, be^ta hous-
"a*^!. Kkahounlzher neoahous"a*'l,
je vais f investir de ton autorité.
Invétéré, ée. Ad]. Il a des vices in-
vétérés, oslinou yeninidenlziz. Sa
maladie est invétérée, dadda yeni-
nidenlziz. Il Seninihodenlziz, ttassi
tssenn na'^kadousne lastte ille, le
mal m'a abattu, n}e colle, pour
ainsi dire, ri la terre, sans espoir
de ^uérison.
Invincible. Adj. lîedaoazoutte lan-
Wo illé.
Inviolable. Sacré, qu'on doit res-
pecter, llènat'ouliiai laiitle illé.
Hedzeni'ii la zoultthi lantte ille,
sur (pioi on ne doit /x/.s porter la
nniin. \\ Fidélité inviolable. Na'ki
iiae"l('tss('ltsi,noMnna'l hekkè houl-
lè illé, renouveler et se jurer une
amitié inviolable (qui ne finira ja-
mais).
Invisible. Tssè ille, })as en évidence.
Il Hodettin ille, qu'on ne voit pas.
Il Wattin ille, (ju'on ne saurait
voir.
Invisiblement. Tssè illé.
Invité, ée. N. e. Bin^kae'^l"a. Hin-
'kaya^^ti.-
Inviter. J un festin. Déné ''kael"ai,
'^kacs^'ai, "^kain-^r'ai, '^kae'-l"ai,
''kair'ai. Pa.s., ^kae^l"a, '^kazlii^^r'a.
Fut., '^kaouF'a, "^kaous^a, °ka-
wom/r'a, "kaou^r'a. Déné "ka-
zhi'^r'a kolou, déné oullé oyin, j'ai
fait les invitations, mais personne
ne vient. \\ A prendre part à un
travail, à un jeu, à un voyage, à
une partie de (:7?assc.*^Atssou'^kann,
'aous''kann, 'aoun'^kann, Xvou-
*^kann, '"aou'^^kann. Pas., ^atssoue-
^kann, '^^aoues'^kann, "aouin'^kann.
Fut., '^atssomva'^kann, *^aouwas-
'"kann. Pla£)in ne'^l ttchyaounni,
"aouwoun'^^kann, invite un tel à
t' accompagner. \\ Pour une raison
quelconque. Dénin'kaya'^ti, bin-
"kayas^^ti, bin^kayane'^Pti, yin^ka-
yaT'ti. Pas., bin^kayagiin'^ti, bin-
■^kayaoi'Tti. Fut., bin''kayawa°t,i,
bin"^kayawas'ti. Rdlaoe "ka sin'^ka-
yaTH tta? Pourquoi nrinvite-t-ïl,
m'appelle-t-il donc ?
Involontaire. Ahouennile ahottin
ille. acte involontaire. || Edinni
kkéttchya nahouzhi, agir avec ré-
pugnance. Edinni kkéttchya nao-
zhi'lshet, je l'ai fait avec répu-
gnance, malgré mùi, mon acte a
été involontaire. JlTta ayenesshenn
illé si eyet, ce n'est là ni mon dé-
sir, ni ma volonté.
IkK
- 627 -
Kk
Imoloiitaircmeiit. Aluiucniii'li' il-
1^, f)a» cr/iri^if.llKAiitiiii kki'ttchyii,
fiuilfiré imi. || Alioiiniii/Ju'iiii illr,
««II* /«• i'oii/»>ir, Kiinn If tlé»ircr.
Irnuquer. V. (r. lU-'aytirii, Ih*'»-
wi^ti, lM''nviiiu»'^rii, ye'uya'rti,
Ite'HVMirti, lM''«iyiu>irTli, ye'uyii-
hf'Tti, yt-'iiHayMlif'^rti. /*««., Im'-
'ayaTli, lie'ayaoi'l'ti. h'ut., In-'a-
yawarti, lM'Hyawa>"f i. I)nii\»' «la-
't«'/li (if k«tl«>ii, »''Taii»'ii Nilio'Itsiiii
iHMiyawou'I'ti, </«• rtihimv </«• iiii-
sirt'it où T'oiifi itéinisst'z, iinwx/iirr
souvent D'uu.
itnrnisetnhlable. Atlj. Alioniusldi
illc. Aliotiiictldi adiiini illé, ce «/uc
tu (lis n'a pas une oinhrc tic vrai-
sciiililancc.
Iii\ulnérable. Atlj. Wal'^kaii illt>,
</»'<»;! m- snuniit hlesscr. WaTkan
illt' (it'-iuMi, litnitnw invuhn'rahif. U
Tta tHk'kkesdt'dIiou, Nilio'Itsiui
he''ayéiiit»in''l"a waléssi, yé<lariyé
slini you'^rkain liekkè houllè illé,
(luiconifuc, tâchant <lc bien vix'rc,
met sa coti fiance en Dieu, sera in-
vnliurnfile aux traits du déinoti.
Irascible. Oultttliyi» . U-an lioul-
ttchyo". 0£>ain houlle koli lioun'I-
ttiliyo" ovin, tu ne fais que te fâ-
cher, et cela, pour rien. U Vz. CO-
I.KIIK.
Iris. De Vivil. Déné-iia-ztMieu ha-
iieii, ce qui entoure la pupille.
Ironie. .V. r.Déiiéoan soiioiuidi tta,
<!ri»' kké dlo'"' (;*ettiii, plaisanterie
mêlée de moquerie. — (>i/ encore
«l/'iié kké (\W (:<fttin VI smioiiddi
«ItMu* 'è ya'Tti, en kc moquant de
<liiel(pi''un, le plaisanter.
Iruquois. .\atot<wè.
Irradiation. V. c. iU'tssin'aiuMi
koiiii f tt'lttlou"!, d'où partent des
jets (/, /( u. de lumière.
Irraisonnable. Hinni luMlereciliiu-M
lioulli'. Hinni (lanyinen lu>ull«'*.
Irréalisable. Iloirii* lu-kkt' hoiiilt»
illi'.
lrréconciliable.F.'lttliii>in noc^adlé
lickki* lioiilli- ilU*.
Irrécouvrable. ( r/<iri<«-. 'l'Haïulta
<i«-ii(' '(M>li*>uiini lii'kkc* liiiulK* illt'-,
arnent qui n'arrivera jatnai» aux
ifuiiiM du créancier. || Qu'on tir
retn>u\'era plus jumai», tU'ixé tMtiti
luicHadIi* lickkt* lioullt* illi'.
Irrécusable. 7V»fiMi;,'M«i/;<'. Dén*' n» -
/on adili lakoii ! Ii4*kk<'ttcliya kki*-
nadav>«lily (• »in 'ka illi', c'eM un
hruve honune qui a parlé, il n'y a
fwf à récuser son ténnù^nage.
Irréductible. Luxation. KTan i>ha-
nin llin-tc•ll^-^nil^k^•zll, ttlii aii'ia-
niii kkefti'li^-<loirtan lifkk»* lioul-
\l' illt*, i7 1/ a luraliim. et elle est
irrédnctihle.
Irrétiéchi, e. Nay^iiilio/her illé V'I,
ou iiayéiiilio/licr illt' ttoii. Nayriii-
/.lii/)u>r ille ttantif itta, c'est tpie
je n'y avais pas réfléchi, que mon
acte a été irréfléchi.
Irréformable. Kdoiition anahwainé
lifkk)'- lioiiMlin illé.
IrTétraf^nblt.'l'émoiiinase. Ttchya-
lioun lin illoii t'^ltthi ali«»d<ii alioii-
lU'ddi, ahokkettc'liya lio<loiinni
lioullô, c*est, sans contredit, un
témoignage qui paraît juste, vrai,
et <pie l'on ne saurait contredire.
Irréfutable. A hokkéttcliya IumIouii-
ni liitiilK'-, à tputi l'on ne ftaurait
rien opposer de sérieux.
Irré^ulier, ère.A'è illé. F/Itthi illé.
Al* naliduiin illé y é, c<»nstrnctioti
irréitulitre, faite contre les r«*^'/» <.
Irréligieux, euse. YaTti illé «l*-
iien, qui ne prie pas, n*a pas de
religion. || Ya^ti ttihyaddi illé dé-
nen, </iii hait la prière, la religion,
impie. || Ki'A-N'Hi-ou-tU'Iiii ille dé-
lUMi, qui vit sans culte, sans pritt-
cipes religieux, tfui ne croit à rien.
Irrémédiable. Maladie. l)a<ida \t>
''andoudzlii lantte illé, maladir
dont il ne semble pas tpi'on jtuissr
releiTT.WMal, l'iV*'.". Oslinoii lu)\e
IRR
- 628
ISO
^an déné houdlé lantte illé. Osli-
nou yé ""an déné hwadlé lantte illé,
// est irrémédiablement vicieux.
Irrémissible. Déné gan ''an-o-dé-
houlde^l hekkè houllè illé, dont on
ne saurait être absous.
Irréparable. Perte. Ttassi déné ^an
hesdi ho'liou, eyi lantte déné £)an
"kedoudzhi hekkè houllè illé, per-
dre une chose que rien ne viendra
remplacer. \\ Ne saurait être remis
en état, an^lapè na£>wadlé lantte
illé.
Irrépréhensible. Oun^kai hounlin
ttasson atspedounni lantte illé.
Irrésistible. Odapadouttè, avoir Je
dessus. Nilin déné dapadouttè. Le
courant est irrésistible. Nilin seda-
padourzhtte, le courant Va empor-
té sur moi, je n'ai pu y résister. \\
Hottchya edouzhi illé. Hottchya
edouzhi hekkè houllè illé, à qui on
ne peut résister.
Irrésolu. Vz. indécis.
Irrespectueux, euse. Adj. Ttassi
ékkessodedli houllè, être irrespec-
tueux. Ttassi ekkesdedli houllè,
il ne respecte rien.\\Irrespectueux
même des choses .saintes, ttassi
ekkesnasodedli houllè. Ttassi e-
kkesnadedli houllè, il ne respecte
rien.
Irresponsable. Adj. Édé-ahottin
ille, édé-asttin ille, anettin ille,
attin illé, Ede attin ille, il n'est
pas responsable de ses actes.
Irrévérencieux, euse. Déné kké-
sonni illé, être polisson, irrévéren-
cieux. Déné kkéhonni illé, c'est un
polisson, un irrévérencieux. \\ Ba
an^lnèzhè houllè ; ba anlnèzhè na-
houdlin houllè, pour lui pas de
personne respectable.Na an^lnèzhè
houllè ttanttè ousan ? Serait-ce
donc que pour toi il n'y aurait pas
de personnes respectables ?
Irrésistiblement. Hottchya edou-
zhi illou. E^tehttchyet itta, ho-
ttchya edouzhi illou, °terzhla oyin,
le courant était si fort qti'il Va
emporté irrésistiblement.
Irrévérencieusement. Adv. Déné-
kkésonni illé Vl.
Irrévocable. Décision, tta niyaou-
nin'^ti nanouttlir illé. || Tta a-
hoddi kkenaya''te°ti hekkè houn-
lin illé, parole dont on ne peut se
dédire.
Irrigation. N. c. Nih-o''kaÊ)è nih
hoPtounn alzhenn e'^latssinsdézin
des tsèlè he'^gan itta, action d'ar-
roser la terre, au moyen de ri-
goles.
Irriguer. F. tr. E'^latssinsdézin ni-
ho'^kapè des tsèlè he^gan, hes'^an,
neppan, he^j^pan, hi^gan, à la sur-
face d'une terre, d'une prairie
faire des rigoles, pour distribuer
l'eau partout.
Irritable. Vz. irascible.
Irritant, e. Betta déninniyé illé
walli horzh'^an.Kkennazhè senoul-
ttchyo'', à la fin tout m'irrite. Se-
kon-en senoulttchyo" oyin, douyé
oyin okkanes'^ta itta, je ne vois
chez moi que sujets d'irritation.
Irrité. Être... Tssiittchyè, hesttchyè,
hin'^lttchyè, hilttchyè-Hin^ttchyè
ahottin, te voilà donc irrité ?
Irriter. V. tr. Déné nilttchye, ni°l-
ttchyè, nin'^lttchyè, yeni'^lttchyè,
neÊ)ilttchyè, nou^lttchyè. Fut.,
noulttchyè, nousttchyè, newoun'^l-
ttchyè, yenou*'lttch)^è. Fut. habit.,
déné noulttchyo'^, nousttchyo'', ne-
wonn^ttchyo". Senewonn^lttchyo"
sarian, ne m'irrite pas.
Irruption. N. c. Vz. invasion et
inondation. Il Oslinou "ka 'an ni-
hokkadde'^li, invasion soudaine
d'un pays.
Isolé, ée. Qui se fient isolé, soli-
taire. Shanin hounttin. || Shanin
nazheri, qiii demeure seul. \\ Be-
gan hoddi illé, qu'on ne va pas
voir, qu'on laisse isolé. \\ Dans un
Ali
— ô29
lAC
l'u'ii /.so/t', (léiir ojiii sliaiiiti hoi/li-
Mii ola/r.
Isolément. Adv. Kl an shuiiin.
Isolement. V.c. Shanin «léné "elu) I-
aii, i'tat (l'une i>ersoiinc isolic.
SImnin lH'lio"^l"aou, so/j ûioli'ineiit.
Isoler, r. ^'. ///» iiiahidc. Sliaiiiii
tsst'Mii hi'kki'hoiiiii al "in, helssin-
"anen doué "eoowiddéhé tti-hyi,
faire ifnnh'r »//j inaludv à jxirt, i/r
peur (le lu contagion. Shanin
tsseiui lH'kk(''t)irini. }:i(ir<li'z-lc à
l'art, isolcz-li'.
Issu, e. Otssin "aneii déné ho' te' lin.
Otssia"anen déné hoinilin. Déné
ne;£on tssin"anen déné henlin in-
tiho, il est isau de bons parents.
Adam betï>sin"anen dt'né hè'teoid-
lin orelyon dénen, nous sommes
tous issus d'Adatn.
Issue. N. c. °Tin-o-nin"ai, passage
par oii ron peut sortir. Il a trouvé
une issue pour sortir, ttahokké
"tin-o-iiin "ai 'lu'houn'l"an. || A
l'issue de. Anahoulzhenn heo^jan-
sin. Il .1 rissue de la messe, ya'ti
anahoulzhenn hepoansin ; ou bien
la mess anadahodelzhenn, ou la
mess anadalK)dettè. || // n'if a pas
d'i-'isue, otssen ''tin-o-nin"a oullé.
Isthme. A\ e. Pi^laatssenn nihonnè-
zhè 'ta-nih-o-nin"a.
Itératif, is e. Onln ; ekwmiuhode<ldi
iiadliii.
Itérutivement. Adv. Nadlin, Tthi
I la i-kuahoddi nadlin.
Itinéraire. A', e. Tlalu-kke déné-
tounloiiè '^ter/,h"a walli nadshè
jumnelteni, itidieuiitju du ehemin
à suivre. Diri hekke dé(.<inzhe'l,
suis eet itinéraire.
Ivraie. .V. e. Ttlo' slini.
Ivre. Adj. pjre. Konn "toue zehdan,
nesdun, nindan,- nehdaii : ;>/. konn
'toiie /e^'KIel, nildel. Déné lan
^'konn 'toue ne'Idel, kkazhè illé
ikkc*>.in ! Que de gens ivre-'* !\\Mort-
ivre. Adj. 'Konn ^toué nehdan itta
sheTtin lantte ovin. || Vz. intkm-
l'KHANT.
Ivrogne. Pjre. "Konn 'ttoue houzen-
din, hounéneMlin, hounénindin,
hounendin ; pi. ""konn "toue hou-
zenlde'^l, hounilde'l, hounou'lde'l,
hounenlde'^l. "Konn 'toue houné-
nindin ovin, tu es un ivrogne.
Ivrognerie. A', e. 'Koim 'toue hou-
zt'iidin. Konn "toue hou/-enlde*'l.
II ] Z. IMKMPKK \N( K,
Isoler (s'). Shanin hoba'tedzhi, ho-
ha'tesshi, hoha'tinzhi. hoha'tezhi,
ou hobaesshi, hohainzhi, holme-
zhi. Shanin holm'tezhi, j7 aime à
s'isoler, à être seul.
J
Jabot. A. e. Dzanoè l)err heH'tan,
poelie stnis la gorge où s'entassent
les alintents. || Ornements d'une
ehemise, danoè 'èdel'kan.
Jaboter. V. intr. Yaounin°ti, yaou-
nil ti, yaounin Iti, yaounin'Pti,
vaounil'ti, vaounouTti. — Ou
Iticn eiieore dén«' zha hollan. Kd-
din ! nezha holan, nédakoudesla'^^le,
en vérité ! tu m'ennuies par ton
hnvurdage.
Jacasser. Vz. jabotkh.
Jacasse. S. f. Sha-o-hèzè ts-^ékwi,
fe)nme très bavarde.
JAL
- 630
JAP
Jachère. N. c. Na-nih-hottan al-
zhenn, terre qu'on laisse repo-
ser.
Jacent, e. Adj. Tta hennehnen
ekkoredyau illé, terre dont on ne
connaît pas Je propriétaire.
Jactance. N. c. Ho"anze édé^asan-
zelyé, ou ya"^ti dézertè '^e^l édé£)a-
sanzelyé. Ya'^ti dénertè VI édé-
pasandelyé oyin, c'est un vantard,
il est jilein de jactance.
Jaculatoire. Prière. Ettadehni ille
ya'^tiyé, prière courte, que rien
n'arrête.
Jadis. Adv. Yondzenn illéhou. Yan-
nisin. Yannisin sha.
Jaillir. V. intr. 'Tau 'aV'd, Veau
jaillit. "^Tou da£)atssenn ''a\"o,reau
jaillit en Vair. \\ "Tou yattchyH . ||
Faire jaillir, vz. faire.
Jalon. N. c. F/lbazioun, ou e^'lda-
"^tèzhou an°lkke dedchenn nada-
dshi, hâtons qu'on plante de dis-
tance en distance en alignement.
Jalonner. V. tr. E^lbazin, ou e'I-
da'^tezh dedchenn nadadshi, na-
dasdshi, nadanedshi, nadayedshi,
nadahidshi. Pas., nadahdshik, na-
dazhidshik. Fut., nada£iwadshi,na-
da^wasdshi. E'^lda^tezh dedchenn
nadaÊ)woundshi, jalonne.
Jalouser. Quelqu'un. Déné gan
ttchyo'^-pweddi. Sepan ttchyo°-
pwin"^lni illé kolou, ne me jalouse
donc pas.
Jalousie. Ttchyo''-°0£)Avenniy. Déné
oan ttchyo^-pweddi. Dénépan de-
nettchyahwonnihè. Dénépan be-
ttchyahwonnihè yedariyé, sa ja-
lousie est terrible.
Jaloux, ouse. Être. Ttcho° pweddi,
ou ttchyo*^ pwenni, ttchyo" pwesni,
ttchyo" pwin°lni, ttchyo*^ pwe°lni.
Yépan ttchyo" pwe°lni, il est ja-
loux de lui. Il Être jaloux l'un de
l'autre, les uns des autres. ETan
ttchyo*^ pweddi, e*^Pan ttchyo''pwil-
ni. Opain hounlin e*^Fan ttchyo*^
pou^hii houlle si, vous vous jalou-
sez sans rinie ni raison.
Jamais. Adv. Prés., hounlin illé.
Fut., houllè illé. Fia koli yaTti
pes"in hounlin ille, je ne le vois
jamais prier. Ekwananapwasde
j houllè illé, je ne recommencerai
plus jamais. Ekwahwanne houllè
illé, il ne le fera jamais. \\ A ja=
mais. Flasin ; tta otssenn otssenn ;
dékkéttla oullé otssenn.
Jambage. D'une porte, bettazin yé-
odadi^tanen she^'tan.
Jambe. N. c. Avoir la jambe bien
tournée, vz. avoir. || Avoir les
jambes lourdes, vz. avoir. || Aller
h toutes jambes, vz. aller. || Al-
longer les jambes, vz. allonger. ||
Du pied au genou, dzarè. Sedzarè,
7na jambe, le bas de ma jambe. \\
Du pied au haut de la cui s se, tihen-
nen. Setthennen, ma jambe. Il a
de grosses jambes, bethennen ne-
tcha. Il a les jambes enflées, be-
tthennen hilpaz. Il a les jambes
croches, betthennen "ledyezh, ou
dza dyèzhè. Il II a les jambes nues,
she'^l heddin. || Il a le pantalon re-
troussé, she'^1 dapè henlnik. || Il se
casse la jambe, betthennen pe°te.
Il II met sa jambe en avant pour
faire un pas, ''an-ni-del^ezb. Im-
pers., ''an-ni-zel''ezh, ''an-ni-des-
''ezh, *'an-ni-dinl''ezh. || Jambe de
devant, be°ganen. || Jambe de
derrière, nizintssenn, ou ekkeniy
betthennen.
Jambe, ée. // est bien jambe, be-
tthennen nèzon. Il est mal janibé,
betthennen dyéré.
Jambon. N. c. Kokous zhèzhè ""led-
e'^tenn, cuisse de cochon fumée.
Jante. N. c. Nadelbazhi beban-ni-
pwo'^lè, ce qui forme le cercle
d'une roue.
Janvier. N. c. Ni^ltssi sa tsèlè, mois
du petit vent.
Jappement. N. c. °Lin delpous.
JAS
- an —
jAV
Japper, r. iiili. l)rl...ous. Pas., «If-
•^'«■Imous. f'»/., (loulijous. 'Lin se-
«.'iiii <U'Im<»us, le iliicit jopitc «prt^.s-
iiioi.
Jaquette. .\ . c. /o^iran"!, rctUn^iotc
cinirtf.
Jardin. .V. c. Nili-o-iu-li-liii'kk»'.
Jardiner. V. intr. NilHdu'Uliir kk/'-
luiIsse/lnT. No' tu cdlasiti tionlin
tta? Nihoiie'li'liié kkiMia/her, où
est lUtnc ton pire ? // janiinc.
Jardinier. .V. c. Nilioiu''"lrlii(' kke-
na/licri dénen.
Jardons. A. c. Lin ttlio' betHien-
nt'ii («ran liilnaz, tuuicur au jarret
(l'un ehei'dl.
Jarffon. \. c. Ya'^ti edaodiya. I)«'-
iit- dsliou hoiulsha' laaluxldi.
Jar^onner. 1 . intr. Va'ti édaodiya,
t'daodt'sc-lia, édao<iin'^lclia, édao-
tii^lflia, édaodeoilya, edacdou*^!-
clia, ne .-««l'o/r pas jxirler. Ya'^ti
édaodi'Ichaho, l)edshou lioinlsha'
laaddi ovin, ne saehant pas par-
ler, il parle eoniwe en avalant sa
lanf*ne.
Jarret. .V. ( . Di'm' tthennen Vlan-
iiad('tt;ii.
Jarreté, ée. Lkkéniy hetthennen e'\-
tssenn dedzlienn, qui a les jambes
(le derrière tournées en dedans.
Jarreter. V. tr. Attaeher les jarre-
tières de (juelqu'un. l)ént'-(l/j\-del-
ttloun. l)e-dzii-desttloun. Se-dza-
din'lttloun, attaeJie, lie mes jarre-
t iè res , ja rrette-moi.
Jarreter (se). Mettre .<tes jarretières.
l)/^i-/.i'lttlouM, dza-desttlouii, dza-
din'"lttloiiii. I)za-din'"lttloun, mets
tes jarretières.
Jarretière. A', c. Dza-ttlou'^l. Se-
dzii-f tloulè, mes jarretières. Se-
dzattloiilè liousti'liezh, ou dous-
tfliezli, je vais lier, nouer mes
jarretières.
Jars. V. e. 0'i;a hètcho', le mâle de
rde.
Jaser, l-. jauoikh.
Jaseur, euse. V. ( . Va<niniM'ti dé-
nen. Slia-<>-l)i*z<' dônen.
Jauger. V. tr. 'i'tassi hcyô tta uIm^-
drlyan, ekkoro(i>ya houniiizlicinn,
ttiliyô uudzai, mesurer ta capacité
(/'mn vaxe, d^un ttmneau.
Jaune. Dehisho" (en amipositiint,
dslioop), 'l\sjinil)a dsluK.'»"', métal
jaune, or. || .lv(tir une chevelure
jaune. Déné flslut>t'U dfislio'. ||
Avoir le vidage jaune. Zidshou,
denesdshou, denindshoii, d<'ni-
dshou. Pas., /-tMuv<eIdsh()ii, <l«Mie-
t»t*sds|i()U, d(MU*oinld>li(ui. Fut.,
zuudsliuu, dtMlousd^ll()u, deiii--
uoundsliou. — Ihid.y V avoir na-
turellement jaune. Zenfldslio", de-
nesdliso*^, dtMiinldsho ', dent-ldslio .
Pas., zeneÉ>t'ldsli()'", dt'Me(.»esdslio'',
deneoinldsho", deiie(.'eId>ho'. Fut.,
zenouldsho"', denous<lsho"^, dene-
w-ounldslio*^, denouldsho'".
Jaunir. 1', tr. Peindre, teindre en
jaune. DeUIslio" al"in. Deldsho'
asia, je V ai jauni. || V. intr. Ade-
dsho' ; pi. 'adadedsho". Inttan-
tchat>e 'adadedsho" kou ! Les feuil-
les eommeneent èi jaunir. \\ Deve-
nir jaune de visaffe. Dézidshou,
dénesdsliou. Pas., deziilsliou, de-
nesdshou, (en élevant la vois £ur
dshoii) .
Jaunisse. .V. e. Dmlda tta déné ttlii
"talu'ddouzh. Dadda tta déné ttlii
diflshou. Hetthi didshou itta "lé-
panin/het, i7 est mort de la jau-
nisse.
Javelé, ée. 'Lès dettazh e""rké<lelya,
}>lé jiivelé.
Javeler. V. tr. "Lès e'rkédelvé, e'I-
•"kéiieslé, eTkédinlé, eTkévédellé,
e^rkédilvé, e^rkédouMé. Pas., e1-
"kédelya, t-M ktVlé.jilla.Fji^, e'^ké-
cloiilye"!, e '^kéflousle"^!. O'tiye ko-
Uni f'^rkéiiéwounle'^l, tnets-les l>ien
en jirvelle^.
Javeline, javelot. Kka, flèche. Il
Shomish, dard, lance.
JET
— 032
JET
Javelle. A', c. ^Li's eT'kédelyé. ^.ès
eTkodelya.
Je. Pr. p. Si ; (en cotnposilion s,
se). S-inniyé, je suis heureux (in-
iiiyé, heureuA' ; s, moi, je). Se-
(lyere, je suis iiicelidni (dyere, mé-
elunit ; se, utoi, je).
Jectigation. Du pouls. Denedziye
eltthi, puisa tiou.
Jet. A', e. Ttassi "tel^jali. Ttassi ''tel-
you H. Il A la distance d'vn jet de
l>ierre, dshè naelyel walli ani'^lsha.
Il Jet d'eau. Habit., ""tou ya-
ttch}!^. Casuel, 'ton yadahin-
ttchyel.
Jeté, ée. Ttassi 'telye], (s'il s'agit
d'un nwrceau de bois, ou de quel-
que ehose de long). \\ Ttassi *'tel-
yel, (s^il s'agit d^une pierre, d^une
motte de terre, d'une hache, de
quelque chose de rond). \\ Ttassi
'tettar, (s'il s'agit de linge). \\
Ttassi '^te'ldel, (s'il s'agit de plu-
sieurs choses).
Jetée. A", c. "Ta dyagh tssenn nini-
ho'^lin, construction s' étendant
jusqu'à la pleine mer, et formant
eomme un prolongement de la
terre. "^Ta dyaoè tssenn ninih-
ozlii^ltsin, j'ai fait une jetée.
Jeter. V. tr. "Teloa'l, (s'il s'agit
d'un morceau de bois, de quelque
chose de long) ; "tes VI, "tin^ra^l,
"telVI, "tiloa"l. Pas., "teloel, "tin-
"el, "tin^rel, ye'te^rel, "tezhilyel,
"tou^'el. Fut., "toulpa^l, "^tous^a^,
'•tewoun^ral, ve^tou^lVl, "teAvoul-
oa"l. Il "Telyou"], (s'il s'agit d'une
pierre, d'une motte de terre, d'une
liache, d'un morceau de savon, et
généralement tout ce qui est rond,
ynassif) ; "teschou^l, "tin^lchou"!,
ve"te"lchou"l, "tilyou1,"tou"^lchou"l.
Pas., "telyel, "ti'lchel, "tin'^lchel,
ve'^te'lche], ''tezhilvel, 'tou'lchel,
hèye'telchel. Fut., "toulyou'l,
"touscliou"), ''tewoun"lchou"l, ye-
"tou'lchou'l, "tewoulvou"!, ''te-
wou'lclioii'l. Il Hounlyou'"], hou-
neschoii'i, lunniin'lc'liou'l, youn^l-
cliou'l, hounilyou'1. Pas., liounl-
3el, houni'lc'hel. Fut., houwal-
you'l, houAvaschou^l. Dshè tta tssi
gan houwoun''lchou"l sanan, n'at-
taque donc pas ce canot à coups
de pierres. || Nanelyou"!, nanes-
chou'l, nanin"lchou"l, nane"lchou°l,
iianilyou'l. Pas., nanelyel, nane-
pi'^^lchel. Fut., naiioulyou°l, na-
nouschou^l.Dshè tta nasenewoun''l-
chou"! sanan, ne me jette pas de
pierre. \\ "Tettar, (s'il s'agit de
linge, de peau, etc.) ; "tes"ar,
"tin^'ar, ye°te"ar, "tittar. Pas.,
'tettar, ''ti"ar. Fut., ""touttar,
"tous"ar. Ttassi tssenn "'tewoun-
"ar sanan, ne jette ce linge nulle
part. Il Telde'l, (s'il s'agit de
plusieurs choses) ; "tesde^l, "tin"l-
de% ye°te"lde"l. Pas., "te^ldel, "ti"l-
del nin, "tin^ldel nin. Fut., 'toul-
de"l, "tous<le"l. Eyi 'tewoun'lde"!
sanan, ne jette pas ces choses. ||
In"tel£)a"l (c'est la viême conju-
gaison que ci-dessus "tel^a"!) ; in-
"tesVl, in''tin"lVl, in"teTa"l.Po.s.,
in^teloel, in^ti^Fel. Fut., in^toul-
oa% in^tousVl. Yetssenn in'^te'l-
VI, il lui jette un bois. || L'eau
qui a déjà servi, ou dont on n'a
plus besoin. "Tou "an^teddi"], "an-
"tesni^l, "an^tinni'l, "anve^tenni"!,
''an'tiddi'l, "an"touhni% "anhè-
ye"tenni"l, "anda^tiddii. P«.s.,"tou
you'"an"tehdel,you"an"tinnel, 3^ou-
"an^tinnel, you"an"terzhnel, you-
"an^tezliiddel, you"an"touhnel.
Fut., "tou "an"touddi"l, "an'tous-
ni^l, "an"tewounni"l, "anye^toun-
ni"l. "Tou "an^tinni^l, jette cette
eau. Il De l'eau dehors. "Ton
"tin^teddi^l, "tin^tesni"! (se conju-
gue sur "an^teddi^l, en rempla-
çant "an et you"an par "fin.). ||
De l'eau, sur quelque chose avec
un vase quelconque. "Tou dekke-
Il I
- 033 -
JHT
iddi'^l, tlckkesni'l, «Ifkkeiniii I, <i(*-
kk('\iiiiii'l, (ii'kkt>(.'i«l<ii'l, drkki'-
foulini'l. l*(i.s., ton ilt>kki<l«ii'l,
<lt'kk«'iiiiit'l, ilckkfiiiiicl, (It'kktM iii-
lul, <lrkkt't>itl(l»'l. fut., ti)u *\v-
kkuiuitii'l. (ickkouMii'l, dckke-
woiiiiiii'l, (ickk(*\i>uiiiii'l, (li'kkj^
\u>(i«l(li'l. Il l)f l'itiu, loin (If MHt
avec flfitrt. ' l'on ytii(i<ii''l, ya>iii'l,
\aiiiiiil, vaviiiiii I, vat'iddi'! (si-
C(Hiju}iUf sur dt'kkciddi'l) . —
//)»(/., sur </»i(7</i/(' chose avec la
main. Kkeid/.iM, kkessi 1, kki'in-
xi'l, kkt'xi/.il, kk«'t\-id/.i I. kktMui-
si'l, kkt'lu'i»iiizi'"l. Pas., kki'id/x'l,
kkeizt'l. Fut., kktH>iid/i'l, kkeoii-
siM, kkewounzi'l, kkt'ou/.i'l, kke-
woudziM, kkewousi I, kkMiMiou/j'l,
kkt'<laln'hoiizi''l. || I/cau hors
du canot. Tssiye 'tou ^adzi'l, 'as-
si'l, 'auezi'I, 'azi*^!, aidzi I, aoii-
siT. Pas., tssiye "^tou "^aadzel, "^ai-
/^l, ^ainzel. Fut., tssiye *^tou 'awa-
dzi'^I, 'awassin. 'J'ssiye 'tou 'awouu-
zi'l, jette l'eau hors du oinot. ||
Dehors une i)ersonne. 'Tiiilu-dde,
tiiihesiie, "^tiiihinne, '^tiiivelieiine.
Pas., ^tin'tehda', 'tiiAiniia . Fut.,
""tiii'toutlde, '^tiu'"tousne. ''l'iii-ne-
i^'ousiie, je luiis te jeter dehors. —
Iliul., des choses, '^rintelde'"!,
tiiTtesdel. Pas., ""tin te l<lel, tin-
"ti Idel. Fut., '^tin^toulde I, tiii-
foustle'"!. Il Dedans, uiw personne.
Veilaiihedde, yedaiiliesiie. Pas.,
\e<laiilie<ida'^, ye<la' timia' . Fut.,
\e<.{ahoudde, yeda'tousne. Vedau-
yehenne, i7 le jette dedan-s. Ye-
dasei>wounne sanan, ne me jette
pas deilans. — Ibid., des choses.
VetiauheMe' I, yedanlies<le'"l. Pas.,
Nedanheiildel, ye«la'ti'ldel. Fut..
yeda'^touldel, yeda'tousile 1. Il
Vue personne par-dessus. Déiié
tezh 'tedde, "tesiie. Pas., tezli
'telida*", 'tiiina'. Fut., tezIi 'toud-
de, touMie. Diri lie tezIi 'tiniia',
je l'ai jeté par-dessus ceci. — Ihid.,
de» fhttse». Ttaniii ttuKM 'tezli 'tel-
t*a"l, telyou'l, 'tettar, 'telde"^| (i:.
ci-de»»UM ceji cimju^aitona). Vé
lio te/li dsliè li I«-Im'I, /'«il jeté une
pierre par-dessus la maison. || Sa
hahits. Il jette ses habits, beyuue
"aiilieMe'^l, ou lH'U)ue ye aiJi'ai.ou
iM-youe yuu "an 'tezliu I, ou lieyoue
you'an teltle"!. lieyoue ye 'a<>iii-
ya, i7 a jeté ses habit.», U est sorti
de ses habits. \\ Du bois au feu.
'^KtJiiii e'^lkktnlelyé, e'Ikke<le»lé, e'I-
kkedinlé. /'</«., e'Ikkedilya, e'Ikke-
dilla. Fut., konii e'lkke«loiilye'I,
e'lkke<luusle I. Ibid. Koiin
dNliiye «lelyé, de^Ié. Pas., dilyu,
de(.'illa. Fut., doulye'l, dousle*^^!.
""Konn e'Ikkedinlé, jette du bois au
feu. Il Jeter les hauts cris. ()n-
ttlazliè tsset"«a' «lyaii iiehneii «.«a
deze!.>erzlj"a illé, pleurer si fort
qu'on se fait entendre partout. ||
Vu ctmp d*(eH. Ilonettiii oiaze,
liones"in, lioiiin'r'iii, hoiie''l''in.
P</s.,lioMe<.'ettiii, lione<.'i r'iii.f'uf.,
hone<.»wattiii, hoiieo»a> "in. Vo^wè
honeuwoun'"! "in oiaze, va jeter un
coup d'tvil là-bas. \\ Lâcher, lais-
ser tomber, (niblier. Ttassi "'an-
ou-'teddi, 'an-oii-' teMii. Pas.,"ai\-
ou-"tehdi, "an-ou-' tin ni. /•'«/., "an-
ou-'touddi, "an-ou-'tousni. —
Ibid. Nan-ou-'ted<Ji, nan-ou-'tes-
ni. Pas., nan-ou-''teli<li, nan-ou-
'tinni. Fut., nan-ou-'^touddi, nan-
ou-'tousni. Ttassi nan-ou-'tewoun-
ni, ou "an-ou-'teuounni sanaiL,
prends garde de rit'n lâcher, de
rien oublier, de rien perdre. 'I^s-
ttezli "taMi'liliel, j'ai jeté mtm pain
ù l'eau. St'Nouf ' taouneoinni, j'ai
jeté ou laissé tondter mes effets à
l'eau. Il jette du sang, l)e(.>an 'ta
<lélie<lshè. Il Pousser, ieter de
côté. Vo'an lu'Inik, l)enesnik, be-
nin'lnik, yen'Inik. Pas., ye'an
henlnik, InMiiMnik, l>eniirinik, ye-
"an venenHnik. Fut., ve'an ywai-
lET
- 634
EU
ni, bepwasni, beowoii'lni. "l\ni/in
sepwoun''lni saiian, ne ntc jette pas,
ne nie pousse pas tUins l'eau. Ye-
"an ytMUMi''~lnik, /7 l'a je lé de
eôté.
Jeter (se). Dedons.Hoye etssededde.
Nilioye horzli"an hoyé edehedda"
ovin, // .se jeta dans Je trou. \\ A
terre. Ni-na-tssedodde, ni-na-de-
hesde. Pas., ni-na-tssedcdda', ni-
na-dehesda". Fut., ni-na-tssedoud-
de, ni-na-dehousde. || Aux pieds
de quelquhm. Déné nada^è nini-
gozelyé, s'agenouiller devant quel-
qu'un ; ninit!,o(lenes3-é, ninigode-
ninlyé, ninigodenlyé. Pfl.s.,ninigo-
zenlya, ninigodenesA-a. Fut., ni-
nigozoïilyen, ninigodenousye''l.lîe-
nadapè ninigodewounlye'^I, xy/ te
jeter èi ses pieds, t'agenouiller de-
vant lui. — Ihid., de côté. You-
"an, édézeddai, édé*^tesdé. Pas.,
you"an édézehda'',édéhesda'^.Fi/i. ,
you"an édézouddé, édé'^tousdé, —
Tchè tsse'^ltte, tchè zhesttè, tchè
zhin'^lttè. Bettchya kkazhè tchè
zhesttè itta, j'ai pu heureusement
me garer de lui. — Ihid., you"an
natsselth. Pas., you"an natsseltla,
nazhestla, nazhinltla. Fut., you-
an natssoulth, nagwastla, na-
owoun'^ltla, naowa'^ltla. |1 Sur quel-
que chose pour s^en emparer. Ttai>-
si "ezelne (ne s^emploie qu\iu plu-
riel) ; bedilne, bedou'hie, yehedel-
ne. Pas., ttassi "eze'^bia'^, bedeoil-
na% bedeoou^na^yehedeb^a^F^/f . ,
ttassi ^ezoubie, bedewouhie. Bé-
douine ille kolou, ne vous jetez
donc pas dessus. — Ou encore bè
eieselyé, e'^le'^tilyé. Pas., bè e^e-
sehlya, e'^le'^tezhilya, e^e*^touhlya,
e^le^^telya. Fut., be e'^lesoulye''!,
e'^le'^tewoulye^l. Bè e'^le'^touhlyé ille
kolou, ne vous jetez donc pas ainsi
dessus. 11 .1 Veau, '^fouzin etsse-
dehedde, "touzin edehesde. Pas.,
■^touzin etssedehedda", "^touzin ede-
hesda°. Fut., "^touzin etssedehoud-
de, "touzin edehousdé, ^ Ihid.,
"ta etssededde, 'ta edesde. Pas.,''Ui
ctssededda'", ''ta («desda''. Fut., "ta
etssedouddé, 'Haedousde. 'Ta eded-
da", il .s'est jeté h Veau; ou encore
''touzin edehedda". 1| En has. Na-
selgous, na'^tesgous, na''tinlgous,
na''telgous, na^tilgous, na'^tou'l-
gous, nada'tolgous. Pas., nase^l
gwos, na°ti''lgwos. Fut., nasoul-
gous, na*^tousgous. Na'^te'^lgwos tta
''lepaninzhet, il .s'est tué en se je-
tant en has. \\ Sur quelqu''un. Dé-
né kkézin etssedehedde, edehesde.
Pas., etssedehedda°, edehesda",
édehinda'', edehedda", ede'^tezhid-
da*^, edehouhda''.Yekkézin edehed-
da", il s^est jeté sur lui. Déné kké-
zin édéheddai oyin, c^est un ta-
quin, un hatailleur. \\ Se réfugier
entre les jambes ou les genoux de
quelquun. Déné hènatsseÊ»i°gis,
hènaÊ)es''gis, hèna4)in''gis, hènani-
''gis (se dit surtout d^un enfant).
BanÊ)an nilgouyou ban hènaÊ)i''gis
oyin, .se traînant vers sa mère, il
se réfugia entre ses genoux.
Jeu. N. c. San (en composition quel-
quefois zan). Enna bezanen, les
jeux des Cris. Déninni-zanen, es-
prit léger, volage, aimant le plai-
sir, le jeu. 11 De hâtonnets. De-
dchenn ''a'^l. Hone^Pa^'l ikkésin, il a
fiché son hâton dans la terre. Na-
e^tenn, il a gagné au jeu de hâ-
tonnets. Il De cartes. Edittlis "a'^l-
tta san-natssedde. HoniTel, j'ai
gagné au jeu de cartes. Beoa ho-
ni'^Fel, je Vai plumé. Bega honel-
gel, il a perdu, on Va plumé. Se-
ça, honelpel, on m\t plumé. 1| De
dames. Bekkenaettai. Jouer aux
dames, bekkenaettai, bekkenaes-
"a, bekkenain"a, yekkenae"a, |!
De main. Oudzi. Jouer à la main,
oudzi, oussi, ounzi. OuAvoudzi,
jouons à la main. \\ De paume.
EU
- OdO -
JOI
Dzo'ltttt win-iu»t.sM«<l(i6. I)/>i»'l trlia
Jeudi. .V. (. I.oiif tsM'Idc'li <i/jiif
Himii, vt'illv tic vt-mlrfdi. \\ I)/iii-
kkc ot^siti tta <iiii (i/jiicii, le (/i<(i-
triitiif jour à partir ilu dimanche
Il Jcuili-Sniiit . Jrsus (.H*iina ttcui,
ttaiiflttc l»f\a'Ttiy»'* (laMiiiU'' tta
iiaml»' \f'l »li»''i.-flyt'' (i/.iiirkkô, t'Vt't
iiiliuuiizhiliou, raiiiiivcrsairc (tu
jour où Ji^sus niaiifica pour la tlcr-
nii'rv fois avec ses <Usci}>li:'>, avatit
</r nutarir.
Jeun (à). Tthi (i/inrkké otsMii ttussi
st''liia' oulli'-lii', ii\ivoir rien ai'alé
depuis la veille. Ttassi 'ti'Iiia" oul-
lé, je n'ai rien nvtdé, suis à jeun.
Ttassi sèyJit' niiittli Dullé, rien ne
m'est tombé dans le }ii)sier. Ttassi
se/lianluMldi oullé, rien ne m^est
entré dans la bouche. \\ Être à
jeun. Ttassi «lém'-zlia-homii ille
(cptelque chose l'homute à sa bou-
che il ne donne pas à manficr).
Ttassi se-zl»an-ho<i(li illé., je suis à
jeun. — Ibid., depuis longtemps.
Sha t'liè-so-(lel"'tan ; sha cliè->o-
(lehlya. Sha cli€*-o-<les''taii, je n'ai
pas maufié ilepitis longtemps. Sha
cl»è-o-iiel' tan, // n'a pas mangé de-
puis longtemps. Sha dene/ha
ttchyaoritte, long jeûne. \\ Da/x*!-
Vai" ; (léiié-zha-ttchya-o-(littè ;
ttassi (léiio-zha-ho<l<li iHé.
Jeûne. \, c. Day-t'I^i^aiii. l)azeru;ain
«Iziiieii, jour de jeûne.
Jeune. Adj. Kkani otssin, est de
maintenant , est jeune.
Jeûner. V. intr. Par {)énitence. De-
zt'ry;an, <la(ienes'ji;aii, <ia(ieiiiiil-
'jafaii, dadeiilV"". Daz-elVan dzi-
nékké, jour où l'on jeûne. Dmious-
t^aiii, je veux jeûner. || pJre daru
la famine. Déné dadénin''i;ann,
Noinla dt'iiin'^iraiiM, nous jeûtions,
n'ax'ons rien à manger. — Ou en-
core l>err haseyJii ; ;>/. Ix'rr hastsl-
dé, souffrir de la faim, l>err ha-
Othhi, buiii/lii, Imtnchi, haid/lii,lm-
inishi, hahiddé, haoïihdt-, l>aht'<i-
dé. Oiitlhi/hi* licrr hahiddé koii !
Sous souffron* beaucoup de la
faim. Vz. 1/ woiit famine.
Jeûneur, jeûneuse. \. c. Daou-
iU-i\\' uuu.
Jubard. .V. c. 'l'sNehonniye itta ha
»• llthi hiMiiMii'huM'. \a i-^ltthi ho-
dfiii'hïiyé itta iia douyt* hur/h^aii
ovin, parce que tu e» un jttburd,
tu es toujtturs dans la misère.
Joie. .V. (. Ili-hont'nhn. Déned^iyé
hiMicnhn. Joie générale, orclytin
e U'honfdhn. J(ne mutuelle, ore-
lyon t*"'lfzt*hiihi. || Être rax'i de
joie, vz. IIKIRHI X. Heyfnihoun*'I-
"a, hèyeni'l 'a. Pas., ht'yénihoun^l-
shft , ht\\tMii Ishft . K()U Altrahani
hèyt'nin'IshiHlou, Niho'^ltsini i-yt't
edehcxlou*r'in ho(.jan onttlazhè hè-
yenin'l"art, N'iho'"ltsini t*anya*"ti-
tlf'T'an, .Abraham plein de joie,
ravi de cette apparition divine, in-
voqua Dieu.
Joindre. Mettre bout à bout, v. g.
deuA pièces de bois. Dedchenn eH-
*^an-nadt'<ishi, eTan-nadesclshije^I-
'an-nadindshi. Pas., e"^^! an-nadt*-
dshik, e'Tan-nadidshik. Fut., e'I-
"an-nadoudshi, eM'^an-nadousdshi.
Il Deux pièces de bois, en les en-
tant. Dedchenn eitta idshi, e'Itta-
naidshi, e^ltta-naind^hi, eitta-na-
yindshi. Pas., e'Itta-naidshik, e'I-
tta - naidshik, e'^ltta - naindshik.
Fut., e"Itta-na*»udshi,entta-naous-
dshi. Diri de<lchenn e'Itta-nawou-
dshi, entons ces deux pièces de
bois. — Ibid., e^lija nauude'tin,
e'IVa iiaoudeneN^tiu, nauutienin-
"tin, e'IVa nayomle'tin. Pas., eH-
"(ra naoude'^tan, naoudezhi'tan,na-
oudezl)in''tan, nayoude'^tan. Fut.,
e Ty:a nauudturtan, naou(lous.''tan,
nauudewoun'tan. F/rga naoude-
wou'^tan, entons-les. || Des plan-
ches, en les dressant. Detiehenn
K)L
- 636 -
JON
kali' i' Ic'iu'loazh, e'"lenes'a/li. Pas.,
cMiju/.h, f'Ioni'Tazh, t'U'iuirl-
''azh,t''leyin'Ta/,h,t''K'iiiloa/li.7'^//. ,
e'leiu)iiloa/.li, c'Ii'MOiis'a/li, oMene-
woiinTazli, o'it'yoïil'azh. H Ensem-
ble devx ehoKes, en les collant, vz.
coNGLUTiNF.R. || Les moins. E^le-
la-zen'kai, e le-la-denes'"kai, deniii-
'kai, (liMi'kai, e'ie-la-deiii'kai, de-
nouh'kai. Pas., e^le-la-zenlkan, e-
le-la-deiies^kan, deninPkan, denl-
•^kan, e^e-la-dezhirkan. Fut., ele-
la-zou'"ka'l, e''le-la-(lous''ka*"l, dv-
woLui'ka'l. — Ibid., en eroisant les
doigts, e^le-la-tssiltjous, e'^le-la-s-
oous, e''le-la-inl-Ê)Ous, eie-la-il-
oous, e^e-da-la-il-pous, e'^le-da-la-
ou'^l-oous. Pas., e'Ie-la-tssiloAvos.
Joint, e. Pièees de bots. F/l'an-iia-
dedshik ; entées, e'^ltta naidshik ;
eTga naoude'^tan. || Planches. E-
neloazh. Il Mains. E^e-la-zenl-
■^kan ; e'^le-la-tssilÊ)wos.
Jointée. .V. c. Ttassi VI e'^le-la-
tssilyé, ou ttassi '^e'^1 e*^rga lazelyé.
°Lès VI i^'la ou eT)ya laoudézhinl-
yéhou, beoawoundzai, donne-ltii
une jointée de farine.
Jointoyer. Hottles dhè ''a;eze hedal-
iiik, liedasnik, hedanelnik, liedal-
nik, hedailnik. Pas., heda^lnik,
hedazhi'^lnik. Fut., hedaowalnik,
hedaowasnik. O'^tiye kolou dshè
*^.içeze hedaijwou'^lnik, jointoyez
bien.
Jointure. X.e. ETaii-nadettai.Joù?-
ture des os, tthenn e'^ran-nadettai.
Jointure du pied, déné "ke e'^ran-
nadettai. Jointures du corps, dé-
né zi ttaliekke e'^ran-nadettai.
Joli, e. Être... Personne. A'^àzettin,
ou a^è-tssèoin'^lttè, a'^è-nesttin, a*^è-
ninttin, a'^è-nettin, a'^è-nittin. Pf/s.,
a*^è-zeoettin , a'^è-neoesttin. Fut.,
a'"è-zouttin, a'^è-nousttin, a'^è-ne-
wounttin, a7'-nouttin. — Ibid., en
parlant de filles. Ettedé'^ké aVo-
da-ou-dehe*^l "a. A Vo-da-ou-de-
lieT'a alioiiiK'ddi, elles paraissent
/o//c.s. l'nc jolie fille, ettedé'ké a'^è
iiaoïuio'Va. || Choses. Hènatt.in.
' Ei'iiaf tin. Ht'iiattiii laii ! Que e\'st
joli !
Joliment. Adv. Beaucoup. Koutta,
onttlazhc" oiazc. Koutta, oiittlazhè
oiaze l)c'lta()dt'zliil"a kwalaiitlè, il
nous a joliment servi.
Jonc. A^ c. Antieau. La-ancii, tour
du doigt. Il Plante des lacs. 1'tlo°
tcho% sorte de grand foin.
Joncher. V. tr. V. g. la terre de
fleurs. Inbaa nihokkaidzi, nih-o-
kka-esdzai, nih-o-kka-indzai, nili-
o-kka-dzai, nih-o-kka-idzai, nih-o-
kka-ouhdzai. Pas., nih-o-kka-h-
dzai, nih-o-kka-zhidzaii,nih-o-kka-
zhindzai, nih-o-kka-yedzai. Fut.,
nih-o-kka-wadzai, niii-o-kka-Avas-
dzai. Inbaa nih-o-kka-woudzai,
jonchons la terre de fleurs.
Jonction. De deux troupes. F/la-
tssin eHetssou^ierzhde'^l, Vaete de
jonction. E°latssin e'^letsseniddel,
jonction faite. Jonction de deux
ou plusieurs chevdns, "^tinlou e'^le-
tvitta ,
Jongler. Faire des tours d^idresse.
Chenn "^kaliozlier, faire des mer-
veilles (chenn signifie ici : merveil-
les, clioses étonnantes et non
chant). Il Yeniodiyaho nalatsse-
oelyé, nalaoesyé, nalayinlyé nala-
pelyé, Nalatsseoelilya, nala^jesya,
nalapinlya. Fut., nalatsse^oulyé,
iialaoousyé, nala^ounlyé, faire
avec ses mains des cho^ses étonnan-
tes. Yeniodiaho nalapelya lan !
Quels actes, cpiellcs choses éton-
nantes !
Jonglerie on, chamanisme, in-
kkaiize. || Loge du jongleur,
c'hoimz. Na-chounz-oin"a, loge
tn.oniée, dressée. \\ Chanter pour
la jonglerie, vz. chanter. || Faire
de la jonglerie, de la sorcellerie,
vz. FAIRE,
JOU
- 637 -
lOU
Joii>{lcur ou, Morcit'r. riikkiiiiM» dé-
iK-ii ; iiikkaii»* fJini. H l's. knkom-
( KI.KK.
Joue. .V. r. l)éii-iiittla-«lslu'iin. Siii-
ttl» (isluMin, me» jnue». Siiittla
kkt'/J), iiiir di' tiu'it jitue*.
Jouer. V. iiitr. Sh ii-iiatss««/JnT, n^iii-
nHs>lifr, Naii-iiaiif/lifr, saii-iiazlu'r,
san-nahid/iicr, saii-naliiildt*. Pas.,
sm\ - iiatswi'iii/.lHT, saii - iiai<i/Ju-r.
f'nf.,san-nat.sstui/lier, san-nat'Wa.s-
shor, san-naow(»iinzher. San-na-
nWtHiddé, allonti jnut'r. || .1 la
hcrtic, vz. HKRNKR. || .1 Ui main.
Oiitizi, ous>i. oiiiizi, ouzi, uii<l:u,
ousi, daousi, (iaouzi. Pas., uuue-
(izi, oiiwizi, iiiiuin/i, (Uiwinzi, <ui-
uidzi, uiiw(>ii>i, datuiw iii/i. h al.,
ouwadzi, ouwaszi. OuMouiizi sa-
iian, ne joue pas à la main. || .1 la
paume. Dzo'^ltta «4an-natsst»zlier ;
/)/. san-natssedd»*, s'amuser à la
pelote. —Ihitl. Dzt/l tiha tltt(.u>,
frapper la jnlote par-ilesstnis ;
tcha esttous, tcha in^ttous, tilia-
e'ittous, tcha iittous. Pas., tcha
(•eittous, tcha t'i'Ittous. Fut., tcha
oulttt)iis, tclia ousttous, 1)/<»'I tcha
wouittous, iilh)ns jouer à la paume.
|l Au bilhtnpiet. IJekke t'ir»i, ""
liekke eizous ; l»ekke estfwi, l)ekke
essous ; bekkt* iiig:wi,bekk<» inM)Us ;
yekke ei;wi, yekke es<)ii> ; lickke
iy:ui, In'kke ilzous. Pas., hckke
e(?ey;wi, l)ekke eoi};wi. Fut., hfkke
outJ:wi, )>ekke ousjjwi. || Aux ea-
chettes. Dén-innen Vhetchczhi V"!
<leiiiii''ka hi^xielza", /e'."« i/cim han-
ilés, promener ses hras pour eher-
eher, jtour saisir ; hiixies/jr. Ia<>-
diiilzj»% laodel/J^^ — Ihiil. Déiiiii-
neu Vhetchfzh tta wuj-iiatss<Hidé,
s'amuser les tieux bandés. Nou-
''iiinei) hèdaiiahiltchi/Ji tta saii-na-
hid<lé,MOM« Hoi/.s amusons, les ueux
}Hindés,nous jouons à eache-eaelw.
Il Aux cartes. K<Httlis Vit ta san-
nat>sezlier ; pi. san-Matsse<|tlé. —
Gagntr au jeu de carte», hoiifti<«'|,
lioiifN'irl, JMUiin r.»'l, h«»iM''V«*l.
Pai'., \\uiiv\>^<-\. Ih/iu'I'cI. Fut.,
ht>iioiil(.'a''l, tioiimisal. \U\-ik h<>-
iiou<«'a''l. je veux le plunter. || Aux
dame». Ii<*kktMi<uittai, liekkeiuie»-
''rt.lK'kkt*naiii''a,\«'kk«'iiai'"a.f'Mf .,
iM'kkciiaoïltla, lH-kk.«*iia(Mi^ a. lie-
kkiMiaMoiitta, jouong aud datnet.
li De Vor^ue, de Vhartmmium.
\)vi\c\\vx\\\ 'teli hc<<lyeni lM*kkclni,
|p. ' ' ' ■ ' clni, \ ckkf'lrii,
|.. Iiii,\«-kk«'lu-h«' I-
i\\,peser sur les ttiuciie* de l'iiistru-
ment. || /)m xiolnn. 'l'tiuule kke
e'te'tiik, e'tew'tin, e'tin'tin, e'te-
'tiii, e'^ti'tiii. Pas., ttloult* kke e'te-
taii, f ti'tan. Fut., ttIuuK- kke
f^toiftiii, f'^tous''tiii, e'ti'wouii'tiii.
Nou'a ttK>ule kkf e'tin'tiii, joue-
nous du x'iohni.
Jouer (se). De ipiel qu'un. T^ênè dio*
t»M'ttioiiii, Ih**^1 >»<imiat>>*'zhtT.
l)li) hc>ttiittta Ik*'I »aima>sher, je
nte joue de lui, en « n fm^dnt nitm
jouet.
Joueur d'habitudi . >;iii-iia-ounin-
zlu'di déneii. San yiii kkenaziieri
«iéiu-ii. Il .1 /(/ main, ouzi <lénen.
Jouet, joujou. V. f. San youe. Ye-
tta sékwi sannaddé san yuue, ce
qui sert à l'amusement def en-
fants.
Joufflu, e. Pjre. /flkka, ne^ka,
niii Ikka, nelkka. Nclkka lan î
Qu'il est j(>ufflu !
Joug. .V. (-. RekkoAli kkf dazhe'tan.
Il Tenir sous le joufi. l)ene kke
t .'■ kke t<îsazhi'lnik, ou
I . déné kke tssazlun'l-
nik, ou natssazliinlnik, denekkt>-
tssazlie'hiik. Pas., tlénékketssal-
nik, dene kke tssat.iMnik,oii natssa-
•ji'^hiik. Fut., <léné kké t«iviuj>wal-
iiik, tssat'wasnik.
Jouir. I . intr. 'l'tassi tta hivlfr/ij'a,
lH'ltao<iii''a, liettiUKlinTa, vetta-
odeTa. Pas., Iiettaucleoin'a, ou
ÏOU
- 638
JOV
bettaodeoin/liel ; l)ettao(leoi"l"a,
bettaodeoinshet. Fut., bettaodou-
"a, l)ettaoclous''a. Diri oaiise be-
ttao(lous"a, je veux jouir de eeei,
taudis (]ue j\'u ai lu chuuee.
Jour, journée. A. e. Dzin ; dzineii ;
d/iiin. Na d/iiiekke dzinen ynM
ovin, nous uvaus u}urehé deux
jours. Il Dzin dinnezh, jour lou^i.W
Dzin dindoue, ou dzin neddoue,
jour eourt. \\ En plein jour, tssè
dzinzhè horzh"aon. || Dzin diiine-
zhou lionasni ovin, je pense à lui
tout le long du jour.\\ Fixer un
jour, i'^lage dzinen pan déné °a ni-
ya-''ti-dettai.|Ul chaque jour suffit
son mol, âzin edaonelttou tta douyé
déné '^ehon"ain koutta, tthi hon-
nassin hooannayenihouzher sanan.
Il Tout le long du jour, dzin dinnè-
zhou.Il prie tout le long du jour,
dzin dinnezhou ya°l°ti oyin. H Dfr-
nîer jour du mois.'èa tta nandè be-
dzinen.||7^c' dernier jour, tta nandè
dzinen. Il D'i/n jour à Vautre. Ttas-
sohon dzinekke de. D^un jour à
Vautre je pourrai bien aller te voir,
ttassolion dzinekke de, neyan kon-
'ta-nazhiya outehosi.|| Quelque beau
jour. Loc. adv. Tasson de. Ttas-
son ou'^taode. Qu'^tacde. You-
desdya ou'^tao de, ne^^an kon^^ta
nazhiya laosan, quelque beau
jour, quand j aurai fini nies tra-
vaux, j'irai probablement te voir.
Ttasson de, na'^leÊ)ittin k^valantte
laosan, quelque beau jour nous
nous reverrons sans doute. \\
FauA-jour. N. c. Ttatssenn ille
tsserzhyin soun, hounelyan ''e"in-
din ille hotta, ttassi nettin ko-
lou, benna tssedenintti ille, à cau-
se de la place désavantageuse où
Von se trouve, la lumière éclairant
mal, les yeux ne perçoivent pas
bien ce qui est placé devant eux.
Il Petit jour. Hè-dzan-o-dourzhdé.
Hè-dzan-o-dourzhdeou '^tiya, je
suis parti au petit jour. || Entre
deux jours. K'iaatssin na hokke'o-
dettin. Ou bien (autre sens) na
(1/ine da'-'tayè. || Faire jour, vz.
FAIRE. Yè'"ka i'^ii.a, il commence à
faire jour, aube. Ye"^Fkan, // fait
jour tout de bon. Dzinzhè, il fait
clair. Il Se faire jour, s'ouvrir un
passage, vz. faire. || Clarté, ma-
nifestation, zinzin, lîetta dzèho-
dindin illou, zinzin horzh"an oyin,
cela ne masque pas la vue ; c'est
le grand jour partout. Zinzin ané-
léssin si, je te parle clairement,
sincèrement. \\Un jour (éventuel).
Ttasson dé. Ttasson ou^tao dé.
Ttasson de, ne^^an kon^'ta nazhiya
laosan, quelque beau jour je comp-
te aller te voir. || Jour de l'an (/*""
janvier). E'^letsseltssounén dzinen,
jour des baisers, des embrassades.
Journal. Honni dziné dittlissé, pa-
pier (I nouvelles quotidiennes.
Dzin edaonelttou ekwaneltte hon-
ni dziné dittlissé orelyon nehnen-
kke dzededettli hounouzhin ille, on
ne saurait concevoir le nombre de
journaux qui arrivent chaque jour
à tous les coins de la terre.
Journalier. N. c. È"a dénen, qui
ne demande que de l'emploi. \\
Dzin edaonelttou la oan houdel"in
dénen, qui travaille à la journée.
Journaliste. N. c. Honni dittlissé
dettlissi dénen, qui écrit dans le
papier à nouvelles.
Journellement. Adv. Dzin edaonel-
ttou, chaque jour. \\ E^lin yage,
sans cesse.
Jovial. Adj. Être. Atssoun'^lttou hè-
honenlin, ahousttou hènesHn, a-
houii^'lttou hèninlin. Ahou'^lttou
hènenlin oyin, il est toujours gai,
content. \\ Déninni nèzon oyin,
avoir toujours l'esprit bien dispo-
sé. Déninni zanen liounlin. Binni
zanen hounlin ahouneddi, il pa-
raît jovial.
JUD
- 039 -
JL'C;
Joyau. .V. c. Soun \<»ue, ohjet de
fuintrc. Il 'l'taiH'Itli* iM'tta soiiii
"kalio/lu'ri. ttnit < (■ «/iii sert à xv
Joyeusement. .((/i.IIMioiuMilin VI.
DtMlllllli IH'MiH 't'I.
Joyeuseté. V. < . lU-lla f'U>y4>liii, «mi
ln'tta \ «''iiiDiltT/li "ai xa'tivr, pro-
pos pinvinnmiit lu fiti'uti'.
Joyeux, euse. 1':. jovial. IIMuh
luMiliii. Dt'niniii luvxtii. Niniii ni>-
/ontta aliottiii, tu parais hien
jotn-u.v !
Jubé. .V.c.Ya'ti koii-tMi driu' f>M)iiii-
kkt'/lio (islu'tta naoninliti, dsliè
soun'kaho'Iin VI, sorte </<• trihuiw
sculptée entre la nef et le elneur
ilans une l'^ilise.
Jubilé. -V. e. Ya'ti lif-dénô-iUMiliii,
prière rendant In'ureii.v, ou solen-
nité, exercices reUgieiw destinéa à
rendre heureux.
Jucher. \ . intr. Dazlu'dda ; /)/. da-
(Ifltthi, ou (iadeliehlya. |i Jucher
en (ior//u/;»f ,(ia/he'tiii ; /j/.da/lie'l-
"tès. Pas., le prés, avec niii. Fut.,
(lawadda ; />/.(iadoultthi ; jucfuren
dormant, dawa'tî'; pi. dawal'tès.
Juchoir. S.e. I)e<ltlienii dadt«lu*rzh-
at- kke dailélu-ldyai, perche posée
en haut hetrizontaletuent et sur la-
(ptelle juchent (les poides).
Judaïsme. .luda-uttinen tti-liyaniiié,
/»•> pnitiiptes des Juifs.
Judas. Jutias slini, le niécliant Ju-
das.\\ Petite ouverture permettant
de voir sans être vm, iiakke souttin.
I! Ilokke "tiii'tettiii, par où /'<»«
j>eut jeter un coup d'ivil dehors.
Ju^e. -V. c. Naya'Ttiy déiieu.
Judicieusement. .l(/v. AtHuuicddi
«)\oii, iiu a l'ounetldi VI. A'i'liou.
AVhou '^a>éiiiniii"a, // pense jutli-
cieweinent .
Judicieux, euse. Veniso<leiiiii, ye-
iiKMiesiii, yeiiitMlinni, yeiiludiMini.
Kdiniii sodelyau, édiniii liodt*syan,
é<iinni hodinlyan,édiiiiii luMlelyaii.
DtMiiiiiii c'Ittlii dviït'ilàwui. tUlin-
iii lu>diiil\an alintliii, tu parai»
hien judicieux !
Jugement. Avoir du jugement, vz.
AVoiii. Il Jufienient dernier. Niiiu-
liuiidU' lié an lu déné hesèiiiyainl
'tilii, à la fin du monde, le juffc-
inent tîénéral. \\ Juflement parti-
culier, tta "K*<.'atssiiidé Mioirittuu
dt'iu' lii'MMiiytttM'l 11*^11, être chacun
jutié au moment de sa nutrt. || De-
nt' lirMMiiyaiii'l'tilii. lièHtMiiyain'"l-
"tilii Iwlilia lujr/li"an, *<>;i juge-
ment rattend.
Ju^er. V. tr. Dent* lièstMiiyain'^rti,
parler pour mettre chacun ou chu-
(pte cliose à sa place, (de >è^nines-
\é-, je uH'ts les choses en ordre) ;
bt'MMiiyas'ti, l)èM'ni\anin"^rti, \t*>è-
niyuin'Tti, lièst'niyaniiti, l>è>èni-
yanouTti, vèsèniyaliMunTti, yè-
sènidaya''hè'lie'l''ti. Pas., déné hè-
sèniyanin'^ti, lH'st'niyani''l''ti, l>è>^
n^yanin^iti, yè>tMiiyaiiin Tti, l)èsè-
niyanii'ti, bèsèniyanuu rti, yèsèni-
yaluMiin'^rti, hè>**nidayazliil'tL, bt^
sènidayazIiouT^ti, yè^^nidayahè-
tf'Tti. Fut., déni* hè>èniyaou'"ti,
lH'sèniyiU)Us' ti, bi-N^Miix auoun' I ti,
yèsèniyaou'T ti,bèM*ni\awourti,lH*-
sèniyawouTti, yèsèniyabèhoii'l ti,
y^sènidayallèhou'l'ti. || Rendre la
sentence. Déné héniyainM'ti, l>èni-
yanes'ti, luMiiyanin'T ti, yèniyainl-
ti. P<i.». , déné luMiiyanin'l ti, l>èni-
yani^l'ti, bèniyanin'rti, yèniya-
nin'Tti. Fut., déné ll^niyaou rti,
iH'iiiyaous'^ti, lH*niyaoiurrti, yèni-
yaoïi'Tti. Kkaldanen na\al ti\ nè-
y.liî* tta ayénin'JsluMiin NèniyaninH-
ti, le juge lui a déjà donné sa sen-
tence. Il Firvorablement , rendre
une sentence fax'orahle. Déné hè-
séniyain'^rti (c'est, à peu de chose
près, la même ctmjugaison </««• la
prendère signifiant simpletnent ju-
ger. Le prender sens de celle-ci,
d*aiHeurs, est au»*i : juger favora-
TUG
640
JUR
Jtloucnt ; et, si o» rappliqitc
quand mcmc aux juifcmcnts de
Du'}i qui atteindront é^(denient les
prédestinés et les réprouvés, e' est à
eause des sentences favorables).
Iîèsèniyanes*"ti, bèsèniyanin'^rti,yè-
sèniyainTti. Pas.. bèsèniyaninTti,
bèsèniyani'^ti. Fut., bèsèniyaoïri-
""ti, bèsèniyaous'ti, bèsèniyaoïni'l-
"^ti, yèsèiiiyaou'Tti Kkazhè sèsèni-
yanin'^rti konttè, enfin y ai pu ob-
tenir tmc sentence favorable. \\
Condamner, vz. condamner. ||
Donner ses f/u?,s pour le bien de
l'ordre, de rharnionie et de la
pair. Hèsèèyadin'^ti, hèsèèyadi'"!-
"^ti, hèsèèyadinTti, hèsèèyadiTti,
hèsèèyadirti. Pf/.s. , hèsèèyadepin'^^ti,
hèsèèy adeoi'^rti , hèsèèy adeoin^Pti ,
hèsèèyadepiiiTti, hèsèèyadeyi'^rti.
FMt.,hèsèèyadou°ti,hèsèèyadous'ti,
hèsèèyadewounTti . Nou^èsèèvadé-
woun*^Fti, ne nous ménage pas tes
remontrances. WËtrc porté à juger
quelqu'un favorablement, à Vavoir
en estime. Bepasandi, begasansni,
beoa san-nenni, yega sanni. Neiaze
ttassi henlin ille koli, be^ta san-
nenni oyin, tu juges toujours ton
enfant favorablement, tout vau-
rien qum est. Il Être attaché à
quelqu^un, le cajoler. Bepa san-
ounni, san-ousli, san-ounli, san-
oulli, san-oudli, san-ou'^li, san-
houlli. Bega san-ounbn nin, kou
eddisin bettchyannié ikkéla ! Tu
l'avais en haute estime, comme s(t
co)iduitc va h Vencontre de tout
celai II Favorablement, mais par-
tialement. Tta kkèzhè antté beoa
sandelyé. Tta kkèzhè antté be^a-
sandeninlé oyin, tes sentences sont
toujours en faveur des vauriens,
ou des coupables. Vz. flatter. ||
Partialement et défavorablement .
Ttah illéhé vin ^kahor'in, '^kahos-
"in, •^kahounV'in, -^kahoT'in, "^ka-
houl"in, "^kahouT'in. Ttah illélié
yiii 'kaliaunl"ioun, tes rigueurs
sont pour ceu.r qui ne les méritent
l)as. — Ibid. Ttah illé yin bet)an
'"kaone'^ta,booan oun'^kanes'^ta,oun-
'kanin^ta, oun'^kane'^ta, oun'kani-
^ta, oun^^kanouh^ta. Ttah illéhé yin
bepan oun^kanin'^tao, tu ne cher-
ches qu'à condamner les inno-
cents. Il Partialement et condam-
ner. Tta ttassontte ille betssenn
Vteldi-^l, '^o'tesdi^, Vtin'=ldi"l, "o-
"te'^ldi^'l, Vtildi°l, Vtou'^ldi"!. Tta
ttassontte illéhé betssenn "o'^tin^l-
di^lou, tu n'aivics h accabler de
tes condamnations que les inno-
cents.
Jugulaire. Adj. Veine, déné zhè
ttchyouzhè. || N. c. Mentonnière
d'un casque, tssa ''gale. Setssa ''ga-
le, ma jugulaire.
Juif, ive. Juda-ottinen, habitant de
la Judée.
Juillet. A', c. Béni niii^/'azi tcho%
mois où les rennes arrivent en fou-
le dans les déserts du Nord. \\ He-
tchezh zaa, m,ois de la mue.
Juin. N.
Béni
r
nm l'azi
tsèlè,
mois où les rennes gagnent les dé-
serts. Il '^Ez ''aholléhé zaa, mois où
les petits sortent de la coque.
Jumeau, elle. A^dj. Nan^'lttè. Nan"!-
tti ""kèè. Nan'^ltti ''kèè henlin, fV.st
un jumeau.
Jument. N. c. T.in tcho'' detssiy.
Jupe. A' . c. "1 ttla, robe, de la cein-
ture aux talons.
Jurés. A', c. En justice. Houbenna-
°le déné hèsèniyain'^Fti hettioun,
eddini e'^lehèyenelzhenn itta, tta
ahèyéyénin'^lshenn hooadè déné na-
ouoweddi, personnes appelées à être
témoins dans un procès, et à don-
ner sur ce procès leur opinion qui
règle la sentence du juge. — Un
juré, ey'\ tssin i^lapin.
Jurement. N. c. Sekkeyeniodou"a
houninzhenin ttassi houdzi'l, pour
être cru, prendre quelque chose à
l'K
(>4I —
JUS
tétnitin. || Hla^phènte, iiaduAtMie-
i tai ; /)/. tia<luMMi('l\^.
Jurer. Sfkkt*v('iii<Ml()ii''H lioiiiiinxlie-
iiiii itti»»i houii^i'l, huiisNi'I, hoiiii-
zi'^1, hoii/i, huii<l/.i, lioiiliousi'l, liiS-
ht>im. l*iis.^ {Uif>si li(HiwiMi/.i, hè-
ouwi/i, )uH>uwiii/.i, liî-oiiu iii/i, li«--
uuwid/i. Fut., ttassi liMioiid/i'^l,
hMioMssi'l, h»'W(nm/.i'l, liMiuu/i I.
Ksdiiuiiye ta.s^i lii^woun/i'l >{iiiuii,
ne jure pas en vain. \\ Jurer, blas-
phénwr. Nudasodt'ttai, luulatMles-
ttai, iiadaodiiittai, nada(>4ii>ttai ;
pi. nadaMxlt'Ivt', na(la(>dily»'*,iiada-
ocioiihls v,avmr ritabituile du hlas-
phème. Pas. ,cflsiif /,nadaso<lettan,
luulaodesttan ; /)/. iiadasodelilya,
nadaodezliilva, nadaodoulilya.
Fut., nadasodoiitta'^l, muiaodous-
tta'l ; pi. nadastxloiilyè, nadaode-
woulyè. NatlacKieuouhlyé sanan,
^iirdez-vous de bla.sphémer.
Jureur. .V. c. Thussi VT san-na-da-
rezheri dénen, dont la bouche se
joue des choses les plus saintes. \\
Blasphémateur, n. c. Nadacxlettai
dénen. Bezha hotsènen hounlin,
gui a une bouche tnalproi)re, ou
j>Jcinc de tempêtes.
Juridiction. D'un juge. Dènè hèsè-
yadin^rti "a ttah otij«enn nih be^a-
hounttan, ressort où un juge a
])ouvoir de juger. \\ D'u» évêcpte.
'l'tah otsseiiu an"^lasiii déiié liou-
deninMshiii 'a bei'ahounttan, ter-
ritoire où U a pouvoir de gouver-
ner. <rndininistrer.
Jurisconsulte. .V. e. Ho^adè e'iha-
ziii t'^lttlii h(Klém'*hwadz!iiii ttan-
iiflte ya*^ti deyedi okkayénie'"lshe<ii
dénen, qui egt versé dans Vétude
des lois établies pour assurer les
bons rapports entre citoyens.
Jurisprudence. .V. e. Hooadè e'iha-
/iii rittlii )i(>dtMu'*huad/.liin aru-Itte
ya'^ti deyetli, r ensemble des Uns
établies pour assurer les bons rap-
ports entre citoi/en.''.
Jurun. V. r. NadttMxlittai. Ktta'an
nadaMMliltai, tnut à coiip on lâche
un jurtm.
Jury. .V. c. Iloubcnnu'^lè déné hî*M'-
niyain''rti lifttioun, eddini c'Miè-
yéncl/liiMin itta, tta alii'yéninl-
shtMin hu(>adè déné imiMiMWiHidi,
personnes appelées à être témnin»
d*un jtrocès, et à donner i*ur ce
procès leur opiniim, qui ri^gle la
sentence du juge.
Jus. .V. c. De viiinde, bftt dsiiin I-
tou. Il Jus de fruits, djié 'toue, ||
Jiui de bouleau, kki 'toue. || Jus
d^trge, \lW la toue, bière.
Jusque. Prép. Otssenn. Kkennazhè.
Jus(pi'à MontréaI,Moni\a otsseiin.
— Jusqu'ici, dyaii otss^tnn. Jus-
(pt\nt lac, "^tou tssenn. // est cha-
grin jusqu'à en pleurer, "anyéni-
''terzlî"a itta, kkennaztiè hetsa*
o\ in.
Jusqu'à lu fiti, kkettla otesenn ; h(>-
kkettla tssenn, ou otss^Mui. Ho-
kkettla otssenn tta anetsM-ddi wa-
léssi, odakkahowoun''isher, jusqu'à
la fin suis les conseils «/i/'o» te don-
nera.\\ Jusqu'à ce que. /.or. prép.
Tta otssenn ot&>enn. 7'ii m'atten-
dras jusqu'à ce que je rei'ienne,
ttah otssemi dyan nines^lai ho-
t^senn jîebba naoudéwounl''in.
Juste. -V. c. F/ltthi (<ennai dénen,
qui vit selon la droiture. Sin Tta
oenna illé dénen, dnnt la conduite
n'a rien de répréhensible. \\ Le»
justes, déné dégayé. || Adj. Con-
forme au droit, à la justice, à la
règle, au bon sens, aux convenan-
ces, e*^lttlii. EMthi addi, ce qu'il
dit est juête. Il n'est pas juste que
tu lui dises cela, e'Itthi illé ekwa-
ninni 'a. Cette horloge n'est pas
juste, diri sa e'Itthi (ieltthe'l illé.
// n'a pas la voi.r juste, déné kka
adai<elyi illé, ou aussi déné "^etla-
t»elyi illé, il n'a pas la voix comme
les autres ; ou encore t»<loulion a-
Diclionnairc françaU-mnotmjDnit.
LA
- (42 —
LA
daj^K'lyi, // (U'ioiinc: ou encore o-
(loulion adaltottin, il détonne (im-
pers, edouhoii adasotiiii) .|| Étroit
VZ. KTROir.
Justement. Aitv. Précisément. O-
"tiyô. O'tiye dooadè. Ça s'ddnpte
instement, deoadè iiidenltthet.
C'est justetnent cela, o'^tiyé eyet
ikkéssin ! C'est justement ce que
je lui dis, o'tiye tta aléi^siii, eyet. H
Avec justice, e°Ittlii. || Justement,
interj. d'approbation. Do! En!
eyet. En! ekonttè.
Justice. N. c. Tta e'^ltthi hoden"ai.
Il lui rend justice, e'^ltthi yèsèya-
din'^rti. Il Appeler en justice, be-
oan-na-yae'^ti gan nirtin. || Cour
de justice, dénéoan naya'^ti kon-
en.
Justicier. .Y. c. Déné e^ltthi hèsè-
yadin'Ttihi dénen, qui aime à ren-
dre bonne justice.
Justification. N. c. Tta otta déné
'^etssoultssi, tssè edekkayatsseFti,
action de se justifier. \\ Tat otta
déné "^etssoultssi ninkke, tssè déné
kkaya'^ti, action de justifier les au-
tres .
Justifier. ]'. tr. Ttanttou e'^ltthi
oenna déné hekkoredyan hopadè
e^'ltthi bèniyain^rti, bèniyanes'^ti,
bèniyaninTti, yèniyain'^rti, bèni-
yanirti. Pas., bèniyainTti, bèni-
yani'Tti. Fut., bèniyaouTti, bèni-
yaous'ti, bèniyaoun'rti, yèniya-
ou'Tti. E^ltthi Ê)enna bekkoresyan
itta, tta e^ltthi bèniyanes'^ti walli
ttontte, c'est p<irce cjue je connais
sa vie irréprochable que je le jus-
tifie.
Justifier (se). Tta otta déné 'etssoul-
tssi tssè edekkayatsseFti, exposer
■sa conduite pour repousser une ca-
lomnie, édékkayas'^ti, édékkaya-
ne''Fti, édékkayaTti, édékkayail-
""ti. Pas., édékkayatssegierti, édé-
kkayai^es'^ti. Fut., édékkayatssoul-
'^ti, édékkayapwas'^ti. YoÉ)wè ne-
tssoultssi tssè édékkayaneTti, la-
ve-toi de cette calomnie, justifie-
toi.
Juteux, euse. Adj. Viande, fruit,
be'^toue hounlin. Diri berr be'^toue
hounlin ikkéssin, cette viande cH
juteuse. Il Non juteux, dedshai.
Diri berr, diri djié dedshai oyin,
cette viande, ce fruit n'a pas de
jus.
Juxtaposé, ée. Adj. ETankkezhe
nilya, ou e^Fga oudehlya, posés à
côté Vun de Vautre, les uns des
autres. 'S ou'^inzi e°rankkezhe dous-
ttlis, ou e'^Fga oudousttlis, je vais
juxtaposer vos noms.
Juxtaposition.. N. c. ETankkèzhè
nilyé. E'^rgaoudelyé.
L
Là. Adv. de lieu. Eyet. Ekoukke.
Eyet shinda, assieds-toi là. Edlini
niwas"a''lou, diri dshè ? Ekoukke,
où la mettrais-je, cette pipe ? Là.
Il Par là, dans cette direction.
e^'kozin. E'^kozin nawounya sanan,
ne va pas par là. \\ Là-bas, yo-
^Avè ; ya"an. Ya"an ya'^ti kon-en,
là bas à Véglise. \\ De là. Eyet
otssin. Ekoukke otssin. || De là-
LAB
— (>43 —
LAC
bas. Vi)(.iw»' liotssiii. VcH'Wt* o-
t(isuunkk<^iii utsKin, </«' ce» lutni-
Labial, e. Adj. Artère» lahiuU»,
tlt'iit* (iti tt('h(>ll/.h^. Il LtttriH hi-
hitiles. Di'Uv (Iji luMitiiii 'uchi/tui-
jtlii illé, qu'on iw ptut pronoucvr
Labeur. -V. f. I^, travail rnaiiuil.
Il Nalu>l'ti, ou tssoiulflti, trinnil
pétiililc (/lii ilciiiatnlf des efforts.
Il La "Ihm, Ihuiucoui) ifouvrafie, de
Idheur.
Luborieusemeiit. .i(/i-. Oiittlazliè
iialiolti itta. l*antsflt)u. Aii'lauii
hcxlous.si illéhou. Ks tflio"iii illé-
hou. An'Iaoïi ho(ioiissi ilJéJKni, ou
es'"teho"in illéhou, ou (.-antsrlou
hozlintsin, je l'oi fait avec heau-
roiip de f)eine.
Laborieux, euse. Vz. vuDENT.HLa
ijuii viMiiiittle/Ji, qui est ardent au
travail, qui aime à travailler. ||
Analatti- illé, qui ne cesse de tra-
vailler. Il Hor'enn ovin "opweHni,
qui est toujours en nutuvenient, ne
pense qu'au travail ; hes"enn, iiel-
enii, heleiin. Nel"enn ovin 'o-
«.'win^lni ahottin, tu es donc tou-
jours en îHouveinent, à r ouvra fie !
Hol"enn ovin, ou hes"enn ovin
'o(jwesni, je ne pense qu'à traiail-
îer.
Labourer. Hemuer la terre avec la
charrue. Na-nih-olttchyou"!, ila-
nih - osltchyou*^!, na - nih - oun'^l-
ttchyou*'!, na-nih-o'^lttchyoun, na-
nili-oulttchyou'l. Pas., na-nih-ol-
tti-liyel, na-nih-ouwi'^lttfhyel, na-
nih-0(jwiu'ltUhyel, na-nili-oç-wiiiM-
ttchyel.FMf., na-nih-oulttchyou'^l,
na - nili - ousttcli\oun, na - nili-
owoun'ltchyou L Diri nilione'lché-
kkf sa na-nili-oMimn'lttfliyou*"l,
lalxntre-uioi ce chanq).
Laboureur. \. c, Nihone'^iché kké-
nu/licri dénen, ou nili-ooa-la-rxMi-
nai (ItMUMi, qui cultive la terre.
Labourable. .IJj. NihuneMcht- m nih
houn/on, terre prt>pre à la culture.
Il Nilio<ifnnouri nehnen, terre
uieuhlc. Il Nihoifieni-n «le'tann, /lu-
inH> éfHiis, terre forte.
Labyrinthe. Ttah otstienn 'undou-
i\à\ï fkkore<iyan illr kon-4Mi, édi-
fice dont on ne sait continent sor-
tir. Il Petit bois où les allées s^eu-
trecroixent en tous sen*. Tta o-
t>s«'nii tMlf'touzlii i'kkore<lyan illé
(iiHlilii'nn nou, ile de hoig, petit
bois où Pon ne sait comment se
diriger.
Lac. A', c. Tou. Il Ttio' 'toue, lac
herbacé. || Na-lH-r-liol tan, ventre
de riiùère, lac formé par Perpan-
s'um (i'ufi cours d'eau. || Imc à côté
d*une rivière, °an-nanda4>è 'toue. ||
Lac long, ta dinnezij. || Luc
étroit, ta dindaré. || Imc d'une
grande étendue, tou nettha. || Pe-
tit lac, tou iazé. || Pac fftrmant
beaucoup de 6aiV«,nataz}ie l'a.ou
na'tazhe l'el, (lac aux bords dé-
chirés). Il Lac éloigné au milieu
des terres, ta-ttthya- toue. || Lac
arrondi et petit, tou liotlehaïui, ||
Lac plat, iia^è toue. || Lac pm-
fond, tanitsha toue. || Lac tra-
versé pur une rii^ière, tou 'ta nin-
liii.
Lacé, ée. HèetchezJi. H .S'*i7 s'agit de
raquettes, hehVa. "Ai kkaldanen
heh'"y;a ikkessin ! les raquettes sont
déjà lacées, tressées.
Lacer. V. tr. Bèfttluvh, l»^fst^•he/h,
lu'iii Itc-lie/h, y»V Itthe/h, l>èil-
ttliezli. Pas., luVtchfzlj, l)èèzlii I-
ttliezli, l)èèzhin'ltrht*zh, yèf"|-
tcliezli. Fut., l>èoutfht'zlx, bKpou>-
tchezli. Diri sa bt»in'ItrliezJi, lace-
moi ceci. Il Tresser l'intérieur des
raquettes. "Ai hè'ya, Ue^'ti^ nett^,
yett-a, Wi'ka, hou'^a, Uèyeçit&.Pas.,
heh^Ka, shipoa, shin<>a, yezlifa,
shiVa, shou'a, h^yezlu.a.A'Mf., »a-
'^a, was'^a, Mouni.<a, youppii, «-ou-
LAC
— 644 —
LAD
"j^a, wou^i, hèyouoya. Na "ai was-
'a, je vais lacer tes raquettes.
Lacéré, ée. Adj. v. NaÊ)inttch3el,
décliirc. Il KT'kilttchyel, ^"« '"'^
pièces. Il F/rkeyoïiilttchyel, (>/[(' ^s•
hiccré'^. E(llalio)itte itta sekon-eii
e'Tkéyouilttchyel laiitte oyin,fO;/i-
mcnt se fait-iJ que chez moi tout
soit lacéré, en désordre ? || EFke-
Êielttchel, o'"lkepi'"lttc'hyel, mis en
pièces et dispersés.
Lacérer. V. tr. Nalttchyou'^l, iias-
ttchyou'l, nanelttchyou^l, naye''!-
ttchyou"!, nailttchyou'^l. Pas., na-
£)elttchyel, napi^'lttchyel. Fut., iia-
^iwalttc-livou"!, napwasttchyou'l. ||
E^rkilttchyou"!,, e°Fkesttch\ou'l,
eT'kinittchyou"!, eTkéve''l-
ttchvou'l, e"rkéiltchyou°l. Pas.,
en^képelttchyel , e'Fképi''lttchyel .
Fut., e'rképwalttchyou"!, eTké-
pwasttchyou'^1. Seyoue e'^rké-
pAvoun'^lttchyou"^! sanan, ne la-
cère pas mes effets. \\ Vz. déchi-
rer.
Lacet. A', c Vz. collet, cordon.
Lâche. Adj. Mal tendu. Cordes de-
venant lâches, liens se relâchant,
bekké ttlou'^l inla. Diri o'^tiyé bèe-
zhi'^ltchezh kolou, bekke ttlou"! in-
la ikkessin ! J^avais bien attaché
ceci, et voilà les liens déjà relâ-
chés! Il Collets à lièvres, à ours,
à rennes, se défav^ant, devenant
lâches, trop tirés vers les côtés, et
n^ ayant plus V ouverture ronde né-
cessaire, bès ttla odenlttchyed.BiT
bès ttla-odenlttcliyed, le collet
s^est détendu, perdant en hauteur
ce qu^il gagne en largeur, et, par
suite, n'' ayant plus Vouverture
ronde nécessaire. — Dane'^biap ille.
Bi""! dane^lnap ille, le collet s'est
détendu, relâché, n'est plus bien
tendu, bien ouvert. \\ Poltron,
neldydi dénen. || Lâche à V ouvra-
ge, ded^our, desd'^lour, dind'^lour ;
impers, zed'^lour.
Lâchement. Adv. Ttchyè-la-tssed-
dai '"eT. 'l'tchyè-la-o-donintti illé
VI, sans application , sans énergie.
'rtchyè-la-shidda VI shiltsin
ttontte si, c'est que je l'ai fait lâ-
chement. Ttchyè-la-dénitti ille
tontte itta, c\'st que je n'y ai mis
ni application, ni énergie. \\ Ezin-
yen. Ezinyen eoalapinna, koutta
kontte, j'ai fait un semblant de
travail, cela suffit.
Lâcher. V. tr. Abandonner, céder,
lahser échapper. Ttassi hededdi,
bedesni, bedinni, yédenni. Pas.,
bededdik, bedepinnik. Fut., be-
douddi, bédousni. Bedinni, lâche-
le. — Ibid. Henadeddi, benades-
di, benadindi, yenadeddi, bena-
diddi. Pas., benadeddik, benade-
pesdik. Fut., benadouddi, bena-
dousdi. Netssenn benadousdi ille,
je ne te le céderai pas. || Détacher.
Dattar, das'^ar, dane"ar, daye"ar,
daittar, daouh"ar, dahèye"ar.
Pas., dapettar, dapi^'ar. Fut., da-
pwattar, dapwas''ar. Yopwè ''lin
tcho° dapettloun da^wonn^ar, lâ-
che ce cheval que voilà là-bas au
piquet. Il Un coup de fusil, e^tel-
kkizh. J'ai lâché un coup de fusil,
houni''lkkezh ; é''ti''lkkezh.
Laconique. Sha sodlan ille, n'avoir
pas beaucoup de paroles à la bou-
che ; sha osdlan ille, sha oundlan
ille, sha odlan ille, sha oudlan ille.
Sha odlan ille kolou, tta °aya°rti,
e°ltthi addi oyin, il est laconique,
mais tout ce qu'il dit, il le dit
bien.
Lacune. A^ c. Nahè heddin la déné
"a hottin, quelque chose qui paraît
manquer.
Ladre. Adj. Cochons. Kokous be-
daddaa hotta bedshenn nèzon ille,
maladie des porcs rendant leur
chair mauvaise. \\ Lépreux. Dene-
kkee^ldyour itta eya, affecté d'une
certaine maladie éruptive.
LAI
(>15 —
LAI
Lagune. .V. «. ''r«ni ti-lio'' 'tanlmiii**'
'tou liurKli"!!!! oiuiM', petit lac au
iKtrd de la mer : pi. 'ton tlalior/Jiia
oiaxt*.
laid, e. Adj. P.trt... Ai'Attin ille,
a fiH'sttiii illi'. a'èiiinttiii ilU*, a'è-
nettin ille. A'tMtfttiii illf laii \Qti'H
est laid! A'^t'iu'ttin ill»« 'kii, lu'kke-
dlo'-hettin, f>n rit de lui, à caitst-
tir sa laideur.
Laideron. N. /. IK'n^* liottin ill^ tsw*-
kwi, feuww «/lii ti\i pas uiu- a}>pa-
rrnce huuuiinc.
Laideur. \. r. A^^wttin illt». ])è\\6
Mittin ill»'.
Laie. .V. c Kokousdini detssiy, /«'-
titilli (lu aaiifilier.
Laine, linttc, i'dshenn sliiii (.*a. ||
Filée, edslienii slini «ja lu'hdezlii. ||
Tissée, lu'tta you ht'littK)un.
Laineux, euse. Qui a Inaucoup de
laine, l>t*ot.a deyo*'. || Qui a l'ap-
parence de la laine, t\>Qn ahottin.
Laisser. V. tr. Se séparer, s'éloi-
}iner de. lie(.iaii ye^teddi, hepan
■"tessai, *"tin<.'ai, ""teopai. Pas., l>e-
£«an ye^teddik, beoaii "^tiya. Fut.,
be^fan ye'^touddi, bepan "toussa,
'téwounya, ye^an 'touya. Sepan
'téwounya sanan, ne me laisse pas.
Il Se pas emmener, emporter.
lieddin yett^ldi, hwldin hessai,
hin^fa"!, yrddin 'tepoai. Pas., bed-
din ye'teddik, l>eddin "tiya. Fut.,
beddin ye'touddi, l)e<Jdin 'toussa.
Diri beddin 'téwounya sanan, tie
laisse pas ceci, emmètie, emporte-
le. — Ibid., par oubli. Ttassi "an-
()u-'teddi, "an-ou-'tesni, "an-ou-
'tinni, ''an-ou-'tenni, ou "anyou-
"tenni. Pas., "an-ou-'tehdi, "an-
ou-""tinni. Fut., "an-<>u-"^tcMid«lin,
"an-ou-'^tousnin. "AM-(>u-''t«*\\<>uM-
niM sanan, tâche de ne pas le lais-
ser, de ne pus Voublier. — Ibid.
Tta-ssi ttchya ye<l<iai, ttchya yes-
nai, ttchya yinnai, tti-h\a yennai.
ttchva-viddai. Pas., ttrbva vinda.
tti-hya yéniiina.f'uf.,ttch)a youd-
da, ttchya you^ua. Ttaivt»! ttc)i\tt
yinnai ovin, tu laisufjf, oublir»
tttut. I) Faire. ()(.'adart^l<la ilU*, ne
pas (iin'rir la bnitehe pnttr faire tei
obfert-'atitms ; t><.<adarrNna illr, o{>a-
darinda ilh', ooadariMina dU*, o^mi-
daridda ilh*. FxihHf i>Aii itta oc>a-
darouhna illoii ? Pourquoi donc
loi' '.N tout faire Y || Tran-
iju: I I. ir <^.a darfd<la ilU*. Fut.^
dôné (la dariHjdda ilU', In^jadarou»-
na illé. Se(jadarinda ille lan ! Lais-
se-moi dttnc trantiuUle. || Tovtber
eTj)rès. YeyatH' he<l»*<|<h, lâcher en
bas. Yeyat^ lH'<l**oinni oyin, je rai
laissé tomber. — Ibid., par mé-
garde.DéiMuHhiitii "^altthi ; Vkczli.
Tthai sinttla "ainlcezli, le plat m" a
échappé des mains, je Vai laissé
ti>mber. Dshè sinttla "^at^ltthet,
j\ii laissé tomber ma pijte.
Laisser (se). S'affaisser. Ve''an na-
tssetlehfddai, ye^an nadehes<iai,
nadehindai, nadehe<ldai. Pas., ye-
"an natftswlehedda'", nadehesda*,
naclehinda", nadehwida'. Fut., ye-
"an, ou you ''an natssedehoudde,
nadeliousfie. Edesdinniyé ye'an
nadéhoundé sanan, eya honnèzliè
tta illé si, ne te laisse donc pas
tomber ainsi, tu riVs pas si nmla-
de. Il Tomber de haut, exprès.
Hodda etssedhetlda', wlehestla',
etlehinda", edehedda*". Fut., ho<i-
da etssedehoudde, wlehousde.
HtKlda é<léhe<l<la" itta Me<.>anin-
/.het, i7 s'est tué, en se laissant
tomber de haut. — Ibid., par nié-
garde. Ilmia seitthi, hotia'testthi.
Pas., ho<la tss4*ltthet, hoda es-
tthet, ho<lahiiritthet, ho«lada«* I-
tthft. Fut., litHiatssouItthi, hinla-
noustthi, liodawounMtthi. Hcxia-
woun'ltthi sanan, prends garde de
tomber. \\ Mourir. Na'kaounin-
zhenn ille, ne pas chercher à vivre ;
na'kavénesshenn ille, na'kavénin-
LAM
— 64()
LAM
zhenn ille, na''kayéninzluMm illi'.
Nes'kinen Im/in na''kay<.'niii/,henn
oiaze de kolou, 'an'ltte 111c', ne fut-
ce que pour tes enfants, tu ne fe-
rais pas mal de chereher un peu
à -eivre, de fie pas te laisser mrru-
rir.
Laisser^aller. X. e. Édédaoreddi
ille ; edesooweliii illé, ne s^ohser-
ver ni dans ses paroles, ni dans sa
conduite.
Laisser=passer. N. c. Ttatsseun ye-
heddi otssounkkèzhè délié ttasson
aîné ttchya edittlis binttlaÉ)el-
tchoiizhi, Passe-port.
Lait. N. c. Tthoii. Edyédé tthoue,
lait de vaclie. Settiioue, mon lait.
Il Petit -lait. Edyédé tthoue 'touè,
l'eau du lait.
Laitage. .V. c. Edyédé tthoue tssin
ttaneltte ho'lé.
Laiteux, euse. Tthou lahottin, qui
paraît du lait, a couleur de lait. ||
Plantes, herbes laiteuses. Ttassi
ttlo'^ be^'toue tthou lahottin, dont
le suc ressemble à du lait.
Laitier, ère. Beoan edyédé tthoue
nac-ennilii, nwrchand de lait.
Laiterie. N. c. Ed^'édé tthoue kon-
en, appartement pour le lait.
Laiton. N. c. T'santsanen deldsho-
oe, métal jaune.
Laitue. .V . e. Inttantchaoè ttè tssel-
de*^li, feuilles qu^on mange crues.
Laize. N. e. You tta a'^teinFkozhi,,
largeur d'une étoffe. \\ You e'^lè-
ninin'^ltchouzh, double laize, à
deux laizes.
Lakèche. (Hyodon clodalis) . "Lou-
'^ka'^le, poi.'<son plat, mince.
Lambeau. '"'rin-''an-ninttchyell.7>rrm-
beau de chair, déné dshenn "^tin-
■^an-ninttchyell. — Lambeau de
chair pendant ,c\èné dshenn ttchyè-
lè naoebe*^!. Bedshenn ttchyèlè na-
oebe'^l, les lambeaux de sa chair
pendaient. \\ Lambeau d'étoffe,
vou '"tin-°an-ninttchvell. Lambeau
d'étoffe pendant, vou ttchyèlè na-
nebc'l.
Lambin, ine. A', c. Shelsheri dé-
neii, ()(/ nakkasnè"a dénen.
Lambiner. V. intr. Nakkas-zè"a,na-
kkasnes"a, nakka.snin"a, nakkas-
no''a, nakkasnitta, Tiakkasnouh"a,
nakkasdahènè"a. Pas., nakkasze-
t>in"a, nakkasnef.)i"a. Fut., na-
kkaszou"a, nakkasnous"a.Nakkas-
newoun"a sanan, ne lambine donc
pas tant. \\ Tsselsher, shessher,
shin'"lsher, she'^lsher. Hhe^lsher
oyin,edlini hotta ttassi hou'^ltsiou?
En lambinant comme il fait, que
peut-il faire ? \\ Na-la-tssefjelyé
illé, n'être pas vif à Voiivrage ; na-
la-c)esyé illé, nalaÊ)inlyé illé, nala-
gelyé illé. Pas., le prés, avec nin.
Fut., le prés, avec un adverbe de
temps on de doute. Nala^^elyé ille
oyin, il n'avance pas.
Lambourde. N. c. Dedchenn ''tell
yape she^tan ; pi. shella ; pièces de
bois sur lesquelles repose un plan-
cher.
Lambris. N. c. Dedchenn ''ka^'lè yé-
hè-'^tanenlyai, planches revêtant
les murs d'un appartement. || Da-
Ê)ènin"ai tssounkkèhè yé-hè-^ta-
nenlyai, planches posées sous les
solives, plafond.
Lambrisser. V. tr. Yè-hé-^tanenlyè,
yé-hè-'^tanéneslè, ''tanéninlè, yé-
hè-'^tanenlè, yé-hè-°tanilyé, yé-hè-
'^tanou^lè, yéhè'^tahènenlè. Pas.,
ye-hè-°tanenlya, yé-hè-'^ta-nénilla,
yé-hè-°ta-néninla, yé-hè-'^ta-nénin-
\a. Fîit., yé-hè-'^ta-noulye'l, yé-hè-
"ta-nousle'^l. Sa yehè°tané\vounle°l,,
lambrisse-moi ma maison.
Lame. De couteau, bès-la. || Vague,
"tade-tinhè. Grosse lame, ''tadin-
tcha. Une grosse lame a submer-
gé le canot, tssi °tezh '^tadéhe'^tan.
°l\idintcha itta pantselou "tazhi-
°kin, à cause des grosses lames, j'ai
pu à toute peine arriver à terre.
LAN
- 647 -
LA*N
Lamentable. .!</). lkkk«^ii dt'Mifii-
iitt(.f ton httuHttlIt' illi-, qui arra-
che Jf» lamw». Il Siti'ituilt' laittcn-
tahlf. 'VttiuWini rs'tomu-ttiiit'ii Ik'-
kktlOllf'tu (if, litMIfllllU;-*- tuii llIXI-
wtillt' illé, «i CM lutfiait comtiu il
fait pHié OM rif jnmrrait x^ctiijtt'-
iht'r </«• pUurir.
lamentation. .V. ( . K«Kkki'/iM Issr-
t^.è . l'x t<t-/.lifnn va'"tiv»', pamlest
l>liiiiitis </«• tniaérable.
Lamenter (se). Ë(iékki>y.iii tssftsjr,
lif>ts«', lU'tsa", hetsa', llits»^
Kkt*iiiia/li(' «'«lt''kki*/.in iu't>;i'" ilK*
kolou, cesse (/«»»»<• (/(• te lamenter.
Il Pleurer sur soi-tnêine, vz. IM.KI-
HF.H.
Laminer, l . tr. 'Vsautsuu kale ho-
It*, liestsi. Ou bien tMiiit*aiu-ii <lf-
"ka*^! ul"in, rendre le fer plut, mili-
ce. Diri tsantsaiien de'ka*! uwoul-
lu', liimiiions ce morceau de fer.
Laminoir. A', c. Ik'tta tsantsanen
ilf ka I al"!!!.
Lampe. .V. c. Kkkaderhkkaiii téli.
Lamperon. .V. e. Heddayr rkka-
ilerzlikkani ttloule 'aoiiittiv , lan-
guette où passe la mèche d'une
hiniJH'.
Lampiste. .V. < . Fabricant de lan>-
pes, ekkaderzlikkani "^^téli heofain.
Il Marchand de lampes, \>èija\\ e-
kkaderzhkkani '^^téli iia<.<eiinihi. ||
Qui a soin de Véclairage, ekka-
(icr/likkani éoalaj.t*imai (iéiien.
Lance. .V. c. Shounsh.
Lancer, l'ne pierre, ou des pierres.
Dshè tta hounlyou'l,houiu'sflu)u'^l,
houniii'lchou'l, vou^Ichou'I, houni-
Ivou'I. Pu*. ,houiil\t'I, liouni'Iclifl,
l»ouiiiii''lclu*l, voiiniiilfhel. Fut.,
Iioulyuu'l, hous4.-h()irl, Iiouwuum'I-
chou''L Dshè tta souwoun ItliouT
sanaji, ne me lance pas des pierres.
Il Un morceau de bois. Dcilcheiin
"telcm'l, 'tesVI. 'tin"! VI. ve'tel-
"aT. Pas., 'teli*l, ^ti'lel. Fut.,
'toulfa"!, "^tousVL — Ibid., m-
•t«U*«'l, in'tenVI, iii'lin la I.PcM.,
in'te'M. in'tiMVi. fu/., in'toul-
t»«M, in'touti'tt'l. SftHMMin in'tf-
HiiuiiTa'l saiiaii, ou M'kk<*/iii de-
(Icliciiii iii^tcwouirra'l Nanaii, ou
(ItHicluMin tta niiM'iu*«(>uiiM'a1 mi-
iiaii, fu* me lance pas de mitrceuur
de bois, y Cm orignal. Deiiiiiy
*»ui-in-''t««<lytui, "aii-iii- tfsfIuMt,
"an-iii-tiiiyoïi, "aii-iii-'t»*you,''aii-
in-'^tidyou, "an-in-'toufhou. /'«*.,
"an-in-'ttHlyou, "aii-in-'tiyou, "an-
iii-'tiiiyou, "an-iii-'terzliyou, "an-
iji-'tf/lii<lymi. Fut., "aniii-Mou-
(lyoïi, "aii-iii-'toux'hou. "Aii-iii-
'teH'uuii>ou saiian, prend» garde
de le lever f de le lancer. || Vz. jk-
TKR.
Lancer (se). .Sur quelqu*un, vz. *f
JHih.H. Il Daius la nuiuvaise voie.
OnIiiiou ""ka é<i^/4*liii, t*<iéiie>rii. é-
déiiinliii, édéiii'lni. Pas., oslinou
"ka é<iézé(.<elni, é<lt*né(<esni, ttleiie-
^inlni, édcnfWIni. — Ibid. Osli-
nou 'ka etsstMJfJiii, (^iesni, e<lin'l-
iii, e<ir'lni. Pas., usliiiou "ka fts-.*'-
det«elni, e<iet»eî>iii, tHlet'inlni. Fi/f.,
oslinou 'ka et^sedoulni, cniénousni,
édénéwounini. Kkennaziiè oslinou
""ka tnltMiousni yéninzhfiiii tta aiie-
ttin ousai), veux-tu donc tout de
bon te lancer dans la nuitn'ai*e
voie Y
Lancette. Ttfhyou/li-l>ès,pt'fif rou-
tciiii pour le» X'cines.
Lancinant. Plaie. Heltssai. Sf'katiè
«mttla/hè lit'lt>vii. /m<i plaie me
fait bien mal. || Personne. Tfosel-
tssai, hestNsai, ne"^lt.>sai, he'^ltssai.
Onttla/hè lit'stssai, j'épnnn'e des
d«>uleur.i lancinantes.
Lande. .Y. c Si\i-<y-àn'iii oullé neh-
nen, terrain itans humus. || Nih-
hounxon ilU* neluieii, nuitn'aise
terre.
Lanjjaf^e. V. c. Va*ti. Ya"tiyé.L<JM-
;»'<'A'«' franc, droit, bien ordonné ^
v'\iuji\é vati, «M èlèt<i\é ya'tiyé.
LAN
()4^ -
LAR
Lange. .Y. c. You Itha'l tssettin,
l'uii^c fcm})Uiç<int la nuutssc. \\ Ê-
t(>lJc </(' Idinc pour ontuailloter,
hvyé iieltthoiii ; ou h'ioi ttlia'l
zliezh, cnvclopfic de ii}oussc.
Langoureux, euse. Adj. lîettlii
slu>'tin lantte ovin, nui est sans
énergie, comme endorim. \\ Pa-
role. Tssezha'l layao^we'^ti, parler
comme en baillant. \\ Parole,
chant. Ttchya-sha-soddi, ttchya-
slia-liosdi, houndi, hoddi. Ttchya-
sha-lu)undi ille kolou, ne parle, ne
ehante donc pas si langoureiise-
ll}Cnt. Il Vz. INDOLENT.
Langue. .Y, c. Dshou. Denedshou,
langue humaine. Sedshou, ma lan-
^HC.Edsliou (/)oj/r edshenn dshou)
langue de caribou. Denniy dshou,
langue d'orignal. Déné dshou sli-
ni, mauvaise langue. Nedshou sli-
ni, ta mauvaise langue, ou tu as
une mauvaise langue. \\ Avoir la
langue déliée, vz. avoir. 1| Lan-
gue de terre, hountchella.
Languette. D'une balance. Betta
nazeldazhikké "^tannizé napin^'ai,
appendice planté droit sur le vii-
lieu de la verge servant de balance.
Languir. V. intr. Ahourzh"aon o-
"^tiyé epenna illé.Ahourzh"aon o°ti-
ye pesna ille 03'in, je ne suis jamais
bien. \\ Zèzhi, être débile, souf-
freteux ; desshi, dinzhi, dèzhi, di-
dzlii, doushi. Pas., ze^inzhi, de-
oizhi. Fut., zouzhi, dousshi, de-
wounzhi, douzhi, dewoudzhi.Kou-
tta sha dèzhi ttontte itta, il y a
assez longtemps cjuHl languit. Ra
sooa hèkkè hounlin illé, ahourzh-
"aon dèzhi oyin, pour lui pas un
brin d'agrément, il est toujours
languissant.
Lanière. N. c. Ttloulè "ka'^lè, corde
plate. Il Ttloule dettazh, corde
tirée d'une peau. \\ Tirer d'une
peau une lanière, eti^senn ''telttaizh.
Lanterne. N. c.Beyé ekkaderzhkka-
iii dzedelttai, dans quoi on porte
de la lumière.
Laper. Tsse'ltthè, hestihè, neitthè,
ye Itthè, hiltthè, hou-^ltthè, hèye'^l-
tthè. Pas., tssepin'ltthè, ^ji^ltthè.
Fut., issou^ltthè, wastthè, woun"!-
tthè, Dshè tt'hazi orelyon "lin ye-
i.iiii'"ltthè, /(' chien a lapé toute la
bouillie.
Lapider. V. tr. Dshètta hounlyou'l,
frapper à coups de pierres. || Dshè-
tta bein''telyou''l, bein^teschouT,
bein^tinHchou'^l, ycin^te^lchou"!.
Pas., bein'te'lyel, bein"ti''lchel,fft-
taquer à coups de pierres. || Dshè-
tta i^lasin bèninenlyou''l,i°lasin bè-
nineneschou°l, i^lasin bèninenin'^1-
chou*^!, yèninan'^lchou^l. Pas., i'^la-
sin bèninenlyel, bènineni^lchel.
Fut., i°lasin bèninoulyou'^l, bèni-
nouschou*^!, renverser, assommer à
coups de pierres. Degayé Etienne
dshètta ITasin bèninenlyel, S. Ê-
tienne on l'assomma a coups de
pierres. \\ Vz. lancrr.
Lapin. N. c °Ga. || Ho.se, "g^a de-
tssiy
Lard. N. c. Kokous kka, graisse so-
lide du cochon.
Larder. V. tr. Kokous kka berr "^ta-
nilyé, '^taneslé, ou ''tanen neneslé ;
be°taninlé, ou be'^tanen neninlé ;
ye^tanellé, ou ye*^tanen yellé. Kou
diri berr be^ijann lan ! Kokous kka
be'tanen newaslé, cette viande est
bien maigre, je vais la larder.
Lardon. N. c. Kokous kka iaze.
Large. Adj. De'^kozh. Ne'^tel. De-
"kozh, ou ne'^tel al"in, rendre lar-
ge. De°kozh, ou ne'^tel asla, je l'ai
fait ou rendu large. Dix verges de
large, onerzhnan dedchenn a^te-
Ê)in''rkozh. || Au large d'une riviè-
re, d'un lac, ''ta dyaÊ)è.|| Spacieux,
debell. Ezheoe belle, large gosier.
Nezhepe belle, tu as le gosier lar-
ge, tu es un glouton. \\ Aller au
large, vz. aller.
LAS
— (>49 -
L W
Lar>{cur. S. c. TU «tet.iiiTkoaii.
KliliMiiieii ttii H'ti><>iii''l1i(uh, la
larfît'ur «/'jim* étuffr. || La laificur
i/*M»ir ;'(j//t*r, ihf/li kkflsv,n.«',
ttroitt- li^nc d'unf iiunitofitir à
rautif. Il Lai tîfur li^uiif baie, iWtk
kketi>MH>è (ttlii jntur ttinzin, haii- ;
kki'tss<HH', ilroitt /i^,'»» il' une n-
;<• ù l'autiT, à r<nn'irturf </<• /«i
baie). || Largeur trunc rivibre,
(iè^ ttit lUKi^iii'Isliiif.
Larme. \. c. Kniia-'t<ui. D^'nenna-
<.«^ 'tou. St'iina(,>«' ton, l'eau de
mes yeux. Il x'erse des lartueStÏK'u-
im.,K' 'tou (iflli's.
Larmoyer. \ . ititr. l)iMii'iitia()è '^tuu
«li'llî's. Pas., tou dt'tfllès. Fut.,
"tou (loulU's.Ik'kkézin ntMnia4»è 'tou
(loullès sanan, ne verse [his de lar-
mes sur lut, à sou sujet.
Laryngite. .V. e. Déiiezhowoll îna,
maladie du /«n//»,r. || I)éiie/ht'^(>ll
y.he/Ji èya, maladie de la muiiueuj>e
du larynx.
Larynx. A', e. Dene-zliewoll. S«'-
zliowoll, mon larynx.
Las, lasse. Adj. Nizeuiiulsan. Ni-
ninidsan, je nuis las. NiuinencJsan,
U est las. Il De nuircher, ^«"Itta
nié<lézenltsan. Niédénénestsan, If
suis las de mareher. NiéiléntMi'"!-
tsan, t7 est la.s de vuireher. || De
pleurer, tsa" tta niédézenltsan.
Tsa*^ tta niétlénenestsan, je sui.s las
de pleurer. || La.s-, ennuyé, blasé.
Hiiiiii niiiiiiindsan.
Lascif, ive. Personne. ÉdIMè l)inni
hè<lerzhliM, qui ne se plaît qu''à la
luxure, ne se repnxt que d'impu-
reté. Il Parole laseive, édIMè va-
'tiyé. Il Pensée laseive, édIMt* hiu-
ni. Kdièlè lunni binni licnliii, ses
pensées sont laseives.
Lasser. V. tr. Tiènè ninenltsin, ni-
lUMifstsin, niiieiiin'^lt^in, nivenen I-
tsin.Pas., niiicnltsan, niniiii'ltsaii,
nininiii Itsan.iiiyeniniii'ltMiii.Fiif.,
niiioultsin"), ninoustsiii'^j, nine-
Huuiiltiun 1. Kkeniiiuiiè iiiitriii-
iiiuMtMiii kou ! Tu Uê fini par me
lasser. Il le lasse à marcin-r, yal-
tta niyeiuMi'IlHin.
Latent, e. .\dj. Chaleur latente,
cMlfttin ilif kul<Hi,lH*tta liunezlieMi
tta>si yat<«' '(KJe'^l''ttii.
Latéral, e. Adj. Partie latérale, l>e-
\a{.H' tssiii lH*'t;a. lic'^a ho'ivriWn,
qui est situé sur le eMé, eourt le
long d*une chose. || Canal latéral
à une rivière, dès uèzliè '«a de»
lior/ldiii ho't«T/Ji"Hi.
Latitude. .V. e. Tta sa xact* otsMMui
tta ani'lshae, la distanee d'un lieu
à Véquateur. U Liberté complète.
Kkasol/hiT. 'Ankkasolzlier. Je te
donne toute latitude, kkawouiil-
/Ju*r ovin, sois libre, agi» en toute
liberté.
Latrines. .V. c. 'J'sau-kon-^n.
Latte. V. t . Kkai i-ltssefla'lttdiyi-li,
saules fendus. || Dedrlienn 'kalè
iazf tssettajiou ttlii lunldare eMtsM;
dalttazlii, petite» planchettes tnin-
ees et étroites.
Latter. V. tr. Kkai ent8se<iaM-
ttchyeli, ou dedclienn *^kale iaz*
yé-hèoudiltsf, clouer des lattes à
une maison ; yé-hè-ou<lest>è, vé-
hè-oudiu'ltsè, ^é-hè-youdi'ltsè,
yé-liè-oudeoiltst'. Pas., yé-hè-ou-
diltsa', yé-hè-oudi'Itsa'. Fut., yè-
h»*-oudouItsè, yé-hè-<)udousl,sè,yé-
ht'-ouiitM\oun"'ltM*. DtHichenn
kalt' iaze y^-hè-<nidewouItsè, lai-
tons la maison.
Laudanum. N. c. Botta déiié 'èin-
tt*l/tii, ou l)etta drné liiii'^te<ilou-
""li, médecine qui fait tbtrmir.
La\agc. \. c. You kkt-naltsiM.
La>é, ée. Linge, vaisselle. Vou
kkiMialtsfli ; ttliai kkeiialtseli. M
S*être lai'é, kkenazoldé. // s'est
déjà lavé, kkaldanen kkt'iianeUié.
Il Lavé en sf baigiunit , kk»-iia-
t&scltsel. Kkaldaiicii kkt na. <-lt vfl.
i7 s*est delà lavé.
LAV
050
LEC
Lave. A', c. Chezh yaoè '"aho(lé''tt>l-
yizli otssin "konn lè/è youdde illé
nattlir, cendres et un Ires nintic-
res s'écluippant t(uit enfUmimccs
d'un l'oïcnn, et aUnnl lonihcr au
loin.
Lavement. D'une chose, ttassi kké-
naltsi'l. ||('()»Ja/(' remède, "tou dv-
né-y-oltti'h\ oun/h. 7/ /(// donne un
/(/i'i'//u'/)f,''tou-ye-yé-elttchyoun/h,
"T^ou ne-ye-wasttch3 0un/,h, je vais
te donner un lavement.
Laver. Du linge, en le tordant. You
'ta-'a-rt-ezli, '^ta-*'a-s-gezh., ""ta-^a-
ne-oezh, "ta-'^a-ye-gezli, "^ta-^a-i-
gezh, "^ta-^a-ouh-o'ezh. Pas., you
°ta-''a-t)e-o-ezh, "ta-^a-^ji-gezli . Fut.,
*^ta-'^a-Ava-iiezh, *"ta-''a-was-gezh. —
Ibid., simplement. You kkenal-
tsi'^1, kkenastsi'^l, kkenain'^ltsi'^1,
kkenae''ltsiT, kkanailtsi"!. Pas.,
you kkenaltsel, kkenaoHtsel.Fi/t.,
you kkenaoultsi'^1, kkanaoustsiT.
Se*^! you kkenao\voun''ltsi*^I, aide-
moi h laver, lave avec moi. \\ Un
plancher. Yé-ho-kkenaltsn, Yé-
hokkenaAvoultsn, lavons le plan-
cher.
Laver (se). Le visage. Kkénazeldé,
kkenanesdé, kkenanin*"ldé, kke-
naneldé. Pas., kkenazeoeldé, kke-
nane£)esdé. Fut., kkenazouldé,
kkenanousdé. O'^tiye kolou kke-
nanin^ldé, lave-toi bien. || Les
mains. Na-la-zeldé, na-la-s-dé,
na-la-in'^l-dé, na-la-el-de, na-la-il-
de. Pas., na-la-tssel-dé, na-la-oes-
dé. Fut., na-la-tssoulde, na-la-
ousdé. — O^tiye kolou nalaoun'^l-
dé, lave-toi bien les n\ains. || En -se
baignant. Kkénatsseltsi'^1, kkénas-
tsi^l, kkénain°ltsil. Pas., kkéua-
tsseltsel, kkanaol^ltsel. Fut., kke-
natssouUsi'^1, kkenaoustsi*'!, ''Tou
naoan doussherou, kkenaoustsïT,
je vai.s me baigner et me laver.
Lavette. A\ c Tthai tsH ; betta
tthai kkenanldailii, avec quoi on
lave la vaisselle. \\ Lavette em-
n)iinchée au bout d'j/n bâton,
tthai yi' liottlo*"'!, (ju'on tourne et
retourne dans la vaisselle.
Laveur, euse. De linge. You kke-
uao^ltsi*"!! dénen. || De vaisJielle.
Tthai kkenaeltsi^i dénen.
Lavoir. N. c. You kkenaeltsi'li kon-
(Mi, apparlement oit l'ot) lave le
linge. Il You kkenaeltsili kké, lieu
où ron lave le linge.
Lavure. A', c. You "toue, eau qui a
seroi pour laver le linge. \\ Da-
t)atla*^ ""toue, eau de savon.
Le, la, les. Le seul déterminatif
montagnais répondant h cet arti-
cle est la particule tta, ou ttah ;
mais on ne Vemploie guère que
lorsqu^il s'agit de préciser, de dé-
terminer fortement. Tta-beslini,
le méchant, le diable.
Lèche. N. c. De pain. "I^es youlè
tssettani dettazhi, une mince tran-
che de pain.
Lèche=frite. N. c. Téli tûage. Beyé
"^louè hettèzhi, en laquelle on fait
rôtir du poisson.
Lécher. Quelque chose, vz. un plat.
Beye soltthè, beye hostthè,houn''l-
tthe, reyeho^ltthè, beyehoultthè,
beyehou'^ltthè, yeyehèholtthè.
Pas., beye so£)in*^ltthè, beye hopi'^I-
tthè. Fut., beyesoultthè, beye-
houstthè. Dshè tchazi orelyon be-
kkeoiltthè ikkéssin, tthai yin be-
yehowoun'^lttliè, notis avons man-
gé toute la bouillie, tout le raba-
bou, il ne te reste que les plats à
lécher.
Lécher (se). Les lèvres, les babines.
Zelttall, destta'^l, din^^ltta^l, de^^l-
tta'l, dilttall, dou'lttall. Pas., ze-
(?elttall, deoesttall, de£)inlttall, de-
fjinlttall, dadec^ilttall. Fut., zoul-
ttai'l, doustlai"^], dewounlttari.
Yoowè berr '^le'^kann betssenn
dinHtta'^l ahouneddi, tu parais te
lécher les lèvres en voyant ces bons
LEG
- (û\ —
LïiG
met». Il Ixê doi^t». IVninlii tst^-
ttouz, lie>tti>U2i, liintlttu/, li«*ttuu/..
Pau., lsM'!.'iiittt»ii/, (,>ittiui/.. fut.,
tsNoiittuii/, (.'^"''ttoii/- - Jhiil.
Dfiiiiila tssfUtlù-, hestthè, in'1-
tth^. lu'nitlu''. Pas., twiet-inMttlus
ti'lttlu^. Fut., tssmilttlu'', i.««s-
ttli(\ Niiila liiiitttui/, ou nclttlit*
aluittin, tu tf lî'clus «/«»»ic les
(loifits Y\\Kn parlant ilfx atiiiiuni.r.
K.ltitthi'. Pas., (-iièi^hWù'. Fut.,
iMlouItthô. Il Mutufllcwent. V:\v\-
tthè. Pas.. fUlttliè, («fi iHevaut
la l'itùr sur ttlit-). Fut., ('"joui
tthè.
Leçon. .V. c. 'An 'aomiel'tfim. 'A-
t)iiiu'rtiMin.
Lecteur, trice. .V. c ^^iittli^ kke-
yaTtiy, qui lit. \\ Kdittlis kkeva'l-
''ti tsst'ttin, (/u'oM i-inphm- à lire.
Lecture. S. c. Ktlittlis kkeva'ti.
Léf^al, e. Adj. 'l'ta houclene<lzhtMin
ho(.<a(lè liokkéttc'liya iWv, </»<»' n\'.'<t
pas ctnitrc la loi.
Légaliser. V. tr. Tta lu>u<leze-
dzhenn hotaulè ho<lelyet ahol''in,
donner force à un acte, en lui
donnant les forme.s voulues. || Lé-
gali.ter un legs. Nt'iivan déiié 'le-
t'anzlii hettiouii, tta»i déiiéoaou-
doussi'l yeiiin/luiioun, esdinniyé
niiiu<loiiltthi illt' yeninzlienii nin-
'ka, tta houdeze<l/.henn hooadè ho-
relvon hèsèniya*"r"tiliou, litwielyet
ahoUe, un mourant veut faire un
JegK, et pour lui donner force et
empêcher que le légataire en soit
frustré, il règle tout selon les for-
mes de la loi.
Légataire. .V. c. Tta ttassi l>énaou-
<lflid/.i.
Léger, ère. Adj, Chose, uv<\7.\uu>è.
Il Persotwe, tssindzha<.ȏ, nesdzlia-
(.<e, nindzhat»è, neiizliai.'è, iiidzha',"**,
nouhdzha<>è. — Ou bien "antssé-
C)iii!d7J>a(,) illé, "ant-eMl/lia..- ill^,
"ani.'in'ltlzlun,) illé, "aii«.t*"l«l/.liai.>
illé. — Ou encore "antsseoiiilval
illc, ^«ii(4*s\a| ille, "aiii/inMyal ille,
"uni.in'iva! illé.
Légèrement. \dv. l'n peu, tHxè.
Il est /,/. 4.|.
té. U Ihn II
D'une manière inconsidérée ^ dé-
niiini Aiiiifii kkf, ù Véttmrdic. Tu
parais jtarctfurir ce livre hien lé-
gèrement, «Miittli- Iti ko-
l(»u, ho(.>an iiiiiiii ' illé a-
tiuiiiie<ldi. Il San» réfléchir, Mns
approfondir, nayéiiiliorti illé VI ;
(>-.>aii déniiini dvr/h au illé 'e1. ||
Etre légèrement vêtu, dénékké
you df'taiiii illé, ou «léiiékké \ou
t.ssettaiii. Vou sekké df'taiiii ille,
je suis légèrement vêtu. || Poji-
ser légèrement la main sur quelque
chose, tta».>i kka-la-x^^rkad.
Légiférer. I . intr. Ilo^adè e'^lbazin
e°lttiii licxléiiéhwad/Jiiii ya'ti deyé-
di lu/le, ou an''Ia^<è ya'tiyé holé,
faire des lois pour régler les rap-
ports entre citoifens. Ilo^adè el
bazin e'Itthi hcKJéiiéhwadzliiii hè-
yeniiizlienoun, aiflai-é ya*"tiyé liè-
lieMtsi, koutta, sha hokkéiiaddé
koiitté, i7 1/ a assez longtemps
«/u'i7> li'gifèretit .
Législateurs. IIo(..adé e'Ilmzin e1-
tthi lioilénéhwadzhin, aiiMaoè ya-
'tiyé liehe'^lt-si kkénaluHldai, dont
Voccupation est de faire des loi*.
Législation. \. c Ho<.'a<lè eM(>aziii
i- Itthi li(Klénéliwa<izhin aiudtte \a-
""li (i«'\é(li, Pen^emble des lois.
Législature. .V. c. Hooadè e ll»aan
eMttlii htKiénéhwad/Jun, ttaJii'Uha
(>t>sfnn an*lai,4? ya'tiyé hehe'Itrù
kkéiuuMé, le temps qu'une assem-
blée législative est en fonction*.
Légiste. \'z. ji kisconsii-tk.
Légitime. Adj. Tta eMtthi ttonttè.
'l'ta walli ttoiittè. Sa douleur est
bien légitime, tta hetsa" walli tton-
ttè. // était dans le eat de légitime
défense, tta kkehdi walli ttonttè.
Tout ce qu'il a fait était légitime.
LÉN
652
LEN
tta e'itthi adya ttoiittt'. || Kiifant
légitime. Hr ta lioiiuliii srkwi, qui
(i un pire.
Légitimement. Adv. F/ltthi. Tta
(«Itthi ttonttoii. Tta walli tton-
ttoii.
Légitimer. 1 . //. Srkwi ban yé-
uerzh in iiiii, etta'^an bé^^ta ban
pan nanedda itta, bel senihoun-
ttai ; bekki'^ke de, eyi kkessin °a
ttonttè itta, par le fait du ma-
riage subséquent de ses père et
mère, régler la position d'un en-
fant illégitime, en lui donnant les
mêmes droff-s- qfi^à ses frères et
sœurs.
Legs. N. e. Déné ''leoanzhi hettioun,
tta ttassi dénépaoudéninzi, don
fait par un mourant, par testa-
ment.
Léguer. Y. tr. Ttassi déné£)aouden-
dzi, dénéoaoudénessi, beÊ)aoudé-
ninzi, yepayoudenzi, begaoudeni-
dzi, beoaoudenousi. Pas., begaoïi-
dendzi, begaoudenizi, begaoude-
ninzi, yegayoudeninzi, begaoude-
nidzi, begaoudenousi. Fut., he-
paoudoudzn, begaoudoussi"!, be-
gaoudewounzil, yeoayoudouzil .
Nella ttassi bepaoudewounzi'^l ille
ousan? Ne légueras-tu rien à ton
cousin? Il Vz. DÉSHÉRITER.
Légume. A', c. Nihonelché iazé.
E''lkkéttch5^a nilioneHché \azé,dif-
férents légumes.
Légumineux, euse. Ad]. Plantes.
Aneltté nihone'lché tta bezhezh
hoiinlin, toutes les plantes qui ont
des gousses.
Lendemain. A', c. Kkanibé. Kkam-
bin. Jusqu^à demain, kkannbé ho-
tssenn. Ne vous oceupez pas du
lendemain, kkambin tta naoudel-
ttheri '^a hooan-na-yéniousher ille
kolou.
Lénitif. A', c. Remède. Betta déne-
tssayé "onennai nadiddé, remède
pour tuer le mal. Betta tsseltssai
ilU'' nadiddé, remède pour empê-
cher, calmer le /M«/.Onttlazhè lies-
tssai itta, lionéninnan walli ousjin?
Ceci va-t-il calmer n}a douleur ?
Lent, e. Nazella''l, nanesla''!, nanin-
la''!, nanellal, nanidla*"!, nanou-
Ha''!,, nahènella''l. Pas., naze<.>ella''l,
nanege.sla'^1, naneginla"!. Fut., na-
zoulla"!, nanousia'l, nanewounla'^1,
Eddin ! ho"anzé naninla*^!, tu es
terriblement lent. || Nazelna, na-
nesna, naninlna, nanelna. Pas.,
nazégelna, nanegesna, naneginlna.
Fut., nazoulna, nanousna. — Na-
ninlna sounni, tîi dois être terri-
blement lent. Il Nalna, nasna, na-
hinlna, nalna. loan nindai ille ikke-
la ! Nalna sounni. Il n^ arrive pas
vite. Il prend son temps. T'en nal-
na ille, igan hilbenn, Veau a été
vite, Vinondation a été vite. \\
Natsse°taz ille, n'aller pas, ne tra-
vailler pas vite, ne pas avancer;
nas''tas ille, nane'^taz ille. Na''taz
kontte, il va encore assez vite. \\
Natsselzha^l, être sans énergie,
comme engourdi; naszhal, nanel-
zhal, nalzha"!. Nanelzha'^l ille ko-
lou, ne sois donc pas ainsi comme
engourdi; dépêche-toi. \\ Etsse-
zhenn illé, être un lourdaud inca-
pable ; hesshenn illé, henezhenn
illé, henzhenn illé, hidzhenn illé,
houshenn illé. Henezlienn illé
ikkésin ; anoulne oulle, tu es un
lourdaud incapable, il n'y a rien
à faire avec toi. \\ Nakkas-zê"a,
nakkas-nes"a. Nakkasnin'^a ille
kolou, ne fais donc pas tant le
lambin.
Lente. N. c. Ya tthin^'le, ceuf de
pou.
Lentement. Adv. Tsseshinyè. || En
se ménageant. Kkeyenize'^l"a, ou
kkéyénizehlj^ai VI.
Lenteur. User de lenteur. Ahounin-
zhénen, ayénesshénen, ayéninzhé-
nen, ayéninzhénen, ayénioidzhé-
LES
-663-
LET
nt'ii, ay^nuiisluMicii, niiali«\\rniii-
xii^iuMi. Kou I.otli av«'iiiii/.li('iieii
uiaii' ittu, Oft l'titnnr IjttU 1/ ré-
jntfinait, ft vtmlait itxti <lf Itrn-
li'ur.
Lentille. De vem-. S» ttlf'l, hnifuet
iiu >(>/n7 ; xtTi'init de hrùfuct, avec
ra'ulf du soleil. || De /«(■rn/u/c.
Ik'tta su - otssin - iiu - t«lnn - 'te-
kkou/h, Cf iftii fait uutrchtr In
pcndult'.
Lèpre. \. t. D^n^v-i lu'kk»'ln><UT/J)-
"uon, kki'"uneii tssc'Mye'^l, tm v-
tssin'an t»e'l<l\e'"l, être antx'i-rt de
squames, de pourritures qui aug-
tnenteiit, avancent toujours.
Lépreux, euse. Bé/i kki^luKlerzh-
;n)ii, kkt'"aiKMi t.t''!«lye'l, nu e-
tssiii"an fe'ldye'l, qui est couvert
de squaines,et s\'n va pourriasant .
Lequel, laquelle. Pr. relatif. Vz.
yri, VI K. Il /*/•. rel. interro^. Per-
stnine, etllaoin? — Outse, ou ani-
mal, fdla^r II Lesquels, lesquel-
les Y Personnes, edlaiievou ? —
Choses, ou animaux, etllat>è? Te$
chevauT, lesquels ? Ne'^lin tcho'
ttinrii, e(llat>èr Kkani niziixielu
edlaiieyou ahettiiitta? De.s ht)m-
tnes viennent d'arriver, lesquels Y
Lésiner. V. intr. Utssinltsenn koli
"aii-o-'^telyou'^l ï\\é,économi»er sur
des riens ; "an-t>-'"tescliou*l, "an-o-
tinnihou'I, "an-o-"^^te'ltliouT, "an-
o-'tilyou'"l. Pas., "an-o-'te'lyil,
"an-o-'ti'lchel. Fut., "aii-o-'tôul-
you*"!, "aii-o-tousthou"!. Otssinl-
tsenn koli "an-o-*'te''lchou''l illé, i7
économûie sur des riens, il lésine.
Lésion. A', c. Blessure. F/ka^.^^.
'i'tassi 'kat-è, une lésion quelcon-
que. Il Dommage. Ttassi déné t'»»"
hortai. Ttassi déné pan hestli ho-
'lé. néné hiltSjiai.
Lessive. .V. « . Kkès-lt'zt* "^touè, eau
de cendre de tremble. || Kk»*>-lt'/^
liel>l>^/.i. <r»*r//c (/(• t iitiilile }»tutl-
lie.
LcKsiver. I . tr. Kk^»-l^aè 'touèlU
you kkfiiai'lt^i'l. K" 'tuiir-
lla you kkt'iiawuiil -iiê le»-
aiver. || \'z. i.avkk.
Lest. -V. c. Tiuti ttla<^ ttuAhi neddii-
zlii iiilyé UrI hèdiii'hlazlii 'a, chit-
»es lourde» que Vim met au fond
d*un canot pour l\iUturdir, lui
tlonner de la êtahilité.
Leste. .\dj. Naet.>M'l(lai, iiac^lai,
iiain'ldai, iiain'ldai.Koutta,naiiri-
dai konttî', tu es puMahlement
le*te. Il S4><)('iiin\ an illé; être peu
teste, luMiéiiiyan ilU', liodéiiiiiyaii,
liodéuiiiyau, liodéiiidyaii, hodé-
tiouchan, h^hodéiiinyan, dahèlio-
déiiinyan. IIo<léiiitiyaii illt* ikkes-
siii. Comme tu es f>eu lente !
Lestement. Adv. Ituin. limu iiahin-
iiili<ni, vite et à la hâte. Fais cela
lestement, ipaii liowouiritsi.
Lester. Y. tr. Ts.si hè<Jin1da/Jii 'a,
ttassi t.vsi ttla{>è iiilyé, riiiieslé, iii-
iiiiilé, niyiiilé, ninilyé, ninouné.
Pas., nilya, iiiiiilla. Fut., iiiwal-
ye'l, niwasle'l. 'l'ssi ttla^^è ttassi
neddazh niwoulye'l, leitons le ca-
not.
Léthargie. .V. c. Ét»eiuia VI kolou
U'.j"'i"''-li**t lahottin, être v^ivant
et paraître uu>rt. || Fjre en lé-
thargie'. Slia tssertin, shiM'tin,
shiiiTtin, she^tin. Pas., t.')8e(>iiil-
'tin, yiTtin, oiii^'l tin. Pin"^rtioun,
slia iH'kkéooinni ttlant-t», tssenin-
/Ju't, après fli'oir été longtemps en
léthargie, il se réxeiUa.
Létharj^ique. Adj. Sommeil. Tlasin
nizA'nlai, tomber dans le somnwil
léthargique, ninénesla'l, nininlaM,
ninenlal, ninénidla'l. Nininlal
itta sha t'inlin ahottin, i7 paraît
quWtant tombé dans le sommeil
léthargique, tu as dormi long-
tenqk*.
Lettre. \. c. De ralphabet. fxli-
ttlissou, tta etssin-na-èuès, ce
qu\m trace en écrivant. Ollan
LEV
— 654
LEV
etssin-na-èn'ès kolou, i'iaoo ya'ti
iud».'ltthi,/)/i/.su'J/r,s- lettres forïncnt
un mot. Il Coiiimunication par
écrit, édittlis, || Envoyer une let-
tre, édittlis 'teltchouzh al"in. —
J'ai envoiic une /c/h-c, édittlis '^tel-
ti'houzh asla. || Ouvrir une lettre,
édittlis nail^é.
Leur, leurs. Houbè. Leur cheval,
lioubè nintchooè. Leurs chevauœ,
hoiiliè 'lintchooè.
Leurrer. ]', tr. Vz. décevoir, du-
ri:u.
Levain. A', e. °Lès "tahè. Betta 'lès
hilyou'"li. Shoun betta "lès hilj^ou-
''li aiiella ahottiii, ton levain n'a
ilonc pus réussi ?
Levant. N. c. Ttatssenn "ae^ai-
tssenn, vers le soleil levant. Sa
yinsin, iVoù sort le soleil.
Levé, ée. Pâte. La pâte est levée,
'lès hilyou'l. Le pain se gonfle
dans le four, ''lès dagè "^telyou'l.
Levée. De troupes pour la guerre,
e''letssouloa'^li henni e'^letsse^telyi.H
Par ordre du roi, bekkaozheri nè-
zhè tcho'^ dapadè e'^letssepelyi.
Lever. V. tr. De terre, (une pièce
de hois, un canot, etc.). Nidi'^tin,
nides'"tin. Pas., nidi'^tan, nidi^tan.
Fut., nidou'^tan, nidous''tan, nide-
woun'^tan, niyédou'^tan. — Ihid.,
(un sac de farine, une caisse plei-
ne, etc.). Nidirtin, nides'^tin, ni-
din'^rtin. Pfl.s.,nidirtan,nidi"rtan,
nidinTtan, niyedin''Ftan. Fut.,nï-
douFtan, niflous''tan. — Ihid.,
(une personne morte ou vive). Ni-
diFti, nides'^ti, nidin'^rti. Pas., ni-
dirtin, nidi^rtin. Nidin^rtin, ni-
yedin'^rtin. Fut., nidouPte'^l, ni-
dous^te*"!, nidewoun''rte''l. —
Ihid., (un linge, ou tout ce qui y
ressemble). Nidiltchouzli, nides-
tchouzh, nidin'^ltchouzh. Pas., ni-
diltchouzh, nidi'ltchouzh. Fut.,
nidoultchouzh, nidoustchouzh. —
Ihid., (une pierre, un morceau de
(les ai, iiidin
nitli"aii. Fut.
Il
fer rond el massif). Nidittai, ni-
''ai. Pas., nidittan,
, nidoutta'l, nidous-
a"i. — Ihid., (un plat plein). Ni-
di'"kai, nides^kai. Pas., nidi'^kan,
nidi'kan. Fut., nidou°ka'^l, nidous-
'ka'l, iiidé\voun*'ka'l, niyedou'ka'l.
— Ihid., (un peu de ■sable, de fa-
rine, de poudre, etc.). Nididzai,
nidesdzai. Pas., nididzai, nididzai.
Fut., nidoudzai, nidousdzai, ni-
dewoundzai, niyedoudzai. — Ibid. ,
(beaucoup de choses), nidilyé, ni-
deslé, nidinlé, niyedillé. Pas., ni-
dilya, nidilla. Fut., nidoulye*^!, ni-
dousle'^1, nidewounle'^l, niyedoul-
le'^1. Il Agiter en F air iin linge,
ou tout ce qui y ressemble, y aiiiar,
yas"ar, yain"ar, )'^ain"ar. Pas.,
ya£)ettai, yapi"ai. Fut., yaouttar,
yaous"ar, yaoun"ar, yayou"ar. ||
La tête. Dape-dshi-settai, dagè-
dshi-^testtai. Pa.s., daoè-dshi-se-
ttan, daoè-dshi-'^testtan. Fut.,
dat'è-dshi-soutta'^ljdayè-dshi-'^tous-
tta'^l. — Ihid. Nidézittai, nidénes-
ttai. Pas., nidézittan, nidénes-
ttan. Fut., nidézoutta'^l, nidénous-
tta'l, mdénéwountta''l.||7.e.s yeux.
Dapè-gès-selyé, da£)è-j;ès'-°tesyé,
"tinlyé, "telyé, Hilyé, ''touhlyé.
Prt.s., da£»è-gès-sehlya, dapè-gès-
"tesya, ''tinlya, "tehlya. Fiit., da-
oè-gès-soulye^l , ''tousye'l,''te\vounl-
ye'^l. Betssenn da^è-gès-'^tesyao, je
levai les yeux vers lui. || La jambe,
le pied. Nin-'^ke-tsse^'ittai, nin-'^ke-
£)esttai, nin-^ke-pinttai, nin'^ke^e-
ttai. Pas., nin-'^ke-tssenittan, nin-
'"ke-oesttan. Fut., nin-'^ke-zoutta'^l,
nin-''ke-doustta°l. || Tenir le pied
levé. Da-^ke-issepetta^l, da-'^ke-
pestta'^1, da-''ke-pintta*'l, da-'^ke-pe-
tta''l. Fut., da-*^ke-soutta, da-'^ke-
''toustta, da-'^ke-'^tewountta. —
Ihid., sur quelque chose, naze*^!-
"ezh,, ou dazettezh, dadesttezh,
dadinttezh, dadettezh, ou dades-
LEV
— 655 —
m:v
V«h, diMliii'rf»li,«l«(IerejJi.Po*..
tla/f.,-*'!!!'/.!!, ou ^\n/rt^^'\"v^/\^ ; «l»i-
«lr{,i»'stl«'/li, (l»i«li*(.i l't'ili. Fut.,
ilaymiitf/Ji, (lHauiul''f;di : «imlttiis-
flrzli, tla«lous''ejdi. Diri kkr «h»4U»-
Hinjn'l''fjd», tivuK dm /u'n/ /«iV là-
ilt't$us. Il Im innin, fr ^r«^«. Ni/il-
iii, iiidosni, iiidiiilni, iiidcliii, iiidt*-
(«iliii, iii(lou''liii. Pa>., iiiziMiiik, iii-
driiiik. Fui., iiizoulni, iii«U>uMii,
ni(i('wi>uiilni. || Lf r<i»i/», se dcpla-
frr/rtfhya ""tt-niii, ""teNsiii,»»» i-diii-
iiessai ; ""tiiifai, tHiin-niiit'ai. Phk.,
ttfhya-'^ter/.lmi/tiya.o» t*«liii-niya.
Fut., ttchya ^touiuii, '"toussa, ou
ttlin-wassa ; ""tewouiiNa, o» tnlin-
wouiiya. F.<lin-woiKl(lf''l, Itiunis If
vamp. — Ihid., /><>rffr .ses pi^tiati'n
ailleurs. Ediii-yé-liounttai, edin-
yé-hones''ai, etlin-yé-honin"ai, *•-
din-yé-houn"ai, edin-yé-hoiiittai,
e<liii-yé-hoiiouh"ai. Pas., filiii-yé-
liounttan, t'(liii-yé-hoiu''an, edin-
yé-honin''an. Fut., t'diii-yé-hou-
ttaM, hous"a1, howouii'a'^l, liou-
"a*"!. Il I.e glaive sur quelqu'un.
Déné tssenn bès hénidiini, ht'iii-
desni, hènidiii'liii, liÎMiidilni, hè-
nidf<.'iltii. Pas., (Ii'mu' tsscnn lu's
liènidilnik, hènidi Inik. Fut., déiié
tssenn bès henidouini, hènitiousiii.
Setssenn bès hènidinMnik, il a levé
la glaiiH' sur moi. \\ Le filet, le re-
tirer de Veau. Tabi*^! '"taii-'aiilyé,
"^tan-'aslé, *'tan-*^anellé, 'tan-'^ayel-
lé, 'tan-'anilyé. Pas., 'taii-^an-fel-
ya, '^tan-'an-(..illa. Fut., 'tan-'an-
pwalye'I, 'tan-'"an-É'waslf'"I.Koiitta,
slia itta, "^tabi'l "^tan-'^aii-iK'llé, i7 1/
a longtemptt que le filet est à Veau,
IH'e-le. Il 1/ hameçon . l)ye/.b 'taii-
'anttai, "tan-'ans^ai, ""taii-'an-nè-
"ai, "^tan-'an- "ai, 'tan-'an-ittai.
Pas., <lyezli ''tan-'aii-i.fttan, 'tan-
'an-oi''an. Fut., dye/Jj tan-^an-
t'watbaT, 'tan- an-(.'wa.s''a'"I. —
Ibid., avee un poisson au bout de
la ligne. VVke'\ 'tan-^anttai, ou
tUvxix 'luue 'fi 'tan 'anttai. || Des
t'cttrces d\irl>ren, vz. DÉx.*»»!!-
gl Kl(. Il Cri animal, à la cha»»i ,
l's. LAMKH. Il Plu*icur» fois le
même aninud. Nadénidyou, nad^-
niyuu. nad/'ninyou, na\f<iôninyoii,
Il I ' mIxou, nadenoijchoii.
N . Ml oyinttn, (>ant><('lou 'le-
l>niu Isiiet, je le Itvais toujours, et
ee n\'st qu*à gramPpeine que j'ai
pu le tuer.\\l)es oiseaux. AnItsÀ'lè
ni«lyoii, ncM'Iiou, nin\ou, yenin-
\ou. Pa*,, nidyou, niyou, ninyou,
ycninyou, neoidyou, noiK'hou.
Fut., noudyuu, nous<'hou, nt--
Hounyou, ytMiouyou, newoudyou,
nfwoui'hou, Newounyou sanan,
tss«*Nliin\t* aHouiiné, vas-y douce-
tiient, de peur de les lei'er.
Lever (se). De son siège. Nihiddi,
nihessai, nibin(>ai, nihi£>(«ai, nihi-
ttas, nihidde*"!. Pas., nihiddik, ni-
liiya. Fut., niyoud(ii, niboussa,
niliounya, niliouya. Niliinuai, lè-
ve-toi. Il Ninayediddi, ninadesrlai,
ninadindai, ninadeildai, »e lever
pour aller voir queltpie cho^e.Pas.,
iiinayuudendi, ninadfsdya, nina-
dindya. Fut., ninaye<louddi, ni-
nadousilya, ninadt-woiiiidya. —
Ibid., x'ite. Nina/iltia, ninadestia,
ninadinltla. Pas., iiinana/ci.^'ltli,
ninaMade<.>estli. Fut., niiiana/oul-
tli, ninanadiKistii. Il De stni lit.
Nin-tlshi-/jttai ; pi. nin-d>hi-iilyé,
ni-dshi-<lesttai. Pas., nin-dshi-u-
ttan : pi. nin-<l>hi-zilya, ni-<lshi-
desttan, ni-<ishi-<iinttan. Fut., ni-
dslii - zuuttal, ni - dshi - dousttaH.
Ii«an ni-<lsiii-4iinttai, lèi'e-toi vite.
Lever (se). Sur le coude. Ni-nin-
tssf/-/A'ulyé, ni-nin-tssex-dénesyé,
«léninlyé, denlyé. Pas., ni-nin-
tsst'z - {^*»|ya, ni-nin-t^-' n.
Pas., récent, ni-nin-t- a,
ni-nin-tssf/-<iéiu»sya. Fu(., ni-nin-
t^sfz-/oulye'l, ninint:i>t*2 tlousyel,
déwounlveT. Ninin tsseï denesvao.
LIB
656
LIB
/"(• //)(• levai sur le coiulc. \\ En par-
litiit (les (inlnKiiix. S'\\ùV\i;v ; /)/.
niliil'as. Fut., iiihour.ué, iiilioiil-
"as. Il Astres, soleil. •^Ac"ai. Pas.,
'■aoin"an. F»/f., ''ahou"a. || Temps,
images. Nidi/hi. Pas., iiidinzhot.
Fut., nidouziii. || Oiseau.v. Itta^i ;
/)/. hiddo'l. Pas., ittaj.) ; /)/. hindel.
Il Vent. Xi'ltssi i-eltthe^l, le vent
avanee. Niltssi nilttliet, le vent est
arrivé, il vente.
Lever. A', e. Tenips où l'on sort du
lit, tta ni-dshi-zittai ; pi. tta ni-
dslii-zilyé. || D'f//? astre, tta ''ae-
"ai. Sa tta "^ae^ai, lever du soleil.
Levier. N. c. Hozhe°l. Betta ttassi
héiiidénlzliir, ai^ee quoi on sou-
lève quelque ehose. IIozhe*^ltta di-
ri bèni-dénéwoulzhir, soulevons
ceci avec un levier.
Lèvre. iV. c. Da. Sedda, ma, ou mes
lèvres. SedaQQa, le poil de mes lè-
vres, ma harhe.
Lévrier. N. c. ''Lin tsèlè be-ya-dza-
hounnezh,f/?îe/i de citasse aux lon-
gues jambes.
Lézard. N. c. Nadouzhe iaze, petit
serpent.
Lézardé, ée. HeTtal.
Lézarder (se). Hirtail, ou hePtal.
Pfl.s., he'=rtal. Fut., houFtai*'!.
Dshè yé kolou, nezon ille ; hertal
oyin, c'est une maison en pierre,
mais elle n'est pas bonne; elle ne
fait que se lézarder.
Liaison. N. c. Union d'intérêt, d'a-
mitié. E°lttasodel-"ai "a e°lVtsse-
dzhenn, liaison d'intérêt. E'^ltta-
yenizetta itta eTatssedzhenn, liai-
son d'amitié.
hiard. (Populus balsamifera ) .Kkess
"tai'^lè, à l'écorce fendue. \\ Kkess
ttazhè, à l'écorce comme tailladée.
Liasse. \. c. Édittlis oe°l, un pa-
quet de papiers.
Libellule. (Demoiselle). Dshi-s-
yel, tête courte et grosse.
Liber. A', c. Couche corticale la plus
voisine de Faubier, okkéyagh dal-
lai toii/.o.
Libéral, e. Adj. Kna'ka dénen,
lioinme bienfaisant, qui aime à
donner. Ttassi t)aiiyéniperzli°tan
illé dénen, qui nV.sf pas avare.
Ena'ka dénen lienlin illé, /7 n'est
pas libéral.
Libérateur, trice. N. c. Douyé yé
déné '^aj.K^l'tin, qui a tiré quelqu'un
d'une fâcheuse 2)Osition. Douyé yé
■^asepin^rtin, eyet hénasni kontte,
tu as été mon libérateur, je ne
l'oublie pas.
Libéré, ée. Douyé yé ''a^ePtin dé-
nen, délivré d'une fâcheuse posi-
tion. Il lieda°an-de'"tain, tiré de
prison. \\ Bedittlissé bépan "an-
déhe^'ldel, libéré d'une dette.
Libérer. Un prisonnier. Déné-da-
"an-de^tin, be-da-*'an-des*'tin, be-
da-°an-din'^tin , ye-da-°an-de°tin .
Pas., be-da-''an-de°tan, be-da-'^an-
de4)i''tan. Fut., be-da-'"an-dou°tan,
be-da-°an-dous°tan. Ne-da-^an-
dous'^tan, je vais te libérer. \\D'une
dette. Déné dittlissé déné gan "an-
déheldeT, bepan "andéhesde^l, be-
pan "andéhin^lde"!, ye^jan "andé-
he^'lde^l. Pas., hegan "andéhe^'ldel,
bepan "andéhi^ldel. Fut., be^an
"andéhoulde^l, be^an "andéhous-
de^l. Bedittlissé beoan "andéhinl-
de^'l de kolou, °an''ltte illé, tu fe-
ras bien de lui faire grâce de sa
dette. Il Tirer d'une fâcheuse po-
sition. Douye yé déné "aPti, '^as'^ti,
°ain°rti, '^ayeTti, "airti. Pas., 'a-
genin, "agh^tin. Fut., "awaPte'^l,
''a\\'as'^te*'l. Dyan douye ye "asin"!-
°ti, libère-moi, tire-moi de cette
fâcheuse position.
Liberté. A'', c. Kkasolzher, "ankka-
solzher ; kkasoldé, "ankkasoldé.
Tu n'as pas de liberté, kkahounl-
zher illé, ou "^ankkahounlzher illé.
Niho'^ltsini ''ankkasolzher adénen-
la. Dieu a donné à l'homme la li-
l.lL
(i57
Lll!
berUt /«• /•'"■«• orhitrt: || Mtttre
fn llhcrté, v/. MKnuK.
Libertin, e. Vz. imi-i nigi'R.
Libraire. .V. «. lU'-jan »'-«littliN im-
.•«Miiii (i«MUMi, «/ui x'ftul «/«■> /iin-A.
Libre. Ailj. fltn. Kkusol/.luT ; l^lcu-
M»l(ii'. ' AnkkaM)l/li«>r : aiikkaM»!-
tlë, ''uiikkalioMl/Jicr, aiikkalioiinl-
xlier, ''ankkalKkl/lii'r, 'aiikkalittiil-
sher, ''mikkaluttiMr. Pas., 'aiikka-
«JOt'Wfl/.her, 'ankkas<»()Wf|(ié, "^ttii-
kkat»t>u<»s<l/Ju*r, 'aiikka4)(.'wii)|/.h(>r.
Fut., ''ankkiLsoul/.lu'r, '^aiikkalioii>-
(i/Jier, 'ankkalu»«t»unl/Jirr, "aii-
kkalu>iil/Ju*r, 'ankkali(tw(>ul/Jicr,
'^iUikkahowouUié. Ni-'I 'aiikkalious-
(Iztier hèkkè huiillè illt* ikkôssin!
Avec t(yi je ne svrni jauniis libre.
Librement. Aih. Kdiniiitta, ou é-
iliiiiii kkt'. Kddiiii kke aluniiiiii-
/Jienn itta. KHinni kka, ù sa
ijuise.
Licence. .V. (. 'i'ttiii otta fttihya
(iin'Ittou illoii (léné 'tasiii iiat^'iiiii
walli, «it'iu't.a liottai, penniisioii
pour traiter, eomniereer. \\ Liber-
té ilu mal, oslinou t)an e'lesot>wel-
]ii illé.
Lichen. Mousse hlauelic tapissant
la terre, ttfhvamliou. || Sorte de
tuoussc blanche collée aux arbres
et très recherchée des caribow^,
daliitsin. Il Sorte de laine pendue
aus arbres, dadèuainyè. H Tripe-
de-roche, (isliè-tsiii, (crasse de ro-
cher).
Licite. .1</./. llottcliyaiiittou illé.
Veè houllè. Nanettenii houiilin
illt'. Houstsi, yéniii/lienn de, iumiu
la nenn, hofan lutiirttciiii ilU', >t
tu l'cux le faire, fais-le; c\'st li-
cite: (ee n\'st pas défendu).
Licitement. .4</v. nottfiiva<iinM-
Itoii illou; e^ltthi. Tta t-nttlii
ttoiittoii.
Licou. V. c. Lin tilio liiiit-an tthm-
It- (têtière). Hiiifaii ttloult* U*<iHlii
nadelvé.
Lie. A', r. 'rta»i«i iit«rxli''t*l, ce ifui,
dans un li(piide, descend au fond.
Il Djié ''ton Itlttft* ttussi iuT/]i'«l,
lie de vin.
Lié, ée. Ttunsi UVltlu-zh. Ttas^i
l)fiitu>u<l^*tU'(.'t*tflu*)di, entouré de
lien», ligoté. Ttavii iM'iiauudciie-
C<eliiik. Il Avoir les mains liées, t\{'~
ni''.'a<Mid«Mi^'(.><''liiik. — S*(.iaou<l<*-
iK*i.4*'liiik liiasiya, je nuis connue
un hontnie ipti aurait le» mains
liées. Kkaldaiien lHMiat>iniiMiet<e'l-
nik kwaiaiittt', c\-st déjà lié.
Lien. \. c Ik-tta ttasM ^èftriiè/Jii,
'l'tloiili-, corde. Ses lii-ns sont trop
serrés, e<i<liii ! ht>"an/»' iMniénin-
tti. .SV* liens ne sont pas forts, tta
otta iHftrIu'zlii tssetlessè, ou d»*-
yft illt'. Il Relâche mes licns^ stn*-
trlit*/J) liouniii'la.
Lier. V. tr. Ht'tihe/ii.oM lHH*tiliezl>,
l)èt*>tclu*/li, In'iii'^ltfheïJi, y*^"!-
tcljezli,l)èiltclu*zh. /'««.jH-etthezli,
bè/lii"lt»-ho/.li,lHV.IiinMtfhe/li.f'ii/.,
l»tH»iiti-lu'/Ji, luMiiiNtc-lifzJi, Ih»-
u-oiin'itcliezli, yèountflie/li. Diri
lièHOUu'Itchezh, lie ceci. || H»*-
imetchezli, iMMiaestchezli.ljonaiiri-
tchezli, yeiiae'ltrlifzlï. Pas., be-
iiaetchezl», Iwiiazlii'ltchezli. Fut.,
lM'iiaoutc-lu'/h, l>eiiai)Ustrliezli. ||
HenaouiltMietfliezIi, l)ei»aou<ieneN-
tohezl». /*««., l»enaoudénét<etche/Ji,
l)enaoudén^t>i1tfl"*'J'. Fut., Ih*-
lUUMidtMioutclit'/li, iH'iiaoïidt'iiout»-
tchf/Ji. Il Quelipie cliose de lon^,
contme une traîne, un enfant au
nuiillot. Rekkeoudetchezli, i»ekke-
oudestchezl», l)ekktH>udin Itohezh.
Pas., iK'kktHUidtWtfhe/Ji, Itekki**-
oiKleoi'Itclu'/li, Fut., JH'kkeoUiioii-
tc*lu'/.h, lM*kkemi<lou>tohe/h. Ne-
iazt* lH*kktH>udii)'ltt*he%li, lie le
nuiilUd de fori enfant. || Lier les
mains à queUpi'un. l)t*nc<.iaciaoii-
net't'liii, lH*.,adaoiii'»*'.'t'»iii, Ix^'ada-
ouiifuiMliii.x tN'rtdjuuiiU'i,'*- liii./*u.«. ,
l>et>Adaounei«'lnik , l>e<.<adauuiie>
Diccionnairr françatk-moiiutnaU.
LIE
— 658
LIG
ni'lnik. i'nt., l)i'o;ul;u)uiuv'i)uliu,
heoaclaouiH'ooii.sui. nt)U(leiini illé
itta, ht'oadaoïiiH'owouliii, // n'est
pas cotnmode, lions-lui les iiuiins.
Il Vz. KNTOUTII.l.KR, GARROTTEH.
Lieu. Sujet, (neasion, moment.
Ttali. Oijiiu liouiiliii. Il Ttali illé
si (louhoii, ee n'est pas le lieu, le
fnonient )naintenant. — O^an
hounlin '^asouddi ille koli, '"asoddi
ikkela ! Ce n^est pas le lieu d^être
fier, et l'on est fier quand même.
Il Loealité. Ho/azé kké, lieux bat-
tus, fréquentés. Déiiézazé kké,
lieux battus, à Ventour des habi-
tations. Déné zazé kké itta, den-
niy oiillé douyouhou, eomme le
pays est partout battu, il ;j'// a
pas d'orignaux par iei. ||Kkébant'è,
lieu non fréquenté. Kkébantiè itta
ekwozin "^tous/è, comme il n'y a
personne là-bas, je vais y faire un
tour de ehasse. || En premier lieu.
Dshè. Nadshè. Honadshè danen.
Ttadshè danen. Onadshè danen,
ou ttadshè danen yane'^Fti, en pre-
mier lieu, fais ta prière. \\ En der-
nier lieu. Tta nande itta. Tta iza-
nen itta. Xandézin oun'^lton. Nous
en parlerons en dernier lieu, nan-
dézin oun'^lton OQa,n na3^ailHi walli.
Tu ne penses h Dieu qu^en dernier
lieu, tta nande itta oun'^lton, Ni-
holtsini he'^ayenipin1"a ikkela ! ||
Au lieu de, contrairement à. Eyet
illéhé. Eyet illéhou. Hozin da-
"^tezh, ou eyet oda^tezh, en passant
par-dessus. Au lieu de suivre mes
bons avis, le voilà associé à tous
ces polissons. Hounzon hooa ein"a
noun, eyet illéhou, déné kkéhonni
illé slini paede*^lzhenn lakou ! ou
bien tta hooa oi°l"a hozin da'^tezh
déné kkéhonni illé slini oaéde^l-
zhenn o\'\n,passant par-dessus mes
avis, le voilà devenu V associé des
polissons. Il En dernier lieu, à la
fin. Nandou. Nandèzin fie. Diri
lu)ul)etssesni doulion ; nandèzin
de, noini tthi netssosni laosan,
j'aide ceux-ci )iminlenant, en der-
nier lieu,, je\ tâcherai de t' aider
aussi. Il En quelque lieu que. Tta
liokke liekke waléssi. Tta hekke
hekke nedzercho'^lshi \valé.ssi,o'"tiye
awouiiné, en quelque lieu que tu
portes tes pas, conduis-toi bien. \\
Lieux d'aisance, tsan-yé. Tsan
kon-en.
Lièvre. Arctique, "ga tcho% vi. à
m. gros lapin, ou grosse espèce
de lapins. \\ 'Aittazoun, ''adadeh-
"gai hettin, en automne, ils com-
mencent à blanchir. "Adadeh^gai
hedya, ils ont commencé à blan-
cliir.
Ligament. N. c. Bettazin e'^Fan na-
zehlyai, ce qui relie et soutient les
articulations.
Ligature. N. c. Betta dadelttloun,
ce avec quoi on lie, et on serre un
vaisseau sanguin. \\ Dadelttloun,
lier un vaisseau. 'Betta dénintchen-
nen °èhetchezh, ce avec quoi on
lie le bras.
Ligne. N. c. Tracée, bekke e'^teh-
"oez.y Tracer une ligne droite,e'']-
tthi e^teh'^gez. || Écrire sur une
même ligne, e^lepiyé édettlis. Ils
se tiennent sur une même ligne,
e^lepiyé nadehlya. || Ligne de flot-
taison, bedittlisse heopa hotssenn
'^taner'an al"in, ligne tracée sur
la carène d'un vaisseau, marquant
le point où Veau atteint. || Ligne
de pèche, edattlou'^l, ligne flottan-
te qui demande à être tenue à la
main. E°kè ttlou'l, ligne dorman-
te. Il En ligne. Ttassi e^epiyé
derzhla, placés en ligne. Wlegiyé
dehlya, qu'on a placés en ligne.
Vz. ALIGNÉS. Il En droite ligne.
Kkessaoe. KketssaÊ)e '^lounlou nin-
"ai, chemin de traverse. — Tta
kketssape kke negga^l, prends le
chemin de traverse. °An kketssape
LIM
069 -
LIM
iiuliuridi''ui, fti»tiuice rf'uii jHt'int
à un autn- /)«r-</<'xi«ii.s une vol-
lA^nét. -V. t. DiMit' iNNiiTHiii'i , /«n
tli sumiaiits. Il l)énétN>iii f'Ikkf-
(hrica e'^linselve, /c'« génératùniK
»Mrf«*«*h"fjî sortit's «/'ufii- niniu'
stmchi'.
Lif^ner. Du Imi.s «/«• niia><r. Ilttta-
/Jii luMiiii (iiMlchiMiii (li*ttli>, (ifs-
ttlis, (iinttlis, yetk'ttlis. Pas., <le-
t»ettlis, (ieoittlis. Fut., ciouttiis,
tluusttlis. Diri (ii'firlu'iiii ort-lyon
ht'tta/lii lu'iini <lt*wmlttli^, lifitnms
taut (•«• /mu.s (/«• sciuitc. il 'i'tloiilf
(It^irliei)ii heliildi'l, tirer la ligtiv
pour lui fairf frapper et marquer
le hiti.s ; liMu'sdi'l. /\/>. , liMu-Mi'l,
lièy.liiMf'J. Fut., liMiouldi'l, lie-
housdi'l, 'l't jouit* (ledcluMiM o*^ti\é
hèzliin'^Idel ille ikkéssin, tu ii\hs
pas fait hiett faire à la lif^ne sa
marque.
Ligneul. A', c. Bt-tta «ieilihcmi "ké
lie'nain, betta yenerkaiii d/À' va!.-!»
"tehlva, fil enduit de poix pour
coudre les souliers. \\ Ligneul in-
dien. Tthè, nerf (qui est divisé
l>(ir fihitnents).
Limaille. De fer. Tsantsanen (.«a/hè,
poudre de fer (pie fait totnber la
lifne.
Limbes. Nihoya^iè i'iatti horz)i"ain,
nih hor/.hliii hotssiii, ttanelttiMieii
houiizoïi "jet-anindé, eyet eHeiléli-
déhou, Jésus ba naoude*^!"!]! uiii,
lieu, à rintérieur de la terre, où,
dès le cotnmencement du monde,
les âme.s justes venaient se rencon-
trer, et attendaietit là la venue de
Jésus.
Lirae. .\ . t. liokka I. Si-hokka'lt-,
ma lime.
Limer. V. tr. l'ser, polir avee la
lime. Ilfkkas, lieskkas, lU'kkas,
yekkas. Pas., tit'kkils, (.ikkas.f'nf .,
houkkas, waskkas. Diri dshè >a
lU'kkas, pttlis-moi cette pipr, ce
calumet. || Kku(.<«'kkai>, kkit^ie».
kkas, kkH<^'iiikka)t. Pa»..\ ' > ' ' is,
kkavikkas. /-'uf ., kkii<.'«H, . :t-
('OU^kka^.|| l ouper tnec une lime.
Ttassi kkt* lifiikkai, kkéiifhkkiti,
kk^'iiinkkai, vfkkélitMikkai. Pa».,
iN'kkt'Iiiiikkaii. bi'kki-iiikk un, Im*-
kkfiiinkkuii, yfkkiMiiiikkuii. Fut.,
iNkkrwakka l, lM'kk«wa>kkan. ||
Affiler avec la lime. Ttas»! kkuc'e-
kka, kka^x'skka, kka^'iiikka, kka-
yivH'kka. Pas., kka^<fkkaii, kka-
(.tikkaii. Fiif.,kka(^xiukka, kka<.x>us-
kk.i. kka<.H>uiikka.
Limite. S. c. Kkaban^è. KMneiinen
kka)>an^, pays à limites commu-
nes, Umitrophes. || Tta iiaiidé ni-
hoiiel"aiii iiclineii, extrémité d'un
pays. Il Limite d'un ehanq), ui-
liont'ltliékké tta iiandé iiffain. U
Nihoiie*'Ichékké tta iiandé nerain
••yafioun/iienu, home.
Limiter. V. tr. K'Iiiehnen kkabanoè
eyahoziiin, t*\alu)sshin. Pas., eva-
huuM/tienn, fyaln)SNl)enn, eya-
houiiMshenn, eyaho'Ishenn. Fut.,
eyahouzhin, eyahousshiii. Nouh-
iifliiUMi tta e'lt'kkabant<è eyaho-
woulzhin, fixons /tv limites de nos
deit.r juifis.
Limitrophe. Adj. Pays. EHnehnen
kkalKin..^-,*)!/ e'^Iekkabauf'è iiehiieii,
<>j/ e^l'tîa nihor/Ji'ain iiebnen. ||
Cham])s, oT^ua, ou f'Paiikkè/hè,
ou e'lekkabaiif>è niliuiie Iché,
chatnps à limites communfSf
ehatnps côtc-ii-côte.
Limon. Vase, boue. l)/aii. Limon,
au foitd d*une pièce d'eau, dzan
larè ; «Izan ttourè. Linunt sans eau,
d/jin s|jèifaiuj.||/)f c/i<irrt"/ft', Jh'/Ij
ttloiri tcluMiueii.
Limoneux, euse. 'Tou dzan iiin-
i.»ezlj, eau Hnn>neuse, qui roule du
liuutn. Il Pays linutneux, httur-
beux. Dzaii kke ho*'ter7J)''a oyin,
on ne passe que des bourbier* ; ou
nih "^aoefa hounlin illé, où ne se
LIP
- 660 -
LIS
rencontre jxis nn lieu propre, pas-
s(th]e.
Limpide. Adj. Drlkkall. "Tou dcl-
kkall, eau lunp'ule. \\ Betta dzao-
(lindiii ille, tninspmeni . 'Ten bo-
tta dzaodindin ille, le fond du lac
paraît parfaitonent.
Linceul. N. c. lîetta déiié naoudé-
nelnihi, drap pour ensevelir, en-
velopper utt mort. Il Tsse*^tin hen-
ni dénétthisin she°ltchouzhi>, drap
de lit.
Linge. .V. e. Vou. Tthisin voue, lin-
ge de corps. l|Tthisi"i oelttchyeli,
coton à ehemise^'i. \\ Tthisi"i gayé,
coton blanc.
Linger, ère. A^ c. You he^pain dé-
nen, (pii fait du linge. \\ You l)é-
oan naoenni dénen, qui vend du
linge. Il You sèèdin'^lshenin dénen,
qui a soin du linge.
Lingot. N. c. Ttassi tsantsanen ou-
néoelzhi'^li, morceau de métal fon-
du.
Linguiste. N. e. E'^lkkéttchyahè ya-
"tiyé so^a édentthihin kkénazheri
dénen, qui s^applique à Vétude des
langues. \\ E'^lkkéttchyahè ya°ti
*^lain sooa édetthin dénen, qui con-
naît plusieurs langues.
Liniment. N. c. Tles lahottin déné
ttlii kké béhelni, quelque chose de
gras avec quoi Von fait des fric-
tions.
Linteau. .Y. c. Dshinda hoddaoè, ou
Aakké hoddaoè dedchenn nandzè-
di, ou dshè nandzèdi, pièce de bois
ou de pierre posée en travers, au-
dessus d'une porte ou d'une fenê-
tre.
Lion. iV. c. Tchize tcho% gros cliat,
grand quadrupède du genre
chat.
Lippe. Y. c. Dadiloaz lanttè, ou da-
dllyou'^l lanttè, dont les lèvres sont
grosse-s, comme si elles étaient en-
flées ou gonflées. \\ Faire la lippe,
bouder, datsse^rtan, dazhes'^tan,
da/Juni^tan. Da-^Ftau, // fait la
lippe, il boude.
Liquéfier. Vz. faire fondre.
Liquide. .1(//. Dè/hik. "Ton lanttè,
qui est comme de Veau. || N. c.
°Tou (précédé de la racine indi-
quant Vcspèce de liquide). Dezhai
"^toue, eau de sel. Djie ""tou, eau
de fruits, de raisin, vin. Yazh
''toue, eau de neige. ''Konn'^toue,
eau de feu, eau de vie.
Lire. 1'. tr. et intr. Ëdittlis kkaya-
■^ti, kkayas'^ti, kka\ane''rti, kka-
ya'Tti. Pr/ .s., kkaya^je'^ti, kkaya^ti"!-
"^ti. Fut., kkaya£)wa'^ti, kkayatpwas-
"ti. Nou^a édittlis kkayawounTti,
lis-nous. Il Edittlis nettin, regar-
der un livre (s. entendu, en li-
sant), nes"in, nin^F'in, ne'^l"in,
nir'in, nou^l'^in, dahèyene'^F'in.
Pas., néoettin, nétn^^l'^in, néÊ)in°l-
"in, yenéÊ)in°l''in. Fut., nepwattin,
nepwas^'in, ne^^wonn^l^in. Edittlis
neT'in kkenazher, beoadarinda il-
le, // est occupé à lire, laisse-le
ti-anquillc.
Lis. D'étang (nuphar lutea). Tsa-
nandlare-inttanen, feuille du cas-
tor.
Liséré. N. c. Ttla"i hinkkèzhè ''ae-
dshi, ruban étroit qui descend le
long du pantalon. \\ Merret des
Canadiens. You-kké-natti, dont
on orne les habits. Dsha*^] kka
hokké nazhetti.
Lisible. Adj. Bekkaya^^ti houdenni,
facile à lire.
Lisière. N. c. You hinkkèzhè, ou
bien encore you bekkésintssenn
beooansintssenn, bord d'une pièce
d'étoffe dans le sens de sa lon-
gueur. Il lAsière d'un bois, tssè-
li kkabanÊ)è. || D'un champ, niho-
ne'^lché kkabanoè.
Lisse. Adj. Ttassi dèzour. Ttassi
j dèger. "Letles lanttè oyin, qui est
j comme enduit de gravise.
I Lisser. Dèzour al"in. Dèzour asla,
LI
-661 -
LOC
jf rai li»né. \\ l'ne pierrr, du mar-
hrt\ ilu ftr. IIikkiiH, liokkns. —
Ihid., bfkkftiaakkah, iH-kk^iiMas-
kkas, iK'kkfiiaitikkiiM, vckkciiaa-
kkus. Pa.i., lH>kkiMia«*kka-<, ln-kki--
nn(.iikka.s. Fut., iM-kkiMiaoïikkus,
lM'kktMia(>iiskka>. O'tiyé JH«kk«Mia-
(>iiikkai> kualanttc, tu l'as tri» bU'n
li**é. H l'r. i.iMKK
Lisses. .V. c. ïimult's de ft'T finua un
tniituau, lu'/h-tclifitiit^ti tthv^è
sliellai. Il Mettre </«*» lisses, vz.
MK'rrRK.
Liste. \. f. I)f tnarchtnidiscs, vou
<littlissr. Il l)f mttits, tta a<la-
tsoulyé (léniiizi <littlissé.
Lit. .V. c. F/téi.>é-trlu'nnen. || Lit de
idumes, été^t* zlu'/h, || Lit d'un
lac, 'ten-hontthi-ttIa()è. || Lit
d'une rii'iirt', dès lUMinen. || Faire
te lit, vz. K.MKK.
Litanie. .V. c. De la Sainte Vierfit .
Dt'^aye Mari ttahoneltte biiizi tiv\-
ttlie'li, betta ya'ti, prières adres-
sées à la Saitite Vierge en énunié-
rattt ses noms, ses attrilnits. \\ Des
Saints, déné dégayé houdzihou l)e-
"aya^jerti"^!, invoeations adressées
atw taintx, en i)rononçant leur
nom.
Litière. .V. t . Ttio' nidendzai liekké
tsse'^tin ; pi. tsse^'tez, lit de paille
ou de foin. \\ Pour les animaux,
ttlo" "tinttchyanatidé yekke she'l-
'tezi ''a. Il Faire de la litière aux
anitnaux, ""tiiittchyanadd»'' 'tene
ttio iiidendzai.
Littéral, e. Sens. Tta ahoddou tta
hinnide<ldi wallL, sens ipi*une pa-
role présente naturellement ,d'ell''-
même.
Littoral. \. e. Bords d'un tae, de ta
nu r. ^Vii da, les lèvres d'un lae.
Ta da nahorzh''ae. Ta ga. Tan
l»ani^. Il Littoral d'une rix'ièrc,
dè> Lia. Dos da<."è.
Liturgie. .V. c. Ya^ti koii-<'n, ho-
, mU- <• l»*-iia-la-tssou<.'t'lyi, ttlii li(>-
ItUÏi' f'lt>-<>thMfllll-lia-c|KMlZ«'/lli H,
liuulia d»'ftliM»t', pencriptioni pour
assurer l'unijorniité de$ cérémo-
nies, des prières et des chants h
l'éfilise.
Livide. .\dj. pjre ou dnenir. Dé-
zittlis, déiu-sttlis, déiiinttli», de-
iiiiittli». — Dézitliv, d/MH'stleÉ>, d^-
nintlfi', dénitln*. Vekk<t/li dadil-
tcluMi itta, d^nitittlis, ou déiiitle^^
<»>iii, (ptelipi'un le prit à la fjorge,
et il devint livide. || lAvide, pâle.
I )éiK^na-'t»uiej{ez. HtMia'taïU'ifez
oyui, i7 est pâle, n'a pat une goutte
de 'iang dans le visage.
Li\re. .V. e. Ivlittlis. || Ln.Tr de
prières, ya^ti dittlissé.
Livrer. V. tr. Déniiittlat-ouneddi,
l)inttlap-ouiiesni, lMnttia4>-ouiiiniii,
yii)ttla(>-ouiieniii,l>iritlla(>-ouiii<ldi,
l>iiittla(.>-oun(>ul»ni. Pus., hinttla-
ouiifddi, hiiittla ounefinni. Fut.^
binttia - uuiiuu<idi I, binttia - ou-
iU)usni'"I.Ttassi sé'.'aoudéiiiiizi ttiii-
ni, sinttlat*-ouiiinni de kolou, anl-
tte illé, tu ne /(-n/i-v pas vud de me
livrer ce ipte tu m'as promis. \\
Vz. FOIRMR.
Livrer (se). Quelque chose mutuel-
lement les uns aux autres. F/liii-
ttla(.*^ouze<ldi, e"linttla/,.è-<>uni<ldi,
e'liiittlai»è-t)unouhdi, f"liiittla-hè-
youne<ldi./*ui. , e linttlat^oiutHidi
pinlé. Le reste, comtne au prés,
avec iiin ou finie. Fut., e'Iinttlai'è-
ouzoiid<li'"l, elinttla'.'î'-ounewouii-
di*l. f"! initia.. -t'-ounewoubdj'l.
Lobe. De l'oreille, e<lza la. \\Des
poumons, etlzè dizliè kkezh, un
poumon. Il Du foie, ezhet kkezh.
Local, e. Adj. Dans le lieu tnême,
eyet inttin, eyet oyin. Les autori'
tés localef, eyet tta kkaholdé. ||
Mémoire locale. Tta hekke na-
hurz})''ae, tta nili hottiii heiiahon-
nilu, se rappeler les dispositions
des lieux, les accidents de terrain.
Locataire. .V. < . 'rvanil»a na \«' Inv^a-
LOG
(>62 —
LOI
iia-lu)tt;ui, à ijni l'on a prclc mw
maison pour un certain prix.
Loche. Poi,^s(>n. Dshiii-'iMi, (jui a lu
tvtc large (de iie^tol, large).
Locomotive. .Y. e. '^Konn bezli-
ti'lu'iiiuMi oellouni, qui met en
moux<ement les icugons d'un train.
Loge. A'. ('. Tente conique des sau-
vages. Nil)alè. Yé. Kon-en. Yc'
hollan. o(/ koii-en hollaii, // )/ (t
beaucoup de loges, il ji u un gros
cuitip. Nibalè yagè, dans la loge. \\
De jonglerie, de sorcier, chounsh.
Il Loge double, abris formés, im-
provisés de chacjue côté du feu,
édéherzh"ae. Il /.<)!{(' en mousse (en
usage dans les steppes), ttha'^l
kon-en. || Loge en branches de
sapin, ell-yé, ou daédslie^li. H
Loge de castor, tsa "^kinen. || Pre-
mières loges ou tentes d'un vil-
lage, tta tssounkkèzhè kon-en yé
horzhlai. — Les plus éloignées,
tta ekkeooansin kon-en yé horzh-
lai. Il Dernières loges, tentes, mai-
sons, nandé niyéhodenillai. — Tta
ekkèoansin kon-en. EkkèÉ)ansin
kon-en.
Loger. T'. intr. Yé hoyaoè natssè-
zhor. Dyan nassher, je loge ici. Vz.
DKMKURER. || ]'. tr. Dene °an-ye-
datssinPti, admettre chez soi ;
"an-ye-danes'^ti, "an-yé-daninTti,
"an - ye - dayi'^rti, "an-yé-daniFti.
Pas., °an-ye-datssenFtin, "^an-ye-
daniTtin. Fut., "an-yé-datssoul-
"te*"!. '^A n-ye-daowas''te''l . — Pour
peu de temps, e°laotsèlè ""an-déné-
yédatsserti, yédanes'^ti. Pas., "=an-
déné-yédatssenrtin, yédaniTtin .
Fut., yedatssouFte^l, yedapwas-
''te'^l. — Ou mieux i'^laoe ''tezhekke
"tai yinsin tsse*^tin adénel"in. I°la£)e
'"tezhekke yinsin she'^tin asla, je
Vai logé une n}iit.
Logique. Adj. F/ltthi dénedzhenin.
Ya'^ti e^ltthi dénedzhenin, parole
droite, bien ordonnée.
Logis. Soit loge, soil maison ; vz.
ces nu)ts.
Loi. N. e. 'l'tassi nehnenkke, hooadè
enhaziii e'itthi hodéiu'hwadzhin
ya'ti deyo(H, dans un ixii/s, parole
ferme réglant les rapports entre
eiloyens.
Loin. Nizha. Déhèzha. — "Pou kké
déhèzha, sur le lac il // a long à
parcourir. — Nizha intcho, il // a
loin. Il /I.s.st;: loin, j)assablen}ent
loin, soga ani'^lsha. || De loin en
loin, de distance en distance, de
temps en temps, sooa o°ta de^lshai.
||// u a cette distance, ekwani'^lsha.
Il Loin d^ici, dyan liotssin ho^a
dénizha. || Loin de, otssin nizha.
Il Loin dhine rive h Vautre, nadé-
ninzha. Il LoîV? dans V avenir, yen-
nazhè sha. || Ijoin de la vue, déné
nattchya. TV; loin de ma vue, se-
nattchyazin wounlè. || A\i loin.
Soya ani'^lsha. Sopa ani°lshahé. So-
ga adelzhaa. 7/ demeure au loin.
Sopa ani'^lsha nazher, ov saga aniH-
shaë tssen penHn. — Hozhape ho-
tssenn, pour nizha hotssenn, au
loin. Il De loin en loin, distance.
0*^ta dèzha. 0°ta zhèzha. Ekwosin
an^lkkè, o^tazhèzha oyon, ''tou ''a-
dahorzh''a si, par là on ne trouve
de Veau que de loin en loin. —
Espace, de loin en loin, an^kke
o'^tadezha. An^kke, o'^tadèzha
oyon, sepan kon "ta naneddai aho-
ttin, ce n^est donc que de loin en
loin que tu viens me voir. \\ Pas
loin. Loc. adv. nizha illé. || Aller
au loin, vz. aller. || Arriver de
loin, vz. ARRIVER. || Être loin de
quelqu^m. Déné tssenn nizha na-
tssèzher, nassher, E'^ltssenn nizha
nahidzher, nous demeurons loin
Vun de Vautre. Vz. demeurer. —
Ib'id., déné ttchyazin nizha tssenn
déné oenhn. Settchyazin nizha-
tssenn penlin, il demeure loin de
moi. — Ibid., youddè illé, e*^!-
LON
- 063 —
LOQ
tsseiui yoii(l<ii' illc tiuhitidt*, ni>us
ihnu iinniM lu'tn hs uns tIfs niitrfi».
Lointain. .V. r. Voiuidi- ilN'-. Vnti-
ii«»iin illé. 'Ani ilK'. "^Ani ilU* iitul-
«1^, i7* (U'iiii'iirfiit iiu Initi, tlntix If
Inintain.
Loisir. .V. c. Kk^'t^s^Ml/lu■llIl, kk«uv-
(i7.lu-iiii, kkt'iii<i/.lu'iiii,kki'('(i/liciiii.
KkttHi/luMiouii •.•es"!!! dt', si je If
i"<M/<iis un pfu à loisir. Kket*s(ly.lu'-
iiouM M'IiiKleT'an lioiinliii illt* si,
/'(• n'iii jiinioi.s (/«• htisir.
Lombes. .V. r. InttimtsstMiiKMi, Imn-
(•/»«>. l'kkayé, fourchf dfs jatnhfs.
Lombric. .V. c 'l's«ii''I-m)ii, x'fr in-
tfstinal. Il Vf-tsHiiI-/eui, ver df
ttiii-.
Long, longue. Atlj. Neimezli. Diii-
nezli. 'l'tloule nenne/li, lonfiuf
corilf. Dzin dinnezh, jour loiiff.
Ta. diniiezli, lac lon^ ; un dirait
aussi : °toukke déhèzha, i7 .1/ a loin
sur If lac.
Longer. V. tr. A pifd. 'i'tassi V«
yetldi"!, «..essa'l. J'ai longé le bois,
t-'4sèli V*' liouzhiva. Longeons la
montagne, chezli '^y:a "^téwoiulde*"!.
Il En canot, un lac. Ta "aa tsst*-
'ke'l ; pi. tssedde'l ; i^s'^ke'^1, oi"-
'ke'l, oe'ke'\, nike"!, t'ùlde^. P<i.s.,
'ta "tfa tssourzh'^kin ; pi. tssourzli-
del, liouzhi'kiii, hi>uzhiddel. Fut.,
tssou'"kè, souddf'l, 'ti>u>kt', *^te-
wouddi'"!. Dt'kkfttlatsseiiii ta Va
liouzlii kiii ovin, j'ai longe le lac
d'un bout à Vautre. \\ En canot,
une rivière. Dès "^tan IjanLiè tsse-
'ke'l. — Iliid., à pied, dès da<,<t'
ye<ldni. Dt^s dai.^ téwouiiya,
longe la rivière à pied. \[ Vz. mak-
CHKR.
Longe. \. c. Ttloule 'ka'lè, corde
(/. cuir plate. Ktthè-<lslu'niU'ji.
Dcidi'li tthè-<!sliennea, hnige de
venu.
Longitude. .V. c. Sa yinsin tssakkés-
siii outflio. dazintsseun outclinsi,
ttaaiii islme, ttassi otsstMin, la dis-
tance à un point, à un lieu quel-
« iimpii , .■-oit a rE»t, utit à rOuenî.
Longtemps. .l</i'. Slm. Slwu-. 'l'tlu-
wui. Siia iiouMaslè illt', je ne aérai
pajt longtempK alu^ent. 'l'thixou oti-
liiiuu kki'iiu^àtul^* ill^ kolou, okkfv
ttia oullf otHMMiii dadiTzIikkann
tt>iii Iakou ! V'(*4lari\t' nljni, et
voilà que pour un péché d'un in-
ntant, le* dénutns hrùlent éternel-
lement ! Il Pas loni^teinpi' /.or.
ti<lv. Sha illr. 'rtlii-\ou illt'.
Longueur. .V. c. rinniif/iii ; "è^iiiM-
iifzlii (pour Ici* objet») ; iii^^lnha ;
"èiii'lsha, (pour le temp» et le»
distance»), 'i'thi i'^la/»è ttloule «liri
'et'ii/liièzhi '^kay<!'niw(Hjiizlii, ou
'kaiifwouirta, cherche une autre
corde de la longueur df celle-ci.
Na'kè 'touiiluu kulou, è'Ièni'^lslia
oyiii, i7 y a deux chemins, nuii* il»
sont de même longueur. || Det-iii'^l-
nezlï, a la h>ngueur voulue. I)e-
yiii'lnt'zh konttt*, t7/f a la longueur
rou/i<c.||I)un atleuin'lnezli, a cette
longueur, est de cette Umgucur.
Longue^vue. .V. t. lieyat* nizha
yt'Iu't tin.
Loquace. Etre... Dèné-zha hollaii.
Kddiii ! NezJia liollaii, comme tu
es loquace! || Yaouuin'ti, yaou-
iii'rti, yaouniiiTti, yatiunin'rti.
Vai)unin''rti illoii, f<.'ala.,iniia tie
kolou, "an'lttè illt-, tu ne fcrai.'^ pas
nud de laisser là ta loquacité, et
de trax'uiller. || Ollan daxenné, ol-
lan dadesné, dadinné, dadenné,
dadiddé, dadiiiiliiié. Tta liiitta
(•iMina t.'a»-J>a-yèiiiin/lu*r illou, ol-
lan (iatiinné kkeiiaïu'zher oyiii,
*an» souci de tes moyens d'eris-
iencc, tu ne songes qu*à donner
libre ctntrs à ta loquacité.
Loque. V. c OttrlixtMè. "Elè. You
ttrli\t*lè. Ytm zazé. Se voue
ttchyélè, mes /o^if*. I.imison "èlè,
Louison la guenille. || Etre cou-
vert de loques, zi^'el, des'el, tliii-
LOU
- U>\
LOU
l'I, (11' l'I, (li'cl, (l()uli"i'l, lu'(l(>-
"el, dade'el ; ou hicn sel "oui,
^tes"oui, '^tin^T'oii^, -^te^'ou'l,
^til"ou1, "touT'ou'l, da'^ten"ou'l.
Loquet. A', c. Hetta yéoda''ade''tin,
oj/ yéodade'tin, avec quoi l'on ou-
vre ou /'o/J fcnnc une porte.
Lorgner. ]'. tr. Deyagè in'tettintta
ttassi kkaone°ta, regarder quelque
ehose (wee une lorgnette ; ou bien
hvynijè iii'tettin ya<.'è ttassi kkao-
ne'ta. Heyapè in'tettin yaoè yoowè
neo\vas"iu, je veux regarder, fixer
ce point avec la lorgnette. \\ ivoir
des vues sur... Vz. aspirer, prk-
TKNDRE,
Lorgnon. A\ c. Ezerzhkkezh ho'"a
na-kké-zcT'an, lentille de verre
faisant office de lunette.
Lors. Adv. Vz. alors. || Dès lors,
dh ce moment. Èyet otssin. H
Depuis lors, depuis ce temps-là.
Ekouhou hotssin. 1| Pour lors, en
ce temps-là. Ekouhou. Vz. alors.
Il Lors de son mariage. Tta "^anin-
dya ttinni, ekouhou.
Lorsque. Conj. Ttaho. De.Waléssi.
Lorsque tu seras grand, nintcha
edya de. Lorsque tu voudras par-
tir, tu me le diras, ttaho "^toussa
yéninzhenn Avaléssi, ekwase'^le-
wounni. Lorsqu'on est mort, '^lé-
oazinzhet de, ou ^léfazinzhet ttlan-
ge. Lorsque je reviendrai, "an'^tes-
dya dé.
Losange. A', e. Nattazhou, iiazhe-
tssenn "tei-zh^'a oiazé, sorte de
carré déformé et posé de biais.
Louange. .1 Dieu, Nlho^ltsini be-
vahowe''ti. || Louange s^adressant
aux hommes, dénéoa-sandelyé.
Louche. Adj. Dénennaoè dègezb.
Na-s-uczhe. Bennaoè dejçezh, il est
louche.
Loucher. V. intr. Dénennaoè de-
uezh. Na-s-i^ezhe. Dénenna£)è e*^!-
tthi shella illé, yeux mal placés,
qui n'ont pas la même direction.
Il Hegurder ijiichpi'nn de tr<tvers.
Déné iieli;ezh, nos^i-zh, nin'lgezh,
ne'liiozli. — Senin'li>ezli illé kolou,
ne me regarde donc jxis ainsi de
travers.
Loucheux. Tribu indienne. Dèué-
zhi.
Louer. Dieu. Niho'Itsini beyahowe-
'"ti, beyayes'^ti, beya£)in'rti, yeya-
£)erti, beyaoil°ti.Pr/N,, le prés, avec
Quûé. Fut., l:>eyaliowoii'^ti, beya-
t)ous''ti, beyaooun''l''ti. || Habit.
Niho'"ltsini bedatsseoelyi, beda£)es-
yi, bedaoinlyi, yedapelyi. Pas., le
prés, avec giiûé. Fut., bedatsse-
t'oulyi, bedaoousyi, bedayouniyi.
Niho^ltsini beda^^/inlyi oyin,nr cesse
de louer Dieu. WHabit. Niho'^ltsini
bedatssel£)an, bedashesÊ)ann, be-
dashinlnann, yeda^lpann, beda-
^hil£)ann. Pas., bedatsseoel^an, be-
dapespann, bedaoinloann. Fut.,
bedatssouloanii, bedawaspann, be-
dawounlpann. Niho°ltsini beda-
oou'^lpann, eyet oyin nou^a ho-
derzh"an ttontte si, louez Dieu
sans cesse; vous n^ivez pas dUiu-
tre araire en ce monde. \{ Louer
une personne. Déné-pa-san-delyé,
be-pa-san-déneslé. Pas. éloigné,
be-pa-san-depelyé,be-pa-san-depes-
lé. Pas. récent, be-oa-san-dehlya,
be-pa-san-dénilla. Fut., be-pa-
san-doulyel, be-oa-san-dousle'^l. —
Yè^è bepasandéninlé illé, tu le
loues sans rime ni raison. Vz.
FLATTER. || Une chose, la trouver
de son goût. Ttassi be-son-dettin,
be-son-depes"in, be-son-depin^in,
ou be-son-dezhin"in, ye-son-dè"in,
be-son-depittin, be-son-douh"in.
Pafi., be-son-depettin, be-son-de-
pi"in. Fut., be-son-douttin, be-
son-dous"in. Be-son-dezhin"in illé
ahottin, tu ne le trouves donc pas
de ton goût? Tu n^en dis pas
grand^chose.\\Prêter pour un cer-
tain prix. Tsamba na ttassi déné-
LOU
065 —
LIM
(<N-iinli<)((Hi, im ttjiKKi (I^ii^(.>tt-iia-
li<niii«*<|(li. S'hotila (iiuT/liiiaii «'««ii-
Hlis iatv lia yi* lK't.«<i-HH-o-/Ju an,
je lui ai /out' la titaison potir cin-
quante /ijVwfrtt. Vz. rnftTKl».
Loueur, loueuse. .V. i-. 'l'tassi «ir
iii^-(,>uii-iia-(>uiii-iii)i (i(*iuMi. I.tiiiiiir
i/i* X'oiturfs, Inv-ii-tt-luMiiu'ii «Iriir-
!.>aii-iiallé (lôiHMi.
Louis. V. c. 'rsaiiilia-ti'litt .
Loup. \ . c. Noiiiinié. || Nouiiiiic*
\>.-ïn> , firns httifi. Il Nouimit' tsM»*,
/"i/;> df petite cspi'cf.
Loup cervier. Lynx, tchizé.
Loupe. Dt'iié 'tHMlin^l'^tan. || Ijntpc
au-dfssiu, ou à cfitc dv /'«ri7, im-
«lyiii-iJirrtniuMi. Il Loupe sur le
cou. (IcMu* kko/h "t*<liiri tan. i| Vz.
(iomiK.
Loup'garou. NOunnit' kkôssin (i//*-
rt'lirui (it'iifii.
Lourd, e. Adj. (.'hoscs. Nt^iclazli.
UtHiiHla/h.ll l*frst>nne. Tssiiula/h,
ni'sdazli, ninduzh, ne<)<)ii/Ji, iiiti-
(iazli. Pas., t&seoiiida/li, ciddu/li,
(,>indazh. Fut., tssomidazh, was-
.la/li.
Lourdaud, e. \. < . Hiiini l>ettcliva-
iiin 'a illé déiien, un homme sans
imafiination, un sot.
Lourdeur. S. c. D'une c/iom-. Tta
aoin Idazlii. || Personne. Tta a-
tss^'oiii'ldazlii. Ma lourdeur, mon
pnids, tta at»i"""ltia/hi.
Loutre. .V. c. Nainhié, le nufieur.
Lou>e. .V. c. Nounnié detssiy.
Lou\etêau. V. c. Nounnié iaaé.
Lou\o\er. 1 . intr. DiahU- liouiu'I-
kkin, liouiieskkin, tiouninikkin,
houne'lkkin. Pas., houneti'lkkin,
houiieiM^kkin, houuetiinMkkin.
Fut., houni'fwalkkin, lioiuu't'»a>^-
kkin. Nou 'e<lt*it>si k<»lou, dyaii
di'wouittlii sanan, dzfdi" liouiif-
woulkkin.fyiioit/tfc nous at/ous vent
debout, ne régions pa» ici, mar-
chons plutôt en lituvofiant. Vz.
HOILINKK.
Lo>er. \. . . Vé di^ii/* (.«an natiuttaii
lia tiaiii'itir nii'.^ niiihi^ le prix de
touutit d'uni utai»on.
Lubricité. S. c. F^l^-oridl^- 'h clji\iii.
KdlMi- titaenn d^Mié tsMuui'to i
lantt^. l'UléoritlIi* ts«<'iiii d«M..
'Iin'lsliix, pente ver» rivtjnirvti .
Lubrique. 1':. i.mpidk^i k.
Lucarne. A*, c. ^'in-dui-o-dénindin
oia/é, petite tnrverture pour éclai-
rer un peu. I.in-tflio kon-iMi tin
(iza - o - diMiindin oiaM> uiiHaliic,
qu'on fasse une petite lucarne à
l'étaUle.
Lucide. Fsprit. DtMiiniu lia tsM-iio-
iicr/tr'an lalionttf oyin ; ou hien
(iéuv ""a zin/in laliontte oyin, l'es-
prit iHnt juste, parce que titut est
clair pour cela. \\ Vz. clair.
Lucifer. \. pr. He 'indien, porte-lu-
mière. Il YtMlariyr ««lini nè/Jiè, le
chef tles détnons.
Lucratif, ive. Adj. llotta hoddézt-l-
nilii. Ilotta ho<iéni'^lnan koiittè,
kkani eoalaoinna, je viens de faire
un travail lucratif.
Luette. V. c l)»*nf-kkas-v-«latlouyé.
Se kka>>-4latlouyé, nui luette.
Lueur. .V. f. '()<Hndin oiazé, faihle
clarté. Il /.lii'i/r (/('» f'foi/ts, dsheiin
ni luxiindin oiaz^. || Lueur du feu,
"konn ni, ou "konn tta 'èindin oia-
zé. Il "Odindin ti-ho' ilK* itta, >i)oun
l)iii'kanes'"ta, comme on n y voyait
}iuère, je n'ai pas pu le trouver.
Lui. Pr. p. FUldini.ll Lui-même, eii-
tiini adt». K^idini ''ativ stvian na-
wiiyn, (pte lui-même vienne me voir.
Luisant, e. Fn parlant d'une artne.
hkatiTidiler lanttt* ; on dirait aus-
si hèsaller. || (luu iaxe bèsaddezh,
\crfui>iint. Il Vz. HRI1.I.KR.
Lumbago. .V. c. Déné nfiinen t'\a,
ntal de dos. \\ I)t'n-ii)4<aniiè oya,
'liai de reiw.
Lumière. N, e, Indin. 'Rindiii, ou
t'indin (ou posse*iif, *»'*indien).
Sa 1* 'indien, lumière du sitleil.
LUT
— iybb
LVN
Ijiiniiic (/(• /(/ lune, Ic'ttli'oo /aa
l)è "iiulien, ou tssèoeldezh. || Faire
luniicrc, vz. kaihk, || Donner de
la lumière, x'z. donnkk.
Lumignon. .V. c. KkkadiM-zhkkani
i^a (léluMv.likkain hoia/c, un petit
hont lie elidinlelle.
Lumineux, euse. Adj. lUvsaddc/h.
(ion iazé bèsaddezh,!'^/- lumineux,
luistnit.
Lunatique. A'.c. ''lYttlèÊiè zaa yrou-
(leniii'l"a, qui est )nené, gouverné
par la lune. \\ ""réttlèoè zaa yého-
delzhi, (/(/(' /(/ lune fait tomber ma-
lade, à qui elle eause des erîses.
Lundi. A', r. Dzinkké dé, ou yéda-
riyé dzinekké dé, jour qui suit le
diïnanehe.
Lune. .V. e. *^TéttlèÊ>è zae, on zaa.
P71dzi. E'^ldzi-ni. E'idzi-ni yade,
au clair de la lune. ETdzi dèzhenn
itta houdelyan ttchyaenni '^a,
comme il y a beau clair de lune,
il est agréable de voyager.
Lunettes. N. c. 'S akkédi, mai s plus
ordinairement nakke-tssehlya, que
Von met sur les yeux. (Na, les
yeux ; kké, dessus ; tssehlya, que
l'on met, qui se tient).
Lustrer. V. tr. Une étoffe, you del-
dizh al"in. You deldizh aoAvoulne,
lu.strons rétoffc. \\ Du fer, un ob-
jet quelconque. Deldizh, ou bèsal-
lerou al"in.BèsalIerou asla konttè,
je Vai lustré.
Lutter. Contre quelqu'un. Déné
nadda*^, nasna*^, nanenna'', nayen-
na*^, naidda°. Prt.s.jnahda*^, nazhin-
na*^, nazhinna*;, nayerzhna". Fut.,
napwadda'^, naowasna". Déné na-
nenna" ahottin, il paraît que tu
luttes. Il Corps à corps (mutuel).
Na-è'^lè-tssedda'^, na-e'^l-idda'', na-
e'l-ouhda% na-è^lè-hedda". Pas.,
na-e''le-tssehda°, na-e'^l-idda". Fwt. ,
na-e''le-t-ssoudda%na-e'"le-woudda''.
Nar'louhda'' ilK' kolou, es.'alai.)Ouli-
iia, cessez cette lutte, et travail-
lez. — Ibid., e^hvA e^lkkenatssed-
zher, e'ikkeiialiidzher, e'Ikkéna-
oiilidzluM-, e'ikkeiialu'tlzher. Pas.,
e'Iiia t*'lkkoiiat.ssei.»edzher, e'ikke-
luinidzhor. Fut., e'"lkkenatssoud-
zher. Enkkenawoudzher, luttons
coi-ps à corps. Il Chercher à se plu-
mer, à obtenir avantage l'un sur
l'autre, au jeu, dan.s un concours,
dans le commerce, etc. E'^liia e'^l-
"an-so-nelni, e''l-''an-o-nilni, e'^l-
"an-o-nou'^lni. Pas., e'^lna e"'l-''an-
so-ne'^lnan, e'^l-'^an-o-nezhilnan.
Fut., e^lna e''l-''an-so-noulne''l, e°l-
' n-o-newoulne*^l . Beoa-o-ni''lnan ,
koutta, je Vai passablement plu-
mé. Shoun e'^l°an - o - nezhilnan
oyin, nous ri'avons pas pu réussir
à nous plumer; nous n'avons per-
du ni Vun ni Vautre.
Luxe. N. c. Des liabits, soun. Soun
youè, habits de luxe. Soun youè
yin ba nahoutset, elle n'a d'attrait
que pour la toilette. || De table.
Tta bepan chetsselyé, "le'^kann yin
■^kaouninzhenoun, tthi tta beye
chetsselyé, nezon yin *^kaouninzhe-
nin, profusion de mets recherchés
et de riches vaisselles.
Luxer (se). Dene tthennen eTan-
shanin ni-tchè-geurker, un o,s qui
,se déboîte. Sintchennen tthennen
eTan shanin ni-tchè-^enPker, je
me suis luxé le bras.
Luxuriant, e. Adj. Végétation, dé-
"anzé *^aone^lchi, tout pousse avec
■surabondance.
Luxurieux, euse. Vz. impudique.
Lycoperdon. (Vessc de loup). Dad-
san-tsiyé, vermillon du corbeau.
Lycopode. Dshè kkèzhè tssou tcho-
pè, sapin des crevasses, (ce nom
est évidemment ironique).
Lynx. IVhize, chat sauvage.
MAC
667 '
MAC
M
.Macadam. N. i. Dsht* iia!.fly('li
tounliuikkt', tia \teye dau<iiii''ai,
empierrer les eheininx, à ine^un-
i/»('(7> M lit' foncent ,
Macadamiser. Dsliè iiiut'lyi-li t'oun-
l<mkkt> tta beyt* (la(Miin"Hi iiilyts
éteniire des cailloux sur les ehe-
tnins, auj- endroits où ils Mtnt dé-
foncés, \[ Vne route neuve, dsliî*-
tta '^tounlou hn'lé, ixiver une rou-
te de pierres^ de eaillouA. Dslit'-
tta 'touiiloii woultsi, ntncdddtiii-
sons la route.
Macérer. Non corps, vz. kaihk /m'/k-
ttiue.
Mâcher. V. tr. Ktta'l, es"a I, in"al,
è al, ittaM, ouh"aM, èhî* "aH-PH.».,
et'ettal, et.<es"al, et'in"al. Fut., ou-
tta'l, ous "a*^!. // le mâche, yè '^ri.
Il l'a mâché, \i'uii\"n\. \\ Kdetta'l,
e<les"a''l, edin"a"'l. Pas., é<lét-ettal,
édét'es"al. Fut., e<l<>utta"l, eclous-
"a'I. Dzè etletta'l, mâcher de la
ftomme. !>et»wou oulli' itta, sjt
e<liii"a'^l, ou sa iiae<liii "a*^!, comfne
je n'ai plus de dents, nuiclie pour
moi. — Herker oyin, i7 nuin}*e
sans nuicher. || NatHlelta*^!, iiae-
tles''a'I. Pas., iiae(l(N>ettal, iJae<lt'-
i>i''al. Fut., luuHloutta'"!. naeiiou»-
'.VI.
.Machine. I^oala{:>e<l<iai'a bcttao-
<leryJi"a iièzhè, ipicUpie cho»e de
très utile pour le tnnail, jïour
l'industrie.
.Mâchoire. .V. c. Kyettlieiiiuii. Driu'
vittlifiiiuMi, mâchoire hunuiinc.
Sfyt'tthiMinen, ma mâchoire. Dei»-
iiiy bt' yftthennen, niâchoire d'o-
rignal.
Machinal, c. Vau-iiisiie/luT ill»-
ttou ailya iiitrho, stm acte a été
purement machinal. F.4l('nan'taiii.>(*
astya iiitriio, je l'ai fait machina-
llUtlIll .
Machinalement. Adv. .N'ayéiiihuu-
yJii illt' ttou, sann réfiexiou. || K-
(lrniurta!if«*, sans s'en apercci'oir.
Mâchonner. Mâcher lentement,
avec peine, rlit«-scliiai, fhè-''tes-
iiai, i'h^-'"tinlnai, chè-'tflnai, chè-
tiliiai, cht*-'tou'lnai, rliè-hè-'tel-
iiai. Pas., fhè-st'i^'jiiai, rhè-'tefex-
iiai. Fut., c'hî*->ouliiai, i'li«*-'tou'«-
nai. ("Iiè-'^tinjiiai ahottiii, setsiyé,
vous paraisse:, iirand-père, mâ-
cher difficilement. WDvtié \i'ttht'ii-
iieii "^telimi, la mâchoire fitnct'um-
ne difficilement. St-yt-ttheniUMi
'teliiai itta, je ntâchonnc comtne
je peux.
Mâchurer. 1'. /;. Ttassi dil/in, dt->-
Mii, diii''lsiii, ye<iiMsiii, deuil/iii,
<lou'lsin, hèyf<iiM>in. Pas., dil-
ziiiii, di'°lsiiin, din'^Uiiin, \e<ii^l-
siiin, deuil/iiiii, doii'isinn. Iièxe-
di''l.sinii. Fut., (it>iil/iii, duustiiii.
dewouii'Isiii. Diri st'.,.au dewouiiM-
sin .saiiaii, ne vw mâchure pas ceci.
Maçon. .V. c. Dshè y»' lieMt.si déneii,
qui fuit dea tnaisons en pierre*.
Maçonner. T. tr. l)N|iè yc* hoMé.hfs-
t>i. Les murs sont déjà maçonnés.
dsh^ tta kkaldanen yé hozirô
lior/ldin.
Macreuse. Canard noir. Toulziu
(noir comme reau,couleur d'eau}.
Trtùs espèces: 'toulzin tiho ,^r<»*-
ie espèce. Toulxin esyel - axe
(court -petit), moyenne espèce.
Toiiiziii tsoi>-a/4' (un peu ramas-
MAI
()(xS
MAI
se, trtii)i() , /)(•///(■ ispccc. Slio-y{)i.)è
(cou vchuilc), tiiilrc vapècc.
Maculer. 1'. tr. Tlassi nezon illc
(li'kke <)iiliil''t;i/li. (Au prés, l'on
fait l'a lontf ilitiis '"'t;i/.li ; (tu passé,
on le fait bref). Nrdiitlis 'kalo
orelyon ttassi nezon illr hokkéda-
hirtazh, on a maculé tous tes pa-
piers.
Madrier. .V. c. Dedehenn 'kalè do-
'tan, planche épaisse
Magasin. .V. c. Nayenni kon-en,
nidisi^n (Ui /V);? vend.
Magicien, enne. X. c. Inkkanzé
(Umumi, hoiitn}e-oinbre.
Magie. N. c. In'^tettin, prétention
de lire dans ravenir. Inkkanzé,
ombre.
Magnanime. Adj. A'^è danettin dé-
nen. Soun daounettin dénen, He-
sanyéninzlienen dintchai '^e''l,
tssenn yénintta illou, tta soun-da-
ounettin ttantte, généreux pour
tous, et insouciant de lui-même,
C'est vraiment un ]iomme magna-
nime.
Magnétiser. 1'. tr. Efidormir. Dé-
né ninendla'l, ninenesla'l, nine-
nin'^laT, niyenen°la''l, ninenidla'^l,
ninenouHan, nihèyenen^la'^l. Pas.,
ninendlal, nineni'^lal. Fut., ni-
iioudlaH, ninouslaH, Nisenewoun-
''Ia'^1 sanan, ne m'endors pas, ne
me magnétise pas.
Magnifique. Adj. A'^ehonettin. °È-
ènattin. Bèènattin. Kou diri ya^ti
kon-en bèènattin lan ! Quelle ma-
gnifique église ! Kou diri "ayého-
déoinlai "^èènattin kou ! Quelle vd-
le magnifique !
Mai. A', c. Eggézé zaa, mois des
(cufs, de la ponte. \\ Mai-de-joie.
Becja-'"la-'"ted5:he'=li, arbre ébran-
ché.
Maigre. Adj. Déné'eoun^tèzhet.Be-
oun^tèzhet, il est amaigri. Déné
dslienn ouUê, n'avoir plus de chair.
liedshenn oullé, il na plus de
chair. \\ Tssègann, sliesgann,
sliin'li;ann, hèi^ann. Kkou bègann
lan ! Qu'il est maigre ! \\ Extrê-
mement. Ktssinnazhè benazolsas
lanttè, ou laadya, à la fin il est
tout réduit, cotnme tout usé. E-
ts'sinnazhè tthenn oyin hèshellin,
// n'a plus que les os. Etssinnazhè
tthenn oyinin you"an napin°kezh
laadya, n'ayant plus que les os, on
dirait que ces os vont se détacher
et tond^er. Tthenn baye dshot^e
lieshelHn oyin, il n'a plus que la
peau jaune collée aux os. \\ A force
de ne pouvoir numger, déné dan-
dettin. Sedandettin, je stm deve-
nu maigre, ne pouvant manger.
Bedandouttin, ou bedandettin, il
est devenu maigre, faute de pou-
voir manger. \\ (En parlant de
viande). Yedlar, viande sans suc,
sans saveur. — Yelpin, a quelque
peu de moelle. — Bettouze houn-
Hn, a de la chair collée à la peau
(en parlant d'un animal tué à la
cliasse). Diri 'a bettouze hounlin
ikkessin ! Cette outarde n'a pas
tout à fait rien que la peau.
Maigrir. V. intr. TssèganUj^tigann,
''tingann, ''tègann, "tèzhigann,
"touhgann,, hè^tègann, da'^tègann.
"Tingann ikkéssi ! Tu maigris. \\
Déné dshenn kkéda"ounzin gè-
zbeH. Bedshenn kkeda"ounzin ge-
zhe"!, .sa chair va en diminuant. —
Kkennazhè déné dshenn oulle, à la
fin n'avoir plus de chair. Kkenna-
zhè sedshenn oulle kou! A la fin,
je n'ai plus de chair.
Maille. t>e filet, chas, (au possessif,
yazé). Mailles d'un filet, "tabiT
beyazé. || D'une chaine, tsantsan
ttloule eTan nadelya. Une maille
s'est brisée, tsantsanttloule eTan-
nadelya, i'^la^è na^e'^te ikké !
Maillet. N. c Dedchenn hoye"!. De-
dchenn hove*^! tchennen.
Maillot. N. c. Ttha'l zhezh, l'enve-
MAI
OU^) —
MAI
/op/ii' (/f lu iinnuff dant (ii<itullt
f$t î-nfenué Vvnfuut. \\ IW\f-iicl-
ttliuui.
Main. \. <". Dt'ii-iiiht. Sinla, kki
f/iiiiii, ou mes inaiim. Nan'liu m>-
kki'Alit-tNKiii titMi-inlu, main «/rcifr.
Iiitsin M>kkt*idii*t?«iii (ii'ii-iiilu,rM«iiri
fjamhf. I)t>ii-iiila ttat4', rifcri» (/«
/(i main. ])vi\-'ni{\\a{_<o, la paumi- dr
la main. \\ .li'oir Us mains crc-
vatsée», cn^imrdit's, vz. aviiir. ||
Battrt: dm moivs, vz. haitrk. ||
Bai*fer les mains, vz. maisskh.
Il V mettre la main, vz. mk.ithk.
W.Mt'ttrc st's mains rime dans l'au-
trf, vz. .MKrrHK.|i/''»/n' Its mains.
Dfiiiiittlasiii. ! )tMiinttlu<.>«'.
Main d'œuvre. l)i*ii-iiilai»o, le tra-
> il// (/i riiinntiic.
Main forte. .V. c. DtW Issenlidi.
Déué kkelidi. SetssemuTmi, <»m
sekkénenni, lénasinlyjiet walli,
prête-moi moiti-fortr, un va nie
t lit I .
Muin morte, liiens de... Vou<lzfiiii
ilU* otssin e''ra-<Ia-tsselid/lu'iiou,
e''Ikké<ia*ka 'le£»atssindemi, e'Ikke-
zetlde*^! koluu, tta ttassi déiiétssiii
huun''lin iiao^we^ida illi'iutu, aii-
'laoïi liourzir'an (»\iii, tlans d^an-
eiennes sociétés o» les mentbres
qui nteurent, sont remplacés par
d'autres^ les biens demeurant ina-
lniKlIlIlS.
Maintenant. Adv. Kkani. DouIium.
Duuliun tteddaneii, tout de suite.
Doiilion iiittou, à pré.'^ent même.
Maint, e. Maintes /oiV. Tla ovin
ilh'. jtus rien qu^une f(tis. — OI-
laii : ollaiien, situvent.
>laintenir. V. tr. l'imr empêelur
tlt liuufier, de tomber. Iluu'toiui,
hous'^tonn, lioun'^tonn, you'tonii,
liuuwi'^tonn, liouli'^tonii, dah^vou-
'toiin. I*as., huuv^v' \ouu, luniwi-
'toiin. Fut., houwa'^toiiii, houwas-
'^tonii. O'tiyt* kolmi luHUi'tonn,
maintiens-le, tien»-le bien. || Te-
nir fij:e, \v htititMtdè titMntMiJM'n
lM'iiHutid/*iU''.4*lt<<a', ou Lieiiiioii''.
nt-(,4'lxlio', e''lttrliyMxin ou<:. ' '
ttfliva, OH a eliiué nu
équerre» en fer, aux an;^
riuiMori. ;>our empêcher l'écartt-
ment. {[ Son dire, Ita nluxidi kkfii
iiayJiô alioddi ovin. Tta addi kk«Mi
na/lii' ad<ii (»yin, ce tpi'il a dit, il
persiste à le dire. \\ KkiMia%e<)di
illf, ne pa» se dédire. Kk(Mmdf<ldi
illi*. il ne »e dédit pas.
Maire. .V. C Ttah okke daliordila
lu'kkt'.e^hMMlel/.luMin danlin lickkt',
tta kkaliol/iuT tvH4*ttin, le chef
d'un l'Ulafie, d'un groupe de ci-
toiiens.
Mais.CoN/.Kolou. Kwol mmmi. (iu-
'tin kolou, ^nts«'lou. i7 mange,
uiatA h peine.
Mais. .V. c. Djif /liouji/li<-.
Maison. .V. c. Yé, Kon-^n. Vé »• I-
"anjlshi'li, maison en bois bâtie en
queue d*aronde. Maison en pier-
res, dshè-yé. J'ai une maison, \é
^et-ssin. Où est ta tnaistm Y t^ilini
nekon-en. // est dans sa maison,
\}ekon-eu she<Ida. Va'ti kon-en,
maison de la prière, église. \\ file-
ver une maison, vz. t:i,K\>Jt. U De
maison en maison. Kon 'ta. Kon-
'ta naye<idi, aller de maison en
maijton. Kun'ta honni dxt*<ielyi.
cidporter des ntmvelles.
Maître. .V. r. Tta kkaholzlier; ou
encore In^kkao/Jifri, celui à qui
/'on obéit. Il P.tre nuiUre. Kkasol-
sher, kkasoldé, kkahoszlier, kka-
hminl/her, kkaliolzlier, kkahoul-
/JuT, kkaJioiiM»'. Pas., kkaM>.4'l-
yJit-r, kl r. Fut., kka -> ;'
zIkt, kk ' «r. Non a kk i' •
wounlzlier, toi* notre nuttire. ||
Maître d* école. S^kwi 'aoun«I-
"tenin.
Maître'de'réts, ou gros tU pnur
monter les rêtj*. Kb»an ltti\ trlio'.
KbanMttiy tsèlè, fil nunns gros
MAL
- 670
MAL
pour (ittdclicr le iiuntrc nu filcl.
hr/.hauijc ttloule, ce qui (U'i)assc la
loiii^ucur du filet.
Maîtriser. V. tr. 'l'tassi hooankka-
sol/luT, heoaiikkalioszlier. Pus.,
l)e(.)ankkasoj,)elzlier, be^ankkao-
/hessher. Fut., beoankkasoul/her,
l)tvankkahoiisslier. Ne 'lintchooe
o*^tive beoaiikkalioiiiilzher lan !
Connue tu nuiîtri'Scs bien ton che-
val !
Maîtriser (se). Fidou-7.e'"tonn, edou-
des^'tonu, edou-din''tonii, odou-de-
'"tonn. Pas., edou-zefe'tonn, edou-
dej.ies'^tomi. Fut., edou-zewa'"tonn,
edou-dewas°tonn. Ba ehounilla
honnèzliè kolou, edou-de°tonn
ikkéla ! Comme il sait se mattri'Ser
au milieu de ces graves difficultés !
Majesté. N. c. Ho"anze henlin. IIo-
"anze hounzon henlin. Hodelyon
botta hounzon antte.
Majeur, e. .1(//. La majeure partie
d'entre nous, dyan nahiddé "^tan-
nizé ho'^anze. |1 Tta kkaholzher
oiaze bepahounttai nihoninzher,na
onerzhnan nazhetssenn i'^lage tcha-
t.azhe''l be£)£)ayé itta, il a vingt et
un ans et est devenu par là même
majeur.
Mal.iV. c. Moral. Oslinou. Dza. ''Ta.
Sa°rta. Il Douleur, tsseltssai. Da-
tssezhi. Eya hounin'lè. Le mal est
très violent, dadda onttlazhè ho-
dénintssi. Il a mal à la tête, be-
dshi eya ; aux yeux, bennaÉ>è eya ;
dans les os, tthenn eya ; au cœur,
])edziye eya ; au bras, bintchennen
eya; aux oreilles, bedzinkkonen
eya; aux dents, bepwou eya. 7/ a
le mal de neige, nazhounshtta ben-
naoè eya.IlLe bien et le mal, houn-
zontcho, oslinoutcho. || Les jmiux
de la vie, dyan nehnenkke ttanel-
tte déné ''a douyé. || Dire du mal
de cjuelcju^un, osHnou déné hè\ya-
•"ti. Il II se fait du mal, edoultsa*"
kkenazher oyin. || Il a du mal h
en fifiir, l)a houdenni ahouneddi
il lé. Il // va mal, o'^tiyé antte ille.
Il Ça va mal, déné VI douyé
hi)rzli"an. || PAre tnal avec quel-
(ju'un, ounelyaon déné VI houn-
liii ille. Il // parle mal, bezha ho-
tsenen hounhn, ou hounelyaon
shakke ho'l"an ille. || // se trouve
mal, sans connaissance, (\vué ekko-
rilyale. || De mal en pis. Kken-
nazhè douyè ; ou bien encore kke-
''anen douyè oyin. || Faire du mal
a quelqu'un, vz. faiuk. || Le faire
mal, vz. FAIRE. Il Avoir le mal
d'enfant, vz. avoir. || Le mal, le
péché. Habit., oshnou. Casuel,
oshni. Naho°lshet slini, pécheur.
Il Hodyéré, contre les règles de
la propreté, de Fart, et ausn de la
morale.
Mal. Adv. Tsinen. Tsinnidé. Nezon
ille. A-^è ille. E^tthi ille. So£)a ille.
Sopa anedya ille, tu n'os pas bien
fait. A'^èhou ti^'ina ille, il ne vit
pas bien. Tsinnidé konttè, certes,
c'est bien mal.
Malade. Être. Eya hounlin, heslin,
nenlin. Pas., hoQv,in\è, giWè.Fut.,
eya houllè, É)waslé. — Ibid., con-
tinuellement. Eya t&'Sounin°lè,
houni'^lè, hounin^'lè, hounin°lè,
hounidlè, hounou^lè, hèounin'^lè. ||
Eya tssounin'lè, heneslè, henin'^le,
henen^'le, devenir malade. \\ Eya
wounlè sanan, prends garde d'être
malade. || Ej^a henlin oyin, il est
toujours malade. Kkennazhè eya
henen^le oyin, il devient de plus en
plus malade. \\ Faire tomber ma-
lade. Déné ''èhodelzhi, beodenes-
shi, beodenin'^lshi, veoden^lshi.
Pas., beodenlzhet, beodeni^lshet.
Fut., beodoulzhi, beodousshi.Ho-
"anze eoala^jesna asin^lshenntta,
seodénin'^l.shet lakou ! A force de
me surmener, voila que tu m'as
fait tomber malade!
Maladie. N. c. Dadda. Edzil. La
MAI
071 -
MAL
malmUf s*cn va, (i(i<i(ia eHyiii "^titl-
clf/li, tslviii 'trzhi. l*tiif., 'ti'/lu't.
/.<! imiladiv n'en ent aUt'f, liiKhia
ctlviii 'tfil<ioil/Jl, ou isiuii If/l-rl.
Il Im lit'rnii'if niiilmlif, ttii ikiihIi*
(ttsscllll l'VU.
^laladif, ive. Kui luiunin'U' iIi'iumi.
M/liivf li(>iiiiiiiM«', tnt "li^Hii/lii laii-
ttt' ovin, </ui est toujours coiinnc
iiuiuraiit .
Mziladroit, e. Atlj. 'rtcliy^-luuiya,
^>u tu liyè-la-lioiiVH ; tlrliy<"^-lios-
fliia, ttchyt'-la-hoM-liia ; ttt-liy^-
huuii''lt-l)iH, tti'liyt'-la-litum'lfliia ;
ttrliyi* - lioiin Icliia, ftrliN»- - la -
lïouii'^lflua.ttrljyt'-howilya.ttrliyè-
lii- howilya ; ttcliyî' luitricliia,
ttfhyè-la - hoii'U'Iiia ; tttliyè-da-
lu)iiii''li-hia. 'l'trhyè-liouM' Icliia >li-
iii ! Affrcu.i inahidroit !
Malandre. .V. c. "Lin-tcho' dxa
^wur heurta*'!, crccassc au ^l'mtu
il'un chei'al. Dedclienn heija (ishou
(let'in*'ldyet, mvud pourri dans du
hois.
Malchance. Déné a sooa limienl-
ttliir illé, la chunci' ne /xw arriver
à quelqu^un. Déné """a ttasson aho-
ttin ilK'.
Malchanceux, euse. Sa sona ho-
doulttliir lioullè illt* ikkc'ssiii ! Je
u\iurai donc jamais de chance Y
Na ttasson ahottin illû itta ousan?
Serais-tu donc inalchanceuj- ?
Mâle. A', f. Pour certains quadru-
pèdes, deyèzhi ; pour les autres,
yanen. *^Lin tcho*^ deyè/hi, étalon.
Denniy yanen, orignal niâle. ||
Pour les oiseaux, iiè/lu*. "^Ah nè-
zhè, <»utarde mâle. \\ Pour le pois-
.lon, dettlèzi, ou dt'ttlèzt*. "^I.oiu*
dettlèzi, poisson inâle.\\l/homme,
«lénéyou.
Malédiction. .Y. c. \)énè hè'"tayati.
l)t lit kkt'\a'ti, souhait de nient.
Oslinou «léné lie taya'ti. // le mau-
dit, ye'^tayaTti, ou yekkéya'^rti,
on usiinou ve'tavaTti.
Maléfice. .V. c. Nal>i*1i. NalilM.
Nudidd^ rilini tta d^Mi^* ttuHî«on al-
"in. Naly«*'li déné \f«lfl/iuT, un
sort ou maléfice est ttimhé !>ur, f»f
entré en quehpi'un. || iiuérir d'un
maléfice, d^Miéttchxazin nadéhel-
zlii. // /'// guéri du nuiléfice, \«-
tti'liyazin niidi'lic'hhct .
Malentendu. V. r. K'It'^zittlia ilU'
ikkiii '
Malfaire. Sa Ttaho/Jjer, «»"rtalio>-
sluT, VI rtahoun'^lshcr. Puj*., mi'I-
'^talii>/lu*r, sa'T^taliozhi'UluT. fut.,
sa'l talioii/licr, siiTtaluuissIier.
Sa'T talioii^her ycninzlicnii nin
yin kkcnaneziier tta ancttin ou-
san ? 7'ii ne sitn gérais donc qu'à
mal faire Y
Malfaisance. .V. c. SaTta-tleninni-
iiiii ';i, avoir l'esprit ttntrné au
iiud.
Malfaiteur. \. c. KtUhyi'llèrî.Sa"!-
"taho'lslieri dénen.
Malfamé, ée. Btv'an déninni der/li-
ain, iltmt tout le r/io/a/r se défie,
dont on a maux'aijte idée. Hinzi iiè-
7x>n ill^, qui a un mauvais nom,
une mauvaite réputatum.
Malgré. Prép. Malgré soi, édinni
kkétttliya. Il Je veux y aller mal-
gré la pluie, tchyan VI kuloii.
otssenn "''toussa. || Je veux le faire
malgré toi, ekwayéninziienn ille
de kolou, houstsi. || Malgré fonf,
;V Ml' cesserai de te réprinuinder,
lit- koliiu, anadaMciiou^/Jiiii illr.
Malheur. .V. c. Ks'tè. Ks tèlmunlin.
Ks'^tè lM'kkélu>ultthe<ii kké fenna,
le inalheur est tomhé sur lui, il
vit tledaiiJi, c.-ù-d. il vit dans le
tnalheur. || .Ivoir du nudheur, vz.
\V«HR.
Malheureux, euse. .1(//. Ks'ioulu>-
nettinen, «•'«"tounesttint'n. Es'tou-
ninttinen VI kolou, NilioMtMiii
f'ayenit'iiri'a, tout nmllieurcux
que tu es, pense à Dieu, espère en
lui. Il Déné *a sot»a ilU-, n'ax^ùr
MAL
672
MAM
pas tout à xoiiliail. Xou'a so£)a illé,
nous sommes maUicurcux.
Malice. lY. c. Ahouennile ttatssenii
ille deninni ''aoin"a, inclination
voulue à nuil faire. \\ Denedziye
slini, mauvais cœur.
Malicieux, euse. Adj. Denedziye
slini.Bedziye slini, // est malicieux.
Il Ttatssenn ille "ayeniopwin^a
oyin, n'avoir que mauvais des-
seins. Ttatssenn ille '"ayenipin"a
oyin, // »'r/ qwc de mauvai.s des-
seins.
Malin, maligne. Adj. Déné houn-
yan slini, un riisé. Déné nahode-
£)in"ai yintta déné Wa'^ti, aimer h
taquiner, à dire des malices. Ed-
din ! De"anzé hounyan slini, tu es
trop malin.
Malle. N. c. Dedchenn "^téli, coffre.
— You '^téli, meuble à serrer du
linge, des hardes. \\ Courrier qui
porte les /ctfre.s,édittlis pelye'^li.La
malle est arrivée, édittlis ninilya.
Malléable. Adj. Ttassi tsantsanen
shoun e'^rke-be-eldshè illé, métal
qu'on peut étendre en feuilles
minces, en le battant. \\ Personne,
enfant malléable. Ekanttè, docile.
Il Y'ou lanttè, souple comme du
drap. Y"ou lanttè oyin, il est sou-
ple comnic du drap.
Malpeigné, ée.Tthi tssiy illé dénen,
qui n'est pas un homme de peigne.
Il Dshi saTtaoez, tête en désor-
dre. Il E'^toudi'^la illé dénen, per-
sonne malpropre.
Malplaisant, e. Bettayenioderzh^a
illé dénen, personne désagréable.
Malpropre. Être. F/toudidda illé,
e^toudesla illé, e'^toudin'^la illé, e-
'^toudi'^la illé, e'^toudef^idda illé,
e'^toudou'la illé. E'toudin^la ille
ikkessin, tu es bien malpropre. \\
Ba hodyéré houllé, pour qui sale,
rien (content dans sa crasse, com-
me V escargot dans sa coquille).
Malproprement. Adv. Hodyérou.H
Faire la cuisine malproprement,
hodyérou herr "^kaattezh.
Malsain, e. P("/-.s'OAj/u',sout>enna illé.
Il Aliments, betta eya walli berr.
Manger des aliments malsains ,\'ei-
etsselde'l. || Air malsain. Dadda
dzededdouzli, la maladie est dans
rair. Il Pays vudsain. Dadda neh-
nen, pays de maladies. \\ Maison
malsaine, dadda kon-en.
Malséant, e. Adj. A'è ille. A'^è ille
si eyet, cela est malséant.
Maltraiter. V. tr. Es'tounettinen
aîné, casuel, aslé, rendre malheu-
reux. Pas., alya, asla. F»t.,apwal-
né, apwaslé. Es°tounettinen a-
pwounlé sanan,/?e le maltraite pas.
Il Habit., es'^tounettinen alzhenn,
asshenn. Pas., apelzhin, aÉ»i°lshin.
Fut., a^walzhin, apwasshin. Es-
^tounettinen ayin'^lshenn oyin, il
ne cesse de le maltraiter. \\ Elnari
tssettin, traiter en esclave ; hes-
ttin, nettin, yittin, hittin, houh-
ttin, dahèyittin. Pas., tssegjettin,
Ê)esttin. Fut., tssouttin, Ê)wasttin,
OAvounttin, youttin. Edlaipè ^an
e'^lnari nettin tta? Pourquoi le
traites-tu donc en esclave ?
Malveillance. N. c. Oslinou déné
^an oun^kanè'^tai.
Malveillant, e. Adj. Oslinou déné
nan ''kanè''tai dénen, un malveil-
lant. Oslinou déné gan "^kanin^ta
kkénanezher ille kolou, laisse donc
là cet esprit de malveillance.
Malverser. V. intr. HeF'ai dénen
])e])ekkaozheri pan tsamba nerzh-
"in édouddé, ou nayéne°l"in tta,
fonctionnaire qui vole son maître,
en dissimulant ses fraudes. Bebe-
kkaozheri pan tsamba ''lan nerzb-
"in, édouddé, il a commis en ca-
chette de graves malversations.
Maman ! Ennen !
Mamelle. .Y. c. Tthou. Tssékwi
tthoué, manjcUes de femme. \\ E-
dyédé dsha'^lè, pis de vache.
M AN
073 -
MAN
Mamclun. .\ . c. /), fvmmc. 'l'tli.Mi
ttliilla. Ii«*ttli(»ii tthilU, .«««M, on
>«•.« nuiiin'Unis. (De tiu'nif pour Ifs
aniiittiut). Il Moiiticiilf, v\h'/.\\ un-
«■ kai i;i/t'.
Mamelonné, ée. liante. DiMiihciui
<le*,)(.iaiss. Dcdclieiin '^aduf'hisup,
arbre couvert de fuisses.
Manche. .V. e. liar, Sj-hlmn-, tiui
nminlie. \\ D'un autil. 'l\luMmtMi.
yîinnhe ifuti ciniteau, l>^s tchen-
nen ; d^uue hache, «ishrn'l trlifii-
IUM1. - — Ou (lit aussi fuirfois Ix-tta
hou'touiii.
Manchette. Har davc luMitMilkain,
(/»/«• l'on (■()//(/ au futiffuet li'une
uuiuche.
Manchot, ote. I.a-s-irwodè, nuiiu
auipre, ou écourtée, on privée de
queUpie doi}tt. || I.a-d/.i'lè, uuiin
eoutraetée. \\ La ht'ddiliin, saus
main. \\ Tchenn tnldin, saus hra-'<.
Mandat. N. c. Tta hotta t'dé-na-
yiiil'ai, hotta ht'kkoredyain'^a t*-
dittlis déiiiiittlai>t'ltclu>uzhi, pa-
pier (pie l'on donne à (juehju'un
que /'on envoie pour af^ir eu son
nota, afin qu^il soit reconnu.
Mander. Appeler, ordonner de ve-
nir. l)én-in'^ka-va'"ti, hiii'^ka-yas'ti,
hin'kayaiie*^!' ti, yiii ka-ya I ti, hin-
ka-yairti. Pas., hin*"ka-va^in'ti,
hin'^ka-yaoiTti. Fut., hin^ka-ya-
wa'^ti, hin'ka-yawas''ti. Sin'kaya-
oin''l''ti ttontte ousan? M'us-tu
récUerni'nt uuiudé ? \\ Vue utnivel-
le à (pieïqu'un. \)vuè uan honiii
iiidettai adéner'in, transmettre
une nowcelle à. Pas., indt-iittan.
Fut., ni(]outtan. Henan lioimi iii-
deiittaii a*>l;i, je lui ai inandé la
nouvelle.
Mânes. .V. ;>/. Dén-iiiyouinMi, les
âutes des morts.
Mangeable. .Idj. Koutta. l>eoan-
clu'tsse'ti, ou lu'o«i<i"l>t'tsseIyr ^i
t'ttfliyairittou illi', qu on peut
manger sans i>u t,n-. ,'n'i, ni .
Manger. .V. v. liiii''kae<iNtiH{.<e. Dt^né
daneii. I)^ii-4*iiiii. Kinen. Herr.
lif'kineii woudda" (uillé, nou» n\ï-
vttus rien à maufter. Sciiduncii
houllé, je n'ai plus de provisiouê.
Manger. V. iutr. ( lutsMj'ti ; pi.
fhet8seIyë,cheH"ti.Ch^'il\ é illé.noiix
ne mangeons pan, noua n\n-ori«
rien à tnanger. Diri l>eMaiiclM'iU''ti,
uuinge ceci. \\ V. tr. lk'i<aii che-
tsst' ti, manger quelque chose ; Ih»-
^lU'hes'ti, bei'ancliéné'ti, yet^an-
che'ti, bot.anrhôi'ti, bet»anchôil\«',
lH»oanrlu'*ouh"'ti, In-Maiirhéoulilvé,
ytVani'lu*ln'*'^ti, \t*/jancliélielyé, iut-
pers., I)et>aiichft>«st'lyé. Pus., I>e-
É)aiu-liets8ét»et*4ii, becjanciiet.ssé^l-
vé, hei>anfluv'es''tin, c'héi<in*'tiii,
c"héi.'t?'~tin, fliéoi ♦>". tliéoily«'.f'»/.,
htv<aiirlieLNM)u'ti, lH*(.'anclietssou-
lyé, l>eoanchéwas'ti, chéwouii'ti,
chéwa'ti, chewou'ti, chewoulyé,
chewoulyi (habit.). Fxila^>è l>epaii-
c'héwi)ulytH)u ? Qu'allons - tious
uuinger ? \\ 'l's>fdshè, oiiiu*s<lshè,
ouiiiiidshè, youndshè, ounidshè.
Pas., tssedshè, ç>esfishè, oin^^^hè,
ytnlshè. Fut., tssoudshi, wasdshi,
woundshi, yoiidslii, wotidshi. "Lt-s
da'^tfi oyiniii ouiiidslit', nous ne
mangeons que du pain itec.\\ Bin-
"kaedsha', bin'kaes<lsha*', hin'ka-
indslia'^,vin'kaedsha'',hin'"kaidsha"'.
Pas., hm'kaeUd^hA' , hin'ka/iii-
dsha". Fut., l»in*'kaoiidsha', hiii-
kaous<lsha'. || Tsselde'l, manger
(en général) : hes<leM, iie^'lde"!, ou
hiinde"!, yelde'l, hil.Jel. Pas.,
tssehJel, ("esdel, oinHilel. Fut.,
tssoulde'"!, « asilt'H.w oiinl<leT,youl-
de"!. Si tllù lu'rr lu'sjlf'l kwalaii-
tte, moi austi, comme t<mt le mon-
de, je mange. — Kkenna7.h«^ sen-
ni ia/4> se4>an hin^de*^! walli ikkés-
sin, it'an "anijindan. tu vas finir
par me manger me.* petites provi-
sion», dégtterj)is au plus vite. ||
Conttommer ses provisions. 'rta««si
Dicti'MinAÏrc
MAN
— 074
MAN
kketssedshè, hekkt'osdslii', l)ekkt'-
indslie, yekkt'odshè. I*iis., hekke-
tssedshè, bekkenesdsliè, hi-kki'oin-
dshe, yekkoedshè. Fut., hekke-
tssoudshè, hekkt'ousdshè, hekke-
woundshè, yekko()udslu>. — Ou
bien encore hekketssekle*^!, bekke-
esde'l, hekkein'kle"!, yekkrclde'l
(se conjugue sur tsseldc'l). Ik'rr
orelyon hekkeoildel, nous wcons
eon-^oninié toutes nos provisions.
Kou herr 'lan ! tteddanen bekke-
woundshè ille kouttè, voilà bien
des provisions ; tu ne les consoin-
ineros, sans doute, pas de sitôt. \\
Tsseddai, nutnger tout un (inimal ;
hesdai, neddai, yeddai, hiddai,
houhdai, dahèyeddai. Pas., tssed-
da% ^lesda*', oinda% yedda% (.)idda%
ooulida°. Fut., tssouddai, wa^idai,
woundai, youddai. Onerzhnan
denniy pidda°, nous avons mangé
dix orignaux. \\ Tssoundé, man-
ger d'un animal qu'on vient de
tuer ; houiiesdé, hounindé, youn-
dé, houniddé, hounouhdé, dahè-
youndé. Pas., tssounda°, hounes-
da% houninda", younda*^. Fut., le
passé avec walli. — Ou encore be-
(ja-ché-tssoun'^tin, beoa-ché-ounes-
"^tin, be(?a-ché-ounin*^tin, yépa-
chouii'^tin. Pas., bepa-ché-tssepe-
"tin, be(?a-ché-ounes*^tan,beoa-ché-
ounin''tan, yeoa-choiin'^tan. Fut.,
beoa-ché-tssou'taii, be^a-ché-was-
'^ti. Berr bahizhet itta, kkani be-
dshenn hounesda*^, tta asttin, j'«-
vais faim, je viens de manger de
sa chair, \\ Des (dirnents malsains.
'Ta-etsselde'=l, 'taesde'l,'' tainldel,
''taeldel, 'taildel. Pas., 'ta-etssel-
del, '^taoesde'l. Fut., "tatssoulde'l,
"^taousde"!. — Ou encore "^ta che-
tsse'^tin, '^taches^'tin, "^ta chene'^tin.
Pas., "ta chetsse'^tan, "^ta cheoes-
'tan. Fut., °ta fhetssou^tan, ''ta
chewas'^tan. || Manger sans mâ-
cher. EtssePker, es'^ker, in^rker,
hcrkei-, liirkiM-, dail'kor. Pas., e-
tsseoerker, (.les'ker. Fut.,, etssoul-
'ker. was'kiM-. Woiil^ker kou! .1/-
/o/(.s manger de la bouillie. Iii'T'koi-
illo koloii, //(■ n)ange donc pas
sans mâcher; ne sois pas si glou-
ton. Il Avoir envie de manger, vz.
A\(ni{. Il A'c pas avoir mangé, l'z.
woiH. Il Donner h manger, vz.
DONNKK. Il \'z. DINKH.
Mangeur, euse. .V. c. Cheouii'tin
déiieii, (pli mange toujours, n^ai-
me qu'i) manger, ("heoun'^tin oyin
kkoiiaiiè/her ikkéla ! Tu ne fais
que ))i(inger ! Cheous'^tin, chéoun-
''tin, cheoun'^tin.
Mangeur de lard. Inexpérimenté
(terme canadien), Ttassi ekkore-
lyan illé doneii, qui ne sait rien,
ne connail rien.
Mangeur de maringoins. (Oiseau
de nuit), Yadao'^lshèrè, <]ui fait
des évolutions dans les airs.
Maniable. Adj. Ttassi iioudeniddi,
ou uidittai boudenni, (pi'on ma-
nie facilement. Diri dshen'^l nou-
deniddi, ou nidittai boudenni ille,
cette hache n'est pas maniable, \\
Souple, docile, vz, malléable.
Manie. N, c. Fia oyin déninni dé-
nedzheni, Vesprit n'avoir qu'une
direction, qu'une idée fixe, \\ Fia
oyin hè-yéni-zeltsi. Fia oyin hèyé-
nide'^ltsi itta, eyounen hede'^ltsin,
en s'attachant a une idée fixe, il
s'est rendu fou. \\ Avoir la manie
du commandement. Déné lioul^a,
houni'^]"a, hounin''l"a, houneT''a.
Pas,, le prés, avec nin, ou ginlé.
Ounin^^r'a ahottin, tu me parais
avoir la manie du commandement.
Manier. F. tr. 'J'tassi noudeniddi,
noudenesni, neoudeninni, noude-
ninni, niyedouninni. Pas., noude-
]iiddi, noudeninni. Fut., noude-
nouddil, noudenousni'^1. Shoun ne-
oudeninni ahottin, tu parais ne
pas pouvoir le soulever, le manier.
M AN
675 —
M AN
Il 'rta>.M iiitiittai, ni<l(*»«"ai, uiiliii-
"ai. tiiyttii^'Mi, ni<iet.<ittai, nidouh-
"ui. Puit.t iiidilttiii. iiidi^uii, iiidin-
*Hii, iiiytMlin "an. h'ut., iiiiloiMta'l,
iii(iuuN"a'l. Il 'l'tiuiltti, prfiulrt-.
Ttussi "i*^ laxiddi, KMadesdi, Iw-la-
dimli, yèlndfddi, UMadiddi. /'ujt.,
l>èla»^<,'<'<l<li. lu'ladt'i't'sdi. f'ii/.,l)ô-
lazouddi, bi'IadouMii. liMadiitdi
illf kitldu, fie meta /mis lu iiuiiii
(ifssug, tiv If ntntiif /)(».«. || Manier
V. jf. un clwxuil. I^ditini kkatâsuu-
{.HMldik, kkaou(>es(iik, kkaou(.>iii-
dik. Fut., kkat>^so(i<.i»iid«lik, kka-
ou!.><>iis(iik. Ktiiiini kkaoïiMindik
ahottiu, tu {Hirais /<* iiuiniir à ton
gré. Il Les hommes. Déné l>è «-
lioude*'Ini,ht' aouiifsni.ho aoudin'I-
ni, yè aoudi-'lni, l)è aoudilni, l>è
uuudouiiii, yt* aoiide'liii. Koiitta,
yô aoii(ii*'lni, i7 ne les imniic pas
trop mal. — Ihid. P.dimii kkatssel-
"a, kkas"a, kkaiifl"ii, kkayel''a,
kkair'a, kkaou'l'a, kkahèyel"a.
Kdiiini kkayel''a, «7 le mène, le
matiie à son ^ré. Sékwi houdenni
illé daiiliii, bè aoude^'ini illé, ou
lH>daoudtMtni ille, les enfants ne
sont pas eommodes ; im nr les ma-
nu' plis à son gré.
Manière. Vz. fa<,on. || Dr telle ma-
nière qu il ne veut pas prier, ékwa-
hoiitte itta yai'^ti ille. || .1 la ma-
nière (les Canadiens, hanlai kkés-
siii. Il De quelle manière ? E<ilaon-
ttè itta liv'r Kdia.;- tta r Kdlaft- tta
de /an? Kdlaonttè itta de zan?
Fxllonttè itta de, stK.a walliou? De
quelle manière faudrait-il s*y
prendre pour hien faire Y h^llaon-
ttè itta de zan, ninniyou astya
wallir /)<■ (pielle manière faudra-
t-il done m'y preintre {tour te eon-
tenter ? || De manière que. Kyitta
itfa. Kyitta siii.
Maniéré, éc. Kdoulion adasottin
atssedil/herin. Kdoiilion adalxittin
aadilzhenn, lie^ian souou<ldi kwa-
lanttè, il r»< attrz ridiculf avec
ion air maniéré.
Manifeste. Vz. kmdkm .
Maiiilcstcr. I . tr. 'IW- aliorin. //
lui a manifesté ses idem, tta a\e-
ninzlienin yu ttutè nilHMlenin''an,
OH binni va tHbè nidénin''an. //
manifeste se» regret*, tw- kkeh-
dlin (>>in, ou ttu liotta kkelidlin
tNs»' nidenittlier <>\in. // nuinifefte
jia 'v>it\ t-sè lienetilin oyiii.
Manipule. V. c. YaTtiy binttlieii-
nen iia\edenlai, ee que le prêtre
passe autour de son hras
Manipuler. V. tr. Ttas-i V'I nala-
t^^e;.tlyi, nala^tetiyé, nala{)inlyé,
iialat»elyé. Pas., iialatsse<iehl\a,
Ih'T nalai>(*sya, nala/inl\a, nala<.-e-
lya. Fut., nalats>et4iiilyé, nala-
«.•ou^yé. laze naiat-inly»' tta, ou
iaze Iji-£*wos-<.<inlyé tta aliottin.fu
parais avoir à manipuler beaucoup
de choses. (la/e, qui veut dire:
un peu,est employé ici par litote).
I.a-owos-tsselyé, la-i'Wos-<.<esye, la-
/»wos-(.»inIyé, la-t»wos-.,.elyé. Pas.,
la-owos-tssehiya, la-t)Wos-!.'esya.
Manivelle. .V. c. Dshè nadeIttheMi
teliennen, manche pour faire tour-
ner une meule. || lîotta benadel-
ni'li, ce ai'ec qm>i im la fait /our-
/»(•;■.
Manne. Infecte, vz. KriiKMKRK. ||
Sourriture miraculeuse des Hé-
breux, yakke otssin Mè^ ttezli ou-
bé.jan nattli (.>in]é ttinni.
Mannequin. .V. e. Kkaï liottloun
téli ttho*", grand panier de saule
OH (Fosier. \[ Homme, personne
sans volonté. F.<iinni kkat>S(>U{.'e<l-
dihi ijénen, dont on fait ce qu'on
veut.
Manœuvre. \. e. Ttassi tssi é<iinni
kkatstioupetidik, moux'oir et diri-
^'( r un» barque à sa guise.
Manœu\rer. l'ne barque, en pous-
sant ax'ec son ax'iron. t^si hènal-
d*hi, iMMiasdsIii r- i.Ki Ilot iH II
MAx\
— 070
MAN
La di ri lier avec r aviron. Ivlinni
kka lietsseltto', hoesttoMîeinltto'",
Mt'Uto'. Pas., édiiiiii kka hetsse-
oeltto*, bei.'estto^ Fut., hotssoul-
tto", beoustto*^. — La mouvoir et
la diriger à la perche. ï.dinni kka
l)etsseldsliik, l)eesdshik, beii/1-
(isliik, yoeldshik. Pas., betssenel-
dshik, beoesdsliik, benin'^ldshik.
Fut., hetssouldshik, bepousdsliik,
be!.>oiin*^ldvshik. — La Dianœuvrcr
à la -eoilc. Édinni kkatsselzher,
kkaszher, kkanelzher, kkalzber.
Pas., kkatsseoelzlier, kka£)eszher.
Fut., kkatssoulzber, kkawaszher,
kkawouiilzber. || Manœuvrer la
voilure, la mouvoir et la tourner,
à Faide de cordages. Edinni kka-
tssedloui, kkasdloui, kkanedloui,
kkayedloui. Pas., kkasseoedloui,
kkapesdloui. Fut., kkatssoudloui,
kkanousdloui. (Le mot tssi, bar-
que, reste toujours sous-entendu
devant chacune de ces quatre der-
nières conjugaisons ; et il est imi-
tile de Vexprimer, ces quatre con-
jugaisons exprimant, dhme ma-
nière technique, les quatre ma-
nœuvres en question).
Manque. Manque de. Loc. adv.,
faute de. La terre se fend, man-
que d^eau, "tou heddin tta nih
hol''tall. Manque d^un homme, je
ne puis partir, i"^lanin déné setssin
ille itta, 01/ i^lanestte ittix,, "toussa
iUé.
Manqué, ée. Mal fait. O^'tiyé horzh-
lin illé, ou e^ltthi horzblin illé. Il
Qui n'a pas réussi. C^est une af-
faire manquée, tta oun'^kaounin-
zhenn nin, ékwanihodenltther illé.
Manquer. 1'. intr. Faire défaut,
être dépourvu. Ttassi beddin. Fla-
oe edittlis beddin ikkessin, il man-
que un livre, un volume. \\ De-
"oun-ner'an. Koutta ille. Berr de-
"oun-nel"an walli, no7ts n'aurons
pas assez de provisions. \\ Daoudi.
Horr daoudi, )ious n'avons plus de
provisions. \\ Il inanque de quel-
que chose, ttassi beddin. || Il
manque de tabac, tsselttoui edi-
ninzliet, ou tssehoulttoui bouUe, il
fumera, il n'y a rien. \\ V. tr.
Qucl(]u'un, en x'oulant le frapper.
I)éiié"t)un 'telttous, "testtous,
"tin' H tous, ''te"lttous. Pas., déné-
"oun déyelttous, dé(>i'lttous. Fut.,
fléné-tssè-ou-doulttous, be - tssè-
ou-dousttous, — Ibid., déné pan
yelttous, yesttous. Pas., déné pan
yepelttous, beoan yepi'^lttous.Fi/f.,
déné pan youlttous, bepan yous-
ttous, yewoun^lttous. || Un ani-
mal, en le tirant. Épan yelkkizh,
épanyeskkizb,épan yin'^lkkizb, épan
yelkkizb,épan yilkkizb,you"lkkizli.
Pas., épan 3'elkkezb, épan yepi^l-
kkezb. Fut., épan youlkkezb,,youf>-
kkezb, yewoun''lkkezh,you'^lkkezh .
Bépan yepi°lkkezb oyin, je Vai
manqué. \\ Y. intr. De courage,
être découragé, démonté, "avé-
niziddi°lè, "ayéninesdi'^lè, "ayéni-
nindi^^lè, ''ayéniniddilè, "ayéni-
nepiddi^'le, "ayéninoubdi^è. On-
ttlazhè "ayeniniddi^le, tta abwan-
neou ekkodilyale itta, il était tout
déconcerté, ne sachant quel parti
prendre. — Ibid. Ayénizebdiyé,
être habituellement sans courage,
sans énergie, ayéninesdiyé, ayéni-
nindiyé, ayéninehdiyé. Ayénineb-
diye itta, ttassi benlin illé, par son
manque de courage, c'est un être
inutile. — Ibid. Manquer de cou-
rage, de confiance. Ahonebdiyé,
abonesniyé, aboninniyé, aboneb-
niyé, abonezhiddiyé,abonoubniyé,
abèbonebniyé. Abonesniyé kolou,
"ga °ka nansdai, je vais aux lièvres,
quoique je sois persuadé qu'il n'y
en a pas. — Ibid., de courage, de
confiance en soi-même. Abonid-
di'^lè, abonesni^lè, aboninni^lè, a-
boninnile, abonepiddi"lè,abonoub-
MAK
- 677 -
MAK
iii'lc, iihôht)iiiniii''li^. AlioncMii'le
kolou, Ix'kkao/JuTi (,>aii iiiiwiistui,
je vuu trtiuvrr /«• bnurgeiù*, quni-
que je »ois pcmuailé que je ue
fiiiiiriai rien nhtenir lir lui.
Mansarde. .\ . «. Kkki"<l«lHiH«tss«'nn
yrluit titilla tta/iii vôlioryJi^uin,
aj»i>tirti-tii<'nt sous un comhlc.
.Mansuétude. \. c. Ouze(l>aiii,(/oii-
i i ui .
Manteau. V. e. Kkk«'''rtneii "i, v^-
tenient lie des^u*. "l tta M'Itchuii-
/hi.
Manuel. \. c. Tiasin b^-la-t8sell»ani
«littliss*', lin livre qu'on a tinijours
int s<nivent à la main. || Manuel,
elle. Atlj. Travail. \. a. I.a-tssettin.
Dén-iiiluiH».
Manufacture. .Y. e. I.a-kon-en,»n/ii-
5(»ii lie travail. || Fabrieatiou de
eertnin» objets, ttassi lu/lé, ou
ttassi hèV!»"-
Manufacturer. 1. tr. Ttassi holè.
Ttassi he'ffan. // manufaeture des
xouliers, ""ké lief>t>an ; dex fusils^
'tflkki/Jii heooan.
Manuterge. V. r. I.a-tsil, essuie-
mains. \^^'^\n iia-la-tssel(iai, f>oi/r
.<<• laver les mains.
Mappemonde. Nihodittlissé, repré-
sentation (/(• la terre.
Mâque. Chair eollée à la peau. ï\-
tan'lttou/è. Kttouzé. Bfttouzè
houiiliii oia/c, t7 n'a pas tout à fait
que la peau.
Maquignon. \ . c. 'Lin tclu/ napt'"!-
iiihi «léntMi, mareliand de ehe-
vau.r.
Maquignoner. V. intr. "Lin tcho'
iMnl/aliouM'^lshenin V*l kolou, hou-
Tuvjzheni iia{;>ennL, vendre un ehe-
vdl en eaehant ses défauts.
Marais. .Y. c. Nen-*tMe, marais
moussu et rempli de lii-hen. ||
Tssoii-lia-o-'tèlô iaze, ou tssou-ba-
rn'n'tèlè iazf, petite elairière, au
milieu d'un nuirai.*. || Ttio' 'tèlr,
marais rempli d'herbes et de
jinieM, Il Kllf'l iicluifii, marais
mouvant, ou tremblant , ou fttit-
tant. IWkk/* VdMiiou. iiili (inlit»-
'kayou tifllc'l ittji, eyitta ékwa-
houly^, on lui dttnne ee nom, par-
ce que, quand mt y marelte, la
terre ehle et te relH'e, comme »i
elle flttttait.W l'ï. M\R^.C'\(iK, MAH-
KiUi.
Marâtre. liellf-inrn* DiMir* 'ankki\i*.
>;»iikkiyt*, ma marâtre.
Marauder. V. intr. f,zt-''in oun'ku-
111- tat, t'iiex'^iii (Hiii*kanf*>4ai,éiiin-
*in oun'kaiiin'tai, t'ijerzl>''in oun-
'karjf'^tai. Douya/.!^ nin'kaouiiin-
ztuMiii iljé si, riiiii''iii yiii uiiii'ka-
nin'ta itta, on ne te ttésire pas par
ici, parce qUe tu n'es qu'un ma-
raudeur.
Maraudeur, euse. .Y. <-. Nan'in dé-
lu'ii. KiuT/Ji in oun'liaiie'^tai «le-
iieu, qui ne cherche que roccasion
de voler.
Marc. .Y. c. Ce qui reste de la grais-
se après /'flvoir fondue, ekka-dza-
nen. !• Marc de fruits, <ljié zliezh.
.Marchand, e. Nat^'lnilù <lénen. E-
(Ifkkfliii.
Marchander. V. tr. FTan-na^nni
lifttioun e'Ikkenadazecizlier, e'I-
kkenadadidzher, eMkkeiiadadouii-
dzher, e'IkkeiiadadtNJzher. Pa^.,
e'lkkt*-na-da-zf^'«-<i/.luT, t'ikke-iia-
da-depidzlier. Fut., eMkke-na-<ia-
zoudzher, e'ikkr - na - da - d^wou-
dzher. Sha e^'lkkrnaclmlidzJier ko-
lou, e'"lkkeyadi-.jil ti ilK* oyiii, riou*
fft'OfM eu beau marchander long-
temps, nous n'arvons pas pu con-
elnre de marché.
Marchandise. \. <•. Nat<enniy voue.
Il Transporter des nuirchandises,
nayoïielxé,, iiayoueslé. Pas., im-
youelya, nayoïiiila. || Étaler des
marehaudises, vz. ifcrAl.KR.
Marche. \. c, GaM. |) Marche letite^
natsM-Itla ille. 'I'ss«»shinNé yetldili.
Il Marche rapi*le, natNS«*ltU. '1 En
MAR
- 678 —
MAR
marche, yed(li"^loii, yi'ddi"^! èkko ;
pi. tssede"^lou, tssedde'^l èkkè. ||
Foire fausi^e niarcJic, "anyéhedili.
Vz. s'ûc.MW'.ix. Il Dcpusser à la
marche, vz. dkpasskr. || Rejohi-
(Ire, à la marche, dvné 'enayiiiliii ;
(Inel, benatssiiil"as ; /)/.benatssinl-
deH, benanoslai, benaninlai, yo-
nanlai, benainl"as, benanilde'l.
Pas., dénc "ènayinbiik, benanesya,
benaninlya, yenanlya ; lieiiatssinl-
"as, benanil"as ; benatssinldol,
benanildel. Fut., bènayouliii, he-
iiaowasya, benaowounlya, yeiia-
Ê)walya ; l)enatssoul"as, benao-
É)AvoLil"as ; lienatssoulde^l, bena-
owoiilde''l. Nenanesya walli konttè,
je te rejoin(lr((i bien.
Marcher. T. intr. Yeddil, nessa"!,
Êjinga*^!, ou neg'u.a'^l, £)ega'^l, ^ittas,
£)Oub"as, hèhè^'as ; tssedde'l, g'id-
deX oouhdei, hehedde'^1. Pas.,
youhdik, houzhiya, houzhinya,
hourzhya. houzhittas, houzliouh-
"as, hèhourzh"as ; tssourzhdel,
houzhiddel, houzhouhdeb be-
hourzlidel. Fut. C'est le futur du
verbe ye^'teddi, partir. || Marcher,
pour s'en retourner chez soi. "An-
yeddi'l, "anoesda^l, "anoinda"!,
"anoedda"! ; "antssettas, "an£)ittas
"anooubttas, "anlièliettas ; "an-
tssedde*"! ; "anoidde'"!, "anpouhde"!,
"anhèhedde^l. Pas., "anyehdik,
"annestya, "anpindya, "anoehdya ;
"anserzh"as, "an^tezbittas ; "an-
serzhdel, "an'tezhiddel. Fut., "an-
vouddi, "anooustya, "anwoundya,
"anhoudya ; "ansou"as, "an'^te-
wouttas ; "ansoudde'^l
woudde'^l. "Annoustya
m'en retourner. — Ibid. NayeddH,
naoesda^l, iiaolnda*^!, naocdda'^1 ;
natssettas, naoittas, napouhttas,
nahèhettas ; natssedde*'!, napiddel,
naoouhde"], nahèoedde"!. Pas., na-
vouhdik, naouzbestya, naouzbin-
dva. naouhdva. naouzbittas, naou-
"an°te-
je vais
zhoiibttas, nahèhoiittas ; natssoub-
(Ic'l, iiaoïizhiddel, naouzhouhdcl,
naliMiourzlidel. Fut., naye''touddi,
na'^toustya, na°tcwoundya, na-
"toiulya, nanwouttas, iianwouli''a$,
naholiouttas ; natssoiidde'^1, na-
woiidde'l, iiawoulide'^l, nahèhoud-
de'l. Ipan kolou na^téwoundya, va-
t'en au plus vite. \\ Avancer en
marchant, vers un but (léternnné.
Nazcdzbe*^!, ou ua-^kèè-zedzhe'^l
(lia, vers un but déterminé; ze-
dzlie*^!, se faire avancer. — °Kèè,
ses pieds ; zedzhe*^!, faire avancer).
Na - de - pesdzhe'^l, na-'^kè-depes-
d/heH, (ces deux verbes ont même
forme) , nadeoindzhe*'!', nadeoe-
dzhe*^l, iiadeoidzlie'l,, nadepouli-
dzbe'^l, nahededzhe*^!, danadepid-
zbe^^l. Pas., nadesenedzlii, nade-
•"tepesdzbi, nade'^tepindzhi, nade-
''tepedzbi, iiade'^teoidzbi. Fut., na-
desoudzbi, nade^tousdzhi, nade'^te-
woundzbi, nadeHoudzhi. \\M archer
en zigzag. Dzede yeddi, dzede nes-
lai, ninlai, nellai, nil"ais, nildi*"!,
nou'T'ais, novi^'ldn, nel"ais, nel-
di"^!. — Ibid. Dzede youneddi ;
dzede houzè"ais, dzede houzeddn,
dzede hounessai, houninpai, bou-
neppai, liounittais, houniddeH.
Pas., dzédé liouyenepeddi, dzede
hounepippai, hounepinpai, hou-
nepeppai, hounepittais, hounepid-
dii, bouzepin"ais, bouzepindi").
Fut., dzede bouyenepouddi, bou-
zoii"ais, bouzouddn, liounoussai,
liounewouiipai. Dzede bouiiiddel
ikkéssi, nous ne marchons pas
droit, ne faisons pas chemin droit.
Il A pas de tortue. Hol"enii. Hed-
dal. IloV'enn oyin "opwesni, ou
heddal oyin "opwesni, je ne pense
qu'à me traîner comme je peux. \\
Aller son petit train.'^Ten erzli"an,
"ten esbi=l"an, =ten eshin'=l"an, °ten
e^'an. 'Ten esbi'l"an oyin, je vais
mon vêtit train. Il Courbé par
M Ak
- 07^> —
MAK
l'âiîf, ou pur infirmité. \uM'\\in-
MHi \f<hli'li, iiac«>>yiii)UMi iH'ssjri
ovin, jt' imirclw tttujimrs nturhé.
Duslt' UM'Iyin/, (IxisicHvin», iiz«*-
(itnl\iii7, (i/(Mlcl\ in/., «i/4-«iil\iii/..
Fu( . , <i/.ct>MMilMn/, (i/4*(l(tus\ in/..
Il Avancer (lilficilcint-nt , à jn'ini-.
Nat>M*l/lu''l. On tlit iiuiu^i (..«ri-
ts(*lou (Umk' lu'iiali(»l/lH>'l ; (.taii-
tst'ioii, M'iuilioi/lu'"!, ncniilu>l/.h(''l,
licntiltt'l/lu'l, noiinaltftl/lic I, lioii-
luMialiri/lii''!, j'mnncf, tn nvanicn,
il avance, ntnis avançons, ou v<ms
avanct'z, ih avancent à peine. ||
En chantant, vz. (IIAntku.
Faire rtnite en canut, o» autre-
ment, en chantant, vz. M(ltl\ Kll. ||
En criant. I)/f«l»' st'llf /4*llai, vz.
I UIKK. Il En pleurant. l)/e<ie tsa^ie
Vf<lflu*Iiii, <l/.eile tsati* (leî.»esla'l,
<lei.iiiilaT, «k'Ila*^!, />el"as, <leoil"a'»,
/t'l«ie""l, (iei.'ilde'l. I*a.'<., «|yA-<ie t>H/>e
yoiulf'liiik, (izt*<lt* tsa<,<e «>ii«li»sva,
oudinlya, ou<lehlya, ouzel"as, ou-
«lezliil"as, cmze'^Mel, oudt'/liildel.
Fut.nil/.ede tsai.>è yodeliouliii, d/-f<le
tsai.>e de'^tousya, de'^téwouiilya, de-
*^toulya ; d/.e<ie tsai<t* desoul"as,
de"'tewoul "as ; destHilde*^!, de*te-
woulde'l. Il En portant. Ttassi na-
tssetrire'l, naj.>esj;e' I , natùnupl, na-
yi*i;e'l, na^ii^f' I, na<.K)iiliy[e'l. Paj*.,
natS"<ouVin, naouzhes'^iiin. Fut.,
naKou'jfè, na'tous^ifè, na'lewtiun-
"^ifè, nayou'jfè. H En ne traînant sur
le derrière. Dzirè ttia /.fddai, ttia
desdai, ttIa dindai, ttia di-ddai.
Pas., dzirè ttia y^*«.4Hj<lai, ttia de-
t-fs'lai. Fut., dzirî' ttIa zouddai,
dousdai. || En tournant. KtNsiMin
nayiHJdi, iiaassai, nane<.><>a, nappai.
Pas., ets.seiin nayfptMidi, l'fsxMin
iia(.à(;'(^ui, iianineai. Fut., rtvstMin
iiayotiddi, etsseiin nawa>vi, iia-
uuunya. || l a- dernier. Nandé mhI-
• ii"!, t»es.sa°l. || lut patte attachée
(chien). lii-'^kt- U'Ialttliiiin VI-
tMii-rkaii. /*<!>., tiiiiif'l kai. fiif..
I»f'ke iM'Iiflttloiin f I in'toiil-
'ka, qu'il tnarche, la patte atta-
chée ^ en clopinant . || .San» far-
deau. Dén(' dayin c** t^a"!. Setlayin
c»yin (.«oual, nnm corp» teul, »ant
fardeau, nuirche, je marche 'an»
fardeau. \\ Le» jatnh, ■ ».
KtsM'IkkaiM, ou dn-iU- . • n I,
eccf^ckai"!, i^tin Ikkui'l, c Ikkai'l,
e(.àlkkai''l, (*<.Hurikkai'l. cticjkkaii.
Il Pêle-mêle , nans ordre. Sal'ta suii-
dv\, niddi'*^!. noiilidi- I. Ii«*«ld«*'l.
/^ix.,^a'^ta, t^suurzlld(•l, liuii/iiid-
«lel. Fut., saTta soutld»-'!, wuud-
df'l, vouhdel, v<:addQ\.\\Pénihle-
mr/if .NatsM*Itrwo'l,iiai.'t*st:wo'l, na-
t»ini;woT, nai-^-jun'I. Pas., na-
t-HKcmltije, iiatni/lies'fif, iiaouzhin'^l-
'ge, naou'I'Ke. Fut., nasoul^ffe, na-
'tous'tçf, na'tfwiaiii'rm*. H Sur
une pi.ste. F.rka'i, (.«e/ka'l, pin'I-
ka'l. y«'|""ka I, «.'ilkai. (.«ou'l'ka'^l.
Pas., hou Ikè, liou/lii rkè. Fut.,
'^tourkô, 'touslte, '^tewounTkè,
ye'^tou'^k^.I)en^iy shoun liouzhil-
*"kè oyin,fV*"f en vain ipie j'ai suivi
iorifimd à la piste. || Vite, presser
le pas. K Taiien /.ehettizh, delies-
ttizli, dehiiittizii. dehfttirJi, de-
liittizh, dehoulittizh. /*<!*., eranen
tssedet>etti7Ji, <le{.«t*sttizh. Fut.,
t*'Taneu tsst'dfliouttizh, deluais-
ttizh. Il ( .Initnaux). Dri^imd et
hiche, ou cerf. Pe'ua'l ; /''• («e'^Pas.
Pas., naoulitya ; ;>/. naou'l''as.
Fut., uaya ; /)/. wal 'as. — Cari-
hou (sino. et pi.) ..^^IttltT. Pas.,
iiaou'Ittla. Fut., naoulttia. — l.ef
autres animaux, (,<>lirwo''| ; />/. i,*»'!-
"as. Pas., iiaou'^rtjt* ; /)/. naouM-
"as. - Souris, d/e<ii*i>,;« i : ;»/.
dz«*<lfl''ais. — l.ièx're, tfldzji'l. tia
kk»*><Nin <,<t*ldziri, il nuirche comme
un tiè\re. Il .l»^rf. Pè"al. •' llor-
lo^e, montre (jè''a'\, ou dellthel.
Nezaa e^ttlii delttliel ille ikkessin,
tnn horlofSe ne marche pas tden.
- — Aifjuilles d'une nn>ntrc, d'une
MAR
— (xSO —
MAR
horloge, (''Its.si'iiii n;i-tcliiii-"^tt'-
koiizh, oit o'Pan-trlu'-ou-oè'ke/,h. Il
,Vju/^'c.s.Yakkozli luMikliia'l.Yatta
hoiiiTter/hni. Yakko/h hen"e'"l. ||
.1 lu joiiriH-c. Dziiie yeddi. Dzine
yinldi"! ; /)/. d/.ine sedde'l, dzine
£>essa'"l. Pas., dzine yeddik ; /)/.
dzine tesse^indel, dzine yiya. Son
dzine £)iddel oyin, nous ai'ons mar-
ché toute la journée. \\Sur ses ^c-
//oîM'.Na-i>()r-zelye'l,na-G,or-deoes-
ye°l,det)inlye'"l,delye'l.Pfls.,na-fîor-
zelya, na-ii,or-deoesya, deyinlya,
na-oor-ou-dehlya. Fut., na-iior-
zeooulya, na-a:or-depousya, de-
fjonnlya, deooulya. || .1 Ja file,
dzede-ttlou-ni''ltti, dzede-ttlou-nil-
tti,oj/ e'ikkeniyé tssedde*"!, £)idde''l.
Il A la suite de quelqu'un. Déné
kkéniyé yeddi, ou yeddi'^l, pessaH.
il ,1 l'aide d'un bâton. Dzede-
"tezh ze^tin, des'^tin, din°tin, de-
''tin. Pas., dzede-'^tezh-zepin''tin,
depes'^tin. Fut., dzede-'^tezh-zou-
"tin, dous^^tin, dewoun'^tin, dou-
■^tin. Il A l'aventure. Ekkoredyain
tssenn nayeddi illé, naoesda''! illé.
Il A quatre pattes, dzezel.owi, dze-
desi>wi, dzedinlywi, dzedelgwi.
Pas.jdzede-zéoelgwi, dzede pesgwi.
Fj/t.,dzédé zoulgwi, dzede wasgwi,
dzede wounlgwi. || .1 reculons.
Ttazintssenn nayeddi, ou nayed-
diT, napesda'"!. || A petits pas, len-
tement. Nazettezh, nadepesttezh,
nadepinttezh, iiadettezh, nadepit-
tezh. Pas., naouzettezh, naoude-
zhesttezh, naoudezhinttezh. na-
oudehttezh. Fut., nazepouttezh,
nadepausttezh, naoudepounttezh.
— Naoudezhittezhou ouzhiddel
oyin, nous avons été au petit pas.
Il ,1 tâtons. "Tounlou kkazel"ezh,
kkades"ezh, kkadinl"ezh, kkadel-
"ezh, kkadepir'ezh, kkadou-^r'ezh.
— Ihid., en cherchant le chemin,
"tounlou '"kazer'ezh, '■kades"ezh. ||
Devant, en tête, le preinier. Dshè
yeddi'l, dshè pessa'l. — Ou bien,
dene netta'l, nepes"a'^l, nepin"a'"l,
nè^a*""!, neoitta"^!. Pas., déné hou-
netta, hounezhi"a, houiiezliin"a,
h()uiH'rzh"a, hounezhitta. Fut..
déné hin'^toutta, lnii't()iis"a, liin-
'tewoun"a, hin'"tou"a, hin^tewont-
ta. Vz. Gi;iDER. Il En enfonçant
dans le sable. Shai ve dattezh, das-
"ezli, dadinF'ezh, "dader'ezh, da-
dezhir'ezh, dadou'r'ezh. Pas., da-
pettezli, dapi"ezh, dapin"ezh, da-
pin"ezh. Fut., dapwattezh, da-
pwas"ezh, dapwoun"ezh. Shai ye
das"izh oyin, je ne fais qu'enfon-
cer dans le sable. || En enfonçant
dans la neige. Yazh pan dattezli,
das"ezh. Habit., das"izh.
Ou
bien yazh pan tsseltthi, yazh-pan-
s-tthi, yazh-pan-neltthi, yazh-
pan-1-tthi, yazh-pan-hil-tthi, yazh-
pan-hou'^l-tthi. Pas., yazh pan tsse-
peltthi, .yazh pan pestthi. Fut.,
yazh pan tssoultthi, yazh pan pwas-
tthi. — Ou encore yazh pan sodel-
tthet, hodestthet. Pas., yazli pan
sodepeltthet, hodepestthet. Fut.,
yazh pan sodoultthi, hodouvstthi.
Yazh pan dodinl"izh ahottin, tu
enfonce.^ donc bien dans la neige?
Il Marcher dans l'eau. Napoan
yededdi"!, napoan deoesda"!, deoin-
da'^l, depedda'^l, deoittas, deoiddel.
Pas., nappan youdehdik, nappan
oudezhestya, oudezliindya, oudeh-
dya, oudezhittas, oudezhiddel.
Fut., nappan yedehouddi, dehous-
tya, dehoundya, dehoudya, de^te-
wouttas, de^ewouddeM. Nappan
depinda^l, mets -toi h l'eau, mar-
che dans l'eau. \\ Dessus. Bekke-
ttezh, bekkes"ezh, bekkin"ezh,
vekkein"ezh, ])ekkepittezh. Pas..
bekkeittezh, bekkéi"ezh. Fut.,
bekkeouttezh, bekkeous"ezh. ||
En bande, lian sedde"!, ban "tid-
de*"!. Pa.'<., ban serzhdel, ban "te-
zhiddel, 'tezboulidel, ban "terzh-
4
M \K
()t>l
MAK
(ii*l. Int., liaii Nuii<i(i(]e'l, Imiii
'tt'Hiiii<i(lf'|. Ou hitii niiltaii
Miitlf'l, iialian 'tiiiiif I. Nnliaii
tcr/lidfl, ils »<nit imrtis cti haïuic.
Marcheur, euse. Htm, Imnnf. \U'-
naiiiii ilcttin iioiiiuiidi, (/ni imniit
taillé fnitr lu innriln-. \\ Naliiniii.
' KfxéiiaiiiMidi. Nh tay.i (h'-iuMi.
Mardi. S. c. D/iiikk^* otKsin iia d/i-
in-kkf, le sfcotul jour, n partir (/»/
tUtnniulu'. Il Vfiina/h*' dziiikk*-
otNsiii lia d/.iiu' nilioninzlii't di*,
iiiiirtti iirtHliditi.
Mare. .V. c. 'Ousin 'tou sht'''an, eau
ilurmattte, «ii sttifinante sur un
terrain has, ou tlmis un trou ; au
/>/. "^iniNin 'ton adaliorzh"a.T<)iin-
loiikkr an'^lkkc ton ''iulalior/li"a,
U y a .sur le chemin des* mares par-
ei par-là. \\ En hiver, sur la glace,
enilntit non gelé, tal/.lirl. 'l'al/.hel
iiiniya, je suis arrivé à une mare,
ou suis tontbé dans une mare.
Marétajîe. .V. c. NVn'téli sliiii, nniu-
Vtti> marais.
Marée. .V. e. Vz. Ki.rx kt hkfi.ux.
Il Marée basse, tta naiidt- 111*^18-
ttlix . Marée haute, tta iiande iia-
tattliy. Cirande marée, de"anze
n i tattliy.
Marge. .V. e. Edittlis l)ekkal)anen,
e.spaee blanc autour d^tne page
écrite. \\Marge d'un côté ttu lU'UX,
non de tout le ttnir de la pagCy
(Miittlis l)ekkal>ant)è. ou l>fi><.>ansin-
tsstMui.
Margelle. \. c. Toukké l>eban-na-
dtlil\;i, clôture, à l'orifice, d'un
plltt N.
Marguillier. .\ . c 'i'ta hotta ya'ti
koii-en 'oliot<we'"Iiiai ya'"rtiy "eT
>«*ticKiin*'lslienin dénen, ipti aide le
prêtre dans l'entretien tte l'église,
ilnns l administration du tenipitrel
dr l'église.
Mari. .V. r. Déné. Dénéyou. Se<ldé-
(ir, HioM mari. Noiihd^iu«kwi. vos
maris, ou nos niaris. \\ .Si deu.i
homme* avaient commerce tnec la
mhne femme, l'un dirait dt- Vau
tre : ^all'ko/^, mon concurtitit
.N'aii'koi^*, ton citncurrent . F. !
'kojB^, let deux concurrente. \\ /• .
p^res d'enfantu marién ememblr
s'appellent entre eux: M't^.^, mnn
beau-fr^re. \\ La mère de l'un de*
époux appellera le pire de l'autre:
suuiuiac>J', ou M'trhéift, mim frère
aîné, ou cadet, i>uh:ant la dif-
férence d'âge. Il l.e père de l'un
des époux appellera la mère de
l'autre: ma neur, sat^, ou hei\-
<l»'/*', suivant ausxi la ilifférence
d'âge.
Mariage. .V. «•. An-ni-tssiiHle'ii,
/"(/( /r (/(• se marier. \\ Déiié e'Ia-
denl'tin, l'acte de marier. || //
l'a en mariage, yet>a >he<lda, ou
vcVh siuMlda.
Marié, ée. Anhottin. ''Au-nindxH.
Il Mariés, vH^M'imkèè, mari et
femme. F/l'ah^kè, unit par le lien
du mariage. \\ Mariés à l'autel de
la nature, e'I'atleiittas.
Marier. // le marie, tssék»i yé^a-
del'ti. Il // se marie, 'an-iiindai. Ils
se marient, eTaiien"kè. || \z.
CONJOINDRK.
Marin. .V. c. Tssi tcho' ^oottinen,
(pli vit dans les barges, ou sur les
navires.
Mariner. 1". tr. 'i'ta«»i lie'ldytri
ttrliya ouii''kauu(.<Mre(ldi, apprêter
ipieUpie chose de manière à l'em-
pêcher de se gâter. Diri U*rr he'I-
dyiTJ ttch\a oun kaout-wasiii, je
vais mariner cette xùande.
Maringoin. (Cousin) iiufccte ailé.
I)e«l\i>uni. y You-<ia-<l»hiMè, qui
piiiut ax-ec sa trompe.
Maritorne. .V. c. Tta houAMldihi
'»*liouii''Ittei, e'toudidda illou. per-
sitnne laide dtmt la saleté réiumd à
la mine. || TtA houiieddihi '^èhouiil-
ttf tss^kwi, aVnettin illou, e'tou-
«liu'la illf, femme laide, chez qui
MAR
682
MAS
hi miiJproprctc va de pair dvcc In
itiiiic.
Marmelade. A'. (. Djié tcha/.o,
fruits n'diiits en bouillie. \\ Coti-
fitiire lie fruits deineuraut entiers,
tijir lie'^lnan.
Marmite. A', e. "Féli de'tain, chuu-
dière épaisse. || 'Téli de'^tain be-
ttlu^nnen liounlin, ehaudière épais-
se et à p(rltes.
Marmiton. A', e. Herr 'kattezh kon-
en e"a tssettin, à qui /'on donne
un emploi ii la cuisine. \\ Tthai
Ukenae^'ltsi"!! (iénen.,/areMr de vois-
•^elle.
Marmot. A', c. Déné-you-azé, petit
f^arçon.
Marmotte. A', r, Dshè-olgouzè.
Dshè-olii'ouzè tcho% siffleur. ||
Dliyé tcho*' iaze, sorte d'éeureuil.
Marmotter. T'^:. chuchoter. ||
Marmotter une excvse, ededaso-
owelzhenn illeliou kkedazeddi. E-
dedapeszhenn illou kkedaresdi
ttantte, cV.sf que je n'ai pu que
marmotter mon excuse.
Marque. A', e. Sur le corps, déné-
kké-o-derzh"an. || Signe pour re-
connaître un objet, ttassi eya-
liounzlienn.
Marquer. ]'. tr. Ttassi eyahozhin,
eyahosshin, eyahoun^lshin, eya-
ho'^lshin, eyahoulzhin, eyahou"!-
shin. Pas., eyahounzhenn, eya-
hosslien, eyahoun'^lshenn, eyaho*^!-
shenn. Fut., eyahoulzliin, eya-
honsshin. Hooadè ])ekkoroudyai
eyahowoun'^lshin, marque-le pour
qu'on le reconnaisse. \\ Le jour.
Déné *^a ni-dzin-denttai, ni-dzin-
denes''ai. Pas., ni-dzin-denttan,ni-
dzin-déni"an. Fut., ni-dzin-dou-
tta"!, ni-dzin-dous"a''l. Ba ni-dzin-
dénin"ai, marque-lui le jour. \\
Marquer un chemin, vz. rali-
SER.
Marraine. A', c. Rinttlassin sékwi
kké^taidzel.
Mars. A', c. Bèiii 'lin dshèlè, (mois
où le dégel, à Ventour des arbres,
fait penser à l'anus des chiens). ||
""A zae, mois de routarde.
Marte. A', c. Sha. Sha zèntMi, marte
/K)//-('.Slia dslionè, //(«rfrc brune, ou
yf////)c.Slia /hounon, nuirtre fluette.
Marteau. A', c. Hinlayè. 1| Tsantsa-
iKMi hoye'^l-aze, avec quoi l'on
frappe sur.
Marteler. ]'. tr. 'J'santsanen hoye'l-
tta ttassi nanelyou*^!, naneschou"!,
iiaiiin'lchou''l, nayene^lchou'^l, na-
iiilyou''l, naiiQu'^lchou'^l. Pas., na-
nelyel, iianeÊ'ilchel, naneoin^lcliel,
nayeiiei?iii''lcliel.F»t.,nanouIyouT,
nanoLisc'hou'^l, frapper sur quelque
cil ose avec un marteau.
Marteleur. N. e. Tsantsan dshèri
ooaiikkaolzheri dénen, qui fait
fonctionner le marteau, qui bat
le fer.
Martin=pêcheur. (Alcyon). "Louè-
ldè''li, mangeur de poisson.
Martyr. N. e. Ya°ti 'ka °leoanlzliedi,
tué pour la foi. Ya^ti ''ka '']eÉ)anl-
déhé, tués pour la foi.
Martyriser. V. tr. Ya^ti 'ka déné "le-
panlzhi ; régime pi. déné °]eoanl-
dé : "legianesshi, "^le^anesdé ; "le-
panin^'lshi, "^le^panin^ldé ; "lefpayin^l-
shi, lenayin^lde ; "lepanilzhi, "le^ta-
nildé. Pas., '^le£)anlzhhet, "^le^janl-
dé; ^leoani'lshet, "lecani-^ldé ; "le-
f)anin'']shet, ""leoani n'aide. Fut., °le-
t)awalzhi, "lenawaldé ; 'let^awasshi,
"^leoawasdé. Ya'^ti ""ka "^Icoasenin"!-
shet de kolou, martyrise-moi, si
tu le veux.
Mascarade. N. c. Souddi '"ka edé-
zelttlouii, déguisement facétieux.
Maskeg. Marais rempli de licJien,
nen^'tèlè. || Marai-s plein de mous-
se, nen"èlè nehnen. || Clairière
au milieu d'un marais, tssou-ba-
o-^tèlè.
Maskégons. Tribu algonquine.
Nen'^tèlè hottinen.
MAS
0«3 -
M AT
Masque iiul'uti, <liihi-nM-ttrli\ou-
t>isi*-<l»'lU'(.>«'ttluiili. Il Veiiliilix ilr-
liu '(><lf(,<iii'l(liii, 1/ loir à ptim- à
travers <«h rruiM/iic.
>lasquer. V. tr. Dénô dslii n»-
ttt-li\iiii-<l«Mi^(.'**ttluuii, iia-ttc-liyoïi-
(l»''iu*t»e.stt|oiiti. f'»//., dfru' dslii iia-
t trlivoil-ilnuv.w al t luiiii.iiHt tcli you-
«Jéné'jwusttUujii. l'réit., livuô dshi
na-tt('liyou-<itMU'ttli»un,iiu-ltclivou
(iÔDpsttloui). Nr<l>lii na-ttrliy(Ki-
<l»'in'..w«vttloun,;<" i'<ii.i /«• tna.siitiiT.
Masquer (se). V. réfl. I)slii-im-
ttoliyou-tsstwieiu'ttloun, dslii-tia-
tti"hyoii-j|t'nesttltmii. Pa^., dshi-
na-ttfhyou-tsM^(leiu\»ettloun,<lslij-
na-ttch\ou-<léiiétiosttloiin. Fut.,
(Ishi - lia - tti-lïvoii - t-sse -déiiéijwa-
ttloun, <lslii-na-tti'liyou-(leiiet>was-
ttloun. Kd/a : dslii-na-ttcliyou-dc-
ninttloun, // fait (rtnd, inasqui'-
toi. Il Naedezel'in, nae<leiies"in,
naedeiiiiil in. Pas., iuivi\eze\'''\i\,
nao<leoes"iii. Fut., nae(le/,oiil"iii,
nae<lt.*nous"in. Naedeiiew oiri "in,
tnasqui'z-vous. — Ihid., dén-innen
nanel"in. Simien naiies"in, iiinnen
naninl"in. Nou'inneii iianewoul-
"in, cachous notre visage, mas-
tfwnts-uous.
Massacrer. V. tr. Ttassi "le^anldé,
le<janestlé. Ekwaneitte déiien hou-
iiiii/.hciu'n ' levaiiijrld»* illé, i7 uuis-
sacra un nombre inenleulahle </»■
perxouncg. || Déné'^lan hesdi liol-
f^n, détruire, nuiK^acrer pour
massacrer: hesdi hos'^an, houn"!-
'an, lioraii, lioul'jan, liouTan.
Pas., hesdi (^^iMan, owiT'an. Fut.,
hesdi houluan, hous'an, howoun'l-
'an. Il Vz. MARTVRISKR.
Masse. .V. c. Ttassi tta at>ol\aon,
tfa ahoun''lin, le volume d'une
chose. Il Tsann'"inen hounér>o!/.hi-
"^li, une tuasse de plomb fondu,
mais solidifié par le refroidisse-
ment. Il Vn monceau de rochers,
dshè i-he/h. |i C*est en masse.
kiHitttt lan. // 1/ en a en nia»$f,
'hin tta Man. || f 'ru' nut»*e de nutn-
de, délié lan an' la iia<iehlya.
Masser. 1'. ^. des troupes. Déuf^ lan
e'^hMMiwehlyé, e'^h*ou/he>|é. elroii-
zliiidé, e'Ieyoue'^lé. Pus., »• |«m»u-
uehlva, e'^UMUii.'iHa. Fut., e'^h-oii-
woiil\e'l, eMeoiitousU' I. Uéné 'lan
e'IeoutKHjlye'l, ma*»on* mt$ trtnt-
pes. — Oh encore déné pelyé, dé-
né (,*<«s|é. Pas., «léiié (,i«*hlya, «léné
t»illa. Fut., déné (,H»iilye'l, «léné
eoilsle' I .
Masser (se). Fn parlant des rennes^
edshenn i.»e'lttla ; *»M encore
edshenn nat^'lttli ; 01/ encore
e<lshenn iia<.t'lttla ; (tu encore
wlshenn e'IeiJue'ittla. Na/»elttla
tta ""lan ikkela ! Quelle masse de
rennes ou de caribous !
Massif, ive. Netihao, ne<ida/h.
}*ros et lourd. || Vne statue d'ar-
fient massif (pas creuse), tsaniha
tta, l>eya<.»e hol/hi'l illéhou, déné-
zi kkéssin horzlilin.
Massif. D'arbres S. c. l)e<Uheiin
iiou-azé <lerzh''ain, petit îlot de
bois.
Massue. .V. c. O.ja'l. OoaT tchin-
kinyé heTtan ovin, i7 fi touhurs
sa tnassue au pli du bras.
Mastic. .V. c. Yakke dzét<è, gomme
juinr les l'itres.
Mastiquer. V. tr. Ttassi he«l7.è.
ht'Mi/è, neilzè, ye<izè, hid»è, houh-
«iziè. Pas., he<lzè shi<l/ek, shin-
d/ek, ye<Jzek. Fut., wadz^, was-
d/i», woundzè, yoiidzè. Yakke
woundzè, tmistique les vitres. \\
Vz. MACHKR.
Masure. .Y. c. Yé hottchyèlè, mé-
chante habitation. Shayé yé ho-
ttclnèlè, vieille masure en ruine,".
Mât. \. f. Tssi nibale tchennen.
mât de bartfue ou de na\ire. ||
De pai'illon. Yé-lu>-la nihale
tclieiuien.
Mât de cocagne. lU-kke olcana-
MAT
— 084
MAU
tssel^ous, sur Uijucl on i^rimpc :
o'kaiiasiious. /*<;.s'., o'kanatssenel-
gous, o'"kaiuit)esuous. Fui., o'^ka-
natssouli;ouii, (Vkaua(3wasi;ous.
Maté, ée. NjitH'dshik. Kkaldanen
tssi iiihaK' tilieniien naoedsnik, le
mât f.s/ déjà dressé.
Matelas. F/rc/jc à tête ronde,dsh'in's
yèlè. Dslii's dshèri.
Matelas. A', c. F/téoé zhezh, m. à
m. peau, enveloppe de Ut.
Màter. ]'::. mortifier. l| Un vais-
scan. Tssi nibale tchennen tssi
ye^tin, tssiyes"'tin, yin^tin, tssiye
ye'"tin. Pas., tssiye oe'^tan, pi^tan,
oin'taii, ye(.>in'"tan. Fut., tssiye
wa'tan, was^tan, Nvoun^tan, tssiye
you'tan. — Ibid., (s il ij a plu-
sieurs mâts). Tssi yelyé, yeslé,
yinlé, tssiye yellé. Pas., tssiye ^e-
lya, oilla, oinla, tssiye yepinla.
Fut., tssiye walye'^l, wasle*^L Tssi
uibale tcliennen tssiye woulye'l,
kou ! Allons ! Pourcoyons notre
navire de jnâts. \\ Dresser un mât
ou des mâts, se traduit par nadshi,
nasdshi. Pas., nat»edshik, naÉ)es-
dshik. Fut., naÊ)Avadshi, napwas-
dshi. Tssi nibale tchennen na-
pwoudshi, dressons le mât, o« les
mât-'<.
Matériaux. D'une con-'itruction,tta-
neltté betta yé ho°lé.
Matériel, elle. Aneltté ttassi ne-
ttiouii, aneltté ttassi ouzhetthaon,
aiieUté ttassi heltsènoun, aneltté
ttassi hounedliou, aneltté ttassi
bèlazeddihi, tout ce qui tombe
sous les sens ici énumérés.
Maternité. F/an. Déné'an, le fait
d^être mère.
Matière fécale, tsan.
Matin. .Y. c. Kkambé. Kkambi.
Kkambin. Kkambin ttou, étant
encore matin. Kkambé ttlanpè,
après le matin, c.-ù-d. sur le haut
du jour. Kkambé danen, de bon
matin. Kkambé danen ''toussa, je
parlirai de bon nuitin.\\ Ce matin.
Loc. inlv. Douhon-kkambin kké-
zin.y De bon matin. Kkambé tted-
danen ; kkambé danen. — "Ayel-
"kan danen, au point du jour. ||
De grand matin, kkaml)in danen,
ou kkambin ttcddanon. || Grand
matin. A-, c. Kkambé danen.
Kkambé danen "^tidde^l oyin wallè,
il faut que nous partions de grand
matin.
Matinal, e. Kkambé hoddi, être
matinal. Kkambé hosni, je suis
matinal. Kkambé hounni, honni,
tu es, il est matinal. Kkambé
houddi, nous sommes mutinais.
Matinée. N. e. YeTkain hotssin
dzendize otssenn, depuis l" aurore
jusqu'à midi.
Matrice. N. c. Tchan. Tchantta,
ou tchansin, dans la matrice.
Mâture. D'un vaisseau. Tssi nibale
tchennen.
Maudire. Quelqu'uii. Déné he°taya-
'ti, bè^tayas^ti, bè^tayanerti, ye-
"taya'Fti. Pas., déné hè°tayaoin°ti,
bè^^taya^i^rti. Fut., déné hè^taya-
wa''ti, bè^taya^vas^ti. Neiazé hè-
"tayawounTti sanan, garde-toi de
maudire ton enfant. \\ Le temps.
Tta a-na-ni-houzher koli oan e-
de°rtayatsserti (se maudire soi-
même à cause du temps) ; edel
'tayas'ti, °ta^'anePti, "tayaTti.
Pas., edei "tayatssefti, ede'l "ta-
yaoes^^ti. Fut., edeT "tayatssourti,
ede^l "tayatt-as^ti. Tta a-na-ni-hou-
zher koii oan ede"! "^tayaneFti na
hoderzh"an illé, c'est sans rime
ni raison que tu maudis le temps.
Il Dene kkeya'^ti, appeler, souhai-
ter la mort de quelqu'un. Noukke-
yaTti oyin, il ne fait (ju' appeler,
souhaiter notre mort.
Maudit. You"anzhlai.
Maugréer. Cheouziddahi kké nada-
sodittai, marquer son méconten-
tement par des jurons ; cheounes-
M \r
— 685 -
MÉC
«la, je xiiM méctnttttit, /itnViix,
l'ht'otiniiidn. t*lit'<niiii(iila, «lu-uii-
net'ithia, i'htH>iiiiou)i(ia. clifliou-
i)îd<ia. F^ila iu*houn l'uiitta che-
ouniiKiti kkt* na«la<Mliiittai r Qu*af-
ttt iltmc à tnatifirétr ainsi Y || Vz.
.11 lOK.
Maussade. !</;. rtchya-yeiiiiizlie-
nen iléiifti, qui paraît ttmjtmm
mécontent. \\ Ik'V^iii luMJocidi tU--
nen, qu'on troux't' tléplninant. ||
Ii<>lioiuMiliii ilU' (iiMii'ii. humme
dcxagri'ahlf.
Mauvais, e. Chose, |»o<lyéré. lir-
«lyéré. Ttassi d\érè.\\ ( i*er-'<onne ) ,
(loué «lyéré, seclyéré, iie<lyéré, Ue-
«iyéré, nouclyért', noiilwiyéré,
houbeilyéré. || l)éiu'-<lAi\ e slini,
mauvais c<vur. K<ilantte itta ne-
Hziyé slini ovin? Comment $e fait-
il que tu aies si mauvais cœur ? \\
Avoir maux'aise mine. A""t'zettin
illé. A'èiiinttiii illé konttè, tu as
bien mauvaise mine. Vz. i.aid. ||
pJre lie mauvaise humeur dexant
les obsen'ations, lejt répriniamles,
edadze-o-diddénen, edadiu^di'sdé-
nen, édadzfdiii'ldéiien, é<ladz»''<li I-
dénen. Edad/tMlin^ldenn ovin, nè-
sèniyaouTti illé, tu reçi>ùt mal les
observations, on ne pourra jamais
te corriger. \\ Mauvais chiett, *lin
slini. Il Mauvais couteau, hès
ttchyèlè. Il Mauvais chemin,
''tounlou slini, ou "tounlou dyéré.
Il // fait nuiuvais temps, dzin dyé-
ré. Il Mauvaise langue, dénô
dshou slini, tni déné da slini. ||
7/ parle mal, t-'ltthi ya'rti illé.
Mauve. .Y. c. (Mom vulgaire de la
mouette) ; sîjr espèces : 1° lies-
kkayé U'ho", la grande mainte.
2° lîoskkayé hayé, mauve gn.^e.
3" Ik'skkayé 'iri/é ti-ho , mauve à
queue fourchue. NacH'tta'lou, l>e-
tchè t'Hèjçeztta, e vit ta beskkayé
'gizé tcho' oulyé, parce que, dan»
son vol, sa queue se fourche, on
l'appelle grimne mauve à queue
fourchue, i lii'nkkavé d«>lii- l-iun-
yé, mauve à tfte noire. .'» |i«-s
kkayé Vù^-uzé» petite nutuve à
queue fourchue, fi* It«*iikkMvé
iM*nn-axe, petite matwe noire.
.Maux. \ . /«/. TtaMfltté «'•lioiinillalu'.
Maxiiiairc./M/cncurcdéiié yéttlitn-
nen ; supérieure, dén-in^n-tthcn-
uvn.
Me. Pron. pers.t est toujours lié au
verbe, et s'erprime par s, sa, m»,
si, !»ou, Kuivant la lettre qui le
suit. SekktMiadarèzlier uyin, i7 ne
fait que me taquiner. Sinicaya I-
■^ti, il m'appelle. Soun'tounn, re-
t'nu>'-uun, ou soutiens-moi.
Méandre. D'une rivière. Dès etssin-
na-"t.é{.'inlin. || Rivière revenant
sur elle-même, an'lanin nanlidlin.
Mécanisme. D'une machine, d'une
montre, etc. NwJyaii ttassi, i*la(;>e
l>etta é(.>ala{,'e<lda lienlin outcho,
tta i''la l)ettao<lerzh"ae henlin ou-
tcho, sa 'tai. In-yapè ttaneltte ho-
tta na{.<eddai iia'lè-luvne<iloui, les
différentes pièces d'une machine
servant au traz'ail ou à un usage
quelconque, d'une montre, par
exemple^ s'entrainant les unes les
autres pour former le mouvement.
Méchant, e. Vz. mainais, || Ba
flioiillé dénen, qui ne craint ni
Dieu, ni diuhle. || Oslini yin oiin-
"kane'tai tlénen, qui ne cherche
qu'à mal faire.
Mèche. De chandelle F.kkaileneli-
kkaiii ttloulf. Il De fouet. "IVI-
dshai/Ju la, le Itout du fouet. ||
De cheveux. l)>liitt'a iazé. Be-
dshic»c>a iazé «a kkéninttazli, cou-
pe-moi une ntèche de ses chex^eux.
Il De vilebreqnitt. Ik'-t'tsstMMi-iia-
delnili Im'
Mécompte, i- ms un compte.
• An-o-^terta^. || Espérance déçue.
Tta ahouninzhenin hokkaho<le!-
tther illé.
MHD
— 080
MED
Méconnaissable. Hekkoiedyan a-
liottin illé, /((• paraU plus tel qu'on
Va connu. H Brkkoroudya ahottin
ille, qui pu mît /t/ ipron a peine
(i le rccominihc.
Méconnaître. ]'. Ir. Edouhon aou-
nettiii, prendre pour un autre,
pour un étranger, aounes"in, aou-
nin"iii, ayounerzli"in, aounezlii-
ttiii, aoiiiu)uh"iii. Pas., aouneÉ>e-
ttin, aounezlii"in. Fut., aounou-
ttin, aouiious"in. — Ou bien kkè-
zhè aounettin, aounes"in.'l't.a nan-
dé pes"in otssin sha itta, kkèzhè
aounezln"in oyin,i/ y avait si long-
te)np.s que je ne l'avais vu, que je
l'ai méconnu. \\ Affecter de rnéeon-
naître. Déné ekkoredyan illé a-
nioupweddi. Be*^IIottinen ekkorel-
yan ille anioupwenni, il affecte de
méconnaitre ses ])arents. Vz. FAI-
RK semblant .
Mécontent, e. Dénimiiyé illé, sin-
niyé illé, ninniyé illé, binniyé illé,
nou''inniyé illé. H Tssoulttchyo".
Iloulttchyo" oyin, il est toujours
mécontent, furieux. ||Dénétssenn
e^ltthi ahouninzhenn illé, en vou-
loir à quclqiVun. Setssenn e°ltthi
ayeninzhenn illé, il m^en veut. \\
Vz. MAUGRÉER.
Mécontenter. ]'. tr. Dén-inniyé a-
hiddi'lè, binniyé ahesni'lè, ahin-
ni^lè, yinniyé ahinnilè, binniyé
ahehilni^lè, ahou'lni'^lè. Pas., bin-
niyé aheoeddi"^lè, ahenesni'lè.Fut.,
liinniyé ahehwaddi^lè, ahwasni^lè.
Binniyé ainvouiminè sanai\,prends
garde de le mécontenter. E°linniye
aheoiddi^'le, nous nous sommes mé-
contentés Vun Vautre.
Mécréant, e. Ya'Tti illé, cjni ne prie
pas. Il Ba ehoulle ille, qui ne croit
à rien. || EkkeyénidéÊ)in"a illé dé-
nen, qui ne croit pas, n'a pas la
foi.
Médaille. -V. c. Tsantsanen shè-na-
ttlon-zel'an : plusieurs ntédailles,
sliè-iia-ttlt)u-zelya, pièce de métal
(pi'on })orle au cou.
Médaillé, ée. Tsantsanen bezhe-na-
ttlou-ye-dettan.
Médecin. S. e. Nadiddé és.)alat»en~
nai, (pli trai'aille les médecines. \\
Nadiddé t'iifcnnai, qui s'occupe
de médecines.
Médecine, médicament. Nadiddéé.
Il S<icremcnts, médecines de Dieu.
Ode^uai nadiddéé, ou Nibo^'ltsini
nadiddéée. |i Exercer la médecine,
nadiddétta déné na''kaouÉ»weddi.
Tta ho"anze nadiddé oa^^ennai
nadiddé nèzon noukkellé de kolou,
nouzhiyé ttchya ncu^^oune^jou^lnik
illé intcho, le meilleur médecin,
vous donnât-il de bonnes méde-
cines, ne vous fera pas échapper h
la mort.
Médicinal, e. Plantes médicinales.
Intcbin gaye nadiddéé, racines-
médecines.
Médiocre. Homme médiocre. SoÊ>a
anttè oiaze oyin dénen. || C'est
médiocre, passable, koutta, ne-
zon oiaze konttè.
Médire. V. intr. Déné nanyae^ti,
nanyaes'^ti, nanyain^'Fti, nanyae'l-
""ti, nanyairti. Pas., nanya^pe^ti,
nanyaoes'^ti.Fw/. , nanyawa'^ti, nan-
yawas'^ti. Déné nanyae'^Pti oyin,
il ne cesse de médire. \\ Les uns
des autres. E^nanyatsserti, e°l-
nanyairti. Pas., e^lnanyatssepel-
"ti, e^lnanyamPti. Fut., e^hianya-
tssouFti, e'^lnanyawourti. F/lnan-
yaouTti ooaouhna ille de kolou,
cessez donc de vous décrier ainsi
les uns les autres.
Médisance. N. c. Déné nanyae'^ti.
Médisant, e. Déné nayaouniTti.
Ttabèkkè dzèdèzhi hèkkè, bedshou
slinoun, déné elttchya nèchoui
dénen, semeur de discorde. || Dé-
né e''lttchyazin yadi'^Pti oyin dé-
nen, agent de discorde.
Méditation. Vz. contemplation.
MKl
— 087
MHL
Méditer. 1. intr. 'V\ti»>i (.«an iiMwni-
lit»rti, nHV«*iiis''ti, it^fh'chir piitfnn-
tit'iiitiit. Ir. HKKI.M mit. Il Oiitlla
tiù' litioMii iia\iMiilii>/lu*r, iia\(-iii-
csïJifr, iiuvt'iiiiiiKlifr, iiaMMiiczlii-r.
Piif.f lioiuiii iiav^iiilio/hi'r t'iiilr,
oi-mi iiaw'iii/lii/lu'i', OMaii iia\tMii-
/.liiii/luM',(>t.>au iiayriii/lif/Ju'r.^'uf .,
(><.>aii iiaM'iiihou/luM', 0(.<aii iia\riii-
oïl-vshi'r. ()iittla/.ii(- kuluii i>(.>tui iiu-
yiWiiwouuKlu'r, rt'fiéchiH.if proftnt-
ifi'iiunt, niViiitc là-fit'ssun.
.Médium. .V. c. Iiiickan/t* ^liiit, ytnla-
ri\»'' slini tclio diMié danviiuMi trlio
'kayu'Tti kkeiia/luTi,rrit'(7((i/(f sor-
c'wr pratiquant l\h'<nati<ni des dé-
vicms et des tnorts.
Médius. .V. c. Déninla ttha lt« tdio',
If plus lim^ di>itit de la Jiutiu. Sin-
la ftliaMè tclu)', mou médius.
.Méliance. N. c. "AoudeMui.
Méliant, e. "AoudeHi déntMi, h;i Itom-
>»/(• mi'fiaut.
Méfier (se). Ttassi <..aii aoudrlni,
o^aii 'aoudesli, "^aoudiMli, aou-
cie'li, '^aoudidli, "aoudou'li. Fut.,
'"aoudet'wa^'Ini, *^aoudoiisli, 'aoude-
utHiii'li, auudou'li, aoudtMvoiidli.
|i De (luelqu'uii. Dt'iw anude lui,
baoude.sli, ba()u<iiii li, yaoudeli,
haoudidii. Fut., déné 'aoudeijwa'l-
iii, baoïidousli. Saoudfwoun°li sa-
nan, ne te défie pas de nwi.
Méj^ère. \. e. Houniddahe tssékwi,
jeinme emportée. || BoudtMini illé
t.ss»'-kwi, femme peu cotumode.
^leilleur, e. Ho"aiizé nèzon. Le
meilleur di's houimes, dyaii tta-
lU'Itti* délit',!' laL'in tta lK»"aiizé nè-
zon. Le meilleur de tues ehei'au.r,
se linti'hot'è, i'iai^è tta lu>"an/A»
nèzon. Il Devenir... 'i's.«ièzoun'l.
yes-'oun'l, oin/oun'l, i.>èzoun I,
(.'idzuun'l, (^Hiu.NUiin'l, lit'!.>t'/uun I.
Pas., tssft'in/oun'l, (.'i^^i^i" I. t'i"-
/.t»un I. Fut., t.s.souzoiin'1, (;x)ii<-
soun I, wuun/oun''l, waz«>un'|, wou-
dyxiun I, wuusoun'l, hèhouzoun I.
Mélancolie. Ki»'tèyftMi«.*viii a.
Mclaniulique. Adj. f.tre... K» !••-
\»-tNM-.,iii a, t'H'teM'j.i'a, e'trvr. m
"a, i*» tfyéijin "a, vtî t<«\ «vit ta .
yetiiiidé. Kî»''tfytN.in''a "an-o- im i
clifl df liuloii, 'anittc illf, tu ne
ferai» pan nuil de elumser ta mé-
lancolie, lièfs l«H' rt.NMMiii niviiTl-
''tilioii,i7 »c roule dan» nttn ehn^rin,
«m son chagrin le roule en lui-mê-
me. litfN*tèt' dzf<lt»u'rti, «I mé-
lancolie le porte de tint» côté» ; il
pnnnhie su mélancolie ; avec sa
mélancolie il ne peut »e tenir en
place. Hè«?s*^tt*è etssin'^au iiiyenf'l-
tin, la mélancolie lui a renx'er»é
t\sprit, l'a rendu cotnme ftni.
Mélanf^e. Cimfu>, vz. ioni-tsion.
'l'tassi eTlji lu>nlyé. Pas., e'I'ta
lienlya. || MêUms la viande et la
graisse pour faire du pemmican ,
dewoutî»sins.||.Vr/«T plusieurs cho-
ses en les fondant ensemhle, ttaj>oi
eTta henloin, nes^in, riin'l'in.yin'l-
in. Pus., f I ta henl^in, ni'i'in.
Fut.f eTta ^wal^in, çwas"'in. Diri
orelyon eM'ta t.woun*^rin, mêle
t<nites ces choscj(, en les ftmdant
ensemhle.
Mélanger. Hrouiller, vz. confon-
DRK. Il Mêler, eTta al "in, aine,
a.s"in, asié. Diri e'I'ta aMounlé,
mélange, mêle ceci. || KM'ta lit-n-
lyé, e'Tta nesié, ninlé, ^rtav-
lé. Pas., e'hta lienlya, e^l ta i i ;
ninla, yeninla. Fut.^ e^l'ta t>»a-
lyel, e^l ta owasle I. C est mêlé,
eTta henlya. ('« se mêle, eT^ta
ninttli. |i Mêler pêle-mêle, ore-
lyjni f'Pta henlyé.
Megarde. Par... hUlénan'tanfè. F-
(liiiaii I (Min. Ileddik illou. hUle-
nan'l'uun 'tal/Jiel niya ikké! Par
mégarde, je suis tombé dans une
mare.
Mélasse. .V. c. l.a nielass. n Sou-^a
tsxnle dexiiik, ce qui reste de liqui-
ile apr^s la faUricutitm du sucre.
MEM
688 -
MEN
Mêlée. Tsa e''let.sse°gi, hattoic en-
tre phmeurs individu.^ ; eonihat
de troupes s'dttncjudtit eorps à
eorps. Tsa e*^le°gi kkazhè ille iiiii,
il II e}it une terrible mêlée.
Mélèze. Nizhè. (Êpinette rouge des
Canadieiif^).
Mélodieux, euse. Dazhinzoun.
Chenn dazlunzoun, chant mélo-
dieux. Dahozliinzoun, c'est mélo-
dieux.
Membrane. Des intestins (péritoi-
ne). E'-'tèlè. Il Du thorax (plè-
vre). Eyehgazè, membrane qui
tapisse le thorax. Autre membra-
ne collée à celle-ci, eyaoè kka.
Membrane en haut du thorax, et
au commencement du cou, ettaye
kka. Il Membranes (les trois) de
la panse du doré, ou de la perche
(poisson) : ettchyoui-zha-'^gale.
Membre. N. c. (Ne s^emploie guère
qu'au pluriel.) Déné tthennen, les
os. J''ai mal aux membre s, setthen-
iien eya. || (Au singulier, on nom-
vie le membre) : sintchennen eya,
j'ai mal au bras.
Membru, e. F/tahountcha. Se'^ta-
hountcha, je suis membru. Be'^ta-
hountcha, il est membru. — On
dit aussi sézi, nézi, bézi netcha, je
suis, tu es, il est membru.
Même. Adv. Koli. Si koli walle, ce
sera même-moi. Ekwaadya ikkela,
eddini koli ! Il a fait cela ! même
lui ! Il est même fâché, oulttchyo'^
Vl. Il 'Adè. Intti. Si "adè asttin,
c'est moi-même. Eyi intti, c'est
cela même. Eyet intti, la même.
Il Même avec négation. '^Tazan ille.
Ttassi houdzi'^li *^tazan hettin illé,
quelque chose qu'on ne saurait
même nommer. \\ A même de. Tu
es à même de partir, ou tu peux
partir, nenn la nenn, "^tinpai ""a de.
Il Pas même. Adv. *^Tazan illé. Se-
kkanin^rta *^tazan illé, edlini hotta
ede^'llottinen nousttioun? T« ne
me regardes même pas; comment
te traiterais-je comme mon pa-
rent ? Il De même. Okkéssin. —
Nenna°lè e'^ltthi anattchyahoddi
waléssi, okkéssin awounnè, devant
toi bien on se conduit supposé que,
de même agis. \\ De même que.
Ttanttou. Ttahonttovi. De même
que nous mourroni< tous, ainsi
nous ressusciterons, ttanttou ''le-
Êianiddé °a, okkéssin tthi najpidda
"a oyin. || Tout de même. Kolou.
Ekontte kolou. Je partirai tout
de même, ekontte kolou, "toussa.
Tout de même c'est un peu fort !
Kolou, eddin ! tsinnidé ! || Même
(le, la, les). An°layè. An'^laÊ)è ya-
''tiyé, le même discours. An'lagè
tti., absolument le même. — An-
°laÊ)in, An'^lapin déné, le même
homme. — An^laoun'^lttè oyin
i'^lasin, c'est toujours la même
chose. Il An'^lanin, à la même pla-
ce.
Mémoire. N. c. Déné hènalnihé. //
a bonne mémoire, shae hènalni.
// n'a pas de mémoire, henalni illé
oyin.
Menaçant, e. "Aoude^lni. ''Aoude'^l-
ni kou ! Nous voilà menacés d'un
malheur ï Le temps est menaçant,
j'aotsennen "aoudeTni.
Menacer. V. tr. Déninniyé illou dé-
né he^'aya^^ti, parler à quelqu'un
ou de quelqu'un, sous l'empire de
la colère ; he^^ayas^^ti, he^ayane^^Fti,
he°aya°Pti. || Déné tssenn ''ayénio-
Ê)win''ai '^e^l dene hè°aya°ti. Edla^je
gan setssenn *^ayenipin"ai °e''l se-
*'aya£>in'^l°ti itta, pourquoi ni as-tu
fait ces menaces ? || Du poing.
Déné tssenn e^lyeddi, e^yesni, e*'!-
yénenni, e'^lyenni. Setssenn e'^lyé-
nenni ille kolou, ne me menace
donc pas ainsi du poing. — Ibid.,
déné tssenn oudelttous, oudes-
ttous, oudin°lttous, oude'^lttous.
Yetssenn oudeoin^^lttous oyin, il le
MKX
m)
Mi:x
nu'itaço (lu p*>infi. |, Du anitiau.
DtMit* tsM'iin \ù's eiii<liliii, ctiidrsiii,
t'iiitliti'liii, t>iiiiii'liii. SftsMMiii
l>^s (•iii(i('U(MiM''liii sjiiian, ne nu
tnrndit' pas thi loiiti'au.
Menace. .V. c Dém'' <ley«/ô iluttin
nadd»', pt-istinncs annptistint une
faniillc. Il Dt'itx ntthniftf.s dans la
nu' nu- tnamm, un dt'VJi/*'' v'Vnu
yinsiii iiaddé. || Ils fitnt hon mé-
nage, eMinni\(ni eliralik»*, (mari
et ftiiinu) .
Mcnaf^er. I . tr. Kkevénio'tel"a,
kkeveni tes'a, tiirr'a, 'tel "a.
Pas., kkeyénio''tet)eI"a, kkeyeni'te-
t>n"a. Fut., kkeyenio'toul "a, kke-
yt'ni''tous"a. '"Lintflio"" \ih»' kk«*yt'-
ni'te'^l"a illou, kkt'"amMi vtMieuml
oyiii, sans métuificr le souffle du
vheiuil, il le poussait t(mjours.
'l'tji-ssi kkeyéni^teT'a ekkorelyan
illé itta, ttassi he^'lni ille oyin,
cointne il ne sait rien uiénaf^er,
ru II ne dure avec lui.
Méiiaf^er (se). Éviter de tntp se fa-
tiguer. KkenizeT'a, kkeyeni''tes-
''a. Kkeyeni'"tin''l"a tta anettin ou-
san, ninlat'è ''ixlettin ilK* ? Serait-
ce ipie tu te ménages, un ne voit
pnji ton otn^rage Y
Ménajiîer, ère. .1</;. Ttassi kkeyeni-
"^tt'"! ai déiien, personne ménagère.
Mendiant, e. \. ( . E«layene<lzht*nin
déiuMi. Fdayeiiinzlieiiin déiien.
Ouden'kè dénen. Ht* edahounin-
/henin tssaha, bonnet de (piéman-
ileur.
Mendier. KdaouninzheiDi. tniaye-
iiesslienn, edayenin/lieiin, t'daye-
ninzlienii. etiayenid/Jieiin, e(ia-
yenoushenn, edaheyeninzlieiin.
Pas.. e<lahoijnec'iiizhiii, fflayenit-i-
zliiii. Fut.. (Mia(»uiiou/liii), fdaye-
n«»ussliiii. // nundie auprès de lui,
yedayenin/lienii. || T«cM>u<len ke,
houdenes^ke, houdenin'ke, ou<ien-
*ke, oudeni*^ke. Pas., etsstmdeirke.
oudfiio'ko iiin. Fut., tssouilo-
ua^ke, (Hi<U'Hai>'ke. (hideiiiii'ke
ille koloil, ne /</M donc puA le tnen-
didiit .
Mener. Vz. tosin imk, (•iiiik.k.
.Meneur. De chiens, qui voyage m'ec
de» chieuH. "I.in iieyou""!! d^iieii. ||
Qui est à la tête d'un soulèvement ,
d'un ctnnplot, tta Iwlssiii "ani-ii
lu)"tt'r/J>"ae ; tta douy^* ot<<s«MMi
(ItMK* li^del"ar.
Méninf^e. .V. <. Kdslup(>aii zliexli.
enveloppe du cerveau.
Méningite. .V. c Dôné dshic>()aii
/.iie/Jt eyaljé, maladie de la mé-
ninge.
Menottes. Deninla t*'leoudiI<iezl»,
liens (pie l'on met aux nmins et
(pie l'on fernw à clef.
Mensonjîe. .V. t. 'l'ssoutssiy.
.Menstruel, elle. Sa t^iaonelttou
sÎK)uddi, imdadie menstruelle de*
femmes.
Mensuel, elle. Sa tHiaonHttou,
chiupte mois. Messe mensuelle, sa
edaoneittou la Mess ho'U', Bulle-
tin mensuel, sa e<laoneltf»u édittlis
'tettli alzlieiiin.
Mental, e. Dénintii. Déninnitta.
DiMÙnni yaoè. Calcul mental, dé-
niniii oul'^tao. Oraison mentale,
déiiiiini yaÉ>è yaht/Pti. .{liénatioti
mentale, déniniii wloulion ninin-
zhet .
.Menteur, euscV. c.Watsiiiy dénen.
.Mention. .V. c. Ktta'^an hou<izi, ac-
tion de citer. \\ Ttassi henale-
tsselni, se rappeler l'un à l'autre
(pielque chose, rappeler à quel-
qu'un (pielque chitse.
Mentionner. Ttassi houdzi, hounes-
si, houninzi, youzi. Pas., houhdxi,
houzhizi. Ftit., houdziT, hoiissil,
citer. Il Ttassi hènaletsselni, he-
nale iini, rappeler mutuellement a
la niémoire. \\ Dene hènalni, rap-
peler à quelqu^un. Pas., henaciel-
nik. F.yi henaoi'inik, ;V lui ai rap-
pelé cela.
Dictionnaire fritnçai*-mooL»<ii*i*
MEP
()90 —
MEP
Mentir. 1'. iulr. Tssoutssi, wastssi,
wouiitssi, wjitssi, woutssi. Pds.,
Issouointssi, hou witssi. /•'{//., Issoii-
watssi, houwîist.ssi. Il lui incnl,
wjitssi kolou ye'l olni.
Menton. .\. cKyecIda. Se^yedda, nton
menton. \\ De yedatthcmieu, (/(<//-
pente du Dienlon.
Mentonnière. A\ e. Tssa 'gale.
Menu, e. Adj. Ttassi zhayé.l|i1/r»i/.s-
fruits, djié iazé- ou djié zhayé. |1
Tsisougarè. "An^ielyan illé. llA/en»
bois j)our dlhnuer du feu, 'koiiu
iiadodshè'^li. || Menu peuple, es-
dinniyé déné o} iiiiii danlin. || Il le
rend menu, en Vécrasant, yè eHè-
denni. 1| 7/ écrit menu, édittlis
tssougarè hettiii. 1| 7/ le hache me-
nu, naye'ldshe'l.
Menuisier. N. e. Dedchenn ya^en-
nai. Dedchenn epala^jennai.
Méprendre (se). Prendre une per-
sonne ou une chose pour une au-
tre. Zetta, nenestta, neointta, ne-
t'etta, ou netta, ne^itta, neÉ)ouh-
tta. Pas., zetta nin. Fut., zoutta,
noustta, newountta, noutta. Il
Beda-dza-zetta, beda-dza-neoes"a,
nenin"a, neoin"a, nepitta, se mé-
prendre sur les paroles de quel-
qu'un. Bedadzaneoes^a ikké ! Je
me suis mépris sur ses paroles. \\
Il se méprend en parlant, tta
adoussin,veninzhenin, ekwaddi illé
ikké !
Mépris mêlé de jalousie. Yéhé-
ttc-hyé-o-di"ine. Yéhé-ttchyé-o-di-
"iné itta se^^ta-yaM^ti ttantte, c'est
par un mépris mêlé de jalousie
(ju'il jjarle si mal de moi. || Simple
méj)ris, hehodel"in, ou hezel"in.
Mépriser. (Mépris persistant) . Hè-
h()del"in, ou hèzeF'in, hedes"in,
l)odinl"in, yedel"in, lKHHl"in, be-
douT'in, yehehedel"in, yedahèhè-
del"in.Pa.s., ljeodeoel"in, bedepes-
"in, bedeoinl"in, yedeoer'in, bede-
C»il"in, bedepoii'^l"in, yehèhèdeoel-
"in, yedaliehedot'el"iii. /'///., beo-
doul"in, bezoul"in, bedous'^in, be-
de\v(>iuil"in, yodoiil"iM, bedewoul-
"in, bedowoii'Vin, }C'hehedoul"in,
yedahèhèdoul"in. Ediape pan dene
hedinr'in kkenaiit'zher oyintta ?
P<^ur(pioi passcs-lu donc ainsi ton
temps à mépriser tout le ntonde Y
Il La parole de quelqu'un, n'en
pas faire de ca*'. Fidaode"iii, beda-
dessin, bedadin"in, yedadè"in,
bedadittin, bedadouh^in, yedahè-
de"in. Pas., bedadeoettin, beda-
depi^in, bedadepin"in, yedadepin-
"in, bedadepittin, bedadepouh"in,
yedahèhèdepin"in. Fut., beda-
douttin, bedadous''in, bedade-
woun"in, yedadou^'in, bedade-
wouttin, bedade\v{)uh"in, yedahè-
hèdou"in, yedadalièhèdou"in. ||
La parole les uns des autres. F/le-
daodettin, e^-da-dittin, e'"l-da-
douhttin, e^l-da-hè-dettin, e'^l-da-
da-liè-dettin. Pas., e^e-da-zepe-
ttin, e'^l-da-depittin,e°l-da-depouh-
ttin, e°l-da-hèhèdepettin. Fut.,
e*'l-da-zouttin, e^-da-deAvouttin,
e°Ida dewouhttin.E^lkkawoLihttou,
e^'ldadewouhttin sanan, aj/ez de la
déférence les uns pour les autres,
et ne vous méprisez pas ainM. \\
Mépris passager, accidentel .Fjkou-
didda, bekoudesla, bekoudin'^la,
ye'^koudi''la, bekoudeoidhi, bekou-
dou'^la, yekou lièhèdi'hi, yekou-
dadi*^la. Pas., bekoudepinda, be-
koudeppla, bekou deoin'^la, yekou-
depin^la, bekoudepidla. Fut., be-
kouzewa'^la, bekoudewasla, bekou-
dewoun'^la, yekoudewa'la, bekou-
dewoudhi. — Ihid., la parole de
quelqu'un. E-da-koudidda, e-da-
koudesla, (.se conjugue, ou, a
même forme que ekoudidda) . Ne-
dakoudeslale, tu m'es insupporta-
ble par ton bavardage. Opain
hounlin bekoudin°la tta anettin
illé, tu le méprises sans raison. \\
MER
~ tm -
MUR
MéprUci. Dont' klcediiré t<*tlin,
ves'in, ^in'iii, (.h^'iii. l'os., .^-fltm,
(«i"!!!. Fut., «iittin, wut» iii.iU'kki-
xliivt^ «oun'in kiiiiuii, pyi luivctti*
'tiiuiii illi*. >ic /(' inéprifc pas tant,
tu fie- /«• vous nit-inr pan.
Mépriser (se). 1. n'//. (M
.M>^lflf^. KdfAi'l in, « •
/*«*., e<lt'a.»t»**l''in, tnl^ltst**'*''"*
Fut., iHit'/ouriii, é<l<Mlt>us''in. E-
(le<iiiil "iuuii vane'l'ti, prie, en te
inéprimint ttn-tnênu'. \\ Mutuel.
Kii*MKlfl"in, ou f'Uv-er'in, f^ltMlil-
*in, e^Ieilou'l "in, enehtHlel"in,
entHlahèhè<lel"in. Pua., e ItHMletfl-
"in, e'itnlt'pir'in, entHU»t»oir1"iu,
e'IfliMuKleiK'r'in. Fut., e'lfo«i(»uI-
"in, f'lt'<le»t»ul "in, e"le<lew<>u I "in,
e'ielièilour in, e''le<lahèhè<loul in.
Il (Mépris passaffer, accidentel).
F/Ikouzidda, r'ikciutlffidla, e*"!-
kouiiuu'Ia, f^IkouluHli'la, f'Ikon-
(ia(ii''la. Pua., eikoudec'inda, t-'l-
koudet-tnlda (duel), e^lkoudeoicila,
i''lkouclei'Ou"Ia, e lkouhè<le(.'in'"la,
e^kou (lahètlet>i"'^li*- Fut., e'Ikou-
zowadda, e^Ikoudewoudla, e'^lkou-
dêttouHa, e'Ikou lit*<lewa la, e Ikou
da<lfwa'^la. F/Ikoudewou'la sanan,
ne lou-N inépritez donc pas tant.
— Ihid., inéprUer la parole les
uns de.s autres, eM-da-kuuzidda,
e'^I-<la-koudei.'idIa (se cofiM/^'uc'
iwaetentent eoumie e'^lkou/.i(i<la) .
Mer. .V. c. "Ton tchoM|//(;i/ff tuer.
.V. f. Ta tiyat)è, ou vinlshè, au
Uir^e. Ye<lshè nizhin'ki. ^anne la
haute mer.
Merci. .V. e. Sinnivé intoho. // lui
dit tnerci, nierri yt'Mni. || pjre à la
nirrci de (pielqu^in. FUiinni kka-
tssout-eddik. Kdinni kkanetspou-
(■(Hidik ikkt'la! Tu es à la nierei de
Mercredi. .Y. c. Tta "ta d/int-n, le
tnmiimc jttur. || D/inkke otssin
'ta drjnen, le troisième jour après
le ilinuinehe. \\ De^ayt' .loseph
iMNl^unéit, le p»ur de *aint Jtnrph.
Mercure. V. c. lift «de tvnmlia \ii-
n<* ta tMUnlui tou, liipnde au
moyen duquel <»n cherche /'or.
Mère. .V. c. Re(.<nde tsandm *kane'ta
tsuiiilm 'tou, /i(yiii(/c au muyen du-
'piti on cherche l'or.
Mère. V. c. K'an, Dénè'au. Knnen,
ma mère; nan, ta mère; ban, sa
mère: houlmu, leur mère. Ilou-
iiiuikwi, leurs mères. Nou'an,
notre, ou votre ntère. || Se*tik»i,
/«'5 auteurs de mes jimrs. Nf'tikvii,
les iiuteurs de tes jours.
Mérinos. S. c. You (id/eni din'^1-
"^tilii, étoffe noire et chère.
Mérise. V. c. I)ij«' <léneyèri deikkozi,
fruit nntge à noyau.
Merisier. Djie déneyt*ri de<lctien-
ntMi.
Mérite. \. c. Sodenelni. || Mérite
acquis, stMjene'Inan. Onttlazhè m»-
dene'lnain VI 'le^atsM-zlii, mourir
cliurfjé de mérites.
Mériter. 1'. tr. So<ifnflni, hodenes-
ni, iiCNJeninlni, ho<ieni'lni, Itude-
nilni, liu<lenou1ni, hehodenelni.
Pas., stnlent' Inan, luxli'nesnun,
limlenin'^^lnan, )io<ienin''lnan, liu-
dene/Jiilnan, JKMienou'^Inan. Fut.^
sodenoulneT, liotlenousne'!, hcnie-
newoun'^lnt''l, litxltMiouTneT, htMle-
neuouhu'T. || Honeini, lione>ni,
honinini, honeini. Pas., Iiont-I-
nan, lioniMnan. Fut., honoulne'l,
honousneT.// mérite d*être récom-
pensé, o'tiye alya walli hodeneT-
nan.
Méritoire. Adj. Ilonna <;.
al\ a walli ; honiia tta^NJ
tta'l.
Merveille. .V. .. rta>M \ri.i.Kliya.
YtMiitwIiya alutntte. N Ttfliya-
lioiittf. ipti sort du commun.
Merveilleux, euse. YeniiMii\a tta
yenicxliya, pour être men.-eilUu.i
c*est merveilleux. || F'aiie des
merveilles^ vz. kaikk.
MES
692
MET
Merveilleusement. .l</v. Voniodi-
y.tlui. Veiiiodiyao V'I.
Mes. Prou. pas. pi. Se (cominc (m
NJ/».^Ji//t'r).Se-s''kinen, mes oifimts.
Si'-'llottiiuMi, mes })(trenls.
Mésentère. .V. (. Fiinierzh. Séparer
le mésentère des intestins, en le
ilécliirujit ireee les mains, enner/Ji
helttchyou'I. Le séparer des intes-
tin-'^, en le eoiipant afee un cou-
teau, ennerzh ban hesttazli, je
eoiipe iintour des intestins.
Mésestimer. 1'. tr. Uéné hèyeniho-
nenlin illé, bèyenineslin ilU'. Deiie
hèyenininlin hounlln ille ahottin,
tu n*estiines done personne ; tu
mésestimes tout le monde. || Une
chose, l'apprécier au dessons de
sa l'aleur, ttassi tta lioulyé walli
otssounkkèzliè abeounin'^lshenin.
Yopwin be*"lintchopè ttanttou tta
abéhou*'l"ain otssounkkèzliè adin-
ni kontte si, tu mésestimes son
chexud, l'estimes au-dessous de sa
valeur. \\ Vz. estimer.
Mesquin, e. Adj. Ttassi saneddi il-
le, ou ttassi san-nehdiyé, chose de
chétivc apparence. \\ Sanyenizeh-
diye, avoir un caractère mesquin ;
san-yeninesdiye, sanyeninindiye.
San-yenijnehdiye dénen, homme
son.s grandeur, sans noblesse. \\
Yenizinltsenn. être chiche, mes-
quin ; yenidi'^ltsenn, yenidin°l-
tsenn. || Nasoiie san-nehdiyé, re-
pas mesquin.
Messager, ère. .V. c. Dzeflel"ai dé-
nen, cofnmissionnaire. \\ Hel"ai
dénen, envoyé. \\ Nal"ai dénen,
messager extraordinaire.
Messe. A^. c. Laniess. // dit la messe,
laniess he°ltsi. Il chante la messe,
laniess hedyenn.
Messie. N. c. Tta déné nani'^lnai "a
be(.-aounni ttinni, le rédempteur
qu'on attendait.
Mesure. .V. c. De longueur, d'éten-
due, de dimension, betta ttchyè-
Dud/ai. Il De capacité, beoade
oui tae. Henadè, ou beyé hèou-
dziii. l! .1 )nesure qu'ils entraient,
ils étaient payés, tta yedahounde'1
hooarlè lioubetssenn nanerzlini
oyin.
Mesurer.! j)ngueur, étendue. Ttchyè-
oudzai, ttfhyè-ousdzai, ttchyè-
ounidzai, ttchyè-you°ldzai,ttchyè-
ouildzai, ttchyè-ou°ldzai. Pas.,
ttcliyè-liouwinfl/;ji, ttchyè-hou-
wi'ldzai. Fut., ttchyè-houwadzai,
ttchyè-liouwasdzai, ttchyè-hou-
woun^ldzai. Diri sa ttchyè-hou-
woun"^ldziu, mesure-moi ceci. \\
Avec un vase. Bèoudzai,l)eousdzai,
beoun°ldzai. Pas., behouwadzai,
beliouwasdzai. Diri ""telkkizhi ko-
nen sa behouwoun'^ldzai, mesure-
moi cette poudre.
Mésuser. Y. intr. Vz. abuser.
Métal. A', c. Tsantsanen. Tsantsa-
nen e^lkkéttcliAaiié, les différents
métaux. \\ Fondre des métaux, vz.
PONDRE.
Métamorphose. Edouhon asottin.
Métamorphoser. V. tr. Edouhon a-
sottioun adénel"in. O^tiyé e<iou-
hon ahottin asla, je Vai métatnor-
phosé.
Métamorphoser (se). Edouhon a-
sottioun aat.ssedel''in. Edouhon
ahosttin adesya, je me suis méta-
morphosé. Il Par rhahillement.
Fjdouhon atssouttlon aatssedel"iii,
edouhon ahousitlon aadesné.Pas.,
edouhon atssouhttlon aatssedilya.
Edouhon ahouzhesttlon adesya, je
me suis métamorphosé, déguisé.
Métatarse. ylnoLDéné 'ké tthennen.
Métacarpe. Anat. Dén-inla-tthen-
n(Mi.
Méthode. A', c. Ttah èkkè o^'tiye wal-
lè houninzhenin, eyi yin déninni
hou'^tounou, eyi kke ovin aho-
ttioun, telle marche que Von suit,
tel moyen, telle manière que Von
emploie pour réussir.
MET
— tm -
M HT
Mcticr. -V. r. F<4iUt««*nna«'. \'.\i U«-
i<hI 1144*11 nae, ou t*k H a tt^AlMoui^'iiiiii,
1 *i yf util tiuUicr.
Métis, isse. \. c. 'raiiniictHUdiii
l»«-Ki//*, lifi iirini hlanc.
^Icsurcr. Ia'$ autrt-s à uni aune.
tUldini tHi('>M)l''iiL, tMiélit>(i''iii, iVIé-
liuuiil*in. i'<li'hol''iii. Ktlehul-
*in tta midi, i7 i>iirlf tiiiixi, purci
</u'i7 mt'fUft' U's iiutit'K à mut atiuf.
Mettre, r. tr. Déftonfrà terre. Nili-
iiiountHidi, nih-iiiounennKiii, nili-
iiiouJieniniii, nih-iuyounenni. iiih-
iiiuuneiiiddi, iiih - niouiuMitxilini,
nih-iuiièyouiii'iiiii. Pas., nih-iiioii-
lUMidi, nih-niuuiuMiinni, nili-ni-
cHineninni, nih - niyeouneninni.
Fut., nih-niouiiouddiM, iiiii-iii-
ouiiousni'^l. (Ce verbe est </'«•//!-
/»/(»i général). — Ibid., un rrior-
ceau de bois, un eauot, une
caisse vide^ ete. Nili-nen*tin, nih-
nines'tiu, nih-niiiin'^in, nih-niyt'-
dei/tin, nih-iiini''tin. Fan., uih-
nidiMi^tan, nih-tiideiii'tuii. Fut.,
iiili-nidou''tan, nih-nidouss'^taii. —
Ibid., $ac de farine, caisse pleine ,
etc. Nili-nirtin, nih-nines'tin, iiih-
ninin'rtin, nih-niyi*l''tin. P<i*. ,
luli-iiiltan, iiili-niniTtaii, nih-iii-
niii'Ttan, luh-iiiyeiiinl'tan. Fut.,
nili-niwaMtan, nil)-niwas°tan, nih-
néwoiiiiTtan, nih-niyoul'tan, nih-
niwourtan. — Jbid., un plat plein.
\ili-iiiii''kai, iiih-ninet»'^kai, iiih-
iiiniii'^kai, iiih-itiyin'kai. i*<j>., iii-
iiiii'kaii, nili-niiii kaii. Fut., iiih-
niwa'kjt, nih - niwask'a, nih - ni-
nuunlca, nih-niyouica. — /bû/.,
tnenuex ehoites non renfermées en
iputi que ce xttit. Nih-nind/ai, nih-
iiiiK'Nd/jii, nih-niiiindzai, nih-iii-
>iii<i/jii. Fa»., nih-nind/^i, nih-
nini<i/Ai. Fut., nih-niwadxai, nih-
waMizai. — Ibid., quelque chose
de tnasuif, un morceau de pain, de
savon, etc. Nih-ninttai, nih-niiu*--
'ai, nih-ninin''ai, nih-ni\ in ai.
Fti»., nih-ninttuji, iiih-nini'an.
Ibid., llfi honntte ou un nninml
mort ou vif. \ih-nil'ti, < ■
'ti, nih-nininl'ti, nih
Fuh., nih-inrtin, nih-niiu I
f'ii/. .nih-mwalte^l, nih-niwai» !« 1.
Ibid., un linge, une peau, rtr.
Nil. ' ' , ■ .iiih-iiine:»tt-hoii/li,
nili ./h. Fa»., ndi-
ninltchdiizii, iiih - nini'ltrhuuzii.
Fut., nih-iiiwaltrhuu/Ji. nih-iii-
« a.*>tchoiizh . — Ibid., plusirtirs
chose*. Nili-nilyé, nih-nint*sh-,
nih-nininlé, niii-niyitdé. P<ii>., nlh-
nilva, tiih-ninilht. Fut., iiih-niwal-
\e'l, nih-ni»ash«'l. Nih-niuuninin
ni, mets-le à terre. || .1 Fancrc.
Tssi tiho" zaT 'tourin ttlou-'teldi'I.
tthHi-"tes<h'M.ttKni-'tin1di-1,tthiu-
'telde'l, ttloii- 'tihlel.ttl
de"^l. Fas., "toiijun ttlon
ttlou-'ti'Idel, ttlou-'tin Idel.FMf.,
"touzin ttlou-'toulde"!, ttlou-'tous-
de*"!. Tssi tcho'" zaM 'tuu/in tthm-
'tt-wonlde*"!, metttms à l ancre, <»u
jetons Vancre. || In anneau à
quelqu'un au doigt. I^i'anen dé-
ninhi natiettai, nades^ai, nadin-
"ai, nadt-^ai. Fax., natiettan, na-
def»i''an. Fut., nadoutta I. nadou^-
'al. La^anen ninla nadou'>''a*^l. if
vais te passer un anneau au «/
Il .1 la bouche. I)ene-zlm-rt ^;..
l>ozharesiii, bezharinni, yezïiaren-
ni, lH*zharid<li. ' ' uhni, \e-
zliaherenni, y«*/.; s. St^/hn-
rinni yan, niets-nit>i ditttc «/i<
chose à la bouche, donne-v
manger. — Ibid. I)ene zlian hotl-
di, iM'zlm honesni, ht>zhahonin'1ni.
\*>/Jiah«>ni'''lni Ite/liahiHuhu. Im^-
'. Fas., \ie/>
liiik. Fut.,
nouhn. iM^ziiahonouMii. lazc s<*/Jia-
honinlni, </onHf-nu>i quelque chone
n manger. — Ibid. l)ene /iinttai,
.i»'!H'/lnd\ •'• I "t surtout, en
l'-iilim( ./. ;•»"); lie-jJia-
MET
— 094
MET
Mettre (suite)
s- "ai, he-zha-ne-"ai, ou he-zha-
yin'ai, ou be-zha-iia-(lyè-dinltsi,
ye-7Jia-yè"ai., l)o-/ha-i-ttai. Pas.,
be-zha-ttan, ou be-zlîa-£>ettan, be-
zha-oi-"an. Fui., be-zha-ou-tta°l,
be-/lia-ous"a'l, be-zha-woun"a'"l,
ye-/,lia-cni-"a*^l. Sezhawoun"a°l 'a
ille Dusan ? A'e tn'ndniettras-tu pas
à lu Comimmîon ? — Déné zha-1-
yé, be-zha-eslé, be-zha-inlé, ye-
zha-ellé, ou ye-zha-yellé, be-zha-
ilyé, be-zha-ou*^lé. Pas., be-zha-1-
ya, be-zha-oilla. Fut., be-zha-oul-
yeH, be-zha-ousle°l. Déné °lan zha-
oinla, ahouneddi, tu as, paraît-iJ,
coiuniunié un grand nombre. \\
Au haut de quelque chose placé
horizontalement. Bepiye naede-
ttai ; placé debout, belayé naede-
ttai, naedes"ai. Pas., naedettan,
naedepi^'an. Fut., naedoutta"!,
naedous"a''l. — BeÉ)iyé, ou belayé
naede°tin, naedes'^tin, naedin"^tin.
Pas., naedettan, naedeo^tan. Ft/i.,
naedou'^taTi, naedous^tan. — Bepi-
yé, ou belayé naedeltchouzh, nae-
destchouzh. Pas., naedeltchouzh,
naedeoi'^ltchouzh. Fut., naedoul-
tchouzh, naedoustchouzh. — Be-
giye, ou belayé naedelyé, naedeslé.
Pas., naedelya, naedepilla. Fut.,
naedoulye'^1, naedousle°l, (et ainsi
de suite, suivant la nature des
objets). Il Les bras sur la tête.
Déné dshi narè e'Ie-la-tsselowO'S,
e^'le-la-shesowos, e^le-la-shinlpwos,
eie-la-lowos, ele-la-zhilowos. Pas. ,
e^e - la - tsseoelowos, eTe-la-shes-
owos. Fut., e^le-la-tssoulowos, e^e-
la-was^wos,eTe-la-wounlpwos,e''le-
la-walowos. Nedshi narè e*^le-la-
shinlowozou, "tinkkanzh, tssoudin-
diye tta anettin, c^est par paresse
que te voilà, les mains croisées, les
bras passés par-dessus la tête. ||
A la ceinture, v. g. le gibier tué.
Shezh tta zilvé, desyé, dinlyé, dil-
yé, depilyé, douhlyé, hèdilyé. Pas.,
.shezh tta zilya, desya, dinlya. Fj/i.,
shezh tta zoulye°l, dousyeT, de-
uounlye°l. Diri dih shezh tta dinl-
yé, mets cette perdrix à ta cein-
ture. Il Son chapeau, vz. se coif-
FKR, se COUVRIR, || Côte à côte.
ETua nil^é, nineslé. Pas., nilya,
ninilla. Fut., ni^valye^l, niwasle'l.
ET,ii,a nininlé, mets-les côte à
côte. Il De côté pour soi. Ttassi
édéba nitssounendi, niouninesdi,
niouninindi, niyounenfh. Pas.,
ttassi édéba niouzendi, niounines-
di. Fut., ttassi édéba nizoïiddi"!,
niounousdi°l, niouniwoundi^l. Diri
édéba niounousdi°l, je vais mettre
ceci de côté pour moi. — Ibid.,
(linge). Édéba nitssinltchouzh,
ninestchouzh, ninin^ltchouzh, ni-
ne^ltchouzh. Pas., édéba nitssinl-
tchouzh, nini°ltchouzh. Fut., édé-
banitssoultchouzh,ninoustchouzh,
— Ibid., (plusieurs choses). Édé-
ba nitssinlyé, nineslé. Pas., édéba
nitssinlya, ninilla. Fut., édéba ni-
tssoulye°l, ninousle'^1. — Ibid.,
(chose massive, pain, savon,
pierre, etc.). Édéba nitssinttai,
nines"ai. — Edéba nitssin"^kai, ni-
nes°kai. — Edéba nitssindzai, ni-
nesdzai ; (et ainsi de suite, suivant
la nature de Vobjet). || De côté
pour quelqu'un. Déné ba niounen-
di, niouninesni. — Déné ba nin-
ttai, nines^'ai. — Déné ba nin'^kai,
nines°kai, (etc. etc.). Diri nebba
niounousni^l, je vais jnettre ceci
de côté pour toi. \\ Dans, dedans
(des choses menues non renfer-
mées en quoi que ce soit). Deye-
dzai, deyesdzai, deyenedzai, deye-
yedzai, deyeidzai, deyeouhdzai,de-
yehèyedzai. Pas., deyepedzai, de-
yenidzai. Fut., deyewadzai, deye-
wasdzai, deyewoundzai. — Ibid.,
(un plat plein). Deye'^kai, deyes-
"kai, deyene°kai. Pas., deyepe°kan.
i
M Kl
- 695
M HT
Mettre ( «/<//r..
clevetâlcan. Fut., deyewa'ka'l, «I»»-
vt*wju«'"kn'l, (lfyow(uin*'kaT.
— Ih'ni., (un sac plfiii, uiw fai»>n'
liliini-, ttc). I)i'\fl tin. <l«'\ t's'tiii,
cleyoïu'ltin, dt'VfVf I tin. Pas., df-
ye<.>ert«M, (leyivi'^l'^t""' Fut., (h*-
yowartan, (h'yt'wns'taii. — Ihid.,
(une coIksc vù/f. H» ustvnsUc vuU\
un tnttrcfnu </<• /»<»/>-, lic). Deyt*-
"tiii, (Jeyt's'tin, dt'yrne tiii, deye-
yf'tin. Pas., deyetH*''tan, deyeoi-
"tiin. Fut., deyt'wa'tan, deyewas-
'tan. — Ibid., (une c)iose nia.-<snc,
un morct'au de nain, de savan,
une pierre, rfc.^.Deyeittai, deyes-
"ai, deyene"aL, deyeye"ai. Pas.,
deyet»ettan, deyeôi"an. Fut., de-
yeuatta"!, deyewas"a'l. — Ihid.,
(un linffe, une /)(•<;»/, ete.). Deyel-
tchou/li, deyestclum/Ji, deyenel-
tc-hou/h. Pau., di'yt'cx'ltt-liou/ji,
deyet'iltrhouzli. Fut., deyewal-
tchouzh, deyewastchouzh. — Ihid.,
(plusieurs ehoses). Deyclyé, de-
yeslé, deyenellé. Pas., deyet»elya,
deyeoilla. Fut., deyettalye*^!, deye-
wasle"!, (et ainsi de suite, jtuivant
le nombre et la nature des objets).
Diri tssede deyeneltfhou/l», mets
cette couverture l(i-dedan'<.\\Dans
rame, dans /V.s/jrJ/.Déninni hoir,
(travailler Cesprit, y mettre des
idées, des inspirations pour le for-
mer, ou le corrompre) ; liestsi,
ne'Itsi, he^ltsi. Pas., hurzhlin,
shi^ltsin. Fut., liou*'Ié, liout>tsi. —
Ibid. Déninni déné yel/Jii, yessin,
yene'lshj, ye'Ishi. Pas., yetieVilwt,
yeoi'lshet, yeoinTshet. Fut., yt»-
pwalzhi, yepwasshi, yi*t«woun*'lslu,
yeowa'Ulu. Douyou yeyej.<in''isliet
koutta, i7 /'« passablement per-
verti. Il Dans Vembarras. Déné
nadaxettin, benadadesttiii, l>ena-
dadinttin, yiMiadadettin. Pas.,
déné nadazo(X»ttiii, lH»nada<ie(.K*s-
ttin. Fut., benadazuuttin, InMia-
da<iuuhttin. lU'nudadinttin kketia-
nezlier ille kuloii, ne cherche dimc
pas h le mettre dans Fembarrua. |)
Dehors (chines). Ttassi 'tiid\é,
'tin-neslé, ""tin-ninlé, 'tiri-\iilé.
Pas., "tinlya, tin-nilla, tin-nirila,
"tin-yiiila. Fut., 'tin-walyel, 'tin
wasle'l. Diri «rt'Iyon '^tin-ninlé,
sors t<tutes ces choses de la maison.
— //>i</. Tin-\<)ii-ilyé, 'tin-\oii-
n€»s|é, "^tin-you-ninlé, "tin-yoïi-illé,
tin-you-nilyé. Pas., 'tin-you-ilya,
tin-you-nilla. Fut., tin-you-<>ul-
yt*'1, ""tin-you-ousIeT. "^l'in-you-
ninle, xor< tout de la muistm. —
Ib'ul. Tindzai, 'tin-nestlzai. —
Tin-'kai, "tiii-nes'kai. — Tinl-
"tin, "tin-nes'tin. — Tinltchon/h,
"tin-nt's-tfliouzh. — "Tinttai, Hin-
nes"ai ; (et ainsi de suite suivant
la nature de l'objet). \\ En dépôt,
chez (ptelqu'un.Déuv koii-en ttassi
é<léba nitssounen«li, tm nioiiz^ndi,
niuuninosdi, niouninindi, niyou-
lUMidi, iiiouniniddi, niomunoiilidi,
nidaiit'voiinentli. Pas., t^iélia ni-
tssounendi, niouninesdi (comme
au prés.). Fut., édéha nitssou-
nou<ldiT, niounoiisdi'^I, niouni-
wiHindi'l, niyoiiiioij«ldi'l, niouni-
wouddi'l, riiouniuoulidi'l. Diri
tnléha niouninosdi as"in si, sehha
l)t'kki'wounlni, ;'<• laisse ceci en dé-
pôt, tâche de le garder pour moi.
Il En désordre. KT'ke-you-fl-
ttchy<>u'l,estttliyoun.in*'lttcliytHri,
e'ittfhvoul, iltti Inouï. Pas., t- I-
"ke-you elttthyell. i IttchyelL^'ii^.
e'rke - you - oulttcliyou'l, ou» -
ttchy<iu*I. FAlIai.>e 4>an itta sekon-
tMi orelyon e'I'ke you oulttcliyel-
ou r Pourtptoi d<tnc avez-vtms mi*
tt>ute ma nuiison en désordre ï* ||
Dessus, en haut (linge). Dekke
daltc'houzh, <la/hestt*houzh, «la-
zhin'ltrliuuzh, yekkiMlaltiliouzlï.
Pas., dckke da1tchou/li, «lekke
da/Jii'^ltcliou/Ji.Fiif., dt'kke dawal-
MET
— 0%
MET
Mettre (mite)
t.choiizh, dekke dauastchouzh. Eyi
\ou (lekko {laz!un''ltcliouzh, mvi^
ce linge dessus. — Ib'uL, (plusieurs
choses). Dekke dalyé, (lazlu'slé,
(iazliinlé, yekke daye^li', bekke da-
zliilyé. Pas., dekke dahlya, dazhil-
\a, dazhinla, yekke daye"^la, bekke
dazhilya. Fut., dekke daowalye'l,
dekke datnvasle'^l. Dekke danwoun-
lei, place-les là-liitut, dessus. —
Ibid., (une caisse pleine, un sac
plein, etc.). Dekke daFlin, da-
zhes"^tin, da/hiiiTtin, yekke da-
ye'Ttin. Pas., dekke dal^tan, da-
zhi'rtan, dazhiiiT'taii, dayeTtan.
Fut., dekke daowartan, da^was-
""tan, daowoun'^rtan, dayou^Ftan.
''Lès dekke dazhinTtin, mets le sac
de farine dessus. — Ibid., (une
caisse vide, un chaudron, un ca-
not, un morceau de bois, etc.).
Dekke da^tin, dazhes^tin, dazhin-
"■tin, daye'^tin. Pas., dekke da'^tan,
dazhi'"tan, dazhin'^tan, dayerzh-
'"tan. Fut., dawa'^tan, dawas"^tan.
Dedchenn "téli dekke da^voun^tan,
mets la caisse dessus. — Ibid.,
(homme ou animal mort ou vif).
Darti, dazhes^ti, dazhin'rti,' da-
ye^^ti. Pas., daPtiii, dazhi'^Ftin.
Fut., dawaFte*"!, dawas^te"!, da-
woun'^Pte^l, dayouTtei. Sekwi yo-
É>wè hokke dazhinTti, mets Ven-
fant sur cette chose. — Ibid., (un
plat plein). Dekke da'^kai, dazhes-
'kai. Pas., dah'^kan, dazhi^kan.
Fut., daowa'^kal, da^was^ka''!.
Tthai dazhin'^kai, mets le plat des-
sus, en haut. — Ibid., (choses me-
nues, non renfermées). Dekke da-
dzai, dazliesdzai. Pas., dekke dah-
dzai, dazhidzai. Fut., dekke da-
É)wadzai, dagwasdzai. — Ibid.,
((lueUjuc chose de massif, une
pierre, un pain, etc.). Dekke da-
ttai, dazhes"ai. Pas., dekké da-
ttan, dazhi"an. Fut., dekke da-
watta'l, da\vas"a"l. — Ibid., (,sj/r
quelque chose étendu par terre,
ou en faisant abstraction d'en
huut).\)ckkQel\v, dekkeeslé. Pas.,
dekkeilya, dekkeilla. Fui., dekke-
oiilyc'ljdekkeoiisle'l. — Dekkt'id/ai,
tlekkeesdzai. Pas., dekkeidzai, de-
kke ninidziii. — Dekke ittai, de-
kkees"ai. Pas., dekkeittan, dekke
nini"an. Fut., dekkeouttaT, de-
kkeous"a1. — Dekkeiltchouzh,
dekkeestchouzh. Pas., dekkeil-
t.chouzli, dekke shi°ltchouzli ; (ci
ainsi de suite, .suivant la nature
de Vobjet, du régime). \\ Le doigt
dans tœil de quelqu'un. Dénen-
nagè ttha°l tssedshi,bennaÊ)è ttha'"!
esdshi, indshi, edshi. Pas., beiina-
^è ttha"! tsse^indshik, bennape
ttha"! pidshik.Fj/f., bennapè tthaT
tssoudshi, ousdshi, oundshi, ou-
dshi. — - BennaÉ)è ttha'^l oundshi
sanan,7?6' lui mets pas le doigt dans
Vœil. Il Sur le dos de quelqu'un un
fardeau. Bekke da-^^H-ettai, da-
Vl-shes"ai, da-Vl-shin''ai, yekke
da-Vl-è"ai, ' bekke da-Vi-ittai,
bekke da-Vl-shouh''ai. Pas., be-
kke-da-Vl-ettan, bekke da-Vl-
shi"an, da-Vl-shin"an, yekke da-
Vl-she"an. Fut., bekke da-^e'H-
Avattan, da-'e°I-was"a°], da-Vl-
woun"a°l, yekke da-Vl-wa^a^^l.
Sekke da-Vl-shin"ai, charge-moi.
Il A l'eau (une pièce de bois, une
caisse vide, etc., et aussi v. g. un
canot). Tssi "ta'^tin, ''tas^tin, °ta-
ne^tin, ''taye^tin, "tai^tin. Pas., '"ta-
ge'^tan, "tapi^tan. Fut., °tawa°tan,
"tawas^'lan. Sa tssi ''tawouii''tan ,
mets mon canot à Veau. — Ibid.,
(linge). Ttassi °taltchouzh,, "tas-
tel louzh, ''tane^ltchouzb. Pas., "ta-
peltchouzh, *'taÊ)i°ltchouzh. Fut.,
"tawaltchouzh, "tawastchouzh ,Diri
you "ta^ieltchouzh de sopa Avalli, il
serait bon de mettre ce linge à
Veau. — Ibid., (des choses me-
MBT
- W7 -
MET
.Meltre (/*//«•>
't«\«Nixiii. Fa*., t<i(.i«r«i/Mi, I ..
(Luii. Fut.f *t4i«atlxai, *iii«iti>d£ai.
Diri 'ta«aMlxai, je vais mettre cui
Il Veau. Ihiil., (ihi»ae» tfuflum-
«/McJ»), T.i
tAuuniiini,
(li. /*fl«., 'tHoune«ldi, 'tauuiiet>inni.
Fut., laouiuHiddil, 'tuounousiii 1.
K\ i '^aouiiiiiiii, nifts cela lians
l'eau. (Ce verbe-ci ert J'un em-
ploi général). — Ibid., (plu-^ieur»
cho»e»). Ttassi talyé, taslé, "ta-
iiellé, 'tayellé, 'tailyé, taoïi'lé.
Pflâ., tao^ya, "ta^.illa. Fut., ta-
walyf^, 'tawasIeM. Diri or»'
'tat'ilya de sia? Si innis met'
tout ceci à l'eau f || .4 l'entrée,
à Vrntverture. He<lade'tin, be<lade-
nestin, iH^adenin'tin, yedadeii-
"tin. Fui., lHHla<leii'""taii, be<lade-
ni tau. Fut., iK-dadou^tan, bt^la-
doustan, l>etladfW(>uii'tan. —
Ibitl. Be<la kade'^tin, beda'kade-
nes'tin. Pas., l>eda''kadeij''taii, be-
da'kadeni'taii. Fut., In^la^kadou-
■^tan, bt^la ka<lous'tan. Dyau ho-
dadeHou^taii, bouchons cette ou-
verture. — Ibid.^ (plusieurs cho-
ies). lie<ladelyé, beda'kadelyé ;
bt^ladexle, \« '. ' ■• Aé. Pas., J>f-
dadt'IxH. Jh'. ; . i : In^ladilla,
l)f«i .. Fut., lyt* I,
l>e«l .lye1, be«L. ^ . 1, l)e-
da'kadousIeH. || A Fenvert (v. g.
une caffote). "l nahdouzh nantsse-
lyé, revêtir une capote tournée à
l'enverK ; nan->-\é, «an-ii< '
iian-yel-yé, ou nan-l-yé, nan
Pas., naii-tssel-ya> naii-t-fs-ya,
naii-^inl-ya, nan-oel-ya. Fut.,
naii-t.vsouJ-yé, iian-ijwasyé, nan-
t'wounlyé, se. "I nal»-
duuzii iiaïui Nt^in ! Tu a*
ntis ton capot à F envers. || .lu
feu (du bois). 'Koim elkke<lelyt'".
t-lkktnleslé, eTkkéilinlé, e""Ikke-
I dilU^. Pa*., i(*Mii» «t'Ikk^^liv^^v^,
kke«ioui4f'l. Kutiii clkktx
met» du boi* au feu. l Le feu, --.
HMI I KM. H»'-'k<inii-<ii'ld>hi, iti--
. deiiiiil '
Pas.,
«ifiildsliik, tjè-icoiiiiwieiii idotuk .
Fut., bè - 'konn - douldUii. Im*-
'kuiin-dou<«l<Jii. Ttlu" kke ttio' è
k.. i
la, . '
sUe). ''ieh d!ihi\é deitin, u«
diiil'tiii, ytJertin, dU*tiii, «iwu .
"^tin. Pas., 'téli dshivé del'taii. de-
tan, dous tan, demouni tan, \e-
dourtan. Téli dsliiye dewounl-
"tan, mets le chaudron sur le feu.
\\ En fuite, vz. KiiR. Déué ttchya
dshin ye'te^lni. Sfttch\a dsJiin
'teUhia oyin, U a fui devant moi,
je l'ai fait fuir. i| Fn haut, en
Fair. Dalyé, daltchouzii, dalHin,
dal'ti, «la'tin, da^kai, da ' ' *-
tai. (Vz. ci-ilf»fas, mett
en haut). |: Fn liberté. I4r^kni«ii,
liedesni, l>edinni. yedenni. Ix^lid-
di, bedouhni, hèvedenni. Pas.,
Iie<ietldik, ' ' ' ik. Fut., »m-
douddi, Ik iH-^lrwminni.
yedounni. — i <>*•/. !
lâcher: benadesdi, ■
nade<idi, Itenadiddi, benadti
Pas., h.- : ' ' '■' ' •
Fut., 1
^ «
pas. H De* tisses à un traîneau.
Ttl ■ ' •"■■ il\é, nineslé, nin-*"-"
lé. . nin-^nilyé. nim
niii-t'lù'-jiilf . P'
illa, iiininlu. : i,
ninouia, m la. Fut., mn-
tml^el. mi. V... .. .. nin-ounlf'l.
iiin-ouileM, nin-mouJvfT, nin-
MET
- 698
MET
Mettre (snife)
wou'Iye'K niii-èliè-houllc'^1. Se-
bozhtcluMineii tthuiè nin-cninli',
mets lies Visses à mon trmnenii. \\
La main (à J'é})ée). Rès tcho'" ""ka-
/elni, 'Icadesni, ''kadinlni, 'kadol-
iii. Pas., '^kazehe'"lnik, °kadelies-
nik. Fut., 'kazoulni, 'kadou.sni.
Kkowas(ii yoninziienn itta, bès
tcho"" 'kadelielnik, il porta la
main à l'épée pour se défendre. —
7/)i(/. (au plat). Tthai yezelni,
yedesni, yedinlni, yedelni. Pas.,
yezelnik, yedeoesnik, 3'edenin*l-
nik, ye(ieTnik, Tta se*^! tthai ye-
delnihi, eelui qui avec moi met la
main au plat. — Ihid. (dedans).
Hoye zelni, hoye desni, hoye dinl-
ni, hoye debii. Pas., hoye ze£)elnik,
hoyedepesnik, lioyedepinrnik.
Fut., hoj-ezoubii, hoyedousni,
lioyedewounlni. — Ihid., (sur un
animal, le prendre). Bèlazèzhi,
bèladesshi, bèladinzhi, yèladezhi.
Pas., bèlazeoinzhet, bèlade(?izhet.
Fut., bèlazouzhi, bèladousshi.
Pantselou bèladeoizhet kou, c^est
à peine si fai pu gnettre la main
sur lui. — Ihid., (sur ses yeux).
Dene naoe hedelni, hedesni, he-
din^'lni, hede°lni, hèdepilni, hè-
dou'^lni. Pas., hedeoebiik, hede-
pesnik, hèdenin^lnik. Fut., he-
doulni, hedousni, hedewoun°lni.
Nennaoe hedin'^lni ; eya tta ane^-
"in ousan? Tu mets la main sur
tes yeux ; seraient-ils malades ? —
Ihid., (devant ses yeux, pour fai-
re visière). Na-dyin-ni-tssinbii,
na-dyin-ni-mesni, na-dyin-nl-ninl-
ni, na-dyin-ni-nelni. Pas., na-
dyin-se'^lnik, na-dyin-shesnik, na-
dyin-shin'lnik, iia-dyin-sheTnik.
Fut., na-dyin-ni-tssoulni, na-dyin-
ni-owasni, na-dyin-ni-owounlni, ||
y mettre la main. Otssenn na-la-
tsseoeltthet, na-la-oestthet, na-la-
einltthet, na-la-oe^ltthet. Fut.,
otsseiiii iKi-hi-tssoiiltthi, na-hi-
poustthi, na-la-t>oun'"ltthi. Nenn
tthi otssenn nahipouii'ltthi yan,
mets-y donc toi aussi la nmin. Si
tthi otssenn nalaoestthet kontte,
j'y ai mi.s aussi la main. || Mettre
ses mains Vune dans Vautre, pyie-
hi-ze''kai, e''le-hi-zhes''kai, e°le-la-
zhin'kai, e^lc-hi-^kai. Pas., e'ie-la-
zo'"kan, e^o-la-neops'^^kan, e"le-la-
nooin''kan, e'U>-hi-no(.'in'^kan. F\d.,
e'ie-la-zou'^^ka, ene-la-nous^ka, e^le-
hi-newoun''ka. F/le-la-zhin'^kayou
shinyioun ; odlape É)an tta? Pour-
quoi donc te tiens-tn là dehout,
les mains Vune dans Vautre ? Il
Au monde. Nihourti, nibones^'t!,
nihoninFti, nihoFti. Pas., nilioul-
°tin, niboni^'l^^tin, nihonin'Ttin,
nihonin'^l'^tin. Fut., nibourte"!,
nihoiis''te°l, nibow^oun^rte"!, Kkal-
danen nihourtin, Venfant est
déjà né. \\ Au net (un écrit).
Sènidenttbs, sènidenesttbs, sè-
nicîenintths, sèniyedenttHs. Pas.,
sènidenttbs, sènidenittbs. Fut.,
sènidouttbs, senidousttbs. Diri
orelyon sa senidewounttbs, mets-
moi tout ceci au net. \\ En
ordre. Ttassi sènilyé, sonines-
lé, sènininlé, sèniyinlé, sèninilyé.
Pas., sènilya, sèninilla, sènininhi,
sèniyeninla. Fut., sèniwalye°l, sè-
niwasle'^l, sèniwounleH, sèniyoul-
le'^l. Ttasi orelyon «èniwoulyeT,
mettons tout en ordre. \\ Le pagne,
le hraynis. Kkayé tsseltti, kkayé
estti, in'ltti, eltti, iltti, ou^ltti.
Pas., kkaye tsseoeltti, kkaye pes-
tti, pin^ltti, pin^ltti. Fut., kkaye
tssoultti, kkaye oustti, oun^ltti,
oviltti. Kkaye in°ltti, mets ton pa-
gine. — Ihid., le reprendre, après
Vavoir ahundonné. Dshan kkaye
natsseltti, kkaye naèstti, naneltti,
naeltti. Pas., natsseltti, napestti.
Fut., natssoultti, naowastti, na-
pwoun'^ltti. Dshan kkaye napin'^ltti
MET
-(m -
MET
Mettre (suitt^
aliottiii, tu 11$ lUtnc repris If pa-
Hitt' Y II .1 part. K/I'mh stmiiiii iii-
ouneiuli, iiiouiiiiiesni, iiiouniriiniii,
niyoïineiiiii. Pus., iiit>uiu*iHli, ni-
ouiiiiiiiiiii. Fut., iiiouiMMiddi I, iii-
(lUiuMiMii"), iiii>iiiiiH(»iiiiiirl. Diri
M.>tchék' bebbu e'I'&ii Nlmniti niou-
ninesni as'in ni, je wrtit ceci à
part pittir tnon fri'rf. Ihid. I**"}-
F/raii shani niii^kai, iiines^kHi.
KTaii slianiii niltrliouzli, niiit^s-
tchoud). — K'I'an shanin ninttaii,
ninej>''ai. — KTan sliaiiiii nirtiri,
ninestin.— F/I^an shanin nin'tin,
nincs^tin. - — K'^lan shanin nilyé,
ninesié (etc., suivimt la nature de
robjet). Il En pièces, vz. hhiskr,
uÉciiiRKR. Il Pied à terre. Nih-na-
dettezli, nih-!ia-(les"ezh, nih-na-
dini'ezlj, nih-na-(lt'l"ezh, nih-na-
«lenir'ezh, nih-na-<loii'"l "e/Jj. Pa*.,
nih-na-<le<,>ettezh, nih-na-Het'es-
ttezh, nih-na-<ieointtpzli. Fut.,
nih-na-zouttf/J», nih-na-dousttezh,
nih-na-dewounttezh, nih-na-dou-
tte/h. — Ihid. Dayehdi, descen-
dre; dazhessai, da/Jiinoai, da'ai,
dazhittas, dazliouh"as, dazlie"as.
Pas., dayehdik. «lazliiya, dazhin-
ya, dazheya, dazhitta.s. Fut.,
dayouddi, daowassa, da<.<wounya,
da^fwaya. I)azhin(.>ai, descend»,
mets pied à terre. \\ Le pied des-
sus. Bekkettezh, l>ekke.s"ezh, be-
kkin"ezli, yekkin'ezh, bekke.ji-
ttezl), l)ekkouh "ezh. Pas., In-kk»*-
ittezh, bfkke«ji"ezl«. Fut., be-
kkouttezli, bfkkous"ezh. liekke-
woun''ezh sanan, prends garde de
mettre le pied dessus. \\ Les poings
sur les hanche:*. "Azh«' /oini, dc^s-
ni, dinini, debii, ou *azhe nizenl-
ni, nidrnt'sni, nideninini, nidiMd-
ni. Pas., "azhe zflnik, ou »e<,^l-
nik, rleposnik, deoinbiik, denelnik.
Fut., "azhe zoiilni, dousni, do-
MiMinlni. "Aziie <iiiiliii kkcniuie-
xtii^r ille kolou, *'(.>uhul*'(>iiidH, re-
tire ces maint de denu» tes han-
ches, et ttccu^fc-ies à ipulque tra-
vail. Il .\ la pttrte. Tin *te«id^,
*tin 'tesné, 'tin 'tinné, 'tin ye'teii-
uè. Pa*., 'tin 'twJda', *tin "^inna',
'tin '^tinn**, "tin Nelerzlina*. Fut.,
"tin 'loucW^, 'tin 'tousn^. Tin t«e-
'ti'woinino (uinan, ne nie met m pu»
à la p(trte. Ihid. Tinl^a, or-
dimner de sortir; 'tin-nes"a, 'tin-
ninTa, 'tin-yil''a, 'tin-nil'a, 'tin-
nouTa, •tindahèviT'a. Pas.,
'tin^l'a, nin-niT'a.' f ut./tin-wal-
"a, "lin-wa.s"a, "tin-wounT'a. —
Ihid., (plusieurs persfjnnes).''Vin-
'telde'l, tin tevle'I, 'tin^tinldel,
•tinve'Idel. Pas., 'tinl^ldel,
•tin'ti'ldel. Fut., 'tin'touldel.
'tin''tous<if'^l, tin tewoun'idel. ()-
relyon ''tin-nou'e-'^tt'woun''lde1 *a
itta ousan, vas-tu nous mettre
tous à la porte f || Ses raquettes.
"Aï-ye-zel"ezli, "aï-ye-de'i''ezh, aï-
ye-<linr'e/.h, aï-ye-del"ezli. ai-w»-
def>ir'ezh, ''aï-yt'-<iouI"'e/J>. Pa».,
aï-ye-z^oelV/h, "aï-ye-<le(,<*s''ezii,
"aï-ye-tlepinl 'v/.\\. Fiif .,aï-ye-/oul-
''«'zh, "aï-ye-^loas"»*/}!. "Aï-ye-de-
w oui'' ezh, mettons nos raquettes.
— Ihid., à quelqu^un ses ratptet-
tes. Aï-ye-déné-<lirV/J», déné <lt'>-
"ezli, «linT'ezIi, "aï-ye-ye-^iiTezli.
Pas., "aï-yé-^lenewIiPezli, 'aï-ye-
l)e-diT'ezh.Fiif . , 'aï-yé-déné-iloul-
"e'/h, ai-ye-lH»-dous''ezli. — "Aï-yo-
seilewoiin'I "ezh, tiu-ts-moi mes ra-
quettes. Il Du sapin dans les loges,
les tapisser de hranches de sapin.
EII nidenlyé, nidénesié, nitleninlé,
niytnienlé, ou nidenlé, nidenilyé,
nidenou^Ié. Pas., nidenlya, nidc-
nilla. Fut., ni<louIye'I, nidoublel.
Yinsin ell nideninlé, met.s du sa-
pin dans la loge. || .4 la suite. K-
Heoiyé delyé, desié, dinlé. Pas.,
eleoiyé delva, de.,>illa. Fut., e*1e-
MET
700
MET
Mettre (sui/t)
fjïyé (loulye'l, dousle'l. Diri ore-
lyon e'^lepivé diiile, nieti; toutes ces
choses à lo suite les nues des au-
tres.\\Ses souliers.soii cluij)eiiu, vz.
se vn.WiySi-MnSC n)\Fi-KR.\\Sur,( une
l'ierre sur ufte fosse, sur une tom-
be). Dshè délié kké d;ittai, déné
kké dazlies"ai, dazhin"ai, da"ai,
daittai, dazhouh"ai. Pas., dattan,
dazhi"an. Fut., daowatta'l, da-
t.was"a'l. Ne^ta hekke dshè dattan
hoiillé ttè ahottin, il paraît qu'il
u'fi a pas encore de pierre sur la
fosse, la tombe de ton père. —
Ibid., (quelque chose siir iin trou
pour le boucher, v. g. iiu couver-
cle). Oda''kaden''tin, oda'^kadenes-
'tin, oda'^kadénin°tin,oda''kayéden-
'tin, oda'^kadeni°tin. Pas., oda°ka-
den'^tan, oda^kadeoi'tan.Fj/t., oda-
'kadou^tan, oda'^kadous°tan. Dyan
iiihoyapè horzli''an otcho£)è oda-
''kadous°tan, il faut que je mette
quelque chose à l'ouverture de ce
trou pour le boucher. — Ibid.,
(plusieurs choses, différentes cho-
ses .sj/r un trou, pour le boucher).
Odaadenlyé, odaadeneslé, odaa-
deninlé, odaadenlé. Pas., odaaden-
lya, odaadenilla. Fut., odaadoul-
ye*^!, odaadousle'^I, Dyan nihoyaoe
horzli"an slini, odaadewoulye'^1,
bouclions ce méchant trou. \\ La
table. Tthai nilyé, nineslé,nininlé,
ninlé. Pas., nilya, ninilla. Fut.,
niwalye*^!, niwasle*^!. An'^laon tthai
nininla illé tte ahottin, tu n'as donc
pas encore mis la table ? — Ibid.
Nidadenlyé, nidadeneslé, nidadé-
ninlé, nidadenlé,nidadenilyé.Pn-S'.,
nidadenlya, nidadenilla. Fut., ni-
dadoulye"!, nidadousle°l. loan ko-
lou nidadeninlé, rite mets la table.
Il .Son tablier. Bage ""tell baoe tssel-
tc'houzh, ba^ ninestcliouzh, ni-
enin''ltchouzh,nieneitchouzh.Po.'<.,
baoè ^'tell banè tsseoeltchouzh, ba-
t>o nit'iu'slchoiizh. Fut., l)aoè 'tell
baoè iiitssoultchoiizh, bat)è nioiis-
tchoiizh. Hanè 'tell baoè nienin*^!-
tchouzh, niets Ion lahlicr. || En
trt.s. riait iii nilyé, nineslé. Pas..
i'iattin nilya,, iiiiiilla, nininla, iii-
yeninla. Fini., i'iattin niwalyol,
niwasle'l. Ordyon {"^^lattin niwou-
']e°\,mettez-les en un tas. — Ibid.,
en })lusieurs tas. An^lkke nidalyé,
nidaslé, nidanellé, nidayellé, ni-
dailyé, nidacii^'lé, nidahoyellé, ni-
dadaheyellé. Pas., an'^lkké nidah-
lya, nidazlùlla, nidazhinla, nida-
yerzlila, nidazhilya, nidazhou°la.
Fut., an'^^lkké nidaowalye'l, nida-
pwasle"!. An'^lkke nidaowou''le°l,
faites-en plusieurs tas. \\ En terre
(un corjis). Nih-o-yerti, nih-o-
yes^ti, nih-o-ye-nerti, nih-o-ye-
ye°rti, nih-o-yé-irti, nih-o-ye-ou*^!-
°ti. Pas., nih-o-ye-pertin, nih-o-
ye-Ê)i°rtin. Fut., nih-o-ye-warteT,
nih-o-ye-was°te°l. Edlaho nihoye-
AvaFte'^lou ? Quand se fera l'enter-
rement ? — Ibid., (plusieurs clw-
ses). Nilîoyelyé, nihoyeslé, niho-
3'enellé, nihoyeyellé, nihoyeilyé,
nihoyeou^lé. Pas., nihoyeoelya, ni-
hoyepilla. Fut., nihoyewalye'l, ni-
hoyewasle'^l, nihoyewounle*^l, ni-
hoyeyoulle''l.— Ibid., (planter des
végétaux, V. g. des pois, des pa-
tates). Nihoyelyé. Djié gayé °lan
nihoyepinla ousan ? As-tu planté
beaucoup de pois ? — Ibid. , (en
semant). Nih-o-kka-dzai, nih-o-
kka-s-dzai, nih-o-kka-ne-dzai, nih-
o-kka-ye-dzai. /Vs., nih-o-kka-h-
dzai, nih-o-kka-zhi-d/^i.Fwf., nih-
o - kka - wa - dzai, nih-o-kka-wa-s-
dzai. "Les "^lan nihokkazhindzai
ahottin, il paraît que tu as semé
beaucoup de blé. \\ La tête en bas,
la baisser beaucoup. Ye zedshi, ye
desdshi, ye dindshi, ye dedshi.
Pas. ,yezepedshi, yedeoesdshi. Ft/t. ,
vezoudshi, vedousdshi. — Ibid.,
Mb
- 701 -
M EU
la fêle tn boM rt lr$ piciU m l'oir
(pUinttr le chêtif). Vttt-è /«-<|s||i.
)«<* deadalii. Ihiil., yi kr-
tssin'l'a, ya-li'-iT'a, ya-*kiviirl-
'«, ya-Tce-iiiT'a, ya-'ki'tiil'n, ya-
'ke-oiri "ti.Po»., yH-'kf-lsî»t*tiiii1''a,
ya-'ki'-t'iT'a. Fut., vu- k»«-lNM»ir1-
*«, VM-'^ke-onN "«, yji-''ke-uiiirl''ii,
ya-'k^-ou'l"». || .! /<j vtnlv. Thsiu»
ninha'^l, luvihu'^l, nin'lluri, ni'llta'l.
Fa*., tKsiye iiinlm'l, ni'llui'l. Fut.,
\ssi\v uuImM, ousha'l. 'IVsivt' woul-
fta'l. mettons à la voiU'.
Mettre (se). .SV placer (ne traduit
fHir s\isseoir). Je vais me mettre
à table, ches^ti pan nuiuviu, tm
bien bt'kkf rlu'tsselyé tia» iiousda.
Il .4 la suite de. Déiiô kkéiiiy»' \ei\-
(ii'l, t»essu'l. Dt'iu* kktMuyé <lz«?ye«l-
tli, - Ufkkrniyé liuu/lii\a, j\ii
marché à na suite. — Itekkéniyé
dy4Hleoit>t>ai, j ai vuttafii^ à sa suite.
— Ii«*kkéiiiyé (lzédé<ji'ki, j'ai «01*1-
gué à sa suite. || I.e dtti^t dans
FœU. V. réfl. K<ltMmac>t' ttliu'l
t«se<lshi, ttha*"! esdshi. Kdenna<.>f
ttha"! piiuisliik koiittè, tu t*es
fourré le doigt dans r(vU. \\ Dans
V esprit, y mettre tles idées, des
inspirations, pour le former ou le
corrompre. .Mutuel. Douve yé e'Ie-
tssel/hi, e'^K'ilzhi, e'^Iou'Izhi, elt*-
lu'lidii./\rN.,t' Iftsst'lzlu't.e Ifil/Jift,
f'K'ou'^lzliet, e'Ii'Iu'I/lift. Fut ., e'\e-
\ssou\iiù, e"'h*«(»iil/.lii. Douve yé
eMewou'I/hi sanan.iif vous corrom-
pes ])as les uns les autres. || .1
reau. Ta pan ye<le<l<ii, 'ta(.>an det*-
sai, dinpHJ, (ieppai, «iittas, (iouli-
"as, he<lè''a>, di<lde'l, douhdel,
«Itnlde'l. Pas., ^ta<.>an vinietldik, 'ta
t»an det»iya, dernnya, dfpinyu, de-
çittas, deoi<idcl. Fut., 'tapan ye-
doiiddi. ""tai'aii doussa, di*wt>un\a,
duuya, dfwouttaj», dt-woïKld»-'!.
An'lkke /an nenn ttin Ma twin i\e-
pinya de koluu, 'an^lttè illé, tu ne
ferai» pas mal de te mettre toi
(iMMii quelquefoia à l'eau. || /i<jri«
t'embarra». Dént'- a hoiindla .t.i
tM««Hlel''iii. Sa luHindla Iakou '
F^ila<>in luilionnttou f Nriin adiul
"in o\in, te voilà dan$ rembarra» ;
à qui la faute nintni à toi-mfun- f
Il F.n t^arde. DiMié nan /i-ttin, Ix--
nan-neKttin, lM*nan-nin(tin, yenan-
nettin, iM'nan-nittin, ou lM*nan-
nexhittin, lienan-noiihttin, yi>nan
lu^nettin. *Aou«iidli tta déné nun-
nittintta aliittin, comme non» r.--
doutons (ptelque danger, nous mm»
tenons en garde.
Mettre («'y). V travailler. Okkena-
t&M'ziuT. okkenassher. Va*., ukke-
nat • ', i»kk«Mia(.'i/)ier. Fut.,
dkl.' i/lu*r, okkeiiawu^sher.
Okkenassher walli kontt^, je l'ait
tn'tf mettre.
Meuble. Yinsin hoyouè. || Mobilier.
Aneitté yinsin liovoue, Fensetuble
des tneubles d'un appartement.
Meubler. V. tr. Aneitté yinMn h«>-
VDiie ye<lanlyé, garnir une maison
de tneubles ; yetlanesié, yé4laninlé,
yedayinlé, ye<lanil\é. Pas., ye-
danlya, ye<lanilla. Fut., ye<la-
pwalye'l, yeilafWasIeT. Aneitté
yinsin hoyoue ye<iamou'len, meu-
blez la maison.
Meule. /)«■ foin, ou de paille. F/kin.
TtUV ^kinen. || De moulin. Hetta
'^lès nalde/Jii dshtH-, Dshè lie-
ttchyohi, pierre rude, poreuse,
Dshè ettchyou. meule piquée. Il
.1 aiguiser. Dshè nadeltthèli.
pierre, mettîe qu\m tourne.
Meunier. \. e.^\ ■
lin lès na''lde2^
qui mtiud.
Meurtre. \. e. lh.é< U...alzhi, ac-
tion de tuer. \\ Meurtre commis,
déné letanlxliet. |t '^Le<Mi1etssil-
zlii. aetiitn de s'entre-tuer.
Meurtri, e. .I</;. 'A«lettle«. ou l>e-
kketit'ttles. IWkktNlettli^ oyin. i7
est cmtx'ert de meurtrissures. Sin-
MIE
702
MIG
IcluMiiien "adi'ttU's ikkiu ! ,1 (l't le
bras inclut ri.
Meurtrier. A', c-. Dc'né "let>aiiiii'lshet.
Il Meurtrier de profession, déné
""IcMairldi',
Meurtrir. V. tr. Adettlès adénel"iii,
ou ln'kkédi'lt lès adc'iU'l "in. "Aclo-
hesttlrs asinla, /'/ ui'a meurtri.
'Adehinttles anilya ahottin, il pa-
raît (ju'on t'a meurtri. Nt-kke dovi-
ttlt's anoulné sanau, prends garde
lie te faire meurtrir.
Meurtrissure. Ttuh èkkè 'adettlezi
kke, la place où c^est livide.
Mi. Milieu. Tannize. .1 mi-chemin,
tta otssenn ttchyaeiini'^li otsseini
''taniiizé.
Miasme. Provenant de la terre,d''un
marais. Nih-odyéré '^letsenn, mau-
vaises odeurs provenant d'un lieu
pourri. || Provenant d'une mala-
die. Déné tssin "oywiddouzh. ||
E'^ltssin déné '"oowiddouzh, exha-
lai'Sons morhifiques se communi-
quant.
Miauler. V. intr. Hezi"!, crier. \\
Hetsao, pleurer, se plaindre. He-
zi*"! anadarette ille, il ne cesse de
miauler.
Microscope. A', e. Beyayè ttassi '"le-
zenii ille koli nettin, à Vaide du-
quel, ou par lequel on voit les
objets invisibles à l'(eil nu.
Midi. N. c. Milieu du jour. Dzen-
dizé. Il doit être midi, dzendizé
sounni. || Sud. Yennapè. Vers le
sud, yennaoetsenn. Sa nanyaoe-
tssenn, ou dzendizé nanyaoetssenn,
dans la direction du soleil de midi.
Mie. N. c. "^Lesttezh beyaoe oelzhi"],
Vintérieur du pain qui est poreux.
Il ''Lesttezh beyane dennour, Vin-
térieur du pain qui est mou,
souple.
Miel. .V. c. Ttlize dshooè tsanen,
Vexcrément des abeilles (c'est
l'idée que -s'en font les Monta-
gna'is). — Ou encore ttlize dshooe
soun'aa, sucre des abeilles. \\ Miel
sauvage. Ttlize dshooe, tthi sha-
nin tssenn liehnao, besou^aa Hie-
houl"ai, miel qu'on trouve dans
les lieux déserts où des abeillC'S se
sont établies.
Mielleux, euse. Qui a la parole
tnielleuse, ya'ti dénertè dénen ; ou
bien souga sha''l"an lanttè oyin,
qui paraît avoir la bouche pleine
de sucre; slia tsse'^l"an, sha shi"!-
"an, sha shinT'an, shae°l"an, ou
sha'^^r'an.
Mien, mienne, miens, miennes.
Si setssin, c'est le mien, ou ce sont
les miens. Setssin si diri, ceci est à
tnoi, est le mien.
Miette. N. c. Ttassi zaze. Ttassi
zhaye. "Lesttezh zhaye nattliri,
miettes de pain tombant de la ta-
ble. ''Lesttezh zhaye nattliri ''ka-
oudeÊ)el"in nin Lazare, Lazare
convoitait les miettes de pain qui
tombaient de la table.
Mieux. Adv. De"anzé e^ltthi ; ''anzé
eltthi ; ''anze hounzon ; "anzé
saga. Tu parles mieux que lui, no-
£)win"anzé hounzon yanei^ti.
J'aime mieux ce livre que l'autre,
diri edittlis de"anzé bepanyeni^)!-
"tan. Le mieux pour lui est de se
taire, de^zhi de, ho"anzé soga. Il
n'ii a rien de mieux, de"anzé ne-
zon houllé. Il va de mieux en
mieux, kke"anen nafjedzheT oiaze.
Le mieux du monde, de"anzé houl-
lé. Un peu mieux, kkazhè oiazé.
I! Tant mieux / Sopa ! || Faire
mieux (]u'un autre, vz. faire.
Mignardise. N. c. Yè "édé koli a^è
anitssoudenendi, anideounesdi,
anideounindi, anioudeoendi. Yè
V'dé koli a'^è anioudeoendi kwalan-
tte, elle fait, certes, assez parade
de ses gentillesses apprêtées.
Mignon, onne, gracieux. Hounzon
borettin. Hounzon borettin kon-
ttè neiaze, ton enfant est bien mi-
MIL
- 703 -
MI!
gtwn. Tta oiit(la/Jiî' ho''uiiiU' Lm*-
l<iiii>ciiiot'Mcr/Jrtaiii «Iriifii, <i'/iii
(/!<«• /*o»i tiiiiit fu iiin iini>, M)M fii-
. <»M.
Mi^iiotcr. l ,. Moiu «iiKH.
Mi^îraiiic. V. t. Déiiô «Khi r\ii, fM«j/
lit ti'tc. Il Dfiu' «Islii kkf/.li v\ti,
mal à un cMé «/«• la tttf. [\ Dimi»-
tssiii ''tu ttliiMiiU'ii rya, nnil au
front .
.Mi>îrntiun. /)c-.s tthiaux. "AiiltM*!»'
tl/i'iitMl/i«». ||/Jt".> carilutus. Kdstifiin
iia'ti'lttlilii. Il Di's hotnnifs. K<l-
'loiiiii lu'hneiikkéxin °ka<i<l(''li.
Mijoter. V. tr. Ttassi nahez, nas-
Ik'/., iianelbe/, iiavt''II>fz, iiaillu»/,
iiaou'IlK'Z. iialiî've !!«'/,, luulalit'-
yt* IIk*/. Pas., iianiiibez, iia<ji''ll>f/..
Fut., iiawabe/, nauasiiez, na-
wouii'IIh»/, nayou'Ihez. Diri l>err
lUKjinlie/ ikkési, cette vianile, on
ra mijotée, elU- eut anhi-cuitf. \\
Vz. FAIRK bouillir.
Mil. Adj. nuni. Oiierzhiiaii oner/Ji-
iiaii, onerzlinan.
Milice. -V. c. Sc^.a neitté déné e'I-
«'•ii an' la nmldé, c<>rp.s lic troupv.s.
Milieu. .V. c. Tannizé. || Le nùlicu
(i'iinf rivière, des iieluien, ou 'ta-
dyaj,>e. || Le milieu ti'ii/i lur, 'ta
dyapè. jj Le mUieu t/'u;i chemin,
'tounlou "taniii/^. || Ou travaille,
ou meurs de faim ; »7 n'y a pas
de milieu^ eoaladei.>iii(ia outi*lio>i,
dankké "let'aiiinzlii outcliosi ; eyet
©"ké oyin. (j Le milieu du dos,
déné tta-nizé. Le milieu de mon
doK, settanizié. (Ktjaii'^ldshou, si-
gnifie Vos du garrot, de la bosse
chez le buffle. ( Kt-Maïuii, garr<>t).
Il I^ milieu du front, déné tssin
"ta 'taoe. || Le milieu du pied, dé-
né ké kkiyé ; sf'ké kkiyé, le mi-
lieu de nutn pied. \\ Au milieu.
Loe. prép. "^Wx. Ilota. TaNiii.
Nizé. -lu milieu de» rochers, <lshè
'ta. Au milieu de la foule, déné
nizé, oM déné 'tasin. Je me trttux'ai
au milU'u des ennemig, tfiiiia ^tn
MHHléi'in I 'an. Ibid., adl . de
Vuu. Tunnizi*. Assiedh-tn't iiu n.i-
lieu, tannizé >hin<la.
Milieu dc'barf^e. Matih>(, mintu,.
Taiiniz*' slii-ddai, (/ni eut /iJt«i*
datis le milieu: nu bien, tjrsi /•■■
shrddai, qui e*t asuis dans /♦• t. ',
de la barge. PI. "tanni/é de'^ltthi ;
tssi /.ir»' di'ittlii.
Militant, e./^/r* .KkftsMclidi, se dé-
fiitdrf. Kkelidi déiMMi, un tttiJi-
tant. Militant par la pénitence tt
la patience, «laftHst^lePa itta kkf-
tsseluli. fltre militant contre le
démon, yé<lari>é sjini déné "keye-
d«-lzlu ttchya kki-tssehdi. H Mili
tant eitntre stà-ntême. Dduvtni
aatsseduulne tti-hya etsMJude tonn,
Duuyou aadouMie ttch\a t'doude>-
"^tonn, je me retiens ptmr ne pas
me perdre moi-même. Ant-ltté dé-
né, tta dayaTtiy, dyan luMiellain
hotta hodennai t*"! kolou, ye<|<la-
i>è liotlénelni houba hor/li''an ttè,
la ntultitude des priants qui ont
encore à gagner le ciel, au milieu
de toutes sortes de difficulté'^,
(rflglise militante).
Mille. .V. f. Mesure itinérairi. riat<*
tiedchenn ani'isimhe, la distance
d'un poffOM.Onerzhnan de<lchenn,
dir milles.
Millet ou mil. \. e. Ttlo" déné >é-
ncU-liéhé ttloi<è, f<tin que l'tm
obtient par la culture.
Milliaire. Iloiuule tta anilshae
fkkortniyain, 'tounloukki- .ui^ikké
nadazhè"ae, ou bien ' tounlonkkt*
lienltsini, bornes milliaires sciant
à indiquer les distances sur les unî-
tes. Il Poser des bornes milluiires.
Holtsin, hoNtsi'l, hounltsi I, lio I-
t.sin. Iioultsin. Pas., lumltsiii,
luni/hi'lt.sin. Fut., lu/toiiitsi'^l,
lu>'tou>tsi*l. Tounltuikke lio'te-
wou'^ltsi'^l, posez des b<*r"-^ >•>'}-
lia ires.
MIN
704
MIR
Millier. A', c. OiuM-zlman oiumvJi-
iiaii oiierzhiiaii 'tai. Kdlanoltlé
'loiu' 'ta'a-oiii'l'lin lia ? Ouorzh-
iian onerzlinaii oiierzlinan 'tai,
combien as-tu /)r/.s de />o/,ss'o/î.s- ?
Un minier.
Million. A', c. Onerzhnan oiier/h-
luiii onerzhiiaii, edaounelttou,
onerzlinan oner/hnan onerzhnan,
//)///(• fois mille.
Mimer. 1'. tr. Imiier par des gestes.
Déné '"edalu)I"iii, ""edas^in,, "^eda-
nel"in, "edal"in, 'edair'in, Vla-
ouT'in, °edahehel"in. Pas., déné
""edahowel^in, ''edapes^in, °eda-
É)inl"in. Fut., déné "edatssouF'in,
'"edapwas''in, ''edaÊ)wounl"ini, "^eda-
pwal"in. Déné "edanel^in kkena-
zher illé kolou, «e cherche donc
pas tant à mimer les gens.
Minauder. V. intr. Déné "aoudé-
zendi, ^'aoudénénesdi, ''aoudéné-
nindi, "^aoudénéneddi, "^aoudéné-
niddi. Pas., comme au prés. Fut.,
"aoudezouddi'^l, "audenousdn. Ye-
%dé koli ''asoudénénindi ahottin,
tu parais voidoir me gagner par
tes minauderies.
Mince. Adj. Tssettanen. Tssettali.
Étoffe mince, you tssettanen.
Glace mince, °tenn tssettanen. ||
Homme mince. Betchan nin'^kin
dénen, homn)c sans ventre.
Mine. N. c. Tta houzeddihi, liou-
nesdi, hounindi, houneddi, ||
Avoir bonne mine. Hounzon aso-
ttin, ou soun-zettin. 7/ a bonne
mine, hounzon aliottin, ou soun-
nettin, ov encore a^è-oin^lttè. ||
Avoir mauvaise mine. Ttchya-ou-
zeddi. Il a mauvaise mine, ttchya-
ouneddi. — Ttchyaounindi ikké-
sin ! Tu as bien mauvaise mine.
Vz. AVOIR.
Miner. 1'. tr. Ttassi °ka, tsamba ""tai
•^ka niholyè, creuser le sol, pour y
chercher quelque chose, de Vor,
par exemple ; nihoslè, nihounlè,
nilu)Ui\ nihoiilyo, iiihou'lè. Pas.,
iiiliohlya, iiiliozhiUa. Fut., iii-
houlyo, nihouislè, nihowounlè.
Tsainha "ka nihozhilhi kolou,
ttassi houllé oyin, j'fli eu beau
creuser le sol pour y cherelier de
Vor ; il n^y a rien. '^Tou tcho*^ ''ton
holhezhe he'tarkar itta, nih he-
*"tettli oyin, la mer, à force de bat-
tre ■ses rivages, les mine, la terre
tombe.
Mineur, e.iV. c. Tchilékwi 'talioun-
loun, ettédé^ké '^tai kkaholzlier
illè ttè, jeune homme, jeune fille
non encore maîtres de leurs actes.
Ministère. N. c. Tta hoga déneF'ae
tta a déné ttchyannié houn°lin,
les occupations, le labeur attachés
h une fonction. \\ Ministère du
prêtre. Yartiy ttaneltte hotta
dene na'^kaoupwenniyi, les diverses
occupations du prêtre dans le soin
des âmes.
Ministre protestant. Dshe-ottinen
yaTtiy, Vhomme de la prière
anglaise.
Minuit. N. c "Tezh 'tannizhe. "Te-
ttleoé "tannizé.
Minute. N. c. Bepade ouPtai-aze.
Mi=parti, e. Adj. Sounibanen "tan-
nizetssenn delgayou, '^tannize-
tssenn delkkwoz, ruban mi-parti
de blanc et de rouge.
Miracle. iV. c. OÉ)anyeniodiyaho
nahozheri. Il a fait un miracle,
onanyéniodiyaho naho'^Isher.
Miraculeux, euse. Fr/it miraculeux,
ooanyéniodiya naodeltther.
Mirage. N. c. Ni-nih-o-dindel, la
terre qui se liausse. Eddouhi na
ahounedcH, onttlazhè ninihodin-
del, il parait qu'il va faire chaud ;
il y a un. fort mirage. \\ Hoyin,
mirage qui danse ou qui se meut,
va et vient. Hoyin denlnezh edya,
eddou hottantte léssan, le mirage
se meut, va et vient, c'est, sans
doute, parce qu'il fait chaud.
MIS
705-
MIT
Mire. \. (. "IVlkki/Jii kk^ slio 'an,
l>(iiié i*ur le hittit tlu canon.
.Mirer, l'r. viskh. || Mirer un (vuf.
Ht*iiiZ4* hiiilti (uiMin r lioiitiin/iH*-
iiin, l'iHjô/i' lMMiMiu'"tai, l>«Mmiu*s'ta,
iMMiaiiin'ta, vciiaiit''ta. lii'ia/f liiii-
la ousaii ? IxMiatiin'ta <la, cet (Vuf
cst-U cttux'é Y Evaininf te. || l'r.
KX\MI\KR.
Mirer (se). F.drwr'in. r«l<Mi«'«s''iii,
(■<ifiiiiil in, tM|fiu*l"in, f<lriiil"iii,
e<lenouT'in, e(lehpiiel"iii. /*<!«.,
tMl('z<»i.'ol''in, tMleMet>es"iii. Fut.,
t*<if/oul"in, ou e(iez*»<,»wal*in, ede-
iiet'Wjus''ii). E(!eninl"iii vin kki'iia-
ntv.heri, ttassi ot>MMin \iMiiiun"a
illt', tu ne penser pas à autre chose
qu'à te mirer. \\ Les arhre.s itu ri-
vage ne mirent, >«• réfléchissent
dans reau, 'tt'zin (ii'(Ulienn iian-
kkanze 'odettiii ; ou encore ta<Ma
<lc(ic)ieiin nankkan/é liouiiliii.
Miroir. .V. c. Bennouzin c'<lézel"in.
Hennnuzin etssedeiiel"in.
Mise. .V. f. Tta youè yé yeddilii,
iiiitiiière de se vêtir. Déiié youè.
Dénékkézin you. Hekkt'/in you
aVnettiii illé, ■*«« uiifc est bien
triite. Bekkézin you aVnettin, i7
(I une In'Ue mise.
.Misanthrope. .V. r. Denettchya-
liiiidi le, uti mi.tanthrope. Ahous-
lin itta dene ttchyasdi illé^ je suis
un misanthrope.
.Misérable. Rs'^ouhonettinen. Es-
tMiuiiiilin. Kou no'jwiii es'toune-
ttiiuMi, tvilantte itta heiiakaiiou*"!-
ni illou r tta ''a-na-o-owin'ai, eyet
oyin okkanouTtao, tta es'tMioun-
lin okkanou'Pta illou ; kou eyet
Nilio'lt>iiii l»azin ousan r Ce mol-
heureuj, pourquoi donc n'avez-
vous aucune charité poi/r lui ?
Pourquoi vos yeux tntverts pour ad-
mirer et saluer le riche,se ferment-
ih pour ne pan voir rhomme mul-
heureurf Est-ce que tout cela est
sehm DieuY \\ Vz. maiiiki hki x.
Misère. I -. woin de la miëère. ||
KK°touhoiiettiiu*n, Ptre mi*érabU.
Il Douy^ d«'n/* 'è horzh'an, êtn-
dan» la détrcne. || 'Ifthyéri tta
dene "a ilou\é, être dan» uio-
fininde diaette.
Miséricorde. N. c. FVté-<Hj-netti-
iifii. >anli(iMninzlionen.
Miséricordieux, euse. .idj. F.tre...
Ks't e-ou-net t inen.eV te» Mines "i lien,
es*te<>unin"inen. Ks''t«M)une"inen,
koutta, t7 ent nméricordieux, ¥jS-
*'t^)unin''inen ekkorinlyan illé
ikkéssin ! 'Vu ne sais pas compatir,
ti'ti^ aucune charité.
Missel. Tta l>ekke ya'ti I.amess <li-
ttlissé teho".
Mission. .V. c. Résidence du mis-
sionnaire, ya"l"^tiy lH*kon-en. ||
Mission prêchéc, déné ""a ya'^ti.
Missionnaire. .V. c Va'Ttiy, le
prêtre. \\ YaTtiy na!"ai, prêtre
envoyé. || YaM'tiy déné "a ya"'l'ti
"kal^ai, prêtre envoyé en missitm.
Mitaine. .V. c. Dyiss. St^lyisse, ;/i/i
inituiiic. tm mes mitaines. l)yi«*s
yehwasni, je vais njettre mes mi-
taines. Dyiss yé ""ajlousni, je vais
ôter mes mitaines.\\Mitaines cou-
sues aux manches d'habits «/'cn-
fants : dyiss eskouri.
Mitasses. SheM. Sezhe le, mes mi-
tasses. Mitasses irvec fanfreluches,
she'l dza kkèzliè nat*elshaTi. She'l
yéous''ezh, je vais mettre mes mi-
tasses. She'l nawas'ezli, je vais
ôter mes mitasses.
Mite. -N . c. (Jou you nalde'li, mites
qui rongent le* étoffes. H FUlyéilé
tthoue ttlezh i^ouè. mites du fro-
mage.
.Mitonner. Y. tr. Nateliez. nastrhez,
liane llrhez, naye'Itrhez. Pas., na-
t>intchaz, na^^i'lteliaz. Fut., iia-
t»watehez, natjwasteljez. Onttlazliè
iia<:>in1tcliez altouneiidi, tu parais
Vnxoir fait beauctmp mittmner.
Mitoyen, enne. Adj. Mur mitoyen.
Diciioimairc fran<,,ii> iii<"i(aci.ai
MOD
— 706 —
MOD
clôture mitoyenne, heda'tayè nel-
ttchvain.
Mitraille. X. e. Tsiuitsan ttchyMo
"telkkizhi tclio" }elyéhé, ferrailles
dont on charifc un eunon.
Mitrailler. 1'. tr. Tsantsan ttchyMo
'telkkizhi tclio' yelyéhé VI dé-
nennizé elkkiz, eskkizh, in'lkkizli,
helkkizh, hilkkizh, hou'lkkizh.
Pfl.s.,dénennizé elkkezh, ^^rikkezh.
Fut., dénennizé oulkkezli, ous-
kkezh, woun'ikkezh.
Mitre. A\ e. Ya'Ttiy nèzhè bèya°ti
tssaha.
Mixtion, ou mixture. N
ETU
henttlir, uichinf^c de plusieurs
ehoy'ies. Mixtion, ou mivture pré-
parée, e'^Fta-henttlir alyae.
Mobile. Adj. Napeddai, qui bouge,
qui .se meut. \\ Otta, naÉ)eddai al-
zhenn, qtion fait, qu^on rend mo-
bile. Otta napeddai alya, qu^on a
fait mobile.
Mocassins. Souliers indiens. °Ké
"^kalè '^ké, souliers moiis, souliers
de peau passée. W'^Ké tssoun°linen,
xouliers communs. \\ Etsel ""ké,
mocassins pour le travail. \\ Kon's
'^ké, mocassins de parade. \\ °Ké
kkezh, 1/71 soidier. \\ Mocassins
sans empeigne, n^ayant quhine
couture divisant en deux parts
égales le dessus du soulier, "^ke
tssins tthoui. — Ibid., à large em-
peigne, et, pour cela, appelés :
têtes de Loches, dshin "^teli dshi
^ke.
Mode. Vz. GUISE. || Manie générale
de vouloir faire comme les autres,
e''lkkahol"in ; ou encore e'^leda-
tssel"in. Vz. imiter. E^ldanihoun-
nitta déné % houwasttlon hounin-
zhenn itta, e^ledatssouttlon, par
eyroie, vouloir du même genre
d'habit que les autres, et s^habil-
ler tous de même manière, (mode
pour la toilette).
Modèle. A^. c. Déné "abin o^tiye
aiitte driuMi, honnne de bon ex-
emple, Jioïntne inodèlc. \\ Patron
pour un travail quelconque, be-
gadè ttassi ho^lé. Bekkéssin hwas-
tsi sa howouii'^ltsi, fais-moi un pa-
tron, un modèle.
Modeler. Vz. imiter. || l'ianin déné
délayé kkéssin settchyannié ''toul-
tthi yeninzhenn, zni kolou, shoun
oyin ahouneddi, il prétend, dit-
on, modeler sa vie sur celle J'î/n
certain saint ; mais il ne parait
guère y réussir.
Modérateur. Déné eitthi hèyéni-
(lel"ai dénen, homme qui sait bien
conduire, bien diriger les autres.
Modération. ]V. c. Tssèshinyé ahon-
tte. Tssèshinyé ahouninzhenin.
Modéré, ée. Adj. SaTtai déné ille,
chez qui il nhj a rien à reprendre.
Il Tsseshinyen anttè dénen, chez
qui tout est mesuré. \\ Etta-ye-
noudénentta dénen, homme de fa-
cile accommodement ; ettayenou-
tssedenentta, ettayenoudénestta,
ettay énoudenintta .
Modérer. V . tr. Retenir. Déné hou-
■^tonn, hous'^tonn, houn°tonn, you-
'^tonn, houi^tonn.Pfl.s., houwe'^ton,
houwi*^tonn. Fiit., hou)wa''tonn,
houwas'"tonn.Ededaorelni ille itta,
hous''tonn itta in'^è kkazhè, comme
il ne sait garder aucune mesure, il
est heureux que je sois là pour le
modérer. \\ Sa joie. Hèhonenlin
"e^l kolou, es'^tèèzelzilienn aatssé-
del"in, faire comme si sa joie
était voilée de quelque chagrin ;
es'^^teedeszlienn ; es'^tèyeneszhenn.
— Hèninlin "e^l kolou, es°teye-
nin'^lzhenn oiazé, modère un peu ta
joie. Il Ses dépenses. Tsamba kke-
yenizeheVa oiaze. Netsaniba kke-
yenidéhin°l"a oiaze, modère un
peu tes dépenses.
Modeste. Adj. Tta wallilihou déné
"èho"l"an, être tel qu'il faut. \\
Tssèshinyé déné ''èhoT'an, être
Mol
- 707
MOI
</<»u.i , >i//i/i/«-, {lacifiijuc. [j Duinc
otti'liyu ^e/ t>>-flilf, x'fUUr mir
SIS yt'ux. Dou\«' ottiliyu j;t'/,-*«l<k',
ijui ganif hitn ses yi'ux. |) O^ia-
iiuii \u'l'ti illr, (jui jxirlf sans va
nité.'
Modestie. .V. t. 'l'sNt*>liiiiyoui» déné
Mut I un.
Modicité. San-o-netidi ilK'. Saii-lu>-
n(*ii<li\t>. Ilonioiinni illt*. lit>tsuni-
ba san-iie<l(ii illi' lK'kkortMiyaii,(j;i
lontiiiît la tnodicité </<■ sa fortune.
Modifier. V. tr. Iviouhon anal "in.
Diri "i ««a sliin'ltsin ttinni, st'kke-
da^'oii ''tin''ltsin itta, l'doulion ana-
nella dezan walli, ou kkt'"aneii
iianin'kan de/an \\alli, cet Itah'it
tu Fa» fait trop petit pour nutty
il faudrait ilottc le modifier, ou
l'ii^randir.
Modique. Adj. San-neddi illé. Saii-
nelidiyé. Honiimnni ilU'. Onttla-
zliè eijaliujinna anil/lu-nn koloii,
tta netssenn na^enni san-neddi
illé ikkéla ! On te fait traïuiiller
beaucoup; cejycndant tes ^ia^îes
sont liien modiques.
Modulation. S. c. De la vois, tta
na-<.-lii-ou-/t*/.lKTi. Déné dayihé
tta iiahourzli"a.
Moelle. .Y. c. Eyapè. || Moelle de
hoi.s, dedchenn nantiisouè. ||
Moelle épinière, énantssouè. Se-
nantssoue èya, j'ai mal à la moelle
épinière.
Moelleux. Iieyat»è hounlin. Iieyat>è
hounlin ikkésin ! ou yelt>in ikké-
sin ! Cet animal a de la moelle. \\
Os ntoelleux, ihI/ji tluMinen. |i
Souple, étoffe moelleuse, you
dennour.
Mœurs. .V. pi. Manière de vivre.
Tta a délié ttcliyannié houn'lin.
Don a hettrliyannié lioun'^lin,
voilà quelles sont ses mivurs.
Moi. Pron. pers. Si. Si 'adè, moi-
même, '^i asttin, c*est moi.
Moignon. V. c. Dègwor, coupé.
Iroiiifué. Siiitiheiiiii'irft-^wudè,
mon hruH troinfué, moti moignon
lie hra». Se'k«''s gwudf, tnon moi-
gnon de pit'd, mon pied-boule.
Moindre. I)<t>M)iinkkt/lu' anttî*.
DfkkiMla "on anttè. Dckktila "on
atvM'Iyan, ai.f\\an, a(,<inl\an, de
moindre grandeur. Il est mtnndre,
uutins grand que moi, sckkiMiu-
"ou a'.4'lyan. Sa fortune est moin-
dre ipie la mienne, sekkftia'on
lH't>iinil>a ni-llti*. Potir la moindre
ch()se que je lui dis, ttai»M>n alé*»-
sin tolio'' illé kolou.
Moins. .\dv. comparât. Kk^la^on.
IIokki*<la"on. Diri orrlyon, <«i yin
okkt'<ia"on ttassi se(..aninla ikké
si ! 'I\nis ceux-ci, à moi seul nunns
quelque chose tu m'as donné voilà
donc ! c.-à-d. tu m\'n as donné
moins qu'à chacun de ceux-ci. ||
// fait ntoins froid aujourdliui,
tta tilza otssounkkè/liè doulion.||
// est moins méchant que je ne le
pensais, be<lyéré iK'yenessIienii
nin, ekuanttè tcho' illé ikkt''>in î
Il Cest beaucoup tintins bon, ho-
"anze otsounkkè/liè nezon. |l //
e.^t assez long, moins une verge,
koutta sopa at>in'lnezh wallihnin ;
ï%ii>è yin de<ich(Min lu*ddin. || .1
moins (]ue tu ne veuilles 1/ aller,
"^tinoai de, nt*nn la iumui. || Pas
le moins du tnonde, iazé koli illé.
Il Eu moins d*un jour, i'ituie dzi-
nen 'tazan illé. 1| En moins de
rien, ''o.^.\vin''an illé inttou. || A
tout le moins, au moins. Zan. .lu
moins, tu dii'rais i)rier, vaneTti
zan wallihnin. — Tazan. .lu
moins dimne-moi cela, èyi 'tazan
séi^aounininni. || .lu nntins, paie-
moi un peu, iazé zan M't'isenn na-
(XXinnni. Toi au tnoitis, ou du
moins, nejui zan. || De moins en
moins. Kkeda-ounsin. Kke-da-
oun/in.Otssounkkèzhè. Det'csoun-
kkè/liè. // est de moins en moins
MOI
- 708 -
MOL
iimUulc, tta èya lu>un''lin otssouii-
kkèzhè kolou. Il est de moinfi en
moins rk'he, kke(la"()iiiizin heiia-
hone'lni'l. Ttassi kko<la"()iiHziii
pezhe'l, ou kkeda"ounzin dehettli,
quelque choj^e qui va de moins en
moins, e.-o-d. diminue.
Moineau.. Y. r.Tssè-soiini''l"inen-az('.
Moiré, ée. Hedittlissé bekkéoudrl-
(li/.li lantté.
Mois. A', e. Sa. Le mois conimcnee,
sa liQu'^tePtap. Le mois finit, sa
kkéouweFtap. Quel est ce mois ?
Edla^ie hozaa kkani ^e"a*^li? 7/
perd le mois, se trompe de nîow,
sa "an-ou''tertae. || Janvier. Nil-
tssi sa tsélé, mois du petit vent.
— Février. Ni'^ltssi sa tcho*^, mois
du vent violent. — Mars. Béni
'lin dshèli, où le dégel, à Ventour
des arbres, fait penser h l'anus
des chiens. — Avril. "^Tenn tssi
kkézin nafànza'^li, mois de la gla-
ce fondante, glace en aiguilles. —
Mai. Degaye Aïari zaa, mois de
Marie ; eggézé zaa, mois de la pon-
te des œufs. — Juin. °Ez-yé-'a-
hollé, où les petits sortent de leur
coque. — Juillet. Etchezh zaa,
mois de la mue chez les oiseaux.
— Août. Béni naiddè'^li, où les
oiseaux, ayant retrouvé leurs plu-
mes, volent de nouveau. — Sep-
tembre. Bekke eT'anhdi zaa, mois
du rut. — Octobre. "^Tanbanpè
nade^teni zaa, mois où, la glace
prend, au bord des lacs. — No-
vembre. "Ge nou zaa, où la glace
se couvre de givre. — Décembre.
Béni in''l"azi tcho'', où les rennes
arrivent dans leurs quartiers d'//j-
ver.
Moisi. Ditssa ; ou encore tchouzh
ezhellin, ou tchouzh edya, c^est
inoi-si. Dyan berr tcliouzh yin
ikké sin ! VoiUt la viande toute
moisic ! Ditssa ikké sin ! CV.sf
moisi.
Moisir. ]'. intr. Naditssai. Pas.,
naditssa. Fut., nadoutssa. Nou-
VI berr nadoutssa sanan, prenons
garde que la l'iande ne moisûse.
Moisissure. A', c. Tchouzli. lîekke
tchouzh "^lan ikké sin ! ou tchouzh
yin ikké sin ! C'est couvert de
moisissure.
Moisson. N. c. "Lés tcho, e^lkké-
ttchya tth") la tcho dettaizhou,
sénidenlyé, action de couper le
blé et autres céréales, et de les
mettre en sûreté.
Moissonner. T'. tr. "Lés tcho, ttlô
la tcho dettaizhou, e"leoudeÊ)eh-
lyé, couper et amasser blés et
orges. °Les orelyon de^pittazhou,
tthi "lan e°leoudeî?ezhilya kkalda-
nen, nous avons coupé tout notre
blé, et en avons déjà serré une
grande partie. \\ Vz. couper,
AMASSER.
Moissonneuse. lY, c. Betta "lez de-
ttaizhi, ce avec quoi on coupe le
blé.
Moite. Adj. BeÊ)eFtounn. Bepelzo^),
moite de rosée.
Moitié. N. c. "Tannize. 'Tannize-
tssenn. Partageons-les de moitié,
"tannizetssenn e"ran nadenewoud-
di. La moitié du chemin, tta
otssenn ttchyaennili otssenn "tan-
nizé. La moitié plus, "tannizé ho-
"anzé. C'est à la moitié, "tannizé
nihoninzhet. 7/ prend la moitié,
"tannizetssenn na"ltsi. || Vz. mi.
Molaire. Adj. Dents. Déné-bés-
ttla-hwou. Se-bès-ttla-hwou, mes
dents molaires.
Molette. N. c. Betta "lin tcho" hetté-
zhi, hettehyoui, quelque chose de
piquant pour éperonner un cheval.
Mollesse. N. c. Etssehou"ti yin
obasézhir, amour, recherche de
ses aises. || Élever quelqu'un dans
la mollesse. OudeFté, ou etsse-
hou"ti "heheldin"li, oudeFté "he-
hesdin, "hehin"ldin, "heye"ldin,
MUM
— 7W
MON
liMiildin'l,- iiMiouldin I, lu-he-
ye'hlin'"!. /*««., omK'l'tt', ou etw**»-
hou*^! 'lu't**Menii, °lu'..'i'IiU'ijn.
Fut., oii<U*rtt*, (»»i ftsHehou ti.'lif-
waltitii'U 'licu<UN4liir|, licwoun I-
(iiiri, 'luniMi Min I, 'lièwoiildin I. |
Ktsseliou'^ti '^licliiirltiin illf kiiKui,
lit- rélh'C (loue pa/i «ùmi dans (a \
inollt'itin'. Il IroUrf, x'hri- ilatis la |
tuoUt'-x»e, rt'clifrchiT ses aisrs.Ou-
ileltè, ftu l'tssfliou ti vin oIhim--
xliir, ou (»lmiU''t>ri ; Imes.slii, Im-
in/.hi, Imi'/lii, haid/lii, Wahiddr ;
olmm's''ta'"l, ohaiiiii'ta'^l, ohain'^ta-
"ta*"!, ol)aiu't'i'ta'l, ohanouh'ta'l,
ohaliÎMietal. Pas., ol»a.se/.lK*t,l)ai-
adiet, bain/lu't. Oiulf^tè vin bain-
zijet aliottin, tu aimes dotiv hivn
tes aises Y
Mollet. .V. i. Kllout'. SelloiK*, mes
iiidllitji. Il a de gros mollets,
Itfllmit' netrlia.
Mollir, r. iiitr. Dettour lienen It*,
de-eenir mou. Pas., dettour hes-
lielliii, ou etlya.
Moment. -V. e. F/laotsèlè. Assieds-
toi un moment, e'^laotsèK» shinda.
Il l.e dernier moment, tta ijmntMi,
Il I^es derniers nwments d^un
mourant, tta nandé tssodyi'^li. Ses
derniers motnents, tta naudé lu'-
dyi'^Ii. Il A tout moment il parle,
sliaoudedcii, ou yaoïini'Tti. || Vz.
INSTANT.
Momentané, ée. Adj. Il a eu un
rtgnt nninuiitané, sha illf tssenn
okkt'nalidlin. ji // a des réveils
momentanés, kki'-na-tchi-ouliiiz
ovin ; kke-na-tchi-tssouli^iz, kke-
na-tt*lii-oustii/.j kkt'-iia-ti-lii-«uiii'"I-
u;iz.
Momentanément. F/laotsMè. Sha
illt* t---«'fiii.
Momerie. Sinnigrée. Ye 'Mé koli
dt-ni* tssenn naluizhcri, faire à
quelqu'un des sitnagrées. || Ye-
'édô koli f Itvst'nii nasolzlifh, se
faire réeiprotpienwnt des sinia-
gréet. Yi'^édé k<»Ii sfli^enn n«-
hoiiiher, koutta, riiVri a-t-il fuit
des Muuigréc» ! || YeV«d^* kuli illt*
wnni, réfuter par sinnigrée.
Mon, ma, mes. Prtm. per». S'. .S?.
Mttit frère eadet, of-tchele. Ma
uuiin, K-inU. .Mtni père^ nè'tm.
.W<< parentst sn-MIottinen.
Monarchie. V. < . l'Ia^'in ooankkaol-
/.li( Il iii'/liî* lienlin McliniMikki*.
Monarque. .V. e. 'rta>>i nelnuMikk»-
tta kkaliolzlieri nè/liè.
Monceau. !•:. \m\s, r\s, mkiikk
en /(/».
Mondain, e. limni zanen liounlin
di'iuMi, (yui est léger, frivole, ai-
mant le plaisir. || Hinni zanen
wle'"! ywle'^lni illé dénen (xi/n. de
e<le'l .solni illf, eile"! hoini, ou Im»-
tthi eilerwldi ille), qui tie se sent
pus de /^^^'o/i^'. || San Imlà^zlii dé-
lUMi, (pii a soif de plaisir.
Monde. .V. c. Nih. Dyan nelmen.
Dieu a créé le monde, Nilio''lt>ini
nih iio*^lt.sin. || Le genre huntain,
déné orelyon. || L'autre monde ^
ttah iiasin éi»ennae. || Par tout
le ntonde, orelyon nehnenkke. ||
// y a du mttnde avec lui, l>e''l
dénen. Il Dejniis le eommeneement
du nionde, nih horzhhn hotvNin. ||
Le moiide est méchant, déné d\é-
ré "^lan. || Fin du uu)nde. Nih na-
houdlé.
Mondé, ée. Orge mondée. Ttlô la
lirtttmzé henahilyel, orge dépouil-
li'f (le sa pellicule.
Monnaie. .V. r. Tsantsanen t^andia,
métal-urgent.
Monnayer.!', tr. Tsantsanen t>ani-
hîi hik'lé, lu'Ntsi. Pas., horyJdin,
^hi Itsin. Fut., houie, h«'ast>i.
.Monocle. .V. e. Nat* tsseTan.
.Monomane. iV. c. Ha ovin déninni
lièdi- li, dei'enir mononuine : \iè-
ho<le'li, hèneslè, hè<linni. lit^leMi.
// est devenu monimiauf, i la ovin
hinni he-'hellin kke<lt'i inzhet.
MON
710 -
MON
Monopole. .V. c. Ttassi nehnonkkr
eddini vin naoemii ooMiikkasol-
zluM-i, (ii'oir seul le droit de coiii-
tucrccr dans un paiis.
Monosyllabe. .V. c. Tla déné dshou
i'tssiii-iia-£.'\v()di, un tour de Uni-
que, ou i^la etssiii-na-c'hi-zedzhi,
une (irtieulathyn, une sjiUdbe. \\
Sa déné dsliou eissin-na-^nvodi,
on na etssin-na-clii-zedzhi, deux
sfiUdhes.
Monotone. Adj. An^laoïi 'a-chi-ou-
zeoin'Va, "a-chi-ou-deoi^r'a. An-
"laon 'a-c'lii-ou-de<.tii/l"a ttou,
bel nizelloii'^1 ovin, .so voix mono-
tone fait dormir.
Monstre. .V, c. Ttassi edoulion an-
ttè. Ttassi ttchya adilzhenn. li
Enfant à deux têtes, sékwi na-
dshi-dettè. (hnpers.. iia-dslii-
zettè). Il Enfant à deux bustes.
Na-si-dettè sékAvi.
Monstrueux, euse. Adj. Edouhon
ahonttè. Déné kka ahottin illé.
Rettchyannié déné kka ahottin
illé ikkéla, sa conduite est mons-
trueiise.
Montagnais. Tnbi/ indienne. Déné.
Déné tssoun*'linen, les vrais hom-
mes ou eommun-'i. — O^tel-ottinen,
les habitants des steppes du Nord.
Montagne. Chezh. Chezh dahorzh-
la, des montagnes, là où il y a
des montagne-''. Chozh ""adahorzli-
la, des montagnes iei-lfi. Hoyé "^a-
chezh-inlin, montagne dominant
toutes les autres. Tssèshinyen
chezli o'^kaonen'^tan, montagne à
pente douce, ou montant douce-
ment. Chezh nape''kai, montagne
qui s^élève, montagne à pic.
Chezh e^lkkeddaoè, ou e^kkédao-
f»a, montagnes s^élevant les unes
au-dessus de,<< autres. \\Montagnes
rocheuses. Dshè- chezh. Dshè
chezh ho"anze be'^j^a déninzha,
les montagnes rocheuses sont très
hautC'f.
Montant. De porte. Bettazin yéo-
(ladi°t-iin dazhe^tan.
Montée. .Y. c. O'ka. (rkahorzh"a.
0''kaodcry,é. Oiitthizhè o'kaodcl-
°gé ikkéla ! Une terrible montée !
O'tiyé o'^kayoullouzh sounni ou-
la ? Pourrra-t-il seulement la
monter, la voiture, jusqu^iu haut
de la côte ?
Monter.!', intr. Sur une montagne.
Chezh "^kayehdi, ou °kaye°tehdi ;
'ka'^tessai, ou '^kageasa'^] ; "^ka^tin-
oai, ''kaoinftaM, ou *"kanega°l ; "'ka-
°teppai, '"kapega^l ; '^kapittas ; °ka-
pidde'^l. Pas., chezh ''kayehdik,
''kazhiya. Fut., chezh "^kayouddi,
■^kawassa, "^kawounya, "^kawaya,
"kawouttas, ''kawoudde'^l. Chezh
"kawouhde"!, montez sur la mon-
tagne. Il Sur un arbre, sur une
chrtiire, dans une échelle. Kké-
dayehdi, kkedaassai, kkedazhin-
gai, kkeda°ai, kkedazhittas ; kke-
datssehde^'l, kkedazhidde""!. Pas.,
kkedayehdik, kkedazhiya. Fut.,
kkedayouddi, kkedawassa. De-
dchenn kke dawounya sanan, na-
"tin^ltthet walli, ne monte pas sur
cet arbre, tu vas tomber. Bekké
o^katsseddi'^li kké dazhinoai, ?n07f-
te dans V échelle. Obanelttchyani
kké dawassa, je vais monter sur
la clôture. \\A cheval, en voiture,
en traîneau. Kke dayehdi, kkeda-
zhessai, kkedazhinpai, kkeda'^ai,
kkedazhittas. Pas., kkedayehdik,
kkedazhiya. Fut., kkedayouddi,
kkedawassa. ''Lin tcho'^ kke da-
zhessai ''a sa douyé, ^lin tcho° kke
daliosni illé itta, je monte diffi-
cilement à cheval, ou je n\nme
pas h monter à cheval, n^étant
pas bon cavalier. Vz. califour-
chon, loan kolou bezh-tchennen
kke dazhinoai, vite monte en voi-
ture, ou en traîneau. || ►Sur ses
genoux. O'^ka-gor-zelye^'l, o^ka-
gor-dehesye"], dehinlye'^l, dehel-
MON
-- 711 -
MON
veT. Pa»., ti'kM-m»r-/4*lil\u, «»'kii-
gor-<leht»*va, tlrhinlui.f'nf., oIcm-
jîor-jtt>iilvi*"I, i»'ka-m»r-<lfln»UNyt''l,
o'\u-Kor-<lf'toiinlya, o'kH-Kc>r-<l«»-
'toului. Il .1 t/uatrf luiitf». (Kka-
ts^*l'l^wo'l, i»'ku-(. <*««:««»'!, f'i'U-
wo'l, tH'Iuwd'l, (.'il^Hol; pi. o'ka-
(.'il'aN. Pa»., o'ka-t.ssf'^l"'(i*'. <>'ka-
sliesV*** xliinlVt*. Fut., o^ka-
tsMiiiriit*. o''kawa,s'm*, oliawiitiiil-
■^jîo. ( hittla/.lit- o'katnlt'r"y;f itta,
oaiitsclou (»''kM/lu's''>;f ovin, la
côtf était si raiilc i/uv j\ii pu à
peine la gnn'ir à quatre pattva.
\\(Eu })arUmt dis oiseauA ) , .n\'/«'-
vcr fti prttiaut snn ;•«»/. Nidittat);
pi. nidinilc'^l. Hciiiontt'r, se
relex'er, ta rvprcaatit sou vnl. Ni-
na-<littao ; />/. ninadinde'I.Ounin-
kki'/liou. na^'oltthet kolou, tthi
niiiadittaj.) iiadlin ovin, je l'ai ti-
ré : il est tinnlté : tuais il s'est re-
lex'é, en reprenatit sou vol. \\ ( Kn
parlant de l'eau), vz. inonder.
Nili e(.»elbin*"I, l'eau monte. ||
(En parlant de feu). Ye<l(la{.ȏ na-
«Isluni-ho'ifis. Dt'tlfluMin oan na-
(l>hou-lio'jies, l'arltre debout a
pris feu ; le feu a monté le lon^*
de l'arbre. \\ (En parlant de fu-
mée). '\^r tin "tèchia'l, la fumée
xitrt efuportéc par le vent. 'Ler
nidi^U'Iiia"!, la fumée nwnte, s'é-
Ih'e emportée par le l'eut. \\(En
parlant de nuages). Nidinzlii.
Pas., nidinzliet. Yakkozh nidin-
zhet, les images ont monté \\ (En
parlant d odeurs, de parfum).
Ttassi luan na<:>t*'i;ès, la puanteur
monte,se répand.'^Ta tst'le na<.<t*tïès,
la xutpeur d'eau, le brouillard mon-
te, se répand). \\ (En parlant de
terrain). ()'kalior7.h"a, le terrain
monte. \\ (Eu jw riant d'une flè-
ehe). Kka yain'kezli, la flcehe
monte. Yain'^tazh, déeocher une
flcehe en l'air. YaiTtazIï, j'ai dé-
eoehé une flèehe en l'uir. |l (En
parlant de X'rnnine). Yn M.'(.>il*|{^t
un fxm a mtmté »ur nuti. \'n m*-
t'inT**», j'ai pri» une gam'uum de
pou», n V. Ir. Trunnpinter plu$
haut. Ttittkhi yinic"
lu'', o'^kazlifsli*.
yr'^lé, olka/Jiilyf, «> ka/Ji(»ii W,
t>'kalu'yf'K'. Pas., o'kalilyu, o'ka-
zliiiia, o'ka/liinla, o''kayer7hla,
o'^ka/liilya. Eut., o'"kawalyi'''l, o-
"kauaslf'l, o'^kawounlc'l, ot^a-
yoiillf'"!, o'kawj)ulyfM.||/.r« fdit»,
les ajuster. 'TalM'l eban-natti,
el)an-na.stti, eban-na-inMtti.eban-
na-4»ntti. el)an-na-iltti, eban-na-
tnritti. Pas., cluiM-naftti, i-ban-
na/lii''Itti, éban-na/hin^ltti, éban-
luu'hti.f'ji^., eban-iiaoutti, **ban-
naousttL, naounMtti, nayou'^ltti,
nau'ouitti. Na "^tabi*^! ebaii-imouv-
tti, ;V vaut te nntuter tes filet*.
l! l'ne tente, la drex^tr. N'ibale
nadshi, naMlshi, naiiid^hi, na-
dstii,oii naytHJsbi, naid>hi, iiaouh-
dshi. Pas., nibalo natfdsbik, na-
oidshik. Eut., nibale naowadshi,
nac'Wasdshi, na<;jwoiindshi, na-
owiwlshi.Nibalf na|.>woiui>bi, »/»<»»-
tons la tente. Vz. cami'KK. Il
Monter ou remonter une montre,
une horloge pour la faire mar-
cher. Sa naildiz, nabe^li/b, na-
hin'ldi/b, nayt*"ldi/b. Pas., na I-
de/Ji, nazlii^hiezl», na/Jiin1dt/b.
nayin'Ulezli. Eut., nahouldi/h.
nahousdizh, nalioun^ldizli, na-
\oiridizli. Remonte ta montre, ou
ton hf>rUtge, nt'zaa nahin^Mizb.
Elle est déjà mtmtée, kkuldanen
nand(.>2li kontte. — Ibid. Eue ma-
chine à ressort. NanaildizlifrN^rnc
conjugaison ipte naildizb). W«'-
monte ta machine, nanain^ldi/b.
Elle est déjà remtmtée,i
konttè. Il Monter nu
une montre^ une horloge (ajus-
ter, agencer, disposer le.* pièces
différentes , les mettre chacune à
MON
12
MOQ
leur place, pour mettre lu montre
ou l'horloffc à uïême de marelier,
(le fonctionner). Sa ttaneltte tta
naueddalii, ou ttaneltte tta É^è^aHi
elkk-in'"ka nalyé, naneslé, nanin-
lé, nayellé, nanilyé, nanou'^lé, iia-
lièyellé. Pus., iialya, nanilla, na-
ninla, nayinla, naiiilya, nanou'^la.
Fut., iiawalye"!, nawasle'"!, na-
woimle*^!, nayoulle*^!, nawoulye'l,
iiawoifle'^l, iiahè}oulle'^l. Sezaa
henadelha/.hè-azé, ou benadettle-
'li-azé orelyon e'^rkéoilla noun,
tthi elkk-in-^ka nanilla ovin, j'a-
vais démonté ?/m montre, je Vai
remontée. — .1» lieu de elkk-in-
""ka nalyé, on pourrait aussi bien
dire e'^lkke nalyé, mettre cliaque
chose à sa place. Sezaa benade-
ttle'^li-azé e'^lkkenanilla o^in, j'ai
remonté ma monti-e, en mettant
chaque roue à sa place. (Elkk-
in'ka exprime Vidée d'engre-
nage). — Ihid. Une machine.
Betta ttlo° dettazhi nanerzhttlir
itta e'^lkkenanilla oyin, la fau-
cheuse était toute démanchée, je
l'ai remontée, en remettant cha-
que pièce à sa place. Betta ttlo''
la deloeli orelyon tta e^^lkka^'in
e^'lkké nanilla itta, ou e'^lkkin^'ka
nanilla itta, sènasla oyin, j'ai re-
placé les différentes pièces de la
batteuse à leur place, et ainsi Vai
arrangée. — Placer une courroie
sur deux roues d'une niachine
pour les faire marcher ensemble,
ttloule 'kale tcho' nadettle^i ban
naltti, nazhestti. Pas., na'ltti,
nazhi'^ltti. Fut., nawaltti, nawas-
tti. — Ttloule "^kale tcho' nadet-
tle'^li ban nazhestti, je pose une
courroie. — loan ttloule "kale
tcho'' deban woun*^ltti, dépêche-
toi de poser la couiToie. Deban
nazlietti kontte, elle est déjà
posée.
Monticule. N. c. Chezh-azé. ("hezh
nape'^kai-azé. || Nih hodej^paisé
veut dire: terrain raboteux.
Montre. N.c. Sa. Sezaa, ma montre.
Nezaa eitthi Qe"a''\ illé ikkésin,
ta montre ne marche pas bien. \\
Sa ttle'l veut dire: lentille de
verre, (bat te- feu du soleil).
Montrer.]', tr. Ttassi "eliodour'iu,
beodenes"in, beodenin'^l"in, yeo-
deneT'in. Pas., behodou^^l'^n,
beodezhi'^l"in. Fut., beodonl"in,
beodous"in, beodewoun'l"in. Seo-
denin^'l^in ille kolou, ne me mon-
tre donc pas ainsi à tout le jnonde.
Il En tendant. Déné tssenn dalyi,
betssenn dasli, danelli, dayelli,
dailyi, daou*^li. Pas., dénétssenn
dapelyi, daoilli, dapinli. Fut., dé-
né tssenn dapwalyi dapwasli. Ed-
lape setssenn danelli itta eyet? Que
me montres-tu là ? \\ Du doigt.
Otssenn ttha'l se-^^'a, sedshi ; ^ti'"l-
"a, 'tesdshi ; 'tin<^l"a, 'tindshi.
Pas., otssenn ttha'^1 sepindshi, °te-
pidshi. Fut., otssenn ttha°l sou-
dshi, "tousdshi. Otssenn ttha^'l 'te-
pidshi kolou, je te l'ai cependant
montré du doigt. \\ Le poing pour
menacer. Béni e^'lyeddi, e'^lyesni.
Pas . ,e°lyepeddik , e^ly epinnik . Fu t . ,
e'^lyepwaddi, e'^lyepwasni. Sèni eH-
yepinnik, il m'a menacé du poing.
Il Les dents (animal), ya-''wou-o-
dilzao. Setssenn ya*^\vouodilzap, /7
m'a menacé des dents. \\ Le pouce.
Fj^'ltssenn ni-tchezh-zidshi. E'i-
tssenn ni-tchezh-deoidshi, nous
nous sommes montré le pouce.
Montueux, euse. lïopou'^lè. Ho-
pou^lè nehnen, pays niontueux.
Monture. De /ns/L'^Telkkizhi "kazh,
bois où se fixe le cation. \\ Baguette
de fusil, "^telkkizhi kka '^kazhè.
Moquer (se). Rire de quelqu'un,
déné oa-natssedlo", bepanasdlo',
naindlo*^, nadlo°, naidlo", naouh-
dlo'', nahèhèdlo", nadahèhèfllo^.
Pas. déné oa natssedlo% beoa na-
MOR
-713
MOR
xliidlo''. Fui., l»('{.<iinutM»oii<ll(/,
naouMllo', iiiKMiiiillo', iiiioikIIo'',
nuwuuiullo'. Il Driii* kki* lilu lir-
iiiuttourtter (/M('/(/ii*t<ii in riiticuif,
iH-kke dlo" lu'>"iii, liin"in, lu^"m,
liittiii, iutiih"iii, liMit>''iii, <liilii>"iii.
/*<**., In'kkf (llu lirttiii, i>i"iii, C'iii-
"in. Fut.^ iM'kkf <11«»' liouttiii,
liwas'^in, hwouii"in. Déné kkô tllo
liin'^iM illi' kuidu, ne tv imniui' donc
pas ainsi </«■> ficns. lici<aiiauouii-
(llo*^ SUliail, »(• /(• »M(»(/NC JXIS «/«•
lui.
Moquer (se). Hiic intéricureuu'nt de
ijUtUfu'un. Dt'iu'' kkf (IK)*^^ liettiii,
tilo' hoii%lii"in, li()ii/liiii"iii ; yt'kki'
(llo^ )i()iir/.li "in ; (n'u </»<' ce /x/.x-
fié). Su souou<l(li itta bi-kkt' <llo'
houzhi"in, je rai trouve si drôle,
(fiie j'en ai ri intérieurement.
.Muquerie. \. (. Kt-a-natssfdlo . ||
Moijuerie habituelle, eontitiuelU ,
i'<,>a-iia-ts,soimiii(llo',
Muqueur, euse. Etre... Éoa-na-
t>.sou - iiiiidlo', éoa-na-ou-nidlo",
éoa-na-ou-nindlo" , é<.<a-iia-on-iiiii-
«llo'. Eoa-Ma-(>u-iiin<llt/, a'è illé si,
tu ne fais pas bien de prendre ce
iteiire n^u^luenr.
Morailles. .V. pi. Tsuntsaïu'ii lin
ti-lio" hiihjaii iiacieii'tan, fer qu'on
met au nez d'uti elieiud.
Moral, e. Adj. (Homme). Kdlèlè
ttcliya e<louiieoelni, qui se ffarde
de rimpureté. \\ (Sens). Hooade
tta liounzon tclio, tta oslinuii trho
fkkoredvaiu Nilu/ltsini déiu' vé
houu'aii. faculté ipte Dieu a ntise
en chacun de distinfjuer le bien du
nud.
Morale. Faire la morale, vz. kaihk.
Moraliser. QuelquUtn. Houn/on
liou/lic'lttlian adéiiel/lu'iiouii,
douyt' liottriiya «léiié dcl/lii, Ci>rri-
ffer (ptelqu un par ses lu)ns avis ;
déné dénejishi, (ieiiin'lshi, yetleii"!-
shi. Pas., douyô ttihya déné deiil-
zhet, deni^lslift. Fut., «Iuu\e lio-
tti'hya délié doiil/lii, douhf>lii, df-
wouiin^lii. IIiMiiiy>i)ii lioii/liilttliafi
UKlirlsliiMiii itta, kka/liî* duuye ho-
ttcliya wdeniii*lhlu*t, à force de me
jni^cher, il a fini par me moraliser.
Moralité. A. < . D'une perstmne, «<i
cotiiluite. Tta a-<léiié-tttliy«miié
li(>déiii*<laJit'iiii. Il 'rta-U'déii-iiiiii-
luMiéiiedKlienn, caractère moral
d'une pers<)nne.
Morbifique. \'z. malsaiv.
Morceau. .V. c. Ttassi yji/é, 'rta>si
/lia\«-. TtaNsi Ih'iiiiuIiî*. Morceau
d'étoffe, retaille, t•tta/h^. Eyi e-
ttazhè si'(.'U>>iirltcliou/li, donne-
moi cette retaille. I,t*stti'/.li Ihmi-
iiuhè iaze seijaniii'ltflio, dimne-
moi un nu>rceau de pain ; ou bien
encore ^lettezh sa liodiiiMsJii oia/e,
détache-nuH, c(ntpe-nu)i un jteu de
pain. Il est en petits morceaux.
be/liaye iazé. // f.sf en plusieum
tnorceaux, ait'Ikkeuii U-zliayé ila-
zlïella. Il Couper en morceaux ^ vz.
( oi rF.ii.
Morceler. Dixnser en morceaux.
Ttassi hodfzhi, hodesshi, liixliiil-
shi, iKxle'lsIii. Pas., Iu>de<,'iiizlu*l,
lu'deoi'^^Ishet. Fut., luxiuu/lii, lio-
dousshi. Il He-'ta-ho-'tezhi, he-'ta-
ho'tesshi./^«s., be- ta-o'tezhet, Ik*-
'^ta-<)''ti'"lshet.f'i/L, In^-ta-o tou/hi,
he- ta-o'tou.sslii. Ilidlaii Iakou !
Nouliba l>e - 'ta -«"^tiulslii, nous
sommes nombreux, divise-le entre
nous.
Mordant. Beya'tiyé deiinen déiirii,
hinmiie mordant. Neya'tiyé deii-
lUMi ikkésin ! 'l'a e> bien mordant !
Il Acide mordant, "ton iiutset itta
ttassi *^attizii.
Mordre. (Homme). \ . intr. "IVI-
i..ai/li, tesaizli, 'tiii^l'aizli, tcl-
''aizli, 'tilt.aizJi. Pas., ''te<,>t'li.'aizh,
""teoiTaizIi. Fut., 'touli>ai/h, tuus-
"aizli. — r. tr. Houloazh, habit. ^
lu)Us''azh, huun'l''a/h, youTazIi,
liuuil'jazti, liou'^l azii. Pas., huu-
MOR
714
MOK
weloazh. liouwi'Ta/li. /•'(//.. Iioii-
waU'azh, liouwas'azli. — Iloloa/li,
cusuci, hes'azh, hiiiTazli, yel°azli,
liiloazli. Pa-t., holoazli, shiTazIi,
.shin'Tazli, ye'Tazli. Fut., waloazli,
was'azli. Vouwa'T'azh sanaii, ne Je
laisse pas monirc par hù. Sc'Tazh
ikkiii ! 7/ nia monhi. \\ (Animal ).
V. in h: Te" an-%enai\( indéfini).
Pas., ^teoin^ai'^l. Fut., '•tou"ai'l.—
y. tr. Ttassi hoi\"ii'\, habit. Pas.,
oui>v,'\u"if]. Fut., houn"ai. Soun-
"a'I, il -en me niordre. — Ttassi
hè"a''l, crt.sj/e/.Hetta% indéf.Pas.,
shè"a*^l, ou verzh"a^l. Fut., wa-
"ar\. Yerzh"a'^l ikké si ! // l'a mor-
du. Vz. MONTRER Jes dents (ani-
mal).
Mordu, e. le suis mordu, ttassi
serzh"a''l. |1 Vn ehien l'a mordv,
Hin yerzh"a'I. || ,7 'a? été mo7-du
par un fou, eyouiien seT^azli.
Morfil.A', c.Bekka-la-kka-hetti, qui
court le long du Irancltant d'u)i
instrument.
Morfondre. 1'. tr. Okkazh déné yè-
zhi, le froid pénètre quelqnhni.
Pas., déné ye4)inzhet. Fut., dene
yeowazhi. Okkazh seyepinzhet, le
froid m'a pénétré, morfondu.
Morfondre (se). Tssedlou, prendre
froid ; liesdlou, liindlou, hedlou ;
ou encore tssedlou'"!, Ê)esdlou'^^l,
pindlou^l, oedlou*^!. Pesdlou'^1 edya,
je commence à me morfondre, i't
prendre froid. Pas., tssehdli, avoir
froid tout de bon ; shesdli, shin-
dli, hehdli, shidli, shouhdli, lie-
hehdli. Fut., tssoudlou, wasdlou.
Woundlou saiian, prends garde de
prendre froid, de te morfondre.
Morgue. Ho"()unlou "asoddi, or-
gueil manifeste, patent. Ho"oun-
lou ''ahoundi ikké si ! l'on orgueil
parait a tous les yeux. \\ A^'ètssou-
wenl^in, a°èounes"in, a'èouninl"in,
a°èouweiil"in. Nettaoderzh^a illé
si, a''èouninl"in kkénanezheri, arec
toute la morgue lu n'es bon à rien.
Moribond. .V. c. 'Li-Manzlii. || 'l.i>-
nalssiiizlii, être moribond, 'l.v-
naiizhi, koiitta, // est moribond.
Morigéner. Vz. morai.iskr, kor-
MKH. Il /J/(î ;/(<•/•, réprinjunder. Déné
'ahortè, has'tè, hane^tc', yaTtè,
l)airt('.P</.s., haouwer'tè, hat)es''tè,
haoinTtè. 7''»^., baliourtè, bawas-
''tè. Noiaze hanertè de kolou, 'an^-
tte ille, tu ne ferais pas mal de
morigéner ton enfant.
Morne. Adj. Dahotta aouninzhenn
asottin, paraitre triste. Es'^tèèzel-
zhenn asottin, avoir le visage mor-
ne. l)a hotta ayeninzhenn ahottin,
// parait triste. — Es'^tèènelzhenn,
// a le visage triste, morne.
Morose. /Ulj. Fia koli e'itthi ni-
derzh"a horettin illé, qvi ne paraît
jamais heureux, content, de bonne
humeur; yenioderzh^a, yenidi"a,
yenidin"a, yeniderzh"a.
Mors. A', c. "Lin tcho" zha shellai
tsantsanen, fer qu'on place dans
la bouche d'wn cheval.
Morse. N. c. Dshè-kké-'"tinhè, qui
couche au milieu des rochers de la
mer ?
Morsure. N. c. Dene hittaili. Déné
hetta'^l déné ''ka^è, plaie faite en
mordant. \\ Avoir une morsure,
vz. AVOIR.
Mort. N. c. '^Le£)atssinzlii, Mort su-
bite, °an ''lepatssèzhi. || Frapper h
mort, ttassi i^lasin beniin'^lkkezh.
I'"]asin benini^lkkezh aouneddi, il
semble que je Vai frappé a mort.
Il Faire une bonne mort, vz. fai-
re. Il iSV donner la mort, vz. se
TiER. Il A la mort... Tta déné-
zhiyou ; tta '"léoatssounzhihou ; tta
''léoatssounzhi tta.
Mort, e. Adj. '"Leoazinzhet ; />/. ''le-
oazindé. 7/ est mort, '"leoaninzhet.
Il Houlle, n^être plus. Sha tted-
danen houllé, depuis longtemps il
n^est plus. Il Penna ille, il n'est
I
MOK
- 715 -
MOT
plu* en vie. || Faire le mort, vz.
KAIRK. Il Fête »le> Morts (i nu-
X'emhre). KvouiuMi H^iiuMi. F.you-
lUM» (liuiirkkë, le jour des âmes,
lis f fV;»«i.*j»«'.*.
.Mortaise. I)f<lchenii u* ^^i■u^, m*<K'>-
'n^, yviVm'isè. Sa tI«?cU*ht»nn vwlin-
V^. fai»-moi une mortnite. Na (U'-
<iclitMiii yf<l<His''^»^, je vain te faire
util mortaise.
Mortalité. .V. e. Tt^uieltté '^lot)andé,
le nomhre des personnes qui meu-
rent. Douhon oiittlazhô nt't>atssin-
<J«' \eUo' ill«', la mortalité mainte-
iititit ti «""^ /»(»< hicn eon.fitItUahle.
Mortel, elle. Adj. fltre sujet h la
mort, déné /Ju>é l>a uatmd«Tzh''iii.
N\>uzliiy<^ ba iiaoudt'/liil"in oyi",
mais attendttns la mort, nous som-
mes mortels. |j Qui eause la tm>rt.
Ditnner uit cou/* mortel, otta déiié
zlïiyé walli, dvué hel'kaiii, ou déiu*
hfl'té. // a rc^-ii un eoup mortel,
otta bezliiyé walli £»t'rté, ou Qe\-
"kaii.
.Morte=saison..V. e. 'rthiyou naoen-
iii illé hor/h"an lienattiii, na£)enni
kké daiilin, temps assez considéra-
ble, où, dans les magasins, il n^y
a presifue pas de tlébit . \\ Nahekke
sha hel "a ilh' lieiiattin, temjts c(nt-
sidérahle où Von ne trouve pas de
travail.
Mortier. .V. c. Ilottlès ttousè, glaise
ci>llante. \\ Vase pour piler de
rorge, Iwy»' ttlo*^ la elye'li.
Mortification. I)aetss»'<!er'ai, action
lie ."(• faire si>uffrir. \\ Dadatsse-
fleT'ai, action, chez un grand
ruitiihre, de se mortifier.
Mortifier (se). I)aetssedel"ai, dae-
• les'a, daiMliiil'a. datNit'I'a, da«'-
difa, dainldii"^! "h, <la«'lu><lt'l "a.
Pas., daetssodecer'a, daedepes''a,
daf<le{.'iid''a, datHlet<t'I''a. Fut.,
daetsst'doiir'a. diuMl<)U'i''a. Douyp
(,-idlé Ijoniia tta «iat'denil''a walli
ttdtittè, en retitur de nos péchés
passé f, il ne nous re*te qu'à nout
mortifier, </u'à faire \}énitence.
Mort*né, ée. T-^ix** Mi*(.>iiiiiiijtiu'<li.
Ii<'/iii\i' 'a<.'«*lu«'', qui est venu au
miaule mort.
Mortuaire. Adj. Chambre mor-
tuaire, (i^n^ xliiyé ekkélioiini kun-
vu. Il Drap mortuaire. |)eiu*/.lii\i*
iiadt'lt(*li<ui/lii, drap qu*tm met sur
le mt>rt,autttur du tnort. ' '
mortuaire. Ttaho ^K\.a/i; • ,
î^'lyae, eyet 11014111 edittlis dén<'*
Vllottinon oau lùninttli al "in, pa-
pier où /*on relate le tenqts du dé-
cbs, le temps et lieu de la sépul-
ture, et que Von envoie aux pa-
rents du défunt.
Morve. V. c. D«Miinniyt' 'tmi, ou de-
niiiniyè <le*ko/h «ii'ninniyè ^af>inlin,
Iniiitenr qui ctmle des narines.
Morveux, euse. .V. c. I)*hubitude,
ali(>ur/)i"aon denimiiy»* <li*'^k(>zlj
"ac'iiilin. '|| Par accident, etta'an
de'ko/h deniniiiyè 'a(>iMlin. — Ou
bien, de'koziï yinlda", qui a le
rhume.
Mot. V. c. W-chi-zèzhi. Diri 'a-chi-
/.t/hioii don aho<ldi si, ce mot a ce
sens. Il .SV donner le mot, e'Iba-
ni-ya'ti-zettai, ou e'ilïa-ya'ti-zel-
"ai.P'i.t., c'^lha-ni-ya'ti-wnttan, ou
i-1ha-ya'ti-zf'l 'an. F;n.a-ya"ti-<lt-
/.hil''an, H0M;« noi/> ^nmmes diamé
le mot.
Motif. .V. c. Ttah ht»-:iii. 1 tan onn-
la.Nin'^kayeni/lii''a tta ; eyet oim-
'ka asttin, je désirais te i^oir ; c'est
le motif de ma visite.
Motiver. V. tr. Ttah oiin'ka o'tiyé
okkéniyae'ti, okkeniyaes'ti, okké
niyainTti. okkeniyaeT'ti. /*<*>..
«jkktMïiyanin'^ti, t>kktMii\ai' '
Fut., okkeniyauu'^ti, okkt'uivi"
•ti.Tta adyae o'tiy^ okkeniyanin I-
"ti intcho, i7 a donné de bonnes
raisons de sa conduite.
Motte. /)«• frrn'.Nih iia.»el/lial ill»'-l>«*.
ou na-nih-liol/Jiai illélu'. terre mm
MOU
71() —
MOU
briscc. Il Nili aiittoulum dahorzli-
lai, na-nih-hol/.hai \\\v\\éyiiiorccum'
</f tcnc restés entiers, non brisés.
Il // m'a jeté une motte de terre,
iiili (»t ta s()uiiin''lflu'l.
Aioil, molle. Adj. Homme mou.
liotti (letcliouzh, ou betthi den-
nour, dont la ehuir est ntolle, sans
muscle, sans Joree. — Caractère
nH)U. Yeiiilioiiiittle/li ille. ("est
un caractère mou, yeniiittli'/.h illé,
// est sans ardeur, ■■^ans énergie. ||
Souple (chose), detleo. 'Lesttezh
tlt'ot', i>(iin mou, souple. \\ Cédant
à la pression d''un poids (piclcon-
(jue, (lèbiiui. Tssi dèbinii, canot
dont Vécorce, a peu d'épaisseur.
Ellès-zhezh dèbinn, vessie molle.
Il Pliant, flexible, dèberr. l)e-
dchenn dèberr, bois mou, flexible.
Il Xe pouvant ■supporter aucun
poids, dezliiy, Dzan dezhiy, vase
en eau. — Si lu vase avait un peu
de consistance, on dirait : dzan
dedzao.
Mou. Viscère. Edzè-dizhè. Redzè-
dizhè, son mou, ses poumons.
Mouche. -Y. c. Tssouzz.
Moucht.( Caustique) cautère, betta
^atssettezhi.
Moucher. La ch(n}dellc. Ekkaderzb-
kkaiii Irrè kkéhettaizh, kkénes-
ttazli, kkéninttazh. Pas., kkéhiii-
ttazh, kkénittazb. Fut., kkéwa-
ttazb, kkéwasttazh. Bellèrè kké-
ninttazh, mouclic-la. — Si c^était
avec les doigts, on dirait : ekka-
derzhkkani 1ère bekkeninni, niou-
chc la chandelle avec les doigts. \\
Quelqu'un. Déné ^^teltsin, be'^tes-
tsin, be''tin''ltsin, ye''te''ltsin, be-
"tiltsin. Pas., déné '^te'^ltsin, be-
"tiltsin, be'tin'ltsin, ye^te^tsin.
Fut.. be"toultsin, be'^toustsin.
Neiaze })e''tin"^ltsin, mouche ton
enfant.
Moucher (se). Setsin, ^testsin, ""tin-
tsiii, 'tetsin. Pas., setsin, "titsin.
Fui., ^outsin, toustijin. Ninniyè
de'^kozh "apinlin, ninniyè hounzon
illé si, tintsin, tcji narines sont
pleines de morve, tes narines sont
bien mid})ropres ; mouche-toi.
Moucheron, moustique. 'Onel'to-
nen.
Moucheté, ée. Adj. Hennonè honn-
liii, m. à )n. qui a des îles.
Mouchettes. Kkkaderzhkkani bès,
ciscdu pour chitndelles.
Mouchoir. N. c Kkozh-i-tciiézhi,
(/(a .se lie autour du cou.
Moudre. V. tr. Naldez, nasdezh, na-
iie'^ldezh, nayeldezii, naildezh,
naou'Idezh. Pas., naoeldezh, na-
pi^ldezb. Fut., na^waldezh, na-
Ê)wasdezh. Dyan *^lè.s niniTtan, sa
naneldezh, j\ri apporté ici un suc
de farine ; mouds-le-moi.
Moue. N. c. Daouzeltsounn. Kdlaoe
'^ka daouneoin'ltsenoun ? Pourquoi
cette moue ? \\ Faire la moue, vz.
FAIRE.
Mouette. Vz. mauve.
Mouillage. N. c. Ttassi naltsi'^l, ac-
tion de mouiller quelque cJiose. ||
Lieu propre pour jeter l'ancre.'V\ii
hèkkè tssi tcho° za°l "touzin ttlou
°tou "telde"! 'a houdelyan.
Mouillé, ée. Betsel. Benazhelt^el.
Hetsel ttourè, tout trempé. Nou- j
'è nazheltsel koii ! ou iiou^è naeltsei
kou ! Nous voilà bien trempés !
You orelyon nazhelstel ikké siii !
ou da-na-you-in°ltsel ikké sin ÎA'o.s-
effets sont tout mouillés.
Mouiller. V. intr. Mettre a Vancre,
vz. METTRE. || 1'. tr. Ttassi nal-
tsi*^!, ou naltsel, nastsel, naneH-
tsel, naye^ltsel, nailtsel. Pas.,
na°Hsel, nazhi°ltsel. Fut., naowal-
tsel, na^wastsel. Seyoue orelyon
nazhi^ltsel, j'ai mouillé tons mes
effets.
Mouiller (se). Edenatsseltsel, ede-
naestsel, edenain°ltsel. Pas., ede-
natsse'^ltsel, édénazhestsel, edena-
4
MOU
-717 -
MOU
K))in'lt<tt'i, wleim/lifltM-l. /•'il/.,
f<lt*UtttsM)ultsel, «NlflUltHMIIstM'I. K-
iiena(.'i)u>tM-l muihii, Dtfu iiif fiordf
de mr mouiUer !\\\Uï\é' 'èimf'lt>t*l.
Sena4*'lt!»«'l, je fuin mouillé. Nou-
'tMiut'It'^'l, tunif sntiniu-s niituillt-i>.
Il I)fin* ^''iirtf'^hlloui. StMiar'l«lltni/
oyin, jt' nuii tout trempé ; mf» Im-
hitn tont niis$vlant$ JVdU. Neim-
o'itllouz ikkola ! Cnmtiir te voilà
trftni)é !
^luule. .1 tliiiiiilfltvs. Itfve l'kka-
<i«'t-/.)ikkaiii hoir, Cf en </i4<»i nu
fait de% chtiutlellcs. || .1 uaiter li»
filets. Bekké/in "tahi"! t-ttloun.
'l'tla(,<e ts^e^taIl, «/n'oii tient dans
le ereux de la tuaiti.
Moule. -V. c. Mollusque. Houttoui
«'•/.»* tthonneii.
Alouler. V. tr. Jeter dans un moule.
Naddel, nasiiel, naiieiinel, nayen-
nel, imidfiel. Pas., nahdel, iia-
zliinnel, na/hiniiel, nayerzlinel.
Fut., napuadfiel, naowasnel. l)t*l-
tsadi tcho'' noutiba luihfiel laosaii,
on va probablement nous mouler
aiie Crosne cloelie.
Moulin. V. ( . Hetta "lez heldezhi. Il
.1 café, Uetta \v café liehiezlii.
Moulinet. Faire le moulinet avec uti
bâton, (le<Jchenn etssin-na-'la-el-
oa'l. Je faix le tnnulinet ux'ec un
bâton, <le<Jchenn elssin-na-'la-e"*-
a I.
Moulu, e. Adj. Peldezhi, Na£>el<lt'-
zhi. 'Lès iia^]<iez))i,(iu blé moulu.
Moulure. .Y. e. Beyai> da'ticazhi. ||
Fuite une ntinilure, lHMa«.<è lia'ti-
^azli. Je fuis une tnnulure, ou des
moulures, I>eya4ȏ da'U's'azh. Fais
une moulure^ beya^iè da'tinpazli.
7'm v<w tne faire des moulure», sa
l>eyat<e da^tewoiiiitia/li.
Mourant, e. Vz. Mi)RiHOM>. |i Kkav-
<li t><M'Mè, n\nnii' (fu'un souffle de
vie. Kkasdi hè'lè, U ti'a r/ii'iin
"tntffle de vie.
Mourir. Y. intr. ^I.eoanzhi, nu "!»•-
i<atiÉsiiixiii, 'Icnaiiiiwhi, 'If^'^niri-
/tii, li'iitii/.lii. II-. iiiii)iziii, l< I
iiuuhIiI, itvaiiMiiiizJii, '1ei.«tKMi«<it ,
parfoi» '|(*(>aiHl(', 'livaiiidci^. H»
' ■■' ' r
lf(*(iiiiii/.liri , li\>aiii<i/Jiet , i<
iiouAhct, 'lt*(.>a)u*iiinzii(*t, li\'ttlsn
(le, *le^tii<id«*. Fut., 'lf(jatMiu/Jii,
'let'aHâ» ' ' iwoiiiizlii, h-
zJii, |. .Iii, It'i'uwt.
'^let.'ulicliiiii/.iii lf(^.atssouddé, I- i
nouddé, lei.>awouhdt'-, let<alieJiuu':
i\{'. U se meurt, etstùiiimzhè net»aii-
zhir. // le fait nuturir, à cuu»e de.
Kyi 'ka 'lej.'iuizlii hv»*'!*!!».// meurt
subitement, nu ' Il meurt
d'utte héminrha^ :*et^ii 'tu-
deheilhhè itta 'lei>aii/lu. // meurt
de froul, filou 'I»*i.ayi1shi, le froid
le tue. Il meurt de faim, dankké
'leoaii/lii. // meurt de eltafjnn, ejr-
'tè It'vayi'lslii, || Se mmtrir, être
sur le point de rendre le dernier
soupir, tta nande tAMNlyiMi. 7/ se
meurt, tta nantie 'tedyi'l. || Ren-
dre le dernier sintpir. Tta nan«lé
se<lyi, // rend le dernier .^oupir,
tta nandé °te<lyi. || Faire motirir,
vz. FAinK.
Mousse. De marai*. Ttha'l.||/.ic/i€'fi
pendu aux arbres, et senuint de
nourriture aux rennes. l)adt*<.><.4iiii-
yé. Il Mousse blatiche tapissant la
terre, et sen'ant ausfi de nourri-
ture aux renne*. Ttchyaiidiou.
Mousse. V. e. F.cume. i),jwo-*.
Mousseline. V. e. Yoiie ItHlenentti,
coton fin, d*un M>.<ii j<erré.
Mousser. V. intr. Oc)«Oi> da^jet^tsenn
'aneyi, la mou$se monte, *e gon-
fle. Il Faire mouster l'eau, vz.
KMRK.
.Mousseux, euse. .\dj. t'
lioiinliii. Diri <ljie 'tou, ' , e
hounlin, koutta, ee vin est mous-
seuT.
.Moustache V. r. Kkke<ldat*è déné-
MOU
— 7kS —
MOY
(la-!.';i. Kkkrddji.jo ho-da-^a, S(i
iitoitsldclic.
Moustiquaire. V. (. Dedyou li
zhe/.li.
Moustique. .V. c. '■OiiortoiuMi.
Moutarde. .V. c. Kkazii-dzjdii',/(('/(/c
(/(• /'<>(//(••■< .' .' .'
Mouton. Kd.sluMin .sliiii, iiunivdis cn-
rihou !
Moutonné, ée. Frisé. Tcte mouton-
in'c. driir dslii dèva/,. Hedslii dè-
y.i/. ;7 (/ /(/ tctc iiioutonnéc.
Moutonner. Se couvrir d'éciintc.
'^ïa in^telpouz, vagues énormes
se couvrant d'écume. \\ "^Ta-pwou-
yazh, le sommet des vagues blanc
comme la neige. '^'ra-owou-''!e'^g"ai,
ou 'ta-owou "^te^^ai, le sommet des
vagues blanc d^écume.
Moutonnier, ière. Adj. Faire
comme les autres, vz. faire. Tta-
tssenn ille koli déné '^èdal^in kke-
nazheri, qui suit sottement Vex-
emple des autres. Ttatssenn illé
koli, déné '^edawas"in yeninzhenin
kkenanezher ahottin, tu veux
donc suivre en tout Vexemple des
autres, même lorsqu^il y a sottise
à le faire.
Mouvant, e. Sable mouvant. Shai
r-ennaa, (sable vivant). Terrain
mouvant, hottlès Ê)ennaa, (glaise
vivante). || Marai.H mouvant. El-
lei nehnen (terrain flottant, parce
cjuc c'e-H comme si la tourbe flot-
tait).
Mouvement. Naoowedda.||SV don-
ner beaucoup de mouvement, être
occupé d'ouvrages divers. Na*'an-
o-É'wizhi, na°an-o-^wesshet, na'^an-
o - £)win'^lshet, na'^an-o-owe''lshet,
na'^an-o-pwilzhet, na^an-o-pou"!-
shet, na'an-hoho-owe'^lshet, na-
"^an-o-oweddé, na^'an-o-owilde, na-
°an-o-oou''lde,na''an-hoho-owe''ldé.
Pas., na'^an-o-pwinzhet, na'^an-o-
owi'^l.'^het, na*^an-o-Ê>winTshet, na-
""an - o - ûwin'^lshet, ou na'^an-o-
t*\ve*"lshet, na'an-o-ywilzhet , iia-
'"an-()-nou'lsl)et,na'^aii-hoho-^win*^l-
.sliet, na''an-o-Ê)windé, na'"an-o-
pwildé, na''an-o-t)Ou''ldé, na°an-
hoho-owiiridé. Fut., na^an-o-hou-
zliet, iia'"an-o-lioussliet, na'^an-o-
woiiii'lsliet, na''an-o-liou'"lslH't,na-
'an-o-woulzliet,iia''an-o-wou'lshet,
iia'ai) - lioho-houishet, na'"an-o-
liouddé, iia°aii-o-\voulde, na''an-o-
woii^ldé, na''an-'"oho-liouldé.Tsam-
ha "ka oiittlazhe na'^an-o-^wi'lshet
kolou, tsainba oulle oyin, je me
suis donné beaucoup de mouve-
ment, de peine, pour gagner de
l'argent, et me trouve sans le
sou. Il Retrouver san mouvement,
sa vraie marche. Sa, senalyao,
edenoultthet oyin, la montre ar-
rangée a retrouvé sa vraie
marche.
Mouvoir. V. tr. Mettre en mouve-
tnent. Ttassi napelnai, nat»esnai,
na^in*^lnai, nape^lnai. Pa.s., ttassi
naoe'^lnan, napi'^lnan. Fut., ttassi
na^ioulnai, na^/ousnai, na£)Oun'^l-
nai. Napin''lnai ""a koutta illé aho-
ttin, tu ne lieux donc pas le mou-
voir ?
Mouvoir (se). NaetsseÊ)edda, napes-
da, naoinda, na^edda, napidda,
naoouhda. || Naetssedeoelna, na-
det^esna, nadepinlna, nadeÊ)elna.
Pas., comme au prés. Fut., nae-
tssedepoulnai, naedeÊ)0usna. Sha-
nin naedet)Oulna liekkè houllè ille,
// ne saurait se mouvoir sans l'aide
de quelqu'un.
Moyen. A'', c. Tta otta. Tta betta.
Bettahé. Edlini hotta Niho°ltsini
ttassi ho'^ltsin itta? Bettahe houl-
lè, par quel moyen Dieu a-t-il créé
le monde ? par aucun.
Moyen, enne. Adj. T.sakouï, moyen
castor. Il Dshenl koui, moyenne
hache. \\ Sooa apelyan oiazé, de
moyenne grandeur. \\ Sooa antté
oiazé, moyen pour les qualités mo-
MUG
- 7W —
MUL
ralr». || Sotwi Miii'Ulia, mntitnne
(/M^fifirr.lllic'^Ka iiiitii'vinifJui trht/
illr, i/f tmnitntif hauteur.
Moyennant. /*/./>. .1 cinulUum,vz.
(OMHIION. ()<• MU. Mnift'iniant
imit'itu-nt j'iiiii où tu veur in'fn-
i'(>i/{*r, NflNseiiii iiiii'in'^lni tic xiiii,
ttti (lt^tM•lln «iiri^ii iia/liiyu walli.
Mo>cu. .V. r. lit>)di-tiluMiiuMi (l/.i\«',
(It litnr (/'liiif mituff).
Mo/cttc. .V. c. Caiimil. Kkozli iia-
^•Mvari. Va'Ttiy kkt>/li iiii\(*<l«>l-
"^kari, dont le prêtre »e couvre le
etnt et le» épaules.
Mliable. Sujet au ehanfietiieiit, v''\-
iia iialuMi/.lii. K'IiiM iiitluNiflttlii.
I .. c IIAM.KWI .
Muer. V. iittr. (Pour les atiiiiuiu.i).
Nade'tettli, les cornes tombent.
Pas., nade'^tiT/Jittli. Fut., nailt*-
'touttli. Il Pitur les oiseaux. K-
tfhezh ; ;>/. daitclie/J». Pua., Iu--
tchezh. Fut., Iioutcliezii. || Pour
les hommes. l)a/hel(jaz. l)azl)el-
caz edya, sa voix uiue. l)azhest»az
e<lya, ma voix r/iuf.Dazhinloaz tta
ousan ? Est-ce ipte tu voix mue-
rait r
.Mucila},^e. .V. c. Ttassi l>e<lzet»e
luaiiiliii, ce (pti est ^iommeux.
Muet, ette. Adj. VaTti illé. Déné
ya'tiyé lieddin iiouii, ya'tiyou dé-
lit* aiiaiila Jé>.us, Jésu.s a fait par-
ler les tuuets.
Mufle. iV. c. lui>au. Mufle d'orignal,
diMiniy hin(.>aii tthennen.
Muj^ir. V. iutr.(Fn parlant du tau-
naa). Dt'lzlioul. Kdyé<lé yaiieii
deIzluHil, /(- taureau mugit. Il (Km
parlant de bœufs et de vaches).
Delyano-F^lyéiié yanen edyédé 'ka
«ielzhoul, le taureau tnugit pour
appeler ses X'aches. \\ (Fit par-
lant de vent). lM\v\. Nilt^si
delyel, le vent mugit. l)a-hè-iii I-
tssi delyel, ou de<Jcheiiii 'h iii*^!-
tssi delyel, le l'etit mugit dans les
arbres.
Mulâtre. S. c. Taiiiiiie«-t»MMiii li^
law, demi-blanc, méti*.
Mulot. .V. c. \)m trtia^iè, le» gran-
des oreille».
Miilliiolore. Aiij. {{«««litlIikM' lain.
.Multiple. Atlj. i^^n^p^^sé multiple,
tta.shi laii e'Tta lioiiiirtiiitta
lior/ltim.
Multiplier (se). .SV reprinluire. 'A-
V U--/x-\\t- (c'est le p^tint de départ
des générations) ;'aH*"le-iiilyé, on
'a-e' le-ye-nilyé, "^a-e'le-iiotihlvé, 'a-
I eie-iielyé. Pas., 'a-e'le-Z4*hlyaii,
''a-4?''le-iiet»ilyan, 'a-ele-iiouhlyan,
'a-e'le-nelyaii, ou "a-^la-ne-iielxaii.
Fut . , '"a-e'^le-/x»iil \ e' I , "^a-e'le-iie-
woulye'l, 'a-elt^iiewoiihlye°l, ""a-
iia-'^le-iiuulye I. Kaiii ^lil)i ttiiiiii
l>etj»Min ''aelezehiyaiii, lu postérité
de C'aln. || K'lezel>é, (simplement
se reproduire) ; itrogressif. K'Ie-
zelye"! ; e'leiiil\e, e leiiilye I ; eMe-
iioiihlyé, e'^^lenouhlyeT. Pas., ele-
zehlyan, ou e'^louzehlyaii, e leiie-
ijilyan. Fut., e'^le-aoulye"!, ele-
newoulye*^!. Etssiniia/liè e'^^lta e'Ie-
zelilyaon, af/ant formé une race
mêlée. Il Na-e^le-zelye, iia-ele-
nilyé, iia-e'Ie-iioulilyé, na-e^le-
iielye. Pus., na-e'le-/ehlyaji, iia-
e*"Ie-iiezliilyan, na-e'Ie-nouhlyan,
na-e^le-iielyaii. Fut., iia-e1e-M.>ul-
veT, na-**'le-ne»i»ulye I, iia-e'^le-
newouhlye'l, iia-e'Ie-noulyeT. ||
Na-in-'liu-selyé, iia-in-'liii-''tezhil-
yé, iia-iii-'liM-*'toulilyé, na-iii-^Iin-
"telyé, ua-<la-in-Tiii-^telyé. Pas.,
na-in-'liii-sehl\aii, iia-in-liii-'te-
zliilyan, iia-iii-Tin- touhlyaii, iia-
in-liii-'tehlyaii. Fut., iia-eMe-zoul-
yé, na-^'le-ne*oulye, im-eHe-iie-
uouhlyt's na-e^le-MOulyé, na-<la-
e'Ie - iioulyé. Nada - e'Ie - iioul> è,
qu'ils *e multiplient. |. Kt>^iM"aii-
lin-selyé, etvsiii''an-iin- tdyé, e-
tssin'au-'lin-touhlyé, et^^iiTan-
'lin-'tely^. Pas., etssin an- liii-
sehlvan, etssin'an-'Iin-'tezhilyan,
MUN
720 -
MUS
etssin"im-'"liii-'U)ulilv;ui,('tssin"an-
'lin-'"telilyan. Fut., etssin"an-'"lin-
soulye°l,etssiii"aii-'"liM-''tewoulve''l,
etssin"an-'"lin-'"tewoiihlyel, etssin-
"an *"lin 'toulye'l. Noe £»enna in-
ttou (léïié onttla/he etssin"an-'"lin-
'^tehlyan nin, du vivant de Noé les
hommes étaient dex^enus extrême-
ment nombrenx,en -se multipliotit.
Il Nin'le /elyé, arriver, en se niid-
tipliant, à telle époque; nii/le
nilyé. Pas., nin-le-zenlyan, nin-
"le-nezhilyan. Fut., nin-He-zoul-
ye'^l, nin-*^le-newoulyen. Kkazhè
ounzoin VI inttou Abraliam be-
tssenn e^lttlii nin-He-zeiilyan, le
sang d'Adam s^est transmis pur
dans la ligne des Patriarches qui
aboutit h Alnaham.
Multitude. X. c. Déné nèzhè. Déné
tUii denniyé. Bekkabanoè hoddi
illé. Onttlazhè déné "lan. Noé
oeniia ttou, déné tthi denniyé na-
dlin, nalezehlyan itta, dv vivant
de Xoé, les hommes étaient de-
venus une nndtitnde, en se multi-
pliant. — (S^il s'agit d'aninianx) ,
tthi denniyé ; bekkabanoè hoddi
illé. Edshenn tthi denniyé naddé,
il II a une multitude de carihotis,
ou bien edshenn bekkabanoè hod-
di illé naddé. — (S'il s'agit (fau-
tres c/m.scsj, onttlazhè '^lan ; ékwa-
neltte houninzhenn illé.
Munificence. A\ c. Ttassi Ê)anyénio-
oerzh'^tan illé. Déné sanyeninzhe-
nen dintcha, grande générosité.
Munir. ]';:. foirnir. Munir une
place, la rendre forte. Ttassi ''a-
yé-ho-dé£)inlai hobanen deyet a-
hol"in. ''Ayehodeoinlai hobanen
deyet ahoulya, on a vumi, forti-
fié la ville.
Munir (se). Be^kinen ttchyaenni ''a
ziltcho. Be^kinen ttchyaesni "a
destcho, je me munis de provi-
sions. Ye^kinen ttchyaenni ""a diH-
tcho, il se munit. Il le munit de
provi.'<i()ns, ye'kiiu'n ttchyaenni 'a
ye(jaounenni.// se munit d'un cou-
teau, bès '■tè"ai, /7 emporte un
couteau. Il s^est tnuni d'un cou- '
teau, bès "terzl/'an. // .se munit
d'un fusil, "^tclkkizhi 'te' tin.
Munition. De chasse, de guerre.
'Tclkkizhi kka. "l'elkkizhi youè.
Mur. De pierres. Ushè nendzhè'^li. ||
Murs d'une maison. Yé-lio-ziré. ||
Murs de pierre sentant de clôture.
Dshè tta obanelttchyan.
Mûr, e. Adj. Nehdlar. Fruits mûr^,
djié nehdlar.
Mûre. Driiade des marais (ruhus
acaulis). Nandlarè inttanen. —
Son fruit, nandlarè.
Murer. Vs. clore.
Mûrir. ETta in^tè^kin, commencer
à mûrir, quelciues fruits mûrs ici-
là. Il Nedlar, mûrir. Pas., nehd-
lar, être devenu mûr. Fut., nou-
dlar. Noudlar ille ahouneddi, ils
ne paraissent pcLs devoir mûrir.
°Lès kkaldanen nehdlar, le blé est
déjà mûr, a tnûri.
Murmure. A', c. Dzè-tcho^va^ti.
Personne sujette au murmure,
dzè-tcho''-yaoun''rti.
Murmurer. Se plaindre. Déné pan
dzè-tcho^-ya^^ti, ou dzè-tciio*'-ya-
tssePti, dze-tcho^ yas'"ti, yaneFti,
ya°rti, yaiPti, yaou^Fti, yahel^'ti,
davahe''l°ti. Pas., dzè-tcho*'-yaÉ>e-
"ti". yapiTti. Fut., dzè-tchoVa-
wa°ti, yawas'^ti. O'^tiye anesshenn
koloii, seoan dzè-tcho'^-yanerti
oyin, j^ai beau te bien traiter, tu
murmures toujours. \\ Dz^-tcho"-
yatssounrti, avoir la manie de
murmurer, yaouni'^rti, yaounin^'l-
•^ti, yaounT^ti, yaouniPti, yaou-
nou'^Pti. Eyounen nenlin tta ou-
san, dzè-tcho'^ yaounin'^rti kkena-
ouninzheri ? Serais-tu fou ? Tu j
n\ts que le murmure à la bon- m
che.
Musaraigne. (Sorcx palustris).
MUT
''2\
MVO
Dmi. (l tt iit*i'ctivort' r$t géu^ru-
Irtnrnt cons'uléré \Hir le» Mmtta-
linai» comnw la l'itutf ilv touffu /c*
famiitfê, de Inute» le$ ttwlchan-
cen). Dan iioiikkciiii/.lifr. hi fa-
tnine moi<> /»rf>M'. |)<iii kk^ 'I/n^i-
iu»s>lii, je tiicuru tle faim.
Musc. .V. (. I)i.lul-/lu}i4'. D/tMiii
«Ulu'l zliiifè, intime (le rat. Nou'l-
tsinyii <Kln*l /lu»!*», inufi- île ;»ii-
N'i>. IVtis)ir|-/|H»(^>4', *<»;i tllU^e.
Muscade. .V. e. Dcnniv tsanen,
iiottf it'orignal. (Kt, en effets
eela y reuxeinhle fort).
Muscle. .V. r. FtUliyé<lè. Se-
î tiii\é<Ji», fMf* mascles. ii Tthè,
veut (lire: nerf. Setthi'oè, mes
nerfs.
Musculeux, euse. Ailj. IJettchyétlè
laii, (fui a henucitup de muscle$.
Il It<'ttfhyé<lè iiiiitti, </»i a les mux-
i7(> fort a, tendus.
Museau. .V. e. Iii(.>un. 'I.in hinoan,
museau de ehien.
Muselé, ée. Dadettloun. "Lin (la-
iltttloiin, ehien muselé.
Museler. V. tr. Da <iettloii, da-des-
ttloii. Pas., da-«lflittlt>ii, <la<li-
ttlon. Fut., <ia(luuttlun, (iatiuus-
ttlon. "^I.in (ladousttloii ; eiidin !
I>rt*h<*«unflyaii illé, je vaiit muse-
ler le ehien ; ear, vraiment, il n^est
pas eomtnode.
Muselière. .V. c. 'Lin-<la-tth>uU*.
chicn-triieule-lien.
Musicien. V. c. 'rtrhyè-<la-<»-<lin'l-
cliaiii déiifii, beau ehanteur. 1,
l'tlmile-kke-e'te'^tin ciéiieii, joueur
de l'iolon. \\ Dedchenn 'téli he-
dyéni denen, / homme de Vitr^ue,
de rharmonium.
Musique. \. r. Chenn dazlunzoiii,
}>e(iu eliant.
Mutiler. V. tr. Déii-inttheiiiien ou-
t;n», délié tthfiiiieii (Hi^tao kké-
henli.ta'^l, kkenesVI, kkéiiiirra 1,
kkehen'raT. Pas., kkelit-nlt*-!.
kk^iiiT'el. f'uf., kkéowalfa'l, kke-
(<«iikVI. HiiiIrhfiiiuMi kkr)i<ftil<.«*l
uyiii, on lui a mutilé te fera*.
Mutin, e. .idj. Kk.r ' h.-r,
kka\éiiihtH>/lifr. Kki irri
déiH'ii, tfui ne veut i m
tête, un mutin. || K ttc,
être indttciie, itpiniâtre. Kkattiii
déiifii, un indtH'ile, un mutin. C
Délié kkéltrh\tt ayéiiiiizlit-niii d^
iMMi. peu lUdtmnuHlant. |{ 'Lin
t<lio tti-hya yeiiiiixlieiiii, chcvtd
rétif, mutin. |l 'Lin tcho' wh-T
tiliaii-iie'ti, eUeval qui »e couehr.
au lieu de tirer.
Mutiner (se). Kkav. . ka-
\ fiiilioN/lu'r, kK /!u*r,
kka\éiiihul/)ier. Pa*., kkayeiUNO-
t<el/lu'r, kkayfiiilu»<.'»e>/lier, kka-
yénili04,.»inl/Jier. Fut., kkayeni-
souI/Ikt, kkaxfnihou-^/lier, kka-
yénihowouiilzlHT, faire à sa tête.
Il Délié kkalidiitte ille, ne pa*
ohéir ; déné kka'»tte ille, déiié kka-
iiaNtto illé, déné kkanette illé, de-
lu^kkantte ille, déné kkatiatte illé.
Déné inttin kkanatt»- ilU- ikké m,
i7 n^obéit h persimne, e\'st un
niutin. Il Fxle'l trlian-ze'^ti, «le I
tchanes'ti. Pa»., e<ie"l tt-han-xt^
"^tin, tHle''l-tflia-ne>'tin, tclia-nin-
'tin, tclia-iierzli tin. Fut., /ou'tè,
noiis'te, newDiin'^tè, lunitè, »e
coueher, (en parlant d'un homme
qui ne veut pa* travailler, on d*un
eheial (pii ne veut pas tirer). Nel
nou'tè xanan Min tt-lio'', prend»
gnrde tpie le ehei'td u 'tne.
Mutuel, elle..l«/.i. I.'atf uiel,
el'anyénioferxli'tan. Iai haine
mutuelle, elttrhya luMidi ille, <»u
f'IttchyaiiolidiN é.
Mutuellement. .l(/v. KM: «• K* : e-
^1»* I ; «• I ail ; t- Ta ; e"U>« ; e'ltxî#nii ;
eMttfhya ; e'Ikke, ete., (jAueés
devant un mot, donnent à ce mot
un sens mutuel). KTan-véni-t^h-
lya, il» t'ailla it.
Myope. Adj. N at*
Uictionitaire fraA^t-moniajfnMv
NAG
- 722
NAI
iiindiii illi', ijiti ne X'oit jxis loin. \\
Ni'Itoué ttassi neVin, (////' n In
vue caiirtc.
Mystère. .V. c. Ilokkayawa'li lu'kki'
houllt" ilK', qu'on ne sduni'il i\v-
pliqucr. Il Iliniiidoiiddi hokki'
lioiinliii illo, iju'on ne suuntit
comprendre.
Mystique. .l<0'.Niho'lt.sini heva'tlyé
oyiiiiii ijnw hiniii .shè"aii, qui n\ii-
nie ù s'oeeuper (///c de sujets re-
liffieu.v.
N
Nacelle. \. c. Esquif. Dedcheiin-
tssi-azé. Ellarè.
Nadir. N. c. Nouhyape tsseiin, uu-
dcssous de nous.
Nage. N. c. Traverser à lit nage.
Natssèbe"!, naoesbe*^!, nagjinbe'^l,
napèbe'^l. Pas., naiitssebbi, napes-
bi^ naoinbi. Fut., nasoubè, na-
wasbè. Dès kke nawasbè, je vais
traverser la rivière à la nage. \\
Être tout en nage, ziiizhi'ltta dé-
né kké "tou dadellès. Je suis tout
en nage, nizhi'^ltta sekké ''tou da-
dellès oyin.
Nageoires. A', e. Eggayé.W Dorsale,
bettazin payé, ou benneniien ga.yé.
Il Près des ouïes, bedzangè gayé.
Il A côté du ventre, bebbaoè payé.
Il Nageoires de la queue, betcliè-
la-tta. Il Bout de la queue, be-
Itla-la.
Nager. Tssèbei, pesbe'l, oinbe'l, gè-
bei, pibe*^!, pouhbe'^l.Po.s.,tssourz-
bin, houzhibin, houzhinbin,
liourzhbin, houzhibin. Fj/^., tssou-
bè, "^tousbè, 'te\vounl)è. || Dzédé
sèbi, dzedesbi, dzédénèl)i,dzédèl)i,
dzédibi, dzedoulibi. Pas.^ dzédé
tssepinbi, dzédéoibi. Fut., dzédé
soubè, dzédé wasbi, dzedewounbi.
Il Ramer, vz. ramer. || .SV bai-
gner, vz. .se BAiGNFR, "J'ou natsse-
zher, nassher, nanezhej*. Pas.,
'tou iiatsseyiiizher, napizher. Fut.,
'tou natssouzher, "^tou nawassher.
'Tou nawouddè, allons nous met-
tre ù Veau, nous baigner. || S(t-
voir nager. °Tou hoddi, hosni,
liounni, honni, "^rou hounni illé
ikké si, tu ne sais pas nager !
Nageur, euse. A', c. 'Tou honni
dénen, qui sait nager.
Naguère. Adv. Kkani oune'^^aon.
Naïf, ïve. Adj. ha e'itthi ahoddi
oyin,eddini tthi ekwabehou''l"aon,
datsselpizh illou, tta ahounnin-
zhenin okkaya'Tti, qui prend à la
lettre tout ce qu'on lui dit, et par-
le lui-mêtne sans le moindre ar-
tifice, ou la moindre appréhen-
sion.
Nain, naine. xV. e. Déné-doué-azé.
Délié tsélé. Déné ttchyélé. Déné-
dzépé-azé, /iai/j. Tssékwi doué-azé.
Tssékwi tsélé. Tssékwi ttchyélé.
'J'ssékwi dzépé-azé, naine.
Naissance. N. c. '"Atsser'gé, action
de naître. \\ Déné "eodouhttin, ac-
tion de paraître dans le monde. ||
Lieu de naissance, tta hekkè dé-
né "^eofiouhttin. || Un défaut de
naissance, ahoun'^^ltte "e^^l "atssel-
f'é, ttchyaa atssedilzlienin. A-
houn'ltte VI "^apePgé, ttchya adil-
NAS
723-
XAT
sliciiiii, i7 « ■>/ »n' tit ifti'i! lit avrc
Cf défaut.
Naître. \. mti., atvst-l u.-, '«sV»'.
'uiu-rK*'. "lu»'. /*«"., 'tttv#ry«".
'tt(,>f>'i;e, 'iifinljif, '«t(«»l'"j{f, Ut.il
'nyMnmV^i't 'awiilV^S awoiil ^^i*.
Ivilahu '^{H'd'Kt' ninttar' Quand
ii^t-il né Y
Naïveté. \. i . Dt'ii»'' a rlttlii ahtxl-
(li ovun, <iatsst>l(,>i/li illoii, tta a-
liouiii^lu'iiiii okkava'ti, croirv tout
Cf lia' on lui dit, vt «/irr sans ap-
préhvnsiun titut Cf que l'on pense.
Nappe. .V. r. li«'kktVlu'tsst'lyé na-
(ifii Itrhou/Jii, liii^i- c/i/'on a éten-
du sur une tahle. || Sappe (l\iu-
/<■/, iH'kkt' ya'ti na<lfn'lti'luHizlii.||
Sappe d'eau (tombante). Na/.iii-
lin. 'Tou iia{.fttli lautté. — 'l'oni-
hant en caseuile, aii-iiat'elcilii). —
Iteposée. Ton 'leot>in laiiatte, (/«-
venant reposée. — Devenue tout à
fait reposée, "tou ''!et>()in lanaciya.
Narcotique. Adj. Tsser/li tin na-
(li<l<lr, médecine pour le aoinnieit.
lllU'tta délié hin'ti'dlou'li iiadiddé,
iiit'decine qui fait dormir.
Narjîuer. Vz. dkdakjnkk, injikikr.
Narine. S. c. Saaeau. Iiiniyî*. In-
tclié/Jiè. Sinniyè, ou siiiti-lièzlit*.
mes narines. Siiitcli»'/Jiè kkezli,
une de mes narines. 'Lin tflur hin-
trlitv.liè, les naseaux du cheval.
Narrer. Vz. (ontf.r,
.Nasillard, e..l(/j. liintchèzhè tvsenn
\a Iti déiien, </J/i parle du nez.
Nintflié/.lu* t^stMiii yaneT'ti, né-
zittha' illé si, nasillard, on ne te
ciiinjtrentl /;«.•«.
.Nasiller. T. ititr. l)én-intchèzlié
tsseiin ya'ti, Nas^ti, yane'Tti.
Pas., y a.' il, yaoi^'ti. Fut., yawa-
'ti, yawas'"ti. Kkeiiiiazliô bintcliè-
/Ju* tsstMin }at>in'rti itta, é<lét»i-
ttha" illé oyin, comme il n\i fait
(pie nasilltr, nous ne l'avons pas
contprij^.
.Na(al, c. !<//. i'aiy». 'Italie délié 'è-
uduiilittiii iielitiiMikké. Ttaliè iir»
odoiilittiii ncliiicnkké, inilaMin ttar
Où est tint payt natal Y
Natatoire. lUttu tKMlli- lou 1m- I
tN..MH*'l, na^er avec tpiehpie r/io-
se qui ioutient sur l'eau. Kllè»-
/Jiezh VI dzé(lé«aKl>i, Ix-tta t**»-
U'I, je vais me haitîner avrc une
i vessit' qui me fera flotter.
Nation. S. c. Ilah dént-n. KMt* ya-
owi'^ti déiieii, les htnnmes de mê-
me langue. || Deuje nations, na
t' Ikkéttcliyahf ya'tiyé déneii. H
Aiifltte f'lkk«'tttli>a-yaoii'ti dé-
ntMi, ou ancittc e'^lkkrtchxaiif liot-
tiiuMi, toutes les natitms de la ter-
re. Il // aime sa nation, iM'^llutti-
neii, ou (HMinoliiUMikké otssiii dé-
lié oanyénitKT/Irtaii. || De tpielle
natittn es-tu Y K<llat»iii «iéiié neii-
liii ttar
Nativité. De Sotre Seigneur. Ttaiio
Jésus iH'CKluuhttin, époque où ap-
parut Jésus. De la Ste Vierge
Marie, Ttaiio deçaye Mari Ihh>-
doulittiii. Ttaiio dtt{a\e Jean
Haptiste btixlouiittin, nathité de
S. Jean-Baptiste.
Natte. De jonc, de paille. Ttlo*
liettloun. Il Tresse de cheveux,
dsliiona hehde/hi, ou d>hi(Via hei-
ttiou'l. Il Trc-uic de fil de soie,
sounibanen ttliaiidèzliè hehdèziii.
Natter. V. tr. Hettlon, liesttloii,
lift t Ion, yettloii. I*as., hehttlun,
shittlon. Fut., wattlon, wa.sttlon.
Il IltHidezIi, lieMlezii, ne<i<lezli,
yetldezli, hid<le/Ji. Pas., hehdezh,
shiddezli, sliinde/li, \erzlidezli.
Fut., wadde/li, waMlexIi. || Ilel-
ttloul, hesttlou'l. nenttloul.\e1-
ttlou'l, hilttlou I. i*fl*.,lie1ttlou1,
shi'Ittlou'I. Fut., walttlou'l, tuas-
ttlou'l. Il Sut ter un treillis de ra-
(ptette.llena, hes'a, netixi, xe^t-ji,
hi''Ka, huu'a, hèye{,H»a. Pu.*., heh-
'ga, sliicca, sliin(>a, \erziit.>a, slii-
NAU
- 724 —
NAV
"^ua, shou'a, hèyerzht)a. /■'(//., wa-
"iXi^, was^a. Sa "ai negioa, miltc-nioi
CCS niijucttes.
Naturaliser. Eddihin iiehiu'iikke
otssin ni'^ki'èzeniii/luM de, tta lio-
tta eyi nelinenkké otssin déné VI
déné houwarta', édittlis biiittla-
£)eltcliouzhi, donner a nn ctranfrcr
venu dons le paiis un })aj)icr (ju'i
le constitue citofien de ce funis.
Tta hotta dyan nehneiikke otssin
déné VI souwaPtahe édittlis sin-
ttlaoeltchouzh adesya, je we suis
fait natuniliser.
Nature. Tta natsset^nltsedou, tta
houzel"ain denepahounttain, ttas-
si ga hounttain, l'ensemble des
forces, des prapriétés données
par Dieu à rhomme et à chaque
être.
Naturel, elle. Adj. Atssoun'ltte.
ahoustte, ahounltte, ahoun^'ltte. ||
Atssoun^lin, ahouslin, ahoun'lin,
ahoun"lin. Soun'linen. Edérédli-
nen. Déné soun*^linen, l'homme à
l'état naturel, sauvage. Tta a-
houn^'ltte, ou tta ahoun'^lin tta bo-
rettin ttantte, c'est qu''il paraît
là tel qu'il est, au. naturel. De
Veau pure, naturelle, "^tou soun-
""linen, ou "ton *^uayé, de l'eau pu-
re. Du vin naturel, djié "^tou edé-
rédlinen, du vrai vin ; ou djié °tou
■^o-aj-é onnin, du vin pur; ou djié
"^tou bedayin oyin, du -cin seul,
sans mélange.
Naturellement. Atasoini^^liiitta, A-
ts.soun'"ltte itta. Ahoun'ltte tton-
tte. Tta ahontte ttontte. || Var-
ier naturellement, tta wallilihou
ya'^ti 0}àn. Ttanttou tta ahoun^-
tte ekwaboT-ettin oyin, il se mon-
tre toujours tel qu^iJ est, c-a-d.
naturellement, au naturel.
Naufrage. N. c. Tssi "ten hokke da-
zhe'^kezhtta, na°tè, navire se bri-
sant sur les rochers. |( Tssi "ten
lîèkouzhi, navire qui sombre. Ou-
he VI tssi 'te nin^'kczh oyiu, leur
navire sombra.
Naufragé, ée. Tesi 'ten hokke da-
zho'kezh tta naj.)etè, navire brii^é
sur les rocliers. \\ Tssi déné VI
''tenin'^kezlî, navire englouti dans
la mer. \\ Hommes naufragés.Ou-
beoan tssi ge^tè, dont le navire a
été brisé, perdu.
Nauséabond, e. Hetta tssizhoun. ||
Honian itta tssizhoun, odeur nau-
■séabonde. \\lîom&n itta i)esshouni
edya, cette puanteur me donne
des nausées.
Nausée. N. c. Nazhè bezel'tin, qui
annonce et provoque ce qui va ar-
river par derrière, c.-à-d. le vo-
missement. Nazhè be'^tes'^tin, j'ai
des nausées. \\ Tssizhoun, com-
mencer à éprouver des nausées ;
eessboun*"!, É)inzhoun'l, t^e/houn'l,
yicizhoun'^l, poushoun'^l. Diri berr
nezon ille ikké sin, betta pid-
zliovm'l edya oyin, cette viande
n^est pas bonne; elle commence
h nous donner des nausées.
Naval, e. Guerre, bataille. '^Tu tcho'^
kke e'^letssoulpel, guerre, bataille
sur mer.
Navet. N. c. Ttè tsselde^li delgai,
chou-de-Siam blanc.
Navette. Pour tisser, natter. "Ai-
ttloule-tchennen, navette pour
natter les filets. \\ Betta "ga zhezh
ettloun, navette pour natter les
couvertures de peaux de lièi're.
Navigable. Tssiyé tsse'^kè'li 'a dès
sooa a'^tadelzha, rivière suffisam-
ment profonde pour la navigation.
Navigateurs. Tssiyé dzéreddi'^h dé-
nen.
Navigation. N. c. Dzédé tsse^ki.
Dzédé tsseddi'^l, ] )zédé-tsse''ke°l .
Naviguer. T'. intr. Tsse^ke'l, tsse'^ki,
^es^ke'l, ^in'^ke'l, ge'ke'], gï\e"\,
oidfle"! ; "tes'^ki, ^tin^ki, ^te"ki,'^ti'=ki,
"tiddei. Pas., tssourzh^'kin,
"^tssourzhde*^!, houzhi'^kin, iiou-
NEC
- 72r) -
S\H.
yJiiirkiii, lituiridrkiM, liiuizlii'kiii,
hou/.hi(i(lel. Fut., Mtuki^, 'tou^'k^,
tewoun'kt*, 'tou'kt'. || D/xhU' tsM*-
ki. (i/iMlfs^ki, ilwHltMif'ki.tlzA'ilr'ki,
(l/iMiflii ki, ({/«'«iflutitii'l. I*a.'>,MM'-
«li*tsM>ur/lj'kiii,<»ii (l/»'*<i»'- tsNOfiirki,
(izÀlt* 4)rki. Fut., (IztMlt'tssou'ki,
«lzi'<|funs''ki, (iMHii'woun'ki, dzf-
«U'uu'ki. I)/('<le iic'ki aliottiii, ou
(.•iii'kt»"! alu>ttin, tu vof/offcs, ou
tu ti- prtnniiu's dtnic sur l\'au Y
Navire. .V. c Tssi tt•lu>^ || S'uviif
à vapvur, 'kinin tssi.
Navré, ée. F.trv. Déné dùyv lietsa",
/«■ mur pliure. NettchMiiuiiétta
M*<lziyé lietsa' ovin, je suis iinvré
(/«■ ta coniluiti.
Ne, ne pas. Illé. Don (v'uillc cx-
pnsifioii). Otssenn '^tept'ai ille, il
lie veut pa» »/ aller. || Aine iléfeu-
se. Sanaii. Ekwawoiiniié saiiaii, ne
fais pas cela. || Iiiterrofiatij. 11-
lour Si'lla "an-o-'te'lslu't illour
yîon ami n'a-t-il pas fait uue sot-
tise Y (Cet illoii iiiterrofiatif ue
s'emploie f^iièrc (pi'eii plai.'tan-
tnnt).
Néanmoins. Ailv. \ z. cKrKNDVM.
Kolou ; ekonttt* kolou.
Néant. .V. c. Ttassi orelyon oullé iii-
ttoii, lorsipi'il n'y avait encore ab-
solu ment rien.
Nébuleux, euse. Adj. Vakko/ii jii-
(linzliet, les nuages montent sur
l'horizon. || Yakkozh yazhe/het,
le ciel se couvre de nuages. || Ya-
kko/h ya-na-oii-fliMiet<iiizliet, /<■
ciel est tout enveloppé, ttnit cou-
'cert de nuages.
Nécessaire. .lJ/.He(ldin douy«*,<flns
(pioi l'on est nuil. Il n'y a ipt'unc
chose nécessaire, aimer Dieu, Ni-
lio'ltsiiii oaiiyéiiioi.H>r/lrtan, ttali
zan, eyet lieddiii de, eyet oyin
doiiyè. Il Le nécessaire, l'induipen-
sahle pour un voyage. Itt-t^lel-
è/.hi, ce moyennant tpioi on pour-
ra marcher, 'rtclivaiini "^a ttaiiel-
te tttt iMM*de I "èxhi lit^ldiii ttwuuiil^
saimii, ne lui refuse pas le néces-
saire piinr ""Il voyage.
Nécessairement. .l(/-4.-.IIiMler/li''aii,
ce r/iii doit être néces»aireinent ;
ce i/Mi presse; ce tpti importe,
convient. Il faut nécessairement
qu'il parte, tta '^tepcai li(Mier7.h''aii
tfjMittè. // faut nécessairement
tlormir, tta t**''^tin a li(Mier/li"an
ttonttè. Le soleil se lève, luit né-
cessairement, sa "^ae^ai "^a ho<ier/Ji-
"an ttonttè.
Nécessité. Indigence, ttchyè nahol-
"^ti. 'Ifcliyè nits>indxliet.
Nécessiteux. Ttchyèri dénen. Ks-
touiiettinen dénen.
Nécrologe. .V. t . Ttaneltte déné le-
oandé dekké tiettlis dittlisjie, livre
où l'iiii inserit les noms </<•» morts.
Nécromancie. .V. <. Inkkan/^e slini
tta déné lièni elienn 'kaya'ti, l>e-
;.<ade nadshè ekkorousya hounin-
/henntta, dans les sabbats, actitm
de chanter pour évoipier les morts
et apprendre d'eux l'avenir.
Négatif, ive. l)<mner une réponse
négative, illé déné hetssetldi. Ille
se'Ini oyin, il ne me donne tpie
de.s réponses négatix'cs.
Négation. Ille /.niou. |; Ségation
lidhituetle, illé /enni. ii S'égatiim
répétée, illé nazeddi. l'as., i||é ze-
dyai ; na/ie<iyai.
Négligemment. t</v. F'/inven. Y^
%'<le.
Négligence. Insouciance. De'l. Hih
de(l<ie I. desdel, «liiMleM, detldel.
Ho<ie<1de'^li kke c>enna oyin, ou
de'ltta (<enna oyin, f7 vit de négli-
gence ; il est négligent.
Négligent, e. F.tre. Ttassi t^in na-
\cnilio/lier ille, nt* penser à rien.
Ttassi Qan na\éitiezlier illé dénen.
qui ne pense à rien. || Yè ^éde koli
ttiissi kkenaxheri, qui fait tout
par manière d*aequit. \\ Ttchya
t4><ldi'li, tirer en arrière, être là-
NEI
— 726 -
NER
chc, paresseux, 'l'tchya {lesni'^li.
f)!!!!!!"!!, £)ennni, piddi'li, t'ou'^ni-
'li, hèoennni. Settcliyannié kken-
nazhè ttchyaoesni'^lou, (/crevant de
plus en /)/j/^< oublieud' de mes de-
voirs.
Négliger. V. Ir. \v "éde ttassi kké-
natssezheri, kkénasslier. P(is.,kkè-
natsseuinzher, kkénapizher. Fut.,
kkénatssouzher, kkénawasslier.Yè
'éde ttassi kkénanezhtT ovin, tu
fais tout négligemment. \\ Ne pas
y penser. Ttassi pan nayenihozlier
illé, pan nayéniessher illé, pan na-
yéniinzher ille. Pas., pan nayeni-
hozlier ille, pan nayénizhizher ille.
Ttassi pan nayéniinzher illé ikké
sin, tu ne penses à rien, négliges
tout.
Négocier. Vz. commercer. 1| Trai-
ter itne affaire avec quelquhm.
Ttassi hopan déné '^e'^l naya'^ti,
nayas'^ti, nayain'Tti, naya^^Fti.
Pas., nayae^ti, nayazhi'^Fti. Fut.,
nayaou^ti, nayaous'^ti. Ttassi hon-
nezhe pan e^'le^'l nayazhiFti konttè,
nous avons traité ensemble une
affaire sérieuse.
Nègre. A', c. Déné-zenn.
Neige. N. c. Nouvellement tombée.
Tchèri. || Yazh, neige tombée. ||
Tsi*^!, neige tombante. Tsi'^l idyou,
ou tsi°l hitthè, il tombe de la nei-
ge. Tsi'^l hehdyet, il neige tout de
bon. Tsi'^l pedyet, il a neigé. \\
Shi kkonen, neige de dessous, du
fond. Tta shi kkonen denezhi,
prends de la neige du fond. (Shi
kkone ainsi nommée parce qu^elle
ressemble à des grains de sel ; de
zhai, sel) . \\ Yazh ttchyè delttour,
la neige va fondre, commence h
fondre. [1 "^rou nedzhi, neige sans
crorite, ni glaçon d^ aucune sorte.
Tou nedzhi dewounzhi, marche
dans la neige folle. \\ Dernières
neiges. Hollou "kapè, la neige cou-
verte d'une croûte.
Neiger. ]'. inlr. Tsi'l idyou, ow. tsii
itthè, (7 tombe de la neige. Tsi"!
hehdyet, il neige tout de bon.
Pas., tsi°l pedyet, il a neigé. Tsi"!
na-e-tchan-nedda", il a neigé sans
mesure. \\ Déné dapè nelpel, au-
dessus de la capacité de Vhomme
il a neigé, la neige est trop pro-
fonde pour pouvoir voyager. \\
Déné nan-enelpel, pour déné narè
enelpel, être emprisonné par la
neige. \\ Yazh henaoul"ezh illé,
impossible de marcher, de se tirer
de la neige. Yazh henaouF'ezh il-
lou, senan-enelpel itta, la neige
tomba à Ventour de moi si pro-
fonde, qu'il m'était impossible de
m'en tirer.
Nénuphar. N. c. Tsa-nandlarè-in-
ttanen.
Néologisme. Edouhon ayaou'^t).
Ekou kkani edouhon ayaoun'^Fti
lakou ! Tu fais là du néologisme.
Néoménie. N. c. Flape sa hi"ai.
l'^lape sa hin^'an, la nouvelle lune
a commencé, il y a nouvelle lune.
Néphralgie. N. c. Déné tssézé heppa
eyahe, mal dans la région des ro-
gnons.
Néphrétique. Colique. Déné tssézé
heppa eva tssin"anen tsan déné
hedda^ '
Népotisme. N. c. Tta bettaoderzh-
"ai nèzhè danlin koli 3^ou"anzhlai
tssettioun, ou tsseltsihou, tta dé-
ne^llottinen yin tthisin natsseldé,
mettre en disgrâce les meilleurs
serviteurs pour donner toutes les
faveurs à ses proches. Tta bettao-
derzh"ai nèzhè danlin koli, you-
"anzhlai ne^ltsihou, tta ne*^llotti-
nen yin tthisin naneldé, edlantte
itta eyet? Comment se fait-il donc
que tu mettes en disgrâce les meil-
leurs serviteurs, pour donner tou-
tes les faveurs ci tes proches ?
Nerf. N. c. Tthè. || Déné-nen-tthépè,
gros nerfs de chaque côté de la co-
NHU
- 727 -
NIA
hume vertéhralc. || Grtts nerfs du
ton, (i(*iir-kko/.h-iii(l(*7ji('. Il I)«Mié-
tthfïli-ttfliyé*!»', i*rttj< lurfs du jar-
ret. Il l)/-m-- k.HMi rtal-ttrhyisU.,
(Ht <l^*iu''-ttlu'/.li-ttfli\t'»«lt'.;,'r(t)« nerf
ihi tnhni. \\ Lu tliiiir (/ui ciit^turf
hs nerfs, (ir-m'-ttliè-clsIit'iimMi.
Nerveux, euse. Fort. \'z. Mist r-
i.K.rx.
Net, nette. Adj. Ttassi iH'kkr liol-
/fim oullr. Vaiistllc nfltv, tthai
kkt* liol/tMiit oullr. Il W«'/u)H.Nt' ni'ttc,
tsst» t'tsstMUi-iuivH'ti. Il PoUlu net.
lie(.>an ye<leu(lazli oiillchou, «le lio-
yin, o'"tiyé tta Mt-iiTlda/Ji, ixnd»
d'un objet, indt'iiendainntent de ce
(]ui renveloppe.WPri.v net. Ttassi,
tta iiaïuie lu>u<l/iliuu, o'tiyé tta
hoiilyé, tta !)eniia iiaî.»enni, la der-
nière e.'ititnation, le x'rai />rJ.r. ||
Mettre au net, vz. MF.lTKK.
Nettement. -l(/v. Clairement. Tssè.
// lui parle net tentent, tssè aye'lni.
Nettoyer. V. tr. Tta.ssi o'tiye nezon
al in, ou bien liouiizon al"in, met-
tre queUiue eliose eti bon état.
Koiitta, lioun/oii ahosia koiitto,
j^ai rendu toutes choses passable-
ment nette». || Ttassi kkeiialdé,
kkenasdé, kkenain'ldé, yi'kkeiia'l-
dé, l)ekktMiaildé, lu'kkfiiaoïi'ldé.
Ptus., kkeiiaeldé, kkenai.i Idé.f'jif.,
kkeiiaouldé, kkénaousdé. Dyan
yinsin o'^tiyé kkénaou'Idé, nettoyez
bien toutes choses ici dans la mai-
son.
Neuf. Adj. nuntér. ria-yé-i>-<jwt'rzli-
taii (un doifit courbe en dedans).
Il Kkattchyné déniiila kkéiieltté,
presque tous les doigts y sont.
T'Ia yeoowerzh'"tan déné, nmf
hninnies.
Neuf, neuve. -l</.(. Dèjjozh. (iozliè.
Diri bès dèjfozli ousan f <lètîOzli
illé. Ce couteau est-il neuf Y II
n^ejst pas neuf. || Yé-ho-y:<>zlus
maison neuve. \\ Ttlo" ifo/ht*. nou-
velle herbe du printemps.
Neutre. Aiij. Qui ne prend parti
pour persnnne, ttaH>i tHH«'nn ^
titM'iiiii ille. TtaiiKi tKMMiii etMeMii
ill^* si, je Mtis neutre.
Neu>aine. V. e. I la\r<»t,w»T/.li'taM
d/iii«*kkf ttHf«Ni ya'ti kki-nalsM*-
ztieri, Seuf jours consécutif» ctm-
nacrés à certaines prati<pies de dé-
vot Um.
Neveu, nièce.DtMu-'a//*, dén-iuxéiw'.
Il >ii/A', ((lira r homme au fils de
sa sivur) : sinyô/é, (au fiU de son
frère ).\\ Déiié-tchayé, déniiiyézé ;
setchayé, (dira la femme au fils
de s(tn frère) ; sinyézé, (au fils de
sa s(vur). Il Déiié-Mlinyé, déné
'az«*. Sf'"IIinyé, (dira rhomme a la
fille de st)n frère) ; saze, (à la fille
de sa sœur). \\ Setchayé, dira la
femme à la fille de son frère) ;
se*'llinyé, (à la fille de sa sœur).
Névralgie. Déné ttfliyé<lé eya.
Nez. -V. t. Intîiin. Inoan. Sintsin,
mon nez. "Lin-tclio" hintsin, ou
hint^an, le nez du chcial. || Hin-
tsin "leooWiKii, nez croche. || Bin-
tsin liè'tenn, i7 a le nez gelé. ||
Hintsin-Ia, le bout du nez. \\ Bin-
tsin kkehen'té, i7 a le nez cassé.
Ni. Conj. \i bon, ni maux'ais, nèzun
illou, ttlii iHHlyéré illou. || Je ne
veux ni /'u/i ni l autre, Imneittuu
l)e(.>aosna illé.
Niais, aise. Adj. Vz. bénbt. Sonni
illf. Ilounni ille, tu es un sot, un
niais. \\ Yenisotlenni ille, yenio-
desni illé, yenio<linni ille, yenio-
denni ille. VeniiMJinni kké adiniii
ille, tu parles ><in,<! esprit, comme
un niais.
Niaiserie. .V. c. "Attel'ao ya'ti illé,
parole iiitfi)«f.||''A<,'el''a adinni illé,
ce (pie tu dis est une niaiserie. ||
Huuninyoun illé, chose futile.
Houninyoun illé yin kkenanezhe-
rou, nettao<lezhil''a illé. tu ne
t'occupes ipie de niaiseries, et ne
nous es d'aucun service.
NIV
728
NŒ
Nichée. D'oismnx. Kttoo kkr yinlel-
ttlii. Il De souris. Dloiint'ii iii/i'
ettoo yaoè (h*ltt lii.
Nicher. Ettot) heltsi. Pas., eiio(j
shontsin. Fut., ettos.» houMtsi.
KkaldaiH'ii rttoo shentsin ikkola !
// (i (Icjà uiclic !
Nicotine. A. c. 'rsselttoui hoiiatsédé
slini, /(• poition du tabac.
Nid. A', f. Ttof. Dettani tclio" ttooc',
nul il' aigle.
Nier. V. tr. Une cliose liout on est
accusé. Kkedasodilyé, kkedaodes-
yé, kkedaodinlyé, kkedaodelyé,
kkedaodeuilyé, kkedaotlouhlyé.
Pas., kkédasodilya, kkedaodesya.
Fut., kkedasodoulyé, kkodaodous-
yé. Kkedaodinlyé ille kolou, tta
anedya anetsseddi si, ne cherche
pas à nier, on ne t^aecuse que de
ce que tu as fait. \\ Un fait, une
cho.se avérée. Okkaone'^ta koli oan
dénékkettchya ahoddi. Nekkeya-
doul'ti hekkè houllè ille si, kkani
okkaone'ta koli gan déné kké-
ttchya addi, tu ne Vamèneras pas
à ton sentiment, lui qui vient ici
de nier l'évidence.
Nimbe. N. c. Bedshi-na-deh'gai,
cercle lumineiuv autour de la tête.
Nippe. N. c. TeW 'ké. Se'^tell "^ké,
mes nippes. — On dit aussi par-
fois se^tèlè, mes nippes, sans la
particule 'ké. 7/ a des nippes,
""tell betssiii.
Niveau. De maçon, de charpentier.
Honadè e'^tthi yé nihounttai,
nioijcnnant quoi Von pose une
tnaison d'aplomb. \\ Choses de
niéme niveau, e'itthi eTadè shel-
la. Terrain à fleur d'eau, "ton ol-
bèzhè gade Hou nel"an. || De ni-
veau, deoadè. De niveau avec la
terre, nih hooadè.
Niveler. Y. g. un terrain. Nih e''!-
tthi ""ka nihottai, nihozhes"ai, ni-
hozhin"ai, nilioh"ai, nihozhittai,
nihozhouh"ai, nihoh"ai. Pas., e^-
tthi 'ka iiiliotian, iiilu)/lii"an, iii-
lu)zliiii";iii, iiilior/,li"an. Fut., e'i-
tthi 'ka inhoutta*^!, nihous"a''l.
Dyaii nih douyè ikké sin, e^ltthi
'ka niho\voutta''l, le terrain est ici
bien inégal, nivelons-lc.
Noble. .If//. Déné a'oiien'linen, /KT-
si)nnc noble, distinguée. \\ Ame
noble. Douye lu/te/h yénitte/he*"!-
ou,, hesanyenin/henenkke sèode-
nin^r'a oyon, betta yenioderzli"ai
dénen, (jui, passant ixir-dessus
loule^s les injures et autres misères,
fait tous les sacrifices possibles
pour le bien de la paix, et est esti-
mé et aimé de tout le monde.
Noce. N. c. Tta déné eTadenFii an-
"^la chetsselyé ho'^lé, ou nasoué ho-
'lé, grand repas, à ^occasion d'un
mariage.
Noceur, euse. Obasèzhi hounlin. ()-
ba'tèzhi hounlin, qui aime à faire
la noce, à donner des repas. \\
Nasoue "ka kon^a naounin^iai, qui
court les festins ; nayoundi,, na-
ounipÉ'ai, naouninÊ)ai, naounin^ai,
naounittais, naounidde'^l. San ba-
''tezhihi dénen, c/J/i aime le plaisir.
Nocturne. .Ic/j/Tèzhè. Marche noc-
turne, "^tè/hè yeddi'li. Danse noc-
turne, "tèzhè datsseddi^li.
Noé. A'', propre. Noé.
Noël. Fête de. ^Tèzhè ya^i. '^J^éttlè-
gè ya^tiyé.
Nœud. A^ c. Enlacement d'un fil,
d'une corde. Chas. || Nœud de
cravate. Kkozhitchezhi eietchezli.
Il Fais un nœud, e''lein'^ltchezh,oj/
chas niiiin"ai. || Nœud coulant,
hega ttlou'^l denltla, ou bien chas
dénerker. Be£»a ttlou^'l denltla a-
wounlé sanan, ou deoerker awoun-
le sanan, prends garde de faire
un nœud coulant. \\ N(vud d'ar-
bre, dshou. (C'est le même mot
qui signifie brandie, sans doute,
parce que chacjue branche donne
un nœud.)
Nol
- 729-
NOM
Noir, e. .!</;. (iln>>i). Ihïivuu.
Ilolxt'iiii (en coriifM><.iu*iiii ; i*l/4ii),
<li'-n-i(lxiii, vUtifîi- mtf. Il l'îtint
Hoir, lidl/fiiii : ici/jii. IWIvki'' «'mU
i(l/in illi-, tlfiifUs eu x'iiiii il ii\'nt
imiiit «/«• intiiit fi<»ir, c.-à-il. ttmt
Vf (lui toiiihc dessus, ae ittit muii-
tôt. - - IIoIm'Iiii attin, c\'st quel-
ifue ehnte tie intir. || pjrf.,. (per-
s(niiie). /fl/i'iiti ; iW'iw lA'UU,
(it*>/xMiii, iliiil/.('iiii, (li'l/ciiii, (iil-
/eiiii, <l()trl/t>iiii. Pas,, ij^itel/A-mx,
<U'(.>e>/A,Miii, (let'iiilwiiii, (li'(.>elziM)n.
Fut., /.uiil/t'un, (ious/t'iiii, «Ir-
woiiiil/ciin, (ioul/fiin. Il l)f/t'l-
/viin, (ItMit'szt'nn, avoir la jifian
naturt'lletneiit inàrc. || Eau noire,
ton (litl/iii. Il Figure noire nutu-
relletnent, (li'/i'lzt'im. || Drap noir,
vou (!rl/*Mii, // est hahillé eti ntnr,
(Ifl/fiiii ittu lu'ttlouii. llahit noir,
"\ (iel/eiii. Il ilwveux noirs, déné
(l>hii»tia (lelzeni. || // fait noir, ou
e'est la nuit, "^oiielt)!'! e<iya. // fait
tout à fait noir, o\'i\è '"orettin
illt'.
Noirâtre. Ailj. IK-Izimmi ttouiie'uaii,
presifue tioir. || 1)i>1/a'Iiii laliuu-
lUHJdi, qui tire sur le noir.
Noirceur. \. c Hotta i\e"im/.v os-
liiKiii, ee qui u^ffirave la nailiee
il'uiie aetiou, d'une intention.
Noirci. (Personne). Dezetlao edya.
Denetluf e<lya, ou deneizenn edya,
// a le visage noirei, ou devenu
noir. Il Chose. Dclzeiiii edya, de-
venu noir. — Deizeiiii ahoulya,
retidu noir.
Noircir. V. tr. Del/enii al "in, aîné,
a>"iu, aslé. Del/enn aiiella de, so-
ijii wjilli, tu ferais bien de le noir-
eir. Il La fumée a noirei la niai-
»on. KtssinnazJiè yé-hè-"ler-shed-
dé, la fumée a fitù par s'attaeher
à la nuiison. || l.e hâle lui a noirei
le l'isuge, l)eyelion«-ddou7Ji.
Noisetier. \. t. Djic- telio «lettltM*
(U-dt'Iienneii.
NoiscUc. A. .. Djié M... d.iil...;.,
llroM fruit velu.
Noix. .V. f. Djie ttluMiii \a(.^- n|h- .in,
fruit en coque. || Djk* dt'iiév<'-«li
trlio^ le tînt* fruit dur. |i |)jit*
yi-ri', fruit dur.
Noliscr. r. tr. Tkm déné i<an na'tan
il la, eyi Uni 'eT dze^tsM'^ki, na-
viguer ni'ee un navire emprunté.
1 iiii, ryi rH dti'-
<i< ■mliser un mi-
l'irr.
Non. .N . e. Hiii/i. >iii/i, iimii tK'iii.
l\kwasin/.i liotlin.fc/ est num nom.
ifiosf sauji nom, ItaKsi )ioud/i li
ta/.tin liettin ille.
Nomade. AnManin l>eo<leM''an ille
dénen, mi kke<ixenen l)eocleM''an
illé dénen. || ]{cd/«'rclio Islii «lé-
neii, nonnide. |i('<i/;t*rt'lio'^ldai dé-
nen, nomades. || An laniii neliu-
«iou'I "a liekkè lioullè ille al)uttin,i7
parait que tu ne saurais tenir en
plaee. l'i«*d/.frelio''lshi y in l>inni\é,
il (lime la vie intmadt .
Nombre. .V. e. 'lia hom-rtai 'è tta-
nflttè, quantité quelconque qu'on
trouve en comptant. || Ahouidlan
''^, mt notre firand nombre. A-
hoii'lain ""è, vu leur firand nombre.
Aliouou lain 'è, vu v<dre fîrand
nombre. || En au.>isi ijrand nom-
bre que. Tta^i enelttè. .Vouji
somnu's en auxfi grand nombre
qu'eux, houlM'niIttè. //.« sont en
nombre égal, e U*n«*lttè.
Nombreux, euse. !(/(. (En parlant
(/( > homnns). Ilnilan, liitu lan,
liehellan {inqiers., Man). Hidlan,
nous stnnmes nombreux. Hehel-
lan, ils sinit nombreux. Déné 'lan,
beaucoup d'htnnmes. || (En par-
lufit d'animaux). 'I^n. Dellan.
F^lshenn "lan, de mtmbreux cari-
bous. Il (En parlant de toute»
autres choses). I.hji. Ollan.
Iloiir/hlan. IIiMJé'^tour7idan.'rta>-
si lan, beaucoup de chose», m.-
NON
- 730 -
NOT
à'in. Juiiticotii» (/(• (///(•/(///(■ clntsc.
Noululyédé hetsstMiii hou' lloiiou,
ba lKKle''tour/lil;ui il ta, nos cri-
mes, fonddiil sur lui, lui ixirunul
si nonihrru.v.
Nombril. .V. c. l'-lthéoé- Dôiu' lllu'-
<jv. Sottlu'-Mi», mon notuhril.
Nommément. Tssr heH houdzi ; ou
encore tssè déné hèniyaFti. Tssè
be'l hoiizhi/i, je l'ai dcsiifué noin-
niéinenl .
Nommer. 1'. //•. Dire le nom. 'lia
lioulyi' hoii(l/i, hounessi, hounin-
zi, you/i, hounidzi, hounousi.
Pas., houhdzi, houzliizi, houzhin-
zi, yourzhi, houzliidzi, houzliou-
si. Fnt., houdzi'l, lioussi''l, lioii-
wounzi'l, youzi'l, houwoudzi^l,
houwousH. II se nomme, dit son
nom, edoudzi. Il me peine de le
nommer, hounessi ^a bekkesdades-
dli. Comment se nomme cette ri-
vière? Diri dès edla oulyé? Nom-
me-moi celui-ci, diri tta houlyé
sa houninzi.
Non. Adv. négatif. IWv. Don (vieux
mot). NouVl fhewoun'ti. Ille ;
viens manger avec nous. Non.Tia
anelessin okkawounné ; illé dé-
■\vounni sanan, ce que je te dis,
fais-le; ne dis pas non.
Nonagénaire. ria-yé-o-o'\vei-zh''tan
onerzhiian, beppayé, (]ui a quatre-
vingt-dix ans.
Nonante. Adj. num. l'ia-ye-o-
fAverzh'^tan onerzhiian, quatre-
vingt-dix.
Nonchalant, e. ]',~. indolent. Il
Chant nonchalitnt, langoureux,
ttchya-sha-soddi , ttcliya-sha-osdi ,
ttchya-sha-oundi,ttchya-sha-oddi.
Il Parler nonchalamment. Tsse-
zlia*"! layaoowe'^ti, parler comme
en bâillant ; hessba*^! layaoes*^ti,
hezha"! laya^e'^Fti. Nezha"! laya-
pinTti oyin, tu parles toujours
comme en bâillant.
Nonobstant. Prcp. 'E"! kolou,
(tiprcs le nom de l'obslaclc, de
ht dillicullc). Doiiyi' 'i''l kolou
lioiislsi, /'(• /(' ferai nudgrc les dif-
ficultés.
Non = sens. A', c. Drné l<ka ahoddi
illr, parole absurde.
Nonvaleur. A', e. 'i'ta»si ilU'. Ho-
ttaoderzli"a illr. Ttassi lUMibn
illé, ou nettaoderzli"a illc, lu n'es
bon à rien, lu es une non-valeur.
Nord. Tthinzi. Ttliinzi iii'ltssi, le
vent est nord. \\ Yedsbè ; yrdshin,
dans le nord, vers le nord. Vcdsbè
naddé, les habitants du nord.
Normal, e. Adj. Abourzb"aon,ro;j-
formément à Vhabitudc, à la rè-
gle. Il jouit d^une sanlé normale,
ahourzh"aon sou^penna oyin.
Nos, notre. Nou (devant le substan-
tif). Nou-tssin, notre chose. Nou-
"^ta, notre père. Nou-s''kinen, nos
enfants.
Nostalgie. N.c. Eddouni nehnenkke
nin'^kèèzeninzbedou tssinni kkeze-
zhiyou. Eddouni nehnenkke nin-
'^kèèdeninzliedou, tssinni kkede-
Ê)inzliet itta, "leoaninzbet oyin, ar-
rivé en pays étranger, il s'c.sf lais-
sé aller à la nostalgie, et en est
mort. Il Tssinni, ennui, chagrin.
Note. A^ c. Ho£)adè henahonni walli
iaze édettlis, quelques ntots que
l'on écrit et qui rappellent . \\ Na-
Qçnxn kké ttaneltte ttassi déniii-
ttlaouneddi dettlis, mémoire d^un
fournisseur, d^un marchand.
Noter. Hopadè lienahonni walli iaze
édettlis. Kkani nou VI ttasson a-
hoddi, hooadè henawasni iaze édé-
pittlis, j'fli écrit quelques notes
qui rn'aideront h me rappeler ce
qu^on vient de nous dire. \\ Vz.
ÉCRIRE.
Notion. Vz. CONNAISSANCE.
Notoire. Adj. Tssè horelyon bekko-
redyan. Sa folie est notoire, tta
hotta eyounen henlin, tssè bekko-
redyan.
NOU
- 731 -
NOU
.Nolonclc. .\. t. 'Via litttta tsM* U--
kkortMlyan, ce qui rend la r/iour
Mofoir»', ou /<• fuit, ptutr la chou-,
d't'trf lutfnirt-.
Noué, ée. F/K-ffrlu'ïli. |i I),u.r
houtf ile fict'lU' nu lie carde rabou-
tia par tttt M(t'u</,e1'^an-iia-(U'lck(iiin.
Nouer. V. tr. F,1ftclie/lj, e'Ifh-
ttlu'/Ji, f"l»'inJt*lu'/Ji, f'UH*trln'/li,
t'ipitflit'/.li /*(!>.. i''UTtrh«'/li,
t''^ltH'7.lii'ltclu'/Ji.f''n/., el('<>llti-lu'^ll,
t«KH)UNttlu*xlj. Se'ke-tclien-ttloule
sa e'ieiiitrhezli, uoue-uioi mm cor-
dons de Kiudier^. || F/ran-iia-«lt'l-
(,»aim, rahoutir par un ttn'ud detu-
bouts de corde ou de fieelle ; t*M-
''an-na-<les'"aiin,f''l''aii-na-dinT^aiiii,
f*'ran-na-<le"^r«nn. Pas., t* Tan-iia-
«If'leann, t*^l'an-iia-<li'^raiun. Fut.,
e1'"an-i)«-<loiil<jaun, <• ran-na-doiis-
""aim. Diri ttlouU* e'^ran-im-de-
woun'rami, raboutùi par un meud
ces deux cordes ou ficelles.
Noueux, euse. .!</». Bois noueux,
dtHlcIuMin l)e<lslu»u 'lai).Ik\)a (isliou
<^e<^yo^ (I.e même mot <lsliou si-
tînifie ntvud et branche, et cela,
sans doute, parce (pie chaque
branche forme un nœud). || Vz.
N»l l I).
Nourrice. Tsselttoui, que l'on tette.
>tk«i yeittoui, (pie l'enfant tette.
Nourrir. Entretenir, sustenter.
Ede^ltsse^lna, wlel t>esna, ede"!
oinliia, file'l yt'i.'élna, eHe'"loilna,
e<lf'l(.H>u"'lna, e<ie*"I yehet'eliia.Pns.,
comme au prés. Fut., e<le''l tsse-
•.•ouiiia, tMle'^Uousiia. Seimassin
e<le"1net»oulnai houlle, personne
autre que moi ne V(nidrait te
nourrir. \\ Donner des idiments.
Dt'iié (.laeltclii, iH'oai'sti-lii, h«'i>a-
iirltchi, ye^ae^tolii, l>e£)ailtrlii.
Pas., heçaooltcïù, l)e£>a{)i'ltclu.
Fut., l>e<.>aouItchi, l>opaoustchi,
Het>ainTttlii itta 111*^0 kkazJiè.^rûc»-
à la charité ipie tu as de le nour-
rir, le voibi bien ! || .Allaiter. St-
k«i t'Ittout al/liiMiii,n»Hli« ••" I
Nlieiin, ayin'Ulicnii.
auiilNliciiii. /*<!»., > ■ I
bliin. Fut., aHal/hii . a
awaliii^, awasli*. Nriaw clttiHii a
«ttsit», je l'ai* allaiter ton enfant.
— Ou encore tthou t*an niliont'ii-
ttai, mettre Fenfant à la uiatnelle,
tthou (,>aii iiilioiifiic^''ai, nilioiie-
niii''ai, nihoiifn''ai. /'(M.,iiilioiiiMi-
itai), nihoiM'ni"aii, iuhoiU'niii*aii,
niliuner£)i''an. Fut., nihonoutta't,
nihonou!«''a'l. Tthou («an iiihoiu>-
iiiii''ai, dimne-lui à téter.
Nourrir (se). .SV faire vivre: vivre
par soi-même, de son trai'ail.
txle'l biKe<le(X'lna, e<le1 de(.<e«iia,
ode"! (ie^inlna, wle'l (ieit'liia. P«5.,
le prés, avec niii. Fut., e<lt*1 t!b<e-
depouhia, tnivl (i('i.>ousiia. h^lel de-
(«esna "a sa <iouye tt-ho* ille, je
puis me faire t'ivre sans trop de
misère.
Nourrisson. .V. < . Sékwi tthou yin-
tta !.<t»niia, enfant (pii ne vit que
du lait de sa nourrice.
Nourriture. .V. c. Hin ka«HJshaî.M-.
Hiii kai'<i>hai>è noutsâin, nous
avons de quoi nuinger, lie la mntr-
riture. || Uerr. Ik^rr 'kahoH-iher,
i7 va chercher de la mfurriture. ||
Kiini. Danen. StMini, ou s«*<ldaneii,
mes vivres, nui nourriture. lienni
"lan, i7 a beaucoup de nourriture.
Il Be<janfhet-«vs*«''t i. lU»<.>aiifht'ts>**lyé.
— Ik'oaii rhéilyc* noutvsin, rioujt
avons de ipioi f»uifi^fr. ||\ouzhét>é
délié es'^tounettinen ttchya lH*i>an
yeniouhtan sanan.rraifiic: pas vo«
gosiers ou vos estomacs, au détri-
ment des malheureux, e.-à-d., ne
soyez pas n
à-vis des 1
Diri Icinen eoala<.iesnA, c'est, ^
(i ces pnn'isions, que je trainnx.
Nous. Nuuhouiuii. Nouhounni ek«a-
' venidzlienn ille, quant à nou*,
I ' • •
nous ne pensons poji ainsi.
NOY
NU
Nouveau, nouvelle. Vz. nf.ik.
NF.rvE. ^ De nouviuu. Nadlin. Na
(in lompoa.). 'Tthi. Te voilà de
nouveau ! Nenn anettin nadlin
ikkela! — Tthi seoawounMtcho.
donne-moi encore, de nouveau.
Ëva lieslin nadlin, ou èya nasdlin,
je suis malade de nouveau. Ekwa-
wasne, je le ferai. Ekwanawasdé,
je le ferai de nouva/j/.Anadedyao,
j7 reprit, dit de nouveau. — Narin
veut dire : souvent.
Nouvelle. A . e. Honni. Honni di-
ttlisse, papier à nouvelles, jour-
nal. Il Apprendre une nouvelle.
Honiddi, honesni, honinni, ho-
nenni. Pas., honioe<ldik, honioin-
nik. Fut., honiwaddi, honiwasni.
Kkani honioiddik, nous venons
d'apprendre une nouvelle. Behoni-
oinnik ousan ? As-tu eu de ses nou-
velles ? Behonesni ille ovin, je ne
reçois aucune nouvelle de lui.
Nouvellement. Adv. Nandézin.
Kkani. Kkani sha illé. Kkani sha
illé a'^olessin, je parle de quelque
chose arrivé dernièrement, nou-
vellement.
Novateur, trice. X. c. Eddisin, ou
edouhon ayenioowin "ai ; ou bien
eddisin, ou edouhon oun'^kane'^tai
dénen, qui ne pense, ne cherche
qu à innover. \\ Edouhon, ou
eddisin, 'adayenizheddé, ou bien
edouhon, ou eddisin oun'kadane-
""tai, novateurs.
Novembre. \. c. "^Ge nou zaa, où la
glace se couvre de givre. \\ Déné
yihè tedyôi zaa, moi^ où, sous
l'action du froid, Vhaleine sort de
la bouche par grandes bouffées.
Novice. -V. c. Kkani ttassi ekkode-
nelyai, apprenti. || Kkani ttassi
hounin-ltsin, qui ne fait que de
commencer à entreprendre quel-
que cliose.
Novau. \. c. Djie indshèè.
Nové, ée. Tou nehdain ; pi. "tou
neldè^h, 01/ 'tou danildè*^li. || Ton
yaniltlè'^li.qj/i viennent de se noyer.
Il Dadsan tinttchyanaddéé tta
"^tou danildè^li tssenn oerzhlè soun,
dza yékkédét'inV'a Noé, te corbeau
étant demeuré près des animaux
noffés, \or lâcha une colombe.
Noyer. (Arbre). Djié yèdè dedchen-
nen, l'arbre au fruit dur.
^oytT. Quelqu'un.]', tr. 'Tou zeddin
adénelne, noyer un seul. *^^ou zel-
dei adénelne, noyer plusieurs.
'^''ou neddin ayinlé, il le noie.
T^ou neldel adayille, j7 les noie.
Pas., "^tou zehdan adenenlya,
avoir noyé quelquUin. Tou neh-
dan ayinla, il l'a noyé. Ton zel-
deH adenenlya, avoir noyé plu-
sieurs. Tou nelde^l ahinla, il les a
noyés. Fut., °tou zeddin aliwal-
nè, aller noyer quelqu'un ; "^tou
neddin ahwaslè, je vais le noyer.
Tou zelde"! ahwalnè, aller noyer
phisieur-'< ; "^tou nelde^l ahwaslè, je
vais les noyer. Tou nelde*^! ahou-
boulnè, on va les noyer; qu'on les
noie.
Noyer (se). Tou zeddin, ""tou nesdin,
nindin, neddin, niddin, nouhdin, J
heneddin ; "tou zelde*^!, tou nilde^l, 1
nou'^lde'l, nelde*"!. Pas., ''tou zeh-
dan, "^tou nesdan, nindan, nehdan, j
nezhiddan, nouhdan, hènehdan,
''tou zelde'^l, nildel, nou'ldeT, nel-
de'l. Fut., "tou zouddan, nousdan,
newoundan, nouddan,newouddan,
ne\vouhdan,hènouddan ; "tou zoul-
de"!, "tou newoulde^l, newou^lde^l,
noulde^l.Diri dès "aoudelni si, 'tou
newoundan sanan, cette rivière est
dangereuse ; prends garde de te m
noyer. m
\ Nn, e. Adj. In'lttèri. Il est nu, in"l- ^
ttèri heodeT'an. || Pieds-nu.<i. "Ké
heddin, sans souliers. \\ Jambes
nues. She"! eddin, sans mitasses,
ou hauts-de-chausses. \\ A nu, à
découvert, tssè. Betthi tssè bore-
NUI
-733-
NUI
ttiu, wi chair pnratt à uu. ' San»
p^tU (aitimol). Dilkki/. Dflkkfx.
O'tivé liikki/ ikkr m! // ft h^m»
lumcnt taitf ;>oi7. || San» végéta-
tion. N'ili-liu-ciclkkcz <t\ in, In ttrrv
fut toute iiur. SliHi «l/li«'<.^ lu'IiiuMi,
filtiitii- «/«■ ^nhlt ftt'rUc.
.Nuaf{e, nue, nuéc.V. r.Kku/.li. Va-
kkoxli. Kko/h iiili-o-lmii 'tf "oïDi.
nuéf» qui fltttli-nl, volftit autiiur
de la tt'rrt'. \uagc» annon^atit le
inauvai» temps, va-lK>-ts«*niu*ii,
ciel *atef ou In »alett' du ciel. Ya-
tiu-tseiinen ''a4»inzhet, I orage cwn-
nirnce à poindre. Noutssenn liol-
'"tiii'"!, i7 arrive aur ii<nis. NOiikkr-
liounrtan, il est sur nous. Sur nn
fond de nuages, d\iutrfs nuages
paraiffent suxpendujt comme des
frange.f, descendant i>erpcndiculai-
reinent vers la terre, va-lio-tMMi-
iHMi iiatlai<fl "<)u'I..Vj«/^<' t'7rx"<', va-
kko/.li ytniiiai.'t' ni<iiii/liet. || Les
nuages s\'n V(mt, vs. ali.kr.||/^«
tiuagcs arrivent, vz. AnmvER.
Nuaf^euv, euse..lt/|.Vao!..wintseiiii,
le liel est sale. \\ Vakkozli de'tanii,
les nuages sont épais, chargés.
Nuance. .V. r.Iaze okkettchya oiazé,
légère différence. Il y a des nuan-
ces entre ce.s choses, iazé fMkk^
ttfhya liuttiii, ou e'ikkpttfhya an-
Nubile. .l(/y.'*Ansottiii atsselyaii, de
taille à se marier. "Aniiosttin atienr.
yan, je suis de taille à me nuirier.
'Ajiluittin ai>elyaii, il est de taille
à se niarier. '^An-iiiwoundya aoinl-
\an illé si, tu n*ef pas de taille à
te marier, tu n\-s pas nubile.
Nuire. Faire tort. Oéiié hilt>ai, lies-
tsai. Iiin'^ltsai, xi'Itsai, lu'(,'ilt>«ai,
liud'ItNai, lu'yi'"ltsjii. Pas., lu-Itsa,
'«lii'^ltsa, !>hiiritsa, ye^tsa, shiltsa,
>liou'lt>a, hèye'^ltsa. Fut., houl-
tsiii, lioustsjii, lioiiwounltsai.SiiiM-
tsa kontte, je /'ni pincé, je lui ai
nui.\\Chercher à nuire. Ilounltsa ,
iioiini'lbtn', houniii'lt<>ji', \u(iiiiii1-
tMi*. hullnilt^a^ liuuiuMiltKa . lit-
youninltsa*. SHinoultKH' kknia-
ouli<i<' oyiii, ifMi* ne chercher, tfu'à
me nuire. Pa».. I • r
ri-Wrj.«u*M|E*lttlii
mal agir i'i»-è-vi» de quelqu'un.
Klttiii aKinla ille >>i, tu a» mal agi
envers moi, m*as fait tort. \\ DtnU-
i»s''tounettiii«*ii ahii', rrnilre quel-
qu'un malheureux , lui causer nn
dommage. FVtouncttiiieii awoiinlt'
Minaii, prends garde de lui nuire.
Il Faire mal à son enfant, en ai'or-
tant, caitJtrr sn mort. Nahortai,
nalioslai, nati(iiiii''rtai, iia)i(/riai.
Pas., nah(>rti', nah(i«'i''rté, iialio-
wiirrté, iiat'in'rt^.f'iif., iiahoult/»,
nal)ou<i°té, nahowouiiTte. Neia/je
naho\vc)un''rtt' *;ar)aîi. prends gardi
de faire du mal à ton enfant.
Nuisible, idj. lU-tta douxé nao-
(.'uin'a ; ou mieuj liftitsiii'aiien
<iouyé iiao(.'W-in"a, qui cause de»
effets fâcheux, des accidenté^ de*
inctmvénients.
Nuit. \. c. "'r»'tt!t\>. Slièttlè..^*-.
Tè/liè. Tettlèt* sha uuii'lton ni-
hindel, ils sont arrivés tard dans
la nuit, lu»*"! he<i(iiii seM 'tezh
oowinxliet, J^ans sonnneil n\'ec »»i'»i
la nuit s'est passée, j' la
nuit sans dornùr. Na 't. • i»-
ziii t'illè, j'ai été là deux nuits. ||
Tezh «laonelttou, chaque nuit.
Il "IV/li tannizé, ou 't<»tt|«\jè "^tan-
u'iM', minuit. \\ '"Vi hint la
nuit. '"IV'zli»* VII 1 mtus
avons joué toute la nutt. Tè/lu*
siiidda oyiii, j'ai veillé toute la
nuit. Il Tezli kkettia, jusqu'au
bout de la nuit, toute la nuit. ||
"Vf/h (iiniiezli, nuit limgue. ||
"IVzh ciiiicloiM*, nuit ctnirte. || "Vé-
ttlèt»è odyérv ouii'kanelai, cou-
reur de nuit, *ale polisson. || Suit
luntinetu^e, en<l/i-iii. || 7'<ir</ dons
la nuit, 'téttU^-t* slia. || Je te n*u-
QBE
— 734
QBE
haitc une bonne nuit, liouiizon
iie'l 'tt'/Ju' lioii/lii.
Nuitée. A'. (-."IV/h kkt-tlla, /'cs/x/tc
d'une nuit .
Nul, nulle. .1(/.;. VUujv koli ille, paa
nicinc »;». IlOuUe, persontic, rien.
Il // n'est d'aucune utilité, ttassi
hotta l)ettaoder/h"a ille. || C'eut
un lioninw nul, escliniiiyé déiien.
Il Sul ne me l'a dit, déiié ekwa-
se'lni ouUé. .Vj// autre, nulle au-
tre. Bcnnassiii houllc. Xul autre
(///(• toi ne peut le faire, nennassin
youltsi liDullé.
Nûment. Adv. Tcssè. Tssè anetssed-
di kou ! Voilà, certett, qu'on le dit
les ehnaes bien nûment.
Numération. Ourtao.
Numérique. Adj. Nous avons sur
les gens du Lae-de-Cœur la supé-
riorité numérique, edyédé main
'toué ho'^ao dyan de"an-népilttè.
(Kdyédé main "toué, le Lac-du-
bœuf qui pue).
Numéro. A', c. Oul'taoe dittlisse,
chiffre.
Numéroter. \ . tr. Onl'tatio dittlisse
ttassi kké dcttlis. Diri orelyon,
ouTtaoe dittlisse sa dt'kke dewoun-
ttlis, numérote-ntoi tout eeei.
Nu=pieds. 'Ke iicddin.
Nuptial, e. Bénédiction nu}>lî<de,
ya'^rtiy déiié r'T'adi'rtiliou yena-
"kayaiTti. || ('li<nnbre nuptiale,
e'^V^ix ne'kilioii, shaiiiii lioiiba
hor/,li"ain.
Nuque. A', c. Déné kko/li ind/a^je.
Sekkozh ind/.aoè, nui nmpie.
Nutritif, ive. Adj. Hin'kaedshatje
betta natsst'tsodi, (diments jorli-
fiaiits (nutritifs).
Nutrition. A', c. Ye-so-widlir, Vac-
tion de se dissoudre dans Vesto-
mac ; ye-tchan-o-(jweslir,ye-tchan-
o-owinlir, ye-tclian-o-ywillir, ye-
tchan-o-\vidlir,, ye-tchan-o-wou-
•^lir. Ches°tiou, betta eya hoyon,
D'étiré ye-tchan-o-^weslir illé itta
ahouneddi, tout ce que je mange
me fait mal ; c'est que, sans doute,
la nutrition, (la digestion) ne se
fait pas bien.
0
Oasis. Shai dzhèoè neknenkke an'l-
kke nih édérédlinen 'adahorziilai,
îlots de vraie et bonne terre, au
jnilien d'un désert de sable.
Obédience. N. c. Déné dakkahon-
ttè, action d'obéir. || Otssenl"ae,
ordre d'aller quelque part.
Obéir, r. intr. Okkahozher, okka-
hossher, okkahoun'^lsher, okka-
ho'^lsher. Pas., okkahozlier okka-
hozhinsher. Fut., okkahouzher,
okkahoussher. |j Eflakkahozher,
edakkahossher, edakkahoun'^lsht'r,
edakkalio'^lsher, edakkahoulzher ;
edakkahoddé, edakkahonldé, eda-
kkahou'"lde, edakkabo-ldé. Pas.
récent, edakkabozbei-, edakkabo-
zbi'^lsher-, edakkabozbin^^lsber, eda-
kkalioTsber, edakkahozliilzlier ;
edakkahoddé, edakkaliozhilde.
Pas. éloigné, edakkaboninzhet,
edakkahooi'^lsbet. Fut., edakka-
houzhet, edakkaousshet, edakka-
woun'^lshet, edakkahou°lshet, eda-
kkahowoulzhet ; edakkahouddé,
edakkahowouldé. — Le mutuel se
OBJ
- 7:^
OBL
cttnjuijue ejtactfiiunt mmut*- «««U-
kkuliuxiier, fiiiij , tiii ■
«/Ml >*>ul : /*r«*. «• i ' ,
t* l«ltikkaM»liii'. Va».^ cldakkiiMil-
àwr, t''l(iiLkkH.M>|(i««. fut., v'UUi-
kkiistiul/iirr, V liitikku.soul(lr.S«Hia
kk(ii>zliin Khfr illr ikkrl» ! 'lu n'us
pihs nht'i à UH's «»i</rc"«. |i Kkka-
hunttf, t'kka>tt(>. — t^lakkalioii-
ttt*, i>(iukkii.stti*. txladtii, viia>-
lli. VZ. IMHIl.K. Il Vz. f.tOlTKH.
Obéissance. \. r. Kkkahontti*. ||
l)«in' lMiti/.lu'tthaii, thnilitc. Vz.
Kl «Il im.
Obéissant, e. Adj. Kkkauttei «ii'^
iitMi, lu-rsonnc tibéinsniitf. Déiu*-
kka-iu*<i\a illé hikoti ! ekkaiiettt*
illt* ttanttè si, lu n> fait une sitt-
tise, c^cst parce ijUf tu u'ck pas
Obèse. Adj. l)é"anzt' tsselkka. l)é-
aii/V* 'lekka, il f.>f ohcsc, tn>p firos.
1)(' aiizi' '^liiikka uiazt' ikké >iii, tu
( < i/M pi'U obisf.
Obésité. .V. f. Dé'anzé tsselkka,
ctrf trop gras.
Obier. Arbrismau. Tsso-ho-tsèlè,
viorne. || Kkai kkuo/, ni. à m.
saule rouge, s«>rte de vinnie aussi,
appelée dans le pays Pembina.
Objecter. V. tr. Tta houii*^ka déné
kkt'ttchya hounin/henin okkayai-
ti, erprnpier, e.i poser pounpioi
/'on e.st d^un ai'is différent. 'rtas>i
h(H>an siii'^l "a kulou, tta lititta lies-
t&i ""a (louye, kkaiii liukkayazhes'^ti,
koutta si, tu me ettnnnandes une
chose; je viens de t'objecter uuni
impuissance à faire cette chose,
cela suffit.
Objet. .V. c. Ttassi, quelque chose.
Ttassi hiMtflio, j^ai priji un objet,
ou des objets. || Quel objet as-tu
trouvé Y K<lla{)e houiiiiini itta ? ||
Objet de jnu de valeur, '^tas^i
liouiiinyoun illé ; ttassi iH'oiiiMiliii
illé. Il Jvoir beaucoup d*objets,
vz. AVOIR. Il Petit objet, petite
chtme. TtiUM ia/4'. Ttaitsi tsMiut;-
«ari*. 'rta>f>i "aiii^lxuii ilU*. |i F.vi
utiieii, iignific le rettc, le peu qui
reste. Tta ryi uiicn bi <liri, voici
t(mt ce qui rente.
Oblalion. Faite à Dieu. NîholtMiii
ttaosi (.'auuiifiidi, ou (.•aouiuMuli,
oblatitni qu'on fuit à Dieu. Ni-
lio Itsiiii tta»i fttounetKli, ttblatitm
faite à Ihru. || Partie de la rnoxe.
Tta 'lr«»ttfzii .Jésus l»ezi heiuuililii,
Nili()'ll>iiii t^•4•llll tiiiil 1 I,
(le prêtre) éliie vers l)i n
changé en la substance du Corp»
lie Jésus.
Ohlif^ation. V. r.lKMiiimi kkettchya
df k«>l(>ii in«a «liMifJ :n«,/oi qui exige
robéis-sance, malgré les répugnan-
ccs.CU'st une obligation d'entendre
la nu'sse le dinuinche, <iziiikke eda-
uiu'lttuu I^ iiievsui>a deiiefa uyiii.
Obligé, ée. Adj. Déné hePa tta.
IIi'l a tta. Va'ti yau nauoudde'l,
Oj.»a noirel''a illé ittaa r Allong à
la messe ; ii'// *ommes-nous pas
obligés Y
Obligeant, e. .i(/y.r:.tOMi«i.MSAM.
Obliger. I . tr. Ooa déiiel 'a, hes a,
in l'a, ye*^! "a, liil"a, houM'a, eheH-
"a. Pas., et«er'a, eoi Pa. Fut.,
houl"a, lious^a, «ounT'a,youTa,
woul"a. Kyet i^-an net>i"^l''a ttinni,
ho/hiu'Itsin oular Jf t'avais obligé
îi telle chose: l'as-tu faite Y
Oblique et delmut. T>sin-'an-né-
her/h "a.Tssin-'an-néheraJi *a anel-
la ikkéla ! Tu l'as planté obli ; :
tuent. (1 Couché, ftosé obi.
ment, «■ ' '
yhoii nii , <
oblitpiement .
Obliquement. .l</i-. T<tsin-*an-ne-
ln'r/.h ac). Ounyt'zhou.
Obliquer. 1':. biaiskr, cm parlant,
eti tnnrchant.
Oblitéré, ée. .Idj. Ts>è'>hinyen he-
kkénai^'lilé. Tss^shinxé l»ekkenaf-
kkas.
OBS
- 736 -
OBS
Oblitérer. Y. Ir. Vz. kkiackh. 'l't.js-
si tssosliiiiN t''H, hi'kkiMialdi', Uekké-
imsilt', ))i'kki'iiaiu'l(li'. Pus., hekke-
naooldé, hrkkiMiMoi'ldr. Fut., hv-
kkéna^waUlé, hi'kktMuiywasdé. ||
Tsseshinyen hekkénakkais, hekkc-
iiaskkas. hekkiMianokkas, yekkoiia-
kkas, hekkriialiikkas. Pds., bt'kke-
naekkas. hekkenaoikkas. Fut.,
bokkenaoukkas, hekkéiiaouskkas.
Oblong, gue. Adj. Neddari hoiinè-
V^ii, presque étroit, pbitôt étroit,
c.-(i-(L plus long que large. Ned-
dari liouiie'i'aon dcwountta/h,
coupe-Je ohlong.
Obrepticement. Adv. Oyaerti lio-
tta ttassi déninttlao-ouneddi, .soj/.s
de faux préte.x'tes obtenir quelque
ehose.
Obscur, e. .l(/.;.'()dittiiile. 'Odittin-
lou. "Odittin illé. Hodelzenn. Ho-
delttes. Il '="rettlè!.»è,, il fait nuit.
Il Sombre. San^'lttès ovin, il fait
noir comme le charbon, ou comme
dans un sac. \\ IIo"aiize '"odittin
ille, on n^i) voit rien du tout. \\
Etta'^an iia-'^i'"l-oe''ges, ou na-'^i'^l-e-
■^s^es ikkela ! Comme la nuit est de-
venue noire /!l('on/t/.s,(',rn. confus.
Obscurcir. V. tr. Na-''il-e''£>i.s ahol-
"in, ou na-'^'f\-Q\n" â ahol"in. Dyan
jansin na-Vl-nin"a anella ikké sin !
Tu as obscurci la maison, tu as
rendu l'appartement obscur. \\
Habit. Na-*^i'l-nin"a ahoul/henn,
ahousshenn, aliouii'^Ishenii, a-
houn*'lshenn. Edlaoe oan itta ne-
kon-en na-'^i'"l-£<in"a alK)un''lshenn
itta, yakke orelyoïi da'^ka din°l-
balou ? Pouriiuoi donc rends-tu
ta maison si sombre avec tous ces
rideaux ?
Obscurcir (s'). Devenir obsciir. Na-
""il-eVis. Pas., na-'^i'^l-e'^ses, ou ge-
''ges, ou na-''i'~l-oin"a. Fut., na-Tl-
wa^ges. Yinsin na-'^i'^l-e'^ges oyin
ikké sin ! L'appartement est de-
venu (diseur.
Obscurcissement. A', c. Na Yl e^gis
lii>f tiouii.
Obscurément. .l</v. O'^tiyé t«sèilli',
d'une nianière peu claire.
Obscurité. N. c. Tl yaoè.Il est dans
Fobscurité, '^'f\ yayè tsseoenlin,, ou
tsseoolli', ou '^V\ yaoè sliedda. Il
S' engager, entrer dans Vob'Scurité.
""FI yéyindi, "^i"! yénessai, yéninoai,
ye£>pai. Pas., '^i'^l yéyindik, ""i"] yé-
niya, yéninya. Fut., "i"! yéyouddi
Tl yewassa. °P1 yéninya oyin, il
s'est engagé, il est parti dans
robsciirité. || Marcher dans r<d)-
scurité. "^ri yaoè, ou '"tèzhè yerl-
di°l. "^rèzhè Qiya, oyin, j'oi marché
dans la nuit, dans Vobseurité.
Obséder. 1'. //-.Déné kkenayénitssé-
£)elzlier, hekkcnayénioessher, be-
kkenayénioinlzher, hekkenayéni-
t)elzher. Fut., bekkenayénitssé-
£)\valzher, bekkenayénipwassher.
SekkenayéniÉ»inlzher ille koloii, ne
m^obsède donc pas tant. \\ Déné
■"adezentta, ou ''azentta, chercher
à se rendre maître de quelqu^un
par ses obsessions ; ''anenestta,
^anenintta, ^lyenentta. P«.s.,
comme au prés., mais en élevant
la voix sur tta. Fut., '^azoutta, '^a-
noustta, ''anewountta. ''Anenintta,
tâche de le gagner par tes obses-
sions. "^Asenewountta sanan, ne
cJierche pas à m'obséder.
Obséquieux, euse. Adj. IIo"anzé
dénékkesdedli aniouowenni, qui
affecte, exagère le respect, les pré-
venances.
Observateur, trice. N. c. Ttassi
'oowennihi dénen, ou ttassi ''eyéni-
oowe^lnihi dénen, gwi observe tout,
fait attention à tout. \\ Ttassi
ekkesdèdli ; ttassi ekkelni, qui
garde, suit, respecte. || Nilioltsini
tta ooa'^r'ai ekkelnihi, ou ekkes-
dedlihi, qui garde, respecte la loi
de Dieu. || Ttassi okkaneTtai, qui
regarde.
OHS
- 7:^7 -
OBT
ObikcTvatiuii. A. (. 'Ofweddihi, U
fait d\tbnt'n.'rr, de faire attcntitm.
Il Kyi'nii»t"»«*<l*'il»i. ''" /"•' <'»* «/«»»••
»iiT tniitc l'iittfiitiim de mm «■.«-
prit. Il Okkitoiir tiii. /«• fait </« »«•
gunifr. Il Ttu»! Iioohii tttiH.soii
ttluMidi, rrwarifui- , rcfitxinn, m. à
m. le fait de din- «/»« /«/in* chimr à
prr)/><>.<( de f/Mr/</»r iliase.
Observatoire. \.(. r.iiaii''oun''iiieii
♦ •'^mitlm, ponte d'ohsen'atiitn.
Observer. V. tr. 'O^wi^lHi, faire at-
tention : 'ot'Wt'sni. Fut., 'ot>wmnl-
<Ji, '^0(,)Wousiii. Pas., le pn^s. avec
niii. — IhuL' '^ot'win'^liii <ie k<iloii,
'^un'^ltte illé, tu ne ferais pas ntal
lie donner quelque attentiiw à tes
affaires. Ttassi "otiwou'lni ille ikkc'-
si, vous n'ohsercez rien, ne faites
attention à rien. \\ 'V.yvinoowiHUW,
*^\ éi\n\>vf e^tiï. Fut . , V\éi»ii)MWi>ii<l-
cJi, 'ey^niotiwtuisni, donner toute
Fattention de son esprit. TtasM
'"ev<'iuoowiii'"lni illô ikké sin ! Tu
es un x'rai sans-souci. I' Okkô, ou
okkaxénilio'^lslien, sonder, étudier,
tenir conq)te des eiranistances de
lieu, de temps, de perstnines pour
les conférer ensemble ; avoir Fd'il
à tout : <)kkeyeni(.>esshe'"|, (se con-
jugue sur e''\eiji\6 yt'nii<esslu'"|) .
Okkeyenii.^'NslieM konttè, j'ohsene
tout, ai Fivil à tout. Vz. pknskr.
Il Attentivement, vz. ArrKSTiK.
Observer (s'). Dans ses paroles. Na-
tlaiiouM'^ta. iintiadmines'^ta, iiada-
d(>uiiin''ta, iiadadoiiiie'ta. Pas., na-
(ladouzej.'f'ta, nadadouiiet'es'ta.
Fut., nadadouzoïrta, iiadaduu-
Moiis'ta. Fla^hin tclio Iumi nada-
«lounewouirta, pour le bon exem-
ple, o}>serve-t<ti liien dans tes eon-
versatii)ns.\\ Parler avec réflexion.
Nadadézfii'ta, imda<iénej»'ta. N«-
du(iéiu'n'ta ille, i7 parle sans ré-
flexion, connue un fou.
Obstacle. !)• 'on dr'tuiii, un
ohslaele. I ). iilioii der/liiai.
obstacle». Il TtitH^i tkMiiiiikkr/iir
^•MuHinliii, quelque rhtnr qui e»l
devant. ' oliittncle. Nitm I-
tsilll II* /hflICII tNMMIIlkki-
/Jit* (V'IioiiiiJiii iM'Itiii iliiiii, rien ne
faisant obttacle à Famour de Dieu.
Obstiné, ée. Anay^nilunirittc ill/-.
ttpititàtre dan» »«•« idée*, »« ■
jets; aiiayéni^tfi- iili', hiimm;
illt',aiiayt*iiit(<* Ml«-, aiiayiMiittr ilU-.
Fut., aimy^'iiiliuuttt* illô, anuy'ni-
wftKtte illo. Aiiay^nîttc hekkè
hounliii ill^, c*e»t un obstiné. ||
Déiiiimi nettlezh, ardent, têtu.
Kka/liou hiiiiii ii«-ltlf/Ji illô. i7
n'est pas peu têtu, obstiné. |i FUldi
ille, esni ille, iiini illé,eiini illé.iddi
illé, ouhni illé. Inni ille ikké vi !
Décidément , tu ne veux écouter
peryiinne.
Obstinément. !</;. Kkenna/hè
ttoii.
Obstiner. \ . tr. Hendre indocile.
Délié 'èhonilMi"'le, lHH>iiesiiine,l>eo-
iiiii'^lni'le, \e<)iii'^liii''le. Neia/e
kkeniiazliè l>e<>iiiir'liii'le ualli ikké-
sin, tu vas faire de ton enfant un
indocile, une tntiuvaise tête.
Obstiner (s'). Vz. obstink.
Obstructions. Des /»(»/«. N'enni. «ir-
/»r« > retiversés. \\ 'r>»Mi ttha/.*-,
fourré frr.s- épais.
Obstruer. V. g. un canal, une fftnit-
tière. Odadenlyé, ixladeiieslé (x'Z.
hoichkh). Nedyau tl^ lior/hliii,
e<ilac>iii attiiitta, dès dadeninla
ikkiii ! Qui donc a obstrué ce ca-
nal Y Il Au moifcn d'une chaus-
sée. Dès dadentte*"!, dès dadénes-
"eM, dadénin''e'l, daden'e'l. dadé-
nitte'^l, «ladénoiih "«•'!, dalièiieii "e1.
F^llatf <.<ai '/lUHih'en tta?
Pourquoi .; - donc fait ce
barrage ? || l'r. kxcombrkh.
Obtempérer. Vz. acx)iiks( kh.
Obtenir. Ttassi 'alssoudéiten kè. >••
faire *b>nner qi n de-
mandant : 'aoii ^aoii-
occ
738
OCT
denenin'kè, 'aoiidenen'kè, ""aoude-
neni°kè; Po.s., 'aoudézen'kè, ''aoii-
deneni'kè, 'aoudeiuMiin'ke, 'ayou-
denen*^ke. Fut., *'aoudezou'kè, ''a-
oudenous'^kè. Bet)an ttaneltte hou-
des"in, °aoudenenes'"kè oyin, j'ob-
tiens de lui tout ee que je veux. \\
Pour un autre. Déné ha '^atssoude-
nen'^kè. Ya 'ayoudenen'kè oyin, il
Va obtenu pour lui.
Obturé, ée. E'^léounelyaon e'iyé nal-
zous, qui S'emboîtent parfaite-
ment. F/leounelyaon e'^lda'^ka na-
delzous, qui .se ferment, se bou-
chent parfaitement.
Occasion. A', c. Tta nihodenltthiri.
- — Si Voeeasion se présente enco-
re, an*^laon nihodenltthet ttè de.
Occasionner. Vz. causer.
Occident. A', c. Dazin. Vers Voc-
cident, dazintssenn. || Tta nihoyé
hè"ai tssenn, vers le soleil cou-
chant.
Occiput. A' . e. Déné tthiè. Setthiè,
mon occiput.
Occulte. Adj. Sciences, pratiques
occultes, magiques. Edouddèè '^a-
tssoudelni slini.
Occupations. Se livrer à des occu-
pations. Ttassi kké-la-tsseÊ)ilyé,
kké-la-É)esyé, kké-la-pinlyé, kke-
la-oelyé. Pas., ttassi kké-na-la-
tsseoelzhet, kke-na-la-e>eszhet,kké-
na-la-pinlzhet. Fut., ttassi kké-
na - la-tsseÊ)walzher, kké - na - la-
owaszher, s'occuper de travaux
manuels. \\ EÉJa-la-zen'^ta, erja-la-
nenes'^ta, eoa-la-nenin''ta, eoa-la-
nene^'ta, eoa-la-neni^ta. Pas., be-
ga-la-zeoe'^ta, beoa-la-ne^i''ta.F»i. ,
bepa, ou epa-la-zou^ta, eÊ>a-la-ne-
was^ta. li Chercher des occupa-
tions pour ses mains. Ttassi pa-la-
nenin^ta, cherche à t'Occuper.
Occupé, ée. Être. Youzittè, youdes-
ttè, youdinttè, youdittè, youde-
oittè, youdouhttè, youhèdittè.
Youdinttè ahottin, il paraît que
tu es occupe. Il Absorbé. Yéyéni-
h()oin"ai. Ilouninyoun illé ^in yé-
yéiiihot'iH"ai, n'être occupé que de
niaiseries, de futilités. Hounin-
youn ille yin yéyénipin"a tta ou-
san? Est-ce que tu ne t'occuperais
que de niaiseries? \\ Donner toute
son attention, tous ses soins à...
Délié zi oyinin pan tssanhounin-
zlienin, n'être occupé que de son
corps. Nézi oyinin oan tssaii yé-
nin/henn aliottin, tu ne penses
donc qu'à ton corps ? \\ Maison
occupée. Yinsin natsseddé,j/!f/(son
habitée. — Yinsin you erzhla, //mi-
son pleine d'effets.
Occuper. Faire travailler. Ttassi ga
e\"a, paes"a, pain'^l"a, Qa.e''\"a,, oa-
il''a, g-donVa, Qaheye'^V'a. Pas.,
geV'a, gi'V'a. Fut., houl"a, was"a,
wonn^l^'a. Ttassi ga nel^'a houlle
ahottin, on ne t'occupe donc à j
rien ? \\ Habiter une maison, vz. ^
HABITER.
Occuper (s'). Ne pas s'occuper de,
ne pas faire cas de, ne pas faire ^
attention ci quelqu'un.i^éné tssenn
yenihonin^a illé, betssenn yenini-
"a illé. Fut., betssenn yenihou^a
illé, betssenn yeniwas^a illé, be-
tssenn yeniwoun"a illé, yetssenn
yéniwa"a. Setssenn yeninin"a ille,
il ne s'occupe pas de moi, ne fait
aucun cas de moi. \\ S'occuper
d'ouvrages divers demandant
beaucoup de mouvement , -ys. mou-
vement.
Océan. N. c. ''Ton tcho°, la mer.
Ocre. A^. c. Tsi. || Nihotsiyé, ver-
millon.
Octobre. N. c. "Tan hange nade^'te-
iii zaa, mois où la glace prend, au
bord des lacs. \\ Bekke de'^teni
zaa, mois oîi il gèle^ où la glace
prend.
Octogénaire. A^.c.E'^lkkédin onerzh- ;^J
nan heggayé.
Octroi. A", c. "Ayéodephila danlin,
(HI
- 739 -
Œl
iiiitiiMiiii 'a Itaïu'ItIt' yi-(iaiilM*,liun-
iia iia(.H'iiiiilii, ixiifinfnt it un ihnit
.sur tout Lf (/»/«• /'<>/! iittrtnluit thnis
les villes /)()i<» vendre.
Oculaire. Adj. Serf neuloire, ilvwr-
iia-tttli\c<U'. Il Tétnain oculaire
(être). l)t'iiomia!..î'ttu 'm\v délié
(.•l'ttiii. Iii>iiiiai.'rtta ad»- liéiié (.<«'-
"in, un téntoin oeulaire.
Oculiste. .V. ( . DéiU'Miia/jî' na'^kaou-
.jut'iinilii (léiit'ii, (jui soiirne les
!(eu.v.
Odeur. A. ( . "l.i'f.srmi. lionne i
odeur, iie/oii letstMini. // a boime
tnleur, ne/oii 'letseun. || Odeur
provenant de la terre, de la véfié-
tation, lioltsi'iiii. Nih lioiiiizoïi liol-
tseiiii, /(/ terre sent bon, la bonne
odeur de la terre. \\ Mauvaise
odeur, mail ; homau. Mauvaise
odeur venant de la terre, lioiiian
lioltsenn. || Odeur de rhoinnie,
etsinni, Denniy etsin einnik itta,
"aiihedyou ovin, rorignal ai/ant
senti riionune, on l'a levé, r. -/»-(/.
il s'est saui'é.
Odieux, euse. Adj. lU- toudidda dé-
iifii, personne dégoûtante. || Be-
ttchyahoddi ille itta hettchyaliotl-
di illé déiu'ii, personne .■<ouveraine-
ntent détestahlc.\\ Conduite odieu-
se. Dénéttchyauiii»' illé l)ettc'liy-
aiinié, conduite qui n'a rieii d'hu-
main.
Odorat. -V. c. Eltsenn. H .Avoir Vo-
dontt fin, ounltsan. // a l'odorat
lin. Iidiiiii Itsan.
Odoriférant, e. Betssin letsenn. ||
Herbe odoriférante, ou de sen-
teur, ttlo' tseiinen.
Œcuménique. Adj. Concile. i)rv-
lyoïi lU'liiu'iikkt" otssin ya'"l'"tiy iio-
/Ji(' an'la i.>t'r/.lidt'l()ii, naya'"ti, as-
semblée délibérante des évéques
de toute ta terre.
Œil, yeux. .V. <. I)én-t'nnat»é. Na.
Eniuu)^. Seiinai'é, mon cril, on
me.s yeux. Se-na-kkt'/li, mon nil
il'un côté, c.-à-d. un de uieg yeux,
JINakkédi, ou ntietix iiu-kkf-tKM*li-
lyai, qu'on met sur len yeux, lu-
nettes. Il En un clin d'tvil, Sa-
lio'liia ill(> ttoii, n'aifiint pu» en-
core remué ou cligné l'ti'il. \\ Il a
de bons yeux, lM>iiiia<.H- tiiiidiii. //
a les yeux ftiibles, l)enna(J4' natset
illé. // a mal aux yeux, l)eiMiat>è
t'Va. Il 11 a le mal de neige, na-
/hoiui/li yedda'. jj // a les yeux
croches^ louches, dèj;e/ii. || Ou-
vrir les yeux, ïnseTj^es. // ouvre
le.s yeiu-, in^teTKfs. jj Fermer le»
yeux, f'IxtMieddi.// ferme les yeux,
i' lyfiKMiiii. Il // a de gros yeux,
htMiiiam» o<iintcha. || // a de petits
yeux, bennat>è hodetthou. || // a
les yeux blancs, l)eniia/*è der^ai.H
7/ les a noirs, Uviiinui' deizciin. ||
// a les yeux rouges, luMinayt' del-
kkwo/. Il // a les yeux crevéf, heu-
iiaoè nininttchyel. || // a un noir,
luMinaoè dettlez. || Il lève les yeux,
y<)ud<lalio iir"terzli"in. |i II se frot-
te les yeux, iM-iinaot» lielicnni. || //
s'essuie le.s yeux, beniiaoè kkenal-
dé. // lui essuie les yeux, yenna-
t)e kkenae'^ltlé. || // le frappe sur
les yeux, yennai.<è tt'Ittous. || // a
toujours les yeux sur lui, i^lasin
yénen"in. || // se oint les yeux,
beimaoè iieltlat». || // a nnil aux
yeux par la fumée, 'odettha<>è tta
heiiiiat>è eya. || // a (pielque chitse
dans le.s yeu.i , une saleté, tsfiet
luMinaoé !.>inttli, || // cligne des
yeux, eiyénenni. h Prunelle de
livil, dentMuiai.»!* tta deizeni, le
noir de l'ivil. || Pupille, rétine de
l'n'il ,dviu^na-iHn, dene-na-zénen,
le noir de /'«i'i7. || Baisser les yeux,
yeyoulioii dz«* yettin, dze yes''in,
dze vin "in. // baisse les yeux^
yeyoulïou <lzeye"in. || .Ix'oir les
yeux batidés, déninnen hènaetchi-
/.lii. l)enennaf)è lietchezii. || .lîoir
l'nil au guet, ttrli\a na7e<ida.
ŒU
740
OFF
ttfliya ii;ult'S(.l;i, ii;i(linila,iia(lr(l(l;i,
nadidda. nadoiilula. danadidda,
danadouhda. Pus., t tcliya-iia/i'-
oedda, nadeoosda. Fut., ttcliya
na/oudda,na()i)iisda. " Aoude'liii si.
o'tiyi' kolou ttfhyaiuuiiiida, nous
soniDics entourés de (Univers, (tic
/)/(•/» rn'il au iiuct. \\ Détourner
/('.s lieux (le (juelqu'un. Déné
ttc-hya /itssin, in''tostssol, iii°tin-
tssel, in^tet.ssel. Pas., déné Itcliya
iiise!.»intssi'l (passé éloigné), c/.v-
tssel (passé réeent), in'titssel.
Pas., déné ttcliya e/outssi''l , iii-
""toustssi'l. Déné ttcliya in'"tewoun-
tssin sanan, ne détourne pas ainsi
les y eux des (^ens. \\ Faire les ffros
yeux à quelqu'un. Déné tssiriïai,
shes'gai, sliinl*"ij^ai, shcH'^'iai. —
Edlaoe pan sezhinpgayou? Pour-
quoi me fais-tu de gros yeujc ? \\
Avoir les yeux appesantis, chas-
sieux, vz. AVOIR. Il A vue d'ϕl.
Dénennapè tta.Dcnennape tta net-
tin intcho, la chose se voit à vue
d'(eil.
Œillère. N. c. Na-dyin shella. 'Lin
tcli(/ nadyin shella, ccillèrcs de
chcv(d.
Œsophage. Dene-dzanpè.Sedzanyè,
mon œsophage.
Œstre, ou taon gris, 'l'tlize. Ttlizé
tch()'\ gros taon.
Œuf, œufs. D^oiseaux. "Kz. Eppé-
zé. heggézé, son œuf, ou ses œufs.
Eopézé helde"!, // mange des œufs.
Il a trouvé des œufs, eopézé oinla.
Il ramasse des œufs, eggézé na'^ltsi.
Il va à la chas.se aux œufs, eopézé
''kappai, ou "kane^ta. — Place où
Von ramasse des œufs. Eopézé
noué, île aux œufs.Il sort de Vœuf,
''ez-ye-'^ahollé. — Œuf couvé, be-
iaze hin"e'"l, ou hinla. — Très
avancé, 'odzelc. \\ Tthin'l, œufs
d^insectes. \\ Ya tthin'^lè, lentes.
Il Ekkouneu, œufs de poissojis. Ils
jettent leur.s œufs, "^louè da'^tidyaz.
Ias (vufs sont devenus mous,
ede'Isliik edya. Le poisson com-
mence à avoir des ivufs, '"loue da-
koun' I ilyaii.
Œuvre. Vz. oi'viiagk. Tlassl ho'lé.
Il Faire une œui're o()//)/>//(/j/('c,
faire u)ie cliose de ])lusieurs pièces
ou morceaux. IleVan, ou lio°u,îiii,
vz. FAIRE.
Offense. N. c. Douyou adénel"in,
)n(d agir Vî.sw/-rj.s de quelqu'un. \\
l^ouyou a'"letssel"in, nud agir l'is-
à-vis les uns des r/j/^/r.s.|| Douyou a
déné naoupeddi, traiter mal (juel-
f/u'»/?.||E''linniye a'^letssilnne, ac-
tion de se vucontenter réciproque-
ment.\\J)eninniyé ahiddi'"lè, action
de mécontenter quelqu'un.
Offensé, ée. lîinni houlttchyo'' a-
liounlin, intérieurement irrité. ||
Déninniyé illé, mécontent. \\ Ne-
tssenn sinniyé illé, je ne s^iis /)«.s
content de toi (pour une offense).
Offenser. ]'. tr. Douyou adénel"in,
nud agir vis-à-vis de qiielqu''un.
F/ltthi adénel"in ille, ne pas bien
agir vis^-vis de quelquUtn. \\ Déné
nilttchyè, irriter queUju'un, vz.
IRRITER. Ekou kkani seninlttcliyè,
c^cst juaintenant que tu m\is tout
de bon offensé, irrité, jj Deninniye
ahiddi*"lè, mécontenter, vz. mé-
contenter. Ninniye ahèhwasni'^le
«anan, Dieu me garde de te mé-
contenter, de f offenser !
Offensive. A', c. Déné kkéyindi ;
pi. dene kketssidde*^! ; dene kke- j
tssiddi^l, (habit.). Ekou nou'^a II
sopa nidenlttliet aliouneddi itta,
dene kkehidde^l de kolou, "an'^ltte
ille, Voccasion paraissant favora-
ble, nous ne ferions pas mal de
prendre l'offensive.
Office. Terme canadien désignant le
bureau des comptes d^un fort.
Edittlis kon-en, V appartement des
livres, des crédits. \\ Cérémonies,
prières de UËglise. Tta ya'^tiy.
OFI-
741 -
OIS
Officier. Milit,iii». IK'iu- lui VU be-
kkiio/lifri-, chff «/«• ti'liiiit». Tin
lM*ii«-/ii^ (Icnniii iN'kkao/Jicri «imi-
liii, itfficifrs mhnltt'rnii».
OAcier. 1. intr. Va'ti kk«iialsM>-
/li<>r, kk(*ii>i>fJii*r, kkriiaiu-/.liii,
kk('iiii/.li(*r, kki'iiahid/Jirr ; kkciiii
tvstHJtlt'*, kkfiiuliiddr. /%/■«., kkfim-
tMtei'iiixtu'r, kkeiuii'i^it*r. Fu/.,
kktMiatsMMi/lii'r, kkciiaua>sli«-r.
\ a llix \a ti kk«Mia/lu'r Issf.^ulin,
/( ini'trf tsi îi l't^^l'iM-, i»lficiont.
Offrande. A. r. Ttassi <lt'Mu* tsM-nii
luMitMidi ou ttasM (iéiitvuouiieiuii,
nffrniule à t}Ui Ufit'un. Ttas^i Ni-
liD'Itsitii tssiMiii lu'«l»'<l«li, ou tta'Hsi
Nilioltsini (.''>*>uiK*ii<li, o/fn/zn/r îi
Dieu. 'I Sacrificf. Ttassi ttassi
t^seiin luMieddi, ou ttussi tj^enii
"anlielde'^l, privutinn x'oluutairf
truiic chose {xtur une fin (/u<7((>»i-
Offrir, r. ti. DiMié t.vseim dal\i, i)ré-
KCutcr, offrir à quelqu'un ; dasli,
danelli, da\t'lli, dailyi, daoïrii.
Pus., datt'lvi, da(jilli, da<,'iiili.f'M^.,
iiidoulvfM, nidousif l.||l)tMu* tssenii
iiidilyi, iiidi'>lé, iiidinlt', iiiyedilh'.
l'iis., iii<lil\a, iii<iii]a. Fut., nidoul-
\f I, iti<ioiis|e'I.Kdla(.>è ane' T'iiitta.
sft.s.MMiii danelli .' Que ui\tffres-tu
là Y 11 Offrir sur un plut, sur une
juitètie. Ttassi tsseiin iiila/i'^kai,
iiilades'kai, iiihulin'^kai. Pas., iiila-
/i kaii, tiiladi'kaii, niladinkaii,, ni-
la<iin'kaii. Fut., iiila//>ii'ka'l, iiila
dou^'ka'I.
Offusquer. I . //. Les nuufiex offus-
quent le soleil. >:i tssoiiiikke/lu*
iiiiiouiuiouzli, des nuugi'.s se sont
étendus iliTunt le soli'tl. — On di-
rait aussi: sa kko/li ya(*e t«e''a1,
/(• Mttleil marche sous les nuuges. ||
l.a colère offusifue la ruisini, ts>il-
ttfliyt* tta <ieiu'kk«'i>iiili,aai'l, pur la
eolèrv on devient comme fttu,aveu-
tîlt'. jl Cette montagne offustpte lu
vue. Chezli "oun/étta '«Mlfttiii ill^.
Oh! /iilrr). de »urpriBr. 'Vé tè tè\
Sclittliiii, iicthi\r* iiii-iiiiid\ii, xiii
It^nMutii .' 'IV \v \^ ! Mtnt ami, ne
Voilà-t-il pas que /on dit ifue ton
flrnmPplre i>'e»t marié Y Oh !
Oie. N . «•. Hhinche. O'ua. — Omoii,
«• uu-au*. Il Oie hlunehe d'cpèce
plus petite, o'nik da-luur-a/i^. N
(irise, t\m-t\^t\\. — Oi«on, dattr/h-
Oignon. .V. < . Ttlo' detsKi-a/4*.
Oindre. V. tr. IIcltla(.<, lie?»tla(.>, tifl-
llais he'ltlai', liiltla<,', hpultlae.
Pas,, (ieltlu4», i'iltltti*, l'iii^ltla^'.
Fut., ualtlaii, «astla^, woun'ltlai».
// jie iùnt les main», liiiila lie Itlat.*.
// lui <ùnt les maiii'*, \iiila lu'Ttlaf.
Il Donner re.itrênte-ttnction. Délié
kkéilyé, lK*kkéeslé, Ijekkéiiilé.
/*«!*., délié kkéilya, l»ekkéiIla.Fu/.,
délié kkt'-oulu* I, délié kk»*<»UNlrT.
— Ou encore 'lei>t'iiii imv délié
kkélié'tfliii, l)fkké<''teMii, U'kkéé-
"tin^lni, yekkéé te'liii. Pas., I»e-
kkéé'teliiik, U-kkéé liniiik. Ftit.,
lu'kkéé'toiilni, Iwkkéé'tousiii, Im*-
kktV- fewouii Ini. N«>uVI eyahé
liounliii de, ya'^l'tiy \t*kkéziii ya-
wa'l'ti VI, 'leiipiiii ia/4' >ekké^
tonliii, si vous trvez iptelque ma-
lade, que le prêtre, en priant sur
lui, le frotte (P huile.
Oiseaux. Kfi /^t'ia-ru/^dettani, la fient
enqdumée, (tta, plumes). \\ Oi-
seuux aquutiipies, au lt>(^lt*. || Pe-
tits oijteaux, iiiyézé, ou èvaïsè. H
Petit oiseau de nuit (engimlerent,
appelé ausxf ninnoeur de vuirin-
4,'oi»i»>, \ < t-. Il Petit oiseau
d'hiver (( • noirs, /xiifririr
blunche), dalat sMiuxé. H !.es oi-
seaux se cachent et dv^paraissent
aux reganis, vz. se t AtiiKR.
Oiseux, euse. those oiseuse. IWtta-
«mIit/.Ii a illé, qui ne tert »i rien.
Oisif, ive.Voii/itté illé, n'ai'oir rien
à faire. Voudittè illé, il n\i rien à
faire, || Riiini t!isi»u<Je<idiyé, J<»n(
OME
742
OND
l'ispril est purcssoiA . \\ Ttassi
kkiMia/luM- ilh', (]ui ne fti'it r'icii.
Oisiveté. .V. c. Vouzittè ilk'. 'l'tassi
kkt''natsse/-luM- illi'.
Oisillon. .V. ( . Inyézé. l'vaïsè.
Oison. D'oiilurdc, ou d'oie if/v-sr du
(tiiitida, 'ah yé. — Vz. OIK.
Oléagineux, eiise. Hetlessé hounlin,
qui contient de l'huHe. Djié he-
tlessé hounlin, fruit olénffincux.
Olive. .V. c. Djié hetlessé hounlin,
fruit (^léiif^ineux.
Olivier. Djié tlessé dedchennen, ar-
bre au fruit oléagineux.
Ombrage. .V. r. Dedchenn nankkan-
7.é yaoè, à l'ombre des arbres. l)v-
flchenn nankkan/é yaoè dewoul-
tthi, asseiions-nous à J'ombrc des
arbres.
Ombrageux, euse. Clieval. "lAn
tcho'' neldyedi, ou encore Hin tcho'"
heloizh. Il Homme soupçonneux,
déné '^aoude'^li dénen, qui se défie
de tout le monde.
Ombre. N. c. Nankkanzé. Dén-in-
kkanzé, Vombre de Vhomine. \\ A
Vombrc du soleil, sa nankkanzé
yaoè. Il II a peur de wn ombre.
hinkkanzé koli ttchya neldyet. |1
7/ le met à Vombre, sa nankkanzé
yaoè niyounenni, || 1/ ombre qui
passe, dén-inkkanzé hourzhnwot.
Il A Vombre. Sa nankkanzé yaoè.
Ombrer. Donner de Vombre. Ces
arbres ne donnent pas grand^om-
bre, n^ étant pas touffus, diri de-
dchenn henankkanzé yaoè horzh-
"an tclu/ ille, dadeyo'^^ ille itta.
Omelette. .V. e. Eooézé liettèzhi.
Omettre. 1'. tr. Oyaedda illé, opaes-
na ille, ooainna ille, opaenna ille,
ooaidda ille, ooaouhna ille, ooahe-
penna. Pas., opaoedda ille, opa-
oesna ille, ooapinna ille. Fut.,
opaoudda ille, ooaousna ille. || Re-
deddi, hedesni, hedinni, yedenni.
Pcr-s., hededdi, hedepinni. Fut.,
hedouddi, bedousni. Tta dzin eda-
(Hieltloii ya'"ti pa nou^e^'a ttinni,
eyi zan hepaousna ille hoiillè ille,
ou hedousni hekkè houllè ille,
(plant à tues prières quotidiennes,
je ne les omettrai jamais. \\ Par
otildi. Dttchya yidda, ottchya ye-
niniia. Fut., ottchya youdda,
ottchya yousna. Kkani anetsseddi
ottchya yewounna sanan, rV omets
pas de faire ce qu\)n vient de te
dire.
Omnibus. N. c. Orelyon déné tsani-
ha na yettaodeT'ai bezh-tchen-
nen, voiture, à VU'Sage de tout le
monde, moijcnnant paiement.
Omnipotent. Adj. Ra hodennai
houlle, (i qui rien iVest impossible.
Il Ha douyé houllé, à qui rien n'est
difficile.
Omniscience. Renan^l^oun hone-
pin"a houllé, de qui rien n^est
ignoré, à qui rien n^est caché.
Omoplate. A', c. Eganla. Seganla,
mon omoplate.
On. Pr. indéf., exige toujours le
verbe à Vindéfîni. On rit, natsse-
dlo''. On u)ange, chetsse^ti.
Oncle. Paternel, déné-de'^lshennen.
Sede'^lshennen, mon oncle. Se-
de''lshennenkwi, mes oncles. \\
Oncle maternel,dên-er'AWè, serzh-
"è, mon oncle. Serzh"èkwi, nies
oncles.
Onction. N. c. Heltlap. H Fjxtrcme-
onction, nandézin dénékkéilyé.
Onctueux, euse./lJj. Ttassi "letles,
ou 'leppin, gras, huileux. Il Parole
onctueuse. Déné \'''l ya'^Fti he-
ttioun, dennouri déneriziye kkéhe-
'telni laattin, quand il parle, sa
parole est comme une huile douce
dont il oint les cœurs.
Onde. A', c. 'Tou, (Y/}/.||''rade''tinhè,
vague, flot.
Onde, ondulé. "Opou^lè. Il Terrain
onde, ondulé, nih hopou'lè.
Ondée. A\ c. Hourtan, orage qui
passe. Il "^Tou nihiddi''l lanattin,
OPÉ
- 743 -
OVV
;»/iiii- fi l'crne. Ton niliiclcli"! Inou-
il\a, v*>Un tiiif <»n(/t'« '
Ondoyant, ondulant, onduler. /..
hl^ iHithilf lOH.v /«• vftit, iii'ltwsitta
"Irv li»*'liU'/.h <>\iii.
()ndo> «.!■:. iimtisk. Sou «Umu' kku-
i«l/.«'l <»viii, siniplcnictit hnpliëé.
Stm lM'kki*'^tiii(lie('l ovii», i7 <i été
xfuU'tm-nt niulitfn'.
Ondoyer. 1:. itMTisKit. Son «h'iié
kk«' tai(i/i'l oyiii.
Onéreux, euse. Ilttima Itnvsi ju/jé-
a, iivnii à jitirc (/u<7(/«<' chose en
r'ctuur. \v yt'(.>Mlionin''an koiou,
lioniia ttassi lu/ltsi ""a «vin, i7 lui
(i iloiint' une iiinisun, mais à titre
inii'tfii.t.
Ongles. Des nuiins. Dén-inla-'tia-
nen. Sinin 'ijanen, mon ongle . tni
tnt's ongles. \\ Des pieds. Dent'* '"ké
■"iranen. St»'"kr* 'gaiien, l'onglr tic
mon pietl.
Onglée. .V. c. Déné è slu-^kkazl».
Sèslif'^lkkazh, j'ai l Onglée. Nou*"è
-ht' Ikkazli, noua avons ronglée.
Onguent. .V. c TUV nadidtK' hetta
ttlii lu'ltlai,K*, médicament , com-
posé de citrps gras, dont on fric-
tionne le coriys. || Diri tiès tta se-
ttlii neltla^ van, frictionne-tnoi
avec cet tinguent.
Onze. .1<//. num. ria(,.t* tttliyat«a-
/lu' I. Ils sont onze, i"'la<,ȏ ttrliya-
• a/lu-l liMiinlttr.
Opaque. Adj. Ik'tan yinttin ilU-,
//<<// transparent .
Opération. .V. ( .Ttassi lio'l»', action
</< ftiirt ipielifue chose. \\ Ttassi
kktMiatsse/lieri, .'^'itccuper à quel-
f/iic ch()se.\\Opératiim diaboUipie.
Yéilariye slini tssoude'^kaiii VI
ttassi kkiMiatssezIuTÎ, action exer-
cée avec l'aitle du démon (pie l'on
invoipie.
Opérer. Vz. kaihk, \(;ik. || Opérer
un tnalade.Déué nattazJiuii, dénézi
yai.** sènaliof^in, tlissétpter ipiel-
ipt'un, jtour lui remettre tout en
ordre; ixnxWn/h, nancttii/Ji, iiaye-
tta/)i, nuliitta/ii. l'a»., nM<.4'ttiixii,
na(.ilta/Ji. Fut., tmn*n\\iuà\, im-
(>HHstta/.li. lU'Ili'H-idipirli, Iieyai,ij>
dsliî» shfija itta, iN'/i na-^-tlu/iuMi,
ttlii In*II«*s-7Ii«*7Ji liittai/Jinu, «Ih|i('
"hIwMkhi, Im'/i an'^JHon nalxa oyiii,
i7 avait la gravelle et on lui di»né-
qua le eorfin, ainni que la vewe
dont on arracha le» pierren, apr^»
quoi on lui remit le corpn tel qu'il
et, lit.
Ophthalmie. N. i. 1=. avoir. Déné
nakko lioltAsi, douleur aiguë, in-
famnuition du gUdte de Vieil. ||
DôiuMina»-*' fya, avoir mal nus
fh II I ■
Opiniâtre. Vz. obstink.
Opinion. .V. r. Tta ahounitizlienin.
Il De ntênw opinimi. K'^linni kkés-
sin. K'IèoiJiU'IzIienn. Ils *ont de
même opi;iûifi,f"'l»'vtMieI/luMin ovin,
ou f'Iinni kké>sin alièhinttt- ovin.
7/ eut de la même ttpinùm que lui,
yeyenin'Ishenn oyin. || Prendre,
avftir une haute opinion (le *oi-
wême. Kk«^ "anen e<l»'yt*niholzlie^I,
éiléyénii.'fszlu*''!, t'iifvfnioinlzliel,
e<leyeni<K*lzlit* I. Puf., le pré*, avec
nin. Fut., kkt*"anen e<leyenio'toul-
/Jii, tMleyeni'^touszlii, f<Jeyeni'"te-
wounlztii. Il Kkf"anen tnleyénio-
'tt'lzlii. tHleytMii'tes/Jii, «"«it-xeni-
''tiiil/lii. Pas., t'<leytMno''telzlit»t,
tslt-yenites/lift, t^lexiMii tinl/liet,
CMleyeni'telzliet. Fut., fiieyénio-
'toiilzhi. Hotta luiiuilin kke''«n«*n
wlfveni'tewouni/lii lionlle, i7 n'ti a
rien en toi «/ni te dimne lieu d'a-
voir une si haute idée de toi-même.
FViettin déiien, qui a une haute
idée de lui-même. || .li'oir une
h(ntne opinitm de quelipi'nn.\^ôm^-
i.>a-san(ii, ou encttrc an-
«iinnii.ll Ir. jitJKB /<n< "t.
Opium. \. r.lietta tsse'^tin natiuldé,
itii'i'.ecine pour dormir.
Opportun, e. Tta sottii. Tta sot>a
OPP
— 744 —
OPT
nideiilttlu't, c'est (inivc o/;/)*)/^»/-
nciiwnt. Tta soj^fa iiideulttlu't in'è,
c'est arrive opportuiu'incnt par
cliancc. Tta sooa inhodeoeltthe'l,
c'est fort opportmiénient que cela
arr'rce. Tta soya anedya, tu es ar-
rivé opportu'néuient, fo/i arrivée
est opportune.
Opportunément. Tta sooa. Tta sooa
adiiuii, ce que tu dis, tu le dis o/)-
portunénieut.
Opposé, ée. Adj. Le côté opposé,
i'ia /intssenn. || La rive opposée
d'une rivière, dès yenna sekkezhe-
tssin. y Contraire, kkettchya. l)e-
dzenen illé. Le blanc et le noir
sont des coideurs opposées, dergai
tc'ho delzenn tclio o'^tiyé e^kke-
ttcliya hottin, oh dergai tcho del-
zenn tcho e'idzenen ille. Le men-
songe est r opposé de la vérité,
tssoutssi tcho ttatto hoddi tcho
e^dzenen illé.
Opposer.]'. fr.Debbazin niounendi,
poser en face, vi'<-o-vis. Diri ben-
nouzin edezel"in e'^lbazin niouni-
ninni, oppose ces deux glaces Vune
à l'autre. \\ Mettre debout les uns
contre les autres, en faisceau.'èh'âi-
hè eTadè nadadshi, dresser les
perches d^une loge, les mettant en
faisceau. Shaïhè e^Padè nadanedshi,
dre-'^se les perches de la loge, les
mettant en faisceau. Vz. dresser.
Opposer (s').] .-.E.MPPx Hp:R.Ottchya
nanettenn.EdIapèpan itta settchya
déné nanin-"enoun ? Pourquoi
donc t'oppose-s-tu (i moi ? \\ A
quelqu'un de cœur et de volonté.
Déné *"ehounin'lshenn ille, ne pas
approuver quclquUin, n^être pas
de son avis. Tta ayéninzhenin ho-
kkénazheri, si beyenesshenn ille,
je n\tpprouve ni ce qu'il pense, ni
ce qu^il fait.Déné kkaouninlshenn
illé.Kkani adiimi nekkayenesshenn
illé si, l'avis que tu viens d'émet-
tre n^est pas du tout le mien.
Opposite. .1 /'..., vz. VIS-A-VIS.
Opposition. A', c. Efforts, dénuir-
eJns pour empêcher. Nanettenn.
Otti'hya nanettenn. Déné ttchya
nanettenn. PMttchya déné nane-
ttenn,oppo.sjt/o;; réciproque, (peut
se dire de deux partis en lutte
pour la conquête ou la possession
du pouvoir). Vz. contrarier, con-
traster, CONTREDIRE, DISCORDE.
Oppressé. Être, avoir de la peine à
respirer. Ttchya - chi - ouzettiyè,
ttchya-chi-oudesttèrè, ttchya-chi-
oiuhiittèrè, ttchya-chi-oudettèrè.
Ttchya-chi-oudesttèrè kou ! Me
voilà bien oppressé !
Oppresser. T". tr. Shoun tssedyi a-
dénel"in, gêner la respiration de
quelqu'un. Shoun hedyi asla, je
l'ai oppressé. \\ Ttchya-chi-ouze-
ttiyè adénel"in, ttchya-chi-oudes-
ttè, ttchya-chi-oudinttè, ttchya-
chi-oudettè. Ttchya-chi-oudintte
anilya, zni lessaan ? // parait (ju'on
t'a oppressé ?
Oppression. N. c. Ttchya-chi-ou-
zettiyè. || Déné '"kéyézel"a, ou dé-
né ""kéyézelzher, l'action de fouler
quelquUin aux pieds. \\ Déné kkil-
nik, l'action d'opprimer, de pres-
surer.
Opprimé. "Keyezer'a, qu\)n foule
aux pieds. Bekkilnik, qu'on oppri-
me, qu'on pressure.
Opprimer. V. tr. Déné kkilnik, be-
kkilnik, bekkin'lnik, yekkinlnik.
Orelyon otta sekkinlnik, /7 m'op-
prime de toutes façons. \\ Dene
"kéyézel^'a, ou "kéyézelzher, 'keye-
deoes"a, "keyedeninl "a,''keyedel"a.
Pas., ''keyezepelzher, ''keyedeoi'"l-
zher. Fj/f.,''keyezoul"a, 'keyedous-
"a. — "Keyesedel^'a, (7 m'opprime.
Iveyesedeoinlzher,// m'a opprimé.
Opter. V. intr., vz. choisir.
Optimiste. Être. 'Aoude^'h ille dé-
nen, qui vit sans appréhensions. \\
Ba e'itthi hodéninT'a oyin dénen,
ORC
745 -
OKO
/>«»iir (/iJi ttuit va hifti, tmtt t-st
/Mi»i II- init'u t .
Or. l'niij. Kdii. i-'ktiii. l)\<in r'iii (U.
KkHaliiiiitti' itta.
Or. .V. <•. 'i'Miml>a-<I.Nlu»i.f, nintnmic
jauiif, niétiil jauftf. Nt'lsniuha
«l>lio.,-i', tini or.
Oracle. Divin. Sîhi/W^'wn tta luiiii,
ce </»«• Dieu ilit.
Orage. .V. c. Naltrni liim yn/Jie-
/lii't., ciel couvert </<• ;;;ro.s- nuofics.
Il ICfi^ (/'«)ni/;,'f, 'an iii'"lt>si tclu/
L-i'ltthe*"!. Il (>r«;,'r </«• ;^'/v/t', '^an
ya/h-lou-tcho"^ nattli. || Ora^e ac-
coiniuignc (Véclairs et de tonnerre,
iMlt'Iyeli ""el yaliotM'inien. || Pluie
(/'«nv/^'c, à iH'rsf, 'an "^toii niliiildi'l
laattin. || l/onifie arrive, vz. \n-
Hl\ KH.
Orageux, euse. Ailj. Nartenn walli
ali(>une<l(li, selon toute iiitiuirence,
le ciel va se couvrir de ^ro.s n na-
ttes. Ya yatȏ 'adaouner/liyan la-
oudya, cest comme si les nuiifJes
se formaient et s'étendaient ilans
le ciel. VazIu'/luT ahoune<l<ii, le
ciel paraît se couvrir de nuages.
Oraison. \. c. Nilu/ltsini Inna tiye
kkayeniho'hhere, méditation sur
un sujet reli^eux. || Prière fuite
à Dieu. Nilu)'ltsini pan niya'tize'l-
Oralement. l)ént'-«latta.
Orange. A. c. Hena- ta-t>M*lttlu>uii-
/lii «Ijié, fruit dont on suce le yi/A.
Orateur. \. c. Déné 'V'I iiayaM'tiy
«lént-n, qui prononce des discours.
j! Dadinttjèzlii (iém-n, homme élo-
tjUtllt .
Orbite. De /'ui7, •lt''né-na-kké. Se-
iiakké, rorhite de mon n'il.
Orchestre. Ttanelttenen fH'alulzhe-
iii t' Inanyaifè, 01/ e'^ldayai.'*' rlien-
nen yalit* Tti, hande de musiciens
chantant en parties. \\ K'lnanya(.»t*,
ou e'"l<layaÉ»è tsso<iyéni, ou chenu
ya'^ti, morceau de musiijue exé-
cuté par un orchestre.
Ordinaire. Adj. Se rend {mt li^'li ;
lit' li nin ; atsMuni Itir ; alNMiiin I-
in ; uli(MiHtt(',alious|iii ; aliouit ltfi\
aluiuu'^lin. Aliuiinlttô, c*e*t $011
état ordinaire. Ttu a-ltettchyan-
nit'-lunin'lin, son train de vie or-
dinaire. Kkualioiitti* Jit-'li nin,
c'est ce tfui a lieu d'ordinaire.
Ordinairement. Ht* li. Il«- li nin ;
1/ ./«.-.-.i nuehpu'fttis ali<Hir/li''aon.
Va ti i^an nantiai hè'^li, il va d'or-
iliniiin aux offices.
Ordinand. .V. c. Ttu \u"lt iy he-
'nau "^a niliu/liiyou, tta yaM'^tiy
woult* lioul>etss(Mi(ii si, ceuj- qui
sitnt appelé» à la prêtrisv^ au
ti tnps il'une ttnlination.
Ordination. .V. c. Va Itiy he^an.
Va i'tiy nè/lit* lioun/on okkéna-
/.lu*ri nè/Ju', la grande nuvre de
Vévêque.
Ordonnance. .V. < . Kkahol/Jieri tta
lio. ;u- l'ai, ordre émané d'une au-
torité.
Ordonné Prêtre. VaTtiy Iior/Jilin,
s'il n'ff a qu'un prêtre. VaTtiy
^'"fran, s'il // en a fdusieurs.WMis
en (trdre, bien dispitsé, st'nihoul-
ya. Sénalioulya, remis en ordre.
:^t*ènilya. Sèniyouinlya. Koutta,
na stMiiyouinlya kuntte, tu vas
trouver chez toi tout un ordre,
'l'ont eM bien «trdonné dans la na-
ture, (lyan nfiintMikki- ahuudyaun
lior/li"dn uyin, ou alioudyuon na-
liozher ovin. || Réglé, senilioun-
ttan. Ttalionttt* wulli kai sèni-
liounttan, tout »i été réfflé pour
l'iivenir. Il Comtnandé. H»-|''a.
Ordonné, ée. /<»Vn.E'lttlu ho^tel"a;
e'^ltthi hutlént-ra. KItthi hutié-
nin'Pa oyin, titut dans votre
ctmtluite est bien ordonné. Séyé-
(lariyt*, e*"lttlii lio'tin'i'a oyin,
ô !)ien ! toutes vos ;•(»»< » ^tmt
dntitt -
Ordonner. I ,. (ommwhmi. , Ht-
donner de retourner chez soi. "^An-
ORE
'46
ORI
Cl. 1 " tl ri " " 11- Il " Il
tel a, an tes a, an tiii I a, aii-
^to-r'a. P»N., "aM'tt>'l"a, "an-^te-
t.el".-u "an''ti'l"a, "an'tet.i''r'a.
fi, i II 11 I II II Cl //
»/(., an toul a, an rous"a. —
Ou encore na^tcr'a, na''tos"a. Pas.,
na'^teT'a, na'tiT'a, na''tcni''l"a.
Fut., na't()iil"a, na'^t()us"a.
Ordre. Bel urruuifeuient , h(iiuu)uie.
Se, sèè. Diri orelyon sèesU', ou sv-
nineslé, je uiets tout eecî eu or-
dre. Il Mettre eu ordre, vz. met-
tre. Il Tenir toute-x elioses en or-
dre, vz. AVOIR soin. Il En ordre.
Loe. adv. Sèè. SinTta ille. Ttassi
sèè shella, ehoses en ordre. Ttassi
sènilya, choses //(/.ses- m ordre. —
Marcher eu ordre, sin'Tta tssin-
âe"] ille. Marchez r/? ordre. SinT-
*"ta wouhdeT isanan, //<■ uuircliez
pas en désordre.
Ordure. .V. c. Tsset, iunuondiees.
l'sset heshellin ovin diri dénon,
cet Jiommc est devenu une ordure.
Il Tsan, excréments.
Ordurier, ière. Adj. Tsan bezha
shè"an lanttè, c'est comme .s'//
avait la bouche pleine d^ordure,
(parole ordurière). — Ou encore
tsan bezha shè"an layane'^rti, il
parle comme s'// avait la bouche
pleine d^ordure.
Oreille. N. c. Pavillon de roreille,
flene dzaoè. |! Bedzaoè netcha, .ses
grandes oreilles. Bedzaoè nonnezh,
ses longues oreilles. \\ Dedans de
Voreille, dénedziyè. Sedziyè, le
dedans de mon oreille ou de mes
oreilles. \\ Fond de la cavité de
l'oreille, déné dzinkkonen. Se-
dzinkkonen eya, j'ai uud au.r
oreilles. \\ Tipupan (mevdrrane
qve viennent frapper les sons).
Dene dziyè tthennen. || Lobe de
l'oreille. Edza-la. Sedza-la, le lobe
de mon oreille. \\ Oreille-'^ droites,
pendantes^ vz. avoir. || Curer les
oreilles, vz. ri'RER.
Oreiller. .V. c. nshi^a*^]. D9hi"a^l
yilliii, // (■;/ (ait son oreiller. Dslii-
"a'I Ix'Issiii, // a u)i oreiller.
Oreillettes du (•(rj//-.Fidziyè yaoè tfa
kkeddaoè nali()rzli"ae, <ui horzli-
"ain, ou daliorzli"ain, ou hor/hla,
ou dahorzhla. || Des bonnets et
des (■(is(iues. Dzaoè kkézin.
Organiser. I^réparer, disposer, ar-
ranger. Sèholno, sèhosle, sèhoun-
lè, sehoUe, sèluniliio, sèliou^le, sè-
hèholle, sèdahèliolle. Pas., w-
houlya, sèliosla, sèhonnla, sèlioun-
la, sèlionilya, sèliou'la. Fut., sè-
lioulne, sèhonsle, sèliOAvounle.Kon
yoowè san 'kaseddel "^a si, orelyon
dénéba sèhounla oula? As-tu tout
organisé pour votre partie de
plaisir ?
Orge. N. c. Ttlo*^ la.
Orgelet. A^ c. Dshen-'^ezhi déné-na-
oeltthi.Dshen-'"ezhi benna^teltthet,
// a un orgelet.
Orgues. N. c. Dedchenn 'tc'li lied-
yéni, meuble (]ui chante.
Orgueil. .Y. ( . "Asoddi. Déné etssé-
dittin. Déné "an édéhounelzhenin.
Déné kkezhiyé o^'ttin. "^An-natsse-
£)in'^l"a, s^ élever à })ie.
Orgueilleux, euse. Jrfj. '^Ahoddi.
Déné édittin. l)éné"an édéyencl-
zheni, Déné kkezhiyé ge^'m. \\ Ba
déné houllé lanttè, édennassin,
qui se regarde comme le seul
homme sur lu terre. \\ Opain houn-
lin "^ahoundi honlle kojou anettin,
tu as beau te gonfler, il n'y a rien
en toi dont tu nies à Venorgueil-
lir. Déninni °an-naÊ)in'^l"a.
Orient. A', e. Sa yinsin. Tta ''ae"ai.
Du côlé de Vorient, ""ae^'ai tssenn,
ou sa yinsin tssenn.
Orienter. Disposer d'après la direc-
tion des points cardinaux. Orien-
ter une maison vers le .sud, sa
tssenn yédaodéneflzhonn. — Vers
Vorient , sa yinsin tssenn yédaodé-
nedzhenn ; yédaodénesslienn, yé-
daodénin'^lshenn, yédaodenen"!-
ORN
747 -
OS
sluMin. /*(»>., UVluiMl^lléiTtixllill,
uVliio(léiie(>iMiJiin. Fut., yétUixIt*
iu'li»H<)zlun, y^iiacMit^iiehwasshiii.
SutsMMin o'tiyc' yt'<huMl«^iirliwcMi
(Ixiiin, inu'iitoiis hii-ii In nuiiaou
vers /«• stul.
Orienter (s'I.'rtatsstMin lio'liTrh'H,
o li\«« 'opwwidi ii(H>a(lî', l'kktMlr-
iMHiyai. TtatssiMin lio'tiT/Ji'ae,
o'tiyé 'ot>win'"liii lii>(^>a(iî', i*kk(MU«-
iirwounh iM'.f(î«/»r </«■ hit'ii f'orirfi-
t, I .
Orifice. V. ». ll<»<l(iayé. ''IVIi Havé.
l'orificf (l'une (•/»<i»/«/»<'n'.
Originaire. Atlj. Tta liots<siii dvuv
IkiiiiiIiii. D'où t's-tu onfiiniiirc Y
(*<llini iiots.sin i\énè lUMilin, (tVoii
fs-tti li<>innic)Y
Original, e. Adj. ft n. DU»' iU'iumi,
lifisoiine <jui fuit rirf. I DIc»' fa
lioiitnaiii (iéiuMi, fniitiii .
Orif^ine. Tta lu>tssiM "aiien. 'l'ta lio-
t>>iir'uiieii lio'terzli''a, ti'nù cela
part. 'l'ta hotssin"aneii «léné heii-
liii l>ekkorfsyaM illf, je iiv itninnis
pas soti orifiiiu'. \\ .1 l orifiiiu.'Vin
(Ulu'hoii, ou WmlsUi- iiittou. || Dès
rori^i'tnc. 'rta<ishè (iaiieii ; ekou-
lioii (iaiieii.
Originel, cWe. Péché. Adam het-ssin
<»>liiii »• I iléné 't'Iio'li, péché (Va -
(liiiii iivcc Ictpic! l'on est cotit^'u.
Orignal, ou Elan. \. (. Deiiniy.
Dfiuiiy yanen, orifinal mâle. Deii-
niy tsMJiiddalia, femelle. Deniiiy
tx^'^lfliiaiu'ii, femelle <pii porte.
DcMiiiiy daml)è«*, femelle aceompn-
îlnée de son petit. l)«'nniy tsiyt»,
faon. Odsiiè denniy-azé, pour 'aye
otssin denniy iaw, orignal d'un
an, ou ipii va avoir uti an. Den-
niy yad«'ly;c)U/**, <»i/ (xishè deiiniy-
a/A' lu>iiiiiia{.>è, orignal de deux
lins, ou tpii t'o mutir deus ans.
Orîon, ttu les trttis Htti.s. Tta 'tanou
In-kkao/lieri.
Ornement. .V. r. Ii«*tta stmn katui-
w<ilili, avec tpioi ou orne. Si>im-
'kaoii«t<idilii, ruclion d'orner. I,
D'église (fHtur la célébration du
culte). Ya'ti yotu*. Ornement»
décitratif', iM'tIa yati, Luii-4Mi
liottloiin, ax'ec quoi l'on hahille,
l'on décore une éfllite. Ya'ti
kon-4*n li(ittliMin, décorer un,
église.
Orner. 1. tr. Souii'^kaou^wtNldi,
Huun'ka<m(iHfNni. Vz. kmhki.iih.
Il l'ne église. Hottlixiii. \z. ui
CORKK. Il Le tour des raquette»,
de iptelque chone de laineux, ou
ressemhlnnt à de» fleur». *Ai lii-
<iyous, "ai lirst-lioiis, liiiiyoïi*., Iiè-
ycHiN, lie|jid\(»u>, ImiijcIuuiv. /*<!•«,,
hehdyuus, sliiyous, >liiii\oiis,
yerzliyou>, >liJ<lyous, sIiuuIu-Iioum.
Fut., hoiidyous, housi-hciuK. Sa *ai
lioHuuiiyous da, orne-mt»i me* ra-
(ptettes.
Ornière. V. «.Dt-di'henri nadi-lltaxlii
tfiiiieii. Il Ornièrcf profondes^
nilioye lifMiin'''a, dalKMiin''a.
Orphelin, e. .Y. c TssinaP. Tjw»i-
ii;u- kr. 'I\««inae'ke hinttin oyiii,
tnilaiitte itta r Pourquoi donc le
traites-tu donc ainsi en orjdielin,
c.-ii-d., en esclirveY
Orteil. Y. f. l)^n^-'kenn-t<sa'lt-.
Se ktMi'Itssa'lè, mon orteil, ou me*
orteils. Se'ken'ItviaMè-tcho', «ion
pros ttrteil.
Orthodoxe. Adj. Nilu/lt«.iiu Ix'ya-
'ti\e e Ittlii ImkkayaM'ti, qui par-
le correctement sur la religion. H
NiUoTtsini l>e\a'tiye t«aii kk^x!lè
véiiii'in'a lutulie, dimt la foi ne
hronche pas.
Ortie. Y. c. H«kkeelt»i.
Os. Y. c. Tthenn. Setthennen, me*
o». Os du cttu, kkt»/h ttlieimen.O*
pariétal, dentHishi ttlieiiiieii. O*
tempttral, déné-na-ttheiinen. O»
de derrière l'oreille, dê-ué kkuxii
ind»t<.>è ttliennen. || Tthenn yat»è
tiès. ou eyao^ tiès, graisse de
mitelle, moelle. \\ Dénuder un os.
OTA
748
OU
Vz. DKM DKIJ. Il On iHiKjllc. Délié I
';i/,lu' ttluMiiuMi, ;//. (I m. o.s (/(• la
liiinclw. — DeiK' "a/li-tss()oî>, pr-
tH os rond nlimil Fos H'kkjiic <nt
fi'titiir. — Os Jijioidc, rkkasst'.
Osciller. 1':. m hm.ancku.
Oser. Ne liinhùt ixir: ii'ctvoir pius
j>cui\ <ui par le futur prononce sur
un ton dccidc : (7, si l'on n'osc
pus, par avoir peur. Je n'osc pas
(dicr à lui, l)eoaii naassai '^a lies-
(Ishazli. Je nOsc />r/.s // <dlcr, o-
tsseiin ""toussa ilU\ je n'irai pas.
Ik'dadidshazh, hilttchyè itta, j'ai
peur de sa bouche, c.-(i-d. je n'n-
se pas lui parler, vu (pi'il est
fâche. Quant (i moi, j'oserai tra-
verser, si zan nani''kin walli.
Oser (ne pas). Parler par honte.
Kdf-dyou-reddi, ede-dyou-resni,
ede-d you-r i uni, ede-dy ou-renni .
Parce que j'avais ]}onte de par-
ler, je n'eu ai rien dit, ede-dyou-
resni tta, ooa-da-resna ille.
Osier. A', c. Kkai tssiz-azé.
Osselet, ou bilboquet. Tthenn iaze.
Tthenn iazé bekke elzouzi, ou
bekke egwi, jeu d^osselets, ou de
bilboquet. Ekke oussous, ou ekke
ouso wi, je vais jouer au bilboquet.
Ossements. Tthenn. Denetthen-
lU'ii, ossements Jiumuins. Ttassi
tHu'iinen, ossements quelconc]ues.
'l'tlieiin ""lan sliella, il ij a beaucoup
d'ossements.
Osseux, euse. Qui est de la nature
de l'os, tthenn aouneddi, ou
tthenn laouneddi.
Ossu, e. Qui a de gros os. Betthen-
iien iietcha. Kkazliou betthennen
netcha iUe ikké siu, il a des os qui
ne sont pas peu gros.
Ostensiblement. Adv. Tssê, à vue.
Ostensoir. .V. c. Beyé Niholtsini
lestte/he tssê nidettai, dans le-
(piel on élève à vue la .S'** Hostie.
Otage. >V. r.E'^letssouloa'l hettionn,
etta'"an déné daoè adouttiou, tta
bedat)azouttè tssin déné hilteho,
liolia/.in noiidakkaouwattè da\e-
niiizheiinl ta, en tenq)s de guerre,
personnes dont un ennemi vaifi-
(jucur s'empare, pour avoir des
garautie-'i.
Otalgie. N. c. Dene-dzin-kkonen
eyahc, lieltssai, douleur d'oreille.
Oter. /)'>//! endroit pour mettre
dans un autre. Vz. knlkvkr. 1|
Oter par force. Vz. ravir. || Ses
souliers. "Ke natssel"ezh, ""ke nas-
"ezh, ^ke naner'ezh, "^ké nal"ezli.
Pas., ""kénatsseoel"ezh, ""kenaoes-
"ezh, na()inl"ezh. Fut., 'kéna-
tssoul"ezh, '^kenaÉ'a\vas''ezli. Igau
kolou ^ké na£)Wounl"ezh, ôte vite
tes souliers. \\ Son pantalon. Ttla
"i ye-'"a-tssel"ezh, ye-''a-s-"ezh,ye-
''a-nel-"ezli, ye-'^a-l-ezh. Pas., ye-
Vtsseoel " ezh ,y e-^^a-^ies- "ezh. F ut.,
ye-°a-tssoul-"ezh, ye-*^a-was-"ezh.
'rtla"i ye^aner'ezhou, ôte ton pan-
talon. Il Son capot. Na-"i-tsselyé,
na-"i-shesyé, na-"i-shinlyé. Pas.,
na-"i-tssehlya, na-"i-shesya. Fut.,
na-"i-tssoul3Vl, na-"i-wasye°l. I|
Sa chemise. Tthisi "i natsselyé,
nashesyé. Pas., natssehlya, nas-
hesya. Fut., natssoulye'^l, nawas-
ye^\.\\ D'autour. Benayilyé, bena-
yeslé, benayinlé, yenayillé. Pas.,
benayilya, benayilla. Fut., bena-
youlye"!, })enayousle'^l. Dyan tta-
neltte deflchenn '^téli ban sheUae
l)enayinlé, ôte tout ce qu'il // a
autour de cette cuisse. — Ibid.,
déchausser une viai-son. Yehoba-
nen nih you"an na*"tedzhi, na^tes-
shi, na^tinzhi. Pas., you"an na-
tehdzi, na'^tizhi, na'^tinzlii. Fut.,
na^toudzhi, na^'tousshi. Yelioba-
nen nih you"an na'toushi, dé-
chaussez la maison. \\ Ote-toi de
là. Kdi-ninoai, F^di-nouiide"!, ôtez-
vous de là.
Ou. Ou bien, conj. Outchosi. On-
ttlazhè eya ikkin ! «jounna outcho-
1
ou H
74<> -
OUI
«i, liounna ill^ oiiIrlioM, i7 t'*f , crr-
tr$t bien malade: tm il l'h'rti, ou
•7 iir vix'ra ;»o«.
<>ù. .Ic/r. </r Uni, (iihi). Ttw. Tta-
lu'kkc. Tta iuissli»T, '^Uniî' 'Imii, /ù
(»ù /V (/crfit'ii rc, i7 1/ a du poinunt
fti <i/»ofu/<iiic«'.'rtalu*kke «K'm* 'Inii,
là où i7 1/ a />('(ira°ou;> i/i* monde.
— Ihid., («|UÔ). 'rtHtsMMUi. Tta-
t<«<<>iiii 'tmissa yciiiiiyJifniii, i>-
tsS(M)ii 'tiii(.>Mi, où tu vfu.r alli-r,
va. Il Adv. de lieu intt'rrnontif
(ul>i ; iihiiminr). Kciliiii? ('(ijinour
F^iliiii iiHiir/JuTou ?" Oii dcmeun'u-
tuY K<lliiiuur Où (hnuY Ihid.,
(<|ui>? <|uoiiaiii r) Kiilasiiir' K<llasin
'te'"l''as tta é<l\t'(li'r Où dntic snut
allés les htvufs Y || D'où Y (com-
tneut Y) t^llini 0(.>a(iè? P^<ilini o-
<jAi\è ttassi ekkaronsyao"' 'asounel-
'teim illé, r/où, ou counnent sau-
rais-je quelque chose Y (m ne
m'instruit point. Diri nèzon ou-
san? Fxllini o<)adè? Ceci est-il
hnn Y D^où, ou par où ? (sous-en-
tendu le saurai-je Y) \\ D'où ?
I.oc. adi\ F.diiiii ots.sin. Kdlini
otssin auettiutta, d'où viens-tu
donc? Fxllini otssin tsanba setssin
walliou? /)'où donc aurais-je de
l'ar^ient Y K<llasin ni'jtssi, d'où
vient le vent Y ou vers où souffle le
vent Y '
Ouate. .\ . (. Ktc'housè. I
Ouater. \ . tr. Etchousè you'taneu
ne kan, coudre, mettre de la ouate
j»OM.« la doublure d'un habit. Nés- j
'kaii, iiiii'"kan, yeue'kaii. Pas., \
ne kan, ueMikau. Fut., nou'^kan, !
iious'kaii. Ktfhousè ne''ié 'tanen ;
nous^kan, je vain ouater ton ca- I
;»<'f. '
' I
Oubli. \. r. Ottrhya yidda. Ileiia- ,
lioiiiii illé.
Oublier, l . tr. Volontairement, né-
gliger. Ttchya d^xezhi, denesshi, j
deninzlii, deiie/hi. Pas., ttelixa
deziiizliet, deiiijsliet. Fut., ttchya
detfiiutili, deiiouKiilli. Vtt'ti ttrinn
tléiiiiixliet o>iii, i7 a mi» l.
gion en ttuldi. \\ Im^tlnut
ment, 'l^liya yidda, ttch>a \e-v
nn, ttrliya yiiiiia. tt(-li\a xiniut.
7*11*., ttrli\a \iiida, tl«li\<i \«-iiiii-
iia, yeiiiima, yeniiuiN. Fut.,tU-\t\a
yuiidda, ttchya ymiffliu, yewoun-
iia, y<Hiiuia. Tta ut«a KJnl'a ttiii-
ni, oti(-h\a xeiiiiuia ikké! Le» or-
dres ipie tu m'avai* donné», je le$
ai tntblié». || Laisser par inadver-
tance. ''Aii-i>u-'te<ldi,''aii-ou-te<»-
ni, "an-ou-'tiniii, *an-you-'teiini,
''an-ou-*tiddi,'*aii-ou-'touhni, *an-
hè-you-'tenni, ''aii-dahè-y»»u-'"teii-
ni. Pa»., "an-ou-'tehdi, "aii-ou-
"^tiiuii, "an-ou-'tinnU "an-you-
'terchni, 'an-ou-'texhiddi, "aii-
ou-'tezhouhni, "an-hè-you-'^teneh-
tii. Fut., "an-ou-'^touddi, 'an-iiu-
'tousni. Dyaii tta>*si 'an-ou-'tehdi
ikké ! Voici qnehpte chose </n'<»ii a
oublié ici ! — Pt^ssaH ekke ttassi
"an-ou-'tinni lan ! J'ai perdu Jai»-
sé tomber queltpte ehitse en mar-
chant. Il Perdre la mémoire de...
Kdyiii yénihixlèzlii, e<|yiii yiMii<le"»-
shi, eclyiii yénidin''lshi. etiyin >e-
nide""lshi. Pas., e<lyin yénio<lei.<iM-
zhet, e<lyiu yeni<lej.'i'lshet . Fut.,
e<lviM yénihodou/hi, JHJyiii yéiu-
dousshi. Niho lt>iui tMlyiiiyeiiiho-
<leldéhou,oii abandonne Dieu peu
à }UII.
Oublieux, eu se. -Idy. Ttassi ttfh>a
viiuiai déiien, homme (tublieus. —
Ou encore ettihya \iiutahi tiénen.
Ouest. .V. c. I)a/in. l)a/iii niMtssi,
le vent est tmest . Da/in t>^eiui, 011
daziii tssiikkéssiii, dans la direc-
tion de l'ou ■ ' n >' ■■ ' ) Fest.
Ttatssin i: :y«», je
l'iVfi* de l\ni€^t. l trftvtii ae NI
t&sin nine>*dya, je vien» de l'est.
Oufî Interj. de douleur, d'abatte-
ment. "Ou! Eya! F.yaha !
Oui. .\dv. d*affinnation. Kn ! et
OUR
750 —
OUT
cinpfiiiii(iiu iiunt : 'm ! !i Ouida !
Ikkt'' siii ! 1 .akoii !
Ouï^dire. Ziii, on dil. Zni 'jiu\v, par
ou'i-cUrc. /ni oiizhowoirlttliaii sa-
nan, n'ccoiitcz p(i--< les ou'i-dirc.
J'ai oui d'irr (pi'il est nuirl , 'lo-
l'aiiiiizlict, ziii, odostllialiiii.
Ouïe. A'. ('. Dzi. D/i houttin, il a
Vou'ic fine. l)/i eddiliin, sourd.
Dzi edininzlu'i , // est devenu
sourd. \\ Ouïes de poissons. Ekkas-
ga'lt' ninnihou, iiihokkézin "^tinné,
prends-le par les ouïes, et jette-le
à terre.
Ouragan. .Y. c. ''An ni°ltssi tcho'.
'An ni'ltssi nettlèzhi. '^An ni^Ussi
nettlczh kou ! En voilà un oura-
ffan !
Ourdir. Un eomplol. Oslinou hèni
eTazende'lou,slioun hottch^a ore-
lyon ogannayénihoddé, après s'ê-
tre associés pour commettre un
crime, penser h tout pour ne pas
manquer le coup.
Ourler. V. tr. E^'ltta nc^kan, ne-
zhes'^kan, nezhin^kan, yene'^kan,
nezlii'"kan. Pas., e'^ltta ne'^kan, ne-
zhi''kan. Fut., e'^ltta nou°kan,nous-
''kan. Ne"ié na e^tta nous''kan, je
vais t' ourler ta robe.
Ourlet. .V. e. E'itta ne'kan. Ourlet
avec dvublure, bettarè VI e'^ltta
ne^kan.
Ours. A', c. Sass. Sass delzeni, ours
noir. Sass yé, ou sass tsihè, our-
son. Sass delkkwozi, ours jaune.
Sass delgai, ours blanc. Sass sha-
azé, ours d'un an, ou sur un an.
— Sass yagouz-aze, ours de deux
ans, ou sur deux «/?.s.Sass detssiy,
ourse. Sass deyèzhi, ours mâle.
Sass ÊJe^chiani, owr.se qui porte.
Sass dambèè, ourse accompagnée
de son petit. Sass £;in°lshan, il a
trouvé un ours. || Dlèzè, ours gris.
y Astr. Grande ourse. Yehda. .SV;
queue, yelida-tc-hè, ou yehda tsen-
tsèlè. — Petite ourse. Yehda-
4)Wot-iazi>, à la ipieue un peu cro-
che.
Ourson. \ z. oi us.
Outarde. Oie grise du Canada, "ah.
'Ah \{\ /><■///(• outarde. Petite es-
l)èce, 'ah tsèlè. || Faire l'ont arde,
VZ. KAIllK.
Outil. \. e. Hetta étialapedda, avec
(pioi l'on travaille.
Outiller. V. tr. Ttaiielttc hett.a v-
galugeââa. déninttlapelyé, fournir
<routils ; déninttla£)eslé. Pa'S.,(\vn-
inttla-pclya, dén-inttla-piHa.F»//. ,
dén-inttla-Ê)Avalye'l, dén-inttla-
^wasle*^!. Ttaiieltte betta ej^ahioin-
na walH, ninttlapilla konttè, je
t'ai fourni les outils nécessaires.
Outrage. A', e. Vz. offense. |1 Dé-
né hè''taya''ti, outrage par paroles.
Il Ttassi \ix déné 'èounin'lshenn
illé VI be^ayaTti, parler de quel-
qu'un avec le plus profond mé-
pris.
Outrager. Déné he^taya^ti, be^ta-
yas'ti, be^tayainTti, ye'^taya'Tti.
Pas., déné hè''tayapin''ti, ou hete-
yaounin'^ti, be''tayaÉii''Pti, e"teya-
ouni°Pti. Fut., déné he^tayawa'ti,
])e'^tayawas'^ti. EdlaÊ)e pan déné lie-
''tayain''Fti kkénadarinzherou ?
Pourquoi donc outrages-tu ainsi
les gens ? Ttassi la seyenin^lshenn
illé VI se'^ayain'^Fti ahotin, marci,
il parait que tu parles de moi avec
le plus profond mépris ; merci. \\
Vz. OFFENSER.
Outrance. .1... De"anzin. De"anzé.
P^ddin, onttlazhe ! 7/ le bat à ou-
trance, eddin ! l)é"anzé you'^raT.
Outre. N. c. Ezhezh-^téli.
Outre. Adv. et prép. En outre, vz.
de PLUS. Outre ce que je lui ai
déjà donné, je vais encore lui don-
ner quelque c/io.se,kkaldanen ttas-
si be^aounininni kolou, "anze iaze
beoaounousni*n. || En outre. Eyi
VI. 'E'i tthi. — Kkaldanen ttassi
ooan nel"a ttinni ; eyi ''e'^I, si tthi
ouv
751
UUV
(iiri ut>uii neK*{i, (ui ('a on/ofin*'
lific i7io«{', cil (Hitn, I, t'unltmiit-
fucttrr ct'ci. || Oalrc*mesure. /.«h .
atlw llo'aiijtt*. l)f''uii/4'. l'Uhiiii,
«lé'jinjf^ tKSfliouiiiiiyt', en X't-rilt\
ta hêli»t' tlt^inissf tttutc mf»urf !
Oiilrè, éc. />«■ lolhf, vz. iHiinf.. i
/>( (/(lll/clll . Ht)"»!!/*- tlélU* "^iVs-
'!«*«* ll«Hllllill. Ilo"!!!!/!* ('S'ti*<ili, ON
e.s'^tt^KUHtliii, fVtMu'MUin, en^t»»-
lutiliii, es tèluMilin, (•s'^tMii«iliii, es-
'tMioiiliiiiiit. II(»''Hii/t' i-NtMidiliii,
il est ittttré </«• tlintlcur. n Hxagéri',
XZ. DKMKSI HK, KXA(iKHK.
Outrer. Exatiénr, vz. KXMiKitKU.
pousser les chosfn trop /«»<». !)»•-
"miiv iiaho/lier.NaxtMiiititta illi',
itliiin ! l)é"uii/A' iiulio IslitT o\iii,
fie consultant jamais la niùtoii, i7
outre tout. Il Outrer la sévérité.
Dé'aiizf iiaou!.'Wed(ii. Eddiii î be-
iazi' (lé''aiiy.é iiaoUi-weiiiii, i7 est
trojt séx'ère à l\'i*<trtl <lc son en-
fant.
Outrepasser, l . tr. AlUr au delà.
l)é"aiizé iialiu/lier. l)é"aiizé iia-
tti-liyatMini. Tu as (tut repassé mes
on/riA, tta liooa déiu* <.<i I 'a lio-
"aiizé iialio/hiii'lsIuT ikkt'la ! Tu
as outrepassé tes droits, tta iié-
(.>aliounttan "an/é nattchva/Jiiniii
ikk.la!
Ouvert, e. l'ortc. VttKla'atle'^tan. ||
Caisse. 'iVli In^la '"acif^taii. || Vn
Hx're. Kdittlis elfiielya. || Une
lettre, j^dittlis Ikeiiailttchyell, ou
e'Ikkenilya. || l'n halhtt de niar-
chandises. You iiailya. || Cne
caisse de marehanitises. Voii téli
l>e<la "^adelye!, (ntverte à coups de
marteau.
Ouvertement. Adv. Tîwè. Tssè aiie-
tsM-ildi kwalantte, on te le dit,
ciitts, hicn ouvertement.
Ou\erture. \. f. Orifice. Dayé.
llo<idayé. Ouverture de mitaines,
«lyiss dayé. Ouverture d*une plaie,
dôné ""kai^* ho\é hcKlétn'Ij.'e/Ji. Il
Tente df la terre, iiih hul la likkc.
Ou\ra{{e. Manuel. \j%. Iiilu^^'-. Ni-
mjiif»* suiuNidi \\\v, ton ouvrage ne
vaut pas cher. ïm (^u luHjdfft'in,
j*attendt i/ue tu tue dimne» de
l*ituvrafie.
Ouvrier. .V. e. tlcula^fiinai déiicn.
I .a '.an dôiu' lioïKlffiii dt'-iu-ii, «/ni
demande du travail.
Ouvrir. r.^r.r»u' caintett e.lU-ileïnitu
't(*li du 'ade'^tiu, da 'ades'tin, da
'tulin tin. Pas., da 'a«lt* tan, du-
'adi'tan. Tut., da'aduu tan, da-
aduus'tan. Ibid., plusieurs.
l)e<lc)ii'tin 'téli da'ailel\i', da'udc«>-
li*. Pas., da'^adelya, da'a«iilla.
Tut., da''adoul>e'^l, da'a<luu««le'l. —
Ibid., à coups de marteau. l)e-
dciienn "^téli Innia adt'lyuu I, lnMla-
""adesfhou'l, lit^ia'adin'irhuu'l, \v-
da a dfichou'l, lHNla'adil\ou"I.
Pas., iH^ia'adi'lyt'l, iKMla'adet'i'l-
fht'l. Tut., iM^iit'aduuJxuu I, \h^-
da''adousi-hou'l.l)iri dtiU-luMin 'trli
oreiyun >>a lKHla''adeuuun'l(.*liouM,
ouvre-moi toutes ces cassettes. ||
L'n couteau. lit*s t'Idyé dittai, ties-
"ai, din'ai, yede'ai. Pas., eld\é
dittan, di'an.Fii^., t'Idvi* doutta 1,
dous''a'l. Kyi Ih's eidyé t^n'ai illi*
kolou, n'tntvre pu» ce couteau. ||
T/i fruit. Djie e'Ia nazflttihxou'I,
e la nadesttcliyt* I, i* la nadin I-
ttrliye'l. Pas., t* la nadflttch\fl,
e'Ia nadi*^lttrliyel. Tut., f'Ia na-
jsouttihyeM, e'^Ia naduusttchye'l.
Diri (ijié ela nadousttchye'l, je
vais ouvrir ce fruit. Diri tijie »• I-
ttcliya MadcHouItti'hxr I, oin'nnts
et parla fieons ce fruit. || l'ne let-
tre. Oter l'enveloppe. ^ittli>
nail>('*, nat'slé, nainlé, yt'naillé, Ih*-
nut'ilxé, iH-iiaoult*. Pas., hiMiailxa,
luMiailla. Tut., lK-naoulyt*'l, bena-
ou>K*'I. Hilittli» nainlt', ouvre cette
lettre, ôte renveloppe. - Ihid.,
la déployer futur la lire. Ivdittli>
eMkkéuilyé, e1kkéi>e>U*, »• Ikkénin-
ouv
752
OVI
1»', t'ikkéyrnillt'. l\is., f lkk('iiil\ .1,
o' Ikkr'iiilla. /•'*//., i-' Ikkriumlyc' I,
e'ikki'iioiisle 1. l-'dittlis t''lkki'iiiiil;i
'"tazaii illi' ikkrla ! 'l'ii n'as inis
viênic (uivrrt hs Ictlrcs. \\ T/zc
lettre (briser l'enveloppe) . Ivli-
ttlis liiMiailt tcli\ ou'l, hiMiaos-
ttfhyoïi'l, l)i'iiaiiilf tc'hyou'l. P(t!<.,
heiiailttcliycll, l)i'iiaoi''lttc'liyt'll.
Fut., heiiaoultU'Iiyou*!, hoiiaoïis-
ttchyou'l. Il Vn' livre. Ivlilllis
e'ienelyo, i>'loii(>sli', e'ieiiinlé, c'Ii'-
yenrlU'". P<is., t-'leiiolya, e'ienilla.
Fut., e'^lenoulyc'"!, e'"lenousle'l.
luan kolou edittlis e''leiiinlé, vite
ouvre ton livre. \\ La main. Elilyé
"addi, ehlyé '^asni, elilyc' *"aneiini,
ehlyé ^anni, elilyé 'airldi, ehlyé
'^aouhni. Pas., ehlyé '^aj.^eddik,
ehlyé '^aÊ>innik.F»f . , ehlyé '^awaddi,
ehlyé "awasni. — Ehlyé '^anenni,,
ouvre la ntain. — Ihid., Votivrir
toute grande. E^ltthi-la-tsseoelyé,
e^tthi-la-oesyé, la-pinlyé, la-jjelyé.
Pas., e^ltthi-la-tsseoehlya, e'^ltthi-
la-oesya. Fut., e^tthi-la-lssepoul-
ye^, 'e'^ltthi-la-poiKsyel. Pritthi-
la-oinlyé, ouvre bien la tn(tin. \\
L'o/T///p.Denedziye hodaoade'^tin.
Sedziyé hoda{jades*^tin, j''ouvre
roreille. \\ Une porte, simplement.
Yeoda ''ade'^tln, yéoda '^ades'^tin,,
yéoda ''adin''tiii, yéoda '^ade'^tin,
yéoda ''adi''"tin. Pas., yéoda '^ade-
°tan, yéoda "^adi'^tan. Fut., yeoda
adou*^tan, yéoda '^adous'^tan. Ba ye-
oda *'adin''tin, ouvre-lui la porte. —
Autre passé. Yeoda '^edeoin'^tan,
yeoda ''adeoi^tan. Vakkeottiiien
■^ke yéoda 'ahède^pin^taon, les deuor
anges aijant ouvert la porte. \\
Plusieurs portes. Yéoda ''adelyé,
yéoda '^adeslé, yéoda ''adinlé. Pas.,
yéoda ""adelya, yéoda '^adilla. Fut.,
yéoda'^adoulye'^1 , yéoda^'adousleH .
— Ihid., à clef. Yéoda ''adeldezh,
yéoda "adesdezh, yéoda ''adinl-
dezh. Pas., yéoda "^adeldezh, yéo-
da 'adt'Mi' j(|('/h. /''(//., yéoda 'a-
douldo/h, yéoda "adoiisdezh.Sh()iiii
yéoda 'adildozh oyiii, nous ne pou-
vons pas oui'rir la porte. \\ Les
tfeu.v. Pi''Ittc'hya-nat)è-s()(leirtin,
e'iHchya-naoè-odenes'liii, odeiiin-
'tiii, odeii'tiii, odoiii'f iii. Pas., v'\-
ttfhya-nauè-soden'taii, e'itlchya-
nayè-odeni''taii. Fut., eHttchya-
iiane-sodou"^tan, odoiis'taii. —
Ibid., à demi, imparfaitemenl.
F/lttchya-iianè-sodoMetin'l, e'I-
ttc'hya-nanè-odeoes'^^tiiri, odeoiii-
'"tiiil, odepe^tiifl. Pas., le prés,
avec nin. Fut., c'est le futur du
verbe précédent. Etssinnazhè e'I-
ttfhya-naoè-odeoes''tin'^l odya, je
commence à ouvrir les yeux.
Ouvrir (s'). Un passage, se faire
jour, vz. FAIRK. Il Porte s\)uvr<tnt
d'elle-même. Yéoda ''ade''kezh.
Pas., yeoda '"adéoin'^kezh. Fut.,
yeoda ^adou^'kezh. || Caisse s'o»-
vrant d'elle-même. Dedchenn "téli
beda ''ade'^kezh. Pas., heda ''ade-
È<in''kezh. Fut., heda ''adou'^^kezh.
\\Ciel qui s'ouvre, ya e'^lattchyazin
oudeFti. || Livre qui s'ouvre de
lui-même. Edittlis è'iènanettli. ||
Terre, sol, glace. Nih outchosi,
°tenn outchosi hirtai'^l. Pas., hel-
''ta'^l, ou e^lattchyazin ouderti. ||
Yeux. Délié "^^a t/ssè nihouiiltthi.
Pas., nihounltther. Sa tssè ni-
hounltther, mes yeux se sont ou-
verts. — Retrouver la vue. Déiié
*^a tssè naholtthi. Sa tssè nahol-
tther, j'ai retrouvé la vue, mes
yeux se sont réouvert-'^. \\ Eau, ri-
vière qui s'ouvre un passage, 'tou
"^apinlin.
Ovaire. N. c. Etsserr. Betsserr, son
ovaire. \\ Ovaire, en"'laoe.
Ovale. Adj. DedzoT kolou, 'terzh"a
oiazé, rond, nutis un peu al-
longé.
Ovipare. .IJy.Tta hè'ftèzi, qui pond.
Ttaueltte tta hè'^gèzi, ou ttaneltte
PAl)
-753-
PAI
tta b«(i^eiettN atittoiieMi'liu^, tnu» | Ox)clCi et. Adj. ^Ai^i-ii^in. ('•uvîrt
Itê tn'iiiarr». || Ttn lM^**«'lt« lio- </r nmitU'.
lU'Iohi^, qui "«■ rt'prniluit jmr de» ' Oxydc. .V. r. 'l'HiintviiHii i^wiiun,
u'm/x. rrcréinctit </«• fer.
P
Pacage. \ . « . ita ht-kk.'- tiiittthyji-
iia<l<l«' tlit'Ké kkr. limt jxutiijc, tta
hèkk»' 'tiiitfliytiiuuidt' i-lu'lvt'.lum-
(lelvaii liekkt* i'lifl\é ul "iii(('(i.<iii('/),
anariii (réiluplicatif) , alzhenn
(hahit.). Dyan liou<lelyaii ikk«*!
«lyaii edyé<lr clu'lu* awouiiU',
rfwrbf t'st hiniiif ici, fnis<nis 1/
\utttrc nos hœuf$.
Pacifier. V. fr.Nalciyé imeMetsseltsi
M<li'nel"in. Na'kiy^ nae'^lfshiltsin
aiioirinlu, kkii/iie ! // fiou.s a hiu-
ttififttii'iit iKnifiés, lécnnciliés.
Pacifique. K'ti, se'^ti, neti, In^'^ti.
liôèt»inlaa. Bftsset»e*tapè. lie'ti
oyiii, cV«f un pacifiijuf. \\ An'la-
niii anttè dénen, Inniniw d'Iiutneur
toujours égale. \\Vz. ixn x.
Pacte. -V. t . \ z, \t( (Uii>, coNVKN-
IION.
Pactiser. \'. iuti. Faire un itaiti.
Ttashi liot>aii e'Ikkéyazfl'ti, tom-
ber iVaceord sur (jueltjue choxe.
Vz. (OVTRAT, tdMUAtTKR. ||
'l'rnnsififr à tort. Ttali illé koli
délié kkéyade'^ti, kkrMulfs'ti, kkt*-
yaclinl'ti, kkeyade'^rti. Pas., kki*-
yadeoiii'ti, kkfya«leoi'Tti. Fut.,
kkt'ya<U)ii'^ti, kkeyarious'ti. HmIIii-
iiiyé délié kkeyadj'wounM'ti saiiaii.
tic tiinisigf pan à 1(1 téfière.
Paduii. V. ( . Huttan tle fil et de *oiV,
Insu azIifttÏN ttallr, nu t«.sa iia-
zlu-ttix ttull»'.
Pagaie. .\. r. Uame, avtron, tto/li.
— Double, avec palette à Fun et
l'autre bintt , i-'^luatsM-mi tto/li.
Pagayer. V. intr. Vz. hamkk.
Page. \. f. F^iittlis T.ale ^•'lttU^iIl
lH»kke<letHis, feuillet écrit deg
deux côtés, deu.i page.'* écrite*. —
Kilittlis "^kale i'Ia M-kkozIietvsin Ih*-
kktMlfttlis, une page écrite.
Pagne, oi/ braiiet. S. e. Dshan.
Kkkaye tsselHiy, quelque cho»e
de tendu, à la fourche de» jouihe*.
Païen. Adj. et n. Ii«-kk.' I:u.l/»l illé
(léneii, non bapti-^é. \\ TtuNsi ille
koli t'a-ïW»"-"u<JpI"i déiien, mUna-
teur de choses vaines.
Paillasse. A', r. Ttlo'^-he''tèti^/J)ezli,
lit de foin <ni de paille.
Paille. V. ( . Ttlo la ttltk*, «11 'U-s
ttlo;.^*', tige d\trf!e ou de blé.
Paillette de métal. V. e. TsMiitsaii
ttalf iaze.
Pain. A. c. 'Lè^ ttr/li, farim cuite.
■^I.es lu'ttf/li, OH cuit, im fuit du
l>ain. "^l-ès ""ka'lt', pain plat,
galette. — Lès youiè, pain gonflé^
pain en ttnirte. — On dit au*»! :
lès onnetie'l<l/i»'K-. pain mnd, pain
boule. Il 'I^*". (ta i-IMIttoiisi, pain
à cacheter. || Tlèslou «•llr--/li»-/li
ye he<i«l«*lou hè'teiui, suif fondu
vené dans une vrfxie, et y dtvf-
nant dur, pour former un : '
— Si c'était dans une chau
IKctionnairc fr»n{M»-moiiuciiai>
PAI
- 754
PAL
an l'un (/*u//c iVn.s/c. on iHniit :
ttlt's li)ii téli yi' ekkéi Tteiii, sni)
fitndn licvcnu dnr et fornuuit un
fxtin ihins une cluiudicrc. \\ EUes-
zlie/Ji yeoeddi'l tlès ^inen, vessie
de i^rulsse de moelle.
Pair (de). Loe. adv. Ensemble, an-
'l;i. Ils mnrehent de pair, an'^la
!.'è"as.
Paire. .V. e. Nat6siii'"ltte. Us sont
paire, font la paire, iiahèliin^lttè.
Il Une paire de bœufs, na°ke e-
(lyédé en'ahdzhenin. || Une pai-
re, un coni)le de ehevan.v, na''ke
'lintc-lu/ e'T"ali(izhnin. || Une paire
de souliers, i^lage "^ké (souliers-
un). Pour un seul soulier, on di-
rait : ""ke kkezh, soulier d'un
bord. Il Une paire de lunettes,uâ-
kké tssehlya. || Une paire de bou-
veU. Betta dedchenn ehlyé-kka-
ban^elyé eTahdzheni, qui se sup-
pléent l'un Vautre pour Vembou-
vetage.
Paisible. Adj. Au^lanin anttè dé-
nen, qui est toujours d'égale hu-
meur. Il T'::. PACIFIQUE, noi^x.
Paître. Y. tr. Nourrir, vz. nourrir.
Il ]'. intr. Se nourrir dlierbe dans
les ehamps, che'^ti ; pi. chelyé.
Pas., ché£)e'^tin, chétielyé. Fut.,
cliéwa°tin, chéwalyé. || Ttlo*^ hel-
del ; pi. ttlo" dalde*"!, ou ttlo'' pan-
chelyé. Pas., ttlo" t^eldel ; pi. ttlo'
nan chéoelyé. Fut., ttlo*" pwal-
de*"! ; ttlo" panchewalyé. Il n\f a
pas de bon pacage, et où iront
donc paître les bœufs ? Edliiii
edyédé chéwalyé dillihou, ttlo"^
nezon hounliii illé?
Paix. A. e. IL)unzon an'^Ia houiiliii.
Il Pair entre les nations, e'^le'^llot-
tinen na'^lehodliii, ou na^kiyé na-
"leliodliii. Faisons la paix, e^le"!-
lottinen na^woiifllè. || Faire la
paix, vz. FAIRE. Il Avoir la pala-,
le calme, le silence, vz. avoir. ||
Être en paix. Déné "è sehorzh"an.
Nou'è sMiorzh "an, koutta, ;?oj/,s'
sommes tranquilles, en paix, tout
va bien. — Pjre en paix avec sa
eonseienee, dciicdziyé 'o derzhpel-
laiittè, ou déiiedziye sèzhi'"an.
Palais. N. c. Bekkaozheri iièzho
h'ho'' koii-en, || De la bouche,
déu-ingan ttaoè. Sinoan ttaoè,//U)/(
p(d(ii-'<.
Palanquin. N. cDodchcnn na^ezi,
litière entre deux perches traînées
par un cheval.
Pâle. PAre pâle de visage. Dezi^g-ai,
denes^gai, denin'gai, deni'^gai, de-
nepi'^gai, denouh°gai, hèdeni"gai.
Pas., zenepePgai, denepes^gaijde-
neoinrgai, dene£)el°gai. Fut., dc-
zou'^gai, denous°gai,denewoun°gai,
denou'^gai. || (Chose). Hoditssiz.
Sa ditssiz laadya, le soleil est de-
venu comme pâle. \\ Être naturel-
lement pâle. Dezelba, denesba,
deninba, denebba, denibba, de-
nouhba. || Exténué par les priva-
tions. Dezitssa, denestssa, flenin-
tssa, denitssa, denepitssa, denouh-
tssa, hedenitssa, dadenitssa. Ekou
dénintssa lan ! Comme te voilà
pâle, exténué !
Paleron. N. c. Eganla. Beganla,
son paleron, son omoplate.
Paletot. Ekké"anen"i, capot de des-
sus.
Palette. De rame, ttozh "ka'lè. |1 Le '
nuuiclw de l'aviron s'appelle ttozh *
ttla dziyé.
Pâleur. N. c. Dezi^gai. Dezelba.
Dezitssa. || Chose, hoditssiz.
Pâlir. Dezibba, denesba, deiiinba,
denebba, dénéoibba, denouhba.
Denebba ikké sin ! Il pâlit ! ||
Faire pâlir. Dezibba adénel"in.
Denebba ayinla, // Va fait pâlir. ■
Palissade. Yéhobanelttchyanen. l'~.
(LOS, CLÔTURE.
Palissader. F. tr. Vz. clore.
Pallier. V. tr. Vz. cacher, dissi-
muler, li Pallier ses fautes. Ho-
l'Ai
755-
PAN
"uiiii hiMlfttui, 110*01111 hotie»"!!!,
hofiiii "ai, lio«i(-"ui, luMlittui, lio-
(iuuli''ai. Puf.f lio'ouii luxicttiiM,
hcKli*aii. Fii^,ho''ouii luxloutlu'l,
IumIous*!!). Ttu <loii\é lio^oun lio-
({«•woun''<rl sjiiiuii, ;i,'«i»«/r-<oi </i-
Palme. .V. « .Diiifin (ieninla ttlia le,
quatt-f doigtti. l)int>iii deniiila
ttiurit' a'^tét'irj'rkozli, laritf J,-
tiuatre r/oi^'f^, d'une luihiic.
Palmé, ée. Ii«-'tao*'tfr/liJ>al. \U\v-
t.ut tcr/Jiltal, i7 a le.fi fiieils pal-
tiiés. "Ké Im'lr, pieds luthné».
Palpable. .4(/;. Aneittr Ix'jaziddihi
lu-'iliii, Utut ce que /'«>» peut sen-
tit lin toucher.
Palpable. Clair, évident, tssô. O-
"^tive tssè achii n(H>uin ; tta addi lu'-
Ia7x*<ldi laiitto ovin, ce qu'il dit est
évident, ce qu'il dit c'est comme
jii on le palpait, c.-à-d. ce (pt'il
tlit est d'une évidence palpahle.
Palpe. .V. c. (iou de, eûmes d'in-
sf êtes.
Palper. V. tr. Toucher avec la main.
Ttassi ""èla/eKldi, hèladesdi, hèla-
diiidi, vMadt*<l(li, l>Made<ii«idi, l>è-
ladoulidi. I*as., IteJaZfeui'ddi, bèla-
zeli<li, l)t'la<let»esdi. Fut., bèla-
Kuiiddi, ItMadoiisdi. || 'i'ta.ssi "^î*-
ziddi, l»edt*sdi, hedindi, yededdi,
lH'dfi<id<li. Pas., l>è/f-,tHidi, l»è<ie-
t<*vli. Fut., l)t*zoud<li, lu'<lous<li. ||
P^n^r examiner. Tta.Nsi naiizilni,
U'iiadesni, lienadinliii, vtMiadelni,
htMiadilni, beimdou''lni. Pas.^ lu*-
iiaii/i*'liiik, In'iiadt'siiik, luMiadinl-
nik. Fut., lu'nan/oulni, l>ciiad()U>-
III, iH'nadeMouiilni. lit-nadinliii a-
liuttiu, te Vitilà donc en train de
U palper Y
Palpitation. .V. c. Déned/ivé heltli,
le lujir qui saule, danse. — Dt*-
iied/.i\é "^tfPki, ptdpitation.s plus
lentes, moinn fréipteiitfs. || .ix'oir
des palpitations tie en'ur^ vz.
AVOIR.
Palpiter, l'r. woiit (/<-< palpilati»»ni
lie eifur.
Pâmer. Tomber en défaUlatice. Dé-
lié iiada iiihu<lduuzli, tnitir des
vrrtiffes. Vz. u^:kaii.i.ih.
Pâmer (ne) de rire. Ntn*a5r<ilo , </u
lUft vsfiilo' , lltH*<ilMH*Mn</ , IUm'mU--
iiiiidk»', lù-^MleiKlIo'. 7*<i*., iiti'Wii-
dlo", i)èt'nidlo% nèiMiiiidIo', nW*-
iiitidlo^ iiÎH'iiidlo'. Fut., iitH'Zoïi-
dlou,M(*«Mlousd|o(i,iH'^l(*wuuiidli>u.
NiHHii'wouiidIoii saiiaii, prend»
partie de trttp te pâmer de rire.
Pâmoison. .V. c Déné kké VV\'\ la-
li<)ttin, perdre soudaiuenwnt con-
naissance. ItekkiMM'iei laa/lya, i7
e»t tombé en jtânutisitn, «V*t
trtmvé conime plongé dans les té-
nèbres.
Pampre. V. c. Djié-azé de<lclieiiiieii
IkmKIioii djif l>et>aoiiet.iii "ou^,
br-inche de vigne avec ses fruits.
Pan. D'habit, tclm tt-li. Stcha tè-
\l', le pan de tnon habit.
Panache. .V. e. KhdvuuM. lietssaha
slieyous, il n orné ton chapeau
d'un panache. \\ Dshi "kaiT. N«^
t-ssalia dshi 'kai'l heddin ikkela !
l'on chapeau est sans panache.
Panade. .V. c. Slu-tt-liazi natche/i,
Koupe qui a bouilli longtemps.
Panais. .V. c. Ttio' tcliemuMi.
Panier. \, t. En racines tres$ées,
avec ange, *ai 'téli. — \i ttliai,
panier suuji anse. — Kki tthai, pa-
n'ur décore*' de bindeau.
Panique. \.r.Ks«liiuuyo honed\'edi.
l'.MJiiinixf dt'iit'd/i\(' naliiltthi.
.S'il 1/ avait plusieurs /»«t>oiiiu'« ;
t'sdiniuyé déiie<izi\t' iialiittli.
Panneau. .V. f. KMkkéyatiè she'^taii,
>(///i;i«" enfermée dans un cadre.
Pansage. S. e. Natliddé VI lïèué
'ehfttheyJi, appliquer des remè-
des avec des bandages.
Panse. .V. c KlnTt. FjJia-^wor. E-
nairKHxlit'.ll DéiU' l)ett, le ventre^
la panse de l'homme. |i .liWr la
PAP
756
PAR
panse pleine, Irop jileine. (frdfise,
VZ. WOIH.
Panser. V. Ir. Nadiddé VI hve-
tchozh,, heostrliezli, hein'^ltohezh,
yee'ltdiezli, heiltchezh, heouH-
tc'liezh. Pas., hèetchezh, bèzhi*"!-
tc'hezh. Fut., beoutchezh, beoiis-
tchozIi.Nadiddé 'eH l)èwou}tohezh,
pansons-le.
Pansu, ue. Adj. Ebet tcho", Déné
bet tcho^. Déné bet netcha. Bebet
tcho*", on liebet netcha, cV.sf un
pansu.
Pantalon. N. c. Vz. culotte. ||
Mettre son pantalon, vz. mettre.
Il Changer de pantalon, vz. chan-
ger.
Pantelant, e. 1';:. haleter. || Chair
pantelante, dshenn eltli. Bedshenn
eltli ttè 03in, .sa ehair est encore
pantelante.
Paon. N. c. Bedshenn déliai bedet-
tanen, tta betchè netchao nezon,
oiseau domestique, remarquable
par la grandeur et la beauté de sa
queue. Il fait la roue,tchh odiltsir.
Papa! (Vocatif). Se'ta.
Pape. Ya'^Ptiy nèzhè tcho^
Paperasser. Remuer, arranger des
p(q)iers. Éditths nagelyè, na£)e.slè.
Pas., napehlya, na£)illa. Fut., na-
ooulye"!, naoousle"!. Edittlis na-
oinlè illé kolou, cesse donc de pa-
perasser. Il Faire des écritures
inutiles. Éditths kkénalatsse£)el-
zher, kkénalaoeszher, kkénalaoinl-
zher. Pas., le prés, avec n'm. Fut.,
kkénalatsseooulzher, kkénalaoous-
zher. Edhiii oun'^ka éditths kké-
nalaoinlzher itta? Pourquoi donc
toutes ces écritures inutiles ?
Papier. N. c. Éditths ''kalè.
Papillon. N. c. Yakollè, celui qui
.sVn va battant des ailes. (Ya, en
Vair, au-dessus de lui-même ; kol-
lè, ou edekohè, qtii se frotte).
Papilloter. T'. intr. Z.e-s neux. Eze-
tsi, clignoter, enestsi, enintsi,
enetsi, enitsi, enouhtsi. Pas., eze-
t)intsi, ene^iitsi. F}it., ezoutsi,
enoustsi, enewountsi. Neldyet itta
enetsi edya, voilà ses yeux qui pa-
pillotent de peur.
Pâque. Nat)iddai dzinen, jour de la
rés}trreetion.
Paquebot. A^. f.°Konn tssi, bel édi-
tths tclio déné tclio t^elye^h ho'^a
tssi tssettin, bateau à vapeur,
sei-vant au transport des lettres et
des passagers.
Paquet. N. c. °Ff\. Pe'\. Diri ge\
as"in, voici le paquet que y ai fait.
Ledé, ou inttantchapè Qe'^\, pa-
quet de thé. Il fait son paquet,
VI he'^ltsi. Il Faire un paquet, vz.
faire.
Par. Prép. Par où as-tu passé? Edhx
okke houzhinya? || Il est venu par
la rivière, dès kké ninin'^kin. ||
C^est par Dieu que la vie nous
vient, Niho''ltsini tssin ^lidda non
"^ahounttai. || 7/ a passé par le
jardin, nihonelchékké hourzhya.
Il Par quoi, ou comment me pro-
curerai-je ce par quoi je vivrai ?
Edhni ho^adè tta hotla ^ousnai
setssin houhèou ? || Je Vai fait
par moi-même , édétta shi°ltsin. ||
Passe par ailleurs, y ou "an napoun-
oa. Il Je ne te paierai pas par
avance, honadshè netssenn na-
pousni ille. || Tu n^igis que par
caprice, ninni yin kkahoun'^^lsher
oyin. Il Par=ci par^là. Il y a des
maisons par-ci par-là, an^lkke yé
"^adaoderzhla. — O^'taoderzhhi
oyin, ou elda'^tezh oyin ya'^ti ek-
koresyan, je Jie connais de mes
prières que des bouts par-ci par-là.
I! Paf'ici. Yézin (en parlant d\un
chemin parcouru, ou de gens qui
vont arriver). Yézin napedde^h
inan nininde"^! laosan, ceux qui
marchent derrière, en venant par
ici, arriveront probablement bien-
tôt. You'^kozin, viens ici, ou par
PAR
- 757
PAR
ici (iii in>\nUnkt). \ Du ko7Jii-
t>>*Miii, t/i l'fiiant pur ici. — Par
ici, (Irziii ; douyufi'. Déy-iii illé, ce
n'est piui par ici. Dé/in Ummiii,
(fi venant par ici. Kkaldancii
«louvaot' iia/liivrt, j'tii iléja été par
ici. Il Par*là. Kkwosin. l''kuo.siii
illt-, ce n\'st pas par-là. Kkwubin-
ts.seiin, eu ^a^nant pur-tày vvrx
ces paraf*es. \\ Apitrendrc par
cœur. IltMiats.st'dcIni, lieiiaMesjii,
luMiadiiiliii, lu*iia<i('lni. ./'.// tout
ajtpris par cn'ur, ort-lMui hfMail»"*-
ni. Il Par delà la nier, ton tclio'
yeiiiia M*kkf/.lii'tssiii. — l.a mon-
tagne, iliezli "aiisékké/.lu'tssin. ||
Ptisse par derrière la maison, yé
yé "anst'kkf/liftssiii î'uounya. —
// marche par derrière, dénékké-
niyé et'V»''!- — H marche par der-
rière, suit les antres, nuiis de hnn,
nizim litMie kktMiiyé ^'^al. — //
est caché par derrière la maison,
y('' lio"ouii/t* in°teT'in. |l Fouille
par'dessous. yoowè shella yaoè
l>in kadiiilni. || Saute par>dessus
ce ruissetin, diri fies tsMè ia/i- kke
na'trwouiilnous. — J'ai passé pu r-
dcKsus la montagne, tlu'zh "tezh
piya. Il J ai passé par en ba?, ya
youhoii liou/liiya. jj Passons par
en haut, yaddai,-»' ' tt'Moiidde'l. ||
Je l'ai amené par force. I>iiiiii
kkettcliya se*^! niniiiya asla. — On
me fait travailler par force, edin-
iii kkettcliya kuluu ej..ahu>esna
aNilzluMiii. Il // a tué un animal
par hasard, oanshainliè tta.s>i 'lé-
oanin'lshet ikké ! ||/*(/r i^radatum.
kkeiinazhè. Osliiiuu 'elioiiiii"a
ttlan<jè., kkeunaziu' etssiii "aiiho-
zhe'l ovin, un abus, une f<ùs in-
troduit, s'a^jifrave graduellement.
Déiu' alion'ltt»' lioullé illf si,
douyou délié a liorzli "an, s'il y a
du inonde dans la misère, c*e*t,
sans doute, par la faute de (pieï-
qu'un. — Si salioii Itte illé si, ce
II* eut pas ma faute à nitti. || Par la
/n-ri.'<('c, déiiiiiiiitta. || Parla »uiti,
ensuite, ukké/iii. || Par malheur,
par accident ^ ye '^èiiuulle. J'ai vu
lies orignaux ; par nuilheur, je
n'inais pas mon fusil, d«'iiiii\ 'lan
t»t*s"iii koloii, \v'v lumllr laastya
oyiii, tflkki/Jii luMldui. || Par mé-
garde, aliuutMini''le ill^, pan ex-
près ; ('•déiiaiitancè, par inadver-
tance. AlioiuMiiii'^lf asttiii ilU' si,
je l'ai fait par ntégarde. || Par où
ir<ii-ie Y hxJla okké toussau-
Par qai le ferai-je faire ? Hdla^in
sa vou'^Itsi alioiislehou r Par qui
ii-t-il été hattu Y Kdla<..in yiii'te I-
VI tta ? Il Par quoi le récompen-
sera-t-il Y Kdlait* tta yfts.Neim o-
'"tiyé awatteou ? ou bien e<lia4>e
yetssenn nat»oiriiiihou? Il Par rap-
port à, liooaii. Tta hoî-an aiiélés-
sin ttiimi, pour ce qui est de ce
que je t'ai dit. || Par suite <if,
"otssin "aiuMK // est dnenu pauvre
par .suite de son ivrognerie, kunn
toué lieddaii itta, etssiiiimzliè
ttassi lieddin niii-ediiizliet oyiu.
He'"tik«i tssin"aiieii iH-kkinnlerzIi-
la ille ousaii, diri duuyou hore-
ttiii, l'état misérable, où l'on roi/
cet homme, n'est-il pas la ittiite
des vices de ses parents Y || Par
terre, iiili ; iiihokké. || Par trop,
de"anzé. Kdtlin ! «lé'aiizé tsse-
houuniyé, en vérité ! tu es par
trop bête. Il Par bonheur, in"^è.
Hekkesiii itta in*"è, par lumheur je
le garde.
Parabole. .V. (-.Hiniiidt><ldi a ttassi
lu»L'adt' déné aouuel'teni, ;>oiir
faire mieux comprendre, instruire
par des comparaisons, des figures.
.lésus, liiiuii<i«.*ddi a, tta^^^i lio^adè
délié '^atnuie'It'iMiii nii^Jt'.'su.s pour
faire mieux conqtrendrc, in-^trui-
sit par paraboles.
ParacIet.YtKlariye ne/on déné >««.»ii 1-
.1 li, l'Esprit-Saint consolateur.
PAR
— 758 -
PAR
Parader, l . //(//■. i\iiic punidcr un
du'Vdl . lui upprcndrc la nunuvu-
v/r. 1,111 Ic-lio'' 'Vholdin ; /)/. 'r-
daldiii'l, '"èhesdin, 'ènendin, 7'-
ye'ldin, 'Miildin, "^èhoiridin, 'è-
hèyo'ldiii. Pas., 'èooUlenn, *^èoi'l-
denn. Fut., 'èwaldin*"!, 'owasdin'l,
''è\voun'"ldiiri. |l A'oueldin,a'()uos-
din, ''aouin*'ldin, a'^oue'ldin. Pas.,
a*'èoiu'''ldenn, a'"èoui'^ldenn. Fut.,
a'èouldiii'^l, a'èousdin"!. NouVlin-
tcliooe a'"èouwoul(lin'I, allons faire
parader nos ehevaux.
Paradis. Yedda^e nehnenkké, le
pai/s (l'en haut. — Yakké, le eiel.
WTerrefitre. Nihone''lchékké houn-
zoin. /(' jardin de (télice-s.
Paradoxal, e. Adj. Dene-kka-da-
hottin illé, ou soun-da-ounettin
ille, ou déné-kka-sha-kké-hou"'l-
"an illé,î7 a une parole paradoxale.
Il l)ene-kka-'ayenioowin"a illé, ne
pas penser coinme tout le monde.
— I)éné-kka-''ayéniÉ»in"a illé, il
aime le paradoxe, à penser autre-
ment que tout le monde.
Paradoxe. N. c. Dene kkadasottin
illé, ou bien soundaouzettin ille,
ou bien déné kka shakke sou"^I-
"an ille, contraire à la manière
générale de parler.
Parage. N. c. Ekoukkè. Ekwozin.
L'on me verra bientôt dans vos
parages, tta naouhdé si, sha illé
ttou, ekoukke seodettin walli. Je
vais aller dan,s ces parages, ekwo-
zin nazhiya walli.
Paraître. 1'. intr. Borettin. 7/ a une
belle apparence, a'^è borettin ; ou
bien a'^è nettin, (si c'est une per-
sonne) ; "èènattin, (si c'est une
chose). Les buffles paraissent par-
tout, odelyon tssenn borettin
edyédé. || Faire. Ttassi "odel^in,
bodenes"in, bodenin''l"in, yode^l-
"in, bodenil"in. Pfl.s., ''odeoel"in,
bodeoi'^r'in. Fut., ttassi °odour'in,
bodous"in, bodewoun''l"in, yo-
(l()iri"iM.Sa l)()dew()iiu'1"in, Jais-le
paraître j)Our moi, fais-le-moi l'oir.
Il Aj)paraitre, se montrer. F/deso-
d()ii'l"in, odeliodous"in, edolio-
doun'Vin, edeliodouT'in, ou bien
edesodel"in, edehodes"in, edelio-
diiri"in, edeli()de'l"iii. Pas., edc-
sodet>el"in, edeiiodeyes^'in, edeho-
detfinT'in, edehode^JeT'in. Fut.,
edesodoul"in, edeliodous^in, edc-
hodewoiin'l"in. l)eii:aye Margue-
rite-Marie, "ta Jésus bodziye ''e'I
ya edehodou*^l"in lionnèzhè nin la,
Jésus apparut trois fois solennelle-
ment avec son cœur à N'" Mar-
guerite-Marie. Il Peu à peu, pro-
gressivement, successivement. "■()-
de^jettin^l. Bepan yéniodiyahé
''odeiiettin'^l aadilya, il fit paraître
progressivement les merveille'S
renfermées en lui. — Ibid.,( faire)
peu il peu. "Odegel^in'^], bodepes-
"in'^l, bode£.inT'inU, yodepe^l^inl.
"Ouerzhnai hekkè hounyaon, be-
honenlioun, tthi behounzoin ede*"!
'^odepe''l"in'^l oyin, à mesure qu'il
avançait en âge, il laissait paraître
progressivement la sagesse, la
douceur et la grâce qui étaient en
lui. Il II paraît que, ahottin. Zni
ahottin, on dit, paraît-il. Eya
ahottin, il paraît que tu es malade.
Dankké déné "a douyé, zni aho-
ttin, on dit, paraît-il, que les sau-
vages jeûnent fort. \\ Ahouneddi.
Nou'^a douye walli ahouneddi,
selon toute apparence, nous aii-
rons de la misère. || Chercher
à paraître, se faire paraître, vz.
FAIRE.
Parallèle. Adj. Dekkéttlatssenn e°l-
"ankkèzhè e°radè ho''terzh"ae, ou
dekkéttlatssenn ei^ankkèzhè e"!-
tssenn sooa ani'^lsha hoHerzh"ae,
o?t dekkéttlatssenn e'^rankkèzhè
e^ltssenn aniaon-ni'^lsha ho^terzh- '1
"ae, deux chemins courant dans la '
même direction, d'un bout à Vau-
PAR
"m -
PAR
fr«-, ('i /(i mtmf d'mtaucv l'un «/r
l'dultt .
Parallèlement. .l</v. Kl aiikki/Ju*
«" I Jl«l«' Ilo'ttT/ll HO.
Paralysé, l'ami fit ifiui-. Di'mu- tthi
'K*<.'jiiiiiiyJu*t , titnit la cliair i-nt
mitrtc. Dc'ii-inkkr/li li\>ii(Hiiiiy|ict ,
intralyst* i/'iiu cAtt' ilti cor/M. li»*-
ttiii '°lt'i.>aiiiii?.l)('t tiliouiiiHidi, i7 /m-
»(/// t (iinpU'tcvivut /)<irri/»/>i'.
l'arnpet. D'une nm/c, 'tounloii /jrè
in Ulittfhyun.
Parnpiiiie. .V. c. 'IVlivuu /.lu/.h.
Parasélène. ParluU'w. Vz. kairk.
Paratonnerre. .V. c. Vf ho''anen
idiii a t santsiiiieii "^tetti. ti^tf </r
/«T iln'ssét', posée contre une hâ-
t'msCf pour la préserver de la fou-
dre.
Parâtre. .V. c. nf'nédeMshennen.St-
li»' IxlifiiiUMi, mon parâtre.
Parc. Où l'on faisait entrer les huf-
//('>, bi'lè. // demeure au parc,
bile sheclda. // va chercher les buf-
fles pour les faire entrer dans le
parc, edyé<lé ka ttchyaiiui, \n\r
iiiiieiKlyou "a. || Clôture pour les
hestiau.r,i^\\ÎH{(' 'a liohaiielttrliya-
iii kkeya{.<è.
Parcelle. \. c. Ttassi nahè. Ttassi
lu* la.,'e. IJe''lar>è houlli* ikké sin,
il nutnfiue une parcelle. \\ 'Lat>è
se dit aussi, en parlant de frère.s
tnt sivurif. Se^'lapè, une parcelle de
moi, un de mes frères ou sœurs.
Parce que. Loc. conj. Tta. Itta.
Parce que tu es miséric>>rdieux.
Dieu te fera miséricorde, t»>'tt)un-
in "inen itta, Niho'Itsini es'tenoii-
iiè'iiUMi walli.
Parchemin. A. <. Peidyai. K'tan-
'^aiuMi, Ke kalf '^ai»e'^ifoii'I, peau
mise eti parchemin. \\ Faire du
l«irelieinin, i«s. KAHtK.
Parcimonie. \. c. Deldai. 'l'ia^-ii
kkéyéniso'^tel"a.
Parcimonieux, euse. PJre... Di-I-
(lai, ou t-(leiciat, «it'sdai, dlirltiai.
(Ifldai. /'fl»., dei4*ldni, divildni.
Fut,, douldai, douMlni. TtiiMi
kkr>cniMi't4*ra. Kuiitta rlictiil\^
illr oyiii, tMJiiridai, nou» ne inan-
Iléons jamais hu^i^ammeut , ^rôce
h ta parcimonie.
Parcourir. D^kk^'Itlat^M'im ycfidi'l,
aller jusqu'au bout, (jetMa'l, iia-
IK'Mittl.Ta kk/'ttia («liiya, j'ai par-
couru le lac. Il a parcnuru un Urand
espace, iiili (Miintclia kkt* \\o\xrA\-
va, ou iii/liu iiour/liya. || De»
lieux. I(^iaii ttoMsi lionettin, ou
i(.«an IteiiHiic'ta. I(,>aii (H'nani'taii
oyiii, je l'ai parcourti de* yeux.
Il Vz. KXAMINKH.
Parcours. .V. c. D'une rivière. Des
tta ti-r/ldin otssiii tta naiidé ni-
ninlin otssenn, l'espace que par-
court une rii'ière, de sa nource a
son embouchure, l.e parcourg
d une voiture, lH-/li-trlieiiiieii tta
liekke iiaou'kuuzlii, son parcours
habituel. || Parcours suivi par
une voiture, U'/Ji-tchenneii tta-
lifkkè lioiir/h'kt'zlii.
Pardessus. Vêtement de «/«■*««»,
kkt' aiieii "i.
Pardon. S. c. I)éné-ean''au-o-<ie-
lifldf'l. l)éné-t.an-iia-o-nilyé. Son
ftardon (le pardttn qu'il accorde).
I)éiit*-(,>aii-''au-o-delu''lde'li. Le
pardon (pi'il denuinde, tta l)e(,>an
"an-o-dfhfldeMi '^kayan'tiy.
Pardonnable. Shoun déné (j»n "an-
o-^ifliouMe""! laiitte illé, qui ne
paraît pas impossible ù pardon-
ner.
Pardonner. Déné «.-an "an-o-ilehel-
«ie 1, lK't>aii "an-tMiehexle'"!, Ih*-
t>an ''an-o-<it>lun'^lde'l. vei^an 'an-
o-<iehe'l<le'l, Ih- ..-<Jelul-
d»'''l, l>et>an "an-t)-' - I, ye-
(.*an ''an-<>-<ielielu' Idf 1, ye(.«an'aji
<ia-o-<ielK'lu*'lde I. Pas.^ le prés,
irvec nin. Fut., be^ii *an-o-<ie-
'totildf'l. iH't.'aii *an-<»-<le''tous<len,
lH*..'an ''aiiH>-<ii*'^tfwuiiM Idf'l. H
PAR
- 760
PAR
Déné yan nahonelyr-, luilionosU'',
iialioniiilé, iiahonelU'-, nalioiiilyt',
iialiDiiouk'. Vds., (lénéoan nalio-
nelya, nalioiionilla. Fut., déiiépaii
nahonoulye'l, nahoiiouslo'l. H " An-
o-'telvin," "an-o-"tescln'l, "an-o-
'tinnJhi'-l, "an-o-'^tenchi'^l. Pas.,
"an - o - 'tehlyel, "an-o-'"ti^lchel.
Fut., "aii-o-toulyoul, "an-o-
touscliou'l. Kkoiitto kolou, "an-
o-^tewoulyoïn , n'importe ; reje-
tons ce que nous avons Vun contre
l'autre, pardonnons-nous. l)ou-
hon neoan-"an-()-(lehoul(le'l lantte
ille ; ekontte kolou, tu ne pa-
rak pas en état de recevoir le par-
don de tes péchés ; inutile d'in-
sister.
Pareil, eille. Lahottin. Lantte. Ce
clieval est pareil au tien, diri '"lin
tciio nenn netssin lahottin ; ou
bien diri '"lin tcho% nenn netssin
tciio e^'lehottin, ce cheval et le
tien sont pareils. Il est pareil à
son indigne père, be''ta slini lantte
oyin. NoiUi sommes pareils, e'\e-
hiltte oyin. C'est encore du pa-
reil,Whi an'^laon hottin ttè ikkéla !
Ce n'est pas du pareil, an*^laoè ille,
ou e*^leliottin illé.
Pareillement. Adv. Okkéssin. E'iè.
Kkwantte VU. Ekwahontte. E1è
aouhesla oyin, je les ai traités pa-
rcillenicnt.
Parement. D'habit. Soun'ka ekke-
nanerkan. Ou encore soun 'ka
édézerkan,édéiîes''kan,édénin*^kan,
édénrkan. Soun ''ka édénin'"kan
ahottin, que de parements, que de
colifichets sur tes habits!
Parent, e. A-, c Déné Vllottinen.
Mon parent, se*^llottinen. Mes pa-
rents, se^llottinékwi. — Il a des
parents, beTlottinen honlle illé. —
Je .si/j'.s- son parent, be'llottiiien
heslin. Je l'adopte pour }non pa-
rent, edellottinen hestsi. Je
l'adopte pour mon fils, édeiazé
liestsi. ,/(• l'ai adopté pour fils,
edeiazé isliestsin. Comment es-tu
purent avec lui '(* Kdla he'ilottinen
lioun' lin ?
Parenté. X. c. K'ie'llotlineii hou-
dlin.
Parer. 1'. tr. Vz. ohnkh, dkcoher.
Parer (se). Sèetssedilzhenn, sèèdes-
zhenn, sèèdinlzhenn, sèedilzhenn,
sèè<ienilzheini,;sèèd<)u'lzluMin./\/.s.,
sèètssedeyelzhin, sèèdet)eszlun.
Fut., sèetssedt)ulzhin, sèèdous-
zhin. Sèèdinlzhenn nassin ttassi
^an nayeniinzher ille ikké sin ! Tu
ne songes qu'à te parer. Retta sè-
etssedilzhenin ''téli yé danel"ain,
cassette pleine de choses pour se
parer, d'objets de toilette. \\
Soun-'^^ka-dezelttlou)!. Vou yé yed-
di ; pi. y ou yetssedde'l. T'::.
ATOURS.
Paresse. N. c. Tsououddi. Betssou-
ouddiyé ye^ltsa, sa paresse le tient
dans la misère.
Paresseux, euse. Adj. Tssèsou-
deddiye, tssoudesdiyé, tssoudin-
diyé, tssoudeddi3'é, tssoudiddiyé,
tssoudouhdiyé, tssèhoudeddiyé.
Fut., tssesoudewaddiyé, tssoude-
wasdiyé. "^rsHoudeddive kkenazher
oyin, // n'ainic qu h faire le pares-
seux. Il Faire le paresseux, vz. .
FAIRK. 1
Parfaire. 1'::. achevkr. || 0'"tiye a-
nalzheiui, finir, achever tout à
fait, 'i'ta la ça, t)i'l"a ttinni, o'^tiyé
anayilzhenn ikké ! // a parfait
Vouvrage que je lui avais confié.
Parfait, e. Adj. Ouvrage parfait,
sa'^^l'ta alya illou analzhenn ; ou
bien sinFta horzhlin ille. Nahode-
ne'^ke ille, ou nahededda illé, ou- _
vrage solide. \\ Homme. Déné kké m
éhounlin illé. Bekke ehounlin ille,
il est sans défauts, parfait. — O-
relyon hotta nezon, qui a toutes
les (pudités.
Parfaitement ! Loc. adv. E'itthi !
l'AK
- 701
PAR
i: llJhi «lut*^! Kxtictcmtnt ! Oti-
\ «'• ! Il i> hifit !
Parfaitement. .hh.O ti\r. Kltthi.
I". Uthi »i»â4»^. O'tiye iu*kk(irt*Muii
ki»iili(', jt' te ctnniais ihirfnili-
nunl, F/Ittlii <hitK' (»'li\«* tloiiMui
ii«*kkori'SNan, jt' tf nninaix {uir-
faitrtnctit lointnc tint- cuiuiillc.
Parfois. Adv. Airikk^, de tvinpn en
ttiiiii\. Nalu'kkî', ijiicltuiffoi».
An lkk(' luxla'tii lu)iit'n"HM illr,
«/i<<7«/i/«7<»iA, après de Imifis i:itvr-
vnll.s.
Parfum. .V.c.'rtassi iuv.uii "^Iftsenni.
Parfumer. V. tr. Svm>i\ 'IftM'iiii al-
III ; "1/ liouti/iiii lioltM'iin aliol"iii.
Yiii>iii orelyon lioun/on lioltxMiii
alioulyu, on a puifiiim' tniiti- la
maison.
Parfumer (se). Tta>M ik/.oh ']e-
tsciiiii \a(,>t' ftsstKleliel' ti, étiélies-
ti, édéluiiM'ti, é<lélu*rti.. i*u>.,
tta»«i iièzoïi Metseniii yatn' etsse-
(léhel^tin, yat»è e<le£>es'tin. Fut.,
\iu>è etssedouPte"!, «lélious'^te'l,
é<lélioun'Ttel. Ve'è ttassi lù'zoïi
Mt'tsseiin yaoè fdéliiiiTti illi* si ;
liouiizoïi ho'a aiifttiii ilU* ; tu ne
ilii'rnis pas te parfumer ainsi ; tes
iiitciititws ni' sont pas puri'-'<.
Parhélie. .V. c. Sa tr It^'zli, le su-
liil a pi'ur, atinonce le mauvais
temps.
Pari. .V. (. Tta e'Itthi ad<li waléssi
iM'tsseiin iia(,K>uniii, e^letssedeiidi,
s'tnfiaffer réciproquement à payer
ipiehpte e}i<tse à eelui ipii a raison.
Parier. Tta e Itthi addi ualéssi "ka
e'^lts.stMin liiou/cndi, iiiouiiénesiii,
iiiounéiiiniii, niyuuiiemii. P<i.s.,
entsseiiii iiiou/.('iidi, iiiouneiiiiiiii.
Fut., eltsM'Uii iiiou/(»u<idi'l, iiiou-
noiisiii'l. 'i'ta f'Itthi addi waléssi
'ka e'Itsseiin iiiouneuoiiddi'l, etila-
'.•<Mi î Eh hien ! parions donc.
I*arjure. V. c. Niho'ltsini hoiidzi
•• I t>s(nit»i, mentir après avoir
pri.'i Dieu à témoin.
Parjurer (se). Nihu'ItMiii houdzi
'e'I tttMiiilMM. .Nili</lt»iiii litnuliiii-
ii VI liouwiiithNi lakuu ! 'ta\t^>-
nwtTKirtttii l'ttyékké iii*4|iid(His'tiiii,
tu t\'» parjuré, je vai* te donner
"ept ans île priuttn. \\ le. \(»MMKJ«
' l \lh N IIH.
Parlant, e. .\dj. Qui aime il parler,
yatnini Iti. lic/Jia liullan. || PJo-
ipieiit, \z. Kl.ogi KNT.
l^arlementer. l . intr. TtanKi liut«aii
t*'l(''l ya'ti. Sha ttansi li(i<.>itii ci*- I
yailti kulou, nIiuuii lu's4Miiyaiiirti
uyin, voilà longtemps que nou»
parlementons, sans piiux'oir en
venir à un arrangentent.
Parler. \ . intr. Ya ti, parler, ou
l>rier, yas''ti, yaiu*Tti, vaTti,
yairti, yatiun^^ti, yalieheTti, <la-
ya^^ti, dayaheTti. Pas., yaiàii'^ti,
yai.'i'l"ti. Fut., yawa'^ti, yawa.s''ti,
yauoun'Tti, yawa1""ti, yawourti,
yawou'Tti, yaheliou'^rti, dayanaM-
"ti, tlayahehou'rti. || S*erprimer.
A-tlH-/t*zhi, 'a-tlii-desshl, 'a-chi-
diii/lii, '"a-fhi-<if/lii, 'a-<-lii-<iidzlii,
'a-flii-«loushi. Pas., 'a-t'lii-zeitiii-
zlu't, a-<*lii-<ieijizhet. Fut., "a-fhi-
zouzlii, '"a-<'hi-<iouNsln. fia koli *a-
fhi-deoizhet lioulle, je n*ai /«m
proféré une seule parole. \\ Ou-
vrir la houehe pour parler, pren-
dre la parole. "^Aya'ti, '^axas'ti, 'a-
yanel^ti, 'ayaTti, 'ayaiTti. Pas.^
"ayat'in'ti, 'ayafi'^rti. Fut., 'aya-
«a'ti, 'a\awa.s'^ti. hxilaj.'t* faj» itta
'ayanelti illou ? Pmiripioi dtnie
n'ouvres-ta pas la houehe pour
parler 'f \\ .1 bouche que veux-tu ?
Kkaso<lilz)u'iiii, kkaodfszlienii,
kkaodinl/heiin, kkaiMiil/.lit*iui,kka-
t' iii,kkai><!' ■ ' n.Pa».,
kt . l/hemi, i. ■ -/lifiin.
Fut., kka>u<ie^>ial/JitMiii, kkaiMle-
i.'wa^ieiui. — Ihid. KkaHia-M>-
dilziieiin, kka-da-odt^/lifiin.Piix.,
kka-da-xxitHit'IzIu'iiM, kka-<ia-«<le-
«.'es/iii'iin. Fut., kka-4ia-H(Mlc(iWal-
PAR
762
PAR
zlicnii, kl\a-(la-c)(lt.'!.>\\ ;is/.1k'iiii. l)i'-
né QAU kka-da-odeowoiinl/henn sa-
naii, pn'iiils ^tinlc de te montrer
insiolent, de f)iirler avee arroffan-
ce. Il Ildiil. I);i/iiilclia. dadilc-lia,
dadinti'lia, dadliiti-ha, da/.liitrha,
dadoulitc'lia. /'(//., da/outcha, da-
dou>trlia. - Ihid. l)a/inttlezli,
(iadittlezli, dadinttlt'/.li, dadin-
ttU'zli, da/li il t le/Il. /•'///., dazou-
ttli'/li, dad()usttU-/li. l)adinttli'/.h
ille koloii, ne pnrle pas si haut. \\
Avoir la parole mordante. Déné
ya^tivé denné, parole qui coupe.
Setssenn neva'^tiyé denné '^kayé-
nesshenn illé si, je n'entends pas
que tu exerces sur mot ta langue
mordante. \\ Avoir la bouche su-
crée. Dénézha horkann, bouche
délicieuse. Okkéssin ^enna illé ko-
lou, bezha horkann, sa conduite,
son caractère ne répondent pas
à sa bouche sucrée. — Souga
sha tsseT'an ladaho£)welyi, parler
coiume si on avait du sucre plein
la bouche ; souga sha zhes"an la-
dapesyi ; souga slia zhinl"an lada-
pinlyi ; souga sha zhe°l"an lada-
oelyi ; souga sha zhil"an ladaoilij'i ;
souya sha zliou^'^in ladaoouhlyi.
Nekon-en dénékkaoupinna ille ko-
lou, délié '^e'^lou souga sliazhin^l"an
ladapinlyi, edlantte itta ? Com-
ment se fait-il, qu^étant si diable
chez toi, tu aies ainsi la bouche
sucrée devant le monde ?\\ Ne pas
arrêter de parler, parler de plus
en plus. Kke"anen dazezhe'l, da-
deoeszhe'^1, dadeoinzhe1,dadezhe''l.
Kke"anen oslinou dadezhe*"! itta,
Niho'ltsini ayoulle houUeHou, es-
°tounettinen aarlilya lakou ! Com-
ne il parlait de plus en plus mal.
Dieu ne pouvant rien faire de lui^
dans quel abîme de maux il est
tombé ! (Caïn). \\ En criant, vz.
CRiKR. Il Craindre de parler, vz.
( RAiNDHK, Il Parler en imitant
(piehju'nii, vz. imiti'.u. || .S'(//j.s /•(■-
flexion, (t torl el i't travers. Déiié-
ya'tiyc naltla. l)hè, ou iiadshé ya-
tsserti'l, dshé yaoes^'ti'l, dsht' ya-
pin'Tti'J, dshè yano'T'ti'l. Nayéni-
iiizhi illi' ttou, dshé yaMin'Tli'l it-
ta, lu'Ita hounillalé lakou! Kn
parlant .s7//jn réflexion, /; tort et à
travers, inyih) dans (juel embarras
tu mets les gens ! \\ A nu>ts cou-
verts, à demi-mots. Oyatssedli,
oya.sdli, oyanedli, oyadii. Pas.,
oyatsseoedli, oyapesdli, oyapindli,
oyapedli. Fut., oyatssoudli, oya-
wasdli. — - /?)jd.Oya'"kayai'"ti, oya-
'kayas'^ti, oya'kayainTti, oya'^^ka-
yaTti, oya^kayairti. Pas., oya^'ka-
yapin°ti, oya^kaya^iTti. FMt.,oya-
'"kayaou'^ti, oya^^kayaous^ti. — Ibid.
NadahoneF'intta ya'"ti, ou naya^ti-
zel"in, naya'^tines"in, naya^tininl-
"in, naya*^tinel"in. Naya°tininl"in
ille kolou, ne cache donc pas ta
pensée, ne parle pas à mots cou-
verts. Il De nianière à n'être pas
compris de quelques-uns. h(.4\chy a
oudzi, ou'ssi, ouninzi, yettchya
ouzi, bettchya ouzhidzi, ounousi,
yettchya hèhouzi ; e'^lttchya ou-
dzi,e"^ttchya hèhouzi.Diri bettcliya
oussi, sedouwattha"^^ illé yénesshenn
itta, en m^exprimant, je me ca-
che de celui-ci, ne voulant pas
qu'il me comprenne. \\ Articuler
des mots. "Atssetssi, "astssi, ''ane-
tssi, "^atssi. Pas., "'atssepintssi, ""a-
pitssi. Fut., "^atssoutssi, ^"awastssi.
— Edlantte itta ''anetssi ille?
Pourquoi donc ne desserres-tu pas
les dents ? \\ A voix couverte, ou
enrouée. Dazelttchyell, dades-
ttcliyell, dadinlttcliyell, dadel-
ttchyell. Alexis hetsseyanen da-
delttchyell, koutta, la femme
d'Alexis parle d'une voix passa-
blement enrouée. \\ Anglais. Ya-
"^ti zelhis, desbis, din^lbis, de'"lbis.
Pas., zepelbis, deoesbis, deoin'l-
PAK
- 763 -
PAR
I»|H, (lf(.>c'lhi'i. Fut., anilliis, i\uu^
IÙk, (ifWlHJIl'llMN, lllllill•i^. l)cl-
lii> iniiitta. ou iiHiiiitlilliis itta,
t>4lt*ftttha' illé, il ne i>iirU- «/i< <i>i
tîliii», rt je m- coi»i/>ri/i«/> /»<i«. |i
fViifi^'(ii>.Z4'ni<ri.(it'>iiu'i,(iiiriim'i.
jlt'llm'"!. /'(M., «'t'<*n»u'l, ^^t•t<e^lm'l,
(iet'iirlIiM'I. Fut., /utilixt'l, <ioiiH-
Im'I. Il Fti marchait t (dt-us /»« r-
mmnt'ê). Ya'ti zePas, <U't»il''as,(li»-
tHni*'l'*as, (lt'iifl''«s. (l'iuxiturs
/>«-r*orifU'x). Ya'ti z**l«li*M, (ltN<il-
i\v'\, il»tH>u''l<le'"l, <lt'(.4*l«le'"l. Ya'ti
(Ifwoiiidt''!, parlons en nuinhant.
Diiitinint, vz. i>i HK.MKNT.
Parleur, euse. .V. r. YaouniTti,
verhi'ux. \\ Shaou(ie(i(ii, qui a la
IHimlc facili'. || na<iiiittlezli, fort
en }îueule. \\ Dt'iu'/Jia yiii 'txleiri-
tte, lUnit la houe fie seule est ca-
pable. Tssoudftldiyé kolou, l>ez)ia
vin 'o<lt*ii''ltte, c\'st un franc pa-
resseux ; il n*y a en lui de capable
que la bouche. \\ Beau parleur.
.Vè vatfTti.^ S'appliipter à être
beau parleur, faire le beau par-
leur, ya*^ti tlézel'tè, dénes^tè, dé-
ninl^tè, dénertè, d('nirtt^, denou*^!-
'iè, hèdéiiel'tè. Yè'^îvlt- koli ya'ti
déiu-rtè kkénadarf/lier o\iii, dé-
nué de toute franchise, il s'appli-
que cependant ù être beau parleur.
Parloir. .V. c. F/IeM ya'ti konH?n.
Parmi. Prép. Siié. Tasin. Parmi
les buffles, wlyétié iii/é. Jésus a
pansé trente-trois ans parmi les
hommes, Jésus '^taonerzliiian na-
zhetîisenn °ta£>è ttchya<.<a/Jie*"l t»a-
yékké déné nizitts.seim, ou déné
tu-iiit>;senn ï>eo<ie(.'iM'^l''an.
Parodier. V. tr. Déné '"i*dahol''in,
^>e<^a>"ill, IjeclanePin, ye<lal"iii,
iK^iaiPin, l)e<laou*'I''in, yeilahel-
"in. Pas., l>e<iaiiowel''in, betla^s-
"in, IteilaciinPin, \«*<ia<.4'l"in, l»e-
dat^iiPiii. Fut., l>edalu)ul"in, In^la-
was^in, btHiawounl''ia, yc<lawal-
"in. Dent* luHlant'i'in kkenaii»'-
/iu-r illt' kttloti. Mf I-, !,,<•- •■•'m
pus cette habitude de /«inx/iVr /r»
gens.
Paroi. .V. c. Odu- ta-nflttcliymi,
r/oMon de séparation. \\ Ttlitii \e
hulysi', paroi d'un vase, »*il ett
rond. — Ttliai \v nahuhttaxii,
piirni d'un vase, **i7 ei>t carré.
Paroisse. .V. <-. Tta ^hanin Im ya'ti
kon-<>n horzli'an, qui imt une
église à eus, et appartiennent à
cette église. KM'an nhanin ya'ti
kun-en déné 'a daliur/tdai, pa-
rttisses.
Paroissial. Clergé. Ya'ti kun-t'ii
liuutm liur/ii"ain liuulM*ya'rtiyé,
clergé chargé d'une population
Il fiant une é^llise.
Paroissien, enne. V. c t^kure-
dyain In'ya'^tiyi' ki>n-4'n luiunliii,
qui appartient à une église déter-
minée.
Parole. \. c. Ya'ti. Seya'tiyé lia
ttas.si ille aliottin, nui pande ne
signifie donc rien pour toi. Ta pa-
role est nH)rdante, neya'tiyé «Jeu-
ne. I.a panAe de Dieu, Niho'ltsini
heya'tiyé. // exerce sa parole sur
moi, se<la'loann. Ii«'da/hes^iiii
oyin kolou, kkenna/hè douyé
oyin, j'ai beau prêcher^ il v<i </«•
plus en plus mal. Il tient sa pa-
role, beya'tiyé hou'tuunn. C'est
un lu>mme de parole, tta addi
okkalioisiier oyin. || Dernières
par^des. Tta iiaiide ets-^nn na-
ya'ti. Tta nandè ya'tiyé. || Chan-
ter avec iHtroles, vz. t hantkk. ||
Cacher ses paroles, vx. c.kchkr.
Parquer. V. tr. Ol>aneltti-h\aiiin
k.kfyai.<t* nidaneiidyou, niilaiii*iu*s-
i'Iiou, nidaneninyi>u, nidayeiifii-
you, iiidaïu'iiiiiyou, nidanenou-
chou. Pas., nidaiieiidxou, iiida-
nenixou. Fut., iii<: .ii, iii-
danouschou.Oltaiii-l a kke-
yaoè etlyé<ié iiidaiit-«iHi«iyou, par-
lllllin.t /l ■^ flllllfs.
PAR
- 704
PAR
Parquet. Plamlur, (UmU-Iu'hu U-ll.
Parrain. .\. c. Drin' ta liè/in, i>crc
f^piiitucl. Hiiittlasin déiié kké
''taid/el. .)/(>// piirrain, se'ta lu'zin,
on })liis ordindirciinnl hiiittlasiii
sekkr 'taidzi'l. // a un lunidin,
hf'ta horzlilin. Il h' prend pour
fxirntin, se'ta wallè vtMiiii'lsluMiin.
Parricide. .V. c IVta ou''tai), l)aii
ou'tao 'UHiaiiin'^lsheri, (]ui a lue
son pire ou an wère.
Parsemer. T. //•. Ttassi eTkedelyo,
e'l'kr(iesle, e'T'kodinlt', t'Tkeyt'-
delle, e'I'kedilve, e'^l'kedou'le.
Pas., e'Tkedelva^ eTkedilla. Fut.,
e1''kedoulye'"l/ e'^rkedouslel. Il
F Tkededzai, eTkedesdzai, e*^rke-
diiidzai, e^'keyededziii. Pu''., e'"!-
'kededzai, eTkedeyidiiai. Fut., e'I-
■^kedoudzai, el^'kedousdzai. Tta-
hekke Niho^ltsini ^esttezhe dzede-
ttai "^a iiibaa nihokke e'^Fkededzai,
ou jiihokkadzai henattin nin,
partout on devait passer le Saint-
Sacrement, on parsemait la tei-re
de fleurs.
Part, partie. N. c. Xalié. Nahé de-
Tietssiii, la part de quelquhin. Tta
délié oaounendihi, ce qu'on donne
à quelqu'un. — Voici ma part,
diri sé£)aounendi, — Que chacun
ait sa part,(\éné hedaonelttou eTa
nazoulyè. — Prenons chacun notre
part, e'^la nadewoulyè. — On m'a
donné une part, nahé se£>aounen-
di. Il A part, dé^an shanin. Je
mets ceci à part,âïri déoan shanin
niouninesni. — Il se tient à part,
shanin beodeVan. Ooan shanin.
Shanin. Mets cela à part, èyi sha-
nin niounininni. E'^l'^an shanin, sé-
paré ment. Yj'^Van shanin niouninin-
ni, mets les choses séparément. \\
De part et d'autre. I71na. Nounen
bfdyérou, iiouhounni iiouson yé-
nesshenn illé si, eHna, è^leou^lttè
oyin,ccJ/.r-//if sont mauvais, et vous
bons, ce n'est pas ce que je pense,
vous vous l'ulez de pari et il'au
tre.W Quelque part. Ttassi tssenn.
7/ sera (dlé (piehpie i)art, ttassi
tssoiiii, on ttassi hotssenn ^enlin
ahouHi'ddi. Ce (pie nous cherchons
en vain ni, doit se trouver pour-
tant (]uelque part dans la nuiison,
dyan shoiiii oun'kani'^ta, yinsin
hotssenn ooiihn kwalanttè léssan.
Aller quelque part, vz. allkr. ||
Faire sa part, // mettre du sien,
coopérer. Otssenn edouzebii, ou
odouzel'ti, edoudesni, edoudos'^ti ;
edoudinlni, odoudinl'ti ; edoudel-
ni, edouderti ; edoudihii, edoudil-
'ti. — NihoHtsini P'ddini shanin
hounzon okka noii*^eHo "^a horzh-
"an ille, nouhounni tthi otssenn
ededou^ni, ou edoudou*^rti de zan
walH, Dieu seul ne vous fera pas
obéir aux mouvements de la grâce,
il y faut vos efforts^ votre coo-
pération. Il De part en part. Dé-
^an hen'"kai, ou dé£>an hen°^é(tra-
verser de part en part). \\ Pour
ma part, quant à moi, si zan. ||
A part soi, en soi-même, ede'l
ahouninzhenoun. Il Nulle part,
ttassi tssenn illé. || D^autre part,
eyi VI tthi. || De toutes parts,
hodelyon tssin. || // le prend en
mauvaise part, ttatssenn illé edi-
ttha''. Il 7/ le prend en bonne
part, e'itthi edittha". || Faire
bande à part, shanin déné ''èho-
dèHa. Il II tient de bonne part,
o''tiyé ekkorelyan. || Avoir parts
égales, vz. avoir. || Ne pas avoir
part (I, vz. AVOIR. || Mettre à
part, vz. METTRK.
Partage. A', c. ETta tsseddit'i.
ETta tsselyè. E'^la nazelyè. Déné
"^taddik. Déné Haelyé.
Partagé. Fractionné, divisé en
parts, iHa hounifjerzhnik tssin
eTan shanin nidahlya. Ttaneltte
houniperzhnik nin si, tta betssin
'a nin si, orelyon eT^an shanin ni-
PAR
- 765 -
!»Ak
«IttlilvH il ta, ntuliiyt''ltsiii uviii,
tout ce ifu'il y avait , a étt' juirta}*é
entre /fn intthi-y'i's . ,t lïiiuun ,i
pri» «I part.
Partaf^er. Fraclioinn t , (/i;jM», . -.
m M iKiNVKM. Il Hntre pltutiettru
personnes. Di'iif'ta t-ttu/li, e».-
ttHzh, lU'tta/Ji, diviser entre plu
sieuru, en ctmpant. Vz. ixhpkr. ||
Dt'iit' 'ta t'Ittilïvt.uT. eNttiliyfll.
lu'Ittthxfll. yi-lttihyrll. /\ix...h'-
lu' •'la flttihx.'ll. slii'ltttliyrll.
Fut., lU'ué tj» ouittchyt'il, oiv--
ttch\ell, partafîcr, en déchirant,
p*ntr donner à chacun Kon nior-
ceiiu. Ml part. \\ Dt'né "ta rhlshr'l,
fvlshf'l, iii'^ldslu'l. Pas., (léné-
ta-eldslu-'l. ^hridslif I. Fut., dé-
lu* 'ta ouldshe'l, ousdsheT, cou-
per tn'ec une hache, pour donner
à chacun sa part. \\ I)»'iu' 'tat'l\»-,
«K'in* ""tat'sK», tainlè, tavellî*, ""tail-
yi'. Pas., délié 'ta fhl\a, dé^né ""ta-
/Jiilla. Fut., délié '^taoulyè, «léiié
'taousiè. Diri orelytm ouhe'^tainlè,
partafie tmit ceci entr\-u.r.\\\)éiw
'tai*<ldik, donner des vivres, à cha-
cun sa part; l>f' taesnik, l>e'^taiii-
nik, ye'tatMinik. Pas., déné 'taeh-
dik, "tazIiiimik.Fiif., (iéiié 'taoud-
di, '"tatiusni. Diri lK*rr oulH*"^taiii-
iiik. part(i}ic ces x'ivres entr'eux.
Partager (se). Quehptc cliose entre
soi. 'l'tassi eTta tsM-lyé, eTta
hilyè, ouhlyè, lieyelyè. Pas., e\-
'ta-tsselil\a, e'Tta sljilya, îihouh-
lya, he\t*hlya. Fut., i-'M'ta tssoiil-
yè, e'^rta uouly»-. «ouhlyé, lu*-
youlyt'. Il K'Ttats.stMldik, f'^rtahid-
dik, f'^lta t>iil)dik, f'^rtalu*lu'<idik.
Pas., f'^l'tatssehdik, e Ttazlu<i<lik.
Fut., rTtat^soïKMik, e'^rtawoiid-
«lik. Diri l)err «-'rtavioiiddik, piir-
tafieoiis entre nous ces viiT«'>. ||
Prendre chacun sa part. V.%i iia-
/*'lyé, iiadilye, natlou'le, iiaheve-
doll^, iiadaheyedellf. Pas., fia
luiA'Idxa. iiadi'/liil\a, iiadoiihlya.
imiieye(lflil\a. Fut., élu iiajuuilyè,
iia(ii-M(>iil\^.
Partant. Adv. Kyitta. Kyitta itta.
Partenaire. N. c. Dénè tMedenni.
Délié <.>{id/hr*iiiii. Il Partenaire», au
jeu, saiicaii f*^lt«»MMm/rddi. Mon
partenaire, M^tsM'iiiii.
Parterre. .V. < . Nilioiif'lrliié (jaii^in
iiihmi nelrhié alzlieiiin, partie
d'un jardin où /'on cultive lr§
fleurs.
Parti. -V. c. Tta i- ItsMMm daddi. De
iptel parti c»-tu Y hldla'«iiitsMMiii
déné tKscnnenni itta ? Je ne sui»
d*aucun parti, tta^sj tvsenn déné
tssi'Mii illf. Je ne sais ipiel parti
prendre, tta asné 'a i-kkorenyan
illé. Il C'est le parti le plus sa^e,
eyet oyin sOfa walli. H C*e$t un
parti-pris chez lui, kkaldanen on-
ttla/lié ayénin/lienii itta, ImnIsIiï
iiadoutta illé.
Partial, e. Adj. l'Ia^in \in tvse<ien-
ni, (pii favorise ipicl(pt''un au pré-
judice d'un autre. Iluun/on 'ka
aiifttin illé si, i^lavin vin ts.se<linni,
dans ta partialité tu n'as aucune-
tiient en vue le hien.
Participer. .1. V. intr. lit-'j, ou
lieddiii illé ttassi kkenatssfzlier ;
ou hien déné VI ttassi kkénatssc^
/lier. Koii ne<lyaii I-a triui", si ttlii
«léiié 'v\ (►kkfnat'i/hfr koiittè. ou
hien >eddin i>kkéiiatss«'i,.iii/lifr illé
kunttè, ce fJrand ouvrait tpn-
X'oici, j'y ai participé moi aussi.
Particulier, ère. Adj. Intérêt i>ar-
t'uaHit. K<idiiii yin é<iennarè
(>t.aiiiia\éiiili(Ml/lifri, le fait de ne
penser ipi à ce qui nous entoure,
rioMJi concerne de près, qu'à ce qui
peut sentir nos intérêts. || Anntié
particulière. F-<iésh^-nt\'éttl<»un,
avoir tnutuellenunt le fou lié l'un
à l'autre. F^i^shé-'lf..-i»ulittloun
kkénaoïislu'r illé kolitu, déné ort-l-
yon f'Iè l>et.'anyéniiiouh'tan, lais-
sez donc cette amitié particulière.
PAl^
- 766 -
l't (limez cgdlciiiciil tout le monde.
Particulièrement. Adv. Onttlazhè.
Iloiiiu'zhi'. IIo"anzt'. Déné "aiizé.
Onttlazhr douyé ikkr sin dyaii, on
est ixirtieuHèrement nud ie'i. Déné
"an/.é benan yéiiioi'tau, je l'aune
phia que tout <iutye, e.-à-d. par-
tieulièrement.
Partie. .V. e. Nahé. Ileoyan. Heo-
oansin. Nahé houstcho, je vais en
prendre une partie. Senilu)ne*^l-
c'hié heofjansin iiihilbenii, ou liè-
niliilbenn ikké sin ! Une partie de
tnon eliamp est inondée. \\ Chan-
ter en parties, vz. chantkr. ||
Vz. PART, PARTIE.
Parties. Int^uinales (Jianelies), in-
oan£)è. Sinoan^è, mes parties in-
guinales^ mes hanches. \\ Natu-
relles. Dene yèzhè, ou déné ttchyi-
nen, virga gcnitalis. — Testicu-
les, déné £)èzè.
Partir. V. intr. (Par terre). Ye-
'teddi, ''tessai, '^tinÊ)ai, '^teÉ)É)ai, *^ti-
ttas, ''touh"as, hèhè''tè"as ; sed-
de-^l, "^tidden, '^toulidel, hëhè'^ted-
de'l. Pas., ye'^telidik, ""flya, 'tin-
3'a, '^terzhya ; serzh"as, "^tezhittas,
'touh"as, hèhè''terzh"as ; serzh-
del, "tezhiddel, ""touhdel, hèhè-
"terzhdel. Fut., ye'^touddi, "tous-
sa, "tewounya, '"touya ; sou "as, "^te-
wouttas, °tewouh"as, hèhè'^tou-
"as ; soudde"], "tewoudde^l, "te-
wouhde°l, "^touddel. Edlaho de,
"^tinya walli, quand partiras-tu ?
Il (Par fflJ/^.Se'ki, *'tes*'ki, ■"tin'ki,
'te'ki, '^ti^ki, "touh-^ki, hèhè 'tè^ki ;
sedde^^l, '"tidde''!. Pas., serzh''kin,
''ti'^kin, "tin'^kin, "terzh'^kin, 'tezhi-
"^kin, "touh'^kin, hehe-terzh''kin,
tsserzhdel, '^tezhiddel. Fut., sou-
"kè, '^tous'^kè, '^tewoun'^kè, tou'kè,
'^tewou''kè, '^tewouh'^kè, hèhè'^tou-
"kè; souddel, ''tewoudde'l. Seddin
'tewoun'^kè sanan, ne pars pas
sans moi, attends-moi. \\ Lever le
camp. Ttchya "^teniii, '"tiddel.
Pas., ttfhya'"terzhni, "tezhiddel.
Fut., ttc'hya''tounni, '"tewoudde'^l.
Noudshè ttchya ""terzhni ikkehi !
On ne nous a pas attendus })our
lever le camp. \\ A la hâte. "An-
ho'"ti VI ye''teddi, vz. avoir liâte.
Il Avant un autre. Déné dshè yc-
""teddi. Bedshè "tiya, je suis parti
avant lui. \\ Après un autre. Nan-
dé ye''"teddi, ou déné ttlanoè ye-
"teddi. Bettlaiino dé oun'^lton te-
Avounya, tu partiras après lui. \\
Comme le vent, .wudainemcnt.
Ouwintssi hinttè, il est comme !e
rc/r^.Ouwintssi laadya, // est parti
comme le vent, sans attendre per-
sonne. Il Conséattivement. Kké-
zeddeT, ou e^lkkézedde"!, eHkke-
diddel. Pas., elkkézeddel, el-
kkedeyiddel. Fut., enkkezoudden,
e'^lkkédéwoudden. — Ihid. Aii'l-
kkéhou, sedde"^!, '^tidde'l. Pas.,
an'^lkkéhou serzhdel, "^tezhiddel.
Fut., an^lkkéhou soudde°l, "te-
woudde'^l. Il Définitivement, pour
ne plus revenir. Tta déné nandé
hettin, ou tta nandé lioddi ye^ted-
dihi. Tta nande settin outchosi
laosain, '^tessai, ow tta nande hoddi
settin outchosi laosain, "^tessai,
c^est prohablement la dernière
fois qu'ion me voit, et je pars. \\
Avec quelque chose, c.-à-d. Vem-
mener, remporter. Vz. emmener,
EMPORTER. T'eFti, "tes^ti. Pas.,
''te'rtin,, "ti'^Ptin. Fut., "touFtè,
"tous^tè. — Naneclyou*"!, nain-
'teschou. — "An-ou-'teddi, "an-
ou-'^tesni. — Houn'^teddi, houn-
'"tesiii. — Ede°l yepelyé, ede'^l "tes-
yé. Il Faire. In^'tedyou, faire par-
tir en poursuivant ; hin'teschou,
hin'^tinyou, ou neoinyou'1, yin^'te-
you, ou 3-eneyou'^l, hin'tidyou,
hin'^touchou. Hin'^tinyou, fais-le
partir, en le poursuivant. Pas.,
nanedyou, naniyou. naninyou,
na3"eMerzh\ou, naiiczhidyou, na-
Ak
767 -
I^\R
nourhou, iiuiliiiieyi*iU'r/h>(>u./-'uf.,
iirtodtlytui, iii'tiniM'Iuni, iirtr-
Wdiiiivou. vin'tttUNoii. Ihid.,
juir la parole, 'tiii-l'u, orthnnu-i
lit' sortir: '■tiii-iifs''H, '^tiii-tiinl "a,
'tin-yeTa. — Ibitl. Ye"»!» (lan»»-
ttt'un, cotigt^ilicr : <lniu*s''tMin, «la-
iiiii 'ciin, <luyt'iii'''»Miii. Pa.<<., \t'-
^.111 <l«iK"(.'«'ttriiii, (laiu»t>i"fiin.
Fut,, yi«"«ii «iaïuuittiMiii, (laiiou''-
"fim. Tiii-ninT'tto ; iHH-héuuiicl-
\aii ilh', fais-le sortir; il est in-
sui>i>ortahU\ K<llat<«' t.an daseiiin-
"iMiii tta r Pour(]tuti vcu.i-tit donc
nu- faire partir Y || D'un éelat île
rirf/AtssedI{/I, "asdluu, "aiunllou,
'adlou, ""aidlou, '^aoiiluilou. !*as.,
^itsMvindlo', 'jujidic»'. Fut., a-
tss<ui(llou, "awaMlI«)ii, awuuiHiloii.
- Ihiil. I)|(h>e stv.lii, '^t«'>»lii, tiii-
/lii, "tt*/lii. Pas., dloi'e seyJiet, "ti-
/lu't. Fut., dIotH' sou/lii, "tousslii.
l)lc>t>t' 'tizlu't oy'ui, j'ai éclaté de
rire.\\En htn ordre. Sa Tta tssed-
i\v\ illé, sal ta tiddel ille. Pas.,
viTta tssilidel ille,siirta tt-zliiddel
ille. Fut., sal' ta tssoudde I ilK*,
VI rta ""tettoudde'! illé. — SaTta
ttvJiidtlfl ille koiittè, nous som-
mes partis en bon i>rdre. \\ Eu
cluintant. Chenil viMlenni*"!, cheiui
det^'sla'l. Vz. Ai.i.KR. Il En colère.
Tin - zi'lttchyè, "tin - "testtchyè,
^tiii "tinlttchyè, tin - 'teittthyt'.
I*as., tin-tssinlttfhyî', '"tin-nt'>-
ttfliyt', 'tin-ninlttrli\»'. Fut., 'tin-
ts>oulttcliyè, tin - tousttchyè.
Tin-'^tewounlttcliyè sanan,/i(' par.s-
pas en colère. \\En courant. l)a(.>è-
>eltla, da.jt'-'testla, tinitia, *to1-
Wa.Pas., da.> st-'ltla, ti'Itla. /■'»</. ,
dat-t'-soultla, tou-stla, trwouii I-
lla. I)ai.«è "^tewoun'ltlao, iiiaii
awuunné, pars en ctturtnit ; dé-
pêche-toi. il Km criant, vz. Al.l.KH,
\KH1VKH. Sri! Mtiflifini, >ell dr-
(.•♦•sla'l, <U'ijiiila'l, délia 1. P<iK.,«vell
lu>iide''lnik, sel! li<JiKlezhesya,hou-
deyJiiitlyu, lioudehlvaJidudfJiilya,
limKle/JuMtldx a. Fut., ••(•Il Xfdi*-
lioillni, M'II dei<oUMa, de'tfwoiin-
l\a, de'toiilxa. || En nlittaiit (v.
il. un traîneau) ; yi-um^ ; tèiou».
Il En pleurant. TKa^jt» \é<leliii, tfOi-
tf det'**>la'l. Vz. \l.l.Kli. Il En imr-
tant. HtM^xtct'l, etM's'f'l, efiiitje I,
'"fC*" I. etii'ife"^!, et-ou'e'l, elie<.^4''l.
Pas., eti».sourzii4'in, huu/Jiict'ii)-
Fut., eMiu^j^iè, e'tous'è, e'tewouii-
(.H*, ^•'^t(m4)Ê)^, e'tewouVt't e'tewoii-
'"^. Il En radeau. l)e<ii-heiiii V/lii
Vl M-'ke'^j, (.<e>"keM. Pas., (»t*r/.)i-
kin, '^ti'^kin. Fut.^ stju'kè, 'tou»-
'^kè. Il En roulant. Sebtuinzh/tes-
l>an/.li, °tiiil)an/li, ''tel>hanzll./^^«.,
•>ery.ld»anyii, 'til>lmn/li. Fut.,
s«)iil)l)anyli, tuiishan/li. S*kwi
(Mia 'toul>l>aiiyJi vinaii, prends
ftarde </u«' F enfant ne roule en
bas. Il Enisemble. An'la ts>t'<ldeM,
■^tidde'l, /*«*. ,sery.li<lfl, te/liiddel.
Fut., souilde I. 'tewt)U<Ule'l. || Pé-
nibletnent (se dit des vieillard*,
des ntalades). Tsseiuwo'l, yes-
i^wo'l, tjinjfwo'l. Pas., tssioiriV^»
ouzlii^rue. Fut., sourire, 'tous'j{è,
'tewoiinr^^- Il Pour la chasse.
Sel/.t-, tes/*', ""tinjyi', telzè. Pas.^
natsse'lzè, nay.lies/è. Fut., soul-
zè, ""touszè, 'téwounjy^. || Pitur
un lou^ voyage. SeMrn, 'teslm,
tinha, teMm, 'til»l>a, ■^tid<le'"l.
Pas., Ncrzhlia, tihlia. tiiiba^
terziilm, 'tezhihlia, tezlii<l<lel.
Fut., suul)l>a, touslm. — Tous-
sa. NininItH ahottiii, je veux aller
en vofiafie. l'iens ! te vtùlà arrix'é
bien loin ! || Pour la }îuerre. l)é-
iiin'kii seMrn ; pi. déniirka luin
seilde'l, Imii 'tidde'l. Pas., déiiin-
'^ku serziilm ; pi. déiiin'^ka ban
ser/Jidel, ban "He/.lii«l<lel. Fut.,
deiiin'ka >4UiblKi ; pi. denin ka ban
souiidei ; pi. déiiin'ka ban soud-
«le'l, ban "tewmidde I. Deiiin'ka
ban 'tewuu<Jde'"l, iMMiaiiitlewoiittè,
PAR
- 768 -
PAS
allons à lu (fiicrrc tl hiilt(Uis nos
ctiiu'inis. Il .S(7/(.s (/(/(■/(/»/'»/», Na-
oiizel"in illi)ii driu' oaii yo'"t('(l(li,
juirtir sans attendre. NasoiiHeT'iii
illou, seoan ""ter/liva ovin. // est
parti sans m'attvndrc, sans moi.
Il Seul. Déiu' lieddin, on sliauiii
ye*'tt»<l()i. Déni' heddin "ttnvounya
sanan, ne pars pas sans (juehjuc
compagnon. — Ou bien shanin 'te-
wounya sanan, ne pars pas seul. \\
Flèelie q}(i pari, (pii est décochée.
'"Tertaz. Pas., nanin'taz. Fut.,
^touTtaz. "roul'taz sanan, que ht
fèelte ne parte pas ; qu'on ne la
décoche pas. \\ Projectile, v. g.
pierre. Dshè 'telyoul. Pas., ""te*"!-
yel. Fut., ''toulyoul. || Lettres,
courrier. ""Telyé, on les part, on
les emporte ; '"teslé. Pas., "^tehlya,
"■tilla. Fut., 'toulya, "tousla, °te-
wounla. Il Maladie, contagion
(s'en aller, cesser). Dénéttchya
hendezh, ou d('né nahohdezh.Z'fl.s.,
déné ttchya hendouzh, ou déné
nahohdouzh. Fut., déné ttchya
houddezh, ou déné nahouddezh. 1|
Oiseaux, hittai ; pi. hidde'l. Pas.,
hitta ; /)/. hindel. Fui., houtta,
houdde'l. || Origmd, bœuf. "Teo-
ɻai ; pi. "te^^r'as. Pas., ""terzhva ;
pi. "^te-^r'as. Fut., "^touya, ''tou'^1-
"as. — Autres animaux. "^Tergè ;
pi. -^te^^r'ais. Pf/.s-.,^te°rgè ; pi. 'ie'X-
"as. Fut., •'toulV^; pi. ^tou^r'as.
Il Canot, barque, à la dérive.
'Terzhla. Fut., tssi ''toulla sanan,
que le canot ne parte pas à la dé-
rive. Il Cœur. Denedziyé "^teltthi,
le cceur part, demeure sans vie.
Bodzi^é ""te^tthet, son c(vur est
parti ; il est mort.
Partisan. A^ c. Plasintssenn, ou
i*^lasinkkezhetssenn dénétssenni,
qui favorise, soutient un parti.
Partout. Adv. Ilodelyon. Horelyon
a-nih-delyan. Ilodelyan a-nih-
hourzh"ain.
Parure. .V. e. llotlloun. lielle pa-
rure, lu)unz()n lioitloun, hèènat-
tin. // // a utie belle parure à Fé-
glise, ou réglise est bien parée,
ya'ti kon-cn liounzon liottloun.
Parvenir. V. inlr. Arriver au but.
Ttassi Qiiu ni' k('c'zi'zlii, ni'kèdoni's-
slii, ni'kc'dcninzlii, ni'kt'èdc'zlii.
Pas., ni'kèèzeninzlict , ni^ki'dcni-
zhet. Fut., ni'kiH'zouzlii, iii^kèè-
dousshi, ni''kèdewounzhi. 7/ est
pafvenu jusqu'à lui, ye^'an ni^kè
doninzlu't. Ça panaient, nihodiMil-
tthet. Je .SJ//.S' pai-venu à le per-
suader, kkazhè, sekkéyadét'in"l'ti
asla. Tu ne pai-vicndras pas à lui
faire faire cela, nonn nedaoadè
yoii'^ltsi ille si.
Parvenu, e. N. e. Ttassi illé nin
koli, hekkaozheri hezhellin, quel-
quhm qui n^était rien et est de-
venu bourgeois.
Pas. N. c. Nazettezh. Cn pas, i'Ia
nazettezh. Deux pas, na nazottezli.
Il II va le pas, oe''.o;;;i'^l oyin. Si
c^est un animal, on dira pel^wo^'l
oyin. Il II fait de longs pas, kke-
da''lzha ; kkedatsselzha, kkeda-
zlieszha, kkedazhin^lzha. |1 7/ fait
des pas courts, kke^'ltoué ; kkada-
zeltoué, kkedazhestoué. || 7/ a le
pas lourd, nadeldazh laou^e^ga"! ;
naezeldazh layoueddi'^1 ; nades-
dazh laouipessa*"! ; nadinldazh la-
ouoin"'t'a''l. || 7/ a le pas rapide,
naHtla ; natsseltla, nastla, nanel-
tla. Il Faux pas. N. c. Kkattcliyi-
nen e'Tkezelttlii, tomber presque,
faire un faux pas. Kkattchyinen
e'Tkeeltther, il a fait un faux p((s.
Kkattchyinen e°l''keesther,jV// fail-
li tomber, ai fait un faux pas. \\
Faire un faux paf<, vz. fairk. lia
fait uti faux pas, en agissant, na-
''ké-tchin-derzhpezh laadilya. ||
Faire des pas inutiles. Dzédé you-
neddi, dzédé fiounessai, dzédé hou-
ninoai, dzédé houne^£>ai, dzédé
PAS
- 769
PAS
ItuuiuttAii», iiuuiiuuli''ais, lièhuun^-
"•i». — Ou l'tnore ilmi^ liou/4-l-
liiii, pataugfr tlans /'(-«iii ; Iioiiik"^-
hin, hoiii)iiill>iii, lioiinclltiii. u H'
venir »ur *<*« /><m, kki-iiuvoiilKii,
kkfiUluuzIit'Niitu. Pua., kkt'iuiytnili-
dik, kkt*iiuuu/lu>stya. Fut., kkc-
iiuvoulidi, kkt'iuiou.st Ml. Il Fairt'
un pa» en anièrc. Rkcl'a im/.it-
tiJi. Je fais un pas en arrièit ,
kkcru nadestti/Ji. || faire un ptn
en avant, naxlietss^iin imzittixli.
Faites un p<M en avant, iia/.)ii*-
tsM'iiii luidoulittizli. Il Marcher fur
les pas de queUpt'un,tiéiu' iK'Vkii\,
t»e*'"kal, É»inM'ka'l, É^'lka'l. //
marche sur mes traces, seTka'l. ||
Tomber sur les pas île quelqu*un,
délié ""két*^ houttaii. // Jaut ipie je
touibe sur ses pas, hvkètjè lious-
"a*^!. Il Aller au petit pas, vz.
Ai.i.KR. Il Pas de porte. S. c.
Usliinda diii"ai.l)shinda na-denin-
"ai. Il Pas de vw. \. e. Htxldezl»
iH'vat'è ha""terzli"ai, espace com-
pris entre deuu- filets d\ine vis.
Pas (ne). .Idv. de négation. lUé.
lazf koli illé. Sauan. Pas un. Tla-
t»è koli illé. -Vf fais pas rt7rj,ekwa-
wouniie saiiaii. Pa^i si mal ! Kka-
zliè. Ce n\'st pas que j'en aie peur,
ottthya neyesdyet tta illé. || Pai
du tout. Loe. adv. fu'^.IIlé liitclio.
Ekwalionttè illé iutclio, ce n^est
pas ainsi du tout. Daoudi, rien.
Je n'en ai pas du ttntt, daoïidi si,
rit M moi.
Passable. Adj. Kkuutta nèzon ; ou
encore ekuutta a'è oiazé.
Passablement. Adv. Kka/hè.
Passaj^c. -V. e. Ho'terzh "a, i7 // a
par ttii passer. Il «/ a passage, ho-
"terzh'a konttè. Petit passage,
iazé ho''terz}i''a. || Passage entre
deux roches, pour sauter un ra-
pide, dshè "sièz^» iiahor/jr'ain, ho-
tchè-hodin"ai. Hotclit*-luMiiii''ai,i7
y a par où sauter. \\ l*assoi*t\ dé-
troit. Ouirku. Il Traverse d'une
rivière, dent» kké naonin'ai.
Passafjer, ért. Adj. et n. ()kki-<le-
/Jiu illr, qui pa»»e vite, dure peu.
l)<*né '^M M»(,i«i liokki'ili'/Jia illé, ou
nizlitt illé utHMMiii délié a MH<a in-t-
iïix, le» heure* de )oiV et de tutu-
heur iHissent vite. || Qui »'♦"
que sur un navire. Tta tsM
fl tr(,»^i ; pi. 'toddé'li.
Passant. \. c '*rotiiilmikkt* youli-
dilii ; pi. 'tuiifihnikke tMj»ouhdf>'li.
Passants qui se croisent, 'touii-
luukké e'itta iiayiddihi, ou eMtta
iiatx>ri'(.^Hl<lt*''li. (On enqjloie la
forme indéfinie, lors même qu'il
«^agisse d'un passant nettement
défini).
Passe. .\ . c. Passe dans un rapide,
par i»ù /'ofi saute. Ttaiickki' iiekkè
hotchè-liodin "ai. || Fntre deux
écueils. Dshè "gèzè naliorzh''ain. fl
Faire des passes magnétiques, vz.
KAIRK.
Passé, ée. IIouz}ie<li, en parlant du
temps, de la vie, etc. Vaniiisin
houzlietli, dans le temps passé. ||
Vaniiisiii sha, i7 y a longtemps.
IlSha ttonttlou,f t'»f qu'il y a long-
temps de cela. || Yannisin, autre-
fois.
Passe droit. Tta wallè nin l><*t.s!>ouji-
j kkèidiè ttas^i dénéi<auuneiidi, tptel-
que chose donné à quelqu'un, au
préjudice du méritant. — Ou bien
encore tta wallè iiiii l)et$suunkkè-
zliè délié o'"tiyé id/iienn, faveur
accordée à quelqu'un, de préféren-
ce à un autre qui y avait plus de
droits.
Passementeries. Soun yuuè. lietta
souii-"'ka-ouwe<ldi youè, tissus ser-
x'ant à orner.
Passe partout. IWtta souifkaattazh
iltHli-iitMiii l>ès iaze.pt'tifr *fiV pour
les ouvragex fins, 1 Clef. Mati»'
yéotlailildt'/' :!i koli, hetta
horfl\ lui \ > :<Uit»/li.
PAS
— 770
PAS
Passe=port. A', c. Dzédé-'"kézèzhi-
you, délié ttasson walne ottchya,
edittlis ede""! dzede tsseltchizli, pa-
pier qu'on porte sur soi, dans ses
pérégrinations, pour éviter tout
embarras.
Passer. 1'. intr. En marchant.
Youddi, ous'ai, ou ouzhessai ; ouii-
''ai, ou ouzhiiiipai ; ouiH>ai, hoiiout-
tas, houoiiddeT. Pas., youhdik,
houzhiya, houzliinya, hourzhya,
houzhittas, houzhouh"as, hourzh-
"as (tssourzh"as) ; tssourzhdel,
houzhiddel. Fut., youddi, houAvas-
sa; tssou'^as, houwouttas ; tssoud-
de'^l, homvoudde'^1. — Houzhiya
oyin, je n'ai fait que passer, ne
me suis arrêté nulle part. \\ Par-
dessus, ou plutôt, à côté de la loi.
Tta nanettenn okkettchya naho-
zher. Il En parlant des caribous.
Hou'^lttla. Pas., naou^lttla (se dit
au Mngulier comme au pluriel).
Edshenn °lan naou'^lttla ikké sin !
Il a passé ici une grande bande de
caribous. — Si les caribous ont
passé, en marchant de front, on
dirait : naou'^ldzer. Edshenn "lan
naou°ldzer ikkéla ! Beaucoup de
caribous ont passé ici, en mar-
chant, ou en courant de front. \\
En parlant d'un orignal. Nandai ;
plusieurs orignaux, kkani naou°l-
"as. Pas., naouhtya; plusieurs
orignaux, kkaldanen naou^^l^'as.
Fu t., nav,ady a; pi. na^vou^^r'as ac-
compagné d'un adverbe de temps.
Dyan sha illé naou^^l^as ikké sin
denniy, il n'y a pas longtemps
que des orignaux ont passé par ici.
— Ibid., en parlant de tout autre
animal. HouTgè. Pas., naou'^rgè.
Kkani sass naouTgèjWn ours vient
de passer. — S'il y a plusieurs
animaux, hou'^F'as. Pas., naou^-
''as. Kkani edyédé dyan naou^^l-
''as ikké sin ! Des buffles viennent
de passer ici. \\ En canot. Tssou-
'ki, ouzhes°ki, ouzhin'^ki, ou'ki,
ouzhi'ki, ouzliouh^^^ki, hèhou^i.
Pas., tssourzh'^kin, ouzhi"kin.
Fut., issou^kè, ous°kè, woun'^kè,
ou'"kè, houwou^kè, tssouddeTjhou-
wouddel. Dès ekkorousya yenes-
shenn itta, bekke ouzlies'^ki itta,
voulant connaître la rivière, j'y
passe en canot. \\ La porte, en
tombant. ''Tin-tsseltthi, ''tin-nes-
tthi, °tin-ninitthi, '^tin'ltthi. P«s.,
'^tintsseltthet, °tin-nestthet, ou
^'tin-'^testthet. Fut. j^tin-tssoultthi,
"^tin-wastthi . — "^Tin-nessaitta,
^tin-nestthet tta, ou "tin-'^testthet
tta, en voulant .sortir, je suis tom-
bé. Il A gué, en marchant pour
se rendre ailleurs que chez soi.
Nap£)an yédéheddi, ou naggan ye-
deddi'^l, na^nan dénessai, dénin-
^ai, deppai. Pas., naggan yeden-
dik, naÊ)É>an déniya. Fut., naggan
yedouddi, naggan doussa,dewoun-
ya, douya, dewouttas. "Tani'^lsha
kolou ahodditta, oantselou nappan
deniya, l'eau est haute,quoi qu'on
en dise ; aussi, ai-je pu, à toute
peine, traverser à gué. A gué (s il
s'agit d'un orignal, d'un caribou,
d'un chevreuil, d'un bœuf). Pan-
o-derzhya ; pi. Ê»an-o-de*^l"as. —
S'il s'agit de tout autre animal,
gan-o-de°rgè ; pi. Ê)an-o-de^l"as.
Denniy dyan kkani gian-o-derzhya,
un orignal vient de passer ici à
gué. Sass pan-o-de*^Pgè ikké sin
kkani ! Un ours vient de passer à
gué. — Ibid., en se rendant chez
soi. Napçan yededdi, naggan des-
dai, dindai, deddai ; naggan dénit-
tas, denidde"! (casuel) ; naggan
dittais, diddi"! (habit.). Pas.,
na^^an yedendik,na^^an dénestya.
Fut., na^i^an yedouddi, naggan
doustya, déwoundya. Naggain ye-
douddi hekkè houllè ille si ; "ta-
ni'^lsha, l'on ne saurait traverser
ici à gué ; l'au est trop profon-
1
PAS
- 771 -
AS
(if. Il I.e iihit passi- à travers te
collft. lukkô "tfTjfe oyin 'na, ou
Iti'lkkf in^ka «.f'Ty:*"^ ovin 'an, \ti'\
(Miriiiiitiha tta, le Hivrc n passé à
travers le atlli't, parée </m'i7 était
trop ffrand. Sft)aM hi'Ikkt' iii'ka
nalgwi oyin "ga^ ou sériai) iiikke
tfliiwi oyin "an, tous les lièvres
m\'eliappent , en passant à travers
leurs eollets. \\ ■"rer7.li"a; ho-
'ti'rzh"a ; lum"a,c/u'//jiii ipii passe.
Dyan ho''ter/.li "n ikké sin ! Le ehe-
vnn passe ici. || .\tiiinaUA (pti pas-
sent dans reau, à la na*le. IV'hf'l ;
pi. t-er'ou'^I. i'fl.s., Iiour/lihiii ; pi.
houn"e1. (Cepemiant hou'l"en
S'entend quelquefois aussi un peu
au présent) : yo/jwè edshenn 'lan
lioii'l"e'l nou"l"in, l'oyez là-bas
des caribous (pti passent à la luigc.
Il (S'il s'agit d'honnnes), on dira:
t^ebe"! ; pi. tsseI"ou'^l.P«.s.,hourzli-
bin ; pi. tssoul'V^l. Aniniaus qui
}>assent ou traversent une rivière
à la nage. NacH'ben ; pi. iiam»!-
"ou 1. Pas., naiibin, ou iianinbin ;
pi. iianT'e'^^l. Fut., na*^toubè ; /)/.
imwar'e°l. — Si l'on fait traverser
l'aiiitnal par derrière un canot, en
le tenant par une corde, on dira
nawabè, au lieu de na'toubè. "^Lin
tclio" nawabè aliwaslè, je va'u< faire
traverser tnon chei'al derrière un
canot. (Cette seconde forme ne
s'emploie qu'au futur). Le jduriel
c'est nawar'e*^^!. 'Lin tclio" nawal-
"e"!, que les chevuud' traversent à
la nage ; faites traverser les che-
vaux. Il .1 queUptUm .si/r le corps.
Yotjwè tta kkaliolzheri iitvJiè ""ke-
yé7.oul"ao, bekki* 'toun-/.ou<l(le'^l,
que là-bas le grand chef, on le
foule aux pieds, et qu''on lui passe
sur le corps, ("^l'oun représente le
grand sentier que l'on formerait,
à force de lui passer sur le corps).
\\ .A la ceinture, du gibier qu^on
vient de tuer, vz. mkithk. || La
nuiin dcKsus, vz. MKriiiK. || Vite.
Quelque chose qui j)araît êoun le
feuillage et disparait aussitCtt, <la-
o'"ta-o*tt'r/Jini. || La jantbe par-
dessus, enjamber. Iic't«>/)i Zfhe-
ttivJi, oM dt'M'ttf/Jt, b«''tf/.li, dé-
ht'stti'zli, (lehintte/Ji, <K*liftt«»/Ji.
Pus., be^ttv.li /«'liflittezli, be'tt*/Ji
(li'lu*stt«'/Ji. Fut., bt* tf/li zt'hou-
ttezh, bo^tezli, dfhousttezh. Kkun-
ttf koluu, betezl» (lehounttezli,
n^importc, enjambe-le. || Un an-
neau au doigt de quelqu*un, vz.
MKTTRK. — S'en passer au <loigt,
Ia-na-z«*ttai, la-na-dfsttai, la-na-
(linttai, la-na-dettai. Pas., la-na-
zettan, la-na-deoesttan. Fui., la-
na-zoutta""!, la-na-dousttaT. La-
na-diiittai illé koloii, ne te mets
donc ]iiis cet anneau au doigt.
Passereau. Vz. moinkai .
Passible. Tta nanettenn ho'tezli
liozhe*! de, ediltsai déné ba horzJi-
"an, qui est exposé à une peine,
à une privation, s'il contrevient à
une loi.
Passif, ive. Adj. Vz. se dkfkndre.
Kketsse<ldi ille, ne pas se défen-
dre. Kkehdi ille oyin, i7 subit tout,
sans se défendre. Kke<laze<ldi illé,
ne pas se défendre par la parole.
Kke<laroiis<li ille si, je me tien-
drai passif.
Passionné, ée. Ttassi otssejin déné
"etlin'^lshi, avoir un grand penchant
pour quelque chose. \\ Ttassi ba-
sèzlii, avoir soif de quelque chose.
San balièzlii, i7 est passionné pour
le jeu. Il P(mr l'ivrognerie, "konn
"toiiè bahèzlii oyin. U Pour Fim-
pureté, tnllèlè tssenn betlin^lslii. ||
7/ a toutes les passions, tous les
mauiuiis penchants, aneltté ttah
illé tssenn beilin^shi oyin ; ou bien
encore ttah ille tssenn tssoiin""tonn
lantte oyin. || Ttassi (.tan yenize»!-
di, être attaché, passionné, yeni-
desdi, yeniilindi, yenide<ldi, da-
PAT
772 -
PAT
yenididdi, dayenidouhdi. Oslinou
pan dayeiiitloululi tta aouhttin ou-
san ? Ètcs-vous Jonc si passionnés
pour le mal ?
Passionnément. Adv. Onttlazhè
ahouiiin/.luMiiii VI. Ttattitta on-
tllazliè aliouiiiiizhenin VI.
Passionner (se). Kkennazliè tta,ssi
gan yenizeddi, kkennazhè yéQa,n
yéni(le(idi oyin, sa passion pour
elle va toujours en augmentant.
Il Ttassi hèyéniziltsi, ou ttassi hè-
yéiiiodetsi, convoiif/" quelque chose
passionnément, beyénidestsi, be-
yénidin'^ltsi, yeyénideltsi. Pas.,
hèyénizeltsi, ou beyéniodehtsi, be-
yénidi*ltsi.Fj/t., hèyenizoultsi, be-
yenidoustsi. Diri sa beyenidin'^ltsi
illé de kolou, '^an'^ltte ille ; netssin
"a illé si, tu ne ferais pas mal de
renoncer à tant convoiter cette
montre; tu ne Vauras pas. Kken-
nazhè yeyénide^tsi oyin ; anahwal-
ne oulle, il se passionne de plus en
plus pour elle; impossible de Ven
détacher.
Passionner (se). V. réfl. Kkenna-
zhè. E'^lèyénizeltsi, se passionner
Vun pour Vautre; e'^lèyenidezhil-
tsi, e^eyénidou^ltsi, e'^lèhèyenide^l-
tsi. Kkennazhè e'^leyénidou'^ltsi
ikké sin, vous vous passionnez Vun
pour Vautre.
Passoire. A^ c. Bennouzin ttassi ça.
""teddi^li, qui sert à passer, à cla-
rifier, à égoutter.
Pasteur. N. c. Tinttchyanaddé
ekkelnihi. Bahon^'ltte itta "^tin-
ttchyanaddé bépan "anoen^le houl-
lehe, qui ne perd aucun membre
de son troupeau par sa faute (le
bon Pasteur).
Pastille. X. c. Nadiddé banzh iazé,
dragée plate et ronde.
Pataraffe. X. c. Dén-inzi sa^rta
dehttlis, nom mal écrit.
Patate. N. c. Nihonèchié. Nihodjié,
fruit de la terre.
Pataud, e. Adj. et n. Chien pataud,
"lin tleoe iazé. || Homme pataud,
lourdaud, bena-ni-dettin ille dé-
nen.
Patauger. V. intr. Dans Veau. Nag-
oan yededdin, nappan depesda*^!,
deoinda'^l, dedda'^1 ; nappan ze"as,
depittas, de£)Ouh"as, dettas ; nag-
ga.n zedde'^l, depidde^l, depouhdeH ,
dedde°l. Pas., nappan youdehdik,
nappan depestya, depindya, depe-
dya, ou napoan depiya, depinya,
depinya, ou nappan oudezhestya,
oudezliindya, oudedya ; nappan ze-
ttas, nappan depittas, depouh"as,
depettas ; ou bien nappan oudezhi-
ttas, oudezhouh'^as, oudettas ;
nappan zerzhdel, nappan depiddel.
Fut., nappan yedehouddi, nappan
dehoustya, de'^toundya, dehoudya,
dewouttas, dewoudde'l. || Dans la
vase. Dzan larè nizé nappan yeded-
di'^l. — Nizha nappan oudezhittas
kwalanttè, nous avons fait un bon
bout de chemin, en pataugeant
dans Veau.
Pâte. N. c. "Lès de'^touri, farine dé-
trempée, pétrie.
Pâté indien. Ebbié ehtti, qui se cuit
dans la panse.
Patène. N. c. Nibo^ltsini "lesttèzhè
tthayé, sorte d\issiette pour re-
cevoir la Sainte Hostie.
Patent, e. Évident. Tssè. Tssè
honerzh"an. Ho"ounlou. Tta
addi tssè honerzh"an oyin, tout
ce qu'il dit est dhme vérité pa-
tente.
Patente. A^ c. Napenniy kon-en eda-
onelttou, tta hotta nahoowenni
bepahounttain honna Xvé edaonel-
ttou naopwennik ; tthi epalaoeddai ^
kon-en edaonelttou napenniy kon-
en kkéssin naopwennik, contribu-
tion que paient chaque année les ^
commerçants et les industriels
pour avoir le droit d^exercer leur m\
commerce ou leur industrie. ^1
PAT
773 -
1*AT
Patèrc. .V. r. Ik'ixt-you-tiillui, à
qutii /'«»» in'tui de» effets.
Paternel, elle. lUnô 'tn kk^-win iW>-
i\v uirlshftiii, qui se cinuluit il /\'-
gard de qiifhfu'uti amime un
jt^re. Is\itnitut iKittrntl, déiié ta
tt« lu'iti//' t'H 'anyé<lHyrni<ii<iy('' luw
(UT/Jj''uin ; ou bien (ItMu* ''ta tta
lHMaz<' t»any<^ni(.K*rzirtaiii ho<ler/Ji-
"ain. Loutoriit' juitenuUe, (Ii'mk*
"ta tta kkaliol/JuT liu<icr/Ji "an
ttoiittoii.
Paternité. .V. c. 'Vin dvué 'ta lunin-
'liiv, état, qualité de p^re.
Pâteux, euse. Dt'iu* /.ha 'h i'Id/jti,
(/Kl riiquitt- la fntuclte. || Parole
pâteuse, slia eissi-M'aii Ituihoiidi,
i7 a uae parole pâteuse, slia eT'an
laaddi.
Pathétique. Adj. Ttattitta déné VI
\;i ti. Oiitllazliè dt'm»<lziyetta déné
VI ya ti, ditcours jiartant du
cœur.
Patience. AT. c. Dénedziye natset,
«voir le cieur fort pour endurer. W
Etssou<ie"^touni,.<intv>ir se retenir. \\
'rssoune<lyain,<'f rt' doux, endurant .
Patient, e. .Idj. Douyé VI koluu
tsseshinyen etsNOude'tonn. — He-
kkessotledli illé VI koloii, kken-
na/liè e<loude'tonn oyin,<>» a beau
lui vianifuer de toutes façons, il
se retient toujours, U est patient.
T*isounedyan, être doux. — Ou-
nestlyan illé si ; setiadarinda ille,
je ne suis pas {>atient ; laisse-moi
triin<iuille.
Patienter. Ktssoiide'tonn, se rete-
nir, e<ioudes*tonn, etioudin'tonn,
wloude^tonn, edoufii'"tonn, e<lon-
doiiirtonn. || Prendre patience,
attendre patiemment . 'VssesWiuyvix
kkéyenizt'hlya aliuulzlienn ; kkeyé-
nidesya ahosslu-nn. Fut., kkeyéni-
%oulya ahowal/Jiin, kkeyénidoiis-
ya. Kkontte kolou, tssèshinyén
kkeyenidowounlva ahow-oun^lshin,
n^importe, tâche de patienter.
Patin. iV. c. ThantNan 'ké, êouiitr
de fer.
Patiner. V. intr. Dz^lé tM^zomt,
dw'r-t'»Nou», dii'r-mijuus, dzér-
«•/4IIIS, dzér-i«iz4jut>, li 11»,
dzéré-hèlu'»s6out>, dy/t- un.
Pas., «lziéré-t«'««*i»inzoiis, diért-çi-
WHis. Fut., <lzéré-tafMiu/fOUfi, dû'vé-
W{ksM)us. TstintHun 'ké "e*"! dfjL-ré
v,inu\ni\\s, allons jnitiner.
PÂtir. \ . intr. DatsstH'i" "tt, da^ii'a,
da^'in^a, dtH>in"a, da^itta, da<H>uit-
"a, dalu\jin"a, daduhelier/li''a.
Pas., datsse(>inzl)c*t, dat'izhet.l-'u^.,
datNM»u''a, da{.'was''a. || Faire.
Dalzlii, da^shi, dain'^UIii, dane*^!-
shi, daye'lslii, dail/hi, daQu'Islii,
dalu*ye'lshi. Pas., da^fl/liet, da-
pi'lshet. Fut., da^wal/lii, dapwas-
shi. F'dla{.^' t-an itta déné dam-MsIii
kkénant'zlu'rou rP(turquoi t*achar-
ner ainsi à faire jnitir les iJen-^ ?
Pâtis, "l'inttchyanaddé chélu-lyé
«alli nih souholzhfnn alioulzlienin,
terrain laissé en friche pour ser-
vir de pacafie.
Pâtisserie. \. c "l.^s ttasM VI l»e-
ttt'/lii, pâte cuite ai'ec assaison-
nement.
Patraque. .V. c. Ttassi bettaoderzh-
"a illé nidcidtthedi, quelque chose
devenu hors dUisuffe.
Patriarche. .V. t . F.'ta henlin iièziiè.
Patrie. .V. c. Dénénehnenkké. C\'st
ma patrie, eyi sennehnenkké.
C'est ma patrie d\tdoption, sen-
iH'liiien hesttin.
Patriote. .V. c. Déné nehnen ponye-
niot>erzh*tain, être patriote. Bi-n-
lu'hnon pan\enii'er/l»''tain, un pa-
triote. 1 Défenseur de sa pairie
(être). liennt'luifn t*»»» you'an da-
netteniii. lltMinrlinen gan you''an
«iiuMie "enin, un défenseur de sa
patrie.
Patron, onne. V. ( . Tta upankkaol-
/ht'ri, le uwitre. ' Le saint Pa-
tron. Tta «lesfavé bftssoulw. If
PAU
— 774
PAV
t'aint dont on porte le nom. Mon
saint Patron^ sede''iiayé, ou tta
degayé bèouszi. Ton saint Patron,
tta de^'gayé bèhounlzi. Son saint
Patron, tta de'gaye bèhoulzi. ||
Modèle pour broderie. BèÊ)adè
soun'kaouweddi. || Pour la coupe
d'un liabit, d'une robe, hegadè el-
ttaizh.
Patronner. 1'. tr.Uéné '"a sopai oun-
*^kane'"ta, chercher pour quelqu\in
quelques avantages, quelque bonne
place. Vz. CHERCHER. Il Déné ttas-
son awalne ttchya déné "^e*^! beo-
pweddi, protéger. Ttasson anoul-
ne ttchya "anzetssiii neoÊ)wesni
■nalli konttè, ou "anzetssin déné
VI neopwesni walli konttè, j^ aurai
l'œil au guet pour empêcher qu'on
ne te fasse aucun mal.
Patronymique. Adj. Déné °tikwi "è
dénéouwidzi, nom patronymique.
Eyi la tta se^tikwi ''è seouwidzi,
c'est là mon nom patronymique.
Patrouille. N. c. Déné ga odenin^l-
"eniii dénen, hommes de garde.
*^Tèzhè nanettin, ronde de nuit.
Patte. N. c. E°kè, Ennisè, pattes
de derrière. Inla, pattes de de-
vant. Bennisè, ses pattes de der-
rière. Binla, ses pattes de devant.
Pattu, e. Adj. Binla netcha. Be^ke
netcha. Oiseau qui a des plumes
aux pattes, be'^ke dettlo''.
Paturon. N. c. °Ke tchennen. °Lin
tcho° "ketchennen, le paturon d'un
cheval.
Paume. De la main. Dén-inttla£)è.
Sinttlaoè, la paume de ma main.
Paumure. N. c. Bedshi tta^è, le
sommet de la tête du cerf. — Bed-
dè ''gèzè, la fourche de ses bois ;
Vendroit oii les bois se divisent.
Paupérisme. N. c. Ahourzh"aon
déné "^lan ttassi heddin houbého-
°lai, état de pauvreté permanente
dont souffre un grand nombre.
Paupière. N. c. Déné-na-zhezh, la
peau, ou l'enveloppe des yeux.
Senazhezli, mes paupières.
Pauvre. N. c. Ttcliyè naPti dénen.
Ttchyèri houn^lin dénen. Ttassi
betssin illé dénen. Déné es°toune^
ttinen. Déné ''oun-nel"ain dénen.
Bekkézhiyettinni. Ttchyè edins-
dlin, ou bien encore ttchyèri ni-
nesdzhet, je suis pauvre, ou de-
venu pauvre ; nizindzhet ; ninin-
dzhet, ninenhdzhet.
Pauvreté. N. c. Ttchyèri. Es°touho-
nettinen. Ttassi denetssin houllé-
hé. Dan yin déné ba shedda la-
houdyae, n'avoir en perspective
que la faim. Ahoun^lttou dan dé-
nen, qui n'a jamais connu que la
pauvreté. Dan ye tssepin^'ai, tom-
ber dans une extrême pauvreté.
Dan yeÊ>in"ai dénen, qui est plongé
dans la pauvreté.
Pavaner (se). Yatta ye^jeddi, yatta
cessai, yatta pinÊ)ai, yatta çeggai.
Yatta yépeddi kou ! L'on se pa-
vane, certes ! A°etsseÉ»erga''l,
marcher d'un air fier, affecté,
a°e£)e9°ga''l, a°eÊ)in°rga''l, a''eÉ>el-
®gaT. Tta pedya° oyin dzedeQgai,
il s'en va, se promène, le dos pen-
ché en arrière (tta, le dos) . —
Vz. se CAMBRER.
Pavé. iV. c.Dshè tta ''tounlou horzh-
lin, route pavée. \\ Pavé d'église.
Ya°ti kon-en dshè ''kalètta de-
dchenn "tell tssettin, église où des
pierres plates servent de par-
quet.
Paver. T". tr. Vz. macadamiser.
Pavillon. iV. c. Yé-ho-la nibalè.
Hisse le pavillon, yéhola nibalè
dazhinlou, ou nidinlou. Yehola
nibalè nididlou ikké si, ow dazhel-
tchouzh ikké sin ! Tiens ! Le pa-
villon est hissé. \\ Des narines.
Dén-intsin da^angè. Sintsin da-
"angè, le pavillon de mes narines.
Il Des oreilles. Dene-dza^è. Déné-
dza-yinzè. Bedzape netcha, i7 a de
PEA
775 -
PÉD
fîramifs ort'illts, <m $cs ftraïuifs
tntillfs. lit'(i/jii,it' ii(*iiiit'/h, si\s /<»!-
fines orfiUfs.
Pa>enient. .V. «. Nulu>\\fniii(.-i.
'l'ta.s.si lia iia)io\V(Miiii(.>i, ixit/ffncnt
</'»<«»• ilmsi'.
Payer. V. tr. Natx'imik, iia(.>4'Miik,
iiatiiii'liiik, iia<,-<''liiik, iianiliiik.
Pas., iiacHT/lmik, na/ji'^liiik, iia-
(.ùiriiiik, iiafiiTliiik, iia(.K>/.lulnik.
Fut., luiijouiiiiik, luu'Oiisiiik.Kkal-
(laïu'ii lu'tsseiiii na/ji'liiik iutclio,
je t'ai ilcjà i>ayc. || Nalioweiinik,
pafu'r un tarif, une nuiiaon, un
cftainp, etc. ; naliowe>nik, nalio-
wiii'liiik, nahuweliiik, iiahowilnik.
Pas., naliowiT/hnik, naliowi'lnik.
Fut., iiahowoiinnik, Mahowousiiik,
Kkaldanen yt' iiahowi'liiik, j'ai
déjà payé la maison.
Payeur. A'. c.Tsamba déiiinttlalléhé
(ItMU'ii, qui est chargé des paie-
ments. Il Qui fuiie Ideti ses dettes,
l)tMlittlissé hénalni déiien.
Pays. -V. c. Nehneii. Beau pays, nili
hounzon nehnen. Mon pays, sen-
nehiu'ii. De quel pays es-tu? Edla-
sin iieimehiien ? || Pays limitro-
phes, elè^aii nili hor/h"ae, e''le-
i>iin na-nih-hodetta, eTjLra nih
liorzh"an, e'lekkabant>è nehnen.
Pays éloignés, nizhai nehnenkké.
Pays nu)tita{ineus, hoowoiflè neh-
nen.
Péage. .V. c. Tta hotta e'let>an<.>e-
lye*"!!, tta hekkè pelye*"!! naof)wen-
nik, payer droit de passage p(mr
les murehandiscs.
Peau. \. f. Ezlu'/Ji. Kttouzè. Se-
zliezli, ma peau. Denniy zliezh,
peau d^orignal. || 'Ké "kalè, peau
préparée pour faire des souliers.
Il Peau avec le pinl, dettlooè. Peau
d'orignal avec le poil, denniy
zhezh dettlooè. || Peau usée, râ-
pée, t.ssiebanen. || Peau passée en
haj<ane, oinzlianen. || Peau tnise en
parchemin, (.•egou'^h ; «.«eldyai.
Peaux de liè>rcs. L'une tieâ tribui
lU'-iH' du Mtu-Kcnzie. '((H-c<aii-
hottiiuMi, r/iii demeurent parmi le»
lièvres.
Peaux-rouges. /.<-.« Indien» en gé-
néral. \){'i\ô deizéni, les hommes
à la peau hasanée. || Déiié •'d»'-
rtMiliiicn, les naturels, les indigè-
nes.
Pêche. A. c. Tiihi 1 t'(jula^>e<ldai,
action de travailler avec des filet».
Il "^Louf '^kaoïMiiii/hi'iiin, action de
j travailler à prendre du poissim. H
I Aller à la pêche, vz. am.kh.
I Péché. .V. f. Oslini. Osiini nalio-
zheri. Il Commettre un péché^ vz.
i OM.MKTTRK. |! £/» état de péché.
' Osliiii dene kkehtMlerzli"ain ; os-
lini dene kkehoderzhlai. OsHni
dene kkehoderzh "ain VI deiie-
zhattai, hounzoin VI 'tahozhi
houlyé, communier en état de
péché, s'appelle profaner les cho-
ses saintes.
Pécher. V. intr. \ z. faiuk. Oslinou
nahoziier, faire le mal. OsHnou na-
howoun''lsher sanan, prends garde
de pécher. || Oshiiou t^^nna, vivre
mal. Kkennazhe osHnoii t>enna
ovin, j7 va de mal en pis.
Pécheur, pécheresse. Oslinou ton-
nai dénen.
Pêcheur. .V. e. "Tabi'l £Mi()ennai,
(pli travaille avec les filets.
Péculat. A', c. Vz. coNdssioN.
Pécule. iV. c. Na'^titta honelni. Na-
'^titta honinMnan oiaze, ninyézé
ve'l na''an-o-(.-wou'"lshet sanan,
prends garde que ton fils ne gas-
pille ttm itetit pécule.
Pédant* e. 'Ayénisettai, 'ayeni'tes-
tta, "^aytni'tintta, "aveni'tetta, 'a-
veni''tezliitta. Pas., 'ayénise<ietta,
"avt'i 1. /■'«/., 'ayeiÛMiutta,
''avt'i 1 A, chercher à montrer
son esprit. — Ou bien encore *a-
yenisoulni, 'ayenousni. Pas.^ 'aye-
nisouHni, ayeniozJiesni, 'ayenio-
PEI
776 -
PEI
zhiiilni, '"ayeniou'^lni.*'Ayeni''tintta,
nedaooweddi illé si, tu as beau
faire Je pédant, chercher à mon-
trer ton esprit, personne ne fait
attention à ce que tu dis. '^Aj^e-
nounliii illé kolou, cesse donc de
nous chanter tes mérites.
Pédoncule. A', e. Djie inttloule. In-
hiia inttloule, pédoncule des
fleurs.
Peigne. A', e. Dshi-tssiy (tête ce
avec quoi on peigne). Dshi-tssiy
dshi-oe*^l tta din"ai, peigne planté
dans le paquet de la tête, dans le
chignon. Dents d'un peigne, dshi-
tssiy bekkahwou.
Peigné, ée. Déné dshi-tssik, homme
peigné. Dshi tssetssik, qui s'est
peigné lui-même. Sékwi bedshi-
tssik illé, enfant non peigné.
Peigner. V. tr. Dene dshi tssik,
bedshi-s-tssik, bedshi-ne-tssik, ye-
dshi-tssik, bedshi-i-tssik. Pas., dé-
né dshi-oetssik, bedshi-^itssik.
Fut., déné dshi-watssik, bedshi-
wastssik, Neiaze dshi-ne-tssik illé
ikkéla, tu ne peignes pas ton en-
fant !
Peigner (se). Dshi tssetssik, dshi-s-
tssik, dshi-ne-tssik, dshi-tssik.
Pas., dshi tssetssik, dshi-pestssik.
Fut., dshi tssoutsik, dshi wastssik.
Ipan dshi-ne-tssik, vite peigne-toi.
Peignures. N. e. Déné dshiopa na-
ttlir, cheveux qui tombent. \\ Dé-
né dshiooa natssir, cheveux qui
tombent, arrachés par le peigne.
Peindre. Enduire de couleur (pein-
turer). Ttchyèdedlir, ttchyèdes-
lir, ttchyèdin'^lir, ttchyède'^lir,
ttchyèdidlir, ttchyèdou'^lir, ttchyè-
hè-de°lir. Pas., ttchyèdedler,
ttchyèdepi*^ler, ttchyèdeÊ)in'^ler,
ttchyèdeoin°ler, ttchyedepidler.
Fut., ttchyèdoudiir, ttchyèdous-
lir. — Ou encore hèdedlir, hèdes-
lir. Pas., hèdedler, hèdeoi^ler.
Fut., hèdoudlir, hèdouslir. Pein-
ture-moi mon église, sa ya^ti kon-
en hedewoun^lir.
Peindre (se). Se peinturer. Tsi ya^e
édézettai, .se peinturer le visage
avec du vermillon ; édé°testtai,
édéhinttai, édéhettai. Pas., édé-
zettan, édé°testtan, édéhinttan,
édé^tettan, édé°tezhittan. Fut., e-
dezouttal, édé'^toustta"!. Tsi yapè
édéhinttan lan ! Comme te voilà
peinturé ! \\ Tsi yage édésefti, é-
dé^test'^i, édéhinTti, édéheFtijédé-
selyé, ede'^tilyé, édé^touhlyé, édé-
helyé. Pas., tsi yagh edeseFtin,
édé^tes^tin, édehinTtin,édéhertin,
édésehlya, édé°tézhilya, édé°touh-
lya, édéhehlya. Fut., tsi ya£)è édé-
souPte, édé°tous''tè, edesoulyé,
édé^téwoulyé.
Peine. N. c. DaoÉ)win"ai. Datssepin-
"ai. Es'^touhonettinen. Na'^ti. Na-
''titta pidda, nous vivons h la sueur
de nos fronts. Es^tounittinen ko-
lou ; gidda koutta, es'^touhoonet-
tinen pan nayéniiddé illé, nous
faisons pitié, il est vrai ; mais nous
vivons, cela suffit ; nous ne pen-
sons pas à la peine. Homme de
peine, naPti dénen. || D'esprit.
Da3^enihottai. Da otta ahounin-
zhenin. Es^tèè. ^èes'^tee, via peine,
mon chagrin. Déné ça es'^tenin^a.
— Sega es°teninzhet, ou sega. es-
tènin"a, je suis affligé. (L'afflic-
tion est arrivée à moi). \\ Faire une
chose à grand'peine, vz. faire. 1|
.1 peine. Pantséillou. Pantsélou.
Pantsélou édittlis ekkorelyan, il
sait à peine lire. Pantsélou na-
ttchyazhenni, ou É)antsélou ho'^1-
tsin, c'est à grand'peine qu'il en
est venu à bout. Pantsélou àzédeg-
gai ; Ê)antsélou ge°ga'^\ ; pantsélou
naoedda'^\,il peut à peine inarcher.
Hozhi'^ltsin kolou, pantsélou, je
l'ai fait, mais à grand'peine. A
peine ai-je pu arriver, pan-tsélou
ninestya. — Ibid. Kkani. O^tiye
4
PEI
-VI -
PEL
kkMiii. 0*^11X0 kkani nindya,!*/ vient
à pcitte lî'arrix'er, tn. h ui. juste
maint inant il e»t arrivt'. — ^4
prinr, à gramrpeine, uiiMuon lio-
(lousi illou. Vz. FAIM. m. - Ihid.,
iiaïuit^rè Lritiin. Nt(ii<l(T(> khiiii in-
ttou t'iiiitst'loii '^Irouiii'^lslii't , c'i'ft
à grnmi'pciiit' si j'oi pu rnttein-
dre et le tuer. Nalu^^r^ \i&\\u iii-
ttou oaiit-selou niniya, cV«f a toute
peine si j'ai pu arriver. || .1 peine
que. A peint- est-il arrivé ipi'il re-
part encore, kkani iii-tttliya-iiin-
iii lumn, ckoii tte<l(lai)en nattchya-
*tehcli. Il En peine, être inquiet.
DtMiinni 'lan, axutir beaueoup de
pensées, de s(ntev<. Siimi 'laii, je
suis en peine. \\ 'rs>an houiiiii-
idiii)en, tssaiiyeiiizliiiien, tssanye-
iiiii/hineii, tssanyeni()i(izhinen,
tssjujyeniouhdzhinen. Pas., le prés.
avec nin. Fut., le prés, avec iiti
adv. de temps. T^saiiyeiiizliineii
kou ! Je suin plein d'inquiétudes.
— Ibid., avoir du trouble avec
quelqu'un. Betssan ouzettè, be-
tssan-oudesttè, betssan-oudinttè,
yetssaii-oudettè, l>etssan-oudt*t'it-
tè. Koutta, betssaii-oiidesttè, l7
me donne bien du tr()uble. —
Ibid., de dire. Ahodounni oulle.
Adoussiii oullt*, je ne sais que dire.
- Ibid., ptmr faire, pour agir.
AyiMiiliouniH* lioiille, ayeniwasne
oulle, ayeiiiwouniie oulle. Ayeui-
liwaiine houlie, «7 ne sait que faire.
— Ibid., être dans le chagrin. K>-
'te/iienn yin deninni lienlin. Ks'"te-
ïdienn yin siniii lienlin, mes pen-
.^ées sont toutes de chagrin.
Peiné, ée. PJre... Déné t« es'tenin-
'a. Sopa es*'tenin''a, (ni sepa es-
'tenin/het, je suis peiné. \\ FVte-
yets^epin^a, es''teyet'i"a, ou es'te-
yetssepinzhet, es'teyet'i/Jiet, se
plonger dans la peine, le chagrin.
Je suis peiné de ta conduite, semi
es'tenin r a, tu me fais de la pei-
ne. Il Faire de la peine, vz. k\irk.
Peiner. 'Iravailler dur, te fatiguer,
faite des elfmts. '!*««< uidelti, Im*u-
<i«»i»"ti, houdiiil'ti, hou<JeTti, hou-
dil'ti, luHidou'I'ti. Pas., ti(t»oud«*-
(X'I'ti, hoii<lft<et»'ti, houdiv-lnlti,
lunidecel' ti,liou<let'iI ii.l'iit . .♦ »m>u-
duul ti, huudous'ti.lioudrwounr ti.
Ouirka tssoudetjerti ill^ wai^tsi,
déii^'tssin walli ill^ ttonttè, on n*a
rien sans jteine. || .ii'ec travail,
effort de l'esprit, s'appliquer for-
tement ^ y donner toute son atten-
tion. Nayéniho'Iti, nayéni-»-°ti,na-
yéni-nel-'Li, nayéni-n'l-*ti, nayéii-
ou^l-^ti. Pas., nayeni-howerti nin,
nayenisti nin. Fut., na>enihourti,
nayeniiious ti. O'tiyt' kolou 0(.<an
nayeiiiwounTti, tâche d'y appli-
quer toute l'attention de ton es-
f)rit. Il En vain. Slioun tssaiitsse-
delne(.>e, tssan - e<le>ya(,<è, tasan
e<linlya^»e, tesan e<iilya/,<è, tssan
edilyarè, tssan edouMyapè. Oslini
ttftiya shoun tssan e<Jesyat'è, je
peine en vain pour résister au mal.
Il Avoir de la misère, de la peine
au travail, vz. avoir. || Traxailler
de toutes ses forces. Nats>etti,
nastti, nanetti, natti.
Peint, e. Ttchyèrèdier. Hère<ller.
Carriole peinte, liezh-tchennen
zlit'zli lièredler.
Peintre. A', c Ttd)yè<le'^liri dénen.
Peinture. \. c. lietta ttohye<le<lliri,
ce avec quoi on peint.
Peinturer. Vz. pkinork.
Pékan ( mustela canadensis). Sha
tclu) , grosse tnarte.
Péi&rd. Dépouillé de son écorce (na-
turelleinent), l>enattouai-indé ; l>e-
nattouz-in*^kal. — (Si on a enlevé
l'écitree), tm dira dedchenn oe\-
ttou/i ; ou encore l>enattouz-ilya.
Pelé, ée. .Ir6rf, vz. pf.i.ari). |i
Fruits, légumes. Bena-ttouz-ilya.
Bena-ttouz-ilttchyeH. || Tête pe-
lée, chauve, déné dshi delkkez. ||
PEL
— 778 —
PEL
Terre pelée, sans verdure, nili-ho-
delkkez. Nihodetsèz, terre pelée,
(iride, desséehéc.
Péle=inêle. F/lnizé (se dit seide-
iiient des JiotnDies et des ani-
nuuLv). F/Fta (se dit des h(rin))ies,
lorsque eeux du pays et f/cs étran-
gers demeurent pêle-mêle). ETta
naddé, ils den)eurent pêle-mêle. —
(S'il s'agit de ehoses), e'est tou-
jours eT\a. F/rta anelli', mets-les
pêle-mêle.
Peler. V. tr. Un arbre, en enlever
réeoree. (S'il s'agit d'un sapin)
on dira Dallattouze dalttouze da-
ttclivou"!, dasttchyou'^1, dane*^^!-
ttchyou'1, dalttchyou'^1, dahil-
ttchyou'^1, daou'^lttchyou'^1, dahè-
helttchy 011*^1. Pas., da^inttchyell,
datn'lttchyell .Fut. ,da\vattchyou''l ,
dawasttchyou"! ,dawouii^lttchyou''l .
— (S^il s'agit de bouleau), on dira
kki dattchyou'^1. Sa kki dawoun^l-
ttchyou"!, va me chercher des
écorces de boidcau. — (Pour les
autres arbres) bena ttouz irkal,
es'^kal, inTkal. Pas., benattouz
in'^rkal, girkiû. \\ Benattouz il-
ttazh, esttazh, in'^lttazh, e'^lttazh,
peler avec un couteou. || Benattouz
eggazh, es^azh, mgsizh, eggazh, pe-
ler avec une plane, un couteau
croche. \\ Benattouz eldshe'^l, es-
dshe"!, in^ldshe^l, e^ldshe"!, peler
avec une hache. \\ Benattouz il-
youT, eschou^l, in'"lchou^l, e''!-
chou'^1, peler quelque chose de
non tranchant. Pas, benattouz il-
yel, pi'^lchel. Fut., walyou"^!, was-
chou^^l. Il Benattouz ettezh, es-
"ezh, hin"ezh. Pas., ettezh, i"ezh,
in"ezh, peler à coups de pied. \\
Benattouz ilyé, eslé. Pas., bena-
ttouz ilya, illa, (s'il y a plusieurs
écorces les unes sur les autres).
Il Benattouz ilttchyou'^1, es-
ttchyou*^!, in''lttchyou''l. Pas., be-
nattouz ilttchyell, i^lttchyell.Fwi.,
benattouz oulttchyou'^l, ous-
ttc'hyou'l, peler en déchirant. \\
Des fruits, des légumes, vz. éplu-
CIIKU.
Peler (se). Benattouz i'kal, ou be-
nattouz iddé. Pas., benattouz in-
■"kal, benattouz indé, senattouz
i'kal, ou senattouz iddé, 7na peau
se pèle, s'écaille.
Pèlerin. N. r.Nizha otssin ya^ti kon-
en tssenn '"kedezlie"!! houde'^kain
^ka, qui se rend à quelqu' église
éloignée, pour demander quelque
grâce.
Pèlerinage. N. c. Ya'^ti kon-en ni-
zha otssin nanttcliyaeddi etssou-
de^kani °ka, église où l'on se rend
de loin pour demander quelque
grâce. Vz. se transporter.
Pèlerine indienne. Kkozli nazeFkar,
sorte de petit camail.
Pélican. Odatchapè. 1| Poche pen-
due au bec du pélican, édabalè.
Sa poche, bedabalè.
Pélisson. Peau, avec poil, servant
de couverture, dettlopè tssédé.
Pelle. A'^. c. Nih-ogo'^l betta nih
"ahodzhihi, sorte de bêche pour
soi'tir de la terre d'un trou. \\
Betta nih you"an-o-'^tedzhihi, ce
avec quoi on déblaie un terrain.
Pelletée. Nih-oo-o'^l ttassi beye da-
nel"ain, plein la pelle.
Pelleter. Nih "ahodzhi, pelleter la
terre, en la tirant d'un trou ;
■^aliosshi, '"ahounzhi, ''ahozhi, ''a-
houdzhi, "^ahoushi.PrtS., %hohdzhi,
''aoÊ)wizhi. Fut., 'ahoudzhi, ''a-
housshi, "^ahowounzhi. Nih ''ahos-
shi houdenni ille, hotssenn oulle
itta, je sors la terre du trou bien
malaisément , parce que le trou est
trop petit. Il Nih you"an-o-"'tedzhi, ■
pelleter, en déblayant ; you"an-o- 9
"^tesshi, you"an-o-°tinzhi, you"an- m
o-'^tezhi, you"an-o-'^tidzhi, you^'an-
o-^toushi. Pas., you^an-ho^teh-
dzhi, you"an-ho°tizhi. Fut., you- m
PEL
-779-
PHN
'^un-o'toud^lii, you''ttn-o'touj»Hhi,
rcriitit I la ttrrf, la jeter avec la
/»i7/« , iléhlayir. Diri iiili you"!!!!
u'tin^lu, fnlhe icttf terre avec la
Pelleterie. V. e. KtlchytHlr /Jh-xIi,
fmtrrure. '1'sh/.Iu«/.Ij, peau »te eax-
f<»r. KttfllXt'dé /.lir/.li liill l»t•l^.sin,
i7 a heaucoiii» de {telleteries.
Pellicule, pelure. .V. r. Ttou/..
'I'ti)u/»'. Kttmizè. Pelure Je potn-
mes, «Ijir tilio' ttou/i-. Pelure de
etindtes, ttli»' teluMiiit'ii ttou/À*.
Pelote. \. c. HouiietH'''l(liuj'^li. Pe-
inte de fil, tthaïuiozho houneÉK'*"!-
dzo'Ii. Pelote de cordes, ttlo' dè-
zliè houiu*i,»t*'"l<l/o'li. Pelote de foin,
ttlo" houiu*<.<f' Ittloiii.
Pelotonné, ée.IIomu'Lf'ld/ol ; hou-
iii-L-t* Ittlimii. Kkaldanen liouiu'-
t»eMdzo'l kwalaiittè, c^est déjà pe-
liitdiuiC.
Pelotonner. IIt)une(.»eld/.o I, hou-
ne{.>esdzo'l, houiieoin'ldzo' I, hoiine-
(.•e'^ldzo'l, liouiU't<ildzo 1. i^i^.. , hou-
iieÉ)e'ldzo'^l, liouneoi^ldzo*^!. Fut.,
hoiineoouldzo'^1, liounewousdzo'l,
liounewoun'ldzo'l. || Houne(>t*I-
ttha"!, liouiU'oesttlia'l, Pas., hou-
lU'i.'e'ItthaM, houiienMttlia'^l. —
(S^il s''agit de pelotonner grosso
modo). Hounec>elttloun, liouiie-
t>t*>ttloun. Pas., liouiifÉH.^ Ittlouii,
houiU'oi'lttloun. Fut., Iiuune^ul-
ttloiiii, liouneMOiiNltloun.
Pelouse. Ttlo" deyot>è nehiien, ter-
rain couvert de gazon. || Ttio'
zJiaiieii nehnen, belle pelouse.
Pelu, e. -Idj. Iiet.(.»a lan, couvert de
jutils.
Pelu. S. c. F^talon-inonnaie chez les
Miuvages. 'l'sazliezh, peau de cas-
tor, ria^ tfwizht'zh, un pelu. —
Cm pelu cil viande, i'^hi^ tv4zlu*zh
berr. || Demi pelu. '"Taimi/x'-
tssenn tsazl»ezh((/t*»ji-/>f(iu de caa-
tor).
Pelure. .\ . c. Ttassi ttouzè. Ttassi
iM^kk/'^Aiieii. TtiiMti lM<t>'hA|^. pe-
lure de fruits, djit m. Pe-
lure du hlé , Mm, le. Pe-
lure de patate», l^ipatu ttouzè.
Pemmicao. Ktivsiiis-tli*(», x'i/mde pi-
lée-grait>se. || Ptàsstm sec pdé, mê-
lé d'huile, Knna-tHtitiiK, petnuiican
des Cri*.
Pénal, e. Adj. Noeiietti'iin lio'ttvJi
iitt/Jii'"! dv, i*Mliiiiiiy(' niluMlouIttlii
illf, loi pénale.
Penaud, aude. 'rNsan-hoiifttin la-
ImiiiIIi', t >s{iii-iifsttiii, tsaji-iiiiittiii,
tssan-nettiii, être confu», embar-
rassé, ne savoir que faire de se»
yeiw. 'Vsstiu iit'sttiii laa.stya, je suis
dfxeitu penaud.
Penchant, .lu bien, houiizon lu>-
tsMMiii <léiié 'edinUlii lahuntte. ||
.1m nuil, ttatsM'iin ilK' di'iie Vdiii'l-
shi ; ou encore osUiù oda'^ka déné
"ehoT'aii lanttt', se trouver comme
sur la pente du mal.
Penché, ée. l -. i\t unk.IiKvî tthai
iia..'i'kkauii aiielleou, ou vyi tthai
daniiiin'ti, mets ce plat sur le côté,
en Vappuyant ci>ntre queliiue cho-
se.\\( Maison). In'te'kar. Vé in^te-
"kar ovin, naonet-iii'ldyet, /<i mai-
son penche, menace ruine ; elle est
pourrie. \\ (Arbre). Dedcheiin
tssin-'^a-né-herzli''a. — Arbre sur
un autre arbre, dedchenn daiiiniii-
"tan, ou daniiiint»ez. — I)e<iclieiin
ttatssenn t^sin ''a iieherzlj"ae, du
côté où l'arbre penche.
Pencher, r. intr. Vz. incliner. Le
canot penche, tssi f'Ikkezli enH-
'"taon ht'Ttan, ou /)iVfi iiadettlaun
he'l'tan.//<jr/»rf penche, «ietlclu-nn
in'terzJit<ez. || La tête (de côté),
na/ittai, na'^testtai, na^^tiiittai, na-
'tettai. Pas., iiaz4>httai), nanes-
ttaii, naninttaii, itaïu'littaii, iiane-
zltittan, iiajioulittan. Fut., iiazou-
ttai, na^^tousttai, im^teHouiittiii.
Kdlat»^ t«*n naninttan itta } Ptnir-
quoi penches-tu ainsi la tête ? ||
PEN
— 780
PEN
7/ la peucJic, nauokkaon ayi'''l"iii.
Il Tu ftiis poichcr le canot, tssi
hiiikke/hr shiiula sin, tu es assis
dans /(• côte du canot.
Pencher (se). 1':;. s'incliner.
Pendant, ante. Adj. Nagehe"] ; /)/.
iiapel"ou'l. Naiiètlo"!. "I.in dzjinè
ni^oètlo'l, oreilles de chien pen-
dantes. Netssaha da-ooa-(lin"nn
konttè, ton chapeau est pendu.
Pendant drait, e°ltthi napèbe'"!.
Pendant. Prcp. (Tantôt exige le
verbe au participe présent, et
tantôt se rend par kke, hekke,
ttou, inttou, yat)è, oun3at)è après
le verbe). Yas°tiou, j-a'^ti nassin
ttassi oan nayéniessher ille, quand
je prie, je ne pense pas à autre
chose qu'à la prière. Quand je
nmrchc, napesda^lou, ou nagesda."]
ekkè. Sedayape yawoun'l'^ti sa-
nan, quand je parle, veuille fer-
mer ta blague. Ches^ti inttou, se-
pan niiiinya, il est arrivé chez
moi, pendant que je mangeais.
Pendants d'oreilles. Dza^i-ttloulè.
Pendre. .1 quelque chose. Da-opa-
oudeniddi, oudenesni, oudeninni,
youdeninni, oudeneoiddi, oude-
nouhni. Pas., da-opa-oudéniddi,
oudeninni, oudeninni, youdeninni,
oudenezhiddi. Fut., da-opa-oude-
nouddi"!, oudenousni"!. Eyet da-
ooa-oudeninni, pends-le là. —
Ibid., un chapeau, une roche,
etc. Da-opa-oittai, da-opa-pes"ai,
pin"ai, yepi"ai. Pas., da-opa-pi-
ttan, da-opa-pi''an, pin"an, yepin-
"an. Fut.. da-opa-pouttaT, pous-
"a""!, poun"a^l, yepou"a'^l. — Jbjd.,
tin linge, un effet quelconque, da-
opa-peltchouzh, pestchouzh, pin°l-
tchouzh, yepi'^ltchouzh. Pas., da-
opa-piltchouzh, oi'^ltchouzh. Fut.,
da-opa-poultchouzh , poustchouzh .
Ne "ié eyet da-opa-pin"ltchouzh,
pends là ton capot. — Ibid., une
corde, une chaîne, plusieurs cho-
ses, da-opa-pilyè, peslé, pinlè, ye-
pillè, pilyè, pou°lè. Pas., da-opa-
pilya, pilla. Fut., daopa poulye"!,
pousle'l. — Ibid., avec une corde,
V. g. un quartier de bœuf.
Ttloule tta da-opa-pi"^tin, pes°tin,
pin^tin, yepi°tin. Pas., da-opa-pi-
°tan, pi°tan, pin*'tan, yepin°tan.
Fut., da-opa-pou'^tan, pous°tan,
poun''tan, yepou'tan. — Ibid.,
ttloule tta da-opa-pittai, etc., etc.
(Vz. plus haut).\\ Quclquhm. Na-
ba^l, nasba*"], nane^lba'!, na^lba^l,
ou naye^^lbaH, nailba'^l, naou^lba*^!,
nabehe^lba^^l, ou nabèye^lba'^l, na-
daye°lbai. Pas., napèba'^l, ou na-
pinba^'l, napi^lba^'l.Fwt., nawaba"],
nawasba'^l, nawoun''lba''l. Kkenna-
zbè ekAvaoupinna de, nib "^lepa-
wounzhi ille, nanepinba'^l laosan,
si tu continues à vivre ainsi, tu ne
mourras pas, les pieds sur terre,
Von te pendra sans doute.
Pendre (se). Shè tsseddezb, shè es-
dezh. Il Vz. s'étrangler.
Pendu, e. iV. c. Déné napeba"!,
qu'on a pendu. || Shèèbdouzb, qui
s'est pendu.
Pendule. N. c. Sa nanen tchin °tè-
kouzbi, horloge avec balancier. \\
Balancier, nanen houltthi, ou na-
nen tchin "tèkouzlii, qui se balan-
ce horizontalement.
Pêne. N. c. Betta yéodadeldezhi
l)eyapè nadeltthe'^li, pièce dans une
serrure que la clef fait aller et
venir.
Pénétrer. Entrer avec difficulté, v.
g. dans îm fourré. Pantsélou tssè-
li tthape yétsseddouzh, yesdouzh,
yeneddouzh, yeddouzh,yeiddouzh,
yeouhdouzh. Pas., yétsseddouzh,
yepesdouzh, yepindouzh. Fut.,ye-
tssouddouzh, yewasdouzh. Tssèli
tthapè itta, pantsélou yepesdouzh
oyin, le fourré était si épais que
j'ai eu grand'peine à y pénétrer,
(à m'y glisser). — Ibid., dans
PÉN
- 781 -
PEN
une maison . PantM^tiu y(><itit«tii>
desh, y<Hliine«(lexl), yiHJttiiiiKlcrJi.
Pat., (.ituitM'Iou y«MlatKsiti(l(Hi/J),
vtHlaiu's<iiMi/Ji. Fut., iwtntM'Ioii m--
(iHt.ss(»ii(l<liMi/Ji, yi'ilatiotiMJoii/li.
l*(UitM'*l«>ii Mihiiifsilou/ii kuii ! J'ai
pu à gratul^pcini' y pénétrer. ||
Im crtisxf pénètre fc» futbitt, hv-
youè lu*<l/x*k, ou hfttouii. || Tcni
iiihoy^* jxhMouzIi, l\uiu a pénétré
la terre, egt entrée liatts la terre.
Il I /huile a pénétré le i>laneher,
tiès dwlchenn "tell y^'t»esV^. Il I-'d
neige pénHre dan» la nuiisim, ye-
(iainzoua, ou tsiM yt-ilnuttli. || Le
sahlf pénètre partout, slmi ycdan-
(Izis oyin. || Le froid pénètre dans
la maijion, ye<iiuuii'^lkkuyJ). Il Le
vent pénètre datis la numon, ye-
(lanin""ltssi. Il Quehpie eh(h»e de
j)(>intu (/ui pénètre, yéè"^»'. Il A
pénéré dans la terre, nihoyi'è'jçè.
Pénible. Adj. lioudenni illé, pas
eommode, pas aisé. Travail péni-
ble, la boiuleniii ille. Ma vie a
été ju.^qu^iei fort pénible, dyan
otsseiin iiihoniiizliedi, sa houdtMini
ille. Il Souvelle pénible, "anyéni-
hoterzij''a honniyé, ou es'tè hon-
Pénihlement. 1./.. Pantsélou.
Douyé VI. I)on\e e 1 kulou okkt'-
nassher, je le faut péniblement.
Péninsule. -V. e. Kkattchyiné nou.
Sliiiiiiii iiadettaii. Slianin nattan.
Pénitence. .V. e. l)aetj,sedel"ai, Pé-
nitenee inspirée par le repentir,
okkéhounliii itta daetssedel"ai. ||
Repentir, regret, okkéhounlin. ||
Saerement de j>énitenee, 'an"an-o-
deselde^i, rémission des péehés. \\
Vertu de ])énitetice, dat*tss«'del "ai
atNstHlilzlienin. || Faire jn'nitence,
VZ. KAIRK,
Pénitencier. Prison. Déné dae<ien-
"^tiij kon-eii.
Pénitent. Adj. et n. Dai-dt-I'ai dé-
iMii, (pii fait pénitence. H Ftle-
kketllin d<*iieii, qui a regret d'a-
voir offemé Dieu, il TU 'Miiholni,
celui ifui »«• confesse.
Penne. S. c. Tta. Les grosses plu-
nteii, l'tta di-lu-r/lda tcho*.
Pensée. Déninni. Siniii, ma pensée.
Don a r<iniii lient té, telle est ma
pensée. \\ Avoir des pensée* cmi-
pablcs, VZ. AVOIR. Il Arriver en
pensée, vz. ahmivkr. || Cacher »a
pensée, vz. ( A( iikh. || Avoir la
même pensée, vz. avoir. — Avoir
les uiémes pensées, e'ie 'aUsoud-
dai, e'ie "aoupiddé, f'Ie 'aouc>ouh-
dé, eMe "aouwi'ddé. Fut., eMe 'a-
Lssoudde, e'^lt* "ami^^wtmddé. ()>li-
nou (.'an e'ie ''aouc>H'ouiidé sanan,
prenez garde de vous pervertir
les uns les autres, de vous inspirer
les mêmes pensées pour le mal.
Penser. V. intr. Iliiuiiiri/lienn, ye-
ne^shenn, yéiiiii/henn, yenin-
zlienn, yenid/henn, yenuusheniL,
hèyeninzhenn, dahèyeninzlienn.
Pas., houiiin/Jiin, huunefinzliin,
yenizliiii, yenità/Jiin ; yeninzhin,
yenioinzhiii ; yeninziùii, yenifin-
zliin ; yenifidzliiii ; yt-nousliin, ye-
ni{x>ushin ; hèyeninzhin, hèyeni-
Étinziiin ; dahèyenin/hin, dalièyeni-
einzliiii. Fut., hounoiizliiii, yt»-
nouiishin, yeniwounzluii, yenou-
zliin, yeniwoud/Jiin. Ne/on ille yt*-
nesshenn, cela nest pas bon, je
pense. So4>a yenesslienn ille, je ne
pense pas que cela soit bien. ||
V. tr. Ilehoiiniii'l>lun!i, le petiser :
beyeiieshenn, In-viMiin >heiin, ye-
yenin'lshenn, beyenilïlienn, beye-
nounsJienn. Pas., l>ehouniHshin,
behouneui^lslun ; lH\veni'"lshin, \te-
yt" •' : In'venin'^lshin, l>eve-
nii. . Fut., behounou Uliin,
l>eyenoussiiin, l>eyeniw»uin''lshin.
Ttassi la béyent-^lienn ille, je ne
le pense pas quelque chose, c.-è-d.
je le crois un vaurien. Aliuunin-
zhenn, {c*est Femjd}atique de
PEN
— 782
PEN
lioiiiiin/luMiii, ('/ iiiissi hi inêiiic
conju^idisoii) . Si ayenesshenoun,
f'itthi aliMu'dva ille, nm pensée
est qu'Us n'ont pus bien fait. \\
"Ayenihozlii ; 'ayeiuo(.>win"a, .se
nu'ttre ii }>enser ; "ayenisdzlii, '^a-
yenioi"a; 'ayeiiiiHv,lii/'ayenioin"a ;
'ayeniezhi, ''ayenioin"a ; "^ayeni-
dzhi, '"ayenipitta ; "ayenoushi, 'a-
yiMii!.)Oiih''a ; '"ayein'Mu'//hi, "aye-
nilH'<.>in"a ; 'ayenioddc, 'ayeniiddé,
''ayenioulidé, "ayeni*'eheddé. Pas.,
'^ayenioowinzhet/ayenioizhet. Fut.,
"ayenihouzhi, °ayenihou"a ; Xv^'i"-
hwasshi, "^ayeiiihwas"a. Ekwa ''a-
yeiiioizhet oulle si, je n^ai pas eu
une telle pensée. Ekwa "ayeniou-
pizhet oulle si, je /j'oi pas eu de
telles pensées, je n^ai pas l'habi-
tude de penser ainsi. \\ E''ayenio-
t'wiiiT'a, y penser ; e'"ayeni''l''a, e-
''ayenin''l"a, e''ayenin''l"a, e^ayenil-
"a, e°adayenil"a. Pas., e^ayenio-
t)win''l"a, e''ayeniÊ)i°l"a. Fut., e'a-
yenihou''l"a, e*'ayeniwas"a. Sinye-
zé, Niho'^ltsini he\yeniwoun''l"ao,
mon fiU, pense à Dieu.\\ Réfléehir.
Nayenihozher, nayeniessher, na-
yeniinzher, nayeniezher, nayeni-
idzher, nayeniousher, nayénihe-
zher, na)-enihoddé, nayeniiddé,
nayeniouhdé, nayenieddé. Pas.,
nayeniehozher, nayeniezhizher,o«
nayenie'^0£)winzher, nayenieoizher ;
nayeniezhinzher, nayenie£)inzher.
Fut., nayeniehouzher, nayenious-
sher, nayeniewounzher, nayeniou-
zher. Ttassi pan naj^eniinzher ille
ikké sin ! Mais tu ne penses donc
à nen ! Ttassi tssenn °ayenipin"a
ille oyin, nechéouneslale, tu ne
penses à rien, ne Voeeupes de rien ;
tu me dégoûtes. \\ Ttchya hou-
ninzlienn,ttchyayeninzhenn. Pas.,
ttchya houninzhin, ttchya yenin-
zhin. Fut., ttchya hounouzhin,
ttchya yenouzhin, n^être pas en
humeur d'obéir, de marcher, (se
(lit d'un (ininud paresseux qui ne
veut pas marcher). IIo"anze
ttchyayeninzlienn ikké sin,awoulne
oulle aouueddi, sa pares^sc passe
tout de mênie la mesure, je crains
bien que nous ne puissions en ve-
nir à bout. Il Avec suite, avec
ordrCj être conséquent. E°lepiyé
yenihope*^lshe"l, e'^lepiye yenipes-
shen,yonipin''lshe''l,, yenipe'"lshe''l,
yeuiepilzhen. Pas., e'iepiyé yeni-
ho^tepinT'a, e°lepiye yeni'"tepi''l"a,
yeni'^tepin''l"a, yeni°tepin''l"a, ye-
nie'^tepil"a. Fut., e°lépiyé yeniho-
"^touHshi, e'^lepiyé yeni^tousslii, ye-
ni''tewoun''lshi. Déné ''lan e^lepiyé
yenipe*"lshe'"l ille, peu d'hommes
sont conséquents, sincèrement, so-
lidement chrétiens. \\ Avoir une
chose en tête, y penser fortement,
avoir des dési7-s,des velléités, egan-
yenih ozhe'^l , epany énipessh e"l , epan-
yenipinzheT, epanyenipezheT,epan-
yeniidzhe*'], epanyeniepoushe'"! , e-
panyenihepezhe''l, epandayenihèpe-
zlie*^!. Pas., epanyeniho'^tepiii"a,
epanyenie'^tepi"a, epanyenie'^tepin-
"a, epanyenie*^tepin''a, epanyenie-
*^tepitta, epanyenie'^tepouh"a,epan-
yenihèhè''tepin"a, epanyenidahèhè-
"tepin^'a. Fut., epanyeniho''tou''a,
epanyenipousshe'^1, epanyeniewoun-
zhe*^!, epanyeniehouzhe'^1, epanye-
yeniewoudzhe*'!, epanyeniewou-
she^l, epanyenihèhouzheT, epan-
dayenihèhouzlie^l. Setsseyanen be-
panyenipesshe"! kolou, shoun oyin,
je voudrais bien ravoir ma femme,
mais je ne puis. || Ne penser qu'à
soi. Tssenn yenihountta, tssenn
yeninstta, tssenn yeninintta,
tssenn yenintta, tssenn yenitta,
tssenn yenouh"a, tssenn yenihè-
hintta, tssenn dayenihèhintta.
Tssenn yeninstta illé si, je nagis
pas par intérêt. E'^ltssenn yenitta
ille, nous ne faisons aucune atten-
tion les uns aux autres, aucun cas
PEN
- 783
PEN
liS un» dis itutiff. — Ihiti. tUldiiii
vin «If'nyriiioiif'l "H.tNif'uyf iiiiii*^-
*«, e<J»«'Myenininl''i», «Mlr'aMMiiiu'I-
"a. Pu*., »*«l»«'uMMii\t*iii/A't<«'l"H, I'-
(!»•'«> eniiu'L4's"«. Fut., t^lv tismi-
xuufH, tMlf''«yt*iiiiioUi.''tt. — //m'</.
Ktldini yiii ^HKVn»iiayfniliu(lxlu'r,
tHlet^innayt'iiit'silzhrr, na\ fniin-
«liJu'r,iiayt<iiUHl/Jifr,im\fiiii(l/.lMT,
iia\tMiii(i(i«-. Fut., (Midiiii > in ihIv-
t>an nayi*niiiou<i/lu'r, nayi*nic>us-
elier. Nenn vin édt^t.'ttn nayiMiiin-
elzhcr tta aliottin, i7 paraît doue
que tu ne penses qu'à ti>i. || De
nouveau, revenir sur sa première
n/(S-.Nalu>uni(i/liin, nayiMU's<l/.hin,
nayenindzhin, nayenid/liin, naye-
nit>id/Jiin, nayiMiouluizIiin. Pas.,
le prés, avec nin. Fut., nalioii-
noiidzliin, naviMiousd/hiii. Ttali
iliéhé noii'inniyuu okkt'nHliid/iier
ttinni, kou dyan otssin si zan
ekwanayenousd/Jiin illé,ftoj/.s mnts
conduisions nuil, tu saij<, de gaieté
de cwur ; eh bien, pour nuti, je
suis décidé dès aujourd'hui à répu-
dier cette disposition d'esprit.
Penser (se). V. réfl. Kdehounel-
xlienn, edeyenesdzl«enn,etleyi'ninl-
zlienn, edeyeninlzluMin, edeyenil-
zJieiin, wleyenou'Izlienn, ededaye-
nou'lzluMui, t^lelièyenelzhenn, da-
lièileyenelzlienn. Pas., edehounel-
zliin, edeyeni'^lzliLn. Fut., edehou-
noulzhin, e<leyenouszhin. — Ibid.,
e<leyt*zilzliin, ou tnleliuunilzhin
(habit.) n'a que le prés., edeye-
nesdzin, edeyeninlzliin, etleyenil-
zhin, e<leyeniÉ)ilzlnn, etleyenou*"!-
zhin, eileyehètMiil/Jiin. Autre for-
me t^lfouMelzlitMin, inlevtMies-
dzlienn, fileyeiiinlzlienn, iMlt-yenil-
zlienn, edeyenilzlienn, e<leyenou I-
zhenn, daiiedeyenilzlienn. Pas.,
edehouncvx'izinn, edeyenit>es<lzliin.
Fut., (Micliuunoul/liiii, e<loytMU>us-
dzin, (*d('yiMiiuo(iiil/liin, t'df\tMii-
walzliin, e<lfvtMiiwoul/.liin. |l Mu-
tuel. K*ltHiunfl/lifnnf i-li-ynil-
xhenn, rneyfnmilzluMin, e'Iil.i .
Mfi/JuMin, t*'l(*4iiilioinii'l/li«Min.
daycnil/hnn. Pai>., c l«-liuun« K
f'IfytMiilzliin. Fut., e'IMiuuiMnii-
/.liin, i*'li*yrniiiuul/Jiin.
Penseur, euse. N. c. NayeniTti iW--
ncn, (pli pente térieutement , qui
réfléchit.
Pensif, i\e. Onttla/lu* ttahsi ^.an
naM'nu'vJirri.
Pensionner. Faire une pentùtn a
(piehpi'un. IU-Hh (n'iuui walli ila-
sin lio'a «liMuV'* di'l\»*, dén«*s|»',d«'-
ninh-, \i\>a lU-Ilr, Inv-a dil\é. Pau.,
drné ça dflya, lH*(,>a<i('nilla. Fut.,
i\éi\è ça doulye"^!, l>et»a dousIeM.
lietta (.><)unna s('ounin''lshi*nntta,
'ayé ('<iiu>ni'ltt(>u sfMjnla oiutzIi-
nan t.sand):i tclio" st>(.<a dfl\é ikkéî
J'ai <-(fi(/ti//fi/(' lt)uis de pension par
an. Il V. intr. l'aniba na dénéfHii
yinsin natsM^zlu'niu, dén-tMini tthi
tta pennao, demeurer et manger
chez quelqu'un pour un prid- con-
venu.
Pentagone. S. c. Sesonla ts^fim
iiattazlié, qui a c»»h/ côtés.
Pente. .V. c. Oda. l)a ka.Oda horzli-
"an, pente, il y a pente. Oslini
da'ka dewDushi sanan. ne suivez
pas la pente du vice. || Naneoin-
'tan. Chezli naneoin'tan, colline
descendant en pente douce. \\Ter-
rain qui va en s'ubaigsant, nili
liuda(Hlin"ai, ou hudaho'tfr/)i"ai.
Il Terrain en pente douce, nih
udaonen'tan. — Nih olcaonen'tan,
terrain qui monte doucement. ||
Dedfhenn o<lao<lfntti,<MJ ixlaotlel-
"a, pièce de boU disposée en pen-
te douce. \\ l)»»<li-lu*nn 'an-o«iaiKien-
tti, ou "an-ixlaude^l'a, pièce Je
de 6oijt dixpotée en pente brus-
que. Il Ttloule CKlal)intti. corde
tendue en pente. || Pente, courn
de l'eau x'crs la mer, dès 'ton tcho'
■"ka 'ttTzIdin. || fltre en jn-nte. Na-
PER
784
PER
oredlenn. Sazintssenn nih naored-
lenn, terrain en penie vers Je mi-
di, exposé au soleil. Fond d'un lac,
ou de la mer en pente vers le lar-
ge, vers la pleine mer, ''te honin"a.
Il Hodaorzh"a, hodaorerge. —
Xili hodaorzh"a, terrain en pente.
Pentecôte. Yedariye nezon dzinekke,
le jour du Saint-Esprit.
Penture. N. c. Bettazin yakke da-
zlie^tan, pentures de châssis. —
Bettazin 3éodadi''tanen dazhe'^tan,
pentures de porte.
Pénultième. Adj. et n. Tta nandéri
ttaa'^l^ai, qui vient immédiate-
ment avant le dernier. \\ Tta nan-
déri bedshèrè, qui précède le der-
nier.
Pépier. V. intr. Delbis ?
Pépin. iV.c.Djié indshèè.Beindshèè,
ses pépins.
Pépite. N. c. Tsamba houneÊ)e°rte-
nen. Tsamba daouneÉ)eTtenen,
morceau d'or natif.
Percale. N. c. Tthisi"i gayé e'^lede-
nentti tssettanen, coton hlanc fin,
d'un tissu serré.
Percaline. N. c. Tthisi^i gayé tsset-
tanen, e°ledenentti tcho° illé, co-
ton hlanc mince, d'un tissu peu
serré.
Perçant, e. Adj. Froid perçant, dé-
né yepin^lkkazh . || Vue perçante,
nizha hottin. Il a la vue perçante,
nizha hè"in. || Cri perçant, nadil-
kkizh, — Nadilkkizh laadedyao,
il poussa un cri perçant. \\ Esprit
perçant, igan hinni deddi. Dénin-
ni ttassi ysigè hokkaone'^ta lantté,
qui va au fond des choses.
Percé, ée. (Animé) hehgwot. Se^'ké
hehgwot, j'ai le pied percé. ||
(Inan.). De part en part, bepa-
onin"ai ; pLbepadahorzh"a.||/lx)ec
une vrille, ^ega, indezh, || Avec
un poinçon, beoa endshik.
Perce=bois. Insecte. Dedchenn he"!-
°aizhé.
Percée. N. c. Hotta nizha honettin
■^a tssèli ya^è e^'tedshe"!, percét
dans un bois pour un point de vue.
Percer. F. tr. De part en part, be-
gan hen^gè, nes°gè, nin''gè, yeÊ)an
hen^gè, beÊ)an ni^'gè, be^ian nouh-
°gè. Pas., beÊ>an en^gè, be^an ni-
"gè. Fut., hegan hou'^gè, begian
ous°gè, bepan woun°gè. || Avec
une vrille. Bega inldezh, nesdezh,
nin°ldezh, yega in^ldezh. Pas., be-
ga in'^ldezh, hega ni'^ldezh. Fut.,
hega ouldezh, bepa ouisdezh. ||
Avec un perçoir, un poinçon. He-
ga indshi, nesdshi, nindshi, yega
indshi. Pas., hega endshik, be^a
nidshik. Fut., beoa oudshi, hega
nousdshi. \\ Animé. Higwi, hesgwi,
hingwi, yigwi, heÊ>igwi, houhgwi.
Pas., hehgwot, shigwot, shin-
gwot, yerzhgwot, shigwot, shouh-
gwot, hèyerzhgwot, FMf.,hougwi,
housgwi, houwoungwi, yougwi.
Déné houwoungwi sanan, ''oÊ)win''l-
ni, prends garde de percer quel-
qu'un. Sa "ai bepa nindshi, perce-
moi mes raquettes.
Percer (se). Le pied, en marchant
sur un clou. Bega zenttezh, denes-
ttezh, deninttezh, yeÉ)adenttezh.
Pas., hega zenttezh, (et le reste
comme au prés., mais en élevant
la voix). Fut., hega zouttezh, be-
ga dousttezh.BeÊ)a denesttezh ikké
sin ! kou douyè ! Je me suis percé
le pied ! Misère !
Percevoir. Ouzhetthain ^ladè ou^tao,
honettin gadè ou^tao hinnideddi,
saisir par l'ouïe, par la vue.
Perche. De loge. Shaihè. || Perche
à rets, "^tabi"^! tchennen. 1| Longue
perche servant à passer les filets
sous la glace. Ten ya^iè i'^tin^H,
qu'on passe, qu'on fait avancer
sous la glace. \\ Perche à collets,
brimbale. *^Ouyi. Da°la£)erzh''tan,
la brimbale a bascidé.
Perché, ée. Percher (oiseaux). Da-
FER
- 7tô -
FER
lu'ltlu, sf posf, se /nTt/it' ; pi. du-
netltJe"!. Paji., (ia/Jii'<i(lH, eut <i»»i«,
c.-<i-<{. perché : pi. (Ia(lrlftlii.f''iif.,
(laiioultla; pi. daiiotiiidi''!. I)ii-
iiDuItla, oiiirltiiii lu)U>kkc/li, (pt'il
se perche d^ahurd ; msiilti- n- I,
tirerai.
Perchoir. Vz. Jicuoui.
Tcrclus, e. .t(/;. l)/j» eddihin, per-
clus d'une j(unhe ou des deus jnui-
hes. Azli e<l(iihin, perclus de lu
hanche. La eddiliin, percluê de la
vuiin ou des mains. 'IVhoiin e<ldiii,
perclus du hrns. l)/a t'ddiii É-illr,
;"</i t^té perclus de la jambe, j\ii
été hoiteu.i,
Perçoir. Poinçon, lietta eoainidèzlii.
Perdition, '^l aliozhiri. Ttassi VI
taliozlii, ruine, perte, ijaspillage.
Ilouiizon iiottcjjya e<le'l 'tasol/lii,
état (/'une per.^onne (pii travaille
à sa perditiim. Il court à la perdi-
tion, etlesdi ho''ltsi otssenn ""tinba-
oe'"ii:a'"l lantte ovin.
Perdre, .lu jeu, (vz. gagnkr), j'ai
perdu lieaucoup d'effets, you "lan
seoan hone'^lnaji, m. à ;?j. beaucoup
d'effets on nia gagnés. \\ Egarer,
(vz. dksorif.ntkr). // l'a égaré,
"anherzhya ayinla. — Tomber, en
manquant le c/<emi», *^tounlou gau
yezeitthet. ''^l'ounlou fan yep^s-
tthet, j'ai manqué le sentier, et
suis tombé. \\ Connau^sance. Yz.
s'kvanoiir. Il Courage (vz. se
DKt olragkk). Ayeni/-ehdiye, ou
ayeiiiziddi*^le, ayenines<li'le, ayeni-
niiuii'le, ayeninedrii^le. Pas., ayé-
iii7^^^>eddi'"le, ayt«iunet>es<li''le, aye-
iiineoindi'K',ayeniiu'oeddi'^le,ayeni-
neoiddi^'le. Fut., ayeinzewaddi'"Ie,
ayeninewasdiMe. Ayeninewoundi'Ie
sanan, ne perds pas courage. ||
Haleine. Pan-tsr»an-tssedyi, gau-
tssaii-s-dyi, t'an-tssaii-ne-dyi, t>an-
tesan-dyi, f>an-tssan-i-iiyi. Pas.,
t*an-tssan-tssepedyi, t*t»n-tssan-pes-
tlyi. Fut., pan-tssan-tssou(iyi, g&n-
t^.^aIl-wu.s<lyi. Pun-t^^an-<lvi usU,
je lui ai fait perdre haleine, jj Sim
tempn à des ri('ii«.'rtcliyi'-la-tKht'<l-
da, ttcliy^-la-esda, tt(liy»*-la-iiida,
tt^hy^-la-^*«lda, ttcliyt'-là-zhidda,
tti*liyt*-la-oul»da. Pas., ttrliyt*-la-
Unedda, ttchyè-la-zhidda, ttchy»--
la-zliinda, ttrhyè-la-zhiiida. Ftit.,
ttrhyî»-la-tss<>u«ida, ttrliyè-la-<ius-
da. Hkciiiiazlii' ttcliyMaousda ye-
ninzlifiiii tta ajjettin «usan r Veus-
tu décidément perdre tout ton
temps à des riens Y \\ Force mo-
rale. Kkèènoiizli. Deniiini kkèt'-
louzhou, Vesprit ou rame perdant
sa force morale ; le vide se faisant
dans Pâme. || I/appétit. Berr
ttchya zenin"a, btrr ttcliya deni-
"a, dt'iiin"a, deiiin"a, diMiitta, de-
iiouh"a. Pas., Irtf ttchya zenin-
zhet, denizhet, deniiizliet, deiiin-
zhet, denidzhet, deniddé. Berr
ttchyazin seini laastya, je n'ai pas
d'appétit aujourd'hui. UiTT ttchya
denizhet, j'ai perdu l'appétit, je
nVn ai plus depuis longtemps. ||
Le sentier.Toun\ou pan "tinyeddi
signifie : sortir du chemin volon-
tairetnent, '^tinsai.i\/."J./tinyehdik.
■^tin piya. — ■^Founlou oan "anye-
hetldi, perdre le sentier, "an^tes-
sai. Pas., "anyehehdik. — Toun-
lou pan "an'tiya, j*ai perdu le sen-
tier. Il Quelqu\in par la mort.
Déné pan howt-dda'l, perdre ses
parents /f,<? uns après les autres.
Pas., déné pan owerzlidé, les m'oir
perdus. Sepan owerzlidé kou ! De-
tlchenn napin"a lastte oyin ! Me
X'oilà sans parents, seul comme un
mai! || De réputation. Vz. DKt RK-
DITKR, DÉCRIKR. |i Se» chcVCUX.
Déné dshippa naddé, ou déné kké
dshippa ^e<idé. Pas., déné kké
dshippa ""tenJulé. Sekké dshi<,>pa
'terzlidé kou ! Me voUà htm
chauve! || Ses forces. Dene tti
kkeetidezh. Pas., déné tti kkeed-
Dictionnairc français- moniAt^nkis.
PER
— 786
PER
(li)uzli. Si'tti kkotHlde/.li, tncs Jor-
ces s\'n vont. Setti kkooddouzh,
j'ol perdu mes forcca. \\ Ses effets,
(les oublier quelque part). Déiié
youè ttc'hya \ iddai.Se youè ttcliya-
yeiiinna kou ! lion ! J'ai perdu
mes effets! Vz. oublier. — Ihid.,
(les perdre en route). Naouneddi,
naounesni. Pas., naouiie4)eddi, iia-
ouiuviiiiiii. Seyouè naounej.>iniii,
j'ai perdu tues effets. || Son sang.
Délié délie déné oan ''tadéhedsliè.
7/ a perdu tout son sang, beddel-
le orelyon bet)an "tadehedshè oyin.
]| Son poil. Vz. MUER. Il I.a mé-
moire. Vz. OUBLIER.
Perdre (se). S'égarer, vz. .s'égarer.
Il Pour l'éternité. Edesdi soltsi,
hostsi, houn^ltsi, hoitsi, houltsi,
hou^ltsi. Pas., edesdi so'^ltsin, ho-
zhestsin, liozhin'"ltsin, ho'^ltsin.
Fut., edesdi soultsi, edesdi hous-
tsi.Niho^ltsini ttchyazin edesdi ho-
wou'^ltsi sanan, n^ allez donc pas
vous perdre pour toujours, en per-
dant Dieu. Il Se gâter, vz. se gâ-
ter. Ttassi liesdi ho'^lé. Besdi ho-
'lin, c^est perdu. \\ Graisse qui se
perd, s'wse en fondant, en bouil-
lant. Tlès bekkénadenezhi'^l.
Perdrix. (7n.se, dih. Petite perdrix,
dih iazé. || Perdrix, au cou brun
et cendré, à la chair blancîie,
edsherè. Petite. Edsherè iazé. ||
Blanche (grosse espèce). Kkaza
tcho°. (Petite espèce), kkasba. ||
Bose, kkaza bayé. Petite, kkaza
bayé iazé.
Perdu, e. Égaré. "Anberzhya, il est
perdu, égaré. "Anhiddel. aouned-
di, il me semble que nous sommes
perdus, égarés. || Sebèzé sia ?
Houllé, où est mon couteau ?
Point de couteau ; il est perdu.
Couteau perdu, bès "anhe'^lyel. |l
Beaucoup de choses perdues, "an-
he'^lde''l. || Linge perdu, you "an-
hettar. — Orelyon "anhe^'ldé oyin,
tout est perdu. \\ Bœuf perdu,
edyédé "anberzhya, ou edyédé
houllé. Il Cheval perdu, '^lin tcho"
"anhe°lVè, ou "lin tcho° houllé. ||
Perdu de réputation, ttassi la be-
ounin'lsheiui ilié dénen, considéré
comme un vaurien.
Père. N. c. E'ta. Déné-^ta. Se'ta,
mon père. Se''tain, mon père (vo-
catif empliatique) . \\ Père de fa-
mille, bedeyazé hounlin. Il Va
pour père, be'^ta yinlin. — 7/ le
prend pour père, be°ta yittin. Il a
un père, be°ta houllé ille. 7^ le fait
avoir un père, tta edeiaze yittin
walli ya "ehoun^ "an. Il Mon grand-
père, setsiyé. || Mon beau-père,
serzh"ê.
Péremptoire. Adj. A hokkettchya
hodounni illé, contre quoi il n^y a
po.s de réplique possible.
Perfection. Sin'^Ftai, ou sinTtaihi
houllé. Sin^rta horzhlin ille, œu-
vre sans défaut. \\ Denettchyannié
e^ltthi oyin hodenedzheni, ou e"]-
tthi shella oyin, vie toute de droi-
ture et de perfection. \\ Dene kké
ehounlin houllehou, homme sans
défaut.
Perfectionner. F. tr. Ttassi o'^tiyé
analzhenn, bien finir une chose.
Ctiye anasla, je Vai rendu par-
fait. Kkani o^tiye anaszhenn, o-
"tiyé senasla itta, j'y mets enfin la
dernière main ; c'est que je Vai
bien corrigé, bien perfectionné.
Perfide. Adj. et n. OyaeTti dénen,
un trompeur. \\ OyaouniTti dé-
nen, qui ne clierche qiVà tromper, dj
Il Déné pan edyin déné ^je^rtain, «
déné "eT "taho^Ishi, qui ne clierche
qu'à nuire sous le masque de Va-
mitié. Edyin dene^es'^tan, dene-
Cjin'^Ptan, affecter une fausse ami-
tié.
Perforer. F. tr. Vz. percer.
Péricarde. Edzali. Le gras qui cou-
vre le péricarde, edzali kka.
PKR
— liSl-
PHR
l'criclitcr. I . tuti , liuiMlelni. TtuA-
M liotMÙii koloii, eyi ort'lyon !)«<>-
(li''liii, ji«J fttrttinr itériilitv. I.rtir
tntn^triff fu'rulHf, ttaii uklciiuicl
ttiiiiii luKMii'Ini ; eiMii nihuuiil-
ttlict Ihomiii.
l'érigée. "IVitl^t^^ uia ttu niliolm-
xiii ''aoudi'ltioiic, /<* point où la
hiiiv tft If plus rapprfuhét' (/«• In
^•r^(■.
l'érihélie. 'IMussi (is)uMin ttu su Iwi-
ài\ 'atnulfhloue, pojfif d'une plti-
itctt- le plu» raj)proifu^ tlu sitlcil.
I*éril. Tr. nANUKu.
l'érillciiv, euse. Vz. HANr.KHKix.
l'eriudique. .I</;. Ttaho, un'lanin
nilioltthi, qui revient aux temps
tnarqués. Journaux périoiliques,
«i/iii (littlissé ttaho iiil\é, an'hinin
iiilyé ovin.
Périoste. Indyiii/»*.
Périr. V. intr. Ttassi hesdi hcHé.
Déu-esdi ho'^lé. Pas., hesdi ho^Iin,
pi. liesdi huloaii. Fut., hesdi
hou^è. Déné orelyoïi hesdi hol-
t>an, tout le monde a péri. Ni'ltssi
tcho* tta 'aoude"'hu ; o*'tiyé "o-
É'wou'^lni ; nouVsdi liou'lè sanan ;
le vent est fort^ et il y a danger;
prenez hien vos précautions ; pre-
nez garde de périr.
Péritoine. Edzomulzi'l.
Perle. \ trroterie, etssouzé.
Perlé, ée. Orge perlée. Ttlo'^ la be-
iiattuuz elyel, orge dépouillée de
son enx'elof>pe.
Permanent, e. Adj. Aliour/Ji "aon
alioiilyu, état de chi»ses établi per-
manent. Nlho^ltsiui a))ourzii"aon
ahouiila. Dieu a établi un état de
choses pertnanent. Cela n\'st pas
permanent , ahoiir/h"aon waiji illé
koiittè.llinasiii derzlj"ttin 'a tta-ssi
h(v.a-l "a, loi permanente.
Perméable. Adj. Ropan hen'lhin.
c/»/» /'«•(/» jïeut traverser. Diri 'ké
he..aii hen'"lhin konttè, hey»'- s^'k»'-
nazlielts*'! o\iii. ces souliers sottt.
certes, perméables ; j'y ai tttujours
les pieds mouillé».
Permettre. lAiis^tr faire, ne pat dé-
ffinln-, Niiiirtlfiiii dié. Je l'ui
laissé faire, iintH\n''euii ill<-. Per-
mets-lui dttnc cela, iittniii''ciin ilh'
kolou. pourquoi donc permettrais-
je cela Y hAÏhn-i' "^kn iiHuuiis''fiin
illou .' Il Se traduit aussi ordinai-
rement, si ofi demande une per-
mission, par le futur suivi de \aii,
de grâce ! ou par le futur prononcé
sur un tt)n sujtpliant. Permet s-
tnoi de faire ceci, diri houittsi \uii,
de grâce ! je vais le faire ; ou bien
hoiistsi, je l'ais le faire.
Permis. .V. r.t^littiis ede'l dzeUitel-
tchizh, papier qu*<m porte sur
soi. Il Kdittlis déii-iiittla-()eltch<ui/h
uiiii''lton ttiissi ho' lé, pu: . •
moyennant lequel l'on peut <i^' ■
Péroné. Be'ga hou''a tthenn.Klloue
ttheniieii.
Pérorer. V. intr. Parler longuement
et ax'cc emphase. F^ltthi adoiissin
houiiin/heniii '^e'^l sha o\u/4'lda,
oyadesda, oyadinlda, oyade'lda ;
oya/el'ke. oya dezhil'ké, oyatlimT-
"ke, oyaliè<lel'ke ; oya/eitthi, oya-
de/hiltthi, oyadou'^ltthi, oyahe-
deltthi. Fut., sha oya/-oul<ia, o\a-
dousda. Sha oya dinida ille kolou,
ne pérore d<mc pas si long-
temps.
Perpendiculaire. F/Itthi iiaoin'ii ;
/)/. iiadazhè'a. Aiitssin «latH* na-
t'iii "a ; iiada/ht- a.
Perpendiculairement. .Idv. 'An
t5sindai>è, en montant. \iAntssii\-
yat,»è, otssin yat>è, ou utssiii liassin,
en tombant, en descendant.
'Al ' Mai>in''a, planté ;»«r-
peti' lient. || 'Antssinyat<è,
ou ot8sinya4.>è, ou ots»in fiassin na-
t4»ltthet, i7 est tombé perpendicu-
lairement.
Perpétuellement. .!</;•. IlaMii. A-
hoiir^ii Hon. ()«lata(-** iiahouttai
PER
— 788 -
PER
houiiliii ilU', ijui tic subit })ns d'iii-
tcrniptions.
Perpétuer. V. tr. Lu gloire de son
nom. Hiiizi "amléhelyou"! hekko
houiilin illé aotssédilné. W'iu/.i "an-
(lélielyoïri hekkè liounlin illé lux-
dilya, il a perpétue la gloire de
son nom ; "aiuielieschou^l, "aiide-
hin'lc-hou*"!, "andehe'lchou*'!. Pas.,
"aiuleiionyel, "andehi^lchel, ou-
blier, perdre, laisser se perdre.
Perplexe. Être. Ayenihounne houl-
le, ayeniwasne houlle, ayeniwoun-
ne houlle, ayeniwaniie houlle. Nin-
ni nettchyanin"a illé ahottin ; i''la-
sin ayeniwounne houlle kkessin
nehodettin oyin, il parait que tu
n'as pas d'esprit ; Von te voit
toujours perplexe.
Perroquet. N. o.Déné "édaredli det-
tanen, oiseau qui parle, en répé-
tant ce qu'il entend.
Perruque. N. c. Eddouni dshi£)É>a
dshi nazeltchouzh, faua; cheveux
dont on se coiffe.
Perruquier. N. c. Déné kké dshiÊ>4)a
"^tettazhi dénen, qui coupe les che-
veux.
Persécuter. V. tr. Es°touhonetti-
nen adénelzhenn. Es^tounettinen
ayin°lshenn oyin,, il ne cesse de le
persécuter. Edlaoe Ê>an es'^tounes-
ttinen asin'^lshenn yin kkénanezher
itta? Pourquoi t^ acharnes-tu à me
persécuter ? Il Déné Vlnari tssi-
ttin, traiter en esclave. Esdinniyé
°e*1nari nettin ille kolou, ne le
persécute donc pas ainsi san.s rime
ni raison.
Persévérance. Ooan anayenihotti
illé, fermeté dans ses résolutions.
Kkennazhè ttou an*^lanin déninni
derzh"ain, état d'une personne
ferme dans ses résolutions.
Persévérer. T'. intr. Kkennazhè on-
ttlazhè ahouninzhenn, demeurer
inébranlable dans son idée, dans
sa résolution. Tta hooan ase°linni
ttinni, kkennazhè ekwayeninzhenn
ttè ousan? Persévères-tu dans le
projet dont tu m'as parlé ?
Persévérer. V. intr. Tta aiiounin-
zhenin deninni nanelyé illou, okke-
natssezher. 'i'ta ayénesshenin sinni
nanousle'^1 illou, okkenassher walli,
ce que j'ai en tête, je le ferai, et
n'abandonnerai pas ma résolution.
Ou bien encore tta ayénesshenin,
sinni naneltse'^l illou, okkenassher
walli, j'irai jusqu'au bout, sans
fléchir. Tta dekkéttlatssenn houn-
zon otssenn edou'^tounn waléssi,
eyi yin yakké ba horzh"an walli,
celui-là seul qui persévérera dans
le bien jusqu'à la fin, sera sauvé.
Persienne. N. c. Sa yedanindin
ttchya yakke hodadi°tanen be^ta-
nen dahorzh"a, volet percé en
abat-jour.
Persifler. V. tr. Vz. se moquer.
Persister. Vz. persévérer. 7/ per-
siste à vouloir partir, kkennazhè
ttou "tepoai. Il persiste à mal f ai-
re,oslinou anahoulzhenn illé kken-
nazhè.
Personne. Quelqu'un. Tta. Ttassi
déné. Flapin "tai. riaoin ''tahoun-
loun. Une personne charitable est
toujours aimée, tta sanyeninzhenn
walessi, ahourzh"aon beÊ)anyenio-
£)werzh''tan oyin. Donne-moi quel-
qu'un pour compagnon de voyage,
iia£)in "tai se^'l "tini^'a. Quelques-
uns sont tout colères, nanen da-
houlttchyo^ll 'Nul. Personne n'ira
au ciel, s'il n'est baptisé, tta be-
kke'^taidzel illé waléssi, yakke nin-
edouzhi illé.
Perspective. N. c.Déné^è nihodenl-
tthet outchosi, honadshè ho/?an
nayénihozheri, Vidée d'une chose
qui nous intéresse et qui peut ar-
river.
Perspicace. Vz. clairvoyant, per-
çant ; ESPRIT perçant.
Persuadé. Être... par quelqu'un.
PER
- 789 -
FES
I>^iié kk<^ yenio(lei»in''N. I<('kk<>ye>-
iU(it\>i''A, je le croU ; il m*a prr-
»uaJé.\\ Etre (/*(n'M.Houninzlu*nn,
(pentcr). NaiKUiiitlii llh*, yi*ii»*s-
kIumii), je fu't» inrsuniii' «/h'i7 ne
guérira paît. NiiiycW* LH-iiiuiHi»iii,
seiMiii ni'r£)i''iii lioullé ; ditn n sin-
ni hottin si, je sut* perfumlé que
celui qui m^a volé n'est autre que
ton •iorçoti.
Persuader. ). tr. Déiu* kkë y^niho-
(ie%lii, ou (itjH' kké )(*iiiiKii>(>iir'a
aclénePin, lH'kkfyéiii<lt*s>s|ii,l)ekk^-
yénidiiizlii, yekkéyénid^iihi. Shuun
s»"kk»'ytMii<U'/.lii aslé koii ! Je ne
puis venir à hout de le persuader.
Il Dénô dat'atit*, à la persuasion
de. — Ne<iat<a<it' ekwalMvaiiiusptT-
$tuide-le de faire cela. Setlat-adè
i'"la koli ttas^i liot'Wouii''lt.si ille a-
liottin, ;V rit' pourrai donc jamais
te persuader de rien Y
Perte. .V. e. Ttassi "an-ou'teddi.
Kttchyayidda.Ttassi déné pan hes-
di holnan. — Ttassi déiié fan na-
houdlt*. lietsaniba orelyoïi beÊ>an
iialu)udlé, perte de toute .xi for-
tune. En pure perte. Esdiiuiiyé,
sans résultat, inutilement. || A
perte de vue. Loc. adv. Nih inttin
hotssenn.
Perturbateur, trice. \. Vz. agita-
ihin. Kuiin déné '"ta na''telttai
lantté, qui promène part(nit le
feu de la discorde ^ des divisions.
Pervers. Vz. uki-havé, corhompl-.
Pervertir. V. tr. l'z. défrayer, t or-
HoMi'KK, Déné VI sa'^rta lio/Jii,
saM'ta hosshi, sa'^rtahoun'lslii,
saTtalionslu.saTtalioulzhi, sa Tta-
hou^lshi, saTtaholio lslii./\i>. ,sa'l-
'taho/lu't, saTtatkjwi'lhliet. Fut.,
sa'^rtahou/Jii, sa'^rtaliou;»shJ. Déné
'eH sa'^rtahous.sln yéninzlienntta
anettin ousan ? Veux-tu dtme per-
vertir le monde, tes *emhlahleê ?
(Ce verbe signifie aussi : ntiner,
faire tort). || Ktssin "an'tflzlii,
U«n 'ÊDlmiiùt etMÏii 'aiiMinl-
shi, etmin ''an'teMhhi. Poê., etwin
"an'telzhft, et^iin "anniMHJict.
Fut., t*t«Mn "an'toul/lii, «-tk^in
"an^toiiM^hi. Déné cthsin 'ttti'ti* t-
hlii kkénazluT oyin, i7 ne ehenhe
«/u'ù penertir.
Pervertir (se). V. réfi. Vz. te uf.-
i'RAVKit. Ilounzon (>an ftMtfilrl-
ttcliNin.t'dfMttcliyin.tNiinlttc-hnn,
f<iflttch\in, i'<l»'(.<ilttfli\in, t"<loii I-
ttcliyin, ed(*lu'lttchyin. /ViJi.,Hvie.
dec«elttchyin, €Vlé4jesttciiyin, e<if-
pinlttchyin, iMJc^iiidttchyin, etie-
filttchyin. Fut., etsM'dtJuItttliN in,
f<iou>ttchyin. KdeHotnilttctiwn
sanitn, ne va donc pas te pervertir.
Pervertir («e). V. mutuel. Deux
personnes. Oslinou ye e'IetsBflti,
f'^Iil ti, floirrti, e'iel ti. Pas., e-
MetsM'l'tin, e lil tin,e1ou'"rtin,e1eI-
'tin. Fut., fnetssourtel, e'Iewoul-
'te*^!, eHewou'rte 1, eMehoul'ien.
— IbiJ., plusieurs personnes. Os-
linou ye e'Iètsselyé, e^lil^é, e'Iouli-
lyé, e^lelyé. Pas., e"lets>i*lya, e'ie-
£>ilya, e'let>oulilya, elelya. Fut.,
e'Ietssoulye'"'!, t*Mewoul\e'l, e^U*-
wouhlye'l, enehoulye""!. Kkenna-
zhè oslinou yé e'"lèwoulyeM, ye-
nousIuMin tta aouiittin ousan? .1/-
lez-vous continuer à i'ou.s pervertir
aitisi les uns les autres Y
Pesant, e. Vz. lourd. Pesant covi-
me du drap, you ainnndaxl) . Corn-
ing du fer, tsantsanen a<.iin''ldaz)i.
Comme du bois, tle<lcluMin a^ii^l-
dazli. Comme un câble, ttlo" dexJii
tclio' afin^hia/h.
Pesanteur. \. Neddaxtii.Tta a^ànH-
da/h. // a telle pesanteur, ékua-
a4.<iirida£)i.
Pesée, lienanze'ldazhi. Tla benan-
(if'ldazlii, une pesée. VXtiçe ne<l-
ciaxlii, u/ic lii*re.
Peser. V. tr. Nanaeldazii, benandes-
daxh, f . ' ildaxli, yenai '. '
daxli, l'< ..iili. Pas.^ b«i i
PET
790 —
PEU
ze°I(lazli, heiiandes(]azh,benandiiil-
dazli, \ enaiule'lda/.li, henaiide/liil-
tlazh. Fj/L,lHMian/.()ul<iazh, heiian-
dousilazli. — Diri sa l)i'naiuliiil-
dazh, phc-tno'i ceci.
Peser. 1. /////•. Avoir un certain
poids. Ttassoii-iu'ltte aoin''Idazli.
Ceci ne pèse pas autant que cela,
diri eyi laaoin'ldazh ille aouneddi.
Il ne pèse pas cela, ekwaatnn'l(iazh
illo aouneddi.
Peste. .V. c. F/lt.ssin"anen déno 'o-
ooAviddouzli dadda slini, méchante
tiuilaiVie conlagieuse.
Pet. A', c. Ze^'ldyet.
Péter. V, intr. Zeldyet, desdyet,
dinldyet, deldyet, dildyet. Pas.,
ze'^ldyet, deÊ)esdyet.F}/i,,zouldyet,
dousdyet. Ededaorinlni illé ahot-
tin, lio"anzé dinldyedi? Tu n^as
donc aucune vergogne de péter
tant ! Il Ça pHe, ttassi nape^'té,
ttliè ! Bruit que fait quelque chose
en éclatant.
Pétiller. T'. intr. Delzel. Ye°tahtti
delzel lakou ! Le bois à demi vert
nous domie, certes, un feu pétil-
lant.
Pétiole. Queue de la feuille, inttan-
tcluv'è tchennen.
Petit, e. (Inan.). Hotssoudedda ;
hotssoude.osarè ; tssouggarè ; ia-
ze ; "anoelyan ille ; ''an£)eltthi ille ;
hotssenn houlle. Ye-ho-iaze, ou
ye hotssoudedda, petite maison.
Tssi tssouggarè, petit canot. \\
(An.). Tssouggare, tssousgarè,
tssoungarè, tssouggarè, tssèhoui-
garè, tssouhgarè, tssèhougarè. —
Ihid., tssoudda, tssousda, tssoun-
da, tssoudda, tssehouidda, ttsouh-
da, tssehoudda.il Tout petit." An-
tsselyan ille, "an£)esyan illé, "an-
pinlyan ille, "anÉ)elyan illé, "an-
pilyan illé, "anoouhlyan illé, "an-
hepelyan illé. || Faire les petits
yeux, vz. faire. || Petits des ani-
maux (quadrupèdes). Tsihè ; ia-
zé. Kidyédé tsihè, petit veau; deii-
iiiy tsiiiè, />(•///: orignal. — (Ours
et castor). Yè. — Sa.ss yè, tsa
yè, petit ours, petit castor. ||
(Oiseaux). Outarde, yè. "Ah yè,
petite outarde. — Pour les autres
oiseaux c'est iazé. Tchezh iaze,
petit canard. Gagwos iaze, petit
cijgne. Il Petit doigt. N. c. Déné
nandé dénin"a. Senandé-dénin"a,
mon petit doigt. Vz. doigt.
Petitement. Adv. Tu es logé peti-
tement, nekon-en hotssenn oulle
ikkela ! ou hien hotssenn oulle na-
nezlier ikkéla ! Tw n}e traites pe-
titement, tchyandintsa" "^e^l sepa-
nin^ltcho ahottin, (en avare).
Petit=fils et p^''-fille. Déné dshouyè.
Sedshouyè, mon petit-fils, ou ma
petite-fille.
Petit=neveu, p*'-nièce. Déné dshou-
yè iaze. Sedshouye iaze, mon pe-
tit-neveu, ou ma petite-nièce.
Pétri, e. De^touri. Hottlès de'touri,
glaise pétrie. "Lès de'touri, farine
réduite en pâte.
Pétrir. V. tr. De"tour, des"tour, din-
"tour, yede"tour, di"tour, douh-
"tour, heyede"tour. Pfl.s,,deh''tour,
di°tour, din°tour,, yede'^tour, di-
°tour. Fut., dou"tour, dous^tour.
Ipan kolou hottlès dewoun"tour,
dépêche-toi de faire du mortier.
Pétrole. N. c."Tou t\esiié,huilc-euu.
Pétulant, e. Enfant. Kkedzhenoun
beode"l"an illé sékwi, enfant ({ui
ne peut rester tranquille. \\ Hom-
me fait. lÉ)an bedziyé na^jiddai ;
[gan bedziyé nailtthi, prompt à
s^ emporter. BeoulttchyoÉ)e tssenn
ni"ltoue, chez qui la colère n^est
pas loin.
Peu. Adv. Iazé y in ; iazé oyin. Tssi-
nen. Honiounni illé. Iaze y in se-
tssin, j'en ai peu. Honiounni se-
tssin illé, je n^en ai pas beaucoup.
Hitssinn itta, ttassi déné "a nahi-
tset ille ttantte si, c^est parce que
PHU
- 7«)1 -
V\\.\
noui $ontme» peu nombreux , que
nous ne comptons pas aux yeux de»
autre» nations. || Vu peu, une
partit. lnU' : oiu/^'. Nali^'. Ii«-rr
netsHin dumui ? .l*-tu «/«• lii vimuleY
laxi', un peu. la/â* mu m-Ismii, ù
dire vrrii, ;Vn ai un peu. \\ Peu
après. Ia>c. adv. Ottlmux* oia/a-.
Ottldiict* (ttiu ilKni. Okkôxin slia
illou. lU'ttlaniK' oia/(> iiiiu'htva, ;'<-
suis arrivé peu aprîs lui. \\ Pco
de chose. Loc. adv. IIonuMiiiiii
illé. Peu de chose me suljit, Im-
iiiounni tta çetaxa illé kolou, sa
i'ttrhyai»''lttou ille. OMo am-lttt^
ille koiitto veut dire: il n'i/ ni a
pas suffiatntitnent. — Pas peu de
chose. Wa'lfou anoltti- ille. Kka-
zi)è aïK'Iteill.ll Peu de temps, /.oc.
adv. Sha illë. Tthi you ille. Tthi
you nai..izlit*r illé, je smw resté peu
de temps. \\ Peu importe ! Loc.
adv. Kolou. Kttih\an Ittou illé.
Se^taii nandai ille de kolou, e-
ttchyan^tou ille, peu m^ importe
qu'il ne vienne pas me voir ! \\
Sous peu. "I.ar illé ttou. Siia illé
ttou. Lar illé ttou net-an na/hiya
«alli konttè, j'irai sous peu te
viùr.
Peuplade. .V. c. Tlah dénen woudlè
huunin/Jienin déné '^lan nili he-
zhetldel, multitude de ^f»<,s venus
pour peupler un pays et former
une tribu. Peuplades, e'ikke-
ttchyalié dénen. l'ne peuplade,
iMal» dénen. Deux peuplades, nah
dénen.
Peuple. \. f.An'la houhèsèyaden I-
ti VI, an''la(.>è lioul>ennehnen, qui
vivent sous les mêmes lois, et dan*
le même pays. Vu peuple, i'Iah
dénen. Deux peuples, nali dénen.
Les différents peuples, eMkké-
ttchyahé dénen, ou e'^lkkettchyahé-
hottinen. I' Peuples. S. collect.
enkkettchyahé dénen. F/Ikké-
ttchvahé-itottinej).
Peupler, r. tr. Un envoyant des
colon*. Nih lièz<'llte<m Oiléiiel'in.
Pas.^ nih ll^/4lu Itteou atlém-lv <
l)utiya<j^ nehnenkké nih hr/<
tteou mléiienla Iakou (t.i ' '
ziieri ! Vttilà que le r«à a ,
fiays de colons ! || Un tr multt-
piutnt. Vz. se MIITIPIIKM. *e BK-
i'KODilUK.KkennaxJiè naeMt'Zi'l\i-'l
itta, etssinnazlie niheMMi Ittè U-
k»ni î .1 force de se multiplier
voilà que l'im a peuplé le payn !
Peuplier. Liard. (Pitpulus balsand-
fera). Kke// tta/liè (peuplier à
Pécoree entaillée). — Kke// 'tai-
llé (à l'écoree fendue).
Peur. A. e. 'rsseli..i/li. Zeldyet. // ri
peur, neidyet, ou iiel(.'izli. || De
peur. Il ne veut pas parler^ de
peur de se tromper, kkt^zliè addi
ottchyaneKIyet itta, 'ayaTti illé.
// ne veut pas y aller, de peur de
faire de la jteine à «on jtère, Ih*-
'ta es'tounettinen ayeninilienn
itttliya, ekwozin "^te^-ai illé. || De
peur que. TtrliNa.Kkutuldi ttthya,
de peur qu'il tic dise cf/<i. || .Ivoir
peur de quelqu'un, vz. avoir. ||
/Ivoir peur habituellement, vz.
AVOIR. Il Faire peur, vz.kfkkavwi.
Peureux, euse. Adj. TsseUiid», he>-
fizli, neloi/h, hel<.izli, liilei/ii,
hou^loi/l» . Tin tclu)" helpizli, che-
val peureux. Quoique je ne sois
pas peureux, je ne veux pas y al-
ler, heH'izli tta illé kolou, ekwozin
'tou'»>'a illé.
Peut>être. .Idv. Ouchosi. "IVko'l
outchosi. Léssaii. Tako'l U^san.
TakoM. Moi peut-être, si léssan.
C\'st peut-être lui qui a fait cela,
eddini attin 'tidioH léxsan. Qui va
X'enir avec nu>i ^ A/oi peut-être ;
t-dla-^in seT wailiou? si outeliosi.
Phalange. Des doigts, des orteils.
Déné 'kenltssaMè tthennen, pha-
lange des orteils ; deninla la'le
tthennen, phalanges dcj doigts.
PHO
792
PIC
Phare. N. c. 'Ton tcho° ''tan han^è
henltsini tssettin, an'^lkkehou da-
liorzliao, 'tèzhè hMayé luxlerzli-
kkanoun, bejiadè e'"lttlii tssedde°li,
tour indicatrice élevée sur le bord
de la mer, et au sonimet de la-
(luelle on allume une lampe, pour
guider les navigateurs.
Pharmacien. A", c. Nadiddé heç-
i)ain déné, qui compose des mé-
dicaments.
Pharynx. A", c. Déné kkassè.
Phases. De la lune, ''tettlèÊ)è zaa
ttahekke neye^ou, tthi tta hekke
nain'^tedzhi.
Phébus. A'^. c. E'^ltthi adoussin hou-
ninzhenin VI kolou, ededasolyar
ille, prétentieux baragouin.
Phénomène. N. c. Opanyéniodiya-
ho ahontté, chose phénoménale.
Ooanyeniodiyaho nihodenltthet,
fait phénoménal. Bepanyeniodiya
antte dénen, ou be^anyeniodiya
bekkéhoderzh"an dénen, personne
phénoménale.
Philologue. A^. c. E'ikkéttchya ya-
""ti ''lan ekorelyan dénen, qui con-
naît plusieurs langues. — E'^lkké-
ttchyae ya'^ti ekkodénelyai dénen,
qui étudie les langues.
Philosophe. A", c. EkkeyaÊ)etssenn
kke"anen ttassi ekkorousya ye-
ninzhenin, qui a la prétention
d'aller au fond des choses.
Philtre. A^. c. Tssékwi nadiddé,
drogue, ou racine pour séduire les
fenunes.
Phoque. A^. c. "^'é e'ti, ou °téÉ»e''ti
(qui dort dans la mer). \\ °Tè 6*^11
1er, ou let (sa couche de graisse).
Photographe. A", c. Sa tta dénézi
dittlissé hepÉ)ain, qui fait des por-
traits, h Vaide du soleil, de la lu-
mière.
Photographier. V. tr. Sa tta déné-
zi dittlissé 110*^18, ou he'^gain, hes-
"^an, neopan. Ttanelttenen eyet
naddé, orelyon oubézi dadittlis
nin satta, tous ceux qui étaient là
fu ren t photographiés .
Phtisie. A^ c. Déne-dzeddizhè kke-
naodèzhi, consomption des poti-
mons.
Phtisique. Adj. et n. Bedzeddizhè
kkenaodèzlii, qui est phtisique.
Sedzeddizhè kkenaodèzlii, je suis
plitisique.
Physique. A', c. Dyan nehnenkké
ttaneltte hounlin, tta lioubehou'^l-
"aon, tta houbenatsédé houn^lin
ekkodéndejai, V étude de tous les
êtres matériels de la création, de
leurs propriétés et de leurs forces.
Piaffer. F.intr.Nili houlttous.Pas.,
nih houpin'^lttous.
Piastre. A^ c. Din^in tsamba iaze,
quatre schellings. || Edittlis iazé,
petit papier, billet. \\ NVke edi-
ttlis iazé, deux petits papiers,
deux piastres.
Pic. D'une montagne. Chezh nape-
"^kai layé. Chezh napettchyoui,
s'élevant pointue. \\ D'un rocher.
Dshè napettchyoui, rocher s'éle-
vant en pointe. \\ Instrument de
fer courbé. Betta nih "aho^ehe,
instrument pour piquer la terre.
il A pic. Loc. adv. °An-tssin-da-
^è. Maison à pic, toit à pic, yé
°an-tssin-dapè napin"a; pi. nada-
zhè"a. Il Coider (barque, canot).
Le canot a coulé h pic, °an-ts.sin-
yapè tssi "té en'^kezh.
Pic=de=bois. Ttchyin. Dedchenn
ttchyihin. || Grimpereau jaune,
etssallè.
Picorer. Poules. Kkasba nadedzher ;
pi. nadeddé. Pas., nade^iedzher ;
pi. nadepeddé. Kkasba nadeddé
itta nih dahogor lantté, les pou-
les pour chercher leur nourriture ,
becquettent la terre. '
Picotement. A", c. A la suite d'un
engourdissement, bettchyo" tssel-
le lahounnè pour bettchyopè beye
elyé lahounnè.
PIE
-793-
PIÉ
Picoter. /^»(/M^^•^. V. tr. N'ili lio-
^or ; />/. <ialu>i;or. l*as., nili iujiu-
j{or, tlaot)iuj;or. Fut., iiili owu''gô,
Picoterle. Driu- Vdalyr yjAlyt'-, /)</-
ro/f i»(i/»«>i/u/ic. Il DtMu* na(Mlt't»iii-
"ai yativi', pomli- tiuiuiiw.
Pie (/m (tinada, ilyiz**.
Pièce. Morceau d'étoffe. You tta-
zlu* ; (if Ji'f, tsinit^aiUMi yézé ; de
boia, (leili-lu'iiii kk('<la(hrta(,»^. ||
Mettre en pièces. Vz. HitiSKit, dk-
riilHKU.
Pied. \. c. Déué ""ké, pied humain.
Sc^ké, mon pied. \\ F/kr, pattes de
derrière d'un aniin(d. Iiila, pattea
de dei'atit. "Lin trlio' ""ko, pieds,
patte.s d'un cheval. Petit pied,
(partie du pied d'un animal, au-
dessus de la corne), ekesçézUè. \\
Il a de grands pieds, he^kt- ne-
tc'ha. // a de Itmgs pieds, be^ké
neiuiezli, ou be'^ké darè, // les a
noirs, be'ké deizenn. // les a nus,
"ké heddin. // se tient sur un pied,
'ké kkezli "^è shèyiii. // lui lie les
pieds avec des fers, tsaiitsanttlou-
le tta ye'^ké he'ltchezli. // po.se le
pied sur lui, yekkin"ezli. // le ren-
l'erse d'un coup de pied, yerzh-
"ezli itta e'^rkeyerzhna^ ' Petit-
pied. F/kesit'èzhè. '! .lu pied de.
Ochinye. Ya^-è. Au pied d'un ar-
hre, dedclienn tchinyé. Au pied
d'une ntontagne, oliesh ya^è. Se
jeter aux pieds de quelqu'un, déné
'ké pan ni-e'I-tc-lian-/À''tJ.I'-l//tT à
pied, vz. ALLER. Il Battre à coups
de pied, vz. battre. || Mettre le
pied dessus, vz. mettre. || Avoir
les pieds chaussés, calleux, vz.
avoir. Il Mettre pied à terre, vz.
MKriRE.
Pied bot. \. f. A'è geVké illé dt'-
iieiu homme au pied contrefait.
Pied-houle, ''ké'sifwodè.
Pied de>roy. Mesure. lU-tta ttchyè-
houdzailii.
Pié|?C. S. c. K'Mné'Tjê. En fer, tsan-
tsaii v'\tsé/X'. 'l'raftpe en bois, i\v-
di'heiiii f'ItjMvx*. // fait une trappe,
iin-tc\ùï\'Ç*»'\b. J'ai fait dcn trap-
pes, datcliiiifilla. — // tend un
piège, v'Uî'/Â' iiiiiin"ai. // va visi-
ter se» pièges, e'Its*'// 'ka iia(.je<J-
dai. // les visite, c-'ltsézi' 'ta iia-
t»t><lda"l. // se prend au piège, \te-
kk^'-ttliè-neltli. // s^est j)rix au piè-
ge, l>«*kk«*tfli»MiiltIa. Je l'ai pris
au piège, ln'kk<^ttht^iii'ltla. // lui
tend un piège, ye^aii e'itséz^ ni-
nin'ai. || Bander un piège, vz.
MANDER.
Pierre. .V. e. Dsliè. || Pierre à pi-
pes, kka>, ou dshè hounlin dshè. ||
Dsliè louzt', stéatite blanche. Dshè
kkwozè, stéatite rouge. || Pierre
à plâtre, "lès haa. '1^ baa di-
ttcliyou'l, éboulement de terre à
plâtre.]' Pierre à ehaur, dshè haa ;
dshè dyéré. Diri dshè haa nade-
woulkkan, brûlons ces pierres à
chaux. \[ Calcaire se trotn'ant dans
les cendres, dshè zJjayé. Dshè \>e-
<,»acKiéj.H'rzhkkan ikké siu, dshè
zliayé "lan ! La calcination des
pierres n'a pas été complète ; en-
core des calcaires en masse ! ||
Petite pierre ronde, dshè pézé ia-
zé. Pierre lij'se, ilshè zx)urè. j| .4
feu, tth- 1 zi\v'\. Ttlel waMlsliel,
ou ttlel ousdshi*'!, je l'ais battre
la pierre pour en tirer du feu.
'l'th* 1 wouiidsheM, ou oundshil,
bats la pierre. \\ Pierre à huile,
pierre douce pour aiguiser. D^iè
okka'l, pierre-lime. Dshè okkal-
tta kkaouskka, je vais me servir
de la pierre à huile pour aiguiser.
Pierreux, euse. Dshè 'lan. Terrain
jiierreu I , (l>liè nehnen.
Piété. Ya'titta yénicHlerzJi 'jl, aimer
à prier. Déninaiyou dène*iziyétta
ya'ti, mettre son plaisir à prier de
tout son cfvur.
Piétiner. V. tr. Airianin ninzerezh
PIL
- 794
PIN
illé, aii'laiiiii iiiiidcs l'/li illr, iiiii-
(linl "l'/Ji illé, iiiii<li'l "iv.h ilU'-. An-
"^laniii niiulewDiiiil ivli illé itta oii-
san? Vos-tu donc continuer à pié-
tiner ainsi ? Ne peux-tu donc pus
tenir tes pieds en repos ? \\ Fouler
aux pieds, lîè e'Iedettezh, 0*^160168-
"czh, enedin%«/h. Pas., hè elede-
pettezh, bè ene(ieÊ»i"ezh. Fut., bè
eHedouttezli, e'^ledous"ezh, e'^lede-
Avoun"ezh.
Pieu. .V. e. De clôture. Dedchenn
iianin'ai, bois de clôture debout;
pi. nadazhè"ae.
Pieux, euse. Adj. Hounzon yintta
Aeniderzli"ai, qui aime tout ce qui
C'H bien, tout ce qui est saint, tout
ce qui est vertu. || Ya'"titta yeni-
derzh"ai, qui aime à prier. \\ Ni-
ho^tsini yintta yéniderzh"ai, qui
aime Dieu, qui aime à penser à
lui.
Pigeon. N. e. Dza dergai.
Pignon. A'. c.Yé heooansin. Ye heg-
panzintssenn,du bout des pignons.
Pilastre. Pilier (en boi.s) , dedchenn
naoin"ai ; pi. dedchenn nadazhè-
"aë. (En pierres), dshè napin"ai ;
pi. nadazhè"aë, ou encore dshè
naoin"ai ; dshè nadazhè "aé ahoul-
yai.
Pile. N. c. Ttassi e°lkkedazhella.
Une pile de pièces d^argent,
tsamba e^lkke dazhella. || Mettre
en pile, empiler. Vz. empiler.
MeU-les en piles, an*^lkkéhou e*^!-
kkédazhinlé. || Pile rf'i/n pont,
dèskke dedchenn nin'^ldanin, dshè
betchanin"ai.
Piler. V. tr. Ttassi nalyou*^!, nas-
chou'^1, nanèchou*^!, nayèchou*^!,
nailyou*^!, naonhchou*^!. Pas., na-
pelyel, naoi'^lchel, naÉ)in'^lchel, na-
yepin'^lchel, naoilyel. Fut., na-
ç)walyouT, na£)waschou''l. Sa ttlo"
la napwoun''lchouT, pile-moi de
Vorge.
Pillage. Déné oan ''a-you-zenlyé, be-
pan 'a-you-denesyé, "a-you-deninl-
yé, ""a-you-denlyé. Pas., déné pan
*^a - you - ziMiiya, "a-you-denesya.
Fut., déné pan "a-you-zoulye"],,
bepan ''a-you-dousyel. Onttlazhè
you "lan «epan "^^azenlya ikkela ! Me
voilà victime, certes, d'un joli
pillage! \\ Un linge, une pièce
d'habillement. You déné pan "a-
zonltchouzh, "adenestchouzh, ^a-
denin^ltchouzb, ''ayeden''ltfhouzh.
7^/.s'., connue le ])rés. Fut., 'azoul-
tchouzh, "^adoustchouzh, °ade-
wonn^tchouzii. Sepan "i '^adeninH-
tchouzh, zni lessaan ? Ne voila-t-
il pas que Von dit que c'est toi qui
as volé mon capot ?
Piller (se). Mutuellement. ETan
"a-yoa-zenlyé, ''a-you-denilyé, °a-
you-denouli4yé, °a-he-you-denlyé.
Pas., eTan "ayouzenlya, "ayoude-
nilya. Fut., e'^Van "^ayouzouyle^l,
eTan "a-you-dewoulye"!. E^Fan
"ayoudenouhlyé sanan, ne vous pil-
lez donc pas ainsi les uns les au-
tres.
Pilon. N. c.Beye ttassi nalyou'^H de-
dchennen, en quoi on pile quelque
chose. Il Mortier où Von pile de
Forge, ttlo" la hoye'l. || Marteau-
pilon se traduit également par
ttlo° la hoye'l.
Pilote. N. c. Tssi ekkelni, qui di-
rige la marche d'un navire.
Piloter. V. tr. Bepade tsseddè°li, on
marche sous sa direction. Il nous
a pilotés, à une longue distance,
entre des écueils, kkazhè bepadè
itta "tenpeh nou ttchya hildelou,
nizha houzhiddel.
Pilule. N. c. Nadiddé dzo'l iaze, pe-
tite boule de médecine. Nadiddé
dzo'^l iaze del<]fai, pilule blanche,
homéopathique.
Pin. N. c. "Ganen. "Ganen'dedchen-
nen, arbre de pin. "Ganen de- m
dchennen nadazhè"a, pins debout. ' *
•^Ganen nou derzh"an, île de pins.
v\v
-796-
PIS
Pince. N. r. D'un mnot. In-d^tuMi'l
(in lie intaàn, ne: ; (l^luMt'^^l, hachf,
fil forme de taUlant de hache).
Nih-ottH iii-<lsluM«'l iTUiz, j*tii
{Ktiuts^ tium etint>t à terre comme
Miu' flh'he. Il Snrte de tettitilles.
'rstUltstlIKMI hu"tli'l. 'rsJlIltMillrll
ouiulshu<,>4*. IIutitaM, teiunt.saiuMi
ho''ainttM 'aliwaK''tMii, je vais ar-
tiufnr /»• (7(M/ ux'ec les ftincen.
Pinceau. .V. r. Ii«'tta ttcliyt'-riHlIiri,
< (• (!;•«'<• (/«oi l'tm jniiittire.
Pincée. Ia/4* hintthitta liiltclio. Ne-
i<iin tsselttoui iazé duustthi, je vais
prendre une j>ineée de ton tabac.
Din'lttiii vi\\iii>iiii, prends-en t/oiic.
Pincer. V. fr.Driié iiké ttoii/ "tetssi,
te^ts^^i, tint*.!, ""tetssi. Pus., 'te-
petssi, 'teÉ)itssi. Fut., loutssi,
"loustssi. Bekké Itouz 'tintssi illé
kulou, ne le pince donc pus.
Pince=nez. .V. c. Dén-intsin naden-
taii. Siiit«>iii naden'tau, mon
pince-nez.
Pincettes. .V. c. "Konn ho''ain, pin-
ces pour prendre du feu, du char-
fxnt.
Pioche. \. c. Tssenn-indslienM.
Piocher. V. tr. Nih-oldshe'l, nih-
t»<l>lie''l, nili-oun'"ldshe''l, nih-
on.lheM. Pas., mUo'VUWX, ni-
oi'wiMdsIit'l. Fui., iiili-ouldsheT,
iiih-ousdlie'l. Nili-owouldslie'^1, al-
lons travailler avec la pioche, pio-
cher la terre.
Piochon.Ou/i/ de charpentier, sorte
d\rminette à manclie long, betta
tsM'iiii esetishe*"!!.
Pion. .V. c. Dekkf nattai.
Pipe. Dshè. Pipe en pierre, kkaz
dshèè ; dshè dshèè ; dsh^ liounlin
dslu*è. Pipe en plâtre, 'Iez-I)a-
dslu^, ou encore '^lez ha tchennen.
Pipe culottée, t,sa-tssè-nainKi>/i'
dshèt'. Pipe en bois, dedchenn
dshèè. Pipe en écume de mer,
0(»woz dshè. Il Pipe en terre cuite,
avec calumet, Tm ïssi La/é.
Piquant, e. .(</;. Dciims coupant.
llDentttliyuu, pointu. H Dettfh\u',
arint* de /loin/c».
Pique. .V. f. Pttur percer la glace,
ou dém'Air le» htget ' i,
itUïv, ou f'kit'i ttat»»*. - 'U
sf'ki(.'i ttii^À*, ma pique.
Piquer. Percer avec une jutinte.
IIiK^i, lie!iK»i, hiiii;wi, h(*u«i.
Pas., iu*liK»ot, f4iiuwot, sliiii-
^wot, ytTzliywot. Fut., huu;;wi,
lums^Hi. Kyi d^tian '^tinlitta m>-
uuLUi^rwi sanaii, ne me pique pa*
avec cette aiguille. || (Abeille, in-
sectes). Dene "^alttou. Pas., 'a-
ein''ltto°. Fut., awalttou. Ttliz**
dsliot>t* *'aset»iii'Itto'", une abeille
m\i piqué.
Piquet de tente. Nibalè utiialè.
Piqûre. \. c. v. g. d'abeille. Ttlizè
dslioijè tléiié 'a{)in'ltto''. |l .Ivoir
une pi(jûre, vz. WoïK.
Pire. -l</y. Plus mauvais. Kké'ansé
huunzon illé. Kké'^anzé douyè. Le
f)irc de tout, kke''anzt' douyè.
Pirogue. \. c. Canot d'écorce, kki
ts>i.
Pirouetter. Cabri<tler, en faisant le
saut périlleux. F/ltssenn-na-ttlou-
zèl>e"^I, na-ttlou-^lesJH»"!, na-ttlou-
dinbe'l, na-ttlou-<lèlH*'l. Pas., v^\-
tâseun na - ttlou - zet'iid>eM, na-
ttIou-det>esl)e''l. Fut., i* |t*>fnn na-
ît lou-zoul)e*^l, na-ttloii-<iousl>eM.||
Sauter en tournant. Kitssenn ni-
yindi, e1ts.senn nines&ai, niniiit'ai,
niiU'^i, e*"lt>senn ninittits, e'ItsM^nn
niniddi'"!. P^k"., e''ltvs4'nn niyindik,
niniya, nininya. Fu^., e'its-senn ni-
youddi, niwas»^.
Pis. De mal en pis. Loc. adv. Kken-
nazliè ttuu dou\î>. Il De pis en pis.
Loc. adv. Kkennazliè ttoii dtuiyè.
Pis. .V. f. Mantelle de vache, etc.
Dsha*'!. Edyédé dsha'lè, pis de
vache. "Lin tcho* dsha'lè, pis de
jument.
Pissat.\.c.Hllôzt'.Ik>llèzè,«oii pistât.
PIT
-796 —
PLA
Pissenlit. Enoullr/è.
Pissemcnt. .V. c. Lezz.
Pisser, 'rssi'llès, laslès, nellès, hel-
lès, hidlès, hou'lès, hèhellès. Pas.,
tsserzhlès, shillès, shinlès, shellès,
shi(ilès, sluni'lès, hèhellès. Fut.,
tssoviliès, Ava-slès, wounlès, wallès,
woudlès. Vekkillès, /7 pisse sur
lui.
Pissoir. A', c. Tezz kko, le lieu où
l'on pisse.
Piste. A', c. Ttassi "^kéoè. Déné *"ké-
j_iè, trace, empreinte du pied de
rhomme, et aussi, sentier battu
par le pied de rhomnic. Denniy
"kéoè, piste d^orignaJ. Kkani, ou
sha illé otssin "kégh, piste fraîche.
Shayé "^keGè, vieille piste. F/ldzin-
"^tezh ''képè, pistes qui se croisent.
E°ldzin'tezh he'kége ho''terzh"a,
leurs pistes se croisent. F/^ke °g'èzè,
piste fourchue, piste laissée par
un animal aux cornes fourchues.
Il Suivre, à la piste. Erka^l, ges-
"kal, É)in''rka1, pe'^rka"!. Ttassi
oe'^rka'^l, il suit la piste de quel-
qu'un, ou de quelque animal. \\
J ai perdu sa piste, "an^ti'^rké, ou
beoan "an'^tiya. || J^ai trouvé sa
piste, be^'kéoè na^stya, ou be'^ké-
gè hou "an. || Be^ké^è ollan,
sa piste parait en plusieurs en-
droits.
Pistolet. A', c. "^Telkkizhi doué-aze.
Piston. N. c. E%apè ""tedzous. PÎJ/-
sieurs pistons, elyapè °tettli.
Piteux, euse. Adj. Ttattou es^tou-
honettinen, être vraiment miséra-
ble. Ttattou es'^tounettinen bore-
ttin, il parait bien piteux.
Pitié. N. c. Es°té-ou-nettinen. Il ne
mérite aucune pitié, es'^té-ou-ne-
wattinen lanttè illé. Il est digne
de pitié, ttassi déné es^teyounè-
"inen "tai de, sooa wallihnin ; OJi
bien déné es°téyoune"inen yin "^a
hoderzh"an. — Ayez pitié de moi,
es°tesounouh"inen yan. || Avoir
pitié, vz. AVOIR ; vz. compatir. ||
Faire pitié, vz. faire.
Piton. N. c. Ilotsa'l hoddozh dshi
(.mneldzi'li, clov à vis, avec x(ne
tête en forme d^anneau.
Piton. Montagne conique. Shai-
g\\os-\a\v,butte de sable escarpée.
Pitoyable. Adj. IIo"anze es*"touho-
nettinen. // a une santé pitoyable,
iu)"anzé souÊ)enna illé. || Dîner pi-
toifable, es''touhonettinen berr
•■kade''lnik.
Pittoresque. Adj. Nih hèènattin
nehnen, joli pays. Hènaoudelyan
nehnen, pays d^aspect agréable.
Pituite. A'^. c.Déné j?an e^'lkkedèzhir,
état catarrhal des bronches, de
P estomac, qui fait qu^on ne cesse
d'' expectorer. Sepan e'^lkkédezhir
oyin, j'ai la pituite.
Pivot. iV. c. Bettazin ttassi nadel-
tthe°li, sur lequel tourne quelque
chose.
Pivoter. F. intr. Nadeltthe^l. Pas.,
nade^jeltthe^'l. Fut., nadoultthel.
Placage. A^. c.Dedchenn e^leneltsai,
action de plaquer du bois sur du
bois. Dedchenn nezon ekke"anen
deneltsai, action de plaquer du
bois précieux sur d'autre bois.
Place. N. c. Demeure, âénéyage.
Se yagè, ma place, ma demeure.
Il Lieu quelconque. Kké. C'est à
cette place que je Vai vu, ekoukké
pes"in nin. || En toute place, ho-
delyon youhou. || En une seule
place, i°lattin ; an'^lanin. Us de-
meurent en une seule place, i^a-
ttin naddé. || Il y a place, horzh-
"an konttè. || Place publique, ye
hokkéyaçè dene orelyon ''a horzh-
"ain nèzhè.||LJeM où Von demeure
habituellement ou fréquemment
pour la chasse ou la pêche. ''Kiyé ;
déné^kiyé. Tta be'^kiyé be°kiyé
ttontte itta, tthi honnassin edlini
nazher sounnou? .Sa place, c'est sa
place, et où demeurerait-il sinon
PLA
- 797 -
PLA
là? }^ A la p/dcc dt... Iloiuia ;
benn*. K'ina, à la place U$ unt
de$ autnn. || A la tnênif place,
i'Uttin ; anHiiiii ttiii. Il Drrniirr
plact. Namlt' tNMMin lu»rïJi''jiii. 'I
Changer queUiue chose de place,
vs. CHANtiKR. Il Faire place^ vx.
rAlRK. I! Se faire place, vz. kaihk.
Il .4 l'oit place: ne pas avoir de
place, vz. AVOIR. '' Aller jxmr
prendre la place de iptelqu'un ;
aller à la place de qttelqu^un, vz.
AI I.KR.
Placer. \ . tt. Vz. mkithk, poskh,
i»troSKU. Il Ni(HUUMuli, iiiouiiiiies-
ni, niouiiininni, iiiyouniMini, iiiou-
niniddi, niuuninuulini, nihèyou-
nenni, nidahèyouiienni. Fus., iii-
ounit<e<ldi, i)iuune(.>inni. Fut.^ ni-
ouiioutidi'l, iiiounousni'"!, nioune-
«utinnin, iiiyouiiuiiiinil. Dyaii iii-
ounininni, place-le ici. Il En haut,
une caisse, une boîte, une chau-
dière, mau vides, un /m.m7, utie
lime, quelque choae de lon^, etc.
Drt'tin, da/J»es'tin, dazhiii'tin, da-
yeh'tiii. Pas., da'^taii, da/lii^tan.
Fut., (iawa^an, dawas'taii. —
Ibid., un vaisseau quelconque
plein, un sac plein, un ballot, etc.
Dartin, da/he^'i.in, dazIiin'Ttiii,
daye'rtin. Fus., da rtaii, da/hil-
"tan. Fut., dawal^tan, dawas'tan,
dawouuTtan. — Ihid., un homme
ou animal mort ou i*if, un quar-
tier d^animal, etc. Dalti, dazlies-
""ti, dazliui'Tti, tlay^Tti. Fas.,
da'^rtin, dazliiTtin. Fut., ila^iwal-
'tel, da^was^e'l. — Ibid., un
linge, une peau, une fourrure, etc.
Daltcliou/li, dailit'stchouzh, da-
zliin'ltc-houzh. Fus., duntchouzl»,
dazlii Itcliuu/Ji. Fut., da<.'Wiil-
ti-houzli, «la^wa-stchouzli. — Ibid.,
fruité, thé, farine, poudre, plomb,
tfc, non renfermés en quoi que
ce soit, ou renfertnés en petite
quantité. Dail/ai, daziie^zai, da-
shiiid»ii./'<i«., dalid/Ai, daiiiitixtu.
Fut., dtti'wadiai, d«4i«raMiiiii .
Ibid., un plat, un pot, un ^<// où
U y aurait queltfuc ihi>*t. Da kai,
daicli^s'^kai. Fas., dali Lan, dn/Jii-
'kaii. Fut., da<.'«akul, da<.»a»-
Tcal. — /6i(i., MM morceau de
fer non plat ou allongé, un mor-
ceau de viande, de savon, etc.
Dattai. dazlifti''ai. is, ila-
yf''ai. Fas., dalitt /tii''an.
Fut., da^^watta'l, da^^wai» al. —
Ibid., plusieurs choses. Dalyé, d«-
zliesjé, dazhiiili-. Pas., daidya,
dazhilla. Fut., da<.>HalyeM, da-
4>wa.sle''l. Diri djié iie^t^a niwa»-
'kaT, je vais te *en'ir ce plat de
fruits, le placer à côté de toi.
Placer (se). Vz. se îukttrk.
Placé, ée. Placé, déposé quelque
part (une personne). SheddA.
Ekuahuiirzlida, voilà contment U
est placé, assis.- — lieiiéhdik. Dyan
bedehdik, on Va déposé ici. H
(Chose). Niounendi, ou niouni-
4>eddi, ninttan, nin^kan, nindzai,
nirtin, nin"'tan, iiil tan, niiil-
tchouzli, nilyai, (suivant l objet
ou les objets).
Placenta du fœtus. Sekin zhezh,
l\iivcloppe extérieure. Sekwi tta
ekkeyjKiè he/liezti, la frêle enve-
loppe qui touche le fivtus même.
Plafond. S. c. Daçè nin*ai tasouii-
kkt'zliè yé hè'tanenlyai. Vz. l.\m-
HRIS.
Plafonner. V~.. i -kj».
Plage. V. c. 'la oifayé 'ta-
hoPkar, rivage découvert et plat.
Il Taiibaiit'^ hojjayé luuzè, ri-
vage absolument découvert , beau
ri.il t^t.
Plagiaire. .Y. c. Eddini edinnitta
ille, e<littlis padè oyiii t><littli> liev
t>aiM d^né, qui fait des livres tirés,
non de son propre fonds, nwis des
livres des autres.
Plaider. Déné tsiienn daredtii, be-
PLA
— 798 —
PLA
tssenn daresni, darinni, dadeniii,
dnriddi, dadouhni, yetssenn da-
htxlenni. P(ii<., dénétssenn dade-
Ê)eddi, betssenn dade^jinni. Fut.,
betssenn darouddi, darousni. Ne-
tssenn darouddi lanette illé, tu ne
mérites pas qu'on plaide en ta fa-
veur.
Plaie. N. c. E^ka^è. Se°kapè, ma
plaie, ou mes plaies. \\ Plaie faite
par une halle, ^telkkizhi tcho*" kké.
Pur un couteau, bès kké, || Il a
une blessure, pePkain.
Plaignant, e. N. c. Nayaou^'t! ye-
ninzhenin, honni she°ltsin, qui a
porté plainte, voulant un procès.
Plaignard, e. Es°te ga yaouniTti,
qui crie toujours misère. \\ Es°té-
ezhenen édittin, qui se donne Voir
d'un homme qui tire le diable par
la queue. \\ Être plaignard dans
la maladie, kkeouzendi. Kkeou-
dendi oyin, c'est un plaignard.
Plain. De plain-pied. ETadè ze'^l-
"ezh, terrain égal, uni. \\ Dzede
'^ke tsselzous, où Von marche à son
aise, comme en glissant.
Plaindre. Vz. avoir pitié ; compa-
tir.
Plaindre (se). Se lamenter. Déné
pan kkezetta ; pi. kkezeddé, kke-
nestta, kkenintta, kkenetta, kke-
neoiddé. Diri sékvvi, kkaldanen
])ekki''ké e''lkkéda°ka ''léÊ)andeou,
hetsahé, kkenetta tta addi, cet
enfant, dont tous les frères et
sœurs sont morts, s'il pleure,c'est
qu'il se lamente. \\ Gémir. Kké-
zeddi, kkedesdi, kkedindi, kke-
deddi, kkedeÊ)iddi, kkedouhdi.
Pf/.s. ,kkezeoeddi,kkede£)esdi.Fi/f . ,
kkezouddi, kkedousdi. Eddin ! ho-
"anze kkedindi, en vérité ! tu te
plains trop. || Être plaignard
dans la maladie. Kkeouzendi, kke-
oudenesdi, kkeoudenindi, kkeou-
dendi. |l De quelqu'un. Déné gan
dzè tcho*^ y^^^h yas*^ti, yane^rti,
yaTti. Pas., déné pan dzè tcho"
yapin^'ti, yapi'^rti. Fut., déné pan
dzè tcho" yapwa°ti, yapwas°ti. —
Ibid. Édébazin déné °ènaya°ti, be-
nayas^ti, benayainTti, yenaya"!-
""ti, benayairti. 2^o.s.,benayapin''ti,
benayapi'^rti. Fut., édébazin be-
nayaou'"ti, benayaous*^ti, benaya-
oun°rti, yenayaou^rti.
Plaine. N. c. F/ltthi 'ka nihodentti,
terrain plat. \\ Niho^tèli nehnen,
pays plat. O^i^aye, terrain décou-
vert, non boisé. 0°i^ayé opou^lè,
plaine ondulée. Tta hotssenn nih-
inttin otssenn opou'^lè oyin, aussi
loin que peut porter la vue, le
terrain est ondulé.
Plaire. Être agréable. Cela me
plaît, eyi beneslin, m. h m. je le
suis content, j'en suis content. Il
se plaît, binniyé oyin. Il se plaît
à travailler, binniyé épalapenna.||
Se trouver bien, déné ^a sopa. Il se
plaît partout, orelyon tta hekke
bedzérého'^lshi hekke, ba sopa oyin.
Plaire (se). Edouzelyan, edounes-
yan, edouninlyan, edounelyan.
Bepa edounesyan, je me plais
avec lui. \\ En la société de, ai-
mer à se souvenir de. Etta yenio-
derz'^a, ettayénidi^'a, ettayénidin-
"a, ettayéniderzh^a, ettayenide-
zhitta. Pas., ettayéniodepin^'a, e-
ttayénidepi^a. Fut., ettayéniho-
dou"a, ettayenidous^'a. Onttla-
zhè bettayénidi"a, je me plais
beaucoup avec lui. Settayeni-
derzh^a illé, il ne m'aime pas,
n'aime pas ma société. Benasniou,
bettayenidi'^a, j'aime à me rappe-
ler son souvenir.
Plaisant, e. Savoir plaisanter. Be-
daouzelyan, bedaoudesyan, beda-
oudinlyan. Bedaoudelyain dénen,
un homme plaisant. ]| Avoir une
conversation agréable, bedaouze-
lyain, bedaoudeschan, bedaou-
din'^lchan, yedaudenlchan. Je me
l'LA
- 799 -
PL A
plai* (i l\'titt'iuirt\ iKMlaouclfx'han.
Il C'Iutst' p/<ji.s<i/i/«'. Souou<ldi.
Sdiiddi.
Plaisanter. I . inti . Smiouddi yti''ti,
yus'ti, yuiie'Tti. Pus., \iit»iii'ti, yu-
t'i'Tti. Fut., yut'Wji ti, ytt<.<wus'^ti.
Sot»a, nouVi souddi yaiifTti, à la
Inmnc heure ! ainusc-nou» </o»f
par ti's plaisanteries. \\ Suuouddi
'kaya''ti, 'kayas'ti, 'kayainlfi,
■"kayaTti. Pas., souoiiddi 'kaya-
t»in'"ti, "kayatàTti. Fut., 'kaya-
t>wa'"ti, *'kaya(.>wa.s*'tj.|| r. tr. Quel-
ipt'un. Délié souddi 'kaya'ti. lie-
stmddi 'kayawasti seyeninlsheiui
ahoHin, i7 paraît tptc tu veux me
plaisanter.
Plaisir. N. e. San. San hahi/Jiet,
j ai soif de plaisir, je veux f/i'a-
wiM.sfr. Il San \^mè,jouj^>ud, jouets.
Il Edle'le, plaisirs eoupables. \\
Faire plaisir, vr. contkntkr.
Plan. S. e. Honadshè liè-sè-ni-ni-
houn'^lshi, liésèninïnesshi, hèseni-
ninin'lshi, hèseninin'lshi, hè-se-ni-
e-ninilzhi, liésènininou'Ishi, lièsè-
nièninilde, lu'sènininou''Ide, hésè-
nie-nihoun'ldé. Pas., hèseniniho"!-
slii, hèsènienini ishet. Fut., hèsè-
niniliou'^lslii, liésèninlowasslii. —
Tta okkénawouddé yénoushenn si,
kkaldanen honadshè lièsènininou'"!-
dé oula? Avez-vous déjà dressé le
plan des travaux que vous voulez
entreprendre Y (avez-i'ous bien
défini dans votre esprit?).
Plan, e. Adj. Terrain. NihoTteli
nehnen. F/ltthi "^ka nihodenttihi
nehnen.
Planche. \. t. Dt-iKIit-nn '^kalè. l)e-
«iiluMin "^kalf tssettah, platwlie
niinee. Dedchenn ""kale de'^tan,
planche épaisse, madrier. \\ Dres-
ser des planches^ vz. dresskr.
Planchéier. DtMlchenn ""ti-ll ho'Ié,
faire ati jdaneln'r. |l Dinlchenn
'^tt'll nidfnlyé, poser un planelier :
nideneslé, nideninlé, nidenlé.i^a>. ,
Midt'iilya, nidtMiilJa. Fut., iiiduu-
lye'^l, iiidouhli' I. DiMichenn 'trll
nidi'iiilyu de kolou, an^ttè lilé,
nouK ne ferions pas nuit de po»er
le jdaneher.
Plancher. A. <. l)i-<Ulu*iin tell. ||
Plancher de canot^ formé d\*cor-
ceSf tssiyé 'tril. (Quant aux lat-
tes et aux varangues ipii tapissent
rintérieur du canot, elles re^-oi-
vent toute», tant celles du fond
(pte les autres, le nom collectif de
tssiyé dtflrhenncn, charpente du
canot).
Plane. \. e. Bttta tssenn tssegna-
zhi.
Planer. V. intr. F/l kall, om nat**I-
kall, se soutenir dans les airs, en
tenant les ailes étendues, sans les
retnuer. Dettani trho*" na<.>el'^kall,
l'aigle plane. || V. tr. Lue peau,
en ôter la partie charnue, pour la
^fl/jrJt'r.KnayouUishi, enayou"*tlshi,
enayounin'ldslii, ena^oiridshi, e-
nayouildshi. Pas., enayoueldslii,
enayoui'Idshi. Fut., enayouwal-
dshi, enayouwîisdshi. Enayouin'I-
tlshi illé ttè ahuttin, i7 parait que
tu ne Vas pas encore planée ? \\
Instrument pour planer, nen-
dslia*^!. H Planer du hois. Tssenn
etssejçifazh, tssenn esufazli, tssenn
inyazh, tssenn egtïazh, tsstMin iu;-
gazh, tssenn oalmazh, tssenn e^^è-
fçazli. Pas., tssenn etssei;trazli,
tssenn e<>eso^azh, eoin^azli, et'è-
jtazh, eoifîazli.f'u^., tssenn etssoug-
gazh, tssenn ous^a/li. Diri sa
tssenn wouniîazli, plane-moi ceci.
Plante. .V. c. Ttassi dedi-henn,ttaA-
si nihonèchié, arbres, végétaux. ||
Plante du pied. F/ké ttla. Selce
tthi, la plante de mon pied, ou
de mes pied;t.
Planté, ée. Na^edshik ; pi. nadah-
dshik. Na<jin"a; />/. na<ia/hè a.
Planter. V. tr. Nadshi, nastishi.na-
ne<lshi, nayedshi, naidshi, nauuh-
PLA
— 800
PLA
dshi. Pas., na£)edshik, na^idshik.
Fut., nawadshi, nawasdshi, na-
woundshi, nayoudshi. 1| Planter,
élever une p«/KS,sfl(yt>,obanelttchya-
nen nadadshi. (Da, ici représente
le grand nombre des pieux) ; na-
dasdshi, nadanedshi, nadayedshi.
Pas., nadalidshik, nadaÊ)idshik.
Fut., nadaçwadshi, nadat)wasdshi.
Obanelttchyanin nada^woudshi ,
éle-cons la palissade. ]| Des végé-
taux, V. g. des pois, des patates,
vz. METTRE en terre. || Le chêne,
se mettre la tête en bas et les pieds
en /'fl/r, vz. mettre.
Plantureux, euse. Vz. abondant,
COPIEUX.
Plaque. N. c. Tsantsan "ka^'le.Tsan-
tsan ttalè, feuille de métal peu
épaisse.
Plaqué, ée. E'^le'tanenlya. E'^lehe'^1-
dza. Ekke'^anen dehe^ldza. Diri
dedchenn "^téli e^le^tanenlya itta
in^è a'^enettin lakou ! Voici un
meuble que Von a rendu beau,
certes, en le plaquant !
Plaquer. V. tr. E'ie^tanenlyè, e'^le-
°taneneslè, e^e'^taneninlè, e^le^ta-
yenenlè. Pas., e'^le'^tanenlya, e^le-
"tanenilla. Fut., e*'le''tanoulye°l,OM
e*^lenoulye°l, e''le''tanousle*^l, ou e-
''lenousle°l.Diri dedchenn '^téli e^le-
"tanousle"!, je vais plaquer ce meu-
ble. Il Une feuille de métal ou de
bois sur quelque chose. Dekke-
i^tin, dekkes'^tin, dekkin'^tin, de-
kkeyi^tin. Pf/s., dekkei^tan, dekke-
i^tan. Fut., dekkeou^tan, dekke-
ous'^tan. Tsantsan ''ka^'lè dyan de-
kkéoun°tan, plaque ici la feuille
de métal. || En collant, sans clous.
E°le-°ta-neldzai , e^le^tanenesdzè,
e''le''tanenin''ldzhè, e^le'^tanen^dzè.
Pas., eie^taneldzek, e^e'^taneni"!-
dzek. Fut., eie'^tanouldzè, e^le-
*^tanousdzè, e*^le°tanewoun'^ldzè, e-
"le^tayenQu'^ldzè. — Ibid., e^le'^ta-
nelttous, e'^le'^tanenesttous, e^le^'ta-
neninl^ttous, eie°tayenen°lttous.
Pas., eTtanenlttoufî, eie^taneni^l-
ttous, e'"le''tanenin''lttous, ele'^taye-
nenin''lttous.FMt..,e'^le''tanoulttous,
e*^le''tanousttous. — Ibid., ekke-
"aiien dehildzai, dehesdzai, de-
hin'ldzai, deyridzai. Pas., ekké-
"anen delie'ldza, deshi^^za, de-
shin'^ldza, deye°ldza. Fut., ekke-
"anen dehouldzai, dehousdzai. - —
Ibid., ekke^anen dehilttous, de-
hesttous, dehin'^lttous. Pas., ekké-
''anen dehelttous, deshi'^lttous.
Fut., ekke"anen dehoulttous, de-
housttous. Diri sa ekke"anen de-
houn^'lttous, plaque-moi ceci. \\
Vz. DOUBLER.
Plat, e. ^dj.De'^ka'^l. Ttassi de'^ka'^l,
quelque chose de plat. \\ Rivière
plate, peu profonde, nage. || Pays
plat, nihorkar nehnen ; nihorteli
nehnen. || Poser à plat, e'^ltthi
nin'^tin. || A plat. E'^ltthi-dapè.
Ttassi e'^ltthi-dapè niouneddi, po-
ser une chose à plat. — Ibid., da-
^è de°rtaon. Dapè de'Ttaon ninin-
°ti, pose-le à plat.
Plat. N. c. Tthai. Plat en fer blanc,
tthai "ka^è. En argile, en faïence,
dshè tthai. En fer battu, tsan
tthai. En écorce de bouleau, kki
tthai. En bois, dedchenn tthai.
Tthai dyan ninin'^tin, pose ici le
plat. Tthai dyan ninin^kai, pose
ici le plat avec ce quHl y a dedans.
Il Mettre la main au plat, vz. met-
tre.
Plateau d'une montagne. Chezh
layé nahoFkar. || Dhine balance.
Betta nanzeldazhi tthayé, plat
dhine balance. \\ De burettes.
Tsantsan tthai iaze, plateau en
métal. — Yakké tthai iaze, pla-
teau en verre.
Plat=bord. N. c. Tssi"anen shellai,
planches protégeant le bord du
canot.
Plat=côté. Mot canadien signifiant
PLE
— HUl —
PLE
flniu\ Ktrliaii(.'4*. Di'iiiiiy tcliiiiiMt*,
l'hit-i-Até d'itrifitniL
nate-forme. .V. c Vé-lio-ttliil-Iayr
iluliol kar, lieu phit , au ntnnnift
lin tnit.
IMate longe. A . i. 'V\Um\v 'ku'Vr.
Platine (/r fusil. .V. <•. "IVIkiy.lii
/a I,'..
Plâtre. I-t's baa. Ïa's l>aa '«ayé.
Plâtrer. V. tr. l.tV l>aa uayt-tta yr
luxl/t'*, Vz. IU)l Sll.l.KIt. l.i's liaa
^[ayetta sa yé huwouncizè, plâtrc-
tniù nui niiiisoti.
Plats côtés de chien. TrUm déué.
I m ti"liaiii.'î'.
Plausible. Adj. F/Itthi aliuuneddi.
A hokki'tti-hya huunouyJiiii lanttc
illé, qui ne ai'iuhlv pas dii-oir sou-
lever (le contradiction. F/Itthi ad-
(ii aouiuMidi, a liokki'ttohya hoii-
uouzluii lasantte illé, ce qu'il dit
tue parait juste,et je ne l'oix i>as ce
(pt'on pourrait y objecter.
Pléiades. (Constell.) Yai^âudeTi.
Plein, e. .\dj. l)azel"an, plein
d'honinies, (laiie(.«il"an, danou'I-
"an, fiahenel"an. Viiisiii daiieoil-
"aii, nous remplissons la maison,
ou la nuitMtn est pleine de nous. W
DalioiieT'an, plein de clntses. I)a-
nel'aii. Hfvé "^toii <iaiiel"aii, plein
d'eau. Il Femelle pleine, ttassi
(lets>iy t>e"^ltchaMin. |l (On dit aus-
si d'un animal ipii a mantté outre
;/jfxr/rt',<.'**'ltchami lantté ; et d'un
homnw ipti a un ^ros ventre sekwi
liittiii laiitté).
Pleine lune. Sa shM)è/li. Sa mTxli-
yan. Sa aiituuliou. Sa aiittuuhuu
«le, nenaii na/liiya walli, j'irai te
voir, à la pleine lune.
Pleine mer. Tou ttlio' tla naïKit-
na tuttliy, la mer parvenue à sa
plu9 grande hauteur. || Iai mer
loin des côtes, ''tadxac'è, yetisluV».
Plénière. Indulgence. Osliiii kke-
iiaiildai '"koiieii ttcliya dekkrttla-
tssenn déné kkét-ttari ; ou Idcti
dekkettlatsstMiii kktflM>4-ttari, «i
on «f rapplique à no't-mèmt
Pleurer. TsM^tsa', hcstsa'. n.tvi ,
lu'tsil', IlitKa', IlOuIltMl'. lu-llrt-.i ,
daliftsa*. Va»., tssét.intsa',
t<iiitsa', i'iiitMa". Fut., t^vM
wastsa*.\Vountwi' »anaii, ne pleu-
re pas. Il Klkk^/in tsK^twi', />/«'ii-
rer les un» sur les autres. K'Ikk»*-
/iii lioulitsa' ilN* d(' kiiloii, an jttè
ilh* ; t*<ldiii ! dé'anzé rs^teyvwouli-
"a sanaji, vou» ne feriez pus tnni
de cexHer de pleurer ainfi les unn
sur les autres ; prenez garde de
trop vous ahandonner à x'ittre
doideur. Il Déiu- kké \>se{sa\pleu-
rer quel(pt*un,le regretter. Yekk^
hetsa', i7 le pleure, i' Déneniia^jè
■^tou. Seiinaoè '^tou oyiii, je ne ces-
se de pleurer. H // passe en pleu-
rant, du'dé tsa' adt'llai. // pleure
amèrement, hetsa' itta eya. //
pleure douloureusement . H .{voir
envie de pleurer. Vz. avoir. (Vim-
rir III pleurant, vz. coi RIK.
Pleureur, euse. Hounintsi»" ou en-
core watsatȏ, qui pleure souvent,
ou aisément. Il Qui fait métier de
pleurer, ou pleure pour pleurer.
Hetsii*" aiiioutjweiuii ; /)/. daliehe-
tsa*^ aiiihouoweiiiii.
Pleurnicher. V . intr. Faire »em-
lilmit de pleurer, ou pleurer sans
hesoin, (pour semhlant^ vz. v\t-
KE). Tssetsa'" aiiiout-wendi, aiiiou-
nesiii. Fus., aiMoui.>wendik, aiiioii-
niiiiiik, ou aiiiou<.>eiiiniiik. Netsa'
aiiiouiiinni illé kolou, ne pleunti-
che pus ainsi.
Pleurs. V. f. Tssetsa'. F/lkket«.>e-
t-<a', pleurs que Fon verse les uns
sur les autres. •! l)énenna(.>è tou.
l'eau des i/('ii.i'.Senna<>è 'tou déliés,
Feutt de tne:* yeuj- coule, je pleure.
Pleutre. .V. c. TtasM illé dénen. un
homme de rien. Ik'kke/liiettinni.
lin incapahle.
Pleuvoir. !'. ind. Tcluan il.ur-..
Dictionn.-ùrc fraix^k-monugnai».
PLI
802 -
PLO
Pua., tchyan deyellès.Fj/i., tchyan
(ioullès. Il Un peu. Tchyan iiada-
tledtihè. Tchyan nadadedshè edya,
il commence à pleuvoir un peu. \\
Beaucoup. Ilou nihiddi'"! laalion-
né, pleuvoir à verse. *^Tou nihid-
di"! laadya, /7 pleut à verxe. Il est
pris par la pluie, be*"! tchyan na-
dellès. 7/ a fait pleuvoir, tchyan
nadelUs ahounla. Tchyan nadellis.
Pas., tchyan dépellès.Fi//., tchyan
nadoulHs.
Pli. N. c. Formé accidentellement
dans une étoffe, un vêtement. W\-
ye£)elkkaz. || Pli fait à une étoffe,
e'^leneltchouzh. || Plis, rides sur
le visage ,démnnen e^'ltta dahdezh ;
ou deninnen nanehdezh. Ninnen
nanehdezh edya lan ! ou ninnen
e'^ltta dahdezh lan ! Te voilà déjà
tout ridé ! ]| Plis sur la peau, e^ye-
Êieltsel. Sezhezh e'^lyeyeltsel edya,
ma peau est devenue toute ridée.
Il Faux-pli. N. c. e°lkke-da-°an-
ɻeltchouzh. E^ltthi shin^ltchouzh,
enkke-da-^an-peltchouzh ikkesin,
étends bien l'étoffe, elle a un
faux-pli.
Pliable. Pliant, e. Adj. Dèber. Diri
dèber ikké si ! Voici qui est bien
pliant, bien flexible.
Plié, ée. Inper, courbé, croche.
Seelkkizhi inger, mon fusil est plié.
Il Effets. You e^^leneltchouzh. —
Mal plies, you e'^lyeoelkkaz, ou
saTta'^lkkaz.
Plier. V. tr. Effct.s, linge. E'=le-na-
neltchouzh, eienanestchouzh, e'^le-
nanin'^ltchouzh , e'^lenayenenH -
tchouzh. Pas., e'^lenanenltchouzh ,
e^lenaneoi^ltchouzb. Fut., e^lena-
noultchouzh , e'^lenanoustchouzh .
Diri you orelyon e^lenanewou"!-
tchouzh, pliez toutes ces étoffes.
Il Courber. ''Telowi, hesVi, ne'^l-
"wi, ye'^Pwi, hilÊ)wi ; ou bien Hel-
oer, 'tester, '^tin'Fer, ye'te'^Fer.
Pas., °tel£.wor, "^ti^lVor, "^tinTwor,
ye'teTwor, 'tezhilpwor. Fut.,
"touloer, 'tous'^er. Sa bès ''azh ''te-
woun'^rer, fais-moi de ce couteau
un couteau croche. \\ Plier la. tête,
vz. BAiSHKR. Il Se plier, vz. se
COURBER. Il Plier les genoux, vz.
.s 'agenouiller. Il Les dents d'une
.scie, pour lui donner du chemin.
Ele-kka-igezh, iTezh, inTezh,
inTezh. Fut., e^le-kka-ou'^gezh,
e^'le-kka-ous'^gezh, je vais lui plier
les dents.
Plissé, ée. Adj. You e'IenenlpAvo'l,
ou e'iyepel^'o'^l, linge plissé. \\ "1
i^ai-azé e°lenenlpwo'^l,.swr29Zis plissé.
Plisser. V. tr. E''lenenlÊ)wo''l al"in ;
ou bien e'iveel^o'^l, e°lyesVl, e^l-
yene'lVl, e^yeyelVl, e^yciloo'^l,
e'^lyou^ro^l, e<=lyehèyelVl. Pas.,
e^lyeoelpo'^l, e'Iyepi'^Po'^l. Fut., e'I-
yehwalpo'l, e'^lyewas'^o'^l. Na e'^lye-
wasVl, je vais te plisser cela.
Plomb. TsanTinen. || Projectiles de
chasse. "Telzhai, qui part en
grains.
Plomber. Une dent. Déné hwou bé-
yé OQ\vm"a hettioun, ttassi tsari'^l-
"^inen ou'^tao deyettai, remplir une
dent creuse avec du plomb. Se-
pAvou tsan'^rinen béyénè^'ai lan !
Plombe-moi ma dent.
Vlongeon. Arctique , à tête blanche.
Dshi holgayé. || Tthi'lbè, ou
tthou'^lbè, pluvier. \\ Huard. Da-
dzeni (bec noir). \\ Plongeon à
gorge rouge. Yadain°l"a, ou de-
ttani slini. || A capuchon. Bedshi
deyel. || Uria Guillemot. DaFgai,
Plonger. Quelqu'un dans la misère.
Es'^touhonettinen hoyé dénerti,
hoyes'^ti, hoyeneFti, hoyeyeTti,
hoyirti, hoyouTti, hoyehèyeTti.
Pas., hoyeÉ'ertin, hoyepiTtin.
Fut., hoyéwaPte^l, hoyéwas''te''l.
Es^touhonettinen hoyésé£)in''Ptin
kontté, tu m'a.s plongé dans la mi-
sère. Il V. intr. ''Ten-tssinlè, tè-
neslè, *^tè-ninlè, "tènillè, "^tènidlè,
PLU
- 803 -
PLU
'ti'iiou II* : />/. 'ttMitssiiil"as, t^nil-
"as, 'tèiiou^'as, 'tMieirrtw. ((V
pluribl g^etnplitic /n>»r les hoiinius
itninin- pour les (iniiiiau.r) . Pas.,
'ttMi/JlIè, ""tt'-iiillt', ti-iiiiilè, 'tèniii-
\v, "tènidK* ; /»/. '^teii/.iiiM"as, '!»•-
iiir'as. Fut., '^tentssoullè, "teii
wjislt', 'ten-wounlè ; />/. ''teiitssou'^l-
"ji.s, "tfiiwoul "a.s. St'/jia 'tfiiluMil-
Itlu'l, hin'ka tiMi waslî-, je vais
phntger pour eherehcr tiui montre
qui est tovibée à reau. Il est
plongé dans le sommeil, oritthi/lit*
shè'tin.
Plongeur. .V. e. Teii iiane'tai tl»'-
iiiii, (}ui e.vplore le fond de lu
mer.
Ployer. Vz. haisskk, coi uhkh, h.k-
( mit.
Pluie. A. e. 'l'chyan. Il y a pluie,
tilivaii clellè> ikké ^i ! E<tu de
pluie, tchyan touè. |l La pluie
arrive, vz. arrivku.
Plume. .V. c. Grosse. Klta. Tta.
Hi'ttae, sa plume, ou .st'S plumes.
\< Le tube de lu plume, tta-tti-lien-
nen. |l Petites plumes, ettlièzhè.
i| // pose des plumes à une flèclte,
he'lttall. // »/ pose des plumes,
ye Ittall. || Plume bleue, tta <le-
ttlè/i. Il // a des plumes ni)ire.s,
U'ttae (Ifl/fiin. il Plume rouge,
tta «lelkkwozi.
Plumage. .V. e. lietthè/liè VI ttou,
toutes les plumes (i'u/j oiseau.
Plumeau. A', e. Tta-la In-tta yéo-
kké'te'tin, balai fait avee des plu-
mes.
Plumer. V. h-.HtHldez, hesnez, nen-
riez, yeiuiez, liiddez, liouhiiez, hî'-
yeimez. Pas., oeddez, ginnv/.. Fut.,
waddez, wasnez, wouiiiiez, youn-
iiez, Diri 'a nenncz, plume eette
outarde. il QueliptUtn, vz. nÉros-
SÉUEU. Ik*!..a-ttouz-e1ttohyi'l laal-
"in, vz, KCORIHKR. Stv.a-ttouz-
e^lttchyell laa^ilya lakoii î Me l'oi-
là joliment éenreJié, plumé !
Plumet. V. (. Khdyuubi. IMta iW-
yasulzluMiii, avec quoi /'on »e dis-
tingue. Ttu dsiii kké iiatsst'ra tta
('•di'NasuIziii'iMi, plumes que Ion
porte sur la tête pour $e distin-
guer.
Pliimcux, euse. \r.. ii\uiu.
Plupart. Lu plupart. Orelyoïi ttoii-
iie Ljaii, presipie t<ms. La plupart
du temps, i'lii«.iii ttouiieVun-
Pluralité. V. e. I)e"anztltte ; «i.--
"an-iu'ltte; diMiimzh aiielttè. "^l.aii.
Tta Niliu'^ltsini (.-an nayjMiieddé il-
lé, eyi yiri deimazli aiieitté, la plu-
ralité des hommes ne pensent
guère à Dieu.
Plus. Adv. compar. "Au. "Anzé.
IIo"anzé. Se"anzé hounyaii soun-
iii uusanr Serais-tu donc pluji fin
que ntoi ? H Tta "ani<elyan, le
plus gros, le plus grand. -' yîéga-
tif. Nalioudié, Vazli nahoudlé,
kou ! // n'i/ a plus de neige. || De
plus... T/i. 'VA tthi. Kou tthi. Il
De plus en plus. Kkennazhè.
Kkeiuiazlu' ttou. Kkenna/lu' a-
uounne a ittît uusaii ? Veux-tu
donc te conduire de plus en plus
mal ? — Ibid. Kke"anen ; kken-
nazhè. Eya itta, kki'"antMi dou-
you oezhe'l oyin, su maladie s'ag-
grave de plus en plus. — On di-
rait aus^i kke "ouii -."«^/i»»*'!, •/ baisse
de plus en plus. Rke^auze awouji-
né 'ka itta ousan, tnllele slini ?
Es-tu donc pour continuer à aller
de tnal en pw, mauvais polisson ?
Kkennazliè osliiiou ^usna, yenin-
zhenn tta ousan } Veux-tu donc
vivre de plus en plus mal ? i| De
plus en plus nondtreux. kkennazli
aneitté. Kke "an-iu'ittt-. Kke''anen
aneifltte'! oyin, leur nombre au-
gmente toujour*. 'I Le plis (su-
perlat.). 'Via honazijetssenn. Nou-
lion l)ès shella, tta honazlietssenn
nezon, seoanin''ai, donne-moi le
meilleur de ces couteaux que voilà.
POI
804
POI
Plusieurs. Sooa nelttô, tni />o;j iioni-
bic. Il Ttasson-neltte, un certain
nombre. .Voj/.s sommes plusieurs,
ttasM>n aneoiltte.
Plût à Dieu ! Kkoi
! Nin.lt
K\ i sftssiii iiiiidé ! Plut à Dieu
que j\'usse eelu ! (prés, et fut.).
Nioulyaii ! (pus.), 'i'ssèsliiiiyé
éoimia nioulyaii ! Plût à Dieu que
j'eusse vécu chrétiennement !
Plutocratie. A', c. 'i'saniha ttazin
kkasoldé, devenir les nutîtres,
(^rnce ù leur argent, à leurs riches-
ses.
Pluviale. lùtu. Tchvan 'touè.
Pluvier. .V. c. Ttlan'T'kisé. || Dore,
liedyou'li. || 1'::;. plongeon.
Pluvieux, euse. Temps. Tchyan
ye-oowinzhet. Nou'^e*^] tch^'an yeo-
t^winzhet lakou ! Nous avons là,
certes, un temps pluvieux. Vent
pluvieux, tchyan tssin ni'^ltssi.
Poche. A', c. À*'ka''l. Mon capot a
une poche, se"ie a'^kaT hounlin.
J'ai plusieurs poches, a'"ka''l ''lan
setssin.
Poché, ée. Yeux. Dénennapè ''ade-
ttlèz. Nennapè '^adadettlèz ikkéla !
Te voilà les deux ijeux pochés !
Pocher. Y. tr. Dénennaoè "alttous,
*^asttous, '"anelttous, '^a^ttous, "ail-
ttous. P«.s'., dénennaoè ''aoelttous,
'"aoi'^lttous. Fut., "awalttous, V
wasttous. Kkennazhè nenna£)è °a-
oi'^Ittoiis walli, seoadarinda ille, je
luiis finir par te pocher les i/eux ;
laisse-moi donc tranquille.
Poêle. A feu. Tsantsanen yape o-
devzhkkaniii. |L1 frire. Tsan*^lous.
Poids. A", c. Oundazhi. Hou'^ldaizhi.
Nou-dedchenn '^téli kké nili-ou*^!-
daizhou, na^tihou, votre cercueil
se brisant sous le poids de la
terre ; (nou, votre ; dedchenn "^té-
li, cercueil; kké, aur ; nih, la
terre ; hou'^ldaizhou, peftant ; na'^ti,
se bri'^e) .
Poignard. N. c. Lazhounzh.
Poignarder. \ . tr. l.azliounzli Ua
déné hi^wi. Lazliounzhtta yorzli-
ii'wot oyin, // le poignarda. \\ Vz.
PKR( KH.
Poigne. A. c. E°lyeddi. || Avoir
bonne poigne, vz. avoih.
Poignée. Ce que la nioin peut con-
tenir. Reyeiddi. || Prendre une
poignée. Beyeiddi, beyeesni, he-
yeinni, yeyeinni. Pas., heyeiddik,
beyeinnik. Fut., heyeoiiddi, heye-
ousni. Je lui ai donné une poignée
de farine, "lès iaze ba beyeinnik,
m. à m. j\ii pris une poignée de
farine pour lui. Donne-nioi une
poignée de thé, sa le dé iaze be-
yeinni. Je vais en prendre une
poignée, édéba iaze beyeousni. ||
Manche d'un objet, d'un outil.
Tchennen. Manche de hache,
dshen*^! tchennen. || D'un sabre,
la place de la main ; bès tcho*" la
"kiye (la "kiye veut dire cela) . ||
De porte. Renadelnili. — Betta
yeoda "ade'^tin, avec quoi on ouvre
la porte. \\ De mains. E'^linla
tssoun*'tonn. Donnons-nous une
poignée de mains, e^linla wou-
•"tonn.
Poignet. N. c. Deninla-gwor, ou
a,wot. Il Os du poignet (carpe),
deninla gwot tthennen.
Poil. N . c. E^a. Il l)eninla-ttaoè-Ê>a,
poil sur le revers de la nuiin. \\ Il
a. le poil long, heoça nennezh, dè-
yo° : court, be^oa neddoue ; fin,
hegga c^eltla*" lantte ; rude, bep^^a-
detthenn. || Son poil tombe, heg-
ga ''addé. — Son poil commence à
potisser, beo£)a "adah'^kai, ou be^îoa
in'^te'^lchian. || Rebrousser le poil,
les cheveux. Déné dshiopa ttasiîi-
tssenn hedelni. Je rebrousse mes
cheveux, sedhigga ttasintssenn he-
nesni. || Monter à cheval, à poil,
(sans selle). Ttassi heddin "^lin
tcho" kke datssedda. || Dépiter, vz.
DKl'ILF.n.
HOI
- 805 -
POI
Foi lu. c. II//. I)K(»'. \U'Qi>n liiii.
(Vousjt^, cil totM/MMi'hoM, tlt-xifinc
If poil tlu /<»»!(/, If tlux'ft). IU*(.i>a
youNs*», $oii thivft. \W'QiHi clèvt»',
kouttu, i7 II If piiil iHixnahlftiifiit
fniinii.
Puinvon. Dslui I.
Poindre. Jitur. \%'[^i\ lii'uai, l'un
niif ftnnnwnff à hlaiifliir.
l/lifrhf fintiiiu'iicf à poiiuirf,
ttio ''ailunr'lcliié. 'I Lfê If^iiuifn
cotiinifiicfiit II jK^inihf, iiiliuiiè-
(-liié ''aduh'kai.
Poing. .V. (-.Dritinla f'l\('li(iik, ininn
/«•rrmVJ! Hattrf a anips </«• i>i>iii^,
VZ. DM'ItKK. Il Mfttrf Ifs iHiillifS
wn- Ifs lunifhfs, vz. MKi'rHK.
Point. Df (nutiiif, iiaiirlkain. 1
Petite mnrque ronde, à la fin
(l'une phrasf. Evi /aiu'ii lu'h^wor.
'l'ta iiaiult* itta liiiiwi, /»/(/»}/«•,
nnirquf siifilifiiint la fin.<> Le point
ilf départ. Tta otssiii tssedde'li.
Il Au dernier point. Onttlazhè
ho''aiizé. // est niaifire au dernifr
point, onttla/he lu)"anzt* We'uaiiii.
Il I)f point en point. F/Ittlii. l)e-
<.'a<iè. 'l'ta adiiiiii ttiiiiii, deoadè iii-
«It'iiitthet ovin, ce que tu disais,
ji'est vérifié de point en point. Il
Sur If point de. Ttattt*. Je suis
sur le point de mander, ttattè
rliéounes'^ti, — Ihid., départir,
ttattè 'tessai. il De point en point,
exactement. I)t\<H(lî'. O'^tiyé dè-
i.<a<lè. Ilefidin hoiiiiliii illt-. Tta-
rn'ittf otju si'T'a, ia/t- koli l)e<)din
liodiilin ille, ho/lii Itsin, j'ai ae-
conijdi de point en point tout ce
qu'il m'a ordonné. Orelvon o^livè
«léoadè lioxtii'^it.sin, j'ai tout ae-
foinpli df point fii point. I .Idv.
nfijatif. Illé. Jf nf If X'ois point,
Oes"]!! illé. Il Point du tout, <la-
oucli ; iazé koli illé. Ton fils va-t-
il l'cnir avec nous ? Point du tttut ,
niiiivt'w' nouVI 't«v<£>ai 'a oiisan ?
iaxf kuli iiuiifl tuma illé si.
Pointe. Rout piquant, uifiu. 'l'ttt
dciittt-h\t>ui. La. I.a pointe d'un
couteau, Im*h la. Im pointe d'un
poignard, lazliinin/li U. Pointe
du civur. F^l/iyi* la. Poiutf du
pied, déné "^ki- la. — .Vkô la, la
pointe de nien pifds. Il Pointe de
Ifrrf. Ilouiitchclla. Il Yot.«>
lioiititclu-lla tKsiii lia '^aii(<etta ikké
si, l'oi/ù là-han une pointe qui s'a-
vance. Iloiiiitcliflla iiishè^a, tcrrf
»f tfnninant fn pointf. <' Pointe
df roches, dsli»- liuuiitctit'Ila. Il
l'ointe de hois, dfMltheiiii tw«in
'^anfK*'"l''a. Il Ttlo'-lH'/li-ftti, /»oi»ifr
herhucéf, (ttIo', lurlif ; Ih*zIi,
hfrfJf; etti, qui >'ftfnd, se pro-
longe). 1':. j«'ai.lonokk.'| (Shaiiiii
nattaii, pointe élevée, formant
presipt'Ue.l Des raquettes (enar-
rifrf) f\f\\v la ; (fn avant) iii'ta.
D'an canot. Indslu'ii't.
Pointer. V. tr. l'n canon, un fu-
sil. Telkki/hi tMlétssinl'a, édénes-
"a. é<iéiiinl''a, é<lenl''a, tNieiiil''a.
Pas., ♦'•iléts.séi.^l "a, t*<léi.'*»s''a, é<lé-
pinl'a, é<lt\»fl"a, etlt'i.'il 'a. — Ihid.
"l'elkki/hi édét*iiiidzhi, é<iéiies-
dshi, édénindslii, é<ieiulslii. Pa*.^
éfiétsse(.»el"a, é<lé<.<es''a. Fut., é*\é-
tssoud/hi, »^lé<.<wrt"«l"^lli, é<lé(.'*"U'ï-
dshi, édé.jwadslii. '^relkki/tii o'ti>e
tnleniiil a illt* ttanttc >i, éManyinl-
kki/Jii. si tu manques si souvent
t(m gibier, c'est que tu ne pointa
pas bien ton fusil.
Pointiller. Vz. pkhi>J{. I)t'ne<ly.ne
liiLî'-^i la délié v xauiiTti. I)eiie-
dziye hestfwi la deiie "è yauus'ti,
je pointillé quelqu'un ; déné 'è \a-
ouirrti, yatuirti, \aouirti. Pas.,
déiitsl/i>é ln»u'irè la déné 'v \at»ii-
t'in'ti. lk*<lziyé JimiN'^yè la U-axa-
out'wi'rti, ;V Vai jHiintUlf. Fut.,
délié «Ixiyé liou^Kè la «léné'è yat>-
warti. Ecilatiè iian déné liinKmi la
déné'è yauuii'^rti tta"' Pourquoi
pointilles-tu ainsi les iJfns Y
POI
— 800 —
POI
Pointilleux, euse. Adj. Dc'no dziye
holttcliyeli dénen, qui (thnc à pi-
quer, 0 déchirer le cd'ur.
Pointu, e. Adj. Deiittchyou. Deii-
(Islia'l. Dendslian ikke si, be-
ttchyaoïK'dyet, ceci eH terrible-
ment pointu et dangercuj'. |l Fer
pointu, tsîintsanen ttchyoué. ||
Bois pointu, dedchenn ttchyoué.
Poire. Petit fruit de raniélnncliier.
Kkiu djié.
Poirier arctique, ou amélanchier.
Kkin. Kkin-djié-intchennen.
Pois. N. c. Djle "^ayé.
Poison. N. c. Nadiddé slini (mau-
vai,^e médecine) . — Betta ezelde-
"^li, avec quoi Von s'empoisonne. \\
Contre-poison. Nadiddé slini "lé-
f)a'^lilzhi, poisons se détruisant Vun
Vautre. Il Va guéri par un contre-
poison, yégan nadiddé slini '^léga-
''lilzhet ayinla itta, naye^jinlna
oyin.
Poissé, ée. Adj. Hedzek. Seyoue he-
dzek oyin, mes habits sont tout
poissés.
Poisser. T'. tr. Salir avec de la poix.
He'^ldzek, shi*^ldzek, shin'^ldzek,
she^ldzek, shildzek. — Seyoue
shi'^ldzek oyin, jVn* poissé mes ha-
bits. Prés., heldzè, hesdzè, ne^-
dze, ye^'ldze, hildzè,hou'^ldzè,Fr/t.,
Avaldzè, wasdzè, woun°ldzè. Ninla
woun^dzè sanan, prends garde de
te poisser les mains.
Poisseux, euse. Hèzbe^lttous, de-
venu poisseux. Sinla hèzhe*^lttous
itta, oantsélou bekkenapi^ldé, mes
mains étaient si poisseuses que fai
eu grand^peine à les laver.
Poisson. N. o-^Louè. Poisson blanc,
"lou. Il Brochet, houldayé. Houl-
dayé gwozè, petit brochet. Bro-
chet mâle, houlriayé ttlèzè. Fe-
melle, ^ouè dekkouni, poisson qui
a des œufs. Il Esturgeon. Nemiy.
|l Carpe blanche. Esgounzbè tcha-
Qh,les grandes écailles. Carpe rou-
ge, deldelli. 1| Perche^ (appelée
dans le pays : doré, à cause de sa
coideur). F^ittchyoui, nageoires
épineuses. \\ Loche. Dsbin ''tèli,
tête large ; qui a la queue plate,
mince, de^taH ; dettounn, plat^
mince. \\ Tndte. ''Loue tcho'', ou
"loue zanen. || ArHe de poisson,
Houè owosè. BeÉ)pwosè, .ses arêtes.
Il Poisson mâle. °Loue-ttlèzè, ||
Ekkounen, œufs de poisson. \\ Ê-
cailles de poisson, eggounzhè ;
''louè-gounzhè. Ses écailles, be-
gounzhè. Il Oter les écailles. Hel-
gounzh. Ëcaille-le, ne'^lgounzh. ||
"Loue kkounen ede"lshik, ou "te-
dyaz, les œufs de poisson devenant
mous, ou tournant en bouillie. j
Bekkounen ede°lsliik ikké si, ou M
"tedyaz ikké si ! Voilà que leurs
œufs sont devenus mous, ou
tournent en bouillie !
Poissonneux, euse. Adj. "Loué
"lan. Ce lac est poissonneux, diri
"touékké "loue "lan.
Poissonnière. N. c. Bâche à pois-
son, "loué tsakke.
Poitrail. N. c. Èyérè, Edyédé yérè,
poitrail de bœuf. — Il a un grand
poitrail, bedzanoè hodintcha. —
Edzan£)è, c^est le haut du poitrail.
Poitrinaire. N. c. Bedzeddizhè kke-
naodezhi, qui crache ses poumons.
Poitrine. N. c. Déné tta dyaÊ)è. Se-
ttadyapè, ma poitrine. Dénétta
Aetthennen, sternum. (Loisquhin
Montagnais veut dire qu''il souffre
de la poitrine, il emploie toujours
lé mot qui signifie cœur). Sedziyé
eya, j'ai mal au cœur, ou j'ai irwl
à la poitrine. |l Chanter de poi-
trine, VZ. CHANTER.
Poivre. N. c. Dénintssi-azé.
Poivrer. V. tr. Jeter. du poivre dans
un bouillon, un liquide quelcon-
que. Dénintssi-azé, "tadzai (ca-
suel) , "tadzi (habit.) ; "tasdzai,
"tasdzi ; "tanedzai, "tanedzi ; "taye-
POL
807 —
POL
(l/jii, 'tayeiizi; 'tuidziii, 'taidni.
/*<!«., 'tH(.t'<lzai. '^ttti.iifiyjii. Fut.,
"tuwmlxui, ''ttiHiul/i ; 'tawiiNd^ii,
"tuwuMJzi. Kkalciiiiien d^Miintsoi-
Hiè '^ta4>iii(i»ii oiisaii ? An-tu tléjn
poivré? Il Sa /»n»/»r«' ,s«»»/>r. I)t-
nint.vsi-a/-«' ''tad/ai, 'ta<l»'s(i/ai, *ta-
«iinduii, '^tadtsl/iii, (cusitel) ; "ta-
dri, °tadt's<lzi, 'tadiiid/i, "tudiMl/j
(hahit.). Pas., 'tatt*d/ai, tad»*-
t)t'sdzai. Fut., '^tawad/ai, 'ta«luiis-
<l/ai, "^tadt-woiiiid/ai ( cnsud ) : ''\n-
wad/i, ''tadousd/j, ' tadfwuundzi
(habit.). Diri net)anin'Itclu), "ta-
di'W()und/j, x'(tici pour ftoivrcr dé-
soniuii.s ta soupe. '1 Tout autre
chose (pi'uii /i(/uj</i'. I)éiiiiitssi-a//*
drkkéidzai. Sa dénintssi iaze df-
kkfuoiiiidzai, poivre-le pour moi.
Poivrier. .\. c. I)euintssi-azô 'téli.
Poix. V. f. (iomtue, d/,«'.
Polatouche. F.eureiiU-volnnt. l)e-
<l<lifim-iiuirkayé, qui frappe le
/)«»!*.< dans »£•.« sauts.
Polaire. Pjoile. Yedshè tssenn
dsheiiii o^^a*^! illélié, étoile fi.ie
dans 1(1 direction du pôle.
Pôle. -V. Nih-liollanoè. — Les deux
pôles, e'iatssenn nih-hollanoè.
Poli, e. Adj. (Chose). O^tiye bekké
iiaokkas, rendu uni, clair, net par
le frottement. Pers(»nne. F.kkes-
dadedli déiieit, poli dans ses paro-
les. — Ttchyè-kkes(ie<lli dénen,
qui est cifil, honnête, lieyénihou-
nelyaiii déiien, homme affable,
aitnalde. — Flettchyaimié fittlii
lu)dénen'"Islieiiin, ou e^lttlii litxlé-
niu'^r'ai dénen, qui a de bonnes
nianière'S, dont les procédés sont
toujours corrects.
Policé. y~.. ( ivii.isK.
Police^man. \. t-.Déné hi'ltchoi dé-
nen, qui arrête les malfaiteurs.
Policer. Vz. nvii.isKR.
Poliment. .l(/v.Fkkesdaso<UMlH VI.
l'ssi'sliinyen. Sekkes<la<liiidli oiaze
Vl adinni de kolou, "^an'lttè illé.
je ne vois pa* d*inctm\énient à ce
(pie tu me parle» pttliment. Je l'ai
mi» poliment à la porte, tKM»Hlii-
nyen be'tin-ni'Inik ovin.
Polir. V. tr. 'l'tassi iM-kké iiakkai^
naskkas, nainkkas, yekké iiakkaji.
Vas., iM'kke naakkas, ou na^in-
kkas, Itekké na^'ikka». Fut., In'kké
naoukkas, naoïiskkas.Kou diri de-
tssi/i, l>ekké nainkkas, vttici quel-
que chose qui est rude, polis-le.
Polisson. .V. e. Dénékka iM'ttfhyan-
iiié liottin illé dénen, ou bien dé-
nékkélionni illé dénen, qui ne res-
pect e ni usages, ni convenance»,
qui vit à sa guise.
Politesse. V. Déné l>azin déné ya-
'tiyétc'lio, dénéttehyannié tcho'
e*^ltthi deneizhenn oyon, manière
de parler et d'agir cix'He et hon-
nête.
Polluer. V. tr. Profaner. rtas>i VT
taho/Jii, "^tahos-slii, "tahoun'Uhi,
"taholshi, ''tahoulzlii ; 'tahoddé,
"tahouldé. Pas., 'tahozhet, ou °ta-
oôwinzlit't, '"taoowi"'lshet ; 'tao-
tiwindé, '^taoïjwildé. Fut., 'tahou-
zhi, "tahousshi, 'tahowoun Ishi.'ta-
hou°Ishi,*'tahowonlzhi ; 'tahouddé,
'taliowouldé, Ya'ti yoiiè orelyon
Ik'*"! '"tao<,'win(lé,foii,« les ornements
de messe ont été pollués. — On dit
encore ttassi l>e«iyéré al "in, 5omi7-
ler quelque chose.
Pollution
Poltron, onne. .V. c NeldyMi dé-
nen. Dsliin a> InMshenin dénen, </iii
ne songe qu'à fuir, qu'à sauver
sa ptvjM, (m. à m. que travaille
l'envie de fuir^de saux'cr sa peau).
Polyèdre. \. c. Ollain tssenn nah-
tta/lié, qui a plusieurs faces, plu-
sieurs côtés.
Polygame. .V. c Tssékwi lan l»e-
t.Nsin, ON l>etssairkot' 'lan, qui a
plusieurs femmes.
Polyglotte. Livre. VU ahoddi koli,
laii e Ikkéttchvat» va'tivé dekke-
POM
- 808
PON
dftflis, '\'\:ujv (littlissr, livre où le
iiicinc sujet fsl Iniilc eu plusieurs
Idiii^nes.
Polygone. .V. Ollain tsseini nalilla-
/.lié, (//// (/ plusieurs eniés.
Polype. V. e. Driié dslu'im slini 'a-
iir' Ic'liii', lâeluiise cxeroissunee
churiiue.
Polythéisme. .V. < . Walli illc koli
oa-.^aIl-t)ll(lt'(l(li, relittiou oi^i Fou
lulurc (les choses ruines.
Pommade. \. Tlao. Nadiddr tiapè.
Pommader. 1'. tr. Lu tête à quel-
qu'un. Doué dshi licltlao, liesHao,
iu'''ltlaj^, hentlay, liiltlay. Pas.,
oeltlap, yi'ltlaj.). Fut., waltlaÊ),was-
tlao. Il Le visage. Déiié neltlao,
ncsthiÊ), iiiifltlai), yeiie^ltlay, nil-
llao, Pas.^ neoeltlao, neontlap.
Fut., noultla£), noustlat). You'^ko-
zin, nenoustla*?, viens ici, que je
te pnnunudc le visage.
Pommader (se). Dshi tsseltla<j,dslii-
s-tlan, dshi-ne'l-tlap, dslii-'l-tlat),
dshi-hil-tlap. Pas., dshi-tssé-pel-
tlap, dshi-pes-tlap. Fut., dshi-
tssoul-tlap, dshi-was-tlap. || Édé-
zeltlap, fic pommader le visage ;
édénesHap, édéiiinItlap,édéiieltlao.
Pas., é<iézé(.'eltlap, édénepestlap.
Fut., édézoultlap, étlénoustlap.A-
*"ènew()iiiittin hèkkè hounliii illou,
yè'è édénintlap houlle ikké si, tu
ne seras jamais beau, et e'est en
vain que tu te ponnnades.
Pomme. .Y. e. In-l)aii-dzapè-azé,
c'est le même mot qui signifie aus-
si champigno)! .
Pomme. De terre, nihone'lc-lu'hé.
Pommeau. /)(• selle, 'lin tclio' kké
datchennen, tta yennazhè vain "a,
sorte de hosse, à Vavant d'aune
selle.
Pommer. Edziye iuttauen kkani
odziye kkéssin an'Iane hèiien'^lè
lakou ! Les feuilles du chou se
réunissent pour former un cœur,
une tête.
Pommette. Dôn-inlllM-UlRMim'u lir-
Pompe. Machine hudrauHipie. ]\c
t la 'ton 'aldcv.lii.
Pomper. 1'. tr. "Ion 'aldozh, 'as-
dozli, ''aneldezli, Vldezli/aildezli.
Pas.^ 'aMi'ldt'zli, 'aoi'lcU'zh. Fut.,
'lou "awaldi'zli, awasdczli. Ipan
'ton ''a\\oiin'ldi'zl),v/fc l'u pomper.
Pompeux, euse. Sti/le pompeux,
parole ponq)euse, vz. kmphati-
Qvv,. Il Solennel, magnifique. Oro-
lyon ''èènatHn ahol^'in. On lui fit
des funérailles pompeuses, orAyon
'"èèiiattin ahoulya 'e'I selioulya.
Pompier. N. c. Betta ''tou '^aldezhi-
tta dene'^a nan-eneldshizhi yin ho-
kkenaddé déneii, <}ui n'ont pas
d'autre profession que d\'teindre,
avec leurs pompes, les incendies.
Pompon. N. c. Etssehdyous.||iVϔu/
de ruban.'< pendant à la coiffure,
déniiittla kkèzhi' iiapèhè'li.
Pomponner (se). T '•:, atoirs ; se
TARKH.
Ponant. A-. ]';:. occiuknt.
Ponction. A". Tssess 'ka déné zi hi-
ii'wi, piquer un endroit du corps,
pour en faire sortir Vhu tueur. "^Ton
etsennen déné yelbi itta, '^attli 'a
dénézi higwi, percer un hydropi-
que pour le délivrer de Veau qu'il
a dans le coi-ps.
Ponctuel, elle. Tta Hassi he'ltsi-
Jiou, ttaho ye'lts-i walli, ye'^ltsi
ovin, qui fait, à point nonnné, ce
qu'il doit faire.
Pondéré, ée. Esprit. Tta e'itthi lio-
denc'dzlienin shoun e'^ayeniii'^lshi
illé déneii, qui voit aisétnent, et
comme naturellement, ce qui est
juste, droit. Binni déné nayedou'"!-
"ezli ille, dont personne ne fera
chavirer Vesprit. \\ Nayeni'^rti flé-
nen, homme réfiéchi, sérieux.
Pondre. HeVez. Pas., pe^^ez. Fut.,
wa'uez. Quel oiseau a pondu cet
(euf ? Fidlap eopézé itta?
POR
- «0^ -
POR
l'uiit. .V. ('. IKiIfluMiii ilin liiitniii.
I*utit (If fvr, X^anXsiwww tif^it hi'iiii
iiiii'ltiuiiin. Il t\inf un pimi . Dt'.s |
kke (it^ltlu'iiii 'tell lmll(l^hi, im- |
lU'sdshi, iiaiiiii(ls)ii, iiiâii<Ulii. Vu»..
iiHii«isluk, iiMiiiilNliik , on tiiiii-ni "a.
Fut., iiH(.'MH(Ulii, iiaL'Hiisti.slii. ])«•-
«Irlu'lin 't«-II lia. «oiid-lii. /(ii>o/i>
un fniiit.
Tuntife. \. «. .Son. rni(/i-i'(in/i/« ,
Nal'tix iit'/lii* (rlu)'. Il flvi'tiUf,
\ .1 I ti\ iii'/hè.
l'uiiton. .V. i\ Shavé tssi tclio, ln--
(laVi oyinin hertaii, Vliouiiiiitsii-
t<^ evft ywlunlvé, xùnir vai.t.st'au
rasé et ili'sanné, si-n'unt tlv i>ris<ni
ù ct'UJ- qtif /'on veut tniitfr tiuic-
uiviit. Il Nakf t>si t* Itncltlluuii,
</i ni hatcau.r jitintx l'nm'mhlt'. \
l'upulaire. -l«//. IV-né orelyDii yé- !
<^>;iii\t'iti<.'i*r/!ilui (lôneii, hoimiw ai-
nu' <lc taut If iiKnnlf. Il Préjugé
IHtinilairf. TtaNsi, iialn'kke walli
illé koli, ort-Iyon déiiea imhotstMli.
Il (ittuxH'rui'uicnt populaire. Tta
kkaholdé, délié orelyon e'lè<la\»--
iu*l/luMiii itta. de'^ta'ayeninlac). 1
kkalK)ldé, ffouvcnietni-iit chuisi i
jHII If pfUplf.
Populariser. V. tr. 'l't.ssi neliiu'ii- ,
kk»', tta>si ho£<aii etssiiiiia/hè e'^h^ \
daoïiiK-l/luMiii adéiit*r'iii, dans un '
;ni;/.<( (piflftnupif finir par faire eni-
ItransiT à la plupart unf iiiéf, une
npiniini. Kkuu tta adiddi ttiiuii,
t'tssiiiiiazhè diri nehnenkke 0(.*aii
«•'ledahouiiel/heiin a-<iéné-liilya la-
kiju î Snn» avon.s danf réussi à
populariser notre iilée ilans ce
pans !
Population. .V. e. Aneitté déiié an-
la«,^'- iiflinfiikké iiaridé, tioinhre
ties hahitants il'un paifs.
Populeux, euse. Adj. Nili tfa alu»-
<i<-!\aiii a*) «iéiié 'laii, populatiiui
ilensf.
Porc. Kok()u>. i hair tie porc, ko-
k<»us d^henn. I.ard, kukmis kka.
Porc épie. Vnut. TiMM lifttrhuH'^
luHinliii, pitre -épie armé ilr pi-
tpuintê. Ik'tti-h\c>t^«(*, «('• pii/uautê.
'Vshï slinth, peau tie jHtrc-épic.
Porcher. \. e. Kokou*> i-kki*lnilu.
iNirthcrie. .\. e. Kttkuiis k«ii)-*'it.
Pore. .\. e. Tta ottu diiu- ■
aii/4'lHKiii "aiiftit»»'/! déinv ■
dali(irxli''&, orifice» de la peau par
lesipiel* s'échappe la nuettr.
Poreux, euse. Adj. Pierre pitreuse.
«isli»' dyéré lM*)é daliurx)i"a.^;n*n-
fie poreuse, iicii «.•«•l/lii'!. mi mn
l>e!.'a <laliorxli''a.
Port. .V. /•. De» lettrt', .i.v. <-,..,-
fliandise». txiittlisMiu, youtrlio
«.«•lyi'li. H .li'oi» un hrnu port, un
tteau nui'tiitien. A'è tv«e<.<iirltli*. //
a un heau port ^ n'i' (àiiMttè. || De
relâche pour les vaisseaux. 'IVsi
tclio liflilya a ttla/iii lior/h "an ;
pi. ttla/in dahur^ida.
Portage. V. e. Ote/Ji. ()t»adi ta
'aot«in"a, là oit prend le portage,
à partir du lac. (Tte/ii 'ta-t>-t<»iii-
'a, là oit le p<trtuf*e arihe au lac.
Ta lior/h"a, là où l't*n ahorde
pour prendre le portage. Faire
portage, vz. kaikk.
Portail. .V. (. Ya ti ^kun-«ii tta
dshiiida otcliot't', la grande porte
d'une église.
Porte. .V. c. Dsiiiniia. VétMladi'ta-
iKMi. Dsliiiida ''ouHi>uidtt(>as,/rn/»-
pe à la ftorte. \'a Ttix d^hiiida
nouxhiyé ""wiet-aiyou, le prêtre
x'ient à la porte de F église, à la
rencftntre de votre corps. — Sf<.>aii
\(ixladrtaiu'ii na«,4'd\t'/ itxiii, on
ni\i hrisé nui porte. Vitrte à deux
hat tant s, yè^KÏHiW'Xawew e'^lattrlixa-
/.iii na'an'tel{.»ai'l. — Si im les nn-
vre en même temp», on dira ua-
""an'teldi'l. Forte de li>ge, ou de
tente, d>)iiiida iiilmlé. >l Porte des
collet» à lièvres, elMtn-iii'^ka.il Kon
la 't;a, près de ta porte. Koii-la-
•^a dfwtiiritthi vinaii, ne vous
POR
810
POR
]>liiccz ptis j)rcs (/(• /(/ porte. \\ De
porte Cil porte. Kon-'ta. Kon-
'hi yiiuli, iiller de porte en porte.
Il Cogner à la porte, vz. cocneh.
I! Mettre à la porte, vz. metthk.||
Courir de porte en porte, vz. coi-
lUK. Il Fermer la })orte., vz. fkr-
MKK. |l Ouvrir une porte, x^z. ou-
VHIH.
Porte=appàts. A', f. Kniii-tclien-
nen.
Porte=COlIetS. .Y. e. 'Ga \n'\ tchen-
nen.
Portée. De fu^il, '"telkkizhi nel"an
aninslia, distance à laquelle vn
fusil peut lancer un projectile. \\
"Tolkkizhi nanzelkkozhi, portée
raisonnable pour s^exercer au tir.
Porte=crayon. N. c. Édittlis tchen-
iion ])eoanadedshi.
Portefaix. A^ c. Déné °a dzédé eggi
dénen, qui fait métier de porter
ici'Ui des fardeaux.
Porte=monnaie. A\ c. Tsamba
zhezh. Setsanibaa setsamba zhezh
yé shella, mon argent est dans
mon porte-monnaie.
Porte=plume. N. c. Édittlis tchen-
iien, manche de plume.
Porter. V. tr. A dos un fardeau
quelconque. T«sin°gin, "tippiTij
"tiiKjin, ye^teopin, "ti^i^i, ""tou'^i,
hève^teooi ; daseppi, ou ttchvè-da-
'ei-se'lde'l ; da'ti'oi, 01/ ttchyè-
Vl-'tilde'l; da^^tou'i, ou ttchyè-
•^e^-'tou'ldeT ; dahèye'^teÉ)É)i, 01/
ttchyè-da-Vl-e^te^de^. Pas., c'est
le pas. de nase'^ain. Fut., souooè,
e'^tous'^è, e'^tewounpè, e'^touooè, ou
ye^touopè, e'^tewou'^gè, e*'tewou''è,
èhèyeHouooè ; dasouppè,ow ttchyè-
'^eH-soulde"! ; dae^tewou'^gè, ou
ttchyè-'e'^l-'tewouldeT . Tssin'jrin
ahottin ! L'on est donc chargé
comme ïin âne /|l Un fardeau à une
destination quelconque. Nase^gin,
na°tes''iQ:in, na°tin''oin, na°te°gin,
na'^tezhi'gin, na'^touh°gin, ou na-
'lou'iii, nalii'"li''gin ; daiia-itchyè-
'c'I-se'Ide'l, iKU'ttchyè-'Vl-'tozhil-
del, na-o-ttc'hyè-Vl-'toundel, da-
na-ttchyè-Vl-He^ldel. Pas., na-e-
sepe'^gi, na-e-*'tepes''gi, na-e-^tepin-
°gi, iiae'^te(.nn''gi, nae'^^tet)i°gi, na-e-
*"te-poiili*"ii,i, iiaehè'^tepe'^gi ; iia-da-
sepe'gi, dana'"tej;)i*'gi., dana''tepouli-
°gi, nadahè''tepe''gi. Fut., nasougi,
na'tous^gi, na*^towoun°gi, na'^tou-
""gi, na''te\vou''gi, na''tewouh''gi,na-
ho'^^h)u''gi. Na na°tous''gi, je vais
porter pour toi. || Des fardeaux,
faire portage. Na-you-elyé, na-
you-peslé, nayoupinlé, nayoupellé,
nayouoilyé, nayoupou'^lé. Pas.,na-
youehlya, nayoupilla. Fï//.,nayou-
oulye*^!, nayouousle^l. O'^tezh na-
youwoulye'^1 , faisons portage. ||
Un fardeau, en se rendant chez
soi. "Antssin°gin, "an-nes-°gin,
"an-nin*'gin, "an-iie^gin, "an-ni-
°gin, "annouh'^gin., "anhèhin''gin ;
''an-ttchye-Vl-e-tssin'lde''l, "an-
ttchvè- Vl-e-nildel , "an-ttchyè-^e'!-
noi/ldel , "an-tchyè-'e^-e-^èhin'^l-
del. Pas., "an-tsse°gi, ''an-pes°gi,
''an-pin'^gi, "anpe°gi, ou "anye°gi,
"angi^gi, ''anpouh^gi, ''anheye°gi.
Fut., "antssou°gè, "an-ous°gè,an-
woun°ge, "an-ou'^gè, ou "an-you-
°gè, "anwou'^gè. Onttlazhè "anpin-
"gi kwalanttè, tu as apporté là,
certes, un pesant fardeau ! \\
Tssin°gin, ou serzhpin, a un pro-
gressif : issegge'^], faire route, en
portant, epesVl, epinÉ)e''l, epoeH.
Pas., etssouppin, houzhippin, hou-
zhin°gin. Fut., etssoupipè, e'^tous-
''è, e'^tewounpè. Nizha houzhippiii
kou ! Je viens de faire un fier bout
de portage ! \\ Nase'^gin a égale-
ment un progressif: natsse''ge'"i,
se rendre à une destination quel-
conque, chargé ; napes'^ge*'!, na-
pin^ge"^!, nape'^geT. Pas., nae-
ts.souh°gin, naozhes^gin. Fut., na- "
sou*^gè, na''tous''gè. Ttassi na'^te-
POK
811 -
POR
wmin*Kè, t'tnportt' t/iit'/f/ur chu$e
»ur ton dot. I' Viif iursoittif *iir
ton dut. TtaïU'Iiia, ttii«ii*Mi», tta-
dinltla, ttu>tMlt>l«lii, ttiidilda, ttu-
iluulda, ttalu>V('4ii>l<la, ttadadiMa.
Pas., tta/r;.-*-lila, lla«li*(.H'x|ii, tta-
(letiiilda, ttailiN^'hia. Ita«l«'<.>il(ia.
Fut., tta/oul(ia, ttadouMla, tta<l«^
wuuiilda. Netchélé ttadiiilda,
prntdf toti petit frère sur ton dog.
— Si l'on portait dvuj- ftcrfonnes,
itn rfuipltu'trnit /«• «la final par ' kf,
tant au singulier ipi'au duel et au
pluriel : ttazerké, ttades'ke, tta-
«iinrke. Il Quehpt'un sur Mm
brof. Déné trliiiikkinvé tsst*'I<la,
ou tsstrida, zlu'sda ; ou eneore dé-
né ttlat»è tssf'Ida, ou tsso'lda,
zliesda : ou encore déné 'antsse'I-
da, ou 'antsso'^lda, "anzhesda, "an-
zhin'lda, 'anye'lda. I Quelque
chose à la wain, x\ g. une hoîte,
une chaudière, un sac, etc., pleins.
Nas-e-fifrtin'I, nas-pes^tiiiT, nas-
in^Itliri, iias-i.<eM tini, nas-t»irtin'I,
ims-fOuM'tin'I, nas-Iiè-oe^rtin'I,
nas-da-oil"^tin'I. Pas., nas-lum'l-
'tan, na.s-''te-(<el'^tan, nas-hou/.liil-
'tan, nas-^tepiTtan, nas-'le-oin"!-
'tan, nas-'te-yin'I'tan, nas-'te-Ê)il-
'tan, nas-'te-pou'rtan, nas-hè-ye-
"tepin'rtaii. Fut., uas-'iouVian,
nas-'tous'^tan, nas-"'tewi)iiii*"rtan,
nas-ye-''tou'rtan. H Plusieurs cho-
ses à la main. Nast-lye'^l, nas-pes-
leT, nas-tiinle'l, iias-yelle"!, nas^il-
ye*"l, nast»ou'^le'l, ua.s-da-hè-\i*lle1.
Pas., im^liouhlya, nas-hou/liilla,
nas-houzhiida, iia>-yourzhla. iias-
houzliilya, nas-houzhou''la. Fut.,
nas-Houlya, nas-'tousla, nas-"te-
i»ounla, nas-yetoulla, nas-'tewou-
lya. Fkwaiit'ltt»* nas'timsla liekke
liouiiiiii illt', i7 m'est impos.'^HtJe
de porter tant de choses à la main.
Il Porter simplement (sans la des-
tination erprimée). Pe'tin*'!, si
l'on porte un vaisseau quelconque
(mais vide), un morceau de hoi»,
un (tbjet lon^, etc., (.i«•^ liii'l. Pa*..
huu'tan, huuziii'tuii. Fut.^ 'ton
*t«n, *tou»tan. — Ihid.^ un vai»
*eau, un sac, etc., (pleinn), (j<«|-
'tiiri, t4»h'tiirU fini tiri'l, yi»T-
"tin'^l. Pas., lioul'tun, lum/liilMan.
— Ihid., un linge, une peau, etc.
IVItihuuzh, ^litcliuuzh, c>in'l-
tcliuuzli, ye'^ltcliDUzli. Pas., houl-
tclioii/li, lioiizlii'ltfhuuzh. Fut.,
"^toiiltrluHizli, 'toustcliouzh. —
Ihid., un homme, un animal mort
ou vif. IVrten, i«*'ten, finl'l.- 1,
yel'te'I. Pas., houl'tin, liouzIiH-
Hin. Fut., 'tourte, 'tous'tè. —
Ihid., un morceau de viande, de
pain, de stri'on, etc. IVttal, t»es-
"al, ʻin''aM, ye''a'l. Pas., hout-
t-an, houzhi''an.f'Mf./toiitta/tous-
"a. — Ihid., de menues chotes.
Pedzjii, oeMlzai. Pas., hoiidzai,
huuzhidzai. Fut., "tuufizai, 'tous-
dzai. — Ihid., un plat avec ce
qu'il renferme. PeTcal, fe»«»'kaM,
«jinka"!, ye'ka'l. Pas., houlcan,
houzIiiTcan. Fut., '^tou'ka, 'tous-
'ka. — Ihid., plusieurs choses.Ve-
lye*"!, «.«eslel, C'i'de 1, yelle'l. Pas.,
houhlya, hou/hilla. Fut., "^toulya,
'tousia. Il ( Vers une destination
(ptelconqur ) . Nac-e'tin'l, iiai,<*s-
■"tin*"!, na<?in*tin'I, naye'tin1.P<i5.,
naou'^tau, naouzhi'tan. Fut., na-
'tou'^tan, na'tous'tiin. — Ihid.Stt-
pertinl, naoes'tini, napin'rtin'l,
nayt'Ttin'I. Pas., naouftan, na-
ouzhiTtan. Fut., na^tou^tan, na-
""tou^'tan. - Ihid. Nat>t»ltcliouzh,
na<>estchouzii. Pas., naoultchouzli,
naouzliiltchouzh. Fut., na'toul-
ti'hou/li, na'toustchouzl». — /^i</.
Na(.<ertt*l, naties'tel, natùn'Itel.
nayeTtel. Pas.^ naoul'tin, naou-
zhil'tin. Fut., na'toul'tè. na-
'toustè. — IhiJ. NotJetta'l. na-
£>es*a'I, napin^al, nayo^a'!. Pat.,
nauuttan, nauuz))i''an. Fut., na-
POR
- 812
POR
'toiitta, na' t()iis"a. //>;</. Na-
f)C(i/iii, iiaoesdzai, nauiiui/ai, iia-
yedzai. Pus., naoïulzai, naoïizlii-
(Izjii. /•'(//., iia'toudzai, iiu'"tous-
(l/ai. — //>/(/. Naoe'^ka'l, iiatjes-
'ka'l, naoin'ka'l, naye'^ka'l. Pas.,
nuou'kan, iiaouzlii*^kan. Fut., na-
"toii'ka, na'tous'ka. — Ibid. Na-
«.'elye'l, iiaoesle'l, naninle'"!, nayt'I-
le*"!, iianilye'l, naoou'^^le'"!, iiaheyel-
le'^l. Pas., iiaoulilya, iiaoïizliilla.
Fat., na'toiilya, na^tousla. || Por-
ter de l'eau. Partir du lae, ou du
puits avec de l'eau (dans un plat).
'^rou'^tai/te''kai : (dans une eliau-
dière, j/;j seau) ; 'ton ''tan'"tertin ;
''ton *"tantes''kai, 'ton '^taii''tes''tin ;
''ton *^tan*^tin'"kai,''tou '^tan'"tiirrtin.
Pas., 'lou ''tan''teye''kai, ^tou "tan-
t»ertin ; ""tou ''tai/te^i''kai, "tou
'tanoiT=tin. Fut., <^tou 'tan'tou'^ka,
"tou '"tan*"tourtan ; "^tou '^tan'^tous-
^ka,tou '■tan-'tous'tan ; 'tou 'tan'te-
woun'^ka, '^tou '^tan^tewouiiTtan. —
Porter (dans un plat) Veau que
Von vient de puiser au lae, au
puits. HTou ''tanpe'^kan ; (dans une
chaudière) , '^tou*'tan£)el''tinl ; '"tou
■^taiioes^ka^ "^tou "tanpes'^tin'^l ; "ton
°tanoin"ka'^l, "^tou "tanÉ)iifrtiifl.
Pas., "tou '"tanpe'^kai, "tou ''tan-
f.ertin. C^est le pajf. de '^tan'^tel-
"^tin ; "^tou '^tanoi'^kai, '^tanpin'^kai,
'ta!.'in"'kai. Fut., c'est le fut. de
'^^tan'"te'"kai ; ''tou ''tan'^tourtin/tan-
''tous*'tin. Ces deux conjugaisons
ont une seconde forme du passé
pour signifier porter là où on la
demande l'eau que l'on ap]>orte
du lae ou du puits, ""tou '^taii'kan,
"toji '^tanl'^tan ; '"tou ''tanzlii'kan,
'^taiizhi'^rtaii ; "tou "tanzhin'kan,
'^tanzhin'"l''tan ; 'tou ^tanzlie^kaii,
ou '"tanyerzlrkati, '^tanzhe'^rtaii ;
'^tanzhi'^kan, ''tanzhirtan. — Sim-
plement de Veau (dans un plat) ;
abstraction faite de lac, de puits,
etc. ""Tou iiaoe''ka''l ; (dans un
seau). "Tou naoï'l'tiii'l. (Connue
ci-dessus les -verbes *"tou 'tan^ie-
^ka'l, "tou 'taiioortin'l, en rem-
plaçant 'tan par iia). H PAre por-
teur d^eau. Cette conjugaison a
deux formes: l'une, 'tou ''tanlyi,
signifie porter de l'eau par obli-
geance ou par habilude, et smis
avoir besoin d'être commandé.
L'autre, ''tou 'tanhlyé, renferme,
au contraire, Vidée d'^engagement
ou de commandement, d'ordres
donnés et reçus. ''Tou 'tanlyi,
'tansli, "^tanelli, ''tanyelli, ''taiiilyi,
''tan-ou'^li, ''tanheyelli, ''tandailyi.
Pas., °tau "^tanoelyi, "^tanyiHi, '^tan-
t'inli, "tanyet'inli, '^tanj;>ilyi, '"taii-
you'^li, "tanhèyot^inli. Fut., '"tou
'tanwalyi, '"tanwasli, 'tamvounli,
''tanyoulli, "^tanwoulya, '"tanwou''li,
"^tanhèyoulli. — °Tou '^tanhlyè,
"^tanzheslè, ^tanzhinlè, ''tan'^lè,°tan-
zhilyè, "tanzliou'lè, 'tanhèye''lè.
Pas., ''tou "tanhlya, ''tanzhilla,
''tanzhinla, ''tanyerzhla, 'tanzhil} a.
Fut., '^tou "tanAvalye*"), ''tan^iwas-
le*"!, ''tanwounIe''l, ''tanyoulle'"!. ||
Aller en portant, i^z. allkh.
Porter (se). D'inclination vers
Ttassi tssenn tssedenedzhenii, de-
nesdzhenn, denindzhenn, dene-
dzhenn, denepidzhenn, denouh-
dzlienn. P«.s'.,tssedenet<edzliin, dé-
néc'Psdzhin. Fut., tssedenoudzliiii,
denousdhin, denewoundzhin. Os-
linou £)ankkaou'^lde tte waléssi, ed-
lini otta Niho'^ltsini tssenn dene-
wouhdzliioun,ir/A?f//.s que vous vous
abandonnerez ainsi au mal, com-
ment pourriez-vous vous porter
vers Dieu ? ji T'tassi tssenn, ou
ttassi bazin yeniserzh"a, ou ede-
yenise''l"a, yeni''ti"a, edeyeni'^tes-
"a, edeyeni^tinl^'a, edeyeni^tel^a,
ede3'en''ti] "a, edeyeni''tou''r'a.P«s. ,
edeyeniseoel "a,, efleyeni''te£)es'"a,
yeni^tizhet. Fut., edeyenisoul"a,
edeyeni''tous"a, yeni"tous"a. Ni-
POS
-813-
POS
lio ItMiii tNMMiii (sleyi'iu'tcwotiiri-
'mi ; Itfiut'kiii* iickkt'lioutllit ,
portf-toi ver» Dieu, iiuti* tn Lui
ta coiifiaucv ; et in't h^uétlictinns
tittcvmliinit sur ttù, I .SV tlirifiir.
Tta-ssi oIsMMin iwi/tHl/hf'^l, nmlt-
l't'sfiNjd 11**^1, lUKict'iiidzlic'^l, iiiuli'-
(ixlie''!. Pufi,, iitiou/cli«i7.li('r, iiaoïi-
xehd^, iiauu(ii'Mi/lirr, tiuoiidin-
(iielier, nH(Mi(lcli<i/iii-r, lu-uxide/lii-
dzher, nM«»»i«lt*/.lii(l(lf. Fut., uii-
'ke/i'ioud/lii, iui''kr/»>M«nj<lfl«'', uii-
'ketlousd/lii, iia'k(Micwoiiii<iy.lii.
D^iU" koii-en tsst'iui naoudesd/lier
kuluii ; «lôiié millr ovin, jf uic </i-
riftvai vers uiu- uiuison ; i7 m\i/
iivait pcrsouiw.
Porter, (liièrv). Ttlo' lu tum*.
I*orte = voix. \. r. Ik-vapè d^né 'ku-
t-sivi li.
l'ortier, ière. \ . c. Dsliinda ekkrl-
III.
Portière. A. t. lie/Ji-trljennen
dshiiida, porte d'un carrosse.
Portion. .V. e. Ttassi lnMiiiali»', pur-
tic il' une clioj<e. I l)/.iii edaoïlel-
ttou tta l>e(jaiu'li»'tss»'' ti walli di'-
lU'oanltflio, la nourriture donnée
à quelqu'un pour lu journée. Il
Distribuer des fiortions, dzin eda-
onelttou tta l)e<janflu*tssf Ivé walli
délit' 'tat^ldi. Diri d/iiu'*kké tta lie-
t<aiiclu*s'ti walli st'oawoiin'ltilu».
donne-uuù nui portion.
Portique. \. c. Y«' hozirt- ^a nau-
kkaii/»' yafè ho'ao, ttlii tcliyan
ttt'liya (Jedrheiin daze'ka"! ahou-
lya, ^<derif le lon^f d'uin- f(U^iidt'
p<tur être à rahri du soleil et de
la f){uie.
Portrait. \. ( . Déiu' zi dittlisse.
Posé. Etre d'un caractère posé.
'r>^èshitjyoii aiittt* déiieii, lionnne
run^é. NayeniTti dt'inMi, homme
fjrax'e, j(érieu.r.
Posé, ce. fltre... (Oiseaux). l)a-
ne'ltla : ;*/. daiicrzlidel : ou da-
ziifdda ; pi. dadfittlii.
Poser, llouiiiddi, houiifHiii, liuuinii-
nî, yuuiiiniii, tiouiiiddi, houiiuuli-
iii, hèyoïiiiiiini, dalii'uuniif -
Vas., li(Hiii«'(,4'4idi, lioiiiH-< I
Fut., liouiuiiiddi'l, lioi!
Kyrt houiiiniii, pitse , ou ■ ,
là. Il Déj}0»er, placer une caisse,
une hotte, une chaudière, (niai»
vides), une tarière, un fusil, ett .
Niii''tiii, iiiiifs''tiii, iiiiiiirtiii, iii-
yiirtiii, iiini'tin, niiiouti'tiii, iii-
dalit*\ iirtiii. I*as., iiiii''tuii, iiiiii-
'taii, iiiiiiirtaii, iiiyeiiiirtan. Fut.,
iiiwa'tan, iiiwas'taii, niwouii'^tan,
iiiyou'"taii, iiiwoirtan. Téli wUini
iiiwa.s'taon ? Où ptn*erai-}e, ou dé-
posertti-'je la chaudière Y — Ibid.,
un plat, un hal, un pot, (avec ce
qu'ils renferment ) .S\uV.u\, iiines-
"kai, iiiniii'kai, iiiyin'kai. l'as.,
iiiii'kaii, iiini'kaii, niniii'kaii, iii-
yeniirkuii. Fut., iiiHa'ka'l, iiiwaN-
''ka''l, niwoun'ka'l, iiiyou'ka''l, iii-
wou'^ka'^l. F.dlini tthai iiiiiin'kaii
itta r Où as-tu donc mis le plat Y
— Ihid. Fruits, thé, farine, pttu-
dre, i>hnnh, etc. (non renfermé'*
en quoi que ce soit), ou (renfer-
més en petite quantité). Siutixui,
niiiesd/ai, tiiiiiiid/:ii, iiiyinii/iii.
Pas., iiiiid/ai, ninid/ai. Fut., iii-
wafj/ai, iiiwasdAtti. K\ft iiiuoun-
d/ai sarian, ne les dépose pus là.
— Ibid. Un morceau de fer mas-
sif, un morceau de X'iande, de
pain, de savon, etc. Niiittai, iii-
nt's"ai, niniii''ai, niyiii*ai, ou ni-
yè^ai, ninittai. Pas., ninttan, ni-
ni^an. Fut., niwatta'*!. ni»H.*i*a'^l,
niwoun''a''l, niyou'a'i. Dshen'^l
dyaii niwa»*«'l, je l'uis déposer la
hache ici. — Ibid., un vaisseau
tpielconque, un suc (pleins), etc.
Nirtin, nines'tin, ninin'^rtin, ni-
yinTtin. Pas., nirtan, niniTtan,
ninin'l'tan. niyeninM'tan, ninil-
"tan, ninouTtan, nilièyeninn'tan,
nidazhirtan, niclazIiouTtan. Fut.,
POS
— 814
POS
niwartaii, ni\vas'tan,iiiwoun'T tan,
ui\ oii'Ttan. Otssenn niwas'tan
oulle ikke si! // n'y a pan où h'
déposer. — Ibid. Un homme, on
animal mort ou vif, un quartier
d'animal, ete. NiFti, nines''ti, ni-
ninl'ti, niyin'rti. Pau., nirtin, ni-
ni'Tiiii. Fut., niwarte'l, niwas-
'te^I, niwouifrte'l, niyou'^nen.
Sékwi edlini n i wa s'' 1 6*^1011 ? Où dé-
poscrai-je l'enfant? Ibid., un
lini^e, une peau, une fourrure.
Niltchouzh, ninestchouzh, ninin'^1-
tchouzh, niyin'^ltchouzh, ninil-
tchouzh. Pas., niltchouzh, nini^-
tchoLizh. Fut., niwaltchouzh;, ni-
wastchouzh, niwoun'^ltchouzh, ni-
youitchouzh. — Ibid., plusieurs
choses. Nilyé, nineslé, nininlé, ni-
yinlé, ninilyé, ninou'^lé, nihèyinlé.
Pas., nilya, ninilla, nininla, ni-
yeninla, ninilya, ninou'^la, nihèye-
ninla. Fut., niAvalye"^!, niwasleT,
niwounle'^1, ni^oulle'^l, niwoul3'e''l,
niwou'^le'^1, nihèyoulle°l. || Niou-
nendi, niouninesni. || Poser un
linge sur quelque ehose. Zil-
tchouzh, estcliouzh, in'^ltchouzh ,
yi'^ltchouzh. Ne"ié nekkézin was-
tchouzh, je vais poser, étendre ta
capote sur toi. Vz. placer.
Poser (se). (Oiseaux). Neltla ; pi.
nedde^l. Pas., ne'^ltla -jpl. nerzhdel.
Possédé. N. c. Yédariyé slini ye-
3-aoè beode'^r'an ; ou yédariyé sli-
ni yéyé nazher.
Posséder. V. tr. ''Antssounepelnik,
*^an-ou-néoesnik, °an-ou-nepinlnik,
"^an-ou-nepelnik, '^an-ou-ne£)ilnik .
Pas., le pré'S. avec nin ou pinlè.
Fut., ''antssoune£)oulni, '^an-ou-ne-
oousni. Ttassi "an-ou-neoesnik
tcho*^ illéjje «e possède pas grande-
chose. Vz. AVOIR.
Possession. Jouissance, ttassi "an-
tssouneoelnik. 1| Être sous V em-
pire du démon. A jédariyé slini
déné yaoè beode'^l"an.
Possible. Adj. Ekwahouninzhenn
de horzhlin walli. J\ii fait mon
pos.sible, tta hotssenn nes"an ho-
tssenn hozlii^ltsin kolou, tthi ho-
''anzé ahwasne oulle. || Est-ce pos-
sible ! Edyi ! || Faire son possi-
ble, vz. FAIRK.
Post^Communion. YaTtiy shae-
ttan ttlanpè, nan^lni sokkezhe-
tssenn nin£)ayou yaTti, oraisons
que dit le prêtre du côté de Vé-
pître, après s^être communié.
Poste. Bureau aux lettres. Tta édi-
ttlis nilyé kon-en. |( Relais de che-
vaux. °Lin tcho'' e'^lna nanlyé kon-
en, lieu où Von change de che-
vaux ; e°lna naslé, naninlé, nayil-
lé. Pas., e'^lna nanlya, nanilla.
Fut., e'^lna na£)walye''l, naÉ)wasle''l.
"Lin tcho° e*^lna na^wounle'^1 , chan-
ge de chevaux. \\ Poste a feu,
affût, ""kkapè.
Poster (se). Aller se placer en ob-
servation. Enan-oun-'"inen %ayed-
di^l, "kapessa'^l. Enan-oun-"inen
tssenn *^terzhya, il est allé se pla-
cer en obsei-vation. \\ Être en ob-
servation. Enan-oun''inen tssed-
da. Enan-oun"inen wasda, je vais
me tenir en observation.
Postérieurement. Adv. Okkézioun.
Nandézoun.
Postérité. iV. c.Déné tssin"anen dé-
né nain'^lin'^telyé, suite de ceux qui
descendent d^une même souche.
Il a une nombreuse postérité, be-
tssin^anen déné "lan nain^^lin^teh-
lyan.
Posthume. Adj. (Enfant). Sékwi
be^ta '^leoaninzhet ttlanpè "^apel-
Postuler. Vz. instance, implo-
rer.
Posture. N. e. Tta déné ''ehou^l^'aon
edesodel"in. Tta asottioun ; tta
houzeddihou. Tta houneddihou.
Tta ahottioun, sa posture. Il a
une posture humble, tta edoudel-
POU
- 815 —
POU
'ittuii liu''t>uiilou %ult'ttiii, sim hti-
ntiiité éclntr aux i/«i/.i (/t- toun.
I*0l. .V. r. En fer hUim \ t.saii \m
"^téli ; tsuii Ittt "téli '^navé. || En fer
lUniiiUi^ istiu ha "téli-zt'iifii-a/»'. ||
F.n ^rî's, fil JfUttuf, <lslu* tiluii.
l'otahlc. Aiij. 'rNM'<l«laiii a kka/liî'.
l'otasse. A", c. Kkf>s lè/À* tout* da-
i'H tla% savtni «/«■ /<"««ivr, fait avec
Pot-dC'Vin. Ttassi la lu'/jiè tui lio-
t>ii Miul 'u hotiiiin/lifiioiiii, ttlii lio-
"aii/è setsM'iiii iuu>ouiuii iiuuiiiii-
zheiin itta, tta OfaeT'ai, betsani-
ha tta/in illéhé, déné tsaniba tta-
zin ouat''l"ai, eyi hot-a sou l'a
liuuiiinzlioiui itta, eciuiuldr tsainha
biiitthifelNe, donner en cachette
lie l'argent à un homme public
chargé de négocier linéique grosse
entreprise, qu'il doit paifer, non
de sa poche, mais, avec rargent
des autres. Lui donner cet argent
pour avoir la charge de cette en-
treprise, et Vavoir à des condi-
tion.s favorables.
Poteau. .V. t". Dedtlieim ]iaoin"ai;
/'/. (Ifdflienn nadazhè'aë.
Potelé, ée. Avoir le visage potelé,
t»edene<lshenn, ou /^Ikku. // a le
vi.^agc potelé, deiiedshenn, ou nel-
kka. Il Mains potelées, deiiiiila
'adahkkouiiu, ou déiiinla-za le He-
kka. // a les mains potelées, binla
""aclalikkounn ovon, binla za'^lè
lekka.
Potence. .V. c. Hekkézin déné na-
ba li dedcbeniieii.
Potier. .V. c. Dshè ttbai het>t»ain dé-
mu, qui fabrique des vases d'ar-
gile.
Potion. .V. c. Nadiddé tssfddaiii,
médecine qu'on boit. V\a t>stHl-
(lain, une potion.
Pou. A'. c.Ya. Seyae lau, j'ai beau-
coup de poux. Va s«i<la', les poux
me mangent. P Ki;ou, pou des
rennes, des caribous.
Puuali ! 'rKiiinidé! Mun !
Pouce. .V. (. Déii-intchrxii. Sin-
trli«'/li, mon pouce.
Puudding. .V. c. "l^ lièzi. Vou
^a\f \é JiMh'z, qu'on fait cuire
dans un morceau de toile blanche.
Il Faire un poudding indien, l'z.
KMKK.
Poudre. \. t . "IVIkkiîdii ''kuiieii./.ti
pondre éclate, prend feu, 'U-\-
kki/iii koneii e'^tf'Ikkezh. Il C*est
en poudre, bfllt*zè sluni/^i. I Ré-
duire en poudre, tialzhai. Réduit
en poudre, iia(.4'lzliai.
Poudré. Sentier, v. g. couvert de
neige récente, 'rounloukké t'»"-
fçwos. — .S*i7 n'y avait qu'une lé-
gère couche de neige, on dirait :
'touiiloukké neliiel. — Si cette
couche de neige avait été amassée
là par le vetit, on dirait : touiiluu-
kkt' oiiizous.
Poudrer. Venter en souleiant la
neige. IloniPtin VI iiizous. PfW.,
honirtaii. Fut., ltonuul''tan. —
Iiizuus. Pas. Kzous, ou i,>inzuus.
Fut., iii/ous walli. Oiittlazlù* ho-
nirtin ikkéla; Quelle poudrerie !
Il Avec chute de neige. Fluiiirtiii.
Pas., honirtan. Fut., hunourtan,
VI tsi I idyou, ou tsi*^! ittbè. Pas.,
tsi 1 t<etl\t't. Fut., tsi'^1 ittb»' walli.
Iloiiil taii VI tsi I lan ikkela !
Quelle tempête de neige ! I| Cou-
vrir de poudre. Dekkeiduii, dek-
keesdzai, l>ekkeiii<lzai, yekkfidzai.
Pas., dekkfid/ai, iH'kkfyidxai.
Fut., dekkoudzai, iK'kkuuMJzai.
Hekkewouiul/ai, ixntdre-le.
Poudrerie. .V. c. Vent souleiant la
neige. Iloiiil'taii. Inzuus. Ni'lts>i
tclio' VI tti'li\î'-i)-'tèz]iet.
Pouffer. De rire. Ktta an dio' etssil-
si'^l, dlo' enasziM, enainl/i^l, eual-
ziT. Dlo*" enasri'"! oyin, ;V fuis
rieur, je pouffe de rire malgré moi.
Pas., iWo' etssiU-n. t-shi Isel, t*!»-
hinM.sf'^l. esJie^lse'l. Fut., dio' e-
POU
816
POU
tssoulsin, dio' 'eli()iis>i 1. Dlo' 'o-
liwoiin*^lsi'l saiian, prends <f(ir<h'
de pouffer de rire.
Pouilleux, euse. Va yi-ddai, (pie
les poux iii<iiigeiit.\\Il (I des })ou,v,
l)eyaa 'laii. Il // lui eherelie des
pou.r, ycyaa ' ka\ l'nin/luMin.
Poulailler. .V. e. Kkasl)a koii-en.
Ttalie koii-en kkasl)a l)elula(.)è da-
deltthi, lieu où juchent /es poules.
Poulain. A', r. ''Lin tcho' tsihe-ia/é,
petit pouliiiii. — Déjà un peu
ffniiid, ""lin tcho'' iazé.
Poule. .V. e. Hanlai kkasba, m. ù
m. gelinotte frunçaise.
Pouliche. .V. e. 'Lin tclio' detssiy-
azé.
Poulie. A', e. Hetta ttassi 'aldezhi,
beyapè ttloule 'tetti} , cfilindre
niuni d'une corde, qui soulève des
poids en tournant.
Pouliner. 1'. intr. 'Lin tcho' de-
tssiy heiazé '^aryè. Pus., ''a.QeV^e.
Fut., ''awar^è. Elle a déjà pou-
liné, kkaldanen beiaze "^aoeroè.
Pouls. A', e. Dene-dziy-eltthi, Be-
dziy-eltthi illé, son pouls ne bat
plus. Il a le pouls fréquent, be-
dziyé heltli. // l'a lent, bedzive
^tefnai.
Poumon. A', c. Edzeddizhè. Un
j)()uni<)n. edzeddizhè kkezh. Se-
dzeddizliè, /ncs poumons.
Poupe. A', e. Nisin tssenn tssi tcho''
ttla(>è naliodendzed, arrière d^un
navire sans éperon.
Poupée. A^. c. Sékwi lièziii,, ou
tnieux sékwi ninzin.
Pour. Prép. 'A; ho'^a ; 'ka. C'est
pour toi que je le fais, nenn na
hestsi si. Pour rainour de Dieu,
donne-moi cela, Niho'^lsini l)eoan-
yénioin'^tan de, eyi se<ja()une\voun-
ni*^l, si tu aimes Dieu, donne-nun
cela. Ou bien Niho'ltsini bena'^kae
na, eyi seoaounewounni'^1, en vue
des bénédictions de Dieu, donne-
moi cela. Cet enfant est instruit
pour son â^e, dii'i srkwi ekwa-
benj^iayé-neltté 'ao, koiitta, ttas.si
ekkorelyan. // prend un bâton
pour un couteau, bès layénin-
zhenoun 'a'I in''ltc'ho. 7/ le prend
pour un autre, yénel"a ikké si!
// pleure pour nuniger, berr 'ka
hetsa"". Pour être riche, on /j'c/i
est souvent ixis f>lus heureux,
ttassi denetssin de koloii, liotta
yénihoderzh"a ille ollaii. 7'// seras
fouetté iH)ur ton esprit de déso-
béissance, niji'te'ldshasli walli ;
eddin ! ho"anzé edinttha" ille itta.
Il Pour moi,f>\ zim.Pour peu qu'on
lui dise quelque chose il se fâche,
ttasson atsseddi tteddanen, oiil-
ttchyo'^ oyin.
Pourboire. A', e. 'Via naoenni walli
lio"aiizt' oiazé na^'enni.
Pourceau. A\ e. Kokous.
Pourchasser. Y. tr. Kkennazliè na-
ned}ou. naiieschou, uaninyou, iia-
yeneyou, nanidyon, nanouchoii,
nadahèveneyou. P^/s. ,nanehdyou,
naniyou, naninyou,nayenerzhyou,
naneoidyou, nanepoiieliou. Fut.,
nanoudyou, nanoust-hou, nane-
wounyou. Nouoan danaooudda sa-
nan, kkennazhè nanewoudyou, il
ne faut pas qu'Us nous échappent,
pourchassons-les.
Pourparler. A', c. Ttassi hooan e-
^leH ya^ti, conférence au sujet
d'une affaire.
Pourpre. (Couleur). Neldel lantte,
rou<fe foncé.
Pourquoi? P'dlaoe 'ka? Edlaoe gau
tta? Pourquoi dis-tu cela ? Edla^iè
yan adinjii tta ? Je ne sais pour-
quoi il parle ain-'<i, tta oun°ka addi
ekkoresyan illé. |l Et pourquoi
donc ? Edlaoe 'ka sounnou? Ekou
"tansennen. Ekou "tanseniien e-
kwanedya illehou ! Et tu ne l'as
pas fait ! || C'est pourquoi. Eyi-
tta. Eyitta itta. Eyi tta astya in-
tcho, c'est pourquoi j'ai agi ainsi.
POU
-817 -
POU
l'uurri, c. !</). I*in'l<l\et. Il liiti»
IMUini, iM «Iv^ré. Viamlf ;M*MmV,
lH*tt tlyérë, ou U-tt eiiriilyi^li.l'^-
tftiH'iits piturriê, uni <lyér^'. Sn'ud
(l*arhrt' /«lurn*. Iwi-ji «IsIhui «i<'i>iii I
cl\tHli. Il Ttazlit'. Kki ttH/liô,/»»»»
h au i>tnirti.
ruurrir. \ . intr. (Clu>si). lirldyi;
(inrxoniif) tssf'^lclyi. Prof^rfimif,
kkt*''«iuMi, ou rt^siiT'aii tsM* Idye'^I,
(.«fMlyt'l, t<in'^l«lyi''l, «.<»'' I<lyr'l, n'A-
dye'l, t»ou'^Ijlyt'M. Pax., (chou)
t»in'i<lyet. (l'irstume) tsst*fini-
(lyet, t'il'lyet, c<inl<iyft, Miii'hlyet.
Fut., (chose) ua'Idyi. ( Pcrson-
»H')tsseliwu''Myet,\\a>«lyt't,woun'^I-
«lyet, wa'"l(lyet. Nou/i heldylou.
C'iiinaê nayedertéou, votre corpx
pourrissant devient le jouet de»
vers. Kkeiiade'ldyer, se couvrir
de pourriture^ de plaies. Nmi-
ttheniUMi koli kkedanadeldyeroii,
vos os niênu's pourrissent . Settheii-
nen kkenadét>in''ldyet ovin, mes
jambes sont couvertes de plaies,
de pt)urriture. H En tas. F/lkki'^l-
<lvi (choses) ; (personne^) eTkke-
t*si Idyi, elkkiidyi. Pas., e^kkil-
dyet, e'ikkedatsseldyet, e'lkke<la-
zliildyet. enkkedazhou''Idyc't, e*^I-
kkt*<lazlie'ldyet. Fut., o'IkkewaT-
dyi. (Personnes) t''lkkftssoii''ldyi,
f Ikkewouhlyi. K'ikkouldyour,
qu'ils pourrissent ; qu'on les lais-
se pourrir. H Contniencerà... (cho-
se) liounin''ldyet ; (personne )
t-'^oiiiiiiildyet, houiiesdyet,
Pourriture. .V. c Zè "o ; zel''o'. Zè-
"o' iiettioun, nihottliyé dénékké-
e<ldai, en devenant pourriture,
F on est mon fié par les vers. Ttas-
>i Man e'Ikki'"ldyilii, amas de pour-
riture.
Poursuivre. V. tr. Partira la pour-
AUJ/t </t". lirtedyou, in"^tesrhou, in-
"tinyou, yin'teyoïi, in''ti(iyou, in-
■^toufhou, dahèyin'tryou. Pas., in-
"teJuiyou, in'tiyou, iiTtinyou, yiii-
'tfrxiiyou, iirtc/Jiid\ uu, iii'tuu-
rhuu. Fut., in'toud^ou, in'iuu»-
chou, iirtewuuiiyoti, yiii'tou>ou,
in'ti'woudyoïi. F.dlii(.<e (/an tttit iii-
toiicluni illoiir Pounpiiti doue
n'allez-vou» pan à leur pour*uite Y
Il 7'ouf de huii. .N'anitlyuu : vz.
P<>I'K( ll%ti(iKH.
Pourtant. Adv. Kolmi. Koluu la.
Kolou iiitcho. Pourtant je t'en ni
tlonné, ntVaounininni kolttu la.
Pourtant c\'st un bon vivant,
liouii/on penna kolou intclio./'our-
tant il veut prier, ya«'at>'ti yénin-
zlienn kulou. Je te l'ai jnmrtant
déjà dit, fkwaïu'lés.siii kulou illt*
Mintt.ia r
Pourtour. .V. t. 'rta.sM ImiuMi. Yé-
liobant'ii, le pourtour d'un édifice.
Mesurer le i ' ' <Fun édifice,
yéliolmiU'ii i
Pour\oir. Vz. kuiunmj. mi mh.
Pour\u, e. Adj. Ttassi liinttlauu-
ne<ldi, poun'u de quelque chose.
Aneitte hinttlauuneddi, ;»oun.u
de ttntt. Pourx'u de la dignité de
chef, kkaholzher béfaliouiittan. Il
Pourvu que. L. c. conj. De zan.
De zan, kkazliè : jd, à la bonne
heure ! Pourvu que tu pries, ya-
neH'^ti de /an, kkazliè. Pourvu que
tu ne te fâches pas, hin^ttcliyè
ilié itta de Ziui. Ptntri'u que je le
voie, pes'in de zan.
Pousser. V. tr., pour faire m'ancer.
Veiinazhè bè^ilin^a, ou be<ielni,
ou beindshi ; l>è<li'l''a, l>è<iin'l*a,
yèdin''l''a; l>èneMii, Itènin lui, ye'l-
ni ; bèèneMlshi, bt*ènindshi, yein-
dshi. Pas., yennazliè l»èè<iil"a, l>è-
è<li'"l''a, l»èè<iin'l''a, yètnlin'l'a ;Ih»-
delnik, )ij>ni'^lnik, l>èninMiiik. \î^
ninHnik : iHMnd'^liik, IttHMiid-liik ,
lH»ènind^liik, yèènindshik. Fut.,
yennaziiè )>èè<luul'a, l>èt*<ious"a ;
l>èdoulni, bènuusni ; lHH>udNhi, Ite-
ousdshi. Readitohennen yennazliè
l>èilin''l''a, pousse la traîne, ;M>iir
Dictioonkirc fran^ait-Moiiuenùt.
POU
818 —
POU
iililcrUs chiens. \\ Qiutiiu'iin .\'ou
an l)t'liii, hiMU'sni, iK'iiiii lui, ye'l-
iii, beiiilni, heiiou'lni. l*(is., you-
"an Weliiik, heni'luik. Fut., you-
"an heowaliii, hrownsni, hewouiiM-
iii, yes.'\vu'lni. Vo"aii seniii'lni illé
kolou, ;/(• iiw pousse cii)nc jxis. \\
Qucliju'uit en avant. Yeniia/hè
belni. Yeniiazliè seninTni, pouasc-
moi en avant. || Quelqu'un à prcn-
ilre tel parti, vz. kngagkh. — Le
pousser dans telle entreprise, dans
telle voie, vz. kngaokr. || Avec le
doigt. Bi'ttha'l tssedslii, hi'ttha'l
escUlii, iiedshi, yèttha'l liedslii,
bèttha'l idslii, bèttha^ ouhdshi.
Pas., bè-ttha''l-tsseoindshi, be-
ttlia'l-oidshi. Fut^., be-thaM-
tssoudshi, bè-ttha'1-oiisdshi. Sa
bè -ttlia"^! - iiedshi, pousse-le-moi
avec le doigt. || Avec la tête. Ye-
''an l)è-dshi-zindshi, bè-dshi-nes-
dshi, bè-flshi-nindshi, yè-dshi-
iiindshi. Pas., ye"an bè-dsbi-zin-
dshik, bè-dshi-iiidshik. Fut., ye-
"an be-dshi-zoudshi, be-dshi-nous-
dshi, newoundshi, yè-dshi-nou-
dshi. Il Avec le pied. You"an ben-
ttezh, bè-nes"ezh, bè-nin-ezli, yé-
nin-ezh, bè-nittezh, bè-nou]i"ezh.
Pas., you"an benttezh, bè-ni"ezh,
bènin"ezb, yènin"ezh. Fut., you-
"an bèwattezh, bèowas"ezh, bè-
owouii"ezh, yèî;'wa"ezh. jl Avec
le derrière. You"aii bè-ttla-zinl-
"^taz, bè-ttla-ries°taz, bè-ttla-nin"!-
"taz, yè-ttla-nii/lfaz. Pas., you-
''an bè-ttla-zinl'taz, bè-ttla-ni'^l-
■^taz. Fut., bè-ttla-zouFtaz, bè-
ttla-nous'^taz. \\ A Veau, "l'ouzin
bebii. Touzin sepwoun'^lni sanan,
ne me pous^se donc pas à Veau. \\
Au feu.Y)9h\yé tssenn belni. Dshiyé
tssenn benin'^bii sanan, ne le pous-
se donc pas dans le feu. Ij Au mal.
Oslinou otssenn déné bezel"a, be-
de&"a, bedinl"a, yedel"a, beflil"a.
Pas., déné hezeoel"a, bedeoes"a, I
l)rdt'!.>inl"a. /■'(//., diMu' h('/()ul"a,
bi'doiis'a. Ivllani' 'ka osMnon o-
ts.soiMi déné lHMlinl"a kkéiiaiii'zlu'r
itta? Pourquoi donc t'aelnirnes-tu
ainsi à pousser les gens au nialY \\
Un canot au large ai'cc une per-
che. Tssi yadsbè beindsliitta
■^torzhla. Tssi yadshé l)éèniji(lslii
sanan, ne pousse pas le canot au
large. \\ Des cris. Na-sell-zolzlior,
vz. CRIER. Il Des soupirs, rs. sor-
IMRKH. Il Des plaisanteries, vz.
PLAiSANTHR. || Une course en traî-
neaux. "Lin e'^bia nadel"as al "in.
"Lin e'^lna nad()ul"as awoulne,
poussons une course avec nos
chiens. Il L'un devant Vautre,
traîner. F/lna henal"izh, henas-
"izh, henanel"i/h, lienaT'izh, he-
nail"izh. Pantselou"ai e'ina hena-
nel"izh ahottin, tu parais pou-
voir à peine traîner tes raquettes,
les passer l'une devant Vautre.
Il y. intr. Commencer à poiisser.
■"Aonèchié, ça commence à pous-
ser ; ''ane'^lchié ; '"adane'^lchié.
Pas., "^aonèchian, ça a commencé
à pousser ; '"ane^'lchian ; '"adaneH-
chian. Fut., ''aonoucbié, ça pous-
sera ; '"anou'^lchié ; '^adanou'^lchié.
— Ibid. Nèchié, ça pousse (c^est
le même verbe que ci-dessus, sans
la préfixe "^a) .Xe'^lchié ; dane^lchié.
Pas., nèchian ; ne'lchian ; pi. da-
ne'lchian. Fut., nouchié ; nou''!-
chié ; danou'^lchié. (Ce verbe si-
gnifie aussi cultiver ; mais em-
ployé dans ce sois, il a toutes les
personnes). || Pousser. Nanelyé. M
Pas., nanehlyan. Fut., nanoulyé, ^
grossir. Nihonèchié nahonehlyan
illé ikkéla ! Les légumes n^ont pas
grossi. — Ibid. Être en train de
pousser. In'^teTchié. Pas., in'^te''1-
chian. Fut., in'^tou^lchié. Ekou
nihonèchié in'"te''lchian kou ! Voi-
là nos légumes en train de pous-
ser ! — Ibid. Comme il faut. A-
POU
— 819 -
POU
'if oun'ti'li'lii^. Pau., ai' uiin'tfl-
chinn. Fut., ni' ouii"'ttni'Klii»'.Nou
VnihoiuVIiiéh^' u'o ouii'tf'lclii/',
koutta, ntt» léguun* pouaunt pun-
tahlfinfiit Itit'tt, K«IIi^h' 'iuIhiioiTI-
cUiv MUimioii «lyaii? Nili luMiyt'n'' ;
qu'fft-ct' qui iiousscroit tlans ce
mauvais terrain Y Fairr pttuit-
$er, VZ. KAIRK.
Poussière. .V. r. Nih-ollr^è. Vous-
MÎi, souli'X'éf par /«• vi'ttt , iiih-
ollî-A* iiirtaii. 1 Vitnult- sèche fint'-
luent piléc, réduite cti p(»M*»it'rt",
etjKÎns tchouz lantt^, fine, souple
eomuie du dui'ct. 'I Sahlc soulex'é
piir le vcitt, sliui niltan. I Pous-
sière de neiffe situlftée par le veitt^
ya-dshè-oii'^tan. il Poussière d'eau
soulevée par le vent, "tou yé hin-
tssi. Il Poussière du bouleau pour-
ri, kki tsè'K». jl Pitussière du pin
pourri, VaiHMi t>t* It-.
Poussif, ive. Adj. ("Iu-t.sse'ldenen
'lin tcho% cheial pou.ssif, cpti a
peine à respirer. C'Iu-tsse'^lcieiien
(léiien, homme poussif. C'hi-zlies-
<l«MU'ii, je suis futussif.
Poussin. .V. ( . Kkaw' iazé, ou kkas-
Ita iazé.
F*outre. .V. c Diuè nin "ai,
Pomoir. .\. c. Aut<>rité. Kkasol-
zi»er. |l Capacité. Ho'^h' walli, on
le fera, c.-à-ii. on peut le faire.
Il Ruutlenni, la chitse est aisée,
facile^ fai.'iahle. || Hèyeiiuuzeniii,
ou hèyenou(ie(kii, se sentir capa-
ble de. Hèyeiioudesiii, lu)zlu"'Itsin
walli, je me sens capable de le
faire ; je le ferai. De tout soa
pouvoir, 'l'tah ouzt'l"aii i»tsseiiii,
ttah ounes"an, ttah uuniiil"an,
ttal) ounePan, ttah ouniPan.
Ttah onnes''an otssenn ()kkiMias-
sher ualli kolou, j'y travaillerai
de tout uum poin'oir.
Pouvoir. V. tr. Roudenni, ou l>ou-
«ieddi, rai'oir, le trouver aisé, fa-
cile, le pouv(tir aisément, l>ou<lt*s-
lii, lM>udiiiiii, \uudftiiii, boudiddi,
lM>uduuhiii, ht'\oiid<-iiiii, dali«'>ou
deiiiii. Pas., huiideildi nin, bou-
det'inni. Fut., Iiouduuddi, Ikmj-
duiiHni. Kutttia, iMuiiit-sni ù, très
bien, je le puis aiȎittent. ' 11^
yeniiiidc<ldi, ou ht'MMtou/fnni,
n'être pas embarrassé , trouver la
chose facile; bfvenoudeNni, bt-ye-
niiuiiinni, yeytM ■ ' ' mou-
diddi. Pas., \i> :i, Ih*-
yt*n(Midt*(.>iiiiii. Fui., hi'U-nuii/oun-
ni, lH'>yt'*nouduu^ni. Sin^^Pa koluu,
hèyénoude>ni illé si, le travail
dont tu m'as chargé, je ne vitis
pas comment je ptmrrais le faire.
Il (Souvent aussi le verbe ptmvtnr
ne s'erpritne pas ; et l'on met alors
l'autre verbe au futur prononcé
sur un ton d'assurance^. Houstn,
je le ferai, c.-ii-<l. je puis le faire.
Ye'Itsin walli, il le fera, c.-à-<L
ii peut le faire. Il Se pas pouvitir
venir à bout de ; se tratluit par
shoun, en vain, placé dfvant le
verbe. Je ne puis ve$iir à bout de
ceci, shoun as'in oyin, m. à m.
en vain je le travaille. — Ibid.
Se pas pom'oir venir à bout de
quelqu'un, se traduit par shoun
tssan-alne. Shoun tssan asia o\in,
je n ai pu venir à bout de lui. il
S*en poin'oir plus. Venouzenni
ille. YtMioudfsni illé, koutta, je
n'en puis plus. Je ne puis y aller,
e'kozin "toussa illé sin. Je ne puis
faire plus, ho'anze ahwa>né ouilé.
// peut se faire tpt'il prie un jour,
etta^'an vaM'ti kwalantte laoMtn,
nihodenitthet walli de. Peux-tu
me donner cela Y Eyi se{.«aouninin-
ni walli oula ? '1 Os n'y peut
rira ! Koutta, awalne oulh*. Ko
douyé nid(*nlttlit>t kolou, awalne
oulle, le nudheur qui lui est ar-
rivé est bien fâcheux, mais on n'y
peut nVri.llPBissé-j«! Lor.flth*. opt.
Kkou lain ! nind»'! Puisses-tu par
PRE
- 820 -
PRE
une v'w sainte nicrUcr (/"(///cr (lu
ciel! Ekou lain liouii/oii lu'iiinnai
lionna vakké iiindeiiinzliet nin-
dè!
Prairie. .V. c. 'l'tlo'' kké, terrain
eiureert d'herbe, île /oin.||0,i2;ayé,
/Kj.j/.s découvert. |l Feu de pruirie,
ttlo'' d^kkaii/l, le feu qui avance
dans le foin.
Pratiquer. V. tr.Pratiquer la vertu.
IIoii Il/on okkénatssè/her.Houn/on
okkénaïu'zher ; tta sooa ! Iloniias-
siii oullt" ; tu t'exerces à la vertu ;
que tu fais bien ! Hors de là il n't/
o rien. || Pratiquer la médecine.
Nadiddé é4)ala£)e(lda. Je pratique
la médecine, nadiddé éÊ)ala^esna.||
T':;. FAIRE.
Pré. -Y. c. Ttlo" kke oiaze.
Précaution. A', c. ''Oeweddihi, 7/ e.st
sans précaution, ne prend garde
à rien, ttassi '^oç^we'^lni illé. Il Es-
dinniyé kolou, à tout hasard, par
précaution. Esdinniyé kolou "^tel-
kkizhi hin'^ltcho, i7 prit son fitsil
à tout hasard, par précaution . Es-
dinniyé kolou dyan édéba niou-
nousdin, je vais déposer ceci ici
par précaution.
Précédemment. Adv. Honadshè.
Honadshè ttou. Hodshè. Hodshè
ttou. Otssenn ttou.
Précédent, e. Hodshè ; ottazin ;
honnizin, placés devant le mot, et
quelquefois après. Hodshéi dzi-
nékké, le jour précédent. Dzin tta-
zin, jour précédant le dimanche,
samedi. Honnizin dzinkke, le di-
manche précédent. Le roi précé-
dent, tta kkaholzher ttinni, kkani
diri yékké déoinyai, /?). h m. le roi
à qui celui-ci a .succéJc.
Précéder. Marcher devant. Dshè
yeddi^l, on déné "enadshè yeddiT,
oessa'^1. Dshè oin'"ffaT, ou nou -ena-
dshè oin^gaT, précède-nous, mar-
che devant nous. Il le précède,
yenadshè oe^ua*"!. || T';:. marcher.
Précepte. N. c. Tta 'aounerteni ;
tta ooaol"ai, enseignement ; règle,
ordonnafice.
Précepteur. N. c. Sékwi "aouno'l-
''tenin.
Prêcher. Déné ''aounePtenn, ""aou-
nes''tenn, "aounin'^'tenn, "^ayou-
neH^tenn. Hounzon oyin ''anou'ou-
neFtenn kolou, edlini eyet okkés-
sin hounloun ? On ne nous prêche
que de bonnes choses; cependant
(]ui voit-on y conformer sa con-
duite ? Il Déné VI ya^ti, yas'^ti.
Ya'^ltiy nouVl yaTti kolou, nou-
dshi tssenn addi lanttè illé, le prê-
tre nous prêche bien ; mais tout
ce qu'il dit ne nous entre guère
dans la tête.
V
INSTRUIRE.
Précieux, euse. Adj. Tta ho"anze
din^Pti ttassi, quelque chose de
grand prix. \\ Femme précieuse.
Beoan souddi lantté ho"anzé laé-
déyénelzhenn tssékwi, femme ri-
dicule, à force de vanité.
Précipice. IV. c. Du haut d'une mon-
tagne rocheuse coupée verticale-
ment, dshè oda-çettazhi, ou dshè
napettazlii. — Du haut d'une mon-
tagne très à pic, nih odahouttazhi,
ou chezh naoettazhi, ou in£)an
ttazhè lanttè, à pic comme un nez
coupé à lame de couteau. \\ Trou
profond. Nizha nihoyé horzh"an.
Précipiter. V. tr. Jeter quelqu'un
en bas. Oda'^teddé, oda °tesné,
''tinné, oda yéhenné, oda "tiddé,
"touhné, odahèye^tenne. Pas.,
oda^tehdao, "^tinnap, "^tinna^», ye-
terzhnao, oda "tezhiddap, '^touh-
nao. Fut., oda ''touddé, "^tousné,
'^tewounné, ye'^tounné ; pi. dans le
régime, oda^telde^, oda'^tesde'^l,
^tinHde'^l, ve^te-^lde*^!, "^tilde"]. P^/.s.,
oda'^teidel, ou heldel, ^ti^ldel.
Fut., oda^^toulde^l, oda'^tousde"! ,
oda'^tewounlde'^l. Oda se^tinné sa-
nan, ne me jette pas en bas.
Il Laisser tomber quelqu'un de
PKK
- «21 -
PKH
haut dans /'chk. "rt-heiitl^*, 'teiies-
né, 'tfiiinné, tt-vinné, "^tiMiidil/*,
telientle'l, 'teiieMlf'l, 'teniii'Idf'l.
Fa»., '^tt'heiicia(), 'teniniia<j, '^teiiiii-
liât», 'tfyfiiinmit», "tfiiitldjH», ""to-
nouhiiiH' ; pi. tlniin If régime, "^tiMi-
lieiihiel, 'tfiii'hlel, ttMiin'l«lfl.f'uf . ,
'triifouildé, ■ tfiitiw U.MU' ; 'tfM(.>wjil-
del, 'teii4'*«i.stle'I, 'teiittwoun'l-
(ieM. Ori'Ivon 'teveiiiii'^Idfl oyin, U
hs prénpita tmi« au jtnul dv la
tm'r. — Ihid., dans Iv fvu. Dshixé
detldé, desiié, diiiiié, yédeniu',
diddé, douhtie; deldfH, desdf I,
din'lden, Vfdfldt'l. Pas., dsJùyé
de<lda^, deciiinaf ; ileUIel, deoiM-
del, det'iiiMdel, ye<le!.'in Idel, di'oil-
del. Fut., dsliiye douddé, doubde,
dewounné ; douIdeM, dousde"!, de-
«ouiintle*^!. — Kkwaou(jinna de,
dshiye iiededdao laosan, m" tu tnè-
nes, uu continufs à utener cette
vie-là, tu seras précipité daiis le
feu. |l Dans Veau. 'Taddé, "tas-
né, 'tanenné, 'tayenné, 'taiddé,
"taouliiié, 'talit-yenné, "taldeM,''tas-
de'l, 'tanin Idel, 'taye'Ide'l, tail-
de"^!. Pas., 'iaoeàdag, 'ta<.»innat* ;
'tapeldel, 'tafi^ldel. Fut., "tawad-
dé, "tawasné, tawounné ; 'taual-
de*^!, "tawasde^. Il Jeter une pierre
dans l'ahînie, dshè oda "telyou*"!,
"teschou*^^!. Dshè oda 'tewoun'"!-
chou*^! sanan, ne jette pas ainsi des
f^ierres dans Vahxme.
Précipiter (se). Dans Vahîme. Oda
etssedélieddé, édéliesdé, é<léhiii«lé,
étléheddé, edeludd»-, édéhoulidé ;
etssedéhelde'l, édéhilde*^!, édé-
hou'IdeT, é<iéheKie1. Pas., oda
etssé<léhe<Jdao, é<léhesda^, iViéhin-
dat» ; etNse<ielie'^ldel, edehildel.
Fut., oda et>se<léliouddé, tHJélious-
dé, édéhoundé ; ets.sé<léljoulde^l,
ede*^tewoulde I. — Ihid., cata-
racte. 'An-na(.>edlin 'tou otla'ted-
di'^1 lantte, chute d'une rivière qui
se précipite dans rahime.
Préci», t. Adj. Le fitur préii*, ttahè
d/ine e'ilm niya'tizrnttiiin, u'ti>t'
v\ et , 'I l.antiaile précia ,VZ. ttiSi is.
rrécisément. Adv. K>et. 'i'ta tui«^
lt^^ill ttinni, e\et sin, dyan klutni
nilui<ieidttlieri, x'itici arrivé pré-
ei'>éntent ce tiue je te dinai».
Précoce. Vz. iiatik.
Préconçu, e. .!<//. Idée préconçue,
0(^ain liuiiile koUni ttassoti aiioii-
nin/heniii. Juf;'einents précunçus,
0(,>aiii lioulle koli e^lnayenihotta.
Précurseur. \. e. D«Jiè t*'«HMi.l)e-
°^A\i' .Jean Baptiste JesUb nad>he
yt-iji-l'a liiitilxé, Jean-Baptiste
s'appelait le précurseur (jue Jésus
eiivojia (/«v<inf lui.
Prédécesseur. Tta iM-kkeyededdihi,
celui à qui l'on succède. Tta l*e-
kke<liya, tnon prédécesseur, celui
à qui j'ai succédé.
Prédestination. V. < ,Hunad>liè ttou
dt-iR- ht'daoïielttou tta yeddat*
nehnenkke benihou'^lshi 'a, Nihol-
tsini youl^tato, yekkurelyaun, Dieu
inscrivant et connaissant d'avance
ecui ([ui doivent arriver au ciel.
Prédestiné, ée. Adj. Vedtiat-e neh-
nenkke ha horzh "an, qui est des-
tiné à la gloire. Les prédestinés,
ttaiielttenen ye<l«la<,^'* nehnenkke
lioulta lH>rzh"an,
Prédestiner. V. tr. Ve<ida<?è neh-
nenkke ho'a nadshè déné houl'ta^,
inscrire d'avance ceuj qui seront
élus.
Prédicateur. \. c. Va1 tiy e<laho-
din Irhian itta <iéné '^aoune'l'teni
tssettin, prêtre que l'on fait prê-
cher, à cause de .ton éloquence.
Prédire. Nadshè aho<i(ii. Kkani ni-
hounlttlieri hunad>hè nou-VI
ekuahufitii ille ninttaa r Fst-ee
que l'on ne nous avait pas prédit
ce qui arrive aujourd'hui Y ' Por-
ter sur soi des signes superstitit^ux.
Hu<,-^idè '^asan-ou-zehii «'-
Ê<e'^hii, pitrter sur stà «/u. v.,*
PRÉ
8L'L' —
PRÉ
j)iir (juo'i /'()/) se croit piiissaiit ,
Prédisposer. V. Ir. Disposer par
aiunicc à Vinvasioii (/'(/nc maUniic.
Dm. 1(1.1 hodrli. Pus., .ladd.i-
hodor/.hliii. Ftil.. dadda lit-dou'lr.
Slia driiézlia-ttchyaorit t('lioii, herr
licddin 'ta/hèzlii, eyi dadda hè-
dèTi, les loigs jeûnes, les pnva-
tions habituelles de nourriture
prédisposent aux nwladie^'t.
Prédisposition. A', c. Dadda you-
denni. Kkaldaiien dadda hèderzh-
liii tta, dadda youdeiini, comme
tout l'a prédisposé aux maladies,
les maladies en font aisément leur
proie. Il Inclination. S. c. A-
tssounnttou ttassitssenn déné hè-
'^odéoin'^l"a, Ahouii^ttou enè"in
tssenn be''odepin''l"a, il a une pré-
disposition à voler.
Prééminent, e. Adj. De"anzé an-
tté. IIo "aiizé nèzon.
Préexister. Y. intr. Hodshè inttou ;
ou otssenn inttou, ou honadshè
inttou , hounlin ; borettin ; be*^!
horzh''an. Nih horzhlin hotssenn
inttou, yakkéhottinen kkaldanen
hounlin, les anges ont préexisté à
la création de In terre.
Préface. A', c. D'un livre. Ttadshè
hèdénttlissi. || De la messe, tta
Lamesse ''tannizé Nihozhiyou, ya"!-
"tiy *'aya°rtiyou, "adazhezhiyou,
moment ow, vers le milieu de la
messe, le prêtre élève la voix pour
prier.
Préférable. Adj. Tta ho"anze ne-
zon behounin'"lshenin. Ceci vie
paraît préférable, diri yin sa nè-
zon. Ceci est préférable, diri ho-
"anzé nèzon.
Préférer. 1'. Ir. Eyi vin déné "a nè-
zon. Eyi vin dshèri behounin"!-
shenn. Je préfère ceci, diri yin sa
nezon. Je préférerais prendre ceci,
diri yin sinni youHa, c'est de ceci
que mon esprit a envie.
Préjugé. r~. PRÉCONÇU.
Prélasser (se). Dans une chaise.
'i'ssinti'ha kkéssin aedezelzlienn
tssedda. Netcha kkessin aedenel-
zhenn shedda, il fait le gros en
étant assis. \\ Déné hetsse''lda,
s'asseoir, ou cire assis en hotnme
d'importance ; déné hèziii^'lda, hè-
zhin'lda, hèzhe'^lda, hèzhirké, hè-
zhiltthi. Kkonnazhè nc£)an souddi
la, hounyan illé 'V'I déné liéziiin''l-
dao, tu te rends ridicule, en te
prélassant ainsi, malgré ton man-
que d'esprit.
Prêle. A^ c. Ttlo" e'Tan-na-tchè-
dehlya-iaze, plante herbacée et
annelée. \\ "Ah yé ttlope, l'herbe
que r outarde aime.
Prélever. V. tr. Houniperzhnihi
tssin honadshè iiahè hiltcho, pren-
dre préalablement une certaine
portion sur le total.
Préluder. T'. intr. S'essaiier, faire
une chose pour en venir à une plus
importante, ttchyè-doudzai, dou-
desdzai, doudinldzai, doude°ldzai,
doudepildzai. Pas., doudeoindzai,
doudepi^ldzai, doudeoinidzai.Ff/t. ,
doudeywadzai,doudeowasdzai,dou-
depwoun^ldzai. Nadshè doude-
f>\voun''ldzai, essaie-toi d'abord.
Prématuré, ée. Adj. Fruit. Kke-
"oun ttou nehdlar.ll Vz. iniÉcacK,
IIAIIF.
Préméditation. N. c.Dshè yénitsse-
dzhe'^li. Ahouenni°lè, exprès. Dshè
yéninesdzher kké asttin illé si, je
l'ai fait sans préméditation.
Préméditer. V. tr. Dshè yenitsse-
dzhe'^1, dshè yénipesdzheT, yéni-
pindzhe'^l, yénipe<:lzhe''l. Pas., dshè
yénitssindzher, yéninesdzher. Fut. ,
dshè yénitssoudzhi, yéniowasdzhi.
Dshè yeninindzheri kké se°l na°an-
o-pwin^sher ikkéla ! C'est avec
préméditation que tu m'as fait ce
tort.
Prémices. N. pi. Des produits de
I
PRE
-823
PRE
la terre , nilioniVhi^^ ttH<lHl)t^ iieli.
(iiNri. Il />« ht'litil, '^tinttrliyanud-
rremler, ère. Adj. DsluVi. Tla-
«Isliôri. // t'st t(Htj(Hirs /«• prctnivr
à rctitlrf n'n'ift', lH'ttii(Mii'r/Ji''ti
'rto tNidini (istirri. // est /«• premier
à parler, etMini dsli^ vu'l'ti. Il
Tomber la tfte In première, «Islie
«Mislii-tKSfl'ta/. // mf tombé la
tt'ti- la prciiiihT, «l>lit' i'-tlslii-s|ie'l-
tax. I| Au i>ri)iiifr rtmfj. Dslièri-
VI. Il Poi/r la premit'rf fois, 'i'tu-
(is)u' itta. Kkiini.
Premier né. Ttucishè i\fné i«zé.
Premièrement. Adv. 'l'tadsliè. 'l'ta-
ti.slu' itta. TtadsIiiHni ; «/'où tt«-
dshMu* d/iiiekké, le premier jour.
Prémunir. V. tr. Pans*/ daiien "aou-
(If Initia tta.ssi (ieninttlaoiine<idi.
Hauudeslitta, hutta kkehdi walli
binttlauuneniiini konttè, comme
j\ii peur pour lui, je l'ai muni de
tout ce </ii'i7 lui faut pour se dé-
ffndre.
Prémunir (se). Nadsiit- tta^si liil-
tclm, prendre qucUpte chose par
précaution. " Aq\\(.\v'\'\ tta aiu*ltte
tta.ssi hi^Itcho, en prévisioti du
danger, il s^est muni de tout.
Prendre. V. tr. Hilttho, hestcho,
hiirltclio, yi'ltclio, liMiiltcho,
hou'"ltfho, hèyi'ltcho,dalii'yi''ltfho.
Pas., hiltcho, hi'ltflio, lun'^lti'lio,
yiiJ*^itcho, hèoiltcho, hoirltcho,hè-
yin'^Itcho. Fut., houltclio, hous-
tfho, houwoun'"ltclio, you'Itcho.
txldin ! liort'Iyon hoiiwoun'ltclio
saiian, ne prends ilonc pas tout. Il
Pour soi-même, j)our l appliquer
à »on luagc. Ziltcho, destcho,
dinltcho, ye<liItclio, d«'oiltflio,
dou'Itcho, lièye<liltilu>. Pas.,c*est
le prés, avec nin ou i,«inlt*. Fut.,
/oultcho, doijstfho, dewoun'^ltflio.
Ttaneitte Icayeninzhenn si, de-
wounMtcho, prends-en autant que
tu l'ttudras. Il D'habitude. Hil-
tclii, heittchi (»e t^tnju^ue »ur
liiltrlid, licstclKt). IvKsIiiuurvIni
illou, >iec<an ttaM.i lii llt-iii oyiii, i7
eit Mui vergogne^ ne ce»$ant de
me voler. — Ibid., futur mi tu.'
me. /iltrhi, dt^ntelii (*e conjti;^!,.
sur /.iltcho, deslflu» ; neulement
ziltehi a un pa»$é pr«tpre : u\*'\-
icïù, decieiitchi, decinltciii, yi^le-
Cfltilii, dei'iltilii). H Nailtdio.
prendre pour emporter, iiastrlm,
naiidtrlu», iiayiltrhu. Pas., le nu' -
me que le prés. Fut., naoultcho,
nauustelio.Diri itaNtcho, ]e prend»
et emporte ceci. I! Nalt^n, acqué-
rir, se rendre posgeAseur, prendre
pour sni-mêtne : iiastvi, iiaiieMt>i,
ua'"ltsi, ou naye'ItNi, nahiltsi, na-
ou'lt.si, nahehe''ltsi, ou nahèyel-
tsi. Pas., naltsiii, nazlii'^ltsin, na-
zhinntsin, iiaye'ltsiii, iiazhiltsin,
nazIiQu'^ltsin, nalu\ve lt>in. Pas.,
éloittné, iiaoeltsi, iia/jinthi, iia-
pin*^ltsi, nayeʻin'ltsi, na^ilt.si.f'uf.,
napwaltsi, naowast.si, iiao»oun'l-
tsi, nayoïfltsi, nafwoult.si. Or»*-
lyon iiat)wastsi, yeiiinzlienn ahot-
tin ; -M yin poii>na yeiiinzhenii tta
anettin ousaii ? Tu parais vouloir
tout prendre ; est-ce que tu pen-
serais que toi seul as le droit de
l'ivre sur cette terre? jl Nat.ss«-Ilé
(syn. de iialtsi), prendre plusieurs
choses ; imslô, nanellé, iiall»*, «»m
iiayellé, nahilyé, naou'h', nahehel-
lé, ou nahèyellé, na<ialièyellé.
Pas., le même que le ftrés. Kkal-
danen iiaslé, ;V l'ai tléjà pris. Fut.,
iiatssoiilla, nai'ua^la, iiauounla,
iiayoulla, iiawoulya, iiawuuna, na-
hèyoulla, nada))t\\ oulla. Il Na-
tssounenni (.«•//». </«• ziltcho), na-
(lunesni, naouninni, nayouneiiiii,
iiauuniddi. Pa^., le même que le
prés. — Kkaldanen nauuiiesiii, »V
Fai déjà pris. Fut., nat.<sounoun-
ni, naounousni, naouiiowuunni.
Eyi naounewuuniii, prends cela.\
PRE
- 824 -
PRE
Obtenir. Ivlt'f >siltrlio, l'clélies-
tilio, rdrliinlfilu). /*</>., tt prés.,
rdesoultc'lii, l'dt'liosti'lio, édo-
houn'ltclu), rdélioirllc-lu), édôhoil-
tfho. Fut., l'désoulti'lu), l'dc'lious-
ti'ho, édéhmnvouiiltc'ho, édrhou'I-
trlio.Ttattitta iioulidziyétta lioun-
/A>in Nilio Itsiiii liDudi'kt' dt', sliouii
t''déluniwoiiltclio illé, si c'est de
tout ca'ur que nous denuindons
à Dieu ses grâces, nous les obtien-
drons sans peine. || Soin de...
Ttassi ekkéhonni. Hekkesni walli
konttè, j'en prendrai soin. Vz.
GARDER. Il De force. Doué t>an "^a-
oudézendi, béoan "aoiidénénesdi,
'aoudénénindi "'aoudénendi, "^aou-
dénéniddi, 'aoudeiienoulidi. Pas.,
Je même que le prés. Fut., ""aou-
dézouddi'^1, 'aoudénousdi'l, "^aou-
dénéwoundi"^!. Seoan '^ayoudénendi
ovin, il me Va pris de force. \\
Dans ses bras. Ttassi édéhiltcho,
édéheslcho. Pas., comme le pré^.^
mais en élevant la voix. Fut.,
édéhoultcho, édéhoustcho. Ede-
hestcho itta in^è, kkazhè, heureu-
sement que je Fai i)ris dans mes
hras. il .1 cœur, .1/ prendre inté-
rêt. '^Èyénizin"a, '^èyénidi"a. Pas.,
le même que le prés. Fut., %yé-
nizou"a, *'èyénidous"a. Tta okké-
nanèzheri 'èyéinflous"a illé si, je
ne saurais m' intéresser à ce que
tu fais. San-iiaziier de kolou, tthi
sha ''èyénidin"a illé, le jeu même
ne Vintéresse pas longtemps, il ne
s'il adonne pas de tout cœur. ||
Sur soi, se charger de... Kketssou-
lye, kkehosye, kkeliounlye, kke-
houlye. Pas.,kketssoulya, kkelio-
sya, kkehounlya, kkehoulya.Fuf.,
kke-ho-tssoulye, kke-hou-wasyé,
kke-hou-wounlye, kke-hou-walyé.
Jésus nou'^ehoslinen kkelioulya,
Jésus a pris sur lui nos péchés. \\
Prendre feu. Il prend feu, derzh-
kkan, ou bien bè-'^konn-déoilyé.
Tes habits Vi^iil prendre feu, dé-
zliinkkaii walli. Nc.s hat)its vont
prendre feu, derzhkkaii walli. Il
Prendre pour un autre. Déiié liè-
zel a, luMietd's a, lieneoiiil a, lie-
iiel"a, ou yeiiel"a. // /<• prend
pour un autre, y(Mi('l"a ikké si! ||
S'en prendre à (piehpi'un, r-. \c-
C ISKH.
Préoccupations. .V. Ttassi hooan
dénimii 'laii. Ai'oir toutes sortes
de préoccupations, ekkorodyain
liO!.'aii deniiini oerzli'taii illé, de-
iiiniii 'laii.
Préoccuper (se). Former des pro-
jets, avoir des désirs, des velléités.
Ttassi oanyeiiiliozhe'^l (yeniliozhe'^l
marque les préoccupations de Fes-
prit ; oan, le rapport du verbe
avec le régime) ; ^anyenijjesshen,
É)anveniÉ)inhze'^l, panyeni£)ezhe''l,
fjaiiyeiiiidzhe'^l, oanyeiiieooushe'l,
t*fiiiyénihèoeziie'l. Pas., oanyeni-
ho'^teoin"a, Ê)anyenie'^tet)i"a, pan-
yeiiie'^teoin"a, £)anyeiiie'^teoin"a,
£)anyenie'^tÊ)itta. Fut., 4)anyeniho-
*'tou"a, oanyeniousshe''l, oanyeni-
ewounzhe'^^1, £)aiiyénihouzhe'l. Se-
tsand)a seoan zerzh"in, beoanyeiii-
£)esshe'^l kolou, shoun oyin, mon
argent que Von m'o volé, je vou-
drais bien le ravoir ; mais je ne le
puis.
Préparation. 1'. g. pour un voyage.
Natssettloun. (Ce mot signifie
l'action de .'<'liabiller, mais se dit
amsi de tous les apprêts en l'ue
d'un voyage).
Préparé, ée. Tsse^taoe sehoudya.
Tout est préparé, prêt, tsse*'taoè
orely on sehoudya. |l Être préparé,
prêt. Youzedya, youdesdya, you-
dindya, youdedya, youdeoidyâ,
youdouhdya, youhededya. You-
dnidya oula? Es-tu prêt ? You-
desdya, je suis prêt.
Préparer. V. tr. Sèhoddé, sèesdé,
sèneddé, sèeddé, sèiddé, sèouhdé.
PRE
- «25 -
PRÉ
M^^IltHldé. /'a<.,M*llOUli\ll, aè^1it\H,
MMU**!)», P««^l\a, M'hIxH, Fut., -V
lutuilde, s«»w«iMii'*, M'Winiiulf, •>••
«lulilt^. Ort'Ivtin M*wouml<*, préjui-
rr tntitcs i-honCf.
Préparer (se). Vouxf<ldi', \oinlfMlt'',
NuuiiiiMii-, \(Mi4i«Hl(i(', y(>u<li«i(i<*,
yuiulouhtii-, \('lu»U(i(*4i(ii'*. I'ui>.,
youMHivN, vtiutieMlvH, yuu(iiii(iyu.
Fut., \im/AiiuU\è, ymulmixlô.yjui-
(lfw-(Hiiul(*. YmicU*HtHiii«K' lirkki*
liouiilin illé ikkt^ >i, i(,>an micttin
\\W', avfc tf> Iftitftirs tu uf seras
iaimii." {net.
Préposer. \ . tr. Ikilat'adî» o'^tiyt*
ttassi Ijo'^lé *a ilsheri 0(,tat'l''a, o-
(>aes"a, ot'ane*^I''a, oi'aye"l"a,ot'aiI-
"a, (>(.>aou'l a. /V«i., ()tMi(.K-l "a,ot'a-
t'ïT'a. Fut., 0!.<awul a, (H<auas"a,
0(iiiwuun''r'a. Ne<lat»ailt' o'^^tiyé e^a-
la^ouddai *^a (isiièri oya nés "a si,
ic te prépose à cft ouvra f^c.
Prés. Prép. "An. (ia. Ni Itoué. Se-
Va, ù côté Jf tnoi. SetsMMin ni'l-
toue, près de moi. Ne "an yé ho-
doustsi, je vais me bâtir tout près
de toi. Tan hanpè, près dv /Va».
A peu près. Ttoiuieiian. Nat»-
edinlidlin ttuuni'''gan, il est ù peu
près trceugle. Il est à peu près
fM«/i, dzendizf ttou neV»'». H //
est près d\irriver. Kkattchyiné
nindai.
Présajje. .V. < . Hooadè ot-weddihi,
>i^iu par lequel on conjecture.
Sftthouè he'jfiz kou ! Déné hou-
wallè illé sounni, ;V vient de nen-
tir des crispations au sein ; c*est
^annonce </u«' (piehpt^un va arri-
ver. C*est d'un nuiuvais présa}>e
puni moi, sa douyé walli ikkcla !
Presbyte. Pjre... Ni/lia ttas.M nettin
illt'. Ni/lia ttassi ne'^rin illé, i7 est
])ri shi/te.
Presbytère. \. f.YaTtiy bekon-en.
Prescience. .V. Na<lsliè kolou ba
tsst' hunt*rz)i''an o>in, à ipii rave-
nir paraît tout clair.
Prescription. \. .. Tta uii«rl'ar.
I.i» prenriptutuê liififira, Nilio'l-
tsiiii tl« «>t-<U''l''a*'.
Prescrire. 1. tr. l-. ohimjnnui,
t oMM \M)KH.
Présence. .V. .\a1t*. IkMina U*. lion-
na II*. 2N»iiii\an tta nin de*, hon-
na'lt' lif^lin liuuninzlicnn uy in «al-
lilinin la, «i on ax'uit tant toit peu
d'esprit, on n'oublierait jumai*
qu'on est en présence (de Dieu).
Iai présence de Dieu est sans in-
termittence, Nilio It^ini Immimii-
'tan<.'«- lièkkî* liounlin ille. ii Es
présence de. ik-nna'lè. Dénenna-
'\i^. Ilunna'lè. Ilunna'l^ nenlin
kunttî', tu es toujiturs en la pré-
sence de tpteUpt'un. IknnaMè in-
tflio, c'était en sa présence, ou
c'est en sa présence. Nilio^ltMiii
naiè, en présence de Dieu. A
présent. Doulion. Douliun tteil-
tiaiifii, titut de suite. Doulion oid-
dai, à présent que inms vi-
vons.
Présent, e. FJre... fllio Pan. Dieu
est présent partout, Niliu'^ltsini
orelyun Welio*^! "an. il Avitir l'es-
prit présent. Déniiuii VfMtla illt*
itta, ttassi '"t)t<we<ldi, <Jit>ir un es-
prit point volage, qui ob*erve
tout, remarque timt, pense à tout.
Hinni yt* Itla illt* itta, ttas8> o-
owe'lni, i7 a l'esprit pré^tiit.
/bk/., irvoir l'esprit présent à
iout^ toujours préoccupé de*
moyens de prévenir un danger
qu'on sent imminent. Ttchy^
younesniy«i, ttrliy»* younin'^lniyé,
ttchyè younininiyé. (S'a point
d'indéfini). Aoude'li itta, yenia-
diyaho ttihyèyouninHniyé, elle est
extraordinaire l'activité qu'il dé-
ploie pttur jtrévenir les dangers
qui le menacent .
Présent. .Y. Cadeau. Tta esdinnixé
(iiMU'oaoïnitMidi. Ksdinniyé kuluu
ttassi set>aounininni, fais-moi un
PRE
- 826
PRE
présent. Il Fdirc et se faire des
présents, vz. kaiuk.
Présentement. .l(/v. Kkani. Dou-
lion. Kkani astHii, je ne fais (]ue
(l'arriver.
Présenter. Oj^nr/Ftassi dénétssenn
iiouciéiiiddi, noiidonesni, iioudé-
iiiniii, iioudentMini, noudeiietnddi,
noudénoiihni, nihoudéuenni. Pas.,
noudéniddi, noudéninni. Fut.,
noudenouddi'l, noudenousni°l. E-
dlaoè ane^l"intta setssenn noudé-
ninni? Que me pré^^^cnt es-tu là ?
Vz. OFFRIR. Il Quelqu'un. Déné
■^a déné houdzi, dire à quelqu'un
le nom de son compagnon. — Les
présenter Vun à Vautre, eia déné
houdzi. Je les présentai Vun à
l'autre, e''la houbezhizi, (je les
nomnuii l'un à Vautre).
Présenter (se). L'un à Vautre. ~E1-
na edetssoudzi. Nous nous présen-
tâmes l'un h Vautre, e'^lna edou-
zhidzi, (nous déclinâmes nos
noms). Il Devant quelqu'un. Dé-
nétssenn édésodoul^in, édéodous-
"in, édéodinl"in, ou édéodeninl-
"in, édéodou^^l^'in. Pas., édéso-
dou'^F'in, édéodézhes^'in, édéodé-
zhinl"in , édéodei"in. Fut., édé-
sodoul"in, édéhodous"in,, édého-
déwounl"in, édéhodoul"in. Be-
tssenn édéodéninl"in, va te pré-
senter devant lui.
Préservatif. N. c. Dadda °a natse-
di, nadiddé tssettin, quelque cho-
se de fort contre les maladies, et
qu'on emploie comme remède pré-
ventif.
Préserver. De maladie. Dadda
ttchya déné ekkelni. Pas., ékké-
Qe]ni. Fut., ékkéwalni. Diri nega-
ouninesnihi, dadda ttchya nekké-
walni, je te donne ceci, afin qu'il
te pré-serve de la maladie. Le sel
préserve la viande de la corrup-
tion, he*^ldveri ttchya dèzhai "e^
al "in bett."
Président. A", c. Naya'ti kon-en,
e'Ibazin sinT'ta ^ayawa^ti ttchya
i^anin dshèri tssettin, le chef d'un
])(irlemcnt, qui a charge de diri-
ger les débats et de réprimer les
écarts de langage.
Présider. V. tr. Dshèri tssettin.
Dshè tssedda, dshè shidda, shin-
da, shedda. Pas., dshè tsséoinda,
dshè ^idda, t>inda, t)inda. Fut.,
dshè tssoudda, wasda, wounda,
Avadda. Yè°è nou^e"^! dshè shinda
oulle si ; édininÊ)ai, tu nous es inu-
tile comme président ; retire-toi,
va-t'en.
Présomption. N. Édé'^a sodyain.
Edé^a sodyain tssin"anen sooao dé-
né'^è "aoudépinzhet oullé si, la pré-
somption n'a jamais eu de bons
résultats pour personne. \\ Édé-
nazhè "ayénitssettai. Édénazhè "^a-
yénitssettai, hounzon illé si, hotta
édéhoPtai hollan, la présomption
n'est rien de bon ; elle est la cause
d'une foule d'accidents. Ou bien
encore hou^è illé koli yénouzenni
"èhoPtai hollan ; ou encore yé-
nouzenni hotta déné ^èhoPtai hol-
lan, se croire capable de l'impos-
sible, ou encore une trop grande
confiance en soi-même cftt souvent
une cause d'accidents.
Présomptueux, euse. Être... Édé-
""asodyan, croire trop à son habile-
té, à son savoir-faire ; se croire as-
sez d'esprit pour se dispenser de
constater l'expérience des autres ;
édé°ahosdyan. Ede'^ahoundyan tta
odewoun'^l"a ille si, ta présomp-
tion ne te servira de rien. \\ Édé-
nazhè ''ayénitssetta, '^ayeni'^testta,
Xyéni^tintta, "ayéni'^tetta, aimer à
entreprendre des choses au-dessus
de ses forces, ne doutant de rien,
se croyant toujours sûr de réussir.
Il Kke"anen edeyenitsselzhe'^1, e-
deyenioeszhe^l , edeyenipinlzhe'^l ,
edeyenioelzhe^l.
PRE
- 827 -
PRE
Trcsquc. I</.. Kkattcliviiu*. Kka
ttrliviiu* lulya, un /»«» /»/»<> i7 /«•
faisait. Il Kkoudutti'. Kkoudattî*
'ltt>«n»l»i rtoiiiu«<l(li, i7 pnraît prcu-
tjUt' tiHHiraiii. \\ Ttatti'. Tlatte
'li'«'aii/lu, i7 l'st prcuquf iiKHirant.
— KknvoïKii (sv dit </«■ choses se
pasfftint à (lijitaïuc). — Vo(.iwè na-
ya'ti, kkuyoudi otssenn "tiya, /<i-
has il y a parlement ; un peu plus
j'fl aUaij<. |l 'rtouiu*'y:aii. Yi)ii(ie>-
<lya ttoiiiie''fjfaii, je suis presiiue
prêt .
Presqu'ile. .V. c. Ilountchella,
pointe. Voowè houiitcliella tssin
iia-''an-<.t*tta ikké si, X'oilù là-bas
utie pointe qui s'avance ! Houii-
tclu'lla niiïiè'u, qui arrive à former
presqu*Ue. \\ Benae'lzeni iaze,
presquHe dont h pointe forme
cotnme une île, mais pas bien hau-
te. |l Shaiiin nattan, presqu'île
dont la pointe forme comme uiic
île haute.
Pressant, e. Adj. 'Anho''ti walli.
Lan ualli. Je viens t^appeler pour
un nuilade ;la cfiose presse, evahe-
tssin niii'ka a>ttiii ; iuan kolou.
Presse. .Y. c. Betta ttassi eMenel-
tiè/lji, machine à presser. Il Midti-
tude de personnes qui se pressent,
otssenn nattchyaeiidi'^li lioulle, dé-
né "^lan. |i Presse pour einpaqueter
leê fourrures, betta tsazhezh kkeel-
ye'li.
Pressé, ée. PJre..., avoir hâte." An-
ho^ti, %nzlies°ti, ''aMy.liin''ti, 'anli-
'ti, ''anzhi''ti, "^aii/hoiili'ti, '"anhè-
heti. Pas., ""anholiti, 'anzlies'^ti
nin. Fut., "anhou^ti, '"anwas^ti,
"anwoun'^ti. "Anzhin'ti illé (>yin,/u
n\'s jamais pressé. 'I ('r^ietit. Ho-
gan kkarettè honnou/liin illé, avec
quoi il n'y a pas à prendre son
temps. Il Pressé dans les mains.
BeT e'Iyeddi. || Foulé, tassé,
e'Iounelyan, e'Ie<lenetti. Vou è^è-
denetti, effets foulés, pressés.
Pressentiment. Prensentir. 'A/t'ul-
"in, ou 'aod«'/4*l "enn ; '^adene'>''iii,
"^aoiulenfs'Vnn ; adeninl'in, 'aou-
deiiinr'enn ; "eAvV'm, '^aoudeiiel-
"eiiii. Tin tàn/JiaH, 'teitti Iakuu !
'^mler'in ttattin soiinni, ou '^aou-
dent-l'enn ttattin soiumi, le chien
a bâillé, alli)ngé les jambes ; c\'*t
sifjne qu'il pressent rarrivée de
f/uc/r/u'un.llKsni. 'l'tcliyè younes-
niyé, Noii'aoudenes "enn kwalan-
\lv, /(• pressentais votre arrivée.
Presser. /Viirt' dilifienter.Knau-ouh-
di, enan-ouzliiniii, enan-ouzhinni,
enan-hourzimi. Rnan-ouzhinni ;
ioan kolou wailt-, presse-le ; qu'il
se dépêche. Il .ivec une /m. ■■
Ttassi e'Ieneldezh, e lenes<l«/ii ,
e''leninndezh, e^eyene'Idezh, e'Ie-
nildezh. Pas., e'^leneldezh, e'Iene-
pi'ldezh. Fut., e'lenould»*zli, e'Ie-
nousdezl». Presse ces fruits, diri
djié '^""1 e'Iènewoun'^ldezii. 1 Pres-
ser vivement (en parlant du mal),
dénénan yenideddi. Kddin ! Tlaoè
oslini seoan yenidouluii otchot<«*
la ! En vérité ! tel péché, telle
passion me presse terriblenient !
Presser (se). Affectueusement au-
tour de quelqu'un. Benaédouz*'-
lyan, heoaedoudenesyan, l>et>ae-
doudeninlyan, yéoa edoudenlyan,
beoaédoudénilyan, be^a édoudé-
nouhlyan.Seoa edou/A*lyan tta aho-
ttin, l'on aime donc bien tna com-
pagnie ?
Pressoir. .V. c. Beye djié bena'ta I
dezli, oit l'on pressure les fruit>.
Pressurer. V. tr. Des fruits, pour
en extraire le jus. Djié bena'tal-
dezh, InMia^tazliestle/h, iH^na'^ta-
zhirt'ldezJi, yéna'taHdezh, lHMm"'ta-
zhildezli, bena tazlioii^jl^zh, yena-
'"tahe'^ldezli . Pas., l»ena'"taM«lf/Ji,
l>ena'tazhi'^ldezh.FMf., iKMta^tawal-
dezlî, bena'tawasdezli. Diri djié
bena^'tawouldezh, pressurons ces
fruits.
PRE
828 -
PRE
Prestige. A. (. Vt-niodivalio iiaho-
/.lu'ri. Tti-liyarin ouii'kalio/.ht'ri,
Vetlariye sVun déiié t^seniii qih\1'
ttchyarin oiin'kalio/lu'ii, presti-
ges (/if//)r)/j(/»f.s.
Présumer. Vz. toNJKnuRER.
Présupposer. 1'. tr. Ekwalioiittc
laosau ; fkwaiiihodeultthet laosaii
houninzluMiin. E'itthi udya laosan
névénesshenin ; ekwaniliodenltthet
illé lakou ! Je présupposais que tu
te eoncluiniis corrune il faut; ec
n'est, eertes, pas ce qui c.sf arrive.
Présure. .V. e. Betta edyédé tthouè
nilttlii'li, (/(// sert à faire cailler
le lait.
Prêt, e. Adv. Vz. rnKiwHK.
Prêt. A', c. Provisions données pour
un jinir. Vz. portion.
Prêt. .V. c. Pour rendre seroice.
Ttassi dene ga naouneddi. 1| Prêt
h intérêt ; e'^lénelyé "^a tsamba dene
ga naouneddi.
Prétendre. V. tr. Se penser, se croi-
re, vz. PENSER. — Il prétend être
sage, hoschian édéyénelzhenn. Il
prétend le corriger, seda^adè be-
dyéré "an-o-''te'^lde''l laosan yeye-
nin'^lslienn kolou. Quand prétends-
tu prier ? Edlaho de yahwas^ti
yeninzhenn tta? Se prétendre su-
périeur aux autres, rs. supérieur.
Prétentieux, euse. Être... Etta
youhdik, ettayouzhinnik, ettayou-
zhinnik, ettayourzhnik. Etta you-
zhinnik kkenanèzher ille kolou,
laisse là donc ce genre préten-
tieux. Il De"anzé édéhounelzhenn.
Edlini hottazin de"anze édéyeninl-
zlienn tta ? Sur cjuoi bases-tu donc
tes prétentions ?
Prétention. N. Ettayouhdik. De-
"anzé édehounelzhenin.
Prêter à quelqu'un. Beoan naou-
neddi. (Ce verhe s^ emploie fré-
quemment, n'importe avec quel
régime) ; beoan naounesni, beoan
naouninni, yeoan naounenni, be-
t'aii naouiiuldi, he^an naounouluu,
yei.>uii nalir-youiieniii, be^aii uada-
ouiiiddi. Pus., beyan naounehdi,
be£)an naouninni, beÊ)an naounin-
ni, yeoan nayounerzhni, be^ian na-
ounezhiddi. Fut., beoan naou-
nouddi, beoan naouiiousiii, begjaii
naounewoMinii, ye(.>an nayounouii-
iii. 'l'tassi iiet)an naounousni ille, je
ne te prêterai rien. — Ihid., se prê-
ter mutuellement. ETan natssou-
nelidi, eTan naouniddi, eTaii na-
ounouhdi, e'Tan naliMiouneddi,
eTan nadaouiiiddi. Pas., e'Tan
natssounepeddi, e'^Fan naouneoid-
di, e'^ran naounegiouhdi, eTan na-
hèhouneoeddi, e'^^Fan nadaouneÊ)id-
di. Fut., e'^^ran natssounouddi, e'I-
'^an naounewouddi, e^^an naoune-
wouhdi, eTan nahèhounouddi. ||
Prêter un vaisseau quelconque
(vide), une tarière, une lime, un
fusil, etc. Be£)a na'^tenn, hega nas-
'^tenn, beoa nan''tenn. Pas., beoa
nah'^tan, beÊ'anazhi'^tan, bepa na-
zliin'^tan. Fut., hega nawa'^tan,, be-
^a nawas^tan, bepa nawoun°tan.
Netsaniba ""téli sega nan'^tenn,
prête-moi ton pot. — Ihid., (se).
E°ra natsse'^tenn, el'anahiHenn,
ë^Va naouh'^tenn. Pas., eTa na-
tsse'^tan, e'^Panazhi'^tan, eTa na-
zhouh'^tan. Fut., eTanatssou^tan,.
eTanawou'^tan, e'^Fanawouh'^tan. ||
Prêter un plat, un pot (avec le
contenu). Hega na°ka, hega nas*^ka,
bepanane^'ka. Pas., bepanah'^kan,,
bepa nazhi'^kan, be^ia nazhin^kan.
Fut., l)epa nawa'^ka, bepanawas-
■^ka, beoanawoun'^ka. — Ihid.,
(se). E'^ranatsse'^ka, eTanahi^ka,,
e^Fanaouh^ka. Pas., eTa natsse-
*^kan, e''ranazhi°kan,e'^Fannazliouh-
'"kan. Fut., eTa nat.ssou'^ka, eTa-
nawou'^^ka, e''ranawouh''ka. H Prê-
ter cjuclque chose de menu, v. g.
de la poudre, du plomb, des
fruits, de la farine, etc., (mais non
J
PR^^
- «*) -
PRÉ
n'ufrrméf en quoi que ci- *oit f, ou
(renfermé* en petite quantité).
\\v<ji nadziii. (>«'i.>iuitiM)7Jii, be^-
naii'il/Jii. /'(t>., I><-, ,iiiuli(i/jii, heçtk
iiiuJiidziii, Ux-a na/liiiui/jii. Fut.,
Iieita iinwad/jii, lH-i.>a iiHuuxiziU,
beoa imwouiKiuii. — Ihid. (»e).
E*1*a natsM*<lz<u, v^Va nahiciuii,
«•'^raiiat>uh<l/>ai. Pns., e'^raiiatNM*-
<izai, i''^rana/.hi<i»ii, (•'l'^iiiiay.hoiili-
i\mi. Fut., r"Taiiatss<>ii«lzai, ««Ta-
nawoii(i/jii, cTanawoiiIxi/Jii. ||
Prêter un morceau île fer massifs
tie forme non allongée, un mor-
ceau de vianile, île paiti, lie .*avon,
etc. lk*oaiiatta, lH*(.iaiia.N"a, l>et>a-
nan^''a. Pas., ))ec>anahttan, Ih'ou-
na/hi''an, lH*t>«na/.liiM"an. Fut.,
I)e<>anawatta, hepanawa.s"a, l)eoa-
i)aM(>iiit''a. - Ihiil., (se). hWn-
natsM'tta, eTaiiahitta, i^Taiiaouh-
tta. Pas., e*^l'aiiatsst*ttaii, eTana-
zliittan, e''l'ana/huuhttaM. Fut.,
eTa natssoutta, e*^l'anawoiitta,
«•Tanawoulitta.'l Plusieurs choses.
lieiji\i\a\\v, Wei..anaslé,lH*r.'ajianellé,
Pas., lH'oajiah\ la, heça na/liilla,
\teoa nazliiiila, yeQa naver/lila.
Fut., bepanewalya, heoanawasia,
l)e<janaHouiila, veoaiianalla, ou
M'oanavinillf. - Ihiil., (se). F/I-
'aiiatsst'lyé, eTanaliilyé, e^Kana-
oulilyé. Pas., e'^ranatsst'lilya, e*^!-
''aiiazliilya, eM'anazhouhlya. Fut.,
eTanatsMiiiIya, e'ranawoulya, e*"!-
anauoiililya. ' Prêter v. ;:,'. un
animal. Ik-oa iiarté, l>et'aiiayi'>'te,
\ieoa iiayin l'tf, ou l>e£ianan'^rte.
Pas., be^na(^>el'^ti, iH^an nai»i'I*'ti,
f)e<,'nn napiiiT^ti. Fut., l)e(>an na-
warte, lK*<.<aM iiawa>'^te, l>eoaMa-
woun'Tte. — Ihiil., (se). F/l'a-
iiatssfl te, eTanairte, eTanaouM-
"te. Pau., eTanatsseferti, eTa-
naollf^i, e'^l'anaiKJu'^I'ti. Fat., eTa-
natvsourte, f'Tanawourte, e'Vu-
imwoifrte. Il // 1/ a encore, \>ec'^
nartin, l>i>a iias"'tiii, iH'i.'aiiaiiel'tiii.
prêter un vai»m<ni, un mc quel-
conque ( pleine} f etc.; ïttUfH luil-
tchoii/h, Im'i41 nnstchouzti, \H\tt-
liaiiflt(-|i(niJi, l>rttcr, un lin^i ,
une peau, une pièce ■'
etc. ; (mai» c*eft touf
forme île conjugai»t)n). h'.' Itsat^ïmi-
<li illoii, ttasKi l'I'an-naounidiii
iickkc licMiiilin ilh* ilta, tta noua
(l(»u\c walli ttoiittc, n\iiniant à
nous assister il'aucune façon, ni à
mnui prêter quoi que ce ioit, rien
(Vétonnant que non» mm» en trtni-
vions mal. Il Se jtrêter à, »*accont-
moder, être comlescenilnnt . Déiié
'a etssefiflilya, l'flt-^ya, i*4iiiil>a,
•'(Iflilya, e<le/liil\a, «'(loiilit>a, h^-
hnlelilya, «lalit^lflilya. Ilurelyoïi
«Jéné "a edelilya anttè ovin, i7 te
prête à tout ce (pt'mi veut île lui.
Prétexte. .V. c. Iloulyé. KMlinnné
koloii eyet oun'ka, zni, faux pré-
texte.
Prétexter. Iloulyé. Eyi 'ka asttin
ousyi-, je viens sous ce prétexte,
m. à m. je me nomme être venu
pour cela. IJ Eyi 'ka anettin oun'I-
i-hié tta ousan ? Est-ce là le pré-
texte de ta visite ? Il Qu*as-tu
prétexté pour venir ? E<lla adinni
liotta (iéziii neo''te'lsher ?
Prêtre. \. c. Ya rti\. Pjre fait
prêtre, yaTtiy horzhlin. Il fait
des prêtre», ya'l'tiy he<jÉ»an. // le
fait prêtre, ya'rtiy yt- Itsi.
Preuve. .V. c. Ilooadè an lahounttè,
moyennant quoi on a la certitude.
Il Hot.a(lt' tta aliontte i-kkotltHlyain,
moyennant quoi on connaît Vétat
des choses.
Prévaloir. V. intr. Oda^ azenttt*,
o(la4<a adt'stte, adintte, a<lentt«',
ad»'zliittf, adouhtte. Pas., iKla-ja-
zoutte, odaoa deziutte, de/liintte,
dourzlitte, douzhitte. Fut., txla-
<..azou»attè, duuwasttè. Nouiiju.'a
«lourzlitt^ kwalanttt'. i7 a prévalu
sur nous. || Prévaloir (idée, opi-
PRE
- 830
PRI
iiicn). ()cla<,i;i-iii/iMillt', uidesf to.
Pds.^ o(iaoa-iii/()iitti>, iiidezliitte,
iiidezliiiittè, nidour/httè. Fut.,
tKlîUia-nizouwattè, nidouwasttè,
Tta avéniii/.lu'iiin ()(lai.»a nldewouii-
ttè illr koiittt', (on op'ui'nJii ne prc-
vdtnlni jxi-^.
Prévaloir (se) de .ses forces. Beim-
tsédé henni ""ascddi. Nenatssédé
lieiini ""aoundi ille kolou, ne te pré-
vaux donc pas tdiit de tes forces.
Prévariquer. 'l'ta déné ttchyamiié
e'itthi déiiedzhcnin, eyi "an-o-
■^teldinou, tta douyé okkéyiddi,
abandonner ses dei'oirs,pour pren-
dre la mauvaise voie. Bettch^an-
nié e'itthi dened/lieiiin ''an-o-''te''l-
delou, koutta,douye okkinya oyin,
j7 a abandonné ses devoirs, pour
s^adonncr aux vices.
Prévenir. 1'. tr. Informer, vz. in-
former. Il Devancer, vz. devan-
cer.
Prévention. En faveur, déné ga.
sandi. Il Contre, défavorable. Ho-
pain houlle kolou déné-ttchyahod-
di ille, prévention contre quel-
qu'un, ne se basant sur rien.
Prévenu, e. Être... favorablement.
Beoa sandi, bepa san-s-ni, san-
nen-ni, ye^^a san-ni. — Ibid. Be-
oa san-ounni, san-ousli, san-ounli,
san-oulli. Esdinniyé beoa san-nen-
ni, c'est sans rime ni raison que
tu es entiché de lui.
Prévoir. T'. tr. Nadshè honettin lan-
ttèji'ojr en quelque sorte d'avance.
|l Nadshè ekkoredyan, savoir, con-
naître f/'or«/ict'.Yenihodennihi dé-
nen, ttassi horelyon '^oowe'^lni ho-
padè, yennazhè tta nihodenltthi
nadshè honeT'in ollan intcho,
l'homme d'esprit, Vhoynme sage,
grâce à son esprit d'observation,
prévoit souvent beaucoup des cho-
ses qui arrivent.
Prévoyance. X. c. Dshè,, ou nadshè
honettin. Nadshè nayenihodzheri,
})enser d'avance à (oui. Ktiéha so-
dé'1 "an, pourvoir d'avance ù tout.
Prévoyant, e. Adj. Nadshè nayenie-
dzheri dénen, qui d'avance pense
à tout. Edéha hodeT'ain dénen,
qui prend toutes ses précautions,
toutes ses sûretés. Nadshè nayé-
niedzher ille oyin, c'est un impré-
voyant.
Prier. Ya^ti, yas'"ti, vz. parler.
Anadadéwouhtti sanan, yawou'l-
"^ti, priez sans relâche. || Deman-
der, implorer. HeXvarti, he'ayas-
"ti, be'^ayane'^Fti, yeXyaTti. Pas.,
hèXva'^rti, hèXvaoi-^rti. Fut., hè-
'^^ayawaFti, hè''ayawa's''ti. Niliol-
tsini he'"ayp"ii?iii'^l"ao be^aya-
wonn^Tti, pense à Dieu et prie-le.
Je t'en prie, (se traduit ordi-
nairement par yan, de grâce ! pla-
cé après le verbe). Je t'en prie,
ne fais pas cela, ekwawounné illé
yan. || Inviter, convier à un re-
pas, vz. convier. Il Engager à,
vz. engager.
Prière. N. c. Ya'"ti, ya^tiy. Kkam-
bé ya*^ti, prière du )natin. Ya'^ti
dittlissé, livre de prières.
Primauté. N. c. Tta otta dshèri
tssettin. || Primauté du Pape,
ahourzh"aon edshèrè tssettin ya*^!-
'"tiy nèzhè teho''.
Primer. V. intr. Déné "anzentte,
"andestte, "andintte, "andentte.
La oan déné ''andentte, il prime
au travail. \\ Dans la conversation.
Déné "andazentte, "andadestte,
"andadintte, "andadentte ; ou en-
core dene dagh dazentte, dadestte.
E°leT daya^ti hèlihou, déné "an-
dadentte oyin, il prime dans la
conversation.
Primeur. Des fruits de la terre,
ttadshè nehdlari.Ttaneltté e'^lkke-
ttchya dane'^lchiéhé ttadshè neh-
dlari, de tous les fruits de la terre
les prenners mûrs.
Primitif, ive. Adj. Ttadshè tta ho-
i'Kl
- 831
l'KI
tidin ho'tfxluTÏ, tta aiiuiitttni, ttti
horati*ttii iiiii, te premier état de»
eho$e». Il l^en tmvum jtrittiitivi-'>,
yMiiiii.<iiii ttiiiisliî' ttiMi, ttu (I«'mi(--
tti-li>Mniii('' «iuliiuiM lin iiin. Il l.aii-
ffue pritnitivf, tta«l>li»* tt«ni î*'l»«-
Miowf ti ovin ttinni.
Primitivement. .l(/i'. TtatUliMiou ;
ttiul>liî' ttou, orifiinnirviiu'nt. ||
Ttatlsliî* fta lH/tt*/luHlt>n, ait juniit
tic départ du tfinps, dfs choses.
I*rince. A', c. lit'kkaoziu'ri uôihh
lilu»'. Enfant de prince, lK*kkm>-
Jtlu'ri n^zllè tclio' iazf . Enfants de
prince, iM'kkau/heri nt'zhè trho'-
>"kini*n.
I^rincessc. A', c. Bt*kka«)/lu'ri nè/liè
tthn t>>eyanen.
Principal, e..lrf;.I)shèri.'rta(ishèri.
La principale ntntrriture est le
pain, tta hin kaedsiuut', "les, eyi
«ishèri. Il Ee principal est de sau-
ver son âme, déné danyinen na-
pilnai, eyi yin dénazhetssenn tton-
tt:-.
Principalement. Adv. Onttla/hè.
DenazlietNNtMin. Honnèzliè. Ho-
"an//*.
Principe. A', c. Betssin"anen ho-
terzli ai, point de départ, d'ori-
gine. Dieu est (c principe de toutes
clutses, orelyon, ttas>i, Niho'^ltsini
l)etsîiin "anen hotèziiet. // reste
fidèle à se* principes^ à ses con-
victifms, tta ayeninzhenin hedshi
nadoutta ille, ce </i/'»7 pense ini ne
le lui ôtera pas de la tête (m. à m.
on ne lui tournera pas la tête). ||
Dès le principe, dès le début, ho-
nadshè danen. Hunadsliè tteilda-
nen. Ttatlsliè danen. Ttadshè
tttfJdantMi.
Printemps. \, c. 'Loukké (à la dé-
hâcle de la glace). Ee printemps
dernier, dshtTou Hoiikké. Ee prin-
temps prochain, yennazliè "loiikke
«le. Il Olloii ""kat*, sur la croûte
de la neige, sur la dernière nei^e.
Il Na-Mn-'(f<l/lii)uu, au iltf-ut. ,iu
retiiur de la belle sai»ou
Prise. De tahac. TMiflttom i i.i m-
ttliilii nix^thMilzi, ftincée de tattac
ifu'on intntduit
Il De guerre. I . .i
yuuthMflyc't ou e l'an a \uii z»*nl\é.
Pas., eliia youtiiM*hl\a, ou v'Vau
'a-you-wiilya. Il Priser du tabac.
V. tr. Tsttelttoui ni\ét«»>^MJ/.i, ni-
yesdzjii, niyéned/ai, niNciizai, ni-
yidzai, niyoulidzai, niheye<izai.
Pas., niyét!^>ed/ai, niyé(./«*Mlzai, ni-
yet»in<lzai, niye(.;e<Jzai. Fut., aivé-
tsNuudzai, niM'Ha^idzai, -
<lzai. Netvsflttoiii ni\' n,
voyons donc ! Que je mette de
toti tabac dans mon nez.
Prisme. A. c. Vakké °tat>senii imh-
tta/Jjé, bennouzin >a '^èindixen 'ta-
yeowerzlj'tan e'lkkettih\a bedi-
ttlivsé odettin, solide en ver et
triangulaire à travers leiptel Von
l'oit les sept couleurs de la lumière
solaire.
Prison. \. c. Déné da<ien'tin kon-
en. Déné dadenlyé kt>n-en, mais<m
où l'on enferme le monde, i Déné
dadai,>ettIoun kon-en, nwison où
l on eticlunne le monde.
Prisonnier, ère. A. r.Iiedadin'tain.
lie<ludin'tain t>M*kwi, pri»t>nnièrc.
Privé, ée. (Homme). 'Viassi qhA'a
illé dénen, homme sans fonction*.
|l Ea vie privée, déné kun-en tta
déné 'èho'^r'ain. Sa vie privée, l»e-
kon-en tta l>elio'l":iin. En homme
privé de t(ntt, ttassi ts^enn daoin-
"a alzhenin. H Par sa faute. Be-
tssouddi tta ttassi tssenn daoin'a
midilzlienn, dénué de tout en con-
séipienee de sa ftaresse.
Priver. V. tr. Déné ttthyè nilzliir,
ttchyè ninessliir, ttcliyè nininM-
shir, ttfhyè niye'lshir. i\i5., ttrhyè
iiilzliet, ttchyè nini'l>het. ttihvè
nininlsliet, ttcliyè iii\i ♦.
Fut., ttchvè ninal/hir, • i-
PRO
^S2
PRO
wasshir, Iti'hyi' iiiwouii' Isliii-.
Ttcliyè-nisewoun'lsliir sanan, ne
me prive ilonc pas de tout ce que
fn'i. Il Déné es'tounettiiuMi al "in,
réduire queUpt'uii à la misère.
Kkeimazlii' l's'tDuiiettiiuMi ayinla,
il a fini par le réduire à la )nisère.
Il Ttasï^i heddin adénel"in, dé-
pouiller cpielqu'un. Ttassi orelyon
luHJdin asinla, // i)i'a prii'é, dé-
pouillé de tout. Ttassi heoaoni'l-
nan nin kolou ; lazanen sede£)iii-
nik oyin, il me devait mes gages ;
il //j'o congédié les mains vides.
Priver (se). Vs. s'abstenir.
Privilège. N. c. Déné "anzé sopao
déné ya hounttan, avantage exclu-
sif. Déné "anzé ^ogao betiaiioun-
ttan, on lui a donné un privilège.
Prix. N. c. Tta ttassi houlyé. Tta
houFtae. Quel en est le prix ? E-
dla hou'^lta? J'en fais le prix trois
jjelus, "^tage tsazhezh houschié.
Quel prix demandes-tu pour ton
cheval ? NVlintclioyè edla hounl-
''tao? Je l'estime vingt louis, na
onerzhnan tsamba tcho'^ hous'^ta'^.
C'est trop, eddin ! lio"anzé houn^l-
clîié. Il II fait le prix de ses mar-
chandises, le tarif, tsse'^tage be-
youè, ttaneltte you'^lchié walli,
youTta". || Élever le prix, vz. éle-
ver.
Probable. Adj. Ahouneddi ; ahot-
tin ; léssan ; "^takoH, après le mot.
La chose est probable, ekwaiion-
tte ahouneddi, ou ekwahontte lés-
san.
Probablement. Ahouneddi. Ahot-
tin. Lessan. 'Tako'^1. Lawaléssan.
Laosan. ''Tako^l laosan. De. J'irai
probablement, nazhiya outchosi,
ou nazhiya laosan. J'irai très pro-
bablement, nazhiya '^tako'^1 laosan.
Nazhiya de, nazhiya walli, si 'fij
vais, j'irai. Nawassa ille ahouned-
di, je n'irai probablement pas. Ou
encore nawassa ille outchosi, ou
bien je II' irai pa^'i. Nawassji ""a e-
kkoresyan ille, je ne sais si j'irai.
Nawassji ille '"tako'^l, très proba-
blement je n'irai pas.
Procéder. Naitre, /j/vnu'/jjr. Hetssin-
"aiicn déné ho'te'lin, l)etssiii"anen
âéné heslin, nenlin. Pas., betssin-
"anen déné ho*"tenin, betssin"anen
déné he'"ti''lin, he'^tin''lin, he'^te'^lin,
'tezhidlin, ou hidlin. Fut., be-
t.ssin"anen déné ho'tou'lè. || Agir,
se comporter, vz. agir.
Procès. N. c. Déné^jan nayae'^ti.
Fais-moi un procès, si tu veux, ne-
daoadè seoan nayaou'^ti, edlaoon?
Procession. A', c. Dzédé-ttlou-ze'l-
tti. Il Faire la procession, vz.
faire.
Prochain. A', c. Semblables, déné
'è dénéhouTi^lin. Sèdénéhoun^lin,
mon semblable, mon prochain.
Bèdénéhoun^lin, son semblable,
son prochain. Sèdénédahounlin,
mes semblables. \\ Adj. L'hiver
prochain, yennazhè "^ayé dé. Di-
manche prochain, yennazhè dzin-
kke dé.
Prochainement. Adv. loan inttou.
Sha illé ttou.
Proche. Adj. Ni'^ltoué. Hou'^ltoué.
Sekon-en tssenn niltoué, ma mai-
son est près d'ici. Ninahoudlé o-
tssenn hou'ltoué edya dé, yeda-
oriyéhou déné ''è sa^Ptaholtthet
walli, aux approches de la fin du
monde, de terribles fléaux vien-
dront fondre sur les hommes. Ils
sont proches, ni'^ltoue tssenn da-
Éienlin. Ils paraissent proches, n\^\-
toué houbeodettin. De proche en
proche, o'^tadeitoué. An'^lkkehou
o''tade'"ltoué. — Proche d'autour,
du bord, ban^ga. Ban^a was'^ke^l,
je vais faire le tour du lac en ca-
not (en passant le long de terre).
Proclamer. V. tr. Tssè dénenna'"lè .
ttasson ahoddi. Il proclama la
guerre, e'^lèwoulde'^1 dedya. On le
PRO
— 833 -
PRO
prochtna roi, iM'kkmulieri n^/Ji*-
tclio' liuulxlù, (on /i* mwwM roi).
l'rocurer. Foin- ahtetiir, tthtenir
jitiUi (/li('/</li*llM, l'r. OHTKMK.
Procurer (He). I.atdio na licxif/i'liii,
tiofiinr ]mr xtni InnuH. \m un vi*-
(leneMiiun,i7 l'a iiotim', »f l'cj^t pro-
curé par «on travail. Il itf l'cnt
pn>curi* juir le x'ol, iMMirincn ttn-
o.i,r..i.
Procureur. V. i. Y« l'tiy tta tsMui-
l)H ekkt'lni. If rclifjictix </iii a le
«Mtri (If iargi'iit.
Prodige. V. c. ()t.>aiiy^niu<liyaho im-
lii>/lu*ri. Il Cm enfant prodige, se-
kwi '^^ hiniii (.flynn ilK* ; ou encore
sekwi yeliolyun. Il l'n prodige de
»afies»e, yeniiKiiyaho hounyan. ||
Vn prodige de science, lu'kkého-
jlerzli"aii; ou encore yeniiMliyalu)
ttassi ekkorriyaii.
I*rodigieu\, euse. Adj. \\ei>anye-
mumIiv a.
Prodigue. Ttasîù hes<li hoMtsi oyin,
qui gaspille. Il Kkryéni'"ter'a illé,
ou ttas,si ekkestlt'dli illé, ipii ne
ménage rien. H Ttiussi 'eM sanna-
■AuT.ipii ne fait un jeu de dépeniter.
Prodiguer. V. tr. Vz. dissipkr.
Productif, ive. .I(//. Vz. fkrtii.k.
Productions. De la terre, iiilioiiè-
i-liit*. Aiieitté e'^Ikketttiiyahé ni-
hoiièflué, les différentes produc-
tions de la terre.
Produire. V. tr. Les arbres produi-
■unt des fruits, deik'hvnn tssin-
"aiu'ii (Ijié ue^lchié. H l.a guerre
produit beaucoup de inauj-, v^U'-
tssfliiel Issin^anen douyé horzli-
"an oilan. H Ce que tu viens de
dire a produit un mauvais effet,
kkaiii atiiiini, déninniyé adiniii illé
ahoiiiu'ildi.
Proéminent, e. Déné tssa ttlienneii
• Iriittfliyo'^, front proéminent. ||
l)eiie''an antte déiien, homme su-
jn'rieur.
Profaner. I. tr. Vz. poilikh.
Proférer. /)«•» partAe$. 'A-rhi-irxiii.
'arhideMhi, 'achiciiiulii, 'arhidf-
xhi, tu'hididzlii, 'ttrhiduuxlii, 'a-
fhih«"<lf/lii. /*<!*. , 'it-<-lii-yc(.>iiiz)i<'t,
'tt« ' ». tut., 'a-4-lii-/i)ux)ii,
'nt I I. .VfliliHziii i'U koli
'acliide4»izhet Imulii* ni, je n*ai pas
proféré un teul mot à ton adrenue.
— Ibid., 'aya'ti, 'ayaw'ti, ayairiM-
'ti, 'ayaTti, 'n^ail'ti. /*<i*., 'a\u-
l>iii'ti, 'uy«t.ii'tj. Fut., 'ayawaMi,
'ayawas'^ti. — 'AyanouiiTti wi-
nnn, n'oux're pas la bouche p**ur
parler. Il Fr<tférer des juntns, des
injures, i\n-' à, t\tu\iu>'\'
ttai. /*<**., .-ttaii, iiit'i i'.
desttai). Fut., nadaxMiouttaM, tia-
dao<loustta''l. '' Proférer des pa-
roles libres, édé<ia/ildlé, l'déilarfs-
dl«% «HJéradindlé, tVIédaridlé.
Professer. V. tr. Fnstigner, vz.
INSTRriKK, KNSKKJNKR. ' Fiercer,
V. g. la médecine. Nadiddé é<.>ala-
(jfHldai, ei.'ala4<esnai, (*{.>ala{,'innai,
éoala(.>enimi ; (travailler la méde-
cine). Noii'a nadiddé e(>alavinnai,
professe pour nous la médecine,
sois notre médecin. ' Vne «tpinion.
Tta ahouninzhcMien tsst* aluMi<ii
oyin. Tta ayénin/henen tsM' jui<ii
oyin, i7 dit ouvertement ce qu'il
pense, ne cache pa.^ son opinion.
Profil. .V. c. E'itthi-nazlit» déninntMi
(«es^in illou, déninttia kkèzliè
oyin t*'*"'". y*' "'"' Z^"" "'^'" *o ^-
gure en face, je ne l'ai vue ipie de
profil.
Profit. -V. f. Honelni dénétssin hè-
hèli. // en a du profit, koutta,
yétta hone'Inan. Je x'ends beau-
coup ; mais le profit n*est pas
gros, (>nttla/h(' oiaze M'i^an iia<la-
L-i'nni koloii, otta lutnt-sni trhu''
tta illé.
Profitable. Adj. Der/h'ti. Niddai.
Ii«'ttatMlerzh''ae. Cette viande rtt
profitable, diri >>err «lerzirti, ou
niddai iké si !
OkII ,!:
PRO
- 834 -
PRO
Profiter. V. intr. ()lt;it)(liM/.h"a, o-
ttao(les"a, ottaodin I "a., oilaode'l-
"a, ()ttao(lil"a, ottao(lou'l"a, otta-
hohode'l "a ; o// encore ottaodezhi,
ottaodesshi, ot ta()(liii'"lshi, ottao-
de'lshi, ottaodil/.lii, ottaodou'lshi,
ottahohodi'lshi. Pus., ottaodeoin-
zhet, ottaliodôt'i'lshet. Fut., otta-
odouzlii, ottaodousshi, ottaode-
wouii'lshi, ottaDdouTslii, ottaodc-
woiil/hi, ottaodowou'lshi, ottalio-
luxlou'lshi : ottadt'wouldé. 1\\ i
"liiitcho"' naoouiV lui saiiaii ; bettao-
dewounT'a ille si, n^ achète pas ce
cheval, tu n\'n profiterais pas, on
j7 ne te serait d^aucun profit.
Profond, e. Adj. (Eau). 'Tum'hha.
'"l'ani'lslia lan ! Que c'est profond !
Il (Neige). Yazh dè'^tan, neige
épaisse. \\ Trou profond, nihoyé-
déoinzha. || Puits profond, *'tou
"ka iiizha nilioyé dilya, trou pro-
fond creusé pour avoir de Veau. ||
(Blessure). Déné ''kayè hoyéhodé-
pel£)ezh, blessure béante, profon-
de. Il Nuit profonde, san'^lttès
oyin. Il Ignorance profonde. Be-
na-'^il-oudénéoin"a lantte ovin, qui
est co7n7ne environné de ténèbres ;
ou encore "^tettlèoé la déné '^a hon-
ttè oyin, ttassi ekkoredyan ille,
être comme plongé dans la nuit de
l'ignorance. \\ E^sprit profond.
Hèyénidennitta ba tssè hoiierzh-
"an lanttè oyin, tout parait clair
à son esprit pénétrant.
Profondément. (En parlant de
trou). Niiioyaoè nizlia tssenn. ||
Dormir profondément, déné hv^U'
nettlezh ; ou bien encore déné bè-
"^lè natset ; ou encore onttlazhè
tsse'"tin.|| Réfléchir profondément,
onttlazhè nayénihozher.
Profondeur. De l'eau. Tta a'"tade!-
zha. Quelle est la profondeur de
cette rivière ? Edla a'^tadelzha itta
diri dès? Il D'un trou. Nihoyaoe-
tssenn tta aniHshae. Edlaneltte
déné'ké a'^tadelzlia? Profond Je
conibitii de })icds Y
Progéniture. A', c. Déné-iaze. l)é-
iK'-s'kiniMi. l)éné-tssin"anen.
Progrès. .V. c. Ilozhèli (inan.).
'rssèzhè'li ; pi. Issodda'li (ani.).
Kke"an(Mi liozliè'"!!. Kke"anen tssè-
zhè'li; tsst'dda'li. Dyan nehnen-
ké hodellain kkénatsseddeou, nou-
'^o hozhe'"! ikkéla ! houninzheim ko-
lou, otssin"anen déné '^a sot)a ni-
douitthi soninii oula ? l'andis (juc
■sur cette terre s^exerce ractivilé
humaine. Ion croit progresser
beaucoup ; niais croit-on (pie de
tout cela sortira le bonheur de
riioinfnc ?
Progresser. V. intr. En vertu.Tssè-
zoun'l, pessoun'^1, Ê)inzoun°l, gè-
zoun''!, oidzounH, t'ousoun'"!. (N'a
pas de passé en cette forme). Fut.,
tssonzouin*^!, wassoun'^^1, wonn-
zoun'"l, wazoun'^1. || Dans le mal.
Ettsin"an sèzhi, etssin^an '^tesshi,
etssin"an'"tinzhi, etssin"an'^tezhi,
etssin"an''tidzhi, etssin^an'^toushi,
etssin"anhe''tezhi ; pi. etssin"an-
sedda'^l, etssin"anoidda''l ; etssin-
"an£)Ouhda''l, etssin"an(.)eddal.
Pas., etssin"ansezhet, etssin"an-
"^tizhet ; pi. etssin"anpidda''l nin.
Fut., etssin"ansouzhi, etssin"an- J
'^tousshi, etssin''an'"teAvounzhi ; pi. *
ets.sin"ansoudda'"l, etssin"anwoud-
da^l. Etssin"anwouhda''l sanan, ne
vous abandonnez pas au déborde-
ment de V0.S passions. \\ Progrès
de Pâme dans le bien ou dans le
mal. Yéninozlie""!, yeni£)esshe'^l, yé-
nioinzhel, yeniÊfèzbe*^!. Fut., yéni- .,
ho''tou"a, yéniousshe'^^l, yeniwoun- 1
zhe*^!, yenibouzbe^l, yenievvou-
dzhe"!, yeniewousbe'l. Kké"anen
oslinou VI yeniewouslie'^l sanan,
ou yeni'^tewoushi sanan, ne vous
abandonnez pas au débordement
de vos passions. || En parlant de
quelqu'un qui relève de maladie.
PRC)
- 835 -
l^KO
Kkf*aiien Itiniii imiinixiii, ou un
iiailNlii, $on ffitrii prend de Ve$-
^nr. sort c/r «u tarjwur.
l*rof{rcssi\cmcnt. A(l\.KktMiim2li«*.
Kkr aiiiMi.
Prohiber. I . tr. Vz. l)éKKM»RK. IN
IKKDIHK.
Proie. A. r. "Aiitsèli iKTr ttatijuxii
nui, ttaïu'ltti* '^ehuiil''ui liiltriii,
tout ce (/iK* les oiseaux de proie
trouvent et ettipttrtetit pour le
manger. Ktti'hxMir (ianlin, ttuiirl-
tte 'ehoul'ai vfidf'li, N»iit ce que
les animaux carnassiers trouvent
et dt'viirent.
Projectile. De chasse. Telzlmi,
plomb. "IVIkki/hi tcho\ balle. I|
Lancé par la tnain, (iéiiinlutta "tel-
you'Ii.
I*rojeter. V. tr. Former un projet.
N;i ka\ei)ilu>r/h"a, na'"kayénixl»i-
'a, na'kayeni/hiu "a, na kuyéiiizliè-
'a. P(i«., na'^kayéniot'win''a, nu-
'kayéniÉ>i''a. Fm/. ,na'kayénihou''a,
na'^kayc«niwas''a. TtasM hooaii ua-
'kayeiiizlii "a kolou. (iouyé walli a-
houiietldi, j'ai bien formé un pro-
jet : maùt les choses ne paraissent
pan devoir marcher toutes seules.
Prolétaire. \, c. Ksdi dénen, ou
a t'iiouwè'"lt*t', homme de la derniè-
re classe. Il Na*tj dénen, homme
de peine.
Prolixe. Koya'tiyé kktkJt^/lia, long
dans ses discours. |l Opain houlle
koli, sha yaTti, qui parle long-
temps sur des riens. Il Beya'tiyé
kké 'tou neMni, dont la parole est
bien ordonnée (c*est le contraire
df i>roUrc}.
Prolonfîer. Rendre plus long. Kke-
aiit'U neniifzh al ''in. Kkô''anen
nennezh ayinla, i7 Va prolongé. Il
Faire durer plus longtemps, v. g.
la guerre. Kke^anen e^letsselt"**!
adénePin. Kk«'''anen e'IetsseUfl
adt'iifiila, i7 (/ ; ' ' ' ■ .
Promenade. I) :é
naaajrcddui. ^.S'i7 y a drus prome-
neurs ), dzt'iic nanazittaiM.
(.S"i7 y en a plu»ieur»), daéd^ lu»-
nawddi'li. il Vromenade timple-
ment, d/f\t^)dilii : (s'il y a plu-
sieurs pnwteneur») , dzrti>MHidi1i.
I Promenade en canot, titsiyé di^-
ïè'ki ; (s'il y a pluiieuri person-
nesi. timiyi' dzclMt^ldrii. lUftw
\ù Islii. SwIrwK'huThhi, je
iti, lie.
Promener. (^iii/</u*iiri, le conduire
lie il de là. DtMié «IwWlé \e«idi, lje-
dzeiif (cessai. lH*4lxi^ié<.'in<.>ai. dz^lé
yét»ft>(.»ai, t '/•*-
de^ittais;l>< -lé
C'iddi I. Pas., i>e(izé«lc yt^t^eudi, l>e-
dzé<ié £>iiH>ai, bedié^lé £)int<ai, ye-
(iz«*«li' (.'int'ai. Fut., iMnizÂié ye-
(.KHiddi, U-' ' ' , '■'•'■ \é
gOUUi^, >< •<*-
dzéilé ^Hiun(,>ai, va le prtnnmt-r un
peu. \\ l'n enfant, (en le tenant
par la main). Sékwi rlzédé *gaii
eeitti, <l/étié '_ " . ' -lé
•paj) fin Itti, <:. m.
Fut., d^édé "«an t^ultti, .J/é<ié
"gan t»oustti, dré<lé 'itian «.«ounltti.
— Ibid.f (en le pttrtant à dos).
Youdassin dzé<lé hoPti, dzédé lu**-
"ti, dzétié houn Iti, dzétlé hoT ti.
Pas., &ié<\é howel'ti, dzé*lé lio-
wi'rti, dxéilé howin"rti, dz/nlé ho-
winTti. Fut., dié<lé lioulti, daé-
dé hous'ti, dzédé liouwounn'ti.
Sékwi dzéilé hounTti, va prome-
ner V enfant. — Ihid., ( " r.
tant sur le bras). Na>« !-
ti, hos'ti.Sék«i navKizédé-hounM-
*ti, prends Venfant sur ton bras et
prontène-le. I Ses regards. Dzéré
yettim dzéré yes'in, yin'in, yè-
*in, yittin, youh'in. hèyè'in.
Pas., dzéré ye^iettin, yefi'in.f'u*.,
dxéré youttin, yous*in,ye»t»un'in,
you'in, ye«outtin. — Ibid. Na-
yettin, nayes'in, nayin'in, na\^-
'in. Pas., nayét>ettin, na>eoi'in.
PRO
— 836
PRO
on nayezhi"in. Fut., nayouttiii,
nayous"in, nayewoun"in, nayou-
"in. — Ihhl. Ttchya nazedda,
ttchya nadesda, nadinda, naded-
da. Pds., ttchya nazej.)edda, ttchya
iiadeoesda. Fut., ttchya iia/oudda,
ttcliya nadousfhi, nadewounda.
Ttchya iiadiiida ille kolou, ne pro-
mène done pns ninsi tes regards
partout. — IbhL, pour découvrir
le gibier. Ttassi "kayettin, ''ka-
yes"in ; ou bien encore ttassi ''ka
ttchya nazedda. Denniy paousliou,
hin'^ka ttchya nadesda kolou,
kkasdi lahonttè oyin, je poisais
que j'(dlais trouver là un orignal ;
mais j'ai eu beau le chercher des
yeux, rien. \\ Pas.^er la main sur
quelque chose. Ttassi kkazelni,
kkadesni, kkadinhii, kkadelni.
Pas., kkaze'hiik, kkadesnik. Fut.,
kkazouhii, kkadousni. || La vmin
tout ouverte. Dzédé-la-tsse''kai.
(Dzédé, de côté et d'autre; la,
la main ; tsse'^kai, la porter, la
promener plate) ; dzede-la-s-%ai,
dzédé - la-ne-'^kai, dzédé-la-'kai,
dzédé-la-i-'^kai. Pas., dzédé-la-tsse-
É)in-'^kai, dzédé-la-pi-'^kai. Fut.,
dzédé-la-tssou-'^kai, dzédé-la-was-
*^kai, dzédé-la-woun-*^kai. — Ibid.,
(en gesticulant). Dzédé-hi-tsse-
ttai, dzédé-la-s-ttai, dzédé-la-ne-
ttai, dzédé-la-ttai. Pas., dzédé-la-
tsseoe-ttai, dzédé-la-£)i-ttai. Fut.,
dzédé-la-tssou-ttai , dzédé-la-was-
ttai. YaFtiy nèzhè nadiddé betta
dénedziyé natsedi déné kkouninni
hettioun, déné kkezin dedchenn
en^anttai "è dzédélaouttai, quand
Vévêque donne la confirmation, il
bénit les confirmands, en décri-
vant, avec la main, un signe de
croix, (ou, dans ; dzédélaouttai,
marque rhabitiiel) . |l La main
fermée. Dzédézelni, dzédesni, dze-
dinlni, dzedelni. Po-s., dzédéze£)el-
ni, dzédéoi'^lni. Ftit., dzédézoulni,
dzédé dousni, dzédé déwounlni. |I
Porter des objets de ci de là.
Tt-tissi dzédeiyl, dzédesli, dzédinli,
dzédelli, dzédilyi, dzédou'^li. Z^a.s.,
dzédé t'elyi, dzédé Ê)illi, dzédé yinli,
dzédéyinli, dzédéoilyi, dzédéÊ)Ou''li.
Fut., dzédé owalyi, dzede^wasli,
dzédéywounli, dzédé youUi, dzé-
déowoulyi , dzédéj.Avou'^li .
Promener (se). Dzédé nanazeddai,
nanadesdai, iianadindai, nanaded-
dai ; nanazittais, nanadittais, na-
nadouhttais, nanadettais ; nana-
zeddi'^l, nanadiddi'^l, nanadouhdi°l,
nanadeddi*"!. Pas., dzédé nanayé-
deddi, nanadestya, nanadindya.
Fut., nanazouddai, nanadousdai ;
nanazouttais, nanadewouttais ; na-
nazouddi'^1, nanadewouddi*^!. —
Ibid. Dzéyeddi, dzédessai, dzédin-
ga'i, dzedep^ai. Pas., dzédéyeÊ)ed-
di, dzédégigQai, dzédé^in^jai, dzé-
dét*inyai. Fut., dzédé youddi, dze-
déwassai, dzedewounÊ)ai, dzédé
wa^j^ai. Il Sur Veau. Dzédé tsse^ki,
dzedes'^ki, dzédéne'^ki, dzede'^ki.
Pas., tsséjpin^ki, dzédé oi'^ki. Fut.,
dzédé tssou^ki, dzédé was'^ki, dzé-
dé woun^'ki. Il De porte en porte.
Kon-en ho'^ta nayéheddi, nahes-
dai, nahindai, naheddai, nahittais,
nahouh"ais, nahè"ais ; nahiddi'^l,
nahouhdi*^!. Pas., kon-en ho'^ta
nayé'^tépeddi, naHepesdai, na''té-
Ê)indai, na'^téoeddai. Fut., kon-en
ho'^ta nayéhouddi, nahousdai, na-
houndai, nahouddai. — Ibid., (en
se traînant) .Kon-en ho'^ta na-ttla-
zédda^l, na-ttla-deoesda*^!, na-ttla-
deoinda^l, na-ttla-depedda*^!. Pas.,
kon-en ho'^ta na-ttla-ouzehda, na-
ttla-oudesda, na-ttla-oudinda, na-
ttla-oudedda. Fut., kon-en ho*^ta
na-ttla-zepoudda, na-ttla-depous-
da, na-ttla-déÉ)Ounda, na-ttla-dé-
goudda. — Ibid., en se traînant
(enfants, vieillards). Dzédé-tsse-
tthai, dzede-s-tthai, dzédé-ne-
l'Ko
- 8^7 -
PRO
ttliai, (ittHie-ttlmi, <i/o<l-i-ttliui.
Pfl«., d«Alé-tsst\M*-ttluii, i\m'i\('-
ym-tthai. Fut., (i/tMie-tsMUi-ttlmi,
drffl^-was-ttlmi. — //»i</. I)/«'-
tsMljfwi, (Iw'df-s-ifwi, (i/x'(i-iiil-
Kwi, li/tMl-fl-^wi. l'as., «Iw'dé-
tsst't'el-jfwi, dmlt''-t<fs-«wi. Fut.,
tiré - tssou\ - Kwi, i\£i{H\è-\\ as-ywi,
<i»Mli»wounltfwi, «i//'<ii-ualuwi. ||
En truîm-du. I.iu «liMit* (i/iMi^rti,
les chù'tis prntnètivnt le tnnndc.
'\Àu i\xéi\èsiml\\, je vais me ;>ro-
wener en traîneau. Qu'il aille se
promener en traîneau, 'lin dz/nlé-
youVW. Il (Astre). l)w<lè"ui.
Pa.t., nin"aii. Nizlia niii"an, i7 a
pareouru un long espaec. \\ (Ai-
guille (le r;K>iifr<').P'tssin-na-tchin-
t-e'^kozh. I/aiguillc a pareourti
Fespace (Fune //rt/rr.iMaoè ttchyè-
oudziii '"ta-tflu'-j.'è-niirke/h. Il
(Oiseaux). l)/.e<lettai ; pi. dzertnl-
dn. I! (Poisson). D/A-delIui; />/.
dze<lel"ais. Il Vz. ai.i.kr de boni et
iFiiutrc.
Promeneur, euse. .V. c. l)zé<ié na-
nade<ldai ; />/. dzédé iiaiiade<l(li'li.
Kdéneliii oun'ka hedzétl^ho'lshi,
qui se promène pour se distraire.
Promenoir. \. <•. D/étlé naiiaz^-
.ii 11 kki'-.
Promesse. .\ . c. De <ptcl(pie chose,
ili'Mié/jaoudendziy. '■' Promesses ré-
eiproqueit, e'"l'aoudeii(iziy. || Le
fait d'('fi/?«^«'r -sTï parole, déné t»an
niya'ti heiittai.
Promettre. Quehpic chose. Ttavsi
déiu* oaoudt'udzi, lieoaDudéiiessi'^l,
l>epaoudinzL, yepaoudenzi. Pas.,
l)eôaoudendzi, heoaoudéiiizi. Fut.,
l)e(;>aou(l(>U(lzi*^l, lH*(..ac>ii(l<ni>si''|,
lieoaoudewouiizi'I, ye<..aoiidoiizi I.
Ttassi dénéuat)U(linzj nIioiiii ille,
kolou houiiMtsi ille oyin, tu pro-
mets axec la j)lus grande facilité
du tmmde ; mais tu n'erécutes ja-
mais te.i promesses. '' S'engager
à dire, à faire, donner sa parole.
l)t'n^(iaii iii-urti-heiittai, ni-ya'ti-
neii'ai, ni-ya'ti-iiiii"ai, yé^tan ni-
ya*ti-hen''ai, fii-ya'ti-nittaî, ni-
ya''ti-iu)iili''Hi, y»*t»aii ni-ya'li-hè-
heii^ai. Pas., tU-^m- t»uii ni-ya'ti-
lieiittaii, l)e(,<aii iii-ya''ti-rii''aii, ni-
ya'ti-iiin^an, yeyan iii-ya'^ti-nin-
"an, lH*t»an-iii-ya'ti-nitt«n. Fut.,
dénë(.>an ni-ya'ti-wutta I, tii-ya*ti-
was"a'l, iii-ya'ti-woiiii"a'l. Dyuii
tta adiddi liot'an o'^tiyt- !«e^ii iii-
ya'tinin"an iiitchu, tu m'avais liien
donné ta pamle pinir l'affaire d<mt
nous parlons.
Promis, e. Di'iuM.aoïKifiidzi. // tua
été déjà promis, kkaldaneii sé«.»aou-
dendzi. Il Hojan déné gan inya^ti
JuMittaii, parole donnée.
Promontoire. \. c. Huuntchella.
Hciiacl/t'iii. Siianin iiattan.
Prompt, e. .1*//. Diligent, actif , vif.
loan ahottin. Inaii attiii. i7 est
prompt, diligent. loan a>ttin ille,
je ne suis pas pnnnpt, je sui* lent.
Il .t la colère, lieoulttcliyoi*
tssenn ni*"ltoiu', chez ipii la colère
est proche.
Promptement. .l(/v.I<.'an.Ioan ttuu.
Nalio Ina ille ttou,<*N un clin d'en"/.
Promulf^uer. Vne loi, tta ooaerai
!<•-('' hort'ftin aliol'iii. Kkani tta
0£)ai'l"ai kkaldanen tssè hort*ttin
ahoulya, la l<>' <>' déjà promul-
guée.
Prôner. Vz. i.oi ku. Se cess^^i de
faire des remontrances. Déné "^a-
ounous'tan luuitiin/lieiiin, déné
anadadt'lzhin ille, anadadeszJiin
ille, anadadinizhin ille, anadadel-
zhin illé. Déné "^aounou^i'tan yenin-
zhenoun, déné aiiadadinlzJiin ille,
Mou/liewatthan kke atlinni ille, tes
longs et continuels prônes, per-
tonne n'en veut, ne voudra les
éc(uiter.
Prononcer. 'Achizexhi. Vz. I'Hoké-
nn<.
Pronostiquer, l . tr. Ttassi ho(i«dè
PRO
— 838 -
PRO
oiazé l'k walioiitto hiosaii, i-kwaiii-
hofleiilttliet laosaii liounin/lïeiiin,
conjecturer, d'après quelque léger
signe quelc(ttique, que telle chose
(ir rive ru.
Propager. La foi. Nilio'ltsini heva-
'tiyé nihokké e'rki'odettai, o°r"ke-
luKles"ai, e'"rkelio{liii"ai, eTkc-
ho(li>"ai, e'rkeliodittai, e'^rkeho-
douli"ai, e''rkelu)holulè"ai. Pa-s.,
eTkeodettan, e l'kt>odei.ii "an.Fj/f.,
e"TkiH)doiitta'"l, e''rkoodous"a'"l.
Nihokké orelyon seya^'tiyé eTkeo-
dettan de, se^a liowou*'li nin wallè,
quand ma religion aura été pro-
pagée par toute lu terre, soyez a,s-
surés que ma venue ne tardera
pas. Propagation du mal, (même
verbe). Propager un vice, un mal
quelconque, eTkeodettai. — Pro-
})agcr des vices, des désordre-'<, e*"!-
"kéodelyé. || Vz. se reproduire.
Prophète. N. c. Nadshè nahodel-
eni.
Prophétie. N. c. Nadshè nahodel-
"eni tta nadshè lioneT'in hooan
ya^ti ninla, prédiction dhm événe-
ment prévu par un prophète.
Prophétiser. Vz. prédire. Nadshè
nahoflel "enn, nadshè naodes"enn,
naodinl"enn, naodel"enn. Il Tta
nihodenltthiri nadshè déné VI
ekwahoddi, prédire ce qui doit ar-
river. Nadshè nahodel"eni, Isaïe
oulyé, ninahoudlé hottazin ''e'^li ho-
nadshè hone°l"in lantte noun, dé-
né VI ekwaddi nin, le prophète
L'haie a vu d'avance et prédit les
événements qui précéderont la fin
du inonde.
Propice. Adj. "Tansè déounelyan.
°Tansè houdehla. "^Tansè sooa.
Voici le montent propice, pour al-
ler guetter Fours, *^tansè houdehla
si, sass oan kkaoe tssedda ''a.
Propitiation. Sacrifice de... Niho^-
tsini baoude'^ini tta, dekké laoil-
tthi ttchya ho'^a la mess ho^lé,
messe offerte à Dieu pour apaiser
sa colère.
Proportionné, ée. Adj. Thiauttou
lio'lé 'n e"leoudelyan. Nadiddé
ttaantteou e^Iooiidelyan eTta al-
"in, mêler les divers éUhnents qui
conq'>()sent un remède, en propor-
tions telles,que le remède soit bon.
Proportionner. Ses dépenses à son
revenu. Ttassi denetssin ttaneltte,
'^0£)weddi hooadè ttassi tssèshinyén
kkehozhi. || Le travail à ses for-
ces, ttaahonttou édékkayenilion"a
hoÉ»adè éÊ)alapedda. Ttantté édé-
kkayéninT'a hooadè eoalapenna, il
proportionne le travail à ses for-
ces.
Propos. N. c. Etssin naya'^ti. Déné-
ya'^tiyé. Tu viens de tenir là de
vilains propos, kkani tta etssin na-
vaouzhinTti e*^ltthi illé si. Il ne
tient que de mauvais propos, be-
ya'"tiyé slini oyin, ou ttaneltte ad-
di, e'^ltthi illé oyin, ou ttaneltte
addi tsinnidé oyin. Tu nous tiens
là des pi-opos insupportables, tta
j-apinTti nedadzaounelyan illé si.
Ferme propos. Yennazhè ho'"a yé-
nihounttlezh he^vénilio^lshi . Yen-
nazhè ekwanawasdé hottchya ye-
nisttlezh he'^ayénipwasshi, je veux
faire le ferme propos de ne plus
recommencer. || Arriver à pirrpos,
V2. ARRIVER. Il 3foZ à propos. Ttah
ille. Ttah ille se£)an nininya ikké
la, tu m^arrives mal à propos. \\
Mal à propos. Adv. l'tah illéhé.
Ttah illé. Ounelyan illé. — Ou-
nelyan anedya ille, tu as agi mal
à propos. Ttah ille anettin,, tu ar-
rives mal à propos. || De propos dé^
libéré.. A''ouenni''lè. A^ouenni^lè be-
paesna ille, c^est de propos déli-
béré que j'y renonce. — Ibid.
Eddini ahouninzherin itta. Si aye- ^^
nesshenn itta dyan naf?izhèri, c'est Jl:
de propos délibéré que je suis de-
meuré ici.
PRO
- 639
PRO
l'rupuscr. Mtttrr en avant une itiét,
un /'/ilfl.'riil NlltMlllill/lllMIII lilMlrlI-
iialè iiiliuttai, iiilios''(ii, nilioun-
'mif nihu'ai. Pat., iiiluuinttuii, m
honi'aii. iiiiionin''uii. Fut., iiiluni-
ttn'l, nili(iu>''H'l, iiiliiiwouii''H'l,
iiilioii m'I. Tttt H\rm*vs|uMiiii (U'-
llelllltl'l^ lulioiit''Hii cMttlii xouiiiii
kolou, kkastli sckkt\v^nio<ie(jin''a
lahontte ovin, j*ai prttjHmé mim
idée, et je pense qu'elle était
bonne t on n\i pa<i nnilu ui'éeim-
ter. Il Dejt ipiextimis. Dvuv lu)u-
derker, hoinlrs*kfr, houWiiiTker,
hoiuie'^rkt'r, hoiMiil'kcr, lu>u«lou'l-
*ker. Pas., houdciilker, lioïKléuil-
'ker. Fut., Iioudtnilkfr, luuidims-
'ker, lu>ii«iewi»uii'rkt'r. Ilixit-ivon
hcH^n soudiii*'l''ker ille kolou, ne
me fais done pas tatit de ques-
tions.
Proposer (se). Kvi walK' seouniiri-
>lii'iiii «le, si ualle la, ziii, si /'ou
veut de moi, me voilà, dire eela.
Shouii déiiii)''kuyénin/heiin aiio-
ttiu ; fvi wallè seyenin'lsheiin de,
si wullè la, il paraît que tu as de
la diffieulté à trouver du monde,
fi tu veux de moi, me voilà. \\
.4i'<»ir l'intention, le dessein de.
Tta abonné 'a oun'^kayénihozlier,
oun'^kayéiiiesslier, ouii" kayeniiii-
/.her. Pas., oun'"kayéiiioi,»«iiizlier,
ouirkayénioizlier. Fut., oun'kayé-
niliou/her, ouirkayéiiihoussher.Jc
me propose de partir, 'tefisai oun-
*k;iyéniesslier koloii.
Propre. \ff.Nè/on. Wè tse"! luuiii'l-
oliie'l ille, que rien n'a sali.\\Apte
à. Il est apte, propre au travail^
é«.ialaÊ>enna "^a iiezun. tl Apparte-
nant exelusivement à quelqu'un,
'adè (devant le mot). C'est son
bien prt)pre, 'adè l>ets>iii. ("est sa
propre nutistm, 'adè lM'koii-*Mi.
C*e»t son pn*j)re fils, "aclè hiii\t'-/r.
!LVrf, pas sale, fr/io<t).l)elkkall ;
iKKieIkkall. — (Personne). Zel-
kkall. <i««kkall. dinikknlI.'Mkkall.
Dinlkkall Uhu die it riVi
tlu'ere propre. \^ F.i ' , , ■ < du
vi*a^e. /tMielkkall, deiu-^kkall, de
niidkkall, deiieikkall. .!. " ' ■'
Pas., »• - ne - «M'ILkitll
kkall. Fut.. .11. dt-h-
oiiskkall, <i< dl.
Proprement. Adv. K^tuudi^ldao ;
e tou.lidila *e*l. hytomli^a e1 lierr
"kaMtte/li ikké m! // euisine pro-
prement. (l'^t(tiidi<lda niiînifie,
être propre. Vz. mai.I'Hophk). Il
Convenablement , préeisément. O-
'tiyé uliottin. O'tiyé attioun e(<ala-
penna, i7 travaille proprement, i
.1 proprement parler.YAU\\\ aho<i-
di "^ao.
Propriétaire. .V. r.Tta 'adè (>et8sin.
Je suis propriétaire de eette mai-
son, 'adè sekon-en diri.
Propriété. .V. e. 'A<lè
("f^t ma propriété, "a'i.
Propriété. Sel>ès-instti/lie-iaz»». imm
prupic eouteau. (Instti/iie ne
s'emploie guère que dans ee seul
cas).
Propulseur. Tta l>et6sin''aneii nao-
.)We<lda. Tta In-ttazin iiao..'»e<lda.
Prorata (au). Ho(jadè. Tta ahou-
ze<ldilii ho(>adè, ou tta ahou-<iéiié-
t>ettin ho^adè, déné naou<,'»e<ldi,
traiter les gens, les récotnpenser,
au prorata de leur ntérite. Ahou-
iie>"iii, ahounin'i'iti, ahouiiei'in.
Proroj^er. V. tr. Kke'anen ho<le-
tta I, lio<le(.»es*an, hodei^n'aT, ho-
dè''aM. Pas., kké''aneii naiialioh-
ttaii, I iii.f'iif.. -u
iianalx' iiaiiat n.
Tta naya'ti anailahotlelzlienn illé
itta, kke'anen nanahohttan, les
parlementaire* n'ayant pu ache-
ver leur trux're à temps, on a pro-
rogé la session.
Proscrire. Vz. abolir. iTondrtrnnrr
sans forme de prttch. Héiu* t«an
nava'ti he<l<iin kolou, tiezhivé uu-
PRO
- 840 -
PRO
"^tao, lii'iiiifliiu'ii tlctiya iiciulyou
oiitc'hosi hiMiivain'l' ti, smis jonnc
(/(• /)/()((".s' coinldiniicr qucl(]ii''un à
mort ou iiii hdiinis.scitu'nl .
Proscrit, e. A", c. Honiu'hiuMi ttfhya
lU'Iulyou, banni.
Prosélyte. \. c. Kkani Nilio'ltsini
\a tiyi' hiiiltcho, qui vient d'cni-
hnisscr 1(1 vniic religion.
Prospère. f7V/Hps).Slia otssemi dzin
nezoïi oyin, bcnu tcwps. Temps
licurcnx, sha otssenn déné ""è so£>a
lu)r/.h"an. |l Vie })r()sj)èrc. Déiié
'a so<.'a hor/.h"an oyin.
Prospérer. 1'. intr. Déné 'a soj.'a ho-
deltthe*"!, pour llwmme tout
marche à souhait. Ba sooa horzh-
"an oyin, tout lui prospère. \\ Les
légumes jyrospèrent, o'"tiyé niho-
ne'^lchié ikké si !
Prosterner (se). Nih-niVltchan-
ze''ti, e'^ltclian-iies'^ti, nin'^ti, ne"^ti ;
/>/. e^ltchan-ze'^tez, ou e'^ltchan
zelyé ; entchan-ni'^tez, entehan-
nilye ; e'^ltchaii-nouh''tez, e*^ltchan-
nouhlyé ; e'^ltchan-hene'^tez, e*^!-
tc'han-hehenlyé. Po.s. ,e^ltchan-zen-
''tin, e^ltchan-nes*^tin ; pi. e'^ltchan-
ziirtez, ou e^tchan-tssenlya ; e*^!-
tchan - nezlii^'tez, e*'ltchan-nilya.
Fut., eltchan-zou''te, e''ltchan-
nous^^te ; pi. e'^ltchan-zou'^tez, ou
e'^ltchan-zoulye'^l ; e'^ltchan-newou^
'^tez. eltchan-newoulyeH.
Prostituée. Ëdlè'lè tssékwi.
Prostituer (se). Ëdlè'lè kkénatssè-
zlior, s'adonner à rimpureté. \\
''Liiitssè etssédittin, se faire chien-
ne, edesttin, eflinttin, edittin. ||
Déné orelyon yeoankkao''ldé oyin,
être à tout le monde. Déné oï'elyon
yeoankkalio'^ldé oyin, elle se prosti-
tue à tout le monde, au premier
venti.
Prostration. A', c. Nih-ni-el-tchan-
ze*"ti ; pi. nih-ni-e'1-tc'han-ze'^tez,
ou nih-ni-e*^l-tchan-zelyé.
Protecteur, trice. N. c. Dene kkeh-
nilii. Délié ftc'liya déné 'Oowe'l-
nilii.
Protéger. Qnehin'un. Déné kkchdi,
délié kkc'sni, kktMii'nni, yt'kkohni,
hekkeiddi, hokkcoulini, yc-kki-lu'-
henni. Pas., hekkeot'ddi, hekkehe-
t»inni. Fut., hckkeowaddi, l)ekke-
Ê)wasni, l)ekkeowounni,yekkeowan-
ni. 0''tiyé kolou bekkeowounni,
ne'l ttasson ywalne sanan, protc-
ge-le bien, et prends garde qj/'on
ne lui fasse aucun nud. Il Proté-
ger dhine clôture. Henaoudénel-
ttchyan, l)CMiaoudénesttcliyin, he-
naoudenin'lttchyin. Pas., henaou-
denepelttchyan, benaoudénépi'^l-
ttchyan. Fut., bonaoudenoul-
ttchyin'l, henaoudénousttchyiirl.
lîenaoudenewoulttchyin'^1, clôtu-
rons-le.
Protéger (se). Mutuellement. Ff\-
kketsseddi, e'^lkkiddi, eHkkoululi,
eHkkeheddi. Pas., elkkétsseyeddi,
eHkkéoiddi. Fut., o'^lkketssouddi,
eHkkewouddi. C^tiyé kolou c'ikke-
wouhdi, protégez-vous bien les uns
les autres. || Soi-niême. Kketssed-
di, kkesdi, kkindi, kkeddi, kkiddi,
kkouhdi, kkeheddi. Pas., kketsse-
^eddi kkei?esdi. Fut., kketssouddi,
kkewasdi, kkewoundi. |[ Oiseaux.
Femelle protégeant ses petits,
égan naeltssenn. Dyan dettani-
U-lio'^ beiaze gan naeltssenn he^i-
hou, beiaze kkezin etssin na'^tettai
ttinni, kkessin anou'"esla intcho,
henni Niho^ltsini, comme t aigle
quand il protège ses petits, tourne,
en voltigeant sur eux, ainM ai-je
fait à votre égard, dit Dieu.
Protestant, e.Dsliè-ottinen,^/»^'/f/f.s-.
Dshèottinen ya'^tiyé, religion pro-
testante.
Protester. Déné "a e'^ltthi illou ho-
kkettchya ahoddi, réclamer con-
tre quelque chose qui ne nous pa-
raît pas bien. Sa e*^ltthi illé si,
kkennazliè aouhttin, je proteste
PRO
— M\
PSA
amtre et que xtm» faitt't Id. || A»-
$urrr, (.««• rr»i«/ par intclio, />/<nV
uprèf le mot). Je xunm /«• /»rf»fr.»(r,
fkHHhoiitte inti'ho.
Proue. .V. r. 'IVsi iM'iiMUlu'ii'U- (na-
vire uni tailliint ) avatil , ;»r«»iir
i/*i/;i ciiiutt , i/'kh iiiivire.
Prouver, l. tr. Au liilionilc, eu mi-
'luholttf, iiiiMaiiuHttt*, aii^Ulumnl-
ttf, uii'laliu''ltti-, aiiMah(»ulttt*, aii-
lalicui Ittt', Hirlalu)lui'1tt(*. l'as.,
Mirialiu'lttc, aiTllio/lii ht«-. fut.,
Hirlaiiuiiwalttf, an'laliouwasttc.
Tta atiiniii airiMlu)£))iii''ltte ill^
wal^'ssi, nekk('V('ni(i()us''a ill^* si,
tiiinlif tjue tu u'uunia pan prou-
vé ce que tu (lis, je ne te erttirai
pas.
I*ro\enir. V. intr. Vz. I'Kockdkk.
IIt»t«.^iii''anen lio'terzli "ai. Fax.,
Iu>'te/het. Fut., ho'^tou"a. NVti-
kwi «"^tive Met'aiiya'ti she'Vau ille
liuts.sin"aj)en lio''ter/.li"a laki>u !
(iéné kkeliuunni illé, la vie île po-
liitson que tu inène,s pnrvieiit M-
deinment Je ce que tes parents ne
t'ont pas Jnnné à teinj)s les eon-
seils. réilueation (/«'i7 eût fallu.
Providence ilivine. Nilio'^ltsini ore-
l\oii tta>si i-kkévénilni, r Esprit
de Dieu gardant et conduisant
toutes choses. C'onfions-nttus à la
Pnn'idenee de Dieu, Nilu/ltsini
iioukki'ualiiiliuii, u'tive iioukkelni
kualaiittè.
Province. \. c. ria*.*' neh'iienkké
kolou t'Tansliaiiiii (iéiié 'a liorzlila,
provinces. ria<.<t» nehiuMikki' sha-
niii tsseiui délié ""a l)ury.li''an, une
province.
Provision. \. c. Uén-<'niii. Déiu'»-
(lainMi. Iifi.'anclu'ts>t*lyé. lierr.Hiii-
'kac(islia(.ȏ. Uf'kiiit'ii tti liva-eiini,
jinrcisiinis de voiiiiiie. lif'kiiu'ii
ttcliyaenni iH'tssiii koiitti*, i7 a des
vivres ptntr son voyage. Il lui don-
ne des vix'res, In^'^kineii ttcliyanni
vé<.iaiiiirlt(-iio. ItiMiiii lioulh' illc, i7
n'est fHi* »an» />rrn'ÛM>n«. Il |*rr>-
X'ifion» il' hiver du ca»lor, duiii-n.
// ramasse de* provi»uni», liaiicii
hf'ltiii. CV qui reste de ce t/u*»! a
uunitli\ cfiymi.
Provisoire. Adj. h'/\auiht'[v Im a,
/*oiir peu de temps. V.'\ao\.>*'\v lu>-
tta(Mic/liil''a a aliil*iii >i, liiri >^*
liuxliilbânf cette maison que nnu*
venons de hâtir n'est que jtrai'i-
Moire.
Provoquer. 1. tr. Défier, r Incittr,
/»«<u>Mr, engager, vz. KNCiAtiKH.
Délié Ui'uA^A. Il le prttvoque à
mentir, tNttouiitssi (>t.vM*tin yiMifl-
"a. Ils se prox'tHpient inutuelle-
tiwnt à hoire. 'Koim 'touctta e I-
iia^^kayéiiilicliel "a, ils jte régalent
niutuelletnent tle hoisson, (en se
pmxuttpiant) .
Proximité (a). I)éiiét>aii iiel'an. So-
oa aIli'l^lla. Sét»aii nePaii, « />ro-
.riviité de moi.
Prudence. .V. O'tiye "ofut-ddi, pru-
dence dans lu conduite. ' FUle<la-
oiiweddi, prudence dans les paro-
les.
Prudent, e. Adj. KdtMH'^clnihi dé-
iHMi, prudent dans sa cimduite. ||
Kdé<lat)t'V\elni déiuMi,pr(i(/('rif dang
scji partdes ; éiléiiauf-'Heddi, édé-
flao£)«t*siii, édé<lau<^.Hiii|iii. tnléiia-
ooweliii, éti«*<la<».,w iliii, i"<lt*<iatK
pou'Iiii. 'rtaxNi t.aii édé«lao..\»iiilni
illt' uyiii, tu n'as aucune prudence,
aucune réserve dant tes paroles. I!
KdoutsNfdtMitHidi,t*<louHfnt'sdi.Na-
duuzl)«' kkévsin r<it>udeii<uilidi,
sot/ez prudents comme le serpent.
Il Soigneur, vz. soioNKrx.
Prune. .V. c. Djié tcho' delzeni l»e-
indshéè tiounlin, gros fruit »n»ir
fi m» If au.
Prunelle. .V. c. I)éné-iia-zénen, le
III >ir (le /'«ri/.
Prurit. .Y. r. TsM'ttfzh.
Psaume. .V. c. NihoMt^ini dittliss^
yéiieii, cantique de la Rihle.
PUD
- 842 -
PUI
Pseudonyme. .V. c. DiMiin/i illr koli
tlrkkt'-dit tlis, fausse siiiiuilurc.
Psychologie. A', c. \)c\\v danyinen
ttanttou, tta ahoun'liouii, lia l)i'-
ttchyannié iioun'Iiii hlio clskodi'-
nedyai, Vctiulf de l (hm\ ilc su
nature, de ses i>})érati()iis.
Pliant, e. Adj. Man. Man, // i)ue.
lloman, (Ui pue.
Puanteur. A. e. Oman.
Pubère. Anlnèzliè hèhor/hlin, AiiH-
aiè/.lio heshellin, // esl de'ceuu pu-
bère. Tchili-kwi anlnezhè bèzliel-
lin, jeune liontnie pubère, 'rssokwi
iii'zhè, fille pubère.
Public, que. Adj. L'intérêt public,
orelyon déné^a. Odelyon yettao-
de'^r'ai "^a. Si yin ede''ayénines"a
ttasttin ille isi, orelyon déné '^a
asttin si, éoalat^esnai, je n'agis pas
dans mon seul intérêt, je travaille
dans rintérét public ; édé^'ayéni-
ze'l"a, édé^ayénines'^a, édé'^ayéni-
nin 1 a, ede ayenine r a, ede aye-
ninil"a, édé''ayéninou'^l"a. || Fonc-
tionnaire public, odelyon déné ye-
ttaode°l"ai gaeVa. if En public.
Tssè. Déneniia'^^lè. Dénenna'^lè ko-
li édédaorelni ille oyin, il ne
garde aucune rése)-ve même en
public.
Publicain. .Y. c. Juda ottinen neh-
nenkké, tta bekkaozheri nèzhè
tcho" ba tsaiiilja iia'^ltsi kkénazhe-
ri ; pi. ba tsamba na'^ltsi kkenad-
dé ttinni, celui ou ceux qui, chez
les Juifs, percevaient les impôts
pour les Homains.
Publier. V. tr. Divulguer, vz. di-
VLLCiUKR, DÉCLARER. || Promul-
guer, vz. PROMULGUER.
Puce. -Y. c. Yalkkizh-azé, (vif com-
me la poudre). || D'fihè-ottinen
yae, pou anglais.
Pudeur. A', c. Vz. chasteté, mo-
destie.
Pudique, pudibond. Vz. chaste,
MODESTE.
Puer. r. i)itr. (Cliose). Iloman.
( Persoitue). Man. Onitlaziir man
ikké si nonii ! Comme tu j)ues !
Mail ilii- si, //()/(, /(' ne pue pas.
Puéril, e. Adj. Sékwi la. Sékwi la-
honttc. Srkwi ttchyannié. Sékwi
laiii'ltr oyin, /)/ es comme un en-
fant. Kkani adinni, sékwi laadin-
ni oyin, ce que tu vien^ de dire
est bien puéril. Sékwi ttchyannié
la néttcliyannié hottin oyin, ta
conduite est celle d^un enfant.
Puérilité. N. c. Sékwi ttchyannié,
conduite i)uérile. || Sékwi ya'tiyé,
parole puérile.
Pugilat. A\ c. E'iezelttous.
Puîné, ée. TtaaF'ai. Setchele se-
ttaaT'ai, mon frère puîné, (en-
vojfé après moi).
Puis. Adv. Kou oun'lton. Kou de
oun'^lton. Sekkéin"ar, kou de
oun'"lton ne'^l "^toussa, délie-moi, et
puis j^irai avec toi. || Et puis. Loc.
conj. Kou tthi. Ouii'lton.De oun'"l-
ton. Mangeons d'abord, puis nous
partirons, chewou*^ti oun'^lton ''te-
Avouttas.
Puisatier. A^ e. ''Toukke hop^ain
dénen, qui creuse, fait des puits.
Puiser. De Veau avec un pot, un
hol. "^Tou hedzel, hessel, nezel, Ê
hezel, hidzel, housel, hèèzel, dai-
dzel. Pas., ''tou ^edzel, jpizel, fiin-
zel, yeoinzel, Ê)idzel. Fut.^ wadzel,
wassel, Avounzel, wazel, woudzel,
wous'el, hèhouz^l. || Avec un plat.
"^Tou yei^kai, yes'^kai, yin^kai, ye-
in''kai, yèè(?i°kai, yeouh'^kai. Pas.,
""tou yei'^kan yei'^kan, yein'^kan, ye-
in''kan, yèèoi^'kan, yeouh'^kan.Prt.s,,
éloigné, ''tou yèèoe°kai, yèèi?i°kai,
yèèoin'^kai. Fut., "tou yeou'^ka''i,
yecus^ka"!, yewoun°kal, yeou°ka''l,
yèèwou'"ka'^l, yèèwouh^kaT, yèèhè-
hou''ka'^l. Il Avec un seau. ''Tou
yeirtin, yes°tin,yin'^rtin,yeinTtin,
yèèpirtin. Pas., récent, *^tou yeil-
"^tan, yeiT'tan. Pas., éloigné, ''tou
PUL
-843-
PU\
vMi'ertiii, v^t'iM'tin. Fut., "tini
vtourtrtii, ytMHiN'tjiii. Sa 'tcHi vi-t-
wouiri tan, {luisf moi tie /Vdii
avec ce icau. S» 'tou nexfl, pui»f-
moi un bol c/V»iij. 'I.in tclm' lut
*tou yiirrtin, putjn' tif rcau pttur
le$ chevaux. H />«• /'«•«ni pour lu
l'crter dans un vanc (/ur/rorK/iit*.
Ht've 'tou he<lM'I. "l'vU ye 'tou ne-
»el, puisf de /'«au c*( verse-la dans
la chaudière. ' Dans un vase pour
la jeter dehitrs. Ik've ""ton 'alutl/t'I.
'l'wi In-ye 'ton 'uwmiiizrl, l'ide le
coiittt lie reau qui s'y trouve.
Puisque. Conj., se rend toujours
par tta, ou ittu, placé à la fin du
vtrlic.
Puissance. V. <. Kktisolzher. IW-
kkuhozht*r. i Puissance paternelle,
déiiéta lH?iazé t)ankkaholzlieri. ||
Sation redoutée pour sa puissan-
ce, (léné ihujè he<leiitté itta hou-
l)ettrhyalioiiè<lyet. I Puissance en
sorcellerie^ tassi ekkure<lyaii tta
>é(ia/.iyé.
Puissant, e. Adj. Kkasulzher. On-
ttla/.liè kkaholidier, i7 est bien
puissant, autoritaire, ou mieux
oiittlazhè (léné da.L>è liè<Jeiitte. Il
Puissant en sorcelUrie, ttassi e-
kkoredyan tta ywlaziyé. — C^est
un puissant sorcier, \ta,fsfsi ekko-
relyantta yé<lariyé. H Vne puis-
.<ante année, e""Ietssoul.,.eli"a aiiMa
petldeli, l>e<la(.>è htxlouttè lantte
illé. Il // est puissant en oeuvres
et en prtro/<',t,hettchyanni^ttatcho,
l>eya'tiyétta tcho yéiiicxliyalio
lunittiii oyin.
Puits. \. c. Toukké. Nihoyaoè
"toukké. Nihoya<.»è ""toukké horzli-
"aii. Il Curer un puits, vz. ci'RKH.
Pulluler, r. intr. Ktssin''an na'lin-
tflilyan. '(ia etssin''an na"'liii''teh-
lyaii koii ! Voilà les lièvres </»<i /»»/-
lulent de nouveau ! |l Kke'anen
"lan lioziit''^l, dex'enir de plus en
plus nombreux. Dzindittlis^i' slini
kke'anen Hnii ht>xii<.*1 oyin, les
ntiiii.iii» journaux pullulent.
Fulmonie. .V. c. Déiu* (iinlcli/lit-
t*\a, maladie des jummtm».
Puimoniqae. l)iMizi*<j«iizliô cya. ."s
<l/.«-<liii/lit- eia, i ni mal aux piai-
nions. "
a ah<>>:
des cavernes dans mes pouttum».
Pulsation. V. c. D^né «lzi\é «IttlnN .
Pu h crise, ée. .idj. Na<.H-lzliai. r,>
diimiyt (liya aiio^idi lu-
dyao, 1.^^ iiai'inTshai la
ailéiieiiia uyiii, i7 a pulvérisé les
vaines objections qu*on lui oppo-
sait.
Pulvériser. V. intr. K" i
Itr pi'nr ptdvériser ;
Itekkadin'ldshè, yekkuuekisiiè.
Pas., bt'kka/eldshè (le reste com-
me le prés., mais avec un adverbe
de temps). Fut., lM'kkaz(>iildi>liè,
hekkadoiisd'-liè. Ktsîjiiiz kkadiiri-
dsliè, /n7«'. pulvérise la viande sè-
che.\\ Nal/liai, imsshai, iiajie1.>l)ai,
nayeHshai, nailzhai, naou^hliai.
Pas., imofl/hai, ntuirishai. Fut.,
na(.)wal/liai, iiaoHassJiai. Diri sa
iiaiie''lshai, réduis-moi ceci en pou-
dre.
Punais, e. Adj. Rinniyè kkounz^,
nez qui sent fort, qui sent fort du
Punaise. .V. r. Banlai ^ouè, Fisisec-
te français.
Punir, r. tr. Tta««i uun°ka déné na-
ou^weiidi, nanti^wesni, naou4)win-
ni, nauuowenni, naouowiddi. 1':.
MAI.THAITKR. Bt^lyrré 1 i
zhè naoii..<wiiini, je l'ai v t
puni pour sa méchanceté. Il Déné
"a «louyé adénffin, mettre quel-
qu'un dans une situation pénible.
Setssenri e'^lttlii nat» mi il-
lé honna ba douyé . 'tè, i7
s^est mal comporté envers moi, je
Ven ai puni. — Ou bien encore
sets(«enn eitthi naho1<^lier ille hon-
PUR
— 844 —
PYR
lia, sokkori'lyaii a>la kontlt', (7 ii^a
}>(!$ bien <i}ii envers moi, je lui ai
appris à me connaître.
Punition. A', c. 'l'tassi oiin'ka <1imu'
naoïinwi'ddi. Dt'iié "^a doiiyt' adi'-
nel 111.
Pupille. .V. c. l)t''né-iia-/.i'iuMi, le
unir de r<vil.
Pupitre pour éerire. lii'kki' i'di>ltlis-
si.
Pur, e. A<lj. Pjre pur, saint. Zi'i;ai,
des'iiai, din'uai, do'yai, di'^^^ai,
douh^gai, hèdeVai- Pas., zeoe'gai,
deoes'^gai, de^iii'^gai. Fut., /ou-
'gai, dousVai, dewoun''u"ai. l)in-
*'i>-ai illé konttè, din'l/hik, tu ;»Vs
pas }in saint ; tais-toi donc. ||
Chose pure de tout mélange, de
tout alliage. Ttassi "^gayé. Ttassi
bé^ta oulle. Ttassi bedayin. Eau
pure, "tou ''gaye oyin. Diri bédayin
oyin sin, ttassi be'^ta oulle, ceci
est pur et sans mélange.
Pureté. A". Des personnes, ze'^gayé.
il Des- choses, hode^gayé.
Purgatif. A', c. Betta tssetsenni.
Purgation. A\ c. Sehdver. Yatssel-
/hi.
Purgatoire. A', c. Osliui kkénanldai
'koiUMl.
Purger. V. tr. Betta tssetsenni dé-
né '^a ho'^ié. Betta tssetsenni sa
ne'^ltsi, purge-moi.
Purger (se). Betta tssetsenni tta
tssetsenn, hestsenn, netsenn, he-
tsenn, hitsenn, houhtsenn. Pas.,
tssetsan, shitsan, shintsan, she-
tsan. Fut., ts50iitsenn, wastsenn.
lîetta tssetsenni tta o^tiyé sliitsan
kolou, je me suis bien purgé. ||
Betta tssetsenni nadiddé tsseddan,
boire la médecine qui purge. Vz.
noiRK.
Purification. Fête de la. '^Ftahè dzi-
nékké de'^gaye Marie l)eiaze ya'^ti
kon-en yedaninTtioun, tthi beia-
zé na ttassi niounininni, eyi dzinen
nihozhiyou, dzin nèzhè tssettin,
fête de la présentation au temple
de Jésus par Marie,et de rofjrande
faite par elle au temple })our la
)uiiss(tnce de son fils.
Purification. A', c. Delgai iazétta
bcyé liokkenaidé, linge blanc avec
lequel on essuie le e(dice.
Purifier. V. tr. '{"tassi kkénaldé,
kkénasdé, kkénaneldé, yekkena*^!-
de, békkénaildé. Pas., békkénal-
dé, békkénat)i*'ldé. Fut., békkéiia-
waldé, békkénawasdé.Békkénanel-
dé, purifie-le.
Purifier (se). De ses fautes, les fai-
re effacer. Oslini "^an-na-so-nelyé,
'an-na-ho-nesyé, "an-na-ho-ninlyé,
"an-na-ho-nelyé, ^an-na-lio-nilyé,
"an-na-ho-nouhlyé, 'an-na-hoho-
nelyé. Pas., "^an-na-so-nelya, "^an-
na-ho-nepesya. Fut., "^an-na-so-
noulye*^!, *'an-na-ho-nous3'e"l. Ne-
ttclivannié slini "^an-na-lio-neoinlya
de kolou, "^an'lttè illé, tu ne ferais
pas mal de te purifier de toutes les
fautes de ta vie.
Purifier. Rendre net, delkkall anal-
"in. Delkkall ananelle, purifie-le.
Purin. N. c. ""Lin tcho'' ""lès tssiyé
C^Les tssi, ou "^lès dsho£)è, urine
puante ou jaune).
Pus. N. c. Tssess.
Pusillanime. Adj. Helpizh, peu-
reux. Il Nèdyet ayinnshenn, que
travaille la peur. |l Na^kayénin-
zhenn, qui est toujours en crainte
pour sa peau.
Pustule. A', c. Dshen 'èzhi.
Putois. A^. c. Nountsinhè, ou nou'l-
tsiiiyè.
Putréfié, putride. Vz. corrompi ,
POIRRI.
Putréfier (se).l's.coRROMPRF,, pour-
rir.
Pylore. A', c. Ekkayé dshèlè.
Pyramide lumineuse, au lever du so-
leil. Sa kkézin na-chounz-indshi,
(tente élevée au-dessus du soleil).
Pyrite. (Sulfure de fer). Tsan-ttle"!.
QUA
843 -
gUA
Q
Quadra^ciiairt.Diii tmerzJinitn l)e(>-
iiiyô, qui a W au». Dit) unerziinaii
^«- ^iiyv, /<• >uif (jinKhiifjénairr.
(Quadrilatère. .V. c. Diii tsM-nn nuli-
tt i/lii-, «/ui (1 timitrc côtés.
Quadrille. .V. r. F/lHts>in dineii e''!-
tssenn dabdi"!!, quatre d'un côté,
quatre tie rautre dansant en face
le» uns des autres.
Quadrupède. I)iii(.<iii UcttluMiniM),
• '»/ (iiM^lii l»t*'ké, qui a ((uatre jatn-
hes <»ii quatre pieds.
Quadruple. Adj. Din lu)''an7.f. J'ai
/»( n/ii If quadruple de ce que tu as
perdu, tta ii»'.jaoiie'"liiaM ho'ao, si
(lin lu)''anzé Ms-aoneliian.
Quadrupler. // a quadrujdé sa for-
tune, ttaneitté ttassi lK>t&sin houn-
"lin nin, din ho^anzé tta&si In'tssin
aadilva. Sa fortune a quadruplé,
ttaneltte ttassi l>etssin hounnin
iiin, din ho''anzé ttassi betssin hes-
liellin oyin.
Quai. .V. c. En construction. IVjça
deilchenii 'tell he<lslii, (^«exlshi'^l,
(.'indslii I, oedshiM. I Construit.
Ta 'ira dedt-henn tell (.*'<lsliik, çi-
dshik, yindshik, yetjindshik. || En
projet. Wadslii, «aâdslii, woun-
<lslii, youdslii. Les navire» abor-
dent au quai,issi tcho" «lanlin, eyet
tta de^iclienn ''tell.nihotta nakouzJi
al/lieim oyin.
Qualifier. V. tr. Tta&si, tta al)eou-
niii "Islieuin ekwabeniyaouiiin'rti,
iMMiiyauiini T ti. lM*niyai»iiiiin'rti,
yeiiiyaouiiiti rti, l>eniyaounirti,
bèniyaounouT ti.P(»A-., /<• prés. avec
nin. FuL, ekwal)eniyaou'^rti, l>eni-
yaous'ti, yaounTti, yeniyaouTti,
donner son uppréciatitni sur une
persttnne ou une chose, en jtarler
suivant ce que Von en pente.
Qualité. V. c. De Vhomme, tta d^né
liMitui l'an. Kkwa lM'liou'^l*an, i7
e»t tel, a telle qualité, i D'une
chose, ttassi ttanttô. |l // a de hon-
ne» qualité», liodellan huunzon l>e-
tssin hounlin kuntt^. — Ses niau-
vai»es qualités l'emintetent sur les
lutnne-<i,\tH li(»un/<iiii triui, tf i
liiii iH'tssin liuiinlin tclio, tta '
lini, eyi yin liu'an dëné(.>inMnezi)
lu'tssiii liuunlin konttè.
Quand. Adv. Ttahu. Quand tu xtfU-
dras, ttalu) ualli \< m »a-
léssi, ekuuhuu walli. (,' . vou-
drai partir, je t'avertirai, toussa
yénesshenn de, ék»anélés>in walli.
Je ne sais, ttaho ekkoresyan illé.
Il Quand même je le x'oudrais, ji
ne le pourrais pas, ek»ayénes>.|ienn
de kolou, houstsi illé. Quand U
est fâché, hoiiittfho hettioun. '1
Quand bien même. *ie kolou. |l
Quand Y Ivllalio? Kdlaho de 'tin-
(.•a\uu .' Quand par^-tu Y Quand
inendras-tu me v*>ir Y VaWaÏïo de
sérail iia/hinya «alli la ?
Quant à. Loc. prép. Zan (après le
vn>t ). Quant à moi, si lAix.Quant à
toi, nenn zan. Quant nu travail, je
ne le trouve /»• < . la zan,
houdesni, ou Ik'- illé. Quant
à leurs parole*, je nVii fais pas de
cas, houl)eya*tiyé zan, l>etssonn
venini''a illé, ou IxVwin navénies-
■>|UT illé.
Quantième. (Jour). A quel quan-
tihne du mois sommes-nous ? R-
dlaho sa hounil'tA'? (Au quand du
ntois est -on arrivé à comj>ter) ?
QUA
846
QUE
Quantité. .V. c. 'l'taïu'lttt-. Tu ver-
ras la quantité qu'il \i a, ttuneltté
lioimioerzlinik o'tiyé yi''iiéniii''l"in
walli la. l' ne certaine quantité,
ttasstHi-iieltlt''. il Vne petite quan-
tité, honioiiiini illé. lazé ovin. |l
Vne grande quatdité, 'lan. Quan-
tité de gens, déné Han. || Y «voir
en quantité. Hode^ti horzh"an.
Ttassi '^laii. Dyan lio(le°ti horzh-
"aii ikkéla ! Que de elioses !
Quarantaine. A", e. Din onerzhnan
'tai. Din onerzhnan outchosi, en-
viron quarante. \\' Mettre en...
Daddu oan déné-oa-odenni itta, dé-
né tti-liya shanin tssenn slia békké-
honni, garder longtemps dans un
lieu isolé ceux qu'on soupçonne
d'être infectés de maladie.
Quarante. .IJj, ;aN?i.Din onerzlman.
Ils sont quarante, din onerzhnan
hèhin^'lttè. Quarante fois, din o-
nerzhnan.
Quart. X. c. Fia shella tssin din
tssenn nadelilya tssin i'^laoè, quel-
que chose divisé en quatre parts,
l'une de ces parts. || Aux trois
quai'ts. Beoansin ttounè°gan,
presque totalement ; ou encore,
bèlançiè otssenn nirtoue, c'est pres-
que Je bout, la fin. Aux trois
quarts de la longueur ; bè-lanoe-
tssenn, ou Bèpansin iiidenltthet
ttounè"^gan, c'est déjà aiur trois
quarts dépensé. Bêlante otssenn
ni'^ltoué, c'est presque fini.
Quartier. De la lune. Sa "tannize-
tssenn nerzhyan, la lune présente
un demi-cercle. — Sa nerzhyan,
elle se présente toute ronde. Sa
"tannizetssenn nain'^tehdzhet, elle
a décru et diminué de moitié. Sa
nainHehdzhet, elle est finie.
Quasi. Vz. PRESQUE.
Quatorze. Adj. nuin. Dinoin ttchva-
oazhe^.
Quatre. Adj. nunj. Dinoin. Quatre
fois, din.
Quatre^temps. 'Aittazou, '"ayou,
'loukkou, sinou nihodzliiyou, i^la-
t)è dzin-da-''taoè, *"ta dzinékké : tta
'"ta dziné houlyéi tcho, dzintssenn
e''lkkeniia/.hè dzinékké tcho '^h)iie
tssekie'li dzinékkehou, tthi dazel-
gain dzinékké, en automne, en hi-
ver, au printemps, en été, il ar-
rive une semaine où l'on fait mai-
gre et Von jeûne, le troisième jour
et les deux derniers joiirs de la se-
nuiinc.
Quatre==vingts. E'ikkédin onerzh-
nan.
Quatre=vingt=dix. FUi-yé-o-werzh-
■^tan onerzhnan.
Quatrième. Adj. num. ord. Voilà
quatre chevaux, prends-en trois ;
moi je prendrai le quatrième, ne-
dyan dinoin lin tcho" nadehlya ;
°tapè hin^ltcho ; si i^lagè houstcho,
(prends-en trow ; moi j'en pren-
drai un). Qui est celui-là là-bas
qui marche le quatrième ? Edlapin
yopwin ''tanen dénen dsliè peddè^h
kkéniyé pe''ga''l ? (Qui est celui là-
bas qui marche à la suite des trois
qui marchent devant) ?
Que. Pron. rel. Tta, (initial). Le
couteau que je t'ai donné, tta bès
nepani"an. — Quelquefois aussi
ttinni (adv. déterm.). liés néoani-
"an ttinni, un couteau je t'avais
donné, tu sais. — Quelquefoi^s
i^lapè, (devant le substantif) . Thi-
gh bès déné pa nazhi"an nin, le
couteau que j'avais prêté. || Pr.
rel. interrog. Edlapè ? Quoi ?
Qu'est-ce que c'est? — Edla r
Quoi ? comment ? — Edlahontte ?
Comment ? qu'y a-t-il ? — Edlapè
la ? Qu'est-ce que cela pourrait
être ? — Edla hottin ? Quelle ap-
parence a-t-il ? — Edlasin, ou
édlasintssenn? De quel côté? \\
Est-ce que ? Ousan? Kousan? Aa?
Oula? Ekwanelessin ille nintaa, ne'
te l'avais-je pas dit ? Sa kkazhè
QUE
- 847 —
QUK
uuMiii? E*tu hit'ii Y O'tiyt' i»in'tin
oula? .I11-/M bien ihi'ini Y " Qui!
Ativ. FÀou! l^kou! Ikkriu! Qu.
/«• temp» tft mauvaiâ ! djuii «lyén-
jUk/'la ! Qui- If tt'iups tut hcnu !
Kkmi <i/.iii iii*/xin ! Que Dieu fut
btnt ! Nilio''lt>iiii oiittla/Jii* nt*/ciii
laktni ! Quel terrible acculent que
celui qui nttu» arrive là ! Kk«ui
vc'»<laurivt* iiuirMiu<UVîn'^l''^lit't I'»-
icoii !
Quel ? quelle ? Quel cluinl est-ce Y
K<llaj.v lu> lintiliot-t'rC^iie'/ jour ext-
ct aujtmnrhui Y K<lla(.»t' dzinékké
doiilion d/.inôkké? il Lequel de ce.s
(/<•».! hoiiiinea f*f le plus jnrt Y
Diri lia (iéiié «iriu'you, ('<ila(.>iii vin
ho "an«' imtM't r ' Lequel veu.v-tu
vie donner Y K(lla^>è sét>uouninni
'a ttinni? Il Quel! quelle! Quelle
tnnuvaiKe femme! lio"aii/é tsst'kwi
(iyéré ikkéia ! Quelle fête ! ho'unzf
beil.slii sliiii laktui ! — Quelle neige !
Kkoii t>i'l lan !
Quelconque. Adj. imléf. "^l'aouii-
htiiii. Tai. riat<è "^tai. riat>e kku-
zliitrluv-hi 'tai se<.'awouirltclioiizh,
il<wne-nn>i un mouelioir quelcon-
(fue.
Quelque. Ailj. inJt'/. Ttassi. Ttassi
tai. 'l'tassoii-iu'ltte. Je vois quel-
ques arbres, ttassoii-iifltte <le-
(Ichenn t'^s"in. Je vois ifuelque
chose, ttassi É)es"iii. Quelcfue chose
qui arrive, ttassi niluMieiiltthi. //
mnts apportera, sans doute, quel-
que chiyse, ttassi iiouoaounininni
kwalanttt' lausiiii.
Quelquefois. Adv. An'lkke. Nahe-
kkf. Nalit'kkè iiou'a kkazhè kuluu,
ttlii iialu'kkè ttthyeri itta nou^a
Hoiiyû, (pielquefois nttus sommes
bien ; mais quelquefois aussi la
pauvreté nous rend bien miséra-
bles. An'lkkéhou, o^tadezlia, iiou-
gan nandai henattin, i7 vient quel-
quefois nous voir, mais, à de rares
interialles.
Quelque, quelques. (Inun.). Tta»-
m: ttaMii 'tai; i'la<./«* 'lai (»ing.f.
1*1. et ting. Mai ; 'tali«ninluuii.
TtaiiHÎ 'tai «é(.''*uti»<'*^<'tii*"i'lf don-
ne-moi ijuehpte chine. I /*/. iiali^.
Nalir iN'ddiii, sann quelquet-un»^
c.-à-d. une partie manque. |l Kko-
/iiitcliezlii 'taluMlIllouii, quelque
vutuchoir.
Quelqu'un. ^.Iiiifrit^>. 'i'tasni déiuMi.
1 la'.'iii lai. ' Quelipies-uns, na-
iieii ; f'I ta <laiiliii ; eTta i'la{.'iii
danliii. Déiu* urflyuii na'kauu-
£>H'e<idi liè'^li kuluu, iiaiien yin ye-
ttatMJe'^Uiii daiilin, fou« reçoiv>ent
les sacrements ; nuiis iptelques-unt
seulement en pntfitent. Kniia «l«m-
yé ; é<lé%i na<latM^li ; e'Tta i'la()in
daiiliii yin daya'^Kti ikké! Les Cris
ne sont pas commodes ; Us ont la
tête dure, quelques-uns seulement
par-ci par-là prient, c.-à-d. *ont
chrétiens. i.SV cacher de queltpi'un,
VZ. l AtlIKIl,
Quémander. \z. mknuikr.
Quémandeur, euse. .\ . c. Kon*'tahè
déiit'ii. Oiideii k»' «IriitMi. Kdatui-
de<idi ill«' déiieii, effmnti ipiéman-
deur.
Quenouille. ^(îr(M M>ri(- des marai*^.
Ttlt)' tilu) zliuulè.
Querelle. .V. f. KTan\ats>erti, ou
vï an \a'ti. F/lts<«M»ii ya'ti.
Quereller. V. tr. Déné tsstMin ya'ti,
ou iléiié t*»" ya'ti. Vz. iuspitkk.
Sei»an yalMi anadasc*<it'l/)iin illé,
«7 ;/(• cesse de me tptereller.
Quereller (se). KlanyaHourti yé-
iiuuslieiin de, ''tiii-nouh''azou, si
ekontte ottchyasdi illé si, si vous
votdez vous quereller, sortez d'ici :
moi, je n'aime pas ces bruyantes
contestations. H Vz. se disim i>j».
Quérir. V. tr. .Aller chercher. Ttas-
si kaMnJdi, 'ka'tessai. ou ^kaavsa ;
Ica'tiii^i, 'kane^tcMi : '^ka'^t(\ii>ai,
''kaa£>fa : "ka'tittas, "^kaittas; 'ka-
sfiltlt'l, 'kaidde'l. Pas., ttassi \&-
QUE
848 -
QUI
yelulik, 'ka/hiya, ' kii/.liiii\ a, 'ka-
y.heya ; 'kaser/h "as, 'kazhittas;
'kasor/.hdel, 'kazliuldi-l. Fut., ttas-
si 'kayouddi, '"kawassa, 'kawoun-
ya. V<i le (jtii'rir, l)in""kaiie<.'<.'a. —
Ih'uL, /)<//• cdu. Ttassi 'kascki, ""kn-
'tes'ki, ou "kaas'ki ; 'ka'tin'ki, ""ka-
iie'ki; 'ka'te''ki, '"kaa'ki ; '■ka'ti''ki,
'kai^'k! ; "^ka seddeH, ''ka'tidde'l ;
'"kaiddr'l./\/'«'., ttassi ''ka serzl/kin,
'ka/hi'kin.F»^., ''kas()u*kt\ 'kawas-
ki'. "rou yeiina se'kké/hétssin sa
hiii''ka\voun''kè. Va me le quérir de
l'autre côté du lue.
Question. .Y. c. Houderker. ||
f'Ahdti'^e (le (jucfttions, eHouzel-
•ker.
Questionner. V. tr. Poser, propo-
ser des que-Hions, vz. proposer.
Questionner (se). Èécîproqiiement,
se consulter, eHouzel'^ker, eHoudil-
^ker, enoudoun'ker, e'"lèouderker.
Pus., e'^^letssoudeoerker, eHoude-
oirker. Fut., e*^louzourker, e'"lou-
(lewourker. Tta shoun hokkéna-
hiddé ttinni, hooan e*"loudeoil''ker
nadiin kolou, slioun ttè oyiii, au
sujet de notre uffnire qui ne mar-
che pas, nous nous sommes ques-
tionnés, constdtés de nouveau,
njuis sans résultat.
Questionneur, euse. N. e. Hou-
de Tker, déiié anadadelzhin illé,
qui ne vous laisse pas un instant
tranquille avec ses cjuestions.
Quêter. Edaouninzhenn, édayenes-
shenn, edayeninzlienn. — "^I^ssou-
deirke. — Ouden''ké itta, onttla-
zhè bedzéré howin'^lshi kolou,
tsamba "^lan she'^ltsin tta ille, mal-
f^ré toutes les courses qu^il a faites
jyour quêter, il n^a pas fait grand
arffent. \\ Vz. mfadier.
Quêteur, euse. Vz. mendiant ; qié-
.MANDEIR.
Queue. D'un animal. Etchè ; et
aussi etsentsnè. '^Lin tcho'' tchè,
queue de cheval. "^Lin tsents^è,
(pieuc (le eliicn. Hi'tscntsi'lè, .sa
queue. Il remue la (jueue, natseii-
tsen-e'tiii, ou iia-tsi'iitsc'l-i'HilozlK
?itchè ga. ouUé, queue sans poil.
Il /)(• poisson. Kttla. IMtla, sa
queue. Ettla î.>ayé, ou etchè (jtxyé,
bout de la queue. Hetchè (.>ayé, le
bout de sa queue. \\ D^oiscau,
etchè. Betchè, sa queue. || Queue
d'aronde. KTaïKlshe"!. Yé e-^ran-
dsheH, maison })(]tie en queue d\i-
ronde. || Queue-de-rat (lime).
Dzenn tchè okka'^l.
Qui. Pr. rel. Tta (initial). Celui
qui vient de mourir était son frè-
re, iH'tchélé siii, kkani tta déné
'"leoaiiiiizliedi. L^homme de (pii je
parle, kkani tta aléssin. Tu peur
envoyer qui tu voudras, tta ayé-
ninzhenn sin,, eyi ''tin'^l"a walli la.
|| Eddini. C\'st lui qui Va dit, ed-
(hni addi intcho. |l Je ne sais qui
il c-st, edlaoin ? l)ekkoresyan ille
si, Qui ? je ne le connais pas. \\
Je ne sais qui ils sont, edlanen
you ? houbekkoresyan ille sin.
Voici qui me choque, sinniyé a-
houdya illé dyan. || Le voilà qui
arrive, nou'^l"in, nagedda^'l, || Qui
plus c.sf ,V1 tthi ; eyi ''e''\,avec cela.
Qui plus est, il ne veut pas tra-
vailler, VI tthi, éÊ>alat>ousna ille
yéninzhenn ikké ! || Pr. interrog.
Edlaoin? pi. édlaneyou? Qui est
là ? Edlaoin attin ? Qui sont-ils
ceux-là? Pjdlaneyou eyehnen ? Qui
ceux-là ? Qui donc aime Dieu vé-
ritablement ? Edlaoin ttattitta
Niho^'ltsini oanyénioerzh'tan houn-
loun ? Il De qui. Edlaoin tssin ?
Edlapin betssin ? De qui est ce
chapeau ? Diri tssa edla/;in be-
tssin ?
Quiconque. Pr. indéf., ttassi déné.
Ttassi 'tai déné. Déné "^tai. Déné
"^taounloun. Tta, celui qui, (suivi
de waléssi, supposé que ; ou en-
core vvaléssi, ou dé placé après le
QUI
— ^a9 -
QUO
\*rrhf à rinilt'fiiii). (^iuVoik/ik-
l'cut priii , pt-ut If /iiir«', VMwas-
'ti houiitiitluMiii (il', editiiii lu i^l-
tjini oyin. Quuimquc aimr Dieu /<
prie, Itn Nilio'llsini t»aii\i'iiit4r/li-
'tjui wulr>M, \v 'a\a l'ti (i\ iii.'rta>-
si (lénrii Mt-aii riu-r/li in kktMin-
ïliiT wuléN>i, bekkt'vlouMili illt* >i,
quiconque te mettra à me voler ^
je ne If viéiia fierai pas.
Quille (If navire, tssi trlui*^ iumiiumi.
Quille. .V. r. San viuit* dcilrlicnn
i;i/«- l'Iim/in nadadslii, d/x) Itta nu-
nelyi'l itta, hin'tettlir al''in,rii<)r-
ceaux de l>ois placé.'i debout, dans
un certain ordre, qu'on s'amune à
iihiittif avec une houle.
Quinine. V. /e/)u>l ttchya nadiddé,
renti'de contre la fièvre.
Quinteux, euse. Adj. Wu déné
kkt'oniloai'l, avoir des accès de
mauvaise humeur. An l>t*kkéonil-
i'ai'^l ovin, e\st un quinteux.
Quintupler. V. tr. Il a quintuplé
■>.; fortune, ttaneltte ttassi hetssin
hounliu nin, sesonla ho"an/>' ttas-
si In^tssin aadilya. Il Vz. giADHi-
IM.KK.
Quinze. .l</y.Mii»/i.Sesonla<^ tti-hya-
cu\ie'\.Quinzc /oiA,Nesonla ttthya-
«.•a/lie*^!.
Quittance. .V. c. Kdittlis nant-lya
(iittli-M* ekkélionni, papier atten-
tant que Von a payé ses dettes et
(pie l'on garde.
Quitter. Quelqu'un. Déné t»aii yé-
iu**!!!!, ou <léné t-an ttchya Menni,
délié i>an 'tessai, '^tiiiuai, 'tfooai ;
délié ..an jté"a.s, "tittas ; déné t>a"
st'dde I, 'tidjle*!. P<i«., délié t<an ye-
hehdik, ou déné yan ttchya 'terzli-
ni, déné yan "^tiya, '^tinya. 'ter/h-
ya ; déné fan M»r/h"as, ""te/hittas,
'toiih'as, : déné t^ii
st*r/lidel, !• Fut., déné
4«an yehouddi, déné^ qau '^toussa ;
déné pan sou'as, ""tewouttas ; dv-
net>an M)U<ldt''l, ^^teHoudd»*'!. K«ila-
(«• (,«11 béfttn 'tin^n ittar l*ourqutH
l'as-tu donc tpiitté Y It'id., en
sortant de sa inai»on. |)(mm' .^ti>
'tiiiyimii, *tin-iit>Mai, 'tin-i
'tiii-'.'ai ; 1iii-lM«iiitta», 'tin iutt.i^ .
'tin-f Nsiiid»'*"!, 'tin-niddf I. /'«/•.,
'tiiiyi-lidik, 'tiii-ni\a. Fut., tin-
you<ldi, '^tiiiwaMia. S*(.<aii 'tinwuun-
ya saiian, ne me quitte paît. ' f 'ri
lieu. Ilottchya/in 'krz«'li«/lii, kt*-
delu'— 'lii. 'k«*d«'hiM/lii. kiMJdij./hi,
^.
lu.: i ..
jàwt, "ke<lét.iïlu't. f*u/., hotti'liya-
zin '^kfxt'houzlii, 'kwlehousshi.
Dyan liottcliya ktMlfhoiissIii die
si, dyan sa sO(.>a itta, je ne quitte-
rai pas ce lieu, parce que je m y
trouve lùen.
Quoi. Pr. rel. Quoi qu'il en «otf, de
kolou. ' Quoi ! Khdyi ! || De
quoi parlez-vous Y Fxllini liu«.>an
adoulini itta ? " Avec quoi e»t-H
fait ce vase Y Edla<.f tta horzlilin
itta <liri tthai? Avec quoi ttûche*-
tu Y Fxlla(.<e tta itlindslie'l litnni
itta? ' Quoi ! tu nte Itravf» ! Fxl-
laiitte itta ho"an/A- M*<itla/in ya-
ne'rti ? '' Quoi que tu di*eK, «>
ne veux pa.s t'écouter, tta-sson a-
dinni de kolou, nouziii'ltthan illé
si. I Quoi de plus Y F^ilaiiè Itlii
ho^anzie sounnour Qaei ! Jn-
terj. (/V7oMfif»itn/,elidyi !- -Ihid.,
interj. d'indignation, mépris. ï-Ui-
(lin ! neH kolou nan dankké 1éi«-
wa/lti sanaii, quoi ! au moins, ne
laisse pas mourir ta mère de faim.
Eh qooi ! \heot t, in
digmition. F.«idin ! I I dyiy !
ekwawounne saiian, eh quoi ! ne
fais pas cela.
Quoique. Quand même, lors même
que. De kolou. Eya de kolou,
shintsiii lao>aii tta 0(,<aii sin'l'ae,
lors même (jue je serait malade, je
tâcherai de faire ce que tu me
cttmmandes.
I>iciioonatra fnutçai«-aoniagaM*.
RAB
— 850 -
RAB
Quote-part. .V. c. Di'iu' IumImoiioI-
ttoii Itaïu'ltto ttassi (liMiéoan iii-
ninttli, ce <]uc chiicun doit rece-
voir. Il Doiu' lii'daoïu'lttou, tta-
iieltté na<.<t''lni ha lu)izh"aii,(.c (/(/c
cfiiieiiii doit /»(///('/■.
Quotidien, enne. .1(//. l)/in edao-
iu'IIIdu. Il .Joiinidl (iiiotidieii, d/Àn
(lit t lisse' (l/.iii (''(laoïu'lliou (k'iu>(?an
iiiniiittli. Il G'^uvre quoiidicnne,
(l/iii odaoïu'lt ton okkciiatssezheri,
ttassin.
R
Rababou. 'Lès-tchazi, houiUic fai-
te de farine et de pcmniican.
Rabâcher. V. tr. An'lanin liopan
koli kkanaya^te^ti, kkanaya^^tes^ti,
kkénaya'tin^'rti, kkanaya^teTti.
Pas., kkéiiayaseperti, kkenaya°te-
pes'^ti. Fut., kkenaya'"tou''ti, kké-
naya'^tous'^ti. An^lanin hoÊ)an koli
nouVl kkenaya'tin'^Fti ille kolou,
ne nous rabâche donc pas ainsi
toujours la même chose. || An^a
hèkkè naya^te^ti, naya''tes'^ti. Pas.,
an^'la hèkkè nayaseperti, naya'^te-
oes'^ti. Fut., an*^la hèkkè naya-
''tou''ti, naya''tous''ti. || An'^la ho-
dedh, an^laodesdH, an''laodindli,
an^'hiodedh, aiflaodidli, aniao-
douhdh. Kkennazhè aniaodindli
oyiii, tu dis toujours la vïêmc
chose.
Rabâcheur, euse. N. c. An'la hèk-
kè nayaou''te''rti dénen. An^'lanin
hooaii kkenaya^teTtihi.
Rabais (au). Vendre au...Honioun-
ni illé koH na beyouè dénétssenn
■^teldi^l, ''tesdi'^l, 4in1dii, •'te^ldiT.
Pas., °te"ldel, "^ti^ldel. Fut., '^toul-
deT, "tousdei. Se youè orelyon
lioniounni illé koli na déné tssenn
'tiTdel, j'fli jeté tous mes effets
aux gens pour presque rien. || Ad-
juger une entreprise au rahaU.
Tta la opael"ae,tta hokké-da"ouii-
honna ye'^ltsi waléssi, eyi OÊiael-
"a. Il liabaisser le prix de ses mar-
cliandises. You kké"oiuizin dehe-
lyè, deheslè, dehinlè, yedehellè.
Pas., kke"ounzin dehehlya, dehil-
la. Fut., kke"oun de^'toulyè, de-
''touslè. Neyouè kke"ounziii de-
'tewounlè, rabaisse le prix de tes
marchandises. \\ Rabaisser Vor-
gueil de quelqu^un. Déné houde-
lyai, houdeschia, houdin°lchia,
youde'"lchia, houdilya, houdou'l-
chia. Pr/.s.,houdelilya, houdi'lchia,
ou houdezhi°lchia ; 1" p. pi. hou-
dezhilya. Fut., houdoulya, hoii-
douschia. Onttlazhè houdezhi"!-
chia kwalanttè, je lui ai fort ra-
baissé r orgueil, je Vax rendu hon-
teux.
Rabattre. V. tr. Rabats ton collet,
kkozh ''ka''le e'^ltta nin*^lni ; eltta
nelni, nesni, nin^lni, e'^ltta yene*"!-
i, e^ltta nilni. Pas., e'^ltta ne^lnik,
eitta ni'^lnik, nin^'lnik, e^ltta ye-
nin^lnik. Fut., e°ltta noulni, nous-
ni, newoun'^lni, e^ltta yenou'"lni. ||
Rabattre du prix d'une chose.Kke-
da"ounzin nadilyi, nadesli, nadin-
li. Pas., kkéda^ounzin nadehlya,
nadilla. Fut., kkeda"ounzin na-
doulyi, nadousli. lazé koli kkeda-
4
KAB
- 851
RAC
*uun«n nmlnu^li ill^, je hVh ra-
l'iittrui ritii.
l^abétlr. 1. t,. V:. Hénf^rvM. \\ V.
intr.t rrdnu'iiir bête. Nnsoutidi'Us
iiHiiouvIilî*, nalKHiiiili'lt', iwiluiu<i-
(li'l^, iiiiliouiiitii'lô, iialiouli(ii \v,
être redex'ftiti ht'te. Pas., iias<>ii<i-
<li'l^, imhostiilc hi'iieiili*, iwiliuuii-
(inè heneii'lt^. Rke^aiUMi imiiuud-
(^i'I^ lukuu ! // t'ft redexenu plu«
ht'tf tfXie jinnai».
Uahot. S. c. I)f4lchenn-kk^^''lzouzi
\u-iUiouv-tiic.
Wahoter. V. tr. Dedchenii hè'(2:azli,
lii'-s a/h, nott'flzlu he(X<ayJi, ou ye^-
i.'«/li, hi'tia/.li, liDifa^li, lu*yt'i.ija/.li.
Pas., ilcHlciitMin (.t'VazIi, et''t*t'"'''.
e(.<iii(.>azli, ye«.'inj.<Hzli,fÊ)i'y;azli.f'i/L,
de<lchenn oii''>;azii, uus''azh, woun-
t-azli. Il Dtvlchenn É)ada{:>e'y:azli,
t»a(lai>es'"a/J>, t)atla4)int»azh, (.>adai.»t't>-
i.'iizh, t>a<la<.«i'^a/.h. Pas., ya(la<.<e-
'^azli, t>ada^it>t>a/li. /•'«/., detlclienii
(.•adai.'OuVAzh , (.>ada{.'Ous''azh, pada-
touutazh, !.'adat»ou4>t)azli. Sa diri
(lf<lcheiin t<a<lat<iM<.'azl>, rabote-moi
(■( ttf [ilaiiclif.
Raboteux, tuse. Adj. HodèoaU.
Htxlét'in'l ais. Nih tiodèc>ais, ou
nih luxléi-inTais, terrain robo-
teux.
Rabougri, e. Adj. l)e<li-))enn nih-
»)!.a-ti-liin-deoeiiye'I, arbre rabou-
gri. Ho'tell iieliiien kkalmiit^è de-
di-heiin iuh-ot>a-tchin-<let»enyf1i
iiounliii, aux approehe» des terre»
des Esquimaux, /fx arbres sont ra-
htnifiris.
Raboutir. Des eorde.<, ttloule t- l'an-
iia-dtlttlou I, eM an- na-<lt'>ttl<m'l,
nadinMttiuu''l, iia-ve-de''lttlou1.
Pas., e^'aii-na-iIenttlouM. iia-<liM-
ttlou I. Fut., e^raii-na-<i«»iilttloii'"l,
eT"an-iia-<lousttliiu'l. Na t- I aii-iia-
dou'^ttlou'l, je vais te rabttutir ce-
la. 1 Raboutir de* étoffe». You
eTan - na - del^kan, eTan-na-dc^i-
'kan, e'l'an-na-dinM""kan, e'I'an-
n«y«if*rkaii. Pa»., t* I lUl•lul•<l«•*1•
'kan, na<ii'l kan. Fut., rM'an iia-
dourkan, e I an niuliniH'kan. Diri
you fTan-na-<J»'»oul kun, rabtm-
t'uBon» ce$ étoffe». || Vz. mkjoin-
l>HK.
Racaille. S. e. 'Vy*<e\ lantl<- déiirn,
Itumme de rebut. Il Chutes. T-^-f
Tssel idini, chine» de rien.
Raccommodé, ée. .lr//.Naiia l<i ■:. .
Ittliva iiadi- I kan. Vuu nadaiia I-
daiin, lintles raccommodé». Filet
racconnntHié t 'tahïT tuuuuléiie-
tcliezii.
Raccommoder. 1'. tr. 'Viam nanal-
• Jaiin, naM:i.'«laiin, nHimneldaiin,
nana\c'|ciann, t-
uuMdann. Pas., . . i-
ztuldann. f'iif.,ruina^waldAiin,na-
na^wasdann.Diri sa nananeldann,
raeeommoite-iiu)i ceci. ' Ttchya
nadcldann, iiadeMianii, nailin"!-
dann, naye<ie Idanii. Pas., ttciiya-
na<lf Idann, nadiMdann. Fut.,
ttchya-nadouldann, naduusdann.
Se l>ezli-tcl»ennen lihuiin nanas-
dann ovin, je ne puis venir à bout
de raecotnmoder ma voiture. Diri
sa ttchya na^linMdann, raccommo-
de-moi ceci. '1 En rou/sfliif. Ttchya
nadel'kan, nades'kan, nadin Tkan,
nayédeTkan. Pas., ttr! 1-
■^kan, nadiH'kan. Fut., i i-
doul'kann, nad(>us'~kaiin. >a ttla-
"i tti'hyanadéwuun'lkann, rac-
commode-moi mon pantabni.
Ses pr< lits. Nanazfl-
dann. .nanadinldann,
na: ■!. Pas., nai: .
nai:- .: - -:iii nin. Fut., : :l-
dann, nanadousdami. Sf ttla'ié
nanatioustiann, ;V vaui r, >-
der mtm pantalon. — /
zelkan, e<!' tMifUinl kan,
édénelkan, 1 kan. Pas., è-
dé/é<<»l^kan, CNiénéoesItan. Fut.,
é<iézouwari;an, iMlfiu ' m, e-
denouwounrkan. F. ' m ek-
RAC
- 852
RAC
koiiiilyaii illo aliottiii, /// iic s(t'is
donc pas racconnnodcr tes luihits?
Il Un filet, "rabi'l nadenetchezli,
nadenestche/h, iiadenin^ltchezb,
iianayedeno'ltfhe/h. Pas., naiiade-
netcliozh, naiiadoiii'ltchezli. Fut.,
iiadfiioutcliezli, iiadenoustchezh.
Raccorder des ménages, déné an^a
lioiinzon hehedlin anal "in. Kkazlio
an*^la hounzon hehedlin anaoubes-
la, j'ai pa lienreasement les remet-
tre bien ensemble. Il Arranger.
Sénal"in. Ttloule-kké-é''te^tin sa
sénanellé, raccorde-moi mon vio-
lon.
Raccordés, ées. (Personnes). An-
^a hounzon hèhèdlin nadlin. ||
(Choses). Ttassi sénah^a.
Raccourci, e. vldj.Neddoue hedyae ;
neddoué héshellin ; neddoué alyae.
Bekkénadepinzaz.
Raccourcir. Y. tr. Neddoué al"in.
lazé neddoué awounlé, raccourcis-
le. Koutta,, neddoué asla, je Vai
raccourci. \\ Devenir plus court
(par le froid). Okkazhtta ttassi
neddoué hettin. — (Par Vusure).
Bekkenadezaz. C^est raccourci par
Vusure, bekkenadepinzaz ; ou bien
aussi békkéhinzaz.
Raccoutumer (se) .S' accoutiimer de
nouveau, vz. .s'accoutumer.
Raccrocher (se). Ttassi ʻan soga la-
zezhi, hottazin kkazhè déné "^e-
h ouT' ai, sflisîV heureusement quel-
que chose qui nous sauve ; soga la-
desshi, ladinzhi, ladezhi. Pas., so-
oa lazéninzhet, ladénizhet. Fut.,
sopa lazouzhi, ladousshi,ladewoun-
zhi. Sezhiyé ttlan£)è nin kolou,
kkazhè dedchenn *en"e'^li gan soga
ladénizhet itta in'^è oesna, 'fêtais
perdu ; si je vis, c^est parce que
heureusement j'ai pu me raccro-
cher À un hois flottant.
Race. N. c. Eitssin"anen dénen,
hommes provenant les un,<i des au-
tres. E°ltssin"anen na'^lezelve'^li.J/x
sont de tnême race, e'^ltssin"anen
hehedlin, eUssin"anen hounlin.Ii.s
•sont de cette race, eyet otssin^a-
nen déné hehenlin, om déné dahen-
lin.
Racheté, ée. Adj. Ttassi nana^ieh-
(iiyi. Déné orelyon nana(.)ehdik
nin, tous les hommes ont été ra-
chetés.
Racheter. Acheter ce qu''on a ven-
du. An^aoè tti nana^'eddi, nana-
pesni, nana£)in''lni, nanaoeini, na-
na^ilni, nana^iQu'^lni. Pas., nana-
pehdik, nanagii'^lnik. Fut., nana-
pouddik, nana£)0usnik. Tta bès se-
gan napin'lnik ttinni, népan nana-
yousnik, le couteau que je t^avais
vendu, je veux le racheter. Jésus
beddelle na nananou°e£)e'^lnik, Jé-
sus nous a rachetés au prix de son
sang. |l Douye otssin ho3'é déné
'^an^elna, tirer quelquhin dhm
état misérable ; °an^esna, ''an^fin'^l-
na, *^anye£)e°lna, ''anpilna, *^anpou°l-
na. Pas., le prés, avec nin. Fut.,
"anpoulna, '^anpousna. Douyé o-
tssin hoyé Jésus "annou'^eoin'^lna,
Jésus nous a tirés d'un état bien
misérable.
Rachitique. Adj., (en parlant d'un
enfant). Nazehdyar, nanzhesdyar,
nanzhindyar, nahdyar. Nanzhes-
dyar, je suis, dirait un enfant, de-
meuré rachitique. — En parlant
d'un vieillard : nazedlar, nanes-
dlar, nanindlar, nanedlar. Nanin-
dlar ahottin, il parait que tu es
devenu rachitique.
Racine. A", c. Ai. Ttassi payé. Ni-
hodattchyouzhè, veines de la ter-
re. Petites racines de sapin pour
coudre les canots d'écorce, °ai. ||
"Ai "attchyou'l, "astichyou'^l, 'anel-
ttchyoul, ''aye^ttchyou'l, ou VI-
ttchyou^l. Pas., "ai "apinttchyell,
"afji^ittchyell. Fut., "awattchyou^l,
"awasttchyoul, arracher des raci-
nes. Arrache des racines, "ai "anel-
KAC
- 853 —
KAD
tttliyoïi I. .l//<»ii,-i iirracht'r dvt ru-
ihit'»t 'ai "^awoulttrhvou'i. Il Haci-
lu's de hotiltau, kki t'ttvt'. |l Haci-
m's </<• stilsfiKirciUi', *'Ka-iiiti'liin-
t^»\Y*, riiciiim de la pUintc rfcttct'
clu'f \Htr h'» lih'rvK.
Racler, l'nc peau, un liiifir pour
l'assoupHr. Iit>kkiu*<l/li(i(.i, Uckkus-
/.\ntij, lK'kkain/.liU(^i, M*kka/JiU£t,
!>t'kkHi<i/lion, lu'kkiKuilislio!.». /*<w.,
l>i>kkaa(i/lioH, ln'kka/.lii/.liO(.<, br-
kka/hiii/l»oo, yekkm'/.liot*. Fut.,
hi'kkaoïui/luH», hokkaous/.hu^, l>e-
kkaoïiii/luHs yekkaou/.lioy. Diri
l'zlit'/Ji iK'kkain/lioo, racle cette
l>eau. il La chair collée à la peau.
F/taiilttou/t' lieldshi, hesdslii, in'I-
(Islii, ye'lcl>lu. l'as., nayuueldshi,
iiayoui'^UIslii. Fut., nayouwaldshi,
Mayouwas<lslii. il Le trcinhle, pour
en avoir la ^ti't'.Kkess dattcliyou'l.
Vz. DÉCORTIQUER. |l La terre. Ni-
ho'kaoè 'teldshe'l, 'tesdslie I. Pas.,
'te^dsliel, ^ti^dslu'l. Fut., "^toul-
dslu'l, 'tousdslit'l. 1 Des légumes.
Nihonèfliié lu'kki'iia<lzlu)U, lu-kké-
iiassltuu, iK'kktMiaiiizhou, yekkéim-
yliDii. Pas., bekkiMia/hon, bekké-
iiaoi/Jiop. Fut., l)ekkenaoudzliO(),
ht'kkénaoïisslioij. Ttli/ tclieiiiit'ii
iH'kkenaiii/luni, racle les carottes.
Racloir en fer, inpuo'l. Betta he-
uou 11. En os, iiendslm*'!. En silex,
en phonolithe, è'Iè-nè"'ka'l.
Raclures de peau, étan''I-tsin. K-
taii Ittou/t'.
Racoler. V. tr. Déiié kké illé hotta
deiiiiini dettlis, en}iafier les gens
par d4^s moyen» inavouable». Déné
kké illé hotta etssiimaziiè yènide-
ninttlis, j7 a fini par le racoler.
Racontage. A. c. Houninyouti illé
lioiiniyt', nouvelles insiotiifiantes.\}
Ksdimiiyé ya'ti "^lan, bavardage. ||
Walli illé hoiiniyé, récits (pti nVn
X'alent pas la peine.
Raconter. V. tr. FlcKldi, husni,
huunlni, lioliii, luiuliii, huii'^liu.
lu'lioliii, dahulni. Pa^., luxidi, liu-
(^weoiiî iiiii, lu>(.>Hinliii iiiii, hui<« fi-
ni nin, hut'HiIni tiin. Fut., Iiuuddi,
hotisni. Iiouounlni, liouini, litv
wcKilni. 'i'taw>i liu^an iiou'e'l lio-
woiiiiliii lan, raconte-mtUJt donc
</»i«7</»/c histoire.
Racquitter (se). Déné naonflni, na-
uiii-Mii, naoïiiii lui, \eiiali(iiii-'ltii.
Pus., déné naoncirinan, naonil-
nan, naonin'Inan, yi'iiaone'lnan,
gugner sur queltiu'un, le dépouil-
ler de ce qu'il a. Déné nuont-'^l-
nan ttlantH-, kkaziiè kketxK'nf'l-
naii, ou kkaziiè kkiHxIcilzliet,
après s'être fait dépouiller de
tout, regagner ce qu'ini a per-
du. Senaonen Inan ttlaiit.'è, kka/liè
kkéodénét»i'"lnan, <nt kkétxlét.j'l-
>liet, après avoir tout perdu, j'ai
fini par nie raaptitter. liega-
gner ce qu'on a perdu. Kkfluxlé-
nelni, ou kkenaoneini, ou kkttxle-
zhi ; kkt'txlenesni, ou kkcnaonesni,
ou kktHxlesshi ; kkeixifnin'lni, ou
kkeiiaonin Ini, ou kke(Hlin^Ulii ;
kkin^deiielni, ou kkt'iiaune'lni, ou
kkeode'lshi. Pas., kkeodeneMnan,
ou kkt'cxlehdzliet ,kkeiMiénéoiMnan,
kkf(Klefi'lsliet.
Rade. Tssi tcho' hehlya 'a ttla/in
otrho/.'t' "^taniMsIiae, baie grande et
profonde où les navires font re-
lâche. Il Vz. PORT.
Radeau. V. c. Dedchenn '^zhi.
Radier. I . intr. Sa bèindiyen be-
ttihyanziiir, les rayons partant du
soleil, rayonner.
Radieux, euse. .\dj. Tssè-eldezli.
'l\M*-<'lde/h lan ! Quel Jioleil ra-
dieux ! il .Ivoir Fair radieux.
Ttavsi VI bo<ltli illou, hu''ounlou
é<léz«.Mllin, libre de tnut souci, être
visiblement heureux. — Ou en-
core déné yéniuunilla lioullehou,
ho^unnlou édé/tnllin, ou ho''oun-
lou hèlionenlin, exempt de ttnit
trouble, être visiblement heureux.
RAD
854 -
RAF
Beyonilumnilla liDiilK'litniJio'ouii-
lou édéiu'dlin, ou lu'iuMilin ikkela !
Exempt de tout trouble, coinnie
le voilà vhiblemeut Jieureux !
Radius. .V. c. KU-hin-Iouo-tlluMiiion
(.'kki' 'aiuMi.
Radoter. T. //(//•. Dzèclevahoune'ti,
ci/ec levai iouiies'ti,ilzeclevahouiiin'l-
"ti, (lzedeyahoune''rti, dzedeyahou-
nil*^ti. Pas., dzédéyalioune£)in'"ti,
dzédéyahouneoin^ti. Fut., dzédé-
yahouiiou'ti, dzédc'yaiioiinovis'ti.
K keiinazhè dzedeyahoiunnl''ti,nin-
iiidouddi kké adinni illé, tu ne
fais que radoter, parler à tort et
à travej-fi, impos^sible de te com-
prendre. Il Ressasser toujours les
mêmes choses. An'^lapè hè'"anya''ti,,
hè'^anyas'^ti, hè'^anyane'^rti, he''an-
ya°Pti. Pas., hè*'anya£)in''ti, hè^'an-
yaoiTti. Fut., he^anyawa°ti, he-
"anyawas^ti. Kkaldanen nedehi-
ttha*^, an^'lapè hè'^anyane'^l°ti ille
kolou, tu nous as déjà conté ces
hî^stoires ; laisse donc ces radota-
ges.
Radoteur, euse. N. e. Dzédé yaou-
nin rtihi dénen. Ollan yaTti'^li dé-
nen. Kkenayaou'^teTtihi dénen.
An°laoè he^anyaTtihi dénen. An-
"^la hèkkè nayaou^te'^rtihi dénen.
Radouber. 1'. tr. Tssi senal"in, ou
tssi nanaldann. Vz. raccommoder.
Ipan tssi senahinla ikkéla ! Comme
tu as vite fait de radouber ta bar-
que ! Sa tssi nanane'^ldann, radou-
be-moi ma barque.
Radoucir. Quelqu^un, vz. apaiser.
Radoucir (se). Vz. s'apaiser. Édé-
dasodendlan., édédaonénedslan, é-
dédaonénindlan , édédaonendlan ,
édédaonénidlan. Pas., le prés,
avec nin. Fut., édédasonoudla,
édédaonousdla, édédaonewoundla.
Ekonttè kolou, édédaonewoundla,
calme-toi donc. ||Déninni nanelye,
nanesle. Ninni naninle kolou, ye-
"è oullé sin, laisse donc cette ani-
mosilé (pli n'a ducuiH' raison d'ê-
tre. Vz. effacer. Il Nadaedezou-
ttin, ou naetssedouttin, se calmer
par peur ; caponner, nadadoude-
zhosttin, naodouzhesttin ; iiada-
dou(lezhinttiii,iKU'douzliinttin ; na-
dadoudettin, iiaedouhttin. Nada-
doudezhinttin ahottin,, voilà donc
que tu caponnes !
Rafale. A^ c. Ni'ltssi ''teoeizli. ''An
ni'ltssi slini, coup de vent brusque.
Sa (lié ni'^ltssi, Cjiclone. (Nadetssi
signifie : le vent change, tourne).
Rafaler. F. intr. ""An ni°ltssi ''teo-
oizh,j7 vente brusquement et épou-
vantablement. "An nintssi ''te£)É)izh
oyin, le vent ne fait que rafaler.
Raffermir. V. tr. Deyet anal "in, ou
deyet anaholné. Deyet anawoulné,
raffernmsons-le.
Raffermir (se). Sa santé se raffer-
mit, kke"anen sougenna-l. || Dans
ses bonnes di^spositions. Kke"anen
hounzon ho£)an yénihounttlezh.
Kké"anen hounzon É)an yénin-
ttlezh, koutta, il se raffermit pas-
sablement dans ses bonnes dispo-
sitions. Vz. ARDENT.
Raffiner. V. tr. Ttassi slini be^ta
"aldzizou, nezon al "in, débarrasser
de matières étrangères et rendre
pur.
Raffoler. V. intr. Ttassi déné "a ho-
"anzé natsédi, être d'un grand
attrait pour quelqu'un. Ho^anzé
san ba natset, le jeu est d'un
grand attrait pour lui ; il raffole
du jeu. Ho"anzé chenn ba natset,
ou bien encore houndyenn oyin, il
raffole du c/iont. Daltli ho"anzé ba
natset, il raffole de la danse.
Rafler. F. tr. Natsse°tenn, naes-
''tenn, nain^tenn, nae^tenn. Kka
orelyon nae°tenn oyin, il a rafle
toutes les flèches. \\ Natssellé, nas-
lé, nanellé, nayellé, nailyé. Pas.,
le prés, avec nin. Yoowè san-na-
tsseoindéou, i'^la^in tsamba orelyon
RAI
- 85Ô —
RAI
imlli* ovin, /*tiii f/c* jimfur$ a îitut
Rafraîchir. Fairv refntulir. Tiuvm
iiilkkrtxli, iieskkMzh, iiin'ikkHxli.w*
iif'lkktizli. Pau., iiilkk(i/li, iii'l-
kka/J). Fut., iitiulkkadi, iiouh-
kkaidi. Il Hafrtiichir iti 1/ vt'r$ant
(/(■ l\au, 'tuutta iiilkkuieh. |l Ha-
fraichir un /û/iiû/c, ttitHiù tuu iiil-
kkaxl). Diri "^tou iiin'^lkkttyh, rafrat-
r/iij», fiiiji rt'frtmltr ce iK/uuîe.
Rafraîchir (se). Niiikka/li.Nalionin-
kka/.li. Ninkka^h, l'air ikI «/eVfritt
frai». Nahuiiiiikkuxh, /'«ir at re-
(/<Vt"M» frais.
Rafraîchi.ssant, e. Adj. (HoittHon).
Tta^si t>MHi(laiii betta (iëiiézi yat>o
hoiiiiika/li.
Rage. \. f. Ilouniii^t'. Hoiiiniii''lè.
'Un liuninniHou 'tè''ail' ovin kkf-
naxlteri, c/iif/i fiirafié qui iic cher-
( /((• iju'à inoriire. Vz. y.SHMif:.
Ragoût. .V. c. Itt'rr tcliu, lès tclio
ei'ta shetfhazi. lierr ""ta (.lettaaJii
VI etchazé, bouillie composée de
farine et de viande haeJiée.
RagOÛter. V. tr. Itetta ttav>i hènao-
lii'ttin, hènatit'sttin, lu-natiinttin,
hènadt'ttin. Fut., Iiènamiuuttin,
hènadousttin. Diri woundan,l)etta
l>err hèna/lewounttin, boi» ceci
pour te ragoùter, te donner de
r appétit.
Ragrandir. W tr. Kki* "aneii nao'^te-
(lli, lia testsi, na'tin'ltsi, na^te^I'lsi.
Pas., kké^anen nao'^twllin, na'tïH-
t>in. Fut., kke^'ant'n nao'tt>iKlIè,
na'toustsi. Sè^ié sa kkf"ant'ii na-
"tewounnt-si, ragrandix-moi mon
capot.
Raide. Adj. (Peau). De'tonn. Dep-
i,'onn. ("t'j(f raide, «le'tonn. Peau
raide, èzliezli (let«{X)ni, Il Peu xoti-
ple, parfoi» a force d'etiipois. I)è-
's;er ; dè'kai. K«ldin ! M'kkozli 'ka-
"^lè ho'^anzé (ie°kai anolla ikké sin !
Tu of trop enipcM', rendu mon col
trop raide. || Côte raide, ""an ho-
'kiihonli'a. il Haide par (r frryid,
rntitturtti, (tkka/lilta ' m.
Okkaxiitta drUiiouit 1.... :..., je
«UM dn'rnu tout raide itarle fntid.
Raidir, y. intr. Devetn f en
jiorlant de peaus). Dt- .-ii-
It*. Pat., «l«''tonn o\in. Fut., «ir-
tunn «alli, ou mieus naoncitrl-
'tunii waJIi. Fut., iiaont^jeltonn
walli. — (Fn par' ' ' nulier$,
de vuH'a'»*»*) . N . .mu. ou
•de
'i' . . -' ' ' -'T.
cm dèlcai hènenlè. Pa»., dè'«er,ou
dèlcai ovin. f'u/.,clou'Ker, ou <lou-
'kai. l)t""anz^ dou'trer sarian, «/u'i/
ne devienne r '<•.
Raie. V. c \h< /.
Railler. V. tr. \ . tioi'Aii.i.KH ; $e
Mogl KR.
Railleur. Vz. uovMi.i.y.iH, m<>-
yi K« K.
Rails. De chemin de fer. ''Konn
bezli-tchennen 'tennen.
Railway. .V. c. 'Konn l)ezli-tclien-
nen ""tounjuuè, cfiemin de chart à
feu.
Rainure. V. c. I)e<lchfnn ya^ie 'teh-
uazlii, entaillure en hmg faite au
moyen du boux'et.
Rais. \. c. Bezli-tchennen dzarè,
rayon d'une roue.
Raisin. I)jié-a/é. Grappe de raisin,
djie-aze intthaM tcho'.
Raison. .V. e. Motif. 0£>an hounlin.
Ooain liouiilin. Oun'^kai hounlin.
Ttahè Tca. Ouii'ka hounlin yo^wè
na{.<wa>sa houil»*, je n'ai aucune
rui-voii d\tller là-bas. O^iain houn-
lin sckkena<larinzher oulle sin ; «^e-
(«adarinda ill^, c*est »ans raison
aucune tfue tu me casses les oreil-
les, laisse-moi donc tranquille. H
Donner raison à (ptehpi'un, dènè
kkt'iMiettai, prendre la {Hirt , le
parti de quelqu'un, kkeodes'ai,
kktHMlin*ai, kketwir'ai. Pas., dèné
kkeoilettan, kktHxltv.i'an. Fut.,
RAI
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RAJ
déné kkeodoutta 1, kk rodons "a*^!.
YekkéodeoiH"aH, // //// doinid idl-
son. i! A plus forte raison. Etti.
Odshè niniiiyé ""kahossher ille nin
kolou, kou kkani etti 'mvounttin.
Jusqu'ici je n\ii guère cherché à
te faire plaisir, à p/j/.s forte rai-
son vas-tu voir iiuiintenant. \\
Avoir ruis(yn, vz. avoir. |i Perdre
la raison. Kdetssehdlin ille. 7/ a
perdu la raison, edehdlin illé. 1|
Faculté de rame, déninni. —
Ibid., ses développements. So-
"^terzliya, avoir le premier usage
de la raison ; '^o°ti3-a, "^o^tinya, "^o-
''terzhya, '"o'^tezhidya, *'o''touchia,
^'hèho^terzhya, da''èho'''terzhya. Tta
ho'^tiya itta Niho'^ltsini be'^ayeni-
^i'^l"a asilya, saga lakou ! Le pre-
mier usage que Von me fît faire
de ma raison, fut de me faire pen-
ser à Dieu ; que Von fit bien ! —
Ibid. Sorzliya, avoir Vusage de la
raison, la notion distincte du bien
et du mal ; hozhiya, hozhinya,
horzh3'a, hozhidya, hozhouchia,
"hehorzhya, da'^èhorzhya. — Ibid.
Soya'^l, la raison va se dévelop-
pant ; hoschia'^l, houiiya""!, hoya'^l,
houdya'"l, houchia^'l, ''hehoya'l, da-
"^ehoya*^}. Pas., so£)inya'^l, hopiya'^l,
hopim-ai, hooinya'^I, ho£)idya*'l.
Fut., souya'^1, houschia'^l, howoun-
ya'"l, houya^l, howoudya^l. —
Ibid. Sopinyan, la raison s'est dé-
veloppée ; hopiyan, hopinyan, ho-
pinyan, hooidyan, hooouchian,'^he-
hopinyan, da'èhopinyan. — Ibid.
Sounyan, avoir Vesprit développé,
être sensé, sage ; hoschian, houn-
yan, hounyan, houdyan,houc'hian,
°hehounyan, da'^èhounyan. Fut.,
souya, on sera sensé, sage. Hous-
chia,o« waschia, howounya,houya,
ou waya, howoudya, howoucliia,
'hehohouya, da'èhouya. — Ibid.
Yenisodenni, avoir l'esprit délié,
avoir le discernement du bien et
(lu mal, yeniodesni, yeniodinni,ye-
iiiodeiiiii. — Ibid. Yenisodenni'l,
l esprit, la raison se développe,
progre.sse ; yenihodepesnil, yeiii-
hodepinni'^1, yenihodeyenni^l, ye-
iiilK)(lepiddi'"l,yenihodepouhni''l,ye-
iiilieiiodepenni'l,dayeniliodepiddi''l.
Pas., yenisodepiiini, yeiiihodepin-
iii. Fut., yenisodouiiiii'l, yeniho-
dousni'l, yeiiihodewounnil. Sliouii
yenihodepenni'^1 oyin, sa raison ne
progresse pas. — Ibid. Iloddi, ou
sonni, avoir, de l'es})rit, être sensé,
connaître ; hosni, hounni, honni,
houddi, houhni, 'hehounni, dahon-
ni, ou. da^èhonni. Pas., sopwinni,
honwinni, hopwinni, hopwinni, ho-
pwiddi, hopouhni. Fut., sounni,
housni, hoAvounni, howanni, ho-
wouddi, howouhni, 'èlièhounni,
da^èhounni. Hounyan illé, ou
hounni ille, tu n'as pas d'esprit,
tu es un sot.
Raisonnable. Ounelyan. Sopa. E""]-
tthi. Déné'^a hoderzh"an. Il est
raisonnable que tu ailles le voir,
bepan nazhinya de sopa walli, ou
bien bepan naneppai na hoderzh"an
ttontte, il est de toute convenan-
ce que tu ailles le voir, ou il t'ap-
partient d'aller le voir. Ce que tu
as fait n'est pas raisonnable, tta
anedya e'^ltthi illé sin. || Doué de
raison, déninni hounlin. Il est
doué de raison, binni iiounlin.
Raisonner. V. intr. Tta botta se-
kkéyénihodou"a houninzhenin tssè
okkaya^'ti, s'expliquer, alléguer
des raisons pour persuader. Déné-
"^a tssè hokkayas^ti yeninzhenn ko-
lou, neya°tiyé e'^ltthi dénedzhenn
illé konttè, tu prétends expliquer,
raisonner ; mais ton raisonnement
ne marche pas droit. || Vz. expli-
quer.
Rajeunir. Redevenir jeune, et aussi
rendre jeune, renouveler, nadel-
gouzh, nadesGouzh, nadin*^lgouzh.
RAL
- tô7 —
RAM
tiadc'It'ou/li. Pli»., iiatifl^o^li, iih-
(iiMuo/ii. Fut., ii<i«l(>til^t>u/.li, iia-
(l(tu>;:ouyJi. Uaiii iinM><lin'lui>u/Ji,
hâtez-vous de me remmvelir. lU*-
vouè ttu iwult'MuoaJ) ikkc' si ! .Son
hiihit If rajeunit. Il raji-ttiiit, tclii-
li'kwi iiaiiliii ikkô >i ! FJIc rajeitiiH,
«•ttt'dt'k»'' iiatiliii ikkt'si !
Rajeunir (se). Se reutnivelcr, im-
• •ii«-/4'lyo/h, luUMlt'fK'Stjo/.li, nHÔ<ié-
<iiiil<;o^li, iiartltHleliiozIi. Pus., iia-
tMlézf'lirozIi, iwu'djMii'stio/.h iiiii.
Fut., nat'<lrzoiilj{(»u/li, iiardédims-
nim/li.
Rajuster, l-. uaccommodi it, nu-
t <»IU)KH.
Râle. .\ . (. Na/.lit'-*lii-(lé>t*/hi,
RûL*. Oiseau l'chnssier. '^Aalt»ou>-
Ralentir. Li /»</.<.. Tssèshiiiyen na-
zeliettezh, luuiehesttezh, luuiehiii-
ttezh, nadt'hettezh, na(le'"t('zlii-
ttt'Z.h. Pas., If (très, avec iiiii. Fut.,
t.<*st'>lunyen nazehouttezli, imde-
liou>ttezh. 'rssèshiiiyt'M nade'te-
uouttezli, ralentissons If juis.
Râler. Na7.lK'-clii-<lfsezlu. nazltè-clii-
dfl>es>lii, Ma/hè-i'lii-dfliiiizlii, na-
z)u'-fhi-dehezlii, nazhè-chi-delii-
dzlii. Pas., nazhè-chi-tsse-de'tf-
^'inzhl, r.azhè-<"lii-de'"te()izlù niii.
Fut., nazhè-fiji-tsse-de'toiizhi, iia-
7.!iè-flii-4lehoiLSslii.Nazliè-<"lii-délu'-
zlù ; koutta, ouiTka oullé, // râle;
f'fsl le bout.
Ralingue. .\. c. HehaiuMi Iwyat'è
ttlouli' "^tetti, l)ekkétuiiuMirkaiii,
ts>i luhalt*, corde cousue en ourlet
tiutour d'une voile.
Rallier. Des personnes dispersées.
Délié imitelyi, na(^*eslè, iiatànlè, na-
i>fllè, Ma<.<ilyè, natou'^lt*. Pas., déné
nai'fldya, iia{,>illa, iiaijinla, lui^tinla,
nar.^'-zliilya, navou la. Fut., iiaj.'oul-
yo"^], iiai-ousle'^l, iiatounlf"!, i)a<.>oul-
leM. Déné orelyon iiaoinlè, rallie
tout le monde.
Rallonge. .V. e. Hvju natiè'tenn.
l'ne rallnnfie de talde, iH'kkei'lie-
|s ('Im' «.a iiadè't(«iiii.
Rallonger. 1. tr. lie^'U nttde't«>iiii,
iiiidehliMiii, iia<iin tenu, yec<iMiiuJ«v
't(*nii. Pas., I>e(.'a iia<le'tan, \M\m
iiadi'taii. Fut., Imvmi iiadiMitMii,
Ik*{.j« ! ' !\é
t'U ii.i _ la
talde.
Rallumer. \ . i<. Nuho<iikkuii, m.u>-
dt'skkaii, natxiiirlkkaii, naiHli'l-
kkaii, iia<«' ■ . Pas., iiau<ich-
kkaii, 1111(1 '' ;iii. Fut., iuu>-
doukkaii, iiaoiluuskkaii. Iw feu est
éteint, rallume-le, éiiedsliesh, uao-
din'lkkan, ou ndeux "aii-owiiirl.
kkaii.
Ramage. V. c. KM<layat'è eMkké-
ttcljyaht' InMlayihé an'ltsélé, t/i««<»
des (dseaus. ' Chant d'un petit
oiseau, iiiyézé naiMii"ai. Chants
dis i>etHs oiseaux. 'li,
Ramager. l . intr. la-
yat»è l)e<layilié '^laii, les tiiseaux font
entendre des chants divers.
Ramas. A. c. Ttassi '^lan >a Tta shel-
la, asseuildage confu* de choses
différentes.
Ramasse. (Petit traîneau sen:ant à
gHs.^er). liekke ixla-iia-ricdzou/i,
traîneau ptmr descendre les pentes
en glisstint.
Ramasser. I . tr., (des fruits^ de»
baies). Ountniyé, «unesyé, ouniii-
yé, ouiieyé. Pas., itunf<,>edyaii,
ouneoiyaii. Fut., uuiiiuidyé, ou-
nousfliié, ouiu'«omiyé. Djié ""laii
ouneoiyaii, koutta, j'ai ramassé
une passable tptantité de baies. —
(De l'argent). 'ViAs>'i airia>in ou-
déaiiizliin, uudéniMshiii, oudeiiinM-
shin. Pas., le prés, avec niii. Fut.,
an'lasiii ouduii/liin, oinIoussIum,
ou<le» 1 I 'fxou lia
ttas-i a . iiin kkeiia-
nezlier itta ? Et pour qui donc
tiens-tu tant à ramasser une for-
tune Y |( Plusieurs chttses. Natiél-
RAM
— 858 -
RAM
yé, napeslé, naoinlé, nayepellé, na-
L>ilyt', naoouné, nalu'véoi'lk', nada-
ht'yi'i.'1'llé, Pds., n;u>c>lilya, naoilla,
iiaoiiila, naycoer/lila, naoèzlillya,
naoou'Ia, iiaheyet)erzhla, danahc-
yetHM-zlila. Fut., na£)OuJyei, na-
t>ousle'l, naoounle'^l, nayéooulle'l,
iiaowoiilye'l, naowou'le'l, iialieye-
eoulle'l.ll T/} linge, une peau, une
/ourru/c. Nailtcho, nastcho, nain'l-
tcho, nayntcho. Fut., naoultcho,
naoustcho. Pas., nalltcho, nai'l-
ti'lio. Diri kkozhitclu'zlii 'tounlou-
kke iiaiTtcho, j'ai ran)assé ee mou-
choir sur Je chemin. \\ Un plot avec
ce qu'il ii a dedans. Nidi'"kai, ni-
des*"kai, iiidir/kaî, niyed^kai.Pfl.s.,
iiidi'kan, nidi'"kan, nidin'kan, ni-
yedin*^kan. Fut., nidou*"ka''l, nl-
dous'^ka'^l. Il Quelque chose de me-
nu, V.' g. poudre, plomh, farine,
etc. Beyeiddi, beyeesni, beyeinni,
yeyeinni, beyeiddi, be^eouhni.
Pas., beyeiddik, beyeinnik. Fut.,
beyeouddi, beyeousni. Eyi ''telzhai
orelyon beyewounni, ramasse tout
ce plo7nh. \\ B élever de terre, un
homme, un aninml. NidiFti, nides-
•"ti, nidiiiTti. Pas., nidirtin, ni-
di'^rtin. Fut., nidouFte'^l, nidous-
''te"!, nidewoiin''rte'l. || Une caisse,
une chaudière, un sac, etc.,
(pleins). Nidirtin, nides^'tin, ni-
din^rtin, niyedi'^rtin. Pas., nidil-
''tan, nidi'^rtan. Fut., nidourtan,
nidous'^tan. Diri dedchenn "téli
^tounloukke nidi''rtan,j'ai ramassé
cette caisse sur le chemin. —
Ihid., (vides). Nidi'^tin, nides^^tin,
nidiirtin, niyedi'^tin. Pas., nidi-
"tan, nidi'^tan, nidin'^tan, niyedi-
''tan. Fut., nidou'^tan, nidous°tan.
Rame. A", c. Ttozli. Settozhè, ma
ratne. Bettozhè, sa rame.
Rameau. T.-. branche.
Ramée. N. c. Dshou e^lkkédade-
dslie*^!, amas de branches coupées.
Ramener. Quelqu'un. An^lanin nil-
a, nmes a, imnn 1 a, niyi la.
Pas., an'laniii ninil"a, nini''l"a.
Fui., an'lanin iiiwal"a, niwas"a.
Fille' 1 an'lanin nini''l"a, je Vai ra-
mené avec moi. \\ Un animal, en
le tenant par la corde. Tthi an'^la-
nin nindjou, nineslou, niniiilou,
niyellou. Pas., niiidloui, niiiilloui.
Fut., niwadlou, niwaslou. Kdyédé
dyan niwounlou, ramène ici le
bœuf. "Lin tcho° eddisin "te^^'as-
tta, dyan niwounlou, h\s chevauoc
se sont éloignés, ramène-les ici, à
la corde. (Si c'était en les pous-
sant devant soi), on dirait dyan
ninéwounyou ; ninendyou, nines-
chou, ninéninyou.Pos., ninendyou,
ninéniyou. Fut., ninoudyou, ni-
nouschou.
Ramer. T'. mtr.Tsselttozh, hesttozh,
nelttozh, helttozh, hilttozh, hou^l-
ttozh, hehelttozh. Pas., tssepel-
ttozh, ^esttozh, Ê)inlttozh,oelttozh.
Fut., tssoulttozh, Avasttozh. ||
Tsse'ke'^1, pes'^ke'l, QÏn'ken, ue'ke'\,
QÎ^ke"}, c>ouh''ke''l, hèpe^ke^l, da-
tsse^'ke"!, dapi''ke''l. Pas., tssourzh-
^kin, houzhi'^kin, houzhin'^kin,
hourzh*'kin, houzhi'^kin, houzhouli-
"kin, hèhourzh'kin, dahèhourzh-
•"kin. Fut., sQu'^kè, ''tous^kè, ""te-
woun*'kè, "tou'^kè, ''tewou'^kè ; soiid-
deT, '^tewoudde'^l. Onttlazhè kolou
ç»in'^ke''l, rame fort. \\ Pour se ren-
dre à un but déterminé. Natsse-
''keT, napes'^ke'"], na^jin^ke"], na^fe-
"ke"], napi^ke"], naÊ)Ouh''keT, nahè-
pe'^ke'^l, danapi''ke'^l. Pas. ,nat«souh-
"kin, naouzhes*^ikn, naouzhin'''kin,
naourzh''kin, naouzhi'^kin, naou-
zhouh''kin, nahehourzh''kin, dana-
tssouh'^kin, danaouzhi*^kin. Fut.,
natssou*^kè, na'^tous''kè, na*^tewoun-
°kè, na'^tou'^kè, na^tewou'^kè, dana-
tssou*^kè, dana'^tewou^kè. Yopwè
otssenn na''tewou''kè, allons Ui-bas.
Il Pour .s'en retourner chez soi, vz.
S^en RETOURNER.
RAM
- 8W -
KAN
Rameur. S. c. P^'k^•|^. "Viuuùii-
h)ie<l(ia, inilifu «ir imrof, (c.-à-ti.
nui ti'ett Ml devant lic hargr, tti itt
tU'itt la harre du tit»ux'crnaU , mai»
t'$t a»fif, au inilifu de la luir^v,
\Htur ramer) ; /)/. ManniM' «le Itfhi.
Karaificr (se).lk'<lNliou t'iHttihxuzin
(iuin tiJi'Icliiuii, qui ptiusne dn
branchée. || Arbre qui se bifurque ^
se subdivise, de^li'liiMin 'If'uez/, <>u
1t*pwos, ou (iiHicheiin r If-trliiii-
nét'in'lrliian. 1 Hivière, i\vs t* l'ké-
(.'inlin. I)t*> c 1 ktvinlin (tUitii, la ri-
x'ière a plusieurs ratiiifications.
Ramolli, e. Adj. Nat-ed/hin. Bi*z<>-
(.ftta natiMlzliin tMlva, i7 s\'st ra-
molli sous V influence de V humidi-
té, du froid.
Ramollir. Dennuur anal"!!!. Deii-
iMHir .iiiasla, ;V Vai ramolli.
Ramollir (se). Na«.>e<l7.hiii lièiieiriè.
Vas., iiu(.>e<izliin. Fut., nat'Wa-
(izltin. Il ^îettr^^, e.v}>oser à la ro-
sée ^ ou le ramoitir pour l'afsou-
plir. Nalzoi, nassoo, nanensoû, na-
ye'lsot), nailzot'. Pas., iia'^I/tHs "a-
/hissop, nazliinMsop. Fut., na-
pwalzoç, nai)wassoo, na{?woun*^lMjt>,
nayou''lsoti. Diri "^ké "kale nane'l-
sotou, napwadzhin, expose le cuir
à la rosée, ou ramoitis le cuir pour
11- m mollir.
Ramoner. V. tr. 'Let beyt* 'adziz,
l)eye 'asdziz, ou "ayestlziz ; beye
'ainHdziz, ou 'ayinHilziz; yeye 'a I-
dziz, ou 'aye'Idziz. Pas., beye *a-
yeldzez, ou 'at>eldzt»z ; l>eye 'aye-
fi^ldzez, ou *a(.<i'l(iz*'z. Fut., Ix^ye
"^awaldziz, ou "ayouhlziz, l)eye 'a-
L'wasdziz, ou 'ayousdziz. Tsantsaii
yat>è hoderzlikkani zhoule l>eye "^let
'afuouldziji, ramonons les tuyaus
du poêle. Ik'yé luxlerzlikkani yat.>è
Met '^a^'Wouldziz, nirnoriofi* la che-
minée.
Rampe. .Y. c. Bettazin ho'ka im-
ttfiiyaiuldi, balustrade le lon^
d'un escalier.
Ramper. \ . intr. TmtIkwu I, {<e»-
K»o1, (>iiilK»u'l, 14-IkwuI. eil-
h:«u'I; pL tjAvTiii», {/ii'rn», -»•• i.
'««, (tel'at; (pttur les pet-
on emploie " ' " là la troi^u mt
personne • i . Pa*., I.hmmi I-
*K^t II*' . houzliiiil ({è.huu I-
'k^» bu _i , bou/iiuii'l i;è ; pi.
t(iiM)iri''iii», liuuz)iil''iiA, boiizlioii'l-
"a.s, bouT'as ; (pour le* penum-
nes) ; t»-^Mi'^r'?i<'. ' F.ntrer fu rum.
pant.
vimIuiiu . - ^ .. _c;
pi. yedatasiii'1''aN, ye<laiiil "as, ye-
danou''Pa8, yeilabiiiM" i f ur
les personne*: \«'"«lut i.
Pas., ye<lats>iii l'tfè ; />ouf U note,
le prés, avec iiiii. Fut., yedat^tSiiul-
°ge, yedanous'jje. Paiitiielou yeda-
nes'sje oyin, c*est à peine si j'ai
pu u entrer en rampant.
Ramure. .Y. e. Kddè. Denniy «iè, ra-
mure de Forignal. F^^lshenii de, ra-
mure de carilutu.
Rance. Ad}. Sheittli. bklyédé
ttbouè tiessé she'Ittli ikké si !
Voilà (pie le Iteurre est rance '.
Rancir. V. intr. Shelttli bèneiilè.
Pas., sbe'Ittli. Fut., walttli. Wal-
ttli sanaii, fais en sorte qu'il ne
rancisse pas.
Rançonner. Dén.' .la u-
ba délit' lioii/è kî-, kr ri
VI, exiger des gens piu* qu'ds ne
sont capables de payer. ' D^'anzé
na^ionni adénePin, faire payer plus
qu'il n'est dû. Dé'aiizé otcboi^iè
imc'iliii anou'ilya Iakou ! I.'>m nous
a, certes, ji»liment < /
Rancune. .Y. c. Yèmi . .un.
Rancuneux. eusc. Adj. Yètùtsse-
«le 1 ain déneii. Sba yenits«e<le'^l-
"ain, i7 garde longtemps rancune.
Il a de la rancune contre lui, ye-
tsst^nu biiini nèzoïi illé.
Rang. .Y. c. Vn rang d'hommes sta-
tionnaires, e*let>iye ïelya, ou e'Ie-
t>iyé deiK» dclya, debout à la suite
RAP
- 8ô0 —
RAP
les uns lies iiiilrcs.Ils s<uil oi r<ni^,
les uns ilcrricrc les autres, e'ieoi-
yé nadehlya. || V n nnif^ (riiommcs
placés de front , c'Taiikkèzhè zelya,
cj/ e'raiikki'zhr» déné delya./Z.s' sont
en ran}f, placés de front, eTan-
kkî'/lii' iiadolilya. |l Vn rang
d'homnics en marche, ttlou /e'i-
tti*"!. Il Marcher en rangs, eT'aii-
kkè/Jîè ttlou zeltti'l. Ils marchent
en rangs, e'^rankkè/.liè ttlou ne'l-
tti'l. |l Rang de montagnes, chezli
e'ièpiyé déoinla. Il Un rang d'ar-
hres, dedchenn e^'lèpiyé netsao. ||
// est au pronier rang, dshè geâ-
(Wh VI beoden"aii. \\ Mettre en
rangs, c'^lègiyé, ou v'^Vaukkh'/hè
zelya, ou nazelya adéiiel"in. // les
a mis en rangs, e'^lèpiyé, hèèdelya
ahoubinla. // le met au rang des
ani)naux, '"tinttcln'anaddé yittin
oyiii.
Ranger. V. tr. Mettre en ordre.
Sènilyé, sénineslé, sènininlé, sèni-
yillé, sèninilyé. Pas., sènilya, sè-
ninilla. Fut., sèniwalye'^1, sèniwas-
le'l. liange bien tous 7ncs fwres,
sédittlissé orelyon o'tiyé sènininlé.
|l Placer en une rangée. E*^lèpiyé
delyé, deslé, dinlé, yédellé. Pas.,
e'^lèoiyé delya, depilla. Fut., e°lè-
giyé doulye'"l, douslel. Dispose-les
par rangées, e'^Fankkèzliè, o^i e'^\è-
oiyé dinlé.
Ranger (se) de côté, vz. se garer.
Ranimer. V. tr. Napilna, ou napel-
na, napi'^lna, naoin'^lna, nayepin'l-
na, napilna,napou^lna,nahèyeÉ)in'^l-
na. Fut., napoulna, napousna, na-
poun*^lna, nayeoou'^lna, napwoulna.
|l °Anpelna, '^anpi'^lna. Fut., "an-
poulna, ''anpousna. Tou nelidan la-
])eounin'^lshenn noun, kkazhè i^a-
pin '^anyepin'^lna, on le croyait noyé,
heureusement que quelquUm réus-
sît à le ranimer.
Rapace. Adj. Si yin walli hounin-
zhenin, yeniodin'^ltsenn, vouloir
lout avoir. Si yin walli yoiiinzho-
niii yenidin'ltsenn, // voudrait <"/
lui seul tout avoir, il est rapace.
Râpe. A', c. Hetta ttassi nakkui,
a-cee quoi l'on réduit en poudre,
l'on use la surface d'un corps. \\
DedcluMui okka'l, grosse lime à
bois.
Râpé, ée. Adj. (S'U s'agit dliahits
de fourrures), tssiehanen. — (S'il
s'agit d'habits de drap) on dira
hohoddèzhè slianin shella edya,
c'est usé jusqu'à la corde; ou
bien bepa-tchoussé houllé edya, /7
a perdu son poil, son duvet.
Râper. Ttassi nakkai, naskkai, nane-
kkai, na^ekkai, naikkai, naouh-
kkai. Pas., napekkan, napikkan,
napinkkan, nayepinkkan. Fut., na-
pwakkai, napwaskka, napwounkka,
Diri dedchenn sa nanekkai, râpe-
tnoi ce morceau de bois.
Rapetisser. V. tr. Kke"ounzin na-
nahoudli, nanastsi, nanainltsi, na-
nayeltsi, nanailtsi. Pas., kke^oun-
zin nanahohdlin, nanaziii^ltsin,
nanazhin'"ltsiji, nanaye^ltsin. Fut.,
kke"ounzin nanahoudlè,nanahous-
tsi, nanahoun'ltsi, nanayoultsi. —
Se"ie sa ke"ounzin nanainltsi, ra-
petisse-moi mon capot. \\ V. intr.
En vieillissant. F/lyé-nazeltthi, ou
zouè nazeltthi. Pas., e'^lyé-nazel-
tthet, ou zouè nazeltthet, être plié,
courbé. Zouè nadeltthet lakou ! Le
voilà bien voûté, certes ! (plié en
deux).\\ Rapetisser en vieillissant ,
nisin tssouderti. Nisin houdeFti,
il baisse, rapetisse. — Nizendyan,
nininesdyan, nininindyan,nininen-
dyan, nininidyan, nininouhdyan,
nihèènendyan. Nininesdyan kou !
Me voilà tout voûté ! — Natsse-
pe'^lyann, napesyann, napinlyann,
napelyann. Napesyann, etssinna-
zhè nestcha illé edya, fai diminué,
à la fin me voilà tout petit !
Rapide. Adj. Marche rapide, na-
RAP
— «01 -
RAP
t.sM*ltbi. Il l)<Mu' yiH'^ (iHluMiili,
tnanhi . H /.r ciinanl hup-
pé a uti . "'«'f hIiosIi Iio''uiiz(*
imltU. Il Sotrf miirche a été ra-
pide, onttlazlu^ (liii.i^ hou/liiltia, oij
<iu(.>^ l'iluai'i; pi. ilatiiii,>il>;iii''l. 'l
Hivit'ri- rtipitlf, iI^n t- trr/litliliyrl.
— Ctnirant rnpitli- , v' \vr/hi\i\i\v\ .
K-tfrxlittihyet ikkt'la ! Quf le cou-
ru t>t fxt rap'uif !
Rapide. .\ . r.SlieMm. Slirblm lv\\o\
tut shcltha nr/lii*, fluuul rap'uU'.
Hiip'ulc avec cascadf, sju'lilm 'aii-
iiii(K.Hiliii. Hapidi' croche, sinAAm
(iliett(>w(Mli. Petit rnpitle, >lirl)lia
ia/i*.
Rapidement. .l(/v. Ifan.
Rapiécé, éc. .1(//. Hèodeurkan, ini
l)e'ka(ii'iii''kan. liètMlfnlIu's, mt l)e-
'^kadiMiIlH's. "Ké l>è''ka(it>ni'kaii,
souliers rapiécés.
Rapiécer. V. tr. Ttassi yoii l)è<^i«Mil-
kaiii, ou iH'kadeiirkaiii ; lnV-de-
lU's'^kau, i>è*^ka(iiMu*s'kan ; IhhvK*-
niiii''kan, bè'^kadeninl'kan. Pas.,
I)èèdeiirkan, bè'^kadenl'kan ; l)èè-
<ieni Tkan, bè^^ka deiiii*'kan. Fut.,
bèètiourkan, bè'^ka dourkaii ; lun*-
doiis'kan, l>t'''kad«nis'^kan. Il Hèè-
deiilbis, bt''kadenibis ; l)èdenesi)is,
bè^kadenesbis. Pas., bîvdenlbès,
be'"kadeiill>è>, bèèdenilbès, bt*"ka-
denilbès. Fut., lHV'd()uII)i>, Iw ka-
doulbis ; i>èè<iousl)is, bè ka«iousl»is.
Sa ttla"i e'kadénin'lbis, rapièce
mon pantalon.
Rapine. V. c. 'Atssoudenendi. Z^-
"i 11 11 in. // vit de ra])ine, 'aissou-
<lt luMidi tta î.»enna>.
Rappareiller. V. tr. E'Ibazin aiu»-
ttiii an'la nilyé, om o'Iehottin an'Ia
inl\é. Happareille tous ces plats,
diri ttliai orelyon, tta t-'Iba/iii abt>-
ttin an la iiitiiiilé.
Rappeler. V. tr. Faire revenir, aii-
nai»e tti dén-in''ka-na-ya'"ti. Hiii-
*'kanayane'"l'ti, rappelle-le. VA\ai>è
ijai\ sin'"kanavftt.in'"l''ti itta? Pour-
ï/Moi donc n»'a»-tu rappelé Y
L'iier pttur rapptli I . I)«'ii m ;
IkmhIxï'I, biirka-iiu-(»-dxi'l, i
dxi'l. Binlia nanedul, crie futur
le faire rnvfiiV. 'I / lir du
pait'é. Vaniiisiii lu, . hf-
iiii Paît., biMi > I,
lu 1 : lui. Fut., , . ., -
pwalni, heim(lénAf«'a«ni. Kku kka-
ni yanniMii lifnaNe(,>iii'lni liil> '
Tu x'ien» là, certes, de me /'.; .
1er le souvenir du passé. I'!4ilu<.«*
t<aii eyrt tMiasiiiliii itta? Piniriptoi
donc tne rappelles-tu cela Y
Rappeler (se). Vz. ne soivkmh.
Rapport, l'iir rapport (j.Ha/in.Ilob-
l»a/.iii. .*^i x'bba/iii li«/a«», par rap-
port à »;ioi, pitur ce ipii est de moi.
Rapporter. Aitporter une chote au
lieu où elle était précédemment .
Aii'laiiiii niouneiidi ; aii^'laniii iii-
houiittai. Qu'il rapporte le cou-
teau iiu'il a pris d'ici, d\aii ht>-
tssin l>ès hiiinti'ho sin, anMaiiin
iuyou''a'I. ! Répéter ce qu*on a
entendu. Déné ya'tiyé houdzi.
Colporter ce tju^on a entendu. I)é-
néya tiyé dzé<ié-<iettai ; (s'il y a
plu.sieurs histtùres) : <lzfdelyi. K-
dla(.*è t»an seya'^tiyé huuiizi itta?
Pourquoi vas-tu rapporter ainsi ce
que je t'ai dit Y II '. tout
ce qu'il entend, di'i . .- dzt*-
lit'lli kkt'-iia/luT ovin.
Rapporteur, euse. \. c Dénéya'ti-
yé dzédi'llihi déiuMi, (jui colporte
partout tout ce qu*H entend. !'
Déné va'tiyé hoiizihi déneii, qui
répit i- ttntt ce qu'il entend.
Rapports d'estomac. S. C'hi-<ia-
ttlienn.Chi-<la-tthenn nwida* ikké-
la ! Voilà que les rapiHtrts d*estit-
mac te manquent !
Rapprocher. /)«.< ttbjets, /f^ placer
jthts près les un» des autres. E*|-
tsNcnn nailtcho, ou e^tssenn nana-
uuiieddi ; nastrho, nainMtchu,nai1
tflio. Pas., comme le prés., mais
RAQ
- 862 —
RAS
en éli'Vtnit 1(1 voir sur ti-lio. /•'»/.,
f'itssenii naoultclu», iiaousti-ho. ||
F/ltssenn imnaouiu'snijiiaiiaoïmin-
iii. Pas.,e'"ltssenn nanaouiU'luii,iia-
naouninni. Fut., e'itsscan luuia-
oiii)c»ii(l<li,Mana()un(>uisiii. F/ltssenn
iiaiii'ltclu), ()// e*"ltssenn naiiaoïi-
iiiiiiii oia/é, rapproche ces objets
les uns des autres. Diri netssenn
lUKHistcho oiazé, je vais rappro-
cher ceci de toi. \\ Comparer. F/1-
bazin al "in. Yonwè yedaoriyé (ié-
iié VI '"odeltthedou, yo^jwè tthi
ekwalioudyao ; ekoukké e'^lbazin al-
"in ''ao, tta hopannayenihozher
walli ttonttè, en rapprochant les
deux catastrophe.'i arrivées en tel
et tel lieu, on y trouve ample ma-
tière à réflexions.
Râpure. N. c. Na£)ekkan nattli, ce
que la râpe enlève et qui tombe.
Naoekkan shedzai, ce qui est tom-
bée
Raquettes. Cadres garnis d^un treil-
lis sercant à marcher sur la neige.
"Ai. Se"aye, mes raquettes. \\ Ra-
quettes à tête ronde, dshi banzh,
ou kkai dzadzi. Sedshi banzhé,7ne,s
raquettes à tête ronde. || E'^ken-
^enn, treillis de babiche, sur le-
quel porte le pied. — Ettha tcho'',
les deux barres transversales for-
mant le cadre de ce treillis. In'^ta,
les deux treillis, à Vavunt de la ra-
quette. — Ii/ta ttha, les deux
barres qui les séparent. — Etchè-
ttla, le trcilli.'i de Varrivre. — E-
tchè ttha tsèlè, la barre transver-
sale à laquelle il se rattache. —
Nattiy, ou na^'tettiy, faisceau de
babiches formant V avant-bord du
treillis sur lequel porte le pied. —
Ezhihin-darè, deux cordons de ba-
biche rattachant ce treillis à une
barre transversale. — Chis-ttlou-
lè, moyenne babiche faisant le
tour de la raquette, et à laquelle
se rattache tout le treillis. \\ "Ai
tthae, barres de r(i(piette. \\ F/ki'-
"Irmi tlloiilè, corde de raquette,
qui lie le pied au treilli'S. \\ Mettre
ses raquettes, vz. mettre.
Rare. Adj. Dellan illé ; Han illé, pas
nombreux. Anikké oyin bedan-
dzlu'tè iazé nadazhor denniy, il
Il jj a plus d'orignaux qu'un par-
ci, un par-là. \\ lie^^el^ger iazé. ''Ga
£)er<;er iaze, les lièvres sont rares.
Il Ttassi dellan hounlin illé, tout
est rare.
Rarement. Adv. Youdzenn illé. O-
""ta dèzha. An^lkké oyin, E'^lanen
illé. Youdzenn illé oun'^lton se^an
nahoundi ikkela ! Tes visites sont
bien rares ! ETanen beoan nahos-
di illé, je vais rarement le voir.
Rareté. N. c. Ttassi kkéeddouzh,
cliose devenue rare. \\ Ttassi kké-
é^teddouzh, chose tendant, com-
mençant (t devenir rare. \\ Ttassi
e'^ranen borettin ille, ciu^on voit
rarement. || ETanen niholtthe^l
illé, qui arrive rarement.
Ras, e. Adj. Poil. Bepʻa neddoue,
il a le poil court. 'Begga nennezh
illé, n'a pas le poil long. Dikkiz,
avoir le poil, ou les cheveux cou-
pés l'as. Dilkkiz, il a les cheveux,
le poil coupés ras. (Delkkez, veut
dire : chauve) .
Raser. F. tr. Faire la barbe. Vz.
FAIRE.
Raser (se). Se faire la barbe, vz.
FAIRE.
Rasoir. N. c. Daoa bès.
Rassade. Verroteries, etssouzé.
Rassasier. Quelqu^un. Déné bet
£)adè déné Ê>ailtcho, donner à man-
ger à quelqu^uv plein .son ventre.
Koutta, se bet çade se(?aninT[tcho
konttè, tu m'as rassasié.
Rassasier (se). ZeTtenn, nes''tenn,
ninT'tenn, ne'^Ftenn, nezhiFtenn,
nou^Ptenn, hèneTtenn, dahène^'l-
°tenn. Fut., zouFtenn, nous^tenri,
newounTtenn, nouTtenn. Kkani
RAS
H()3 —
RAT
keiMinin'Itcho ; kouttu, \\a utM«<«Miii
titNM'Illl IUVs't»MIII kouttu, fil î'Ii'H»
«/«• mv doniwr à titatiiit'r ; r»if î'oi/ù
plt'innnent ranimé, || •An-<•h^-JB^^-
tlzlii, 'an-chi-*!!*»!/!!!, 'nn-<-hi-<iin-
il/lii, "uii-<"lii-«lt*il/.lii, '(iii-<-lii-<li-
(li^lii ; ""«Il -fil i -/.»*< Il U', 'aiiH-lii-(ii()(iô.
Pas., 'an-chi-/.»'tt«, 'ull-^•l^iHl^•Ll*»^-
ttii/aii-<'hi-<Jtt»intta,'aii-fhi-<K»ttn ;
<»M mcorf 'aii-fhi-dftiesslu'r, "aii-
rl»i-<it't'iuzluT, 'an - ohi - «letlzlitT ;
aii-flu-<it\'iil/.lu*r, 'an-<*hi-<let>i(l«lt''.
Fut., ''aii-<-lii-/(>uiixl)i, ""an-t'hi-
<louMl/lii, 'an-i'hi-tiewouiul/Iii/aji-
(.-Iii-<i(>ii<i/hi, 'an-<"hi-(iewoii(lzhi ;
aii-flii-/.oiKl(lt«, 'aii-flii-(lew oiuUié.
()'^ti\f 'an-i'lii-divin/.lier illé aliou-
iu*<l(li, tu uv purai'i fins pU'iiiiiiu'ut
riissiis'tt'.
Rassemblement. A .t .l-71et.«iset4'lv(',
l'ii >«• rasjiftnble. || F/letsse<.<elilya,
oii ^'i^t rtisufinhlé.
Rassembler. V. tr. An'Iaiiiii déné
fel^é nadiiii ; ou bien déné aii'Ia-
nin nat»elvé, na(.»eslé, nai'iiilé, na-
ye(.<ellé, napilyé, naoou'lé. Pas.,
an'^Iaiiii) iiai.-flilya, na(.<illa. Fut.,
ail laiiiu iiaotmlye'l, iiattiusle I.
'rta>si ooaii nayawtmlti, déiu* ore-
lyoM anManiii na^uuiile'^1, rti^xcrM^/c
tout le inomU' pour une conféren-
ee. '^riiitti-hyaiiaddt' e'^rkétiinM''as
ikké siii, i'iattin iiaiiewouiiyou, le»
(in'nnuux se j<ont dispersés, rassetn-
filc-lcs. Vz. AriROlPEU.
Rasseoir. V. tr. Asseoir de nou-
veau. Naneldai, nanesdai, naninM-
ilai, naytMie''ldai, iianildai. Pas.,
iiane<.t*lda, naiie(.>i''lda,iiaiiei,'iii'lda,
iiayeiieMin'Ida. Fut., iianouldai,
nanuustlai, naiiewouiiHdai. Sékwi
nanin''Idai, rasseois Venfant.
Rasseoir (se). Se remettre assis.SA-
tsstnlda, iiaiifMia, naninda, na/liin-
da, iiaïu'dda, naiii'^ké, iiaïutiilfkè,
nalièiu'ké, natienezliiltthi, nade-
noiiMtthi, nalunlcneltthi. P(M.,iia-
t^sfi^tnlda, naot'sfla, iia{.<irnJa, iia-
(,4Mida, iut<,<rkt', na<lé('ilttlii. Fut.,
iiu/uudcla, iiuimuimIu, iiniirHouiida,
iiatiuudda, iittiii'wou ki-, iiadt'iu*-
wuiiJtthi. Nutliiiuia uiax^, rassittl»-
tî>i un moment.
Rasséréner («c). Teinp». Nayao-
'(«•«Idi*. Koutta, iia\a(>'tt'<Jdi', le
temps est redrx'enu beau.
Rassurer. Y. fr.D^Mi-inf^i liendhlia^h
lioUt-iiNa liéuv 0oiiii''a'^l(' 'kayac-
'ti, 'kayas'ti, '^kavaiii'^rti, 'ka\;il
ti. Pas., k.i I 11.
Fut., 'kaya«i>. Hm-
iii liiMidshasIi ottrhya l>eM>uii''a"le
kaya^i'^rti kuluu, shoun oyin, ;'ot
eu beau l*enct»urafier pour faire
tomber ses aj}préhensicms, je n'ui
pu y réussir.
Rat tnustiué. S. c. Dzfiiii. Dzfiin
att'lyaii, ^ros connue un rat.
D/A'uu /.lii'zh, peau de rat.
Ratatiné, ée, se ratatiner. i7««.<.
ratatinée, e'Iyfi-eltsM'I. 't .•tv<M» /-
visage, ou le corj)s ratatiné, na-
zfltssel. // a le visage, ou le corps
ratatiné, naiielLssel.
Rate. Y. e. K'tMè. Se'tèlè, ma rate.
Râteau. .V. e. lictta iia-ni-holtssir,
in'ec quoi Fon déchire et Fon net-
toie la terre. || Betta e'I'ade ni-iii-
houlzliai, avec quoi Fon émotte,
et l on égalise la ttrre.
Râtelier. .V. c. 'Lin tcho'^ chflyé
lu'kké, où Fon donne à manger
aux chevaux.
Rater. V. intr. hxleltset. Le fusil
ne fait ipie rater, 'tt>lkki/lu he<le'I-
tset oyin. Vz. kaihk faux feu. '
V. tr. Pxle'ltst't, edt»>tsft, e<lini-
tîiet, tKlc'itst't. Pas., tyieeeltsft,
e<let»intset. Fut., edoultsi, edous-
t-i.
Ration. V. c. Vz. prêt.
Ratisser. V. tr. Na-m un
iii-liosts>ir, na-ni-iuMi iia-
ni-hu'ltsKJr. Pas., na-iu-holtvser,
na-ni-ho<»»i'lts>4T. Fut., na-ni-
lioujtxsir, na-ni-houstssir, na-ni-
RAV
- 864 -
RAV
liowoini'ltssir. !| N;i-iii-lu)iil/h;ii,
iia-ni-liosslmi, im-iii-lu)uirlsliai,nfi-
iii-l)i)'lsliai. PiiH., iia-ni-li()l/,liai,na-
iiili-o-ywi'lsliai. /•'»/., na-ni-hoiil-
zhai, na-ni-lu)ussliai, iia-iii-ho-
wouu'lshai, na-iii-liou'lsliai,/>;/N('r,
émottcr la terre. Su na-iii-hous-
shai, je vais ratisser fuuir loi.
Rattacher, r. Ir.'l'tassi 'eiiaetc-hezli,
t'iiastclu'/li. 't'iiaiii'ltchezh, "eiia-
e'itc'lu'/.h. Pas., onaetchezli, hr-
nazhi'UcliL'zh. Fui., 'eiiaoutchezh,
l)(.Miaoiistcliezh. Hattaelie, relie les
cordonji de mes souliers, se'^ké
tchen naiii'ltchezh. ]';:. attacher.
Il Nadadettloun. Nan^Ichezb na-
(ladiiittloun, rattaelie, relie le sue.
Rattraper. V. tr. Ressaisir. Nail-
tcho iiadlin. Ttloule sinttla "apin-
ttli iioun, kkazhè nantcho, la
corde m^ avait échappé des mains ;
heureusement que j\n pu la rat-
traper. Il Le temj)s perdu. Esdin-
niyé beho^^r'an ovin nouii, kkazhè,
édehlya ille itta, nahodéne'lnan,
après avoir perdu son temps, il
s^est )nis au travail, sanssh'couter,
et a tout regagné, tout réparé.
Rattraper (se). Se racquitter, vz. ce
mot.
Raturer. V. tr. Bekkée'^tègis, bekke-
e''tes*'uis, bekkee'"tinois, yekkee'^te-
jiis. Pas., bekké''telvi?ès, hekke'"ti-
.gès. Fut., hekke'tous'ès, bekke-
"^tousgès. E°ltthi déoesttlis illé itta,
orelyon bekke*^tisès oyin, ce que
j'avais écrit n'était pas bien, j'ai
tout raturé.
Rauque. Avoir la voix rauque. l)a-
zeloas, dazhesoas, dazhinloas, da-
zheloas. — Dazelttchyel, dazhes-
ttchyel, dazhinlttc'hyel, dazhel-
ttchyel. Dazhesoas, j'ai la voix
r(ni(jue.
Ravager. V. tr. "^l'tassi dénéoan hes-
di holoain, hos*^ain, houn'^rain,
ho'^Fain, houloan. Pas., hesdi hol-
gar), owi'^ran, owin'^ran, cwin^^Fan,
()\\ iTaii. /■'»/., ht's(h houloan, hoiis-
'an. iSi'nihoni'c'hié orelyon set)an
hes(h holoaii oyin, on m''a ravagé
toutes mes récoltes.
Rave. N. c. Tte tsseldè'li delkkozi,
légume rouge. || Ttè ts.sc'ldo'li,;N.
à m. qu'on mange crû.
Ravin. A', c. Niho\é dinhn, exca-
vation produite par les eaux. Ni-
hoyé dinlin t^inlé ikkela ! Les eaux
ont creusé, formé un ravin. Ni-
hoyé dinhn itta dès tsèlè hèshel-
hn, le ravin est devenu rui-'iseau.
Ravir. Enlccer avec violence. Kka-
sodilzhenn itta ttassi dénéoan 'aou-
dézeddi, "^aoudénesdi, "aoudeninch,
""aoudcneddi. Fut., ''aoudézoudfh,
'"aoudénousdi. Kkaodilzhenn itta
seoan *^ayoudeneddi oyin, il me l'a
enlevé de /orcc. Sé(?an "^ayoudenen-
di 03àn, il me l'a enlevé pour se
l'approprier. Kkaholzher edittin
shni itta, seoan yin'itcho, en hom-
me violent qu'il est, il me Va pris,
me l'a enlevé. ""An se£)an yénerzh-
"in oyin, il me l'a enlevé, volé
brusquement. |l Deninttlaoe '"aou-
ned(u, ravir des nuiins ; '"aounesni,
"^aouninni, '"aounenni. Pas., ''aou-
ne<?eddi, "^aouneoesni, ^aounepinni.
Sinttlapè ''aouneoinni oyin, il me
l'a arraché des mains. Il De joie.
IIèènen''hn. Pas., le prés, avec
nin. Fut., hèènou'^hn. Ttaneltte
tta adch hèènenlin oyin, tout ce
qu'il dit rend heureux, ravit de
joie. — Ihid., personnellement.
Ëdéonedlin, édénesdlin, édénin-
flhn, édénedhii. Pas., édéhone-
dhn, édénouoesdlè, édénouzhes-
dlè, édénouzhindlè, édénouhdlè.
Fut., édénouwasdlè, édénomvoun-
dlè, édénouwadlè, edounewadhlè,
EdésénindHn nin kwalanttè, tu
m'as ravi de joie. Yeddaoè neh-
nenkké oun^ton. NihoTtsini édé-
nou'^enouwadlè *^kain, c'est au ciel
que tout de bon Dieu nous ravira
R.W
Hbô —
KAV
de foit. \)énvi\ù\é 'iiiiiivuu, l»«'<la-
oikKsIImvuu, If cn'ur mt heureux^
nnù.
Hll^ir (se). S'arnulur niutiitllt innit
dti riKiiiM. t^rtiii at.sMni<lt*iU'ii(ii,
'auu<K'iu'iii(l(ii, 'Hou<ién^iiuululi,'M-
ou<iôiu*iuii. Pas., itnninf /•• \tré».,
mais CM élii'atit la voi.r nur iifiitii,
iii<i<li, iiotiluii. h'iit., f l'iiii atsM>ii-
tiétiuutitii'l, 'uou«ii'iit-wouii(li I, '^n-
uu<i^'iH* woululi' i , "aoudeiioïKidi' I .
F/lkkeMioiilulli illou, ttnvsi c'run
'auiitit'iit-iioulMli kkt'imtHihcU*. i'«l-
liinttt* ittn ? C'tninmnt .«• fait-il
</iit', sans égard Us uns ptnir U's
autres t intun ne songiez qu'à votis
piller luutuillnncnt f
Raviser (se). Aiialiounirl/liiii illé,
cliangt-r iravi-s ; anaw'iM'sd/.liiii il-
le, aiiavtMiind/liiii ill«\ aiiayeiii-
d/)iin illi', aiiav(Mii!.'i<i/liin ilU'.aiia-
yeiiouhd/liii) illé, aiiaiu'vciiidzhiii
illé. Pas., le prés, avec niii. Fut.,
le prés, avec walli. Kkaldaiieii a-
nuyénesd/hiii illé ttlaiiMt*, je me
suis déjà ravisé. 'I Dt'iiiiiiii na-
nelyé, naneslé. Pas., deiiinni na-
nelya, iianei'illa. Fut., déninni na-
iioulye'l, naiH)UsU''1. 'l'ta aiiéléssin
ttiiiiii, l)0(.>an iiiiini iianéi.'iiila ttun-
tte ousan? 7V serais-tu réellement
ravisé au sujet de ce ipte je t\ii
dit Y
Ravissant. Charmant (lieu, pays).
Nili f<ieliuiUMiliii lu^iiattin, la
beauté du pays ravit. Il CJutnt ra-
vissant, chenu hèdaouy.helyaii.
Dvau nelineiikké koli liètlaou/lu'-
lyaii, mente sur cette terre on en-
tend des chose.s ravissantes, lièiia-
ttintta tHl<'iu*«||in, elle rax'it par sa
hcanté, su beauté est rax'issante.
Ra\ituiller. V. fr.Tta déné kkénail-
dr iiaiT taii(.>^, ht»ôt-<)irliiai déijé ijAU
riilyé, à l'insu des ennenns, munir
"><■< enmpatritdes de pnivisions.
Raviver. Le feu. 'K(»iiii na- an-dr
hely^, rapprticher les tirons ; na-
'aii'<l(*lirHlé. iia-'aii-4l^hiiil^. itu-
'an " ' " /*«*., na-'aii •
lia • <.i. Fut., II.. .
lye I, lia- anwloiiNli- I. - Ou encore
'koiiii na'aii-o-drly^*, iia-'an-<»-<i.-^
1^, na-'aii-o-<iiiil6, na-'aii-o
Pas.,n.i ' i.iia"uii-(> <:
Fut., l'I, lia .»
dlUl^|p'i. kuiiii lia aii-dfliinl<'',r<i;>-
prttche le» tison». 'Koiin na aii't>-
dinU^iou, *an-o-<liirikkaii, rap-
proche les tisttns et ravix'e le feu.
\\ 'Koiiii airiaMii hiHi«*iid»hi, rat'
sembler les tis<nis ; tuNltMic^ishi,
htMliMiiiidithi, he4lfiid<i)ii, iK^itMii-
dshi. Pas.f anMaMi) hè^leiid>»lii,
hè<ienidshi. Fut., an'^lasin liè<l<tu-
dsiii, lit'iiouMislii. Koiiii airta^in
tKMi(>tisd>lii, je vais rassembler les
tisons.
Ravoir. 1'. tr. Déiu* tM.in iiadliii.
Fut., iia£>wa(ilè. S'tssin iiat'wadiè,
je l'eux le nn'oir.
Rayé, ée. Papier. FUiittlis 'ka le
kk»V''teli^è/i. |l Canon rayé, 'tfl-
kki/lii kktMMld»'/lit'.
Rayer. Faire des raies. Kkèè'^tet^iK,
kkèè'testfis, kktH'tiiitris. kt^'tetfis.
/»<;>.. kk.v^telmi s kt. Fut.,
kktV' toiitft's, kk»V''tt. Ra-
turer, effacer. IWkkèè teuis, pas-
ser un trait de plume dessus, liè-
t*adt' dousttli>, diri t^littlis ^kalè
sa lH'kki**'ti*wouiii;èN, raie-nuti cette
feuille de ftapier qui me guidera
dans mes écritures.
Rayon. /)(* soleil, sa Vindiyen.
Rayonner. Soled. Sa na^iè nat>et,
l'itil du soleil fttrt. Sa iiai-è iia-
tst*t lifiiaoudtMiiii/luMiii illt-, /'«ri/
du stdeil est si fort i/ii'oii ru* peut
le fixer. || Quelque ch(tse qui
rayonne, brille au *oleil, liekke mi
dindiii. Ktui ytH'»^ y^ )u>delz*»nn,
iM^kk*'- sii dindiii ille kontt»^ cette
f/ii' ■<■, </M<* : •■(•
l>n <;, pas au i . -i
lie^addexl), ou l>eMiiU'r, quehptè
Diclioaiuùrc fraudait monla(nu.
REB
866
REB
cJiost' (iiii brille. \\ Mlnif^c hrillunt,
lioyin delu'liu'zli, iiiini^c mouvant,
dansant.
Rebaptisants. Na déné kketaizi'l
kkeimoiiulé ttiimi yaiuiit;in, cciLV
qui autrefois rebaptisaient.
Rebaptiser. Iia})tiser une ^^teconde
J'ois, VZ. HAPTISKR.
Rebâtir. ]'. tr. liâtir de nouveau.
Vé iialiodlé, nahostsi, nahoun'ltsi,
naho'^ltsi, nahoultsi. Pas., iiahoh-
(llin, nahozhi''ltsin, nahozhin^tsin,
naholtsin. Fut., iiahoudlé, na-
lioustsi, nahowoun'ltsi. Yé naho-
woultsi, rebâtissons. \\ Yé naho-
"oan, rebâtir plusieurs construc-
tions ; yé nahos'^an, nahounpan,
nahoÊ)oan, iiahou'^.iian. Pas., naho-
'"gan, iiaooiy<.''iii- Fut., nahoii'^i;an,
nahous'^an, nahowouiiyan, iiahouÊ»-
t'an, nahowou*^.oan. Yénahounpan
ahottin, te voilà donc en train de
rebâtir Y
Rebattre. V. tr. Battre de nouveau,
VZ. BATTRE. (// n'y a qu^à faire
suivre le verbe battre du mot na-
dlin, qui signifie : de nouveau).
Rebelle. N. e. et adj. Tta bedakka-
liontte walli dakkantte ille, qui re-
fuse d obéir à l'autorité. — Tta
bedakkahitté walli dakkahitte illé
ttajittè si, douyé, la cause de tous
nos malheurs est que nous sommes
des rebelles.
Rebeller (se). Tta hedakkahontte
walli bettchyahoddi illé,bettchyas-
di illé, bettchyaneddi illé, ye-
ttchyaddi illé, bettchyaiddi illé,
bettchyaouhdi illé. Pas., bettchya
houddi^le, bettchyasdi^le, be-
ttchyaindi°le, yettchyaiddi'^le, be-
ttchya dapiddi^le, bettchya daouh-
di^le, bettchya daiddi'^lè. Fut.,
bettchya houddi illé, bettchya
wasdi illé. Edlapè oan ita tta beda-
kkaouhtte walli bettchyaouhdi il-
lou? Pourquoi donc vous rebellez-
' vous ainsi ? Bedakkaouhtte illou?
Ne lui (d}éi-^sez-vous pas ? Yz.
OIÎHIH.
Rébellion. .V. e. Na''aîi-o-Ê)wezher,
trouble, révolution. Tta bedakka-
hontte walli bettchyahoddi ille, re-
fus d'obéir à l'autorité.
Reblanchir. ]'. tr. Nahodilf>ai, re-
blaneliir une cliose ; nahodes'>>ai.
Pas., iuilu)dir',i>ai, iiahodeoiT^ai.
Fut., nahodouri^ai, nahodous'^^ai.
Na nekon-en nahodous'gai, je vais
te reblanchir ta nuiison. Vz. blan-
chir. Il Nadil^ai, reblaneJiir une
personne, lu purifier, nadesVjii.
Pas., nadir'<i,ai, nade^ii^Puai. Fut.,
iiadourgai,nadous°gai.Seyedariyé,
tssenn nasedewounFgai yan, mon
Dieu, purifiez-moi, en m^unissant
à vous.
Reblanchir (se). Se purifier. Naédé-
zirgai, naédédes'^gai, naédédinl-
*^gai. Pas., naedezirgai, naédédes-
"^gai, en élevant la voix sur ''gai.
Fut., naedezouPgai, naédédous- -J
''gai. Otlès ''gaye tta naédédinrgai, î
reblanchis-toi avec de la terre
blanche. Naédédous^gai, je veux
me purifier.
Rebondir. Ya natssilgous, (s'il s'a-
git d'un homme, d'un animal),
Yanasgous, yanainlgous. Pas.,
yanatsse£)elgous,yanapesgous.Fî/f.,
yanatssoulgous, yanapwasgous. —
(S'il s'agit de renards, de gre-
nouilles, de lièvres, de chevreuils,
de caribous), yanai^kai. Pas., ya-
na£)e''kai. Fut., yanawa'^kai. — (S'il
■s'agit d'une balle, d'un boulet).
Bekke yailtthir. Pas., yailtthet.
La balle a rebondi, "telkkizhi tcho''
bekke yailtthet oyin. l'ta yailtthir
walli ttonttè, elle devait rebondir.
Il ]':;. BONDIR.
Rebord. N. e. Bebbanen betta
horzh"a bettazhé hounlin, bord
élevé et ajouté.
Rebours (à). Ttatssin illé tssin ; tta-
tssenn illé tssenn, à contre-sens.
REC
- 807 -
Ki:c
nu iimtrairf de cv </m*i7 fuut. Ttu-
tsM'iiii illi- tsM'iin tta>si lu* Itsi
(i\iii, tu fait tout à liliiiuiK.
Rebrousser. Clumin. Ilut.NMXiiikkî-
Au' kki'iiuMtiKldi, kki'iiium/lu-Miiu,
kkiMiaoiiidiiiiiiai,kki*tiu(tiili(iui,kkf-
iiaoutta.s, kkt'iiiioiilittuN. l'as.,
kkciuiMtulKiik, kki'iiaou/lu'^txu,
kkciiaoii/luiul>a, kkciiatKiluiya,
kkfiiauiuliittas, kkiMiaou/)ii<i(li'l.
Hut.f kkeiiavoïKldi, kktMiuoustyu,
kkt'iiawoiiM«lva, kkt'iiaoudya, kke-
iiauDutta-s, kkt'iiau(>ii(i<lt>'l. !| Ses
chevcua . Driiô (l>hi<.'j.'a tta>iiitN.M.Mm
hedeliii, IumIcsiù, hwliii'lni, hetlt' I-
iii. Pas., he<le(.»elnik, liedeoi'hiik.
Fut., hedouliii, lit'iloiisni, lunle-
uoiinMiii. Sttl.shiooa tta>int?vseiin
lie<lesni, je rv h rousse mes che-
veux.
Rebut. .V. f. Ttassi lK'"aounin'"l-
>liiMieji, behonenliii illé, ijiielquc
cliose dont on ne sait que faire,
qu'on n\iinie pas. Il est le rebut
de tout le monde, orelyon déné
ye"ayenin'^lshenii ovin, tout le
inonde le dédaigne. H De rebut
Kstlinniyè J>etta-o-derzh"a ilh'-
lu)iinitH'rzlinik, elutse de rehut. K>-
dimiiyè hettiioder/.l» "a illé shella,
elioses de rehut.
Rebuter. V. tr. Rejeter, dédaigner.
nt'iu' hè "allol^li^'l^lu•ne^, l»e "ayé-
ne>sheiieii, l)e"a\eiiin'^ls|jentMi, ye-
"ayenin'^lsheiifii. Pas., he"ahoune-
t'in'lshenen, lie "ayenioi'lsheiien.
Fut., l>e''ahouneowalshenen, l>e-
ayetiiwassheiien.Iie "ayt'iiiowounn-
Nhenen sanan, «lia ! A «• sois pas
assez dur pour le rebuter ainsi.
Récalcitrant, e. Adj. Onttlazliè e-
tttliwi tssej.'elli^l.Oiittla/.hè ttchya-
ounin/lienn.
Récalcitrer (se). Kttchya ts>et^-lli""l.
t'ttrliya .,i'sli 1, t.iiili'l, t<«||i'"l. Fut.,
cttcliya-tssoulli 1, ettohya t>ousli'l,
Kttcliya (.<oiinii''l -^anan, ne fai.< pas
le récalcitrant. Ts>;èshinvej» e-
ttcli^a l'iiili I illé ahuttin, ou Im^
liiu\«'ii tttiiv . n'iin illr ulu»-
ttin, tu ne /- i» peu récal-
citrant. h'Alui'if yan ttchyu \(Miiii-
xlieniii kkt'iiaii«>/lirr itta f Pour-
tpioi donc fai*-tu ainni le récalei-
l,,,t,l Y
Rccupitulcr. \ . tr. Tta hot<ari déné
e I ya'ti, tta iiaiidé i*tsNin-iia\a'ti-
tta déué e'I ckft'aiialuMif<idi, tta
liulta luMialioiuii walli liu'^a, rap-
peler somnuiirement, à la fin tl'un
iH,seours, tout ce qui a été </i/ dan^
ce c/i.sfourx, afin qu'on s'en sou-
vienne.
Recéder. 1'. tr. Kkani ttasjsi iia/e-
<.i- litik., f jadouni ttliiountNJdi.
Kkani ttassi naileyeMiik niii kuluu,
t'Iadouni ttlaoïineoiiini ovin, je ve-
nais d'acheter quelque chose pour
moi-niême , je Fai livré à un autre.
i' Vz. CKDER.
Receler. I . tr. Ttassi zerzl^iu déné
l)a iirtfl"in, in'^ti'l "in, in'tin'l'in,
vin tel in, in^teThiKin, in'toul-
"in, dahèyin'teTin. Pas., le prés,
avec nin. Fut., in'^touPin, in'tou)»-
"in. Nin "in na in tou> "in illé >i, je
ne recèlerai pas ce que tu a» vttlé.
Recensement. .V. c. Déné lioul'tai.
Il Faire un recensement, déné
houI*Hai, hous"tat>, hounTtat>,
lu)u'"l''tju>, houl'tao, hoiiTtat>.Pu>.,
hoiiueltai,', lu>imi'Ptat<.f' i<f., htHi-
wartai», houwah ta^. 'Itaneitte diri
nehnenkké tta naddé houwartii4>,
qu'on fuMc le recensement de
toute la population de ce pays.
Récent, e. Adj. Kkani nalioAlinii.
Kkani natxie'lttlieri.
Receveur, euse. .V. c. Tta kkahol-
zlieri l>a tsandta na'^ltsi kkenazheri,
qui per^'ttit les impôts pour le gou-
vernement.
Recevoir. Quelqu'un chez soi. Déné
hiltrhi, heNti|jo,hin'^Utlio,yiMtcho.
Pas., hilttho, hi'ltcljo. Fut., houl-
icln), lluu^t^ho. Sfkon-en ho""»
»
REC
— cS(xS
REC
noustc'lu), odlaoon r Je vcu.i bien
te rccci'oir cJicz vioi. || J'ai rc{U
ta lettre, mnlittlisse sinttlîux'l-
tclu)u/,li, (on iii'd re)nis ta leltre).
I! // reçoit sa nourriture, ht'inii
hiiittlaouiieddi. Il (^» '</••<-/» reçu eu
paienieut V Kdla lu'tssenn naoeiini
tta ? Il II /»*« hieu reçu, hekon-eii
yedaniyao, o^tivé asinla, je suis en-
tré chez lui, et il m\t bien traité.
|| Reeevoir en soi, v. g. l'Es})rit-
Saint. Kdévé/elzhi, édéyédesdzlii.
Pas., édéyézolzhet, édéyédépes-
dzhet, édéyédéoinlzliet. Fut., édé-
yézoulzlii, édéyédousdzhi. — Yé-
dariyé nezon édéyédou'ldzhi, rece-
vez VEsprit-Saint. |l Mal des avis,
des ohsercation^'<. Édadzéodiddé-
nen, édadzédesdénen, édadzédin'^1-
déiien, édadzédi°ldénen. Sedadzé-
din'^ldénen oyin, tu ne peux sup-
porter mes ohsercations.
Rechange. Habits de rechange.
F/lna you yenayeddi "^a y ou °an-
tssounéî)e*^lnik, habits qu'on garde
en réserce pour changer.
Réchapper. V. intr. Dhme maladie.
Natssenidda, napesda, naginda,
naoedda, naoidda, napouhda, da-
naoidda. Pas., le pré», avec nin.
Fut., natsse£)Oudda, naoousda.On-
ttlazhè eya oilleou, oantsélou na-
£)esda, j'ai eu une grave maladie,
et ai eu grand'peine à en réchap-
per. Il D'un péril. Douye kolou
hoyé "anoedda, ''anoesna, °anÊ)inna,
'anoenna, ''anoidda, "anoouhna.
Fut., "^anooudda, "anoousna. Dou-
ve kolou hoyé '"anoenna nin, il a
réchappé d'un grand péril.
Recharger. Un navire, un canot.
Tssiyé you elyé nadlin, youeslé,
3'ou inlé. Pas., you elya, iWa. Fut.,
you oulye*^!, ousle^l. loan kolou
tssiye you Avounle*^! nadlin, dépê-
che-toi de recharger le canot, il
Vn fusil. Telkkizhi dèyé nalyé,
naslé, nanellé, nallé, nailyé, na-
ou*^lé. Pas., doyé naoolya, naoilla.
Fut., dèyé nawalyi>'l, nawasle'l.
Tansé 'telkkizlu dèyé nawasleT, je
vais recharger mon fusil tout prêt.
Réchaud. .V. c. Bouillie épaisse faite
de farine et de pemmican, etssins-
tlès tclu), 'lès tcho QTtii helttlissi,
farine et })e))imic(in brassés en-
semble.
Réchauffé, ée. Adj. Nanllzhi'l. He-
nadizhi'l.'^Konn tta bèèdi'^lzhi'l tta
nanilzhi'l, je le réchauffe au feu.
Réchauffer, lienadilzhi'l, l)enades-
shi'"!, benadin^lshi'^], yenade^lshi*^].
Pas., benadilzhi"!, benadi'^lshiT,
benadin^lshi'^l, yenadin''lshi''l, be-
nademlzlii*^!. Fut., benadoulzlii'"!,
benadousshi'^1, benadevvoun'lshi''l,
yenadou''lshi'"l, benadewoulzhi'"!.
Diri berr sa benadéwoun'^lshi'^l,
réchauffe-moi cette viande. \\ Be-
dilzhi'^l, bedessbi*"!. Pas., bedil-
zhn, bedi'lshil. Fut., bedoulzhi^l,
bedoussbi^^l. || Réchauffer quel-
quun.Déné bèèdilzhn,])èèdesshii,
bèèdin'^lshi'^1, yèèdi'^lshi'^l, bèèdepil-
zhi'^l, bèèdou^^lshi"!. Pas., nani"!-
zhin, nani'^lshi^'l, naninlshi*^!, na-
yenin*'lshi'"l, naneoilzhi'^l. Ft/f., na-
noulzliH, nanoussbi^'l, nanéwounl-
shi*^], nayénou''lsbi''l.Nasénéwoun1-
sbin lan ! Tâche donc de me ré-
chauffer.
Réchauffer (se). Edeèzilzbil, edée-
desdzi*^!, edeedinlzbn,edeedelzbi'^l,
edeedeoilzbi°l, edeedou°lsbrL Pas.,
edeezelzhel, edeedesdzhel, edee-
dinlzbel, edeedelzbel, edeedeoil-
zhe\. Fut., edeezoulzbi'^l, edeedous-
dzhi^l, edeedewounlzhi^'l. || Nae-
tssedelpin, naedespin, naedinlpin,
naedelpin, naedepiloin. Pas., nae-
zelpin, naedeoespin, naedepinlpin.
Fut., naezoulpin, naedousoin.Nae-
dewounloin, réchauffe-toi.
Réchausser. Vz. chausser. (On
fait suivre ce verbe du mot nadlin,
de nouveau).
REC
- 869 -
RKC
RcLhausikcr (se), t :. m i iuishkh.
Kt- tiu(>M*l 't*/li iia<iliii, 'k(* iiaK-
ttfjth t)a<ilin. naiicttr/ii nailliii,
iiMttfjdi iiH«lliii.
Recherché, ée. Dann sa tni»t. A-
lumr/li'attn Im>miu<^ iifxitii. A-
huur£ji''aon mhiii Itatin/liixoti,
lU'sIciiu'ii (.lan iia\(>iiiiii7.ii«-r illou,
lH>rr '^ku (iuiu'iu'ltvihtxi, hoiuii'iiiii-
(lyaii illt> ouxiii r S\iimatit qu'à
te parer tic imwo» rechtrclu^t'K, tu
ne pettsi's /»<i.<c lit tt'g enfatits ft les
laisses erier famine ; n'as-tu pas
hittite Y
Rechercher. V. tr. Chereher à ob-
tenir, à posséder, désirer. Ftassi
'k:i\ tMiiho/.het, '^ka\»Miizlii''a, Tca-
yenixliiii''a, 'kavt'iii/Jif"a. Pas.,
tta^si ''kayiMiilio/Jii't, kaytMii/.lii-
îJ)et. Fut., ttassi kayetiiliou/her,
'kayeiiiousshtT. .lu prés, au lieu
de kayt'iii/hi"a, on dit aussi ""ka-
yenieszliet, "^kayeiiiiii/lïet, "kayeiii-
ezliet. Bin*'kayeui/.hi"a kolou, se-
tssiii illé *^tako'"l laosan, je le re-
cherche bien ; mais je crois bien
ipie je ne l'aurai jamais. '\ Ttitssi
'kauuniii/lu'iin, '^kayeiiessheiin.
Pas., ''kiiuuniiizliin, 'kayenizhiii.
/■'tit. /kaouiiou/hiii, 'ka\énous.-hin.
!i En muncffe^ vz. dkmandrr.
Rechercher (se). Soi-même, être
éfiolste.'l\si'i\u yenihiiuiitta, tssenn
yeniiiestta, yeiiiiiiiitta, Nt-niiitta,
tsseiin yeniiîitta, ytMiiiioulitta, ye-
nihehiiitta. 'l'ssenn-yeninestta illf
si, je ne me recherche pas moi-
même, n'<Ji pas en vue mejt inté-
rêts. Il hxldini > in f«li''ayt*iii/e'l "a,
«le'ayeniiies'a, tMle'ayeniiiin'^l "a,
eile'ayenin'"! "a, e<le' ayeiiiiiil "a.tnle-
ayeninouT'a. Fut., wle'^ayenizoul-
"a, e<le'^ayeMinou>"a. Nenii yiii
e<le'^a\fiiiniiil''a tta aiifttiii tniviii?
Serait-ce ipte tu ne penses t/ii'ù
toi-même ? '! K«i(iini yiii tnlet»!!!»-
nayeniluxlzher, iiayeiiit»s<l/lu*r, iia-
yeniin<lzhtT, naviMiifii/lier, naye-
iiiidxhrr, »m^«»»MOM)i«lr)»«T.
itlci'ttll lia
tlxiirr. Nii .
diluT tt« anettin dt*, m
Fut.,
ill-
111-
7* . ui, »i tu e$ fi «;;"i«fi , ne
à rfMttr avre mi»i. |l
i II, laa-
<!• Il, Imi-
(Iriii'lzttenn. Fut., liiatt^«»e<lfiioul-
/liiii, |juififiioui«dziiiii, laadciKv
woiiiil/hiii.
Rechif^ner. 1. intr. II<> ié-
iiliitii\(- llloii, «liMir \»' . i>U
fiéniiiiieii yt* ^llu•'l{i^. Pa»., "one-
"l{ès. \eye 'oiu*'"(fèii, ho'ouiiluu
niiiiiiyé illé ikktMa! Tu rechigne»
on \t>it ipie tu n't • 'tent !
Rechute. Uttour </'»< /i«-. Dé-
lit' lu'kki'iialiou'Izher. )i**kkeiia-
liouMzlitT, i7 a fait une rechute, il
Dans une faute, 'l'tlii douve na-
tsseltttii iiadliii.P(ii(., n . " ' .-t.
— Ttlii douyé iia;.4'lt: lin
Iakou î Le voilà retombe!
Récidiver.!', intr. Déiié iianettèiiin
hu'tezh hozl;e I nouii, ttlii an'laniii
dt'iu' VI iiiholtthi. 'l'ta déiié na-
nettèiiiti ho'tt'zJi lio^teTNliet nouii,
ttlii aii'^lanin l>e''l iiiliolttliet Iakou !
// avait contrevenu à la bti, et le
voilà retombé dan» la même faute !
Vz. 1 OVTRKVKMR.
Récidiviste. .V. c. NanetttMin iiarin
lio te/Ji lio1«.|if'li déiieil, e/ili a
pris l'habitudt </< imitievenit uni
/<>IA.
Récif. A. c. "IVin.-t-Éi-iimi. liMi._<Mi-
iiou 'auudeiiii >iii, «itivi* kitlou lie-
tti'liya wcui'Idt' I, /■ ' d
redouter, tâchez «i. . 'I
flx'iter le» récifs. 'reiitieh-nou
ttclixaisselTce, ttihyaslve, ttchya-
iielTie. tttliya Tke. ttclivailke,
tt, ' kf ; tt* ' I,
tt. I. ttrhyaou 1 i-
hehf Itie I. Pu*., ttcliya' .-,
ttiliyat.i rke : ttrhyat ^ .»•!,
tti*hva<>ildi*l. Fut., ttchvatssoni-
REC
87U —
REC
'kl*. tU-li\ awa^ ko ; I tclix alssoiil-
(lo'l, ttc'hyawouldo'l.
Récipient. A', c. Tta^si heyot'ltliri
'téli, luise où viciil huiibcr un li-
</(//(/(". |I Ttassi hi'visiii heijii '^ta-
«leddi'li ''téli.c""^' pour recevoir les
jirodiiits d'uiH' diMiUdtion.
Réciprocité. K'ina aliotHoim.
Réciproque. .1(//. K'Ina ; eTan, de-
vant le mot. Hdine réciproque,
eTna e'ittchvahoddi illé. Amour
réciproque, eHna eTanvéïiio-
mver/h'tan. Présents réciproques,
e'ina ttassi e'^linttla-tssouneddi.
Engagements réciproques, e'^lna
e'^l'alssoudeiid/i.
Réciproquement. F/lna. Sebba ya-
wouii'rti, prie pour moi. E^lna
wallè, ce sera réciproquement.
Récit. -V. c. Hoddi. Déné Vl hoddi.
Récitation. A', c. Edittlis heddin
kolou, tta edittlis kkéédittlissi ho-
kkaya-^ti.
Réciter. V. tr. Edittlis heddin ko-
lou hokkaya'^ti, hokkayas''ti, ho-
kkayane'^rti, hokkaya'Tti. Pas.,
hokkayai''ti, hokkayaoi''rti. Fut.,
okkayaowa'^ti,okkayaowas''ti. Dyan
edittlis kkéédittlissi, edittlis hed-
din kolou, okayane^Pti, prononce,
sans livre, ce qu'il xj a ici dans le
livre.
Réclame. A^. c. Ttassi seoan na-
oounni, orelyon bekkodoudyai
houninzhenn itta, ttassi dzindi-
ttlissé kké hooan ttasson ahoddou,
eyi déné ''ta na'^tettli al "in, pour
vendre, pour faire connaître quel-
que chose, V annoncer sur un jour-
nal qui portera cette annonce à
tous les coins du pays.
Réclamer. ]'. tr. Demander. Déné-
tssenn '^kaya^'ti, '^kayas'^ti, ''kaya-
neT'ti, "kayaTti. Pas., ''kayapin-
"ti, "kayaoi^rti. Fut., "kayawa'^ti,
"^kayawas^ti. Tta setssin nin ttontte
itta, netssenn bin'^kayas'^ti, c^est
une chose qui m'appartient, je te
la réclame. \\ Du secours. Se-
tssenn waddi houninzhenin déné
'atssou'"kann, appeler du nionde à
son secours. Setssenn waddi yeni-
/liin nin kolou, shoun déné ''aou-
es''kann oyin, j'r/j réclamé du
secours, imiis en vain. Vz. appk-
I,KH,
Reclouer. Déoudiltsè nadlin, déou-
destsè. Ekonttè kolou, déoudinl-
tsè nadlin walli, n^importe, tu vas
le reclouer. Vz. clouer.
Reclus, e. A^. c. ÉdédadePtain dé-
nen, reclus volontaire.
Réclusion. A'', c. ÉdédazeFtain, ré-
clusion l'olontaire. \\ Déné béda-
dePtain, détention.
Réclusionnaire. Bedadertain, ou
bédaden'^^tain dénen, condfnnné (i la
réclusion.
Recoin. A", c. Yé hoziré yéhotssade
oiaze dahorzhlai Vli, tta honelpi-
Ti Vli, tous les coins et recoins
d'une maison.
Recoller. V. tr. Denaiidzai, dénas-
dzai, denain'^ldzai, dénayi*^^l(lzai,
dénayildzai. Pas., déna'^ldza, dé-
nazhi°ldza. Fut., dénaouldzai, dé-
naousdzai. Diri dénain'^ldzai, recol-
le ceci.
Récolte. N. c. TtW dettazhi, récol-
te du foin. Il Ttlo'^ la tcho, 'lès
tcho dettazlii, récolte du grain.
Récolter. I'. tr. Ttlo", ou ttlo'' la,
ou ''lès dettazh. loan ttlo''' depittazh
de kolou, *'an''lttè illé, nous ne fe-
rions pas mal de faire au plus vite
notre récolte de foin. Edlaho de
"lès dewouttazhou ? Quand ferons-
nous la récolte du blé ? Vz. cou-
per .
Recommander. Conseiller. Ëpan-
ni-ya'^li-henttai, ér^an-ni-ya'ti-nes-
''ai, nin^ai, hen"ai, nittai, nouh-
"ai, hèhen"ai. Pas., épan-ni-ya-ti-
henttan, é^jan-ni-ya^^ti-ni^an, nin-
"an,nin"an.F«t.,éoan-ni-ya''ti-dou-
tta'"l,éoan-ni-ya''ti-was"a''l. Houn-
RHC
.S71
RHC
/un lioMtin (I^Mi4'*-(<H-iii-ya'ti-ni''aii
mil kttliMi, kkiiMli lioiiirliiiiii a<i(--
siu ikkrla IJc leur nvain ncamiiutn
dé de bien vivrt\ me» avi» n'ont
fcri'i df l'un. Il Charger (luclqu'un
df. ()..'iu'l''«.'l'tassi iHjn iu»s"ii walli,
M*kk('7.iii st's'kiiii'ii Im'Oou in'liii, n
te ri'cnnnnandf d'iivuir l'ivil m//
»«<•* enfant* pendant nmn ahitenee.
Recommencer. I j r.Aunarin : ana-
luxldt- : Miial/luMiil. 1':. KAIKK. Il
y. tr. an'laoïi iialioliu-, iiasiu*, iia-
iK'liir, Maint'', iiailii*'-, luuiit llié.
Pa»., Hiriaon nalioulya, nasya,
nanelya, iialya. Fut., an'^laoïi iia-
iiouliu', iia<.'Ua.Mi(', naijwoiinliic,
na.,'\\aliu'. I Naluxld»', iiaxl»'*, iia-
iu'(i(ié, iiaddi', iiai<l(it', naoïiluit*.
Pas., nahoiidyu, iiastya, naiiedya,
iiadya. Fut., DJihoiuidé, iiawasdé.
Tthi ekwaiiawoiiiidi' sanaii, ne re-
eitnnnenee />/*/> (•••/(;. IIo<,>aii naiu*-
tteiiii kolou, an'laoïi iialiu'' oyiii,
on a beau lui faire défense, il re-
cminnenee toujtturs.
Récompense. \. c. Ilonna o'^tiye
atltMU'IzIuMMi. Ildiiiia o'tiyt* déné
iia«iiiij\veddik.
Récompenser. V. tr. Ilonna o*tiyé
dt'iit' na(»uo\ve<l<lik, nauii^nvesnik,
naou^>winnik, naoïinwennik. Pri.s.,
(/tiye na(»u«jw»*lidik, iiaoïiovs innik.
Fut., o'tiyé nauU'.'uaddik, naoïi-
■.■wasnik. (Ktiyé anettè de, honna
(> tiyt' ananoU'.'Welulik ualli, ni tu
te eonduix bien, on te récompen-
sera. Il Honna j)'tiyt' adéiift/.luMin.
0'"tiyé é<,>alai<e.«»na kolou, cdlini o'ti-
yé asiirislienoun.'' Jr travaille de
nuni miens, et où »•>/ <liiti, I,i r,'.
compense t
Réconciliation, 'i'tiu . :. iioiiincii.
<M/ lia ki\('' iiac'U'Iiolidlin, oj* nae-
UlsM'It^i.
Réconcilier. F/le''llottin(Mi, ou na-
'kiyé nae'letsseltsi adénefin, nae-
"liltsi, nae'^loiflt>i, nat''K»lie"^lt>i.
/*(/5.,nae'letsseitsin, nae'li*/liilt>in,
nNc'Iechou'ltsiii, na4''lr>li«>'llMn.
Fat,, naf'IclNMailtM, nut* {«««'oiil-
tM. K'IcMIottincn iitt«''l<*%iuu'llM
lun ! Héeoncdtezxnu» donc. Kle'l-
lotlincii na(*'li')u*'ltsiii Mli«>ulM>«»ltt,
kki/lif! F.njin, y ai pu le* réconci-
lin ! \ z. l'Ai II- IKK.
Reconduire. 1. tr. Di-n^-VI 'rnnyé-
li«-'Jdi "anix'Mlai, "an^'indai, "an-
(.«•lidai. Pau., "an'' ' ' '• . *an-
(jestya, "an^indya, .i.Fut.,
"anu-liouddi, "anliuiiNl^u. Nr I
"aniioiiNtya, je vai» te reconduire.
Réconforter. ComiAer. \)èm-*\ù\^
st'èninttai, seènines''ai, MH'ninin-
"ai, >èt'nin''ai. Paît., M'rninttaii,
M't'iiiiii''an. Fut., M-tMiiwatta'l.s^-
niMa««"al. Va'ti sliiii tta iM-dziye
K^niwas"a'l lexsan hfvenin'^lHlienn
ousun r Penses-tu me réconforter
avec de nuiuvaisen paroles Y
Fortifier. Le 'vin récimfnrte, djit*
'ton tta déné ttlii natset liettin.
Reconnaissance. .Y. c. Avmr, vs.
AVdiit. ()tta\cniluHle(.>inzlier, otta-
ytMiideoizlier. ottayenidefin/iier,
ottayeni<i< ottayciiidcoid-
/liiT, «»tt;i 'iislii. ottaxeni-
lièht*/her. Adain tflu> Kve tcho on-
ttlazhè ottayenilièhô/hi'ruu, Adam
et flve étaient ftlein-s île reconnais-
sance. H Etre sans reeonmii'^fiinee.
Httayénidfzetta illé.t-tta \»'iioude-
ne>tta illé, ettayenitndenintta ill^,
t'ttayiMioiuienetta illé, etayeni<le-
/liitta illé, ettayt'nidezliouiitta il-
lé, ettayenihèileiietta illé. O'tiyé
anil/lienn koli, fttayenuiulenintta
ille aliottin, i7 parait dtmc ipie tu
es sans reeonnaisnance pitur !•■ ''»"•"
</m'oii te fait Y
Reconnaître. Quelqu''un. 'I^Mumi-
ttlii, odsttlii, oun'Ittlii, >ou Itttii.lj
Naouittlii, naouziiesttlii, nuoii-
/hin Itthi, naou'ltthi. K'Ieiioul-
tthi illé ahottin, ii parait donc
tjue vous ne vou* reconnaissez fta»?
>uun'ltthi uusanr Mi recimnais-
REC
— .S72 —
REC
tn Y \'()u II I lu illt', /7 /((■ /(• ;■(•(•()//-
iiiiil jxis.
Reconnaître (se). KK-Issi-llllii, un
e lot ssoiiii 1 1 1 1 1 i . N a(.'''k'tss()ii 1 1 1 h i ,
nao'l()u/hilttlu,ii;U''k'/li()irit I liijia-
'lou' It t lii, (laiia'li)u'lt I lii. Daiia-
'lou'lttlu ilk' ikkria! Ils ne se rv-
C(imitiissciii pus.
Reconsolider. 1'. //•. Devedou ana-
holiu'-. aiialiosk^, analiounlé, ana-
hollô. Pa^., anahoulA'a, anaski.
Fut., anahouliu', aiiawask'. 0''tiyt'
kc)k)u (k\\ot anawouiik', tâcJic de
le rceonsolider.
Recopier. 1'. tr. Sonidottlis jiadliii,
ou sènidelyé nadliii. Diri orelyon
sèiiidéiiinttlis iiadlin walli, tu vus
recopier tout ceci.
Recoquillé, ée. Adj. ¥f\\ége\tsse\.
Recoquiller (se). E^lyeltssii. Pa.s.,
e'iyéoeltssel. Fut., eiyewaltssi'I .
E'^lyeowaltssH sanan, prends gar-
de qu'il ne se recoqnille.
Recoucher. ]'. fr. Nane'ti al"in.Na-
ne'tin ashi, je Vai recouché.
Recoucher (se). Naze'^ti, nanes°ti,
iiaiiiii'ti, nane^'ti, nani*^tèz,nanoiih-
'tè/, naiie^^tèz. Pas., naze'tin, lia-
nes'Hii, iianin'tin, nane'^tin, nane-
zhi'^tèz, nanouh*^tèz, iiahènè'^tcz.
Fut., iiazou^tè, nanous^tè, nazou-
''tèz, nanewou'^tèz. Nanewouh'^tèz,
recouchez-vous.
Recoudre. Xaoune'kain, naoune-
zhe's'kaiii, naounezhin'^kain, naou-
ne'^kain, naounezhi'^kain. Pas., iia-
oune''kan, naounezlii'^kan. Fut.,
naouiiou'^kaiii, naounous'"kain.
Recourbé, ée. Adj. Bella shenowot.
|l Recourbé à dessein. Piloer. Bel-
la oiloer, pointe recourbée.
Recourber. V. tr. Bella helowi, hes-
'"wi, neTwi, yeTwi, hilowi, hou^l-
"wi, hèye*^rwi, dahèye*^rwi. Pas.,
oiloer, oi'^rer, É)in'^rer, yiTer, eoil-
per, ffou'^rer, hèyiTer. F«t.,houl-
per, hous'^er, ewoun'^rer, you^l'^er,
ewoulper, ewou'^rer, yQu'^Per. Diri
l)rlla sa iieTui, recour}}e-nn>i ce-
ci.
Recours (avoir). Ivlaouniii/luMin,
edayeiiesslieiiii. Pas., edaounepin-
zhiii, edayeiiepizhiii. Fut., edaoïi-
nouzliin, edayenousshin. Kkaiii
aiiawadde oullè tilaiipè, sedayé-
iiinzlu'iiii lakoii ! Le x'oilà (pii a
recours à moi, quand il ne sait
plus de quel bois faire flèche ! Na
douyé Iakou ! Niho'ltsiiii dayéiii-
wonn/.liin, te voilà )niséraJ)le, aie
donc recours à Dieu.
Recouvrer. V. tr. La vue. Nain-
'tettiii, iiain^tesltin, nain'^tin^ttin,
nain^tettin, nain'tezliittin, nain-
■"touhttin, iia''eiii''tettiii. Pas.,
iiain'"teoettin, nain''tepesttiii, naln-
'^teyinttiii, naiii*^tepettin, nain^te-
pouhttiii, na'^ein''tepettin. Fut., na-
in'^touttin, nain'^ousttin, nain^te-
wounttin, nain''touttin, nain'"te-
wouttin, naiiiHewouhtliii, iia'ein-
'"toiittin, dana'^ein'touttin. Naiii-
'^tinttin ahottin, il paraît donc que
tu as recouvré la vue, que tu vois
de nouveau. || La santé. Naseli-
dzher oiaze, on commence à reve-
nir à la santé. Na'tesdzhcr, iia^tin-
dzher, iia'^tehdzher. Pas., nase-
tssoupehda, nasouezhesda, nasou-
ezhinda, nasoupehda, avoir recou-
vré la santé. Fut., nasetssoupoud-
da. Nasoupoudda hèkkè lioullè il-
lé ikke si ! // ne recouvrira januds
la santé.
Recouvrir. Quelqu'un dhine cou-
verture, tssèdè déné *'è nadel-
tchouzh. Recouvre-le, tssèdè bè-
iiadii/ltchouzli. Il Quelque chose.
Ttassi bènadeltchouzh ; ttassi bè-
nadelyé ; bènadestchouzh ; bèna-
deslé. Il De terre. Bekké iia-ni-
houlyé, na-ni-hoslé. Pas., na-ni-
houlya, iia-ni-houlla, na-ni-houn-
la. Fut., na-ni-houlye'^l, na-ni-
housle'l. il Vz. COUVRIR.
Recouvrir (se). De sa couverture ,
REC
— K73 —
tiut^i^ é(l^-iia-«i'lti*iuui/ii. '^lui^l^
i'-<)(Miti(iiiilti-litiii/li, tu l'iivrt-tni.
Recracher. I . tt. V<- an (ii*lif<i-
zliuu, (lclu'><<liou, (Iflnn/lidu, «Ic-
lu'xhuu, (k'iiid/liuii, «U'IioiinIioii.
/'«w., v^'hii ilflu'<l/-lio', (Iflii/liit .
Fut., M'"»!! <lcll(>l|(l/.)l(MI, llrllOll^-
!>ht>ll, (if'tcMtXlluluMI. I(.>UII kitluu
M-'aii (U'hiii/.luui, vite rcinicliv
(«7»;.
Kccréer. le. iuvkhtir, ^uiWKit.
Rctrépir. Ir. ihki'IH.
Kccricr (se). Nu-slia-sOMltMlIur, na-
slia-«>-<lfMlIar, na-slia-(»-<iiii(||ar,
iia-slia-o-<KMllar,im-slia-i»-<lt'liiillar.
Pas.^ im-sha->o-<lcli(ilar, iia-slia-o-
(Iffidlar. Fut., iia-slia-so-doudlar,
iia->lia-o-(i(>iiMilar. liiiiiii kkc-
tti-liya itta, iia-sha-o-dt-dlar ttoii-
ttf, Iti chose lui iléplaît tant, qu'il
ist hii'n tuiturcl qu'H $e récrie.
Récriminer. V. intr. K'Ina oslinou
a U'l-~->r<K'<l(li. ()>liiiou at>>t'<i(ii it-
ta <léiK* 't^it'lya ovin, aux injurcx
qu'on lui adrcssuit il réptntdit sur
le même ton. Déné Vzedli, 'edes-
<Jli, 'edindli, '^tHiedli. Pas., déné
V/A'lya, 'edesva, Vdiidya, Vdelya,
tNle.jilya. Fut., dt'né Vzoudli, be-
titiuxlli, iKMlcwoundli.
Récrire. F.crirc de nouveau^ vz.
K( l'.iitr.
Recroqueviller (se). (Cuir). K-
/lài*/.ii i''lyt*Lt'lt>M*l ikkfsin ! ou iia-
(,-t'ltsseI ikké sin, la peau s'est re-
cntquevillée. || Inttantolia<.>e eMye-
«ialtssel, les feuilles sont toutes
recroqurcillées.
Recru. De l'eaii. Naill>in. Nail-
Itfiiii.
Recrue. .V, c. Déné naltsi, levée
(l'htntnncs.
Recruter. V. tr. Déné naltsi, nas-
t>i, nant'Itsi, na'Itsi, ou nayr'^ltsj,
nailtsi, naou'ItM. Pas., na'Itsin,
na/lu'^ltsin, na/.)iiiritsin,na/i''^tt>in,
ou naye Itsin. Fut., nai.'ualt>i, na-
Owastsi. Déné Han na/hinMt>in on-
REC
recruté heaucoup Je
U? A$4u
titiittilf Y
Rectifier. 1'. Ir. l'n tnuipic. Sriii-
houeiita, iiènit>un«*«»'ta,MMiiuuniMl-
'ta, li^niuunirta. Pu»., mmiiI; ■
'ta<,<, M'niounil'ta^. Fut., M'in
'ta, MMiitMjHatt'ta. Diri ««a M-ntuii-
ninrta van, rectifie-umi donc ce
compte.
Rectifier. lx*part>le» de tptelqu'un.
Déné ya'tivf lii-MMiiyal'ti. K'Ittlii
midi illé itta lM'\a'tiyé liî*MMiiya-
ni'l'ti, i7 Ml' parlait pa» hicn, j'ai
rectifié ses paroles.
Rectum. txisliMt-.
Recueil. TtasM i'Iattin nilyétrcruc-i/
en voie de ftprniatittn. Plattin shel-
la, rciucil fait.
Recueillir. V. tr. Hasgeuibler. Ttas-
M L-^'lxé, t<'slé, c<inlé, ye«.'inlé, (.-ilvé,
pou'lé. Pa$., iftA^Un, l'illa. Fut.,
(.•oulyè, tH>usK'. 'rta.s>i lan t»inla
oula r .As-tu recueillt hcauctntp de
choses Y |l Atnanser, recueillir du
blé, de Forge. Tes tcho, ttio la
tcUo i^lattin nind/ai. J*ai recueilli
beaucoup de blé, kuuttti, M^ Man
ni^lcliian ninid/^ii. i l'n nndheu-
reiu\ Déné o touni'ttincn niltrho.
Es'touiu'ttinfn itta hi Itcliu ovin,
je Fui recul illi, parce qu'il était
malheureux.
Recuire, l'. tr. Cuire de nouveau.
lit*rr 1 ■ A\, InTr k
tte/li, 1 . 'I, na'Ittt'/li. i
lK*rr "ka-natte, lH*rr '^ka-na/liiMttè,
nazliin'^lttè, na'lttè. Fut. ,\ierr ka-
nauuttt'xh, naousttczli.
Reculer. V. intr. Kkt- '
na\t*<ldi, na)u'>stii, ii .
(.•ai, na)u'<.'ittai>, naliet-iddri. Pa».,
kkt'l'^a otH«4>nn nanayt'hdik, iim/'-
ya, nazliinya, nazlieya, i< .
ttas, naz)iid<irl. Fut., kkt'l a u-
tN>4Min nana\on<ldi, naluniNvai, na-
houn(.iai, naiiuu<.v'ti. naliouwuu-
ttai^, naliouwou«ldii. Kk^ra o-
tvseiin naiuuiwouhdiM, reculez. Il
RED
— 874 —
RED
/)(■ ijiichjiics jnis. Kkcl'a oIsstMiu
nazitti/li. iiiidtvNt I i/.li, nadiiittizli,
lUMlottizl). Pdf!., kki'l'a otssoim na-
zettezh, nadosttrzli, iiadiiittozh,
nadotte/.h.F///.. kki^l'a otsscim iia-
zouttizli, nadoiist tizli, iiadi'woiin-
tti/.li, nadoiitl izli. Kkcl'^a olsseiiii
nadiiittizli oiazc, recule un peu.
WRi'bwu.sscr chcuiin, vz. REnnors-
SER. |( r. tr. RkeFa otsscnn heliii,
henesni, henin'lni, yeiielni. Pus.,
l)eliiik. In'iii'liiik. Kkol'a otsseiin
he^iwalni, heowasni.Kkera otssenn
l)enin'"lni oiazé, recule-le un peu.
Heculons (à). Kkel*'a tssenn. Tta-
ziiitsseiin. 'l'tazintssenn nayeddi'li,
uller à reculons. Ttazin tssenn na-
houstya, je vais aller à reculons.
JI ma relie à reculons^ kkePa tssenn
gie'^ya'^l, ou ttazintssenn t'^^oa"! •
Ttazintssenn be'^ta oan ninin"azou,
étant venus à leur père, à recu-
lons.\\Alh'r à reculons, vz. aller.
Récuser. Un témoin. Eyi sekkaya'^l-
""ti "a ba horzh"an ille ; ej^i sebba-
zioun ttatto adounni ille si, be£>a-
daroudda ille, zni, dire : cet
liomine n'a pas qualité pour m\ic-
cuser ; dans cette affaire il ne dira
pas la vérité; qu'on ne demande
pas son témoignage.
Redéfaire. T'. g. un habit. Nattar.
(Plusieurs fois) Ollan, ou nari na-
ttar, nas"ar, nane"ar, naye"ar,
iiaittar, naouh"ar. Pas., narjettar,
naoi"ar. Fut., naoïittar, naous-
"ar, Eyi "i nezon illé, nawoun"ar,
ce capot n'e-'it pas bien, redé fais-
le. |l F. g. un travail de menui-
serie. Nari ''èlèdelyé, è"lèdeslé.
Pas., è'^rèdelya, è^lèdeoilla. Fut.,
è^lèdoulyel, è'^lèdousleH. Ou mieux
encore peut-être nananelyé, nana-
ne.slé, nananinlé, nanayenellé.
Pas., nananehlya, nananilla. Fut.,
nananoulyè, nananouslè. Bezh-
tc'hennen nananouslè, je vais redé-
faire cette voiture. I| Un travail
intcltectuel. Nanelyé, ou iialio-
lu'iyé, naneslo, ou iialu)iieslé.P(/.s. ,
nari nanehiya, ou nalionelilya, na-
iHviilla, nalionet'illa. Fut., nanoiil-
yc'l, ou nahonoulye'l, nanousU»'!,
nahonoiisle'^l. Nari nahonooilla, je
l'ai rcdcfail plusieurs fois.
Redemander. (Quelque chose, cl
aussi : être demandeur. Natssoii-
de'kt', na(Hides''ke, na()iidin'"k(*, na
oude ke, naoudi'ke, naoudoulikc.
nahèyoude'ke. Pas., natssoudenin-
'kè, naoudenes^'ke, naoudenin'ki^.
nayoudeÉ>in*"ke, naoude^a'^ke. Fut.,
natssoudou'"kè,iiaoiisdons'^kè.Naou-
din'^kè oyin, tu ne fais que deman-
der. Il Une chose donnée ou prê-
tée, "^^rtassi dénéoaounendi, kou
eyi tta dene ya naouneddi bin-
"^ka naya'^ti, bin'^kanayanes'^ti, bin-
'^kanayaoin'^ti,yin'^kanayaoin'ti,bin-
kanayapi''ti, bin'^kanayaoouli'ti,
yin^'kanayahèoin'^ti. Fut., bin'ka-
nayawa*^ti, bin'^kanayawas'^ti, bin-
"kanayawoun'^ti. Kkaldanen sepa-
ounininni, edlaoe oan biifkanaya-
pin'^ti tta ? Pourquoi donc me re-
demandes-tu ce que tu m^is déjà
donné ? |l .1 parler, consulter.
Natsouderker, naoudes'^ker, naou-
din'^rker. Pas., natssoudepinTker,
naoudopes'^ker. Fut., natssoudoul-
'"ker, iiaoiidous*^ker. Nasoudin^Tkor
illé kolou, laisse-moi tran(piille, ne
me con-'tulte p(ts.
Rédempteur. Nananou^'epelnihi, ce-
lui qui nous a rachetés. Douyc
otssin hoyé ''annanon'"enin'^lnai, <pii
7ÏOUS a tirés cVun abîme de uuiux.
Rédemption. A'. (. Douye olssin
hoye .Jésus ''an-nou''epin''lnai, le
fait pour Jésus de nous avoir tirés
d''un abime de maux. || .Je^us bed-
dele naiianaiiouVpe''lnilH, le fait
pour Jésus de nous avoir rachetés
au prix de son sang.
Redescendre. Y. intr. Odanayiddi,
oda nasdai, naiiiflai, naiddai, ou
KHI)
— 875 —
RKD
ii(tJH«4i<iai, iiiitàltuiH, iiHvi*i(ii'l, im-
•uli'li'l. /'(!«., imIh iiii\i<t<iik, ixia
liiiiivii, iiaiii\a, iiiii'i
! .Fut ., (MJa iia\<>U(t«ii,
iMiii nal(Mi-M|\a, iia'tfHtiiiniix i.
I.-Jtii kolou inla iiaM(»iili<li I, di'fn
</i. roM* de di'»ct'tutrt\
lU'dc^able. .!<//". 7'u »»»'«> rcdn'ahU-
<h i/ij it'uintrfH, M't.aii oiirr/liiiaii
'iN ia/i' iu'«littlisM' <icr/lila. Jf
iiif iTiiiiuihlt' i/r </i,r /iKis/re.*,
oner/hnan dittlis ia/t* lH*paii suhU-
ttliW' (lerxlilH. H Tu m'r» n-t/nvi-
'•/«• </«• In vie, s('<i(lin iiiiulo, «•(.Hiiin-
iia illt> riiii ; (sans moi, lu ne serai»
/'(i.^ tu vie).
Hedin^ute. S. c. FJckt«''anen "i, r^-
tt un lit (/(• f/f'>vr/v.
Rcdirt, reprendre. Ana/tnltli, im-
/«nMi, (le premier ai>\tel\e Vntteu-
tinn sur ee tjue /'«»m x'a dire (tu
'itpinirter : le seetmd suppose lu
. Intse déjà dite ; e'est la même eou-
iii^uisoii) : nadesdi, nadiiidi, na-
(Ifildi, nadiddi, iia<i(>iihdi, iialièlii*-
de<idi, daiialiM)«Mle<idi. Pus., na-
/otnldi. ou na/edva, iia<li*(.fsdi,
iiadesdva ; iiadi*<.>indi, iiadindya ;
iiade('iMidi,imdt'dya ; nadf<jiddi,na-
de.jidya; nadt'<,>4>ulidi, iiadi-^'ouh-
'Iva ; MahMi»'<if!.'f<ldi. iialiMi»»dt*-
dya ; <iaiialiMiè<leo«Hi«ii, daiialièhè-
diMJya. Fut., na/oiidiii, iiadousdi,
iiadewoundi, tiaduuddi, iiadewuud-
di, iiad('U'uuli<ii. iialiMiè<i<>iiddl,
daiialiMuMioiuifli. ' .1 ipieUpê'un.
y. ohj. Aiia'ItsMMidi, na''ltssf«)di,
na'lesdi, iia'lindi, na'ItMJdi, ou iia-
M'Hefidi, na'liddi, na'louhdi, na-
liMit'Ioddi, ou iiaht\vr'"KHldi, nada-
M'ItMldi. Pus., luiUsxHÏei-iHUVi, na-
li'i^^Mli, iia'Ict'itidi. iia If^tvldi.
Fut., na'ltsstHiouddi, iia'IoiiMii,
na'^tewuuMdi, iia'louddi, na'lf-
wntuldi.
Redire (se). V. mut. AnaMeHetswe-
'if<ldi, lia U*'^l»*t>»M*dt'<idi, na If lid-
'ii. iianelnulidi, naliè !»• Iidili. iia-
dahi-Mf'li^IIi /' .1. t.i.M^I...
(.4*4idi, I «uh-
«li.
di. /
IfHoiidfii, nu If |i-H ti<
l.oïKidi. I I. réfi. Na
iiadeii*(i<li, nad«*'liiidi, ita<ifni*«ldi.
h.i.l.-'lid.! .
.■.|.!l. 1...
t'iiidi. .N'udi' !• .
ekH'anadouMli
' di, liutlt'<t<''l-
/*/!«. , Tlltdf-
'a itta r Combirn
de foi» doue devrui-je te le répé-
ter Y Il Tthi Kkwana'lewouddi da,
lui redire eimtre. Nariii
< n kolou, ImmIsIii douve tlu,
)(' le lui ai dit et redit , tuais il a $i
jfirjMi'iiwr tête. Tthi rkwaiia'lf'le-
woulidi sanaii, ne ivuiji parlez plus
de lu sorte. '! Airiaoïi IicmIII, ré-
péter lu même ehost- ; an'laoïi des-
<lli, diiidli, dtMili, <lidli, duulidli,
lunitMlli. An'laon dindli ovin, tu
répHes toujours la mPme chose.
Redonner. V. tr. Ttassi deniiittia-
oiiiifddi iiadlin. Ttassi di'iiô<,<aou-
iieiidi iiadliii. 'I'tas>.i dt'iiiiittlana-
ouiit'<ldi. Hiii>tlanaouii<*i.'iiiiii uyin,
ou lieôaouiiet.'inni nadliit oyin, ;V
lui ai icdtmné.
Redoubler. Remettre une douhlure.
Ik'ttart* iial)o«ll^, na^tsi, naïu'HtM,
iia'Itsi, nailtsi. Pus., iialiolidlin,
iiaziii'lt.sin, nazliinMtsin, nazhe*^!-
tsiii. Fut., iiahoudit', iiav^astsi.
S«'"iè In'ttarè iwuiwa^tsi, >,• xnis re-
dtnihhr nui ndte. ' Wi • /••...
KkiMiiiaxIiè aliottin. /i r de-
foins, kkennazh^ d^né u'tiyé al-
kIummi.
Redouter. V. tr. D^né e^l'^alioun-
/liiMin, lM*ttfliya « . e'I-
'aliouii'lNlifiiii, ( . ou
e' l'ahouirislienn, e'iahoulzhenn,
e'^raliouM>lienn. Délit* sliiii tta
Niho'ItMiii ttt'hya eTa<lahoun*l-
shiMiii walli ftoiitt^, les • "
n'ofif (jue trop de sujet «/,
RED
- 876
REF
/(■/• Dicii. il Driir tliliya i)iii"(l\ i-t .
Ht'ttfhya m'^estlvel, je le redoute.
|l liiiloutcr (le jxnlcr il qiwhju'un.
Délit' 'l'dalioinidsliash, hédadi-
dsliash, hi'dadiiulshasli, yi'dadiii-
dsliash, hodadidshasli, hi'dadouli-
dshasli. riil., brdalioiidshasli. ho-
dadoiisdshasli. Hc'dadrwouiidshasli
sauaii., n'aie pus peur de lui parler.
Redresser. Rendre lirait. F/lttlii-
dslii. e Ittlii shcsdshi, e^ltthi shin-
dslii, i-'ltthi-dslii, e'ittlii shidslii,
^houhdshi. Pus., e'itthi-d.sliik, v'\-
tthi shidshik. Fut., e'ittlii wadshi,
e'itthi wasdshi. Diri sa e^'ltthi shin-
dslii lan ! Redresse-moi donc ceci.
\\ Quelqu'un, Je corriger, le renwt-
tre dans Je lyon eliemin. Elttlii
déné hèiiiyain'^^rti, bèniyanes*^ti,
l)èniyaninrti, y('niyaln''rti. Pas.,
bèniyanirti, bèniyaniFti, bèniya-
iiin'"rti, yèniyanin'^rti. Fut., bèni-
yaourtijbeniyaous'^ti, bèniyaoun''I-
''ti, yeniyaouTti. Diri kkèzhè an-
tte oyon, e'^ltthi bèniyanin'^rti lan !
Cet homme est tout dévoyé, tâche
donc de Je redresser.
Réduire. 1'. tr. Déné es'^tounettinen
■^kaouoweddik, réduire à la misère ;
"kaoupwesnik, ''kaoupwinnik, "ka-
ouowennik, "^kaouowiddik. Pas.,
"^kaouûwehdik, ''kaouowinnik. Fut.,
"kaouowaddik, "kaouowasnik. Kou-
tta, es*"tounettinen "kayouowerzh-
nik, il J\i réduit à Ja misère. \\ A
l'esclavage. Déné he'^lnari tssettin,
hesttin, nettin, yittin, hittin,
houhttin. Pas., tsseoettin, (^esttin.
Fut., tssouttin, housttin. He'hiari
wounttin sanan, n\'n fais pas un
esclave. \\ En pondre. Nalzhai,
nasshai, nanelshai, naye°lshai,nail-
zhai, naou'lshai. Pas., naoelzhai,
naoi'^lshai, naoin'^^lshai, nayeoin'l-
sha\. Fut., naowalzhai, napwassliai.
Diri nanelshai, réduis ceci en ])<>u-
dre.
Réduire (se). .1 rien. Be'l lionerzh-
iiik. Ttassi 'hm bi'tssin noun, kou
bf'l lionerzliiiik lakou ! // éhiii ri-
eJie, et le voilà réduit à rien ! Kou
dyan souga "^teTin itta norzluiik
oyin, le sucre qu'il n uvait ici, <i
fondu, et le voilà réduit à rien.
Nt'rzlinik alya, on en a tant dé-
pensé, qu'il n'en reste presque
plus.
Réduit à la misère, t's'"touzettinen ni-
ziuzlu'i. Es'tounettinen nininzhct
kou ! Le voilà réduit à la inisère !
Réel, elle. Adj. 'J'tattitta liounlin.
Ttattitta horzh"an. 'rtattitta a-
hontte. Tta horzh"ain. Tta aiion-
tte. O'^tiyé tta ahontte.
Réellement. Adv. Ttattitta. O'tiyé.
Refaire. ]'. tr. Nahodlè, nastsi, na-
ne'^ltsi, na'ltsi, nailtsi. Pas., naholi-
dlin, nazhi'"lt.sin, nazliin^ltsin, na-
zhe'^ltsin. Fut., nahoudlo,, na^was-
tsi, naowoun^ltsi. Se"ie sa na-
Ê)woun'^ltsi, refais-moi ma robe. \\
Défaire et refaire en travaillant.
Kkenaho^tedli, kkena'^testsi. Pas.,
kkenaho''tehdlin, kkena'^ti'^ltsin, —
Kkena settai, kkena''testtai.
Référer (s'en). Je nren réfère à ton
avis, nenn tta ayéninzhenn de, si
tthi ekwayénesshenn walli, ton
avis sera Je mien ; ou bien, tta ayé-
ninzhenn waléssi, eyi hokké oyin
walli, c'est ton avis qui va déci-
der.
Refermer. V. tr. Fermer de nou-
veau, vz. FERMER. || Mû pluic s'est
refermée, se^^ka^fè naj?edyé.
Referrer. ]'. tr. Ferrer de nouveau,
vz. FKRRER.
Réfléchi. Calme, qui a lliahitude
de la réflexion. Nayéni^rti dénen,
homme réfléchi, sérieux. Déninni
iHe dette (casuel) ; déninni iHa
douhttè (habit.) avoir Vesprit
présent. — Sinni i'^la dette illé, je
suis distrait. — Sinni i'^la douhttè,
mon esprit est calme, je n'ai qu'une
pensée. \\ l'^la desttè laastya ille,
RHF
877 -
RHI-
lie dirait-int {ut$ i/ue j'ai pïunuur»
' Y V. g. »• OM fi*t x'ftiu X'inu
. hrr lit' t<m* tôtcs.
Hcttechir. Vz. I'Knskii. OfUii imyt^
iiih«>/.Ju*r. Oiittliulit^ koloii o^Mui
iiti\t'tiiwoun/lit>r, rt'fiiU'hi*-y nérù'U-
>,tnrttt. Il IIu'taiiUMMiio'tcilzlii,
lu* t»»iiii\t'iiiNt><i/.lii, stfutir, r»7»<i*-
fcr ilanf mm fsprit ; lu/ta imyéiii-
"U'Sfljthi, ho"tana\YMii'tiii<lzhi, lu)-
taim\Y*ni''te<ixJii, iH/tuyéiii'^titiKlii,
! . ■ .Mi'ttuilwl/liijurtaiiavi'iii-
I I ; iio taiiayéni'tiiidai, lio-
taiiaMMii toulidai. Pas., Iu)'taiia\t*-
iiist>(.>e<lyJu, lu)'taMayéni'"téj.'eMl25ln.
Fut., ho'taimyénisou(l/)ii, ho'ta-
'i!i\t'ni''tous<lzhi. IIouiizoïi yiii ho-
f ;iiiaytMii'téwmili(lai,n'oc(ii/it'~ vos
"prit.^ (pif lie saintes pcnscm. ||
Nayéiiilio'Iti, pctu^cr, réfléchir mû-
rement : nayenis'ti, nayéniiiel'ti,
'layeninrti, ou nay^iiin'ti, iiayénil-
(i. I*(is., uayt*MiliowfI''ti iiin, na-
\éMi>'ti iiiii. Fut., nayi'iiili()iil*"ti,
iiayénihous'ti, nayénihowoun'rti,
luyéiiihou'rti. Ttassi oan nayéni-
iiel'^ti ille ttanttè si, c\'st que tu
ne penses à rien sérieujicinent. Il
Sans réfléchir. Nayéiiiliozher illé
ttou, (léniimi "ai.<eh(lel. Nayeni-
/Inzher illé ttou,siiini 'aoeluiel itta.
j\ii tifti .tans réflexion. Il Réfléchir
profondément, avoir Vintention
• ie, axutir des vues sur, approfon-
dir. Okkayéniho'l^liet, okkayénies-
lift, okkayéiiiin Ishet, okkayéniil-
/het, okkayéniildé. Pas., okkayé-
iiihonslu't, okkayénizhi'^Ishet. Fut.,
okkayéiiihouMsIn't (fut. positif et
absolu) ; okkayriiilioulslii ; okka-
l'iiic'waNshet, «kkayeiiiousshi ; t>-
okkayeiiiwounM>het, okkaycni-
Imuii^lslii ; okkayéni(jwan>het, iv-
kkav('iiilioun>lii.
Réflexion. .V, c. NayéniliozJifri.
! • :i nayt'iiih«»/Jjfri. 'I Faire
lions à tpteliptUin, e'^ltthi
léiié hèniyainTti. // lui fait det
réflrrionêf eltthi y^iiiyAfiiiil'ti. i
Faire une reflet ion, 'i*tai>M hc»i<«ii
t't>MMiii iiayu'ti, (Ml Hu>>H| Iii)^4iii
tiaxui'ti.
Refondre. V '• \ z. y\Xhv. refon-
dre.
Refluer, rctlux. Niiiuf' ou
niiia tattli. Pau., nii <i/Ji.
ou iiiiia'taiittli. Fut., le pré», ou le
pas. ax'ec «alli. Kkaldaiien iiiiia-
'tahdi*/ii iiilt'hu, i7 y a déjà reftus.
Réformer. V. tr. S^nahorin, s^na-
Imliu', M•naho^l(*, N4'iialiuiilil«*, >**-
iialiollr, s4•llall(Mllll«*,M•llall(iu'1é,t«^-
imlièliuliit'. Pa^., .M'iialiuul,\a, t*^-
nahoHla, «ènahouiila, s^nahounla,
>i'nalK>uilya, stMialiou'Ia. Fut., sè-
iialiiiiiliir, MMialMHisJi'*, >(Mialit>-
woiinlr, MMialioiillt-, MMiaowouim*,
sènaowuu'li*. Diri iif/ori ille ikké
sin, senalioufile, crci n*e»t pas
bien, réforme-le. Les mœurs é-
taient déplorables, il a tout réfor-
mé, doux t* da<,>tMiiia tiuuii, ou do»-
yt* iii/(*iiiiittli iiuun, déiu' a >^iia-
liounla, kkazlié.
Refrain. \. c. Airia tN«*<Jyéni, o*
qu'on chante en chœur.
Réfréner. V. tr. Sa langue. l)t-né
dsliou huu'tonii. Ne<islu»ii huiiii-
"tonii, refrène ta lanfîue, ou bien
déné-<Ja da-ou-de'tonii, daoudes-
"tonii, daouiliu'^tonM, daoiide''tonn.
Pas., da-ou-tletf'tonn, daoinle<ie>-
'tonii. Fut., da-f«lou'ti»iiii, dac-
dous'tonn. Nou-da datMiewouh-
'toiiii, refrénez v<w langues. —
Ibid.,ou encore da-etsîiou-<le*tonn,
da -t-iiou - dt's'tonii, «ia-t*«Jou-<lin-
'toiui, da-<*<loiMle'tof!!!. l'as., <la-
( t - ,(111 ^if .■ tciv!' . ■a-<ln«'î»-
ti»ii;i. lia «_ 'lou • , - II, da-
eflou-defe'tonn. Fut., dA-vts^oxi-
doii - dou'^tonn, datMiuiiduiis'tonii,
dao<lou<l«*w<Min''tonn, ilae<loirt»inn.
ria koli '.«»-
tte si, lia 'c*M-
nent de ce que tu ne sait {Ht* refré-
RHF
— 878 —
REG
ncr ta Uui}fUf.\\ Ses ixissions. Dou-
ve otsseiin (léné 'î'din'lsliik ottfhyu
etsjioude'toiui, t^lous' toiiii, l'doun-
'toiin, l'dou' toiiii. Pds., etsssedou-
(le!.'eM()iii), (•(li)ii(ltv'i's'^t()iin, eiloii-
(Iroin'toiin. t'(l()ii(li'<.><.''t()iin. Fut.,
t'tsse(lou(ii'wa'toiiii, edoiulewas-
""tonii, t'doiidowoui/toiin, etloude-
wji'tonn.Doiné ot^scnii noirtHliii'l-
sliik si, ottchya edi)iidi'\v()iili'lonn,
rrfrcinz vos i)(h'<sioiis.
Réfrigérant. A', c. Hettu hoiierzh-
kka/lié. Potion ré frigcrantc, tssed-
d.iiii botta doni'zi \ aot^ hoiiorzh-
kka/li.
Refrogner (se). 1'.:. ukc iiuiNKii. E 1-
VL'zt'Itssi'l, e'iyeiiestssi'l, e'lyeiiin'^1-
tssi*^!, e'lyeneltssi'^1. Pafi., e%ezel-
tssel, e*"lyeneoestssel, e'^lyenepin'^1-
tssel, e^^lyeneltssel. Edlaoè yan se-
ttchya enyenin'Itssi'l tta? Pour-
quoi vie montrcs-tu nn visage
renfrogné ?
Refroidir. ]\//?fr.Néoekkazli.O' '"<'-
jroidit, néoekkazh edya. || Amitié
qui se refroidit, e'^lttch}a yeni
zendzir. Leur amitié se refroidit.
Pas., elttchyayenizendzer. Leur
amitié s'est refroidie, eittchya
yeni dendzher ; ou bien encore
eHttchya nayéni zedzhir, e''lttchya
na yeni rlidzhir, douhdzir, ded-
zliir-Pfl.s-.^e'^lttchyanayenizehdzlier,
nayenididzher, doulidzher, deh-
dzher. Le temps s^est refroidi,
dzin dinkkazh.
Refuge. X. c. Douyé hottchya ttas-
si yé dshin-zelshi, ou dshin-yel-
ni"^!. Il Maison de refuge, yeda-
dshin-yelni kon-en.
Réfugier (se). Se retirer en quel-
(jiic lieu sûr ; chercher un abri.
Ttassi yé dshin-zelshi, ou dshin-
yelniT, dshin-oesla"l, g^in-la"], ^e-
la"), dshin-il"as, dshin-ou''l"as,
dshin-ilde'l, dshin-ou'^lde'^1. Pas.,
eda-dshin-yelnik, eda-dshin-oi*^l-
chia, eda-dshin-pin'^lchia, eda-
dsliin-Me"lehia, eda-dshin-î.)il"as,
eda-d.shin-oi)u'J "as, eila-dshin-t)el-
"as, eda-dshin-fjildel. Fut., ttassi
ye dshin-youhii, dsliin 'touschia,
woun'^lc'hia, 'tou'lchia, '"te\v()iil"iis,
"tewoiilde' I. 'l'tassi ye dshiu-
woun'lchia, réfugie-toi quelque
part. |l Auprès de quelqu'un. Dé-
né nan yeda-dshin-yehii'^1, yeda-
dshin-ni'lchia, yeda dshin nin'I-
ehia,, yeda dshin nin'Iehia, yeda
dshin ni'l"as, yeda dsliin nihlel.
Fut., dénépan yeda-dshin-youhii,
yeda-dsliin-waschia, yeda-dshiii-
woiniichia, yeda dshin wa'lehia,
yeda dshin \v()ul"as, woiilden. Iv
tta^an na douyé dé, seoan yeda-
dshin w-ounlchia, si tout à coup
ta position devient critique, viens
te réfugier auprès de moi.
Refus. N. c. Ille déné hetsseddi, ré-
pondre non. Il Déné ttehya ttassi
hèhouddenen, ne })as accorder
quelque chose.
Refuser. V. tr. Déné ttehya ttassi
hèhouddenen, hèesdenen, ou hèes-
din illé, hèin'^ldenen, hèi'ldenen,
hèyildenen, hèou'^ldenen, hèhi'^lde-
nen. Settchya ttassi hèin'^ldénen
oyin, tu me refuses tout. || Déné
ttehya ttassi ^anyéniooerzh''tan.
Settcliya beoanyéni^'in'^tan aho-
ttiji, il paraît que tu me le refuses.
Refuser (se). Le manger, le néces-
saire, ttassi bazezhi kolou ttehya
béoan yéniooerzh'^tan. 7/ se refuse
le manger, berr bahèzhet kolou
ttehya yéfjan yénioerzli^tan oyin.
Réfuter. Y. tr. Tta kkèzhè ahoddi
horelyo)! tssè nihodelyé, mettre
au clair les erreurs, les redresser ;
nihodeneslé. Pas., nihodenlya, ni-
hodenilla. Fut., nihodoulyeH, ni-
hodouslel. "^Fta kkèzhè addi hore-
lyon tssè nihodeninla kwalanttè,
tu Vas joliment réfuté.
Regagner. V.tr. Fz. se racquitter.
I Regain. X. c. TtJo" 'adananelyi.
REG
- K79 —
RHG
'l'ild' 'H<iNimiirlilyiiii, l'hrrhf a n -
Kcf^alcr. I . u. l)ciiiiiiii\t*ii liiiK
•.>ii«*lti-lii, lionntr ilc» mftii qur t'i>n
tnan^r tn'cc pliihir, Dôiu- In-t (.auli-
«i(*iir{,<4i«'lti'lii, (/oiificf (I </M(7(/li'u>i
pifin stni vctitn-. I lu koli >iiiiiiMiii
M*t.>Hiiiirltrlui oiillc, «Ml i'ia kt>li m*
lift (4ui^ Mvttiiin'ltchu oulir, tu
tif m'ait jatiitiif rt'fialé.
Regard. .V. < . TtaKsi iifttin. IKmumi-
iuii,>«'. Iieniia{.<4' iu-/<tii i\U', il a l'tvil
ou If rf^anl nniuviiis. \\ Se dent-
brr aujr regarda, vz. *«• i AiiiKR. ||
-Ivoir Iv regard mt^chatit, vz.
AVOIK.
Regarder. I . tr. II«»iu'ttiii, hom-s-
III. I ~. Vitiu. Okkaoïic ta, oklvH-
iies'ta, okkuiiin l'ta, ukkaiif'Tta,
okkaiiirta, okkanou'Tta, ukkalit*-
lU'^rtii, okkadalieiie'^l'ta. Pas., o-
kkauiie<jiii''ta, i»kkaiiei,»i'^rta. Fut.,
okkaoïioirta, okkaiiouN'ta. Yo<jwè
ukkaiiiirrta, ngarde là-bas. \\ A
travers. Ttassi nuu/iii liuiiettin.
Diri ()eiiiiouzin huuin''l''iii, regar-
de à travers ceci. Il .iutour de soi.
E<ié-Ma-iia-<lslii-settai,<>»< é<lé-l)aii-
na-<lslii-M*ttai, iia-<lshi-'"tf>ttai, iia-
«Ishi-'tinttai, na-<lslii- ti-ttai, iia-
dslH-""tittai, nadshi-'^tilyé. /*<!«., na-
dshi-set^ttai,na-<lslii-'"te«,<t*sttai,na-
clshi-''tet'iiittai, iia-<l>lii-'te<.'iMttai,
na-<lshi-'"tei,'ittai, iia-<l>lii-''teuilyt'.
Fut., iia-<l>iii-M>utta'^l, iia-<islii-
'toustta'l, i)a-4ishi-'tewouiitta1,na-
ilshi-^tautta'l, iia-<islu-'tewoutttt"I,
iia(lslM'"tewoulvt'. VaWu 'kayiii"in
tta, tMlehan-iia-ilslu-'^tinttai, que
cherches-tu des yeux, en regar-
dant «iiwi autintr de toi Y — Ibid.
F^leiiiiari* iia\etvsettiii, iiayt'sttiii,
nayinttin, iiayettin, naxittiii, iia-
Miuhttin, iiahèyt'ttin, iia«ialu*vt'-
ttiii. Pas., iMicniiarè nayels-Nflittiii,
nay(*/)ie>ttiti. Fut., e<iennarè na-
\H>M»uttin, iiayuusttiii, nayé-
«uunttiii. Fxila '^kavfiiiii/lieiiii tta.
i*<lciiiiur^ iiHvinttin. «fwr chrrrhr»-
tu, eu utintr di
tniY II /i „ . ». I..int
\V«l«il^iè lutiicttiii ,
iit*tliii. VtNi<la<.<«' iioiiiii I V
I 110*11^111 *OUIl VJ-lIltr»».
iiaii, lh.'e le* yeux au ta/, t( #ir
fterd» /Ml» tt>n eiiMtir en Dieu. Il
/)» travert. Délié tAo«-lt<fili, »«*%-
K»*7Ji, llin'lK»*zll, lif'Iu<*itli. S ! ; '
^c/h illt* koloii. Ml- rfi< r, ,
donc pas niiiiti li
garder dans. '\'\ ,
O'tiyt* kolou W'\v lioiiiif l'^iii, re-
garde bien dedans. Dehors. Prés.,
tin 'tettiii, 'tin tes 'in. /*ii«., *tin-
sfrzh''in, "^tin 'ti''in, tin-'tin'in,
'■tin'tfrzh''in, '^tin'te/iiittin, 'tin-
'touli"in, '^tin-hè-'tfrzli''in. Fut.^
'tin-'^touttin, *tin-'touj.''in, 'tiii-
'tewoun''in. '*rin-'tf»ouh*in (la !
Regarde donc dehors ! ' Derrière
soi, f)ar-<lessus sttn épaule, en
fuyant. ' Kzh-'tt*/h-honettin. F^lla-
t* "aoudin'li tta,'ezii- tezli-lionin I-
"in? Que rednutes-tu donc, que tu
regardes tant derrière toi Y De
tous côtés. Okkaxfttin, okkaye^-
"in, ckkayin^in, okkayè"!!), «k^ .
yittin, okkayouii''in, okkahè\<
Pas., ukkayet^ttin, okkayc
Fut., okkayoïittin. i»kka\oii^ m.
Nih orelyoïi okkayfwoun "in, re-
garde, exannne le pays de tous cô-
tés. Il Chercher i/t> yeux. Kayiv
ttin, Icayes'in. Pas., 'kayet^ttin»
'kayéiii''in. Fut., ka\outtin, 'ka-
yous''in. 'Lin tcho' 'kayfwt>un"iii,
rgarde si tu ne verras pas les che-
vaiu\ I \'e regarder, ou ne voir
que d'un u'il. Dénennaiiè kkezhtta
honettin. Senna^iè kkeziitta lionc^-
'in ovin, je ne X'ois que d'un nil.
Il .t travers ses doigt*. 1).
nouzin lionettin. Ninla itou/r
né nin'l'in illé kolou, ne regarde
donc pa» ai$ui /r.< gens à tnn'era
te* doigts. Il En dessous. Dslii \i-
REG
— 880
REG
sin, ou ilshi i^'iiiisiii iia\ t-l t iii, iia-
yos"iii, n;»yiii"in,na\ i'in, iiayt>t>i-
ttin, iiay()iili"iii, Mahèyi"in. —
//>;'(/., en faisant les gros jicux.
Dslii t*ansiii iiaissiT^ai, nahos'^gai,
naliiii'T'i'ai, iialu''T\;ai, iiahirgai.
Dslii oaiisin naliin'Ty,ai illé koloii,
ne fais (/()/)(• pas ainsi les gros
;ienr, en regardant en dessous. \\
D'une manière inconvenante. Dé-
lié £>an zel"in, began nes"in, niii'I-
''in. neT'in. || Par la fenêtre. Ya-
kko hoiiiiou/in honettiii. Vakké
lioiiiiouziii honin'"l"in kkénane/her
illé kolou, ne reste do)ie pas ainsi
à regarder par la fenêtre. \\ Éviter
de regarder quelqu'un. Déné
ttch3a edyin-dezeFta, edyin-denes-
"^ta, edyin-deninl'ta, edyiii-denel-
"^ta, edyin-denirta, edyin-deiiou'^l-
"^ta. Edla^è gan settchya edyin-
deninrta itta? Pourquoi évites-tu
de me regarder ?
Regarder (se). Se mirer. Bennouzin
édézel"iii, ott etssedenel"iii, édé-
nes"in, edeninl"in, edenel"în, ede-
nil"in, edenou'^l"in, edehènel"in.
Pas., edezeoeI"in, edenepes'^in.
Fut., edezoul"in, edenous"in. A-
■^è ninttin illou,beiinouziii edeninl-
"in ille de kolou, ettchyan^lttou
illé, tu n'es pas jolie, et peux, par
conséquent, te dispenser de te mi-
rer. Il Vz. s'entre-REGARDER.
Régates. N. c. Tssivé e^Inanzel-
de^l.
Regel. De printemps, regeler. Na-
ho-tenn. Il y a eu regel, naho*^tenn
nin kké.
Régénérer. V. tr. Tta noukké^'tai-
dzel ttitta yedariye nezon hounzon
ho°a naoidda anou''inla,pHr le bap-
tême VE-'iprit-Saint nous a ressus-
cites (I une vie sainte.
Regimber. Y. fnfr.F^.RÉCALciTRER.
Régime. De vie. Ahourzh"aon tta
dénétchyannié houdéiielzhenn, di-
rection uniforme donnée a sa vie.
Régiment. A', e. 'rtasson-neltte o-
lUTzIinaii oiuTzIiiiaii déiié h(>r'éli
déiuMi o'TalidzluMioiin alzliciiiii,
quelques erii laines de soldats for-
mant un corps de troupes.
Régir. I'. //. Vz. administrer, di-
RKil'.H.
Régisseur. Ilodenen^lslu'uin déncii.
''Oowo'liii onaol"a(' déiicii. SMio-
din'lshcnin dénen.
Règle. De bois. Repade edittlis kke
e'tehoézi, instruineirt pour tracer
des lignes.
Règlement. N. c. Ilooadé déné
tc'iiyaiinié tta nahouddé walli, rè-
gle de vie d'une communauté.
Régler. Une pendule. Sa sè-ni-tchè-
(len'^tiii, sè-ni-tchè-£»e-nes''tin, sè-
ni-tchè-^enin'^tin, sè-ni-tchè-t^e-ne-
'^tin. Pas., sè-ni-tchè-ou-Ê)wen''tan,
sè-ni-tchè-ou-Ê)e-ni''tan. Fut., sè-
ni-tchè-oou*'tan, sè-ni-tchè-wous-
"tan, sè-ni-tché-woun'^tan, sè-ni-
tchè-ye-oou'^tan.Nezae na sènitchè-
wous^tan, je vais te régler ta mon-
tre. Il Un compte, vz. rectifier.
Régler. Sa maison, travailler à faire
régner V ordre, Vharmonie, la
paix. Hèsèèyadin^ti (habit.), hè-
sèèyadiTti, hèsèèyadin'Tti, hèsèè-
yadin^^rti, hèsèèyadirti, hèsèèya-
douTti, hè.sèèdaya'^èèdin'"rti. Pas.,
hèsèèyade4,)in'^ti, hèsèèyadeoi'^rti,
hèsèèyade^in'"rti , hèsèèyadeoinT^ti ,
hèsèèyadec^irti. Fut., hèsèè}adou-
"^ti, hèsèèyadous''ti, hè«èf»yade-
wounTti, hèsèèyadou^^ti, ya-de-
wouPti, hèsèèya''ehedou'^rti. Nes-
"^kinen lièsèèyadinTti illé ttanttè
si, douyé, si tes enfants sont si
polissons, c'est que tu ne les élè-
ves pas comme il faut. Il Un dif-
férend, un cas particulier. Hèsè-
niyaii/ti, lièsèiiiyanes''ti, hèsèniya-
nin'Tti, hèsèniyaninT'ti, hèsèniya-
nirti, hèsèniyanourti, hèsèniyaV-
hinTti. Pas., hèsèniyanin'^ti, hèsè-
niyaniTti. Fut., hèsèniyaou*'ti,hè-
REG
-881 -
KÉI
sèni>a(>ui>'ti. KkHiii liuoan »)iouii
e'ikkt'vutiil'ti. iiou a liî*!«e'iii>Miiin I
'ti, rètîU'Hou» ili'itc cfttc a^aiti
dan$ laquelle nout cherchon» en
vain à tomber d'accord. Il Mettre
en état. S*Mi«liir, MMiitlinliH*, s*--
iia.slé, {i^imlio>lt''. i*«j*. , MMiulyn, M**-
iinliiMiiva, tièiia>lti, N^iiulio>|{i.f'ii/.,
it^iiac«'alnë, siMiahmilm*, «ièiiai)waH-
\(\ s^nahouslé.
Reçusse. DfiMMii M>u^a letiiii,
(/ii('/(/ur chttgc de noir dtnix coni-
iiw du Kucrr.
Uc)lne. Actuel. Tta kkahouwelzlu*-
n kke<let«inya, le »uccesseur du
dernier roi. Il lUgne paané, tta
kkaM)iiwt*I/Jieri. S(ui ri^iu., tta
kkaliouwt'l/lieri.
I^é^^ner. V. intr. 'rta«>i iifhnenkke
kka>ol/.ht'r, être tnattre dan» un
pays, lieti'hilékwiyé iiuubiriiiiyou,
houn/xiii ho a kkahol/lier uyin, r7
r^gne uniquetnent pour 'f bien et
le bonheur de ses sujets. Il Vz. i)(>-
MINF.R.
Regorjîer. V. intr. Déné kkéssin
ttassi laii dénétssiii illé. Ttassi
heiiinarti illou, déné kkés^iii
ttassi ''laii l>etssiii illé, i7 ne man-
que de nVri, regorge de tiiut.
Regret. \. c. Okkehounlin. Il Re-
gret de quelque chojfe, ttassi kké-
hounlin. Il -l rt'gret, 'jantst-lou. |i
Kdiniti kkettcliya, à contre-cœur.
" -1 regret, fldinni kkéttchya (é-
dinni, sa propre volonté, son pro-
pre désir : kkéttchya, contraire-
ment à). Ilozlii'ltsin kolou, é<iiii-
ni kkéttrhya oyin ; je l'ai fait,
maix à regret.
Regretter. V. tr. Okkehuunlin, o-
kkedahounlin, okkeslin, ukkenel-
iin, okkenlin, okkcidlin, okkfou-
'^lin, okkfheluMiliii, ()kk«'<iitiiliii.
Pas., okkfhor/hhii, itkkt/jiillin,
okke/hinlin, okkt'zhelliii, okke-
zhidltn, ukke:i:uu'^liii. Fut., okkt»-
houdlè, okkewasK-. Kkaiii adinni
' okkpru'ulin walli kontt^.ff/ regret-
ft m» ce que tu Ut.
Régulier. Ahouii! ...m Ittt-
I o\'\t\,être invariablement tel qu'on
I doit être. Il l<mduitt '- ' «',
aiioiinrh "n«»n déné ttrl, <•-
Xi> ' déiK- tuii>aii-
iu< lié. // e»t régu-
lier aux office», tta iM^iou'ran
ttoiittou.tMHldin ya'ti hminlin dié,
Régulièreinent..ldv.Ah(Mir/ir'aoii.
At-^DUIl IttiMJ.
Kehaus&er. I . tr. Hausser davan-
tage. Kkc<ida(.i^ iianahoïKili, nana-
hottai ; nanahustsi, iiaiia)iOK*ai ;
itanaiioun'Ithi, naiiaiitHin "ai : iia-
iiaho'ltsi, iiaiiaho''ai. /' d-
da/X' iianahohdlin, iiat l i ;
nanaho/)ii'lt«iii,imnaho/hr ail ; na-
naho7.hiii''ltMii, tiaiiatiu7Jiiii''aji ;
naiiahoMtMii, nai)a))or/h''aii. Fut.,
kkeddar^ iianahoiidie, iianahuu-
ttai ; iianhou.st>i. iiaiiahous 'ai. Sa
yé kktHldat»è nanahoun ""ai, rr-
hawsf-inui ma mai»oft.
Réimprimer. V. tr. Imprimer de
nouveau, vz. imphimf.r. Il l'n ou-
vrage, é<littlis lia u'an. iiaii'aii, na-
iieppan, iiao()aii, nai^^an. /*<iii.,iia-
pe^f^an, na4>ip^'an, iiavUU'<^"« na^^'in-
g&n, naifVgan. Fut., na^twa^tsan,
iiavwa>'an.
Reine. .V. t .Ik'kkaozheri nèiii^ tsié-
kwi.
Reins. .V. e. Déné-tchen-s-ttat-è.
Me» reins, setchensttat*. Il Reins
et haa-ventre, dén-int^iifè.
Réintégrer. V. tr. Dans la potses-
Mon il' un enqilni. Ari'lai,>è ikçael'a
nadlin. lienadeddi iioiin, ttao^a^i-
"n nin tthi ocMi^l'a nadlin Iakou.
On Vavait congédié, et x'oi'/à qu'on
le réintègre dans stm emploi ! ||
Dan$ la iwssession de ses bietts.
'l'taïudltf be^tan zt-rzh'in nin, tthi
binttlaoè nayelya ikkin ! Voilà
qu'on Va réintégré dans la jMtses-
sion de tout ce qu'on lui avait vo-
Dicùoouaire fraa^mia-aoaiacaau.
REJ
- 882 —
REJ
U' ! Ttaneltto seoan nerzh"in nin,
ttlii sinttlaoè iiayéninla ovin, il
iit'd remis cii posucssion de tout ce
i{uil m'avait iléruhé.
Réitérer. Vu ordre. Il nous a réité-
ré son ordre, tta liooa nouVT"a
ttimii, tllii an'lMOM iiadedli oyin.
Rejaillir. V. inlr. l'n liquide, '^''ou
yatlrhyi'l. 7*</N.,yaint tchyel. Fut.,
yaouttchyou'l. Sokkéziii 'tau yain-
ttc'hyel, de Veau a rejailli sur moi.
I| lieiaze adya kolou, eddiiii be-
tssenn ho^^teldel oyin, son enfant
a commis la faute; mais la honte
en rejaillit »■>»/• lui.
Rejeter. V. tr. Ne pas en vouloir, le
jeter de côté. Ye"an oun'teddi, et
(s'il y a plusieurs choses) : "an-o-
"telde*"! ; ye"an oun"'tesni, "an^tes-
de^^l ; oun'"tinni, an'^tin°lde''l, oun-
'tenni, "an^te^den ; oun'^tiddi/'an-
'^tilde'l ; oun'touhni, "an'iouldeH.
Pas., ye"anen oun^tehdi, "an'^te^l-
del; oun°tinni, "an°ti°ldel. Fut.,
ye"an oun^touddi, "an^toulde"! ;
oun^tousni, "ai/tousde°l. Diri ed-
laoe pan ye"anen oun^'tinni itta ?
Pourquoi donc as-tu rejeté ceci ?
Il V. g. une pipe, une pier7'e, un
morceau de savon, etc.Ye"an "an-
"^telvoul, "an'^teschoul, "an°tin'"l-
chou'^1. Pas., "an-'te'^lye], "an^ti^l-
chel. Fut., "an^toulyouT, "antous-
chou'"!, "an'^téwoun'"ichou"L || Une
demande. Déné ya^tiye ye"an he-
delni, hedesni, hediiilni, hedelni.
Pas., ye"an hedelnik, hediTnik.
Fut., ye"an hcdoulni, hedousni.
Seya'^tiye ye"an hedinlni illé kolou,
ne rejette donc pas nm demande.
Ou bien ye"an hedeltset,hede.stset,
hedin'ltset, hede^lshet. Pfls., ye"an
hedeoeltset, hedeoi^ltset. Fut., ye-
"an hedoultset, hedoustset. Ou
encore ye"an hedelkkezh, hedi'l-
kkezh. Fut., ye"an hedoulkkezh,
hedouskkezh. (Ces deux derniers
verbes signifient : rejeter bi-usqtie-
ment, i'iolemn)ent, avec humeur).
Seya'tiyo yt'"an hetle Ikkezli laad-
ya oyin, (7 rejeta brusquement m(t
demande, m'envojia })romener.
Rejeton. A. (. ]'z. dksikndant. ||
Nouveau jet que pousse par le pied
une plante, bctc'liinyentssin °ao-
lU'lyi. Betcliinyen tssin "aonelyan
ikkcla! Voici un nouveau jet (ju'tt
j>oussé cet arbre.
Rejoindre. Quehju'un. Déné ned-
youi, poursuivre. Neoeschou"!,
neoinyou*"!, yeneyou^^l, neÉiidyou"!,
nenoiichou°l. Pas., hey'ûnik, l'avoir
rejoint, atteint ; heni^chia, be-
nin'lchia, yeiiin'^lclHa, dene''èzin''l-
"as, benil"a&, benouT'as, yeliè-
nin°l"as, dene''èzin'"ldel, benildel,
benouidel, yehènin^ldel. Fut.,
hiii^toudyou, lun'touschou, bin°te-
■\vounyou, yin'^touyou, bin'tewoud-
you ; ou bien, autre fut., nanoud-
you, benanouschou, benanewoun-
you, yenanouyou,benanewoudyou.
Benanewounyou, tâche de le re-
joindre. Pantselou benaiii'^lchia, je
l'ai rejoint, mais à grand' peine. \\
Raboutir, vz. raboutir. — Ibid.,
des cordes. Ttloule eTan-na-del-
dezh, e^ran-na-desdezh, eTan-na-
din''ldezh. Pas., eTan-na-de^ldezh,
eTan-na-di^'ldezh. Fut., eTan-na-
douldezh, e'^^Fan-na-dousdezb . —
Ibid. E^Tan-na-de^lpann, raboutir
par un nœud ; e1'^an-na-di''l'^ann.
Fut., e'^ran-na-douloann, e'^Pan-
na-dous°ann. F^yi ttloule e"l°an-na-
dinTann, raboutis ces corde^s.
Rejoindre (se). Eiezin°l"as, e^'lenil-
"as, e''lenou1"as, e^^lebein^l^as ;
e^lezin'^ldel, e''lenildel, e°lenou°ldel,
e'^lèhèin^ldel. Fut., e-^letssour'as,
e^lewour'as, e''lewou''l"as, e°lebe-
houl"as, e°lewoulde''l,e^ewouide^,
e'Ieboulde'^l. E'iewou^del hèkkè
houllè illé, vous ne pourrez vous
rejoindre. \\ En marchant, vz.
MARCHE.
KHL
- 883 -
RHL
Rcjoiiilu>cr. \ z. joi\T«»vi n,
Réjoui, c. Ii/r. il< liuiu-nlin u\un,
<iti ottti tiliotiiiiti/lii-Mii illi^, être
d*une humeur gair, éhtignér de
toute trifteMe. IIÎMUMiliii oyoïi, dn
ottA iiytMiin/lu-nii l'kkiirclwin illt*.
'■ ;'/c"in (/«• gaieté f il ne con-
II ,1 tristtffe.
Réjouir. \ . tr. D^Miiniiivo 'ku driu*
ouwtMl()i, oiiwesni, ouwiniii, ou-
Wfiini. l'as., (lém* mit»ut'li(lik, ou-
H'iniiik. Fut., dénv liotiHtiddi, licni-
uasni. Hinnivé ku ouHiiiiii kuiitt^,
;'«• l'ai réjinii.
Réjouir (se). Déniiuiiyf. // $e ré-
jouit, l)iiiniyé. — // se réjouit avec
lui. \v'\ heiit'iiliii.
Re lacer. Ses raijuettes. £"81 e'Ieiia-
ttlif/.h, t'Ifiiastti-lifzJi, f^eiiainl-
ti'hezh, eneiiu'lti-hfzli. Pas., e'Ie-
luu'tchezli, e'^lfimzlu'^ltc'liezh. Fut.,
eleimoutrliezli, e'ienaiiustfhezli.
F/'al f'lenat)nstchezh, je vais rela-
t«r uns rafjuettcs.
Relâche. Absence de douleur. \ie-
tssayé henaonennai, ou heltsKai il-
lé lanahottin. J\ii des moments de
relâche, liesLssai iieiiaoaennai ki>-
lou, ou liestssai illé laiiasttin ko-
lou. i| Trtnailler satis relâche,
eitalapedda da^^ta^tè iiahouttai ille,
ou analahotti oiazc illé. Je travaille
sans n7(ît7<<',e<ja!ai.'eMia da'taoè na-
huuttai ille, ou anala.stti oiazé il-
lé, (»M encore analasyé illé. Je
souffre »ans relâche, lu'stssai da-
'"tat'è nahouttai illé.
Relâcher. Y. tr. Vz. mkitrk en li-
fnrté.
Relâcher (se). Ayenizj<l<li''le, ayeiii-
nesdi''le, ayeniiundi''le, ayeiiinid-
di^le, ayeiiiiiet<iddi''le, ayiMiiiiouh-
di""le, aytMiil»éiiiddi'"le. 'rtmlshè on-
ttlaziiè eoalatttMma «jaii \tMiiiittK*zhi
IIUUIl,
ko 11
Miinidi
lak<
D'abord il était tout ardeur pour
le travail ; le voilà qui se relâche !
'l'tadshè hounzon pan veninttle/ii
I Uiitti' u«>un, a\eniiiiddi'1f, il'alntrd
il était jdeiii d'ardeur pour le
bien ; le voilà qui ie relâche !
Relais. S, c. 'Un tcUu «rlna Itecti
I ikkfidy^. 'Lin tcli..' t.. ' .1-
kk«'*«lrl\é, où l tm reuti , he-
I vatix fatigués \Mr de» chrvaujr
1 frai.^.
i Relancer. 1. tr, Vn orignal, le
pttursuivre. Denniy naiic»d>uu, na-
iiesthuii, najiiiiyuu, iiuiu-you, ou
iia\i'iii*you, iiaiiidyuu, iihikhk-Iiuii,
iiuhéyiMieyuu. /*a«., iiuiu'hdyou,
naiiiyou, iianinyuu, nanershymi,
naïu'zhidyou, naïu'ziiouchuu, na-
heyentTzhyou. Fut., uaiioud\ou,
liaiit>ust*hi>u, naïu-Huuiivuu, iia\(*-
nouyuu. -- l)(.Miiii\ shoiin naiiiyuu
ovin, ;'<ii relancé l'orignal, mais en
vain.
Réiargir. V. tr. Kke''aiien iietell,
ou de^kozh anafiii. Touiiloii t^ed-
daré itta, kki'"anen ne'tell luia-
wouliié, le chendn est étrtnt, ré-
larfiissons-le.
Relations. PJre en relations le» un$
avec les autres, eMè-\a'ti-yeddi,
ene-ya'tiHHlahitidi, éilaouhdi, é<ia-
lièeddi. KMe-ya^ti-yt^ldi lu'dyao,
étant entrés en relations les uns
avec les autres. K'Itvya'ti-étlahiddi
tcho" illé, nous n'av«ins pas gran-
des relations les uns m'ec les au-
tres. Fut., e'"lé-ya'ti-tsst)Uildi, e'\è-
ya'ti - wouddi, r lè-ya'ti-»ouhdi,
e^lè-ya^ti-hèhouddi .
Relaxer. Vz. mf/tikk en liberté.
ReIa>er.'"Lin tclio' e1na l»ezh ekken-
lyé, l'kkeuesié, fkkeninlé, ekkeniU
lé, fkkéiiil\é. Pas., l>ezli fkkenlya,
ekkeiiilla. f'uf., ekkewalyeM, ekke-
waslfl, ekkewminlel. Il 'Lin tcho*
l)fzh {.«an e^lna nat*'lyeM, nat>e>Ie I,
iia<.'inle''l, iia<.>elleM, ou navelle*^!.
Pa.f., fTiia nanlya, nanilla, iia-
ninla^ nayeiiiiila. Fut., e'Ina na-
pwalye'l, napwasIeM. "Lin tcho*
eTna na^woulye'l, changetms de
REL
— 884
REM
clnvaux. \\ "Lin Iclio' bi'zh onn e*"!-
kke(lelyé, e'ikketli'slô, (.''"IkkodiiiU'.
Pas., elkkodolya, o'IkktHk'oilla.
Fut., o'ikkedoulye 1, o'ikki'doiis-
le'l. 'Lin tclio'' e'1na bezli qiiu
t'kkeninlé, change de chevaux.
Relayer (se). La onn e^lna natsscd-
di'l. r'ina natssettais ; e'ina naid-
di'l, e''lna naittais. Pas., e^'lna na-
tssedde'l, e'Ina naoidde"! ; e^lna
natssettas, e'Ina najiittas. Fut.,
e'^lna natssouttais, e'^lna napou-
ttais ; e'Ina natssouddi'"!, e*'lna na-
'_i()U(l(ii'l.
Reléguer. V. Ir. Ttassi tsseim déné
nil"ayou, hedaden^tain kkéssin al-
"inhoun ; eyet otssin ttassi tssenn
nehodonttin sanan hetsseddi, en-
voijcr quclqu'uti quelque part
comme dans une prison, avec or-
dre de ne reparaître de là nulle
part.
Relevé, ée. Adj. Nanapedshik. —
Yéholianelttchyanin kkaldanen
nana^edsliik, la clôture est déjà
relevée. |l (S'il s'agit d'un
homme) tsseyin analya. Sheyin
anasla, je l'ai relevé.
Relever. ]'. tr. Nanaliodshi, nanas-
dshi, nananedshi, nanadshi, ou
nanayedshi, nanaidshi. Pa-s., na-
na£)edshik, nanaoidshik. Fut., na-
napwadshi, nana^nvasdshi. Kou
nedyan obanelttchyanin in^^te*"!-
tthedi Tianaowoudshi, relevons
cette clôture en pierres qui est
tombée. Obanelttchyanin in^terzh-
ttli nanaowoudshi, relevons cette
clôture en hois, qui est tombée.
Relève cette chaise renversée, eyi
ehdanè tcliennen in''terzli*'kezhi, ou
in'^te'^Ioeli (qu'on a renversée)
nananedshi. |l Relever un homme
étendu par terre, tsseyin a-déné-
nal"in. — Wayin awounlé, ou
anawounlé, relève-le.
Relier. Lier de nouveau. Ttassi he-
naetchezh ; ttassi naoudenetchezh.
Vz. LiKH. Il liclirr un livre. Ëdi-
ttlis c'Ii'naoïulcntchezh, e'^lenaou-
deni>'stclu'/li,i''loiiaoiKlenin'ltchezli,
e'ienayoudcirllc'hezh, e'IiMiaoïuK'-
niltcht'zh.P«N. , e'ienaoudentchozli,
eHenaoudeni'ltchezh. Fut., e°lena-
oiidoutchezh, e'icnaoudoustchezh,
o'^li'uaoudewouii'ltchezh. 1)1 ri t'di-
ttHs e'I'an shanin sliclhi edya itta,
an'"hi nao()ulyo'h)u, eloiiaoudou-
tchezh, ce livre est tout démanché,
qu'on en rassemble bien tous les
feuillets, et qu'on le relie.
Relieur, euse. N. c. Ëdittlis e'iè-
naoLiden'^^ltchezhi dénen.
Religieux, euse. .V. c. Nibo^tsini
É)aedi'rtin dénen, qui s'est comsa-
cré à Dieu. || YaouniTtihi dénen,
qui prie beaucoup.
Religion. A^ c. Nibo^'Itsini beya'ti-
yé. Nilio'^ltsini tta addi kké beoa-
san-ou-deddi, le culte tel que Dieu
le demande, et qu'on lui rend.
Reliquaire. N. c. Déné de'^gayé
tthennen beyé she"ain, dans quoi
il y a un os de saint. (S'il s'ij
trouvait plusieurs os, plusieurs
reliques, on dirait) : bevé, shel-
hii.
Relique. N. c. Déné de^gayé tthen-
nen.
Relire. V. tr. Bekkanaya^ti, nayas-
"ti, nayanerti, yekkanaya'^Pti, be-
kkanayairti, nayaouTti, yekkana-
yahe'Tti. Pas., bekka nayah°ti,
bekka nayazhes'^ti, nayazhin*^rti.
Fui., bekkanaya£)wa'^ti, bekkana-
ya£)was°ti. Bekkayapi^rti kolou,
o'^tiyé illé itta, sa bekkanayanePti,
je l'ai déjà lue, mais pas trop bien ;
relis-moi-la donc.
Reluire. V. intr. Vz. briller, lui-
sant .
Reluisant, e. Adj. Vz. briller,
LUISANT.
Remanier. Un discours, un ouvra-
ge. Editths ttah èkkè e'^ltthi illé
hounizhenin edouhon nidenlyé, ou
KKM
886-
RHM
»*^ni<l<*nlv^, iiiilt'iifNli*, niiifiiiiil^,
iiùlfiilé. /'(!<., iiidiMilya, iiititMiillN.
Fut., iii«loiil>f''l, iiiilousl«'''l. N^^h^-
kkt* fltthi (Ut'iiittlis illf ikkr ni,
M^niiii'tiinla <ii* k(tlt>ii, 'an'lttr illé,
tu a» tlun.s ton ouvratît- </c*« vUt>»f»
qui tonnent tnal, tt ne ferai» pai
tnol </«■ /r tt-inanier.
Hemarier (se). ' An-ni-yimli natllin,
'^an-tii-neMilHi titi<ilin, 'iui-iii-niti(itii,
Hii-iiindHi ; e'^ran-ni'ki, t-M iiii-
nouirki nadlin. Pas., 'an sottin,
'aii-hosttin, 'anhounttin, 'anho-
ttin ; OM cncorv 'ari-nivindik, "aii-
ninestya. Fut., ''aii-inyoii(i(ii, 'aii-
niwastya, "aii-iiiwouiKiya, ''an ni-
wa<lya.K(lIant*lttf 'an-niwastya ye-
nin^hiMin tta ? Conibicn tic fois
cntcnds-tu donc te marier Y
Remarque. .V. c. Ttassi honan ttas-
soji aiiixidi, </tit7(yU(' chose que l'on
dit à jtropits de tjuclquc citose. Vz.
NOTK. OIISKUVATION.
Remarquer. V. tr. Tta.ssi 'oÉ)wed(li,
o^twesni, '^oowin'Ini, ""ocwenni, ""o-
pwilni, 'oowoirini, ""ohopwerni.
Pax., le prés, avec nin. Fut., beo-
pwouddi, In'ooousni. " Ttassi on-
ttla/hè nettin, neî>"in. Edlafx»
nin'^l'in tta eyet ? Que remarques-
tu là Y Ttavsi ''(lowiii'lni illi* ikké
si ! Tu ne reuuirques rien, ne fais
attention à rien. !l Plusieurs cho-
«p«. Ttassi "^tayettin, 'tayes^in, "ta-
yin"in, 'tayè''in. Pas., 'tayehttin,
'tayéni"in, 'tay«*nin"in, 'tayénin-
"in. Fut., 'tayouttin, 'tayous"in,
'tayéwoun"iii. lit-kkaozlieri nèzhè
(ianlin pan ttassi '^lan "tayénin'^in
Noun, ayant remarqué les grandes
richesses des ijf(jn«/,s.
Rembarquer (se). Tssiye ye<i«li na-
<lliii. \z. >'KMn\ugrKU.
Remblai..V. r.F/lkke-da-ni-luKJzhir,
iiiiit un remblai. Remblai fait,
e^kk^-da-ni-holid/hir. !• Ni ni-
)i<>iiii(|/lii.
Remblayer, l. tr. Klkkedaniho-
dxhi, e'^lkktNiMnilioKliiitftlii, rlkkr-
daniliozliinxlii, ('"tkketianilioiktti,
e'IkktMlanihoeliid/lii, " ' tui.
hoiislii. /'/»«., ••'Ikk««! , .ir,
e'IkkiHlaiii lanihu-
zliiii/lii, t . - .u»i, «»'l-
kk<<<iunihoKlii,c'lkk(«(Uuiiliu'/iiididii.
Fut., elkktHlaniluiud/lii, c'Ikkfv
daniliouMlii. |l NinilMiun<izJii, ni-
nilioncs.slii, niniiioiiin/lii, nini-
luuin/lii, ninihiHjdzlii. Pa»., nini-
liuumiziii, ninihonizlii. Fut.^ nini-
huudzlii, ninihousslii. Hemblayons
ce chemin, diri 'toiudoukke nini-
lu)ii« ond/.lii.
Rembourser. V. tr. Tsainlm denin-
ttla nalyé, naslé^ nanellé, nayellé,
naily*^, naou'lf', yinttlanaiiexfllc.
Pas., deniiittla nayelya, binttia
nayeoilla. Fut., I>inttla nawalye'l,
nawasU'I. 'l'tuni'ltte nt^'a nazliilla,
sinttla nanellé, rembour*e-moi
tout ce (fue je f'aî prêté.
Rembrunir (se). Temps. Kkozh
yatK' è 'a^l, le soleil marche caché
parles nuages. ^\Piu^\f\ lahoudya,
c\'st dei'enu comme la nuit, il Cet
homme est dii'enu bien sombre^
diri dénen nazhè dslii zhezh t*!-
tflu'zh hiadya oyin (est dn-enu
comme si la peau de la tête lui
était descendue sur la figure).
Remède. .V. c. Nadidcié. lk*tta na-
"kaoaowefldilû, ce avec quoi on
snigtte, on panse un malade.
Remédier. V. intr. A un abus, à
une situation, à un accident. \)éné
'o sènaliorin. Duuyou ni/eninttli
noun, kkazli^ déné 'a s«*nahouiila,
i7 1/ ai'ait des abus déplorables, il
1/ a remédié. Vz. HKht>HMKR.
Remener. \ . tr. \ z. KKtONnriKK.
Remerciement. \. r. IVninniye
adéncnlya hunna déné pan niya'ti
/iiittai ; erpressitm de gratitude.
Remercier. V. tr. Déninniyuu adé-
ntMilya lionnn 'i ni-ya'ti-
zenttai, iiiya'ti :i. Pas., dé-
REM
— 886
REM
né naii ni-ya''ti-/.i'iil t;m, ni-ya'ti-
(UMU>stt:in. fj/L, (liMié î.>aii iii-ya'ti-
/.imtta'l, iii-yati-donstta'l, iii-
ya'ti-dcwountta'l, niya'tidoutta'I,
(lire quelques mois, pour rccov-
juiîtrc, /(• plitisir, ou le bien qj/'o/j
nous a fait. Sinniyou asinla itta,
benaii ni-ya'ti-tliMiesttan, je l'ai
remercié du plaisir qu'il m'a fait.
Remettre. 1". tr. Une chose à celui
à qui elle est destinée. Ttassi dé-
ninttla ounoddi, hiiittlaounesni.
Pas., binttlaouneddi, hiiittlaouiie-
pinni. Fi/t., binttlaounouddi*"), bin-
ttlaounousni'I. — Ttassi déninttla-
ttai, binttlas"ai, binttlane"ai.
Pas., biiittlaoettan, binttla£)i"an.
Fut., binttlaowatta'^1, binttlapwas-
"a**!. — Ttassi dén-inttlaltcliouzli,
binttlastchouzb,biiittlanentchouzh.
Pfl.s., binttlaoeltchouzh, binttla-
pi'^ltchouzh. Fut., binttlaowal-
tchouzh, binttlapwastchouzh. —
Dén-inttladzai, ])inttlasdzai, bin-
ttlanedzai, yinttlayedzai.Pos. ,bin-
ttlaoedzai, binttlaoidzai. Fut.,
binttlaowadzai, binttla£)wasdzai. —
Dén-inttlarti binttlas'ti, binttla-
nePti. Pas., binttlaoeFtin, binttla-
pii^tin, Fut., binttlapwartei, bin-
ttlaowas'^teT, (et ainsi de suite,
suivant la nature du régime). Il
.4 plus tard. Kkeiinazhè hodetta'^1,
hodepes"a^, hodec'in"a°l, hode"a'=l.
Pas., kkennazhè hodeoetta*^!, ho-
depes"a°l. Fut., hodoutta, hode-
pous"a, hodeooun"a. Kkennazhè
hodepin"a'^l oyin, tu remets tou-
jours à plus tard. Il Son chapeau.
Nan-tssa-zettai, nan-tssa-desttai,
dinttai, dettai. Pas., nan-tssa-ze-
ttan, nan-tssa-depesttan. Fut.,
nan-tssa-zoutta"^li, nan-tssa-dous-
tta*^!. Nan tssa dinttai, remets ton
chapeau. || Une dette. Déné di-
ttlissé nanelyé, effacer une dette.
Nedittlissé nanepilla, koutta, j'ai
effacé ta dette. — Déné dittlissé
dénépan"aii(lt.'lu'l(U''l. Vz. mrérf.u.
Il Les péeliés. Déné nan naonelyé,
nahoiii'slé, nahoninlé, nahonellé.
Pas., déné pan nahonelya, naone-
pilla. Fut., déné pan naonoulye'^l,
naonousli'*'!. Hepan na-o-noiilye'^1
liokki' hoinilin illé sin, hokkenlin
illé itta, impossiJ)le de lui remet-
tre ses péchés, puisqu'il ne les re-
grette pas. — 76k/. Dene pan "an-
o-de'telde'"!, "an-o-dehesde"!. Pas.,
dene pan "an-o-de'^te''ldel, "an-o-
de^ti^'ldel . Fut., dene pan "an-o-
de^'toulde"'!, "an-o-de''tousde''l. —
Ihid. Déné pan "ano'^telyi'^l, "an-
o-'^tesclà'l, ''an-o-^tin^chh. Pas.,
déné pan "an-o-*^tehlyel, "an-o-'"ti°l-
chel. Fut., déné pan "an-o-'"touly-
oul, "an-o-'^touschoul. |l L'épée
au fourreau. Bès shezh ye nattai,
nas"ai, nane"ai, naye"ai, naittai,
naouh"ai.Pf/.s'., shezh ye napettan,
napi''an, napin"an. Fut., shezh ye
napwatta'^I, napAvas^'a*^!. Bès shezh
yé nane"ai, remets Vépée au four-
reau.
Remettre (se). D'un émoi. Déne-
dziye sèniltthi. Pas., sèniltthet.
Fut., sènipwaltthi. Bedziye sèni-
pAvaltthi illé ahouncddi, il ne pa-
raît pas devoir se remettre de son
émoi. Il D'une maladie, vz. ré-
chapper d'une maladie ; recou-
vrer la santé. \\ D'accord. E°l-
kkeyenizetta nadlin ; ou bien e^-
kkesodettai nadlin. Pas., e'^lkke-
sodettan, F/lkkeodittan nadlin de
kolou, "an'lttè illé sin, now,s ne
ferions pas mal de nous remettre
d'accord. Vz. .s'accorder.
Remise. N. c. Action de remettre.
Ttassi déninttlaouneddi, dénin-
ttlattai, déninttlaPti, déninttla-
°tin, deninttlartin, deninttlal-
tchouzh, deninttladzai, (suivant
la nature du régime). \\ Bezh-
tchennen kon-en, lieu où l'on met
à couvert les voitures. || Faire re-
KHM
- ^«7 -
KHM
Vli*t' «/*MII«' ihtti . VZ. HKMK.riHK,
I IIIKKKK.
Remiser. I . tt. U /Ji-tilH-iiiuMi >c-
(lan'tiii, viMliiiieVtiii, vc<iaiiitrtiii,
y(*4lt«ii'tiii, nu Nt^ltix iiTtiii. Pu».,
ytHiaii'tMii, \ «««iaiu tiiii. Fut., yt'<ia-
(iwn'tan, Vfiiii^jHas'^taii. lU>/ii-
trluMuit*ii M'iianiii'tiii, rcrriixi- la
iHÙturf.
Rémission. Aii-'an-D-dr-srlilrli.
Kciiiniailluter. V. tr. Tllia I yt* iia-
holti, yé-iiaiu>K*^ti, naluiun'rti, na-
ho'^ri, iiaiuHirti, iiulioirrti. Pas.,
yè imhortin, nalioui'^rtiii, iioiiou-
inl'^tin, nayt-fin Ttin. Fut., ua-
hu(il''te''l, nahou.s'tc'l. Ivaii kolou
ttha'l ve nahounTti,!*!/*' rfiinnail-
h>tt.l,'.
Remmancher. 1. tr. Dattai imdlin.
Na (l>hi'n I (iaous"a'| iia<jwa«ilè, je
vais te rctninatichfr ta hache. Vz.
JMM \M HKI{.
Remmener. V. tr. Quelqu'un. "An-
"tt-rti natllin, "an'tes'ti, "an'tinM-
'ti, "anyf'te rti. Pas., "anhe'I'tin,
an'"ti'^rtin. Fut., "an*^toul'tè, "an-
""tous^tè, ''aii'tewoun''rte, "auye-
'touTtè. "An^tous'^tè yeiiinzhenn
de, "an'tinTtin walli la, remmè-
ue-le SI tu veux.
Remonter. V. 0'kaye<l<li1 nadlin,
o'^ka nat>t*sda'l. Pas., o"kayi*hdik
nadiiii, o'^kana''tes(iya nadlin. Fiif.,
o'kayehouddi nadlin, o*ka na*'tous-
dya naowadlè. loan kolou o*"ka na-
(.•inda'l nadlin, dépêche-toi de re-
monter.^^ Dans une échelle. I^kke
o*"kats.st*ddi li JK'kkt' o'ka naye<ldi
natilin, o'^ka na'^tesdai, ou nasdai,
ou nat<es<^la'"l ; na'^tindai, ou na-
neddai, ou naoindaH, na^'teddai.ou
nandai, ou natfdda'l nadlin. Pas.,
o'ka nayehdik, na°tesdya. Fut.,
<rka nayouddi, na'°tousdya nadlin.
Dépêche-toi de remonter dans l'é-
chelle, it*an kolou l»ekke o'katsst«d-
di^'Ii kke nane<ldai nadlin. Il Sur
Veau, après avoir plongé. 'Ta 'a-
tuK'lla, 'ta 'aeiilt*, ta 'apiiilè, 'ta
'■i.inlè, 'U 'açiiilh, 't« '««ounè.
Fut., 'ta *atRM>Mll^. 'ta 'awas|^, t»
'aHounlt', 'ta aHalIt*, tu aMoiidlè,
'a 'awou'lf. '' \ . tr. I it.
Ninlin cla tKM'kf'l, r</' . i-
Huer contre le courant. .Ninlin da
'tou'^'^ki^, je vain remonter le cou-
rant. Il Des objet g. (Kka-you-^ly^,
«/ka-you-zlii'^lé, you-/JiinN*, you-
ell«% you-xhilyé. Pai., oHca-you-
t>hl\a, o'ka-you-7Jiilla. Fut., o*ka-
you-oulye"l, o'^ka-yououslf'l. Diri
orelyon o'kawoulyou'l, remontoni
tmi'i ces ithjet».
Remontrer à tiuelqu'un $es torti.
DtMié kkt'/Jiè anttè tssè I>^niyaln1-
'ti. Tta kkè/liî^ astte nin ts«è i>è-
inyanin^ti nin, i7 m* a remontré
;/(«•< torts. Vz. HKM
Remontrer (se). T- • .»u'rin
nadlin, i*déodous"in, t*<leo<iounT-
''in, édéiwlou'^r'in. Pas., t'<lesode-
4<el''in, é<léo<lezhes''in, cVléodé-
zliin^Pin, tMléodét>el''in. Kkazhè
é<léo<loun'^l"in nadlin ikkt'la. Te
rfcoilà </o»f enfin !
Remords. \. c. Déné 'ènahoMshédé
"ka ttassi dénedziyé she'al, ou
slie"ai'I lanttc, ifuelque chose qui
ronge le en'ur à la suite d'une fau-
te. Déné 'ènaljo'l>liédé 'ka tiéné
'èes'tèè ets.M?nn niyin'l tihou, ttas-
si ye<lziyé shè^a*"!, chagrin dans le-
quel on se roule, à la suite d'une
faute, quelque chose qui ronge le
cour, il Sans remords. 'K'I yé-
ni<ldi illéhou. ot/ 'et hoddi illéhou ;
VI véniddi il lé VI, ou VT hoddi
illé \-l.
Remorquer. V. tr. Tssi naele-
dlou 1, mn'ires dont l'un tratne
l'autre. Pas., nae'^louhdlou. Fut.,
naf'lf''toudlon. Vn mn.'ire étant
avarié, un autre le remorque, ila-
oè tKsi l)ehol'ta itta. i la..iè naye-
tellou. Pas., ! 'iloii. Fut.,
nave'toullou. <' ^ire remor-
REM
— 888
REM
(///«■;■ Cl' navire par cchti-ci, vy\ Issi
(lifi è na'tou(lli)ii.
î^emous. .V, c. Ogwv. Dyan oq\\,v
ikké si ! // // a un remous icL h7\-
tssenn Ma'ti'l"ôi, ou "al"ô, tour-
uoicnuiit (le l'cdu.
Rempart. .\. c. Elfi^anen. Dshè eh-
*"a,anen tssettin, rewpnrt en pier-
re-s. Dslie aliourziilai eir"uaiieii
tssettin, l)e"ouiiziii iiatsseddé,
rempart naturel formé par des ro-
chers.
Remplacer. 1'. tr. F/lna henlyt', e'I-
iia lu'slé, iiiiiU'', yillé, nilyé, nou'^lé,
hèyillé. Pas., o'ina henlya, e'^lna
nilla, ninla, yeninla, nilya, nou^a.
Fut., eHna £)walye*^l, pwasle'"!. Diri
■"kè i^aoè nezon illé itta, e'^lna
jiwasle*"!, Vun de ces objets n\'st
pas bon, je vais Je remplacer par
l'autre. \\ Habituellement, avoir
pour office de remplacer. E'^lna na-
oelye*"!, napesle*^!, na^iinle'^l, nayel
le*"!. P«.s., e°lna naoelyi, napilli,
naoiiili. Fut., e'^lna iiapwalyi, na-
Ê)wasli, napwounli.il Succéder, vz.
SICCÉDER.
Rempli, e. T';:. plein. Danel"an.
Rempli à verse, daneldzel (s^il
S'agit de grain, de poudre, etc.).
Dattier, (s'^il s'agit dhin liquide).
""Konn "^toue tthai yé dattier se-
panin'"ltcho, il m'a donné une cou-
pe de brandy remplie h verse. \\
N'avoir l'esprit rempli que de.
Ttassi, 631 yin yenizeoinzhet. Os-
linou, eyi yin yenidepinzhet aho-
ttin, tu n'as donc l'esprit rempli
que de saletés.
Remplir. T'. tr. Danel^an al"in. Di-
ri nan'"lchezh danel"an anellé,?T/?i-
plis ce sac. Danel"an asla kwalan-
ttè, je l'ai rempli. Koutta, danel-
"an, c'est plein, rempli.
Remplumer (se). Na-tta-nelyé. Pas.,
na-tta-nehlyan. Fut., le prés, avec
un adv. de temps. An'^ltsele natta-
nehlyan, kou ! Voilà les oiseaux
rcinplumcs. \\ Comtnerçant qui ré-
idhlit ses affaires. 'An-tta-zelyé
lalioiitte, "an-tta-nesyé, ''an-tta-
ninlyé, 'an-tta-iielyé. P</.s.,'an-tta-
zelyun, 'an-tta-neyesyan, 'an-tta-
neyinlyan, "an-tta-nelyan. "An-
tta-nelyan laadya, // .s'est remplu-
mé.
Remporter. V. tr. Ttassi "an-ou-
""teddi, "an-ou-°tesni, "an-ou-''tin-
ni, "an-ou-'teinii, "an-ou-^tiddi.
Pas., ''an-ou-^telidi, "an-ou-'tin-
ni, "an-ou-'tinni, "an-you-'terzh-
ni, "an - ou - "^tezhiddi, "an - ou-
■^touhni. Fut., "an-ou-"touddi, an-
"tousni. E}^ "an-ou-^tewounni sa-
nan, ne remporte pas cela.
Remue^ménage. Yé naoowilnai,dc-
rangement de meubles, de choses
que l'on transporte d'un lieu en
un autre. || Ye hopwelnai, action
de mettre tout à .sa place, de te-
nir tout en ordre dans une mai-
son.
Remuer. T'. tr. Napelna, napesna,
napin^lna, nayepe'^lna, napilna.
Pas., nape'^lnan, napi'lnan, na-
pin^nan, nayepe'^lnan. Fut., na-
poulnai, napousna. Eyi naÊ)Oun'"lna
sanan, ne remue pas cela. \\ Quel-
que chose vivement avec la main.
Ttassi "eT natser, nastser, nane-
tser, ou nahintsi, yel natser, nai-
tser. Pas., beT nahtser, nazhitser,
nazhintser, nazlietser. Fut., beH
nahoutsi, nahoustsi, nahountsi.
Ipan anelle, be*^! nahintsi, fais vi-
te, remue tes mains. Sekwi douje
ikké si, be*^! nahintsi, cet enfant
est insupportable, brosse-le, se-
coue-le, claque-le. — Ibid. Ttassi
"eT naddik, nasnik, nanennik, ou
nahinni, ye'^l nannik, be'^l naid-
dik. Pas., be*^l nahdik, nazhinnik.
Fut., bel napwaddik, napwasnik.
Diri djie kkani e'^Fkedeoidzai, be°l
nanennik, ces fruits que je viens
d'étendre, remue-les avec la main.
REN
— »«
REN
Hcmucr (se). Sr déplacer, prcmirv
l'air, »f prttmtner iin peu. KthM*-
(U'ixliiii, tMifMlieliiii, (•«liiilxliiit, «■-
(IcUhiii. Kiittitl/liiii ittii, kkn/Jir
(■(•liittt oituu', je vtf trouve hicn »/«•
me remuer^ </«• nu- pnnnettfr un
peu. Il NaetsMMieiielim, nad(*(>eKiiu,
ou ^MJ^'iiu^ie.siiai : iUMit*(.>iiiliiii« ('<!('-
iiti^iinliiai ; lUKirt.H-liia, «KlrixitH-liiai.
Pas., le pré.", avec iiin. Fut., lui-
etK»e<le4>uulna, iia(l('t>oiisiia, (Hii>-
nii4toutu)a. K(iéna(>iiilnai, tsboudiii-
tli\«'. remue-toi donc, paresseux.
Renaître. 1'. intr. A(iain iM-hosliiu*
lio\t' liuunziMii '»*'! 'a(.>t*niiai, res-
ttuiciter du péché dWdaui, du pé-
ché originel à une vie sainte; *a-
(>esnai, ''a4>innui. Pas., 'apenna,
"aoiniia. Fut., '■a<.>t>unim, 'ai<ous-
iirt. '! Faire... 'Ai-elua. Osliiii liové
iiounzoin V"! 'anou'"eoin'liia il le i>u-
san NihoMtsinir Est-ce (pte Dieu
ne nous a pas fait renaître du pé-
ché à une vie sainte Y Les fleurs
renaissent au ]>rintetiips, loukke
(Hiaoncittuii iiihaa '^adaiiaïU'Iyi.
Renard. -V. c. San'irizUè. Henard
jaune, nan'"i;iidiè dshot>è. Argenté,
t.sainha naiiVi/.l>è, ou mieux nan-
'çizliè 'a-Iah-dzi/h, <ni 'a-Iah-<iy-
azh laiittè. Croisé, auant une croix
plus ou ntoins argentée sur le dos,
nan'trizliè beiiitt lissé liounlin. He-
nard noir, naii' ii'\/}\è dt'V/x'iù . lileu,
nan'g^i/he dettlèzi. Blanc, etsih-
bayé.
Renchaîner. I^r/rsant^aii ttloulf-
tta (icii«.-i.<a(iaouiit'ç;elttluun iiadlin.
Vz. KNCHAINKR.
Renchérir. V. tr. Kke"aneM delye I
naiilin. Neyouè kke "aiieii im«U"'ti*-
wouiih'T sanaii, eddiii î Se sois pas
assez crasseux pour renchérir tes
tnarehandises. Vz. knciiérir ; élk-
vp.n le prix.W V. intr. Ttassi din'I-
ti iiadlin. Ttassi orelytin diii'^rti
nadlin ikkéla! 'l'ont a renchéri.
Dire plus. Taiieltte déiKima U-
ttaïkMMi aliiMidi hiiiiil\i, huit*^...,
Iiuniii'lchi, htiiip'lt-iii, hoiir(.<il\i,
liunotilchi. TtaiM'Itl»' iii'iiiialf
ttasMiii aiiiMidi luiiiin'lrhi kkéiia-
ll^£lu•r ovin, tu renchéris nur tttut
ce ifue tu l'utcndu.
Rencontre. \. c. KlMtcJiya dehdi-
lii, actiim d'aller à la rencotitre. ||
Uencontre fortuite, itnpréxue, e1-
'aii feooa iurki'Z«Mid£lift . '! Ktta'uti
e'^K'-iiaNoulaM, se troui'er tout à
coup en présence Fun de Foutre. \\
.Hier à la rencontre. Ilèy^ielidi.
litnlézIu'Nsiu, l>ô<lin(.4ii, y^<^e"'ai ;
duel, l)»'/t'ttais, lH"<i«'liittais ; pi.,
I»èzf<i<it' I, l»i'<lfz|M(i«i«* I, iHsiuuh-
den, yè<le<lde'i. Pus., bèye<lehdik,
bwlezhiya ; duel, l>è<iezhittat> ; p/.,
bèzéoindi'l, l>ô<iéÉ»iddel. Fut., \yè-
ye<l<)iili(li, l)ètloussa, l>tNK*wouttas,
ïmlewoiidde""!. — Ihid., les uns
des autres. E^lè-ttchya-dwKli, e'Iè-
dézhitta-s, è'Iè-dézhidde'l, Î-M^lé-
zhouhttas, è'ièclézlioulide'^l, e'Iéh^-
dettas, è'Ièdehde I. Impers., elè-
zehde'I. E'IÎMiéwouttas, tâchons de
nous rencmitrer.
Rencontrer. V . tr. E^lettchywlehdi,
partir de deux points opposés à
la renc(mtre l'un de l'autre. IW-
dessui, je vais à sa rencontre, \te-
dinoai, yettcliyaileiiui, ou yedec»-
Qfii, hezettas, l>e<littas, iHHiouh'a^,
ou bt'ttchva dezhouhni,yeliètlè''as;
bt'zedde'I," lH'<iid<li- I. Pas., ele-
ttchya tJehdi, U'dfoiya, ou l>ede-
zhiya, l>edezhinya, \e<lerziiya; Ih»-
z^ehttas, lHHiezhitta.N, luMle/iiouh-
"as, yehè<lerzli 'as ; l»ez«*hdel, !>e-
dezhiddel, I" ' ' :!i<li*l, ytiler/li-
del. Fut., . i dond«ii. Jk»-
(iuuss^i, l)rdewi)Uti\ a, y«- ■ -
zouttju>, iHMJfWouttas ; \>< I,
beflewouddt'*^!. Iknliva, ou l)ede-
zliiva, je l'ai rencontré. Il Fa ren-
contré foruit entent , etta^an venan
niniiiya. // l'a renamti -i
angle, dans un coin, \« i-
REN
- 890 -
REN
déninni. Bedoussa, je vais aller à
sa rencontre, je l'ciix Je rencon-
trer.
l^encontrer (se). E'iezettais, e^le-
dittais, e'iedouhttais, e'^ledettais ;
e'^lezeddi"!, e^ediddH. Pas., ele-
zehttas, e^'ledezhittas, e^'ledezhouh-
ttas, ou e°ledouhttas, e^lehedettas ;
e'^lezelidel, e^ledezhiddel, e''lede-
zhouhdel, e^èhèdehdel. Fut., e^e-
zouttas, e^ledewouttas, e^lède-
wouhttas, e'"lèhèdouttas, e^lezoud-
de*^!, e'^ledewouddel, e'^ledewouh-
de"^], e'^ledoudde''!. Eyet ttinni,
ekoukke e''ledewoudde''l, tâchons
de nous rencontrer en tel lieu.
Rendez=vous. E'iba-ni-ya'^ti-zettai.
E'iba-ya'ti-zel^^n. Eyet ttinni
nebba ni-ya'^ti-dénes'^ai, je te don-
ne rendez-vous en tel lieu. Il a
donné rendez-vous, déné ba ni-
ya^ti-nin^'an.
JRendormir. V. tr. Déné ninendla*"!
nadlin, ninenesla*^!, ninenin'^la'^l,ni-
yenen°la'^l,ninenidla'^l, ninenou^la"!,
nihèyenen^la*^!. Pas., ninendlal, ni-
neni'^la'^1. Fut., ninoudla'^l, ninous-
la*^!, mnewoun*'la''l. Ipan kolou ne-
iazé ninenin^'la''!, rendors vite ton
enfant.
Rendormir (se). Nainsella'^l (bais-
sez la voix sur la^l ou "^la*^!) ; nain-
°tesla°l, nain''tinla''l, nain'^te'la"!,
nain'^tezhidla'^L, nain^tou^la"!, na-
hèhin''tè''la'l. Pas. Tssin^'tella'^l, in-
"tesla^l, in''tinla'=l, in^te^a^l, in'^te-
zhidla'^l, in'^touna^l, hèhin^'te'la'L
Fut., tssin^toulla'^l, in°tousla''l, in-
°tewounla°l, in''tou'la''l, in^tewou-
dla-^l, in^tewon^a^l, hèhin''tou'la'"l,
dahèhin°tou''la''l. In^tesla""! ttlanpè
de, quand je me ■serai rendormi.
Rendre. Restituer. Deninttlapè na-
ouneddi, naounesni, naouninni,
nayounenni, naouniddi, naounouh-
ni, nahèyounenni. Pas., naouned-
di, naouneoinni. Fut., naoïnioud-
di'^l, naounousni°L Tta sepa nin'^in
ttinni, sinttlaÊ)è naouninni, rends-
moi ce que tu //i'as volé. || Dénin-
ttlaÊ)è nadzai, nasdzai, nanedzai,
nayedzai. Pas., napedzai, na^pidzai.
Fut., naÉ>wadzai, naÊ>wasdzai. Ne-
elkkizhi '^konen ninttlapè na£)was-
dzai, je vais te rendre ta poudre. \\
Deninttlapè naltchouzh, nas-
tchouzli, naneltchouzh, naye'^l-
tchouzli. Pas., naneltchouzh, na-
É)i''ltchouzh. Fut., napwaltchouzh,
na{5wastchouzh. Be^ié binttlapè
napwoun^tchouzh, rends-lui son
capot. Il Deninttlapè na^kai, nas-
''kai, nane^kai, naye'^kai. Pas., na-
(?e°kan, na^i^'kan. F«i.,napwa'^ka''l,
naÊ)wais'^ka^l. Netthayé ninttlapè
naÊ)e'^kan illé ttè ousan? Est-ce
qu^on ne t\i pas encore rendu ton
plat ? Il Deninttlapè naPti, nas°ti,
naneFti naye^Pti. Pas., na^iePtin,
na£)i°rtin. Fut., naÊ)warte''L Nein-
dyédé ninttlapè naÊ)was''te'"l ille si,
je ne te rendrai pas ton bœuf. ||
Deninttlapè naFtin, nas''tin,,nanel-
°tin, nayeTtin, naiPtin. Pas., na-
pertan, napiTtan. Fut., nagwsd-
°tan, napwas'^tan, naÊ)woun'^rtan,
nayou^rtan, ou naÉ)wa*^Pt.an . Sellè-
zè sinttlape nagiwoun'^Ptan, rends-
moi mon sac de farine. \\ Denin-
ttlapè na°tin, nas^tin, nane°tin,
naye^tin, nai'^tin, naouh'^tin. Pas.,
naÊ)e''tan, naÊ)i'^tan. Fut., nagwa-
'^tan, naowas°tan. Bebssiye bin-
ttlape napwoun°tan, rends-lui son
canot. Il Deninttlape nalyé, naslé,
nanellé, nayellé, nailyé, naou^lé.
Pas., napelya, napilla. Fut., na-
pwalye'^l, napwasle^'l. Beyoue ore-
lyon binttlapè napwalye% qu'on
lui rende tous ses effets. \\ Denin-
ttlape nattai, nas"ai, nane'^ai, na-
ye"ai, naittai, naouh^'ai, nahèye-
"ai. Pas., napettan, napi'' an. Fut.,
napwatta^l, napwas''a°l. Tsantsa-
nen sinttlapè napwoun"a°l, rends- ;
moi ma médaille.
RHN
- 891
RHN
Hciiilrc (se), ijtiihjuf \utri. Ttassi
tâseiin iiti''k«'/('7.lii, iui'ke<Jelies(l/lii,
na'kcMiehiiulzhi, iiu''kt'<lt'lu'<|yJii,iia-
'kt'<ii>lii*i/lii, na'kt'(irlu>iili(i/.lii, iia-
k«'<it*liiil<lt', lia k(><lrli(tiili<l('. Vas.,
iia"kt'/f/.lift , iia'kt'tii/.lu't , iia'ke-
(liii/.lu>t, Mak('4li>/.liet, iiu'kf<ii(l/lift,
ou iia'kiHlf/liid/.lu't, iia'kiMlousIu't,
na'ki'liî'î'di'zlu't, iia'ktMle/liiddf.
Fui., iia"ki'/x>u/.lii, iKrkfili'limis-
clzlii, iia'ki'(U''tt'\v()iiii(i/.lii, iia'kc-
delioiui/lu, na'^kede'^tewoudzlii, na-
'^ktMie""tew()ud(lt'. Ni/lia tsstMin na-
'^ki'dt'housd/lii illé, je ne me ren-
drai pas loin. Il Se transformer,
se montrer. Aetssedt'I"iii ; aetsse-
deliie; etssedittin. // se rend sem-
blable «i/.r ^rff.s^etU-hyédé edittin,
ou hettchyéder'an. Vz. faikk.
Rendu, e. Déiiliittlant- iiaouiu'ddi,
iiai.'r(l/,ai, naot'ltc'liouzli, iiane'kaii,
iia<.>ertin, naoel'taii, nape^^tan, na-
oelya, iiaoettan, (suixuint la nature
du régime).
Rêne. .Y. r. "Lin tclio'' dshi ttloule
l)etta d/AHle nedloui, courroie pour
diriger un cheval.
Renégat. V. c. Vz. apostat.
Renfermé. V. c. Ça sent le renfer-
mé, slia yi'odadéMiiila itta inan. ||
Adj. (Hotnme), yinsiii betladen-
*^tan, (anin}au.v ou choses). Yiii-
siii lu'kkélioiuii.
Renfermer. V. tr. Enfermer de nou-
veau. Dt'iié lu'daden'^tin nadiiii.
Ttassi hfdadenldezli iiadlin. Ttassi
beye you elyé nadlin. Vz. knfkr-
MKR. Il Ttassi yé elyé nadlin, yé
eslé, yénellé, yéyellé, yé nilyé, yé
nou^é, yéhè yellé. Pas., do-yé-
pelya, de-ye-oilla. Fut., de-yé-wal-
ye'l, de-yé-wasle*^!. — Diri orelyon
ttassi yé nellé, renferme tous ces
obiets.
Renfler. V. intr. ^IIilyou*=l. Ninzhil
ifta "hilyoïil ikkéla tsantsaiini, la
chaleur a fait renfler ce morceau
de fer. ' Rivière. Daoè pclbin'l.
Pas., daiilhiMiii, a renflé. 'Tou
IioIIk'/Iiô (ÏUijè (,>ellH*nn, la rivière
a débordé.
Renfoncer. Son chapeau. Dene tssa-
lia déné dsiii iia/i«*'kat., itu nadcn-
'kaf. Nftssaha iif<islii nadiMi'kat
ikkcla ! 'Fe voilà donc avec ton
chapeau enfoncé jusfpi^iux oreil-
les. iFn cb)U. Ilotsa'l l>elaye-lye"l,
lM'lay('-la'>c-lii''l,lM*layt*-liiir Icliou'l,
lie'lfliou'^l, ilyou'l. Pas., bflaye-
elyel, (ji'Khel. Fut., l>elaye oul-
you'"!, (Uischoii'l. Diri hotsa'I hfl-
aye w<)urrltli«)u I, renfonce ce
cbut.
Renfort. .V. c. Troupes de renfort,
déné hereli dénen deoan denlya.
ClKi'aux de renfort, Tm \cho' e'\-
kkennazhè e'ièdjioettlon.
Renforcer. V. tr. D^yt-t anal "in, ou
analiol "in. Na<lfll)azhi deyet ille
itta, deyet anasla, la roue était
faible ; je Vai renforcée. W La voix.
Dene dayihè natset anal "in. Diri
eom'zè «oundan, nedayihè nat.set
anawouidè, avale cet n'uf frais,
pour te renforcer la voix. — Ibid.
Dazinttlc/h anjihol"in, anatssedel-
"in. Dadousttlezh anadousnè, je
veux renforcer ma voix. Dadin-
ttlezli ananouslè, je vais te renfor-
cer la voix.
Renforcer. Une armée. Déné hel-
Vii dénen koutta illou, otta na-
tset wallihi ttlii nanen de<jan delyé,
de<.<an deneslé. Pas., deoan den-
lya, deoan dénilla. Fut., deoan
doulye'l, deoan donsle'^1. Nounen
déné hel'eli dénen koutta ille itta,
ttlii deoan dewounle'l. renforce
ce corps d'armée.
Rengainer. V. tr. liés shezh ye
nattai, ye njis''ai, yé nane"ai, yé
naye"ai. Pas., yé naoettan, yé na-
oi"an. Fut., yé njinwattaM, yé na-
owjis"a'"l, lies shezli yé nane^ai,
rengaine ton épée.
Rengager. V. tr. Déné hènidenl-
REN
892
REN
ttlis ii;i(llin, hi'iiidoiU'stt lis, lii'iil-
(K'iiiirlttlis, \ (MiidiMili Mis iKulliii.
Fut., l)ènitli)uHllis, hi'nidousttlis
naowadlè. Nènidoustilis naowa-
dlo, je vais te rcuf^nficr. Pas., hè-
iiideiilttlis, l)t'nidtMii'lttlis Tiadlin.
Rengraisser. Nanolkka, ou iianol-
dsluMin ; iiaiieskka,, luinesclsluMin,
nanin'lkka, nanin''ldsluMiii ; naye-
lU'lkka, nayeneldshenn. Pas., na-
iie'lkka, nane'ldshenn ; nani''lkka,
iiaiii'Idslienn. Fut., nan()iilkka,na-
iiouldshenii ; iianonskka, nniious-
dshenn.Diri kokous naïu'woulkka,
rcngntissotis ce cochon.
Rengraisser (se). Natssedénelkka,
nadoiieskka. Nadénelkka, (7 se
rengmisse.
Renier. Ses parents. Déné "tikwi
ou^tao, déné kki^ké ou*'tao déné
nann"oun neoin"a alzhenn, ou al-
"in. Be'^tikwi benan'^l"oun neoin-
"a ahounla ikkin ! // a été jusqu'à
renier ses père et mère ! \\ Dieu.
Niho'^ltsini dyin-zezhi, dyin-des-
shi, dyin-dinzhi, dyin-dezhi. Pas.,
dyin - zeoinzhet, dyin - deoizhet.
Fut., dyin-zouzhi, dyin-dousshi,
Niho'^ltsini dyin-depinzhet,koutta,
il a renié Dieu. — Ihid. Niho'^1-
tsini hededdi, hedesni, hedinni,
hedenni. Pas., hededdik, hede-
oinnik. Fut., hedouddi, hedousni.
Il Vz. RENOXCER, APOSÏASIER.
Reniflement. A', c. Tssenn setsin.
Renifler. 1'. intr. Tssenn-setsin,
t&senn °testsin, tssenn "^tintsin,
tssenn ''tetsin. Pas., tssenn sege-
tsin, tssenn "^teoitsin. Fut., tssenn
soutsin, tssenn "^toustsin. Tssenn
"^tewountsin sanan, ne renifle donc
pas tant.
Renne. Caribou, (grande espèce,
de la Laponie, du Groenland).
Edshenn "anhoun'^lin, ou edshenn
"anoelyan. |l Petite espèce (qu'on
rencontre dans le Nord), o'^tè-ed-
shennen, renne des Steppes. |l
Mojicnne espèce ((pi^on rencon-
tre plus au Sud), odsIuMin. || Pe-
tit caribou du i)rintenips (nude
ou femelle), kkan-yè, ou edshenn
tsiyo iaze. — Petit caribou mâle
du i)rintemps, bedzi-azé, || Cari-
bou mâle, d'un an, ya dèt!,()uz-azé,
ou slia-yè ; de deux ans, ya dèiiou-
zi ; de trois ans, ya degouzi tcho' ;
gros caribou mâle, bedzi-tcho^o»
"tandzié bedzi-tcho". || Femelle
d'un an, sha-yè detsgiy-azé, ou
edshenn tssoudda-azé ; ou bien
kkani ^eltchann-aze, qui porte
pour la première fois ; de deux
ans et au-dessus, edshenn tssoud-
dahè. Il Femelle pleine, edshenn
peltchanen. || Femelle accompa-
gnée de son petit, dambèè. || Fc-
melle sans petit, edshenn natssel-
zhe'^1. Il Caribou sans ramure,
edshenn dshi-s-kèrè ; dont la ra-
mure est tombée, edshenn nade-
hettli ; dont la ramure repousse,
beddè °adane'"lchié ; dont la ramu-
re est déjà un peu longue, ede-
lah-dzinen. Ede-lah-dzinen netcha
enadya ikkin! Leurs corne.s sont
déjà longues ! Il Caribou au cou
pelé, kkozh etssèrè.
Renoncer. V. intr. PayeniÊ)edda il-
le, É>''iyP'^ioesna ille, oayeni£)inna
ille. Fut., Ê)ayeniÊ)Oudda ille, ga-
yenioousna ille. Nanen Niho'^ltsini
payenioinna'^Iou, quelques - uns
ayant renoncé à Dieu. || Beoaed-
da ille, be£)aesna ille, be^ainna il-
le, yepaenna ille. Pas., bet>a<?edda
ille, beoapesna illé. Fut., hega-
oLidda illé, bepaousna illé. Be<?a-
esna ille, je n'en veuœ pas, j'y re-
nonce. || Anayenihotti, cesser de
vouloir, abandonner un projet ;
anayeni-s-ttè, anayeni-ne-ttè,ana-
yeni-n-ttè. Pas., ana-yéni-hottè, !
ana-yeni-s-ttè. Fut., ana-yeni-
houttè, ana-yeni-Avasttè. E'^kozin
"toussa, yenizhin kolou, ana-yeni-
REN
^Ki
REN
s-tt^, ;•' voulait faire r *• 't*<»yo/,'«' ,
)'(/ niumcf, je cose t/'y pfnur.
Renouer. V. tr. Ttavsi e'If-iui-
trheili, e'Ie-ntt-s-tclunJj, e'It^iia-
iif Itchoitii, eMe-na-ye'^Itthezh, el»*-
iia-iltchfzli. l\is., l'If-iiH-tthfitli,
f'K*-iia-/lii'ltclu'/Ji. h'ut., f'If-iiu-
ou-tohezJi, (»w i''li*-iia-(.'Wtt-tchezli,
ene-na-i)was-tclie/li. Diri hh e'Ie-
iii»nf''lti*liezli, renoue -tfuti ceci.
Renouveler. 1". tr. N'juliUou/Ji, na-
tif>t:uu/Ji , nu«liii'1iroii/Ji, luuii'l-
•{:ou2ii. i^^<i., MU(it''l^()/Ji, luuii I-
^02)1. Fut., nadoulufuu/h, nadou»-
U^ouid). Diri iirzoïi ille hi'dyots sa
natlin'^luouxli, retiouveUe-tinn ce-
ci qui est tout détérioré. Il L^a-
tnitié. Na"ki-iia-eMt'-tsseltsi, ua''ki-
na-e'^liltsi. Pas., im ki-im-**'le-tssol-
tsin, im-eMe-shilUin. Fut., im*^ki-
na-e^e-ts-soultsi. Na'ki-na-f'^le-
woultsi, remtuvelotut tiotre alliuti-
ce, notre amitié. \\ Haccotnnioder.
Ttassi nahodii, nastsi, ou nanas-
tlan ; nane'ltsi, nananeldan. Pas.,
uahohdlin, iia/hintsin, iiaiiazhi*'l-
dan. Fut., nahoudlè, naowastsi,
luiiiaowasdan. Nazlu'ltsiii koiittè,
je l'iti rcttoux-elé, raccommodé.
Renouvellement. .V. e. Réparation
d'une chose, ttassi nadili;ouxli, ou
ttassi Daliudli. il De l'amitié, na-
''ki-iia-f'le-tsjieltsi.
Renseif^nement. .V. c. Hooadè
ekkoduudyai. llopadè ekkorousya
"ka asttin, déné houdes''keri, je
cherche des renseignements.
Renseigner. V. tr. Aoimertenn,
"aouiies'^teiin, 'aounin'Ttcuii, "a-
youneTtenn. Pas., 'aounel tan/a-
ouni'l*tan. Fut., ''aounoiirtan, 'a-
ounous'tan. Dyan tta daout>enna
ekkoresyan illé si, '"a>oiiniirrttMin,
je ne connais pas les gens de par
ici, renseigne-tnoi.
Rente. \. c. Tsainha ou'^tao, iiiho-
iie'lchiékkt' hou*^tao,yé hou'tao dt'-
né Qan naounendi lionna, ttaneltte
t samba fl^Mié ^tan iiiiiiiittli, 'ay^
(•«iaoïifittoii, ri' </iii relient an-
nuelletnent à quelipâ'un du prêt
de êon argent f ou d'un champ, ou
d'une maison.
Rente, ée. 'rtn»Ni iW'uè (.«an nauu-
lUT/Jiiii liii ' :il>a lM'(.<aii ni-
ninttti, "^a)* ' Ittou, ù qui il
revient annuellement de Varnent
de tout ce ipi'il a prêté.
Rentrer. Vinlanyindi nadlin, ou
ttlii ytHiayiiidi, \f<iaii-'lui. \»'<la-
nindai, yfilamiai, yi-daiitsMnttas,
yedanittaji; ye<^aIlt^>^iIlde'^l, ywlan-
idde'l, (si c^est chez soi). — (Si
c'est chez un autre) : ye<iaiiessai,
ye<laiiiiiMai, y€»<lan£»ai, ye<laiiittas
yedaiiidde^l. Pas., M-daiiytMldi.xe-
danestya, yKlaiiiiidya, ye<iaiidya,
ye<iaiiittu^, yedaniddel ; yedaniya,
yedaiiinya, ye<laninya, yedanittas,
yedaiiiddt'l. Fut., ye<laiiyouddi,
yedaïKiwastya, yeilaiiowa^sii, ye-
daiH'Wouiulya, ye<laiiywoujiya. I-
t»an koluu tthi ytHlanindai, rentre
vite chez toi.
Renverse. Tomlnr à la... Daj.-t* sel-
Itlii, dat>è "testtlii. Pas., dtu>è
se'^ltthet, da£)estt]jet, ou da^x*
'testthet. Fut., da^è soultthi, da-
çè 'toustthi. Dat'è 'tewoun'Ittlii
sanan, prends garde de tomber à
la renx'erse.
Renversé, ée. -1<//. Homme, eH-
kelida". ETkehda oyin, i7 a été
renversé. || Vn vase vide, ttassi
e'Ikkezh nerzh'^kezh. — Vn vase
plein, e^^^lkkezli iie'"rkeïli. Il Voi-
ture, nadt'rzli<,t*zli. Bt-zh-tohiMiiuMi
nouVI iiaderzlit^zl) oyin, n(»/rt'
voiture a l'ené. !| .4r6re', vz. ar-
BRK.
Renverser. V. tr. Faire tomber,
ruiner, vz. nKiitoNKR. Nii tf^ldé,
OM na'tetldai, na'trsné, natinné,
naye*teniȎ. Pas., na'^tehdaS na-
tinna'. natinna", nayf'tiTzhna'.
na°tt'zliidda*, na'Hezliouhna Fut.,
894 —
REP
iia'toudilt', iKi'timsné. Il /•'(///■(• toni-
bir (lUilqu'un. Elkolddai, t'I-
'kfesimi, e'TkiMniiai, e'rkevinnai.
Pas., o'I'kehda' , t'Tkozliiiina'", e'I-
"^ke/hinna'", t'Tkover/.hna'". Fut.,
eTkoouddai, e'Tkeousnai. E*"Pke-
sewounnai sjinan, ne me renverse
pas. \\ In mur, une elôture. Ye-
oban-iH'Itti-liyanen naonolyé, na-
neslé, naninle, nayeiielle. Pas.,
nahonelya, naneoilla. Fut., nao-
iioulye'l, nanousle'l. Ye-hoban-
iK'lttchyanen naiiewou'"le'^l sanaii,
ne renversez pas Ut elôtnre. Il Une
nuiison. Ye nahonettai, nahones-
"ai, nahonin"ai, nahone"ai. Pas.,
nahonettan, nahoni"an. Fut., na-
lionoulta"!, nahonous"aT.Séoan yé
nahonettan oyin, on a renversé
ma maison. (S^il y avait plusieurs
maisons), on dirait yé nahonelyé,
naoneslé.
Renvois (d^ estomac). Natssedehe-
"ke'X. Xadehes^kel, y ai des ren-
vois d^estomac, je rote. Nadehin-
•^kei ahottin, il paraît que tu as
des reni'ois d'estomac.
Renvoyer. ]'. tr. Congédier, vz.
CONGÉDIER. Oun'^kai houllé "anse-
'^tewoun'^r'a sanan, ne me renvoie
pas sans raison. Sedakkahoun"!-
sher illé waléssi, nenadeçiesdi wal-
li, si tu ne m'ohéis pas, je te ren-
verrai. Il Envoyer de nouveau,
faire retourner. Déné na''tel"a,
na"tes"a, na''tinl"a, na'=ten"a.
Pas., na^^te^r'a, na'^tn"a. Fut.,
na^toul^'a, na''tous"a. BekkaozJie-
ri kon-en tssenn nane'"tous"a, je
vais te renvoyer au fort. \\ Des
chevaiur, une escorte. "^Lin tcho'
déné "^ka nahelyé, naheslé, nahin-
lé, nayehellé. Pas., nahehlya, na-
hilla. Fut., nahoulya, nahousla,
na'^tewounla. "Lintcho" déné "^ka
na'^teuounla, renvoie des clsevaux
au-devant des gens.
Repaire. Bêtes féroces. Ettchyedé
•sliiii "k'iyv. Il /)(■ brigands. Nan-
"in déniMi he'kiyè.
Répandre. V. g. du fumier. Niho-
kkad/ai, iiiliokkasdzai, niliokka-
ned/ai, niliokkayi'd/^ii. Pus., ni-
hokkahdzai, niliokkazhidzai.f'j/t.,
nihokkawaci/^ii, niliokkawasdzai.
Edyédé tsaiHMi niliokkawoundzai,
répands le fumier sur la terre. ||
Des larmes. Dénenna^è "tou dél-
ies. BennaÊ>è "tou délies, il répand
des larmes. \\ Du sang. Déné dél-
ie ho'lé. 7/ a répandu beaucoup de
sang, déné dellè Han she'ltsin. ||
Des nouvelles. Ilonni dzede delyi,
dzede desli, dzede dinli, dzédé del-
li. Pas., dzede depelyi, dzede de-
giWi, dzede de^inli, dzede deoinli,
dzede deoilyi, dzede deoou'li.Ff/f.,
dzede doulyi, dzede dousli. Honni
dzédé dinli kkenanezher iile ko-
lou, ne passe donc pas ton temps
à répandre des nouvelles.
Répandre (se). Nouvelles. ETke-
hettli. Pas., eTkepintli. Fut., e"!-
"kehouttli. Kkaldanen honni ni-
zha e'^FkeÊ)inttli, la nouvelle s'en
est déjà répandue au loin. \\ Par-
fum. Déné ''ta hoddouzh. Déné
"ta houddouzh. ETkeheddouzIi.
Hounzon lioltseni tssin"anen déné
''ta houddouzhou, hedaone°li e^li
ttinni, kkessin déné ttattitta
hounzon Ê)ennao, betsin"anen
hounzon dene ''ta hoddouzh he-
ttin, comme un parfum qui se ré-
pand et donne une sensation de
plaisir et de joie, la vie de V hom-
me vraiment vertueux répand un
parfum qui l'éjouit, et porte au
bien. || S'épancher. Nihinttli.
Fut., nihouttli, ou bien nadettli.
Pas., naderzhttli. Fut., nadouttli.
Nadouttli sanan, prends garde
que ça ne se répande. \\ De haut.
NVtettli. Pas., na'terzhttli. Fut.,
na^touttli. Orelyon na''terzhtt]i
oyin, tout s'est répandu.
Riir
-896-
KHI'
Rcparailrc. l . intr. lU*you<lf1iii
iUHin, t'U ('(ta ail ImmiIIi* iioiiii,
etitt'aii iMMiiitittiiltiii. lU'yuiiiic'Ini
iiouii, ftta'nii bfoiiiiouttiii ovin, i7
rrparut. 1 ItttMimittiii imdliii.
SttMldiit tin luidliii koiittî-, me XHti-
/l'i (/«• ItlillVtilll.
Wcparcr. V. tr. Vz. itAit ommodkh.
Ttas-si «^iiMl''in, ou st^iialn*' ; b^-
nii.H''iiL, ti^na^l^ : ^^nam•l''ill, s^na-
nell6 ; s^nayoTin, fi*»na\t'llè.f\i*.,
(M'iialva, st'iiasla.f-'ii^., MMia<.'WaIii«',
stMiJUjwaNit*, s«Miai,'Uniiiil»'. St'hf/Ji-
tcht'niu'n sa s*MianflU\ r»''/«irr-fnoi
ttui x'i>iturf.
I^cpnrtir. V. intr. Naye^tinldi, na-
'tf^dui, natiiiiiai, na''tt'<l(lai, na-
"tittiUi, na' toiihtta.s, lurtettas, iia-
sethie'l, iia'^ti«l(K''^l. I*o<., iiaye'tfli-
di, na'testlya, na'tezliittas, nast'li-
del, na'tezliitltifl. Fut., naye'touti-
di, na'tousdya, na'tewouttas, na-
souddeT, iia'ti'woudde'l. I(,>an ko-
lou na'^tewomlde'l, rfixtrtons vite.
|l Par eiiti. Nase ki, na'tes'ki.Pas.,
naseliin, na'tes'kin. Fut., nasou-
'kè, na*^tous'kè. Na''tewouh'^kè, re-
partez. " Arriver pour repartir
nnore, vz. MUUVKK.
I^epartir. l. tr. liépliijuer. Ipan
délié daziii 'aya'ti, ou bien déné
daya(?è ttou "aya'ti, 'ayas*^ti,
*ayaiu'rti, "ayaTti. Pas., ''ayat*'-
*"ti, '^aya{.'i'"l'"ti. Fut., 'ayawa'ti, "a-
yawas'ti. Déné daya^e ttou "aya-
nerti ille koluu, n^aie dtmc pas la
réplique »i pnnnpte.
Répartir. rr.PARTAGKR,
Repas. D'un seul, chetsse'ti ; de
plusieurs, cliet&selyé. i| (irands
repas, iia>oiiè ; an''la clu-tssflyé. ||
Hepas ettpieux, huun/un rlietssel-
yé, (tu o'tiyé chetsselyé.
Repasser. V. intr. AnMa liokke na-
\<>u<i(li iia(iliii, nti^tesda'l, iiaoin-
da I. Pas., airia liokke nayouhdik,
na<>u/lies<lya, naouzliindya, na-
oulidya, naou/liittas, naouzliid-
dcl, na(>ujtli<Hilid(d,iiauulidfl.f'uf .,
ailla liiikkr iniMMilidi : i
ou IliUlU^llfMlui H al II, IIUU
iittuudya. Kkani d)an an'ta <
iia»uhdya, i7 vient de rrpanei ■< ■.
Il Hepaster par eau. An'la okki*
ki. Pan., Iiii-
• m. Fut., ii.i-
t.sMni ké, ua toiiK ké. l)i>uya<.<4' an-
''la ukki* iiauuxiu'H'^kin walli konttr,
je repnnserai par iei en camtt. i
Vieillard», enfants. An'la «ikke iia-
tssourm*, nat'efctjwo''l. Pas,, na-
tsKou^l'Ut*. nauuxiieik'gà, naciu/l !
'jçt*, naoïrru*". Fut., iiatN!>uul ..» ,
nauusVî*. nauounl'uf.Anna ukkt*
na<M • lao>an, je tâeherai de
rep' r. tr. Du linge. Vou
kkt' tfttai, tes''ai, 'tin''ai, 'te''ai.
Pas., tfttan, 'ti'an. Fut., 'tou-
tta'l, '^tous''a'l. Diri you orelyon
kke 'tin "ai, repasse ttnit ee linge.
— Vn eouteau, une haelie, vz.
Al'FILF.R. — L'ne peau, flzhè, es-
shè, ne^Ishè, ye'^Uhè, ilzliè, ou'l-
sliè, heyeMshè. Pas., eoinzhaji,
(àTshan. Fut., wazht-, was^j,,'-.
Diri eziiez-h sa woun'Uliè, repii'-i-
inoi eette peau. — .SVi leçon, 'l'tlii
okkanayaou'ti, ou an'Iaoïi okkana-
yaou^'ti, okkanayauus'ti, ukkana-
yaounTti. Pas., okkanayaou'ti,
okkanayaouzlies'ti. An' hum okka-
nayaous'^ti ttaasttin, ;V repasse ma
leçon.
Repécher. V. tr. Tan parti, 'tan
Ma> ti, tan (.vinerti, 'tan oayel'ti.
Pas., 'tan «.'«t't'l'tin, 'tan (.«ifi'^rtin.
Fut., 'tant>aiiwartr'l, 'tantiai!^ i
"te'l. Nt'iazf 'tat-elttluMlou. i i
pa4>i'l'tin, ton enfant était tombé
à Veau : je rai repêehé. 'i Vn
linge. Tan^nltchouzh, 'tan^jas-
ti'liou/ii. Pas., *tan(,ia'.'«'ltrlu>ii/J),
tan{.*Jii.'i'lt(.*liou/)i. Fut,, 'taiii.-jiii-
u alti-iiouzli, '^tan4>aiiu aÀti-Jiouzii.
Diri you 'tan (>{ioi'ltctiou/li, i'fii
repêehé ce linge.
REP
- 896 —
REP
Repentir (se). Okkeliounlin, okkes-
liii, okkeiit'nlin, okkonliii, okkei-
cUin, okkeou'lin, okkoliehinlin, o-
kki'ilniiliii. Pas., okki'liowiiili' iiiii,
i)kkr!_'ill(', okkfijiiili», okkiviiiiK',
okkeoidlt", okkooou'lè. Fut., okke-
lioullè, t)kke\vaslè, okkewounlè,
okki'wallr, okkewoudlo, okke-
wou'le. Kkaiii atlinni okkenenliii
walli kontlè, tu re^rcttirns ce (juc
tii v'ictis de (///T. || /)(• nouveau.
Okkenahodliii, okkenasdlin, okke-
nanedliiijOkkenadlin, okkenaidlin.
Pas., okkenahohdlin, okkenazlies-
dliii, ()kkena/hindliii,okk('iiahdlin.
Fut., okkeiialioudlè, okkenawas-
dlè. Okkonanedlin ahottin, il pa-
raît que tu le regrettes de noii-
veau.
Repentir. N. c. Okkeliounlin.
Répercussion du son. (Si le hruit
est loin, ou va en s^ éloignant).
E'^^latssenn "^adadzapinzhet. — (Si
le son approche) e^laatssenn "^ada-
dzaoezhe'^^1.
Repère. N. c. Eyahounzhenn,si^ne,
inarejite. Ooadè, moyen de se re-
connaître. Opadè houlle itta "an-
hiya ttantte, je me suis égaré par-
ce que fêtais sans points de re-
père.
Répéter. 1'. tr. An^on nazedli, na-
desdli, nadindli, nadedli, nadidli,
nadouhdli. Pas., an^laon ze£)ed]i,
deoesdli. Fut., an^laon nazoudli,
nadousdli. jl Après quelquhin.
Déné hedazedli, hedaresdli. Pas.,
déné hedazepedli, hedadeoesdli.
Fut., déné hedazoudli, bedarous-
dli. Sedarindli, répète après moi.
Il Potir quelqu'un. Déné *^a an-
Taon nanayaou^ti, an'^laon nana-
yaous^ti. Pas., nanayaoïAi, nana-
yaouzhes'ti. Fut., an'^laon nanaya-
ouwa'^ti, nanayaouwa.s°ti. Kkasdi
na an^aon nanayaouzhe.s''H lakou !
C'est en vain que 'fai répété pour
toi. Il Toujours la même chose.
persister dans son dire, an'laon
hodli. II )'::. hkdihk.
Repeupler. V Ir. Nih lionazoulllè
a-déiié-nal"iii. Nili hciiazoviUtè a-
déné-nanla, il a rcjïeuplé le pays.
I! Un pays, v. g. de lièvres, ''(ia
niii henanoultteou anal "in. ''(la
nih henanoultte analya, on a re-
})euplé le pays de lièvres.
Replacer, liemettre en place. Tta
hotssin hiltoho an'lanin niounen-
di. Tta hotssin hiltcho an'lanin
niounininni, remets-le à la place
J'o/i on Va pris.
Replet, ète. Ad}. Déné hè-tsan del-
''ez. Déné bet tssennen hounlin.
Tssilpaz lahontte. Zelli*^! oyin. Bè-
tsan deFez, ou be bet tssennen
tcho", ou hilpaz lahontte, ou del-
li^'l oyin, il est replet.
Replier. V. tr. E'^le nanelyé, e'"le na-
neslé. Pas., e^\e nanelya, e'ie na-
nilla. Fut., eTenanoul3'eT, e'^le na-
nousleH. || Un linge. W\e nanel-
tchouzh, e°le nanestchouzh. Pas.,
e'^le naneltchouzh, e^e nane£)i'l-
tchouzh. Fwi., e^^lè nanoultchouzh,
elenanoustchouzh. Diri e'^lenane-
woultchouzh, replions ce linge. \\
Ses jambes. ^An-ni-tthenn-tssilyé,
''an-ni-tthenn-nesyé,*'an-ni-tthenn-
ninlyé, ""an-ni-tthenn-nilyé. Pas.,
"'an-tthenn-tssehlya, °an-tthenn-
shesya. Fut., ""an-ni-tthenn-tssoul-
y eH , ''an-ni-tthenn-pwasy e*^l .
Replier (se). Homme. Tssigizh, hes-
gezh, liingezh. Pas., tssigezh, hes-
gezh, (en élevant la voix sur
gezh). Fut., tssougezh, hous-
gezh, woungezh. || Poisson. Nal-
^wor. Il Reptiles. ETkkiyé na'^l-
ttha'^l, ou eTaninla. || Écorce
d^irhrc, e^\ene\c\oQ.
Réplique. N. c. Etta^an déné dazin j
Xva'ti. m
Répliquer. V. tr. Vz. repartir.
Replonger. V. intr. '''"J'é-nadlai,
"^té nasdlai, ténanedlai, 'ténadlai.
RïiV
tff? -
KEP
ou 't^iittndl«^, 'téiittiifMllé. i'ii*.,
*t^niiil^ niullin. Fut., 'tfiiaïKili*
wulli. Il NcintroUif sur l'fou ain! s
a\'i>ir i>h>n}if , ta- un-tvsiHllui, tmi-
(.•HiiMihii, 'Itiii'aii-iuHihii, 'Inii-'Mii-
dlm, taii-'uii-iiilui ; />/. 'tun-'an-
U'aÎM. Pas., 'taii'ttii-tssiMlU*, 'tan-
'aiHx^Mih'. Fut., 'taii'antHMUuilni,
Maii'auwavllt'.
I^épondre. I)«in- t>«^«iiii ftsMMin im-
\a (i, ftsNfiui iuiNu>'ti, ftsM'iiii iia-
yuinTti, etssenn nava*"!*!!. Pas.,
iH'tssenn imva/.lu*°ti, Ix'tssfnn iia-
ya/Jti'rti. Fut., In-tsM'iin nayaou-
'ti, iiayaous'ti.'rtavsi in-ts>oii<lf kt»
(lenetsseni) ^ava^)lill Iti 'ta/aii
ille, on te devwnilait quelque
choses et tu n*as pas itiêmc daigné
répoudre. Il \f pas... \)vi\v i>& tlu-
rtnltla ille, lM»(>a flareMia ille, In-ija
tlarinna ille, ye<.>a (iart'iiiia ille.
Ttassi t»an souderker kulou, be-
padaresna ille o\iii, i7 lue deman-
dait des informations ; je ne lui
tti i>ii^ même répondu.
Réponse. \. e. Déné t*>eiin etssenn
naya^ti. Réponses réciproques,
e'itsseun etssenn naya^ti.
Reporter. V. tr. Tta otssin ttassi
hiltchu, e\et otssenn niounendiou,
an'lanin niomiendi, ou eyet l)ena-
deildi. Tta liouni£>erzliiii nin, eyet
nihouniniiiuu, eyet bena<lindi,
porte-le à la place où il était. i|
Reporte cela à lu page suivante,
eyet tnliattiissi you"aneii oiaze
iiauuiiiinii.
Reporter (se). Aux jours de son en-
fance. Yannisin sékwi hopwinlé
hu(.>an etlet'an nayeniluxlzlier, re-
passer dans son esprit les jours de
son enfance. Sékwj liojwiiilé ho-
£>an déné VI hcxidi, raconter des
traits de son enfance.
Repos. \. c. Ttla zehdai. Ttla «el-
ttlii. Naselyi.
F^eposer. Sa tête sur queltpie cho-
X. Ni-ni-dshi-zettai, ni-ni-tKhi-
nehttju, ni-iii-^lNJii.nintlai, iii-ni-
dliili-nittai. Pas., ni-ni<4i»iti'nn-
Itan, ni ' ' : iii*f»ttan. Fut., ni-
ninlslii . I, ni-ni-<lt»tii-»a»-
tta'l, HtMiiitla 1, watta I. Vinidshi
wastta'l uia/4% je vai* re\Hncr un
peu ma tête, nie reposer un peu.
Reposer (se). Vz. «V\kkk(iih. Ttla
/4*iiiia, ttla deMia. Nelinen ttla-4>-
duiixia oia/e Malle, je vais me rc-
poser un peu. I Kke-tt-hin-tssoul-
ûxï, kke-tchin-ouMizlii, kke-trhin-
ouzhinlzlù, kke-tchin-oulzlii.Paji.,
kke-tcliin-t}*oulzlier, kke-tcliin-
ou/.lies(l/her, kke-trhin-ouzliinl-
/Jier,kkf-tt*liin-<»iil/lier.Kke-tfhin-
ouzliinUhi oiaze, repose-toi un
peu, fais un petit somme. Il Na-
selyi, na'tesyi, na'tinlyi, na'telyi.
Pas., iiast'hlyi, na'ter<esyi. Fut.,
nasoidyi, na'^tousyi. Sa douye itta,
na^tousyi oiaze ounMtun walle,
n\'n pouvant plus, je vais dUiltord
me reposer un peu. 'I r)enenna(.ie
kkeouiiezluT, avoir les \ieux refto-
sés. Sennat-è kkeoune/lier uia/e,
j*ai les yeux un peu reposés. Il
Na-<lyin-sedyi, na-<lyin-'tesdyi,
"tindyi, "tedyi. Pa*., na-d\in-seh-
dyi, na-<l\'in-'^tet»es<lyi. Fut., na-
dyin-soudyi, na-dyin-'toustiyi.Na-
dyin-'tewoudyi oiaze walle, repo-
sons-nous un peu : (m. à m. re-
prenons un peu d'haleine).
Reposoir. .V. c. lluttlun kkeyai>e
lttMiilK)|"ai, lieu décoré où l'on dé-
pose If Siiitit Sacrement .
Repoussant. Répugnant. lie tou-
didda. lienaounelyan illé. Nettin
koli "a douye. Kkoii l>. • ' la
aliottin! Qu*il paraît rt , '.
IWtoudeslale, je Fui en dégoût.
S«*'t«»iidiia, i7 m'fl en dégoût.
Repousser. V. tr. Yadadeikkaizh,
repousser un conseil, un avis, des
avanees ; yadade^kkai/li, yada-
ilii Fi/f . . vad;i<li>iilkk:«i/h.
\ U' : -aizii. Dt'-iic \ a<iaiii-l-
DictionnAÏre français- mooiacnaU
REP
898
REP
kkai/.Ii ovin, (7 repousse loiilc l)on-
tic ptirolc, III' veut icniilcr pcr-
soiinc. Niho'Itsiiii 3acla(lelkkaizli,
// repousse les m'unces de Dieu,
les sollieitations ile la grâee. Ni-
lio'Itsini l)i'va'tiyi> yadadelrlii'^l
ovin, j7 repousse la prière, lu re-
ligion.\\ Déné ya'tiyi' déné tssenn
hedolnik, repous.ser tout arts,
toute ohsercation. Hedesnik, he-
din'lnik, hedin'lnik. Pas., hede-
(jeliiik, lu'doni'lnik. Fut., hodoul-
iiik, hetlousiiik. Seya'"tiye setssenn
liedinrnik oyin, il repousse toute
observation de ma part. || Écar-
ter, faire reculer, you"an bedel-
nik, lienesnik, beiiin'^lnik, yenin'^1-
iiik. Pas., you"an bedeoelnik, be-
depi'^lnik. Fut., y ou "an bedoul-
nik, bedousnik. Sekkeinya kolou,
you"an bedepi'^biik oyin, // m^a
attaqué ; mai.s je Vai repoussé. ||
L'ennemi, l^tchyazin hezel"a, he-
des"a, hedinl"a, hedel"a, boude-
zhir'a, hedou^r'a. Pas., hezepel-
"a, bedeÉ>es"a, bede^inl"a, yede-
QinV'a, bedeoil"a. Fut., bezoul"a,
bedous"a.Noukkezindelou,ttcbya-
zin déné bedeoil"a oyin, nous
avons repoussé Vattaque. \\ Du
pied (légèrement). You"an be-
dettezb, benes"ezh, benin"ezh,ye-
nin"ezh, bedittezb, bedouh"ezb,
yebedin"ezh. Pas., bede£)ettezh,
bede^i"ezh. Fut., bouttezh, bous-
"ezh, bcwoun"ezh. — Ihid., (vio-
lemment). You"an benttezh, be-
nes"ezh, bénin "ezb, venin "ezli,
benittezh, benouh"ezh, yebenin-
"ezh. Pas., bedeoettezh, bedepi-
"ezh. Fut., bouttezh, bous"ezh,
bewoun"ezh. !l De la voix, de la
parole. Ttchya zendyou, ttchya
nesdyou, nindyou, nedyou. Pas.,
ttchya zendyou, ttchya nezhes-
dyou, nezhindyou, ttchya yeneh-
dyou, ttchya nezhidyou. Fut.,
ttchya zoudyou, ttchya nousdyou.
— Ihid. 'rich\azin dene "eyade^ti,
ou déné Vyazrl'ti, boyades'^ti, be-
yadinl'ti, yeyadel'ti. Pas., ttchya-
zin beyazeoerti, beyade£)es'ti. Fut.,
ttcliyazin beyazouTti, beyadous-
"ti. lUn-héouneslale itta, ttchyazin
bi'vadencs'li, // nvennuiiait , je fui
fait déguerpir. || Le mal. OsHnou
ottcliya édézelni, edenesni, ede-
ninhii, edelni, edenilni, edenou°l-
ni. Pas., édézénehii, edeneoesni,
edenepinlni. Fut., edezouhii, ede-
nousni. OsHnou ottcliya edene-
wou^lni lan ! Tâchez donc de re-
pousser le mal, la tentation.
Répréhensible. Adj. E^ltthi ahou-
dya ille itta, tta déné hetsseddi
walH ttontte, dont la conduite mé-
rite réprimande.
Reprendre. V. tr. Nailtcho, nas-
tcho, nain'^lcho, nayi'^ltcho. Pas.,
nailtcho, nai'^ltcho, nain'^ltcho.
Fut., naoultcho, naoustcho. Tta
be^aounininni ttinni nain^ltcho,
reprends ce que tu lui as donné.
Diri nepan nastcho walli, je vais
te reprendre ceci. \\ Courage. Da-
gè nayénizezhi, nayénidesshi, na-
yénidi''a; nayénidinzhi, nayeni-
din"a ; nayenidezhi, nayenidè"a.
Pas., dagè nayenizezher, nayeni-
dizher. Fut., daoè nayenizouzhi,
nayenidousshi. Daoè nayenidin"a
illé ahottin, tu ne peux donc re-
prendre courage ? \\ Réprimander,
vz. GOURMANDER. || Reprendre
sans cesse, déné anadazelzhin ille,
anadadeszhin illé. Eyounen sinH-
tsi ''a itta ousan, anada-sedinlzhin
ille? Veux-tu me rendre fou à for-
ce de réprimandes ?
Réprimande. Reproche,âéné ''ahol-
"té. Déné '^èyao\ve''ti.
Réprimer. Des désordres. Déné Vl
sa'Ttahonin'^lshedou neldshizh,nes-
dshizh, nin^ldshizh, j^ene'^ldshizh.
Pr/.s-., ne-ldshezh, ni^ldshezh. Fwt.,
nouldshizh, nousdshizh. Déné
REP
-899-
REP
kkaouiKMilinii ilKni, déiié imliin
Uinnid^ nouliltioun, eyi tHM*Nliiii-
y^ n(ni(>an nou>«l<<lii/.ti illt* kuiittr
KÏ, Tv>* </«'.»! »»«/ri',» !>i>iit (lf\'tnu» un
ncamlalr ; main ;V ttiurai tnnn'er
de» nutyetn ii$$fz ^nrr^iijucn /lour
réprimer tttut cfla.
Reprises. .1 ftlufieurs..., ntiriii. Na-
nii an«'-l^ssiii, ;V ti- /'«le dit /»/u-
>ii »<;> fois.
Heprocher. Vz. uoi km vsDKit. ||
Ik'ttrt vehdik, troux'er à retliref
n'être pax fat is fait, l>fttu you-
xliiniiik, )M>tta you/hiiinik, yptta
your/.hnik. Fut., I»ftta youlidik,
betta youwasnik. Set ta youwouu-
nik (utiian, ne cherche donc pas
tant à uie déprécier, à me tnntver
eu défaut.
Reproduire (se). ^\t•'I^*zelyl^ (c'est
If fHfitit de départ des générations,
ou la natalité dans une généra-
tion). Vz. JfC MII.TIPLIKR. Il °A-
enezelye'^l, (c'est le progrès, la po-
pulation augmentant) ; 'at'Heni-
lye'l, *'ae'"ltMiouhlye''l, 'aeleuelye'I.
Pas., 'af'^louzoujjelye"!, 'ae'Ioune-
É-ilyeT. Fut., "aeMezouIye'l, 'ae'le-
iieuoulye'"!, 'ae''lenewouli!ye'^l, 'a-
e'ienoulye'l. ^ VfWw selyé, (c'est
le fait pur et simple de se repro-
duire) : eMfnilyé, e^Ienouhlyé.ene-
nelyé. Pas., e'U*/ehlyan, ou o'Iiii-
sehlyan, e'ienilyaii, e''U'iu)ulilyan,
e'Ienelilyaii. Fut., «'""liiisoulyel. e-
'lenewoulyei, e'leiiew(»ulilyen,t'''Ie-
iioulyeM. Il Nae^Iinselyé, (c'est la
succession, la marche des généra-
tions) : nae^lenilyé, luie'^lenoulilyé,
naMiè'^lfiielyé. Pas. ,iiat**"linsfhlyan,
nae'lcnilyan, iiacntMioulilyan, iia-
èhè'Ieiielïlyan. Fut., nae'linsou-
lyt*"!, iiae^UMiewoulye'!, nae'^lene-
wouhl\f'l, iiaMièMtMumlye'l. Il Na-
e'It'Zflye""!, (erprime plus vix'e-
ment, avec la tnorche, la suite des
générations, le progrès de la po-
pulation) ; imelenilyeT. Pas., na-
e^MBcpHyf'l, iiiw'liMiet/ilyrI. Fut.,
iiac'lfiuniiye'l, nttf'lfiie»ioul\f1.
Réprouvé, ée. .V. c Vou'aiixlilai
■-liiii. |-lttriiyt*-l^i^ «^lifii.
Reprouver. î'. tr. ! i illf,
lM'..iu>iitt ill<'. Pas., ;^* ■.....• -'U ill»*,
Im*(.'<*c<*^"* ill**' Fut., iM'(<aini(Jcla
ilK-, !.. > ille. Vz. 1 , u1
IMtci ;i illr. I. Ai
ille, lM'ttcii\aiH*<i<ii illf.yt'ttriiyad-
(li itlc, iH'ttchyaiddi illc. Tta aiie-
dya huttcli\iif»iii ille, je réprouve
ta c«m<luite. ' l'ne doctrine, un
propos, iiodattoliyaluxidi illt*. Iio-
dati'hyardi illt*. 'l'tu adrssiii htxia-
ttchyaneddi illt* aiiuttin, tu parais
réprouver ce que je dis. \\ Con-
damner à l'enfer, yttiariye «lini
"^koiifn ye deru* 'fyaiirrti. Dieu l'a
réprouvé, yt*<lariye sliiii 'kuiieii
yiui' yèniyaniiiM'ti Niliu'lt(>ini.
Reptile. \. c. Naduuzliè.
Repu, e. -Idy./îfrt'.'Aii-i-hi-zedzher,
pi. 'uii-c'hi-/t*<l<ié ; . 'an-<-lii-<ieif*-
d/her, "an-i-lii-iiefin/her, 'an-<-lii-
«le<lzher. 'Aii-<*hi-<ifoidzlier kou !
Sous vitilà pleins, repus I
Répudier. Vz. bkjktkh. kf-nomer.
il Héjntdier sa femme, t'^séi.y^i "an-
*^teddé, 'an'tesné, ■. 'an-
ye'tenné. Pas., a , , *an-
'tinna'. Fut., "airtouddt*. *an-
""tousnt'. IIoi*an houiiiiii, t«#kwi
"airtewouMiu* oulle sin, tu n'as
aucune raison de répudier ta fem-
me.
Répuf^nnnce. Hottchyahoddi illé-
lié. Iloiindshazlié. ' Manifester
sa ... Ahodeiiiddi'lf, adeiiesHi'Ie,
adenindile, adfniddi'lf. aixK-ne-
piddi'le, tuieiiouhdïMe, ahtNieiiidcii-
"le. Fut., a))o<ienouddi'^le, ade-
nousdi'^le. Jetius tta iH'kke'^taou-
dzi'li \a Jeaii çtai nininyau, diri
}a afioniddi'l itta, a-iu'kke''taou-
i\xi'\ oullé, yt'Mni, Jésus étuitt venu
à Jean pour se faire tuiptiser,
celui-ct. ttiniitrnui sa t éi>ui<fi,inrt' .
RES
- 000 -
RES
lui dit : vous n'avez uucuu besoin
irctrc buplisc pur moi. \\ Vz.
Répugner. V. intr. IlottohyahotUli
illr. Kkwasiié ";i liotti-hyasdi illé,
// nie irpu<inc de faire cela. \\
ILnmdsliMzli ; lièviMiiliouiKlshazli,
ernindre ; l»c\vi'nisdslia/h, hèyeni-
nedslijizl), '"hèyenindshazh. Pas.,
le prés, avec niii. Fut., ""lièyeiii-
hoiulsliazh, hèyeiiiousdshazh. Ile-
yeiiiwoundshazh sanan, n'aie pas
peur, n'aie pas de répugnance.
Réputation. A\ (. Déninzi netcha.
Nizha tssenn hekkoredyan. Mau-
vaise réputation, déné tssenn da-
(ienen"ai, nu dadenourzh"a.
Képuter. PAre réputé. Beounin"!-
shenn ; ''ehourta''. 7/ est réputé co-
quin, sa°Ftahé dénen beounin'^l-
shenn, ou saTtahé dénen "^èhoul-
"^ta^ il est compté au nombre des
coquin.'i.
Requérir. °Atssou*^kann, "aous-
"kann, %oun*^kann, ^aou*^kann, "a-
oui'^kann, "^aouh^kann, ''ahehou-
^kann. Pas., ''atssoue''kann, "^aou-
es°kann, °aouzhin''kann, "^ayoue-
'"kann, ''aoui'^kann. Fut., "^atssou-
wa'^kann, '^aouwas'^kann. Edlini
oun'^ka "^asouzhin^kann itta? Pour-
quoi m\is-tu donc requis de ve-
nir ? !l La police, la force armée.
Déné hi^tchoi dénen hou'^kain"^!,
lious'^kann, houn°kann, you^kann.
Pas., houe'^kann, houzb^kann.
Fut., houwa'^kann, liouvas^kann.
Douve nouVodt'iilttliet itta déné
hi'ltchoi dénen houzlii''kann, un
événement fâcheux m^a obligé de
requérir la police.
Requis, e. Adj. Vz. convenable,
NÉCESSAIRE. Il 11 0 fowtes les qua-
lités requ'ises, tta hotta sooa walli
orelyon betssin dahounbn.
Réseau. N. c. TabiT labontte oyin.
Il Hodebi"! oyin, qui fait Ucffet
d'un filet. \\ Tta bokke 'konn
'touiilouc na(lazlu'"ae bodebi'l
()3in, les lignes du clunnin de fer
couvrent le pajis comme d'un ré-
seau.
Réserve. ''An - tssoudone<oe''lnilii,
qu'on garde par-devers soi. Bekke-
dshi-ze''l"an, qu'on place sou.s sa
tête. Il lîe-cbi-t)a-da-yé-zelzbenn,
poire qu'on garde pour la soif. \\
Retenue, dhcrétion, édédaouded-
di. Il Terrain, territoire cédé aux
sauvages, déné nelinen kkèyat)è.
Réservé, ée. Homme. Ededaorelni
dénen. Ededaorinbii ille ikkela !
Comme tu es peu réservé !\\ Quel-
que c7jo.se de réservé, ttassi "an-
tssoudenepe°lnibi ; ttassi '^azeT'an.
Réserver. V. tr. Ttassi be-cbi-Ê)a-
da-ye-zelzbenn,be-cbi-Ê)a-da-yenes-
dzhenn, be-cbi-oa-da-yeninlzhenn,
be-chi-pa-da-yenelzhenn. Pas., be-
clîi-pa-da-3^ezeoelzbin., be-cbi-£)a-
da-yeneoesdzhin , be-clii-pa-da-ye-
neoinl/.hin, be-chi-pa-da-yene^pel-
zhin. Fut., be-chi-pa-dayezoul-
zhin,be-chi-É)a-da-yenousdzhin,be-
chi-É)a-da-3-enewounlzhin. Ttassi
iaze be-chi-pa-da-yeninlzhenn boul-
le itta ousan? N'aurais-tu nen en
réserve ? || Bekké dshi ze°l"an,
bekke dshi des"an, dinl"an, de^l-
"an. Bekke dshi de''I"an houlle ille
«ounni, il n'est pas sans avoir
quelque chose caché sous sa tête.
Il Ttassi '^aze^l^an, "^ades^an. jj
Ttassi édéba ekkehonni. Diri édé-
})a ekkesni, je vie réserve ceci.
Résidence. N. c. Déné kon-en. A
natssouzheri.Mfl résidence, sekon-
en, ow. bien a naoussheri. Où est
ta résidence ? Edlini nekon-en, ou
edlini nanezher itta, ou edlini a
naounzher itta? Sa résidence, tta
bekon-en, ou a naouzheri.
Résider. V. intr. A natssouzher, a
naoussher, a naounzher, a nahou-
zher, a nahouidzher, a nahou-
sher, a nahouhouzher, a nahouddé,
RES
- »JOl —
RÉS
a nahouluié. i'u»., a iiatKM>u«in-
cher, « niiliuu« ijtlier. Fut., a na-
tsMKiwaxht*r, a iiuliouwiiiiNlu'r, a
luuiiiiiwuiiii/lirr. A iuu>ii>li<*r dyun,
i '( >( ici ma réKiilciicv.
Hé»idu. \. c. 'l^M-t. 'l'taMii botsM*-
Aé. IMW**!»' ttassi ttl«t»t* iic/liiy,
rrsfi'j», saleté» qui s\wuiitfvnl , se
dépoêcnt au fond d'un va»e.
Résigner aa placf. 'Vin luii^m ilé-
lu'l il )iO(.'<iii "ttinlt*st'<l(lr, "aiidr-
•ieMlé, "«n«li«tiiul^, "andé'ttNitié,
''and«'*sfI(leM, rtinléhilfle'"!. Pas.,
"andtWIulati, ''andéhfstljit», "andé-
se'ldel, "andi-'^tfhildrl. Fut., "aii-
d^*souddc\ "aii<iô't(ULMlt', ''andé-
souhleT, "audé'^ti*\vouKli''^l. Tta
ho^n nuu'ei "a noua su^ja illi* itta,
h(H>an "andëhilde'l, ou "ande'^til-
deT, fio« emplois, auj- conditions
qui nous ^ont faites, ne nous con-
vciuint plus, nous »t',M^';i<»;w.
Résigner (se). Déninni iiant'lyé itta
ottchya yeniho"l"a ille, yenizIuT'a
ille, yenizliiriM'a ilIé, yeiii/lu'M "a
ille. Fut., ottchya yeniliou'l'a ille,
yenihous''a ilK-. Ninui iiaiiell«''liou,
ottthya yenihoun"^r'a .viiiaii, sacri-
fie tes répugnances et ne te refuse
pas, résigne-toi à ce qu^on veut de
toi.
Résine. .V. e. \)iv. Résine découlant
(/< l'orhre, d/À' tthiii"'lè.
Résineux, euse. Adf. Bois. I)/è
dfiiclifiineii.
Résistable. Adj. NinenUin ekko-
relyan ilK- : ou fnen l>ettlii natsft.
Netthi iiatset ille laii ! Que tu es
peu résixtable !
Résister. V. intr. Opposer de la ré-
sistance, ho"oui) e<lyin dézePaiii,
dénes"aii, dérunr''an, déiie'"l''an.l|
Tta hosliiii ho"oun etlyin déz*'l-
"ain VI koloii lioMé, pécher axec
quelque résistance. |l Déné ttcliya
etietssildeuen, se refuser à quel-
</Ji'iin ; edet'MltMieii, edein'Ideneii,
edildeneii, c«ltvildenen, e«lou"l«le-
iieii. FtU., <^*<ir(i»i«ti<<.*|déiieii, Méçe*'
déiien, «MieciiiMdeiien. Fut., rtie-
t^souJdeiieii, ( ' ' ét\è-
«ciiiii IdfiKMi. >• uuril-
di ' m, Ht nu fi*<«/«- ptiM,
al' < tut à moi. i| Se pa$
acquiescer aux désirs, aux volontés
de quelqu^un. Sekkéttiliya yc^-nin-
zlieiiii uyiii, ou («ekkéttch\aiittè
o)in, i7 nu toujours, il Se
défendre, > \i ; vz. se né-
KEM>HK. kkewoundi ovin «allé,
défends-toi. il .lu péché. Ohlini
ttchya etshedenelni, ou e<leouz4'lni,
e<ieouiiesiii, e<ic<>iininliii, eili'ouiiel-
iii, e<ifoiiiu*/Jiiliii, t*dii>uiiou'liii.
Pas., e<iet.sseouiieliii, ou e<ie<>uzel-
ni, tHJeounetiiii. Fut., etttoedenoul-
iii, ou edezoulni, edeounouMii,
edeounewounlni, e<leouito(iliii. —
Oslini iietsHeiiii '^teziiet de kolou,
ottchya edeouninliii, résiste aux
tentations. H .4 la fatigue, ni/eii-
tsin ekkore<lyan illé. Niiienintsin
ekkoriiilyaii ille ahottiii, tu ne
connais donc pas la fatigue!
Résolu, e. Ipan tta ahouniiizlieiiin
okkahou/hi, ou okkahozheri. C'est
un résolu, i^n tta ayeninzheniii
okk.ihou'lshi.oii okkahoMsher oyin.
Résolution. .V. c. Tta ahuaMiè hou-
iiin/lifiiiii, dessein que l'on prend.
Résonner. V. intr. Ttjixsi "a-chi-o-
dezlii, au "a-chi-<lepi*ai. Pas., *a-
chi-o-<le(>inzhet. Fut., 'a-chi-o-de-
ahi henni. Etielyel hettiuiin cho/h
yat»etssenn > 'li
hettin, /*• /< m
montagnes, 'i Faire résonner l'é-
cho, vz. KAIRK.
Résoudre, l'ne tumeur. Dslieii-'èxlii
"tai Ut ir, faire dégor-
ger : !.. «lur, bekkena-
din'ldyour, yekkéiiade'^Idyour, l»e-
kkenatiildyoïtr. Pas., iM'kkenadel-
dyet, l>ekkenadeoindyet. Fut., be-
kkenadoiildyour, In^k kenadoiis-
dvour. Diri d>lien-Vzlti sa l>ekk^
RES
— 902
RES
nadin^ldyour, rcsoits-iiio'i celle
iumt'iir. — Ou encore clslien-'ezhi
'attai, °as"ai, '"ane"ai, 'aye"ai, "^ai-
ttai, i\/.s'., ''aocttan, 'at>i"an. Fut.,
"aoutta'l, '^a(.nviUi"aT.
Résoudre (se). Iloustsi 'ka intcho
lumiiiiizlienin, Iloustsi yoiiizliin
ttlaiiMi', a sekkettchya liodoumii
houllr, une fois que je me suis ré-
solu n qitelque chose, inutile de
chercher à tn'en dissuader.
Respect. A', c. Ekkessodedli. Déné
tikwi ekkessodedli, respect pour
les parents. Ekkesdasodedli, res-
pect dans les paroles. Be'tikwi
ekkesdaredli, il parle à ses parents
avec respect. || Déné tssettin, Be-
'tikwi ©"^tivé déné hettin, il res-
pecte, vénère ses parents. Il Res-
pect humain, hounzon koli gan
e'^lèouzendyan. Horzhlin walli koli,
hounzon hopa tssoudendyain, hon-
te qui empêche de bien agir.
Respecter. 1'. tr. Déné kkessodedli,
kkesdesdli, kkesdindli, kkesdedli,
kkesdidli. Pas., kkessodepedli,
kkesdeoesdli. Fut., kkessodoudli,
kkesdousdli. Edlini ne'^tikwi be-
kkesdindliou ? En quoi respectes-
tu donc tes parents ? \\ Déné-kke-
yéni-so-dedli, respecter intérieure-
ment ; bekkeyenidesdli, bekkeye-
iiidindli. Pas., bekkeyenisodepe-
dli, bekkeyenideoesdli. Fut., be-
kkeyenisodoudli, bekkeyenidous-
dli. Nezha otta oyin bekkesdindli
na hoderzli"an ille, o^tiye kolou
bekkeyenidewoundli, ton devoir
est de le respecter non seulement
du bout des lèvres, mais du fond
du cccur. Il Dans ses paroles, déné
kkesdasodedli, bekkesdadesdli, be-
kkesdadindli. Pas., bekkesdaso-
deoedli, bekkesdadeoesdli. Fut.,
bekkesdasodoudli, bekkesdadous-
dli. Nan bekkesdadindli, parle à ta
mère avec respect.
Respecter (se). F. réfl. "Anzetsenn,
^andestsenn, aiidin'ltsenn, 'ande-
tsenn. "Antlelseini illou, ede'l 'ta-
ho'lslii oyin, sans respect, de lui-
même, il se dégrade. — Ibid. Ede-
kkessotledli, edekkesdesdli, ede-
kkesdindli, cdekkesdedli. Pas.,
edekkosso<lepedli, edekkesdepesdli.
Fut., edekkessodoudli, edekkes-
dousdli. Nouhnal)in 'tasoldé sliiii
kke edewou'r'a sanan, edekkesde-
wouhdli, ne vous jetez pas dans
les désordres dont vous êtes les té-
moins, aijez le respect de vous-
mêmes. Il V. mutuel. E/lkkesso-
dedli, e'^Ikkesdidli. Pas., e'ikkes-
sodepedli, e'^lkkesdepidli. Fut., e"!-
kkessodoudli, elkkesdewoudli.E"!-
e°l "taou'^ldé kkenaouhdé sanan,
e'^lkkesdewouhdli,ne cherchez pas h
vous nuire, respectez-vous les uns
les autres. — Ibid. E'ikkesdaso-
dedli, e^'lkkesdadidli. Pas., e'ikkes-
dasodepedli, e'^lkkesdadeoidli. Fut,,
e^'lkkesdasodoudli, e^lkkesdade-
woudli. E^lkkesdadewoudli, res-
pectons-nous les uns les autres
dans nos discours. — Ibid. F/lkke-
yeni-so-dedli , e'^lkkey enididli .Pas . ,
e'^lkkeyenifsodepedli, e'^lkkeyenide-
Q\d\i. Fut., e*'lkke-yeni-so-doudli,
e'^lkkeyenidewoudli. E^lkkeyeni-
douhdli ille ikkela ! ho"ounlou,
Von voit clairement que vous ne
vous respectez pas intérieurement.
Respectueux, euse. Adj. Déné
kkesdedlihi dénen. Ttchyè-kkes-
dedlihi dénen. O'tiyé ttchyè kkes^
dedli intcho, il est très respec-
tueux.
Respectueusement. Adv. Ttchyè-
kkessodedli VI. Ekkessodedli VI.
Bekkesdesdli VI, o^tiyé asshenn
intcho, avec tout le respect pos-
sible, je le traite de mon mieux.
Respiration. A'^. c. Dénéyihè. Tsse-
dyi. Seyihè, ma respiration.
Respirer. V. intr. Tssedyi, hesdyi,
nedyi, hedyi, hidyi, houhdyi, he-
I
RES
- 903 -
RES
heiiyi. «iHlifluMlyi. Pas., tiiM\nH\\i,
l'eMlyi, yimlvi.f'iif., tsMJiidyi, *a*»-
ilyi. Onttlaxtit* luniu ikkela! Qtu-
tu reipirrs fort ! |( Cesser de res-
pirer. Tta iiaiMlr t>^iilyi, tni ttti
iihikK' tsMMJyi li. // Il tijii»»' tif rcs-
l'iiii. kmitta, iM'xilit- vlu-'Ttu'I.
Wcsplcndlr. 1'. intr. Vz. iiitii.i.Kii.
lU-sponsoble. Adj. Déné iMeiiii ho-
«ifiu'<l/.lu'iiii. Dyan sofiaii ttassi
IiCmIJ lioloili (ic, liethM'Illl lllMliMie-
(i/iu-iiii Halli, si /*()fi nw fuit ici
ijuvlqui' (Uiimiuifie, tu en répon-
drus.
Ressac. .V. c. Kkel'a im'Uttli. "Vtx-
tlr tinliè, 'ton liolliezlu" he'^tarka-
liou, kkfi'a na'tattli, /fs vti^uts.
aprî^s avoir frappé contre le rivage,
retournent sur elles-uiênu:s.
Ressaisir. V. tr. Empoigner de
nouveau. lie*"! elyt-naddi, e'Iye-
iiasdi, fMyenane<l<li, e'Iyenaddi,
e^\yv naiddi, e lye nauulidi, e'Iyi*
nalunldi. Pas., be"! e'^Iye na(:>t'ddik,
e'^Iye nat»esdik., e'lyena4)iiidik,f'ti/.,
be^I eHyena/juaddi, e'"lyfna{.<was<li.
Sinttia 'a{.<eltthet iioun, hv\ v^\\e-
nai>esdik, i7 vi avait écliappé des
iiiiiiii^ : je rai ressaisi.
Ressauter. V. intr. Va nats8ilv:ouz,
va iias^uu/, nainlgouz, nal^ouz,
iiail>roiiz. Pas., yanat^>se{.<^•ll;ouz,
nat-fMiou/, naoinlt^ou/. Fut., ya-
iiatssouli;uu/., naousirouz. Tthi ya
iiawounl^ouz sanan, ne ressaute
pas.
Ressemblance. \. c.Ttassi aiiuttin.
1". lf-i)ttin. Dieu a créé rhotntne
à son inwge et à sa rcssenihlance,
Nilio*"ltMiii édékkésNin asoltiii adé-
neiila.
Ressemblants, tes.F/Iehottin ; ele-
«laliottin. Kh'ouiit'ildi ; t''^lf<laoii-
iu*<lili.
Ressembler. V. intr. liesottin, U»-
hosttin, Ix'liouiittiii, yehtittin.lH'O-
wittiii, l>eouhttin, eMiHialiottin.
Pas.f l>ehowettin, l;H*owesttin, Ih'o-
«iiillin, yehuwcttin. Fut., Iitmk
«ttttin, iM'houMaHttiii. 0'ti\f ele-
ouiitiiii ikkflu ! Cotninc vous itjus
ressemblez !OHiy*f M'hottiii inU-ho,
i7 me t- ' '' parfaitement. ()-
*\\\{' I" ilui, i7 cit la par'
faite image de •cm père, il |i(*i«ou-
iuHl(ii, iHHiuiu'sili, LHHiuntiuii, \c-
ouiitMidi, lMH>une('iddi. Paâ,, Ii«k>u-
Eei<«Mi<li, Ikm. ' r * '
^»ad<ii, Ih-< •'•
ne'ta iKHiuiift^'Houiitii ilU- aiiiiuiu-<i-
di, lu'zi V li 'cl iiahuun'Ulict, tu
finiras par ne plus ressembler à ton
père, à force de dégrader ton ettrps
tnême par le péché.
Ressemeler. TU-hyè ka
ka (ifiu's kaiii, 'ka d< i,
°ka dt'iil'^kain.fu»., ttcliyè 'kadcni-
■^kan, '^kadenil'kan. Fut., ttchyè
""ka duurkan, 'ka dous^'kaiu ka de-
wouril'kan.irKe ttfhxa ■ v,
nades'k an. P<i<., ttrhxa i ^i,
iiodi'rkan. Fut.^ ttcliya nadoul-
"kan, nadous'kan. Se 'ké ttia din-
ttc'hyel ikkela, sa ttciiya iiade-
wuunl'kaii,/f9 semell. ■ « sou-
liers sont percées, ■ '. res-
scmelle-im)i-les.
Ressentiment. .V. c VeiuLs»izeM-
"an. VeiiitssedeT'an, i7 conserve
du ressentiment. Sha ytMiitssenn-
des"aii ille, je ne suis pas rancu-
inu i .
Ressentir. V. tr. Sentir vivement,
éprouver les effets. Na'eddi, na-
"esdi, na''indi, •m'itldi, na'iddi,
na^uiilidi, na't'IuMldi. Pas., iia"ed-
dik, iia''et'es<iik, ud'ei-iiKilk, na-
"etldik, na'et'ijldik, na'efOu'K'i^.
na^'ebeddik. Fut.^ na*e<idi, na-
''ousdi, na*oundi, na*ouddi, na-
"ewouddi. Sevi«<Jariv«». hoiiiuunni
denediiye •■ iouii,
mon Dieu, , tir au
cœur les effets de vos grâces, le
bonheur. Il Vr. ÉPBorvKK.
Resserrer. V. fr.Ttassi biMiadcnitti,
RES
004 —
RES
benadenestti, henadenin'ltti, ye-
nacloiiintti. Pas., hiMiadoiiiiti, ho-
nadeni'llti. Fut., hi-iiadiMioutti,
l)onadtMU)iistt i. Hr/li-tcluMiiU'ii o-
"^Hyé 'hehrtc'lirzh illé, hriiadeiiin'l-
tti, la trahie n'est pas bien liée,
resserre tout cela. liesserrc les cer-
cles de la cuve, dedclienn *^teli tsan-
tsanen henadonlai doyet aiiaAvoim-
lé.|l/.c.N' liens lie l'aiititié/Vïn hotta
kke"anen eTaiiyeniof^welilya wal-
li, e'^lna'^kayeiiihoT'a, s'obliger
tiiutuellemcnt de manière à s'en-
tr'aimer de i)lus en plus.
Ressort. .V. c. D'un piège, e^ltsézé
kketlillaa. I! Ressort de montre,
tta betta sa napeddai. Il Ressort de
fusil, kkas °ga oulttiè. || Ressort
de couteau, na-tchin-Ê)OU-azé.
Ressortir. 1'. intr. Sortir de nou-
veau. 'Tinyindi nadlin, *^tin-nesdai
nadlin, '^tin-nindai nadlin, "^tindai
nadlin. Pas., bintt^izin nayehdik,
naziiestya, nazhindya, nanhdya.
Fut., '"tinyouddi nadlin, ''tinwas-
Ua nadlin.
Ressource. N. c. Ttah yin bettao-
derzh"ae; ttah yin bèèdel"èzhè.
Kou nou'^a douye lakou ! ttah yin
bèèdezhil"èzhè diri, nous voilà
dans une bien fâcheuse extrémité ;
voici notre unique ressource !
Ressouvenir (se). Henaopwinnik,
htMiaoesnik, henaninlnik,, henapel-
nik. Fut., henahounni nadlin, he-
naowasni nadlin, henaowounlni
nadlin, henamvalni nadlin. Eyet
senan'^l"ouTi nadeltthet noun, he-
naoesnik lakou ! Je Vavais oublié,
et voilà que je m'en ressouviens !
Ressusciter. ]'. tr. Youddazin nanl-
'^ti, nanes^ti, nanin'^rti, nayen'^rti.
Pas., nanPtinj nani°rtin, nanin'^1-
"tin, nayeninTtin, naniftin. Fut.,
youddazin naowarte*^!, naowas''te'^l.
Dyan seiazé "leoaninzhet lakou !
sa youddazin nanin'^rti yan, voici
mon enfant mort, ressuscite-moi-
le donc. — (S'il ji a plusieurs
résurrections) youddazin nanlyo,
naneslé, naninlo, nayillé. Pas.,
youddazin nanlya, nanilla, nanin-
la. Fut., youddazin naywalye'l,
napwasle"l.|| Na£)elna (signifie gué-
rir, ;/)a/.s s'emploie aussi quelque-
fois dans le sens de ressusciter) ;
naj.H',sna, napin'lna. Pas.^ naot'lna,
nani^na. Fut., nagoulna, uiigous-
iia. Il 1'. intr. Natssepidda, na^pes-
da, naninda, na^iedda, dana£)idda.
Pas., comme le prés. Fut., natsse-
î?oudda, na(^)OUsda, na(}ounda, na-
ooudda. Il Déné zhiyé ttlanpè, ou
déné zhiyé tssin ninayiddi, ninas-
dai, ninaindai, ninaiddai, ninai-
ttas, ninatssidde"!, ninaidde"!.
Po.s.,ninayiddik, ninastya, ninain-
dya, ninaidya, ninaittas,ninatssid-
del, ninapiddel. Fut., ninayouddi,
ninaoustya, ninawouttas, nina-
tssouddei, ninawouddel. Nina-
houdlé de, orelyon nouzhiyetssin
ninaiddel henni, À la fin du monde,
/?o».s devons tous ressusciter.
Restant. // est le seul rei^tant de sa
famille, hegage'^lQel. Il Restant de
nourriture, bepa-se'ldel, ce qu'on
n'a pas mangé. \\ Restant du re-
pas d'une seide personne, hega
cheseh'^tan.
Restaurant, e. Adj. Aliment res-
taurant, berr betta déné tthi na-
tsedi, ou bien berr betta déné yé
''adezhi. || Établissement oit l'on
peut manger pour son argent,
tsaniba na dénépaeltchi kon-en.
Restaurer. F. tr. Vz. réparer. ||
Redonner de la force, betta déné
ye ''adezhi, ou betta déné tthi na-
tset nadlin. Sha sezha tchyaorin-
ttè noun, kkazhè, diri betta seye
"adeoinzhet, je n'avais pas mangé
depuis longtemps ; enfin cet ali-
ment m'a redonné du souffle, de la
force.
Reste. Ce qui reste de. Tta beoao-
RES
- »X)6 -
RÉT
'texlitsii. // m a lit- rr$te, lir'anjec
U-tsMri koiittô M. Coriiific tu /'«i*
cupieuarmritt *rn'i ! Il m aura tir
reëte, '\»n lieixiniiiMtoht) laii ! de-
(iKhiyé yiui'Mf'I illi*. H /-«** rcatr$
d'tui rt'futx, \h\<ii «it»l<lf'"li. !l Du
re*tr, fkcuitlc knlou. Du n-fte, je
nf vcur pas /«• jairc, t-ktintti* ko-
lou, lioustsi ill^. Il Combien y en
O't-il de reste Y Fxllaiiflttr lu-fU»»-
*te«lM't ? 'I Deiie flNlii(^>t'it z<*lf-a/4*,
ce </m'i7 reste de chtvcut à un
hotntne efuiuve. lW-<is\ÛQi>n wle-
a«e, ce qu'il lui reste de cheveux.
Resté, ée. Fntifrué. Mon chn'al est
resté, se'^liiitclioiH' tlhi lu>''aiizt'
tourife illé niiiiniii(ls<iii. ' Per-
sonne. Nazej.'iiitsaii. Naiiepitsiin
kou ! Je suis resté à plat.
Rester. Vz. dkmki hkii. l Traîner,
ne pas vouloir partir avec les au-
tres, ooanyonio'tfrzh''a, ot<aiiyeni-
'ti'a, opanviMii tin^a, ooanyeni-
*1erzli''a, o<)anyeni'tt'zlùtta. Pas.,
ooaiiyenio'^teoin "a, o^anyeni'tet.»i-
''a. Fut., ot<anyenio'tou"a, opan-
yeiu'"tou8"a.()oanyeni'terzli "a ai\o-
ttiii ; shedda ovin, i7 parait qu'il
ne veut pas partir avec /»•.« autres ;
le voUà tranquillement assis, i'
Rester après les autres, pour as-
sister iptehpi'un. Dénéoaii yenio-
'terzh"a. Déué pan yéni'^tfrzli"a
ttajittè si, nouVl "teof-ai illé, »7 ne
part pas avec nous, c\st qu'i7 veut
rester auprès de lui. |l Rester dans
le canipeiiicnt iifirès que les autres
sont partis, f<li/.i<lda, «Nlt-nestia,
e<leiiinda, e<lenidda, eili'iu'tii'ké,
etleiieviltthi. Fu^., edezoudda, ede-
nouiida, edenewouiida. I^tan "te-
wounya, dént'kkezin (iyan wiene-
wuunda sanan, dépêche-toi de par-
tir, ne reste pas ici après les au-
tres.
Restituer. Vz. rknurk.
Restituer (se). Les uns aui autres.
K'iiii ttla(.<è natsMUiiunldi, nauu-
iiid<ii. pat., r'IinttU^/^ iiat»MMjiit*-
(.«««idi, llNoilliri iiiiii. fut,, r'illi-
ttla<.<(* iiatsMiUiiouddi I, iiauuiie-
«roiiddil. Tta «•Tan iiauuiiouhdi
niii fti, fliiilthi ' !i ],
ce que f^m» . ce
que i • irvrs, U» uuu aux au-
/»• ». f '-.'-.- le.
Ré»ultcr (en). F^itta, c*eêt pour-
ipioi.iytnt il résulti n' veux
pas de toi, eyitt't i . ille.
Provenir de II iiu-n htxle-
iu-lttlii, ou hot i -Il ho tiTzJi-
"a. KNttMininttinouii iiehurxh'an
Iakou ! DtMiékkéounni iile hotKMii-
'aneii ho''tfr/li"a ni v\vt, ta pré-
sente infortune est le résultat de
ta vie de pitli»stm.
Résumer, ('ri discours. Ya'ti kke-
dt'/lia itta ahoddi nouii, iiaridé-
zoui), airlaiiiii tti hooun kolou,
ya'"ti 'laii il!»* tta iili, ce
qu\m avait dit lon^ , le re-
dire en peu de mots, t (ri écrit.
Ttadshè ya ti kkf<iezlia tta dekke-
dettlis iiuun, iiandtvoiiii, aii'^laiiin
ttlii lio/^ni kolou,ya'ti kkt*<lf"ldoue
tta «lfkki'<littlis, ce qu'on tn-ait
écrit longuement, le récrire avec
Résurrection. V. c. Na^^iddai. Na-
t^ • Déné zliiyé ttlaiipè, ou
d( ■ tssiii iiiiiayiddi ; /)/. ni-
natsisidclt' I. Il Pâques. Na^iiddai
dzinékké.
Rétablir. V. tr. Remettre en sort
premier état.'V^ ' ' ' .' îé-
nasK', t*«léiiaiu-l •.
edeiialxa, é<)éiia»|ii, . .(,
édénayiiila. Fut., éiL. ._ -.:u',
edeiia4>wa!»lé. Kouttji, otiyé éàé-
i)a<4a, je Pai parfaitement remis
en son premier état. t| Diiri* «i pre-
mière forme. An'laoïi hot tin anal-
'in. Aniaun huttin aiianelU*. ré-
tablis-ie dans sa première forme.
Il De'an hottin anal 'in, remettre
en meilleur état. Df'an hottin
RET
- ^)06 -
RET
anaïu'lla ikkela! Mai'< ht Vas rc-
nm en mciUcur état ! || Un chef.
Hekkao/Jieri nahoillè, nastsi, na-
iio Itsl, iia'ltsi, ()» iiayo'"Usi. Pas.,
iialn)lullin, na/lii'ltsin. Fut., na-
lioudlè, naowastsi. Hi'kkao/.hrri
iiai^'woultsi, rclahlissons un cinj.
Retaille, es. .V. c Ettazhé.
Retard. .Y. c. Ttaho wallè okkeodi-
zlii. laisser passer VJieure eonvc-
;i»/r. Ttaho iiiwouiulya néléssin nin,
okkeodinzhet lakou ! Llicure où
je t'avais dît (Farnver, est pas-
sée, certes. \\ Être en retard. Tta-
ho wallihnin, eyet hooan houzhe-
dou. // est arrivé en retard, ttaho
bin''kaounit)inzhin, eyet opan hou-
zliet oun^lton nindya.
Retardataire. A' . c. Ttaho walli bel
okkéodizhir oyin.
Retarder. 1';:. différer. Il Différer
de jour en jour, tirer en longueur.
Kkennazè hodettal, hodeeies^aT,
liodeoin"a'^l, hode"a'"l, hodeoitta*^!,
hodeÔouh"a'a, hèhodè"an. Fut.,
kkennazhè hodeooutta, hodeoous-
"a, hodeooun"a. Setssenn na-
ooun'^lni ille ahottin, kkennazhè
hodeoin"a"^l, à force de délais, tu
ne me paieras donc point !
Retenir. ]'. tr. Ravoir. Je voudrais
retenir mon argent, setsamba sin-
ttla naoeltthet de, sinniyé walli. ||
Le bien d'un autre. Zerzh"in, dé-
nétssin '^antssouneoe'^lni, ''an-ou-
nepesni, "^an-ou-neoinlni. Ou bien
encore ttassi dénétssin déné tssè
£)enlin. Edlahonttè itta setsamba
netssè É)enlin oyintta? Pourquoi
donc retiens-tu mon argent ? ||
L'intérêt de son argent. Betsam-
ba déné oan naounerzhni hotssin-
"anen ttaneltte ninttli, édéba e-
kkelni, j7 retient Vintérêt de son
argent. \\ Quelqu'un à dîner. Che-
tsse^ti ho^a déné hou'^tonn. Ches-
*^tin ho'^a .souwin''tonn, il m'a re-
tenu à dîner. || Sa colère. Etsse-
doude'lonn. Kdoude'^tonii itta
kkazhè, heureusement qu'il re-
tient sa colère. \\ A force </'/7»,s-
tfl /»<•('.<. Kkennazhè, ou kké"anen
déné a yade'ti'l, nayadéhes''ti'^l,
nayadéhni'tPl, nayadéhe*'tl'"l.P«N. ,
le prés, avec i"iin. Fut., kkenna-
zhè, ou kke"anen déné^a yadou-
"tn, yadéhous'ti'"!, yadéhoun^ti"!,
yadehou'ti'l. Kkennazhè, ou kké-
"anen sa nayadého'ti'l itta, sha
betssenn hounillé ttantté, il m'a
retenu longtemps à force d'instan-
ces. Il Empêcher de faire quelque
chose. Hottchya déné hou°tonn,
hous'"tonn, houn'^tonn, you'^tonn,
houi°tonn, houh'tonn. Pas., hou-
we'^tonn, houwi'^tonn, houwin-
■^tonn. Fut., houwa^tonn, houwas-
■^tonn. Ekwanné ttch3'a houwoun-
^'tonn, retiens-le, empêche-le de
faire cela.
Retenir (se). Etssedoude^tonn, e-
doudes'^tonn, edoudin'^tonn, edou-
de^tonn. Pas., etssedoude^fe^tonn,
edoudeoes'^tonn. Fut., etssedoude-
wa'^tonn, edoudewas*^tonn. Osli-
nou ottchya edoudewoun°tonn
lan ! Tâche donc de te retenir, en
résistant au péché. \\ De parler.
Daetssedoude^tonn, daedoudes-
''tonn, daedoudin'^tonn, daedoude-
"^tonn. Pas., daetssedoude£)e''tonn,
daedoudeoesHonn. Fut., daetsse-
dedou^tonn, daedédous'^tonn.Tsse-
hounniyou, nahekké zan déné VI
daedoudin^tonn de kolou, "an^lttè
ille, borné comme tu l'es, tu ne
ferais pas inal, au moins quelque-
fois, de te retenir de parler. ||
De pleurer. Tsa" ttch3'a daetsse-
doude^tonn. Ekontte kolou, t.sa°
ttchya daedoudin'^tonn, n'impor-
te, ou c'est égal, retiens-toi de
pleurer. \\ De rire. Dlo° ttchya
daetssedoude'^tonn. Pantselou dlo°
ttchj^a daedoudeoes'^tonn, j'ai eu
grand'peine à me retenir de rire.
RET
- 'AJf7 -
RET
Il S*accrt»chrr à qurlifuc ilitmt.
IIiuitM»er, lioiiAtNMT, Iuiuiitt>v4-r,
youtMer, hiMiitsM-r. /*ii*., hiniwt*-
User, liouHÏtitMT. Fut., )iou«u
tsfter, liuiiuuNLbM-r. O'tiu* koloii
tstti liouwtxintiiM'r, retifim-toi huit
à fofi ctimtt.
I^etentir. rz.R^.suNSKH.H Niniiliuu-
dle de, voulyinztta onttituliè *a-
i*hiho<le/Ju henni, à la fin du mon-
</<•, /<! troinpi'tte rftfntira tfrri-
hlttiiiiit .
F^éticence. V. c. Slm-»>u-ztMl/.luMin.
Wétif, Ivc. Aiij. KlcfU nattlH^H»!-
^wo^, ou kkera nattliuliil>;wi.^iii
recule, au lieu (]\ivaiicer.
Rétine. .V. t*. I)(Mu*-iui-M'nen.
Hclirer. V. tr., tirer à soi. Ede-
tssenn naou/tHidi, naounesdi, na-
ouniiuii, naouneddi, naoïineoiddi,
naounouhdi. Pas., édé^^a nitssou-
nendi, niouninesdi, niouneiiindi,
niyount'iidi, niouneiiidiii. Fut.,
e<let&senn, ou Mé'aa. nitsM)unoud-
di"!, niounousdi'l, niounewoundil.
Setssin ttontto itta tnlflssenn na-
ounestli, ou édé'tja niouninesdi, i7
est à moi, je le retire à moi. H
ïvletssenn, ou édékké/in t'iseltti,
ou natsseltti, hestti, nahe>tti ;
iiinltti, naliinltti ; heitti, nahel-
tti. Pas., edetsstMin, ou étiékké-
ùu iiatsseMtti, na/iiestti, nazliinl-
tti, nave^ltti, na/liiltti, nazhou"!-
tti. Fut., edessenn, ou édékkézin
ts^oultti, natsMJuItti, houstti, na-
lioustti. Slioun édékkézin t»sé<lé
iiestti ovin, je ne puis réussir à
retirer à moi la couverte. Tsséilé
yé édé^'inda" ikkela ! kou si sliuun
tssédé hestti, t&sédé sékké oullé
oyin, tu t\'s enveloppé de la cou-
verte, et je n Vu puis rien retirer à
moi, je suis tout découvert. Il l'n
objet donné. Ttassi déné £)an nail-
tcho, na^tcho, nainMtrho, nayi"!-
tcho. /*fls.,nailtcho, nastrho. Fu(.,
naoultclio, nauu^tcho, nawoun'l-
li-liu, naymiltchu. Diri ni*t4u*uni-
niuni nin kuluii, lànni kké^Mn i<in-
nu illé itta, tthi nefan na*tchu,
je t'avaiê donné ceci^ mai» ta con-
duite me déplaît, et je te le re-
prend». Il !.e» filets de l'eau. *!'«-
ïù"^ 'tan 'anl>é, 'tan(,'auhlé, *taii
'aiiellé, 'tan 'aiiyellé, tan 'anilv/
'tan 'aoulé. Pa»., tan "an
"tan 'a^illa. Fut., 'tan 'anf»ul\« i,
'tan 'anc wasji- 1, "l'alu I 'tan 'a-
nellé, retire les ret» de Feau. I|
Sa pantle. Déné yatiyé nanel,\é,
naneiilé, naninlé, nayenellé, najii-
lyé, nanoirié. Pas., nanelya, na-
nooilla. Fut., nanuiilyel, nanuu»-
lei. Ahuuwattô adinni illé ikké-
itta, seya'ti\e nane^'iiia, /«• projet
dont tu m*as parlé est insensé, je
retire ma par^^le. Il Sa langue.^Un
nadshuu-Zf'tin, t>ha nad>»huus'^tin,
stia nadslioiint* tin, -liuu-
'tin. Pas., slia nu<i- , sha
nadsiioues'tan. Siia na^lshou ne-
'tin, retire, ou rentre ta langue.
Il Replier set mentbres, se tenir,
les membres repliés. 'AntsM?''!-
dzinn, 'anzhesdzinn,''anzliinld/inn,
''an/lu'ldzinn. ''An^)te^4l^inn itta ni-
neskkas, ou setthennen 'an-ni-dal-
kka:«, à force d'avoir les membres
repliés, je suis tout eiifiourdi, ou
j'ai les jambes tout engourdies. Il
Fes ma'uis, v. g. de ses mitaines.
Dyisb ye 'azeini, yé 'adesni. Pas.,
dyiss ye 'azehiik, yé 'ade^^esnik.
Fut., dyiss yé 'a/uuini, yé 'a«Jous-
ni. Sa jambe ou ^ori pied d'un
trou, etc. Ho\e "^a/f I fzh, ades-
*e«h.''Ant*' hoyé 'azt-r ezli. retirer
la jambe d*un trttu. Dzaii larè yé
*adet.«es "ezh , kkazlio, enfin, j'ai pu
vu retirer du Itourbier. — Ihid.,
de son ' I-
"ezli, ,
'ail'esh. Pas.^ 'atsKel'exIi, '^aoe*-
'eih, 'a^nl'esh. Fut., 'atssoul-
'eah, 'awas'ezli/awouni'ezii. I^n
RET
^m -
RET
kolou ttla"i ye "awounr'ezli, vite
ôtc ton pantalon. || Quelque ehosc
(lu nez. Deiiiiitsiii yaoè 'addouzh,
'"assouzli, 'ain'zliouzh, ""aclzliou/Ji,
""aiclzlioiizli. Niiitsiii yaot' 'aiie-
/liouzh kkonanezIuM- illé kolou, ne
t'amuse done pas abun à te fourrer
le doigt dans le Jiez. || Quelqu'un
du péril. Yedaoriyé hoyé (léné ''al-
'ti, 'as'ti, ''anerti, "'avel'ti. Pas.,
"anertin, '^apiTtin. Fjif.,°awane'l,
"awas'^te'^l. — Ibid. Yedaoriyé
hoyé ""aoelna, ''aoesiia, ""aoinlna.
Pas., '"aoelna, ""acinna. Fut., °a-
Qovlua, %oousna. Yedaoriyé hoyé
*'ase£)in"^hia, il m'a retiré dhin
grand péril, (en n^e sauvant la
vie).
Retirer (se). Ye"aneii nayiddi, na-
hessai, nahingai, nahi£)£)ai, nahi-
ttais. nahiddi"'!. Pas., ye"anen na-
yelidik, nazhiya, nahegittais, na-
hè£)iddi°l. Fut., ye"anen nayoud-
di, nahoussai, nahewouttais, nahe-
wouddi'l. Sedatssenn-yeninin"a il-
le itta, ye"anen nahoussai, tu ne
daignes seulement pas me répon-
dre, je me retire. — Ibid. Ediyin-
di, edinessai, edininoai, edin£)ai,
edinittas, edinidde^l. Pas., edi3'in-
dik, e(Uniya. Fut., ediyouddi, edi-
wassa, ediwounya, ediwouttas, e-
diwoudde*^!. Edininoai, retire-toi.
Il Par eau. Ye"anen natssi'^ki,, na-
hes'^ki, nahin'^ki, nahe^ki. Pas.,ye-
"anen natsserzh'^kin, nazhi'^kin.
Fut., ye"anen natssou'^ki, nahous-
''ki.ll Edilsse^ki, edines^ki, edinin-
°ki, edin'^ki. Pas., edizin'^kin, edi-
ni'^kin. Fut., editssou'^kè, ediwas-
'"kè, ediwoun'^kè, ediwa'kè. Il S'é-
loigner de quelqu'un. Déné ttchya
yiddi, bettchya zhessai, bettchya-
zhinoai, yettchya °ai, bettchya
tsse"as, zhittas ; bettchya tssed-
de'^l, zhidde^l. Pas., bettchya
yehdik, bettchya zhiya ; bettchya
tssezh"as, zhittas ; bettchva
tsserzhdel, zhiddel.Settchya zheli-
dol oyin, ils se .so/if retirés, éloi-
gnés de moi. Fut., bettchya youd-
di, hetU'hya wassa. || Fau. Na°ta-
hetth, ou na^tanetik''!, l'eau se re-
tire peu à peu. Pas., na^tapettli.
— ''Taddouzb, l'eau baisse. Pas.,
"^tapeddouzh, elle a baissé. — Ou
bien encore na'"taddouzh. Pas.,
na'^tapeddouzh. Fut., na^ta^toud-
dezh. Il S'en (dler, vz. s'en re-
tourner. Il Retire-toi ! Foc. in-
tcrj. Nouzin ! Youzin ! || Edi nin-
Qiù, déplace-toi; edinouh"as; edi-
nouhde'l. || Kkenaouzliindayou,
recule-toi, ou retourne-t'en ; kke-
naouzliouh"as ; kkenaouzhouhde'l.
Retomber. 1'. intr. Sa senalyao,
edenintchéounen'^kezh oyin,?a mon-
tre arrangée, chaque pièce •s'est
retrouvée à sa place. \\ ETkena-
tssiltfchi, eTkenastthi, eTkenainl-
tthi, eTkenaltthi, e'Pkenailtthi.
Pas., eTkenatsseltthet, eTkenas-
tthet, ou e*^Fkenapestthet, ou e"]-
'"kenazhestthet, e'^rkenanelttliet,
e'^rkenapinltthet, erkenazliinl-
tthet. Fut., e^Fkenatssoultthi, e"!-
"^kenawastthi. E'^rkenawounltthi
sanan, prends garde de retomber.
|| Dans le péché. Oshni yé natssel-
tthi, nastthi, naneltthi, naltthi.
Pas., oslini yé natsseltthet, napes-
tthet. Fut., oslini yé natssoultthi,
naowastthi. — Ibid. Oslini yé na-
etssedeFti, naedes'^ti, naedinTti,
naredePti. Pas., naetssedePtin, na-
edepes^tin. Fut., naetssedouFte'^l ,
naedous'^te^l. Oslini yé naede-
wounTte^l sanan, prends garde de
retomber dayis le péché. Il Mala-
de. Eya nadlin. Kkenatssoudzlii,
kkenaousdzhi, kkenaouzhindzhi,
kkenaoudzhi, kkenaouzhidzhi,kke-
natssouhdé, kkenaouzhiddé. Pas.,
kkenatssoudzher, kkenaouzhes-
dzher. Fut., kkenatssoudzhi, kke-
naouwasdzhi. Kkenawoundzhi sa-
RET
- 909 -
RET
nan, o'tiyé édÀiouncli, prend» gar-
de de retomber uialade, ménatic-
toi bien. || Hctomber à /'«uu
(poUion que Cun déinaiUe). '^I.tiiif
M\>iii) im(.<*Mld«, (111 "liuif -■
iiflfWot, /«• in>is»tm m'a ■ . .
lUturqiier. V. tr. Don iinrtte otU
flttiii nciiiiii illou, ttlii iiAtrtiy^-
tta, duii axlinni liotta f'Itthi illi^
hiHi, /ni, fnftsMMlfddi, rctourtu-r
CDtttrv ijavU/u'un sa proprv c<ni-
(hiitc, xe$ propres paroles.
Retors, e. .t</;. Fllre... Sounyan sli-
iii, ou ttntsstMin ille tssiMiii liU(.>a
M>uiiyun. Iliuiiiyun slini, ou ttu-
tsMMiti ille tsM'iiii ho(.>a lu>uii\uii,
i7 t.>f iitors.
Hetoucher. Vz. loituKiKit, i'krkfx-
IIONSKIt.
Retour. .V. c. "Anttchyueddilii. H
.lu ntour. Tta "aii-ttrli\a-in<li-
ou ; tta'aii-ttrhya-iiiditta. Tta-
"aii-ttcliya-iiKii ttitta, au moineut
même du retour. A son retour^
tta "andyao ; Ita "andya itta. H
Kii rettnir. Iloiuia, Na. Kkera.
Hokkel'a. i Hitour de Vâgf (pour
une femme), fltre dei'enue hors
d*âge d*avoir enfants. Hukke-na-
o-<ie-£)inla.llokke-na-o-<ie!.»inla tta
ahouiieiidi la ; »7 paraît donc que
ti viiilà fiur le retour.
Retourner. V. tr. Tourner dans un
autre sens. Nadertè, nades'tè, na-
dinPtè, naywieM'tè. Pas., nadeM-
'^tiii, iiadiTtin. Fut., nadoul'tè,
iiadous'tè. 'Loue iiadiiri'tè, re-
tourne le powxon, polir le faire rô-
tir. Diri eyahé sha an1a<;in ahe-
'tiii, nadiuTtè, ce malade ipte l'oi-
ci l<mfftetnps couché sur le même
côté, tourne-le de l'autre côté. "
Faire retmtrner, vz. kaihk.
Retourner (s'en). Nayfhe<i<li, na-
lii'Mlai, iiahiiidai, na''te<ldai, na'^ti-
ttas, na^^tedde*"!, na"ti<lde'l. Pas.,
naye'tehdik, na'tesiiva. i ■ -,
na^te/liitta^, iia>4*lnlfl, . i-
del. Fut., iittytr'tuu«ldi, nAbou»"
tya, luihuuiidya ; iiaMiuttan, ns-
wouttati ; naituuddci, na'tewourf-
df'l. Nali«tisl\a, iV l'ai* m'en re-
tourner. \\
"an'tifddai, ^an««ttai«, antitta^,
'arrtouhttaA, "anhetettas ; "an-
MHjdfl, "ai/tiddfM, "aii'touhde I,
"anliM • '. Pas., "aii\f't«-li-
dik, .> >. "aii'tiiidyu, an-
'twlya, an traduit as, "an" tezliouli-
tta», "an'tezliiddi*!, "an'ti'/houh-
del. Fut., ''aiiyeMuuddi, "aii'tuu»-
tya, "aiiM)uttas, 'aiTtewoiittah,
"aiisumldf'l, "an'tewoiidde'l, "an-
'tew<mlidt''^l, ''aiiliMi«*'toiwlde'l. (I
" A ifk»*t*zfdiJii, ou "an'kèîz«*<lilie'l ;
"aii'kèèdehewlzlii, "airktVilelit'»-
dzhe^l ; ''an'ke«-<'' ' ' ' !. "an'"kèè-
dcliindziie'l ; "ai -«l/Jii, '«n-
kÎH'<lflie<l/.lu*'l ; an kt ■ i,
"an'kt'ôdfhidzlie'l ; "an .. : .^ ... 1-
dé, *an''kèt*zt*<je<idaT ; "an'^Lèède-
hiddé, "an""- ' îda'l : "an'k»*^
deijouhdé, imMilnla'!. "un-
"^kèôdt'iieddf , ai I.
P<w.,"ank^èzttlzliet. .—
dzliet ; ''an"'kèè<lehidzliet ; "an^kee-
zeheddé, "an^kèt^it^iiddé. Fut.^
"an'kèèyondzhi, "an'kèiMJon^lïlii ;
"an^ktV -l.i ; "a 1-
dé, "ai •■ t»u<idé. I . «-
se. "An^kèè/t-ndzliet, "aiiTièède-
nesdzliet, "an'kèètlfnindzlïet, "an-
'kèè<l€Mie<izliet ; ''aii'kt*t»<i»>nidiliet :
"an'^kèèzi-ndé, 'an kt-t-iltMiiddé.^/rr
de retour. Sekon-en ni/ha itta,
"an'kèètiuusd/lii, ma maison est
loin, il faut que je m'en retourne.
Il Sur *es pas. sans innur atteint le
but. K' -
dai, kk. Il,
kkenaou/ititta>, kkfnaou/iii<idf I.
kkenauuzlioulide'^l, kkfnaouhde I.
Pas.^ kkena\uuddik, kkenaouxiies-
tya, kktMi i. ' " ' ' îi-
dva. /'«*., k .>-
RET
- 910 -
RET
tya, kkt'ii;iu()iiii(l\ a, kkiMiaoudya,
kkoiiawout tas, kkeiiaw oiKldc'l.lvl-
laoe oaii kkiMiami/liindya itta ?
Pourquoi donc ns-lu rebroussé
chcnihi ? Il Pur cou. "Anse'ki,
"an'"tes''kU "aii'tin'ki, "an'te'ki,
"an-^ti'ki, "an'touh'ki, "anliMiè'tè-
'ki, "anseddol, "an'-tidde'I. Pus.,
"anselî^kin, "aii'tes'kin, "an'^tin-
■"kin, "an'teli'kin, "an''tezlii''kin,
"an'touli''kin, "anhèhè'teh'^kiiK
"ansehdel, ''an'to/liiddel, an'touh-
del, "anlièliè'"teh(K>I. Fut., "an-
sou^^kè, "aii'tous'kè, "an'^^tewouii-
"^kè ; "an'^te\vou''kè ; "ansoudde*"!,
"an'tewoudde'l. Douhon dziiiékké
"aii^towoun''ké sanan, ne Vcu re-
tourne pus aujourd'hui. \\ En ru-
niant, "antsse'^ke'^1, "aiipes^ken,
"anoin^ke^l, "an£)e''ke'l, "anei^^ke"!,
"anoouh'^ke'^1, "anhèhè'^ken, "an-
tssedde^, "anpidde'l, "anpouhde"!,
"anhehedde'^^1.
Retourner (se). Ede-nazerté.
Retracer. Un sentier. '^Tounlou
nalîodlè, nastsi. Pas., nahohdlin,
nazhintsin. Fut., nahoudlè, na-
owastsi, "^Tounlou nahoudlè ikké,
'^tounlou naowoun'^ltsi, le chemin
ne parait plus, retrace-le.
Rétracter (se). Kkèzhè adéssin ikké
sin, ou e'^le'^taoè adéssin ikké sin,
zni, dire; j^ ai parlé h faux.
Retraite. D'une armée. KkePa na-
natssiddi'l. Kkel'a nana£)iddi'^l, ou
mieux kkeFa nanatchèÉ>iddi''l, nous
faisons retraite. Pas., kkePa nana-
tssehdel. Kkefa nanashiddel, nous
avons battu en retraite. W Pension.
"^rta hotssenn penna hotssenn lietta
^ennai fléné oa delyé.
Retrancher. V. t r. 'S ahèheââïn,( de-
vant le verbe). On lui retranche
de sa nourriture, nahè heddin be-
oaeltchi. |l Su})primer tout nwjjen
d'existence, otta oenna walli orel-
yon déné nahohlyé, naozheslé.
Pas., benahohlya, benahozhilla.
Tla otta wi'snai orclyoïi si'iialio-
zliinla ikkela ! Tu m'as donc rc-
tranclié tout moiien d\\rislcncc !
Rétrécir. V. tr. Neddarè ar'in.Ned-
daro asla., je l'ai rétréci. \\ Rétrécir
une étoffe, en la trempant dans
l'eau. You "tanalyi itta e'^lyoltsir,
e^lyestsir, e'IyeneUsir, t''lyt'ye''l-
tsir. Fut., c'Iyewaltsir, e'iyewas-
tsir.*''^rananelleou, e''l3'ewoun''ltsir,
trempe-la dans Veau pour la rétré-
cir.
Rétrécir (se). Étoffe qui se rétrécit.
You e^yetsir. Fut., e*^lyewatsir.
ni^ananelleou, e'^lyewatsir, trempe-
la dans Veau, afin qu'elle se rétré-
cis.'<e. E^lyenatsi, qui se rétrécit,
chaqu'e fois qu'on la trempe dans
l'eau.
Retremper. Le fer. Tsantsanen nal-
ttlezli, nasttlezh, nane^ttlezh, na-
ye'lttlezh, nailttlezh. Pas., nas-
ttlezh, nazhi'^lttlezh, nazhin'l-
ttlezh, naye^ttlezli. Fut., na£)wal-
ttlezh, na^wasttlezh, napwoun'^l-
ttlezh, nayou'^lttlezh. Diri tsantsa-
nen sa nane^'lttlezh, retrempe-moi
ce fer.
Rétrograder. î'. intr. Vz. reculer,
REBROUSSER.
Retroussé, ée. Adj. Pantalon.
Ttla"i e-'ltta ne'lnik. || Habits re-
levés, passés soius la ceinture, dé-
né youè shezh tta bedelnik. 1|
Avoir ses Jiabits relevés, attachés,
retenus par une ficelle, dashèzel-
tsann. Dashèdestsann, j'ai me.s
ha b its retroussés .
Retrousser. 1'. tr. Da^è henlni, be-
nesni, benin^lni, yen*^lni, benilni,
Ijcnou^'lni. Neyoue dagè hènin°lni,
relève tes habits. Shei daoè hè-
nin'^lni, relève ton pantalon. || Re-
trousser, en le repliant, e°ltta
ne'^^lni, nesni, nin^'lni, yene'^lni, ne-
zhilni, nou'^lni. Pas., e'^ltta ne^lnik,
niTnik, nin°lnik, yene'^lnik. Fut.,
e^ltta noulni, nousni. Ne ttla"ié
RKT
— 911 —
REV
f'Itla niii'liii laii ! Hftrtm»*t' tlmu
fofi pantalon, || Sa habite, en la
partant sotis m ceinture. \)6u{'
ytuif slif/li ttii tirtirliii, lH«<l(*Mii,
lK«<iin lui, M'<ii* Ini. l'as., s|i«>y.li tta
litMii'liiik, IuhIi liiik, iMMliiiliiik,
yt'<iin''|iiik, InMlilnik, InMioulnik.
Fut., >lu*y.litta hc><iouliii, U'ilousiii.
Nfvouf slifKli tta lH*(liiriiii lan !
HeUxf donc tes /i<i/»i/j«, c*fi lot pas-
tant stnts ta ceinture. Il Helexer
te» habita, en les attachant (n'cc
une ficelle. l)a sluv^'ltsaim, t^a^l^^-
(lestsajin^ dashÎHiijiltsaiiii, (ia^lu•-
(l«'lt Vlllll.
Hetruu\er. Hcnahour'ai, L>eiiHhos-
"ai, iHMialiouirr'ai, yenaljou'^l"a1.
Pas., IxMiahour'aii, l>eiialious"aii,
l)enahoun'l"un,yeiialu>u"'r'an.f' u^.,
iMMialioiil "a'^l, lHMialious"a'l, luMm-
houwouii''l"a'"l,yeiialiou'^l"a I.Shouii
henahouiri'"ai ahottiii, i7 paraît
donc que tu ne peux pas le re-
trouver! il Vne pi-^te. F/ké(H' na-
houttai, nalios"ai, iialiiniii"ai, na-
hou ai. Pas., iialiuuttaii, nalious-
''an, iialioun an, iialiouii "an, na-
houittan.FiiL, nahoutta'l, nahuus-
"a'I. Iie'két<è slioun nahoâ^ai oyin,
je ue puis retrinner sa piste.
Rets (filet). Tal)i I, lacets dans
l'eau. Il fait des rets, 'tabi'l
hettiuun. // tend des rets, les ntet
à Veau, "tahiM dattloun. // chan-
ge les rets, c.-ii-<l. retire des rets
de l'eau pour tendre d'autres à
leur place, "talji I e'^lna nanlt'. H
Faire sécher des rets, 'tahi'l 'tan
(léniMiyai. // fait sécher ses rets,
be'^talii'^le nade'lchiai. Il Attacher
à un filet pierres et flottes, 'tahi*^!
hedadshftchezh, he<la(lslu'>trlu*/.li.
// 1/ attache pierres et flottes, "ta-
bi'l he«ladshe''ltchezh. Pas., com-
me le prés. Fut., hinladshewa-
tchezh, hedadshfw astfhezli. H Hac-
commoder un filet, x'Z. ractommo-
DKK.
Kcuiiion. A. c. K'letkMf(<rl>^. KM«*.
tK»OU(,4.*ntll(lfl.
Réunir, se réunir. \ z. \sHK%iiti>ii,
l(\s^KMI(l hit. vrimil l'KH, s'ah-
HK.MIil.KH. Ses doifit*. Pitk. rt
pré»., la-ouz4*(.<cl\ oiin/, ounet-«-v-
youiiK, uune('iiilyuunz, uuiieijel-
youn/. Fut., «luzitiulyounz, ount^
()» uusyuunz, ounei<H uunj \ uun/,
oiiiu'vHoulyuunz.
Réussir. I . intr. Kkazliî* ho'\é, le
faire heureusement . Kkazhi* shi'I-
tsin, j\'n suis heureusement vctiu
à bout. Il Déné 'a ttavMiu hunttî',
ou ttaNsun hottin, être chanceux,
heureux dan* ses entreprise», sa
chasses. Pas., déné a tta>Min ha-
^wintte. Fut., déné a ttassoii liuu-
wattè. Ha ttastioii honttè, ou
tta.s^•(>n hottin, dt*yalie, ttassi "^le-
(.jant-l'a, l'on voit bien ipt'il est
chanceux ; il tue tout ce qu'il veut.
Na ttasson huuuattè, je souhaite
que tu sois chanceux, que tu réus-
sisses. Ha ttasson hottin, i7 est
chanceux, réussit toujours.
Revanche. .V. r. Kket>sfttin, si elle
u pour objet une persttnne déter-
minée ; autrement, c^est kke-
tsst'ildt',
Revanclier (se). .SV venger. Kke-
tsst'ttin, kkesne, kkenelne, kkeyil-
ne. Pas., kketsselya, kkosya, kkt*-
nelya, kkeyilya, kkeilya. Fut.,
kketssoulne, kkewasnc (kkenous-
nt', je me reiuincherai .sur /«»i)kkt»-
wouidne, kkfvonhir, k
kkt'wou'hie. Net«in } .h
nin, kou kkenesya Iakou ! J'avais
à satisfaire ma vengeance sur foi,
c*est fait ! S«?<.<aonin""l't*l nin, ekou
kkenousne 'ka >i, tu m'as plumé
au jeu, je vais prendre ma rr^an-
che sur toi. Il Kketsstnldé, kkesdé,
kkeneddé, kkttldé, kkfhi<idé, kke-
ouhdé. Pas., kkehoudva. kke'.dya,
kkfni*<lya, kke<iya, l • Fut.,
kket»ou<Jdé, oii kk< . kke-
REV
— 912 —
REV
wasdé, kkewounde, kke\va(l<l(.'. Sel
sa'Ttaliozhet kikou ! Kkesde ovin
''a ttoiitto, Von m'd fuit dDimmi^v,
je n'ai plus qu'à clicnlicr dki rc-
l'anchc.
Rêve. iV. c. Natsse^tè. Pas., natsse-
■^tin. Fut., natssou'"tè. Na^'tè, il u
des rcvcs.
Revêche (être). Vz. intraitable.
I^éveillé, ée. Tssè zinzhet ; tssènin-
zhet.
Réveille^matin. BeÊ)adè nidshi zil-
yilié sa.
Réveiller. 1'. tr. Tssèhinlzhi, tssè-
iiesshi, tssèninlshi, tssèyin'^lshi.
Pas., tssehenlzhet, tssenrishet.
Fut., tsseliwalzhi, tssepwasshi,
tsseowoun*^lshi, Isseyou^lshi. Tsse
sewoun'"lshi, tu me réveilleras.
Réveiller (se). Tssetssezhi, tssenes-
vshi, tsseninzhi, tssenzhi. Pas.,
tssezinzhet, tssenizhet. Fut., tsse-
tssouzhi, tssewasshi, tssewounzhi.
Il Pendant son sommeil. Tssena-
tssedzhi, tssenasdzhi,tssenanedzhi,
tssenadzhi. Pas., tssenatsse£)edzhi,
tssè napesdzhi, tsse naÊ)indzhi.
Fut., tssè natssoudzhi, tssè na~
Ê)wasdzhi. Tssenasdzhi ovin, je ne
fais que me réveiller. \\ Pour se
rendormir aussitôt. Kkenatchi-
tssoulu'is, kkenatchiousgis, kke-
natchiounliçis, kkenatchioulgis.
Kkenatchiouscis oyin, je ne fais
que me rendormir. || S^animer,
s^exciter. Nayenizepeddai, najeni-
deoesdai, nayenide£»indai, nayeni-
deoeddai, nayenidepiddai. Fut.,
nayenizeooudda, nayenidef)Ousda.
Yedariye slini bettchya nayenide-
pouhda, douyé otssin naede£)Ousna
yenoushenn de, réveillez-vous pour
résister énergiquement au démon,
si vous voidez sortir de votre mal-
heureux état. Il Mutuel. Tsse 6*"^-
tssilzhi, tssè e*^lenilzhi, e*^Ienou^l-
zhi, e^inlzhi. Pas., tssè e*^letssinl-
zhet, tssè e'^lenilzhet, elenouH-
zhet, e'iinlzhet. Fut., tssè ele-
tssoulzhi, tssè e'knvoulzlii, e°le-
wou'lzlu, e'ioulzlii. K'ina tssè e^le-
woulzhi oyin wallè, tâchons de
nous réveiller mutuellement.
Révélation. Divine. Niho'ltsini tta
adt'nenriii, ce que Dieu dit à
rhomme. — Nilio^'ltsini ttassi dé-
né ""a '"odoiri"in, ce que Dieu dé-
couvre, fait connaître aux hom-
mes.
Révéler. V. tr. Ttassi '"odoul^in,
""eodes^in, "eodin^^^'in, "eode^l^in.
Pas., ttassi °odoui"in, "odezlii'l-
"in, ''odezhin''l"in, ''eodoul^in.
Fut., ttassi "odoul^'in, Vlous"in,
"odewoun'^r'in. Nilio^ltsini béya°ti-
yé déné "^a ''ehodou'^l"in, Dieu a
révélé sa parole aux hommes.
Revenant, s. N. c. Eyounen. Qui
a peur des revenants, eyounen "^a-
del^in.
Revendre. V. tr. Nanapeddik, nana-
£)esnik, nana^jin^nik, nanapelnik.
Pas., nanapeddik, nana£)i'^lnik.
Fut., nanapouddik, nanajpousnik.
Je veux revendre ce cheval, diri
■^lin tcho*^ segan nanapouddik, ou
bien seÉ>an nanaoeddik nin de, sin-
niyé walli.
Revenir. V. intr. Chez soL "Anyin-
di, ''an-nesdai. Vz. venir. || Ail-
leurs que chez soi. An'^lanin niyin-
di, ou tthi niyindi nadlin, an'^la-
nin, ou tthi ninsdai, ninindai, nin-
dai ; nitssinttas, ninittas ; nitssin-
de'^l, ninidde°l. Tthi ninindya na-
dlin ikkéla ! Tu es donc revenu !
Pas., niyindik, ninesdya. Fut.,
niyouddi, niwasdya ; nitssouttas,
niwouttas ; nitssoudde°l, niwoud-
de'^l. Tthi noupan niwasdya, je re-
viendrai.\\ Avec de la viande, "an-
tssin^gin. Vz. porter. || D'un éva-
nouissement. Déné napeddik na-
dlin, ou déné ekkoredyan nadhn,
reprendre connaissance ; naoesdik,
napindik, napeddik. Déné napes-
KEV
- 913 -
RÉV
dik iiaillin, je rfcotinai» /c uunuit,
j'ai ma ctmnoifsance tiv iunnwau.
i' .l//«T et rtVfiiir, vr. ai.i.kh.
Uéver.NatsNe'tè, luui'tè, imne'tô, iiu-
'ti^, iiui'^t^!!», uiKHili'tt"-, imlif tt*«.
f(j«., iiut.s!<''titi, iia/Jii tin, aiitiou-
/lii tin, nnxliin'tin, nayJie'tin, nu-
xlii'^t^s. Fut., nHtsM>u'tô, nnwuh-
't^. Exllahuntte (.tuii im/hin'^tin
itttt ? A c/iioi as-tu thmc rh't' Y
Don unauuzln tin, voici itnnnu-
j'iii rêvé. Il Aller en rêvant, vz.
He\erdir. Nili-uu-dsho' henattin.
Nilioiidshu" luMiailyu kuu ! Voilà
que tout a rezerdi ! Bois sec qui
reverdit, detlchenn tî>ezz «it^ilinen
hènadii. DiMilinen lienadvu, il a
reierdi.
I^evers. \. c. D'une peau. Ezliezli
"tanen. il De la main : déninla
ttat>è. Sinla tta^è, le rn-'ers de via
main. Il De manches, bar dayé.
|l/Jf mitaines, dyiss dayé. — Se
dyiss dayé, le revers de mes mitai-
nes. H Revers de fortune, douyé
déné kké '"lao<leoilttlit't.
Revêtir. Vz. habiixkh. i Dt'né na-
"ilyi', na'islé, na-"i-nellé, yena-
"illé, ljena"ilyé, bena^ouMé, yena-
"i-he\\é.Pas., bena-''i-î.'elya, bena-
"i-<.'illa, bena-^i-yinla, yena-"i-
t<iiila, bena- "i-nilya, bena-"i-
C>ou la, yena-i-hî*(.'inla. Fut., I>e-
na-"i-walyen, bena-"i-wa.'<Ie'l. Vite
hnhilfc-le, ig&n kolou na"inellé.
Revêtir (se). Na- "i-tssilyé, na-i-syé,
na-i-nlyé, na"ilye.P</>-., na-i-Zt*lya.
na-i-<lesya, na-i-dinlya, na-i-<lelya.
Fut., na-i-tssfjulye'^l, na-i-»asye'"l,
na''i-wounlye'I, na-^i-walve'!. Na-
"i-wasyeM, je vais ut'habiller.
Rêveur, euse. Na'ti d« nen.
Réviser. lH conq>te. Naoul'ta*, na-
«»iis ta . Pas., naoïiut-rta*^, naou-
wi Ita^ Fut., naouwulta'', naou-
^vas'ta^ Diri e'Itthi oula? Sa na-
ounTta fia, tf compte t'.>i/-i7 cor-
rect Y Revise-moi-lc. — Ihid. Kkt*-
iuu>u*t4«l*t&, kkiMiMou'teii'ta. /'<m..
kki«naou'tcc<ertai, kkcnaou '
'tai. Fut., kkfnaou'tuul ta, k^tna-
uu'touK*ta, revenir sur un lontpte,
il Cm écrit, li.
t«, nunin'ta, \< ' -t
l)e'ta nane'tan.lie'ta nani*'tan./''Mf .,
Xiv'ia, nanou'tii, lN*'ta nanoun'ta.
Diri e<lt't.ittlis c'itthi oula .' ,Sa
be'ta nanin'ta, ce que j'ai écrit
est-il correct Y Hi-vi^e-mni cela.
Revivre. Hevenir à la vie. NaM*hda.
na''t»*sda, na'^tinda, na'^tiHlda. Pas.,
natsst'pidda, na<.<fula. uoouuiu, na-
pedda. Fut., nut~ i. na-
^usda, nai>ounda. ^ i kou !
Je reiiens à la vie.
Revoir. V. tr. Ce verbe prend deujL
formes : nahuttin, (s'il a pour ré-
gime un nom de lieu ; na^M'ttin,
(s'il a pour réfiitne autre chose).
Nahottin, nao(.<Hesttin, naupwin-
ttin, nahuttin, nao^wittin, nao-
pwouhttin, naheliuttin. Pas., le
prés, avec nin, ou yinl»'. Fut., na-
liuuttin, ou nahonewuttin, natiou-^-
ttin, nawounttin, nahouttin. Kka-
ni oun''lton naoowesttin douya^/è,
c^est la première fois que je revoii
ces lieux. — Napt*ttin, na{.«esttin,
na(.jinttin, nayettirt. na^ittin. na-
pouhttin, I 'tin. Fut., na-
pwattin, na, , na/jwounttin,
nayouttin, nai.»wouttin. Naneçes-
ttin Iakou ! Je te revois donc.
Revoir (se). Mutuel. Na'Ietssettin,
na'leoittin. Iittin. na'Iehe-
hettin, dai > ttin. Pas., le
prés, oivf nin ou yinlé. Fut., na-
ietssouttin, na^lewouttin, na'^K*-
wouhttin, nadaMehehouttin.Na^le-
wuuttin, au revoir ! Puissinn"-
noux nous revoir!
Révoltant, e. Déné kktiahoHtte ille.
DtWu' ttcliyannié lahuttin ille. Ou-
/hettiian koli 'a douve. Nettin 'a
douyé, dont la X'uc tut les discours
ne peuvent être nnpjtnrtés.
Dictionnaire fran^-i
RHU
— 914 -
RID
Révolter (se). Vz. .s'issriuiKu.
Revisser. Nanaildi/.li. nanasdizh,
iianain'ldizh, naiiayi-' Idi/.h. Pas.,
iiana'ldr/li, naiiazhi'ldiv.h, nana-
zliin'ldo/h, iiaiiaye'ldezh. /•'»/.,
nanaoïildi/li. iiaiiaousdizli. Diii sa
iianain'ldizli, rcclssc-moi ceci.
Révolution. Xa'an-o-nwozhet. Dé-
né 't'I sa'T tahouulttlu't.
Révolutionnaire. Déné VI saTta-
hoT'ai kkénazheri dénen, qui fait
métier de susciter des troubles ;
pi. déné VI saTtaho^lde kkénad-
tlé dénen.
Révolutionner. Déné VI saFta-
hozhi, ou sa'^rtahol "ai ; sa^Ftahos-
shi, sartahos"ai ; sa'^rtahounTshi,
saTtahounn"ai. Pus., saTtaho-
zhet, sa'^r'taliozlHnshet. Fut., sa'l-
"taliouzlii, sa'^rtahousshi. Dyan
nehnenkké déné VI saFtahou'^ldé
kkenawouhde sanan, ne mettez
donc pas ce pays en révolution.
Revolver. A\ c. C3llan-''telkkizh-azé.
Révoquer. ]'::. dp^stituer. || Révo-
quer un ordre, vz. annuler.
Rez terre, nih hooade. || Couper un
arbre rez terre, dedchenn deye
tc'hchedshe^l. Coupe l'arbre rez
terre, deye tchewoundslie'^l. Cou-
per des arbres rez terre, nihoye
datchehedshe'^l.Coi/pe-ZfS rez terre,
nihoye datchewoundshe*^!.
Rez=de=chaussée. Ekkeya£)etssenn
yé, le bas d'une maison.
Rhubarbe. A\ c.Inttan tchaoè ''ka'^le
tcho'^, grandes feuilles plates.
Rhum..V. c. Souoa tssin"aneii ''konn
"toue, eau-de-vîe de sucre.
Rhumatisme. A\ c.Tthenn heltssai,
douleur dans les os.
Rhume. HVkozh. || Avoir un rhu-
me, ""te^kozh déné houndé. "^e-
''kozh soundé, le rhume me mange.
J'ai le rhume, '^te'^kozh sedda% le
rhume me mange. \\ Avoir le
rhume de poitrine, zeFkozh, des-
*^kozh, dinrkozh, del^kozh. Pas.,
zoi.)er"kozh, deoes'"k()/,li. Fut., zonl-
'kozli, dous'kozli, dc'wounrkozii.
Dewounl'kozh sanan, })rends gar-
de (le l'enrhumer.
Riant, e. Ilehonenlin asottin, avoir
un nir content, gai, riant. Hènen-
lln aliottin, il a un air riant. ||
Maison riante, yé hènaoïidelyan.H
Pansage riant, nili hènaoudelyan.
Ricaner. V. in/r. Yetsansolttchyoun,
yetsan-o-gesUchyou"], yetsan-o-
f>inltti'hy()un, yetsan - o - oel -
ttchyou'l. Fut., yetsan - soûl -
ttchyoïri, yetsan-o-f)ousttchyou''l.
Sehbazin yetsan-o-pinlttchyou'l
ille kolou, tu pourrais te dispen-
ser de 7'icaner à mes dépens.
Riche. Adj. l'tassi ian dénétssin.
Ttassi ^lan betssin, // a beaucoup
de biens. || Betsamba ""Ian, // a
beaucoup d^irgent. \\ Déné oinlae
henlin, c\'st un homme riche,
puissant. || Ttassi "^lan beoankka-
one'"ta, on lui voit de grands biens.
Richesses. N. c. Ttassi Han déné-
tssin. Déné tsambae Ian.
Ricin. Huile de... Sa tlessé, huile
de castor.
Ricocher. Ttassi kkediltthi itta
yailttlii. ''Telkkizlii tcho'' dshè
kkediltthet itta yailtthet oyin, la
balle a frappé un rocher, et a ri-
coché. Il Dshè "ta'^ka dilttal, faire
ricocher des pierres à la surface de
Veau; "ta'^ka destta""!. Fut., dshè
"ta'ka doultta'^l. Je vais faire ri-
cocher des pierres sur Peau, dshè
°ta''ka doustta"}. || Faire des rico-
chets sur Veau, vz. faire.
Ride. N. c. Dénézhezh ''teddizh, ri-
des de la peau. Dénézhezh eHye-
eeltssel, rides de la peau. \\ Ride
sur Veau, °ta deyaizh. '"Ta^ka na-
ouneoeltssel laadya, la surface de
Veau est devenue comme ridée.
Rideau. N. c. Yakke oda^kadibale.
Ridé, ée. Déné zhezh "teddiz ; déné
zhezh eiyepeltssel, peau ridée.
kii"
915 —
RIN
Hidclic itcê trulnraux à btti*, W'tii-
tihiMiiifi) «liHiii Imii-iieMttcliyM-
lu-ll.
Widtr. r. (r. NiltMKÏ ïaw itta 'U'ku
II'' l'I huKivii, un léiicr
>ii,^, . nt (I jait rider la fur-
jait' de rttni.
Ridicule. Adj. //or/MMc ridicuie.
DIo' (it'iUMi ; suuuikIï lnou(,>cMiimi
déiieii. Il l'Inme, ttnssi «i|o'" «vou-
ttin. Il Ce que tu viens de faire
est ridicule, kkniii uiitHiyai, dlo'
'k;»o/.hin*'lsl>er kwalnnttt>.
Ridiculiser. 1'. tr. \)\<i 'ka deiié
'èyu'lti, iK'yji.s'^ti, lH*yuiiiT^ti, ye-
yaH^ti, iH'yailti. /*«."., <iéiié 'i'ynt''^l-
*ti, lH*yayJù"l'ti, lK*ya/liiii'l''ti, yt*-
yazIïeTti, beyazliirti. Fut., déiié
'èyaouTti, beya(.'was'"ti, Ueya-
t'Wouirrti, yeyatiwaT^ti. Dlo" 'ka
l)eyain'rti ille kt)lou, ne le ridicu-
lise dune juus.
Rien, lin^atelle. Saneddi ille ; sao-
ne<l(ii ille ; honiouniii ille ; huuniii-
youn illé. — Saoïunidi, ou lioni-
ouiini kkenasNluT illé, ;V ne m'oc-
cupe pas de firatideg choses, je
tn*occupe de riens. Ilouninyouii
ille yéyéniiiipin''a oyin, U n'a /'f«-
prit occupé que de riens. Il Séant,
oullé. Nilio'ltsini ttaîvsi orelyon
siie'ltsioun, otssiii ho'ltsiii uuUé,
Dieu, en créant le tnonde, le créa
de rien. || Sulle chose: daoudi ;
oullé ; ttassi oullé ; houniperzlinik
oullé. Ttassi huuiiii.>erz)inik oullé,
ii n'y a rien. !l Pitur rien, estlin-
niyé. Badinniyé iie(.'aiii'ltc'lio, jt* te
le donne pour rien. Es<liniuyé ne-
paouiiininni, je te le donne pottr
rien. — Flstiiiiiiiyé kolou, setwiovi-
nininni laii, fais-tn'en donc pré-
sent. Il fîoii à rien, bettiuMJiTzli "a
ille. jl Ilotnvie Intn à rien, esdi
dénen ; ttassi illé déneii. I| Ça ne
fait rien, ekontte kolou. !l // n'y a
rien que je déte^tt- davantage, ho-
"aiué hottrhva.Mii tmlié. jl Qui te
dit rien Y l'Ulliiii déiié yaliyé nt*-
tsiteiui déue<ixJieiiouii f )| Hien ne
se fait sans rien, iH'tta tioullfhou,
liou'lé oullé. Il Uiiti qu'à pté»eut,
kkaiii ouirltoii. ' Hien que cela,
eyi yiii ; eyvt oyiii.
Rlenr, cnic. PJre... NaetHMHiden-
dlo',iiaoudeneMllo*,naoudeniiidlu*,
iiaoudeiidio'. iiaoudenidlo*. l*a».,
iiai'tsh. . . Vrés. avec iiin.
Fut., l'ioudlu', iia<t<iou>-
dlo', naetle«ouii<llo'. Onttla/iiè
iituMidendU/ si diri, celui-ci est un
grand rieur. |l l)|u' houn/heiieii,
dlo' liossheiieii, liouii'lslieiien,
liounMsIieiieii, houlzlii'iieii. Dlo*
hossheiien ille m, je ne suis jm» un
rieur. ' Nai6e<llo% iiades<llo% na-
dindlo', nade<llo% (mdidlo% na-
douhdlo". il I)ze<le /elttcliyoui,
dze<le ne.sttchyoui, ninlttchvoui,
nelttcliyoui. Daotta yeiiinziienn
hekké hounlin ille ahottiii, dzé<ié
ninittchyoui oyin, tu ne parais ja-
nuiis chagrin, promenant partout
et toujours ton visage riant. Na-
dindU/ oyin, tu ris toujours.
Rigide. Adj. Vz. alstèrk, haiur.
Rigole. .V. c. Dès tsele horzliliii.
Rigoureux, euse. Adj. Hiver. IIi»-
kka/Ji lùvliè, oii oiittlaziit* «nJ/^t.
Cet hiver a été rigmireux , iliri m»*-
yékke onttlazliè e<iza. ;l i/ornpu',
kkeodilzhenen dénen.
Rlmer.f onirnir.Iiouzelyan, ça rime
hien, convient hien. liouzelyan
illé, ça ne rime {tas, ne convient
pas.
Rincé, ée. lieyé hokkenaltsel.
Rincer. \ . tr. IWye hokkenaltM I,
hokkenastsi'l, liokkenainHtsi I, o-
kk. ■ 1. Pas., ol !.
ok^ el. Fut., . I-
tsii, okkenaoustsiM. — Diri "tou
"téli beyé hokkéna»oun'lt5i'l, rince
cette bttuteille.
Rincer (se). Im bouche. Slia na'ta-
zeliiez, stia na'tane<i(>ez, slia na^ta-
RIR
- 916 —
RIS
ninloez, sliaiia taïu-lni-z. Pas., sha-
na' tazf'lMCZ, sliaiia' taiiesoc/,. Fut.,
sljana'tazouloe/., sliana' I aiu)iis{?e/.
Sha iia''taninloez, rince-loi la
h(yitchr.
Riposter. Aux cou})s. Kketsseddi,
kkesdi, kkiMU'ddi, kkeddi, kkeiddi,
kkrdahiddi, kkoouhdi, kkedalu'ci-
di. Pas., kketsse£)eddi, kkepesdi.
Fut., kketssouddi, kkewasdi. Kke-
Avoundi sanan, ne ripofite pas.
Rire. V. iutr. Natssedlo*", nasdlo%
naiiidlo', nadlo*^, naidlo*^, et aussi
nazedlo*", nadesdlo", nadindlo°, na-
dedlo*', nadidlo". Pas., natsserzh-
dlo% nazliidlo". Fut., natssoudlo*^,
iiaousdlo% nau-oundlo*^. || Aux é-
eluts. Dlope sezhi, dloye *"tesshi,
"^tinzhi, "^tezhi, '"tidzhi, ''tiddé.Pn.s.,
dlooe sezhet, ''tizhet, ^'tezhidzhet,
*^tezhiddé.Fj/t.,dlooe souzhi, "^tous-
shi, "tewounzhi.Sououdi itta dlope
*^tizhet, c'était si drôle que yV/i
éclaté de rire. || De quelqu'un.
Déné pan natssedlo". Bepan nain-
dlo° sanan, ne ris pas de lui. —
Ihid. Déné dlo*' tssettin. Déné dlo"
nettin ille kolou, ne ris donc pas
ainsi des gens. — Ihid., déné *^è
dlo" dettin, depes^in. Pas., déné
"^è dlo*^ depettin, depes"in. Fut.,
déné °è dk/ douttin, dous"in. Bè
dlo° depouh"in ille kolou, ne riez
donc pas de lui. Il Ne pouvoir finir
de rire. Kkennazhè tssedlo*^!, pes-
dlo*"!, pindlo"}, pedlo"!. — Ou mieux
kkennazhè dlo° ye tssezhi, dlo°
Aesshi, yenezhi, yezhi. Pas., kken-
nazhè dlo° ye tssepinzhet, dlo*^ ye-
pizhet. Sououdi itta kkennazhè
dlo° yépizhet oyin, c'était si drôle
que je ne pouvais finir de rire.
Rehwou slini kkéé'^terzhdlohou, il
est parti de rire, en montrant ses
vilaines dents. Il Avoir envie de
rire, vz. avoir. || Rire en-dessous.
Tta zeldlo'', tta nepesdlo*^, tta ne-
pinldlo", tta neldlo*". Pas., tta ze-
peldlo", tta nepesdlo". Fut., tta
zoiildlou, tta iiousdlou. Sepan tta
nt'woimidlou sanan, ne ris donc
pas comme cela de moi en-dessous.
Il En parlant. Dlo° VI ahbddi ;
dlo° VI ya'ti. Dlo" VI additta
erU'sttha' tcho° illé, il parle en
riant, aussi ne le coniprends-je pas
trop. Il Étant assis. Dlope zeida,
dlope desda, dinlda, delda, dezhil-
°ké, dezhiltthi. Fut., dlope zoul-
da, dousda, dewounlda,deAvourké,
dewoultthi. || Aiiner à rire, et
aussi, avoir besoin de rire. Dlo°
baze^tal, banes*^tal, banin^tal, ba-
ne'^tal. Pas., le prés, avec nin.
Fut., dlo" bazou^tal, banous°tal,
bane\voun''tal. — Ihid. lOlo" ba-
zezhi, baesshi, bahinzhi, baezhi,
baidzhi, bahiddé. Pas., dlo° baze-
zhet, bahizhet. Fut., dlo° bazou-
zhi, baousshi. Dlo° bahizhet kou !
J'ai hesoin de rire. \\ Follement,
sans motif. Opan sououdi ille koli,
ou opain houlle koli natssedlo*^. —
Edlini hopan sououdi hounlin kke
naindlo" tta? Qu'y a-t-il donc là
de drôle pour te faire rire ? Il Ha-
bituellement. Naouzendlo'', naou-
denesdlo'', naoudenindlo'', naou-
dendlo". Naoudenindlo° oyin, tu
ris toujours.^] Pour rire. Dlo*^ tta;
santta. Santta epalapinna tta ane-
ttin ousan? Est-ce pour rire que
tu travailles ?
Ris, rire. N. c. Dlo°. Déné dlooe.
Ris à une voile. Tssi nibale betta
e°lyeoudou"lshezh . Serre les ris,
e^yeoudin'^lshezh .
Risée de vent, ni'ltssi "teltther. Ni'^l-
tssi peltthe'^1, risée de vent qui
passe. — Ni'^ltssi nalttheri, coup
de vent.
Risible. Adj. Sououdi. Opan sou-
oudi. Sououdi adinni, ce que tu
dis est risible.
Risquer. Vz. exposer, s'exposer.
Il °Aoude°lni otssenn ttassi ededdi
Kl\'
- gi7 -
ROC
(m, à Ml. Idchtr </iu/</ur r/irt»r
ven le danger). 'At»mJi«'Ini kuli
otKMMin ht'tsiunliti orflxon cifitiii-
nik, U II rùf/iit*' foufr ««i fortuiu-.
|l .S'a t'iV. Tta titiiiiic'lni otN>«Min j
e<lex(Mi(ii. *^Ai>uiii>'liii otsMMin i'<\v~
diiuii illc kuUiu, ne ri»tjue donc
;)<7« ta vie.
Hivaf(e. .V. r. Tan hlllu>^. lirniVu-
Ta'^'a. "l'mi liolli<>ili('. () ti\f'tan
baii(H^ tssi wa'tan saimn, iiu\tu ne
lai*$e paf le canot, tout à fait fur
le hord de reati. •! Aborder au ri-
vage, nihottn »vJii, nihotta des-
kIu, (linzhi, (li'/.lii. Pok., niliotta
WNjin/Jit't, (It'oi/lift . Fut., niliotta
(ioii/hi, (loiisslii.
Rival, e. F/Ina si 'ahoiis'te'I hou-
ninzlienin, qui aspirent de part et
d^autre à la tiiain de hi femme. "
F/Ina ^i (Mla<,«a<l<»iisttè houninzh<^
nin, qui aspirent de part et d*au-
re à la victoire.
Rivaliser. De vite»*e, pousser une
course. Ilahit., e'^Ina nazt-I'ais,
e'Ina na(iil"ais, na<loiri"ais, iialif-
(iel''ais. Casuel, e'^lna zel''as, e'Ina
«liPas, douM"as, lnHiel"iis. Pas.,
e^na zeT'as, (lezliil"as, dezhou"!-
"as, ht'<leM"as. Fut., e'Ina zoul-
"as, dewoiil"jLs. F/Iua di*woin"as,
luttez de vitesse.
Rive. Vz. RiVAGK,
River. V. tr. KTan-nilcoui, e'I'aii-
iies''er, eT^an-nin^lVr, e'I'an-ni'I-
%'r, e"ran-iieç>il(.>t*r, eTan-uouTer.
/'«•"■. .eTan-nilijuot, eTan-ni'T^vot.
Fut., eM^an-noulÊtT, i-'l^an-nous-
^•r. Hotsa*^! e^ran-newoiinl^T, fii
riveras les clous.
Riverain, e. \. c. "IVga liottinen.
'^'l'aiiltaiiiH* iia/heri ; pi. 'tauban(X'
iiaddt- (Ic'neii.
Rivet. .V. c. Hotsa'I deldshopè.r/oiit
jaunes.
Rivière. Y. c D^s. Il Dès tclio', ou
dès nèzhô, grande rivière, fleinu-.
i' Dès ets>t*iin-iwrteoinlin, livière
torturuie. i| I)^« aii'lmiin tuinli»
dlin lantU», rixHère qui revient au
même lieu, se replie lur elle-mê-
me. Il 'An iiaziii'lliii, hrutque rrpli
d'une rivière. ' Cour^ d'um ri-
vière, de» 'tcrjtliliii. Pa»., tr^in-
lin. Fut., *toullin. Il Petite rhière
et rttisseau, dès ts^lè.
Riz. .V. f. l*inMar-ayV*, m. à m. i»
tits l'ers.
Robe. /)<• femme, tsuekwi "ié. Il
Peau d*un animal tenant de lit,
de couverture : de huffle, e<lyé<ié
zhe/h tssAJé ; de loup frn."iVr,tclii-
Robinet. > u-a/i* Imkke 'tou
dellézi, ou tuu «lelttlouli, qu\m
tourne pour laisser tomher le li-
(fuide. — Ou bien encore "tou da-
"adeld»-/' Tourne le robi-
net, 11,1 <, oti bien da'a-
(iinldezh. J'ai tourné le robinet
et F eau ne vient pa», iiaiii Idezli
kolou, 'tau 'attlir illt*, ou ''tuu dél-
iés illt'.
Robuste. .Adj. Natsset.-^et, nastset,
fort. Natsseittlwjli, na.sttle/li, nn-
nelttle/Ji, nalttlrzii, iiahilttli-zJ>,
naouMtt lezl) , nahelielt t lezh ,vig(m-
reux. Nalttlezli, kka^ll^ illô., i7
n*est pas peu vigoureu.i .
Rocailleux, euse. Pays, terrain,
(i>ht' iii'liiHMï. .Vont, dshè chezh.
Roches. Pierres à rets, servtint de
poids aux fUets, e'ke dshèè. '' Ro-
che plate, dsliè "ka'^lè. ' drosse
roche, d4iè tcho*. ' Hoche, ou
amas de roches formant une but-
te, une colline, dsho "kall, ou dshè
'kall chey-h.l! Ritche, menhir. Dsiiè
iia^iii''ai, pierre dressée. Dshè
'kall clieeh na^-e kai, n-cher
abnipt, ou abrupte colline <!e ro-
chers. Il Rocher par-dessus lequel
F eau passe dans un rapide, nwis
de manière qu*il paraisse pour-
tant qu'il y a là un nnlier, «l<*liè
kke da^iè nazhellin. I! Rocher pa-
ROG
918 —
RON
raissant à lo surface de /'tv/j/, dans
un rapide, dsliè iianopinliii, ro-
cher autour duquel l'eau passe. —
Ou encore dshètta deoinlin,, rocher
que le courant frappe. \\ Batture
de roches, dshè 'ta ninlin, (Veau
coule à travers les roches).
Hôder. ]'. intr. "Anen dzédéyeddi,
"anen dzedessai,dzeneppai,dzedet*-
gai, dzede hittais, (izede houh"ais,
dzédé hè"ais, dzéilé hiddi'^l, dzédé
liouhdin, dzéreddi*^!. Pas., dzédé
yeoeddi, dzédé pit'Ê>ai, dzédé ^in^ai,
dzédé ^inoai, dzédé pittais, dzédé
^iddi''!. Fut., dzédé youddi, dzédé-
"wassa, dzédéwounya, dzédéwaya,
dzédé wouttais, dzédéwouddn.
"Anen dzedewassa oiaze, je vais
rôder un peu. \\ En criant. Dzédé
sell yedelni, dzédé sell deslai, din-
lai, déliai, dzédé sell dil'^ais, dou^l-
''ais, déliais; dzédé sell dildiT,
dou'ldi'^1, deldn. Pas., dzédé sell
3-edeÉ»elni, dzédé sell degeslai, dzé-
dé sell deoil"ais,de^ildi''l.Ft/t., dzé-
dé sell yedoulni, dzédé sell douslai,
dewoul"ais, dewouldi'^l. Dzédé sell
dewou'^ldi''l sanan, ne rôdez donc
pas ainsi, en criant. \\ En pleurant.
Dzédé tsage yedelni, dzédé tsa^e
deslai. Pas., dzédé tsa^e yédéÉ)el-
ni, dzédé tsa^e de£>eslal. Fut., dzé-
dé tsapè yedoulni, dzédé tsapè
douslai. Il En se tixnnant. "Anen
dzé-tsselgwi, dzedesgwi, dzedinl-
gwi, dzedelgwi. Pas., "anen dzé-
tsseoelgwi, dzedegesgwi. Fut., "a-
nen dzetssoulgwi, dzédéwasgwi.
"Anen dzedinlgwi oiazé, rôde un
peu, en te traînant, comme tu
pourras.
Hodomont. Vz. fanfaron. Déné V
yenioudenni dénen,qjn' se prétend
supérieur aux autres. A^ouen'^l^in
dénen, prétentieux.
Pogations. Jésus yakkézin ''terzhy-
ai, eyet nihodzhi hotssenn "ta dzi-
nekke ya*^tiyou, etssoude'^kann.
Rogner. Ttassi la kkehinttazh, ou
ele£)ettazh, bekkenesttazli, bekke-
ninttazh, yekkehenttazh. || E''le-
Ê)ettazJi, e'iepesttazh, e'^le^inttazh,
e'^leye()ettazh. Rogne tes ongles,
ninla ''ganen e'^le^^inttazh.
Rognons. Etssézè. Déné tssézè. Se-
tssézè, mes rognons. Etssézè
kkezh, un rognon. || Rognons de
castor, ezhopwè ; tsa zhoÊ)wè.
Roi. Bekkaozheri nezhè tclio".
Roitelet. Inyézé deldsho'' iaze. —
Ou hien etsseze °ga iaze.
Rôle de tabac. Tsselttoui dezh iaze.
Rompre. Vz. casser, briser, dé-
chirer.
Rompu, e. Adj. Na^edyez ; na^e°té.
Dekkéninttchyell. Hountchella
kkéninttchyell, pointe rompue,
h travers laquelle la rivière s^est
fait un second lit. — E°l kkénin-
ttchyell, digue, chaussée rompue.
Il Homme rompu aux affaires, yé-
niodennihi dénen.
Rond, e. Adj. Dedzoi ; dedzinn ;
dedsô"; deggez, de forme sphéri-
dellou, de forme cylindri-
debanzh ; nadebanzh, de
circulaire. \\ Tourner en
etssenn nayeheddi, etssenn
na°tessai, na°tinpai, na.'^teggai, na-
"tittais, na'^tiddi'^l. Pas., etssenn
naye^te^ieddi, na'^te^ji^^ai, nsi'tegi-
ttais, na'^teeiddi"!. Fut., etssenn
naye'^touddi, etssenn na'^toussai,
na°tewouttais, na°tewouddi*^l. —
Ou hien : etssenn niyindi, etssenn
ninessai, ninin^ai, ninittas, ninid-
de'^l. Pas., etssenn niyindik, e-
tssenn niniya, ninittas, niniddel.
Fut., etssenn niyouddi, etssenn
niwassa, niwouttas, niwoudde*^l. ||
Bois rond, dedchenn delloui. La
rondeur du firmament, déné naya
oudéné£)in"a. || Avoir le visage
rond. Dezedzinn, denesdzinn, de-
nindzinn, denedzinn.
Rond. Proéminent. Detssenn. Bè-
gue
que
forme
rond.
ROS
- 919
KOU
U'tt (li'tssi'nn, i7 ti lin grtm ventre.
Ronde. .1 lu... Ilomiart'. 'l'taïu'lttt'
«koiilvké iioiiiitirî' iia(i(l«', ti>us ceux
(/»i (liiiuiirent là à In nnidc.
Ronflement. \. c 'i'-sselous tth»-,
m. (1 //«., on ronfle om entend.
Ronfler. V. intr. TsM-rmis, t*s'ous,
in I im^, f'I ous, ilt)i)iis, (>u^oll^,
ehel'ous. /*«»., et.ssecinruus, etii'l-
'"«us. Fut., elssouKous, ous'ous,
w(niii''I''ous. An'liian tsserous tt^
il\k«'Ia! On ronfle cneore !
Rongé, ée. (.S"/7 .s^^^'i/ de lin^e),
yeoan (lazheTazh. — (S*il s^agit
déduire ehose), yeçmga'/.h. \\ liive
ronffée par /V«m, ""toutta nilioiiil-
ttlift.
Ronger. V. tr. Tsseraizh, es'aiz,
ne'Taizli, ye'^l'aizh, hiloaizli, ou"!-
'aizlj. Pas., tsseoin'l'^azh, yi'^I'azh,
ou shiTazh. Fut., tssoul'aizli,was-
*aizh, ou ous'^aizh. Fzhe/.li, dloii-
nén yeoan (lazlielazli ovin, lej>
souris ont tout rongé la peau. ||
Tsseppazh es^azh, neÉ)£)azh, yeg-
pazli, hi'gazh, daln'gazh, ou'^azh.
Pas., tsseÉ)in(.'azh, epiopazli, epin-
fiazli, yeoinpazli, epiVazh. Fut.,
tssou£)f.>azh, was'^azh, wounpazli,
ouppazh, youppazh. Nedyan tlès
(llounéii yepinpazh ikke sin, voici
de la graisse (pie les souris ont
rongée. Dlouiien inpazhé yin, ce
ne sont que ravages de souris.
Ronron Je chat. Tchizt' deddi. Ve-
hodeddi, i7 fait entendre un gron-
dement de satisfaction.
Rosace. Fenêtre en ... Yakke soun-
'ka-f'lttazh.
Rose. .V. c. Intsole iottanen, ou in-
baa.
Roseau. \. c. Ttlo' tcho" zhoulo.
Rosée. .Y. c. Couvrant llierbe, les
phintes. da ""ton, (eau en l'air).
Nili he<.>frtounn. Nihetx'lzo". I|
Blanche, nih hep«Mlyazh. Tenn 'e-
f>e<lyazh. sorte de givre se formant
."ur la glace.
Rosier. V. c. Intsolè inttaii-tchen-
lUMI.
Rosse. .V. f. I.iii ttho' «.liiii iaze,
niauvaix cheval. 'I.iii tclio" ttcliyè^
11', guenille de chei'al. 'Lin ttho*
aiiflidyié, c/uTo/ sans forcex.
Rosser. Vz. mmthk.
Rot. V. t. Na.lts«-ke1.
Roter, r. intr. Nadesf'ke'I, nadr-
lu's''ke''I, iiadehiu'^ke'I, iiadehe^e*!.
Paj<., Mttdescpe'^kfM, nad^•É)t•^*'ke*I.
Fut., Dadesou'^kf'^l, na<lehoiis'ke'^I.
Kditiiiiyou chepi" tin ahounoddi,
iiadeliiM'ke*"!, tu dois avtnr pris
une bonne ventrée, jntis<pte tu ro-
tes.
Rôti. V. c. Ik-rr tttzii.
Rôtir. Kttezh, esttezli neMttezli,
yeMttezli, hilttezlj, ou'^lt tezl». Pa*.,
shettè, shinttè, shinlttè, ye'Ittè.
Fut., wattezh, wasttezli, Diri l)err
iaze sa wouiritttvli, rôtis-moi ce
morceau de viande. ' Faire rôtir,
vz. faihk.
Rôtissoire. .\. c. Beyé ettèzhi.
Rotule du genou, déné dza swot.
Si- (1/a !::wot, ma rotule.
Roucouler. V. intr. Deliii. Dza del-
ni, le pigeon roucoule.
Roue. .V. c. Nalhanzhi. Na<lelhan-
zl.i.
Rouge. Adj. Dt'Ikkwoz. Dikkounz.
Dnip rouge, ettlouneii delkkwozi.
Fer rouge, tsiuit>anen dt'Ikkwozi.
H Fer rougi au feu. 'konntta tsan-
tsanen deikkwoz. ■ Rouge (être)
de vùiage. Zedeiielkkwoz, denes-
kkwoz, deniiilkkwoz, denelkkwoz.
Rougeole. Déné "^ka nadekkwoz.
Rougeur. V. c. Hodikkounz. Ya
dikkounz ikké si! Le ciel est rou-
ge. I! Rougeur le matin et le soir,
yetsin. Il Rougeur du soleil, sa
«It'Ikkwoz.
Rougir. V. tr. Deikkwoz aPin. //
Fa rougi, deikkwoz ayinla. Il V.
intr. De honte. Yoiiyakkf dezj-
kkoui)z,deneskkounz,dtMiinkkounz,
ROU
— 020 —
ROU
deiiikkounz, deiienikkoiiiiz, de-
noLilikkoun/. P</.s.,iuuiezolkkounz,
nacleoeskkounz,iiadi'net)iiilkkounz,
nadeiu'oelkkounz. Fut., le prés,
avec walli, laosan, etc. Youyakke
deiiikkounz asla, kkazhe, j'ai /)!/
/(" ftiire rougir de honte.
Rouille. N. c.Tsan ye dettan. Tsan-
tsan tsanon.
Rouillé, ée. Edepintsan.Dyaii betta
e£)ala^edda odelyon ede^jintsan
ikké ! Tous les outils que voici
sont rouilles.
Rouir. V. tr. Tthandèzhè \t\oQh 'ta-
Ivé, tremper dans Veau l'hcrhe à
fil, "^taslé, '^tancllé, 'tavelle. Pas.,
""taoelya, '^ta£)illa. Fut., "taewalye'"!,
ta^jwasle'^l.
Roulant, e. Voilure. Bezh-tchen-
nen hounzon oe'^kozh ; denna illé.
il Chemin roulant, '"toimlou denna
illé.
Roulé, ée. En boule, oune^jeldzo'l .
H En volute, en cornet, en rou-
leau, e^yehdezh, ou e'^lyepeddezh.
Rouleau. N. c. Ttassi e^lye^jaddezb.
Edittlis "ka'^le e"^lye^eddezh, un
rouleau de papier.
Rouler. Quelqu-un à terre, dene
etssenn nadeloezh, etssenn nade-
pes'^ezh, nadepin'^Fezh, nayede*^!-
''ezh, nade£)iloezh, nadeoou^rezh.
Pas., etssenn nade^^tepelÉfezli , na-
de'teoiTezh, nade^teoin'^rezh, na-
yede'^tepin'^rezli. Fut., etssenn na-
de'^touloezh, nade'^tous^ezh. Tsset
nizé nayede*^teoinrezh oyin, il Va
roulé au milieu des ordures.
Rouler (se). Nazeonpzh, nadeoes-
"ezh, nadeoinpezh, nadeo£»ezh, na-
deoi'^^ezh, nadeoou^ezh. Pas., na-
tssede*^te<?inÊ)ezh,nade£)ipÉ)ezh.Fj/t.,
nadesouppezh, nade'^tous^ezh, na-
de'^tewounpezh. Tsset nize nadeoin-
pezh .sanan, ne te roule pas au mi-
lieu des ordures. \\ Arriver en
rendant, vz. arriver. |I Le faire
roider, vz. faire.
Rouler. Faire un rouleau. Ttassi \M
e'iyeddizli, e*"lyesdezh, e^lyened- ^
dezh, e°lyeyeddezh, e'^^lyeiddozh,
e'^lyeouhdezh,onyehèyeddezh.i*«.s, ,
e'iyepeddezh, e'iyepiddezh. Fut.,
e'"lyeoupwaddezh, e'iyepwasdezh.
Diri edittlis '^^ka'^le sa e'^lyeneddezli,
fais-moi un rouleau de tout ce pa-
pier. Il V. g. une roche. Dshè na-
deloezh, nadepes'ezh, nadepin*^!-
"ezh. Nadepin'^l'ezliou, ou pin'l- m
'ezhou nedap-apin'^ldazh, elle est '
trop lourde pour toi, fais-la rou-
ler. J
Roulis. N. c. Tssi nade''kozh, ou 1
tssi nade'ldazh.
Roupie. A", c. Deninniyè ""te^kozh
"apinlin, humeur découlant du
nez.
Rousseur.. ''Adezedsho'', Rousseurs.
"adadezedsho".
Roussir. ]'. tr. Ttassi dildshôi, di'^l-
dshou, din'^ldshou, yedin^ldshou,
depildshou, dou''ldshou. Pas., dil-
dshou, di^dshou (en élevant la
voix sur dshou) . Fut., douldshou,
dousdshou, dewoum'^ldshou. |l V.
intr. Devenir roux. Zidshou, di-
dshou, dindshou, dindshou, depi-
dshou. Pas., comme le prés., jnais,
en élevant la voix sur dsjiou) .Din-
dshou ikkéla ! Te voilà tout roux !
Route. N. c. Tounlou. Très battue,
en hiver, ''tounlou deyet. |l De
communication, e'^le^^ta-'^tounlou-
nin"a. || Faire route en chantant,
vz. ARRIVER. Il Fausse-route. N. c.
Ttatssenn ille "tounlou "terzh^ae
kke '^tiya, fai pris un mauvais che-
min, ai fait fausse route.
Routinier. N. c. Dénétta kke"anen
ho'^touishi illé, eddini tta ayenin-
zhenen kke ho^^l'^an oyin, que per-
sonne ne persuadera de chercher
quelque procédé meilleur, cjui tient
à ses vieux systèmes, à ses vieilles
façons.
Rouvrir. Sa plaie s'est rouverte.
RUI
- 921 -
RL'S
lH*'k«c* kk^''iint'n iiao'tflMlzlu-t.
Nf^kutH' kkr iiiuMi iitu>'t(>u(l/l)i >a-
imn, «•<lfkkrstljn<lli, inétuifit-toi,
et prends garde de rouvnr ta
ptdie.
Houx, rousse. .l(//. Dridsho". Che-
val nntx, lin tclH»*^ <lelcl8ho''. Il
.V<>;iM«iii' jaune, ou ntu$$e, or.
Royaume. .V. c. Ik^kkao/Ju-ri n^zh^
ti-ln)' ufliiu'ii, ptiifs gouvenn^ fuir
un roi. i| liotiaunu de Dieu, Ni-
110*^11 sini uiilasin (It'iu- lioïKieniii"!-
shin. ij ttoyuume du eiel ; yi'(l<lat»f
neliiu-nkke Niho'Itsiui an'^liisin dé-
né huii(itMiin'lshin.
Ruban. \. t*. Souiiilmnru.
Rude, rugueux. Dftssi/. Pierre ru-
gueuse, dshè tssi/.é, fltoffe rude,
you detssiz. H Iiab<deuu \ V2. R.\-
HOTKi'X.II Voia- rude, /x'VkA. Kou
iioowin derkt**^! lan ! Quelle voix
rude! Il De earactère. Natssiz
ekkorelvan illé, </«/i ne nuit pas ea-
resser. Natssi/ illéhé dénen, qui
n*est pas earessant. Kkeodilzhe-
noii (léneii, aéx'ère, impérieux.
Rudoyer. V. tr. Dene kkessodedli
illt', traiter sans ménagement, he-
kkesdestili illé. Pas., hekkessode-
pedli ille, bekkesdec'esdii ille. Fut.,
lu'kkessodoudli ilIt-, lu'kkestlousdli
illé. Vekki'S{lt').>e(lli illé, koutta, i7
/'</ joliment rudoi/é.
Rue. S\ c. Yé ho'sfézé ho'"terzlj''a;
yé-ho-''t;ézé 'tounlou "'terzh''a. Ye-
lioVézé ollan 'tounloii nin"a, »7 «/ a
beaueoup de nus.
Ruer. V. tr. "IVi/h. Pa.s., terzli-
"ezh. Fut., "^tou'izh. Verzh"ezh,
i7 /'« rué. Nou"izh sanaii, prends
garde qu*il ne te rue.
Ruer (se). .Sur quelqu'un, vz. se JK-
IKK sur.
Rujîir. V. intr. Hezi1 ; /»/. dazi'^1.
Ruiner, l'. tr. Vz. nKTKUiouKR, dé-
Moi.iH, 1)^:triirk. h Jiuiner quel-
qu'un. Déné tti-liyè-nilzhi, ou dé-
lié ttawi iuVii-iiilzlii, hè<ii-nineftslii,
li(*<li - niiiiii'hlii, liî-di - nivinlnlii.
Pas,, ttchyî* iiil^hft, ttcli\»« niiii I-
shet. Fut., ttchyè iiipwiilziii, ni-
(^wanshi. O'tiyé ttch\r tiiM'ninl-
8lu*t Iakou ! ou hicn, o'tixc tLa»»!
Iiitli iiisciiiii'Ulu't lakoii ! 'tu m'a»
lonqilètenient ruiné !
Ruiner («c). 'rtfhyt'-ni-t«Sf-<iilzljir,
tt('liyé-ni-<lt'nei>dzlii, ttchyè-ni-de-
iiinl/hi, ttcliyt*-iii-<Jilzliir. Pas.,
ttcliyé-iii-t!is«'-<lil/lift, ttcliyè-ni-
(itMn*Mi/.lu-t. Fui., Itrhyé-iii-tssi*-
doulzlii,ttiliyè-ni-<U)Us<i/Ju,ttcliyè-
ni-dewoiiiijzhi. Desaiiyciiiiizhenen
dinttlia tla ttcliyènidil/liir, i7 se
ruitif par ses libéralités.
Ruiné. Détérioré. Ttassi VI nan-
tchoiihuzlicr laiitte, ou ttassi Vl
iia'aii-o-pweziieri.
Ruines. Restes, débris d'un fort,
d'une maison, déné kounkke ho-
zazé.
Ruisseau. .V. e. Dès-tsélé-azé.
Ruisseler. V. intr. Déné VnaeH-
dloiiz. Senae'Idlouz oyin, mes ha-
fiits s(mt tout ruUselatds d'eau.
Rumeur. A', e. Deninniye ille L'an
e^eiiazilni, exeitati(m générale
produite par un mécoiitentement.
Honni dzedettli, bruits qui cou-
rent.
Ruminants. "Tinttchyanaddé sha
ye 1 "an, ou "tinttchyanaddé chè<le-
kkai>ii.
Ruminer. Che-dekkais; pi. da-che-
«Ifkkais.
Rupture. .V. e. Ve'\é.^^ Rupture d'un
essieu, bezli-tchonnen 'ta-nin*ai
C>e""té. Il D'une digue, v\ q&i\ nin-
ttchyell. Il Descente de boyaux,
déné tchan&rai (.>a-o-nin'*ai. ' De
la paix, f'Ie'^lottinen ♦•'let^ittin
nin nahoilyès, ou ifn
e'^letssittin nin e'ie'l n . . v««l-
zher.
Rusé» ée. pJre... Sounyan, fin. ||
^Asotlyan, plein de tours, de re$-
SAB
- 922
SAC
•sources, ''jihosdyan, ""ahouiulyan,
"ahodyan. ''Ahodyan, kkazliè ille,
il n'est pas peu rusé. Oyael'ti oya
sounyan, liuhile à tromper.
I^user. r. intr. "Ascxiyaii sliiii e'I
oyaolti. 'Alioiindyan slini VI oya-
was'te'^l seveniu'lslKMin ille kolou,
ne elierelie doue jxis à ruser avec
u)oi.
Rut. (Eu général). E'^Fan-eddi. Les
eurihous sont eu rut, cdshenn e*^!-
"aiihdi.
Rutabaga. Cliou de Siaui. Ttè tssel-
(lè'li, ce qui se mange cru.
S
Sabbat. Juda-Ottinen tta beyeda-
riye dzinen nin, le jour du Sei-
gneur chez les Juifs.
Sabéisme. "Konn tcho, dshenn tcho
oasan-ou-deddi. Pas., g)asan-ou-
deneddi, adoration du feu et des
astres.
Sable. Shai. || Gros sable, gravier.
Nazliayé. || Tou tcho^ kké ttlan
shai, sable sur le rivage de la mer.
Ttlan shai tssin i^lapè shai lasttè
ovin, je suis comme un grain de
sable du rivage de la mer. \\ Route
passant sur un coteau de sable,
shai ttazhè larè ho*'terzh"ai, ou
"^tounlou '^terzh"ai.
Sablier. N. c. Shai ''téli iazé.
Sablière. N. c. Yé hoziré kkeddaÊ)è
dazhellai, pièce de bois terminant
le unir, et sur laquelle repose la
toiture.
Sablonneux, euse. Shai-nehnen,
terrain, pays sablonneux.
Sabot. N. c. Dedchenn °ké, cliaus-
■sure de bois. Il "Lin tcho" ''ké °ga-
nen, sabot de cheval.
Sabre. N. c. Bès tcho'^ nennezhi,
grand couteau long.
Sabrer. Bès tcho" tta déné hedshel,
housdshe*^!, houndshe*^!, houdshe"!,
houidshe^l, houhdshel. Pas., déné
houwedshe'^l, houwidshe"'!. Fut.,
houwadshe'^I, houwasdshe'i. Nou-
nen slini hoÊ)wouhdshe°l, sabrez
cette racaille.
Sac. N. c. Nan^ltchezh. "Les nan'']-
tchezh, -soc de farine. I| Sac à fu-
mer, ttlei shezh. — (S'il est bro-
dé): ttie"! shezh soun "^kaou{)wehdi.
Il ^Konn zhezh, sac à allumettes.
Il Sac h plomb, l'enfermant les
munitions de chasse. "Telkkizhi
zhezh .
Sac=à=comiiiis. (Bruyère dont on
fume la feuille), denni inttanen.
— La feuille, inttan. — Le fruit.
Denni, de denna, qui passe diffi- J
cilement. (Ce fruit peu aqueux h
s'avale, en effet, difficilement).
Saccager. V. tr. Vz. piller, dé-
truire, DÉVASTER.
Sacerdoce. N. c. Tta hotta tta 1
ya^Ptiy houn'^lin, ce qui fait le *
lyrêtre.
Sacoche. N. c. "Ké "kale nan^ltchezh
na béyé horzh"an, double poche
en cuir.
Sacre. N. c. Tta yaTtiy nèzhè holé,
le sacre d'un évêque.
Sacré, ée. Consacré au culte, de-
*^gayé. Il Linge sacré, ya^ti youè.
Il Vases sacrés, betta la mess ho'^ié
SAC
-923-
SAI
iiyU- ton 'téli. Il Calice non con-
sacré, «Ijié "^tou 'téli <l«t»è ileçiftixji'.
Il Eyi orelyon ilt-nuyi* si, l>èliule-
wuuiuli NaiiHii, tout cela e»t con-
fdili', /l'i/ tituchi' pu».
Sacrement. .V. <'. Niliu'lt>iiii imdid-
dt', rctiù'lic liivin.
Sacrer. V. tr. V. ^j. un évfifue.
YaTtiy iu*zlu» hoMé, hest&i. Pas.,
Iiorzlilin, ^hi"1t^iIl.Kkal(lalU'n yuM-
'tiy iu*/.lu' lior/Jiliii, on l'a déjà
Siuré t'Vi'i/Uf. Il Vz. Jl'itKR.
Sacrificateur. 'Un Nilu/ltsini <,.a-
yuunennihi. JikIu Ottinen nehiu'ii-
kke., yji'Ttiy yin Nilio^ltsini ttassi
C>aouneiuli tssi-lfin iiiii, chez les
Juifs, les prêtres seuls axuiicnt la
cfitirt*c de sacrificateurs.
Sacrifice. Ttnssi Nilu>ntsini yAoyi-
iieiidilii. Il Le saint Sacrifice. La-
inesstta, Jésus lie'^tats-senn ninadé-
diTtihi, à la iiwsse, Jésus s'offrant
à son Père. | Sacrifice des jniïens.
Nih otssenn napennihi, offrande à
la terre. \\ Faire un sacrifice, vz.
KAIHK.
Sacrifier. Offrir à Dieu. Nilurit-sini
(.-aouneiidi, (..aouiiiiiesni.c'aouninin-
ni, É>ay"unenni, paouuiiiiddi, pa-
ouninoulmi,£»adahèyounenni.Pa«.,
paouiieiidi, rwiounininni. Fut., g&-
ounouddi^l, tiaounousni'"!. Diri
orelyon Niho'Itsini f>aouniniddi de
kolou, "anTtte illé. ui>us ne ferions
pas mal de sacrifier tout ceci à
Dieu. Il Sacrifier sa vie. Vz. s*RX-
posKR. — Ibid., pour son
pays, bennehjien f.aiikkasoul/.lieri
ttcliya, st'zhiye de kolou, hounin-
zlienin, éiiézeddi. liennehuen yan-
kkasouldé ttchya iH'zJuyetssenn
eiiéiléoiiidik, i7 a sacrifié sa x'ie,
pour ftréserx'er son pays de la do-
niiniition étran}ièrc.
Sacrilège. Délayé 'eT 'taiiozlù. //
a fait un sacri-'ège, de«ayé VI
'tatxjwinHshet. H Communion sa-
crilège. Osliiii Vl dénézJiattai,
communion faite en état de
péché .
Sacristie. Va'ti kon-en dehtxiiii'aii
iazié, ya^^ti youè ^tiella, lieu atte-
nant h réglise, où ron conserve
les ornements et vase» sacrés.
Sacrum. Ktcltè nenneii, o« où corn-
menée la (jucue.
Sage. Respectable, homme d^esprit.
Délié a'oueif linen. Vénitxieiinihi.
Tta délié dayéiiitMieiiiiilii iie'^l, tta
!".i;\pte iieliiieii (.'aiikkaol^lieri, l>e-
tssriiii tewoulide'l, vous irez, toi
et les sages de mon peuple, trou-
ver le roi d*flgypte.
Sage femme. 'AecK^'lnai tshékwi.
'Aet>e"lnai ekkorelyan. "Aeije'lnai
kkeiia/Jieri.
Sagement. .Idv. Sot>a. KMtthi. So-
(.>a, ttu e Ittlii aiiedya koiittè, tu as
agi sagement.
Sagesse. Déné ehounyaen, iiehoun-
yaeii l»er'an naholidou/Ji, sa sa-
gesse s\'st évanouie.
Sagittaire. Signe du ... Sine onni/é
ouii kao'tezluMlou, aux approches
du sdlstice d'été.
Saignant, e. Viande saignante, be-
dsliin"! toué ttè ikkéla, l>err. Lais-
ser la viande saignante, ne la cui-
re qu'à demi, beilshiii'l 'toué y*-
holttè ikkela î o'tiyé sliettè illé.
Saignée. De rivière, débordement.
'Ton olhèzliè 'tezli 'teMl>enn, ou
*tou olbèzhè 'ènihilbenn. !l l)e-
dchenn "ta ninliii, épaves re jetées
par les flots débordés.
Saigner. V. tr. Déné dellè hiltchi.
Neddellè houstcho, fV vais te sai-
gner. Il Nettchyouiliè wasttazli,
je vais ouvrir, ou piquer ta veine.
SettchyouEliè niwounttazh, 5<ii-
gne-moi. >\ V. intr. Il saigne, hed-
deilè niliittli. Dell niliittli, le sang
coule, saigner. Il saigne du nez,
binniyè eddell. // Va fait saigner
du nez, binniyè eddell ayinla. —
Déné^an 'tazliedshe. perdre tout
s AI
- 924
SAI
son siUiîi. lîeoan "^tazliedsho, kou-
it;i, // a perdu toitl >o/j .s•<//J^^
Saillie. l)eyiHl;ilu>rzh"a, au doveda-
zhè'a. Dt'né ttia ttlienncn déné-
/liezli yé dalu)r/.h"a, les ponwict-
tes font saillie sous In peau. \\
Saillie de gaieté, 'an dlo*' yé tssè-
zhi. Il Tniit d'esprit. Sououddi j^^'ii
sounyaoM 'aNa'ti, plaisanterie spi-
rituelle.
Sain, e. Soulzlienn. Souf)enna. Ttas-
son hontte ille. Nezi soupenna he-
kke ho.unlin illé ikké si, aucune
partie de ton eorps n'est saine. \\
Sain et sauf. Kkazhè. Ttasson hon-
tte illé. Tâche de nous re-cenir
sain et sauf, ttasson anette illou,
tthi nouÊ)an niwoundya. 7/ est ar-
rivé Kdin et sauf, kkazhè, ttasson
hontte illou nindya.
Saindoux. Kokous tlessé.
Sainement. Raisonnablement. EH-
tthi houdenedzhenin kke, houde-
nesshenin kke, houdenin^lshenin
kke, houdenen'^lshenin kke ; ou
bien e°ltthi '^ayénioÊ)win"ai kke,
'^ayenigi"ai kke, "^ayenipin^ai kke,
'"ayenipin^ai kke. Ahourzh^aon
e'itthi "^ayemoin^ai kké beho"l"an
oyin, un jugement sain inspire,
règle tous ses actes. E'^ltthi hou-
denen*^lshenin kké antte oyin, sa
conduite est toujours raisonnable.
Saint, e. Ze'^gai, des^g-ai, din°gai,
de°gai, di°gai, douh'^gai, dade'^gai.
Pas., zeoe'^gai, depes^gai. Fut.,
zou*'gai, dous°gai. |l Faire le saint,
la sainte. Déné hè-tse'^l-oun*'lchel
illou aatssèdilzhenn .\e-tse"^l-oun'^!-
chel ille aadinlzhenn ille kolou,
nekkoridyan ille kwalanttè si, ne
fais donc pas ainsi le saint ; on
te connaît bien.
Saintement. Adv. Hounzon. Mou-
rir sai)}tement, hounzon Heoatsse-
zhi.
Sainteté. Ze^gai.
Saint=Esprit. Yédariyé nezon.
Saintes^Huiles. Tlès kkalle iazé.
'Leooinn iazé.
Saisie. N. c. K(httlis na donetssin
ttassi naltsi, saisie pour dette-'i.
Saisir. V. tr. Ililteho, hestcho,
hin'^ltcha, hi'ltcho, yi°ltcho ; ou
tssou°tonn, hou"tonn, hous°tonn ;
houn'tonn, saisis-le. || A la volée,
Datsseoeltcho, dai^estcho, dapinl-
tcho, dayej.)eltcho, daÊ)iltcho. Pas.,
dats.seoeltcho nin, da£)estcho nin.
Fut., datssepoultcho, da£)oustchc),
dapounitcho. || Avec les dents.
Ttassi houdshaj?, housdsha^,
houndsha^j, youdsha^), houidshaÉ),
houhdshat). Pas., houwedshap,
houwidshap. Fut., houwadshap,
houwasdshap. — Ibid., et à la vo-
lée. Ttassi betssinltla, benestla,
benin'^ltla, yen^ltla, beniltla. Pas.,
betssinltla, le prés, avec nin. Fut.,
betssoultla, bewastla, bewoun'^ltla.
l)aÊ>estcho nin kolou, tthi sinttla
''aoeltthet oyin, je le saisis vive-
ment, mais il m'échappa encore
des mains. — Behouwoundshao sa-
nan ; nehwou ttasson awanne sa-
nan, ne le saisis pas avec les dents,
de peur de t'y faire mal. || La pen-
sée. Hinnideddi, binnidesni, bin-
ni-dinni, yinni-denni, binni-diddi,
binni-douhni, hèyinni-dennij da-
hèyinni-denni.Pa.s. , hinni-deoeddi,
binni-deoinni. Fut., hinni-douddi,
binni - dousni. Ninni - deddi kké
adinni illé sin, on ne comprend
pas ce que tu dis. || Naltsi, pren-
dre ; v::. PRENDRE.
Saison. N. c. Ttaho, Vépoquc où.
Saison des foins, ttaho ttk/ detta-
zhi ; des récoltes, ttaho '^aniholyé-
hé ; des semences, ttaho ninihou-
lyéhé ; des pluies, ttaho 5^ahotsen-
nen nideltthi ; de la sécheresse,
ttaho tchyan houllé horzh"ain. ||
Les quatre saisons, '^ayou,'"loukkou,
sinon, "aittazou, Vhiver, le prin-
temps, Fêté, Vautomnc.
SAL
- 925 -
SAL
Salade. .V. r. Inttun ichno^ ttè t^^4•l-
«lè II, ffuiUft qu'on iiuingf crtwé.
Salaire. .V. c. Im na (léné tAMMin iwi-
(<eiiiii. I^ iiM M*tsMMin nacoutrini,
donnt-iiioi mon Kttlairt-.
Saluud. Pjtt\ F/t»uuii«l«la illf, e'tuu-
lit'sïa illi\ c'totKliirlii illi*. e'toii<ii-
'!« ille, c'touiiuoiult't'iilia illô, ftc-
(lauu'iii illt'. K'tuudiiria ille, tu et
un salaud.
Sale. Adj. HiMlytré. Vé hoilyérr,
ou vinsin hixiyt-ri*, maison sale. H
Habits sidt'S, you d/tV'f "'• " "«•
habits gommcujc. |l You zenen,
habita noirs, parce ({uc sales. Se-
youe dM'i>é, ntfs sales habits. Il
Etre fimeièreuu'nt sale, malftr*)-
pre. F/toiulidda ille, e'toudesia
ille, e°tou<iiiria ille, e^toudi'la ille,
e toinleoidla ille. Ho"anze e'^tou-
duu la ille ikkela ! Que vous êtes
sales, il Paraître sale, alxiniina-
ble. Het.seiiii dettiii. Ho "aiizé he-
tsenn dettin lakuu ! o^linou sena-
ho'lshétlé, cotnme elle paraît sale^
abominable nui mauvaiise vie ! Il
Avoir le visage sale, zenidzin, dt^
nesdziii, deiiind/in, deiiidzin, de-
nipideiii, deiioulidzin. Pas., deze-
nepelzenn, deneoes/enn, denet>iiil-
zenn. Fut., dezoudzin, ou zenou-
dzin, denousd/in, deiiewoundzin.
Salé, ée. Dezluii '"lenni, a ^oùt de
sel. La soupe est déjà salée, kkal-
danen .shetehazi "eT dezliai "ta^ie-
dzai.
Salement. Adv. Ilmlyérou; hodyé-
ri- i« 1 ; oslinoun. // mange sale-
ment, oslinoun ehe'tin. // fait la
euiiine salement ^ e^toudi^la illou
berr "^kaelttezh ; ou bien ho<lyérou
berr 'kae'lttezli ; ou encore osli-
noun Ix'rr kae^ltte/.h.
Saler. 1. tr. l)e/hai dekkeidaù, de-
kkesdzai, dekkeind/jii, dekkeidziii,
dekkeoidzai, dekkeuuhdzai. Pas.,
dekkeidzai, dekkoidzai. Fut.^ de-
kkeoudzai, dekkeousdzai. Il Y. tr.
'l'tiutii VI de/liai 'taadzjii, 'Uie*-
dzai, 'taiiidzai. pM.,'\a^4^\tMi, 'ta-
(lidzai. f'iif .,'tuwadzai, 'tawBMJxai.
Shetchazi 'e'I de/liai '(uiiidziti, «i/i-
la soupe. MiTT di/li.ii dekkéiiidziti
oula? .li-tu salé lu viamlt Y
Saleté. \. 'VsK'i, ordure, l // ne
dit </ui- deg saleté» ^ liotJy^rou, ou
osliiiou shakké hu''l''an ; ou l>e/lia
liotjM'iieii liounliii ; ou t>^lillou l>e-
zlia attli <»_\iii, de sa btniche ne
sortent (fue des stdetés.
Salière. iK>zi)ai téli iazt-.
Saline. S. c. Ttah ekke dezimi lio-
lé. lieu où /'oM fait du sel.
Salir. V. tr. Dilzin, dessin, din'Uin,
ye^le'lsin, dej.'ilzin, doirisin, dahè-
yiHJeisin. Pas., dilziiui, di Istinii,
din'Uinn, yedinM^inn, deiiilzinii,
dou'^binn, dahèyede'lsinn. Fut.,
doul/iii, doussin, dewounTsiii. I)e-
uouii Isin sanaii, prend* garde de
le salir.
Salir (se). Etieziizin, ede<lehziii, ede-
dinl/in, ededeizin. P<i».,e<lezilzinn,
ede<leszinn, e<lediiil/iiin. Fut., e-
dezoulzin, e<ie'i mI-
zin. Ho'anze < I i !
Connue tu f'f* sali !
Salissant, e. Retta edezilzin.
Salive. .V. c. Déné zé<.»è. Se/étv, ma
salive. || Sezlm hodedbhai oyiii,
j'at la bouche sèche ; ou bien se-
zlm ho'touè hoiillé, je «'ui pas de
salive.
Saliver. V. intr. Dénézha 'tou da-
nel "an oyin, avoir la bouche plei-
ne de salive. \\ Re/lia 'tou «lellès ;
ou bien In^zlia l)ezé£>è dellè:», ou
deIttlouM, il baie.
Salle. .V. c. Kon-en. Salle des sau-
vage», ' ' (iii-fn. Salle à man-
ger, i kon-en. Salle de
danse, (ia(>!>e(idi''li kon-<*n.
Saloir. \. Uerr touè sliella dexliai
'toue 'téli.
Salope. -V. f. Tôs^kwi etoudi'la il-
léhé.
SAN
— 926 —
SAN
Salpêtre. .\. Telkkizhi 'kon-en
Salsepareille, '(ia-iutchin-oayé.
Salubre. Air. Hetta tsscdyihi houn-
zon, l)etta souoenna, bon oir fa-
vorable h la santé. Betta tssedyi-
hi houiizon, betta sou naoïi/ieddai,
bon air favorable au rétablii^se-
ntent de la santé.
Saluer. En se découvrant. Déné
tssenu tssa yadattai, yadahes"ai,
ya(laliin"ai, yadalii"ai. Pas., ya-
daliltan, yadazhi"an. Fut., yada-
houttai, yadahous"ai. Déné tssenn
tssa yadahin"ai, salue, en levant
ton eJiapeau. || De la main. Déné
tssenn yadaddik, yadasnik, yada-
nennik, yadannik, yadahiddik.
Pas., déné tssenn yadahdik, ya-
dazhinnik, yadazhinnik, yadazhin-
nik, yadazhiddik. Fut., yadawad-
dik, yadawasnik. Betssenn yada-
zliiddik oyin, nous le saluâmes de
la main. \\ En s'inclinant. Déné
tssenn tssilyinz, hes3inz, hinlyinz,
helyinz. Pas., tssepelyinz, "^he^es-
yinz. Fut., tssoulyinz, housyinz.
Salure. A\ Dezhai Henni, a goût de
sel.
Salut. N. Déné tssenn tssa yadattai.
Déné tssenn yadaddik. Denetssenn
tssilyinz. || De Vâme, ededanyinen
natsseoilnai, ou narjilnai.
Salve. X. Déné tssenn e^telkkizh,
décharge dhirmes à feu, en Vhon-
neur de quelqu'un.
Samedi. Dzin ttazin.
Sanctifier. V. tr. Degayé tssettin,
hesttin, nettin, yittin, hittin,
houhttin, dahèyettin. Pas., degayé
tsseoettin, 4)esttin, ^inttin, jeçe-
ttin. Fut., tssouttin, housttin,
wounttin, youttin. Edlini diri dzin
degaye çouhttioun, sou san yin
kkénaouhdé? Par quoi auriez-
vous sanctifié ce jour, vous ne
songez qu^à vous amuser ? Tta-
neltte tta hokkenaouhdé, Niho°l-
tsini tssenn denewon^^r'ao, hode-
çayé aliowou'^lsliioun, liodej^ayou
enalaooulina, ■sanctifiez toutes vos
actions, en les rapportant à Dieu,
travaillez saintement. \\ Nadili^ai,
nadesgai, nadinH^ai, nadil<;ai.
Pas., nadili^ai, nadi'ls^ai, nadin^l-
i;ai, nayedin'^lf^ai. Fut., nadoul-
gai, nadousgai, nadewoun'^lgai,
nayedou°lgai. || Nadilgouzh. Seye-
dariye segan "an-o-de''tewoun*^lde-
lou, edetssenn nasedewoun^lgai,
mon Dieu, pardonnez-moi et sanc-
tifiez-moi. lÊ)an nasedin'^lgouzli,
hâtez-vous de me renouveler, de
former en moi Vhomme nouveau.
Vz. RKNOUVKLER.
Sanctifier (se). Yedda{)è hobba, ou
hounzon otssenn naetssededilgai,
naededesgai, naededinlgai, naede-
dilgai, naededepilgai, naededctu*^!-
gai, danaededilgai. Pas., le prés,
en élevant la voia; sur gai. Fut.,
naetssededoulgai, naededousgai,
naededewounlgai. Yeddapè hobba-
zin naededou'^lgai yin nou'^a ho-
derzh^an dyan nehnenkke, vous
n^avez qu^une araire en ce mon-
de, de vous sanctifier. || Nazigai,
nadesgai, nadingai, nadegai, na-
de^iigai, nadouhgai. Pas., nazeh-
gai, nadesgai, comme le prés.,
mais en élevant la voix sur gai.
Fut., nazougai, nadousgai, nade-
woungai. || Tssezouni, pessoun^^l,
^inzounn, Ê)ezoun''J, pidzounH,
gousoun*^!. Pas., natssouzon, naou-
zhesdzon, naouzhindzon, naouh-
dzon, naouzhidzon, Fwt., tssouzon,
wasson, wounzon,wazon,woudzon.
Hounzon otssenn édénan-o-dé-
■wou'"ldéhou, naededewounlgai, ef-
forcez-vo'ua de bien faire, et de
vous sanctifier. Hounzon genna
nin ttontte kolou, kkennazhè gè-
zoun'l ahouneddi, sa vie a toujours
été édifiante, cependant il semble
devenir de jour en jour meilleur.
SAN
-^17 —
SAN
Il Naet(*e<tedilK<JUith, »e remntvt-
letf $e couvert ir : um'iii'iWsiiiniiii.
Paa.f iiatMifwlyo/li, iiittNieWcs-
Ufuxh. Fut., iiHc<if/«>ul((iHi/J), iiac-
<lc<|(»us:.'oii£li.
Sanctuaire. .V. c. YuMi kkf. l.u
iiifoN kkf./c lifu où se ilit la tiu's,sf.
Sandale. \. c. I)t><ichfnii ki* ttlahé,
aftmUe de hoix.
San{;{. V. c. Dell. St^Mf!!»-, tmm
!'iint<. l)t*ll iAiurv, saiitr i aillé, 1U'«|-
delle t»*» tt^'lsliet illé, i7 u\i pa»
é\mr^né son sang. \\ Dshiiri '^toue,
sang devenu aqueux^ v. g. aprh
une forte héntorragie. H Déné tthi
TcjkInIuh* luMillé, n'avoir />/i/.s de
*ang. Ilettlii 'kadshèè liuullc itta
shè'^aiiii, U n'a plus de sang et
le voilà tout uuiigre. || Déné yé
dell ""attli, vomissement de sang.
Il Délié yé, ou déné zliè dell
'attfliyi'l, craclninent de satig.
Béyé dell 'at>inttchyell, i7 a eraché
le sang.
San^ ÎTOÏd.S . f.Dénedziyé imltther
ilK-, i>u iialttiii illé (habit.) ; il a
du .'iang-fri>id. lk'dzi\e iiaittiier
illé, ou iialtthi illé déneii, un hom-
me de son g- froid.
Sanglant, e. liekke dell. Une épée
sanglante, l)è> kke dell. /'nf /^^ifrrt'
sanglante, e'letsse|.,.el tta dell "lan,
ou déné délie "lan. i Dell yaoè
etBse<lehel ti, édé'tes*ti.Pa«., etsse-
deÊ>el'tin, é<lé'tes'tin. Dell ya<jè
édé'tin'l'tin ikkela ! Tu t'es cou-
vert de sang! il S'uages sanglants,
kko7.h dell lahottin.
Sangle. .V. c Etcha ttloulè. 'Lin
tcho' tcha ttloulè, sangle de che-
val, lieteha ttloulè déne'Itthezli,
mit s. DU attachf la sanglf.
Sangler. V. tr. lietcha ttloulè de-
tchezli, destchezli, dene^ltchezli,
(ieltcliezli, diltchezli. Pas., de-
tchezl», dezhi'lteliezli, dezliin'l-
tclie/jj, deTtehexli. Fut., de.jwa-
tche/h, det)uastchezh, «iei'Woun'l-
tt'hexli. — I(..an kulou, lietctui
ttloulè fieiiWoun'ltchfxli, vUe
*angle-le.
Sanglot. S. c. Tr>M'tMiti, tthè! -
Vi-soj/Ju. Pas., M-xil/Jier. \\dtt-
dz.iZA*tsè tHitenn tA^4•t^a{.>, tthè, on
entend de» tanglotê étouffé». H
'Adad£azct«è qu'on entend covtme
au loin, à peine, 'a<itt4lzane<«t^,
'adad/JUiints«s'adaiixanetN4'. Wa^-
tMi(,< ille, yénesNiierui nin kolou,
"a^iitsè, ou .setsat'** dade(jinttehyell
laadya ovin, ou da^let<e^'ket laas-
tya oyin, je ne voulais pas pleurer,
mais mes larmes m'tmt échappé,
ou mes larmes ont ctnnmc éclaté.
Sangloter. I . intr. Ve>ol/hi, >e-
liu.sidu, yehounl/iii, yeholzlii, ye-
houlzhi. Pas., yesolzher, yeowe»-
zlier, yeowinl/.her, yeo«el/lier, ye-
owilzher, yeowou'izlier. Fut., ye-
soulzhi, >elious/lii,yehuuHuunl/lii.
Onttlazliè >esolzlii ikkéla ! Quel»
sanglots !
Sangsue. V. «. Houttoui.
Sanguin, c. IkMldelle ian, qui a
beaucoup de sang. \\ Dell la l>e-
dittlissé iiottin, qui est couleur de
sang.
Sanguinaire. Vz. ( riei., k^.roce. Il
Délié délie lioMé base/hi, avoir
soif de répandre du san^, Déné
délie he^lt-si bahè/iii oyin, i7 n'ai-
me qu'à répandre le Mng.
Sanguinolent, e. Crachats sangtii-
n<»/«fj/>, dell è selsai. .SVs crachats
sont sanguinolents, dell 'è 'teMsai
ikkin !
Sa nie. \. Tssess.
Sans. Prép. Heddin ; lioullé. Je par-
tirai sans toi, neddin kolou 'tous-
sa. Je suit jwiM.i provisiimt, Ins.'an-
ches'ti uallili houlle, ou >etvsin
ille. // est sans cwur, be<lziyé IuhiI-
lé. Je ne puis marcher sans sou-
/iVr», 'ké heddin t-essaM douyé. On
ne peut rien lui dire .uins qu'il se
choque, noulttehyot' oyintta ats>e-
SAN
928 -
SAP
tli>iinni oullé. || Sans tU'toiir, kkr-
tssaoè ; e'itthi. |l Sans d'itérer,
t>unsé danen, ou oowin"an illé ttou.
Il San» doute, lakoii ! Intcho. Sans
contredit, ttchya douii'lin illoii,
ou ttchya houn'lin illou. 7/ est,
sans contredit, le plus fort, ttchya
doun'liii illou, bodaoè hodouttè il-
le ahouiieddi. || Sans succès, sa/Ks
résultat, shoun. Kkasdi. Esdi.
Kkasdi kkéssin niliodenltthi oyin,
Fon n'arrive à aucun résultat.
Shoun ahil"in oyin, nous ne pou-
vons en venir à bout. Esdi nidenl-
tthet oyin, l'affaire n'a pas réussi.
Il Sans force morale, hounzon o-
tssenn yenihounttlezh illou ; ou
ahoneddiHou ; ou ahonehdiyou ;
ou ayénizehdiyou ; ou nazetset il-
lou ; ou nazoutset illou ; ou na-
houtsiy illou. Hounzon hotssenn
yenisttlezlî illé, ou ahonesdi°le, ou
ayeninesdiyé, je suis sans attrait,
sans force pour le bien. Kkasdi
hounzon hotssenn '^a^enihozhi la-
honttou, être sans attrait pour le
bien. Yeddape nehnenkkézin dé-
né'^a nahoutsiy illt'hou, l'attrait
vers le ciel pour Vhomme était
sans force. \\ Sans valeur, sans im-
portance, san-nehdiyé ; sanhoneh-
diyé ; oun'^ka oullé. — San-neh-
diyé kolou, hinltcho, cela n^a pas
grande valeur ; mais prends-le
tout de même. Sanhonelidiyé yin
kkenanezheri, nechéouneslale, tu
ne Voccupe.'i que de choses inu-
tiles, tu m'ennuies. Oun'^ka oullé
ikkési, houwoun'^ltcho sanan, cela
ne vaut rien, ne le prends pas. ||
Sans s'y attendre, sans y penser.
A-tssin-ninzhenn illehe ; ayéhoud-
di illehe ; édénan^tanoè ; edenan'^1-
■'oun-Edénan^tanoè adeoinni soun-
ni ousan? Aurais-je donc parlé
sans réfléchir à ce que je disais ?
Edénan'^tanoè ttatssenn illé niniya
ikkela ! Me voilà arrivé, sans m'y
attendre, là où je ne devais pas
aller ! EdenaH'Voun ^'t^niia oyin,
il vit sans réfléchir, ne sait ce qu'il
fait. Il Sans but, e^kozin hounin-
zhenn ille ; eyi °ka houninzhenn
illé. Il Sans cesse, i^lasin. || Sans
dessein, pour rien, kkettlazin ; es-
dinniyé. Kkettlazin ttassi neoa-
ouninesni oyin, je te fais conti-
nuellement des présents. || Sans
gêne, sans obstacle, sans entrave.
Ettchyan^'lttou illou ; ttasson hon-
tte illou. Il Sans peine, shoun ille.
Il Sans abri, otchaÉ>e houllé, ou
tchasin houllé. || Sans dents, hwou
eddin ; hwou eddin iazé. || Sans-
souci, n. c. "^Annayéniedzher illé
dénen, qui ne s'inquiète de rien.
Ttassi ga. binni houllé, qui ne pen-
se à rien.
Santé. Ttahonttou tta ou£)enna, état
d'une personne. \\ Avoir bonne
santé, soutsseouoenna, sou^jcsna,
soupinna, soupenna,soupidda.PflS. ,
soutsseoupinna, soupinna. Fut.,
soutssepounna, soupousna. O^tiyé
soupesna illé, je n'ai pas bonne
santé. O'^tiye soupenna, il a une
excellente santé. Je te souhaite
une bonne santé, o'^tiyé pounna.
Ils boivent à la santé les uns des
autres, e^lna e^ltssenn ''konn "^toue
yadahehi'^kai, ou yadazi'^kai, ils lè-
vent leur chope d'eau de feu les
uns vers les autres.
Saper. V. tr. Beyé niho^telyé, creu-
ser dessous, au pied ; niho'^teslé,
niho'^tinlé, niho^tellé, niho°tilyé,
niho^tou^lé. Pas., niho'^tehlya, ni-
ho^tilla, niho''tinla, niho'^tinla, ni-
ho^tezhilya, niho''tou°la. Fut., ni-
ho'^toulye^l, niho'^tousle'"l. Yé na-
honittai "a, beyé niho'^tewoulye^l,
pour renverser la maison, sapons-
en les fondements.
Sapide. Adj. Ttassi "lenni, qui a de
la saveur.
Sapin. Balsamique, tssoudekkiy. ||
1
SAT
-929-
SAT
lilanc, épiiifttf des ('anadiVn«,
t.viuu tclio". Il ttlotiCt à boU rose
trh dur, <li*'Ka.vi. il Soir de* itcp-
pe$, Ma<l/iiiii. Il (iris, étalé et
touffu, t.Nsou tflit»" "Mt*. j' (îri*,
élancé et à trotic liffe, tsMiu tclio'
<lyiiix^. I Ptturri, tsili tlyérè. ||
Mettre du wapiti dan» le» loftes, le»
tapisser de braneheit de napin, v\\
s.ii l).n..iiie. V. Ik'viHH^ 'tedyouMtta
tnziia ttussi iiaitthi, tube, au
moyen duquel on lance quelque
cbofe, en soufflant.
Sarcelle. .V. drosse espt'ce, «'<l/ou-
•A/'f.l'rtHe espèce, edzoiU' \>ii\v-ii/.ô.
Sarcler. 1". tr. Ttlo' slini de°ta-°al-
iiis, ""aMiis, 'ane'^liiis, "aye^lnis, 'ail-
nis, ""aou^nis. Pa*., (Ie"'ta'^at)elnès,
"api'^lnès. Fut., «le'ta'awaliiès, ''a-
«asnès, '^awoun'^lnès. H Arracher
les mauvaises herbes avec leurs ra-
cines, ttlo" slini ""a-tla-tclun-t^lnis,
""a-tla-tcliin-pesnès, "a-da-tchin-
t'in^Inès, "^a-tla-tchin-oe'inès. Pas.,
*a-<la-tcliiM-tH''lnes, ''a-<la-tchin-
t»i'^liiès, ^iMla-tchiii-pinniiès, 'a-<ia-
tchiii-ye^'in^lnès. Fi/f . /a-<la-tchin-
tHiulnès, ""a-da-tiliin-yousnès. O-
'tiyé kolou ttlo" slini "a-da-tchin-
i<oun'^lnt*s, sarcle bien, en arra-
chant les mauvaises herbes avec
leurs racines.
Sardine. N. 'Loue-iaze. B(nte de
,v(/r(//Mt'.<, Houe iazé t/li.
Sarment. Djie "ton (ie<lfl)ennen in-
ttaii ttioiilt».
Sas. .V. liennouzin i^ naldèzJii de-
'ta'aldzizi, tamis pour passer la
farine.
Sasser. V. tr. Rennouzin de'ta'al-
d/iz, 'axl/iz, 'm- Idziz,
aildziz. Pas., .: /., 'a-
t'ildz>èz. Fut., de^ta^'aouldziz, *^a-
ousdziz. Diri 'les heiinouziii de*^a-
'aiien<lziz, susse cette farine.
Satan. .V. Ye<lariye slini nèzi>è, le
chef des démons.
StUoiqac. Adj. 'Voûtes »e* pensées
iont satanique», yedariyc itlini 'h
•ayc'niot»»in'l''a oyin, i7 pen$e
comme le démon uniqttemmt . Ce
que tu viens de dire exl ■»•,
kkani adinni o'tiyt- yc<i . imi
kkayodin'lli ikk^ Iakou! 'tout ce
qu'il dit est satanique, ttaneittr
etii!>in-na-<*hi-<l«-/hi Mslariye slini
kkaxadr'l'li oyin.
Satin. .V. Yoii ileIziMii, l>ekké sadin-
din oyin, étoffe noire, lustrée.
Satisfaction. Contentement. Dénin-
iiiyë ; dt'riinniyé zanen. Il Répara-
tion d*un tort, d'une affaire, kkè-
ztiè déné anaoii(.>»ehdi hunna ha
senahoPin. Il Satisfaction sacra-
mentelle, 'an-''an-o-dé>t*ldiMou,
ttahèkkè kkèzliè déné anauuoweli-
di nin hèkkè, honna déiié'^a sena-
housié, liouninzIitMioun, '^e'I tthi
Nilio'ltsini kkftU-hya nahozlieri
honna diie<iuus''a htuininzlienoun,
eyi ho'"ké hokkettia hozhi hcwlerzh-
"an, dans le ^ t de péni-
tence, double !• Il qui s'im-
pose absolument, à savoir: du tort
fait au prochain et de Pinjure
faite à Dieu.
Satisfaire. Rendre content, koutta,
(iéiiiiiiii\é déné ?d"if'. Koiitta.hin-
niyé asla, je /*. f. Faire
réparation, kki.. ..né anaou-
pwehdi honna ba wnahol'in, fse-
nahos^in,oii st-nalio ' hounl-
"in, senahounlé. - ii, se-
naliolle, senahouliie. /'•!>., sena-
houlya, 8enaho>la^ sfnahuunla, $e-
nahounla, senahouilya. Fut.^ se-
nahoulne, senahousle.Kkèzliè ana-
ou<.>winni honna, ha ><H>ahi»>!a, j'ai
réparé mes torts enx'ers lui. On
satisfait tous ses caprices, ttanel-
tte tta ayeninxlienn he<iakkah(>-
rJier oyin.
Satisfait, e. Adj. Koutta. dénin-
niyé. Koutta, dé' \.i.
Koutta, ninniyé idi
I)ictl^:ili«.fr fi,
SAU
- 930
SAU
ahouneckli, tu />«/v//.>« bien sath-
fait.
Sauce. N. Ben- tcliazè.
Saucer. V. tr. Tlès VI ''tanazettai,
faire cuire dans de la graisse, dans
une sauce, "tanadesttai. Pas., \a-
naze£)ettai, '"tanadepesttai. Fut.,
'tanazouttai, '^tanadousttai, '^tana-
dewounttai. || °Lès 'enattai, 'es "a,
*'ène"a, ou °lès VI "tananè^a, ''lès
°h"a, 'èhitta. Pas., 'les 'ehttan,
"èzlii^an, '^èzhin"an, °ezhin"an, "e-
zhittan. Fut., ''les '^ewatta, "ewas-
"a, faire cuire dans de la graisse
mêlée de farine. || Verser de la
sauce dans son assiette, tthai yetlè,
yestlè, 3'enetlè, yeyetlè. Pas., tthai
ye^etlek, yepitlek. Fut., tthai ye-
watlè, 3-ewastlè. Diri tthai yene-
tlè, verse de cette sauce daris ton
assiette.
Saucière. N. Berr tchazè °téli-azé.
Saucisse. A^ Kokous dshèlè aneltté
béyé É'ettazhe shebbezi, boyau de
porc rempli de viande hachée.
Sauf. Prép. Vz. EXCEPTÉ.
Sauf^conduit. Vz. passe-port.
Saule. N. Kkai. Kkai ''ténin^ai,
planter des saules, à travers la
glace, à Ventrée d^une loge de
castor. Kkai ''ténindshi, kkai %e-
nouhdshi, plante, plantez des sau-
les dans Veau. || Kkai'^le tsennen,
saule balsamique. || Saule rouge
(Pembina), kkai kkwoz. || Sorte
d'osier, kkai lèpè-azé. || Saule sec,
kkai tsezz.
Sauleraie. Pays de saules. Kkai
nehnen, ou kkai "tèlè. Kkai "tele-
kke, au pays des saides (Athabas-
ha).
Saumon. N. "Loue tcho'' ''loue zanen
dshenn bedshenn lahottin, gros
poisson dont la chair ressemble à
celle de la truite.
Saumure. .Y.Dèzhai ''touè,eaw de sel.
Sauner. V. intr. Dèzhai ho'lè, faire
du sel.
Saunerie. N. Ttahèkkè dèzhai ho-
"lé. lieu où Von fait du sel.
Saupoudrer. Dekkeidzai, bekkes-
dzai, bekkeindzai, yekkeidzai, be-
kkee£)idzai. Pas., dekkeidzai, be-
kkeidzai. Fut., bekkeoudzai, be-
kkeousdzai. Dèzhai dekkewoun-
dzai, saupoudre-le de sel.
Saut. N. Tssilgouz ; natsselgouz ;
yatssilgouz ; yatssiltla; yatssi'kai.
Il Faire le saut périlleux, vz. fai-
re.
Sauter. Tssilgouz, "tesgouz. Pas.,
tsselgwoz, "tesgwoz, "tin^lgwoz,
Fut., tssoulgouz, "tousgouz. Ye-
kkézin "te'lgwoz, il sauta sur lui.
Il En avant. Naetssedeldzha^iou
tssilgouz, 01/ yatssilgouz. Naedel-
dzhapou "te^lgwoz, il fit un saut en
avant. \\ Faire plusieurs sauts,
ttahoneltte natsselgouz, na'tes-
gouz. Pas., nase'lgwoz, nahes-
gwoz, ou nagesgwoz. Fut., na-
tssoulgouz, na'tousgouz. Ollanen
na^ielgwoz, il fit plusieurs sauts. \\
Par-dessus ,ttassi "tezh yatssilgouz,
ou tssilgouz. Ye''tezh yailgwoz, il
sauta par-dessus. \\ S'élever de
terre. Yatssilgouz, yasgouz, yain^l-
gouz, yailgouz, yadailgouz, ya-
ou'lgouz. Pas., yatssilgwoz, yas-
gwoz, yain'lgwoz. Pas., éloigné,
yatsseÊ)ilgouz, ya^esgouz. Fut.,
yatssoulgouz, yaousgouz, yaoun^l-
gouz. Don ani^lsha otssenn yain"!-
gouz da, saute donc à cette hau-
teur. — Ibid., de frayeur. Ya-
tssiltla, yastla, yain°ltla, yailtla.
Pas., le prés, avec nin. Fut., ya-
tssoultla, yaoustla. — Yatssi'kai,
yas'kai, yain^kai, yai'kai. Pas.,
yatsse^e°kai, yaÊ)es''kai. Fut., ya-
tssou'kai, yaous^kai. Nadouzhè
kké desttezh tta, onttlazhè yaÉ>es-
''kai, j'ai mis le pied sur un ser-
pent ; si j'ai fait un saut !\\ En bas.
Odatssilgouz, oda°tesgouz, oda-
"tin^lgouz, oda^telgouz. Pas., oda-
SAU
- 931 -
SAU
îH'lifwoz, iwlalu's^wo/., nu ixlu'tt's-
f;wo/, (xla'tiu'ly^wo/.. Fut., cxlii-
tssoul>fou/.,t><i«liousj;ou/..OdirtJn'l-
^ouz (la, .'idutc fit bas. || Faire
yniittr ronitlcttc, vz. K.MKK.
Sauter. Aiiinunix. (S'il s'tifiH de
fîros animatir) yail<;ou/ ; "tel^ouz.
Pas., yaily;wo/, : 'te'Ijj[Woz. Fut.,
vaoiilu:oiiz ; 'touljçouz. — ((îrr-
iiouillcs, sauterelles, etc.), yu^^kai ;
"te'kai. Pas., yatH*'kai ; 'teli''kai.
Fut., yaoï^kai, 'tou'^kai. — (Oi-
seaux). Va-(lza-el'kai. Pas., ya-
liza-^'inlkai. Fut., ya-<lza-ourkai.
— (^P()i.N,s()N.s),'"ta-''ka-' te'"kai, .'faute
à la surface de reau. — (Serpents) ^
ti'ddouzli. Vaiii'"kf/.h. Vain'^kezli
iiihèdeldzhouzli oyiii.
Sauterelle. \. c. "Gizhè. "Gizlie ya-
kai, sauterelle qui bondit.
Sauteux.7'n7)// al^onquitie. Bedzapè
netcliaë, les lirandes oreilles.
Sautiller. Déiu' keenltssa'leda-'ke-
t*;a'"l-tsseltssa"'l, da-^ke-tssaM-oes-
tssa"!, da-'ke-tssa^-ÉjinMtssa'l, da-
'ke-tssaM-oeMtssal. Pas., da-'ke-
tssa"!- tsseot'Itssa"!, da-^ke-tssa'l-
deointssa'l. Fut., da-'ke-tssa°l-
tssoultssa'"l,da-'^ke-tssa'l-É)Oustssa'^l,
sautiller, en viarchant sur la
pointe des pieds. - — Ou encore
yatssilirouz oiaze. Il .1 cloche-pied.
Eze^^ltsa"!, eneoestsai, eneoin"!-
tsa*"!, eneltsa'l. Pas., comme le
prés. Fut., insoultsa*!, iii^toustsal,
iii' tewounltsji"!.
Sautoir. Porter en... Kdouzel^izh,
edfounes^izh, eileounin'ljjizh, e-
deoune'^lgizh. Pas., edouzef>el^ezh,
edeounesirezli. Fut., edouzouljfizh,
edoounousy;i/h. ""Aniianttloiri f^le-
ouiiiii'l'^Lrizh, porte tiw collier en
sautoir. Il En sautoir. Kkozlie zhe-
tchezh denttchyou alyae, cravate
descendant en pointe.
Sauvage. Indien. Déné tssoun'linen,
vrai homme, ou homme du com-
mun. H Chei'al. '^l.int(lu)'" shaiiin
nazlieri, cheval libre, vivant au
lar}ie. "Lin tflio' l>Muzf}idi houllô,
chexal sur lequel personne n'a ja-
vuiis mis la main. — Farouche ^
Miii Itlio' liflc'i/li. i' H' vu f sauvage,
e<lyC'dé bèlazflMli Ituiilli*, bnuf sur
leipiel perstmne n*a jamais mi» la
main. || L'n lieu sauiuige, nih ho-
dezili slini ncliiieii.
Sau\afîessc. V. t. Déné tWkwi.
Sauve qui peut! Dshiii teHouldel,
fmions. — Dshin tewou'l<le'l,
fuiiez. Il Nasoditset. Nih oya she-
zlie<ldouzii. "Ail etta'an orelyon
heiiayoude'^Iiiihou nasoditset la-
lioiidya oyin, tm nih Oya shezhwi-
douzli lalioudya oyin, tout a coup,
tout le monde s'absentant, ou s'en
allant, ce fut cojnme un sauve-qui-
peut général. Nili OÊ-a sliezhed-
dou/.li, la terre se trouva vide, dé-
serte.
Sauver. Tirer d'un péril, d'un
désastre .Y Maoriyé hoyé déné "an-
^Ina, "anoesna, '^anyin'^lna, 'ant>e*^l-
na.PflS., "^anfelnai, "anoi'lnai.f'uf.,
'anoouliia, "^anyousna. Dyan hoyé
'ansci'in'hia, sauve-moi d'ici. \\
D'une tnaladie. Déné naoelna, na-
t>esna, napin^iia, nayeoe'hia. Pas.,
na^-ehia, napi hia, on baisse la voix
sur na. Fut., u8u>ou\im, na(.>ousna.
Siniiiyou naset)in"^lna, je te remer-
cie de m^avoir satrvé. Il Son âme.
ËdtMlanyinen naoihmi ou nat&ïieoil-
na, iiaoesna. Pas., nayihia, n;ioi*^l-
na. Fut., natsseotmhia. lui^usna.
Noudanyinen nat>ou'hia, sauvez
vos âmes. — Ibid. Niho^'ltsini *a
édézeini, se racheter pour Dieu,
opérer son salut, gagner le ciel.
ftdéiiesni, é<léninlui, e<lenelni,
édénihii. Pas., wiézeTnan, édénes-
nan, édénin^lnan, édéne'hian.Fuf.,
é<^lézouIne'"I, édénousne^I. NihoH-
tsiiii "a éciénéwim'^hie'l, travailles
à votre salut.
Sauver (se). Fuir. vz. n m. Dshin
SAV
- 932 -
SAV
yeHe'lni, dshin "^teslai. || De qucl-
qirtin, réviter, vz. évitkh. —
Sauve-toi de /»j,l)ettchya woun'la.
Sauvetage. Yedaoriyé hoyé déné
'uiitielnai. Sauvetages, yedaoriyé
hoyé déné "^andapelnai.
Sauveur (Le). Dananou'"eoin°lnai.
Savane. .V. e. 'ViW 'télé tcho^tr/sfc
prairie. || Nen 'tèlè, plaine Diaré-
engcuse.
Savant, e.A\ c. Ttassi ekkoredyain.
Ttassi ekkorinlyan illé, tu ne sais
rien. \\ Ttassi ekkorelyain dénen,
qui a beaucoup de connaissances.
Il Edittlis ekkorelyain, qui con-
naît les liv7-es.
Savetier. A^ c. "Ké ttchye naderkain
dénen, raccommodeur de chaussu-
res.
Savoir. A^. c. Ttassi '^lan ekkoredyain.
Onttlazhè edittlis ekkoredyain.
Savoir. V. tr. Vz. connaître, || Sa-
voir, être certain, découvrir. Be-
hol"ai, behos"ai, behouni^'ai, ye-
ho*^l''ai, ou bien henahol^ai, hena-
hos^ai, henahoun''l"ai (en baissant
la voix sur "ai). Pas., behol"ai,
behowi-l"ai, behowin^l^ai. Watssi
behol"ai ollan, on le surprend sou-
vent en flagrant délit de men-
songe. Wountssi henahos"ai, tu es
menteur, je le sais. || Naode"enn.
(Ce verbe ordinairement ne s^em-
ploie qu'au négatif). Naodes"enn
ille, naodin'^l"enn ille, nayede"!-
"enn ille, naodil^enn ille. Pas.,
naodeoi"enn ille, naodepi°l"enn
ille. Fut., nahodewa"enn, nahode-
was"enn, nahodewoiinl"enn,naho-
dewal"enn, nahode\voul"enn. Nao-
des"enn ille, je n'en sais rien. Na-
houbedes"enn ille,ye ne les connais
pas. !!Nadaode"enn, nadaodes"enn
(signifie comprendre, avoir con-
naissance). Il Apprendre, être in-
/ormc. "^Hehor/hya, °hehozhi°lchia,
°hehozhinlchia, ''heho''lchia,''heho-
zhilya, °liehozhou''lchia. Déné da-
gadè °hehozhi''lchia,, je Vai su par
oui-dire. \\ Ne savoir que faire.
Ayenihoiinne houUe, ayeniwasne
lioulle, ayeniwoiinne houlle, ayani-
wanne houlle, ayeniwoudde houlle,
ayeniwouhne houlle. Ayeniwasne
houlle, ce que je devrais penser,
décider, rien, c.-à-d. je ne sais que
faire, que décider. \\ Ne savoir ce
qu'on fait, vivre dans Vinconscien-
ce, et avec cela petit-être se croire
encore de Vesprit. ÉdénanT'oun
tssetta, Ê»estta, ^liritta, ^letta. Edé-
nan^l^oun getta. oyin, c'est un in-
conscient. Il Voidoir savoir d'a-
vance. Tsse^aQè nahozhouT'in ko-
lou, esdinniyé ; ttahé dzinekkehou
tthi ttaho wallihin ekkoroudya
houlle ille sin, vous voulez savoir
d'avance (quand vous mourrez),
vain désir ; l'on ne saura jamais ni
le jour, 7ii l'heure. \\ Le faire sa-
voir, vz. FAIRE.
Savoir=faire.iV. c. Avoir du... Ttas-
si 'è^'éniodinyan, "èyéniodi'^lchian,
''èyéniodin'^lchian, "eyéniodin°l-
chian, "èyéniodilyan, '^èyéniodou'^1-
chian. Ttassi ''èyéniodin^lchian
houlle ikké si, tu 7i'as aucun sa-
voir-faire.
Savon. N. c. Daga t\ag.
Savonner. Du linge. T>aga Ûag you-
kke ''tettai, '^tes^ai, ''tintai, °te"ai,
"tittai, °touh"ai. Pas., ''tehttan,
"ti"an, °tin"an, 'terzh"an. Fut.,
"toutta^, "tous"a'=l. C'tiyé kolou
daga tlag youkke ''tewonn^a"!, sa-
vonne bien le linge. || La figure à
qjielqu'un. O(owoz deninnen kké-
nilyi, kkeneschi, kkenin'^lchi, kké-
ni'lchi, kkenipilyi, kkeni£)Ou''lchi.
Pas., kkenilyan, kkeneschian,, kke-
nin^lchian, kkenin'^lchian. Fut.,
kkenoulyel, kkenouscheT. Opwoz
sinnen kkenin'^lchi, savonne-moi la
figure.
Savonner (se). Ogwoz edékkezilyi,
edekkenesyi, edekkeninlyi, ede-
SCA
- 933 -
SCI
kk('iiil)i. Pas,, e<iokki»7.il\«n, e<U*-
kkciifsyuii. Fut., e<ifkk<-£(>ulM- I,
tHJekkt'tiuuBye'l. lt«an kuliiu oiJ^^ul
édékkeiiiiilvi, inix'otmt'-toi vite.
Savoureux, euse. Adj. 'lÀ''kann.
llotin/oii Mciiiii, qui a funi fi'>ût.
Ht*rr U'kaiin ikk*'' si! Quel tmts
savoureux !
Scabreux, euse. Adj. Hahuteux^v*.
iiAHOTKix. 1 Dau^ircux, baixle'I-
ni. |l DiHicnt a nicontfr, o'^tiyé lio
Ê>an tssè et&senn-iiaya'^ti '^a liouden-
iii illé.
Scalper. V. tr. Ht'dshizheyJi (U'kke-
ttcliyuuM, dekke>ttchmiyM, di-kke-
nt'lttfhyou'l, yedshi/.lif/Ji dt'kkf'"!-
ttchyou'l. Pas., (iokkt'^inttfhyt'l,
dekkeoi'lttcliyel. Fut., di'kkpowa-
ttcli you'l, dekkepwasttcliN ou"'! . Dé-
né 'lain dshi-/hezh dekkeniii'^l-
ttchyel, f7 a scalpé bien du iiunidc.
Scandale. A. Déné nahiii slini, ou
dt'iu' ahiii sliiii.
Scandaleux, euse. Adj. Déné na-
Itiii ^liiii déné slini. Cliosc qui
scandalise, ttiissi déné nabin slini.
Scandaliser. 1. tr. Déné nahin os-
liiiim liokkenatssezher, ou oslinou
nahoziier ; pi. hokkenatsseddé, na-
ho<ldé ; hokkenassher, hokkennne-
zher, hokkenazlier, liokkenaliid-
zher, hokkenahiddé. Pas., Iiokke-
natssepin/her, hokkenatsseoindé,
hokkena^izlier ; hokkenapidzher ;
hokkena<oiddé. Fut., hokkena-
tssouzlier, liokkenatssouddé, ho-
kkenapwassher ; hokkena-jwoud-
zher ; hokkenaowouddé. Déné na-
bin oslinou hokkenaowouhde sa-
nan, prenez garde de scandaliser.
'! Vz. FAIRK.
Scapulaire. \. Vou sbè nattlouz*»-
l\;ii, ])ièci' d^étoffe qu'on pend
au cou.
Scarlatine. Fièvre. Déné tthi zl>e-
zheli VI dene ttlii ""ka nadekkwoz,
fièvre caractérisée par des plaques
rouges sur la peau.
Sceau. A. Vz. cachkt.
Scélérat. S. 'l'tassi VI he<idi ille
diMien, qui ne sent aucun remords
de ses crimes. Il Un éhoullélié dé-
nen, qui ne respecte ritn, ne re-
cule devant rien, nr cntit à nVii.il
Kdf<iaourelni illéhé dénen, qui ne
recule devant rien.
Sceller. V. tr. Vz. < uhktkr. || Fi-
xer. Ttas-si \f %'hildzai, nu dehil-
dziii, dclii>.s<lzai, dfhin'ldzai, de-
yi'lduii, dclii'C'iidyjtt, dc'li(ju''ldzai.
Pas., dehf'ldz-a, dezlii'ldza, de-
/.liin'ldza, deye'^ldza. f'»/f.,<lehoul-
dzai, deiiousdzjti. Dirl tsantsanen
beyi* di'liowouldzai, scclUms-y ce
morceau de fer.
Scène. A . Faire des scène.i avec des
cris de colère. Na-sha-so-dediar,
na-«sha-o-dt'sdlar. Pas., na-sha-so-
delidlar, iia-sha-o-depidlar, Fut.^
na-sha-so-doudlar, na->ha-o-dous-
dlar. — Ihid. Déné liouzliettchy-
ou°I, houdesttchyouM, hou<lin-
ttchyou'I, houdettchyou I. K<llape-
tta hounzon hounewouri'Icliié
sounnou, neiaze houdinltchyouH
oyinr Cotnment éleierai-s-tu une
bonne famille, tu n*as que des
scènes à faire à tes enfants f
Schisme. \.c. Catholik e'ieodelzlïe-
nen b«' she'Pta 1, rflglise catholi-
que déchirée, séparation du corps
de rF.glise.
Schiste. \. Dshé eMkké 'tè^ka'l, ro-
cltes plates disposées par couches.
Sciaf?e. V. Dedclienn hettazhi.
Sciatique. A'. Déné "azhè 'a-tchin-
peltssai, vive douleur aux hanches.
Se'*azh^ "a-tchin-tH'ltssai, j^ai la
sciatique.
Scie. A'. l)»Mlchenn b^s.
Sciemment. .l</v. A*ouenni 1^, ex-
près. Kkkoredyain *e1. Ekkorel-
yain VI kolou attin, i7 Fa fait
sciemment. f.dénan'tano^ illé, pas
par mégarde, par faute de ré-
flexion.
SCI
— 934 -
SEA
Science. Vz. s.vvoin. Il Avoir la
science infuse, vz. avoir. || Dc-
{xisacr vu science, l'z. nÉr.xssKK.
Scier. De long. Dedchenn hettazh,
hesttazh, nettazli, hettazh,hittazh,
houlittazli. Pas., dedchenn get-
tazli, oittazh, pinttazh, ()inttazh,
tnttazh. Fut., dedchenn wattazh,
wasttazh. Dedchenn wouttazli, al-
lons scier. WEn travers. Dedchenn
kkehinttazh, kkenesttazh, kkenin-
ttazh , kkelienttazh .P<ks. , dedchenn
kkehenttazh, kkenittazh. Fut., de-
dchenn kkeowattazh, kkepwas-
ttazh. — Ihîd., beaucoup de hois.
Dedchenn be-tchin-'^tettazh, be-
tchin "testtazh. Pas., betchin-^teh-
ttazh, betchin °tittazh. Fut., be-
tchin '"touttazh, betchin '^tousttazh,
— Dedchenn betchin ^tewouttazh,
allons scier du hois. Il Ramer à re-
bours. Hilzhir, hesshir, hin°lshir,
he'^lshir, hepilzhir, dahou^lshir.
F(/f.,houlzhir, housshir, hèwoun'^1-
shir, hou*^lshir, hewoulzhir. Sciez!
hèwou'lshir ! — Ibid. Tssi e^Fan-
nilttou, eTan-nesttou, eTan-nin"!-
ttou, e'^ran-ne'^lttou, e'^Pan nepil-
ttou. Fut., e^Pan noulttou, e^^Fan-
nousttou, e'^Pan newoun'^lttou.
(Ces deux derniers verbes signi-
fient : manœuvrer avec la rame de
vianiere à faire virer la barge).
Scierie. A', c. Dedchenn hettazhi
kon-en, établissement où Von scie
du bois.
Scieur. A^ c. Dedchenn hettazhi dé-
nen.
Scinder, y. tr. Vz. couper, diviser.
Scintiller. V. intr. Les étoiles scin-
tillent, dshenn tssèzhi lanttè oyin.
Hokkazh betssounkkèzhè ned-
douzh tta tssezhi lanttè ttantte,
c^est le froid qui produit cet effet.
Scission. N. c. Vz. division.
Scissure. N. c. Hirtai'^Hkke.
Sciure. N. c. Dedchenn ttazhé. De-
dchenn pazhé.
Scorbut. A^. c. Dadda nèzhè déné
zhazin "^azhi, grave maladie qui
s-attaquc surtout ci la bouche.
Scribe. A^^. c. Editthssi dénen,
homme d^écritures. \\ Chez les
Juifs, ttassi ekkorelyain dénen,
docteur.
Scrofules. N. c. Natsse''ldyour,OTofr
les scrofules. Pas., natssec>in"ldyet.
Na^in^'ldyet, il pourrit, il a les
scrofules. Il a des plaies au cou,
bekkas-tcha deltssess.
Scrofuleux, euse. N. c. Na^in^ldyé-
di dénen.
Scrupule. A^. c. Esdinniyé oslini
^aoude^lni. Esdinniyé oslini °aou-
de'^li oyintta, etssinnazhè binni ni-
nentsin lanttè oyin,i'J a la téte,Ves-
prit fatigué, à force de scrupides.
Scruter. V. tr. Vz. chercher, exa-
miner.
Sculpter. Le bois. Dedchenn soun
"kaelttazh, ''kaesttazh,*'kain''lttazh,
°kae°lttazh. Pas., soun "kae'^lttazli,
''kazhiittazh. Fut., soun "kaoul-
ttazh, "kaousttazh. Kou diri de-
dchenn onttlazhè hounzon soun
"kae'^lttazh ikkela ! Que voilà du
bois bien sculpté! || La pierre.
Dshè soun ^kalgè,'^kasgè, "kanelgè,
"ksi'lgè, "kailgè. Pas., soun %a°l-
gè, ''kazhi^lgè. Fwt., soun ^kawalgè,
'^kawasgè.Dshè hounzon soun '^ka'^l-
gè lan ! Voilà de la pierre bien
scidptée !
Se. Pr. pers. régime, se rend par
tsse, etsse, edez... edes, edetss
(pour V indéfini) ,édé(pour les au-
tres personnes, mais enclavés dans
le verbe réfléchi) ; par e^le, e'^lel,
eTan, e^ltss, e'^letss, e'^les, e'^lez,
(enclavés dans le verbe mutuel).
Edesortai, se blesser. EietsseFtè,
■se blesser réciproquement.
Seau. A^. c. "^Tou 'téli betta 'tou he-
dzeli, vase pour puiser de Veau. ||
"Tou °téli betta 'tou 'tanlyé, vase
pour porter de Veau.
SÉC
- 935 -
SEC
Sébile. V. c. DinlciuMin tthui iazô.
Sec, sèche. Adj. I)(*r/livui. Nmleli-
il\ai, M't' de tuiinttiu. Il Slu*t{aiiii,
(se dit dv Inti», de viande, etc.,
que l'tm fait séeher). \\ Dctsiz.
/*<!»., tK*tst»xz, (se dit de l'éfitUauj:
hlanehissant, sthliant sur {tied). |l
Unis sei\ tst'ïz. I' 7"< rrui/i «»•<-, nili
hurK:ann ; nili luxlcrzlivai. ! ri/int/c
shhe, ei;aiieii. I' C'est disséché
(terrain), nih tiatuMlt^lyai. || Il est
sec comtne un s(iuch'ttc, hcdslu'iiii
!4lu''li;ann ovin. I| -t moitié sec,
'taniiizft-sseim sht'^ann. || Le ruis-
seau est presque à sec, dès °tt'zot>
oyin. |l Seyoué nuditivai ikkési,
mes habits sont secs de nouveau.
Sécher. V. intr. (lAn^i ). Nadi'dyai.
Pas., na<leli(iyrti. Fut., iia(iou<lyai.
— (Viande, fruits, ctc.).llvi!;iinn.
Pas., slie'gaiin. Fut., wa'^sfann. —
(Végétaux). Ditsiz. /*</.->'., detsez.
Fut., doutsiz. — (Terrain). Nih
nalio<ledyai. Pas., nih iialitxleli-
dyai. Fut., nih naliodoudyai. Nih
nahcxlehdyai kou ! Voilà le terrain
déjà sec. || Faire sécher, (linge,
filets, ses habits, etc.). Voii iiadel-
yai, nadeschiai, iiadin Ichiai, naye-
de^'lchiai, nadilyai, nadouicliiai.
Pas., nadehiyai, nadi'lchiai, na-
din'lchiai, nayede'lchiai, nadezliil-
yai, nadou'lchiai. Fut., nadoulyai,
nadoust'hiai, na<lewoiin'"lfhiai."Ta-
bi*"! uadin Ichiai, fais sécher les fi-
lets. Seyoue nadousrhiai, je vaut
faire sécher mes habits. — (Viande,
fruits, etc.). Berr fieli^anii, hes-
^ann, ne'^ltfanii, yt*''Iiraiin. hilu:anii.
Pas., he'^ltfann, slii'^l^anii. Fut.,
wagaiin, nu wali;aiin, was^ann.
Diri berr woun'l«;aiin, faia sécher
cette viande. — (Des fourrures).
Tsa/hi'zh '^tanluaiiii, *^tansy:aiitj,
'tane'lKanii, nanyf'lH:ann, ^tail-
gann, "taou'Iiiann. Pas., "tanzh**-
gann, 'tanzlii'ltrann. Fut., 'tanwa-
^ann, ^tanwasganii. Diri ts^i/hczh
'tanwouluaiiii, fainms sécher ce»
fourrures.
Sécher («e). Faire sécher ses habits
sur stti. I^d^Miaa/flyui, tWiénaade*-
yai, éd^iiaadinlyai, ôdi'Miandclyai,
^Hl^MiwidilyaiftMltMiaiuloiihlyai./'us.,
(MitMitLa/t'hlyai, i'*<l/Mia<uidt'(.H'N\ ai,
iMii''*iia(iudt*(.iinlyai. Fut., «'•«lénaa-
/oulyai, édénaadoasyai, é(lénaa<lé-
wounlyai. h^iénaa^l/'uuuiilyai, sè-
che-toi. Il Faire ^técher son corp».
Na/>t*<lyai, iiadesdyai, iiadindyai.
Pas., iiaz«'hdyai, iiadfs*lyai. Fut.,
nazoïuiyai, iiadousdyai.Nailewouii-
dyai, sèche-toi. Il De frayeur, dV-
motion, ou par toute autre cause.
Hone<lyer itta dNheiin t.ssf<ldeim,
d.sh«.'iin eMleiin, iieddenii, tMldtMiu,
iddenn, ouhdenn. Pfl>. , dshenn
tsséddenn, dshenn shiddenii, shin-
<!enn, she<ldenn. Fut., dshenn
t^SDuddenn, dshenn shid<ii*nn ual-
Vi. Ne(>esdyet itta dshenn •'hiddenn
oyiii, j'ai séché de fratjeur.
Sécheresse. S. c. Tchyan heddin
itta nih hoderzhyai oyin, ou nih
hotietsez oyin, la terre est toute
sèche, faute de pluie. Tchyan hed-
din itta niboneHchié orelyon dadi-
tsez oyin, faute de pluie, tout sè-
che sur pied.
Second, e. .idj. nu m. Dshèri ttaaM-
"ai. Tta dshèri ttazin, qui suit le
premier. Il a eu le second prix, tta
dshèri ttazin betssenn na/>erzlini.
Seconder. V. tr. Vz. aidkr.
Secoué. Par le vent, (arbre). I)e-
dchenn niTtssitta ney^»'*. Habit.,
houiicijt'iz.
Secouer. La nuiin. Déninla delt»al,
sinla des'^al, ninla din^'al, binla
devrai, diloal. Pas., depeloal, de-
pi'l'al. Fut., <ioiil(*id, diKis^al. —
Ibid. I.a-zèti;ar, lasyar, hineu'ar,
la^ar, hiii^ar, laouhuar. Pas., \a-
ze^eiçar, la^s^ar. Fut., |a-/ouy;ar,
lawasgar. — Ibid. I^tsseld>hezh,
la^dshezh, lane'ldshe/h, laldshezh.
SEC
— 936
SEC
Uiildslîezh. Pas., latsseoeldshezh,
laoesdshezh, latiin'"ldshehz. Fui.,
latssouldshezh, la^wasdshezh. |( La
tête. Dshi-tsselbel, dshisbel, dshi-
nelbel, dshilhel, dshiilbel. Pas.,
di^hi issenolbol, dshi £)esbel. Fut.,
dslîi tssoulbel, dshi pwasbel, dshi
ewoun'lbel. Dshi nelbel kkenane-
zher ille kolou, ne t^amu-'^c donc
pas ainsi à branler la tête, (au jeu
de mains). \\ Les pieds. E^e-^ké-
zelyi'l, e''le-''ke-zhesvi''l, e^'le-^kinl-
yi% eie-^kilyi^l, e'^le'^ke^ilyi'^l, eie-
''kouTyi^. Pas., e^le-'^ke-zelye^l,
e'^le-'ke-zhesve'"!, e'^le-ke-zhinlye'^1,
e1c-'"ke°lyel>'i/f . , e'le-^ke-zoulyi<=l,
e'ie'kousyi'l, e^le'^kewoun'lyi''] .E'^le-
°kinlyi''l, secoue tes pieds. \\ La
neige de ses pieds. Déné "^ké kke-
na-yazli-elyé, kke-na-yazli-eslé,
kke-na-yazh-inlé, kke-na-yazh-el-
lé, kke-na-yazh-ilyé. Pas., déné
"ké kké-na-yazh-elya, kke-na-yazih-
illa. Fut., déné ''ké kke-na-yazh-
walye*^!, kke-na-yazh-wasle°l. Ne
"ké kke-na-yazh-inlé, secoue la
îieige de tes pieds. || Un arbre.
Dedchenn nelpiz, nes°iz, ninTiz,
yene'^riz, nepiloiz, nou^Piz. Pas.,
dedchenn nepel^iz, nepi'^Piz. Fut.,
dedchenn nouloiz, nous'^iz, ne-
woun^riz. — Dedchenn nin*^riz,
secoue Varbre. Il Quelqu^un. Déné
hourti, hous^ti, houn^'ti, you'Tti,
houiPti, hou^Fti, Pas., houwerti,
houwi'^rti. Fut., houwaFti, hou-
was*^ti.Onttlazhè kolou houwoun'^l-
"^ti, secoue-le d^ importance. || La
poussière, Vhumidité , en frappant
avec une baguette, vh.desskcher.
Secourir. V. tr. Vz. aider. || Déné
tssenn deddi, betssenn desni, be-
tssenn dinni, yetssenn denni, did-
di, douhni, yetssenn dahèhèdenni.
Pas., betssenn de£)eddi, de^inni.
Fut., betssenn douddi, dousni,de-
wounni. (Se dit surtout de V appui
moral). \\ Déné tssenn dadeddi,
(ladesni, dadinni. Puj^., dadooeddi,
dadeoinni. Betssenn dadouddi, da-
dousni. Betssenn dadinni ikkela !
Tu te mets de ^on côté par ta pa-
role !\\ Appuyer de ses sympathies.
Betssenn yenideddi, yenidesni, ye-
nidiniii. Pas., betssenn yenideoed-
di, yenidepinni. Fut., betssenn
yonidouddi, yenidousni.
Secourir (se). Mutuellement. ¥A-
tssenn zeddi, diddi, douhdi, deddi.
Pas., e'^ltssenn zepeddi, deÊ)iddi.
Fut., eltssenn zouddi, dewouddi.
— Ibid. E^ltssenn dazoddi, dadid-
di. Pas., e'^ltssenn daze^eddi, da-
de^iiddi. Fut., e'^ltssenn dazouddi,
dadewouddi. — Ibid. E'^ltssenn
yenizeddi, yenididdi. Pas. ,e1tssenn
yenizepeddi, yenideoiddi.Fwf., e'^l-
tssenn yenizouddi, yenidewouddi.
E°ltssenn dewouddi, secourons-
nous mutuellement. E"ltssenn da-
dewouhdi, appuyez-vous les uns les
autres par la parole.
Secours. N. c. Déné tssendi. E°l-
tssenn zeddi, secours mutuel. || Va
à son secours, betssenn wounni. ||
Il se noyait, quelqu'un est allé à
son secours, '^tou nehdan wallihnin,
kkazhè, i'^lapin °ta^a3'eÊ)in'^rtin, Va
tiré de Veau.
Secousse. N c. Hèyeddi tta ttassi
na£)ilnai. Je lui ai donné une se-
cousse, bede£)iya itta benapi°lnan.
Beyedepeddi itta benaÊ)e*^lnan, la
secousse Va ébranlé. Bezh-tchen-
nen bedeoin'^kezh itta yenape'^lnan,
la voiture en le touchant, lui a
donné une secousse. \\ Secousse
de tremblement de terre, nih ho°l-
de'l.
Secret, ète. Adj. Wenan"inen. E-
douddè. Edouddiyè. Agir en se-
cret, ye'^enan^inen ahottin. Il agit
en secret, ye°enan"irien attin. Il
l'écoute en secret, sans être vu,
edouddiyè youzhe'^ltthan, ou e-
douddiyè eTan ya'^ti tsse^''an. ||
SliD
- 'W -
SHI
Ilomiiu' pltin t/c iecrei»^ yf'i-imii-
iiHMi hokkciiii/lieri (i^*iu'ii.
Secret. .V. r. '^^u^^i, lu>t<aM déiié 'e'I
cuytil ti « illt', qiuUiut' chosf ijui
</«m7 t'tn- tiitu ffcnt.
Secrétaire. .Y. c. l)<^iu' ytk'iiyé kk«-
i'<li'lttlis.si 'a iléiu* 't'*"! nH/.li«'ri, ni-
ttichi au mrvicf île </U(7</u'uri pttur
écrirf sutts «a ilictée^ écrire sa cor-
rcspnmlancc.
Sectaire. \. < . Niho'ltsini bfva'tiye
tlilivti l'douhuii nivaiiin I tiyi VI,
»*''I lia aii-o-t>oussln'r yt*iiii»/.la'nin,
(y»i ne .son^'r (/i/T; nuire à la véri-
tahlf rvliftion qu'i/ a quittée jutur
s*attacher à une secte. Sectaires,
Niho'Itsini heya^tiyé ttrliya etlou-
iion nidayazlie l'tiyi VI, VI na'aii-
(w«wo»ilzlier yeniiizlienin, (/ui ne
songent qu'à nuire à la religion
qu^ih ont quittée pour former une
secte.
Secte. Cne secte. Nihontsiiii beya-
"^tiye ttcliya wlouhon nilioluMlt-iiin-
"an. Plusieurs sectes, Nilio'^lts.ini
beya'"tiye ttchya edouhon nilio-
(lerzIila.TthéottiiK'n ilanlin Niho'l-
t^iIli l>eya'tiye tttliya ukwaiieltte
hounou/liiii ille eMkki'ttchy a t*dou-
lioii adayaouM'ti, les protestants
ont formé une infinité de sectes
iliffércntes.
Séculier. Prêtre, yaFtiy oyiiiin.
Sédatif, ive. Adj.(Eauj.\k't{a déné
tthi kké 'tanlyt'.(/(»;/f o/i frictionne
le coqys.
Sédentaire. PAri... Anhoddi illf,
ne sortir guère ; "anhosni illé,
"aiiliouiini ille, "aidioniii ille, "an-
houddi ille. "Anlionni illé déiien,
qui sort peu.liey&oè ekkelni dénen,
qui se tient presque toujours chez
lui. "Anhosni Uho" ille, je ne sors
^ulre. lieyat-t' ooanyeni<.»erzh'tan,
i7 aime la l'ie sédentaire.
Sédiment. \. c. Hettlar>è nhzUeT,dé-
pôt au fond d'une bouteille. Il Ma-
tières que le.f eaux ont laissées ^ en
se retirant^ )M\ti iia ta'tfttli. \U\>m
Hata'tettlit»a 1.- tell liezliellin,
ces matières /ni.»*»'»» par l'eau, tmt
formé une htninc terre.
Séditieux, euse. Adj. 'l'ta kkaiiol-
slieri ttchya iiade4>(>ai. Pa»., lui-
der/hyai. PI. tta kkaliol/heri
ttchya iiadedtle'l. Pas., iiaderzii-
del. Vous êtes des séditieux, ettdin-
nivé kkaholziteri ttchva nafiouh-
del.
SedIitZ. Eau de... lietta ti^etsenni
dezliai 'toué.
Séducteur. A . c. Fxièel ti* déné ^liiii.
Séduire. iJéné edet«j»ertè, edèes'tè,
e<lèiirrtè, «lèyertè, e<lèil tè, edè-
oii I tè, edèheyel tè. Pas., iHJetssel-
■"tiii, edeziies tin, e<Jezlùn T tin,ede-
yVrtin, e<lezhirtiii, etiezhouM'tin,
ededuhèye'l tin. Fut., eilet8!«oultè,
edewas'tè, edeuGun^'Itè. Kyi etté-
dé^ké edewoinrrtè sanan.rtr séduis
pas cette fille. \\ Vz. i)fXK\oiH, dl-
l'Kll, SntditNKK.
Séduisant, e. Adj. Aezenttai,
avoir deé dons, des qualités qui at-
tirent, ""anenestta, 'aiieniiitta, 'ae-
nenttai, 'anenitta, aneiiuuhtta,
'mlahènentta. lieya'tiyélta tcho,
a'^eiiettintta tcho, kkiizhè 'aenen-
ttai ille, par son beau langage et
sa belle figure il :i*est pas peu sé-
duisant.
Seigle. \. t .Ttlo^ la ka^e, céréales
aux épis plats.
Seigneur. .Y. c. Ooankkaul/lier. ||
Dieu est le souverain Seigneur de
toutes choses, Niho'^ltsiiu ttassi
orelyon ooa: U<»«
Seigneur et n i ka-
ouiilzlieri, séyédariyéhé.
Sein. -Y. c. Déné tthouè. Smi xin,
betthouè. •! // le porte dans «on
sein, tchantta 11 Elle
le tient, le pi > m-mi,!h^
dxiyé kkéxin yezlielnik. ' Sein
maternel, etchan. Elle le porte
dans son *riii, vetchan she<ldai.
SEL
— 938 -
SEM
Seize. .•ldj./i»/N.F/lkke'"taÊ)è ttchya-
t^azhe^l.
Seizième. E^lkke^ta ttchyapazhe"!.
Séjour. Ilahitucl, ou fréquent dans
lin lieu. 'Kiyé. Déné '^^kiyé. Tta
be*^kiyé be'kiyé ttoiite itta, tthi
honnassin edlini nazher sounnou?
Sa place c'est sa place, et où de-
meurerait-il sinon là ? \\ Habituel.
A natssûuzheri, a naoussheri, a
naounzlieri, a nahouzheri, a na-
houidzheri, a naliouiddé. A naous-
sher dyan, c'e.sf ici mon séjour ha-
bituel. — Ibid. A natssouzlii, a
naousshi, a naounzhi, a nahouzhi,
a naouwidzhi, a nahoushi, a nahè-
houzhi, a natssouddai, a naouwid-
dai, a naouhdai, a nahouddai, ou
a naddai. A naouhdai edlasin tta?
Où est donc le lieu de votre séjour
habituel ?
Séjourner. T':;. demeurer et séjour.
Sel. .V. Dezhai.
Selle. N. Selle indienne, faite uni-
quement de cuir, ''lin tcho° kké da-
zhèzhè. Il Faite principalement de
bois. ''Lin tcho" kké dahtchennen.
Il Sauter en selle, "lin tcho° kke
dazin selgous. || "Lin tcho" kke da-
zin "tinlgous, saute en selle. \\ Al-
ler à la selle. Tssetsenn ; binttazin
nayeddi. As-tu été souvent à la
selle? Ollanen shintsan ousan? ou
ollane binttazin nazhinya ousan?
Seller. V. tr. "Lin-tcho"-kke-dah-
tchennen bekke dalttloun, dazhes-
ttloim, dazhin^lttloun, yekke da^l-
ttloun. Pas., bekke da^lttloun, da-
zhi°lttloun. Fut., bekke daoul-
ttloun, daousttloun. "Lin tcho"-
kke-dah-tchennen bekke dazhin"]-
ttloun, selle le cheval.
Sellier. N. c. °Lin-tcho°-kke-da-zhè-
zhè, ou ''lin-tcho°-kke-dah-tchen-
nen heooain dénen.
Selon. Prép. Padè ; opadè ; kké; o-
kkéssin. Selon tes intentions, tta
ayeninzhenin kke. On agira selon
ses ordres, tta addi waléssi hopade
ekwahoudya walli. Évangile selon
saint Marc, Jésus behonniyé dé-
laye Marc yede£)inttlissi, vie de
Jésus écrite par saint Marc. JHrai
ou nuirai pas, selon les circonstan-
ces, nazhiya outchosi, nazhiya ille
outchosi ; ttantte lan hogadè lao-
san. Je travaille selon mes forces,
tta settié ^jelyan hofpade eÊ)alapes-
na ttonte. Faites selon mes ordres,
tta adéssin okkéssin awouhné.
Semailles. Temps des... Ttaho ni-
nihounlyé.
Semaine. N. Ozin-da^ta^iè. La moi-
tié de la semaine, "tannizetssenn
dzinda^tapè.
Sémaphore. N. "Tou tcho" "tanban-
gh yéhollayé danlin hotssin, tthi
"tadyapè tssi napekouzhi hotssin
e°le°l sotsin, échange de signaux
entre des télégraphes établis sur le
rivage de la mer et des naviree vo-
guant en pleine mer.
Semblable. De nature, de forme.
Lanttè ; hen^lttè. Yennazhè sinyé-
zé "adè dyan nehnenkke borettin
de, dénézi "è-bézi-hwa^ltte, yénin-
zhin itta Niho^ltsini, Dieu décréta
de donner a son Fils, quand il des-
cendrait sur la terre, un corps
semblable à celui de VhQmme. Il
De forme, de dimension. Lahottin ;
laapelyan. Eyi lahottin, semblable
a cela. Eyi apelyan, ou laapelyan,
de cette dimension. \\ D' apparen-
ce. Lahottin ; lahouneddi. Diri la-
houneddi, semblable à ceci. —
Ibid. Besottin, behosttin, behoun-
ttin, yehottin. Pas., besohttin,be-
hozhesttin. Senaho°lshédétta ye-
dariye slini bezhozhesttin lasttè
oyin, par mes actions je suis de-
venu semblable au démon.
Semblables. De nature. E°leltte ;
e^lèheltte. Noudyan na^kè bès, e-
dlapè na nezon? E^leltte oyin. Foict
deux couteaux ;lequel préfères-tu?
SHM
- 939
SKX
I
Ils sont pareils. || De forint-, iVup-
parcnic ( choses ). Vé \v\\i>iiiii ; »• lè-
huiiiUMiili. - ( l'irsonins). K'I^-
suttin, t*'IM»ouittiii, f'IMioulittin,
e'It'hMuittin. K^lèsoiini'ddi, flt-ou-
iieficldi, i*'ltH)uiu>uli(ii, «♦'IMiMmu-
mnldi. F/IiMumoulMli laii ! Comnu-
vous l'Oii.s rcsaetiiilfz ! la/.v koli
f'K'ouiu'i.'itldi tazaii ille, tious ne
ntms resseinhlons pas du tout, pas
un brin. NouIidii '^liii tclio' kée'lo-
liottin ikkeln ! Voilà deux cheiaux
ijui se ressemblent bien !
Semblant. Faire... Aniouywt'iKlik,
anii)iiniiinik, aniuiiiiinnik, aniuu-
niiuiik, aiiioimiddik. — Ibid. Ani-
tssotlet't-'iidik, imioudénét.*esdik, a-
nioudénéoiiidik , anioudet»endi.
Ttassi ekkorelyan anioiide£>endi, il
fait semblant d'être savant. ||
Ttassi, ou houninyoun ille kke-na-
dyin-zelzluT, kke-na-(iyiji-deszher,
kkenadyiiidiiil/her, kkeiiadyindel-
zher. Pfl.s'., kkenadyinzem^lzher,
kkenadyindeoeszluT. Fut., kkena-
dyinzoulzher, kkenadyindoiiszher,
faire semblant d'être occupé. Il
Ilouiiinyouii ille kkenalatssepel-
zher, kké-na-Ia-oeszlier, kkenala-
pinlzher, kkenalaeelzher.Fj/L,kke-
iia - la - tsseooulzlier, kkenalapous-
zher. Délié tti-hya ttassi kkena-
dyindiiilzluT ahottin, i7 paraît que
pour te sauver des gens, tu fais
seinblant d'être occupé ! || Vz. fai-
re. Il Faux-semblant. Eddinniye
aiiiouwendi. Vz. fairk semblant.
Sembler. V. infr. I.a iléné "a liottin ;
la déné ''a houne<idi ; la déiié 'a
lionttè. Ça me semble rouge, del-
kkwoz lasahontte, ou la-sa-hottin.
Ça me semble bon, nezon la-san-
tte. Que t'en semble-t-il Y Edla
ayéninzhenoun nenn? Que vous
semble-t-il de ce terrain ? Diri nih
tnlla heyeninTshenoun ?
Semelle. .V. I)e<lchenn "ké ttla.
Semence. -V. Ttahé ninihoulvéjjé.
Semer. Vx. mkithkj-m terre. W Plan-
ter (les patate», etc. Niiiiliuulyé ;
hat>it. niiiiholyi ; niiiiliusié, iiiiii-
huunlé, niiiiliollé, ninihouilyé, ni-
nilioMOulé, niiiidaliollé. Pas., ni-
tiihuuiilya, ninihunilla, ninihonin-
la, riiiiiiioniiila, iiiiiilionilva. Fut.,
iiiiiihoulM* I, iiiiiiiiuii>l(- I. Kkalda-
nen iiih-o-djié niniliuiiuu'la uiila ?
.ivez-vous déjà semé vos patates ?
Il Du grain. Nindzui, iiiiieMJzai,ni-
niiidzai, iiiyidzai, niiiidzai. Pas.,
nindzai, ninidziii. Fut., i)iwa<izai,
niwasdzai. I^aii kolou ttlo' la ni-
wuudzai, vite, semons notre orge.
II La discorde. Déné eHttchyazin
hèyadiuTti, lièyadi'Tti, lièyadiii^l-
"ti, hèyadiii'l ti. Déné e Ittthyazin
hèyadinT'ti oyin, nèt-liéouneslale,
tu m'es insupportable avec ta ma-
nie de semer la discorde.
Sémillant, e. Adj. Niyenidin"ai dé-
neii, hoiinne sémillant . Niyenidin-
"ai tta, l)ettayenioderzli "a oyin,
sa gaieté est pleine de charmes.
Séminaire. A'. Tta yaTtiy hehel-
fain a "aounertenin kon-en, éta-
blissement où l'on instruit ceux
qui se destineitt au sacerdoce.
Séminariste. .Y. YaTtiy hehelt>ain
'a "aounertenin kon-en nazlieri,
élhe d'un séminaire.
Semoir. .V. Betta ttlo la nindziz, ce
avec quoi l'on sème.
Sens. A', c. Les sens corpi>rels. Dé-
nézi aneltte ottaoderzh''ai nèzhè :
l>etta nayettioun,l>etta ouzhettha-
on, betta eltsenoun, l>etta e<ililu>ii
tthi ya'tihou, betta
les facultés les plus i'
du corps, telles que la vue, l'ouïe,
Vodorat, le goût avec la faculté de
parler, ainsi que le toucher, jl
Seos dessus dsssous. // met son ca-
pot sens des>us dessous, "i nah-
douzlii nadehlya. Sens dei'ant der-
rière, ttat»»in ille tssin. // a mis
sa culotte sens devant derrière.
SEN
- Q-IO
SEN
ttatssin illé tssin, ttla"i yei"ezh
lan ! Cauot placé sens dessus des-
sous, tssi ya£>è den'"taii. Canot pla-
cé sur le côté, tssi eHkkezh en"l-
*^tan. Il Bon sens. Deninni e^ltthi
denedzlienin, droite raison. — A-
'^eoLi Xvenioowin"ai, pensée juste,
convenable. — Tta eltthi liodene-
dzhenin kke ''a\enioi,nvin"ai, pen-
sée juste, selon la droiture. — A-
''eouneddi illé oyin vaneTti, edlini
hotta iiedakkahouttou ? Tu parles
tou jouis au rebours du bon sens,
comment veux-tu qu'on se range
h ton avis ?
Sensé, ée. Adj. Deninni e'itthi de-
nedzlienin. Binni e'^ltthi dene-
dzhenn oyin, ce qu'il pense est
toujours juste, .se/isé.Beya''tiye e'^l-
tthi denedzhenn, ce quHl dit est
toujours juste. AVou °ayéni£)in"ai
oyin, sa pensée est toujours juste,
sage.
Sensible. Au mal, à la peine, s'é-
coutant ti'op. Kkes-zelni, kkes-des-
ni, kkes-dinlni, kkes-delni, kkes-
dilni, kkes-dou'^lni, kkes-edelni.
Pas., kkes-zepelni, kkes-depesni.
Fut., kkes-zoulni, kkes-dousni,
kkes-deAvounlni. Eddin ! ho''anze
kkes-dinlni, tu es vraiment par
trop sensible à la douleur ; tu t'é-
coutes trop. Il Cœur sensible. Be-
sanyeninzhenen dintcha tta bedzi-
ye natset illé. || Au froid. Na-
tssoundlou, naounesdlou,naounin-
dlou, naoundlou. Naounindlou a-
houneddi, tu parais sensible au
froid. Il A la chaleur. Houzenin-
zhel, hounenizhel, houneninzhel,
houneninzhel. Houneninzhel aho-
ttin, il paraît donc que tu es bien
sensible à la chaleur ?
Sensuel, elle. Adj. Dénézi yin g-d-
hoddi, ne penser qu'à son corps ;
oahosni, pahomini, oahonni, ga-
houddi, oahouhni, oahèhonni, ga-
dahèhonni. Nezi yin oahounni, tu
es tout sensuel, ne penses qu'à ton
corps.
Sentier. N. Déné "tennen. Ttassi
'tennen. n'ounlou. *^rinlou. ||
Battre le sentier sur la neige, vz.
iJATTRi-:. Il Sentier à côté du grand
chemin, pour éviter un mauvais
pas, "anen na°tinlou shè"a. Sen-
tiers qui se croisent, e*^ldin'"tezh
*"tetta, ou 'terzh"a ; e'^Rlzin^tezb
'"tounlou nin"a.l' Battre le sentier
sur la neige. Yazh nain^tel^'exh,
nain^^tes^ezli, nain^tin^F'ezh, nain-
"^te'F'ezh, nain^til^ezb, nain°tou°I-
"ezh. Pas., yazh naone'^^F'ezh nin,
naniT'ezh nin, nanin'Vezh nin,
nanin^l^ezb nin, nanezhil"ezh nin,
nanezhou'^l^'ezli nin. Fut., yazh
nain''toul"ezh, nain''tous''ezh.Yen-
nazhè yazh nain'^tewoun''F'ezh, va
devant battre un sentier sur la
neige.
Sentiment.iV.Heddi ; VI hoddi ; he-
hodeddi. Oslini yin dénedziyé ye
derzhla ttlan^iè koli, hehodeddi il-
lou, ou heddi illéhou, ou Vl hoddi
illou, même après que le cœur est
noyé dans le péché, on n'en a pas
le sentiment, on ne se doute de
rien. \\ Être du même sentiment..
Casuel. E'^^ldakkahounelzhenn.iîo-
bit. ,e^ldakkahounilzhin, e'^ldakka-
yenilzhenn, e'^ldakkayenou^lzhenn,
e^ldakkahèyenelzhenn. Pas., e°lda-
kkaoune£>elzhin, e^ldakkayenioil-
zhin, e^ldakkayenioou^lzhin, e'^lda-
kkahèyenipelzhin. Fut., e'^ldakka-
ounoulzhin, e''ldakkayeniwoulzhin,
e'"ldakkayeniwou''lzhini,e'^ldakkahè-
yenoulzhin. Ttatssenn ille koli e*^!-
dakkayenou''lzhenn kkenaousheri,
edlantte itta? Qu'avez-vous donc h
vous entendre, à vous concerter
ainsi pour mal faire ?
Sentinelle. °Aoudenel"enen dénen.
Déné £)aoudenin*^l"enen dénen. ||
Faire sentinelle, vz. faire.
Sentir. V. tr. Éprouver, recevoir
SlîP
^l
SÉP
une intpreBsUm. 'l'Uuisi Vzrluii, hi-
ifMli, iK'rituii, veiliMidi, iM'riddi,
iMTOuhiii, heytMleildi. Pas., Vx*-
lit^Kii, !HHlet'<*Mli. Fut., Vxuudiii,
lM>ruiiMii. Nilu>ltli\(' iia/luT ikk»''-
sin, iHTfsdi, i7 // «1 ici une fiictniuH-
li\ t)ii un crapautl, je If ncng. i
IIt*<i(ii, hesjii, iiiMiiii, ytMiiii, liiddi,
liouhni. /'(ix.,(,t><i(iik, ttiiuiik. Fut.^
uiiddi, wasni/rtalio niniiidva.iU's-
ni konttè, j'ai senti, ctnniu tint ar-
rix^ée : tu n\'s jnis arrivé à mon
i»MM. I! 'KM huildi, avoir le fen-
timent de, i*apereevoir de ; VI
hesdi. VI nofldi, VI h.Midi, VI
hiddi, VI lioulidi, i' I lu'lietidi.
Pas., VI tssetHHidi, i-'I tH-sdi, pin-
di. Fut., '^e'I tssouddi, 't*"I wa.sdi.
Nel douve horzli"an kuluu, VI
woundi hekkè houllè ille ikkelu !
On pourra donc avec tcti faire les
cent cou])s, satis que tu t'aperçoi-
ves de rien ! Il L\)ri^nal l'a senti
et s^cst sa{ivé, etsintta "anherzhya
denniy. // Va senti, yeoiniiik. Il V.
intr. Mauvais. Oman. 7/ sent mau-
vaiji, man. // l'a fait fuir, étant
senti par lui, ['^hiî>iu ye'lts^m itta,
yettchya dshin 'te'Ichia oyiii. |l
Flairer, vz. flairkr.
Sep. -V. f.Iîetta nih-na-o-'telttciiyi'Ii
tchennen, pièce de hoi.s dans la-
quelle s'etnboîte le soc de la char-
rue.
Séparation. iV. ( .F/Ittchyazin ttchya
'teddi. E'Ittthyaziii st-ttas. E'^I-
ttcliyaziii >tHldeT.
Séparément. .l(/v. ETan shaniu.
E'I an slianin nad<l».', i7» demeurent
séparéntcnt. ETan shanin nininlt*,
ou eittchya shinlé, place-les sépa-
rément. — E^Iattchyazin. F/I-
ttchyazin.
Séparer. V. tr. Désunir. E^lttcliyah-
Im-, t'Ittchya-zhesK', eittchyazin-
lé, e'^lttchya-ye'^lé,enttihya-zhilyé,
e'Ittc-hyazhoulé. eTttthyaht*ye'It^.
Pas., eHltchyaldya, e Ittrjjya zlùl-
la. Fut., e'Ittchya-waiyel, «•'!-
ttiliya wa>|e I. Sépare tout ceci,
diri orelyon elttchya diinlé. H
f.loinner Vun de l'autre. K1-
ttfliya/in hiltclHi, li«-Ntrhu, hinl-
tilio, yi'itriio, liMiiltclio, hou'I-
(ilio. Pan., hiltclia, hi'Ittlio. Fut.,
iMJultflui, huustcho, houwuunn-
tcho. Sékwi elkkénaddé eMttchya-
ziii huiiwoun'Itciio, sépare ces en-
fantj( qui se battent. ! Mettre à
part. E rta 'alyé, ou t*Tta ald/iz,
f'Tta "asié, e'Tta 'aMJziz, ''anelle,
*'ane'ldziz, 'ayelle, ''aye'\dz\i. Pas.^
eTta ""aiX-Iya, fT'ta 'a^'Idzèz, el-
■^ta '^a()illa, '^at^ild/èz. Fut., eTta
■"awalyeT, t'Tta ""awaM/Jz, ''awas-
lel, 'awasdziz.Ninalioudl^* de, ttio*
la ttho, ttio' la Ix-ttlooe tchû eTta
'^a^Iya walli, à la fin du monde,
on séparera le forain de la paille.
Il Des époux. Délié you trho, ts*^-
kwi tcho 6*^1 ail "an'tetidai, eTan
"an'tesné, "an'^tiiuié, eT'ai» "anye-
'^tenne, e'Pan "an'^tiddé, "antouh-
né, eTan "andahèyé'tenné. Pas.,
e'I'an "an'teddap, eTan "an'tin-
uao.Fut., eTan "an'toudde^ eTan
"an'tousné. Tsseshin> é e'Iel ijouh-
na illé dé, eTan "annou Vteddat»
walli, si vous ne pouvez pa.f vivre
pacifiquement ensettklile, on vous
séparera. I' Violemment. 'l'tt-hya
helielnik, heliesnik, hehinlnik.he-
he'Inik. Tta dénézliiyé °kaattin
kkennazliè noiidanyinen nouzi
ttchya hehe'^lnihou, l'ange de la
mort séparant enfin votre âme de
votre corps.
Séparer (se). F/lttchyazin ttchya
't*Hldi, e'Ittchyazin 'tittas. ou e%
ttchxazin e'I k. ' ' \ a-
ziii 'tmili''as, i«v
hotihd/hi : e'"lttcijya/.iii tè as, el-
ttchyazin "ketlehetlzhi ; pi. el-
ttchyaxin se<Iden, ou e^ttchyazin
'keztnide ; eTttchyazin '^tiilde'^I, el-
ttchva/in 'kedehidde ; eMttchvazin
SEP
- 942
SER
'touhde'^l, e^'lttchyazin '"kedehouh-
dé. Pas., e^lttchyazin ttchya 'teh-
di ; e^lttchyazin ''tezhittas, e"!-
ttchyazin ""kedehidzhet ; e^ttchya-
zin ""tezhiddel, e'itlchyazin °kede-
hiddé. Fut., e^lttchyazin ttchya
"^touddi ; e^lttchyazin 'tewouttas,
e^ttcliyazin "kede'^tewoudzhi ; e°l-
ttchyazin "tewoudde^l, e^'lttchyazin
''kede'^tewouddé. Séparcz-voiis, e"!-
ttchyazin ''kede°tewouhdé. || Deux
pcrsonnC'S. E^lezettas, e^ledittas,
e'^ledouhttas, e'^ledettas. Pas., e^e-
zettas, e^ledepittas,e°ledepouhttas,
e'Iede^ettas.Fwf., elezouttas, e^le-
dewouttas, e'^ledcAvouhttas,, e°le-
douttas. — Ihid. Plusieurs per-
sonnes. E^'lèzedde'^l, e^lèdidde"!,
elèdouhde°l, elèdeddç^. Pas., e^è-
zeddel , e*'lèdeÊ)iddel , e'^lède^ouhdel ,
e°lèdeoindel. Fut., elèzoudde'l,
elèdewoudde"], e''ledewouhde'l,
e''ledoudde''l. E''ledeÊ)iddel de ko-
lou, "an'^lttè illé, nous ne ferions
pas mal de nous séparer. — Ihid.,
de force, e°lttchya °kezetta, e'^l-
ttchya °kèèzhittai, '^kèèzhouhttai,
"kèèzhettai. Pas., e'^lttchya 'keze-
pettan, e'^lttchya "^kèèzhittaii, '^kèè-
zhouhttan, '^kèèzhettan. Fut., e"!-
ttchya '^keze£)Outta°l,; e°lttchya
"kèèwoutta'^l, "kèèwouhtta"!, '^kèè-
houttal. E^lttchya ''kèèwoutta''l,
sanan, Eddin ! Au moins, n^ al-
lons pas 710US séparer en ennemis.
Sept. Adj. num. '^ayéoÊ)werzh°tan,
ou Hasin dlnÉ)in. Sept fois, nasin
din.
Septante. N. Adj. num. ""Tayco-
owerzh*^tan onerzhnan.
Septembre. N. Bekke eTanhdi zae,
le mois où les animaux sont en rut.
Septuagénaire. N. ""Tayéo^werzh-
''tan onerzhnan heggayé nioninzhe-
di, qui est arrivé à Vâge de 70 ans.
Septum. N. Cloison nasale. Denin-
niyè dyinzè. Sinniyè dyinzè, ma
cloison nasale.
Sépulcre. iV. Tssertin ; pi. tsserzh-
hi; ou bien déné dedchennen. ||
Cimetière, tsserzhla, ou déné de-
dchennen pan.
Sépulture. N. Déné séelné, action
d'enterrer un mort. — La chose
faite : déné séelya. - — La cliose à
faire, déné séouwalne.
Séquestrer. Vz. emprisonner. ||
Bedadou°tan illé koli bedaden'^tin,
renfermer quelqu'un contre toute
justice. Betsamba "ka, eyounen
kon-en yedadenin^tan, eyounentta
ille kolou, pour avoir son argent,
il Va renfermé dans un hospice
d'aliénés, quoiqu'il ne soit nidle-
ment fou.
Séquestrer (se). Déné ttchya e-
tssoudenepelni, edounepesni, edou-
nepinlni, edounepelni, edounepilni,
edounepou^ni, edehounepelni, fuir
la société. Edlape pan déné ttchya
edounepinlni itta ? Pourquoi donc
te séquestres-tu ainsi ? || Déné
ttchya shanin natssezher, demeu-
rer seul loin du monde.
Séraphin. N. Yakkéottinen tta
edshèrè. Séraphins, yakkéottinen
tta edshèrè dan lin.
Serein, e. Adj. T emp s. Y ao%erzhdé,
ciel sans nuages. \\ Tssè è^a'^l, beau
soleil sans nuages. || Front serein.
Dene tssa atthennen kke déné ins-
"tèè houlle ikkela ! Sur le front au-
cune trace de souci, de chagrin.
Sergent. A^ Simaganis bekkaozheri
iaze, petit officier, ou sous-officier
de l'armée.
Sérieusement. Adv. Ttattitta. Dlo""
tta illé. Ttattitta anéléssin si, je
te parle sérieusement. Il D'impor-
tance. Sinhè illé. Sinhè walli illé
'^ta^koT, tchyan nadellès ttlanpè
dé, s'il pleut, ce sera sérieux. Sin-
hè yenihiuttlezh iWé, quand il a une
idée dans la tête, ou quelque chose
h cœur, c'est sérieux.
Sérieux, euse. ^dj.Binni zanen kké
SER
- 943 -
SHR
t*(.>eiii)a illé dt^neii, qui n\'»t pas lé-
gfr, frivoh'. I| Nayt'iii l' t ilii déiitMi,
qui rt'flccliit séricustiiitiit , u%igit
pan à la lettre. || l)lo' .solslicnn
illt*, n'avoir pas envie de rire, dW
hossheiiii illi*, lioiiii''lshi'nn illt-,
ho'IsluMiii ill«'. Dlo' liossIuMin illt'
si, /(' n'di pas envie de rire, je suis
sérieux.
Seringue. .V.Hftta ion luif ttlivoun-
/.lu\
Seringuer. I . //. Ton lu-l-
f tfliyouii/.li, liesttcliyoïiii/Ji, nei-
ttcliyounzli, yt^'lttrliyouiizli. Ou
}>ien '"tt)u "tt'lUfliyounzIi, "^ies-
ttchyounzh, 'tinlttt-hyounzli, "te'l-
ttchyoïiiizh, '"tiltti-hyouiizli, "^Itm*"!-
ttfhyounzii, iit'yt*' te'lttthyounzh.
i^^/.s./tou "teoelttfhyouiizh, "^tepi"!-
ttchyounzh. Fut., ""tou *toul-
ttfhyounzh, '^tousttchyounzli. Se-
rint^ue-uioi / 'orci//e, sedziye ye "tou
iielttfliyouiizh.
Serment. .V. F/ltthi addi seounou"!-
siiin iiouiiinzhenn itta Niho'ltsini
houdzi, faire serment. E'itthi addi
séouMou'Ishiii yt^niiizheini itta Ni-
lio'ltsini liourzhi, // a fait serment.
Faire serment, vz. faire.
Sermon. N. YaTtiy déné '^aounel-
■"tenin beya^tive, parole du prêtre
instruisant les fidHes.
Sermonnaire. .V. lie^adè déné "aou-
11»'! tniiii dittlissé.
Sermonner. V. tr. Ooain lioulle dé-
lu' kkénadazezlier,kkenadaressher,
kkenadariuziier, kkenjularezher,
kkenadaridzlitT, kkfnadariddé,
kkenadazeddé. Pas., kkeiiadaze-
É<inzher, kkenadadeoizher. Fut.,
kkenadazouzher,kkenadadousslier.
Esdiiiniyé sekkenadadewouiizher
saiian, ne vti done pas me sernum-
ner sans rime ni raison.
Sermonneur. A". Déné kknadaoudé-
iiinzheri déiien.
Sérosité. .V. Du lait. Edye<le tthoue
folie. 1 Du san^. Edshin'"! ""touc.
Sedshiiri "tout*, la sérosité de mon
Serpent. \. Natlouziu', qui va en
rampant.\\A sotinettes, nmiouzii^
iM-tclu"' dfidzhèri.
Serpenter. I . intr. En manUant.
I)/éd(' yoiiiu'ddi, dzt*dt* lM»uiifssai,
lioiiiiiiic>ai, liotiiit'n^ai, houitittais,
li()uii<)uli"ais, hount*"ais, dzédé
)u)uzfddi''|, IiMuniddi'l, liounuuli-
di'l, houneddi'l. Pas., dzétlé you-
ntNH'ddi, hounenipoai, liounecàiioai,
liouiitvjincjai, houneoittais, dzé<lé
houzeoindi'^1, liouneoi<ldi'l. Fut.,
tlzéilé houyounouddi, dzédé liou-
noussai, houiu»uoun(..ai, hoiinou(;>-
É>ai, litjum'wouttais, d/x*<lé hou-
zouddi'l, houiifwouddi I, Edla
atiuiidya itta? ho"an/>e tizédé hou-
iieooulidi''l ikké ! Quels zigzags
avez-vous donc faits f Rivière qui
serpente, dès etsscMin na'téi,»inlin.
Cliemin qui serpente, 'tounlou f-
tssenn iiazliè''a.
Serpentine. Kkas dshèè, pierre qui
se ereuse( pour devenir pipe).
Serré, ée. .l</;. Ilahit serré, déné
*^è-you-dénintti. Se-you-<lénintti,
mon habit me serre. H .Ivoir le
eivur serré. Denedziye ttassi 'è dé-
nintti lantte ovin. Ou bien dene-
dziye déné zi ya^t* hédelyan lantte
oyin, le cn'ur semble à Vétniit
dans la poitrine. Seriziye sezi ya^
hédelyan lantte oyin, j'fli le cœur
serré. |l Lié serré. Onttlazhè e*^le-
tti, o» bien bt^lenintti "^eT t^nttla-
zhè f ièetchezli. Il Avare. Iloun-
tsenn, e^anstsenn, e^anetsenu,
et»ant,senn , eoaït senii «et^aoulttsenn .
— /hù/.Yenihotlinltsenn, yenidiH-
tsenn, yenidinMtsenn, yenidin'l-
tsenn. Yenidin'Itsenn kkazlit> illé,
i7 n\st pas peu serré. — Ibid.
Tthyan zetsao, simuler la pauvreté
pour n*(n'oir rien à donner, tchyan
destsat», tchyan dintsao,tchyan de-
tsAtj.Pas., tchyan zei.<etsat', tchyan
SER
944
SER
de£)estsap. Fut., tcliyan /outsai^,
tchyan doustsao. 'IV'iiyan oudenin-
tsa<j, tu es un serre, un ernsseu.r.
Serrer. Dans ses mains. He'l o'iyed-
di, e^lyesni, e'iyonenni, e'iyenni,
e'iyéiddi, e''lyéouhni, e°lyéhèheniii.
Pas., beT e'iyolidik, e'^lyozliimiik,
e^yézliinnik, yo\ e'iyi'zheniiik, o*"!-
yéoiddik. Fiit., heH e^lyéwaddi,
e'iyéwasni. H Les dents (mor'i-
homls) . E^l-ye-chè-tthenn-ze^lMa ,
eH-yé-chè-tthenn-estla, e^l-yé-chè-
tthenn-inltla, e'"I-vé-chè-tthenn-
eltla. — Ibid. F/lvehttal, eHyes-
"a^^l, e^yene^a*"!, cHye^a^l, e'^lvei-
tta^l, e"lyeouh"an, e''lvehèhè"a'^l.
Pffs., enyepetta^, e°lvepV'a'l. Fut.,
e'iyewatta'l, e'=lyewas"a^. Onttla-
zhè e'"l3enoun"a*^l sanan, ne serre
pas tant les dents. \\ En aeeulant.
Otssenn belni, benesni, benin'^lni,
yen'^lni, benilni, benou°lni,yehin°l-
ni. Pas., otssenn benlnik, beni°l-
nik, benin^lnik, yenin^Inik, benil-
nik. Fut., otssenn boulni, ou be-
t)walni, be^twasHi, be^j^voun^lni, ye-
pwa^lni, bepwoulni. Betssenn be-
nin*^lni, pousse-le, accule-le contre
cela. Il Avec des cordes. Bedenitti,
bedenestti, bedenin^tti, yedenfl-
tti, bedeniltti, bedenou'^ltti, yehè-
denfltti. Pas., bedenintti, bede-
nMtti .Fut. ,bedenoutti, bedenous-
tti, bedenewouii'ltti, yedenou'^ltti.
— Ihid. Onttlazhè hèetchezh,
bèestchezh, bèinltchezli, yèel-
tchezh, ])èiltchezh, bèou^tchezh.
Pas., bèetchezh, bèzhi^ltchezh, bè-
zliinltchezh, yèe'^ltchezh. Fut.,
bèoutchezh, bèoustchezh, bèounl-
tchezh, yèoultchezh, bèwoul-
tchezh. Bedenin^ltti, ou onttlazhè
kolou beinltchezh, serre-le, lie-le
fort. Il Entre deux. Bel elenel-
zous, elenesssous, eleninlsous,
e'ienelsous, e'^lenilzous. Pas., e*^le-
nelzous, e'^leneoilsous, e'^lenejpin'^l-
sous. Fut., elenoulzous, e'^lenous-
sous, e'"lenewoun''lsous, e'^lenoul-
sous, e'^lenewoulzous. Be"! e^lene-
wounlsous sanan, prends garde de
le serrer entre ces deux choses. Il
S'est fait serrer entre deux barges,
be''l tssi e^lenin^kezh.
Serrer (se). Contre quelqu^un pour
s'asseoir. Dene tssouhoun, ou el-
tssoulioun ttla zedda. Betssouhoun
ttia dindai, serre-toi contre lui. ||
Contre quelqu'un pour dormir.
Betssouhoun, ou eltssouhoun
tsserti, betssounhous'^ti, betssou-
lioun nerti, yetssoulioun heFti, e°l-
tssouhoun hirtès. Pas., betssou-
houn, ou e'^ltssouhoun tssePtin,
pes^tin, (pinFtin, oertin, e'^ltssou-
houn Ê'il''tes. Fut., betssouhoun, oî<
e''ltssouhoun tssouFtel, Avas^te*^!,
wounFte*^!, waFtel. E'^ltssouhoan
wourtès, serrons-nous les uns con-
tre les autres pour dormir.
Serres. Des oiseaux. "Anltsélè °ké
ganen. Dettani tcho" be^'kétta e-
dshenn sHni tcho'' hi'^ltchiou, ye°l
naittai, Vaigle prend son vol avec
un gros mouton dans ses serres.
Serre=tête. A^ Be°l tsse'^tin tssa.
Serrure. N. Betta ycodadin^^tam.
Serrurier. N. Betta yéodadin'tain
hep£)ain dénen.
Sertir. N. La"anen kkénittai, kké-
nes"ai, kkénin^ai, dekkéniyin"ai.
Pas., dekkéninttan, dekkéni^an.
Fut., dekkouttal, dekkous"a'l,
enchâsser dans un chaton.
Servant, serviteur. N. Édanni dé-
nen, E"a dénen. Tchilékwi. Il est
serviteur, e"a tssettin. Il Va pour
serviteur, yeT'ai, ou e"a yittin. Il
est son sei'viteur, yédanni, ou ya
eoalaoenna. Mon serviteur, se''in-
"ae, ou setchilekwiyé.
Servante. ]V. E''a tssekwi,Be"in"ae,
.SY7 servante. Binni denlttUssi tssé-
kAvi, femme engagée.
Service. N. Etssenn "teddi, etssenn
''tesni, etssenn "tinni, etssenn "^ten-
SER
— 945 —
SEU
ni, HjtMMin 'ti<l«li, rendre $en'ui\
Pat.t etfcM't-tMldi, ftHM'i'iiwii. Fut.,
etHM*ni) "toixkli, lH«tsMMm ""toiiMii,
'tfwtHiiini. Driu' tsM*nii 'touMii >«•-
ninxlu'iitt luxiiilin ilK* ahottiti, tu
nv peniifra* litmc jinmiin à rciuirc
»rrvice à pcrutnne ! i\ Klssoiindi,
aimer à remire nen'iee ; i«tsN«^<Hi-
niiiiii, ftKs^iiiiinni. cthM-Hniniiiiii,
etsst'oiiniildi. iiunilnii.rtsst'*-
huuiiiiiiii.K.t ni hnii'^tt' illi',
c'ett de tout ctvur </m'i7 niuw à ren-
dre gervice. Il h7It>stMm sodili, eM-
tsKeiin "^tiddi, e'Itssenn touhdi,
"■tefldi. Pas., f''lt>is«Min selidik, e*"!-
tssenii '^tf/lii(Mik. >c niidre xcn^ice
rt'iiiniKiucnn'tit .
Serviette. \. Ik-tta kktMia/fldui. H
Essuie-main ,\H'\\a kke-im-lu-tssel-
dai, «Mi latsi""!. Latsi*^! y(nrkt)/iii,
apporte-moi l' essuie-main. 'I Ser-
viette de tabïe^ daiv^ tsseltchou-
zhi.
Servir. I . tr. Vz. DiSTRimKR.II Dis-
tribuera ses hôtes, lierr déné °tad-
dik, ''tasnik. Ik-rr nadciik. Déiié
'taiuuik, sers tes hôtes, i Quel-
qu''un, travailler pour lui à }îafiej<.
Déné 'a éoala{?e<ida, et>ala(>esna,
eoalaoinna, etfalafenna.t'oalanidda.
Pas., €v.a!a<.K*hdaiii, i'«jala<.iini)an,
eôalat'innaii, eualatiTzIinaii, i*..ala-
C*ezlu(idan, evalat'ouhnan, f.jadala-
^r/hnan. Fut., epala^ioudda, epa-
laoousna. Douhon slia l)a efalarterv-
na kolou, tta iiesni t'kkort'syan il-
\é, quoiipie je le sene depuia long-
temps, je ne sais, ne vois guère ee
que je gagne. ^KWoir soin de quel-
qu'un. Déné uanelni, naiu*sni, na-
iun''lni, nane''lni, iianiliii, iianou I-
ni, nahène'^Ini. Pus., iiaiie'liiik, na-
ni^nik, nanin''link, iia\(Miiii''liiik.
naiiilnik. Fut.^ iiaiioiilnik, iianmis-
nik, nanewounnnik. O'tiyé kolou
naniii'^lni, aie bien .«oifi de lui. il
Im messe. La nH's> rnala..'4'ddai. //
me sert la niesse, m-I la uns.». i»oa-
la^tiMiiia. Il Dieu. NilioltKÎni *• «(«-
Inuedtla. tUllini Nilui Itftini 'n e(>a-
liH'inna 'cxiettiouii r Oit i^oit-^m que
tu serves Diru Y II // wii' *ert de
père, é<ié ta Im ' •(
sers, l>ettHiMli'l i ■ ' (
longtemps, diri 'lin Icho' «(m U*-
ttjiorlc('in''a. Il // ne te sert de
rien de pleurer, netsa^ie hottatMit-
woun''lshi illc si. I' Que te »i rt-il
de ne pas vtniloir prier f Fellini
hottuodewoiin'Vao, yant*rii ilU' r
Il Ce couteau ne sert plus, diri !>«*•»
bettao<ler/h''a illé.
Servitude. E'Inari tta e(.ala/.^'dda.
serciee d'eselave. Justpi'n tpmnd
vivrez-x'ous dans la servitude dtt
démon Y h^ilani^lslm otss«Min \i'-
dariyé slini e'Inari nou'outtin 'a
itta"?
Seuil. .V. Dshinda din^ai, ou dshin-
da nadenin^ai, contre lequel raient
donner la porte.
Seul, e. Adj. Shanin. natssinlttoii.
Shanin nassher,oii i^laiiesttoii iia>-
sher, je demeure seul. I laniidtte
aliottiii, te voila donc seul Y riaiil-
tte oyin, i7 f-tf M'»//. !' Enfant seul,
enfant unique, ilanltte «iéné iazé.
|l // le laisse seul, shanin tv<enn
yedel"a, ou shanin na/lu-r ayinM-
shenn oyin. H // est seul auprès de
lui, shanin ye'l she<lda. " Je suis
seul à manger, si vin ches"^in. 'I
Seulement de Peau, *tou oyinin. ll
La maison seule tn'ec ses quatre
murs, yé dayin hMr/h"an. H // est
tout seul, >haniii Nlu-dda, ou <iha-
nin nazlier. Il SenI à part. Oi>an slia-
nin. Déné naii shanin. Déné na-
ttrhya. i' Seul i seul. Nat>sinlttou
anla. Naniittou an^la «le zan, ho-
zhiltsin walli, nmis le fertms, mais
seul à seul. II Pas an $eul. i 1 1^<-.
ou iHanin 'tazan ille.
Seulement. .It/v.Yin ; oyin : oyinin.
Diri >in iu\>aouninesni si, je te
donne seulement ceci. " .Von êeuh'
Dictionnaire fratif»!
SI
946
SIF
ment, oyiii illou. Kyot ovlii illou.
Bettaodi 1 "a illé ovin illou, tthi se-
uaii t'nerzh"iii ovin, non sculcnicitt
il ne me rend aucun sen'ice, mais
encore il me -cole.
Sève. N. c. Doticiieiiii 'touo, l'eau
(/('.s arbres. \\ Kkess ''toue, sève du
tremble. Il Kki '^toue, sève du bou-
leau. Il Lécher la sève qui coule
d'un arbre. Kkess "toue datssel-
tthè, dastthè, daneltthè, dayel-
tthè, dailtthè, daountthè. Pas.,
datssetni/ltthè, daoiitthè. Fut.,
datssoultthè, dawastthè. Kkess
''toue dawoultthè, allons lécher la
sève du tremble.
Sévère. Adj. Be"! kkanasolzher illé
dénen, qui ne permet pas de liber-
tés. Kkèzliè ttchya o^tiye déné ^o-
É)welnihi dénen, san'cillant strict.
Kkèzhè déné VI ho'^tezh ho"te'l"a
illé dénen, qui ne passe aucune
faute.
Sévir. Déné onttlazhè naou^weddi.
]'::. CORRIGER, PUNIR.
Sevré, ée. Adj. Tthou ttchya neh-
ttan. 7/ est déjà sevré, kkaldanen
tthoii ttchya nehttan.
Sevrer. V. tr. Tthou ttchya nettai,
nezhes''ai, nezhin"ai, yenè"ai, ne-
zhittai, nezhouh"ai. Pas., tthou
ttchya nehttan, nezhi"an, nezhin-
"an, yenerzh"an, nezhittan. Fut.,
tthou ttchya noutta, nous^a, ne-
woun"a, yenou"a. Eddin ! ipan ne-
iazé tthou ttchya nezhin^'an ikke-
la ! Comme tv as sevré vite ton
enfant !
Sexagénaire. N. E'^lkke'^ta onerzh-
nan beooayé nioninzhedi.
Sexe. N. Tta otta deyezhi tcho de-
tssiy tcho e'^lkkéttchya hounlin,
ce qui fait la différence entre mâle
et femelle.
Si. Conj. De. Diri sa shin'^ltsin de,
netssenn naoesni walli, si tu me
fais ceci, je te paierai. Si tu veux
prier, fais-le tout de suite, yawas^ti
yeninzhenn dè,£)ansè ekwawounne.
|| Conditionnel. Waléssi ; lanwa-
léssi. E'itthi Ê)idda illo waléssi,
eflliiii hotta nou'^a yakkézin ho-
'^tou"ao ? Si nous ne vivons pas
bien, comment pourrions-nous al-
ler au ciel ? Informe-toi si la chose
est vraie, ttatto hoddi de, ekkode-
wounlya. || Tellement. Ho"anzé
itta. 7/ a si bien parlé que tous
Vadmiraient, ho"anze hounzon
addi itta horelyon yé^anyéniode'l-
chia oyin. || Si c^est ainsi, allons !
Ekou scddè ! Si c^est ainsi, allons !
partons, ekou seddè ! "tewoudde"!.
Il Si... à la bonne heure! De zan.
Eddini "adè de zan, yeltsin ou-
tchosi laosan, si lui-même s'e/i
mêle, à la bonne heure! il le fera
peut-être bien.
Siège. N. Ehda£)è tchennen. Ehda.
Porte-lui un siège, ehdayè tchen-
nen be°ga ninin°tin. Pousse-lui un
siège, betssenn ehda^è tchennen
nahin'^lsous ; na'lzous, nahessous,
nahe'^lsous, nahilzous, nahou°lsous,
nahèye^sous. |i Changer de siège,
de place pour s\isseoir, vz. chan-
ger.
Siéger. V. intr. Vz. résider. ||£t?T,
se trouver, tssedda.Fs. ^'asseoir.
7/ siège pour juger, déné hèsèni-
yainTti ''a shedda.
Sien, sienne. (Le, la). Betssin; ye-
tssin. C't'.st le sien, betssin.
Sifflement. N. Youlyinz. || Siffle-
ment du serpent, nadouzhè you-
''telyinz laaddi, || Du vent dans les
a?'6re^, da-la-youlyinzè. || Du vent
dans les cordages, tssi ttloulè you-
"telyinz laadedya ; ou laaddi. || Du
vent dans une porte, un châssis,
ni^ltssi you'^telyinz laaddi.
Siffler. F. tr. et intr. Youlyinz,
youschinz, youn'^lchiz, you'^lchinz,
youilyinz,you'^lchinz,hèyou'lchinz.
Pas., youwelyinz, youwi'^lchinz,
youwin^chinz, youwin'^lchinz, you-
sic;
_ iM7 —
SIG
wil\iii/, xoiiwoiricliiii/. Fut., \()U-
(.'wnlyiiu, vout'Wi«'»flii«i/M >«ni-
iiWoiiirlchin7.JI(^ii(7(/irufi. IK>niii-
"ka voulyiiiz. Hiiika yout'wounl-
rliiii/, (i/»/*(7/«'-/(', «•»! /»• niffhint.
Sifflet. .V. Dtslflifiiii youlfliin/i-aw*.
Sijînal. .V. K1-"un-y/i'ti-tssi.'l "mi-
kkc, ou f'I-'an-ya ti-zi''I"Hn-kki*
ttassi Q&dk ttassun ahonii^* "^a, jii}inc
convenu «/'«mificr jutur \uforu\er
de ce qu'il i/ a ii faire. K'raiiya''ti-
tsse'l 'an-kkt' ttassi tuid»' '«(.iwiNldi-
hi, signe convenu pour avertir. ||
Faire des signaux, en alhnnant du
fiU, VZ. lAlUF..
Si^^naler. l. tr. Ilooadf cMiiini-zed-
(lilii iii/lia otssin koli dt'iu'» "a 'o-
doul"iii, faire paraître de loin des
signaux coni'cnus. IIot»atlè hinni-
dadeddi walli dyan hotssin koli dé-
né 'a '"(vli>ii.s"iii, je X'ais faire d'ici
les signaux convenus, m. à m. je
vais faire paraître d'ici des signaux
(pli seront compris.
Signe. Honadè 'oowecldi. Eyahoun-
/.heiiii, manpw extérieure permet-
tant de reconnaître un ohjet. Il
Faire signe de la nuiin. Déiié liin-
'telni, ou hè''telni, hin'^tesni, hin-
*^inMni, hin'te'lni, hin'tilni. Pas.,
déné lùu'^tei.^lni, ou hè'ieoehVi,
iiin'"te!.<i''liii, InirteoiiiMiii, liin'^tt*-
(.«iiniii. Fut., déné hiiitouliii, ou
hè'toulni, hiiilouMii,hiii'^te\voiin'l-
ni, liin'tou'liii. Hinttazintssotm dé-
né hè^tet'in lui itta, tinzindel oyiii,
i7 leur fît de la main signe de sor-
tir, et tout le monde sortit.] Faire
Mgne de (a tête, na-<lslu-tssettiii,
na-<lshi-zl)esttai, na-iislii-zlunttai,
na-dshi-ttai. Pas., na-dslii-tsse-
ttan, na-dshi-/,lit'sttan. na-dshi-
zlunttan, na-dslii-ttan. Fut., iia-
dslii-tssouttai, iia-dshi-<)usttai,iia-
dshi-ounttai, iia-dshi-uuttai.i/ leur
fit de la tête signe de sortir, et
tout le monde sortit, l»inttaziu-
tssenn, ou déiié oan nad-sliittaiitta
'^tiii/iiidi'l ovin. 1 faire signe dei
yeux. Déné yan na-tieti-thM*!)»*, n«-
jft»i»-*'hyé, na-y;<*>-inl\é,na-t{e>-«*l)é.
i'fM., naK("<tKM?ld>a, naui•^ esya,
nau'«'s iniva, ii.i ' Fut., na-
Kt*j»-tj>M)nl\é, I i iisyé, na-
Ke»-oiinlyé, na-Kt*î«-*>ul\é.I)éné quii
UH-^(l^-e\yao, 'tinzindi*!, i7 leur fit
signe de sortir, et tout le monde
sortit .\\ Faire des sigties, à l'iaxtar
de.* muets, x'z. FMliK. || Faire si-
gne de la main de se calmer, de
rester tranquille. Déné nainlflni,
nain'tesni.Paii., nainte^elni, nain-
''tet>nni. Fut., nain''toiilni, nain-
'tousni, nain'tewoun Ini. Nahou-
hin'tr'liii nin koluii, tnidi ili»* oyitj,
il leur fit signe de se tenir tran-
quilles ; ils n\'n tinrent aucun
compte. Il Faire de la tête signe
que /'on ctmsetit.lK'ué nain'telyi 1,
nain'^tesclii'"l, nain tin'liiiiM, nain-
'te'^lclu'U naiirtilyi 1. Pas., nain-
'teoelyi'l, nain'tepi'Ichi'"!. Fut.^
nain'toulyi'^1, nain'tousfhi'l.Na-Mn-
"teoin'^lrlii'^l ; illé ayéninzlifiiin kke
ancttin ousan ? Tu m'as fait de la
tête .signe que tu consentais, était-
ce pour signifier que tu ne con-
sentais pas ? Il Nain'leselyiM, nain
"letilyiM, nain'Ie'touhh i 1, nain-
Min'telyin. Pas., na- ie->t'.,4'Iyi 1,
na-""le-'te(.»ilyi'l, na'lt''te(.>ouhlyi I,
nain-'le-*^e<<elyi*'I. Fut., na-'li*-
soulyi*^!, na-*^le-'"tewoul\i 1, na-in-
'le-'^tewouhlyi'l, na-in-'K'-'toulyi I,
se donner mutuellentent des signes
d^axjicntinunt. ! Nae''lin-s<»tssi'"l,
se faire mutuellement de la tête des
signes d'assentiment à de matnuii-
ses propositions, nae''lin'titN««i'l,
nae'Iin'touhtvsi'"!, nai''^lin''trtssi'l.
Pas., nae linM'i.<*ts>i""l, nat- lin tr..i-
tssiT. Fut., nae^JinsoutssiT, nae-
'lin'tewoutssiM.
Signer. V. tr. Deninzi dtkketlettlis,
inécrire son nom. Ninzi dckkt^iin-
ttlis, signe. i| Vz. isst rikk.
SIL
- 948
SIM
Signer (se). Faire le signe de la
croix, vz. FAIRE. Il Mal, se donner
quelques coups ici-là sur la poi-
trine, par manière de signe de
croix. Ëdé^'tazeltset. Habit., ede-
"^taziltsi ; édé°tadestset, édé'^tadinl-
tset, édé'^tadeltet. Ede^taziltsi
ovin ttiiini ; dedchenn e°l°an-
ttai ''è naouzelni "^a kolou la ; on
se donne de petits coups ici-là sur
la poitrine; c^est cependant en
forme de croix qu^il faut diriger
sa main.
Signet. N. Edittlis tta bin'kaounin-
zhenin e'^lènelyé '^a beyahounzhenn,
marque pour aider à trouver ce que
Von cherche dans un livre.
Signification. A'. Tta ogan ahoddi,
ce dont on parle, dont il s^agit.
Ttassi opan adinni illé ikké sin !
Ta parole n^a aucune signification.
Signifier. V. tr. Notifier. O^tiyé e-
kkoredyan adénel^'in. Tssè déné a-
tsseddi. O^^tijé ekkorelyan asla, je
lui ai signifié, lui ai fait connaître.
Tssè a'^leoinni, je lui ai déclaré
clairement, ne lui ai pas caché. Il
V. tr. Voilà ce que ça signifie, e-
kwahontte lahonttè. Il veut signi-
fier, faire entendre ceci, don adous-
sin yéninzhenn aouneddi. Voici ce
qu^on veut signifier, faire enten-
dre, don ahoddi aouneddi.
Silence. N. Zelzhik. Dazègez.W Gar-
der le silence, se taire, zelzhik, des-
zhik, dinlzhik, delzhik, dezhilzhik,
dadezhilzhik, dou°lzhik, dadelzhik.
Pas., zepelzhik, depeszhik, depinl-
zhik, deoelzhik, deoilzhik, dadepil-
zhik. Fut., zoulzhik, douszhik. Ou
encore dazegez, cesser de parler ;
dapesgez, dapingez,da£)egez,dazhi-
gez, dadazhigez, dapouhgez. Fut.,
datssougez, daousgez, daoungez,
daoïigez, daowougez. Dapingez de
kolou, "^an^ttè illé, tu ne ferais
pas mal de te taire.
Silence ! Dinlzhik ! Tais-toi ! Dou'^l-
zhik ! Taisez-vous ! Zoulzhik, qu'on
se taise !
Silencieux, euse. Adj. Yaounin'ti
i\\e,n^ aimer pas à parler beaucoup.
Yaouni'^rti illé dénen, qui ne par-
le pas beaucoup. \\ Shaouzedzhe-
nen, être taciturne. Shaounedzhe-
nen dénen, homme taciturne. \\
Ttasson ahoddi ille, ne rien dire.
Ttasson addi illé oyin, il ne dit
rien, demeure silencieux. || Opa-
daredda ille, ne rien répondre, de-
meurer silencieux. Edlapè pan se-
padarinda illou? Pourquoi donc ne
7ne réponds tu pas, gardes-tu le si-
lence?
Silex. N. TtleT zhe'^1.
Silhouette. iV.Déné inkkanzé, Vom-
bre de quelqu'un.
Sillage. N. 'Ta gai. Tssi tta hèkkè
hourzh'^kèzhi °ta gai, ligne blanche
que la barque laisse derrière elle.
Tta hèkkè tssi hourzh^èzhi opwoz
déninla, ligne d'écume que la bar-
que laisse derrière elle.
Sillon. N. Betta ninao'"telttchyi''li
kke, ou betta ninao'^telttchyi'^li
■^tennen, tranchée faite par le soc
de la charrue.
Sillonner. Faire des sillons, vz. la-
bourer. |l Sillonner les mers, vz.
NAVIGUER.
Simagrée. iV. Vz. momerie.
Similitude. N. E'^lbazioun ; e'ièou-
neddiou ; e^lèoudeddiou.
Simoniaque. N. Tsamha na Niho°l-
tsini bena'^kae houdel"in, qui tra-
fique des dons de Dieu.
Simonie. N. Tsamba na Nibo^ltsini
bena^kae houzel"in, trafic des cho-
ses saintes, des dons de Dieu.
Simple. Adj. Unique. Yin. Flapè
jin. Da°gi. Être vêtu d'une sim-
ple tunique, ilapè yin na"i zelya.
Il est vêtu d'une simple tunique,
i'iape yin na"i delya. On le nour-
rit de simple galette, ^ès da°gi
ovin bepaeltchi. || Sans recherche.
SIN
- 949 -
SIX
Sluthillti simpU'tin'nf, jr«'Oiiiif-
Ivaoïi iiiitssfltliuiii <>\iii. \'<>u /jj-
iwu 'kayt'iiiii/lu'iui illi- kulou, a^--
ounelyaoïi ntiwounttlouii ovin, fic
pcnsc tionc fuis tant aux beaux ha-
bits, t't habilh'-toi ,'iiiiijtli'incitt. Il
Ihmniir sitnj)lt\ sans nialicf, sans
détours, sHiiytMiiiizlu'noun, délié
liovrtw as°te*"l yeninzlieii illoii, béo-
(li'"^! 'aiii (Italien.
Simplement. Adv. l'niqucnunt.
Oyiii ; sou i'Ia ovin; sou don oyi-
nin. Voici siniplcntvnt ce qu'il in^i
(lit, sou i la don ase'lni oyin.
Simplifier. V. tr. 'l'tassi otssoun-
kkt'/lii- aiiolttr tta anal in. Kou
kkani lu-tta ttio' di'tta/lii otssouii-
kke/lie aiultte tta a'eounelyan aiia-
houlya Iakou ! On a heuretLseinent
simplifié la nouvelle faucheuse. I|
Un récit. Ohaii-na-ya*'te*'ti illou,
e'itthi oyin déiié 'VI ttasson alio<i-
di, en éi'itant toute liiffression,
dire la chose simplement.
Simuler. Vz. ffindre ; i aihk sem-
blant.
Simultanément. Adv. An'la ; e'I-
a<it'. PVl a<lî' ninittas, nous arrivâ-
me.'< siniultanément.
Sincère. Adj. 'l'ta ayeninzhenin a-
lio'lni oyin, qui parle comme il
pense. Tta addi ho'Itsi oyin, qui
fait ce qu'il dit ; ne promet que ce
qu'il doit faire ou exécuter.
Singe. A'. 'rtfhya-der'in-azt% le fai-
seur de grimaces.
Singer. V. tr. Déné "è datssor'in.
dtMié 'è das"in, danel"in, dal"in,
dair'in, daou^r'in, dahel"in. Pas.,
datsseoeF'in, daoes"in, dai'inl"in,
danel"in. Fut., (iatssoul"in, da-
mvas'in, dai)\vounI"in. St'da!u»l"iii
ille kolou, ne me singe donc pas. '\
Déné tssenn ttchyazel "in, /«irt* des
grimaces à quehiu'un ; ttchva des-
"in, ttchyadinl"in, tt(liyiulel"in,
ttthya(JiI"in, ttcliyadou l"in.Pox,,
1 1 cliya/(»c>el "in, 1 1 t-li \ a< loi-es "in.
/•'«/., tcliya/our'iii,tt(*liyadouh"in.
Kdlmt* t»an déné tsstMin ttrliya-
dinl"iii kkéiianezlier tta ri'oi/n/uoi
donc t\imuse»-tu ain*i à faire de»
grimaces au i gens Y
Singulariser (se). Déné kka (iéné
ftfliyannié liottin ilit* ; ou bien dé-
né kku hottin illé, déné kkasttin
ille, déné kkanettin ille, <lénékka-
ttiii ilU% dent'kkaittin illé. Pas.,
déné kkaot'Wi'ttin ilU", déné kka-
t>esttin ilU*, déné kkaointtin ille,
deiie kka/.'1'ttin ille. Fut., déné
kkaliounné illé, deiiekka'jwasrie il-
lé. |! Dene kkaoui.HMnia ille, ue pas
vivre comme tout le monde. Déné
kkaou'jinna ille ikké sin ! 'lu es uti
singulier personnage ! Déné kka
iiettfhyannié hottin ille, e<lla(.>è
£)an tta.^ Pourquoi dune te singu-
lariser ainsi ?
Sinistre. Adj. D'aspect. Bèna<le-
ttin. Hettcliyaonedyet aliottin,
d\ispect terrible. Ho"ounlou ha
èhoulléhé déneii, qui visiblement
ne craint ni Dieu ni diafde.
Sinon. Ille lan fie. Fai.s cela, sinon
tu ne mangeras pas, eyi shinitsin
illé lan de, chewoun'ti ille sin.
Sinueux, euse. Adj. Vz. tortif-ix.
Siphon. V. Hetta 'tou e lè'tanttliri,
tube pour transvaser les liquides.
Sirènes. Femmes-poi.ssons. Ten ho-
ttinen, habitantes des eaux.
Sirius. Const. Dshenn dshofè tcho".
Sirop. De bouleau, kki "^touè.
Situé, ée. Horzh"an. La nuiison est
située en tel lieu, ekoukke yé
horzh"an. La mai.'ton n'est pas
bien située, eMttlii yé horzh"an il-
lé. Diri niiione'li'hiélié o'ti\é
horzh"aji illé ikké sin, sazin illé
itta, ou sa tssenn liodéne<izlienn
illé itta, ce champ n'est pas t)ien
situé f n'étant pas bien exposé nu
soleil.
Six. -!<//. num. F/lkke ta.jè. K Ikke-
""tanen. E'lkke'ta(<t> edxédé. six
SŒU
950
SOI
hœiifs. E^llcke^tanen dénen, six
personnes. Six fois, e'^lkke'"ta.
Sixième. Adj. num. ord. Voilà siœ
chevaux, cinq seront à toi, et le
sixième à moi, kou nedyan e'^lkke-
°ta£)è "lintcho*^, sesonlapè netssin
Avalliou, si i^laoè setssin walli.
Sobre. Adj. Ahourzh"aon édékke-
ttlatssenn chetsse'^tin illou, tthi a-
hourzh"aon etssounkkezhe tssed-
dain, être habitué à ne jamais con-
tenter pleinement sa faivi et sa
soif. Ahourzh"aon edekkettla-
tssenn che'^ti illou, tthi ahourzh-
"aon etssounkkezhe heddan oyin,
il est sobre dans le manger et le
boire.
Sobriquet. N. Déninzi déné^aden-
ttai. Diri ninzi wallè,ne^adéni''an,
koutta, ceci sera ton nom, je te le
donne. Tssouhouddi houwounlyé,
koutta, edéouzhindzi koiittè, ton
nom sera paresse, c/'est toi-même
qui te Vas donné.
Soc. N. Na-ni-o-''telttchyi''lou, betta
nih ho"an '^tettlir, pièce de fer fai-
sant partie d^une charrue et ser-
vant à retourner la terre qu'on la-
boure.
Société. N. E'itssenn zeddi. ETa-
tssehdzhenn.il Former société. E^-
"atssehdzhenn, e'Tazhidzhenn, e°l-
"azhouhdzhenn, eTahdzhenn,e''ra-
dahdzhenn. Pas., e'^Patsse^edzhin,
e^'^adatsseÉJedzhin, eTa^idzhin,e''l-
"ada^idzhin, e'^rapouhdzhin, e^Fa-
daÉ>ouhdzhin.FMf.,eTatssoudzhin,
e^Pawoudzhin, eTadawoudzhin.
Orelyon e'^rawoudzhin, formons
tous une société.
Socque. iV. Etsel °ke, chaussure pour
garantir contre Vhumidité. Ekke-
''anen °ke, qui se met par-dessus
une autre chaussure.
Sœur. N. Déné "adè. || Sarè, ma
sœur plus âgée que moi. Sarè kwi,
mes sœurs plus âgées que moi. ||
Nou°arè, notre sœur. \\ Deneddè-
zè. Seddèzè, ma sœur moins âgée
que moi. Seddèzè kwi, mes sœurs
moins âgées que moi. Seddèzè se-
tta'T'ai, ma sœur qui vient immé-
diatement après moi. Setta'^F'ai-
kwi, mes frères et sœurs plus jeu-
nes que moi. \\ Sennahè, ou sekki-
°ké, mon frère, ou ma sœur. Sen-
nahè kwi, mes frères et sœurs.
Soeurs. N. coll. Déné "arèkwi. ETa-
rèkwi. Deneddèzèkwi. E'^ldèzèkwi.
Sofa. N. EhdaÊ)è tchennen nennèzhi,
hodennouri, siège long et mou.
Soi. Pr. réfl. Édé (de tous les gen-
res et de tous les nombres). N^ ai-
mer que soi, eddini yin édépanna-
yenihodzher. ■ — (Souvent aussi on
recourt à d'autres tournures) :
avoir de Vargent sur soi, tsamba
"antssehlya. As-tu de Vargent sur
toi ? Tsamba "anzhinlya ousan ? ||
Soi-même. Eddini °adè. Si "ade,
moi-même. Nenn '^adè, toi-même,
eddini °adè, lui-même, ou soi-mê-
me.
Soi=disant. Un soi-disant médecin.
Nadiddé éoalafiennae édoulyé, qui
se dit médecin.
Soie. N. Sounibanen. Il Fil de soie,
sounibanen tthandézhè.
Soif. N. "Tou basèzhi, ou °tou bazè-
zhi. Vz. ALTÉRÉ. Il Avoir envie de
boire, vz. avoir. || As-tu soif ?
"Tou bainzher ousan? °Tou bai-
zher, j'ai soif. °Tou bazeddé, Von
a soif. Il ''Tou heddin ''lee>anzhi, il
meurt de soif. ^Tou heddin bèzhè
yagè ''terzhgann, faute d'eau, sa
gorge s'est desséchée.
Soigner. V. tr. Un malade,déné na-
''kanelni, na^kanesni, na°kanin°lni,
na°kane°lni, na°kanilni,na°kanou°l-
ni. Pas., bena°kane"lnik,, bena'^ka-
ni^nik. Fut., bena'^kanoulni, be-
na'^kanousni, bena^kanewoun^lni,
yena'^kanou^lni. Seiazé bena"ka-
nin'^lni, soigne mon enfant. || Tra-
vailler à la guérison de quelqu'un.
SOI
- 051
SOL
Délié iia<.»eliia, iiai.'i'sim, Ma!.<in"liia,
iiavi'.jf'liia. /*«>-., iiat'il lia, iia'ji lna,
iia<,'iii'liia, na\i'i.'iii'liia. Fut., iia-
(.'Oiiliia, luiooiisiia. Nust'noiiii'liia,
iit'tsseiiii naoousiii, tâche lUmv de
me guérir, et je te paierai. Il .Ivoir
sitiii (/(• </j/t7(yi/'»i/i, délié iianeliii.
\ z. SKUViii. il Avoir soin des nui-
maux (/()/N«',sf «■(yi/c.s.'rinttcliynnad-
dé t'kkélionni. Sa 'tinttchyaiitHldé
t'kkt'iielni ""a douyé ousan? Te ré-
pu^nerait-il de soigner mes ani-
niau.vY Vz. woin, avoir soin.
Soigneux, euse. Adj. (Dans Vor-
drc moral comme dans Vordre ma-
tériel) : ekkayeniho'l"a, ekkayeni-
zlii'^r'a, ekkaynisliinT'a, t*kkayeni-
slie'T'a, ekkayiMiizIiir'a, ekkayeni-
shoii''I"a, ekkayenilieoel "a, ekka-
dayenihet)el"a. Pas., ekkayeiiiho-
Ê)inn"a, ekkayenieoiT'a, ekkayeni-
eoiiiT'a, ekkayeiiieoinT'a, ekkaye-
]iiepi'^l"a, ekkayenieÉ)Oii l"a. Fat.,
ekkayeniliouI"a, t'kkayeninwas"a,
ekkayeniwoun' 1 "a. Bekkayenizhn-
"a kontte, j^y veille, ai VœU des-
sus. — Ou encore o*'tiyé ttassi e-
kkéhonni. 0'"tiyé ttassi ekkelni, i7
a bien soin de tout. — Ou encore
o'tiyé ttassi 'ooweddi, être atten-
tif à tout. O^tivé ttassi ''ooweTni,
il est attentif à tout.
Soin. .V. Ttassi t'kkessodedli. Ttassi
ekkehonni. Ttassi o°tiyé "^opweddi.
Bekkesdewoundli, traite-le avec
ménagement, aie bien soin de lui.
Il Yekkelni, il a soin de lui. — Il
le lui a donné en soin, yékkézin
yédériinnik. St'indyédé bokkézin
hèdousni, je vais lui donner mes
bêtes à cornes en soin. || Avoir
soin de, vz. avoir et servir. Il En
avoir grand soin, etsseliouMè. E-
tssehou'^tè asshenn kontte, j'en ai
grand soin.
Soir. N. NVte"an, 7c jour penche
sur son déclin. Il \a{.>in"an, soir. ||
Nihoyé lié "ai, coucher du soleil. —
Nilioyé É»iM"an, aoleil couché. |l
Nalc-l'lou, retour tlu crépuscule. Il
'IVrii, eotnmencemcnt de la nuit.
!! PiiiTf'l, fin du créi>uscule, ttoir-
ceur de la nuit, i I ItsstMiii, nuit
close.
Soit. Conj. Soit l'un, soit l'autre,
diri tssiii i'^laoè de, koiitta oyin ;
ou bien diri kè iiatè, Ita wallè
yeninzhenn siii, nenii la nenn. Il
Soit qu'il aille, soit qu''il n\iUlc
pas, "^terzliya df, ttlii "terzhya wal-
lilioii, tthi "^terzliya ille de, ttlii
"terzhya ille walli la. H Tant suit
peu, iazé yin de koli. Donne-moi
un tant xoit peu de thé, le dé iaz^
yin de koli seoawoun'ltcho. ' .Soif /
(je le veux bien) , ekou sèddè ! Kou
e^llaoon. Kou edlaooii ! kkawounl-
zher, soit ! vis à ta gui-sc.
Soixante. E°lkke'taoiierzhnan.
Sol. -V. Nelinen. Nih. Sol maréca-
geux, nen ''tèlè. Sol uni, plaine,
o'^\e\ nehnen. Sol fertile, nilione^l-
chié nehnen, ou bien nihone'^lfhié
"a nih hounzon. Sol aride, nih ho-
dshayé nehnen, terre de sable ;
niho ttlèzhè nehnen, terre ferme.
Soldat. -V. Déné heHéli dénen.
Solder. V. tr. Vz. pwer.
Sole. Pièce inférieure d*un mur. Yé-
hottlaoè, base d'une maison.
Soleil. -V. Sa. H Dzinzhè ziia, astre
du jour. Il Bazin, exposé au soleil.
Il Tssè è"a'^l, le soleil paraît, mar-
che visiblement. 'I Kkozh tta pin-
"an, i7 est caché par les nuages. Il
An'laon nizlia fè "al kontte, le so-
leil eM encore haut. — Nizha ç<è-
"a'I ille, il n'est pas haut. tl Neh-
nen pè"a''I, i7 marche proche de
terre. || Da-la-îant>è f>è''a*"l, i7 est
arrivé au faîte des arbres. Il Sa
nihotssenn ni'ltoué, le soleil est
bas. i| Sa nidiii"an, le soleil est dé-
jà haut. |l Sa diyé hounlin, ou sa
diyé natset, le soleil chauffe. I'
Yatta oin"an, éclipse de soleil. —
SOL
— 952
SOL
"Tettlègè zaè yatta fin "an, éclipse
de lune. \\ Au soleil. Sa-zin. Sa
diyé yage, sous la chaleur. Sa zin
nadoudyai, qu'il sèche au soleil.
Solidaire. Adj. W\a nazelyé déné
'"a hoderzh"ain. Sinyézé bedittlis-
sé nanet)inla illé dé,, si ba naneslé
sa hoderzh^an ille ousan? Ne voi-
là-t-ïl pas que, si mon fils ne paie
pas ses dettes, je suis tenu de les
payer pour lui.
Solide. Personne. Hèzelyet, hèdes-
yet, hèdinlyet, hèdelyet. || Cho-
ses. Dey et ; hodej^et ; hodelyet ;
nadelyet. Diri dshè deyet, cette
pipe est solide. Yé hodeyet, mai-
son solide. Nedyan dedchenn koli,
ni^ltssi nayépi'^lnayou, kkennazhè
betchingayé nihoyé dane^lchiéou,
hotta dedchenn nadadelyet hettin
intcho, voici des arbres, le vent,
en les secouant et en leur faisant
pousser plus avant leurs racines
dans la terre, les rend vigoureux
et solides. Ekou dedchenn Ê*an
ni°ltssi houUe dé, hotta hodelyé-
dou nadahwa"ai houllé la, mais si
nul vent ne vient frapper ces ar-
bres, ils se dresseront sans force
et sans solidité.
Solidement. Personnes. Hèzelye^
dou. Hèdelyedou ttassi betssin
houn°lin, il est solidement riche.
Hèdelyedou, hounzon É'enna, il
est solidement vertueux. || Cho-
ses. Hodelyédoû.
Solidifier. V. tr. Rendre solide.Dé-
deyet anahol^in. Dédeyet ananel-
la, koutta, tu Vas passablement
solidifié.
Solitaire. Shanin hounttin, qui vit
seul. Shanin sounttin, vivre seid,
solitaire. Shanin hounesttin, je
vis solitaire. Shanin houninttin
ahottin. tu vis donc solitaire ! |l
Shanin hounttin dénen, un soli-
taire. W Ver solitaire. Etchan^a
■^tèlè, ver intestinal large. Bois
solitaire. Tssèlè yagè denékkaban-
gè, bois désert.
Solitude. Lieu éloigné du commer-
ce des hommes. Déné kkaban£)è,
ou encore shanin na-nih-hottan
nehnen, lieu isolé. État dhine
personne qui est seule. Shanin
déné °eode°l"ain. Ne viens pas
troubler ma chère solitude, tta
shanin seode^^l^ain sinniyétta, eyet
se*^l na°an-o-pwoun'^lshi sanan.
Soliveau, solive. N. Da^è nin^'ai.
Yé hoziré nizha nini'^ltsin tta, da-
É»è-nin''ai se^l dazhinlé, j'ai déjà
élevé les murs assez haut, aide-
moi maintenant à poser les soli-
veaux.
Solliciter. V. tr. Ttassi "atssoude-
nen^ke, demander avec importu-
nitê ; "aoudénénes^'ke, "aoadéné-
nin'^ke, °aoudénen'^ke, "aoudénéni-
'^ke, "aoudénénouh'^ke. Pas., "a-
oudezen°ke, °aoudénénes^kè, et le
reste comme au prés. Fut. °Aou-
dezou%è, ''aoudenous''kè, ''aoudé-
néwoun°kè, '^aoudenou'^kè. '"Aou-
dénénes^kè itta, kkazliè seÊ)aou-
nendi, ;/'oi fini par l'obtenir à for-
ce d'importunités. || Par la priè-
re. Etssoude'^kann, oudes°kann,
oudin°kann, oude^kanii, houdi-
''kann, houdouh^ann. Pas., e-
tssoudeioe''kann, oudepes'^kann, ou-
deÊ>in*^kann. Fut., etssoudou'^kann,
oudous^kann, oudewoun^kann. Ou-
dous°kain'^l, oudewoun^ain'^l, ou-
dou°kain°l (signifierait solliciter
ardemment, persévéramment ) .Ni-
ho'^ltsini bena°kae kkennazhè ou-
dewouh%ann,ro/7iinMez à solliciter
les grâces de Dieu.
Sollicitude. N. Ttassi hopan dénin-
ni °lan. Deninni ''anÉ)enlin. Vz.
PRÉOCCUPATION, SOUCI, SOINS.
Solo. N. Chanter un solo, vz. chan-
ter.
Solstice. D'été. Tta ho'' an dzin de-
t'in'^lnezhi, temps où les jours sont
SOM
9J3 —
SDX
le plus lon}is. Il D'hiver, tla ho-
'aii/.i' ciziii (liiKloué, temps où les
jours soiil /(• plus eourts.
Soluble. .l(/j. Nahjiii lioudeiini, /</-
( //( tt dissouilre.
Solvable. Adj. Stujeum cieiietssin
houiiliii, fli'fjjr de (}uoi payer,
être .solvable. N!i4)esiii a Itassi
st'tssiii koiittè, j'ai de quoi payer.
Naoe'liii ln'tssiii hoiinliii kon-
ttè si, l)e'ja(lariii<la ilk', // a
de quoi payer, 'laisse-le doue tran-
(piHle.
Sombre. Adj. 'Orrttiii trlio' illé.
Cette uiaisoii est sombre, kou diri
yé 'odettin tclio" illé lan ! Il Avoir
Vair sombre, lu'honenlin atssou-
neddi illé. HeiuMiliii auune<ldi il-
lé, il a l'air sombre. Muit soinbre.
ho"anzé '^orettin illé.
Sombrer. V. intr. Vz. coller.
Somme. Repos de peu de durée.
Kkt'-tihin-soulzhi, kketchin-ouns-
zlii, kke-tc-hin-ounziunlzlii, kki--
tchin-oulzhi, kke-tchin-ouzhilzhi,
kke-tchin-ouzhou*'lshi. Pas., kke-
tc'hin-tssoulzhet, kketchin-oun-
zliessher. * Kke-tchiii-ouiizhesslif r
tta, kkaziiè, j'ai pris un somme
qui m'a fait du bien.
Sommeil. N. Déné bè*'lè. Se bè^'lè,
mon sommeil. Sebè'^lè ya^è, pen-
dant mon sommeil. Il Profond
sommeil, onttlazhè tsse''tin. // est
accablé de sommeil, beT eTke-
yerzhna'' ; ou bien be"! kkaadya. |l
Avoir sommeil, vz. avoir.
Sommeiller. V. intr. Kkeiia-tfhè-
tssoulzhi, kkena-tc'hè-ouszhi, kke-
na-tche-ounlzhi, kkena-tche-oul-
zhi, kkena-tche-ouwilzhi ; pi. kke-
na-tchè-ouwildai ;kke-t(hè-ou''l7Jii,
kke-tclit'-oiride ; kke-tclu'-houl-
zhi, kke-tc'lio-lioiildai. Pas., kke-
tc-hè-tssoulzhet, kke-tchè-ouzhes-
sher. Fj<f . ,kke-tc•hè-tssoulzlli,kke-
tc•hè-ousslli. Sha houoinlé itta, nc-
ttlanoè kketchèouzhes^her, à for-
ce de Cutlendre, j'ai fini par som-
meiller.
Sommer. \ . tr. De faire. Ilozliijil-
tsiii illé dé, tiattitta iiaiiouow»*d-
di "a si, ioaii li()t<wouri'lt>i, m' tu
ne le fais pas, l'un va certainement
te traiter en conséquence; vite
exécute-toi. |l De s\ibstenir. K-
kwMiifiiné ""a na hodfrzh'aii illé si,
t'kwawouiiné sariaii, tu n'as pas le
droit de faire cela, garde-toi de le
faire. |l De sortir.'Vu\''\ "a.Tinsiii' 1-
"a itta, t7 m'a sommé de .sortir. Si
anéléssin si, ioan '^tiii-nin(?ai, c'est
moi qui te le dis, vite sors d'ici.
Sommet. S. Layé, Chezh layé,
sommet d'une montagne. I)e-
dchenn layé, sommet d'un arbre.
y De la tête, edshi tta/jè (en com-
position edslii tta). lîedslii tta
pelpel de kolou, an'ltte illé, lors
même qu^on lui casserait la tête,
ce ne serait pas un nud.
Sommier. De tnqype. F^ltsézé kké-
diiilaa. Na-tcliè-neltla, le sotn-
mier a basculé.
Somnambule, fltre... Tssènatssin-
>iou. llahlt., tssenasji:ou, tssèiia-
iieu'ou, tsseiiauou, tssènaiirou.
nVzh edaoneittou issèna^çou oyin,
toutes les nuits il marche en dor-
mant. — Casuel, tssètssing-wos,
tssènigwos, tssèiiiiiiiwos, tssènin-
"wos. — Ibid., casuel, tssè-na-
tssinofwos, tssè-na-nesgwos, tssè-
naninîjwos, tssènaiiffwos, bîsèna-
nitiwos, tssènanouhp:wos, tssè-iia-
hini>;\vos. — Ibid., casuel, tssè-
dshin-tsselslii, tssè-dshin-uinshet,
tssè-dhin-nin' Ihet.
Son. Bruit. Deltsar. '! Son de clo-
che, tsaiitsan deltsar dittha'. Il
St>n de la voi.r, déné dayilié di-
ttha". ' Son d'un instrument de
musique, de<lche!iii youlchinzi be-
dayihé. || Son d'un liarmonium,
<ledchenn ""téli hedyeni dayihé. H
Partie grossière du sraitt moulu.
SON
954 -
SOP
Son âc froment, lès tssedè. — Son
d'orge, ttW la tssedè.
Son, sa, ses. Be. (Si le propriétaire
est éloigné ou étranger) , ye. Be-
"to, son père. Be*^tikwi, ses pa-
rejits. Yetssin ille, ce n^est pas sa
chose, ce n^est pas à lui.
Sonde. N. Pour sonder un terrain.
Betta nihoyé naedshik. || Pour dé-
terminer la profondeur de Veau,
betta nih oun^ka ttlou Ê)elyè, ou
''tè oun^ka ttlou pelyè. Il Pour re-
connatre la nature d^une plaie,
betta dene^ka^è oun°ka edshik.
Sonder. V. tr. Un terrain. Nihoyé
naedshik, naesdshik, naindshik,
naedshik. Pas., nihoyé naedshik,
nazhidshik. Fut., nihoyé naou-
dshik, naousdshik. Nihoyé na-
woudshik, sondons le terrain. Il
Le fond d'un lac. "Tè oun^ka ttlou
É)elyè, Ê'cslè, ^inlè, pelle. Pas.,
ttlou pehlya, Ê'iUa» Fut., ttlou
poulyè, pouslè. °Te oun^ka ttlou
É)woulyè, sojidons le lac. \\ Une
plaie. Déné '^kagè oun''ka edshik,
oun^ka esdshik, oun^^ka indshik,
oun^^ka edshik. Pas., oun^^ka eh-
dsik, oun''ka shidshik. Fiit., oun-
"^ka oudshik, oun°ka ousdshik. Ne-
'"kaoè oun''ka ousdshik, je vais
sonder ta plaie.
Sonder (se). Considter ses forces.
Edekkayeniho'^l^a, edekkayeni-
zhes"a, edekkayenizhin°l"a, ede-
kkayenizhe^l^'a. Edekkayenizhin'^l-
"a hopadè wallè, edlapon ! Soit !
tu te décideras, après avoir con-
sulté tes forces.
Songe. Vz. rêve.
Songer. Vz. rêver. || Je songeais
que je mangeais, ches°ti laon. !l II
songe à lui, ye£>an na'^tè. || Je son-
geais qu'il me disait ainsi, ekwa-
selni laon. || C'est ainsi que je
songeais, ekwayenizhin laon. jl
Songer à quelqu'un, le désirer ar-
demment, faire attention pour ne
pas le manquer. Ou''tenin"enn, ou-
''teni''F'enn, ou^^tenin^l^'enn, ou°te-
nin^l^'enn, ou*^tenil"enn. Pas., ou-
^tene^jin "enn jou^^tenepi^l "enn. Fut. ,
ou°tenou"enn, ou'^tenous^'enn.Sou-
"tenin^l^'enn ille kolou, tu n'as pas
besoin de songer à moi. \\ Houn-
"in, hous''in, houn°l''in, youl''in,
houl"in, hou^^l^in. Pas., houwin-
"in, houwiT'in. Fut., hou^'in,
lious^in, wonn^l'^in. Sewoun1''in
sanan, ne songe pas à inoi (je ne
serai pas à toi). \\ Vz. penser. O-
gan nayenihozher. N'y songe pas,
ogan nayéniwounzher sanan.
Sonnaille. A^ BeÊ)adè ""tinttchya-
naddé ekkéhonni, nizha déwatthag
beya naetthape, ou tsantsandeltsa-
di bekkozh *^ehetchezh^ cloche que
l'on puisse entendre de loin, et que
l'on attache au cou des animaux
qu'on a en garde.
Sonner. V. intr. Deltsad. Pas., de-
peltsad. Fut., doultsad. Sa del-
tsad kou ! Voilà l'horloge qui son-
ne ! Il V. tr. Tsantsanen deltsad,
destsad, din*^ltsad, yede°ltsad, dil-
tsad. Pas., depeltsad, de£)i''ltsad.
Fui., doultsad, doustsad. I^an
kolou tsantsanen dewoun'^ltsad, va
vite sonner la cloche.
Sonnette. iV. Beya etthaÉ)è, grelot.
Beyaf?e naethapè dadePkai'^l, clo-
chette, ^eyagè naetthaÉ)è °lin tcho*^
nadellai, sonnettes qu'on met sur
le dos d'un cheval.
Sonore. Adj. Qui renvoie bien les
sons. Maison sonore, yé hedazhe-
pin'^Ptin. || Qui a de beaux sons.
Déné dayihé dadèhèzhi, voix so-
nore. Bedayihè nezoun dadèhèzhi
oyin, il a une belle voix sonore.
Soporifique. Vz. narcotique.
Soprano. Voix de... Déné dayihè
dadinttchj^ouzhé. Dazinttchyou-
zhé, dadesttchyouzhé. Koutta
hounzon dadinttchyouzhé, il a une
belle voix de soprano.
SOR
- 955 —
SOR
Sorcellerie. Inkkaiizè sliiii.
Sorcier, ère. Iiikkan/t' <itMUMi, tnuiii-
liin. I NjkKIk* fkkorouMU yeiiiii-
/Jjoniij >liiM, dfvin, jontfU'ur. ||
DiMii* kkt'/.t''l"an, être s(niffleur.
\){'i\6 kkeiu''l"an, un s(HiffUur, ^|ui
tiii't son visuftc sur If corps ihi
inirlddi'.
Sort, sorti lèf^e. Kdzi 1. Naïve"!!,
(lUcUjUf chose qu'on lance. Nal-
<lt'é. Il Jeter un sort à quchittUm.
Délié vétHlfl/lii ; yéédesshi, yéé-
(linl/Jii, yéédelzlii. Pas., déné yéé-
<iel/.her, yéédéoi'lsher, yéé<leoin''I-
slier, yéédéoin'lsher. Fut., délié
yéédoulzhi, yéiniousslu. Seyéétié-
Moim'lshi saiiaii, ne me jette pas
un sort.
Sorte. S. Lahottin. Lahonttè, ||
C'f.st (le cette sorte, ekwantte. ||
Sorte irhounne, statue, déné la-
liottin. Il Quelle sorte est-ce ?
Kdla hottin ? |l De sorte que.
Ekwaiitte itta ; ekwahoiitte itta.
H De la sorte... Ekwa. Ekwahon-
ttou. — Pourquoi nie parles-tu de
la sorte ? P'dlaoè ka ekwa setssenn
"ayaouiiiTti itta ? I .li».M*. P'kwa-
hontte itta. De la sorte tu ne seras
jamais heureux, ekwahonttè itta,
na sooa hèkkè houllè illé. Il Tou-
tes .sortes de. Ttaneltte e^kké
ttchyahé horelyoïi, tout ce ({u'il
y a de choses différentes. || Faire
toutes sortes de clioses, vz. faire.
Sortie. Vz. issue. '*l''in-ho-nin"a. |l
Dshinda, porte. Il Cette maison a
trois sorties, diri yé 'ta dsliiiula.
I! Faire une sortie pour repousser
les assiégeants, déné *"ka "tin tssin-
del. Déné 'ka 'tinwoudden, fai-
sons une sortie.
Sortir. V. intr. Tin-yindi, *tin-nes-
sai, 'tin-ninpai, '"tin-pai, '"tintssin-
"as, 'tin-nittas, ''tin-iiouh"as,
°tinhèliin"as, 'tintssindeT, *^in-
niddeM. Pas., ''tiiiyindik. "tin-ni-
ya, 'tintssinttas, ''tin-nittas, "tin-
iiouh"as, 'tinhèliintta«, 'tiiitt»hin-
iU'\, °tin-iiid<ifl. Fut., 'tin youddi,
"tinwassii ; 1ints>t>u"ah, 'tinwou-
ttas, *tinwouh"a.s, 'tinlièhou"a!> ;
'tintASouddeM, °tinwoiid<le'l. Tta*-
si tssenn 'tinwounya sanan, ne
sors d'ici pour aller nulle part.
En colire. ''i'intssiidttiliyè, 'tin-
n«»sttcliyè, "tin-ninlittliyè, 'tinl-
ttfliyè. Pus., "tintssinltlcliyè, 'tin-
nesttchyè. Fut., Hin-tsî»oulttcli\«*,
"tin-noiisttfhyt'. F'dlasin 'tin-ninl-
tti-liyè itta .' Ft pour aller où es-tu
donc sorti ainsi tout en colère ? il
Ea courant. "Tin-^tin-hanyindi,
"tin-'tin-banessai, 'tin- tin-banin-
gai, "tin-'tin-banoai, 'lin-'"tin-ban-
zin"as, ''tin-'Un-banittas ; ^tin-
*^tin-banzinde'l, 'tin-'tin-banidde'l.
Pas., "tin-^tin-banyindik, 'tin-°tin-
baniya, °tin-'"tin-baninya, "tin-^tin-
"tin-banittas ; "tin-^tin-banzindel,
°tin-'tin-l)aniddel. Fut., 'tin-'^tin-
banyouddi, 'Hin-'tin-banwai.sa ;
°tin-'tin banzou"as, 'tin-^tin ban-
wouttas ; "tin-'tin banzouddeM,
'^tin-''tin-banwoudde'"I.Edlasin °tin-
''tin-baninoai itta ? Pour aUer
où sors-tu ainsi, en courant ?
Il Tin-se"ltla, 'tin-^testla, 'tin-
"tinntla, 'tin-'teltla, 'tin-'tezliil-
tla, "tin-'tountla, 'tin-liè'tentla,
"tin^tinbanliinde*"!. Fut., "tin-soul-
tla, *'tin-'^tou>tla, 'tin- tewoun'l-
tla, *"tin-'tou'"Itla. Nekkeinya wal-
li ikké sin ! °tin*"tewounntla, U va
se jeter sur toi, sors au plus lite.
H En rampant, tin-tsseddouzli,
"tin-nesdouzli, "^tin-nindouzli, "tin-
douzh, "tin-niddoiizh. Pas., "tin-
tssindouzh, le reste comme au
prés. Fut., '^tin-tssouddouzh, 'tin-
wasdouzli. Pantselou ''tin-ne>-
douzli oyin, c'e^st à peine si j'ai
pu sortir, en rampant. !l De l'eau.
"Ta-^a-oan-yédeddi, 'ta-'a-t>an-des-
dai, "ta-'a-t>an-<lindai, ta-*^a-pan-
deddai, "ta-'^a-oan-dittas, "ta-'a-
956 -
SOT
(^an-didde*"!. Pas., *^ta-'"a-4?an-yé-
delidik, 'ta-'a-pan-depestya, ''ta-*'a-
yan-det'indya, "^ta-'a-oan-dedya,
'"ta-'"a-oaii-det)ittas, ""ta-'a-yaii-do-
yiddel. Fut., ''ta-"a-i}an-yedouddi,
""ta-^'a-pan-doustya, ""ta-^a-pan-de-
woundya, 'ta-'a-(.)aii-doudya, "ta-
a - yan - dewouttas, '^ta-''a-Ê)ande-
woudde'"!. — Ibid. (Animaux),
''ta-''a.-Qiin-deVii;è ; "^ta-^a-oan-doo-
gai (origudl, bœuf), ''ta-'a-oan-
de'^F'as. Pus., '■ta-'a-Ê>an-deÊ)erf2;è,
''ta-''a-Ê)an-de£)in'"l"as. || Dhm trou,
d'une difficulté. Nih oyé *^anyeddi ;
douyé oyé "^auveddi, "^assai, '^ane^)-
pai, '^SiQQai, '"atssè^ais, "aittais, "^a-
ouh"ais, ''ahèhè"ais, "atssedde^,
"aidde'l. Pas., oyé ''anyehdik, V
piya ; '^atsseoin"as, "apittas ; '^àtsse-
Ê)indel, '^ag'iddel. Fut., oye *^an-
youddi, "^awassa, ^awounya ; '^^a-
tsso]Li"as, ''awouttas ; '"atssoudde'^1,
'^awoudde°l. Dyan hoye '^awassa
hekkè houllè illé ahottin, je ne
pourrai donc .sortir d'ici ? \\ De sa
place. Déné yapè hottch^'azin ni-
yindi, ninessai. Pas., niyindik,
niniya. Fut., nij'ouddi, niwassa.
Ne^aoè hottchyazin niwounya sa-
nan, ne sors pas de ta place. \\
Du canot, vz. débarquer. |1 Du
sommeil. Be'^l-ttchya-tssezhi, be'"!
ttchya nesshi. Pas., be'^I ttchya
zinzhet, be''! ttchya nizhet. Fut.,
be*^! ttchya tssouzhi, be'^l ttchya
wasshi, wounzlii. Kkasdi be°l
ttchya ninzhi laonttè oyin, c'est
à peine si tu sors du somvieil ; tu
ne fais que dormir. || Ainmaux.
TinFoè, «'tinlgwi ; pi. 'tinn^as.
Pas., "^tinlV, °tin-nin'^l"as. Fut.,
^tin-wargè, "tin-wa'^F'as. || Arme
du fourreau. "Telkkizhi kkanzh ye
"a'^kezh. Pas., kkanzh yé ''aoin-
'kezh. Fut., kkanzh yé '^awa'^kezh.
Kkanzh ye '^awa'^kezh sanan, p/rnc/s
garde qu'il ne sorte du fourreau.
Il Fumée. Tin-o-dentthè. Pas.,
■"tin-o-dentthè {en élevant la voix
sur tthè). Fut., "tin-o-doutthè.
EdHni hokkè '"tin-o-doutthèou ?
Par où donc pourrait sortir la fu-
mée ? Il Oi.seaux. 'Tintta ; pi. '"tin-
niiide'l. Pas., '"tintta''; ""tin-nindt'l.
Il Voix, son. 'Adadèzhir, Pas.,
"adadepinzher. Fut., "adadouzhir.
Pantsèlou déné dayihe ""adadezhir,
la voix, ou les voix sortent à pei-
ne. — Ibid. Ttassi otssenn déné
ya^tiye dittha". Nihoyapetssenn
déné dayihe dittha% la voix sort
de terre. \\ Précipitamment de la
terre, d'un trou. Nihoyapè °ase''l-
tla, Vtestla, vz. sortir en cou-
rant. Il V. tr. Plusieurs objets.
Ttassi hoyé ttassi ''alyé, °aslé, "^a-
nellé, ''ayellé. Pas., "apelya, ""apil-
la. Fut., ''awalye'l, "awasle"). Ne-
youè orelyon eyi "téh ye "awoun-
le°l, sors de cette caisse tous tes
effets. Il La viande d'un pot, berr
"téh yé °alyé. Berr beyé ''awasle'^I,
je vais en sortir la viande. || La
/a/?^i/e.Sha-pa-dshou-fcssedshi,sha-
j?a-dshou-s-dshi, sJia-^a-dshou-ne-
dshi, sha-Ê)a-dsou-dshi. Pas., sha-
pa-dshou-tsseF'a, sha-pa-dshou-
pesdshik. Fut., sha-pa-dshou-
tssoudshi, sha-pa-dshou-wasdshi.
Sha-pa-dshou-nedshi, sors ta lan-
gue. Il Faire sortir la fumée par
le nez, (en frimant), vz. faire. ||
Faire sortir un animal de son ter-
rier, vz. FAIRE.
Sot, sotte. Tsse sonniyé, tssehosni-
yé, tssehounniyé, tssehonniye,
tssehouddiyé, tssehouhniyé. ||
Tssesounni^le, tssehosni'^le, tsse-
hounnile, tssehonni^le, tssehouid-
di^le, tssehouhni^le. || Sounni''le,
hosni'^le, hounnine, hounni'^Ie, °ou-
widdi^le, hèhounni^le, "ouhni'^le.
Ho"anze hounni'^Ie, fil es un sot
fieffé. \\ Sonni ille, hosni ille, houn-
ni ille, honni ille, houddi ille,
houhni ille. Ho"anze hounni ille,
sou
- 957 -
SOU
tu C9 un grand sot. 'I 5^tiny«n illt»,
huM'hiaii ill(*, honiivan ilh*. liduii-
yan ille, lioiuiyaii illc, lioulichiaii
illt*, "^Muniyan iilc IliHinyaii ilU',
tu «Via pas «/'l'.'ipriL Avoir fait
une Kottinf, une chose </u'«»m vou-
drait nr pas avoir faite, aoiuniva,
adenesdya. Ho"iuim' a<it>iiiii(iya
ikk^ Iakou ! Tu as fait une fa-
nicusc sottise!
Souche. .V. lias d'un arltrr coupé,
tronc d'arbre, iiitt'liiii ti-luMiiu'u.
Il Souche pourrie, iiitrhii) tclieii-
nen £)in°l<ly^<ii. Il Souche avec êe$
racines, "az. "Az diujn deppa/, sou-
che avec ses racines un l'air.
Souci. \. l)«M)iiuu hiiii. Déiiinni
"au(.4'iilin. Koiitta, siimi "ani.'t'nlin
ille, enfin, me voilà sans s<nici !
Soucier (se). De ijueUpi'un. Déné
ijiiu tsï>aM - ou - iiin/heun, bt*oan
tssaiiyent»ssheiin, ht'oaii tssaiiyt'-
ninzhenn, yej.>aii tssanyt'iiinzhenii,
beoan tssanyeiiiflzlienn, beoan
tssanyenoushenn, yepau tssanda-
yeuinzlieneu, Seoan tssanyenin-
zlienn '"tazan ille. j7 ne se soucie
pas de iniyi, ne fait aucun cas de
moi. !l Deneoan, im déné ha nayé-
nihorti, nayénis'^ti, nayéiiinePti,
nayénirti, Yeoan nayénirti tcho'
ille konttè, j7 ne s'occupe guère '
de lui.
Soucieux, euse. Adj. Déninni "lan, |
avoir beaucoup de pensées, de !
préoccupations, liinni 'lan, t7 est
soucieux. Siiini Man, je suis sou- '
deux. Déninni "ant»enlin. Binni I
"anf^nlin kwalantte, »7 a, certes, i
des soucis. Siiuii "anc>enlin hoiille, j
je n*ai plus de soucis.
Soucoupe. V. Tfhai ftla/.è. j
Soudain, soudainement. An. K- •
tta'"an. '"An noukkelioultthet Ia-
kou ! l'oi7ô iwi tnalheur, certes^
qui nous arrix'c soudainement !
Souder. Ttassi eMèiIdzjii. e^Ielies-
(1/^ii, e"lehin"'ldzui, e'^leyi Idyjii,
e'Ieiiildziii, «♦liliou'ldwii, e'Ieli^
yi'hlwii. l'as., v U\\v\t\/M, i» le/liiM-
dzu, e'iezlnn M/ji, e'leyi*'1dza.
Fut.f e'Ieliuuld/Jti, e'IMiouMlxat.
Diri V» <»'lewoun'ld/.ai, soude-moi
ceci.
Soudoir. .V. 'rsanfsanni ln'tta e'Ie-
il<i/ai, fer pitur souder.
Soue. .V. Kokmis kon-eri, étahle à
cnchons.
Souflle. \. Vent que l'on fait, en
pttussant rair avec la bouche, dé-
né ville 'twiyôi, agitation de l'air.
|l Uger souffle, ni'Itssi iazé. jj
-li'oir encore un souffle de vie, vz.
AVOIR.
Soufflement palatal usité chez lej«
Mnnttigtuiis, selyi, 'tesyi, "tinlyi,
"telyi. Nininindsan aiiottin, *^tinl-
yihi, i7 parait que tu es fatigué;
car tu souffles bien fort.
Souffler. Faire du vent, en pous-
siini l'air (rvec la bouche. Sedyi,
'tesdyi, OM hestiyi ; 'tin<iyi, ou ne-
dyi ; "twiyi, hedyi ; *^tidyi, iiidyi ;
■"touhdyi, liouhdyi. Pas., se<.<edyi,
É>esdyi, pindyi, pe<lyi. Fut., sou-
dyi, wasdyi, woundyi, wadyi. Ho-
kkè waMJyi houliè ikkè sin ! Je ne
puis plus situffler ; (les voies respi-
ratoires sont bouchées). <\ Pour
éteindre. IlilyouT, hest'liou*'!,
hinMchou'l, vi'lchou'l, hilvouU,
houlchou I. Pas., lieMyou'l,'shi1-
ihouT, shinlfliouM, ye^i'hou*!,
shilyoul. Fut., houlyou'l, iious-
clioul. Ekkatlerzhkkani uGun*"!-
fhoul, souffle la chandelle. Pour
attiser. Helyou I, he<s<'luHi1, ne'l-
chou I, ye*^li"hou'l, hilyoul. Pas.,
tielyouT, t»»1chou'l.Fiif., walyou*"!,
wasfhou'l. woun''!clu>u''l. 'Konn
ne lilioul, sttuffle le feu. \< A la
façon des malades, des gens fati-
gués. Selvi, "^tesvi, tinivi, 'teivi,
"tilyi. tou^yi. Onttlazliè 'telyi
ikkela ! koutta, oiittlazliè eya, i7
souffle bien fort, c'est qu'il est
sou
958 -
SOU
bien malade. \\ Pousser Vair avec
sa boucJie. Seyou'^l, "teschou"!,
•^tinyou"!, "teyouî, °ti(lyou"l,'touh-
chou'^1. Pfl.s., seoinyou*"), "^tiyoul.
Fut., souyouT, "touschou"!, "te-
wounyou"!. °Tinyou'^l kkenawoun-
zher sanan, ne t'amuse donc pas
à souffler ainsi. \\ Chien soufflant
du nez, comme s'il éternuait. Ye-
tchin"!. Pas., ye^intchi'^L Fut.,
voutchin'^1.
Souffletade. N. Déné hin^te'^kad.
Soufflet. N. Déné nane'^kad.
Soufflet. Pour faire du vent. Betta
'konn hely Qu'Ali, avec quoi Von
attise le feu.
Souffleter.!', tr. Donner un soufflet.
Déné nane'^kad, nanes°kad, nanin-
■^kad, nayene'^kad, nani°kad. Pas.,
nane%ad, naneÊ)i'^kad.Fwf., nanou-
'^kad,nanous'^kad.Edlapè gan nase-
nin^kad tta ? Pourquoi donc vie
donnes-tu ce soufflet ? — Donner
plusieiirs soufflets. Déné hin^te-
'^kad, bin^tes'^kad, bin°tin''kad,yin-
°te'=kad, bin'tezhi'kad. Pas., hin'te-
•"kad, bin^^ti^^kad. Fut., hin°toii-
"kad, bin^'lous^kad. Onttlazhè bin-
"tin'^kad ahottin,, il paraît que tu
Vas souffleté d'importance. \\
Donner sur la bouche, interrom-
pre. Déné zha dane'^kad, bezha da-
nes^kad, danin^kad, yezha dane-
°kad. Pas., bezha dane^'kad, da-
ne^i^'kad. Fut., bezha danou^^kad,
danous'^kad. Dene zha danin°kad
lanette ille kolou, ne te mêle donc
pas aiyisi d'interrompre les gens.
Souffrance. N. Es'^tèè ; es'^tèè houn-
Hn, misère, chagrin, tristesse. ||
Es^tèyeooin^'a, tomber dans la
tristesse, le malheur. \\ Es'^teye-
oi"a, je suis devenu triste, mal-
heur eux. \\Tsse\tssai ; déné tssayé,
souffrance physique.
Souffrir. V. intr. Datssèzhi, dasshi,
danezhi, dazhi, daidzhi, daiddé ;
daoushi, daouhdé ; dahèzhi, dahè-
eddé ; ou bien daissepin^a, dapi-
"a, da^fin^'a, dapin^a, dapitta, da-
pouh^a, dahèpin^a ; dadatsserzh-
"a, dadapitta, ou dapiddé ; dada-
pouh^'a, dapouhdé ; dadahèpin^'a,
dapindé. Pas., datssepinzhet, da-
pizhet. Fut., datssou"a, dapwas-
"a. Dapi^'a, koutta, je souffre,
certes, assez. \\ Eya. Eya ahottin,
tu es donc malade ? Eya hesHn
oyin, je suis toujours malade.
Souffrez que je parte, ekontte ko-
lou, "toussa. Souffre que je te le
dise, ekontte kolou ekwanelous-
sin. Souffrons-nous nuituellement,
douye de kolou, e'^lna e'^leoune-
woudla. Il Longtemps. A-ede-da-
tsseouwel"ae, a-ede-daoupwes''ae,
a-ede-daouwinl''ae, a-ede-daou-
pwel^'ae. — Ibid. A-datssepm^'a,
a-daopwi"ai, a-daopwin''ai, a-dao-
pwin''ai,a-daopwittai,a-daopAVouh-
''ai. A-daopwi''ai, sa sopa hèkkè
houllè illé ahottin, il y a si long-
temps que je souffre ! Je ne serai
donc jamais bien ! \\ Mentale-
ment, être affligé. Es^tehounel-
zhenn, es°teyenesshenn, es'^teye-
ninlzhenn. Pas., es'^tèhounilzhin,
es^tèounepelzhin, es^tèzilzhin, es-
°tèyenilzhin. Fut., es^tèhounoul-
zhin, es°tèyenou&shin. || Es'^tèye-
opinzhet, es°tèyepizhet. Pas., af-
fliction persistante, es°teyeopin''a,
es^teyepi'^a. Fut., es^tèyehou^'a,
es°tèyepwas''a. Es''tèyepi''a oyin,
je n'ai que peines d'esprit. \\ Da-
otta houninzhenn, yenesshenn.
Pas., da otta houninzhin, ou hou-
nepinzhin, yénizhin, yenipizhin.
Fut., daotta hounouzhin, yenous-
shin. Nekkézin daotta yenesshenn
oyin, je souffre en pensant à toi,
h ton état misérable.
Soufre. N. "Konn slini.
Soufrer. V. tr. °Konn slini ttassi
kké hè°telni. Soun^shenn-aze yed-
da° itta, "^konn slini bekke hè°tin''l-
sou
- 959
SOU
ni, aniniu- il a la ^nli', soufre-le.
I Vz. KVDriKK.
Soufrière. .V. Nili-o-yat»ô 'konn .sli-
iii homilin, »/ii/i«' de soufri'.
Souhait. A. Désir, édanioiiiitii. Il
Sduluiit (/(■ bonheur à (yM<7(/i/'»/;i,
(iôiié 'u (iaiiaoïMiiii/.liiMiii. Souhait
de inoUieur, di'iio kkt*véiiiot)in"a.
Il Impréeation, tlené kkéya'ti. ||
.h'nir tout à souhait, vz. avoih.
Souhaiter. Vz. dksihkh. Il Du bien
à (lUihju'uii. Délit' ""a (iaiiaoïinii)-
/.heiiii, <iaiiayi'nesslu'nii. Pas., lia-
naounet'iii/liiiL, (ianayeni(.<i/.liin
(pas. éhn^iié). Pas., réeeut. l)a-
naounin/J)in, (laiia\t'iiizliiii. Fut.,
daiiaoïiiiou/.lun, (laiiayi-tiDUssiiiii.
Na (laiiayeiieïiïiheun koli iutclio, je
te souJuiite toutes sortes de hietts.
II Du mal à quelqu'un dan.s son
cœur. Délié kkeyeiiiooinzliet, be-
kkeyeni/jizliet. Pas., souhait per-
sistant, denekkeyeiiiooiii"a,bekkt'-
yeni£)i"a. Fut., donekke\eniliou-
"a, bekkeyeniwas"a. Denekkeye-
)iiwoun"a sanan, ne souhaite de
mal à personne. I| Faire des im-
précatii)ns. Déiié kkéya'ti, bekke-
yas^ti, bekkeyaiiel'ti, yekkeya'^rti.
Pas., déné kké yaoiii'ti, bekkeya-
piTti. Fut., dene kké yawa'ti, l)e-
kkeyawas*"ti. Déné kkéyawoun'^Pti
kkenawouii/hor sanan, n'aie donc
pfl.s ain.'<i la manie des impréca-
tions.
Souiller. V. tr. Vz. gatkr, poi-
Ll'EH, SAMH. Ttassi nezon ille al-
"in. Onttlazht- nezon illé anella
ikkela ! C'ontme tu l'as souillé!
Kou diri onttlazhè din''lsinn itta,
ttassi lahottin ille ikkela ! Tu Vas
tellement souillé, «/»/'// ne parait
plus bon à rien.
Soûl, e. Archi-rassasié. Pan-i'hi-
zeltsser, oanchideoestsser, panchi-
deoinltsser, oanchideltsser, pan-
chide(»iltsser. Nebet f<ija adyao?
Ê<anchideôinlts.ser ikkela ! Quel
ventre tu as ! FA ctnnme te voilà
soûl ! Il pjre enivré. Konn 'toue
■/A'ïitïan, nesdaii, nindaii, nelidan,
nc/hi<ldan, nuuiidaii, iiètiehdafi,
ni'/hiddel, nou'Idel, hèneMdel.
Konn "toiie newoundan haiian,
jniiids partie de t'etiivrer.
Soulagé, ée. PJre. Kkazhè «lyiii se-
dyi, dyin "tesdyi, dyin ''tindyi,dyin
"tedyi, dyin "tezhiclyi, dyin 'touh-
dyi, dyin lie'tedyi. Fut., dyin sou-
dyi, dyin tousdyi. Kka/.liè dyin
"teMJyi konttt', enfin, me voilà xou-
latté !
Soulager. 1. tr. Dyin sedyi adénel-
"in. Hec^t'elt' nedciazh alioune<idi,
naliè ba lioune£»ounni'^lou, <lyin
"^toudyi awounlè, .«// charrie paraît
pesante, prends-en une partie,
pour le soulager. Kkani nadiddé
sepanin'^ltcho, betta dyin '^tesdyi
ikkin ! kkaziie, la médecine, que
tu m^as donnée, m'a heureuse-
ment soulagé.
Soûler. V. tr. Pan-clii-déné-<lel2Jii,
oan-chi-desshi, É)an-tlii-din'"lslu,
(>anchide'"lshi. Pas., t-an-chi-<lene-
delzlier, fjan-clii-deoi'^lslier. Fut.,
oan - clii - déné - doulzlu, oan-chi-
dousshi. Pan-chi-dewoun''lslii sa-
nan, ne le gorge pas de nourri-
ture. Il Enivrer. "Konn 'toue zeh-
dan adénel"in. '"Konn ""toue nes-
daii asinla, i7 m'a soûlé.
Soulevé, ée. Maison. Dat>è nanalio-
ttan. 'I Morceau de bois, baril,
caisse vides, etc., dant* nah'tan. ||
Sac de farine, l'aisseau plein, etc.^
daoè nartan. '' Morceau d'étoffe,
daoè na'Itchouzh. l Plat plein,
dape nah'^kan.
Soulever. ]'. tr. Vne maison. Dapo
nanaliottai, nanahos"ai,nanalu>un-
"ai,nanaho"ai,nanahouittai. Pas.,
ntmaiiottan, nanahozhi"an, nana-
hoz)iin"an, nanaliorzh "an. Fut.,
nanaliouttai, nanahou>''ai, nana-
howoun'ai. Yé nanabouoiittai.
sou
— 960 -
SOU
soulevons la maison. |i Vnc })iccc
(le bois, un vaisseau vide, un ea-
not, un fusil, etc. Daoo nanai'tiii,
nanas'^tin, nanain'tin, naiiayi'^tin.
Pas., daj.)è nah'lan, ua/.hi'tan, na-
zhin'^tan, nayerzh'tan. Fut., dagè
nahou'^tin, nalioiis''tin, nahoun°tin.
Tssi (laor naiiaiii'^tin, soulève le
canot. Il Un sac de farine, un
vai-'<seau plein, etc. Daoè nahirtin,
nahes'^tin, nahin'l'tin, nayi'^rtin.
Pas., daoè naTtaii, nazhiTtan.
Fut., dagè nahourtin, nahous'^tin.
Il Un plat plein. Dayè naln*^kai,
nalies'^kai, iiahin^kai, naye^kai.
Pas., dagè nah'^kan, nazhi°kan.
Fut., daoè nahoii''kai, nahous'^kai.
|| Un morceau de linge, d^étoffe.
Daoè iiahiltchizh, nahestchizh.
Pas., na^'ltchouzli, nazhi'^ltchouzh.
Fut., dapè nahoultchizh, nahous-
tchizh. Il Relever sa robe, son
pantalon. Daoè hiltcho, ou dagh
hènelni. Relève ta robe, ne"ié da-
çè hin*^ltcho, ou dagh henin^lni.
Vz. RETROUSSER. |l Plusieurs cho-
ses. Dape nahilyi, dage nahesli.
nahinli, na^'elli, nahèoilyi. Pas.,
daoè nahlya, daoè nazhilla. Fut.,
dagh nahoulyi, nahousli, soidève-
les. Dapè nahinli. Il Au moyen
d'un levier. Beyedilzhir, beyees-
shir, beyein°lshir, yeyei°lshir, be-
yepilzhir ; ou bien beyédenilzhir,
beyedenesshir, beyedenin^lshir ;ou
bien bènidenilzhir, bènidenesshir,
benidenin^'lshir. Pas., bènidenil-
zhet, bènideni'^lshet. Fut., bèni-
denoulzhir, benidenoushir. Se*^l
bèyedenin'lshir da, aide-moi à le
soulever.
Soulever (se). Vz. s'insurger. |I
Da'^kai. Daho^kai. Fut., dahou-
"^kai ; dawa^kai. Noudzanpè daho-
^kayou, votre poitrine se soule-
vant péniblement (dans votre
agonie). Nih daho'^kai, la terre se
soulève.
Soulier. N. Ké. Dedchenn 'ké, sou-
liers fntnçais. Dedchen ""ko nourè,
souliers ne couvrant que le pied.
Kc kkozli, un so^dier. "Ké 'ka'lè
""ké, ou ''ké soun^inen, mocassins.
Etsel "ké, ■souliers de travail.
Kons "^ké, soidiers fins, de parade.
Souliers loucheux, souliers-bottes,
bepan iierké. || Souliers esqui-
maux, soidiers-bottes aussi, mais
de forme différente ,degQan'm shel.
Soumettre. ]';:. maître. |I Denepan
kkasolzher, bepankkaossher, .se
rendre maitre de queUpihni. Pas.,
denepankkasopelzher, bepan kka-
opessher. Fut., déné pankkasoul-
zher, bepankkahoussher. Shoun
ille houbepankkaholzher konttè, il
les soumet h son gré. Il se soumet
à lui, yedakkahoTsher. Il se sou-
met, hèn yenin'^lshenn.
Soumis, e. Dénédakkahonttè, be-
dakkasttè, ou edakkasttè, beda-
kkanettè, yedakkanttè, bedakka-
hittè, bedakkaouhttè. Pas., eda-
kkaopinttè, edakkapittè. Fut., e-
dakkapwattè, edakkapwasttè, eda-
kkawounttè. Nedakkasttè koli in-
tcho, je te suis, certes, soumis. \\
Edakkahozher, edakkahossher, e-
dakkaboun^lsher, edakkaho'^lsher,
edakkahoulzber. Pas., edakkao-
pwinzher, edakkaopwi'^lsher. Fut.,
edakkahouzher, edakkahoussher.
Edlini sedakkahoun'^lsherou }D'oîi
voit-on que tu me sois soumis ? Il
Edaddi, edasni, edanenni, edanni,
edaiddi, edaoïihni, yedahèhenni.
Pas., edapeddi, edaoinni. Fut.,
edapwaddi, edaowasni, edapwoun-
ni, yedapwanni. Edanni ille oyin,
il est absolument insoumis. |l E-
dakkatssounTnirè, vz. docile,
condescendant.
Soumission. N. Déné dakkonttè.
Dakkaissoun^lnirè. Edaddi. Déné-
dakkahozher.
Soupape. N. '^Fou "aldezhi dadin-
sou
- %1
sou
tain r'iiiii (iHl'kiiitta hokkc "tuu
"iittli, iipiuitfil «/i«;>o,M'' tliins iiiu-
IHnitpt', /fi/uW, tour à tintr n'tm-
vrant et $e feruumt , lauft \m»$er
Wiiu.
Soupçonner, llnhit. Utunivlui, ha-
ixUfili, l>M«Mlin li, yatxic'li, Ixiutii-
dli, bao4ii)ii'li. Fa$., UiuhW'ih \i\\,
batMle(,)i''IU liatHif^t^iDli* \ao(l(*(.>in-
li, l>ao4li>(.>i(ili, hatxiivou'li. vaho-
(leoiii'li. Fut., hacxiturini, hao-
(iousli, l)a«Hlt'Ui)un'li. Yi'*^»' saodiii-
■^li lioullf, tu me soupçonmti »an>t
rime ni raixon. — Casuel^ egao-
de*^Ini, et'atxiesli, eoawlinli, epao-
delli, epacididli, t'<,>ao«l(>u'li. l'as.,
eçaodeijV'Uw, t'naiMii'oilli. Fut., o-
(>a(Hiou'liii, e<.»a(>(loiisli, e(.>ao<lt'-
wounli. Si asttin ille sin, ^«e^aode-
woiuili sanaii, ce n'est pas woi ;
iw va pas donc me soupçonner.
Soupçonneux, euse. Koaoddli dé-
iitMi. KoaiKilnli kkeiiaiiezher ille
kolou, ne sois donc pas si soup-
çonneux.
Soupe. S. Shetchazi. || Soupe à
l'oifie, ttlô*" la tchazi. || Au.v
fruits, djié tchazi.
Souper. V. intr. Saoiu" aou thetsse-
tiii, souper d'un seul. Nanin^aon
cljetsselyé. plusieurs s(mpont en-
semble. Il soupe, na^'in'aii itta
che'^tin.
Soupière. I^yé slietdiazi she^kain,
\(isf à servir la soupe.
Soupir. N. Selyi, ou ttchyazin se-
dyi. Soupir de douleur, kkezo<idi
itta ttchyazin se<lyi. // pousse des
soupir.i arrachés par la douleur,
kkededdi tta ttch\azin tedyi. //
pousse des soupirs, ttchyazin *^e-
dyi. 7/ rend le dernier soupir, tta
nande ''t«)yi. Il î^yai, soupir ar-
riiihé par Vafjlictutn.
Soupirer. En proie à ruffliction.
Seyai, 'teschiai, 'tiiiyai, "teyai,
tidyai, "touhyai, he'teyai. Pas.,
scÉ^inyai, '"teoiyai, "'te^inyai, "^tepin-
yai, 'teyiilyai. Fut., houyai,
'ItiiiM'hiai, 'tcwolinyai. '.Vnyfni-
terzli^'a tttt aiiuuneddi, uiittlazh**
'teyai, i7 a, Mans doute, un gm*
chagrin, car il soupire l>ien fort.
Il Si'lyi. Sedyi. Vz. soi kki.kk.
Souple. .\d]. DtMiiioiir. IltMltMiitoiir.
Kf kah- dfnnour illélu'*, cuir non
souple. Naizoç itta dennuiir afin,
rendre souple, en le vuntillant.
Na/hi'Isuo itta, diMinoiir M>ta, je
F ai assoupli, en le mouillant. \\
Personne. Zcnnuur, <l«^nour, din-
nuur, deniiuur, diddour, douh-
nour, hÎHlennour. Fut., zounnour,
douMioiir. Dewotinnuur ht'kkô
lioiillt' ille ikké sin, shoun tvsan-
iii's|ar>t*, à chercher à te rendre
souple, j*ai perdu tna peine ; tu
ne le seras jamais.
Source. \. c. Nih-o-'^ouè. Nihoye
"a-^ta-t'iidin. H Source d'une ri-
vière, ttah oyé, ou ttah otssin dès
aoinlin. Il Lieu de sources, lieu
huniiile, '^a-'ta-pinlin, ou nihoye
'"a-ta-pinlin. Nihortounn.
Sourcil. AT. Etthin-<laë. I)éné-na-
tthiii-daê.Senatthin daë,»!^ sour-
cils.
Sourciller. V. intr. K/^tsel, enitsel,
(Ht hintestsiM ; enintsel, ou hin'tin-
tsin ; enetsel, o» hin'tetsi'l ; ene-
zliitsel, hin'titsi'l ; enouht>el, hin-
't^uhtsiM ; dahent*t>t*l, dahèiiin-
"tetsi'l. Pas., ezet>intsel, ene^itsel.
Fut., ezoutsel, enoustsel, ene-
wountsel. '1'ta.sson anet*se<ldou,
hin'tiiitsi'l oyin ; e<llantte itta r
l)è.s (/u'«»n te dit ipielque chose, tu
ne fais que stnirciller ; qu*est-ce
que cela veut dire dttnc ? il Naziiè
dslii zliezh tsseltchezh, plisser le
front; yestche/h, pinltchezli, (.lel-
tchezh. Ttassi het-vsoiule'keou,
na/hè dshi £>eltchezli oyin, dès
qu^on lui demande quelque choêtt
.»<»»! front se plisse.
Sourd, e. Adj. Dzi-eddihin. Dzi-
Dictioniwirc fiaoçau-moaiacnaM.
sou
962
SOU
souttin illt.', (l/.i-lu)sttin ille, dzi
hounttin ilk'„ tl/i houttiii ille, dzi
houwittii ilk', (Izi houhitin ille,
(Izi (laliouttin ille. P(is., dzi sou-
wettiii ille nin, dzi hosttin ille nin.
Dzi hounttin ille lanette oyin, tu
te conduis cotninc un wurd. ||
Devenir sourd. Dzi edinitssinzhir,
dzi edininesshir, dzi edinininziiir,
dzi edininzhir, dzi edininidzhir,
dzi edininiddé. Pas., dzi edini-
tssinzher, dzi edininessher, dzi e-
dinininzher, dzi edininzher. Fut.,
dzi edinitssouzhir, dzi ediniwas-
shir. Ttassi botta dzi ediniwoun-
zhir sanan, prends garde de de-
venir sourd par ta faute. \\ Faire
la sourde oreille, vz. faire.
Sourd=muet. Dzi-souttin ille VI
ya'ti illé. Dzi houttin ille '^^e'^l ya'^1-
"ti ille, qui n^entend ni ne parle.
Sourdre. Eaux, sourees. Nihoyé "^a-
''ta-oinlin. '^^ou zhell nihoyé °apin-
lin, l'eau sort de la terre toute
chaude.
Souricière. N. Dlounen m°ltzézè.
Sourire. V. intr. Tsselttchyou''l,Ê)es-
ttchyou^l, pinlttchvou'^1, É>elttchy-
ou'l^ É-iltchyoul.' Pelttchyoui
oyin, il a toujours le sourire aux
lèvres. || En trouvant la chose
plaisante, tssedshizh, hesdshizh,
hindshizh, hedshizh, hidshizh,
houhdshizh, hèhedshizh. Pas.,
tssedshezh, oesdshezh, Ê)indshezh,
Ê)edshezh, Ê>idshezh, Edlape ^an se-
^an hindshizh itta? Pourquoi donc
me trouves-tu si drôle ? — Ihid.
Deninni seounni. — Sinni seounni
onttlazhè, j'ai trouvé la chose ter-
riblement plaisante.
Souris. N. Dlounen.
Sournois, oise. Wénan"inen énan-
yénizhè "a slini, qui cherche à
faire ses mauvais coups, en ca-
chette. Il Ye^énan'^inen déné °tel-
"aizh lanttè oyin, qui, comme un
mauvais chien, mord sans aveHir.
Ye''énan"inen énanyénizhin"a. sli-
ni kkénanèzher oyin, tu n'es qu'un
sournois.
Sous. Pré p. Yaj.)è. rioyat)è. Yé.
Hoyé. Sous un arbre, dedchenn
yanè. Passer sous un arbre, de-
dchenn yé yediddi. Il passe sous
un arbre, dedchenn yé di(.:)^ai.
Passe dessous, beyé dinpai. Sous le
soleil, sa na yagè. Sous la chaleur
du soleil, sa diyé ya^è. Sous moi,
seyage. Sous la terre, nih-o-y agh.
Sous^affermer. Ttassi nib ou'^tao
yé hou^'tao déné ^an nahohttan
ttlanpè, tta be^pan nahohttan, tthi
déné gan naho''ai. Diri nih se^ian
nahohttan, sa hodintcha itta, heg-
gan negan naIious"a, cette terre,
que j'ai affermée, étant trop gran-
de pour moi, je vais t'en sous-af-
fermer une partie. Vz. aff'ermer.
S0US=barbe. A''. '^Lin tcho'' beyedda.
Beyedda, sa sous-barbe.
Souscrire. V. tr. Tta nandé niden-
ttlissi, déninzi dekkedenttlis, é-
crire son nom au bas d'un acte. \\
Pour une entreprise. Ttassi ho°a
tsamba el^adenlyé, déné ^adenes-
lé, beÊ)adeninlé, ye^adellé, bepa-
denilyé, be^oadenou'^lé, yega, heye-
dellé. Pas., eT'adenlya dénépaden-
lya,beÊ)adenilIa.Fwf.,e'^radovdye''l,
dénéÉ>adoulye'^^l,be£)adousle^lvEdla-
neltte tsamba deneÊ)adéninlé °a
itta? Combien vas-tu souscrire?
Sous=directeur. Tta sèhodin''lshenin
padzhenin, qui aide celui qui di-
rige, celui qui tient tout en ordre.
Sous-directeur des travaux, tta
begjadè eoalayeddai Ê)adzhenin.
Sous=économe. N. Tta ttassi kke-
yéni°te''l''ai, tsamba ekkelni tsse-
ttin, eyi £)adzhenin, qui aide celui
qui a pour devoir de ménager V ar-
gent dont il a la garde.
Sous=entendre. A^ouenni^le iaz^ hè-
yade^'ti oyin, tta VI ahoddi hinni-
denni walli itta, ne dire, à dessein,
sou
-963 —
SOU
tiu'iitit- imrtif (/•• ( (• «/»'(»ii pt'iiff,
»aihtiiit «yii'oij aéra t(»»N/)ri.s. Hr-
yudes'ti, li^yadiii'l'ti, lu-wuii-l ti.
Pa»., hèviulet'P''ti, hèytt<U't'***'^ti.
Iit'\a(l«^t»inrti, lu'''Viule(.H'rti. Fut.,
lit'VMiitxrti, iit-\ a<ioiis'ti, liî-Muit^
woiiii'T'ti. A'oiU'imi''h' iiou'eT
iuiè hèyuiit's'ti ovin ttaiitlî', c'eut
à dessein que je vous parle par
Siiiis-cnti'iulus,
Suus-entenilu. "Ayati ilh' kolou,
liiiiiii(i«.'<i(ii, (•(' </ui se C(nni)reful
sans <///'«»/< (//'/ fttsii'tti de rerpri-
iiit r.
Sous garde. .V. Diui iiane''ll)aiizhi,
diini (■(•»•(/(• qui recouvre en de-
hors la détente (Tune arme à feu.
Sous^gorge. I jn-tiho' kkas-tclu»/.-*»
ttloule, partie de la bride qui
;)<f»c s<nis la gorttc du cheval.
Sous locataire. \. Nili (iene ou'i na-
holtttauii, tthi hep^aji déné (>an
nalioiittaii.
Sous louer. Vz. sous-afkkrmkr.
Sous marin, t.Courants.li^ou tcho'
'ton ya<.<e 'terzhlin. Il Bateau. Tssi
tni (l/«'<lt'kou/.lii.
Sous^ordre. Déiié oadè. Déiié da-
^adè. // travaille sous mes ordres,
si set>adè éoalaoenna. Travailler
sous les ordres de quelqu'un, déiié
(ia'-ailt* énalaoeddai.
Soustraire. Enlever par fraude ou
par adresse. Nahoiiel"in tta ttassi
hiltclio, prendre furtivetuent. Na-
honin'l'iii ekkorinlyan itta ttassi
iiin"iii oyin, grâce à ton adresse
à te caclier, tu ne cesses de voler.
|l .1 un péril. Yedaoriye hoyé dé-
né ""anÊH-Ina. Vz. s.\rvKK, déli-
VRKH, D^.CiAGKU.
Sous^ventrière. \. Lin tcho' tdia
ttliuilt-, courroie f>assant sous le
ventre d'un chei'al.
Soutane. .V. Val'tiy "iyé.
Soutenir. Faire subsister, nourrir.
Délié (Hle*"! (H'iiia, (.iesna, «jinlna,
ye<,<elna, filna, pou'^lna, dayé<.elna.
l'os., le prés, ai'ec nin. Fut., déné
i-dv'\ (.'oulna, (.nm.sna, («tninliui.
lk*nntiMsin, fdla<.'in ihU'"] huube
(Miulnao } Sans lui, ifui pourrait
les stmteuir, les faire vivre Y ^l^et
fondements sttutiennent l'édifice,
yé liottlatH* hftta/in yé lior/ir'iui.
Il Les os soutiennent la chair, dé-
né zi tthfnnen ttazin déné dhsenn
da/iiflla. i| Im tête de quelqu'un,
délié d.slii ti-lia'lni oiaze, tcliazJit*»»-
iii, U'iiuzliin'lni, tc-lia/h(*'^lni oia/x*.
/*a.s., tcha'lnik oia/.i-, trhazlii'lnik
oiaze. Fut., tcha^^walni, tcha-
t»wa.sni oiazf, Ik'dshi trlia/liin lui
oiaz»', soutiens-lui la tête. il Quel-
que chose. Ttassi ttha lui oiazé.
Diri tchazhin'lni oiaze, soutiens
ceci. Il .1 Vaide agitais, d'étun-
foMs. Ttassi betcha ninlshi, betctia
nezhesdslii, nezliindslii, yetclia ne-
dslii, hetcha nezliidshi, l)etolia
noiihdshi. Pas., I)etclm nerzlj'a,
betcha niM^a, nii^r'a, neT'a, ne-
zlùl"a, nouM^a. Fut., hetcha nou-
dslii, hetcha nousdshi, newoun-
dshi. Diri hetcha newoudshi, sou-
tenons ceci à l'aide d'étais.
Soutenir (se). V. réfl. A l'aide de
quelque chose. Ttassi Vze'hiezh,
hetiesnezh, bedinh»ez]i,ye<ie'"h)ezli,
be«lihiezh, he<ioulnezh, yeliède'i-
nezli. Pas., heze(«ehiezli, he<ie-
zlii'Inezh, bedepesnezl», lK»de(.-inl-
nezli, ye<le(.<elnezh, hedeoihiezh.
Fut., l>ezouhjezli, hedousnezli.
Diri 'tezh bedesnezJi tta asttin, je
me soutiens, à l'aide de cette
canne, jl Mutuellement, s'entr'-
aitler. Eltssenn zeddi, e'It^senn
yeni/4Hldi ; pi. eltssenn dazeiidi,
e'itssenn dayenize<ldi ; e'Itssenn
diddi, e'Itssenn yeni«lidth ; eM-
tssenn douhdi, e^tssenn hèè<letldi.
Pas., e'It^enn zet>eddi, e'Itssenn
da/tH'*^hli, e'Itssenn, det)iddi, e*"!-
tssenn de(.H)uh<li, eTtssenn hè<le-
Ê>e<ldi, e^tssenn dahtHie<,»tHldi.f ii/..
sou
964
SPE
e^ltssenn zouddije^ltssenn dewoud-
di. F/Tan slianin wallè yeJiiwou-
shin sanan, e'itssenn dewouhdi,
ou e^ltssenn yenidewouhdi, ne son-
gez pas à vivre chacun pour soi,
soutenez-vous mutucUe nient.
Souterrain. NaturcL NiliovaÊ)è
horzli"an. E.vcavation naturelle
s' étendant au loin, nihoya^e ho-
°terzh"a. Il Souterrain constniit
de main d'homme, nihoyapè "teh-
lyai. Long >iouterrain, nihoyaÊ)è
Hehlyai nizlia ho'^terzli"a.
Soutien, soutènement. Vz. étai.
I! Soutien de famille, bettazin be-
kki'^ké dagienna nihounltthet. ||
Des pauvres, bettazin déné es'^tou-
aiettinen daoenna. || Avoir un
soutien. Beeze°l"ezh, bedes"ezh,
bedinF'ezh, yede^l^ezb, bedezhil-
"ezh, bedou°l''ezh. Bedezhil''ezh,
ou bedezhilnezh nin heddin lakou !
Nous voilà privés de celui que nous
avions pour soutien !
Souvenir. A". Hènahonni.
Souvenir (se). Hènahonni, henasni,
henanehii, henalni, henailni, he-
naou'^bii, henahebii, hedanalni.
Pas., henaopwinni, henaÊ)esni, he-
napinlni. Fut., henahounni, hena-
^wasni. Ne^ta nennabin o'^^tiyé a-
pinttè nin, eyi henawounlni, sou-
viens-toi des bons exemples que
ton père t'a donnés. \\ Chercher
dans sa mémoire. Henaounenni,
henaounesni, henaouninhii, hena-
ounelni, henaounilni, henaou-
nou^ni. Pas., Je prés, avec nin.
Fut., henaounounni, henaounous-
ni. O'^tijé henaouninlni da, cher-
che bien dans ta mémoire. \\ De
nouveau. Henaoowinni nadlin.
Tta ase°linni ttinni henaoesni na-
dbn ikkin ! Ce que tu m'avais dit
s'est représenté à mon esprit.
Souvent. Adv. Ollan. Ollanen. E"l-
"anen. Narin, ou nadin. Ollanen
settaodéoin'^Ishet ollan, tu as reçu
souvent des services de moi. Ol-
lan dadenné, bavard. OUannen, ou
ollan oèzhe'^1, se donne beaucoup
de mouvement , actif , agité, brouil-
lon. Narin aise°linni ikkela ! Voilà
souvent, certes, que tu me casses
les oreilles. \\ Peu souvent, ollan
ille ; anikke oyin ; eTanen ille.
Très peu souvent, an°lkke you-
dzenn illé. Et)alaÊ)e»na kolou, e°l-
°anen as"in illé, je travaille, mais
ce n'est pas souvent.
Soyeux, euse. Doux au toucher.
Detchouz ; hodetchouz. Dennour ;
hodennour. Diri you detchouz
ikkin ! Voici du drap bien soyeux.
Spacieux, euse. Hodintcha. Place
spacieuse (lieu public) yagè kke-
yaoè hodintcha. Parc spacieux,
hobanelttchyanen kkeyapè hodin-
tcha. Maison spacieuse, yé ho-
yagè, ou yinsin hodintcha.
Spatule. N. Pour brasser la matière
destinée à devenir potasse, daga.
tlag ttozhè. || Pour étendre les
onguents, betta nadiddé bekké
be^telni.
Spécialiser. O'^tiye naholzaz, entrer
dans le détail, expliquer claire-
ment, nahossaz, nahoun'^lsaz, na-
ho'^lsaz, nahoulzaz, nahou^saz.
Pas., naho'^lzaz, nahozhi^lsaz.Fwt.,
nahoulzaz, nahoussaz, 0°tiye ko-
lou nou °e°l ounlni,o'^tiyé nahoun^-
saz itta, explique-nous bien tout,
en donnant à chaque détail un soin
spécial.
Spécialiste. N. lia hoyin ho'^a ega-
la^enna. Médecin spécialiste, i'^la
hoyin o'^a nadiddé eÉ)alaÉ)enna. ||
Oculiste, denenna^è yin ho'^a na-
diddé éoalafpenna.
Spectacle. N. Ttassi honettin adé-
nel"in. 7/ nous a donné un beau
spectacle, hounzon hone£)il"in
anou'^inla. C'est un beau spectacle,
yéniodiyaho honettin !
Spectre. N. Déné-younen. Eyou-
SPC)
- %6 -
STA
luMi, âiiw vrrontf, ànn- iVuii mnrt.
Sphcrique. .1<//. Dt'it"'/. DtMlw/l,
DetNot». Nili ho(lt'ts«>t< ovin, la
terre est j»fj/<tVù/Mr. Iicl>et tlet»tH'/.
kwalaiitti', »7 u, ccrteg^ le ventre
a.isez mml.
Spirale. S. E'ikkiye i.a Ittlm'l.
Tran' en gpiralc ; terrain coupé
en spirale^ e'ikkiyt' naeh^ez.
Spiritisme. .V. I)iMi^> <iaiiyiiieii Ica-
\ ;i h kkiMiatssf/Ju'ri, éiuicat'um dea
âtnes </t\s nunts. || Ttassi ekko-
rousyu hounin/liLMiiii oun'^^ka yé-
(iariy^> slini hou/er'in, action de
consulter le démon pour avoir
connaissance de certaines choses.
Il Délié (lanyiiu'M kuya'ti koloii,
"ade yédariyé slini, eyi tta bin ka-
ya'^ti ahuune<idihi VI, déné "a édé-
nahodoul"in ttaiittè.on évoque les
âmes des vu>rts, mais c^est le dé-
nwn lui-même (pii paraît d'ordi-
naire, sous les traits de celui (pt'on
évoque.
Spirituel, elle. Niho'itsini hazin ho-
(léiuMi"ai, ou luMlénelzhoiiiii, qui
mène, porte, x'a à Dieu. \\ Houii-
zoii hotssenn déninni déiu*l"af,
qui porte Vâme au bien. || Dénin-
ni nidil"ai, ou hetta déninni da^
nader/h'ai, qui élh'c rame. \\
Homme spirituel, dyan nehnenkke
bézi ''o<icT'an layénin Ishenn il-
léhé dénen ; ou encore dyan neh-
neii «m-nenni illou, yeddat»t' vin
binni déntMiT'ai dénen, qui mé-
prise cette terre et élève ses aspi-
rations vers le cicl.\\Homme d'es-
pritf yéniodennibi dénen ; ou
bien déné hounyain dénen.
Spleen. .V. Vz. hvihkomiki aque.
Splendeur, splendide. Vz. magm-
Hyi K, l'OMI'KlX.
Spolier. Vz. dépoiillkh, dépossé-
1)K».
Spongieux, euse. Adj. Ttassi, nen-
»'li kkessin, beyéelbin, qui se
remplit d'eau comme Vépon^v. \\
TtaMâ nanidyi, quelque chose d'é-
lastique, qui Hc iii»tend, aprèi
in-oir été cotnprimé.
Spontanément. Adv. (viétta. Ed-
dini ahounin/lienn itta. Je Cai fait
spontanément , si ayéneshtienin bo-
tta astya inicbu.
Squelette. .V. l)(*né dsbenu be<ldin
dénézi ttbcnnen, la charjtente du
atrps hutnain sans les o^f.HTtbenn
bozi le. Ttbenn bozi'lè benliii
ovin, c'est un squelette par sa
maigreur ; il est devenu squelette.
Squirre. .V. Vz. cancer.
Staf^nant, e. Adj. lietssin ''terzblin
illé ton sb^"an, eaux tpti n'ont
fiii.^ <l\'CfHilenutil .
Stalactites. .V. Niboyat*' borzirain
bollaye dshè naÉ)el''ou*l, concré-
tions calcaires suspendues à la
voûte d'un souterrain. — .S''i7 n'y
avait <]u'une stalactite, on dirait
hollaye dsbè nam-be'!.
Staphilin do neiges. (Insecte co-
léopt). Vazli "kabdèMi, insectes
qui se répandent sur la neige.
Vazb ""kabdè" li '"lan bikou ! Na-
/bounzh *"a douve sounni, voi^à la
neige couverte de ces insectes !
(tare au mal de neige!
Stationnaire. Astre. Dshenn an'Ia-
iiin beo<JeT'an, nat^edda illou. ||
Savire. Tssi an*^lanin beltan, ni-
zhatsenn dzAlèkouzii illé. || fltat
de choses. Déné VI anlanin
borzb"an ovin.
Statistique. .V. 'i'ta^i nebiienkke,
eyet nib tta abodelyaon, ttbi tta-
nelttenen eyet nadd(H>u, aneitte
e'Ikketti'hya okkenaL>4seddeou,tta-
neltte bota <lat.>eiuiaitcbo orelyon
bo^an fléné ""a bètnielttlis kkena-
tsst'/beri, le fait ou l'iiabitude de
faire connaître l'étendue, la po-
pulation ^ les différentes industries
et les ressources d'un pays.
Statue. .V. Déné borxblin. Déné zi
kkessin abottin. '^I.intebo'' kke da-
STI
- 966 —
STR
zedda ik'iu'/i liDi-zliliii, slaltic c-
que^trc. '"Leoaniii/hft kké/in ko-
lou, botta benahouimi, Ih'"/-! kkes-
sin ahottin woultsi, tout mort
qu'il est, faisons-lui une statue
qui le rapj)cUc.
Stature. A^ Tta atssel.yain. Tta a-
nolyalii, so stature. Il a telle sta-
ture, okwanoelyan.
Stéatite. liouge, dshe-^l-kkaïsè. ||
Blanehe, dshè louzè.
Steppe. -Y. Beau steppe sahlonneiur,
hozoun-on. Hozoun-en houdelyan
lan ! Quel beau .steppe ! \\ Grand
steppe de liehen ; steppe maréca-
geux, nen "^tèlè. |j Steppe couvert
d'herbe, de foin, de jonc, ttlô
'lèlè. Il Prairie circonscrite par
les bois, ooayé.
Stérile. Adj. (Pays, terre). Nih e-
dintti illéhé, terre sans force,
sans valeur. — Nihodshayé oyinin
nehnen, pur pays de sable. —
Nen-°tèlè nehnen, pays maréca-
geux. — '^Aonou''lchié illé nehnen,
terre improductive. Nih hodyére,
mauvaise terre. \\ Beiaze houUéhé
tssékwi, femme qui ne donne pas
d'enfants. \\ Natsselzhe°l, Natssel-
zhe"! heslin, je suis stérile. Natssel-
zheT henlin oyin, elle est stérile.
(Se dit tant des femmes que des
femelle*^ d'animaux).
Stérilité.. Y. Ahounittou nih edintti
illé nehnen, étflf d'une terre sans
force. Ahoun^lttou nihodshayé,
état d'un terrain sablo7ineux. ||
Ahoun^lttou nih odyére,efaf d'une
mauvaise terre. || Ahoun'^lttou be-
iaze houllé, stérilité d'une femme.
Sternum. A^ Déné yérè tthennen,
ou simplement déné yérè. Seyérè,
mo7i sternum. La chair qui cou-
vre le sternum, déné yérè dshenn.
Seyérè dshenn, la chair de mon
sternum.
Stigmate. De plaie, "^azz.Déné kkozh
gazé, stigmate d'une plaie au cou.
Ik'kkozh (ja/.v, le stigmate q}('il
porte au cou.
Stimulant. N. 'I>a botta bo"anze
aiiounouzhin °kai, ce qui excite
l'ardeur. Tta otta ho"anze OQa.n
yénouhttlezh walli, tta ho"anze
bo^ian yéninttlezh waléssi, diri be-
l)aounininni walli, pour exciter
votre émulatioji, je donnerai ceci
à celui qui aura, montré le plus de
courage, de ténacité. || Pour l'ap-
pétit. Betta berr henaodettin ttassi
tsseddain, quelque cJiose que Von
boit pour se donner de l'appétit.
Stimuler. V. tr. Déné bezel^a, he-
des''a, bedinl^a, hedel"a, hedil'^a,
hedouT'a, hèhèdel^'a. Pas., heze-
pel"a, hedeoes'^a, bede£)inl''a, he-
deper'a. Fut., liezoul^a, bedous-
"a,. Nounen datssoudeddiye, la-
tssenn houbedinl''a yan, stimule
donc à l'ouvrage ces paresseux.
Stock. N. angl. En magasin, napen-
nikke aneltté you shellai. || Sur
les marchés, napennikke dahorzb-
la aneltté you shellai.
Stomacal, stomachique. Betta dé-
né yibè natsedi,q'wi fortifie le souf-
fle. Il Betta déné danen shoun hel-
^in ille, qui facilite la digestion.
Stop ! A une personne en marche :
sbinyin, arrête ! \\ A un navire en
marche : bouPtan ! Halte !
Stratégie. E^letssel^ielou, tta botta
soga wallibi, e°letsselÉ)el ounya^è
Vli orelyon bonane^tao, nih tta
abontte, eyi ttbi honane'^tao, bo-
relyon "o^weddi bo^jade e^letssel-
ge\, art de se battre, à la guerre,
en tenant compte de la position
des lieux, de tous les accidents de
terrain.
Stratification, stratifié. Disposition
du terrain par couches. Elkkéya-
nè nih edouhon ahottin. Boches
stratifiées, dshè è^'lè-ne'^kaT.
Stratus, E'lkkedaÊ)è iddi kkozhè,nMC[-
ges d'orage disposés en couches.
SUA
- 967 -
SU H
Strict, c. Ailj. Vz. sKvfciiK, iiuior-
iiKi \. Il Dfvtiir strict. Tti» txjju-l-
"ue okkcttlii lu»' h' yiii «léiié ''u
hon&ir'an, </io*«' ctnmnamiiU- qu'il
finit faire ric-à-ric.
Strié,ée..l</;".('r<ic/nj/« strié» i/c sanfi,
i\v\l 'è st'Isai. Mt's itiuliiits mnit
striés (If san^, drll »• ti'sxii. J\ii
craché le saiifi, dt'll '^ 'tepi'lsai.
Studieux, euse. P.trc. Ttassi ckko-
(it'iiotisya lioiiniii/.lu'iiiii linkkciia-
ts^»t•/lu•ri. Ttassi l'kktxItMiousya
yt'nin/heiiii ilta, iMlittlis kkfiia/.luT
ovin, i7 aitnc tant l'étmU' qu'il c^st
toujours sur les livres.
Stupéfait, e. Adj. pJre. Ktta'an na-
tssiltli, iia/.lu*'>tln, iiazliiiilf la, na*"!-
tla, iia/.hiltla, iia/liou'itia, nalu^
lie'ltla, nadaliMie Itla. t\it., iia-
tsoultli, iialioustli, nahowoun'Itli.
Stupéfier. ]'. tr. Dôiu' naliiltli, na-
/lii'ltla, iia/liin'ltla, iiayc'ltla.
Fut., iialiuiiltli, nahoustli, iiaho-
«01111*^1111. Ekwahedyérè £)aou>li
il le itta, nase^tla oyin, il m'a stu-
péfié par sa viéchauceté.
Stupide. Adj. 'rssesoiiiiiyé, tsselios-
jii\^, tsseliounniyé, tsselioniiiyé,
tssehouddiyé, tssehouhniyé. Tsse-
honniyé lan ! Qu'il est stupide ! \\
Tsiiilit' hounlin, liesliii, neiiliii,
iicnliii. Onttla/liO tsinlu' iienlin
ikkt'la ! 7'»/ es hien stupide! |i
Pour ses propres intérêts. "^Atsse-
sixldivé, ou '"a-ts.se-soiuldi'"iè ; 'a-
tssehosdiyé, 'alsselicsdinè ; 'atsse-
lioundiyé, '"atsselioiiiidi'"le ; "atsse-
liotldivé, '^atsst'liouddi''K' ; 'atsse-
(niwiddi''lè. ""Atssflioundi'lî' liotta
ttiussi ""lan ne'jan hesdi holin la-
kou ! Grâce à ta stupidité^ une
belle perte que tu viens de faire !
Suaire. .V. Beyt' déné sjViiié, ce en
quoi un ensreelit un mort. - V.-
zhiyt* tsséilé.
Suave. Adj. "Le'^kann. || Soutfa 'len-
ni, goût sucré. \\ Odeur suave, iie-
zon 'letsenni.
Subdélé^^ué. Nafai tf«M'ttiuuii, tthi
i'Iai.'in iiar'ai lictlin, eyi, un délé-
gué déli'tiue un autre à »a place,
celui-ci.
Subdéléf^uer. Nalai txMfttimin.tthi
i'IaMiii iiar'ai licttiii. Vo^^wt' imi-
tai t>M*ttiii ttiiiiii, ttlii naPai si-
t tint ta, tel délégué m'a sultdélé-
tlué.
Subir, y. tr. r-. KNDIIIKH, OIIKIH.
Subit, e, subitement. Wn. Ktta-
'an. Mort suhite, 'an'^K'MatsMvJii.
// est tmtrt suhitemeiit, et tarait
'It'Manin/.liet oyin. // ext tombé ku-
bit émeut, 'an 'erkeheitthet.
Subjuguer. V. tr. Deni'kkcidiiyé
fettin, prendre le dessu» sur quel-
qu'un, en faire «on bouffon, son
esclave, hekktv.hiyé t<*vs"in, fin "in,
yekke/hiyé ^^''in, l>fkkezhiyé t>i-
ttiii, f>ouli''in, yekkezhiyé dahè^iè-
"in. Ht*kke/.liiyé couh'in tta eTna-
ri houlittin oyin, vous en faites
votre bmtffttn, votre esclave. ||
DtMieoankkasolzher ; vz. soimkt-
TIIK.
Submergé, ée. lie tfzh 'ti'^IlH^nn,
■^t 0*^1111*11 M. "*lV/in f<enlin. Le bateau
est submerfié, tssi 'teziii fenlin
oyin. Toutes les récoltes sont sub-
mergées, nihoneni'hié 'tezli 'teH-
lnMiii «>\in.
Submerger. V. tr. Quelque chose.
Ttassi ""tè liouiiendi, hounéiiesni,
hounéninni, youiiéneniii, houné-
iiiddi. hounénouhni, hèyounénen-
ni. dahèyouiiéneiini. Pas., 'ie ou-
neiidi. ""te ounéniniii. Fut., 'iè ou-
nouddi'l, ""te ounouMiil, ""te ouné-
wouniii"!. Diri sa te hounéninni,
submerge-moi ceci. WTownn oun-
'teddi, oun'tesni, ouirtinni, youn-
'tenni, oun'^tetjiddi, oun'touhni.
Pas., "touzin oun'tehdi nin, oun-
tinni. Fut., "^touzin oiiirtoud<iiT,
oun'tousnîT. H^ouzin oun'tewoun-
ni'l sanan, ne le jette pas à l'eau,
ne le submerge pas. || In plat.
SUB
- 968
SUB
un ustcnailc. 'Touziii ""teloaT, ''tes-
VI, ''tin"! VI, ve-^teTal. Pas.,
'touzin 'te%je\, 't\re\. Fut., 'tou-
ziii "^toulon'l, ''tousVl. "^Touzin
'"tiii^T'al sanaii, ne le jette pas à
Veau. Le déluge qui ^'fubmergea
toute la terre, "tou déné kkoopin°l-
"aon, iiih orelyon ho'tezh '^te'lbenn
ttiiiiii.
Subordination. N. F/lkkeda ka e'I-
ilakkasolde. Nibontsini, tta otta
beya'tiye liodelyedou déné VI
liou"ae, yéniodiyaho e'^lkkedaHca
e'idakkasolde ahounla, Dieu pour
asseoir solidement son Église, ji
a établi une admindyle subordina-
tion.
Subordonné, ée. Déné dakkaho-
zher ; /)/. denedakkahoddé. Je suis
son subordonné, bedakkahossher,
ou betchilekwiyé heslin, je suis son
scrciteur, ou sedsbèrè henlin, il
est mon supérieur. \\ Vz. dépendre.
Suborner, séduire. Ttatssenn ille
déné ""azenrti, ''adenes°ti, "^ade-
nin'rti, Veden'l'^ti, °adenil°ti, V
denoul^ti, '^ahèyeden'^rti, ''adahèye-
den'^rti. Pas., "azenFlin, "^adenes-
■"tin, '^adenin'^Ptin. Fut., ''azoul-
''tei, "adous'tel, "adewoan''lt(.'1,
'^ayedou'^rten . Ttatssenn ille "ase-
dewoun'^rte^l illé si, tu ne me su-
bornerai pas, ne me gagneras pas
à tes mauvais desseins.
Subreptice, subrepticement. Yè-
'ènan^'inen. Edouddé.OyaePti VI.
Oyane'^l^'ti yin kkenanezher itta,
ttassi dénéoan '^aoudénénindi oyin,
ce n^est gu'o force de mensonges
que tu réussis à arracher aux gens
des faveurs, des largesses ; "^aouzen-
di, "^aoudénénesdi.
Subséquent, subséquemment. O-
kkézin. Sa conduite subséquente,
okkézin bettchyannié. Ce qu^il fit
subséquemment ne me regarde
pasj okkezin tta adyae sedenni'^lè
illé. Il Vz. ENSUITE, APRÈS.
Subsistance. Vz. entretien, nour-
lUTi'HE. lietta eoiMinae, les moyens
de vivre. \\ Pourvoir î'i la subsis-
tance, à Venireticn de ... déné
edt'"l Êtehiai. Vz. entretenir.
Subsister. V. intr. Se faire vivre,
vivre par soi-même; vz. faire. |1
Continuer d^existcr. EÉienna*^!,
pesna"!, e^jinna*"!, epenna^l, epid-
dal, e^joubna'^l, hèèÊ)enna'l, An-
"laon ginna"! ttè tta ahottin, tu
vis, sîibsistes donc encore! \\ Être.
Hounlin, heslin, nenlin, henlin,
hidlin, boudin, hèènlin, danlin.
Substance. N. Atssoun^lttè. A-
lioun'lttè.
Substantiel, elle. Ttassi dè^'ti. Be-
natsede hounlin. || Aliments sub-
stantiels, déné danen, ou bin'^kae-
dshaoè nèzon, dè'^^ti ; betta naze-
tsedi, qui fortifient ; betta édéna-
zèdli, qui réparent les forces. On
dit aussi ttassi déné yépin^'ai.
Ttassi déné yé^in"ai nouzhaoÊ)win-
nik de kolou, dekkettlatssenn be-
ttaodou'^l"a illou,nouzhiyé "^a kwa-
lanttè, vous donnât-on la nourri-
ture la plus substantielle, elle ne
vous profitera pas toujours, il fau-
dra mourir.
Substituer. V. g. un bœuf à un che-
val, Vatteler à la place du cheval.
Edyédé bezh kkePti "lin tcho'= na.
Edyédé bezh kkewas'te'l,'^lin tcho"^
na, je vais substituer un bœuj au
cheval. \\ Alternativement, v. g.
bœufs et chevaucc. Edyédé tcho
*^lin tcho" tcho e'^lna henlyè, e^na
neslè, ninlè, yinlè, nilyè, nou^è.
Eina henlya, nilla. Fut., e'^lna
£)walye''l, ^wasle^l. Xin tcho'' e^l-
na owoulye'^l, changeons de c^e-
vaux.WTiySin édépittlis, eltthi illé
ikké sin ; nanousle'''lou, tta ahoddi
walli nadousttlis, ce que j'avais
écrit ici est fautif; je vais donc
l'effacer, et le remplacer par une
diction plus correcte.
suc
9^)9 —
SUC
Subtcrfuf{e. \z, nvsf:, nisKii.
Suh\Cllir. 1-. MI>Klt. iOIHMIt.
Subversif, ive. IIot><Mii aiuMi su'I-
'toJioiiIttlii. lit'va'^tiyé Kliiiuuii, na-
<luii<*tttMin illt' w(ll('!i^i, iM'tssin-
'aiifti su'^l'^ttihiiitlttlii ovin *«, if*
prttptif impifs, si on ii'i; met un
tt'rmi'f ut' pfuvt'ut l'tn ifu'uuc
cauff fie $ubx'i'r»ioti
Subvertir. Vz. n^vrm im . ut \vr.n-
sKH. i oniioMrHK. rKiiMitrm.
Suc. .V. Ttas-si ln'imtM'ilr. || Suc des
tirhri's, tIfs planicf, leur sh'e, (\v-
drhenn *tou^. I.e suc de» fruits,
(Ijîé *'tou^. Il Suc (le la l'iinute,
l>ett elsliin'l 'touè. Ou plutôt , l»frr,
('(/ hrft lHM^ats^<^è.
Succéder. V. intr. IVné kké yé<led-
di, bekké dessai, In'kké diiutai, ye-
kkt-de^ai, lu'kkcnlittas, bekkô-
douh'as, yekkéhè«l»'"as, l>ekké-
djilde'l, l>ekké(l()uh»lt''^l, yt'kkt'lit'-
deddeH. Pas., déiH*kkéyé<le<i(lik,
bekkedepiya. Fut., (l»'«né kké yt'»-
douddi, bekkcHloussii, ln'kkétlt'-
wounya, yekktVlouya.
Succéder (se). Les uns nui autres.
r. Ikk.'/ftta-s e'kkiHlittas, e Ikkt'-
doulittas, e^kké lùnlettius ; e'ikké-
zetide'l, e'ikkédidde'l, e'^lkki'doidi-
<\e% eMkkédeddel. Pas., e^kké
zettas. e^lkkfdfoittas, e'Ikkédé-
t)ouhttas,enkkt'li»'<ie(_<'ttas ; e'^Ikké-
zeddel, e^lkktMlé.jiddt'l, elkkétlé-
pouhdel, e^lkkédéfindfl. Fut.^ e°l-
kkézouttas, elkkétléwouttjis, dé-
wouhttas, (loiittjis ; eMkkt'zoïMl-
deM, eMkké<lc'wt)ud<ieM. VaTtiy
nèzl»»' tclio' e"lkkéde<ldi''l inttou,
niimhuudlé "a, la succession des
Papes ne finira qu''avec le momie.
Succès. .V. Déné "à ttasson naoudel-
ttlii, Déné "^a ttasson na<Hid«*lttlii
lu'lihou, ipiand le succès iirrive.
Ha ttassDii iiauiidt*lttli«*t ikkéla !
Quel succès U a eu! Fut.^ déné "a
ttasson naoudoiiltthi. Il Déné *a
ttasson hottiii. Ha ttasson liuud\a
lukou ! // tt, certet, bien réuêsi. H
Sun» fucch. Slioiin. Shixjn iiii''in,
je ne puis en venir ù Imiit i'u (tu
vaille sans jtuccèn.
Successeur. .V. Déné kK.-.i.- .. u. i»i
ri srkk«*<|f(,»tiai lu'tini, i 'fut nmn fu-
tur successeur. Déi ■ i,
(pii nccujte déjà la / '/-
tre. lian kké<iét<inya, i7 a succédé
à sa mère, il est le successeur de
»a mère.
Succession. F; Il I-
dè li, suite de / »'-
dont sans interruption. || Déné-
zJiiyé ttlan<.<è, ttaneittè l>etMiin niii
déné (f&n nininttli, après la mort
d*une personne, (r >n de
ses hiens à ses hérit ^acces-
sion d^A'énements, c lkke<ialca
kke"anen htMlfltthe*^!. || F«ir«' pa-
raître une succession de choses.
'rta>.^i e"lkkt'<la'"ka ninttli al^in.
Succinctement. Adv. Ollun ets^iM
naya'^ti tta illéium, ou illé VI.
Succion. 'rsselttoui, actiim de sucer.
Succomber. V. intr. Mourir, vz.
Moiitiit. Il fltre vaincu. Déné da-
ija zenttè. Pas., «Umu* da^a z-iur/li-
ttè. Fut., déné «laf'a wîuwattè.
Sedaoa/our/httè, kuutta, ;V suc-
combe, je suis vaincu. || Vz. vain-
cre. Il .4 II chagrin, à la douleur.
F^s^tè déné ""letian'lshi. Pas., 1e-
paninlsliet. Fut., Mec>ayouMshi.
Ks'tè nei*ayeninMshet, le chagrin
Va tué. Il A la fatigue. Naiét»in-
tsan, iianéi'itsan, nané(>intsan, na-
néuintsan. — Nané!.'itsan koii î Je
.succombe à la fatigue, je n'en
puis plus.
Socer. V. tr. Tsseittuui, hesttoui,
nelttoui, yelttoui, hilttoui. Pas.,
tsseôinlttmir, oi'Ittour. oiiiMttour,
yet'in'lttour. Fut.. * li,
houvttoui, Houn IttDui, ' ai.
Be'ka^ ne'Ittoui, suce sa plaie. ||
Le jus de... Be-na-'ta-tssel-
tthounzti, l)e-na-'ta-zhestt)iounzh.
SUE
970
SUF
be-na-*"ta-zliin l-t I houii/li, vi'-na-
"ta-ltthoiiiizli. Pas., lu.-na-'ta-
'lttlioun/h,l)e-iia-''ta-'/hi'lttliounzh.
Fut., he-ua-'ta-walt t liouii/h, he-
iia-'"ta-wastthounzli.Beiia''ta/-hin''l-
tthounzh, suces-cn le jus.
Suçoir. .Y. Edda.lîedda, son suçoir.
Sucre. A\ Sou^a.
Sucré, ée. Adj. Sou,i;a VI. TJic su-
cré, souua VI le dé. Pemmicnn
sucré, soufta VI tlès deltssinz. 1|
Biscuit sucré, "lesttezli yayé-azé.
Sucrer. ]'. tr. Une liqueur, un breu-
vage. Souiïa "^tad/ai, ''tasdzai, "ta-
nedzai, '"tayedzai, 'taidzai. Pas.,
""tagjedzai, "^taoidzai. Fut., *^tawa-
dzai, *^tawasdzai, "tawoundzai.Sou-
ga "tanedzai, sucre. \\ Mettre du
sucre dessus. Souga bekkéidzai,
bekkéesdzai, bekkéindzai, 3ekké-
idzai. Pas., bekkéidzai, bekkéi-
dzai (en élevant la voix sur dzai).
Fj<f . ,bekkeoudzai, bekkeyousdzai,
bekkeyoundzai, yekkeyoudzai.
Sucrerie. A'. Souga bo'^lé kon-en,
établissement où Von fait du su-
cre. Il Friandises sucrées, aneltte
°le°kariin souga be°ta hounlin.
Sucrier. N. Souga béyé shedzai, l'o-
se dans lequel on met du sucre.
Sud. N. Nas. Nas ni'^ltssi, vent de
sud; le vent est sud. \\ Yenna^è,
ou younnaÊ)è, dans le sud. \\ Yen-
napè tssenn, ou younnapè tssenn,
ou younnaoè tssakkéssin, fers le
sud. Il Gens du sud, younnarè
hottinen. (Ici le g se change en
r). Il Au sud. Dzen-dizé-ho-na-
yapè. Yennapè.
Suer. V. intr. Zinzhil, nizhil, nin-
zhil, ninzhil, nepidzhil, danepi-
dzhil, noubhil, hèninzhil, dahè-
ninzhil. Pas., zèzhel, nesshel, nin-
zhel, (ou le prés, avec nin). Fut.,
zouzhi"!, nousslii"!, newounzhil.
Ninzhil ahotiin, tu parais suer. \\
Suer le sang. Dell dene tthi"anen
tssenn "'adanelpaz. Fut., ^adanoul-
paz. Jt'siis (léné 'ehosliuen kkezin
hi'Itclu) ba yedaoriye] itta betthi-
"aneu isseuii l)c'(l(lclli' aiielpaz, Jé-
sus, en prenant sur lui le fardeau
de nos péchés, éprouva de telles
angoisses quHl en sua le sang.
Sueur. A'. Innenkke, ou deninnen
kko 'tou, sueur du visage. Dene
ttlii kke 'tou, sueur du corps. Se-
tthi kké ''tou, nion corps est en
sueur. Il Zezhel, avoir chaud.
Suffire. Ekoutta, assez. Ça suffit,
koutta konttè. Il nie suffit, sa kou-
tta. Il Dehonelttè ; denelttè, tout
y est. Denelttè sin, tout y est. ||
y suffire. Eyet ho'^a diri koutta
walli konttè. Ceci va y suffire.
Suffire (se). Edetta pedda, edetta
pesda, pinda, pedda, pidda, pouh-
da, dahèpedda. — Ou encore
etsscdepelna, edepesna, edepinlna,
edepelna, edepilna, edepou°lna, e-
dehèpelna, ededahèpelna. Fut.,
etssedepoulna, édépousna, édé-
pounlna, edepoulna. Edepounlna
kou sèdè ; si zan netssepwasni ille,
tâche de te suffire, si tu peux ;
quant à moi je ne ^assisterai pas.
Suffisamment. Koutta ; ekoutta,
assez. Il y en avoir suffisamment,
VZ. AVOIR.
Suffoqué, ée. Être... par le cha-
grin, la douleur. Es^'tè tta otssenn
tssedyi houlle la-déné °a hottin ;
ou bien es°tè tta déné yis dadenlni
lahontte, avoir la gorge, les voies
respiratoires comme bouchées,
fermées par le chagrin. Es^tètta
seyis dadenlni lasttè ovin, le cha-
grin m''étouffe. — Ibid., par la
fumée. Déné yis daodentthè.Ekou
seyis daodentthè lan ! la fumée
m^ étouffe. — Ibid., par la neige.
Yazh déné yis dadéninttli. Il va
être suffoqué par la neige ! Yazh
ye vis dadéninttli walli ikké sin!
Suffoquer. En prenant à la gorge.
Déné zhehdi, bezhè zhesni, bezhè
SUI
- 971 -
SL'I
shinni, yexhfliiii, )h*/J)Ô xliiddi,
)k'/)u^ /.houliiii, yt•yll^ lit'hi'hiii, \r-
i\\b (liiiiMit'hiii. Pas., iH'/lu'Iulik,
bedièzliiniiik., lH'x)u*/Jiiiiiiik .yezlu^-
zlu'iinik, lK'/.iit* /liiiMik, Ix'/Jii'
jdioiilinik, \fzlit')it-/}iiMiiiik. Fut.,
lN«/Ji('U'u(i(ii, l»c/.lti'HaMii, Ik'/.Iu'*-
H'uuniii, u*/i>î' Hitiiiii. lti*/i)i* uuun-
iii sanan, tw /<* siiffitqui- ptt$.
SuflfléTCT. \z. INSPIHKIl.
Su^>ÎLStion. .V. TtasNi liotHsiMin dé-
lié \ïi'MA"ti\. Tntlt Cf </ii'i7 fuit. Il
II- faitf à la sti^iffcstioii du dé-
mon ^ ttaiieltte liukkenaxlier, ye-
tlariye sliiii otssonn y<'HlfI''ai tta-
ttin ovin.
Suicidé, ée. V. AoiuMini !»• 'Ift»a-
t^'-t*<liiil/lift , A'oufUiii'U', ou es-
tiimiiyé 'leoachnl/Jjet, fV«t mu
suicidé, ou i7 s\'st suicidé.
Suicider (se). A'^oueimi'l»». i>u vs-
(iiniiiyé *'let.'ats>t'<liiil/.lii. Ifijade-
nestlzhi, nei-adeninl/hi, K'oadel-
zhi, nepadenildzlii, *^lt*oadeiiil<lé.
Pas., "leoatssedinl/hct, "lepade-
iiesdzliet, 'leoadeniiil/,lu*t, 'Ifoa-
dinlzhet, "K'oadfiiild/.lu't, Me^uide-
liildé. Fut., 'leoatssedoulzlii, 'le-
padousdzhi, '1et'«dewoii!dzhi, ""le-
padoulzhi, leoadewoulzlii, leoade-
wouldé. Ksdiniiiyé ""letiafiewouiil-
zlii siiiian, ne va donc pan te tuer
ainsi sans rime ni raison. |j Par
osphifxie, vz. «'asphvmku. Tta
nandé sedyi aet«»sé<lel"in. 'l'ta nan-
dé 'tehdyi ajulilya, i7 s\'st asphy-
rié. Il Par petidaisnn, strangula-
tion, VS. se l'KNDKK, .s'KTHANCil KR.
Il Par le poignard. Ktssf<liirwi,
etiesifwi, etlintrui, ede^wi. Pa».,
etssedehpwot, etlezliestfwot, txle-
zhjntfwot, e<lehir»ot. Fut., ets**»-
dou^wi, etJousuwi, (NJewouii^wi,
e<loui;w'>. F.sdiimiyé etlt^litjwot
oyiit, i7 s\'st poiffnardé. \\ Par em-
poi.s(mnetnent , vz. x'kmi'OIsoxnkr.
Il Par une annc à feu, vz. se Ti-
KKR.
Suie. V. 'Odittliat^ léW- 'ÏA-r.'ljtr
lH'\a4Mii*r/likkaiii ziitui'K* 'chcl-
ItoiiM, matière noire qui t'attache
aux tuijaux de» jHtêles.
Suif. .V. Kkka, »uif dt-.enu dur. K-
kka (.fiuMi, suif encare nu>u. Ttlè*
l«)U, suif fimdu, fifié dur eomtnr
Hlace.
Suinter. 1". intr. 'At'd'tounn. Dshè
yé a(.»eI°touiin, Peau nuinte à tra-
verjt le rocher. l)e<lcluMiii 'téli yé
'a'.H'rtounii, le liquide suitite à
travers le» fentes du tonneau.
Suite. .V. Con»équence. ()t)»in''a-
lUMi ho'torzli'*ai, ou ho'ttvJiihi ; ou
incttre otssin '"^terzliliti ; otvsin 'a-
lnMlfzhihi.'l'tadshi'- in
sha kolou, usliiii <■ /}ii
illé ttè ousaii, ou otssin 'terztilin
lantt»'* illé ttt* ousan? // v <j /ori/j-
temps que le monde a commencé ;
est-ce que cependant le péché ori-
ginel ne continue pas à prtnluire
fes fruits, se» conM'quences ? ||
*'Aho<lelzlu, Cet Vohjectif de 'aho-
dèzlii. Kyet ot!$sin naiien o>lini 'a-
hotleTslii illé ttè ouMtn ; ou enco-
re eyet otssin nanen oslinou na-
iniliouMdai ille ttè oii«iiin.' Quel-
ques-uns ne ctmtinuent-ils pas à
commettre le nuil, on à reprodui-
re le nud c<immis, au cutnmence-
incnt du monde Y \\ .lioir de la
suite, de la fermeté dans ses idées,
ses projets ; s'appliquer à mettre
en pratique les hunnes nidions
que l'on a. K'I»viyé ' <1-
slu**"!, yenittesslie*"!, >«■: .• I,
ytMiii^-t-MNhe*"!, yenit*','il/iii* I, yeiii-
ei»oulslu''l, yenihè{.»e1r»lïe'l, daye-
nihèi.4''"lshen. Pas., eMet«iyé yeni-
lu/ttvinT'a, ! l'a, yeni-
'■tfi..in'l''a, yeiii .i, yenie'te-
t»ir'a, yenif^tei-tiu I a, yonihète-
pinM'a, dayiMiihè tetiin^'a. Fut.,
ele^yé yeniho'^toulzhi, yeni'tous-
shi, yeni'tfwounTshi, yeni'^toiil-
slii, viMii^teMoul/Jù, venie'tewouT-
SUI
- 972 -
SUJ
shi, yenihè'tou'lshi, (laycnihe-
''toul''shi. Driié 'laii c'Ioniyé daye-
nioe'Ishe'l illé, peu (rho)nnics sont
scr'icKscnwnt, sinccrcnwnt, solide-
ment chrétiens, chrétiens consé-
quents. Il De suite (tout de suite).
Douhon tteddaiien. Tteddanen.
loan. — .1 hi suite l'un de ruutrc.
Trois jours de suite, ^tage dzin
è*'lèliodelyai. || Tout de suite.
Panse; "tansé. Pansé tteddanen.
Pansé danen. Pansé oslinou "an-
ho'^tin''lchi''lou, hounzon hèÉ»oun-
nai, renonce tout de suite au péché
et vis saintement. || En suivant.
Okkeniyé. Dénékkéniyé. Sékkéni-
yé, à ma suite.
Suivant. Prép. Vz. selon. || En
suivant. Okkeniyé. Dénékkéniyé.
Sékkéniyé, à ma suite.
Suivant, e. Vz. subséquent. Okke-
niyé. Hottaa'^l''ai. Ce n'est pas
Vaine, mais le suivant, ttadshèri
illéhé, eyi ttaa"l"ai.
Suivre. V. tr. Déné kkeniyé yeddi-
°li, t'essa"!, siinga*^!. Vz. marcher.
■Bekkeniyé ^inga"!, .swis-?e. || Quel-
qu'un pour le joindre. Déné houn-
°tedyou, houn^teschou, houn"tin-
you, youn'^teyou, houn'^tidyou,
houn*^touchou. 2* prés., déné i e-
dyouT, marcher pour atteindre,
poursuivre, déné nepesehou'^1 , ne-
oinyou^'l, yeneyou'^1, nepidyau'l,
neoouchou'^1, dahèyeneyou"] . Pa^^.,
déné hounehdyou, hounezhiyou,
hounezhinyou, younerzhyou, hou-
nezhidyou, hounezhouchou, dahè-
younerzhyou. Fut., déné hin^iou-
dyou, hin'^touschou, bin^te»vonn-
you, yin'^touyou, bin°tewoudyou.
Shoun hounezhiyou oyin, je n'ai
pas pu le joindre. || La rivière,
en canot. Dès kke tsse'^ke'"!, oes-
"ke'^l, pin^ke^, ge^ke'^l. Pas.,
tssourzh'^kin, houzhi'^kin, houzhin-
'^kin, hourzh'^kin, houzhi°kin, hou-
zhiddel. Fut., soii^kè, "tous^kè,
'tewoun'kè, "tou°kè, '■tewou°kè,''te-
woudde'I. Dès kke ''lewou'"kè, sui-
vons la rivière. — Ihid., en mon-
tant le courant. Nilin datsseke'l,
dapes'ke'l, dapin^kei, diipe'"ke"'"l.
Pas., nilin datssourzh^kin, daou-
zhi'kin. Fut., nihn dasoi/kè, da-
^tous"^kè. Nihn dapin'kel,, remonte
par la rivière. — Ihid., en descen-
dant le courant. Nilin kkessin
isse^ke*"!, pes^kei. Pas., nilin kke-
ssin tssourzh'"kin,houzhi''kin.Fi/i.,
nilin kkssin sou'^kè, 'tous'^kè. Ni-
lin kkéssin tsse'^ke'^1 oyin "a sopa,
le mieux est de descendre la riviè-
re. — Ibid., en marchant par
terre, dès dapè yeddi'^l, pessa^l. De-
kkettlatssenn dès daoè pin''ga''l,
suis la rivière jusqu'au bout. Des
daoè, en suivant le haut des côtes.
Il L'exemple. Déné kké etssedel"a,
kké édes^'a, kké édinl"a, kkéédel-
"a, kkéédil^a, kkéédou'=]"a, kké-
édéhel'^a, édédahèhel"a. Pas., dé-
nékké etssedépel'^a, édépes^a.
Fut., dénékké etssedoul"a, déné
kké édous^'a. Nounen nouhnabin
e'^ltthi adanté, lioulebekké édé-
wounl^'a, suis les bons exemples
que nous donnent ces gens.
Suivre (se). Mutuellement, vz.s'etsi-
TRE-suiVRE. Il Suivre un chemin
battu, marcher sur une piste.
n^ounlou ePka'^Upes^ka^Uoin'^Pka'l,
perka^l. Pas., ''tounlou houlkè,
houzhi^°kè. Fut., °tounlou 'toul-
°kè, ^tous'kè, •'tewoun^rkè. =Toun-
lou "tewounPkè, suis le chemin
battu.
Sujet, ette. Habitué, vz. habitué,
HABITUDE. Atssounittè, ahousttè,
ahoun°lttè. Il est sujet à boire, à
s'enivrer, °konn °toue helde'^1 a-
houn'^lttè. Il est sujet h la paresse,
tssoudeddiyè ahoun'^lttè. || Exposé.
Il est sujet à la maladie, souvent
malade, dadda bekké derzh^'an
oyin. 7/ n'est pas à l'abri de la
SUP
- 973
SUP
maladie^ e<l(iini ttlii tiaddu Ix^hlm
<iiT/Ji "un ktHltt^.
Sulfure. r->.'iiit viiifii '^konn hliiii U*-
Ma lioutiliii, composé de soufre et
i/i- nuUal.
Superbe. Vz, ohuiku., ohuikii.-
I I I \, M\(iMKlVl K.
Superlicie. .V. TtiLvNi, tta at>in''Iiu'-
yJiou, tthi tta a'^ti'tà'il ko/h, rorj)*
soliiic considéré ijuant à sa lon-
fîmur et à sa larffeur. Il Superficie
de la terre, iiili tt ' ' inTiu*-
/liou, ttlii tta a^'tt n.
Superficiellement, iiuiiankapô. Il
l'in.'^ir suinrficicllement. Okkeye-
nizeyin'l, t>kkeveni<iesclniri,okkt'-
vtMiidiiiviiri, okkfvtMiidfyin"!, o-
kkeytMiidét'idyin'l, okkeyenidou-
chin'l, okkeyeiiidalu'tii'yin'I.Okké-
yénidinyiii'I kké adiniii sounni, tu
parlea sans doute encore ici à la
h'^èrc.
Superfin, e. Draj). F.ttlounen hehod-
d»'zhè tssoutjare, t*'le<leiientti,
étoffe d'un tissu très fin et très
serré.
Superflu, e. .idj, ne''anzt' nidenl-
tfhi. Eyi de"auze nideiiitthi itta,
l)ei,»aesna ille, cela étant de trop,
superflu, je n*en veujc pas, n'en ai
pas besoin. || .V. Ce qu'on possède
au-delà du nécessaire. Ik'tta can-
nai, tta de"anzé dénétssiii. Betta
r>ouhi)ai, tta dé"an/t' nouhtssiii,
eyitta dém* na^kayeni/hou r'tu>,
Nihontsini tasenn édéna na<.>ou°I-
ni, en faisant rauniône de votre
superflu, pa^ez vos dettes à Dieu.
Supérieur, e. .V. Tta o<jaiikkahol-
/lur. D^hèri tssettin. 'l'ta nou-
oaiikkaolzher danlin, houbeda-
kkauoulittè, obéissez à vos supé-
rieurs. Il En force, en capacité.
TtchyèztHlzlu'iin, IwziMl/henn (ce
mot sent la niorfîue, hi suffisance),
l>e<lesdy.henn, ou iKHleiK'sdzhenn ;
hedindzlienn, ou biHlfijiiidzlienn ;
vedeilzhenn, ou ye<U\>o<\/.hi'nu.
/'(Il . ,bi*liiHle(«<iziiiii.lN.*<le4<eMlziun.
Fut., (m'IkhIoi 'iiii.
Iviliiii liotta • Lu
quoi me serait-il donc supérieur Y
Deiie^an aliontt«. Se^nti aiitte, il
m*e^t supérieur. Se "an aiiette kuu-
Miti r '' '< dimc ni'étre supé-
rleui .'• kkc'^liiik, kkezJii'l-
iiik, kkrziiiii liiik, kkezhi* liuk.kke-
zliiliiik. Noukkfzlu* Inik, l)ede-
woulttè ill^ ttontte, i7 a la main
sur nos têtes, et de fuit, nous ne
saurions songer à le val<nr. Il Se
prétendre supérieur aux autres, en •
force y en talent, ou en une capa-
cité quelconque , déné tta yt-nduii,
Ix'tta youzliiiini, l>etta wxizJiitiiii,
yetta your/liiii, l>etta xoiizhiddi,
l)ftta youzhouliui, yetta youliou-
houniii. Pas., I)etta youÊ#<ldik,
betta you^oinnik, betta youocfin-
nik, yetta youc^oiniiik, l>etta you-
peoitldik. Fut., bt'tta youhowafi-
dik, betta youhowasnik.lH'tta you-
huwounnik, yetta youhowannik,
betta youhowouddik. Edla adin-
niou? setta yoiizhiiuii ahottin, qtie
dis-tu là ? tu crttis donc que tu
fcniis niieus que moi ?
Superposé, ée. Dekke da'tan, dal-
''tan, dah^tan, dahdzai, dalittaii,
daltchouzh, dahlya, (suivant les
objets).
Superposer. Vz. poshk. || Dekke
da tiii ^,s'i7 s'agit d'un vaisseau
quelconque, d'une chaudière, mais
vide, d'un fusU, d'un canot, etc.),
dazJies^tin. dazhiii'^tin, daye'tiii,
<• '!». Pas., de-
k . da/lun^tan,
dayerzlrtan. Fut., dekke dawa-
tan, dawas'tan, dawoun'tan, da-
you'tan. || Dekke dartin (s*U s'a-
git de chaudière, d'un vaisseau
quelconque , nuiis pleins, d*un sac
de farine, etc.), da/lies*1in, da-
zhiimin, dayeTtin, djizhil'tin.
Pas.^ daltan, darhiMtan. Fut.,
SUP
— 974 —
SUP
da^wartan, daowas^tan, daowounl-
'tan, dayoun'"tan. || Dckké da'kai
(s^U s'agit d'un plat, d'un pot,
d^un hol rcnfirnuint qucj(juc cho-
se), dazhes'kai, dazhin'kai, dave-
•"kai. Pas., dah'kan, da/Ji^kan,
Fut., da^wa^ka'!, daÉ>was''ka"'l, da-
t)woun''ka'"l, dayou'"ka'"L || Dekke
dadzai (s'il s'agit de poudre, de
thé, de farine, de fruits, ete.),
dazhesdzai, dazhindzai, dayedzai.
Pas., dahdzai, dazhidzai. Fut.,
da£)wadzai, dapAvasdzai, daÊ)woun-
dzai, dayoudzai. 1| Dekke dahttai
(s'iJ S'agit d'un morceau de fer
nnissif, d'un moixeau de pain, de
viande, de savon, d'une hache,
d'un couteau, etc.), dazhes"ai,
dazhin"ai, da3'e"ai, dazhittai, da-
zhouh"ai. Pas., dahttan, dazhi-
"an, dazhin"an, dayerzh"an.Fj/f.,
dapwattal, da^was^a'^l, dapwoun-
'an, davou"an.
Dekke dal-
tchouzh, dazhestchouzh, dazhin°l-
tchouzh, daye^tchouzb. Pas.,
da^tchouzli, dazhi^ltchouzh. Fut.,
dapwaltchouzh, dapwastchouzh
(s'il s'agit d'un linge, d'une peau).
Il Dekke dalyé (s'il s'agit de plu-
sieurs choses), dazheslé, dazhinlé,
daye'le. Pas., dahlya, dazhilla,
dazhinla, daye'^la. Fut., daowal-
ye°l, dapwasle"!. Eyi orelyon e*^!-
kke dawounle'^1, mets toutes ces
choses les unes sur les autres.
Superstition. iV.Esdinniyé 0Qa.-san-
oudeddi, ou ttah illé pa-san-ou-
deddi, vaines observances ; res-
pect, vénération pour des choses
vaines. Tta hounzon anou^elssed-
di, eyi nou^i; nahotset illou; ttah
illé yin oa-san-oudou'^lniou ; eyi
vin nou'^a natsedou, edlantte itta?
Comment se fait-il que, les bonnes
instructions que l'on vous donne
n'ayant aucune force sur votre es-
prit, vous n'attachez de prix
qu'aux vaines superstitions, et
leur rései'vez tout votre respect,
et toute votre vénération ? \\ Voici
les différentes superstitions encore
en force chez les Cris et autres
sauvages de la Prairie : 1° °tettleÉ)e
datsseddi'li, danse de nuit, danse
de la soif, où Von jeûne et l'on se
fait souffrir. — 2" Inkkanze, of-
fice de sorcier, d'homme de mé-
decine. — 3° Déné kké zeT'an,
action de soigner les malades par
des souffles et autres enehante-
incnts. — 4° Nihotssenn na^jenni,
sacrifices faits à la terre, en je-
tant quelque chose de son avoir.
— 5" Dshè chounz, loge où l'on
se fait suer avec force chants et
invocations. — 6° Ttassi ttchyèlè-
azé dzedaggi, beÊ)a-san-ouzelni,
amulettes renfermées dans de pe-
tits sachets que l'on porte partout
sur soi par superstition. —
7" Tsselttoui tchennen, certains
manches de calumet, enveloppés,
ornementés, conservés précieuse-
ment. — 8° Natsse''ti, le rêve, qui
est le fond et a été la source prin-
cipale de leurs superstitions.
Supplanter. r.fr.Déné-tssounhoun-
yeddi,])e-tssounhoun-sai,bets.soun-
houn neÊ)£)ai, yetssounhoun-pai,be-
tssounhoun-tsse"as, be-tssoun-
hounhittas, be-tssounhoun houh-
"as, ye-ssounboun-'^èhè''as, be-
tssounhoun-tssedde°l , be-tssoun-
hounhidde^l. Pas., ])e-tssounhoun-
yehdik, be-tssounhoùn-piya,pinya,
Ê)inya, be-tssounhoun-tsseÊ)in"as,
be-tssounhoun-£)ittas, pouh^as^hè-
Êiin"as, be-tssounhoun-tsseÉ)indel,
betssounhoun É)iddel, fpoubdel, £>in-
del. Fut., betssounhoun-youddi,
betssounhoun wassa, wounya, wa-
ya, tssou"as, wouttas, tssoudde"!,
woudde^l, wouhde"!, houdde"!. Be-
tssounhoun neopai oun^kahoun'^I-
sher ille kolou, ne cherche donc
pas à le supplanter. — Ou bien
SUP
- ')7d —
SUP
eiH'on- ttali ukkt*iiaJu*r Ih*(,>uii u-
(xii-iiiiittiti illr kdioii, ne va (hntc
/»«/j« lui tin tu lu r xi /i/<i« «•.
Suppléer. Vz. loMi'i KiKii. Dfin'l-
tU- a tta.vsi iiitiiiiifiiiii, ui/ ttas.si
(iéiKVi>>l\<^> Dt'iu'Utf a «liri t^uiu-
Im iu'*t»aiifNK' si, loiVi paur Mip-
pléer rarfffiit qui te rn^rK/tic. ||
QtnUiu'tin. \)vuv tta okkt'iia/JuT
niii, lH'l>l>a okkfiiats.sf/lu*r, rem-
plir le» fonctiong tic (/uc/c/u'uri,
en Koii iiitsenee. Dyaii tta okkriias-
slier iiiii, M'l»l)a <»kkriuim'/l»fr,Mi/'-
filci-iniii fnitiiiint iiitnt absence.
Supplément. \. l)iMu>ltti> 'a ttus.si
Miounendi, ce </m'on ajoute pour
coniftlétcr. || Tta (léiiét^stMin na-
(ieiiiii niii, ttlii lu>"aii/,i' iH'tsseiiii
na(.K.Mnii, siippUhtniit </c traite-
nniit.
Supplice. A'. Tta&si liotta dt-iié da-
ti'l a, action de faire souffrir.Wo-
«lelyon hotta délié da^t'l'a, touft
les >l//f/»/j((N.
Supplicier. V. tr. Vz. roim kkh.
Supplier. V. tr. Déné-yan-ni-ya'ti-
zeiitai, ni-ya*^ti-<iénesttai, ni-ya'ti-
déiiinttai, iii-ya'ti-deiittai, ni-ya-
""ti-dénittai, iii-ya' ti-déiioulittai,
ni-ya'ti-hètleiittai. Pau., déiu'-oaii-
ni-ya^ti-zenttan.iii-ya'ti-tléiiesttaii,
ni-ya^ti-iléniiittan, iii-ya'ti-den-
ttaji, ni-ya'ti-<lénittaii, iii-ya^ti-
dénouhttaii, iii-ya'ti-lièdt'iitaii.
Fut., «léiié-oan-iii-ya'ti-/A)utta'l,
ni-ya°ti-doust t al , ni-ya^ t i-dewoun-
tta'l, ni-yati-dDutt-a'I, ni-ya'ti-<le-
woutta'^l. lie(.'aii-iii-ya"ti-<!éiiesttai
i}iadt»sdya koloii, .st»-<la-tsst'iin-yé-
iiiniii"a illé oyin,/r i'ai bien sup-
plié pourtant, mais il n\t pas seu-
lement daigné m*écouter. \\ Déné-
t>an-na-<la-w^rti, be-É>aii-na-<ia-de>-
"ti, na-^la-din'iti, na-<la-derti, na-
da-dil'ti, na-ila-douTti, iia-da-da-
hèderti. Pas., déiié-t)aii-iia-da-w-
f*el"ti, l)e-t<an-iia-da-défes''ti. Fut.,
déné-£)an-na-<la-xourti, iR'oaii-na-
da-4loui>'ti, iia-<ia-<it'W'<)uiil*ti. Se*
ytMJariyt*, • . iadrh'liou, »*♦-
du<i(*H'f>uii > I, mon Dieu, je
vous en supplie, ne méprisez pas
ma prière. \\ Kissoudt* kaiiii, tiu
(iu/i*'^kann,oudtVkaiiii,oudiii'kaiin,
oudé kann, oiidi'^kaiiii, oudouli-
'kaiiii, damidr'^kaiiii, liMioiidt*-
''kuiiii. Pas., (nj/f(,H*'kaiiii, uudf-
(tes^kanii. Fut., mi/<ni1caiiii, uu-
dous'kaiiii. Kniifiin Marie, sa uu-
diii'^kaiiii yaii, Marie, ô tna mère,
daignez supjdier pour m(ti.
Support. .V, Vz. Ér.M, étan^xjn,
M»l IIKN. l'HOTKtTKrR.
Supportable. Adj. Douyè kulou,
iiuuiikkf/.li uia/è, ou douye koluu,
kka/hè ()ia/4'. Ilestsvii kojuii,
lu)uiikkf/li oiazt"', je snuffre, il est
vrai, mais c*est encore supporta-
ble.
Supporter. Endurer, vz. RSDrRRR.H
Smttt tiir, vz. soiTKMR. il Suppttr-
ter mal. Déiié "t-ouiiiila, lH*t)uiu*s-
la, iM'UUiiiiila, yeouiiiiila, Ix'oune-
^idla, l>eounuiilila, yelièhouninla,
dayehèhouniiila. Délié heouniiila
ovin délié iieiiliii aliottiii, tu ne
peux donc supporter personne ! —
Ibid. Dt'iie VouniJia!»', béounes-
lalf.
Supposé, supposé que. Dè.I^n «K*.
\N alé>si. Laiiwalés>i. Supposé ipie
la chose soit telle qu'on la rap-
portCyje la i'fM.r,ttaiitte tta alsotnl-
di ekwantte de, setssin wallè. Sup-
posé que j^aille te voir, tu n*as
pas beMÙn de x'cnir à nui rencon-
tre, etta'an iu>t&seiin t*"^*^*^! de ko-
loii, sediii!.>ai ille di* kolou,
tti-li\aM Ittou illé.
Supposer. V. tr., (se rend par le
verbe penser). Se me suppose pas
si bête. Ekwatîîsèhoniiiyè seyeiii-
wuiiii''lsliii) saiiaii (il est si bête,
lu Vil pas me penser).
Supprimer. V. tr. V- m«>i.ih,
AHRtKiKR, ANM'l-KR.
SUR
— 976 —
SUR
Suppurer. V. intr. Tssess 'attli, le
piis sort. 'J'ssess kkenaiieltli, le
pus s'en l'a peu à peu. \\ Faire
en perçant. Tssess bèni"ii<^» bèni-
iies'ué, lHMiinin'"i;é, yènin'"ii,é, bè-
nini'"i'é, bèninouli''i>é, yènihèhin-
■^lié. Pas., eomme le prés., (mais
en élevant la voix). Fut., bèniwa-
"«é, boniwas'^gé. Se tssess hèni-
woim^é, ou sepan tssess niwoun-
"gé, peree mon ahcès, ou mon
furoncle, pour le faire suppurer.
Il En taillant dans la chair, tssess
bènittazh, bèninesttazh, bèniniii-
ttazh, yèninttazh, bèninittazli,
bèninouhttazli, yènihèhinttazh.
Pas., comme le prés, (mais, en
élevant la t'oir^.Ft(t.,bèniwattazh,
bèniwa^ttazh. — Ihid., avec des
médecines. Betta tssess ""ahozhiri,
ou betta tssess nihounzhiri na°ka-
ou£)weddi. Betta tssess nihounzhiri
na^kasougwounni, soigne-moi pour
que mon abcès suppure.
Sur. Prép. Kké. Kkézin, okké, okké-
zin. Nihokke, sur la terre. Yakké,
ou yakkézin, au ciel. Sekkenazher,
il est sur moi, me bat. Ekkéna-
ouninzhet, c'est un batailleur, un
taquin. Sekkenadarèzher, il m'at-
taque par ses paroles, me querelle,
m'importune. \\ Kkaa. Nihokkaa
'^keedinzhet oyin wallë, tu seras er-
rant sur la surface de la terre.
Nih-oban-shi3'ao,, nihokkaa sena-
ho'^ishet, j'ai fait le tour de la
terre, et Vai parcourue. \\ Prép.
Kki^é. Edlini bès shè"aon ? No-
pwè tssèdè kkiyé, où est le cou-
teau ? Là-bas sur la couverture
de lit. Sékwi tehin kkiyé zeldai,
porter un enfant sur le bras (tchin
de intchennen qui veut dire bras ;
kkiyé, sur) .Au lieu de sékwi tchin
kkiyé zeldai, on pourrait aussi bien
dire sékwi "^antsse^lda, ou ^antsso^-
da. Il Porter la main sur quel-
qu'un. Déné tssenn tta "azelni, tta
'adesiii, tta 'adinhii, tta "adehii,
tta 'adilni. Pas., déné tssenn tta
''azeoehii, tta-'^adegiesni. Fut., tta
■"azouhii, tta "adousni.lk'tssenn tta
'adc'wouiibii sanan, garde-toi de
porter la imiin sur lui.
Sûr, sûre. An^hihonttè, an'lahosttè,
annahounttè, an''hihountte, ania-
houltte, an''lahou''lttè, anlahè-
houn'^lttè. Fut., an^ahounttè, an-
"^hxliwasttè. — Je suis sûr de ce que
je dis, an^lahosttè kké adéssin si.
C'est sûr, certain, an°lahonttè in-
tcho.
Sur, sure. Deninkounz. Dénintssi.
Il Betkounze, sa panse sure ; la
panse du caribou toujours sure. Il
Edyédé tthoue deninkounz, lait
sur. Il Djié dénintssi, fruit sur,
acide.
Surabonder. F. intr. De vivres, de
provisions, betta o°tiyé égenruxi
dénetssin hounhn. Betta daÊ>ennai
onttlazhè ttassi ''lan houbetssin,
ils surabondent de vivres. Ezan
hounhn. — Koutta, o^tiyé ézan
hidhn, nous surabondons de pro-
visions. Il De joie. Honiounni
kkennazhè déné "e"^! hilbin lanttè.
Je surabonde de joie, honiounni
kkennazhè se*"! hilbin lasttè oyin,
la joie me déborde.
Surajouter. Vz. ajouter. Tthi dé-
i^aoudénendi , dépaoudéninesni .
Kkaldanen dépaoudénininni nin
kolou, koutta illé itta, tthi diri dé-
gaoudéninesni, j'y avais déjà ajou-
té, mais comme ce n'est pas assez,
j'y surajoute ceci. \\ Tthi dé^a-
denlye, dé^adéneslé. Pas., déça-
denlya, déoadénilla. Fut., dégn-
doulye^'l, dépadousle'^l.
Surcharge. Charge trop lourde.Dé-
né dagh ''oowin°ldazh. SeddaÉ>è
°oowin°ldazh , ma charge est trop
lourde, je suis surchargé.
Surcharger. V. tr. Une barge. Tssi
daoè you elyé, eslé, inlé, elle, ilyé,
SUR
')11
SUR
l'ilU, t'inla, (.•iiilu, làlyii, (.•ou' la,
(iall^l•illla. Fui., ts>i (Iii4ii> you uiil-
yeT, you ouslf'l, wounk'T. Tiwi
<lu4»^ you ui>uiil«''t ^iiiiiiii, rir sur-
fhtirtif fuis lu Iniifii . \ l'iif \untuif.
lif/.li Irlif.lilirii dur Mrtssi lu'l\«-.
lU'ZJl-tl-llflllU'Il tluj.-t' ttushi \h'\v
Hounle*^! siinan, nr intrcharge /xm
la voiturv. || Qiu'lqti'iin. Dônéda-
ii' ttassi «U'in* tlntHMM'tiHi. In^tta
uuiu'/.lu'sni, lu'lta «>! i. yt'-
tta ouiifliiii, lu'ttH <M II, l>e-
tta ounuulini, yetta liMiounelini.
P(i.<.,lH't(a ouneiifii, betta outiinni,
lietta ouniiiiii, yetta ouiuT/.liiii,
lH*tta t>uiK*/lii<l(li. Fut., In'tta ou-
nouddi'l, hetta ounousiii I. Se<l(la-
t<è setta-ounéwouiuii'1 sarau,ri(' me
atirchartff pas.
Surélevé. (Prix des iiuirchandises).
Ttassi nat.'eiini kke"a]ieii deiieiil-
ya.
Surélever. I.c ou hs /jn.r.Déné youè
kké 'aiieii delye*"!, {le<,«esle''l, (le<,»iu-
le"!, yetlelIeT, det/ilye"!, doulel,
lièyi^lelle*^!, dalièyedi'lle'l. Pas.,
kké'auen delu^lilya, deliilla, df-
hinla, yedehinla. Fut., kki'"aiieii
de'^toulyt'l, dt''tousle°l, detewouii-
le'l, ytMle'toulle"!. Neyoue kké-
"neii di'hinla ikkéla! Coinnu- tu as
élevé le priv de tes tuarehaiidises !
Sûrement. Adv. Annahonttt». Aii-
lalionltou. Aifluliontti- Vl.J'irui
sûrement te l'oir, uii''laliusttou
iiet'an iiazhiya ualli ; 01/ hleii aii-
nalK>sttt' iieoaii uassai 'a.
Surenchérir. V. intr. KV'an/*' ttas-
>i t.>.suu(l/i, ou houd/i, liuussi,
hounin/i, youzi, huunidzL, hou-
iiousiT, dalK'y<»u/i. Pa.t., Iioulid/i,
liou/liizi, liou/liiii/i, your/ii/i,liou-
/Jiid/i, liou/imusi, daiu'yourzli/.i.
Fut., houdzi'l, liou»i'l, ln'uouii-
rin, youzi'I, hewoudzi'l, hewuusil,
dahèyouzi'I. Se"anzf lit'wounn'"!
saimii, n'enchéris pas sur moi.
Surérof^aliun. 1 (a o|>afl*a? Iio'aii
iiattt-iiyaoïiiu (ca»uet) ; tta alioul-
"ai ho^an iiattoh\aouniii (hatnt.f,
faire jAuê que ce qui eut demandé ^
commantlé ; faire plu» que «on de-
voir.
Surexcité, ée. Di'u. •
'a illou, natvMltll 1 i: .:
ptaivoir *e jHitBéder^ être ctnnme
hors «/«• toi.
Surface. .V. Ttawsi "aiien. 'rta.sj»i
'ka{.«<% nurface, dehors d^uu vais-
seau, d'une caisse, diMlrheiin 'téli
be''aiien.S*Mr/<irr de /'f«u, 'ta'kat^.
Surface de la terre, iiiho'ka^xs
iiihokka. Niliokka sclio''|s|iet, j\ii
parcouru la terre.
Surgir, r. intr. 'An ttassi \v 'ave*!-
di, sortir brtisquenient de ; "ansai,
"anepoai» 'appai. Pas., 'an tta««;i ye
'ayehdik, 'a^»i\'a. Fut., 'an ttassi
ye "ayoïiddi, 'awa»;», awounya.
— 'An detlchinxé ai.iiiya, il sur-
git du bois. Il Etta^an ô«lé>tMlel''in,
édéodé/iîos"in, édcHvit'/.liinr'in, é-
déodeViii, «*déodt*zliil "in, edtt)-
douT'in, e«ieho<le''rin. Pas., édé-
scKiéoel''in, t*<itHMléti^s''in. Fut.,
etles<Kloul"in, e«ieo<lous"in, é<léo-
tlewounl''in, se montrer, se pro-
duire brusquement.
Surhumain, e. P h aluMlen-
tf.-. i Dt'lU- ;i: llM-t, fin-
ce surhumaine. \\ Science surhu-
maine, dôné iiitti yi*kki»roulya il-
lé. \)éuè nazh aliodentte Iakuu,
eyet ! Vtàlà, certes, qui est surhu-
main !
Surir. 1. infr. Déninkomiz htMitMi^'lè.
Le lait va surir, e<ly»'tlé tthou^- '!•'
ninkounz hènenl^ kou !
Surjet. -V, You ^'Unlerkain. C"ii-
ture qui unit bord à bord deux
/>/(•(( » d'étolJi .
Surlendemain. KkiunU' «iztnen
(H<»inzliet de. Je partirai demain
et lui le surlendemain, si kkamU*
°tou.vsjiu : tnldini kkaniln* dzinen
Dictioonatre frsn^*.inoiitac'"ti^
SUR
978
SUR
oowinzhet de oun'ltoii laosan.
Surmener. DoM/uT à faire plus qu'on
ne peut ftiirc. Déiié kkc/A-r'a, kke-
nt's"a, kk(.Miin'l"a, kkene'Vn.i-*a.s.,
délié kkenel"a, kkeni'l"a. Fut., dé-
né kkezoul"a, kkenous"a. || Par
la parole, eu eouimandant .sy//j«s
trêve ui répit. Déné kkédazel"a,
kkedaiU's''a. Pas., déné kkedanel-
"a, kkedane£)n"a. Fut., kkeda-
zoul"a, kkedanous"a. 0"anzékke-
seneT'a nintta, koutta, il m^a
terrihlemeut surmeué ; mais c^est
fiui. 0"anzé kkadasene^'l^a nintta,
koutta, .sa bouche était toujours
ouverte pour me commander plus
que je ne pouvais faire ; mais c'est
fini. Il Déné nineldsin, h.a?-asser,
ninenesdsin, ninenin'^ldsin, niye-
nen'^ldsin. Pas., déné ninenldsan,
nineni'^ldsan, ninenin^ldsan, niye-
nen°ldsan. 0"anze msenenin°ldsan
kou ! Tu m'as terriblement haras-
sé, surmené.
Surmener (se). Pas., kkezedzher.
Prés., kkeouzentta (ne se trouve
guère que dans la bouche des pa-
resseux). Ekou kkeneoesdzher !
Dieu ! que je me suis surmené !
Ekou kkeounenestta, je me sur-
jnène fort. Kkeneoindzher tta ane-
dya ousan ? Te serais-tu surmené ?
Kkeounenintta ikkela ! Ne te voi-
là-t-il pas te surmenant ! \\ Édé-
dane eoalaoedda. Pas., egalageh-
dan. Ededaoè eÉ'alaÊ)inna itta,
eya lakou ! Me voilà malade pour
m' être trop surmené l
Surmonter. F. tr. Odaoè zenttè,
odaoè hodentte, odaoè desttè, oda-
oè dinttè, odaoè denttè, odaoè de-
pittè, odarjè douhtte, oda^è hèden-
ttè, odapè dahèdenttè.Pa.s., odapè
zourzlittè, odaoè douzhittè, odaoè
douzhinttè, odaoè dourzhttè, oda-
oè douzhittè, odaoè douzhouhttè,
odaoè dahèdourzhttè. Fut., odaoè
zouwattè, odaoè douwasttè. Ye-
dariyé slini nedat)è douwattè sa-
nan, prends garde (pie le démon ne
te surmonte.
Surnager, '"la 'ka shè'kan, (s'il s'a-
git d'Iiuile, de graisse, de liquide,
etc.). Tlès ahourzh"aon "ta °ka
wliè^kan ttontto, l'huilée surnage
naturellement. \\ "Ta 'ka oellei,
quelque chose qui surnage ; pi.
Qè"e°\, ou hin"e'l. Tous ses effets
surnageaient, beyoue orelyon hin-
"e"! oyin. || Se soutenir sur l'eau.
°^ra °ka hèzenlin, "ta "ka hèdeslin,
hèdinlin, hedenlin, iiedeÊ)idlin. —
Pantselou °ta "ka hèdinlin ahottLii,
tu parais surnager à peine.
Surnaturel, elle. Fe?-tj/.Hotta ttas-
si hotssenn nazetset walli, hotta
hounzon hotssenn natssedepehiai,
Niho"ltsini déné yeho^'ai, déné ye-
hollé, force pour le bien, pouvoir
de se porter au bien, de faire le
bien, venant de Dieu. \\ Vérités
surnaturelles. Déné édétta yekko-
roulya illé, Niho"ltsini déné ga yé-
déninla hopadè bekkoredyan, que
l'homme ne saurait connaître par
lui-même, que l'on ne connaît que
par révélation divine.
Surpasser. En hauteur (personne).
Déné "antsselyan, be"anpesyan,
be"anoinlyan, yé^an^ielyan. Il le
surpasse en hauteur, yé"anoelyan.
— Ibid., (Arbre). Diri dedchenn
yoÊ)wè "anpininezh, cet arbre dé-
passe les autres en hauteur. —
Ibid., (montagne dépassant les
autres en hauteur). Hoye °a chezh
pin"lin. 1| Ëti'e supérieur aux au-
tres. Déné gan onelni, bepan ones-
ni, be^an onin"lni, yepan one^lni.
Pas., déné ^an one"hian, beoan
oni"lnan. Fut., déné gan onoulnel,
beoan onousne"!. Seoan onin^nan-
kou ! Voilà que tu m'as surpassé l
Il En force. Déné daoazentte, be-
daoa destte, bedaoadintte, yedaga-
dentte. Pas., déné daÊ)azourzhtte,
SUR
-979-
SL'R
l>*Hl(i..<a <loiidiitli', iMslii^.a <lou/liin-
i\b, yetla<,»<» douritlïtt*'. Fut., Ih*-
cla£>ll ZOllWtlttt-, l)«HiMi,'ll <i(»ii\Misttr,
iMNlacaili'Uttiinttt . S4'<1ji^<ii ilcwoiiii-
ttf kkt> lioiiiiliii illr, lu ne mf sur-
passeras pas l'it force, ne vie vain-
cra» pas. Ça surpasse, de''iimé ni-
(irliltthot.
Surplis. .V. "I «ay^ iaw*.
Surplomber. V. intr. Diitchaii-
iiî' tf I. l)slu^ tla-tchttii-ne''tel, ro-
cher qui aurjilombe. \\ Mur en sur-
plomb, yé ho/.irr luult'oin'^lkkezli.
Surplus. \. Tta lM'<,.iu)'t»'zlit'«li, (•«•
qui reste. \\ Tta «lé"an/.é iiiflenl-
t[h\,Vexeéilant. H Au surplus, "oM
tthi. Au surplus, je ne vpuj- pas
(h- lui, VI tthi be^aesna illé.
Surprendre. V. tr. DtMié nahiltli,
nalu*>tli, iialiin'Itli, iialif'^ltli.Pn.v.,
na'ltla, iia/lii'ltla, iiazIiiiiMtla, na-
yeHtla. Fut., nahoultli, naiioustli,
nailuuii Itli, nayou'Itli. Naiioustli,
je vais le surprendre. \\ I)éiieilzi\t*
nahittai, iiahes"ai, naliin"ai, na-
hi"ai, nahittai, iiah()uh"ai, nahè-
hi"ai. Pas., dene^lziyé nahittan,
nazhi^an, nazhiii''an, nazhè"an,
nazhittan. Fut., deiuHlziyé naht)ii-
ttai, nahous"ai. Stnlziyé iiazhin-
"an, tu m'as suritris. \\ Prendre
au dépourvu. Ililtla, hi llla, hin'l-
tla, yiiritla. Sin'ltla hikou ! Tu
me prends au dépourvu. — Ibid.
Déné tertas, ^ti^ tas, 'tin'rtas,
ye'te'rtas, 'tintas, 'tou^^ta-s, liè-
ye'"te'rta.s. — Ibid. Déiu' na"l tîi.s,
na-s'^tas, nanel'tas, iiayeTtas.Déiié
naTtas kkenazlier oyin, i7 ne cher-
che qu'à prendre les gen.t au dé-
pourvu, (arriver anmne flèche).
Surpris, e. Fjonné. Yeniodiya a-
houniiizlienin. // fut surpris, yé-
niodiya ayeniiizhin. || A Finipro-
i'ij<te. Le vent nous prit à Fim-
proi'iste, niltssi {.aouliii ille ttou,
noiikkiltfîsi.
Sursuut. .Sf réveiller <ii...Tsst« dshin
ziiilshtT, Ihm* dhhiii iii'litluT, \mA
(Uliinnin'^lNluT, Inm* dMhin ninl-
tiher. — Ou encore tsM* im-<lKhiii-
tK.sfl7jii, t*.sô-iia-<ls|iiii-s-z)ii, ijtt-
dshiii-l-zhi, iiads|iiii-l-/Jii. Thu*-
iiadsliiiil/hi ovin, i7 ne fait que se
réi'eiller en sursaut.
Sursauter. V. intr. Tressaillir. Na-
tssiltli, nala*>tli, nahiii'Itli, nahe'l-
tli. l'as., natsM*ltla, na/hi-^tla, iia-
/Jiin Itia, iiaMtla, na/hiltla. Fut.,
naissoultli, nuhoustli, nahowuuiil-
tli.
Surtout. Adv. Ilu^'anzi' ; dé^anzi*.
C'est surtout Dieu qu'il faut ai-
mer, Niho'Itsiiii wm ho"anzô be-
panyénioowerzlf tan luMltTzJï "an.
Mais surtout aime ta mère, naii
zan ho"anzé l)é(.»an yéniwoun'tan.
Surtout. Vêtement de tlessus, kke-
anen "i.
Surveiller. V. tr. Ttas^i ekkehonni,
lK*kke>ni, bekkt*nelni, yekkelni,
hekkeilni, hekkeou Ini, \ekkt*hè-
helni. Pas., lM'kktH>{'U iinii, In'kke-
É)eMU. Fut., l>ekkL'hounni, In'kke-
wasiii. — Ou encore ttassi '^otiwwl-
di, "oÉ'wesni, "oimin'^lni, 'o^we^lni.
Pas., le prés, trvec iiin. Fut., *o-
pwouddi, 'oowou-^ni. Diri l>ekke-
wounlni, o'tiyé e*^0(.'wiirlni, sur-
veille bien ceci. || Vz. gardkh.
Survendre. De^anze déné youè dinl-
"ti, avoir des nuirchandises trop
chères. ne''anzé neyouè «linH^tl,
fil vends trop cher.
Survenir. V. intr. Arriver inopiné-
ment. 'An niyeddi, "^an ninsdai, ou
'an ninetisai ; ''an ninindai, 'an ni-
nin()ai : 'an nindai, 'an nintiii ; "an
nizin^as, 'an-ninittas, an ninotih-
''as, 'an nihènin'as; 'an nizindf'l,
*an ninidde'l. Pas., 'aji niyindik,
'an ninestya, 'an niniya ; 'an ni-
nindya, "an nininya ; 'an nindya,
"an nininya: "^an nitssintta>, nini-
ttas, ninouhttas, nihinttiws 'an
nitssindel, niniddel. Fut., 'an ni-
sus
- 980 -
SUT
youddi, "an niwaslya. an niwassa ;
"an nitssou"as, 'an iiiwoiiltas ; 'an
nitssoudde'l, 'an niwoiulde*^!. "An
sepan nininya oyin, il arriva chez
DKH intypiiu^iiH'iit. \\ (Chose) . "A^^
nidollthi. Pas., 'an nidenltthet.
Fut., 'an nidoultthi.
Survivre. V. iutr. Ekkettla yedda,
t>esna, oiJinii) t^^nna, g»idda, É)Ouh-
na, hcvienna, da^'enna. Pfl.s., eke-
ttla iptMina, pinna, t'ijina, pinna.
Fut., ekkettla younna, pousna,
nounna. Déné ""lan ttè konttè,
ekkettla £)ennai, /es sunrivants sont
encore nombreux. || Dene nazhe-
tssenn «.icnna. Seiazé senazhetssenn
oounna. que mon enfant me sur-
vive.
Sus (en). Dé"anzé. Je te donne cela
en sus, eyi dé"anzé negiaounininni.
Deux en sus, dé"anzé na°kè. || En
sus. T/l. Eyi "^e"!. "Anze. Tta ho-
nin'"lnan "anze, diri netssenn na-
£)ousni, en sus de ce que tu as
gnffné, je te donne ceci.
Susceptible. (Homme). Edadze-
diddénen, edadzedesdénen, eda-
dzedin^'ldénen, edadzedi''ldenen.
Atssedounni houllou, edadzedi''!-
denn ovin, on ne peut rien lui dire
qu'il ne se choque. \\ Edeya^tizil-
denen, se choquer facilement en
parole ; edeya'^ti esdenen, edeya-
"ti inldenen, edeya'^ti ildenen. Ede-
ya'^ti ildenn itta, boudenni ille, sa
susceptihilitc le rend inabordable.
Susciter. Faire pnraitre. Ttassi "o-
deoeVin'^l, ^odeoes"in'l, ''ode^jin'^]-
"in-^l, ''odeoe'=l"i>l. Pas., "oâegel-
"in, "odeoiT'in, '"odeÊ)in''l"Tn, yeo-
douT'in. Fut., ''oodoul"in, ""oo-
dous"in. De<?aye .Jean Baptiste
.Tesus édénadshè yeodouT'in, Jé-
sus suscita saint Jean-Baptiste
pour être son précurseur. H Vz.
CAUSE.
Suspendre. .1 quelque chose. Da-
o;.'a-oudenendi, oudenesni. Eyet
(la ooa oiidi'niniii, suspends-le là.
Vz. rKNDUK. Il l)a ooa t.)ittai, pes-
"ai, (.)in"ai, yeyi"ai. Pa-'i., da oga.
j;>ittan, ^i"an. Fut., da opa gou-
tta''l, t)Ous"a*"l, £)Oun"a'"l, yepon-
"a'^. Dyan netssaha, hotsa'^1 da
Ooa <,'iii"iîi, suspends ton chapeau
à ce clou. Il A Faide dhme corde.
Da OÊ)a t?elyé, É)eslé, giinlé, yeÊ)ellé,
ou yedellé. Pas., daopadinla, da-
ooa di''la, din^la, yedin'^la, daopa-
dilya. Fut., da ooa (.«oulye'^l, {.)Ous-
le'l, tjounle"!, yeyoulle''l. Nouyoue
orelyon daot)a pinlé, suspends tous
nos effets. — Ibid. Da oga, oittai
(comme ci-dessus). Daooa di^la,
je les ai suspendus. \\ Au cou. Shè-
na-ttlou-zettai, shè- na-ttlou-des-
ttai, dinttai, dettai. Pas., shè-na-
ttlou-zettan, shè-na-ttlou-deoes-
ttan, de4)inttan, dettan. Fut.,shè-
na-ttlou-zoutta'^l, shè - na - ttlou-
doustta^l, dewountta'^1, doutta'"l.
— Ibid., shè-na-ttlou-zelyé, shè-
na-ttlou-desA'é, dinlyé, delyé, di-
lyé, douhlyé. Pas., shè-na-ttlou-
zelya, shè-na-ttlou-desya, dinlya,
delya, deoilya, defiouhlya. Fut.,
shè-na-ttlou-zoulyel, shè-na-ttlou-
dousye'^l.Nee''ltssouzé shè-na-ttlou-
dinlyé, suspends ton chapehf à
ton cou.
Suspendu, e. Da ooa oudenendi.
Da ooa £)ettan. Dao^^a dinla. Ore-
lyon daoÉ-a dinla konttè, tout est
suspendu.
Suspens. Être en... Vz. indécis,
INCERTAIN.
Sustenter. Faire su})sister, nourrir,
vz. NOURRIR, SOUTENIR.
Sustenter (se). Vz. se nourrir soi-
même.
Suture. A^ Déné "kagè e°ltssenn
nailtchiou naoune'^kain, opération
consistant à réunir et à coudre les
lèvres d'une plaie. \\ Déné dshi
tthennen ttahekke e*^ledelyai e°lni-
ne^'lchié, jointure des os du crâne.
SYM
- 981 —
SYS
S\elte. l'MiiiuiHrJ', iicMlar^, iiiiuiHr^,
lutltliin*. 1':. ^.l.\N» K. Il NiitoM'. in-
ttch\uuxh, iiu(.>itt(-)i\ ou/Il, iiiti'in-
ttcJ)>oun/li, iiii(,(înttt*hyouiix. D^iu*
im(.>intt(-li\oun/i), ou natNs«*(,'iii-
ttt'li\{Uin/.li, Inuniiii- *av/(j'.|| Tnm*-
Jiuiinii, ii/lu>iiiiii, ' tii)/lioiiiiii,'t«'-
xJuHiiiii. Stia yJiuuiifii, murte iiiai-
grt, et itar là mêiiu- paraifêont
Swip (SHeep). (f'rci* tiviroii nfn'ant
iiuj- hiiifiia lie fffun'cmail , Uki e-
kkelni tto/Ju'.
S>mboIe. \. Ilomwi. Tlès de<^clu•^-
nel» <lfiie VI M'iiou "a liuntm hou-
Iv^, l'arbrt' à riiuilt (l't>lix'ifr) est
le stjmholc dv In pa'u . Sv/.au 'U^
tsenii <K*«ii-|»ennen, I^uritT ouIm'*,
eyi oduna/tMitti' lioiinu lit)ulvé,/'<ir-
brc qui sent bon, Iv laur'wr, est le
symbole de la victoire. || Symbttle
de» Apùtre». Jésus ttadshè ya'rti\
n^zhè (!a£)iij''ran, cyt-linen i*'Ia<.*'
ya""!! "èheooaii, lio/^adè Niho'ltsini
l>eya*^tiye t»an e^lehounoul/hiouii,
eMeliotloudli, formulaire de la fin
cotnposé par les apôtres pour as-
jturer l'union des fidèles dans la
)iicnte erotiance.
Sympathiser. Déné 'ezeldenii, l)e-
(le(..esdeim, bede^inldenn, yeilel-
denn, lH'<Iet'ildenn,lK»det»ou'^Idenn,
yehèè<lel<leiin. Fut., liéuv ezoïil-
diiiT, lifildUsdin'UlxHlewounidijri.
BedouMlinl hekkt* huullè ille, je
ne pourrai jamais sympathiser
ax'ec lui. || //i/ri aire rautre, les
uns avec les autres, vlv/A'U\eiM\,
e'"le<ii>zhildt*nii, «>u e'Iedade/Jiil-
denn, e^lede/liou^ldenn, e'le<la«lf-
7Jiou''ldenn ; e'"Ielu'è<leldenn. Fut.,
eHe/ouIdin'I, e'Ièdewouhlinl. Vf\v-
dadc/liildeiin trl»»^ illé, mnis ne
tympatUinm» ^lûn- Ir* tin$ avec
le* autre». ^' |)< \*«T/h-
'tmi, aimer^ . tfuel-
qu'uii. Il l)ëii^ ttayciiKMlerzh'*,
ou encore i\6nè '^MiontMilin, moir
de l'atachentent pour ipttUpt*un,
ne plaire en sa eimipaiiiin . iW-ni-s-
lin, je l'ainte, je lui »ui> »(/'"/'«-
thitpie. Vz. se IM.AIKK.
Symptôme. .V. lyune maladït .
'l\s«' tHi-*- déii^ kkétMlenc)i''aii hi>-
(•a<lè d^iu* daddaa 'aixie'ltii, si^ne ,
affectutn (pielenmpte annonçant
une maladie. Sotn'eau symptôme
de maladie, ttlii e'^ladouiii daddaa
deiu'kki'dilttlii ''aode'Ini. || Symp-
tôme, indice annonçant le tetiips^
liuoadt* tta d/iii heiittt- a «-kkore-
dyan. || Symptôme de quelque
malheur, ho^dè '^atxle^liii.
Synaf^o^ue. S. Juda-ottinen l>eya-
ti koii-fii. temple des Juifs.
Synallagmatique. Tta otta e'Itta-
so<lt'l"a wallj lio'^a f<iittlis.'<i, rr»n-
trat obligeant les parties contrac-
tantestà des services mutuels.
Synchronique. Adj. F/Kadè iulu>-
<iéiiiiittli. Ort'IyiM» lu'liiu'itkkf el-
'a<iè iiiiiuiléniiittli «littlivM-,fuh/(Viu
synchronique des événement* ar-
rivé» dans le monde.
Syncope. Y.Déiu' nada iiilKMlduu/Ji,
«»u délié na 'i*^! délit* iii>, tibscur-
eissement de la vue^ perte de con-
naissance.
Synonyme. Adj. E^lknledli, qui di-
sent, signifient la même cho$e.
Système. \. Vz. < ombinaison, k\-
(.ON, MAM' -ir.
Systole. -V. i /lyé e'^lyé naltli
itta, délié dellè liénè Vtmnouitti,
contraction du avur envoyant du
sang dans les artère*.
TAB
982 —
TAC
T
Tabac. .V. Tsselttoui. Tabac liaclic,
prépare, t-ssolttoiii naoettazhé. Va
nie clnrchcr du lahac, sa tssel-
ttoui "'ka-neotiai. 7/ a du tabac,
tsselttoui betssin. || Tabac en rou-
leau, tsselttoui souii'^linen. || Pe-
tites torquettes étriy'itex et tor-
duea, tsselttoui dèzhè-aze, on en-
core tsselttoui darè-azé. — Tor-
quettes larges, tsselttoui "ka'^le
tcho*^. H Tsselttoui niye tsseldzai,
tabac à priser. || Petites feuilles
qu'on mêle au tabac, inttaii. In-
ttan "^eT tssezelttoui, fumer du ta-
bac mêlé à ces feuilles. || Ttanel-
ttè tsselttoui VI al "in, tout ce
qii'nn mêle au tabac.
Tabatière. N. Tsselttoui niye tssel-
dzai "teli-aze, petite boîte oîi Von
met le tabac à priser.
Tabernacle. N. Nilio^ltsini lestte-
zhe flèyé shè"an ye lioiazé, lieu où
loge le Saint-Sacretnent.
Table. .1 manger. Bekké chetsselyé.
// se met à table avec lui, ye^\ che-
'^tin. H Nappe. Bekke chetsselyé
naden^tchouzhi. || Table à écrire.
Bekke edettlissi. || Mettre la ta-
ble, VZ. METTRE,
Tableau. Peinture, image. Dénézi
dittlissè. Il Liste des membres
d^une compagnie, d'un ordre. Dé-
ninzi dittlissè.
Tablette. N. Bekke ttassi da-
ouneoerzhni, planchette disposée
pour mettre quelque chose des-
sus.
Tablier. N. Bagè ''tell. || Se servir
de tablier, baoè zeltchouzh, baoè
zhestchouzh, baoè ninin^tchouzb,
baoè e^ltchouzh. Sers-toi de tablier.
banè ninin'ltchouzh. jj Mettre son
tablier, vz. mettre.
Tabouret. N. Ehdaoè-tchennen-azé.
— Tabouret pour mettre sous les
pieds, bekke daze''l"ezhi-azé.
Tac. N. 'Un tcho, "^lin tcho" tcho,
edshenn slini tcho bekké eldyour
itta belloure, gale des chiens, des
chevaux et des moutons.
Tache. N. D'encre. Édittlis '^tou
dekkeilttchyel lanttè. Il fait des
taches, en écrivant, édittlis ''tou
dekka^'lttchyel lanttè oyin. Edi-
ttlis ''tou dekkapinltchyel laanella
oyin, tu n'as fait que des taches.
Tache dliuïle, ''tou tlesse e^Pke-
pin''lttcliyel laoudyae. Dedchenn
"tell kkazliin'^lttchyel laanella oyin,
tu as tout tacheté le plancher. \\
Marque sur le corps. Déné kkéo-
derzh''an. Bekkéoderzli"an, il a
une tache. \\ De la lune. Sa-kké-
dénen, homme sur la lune.
Tâche. N. Ouvrage dû, commandé.
Tta opael"a. Voici ta tâche, diri
opa nel"a sin. Ce ne sera pas de si-
tôt que j'aurai fini ma tâche, tta
opa sel "a. ^ari houstsi ille ikké
sin !
Tâcher. S'efforcer, se décider. Tâ-
che de venir au plus tôt, ioan ko-
lou you^kozin na^tewoundya. Je
vais tâcher de prier, ya"ti pan edé-
douwasdzai, je vais essayer de
prier. Tâche de manger, ioan ko-
lou chene*^ti. || S'apliquer à. Nini-
honin"a, ninini^a, nininin"a, ni-
ninin^a, nininitta, nininouh"a, ni-
nihènin"a, ninidahènin"a. Yas^ti
ninini"a kolou, o'"tiyé iïlé oyin, je
m'applique à prier, mais ne puis
TAC
983 -
TAI
venir à htmt df It faire comme H
fout.
lâcheté, éc. Ttiivsi slini ilfkkfil-
ttchu>l, couvert de fiir/ir*, de
souUliures. \\ Avttir le vi»age ta-
chcti', couvert de lachen. DtMiiii-
nwi «^^JLluM«I
Il Animal i
ttrhyHimdcii* bfitouc iuiuiiliti, arii-
mnl liai a de» Heu. (N»»u, Ue).
Tacheter. En écrivant. K<iittli!>-'tuu
«iokkaltirlivfl, (ii>kka>t(tli\<-l. (if-
kkHiirlttilivfl, <lckka Iticiixcl.
Fax., «lekk.» Ittdiyt'l, (U-kka/lii I-
ttchyel. Fut.. «ifkkiiwultUhytl,
dekkawasttrhycl. D^kkawiiuii'l-
ttcliyel saiiaii, ne fais pas des ta-
ches. Il Vn plancher. KkalttcliuO,
kkasttthyel. Pas., kka'Ittilix.l,
kkazlii'lttiliyel. Fut., kkawul-
ttchyel, kkawasttcliyel. 'l'Ièh de-
(ic-)uMin "tfll kkawtmirittohyel vi-
iiaii, ne fais pas de taches d'huile
sur le platiclier. || Tacher, ou ta-
cheter ses habits. Tta^si tiéiié yoiu*
kkéidshè, kkéclai''ldshè, kkiMiain'l-
dshè, kké<laiiildslit*. Fut., kkt'-
hoiuisiiè, kkédaliiiudshè, kke<la-
hoiistlsliè. Neyout' kki'daliowoun'l-
tlshè sanaii, prends garde de ta-
cher tes habits.
Tacite. Adj. Tta liouninzlienn 'e'^l
kolou etsM»iin naya ti illf. Ktssfuii
nayazlif''rti illé kolou, ho'ouiiloii
fkwa dén«' 't'yéiiiii'l^heun, i7 a doti-
né an consentement tacite.
Taciturne. Adj. Sha-ouzedzJienn,
slia - ouiiesd/lienn, sha - ouiiin-
d/.liéiin, slja-ount*<|/heiiii, >im-t»u-
iieoidzhenn, sha-ounoulidzlieiin.
Fut., sha-ouzoudzliin, slia-ouiious-
dzliin. Sha-ouiieuoundzhiii sanaii,
ne sois d(mc pas ainsi taciturne. \\
Par peur de parler. na/i*I',<i/li,das-
Qxûï, daiiel4>i/Ji, dalfi/li. Fut., da-
tssouloizh, dawas{.>i7.h. Dawounl-
oi/Ji sanan, n'aie donc \tas peur de
parier.
Taie. D'oreiller. DHlii^nlf», nrrillrr.
Dhlu uli* /lii*/.li, etf.ilii] ■
reiller. || Sur l'<rd. | >. . , «
Tailladé, ée. 'Ada tttuieli, coupé en
plusieurs rndrtnt». Il N'oti lM*/ir4*
'tfUUzIi, . '
Il Chairs t. M I
<Mla Itta/li.
Taillader, l'fi, «mi incition. Ai
ttazii. En faire plusieur», 'adal-
ttayJi ; ast» istta/li ; aiM-l-
tJazJi, ad 1 ; 'ayeMtta/h,
'adaye'ltaxli ; ailttazli,'adailtta/h.
Pas., Vlttazh/ada'ltta/li: azJii I-
ttazii, 'ada/iii'lttazh. Fut., "awal-
ttazli, "adaualttazli ; awastta/Ji,
''adaua^ttazh. Iktistifiu) 'a<la-
wuun'ltta/li, fais des incisitms dans
sa chair. || Couper en long dans
une étoffe, liezirè "^telttazli, 'tes-
ttazli, ^tinlttazh, teittazh. Pas.,
'te'ltta/h, tilttazli. Fut., ^toul-
tta/li, 'tousttazh.
Taillant. A. Ttassi kkat^n. Tail-
lant de couteau, l>ès kka(.<an. 7ai7-
lant <le hache, dslien*^! kka(.>an.
Taille. .V. I\zi. Dt'né /i, le corjis,
le buste. \\ Coudre une ndte à la
taille, vz. coiokk. |j Dépasser en
taille, vz. déi>asskr. || De diffé-
rentes tailles, t'Mkkéttfhya atf-
lyan.
Taillé, ée. Pierre taillée. \)>\\v liel-
zouz. Il Robe taillée, "i he'IttazJi.
Il .Arbre taillé, énumdé. l)e<lcheiiii
l>ova dshou dedshel.
Tailler. \'. tr. l'n arbre, x'z. éM<»N-
l>KR. Il Vn habit. Ilfittaizh, hfs-
ttai/li, iieMltaizIi, yt- Ittaizl», hil-
ttaizh. Pas., he'lttazh. shiitta/lt,
shin'lttazh, ye'lttazli, shilttazli,
shoulttaxl). Fut., walttaizh, wa^
ttai/l). Sa "i woun'lttai/li, taille-
moi une rtibe. \'\ I]elzA>u/, lu">i>t»uz,
nel^<ouy, yelsouz, hilz4>uz, lioul-
souz. Pas., pelzouz, fiMxmz. Fut.,
walzuuz, wassouz, woum'Imiuz. l)i-
TAL
984
TAM
ri (i>lit' iit'Uou/., Idilli' (•(•//(• ii'n'rrc.
Tailleur. .V. Kiirlkainlii (It'iu-n,
Itoiiiim' (/(• ciuilurc.
Taillis. .\. Dt'dc'lii'iiii komi luMiiii
liekké-iia-ti-liiii-iu'dsln loii, tthi
ioan e^tcha nanelyé, boin </</( l'on
met en coupe réglée eomiiie bois
de efnniffdge et qui repousse vite.
Tain. .V. HcunDU/in (.'tsse(liMU'l"iii
vaoi> slieian, (ju'oii nwt derrière
les glaces .
Taire. V. tr. Xe pus dire, cdcher,
iialionel"in,, nalu)nes"in, iiaho-
iiin'l"in, iiahone I"in, nahoiiil"in,
iiahonou'l "in. Pas., nahonet.'el"in,
iiahonet)i'"l"in. Fut., nahon()ul"iii,
iiahonous"in. Ekkorelyan kolou,
nahoiie'^l"in ttanttè, il tait ce qu'tV
sait.
Taire (se). Datssegez, da£»esgez, da-
£)ingex, daegez, datjigez, dapouh-
gez, dahèègez. Pas., le prés, avec
nin. Fut., datssougez, daousgez,
dawoung'ez, daougez. Edla^è t>an
daoingez ttar Pourquoi te tais-tuf
Il Ooadaredda ille, 04)adaresna ille,
ooadariiina ille, ooadarenna illé,
ooadaridfla ille, ooadarouhna ille.
Fut., ooadaroudda ille, ooadarous-
ua ille. Edlaoè ijan ooadarinna il-
loii? Pourquoi ne dis-tu rien ? ne
réponds-tu pas V || Faire taire, vz.
FAIRE. // l'a fait taire, daegez
ayinla.
Talent. Monnaie. Tsamba tcho"^.
Tsamba nèzhè. || Capacité, apti-
tude. Déné hounyan-an. Tta hoya
yenisodennihi. Tta hooan édéyé-
nisolyan. Ttaiieltte hotta "ehoden-
tte. // a beaucoup de talents, ho-
fiellain hooa yéiiiodenni, ou hodel-
laiii hooan édéyéniholyaii déné
henlin ; édéyénihosyan, édéyéni-
hounlyan.
Talisman. N. Vz. amulette.
Talle. (Terme canadien). Bouquet
d'arbres. Dedchenn non, //c de
bols. Dedchenn non derzh"an,wne
/(///(• (/(• bois, d'arbrc'i. Dodclu-nu
non da(ier/,lilai,(/c.s lidles d'arbres.
Taloche. .V. Déné dshi honittous,
ou naïu'llloiis, eouj) de poing don-
né sur la lêt e.Uviish'i naneoi'lttous,
je lui ai donné une taloche.
Talon. N. Déné ^kéenl'tall. Se'"ké-
en'T'tall, mon talon. — Os du. ta-
lon, déné 'kéiMi'Ttall ttheiinon.
Talonner. M(trelier sur les t(dons de
quelqu^un, en le suivant de près.
Déné ''kéenl'^tall kkezettezh, kké-
desttezh, kkédinttezh, kkédettezh,
kkédittezh. Pas., kkézéoettezh,
kkédépesttezh. Fut., kkézouttezh,
kkedousttezh. He'-kéen''rtall kké-
déoesttezh tta in'è igsui ahidya,
c'est parce que je Vai talonné que
nous sommes venus vite.
Talus. N. En formation. Ilodaho-
denen"a ahoF'in. — Terminé, ho-
dahodenen"a ahoulya. || Talus en-
tourant un cha7np.'Sih otta hoban-
nelttchyanen tssettin. || Mur en
tidus, en formation, yehozirè kka-
ope'^lè, kkaopestsi, kkao^in'^ltsi,
kkaope'^ltsi. Pas., yehozirè, mvr
fait^kkaoïje^Un, kkaooi*^ltsin. Fut.,
yehozirè kkao^'onHè kkaoooustsi.
Il Le tour de la niaison est en ta-
lus, yéhobanen hodahodenen"a a-
houlya.
Tambour. N. "Teloeli.
Tambouriner. Battre du tambour,
vz. nATTHK.
Tamis. Vz. sas, filtre.
Tamiser. Vz. sasser, filtrer.
Tampon. iV.Youtta hodadenldshou,
chiffon, servant de tampon. \\ De-
dchenn tta hodadendshi, tampon
de bois. \\ Dshè tta hodadenttai,
hodadenttan, tampon de pierre. \\
"^Konn bezh-tchennen da*^taoè shel-
lai douyou e'^lede'^kezhi, ou e'^lèhi-
kouzhi hottchya, quelque chose
placé entre les wagons de chemin
de fer pour amortir les chocs.
Tamponner. ]'-. boucher. H Chocs
TAN
'IKi
TAN
»ur II- cht'imii tir fer^ t%. txii.l.l-
tandis. Tamii» «/ur. vz. i*km)\m
yi'K, Al' LIKt' DK. Se rnul quiUfin-
/(ii.« pnr ttou, intttui, kki*. iifkkc,
ini Iv iHirticiin- \tré*tt%t ; iiuii»
</ii«'/</i<t7'"J« (lUfisi prttui tl'iiutrt"
tfntrnurt». Tinulis (/iii- lu flàtit^,
tttoi je travaille, cMliiiniyt* im*'I
clxin-'ta-tiitH>-'ti*<ixlii kolou, «i
ekwusttc ilK" ; »'t<«»l"<.*''»'»« '••• '/'<i»i-
tiijc </iif tu rix, tu lifX'rais plvurvr.
l*uiist'' ttfiidniuMi iit*tMi(.<, ii(iiii<il(>'
kolou, itmmhiiatctiu'ut pleure, tm
tu (hn.'riii.'i itifurer, et tu ri*!
lan^aj^c, tan>^uer. F/liia tssi va
iiuka\uij tllu tf Mit'^kiti, tuix'ire
n'tHex'ont à pic .lur les vagues et
ileseeuilaut de mêtne. Sous aiHtns
eu un rude tangage, nouVI e'Ina
tssi ya iiu'kayuu, ttlii "iv iia^kai,
w'ilaoriyé !
lanière. .V. KttfhytMiè "anf^, re-
traite souterraine des hâtes sauva-
ges.
Tannant, e. Qui ennuie, fatigue.
Ht*cln'H>uiiilla, tiniiiant par /'«•«-
semble de sa eomluite. Ht'«larhéou-
iiilla, tanmnit par ses pinptis.
Tanner. 1. tr. Première opération
eonsistant à débarrasser une peau
de la chair (fui i/ est collée, l)ona-
youldshi, IxMiayoïisclshi, InMiayou-
iieltishi, yeiiayouMsIii, luMiayouil-
dshi. Pas.^ lH*i)ayoiu*l(islii, luMia-
youi''ldshi. Fut., l>enayouwal(islii,
l)enayouHas<lslii. lifnayouwouii'l-
(Ishi, débarrasse-la de la chair ipii
1/ est collée. \\l)eu.rièmc npénition,
réduire la peau en fiurchiinin. Ht'-
ttouH, iies''ou''l, iiet't>ou*^l, yec>i.»ou I,
hitîou'I, iiou'^oiri. Pas.. «.^^ouT,
£)ioi^)uT, É'i'Uoul» yet'infOuT, t*'-
lîouM. Fut., uatitMri, wa>""min,
wuuiu»oun. Nt'î.M.'Oirl, rédtii.'^-la en
parchemin. PeMyai, parchemin. \\
Troisième opération, consistant à
tordre ce parchennn, à ratsouplir.
lil^ziu', ll««>Mh^, lirifjij*, «e'IkliJ',
hilxilt*, IliUlInllt-, II. '
(.'iiiklian, («i'IaIwiii, ^
(tinMidian, (/il/liun. Fut., miuiii-,
«nM(llî', HOUn'Isill*, MMlloIlt*, Huul-
t\\v. K/Jifli/ «.'ix l'^li'iii (lula r .\»'tu
passé, préparé la peau, lui a»-lu
fait subir la tntisième ttpératinu f
Il Quatrième opératiim. (I.'mfu
mer, la passer en Inisane). Ik-vin»-
«lettliî*, lH•v^M)^le^tlh^, lM*yfo<iiii'l-
\{\w, \. tilt-, Im'\.
Pas., ili»*, Im
tlll«'. Fut., iH'MIKlouttlu', lH'yi««>-
tloustthè. Heyttxlewouirlttliè, en
fume-la, \Msse-la en basane. H Kn-
nuyer, vz. knm VKU.
Tant. Adv. de quantité. Anelttf ;
ekwaneittc. || .iutant, t-kwa.
Il .lussi longtemps que, tta ho-
tKsenn. || Si longtemps, ekwaiiil-
\ha otssiMiii : siia itta. || Ni fort,
tio'aii^f itta. Il Si vite, it^aii itta.
Il // est patié tant par jitur, d/in
edaoïK'lttou l'kwa l>et>>M^nii iiauu-
(twennilc. || // a tant marché qu'il
C'St fatigué, ho''anzé huurzhya itta
niiuniiidsan. || // fait bmu, tant
mieu.r ! je vais partir, d/iii iie^on,
kou sot»a ! ''i'ous-sa. Prends-4'n
tant que tu voudras, ttanelttt-
houstcho yeiiinziuMiii sin, hitiM-
trho. Il Je lui ai déjà tant ditnné,
connneiit >«■ foit-il ipi'il n'en ait
plus Y Kkal<iaiu-ii tta>»i lan l>in-
ttlaoune<.'iiini, etilantte itta kkal-
daiuMi iHa koli lH'ts<iin illé ? || //
parle tant! Iiu'aii/t» oiittla/lu* ya-
mi!iiiti ttontte itta. |1 Tant de
paritles pour ne rien dire! Ya ti
lan kolou, tta hoi-animyeiiiliu-
ïlieri lan illé ikkéla ! |1 l'ne per-
tonne tant aimée, tta dénédé'anaé
lK't»aiiytMiiof«t*r/li'tain. I Ta»! ou
aussi loin que l'teil peut voir,
tta liot.sN«*nii 'iMifttin liotvstMUi. ||
Tant qui je vix'rai, tta hutstienn
poiuiimi. Il Taat pis ! douve! ekon-
TAP
- 986 -
TAR
ttc koloii. 'runt h'uii (jitc iinil ,
ozinyeii. — // l'd fn'U huit hicn </»/(•
mal, eziuyen lio'Hsiii ovin. || 7 oj/.s
tant que nous sonuncs, ttanéoil-
ttou. Il Tant s'en faut que, illé-
hou ; ekwaliontte illou ; ekwahon-
iié illou. Il Tant s'en faut qu'il
l'ait abandonné, qu'il en a. au
eontraire, i^rand soin, "anyohcr/li-
na', /ni ttinni ; edlini ekwaadyao ?
O'tiyo ayin^'lshenn intcho.
Tante. Maternelle. Dén-ankkiyr.
Sankkiyé, ma tante. Sankkiyékwi,
mes tantes. Xou'^ankkiyé, notre,
ou votre tante. \\ Paternelle. Dé-
né-tsoun. Setsoun, ma tante. Se-
tsounkwi, mes tantes. Noutsoun,
notre, ou votre fantp.||Noutsoun-
kwi, nos, ou vo«s tantes.
Tantôt. Adv. Kkarè. "^Lar ille. Tan-
tôt j\turai à te parler, kkarè ttè
ne^'l rawas^ti. — Je suis allé tantôt
chez toi, kkani ttè oune"^gan ne-
kon-en nazhiya. Tu viendras tan-
tôt, sha illé ttou séoan naAvoun-
dya. Il Répété, an'^lkkéhou. Il est
tantôt ehez hn et tantôt chez moi,
an^lkkéhou bekon-en nazhèrou,
tthi an'^lkké seoan yinsin nazher
oyin. — Il est tantôt lahorieuâ' et
tantôt paresseux. ''An onttlazhe
éoalanenna enattioun, tthi "an na-
tssoudehdivé.
Taon. X. Ttlizé.
Tapager. Faire du tapage, rs. faire.
Tapageur. N. Na-sell-delzheri dé-
nen.
Taper. V. tr. Vz. frapper. || Taper
du pied, nih houttizh, hos"izh,
lioun"izh, ho"izh. Pas., nih ho-
ttezh, hozhi"ezh, hozhin"ezh,
liorzh"ezh, hozhittezh. Fut., nih
houttizh, hous"izh. Edla anettin-
tta anedyao, nih houn"izh kkena-
nozheri ? Qu'as-tu donc h taper
ainsi du pied ?
Tapir (se). Edel yetsselni, ede'^l
yesni, yenelni, yelni. Pas., ede"!
yetsseoehiik, ede°l yepesnikjVepinl-
nik. Fut., t'di'"l yetssouhii, odo^
yewasni, yewounhii. Kyct ('de""!
yonohii, t(q>is-toi là.
Tapis. A'. /)(' nuiison. Yéholanol-
tsè. Yc'hè"'tandenlbi.s. Yéhè^tan-
dolyé. Il De table, de bureau. Be-
kkt'-ed(.'tt1issi naden'ltchouzlii. ||
7V//)/.s de ehev(d. "Lin tc-lio" tssèdè.
Il /)(• chien. 'Lin tssèdè.
Tapisser. V. tr. Yéhè Haneltsè, yé-
hètanestsè, yéhè^tanin^ltsè, yéhè-
tane-Rsè, yéhè^taniltsè. Pas., ye-
liè''taneoeltsaÊ), yéhè'tane^fi'^ltsa^.
Fut., yéhè "tanoultsè, yéhè*'tanous-
tsè, "tanewoun'^ltsè, "^tanoultsè. Sa
sekon-en "tanewoun^ltsè, tapisse-
moi ma maiwn. \\ Yéhe^tandenl-
bis, "tandesbis, "tandin'^lbis, "tan-
de^lbis. Pas., yéhè "tandenlbès,,
"tandeni^lbès. Fut., yéhè "tandoul-
bis, "tandousbis. — Jbù/.Y'^éhèda]-
ttous, ou dedalttous, dedasttous,
dedane^lttous, dedayi^lttous, de-
dahilttous. Pas., deda^lttous, de-
dazhi'^lttous. Fut., dedaoulttous,
dedaoustous, appliquer des tapis
en les collant. \\ Tapisser. Autre
verbe : Yéhè^tandenlyé, yéhè "tan-
deneslé, °tandeninlé, "tandellé.
Pas., yéhè'^tandelya, "tandenilUi.
Fut., yéhè^tandoulye"!, "tandous-
le'^l. Sa yehè^tandéninlé, tapisse-
moi ma maison.
Taquiner. V. tr. Vz. contrarier,
IMPATIENTER. || Déné naodéoin^ai-
tta déné "èya^ti, contrarier quel-
qu'un pour le /ac/ier.Be-naodepi'^1-
"a itta beyas°ti., je le contrarie
pour le fâcher.
Taraud. N. Betta beyenaildizhi, ce
avec quoi Von taraude. || Taraud
d'un boulon, hotsa"! la yedeldezh^
Tarauder. V. tr. Beyenaeldizh, be-
yenasdizh, beyenaneldizh, yeye-
naldizh. Pas., beyena^ldezh, beye-
nazhi^ldezh. Fut., beyenaouldizh,
beyenaousdizh.
TAR
- 9«7
TÀT
Tard. Attv. SIm. I(>aji illf. "IVttKV-
slia, tant dans hi ttuit . Il m- l^vt
tard, ii>an nitil>liitlittui ill«*. // est
tard datt» la nuit, 'tt*/Ju* kknM»-
nfii stitt. // c$t tard dan» Iv jour,
(iziiijdu'' hUti, ou iiijtliti iiin''aii. ||
A/icur vaut tard «/lie jamai». Siia
oiiirltuii lulioiinltllifl <if kolttti,
nihouIttJii illé 'ac kkaxliè. || 7V*f
ou tant. Iimii outcliosi i(.>iin illé
outclukHi. Il lYd nu tard tu le re-
grt'tteraii, kkart* tic, i*kitiitti> ko-
li)U, okkt'iuMiliii ualli kolltt^. ||
Trop tard, trttp avancé, irréiné-
iliahlt'. Vfniiiinadu't. Nudùldé eiia-
lai,>oniiue ye(.>aii iiiniiiyn kolou.uun-
Iva oulle, yeiiiiiiii/Jit't ttlani.ie ittiL,
le médecin est venu le vi>ir, mais
ce fera en vain, le mal étant trop
a\'ancé. || Plus tard. Adv. compar.
Veiiiuudiè. Vuunnazliè.Youiinazl)^
de. Yenna/hè de ouii'^ltoii walUs
ce sera à plus tard.
Tarder. V. intr. Il tarde à venir,
i^Mii uindai iilé. || // me tarde de
partir^ settchyao'teziiet kou ! ipan
toussa yénesshenn itta. H Se tar-
de pas de vtfiir me voir, ïu&u na-
séiiéwouiil "in. // me tarde de, se-
ttc*liyao'terzlj''a. 7'»/ as trop tardé
à venir, iÉ*an set<an nininya ille
ikkéla ! || Tarder de, avoir hâte,
VZ. AVOIR,
Tardif, ive. Qui vient tard. Sha
ttunItDM l)orfttiii; ou ii>au hore-
ttin illé. Il Fruit tardif. Djie ïq&ix
invllar illé, ijui ne mûrit pas vite.
Tarjîette. A'. Ik-tta ho<ian<li'l"kaihi.
Tarière. .V. I)edilu*iin IumI(1»'/Ji. ||
l'iieer avec la tarière. Hf.ja inl-
tlezh, l)eoa nexlezli, nin'ldfzh, ye-
pa in'ldezh. Pas., de£>a in'ldc/h,
bec<a ni'Idezh.Fii/., l>ot«jiii ouKie/J»,
In^i-an ousdezh, woiiii''|»l»'idi. Diri
dt'<lchenn sa \^ija niiride/.h, perce-
inni ce morceau de hois.
Tarir. V. intr. Devenir à sec. ïïei>A
Ma''ta<ldezh.Pa».,benana1ahdouzh,
(«u liU(.<ao im'tiiiidtMudi .Tchiin ouiif
il ta iiili litH'ati '
la terre l'eit d»
fi/uiV.Tuu iMMiaiia tuii<i(Hizii oyin,
le lac a tari. " Qui ne donne plu*
de lait. lietthoue kkitMldoiizii, eilt
est tarie. Ik'ttliouc kkf«*d<lczh,*fMi
lait diminue.
Tarse. A'. (Anat.). Déné ké t
Tarte. .V. 'I.«»«tt«'zli <ljie azi- u ; .
«linin, pâtisserie aux fruit».
Tartre. .V. Dji.- f,
"vl, dépôt que Li /
dej! houteilles.
Tas. .V. AnMa hliella, ou f^lkke<la-
zlu'IIa : ou airia <tlaHizai ; ou an la
Niie'^kan ; ou an'^la uujii<.'er/hiiik,
(suivant les objet*). Diri an' la
shella, ou e'Ikkc^ia/lii'lla netssin
«allé, ou netssin huullè, que ce tas
toit à toi. Il Mettre en fu», vz.
MKTinR.
Tasse. .V. Tsainha "^téli, ta$se de fer
blanc. Il Dshè ttliai, tasse d\ir-
aile, de grès, de faiencCt ou de
porcelaine.
Tassé, ée. Vz. les passés indéfinis
(/'kNTASSER, d'AtVlMll.KH, </'a-
MONCKLKR. || .Affaissé. HoneTès ;
neT'ès,
Tasser. V. tr. Vz. entasser, accu-
mi i.kk, AMONCELER.
Tasser (se). S'affaisser. Nih lioneM-
'ès, terre qui s\iffais>e. Fut., nih
honeTès walli, ou laosan. Yé 'i-H
nih lioneT^, la terre s\'st fu-
avec la maison. Yé nisin hout 1-
*ès, ou yé hone'l*ès, la maistm te
tasse, s'affaisse, ou .*'est *
Tâter. Uèzehili, iHHJfxIi.
yètlehdi, l)è<liddi, ou iKtiezi.
bèdouhdi, yMuMiehtIi. Pas., U.>
peddi, InHleiH-Mli. I>è<ie(.>indi. vètie-
peddi. Fut., Iȏ/>(>uddi, 1 " ' i,
l>e<1ewf>»indi. vè<^»^!ddi. 1
di
Il 15 — - - ;^
Pat., bMasrt>e<idi, l>^ladec>esdi.
TAU
988
TEI
Fut., l)Mazoii(l(li, hèladoustli.
Orelyoïi hèhuioiisdi yenin/.lieim
ahottiii, tu vcuA- donc tout tâtcr!
Il lii'-kka-la-tssi'l'kar, hè-kka-la-
s'kar, l)e-kka-la-iH'l''kar,yè-kka-la-
rkar. Pus., hr-kka-la-tvsset'el'kar,
lu^-kka-la-L-eskar. Fut., hè-kka-
la-t.ssoul'kar, l)è-kka-la-Ê)was''kar.
Tâtons (à). Chiicltcr à. "^Ptassi bin-
'ka zi'liiik, l)in'ka(lesink, bin'ka-
(iinlnik, \ iii'lkadelnik. Pus., hin-
"^kazenelnik, bin'kadeoesnik. Fut.,
I)in'kaz()uliiik, l)in''kadousnik. '"O-
dettin illé ikké sin ! l)ii/kadiiilnik,
0)1 n'fi voit rien; chcrchc-lc à tâ-
tons. Il Marcher à. 'Tounlou *^ka-
zel"ezh, chercher le cheniin avec
/es pieds ; '^kades^'azli, ''kadinl"ezh,
"^kadel^ezli. Pas., '^kazeoel"ezh,
*"kadeoes"ezh. Fut., "^kazou^'exh,
''kadous"ezh, ''kadewounl"ezh. "O-
dettin ille itta, "^tounlou '^kadeyes-
"ezh ovin, n'y voyant point, fai
dû nuircher h tâtons. || A tâtons.
Dén-inla oade, avec les mains.
Dén-iiila oadè ttassi "^ka-la-zerkad,
cherclicr quelque chose en tâton-
nant.
Tatouage. X. Nen'^tas.
Tatoué, ée. Être... Sen'tasâéné kké
'^odettin. Nen'^tas nekké "^odettin,
kkazhè illé, te voilà joliment ta-
toué !
Tatouer. T'. tr. Déné nertas, nes-
"ias, iiinrtas, 3-enertas. Pas., ne-
ÉieFtas, neoiTtas. Fut., nourtas,
nous*^tas, newounrtas. Ninrtas il-
lé kolou, ne le tatoue donc pas.
Taupe. iV. Nih "ahochou'^li-aze ; ou
iiih ohoyou'^li-azé. Yeddaoè nih
hèchou'^l, ou nih houchou'^1, ou
daoè nihohochou'l tta atsseddi,nih
''ahochou*'li-azé zni, parce qu'elle
semble soulever la terre avec son
souffle, on lui donne ce nom.
Taupinière, taupinée.A\ Nih ""aho-
iliou'li-azé, ou nih "ohoyou'^li-azé
"kinen. Que de taupinées ! Nih "^a-
hocliou'li-azé l)('''kimM) "lan dazhel-
la ikkola!
Taure. Jeune viichr. Kdyédè iaze ni
{pour: l'dyédé hclaze iionni).
Kdyédo tssouddaha kkani 'one'l-
c'Iiéhé,
Taureau. A'. Edyédè yanen beo^^ézé
hounlin. — On dit rarement, edyé-
dv deyèzlii. Il Kdyédé yanen del-
dilé-azé, veau mâle. \\ Edyedè ya-
nen sha-azé, taureau d'un an.
Tavelle. A'. Tssa nazhetti "tèlè, ga-
lon large.
Taxe. N. Impôt. Ttaneltte naon-
tJAvenni Avalli déné ga bottai, con-
trihution à payer, imposée par
Vaulorité.
Taxer. Y . tr. Tta naou£)wenni walli
déné QH bottai, be<?a hos"ai, houn-
"ai, ho"ai, bouttai, bouh"ai. P«s.,
déné QQ. hounttan, bega honi"an,
lionin"an, honin"an, honittan,
bonouh"an.Fwt,, déné ça, houttaT,
hous"a''l, howoun"a'^l, you"a^l,
bovvoutta'^L Edlaneltte naouowes-
ni 'a seÉ)ahowoun"a^lou ? A com-
bien vas-tu me taxer ?
Te. Pr. pers. à l'accusatif, ne, n'.
Je te congédie, nénadesdi, koutta.
Je ne te désire pas, nin*^kayenes-
shen illé.
Teigne. Du cuir chevelu. Déné dshi
lourè. Déné kké dshi '^te'^ldvour,
ou "te'^ldyet. Sekké dshi '^te'^ldyet,
j'ai la teigne. || Teigne des étof-
fes. You naldè^'H, les mangeurs
d'étoffes.
Teigneux, euse. Déné kké dshi
'"te'ldyour, ou "teidyet. Bekke
dshi "te^'Hyour oyin, c'est un tei-
gneux.
Teindre. ]'. tr. Ttassi oudedshôi,
oudesdshôi, oudindshôi, youde-
dshôi, houdidshôi, oudouhdshôi,
hèyoudedshôi. Pas., oude£)edshôi,
oudeoidshôi, oudeoindshôi, youde-
f>indshôi. Fut., oudoudshôi, ou-
dousdshôi, oudewoundshôi, yon-
TEL
- 9M9 -
TK.M
<lou(|sliôi.l>iri toi iiu<iiii(is)iôi,/riM*-
iimi l'fii.
leint, e. OiKinH-ilsIiôi. i titoffe
tt'intr, yuu oiiilt'(,4<<iHhûi.
Teinture. A'. li<-tta ouitolNhAi. *t
'Itiiiturc iioifv, oiuliNisliôi (K"l/4'-
lii. Il r»T/<\ «Uldffl'-liôl <lrllU'zi. Il
Ht>UfH\ oiKldi^liôi, dflkkwozi. !
Jaune, (tiiilt'<iKtiûi iitfitihoiiè.
Tel. telle. P.kwa. P.kwanttc. T.kwH
huit in. Tfji. // ne crttit tfl, l'kwji-
i''<lrM'iifl/luMiii.i'fie* tclU in-rstninc,
t'kwHiitt»' «li'iuMi. 'Ici pî'rf. Ici fih,
<léné-'ta tta oU(.>eiina waléssi, o-
kkéxsin aiitte ovin «lôiu'iaw. Tel
(fui rit aujifurtl'hiii fHnirrait bicit
pleurer ilenidiii, (idulioii natswe-
cllu^i (ie koloii, kkaiiilu' tsvt'tsa^.' ou-
tcht>si. Je fi'fli pas x'u de chiens
tels que le» miens, si setssin Min,
ekwantte Min fies^in lioulli'. Tel rit
qui tiei'rait pleurer, (iotihon na-
«lloo heLsftij walliliiiiii. Je te le
donne tel quel, ttantté kka/lit* oia-
zé ninttlatounesni «vin. 'I Vn tel
dont on ne se nqypelle pas le n<>ui,
une telle chose dont on ne se rap-
pelle que confusément, yapè. Il
Tel il est aujourd'hui, tel il sera
defnain, (iouhun ttantté, ttin
kkainl>a de kolou an'lahonn'lttî'
\\r o\ in laosan.
Télégramme. .V. Tsjintsan ttloule
kke liunni <it'né i>au nininttli, nou-
r-elle, dépêche venuf fn /. télé-
graphe.
Télégraphe. .V. Tsam-an ttlouK*
Kfkkt- honni «lôlirttlir, fil de fer
^iir Iftpiil passent les nouvelles.
Télégraphier. r./r.TKant<^in ttlou-
\v kke honni ()enets(<enn (iéhettiir
a<lénel"in. Nekon-iMi ninin(i>a «le,
tsantsan ttlouK- kkf honni sftssenn
«lehoutthr aM*wounh*, tpiaml tu
seras arrivé chez toi, ne manque
pas de me télégraphier.
lélescope. \. Itcvai^* nizha vfteh-
ttin.
Téméraire. Adi. Ptrr. Ntw-lts-il
ille, /.''
rf«T ; ' ■ .
illv, n«iu*llHHi I illf. .N'ancllwti'l ilU-
ilta, «•Ita'an itltll." ' «<i //
mérité lui attirera nml-
heur. ' Jugement tvintunre, ^^-
(.•ain liuullf koli dvué na\fnihurzh-
"iie, penêée défavorable au pn*-
chaln, ne reposant sur rien.
Témoignage. V. D/mh' Vyat*rii.
Ditnne ton i ltahi*kki>-
rinivan si, . ■ I ti. Je ne
veujr pas donner mon ténutinnage,
A6né VyaMïus'ti illé si. Témoi-
gnage donné, <ltMié 'eyat<e'^rti. ''
Futur témoignage, déuè 'è\at>oiil-
Mi.
Témoigner. Tenter. Hè'aya'ti, \w-
\u>'ti, hè'ayanerti, hè^aya^Pti.
Pas., hè''ava()in''ti. hè'"ayat>in'^ti.
Fut., 1 iwasMi. Il
DtMié -Mi, 'èva-
pinMMi, èva^ieMti, evapirti, 'èva-
pouTti. Pas., (iéné 'èyat<-M ti,"'è-
ya<,li l'ti, "^èyat'in'rti, ""èyat^inTti.
F»/^., (iéné '^t'\a<,iOurti, ■" i.
Koii (iuu)ion, ttaii (>kk< m
si, fvet hè'^atiayaou rti walli, ou
eyet he^atiaya/houMMi walli, main-
tenant vous allez dire ce que vous
»trvez. 'I // lui témoigne, lui mon-
tre de la charité. Iif>anyéninzh»*-
niii yetsî*nn 'oiMlou'i'in.
Témoin. .V. Tta InMinaMin. Tta lié-
né VI ekkorelyain. l' Prendre
quelqu*un !i téuuàn. Tta s***"! fkko-
rinlyan si, ukka\anfrti, zni, dire
à (pit^qu'un: ce que tu stiis de fikW,
dis-le. Il le prit à témoin, tta seM
ekkorinlyan okkayaiierti, yeMni
nin, i7 lui dit de dire ce </m'i7 sa-
vait de son cas. il Faur-témoin.
Ttrt dvuv t. «•?*-
(iinniyc Imm linni-
ye l»okkiHiar«Kidi uutcho, en justi-
ce ^ défHtter faussement, toit à
F encontre ^ *oit en faveur de Fac-
TEM
990 —
TEiM
itisé. ()// /)/(•;< {•//(■()/•(■ Ita délié hé-
soiiiyaiii'T'ti lu>ttii)nn, aliontte ille
atssoddi oiitrliosi, dcposcr fmissc-
ntcnt (Hi suji't il' un accuse.
Tempe. A'. l)tMi(> ts-sin^taoe oyankké-
zlu', ou cticorc doninttlii kkézhé.
Setssin''ta(jt> ()<.'ankki'/.Iu'. uni tem-
pe, ou mes tempes.
Tempérance. A'. Etssede'tonn, ver-
iu qui i)orte à se retenir. \\ Dans
le boire, 'konn ''toue ttchya etsse-
de'lonn. || Dans le manger, eden-
na/.lu' chetsse''tiii ttcl^va etssede-
'toiin.
Tempéré, ée. Clin}(tt. l)e"cuizé ed-
dou illou, tthi de"anzé edza illou,
tta sooa ovin iielmenkke, pays où
il ne fait ni trop cliaud, ni trop
froid, oïl le climat est tout favora-
ble. |l Vz. MODÉRÉ, SAGE, RÉSER-
VÉ.
Tempête. N. Niltssi tcho". Il Tem-
pête accompagnée de neige, tché-
oun-^tèzhet. |l Gros nuage, origi-
ne de la tempête, naTtenn, Na*"!-
"tenn yagè niltssi, gros nuage ap-
portant la tempête.
Tempêter. V. intr. Onttlazhè nada-
zelttchyè, nadanesttchyè, nada-
ninlttc'hyè, nadanelttchyè, nada-
nilttchyè. Pas., nadazeÉ>eltchyè,
nadaneoesttchyè. Fut., nadazoul-
ttchyè, nadanousttchyè. De"anzé
nadaninlttc-hyè, erldin ! En ven-
té ! tu tempêtes trop.
Temple. A'^. Ya^ti kon-en otchoÉ)è.
Temporal. (Os). Déné yetthennen
tta cliin-^an-oerzhlai, partie de la
tête où les os de la mâchoire sUir-
tieulent avec ceux de la partie in-
férieure et latérale du crâne.
Temporiser. ]'. intr. Vz. différer,
liKiAHDKR. Il Ahouninzhenen,
chercher à gagner du temps, aye-
nesshenen, ayeninzhenen, ayenin-
zhenen, ayeneoidzhenen, ayenouh-
zhenen, adahèyeninzhenen. Pas.,
le prés, avec nin. Fut., le prés.
ireec Vi;\\\\.\\.{)\\ Lolli aycMiiiizlu'iuMi
oiaze il ta, yakki'ot I Iirmi 'ke cnidi-
ni tdu), betsseyaiuMiIclio, be'llin-
yen 'ke tcho ouhinla e'it'daliiii'l-
tcho, conune Lolh cherchait a ga-
gner du temps, les deux anges les
l)rirent lui, sa femme et ses deux
filles par les mains.
Temps. N. IIozlieH. Ilèzhe'l. IIol-
tthel, durée dCsS cJioses passant,
marchant, avançant toujours. ||
Temps déterminé, moment, occa-
sion, ttaho. Il Délai, remise, temps
à venir, plus tard, yennazliè. ||
Temps présent, kkani ; douhon.||
Temps passé, yannisin. |l État de
Vatmosphère, dzin ; ya. || 7/ y a
encore du temps, an°laon igan illé
ttè. Il 7/ n'y a pas de temps à per-
dre, koutta, sha nou^a horzh"an
illé ikké sin \ W II y eut un temps
où les buffles abondaient , yanni-
sin edyédé ian nin. |l Viendra un
temps, etta'^an nihoun'^ltthet lao-
san. I! Longtemps, sha. |1 Le
temps est venu, nouVl nihoun']-
tthet.ll NouVl holtthe'l illé ittaa?
Sha Qidda de kolou,sha laouhwattè
illé sounni, est-ce qu^avec nous le
temps ne marche pas ? Lors donc
que nous vivrions longtemps, ce
temps ne paraîtra pas long. \\
Kkazhè t'iflda ttou, nouVl ni-
houn^ltthet lakou ! 7/ est donc en-
fin venu ce jour heureux qui nous
])ermet de nous retrouver pleins
de santé ! Il Ils ont convenu d^un
temps, ttaho walli ho°a e'^Fanni-
ya^ti dei"an. I! 7? lui marqua un
temps, ttaho ho'^a ye-pa-ni-ya'^ti-
nin"an. Il Le temps de la vie eH
court, sha éoenna illé. || Il fait
beau temps, dzin nezon. Il I^e
temps est clair, yazan, ou ya-
o^erzhdé, ou tssè è"a°l. |l Mauvais
temps, dzin dyèrè, ou yahotsen-
nen, ciel sale. \\ Temps couvert,
kkozh yazhezher. |! Temps bru-
TEN!
- 'm -
TEN
tiiftix, liu'tctsi I. /.<• friii/w me
rn(ifii/i4<' inmr tillfr tf l"oir, tuvJtii
ituwaMa ilK* ikkt* >iii ! '' // iuii>sf
»on temj}$ à jtmi'r, luiii kki*iiiulu-r
oyiii. Il Du temps </i«', l'koiilKm
ttililli. |l l,i-it Qiiiilri-lfinfÊs,'tù\\n
MM, 'u\
»iwi tU- /
en autotnnr, en Utver, au pnn-
temps, fil été. (I De tout temp»,
alioiiii Itioii, MJiiHir£)i''aon. || /)t'
tempji eu temps, mrlkkclioii. i //
fume et parle en iin'ine temps,
tsM-liflttoui VI yaTti. Il Dan» le
vieux tempu, yaiinisin slia. Il Tout
le tempf, ukki'ttlatsMMiii. |l Avant
le temps, lar ilK* ttou. 'I Après
le tewpg, ottlaiHH'. // arriva chez
lui après le temps, ttalu» Win'ka-
uuiiiiizlieiin nia, ottlajt(^'t* iiindya.
1| Trouver le temps long, déué
ttchya o^terzir'a. Je trouve le
temps limg, .\t*ttchya o'Ii'r/li'a.H
Dans aucun temps, V\u kuli ille. Il
Dans ce tenips~ei, duulioii. ' Dans
cotnhien de temps Y Edlahoni'^Isha
(luifiton ? !l Prenilre son tenips,
kkt's(Miel"a, kkt*cKlf> 'a, kki-twliiil-
"a, kkt'0(lt'l"a, kkeotlil'a, kkt*o-
douT'a, kkfdahodel a, kkelioho-
del^'a. Pas., kkesodeoeI''a, kkeo-
det»es''a. Fut., kkeso<loul''a, kkt^o-
dous''a. F^idiii ! \\o"nuu' kktMliiil-
"a, tu es terrihlement lent, tu
prend» bien t(>n tetnps ! - Ihid.
Kkéyeiiinzt'hlya, kktMii/iehlya,kke-
nidesya, kkenidinlya.kki'tiidelilx a.
Kkt*ytMiidouhl\a oia/e VI et<ala-
(.•uuiiiia, tru 1 un
peu votre tt i uA\-
lya, kke-tsse"ta-<le>ya, dinlya,tleli-
lya. Kke-tssc''ta-<linlyai, kka>di
ttassi ne'^ltsi oyiii, en prenant ain-
si ton ft'/ii/vi, tu ne fais prestpie
rien, il Arriver à temps, vz. \H-
RIVRR. Il Se pas ax'oir le temps de.
vz. AVOIR. i| .1 temps. Tta sotiao.
Tta sooao ni-ttrliya-ninni, i7 est
arrix'é à temp». Il a fini mttn Ira-
vaii à tempf, f
I! Un mente tcv ^ ^ \ i-
d^ iiiliiiittiii«, Ht atnvtrent lnu$
deux, en même f«'m/>». — Ihid.
riattiii c'I adè.riattiii c I adt* ttaj>-
M l'ai fait plusieurs
eh" tenips. Il travaille
et mange en même tempe, clie tin
•p'I ,. ■' •^-■Mia. iKn rien de tetnps.
II<' i!i illi* ttuu. Natiu liia
illi- ttuu, en un clin d'u'il. i De
temps en temps. An'Ikkè. Anl-
kkMtt>u. An'IkkMiuu deiiniy 1e-
^iissJii uttcli>a illiii, de temps en
temps )e tue un orignal par-ei
par-là. Il Quelqae icaps après.
Loc. adi'. OttlaiiiH- oia/iiu. Okki'--
/iii uia/uu. Okké/ii) >o>jn aiii l>liau.
Tenace. Adj. Vz. oiishsk, opiniâ-
tre.
Tenailles. \. T
fer mordant. 'ï
t<è, /*• fer happant, l.yt t>«iil>aiit-ii
eTan-iUM'ao tta^i ho 'ail laiitte
ita, eyitta ekwaoulyé, cet deux
morceaux de fer cloués l'un à Vau-
tre, ayant p<)ur office comme de
mordre ipielque chose, on le* ap-
pelle ainsi.
Tender. (Mot anglais). Kunn Im*z1i-
tclieiuifii tta ellou/lii 1u'«,<t*Itth>ii
bfve iiihottèzè tclu» "^loutclu) slu*l-
lai, 'xagon attaché à lii locttnuttive,
et ctmtenant du eharhon et de
l'eau.
Tendon. .V. Ettfhyè<lè ttloulè.cor-
des des muscles ; ce qui relie cetur-
ei (iiij os.
Tendre. 1'. tr. l'ne corde, un fil de
fer, ttiuulè tetti, ! hiii-
'testti, hiirtin'ltti, w , liin-
'tiltti. Pas., tetti. hiii'te Itti.hin-
"tiltti. Fut., 't.uitti, luirtoultti,
hiirt<Ki>tti, liiii tfuounMtti. Diri
tt|uul^ lùn'tenoultti, tendons cet-
te corde. ! lut main. Tetldi, 'tet»-
ni, tinni, 'tenni, 'titidi, 'touliiii.
TEN
— 992
TEN
plis., 'tfhdik, 'HiHiik, liiiiiik,
'ttMv.hiiik. Fut., timddi, tousiii.
SetssiMU» 'terzlmik, /'/ nw lendit la
main. |l Le cou /)oj//- écouter. Dé-
né tsscim kko/li tssetlshi'l, nes-
(Ishi^^l, jiindshi'l, oeilshi'l. Kdlané
ijixn dénétssoiin kko/li t)iiidslii'loii?
Qu'as-tu il tendre ainsi le cou pour
écoutera \\ Une peau })nur la pas-
ser ou la sécher. E/.he/.h ' tetli, ou
'teltti, '^testti, 'tiii'^ltti, ye'teltti.
Il Vn picgc. E'itsèzè ninttai, ni
nes"ai, ninin"ai, nin"ai, niyin"ai,
ninittai, ninouh"ai. Pas., ninttan,
iiini^'an. Fut., niwatta.*"!, niwas-
"a"!. E'^ltsè/è ni\voun"a''l, va ten-
dre le picgc. il Une église, un ap-
partement, les décorer, vz. dhco-
HKR. Il Ouvrir un piège pour le
tendre. ^'/Itsézè eHye dittai, e'"lye
des"ai, e^yedin^ai, e^'heyedi^'ai.
Pas., e'^lye dettan, eiye di"an, e-
^'Ive din"an, e''lvevedin"an. Fut.,
e'^'lvedoutta'^1, e'=ivedous"a'l, e'=lye-
de\voun"a^l, e^'lye yedou"a'=l. E"!-
tseze e'^lye din"ai, ouvre le piège.
E^'ltseze e'^lye dou"a''l, qu^il ouvre
le piège. (Le second ye, à la troi-
Mènie personne, représente le piè-
ge. On l'omet, par conséquent,
lorsque le mot piège est exprimé,
comme dans le second exemple ci-
dessus). |l y. intr. Se diriger, as-
pirer. Dezen"a, denes"a, denin"a,
denen"a, deneoitta, denouh"a.
Pas., dezeoin"a, dener)i"a. Fut.,
dezou"a, flenous"a, denewoun"a,
denou"a. Tta otssenn denes"ai e-
"kozin É)essaT tta, je marche pour
arriver au point où je tends. —
Où tends-tu ? Edlasin yeninziienn
tta ? Où tend ce chemin ? Diri
''tounlou edlasin ^terzh"a tta?
Tendu, e. Adj. H^tti. Ttloule 'tet-
tiy, corde tendue. |l Hohttlon. Yé
liolittlon, appartement tendu.
Ténèbres. Tl. "^ritssenn, nuit clo-
se. Se-na-i'l-on-rleneoin"a, je suis
plongé dans les ténèbres, entouré
de ténèbres. \\ Nal-ni'Iou, ^r la tom-
bée de la nuit. Il Ilodittin'lou, on
ne i'(i// /•/(•//.
Ténébreux, euse. Na-Tl-t>eVes.
Déné VI na-Vl-î?e''^es,/>?onj(,^c dans
les ténèbres. \\ Nuit té)iébreuse,
"odettin ille, ow na-i'^^l-ʻin"a o^vin.
Il 7/ est dans les ténèbres, on avec
lui c'est ténébreux, he"! na-^'i'^l-pe-
''^es, ou l)o-na-''i''l-ou-dénéoin"a.
Ténia. N. VAchan-Qa-''tè\è.
Tenir. 1'. tr. Avoir à la maiti. Hon-
'tonn, ous^tonn, oun^tonn, yon-
''tonn, ouwi'^tonn, ouh'^ton, hèyou-
'lonn, dahèyou^tonn. Pas., hou-
we'tonn, houwi'tonn. Fut., hon-
wa^tonn, houwas''tonn, houwonii-
''tonn, you\va*'tonn. Diri oun'^ioim,
tiens ceci. |l Garder sa parole.
Déné ya^tiyé ekkéhonni, seya^tiyé
ekkesni, neya^tiyé ekkenelni,l)eya-
°tiye ekkelni. Ttassi seoaoudenin-
zi nin kolou, beya'^tiye ekkelni ille
itta, lessan kke oyin, // m'a bien
j)romis quelque chose , mais comme
il ne tient pas sa parole, ce n'est'
pas dv tout sûr qii^il me le donne.
Il Exécuter fidèlement. Tta ahod-
di odakkahozher. Tta adinni ttin-
ni odakkabonn^lsher, tiens ta pro-
messe. Il 7/ le tient dans ses bras,
ye-na-na-.shepÉ)wot. Be-na-na-shi^)-
owot, je le tiens dans mes bras. ||
iS'c tenir ù quelque chose. Ttassi
houtsser. Tiens-toi, cramponne-
toi à cela, ttahettou kolou houn-
tsser. Il Tenir dans sa bouche,
ttassi sha tsse''l"an. Sha zhes"an
ttasttè, je le tiens à la bouche. ||
7/ le tient fermement, fortement,
onttlazhè you''tonn. Il Tenir, en
présentant, dénétssenn dah'i. Il le
tient en le présentant, dénétssenn
dayelli. Il 7/ le tient avec un bois,
dedchenn tta yèènertin''l.ll7? tient,
contient beaucoup, beyéode'^ti. 1'
C'a se tient comme collé, flezhel-
TÉN
— ^rA
TRN
illc oiitt'lidsi
ttuii> luiitir min. H Trnir qinl
qu*uit pour /(' haptfiiif^ deiiintUii-
Mii (l('iii^kk/*'1ni<i/.i'l. |l Tntir </** la
pliicf, litttta liiit<«MMiii (Hilli*. 1 'iV-
nir la tt'^tr hiiutf, yiuiliiyui-, va-
iifs<i\ai, \niiiii|ii\Mi, yanclilyai,
yMneciM.VM, ynnuuMclyni. Fut.,
yaztniidyni, yaiiouMiyai. 'I Tiea* !
titm$ ! iiiiiTin «la! iiiiri''in lia ' //
tifiit «/«• »<»» pi'rf, Im- '
In'ta Imittr u\ in. <. . tu
tienne! i>kt>iilt^ kolou (^tlloitm ! )|
l'n je tiens vaut mieux que deux
tu aura», Wiu*' 'tan?*' lM'!.>ai)kka-
(Hini/lu'ri, « \
'k^ 'tai niiil î
lut'at».
Tenir (se). .1 récart. Shanin suuii-
ttiii, hounesttiii, lu>uniiittin,hoiin-
ttin. Shanin lioiuiiiittiM ille kolou,
ne te tien» (h>tie /)</.< ainsi à rccart.
Longtemps ilehout à la inêiiic pla-
rr.Shat* nanazehdyin.nanadrstiyin,
(iin<iyin, dchdyin, nana/^hlya, na-
nade/liilya. Fut., naiia/oudyin,
naiiadousd) in, nana/oiilya, nana-
«It'woulya. Sha fyt*t nanadewouh-
lya siinan, ne vous tenez pas là
longtempu itebinit. — Ihid., à la
même place. An'^Ianin déuô 'kt'
ode'! "an. — An'^luiiin ne'ke twie*'!-
"an illou, ten pieds ne peuvent se
tenir à la tnême plaee, tu ne miu-
raût demeurer fnifu/ui7/c. — Ou
encore an^'lanin déné '"oode'l''an.
AnHanin sf<)dt'1''an illf, je nf de-
mcurt' fîuère stationnairt nulle
t>art.
Tenon. .V. Deymlshi, ipt'tm fait en-
trer dans une mortaise. V/\yè kka-
}>anciedshi, (Ht e"lytV<lslu, (/M*<»n
fuit entrer l'un dans l'autre, te-
non et mortaise.
Ténor. .V. I)azinttc*huu/liî*, ou da-
/iiidare, voix élevée, aifiuë. l)a-
zhittchyouzliè, j'ai une l'oix de té-
nor. Da/hinttctiyouzlit', i7 a une
voir de ténor.
Iciilatcur, tciilairuc. D/ti/- Ikr-
nayfnîi^'UluTi.
TenUtion. V. \Mnriy mhh nvut-
kkt'*M'nif..il\«'h^, ou iW'ti^ tMk^iin
(>U«lfl t I 'I
di-ni* t-
tsitenii oudHti, »outi\t ment dru
pa»»ion>(. — Oitlini di-né i/nt\ ni-
df(i<li, <tii vciiidtiidi, tn.'^nr de xio-
vitilente» tentation»: te mal nie
prenne fort !
Tente. De toile. Ttlo* nihalô. .\i-
Iml' !ii, (tu naHasIial, je vais
drt titer la tente. Nilialè
na>l<', f'aitats la tente. Nil»al»* nu-
wasli», /<• vain ahattre la tente.
Tenter. V. tr. 'rtatss**nn ille, ou on-
lini tvMMin dent' li»*/j*l*a, li«-<:
hÎHiinl"a, lu^li-l'a, lit-<lil a. /
hèzet*'!"". I»î*<let»es "a, IkhIiv i
hèiltvn'I "a. Fut., hèztiura, h»-
"a, hiMlewounl'a, yèiloul'a, ]:■
wouT'a. Ttat>s«*nn dlé S4*<||!il a
lakdu ! yéilariyé .slini ctad/hcni iten-
iin tta ant'ttin oiisan? Voilà <pie tu
me pousses au mal ! serai*-tu un
associé du diable f II Par assaut.
Dénékké yeniholyé, l>ekkeyenie-
(/esyv, lH'kkeytMiiet«inlyé. yekkéxé-
nit'filyt', l»ekkeyfnilioldf, In'kke-
yeni;.il<le. Pas., lK*kkt'\i'iiitvM'!.'il-
ya, l>okkeyeniî.*sya, l>ekkeyeni-
pinlya, yekkeyenioilya. Fut,, Ih*-
kkeytMntsstN<oul\ »•, iK^kkevt'niwas-
yé, lM*kk»*yeniw<'
walyé. 1 Par sn_
l)enfkki'na\enilu»l/lier, In'kktMm-
yenii>e^sher, iM-kkenax iMiioinlzJuT,
yekkfnayfnit-flzher, bfkkiMiaveni-
o<,»wil/luT : )M*kkfnayeni!c
kkenawMiihuuldf . Pas..
\en'Mç*'uifhi-r, lK*kkena\fnio
sher. Fut., lM>kkena>t*niiiouL;.t ; .
lM*kkenayeniwa«shtT.Sekkenaveni-
«iHinl/hiT sanan, ne che', ' r
/KM à me tenter. I' Poi. .*
I)iciioaiuùr« franfai» mjniasoaU
TE H
994
TER
avant dans le mal. Déné 'ouoeoed-
(li*^!, '"ouoeoesni'l, ''()U!.>c\)innil, 'ou-
^eoenni'l. Kkonna/lio tsinniddoii
yenii.iouzlie'1 déné 'eyenin'lshin
ttontte itta yédariyé slini, déné
*"ouj?et>ennin hettin, Vesprit de
Iltottinw de pi as en plu^ dans le
mal se plongera, comme tel est né-
cessairement le désir da diable, il
le poasse en avant.
Tenu, e.Ttassi hou''tonn,,qM 'on tient
à la 777fn*/?.Ttassi ekkéhonni, qa^on
garde. Ttassi '"at.ssoudene£)e''lnik,
qu'on tient en sa possession.
Ténu, e. Fil téna, tthandèzhè tsèlè-
azé.
Tergiverser. ]', //?tr.O-kké-na-yeni-
tsse-denedda% o-kké-na-yéni-dé-
nessher, o-kke-na-yeni-deninzher ;
ou encore o^ian na-dén-inni-dettè.
Ooan-na-sinni-dettè oyin, par rap-
port à cela i^ai deux pensées, ne
sais à quoi me décider. \\ Ekke-
yeni-zeoin"a illé, ou ekkeyenize-
zhi ille ; ekkeyenidepi"a ille, ekke-
jenidesshi ille. Pas., ekkeyenize-
ûinzhet ille, de£)izhet ille. Flasin
ekkeyenideoin"a illé kkessin neho-
dettin oyin, tu ne sais que tergi-
verser.
Terme. N. Vz. borne, but. I! Terme
d'un chemin, ^ounlou tta nandé
nin"ai, ou "^tounlou i'^lasin ninin-
"ai, ou '^tounlou lan£)è. Il Terme
de la vie. Tta nandé déné ba dzin
derzh"an, le dernier jour, ou tta
nandé déné yihè ninzhihi, le der-
nier soupir, le terme de la respi-
ration.
Terminer. ]'. tr. Vz. achever, fi-
nir.
Terne, terni, e. Ditsiz lahottin, qui
paraît comme fané, décoloré. \\
Bedittlisse lahouneddi oyin, qui
n\i quhine ombre de couleur, est
sans éclat.
Ternir. La réputation du prochain.
Déné tta'^si la beniyaouniPti illé,
représenter (pieUpt'un comme un
rien du tout, ravilir. Déné ya'tiy-
étta déné ttassi laaT'in ille, par la
parole faire de quelqu'un un rien
du tout, l'avilir. Opain houlle koli
ttassi la seniyaounin^rti ille lakou !
sans raison, sans fondement aucun,
voilà (ju'il a terni ma réputation l
Terrain. Battu, hozazé kké ; déné
zazé kké. Nili, terrain.
Terrasse. N. Nih ya houn'lin. Nih
va hounnin kke otssin nayettin,
on a une belle vue de dessus la ter-
rasse. — Faisons une terrasse, nih
ya howoultsi.j! Terrasse dUme mai-
son. Yé-ho-tthilla layé nahorkar.
Yé-ho-tthilla layé nahoPkar a-
woulne, faisons une terrasse au
haut du toit.
Terrasser. T'. tr. Jeter par terre,
vaincre. ETkiddai, ou ei'kiddé,
eTkéesnai, e^Fkéesne ; eTkéinnai,
e'^rkéinné, eTkévinnai, eTkéyin-
né, eTkéiddai, eTkeiddé, eTké-
ovjhnai, e'^rkéouhné. Pas., eTkeh-
da'', eTkézhinna'', eTkézhinna",
eTkéverzhna% eTkézhidda^ Fut.,
e^rkéouddai, eTkéouddé, eTké-
ousnai, e'^Tkéousné. ETkesewoun-
né sanan, ne me terrasse pas.
Terrasser (se). Mtituellement. E^^l-
'^ké'^lètssiddai, eTkélèpiddai, e"l-
"ké'Iouhdai, eTké^èhiddai. Pas.,
e'^rké'^letssedda", eTké'^lèidda".
Fut., e'^rké'^letssouddai, eTké'lè-
wouddai. E'^Fké'^lewouhdai kkena-
wouhdé sanan, ne vous amusez
donc pas h vous terrasser ainsi.
Terre. N. Nih. Nehnen. |l Diri ni-
hokké, ou diri nehnenkké, ou dyan
nehnenkké, sur cette terre, ou en
ce pays. I| Porter quelqu^un en
terre. SeniFti tssenn denezhiyé
"terti. Il Au fond de la terre, nih-
o-yaoè.|IPcr?* toute la terre, orelyon
nehnenkké. Il Le milieu de la
terre, nih °tannizé kké. || Le bout
de la terre, nih-epÊ>ansin, ou nih-
TER
- 995 -
TES
holl(ui(.>^. Il l'itc terre iniMlf, iiili
hiKlciinour. || Une tvrre dure, nih
luMlettle/li. .S'iir la terre dure, fer-
me, iiili-lio-ttl<'/.ht' kki'*. Il lùiiitter
terre par eau. Nih Imttu tsM- ki.
// met pieiî à terre, .sur le rivat^e,
<intttliyuninni ; <ittc)(»ai. || // le mit
à terre, iiihokké x^ti^nimiik, il le
lâeha, le déposa à terre, nu bien
encttre : nisiii ayinla. || lionne
terre, iiili huun/uii. || Terre pier-
reuse, i\s\\^ iiehneii. Il Sous terre,
nih tiuva^tè. Il Vers la terre, ni!»
otssenn. I! De terre, tiih hots.sin-
"aneii hoiinlin. ii Terre haute, nih
(liit.>-ahi>iitté. Il l'erre hasse, nih
tssedendés.*-' ^''■<' /""■ terre. Nih-
okke shè'an, she'tan, sheTtan,
slje'ltchouzl», she'^kan, sliella, (sui-
vant la nature du sujet. (Chose).
I! pAre assis par terre. Nilj-okkt*
tsstnlda. Il Mettre en terre un
vxort, seelné. — Ibid., des tuber-
cides, nih nihounlyé. || Sortir de
terre (véffétauj) /aone^'Ifhié.Pfl*-. ,
'anioiirU-hian. H Perdre terre,
fond, nih hè''kt*ze<l(li ille. Je perds
terre, fond, nih Ijè'ktHlesdi illé. "
Terre blanche, hotlesffayé. H 'iVrre
rouge, tsi ; nih-otsihè. " Soire,
végétale, nih-ozènen. I De pipe,
plâtre, 'lès haa. Pipe de terre, 'K*s
ba dshèè. Il Terre jaune, nih-ho-
deldshoç. Il Labourer la terre, nih
ho(.<aIat<e<ida. I| Terre apparaissant
ici-lù, à mesure que la neige fond,
ouhè.il 'iVfTt' ferme, nih hottle/Ji ;
nih hudettle/h ; nih honnèziiè. il
Terre s^che, aride, nih hodetsez.
Il Par terre, nisin. Ni^n aiiellé,
meta-le par terre. |l Terre d\dlu-
vion, vz. ALLi'ViON. Il .1 terre.
Nihokké. Nih-o-tthi-'ka^S à la
surface de la terre. Nih-o-<ldat>è,
sur la terre. (Siï\,en composition).
Nih-ninMtthet, i7 est tombé par
terre. H En terre. Nihoxé. Nihi>-
\&t>b. Nihova/x'.'J'ta.s>i nihu\é shel-
lu, < hitseh dan» la terre. — Niho>
yisin Hatmi oun'^tt^di, jeter quel-
que chose dans la terre. ' Dé\HHer
à terre, vz. MKriKK. Mettre en
terre, X'z. MK/nUK. Terre* limi-
trophes, vz. IJ.MITItdl'IlK. K1^-
nih-h(Ml^Miin "an nchnen.
Terreur. \. Onttlazliô thselci/h. ()n-
tthi/hè /4'ldyct. Ontthi/h*' ts^Mit-l-
<l\«'t. Onttl.i/h»'- honetlyi't.
Terreux, euse. .I</;. Dzan m'i'i-i' ii\,
qui roule de la terre, de la vase
dans ses eaux. || D^s dzan ne^Éiezh,
rivière terreuse.
Terrible. Adj. lk«tt4hyaone<lye<lou
ahottin, qui paraît effrayant. \\
Ywlaoriyé. Il Be{.'a''ai younni aho-
ttin, dont Vapparence ne dit rien
qui l'aille, inspire la terreur. |(
C'est terribif ! Yenitxliya ! Yé<la-
ori\ »'• !
Terriblement. Ve<laoriyou ; ywlao-
riyt'-liuu. Vé<laoriyéhou nou'^'aou-
dé4<in/het, terriblenwnt irvec nou*
c'est survenu, c.-è-d. d^étrange*
malheurs sont venus fondre aur
nous, ou bien, nous nous st>mme$
trouvés dans une terrible p<tsition.
Terrier. Vz. tamèrk.
Terrifié, ée. Etre. Déné dzi* dettan.
Oiittlazhè se<lzè<iettan, je suis ter-
rifié. Nt*dz^iouttai sanan, ne sois
pas terrifié, n'aie pas peur.
Terrifier. V. tr. Déné dzè<lettai, he-
fl/>è deî>''ai, din^ai, dô'ai, dittai,
dm!h''«i. Pas., déné d/^flt^ttan,
h< an.Fiif., Ik-, il,
h« a"!. — Dell. . ai
kkenaneziier ille kuluu, ne cherche
d<mc pas à terrifier les gens.
Testament. .V. Tta UN4»7in?h«'t de
huhha tta- ou
encore tv' '»«
nioudtMizi, edenaziietsM^nn ho*a,
acte par lequel une personne vi-
vant encore, dispose de ses biens
après sa mort.
Tester. V. intr. Ttassi déné Iw niou-
TET
996
TET
ded/i, edenazhetssenn ho'^a, niou-
denossi, nioudeninzi, niyoudenzi,
nioudeiiidzi, nioiidenousi. Pas.,
nioudendzi, nioiulenizi, nioudenin-
zi, niyoudeninzi. Fut., niou-
doudzi'l, nioudoussi'^1. Ttassi
sebba nioudeninzi houllé ahottin,
j7 paraît qac tu ne nvas rien lé-
gué.
Testicule. X. Pézé. Eggézé. "Lin
tcho'' nézé, testicules dUm cheval.
Lin tcho'' heQgé/.é hounlin, ou '^Ym
tcho'' dèyézhi, étalon.
Tétanos. F/l-ni-chè-tssè-zen1tla,tc?î-
sion convulsive des mu^scles de la
tête et du visage. E'^l-ni-chè-tssè-
denestlajfflî le tétanos ; e'^l-ni-chè-
tssè - denin'^ltla. E''l-ni-chè-tssè-
den^ltla itta ^epaninzhet, il est
mort du tétanos.
Têtard. N. Tssaihlè-louè-azé, petit
poisson grenouille, sorte de petit
poisson destiné « devenir gre-
nouille.
Tête. N. Edshi. Déné dshi, tête
d^homme. Sedshi, ma tête. — Il a
mal h la tête, bedshi eya. || Den-
niy dshi, tête d'orignal. || Tête
dure, bedshi dèyet. |l Ne faire
qu^à sa tête, kkahouttè dyéré. Il
ne fait qu^à sa tête, kkattè dyéré
03'in. Il 7/ a bonne tête, hounyan,
ou binni nezon. |l II a mauvaise
tête, bedshi shni. H Tête d'é-
pingle, tta tsoÉ)-azé dshi. Il Tenir
tête à quelqu'un, le contredire , de-
ne daya'^ti, dayas*^ti, dayanePti,
dayaTti. BedayaneFti ille kolou,
dinlzhik, ne lui tiens donc pas ainsi
tête, et tais-toi. Il Branler la tête,
vz. BRANLER. || Se cogncr la tête,
vz. COGNER. Il Courber la tête,
vz. COURBER. Il Baisser la tête, vz.
BAISSER. Il Mettre la tête en bas,
vz. METTRE. || Cacher sa tête dans
ses draps, vz. cacher. |I Chanter
de tête, vz. chanter. || Mettre la
tête en bas et les pieds en F air,
vz. mettre. |I Cluinter h tue-tête,
vz. chanter. Il Mettre les bras sur
In tête, vz. METTRE. Il Av^oir mal
à la tête, vz. avoir. || Avoir la
tête penchée de côté, en avant, vz.
AVOIR. Il Détourner la tête de quel-
qu'un.Y)éné tchya zel"a, bettchya-
nes"a, ninl"a, ne! "a. Pas., déné
tchya ze°l"an, bettchya nes"an,
OM nesttan, bettchya ninl"an. Fwt.,
déné tchya zoul"a, bettchya nous-
"a. Edlape pan bettchya ninl"a
tta ? Pourquoi détournes-tu ainsi
la tête de lui ? \\ Secouer la tête.
Dshi-tssel-bel, dshi-s-bel, dshi-
nel-bel, dshi-1-beL Pas., dshi-tsse-
É)el-bel, dshi £)esbel, pinlbel. Fut.,
dshi tssoulbel, dshi wasbel, wounl-
beL II Porter la tête haute, dage
ze-dshi, dagè Ê)esdshi, pindshi, ge-
dshi, ou dedshi, ou mieux: yazil-
dyag), tenir la tête haute, vz. te-
nir. Il Porter la tête basse, y âge
ze-dshi, {)es-dshi, pin-dshi, pe-dshi,
ou. de-dshi. || La tête tourne, nen-
ge\ déné kkénazher ; ou encore
zerzhpel, nip£)el, nin£)el, nerzhpel,
nezhia,el, nouvel, dahènerzhyel ; ou
encore déné nada nihoimdouzh.
Senada nihoundouzh, j'ai des ver-
tiges, la tête me tourne. || Avoir
une chose en tête, y penser forte-
ment, et aussi avoir des désirs, des
velléités. EÉ)anyenihozhe°l, egan-
yenioesshe^l, epanyeni£)inzhe''l, e-
É)anyeniÊ)ezhe°l, epanyenipidzhe'^l ,
epanyenieooushe"!., epanyanihè^je-
zhe*^!, eÊ)andaye/nihèÊ)ezhe''l. Pas.,
e£)anyeniho°te£)in"a, epanyenie''te-
gVa. Fut., eoanyeniho'^tou/'a,
epanyeni£)Ousshe'^l,e£)anye'niewoun-
zhe"!, eoanyenihouzhe°l. Setsseya-
nen beoanyenioesshe"! kolou, shoun
oyin, je voudrais bien ravoir ma
femme ; mais je ne le pm's. I| En tête.
Dshè. Dshè negal, marche en tê-
te. Douyé otssenou, eyi dshè ge-
gaT sounni, dès qu'il s'agit de mal
11 B
— 997
TiG
foire, /'on inut ctre pri'xquf nùr
«/u'i7 nuinfu l'i) ti'tf.
Téter. KtsM'Ittoui, lu*>ttuui, m- 1-
ttmii, tii'lttoiii. /-'uf., ftKst)ultli>tii,
liousttoiii, luuiri'lttiiiii, luiiilttoiii.
Pus., ftsM'viii lltour, <.•! Ittour. ||
'l'itcr souvent, iitu>/(*lttoiii, iitios-
ttuui, iialiiiiittoui. Fut., niu'/uul-
ttoui, iiaout«ttoui. Kcldin ! iiarin
ohsst'oin'ittoiir î CitI (juc /'«m tête
Jonc sduvfiil ! i' Fairv tctvr, vz.
KAIHK.
Téton. .Y. 'rtlu.u-ttlii-la.
Têtu, e. .iiij. \){'i\v (Ishi dèyet, avoir
la tctc dure. Il K<ltM» natssetset,
être Iri'.s attache à ses 'nlccs, \\o-
(ishi (it*yot, (tu édt'u iiat.s«*t, il est
têtu.
Thaumaturge. \. VônÙKiiyaho*^ltsi
tit'iifii, «/«» fait lies juerceilles, des
miracles.
Thé. -V. Iiittai)tfhat«è. Nadiddé in-
ttaiitc'luujè. l.t'<lé.
Théière. I,i'<lt'' téli.
Thermomètre.lietta hokkazh tssou-
tsi/jii, par (/i/oi l'tni mesure le
fniiii. 1 Beoadt* lu>kka/li '"oowwl-
di, au moyen île quni l\m oltJierve
le lie o ré iriiitensitc du froid.
Thésauriser. Tsamba nehè, peslè,
finie, £)ellè, yilyè. pou'Iè, daf-elle.
Pas., tsjiinha (t*hlya, pilla. t<inla,
oiiila, t'ilyj», oou'la. Fut., tsaniba
poulyè, tHiuslè, (jounlè. Kdlaoin
you bebba tsamba «jinlè kkénane-
zher tta? Et pour qui donc thé-
saurises-tu tant Y
Thorax. .Y. Eyèrt». Seyèrè, mon
thorax. Il Les deux côtés de la
poitrine longeant le thorax, eyèrè
ziré.
Thuriféraire. Ya'^tiyou, tta bèvé
tta<^^i «lilttliai youdf Iclii'li, celui
qui secoue ce en quoi on fait fumer
(pieltpie chose, quand on i»rie.
Tiare. Y.YaHtiy iièzliè ti-bo" tssaha.
Tibia. .Y. Déné "kt* tchi-muMi, K<lza-
ttheiiiit'ii.
Tic ^ tac. De montre. Sa dxiye elttlii,
hattement» de montre.
Tiède. Adj. Ye-tjaiM-<iu-iie/Ju*I.*l't>u
Vf-tjiaii-uu-iifzlu'i, eitu tihde. Il
Rendre tiède. Yr-lsan-ou-nel/lii'l,
Vf-tsaii -ou - iut»slii'l, \f-twin-«u-
niirlNlu'|,yt*-tsaM-<iii-iu- l^liil. /'(!«.,
u-thun-ou-iii'nzhi l,M*-t siin-oii-^K*-
t»i'^lshiM.f'ut. , ye-twiM-ou-noulzhin,
ye-tsan-<m-nousshi''l. Yf-tsaii-ou-
newoun'lslii'l «vin, rends-le seule-
ment tiède, il Rendre trttp chaude.
Ton ■an-ou-neizlii'i, '^an-ou-iM>-
shi'I, *an-ou-nin'lshi'^I, 'an-ou-nel-
shi'l. Pas., '"an-ou-iie''l/hiM, 'an-ou-
iiet'i'lslii I. Fut., an-oii-iioul/hiM,
'an-oii-noiissliii. "l'on "an-tiu-nt*-
woun'ishi'l sanan, ne rends pas
Peau trop chaude. Il -lu moral.
Houn/on ijan ahonehdiye, (m alio-
neildi'If, ou ani/fluliye, ou ani-
zeildi*"!!*, ou sanyeni/.t*hdiye,oii >aii-
yenize<ldi'le. Hounzon oan ahones-
niye, ou ahonesni^lè, ou sanyeni-
ner^li'le, je suis tiède, l Dei'cnir
de plus en plus tiède. Ilounzon
Ê<an sanyeni/4'!.-i*<ldi"'le. Hoiimon
pan siUiyenide<,'«>ali"^le, je deviens de
plus en plus tiède. — Ou encore
hounzon pan kke"oun yenihozheT,
kke"oun yenijjesshe'i , yeniuin/he*"!.
— Ibid. Hounzon hottfhya zt*rzl»-
kkazli ; ou hien lioun/on pan yeni-
hounttlt'zli iile. Ilounzon ho-
ttohyazin nepinkkazh lant*ttè oyin,
tu parai.* bien tiède.
Tiédeur. Spirituelle. Hounzon hi»-
ttc'hya zerzJikkazhi, «wi houn/on
pan yenihounttifzh illélu'.
Tien, tienne. Pron. pos. Ne. Ni-
tssin, ta chose. Neyouè, tes effetf.
Tiens ! Interj. d'étonnevtent, dyan !
!l Tiens, prends! nan !
Tiers. .Y. "l'a eMèout<welilyai tssin
i'Ia.,^*.
TierS'point. Lime triangulaire^ ho-
kka'l ttazhe-azé.
Tige. -Y. De tout végétal ^ à Peicep-
TIN
- 998
TIR
tion de Varbre. Bettlooè. Ttlo° de-
netssi"azé bettloeie, tige cVoignon.
Il Tige d^un arbre, bededchennen.
|| Tige de mocasMns, "^ké-tsa-bet.
Il Tige de botte, dedchenn "^ké
zhè'^lè.
Tignasse. A'. Chevelure mal pei-
gnée, en désordre. Déné dshi Vl
nahdi lantte oyin, ou déné dshi
zehdezh lantte oyin. Quelle ti-
gnasse il a ! Bedshi zehdezh lantte
o\-in, il a la chevelure comme toute
tordue, tout emmêlée.
Tigre. A'. Ettchyèdè tcho" dyérè,
gros animal féroce. Tchizè tcho°
dyérè, méchant félin.
Tille. Herminette. Tssè-ni-dshen''l.
Betta tssenn etssedshè'^li.
Tiller. Aplanir avec Vherminette.
Tssenn etssedshe'^1, tssenn es-
dshe°l, indshe'^l, edshe°l, idshe°l,
ouhdshe'^1. Pas., tssenn etssedshel,
tssenn e^esdshel, e£)indshel. Fut.,
tssenn etssoudsheT, tssenn ous-
dshe*^!. Diri tssenn ousdshe*^l, je
vais tiller ceci.
Timbre=poste.A^. Édittlis zhezh kké
dehildzai, qu'on colle sur une en-
veloppe de lettre.
Timide. Adj. Tssoudendyan, hou-
denesdyan, houdenindyan, hou-
dendyan, être honteux. \\ Zeldye-
dou houndshazh. NeÊ)esdyérou
hesdshazh ttontte itta, c'est que je
suis timide, peureux. Houdénes-
dyan lasttè oyin, je suis comme un
homme honteux.
Timon. N. Bezb-ttlou^l-tchennen.
Timonier. Tssi ekkelni.
Timoré, ée. Niho^ltsini pan édédao-
relni^énen, qui craint et respecte
Dieu. Niho'^ltsini ga^n édédaorinlni
ille tta anettè ousan ? Ta conduite
indiquerait-elle que tu n^a.s au-
cune crainte de Dieu ?||Niho1tsini
oan édédaoreddi, être timoré.
Tinette. De beurre, edyédé tthouè
tlessè "téli.
Tinter. Tsantsan deltsadi hel^el,
hes°el, ne^rel, yeTeh Pas., gelge},
QÏTel. Helgel tthè ! Voilà qu'on
entend tinter! || Avoir des tinte-
ments d'oreille, déné dshi ya^è
^tettè. Sedshi yapè *^tettè, Voreille
me tinte.
Tiqueté, ée. Vz. tacheté.
Tire=bouchon. Betta "tou ''téli da-
°adeldezhi.
Tire=boiirre. Kka-oddezh.
Tire=d'ailes (A). Be-na-tssè-delzhe°l
lanttou napetta°l, voler d'un vol
rapide.
Tire de traine, boucles auxquelles
Von attache les harnais, b^edshi
edzi°lè, ou ttloule ga. dane^'ldzi"!.
Tirer. A soi. Edetssenn tssounltti,
hounestti, hounin'^ltti, youn°ltti,
houniltti, hounou^ltti, daheyoun^l-
tti. Pas., edetssenn hounintti,
houni°ltti, houninitti, younin°ltti,
houniltti. Fut., edetssenn houtti,
houstti, houwoun^ltti, you'^ltti.
Edetssenn hounin'^ltti, tire à toi.
Il Après soi, traîner. Etssellouzh,
eÊ)eslouzh, epinlouzh, yellouzh,
epidlouzh, eÊ)Ou°louzh. Pas., e-
tssourzhlouzh, houzhillouzh, hou-
zhinlouzh, yourzhlouzh, houzhi-
dlouzh, houzhou'^louzh. Fut.,
esoullouzh, °touslouzh, ''tewoun-
louzh, ye°toullouzh. Bezh netcha
kolou, dekkettlatssenn yourzh-
louzh oyin, toute grosse, toute
chargée qu'était sa traîne, il l'a
tirée, traînée jusqu'au bout. —
Ibid., (si c'est un animal qui
tire). Naedlouzh. Pas., naouh-
dlouzh. Fut., nae°toudlezh. Naye-
''toudlezh ille sin, neddazh tta, la
charge est trop forte, il ne pourra
pas la tirer, la traîner. Il Une voi-
tre, en montant une côte. Cka-
etssellouzh, o°kaeslouzh, o°kain-
louzh, o^kaellouzh, ou o^kayel-
louzh, o°kaidlouzh, o°kaou°louzh.
Pas., o'^kaetssellouzh, o^kazhil-
- 999 -
TIR
lou/.li, o''ka/.liiiil«)U/li, «('kayt-r/Ji-
Iouzli.F»/^,,o'kaetssoull(»u/.lj, o'ka-
(UInIoii/.Ii. Hr/li-tohomuMi o^ka-
w()ii(llon/li, montons lu côte, en
tirant In voiture, il Di\ faire sor-
tir, iliHivrcr, vz. \)(Ai.\c,\:n il Déti-
rer, V. fj. une corde, 'rtlouk* "^tetti,
'testti, tiiritti, vf'to'ltti, 'tiltti.
Pus., 'tetti, "tntti, "tiiritti, ye-
'tiii'Itti. Ff//.. ""toiitti, timstti. '\e-
wouii'ltfi. Diii ttlouK' tewoultti
(la, (IiHirons cette corde. Il I/épée,
le couteuu, vs. décîaînkr. Il Lu
junibe, le brus de (/i/c/r/j/'»/j. l)e-
nettheiinen outfho, (ItMiiiitrlieiineii
outcho liouiitti, houiu'stti, liou-
uiii'ltti, younltti, houniltti. Pus.,
hounintti, houni'Itti, lioiiinn*^ltti,
youiiii/ltti. Fut., hoiitti, houstti,
liouwouiritti. — Settliennen liou-
iiin'ltti, tire ma jambe. || Le bras
ou la jambe de quebju'un pour re-
mettre les os en place. Déné ttlien-
nen outcho dénintchennen outcho
kké-tchin-(le''tiii, kke-tchin-<les-
'tin, kke-tchin-din'^tiii, kke-tchin-
fle'^tin. Pas., kkiMchiii-de^tan,
kke-tchin-deoi'tan. Fut., kke-
tchin-dou°tan, kke-tchin-dous°tan,
k k e-tch i n-de\voun''tan , kke-tchiii-
dou'^tan. Hiiitchennen kke-tchin-
dewou'^tan, tirons-lui fort le bra'i.
Il Quelque chose qui est retenu,
entrelacé. na-ooa-*'an-É>ilyè, da-
ooa-'^an-peslè, ""an-oiiilè, 'an-oellè.
Pas., da-ooa-*^anoilya, ""an-nilla,
■^an-Éfinla, "an-ye-oiida. Fui., da-
ona-^an-poulyel, "an-fouslen, ""an-
pounle"!. H En bas. Nisin hountti
vz. ci-dessus le verbe hountti.
— Nisin houninltti, tirc-le en
bas. H En haut. D-.i'jè hountti.
Dapè hounin'"ltti, tire en haut. Il
En arrière. KktA'^a otssenn hountti.
Diri "^Hn tcho' kkel'a otssenn
hounltti oyin, ce cheval ne fait
que tirer en arrière. — Ibid., (se
dit c;iforc de (fuelquUtn qui refuse
de prendre part à un truvuU, à
utie entreprise). Di'né ttchya Ihne-
tt'IIi'l, ht'ttclijka t't'shl, pinli'l, t*"!-
li*^!. Kdlat»^ fan déné ttchya yinli'I
itta f Pourquoi donc tires-tu en
arrière Y 'I En avant. Venna/hî*
hountti. Diri "^Hn tcho' yennazht*
hounltti ekkorelyan ille ahottin,
ce chi'val ne sait donc pas tirer en
avant î II f'f» dehors. Hounttazin-
tssenn hountti. Il .1 sec, hors de
Feau. Ton hotssin 'tou-^ta- adh>u,
'^fou-"^ta-''aslou, 'tou-'^ta-'^anellou,
'■tou-'ta-'"ayeIlou, ""tou-'ta-'aidlou,
'^tou-''ta-'aou'^Iou. Pas., 'tou-'^ta-
''apedlou, '^tou-'ta-'"a(.>inou. Fut.,
"tou-'ta-'^awadlou, '"tou-'^ta-'^awas-
lou. "^l'enn hotssin 'tou-^ta-'anel-
lou, tire-le de Veau, à sec. Il Par
les cheveux. Déné dshippa hountti,
oïl hiltchi. Hedshinca hi^ltcho, je
Vai pris par les clieveux. lieihh'ujna
houni'^^ltti, je l'ai tiré pur les che-
veux. Il De son père et de sa vière,
vz. TENIR. 'I .S'a .source (rivière).
Hotssin "aijinhn. Il Tirer son ori-
gine. Hotssin déné ho'teMin. Je
tire c/'cu.r mon origine, houhe-
tssin"anen déné heshn. Hoube-
tssin"anen déné "te/Jiidhii. nous
tirons d'eux notre origine, i Les
larmes, faire pleurer. Déné nal-
tsap, nastsap, naneltsao, nayel-
tsap, nailtsap, naouTtsao. Pas.,
napeltsap, napi^tsan, naoinTtsao,
naycoin^ltsap. Fut., naowaltsap,
napwastsap, nat>wounltsap,nayoul-
tsap. Napwounltsap sanan, ne le
fais pas pleurer.^] La langue. Sha-
*^a-dshou-tssedshi, sha-'^'a-dsJiou-
esdshi, sha-^a-tlshou-ntMlshi, sha-
"anlsliou-edshi. Pas., le prés, avec
nin. Fut., le prés, ax'cc un adv. de
temps. — Ibid. Sha-'a-dshou-
tssel"a, tirer la langue longtemps ;
slia*'a-dshou-es"a, nel"a, el"a."/)f
l'arc, vz. néox'HKR, ki.kchk. l/.r
fusiJ nu le cntnnt. F'telkkezli (on
TIR
— 1000
TIR
^Ih'c lu voja' sur kke/.li). (Ktol-
kkizh, être tireur). F/teskkezh,
e''teskkizh ; e^'tiiilkkezh, e'tin'^l-
kkizh ; e'tolkkt'zh,o''telkkizh ; e'til-
kkozh, e'tou'lkkt'zli, liMiè''te'l-
kkezh, (lalu'lic'tt'lkkrzh. Pus., ge\-
kkezh, e'ti'Ikki'zh (on buisse la
voLv sur kkezli). Pi'"lkkezh, e°ti1-
kkezh, e'tin'lkkezh, e'"te*'lkkczli,
e'tezliilkkezli, e'"tezhou""lkkezh.
Fut., e'toulkkezh, e'iouskkezli, e-
"^tewounlkkezli, e^'toulkkezli, e'te-
woulkkezh. || Atteindre d'un
eoup de fusil, et au-<isi,simplement ,
tirer. Hounlkkezli, ouneskkezh,
()unin'"lkkezli, youn'lkkezh, ouuil-
kkezh, ounou'lkkezh, hèyounn-
kkezh, dayoiin''lkkezh.P«.s. , hounl-
kkezli, }ioui'"lkkezh,hounin°lkkezh,
youninlkkezh, hounilkkezli. Fut.,
houlkkezli, hou.'^kkezh,hou\voun'l-
kkezh, you'lkkezh. E^ti-^llckezli ko-
lou, be£»an^i''lkkezh oyin, j'ai tiré,
mais je l'ai manqué. \\ Hilkkizh,
atteindre, tuer d'un coup de fu-
sil ; heskkizh, hinlkkizh, yilkkizh.
Pas., helkkezlr, slii''lkkezh, shin""!-
kkezh, ye''lkkezh. Fut., oulkkizh,
houskkizh, wounlkkizh,youlkkizh.
Denniy houskkizh, il faut que je
tue un orignal, ou des orignaux.
I^Taelkkizh, (ne prend guère que
l'indéfini, au présent). Pas., %ae\-
kkezh ''tazhi'"lkkezh,'^tazhin'^lkkezh,
"■taenkkezh, ou "^tayelkkezh. Fut.,
*^taoulkkezh, ^taouskkezh, *^ta-
wouii^lkkezh, ""taou Ikkezh. Den-
niy *^lan '^tae^'lkkezh, il a tué beau-
coup d'orignaux. || Kkéelkkizh,
tuer beaucoup, exterminer ; kkées-
kkizh, kkéiivlkkizh, kkéeHkkizli.
Pas., kkéelkkezh, kkéoi'^lkkezh,
kkéoin"lkkezh,kkéoin'"lkkezh.Fwt.,
kkéoulkkezh, kkéouskkezh. Den-
niy kkéoin^kkezh ahottin, il pa-
raît que tu as tué beaucoup d'ori-
gnaux. Il A la cible, vz. cible. ||
Tirer du feu d'un caillou, battre
le hriijnet, vz. battre. || Pour
faire fuir. Tti-hyu hezelkkezli, be-
neneskkezh, l)eneiuiilkkezli, ye-
lUMilkkezh. Fut., ttdiya hezoul-
kkezh, henouskkc'zh. 'Ttchya he-
newoulkk(>zh, f(iiso)is-les fuir, en
tirant. \\ Pour s'appeler, ou pour
donner un signal. E°linka selkkizJi,
(lonin'^ka e'"tolkkizh, biii^^ka e'tes-
kkizh, e''tin'lkkizh,e't('lkkizh.7^a.s.,
e'iin'ka seyelkkizli, denin'ka ""teoel-
kkizh, bin'"ka "te£)inkkizh. Fut.,
eTin^ka soulkkizh, denin'^ka '^toul-
kkizh, bin^ka ""touskkizh. Sin'^ka
^tewou*'lkkizh oyin wallè, vous ti-
rerez pour ni'appeler. || De l'eau,
vz. PUISER. Il Tirer de l'eau d'un
puits. ''Tou ""adlou, ''aslou, "^anel-
lou, "allou, ^tou ""aidlou, "aou'lou,
"adallou. Pas., "tau 'ayediou, ^a-
^illou. Fut., "^tou '^aAvadlou, ^awas-
lou. ""Lin tcho*" "^a "^tou 'awounlou,
va tirer de l'eau pour les chevaux.
Il Tirer de l'eau, au moyen d'une
poulpe, vz. POMPER. Il En lon-
gueur, chercher à gagner du
temps, vz. TEMPORISER. |l Blesser
d'un coup de fusil. Ttchyè del-
kkizh, ou bèdelkkizh ; ttchyè des-
kkizhjOM bèdeskkizh ; ttchyè din*^]-
kkizli, ou bèdin^lkkizh ; ttchyè
delkkizh, ou yèdelkkizh. Pas.,
ttchyè depelkkezh, ou bède^el-
kkezh, bèdepi'^lkkezh. Fut., ttchyè
doulkkizh, bèdoulkkizh, bèdous-
kkizh. Bede£)in*'lkkezh ahottin, tu
Vas donc blessé ?
Tirer (se). D'un muuvaî.s pas. O-
tssin %nzedzhi, ''andesdzhi, ''an-
dindzhi, ''andedzhi. Pas., °anze-
dzhet, ''andeoesdzliet, '"ande^jin-
dzhet, '^andedzhet. Fut., %nzou-
dzhi, "^andousdzhi. Hotssin ^ande-
woundzhi hekkè hounhn illé, tu
ne t'en tireras jamais. \\D'un coup
de fusil, ou .se tuer d'un coup de
fusil. Etssedounlkkezh, edounes-
kkezh, edouninlkkezh, edouii'^l-
TIS
- lUUl —
TOM
kkeyii, i<<itniiiilkki'/.li. erioiinuu'l-
kke/h.Mit'ilouii II ' >un I
kkt'/li. l'of., I ■ . imK-
/Ju\Hkk(*/h, imU'zIiiii ikkf/i>, iMlf'l-
kkfxi), eili*/.liilkkc£ji, (lif/hou'I-
kkt'^i, Munif IkkfJi, cliuir/Jiil-
kki*/li, <la<li*7.iHi Ikki'/li, tliili«HK''"l-
kki'xii. Fut., fts-^-iloulkkf/.h, »•-
lloUskkt'/Jl. F,(it'HllUirlkkf7.ll NH-
iiaii, pnitiU ^anlf de tf tinr, df
te tuer. Il Mutuellement de» < <»u/»«
de fusil, oix de /»iAf(</«7.K'Ift^MUiiil-
kkf/.h, t''lt*(iiiiiilkkr/li, «• U'tiuiiou I-
kke/Ji, t*'let)iin Ikkc/li, (iar louii I-
kktv.h. Pas., e It'tNMJUiilkki'/h, e'Ie-
uunilkkeKli, e''UH)uiu>irikke%li,e''le-
houiii Ikki'/li. Fut., ♦•'^Ifts>*»ul-
kkezh, e'iouwoiilkke/li, t*rt»u»ou I-
kke/li, e Ii'lu>irlkkr/li, riat'U'Iiou I-
kke/h. I)Hi'''luuv«uu'lkkt.'/Ji siinaii,
prenez garde de tirer leis un» sur
les autres.
Tireur. -V. h7te'lkkizlii dénen. Ou-
'teninnkkezlii «léiien, qui a l'habi-
tude de tirer.
Tiroir. X. KekketNlettlissi, ou l>ekké
thetsselyé ye '"anl/x>uzi, petite
eaisse emboîtée dans une table,
«/HJ .sf tire en glissant.
Tisane. Intiluu-t»ayi' '^tou tsst'dtian,
breuvage dans lequel itn a fait
bouillir des racines.
Tison. .V. ''An-<lerzhkkani, pour l>e-
tia derzhkkan, reste d'un morceau
de bois }>rûlé en partie.
Tisonner. V. tr. "^Kuiin hi«;wi, pi-
quer le feu ; lu»s^wi, hin^:ui, ]\v-
ifwi, P<j.«i., hehtjwot, sliiuwot,
sluii^wot, heliLTWtït, nu \fliiiwt>t.
Fut., houi^wi, liousuwi. 'Kuiin
hiiii{wi, tisonne le feu. 1 Koiin
hè-st'-ni-tiertrt'^. hè->t'-iu-<léiu'N-
*^ès. Pas., konn hè-s^-iii-<linri{^s,
hè-sè-iu-<leni''ri;^s. Fut., '^koim
hè-^it*-Ili-<^oul Vès, ht'-M'-iii-dous-
'jfès. ''Konn lu»-sè-ni-«li'nin l'"nî*>.
arrange le feu. > n !• r< nninnl ,• //-
«t»M/ll'-/t'.
Tisonnier. Kunn o^u'l, instrument
pttui triuiiiller, atti»er le feu.
Tissé, ée. IKIittioun.
Tisser, t. tr. Vou ctildun, «Httlouji,
nettiuun, VfttltHin, iltltiun, uuli-
ttitmii. Poji., you liftittlutui, itii-
ttluun, Nliintlluiin, >• i.
Fut., yuu wattliiun, .,
Hoiuittluun, \uuttluini.
Tissu. V. Kttlouiieu.
Tituber, i'haneeler^ en marchant.
Na/cila, nunl■^Ia, naninl.i. " i.
naiiidla, naiioulila, iia i.
Pas., le pré», avec nin. Fui., na-
/oulla, nanousU, nanewuunla.
Kka/liè naiii'lla ille ikké sin ! //
fie titube pas peu !
Toi. Pron. pers. Nenn. 'i Neiin 'a-
• lî', toi-même.
Toile. -V. Ttio nilmlf t^'ltlclneli,
ce qu'on déchire ^ ce qu'on achète
pour faire de* tentes. |l Tthi&in
"i iK'Ittfhvt'Ii, toiie à chemise*. ||
D' . Odad/ivé Wx'M; piège
d\
Toilette. Faire toilette^ vz. FAUe.
Toison. .V. Fidsiienn $lini ga, laine
des ntoulons.
Toit. -V. Vf-lK>-ttliilla. Toit plat,
yé-lio-kké da-liol kar. Toit à pie,
yé-ho-tt)iilla na<.>ftta/li.
Tôle. -V, Tsantsan ka le.
Tolérer. V. tr. Déné VI duuyé t>-
'tezii ho/.lie'l,lio<_wt".sli»' ' ' 1-
slie'l, luH'Wt' l>lif I. I" 1.
hofoulshe'l. Fut., iio te/ii i»o tou-
/Jii, lio'^tous.shi. Dyaii nouVI dou-
ve hu''tezl) hu''ti-woun l>lii sanan,
ne passe pus /></»■-«/«>>«<> ce qui *e
passe au niHieu ili nous, ne le ti>~
1ère jHi».
Tolet. De barge (place des rumcs).
Ttotïx kké.
Tombe, tombeau. .V. IVné de-
dfluMini-n, i\>t la eUdure qui en-
toure la fosse. l|Nih-<>-\ai.»t* déné
lia horxii''aii, le fond de la terre
qui attend rhomme. •! Nih-o-ya-
TOM
- 1002 —
TOM
oè nouh-ba horzh"an, la tombe
nous attend. || La fosse même se
traduit encore par tssertin, le
corps (]ui est au foiul ; pi. tsserzli-
la. On dit aussi quelquefois iiilio-
yisin, au fond de la terre. Tta tsse-
dyi eclaonelttou nihoyisin zettezli
lahonttè ovin, chaque respiration
nuirque un pas vers la tombe.
Tombée. .1 la tombée de la nuit.
Naloi'lou.
Tomber. V. tr. A plat, sur le ven-
tre. El^ké/iltthi, e'^rkéhestthi, e^-
"kéhin'"ltthi, eTkéheltthi. Pas.,e'%
^^kétsseltthet, e'rkézhestthet, e^-
''kézhinntthet, ei'kéeltthet. Fut.,
e'^rkétssoultthi, e^rkéoustthi. E^^l-
'^kewoun'^ltthi sanan, prends garde
de tomber. — Ibid. Natsse'^kar,
nas'^kar, nane°kar, na'"kar, na^kar.
Pas., natsse^'in'^kar, na^i^kar.
Fut., natssou*^kar, nawas^kar, na-
woun'^kar. Na£)i^kar ikkin ! Je suis
tombé à plat. — Ibid. Yagè na-
tsseltthi, nastthi. Pas., yagè na-
tsseltthet, îiazhestthet, nazhinl-
tthet. — Ibid. E^tthi tchan ze-
gieddai, neoesdé, ne^indé, neoeddé.
Pas., e'^ltthi tchan ze^eddao, ne-
pesdap, neoindap, nepeddap. Fut.,
e'^ltthi tclian ze^ouddé, neoousde,
neooimdé. Il A genoux. Nih-na-
fto-zedde'^l, nih-na-go-desde"!, nih-
na-go-dindel, mh-na-go-dedde°l,
nih-na-go-didde'"l,nih-na-oo-douh-
de*^!, nih-na-go-hèdedde"!. Pas.,
nih-na-go-zeoindel , nih-na-go-de-
É)iddel. Fut., nih-na-go-zoudde'"!,
nih-na-go-dousde*^!. — Ibid. Nih-
na-go-zelyé, vz. s'agenouiller.
Nih-na-go-dewouhlye% ou bien,
nih-na-go-dewou''lde°l, tombez à
genoux, agenouillez-vous. || A la
renverse,en arrière,siir le dos.Dagè
seltthi, dage 'testthi, 'tinltthi,'tel-
tthi, "tiltthi, '^tou'ltthi; pi. dagè
settli, ''tittli, "toiilittli, 'tettli.
Pas.,daoè seltthet, ''testthet, ''tinl-
Ithet, "tcltthet, 'tiltthet, "toui-
tthet, hè'teltthet, dagè settli, °te-
zhittli, ''tezhouhttli, "tettli. Fut.,
dauè soultthi, "^toustthi, "tewounl-
tthi, daoè souttli, "^tewouttli.Dapè
''tinltthet ahottin, tu es donc tom-
bé à la renverse ? || Sur son der-
rière.'Tezh ttla seddé, ''tesdé, "tin-
dé, "teddé. Pas., °tezh ttla seddap,
"tesdap, ''tindap, "teddag). Fut.,
°tezh tla soudde, "^tousdé, °te-
woundé, "touddé. "^Tezb ttla "ted-
dag ikkéla ! Le voilà tombé sur son
derrière! \\ A Veau. "Ta tsseltthi,
"tastthi, '^taneltthi, "^talttlii, 'tail-
tthi; "ta tssettli, "ta ittli. Pas.,
°ta-tsseltthet, "tapestthet, "tapinl-
tthet, "ta^eltthet, "tapiltthet ; "ta-
tssepinttli, "tapittli. Fut., "ta-
tssoultthi, "tawastthi ; "tatssouttli,
"taAvouttli. "Tawounltthi sanan,
prends garde de tomber à Veau.W
Dans le feu. Dshiye zeltthi, des-
tthi, dinltthi, deltthi, diltthi ;
dshiye zettli, dittli, douhttli, de-
ttli. Pfl,s,, dshiye zeltthet,destthet,
dinltthet, deltthet, diltthet ; dshi-
ye ze£)inttli, depittli. Ft/t., dshiye
zoultthi, doustthi, dewounltthi,
doultthi, dewoultthi ; dshiye zou-
ttli, dewouttli. Dshiye dewounl-
tthi sanan, prends garde de tom-
ber dans le feu. || Dedans. Hoyé
tsseltthir, hoyesthir, hoyeneltthir,
hoyeltthir, hoyeiltthir, hoye tsse-
ttlir, hoyeittlir. Pas., hoyé tssel-
tther,hoyestther ; hoyé tssepinttli,
hoyeÉ)ittli. Fut., hoye tssoultthir,
hoyewastthir ; hoyetssouttlir, ho-
yewouttlir.Hoyewounltthir sanan,
prends garde de tomber dedans. \\
De haut. Oda seltthir, oda "tes-
tthir, "tinltthir, "teltthir, "tiltthir ;
oda settlir, oda "tittlir, "touhttlir.
Pas., oda seltthet, oda "testthet,
"tinlttliet, "teltthet, "tiltthet, oda
sepettli, oda "tezhittli. Fut., oda
soultthi, oda "toustthi, "tewounl-
roM
- lOO-i -
TON!
tthi, toultlhi, "^tfwtuiltthi ; cxiii
souttlir, ot\a 't«'W«»uttlir. Odtt
woiiiilttlii, ou tMiii tfwouiiittlii
:ianuii, prends fiardc de ttnnher. ||
De chute en chute, riniler en han.
Odii M'l>l)ti/li, ixia 'iil>l>a/li, "tiii-
hazli, "tt'M»a/.li. /*«/>., twla M«(_iin-
Im/Jï, ''tf!.>il)a/li. Fut., (Mia scuiW-
Uazli, ""touslmzh. - Ou mieux en-
core. Oda iia2«>t)})a/J), uacii'slmzh,
naiiinha/.li, iiatl('l>l)a/.li. l'as., luiii
imzt't)inl)a/li, iia«lt'()il>l)a/li. Fut.,
o(ia na/()ul)l)a/li, lla<iou^l>a/ll. Oda
na(lo(iiiiba/.l) aliottiii, tu as donc
roulé de haut eti hos. il IVépuite-
ment, de lassitude. Nisiii zolttlii,
■^testtlii. Pas., iiisin wlttln't, "^tes-
ttlu't. Fut., iiisiii /oiilttlii, tous-
tthi. Nastset ilU*, l'kou iiisiii '^tes-
ttlu't Iakou ! Me voilà doue tombé
d'épuisement ! — Ihid. Nili-iii-
tsseltthi, nih-iii-nestthi, nih-iii-
ninlttlu, nili-ni-iu'Itthi. Pas., nih-
ni-tsseltthet, nili-ni-nestthet, nih-
ni-iiinltthet, nili-iii-iu*Ittliet.ll De
sommeil. Bel tta imiiis«»lttlii,
nain^testthi. /'</•<., bel tta luiin-
seltther, nain'^testther. Fut., be"!
tta nainsoultthi, nain'tousttlii.
BeT tta nain'^tinltthi ahouneddi,
tu parais tomber de sotnmcil. Il
Du haut mal. Nen(.»el tta eTkezil-
tthi, e'^rkehestthi ^1'=. cette con-
jugaison ci-dessuj<). — Ibid., sou-
vent. Nenpel tta eTkeiiatssiltthi,
en^kenastthi, el^kenainltthi, e°l-
""kenaltthi. Nenoeltta eTkenainl-
tthi ahottin, tu tombes doue bien
Jiouvent ? H En léthargie, vz. LÉ-
THARGIQIE. Il Kn esclavage. E"l-
iiari (\éné "èho^li, e'inari dene hes-
tsi, neltsi, yeltsi. hiltsi. Pas., eH-
nari déiié '"èh«>r/,hlin,dene zhestsiu,
shiii'ltsin, ye'Itsiii. sbiltsin. Fut.,
eTnari déné "^èhonle, houstsi, K'I-
nari sehorztiliii Iakou! Me voilà
tovdté en esclavage ! I! I/un sur
Vautre. Klkketssiltthi, o'Ikkeil- 1
ttbi. e'IkkiHMjMtthi, f IkkeheltUli ;
les uns nur les autres, c'Ikketstittli,
f'Ikkeitlli, e'Ikk.'Oiihttb, .kkebf
tlli. Pas., e-lkkets.ilttbrt, e Ikkt-
iltUiet, t-Mkkfou Itthet, elkk.fl-
ttliet. l^e» uns sur les autres. F/l-
kketssft'iiittli, e Ikket'ittli, e'Ikke-
t>oiihttb, elkket.inttli. Fut., e'\-
kketssoultthi, elkkewoullthi, e\-
kkewou'ltthi, e'ikkehoultthi. Les
uns sur les autres, e'Ikket.^souttli,
e'Ikkewouttli, eMkkewoubttli, e'^I-
kkehouttli. I Malade. Déné Hh)-
deiizhi. Pas., déné '^ècxleninzhet .
Fut., déné "ècMiouzhi. Ttassi hotta
nèo<iouzhi sanan, prends garde de
tomber malade. 1 Souvent. E'ITce-
natssiltthi, eTkenasttbi, ellce-
nainltthi, eTkenaltthi.Pa>.,e Tke-
natsseltthet, eM kena/liestthet, e1-
•^^kenazhinltthet, en^kenaltthet.Na-
rin e'Tkenastthi, je ne faix que
tomber. 1! Sur le côté. F/Ikkezli
zeltthi, e'ikkt-zh zhesttbi, zbinl-
tthi, eltthi. Pas., e'Ikkezh zel-
tthet, e'ikkezh zhestthet, zhinl-
tthet, zbeltthet. Fut., e Ikkezli
zoultthi, e^lkkezb nouNtthi, ne-
wounltthi. nouitthi. EMkkezli
zhestthet tta sezi eya, je suis tom-
bé sur le côté et ai mal au rorp*. ||
Sur le coude. Nih-ni-tssez-onl'^az.
nih-ui-tssez-niTtaz, nin''rtaz,ninT-
""taz. Nih-ni-tssez-iii rtaz tta, se-
tssez eya, je suis tombé sur le cou-
de, et 1/ «I tuai, tl Sur les mains.
Ni-na-la-tsM»lde'l, ni-na-Ia-£>esdeT,
ni-na-la-t'inlde*^I, ni-na-lai.^ldel. —
Oh bien mieux encore etléba iii-so-
dehiik, nifxienesnik, niixleninhiik,
niodenehiik. E<léba niotienesnik
itta, kkazhè, heureusement qu^en
tombant je me suis protégé des
mains. Il .Sur les pieds. Ni-e'ke-
y.lllaz, ni-e'ke-zliiTtaz, ni-elce-
zhin'l'taz, ni-e'"ke-zlie'I'taz. Nin*-
'ke-zliiTtar. kkazl»^, je suis hettreti-
senient tombé sur les pieds. 'I Sur
TOM
— 1004 —
TOM
une arme, v. g. un contenu. Hès
gan zeltthi, nestthi, iiinltthi, oanl-
tthi. Pas., l)î's onn /.eltthet, nes-
tthet, niiiltthot, L'aiilttlu't. Bès
oanltthet tta odeoi'l'tt', il s'est
blessé, en tonihutil sur un eonteau.
Il Sur une bonne terre (fig.). Nili
houii/on ni'ke/eninzher, ni'kedeni-
zher, ni'kedeninzher, iii'kcdtMiin-
zlier, ni'kediMiidzher,ni'kodeiiidde.
Nih lioun/.on ni'kedeiiizher ikké
sin ! Je suis donc enfin totnbé .sî/r
une bonne terre ! \\ En syncope.
'An déné ekkoredyan illé, '^An dé-
lit,' fkkorelyan ille ovin, il est tom-
/)(• en syncope. Déné nada sou-
hourzli"a illé; ou dene nada ni-
hoddouzh ,ou déné-na-'^n-dénè*^gis,
avoir des vertiges, des étourdissc-
inents. Be-na-da souliourzh"a illé,
ou henada-nilioundouzh, ou be-na-
''n-déiiè*'gis, il a des vertiges, des
étourdissements. || Tête-prennère.
Ni-edshi-tsselyel, ni-edshi-zhesyel,
ni-edshi-zhinlyel, ni-edshilye'^l.Ni-
edshilyel oyin, il est tombé tête-
première. Il Eti glissant. Sorker,
glisser, hos^ker, hounrker, hol-
'"ker. Pas., so'^Pker, hozhes*'ker,ho-
zhinTker, hoTker, avoir glissé et
être tombé. Fut., sourki, hous'^ki.
Houwounrki sanan, prends garde
de glisser et de tomber. || En bou-
le. Oda setsoç», oda'^titsoo.Oda'^tin-
tsoo ovin, il est tombé en boule.
Il En pourriture, vz. poi'RRIR. ||
(Choses). Nalttiii ; pl.nattVi.Pas.,
naoeltthet ; pi. naointtli. FMt.,na-
waltthi ; pi. naoouttli. Setssenn
ni^ltoue dshè naoeltthet, une pier-
re est tombée près de moi. I| (Ar-
bre). Dedchenn ninepÉ)ez. Pas.,
niningez. Fut., ninouooez. Il De-
dchenn nine£)É)ez walli, Varbre va
tomber. Dedchenn nekke nouo-
pez sanan, prends garde que Var-
bre ne tombe sur toi. Dedchenn
vekke nininpez, un arbre est tom-
bé sur lui. Il .1 /•/>;•(' tombant con-
tre un autre arbre.Daiwgge'A.Pas.,
daiiiniiiyez. Fut,, danouppez. ||
(Balle, pierre, objel dur, nuissif),
iialllhi. Pas., naoeltthet. Fut.,na.-
waltthi. Il (Hois, rame, fusil, chau-
dron, objet long). Na'kezh. Pas.,
naniii'kezh. Fut., nawa^kezh. "^Tel-
kkizhi nawa''kezh sanan, })rends
garde que le fusil ne tombe. \\
(Feuilles d^arbres). Naddé. Pas.,
naoindé. Fut., nawaddé. Inttan-
tchapè napindé, les feuilles sont
toinbéea.W (Étoiles). Naltthi ; pi.
iiattli. Pas., naoeltthet; pi. na-
piiittli. Fut., nawaltthi ; pi. na-
pouttli. Il (Linge, objet mou),
nanne ; pi. nattli. Pas., napinnap ;
pi. nayinttli. Fut., nawanné ; pi.
naoouttli. Nawanne sanan, prends
garde que le linge ne tombe. \\
(Foudre). Ttassi ilkkizh. Pas.,
she'lkkezh, ou ye^lkkezh. Fut.,
oulkkizh (c'est le même mot qui
signifie atteindre d'un coup de fu-
sil). Iddi dedchenn she^kkezh
ikkin ! La foudre est tombée sur
un arbre, a frappé un arbre. \\
(Feu). °Konn naltthi. Pas., na-
oeltthet. Fut., nawaltthi. Sekké-
zin 'konn napeltthet, du feu est
tombé sur moi. |l (Maison). Na-
oune*^kar. Po*., naounin'^kar. Fut.,
naounou'^kar. Yé naounou^kar sa-
nan, il ne faut pas que la maison
tombe. Il (Tente, loge). Oun'^tel-
chia'l. Pas., oun^te'lchia'l. Fut.,
oun^telchia^I walli. || (Maladie).
Dadda déné kkizhi. Pas., déné
kkéinzhet. Fut., déné kkéouzhi.
Dadda noukkéouzhi sanan, il ne
faut pas que la maladie tombe sur
nous. Il (Malheur). Douyé déné
kkéhoultthi. Pas., déné kkehoul-
tthet. Fut., déné kkéhoultthi.
(C'est le ton de la voix qui fait
la différence entre le prés, et le
fut. ; on l'élève pour le fut.). ||
TOM
— loœ
TON
(Suit). H©'IVI. Im niiil e»t ve-
«ur, pin'l'»^''* ' fWiViVn-, chute
d*eau). °An-im(,4Mlliii. |l (Ho»év).
Tou tM»It' nutx'ur». Il (Sahlf,
I ' ). Shrti tflio iiiluilltvi*
i>vits>i. Slitii 'liiii li(iiiHil.s>i
liiktiu ! Quf tlt !>al>lf ttniihi' ! ||
( Vent tnuni^dii ) . \ )rlu-r/li<.fl . l'a». ,
«lerxlHH'l, ou «liiifcl. Dclu'r/li'.t'l, tf
veut tomhf. Drrxlitx'l, le vent eut
tombé. H .1 /'rriM ((thjef uiasuif).
'TaUtlii. Pau., tatH«lttlu«t. Fut.,
'tawuitthi. Ihid., (tthjet loiifi,
6oM, etc.). "IVkex»». Pa»., ta-
pinlcezh. Fut., '^tawa'"kozh. N<h»I-
klvizhi '^ta^a'^kf/ii Naiiaii, i)rrinls
ganic que ton fusil uc totnhe à
rcau. — Ihid., ({)lu.'iiturs objet»).
Tattli. Pas., 'tafiiittli. Fut., 'ta-
wattli. I' Dans le feu. Dshiyi* tUA-
tthi. Pas., «lilttlu-t. Fut., «loiil-
tthi. — //)!</. , (plusifurs chosea).
Dshiye tiettli. Pas., (leniiittii.
Fii/.,douttli. Il .1 pht.Wn-tssiu-
(lasiii nnltthi. Pas., iia(.>flttlu't.
Fut., nawaltthi. - //»»</., (ttbjct
hnig, bois, etc.). ''An-t>siii-(la.siM
na'kr/Ji. Pas., ua<,»iirk»*/li. Fut.,
nawa'kezh. I' Laisser tomber. Nal-
'kezli, nas'kezh. Pas., niK'inl'kezti,
nat'iTkezh. Fut., iiawalkezii, na-
was'kezli. I' D'aplomb. An-tssiii-
(lasin iialfthi, (vz. plus haut), il
/)<• haut. Oda 'teittlii. /*<»>., o<la-
zhe'ltthet. Fut., oda'^toultthi ^y^-
nan, prenils partie qu'il ne toutbe.
Il De» mains. DcMiiiittla '"a'^kezli.
Pas., "attin'kezh. Fut., 'awa'kezli.
Sinttia V'i"'^kt*z'>. '/ ui^est tout-
bé, tn'a échappé des mains. Il En
$e détachant. 'Alttlii. Pas., "a^I-
tthet. Fut., "awalttlii. \(' hoziré
otssin kkani dsli»* '^a(.<flttlu't, une
pierre X'ient de tomber du tnur. H
(Seige). Tsil hittfu-, ou tsiM 'u\-
you. Pas., tsi'l f<e<lyet. Fut., tsi'I
wadyet. Tsi^ wadyet illt* ahottin,
il ne neifîera dtme pas I (Pluie),
1*S. HI-BIVOIU. l'ar fittuttc.
Tou «iinlslii. /*«iv.
<l»t*Hl!.lu*l. Fut.,
Ibid., d*impttrtance. Tou dillin,
commence à tomber: iU-\V
be tout lie 6«n. Fut., ..
(Chair). I)éii/* «Jslirnii «1»mu- n.i i
ttli, la chair tombe, en ne ilrti
chant de$ o». Pas., na^>iiittli. Ii4'-
«Ishi'nii Ix-nat-iltli ovin, sa chair
tombe. Ik^lslicnii lM-iia<.<iiittli ovin,
sa chair est tombée. ' Faire (<•■■
ber, renx'crser, vz. paihk. ' / "i
ter tomber son fardeau jtour s*en
débarrasser. "^K'I iiazittai, iiafii-»-
ttai, iia<liiittai, iiadcttai. Pas.,
VI nazittan, iwuU'^ttaii. Fut., VI
iia/outta'l, iia«ltiii>tta 1. Sfo(.>t* Ir
nariesttan ovin, j*ai jeté là mon
fardeau. Il Laisner ttmtber un or-
dre, une loi, ri'fn pas câ'itier Vexé-
eution. Tta octafa anal/hin, ou
aiialiuul/lifun, vz. iksskk. Tta
ho(;>a (iôné hefa nin aiialioul/JitMin
ovin, o»i a laissé t<nubcr la loi, ou
Vordre qui avait été donné.
Ton, ta, tes. Pnm. pos. Sv. Ne-*ta,
ttiti père. Ne-youè, tes effets.
Tondre. V. tr. Wt^ta 'atta/h, °a&-
ttazl», "^anettazli, 'avfttazli, 'ai-
tta/Ji. Pas., ''atiettazh, aoittazl».
Fut., 'awattazli, 'awasttay.h. Ik'..-
QH "awounttazli, tu vas le timdre.
Tonne. .V. "Konn '\oue 'téli tcho'
tjisin 'antle<.»e<ldare, ou "konn 'toiie
""téli tcho* (ia^an^, ou de«Ichenn
'ttMi tfho' da'anfe, f*rand vai**eau
à bois.*ttn renflé dans le tnilieu.
Tonner. V. intr. FUlelyil tth^, i7
tonne, on l'entend. I| Ya yac*'-
tssenn edelyel, i7 tonne au loin. Il
'AdaHzac.inzIiet kou ! on rentend
tr^s bien gronder. ' 'AdatlzatH*-
zhe*I, i7 approche ; le voilà sur
non» .'
Tonnerre. .Y. Fxlflyel. Il Foudre,
i«i«li. I.e globule de feu, iddi
"^konen.
TOR
— 1006 -
TOR
Tonsure. .V. Déné dshi ttaoè 'age-
tta/.li. Sedslii ttaor 'aoetta/h, tua
tonsure.
Tonsuré. V. lU-dshi tla^i' 'aortta/.li.
Tonsurer. Driu- dshi \[iujv "atta/.h,
"asttazli, 'anottiizh, 'ayettazli, a-
itta/h. Pas., 'aoettazh, "attittazii.
Fut., awatta/h, 'awasttazli. Se-
dslii thiot' ''awoiintta/li, f dis-moi
une tonsure.
Torche. .V. Botta '"eindin dzedettai,
(]ue l'on porte iei-lit pour -s'ér/t/i-
Torcher. V. tr. Déné lietsir, hestsir,
iiotsir-, yetsir, hitsir, houhtsir,
hèyetsir. Pas., petsir, ^itsir, É)in-
tsir, yeointsir. Fut., watsir, was-
tsir, wountsir, youtsir. Neiazé ne-
tsir, (orehe to)} enfant.
Torcher (se). Etssedetsir, edestsir,
edintsir, edetsir. Pas., etssede^ie-
tsir, edeoestsir. Fut., etssedoutsir,
edoustsir, edewountsir.
Torchis. N. Etthè dshennen, (poi-
gnée de foin mêlée à de la terre
glaise, que les Montagnais assimi-
lent à un nerf entouré de ehair).
Il Hottlès ttlo° VI de"=toudi, mor-
tier eomposé de glaise et de foin
haehé.
Torchon. .Y. La-tsi"!, e.'^suie-mains.
!i Betta tthai kkénaldé, ee avee
quoi on essuie la vaisselle.
Tordre. V. tr. Hegezh, o« nasezli ;
hesuezli, ou nasyezh ; negezh, ou
iiane^ezh ; yegezh, ou nayenezh ;
higezh, ou naigezh, naouhgezh,
naheyegezh. Pas., naoegezh, na^ii-
gezh, naoingezh, nayepingezli.
Fut., iiaougezh, nawasgezh, na-
■Roungezh. — Diri you sa nanegezli,
tords-moi ce linge. || Du fer. Hil-
gezh, hesgezh, hin^gezh, yi^lgezh,
hilgezh. Pas., hilgezh, hHgezh,
hinlgezh, yin'lgezh. Fut., houl-
gezli, housgezh, houwoun''lgezh,
youlgezh. || Une peau, à Vaide
d'un bâton. Ezhezh naonepelgezh,
naoiieoesgezh,naom'oinlgezlu Pas.,
iiaimeoe' Igezh , uaonetii' Igczli . Fut. ,
iiaoneooulgt'zh, iiaonetJOUsgezh.Sa
iiaoïH'niiilgt'zh, lords-moi cette
})etni. Il Fn cordant. Ilelttloun,
lu'sttlou'l, iK'lttlou"!, yolltlou°l.
Pas., he'lttlou'l, sliHUlou'l. Fut.,
walttlou"!, wasttlou'l. Diri sa ne^l-
ttlou"!, corde-ntoi ceci. || 7)j/ nerf.
Ttliè 'aiini'ddezli, "ant^esdezh.Pos.,
'anpeddezli, 'aiiniddezh. Fut., '^an-
()ouddezh, '^anoousdezh. Na tthè
''anoousdezh, je vais te tordre du
nerf. \\ Le cou à quelquUtn. Déné
kkozh hil^^ki, lies'^ki, lun'rki, he^l-
■"ki. Pas., lierker, shi'Tker, shinH-
""ker, he^^rker. Fut., houP'ki, lious-
"ki, houwounTki, hou^rki. Be-
"■kczli liinTki, tords-lui le cou.
Tordre (se). Dzede tssegizh, dzedes-
gizh, dzedenegizh, dzedegizh, dze-
digizh. Pas., dzede tsse^jegizh,
dzedepesgizh, dzede£)ingizh, dzede-
{?egizh. Fut., dzedetssougizh, dze-
dousgizh, dzedewoungizh. Dzede-
gizhou d'iedeggai, il marche comme
en se tordant. || De rire. DW tta
dzede seopizh, dzedes'^izh,, dzede-
neot>izh, dzedeppizh, dzedeÉ)igizh,
dzedou'^izh.Pfl.s'., dzede tssetànoizh,
dzede gigghh, dzedeoinpizh. Fut.,
dzedesou£)£)izh, (lzedous*^izh, dze-
dewoungizh. Dlo*^ tta dzedef?igizh
edya, nous nous tordons de rire.
Ilodenintssi tta, eya hitta dzedeg-
nv/,h oyin, il se tord dans ses souf-
frances. Il Ede-dzede-tssel^'izli,
ede-dzedes"izh, ede-dzede-nel"izh,
ede-dzedel"izh. Pas., ede-dzede-
tsseoel"izh, ede - dzede - pes."izh.
Fut., ede-dzede-tssoul"izh, ede-
dzedous"izh, ede-dzede-wounl"izh.
Dlo" kke ede-dzedes"izh lakou !
Voilà que je me tords de rire. Eya
itta ededzedes"izh oyin,je me tords
dans mes souffrances. || Ede-na-
tssel"ezh, ede-na-s"ezh, ede-na-
nel"ezh, ede-na-l"ezh, ede-na-il-
roR
1UU7
TOT
'««II. /*«»., iMK»-im-tii«Pt4'I*eiJi,
jnI. ./Il, «-«l»* Mu-tiiiil"i'/li,
V*ii . /Il.f'llf., «-«il- Hl»-I -MMll-
"exii, tMJi'-nu-wH»''»'»!!. S'\ili«'
nIiouii 'liMliottlifr îtln tHlriiMH''i*/li
oyin f<lya, }r tne tttrti», tir fntu-
viitit rrif/urrr.
lordu, c. (Cuti). Ik'iii* kko/Ji lu*!-
'ker. il (Fer), 'rsaiilhuiu'ii liilti-r,
tm hil^rxli. Il (Peau). VMiviïi iiuo-
ntvltfexh. Il (Srrf). 'HUi' 'aii-
(tt^Mcxli. Il (l.ingt). Y ou lun**-
m'ïli. I (Arhri), vz. aiiiihk. ||
( l'Iinicht'K, hanlfutii tinilua *tnts
l'actitnt (tu solfH). Ililtssil. '
(flcordf dv hintltuti). Heltlo" ;
lorquette, ou tablette de tabac,
tsM-Itloui 'ka\i.
Torrent. .V. F/ter/litUliyet. Le
ruhseau est deveutt torrent, dès
txMô hiMioim itta c'terzhttchyet.
Torrentiel, elle. /*/»iV. Tou nihid-
tli1 laiittt' oyiii, pluif à vtrsf.
lors, e. Ilt'lulr/li laiittf. ( «</(>«nf,
dshè nac>in ai lielule/J» lantte oyin.
Torse. .V. Déné zi eskkèrè, rorj»
irotuiué, le corps .^ans les bru» et
/( «i jatnbe.'i.
Tort. .V. Faire tort. Deiu- VI "^ta-
ho/)iL, "^tahosshi, 'taliouii Ulii, "^ta-
ho'^Ishi, "tahoulzhi.'tahouKlé. /*<!>.,
déné "e'I "^laowinzlu't, 'taowi'|>het.
Fut., déné VI "taliiHizlii, ''taliou>-
>lii, '^tahowoun'lshi. Ik* I tahi>un I-
shi sanan, m- lui fais pas tort. —
Ibid. Déné VI sa"! tahozhi, sa'l'ta-
hoHshi, sa'rtaliounM>lii, sti'rta-
ho'lslii. Pas., saM'tahozhet, saTta-
hozlu'^lslu't. Fut., sa'Ttahouziii,
sa^rtahouNshi, saTtahouoiuilslii,
— SeM saTtaliozhin'^lslut kwalan-
ttè, tu m'a* fait bien du tort. Ij
Il Vz. PAIRE. Il .1 tort, kkt^zliè.
Tu parles à ti>rt, kki*zlié adinni
kkonttè. Il A tort et à traver».
KMlinniyé oyinin tsstMin. // itaile à
tort et à traver», esdinniye oyinin
tjuirnn d»Ml«*yii'rti. Iltid. V.h-
dinni\t* ti»M*iiii o\ i ' nt
préei». — (Purin) \ ,.,i
kké "aya'ti illé, parler *an» ré-
fltriott. — K(|é-<la-MH««i*lni ill^
VI yn'ti, parler »4itt» faire atten-
tion à ce ipie Pitn itit. Sjt'l'ta
'aya'li, parler d'une tnanun- dé*-
iiidtiunie.
Tortiller. 1'. tr. Ilitldi^i, lieMifxii,
neddcxh, yi^ldczli, hiddexii. Pa».,
iiehdezh, sliiddcyli, hliindezli,
yerzli<l«*zli. Fut., wadde/h, wav-
dezii, woundc/Ji, \ouddcz)i. Kyi sa
n(«ddc/Ji, tortille, tre»»e-tmti cela.
Tortueux, euse. (.'/icrniri.Tounlou,
ou tinjou dzé<ié-o-p»in''ai, qui
»eri)ettte. — Ou encore "tuunlou
etsM'iui naliorzh''a, qui fait de» dé-
tours, ''l'ounlou 'an shet.>t'Woré,
chemin »e repliant brustittenient
sur lui-même. !l Rivière. Dès
etHsenn naziiellin, riiière croche,
iiuiis à l'ues longue». Dés etvsdm
na'^teoinlin, rivière tror/a- et à
vues courtes. Knnezli l>an t**l-
ttfhyel la dès antte oyin, la rivière
est cotnme le tour d'un mésentère.
qu'on déchire. Dès an'Ianin nanh-
dlin, ou dès an^'lasin na'tiMilin, ri-
i*ière ne faisant que se replier sur
eUe-tnême. Dès '^an-nazhellin, ri-
vière »e repliant brusquement sur
illt-inênu'.
Torturer. 1. tr. Déné dalzliir, da»-
shir, dant'Uhir, daye'Ishir, dail-
zliir, <iauunsliir,dahèyo'lshir.P(i>. ,
da<,)elzliet, i{a(.>inslu't, da^in Ishet,
dayet'inTshft. Fut., da<>walz)ii,
dat.'wa>s|ii, dai.<woun''lshi, dayou I-
shi. Ho"an/f da\i't)in'"lshet, i7 l'a
terriblement torturé.
Tôt. Adv. Sha illé ttou. I^n inttou.
Tthi you illé. Tthi youhou hous-
"a illé, je ne serai pas loufitetnps
absent : je st rai bientôt de retour.
Il Tôt ou tard, ttali laon laosan.
Ttassontte ho^dè laosan. Ttaii
TOU
- 1008
TOU
laoïi iiasi'uiiilf iii kwalaiil le laDsaii,
tn ;/Jc revenus tôl an tu ni. Il Plus
tôt. Adi\ eotnpnr. II()"ouii. llo-
"i)un ttou. KkiMina/hi' ttoii ioan.
I<.>an inttou. 'l'taiii'lsha otsst'im
l)iniii (leoettlis iiin. lio"oiin ttou
aiiattè lakoii ! Nn;/ eiii^difemenl
eoiirail jusiiii'i) lelle é])()que, et
-coilù qu'il eesse plus tôt, e.-n-cl.
qu'il le eusse. Ioan iuttoii seoaii
nininya ikkéla ! 7'?/ es venu plus
tôt (]ue je ne in'if attendais.
Total, e. Ad}. Anttouliou. Ilorel-
yoii. Ahorolyoïi. Aneltté. La
sonime totale, aiieltte tsamba. La
ruine totule d'un paiis, ttassi neh-
nenkké etta'^aii onttlazhè VI na-
'"an-o-mvezliot.
Totalement. Iloddyon. O'tiyé. O-
''tiye hodelyon. // est tot(dement
ruiné, o'tiyé ttchyè-ni-edinlzher.
Totalité. A^ A Horelyon. A horel-
yon. La totalité des gens, a déné
horelyon. || Aller en totalité, tout
le n)onde, vz. aller. || Arriver
en totalité, vz. arriver.
Touchant. Prép. Vz. concernant.
Touche. D'un elavier, dedchenn
''téli hedyéni bekkelni, hofte à mu-
sique là où Von pose les doigts ; où
Von presse avec les doigts.
Toucher. PJrc en contact. "Ezeddi,
■^edesdi, bedindi, yededdi. Pas.,
"ezeoeddi, bedeoesdi. Fut., '"ezoud-
di, bedousdi. Ttassi "edesdi ille, je
ne sens rien. N'ij touche pas, be-
dewoundi sanan. || Avec la main.
"^Èlazeddi, bèladesdi, bèladindi,
yèladeddi. Pas., "èlazepeddi, bèla-
deoesdi. Yèla deddi, il le touche
avec la main. || Mettre la main
sur un animal, le prendre. Bèla-
zezhi, bèladesshi, bèladinzhi. Pr/.s.,
bèlazeoinzhet, bèladeoizhet. Fut.,
})èlazouzhi, bèladousshi. — "Lin
tcho^ dze-shilt!,wi itta, oantselou
bèladeoizhet, ce cheval est si mar-
ron que e^est à toute peine si j^ai
pu /)){'///•(• lu main dessus. HMa-
ilewoimzhi hekkè hoiilU'' ille sin,
tu ne j)ourrus jamais mettre In
nuiin dessus. \\ Lu nuiin. Deninla
hoii'toiiM, lious'tonii, iiouii'tonn,
you'tonn. Pas., hoinve^tonn, hou-
wi'tonn. Fut., houAva^tonn, hou-
was^tonn. Ninla was'tonn, je veux
te toucher la ntain. || Jusqit^aux
larmes. Deiiedziyé hinniyé Vi de-
nenna£)è "tou délies adéner'iii. 7'?/
Vas touché jusqu\mx larmes, be-
dziyé hinniyé VI bennat)è ''ton
dellès ani'lla lakou ! |l Les che-
vaux, vz. FOUETTER. |l Burquc qui
touche le fond, qui s^échoue, tssi
''ten hededdi. |l Faire toucher.
Ttassi hèdilni, hèdi'^lni, hèdin'^lni,
hède^lni. Pas., hèdepelni, hèdeoi""!-
ni. Fut., hèdoulni, hedousni. ''Ton
tcho "è-'^a'^l-de^'lni nin, ii toucha ht
mer de sa verge.
Toucher (se). Mutuellement. E'^lo-
zeddi, e''ledazeddi ; e^ediddi, e°k'-
dadiddi ; e'iedouhdi, e^ledadouhdi.
Pas., e*^leze£)eddi, e^edazepeddi ;
e'^ledepiddi, e^ledadepiddi. Fut.,
e°lezouddi, e'^ledazouddi ; e^ede-
wouddi, e'^ledadewonddi. E°leda-
zouddiou zoultthi, qu^on s\issoie,
qu^on se place, en se pressant.
Touer. F. tr. Tssi "tedlou, ou he-
dlou, *^teslou, heslou ; ''tinlou, hin-
lou ; ye'^tellou, yehellou ; '^tidlou,
hidlou ; ''tou'^lou, hou^lou ; dahèye-
"tellou, dahèyehellou. Pas., tssi
houhdloui, houzhillou, houzhin-
lou, hourzhlou,or/ yourzhlou, hou-
zhidlou, houzhou'^lou, dahèyourzh-
lou. F?/t., tssi ''toudlou, "touslou,
"^tewonnlou, '^toullou. Il Tssi ge-
dlou'l, peslou*"!, pinlou'^l, oellouT,
pidlou°l, £)OU°lou''l, dahèpellou^l.
Pas., houhdloui, houzhillou. Fut.,
"toudlou, "^touslou. Déné VI tssi
pinlou'^1, va tirer le cable avec les
autres. Tssi dahidiou, nous touons
la barque.
TOU
— 1009
TOU
loufle. A. lyiitrht. 'VtW \nw lum
iiii.i«'lni. In /Mil il'hiilu fliiti I ri
*»*nWi/«-. Il 7"«»ii/f« •/« « /(( . ( iM , Itli^.-
t,a Kixc li(niiiif«*liii.
TouRu, e. .Il/), lift» tituffu, lKS4*li
tHias.«t'. ' ytuillfti. Iiilt(iiit(-Ii(ii'<-
yot't*. '• Uerhf, Iflo' wn-*-. |i Itlt'
ttniffu, l»"» ttltH."»' «l»'>o.,.. I Arhrf,
(KhU*)umiii (K>ytH'> Il Hiirhv, liéii/'
iiu(.>(>H ^^^yt^t>. llotiiitu' à la harht'
tnuffut\ (la4>-4'Ky(H'-HXt'''
Toujours. .lth\ I'la»iii. Oyiti. K(mi
(■\«'t \<tu "aii/iil.'ii sliiii cillaiii'lHlia
otsitenn (ia<iai4'tlliiiiii ao ? l'Iasiii.
Et Ut /«•»■ répntuvt'» inmhu'ii de
tt'tnp» rt'stinmt-U* encfiaUiéf Y
Ttnijttiirs. Kya lifsliu «yiii, je nui»
iiiiilaJi' uniqiunn'iit , r. -/<-</. tou-
jours. — On (lit aussi i^Ia.sin t-ya
lu'ttlin «vin. /'<'- iiiit'initrs. l'iahin
illé.
Toulibi. (Esjun (h /«>(>M»ji blanc),
«l.i-<ioiu--azt* (hnuclif lourti).
Toupet. -V. DtMii* dslii tta<..è «Ishi
.,f I, tnuffc (Il ilifvciix (lu soiiniu't
ilf la tétf.
Toupie. -V. KtsMiin iiadt'lttluni li, (»M
t'ts>t.nn nutthouli, </i*i touriif aur
illt-nicme.
Tour..V. Yé yahouiiMiii, ou yé naho-
tfou'l, bâtiment élt-vé. !l 7'our à
tour, e'Uia. — Travailler tour à
tour, eoala4.<ed(la («an ('""Ina iiaz(>
ttas. Il .1 ,<ion tour, rdciiiii lH»oai»
iiitxlenlttlHTou. ' .1 tint ttmr, ne-
(<an niotlfiiitther kou ! — Kkou
yas'ti "a ^4•t'all niiMlenltthiT kou!
C*e»t à mon tour lif parler. Il
Un donnent tour à tour, e'Iiia na-
liôho'tJz.llFiiire" If tour, vz. KAIRK.
Tourbe. .V. Nili-lioiuuui/Ju'. Nili-
li(iiiiioii/.lj»' ii«*lm»'!i. tourbière.
Tourbillon, tourbillonner. Yahui>-
t'izli : Nadaho.,.^-*-/.!!. Tta 'm
iiiliiiittin iiutosi-iin (Mlctt 1
"kunn (Ishiri' yailali(»i't.«'/.li oyiii,
aussi loin que la vue pouvait por-
ter^ fumée et flammes s^élevaient
en tourbillminanl . l'îtclnne,
tourbillon de vent qui »* -r
tinirnoyant . Su <ii^ m I >
rUuM'iiii iiitiirltthf'li. <' 'l'ori'
Sa «li»' iiiltHAi nIihj triui', et
iia<i«*lttlu>'li f'I, tiali«>kk<- .4|tt
ttiU>Hi Ih* iialiMa''a laiilti* ill« .
lent vent de ehaleur, i/iii »'«.
en tournoyant , ne laiêsant rien de-
btnit .
Tourde. (Oiseau). Ttio* ilatKaiM*n.
Tourmente. \. Nilt^si
iifHl<-/.li. \'«'-4la(»riyitu iiili
Vt*<la(»riyou iii'ItsM trlio iim.
Iiouitthft kwaluiittc, nous u. .
là une fameuse tempfte.
Tourmenter. V. tr. Utu^-vV a., <l;i .
a. <ia>.iiir a, «layi*(.4*'^l''a. l'a*.. ; i
i.H'1/.liet, «laoi'lsju't. ' Dal/liir, ;:.
'itiRriHKR. DaseMshir lif<lya, le
voilà tpti me tourmente. |l Yaou-
()WiHi(ii, yauui'wesiii, yai. i.
yaout'Wfiiiii. Pas., yju»i.
yaoïiMniitiiik, yu(iu<'U iniiik, \tuHi-
(.twer/linik. ' Oiittla/liè aiia(iU<.'«tMi-
di, ariaou^iweMil, anaout'winni, a-
nayou<.'Wenni. Pas., onttla/h^ ana-
oU(.'Wt>l)«iik, anaoïivwinnik, anaoïi-
t»wiiiiiik, aiiaviH! ik. Fut.,
anaoïiMwadfiik, i i^nik. Oii-
ttlazliè anayuuowerzhiiik, il /*(f
tourmenté.
Tournant d\'au, "ton etsweiin na^fl-
»• I. 'l'on ftxs«MIII '
Tourne^à^gauche. / 't de
scieur de lon^. Itetta deiU-henn Ih*».
kka (•woii s4Miiluezli, avec quoi on
redresse les dents d^une scie.
Tourner. Mettre m »ijr
le lûté ttpposé, <■ (ô-
té. TtasKi iiadcl tî>,
(iiiil'^t^, naywlertè, i^ ... /'.. .,
nadertin, iiadiTtin, iiadini'tin,
nayf<iertiii. Fut., i ' ' .\ na-
tlous'to. '^Ia>ui' i'Ia ■ t>Nin
shette ikk^> sin, iiadinl tv, ie ;
ton ett cuit d*un côté, tounii -L .
Il A Penvers^ v. g. un habit, nati-
Dictioanair* fian^ait-moniagnaiK
TOU
— 1010 —
TOU
(lou/h, iiasshouzli, imne/.liou/li,im-
yi'/.liouzh, imi(l<lou/h,iuioushou/h.
Pas., nalulou/h, im/hi/houzh, na-
zliinztnizli, na_\rrzh/.lu)ii/li,nazhi(l-
(louzh : nazh()iisc)u/li. Fut., na-
ewaddoii/li, iianwasshouzh, iia-
(lAvouiizhouzh. Nt'"ié iiaowoun-
zhoiizh sanan, ne tiuinic pas ton
capot. " Quelque chose, le cour-
ber, lui il(^nner une forme arron-
die. Ttassi iii'telncr, in''tes''er, in-
'tinl'er, yin''ter"er, in^tilt^er. Pas.,
ii/teljpwot, in^'trrwot. Fut., in-
'touloer, in°tousVr, in'^tewoun"']-
iM-. Sa "ai in'^tinrer, tourne-tnoi ce
bois de raquette. — 7^/f/. "^Teo-
ger, "te&^er, "tinrer, ^teFer. Pas.,
'te^owot, "ti'lSvot. Fut., "tougger,
'^tous'^er. Il Une meidc, ou autre
chose. Renadelni^'I, benadeoesnn,
lienadeyinniil'I, yenade^lnn.Sa be-
iiadeoiiilni'l, tournc-nioi la meule.
Il En ridicule. Déné dlo*^-'^ka be-
yarti, bevas'^ti, beyanerti, yeya"!-
"ti. Pas.\ bevaTti, bevazhiT'ti,
beyazhinTti, " yeyazheTti. Fut.,
bevawarti, beyawas'^ti, beva-
woiin-^rti. Dlo-^ °ka beyawounTti
sanan, ne le tourne pas en ridi-
cule. Il Tourner la tête de côté et
d'autre. Ëde-ban-na-dshi-tssettai,
ou édé-iia-na-dshi-tssettai, ''tes-
ttai. Pas., édéban, ou édé-na-na-
dshi-tssettan, zhes'^tan. Fut., édé-
ban, ou édé-na-na-dshi-tssoutta^l.
Edla ''kayeninzhenntta,edeban-na-
dshi - ''tinttai ? Que cherches-tu
donc, en tournant uin.si la tête de
côté et d'autre ? || La tête vers
quelqu'un. Déné tssenn dshi tsse-
ttai, betssenn dshi ""testiai. Pas.,
tssettan, "testtan. Fut., souttaT,
■"tousttaT. Il La tête à quelqu'un.
Déné dshi nadettai, nades"ai, na-
din"ai, Tiadè"ai. Pas., nadettan,
nadi"an. Fut., nadoutta, nadous-
"a. Sedshi nadewoun"a ille si, tu
ne me tourneras pas la tête. \\ I^c
dos à </j<(7f/j/'»/j.Dénétti'hyazin na-
yedt'ddi, nadossai, nadinpai, na-
deo(.)ai. l*as., dénéttchyazin naye-
di'hdik, nadiya, nadiiiya, naderzli-
ya. Fut., dénét tcliyazin nayedoud-
di, nadoiissa, iiadewoimya. Ivlla^ie
nan settchyazin nadinya itta ?
Pourquoi donc m'as-tu tourné le
dos ? Il Les lieux vers quelqu'un.
Doue tssenn <^es selyé, 'tesyé, "tin-
lyé, *"telyé. Pas., ^es sehlya, *"tes-
ya, "^tinlya, ""tehlya, 'tezhilya,
"touhlya. Fut., j^es soulyé, "tous-
yé, ^tewounlyé. Setssenn ftes "tin-
lyé kolou, anouslé oulle, tu as
beau tourner les yeux vers moi,
je ne puis rien pour toi. \\ Autour
de quelqu'un. Déné na nayeddi,
ou. déné ban nayeddi, bena, ou
bebban nassai, nane£)Ê)a, nappa, na-
ittais, naiddin. Pa.s,,béna, ou beb-
ban nayehdik, nazhiya, ou naou-
zhiya, ou depiya, nazhinya, depin-
ya, nazheya depinya. Fut., bena,
ou. bebban, nayouddik, nawassa,
nawounya, nawaya, Bebban na-
ouhdi"'! illé kolou, ne tournez donc
pas ainsi autour de lui. \\ Sur soi-
même. Na3'ededdi, nadepessa'^l,na-
depinga"!, nadega^l. Pas., naye-
dehdik, nadiya, nadinya, naderzh-
ya. Fut., nayedouddi, nadoussa,
nadewounya. Nadepinga''! Uihontte
oyin, tu es une girouette, tu es
comme quelqu'un qui tourne sur
lui-même. Il En rond, vz. rond.
Tourner (se). Étant couché. Nazel-
"te"l, nades'te*"!, nadiurte'!, nadel-
'^te"!. Pas., nazeperte"!,, nadepes-
"te'l, nadepinl^te'l, nadepeFte'!.
Fut., nazourte-^l, nadous^te^l. Bel
sededdi ille itta, nadepes^te^'l oyin,
ne pouvant dormir, je n'ai fait que
me tourner dans mon lit. \\ En ca-
not. Naze'^kè, nades'^kè, nadin^kè,
nade*^kè. Pas., nazerzh'^kin, nadi-
"^kin, nadin^kin, naderzh'^kin. ^ut.,
nazou''kè, nadous°kè, nadewoun-
TOU
— 1011
TOU
""k^, iiiMioirkJk. Il IVri qfulifu'uii.
llHlli . . , '
(lik iiadiya, iiudiiiva, natifrxiiXH.
Fuf .,iiay(*<ioii<)(li, nadoujjMi, iiadc-
wounyu. //»i</., (or i^'im/). Dî-
né thMMiii nti(!c(.>(,>Mi. /'uJ«.,lta<it•rKil-
yrt. Fui., na«lou>a. Ihitl., (ca-
rilniu). lU'iH' thM'iiii nmiflttla.
Pa»., natk-Mttla. IhU., (tnttt
autre animal^. Déné tjutenii iimlel-
tfé, pi. natiePuN. Pas., iiatif'^l'K^,
II«(lt''I "tt-s.
Tourne*vis. \. lU'tta luMidf/li (ie-
M-i'hitzlii, ou uhifzlii, ax'ci quoi
Ton enfonce^ ou /'«» arrache In
; I».
Tourniquet. V:. nu rnam.
Tournoyer. V. intr. Ktss»Min im-nu-
yLHlftldj'l, etssfnn iiuiittileyes^la'I,
ou naiia(lei<essa''l ; iianadt^inciaM,
nanade^in^a*^! ; iiaiiadtHldal ; na-
nade^ie^an ; nanu/ettas, iiajiade(.>i-
ttas, iianade!.>oiilittas, iiaiia«lftta.s ;
naiia/tnide"!, iiaiiadft'idde'I. Pas.,
etssenn nanaye<let»e<ldiT, etijsenn
nanadei-essaM nin ; le prés, avec
nia. Fut., etssfn iiaiiaveilefou*!-
di'l, etssenn iiaiiadt^-oustya, nana-
<ie<.>oussa ; nanadotiuiidya, iiana-
tlewounya. 'rtatssenii ekkoresyai»
illé itta, sha etssenn naiiade<je8sa I
nin, ne connaissant f>as la direc-
tion, j^ai tnurnoiié >■ "<. II
Kfi cuncf. F.tsstMin ii;i: 1, na-
natle<,«es^ki- 1, naniide^ànke 1, nana-
dec* ke""l. Pa^., le prés, ai'ec nin.
Fut. .etssenn nanazeiou'^kè.ctssenn
nanaduus'^kè.Kkani 'anoiiiif^tt-iiii,
eyi kké illé dé, sha »'t»tMiM iiuiia-
defin'^ke'I "ta^ko I laosan, si tu ne
suis pojf Vorientatitm que je te
donne, tu pourrais bien tournoyer
Imii^ft-tnps.
Tournure. Tta déné ttanttou 'è dé-
né 'ètxlettin. Tta li<>u/4*<l<iilii ttou
'Mioun''lttè. // a la tournure d'un
imbécile, tssehonniyé la iHHKiettin
ovin. // a la ttmrnure d'un tnala-
i/'r. ..
tt«:
oyin.
Tourterelle. ((>i»eau). lelh qut
vit furtout au fond du Sord, o*\e\l
d/aa. - C*^' '
d»t l>ayé (t
Toussaint (la). Kyuunen tizineii,
finir lits âmeê.
Tousser. V. intr.'/,vl'\iot\i,i\es\ui}i,
(iinlko/ji, <lerko/ti,dil'ko/.)i,ii<>i, î
'^ko/ii, dtt<lel koili, /*«.«., /' ■
'^ko/li, dei.-tVk»»/!!, det'inrkozli, di*-
(.lerkuzli. Fut., zuurkuzli, dous-
Icoxh. il .Ai^nr etrvie de... Zil-
kuuaii, deskiMizh, dinlkouzli, <lel-
kuii/li. Pas., le prés, tnei iiiii.
Oiittla/Jiè d^•^kou/Jl nin, j*ai eu
une terrible envie de toufter.
Tousseur. V. Deldiouzi dénen.
Tout, tous, toutes. Orelyun. Ho-
reI\oii. A licxlt'lyon, tous sans ex-
ception. Il l)edslii\é. Se«le<lshiyé.
Seiiedïiiiiyé ninicidt-l illé, 'tounlou
douye itta, nous ne sommes pas
tous venu* ; car les chemins sont
mauvais. |l Aneitte. Ttaneltte. A-
neltte lietsainhaa, tout smi ar-
gent. ]l A, (tous les membres
d'une famille). A ne^Min kon'ta
nauuzhiddel walli, nous irons tous
te voir. Déné lan yail'ti la daye-
ninzlieini koloii, urel\on yakke ni-
wadde'l "^talla ! Bcauemip préten-
dent prier ; mais tout, hélas ! ar-
riveront-Us au ciel ? I Avaat toat.
Honadshè inttou. l)>hè inttou.
Honadshè iiitt4ui,iii-
nayéniHDun/JitT, <■
kké, dankké letiawaiide >anaii,
avant tout, pense à tes enfants ;
que ta paresse ne les fasse pas
mourir de faim. Il 7'<»uf ce que
l'on est. Orelyon tta naouseM'ai.
nauude>''ai, nauiidin"^! *ai. iia«>u-
del'ai, naoudil'ai, nat»ud«Hi I ai,
naheliudel'ai, ou nadaoudel'ai.
TRA
— 1012
TRA
Orelyon tta iiaouze'Vai, Nilu/ltsi-
iii iiMssiii, ('(llaoin yooankkac^lzhe-
rou r Qui, sinon Diiii, est le maî-
tre lie tout ce que l'on es/ ? WTout
... que : quel(}ue ... ijue. Kolou.
Nastset tHlt'vi'ncl/ltenn kolou, kkc-
(Izlionoun srkktMialnvazIuM- illo,
/(>)// fort qu'il se croit, il ne me
huit ni pas à noj? aise.
Toutefois. 1". (KPENDANT,
Tout=piiissant. Ttassi orelyon '^èo-
(liii'lcluan, lîa liodennai houlle, n
(jni rien ne résiste, rîcn n'eut im-
/)o.s-.'« ;/)/(•. Bciiatsede hcoÊ)ansin lioiil-
lélié, dont la force, la puissance
n'a pas de homes.
Toux. A'. De'^kozh. La toux nous
mange, de^kczb nou°elde°l oyin. ||
Avoir la toux, vz. avoir.
Tracasser. ]'. tr. Déné "cVlni, '^èes-
ni, lieinHiii, yop'lni, bèilni, bèou^l-
ni. Pas., ""èèpelni, bèèpi'^lni, bèè-
Ê)in'"lnL, yèèÊ)in'^lni. Fut., "èoulni,
bèousiii. Kkennazhè sèin°lni oyin,
iieciakou(lesla*'le, tu m'ennuies
avec tes tracasseries. (Ce même
verbe signifie oiz-ssi: pousser à,
être agent de désordre). Oslinou
otssenn déné "ein'^bii oyintta, ne-
tta douye horzh"an lakou ! Tu ne
cesses de pousser au désordre ;
aussi, vois le mal que tu as fait !
Trace. Pij^te, vz. piste. 7/ .;/ a sa
trace, be'^kéoè ''odettin. 7/ trouve
.SY/ trace, ye'^kénè lioun"an. 7/ suit
sa trace, ye''te''rkè. 7/ a perdu sa
trace, benan'^^l"oun kkeoowinzhet.
Il Marque laissée par une chose,
v. g. traces d'un incendie. Yéode-
ninkkann *^odettin, une maison a
hrûlé ça parait.
Tracer. Indiquer une marche à sin-
rrf.Ttahekkè walli ho'^a déné-pan-
ni-ya^ti-enltai, be-pan-ni-ya'^ti-
nes"ai, nin"ai, nè"ai. Pas., déné-
oan-ni-ya'^tl-ze°l "an , be-oan-ni-ya-
"^ti-zhi1"an, zhin'^l"an, zhe''l"an.
Fut., déné-nan-ni-va*^ti-watta'^l,be-
f)an-ni-ya''ti-was''a1, woun"a''l,wa-
"t\\ woiitta'^l. Tta hekkè walli ye-
nin/.lionn sin lioV st'oan ni-ya'ti-
nin"a, trace-moi la ligne que tu
jugeras bonne à suivre. \\ Une
ligne. Kkke ''tei^gez, "testez, "tin-
tez, "toi>ez. 7*^/,s., okke ''tchgcz,''ti-
^cz, ''tinLçez, '"torzlmez. Fut., ekke
'toii<i,ii,('/., '"tousi^ez. Fikko "tintez,
trace, tire une ligne. \\ Une figure,
une lettre. Etssenn naeggez, naes-
gez, naingez, naeggez, naiggez,
naouhgez. Pas., etssenn naehgez,
nazhigi>ez, nazliingez, nazlioggez.
Fut., etssenn naouggez, naous-
gez. Diri o'tiyé etssenn nazhingez
ille ikké sin ! Tu n'as pas bien tra-
cé cette lettre, cette figure. \\ Un
chemin, l'z. hamskr.
Trachée=artère. A'. Dénézhéoè larè,
partie supérieure du gosier.
Tradition. A'. Yannisin hotssin e-
^leoan zettal itta henahonni, faits
du passé consei'vés dans la mémoi-
re des hommes, en passant de bou-
che en bouelie.
Traduire. En montagnais. Eddou-
ni ya'^tiyétta edittlissé déné ya'^tiyé
kkéssin bekkaya'^tijWn livre en lan-
gue étrangère le lire en monta-
gnai-'i. - — En français. Eddouni
ya^tiyétta edittlissé banlai ya^tiyé
kkessin bekkaya^ti, un livre en
langue étrangère le lire en fran-
çais. Il Traduire, en écrivant. Ed-
douni ya'^tiy-étta edittlissé déné
ya^tiyé kkéssin bekkadeltlis, be-
kkadesttlis, bekkadin*^lttlis, ye-
kkade'lttlis. Pas., bekkade'lttlis,
bekkadi^lttlis. Fut., bekkadoul-
ttlis, l)ekkadousttlis.
Trafiquer. Vz. commercer, négo-
cier.
Trahir. V. tr. Déné Qa,n yenio-
pwerzh^tan aniouwendi VI déné
VI "tahozhi, ou saT'tahozhi, ou
déné hiltsai, hestsai, hinTtsai,he''i-
tsai, faire tort h quelqu'un sous
TKA
- 1013 -
IRA
ItM tlehor$ df V amitié. 9<%>m\y6u\-
(,4*rjilrt<«ii niiioiiniiiiii VI m^'IImi'
lui ou ! Voilà ff U»rt iju'il m'a fait
avec ttnitc» Ifn /fiiifui de l'amitié !
Vz. n»HT. Il Fairi' du dtnnmaf<i ,
du tort^ vs. KAIHK. 'V\n iM-ynits-
>lu*nti illf, tta o'ti\c aNNliciiii nin,
.xei tttliu'l.sliet lukuu ! loiVii /«■ tttrt
que m*a jait celui dont je ne m'at-
ttiidai* ;utji à /mrri7/c Irahium, à
«/i<i jt- ti'avais Jait </in- «/ii hien !
I rain. AUure, inanlw, x'z. ivn mot».
Aller non petit train, "l'en erzii-
"aii, etthrran, eshiiiTan, eTan.
'I^a ei<aluou(.ieiiiia ttaittte, 'teii 'v\-
"an oyin, e'e-xt sa manière de tra-
luiUler, d'aller toujours stm petit
train.
Traînard. N. Kttla-t.a-<U'lu'n "a dé-
lu-ii, ijui $'est donné l'hahitude
d'être ttnijours en arrière. Naïuié
(lénen, ipti tient t(ntjours la
ipieue.
Traîne, traîneau. Ik/li. He/Jt-
trlii'iiiieji. Hi-/.ii iiecicla/li, ou be^li-
tchennen neiiduzli, traîne lourde,
hnirdement ehar^ée. Traîne à pa-
tins, l>e/li-trlieiiiieii Nhèyin, traîne
dehout. Douhie traîne, Ih*z1i-
tchennen na'^K'illou'Ii, ipii se traî-
nent l'une l'antre. Traîne plate,
lH»/h-tcheniien 'ka*"!»». KnveUtppe
de traîne, bèzh-siièsli. Il .l//on^'tr
un traîneau, vz. vi.l.ONtiKH.
Traîner. V. tr. 'rsselloiiz.h,!.^slouzli,
'.'inlou/ii, tt*ll"uzh, t'i'Houzh, t*ou-
'luii/li, (iaiièvi'llou/ii. Pas.,
tssour/hlou/h, hou/liillou/it, luui-
/iiiiiîoiizh. Vtuir/.liloii/h, hou/.hi-
(lluii/li, huuzhou lou/h, «laliè-
yourzhlouzl). Fut.^ soulluuzli,
'tousiouzh, "towounlcmzl), ye^toul-
IduzIi, 't('woii(lloiizh,' tt'wou' loii/li,
(iaye'tuullou/li. Ne l)è/liè t'inlou/li,
traîne ta traîne, ta charge. ||
Touer un canot, tȕ tH'illou^l. Vz,
TOIKH.
Traîner (se). De faibletse^ d'épui-
iement ,i^UounUinti liuunlin.Shoiin-
linin lieiilin, koiitta, je mr traîne
à peine, et n'en pui» plut. Ntuie-
tkM iléncn, homme fini, «/ni peut à
peine »e traîner, l'ant m-Ioii iiam-s.
tiM* illa mhIkitMio Ulii, ft iinifihe
en me traînant à toute peine. I|
En marchant difficilement. Dy—l-
t>»ilKwi, cizc<lfHU«i, (i/4^iij
<l/«MlrIi;wi, .' 1. /*<M.,
tsM't^'Iljwi, _;wi. Fut..
<li*ts.souly;wi, (izi*<ifwii.suHi. PantM*-
lou <lztMlt>)if{wi kuu ! Je tue traîne
à peine. |l Se faire traîner, l'oit u-
rer, vz. fairk.
Traire. V. tr. FAÏyéili' tthouè «1.1-
«lyour, (lt*s<ly»mr, «linidyour, «lel-
«lyour, (liKiyour. Pag., «let*l<lyer,
depndyer. Fut., de(>waidyour,d(.*-
pwaMiyour. FUIvéilî' ttliuut* dinl-
dyour, traix la vache.
Trait. Flèche, kka. // tire un trait,
e' tel' ta/. // lui lança un trait, you-
nin*^rtaz. // met des plumes aux
flèche», kka he'IttaT. ! Longe de
cuir xerx'ant à tirer, yennè '^tettiy.
Traite, l'itmmerce, vz. toMMKHtK.
Traité. A. Tta otta e'ltj>s«nii /eddi
waili outeho, elttasodera «alli
outcho ho'a i'Iatx' ya'^ti horzldin,
convention obligeant les parties à
des sen'iccK réir . ou leur
donnant des «i. « récipro-
ipies. Il Traité de paix. Faire un
traité, vz. FAIRE.
Traiter, hien ou mal. Al/lienn ; vz.
FAIRK. O'tiyé anelslienn illé^ tu
ne le traites pas bien. O'tiye anes-
shenn koli intchu, je te traite,
certes, bien. H Mal. I)ou\ou anai»u-
pweddik, anaout^^oMiik, anaou-
pwinnik. Pas., «loii\.
dik, aii:i<Mi"W iiHiik, ..
anauui \' Fut., m
dik, ji i-nik. K; c
douyuu anaM>U()winnik ovin, tu me
traites de plus en plus mal. !
Comme les autres. Déné 'e1 naou-
TRA
— 1014 —
TRA
pweddik, iKiauowt'snik, iiaoïwjwin-
nik, naounwonnik. Pas., naou-
£)wi>h(iik, iiiUHio\viiinik.i"'</t., naou-
t>oii(ldik, naouoousnik. Edlapè t>an
adinni tta? déné VI nanouowesnik
ovin, que vcux-tu donc dire ? Je
te truite comme les autres.
Traiteur. ('('nuncrçinit , i-n. commer-
rVNT.
Traître. .V. O'tiyé ayinnshenn koli
sooa nen"ai tta oya'^lfi, qui trom-
pe son bienfaiteur. \\ O'^tiyé
ayin°lshenn koli VI '"tahonshi dé-
nen, qui fait du mal à son bien-
faiteur. Il Déné É)anyéni£)erzh°tan
aniouninni VI déné VI '^taho^lshi,
qui fait du mal i't un autre sous
les dehors de Vamitié.
Trajet. A'. Tta e^le't.a deni^lshahe,
distance d'un lieu à Vautre. W\e-
"ta nattchyaeddi, faire un trajet.
|| Faire un trajet. F/Ie^ta nayeddi,
e'^le'^ta nasdai, naneddai, naddai ;
e^le'ta nasè"as, nanittas, nanouh-
"as, nahettas ; e^le^ta nasedde'^l,
ou nattchyaeddi, e'^le°ta nanidde'^l,
nanoulide*"!, nanedde'^l. Pas., e^]e-
*^ta nayindik, e^le^ta nanestya, na-
nedya, nandya ; e'^le'^ta natssinttas,
nanittas, nanouh"as, nahinttas ;
e'^le'ta nattchyaindi, e'^le'^ta nanid-
del, nanouhdel, nahehindel. Fut.,
e'^le'^ta nayouddi, naowastya ; e°le-
'^ta natssouttas, naowouttas ; e°le-
"^ta nattchyaouddi, na£>woudde°l.
l'iape tsseoudzai e'^le'^ta nanestya,
j^ai fait le trajet en une heure. —
Ibid. F/le°ta yeddi, ou e'le°ta
yeddn, e'^le'^ta oessal, oini;a°l, ge-
gaT, tsse"as, oittas, £)Ouh"as, oè-
"as; tsseddi"!, pidde"!, pouhde*"!,
oedde^l. On arrive, e'^le'^ta yindi,
eie'^ta nessai, ninpai, e^e°tanpai ;
e^e'^^ta tssin"as, nittas, nouh"as,
henin"as, e^e'^ta tssindeT, nidde'^l,
nouhdeT, Pas., e^e'^ta yindik, être
arrivé au bout de son trajet, e^\e-
"ta niya, ninya, ninya ; e^e^ta zin-
"as, e'^le'ta nittas; e''le°ta zindoi,
niddel, iioulidol, nindel. Fut.,
e'ie'ta youddi, e'k''"ta wassa ; e°le-
"ta tssou"as, wouttas, wouh"as»
hou"as ; o^le^ta tssoudde"!, woud-
dcl, woiilide"!, lioiuldeT.Nizha sin,
e'"le''tawounya ille 'takol, c^est
loin, et eh'st à craindre que tti ue
pni.sses faire le trajet. — Ibid.,
V. g. traverser une plaine. Tayeh-
di, ^tazhessai, "tazhinpai., ''ta°ai,
''tatsse"as, "tazhittas, °tazhouh"as,
'•tahelierzh"as, "tatsseddeT , °ta-
zhiddeT, "^tazjioiihden, "taheherzh-
de^l. Pas., ''tayehdik, (si Von ar-
rive ailleurs que chez soi) ; °tan-
yehdik, (si Von arrive chez soi),
"tazhiya, '^tanzhestya ; "tazhinya,
°tanzhindya ; "tazheya, "^tanhdya,
"tazhittas, "tanzhittas ; "tazhouh-
"as, ''tanzhouhttas, °taheherzh"as,
"tanhehettas ; *^tatsserzhdel, ""tan-
tssehdel, ^^tazhiddel, ''tanzhiddel,
"tazhouhdel, ''tanzliouhdel, "^tahè-
herzhdel, '^tanhèhehdel.Fwt., °tan-
youddi (pour arriver chez soi),
"tanpwastya, ''tanwoundya, "tan-
pwadya ; '^tantssou"as,'^tanwouttas,
"^tanwoLihttas, '^tanhèhouttas, °tan-
tssouddel, '^tanwoudde''l. Kkazhè
"^tazliiddel, enfin nous avons pu
faire la traversée. — Ibid. Par
eau. '"Tatsse'^ki, (si on va ailleurs
que chez soi) ; '"tantsse'^ki, (si on
va chez soi), '^tazheR°ki, "^tanzhes-
°ki; "tazhin'ki, "^tanzhin'ki ; "ta'ki,
■"tan^ki. Pas., '^tatsse'^kin, "tantsse-
"kin ; "tazhes'^kin, "tanzlies^kin ;
'^tazhin'^kin, '^tanzhin'^kin ; ''tazhe-
°kin, "tan'^kin ; °tazhi''kin, "tanzhi-
•^kin ; "tatssehdel, "^tantssehdel ;
"tazhiddel, ''tanzhiddel. Autre pas-
sé, '^tantssepin'^ki, (avoir fait sou-
vent le trajet pour arriver chez
soi); '"tanpeski, "'tanoin'^ki. Fut.,
°tatssou'^kè,''tantssou^ke,'°tawas°kè,
°tanwas°kè ; °tatssoudde°l, "tan-
tssoudde"!, "^tawouddeT, ''tanwoud-
TRA
- 1015 —
IRA
d«*'l. FUIlao <lt' 'tanxiiidfii'l whIIï lu?
Quaini arrivfnutf-iuiu» au htmi de
iitttrt trujtt, (ie- luttrc iHtyanv Y —
(Leê deux verbe» ci-de»»ii» : *t«-
yeluli. *tazliesKtti, et 'tHit*el<i, 'ta-
zili'ti'^ki, unit HOUVfllt »*»m;»/h»/«'«
;»fiMr crpriincr raclùtn <■ ■
par diffifrciits lieux, df \ I
férentt objet», en pa»»ant de l'un
à rautre) : Kkuukke lazliiyu, ou
'^ta/.iii'kiii, j'ai panm' par ce» lieux,
traverfé ce* pay», vi»ité cet ré-
ffionf.
Tranchant. V. Kkaft-u". l*^s kka^
fUii, trauehant d'un couteau.
DsheiiM kk»(H^iii, tranchant d'une
hache. |! .\dj. Cmipant, denné.
Dslit'iiM (itMUié, hache enupante.
Tranche. De livre. Fxlittli> lu*oi>an-
>iii tta hutssin e'Ienelyéhé, côté
d'un livre par où il s'oux're. || De
\'hitnle, luTr ttazht*.
Tranchée. Faite par un couis d'eau
Kur une pointe, liountehella kké-
ninttchyell. — Ibid., à travers le
botjf, (ledclienn '^ta niiiliii.
Tranche^f^lace. Kddè,
Trancher. l. ///rtassi kkéhenttazli,
kkt'iiesttazh, kkfnintta/.li, yekké-
heiittazli. Pau., iH'kkéiiittazh, Ix'-
kkénitta/Ji, bekkénintta/h, yekké-
hinttazh. Fut., lu'kkéijwattazh,
lu'kkéowasttazli. — On lui a tran-
che la tête. BekkuzJj kkt'iiittazli. '
Trancher avec le tranche-glace.
Tenn hi^:wi, hestjwi, lnn<;wL, \\b-
ffwi.Pfl*., "tenn hehy^wot, sliiii:wot.
Fut., 'tenu hou^wi, hou.st;wi, ho-
uoiliiirwi.
Tranchet. \. "Ké lii*(>faiii In'zè, cou-
teau de ettrdonnit'r.
Tranche'terre.K'"kin-zlii-tta^s/r«n-
clie p<nir percer les loge» des cat-
tnrs.
Tranquille. Adj. Tsseshinye antte,
qui e»t calme, painihle. Il An'lanin
anttè, qui est d*une humeur égale.
Il Nahuunni ille dénen. qui n'est
jamais preste, jamais agité. Na-
iuniiiiii illiui o|i<NJdn ouii, i7 est
a»ti» bien tranquille , comme un
homme qui n*e»t {ta» preué. |l
Nai4<<lda illf, «/ui ne bttuge jta». H
Dt'iii* Vl M'*lior£ii''aii, ftrr m ftair,
sans inquiétude, i N
shiiida. tiens-toi là t '
Tranquilliser. V. tr. l*ar ar» ai-i*,
(•en huntie» panAe». D('\,' '"
yal'ti, li^sèiiivanpti'ti,
niiirti.
Va»., n.
uiyaniTti. Fut., h^^èniyauulti,
l>è.sèiiiya»aî»*ti. — Tâche de U
tranqudliser, l>èsôniyaHounM^ti
laii ! Il I)^iie«lziyé >èiiilzhi, sèni-
ne^sslii, sèniniii'Ulii, Nèninn>)ii.
Pa»., stMiil/liet, sènini'Ishet. Fut.,
M'noulzlii, sèniwasshi, st*niwounT-
shi. Iie<iziye sèninilzhet, kka/Ju- î
Enfin, nou» ax'ons pu le tranquil-
liser !
Transcrire. Soiiif<leiittlis, sènidé-
nesttlis, sènideiiiiittlLs, sèniden-
ttlis, stMiideiiittlis,sônidenuuhttlis.
Pas., sèiiitNlfiittli'., ^èiiidciiittli-s.
Fut., seiiicdouttlis, st'iiiduu>ttli>.
Diri sa sènideiiinttlis, transcris-
niin ceci.
Transférer. Transporter, vz.
IRANSI'ORTKR. I| Céder à un au-
tre. F/laduuni tssenii ttassi he«ied-
di. Je te transfère t^ms nws droits,
ttaneitte hu(.>ankkalius&her iiet&sin
walliou, netssenn l)edesni. Vz. cé-
HF-R .
Transfiguration. Edouhon a«iottin
at.v«.t'<lfl in. il Trati a de
J.-i'. Tta otta Nil:. iiuun-
'lin, yéiiiiMliyaho hounzon 'el \te-
tchilekwiyé "a «leluKlouTin, ap-
paritittn gbtrieuse de Jésus à »es
disciples, letir lai**ant r<»ir quel-
que chose de sa <liviniti'\
Transfifjurer. \
lu»ll U.M.lttiulllt <t... .,. . ,,.. Nui,. I-
tsiiii bena*^kae Itettiii lieiieltté si,
TRA
1010
TRA
yeiii()(li\ alu) ihIouIiou aliottiii ayiii-
la Iakou ! Coimiic les ^'nac.s- de
D'u'uMoitt II est plein, l'ont Iriiits-
jii^ii ré !
Transfigurer (se). VôniiKlivalu)
tHioulion asottin atsswlel"in. //
.s'cN^ tiitnst'iitnré, en l'huinl
snintenniil , liouii/.on il ta yéiiio-
(lixalii) fdoulioii alioitiii adiha
Iakou !
Transgresser. 1 . //. 1;:. ( ontuk-
\KMn.
Transi. /)(• froid. /elniM-, ou /l'Itsar;
(lesner, dostsar ; dinlniM'. diiiltsar :
del(.>er, cieltsar ; dilner, diltsar ;
dou'^loer, dou'ltsar, dadeloer, da-
deltsar. Diiilner, ou dinltsar oyin
aouneddi,f» parais transi de froid.
Il De peur. Tssel£»ezh itta zelgall,
ou délié tthi tsseldshezli laiittè
oyin. ^'^rinloezli ttantte ousaii dinl-
Q-dW, ou nettlii tsseldshezh lantté ?
Est-ce de peur que te voilà tout
tremblant, tout transi ?
Transitoire. Adj. Vz. passager.
Transitoirement. Adv. Sha illé.
Sha illé ho'a. Ilokkedezha illé.
Transmettre. Céder, vz. céder,
TRANSFÉRER, \\ Faire passer, lais-
ser.Les parents transmettent leurs
vices à leurs enfants, déné'^tikwi
bettcliyannié slini beiazé tssenn
hedennihou, "e'^l *^aneyé oyin, ou
"adaneyé oyin ; les parents tran-s-
n}ettenf à leurs enfants leurs vices
qui revivent en ceux-ci.
Transmissible. Ttassi e^adouni
tssenn hededdihi houdenni, qu^on
peut transtnettre aisément.
Transparent, e. Vz. limpide. Betta
dzaorindiii illé. Betta yehttin illé.
Yakké zaïi lietta yehttin illé, ainsi
le verre est transparent.
Transpercer. V. tr. Began en'^ge,
beoan nes'^ge, nin°o;e, ye£)an en'^ge,
benan ni'^t^e, nouh'^ge. Pas., beoan
in'^oe, beoan ni'^ge, nin*^ge, yeoan
nin'^ge. Fut., hegan Qu'âge, ous*^ge,
bei?aii w()iin''ge.Ye£)an iiin''ge oyin,
// /(' transperça. Benan in'ge, c\'st
transpercé.
Tjanspirer. V. intr. Vz. sier.
Transplanter. (Arhrcs, légumes).
Kdin-tehin-nettai, ediii-tcliin-ɻe-
iies"ai, edin-tc'liin-nenin"ai, edin-
teliin-yetten"ai. Pas., ediu-tchin-
t'eiitiaii, ediii-tchiii-(.)eni"aii, edin-
kliin-Meiiiii"an, ediii-tchin-ye£)e-
iii.ii"an, ediii-tc'iiiii-nitta.n. Fut.,
ediii - tcliin - wattaH, edin - tchin-
wous"al. — Réf^inie au pluriel:
edin-tchin-oelyè, efiiii-tchin-yenes-
lè, oeninlè, edin-tchin-yeîienlè.
Pas., ediii-tchiii-oelya, edin-tchin-
Ê)enilla, ediii-tchin-peninla, edin-
tchin-yet)eninla. Fut., edin-tchin-
t)Oulyel, edin-tchin-t'ousle"!, {joun-
le'^l, yeooulle'^l, owoulye'l, pwou"!-
eH. Diri ttè tsselde^li ediii-tchin-
£)wouIye'"l, transplantons ces clioux
de Siam.
Transporté. De joie. Soun-zehii,
soun-desni, soun-dinlni, sounde"!-
ni, soun-dilni, ou soiwi-dezhilni,
da-soun-dezhilni, soun-dou'lni, da-
soun-de°lni. Edla£)e na soun-dinlni
itta? Qu^ est-ce donc qui te trans-
porte ainsi de joie ?
Transporter. Des marcliandiscs.Na-
you-elye'^1, na-you-oesleH, na-you-
pinle"], na-you-pelleH, na-you-oil-
}e' 1 , na-you-£)Ou*^le*"l , da-na-you-
oelle'l. Pas., na-you-ouhlya, na-
yoii-ouzhilla, na-you-ouzhinla, na-
you-ourziila, na-you-ouzhilya, na-
you-ouzhou°la, da-na-you-ourzhla.
Fui., na-you-''toulya, na-you-
''tousla, na-you-^'tewounla, na-you-
'^touUa, na-you-^tewoulya, na-you-
■^tewoula. Sa na-you-^'tewounla,
transporte , ou charrie-moi des
marchandises. I! Par eau, chez soi
ou ailleurs, (ce verbe est très em-
ploifé) ,''tanyouoelyé, "tanyouoesle,
''ton-you-oinle, *'tan-you-£)elle,'^tan-
you-£)ilyé, ^tan-you-oou^e. Pas.,
TKA
1017
TRA
*t«n-you-fhl>*i, 'l«ii-)ou-(>ilU, t-iii-
lii, (.iiiltt, i'il\a, (.Hiu'lti. Fut., laii-
)iHl-t»ul)e'l, 'trtii-WHi-<»UNK' l, tan-
you - wounle'l, 'tan - yuu - oiilli' 1,
*tjin-you-Hi»ul>i'M. - Ihùl. F.lkke-
(ittiiH '1iiii\tiut'«*l>t'', tran$iHtrttr
lit» iiiarchtiiulist's en
voyafifa !>tnni>»iff. Kl'
Manyuiuou'la niiuttiii, v<ntà piu-
tieur» Vityafît-ji $uccv»tif» </ui- i»<>mj
faite» vit transportant ilc» uuir-
chainlixt'f. - /^i(/., futur une </«•«-
tiiiatitni autre que chez ««»i. Ktfl-
1ci, f'tes'ki, e'tinl'ki, e'teMIti, tm
yuMelki, e'tilki, e'toul ki, 1ù^
iu^^te'Ilci, ou Mièyf'tellci, da-
lièye'"ti''"rki. Pas., (l'on est parti),
e'^terkin, i*ti I kiii, t»'tin rkiii, ye-
""te'rkin, t'Mi'zliirkiii, i-'tuii Tkiu,
heye'te'rkin, duiiî'xe'^te'l kiii. i'tix.,
(en ntute), ft^-rkeT, e^es'ke'l,
et'iii'Ilte'^I, vt*(,»t' I kf*^!, t'nirke'l,
tNjouM'kt'I. 'hèyf<VrkfM. Fut.,
e*'tourkè, f'^toiis kî', t'tt'wouiriTv»*,
ye'tou'^rkè, f"^tewourk<', e'^tewou'l-
\è, hèye^^touM'^kè, <ialièye'^tou''rkè.
'l'tassi "^lan e'^tiiiTIci aliottin.fi/ pa-
rais transporter heauanip île eho-
ges. — Ibitt., apporter iiilhurs ipie
chez soi. 'Kiiinl ki (hal»ituel),
'eiiines'ki, 'eninin''rki, ''enin"'rki,
ou yeninTki, "^eninirki, "«Miinoul-
"^ki, "^eniliMiin'^rki, on yeiiiliMiin I-
''ki, 'enidail'ki, 't*ni«laj>u Tki. l'as.,
"eniiil'kin, 'Viniiilkiii, iMiiiiiiTI-
'kiii, yeniiH"*^I'kin. Fut., Viiiwal-
'ke'l, "eniwas'^ke'l, Vniwoun'"l1ie^l,
yeiiiwa'rkf'I, 'eiiiwourkf'^l, 'eni-
wduTke"^!, yeniheliou l'kel, Viii«la-
lifiiou rkei. — Casuel, e talki,
Vtaxhes'ki, Vtazhin Tki, ye'ta-
zheTki, Vtazliilki. Vta/houM ki,
ye'tahèheM'ki, ye^tailaliMielki,
Vta<lazliirki./*<»^..Vfarkiii, Via-
zliiM'kiii. Fut., i- tawai kl- I, r ta-
was'kfl, t'tawoun'rke*^!, Vf'ta-
walki- I. 'l'taN>i lan 'etazlii llcin
ikkela ! Que de chose» tu a» ap-
portée»! ■--■ Ibitl., chez tâù, 'Fliiil-
kl.
•kl. .
yel'ii, 'riiidaiiirki. ta»., (ion
vient d*arrix'er ai'ec ce que l*nn
ap\Hnte), 'eiiilkin, 'eiiiiii rkiii, '*^
niiiiirl'kiii, >«*iiiiiiii ' ^
kiii, 'fiiiiMui Tkiii,)!
Va», éloigné, 'enit**! ki, -
Viiit»iirrki, yenipiiiT^ki, *...... ^..
Fut., 't•ni»^al'k^, 'tMiiwas'kè, 'eiii-
wiHiirrk»*, ViiiwaM'k*', ou
yoii'rki'-, ViiiHoulki*, 'rniwiMi
■t'iiilu*\f wa l'kt'.
Transporter («e). Se rendre d'un
lieu à un autre. Na'kèèjEczhi ( bc
etmjufjue sur "aiTki'èzt'/hi) • ï'*-*'«'"
HKTOJHNKH. - Und. Sa kè**/*-
«Izlif'l, na'^ktMlf._H*s<l/.he1, (l'on te
trannjyorte, /*o»i ett en nuiretu ).
na1ci><ie(.'iiMi/hen, iia'^ke<lei«(i/
iia'^kf<lft»idzlifn : pi. im1fz<-<»<ia i,
iia"ke<le.,.i<l<la'l, iia'ktHl«*.-nilMlHl,
iia"ke<leti«*<i<ia'l. /*«i«.. iii
(Izlier, iia'kiHjiHifMizluT, i-
dindxluT, iia'keuudelidziier, iia-
'kfoudezhidzlier : na'ktnmzfhde,
imktHiiMif/liid<it*, iia'ktMtudfJioiih-
de, iia'kt*oudel«dé. Fut., n .
/oud/lii, lia ke<luUMi/lii, lia K' '
woundzlu, iia'^ktHiouii/lii, iia'ke<U*-
wuud/tii, na1ctHiewt>ulid/)ii, na'kr-
he<iuud£lii ; na'kewNtkuddt*. iia'^kt*-
<U' ' '••, liai-
lia dde. Ni. ■ r
itta, iie<.«aii iia'^ktHiuUMlzhi itlé si,
tu demeures trop loin /mimt que je
tne transporte ju»qu*à toi. — Ihid.
SAtvii/' r, »e diriger
l'ers), . Pas., iiaou-
zehdzlier, nao Fut.,
iiajuu<l/lii, iia.i ;/iii. lie-
taNenii iiadi'<.<t*sdidie'I kontt^, je me
dirige . ' ' ' ' ir. —
Ihid.U l.'k«»-
fiei'iiixlii- I. k.t-«it-/Ji«- I.
dzlie I : pZ/ken-vlda'!. k. . i.
Edla»iii kedevouhda'l tta ? Où al-
TRA
— 1018
TRA
lez-voius donc Y Pai^., 'keouzozlu't,
''keoiKlizhct./''j/f., ''ketsstMleoou/lii,
'krdeoDUsshi, 'kedi'noun/.hi, 'kedo-
t^-Dii/.lii. — //)/'(/. Naiif tc'liyaeddi,
naassa, nanenoa, nuooa.Pns., iian-
ttchyahdi, nazliiya, iiazliinya, iia-
zheya. Fut., nanttchyaouddi, na-
wassa, nawounya, nawaya. Nepan
nanttc'liNaoïiddi walli kontto., on
ifd te i()/r (jiiclquc beau jour.
Transposer, l-. i)Kri,\c ku.
Transsubstantiation. (Miistcrc).
'Vtt\ otta 'lestte/h .Jésus hezi hehe-
'liovi, ou lienadliou ; (Ijie "^tou tthi
hiuldelle helie^i, ou henadli. Chau-
gcmcnt de la substaucc du pain en
celle du ror-p.s de Jésus, du vin en
son sang.
Transsubstantié. '^Lestt^zh Jésus
l>ezi liesliellioun ;djie 'tou tthi bed-
delle heshellin, le pain est devenu
le co'ps de Jésus, et le vin, son
sang.
Transsubstantier.Le prêtre change
le pain en la substance du corps
de Jésus-Cliri'St. Jésus beya'^tiye
Hesttezh tssenn ya'^Ftiy bezha °a-
""tettli ttitta, ^esttezh Jésus bezi
hehe°li, ou henadli oyin, dès que
les paroles de Jésus tombent sur le
pain de la bouche du prêtre, ce
pain devient le corps de Jésus.
(HenadH, devient une nouvelle
substance : le corps de Jésus).
Ainsi pour la consécration du vin:
Jésus beya'^tive djie *^tou tssenn
ya^'^tiy bezha Vtettli ttitta, djie
''tou Jésus beddelle hehe°li, ou he-
nadh ovin, dès que les paroles de
Jésus tombent sur le vin de la bou-
che du prêtre, ce vin devient le
sang de Jésus. — Ou bien Von
petit dire aussi ya'^rtiy "^lesttezh
tssenn etssin naya'^Fti ttitta, ''les-
ttezh Jésus bezi hehe°li, ou he-
nadli, des que le prêtre laisse tom-
ber les paroles sur le pain, ce pain
devient le corps de Jésus. YaT^tiy
(ljit> ton tssenn etssin nayaTti tti-
Ita, djii' ""ton .Icsus l)eddelle hehe-
'li, ou henadh oyin, dès que le prê-
tre laisse tond^er les paroles sur le
vin, ce i>iti devient le sang de Jé-
sus.
Transsuder. l'.i/jfr.'^redde/.li ; hen-
dozh. Fut., "touddezh. "rou tles-
sè 'téh oan luMidezh oyin, lliuile
de charbon transsude à travers les
/)f);('.s- (lu vase qui la renferme.
Transvaser. V. tr. F/]e-''taÊ)è-ndi'"l
(èlè^tattè, de Vun dans Vautre ;
ndi'"], verser), èlè-"taoè-nesni''l,
nenni'^l, yenni°l, niddiT, nouhni°l,
hèyenni'l, dahèyenniH. Pas., è°lè-
''tapè-ndel, è°lè-''ta£)e-ninnel, nin-
nel, yeninnel, niddel, nouhnel,hè-
yeninnel, dahèyeninnel. Fut., è^lè-
"taoè-waddi^l , èiè'^taoè - wasni°l ,
Avounni'^1, 30unnin,wouddi'"l,wouh-
ni'l, dahèyounni^'l. Diri djié "tou
sa e''le-°tapè wounni^l, tu vas me
transvaser ce vin.
Trapèze. N. E^'Iaatssin hou^i^ezou,
e^ltssenn bekkéin°yez, quadrilatère
dont deux côtés sont parallèles.
Trapèze pour exercices de gym-
nastique. Houbi^i, balançoire.
Trappe. N. Vz. piège. Il Bander une
trappe, vz. bander.
Trappeur. N. Tsazhezh 'kayenin-
zhenin dénen, chasseur se servant
de trappes. \\ Ttchyan-dalni-dé-
nen,, chasseur de profession.
Trapu, e. Dèyel. Nanentssenn déné
hounlin. Nanentssenn déné henlin,
il est trapu. "ÏAn tcho° esyèlè,
cheval trapu. "Lin esyèlè, chien
trapu. Dèyel, il est trapu.
Trapu, e. Kwor. Dene kwor, ou
dene yelle, homine trapu, gros et
court.
Traquer. V. tr. Ttassi be-na-yeded-
di, be-na-dessai, benadinpai, ye-
nadeopai, benaze"as, })enaditta8,
benadouh"as, yenahède"as, bena-
zeddi"], benadiddiT. Pas., benaye-
TKA
- 1019 -
TRA
deliilik, iN^iiadefiyii, lM'iiaz^>iii*a««,
benti(lf(.>itliiN, iH'iiau^'iiHlcl, Irmim-
tl«l>i(lili*l. Fut., iKMuiyttlouiiiii, Im*-
nadouwi, l)eimxou''aA, Iteiiiwic-
«uuttas, I" 'if"!, I»fiuul«-
W(»ti(|(ir'l. ' ■-/«•, IhmwuI»'-
Houdiii*''!. Il Retire /iii*«(*r, VS. POIK-
( Il ASSKH.
l'ravail. S. \m. Inliiii^. Neinlaiiè
ttjishi illf, ttm truvoil nr XHiut rien.
l.n (.«ail iimi(les''in, je (léfirv que
iti iitf tlmities (/» trnxuiil.
Travailler. F<<ala{.'iMl(ln, (t>alao^sna,
(\talaijinna, e(.>aia4>t'niia, e(.»aliH)i(i-
da, e(.>aln<.H)uhna, 0(Jalall^^>nna, o
(.>a()ahi<.KM)iia. Pas., i*(>ala(.t'li<laii,
(N^laiiiiinan, f<.>ala<.>iniiaii, iv'^la-
4>erzlinan, fr.«ilat>id(lan, l'oalat^juli-
naii, eoadaliioerzhnaii. Fut., et^a-
Ia{.>oudda foalat>ousiia, t-oaliKoun-
na, i\<alai,>t>uniia, et>aIa{.>oudda, e-
(.•ala{X>uiiiia, e(.)a(lala/.K>iiMna. Kdla-
t>in lia ei.»alai.'OUiuiaor Qui </ofic
voudrait traiaillvr pour toi? tt
Pi>ur soi. E(.)alazet<edda, f»u 'ala-
zet<e<lda, ou "alatssedeot'dda, i^a-
huiet>esda, "^aladei-esfia, rnaladepin-
da, 'aladeoinda, o<.'aladei.'i'dda, "^a-
lade(.>e<lda, e<jalade(.)idda, "alaile-
('idda, et»aladeiX)uli<la, ''ahulefouh-
da, eoadalailei»edda, "adaladeped-
da. Pas., comme h- j)rés. ( maix en
élevant la l'oix .<f<r da). Fut., e^a-
Iaze.,KiU(ida, ou alawooudda, ou
■^alatsscMjet'Oudda, oijalatlefousda,
'aladecoustia, ec>alade(:<oiind&, 'ala-
detounda. "Aladetiesdai "a koutta
ille, je ne suis ]>as capahle de ga-
gner ma vie par tnon travail. H
Ségligemment, en gâcheur, être
négligent, ho<lt'<ide1, desdeM, din-
den, de<lde'I, didde'l, doiilulel.cJa-
dedfleH. O'tiye shinttKuin ille la-
kou ! dinde"), tevttilà hien nml en-
hamaché, négligent (pte tu «"«.Tta
opa nes''a hcMltHlde*^! tt^ ovin, le
travail que je t'avai» commandé
e»t encore là jioint fait ou mal
fait. Dindf'l ovin, tu a uti négli-
gent. Dv'l tU'tivti, hommt- négli-
gent. Il Faire un acte, un travail
quelconque. Nattchyahonni, tm-
ttchyaKni, nattrhvajifiini, n*-
ttchyaiuii.iiattrhMiiddi, nattcliya-
ouhiii. Pui., Un' . fia-
ttchya/liiiini, ii;r ' i, lia-
ttrliyaxlieiini.nattrhyaziiidtli.f'uf .,
nattrhyacMinni, naltchyawahni.K»»-
diiiniy^* koluu uiittla/lit* iiattL-h\a-
ziiinni, je me sui* </ ■ n du
mal pour rien. 1 //• 'it dr*
mainê. A'h naouddik, naou
naounnik, naounnik, nauuitiiiiK,
naouhnik. nalièhuunnik. Pa*., a'è
na«' iiik. Fut., nv
iiHo 'Masiiik, naou-
(jcwounnik. il Sun» relâche. Na-
tsselnis, nasiiis, iianelnis, iialnii»,
nailnis, naou'^lnis. Ye'^rkan oti«sin
nasiiis oyin inttou dz«Midiz4', rat
travaillé sang relâcht toute la ma-
tinée. Il 'Vrtrcailler pour gagner
sa vie, vz. vkgétkr, ne pas tka-
YAILLRR.II Mettre à Fœuvre mains
et hras pour gagner sa l'iV.Tchyan
dalni, tc-hyan dasni, diuieliii, dal-
ni, dailni. Pas., tchyaii dalya,
tchyan dasya. Ttassi "^ket* houllt*
itta, tchyan dasya ille oyin, rorri-
me il n*y a pajt de pistes, je n*ai
pas tendu de piège. (J\ii cru inu-
tile de faire usage de me* mains
j>our tendre de» pièges).
Travailleur. V. Kcahi^ieimai dénen.
l'n rude travailleur, unttlazhè t*-
£>ala<.>ennai déncn.
Travée. \. I)jit'^ nin''ai tia'tai^*, es-
pace entre deux poutres, i IVune
église, ya'ti kon-«n yéhotthilia ta-
nen.
Travers. De trivert. Nadtsiul
kkezh. !i // a la tête de tnners,
penchée de côté, kko/ii pwcHio.rou
croche, ou bien l>e<ishi natlt'.jinT-
kkezh. — Ihiil. Obliquement . Nili
otinkkèxh^ naopwin'ao, ni perpen-
TRA
1020 -
TRA
diculaircmctii , ni liorizontalciucnt.
Oankkèzhè.Ounkkèzhè niounendi,
poser une chose de travers. —
Ibid. Mal (en actes). Ounkkèzhè,
on kkèzho nattchyaenni, condnite
non droite. Sinl'ta, ou saTta
penna, il vit de travers, mal ; (en
paroles) ounkkèzhè, oti kkèzhè
ya*"!!, parler de travers. — Ibid.,
gisant (inan.). Nandzèdou oun-
kkèzhè ''terzh"a, gisant de tra-
vers. Il Agir de travers, vz. agir.
Il Regarder de travers, houne-
kkezh, houneskkezh,houninkkezh,
younekkezh,hounikkezh,hounouh-
kkezh. Edla^è gan sounouhkkezh
tta? Pourquoi donc me regardez-
vous de travers ? || A travers.
NoLizin ; honnouzin. Bennouzin
etssedenel"in, à travers lequel on
se voit, miroir. Iiittantchapè nou-
zin denniy ^es"in kolou, bet)an
yHkkezh oyin, j^ii vu V orignal
à travers le feuillage, mais je Vai
manqué. — Ibid., (pour éviter un
détour). Kketssayè, tout droit.
Aller à travers un marais, ttlo"
''tèlè kketssa^è nattchyaaddi. —
Ibid., (passera travers). Dshen"!
°tenn gsin hen'^ltthet, la hache a
passé à travers la glace. ■ — Ibid.,
(voir à travers). Nouzin. Inttan-
tchapè nouzin ""lèzenn, on voit
quelque chose à travers le feuilla-
ge. InttantchaÉ*è nouzin denniy
ees"in, j'ai vu un orignal à tra-
vers le feuillage. \\ Passer à tra-
vers bois. Tssèlè ye yeddi, yessai,
yeneooai, xeggaï. Pas., yé ''ayeh-
dik, ye "aoiya. J^ti passé à travers
bois, tssèlè yé "a^iya. ll A tort et
à travers. Esdinniyé oyin nin-
tssenn. 7/ parle à tort et à travers,
esdinniyé dzedeyaeTti oyin. || En
travers. Nanen-tssenn. Nandzè-
dou.
Traverse. N. Nandzèdou dedchenn
she'^tain, pièce de bois posée en
travers. || D'une rivière, dèskke
nanhonin''ai. || Chemin de. Kke-
tssaÊ)è °tounlou nin"ai. || Se jeter
a la traverse de quelqu^un. Déné
dshè yededdi, bedshè nessai, nin-
giii, heggai, nittas, nidde'^l. Pas.,
déné dshè yindik, bedshè niya,nin-
ya, ninya. Fut., déné dshè ye-
douddi, bedshè wassa. Sedshè
wounya sanan, que je ne te voie
pas sur mon chemin.
Traversée. Vz. trajet. || Faire une
traversée, vz. faire.
Traverser. Une rivière, un lac en
barque. Dès kke, ou ^tou kke nan-
tsse*^^ki, nans°ki, nane%i, nan'^ki,
nai°ki, nantsseddi'^l, nanidde"!.
Pas., nanzin'^kin, nani'^kin, nanin-
''kin, nanin^kin, nani^kin, nanzin-
del, naniddel. Fut., nantssou'^kè,
na^was'^kè, nantssoudde^l, nan-
É)woudde°l. Tssi ttchyele "e'^l kolou
des kke naowas'^kè, il faut que je
traverse la rivière avec ce canot,
tout mauvais qu'il est. \\ A pied,
ou en voiture. Dès kke nanyeddi,
nanessai, ou nansdai, naninpai,na-
neddai, nanpai, nandai. Pas., dès
kke nanyindik, naniya, oti nanes-
tya. Fut., dès kké nayouddi, na-
É)wassa, ou na^wastya. Dès kke
nanstya, koutta "tenu deyet, j'ai
traversé la rivière ; la glace est
assez forte. Il A la nage. Naa-
tssebbi, nansbi, nanebbi, nambi,
nanibbi. Pas., nazinbin, nanibbin.
Fut., natssoubbè, nagwasbè. Dès
kké nansbi *^a koutta illé si, je ne
suis pas capable de traverser la
rivière à la nage. \\ Chemins qui
se croisent, se traversent. ''Toun-
lou e'^ldzin^tezh '^tettai.
Traverser (se). Se croiser en che-
min. E°ldzin°tezh zettas, "tittas,
nittas. Pas., comme le prés, (mais
en baissant la voix). Fut., e^ldzin-
''tezh souttas, "tewouttas. — Je Vai
croisé, betta hiya. Nous nous som-
TRE
— 1021 -
TRI^,
vu's croi*és^ e'^jun^tezli iiittas. ||
I)^s 'ton ha''ka''I (.<inliii, la rhicrv
fait un aiinK au lac, /<• prcud <>»
écliarpc. If traverse ohluiucnicnt.
Dès '"ton "ta 'tiT/liliii, la rh'icrv
traveruc un nu plusieurs lacs.
Trayon. V. 'l'thuu-ttlu-lla.Itottlum-
tflii-lla, SCS traifuiis. I''<iyt'<lt'
1 1 lioii-f ♦ lii-lla, traijntis de vache.
Trébucher. 1'. intr. Naftsst*lzt*s,iia-
eszès, nainl/x^s, iiael/ès, nailz^,
naol^l/^s. Nadesyot illé, iiaeszès
ovin, je n\ii fuis les jambes solides,
je ne fais (pie trébucher. Il Na-
zedze'"!, iiaMcs<l/.e'l, naniiHlze'l, na-
lUMlzen, nanid/e"!.
Trèfle. /)» jeu de cartes, kkazè °ke
iazt».
Treillage, treillis. EVa. Treillis
de raipiettes, "ai he^ça. il Treilla-
ge de fil de fer, hettlouii ; tsan-
tsan-ttloun-azé. Il Treillage de
^oi.s, (ledcluMin e'^ldzin "tezh dazhè-
a al m.
Treize. Adj. num. '^Faoè ttclivaoè-
zhel.
Tremble. (Espèce de peuplier).
Kkt-N.
Tremblement. .V. Zeloall. H De
terre, iiih holdell.
Trembler. V. intr. Zeloall, desoall,
dininall, delnall, diloall, dounoall,
dadel/jall. Pr/.s.jZeoelijall, (ie<,'ili.-all.
Fjif,, zouljall, dous/jall. ! Frisson-
ner. Tsseldsliezh, hesdshezli,liinn-
flshezh, he^d^ihezh, liildshezh.
Hesdshezh laastya, je su'is devenu
tout tremblant, tout frissonnant .
F Trembler de froid. Zi-ltsar. Des-
tsar, je tremble de froid. Deoil-
tsar, ;'fli eu froid. — Ibid. V.vXoei.
Despet, je tremble de froid. De-
£)il(»et, j''ai tremblé de froid. i| Le
l'cnt fait trembler la tnaisnn, nil-
tssitta yé ho Idell. Nih l»on<it'll. la
terre tremble.
Trempé, ée. Soupe, shettliazi "^è °ta-
Ê>elya. H Linge, you be'"ta(X'Iiiik. ||
Avoir »ct habita trempé» par la
jtluîe. \)('nè youi' iiaxlifltM*!, ou
encore l'diMiatsM'Itx'l. Je »iii> titut
trempé par la pluie, cdiMia/lics-
\^'\.^Mét)d. 'rsaiitsaiifii helttlezli.
lii-s hcitticzh, couteau trempé.
Tremper. V. tr. VUmger dan» Veau.
Ttassi 'talyc', '"taslf, '^taiifllé, 'ta-
W'Ilr, 'tailyé, ""taoïrU^ 'tadayelK*.
Vas., 'tatt'lya, "^tafilla. Fut., "ta-
walye^l, tawasIeM. Diri you ore-
lyon t'dlini "tawaslt'lou? Où trem-
perai-je ttmt ce linge ? — Ibid.
Hi-^faliii, lK''"tasni, hf'tane'liii, ye-
taliii, •)e''tailni, be^taou^ni. Pa».,
l>e''tat>elnik, be'tat>i'lnik. Fut., l)e-
"tanwaliii, he'"ta/<wasni, V>e*'ta-
Hwoini^lni, ye''ta<,<«a'"lni. Diri ore-
lyou ht'''ta{;»wouii'^liii, tu fera»
tremper tout ceci, il Du fer. Hel-
ttlezh. hesttlezh, ne^Ittlezh, ye'l-
ttlezh, hilttlezh. Pas., heittl'ezh,
shi'lttlezh, shin Ittli-zli, ye'lttiezh.
Fut., nwaittlezh, Ê>wasttlezh,
owoun'lttK*zli,youTttlezh.Sfdslien-
'lè sa pwoun*^Ittlezh, trempe-moi
ma hache.
Tremper (se). Tremper se» habits.
Edeiiatsseltst'l, t*<leiiastsel, e<le-
naiiiltsfl, edenaltsel, «lenailtsel.
Pas., edenatssentsel, edenazhes-
tsel, edenazhinltsel, ('(lenazhelt.*^!.
Fut., edenatssoult>el, edenaous-
tsel. EfJenawounltsel sjinan, prend«
garde de te numiller.
Tremplin. .V. Rekke ot<;sin ede-ya-
la-zelowi, d\)ù Von prend son
élan pour sauter, pour faire le saut
périlleux.
Trente. Adj. num. Ta onerzhnan.
Trente fois, 'ta onerzhnan. Ils
sont trente, 'ta onerzlinan henl-
ttè.
Trépasser. }fourir, vz. moit^ir.
D.'Mé \ihè hirtain. Bt-yihè slie'I-
'tall, i7 a trépassé. Déné yihè "ted-
dezh. Ifeyihè °tel»dou/h, i7 a tré-
passé.
TRI
1022 —
TRI
Trépied. Y. Hikke 'téli dazheTtain
''t;ii.ii' l)t.'tthLMinen.
Trépigner. Nih hottezh, lios"ezh,
houu"e/.h, lio"t'zh,houttezh,houh-
"ezli, daho"ozh. lîiniiiyé itta nih
ho"ezh odya, ov \ altli odya, le voi-
là qui de joie frappe des pieds
contre le sol, ou saute. Hilttchyé
itta nih ho"ezh edya, /7 trépigne
de colère. .
Très. .l(/r. Onttlazhè. Ho"anzè.
O^tiyé, Ho^anzé binniyé, il est
très content. C'est très bien, on-
ttlazhè o'^tiyé.
Très=haut. N. Yeddapè beho'=l"ain,
ou yakke beho'^l''ain, celui qui est
eu haut, au ciel.
Trésor. .Y. Tta tsamba ''lan e'"leh-
lyé, ou tta ttassi nezon *^lan e'^leh-
lyé, là où Von amasse Vargent, ou
les objets précieux. Tta, tsamba
tcho ttassi nezontcho hetsa, e"^leh-
lyé, là où Von tient cachés Var-
gent, les objets précieux.
Tressaillement. N. Natssiltli.
Tressaillir. Vz. sursauter.
Tresse. A^ De cheveux. DshiQga
'^ta^-elttlou'^li, tissu plat de che-
veux. Ttloule ''ta£)elttlou°li, tresse
de cordons, trois cordons entrela-
cés.
Tresser. T'::. cordeler, entrela-
cer. Il Tisser des treillis de ra-
quettes, he'^ga, hes^a, negga, yeg-
pa, hi°ga, hou°a, heheppa, hèyee-
ga, dahèyegga. Pas., shegga,, fihig-
ga, shin£)a, yerzh^^a, shi'^^ga, shou-
"^a, dahèyei'zhga. Fut., wa°ga, was-
''a, woun£)a, youppa, wou'^ga. Sa"ai
negga, tresse-moi des raquettes.
Trêve. Suspension d'armes. Nanho-
dzhi, nanhosshi, nanhoun'^lshi,
nanho'^lshi. Pas., nanliodzhet,nan-
hownshet. Fut., nanhoudzhi,nan-
housshi, nanhowoun''lshi. Nanho-
wouldzhi, faisons une trêve. Nan-
howou''lshi, faites une trêve.
Triangle. N. ^Tatssenn nattazhi.
Tribord. A'. Nan'lni sokkozhetssin
Issl zirè, côté droit d'un navire.
Tribu. A^ Une tribu, i"lah dénen.
Deux tribus, na dénen. Elles sont
trois tribus, "ta dénen hehenliji.
Tous ceux (jui forment une même
tribu, ttaneltte i'"lah dénen. || Les
différentes tribus, ttaneltte e^lkké-
ttchya hottinen.JI Personne d'une
tribu différente, e'^ladouni dénen.
Tribunal. N. Tta hekke hotssin dé-
né hèsèniyainTti. Monte à ton tri-
bunal, tta hekke hotssin déné hè-
sèniyain'^r'ti "a bekke dazhinpai, va
t' asseoir là où tu dois juger.
Tribut. Vz. taxe.
Tricher. Au jeu. San-natssezheri VI
enetta, enes"a, enin"a, ene"a,
enitta, enouh"a, daene"a. Pas.,
enepetta, eneges"a. Fut., enoutta,
enous"a. Se*^l sannanezheri, sene-
Avoun^'a sanan, ne me triche pas
au jeu.
Tricheur. A^ Énen"ai déné.
Tricolore. Adj. ""Taoe bedittlisse,
qui a trois couleurs.
Tricot. A'^. You naneddouzhi. Ttassi
hettlouin.
Tricoter. Hettloun, hesttloun, ne-
ttloun, yettloun, hittloun. Pas.,
hehttloun, shittloun, shinttloun,
yehttloun. Fut., Avattloun, was-
ttloun. — Sa *^tell "ke wounttloun,
tricote-moi une paire de bas.
Trident. A'^. Fourche à trois dents,
°taQe beowos.
Trier. Séparer, ciFjoi.sir.De-'^ta-'^alyé,
"aslé, "anellé, °ayellé, "ailyé, "aou-
"lé. Pas., de^ta ''ageija, de°ta "agiil-
la. Fut., de^ta "awalye''!, de°ta V
wasle^.Tta nezon yin de^ta ^anelle,
tâche de n'en trier que ce qu'il y
a de bon.
Trigaud. A^ Hounyain slini. Enen-
"ai déné.
Trigauder. Vz. tricher, tromper.
Enetta.
Tringle. A^ Yé hè^tanenltsè, que
IKI
- 1023 -
1 KO
/*ori cloue iiuj muré pomr touivitir
/«• htmnillagf, oii autre r/nwf.
Trinité. (V). Nilui'ltsini luV|«n|-
tttH*. Nilu)'lt>iiii i'Iti^H' \iii koluii,
"tuji'lttt* i)\iii. Dieu fut un «7 «fi
mêvif tt'uips triiti.
Trinquer. V. intr. Tta Ih\v«- konn
""toue t!«s4Hl(iiiiii i''U*<lii|iii ul^iii.
Kou (iiri iH'ttn noirinniw' c'IfilMidi
.-luouliii', ^riM</u«»iix, (-/((M/uoriA
l'un contre l'autre ce </i<i nt»uf
mul joficu.t .
Triomphe. .V. Ontlla/hè ttasson
hIioikIvu hotta (iciit'tNM'nn (ia/cl-
kkai, cris iiroji^iés en riumncur
de iiuchju'un (fui a fait quelque
chose tle reimirqinihlc, dadc^ikkai,
(ia<iiiilkkai, dadelkkai. ii Ptmsser
(les cris de trumiidie contre quel-
ifu^un. Délié tsMMiii Zflkkai, des-
kkai, diidkkai, deikkai. I^tssenii
(iiiilkkai ilK' koloii, ne pitus.se dintc
pas des cris de triomphe contre
lui.
Triompher. Vaincre, vz. nainchk.
Il Etre très fier, Déiié kkt'/liiyé
pettin, oes"iii, ein"!!!, oè"iii. Déiu*
kke/hiyé pin "in illé kol{>u,nf traite
donc pas ainsi les gens de haut en
bas. Déné "aii édéhoiim'l/lieiin,
edt'veiiestlzhenn, e<leyt*iniil/heiiii,
e<leyeiielzlienii. Yé'é houiilin déné-
"aii étiéyeiiinlzlienn ille si, tu n'as
aucune raisoti de te croire supé-
rieur aux autres.
Tripe. De roclie f/it7»(n),dsliè tssin.
Triple. Ta aneltte. Diri ""ta-aiieltte
se()auuniniiini, donne-m'en tnns
fois autatit.
Tripler. V. tr. "Va aiultte al"in.
Ttaufltte tsiiiuha i}e<jawa-lt*'l ye-
nessheiui niii, eyi "taaiu'itte a>.Ia
sin, j'ai triplé la somme que je
voulais te donner.
Tripoter. Ttassi VI na^an-o-t-wera,
iia'aM-o-i.wi'"l"a, ou na'^aii-o-<.<wos-
sher, iia'an-o-tfwinn'a, iia'aii-o-
£>»innsher. Pas., ua'an-o-ewt*/lu*r,
iia'^aitH>-4<«i'Uhfr. Fut., lui'an-o-
(lOU/Jtrr, iia'an-o-t^uiKHhtT. Ttaski
Vl iiu'^aii-<>-t.'«*i«i l"a kk<*iiant*/iier
<)\lli, tu tit »in« </Ui ttij'<'(er,
Tripotcur. \ ..Na m «. . w. I ni d^ll/*.
Triste. -tf/). "Anyeniu Ut/I) "a ahou-
lUMldi, paraître chatjrin. "Aiiyt»-
iii'tiii''a aiiouiifddi, ou aliouiittiiit
tu parais triste. Alioun'ltti' itta
»•> te\iMH'ljdiriin ovin, i/ est tou-
jours triste, es'tfhounflzlifrwi, ei*-
■^teytMK'sdzhtMin, tVtfyeninIzhenn.
Il F.'Itthi yenidtTzh'a lantt<* ille,
i7 ne parait pas franchement
joyeux, yei»io<lfrzli''a, ytMiidi''a,
yi'iiidiii a.
Tristesse. .V. Déné "èt'Ntèè. "Anye-
nit>'tt*rzh''a. Ks^tehuunelzlienn.
Triturer. V. tr. Vz. mhoyek. I^s
dent^ triturent les alintents, tta
heoan chetsse'tin déné hwuutta
ettVl, es"aM, ne''a1, yv^aX ittal.
Fut., wattal, was"aM. H Les tri-
turer, les tnâcher pour un autre.
Dvuv a natta*^!, ou natiiettal ;
na^"a"I, naedes''a'^l ; nane''a''l, nae-
din"a"I ; naye'aT, nayede''a''I ; na-
ittaH, nae<litta"l.i''Mf.,naedouttaT,
naedou.>>''a'^I. Ha nae<k>u>.''an, je
l'ais lui nuicher sa nourriture.
Trois. Adj. nunt. "i'at^*. Tanenf^rn
parlant des h<pmmes). Taniittè,
nowt sommes trois. Tanou*'lttè,
vous êtes troi*. TahMiinlttè, Us
stmt trois. Tazin'lttt-, être trois.
il 'Ta, trois foi.s.
Troisième. Adj. num. <>r«/. 7Voi-
sième per«ori ««"/tanen itta, l)e<lsiiè
lia déné. Le troisième bœuf de la
bande, yoowô, t*«lyé<lé nadehiya,
tta l>f"anzt*, ou ))etssuunkkèziiè
iia'"ki' edyé<lé.
TroiS'rois. (l onstellat.). "V^i-èhe-
kkatizlieri nèzh«*.
Trombe. \. NaTteni niHtssi. B-
tsMMinnatssi slini, vent qui s'avan-
ce, en tournoyant.
Trompé, ée. N\*tta, ou iut*»tta. Se-
TRO
- 1024 -
TRO
iioootta, /'(• finis l rompe, ou on in'it
tronijx'.
Tromper. V. Ir. Knetta, enes"a,
euiii'a, \éiii'"a. l'uitta, eiiouh"a,
hèveiH'"a, dahiMiitta. Pas., neoe-
tta, neoi"a, iuviiii"a, yeneoiii"a,
iienitta, iu>i.>oiih"a. Fui., cMioutta,
enous"a, enewoun"a, yenou"a,
onewoutta. Senin"a kkenanezhor
ovin, h/ ne cherches (jn^à me trom-
per.\\ Oyael'ti, ovaes^'t!, oyain*^rti,
oyayel'ti, oyaiP'ti, ovaoiri*^ti, oya-
(lalièyerti. Pas., oya£)el'^ti, oya£)i'l-
''ti. Fut., oyawaFte''l, oyawas°te''] ,
oyawounrten.Déné oyain'^Fti kke-
nani'/luM'i, liotssiii"aiien na sot.)a
nidoultthi illo kwalanttè, ta manie
de tromper ne te donnera, crois-le
hioi, aucun bon résultat.
Tromper (se). Soi-même, et mvtuel-
Jement. Zet.ta, e*^lezetta, nestta,
nintta, notta, nitta, elenitta ;
nouhtta, eHenoulitta ; hènetta,
e*"lohenetta ; danitta, da°lenitta ;
danoulitta, da^'lenouhtta ; dahène-
tta, da'^leliènetta. Pas., zepetta,
elezeoetta, neoestta, nepintta, ne-
ointta ; nepitta, e'^lenepitta ; ne-
C'Ouhtta, e'^leneoouhtta ; hènepin-
tta, hè'^U^hènepintta ; daneoitta,
danenepitia. Fut., zoutta, e'^lezou-
tta, noustta, newountta, noutta,
newoutta, eHenewoutta ; newouh-
tta, e^enewouhtta ; henoutta, e'^le-
hènoutta ; danewoutta, da*^lene-
woiitta. EHenoulitta kkenaouhde
ille kolou, ne clierchcz donc pas
à vo}is tromper les uns les autres.
— Ihid. Oya tssederti, oya^letsscl-
''ti, oyades*^t,i, oyadinFti,oyaderti ;
oyadirti, oya'^liPti. Pas., oyatsse-
deperti, oya'^letssepel'^ti, oyadepes-
*^ti, oyadepin'^rti, oyadeoePti, oya-
depiT^ti, oya'lepirti. Fut., oyatsse-
dourte'^l, oya^'leissoulte"!, oyadous-
"^teT, oyadewounrteT, oyadoul-
*^ten, ovadewourte'^1, oya*^lewoul-
"teT. Oyadepin'Pti kontte, tu Ves,
certes, trompé. |l En jxi riant.
Edi'naii'r'ouii ya'ti, yas'ti, yaiiel-
'ti, yaTti. Pas., edenan'^l"oun ya-
po^ti, yapi'Tti, ou yapcs'ti, yapin'"!-
■^ti, yapo'Tti. Ed(Miaii'l"oun yapes-
' ti ikkc' sin ! Voill'i une erreur (pii
m'a échappé à mon insu! \\ En
voyant quelqu^un, ne pas le re-
connaître. Déné hountthi illo,
hoiisithi illé, houn'lttlii ille, youH-
tthi illé. Soiiii'ltihi illé aliottiii.
tu ne me reconnais donc pas! ||
A rencontre de. Bepa sandi,, bepa
sansni, bepa san-nenni, yepa sanni,
hepa-san-iddi, bepa-san-ouhni. Be-
pa sansni nin, je ne le crojitris pas
tel. Il En cliantant. "Andéhettai,
"andéhes"ai. Pas., "aiidéhettan,
"andéhi"an. Fut., "andéhoutta'l,
"aiidéhous"a'"l. "Andélnn"an si,
dii/lzhik, tu fausses, tais-toi. \\
En comptant. "An-ou''tePta, "an-
ou''tes''ta, "an-ou*'tinrta. Pas.,
"an - ou^tertap, ''an - ou^tiTtap.
Fut., "an-ouf^ouPta, "an-ou°tous-
"ta. "An-op^tewounrta sanan,
prends garde de faire un fauve-
compte. \\ En coupant, avec un
couteau, une scfe. "^Taelttazh. Avec
une hache, "taeldshe*^! ; "^taesttazh,
•^taesdshe'l. Pa^s., "^tapelttazli, 'ta-
peldshe'l ; '^tapi'lttazh,'=tapi'ldshe1.
Fut., '^tawalttazh, ''tawasttazh ;
"tawald-she"!, 'tawasdshe"] . || En
cousant. ''Ta neFkan, nes^kan.
Pas., "ta neperkan, nepi'^rkan.
Fut., ''ta nourkan, ''ta nous'^kan.
Il En écrivant. Ta dettlis, des-
ttlis. Pas., ''ta depettlis, depittlis.
Fut., "ta douttlis, "ta dousttlis. |l
En écoutant. E"le"ta zitthap, des-
tthap. Pas., e"le"ta dehtthan, de-
zhittan. Fut., e"le"ta zoutthan,
doustthan. E"le"ta doustthan sa-
nan, que je tâche de ne.pas enten-
dre de travers. Il En collant quel-
que cliose. E"le"ta e"lèniltsi, e"le-
nestsi, e"lenin°ltsi, e1ene°ltsi, e"lè-
TRO
- 1025 -
TRO
iu>t>ilt»i, e'IiiuMi'ltM. l'of., I* Ifne^l
thi, e'1^lli'itM. Fut., r'|ciii>iilt'«i.
e'^ltMiuustM. K*!»*'!!! »«'lfiii'HM ikkr
8111 ! l'oi/ù (/Ml* jf flic $ui» fniiii/'r*',
trn voilant! i F.it ntnmiunit. K'If-
'tit iiou(l/.i, lutiivii, liouninxi, vou-
lu. Pat., ('le' ta houdxi iiiii, Iuhi-
xliixi, luxixliiii/.i, your/.lm, hoii-
xhidjtlii. Fut., v'\v\u h(iu(izi'l,
lituiNsi'!, Iiuuwitunxi''1. Il F. n luisant
«/iii7(/li(' (7io.s<-. K'U'ta iiattrlivu-
lifHini. Klr'lu nattrli\a/liiiini, n'
me *MW trompt^. ". En parlant.
K'ie'ta aJuMltii, a(le>sin. Pan., v'U'-
'tu ahcHlt'oiniii, t><ic<.'iiini. Fut.,
e^lf^ta aiMMiouniii, M<loussin. Il En
pensant. Kkî'/lir alimiiiiii/heiin.
Kkt»/Ju* ayeiiiii/ht'itii kuntte, ce
que tu pense», n\'»i, eerten, pas
ni>ti\ hit-n.
Trompeur, cuse. V. OyaeM ti déiié.
0>ae'Tti ka va'ti (Ifiit-rti (l«*m*,
qui tn>nq)i- par de belles paroles.
Knen"ai tiéné, trieheur, tri^aud.
Trompette. V. 'rsjiiitsaDen y<nil-
\ iii/i.
Tronc. D'arhre. \, 'IVlu' <l>lirli,
trône d'an arbre eoapé.- Iiitcliin-
tchennen, trône d*un arbre eassé,
brUé par le l'ent. — Dedrlieiin
tchennen tssenii, l^edshou lioullé-
hé, l'arbre jusqu\iui premières
branehes.
Tronqué. F.eourté, inaehevé. Kou-
1 è, tf wiKiè, ifworè. liés kourè, eou-
teau sans pointe, eouteau de table.
Keyetxler/likkani kmirî*, eheniinée
inaehei'ée. — 'Kés «fwiMlè, pied-
bot. — La's tfwtxle, tnain tnutilée,
privée de quehpies doi^îts.
I ronquer. V. tr. Vz. MiTii.KH.Ttas-
M biMiiialiè he«i(iiii al"iii, faire une
ehose ineonq)lt'te. 'Viassi hor/hliii
ttlaiH>è naiiho/lii, iîâter, mutiler
une œuvre, nanliusshi, naiilioiurl-
shi, nanho'^lshi, nanhoiil/hi. Pas.,
nan-<w>w'm/hft, naM-o-<.'« i'Ishet .
Fut., iianliouzlii, nanliousslii. Diri
iiaiiliiiwoiiiin»lii tiai»kt\,prendi <inr
lie de tnmquer, de mutiler .
Trop. .Idv. de tpiantité. Iloii. <>.#..
aiiclttc. Ilo''ttii-ii«*ltti«. Df^an-iicl-
ttf. IluçN-o'tf/lict . T^Mit* lavi'l*
"tin itttt, Ittii t'aii ti«/lii't, j\n-ai»
pris heauei>up de poisum», au«ai
en a-t-4m eu de reste. Iloiiiia/ii
aiirlttf tMiiiiiitt lM*(>aiiinla afiou-
ntniiii si, ckHani'Ittc hoiinrlnaii
ilU* léssaii, i7 me semble ipie tu lui
as donné trop d'argent ; U n'a
pas dû en gaffner tant, il Excès.
IIo''aiiz4'.I)i'''an/i*.IIo''anaK*t.H!«eiin.
I)i«"aii/ftsMMUi. Df'aii/- • iii
iiaf^'iirliii, tu m'aj< trop , 1 i-
(liii ! (ie"aii/t'tHM*iiii iiiiiiii utia-
(.»iii''l"a itta ! En vérité! tu élèx'es
troj) haut tes prétentitms. Il En
faire trop, vz. KMHK.
Troquer. V. tr. Vz. fxiiASCVM.
Trot. -V. Ilfl'kazh. Tndtinement
d'une personne, tsst'-clfhe'^l.
Trotter. V. intr. Hfl'kazli. Pas.,
houlka/h. Fut., 'tourkazh ; wul-
'ka/li. - //»!</. Nat-fl kazh ; pi.
i\:r 'II. Pus., luuil'ka/li ; /»/.
(i.ii II. Fat., toul kazli ;
warka/Ji : pi. da'tourka/h. O'tiyé
naifl'^kazh kwalaiitte. i7 trtitte,
eertes, bien.
Trotteur. Cheval trtttteur, Tm tcho'
)u-l ka/hi.
Trottiner. V. intr. TsstHlcheT, pes-
lUIif I, ein<lche'"l,t'e<lcl»fM,Ê>idcl»f l.
tH>uh(lchf''l./*(i.''., tsM»u<lchou, hou-
xliidfhou, liou/liiiidi-liuu, liuurzli-
dchoii.f'ii'.,>oudfliou, 'ttHiMlfhou.
Tewoumlflum oiaze walU*. tâche
d*aller aussi vite que possible, en
trottinant.
Trou. .Y. Fait par une ptànte. Kké.
lit'> kk^, froii fait par la pointe
d'un eouteau. 'I Fait par les va-
gues dans le rivage, nih lu»yé "^ta-
di'^tan. Il Fait ;xir unir déchirure,
<léiu* ycuù' tti'liyMt». l)<*iié ycuii' 'tin
'a niiittcliyt'l. "■ Fait par l'usure.
Dictkmnair* frmoçaù monraenai«
TRO
— 1026
TRO
di'iu' yoiK' l)eoa iiiii/,;is, il 7'/(>» fait
(/f iitoin (i'hotninc dans la ^lacc,
trou à hoircy 'toukkt.', |l Fait dans
la terre, iiih-ovi' dilya. Nihoye ho-
Owin"a. || Fait dans le bois, de-
(li-hoiin ye ho(lin"a. || Terrier des
aninuiu.r à fourrure, ettdiyèdè
"autjv. lii'"an<.ȏ, son terrier. \\
Trou ntilurel dans le hoi-s, de-
(Iclienii M' lu)(liii"a. Il Trou natu-
rel dans 1(1 Icrrc, iiiho}».' hodin"a.
Il Tnni, elias d'une (ti<iuiUe,d^hau-
■"tin'li kke iii''ka. Il Ouverture des
raquettes, ekkehda. || 7/ i/ a un
trou, beyéoo\vln"a. || // y peree
un trou, heda'^adillé. Il II met le
pied dans un trou, nihoye deF'ezh.
|l // est fout percé de trous, beoa-
onin''a ollan, ou bettchyèlè ollan.
Il Trou dans un habit, a'^ka'l, ou
y ou bepan dahorzh"a. || Faire un
trou, VZ. FAIRE,
Trouble. A". Soucis, préoccupations.
Déiiiuni 'lan anayénihotti illé. Il
Kked/henen déninni derzh"an illé,
agitation de Vâme. |l Désordre
politique, na'^an-o-pwezhet. Déné
VI sartahozhet, ou saTtahoul-
tthet.
Trouble. Adj. "Tou neldzann, ou
dzaii neoQezh, eau trouble, va-
.st'j/.sc II Non limpide, betta dzao-
dindin.
Troublé, se troubler. Sonenni lana-
liottin illé, hoiiesni, honinni, ho-
nenni, honiddi, honouhni. Honin-
ni lanedya illé ikkéla ! Te voilà
tout troublé !
Troubler. L'eau. Dzan niloezh, ni^l-
'^ezh, niiiTezb, neTezb. Fwt.,dzan
nouloez, nous^'ezh. Edlaoe "^ka dzan
ninTezhou ? Pourquoi troubles-tu
Veau ? Il Causer du trouble, du
désordre, déné VI saTtaliozhi,
saTtahosshi, sa'^rtahoun''lsbi, sa^l-
''taho''lshi. Pas., saTtahozbet, f^a'\-
•"tahozhi-lshet. Fut., saTtahouzhi,
saT'tahousshi. Déné VI saTtaho-
uoiin'lslii sMiian, ne sois donc pas
ici un fauteur de désordres.
Troupe. .V. Vz. handk. nainMi ; bcb-
baiUMi. 'rilii deiniir ; betthi don-
niè. Troupe de soldais, doué hel-
"éli déné, bebbaneii kolou, i'iaye
kkéssiii "^aoum'rtiMiin, soldats sou-
mis, tout nombreux- (pi'ils sont,
(/(/,)■ //((^/N(\s exercices.
Troupeau. A', c. Déné indsliénen.
HaiicMi ; bebbanen. Tthidenniè ;
bettbi deiHiiè. — Un troupeau de
moutons, edshcnn slini betilii den-
niou. Il Conduire les troupeaux,
VZ. CONDUIRE.
Trousser. F. tr. Da-shezh-eltsann,
tenir relevé au moijen d^un cordon,
da-sbc'zh-estsann, in'^ltsann, e°l-
tsann. Ne"ié da-shezb-in'ltsann,
relève ta robe. \\ Dagh hiltchi, re-
lever, hestcho, hin'^ltcho, yi^ltcho.
Pas., dagè hiltcho, dagè hi'^ltcho.
Fut., dagh boultcho, houstcho,
ho\voun''ltcho.Nettla"ié âagè hin^^l-
tciu), trou-'ise, relève ton pantidon.
Trouvé, ée. Houttan. Hèhou''l"an.
Houniddi. Il Personne vivante
trouvée, hi*^lda. Enfant trouvé,
sék^vi hiida. Cadavre trouvé, hil-
"^tin.
Trouver. T'. tr. Houniddi, hounes-
ni, houninni, youninni, houniddi,
hounouhni, hèyouninni, dahèyou-
ninni. Pas., houneoeddi, houne-
^inni, houne^jinni, youneoinni,
houneoiddi. Fut., liounouddi*"!,
hounousni'^l, hounewounni'^I, you-
nounni'^l. Edlini houneoinni tta ?
Où Vas-tu donc trouvé? \\ Ttassi
''eh()ul"ai, (n^t, au prés, que cet
indéfini). Pas., belioul^an, be-
houT'an,, behoun"l"an, yehoun"!-
"an, behouwil"an, behou'^F'an, ye-
hèhoun-l"an, dayehoun°F'an. Fr/t.,
behoul"a'"l,behous"ai,behowounn-
"a^l, yehouT^a^l. Behowourri"a'i
ille sin, tu ne le trouveras pas. \\
Dans son esprit. Hèyenihoul"an,
TRO
- 1027 -
TRO
l>è\ eiiilioii' I "un, Ih'\ (Miilidunl "an,
yeyf 1)11101111^*1111, ou yenihuiiii'l-
'an, hèvrni(>wil*aii, lièviMiihou'I-
*«n, ve<liiMMiiliotin'l"iui. Fut., hî*-
yenilioiil "ai. lu -^ «i, lit*)»*-
ni«(>uni''ai, \«-. • I ai, Iu*m*-
iii«(Kil''ai.'l ('ric' itcrimitin' vivante.
IKW* hil<iH. Pof., i\M' liihia. hH-
(la, )iii)'1<iti, vin 1(la, lu'i'iliiu, hou'^l-
<ia, h^vii^hla, ilalit'N iiiM<ia. Fut.,
huuhia'^l, lumMia'l, liowoun Idal,
youndu'l, luiHoiiltia"!, hi-um'Ula"!,
«lahèyou "Ida"!. ''Anheh(la<.> itta,
kkaxhè (n'aida, on Favait abandon-
né, heurcusenunt je Fai trouvé. Il
Vn cadavre. Dénô liiTtin. Fas.,
WxVt'm, liiTtia, liin 1 tin, yin^-tin,
hèoirtin, houTtin, (iaiièyin'l'tin.
Fut. ,hourten,hous'ten, howounl-
^tel. Déné hiM'tin, j'oi trouvé un
cadavre. Il .1 sa convenance, de
son goût, et pretidre, ouz«'lt*, oiis-
'tè, ou bien ouzliil tè, ouzhin''rtè,
you°l°tè. — OuzliiiiTtè walli ou-
san ? Te plaît-il, et -eas-tu le pren-
dre ? — Ibid. Oudla, uuzlii''la, ou-
/hin'la, xoii'la, im/Jiidla. Kvi you
ou/hi'^la kulou, sftssin liuunlin illé
itta, cette marchandise tue plaît ;
mais je n'ai rien. I)iri you ne/on,
ouzlu''la, cet article me plaît, je le
prends. (Le sens est donné par le
ton de la vou). H Aller trouiH'r
quelqu'un. Déné pan naytnldi, bé-
tail nuassai, nanepc*ai, na(.>()ai, na-
Issè^as, naliittas, naouli"as, naliè-
"as, natsse<lde'l, naliiddeH, na«»iih-
de"!, nahe<l(U''l. Fas., nayehdik,
nazhiya, nazliinya, na/lieya, na-
tsserzh"as, nazliittas, nazliouh''as,
nahMierzh "as, nat.sserzlidi-l, na-
zhiddel, nazhonhdel, naluTzhdel.
Fut., na\ou<l«li, na«as.sa ; natvsoii-
"as, nawouttas; natssouddf'^l, na-
woudde'l. loan kolou iK'oan nanet>-
oai, dépêche-toi d'aller le voiff
le trouver. || Déné t»an kon "ta
nayeddi, naassai. Netian kon'ta
naaMitai «alli konttr, je ne tnan-
querai pas tFaller te v*nr. l'r. fVn-
fff-viMiirJi. 1 Déné (.«n - t" ' ti-
aildi (te conjugue »ur )' i*
ni, voyager ; i ' i,
qui fait, au {" ii,
et non pas nattcliyulionni ; au pat.
nattt'hyaltdi, et non nattch\a<4-<i-
di : au fut. nattchyatMiddi. et mm
nattrli\ ou na* u-
iii). K' . ■ n Ix'i'an I i/i-
di, on a dé fa été le foir, le trou-
ver. Il Ifflir 1> tri>n-*r, VZ. VK-
MR.
Trouver (se). Ftrt m un lieu : ($'il
>\tf^it (/«• personnes) : déné èho'l-
"an ; l>eho'^l''an ; 'e<Mle'l''Hn ; l>eo-
de"! "an ; pi. Ix^hona ; l>eodè''la.
Pas., déné 'eof» in*l "an ; Jieo-
ewin'^I''an ; déné ' l'an ;
l)eo<ieî.'inn"an ; />/.Im ., Ihk>-
de^'in^la. f''iif.,déné t-liou 1 a ; <le-
ne 'eo<lou'"l''a ; liehou'^l "a ; l»eo-
dou^^l'a; pi. liehou^'U, tteotioula.
Dyan st*ho'l''an, je me trouve ici.
K<llini iKHxlrTan ttar Où est-il
donc Y Dyan iHHxif.jin'^r'an nin, i7
s'est trouvé, ou a demeuré ici. 4
Etre quelque part, dans un lieu
plus ou moins éloigné. Ttassi
tssfnn penlin ; /)/. da{.<i'nlin. Fas.,
ttassi tsst*nn !.«t*r/liK' ; pi. da^uTzli-
lè. Kkès yé tsMMin (.«Milin, i7 se
trouve à la maison de tremble (Ile
à la Crosse). Kke.s \é txsenn perzii-
lè, i7 était h l'Ile à la Crttsse la der-
nière fois que je l'ai vu. H fltre, y
en ai'oir en tel lieu (en parlant de
choses) : shô'aii (se dira d'une
pierre, d'une pipe, d'un roii/rau,
d'une hache, d'un morceau de fer
massif, d'un membre détaché d'un
aninml mort, etc.): pi. >ticlla.
Fut., wa'a; pi. walla. Ne «ishè
dyan sliè^an ikké sin ! Tiens ! ta
pipe e»t ici. I>H})è lan siiella, il y
a beaucoup de pipes. !I Shelan
(se dirait d'un pot, d'un bol
TRO
1028 —
TUE
pleins, (/"//;/ pUil coiiU'iunit de lu
viande, des fruits, etc. ; pi. sliclla.
Fut., wa'ka ; pi. walla. Heoaiu-he-
tsse'"tin houlle ousaii? She'"kan,
n'u a-t-il rien à manger? Il if en
n dans an plal. \\ Shedzai (se dit
de tlié, farine, poudre; plomb et
de tout ee qui est menu, poun'u
(pi' ils ne soient renfermés ni dans
un sue, ni en quoi que ec soit, ou
u'y soient renfermés qu^en petite
quantité). Ekou ttchyéri iiini-
dzhet, ou niniddé lan ! nekon-en
"^telkkizhi kka houlle ousan ? She-
d/ai, nous voiUi sans munition !
N*y en a-t-il pas chez toi ? Il y
en a. PL shella. Fut., wadzai ; pi.
walla. li Derzh"an (se dirait dhme
Ue,d'une montagne isolée,d''une île
de bois, etc.). Ekoukke dedchenn
nou derzh"an, il y a là une île de
bois. PI. derzhla ; daderzhla ; °a-
dahorzhla. Fut., dou"a ; pl. doul-
la, dadoulla. li She'^rtan (se dit
d'une chaudière, d'une caisse,
d'une boite, d'un vaisseau quel-
conque, d'un sac pleins, etc.) ; pl.
shella. Fut., waPtan ; pl. walla.
Dyan 'lès nan'^lchezh she^Ptan ikké
sin ! Tiens ! il y a ici un ■sac de
farine ! j' She'^tan (se dirait d'une
chaudière, d'une caisse, d'un vais-
seau quelconque vides) ; pl. shella.
Fut., wa'^tan ; pl. walla. "Téli e-
dlini she'^taon? D^aii she'^tan, où
est la chaudière ? Elle est ici. Il
She°ltchouzh (se dit d'un sac vi-
de, d'un linge quelconque, d'une
peau, d'une fourrure ; pl. shella.
Fut., waltchouzh ; pl. walla. Se-
"iè edlini ninin'^ltchouzhou? Dyan
she'^ltchouzh ? Où as-tu mis mon
capot ? Il est ici. il SheTtin (se
dit surtout d'un cadavre). Ekou-
kke denniy she^rtin, il y a là un
orignal mort ; pl. shella. Fut.,
wartin ; j)l. walla. Tsserzhla, là
où il y a des corps morts, cime-
lière. — Tssertin, tombe, là où
il y a un corps mort. \\ Ouniperzh-
nik (s'emploie aussi très fréquem-
ment. Il peut même au besoin se
substituer aux verbes précédents,
attendu qu'il s'accommode de
n'importe quel sujet). "Loue tssel-
deHi dziiiekké kolou, 'loue houni-
oerzhnik houlle itta, anousle oulle.
c'est jour de poisson (vendredi) ,
il est vrai ; mais comme il n'y a
point de poisson, je ne puis t'en
servir. \\ (Il y a encore le verbe)
she^'tan (que l'on emploie, en par-
lant V. g. d'un fusil, d'un canot,
d'une pièce de bois, d'un objet
long, etc.). Neelkkizhi edlini she-
"taon ? Dyan she^tan. Où est ton
fusil ? Il est ici ; pl. shella. Fut.,
Ava°tan, walla. || (Enfin au lieu
de déné "eho^^l^an, déné °eode'l"an,
en parlant des personnes, on se
sert souvent aussi du verbe tssed-
da, s'asseoir) ; pl. zeltthi. Shedda,
il est chez lui, ou il est ici. Zeltthi,
le monde est à la maison. De'^ltthi,
ils sont à la maison.
Truelle. N. Betta ye hodzè, ce avec
quoi l'on bousille, l'on crépit les
maisons.
Truite. N. 'Eouè tcho". 'Loué za-
nen.
Truie. N. Kokous detssiy.
Trusquin. N. Dedchenn e'^lekka-
banÊ)elyé "a betta dettlissi, ou be-
tta yedettlissi, instrument pour
mesurer les tenons, les mortaises.
Tu. Pron. pers. Nenn, foi; (et en
composition: n. ne, in, oun,
woun) .
Tube. N. Tsantsan zhoulè, tube
en fer. Yakkezhou'^le, tube en
verre.
Tué, ée. T>é(?anlzhedi (s.), °léÉ»anl-
déhé (pl.). D'un coup de fusil,
he'^lkkezh ; pl. be'ta^lkkezh.
Tuer. V. tr. "Le^anlzhi, ""lepanessbi,
ie^janin^lshi, '"leoayinlshi, ''lepanil-
TUE
- 1029 —
TUR
zlii, 'IrfJinou'I^hi, 'lt*t'ul»^yil>'^l^lli,
1ei>aiiu\iiinshi. I*aa., °le4«aiiliEi)et,
'h'faiii'hliot, '"l»'..iiiiiii'"l>lu't, *lf(,<a-
ytMiin'hhft, U'..aiii|/lu'l,''Ir(..anou'l-
slu't, lt'i,'a<lali«'\i'iiiir|slu*t . Fut.,
I<>(.'awtil/hi, ■|i'(.'a**"^î*'>>. 'Ift^a-
wuunnshi, ''k«t>«wa'"lshi, (tu ""lepa-
you'lshi, "ItNtiiwoul/Jii. il Pluriel
ilanti II- régitnv : 'U\niuhW', 'lrt»u-
ui'stle, '1»'t'«niiii'l(le, 'Ift^ayinnclf,
lofanihlf, 'letiaiiou'ldi', 'U't<aliè-
y initie, "^leimdayiifldf. Fa».^ 1e-
t)an''lcle, 'Irnniii'ldi», '^Iet>anin''l(le,
'ltN>aytMiiii'I<lf, 'lt'(.'aijil(lt'. Fut.,'\e-
tiawaldf, "If(,'a«as<K»,'K'Mawtnin Uie,
It^'ayou'lde, ou "U'i-awa'Me, "leÉ.>a-
Avoulde, Me(.»awoifltle. 'l'tassi "^le-
ijanlde tcho' illt*, on tw tue pas
gruini\h()si'. Il r. tr. 'Leoaiil'a,
ne<.'anes"a, MetianiuT'a, " le<,iane*^I-
"a. Pas., Meoaijiii'l"a, Meoaoi'l"a.
Fut., ""let'auar'a, ""Icoawu.s "a, 'le-
t»awoun*^l "a/let»awa' I "a, «voir V ha-
bitude lie tuer, 'l'tassi 'leoawaT'a
i!le,ttassi t>aii iiayéiiiè/luT ille itta,
il ne tuera jamais ^rand'ehose in-
souciant comme U est. Il Ttassi
"leoazer'a, tuer pour .soi, 'leoades-
"a, 'leuadinr'a, '^Iej.)adel"a. Pas.,
ttassi "^leoazeoer'a, 'It*oadet'es"a,
'leomieoinl"a, *"lei.»adetfl"a. Fut.,
ttassi ""leoazour'a, ''leoad()us"a, 'le-
oadewouiil"a. Ttassi 'lei-ades"a ille
lan ! Je ne réussis à rien tuer. Vz.
TIRKR. il La il<ndeur. DtMietssayé
''onennai al "in. Pas., 'uneiiimiaii.
Fut., "onouiina. Nadiddé tta dé-
iit'tssayé "oneninnaii iis\a, par la
médecine yai tué, ou fait cesser
la douleur.
Tuer (se). Soi-même. 'Let»atssfdil-
zhi 'K'MadeiU'sdzlii, ne«.>adt'iiiiil/Ju,
Me£>adelzhi, "^looadeiiilzhi, li't'ade-
nuulzhi, '^le^'ahMit'dinlzhi ; "let>a-
tssedildé/Io(.'adt>iiildé/le(.<adfnoun-
dé, 'leoaluVliiildé. Pas., It'oatsse-
diulzhet, 'leMadt'iU'Mlzlu't, U'oadf-
ninlzliet, ""It-iadiiil/lut . ni'.'adi'iiil-
/li«-t, lf(,>iuit'M(ni'l/)ift, 'le(<aiu*-
diiilyJu't, ne(«MtKM'<iiiild^, Mi%«afl(*-
nild^-. Fut., ' ' ' I/hL, n»«-
(,iad(His/lii, Il '. 'I<*<«a-
doiilzhi, 'If.. ^ "^'in-
tre-tucr. '\A\i aii*-
nilslii, net)a1enou'^l>lii, let^iele-
liilzlii : It't'a'h'tssinM»', 'ltt.a'U'nil-
d^', Mi'iUi'Ifium'Iilé., 'I«»(>a'lfhiiri<l«*
{voir hasse »ur dr). Pas., "^Iffa-
li'tvsiiil/lift, 'let'a'liMiilzlM't, '\t\M-
Ifiiou'lshet, Me(.»a'^K'hinlzliet, Met»»-
letssinldé, nettalenildé (et le res-
te comme au prés., en élevant la
ioi.i- si/rdé). Fut.. ' oul-
zliL, 'let»a'^U*woulzlii, !■ , 'iri-
zlii, Metialehououlzhi, 'lepale-
tssouldé, Mt'(.'a'"K'woul<lé, 'let«a'le-
uou"ldé, '"ItN'a'K'liououldé. "^I^etwi-
■"Ifwou'Idé saiian, prenez garde de
vous entre-tuer.
Tulle. \. Tthisi"! Httchyeli tsse-
ttaiii, ou tthisi^i tfayé tssi*ttani,
blanc et mince coton à chemises.
Tumeur. .V. ""At^t'I^az, enflure acci-
dentelle. Il ^A'"ltvse&.s, elnu, furon-
cle, tumeur renfermant de Fapos-
tume.
Tumulte. .\. Vz. bagarrk. I)ene zè-
le tta e'^lenada/^rtaon, e'Iouzhe-
ttlian 'tazaii illf, bagarre où per-
sonne ne peut se faire écouter.
Tunnel. .V. C'hezli çan iienlyai, pas-
sage pratiqué, en perçant une
montagne. Il Faire un tunnel,
chezh t»an luMdyé, t>an-neslé,
(.-aii-ninlé, (.'an-iieiilé. Pas., (j«in
henlya, (^aii iiilla, iiiiila, ninla,
hilya. Fut., t*an pwalye^ t»''a-''l*1'
C'hezli t*an t'*t>"ly**'I. faisons un
tunnel.
Tuque. .V. B(mnet. Tssa nanedduu-
zlii, bonnet de laine.
Turbulent, e. Adj. Na-sell-<lelz))eri
«léïK'ii, tapageur. '' KkedzlieiU'M
l»eo<le'"I''an illf déiuMi, ipii ne sau-
rait V,' tt-nir tranijuillc.
Turpitude. \. 'rsiimiilé. I)/Ji. Tsin-
UN
1030
UN
nide kolou ha tsinnidé illé oyin,
une turpitude pour lui n'est plus
une turpitude. Ou bien dza ttchya
neldyet illé oyin, il ne recule dé-
liant aucune turpitude.
Tuyau. De pipf,tsselttoui-tcheiinen.
Il Un tut/au quelconque, bezhou-
"le hounliii, qui eut creux ; ou
bien beyapè lio*'terzh"ai, en lui il
y a conduit. Ttassi dezhou''lou,tta
beyapè ho'terzli"ai, znitta ahoddi.
Il De plume, tta tchennen. || De
poêle, tsantsan ya^è oderzhkka-
nin zlioule.
Tympan. N. Dénédziyé.
Tyran. Homme dur, cruel. E°lnari
ottin dénen, qui aime à traiter les
gens en esclaves. || Daoudenin'^l-
tsapi dénen, qui aime à faire pleu-
rer, à rendre malheureux.
Tyranniser. Y. tr. Vz. maltraiter.
Il Elnari tssettin, esttin, nettiii,
yittin, hittin, houhttin, dayittin.
Pas., tssepettin, epesttin, epinttin,
yepettin, epittin. Fut., tssouttin,
wasttin, wounttin, youttin, wou-
ttin. E°lnari nettin illé kolou, ne
le tyrannise donc pus.
U
Ulcère. Déné "kapè shoun e°biidenl-
dyé aîné, plaie qui ne se ferme
pas.
Un, une. Adj. num. I^lapin (en
parlant d^une personne) . — Ilape
(en parlant d'une chose). \\ I°la,
une fois. Fia oyin, ou i^la oyinin,
une fois seulement, une seule fois.
Il L'un après Vautre, e°lna. E*lna
nazhè. An'^lkkè. ETan shanin. Ils
partirent Vun après Vautre, e'^lna
nazhè "^terzh'^as. Travailler Vun
après Vautre, i°lapin ttla deddao,
e°lna éoalaoedda. || Les uns et les
autres, nounen tcho hodelyon. |l
Un seul, i'^lapin oyinin. Il l^i Vun
ni Vautre, i°laoè koli illé. |l Lhin
vaut Vautre, e'^loultte oyin. Il L'un
par Vautre, e^lttazin. Ils furent
sauvés Vun par l'autre, e'^lttazin
douye koli hoyé "ahèoinna. Ils pé-
rirent Vun par l'autre, e^lna "le-
pa^ebinlzhet. Il L'un ici. Vautre
là, an'^lkke. An°lkkehou. Je les ai
trouvés Vun ici Vautre là, an'^lkke-
hou, an^la illé houbehou'^l''an. ||
L'un avec l'autre, les uns avec les
autres, e°le*^l-an°la. Ils demeurent
l'un avec l'autre, an*^la nahèzher.
Il L'un derrière l'autre, e^lkkeni-
yé. Il L'un des deux, houbetssin
i°lapin. |l L'un et l'autre, hoube-
onelttou. Kkelttou. Il L'un devant
l'autre, e'^lnadapè. E'^lnadshè. Ils
marchent les uns devant les au-
tres, e^nadshè pedde°l oyin. Il Un
beau jour, ttasson dé, ttasson ou-
'^tao dé. Il De Vun à Vautre. E'rta.
Passer, v. g. un plat de fraises de
l'un à l'autre, indzi-azè tthai e^'l-
"ta se°ka''l. — Aller de l'un à Vau-
tre, déné "ta nayéheddi. — Al-
ler d'un lieu à l'autre, dzèdè yed-
di. Il De Vun en Vautre. Ele'ta.
Les fruits que voilà dans ce plat,
mets-les dans Vautre plat (de Vun
dans l'autre). Djie diri yè shè-
"kain, vopwè tthai è^lè^ta ninniT.
Indéf. e^le^ta hendil. On peut di-
re aussi, yopwè tthai yè ninni°l,
LINA
nm -
UNI;
verin'-li's tlinm ce i)lat. H .l/Zir/'u/i
aprh rautir, vz. m.i.ku. il L'un
l\iutri'. V/\v. Kl'aii. K'ItsstMin.
l'^lttrhya. K'U'/.»'l"in, ff inépriaiT
l'un rautif. F/ruii-Nt'iii-o-t'Wi'r/.h-
'tan, s'aimer l'un l'autre. K1-
tsstMiii-/»*<l(li, n'aider l'un l'autre.
K'IUrli\a-lu)(l(li ilK', se détester
l'un l'autre. || L'un par-dessus
l'autre. VWkkviUluii'.Mets-les l'un
par-dessus l'autre, i*'1kkt'<l<lai.>t' ni-
iiinlr. I*M<la'tt'/. K'ilf/li. Sauter
l'un par-des.sus l'autre, v'Iie/.U,
t)U e^hhrtt'/h yatssi'lu:ou.s. 1 L'un
pour l'autre. K'ina, échange, suh-
stitutittn. F^le^ta, quiprtKpio. ||
L'un sans l'autre. KTan sliaiiin. ||
Ln seul, une seule. riai»i!i vin
(s'il s'afjit d'une personne). l'Ia-
fè yitï, (s'il s'agit d'autre chose).
Edlaïu'lttt* edyinlé netssin tta?
riam» yiii, conihien as-tu de hêtes
à cornes ? une seule. Il L'un sous
Vautre. E'"lya{.>è; t''lkkéyat»è. E'I-
kkéyaoè shella oyiii, ils sont les
uns sous les autres, i! L'un sur
l'autre. E-lkké. E'ikkeddauè. Il
L'un vers l'autre. E'"ltsst*mi. Aller
Vun vers l'autre, e''ltssênii yeddi*"!.
— Ibid. hVWrd/Àn. Deux hommes
tournés l'un vers Vautre, na tléné
«'"Iha/iii.
Unanime. Adj. Orelyon elèounel-
zhenn, elèyiMiilzhenn, eMèyeuou'l-
zhenn, e'ièdalièyenel/henn. Pas.,
e'^lèouneoelzhin, e'^lèyeniyilzluii,
e*^lpyeuiooiri/liiii, e''!^dall^yeni!.'el-
zhiii. Fut., e'It'OUMoul/liiii, e'iè-
ytMiiuoul/liiii. Orelytni t''lt'yriul-
zlienn, koutta, notre accord est
unontrne. Il Orelyon e^lkkéssin ahou-
ninzhenn, penser unaninjcment.
Ori'lyoM e'ikkéssin ayi'iiou>luMjn
oula? Pje.s-iu)Us bieti tttus d'ac-
cttrd ? H An'"lai,>t» deniimi. Ore-
lyon an'^lat'è nou^'inni oyin, nous
n'avons tous qu'un même senti-
ment.
LnuiiimcmcMl. l«/v. Kl»*. K'Iwla-
Naou'h, prier unanimement . An-
'hiiji.' di'niniiiciii.K It-otincl/lifiioiin.
E'ikkt'ri.sin uliounin/lirnutin.
Uni, t. 'Verrain. EItthi "^ka niln>-
diMitti. I' Lin fie uni. Souii 'kaou-
t)Wi«lidik ill«' >(>u, lintle sans orne-
ment. Linge uni, d'une seule cou-
leur, you i'lu£»è oyinin ln*«littliss<'.
Il Famille unie, déné kon-tMi lio-
diMinour lior/h"ain.
Uniforme. .\dj. Il mène une vie
uniftirme,\\u hcttcliyaniiié lioiirzli-
"an, ekwalionttr oyin, tsM-sliiny»'-.
Il Agir unijormément. Elkkt'^sin
ahonné, adaliunné, aliiddé, aouli-
n(', aliMu'Miu*, adalièlifiiné. Pas.,
e'^lkkéssin alunidya, aiialioudya,
aliidya, aouhdya, aliMiè<lya, ada-
hèhèdya. Fut., f Ikkéssin atioun-
né, adaliounné, awoiiddé, auouh-
né, adaliMiounne. E'ikkéssin a-
wouhné, agissez uniformément. |l
Agir uniformément , suivre les mê-
mes cérémotiies. E'K'-nala-tssou-
t»elyè, e'^lè-na-la-ouoilyè, e*"lè-na-
la-ou!.>ouhlyè, e'Iè-na-la-ou-t'olyè.
Fut., e'Iè-na-la-tssoïKjwalyè, e'It--
na-la-ouôwoulyè, eMè - na - la - ou-
owouhlyè, e'K'-na-la-ouowalyè. E-
'lè-na-Ia-ouî?ouhlyè lan ! Tâchez
d*agir bien unifor^nément. 'I E'^lè,
ou e'ikkéssin etssenn-na-i'iiou-z*'-
zhi,»*tssenn-na-fliou-didzhi,etssenn
na-t-hi-douslii, etssen-na-<-liou-<ie-
zlii. Fut., etssenn na-chou-zew a-
zhi, etssenn-na-cliou-dewoiidzhi,
etssenn-na-<'liou-<lt*woushi,etsst*nn-
na-chou-dewazhi, /trier, ou chan-
ter uniformément. Orelyon o'tiyé
e^lè-etssenn - na -chou - dewoushi,
chantez bien tous uniformément.
Unique. .!</). riai.è yin. IHanlttè.
// it'a ipi'un fils uniipte, ilat«è
yin hinyézé. Son fils unique, tta
ilanittè binyézé. Tlanesltè, je sui*
seul. nni(jtie.
Uniquement. Adv. Oyinin.Jf cher-
USA
1032 -
USU
cite uniqucmoit cela, ovi oyiiiin
'ka\ eiu'sshonii.
Unir. V. tr. Joindre cnsouhlc.
Ttassi e'Talzliin, e'Tassliin, ou
e*^razhesshiii, e Taiio'lshin, eT'a-
ye*^lshin, e'^rail/liin, e'I'aou'^lshin,
eFadahèye^lshin. Pas., el^a'^VAnn,
o'ia/hi'lshiu, eTazliiiiTshin, e*^Fa-
zhe'"lshin, ou eTaye'lsliin, e°Vii-
zhilzhin. Fut., eTawalzhin, eTa-
wassliin, e^rawoun''lshin, eTa-
younshin, i'rawoulzhin. Diri "^ke
e'^lane^'lsliin, unis ces deux. \\ Un
terrain. E'"ltthi "^ka niholzhi, niho-
zhesshi, nihozhiii'^lshi, nihonshi,
iiiliozhilzhi, nihozhou'lshi. Pas.,
e^'ltthi ""ka niholzhet, nihozhi-lshet,
nihozhii/lshet, nihonshet. Fut.,
e^^ltthi "ka nihoulzhi, nihousshi.
E'^ltthi "^ka nihoAvoulzhi, unissons,
égalisons ce terrain.
Unis, ies. Adj. F/Fahdzhenn. Ele-
houFtonn. E^èhelttloun lantté.
Kou diri "^kè e*^lèhelttloun lanttè
ovin, voilà deux hommes bien
unis.
Unité. -Y. ria^e. Et, (s'il s'agit de
personnes) : i^latssin'^lttè.
Univers. N. Orelyon nehnen. Ore-
lyon nehnenkké, dans tout Vuni-
vers.
Universellement. Adv. Hodelyon.
A hodelyon.
Urine. A'. Ellèzè. Denellèzè, Furi-
ne de l'homme. Bellèzè, .son urine.
Uriner. Vz. pisser. '\ Uriner, au
lit, dans ses habits. Ekketssillis,
ekkeslis, ekkenellis, ekkillis, ekki-
dlis. Pas., ekketssinlès, ekkillès,
ekkinlès, ekkinlès, ekkeoidlès.
Fut., ekketssoullis, ekkouslis,
ekkéwounlis. Ekkéwounlis sanan,
prends garde de pisser au lit.
Usage. N. Ahourzh"aon tta ada-
hontte, tta adaliottin. Je suis Fu-
■•^nge, tta adahottin kke asttin
kwalantte si. |l Faire vsage, em-
plofjer, se servir de. Vz. faire.
Retta-o-dezhi,oj/ betta-o-derzh"a ;
hottaodesshi, bettaodes"a, betbi-
odi^r'a; betta odin'lshi, botta-
odini"a ; yettaodelshi, yettaode'l-
"a. Pas., bettaodetiinzlK't, betta-
odooi^lsliet. Fut., bettaodouzhi,
bettaodou"a; bettaodousshi, be-
ttaodous"a. Ne '^lintc-hoj.je dyan
iiazlier itta, bettaodes"a énattin,
ton clieval restant ici, j'en fais
usage, ou je m'en sers quelquefois.
Usé, ée. Na£)inzaz. liekkénadéoin-
zaz. °Tèzaz. W\eQeTzh7.a/.,usés l'un
par l'autre, v. g. les deux bran-
ches d'une paire de ciseaux. E-
tthio^a bès e^leoerzhzaz, la paire
de ciseaux est usée. Bezh-tchennen
bekke nadepinzaz, 7e traîneau est
usé.
User. V. tr. Détériorer par l'usage.
Nalzaz, nassaz, nane°lsaz, naye'^1-
saz, nailzaz, naou'^lsaz. Pas., na-
pelzaz, napinsaz, na£)in1saz, naye-
Ê)in''lsaz. Fut., napwalzaz, na^was-
saz, napwoun^lsaz. Neyouè ipan
nane^'lsaz ikkela ! Comme tu uses
vite tes habits ! |l Helzaz, hessaz,
ne^saz, ^e^saz, hilzaz, hou'^lsaz.
Pas., pelzaz, gi'^ha.z. Fut., gwal-
zaz, ^wassaz, Eddin ! igan ttassi
ne°lsaz lan Wraiment ! tu uses tout
en un rien de temps ! || ''Telzaz,
°tessaz, "tin^'lsaz, ''te'^lsaz, '^tilzaz.
Pas., ''ten-zaz, ■^ti'^lsaz. Fut., "^toul-
zaz, "toussaz. Ne bèsè ^teAvoun*"!-
saz sanan, n'use donc pas ainsi ton
couteau.
Ustensile. N. Betta berr "kaette-
zhi, ustensiles de cuisine. Aneltte
betta yinsin eoalaoeddai, ustensiles
de ménage.
Usuel, elle. Adj. Dzin edaonelttou
bettaoderzh"a, qui sert tous les
jours.
Usure. N. Détérioration par l'usa-
ge. Tta naoinzaz. Ttassi ttchyèlè.
Se voue ttchyèlè oan-na-yeni-hou-
zher ille ; sinni vin beoÊ)wesni si,
VAC
— \(m -
VAC
Ton n'a pax à a*occupfr de /'i«u-
rv lit' mi'$ xu'fcFiu'iif» ; tous nw»
soin» je les dotme n mon esprit, à
mon âme. Il Intérêt excessif de
l'argent, 'rsiiiiilm ili'iit' (.«iiii iiaou-
lunKii lu>iiiwi, (ic"(iii/v t>iiiiilm ka-
uuiiiii/hi'iin, t-.t ifitr un intérêt
excessif de /'(ir^'.nf que l'on
prête.
Usurper. Vz. havik, si iti.avtrr.II
'l'tHs>i (U'iiét.ssiM 'a«l<*/fiitta. 'a<h*-
lu•lU'^«ttu/a(i(■luM)illt ta, 'HiiiMitiitta.
Po>., minnit nu firt's.. ( iiuii> in
éitl'ant la voix sur tta). tut., a-
<if/4nitta, 'a<ifM<nistta. It«'i>itii tta*»-
si 'atlfiU'WuuiiH I -iiii.iii. ii'ii^nrv
pas son bien.
Utile. .\dj. |U'tt;ili«./m. tut., iMtta
Iu)ii7.lii. lU'tlaiMic/Jii : U'ItMiMiiTzli-
"u. Fut., iM-tlatxidU/lii ; lM*tta^
odou^u. Ik'ttalioiizlii iilt' niliokke
itiiiinla lioullé Niho'ItHini.f/rf cho-
ses non utiles. Dieu n'en a pas
mis sur la terre.
Utiliser. 1':. is\<iK, faire usage.
liftta»Ml»'y.lii ; lH'ttuo<ierzh''a.
V
Vacance. V, la/é ediimi kka^elni
adt'iiolzlieim, permission de pren-
dre un certain temps de liberté,
de repos d'esprit, de di.'it raclions.
laze deninni kkaiiayilni adéiu'l-
/.litMiM, l'ocances accordées de
temps en temps. ! Prendre va-
cance, laze édinni kkayelni, edin-
iii kkanasla, kkanaïu-lla, kkanan-
la, kkanatssel "as, kkaiiail'as.kka-
iiaoul'as, kkaiiahel 'a-« ; < kkaiia-
tsseldel, kkanaildt'l, kkuiiaoïr Idcl,
kkanaeldi'l. Fut., kkanayouini,
kkana{?wa.svH,kkanat'WounIya,kka-
iia<.iwalya ; kkanatssoiil 'as, kkaiia-
wouT'as, kkaiiaw 011*^1 "as, kkaiia-
lioul'as, kkaiiat.sMiuldf'l, kkana-
WDiildf'l, kkaiiawini'Idc 1, kkaiia-
ituuldel. laze édinni kkana^twasya,
je vais prendre x'acance. Kdinni
kkanahoiiIdi''^l,(/ri'i7.s prennent x'a-
cance ; </ii'on les mette en vacance.
Vacant, e. Biens vacants, 'l'tas-i,
tsaniha ou'tao, yé hou'tad.tta l>et-
ssin lH>kkoredvan illé. " Succe-^-
siim vacante, t^aniha evlinniyt*
dettli. Place vacante, tta liOi>ala-
penna nin iiouUt'hou, stianin houn-
an.
Vacarme. \. Na-.seli-zelzl»eri ; />/.
na-st'Il-Zfldé. EdeluMltMllin nahol-
ttlier illé, tapage fou ; tapage de
fous.
Vaccin. .V. Nadiddé déné yeiyé, mé-
decine qu'on inocule.
Vacciner. V. /r.Natlitlilé dénéyelyé,
Nt'slé, yénellé, yellé, yilyé, youle,
yetlayeiié. Pas., yerflya, ye^'ilia.
Fut., yet^walye'^l, yeyWHsiel, ye-
tiHounle*^!, yet-walie*^!. Nadidtié se-
iazé yet.wounli*'^!, vaccine mo$i en-
fant. Nadiddé s»'yeMt*IIé, vaccine-
moi.
Vache. A. lùi\édè tssuuddaha.
l'klyédè cA*Iti'haiieii, vache pleine.
I' K<l\éH!^ dandw, vache accom-
pagnée de son veau. H E<Jyé<Jè ye-
'kiyè, vache non pleine. '• Kdy^-
dè ye'^kiy»' heshellin, /<i vache
n'est pas pleine.
VAI
1034
VAI
Vacillant, e. Nanod/èni dénen, ou
na-ga'^l-detti illé dénen, un homme
vacUJant, pas soUde sur ses jam-
?n-.s.
Vaciller. Vz. tituber. || Nazedzei,
nanesdze'l, nanindze^, nanedze*^!,
nanidze'l, nanouhdze'^l, nadane-
dze^l. Pas., naze£)edze''l, nanepes-
dze^., nane£)indze°l, nane^indze*^!,
nanet^idze'"!. Fut., nazoudzeH, na-
noLisdze^l. Nanindze'l edya ikkela !
Te voilà devenu tout vacillant. ||
Na-ga°l-zintti illé, na-ga^- ditti
illé, dintti illé, detti illé. Na-ga'^l-
ditti ast3-a ille, me voilà devenu
tout vacillant !
Va=et=vient. Habit. E'^ltta natsse-
Ê)edde°l, mouvement d'une popula-
tion sur une route, les uns allant,
les autres venant. Casuel, e'^ltta
natssidde°l.
Vagabond. N. DzédéounipÊ)ai, ben-
nehnen oulle dénen, houime er-
rant, sans domicile. Dzédé-ou-
ni^^ai dénen, /?07/îr7?e errant. Y^kko-
redyantta na'^kaodous^in yénin-
zhenn ille dénen, qui ne songe à
s'assurer aucun moyen d'existen-
ce.
Vague. Adj. Terrain. Ttahotssenn
nihonel"an ekkoredyan ille, dont
on ne connaît pas les homes. || Al-
légations vagues, tta addi, tta
aho^lni ekkoredvan ille, hinnided-
di illé.
Vague. N. ^Tade°tinhè. 1| ''Tadin-
tcha, grosse, énorme vague. \\ ''Ta
gaze, flots agités, vagues s' entre-
choquant. Il E''lè-''ta-dénè''tin,^of^
agités, vagues sans direction ré-
gulière, s' entrechoquant. || Ta
delda, vagues se suivant réguliè-
rement.\\ Vagues qui moutonnent,
''tou nelÉ)Ous lanttè oyin, comme
si l'eau bouillait.
Vaillant, e. Vs. aitdacieux, brave,
INTRÉPIDE.
Vain, e. Adj. En vain, shoun. Es-
dinniyé. // parle en vain, esdin-
niyé yaTti, ou addi. || Superbe,
vz. ORGUEILLEUX. || Faire de vains
efforts pour se corriger. Shoun
tssan-etssedelnepèjtssan-edesne^iè,
edinlneÊ>è, edelnegè, edilnet^è, e-
dou^neÊ)è. Pas., shoun tssan-atsse-
dil3'aÊ)è, tssan-adesya^è,,adinlya4)è,
adelya^e, adepilyaÊ)è, adou°lya^e.
Shoun tssan adesyaÊ)è oyin, je ne
puis venir à bout de me corriger.
Il S'efforcer en vain de... Shoun
tssan alne^pè, tssan-aslaÊ)è, tssan-
anella^De, tssan-anlape, tssan hilya-
^è. Shoun sinni tssan asla£>è oyin,
je ne puis venir à bout de mon
imaginât ion.W En vain. Esdinniye.
Asdi houn'^lin kkéssin, ou asdi
hoan'^lin oyin, inutilement, sans
succès. Shoun, inutilement, sans
succès. Esdinniye adinni, tu par-
les en vain, ce que tu dis est faux,
ou n'est pas sérieux. Ttassi °ka-
hossher kolou, asdi houn^lin oyin
asttin, j'ai beau travailler, toutes
mes peines demeurent vaines, inu-
tiles. Shoun as'^in oyin, j'y tra-
vaille en vain, ne puis en venir à
bout.
Vaincre. F. tr. Déné daÉ)azenttè,
da£)adesttè, dapadinttè, da^aden-
ttè, dagade£)ittè, dapadouhttè.
Pas., dapazourzhttè, da^jadouzlii-
ttè, dàÊ^adouzhinttè, dapadourzh-
ttè, da^adouzhittè. Fut., da^azou-
wattè, da()adouwasttè. Bedapade-
wouhttè hekkè houllè illé, vous ne
pourrez jamais le vaincre. \\ A la
course. Déné''an nao^welna, nao-
(?wesna, naogwinlna, naopwelna.
Pas., comme au prés. Fut., nao-
^oulna, napousna.Ye^an nao^wel-
na ikké lakou ! Voilà donc qu'il l'a
vaincu !
Vaincre. V. tr. Dene Ê)an honelni,
gagner sur quelqu'un, l'emporter
sur lui. Vz. GAGNER.
Vaincre (se). Etssoude'^tonn, edou-
VAL
— lOX) -
VAN
deN'tonn, tMltiudin'tonn, l'fitnuK*-
'toMM. Pas., etss«Hl(>uilr(,'f' t(tim,
tMloU(lo<.fs'"t<)llll. Fut., rtssou«li'-
wa'tonn, »«<lou<lt'was'"toiiii. K<iou-
«lewoiiirtoiiii laii ! 'l'âclif donc île
te l'aiticrc.
Vaincu, e. Adj. liiduMa/onr/litt."-.
Mf'jaoïK'lnan. N(»ii<lai,<a/oiir/.lit lî-,
uous siwiines vaincus. St*<lu<.<a-
7()^^r/.htt^ kou ! .Vc voilà vaincu!
Vainement.. Ir/v. Shoun. Ksdiimiyé.
\'itincnunt je l'ai supplié, slioiiii
l»e<ja iiadadi M'ti ovin.
Vainqueur. .V. Déné (laoadourzhtti»
(It'-iu'ii. Délié (laputleiittè (léneri,
qui est toujours vainqueur.
Vaisseau. A'. Savire, tssi t^•ho^ 'I
Vase destiné à contenir des liqui-
des^ "^00 'téli. '^KoMM ""touè '^téli,
vaij<seau destiné à contmir une li-
queur forte.
Vaisselle. .V. 'l'taïu-lttt' Wevé che-
tvselvé, tout ce en ijuoi l'on tnange
ou l'on boit.
Valable. Adj. IIottao(ler/h"ai. IIo-
ttaodezliilii. IIottaoflerzh"ai kke
anettin illt', tu ne fais rien ipii
vaille.
Valet. .Y. Vz. uomestiqik. Il Va-
let du jeu de cartes. Bekkaozheri
iaze, le petit commis ; ou bien en-
core délié eTeli déiien, le soldat.
Valide. Adj. Homme valide, déné
souoennai. H Chose valide. Ttassi
soulzlienn, chose saine. Tta ho'a
si, hokkessin naliode'"ltthet walli,
koutta nezoïi, qui a les condition.'^
requises pour ])roduire son effet.
Vallée, vallon. Ousin ho' ter/h "a.
Chezli y;ézè ljo'"terzh"a, espace en-
tre deux montagnes.
Valoir. V. intr. Lanttè. // ne vaut
pas son frère, l)ouMna<.<è laiitté il-
lé. Je le vaiur pour la force, he<les-
tte kontte. Son cheval vaut douze
louis, be^lintcliottè na'kè tttliyaoa-
zhe'l tsainha trho' oulyé walli lan-
ttè. Ça ne vaut rien, ttassi jllé
èyi. // vaut mieuu mourir que de
ftécher, '"IcMa/iii/Ju'l di- kolou,
i*t tcliyan'IltoL illé, osliiioii tvt'iiiia
lio'ao.
Valve. \. Ilouttoui lA'M' ttIuMtneii
e'ièiuniirtan, len écailles (/'un rnol-
lu-tipie qui s'oui'rent et »€ ferment .
Van. .V.IU-lta it's t.sM'd»'' ttho, ttassi
slini tfho 'It's "^ta "aldzis, ce avec
quoi on nettoie le grain.
Vanité. -V. Orgueil. Dvue rtsse<littiii,
ou déiiézitliii. Asoddihi. Déiié
dslii slini. Il Choses vaines, inu-
tiles. San-ou-iiiMidi illé. Ilounin-
yoiiii ijlé. Nantssayé.
Vanneau.(^OiVrtJi),da-ttla-l-tssayé.
Vanner. "Lès tssè<ié 'les "ta "^ald/is,
'afsdzis, 'ain'ldzis, '"ae'^hlzis. Pas.,
Mes 'ta "ae^ldzès, "^ar.injJ/À's. Fut.,
""aoiildzis, ""aouMlzis. Se"! 'les tssè<lè
""lès ta "^awoun'ldzis lan ! Aide-moi
donc a vanner.
Vantard. A', ridé-oa-san-delyéhé dé-
nen. Edeyal tiy dénen. Tu n\'s
qu'un vantard, etIeyanePti slini.
C*est un vantard, e<lef»asan delye
kkenazher oyin.
Vanter. V. tr. Déné-oa-san-delyé,
he-oa-san-denesié, l>e-oa-san-de-
ninlé, ye^a san délié, be-oa-san-
denilyé. Pas., be-t)a-san-denlya,
l)e-t>a-san-denilla. Fut., l>e-oa-saii-
doulye'l, he-oa-saii-dousle^l. Ooan
hounlin l)e!.»a san-<leninlé illé, h/ /«•
vantes sans rime ni raison.
Vanter (se). Édé-i.»a-san-zelyé, édé-
(ja-saii-tiénesyé, é<lé-t<a-san-déninl-
yé, é<lé-oa-san-<lelyé. Pas., étlé-oa-
san - zehiya, é<ié-(ja-san-dénesya,
édé-oa-san-déiiinlya, édé-oa-san-
denlya. Fut., é<lé-pa-san-zoulye*l,
édé-pa-san-dousye''l. Hotta houn-
lin édéuan san déniiilyé houlle sin,
tu te vantes sans rime ni raison.
Il Édéyatsserti, é<léya.s'ti, é<léya-
nel'ti.'édéyarti, étiéyairti. Pas..
^Iéyatsseî.»erti, é<léya{?es°ti, étléya-
t'inrti, edeya(.«erti. Édéyanerti
\'AR
1036 -
VAU
ille kolou, kkeiinazlu' iièt-héouiies-
lale, cesse donc de fe vanter: tu
tn' ennuies n la fin.
Vapeur. .\. '"'rou-zlii'll tsMè, vapeur
d'eau }i<uiiU<inle. Il Vapeurs dans
ratmosphèrc. '^rou tsèlè na£)ègez,
vapeurs s'élcvant de Ih'au. \\ Ni-
hotsMi' naoèiif/, l'opeum s^ élevant
de ht terre.
Vaporeux, euse. Ciel, temps vapo-
reux. Etsell ya-tta£)è nininzhet,
le ciel est couvert de vapeurs. \\
Frimas produits par les vapeun^
ile l'atmosphère, dahoetsell.
Vaporisé, ée. "Tou tsèlè hedya, elle
.sV-st changée en vapeurs. "^Tou
iiididdezh, l'eau .s'est élevée en va-
peurs. ""Tou orelyon nididdezh la-
kou ! ""ton lioulle. Plus d'eau ! Elle
s'est toute élevée en vapeurs.
Vaquer. ]'. intr. Être en vacance,
vz. VACANCE. |l Être occupé, s'oc-
cuper, VZ. OCCUPÉ.
Varech. xV. ''Ton tcho'" ''iengè ttlo^è,
fdantes poussant au fond de la
tner.
Variable. Vz. changeant.
Varice. A'. Déné ttchyouzhè *^adé£)in-
tchao déné tthi "^tanen erzhla, tu-
meurs causées par la dilatation
d'une veine ; (s'il n'y avait qu'une
varice, au lieu de erzhla, on dirait
erzh"an).
Varier. Dans ses opinions, dans son
humeur. Tta ahouninzhenn nin
tthi ekwanaounedzheriTi illé, ekwa-
nayenesdzhenn ille, ekwaiiayenin-
dzhenn ille, ekwayenedzhenn ille.
Pas., tthi edouhon anahounidzhin,
anayeiiesdzhin, anayenindzhin, a-
nayenidzhin, anayenioidzhin. Fî/t.,
tthi edouhon anaounoudzhin, ana-
yenousdzhin.Tta ayeninzhenn nin,
kkaldanen edouhon anayenidzhin
lakou ! 7/ a joliment varié dans ses
opinion-'i !
Variole. A\ Déné-kké-e°ldyour.Déné
kké ettezh.
Varlope. .V. Dcdcliemi kké elzouzi
tc-ho.
Varloper. V. Ir. Dedchemi hègazh,
hes'azii, iieoi.'ii>''h, yej^/oazh, ou heg-
oazh, higazh, hou'azh, dahèhetv
^azh, dahèyeypazh. Pas., pègazh,
oi£)oazh, yin^fazh, ye£.)ing)azh, g'i-
gazh,, {.'ou^azh. Fut., wagazh, was-
■^azh, wount'azh, youo^azh, wou-
gazh, wou''azh.||Be£)a £)ègazh, gea-
*"azh, t)inÊ)azh, geggazh. Pas., bepa-
oehgazh, g\ggazh, pinpazh. Fut.,
hegii ougazli, ous'^azh, wounÊ)azh.
Diri dedchenn ""kalè orelyon sa
bena daninoazh, varlope-nwi tou-
tes ces plane]} es.
Vase, vaisseau. 'Téli. Tthai, plat,
/>a/(icr. Il Bourbe. Dzan. Dzan larè,
bourbier. '^Ten-hotthi-ttlapè d/an,
fond d'un lac, ou d'une rivière
vaseux. Ou bien ''ten-hotthi-ttlapè
hodellar, fond d'un lac ou d'une
rivière mou parce que vaseux.
Vaser. V. tr. Vz. bousiller. || Re-
vaser ou rebousiller, yé nahodzè,
nahosdzè, nahoundzè, nahodzè,
nahoudzè. Pas., nahohdzè, naho-
zhidzek,nahozhindï5ek,nahohdzek.
Fut., nahoudzè, nahousdzè. Sa yé
nahowoundzè, rebousille, ou re-
vase-moi ma maison.
Vaseux, euse. Plodellar, mou parce
que vaseux, (Se dit aussi de sable
dans lequel on s'enfonce). Dzan
hounlin tta hodellar, c'est mou
parce que vaseux. Shai hodellar,
i^able dans lequel enfonce. (On dit
cependant plus ordinairement)
shai pennaa, sable vivant, mou-
riant.
Vaste. Adj. Onttlazhè hodintcha,
très grand, très étendu. Yé hon-
ttlazhè hodintcha, vaste maison.
Vaste prairie, nih odintcha ttlo*^
kkè, ou ttlo" kke odintcha.
Vaurien, enne. N. Nayénidettè ille
déné slini. l'tassi illé dénen.
Vautrer (se). Dzan larè hètsse£)pezh ,
VEI
- 10i7
VKL
VtitCHfjjCilh.iir nmler tlitnn la bout ;
'eètVtli. '■' v.h, 'ciKv.H'zli,
*èheo^xh, 'I . t'ou vài, i'ïiv-
'ejdi, "ewouiitfyJi. Aiii-Ittr ONliiii
"MieiiiH'zh uyiii, i7 tn' vuutrv dans
tiiUf /(•« l'iVfj». — Ou hii'ti au»»i
oslini ya^iè é<lélie*"lti ovin, i7 »e
[tlmi^v ilaiis /«Mi> les l'ici's.
Veau.N . Deldilf law. h^lvinié tsilit»,
(»H t'<iv<^lé tsi\^. Peau df venu,
»m)\»m|«' tsiyè zlie/li.
Végétal, aux. Aneitté 'am''"lchéhé;
iiilioiu'ifhé, tout Cl' qui /xtii^isc,
fort de la terre. Il se nourrit de
végétaux, nilione'^U'Iit' vin t>anrl»f-
'^tin ; ou m\\ouv''\e\\è yintta ^nna ;
eyi yin iM'y.lianhoilcli.
Végéter. V. intr. Se pas travailler
/><»»;■ gagner .sa vie. Na'lca-s<)-<lel-
"in illé, na'^ka-o-des"in illé, iia'"ka-
o-tlinl"in illé, na'^ka-o-<lt'l "iji illé.
Pfl«., na'ka-so-de(.<el "in illé, na'ka-
o<leoes''in illé. Fut., na'^ka-so-
doul'in ille, na'ka-o-<lous"in illé.
Edla^-e ijixu itta na'ka(Mlinl"in il-
loii ? Pourquoi donc reates-tu ainxi
à végéter, à rien faire ? il Vivre
dans la misère. TU'hyéri déné VI
horzh'an. Pas., le prés, avec nin.
Fut., «léné VI hou "a. Ahoiuritte
itta he^l ttchyéri horzh'an ovin,
si>n état est de végéter.
Veille. A'. Privation de soutuieil.
\\e'\ e<ldin. Évitez les veilleji pro-
longées, Ih*'"1 eddin sha noireT
liou"a sanan. Il Jour précédent,
dziné ttazin : hottazin dzin^kke. '
Veille de Pâque, na^àddai dziné
ttazin. Il Veille de \oël, "tettlet*-
ya'tiyétta helVlou. H .1 la veille.
Ottazin. .1 la veille de utourir, tta
lé<_»atssinzhi liottaziti.
Veiller, r. intr. 'l'ézhè tssedda, res-
ter assis la nuit. Vz. s*.\sskoir.
''^^^ilè «ha dewuii'ltthi «anan, ne
veillt ' ' (M,
r. tr. I _.ir-
der queltiu'un ta nutt. "lèihè b^
kkeMni, je le veille. \:. G%RI>KII.
Il .Sur soi. r<<l(*kkéli(Mldi. ('•<lékke»-
ni, i'. dé-
kkéil. .1-
ni. Pas., étU'kki'Oi'^viUii, «-«u-kk^
t^sni, é<lékké(.'inlni, é<lékké(.«*lni,
é<iékkét<ilni. Fut., étlékkéliouddi,
<*<lékké»usni, • Aounlni. ()-
"^tixé kt>lou é<i. I Ini, veillez
bien sur vous. — Ibid., être sur
ses gardes. 'Aho<leMni, 'aodetili,
'aodinli, 'ao<JeMi, aiMiilni, 'au-
doirii, '^aho<U"''li. Pas., 'ao^léfelni,
'ao<let>i'^li, "^atMléi-in li, 'aodé(.>in'^li,
"aoilét'iflli, "^aodé.^-oirii. 'alio<lét»in-
Ti. Fut., aoduu'^liii, ^ao<lousli, ao-
(léwounMi. ^AodéwouIitHi, tthi ya-
wou Tti, veillez et feriez. " Les uns
sur leji autres. F/lkkého<ldi, v\-
kkéilni. Pas., f'Ikkécn.wcddi, e*^l-
kké(/ilni. Fut., e'^lkkéhuuddi, eM-
kkéwoulni. O'tiyé kolou eMkké-
wouTni, tâchez de bien veiller les
uns sur les autres.
Veine. \. Kttthyouzhè. Settchyou-
zlié, ma veine ou mes veines. '!
Veines caves. Ëdziyè tti-hyouzliè,
veines du cfvur. il Vrim* des pier-
res, dsliè dittliïtsé. marques allon-
gées datis !a i> ' '-n.
Vêler, r, intr. I ^é.
Beiari* 'a^jelifé, elle a vêlé.
Velours. \. Vou dèyousi. E'kin-y^-
tvMtunen zliezli iantte^ soueujr
comme la peau «/*« tu-
ris qu'on tnnne «' ^ de
castor, et qui crie comme un rat ;
(d'(m tssounen, de deltssimjin.
qui exprime le cri du rat).
Velouté, éc. Adj. Dèvou'* ; dt-ttioe-
lt«ilNliio,,a dèyous, i7 a les chei'cur
sofieux, veloutés. Vou dôyous,
étoffe veh"ii-'- ^'niit vebmté, djié
dettU>o.
VEN
— 1038
VEN
Velu, e. 1';:. poii.r.
Vénal, e. Iloimiw. Tsaiiiha na ovin
ttassi oun'kayeiiin/.hfiii, qui ii'a<fil
que pur iutt'rct. Tsaiiiha na he-
(laiiviiuMi koli l)<.'<.ian naoeiinik wal-
li, qui peut vendre son âme pour
de l'argent. \\ Justice véntde. Os-
linou VI koli tsaniba na hounzon
(léné ""t'niyai''r"ti, où Von absout les
criminels /)()»/• de rurgent.
Venant. En venant. Loc. adv. Voii-
'kozintssenn. Dézin. Yézin. — l)é-
zin ille, ce n'e.si pas en venant par
ici. Yézin, en venant par où Von
est venu, en arrii'rc.
Vendre. 1'. tr. Naoenni, (C'est ie
même verbe qui sigtiifie : acheter
et payer; vz. ces mots). Je lui ai
vendu un cheval, "^lin tcho segan
naoe'lnik, (il a acheté un cheval
de moi). J'ai vendu beaucoup,
ttassi ^an seoan naperzhnik, (on
a acheté beaucoup de moi). Vends-
moi ton chapeau, neoan tssa na-
oousni, (je vais acheter ton cha-
peau). Il lui a vendu sa montre,
bezaa beoan naoe''lnik,fj7 (Vautre)
(I acheté sa montre).
Vendredi. N. °Louè tsselde^li dziné-
kké, jour où Von mange du pois-
son. !l Dedchenn e'^Fanttai dziné-
kké, jour de la croix.
Vendu, e. Naperzhnik ; pi. nada-
£)erzhnik. Tout ceci a été vendu,
diri orehon nayerzhnik.
Vénéneux, euse. Adj. Nadiddé slini
lieiilin, qui est poison. Il Plante,
J)erbe vénéneuse, ttlo*^ slini.
Vénérable. Bèsèouddi dénen, per-
so7ine vénérable. |! Be-kke-so-dedli
dénen, personne respectable.
Vénérer. V. tr. Vz. respecter. Bè-
sè-tssouddi, bè-sè-ousdi, bè-sè-
oundi, yè-sè-ouddi, bè-sè-ouddi,
bè-sè-oulidi, yè-sè-hchouddi. Pas.,
bè - se - tssouoeddi, bè-sè-ouoesdi,
bè-st'-ouoindi, yè-sè-oupeddi, bè-
sè-ouoifldi. F)/f., bè-sè-tssouwaddi,
bè- se - ouwasdi, bè-sè-ouwoundi,
yè-sè-ouwaddi. No'ta younen ne-
zon, bosèoundi walli koli, betssenn
yéninin"u 'tazan illé ikké lakou !
Ton i)ère si bon, que tu devrais
vénérer, tu ne fais même pas le
moindre cas de lui !
Vengeance. A'. Kketsseddi.
Venger. Quelqu'un. V. tr. J)éné
kkehdi, kkesni, kkenenni, yékken-
ni, kkeiddi, kkeouhni. Pas., kke-
^eddi, kkepinni, kkepinni, yékke-
É)enni, kke£)iddi. Fut., kkewaddi,
kkewasni. Sekkéwounni nin wallè,
tu auras ù me venger.
Venger (se). Kketsseddi, kkesdi,
kkeneddi, kkehdi, kkeiddi, kkouh-
di, kkehèheddi. Pas., kketsseÊ)ed-
di, kkeoesdi, kke£)indi, kkepeddi,
kkeoiddi. Fut., kketssouddi, kke-
Avasdi. Kkarè ttè, dyan asinla hon-
na, kkesdi walli konttè, attends
un peu, je saurai me venger de ce
que tu m^as fait ici. Kkouhdi illé
kolou ; si ''adè noukkesni ""a kwa-
lanttè, henni Nilio'^ltsini, ne son-
gez pas à vous venger ; c'est à moi
de vous venger, dit Dieu. \\ Nour-
rir des pensées de vengeance .l^éné
<?an yenio'^terzh"a, dénéoan yeni-
''ti"a, yeni'^tin^'a, yeni'^^terzh"a, ye-
ni'^tezhitta, yeni'^touh"a, hèyeni-
*'terzh''a. Pas., déné gan yenio'^te-
gin"a, déné pan yeni°teÉ>i"a. Fut.,
déné gan yenio^tou^a, déné panye-
ni^tous^a. Déné gan yeni'^tewouh-
"a sanan,, gardez-vous de nourrir
des sentinients de vengeance.
Vengeur. Déné kkennihi dénen.
Véniel, elle. Péché. Oslini iaze. Os-
lini oiaze hounlin. Les péchés vé-
niels, oslini oiaze dahounlin. Oiaze
hounlin.
Venimeux, euse. Benadiddé slini
hounlin. Beaucoup de serpents
sont venimeux, e^kkettchya na-
flouzhè '^^lan benadiddé slini da-
hounlin.// a une langue venimeuse,
VKN
— 1039
VEN
ImmIsIiou hlini. — (ht hieti Uiiittitni
IIM(li(i«it* >lilli Ullltr, v< liin^Uf fut
Cinnnu' i/m />«»i.H(»K. IU<iNlutu lu»-
ttrliu^tU-lKwot liuittè uyiii, »a
laiifjtn' fit comme un nrrjttnt,
(/ii<7(/ii(' ihftn' dv malfaiiutnt qui
M« clunln- i/u'à /M'i/iicr.
Venin. .V. Nadiddr >liiii.
Venir, (htz (/u«/(/u'iiM. Dîuô ^>au
kon ta nitti'tiyaiiiiii, ou (léiiô (.'Uii
Icuii^tM nivinidi, déné (.•an kon'ta
lU'ssai, iiiii(.>ai, iiin(.>ai. Pas.^ déiié
(.>aii kon ta nittcliya iiidi, dôné t'aii
koirta iiittriiva iiiiiiii, iiitti'liya
iiiiuii, nittclivaniniii ; tm bivn liv-
i\è i«an kon'^ta iiiyindik, kon'^ta ni-
ya, ninya, iiiiiya. Fut., ^\éné (,^n
kon'^a nittchyaoïmiii, ou délié (.«an
"kun'ta iiixoiiddL, niwassa, iiiwoun-
ya, iiiwaya. (On peut aussi, à
volonté, ne dispenser d\'mployer
l'erprcssion kon'ta). Sekkézin se-
•.«an nittchyaiiidi aliottin, il pa-
rait qu'en iiiun altsenee il in\'st
venu quelque vi~^iteur. Vz. arri-
VKR. I| Trouver quelqu^un. Déné
t»an niyeddi, l>e<.'a niiiess;ii, ninin-
4jai, yet<a nin<jai ; heua iii/in"as, ni-
nittas, ninouli "as, nihènin "as ; l-e-
oa iimnde'l, iiiiiid(ie'l, ninouhde I.
Pas., hega niyindik, l>eoa niniya ;
beoa nizin"as, W'ija ninittas, ni-
nouli''a>N: l>eoa nizindfl, \wQa iii-
nid<lfl. Fut., l)ei'a niyouddi, beoa
niwasrsji, niwounya, yvuu iiiwaya ;
l>ei>a nitssou''as, be^a niwouttas
niwouh''as, ye«ja iiihèlum"as ; l>et»a
iiiissoudde'"!, lH'(.<a iiiwomitlfT.
Doulion d/iiiékké dene^a iiiwoud-
dv\,tâcli(>ns irarriver aujourd'hui.
Il Se voir, se trouxer le* unn les
aM/rt"jr,e''ran kon'ta nittrhya inni ;
eTan niyetidi ; eTaii iiitssinttas,
eH'a ninittas, niiioulitta^tiiiliiiittas ;
iiit>sindel, iiiniddf'I, ninouli<ii'''l,
nihindeM. Pas., v'Vau kon" ta ni-
tU'hya indi ; eTan kon'^ta niyin-
dik ; e'ra nit&sinttas.el'^a ninittas.
liinuuhttA*, iiiiiMiintta» : nituain-
di'l, niiiiddcl, ninouhdfl, nili^in-
dfl. Fut., v'\ u iii\(mcidi, rTa ni-
tHMMittax, e'i'aiiiwoutia)», nivouli-
ttah, nili^ioiittatt ; nitMoufidel,
niw'uuddc'l, niHoiitidcM, nihfliouci-
df'l. Kyi tliunfkkr e Ta iii»oiidd«'1
nin walli', il faut (/u<- mtu» nou*
rencuntriiin» tel j*mr. {, Vient ici!
Venez ici ! Vuu'kozin. Il S*en iv-
nir pour arriver chez soi, (vz. \h-
Hi\ KH) .''An-yindi,''an-iu^lai,*an-
iiiiidai, "andai, "an-tvsinttas, "an-
iiitta.s, ''aii-noiih''a«, "an-hètiin-
ttas ; "an-t.vsindi'^l, *an-niddf1,
"an-nouhdel, 'anliMiindf'l. Ptu.^
'anyindik, "an-iu'stya, *an-nin-
d>a, "aiidya, "'an-t>>intta>, "an-
iiitt<i>, "'an-nouh''as, 'anhèhûi-
ttas ; "ants^ind('l, 'an-nid<lel, "tui-
noulidel, "anhèliind*'!. Fut., 'an-
youddi, "aiit'W ast\ a, "anfwoundya,
ou "aii'^ti'wouiid\a, 'aiiMwailya ;
"an-tssouttas, ''an-t.'Wouttai», "an-
t'Houhttas, ''aniièhoutta.s ; "an-
tsMiuddel, "ant'WtMiddf'^l, *an-
ç'uoniide'l, 'anhèliouddc"!. Kkani
"an-iiestya, je vienu d'arriver.
Ttfddanen "an'tfwoundya saiian,
ne t'eti retourne pas t<>ut de suite.
— Ibid. Arriver, en fuyant. Na-
dshin-yelni'I, na-<lshin-t'»*>la'^I, pin-
la'l, É**ïla'1, (.«iPa.-», «.-ou'Va*, pel-
"as, oiltlfM, Mnride'U '.vlde'l./*<w.,
(être arrivé), iii-d>iiiii-\inlnik,
iii-<ishin-nesya, ni-dsliin-ninl\ a,
ni-dshin-lya,ni-4lshin-nil*as,nuu1-
"as, ni-dsliin-l-^as, ni-<lslun-nil-
dfl, noulnlfl, iii-<l5Jiin-I-<lel. K-
dhi(.>c ^>an >t'(.>aii iii-«iNliiii-iiou'l-dei
tta .' Pfturquoi dimc êtes-i'ou* ve-
nus (1 mui en fuyant Y Fut., ni-
dsliin - yoiilni, ni - d&))in - wa«ya,
Huunlya, walxa; iii-tNIiiii-tsxHil-
"&>. Ni-<l>liin-woul "hv. iM-<i>hin-
tsM>ul<ie'I.Ni-<ishiii '.ou lia-
dshin-'^tewouldeM, v nous. ||
Venir dans ,en trer.S ida vindi ,nida-
VEN
— 1040 -
VEN
uessai. Pus., iiiilayiiulik, nidaniya.
Fut., nidayoïuldi, nidawassa. —
Seoan nidawounya sanan, ^urdc-
toi de venir ehez moi. |l Arriver
de lain. Ni-'"kèè-/ozhi, ni-'kt'-dr-
iiesshi, ni-'kè-diMiin/hi, ni-'ko-di'-
zhi, iii-'"ke-denid/lii, ni-^ko-do-
noushi,ni-'^kè-hèhèdenzhi ; ni-^kèè-
/eiulé, iii'k(' deniddé, ni-''ke-de-
iiouhdr. iii-'ke-hèhèdendé. Pas.,
ni-'kèr /.eiiiiizhet, ni-''kèdeni/lu>t.
Fut., ni-'kèè-zouzlii, ni-'ki'-dous-
slii. C'Kè, les pieds, ou les pas;
denesshi, je dirige; ni, aetion
d'arriver). Ekou nepan ni'kèdé-
nizhet Iakou ! Me voilà doue enfin
arrivé ehez toi! || Faire venir, e)t-
voijer clierclier, i^z. faire.
Vent. N. Ni'ltssi. Ni'^ltssi tcho% ou
nntssi nettlezh, vent violent; ou
encore "teitssi, // vente fort. ||
Vent contraire, vent debout, n'f\-
tssi da, ou déné '^ede'^ltssi. Ni'^ltssi
da, ou nou'^ede''ltssi itta nailtla
ille, comme le vent nous est con-
traire, nous n^dlonji pas vite. Il
Déné kkéniyé ni^ltssi, vent arrière.
Noukkéniyé ni^llssi kou ! Bon !
nous avons vent arrière! \\ Vent
du nord, tthinz ni'"ltssi. || Vent du
sud, nas nPltesi. || Vent dV.st,
sa yinsin ni'^ltssi. || Vent d'ouest,
dazin ni^issi. |! Le vent tourne,
change, etssenn natssi. Le vent a
tourné, etsHenn nazetssi, ow. etssenn
natssi. || Vent dan-s Voreille, vent
de côté, déné dzi3é nidenin'^ltssi,
ou déné dziyé nidéoin^tssi, Nou-
dziyé nidéoin''ltsin,«ou.s avons vent
de côté. — On dit aussi déninkke-
zhe nidépinltssi. Sinkkezhe nidé-
oin'^ltssi, j'ai vent de côté. || Aller
contre le vent, bout au vent. NiH-
tssi da yeddi'^lou,ow ttchyaenniou ;
ou encore dene "ede'^ltssi hettin VI
yeddi'^lou, ou ttchyaenniou, hou-
denni ille, i7 n'est pas commode
de marcher vent devant. Il Aller
contre le vent sur Veau. Ni'^ltssi da
t.sse^ke'iou, ou edéné "ede^ltssi he-
ttin VI tsse'^ke'^lou houdenni ille,
// n\'st pas commode de ramer ou
de naviguer contre le vent. \\ "^An
ni'jtsisi. bourrasque. — ''An '"te'l-
tssi, violente /)oi/rn;.sqMe.l|Ni'ltssi
dennouri, ou edyin dinltssi, vent
doux, légère biise. \\ Aller à la
voile. Tssi nibaletta natase^ke"!. ||
Le vent arrive, vz. arriver. ||
Avoir vent arrière, debout, de
côté, vz. AVOIR. Il Au vent, (en
plein vent, exposé au vent). Ni°l-
tssi dayaÉ)è, au milieu du déchaî-
nenient, du bruit du vent. — Ed-
douni tchaoè houllè, sans abri.
Eddouni tchaÊ)è nahoudlin houllé,
de nouveau sans abri.
Vente. N. Na^ïenni. E1°an-natsse-
t)elni, action de vendre les uns aux
autres, d'acheter les uns des au-
tres.
Venter. Niniltssi. — Ou bien ni'l-
tssi na'^teltthi. Pas., na^teltthet.
Fut., na^toultthi. || Ou bien en-
core ni'^ltssi '^teltthi.Poà'., 'teltthet.
Fut., 'toultthi. Ni^ltssi '^teltthet
ikké sin ! Voilà le vent déchaîné !
Il vente beaucoup au large du lac,
"ta dyaÊ)è "taoi natssi, ou °ta dyaoè
''tadintcha. Le lac est agité au lar-
ge, '^ta dyat)è naÊ)idda, ow encore
''ta d3'aÊ)è '^ta'^tadehe'^tin, il y a de
grosses vagues au large. Le vent
vient du large. Nihotta pinltssi,
le vent frappe la terre. Vents con-
traires, vents qui se combattent,
e'^lènadetssi. Nou''e''l e^lènadetssi
Iakou! Nous voilà pris au milieu
de vents contraires !
Ventouse. A". Betta déné dellè ''ao-
delttouri, ce avec quoi l'on suce
le sang ; "aodesttour, °aodinlttour,
''aodelttour, betta déné delle °al-
ttour. Pas., "apin^lttour. Fut.,
"awalttour. Houttoui dene dellè
"^apin^lttour, la sangsue a sucé le
VKR
- 1041 -
VHK
taii^i. Il l.'organe de la $uccu>n
ihfz la san}i!>ut\ Ih'<I«Ii»,
Vtnirt. .V. Dtiu' Ut. KU't. Ktthan.
Tclituitta. St'liet ; Im'Ik'I, mon ven-
Irv : ><»H vcntrf. Il KIm-I tflio", ou
iH'tt'^/t*, /if"-' x't'iiin'. 'i y entre
creux, i'trlian iiiii'kin. Ni-tcliitii
iiiiilcin uhuuiitKidi, tu jturai» avttir
le ventre cretur. || iinm-ventre :
cIk"! tsM-niien. BetX'^su^, ventre
roiitl cotinne un tvuf. Klwt tciu) .
Ventricules </» mur. Kd/iyr kai'ir.
i>M f(|/i\»- lu>'kai 1«*, tm t'«|/.iyè \at»è
iiahorzli'ae, cavités du ctvur.
Ventrière. .V. Etcha ttlouU^ Weti-ha
ttloiil(\ fa l'eut rii're. Lin trlia
ttluulè, ventrière de liarnuis îi
efiieus.
Ventru, e. Iieot>è/.è. HfUet ttho".
Hrlift lutcliae. Nelu't iietilia, tu
es un ventru.
Vénus. (Planète). Dsheim dslu)/,^'*
tc-lu)' ye'kai tssenn 'aa"ai, ifrosse
étoile jaune qui se lève avant /\ii/-
rore.
Vêpres. Nat'"ayou >a''ti, jtrière dans
rai)rès-niidi.
Ver. A. f. (iou, ver de.^ étoffes, du
fromage, etc. ' Egou, ver qui se
tient AO»i.s la langue et sous la
peau du caribou. W'V^aii ffou, petit
ver intestiiud. 1 Tchaii (ja, ver
intestinal plus long. Il Etfhaiwja
*tèUs ténia, ver solitaire, (large
ver intestinal). Il Nili-o-trouè, ver
de terre. >'• DedcluMin e Tai/hè, ver
du hoi». 'I Ver d^eau tpti tue le
p<)isson, 'ten liotsi«iii ^tm. H Verx
naufsant de la putréfaction, oin-
iiai*.
Véreux, euse.//omrn<' plein de ver»,
trou yeldè li dénen. '! Viande vé-
reuse, Imtp l>e(.>aii eviiiiia. Il Bois
véreujc, deilolifiin t* Tai/lù dat>t'.( t
ln'W< est X'éreur, lieiieïwiui «'iai/lii
dai^ ikké sii) ! I| Suspect, nud hon-
nête. litKxle'Ini déiu'u, dont il ti a
à se défier.
\trbc. Seconde perumne de la Sainte
'irinité. E'tao lM'\tt'tiyi*, v\nu
hiii\Y*Ȏ, la porol, , /. Fil- d, l)uu
le Fère.
Verf^e. .V. Cif^n. \/i-.«f., iM-ttii
tttliNt-uiid/aihi. Hander une
verge, une tniguette, \z. mandkh.
Vcff^etét ce. Vz. hkossk, imo^sKii.
Verf?las..V. Ni-h^-Houde ri*- Ni-h^-
li>udi< tenu. Ni-h^-'loudf'teiiii tta
liodi'kft, le verglas rend le che-
min glissant ,'*Vi'tiii hî*-"loude'tenn,
verglas sur la glace, ''l'eiiii lit-
noude^tenn tta luxlrket, le ver-
glas rend la glace glissante.
Vergue. .V. 'rssi-nil»al«'-tilu*nneii l>e-
kkt* naiiidwt, />/'«'(< itf hoin placée
en travers du niât. Vergues, t>si-
nibalè-tchfuneii l>ekke iiadaiiidzet.
Véridique. Ahontt»' vin ya'l ti dé-
inMi ; tta ualliliuu yaTti (iéueii,(pii
ne dit (jue ce qui est, que ce tpi'il
iloit tlire. Tu n\s pas véridique,
aliontte vaneTti huunliii illé. (N*i7
ne s\igit que J'i/n cas, en passant)
ahoiittc kke atliniii illô, ou aliou-
wattt' kkf adinni illé.
Vérité. \. Ahoiitte. Tta ahontte.
'l'tAtto. E'Itthi. Dire la vérité,
ahontte kke alioddi. C*est la vé-
rité, eitthi ; ou bien ttatto oddi.
Ce n\'St pas la vérité, eMtthi ahcxi-
<li illé; ou bien t'kwaliontte ille,
ce n'est i>as de même. 1 En vé'
rite! (jturi)rise). txidin ! Fxiyi ! —
Km vérité (affirmation). Ttatto
adessin intrho, c'est bien vrai ce
que je diji. Ttatto luMldi inti-ho,
c'est bien vrai ce tpie l'on dit.
Vermifuge. .V. lietta etfhaii£»a "le-
(.■aiildé, ce avec quoi l'on tue le»
X'ers.
Vermillon. \. Tsi.
Vermillonner. /.«• vi^nge à quel-
ipi'un.'V'^i tta tient-ttli-», dtMiesttlis,
(ieninttlis, ywJenettJis, denittlis.
Pas., dene{.>ettli8, denet<esttlis, de-
ntV'inttliN, ye<lenet*ttlis. Fut., dr-
I>iciioniuùf« frmitçMk-moiitacitMv
é6
VER
1042 -
VER
iiouttlis, denousttlis. Edlat>è gan
neiazé tsitta (leiicointtlissou?Po»r-
quoi Ofi-ht vcnn'illoinic le visage
(/(• /()// citfinil Y
Vermillonner (se). Le visage. Tsi-
tta edezettlis, edeiiesttlis, edeniii-
ttlis, edenettlis. Pax., edezet^ettlis,
edeneoesttlis. Fut., ede/outtlis,
edeiiousttlis. Tsitta edenewouttlis,
verniiUonnons-nous. — I})iiL,lout
le corps. Tsi ya^e édésel'ti, édé-
hesHi, édéhinTti, édéheFti. Pas.,
tsi ya£)è édésertin, edehes'^tin, ede-
hiiiTtin, edehertin. Fut., tsi ya^è
édésouPteT, édélious''te*"l. Tsi yage
edehoun'T'tel, ro te vermillonner.
Vermoulu, e. Boit. Dedchenn e'^l-
'aizhi dagè. \\ Effets détériorés
par les vers, you gou yepinTazh.
Vernir. V. tr. Ttchyè deddi al "in,
dernière couche que F on donne
pour présercer la peinture ; ttchyè-
deddi asla, je Vai verni.
Vernis. X. Retta ttchyè-deddi.
Vérole. T';:. variole, il Petite vé-
role, dene kkee'^ldyouri. Bekke e^l-
dyour, il a la petite vérole.
Verre. N. Betta yehttin illé ; ou
bien encore betta dzaorindin illé,
chose transparente. || Vitre, ya-
kkè. Il Bouteille, "tou'téli. || Ver-
re h boire, betta dzaorindin illé
"^téli. Il Verre à pied, dapa dep-
oazé.
Verroterie. .V. Etssouzé. Etssouzé
tcho", grosse verroterie, grosse
ras.'<ade. Etssouzé tcho'^ shè na-
ttlou zelyai, collier de verroterie
suspendu au cou.
Verrou. N. Tsantsanen detta din-
"ai. Ye-oda-di'^taiien tta din"ai,
verrou seix'ant à fermer une porte.
Verrouiller. V. tr. Une porte. Yé-
odadi^'tanen tta din"ai, tta di'^l"ai,
dinT'ai, dinT'ai. Pas., comme le
prés. Fut., tta doutai, tta dous-
"ai. Yéodadi'"tanen tta deAvoun"]-
"ai, va verrouiller la porte.
Verrue. A'. Cliiiizh. Heyinzhè, sa
verrue. J'ai une verrue, chinzh
sokko 'anioin'lchian.
Vers. Prép. Tssenn. Hotssenn.Tssa-
kkéssin. Hotssakkessin. Vers la
forêt, tsèlè ya^è tssenn. Vers la
rivière, dès tssenn. || A peu près,
dzendize ou^tao, ottlanpè oiazé
outchosi, vers midi. Ekouhou ou-
tchosi, vers cette époque.
Versant. Des montagnes, chezh yé
'adaonelkkezhi. Chezli yé 'adao-
de'Vai. || Adj. Qui verse facile-
ment ; (canot). Na-ttla-dèzoud.
Canot versant. Tssi na-ttla-dè-
zoud, (canot au fond glissant).
Verse (à). Tou nihiddil kkéssin,
comme si on versait de Veau. Tou
nihiddi'^1 kkessin tchyan déliés
kou ! Voilà qu'il pleut à verse !
■^Pou nihiddi''! lanttè oyin, c'est
comme si on versait de Veau.
Verser. Répandre, faire couler. Ni-
hiddil, nihesni''l, nihinni'^1, niyin-
ni^l, nihèoiddi'^l, nihèhouhni''l, ni-
hèyinnil. Pas., nihiddel, nihèÊ)in-
nel, nihègiinnel, nihèye^jinnel, ni-
hègiiddel. Fut., nihcuddil, nious-
m\ nihèwounni''l. Noutchèlè bed-
dellè nihèAvouddi*^! sanan, ne ver-
sons pas le sang de notre frère. Il
Nihiddi*^!, nesnil, ninni''l,niyinni'"l.
Pas. et fut., comme ceux du ver-
be précédent. \\ De Veau dans un
vase quelconque. "Tou deyeddi^l,
deyesni*^!, deyenennii, deyeyennil,
deyeiddi'^l, deyeouhni''l,deyehèyen-
ni*^l. Pas., deye^eddel, deye^iinnel.
Fut., deyewaddi*^!, deyewasniT,
deyewounnil, deyeyounni^'l. Uiri
deyewounni'^l, verses-y ceci. \\ V.
intr. Tomber sur le côté. Elkkezh
neltthi, nestthi, ninltthi, neltthi.
Pas., elkkezh ne°ltthet, nestthet,
ninltthet, neltthet. Fut., e^lkkezh
noultthi, noustthi. F/lkkezh nes-
tthet kou ! Me voilà tombé sur le
côté ! — Ibid., (voiture à roues) ,
VER
- 1043 -
VÊT
f'Ikkf lu'TvfJi. l'a»., l'Mkkf luTzIi-
'kt'Kli. Fut., elkkf mm kivJi. lU-xii
tt-luMineii f'Ikkf luTzirkf/l», Ui vin-
turc a vi'r»t'. — //ii(/., (traîm').
Klkkr/h ii.lt tlii. I'a>., .-Ikkfzli
tifittiu't. Fut., (> lkk(>/li iioiiittlii.
Ou bùn yiiii' nadrllthi. /*«*., ya-
qI' i)a<lt>lttlu*t. Fut., yiiiȏ luicioul-
ttln. Il i'hax'inr (cannt). NiuU>()-
in'/.\\. Fus., iia(li'r/.lii.fy.h, /''ijf.,iia-
tit)iU>£H*/Ji. Nf'l ts>i iui(luuc>(.>e^)i sa-
naii, fircuds ^unlc de l'crfcr.
Verso. .V.Kditllis kaie eMfiieltchou-
/liDU, ffi ttumuint lu pufir. I' Ver-
so </e*.< pufii's, edittlis '^ka U- e'"lene-
htHJii.
Vert, e. Adj. Delittlès. I| Ta-'kat.è-
ttK'/.è, vert sur l'euu, euu verte.
Du eneore tta dettlès ''ta-''a''e''l, ou
bien de/liai 'ta '"a"e'"l, choses inertes
sur l'euu ; sel flottuut sur reau.
Vert de fîris. \. 'J'santsan 'tèi»è.
Vertèbre. A'. Knnen yèlè, ehueun
des os de lu colouue vertéhrule.
Knnen yiii/Jiè, sortes de curtilu^ies
plueé.s entre ces os, et les reliant
les uns aux autres. |l Eniienneii
tthennen tta e Tan-nadelyai, join-
tures des os de la colonne verté-
brale. 1' Vertèbres cervicales. Dé-
né kkozh tthennen, os du cou ou
(/(• /(/ llUijUt .
Verticalement. Adv. De haut en
bas. ""An-tssin-ya^. *An-tssin-ya-
oè (knlzhenn, position verticale,
de haut eu bas. 1 De bus en haut.
"An-tssin-daoè. — "An-tssin-ilattè
dedzhenn, position vertieule, de
bas en haut. || *An-tssin-dapè sliè-
vin, il se tient droit.
Verticille. .V. F/1 adè hedshou de-
dadin^ai. K'^Padè hedshou 'luia-
ne Ichian.
Vertige. \. Vz. avoir. Il I)éné-na-
da-nihoundouzh. Déné VT na-'i*"!-
eiri;ez laattin. Se*"! na-'^il-euifez hi-
houdya, j'ai des vertifjes, des
étourdissements. || Nen(:>el. Nen-
(.fl h«kkeiiuxlK.*r, j'ai des vertiges.
Vertu, s. Huunxoii (Min yénihouii-
ttlozh, ardeur pour le bien. - Na-
Zt'ilda illé ahdltin.
Vertueux. fAre ft»rt conire le* ten-
tatums. Naiioiidda luiiltr illé, il
est vertueux, h Fépreuve des ten-
tations. 'I Ildunzun caii na^oulnai
lanltè ille, tpt'on déttmmeruit dij-
fîcileinetit du bien, qui eut ver-
tutur. Wouiiiiiu l'HU yfniiittlezii,
koiitta, i7 est soliilenwnt vertueux.
Vesce. Vofiageuse. S. Ttlo' na-'Ie-
nedl«)u-azé.
Vésicatoire. \. F)érié tthi-kké-shè-
"aii iM'tta 'az«'f tezhi, emplâtre qui
brûle la peau.
Vésicule. .V. De lu peau, hinltsi. ||
Du fiel, ettlèzè-zhezh, l| Dm tnusc
chez certaines bêtes, lx*-<lshell-
zliOtȏ. 'I Du croupion des oiseaux
aquutiifue-s, i-tchins-ttliouè.
Vesse. V. Dedyet nat^V*^^-
Vessede loup. ( Champignon ) .Da-
dsan tsihè, vermillon dti corbeau.
Vessie. .V. Kllès-zliezh. Vessie à
air des poissons, elluu/è. liellou-
zfl, sa l'essie.
Veste. S. Aux basques arrondies^
ttlè-<lilttazh-azé. 1 Fendue par
derrière, "i-tchal-j;ez-azé. i Petite
ve'<ti\, }>ctit fjilet , "i douè-azé.
Vestibule. .V. Kon-la^a shaiùii
horzh'''an oiazé, tta déné l>a naou-
der/h^in, petite pièce à Feutrée
d'une maison, où Fon attend que
Fou veuille bien vous introiiuire
dans la ntaison.
Vestige. A". Empreinte de ihis, déné
'ké<,'è. Il // 1/ a encore ici des ves-
tiges d'un ancien établissement ,
an laon iazrc> \Kiettin nin kkéla!
«lyan yé hiH'winlai. - Ilouiz^'kké.
Vêtement. .V. Shezh. Vou. Mes vi-
teutents, se youè. 'I Vêtement à
Fenvers, l'c. à /'knvkrs. ' //
porte de betm <nts, huun<
zon hettloui). <nts blancs.
VEX
- 1044 —
VIB
you navt', ou you delyai. || Vêtc-
tncnta )i()irs, yoii (K'IztMii. 1| Vête-
ments chauds, you ui-zlu'l. Il .Vc/frc
ses vêtements. N'a-"i-tsselyé, na-
"i-s-yé, na-"i-nel-yé, na-"i-l-yé,
na-"i-il-yi', na-"i-ouhl-yé. Pas.,
na-"i-tssohl-ya, iia-"i-zhes-ya, na-
"i-zhinl-ya, iia-"i-t)inl-ya. Fut.,
iia-"i-tssoul-yé, na-"i-\vas-yé, na-
"i-wounl-yo. Ii.>an kolou na"iwoun-
lyé, dépêche-toi de mettre tes vê-
tements. Il Oter se^ vêtements.
Tssettar, hesttar, nettar, hettar,
liittar, liouhttar, hèhettar. P<is.,
tssettar, jjesttar, pintt-ar, t't'ttar.
Fut., tssouttar, wasttar, woun-
ttar, wattar, loan kolou wounttar",
vite ôte tes vêtements. || Échan-
ger de vêtements, vz. échanger. ||
Changer de vêtements. ETna you
yeddi, e'^lna you yessai, you yeneo-
oai, you jeççai. Pas., e^'lna you
yehdik, e°lna you yegiiya. Fut.,
eTna you youddi, e^lna you yewas-
sa. E^lna you yewoudde'"!, chan-
geons de vêtements. || Vêtements
chauds. You nèzhel.
Vêtir. Vz. HABILLER. Il Fournir de
vêtements. Déné-tta-ouneddi, l)e-
tta-ounezhesni , be-tta-ouninni,ye-
tta-ounenni,be-tta-ounezhiddi,be-
tta-ounouhni, ye-tta-hè-hounenni.
Pas., be-tta-ounehdi, be-tta-oune-
zhinni, be-tta-ounezhinni, ye-tta-
ounerzhni.F»f.,be-tta-ounouddi''l,
be-tta-ounousni°l. In°lttèri ikké
lakou ! be-tta-ounewouddi''l, il
est nu, fournissons-le de vête-
ments.
"Veuf, veuve. 'An 'è nadzher, veuf,
ou veuve. "An^'èri, veuve. \\ Be£)an
tssékwi esdi boulin, qui a perdu sa
femme. Reoan dénéyou esdi ho^in,,
qui a perdu son mari.
Vexant, e. Déninni kkettchya déné-
r»aodelttbi, quelque chose qui ar-
rive de nature à contrarier. Pas.,
dénéoaodelttbet. Fut., dénéoao-
doultthi. Siuni kkettchya se£>ao-
delttliet otfbonè lakou ! Voilà qui
n'es! pas imd vexant ! || (Progres-
sif, hahituel). Déninni kkettchya
dénépaod6()eltthe"l. Sinni kke-
ttchya sépaodéyeltthe"! oyin, tout
arrive, connue à dessein, pour me
vexer.
Vexer. V. tr. Vz. contrarier, mû-
CONTENTER.
Viaduc. N. Au-dessus d'un vallon.
'"Ousin nahorzh"ae kketssa^è nan-
ne-nin"ai. Il Au-dessus d'un coins
d'eau. Dès kke dedchenn '"tell na-
honin'lin, pont construit sur une
rivière.
Viande. N. Tîerr, ou bett. Dshenn.
Edyédé dshenn, viande de bœuf.
|l Viande sèche, e°f]canen. |1 Vian-
de pilée, etssins, || Viande rôtie,
berr ttezh. I| Viande crue, berr
ttèhi, berr ttèhé. Manger de la
viande crue, berr ttèhé £)anche-
tsse'^tin, ou ttè chetsse'^tin. Il Al-
ler à la viande, aller la chercher,
ega tssedde"^!, ou tssinde^l. Je vais
aller à la viande, epa wassa. Vz.
ALLER. Il Mettre de la viande en
houlettes, berr ounec^eldzo'^l, ou-
neÊ)esdzo1 ; ou encore berr oune-
oeltsiou, ounepestsiou. Pas., oune-
£)eltso'', ouneoiltso''. Fut., houne-
É)Oultsiou, ouneÊtoustsiou. Na berr
°lan oune^i'^ltso'' konttè, je t'ai
mis beaucoup de viande en boulet-
tes.
Viatique. Tta nande be°tounlouè
nezon wallè °kai dénézhattai ; pi.
dénézhalyé, communion adminis-
trée pour aider à arriver heureu-
sement au terme du voyage pour
l'éternité.
Vibrer. V. intr. Dazhel^all laalne,
faire vibrer. Faire vibrer les cor-
des d'un violon, ttloulë kké é^tè-
'i:in dazheloall al"in. || Pendide.
Nanen houltthi, qui se balance
horizontalement.
VI u
- 1045 —
VIE
Vicaire. .V. Y«t l'tiy tlhi i'lii<.ie vm'I-
tiy t«ulMl/lHMii, prftrv adjoint à
un autre prêtre.
Vice. .V. Vn vicr. Ilaci^ osliiiuu iiè-
tUi" t>s»*nij (\vu^ 'tnliiiMnliik, v'utlint
pt'iichant à un vicr. -- Ou ,nrnrt'
i'Iat*' (tsiiiiou ii«"^/.li»' ..ail' .r,
être aiionu(f à un vin-, / ' . i-
Cfi. Nft osliiiuii nèzht' t^tsenn (i^ii^
'pdinlshik, ou lia osliium n^^)i^
<i>Hnkka>(>|y.lier. Il Ax'oir tnux lea
nV«'», aiu'lttf osliium ii> n
t\èi\ô "tsliii'lsliik. // a ton ^,
aiieitte osliiiou tHsenn InMliirlsliik
ovin. — Ou bien aiu*lttf oslinou
(.«ankkaul^ier uyiii.
Vicieux, euse. Oslinou .jaiikkaol/lie-
ri (ItMUMi, hoiiiiin- adonné au vice.
Il Oslinou yai.>*» édéliertihi (léiu*n,
homtne plnnaé dana tous les vices.
Il Oslinou voudenni tiénen, hotti-
ine en proie à tous les vices.
Victime. .V. Niho'ltsini ""a, ou Ni-
ho^ltsini bazin ttassi neoanlzlii ;
/'/. Met>aiirié. Pas., ttassi ieoanl-
zliet ; />/. Meoanlde. H Victime
ii'un accident. Déné VT douve "^a-
o<!e(.iinzht*t. Mort victime d'un ac-
eiilent, déné \*n douve '"ao<leÉ»iii-
/het itta ""leoatssinzhet ovin ; pi.
"leoatssinde ovin. Déné VI douve
'"ao<le(."in/het itta i^ah dénen kkè-
eniia ovin, ils sont tous morts vic-
tiniis du même accident.
Victoire. -V. Déné dat»azeiittè. Vic-
toire remportée, déné dat>azourzh-
Vide. Adj. Dayin oyiniii. lietlayin
oyinin. Hodayin oyinin. Maison
vide, yé hodayin oyinin. Sac vide,
iianHchezh dayin oyinin. Vne pipe
vide, dshè dayin oyinin.
Vider, r. tr. Vn vaisseau, de Vfau
qu'il y a dedans.'^Voii <lfv«'- addi'!,
deye '"a.siii*"!, deye 'aneiim I, de\e
"ayennil, deye "aitldi'l, deye aouh-
niT, deye ahè\ennil, deye 'adahè-
y^niiin. Pas., deye 'actetldel, deye
'a<>iiiiiel. Fut., d<*ye 'a»a<i(li'l, <!«-
ye 'nwa*ni'^l, de>e 'amounnil, <ir-
ye \vounni1. Tou deye 'aiiriini'l,
vide-le. || Vn aac. Non U-hexJi y^
tia»»! "alxi', 'aHJé. 'un-llé, 'u\ell^.
/'</»., \f itf\\\. I iM I. Fut., vé
'awrtl>e1. I.l,'a-
youileT. N - .Ile, ri-
de le êae. || Une pipe. Usiiè \e a-
elyé, 'a^lé, "anellé. Pa*., a^^-lva,
*ai'illa. Fut., 'a^ml^el, atiUvIeT.
I)>iiè yé !. ville ta pipe.
Vie. V. R.- Ctennile, ila-
sin é(.<ennae. il Revenir à la vie,
nat.sjie()id<ia, na<.>e«da. Pas., na-
t>M*(.'NMida, ii«/ieN^ia. Fut., natsfie-
(>oiidda, I! ^ ':i «alli
ikké «in, f . / vie. Il
En vie. Penna ttou, ou e^ienna
ttou. Il Prendre en vi>. helnar.
Pas., heHnar, t»i1nar, ou shilnar.
Fut., waliiar, wasnar. J'ai f>ris le
renard en vie, nan'^i/Jiè s|ii luar.
Il Durant la vie, ei<enna ttou, ou
'ouenna ttou. Il Oter la vie, vz.
TiKH. Il Donner la vie, (.•elna, tje^
na. (.<inlna. 7\iK.,(.>iliia, t'ilna.Fuf.,
(x>ulna, ^UMia. Piliia itta iirè
(.<enna, s*il xùt, c^est parce que je
lui ai donné la imV. Il Gagner ta
vie. Na^kasotlePin, iia'kaodes'in.
Il ' I"in, na'l^ ' ' . Pu*.,
if »•
m, • .*> m.
Fut., na kasodoul 111, na katxitHis^
"in. Ttasisi hotta na kaodiiiFin tta
ille ahottin, tu ne fat* donc rien
pour gagner ta vie ! " -4iy>ir la
vie dure, rlie/inttle/li, che<iittleih,
i-!ie<linttle/Ji. ("I)e<linttlezli kou !
Qu'd a la vie dure !
Vieillard. V. flnézliékvi. Shaotssin
dénen. Ninendyain, courbé par la
vieilles»e. Cliaii axiiila. i7 est acea-
Vieille. V. kwi ni-
nendyain, vieiite cour()ée par Fâ-
ge. Clian ayinla, elle est accablée
de x'ieillesse.
VTF
— 1046 -
VIN
Vieillesse. Clmn. Chan aslula, je
suis ficciihlé (le x'U'illessc.
Vieillir. V. intr. Nisounlshi, iiiho-
lU'sslii. iiilioniirishi, iiilioiiirlshi,
nihonil/lii, iiilioiiildé, iiilutiiou' I-
slii, nilionou'ldé, iiihèhoiinnshi,
nihoim'ldé. Pas., nisonilshet, nio-
ni'lshet. /'»/., nisoulslii.nihousslii,
nihowoun'lshi, niou''lslii. Tta ni-
lioiiildé ualli ttonttè, nous ne
pou'cons faire aut renient que de
vieillir. H Ne pa.s i^ieiUir. Ilode-
hezhi ille. Hodehesshi ille, je ne
vieillis ])as. Hodeliclslii ille, il ne
vieillit pas. HodehiiVlshi ille ikke-
la ! Mais tu ne vieillis pas !
Vierge. .V. Ettede''ké ttassi yeoinnik
hoiille ttè, jeune fille vierge. H
Tssekwi ttassi yei>innik houllehou
hode^^ayou, femme vierge. \\ Bé-
nie soit Marie vierge et mère, de-
"gaye Marie ttassi ye^iinnik houlle-
hou, hode^'sayou, VI E°an henlin,
beyaowourti.
Vieux, vieille. Adj. Sha otssin, on
shayé hotssin, Shayé, qui existe
depuis longtemps. || Du vieux
temps, yannisin sha, ou noudshè
nin danen. || Il a Vair vieux, ni-
honinlshet ahouneddi, ou sha
otssin ahouneddi. Il Combien
vieux es-tu ? Édlaneltte nep^ayé ?
Il Un vieux vêtement, shayé you.
Il Vieux, fini, qui a fait son temps.
Dér)edlè ; déoesdlè, déoindlè, dé-
oedlè. T.in déoedlè ikkela ! Mais
c'est un vieux chien, un chien fini!
Dene denesdle,ow dene pillé, j'ai
été homme, je suis un homme fini.
Vif, vive Prompt , diligent .Nahoun-
ni. nasni, nanenni, nanni, nahiddi,
naouhni, nahehenni. Pas., natsse-
oinni, najpinni nin, ou nasni nin.
Fut., natssounni, nawasni, na-
wounni, nawanni. Nanenni ille
ikkela ! Tu n'es guère vif. Natsse-
"taz, nas''taz, nane^taz, na^taz, nai-
■"taz. Pas., natsseoin'^taz, napi'^taz.
Fui., nalssou'taz, nawasHas. On-
llla/lir kolou nawoun'taz, tâche
d\^-lre l>irn vif. |l Viiuint. Epen-
nao ; niMuiao ; eoeima ttou ; oenna
ttou. // l'a ))ris vivant, t'enna ttou
yiii'ltcho; ou bien ye'lnar, il Va
laissé l'ivre. Il a été enterré vi-
lumt, Ê>enna ttou nihoyé()ertin.
Vif=argent. N. Tsaniba "touè.
Vigilant, e. PAre. Ttassi ''ooweddi,
vz. ATTENTIF. Il Vigilant sur soi-
même, édékkehoddi, vz. veiller.
Veillez sur vou-s-mêmes, o°ti3'é édé-
kkéou''lni. Vigilants à l'égard les
uns des autres, e'^lkkehoddi ; vz.
VEILLER. Veillez les uns sur les au-
tres, o^tiyé e^lkkéou^lni.
Vigile. N. Dzin nèzhè ttazin.
Vigne. N. Djie "tou dedchennen ni-
hone"lchèhè kkè, terre plantée
d'arbrisseaux qui donnent le vin.
Vigoureux, euse. Vz. robuste.
Vil, e. Adj. (Chose). Ttassi saned-
di illé. |l (Homme). Bettaoderzh-
"a. illé dénen, homme inutile. —
Ttassi illé dénen, homme de rien.
Vilain, e. Adj. (Perwnne). A°eze-
ttin illé. j! (Chose). A^eonettin
illé. Tu n'as que de vilaines choses,
ttaneltte netssin hounlin, i°lape
koli a^ehonettin illé ikkela ! » Tu
ne tiens que de vilains propos, a°è
illé yin okkénadarinzher ikkela ! ||
Tu as de bien vilaines façons, ne-
ttchyannié a^è denedzhenn illé
ikkela! Il Vz. LAID.
Vilebrequin. A^Etissenn-na-delni°li.
Vilipender. T'. tr. Dlo" tssettin.
Déné kkezhiyé oettin. Eddin ! ho-
anzé bekkezhiyé om"in, en vérité!
tu le vilipendes trop. \\ Vz. ba-
fouer, MÉPRISER.
Village. N. "A-ye-ho-déoinla oiazè.
Ville. N. °A-ye-ho-déoinla honnè-
zhè. J'ai traversé toute la ville,
"a-ye-ho-déjpinla hokkeyagjè hou-
zhiva oyin.
Vin.>. Diié^tou.
\'IR
- 1047 -
VIS
Vinai>{re. N. IKMuiit«»i *tuut', li-
• /«( III inuli .
Vindicatif* ivc. Klcclitli «irm*n. </iii
fil- chrnhf qu'à itc veiificr. Tu fê
bien vintluatif, i'^lji-in kk(>«ttMie
viMiiiulifiin ovin, tNldin ! Iu)*iiiiy/'!
VlnjJI. \dj. tium. Nji (iiH>r/.l)Maii.
Violence. V. Df canut èri, iMan «!«'•-
nt*<ixiyô iia!.'i<i(iMi.l)('iu' lioultti'hyo-
i^ t&M*nn ni Ituuè. i!/Ju Vfiit. Ni^l-
tssi nettli'zli. Il Im vUtlvnce du
frtml, okka/.li n^zll^. H Im vin-
Ifiicc tic riih'tr, "uyou okku/li nt^
jsliè. Il La vU^.cncf du nuil, oiittla-
■/.\h' tsseltssai.
Violent, e. .1</;. (Caracttrc). Vz.
riKi.MPT, KMPORTé. Il Vviit vio/rnf ,
iiiltssi nt'ttlt'/h. Il Mal vio/fnf,
onttla/h»' tsst'Itssai. H Froiil vio-
lent, oiittlay.he fdza, uu hu'ti
okka/h nè/hè.
Violet, ette. Adj. SehM lantto, ||
.Irojr le vitiUfje vii>lft, ou hlcu, c.
Zenctlao, (ifuestlaf), (ItMiiiithusde-
netlat). Pas., /enett-tiat-, (ltMlt*t»^'^-
tlat». Fiif., zenoutlat», tienoustlat».
Violer. Vue loi, x^z. contrkvkmh. l
Vue fille, une femme. Ettedt'kè
outrlio, ts>ékui oiitt-lio aytMiin-
zlieiin ille naoïU'WtMldik, naouoWfs-
nik, naouowinnik, nauupwennik.
Prt«., naouowelidik, nauiiowinnik.
Fut., naoufwaddik, naouowasnik.
Se*"llinyé ayéiiinzIiiMiii illélu* tMihuH*
Tian iiaounwinnik ittar Pourijuoi
(lotie as-tu violé tna fille ?
Violon. \. Ttloule kke é'te'tin.
Violoniste. Ttloulè kke e'te°tin dé-
lUMl.
Virer. V. intr. Vz. hhknkh, ■<«•
TOI RSKU. Il Virer de bord : lai,\-^er
quelqu'un pour prendre une autre
direction. Vieue kke ttchyaenni,
ou <k'né kke' yetldi, l)ekkessai, l>e-
kkfne(.>t»ai, yekki*<.<t<<ii. Pii>^., «lén^
kké yelidik, Ijekkt* £>i>a. l)okk»*
(/inya, yekke t-inya. Fut., «iéné
kké youddi, bekke wastia. H Virer
de httni Icê unt et In autre». K*1.
kl ■••ddi, ou . . T,
t- . I. Va»., . :.|,
e'Ikkc* (>iddt*l. NiNikkr (<im\ii uyin,
i7 l'iVfi de Uttrd et nou» laiBsa,
Viffjinlté. V. Klteilt-kc ttaMti yé-
(.'innik huulli* tlou, état d'une jeu-
ne fille enc«tre intacte. ' *An lit>-
ItcliyalMMldi ille, répultittn jnmr
l'acte du mariage ou pour le ma-
ritige. I' l'tttH.si dene h**nni lioul-
lehou nt<iKt*dil/Jicnin, utin que
Von prend à $e garder de tout
cinnmerce charnel.
Virf^ule. A. lie'^a el/iMui uiazé.
Viril, e. Adj. Ame l'irite, dt'néyou
tta an'^lnc/hè '«• l>ed/i\c' nauutsi*di.
Il Ardeur virile, dt'Mié>uu tta anl-
iii*/ht' '»• y»'iiiouttl«'zli.
Virole. .\ . Ii«llayt' yedin'an.
Vis. .V. Iluddezli. I! Faire vit utns
fin (que l'on ne peut déT-isser), vz.
FAIUK.
Visage. .V. Dén-innen. SinntMi, mon
■i"i>»/^'t'. Cracher au visage de
quelqu'un, dén-innen kkezeza,
kkt's/a, kkeneza, kkiilza. Vinnen
kki^lza, i7 lui crache au vi*age. Il
// le frappe au visage, hinneii na-
ne'kad. '' // lui couvre le viMige^
hinnen hèdeltcliouzii. I // a le vi-
sage tourné vers lui, yet^senl'a. '!
Se bleuir le visage. Fxlezetlis, e«le-
nestlis, tnienintlis, e<lenftli>. P<i*.,
tHle/t'(.>ftIis, f«lfnt'.,<'>tlij.. f'u/.,e<le-
/outlis, iHlenoustlis. Il Cacher «m
visiigc dans ses ntains, vz. C.U'HKB.
ViS'à'Vis. Prép. Bazin ; liebbaxtn ;
holihazin. Pa<i' ' " ' . !^.
Vis-à-vis de r «-n
h(>(.*ttdè. 1 //* sotit i.i.'i-<i-VM l'un de
l'autre, e'Itssenn liMiel'a; — le*
uns des autres, e'Itssenn dalièhel-
"a. fltre assis vis-à-vis Vun de
Vautre, eltssenn t8st*rao tjioerzji-
'kf.
Viser. .ii»c un fusil. "IVIkkiiJu
etsse<linl *a, fdenet^'a, e<ieninl'a.
VIS
- 1048 —
VIS
edel"a, edenil"a. Pdn., etssodeool-
"a, ede(.)es"a. Fut., etssedoul"a,
edenwas"a. ''Telkkizhi o'^tiyé ede-
oinl"a illé ttantte si, bet^an yin*^!-
kkezh, fii tu l'as manqué, cV.st
que tu n'as /)<;,v bien visé. || Quel-
qu'un pour le lapider. Déné na-
nouschou"! houninzhenin, houn-
lyouT, houneschouT, hounin"!-
chou''l, youn'lchoii''l ; ou bien na-
nelyou'l, naneschou'"!, nauin'l-
chou'l, iiayene'lchou'^1, nanilyou'l.
Pas., nanelyel, naneÊ)i*'lchel. Fwf.,
houwalyou'^1, houwaschou"! ; ou
bien nanoulyouT, nanouschou'^L
Dshè tta houwoun'^lchou'"l sanan,
ne lui jette pas des pierres.
Visible. Adj. Tssè °orettin. Denen-
na^etta hokkaone'^tai. Ttaneltte
dénenna^èttii hokkaone'^tai, toutes
les ehoses visibles. Ttaneltte el-
zenn oiaze hokkaone'^tai, les moin-
dres atomes visibles. \\ C'est visi-
ble ! IIo''ounlou. Tssè honerzh-
"an. Koutta, borettin ille ittaa?
Visiblement. Adv.Tsf>h. Tssè è"a^l,
le soleil parait (marche visible-
ment). Tsa kkani '^téninlè, edla-
sin tta? Yopwè tssè naÊ)èbe''l, le
castor vient de plonger, dans quel-
le direction donc ? Le voilà là-bas
qui nage visiblement.
Visière. De casque. Tssa "ka^le-iaze.
|i De bride. "Lin tcho'^ na-dyin-
shella. Il De fusil. Telkkézhi "kké
shè"an. Kka lage.
Vision. iV. Ttin. || Nettin, action de
voir. Il Chose surnaturelle appa-
raissant, déné '^a édéhodou''l"in.Ba
édéhodou'"l"in ikké ! Il a eu une
vision.
Visite. iV. Déné £>an kon-'^ta-nayed-
di. Avoir fait une visite à quel-
qu'un, déné pan kon°tanayehdik.
Sepan kon^^ta nazheya, il m'a fait
visite. Il Inspection, ttassi nane-
"ta. Il Aller en visite, vz. aller.
Visiter. V. tr. Aller voir quelqu'un.
Déné pan kon'ta yeddi, ou yeddi*"!,
kon'^ta nessai, ninpai, ninpai, ou
kon°ta pessa*^!, pinga*^!, QegSi^l.Pas.,
kon''ta yindik, kon'^ta niya, ninya,
ninya, niitas, niddel. Fut., kon-
'"ta Aouddi, kon'ta wassa, wounya,
waya. || Déné pan kon'"ta nayeddi,
kon^'ta °tessai, "^tinpai, "teppai. En
marche, kon°ta pessa'l, pingaHjpe-
gaH. — Lliabituel serait kon°ta
nayeddi, kon''ta nansdai, naned-
dai, nandai, naittais, naouh"ais,
nanttais, naiddi°l. Pas., kon'^ta-
nayehdik,kon°ta nazhiya ; habituel
kon^ta nanzhestya. Fut., kon^'ta
nayouddi, kon'^ta nawassa, na-
wounya, nawaya, nawouttas ; ha-
bit., kon°ta nanpwastya, nan-
pwoundya, napwadya, nanpwou-
ttais. Il Kon'^ta natchyaddi, konHa
°tessai. Pas., kon'^ta nattchyahdi,
kon'^ta nazhiya. Fut., kon^ta na-
ttchyaouddi, kon'^ta nawassa. E-
dlaho de, sepan kon°ta nazhindya
wallihou? Quand viendras-tu me
faire visite ? \\ Les collets à liè-
vres, aller d'un collet à l'autre.
"Gabi'^l "^ta nattchyaddi, ''ta na-
yeddi, ''ta napesdai, napindai, na-
peddai, ou "^ta napesda'^l, napin-
da'^l, napeddal, napittas, napidde'^l.
Pas., ''gabii ''ta nayehdik, ou ''ta
nattchyahdi, "ta nazhestya, nazhin-
dya, nahdya, "ta nazhittas, "ta na-
zhiddel. Fut., °gabi"l "ta nayoud-
di, nanpwastya, napwoundya, na-
pwad3'a, napAvouttas, napwoudde"!.
Ipan kolou "gabi"l "ta napwoundya,
vite va visiter les collets à lièvres.
Il Les pièges, les trappes, e"ltsèzè
"ta nayeddi, ou "ta nattchyaddi. ||
Les filets. "Tabi"! pan nayeddi, "ta-
bi"l pan napesda"!. Pas., "tabi"! pan
nayehdik, pan nazhestya. Fut.,
"tabi"] pan nayouddi, pan nanpwas-
tya. "Tabi"l pan napwoundya, va
visiter les filets. — Ibid., en ca-
not. "Tabi"l pan natsse"ki, pan nas-
\'1 1
KMw
VIV
'ki, (>un iiuiic'ki, i>un iiii'ki, i«uii
liai ki. PtiJ<., tnlii*'! (.«iiii imtNMTzIi-
'kiii, Miin iia/.lii'kiii. Fut., 'tuliil*
l'iiii iiatssoirkè. "l'ahi 1 (,)aii iiuwa»-
■"kè, je vais aller vifilcr tiu'^ rî'tn.\\
Iuspritci\ VZ. INSI'KtTKH.
Visiter (se). Vz. •iV.NiHK-visriKH ;
(• I an kon'ta iiayiHlili, <ni kuii'ta
iiatt(-liya«i(li.
Vison. V. Slirtrli\ou/t'.
Visqueux, euse. Vz. (îliant, rois-
SK.l \.
Vissé, ée. Nane'Mfzh. H Tout tst
l'i.sM", orelyoïi iiaiif'l<i(*zh, koiitta.
Visser. V. tr. Enfonnr des vis. Ht*-
ye yeldezli, (ieyet'sdfzli, iH'yeyiu'I-
ilt'zh, yereyi'HilezIi, lu'yeyihlezh.
/*<;••>•., heyeyt'ldi'zli, l)eye_\e(.'i'"l(lezli.
Fut., l)eyeyoiil(lezli, l)eyeyous-
(li'zli. \' Fixer avee ilejs l'ia. lieye
liiHlaklezli, heye bedasdezli, heye
liedaiii'ldezli, yeye yetia'ldezh.
Pas., Iifye hedu'ldezli, lu'yt' lunla-
zlii Ide/h. Hfu- liiHlaouldezIi, heye
l)e<laousdezli. Diri tsantsanen sa
beye hedain'ldezli, visse-moi ee
iiioreeau ite fer.
Vite. A(h\ loan. loan awoumié, dé-
}iCehe-ioi. Il Marcher vite. Na-
tsseltla, nastla, naneitla, iialtla,
nailtla. Pus., nats^»eoeltla, onttla-
zliè liouzhiya, houzhiiiya, liourzli-
ya. Fat., nat»oultla, na/jwastla.
Nailtla illé laii ! Comme tioas al-
lons doucement ! Il (oj/n'r vite,
onttlazhè ''tin-l)an-yeddi'l. Il Par-
ler vite, dasodeiiiiizheim, fialuxle-
nessheiiii, daliodriiiiizlieiin, daho-
deiiiiizlieiin. 1 )HliodiMiiiizluMin illé
koluu, soija iiedettliin ille sin, ne
l)arle donc pas si vite ; on ne te
comprend pas. Il // fait vite sa be-
sogne, iyau attin. Il // le dépense
vite, ioaii yekkélioM>lii. Il Faire
vite, vz. KAIHK.
Vitesse. .\. De la marche, tta na-
tssDUi.'eliiai. Il Célérité (nec laquel-
le on fait les choses, ttalioiittou
tta liiiii' iiatikM>u<.'<*<ida. Il Vit eue
(le la lumière, ttaii»i 'èindiycii tta
iiauU(.<wolna.
Vitre, s. Vakkc-. IVIdyai kke, vitre
de parchctnin, vitre du hon vieux
temp». Il Vz. VKHRK.
Vitrer. V. tr. Vakk.d.'
dadéiieslé, d»'"«ladéiiiii!
Pas., diVladeiilya, (ie^ia'léiiiila.
Fut., dédaduulye'l, dédadoiiNle'^l.
Diri yakk^* sa dtMladéninU*, pose-
mtii ces vitres.
Vitriol blanc. Nazhuunzli henni na-
didtié, remède contre le mal de
neige.
Vivant* e. J(/;.Pennai. Peiina ttou.
Moi vivant, tu ne suivras pas tou-
tes tes fantaisies, si «.«'Mia ttè ua-
lé.ssi, kkahouiilzher 'a illé sin.
Vivifier. \ . tr. IVlna, t<esna,^innna.
Pas., pilna, oi^na. Fut., £>oulna,
(.«ousiia. Ttassi orelyon sa yet«e''lna,
le soleil x'ivifie toutes choses. Diri
nadiddé neoanestclm si, ne{jou'l-
iiai, je te donne cette médecine
pour ipi''elle te vivifie.
Vivoter. V. intr. Na'litta ..^iina
Na'titta oidda in'è t'i«lda, nous vi-
vons, ou plutôt mnis vivotons.
Vivre. V. intr. IVmia, (,<esna, t'inna,
É)enna, oidda, 4>ouhna, hè<,»enna,da-
oenna. Pas., tssoiU'erzhnai, "èou-
zliiniiai, '^ètKizhiiiiiai, 'èhuurzlinai,
"èiiiizliiddai, 'tH)iizlumhnai, 'èhè-
huurzhnai, (laiièhdurzhiiai. Fut.,
(X>unna, ^ousna, nounna, ^unna,
ooudda, f.»ouhna, hè<.>ounna, <la-
(.'Ounna. Pidda ttou na lewouttin !
,1» rei'oir ! (puissittns-nous »<•(/»
rei'oir vivants !). '< Faire vi^n ,
en nourrissant , en élevant. Se faire
vivre ; vivre par soi-même, vz.
FAïKK et se siKKiRK. 'I Se pe^nser
tpt'à l't'iTf, (pi\) prolonger sa vie,
être attaché à la l'ie. Na'kaouniii-
zhenn, na^ka^énessheiui, na^^kaye-
ninzlienn, na'"kayeninzlienn. Pas.,
iia'^kaounii.'inzhin, na''kayenit>iz]un.
VŒ
- 1050 —
VOI
Fut., na'"k;u)iim>u/hin, na^kayo-
iiousshiii. Ivldin ! (l('"aiizé iia'ka-
yeniwoun/liin sauaii, garde-toi
(Vun trop gnnnl dt lâchement à
cette vie. H Arriver jusqu'à tel
ûge. Nit'oennai. niiMiosnai, nieiiiii-
nai, nioeiniai, iiieiiidtlai, nienouh-
nai, iiihèoennai, nidahèpennai.
Pas., iiieninna, nioèninna, nioènin-
iia. iiintMiiiina, nioonidda, iiioè-
iiDulma. nihivuMiiniia, nidahononin-
na. Fnl., iiieoounnai, nietiousiia,
nieoouima, niepounna, nie£)oudda.
Ttn laon hotssenn nipèninna lao-
saii, je vivrai Dieu sait jusqu'il
(]uand.
Vivres. N. Déné danen. ''Kinen.
Dén-enni. Senni houlle, je n'ai
pas de vivî'es. Be*"kinen ttchyawas-
ni houlle, je n'ai pus de provisions
jtour mon voi/age.
Vociférer. Xa-sell-zelzlier,naselldes-
zher, naselldinlzlier,naselldelzher.
Pas., na-sell-zepelzher, nasellde-
peszher. Fut., na-selI-zoulzher,na-
selldouszlier. il Na-sha-so-dedlar,
iia-sha-o-desdlar,na-sha-o-dindlar,
iia-sha-o-dedlar, na-sha-o-dezhi-
dlar. Pas., na-sha-so-depedlar,na-
sha-o-depesdlar. Fut., na-sha-so-
doudlar, na-sha-o-dousdlar. Na-
sha-o-dindlar illé kolou, ne tem-
pête, ne vocifère donc pas tant. ||
Na-da-zelttchyè, nadanesttchyè,
nadaninlttchyè, nadanelttchyè.
Pas., nadazeoelttcliyè, nadaneoes-
ttchyè. Fut., nadazoulttchyè, na-
danousttchyè. Eddin ! ho"anze na-
daninlttchyè, en vérité ! tu tem-
pêtes trop de colère.
Vœu. N. Niho'ltsini VI édéba niya-
"^tizettai, faire une promesse à
Dieu ; édél)a niya'^tidenesttai. Pas.,
édéba niva^ti zenttan, niya'^ti dé-
nesttan. Niho'^ltsini °e1 édéba ni-
ya'^ti dénesttan, j'ai fait un vœu.
Nayénioushi illé kké Niho^ltsini
""e"! édéba niva^ti dewouhttaT sa-
iian, gardez-vous de faire des
Vd'ux irréflécJiis.
Voguer. Vz. naviguer.
Voici. Prép. Dyan. Diri. Voici mon
livre, si'dittlisse diri. || Le voici,
diri ill ittaa? Les voici, dyan beo-
de'la konttè (s^U .s'agit de person-
nes) ; dyan shella konttè, (s'il
s'agit de cJioses).
Voilà. Prép. Yopwe. Voiihou. Kyi.
Les voilà qui passent, youhou ille
ittaa pedde'li? || Comme te voilà !
Edla nehou^l'^an tta ?|( Voilà qu'on
sonne ! tsantsandeltsat kou ! |l
Voilà qu'on t'appelle, tchou ! nin-
"katssezi'l, (écoute donc! on t'ap-
pelle !)\\ En voilà-t-il! Yeniodiya!
Il Comme te voilà fâché! Yénio-
diyaho hinlttchyè ikkela ! || Me
voilà ! ekou ninestya ! || Te voilà
donc ! Etssinnazhè ninindya aho-
ttin. Il Voilà ce que c'est que de
ne pas vouloir obéir ! ekwahoud3^a
lakou ! edinttha"^ illé !|| Voilà pour-
quoi, eyitta. || Ne voilà-t-il pas
que ? Illé ousan ? Ne voilà-t-il pas
q u ' il m 'a a ha n donn é ? " Anse-
■^terzhna" illé ousan ?
Voile. Devant le visage, dshi nazel-
tchouzhi.Tti portes donc un voile ?
dshi nadinltfhouzh ahottin. || De
barque, de navire, tssi nibalè. Tssi
nibalè tta tssè'^ke'"!, aller à la voile.
— // va à la voile, tssi nibalè ge-
''ken. Il part à la voile, tssi nibale-
tta "^tèki. Il est parti à la voile,
tssi nibaletta ''terzh°kin. Il est ar-
rivé à la voile, tssi nibalè tta ninin-
"kin. Être arrivé à la voile, tssi
nibalè tta nizin°kin. || Mettre à la
voile, vz. METTRE.
Voilé. Tordu. Hiltssi'^l. Dedchenn
''kale hiltssi'^1 ikkè sin ! La planche
est voilée, tordue.
Voiler. Poser un voile. Benadel-
tchouzh, benadestchouzh. Pas., be-
nafleltchouzh, benadeoi'^ltchouzli.
Fut., benadoultchouzh, benadous-
VOI
1051 -
VOI
tchcNuh. Il Coux*rir tic toUc», li»--
iiii(!t>lyé, ' ■ ■'. /*<!*., Ihmih-
clflxii, Im-ii i ■ Fut., iM'iia-
ili»til\«* I, lHMia«lt>iiN|fT.
Voiler (te). >V t omrir /«• vUaUf d'un
t'oi/c. I)<ilii iitiX4*ltt*hou/li, iwuit'^
tt')uHi/Ji, iiiuiiiilirlum/Ji, iwnlcl-
tchou/.li. /'««., <l>hi iiiiA*t.<'ltr)ioii/i),
nH4ltt'(•^trllml/J). f'i<f., «Uhi imztiul-
tchoux, luuiuuhtcliuuiii. i| Im eue
$c x'oilani, aus apprttcheM de la
mort, hu"(>uii iiilio/lii, ou ^lVrl ho-
"ouii ht>/.lii. 'l'ta 'ltv<tts.siii/iii tta
ho'cHin niho/.lii, /<i vue .««■ vf»t/«' aus
approches de la mort. H /-fl vut i'»t
complètement iHÛléc, ho^uun nio-
pw'inxhet. Il Se voiler la face, «<•
cacher le x'ixage datn les mains.
Lilédrzt'iiii. t'<lt"<it'MfMii, ô<l»Mlé-
ninlni, é<lt'ilt*neliii. Pas., {niviiv/vU
ni, é<lédénet>esni, é<lédéne(.'iiilni,
édédéiu'oelni. Fut., édi'dôzoul.'ii,
é<l^<lénousni, étltHlénewouiiliii,c'<lé-
litMUtllJlli.
Voilure. He-t^si-nibalè ttanelttè,
tnutes les voiles J'un navire.
Voir. IiAettin, (commencer à voir
clair, et aih^si : avoir l" usage de la
vue. Il est inoltjectif). luXi"'m
1'* p. Il In'tes"in (ne se dit mi;/i<h,s,
ou il n*y a que les sorciers qui le
disent dans leurs sabbats). ti'Vtai^
in°tes''in kou ! ;V commence à voir
quelque chose, il In''ti"in, in'tin-
"in, in''tè"in, in'^tezliittin, iiitouh-
"in, hèliin'"tè"in, dahèhin''tij» "in.
Pa»., in^tetjettin, in'tet»i"in, in'te-
pin^in, intet»in"in, in'teoittin, in-
°te{.<ouh''iii, l)èin'teoiM''in, dahMn-
'tet'in"in. Fut., in*^touttin, in'tous-
"in, in'"tewoun"in, iii'^ou"in, in'te-
wouttin, in tewouh'ui, hèin'^tou-
*in, dahMn°tou''in. An'^Iaon in'ti-
'in oiaze ttà, je vois encore un peu.
Il Pettin, viàr (objectif) , a une
seconde forme. Mot tin. Pas., "o-
pwettin» (s'il s'agit des Heur).
[Cependant '04»» et tin s'emploie
au»ti au pré»ent]. — IVttin, ho-
ttin, tif^'in, i-i "U >•»-
"in, l'ittiii, (.«n. iii, li^
yè'in, dnhèyt* m. Pai., net4*tUn,
"»H»«*tlin ; ntx'i'l'in, 'o((Wi«»'in ;
nivin1''iM, 'oc»win''in ; n«\'in1'in,
ou vtMift'in'I'in, 'ih'»»*'»» ; nti'il-
*in, 'ot'wittin ; iH*tH»u Tin, t><.<«tiih-
*in ; <lalu\v«Mitt.in'l''iii ; ««ho'in,
da'uhu''in. Fut.^ wattin, waAin,
»(>un''in, wa*in, ou yuu'in, wou-
ttin ; '<»t»wattin, 'ot'waâ'in, *«>-
(>woun''in. KLani uunlton 't>^»'f«-
*in dyan, c'e*t la première fois
que je vois ces lieux. \\ Regarder.
Ilonettin, hones^in, honinM'in,
horu'''l''in, lionifin, hunoul^in,
ht'hone'l'in, dahèhont' I "in. Pas.,
homv-ettin, honeoil'iii. I-
"in, hoiu't<inn''in, Ihhu m»-
nejjou'^r'in, ohonepin'l in, da oho-
nt't'inT'in. Fut., hont'wattia, ho-
nt'was''in, hone»uun^l''in, hone-
u-a'^in, lionewoul "in. Vinsin ho-
newa.s''in o'm/x-, je vais jeter un
coup d'tvil dans la mais(m.\\. {per-
cevoir. Nettin, neî»''in, nin'l'in,
neT'in, ou yene^^^Pin, niPin, noul-
"in, dahèyeni'""l''in. Pas., necfttin,
neoi I"in. Fut., newattin, newa-s-
"in. — Ttassi nes''in ilU* si, je ne
vois rien. — Ibid. Nahdyinz, na-
zliesyinz, nazl)in''lyinz, nayelyinz,
nazhilyinz, nazliou'lyinz, nahè-
veTvinz. Pas., C(tnime le prés.
Ttassi nazhesyin/, j'aper^ni* quel-
que chose. ^\ Se voir qu'un instant.
Ik'youttin, beyouilii''in, beyou-
zliin^'in, yeNourzh'in, beyouzlu-
ttin, lH'you/Jiouh''iii, yeliî'vourzli-
"in. Sou iH'Vou/lii in i»\iii, je ne
l'ai l'u qu'un instant. On v<i voir!
C*est à croire ! lakol ttin ! CV«r
è croire ! TakoT lessan eyet !
Rkkt»iv<lyan walli koiitt^. on le
verra bien ! on le saura bien ! Il
S'avoir rien à y voir, vz. avoir.
Je n'ai rien à 1/ voir /Sedennile ille.
VOI
— 1052
VOL
Sebbazin ilK'-. Ooixn sekkaone'ta
illé. Il Voyez ! Niii'Viii du ! /)/•
nou^r'in da ! Dyal"in! |l Voyons !
Intcrj. de désir, de coniniaiidc-
incnt. Koii ! 'ou! Inaii kou !
]'(ui()iis ! Dcpcclii'-loi. Il Voyons
donc! liitcrj. de dcncgation, de
inauvai'te Innneur. Eddia ! Edyi !
Eddia ! nodzaoè, ou nedziyo oiille
itta ousaii, slioun nekkeiiadares-
sluM'i ? Votions doue! n'aurais-tu
plus d'oreilles, que je ne pi/i-s.sc ve-
nir à bout de te persu-aderf
Voir (se). Mutuel., e'ietssettin, e'ie-
oittin, 6*^10^0111111111, elehèhettin,
da'leliMiettin. Fut., o'K'tssoiittin,
e"^le\vouttin, e'^lewouhttin, e'^lehe-
houttin, da^ehèhouttin. Pas., le
prés, avec niu, ou pinlè. |l V. réf..
Edezel"in, edenes"in, edeninF'in,
edenel"in. Pas., edezeoel"in, ede-
nepes"in. Fut., edezoul"in, edene-
£)was"in, edeneÊ»wounl"in, edene-
y\val"in.|IF<///-e voir, vz. montrer.
Il Voir clairetnent , parfaitement.
Tssè honerzh"an. Ba tssè honerzli-
"an, tout est clair, à découvert
pour lui; rien n^ échappe à sa vue.
(On ne dit guère cela que de Dieu.
Cependant les sorciers, qui avaient
autrefois la prétention de tout con-
naître,s' appliquaient modestev^ent
cette expression). — 13a esdi idzin
ille, ou bien benan^'tanoè idzin il-
lé, pour lui en vain il /j'csf pas de
point noir, ou à son insu il n^est
pas de point noir, c.-à-d. si Von
parle de Dieu : rien n^échappe à
sa vue; ou bien si Von parle dhm
fait particidier, cela voudrait dire :
il Va vu, ou le voit parfaitement.
(Idzin, c^est la chose à voir, et
(pti doit trancher sur ce qui Ven-
toure pour être vue, qui doit, par
conséquent, faire point noir,
d'o» idzin, quelque chose de
noir) .
Voirie. .V. F.kkoredyain ttassi nezon
ille nilyé "a liorzli"an, lieu oii l'on
jette les choses de rebut.
Voisin, e. .V. Déné"an nazheri. Se-
"aii iiazheri, mon voisin. Be"an
nassheri, je suis son l'oisin. Deux
voisins, e'Van naluHlzheri. Plu-
sieurs voisins, e'Van naddé.
Voisiner. ]', intr. Nari kon-°ta-na-
yeddi, koii-'ta-naouniÊ)t)ai,, kon-
■^^ta-naouninpai. Kon'tanaouninpai
ahottiii, ou koii'ta okkenanczlier
oyin ahottin, tu es donc toujours
en visite! Vz. visiter, s 'entre-
vis iter.
Voiture. N. lîezh-tchennen. || Voi-
ture à quatre roues, (baelc board).
Dinrjin nadettleli-aze. || Wagon,
dinoin nadettleli tcho°. || Conduire
une voiture, vz. conduire.
Voix. N. Déné dayihè. Sedayihè, ma
voix. Il II a une belle voix, ttchyè
daodin''lchan, ou a^è daoelyi. |l II
a la voix forte, bedayihè nettlezh.
Il II a la voix faible, dadintcha
illé. Il // a la voix flutée, dazhin-
ttchyouzhè. — // a la voix basse,
beya'^tiyé dittha' tcho' illé. || Il a
la voix peu agréable, rude, peu
flexible, chikke deloaz. || Avoir
la voix couverte, enrouée. Daze-
ttchyell, dadesttchyell, dadin-
ttchyell, dadettchyell. |l Avoir la
voix basse, belle, douce, faible,
etc., vz. AVOIR. Il Baisser la voix,
vz. baisser. Il Contre/aire la voix,
vz. contrefaire. |I Chanter en-
semble a plusieurs voix, vz. chan-
ter. Il Ne pas avoir de voix, vz.
avoir.
Vol. Action de voler, de dérober.
Zè"in. Zè"inhin. Ezè"in. Ezè"in
yintta horzh"an nin dé, edlini dé-
né "^è sènihouzhi nin dillihou ? Si
le vol était d'un usage général,
comment une vie sociale heureuse
serait-elle possible parmi les hom-
mes ? Il Vol d'oiseaux. Pettali.
Naoetta^li. !! A vol d'oiseau, en
VOL
ia\i
VOL
ligne tirftitt', kkettuuiiiè. 'An kkr-
inat^. ''An kkftHKa<.>(>u ni^lni ill«',
è vol d'oift-iiti ce tt'fst tnis loin.
Il Daain litHinilkkc/li, je rai tiré
au vol (vn rair).
N'olatll, C. .t«/|. Ii4in iM'kkcnn/UsI-
lifjtli, «/Kl >*«';•(;/»)?•«" niséiiifiit .'l'iiut
f'i'st \H>latilisi\ orfl\c(ii Ix-kkénu-
(ii'«i(ltHi/Ji ovin.
Volatile. .V.' IMtanm. An ltsM^.
Aiii-Ittf «•"lkk«'-t!rliyjw «Iftttinin,
'<'U> Us Valut ilff.
Volcan. -V. Che/li \ni>è otssiu 'uo-
tlelu'lvizh, "M thezh ye '«Mxlelu*!-
yi/Ji, viiwtagni' il^où s^ échappent
dc$ flammes.
Volé, ée. (Chase). Ttassi /.t'r/.h"in.
Je suis un htnnme vnlé ! st'çajn
/♦•r/li"in lakt)u !
Volée (i^oineaux. l)(*t tanin "lan oe<\-
^\v'^ \\v\iwos, bande d'oiseaux qui
passent en formant une fourche,
ou un V.
Voler. Vz. dkrohkk. Il Hounziienn
aytMuhorzh"a, chercher à l'oler ;
'ayt*nizhi"a, '^ayenizhin"a, "ayeni-
2hè"a, "^ayeni/.hitta, '"ayt'iu/lu)uli-
"a, "ayenihèlierzli "a, 'adayt-nihè-
lierzh''a. Pas., "^ayenioowin"a, °a-
yenit»izliet. Fut., "ayenihou^'a,
*ayeni was^a, "ayeniwoun "a/ayeni-
wa''a, *'ayeniwoiitta/ayeniwouli"a.
Hounziienn ayenizliiii 'a yiii kk'e-
nanezluT aliottin, tu ne cherches
donc qu'à V()ler!'\V. locom. Itta*",
prendre son vol ; pi. hinde^'l. —
Nariftta'^I, voler tout de bon ; pi.
nat<e<lde''l . — S'abaisser dans son
vol, nelinen liil'kar, ou niliokkt*
nadilka'l ; ou encitre nehnen na-
hourkar, ou naiTkai (habit.). —
S*éln'er dans son vol, ya naillca'l.
Nehnen hirkarou, tthi ya iiaiTka-
lou, ttlii nehnen don attioiin, il
s*abaisse et s'élix'e dans stm vol;
puis s*abaisse encore. — Vo/rr, en
rasant la terre, nihokke nadiltthi
lanattin. Dettanin 'lan na<>e<l<ie I
koii I \'oilà beaucoup d'oi»ruuj[ qui
paihcnt !
Volet. \. Kke'tinen yakke liu(Uiiiii-
tain, 9111 bouche, ferme, narantit
le ch Assis du dehors.
Voleter. 1. intr. NjnrMlittni otN/e ;
pi. ninu«li< il
oin/é, oii I.! . Ni-
nai(li<icli1 oiazi* e<lya, U» commen-
cent à voleter, à s* élever de terre.
Voleur. V. Knoirinhen.
Volontairement. Adv. (viinni kka.
|-'.(iiiiiii kkahiMJzheri kke, ou kka-
fwlzlieri kk^. Kdflini ahouninxhe-
nin kke, ou e<i(iini ahounindienn
itta. Kdinni kkaholzJieri kke uttin
intfhu, i7 l'a fait vtdoi' -'t.
Si ayenesslienn itta ^in
kwalantt^, je l'ai fait l'iAontaire-
iiietit .
Volonté.-V.'rta ahouninzlienn.txiiii-
ni. i Faire sa volonté, é<iinni kka-
luxlzher, ou édinni kka>4>|/Jier. Il
Bonne volonté, o'tiyé ahouninzhe-
nin ; hounzon ahuuninziienin. De
b(mne volonté, o'^tiye ahouninzhe-
nin kkè. I Mauvaise voltmté. Dé-
né ttehya houzi'tti sjini, actitm de
tirer en arrière sang rime ni raison.
Il Edinni kkéttchya.ù contre-civur.
Il La volonté est réputée pour le
fait, ekwawasné hoiininzlienn
ttlani,ȏ, lu/K' ille tie kolou, ho'^le
lahonttè oyin. Il .Avoir bonne if»-
Innté, vz. AVOIH.
Volontiers. Adv. Déninniyou. Je
t'oecomjmgnerai volontiers, sinni-
you ne! ^tiya walli.
Volte'face. Faire... Ktssenn na\e-
<ie<l<li, etssenn nadessai, na<lin(>ai,
nade(>(>ai. Pas., etssenn naye<leh-
dik, etsMMin nadiya. natlinya, na-
derzh^a.f'ii/.. etsxMin naMniouddi,
etssenn ? ;i,
nadouya. I m-
ye<Je<ldi, faire v<Ate-]ace et pren-
dre la course: et»ienn-na-1inhan-
dessai. Pas., etsnenn-na-tinluin-
VOR
- 1054 —
VOU
yedelulik, etssenn iKi-'tiuha-diya.
Fut., etssenn-na-'tinba-yedoiuldi,
etssenn na 'tiiiha doussa. Settchya
etsenn na-''tinban-derzhya oyin,
// fit valtc-facc cl s'éloigna de moi
à lu course, jl Changer d^opinions.
Tta ahouiiinzluMin iiin ottchyazin
déné dshi iiadoltthet. Tta ayeniii-
zheiin noun, tta nehou'l"aon o-
ttchyaziji nedshi nadelttliet aho-
ttin, ta volte-face est donc com-
plète, et te voilà tout autre dan^s
tes idées et ta conduite!
Voltiger. ]'. intr. Dzerettai ; pi.
dzereddin.
Voluptueux, euse. Vz. impudique.
Volute. X. Dodchenn ou'^tao, dshè
ou'tao etssenn danalpwo'^l laahoul-
ya, pierre ou bois enroulé en spi-
rale.
Vomir. T'. intr. Natssekwi, naskwi,
nanekwi, nakwi, naliikwi, naouh-
kwi, iiadahèkwi. Pas., natsseÊ)e-
kwi, nazheskwi,, nazhinkAvi, nazhe-
kwi. Fut., natssoukwi, napwaskwi.
Nazhinkwi de, kkazhe outchosi
laosan, si tu pouvais vomir, cela te
ferait peut-être du bien. || V. tr.
Ttassi hènatsselkwi, benaskwi,
benanelkwi, yenalkAvi, benahilkwi.
Pas., hènatsseoelkwi, benazhes-
kwi, benazhinlkwijyena^lkwi.Fwf.,
benatssoulkwi, benaʻwaskwi, be-
naowounlkwi. Ttassi "lan hena-
zhinlkwi ahottin, tu as donc beau-
coup vomi! Il Avoir envie de vo-
mir, vz. AVOIR.
Vomissement. A'. Kou"!, matières
vomies. Dene kou^'le, ce que Von
a vomi. |l Natssekwi, action de
vomir. Dell "^ènatsselkwi, vomisse-
ment de sang.
Vomitif. iV. Betta natssekwi, ce par
quoi on vomit.
Vorace. Vz. gourmand. Déné zhégè
nintti. Bezhéoè nintti, il est vo-
race. \\ Zezhap desshap, dinzhap,
dezhap. Ekou dinzhao lan ! Com-
me tu es g(nirmand ! \\ Na-che-ne-
'tenn, na-clie-'tenn. || Che-tssel-
ttle/.h., che-s-ttle/h, che-nel-ttlezh,
chel-ttlezh.||Na-be-tsi-ie-t»c'lttc'liou,
na-be-pe-s-tchou,na-be-pini-tchou,
na-be-pel-tchou. — Un vorace,na-
be-woul-tchoue. || Qui mange vi-
te, avec avidité. Na-che-tsse-'lenn,
nac'hes'ttMiii.
Voter. ]'. intr. Ttassi ho''a ttahè dé-
nen sopa bounin^lshenn sin, binzi
bépa dettai, à quelqu^un, que Von
juge apte à remplir une fonction,
donner son suffrage.
Votre, vos. Pron. pos^s. Nou (de-
vant le substantif). Nou'^ta, votre
père. Nouh-tssin, votre bien, vo-
tre chose. Nou-'^e-'^tikwi, vos père
et mère.
Vouer. Donner sans réserve. Déné
tssenn bededdi, bedesni, bedinni,
yedenni. Pas., bededdik, bedepin-
nik. Fut., bedouddi, bedousni.
Netssenn bedesni, koutta, je te le
donne sans réserve. Niho°ltsini
tssenn bedepinnik ttlanpè, bepan-
kkaoussher illé ttontte, après Va-
voir voué, consacré à Dieu, je ne
saurais plus prétendre à des droits
sur lui.
Vouloir. V. tr. Houninzhenn. E-
kwahouninzhenn. (Se traduit sou-
vent aU'Ssi par le futur avec le ton
résolu, impératif, et de bien d^ au-
tres manières). Je veux manger,
ekou chewas*'ti. — Il ira, si tu
veux, ekwayeninzhenn de, "terzh-
ya walli. — Il veut ta fille, nel-
linye danoulni (il désire ta fille).
— Que veux-tu ? Edla "kayenin-
zhenn tta? — Dieu le veut ainsi,
Niho'^ltsini ayeninzhenn tta. —
Comme tu voudras,, nenn la nenn.
— Je ne veux pas de lui, bepaesna
illé. — Que veux-tu que j^y fasse?
Tthi edla pwasnou? || Je veux
bien ! Ekou sèdè ! Kou edlapon !
Il Vouloir du bien à quelqiVun.
VOY
— 1055 -
VRA
IIouiiMtii M (iéii^* ViiuiiniirlhluMiii,
tut hicn (i(>iu* a nu'kiiMMiiliur/Ji "a,
lia kayi'iii%lu''a, iia kaM'iiidiiii "a,
lm''kMye^iftll^"u. i'a«., na'^kayeiii-
»><.win"a, na''kay^ni/hi''a. Fut.,
iia'kaytMiilioii a, iia'kayiMiiwaN"a.
N'a iia'kayt'iii/lii "a k«»iittt', je tic
te vt'ux <yuf (/h />i«'fi. Vtu'tUvz prier
pour iiuti, M.*l>l)a yauouTli laii !
Tu vouilnts bien lui aiilcr, Ik'-
ts.Nt'iin uouiiiii laii ! |l Saim U' vou-
loir, a'oiHMiiii'lf ilU'". I Déxircr,
qnénwiuii'r. Kdaoïiniii/luMiii, (><ia-
yeiiesshenn, t'dayeiiin/lit'iiii, imIu-
yeninzIuMin. Nt'dayem'ssheim, ou
ttiissi t»an nt'(layiMit'ssluMiii, yV vou-
drais, ou déxirc ijuvlijut' cho:ic dv
toi. — Ihid., e<lai'(lrzf(l/.lii'nn,c'<la-
etlt'iifsdzluMiii, tMiai'dt'nind/.lieiiii,
e«lae<lene<l/luMiii. KdaedeiUMl/lie-
nin tssaha, chapeiui de quéiiuin-
deur. — Ibid. 'rs.s(nidel"in, oii-
des"in, oudiiil"iii, oudfl "iii. Pas.,
tssoude(.<fl''in, oudeoes"in. Fut.,
tssoudoul"in, oudous"iii, oud«'-
\vouiiI"in, youdoul"in. 'l'tassi pan
noudes''iii, je voudrai.s (yiu7</»/t'
chose de toi.
Vous. Pron. pers. Nouliouimi. Nou-
houniii 'adè, vous-tiiêiiies. Nou-
houniii vin, vous seuls.
Voûte. .Y. Yé etssenn naliohlvai) ;
ou vé etssenn naholiujur. On-
ttlazliè ''an-tssin-da{jè yé ets^senn
naliohlyat', la voûte est hh n /lan-
cée.
Voûté, ée. l'ourhé, pHi m iivunt.
'r>M'lidyan, sliesdyaii, shindyan,
ht'hdyan, shidyan, shtuilidyan, hè-
liehdyan, (iahè)iehdyaii. Fut.,
tssoudyan, wasdyan, uoundyan,
wadyan, woïKiyan. Kkaldanen
shindyan ikkt'la ! C'tninne te l'oi/ù
déjà voûté !
Voyage. .V. 'rti-liyaenni. D/t* kt'ôze-
zlii. Délié lièdzerelioMshi ; plu-
sieurs personnes : déné h»'<lztTi'-
ho Idai.
Voyager. I . inir. \ - m\kiiikm, ie
l'ItoMKAKIi. |) hi {tiÙ\ itU
*iM'iii, de côt ulre ; 'kèè,
IcK pas ou le» pied» ; u^tiii, on di-
rifie). I)zi•'k^4*<^^•v.! ' ( mecon-
juf*aii>on nue "a i (t'S.
«'«•u KKIOI i(NKIt). 1) An
i>\in aliottiii, fii i'"i/(/;,'> nu-
jour» /Il Déné \\vdt/^v\\ijU\\i.Pa$.^
déné lie<lzi'di'ho'lshet. AnHanin
m*Ii(m1c'I"uii liounlin illou, Ne<lz«.'-
di'lio'lslu o\iii, ue pouvant in'ac-
eonintoder d*une vie tédentaire , je
voyage toujoun, \\ Tlchyahonni,
voyager, i'\ aussi chasser; ttchyai»-
ni. ttrliyaiifiini, ttchyanni,ttrliya-
i<idi, ttrhyaouiini, ttcliyaliMit'iini,
ttrliyadahcluMini. Pas., tti-hya-
pe<ldi, ttchya(.iiniii, tti-hya(.>inni,
ttchyacinni, ttcliyaoiddi, ttchya-
(X>uhiii, tti-hyalu\>inni, ttchyada-
litHV»iniii. Fut., tti'hyauaddi,
ttcliyawa.sni,ttcliyawonnni,ttrliya-
wuiini, ttchyawouddi.ttfhyanouh-
iii, ttcliyaliMiuunni, ttchyadahèè-
huunni. Ni/ha tssenn ttfliya<jinni,
j\ii X'oyagé, ou chassé au loin. ||
Voyager de bord et d\»ifrf, vz.
ALi.KU </c' bord et d^iutre.
Voyageur, euse. \. Ttihyanni dé-
iifii. D/t* ttcliyanni dénen. Il Déné
haiHMi, ou nalmende^li, voyageurs
en carax'ane. Il Voyageur pour af-
faires, pttur eontnuree. Ttassi Ica,
(ni na(.t'nni ""ka dz*'-ttfhyanniy ; pi.
ttassi 'kadde'li.
Vrai, e. Crtiyé. K'itthi. Ttatto od-
di. // dit vrai, ttatto addi. Im
vraie religuni, tta f'^ltthi ya'^tiyé,
ou tta 'adè Nilii/ltsini l:>eya'tiyé.
Le l'rai bonheur, ttattou dénin-
niyé. l.a vraie manière, o'^tiyé tta
alioiittè. C\'st un vrai eoipiin,
oMi\é oyai'Tti déiuMi. T Est-ce
vrai? Tto lioiidi ousaju' > Il e$t
vrai. Ijic. adv. Kolou. 'rssoude<i-
diyé kolou, kka/)u> déné ttazin Qen-
na, il ej(t paresseux, il est vrai.
VUE
— 1036
VUL
lu'un'usciiu'iit iju'il pcul vivre au,v
ilépciis des (lutrcs.
Vraiment. Ailv. 'i'tatlou. Tlaliitia.
Ahonttr. Ttattitiii i-ya luMilin tta
illr sin, // n'fst /)(/.s vrniinciit tna-
Ituh'. Aliontte ilK* koli gun kkao-
(li'^lzhenn ovin, son hai'arda^c n'a
aucun rapport (rccc la l'ér'ité. \\
Vrahncnt ? Infcrj. de doute, d^é-
tonncmcnt. Ou^an} Ttontte ou-
san? Vni'nncnt ? Il a dit cela?
Ekwaddi ttontte ousan? Ninyt'/.é
ttassi ^an édédaorelni illc ikké !
ousan? Ton fils n\i pas la moindre
retenue ! vraiment ?
Vraisemblablement. Adv. Ahou-
mnldi. Vraisemblablement cV.st
lui qui a fait le coup, eddini attin
aliouneddi.
Vrille. .V. Dedchenn hoddezh iazé.
Vu. Vu que. Imc. eonj. Tta. Eyitta.
'Ka. Ey^ka.
Vue. iV.'in'tettin. Tssin-°terzh"in,
faculté de voir. I! Vue courte, ni-
zha tssenn dénennaoè nindin illé.||
Vue longue, nizha tssenn dénenna-
gh nindin. Il // est à vue, tssè bo-
rettin. |l 7/ le reconnaît à la vue,
youn'^ltthi,o?/ yekkorelyan.il Point
de vue, énan-"oun-"inen kké. Il
A vue d^œil, tssè. Ho"ounloii. ||
Une vue sur une rivière, 'f\a de-
kkéttlan shellin. jl Avoir bonne
vue, de bons i/eux, natssettin, nas-
ttin, nanettin, nattin, naittin, na-
ouhttin, na^èhettin, flana^'èhettin.
Pas., natsseoettin, napesttin, na-
ninttin, napettin, napittin,naoouh-
ttin, na'^èpettin,dana''èpettin.Fj/f.,
natssouttin,nawasttin,na\vounttin,
nawattin, nawouttin, nawouhttin,
na'Vwattin, dana'ewattin. |I Avoir
1(1 vue courte, vz. avoir . || liecou-
x'rer la vue, i^z. hkcoiivhkh. Il Ê-
tendue de ce f/i/'o» peut voir du
lieu où l'on est, tta otssenn nihiii-
ttin.Tta otssenn nihinttin otssenn,
au-ssî loin que la vue peut porter.
|| A la vue de (avec régime inan.).
Ilottioun, ''op\ves"ioun, '"opwin-
"ioun. .1 la vue de tant de crimes,
il se troubla. Ekvvanelttè oslini "o-
"ioun, bedziyé nazhè"an. —
(Avec régime animé) : pettioun,
nes"ioun, pin''ioun, yè"ioun, çi-
ttioun. Il En vue, à vue. Loc. adv.
Tssè. Tssèè. Tssè niounininni,pZf/-
ce-le en vue. \\ Avoir la vue sur
quelqu^un. Dénennapè tta o^tiyé
déné "opweddi, beoywesni, beo-
pwin^lni, yeopwe^lni. Pas., le prés,
avec nin. Fut., dene *^eopouddi,
beopousni. O^tiye kolou nenna-
petta beopwounTni, aie bien Vœil
sur lui. Il Avoir en vue, ^kaounin-
zlienn, "^kayenesshenn. Il n''a en
vue que son argent, yetsamba yin
"kayeninzhenn. || Privé de la vue,
dzi eddihin. Il Rendre la vue.Nana-
tsseltsi, nanastsi, nanane'^ltsi, na-
na'^ltsi, nanailtsi. Pas., nanatssel-
tsin, nanazhestsin, nanazhin^ltsin,
nana^ltsin. Fut., nanatssoultsi,na-
napwastsi, nanapwoun'^ltsi. 7/ lui a
rendu la vue, nanaye'^ltsin.
Vulgaire. (Homme). Esdi dénen,
Ttassi pan bekkaone^i ille dénen,
peu estimé. || (Chose). Ttassi sa-
neddi illé.
Vulnérable. Perte dé, peFtè walli.
ZÈL
- 1057
ZÉP
w
NNa^oii. N. l)ini>iii iiucirttlfli Irho
grande voiture à quatre ntue».
Whifkv. V. 'Konn toui-
Y
Y. Adv. Kyet. Kkoiikke, là. \\ Y en
en avoir, vz. avoir, i Je /'i/ ai vu,
ekoukke pes^in. I! // 1/ «•*(, eyet
shedda, (s^il s'aifit d'ime person-
ne) : eyet hounii.'er/lwiik, (s*U
s\igit d'une chose).
Yeux. Knnat»è. I)énennai>è. Déneii-
uaçè dafè ho«leiini'I ille,fif pou-
l'oir lever les yeua, à cause de la
vivacité de la lumière. H Mettre
la main .sur ses yeux, vz. mkitrk.
!l Mettre la main devant ses yeux
pour faire l'isière^ vz. mf/itrk. 'I
Détourner les yeux de (luelqu'un,
vz. UÉTOIRNKR. — Délié ttcli\a
edyiii Zfl'lii, edyin dénes'ta, edyin
déniiil ta, wlyin déiiflta, «lyin
déiiil ta, e<lyin déiiou'^rta. Pas.,
l'dyiii «"(.H-rta, edyin ■' ' i.
Fut., edyin /jUuTta, etl\i iv-
'ta. Edlac* £>an >ettchya «dyin
dénéfinl'^ta itta? Pourquin donc
as-tu détourné les yeux de moi f
Il De pie, ou ijraines de perdrix
(baies de rarhousicr des Alpes) ^
djie tlénelkkonn-az«'. ' Du bouil-
lon, tiès ta-'ka eJénéôiiitloun. Du
pain, "{.esttetix zliile, ttu lesttezli
zliuulè, vides, trous du pain.
Z
Zébré. litMlittlisso e'Ikkéssin dént*-
<l/litMin ()\in, réfitilièremeut rayé.
/.tic. .V.IIodflytHluu uliounin/liL*nin.
\'iMiihounttlf/li anayénihotti illé,
activité ardente, infatigable. Il a
du zèle, déné t'«'> yt*iiiiittle/liou
anayéiiitti illé, anayéiiit<tti ille,
anayeniiietti ille, anayenitti illé.
// a du zèle pour lui, /Kiiir son
bien, veitanvéninttlezh, koutta.
Zénith. \. Va-*! ' " -tssenn.
/éph\r. V. Ni'l) -uri.
Diedooaaire fr»Dçai»-i»o<iiaKn«i*.
zoo
1058
ZOO
Zeste. iV. Djie ya^io hi-'IaiuMi na-
hor/.h"ae, cloisons iutcricurcs de
certains fruits.
Zig=zag. N. l)/,édé-lH>-owin"a, di-
rection tortueuse. || Marcher en
zii^-za^, vz. SFRPKNTER Cil mar-
chant. Il Courir en zig-zag, vz.
COURIR. I! En zijï-zag, Loc. adv.
Dzèdè Oijwiii'ai, c'est en zig-zag.
°n^ounloii dzèdè oin"ai, chemin en
zig-zag. Dzede ouneopai, il mar-
di e en zig-zag. Dzede neslai ahou-
iieddi. // me semble que je marche
en zig-zag.
Zinc. N. Tsan'"l''inen lahottin, jnétal
ressemblant assez ow plomb.
Zone. iV. Nihobanen hodindarè iia-
horzh"ae, espace de terre long et
étroit autour de la terre.
Zoolâtrie. N. Ettchyédou, ''tin-
ttchyanaddé tcho pa-san-ou-zelni
nin. adoration des animaux.
Zoologie. Aneittè e"lkkéttcliyahe
nihokke naoeddai thi adahomi'l-
llou lia daoiif)eiin!i ekkodéiicdyai,
étude traitant de tous les animaux
(]ui vivent sur In terre, de leur vie
et de leurs mœurs.
Rebut. Otssinltsenn ; otssinyen,c/ïo-
ses de rien, de rebut, riens, misè-
res, bagatelles. Otssinyen, helde"!,
il vit de choses de rebut, mange
misérablement. Otssinltsenn koli
oan yenidinltsenn, il a un atta-
chement excessif même à des cho-
ses de rien. Les choses même de
rien sont pour lui matière ti ava-
rice.
Imprimé par Desclée. De Brouwer et C'"^. — Bruges,
DU MEME AUTEUR.
1° Grammaire de la langue monlagnaise. — Mont-
kkal. 50. rue Cotté. 1889. Hn dépôt ainsi que les ou
vraj^cs (jui suivciu. chez les Rk. Pères Oblats, éj^Iise
Si-Joachim. E<lmoiuon. Alberta. Canada. In-S" tic 354 pp.
j»* Livre de prières, <w hn^ut montagnaise. — Mont-
KKAL, Brauchcinin et Fils. 256 et 2^8, rue Si- Paul. In- 12
de 440 piij:(i.'s. 1890.
3« Kalolik Deney a*tiye dittlisse. Livre tie prures
tu /anj^tii- o/o/t/di^ftatse. — Même éditeur. 1890. In- 12 de
404 jiajres.
4" Histoire de l'Ancien Testament racontée aux
Montagnais. - Montkkal. 50. rue Coiié. 1889. ln-8<»
de 2 I b paj^es.
:;- ./ MF/riRH SOCS /'AV:.v.S7: L'Histoire de
l'Ancien Testament avec la Vie de Notre-
Seigneur <•« /atiom' tnontagnaise et en caractères syiia-
biçues. Un volume d'environ 700 pages.
o" Le même ouvrage, égalen)ent en montagnais. mais
en caractères romains.
7" Cours de 207 instructions en montagnais. qui com
prendra 2 volumes d'environ 500 p;iges chacun.
X
PF 1^23 A3.m
mm
39003 00622ô2^l
Il