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E
i-7
DICTIONNAIRE
GEOGRAPHIQUE
DB LA
PROVINCE DE LIEGE
IMPBIMBBIB DB OtfB ET WODON,
BOITirVAlD DB WATERLOO, ■• 3^.
DICTIONNAIRE
GÉOGRAPHIQUE
PROVINCE DE LIÈGE,
Dlin FRAGMEKT DU HËMOKIAL DB L'ÉTABLI SSEXEKT GÉOGRAPHIQUE
DE BECULLES*,
Vnf TANDEK HAELERF,
tlUIIDB l'ACAD^HW *OTlI.ailU ICIERCU ET BELLES LETTRU DI lEDZELLKJ , DK l'ACIDÉKIE
mua DBS ICIESCIl de TUEIE et de LDCQUEI, DB Lï aOCliTi DB oiOOBÂPaiB DE PARU, I>S
U Kiair£ ciOLOGlQUE DE FEÀKCE, DE t* tOCliri rXAHqiISI DE STATllTIVDB I]EI*EB-
IULE, DB CELLE d'hIITOIRB EITDEELLB DB T^TiElTIE, COEBEaPORDANT DE Ljk lOCtilé
LE DOCTEUR HEISSER
KSV^aïKCé DK LA K^DACTIOB >T DI
&vxixdle0,
k L'ÉTABLISSEMENT GÉOGRAPHIQUE,
I*O.X>tii>.
Ordâr Dl».
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MEMORIAL
DE
L'ÉTABLISSEMENT GÉOGRAPHIQUE
DE B&VXELLES.
PvtmUvt Qiuuét.
f Pour pouvoir juger du degré de confiance que
^ mériteot les résultats, nous aTona conservé
^ tout le détail des opérations partielles.
L^OR ne peut se dissimuler que la plupart des ouvrages
des géographes, prësentent dans plus d'un lieu, la trace
et comme le reflet des fluctuations de leur esprit; aussi à
mesure que nous suivions les dëveloppemens de la matière
cpie nous avions à traiter, nous découvrions et dans les
bits donnes par la nature et dans les témoignages donnés
parles hommes, sinon des contradictions manifestes, du
moins de tels contrastes et de telles oppositions, que notre
incertitude accrue par les efforts que nous faisions pour en
sortir, nous jetait dans la plus pénible anxiété. Pourquoi
nous serions -nous dissimulé ces erremens? Dans une
science aussi compliquée, notre seule crainte était de
laisser dans Fombre un seul de ses élémens, et de ne pas
laisser à chacun d'eux toute la valeur qu'il peut avoir.
283078
VI
MÉMORIAL DE L'ÉTABLISSEMENT
Nos hésitations sont venues de notre sincérité^ et nous
nous sommes voués exclusivement à la géographie expéri'
merUale, en provocpiant les premiers sur tous les points
du globe ^ les renseignemens qu^il est donné à chaque
indigène de nous fournir d^aprës la spécialité de sa condi-
tion sociale «
A répoque où nous vivons tous les peuples étant lies
désormais par des intérêts communs y ils devraient s^assurer
les moyens de faire que rien d^important n^arrivàt chez
aucun d^eux qui ne fut connu de tous les autres. Les
erreurs, les calamités dont un pays gémit, pouvant un
jour faire irruption dans tout autre , on voit quelle est la
nécessité d^organiser un plan rationel de géographie et
un système bien entendu de renseignemens dans lequel
seraient cités les noms de tous les correspondans , de
même que les auteurs dans lesquels on aurait puisé des
faits positifs. *
On a critiqué jadis en France les citations nombreuses
dont s^autorisaient les savans allemands, ce n^était cepen-
dant qu^un acte de conscience, qu^un tribut à la vérité!
aussi la France moderne s^est empressée d^adopter cette
route et elle y marche guidée par le goût judicieux qui
la distingue à la tête de la civilisation.
G^est ainsi qu^on fait naître une nouvelle et plus forte im-
pulsion vers des recherches plus nécessaires à Tamélioration
de la condition sociale, puisque les connaissances assurées
par la géographie moderne offrent les principaux moyens
de faire prospérer Fétat. On le dira sans crainte d'être
^ A la suite de chaq[ue Dictionnaire nous donnerons la notiœ bibliographique y
et les noms des personnes qui ont communiqué des détails , vu que des citations
de ce genre à chaque article entraîneraient de trop fréquentes répétitions.
GEOGRAPHIQUE DE BRUXELLES. vu
démenti, les discussions considérablement abrégées rentre-
raient dans leur cercle naturel, les déterminations qui en
seraient la suite, deviendraient hors de toute atteinte, et
le gouYemement appuyerait, lui-même, ses vues sur des
bases inattaquables, si chaque localité avait une descrip-
tion géographique, et si de tous ces ouvrages partiels on
formait un ensemble méthodique propre à faire apprécier
les ressources comparatives de toutes les parties du pays,
les besoins de ses habitans , et enfin les chances annuelles
qui peuvent les accroître ou les diminuer. Il faut convenir
qu'im résultat nécessaire du mouvement progressif de la
civilisation est la publicité qu^on donne aujourd'hui dans
plusieurs pays, à une foule de documens précieux, qui
restaient jadis enfouis dans les archives de Fadministra-
tion. Perdus pour les sciences, pour Fhistoire et pour
l'Utilité publique, ces matériaux demeuraient souvent
inutiles au magistrat même, à cause de la difficulté de
comparer des faits incohérens ou hétérogènes; cet ordre
luioineux, sans lequel la vérité ne se découvre point, ne
pouvait y pénétrer que par le secours de Tesprit d^analyse,
de Part d^observer et des rapprochemens éclairés parla
science. Heureusement, depuis quelques années, il y a eu,
^ la tête des affaires , ou dans les grandes magistratures
administratives, des esprits supérieurs aux anciennes
routines^ qui n^ont pas craint d^exposer au grand jour les
résultats capables d^intéresser le commerce, Tindustrie,
la santé publique, les élémens de la population, la produc-
tion et la consommation des denrées , la distribution des
^conrs; en un mot, toute Téconomie civile.
A. Paide de nos renseignemens présentés sous le grand
jour de la publication, Terreur même devient profitable
^ lliumanité , quand bien même elle ne lui rendrait que le
▼III
MÉMORIAL DE L*£TABLISS£MB5T
service de la sortir de sentiers battus^ et de Tarrêter dans
un penchant plus fâcheux^ Fincurie et Finertie. L^erreur
peut être ainsi employëe à la manière d^une arche de pont
jetëe sur une rivière de difficile traversée, elle aidera à
aller plus loin : d^abord elle donnera de Factivité aux
esprits ; et puis avec la nécessité de la dépouiller de son
caractère d^induire à faux, elle pourra heureusement
fournir le sujet d^une réaction vive , et Foccasion de pré-
cieuses découvertes aux savans occupés des travaux
positifs.
Nous essayons d^ouvrir la route mais il faut que cette
route se divise pour que les vérités puissent avanoer • Nous
renfermant dans les données de Fexpérience, nous ne sau-
rions nous agiter dans les généralités de la science,
ressemblant en cela à d^antiques Hermès , qui , placés sur
Fembranchement de plusieurs chemins, paraîtraient les
indiquer tous, et n^en indiqueraient aucun. Les préten-
tions à la science universelle annoncent chez les nations
Fenfance des sciences et celle du savoir chez les savans.
Le génie humain, local, temporaire, progressif est encore
si loin de ses limites ! Les sectes , les écoles , qui veulent
parquer les sciences, affichent plus d^orgueil que de
lumières, et nous croyons que, la vérité est dans un
examen sans limites. La vie d^un seul homme et même de
plusieurs, ne pouvant suffire pour observer scrupuleu-
sement et coordonner ensuite le nombre de faits néces-
saires à la description de la terre q[ui jusqu^à présent n^a
pu être (ineprovisoire^yn le grand nombre de faits douteux,
le clair semé des vérités incontestables, et les erreurs
qu^il est encore de nos jours difficiles de découvrir; il
s^ensuit que Futilité des observations partielles et des
ouvrages destinés à en présenter la coordination , se trouve
GEOGRAPHIQUE DE BRUXELLES. ix
à Vabri de toute objection raisonnable. Ce n^est qu^à
l'aide * de la. périodicité des publications et des tableaux
présentés sous la forme d^interrogation ^ qu^on peut se
flatter d^atteindre un jour à une somme de vérités qui
puisse satisfaire les amis éclairés des sciences et de
lliiimanité. Aussi dans Fétat actuel de progression des
sciences géographiques , nous aimons à déclarer que notre
fonction consiste principalement à mettre en ordre des
matériaux dont la partie la plus considérable devra noud
être entièrement fournie. Par cette précaution nous
répondrons d'ayance à une foule de gens du monde et de
savans, qui pourraient se demander comment il est
possible d'embrasser autant de sections différentes que
comporte la géographie.
Tout ce qui est grand dans son objet, utile dans ses ap-
pUcatidns, inoffensif dans ses moyens peut et doit trouver
place dans notre géographie; rien de mesquin, de per-
sonnel, d'hostile ne saurait y être admis. Notre réserve à
cet égard sera portée jusqu'au scrupule, et nous donnons
d'avance un gage de notre résolution par le soin que nous
mettons d'éviter certaines expressions, dont l'emploi dans
Facception qu'elles ont acquise, n'est plus sans inconvénient
et nuirait à l'objet que nous nous proposons. Il y a ainsi
des termes qui ne seront jamais ramenés par nous que
géographiquement , c'est-à-dire livrés sans responsabilité à
Fexamen de tous les hommes sans distinction de couleur,
d'opinion, de secte ou de langue.
Le but principal qui nous dirigera sans cesse, sera de
peindre avec vérité tout ce q[ui est du domaine de. la
^ Nous publierons annuellement des supplémcns pour compléter chaque
Dictionnaire.
2
X MEMORIAL DE L*ETABL1SSEMBNT
géographie dans l^état actuel; les Yues d^amëlioration n'en
étant que le complément^ elles seront présentiées ayec
réserve sans aucune prétention systématique^ et avec le
dégagement le plus complet de tout ce qui ne serait point
établi par Fexpérience. L%omme d^état jugera ensuite ce
qa^il conyient de mettre en œuyre ; et nôtre tache serait
même assez bien remplie^ si nous parvenions à placer
sous un jour convenable les objets propres à attirer
Fattention des personnes , appelée^ à profiter d^une sem-
blable lecture.
S 'il était un point sur lequel il fut permis et peut être
obligatoire de s^écarter de cette réserve, ce serait sans
doute en ce qui touche à la quotité et k la nature des
charges supportées par la propriété et par Findustrie.
La force réelle d'un état, ne se calcule pas sur le
nombre des lieues carrées qui composent son territoire^
ni même absolument sur le nombre des individus qui
rhabitent : cette force se compose d'une population géné-
ralement satisfaite des institutions qui la régissent, et
qui surtout se trouve placée dans une situation telle , que
l'universalité puisse repousser l'indigence à force de travail
et d'industrie. Aussi ne saurait-on trop engager tous les
écrivains de toutes les nations à détourner moins souvent
leurs pensées de ces occupations manuelles , de cesiravaux
mécaniques, qui fertilisent tout, répandent partout l'abon-
danée et la vie, et sans lesquels on verrait là société ise
dissoudre et les penseurs mourir de £aim.
Si le tableau des ressources que peut présenter une
contrée est la base première de l'assiette des impositions ^
il n'importe pas moins au gouvernement qui les exige ,
qu'au contribuable qui les supporte, de connaître au
juste en quoi consiste la matière imposable, et de suivre
GÉOGRAPHIQUE DE BRUXELLES.
XI
par conséquent toutes les branches du retenu public ^
pour pouYoir aboutir jusques au moindre intérêt parti*
ciilier. Ces recherches mises en harmonie avec tous les
élémens de Fé^t social^ sont incontestablement la partie
la plus essentielle de toute statistique; là se rattachent
plusieurs questions assez délicates à aborder, mais qui
pourront être suffisamment éclaircies par d attires qtie des
géographes^ lorsqu'on les traitera ayec prudence et impar-
tialité.
La difficulté d'obtenir la vérité sur les choses qui s'y
refusent le moins, justifiera la proposition d'un système
bien entendu et de vues très praticables, lorsque la
société cosmopolite aura été mise en activité.
Il s'agirait d'un système à la perfection duquel con-
Gourroient tous les peuples, et dont la direction serait
confiée, pour chaque division de pays, aux personnes les
plus zélées pour le biefi de tousles hommes. Ces sociétés
auraient des correspondances entre elles et avec le monde
entier, dont elles suivrment pour ainsi dire, pas à pas,
toute la géographie : sorte de surveillance indispensable
à une époque où les voyages et la navigation semblent
identifier tous les peuples en leur communiquant de
nouveaux usages, de nouvelles habitudes qui effacent
chaque jour ce qui subsistait de leurs anciennes tradi-
tions. -
Nous disons, taïUe la géographie, voulant' désigner
l'ensemble complet des sections dont s'est enrichi cette
branche importante de nos connaissances , surtout depuis
^elques années, où, parmi tant d'explorations périlleuses,
se distingue l'intrépide expédition du capitaine Parry,
passant l'hiver sous les glaces du 75** degré.
De toutes les sections celles sur laquelle nous insistons
I
xji HEHORIAL B£ L'ÉTABLISSBHElf T
*
plus particulièrement est la topographie physique^ qui
écartant d'abord tout ce qui annonce «les travaux de
rhomme^ présente les lieux tels qu'ils sont dans la
nature; ainsi elle décrit en niasse les montagnes et les
inégalités du sol^ les plaines et les bassins^ les yallées
et les rivières^ les étangs, les marais et les côtes mari-
times. Cette description physique du pays peut présenter
de nombreux avantages; elle indique les moyens de
distribuer et de multiplier les irrigations dans les loca*
lités arides, et expliquant la triple influence, qu'exer-
cent sur la végétation, la qualité du sol, la tempéra-
ture et l'exposition, elle permet d'établir avec exac-r
titude des divisions agricoles ; s'il se trouve des lieux qui ,
faisant exception aux règles générales , exigent un examen
plus particulier, la topographie entre, à leur sujet^ dans
les détails nécessaires, avec d'autant plus de raison que
des observations bien dirigées peuvent conduire à la
connaissance des causes et révéler le secret des for-
mations opérées par les révolutions physiques dans ces
.contrées,
Aprè^ la description du sol , riea ne doit plus attirer
l'attention que le tableau des productions de la nature;
la transition pour arriver de la topographie qui montre
les objets en masse, à l'histoire naturelle c[ui les classe
en détail, se fait par la météorologie et l'hydrographie;
la première de ces sciences nous fait connaitre les termes
moyens du climat, l'hydrographie nous dévoile la nature
des eaux relativement aux différons états de ce liquide,
considéré dans le bassin des mers^ dans les eaux courantes
et dans les eaux thermales.
La terre satisfait par la culture aux premiers besoins
de l'homme ; elle varie et étend à l'infini ses productions ;
GÉOGRAPHIQUE BB BRUXELLES: xiu
mais les procédés qu^elle emploie ayant besoin d^étre
discutés^ éclairés^ dirigés^ il convient d^examiner avec
attention la nature du sol et les différences d^exposition^
d^apprécier les influences atmosphériques et toutes les
pratiques de culture^ et d'en déduire^ en un mot^ des faits
qui puissent propager les moyens de tout améliorer.
Les sciences physiques se tiennent par les mêmes liensq ui
unissent tous les phénomènes de la nature y la classification
des espèces que Ton doit regarder comme la partie fonda-
mentale de la botanique et dont Fétude est deyenue plus
attrayante et plus facile par Tintroduction des méthodes
naturelles^ est à la géographie des végétaux^ ce que la
minéralogie descriptiye est à Pindication des roches qui
constituent la croûte extérieure du globe. Pour saisir les
lois que suiyent les roches dans leur gisement^ pour
détenniner Fàge de leur formatipn successiye et leur
identité dans les régions les plus éloignées^ le géologue
doit connaître ayant tout les fossiles simples qui composent
la masse des montagnes , et dont Fiftry ctognosie enseigne
les caractères et la nomenclature.
Les progrès de la géographie dés yégétaux dépendent
^Q grande partie de ceux de la botanique descriptiye , et
^^ serait nuire à Tayancement des sciences que de youloir
s'éleyer à des idées générales^ en négligeant la connais-
^ce des faits particuliers. Il en est de même de Fanthro
pologie^ lliomme et les yariétés qui en composent les races
diverses, sont sans doute le sujet le plus yaste et le plus
intéressant dont puissent traiter les sciences naturelles, la
philosophie et la morale. Cette étude, a de tout temps
^cupé quelques esprits supérieurs, qui cherchèrent à
înettre à portée de leurs contemporains cette pensée
Sublime de Selon, inscrite sur le temple d'Ephèse, rwsce
xxr
H^HOHIAL DE L'ETABUSSEMENT
te ipsutn; mais^ à cet égard les modernes '^ ont bien
surpassé les anciens réduits à des relations extérieures
bornées et chez lesquels le peu de progrès des sciences
naturelles ne permettait d'envisager une telle question
qu'obscurcie par de vains sophismes.
Ces considérations nous ont guidé dans le cours de nos
recherches; elles ont toujours été présentes à notre esprit
à répocpie de nos études préparatoires. Lorsque nous
commencions à lire le grand nombre de voyages qui
composent une partie si intéressante de la littérature
moderne^ nous regrettions que les voyageurs les plus
instruits dans des branches isolées de Phistoire naturelle
eussent rarement réuni des connaissances assez variées
pour profiter de tous les avantages qu'offrait leur position.
Il nous semblait que l'importance des résultats obtenus
jusqu^à ce jour, ne répondait pas entièrement aux immenses
progrès que plusieurs sciences^ et surtout la géologie^
l'histoire des modifications de l'atmosphère , la physiologie
des animaux et des plantes avaient fait ^ au commencemenl
du 19™* siècle. Le nombre des instrumens précis se
multiplie. de jour en jour, et nous ignorons encore l'élc-
"* Pour rhomme considéré en général comme premier être stoologique,
consult Linné (systema naturœ , éd. 1 3 ^ cur . Gmelin) ; Blumeabach (de generis
humani varietate nativà^ Gpttingue, 1795. 3« éd. in-8.) Bufibn (hist. de
rhomme); G. Cuvier (lab. élém. d'hist. natur., et règne animai); I^cepède
(dict. des sciences naturelles); Virey (dict. des sciences médic. et histoire
naturelle du genre humain, 3 ^ol. in-8. 1824. 2« édit.); Desmoulins (journal
de physiologie 1826); et le colonel Bory de Saint-Vincent. (Dict. classique
d'hist. naturelle, tom. 8. |
Parmi les travaux remarquables sur Tangle facial et les diverses modificaH
tiens qu'éprouve suivant les races, la capacité du crâne, voyez Wollerii^
Henricus Crull, dissertatio anlhropologico-medica inauguralis de cranio]
ejiisqiie ad faciem^ratione, etc. Thèse în-ii, 1 4 juin 1 8 1 o , Groningiie.
GEOGRAPHIQUE DE BRUXELLES.
Tur
yation de tant de montagnes et de plateaux^ les oscillations
périodiques de Focéan aérien , Fintensite variable des forces
magnétiques et tant d'autres phënomënes également
importans sur lescpiels nos tableaux (de renseignemens)
appellent Fattention de tous les membres de la grande
famille. *
La société Cosmopolite aurait pour but d'établir sur les
différens points connus du globe des espèces de stations
qoi &eiliteraient la correspondance des sociétés entre
elles. Cest alors surtout que la centralisation doublerait
* Comme il n'est pas sans exemple que le ridicule ou le bldme essayent
d atteindre et de décourager ceux qui se livrent à de pénibles travaux, dans
la conviction la plus intime de leur éminente utilité, nous croyons devoir
déclarer qu'en formant la société cosmopolite notre premier but a été de
serrir les intérêts de nos compatriotes , parmi lesquek se distinguent plusieurs
savam qui dès leur entrée dans la carrière ont su apprécier l'avantage des
Hîlalifflis à l'extérieur. — Il ne sera pas en outre hors de propos de remarquer
^ qu'à toutes les époques de leur histoire, les Belges ont montré le goût le
piusTif pour les échanges qui pouvaient contribuer efficacement au bonheur et
^ la prospérité de leur pays,
I)gi civilisés, dès les quatorzième et quinzième siècles, on les voit portant
^ le reste du monde leurs draps et d'autres merveilles de leur industrie,
^ rapporter des lieux où ils trafiquaient, diverses productions naturelles.
^^ à de pareilles importations, qu'on dût l'origine de ces grandes collections
^'arbres à firuits, de plantes salutaires, et de végétauic d'ornement, dont
^^stence est constatée dans le moyen âge, et qu'on y admira jusqu'au temps
'« l'historien Jacques Meyer les mentionna vers 1 55 1 .
Bruxelles, Anvers et Gand étaient alors célèbres par la pompe de leurs
Mins auxquels furent bientôt ajoutées des collections de différentes espèces,
^thiole nous apprend que Busbeck, flamand, ambassadeur à la porte Otto*
^^e loi envoya les dessins des animaux et des plantes qu'il pût recueillir
^Qs les environs de Constantinople ou en Asie; et c'est à ce même Busbeck
«autres disent au médecin flamand qui l'accomoagnait, que l'occident doit le
^ ornement actuel de nos bosquets
{Syringa F'uIgarU.)
XTI
MÉMORIAL B£ L*ÉTABU6SEHENT
sa force. De Bruxelles comme d'mi centre ^ mie foule de
ramifications s^ëtendraient au loin^ et iraient porter en
même temps ^ dans différentes contrées ^ les bienfaits de
rinstruction. Chacune de ces grandes stations devien-
draient à son tour le centre d^une sphère d^activitë nou-
velle. Les unes/ sous le nom de stations de FAfrique
méridionale ^ occidentale et orientale , embrasseraient tout
le continent africain et les iles au sud-est. Une aulre station
appelée Méditerranéenne s^étendrait aux iles Ioniennes,
à la Grèce, à F Asie mineure et à l'Archipel. Celle de la
mer noire comprendrait les possessions de la Russie et de
la Turquie. Enfin partout à la fois, dans les plaines déli-
cieuses de la Perse , au sein de FArabie inculte et sur les
côtes inhospitalières de la nouvelle Hollande , du Labrador
et du Groenland, des philantropes chercheraient à faire
germer dans les cœurs les sentimens de tolérance et de
fraternité universelle.
Nulle limite stable ne peut être désormais posée aux
progrès des lumières; tous les pays sont également le
domaine de Fintelligence : il n^est donné à aucune puis-
sance de se réserver exclusivement le commerce de la
pensée et nous sommes bien loin du temps où Carthage
pouvait défendre impunément qu^on visitât ses possessions
de FAtlantique. Le caprice et la violence ayant disparu
en présence de la communauté des intérêts , il devait en
résulter que les plus belles découvertes seraient dues aux
efforts d^hommes indépendans , plutôt c[u^aux soins et à la
protection de quelques mécènes. Habiles en effet à saisir les
occasions opportunes, persévérantes sans témérité, hasar-
deuses quelquefois, mais économes toujours, les associa-
tions générales doivent recueillir tous les avantages, tous
les profits , dont les compagnies n^ont fait qu Vmbrasser
GÉOGRAPHIQUE DE PRUXELLES. xrxi
Fombre. Des sociétés ont été éleyées partout^ mais elles
n'ont pas encore été systématisées. Elles errent saqs
résultat pour Phumanité ^ parcecpie isolées comme les mole-
cules d'un yaste corps lumineux^ elles n'ont pas encore
pu être ramenées à une loi centrifuge. Il est facile de
tirer des inductions du particulier au général^ pour mettre
cette vérité dans tout son jour. C'est ainsi qu'à l'aide
d'associations plus ou moins généralisées dans un pays^
d'immenses travaux d'utilité publique ont été exécutés.
Les moyens de la société sont en premier liçu une
correspondance universelle dans laquelle dominera la
pensée de rendre cette correspondance facilement appli-
cable à tous les besoins auxquels la géographie est appelée
à satisfaire dans l'état actuel de la civilisation.
L^établissement Géographique de Bruxelles cherchera
moins à faire des découvertes qu'à propager ce qui sera
reconnu d'une application généralement utile; les parties
' dont cet établissement se compose cette année sont : une
riche bibliothèque contenant les voyages^ les divers mu-
séums y les iconographies y les mémoires de presque toutes
les sociétés savantes de l'Europe y les ouvrages périodiques y
et une collection complète de tous les atlas et cartes publiés
jusqu'à ce jour^ des cabinets d'histoire naturelle où sont
déposés les échantillons des minéraux et des fossiles du
pays ainsi que des contrées étrangères y entr'autres y une
précieuse collection de minéraux du vésuve, envoyés par le
savant professeur MonticeUi, un jardin de naturalisation^
et de nombreux ateliers en pleine activité^, où d'excellens
. artistes ont déjà acquis une réputation justement méritée
par les progrès qu'ils ont fait faire à leur art * •
•
^ Chacune de ces parties sera développée dans un travail spécial.
3
i^viif MÉnOKIAL DE L^JÈTABLISSEMBIIT
Dans le but bien arrêté d^utiliser et de ramifier la corres-
pondance^ on s^appliquera non seulement à vérifier et
compléter les recherches bibliographiques ^ sans lescpielles
il est impossible d^écrire désormais sur un sujet quel-
conque^ vu qu^au préalable^ il faut avoir consulté les
auteurs qui en ont traité^ mais on essayera en outre de
réduire à Texpression la plus simple^ la plus vraie ^ chacun
des ouvrages qui contiendrait des faits appartenant à
une des sections géographiques. On pourra ainsi espérer
dVrriver à une époque où Ton offrira un bilan géogra-
phique^ qui est encore un desideratum dans toutes les
sciences.
£n effet la multiplicité des travaux et des écrits destinés
à déterminer ou à constater les progrès des connaissances
humaines^ ne tendent plus guère qu^à entraver une marche
déjà encombrée. Que font tant d^observateurs et d^écri-
vains dont la liste suffit pour effrayer la mémoire la plus
intrépide ! sinon cpi^ajouter des faits perdus dans des livres
ajoutés à des livres; faits qu^on ne peut exhumelr sous
Famas de ces livres^ sans perdre un temps précieux à
feuilleter ou relire ce qu^on a cent fois lu et relu autre
part^ et qui le plus communément depuis bien des siècles^
fait^ à tort ou à travers^ la base conventionnelle d'un
grand nombre de sciences
Pour mener à bonne fin ce projet qui épargnerait tant
de veilles et de fatigues aux savans et aux industriels^ et
dans le seul but de leur soumettre les faiis dégagés de
tout leur entourage y nous avons conçu le projet d'instruire
la jeunesse en mettant à sa disposition les livres^ les cartes^
les instrumens de physique^ les instrumens aratoires et
les échantillons d'histoire naturelle, que nous possédons.
Une science considérée dans l'individu qui la possède
GÉOGRAPHIQUE DE BRUXELLES. xix
n^ëtant que Faptitude de son cerveau à passer par une
certaine filiation d'idées , nous en ayons infëré que chacun
de nos jeunes gens^ d'après ses dispositions^ devait être
affecte à une spécialité rigoureusement déterminée. Cest
ainsi que nous avons dirigé leurs études dans les langues ^
le système des faits qui appartiennent aux sciences natu-
relles^ les mathématiques et le dessin^ en rapportant
autant que possible les signes aux objets sensibles.
Les arts qui s'occupent de l'éducation de l'esprit, sont
merveiUeusement secondés par l'intervention des machines.
Sans leur secours y il est une multitude de phénomènes
qui se déroberaient à toute espèce d'investigation , et qui
resteraient éternellement hors de la sphère de l'intelli-
gence^ parcequ'ils sont placés hors de la portée des sens.
Les uns nous échappent par leur extrême petitesse , d'autres
par leur excessif éloignement, d'autres par l'obscurité qui
les environne , d'autres par la difficulté de les dégager des
objets qui frappent notre vue. Comment Taisomier sur la
pesanteur et la température de l'atmosphère, sans le
secours du baromètre et du thermomètre? Comment
traiter de l'électricité , sans le secours de la machine élec-
trique ? Quels progrès le microscope n'a-t-il pas fait faire
à l'histoire, et le télescope à l'astronomie? Combien de
découvertes ne doit-on pas à la machine pneumatique , à
la pile de Yolta, et à cent autres espèces d'instrumens
qu'emploient les sciences physiques ! A l'aide de ces instru-
mens , un monde nouveau nous a été révélé : de milliers
de yérités cachées sont devenues ostensibles , €t les arts
chargés de l'éducation de l'intelligence ont pu lui ouvrir
de nouvelles routes qu'elle n'eut jamais trouvées sans ce
secours.
Les succès que nous avons déjà obtenus, nous les devons
XV
MÉMORIAL DE L*ÉTABLISS£MENT
surtout à cette marche sévère. * On ne saurait assez pro-
clamer qu'il n'y a rien de plus inconsëquent que de pré-
parer les hommes aux professions les plus diverses par un
seul genre de travail qui n'a de rapport avec aucune de
ces professions. Nous avons dans l'Inde^ observe un écrivain
anglais y cent mille de nos compatriotes qui s'étaient pré-
parés à ce voyage en faisant des vers barbares sur Apollon^
Mars y Mercure ^ et du reste n'avaient appris aucune des
langues que parlent les cent millions d'individus sur les-
quels s'exerce leur domination.
Il arrive ainsi qu'il n'y a pas le moindre rapport entre
ce que nous apprenons étant enfans et ce qu'il nous faudra
faire étant hommes^ entre les études de l'adolescence et
les professions de l'âge viril. Ces premiers vices de l'édu-
cation expliquent peut-être la cause de cet esprit routinier
qui autrefois enrayait le mouvement de tout ce qui doit
tendre au développement intellectuel et par conséquent
au bonheur de l'homme : car de nos jours on remarque
que "plus il se mêle d'instruction à la pratique d'un art
quelconque^ et plus on l'exerce avec élévation, avec
désintéressement, avec affection; plus on le cultive pour
lui-*même , plus on est occupé de ses progrès ; on est moins
sensible aux bénéfices qu'on fait comme spéculateur; on
l'est d'avantage aux succès obtenus comme artiste , on est
touché de ses gains, moins parcequ'ils sont un moyen de
bien-être que parcequ'ils rendent témoignage du pouvoir
qu'on exerce, parcequ'ils sont un moyen d'acquérir un
pouvoir plus grand, et, au lieu de dissiper ses profits dans
les jouissances du luxe , ainsi que le font d'ordinaire les
^ Des cours gratuits ont lieu régulièrement dans le local de rétablissement.
Ils ont pour objet l'enseignement des langues, des mathématiques , des sci^oices
naturelles et du dessin.
GÉOGRAPHIQUE DE BRUXELLES. zxi
industrieux dont Fesprit est peu cultiyé^ on en emploie la
meilleure partie à étendre utilement ses entreprises^ à
perfectionner ses procédés, en général à devenir plus puis-
sant dans, sa profession, à obtenir des résultats plus con-
sidérables *.
La société centrale de Bruxelles indépendamment de
son trayail pour le dehors, s'attacherait. pour Fintérieur à
des études suivies sur le système de culture , sur les amen-
démens et engrais, les instrumens aratoires, les plantes
utilisées pour les arts , les plantes médicinales et hygiéni-
ques, les productions de Phorticulture, Pamélioration des
animaux domestiques, la destruction des animaux nuisir
blés, les coutumes rurales, routines et mêmes proyerbes
qui dans plusieurs endroits faisant autorité, doivent être
combattus avec persévérance par le philanthrope , sur les
maladies endémiques et sur les moyens d'y remédier, en
provoquant des améliorations par le dessèchement et la
culture dans les localités cpii produisent ces maladies ,'sur
les épidémies , leurs successions, leurs périodes, leur carac-
tère constant ou variable, sur les maladies des professions
et les moyens de les faire disparaître , en perfectionnant
les procédés industriels, comme Fa îait M. Darcet pour
Tart des doreurs et le travail des monnaies ; sur les effets
des aMmens, et les ressources qui permettent d'y suppléer
^ n serait à désirer que dans tous les pays où il existe des établissemens
géographiques^ il s'éleva a proximité, des instituts agricoles : pendant le temps
où les élèves ne vaqueraient pas aux travaux de la campagne , ils pourraient
assister à des leçons qui auraient pour objet l'explication des ouvrages concert
nant les événemens les plus remarquables de Thistoire de la patrie y l'étude des
parties les plus essentielles de la géographie du pays , enfin la lecture d'ouvrages
populaires sur l'économie rurale et domestique. Dans les leçons d'arithmé-
tique on apprendrait aux élèves la manière la plus simple de calculer la
surface d'un champ j la capacité d'une ange, d'un bassin , etc.
un
HÉMOHIAL BE L^ÉTABLISSEHElf T
dans les temps de disette, par Femploi de la gëlatine
qu^il s^agirait de généraliser; sur les secours à donner aux
noyés et aux asphyxiés , genre de seryice encore si mal
assuré presque partout et dans lequel on vient d^introduire,
à Paris, des innovations si heureuses; sur la meilleure
distribution à donner aux manufactures et aux usines ; les
voies de communication les plus favorables à réchange et
à Fexportation des denrées; sur rétablissement des bains
publics, chauds et froids et d^écoles de gymnastique et de
natation : sur la bonne administration des prisons et des
hôpitaux, etc. Car il n^est peut4tre pas un seul point de
bien public qui ne vint se ranger comme de lui-même,
dans le vaste cadre géographique. De ces institutions dont
nous nous formions un si riant tableau, nous voyons
naitre un empressement à bien faire, une émulation de
philantrophie bien propre à rapprocher des peuples que
les horribles guerres n^ont (pie trop divisés; nous voyons
se répandre partout, juscjue dans les derniers rameaux du
corps social, ce tour d'esprit propre à ramener l'idée et
le< goût des choses utiles et conservatrices, dispositions
que nous serions trop heureux de substituer aux cruelles
animosités qui nous déchirent; enfin, de tant de travaux
accumulés par les années , nous voyons sortir des lumières
inattendues sur les divers états du genre humain, et sur
ceux que prennent en particulier lés nations, lorsque
dans la tranquille possession du sol natal, elles dévelop-
pent à loisir toutes leurs facultés.
La géographie n'a été trop long-temps qu'une science
de mots qui ne semblait pas mériter une étude sérieuse.
On ne donnait alors à la jeunesse que des notions insuffi-
santes, aussitôt mises en oubli que présentées aux efforts
de sa mémoire! Il n'en restait, dans un âge plus avancé,
GÉOGRAPHIQUE DE BRUXELLES. xxui
que le souyenir confus de quelG[ues grandes divisions
territorialeis ^ et des noms bizarres auxquels ne se ratta-
chait aucune idée morale ou philosophique. Le temps
n^était pas encore arrivé où Ton reconnaîtrait que Phis»
toire d^un art, d'une industrie quelconque, de la pèche
par exemple, mériterait de fixer notre attention tout
autant qu'une série de batailles. Quel homme, (piel évé-
nement en effet a plus contribué aux progrès rapides de
la fortune et de Pindépendance des hollandais, que la
pêche du hareng? De nos jours ne voyons-nous pas le fer
mieux exploité, mieux travaillé, servir aux progrès de la
civilisation , en rendant les communications et les trans-
ports plus faciles , soit cjue des ponts en chaine ou en fil
de fer s'élèvent sur les rivières , soit que des routes et des
ornières en fonte s'établissent entre nos villes? On peut en
dire autant d'une infinité d'autres travaux d'un avantage
local^ tels que les canaux de navigation, d'irrigation ou
d^écoulement, le dessèchement des marais, la construction
et l'entretien des digues , ainsi que d'autres constructions
auxquelles sont attachées la conservation et la prospérité
des territoires. Faire connaitre la nature et les besoins
des différentes contrées , provoquer des discussions sur les
difficultés et les avantages des travaux exécutés à l'étran-
ger; c'est aussi indicpier aux capitalistes un emploi éga-
lement honorable et utile de leurs fonds, et en même
temps attirer sur le pays tous les bienfaits dont il peut
être susceptible.
Ge sont les découvertes des derniers siècles , et les récits
des voyageurs qui ne se sont pas bornés à parler de la confi-
guration des terres, qui ont éveillé la curiosité des lecteurs,
et appris aux hommes , (pii cherchent partout matière à
leur instruction, que la géographie en comportait une si
Ttir ' MÉMORIAL DE L'ÉTABLISSEMEKT , ETC.
étendue que rien de ce qui touche aux intérêts humains'
ne lui est étranger/ Cette science a pris^ de ce moment^
une marche régulière; elle a formé un corps; elle est
devenue Tobjet de Pattention du naturaliste et du commer-
çant , du philosophe et du mathématicien y du guerrier et
du législateur. Embrassant à la fois les plus. hautes spécu-
lations de rintelligence et les plus minutieux détails de
Forganisation matérielle^ la science géographique s^est
faite Fhistoire du monde entier. £n décrivant les lieux ^
elle évoque les siècles ; elle retrace dans ses tableaux cette
nature toujours variée et cependant immuable; elle pieint
rhomme ^ ses mœurs et ses institutions , image vivante de
Funivers dont elle soumet à ses investigations la forme
éternelle^ les combinaisons variables et les produits jour-
naliers.
Le besoin d^être court nous a imposé des retranchemens
que nous n^avons pas faits sans regret : qu^il nous suffise d^an-
noncer que dans ce fragment notre principal but a été de
provoquer de nouveaux renseignements , et que vu Fimpos-
sibilité de rédiger toutes les questions qui devaient servir à
combler les lacunes de la science pour la description de
chacpie localité^ nous avons préféré pour le moment de
donner un aperçu rapide de quelques unes de nos sections
géographiques à la suite desquelles nous plaçons une partie
de notre correspondance et les tableaux que nous avons fait
circuler depuis 1829. Nous avons lieu d'espérer qu'à Faïde
de cette méthode d'investigation qui nous met en rapport
non seulement avec toutes les célébrités , mais avec tous les
hommes qui aiment la vérité^ nous parviendrons sinon à
^rectifier bien des erreurs^ du moins à donner un plus haut
degré de précision à beaucoup de notions cpii y de nos jours ,
réclament un complément.
IX?
HJÉMOBIAL BB vtïÀBUSSBMBSr, ETC.
Les différentes sectioiis dont se compose le Mémorial y
paraîtront successÎTement au fur et à mesure que seront
publies les dictionnaires de$ provinces : ne les considé-
rant chacune déciles que comme le dëTeloppement des
tableaux circulaires^ ceux-ci trouTeront leur place à la
fin de notre Mémotialy dont ils offriront ainsi le résumé
analytique.
Le règlement de la société sera li^ré au public trës-
procbainement,
L'Établissement Géographique^ dont on a lithographie
quelques yues^ ainsi que le plan complet de tous les détails
de rintérieur^ compte à peine deux années d'existence; et
cependant^ malgré les dffîcultés des circonstances et les
obstacles inséparables de toute entreprise scientifique qui
marque pour la première fois dans un pays'^ toutes les
promesses faites au public seront réalisées^ et de nouveaux
déTeïoppemens ne tarderont pas à donner la mesure du
mouyement progressif.
A Hnb^ee pr'nicipale^
2) PtiHe cave
y Petite cape..
C Escalier dit soutjefrain à (jonche^.
C* Eâcaiier du sonirrvam à droite-
d. PtiHer.
d' Petite cave
e Ëscalipj' du soiderram a 4)(mcJie.
y Sortie princifHik sttr la rivière,
œ J)épSt (te chnrbon^
Cvrridot- de Ve.'iOaliev du sonien^wt à dtHnà'.
Jl, Dépôt
l CoitmMiiicatioti de lunprinm*ie an rmufosin depwrrt^,
V Pièce dfMbtee aitjieroiœ dë.i ^^erre.^.
nv (rrojuie roue
îl LcHfernetd dn Jtudvùev
0 Sorderraiit de In Aerre ronde,
p Galerie muter rame
q Kiitf-ée de lagalertje soiUertfdue
/• lUseriwir d'eau pour le jucrutre de<s serrer
j Jlaa/utiu lie» pierres LUluHirapliifmeé
S' (Galerie âouterrwtte pour le .seroiee desjwu*uamv.
3'* Piike dediuèe au .^rt/ice des serres
1/ Oiyindp. cour ,
jr» ScTfv. Ifosse
/ Cdbiiwt
j' LaboiYiioire do cftiinie.
Il Jmpt ^inu'ric L illuup fif/hifjne ^
n' MouM^ige^ dUi flapie
ITl Dê/)ot pour hroiji'r Vencre
IV Lalriite fuirlicritieiH»
y Mowiiiaqe fia papU9^
V (ièinet d'fSsaL lin, ch^f iniptnnienj*
Vf JnifWtJnorie LiiJutcftnptntjtM^^
VV Imprimerie Li/hofjraptu\pie
Vil Latww
\1V Cuisine
nn Ceuie
IX Pompe.
X Imprimerie Liiho(p\iphujue
Xr Cahiuet d'essai du chef impnjufui^
Xn lmpinJiU*rie JjiihofjroffliKpie
J.l _J L I L
A Enb^ee yv'mâpale
h Veiik C(we
b PeiUe cave.
C EM'nJijFf dih sauferîHiin à aandiC'.
C* Esddier du, soulenvûn à dfoilp.
d P(dipj\
d* Peide cane,
e E.9calieT du ^rdejvwii à tjauche.
F Sortie priitcipcde stw la rwièjT.
or JJepât de- cltarbmt,
i Copfidor de l'e<soalii'i* du soaici*t*auL a dtnUe,
Jl Bépot •
1 CoiimumicatiotL de l'anprimef^ie au rnaqasm de pierres.
2 Pièce. deMbiec an seruiœ de*i iV/vy?*i
nv (rratuie cai/e
n, Loqetneid tàt jiudhaer
0 Souierrain de la /terre ronde,
p Qalefie sotderrauie
a Enlree de la cjalerie saidenrdtte
7* liéterooir d'eau potw le M'ruiee des sertie.
3 Maaashi des yierre^ ÎMhtKft^aplùmiefi
S* irftlevie souterraine pour te ,sertfice, deâjimi*tunav.
s" Pièce destinée an seroice des serres
JT CiYiTide coar
ce. Set TV basse
1 Cabinet
J Laborahnts> de chimie.
IL 1 m prime rie Lilliofirdfjhiqne
^' JtotuiZla^e' dtz papùj^
Jff Dé/Jt)/ pour Iroijef Tencre
11^ Lcdriue fMirlicnliei\*
V^ Mouiliaqe dn papiest»
K^ Cabinet d'essrtL tta. ch^f imprimejttr
YI Imfirunerie LffJiJoatrtphùpie^
y i Intpe*imef*i.e Li/Jioaraphiane
Vil Ltnwir
Vil Cuisitie
mi Cave
IX Pompe.
X Imprimerie hiihocp^aphime
XI (ahiuçl d'essai du chef imprimear
Jff[ Intfn^tierte JjiUio^rafdiiaue
1
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t9xr^U/COLiu>n
^u^ %^4M/yi cuù x^yteX -de^ L^^njOA/Â^
A Entrée principale
_B Escalier dw Be^-dR-thm^sée a gauche
JB' EjtcaUer da Mt^- de-diaiuMie a draih
C Esodiier des ôoalerains cl geniàie.
C* Escalier dRS sonièvains à droile
D Grand pâtipr a (faache,
J>' (rratui palier à droHe.
S' TdScûUej* dit bin^itu du, Bibliothêcmrp^ \
T Sortie pri/reipale^ Sur ia riuiei'e
^Q- Escaliej* fht. Eex.- de -chaussée a droite
H Hscalicr du, soulcrmu a dr'oiie ■
I O-.ranfL fudier du Bp\ de cfunuisèe.
S Dépôt du.' Musée et eseaUpr tte Iw Calerie.
J7 l^^iibule circulaire de là- qraiide. serre
Jâ' Vesiihûe. dr^culaJre de la^ griùidt. serre.
jUT Musée.
N Cabuiet de Haiunujuc
I^ Loijemenl des' Jardiniers
Jf idem
0 Serre, ronde
P Plcjdv^fnrme
Q PUdk(firme âft'riirée de. Ia serre
Jt) Escalier vn.ffitfue
5 C-raude serve^
T' Aocmie
V GrHUulp, cour
^ Serre ùas*9e
J JHrectiori {ré.nét\de
J* (Mbiuet dsL ùirectenr
i Salle de lectui^.
.2 G-tHuuie. Riùlioihecfue
3 Bureau ihh Biljlwihecawe,
^ Depot des tiahits de,^ ariisies LiJluHfrapUcs
A' Cabinet, dle,s chefi de t'tdeliei* des Litlw(jiyiphe<s
5' Calmtet pour les pierres lejnnvtdet't ou mm actwoéetS
6 Grand, atelier des aHisies JjitluHfrophes
q' Anù'eJmintfre
fjf Satoft de réception
g Iiofferrient' da. qanle. Mufa^fift
ç J^épot. des clejs el coneiet^
10 LatrineJ
Jï Atelier à mgjauiet* les burins
J% Atelier da- pansage des pten^es.
^ i
cixpd
«^/
:piicixtic!)
13 Sen*e fHxpier d'im (les cJiefs de (' ctablijs^euxenl
Af Ideiti^ __-.«--- idem
15 (^t\uid jHiIicj' dn premier efwfi^a (jiuu^ie
16 Odtinet ff'f chef de miiptaht'frie.
^7 Jktreau tinn rhef rie /'éfnfdi'iMemrjrtt
iH Salie d' ht.sirucMon lie.t elem*^
ig (r alerte de la. BihJiathètpie.
20 Corridor
21 AlatuMCt^lb
22 AiH'hiaes et rem^eianeaneiiA '
2'S CrrcDid palien du 1*^èJa^ à dtxnic.
2i CahineJ du dépôt des dè^inatuzjys
25 Contrôle, »à*iftrfttian eJ. r<en«eîffn^Jneni>f
26 (intitde *sa1le des dejfsntaieHns
27 tJnrniùfff^ dt*.i certes
2H Sèclioif tkvi Lttritmé éLifticNnef
2f) (^rand ptJîer*
3o Cahitwl de qtuHÎe iiuufa^'uv
V Ornude i*twr
V PUde-forme
Y^ (Uderie au fltt'iSu^i de lu^ grattde ôerr^t-
&3C>p^u:odioti
^0t
3i PaUev
32 Menaiserit
33 «W/p /ip,9 cûhri/ties
3i Dôme, (le, 1a> Bibliotheane .
3i Maqayiu îles olycU vuiiMeU de V Efahitiscment
36 Cor ridai'
37 Pépnl d'ohjet$ di/fej^tf
38 (^roiuL mufjiJCfUi de. [mpier et d'ohjeU iernù^w»^
39 Pa/ie7*
40 ^ Meuforùh d'atwTHjge*f satiner pour VexjcpeM/on
1/ O-rnndp cour.
J>ii*cvlwii dit. cottraul dp lœ riuier^
X'Etalih'ssenievt &eoqraf>lùtiae edt hàH diatâ
une siitiaiioU' ii*ès- pdioresane : aa-dejMOtt j'aaare,
une htigae, avemm de.Jooinel7*e^tff(trmjp. de. pexipHers/
sur IcL tfmtêhe., dw Cke de^ Serres, ta. tfve «te ptxHoiiije^
svon mi vcLsie. tem^aÙL dont, l'art tv àw iii*et^ le plu»$
TienreuaR. pca*ii; atw belle pièce, d'exat, une peJon^e. de
ifeixtare, dominie par un. pojiiZlon en Jôrttte de
ierttple^, et xcn. jardin aruflcûs *Mrt/: dhpoatejS en znui
espèce, damphiihmiiv, i/vi prvsatla uti iahlewt d'twe.
persppciijoe ireA- ofwiee,. Par derrière, un. imlB.%
horde 4t :^jute dont /&5 cwiJC œnleid direciemenl
en cohuani. la pephnet*e <pd,se. danelapjH*
à Ta d rode, de i'KltddisKWrwnl.
^
v>^
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1v
,?kM^ ^.*n;; -^'.r, :-
■ ■ »
FRAGMENT
DE LA
CORRESPONDANCE
L'ÉTABLISSEMENT GÉOGRAPHIQUE
DE BRUXELLES,
PH. taudek ■a.eleu,
■miKB DB i.'xcàsii>m kot«i.e du aciracii bt ibllm i-ettkbs db nTniaLLU, Db l'icu<mib
lOTiLB DU BcincBa hb tubib bt dk lucqdbi, db 1,1 tociiri DBoioeKiran n mu, db
Lt lOCliri cioLOOIQUB db FBIUCE, db 1,1 IOCI^tI FBAB^lMB db ITATUTtttDB DgiTBR-
M1.1.B, DB CBtLB C'bIITOIBB KATCBBLtB DB T^riBATIB, CORBBSPOBDtST DB LA tOCtirl
VITUBBIXB DB LlicE , lUTBUK DB lVtLU DgmUBL BB 400 PBg
l'bOBOFB, U 165 FECILLEJ.
LE DOCTEUR MEISSER
UT CB4IGi DE Ll KioACTIOR BT DE LA GOEKUPONDUCE.
A L'ÉTABLISSEMENT GÉOGRAPHIQUE,
En publiant une partie de notre correspondance > nous
Bayons eu d^autre but que de fairç connaître les moyens
d^investigation^ qui seuls ^ selon nous^ pouvaient nous
placer sur la route de la yëritë*
Le petit nombre de lettres que nous livrons à Fimpres-
sion eu ëgard à la multiplicité de celles que nous avons
émises^ et à Fextension progressive de nos relations avec
les différentes contrées du globe ^ ne remontent cependant
pas à une époque antérieure à Tannée 1829 d^où date
notre principe de rédaction basée sur les renseignemens
locaux^ travail pénible auquel Tun de nous aidé de quel-
ques élèves a essayé de suffire •
Quant aux lettres que nous mettons aujourd'hui sous les
yeux du public , nous les donnons ^ sans prétention aucune,
IT
telles qu^eUes ont été expédiées^ ce qui prouve que nous
n'avons d'autre intention^ que de provoquer des renseigne-
mens partout où il y a des hommes qui attachent quelque
prix à la description véridique du pays qu'ils habitent.
CORRESPONDANCE
LETTRES LATIHES.
Dom. sodalem societatum scienUarum Bruxeïl. et Lutet. plurimàm
venerandumP. M. G. f^ander Maelen, scdvere juhet Nicolaus
Hertzber^f prœpositusHardan^riœ, pastor Kingservigensis, menir
brum societatis sdentiarum Norvegiœ, eques ordinis Danebrogii
Daniœ.
Pergratummîhi fiiît, tuis 29 Martii h. a. honorari litteris quas
tandem mense exacto recepi.
Multifaria , eruditissime! scire laboras, quorum haud pauca mihi
quidém nota, sed eorumdem quid dem, quid non dem, dubius haereo !
Optato enim tuo satîsfacere nequeo, nisi yolumina scribendo, id
({uod ^ec otium nec senectus mea ( annum jam agens 70 "" . ) mihi
N.B. Noos croyons devoir faire remarquer ici, que e'esf À lenrspasteurs que les Islandais
aont principalement redevables de leur grande moralité et de leur instruction peu commune.
Ces ecclésiastiques sont très-nomLreux dans Tîle , tu quWe demi douzaine de fermes ou de
familles , à cause de la grande distance qui les sépare, ont à elles seules une petite église,
l^e pasteur est leur ami ; il surveille Téducation domestique des enians ; il achève lui-même
mt instruction; il leur inspire les vrais sentimens de la religion.
yi CORRESPONDANCE.
permittunt, ne dicam eruditio mea parva! Face itaque tuâ! Prsecipuos
quosdam scriptores rerum Norvegicarum coiimiendatarasnominabo,
utpotè ex epistolâ tuâ opinor, me certiorem factum, scripta Norvegica,
undè haurire potes , tibi non esse nota.
i""". Quasi nucleum aut encjdopediam ; scriptorem Ericum
Johannem Jessen^chardebèll Tom. i . hafniie 1 763, dahiœ script, de
Norvegia , ejusdem geopraphiae initio et progressu , de scriptoribus
Nôrvegiae a primis temporibus usque.ad autorem, de nomine, finibus,
latitudine, longitudîne, climateNoryegîae, de aurorâboreali, de mari,
de aestu maris , ejusdem fluyiorum cursu y de phosphorescentiâ maris ,
de însulis et tefrk firmâ , de portubus finibusque, de montibus, de saxis
a montibus ruptis cadentibusque {Skruder)^ de massis niveis :
de omnibus quae spectant ad Noryegiae physicalem et geograpbicam
descriptionem :
Habemus certè indigenos serioris imm6 serissimi œyi scriptores
hand paucos quorum numéro instar omnium sunt : bistorisk philoso-
pbiske samlinger, Ghristianiae an. 181 2 : Societatis topographiae
scripta : Topographiske selskabs skrifter : Bucbstikken : nuntius
currens : quae scripta multarum parodiiarum Regnî descriptiones
continent. Prae cœteris commendabo J. Krafts topographisk-statistisl
Beskrivelse over Norge , Christianias ; prima pars édita fuit an. 1820 ,
jam 5 vel 6 partes, excussae sunt et continuantur. Hi libri in officinis
librariis Christianiae vetiduntur. Opinor te callere linguam nostram
ex his nempè tuis verbis 5 « ....Patriam.... cujus historia me suavis-
simè delectat. » sed fortasse Tormo Torfôi , qui latine scrîpsît hiV
toriam Norvegiœ legisti !
Inter extraneos doctos peregrinatores , qui scripsere de Norvegia
maxime dignos qui legantur commendo : Geologum Leopold von
Buch in annalibus Gilberti j Beitrâge zur Kenntniss Norwegens von
Cari Naumann Leipzig 1824, praesertim respectu Geognosia; et
Mineralogiae.
Tibi, solertissime ! gestienti geographicèdelineare Norvegiam, opus
est chartâ Regni: quam benè delineatam an. 1785 : habemus a Pon-
toppidano quodam jiec non geograpbiam Sommerfelti an. 1804*
Hi libri necessaria scitu continent. Ex bis plus cognitiœiis hauriendum
quàm a meâ , etiamsi exaravissem yerbosissinam epislolam. Omnia
CORRESPONDANCE. tii
qus desideras de parochiâ meft descripsi in Buchfitikken nuper nomi-
natoab aimo 18x21 ad 18216, quorum compendium compendiosîssimè
compositum hocce est : parodiia Kiugseryigensis sita in praepositurft
Hardangriae sese extendita S. V. et N. V. et N. ad S. 7 milliaria
Dorvegica continet; latitude parochias solum mod6 i milliare; in-
dosa nempè est parochiâ a montibus 4 ^d 5ooo pedes rhinl. altis :
sinus maris Samlef]ord og Sorfjord 4 n^iU* 9 norveg. , longitudine
inundat latera parochiae. Numerus animarum 4)300 ad 493oo. Àd
latus Sorfjordans dextrum est Folgefond longitudine 4 .norveg. ,
mil., latitudine i ad ip ; summa ejusdem altitudo perpend. a mari
5i8oped. rhinl:. Folgefond descripsi in Buchstikken anno 1818,
ni fallor.
Religioni evangelicas Lutheranae addicti sumus, eademque est
totius Norvegiœ religio. Populus Norvegiae est omnino religiosus, fidus,
tranquillus, sincerus, fortis,ingeniosus, amans pàtriae ingenuitatisque.
Incolœ diœcesis Bergensis excellunt cœteris, vero Dei cultu et interno
et extemo } insignes etiam sunt sinceritate et simplicitate morum et
pietate. Vestitus antiquus perindè ac annis 4 ad 5oo annis abhinc.
Game et lacté etpiscibus et pane azymo (hordeo ayenêiqvie^fiadbrod)
yescuntur indigenae. Omnis luxus cujusvis generis osores, excipio,
prokdolor! usum spiritus vini; sed laus-Deo! Minor est abusus spiritûs
vinihujus diœceseos quam cœterarum. In sjmposiis bibitur cereyisia
pingûior ad morem antiquorum Norvegorum infusa trullis ligneis.
De his dici potest ut Virgilius de Bia. « Pleno se proluunt ( non auro )
sed ligno. )» Festum nati Christi celebratur praesertim pluribus
diebus talibus symposiis in bona caritate : de bis vide si placet. —
I^pold von Bucb , GarL Naumann.
Tibi suggéras opto legem Norvegicam fundamentalem , ann. 1814
Christianiœ. Norvegus P. A. Haberg edidit Lutetiis librum linguâ
gallicà de constitutione Norvegiae.
Ghartam altitudinis montium Norvegiae exhibere curavi i8a6,
Christianiae , quae monstrat summum jugum hue usque indagatum
Alphmi Norvegiae esse 7,600 pedes rhinl. Secundùm 3i annorum
diumas observationes quas habui meteorologicas , inveni hujus
Pdit>chi8e mediam temperaturam + 6^ Reaumuri Thermometri
naercurii scalâ. Barometri médium 37 — 11 — 8 gai. ped. (pied du
Tiii CORRESPONDANCE.
roi) ad littus maris 3 summum frigus, bis 3i amiis observatom, fuit
— 1 4° Reaum. et summus calor + ai^'^ summus barometri status fuit
29 — I et minimus 26. 4 ad littus maris nempè.
Grato sumam animo in memoriam Tui, cbartam Islandiae, in cujus
exaratione jam es occupatus. Gratis referendae impar quidem sum;
vires desunt; attamen yero, unicum quod mihi superest exemplar
chartarum altit. montium mitto.
Sicut tu humanissime ! Me primus dignatus es tuâ blandâ epistolâ,
certè spero, te responsurum vellebisce litterisj responsum mittas,
precor , per M. J. G. Rogge marchand à Bergen in Norvegiâ.
N^, Hertzberg.
Dabam parochift uUensvangias juxti Bergas in
Tforregift 1829 meiue, augusti, 12 die.
f^iro illustri et res^erendo Sodali Societatis Sciendarum
Bruxellensis nec non Regiœ Societatis Geographicœ
Parisiensis P. M. G. Kander Maelen, salutem plurimam
dicit Th. Hcdthoîis JUius y Pastor ecclesiarum Forfastades,
Haukadal, Brœdratunga, et SkaJhoU.
Laeto animo Tibi , vir illustrissime ! qui patriam meam Islandiam
dignari curas rectâ descriptione , placere vellem , tibi quam plurima ,
quœ ad. bu jus operis illustrationem pertinent, referendo; yereor
autem ne earum sim obliturus , quae tibi maxime intersint.
Sed ne tardem paucissimis argumentum attingere , hoc initium
esto.
Insulam Islandiam , XC milliaria longam ab Oriente ad Occiden-
tem , L yero latam ab Austro Boream yersùs dicimt. Illa , ingentium
montium multitudine, per maximam partem longitudinis onerata est,
quorum permulti glaciales, nonnuUique igniyomi dicuntur. (Inter
bos Hekla, Katla et mons glacialis Eyafiallensis islandicè {Ejrafialla'
CORRB8PONDANCB. u
Jokutl) odeberrimi. Habitacnla yero incolarum inter montes et
littora tantùm sita simt; qnare, respectu montium et r^ionum,
yeteres, Mandiam in quatuor partes seu quadrantes (^ârdungur)
borealem, australem, orientalem et occidentalem , et prœterea,
chnstianft religione inductâ, totam insulam in duos Episcopatus,
Skalholtensem in Australi et Holanensem in boreali parte diyiserunt.
Posterioribus autem temporibus , respectu jurisdictionis , in quatuor
praefecturas (islandicè Amt) Regio Praefectui demandatas diviser unt,
quae ex quadrantum situ nomen traxerunt. Prsefecturœ iterùm in
Toparchias divisas : Porro Toparcbiae (Syssur ) in tribus ( Hreppur. )
Dispartiuntur , ubi tribuni \HreppsUorar) singuli vel bini , in
snâ tribu bonas régulas civiles defendunt. Respectu divisionis reli*
giosae , Islandia nostris temporibus unum salutat Episcopum , cui
ondeviginti prœpositi pastorales j horum iterùm imicuique plures
yel paudores pastores mprem gérant. De toparchiâ Arnessensi , ubi
mihi fortuna mansionem impertivit , solummodo aliquid spedatim
enarrabo. Hœc in parte seu quadrante australi , drciter média inter
montes et mare jacens , amni ingenti , a montibus gladalibus , ad mare
Qsque profluente , orientem versus est determinata j alter haud minor
hita (amnis albus) nuncupatus , e gladalibus quoque montibus origi-
nem habens , per Toparcbiam transfluit. Horum utriusque aquœ color
sobalbidits, lactis mixturae instar', videtur; pterque enim maxima
parte liquefacta montium glacie constare praesumitur. Prœter hos
duos amnes, alii très paulo minores per Toparcbiam profluentes , in
amnem ffuita sese effîmdunt , nimirùm Tungufliot (fliivius lingulœ)
et Bruara ( amnis pontis ) et Sog , qui ex stagno Tbinguallensi fontem
habet. Ocddentem versus Toparcbia Arnessensis Hellirsbeide campis
determinatur. Hsec Toparcbia respectu rei religiosas, in XV pasto-
i^tas , politicae verè in XTTT tribus dividitur. Inter amnes Piorsa
et Evita proximè ad mare , jacet perlata regio Floi appellata , quae
in y tribus, sed IV pastoratus divisa est. Pastorum sedes , ubi etiam
templa scdificata sunt, ita vocantur : i^ VilUngaholt ubi annexa
synagoga HroarsholL 2^ Gaulverabier , cui annectitur Stocksejri.
3® Kaldadarnes. 4^ Hraungerdi cum Langardaelir. A boreali latere
httjus r^ionis proxima tribus, Skdd nominatur, spatium inter
Qtmmque supra dictum amnem implens ; ubi unica sedes pastoralis
X CORRESPONDANCE.
Olafvellir ( campi Olai) : tummagis boream versus proximè ad am-
nem Piorsa et Montium radiées, tribus Gunpveriensis , ubi sedes
pastoralis Nupus, deinceps occidentem yersùs, ad orientale latus
amnis Hvita , tribus Hrunensis , ubi duse pastorum sedes Holar et
Hruni , oui posteriori sequitur Tungufell, Hanc tribum amniculus
quidam Laxa ab utrisque ante dictis abscindit. Ultra amnem Evita ,
occidentem versus proximè ad montes , tribus Biskupstungur jacet.
Hic pastoris sedes Forfastadir, cui annexa sunt Haukadalar, Brae-
dratunga et Skalbolt. Hanc tribum fluvius Tungufliot in duas partes
seu lingulas diflindit. Sed occidentem versus, banc tribum, cuinomen
Grimsness , Bruara facit terminationem } illic très dantur pastorum
Sedes ; Middalur cum Utlilyd Mosfell et Klausturholar cum Burfell.
Termini bujus tribus ad latus occidentale , sunt tesqua Ling-
dalsheidi vocata et ante dictus amnis Sog. , qui e maxime Islandiac
stagno (aquâ Tbinguallensi ) profluens, in amnem Hvita habet
egressum. Ad boréale et occidentale latus bujus stagni, tribus
Thinguallènsis, boream versus, montibus, occidentem versus, tesquis
circumdata jacet, ubipastoris sedes Thinguellir, sed huic annexa syna-
goga Ulfiotsvatn. Hînc austrum versus si pergas, ad occidentale
latus , amnis Hvita qui bîc Olvesa nuncupatur , ubi pastoris sedes
Amarbali, sed annexa synagogae Hialli et Rejkir; demùm Iilnc
occidentem versus , propè ad mare , tribus Selvogensis topartliiam
Arnessensem claudit, ubi pastoris sedes. Hic est situs,haec divisio
risUgiosa, politica toparchise Amessensis , cujus incolae 4^5'jo nume-
rantur-et eorum plerique operiosi , laeti atque bumani sunt. De vege-
tantibus sive Herbis , quamvis multifariae sint, pauca referre possum.
Tamen Lichenîs islandici , Angelicae, nollem oblivisci. Sed de mine-
ralibus hoc tantùm dicitur : toparcbia tota , criteria habet ; ignés
subterraneos , per eam grassatos fuisse asseritur , nam plerique ejus
lapides, carbonis instar exusti videntur^ thermarum multitudo
hanc suspicionem pari ; intestina terrae ignibus subterraneis aut
fervidis aquis esse gravida , haud dubium est. Geysir juxtà prs-
dium Haukadalensem , nec non buic similis Strockur , maximain
admirationem merentur. Ambo , fervidam aquam L aut plures
Passus in aerem , ingenti vi evomentes , una cum aquâ saxa
difracta , sublime emittunt. Plures aliae descriptione dignae thermae
CORRESPONDANCE. xi
in toparchiâ existunt inter quas : Badstosa et Geysir in tribu 01 ve-
sensi. Haec pauca tuam benevolentiam excusare spero.
Summà rererentiâ et grttitudine.
Th. Halthoris filius.
Forfastades die 24 febr. 1830.
PrcBclarç atqueplunmàmdocto Domino P. M. G* f^arider Maelen,
sodaU societatis scientiarum Bruxellensis , nec non Regiœ Sodé-
tatis Geographicœ Parisiensis , saliUem plurHmam ndttit Magnus
Amœus Pastor Ecclesiœ Thingeyrensis in Toparchiâ Huna-
vatnensi Iskuidiœ!
Tametsi mei officii curae tantum sit , Ecclesiam Thingeyrensem
ministrare , et quamvis ad Geographiam Domini G. Oddifilii Asses-
sorisetPastorisEcclesise Reikiayik, Hayniae 1821 expressam, annuere
possim , tamen tuis honorandis litteris 29 Martii p- a. sequentibus
lineis sufEcere cupio.
Toparcbia hase Hunavatnensis ( Hunavatns Sjssla ) ad plagam
Caesiae spectat, longitudinem circiter septem milliaria, et latitu-
dinem masimè duo milliaria habet. Ad occidentem versus amnis est
nomine Hrutajiardara et sinus Hrutajiordur in quem hic amnis
fluit. Ad septentrionale la tus Mare est , quod Hunafldi vel Schagas-
trandar Floiy ocdJil^ à quo très minores sinus nempè : Hrutafiordur,
Midjiordur et Hunajiordur. Ad meridiem versus magna jacet
solitudo, et ad Orientem turba stat montium, qui differentiam
inter banc Toparcbiam et Schagafordiensem agunt. Maxime haec
Toparcbia a fructuosis vallibus , vel rure piano , vel oris marinis
constat.
Amnes prsecipui bi sunt : primus supra memoratus anmis Hrutci"
fiardara, quiunàcum suo sinu, inter banc toparcbiam et Skan-
XII CORRESPONDANCB.
densem , item inter prsefecturam Occidentalem et Beptentrionaiem
distinctionem agit; seciuidus amnis Mîdfiordenâis {Midjiardara)
qui in sinum médium fluit^ et par est primo memorato amni;
tertius amnis Videdalensis {P^idedalsa) per yallem in ingentem
lacum (Midhop) vocatum flait^ ante numeratis par; quartus amnis
Vatnsdalensis ( P^atnsdalsa ) eu jus pars inferior inter duo stagna
manans Quislar vocatur ; ille primùm per P^atnsdcd in stagnum non-
nullum in ore yallis Flodid, ac indè in stagnum Hunayatn perfluit,
indèque ad sinum os scinditur \ quintus anmis omnibus ante nnn-
cupatis insignior, nomine JBlanda, per Blondudal et Langadd
usque in mare perfluit; sextus Orientem maxime yersiis aouiis
nomine Laxa per Liixardal usque ad mare manat, isqne onun
marinam Skagastrond a yaile Langadal discindit, et etsi amnis
ilie non sit grandis , tamen strictus est , et saepè lethalis fuit.
Gdlium et Montium classes sunt sequentes : A, CoUis Hrutafior-
densis (Hmtafiardarhals) : A sinu unacum rare nomen trahens,
inter rus Hrutafiordense et rus Midfiordense distinctionem agit;
B, CoUis Midfiordensis (Mid/iardarkals) qui inter Midfiors et
Vallem Videdal situm habet latum. G, Montes P^atnsnesfiôU [\n
eâdem lineâ cum colle Midfiardarhalse stantes) circum se rus
habent Vatnsnes; D, Montes Videdalenses (Yidedalsfiidljiin) inter
Videdal et Vatnsdal adstant. £, Montes Vatnsdalenses (Vatnsdals-
fidllin ) inter Vatnsdal et Syinadal coUocati sunt. F, G>llis tennis
inter Syinadal et Bldndudal; 6, Mons et coUis inter Blondudab
et Syartardals , M<mtes Langadalenses (LangadalsfidUin) inter banc
yallem et Laxardals; H, Montes Skagastrandenses (Strandar-
fidllin). I, Montes Laxaurdalenses ( LaxardalsfidUin ) qui toparchias
distinguunt.
Lacus notandi simt sequentes :
I • Occidentem Houuumè yersùs Stagnum Linakradals Vatn , inter
Collem Midfiordensem ac Montes Vatnsnenses in conyalle quâdam
jacet. 2 , ad latus orientale Montium borum, lacus est ingens nomine
Vesturbop, unde rus circum jacens suum trahit nomen. 3. Blinc ad
plagam borealem, penè mare, stagnum stat non iosîgne, nomine
coehespoudafcs. «u
•
Si^ustada P^atru 4* ^<^ procul Orientem versus lacus subit
amfJus, qui nomen habet Midhôp, hic, mare fere attingit, et per
arenam exilem in sînum os ejus pénétrât» 5. Mox fere làcasHuiuwaùi
sequitur (inter quos duos lacus, in planitie quâdam, Prsedimn stat
Thingeyrae, ubi olim monasterium fuit) ab hocce lacu haec topardhia
et sinus accipiunt nomen. 6. Hinc ad meridiem versus, in ore
Vatosdals lacus stat, aomine flddid, quem amnis Vatnsdali per-
fluit, et unde idem amnis rursus in duobus rivis in Hunwatn,
qui qmslar nominantur. 7, Ad orientem versus in territorio Ausun
stagnura nomine Laxarvatn jacet, (torrens enim, boc inmanans
stagnum Laxa vocatur. 8. Brève ab boc postremùm relato stagno
lacus S^iruwatn venit, longos non autem latus est, et berritorium
Ausun a Svinadal abscindit. 9. Topardiis buic permultae pertinent
piscinae, qus in solitiidinibus existunt. In plurimis bisce lacubos
pisces innantes captantur.
Atones vel partes hu jus Toparcbise ità «aumerantur : I , Ad limina
orientalia ejus , rus inter amnem est et coUem ; bic in medio rure
praedium est StaduTy ubi templum est et pastor ecdesiœ sedit j II , Ad
ktus caientale CoUis Hrutafiordensis , territorium est formosum , valli
simile amplse, in quà rus jacet; a braccbio maris Midjiordur nomi-
natur. Hic duo snnt prœdia Melstadur et Stadarbachi cum suis tem-
plîs ac ministris. Ad mendian, hoc territorium in très valles tenues
dispartitur, divos inter se habentes, quarum média villam habet
Ntip, ubi templum Stadarbacbo anneximu III , ad pedem occiden-
talem montium Vatnsnesensium ora marina jacet, ibi villa SîrJduhn
uammur; ad mare exterius, in promontorio nonnuUo, rus montes
circumjacens , Vatnsnes nominatur; hic prsedium Fîom cum suc
templo. IV, Orientem versus, ad ktus Vatnsnesensium montium , et
circà lacnm Vesturhop, rus ab hoc lacu nomai accipit. Hic duo
snnt prœdia Breidabôlstadur et Vesturhdpholar. Hoc rus a valle
Videdal divis saxosis vel montanis ( nomen habentibus Bidrgin) dis-
tinguitur. V, Tractus Videdalur venit, ubi villa Videdalstunga; hic
templum est Breidabolstad annexum. VI, Vallis amœna, nomine
f^atnsdalur se aperit } hic duo sunt praedia. VH, Extra os hu jus vallis,
planities jacet formosa , quae Thing vocatur ; hoc rus graminosum ad
meridiem tumulos saxosos , ad septentrionem mare , ad ocddentem
»T CORRlflSPOIlBAIlCB.
lacum iUum amplum Midhtfp, et ad Orientem montem sublimem,
lacumque Hunavatn habet. VIII , Ad orientem ab hac planitie, terri-
torium partim cliyosum, partim palustre nomine Asar procubat;
infimum in hoc rure , ad mare , prasdium stat Hiattabachi ; in supe-
riore autem parte hujus ruris villa stat ad alterum finem Svinavatns
ejusdem nominis , ubi templum est Audkulae annexum. EX. , Trans
lacmn Svinayatn prœdium stat Audkula , in yaUi SvinadaL X , In
valle Blondudal praedium stat Blondudalshdlar. XI, Vallis angusta
nomine Syartardalur aperitur ; ibi praedium , item yilla Bolstadarbud.
XII, £ duabus bis congeminatis yallibus una tantùm amplior nomine
Langidalur procreatur, quae ad mare usque se extendit j faîc viUa stat
Holtastadur • XIII , A tergo montium Langadalentium vallis angusta
nomine Laxardalur existit ; hoc rus ad terminum toparchiœ orien-
talem jacet. XIV, Extra os hujus postremùm numeratae vallis, ora
marina nomineSkagastrond a meridie ad septentrionem sese distendit.
Prope finem meridionalem, praedium stat Hoskuldstadur. Adsepten-
trionalem fere finem praedium nomine Hof. Gircà in medio orae, villa
stat nomine Spakonufell. Quaedam rura prae aliis nivosa sunt; in
medio Toparchiae nix minimum depluit. Haec meae Toparchiae des*
criptio. Incolae nunc circà 3,33o numerantur, qui et à victu pecuario
et piscatorio et frumentariis nutriuntur. In mercatorio noter ces fru-
mentarias , lignarias , sal , ferrum , lina , vinum et plura emunt. Gontrà
lanam et merces laneas et pinguedinem pecudum et piscium diven-
dunt. Plurimi inter iucolas industriosi , religiosi et hospitales sunt.
Religionem Evangelico-Lutheranam colimus. Ministeria plurimi fre-
quentant^ doctrinas divinas domi diligenter legunt, psalmorum cantu
atque precatione numen divinum adorant et juventutem informant.
Incolae non omnes bonâ sunt valetudine ; inter alios morbos , prae-
cipué arthritidem grassari , censeo. Res minérales hic non sunt nume-
ratu dignae , exceptîs tribus thermis calidis in Hrutafiordo , Midfiordo
et hacce ecclesiâ. Plura memoratu digna non inveni : intra limites
Thingeyrarum Ecclesiae regio meis Curis solum demandata est.
Magnus Arnoeus.
In ininisierio Thinf^eyreDsi d. 10 febr. 1830.
£
CORRESPOHDAIIOE. xt
Viro prœstantissuno Domino P. M. G. Vander Maden, sodali
sacietatis scientiarum BruxeUensis , nec non Regiœ societatis
geographicœ Parisiensis dignissimo ; ego : Magnus Erlendinus ,
PrœpositusKyaûoTdensis , etPastorEcclesiœ Hrafnagilensis anne-
xarumque ad quas Akureyri , seu Emporium Ejajiordense perti"
Tiet; et ego John Johnsomus pastor ecclesiarwn Grundensis et
Modrevallensis Eyafiordensium , Modrufelli , nosocomio Islandiae
borealis, habitans,
Salatem dicimus plurimam !
Gratias habemus tibi , yir praestantissime ! intimas pro litteris tuis
die 29' martii anni proximè elapsi ad nos datis, sed die 22^ decem-
bris eJQsdem anni a nobis acceptis, quarum lectio haud mediocri
Toluptate et gandio animum nostrum perfundebat , eo quod et singu-
laris humanitas et philanthropia ex illis eluceret, et patria nostra
lionorifico testimonio cumularetur , cujus licet situatio tàm propè
polum arcticum et in confinio zonae glacialis , primo aspectu parùm
sensualium delectamentorum polliceri yideatur, nibilo tamen pau-
ciora signa et vestigia divinse onmipotentiae summaeque sapîentias
antè oculos sistit, quam quaevis alia orbis habitabiliâ terra, et nos
cjus habitatores nibilo minorem causam , quam alii mundi incolae ,
habemus, admirandae et adorandae diyinae bonitatis.
Sed causa, cur nos ambo simui tibi respondemus, gratiasque
méritas pro epistolâ tuâ referimus , ea est , quod incerti sumus quem
nostri rêver à significatum yolueris, cum alter quidem pastor sit
ecclesiae ad quam Akureyri pertînet , sed tamen praepositi munere
et titulo hbnoratus , qui cum exteris nihil epistolarii commercii ba-
sait, et infirmitate corporis ad scribendum inhabilis est redditus,
sed alter e contra proxime ad memoratam jacentis ecclesiae pastor ,
cumdiversis mDanid, Holsatid elAnglid viris, per litteras interdùm
collocutus est. — Sed quidquid sit , attamen , yir ornatissime ! quod
peUtionem tuam attinet, ut tibi communicare yelimus quaedam
^i OORRBSPONBAHCB. .
patriam nostram spectantia y tam generaliter respecta Geologix uni-
yersalis quam specialiter respecta physicarum, ecclesiasticamin,
politicarum et œconomicarum rerum , innatas amor patriae impulit
quo minus periculum faciamus huic taae laudabfli petitioni satisfa-
ciendi. At praesentis temporis angustiae, officiïque nostri occupa-
tiones, cùm non nîsi paucae dies supersînt usque adillad tempn*s, quo
determinatam est at proficiscatar cursor publicus hinc a boreali ad
australem terras quadrantem ubi navis cursoria regia omnes lîtteras
tam priyatas qaam pablicas ad exteros transmîttendas exspectat,
nec alia detar occasio lîtteranim ad exteros mittendanim , qaam aut
per carsorem publicam , ante dicto modo , et hoc semel tantum
quoyis anno, aut per naves mercatorias, quae hîc ad Emporium
Ejqfiordense) Akareyri) annuatim qaâyis aestate, negociandi gratia,
appellere soient , haud possibile nobis est, priusquam autumno anni
praesentis, cùm naves mercatoriae hinc, mense.circiter septembris,
Hayniam reyersurae sont , aliqaod spécimen proni ad satisfacien-
dùm petitioni taas animi , litteris datis , exhibere , quod , Deo vo-
lente, nos tune facturos pollicemur.
Non est ergo, yir praetantissime I quod diutius te detineamus
legendo bas nostras litteras ; undè ad finem properantes , te sincero
honore et amore , tuaque ad gloriam creatoris tendentia studia yotis
prosperrimis prosequimur.
Toi obsenrantissimi :
Magiots ërlendinus^ Jsohnsonius,
Uabimut ModrufelU die juiuarii 28* 1830.
\
CORRESPONDANCE. xvii
Domino iUustrissimo P. M. G. Vcmder Maelen, plurimam in
Domino nostro saiutem, omnigenoinque feUcitatem dicit pastor
Ecclesiarum MosfeUensium in Islandid Benedictus Masni.
Pergratœ mihi fuerunt, VirVenerande! tuae ad me litterae datae
Bruxellis IV calend. April : anni praecedentis. Gaeteriuû quainquam
humanas tuae petitioni satisfacere ardeam, et mihi quidquid de
patriâ notatu dignum referre et posteritati mandare curae cordique
sit et esse debeat ^ tamen imparem memet ipse judîco , laudatis tuû
ita respondere , ut ad propositum geologiae opus yel aliquatenus
conducere, spëive tuae satisfacere possim; ne yero haec mea igno-
rantiae excusatio , desidiae recusationis speciem prae se ferre videa-
tur, Tibi Vir humanissime ! quidquid in promptu et compertu est ,
lubens suppeditabo.
1. Mores Islandorum ut ubique gentium accidit, yarii sunt; inter
plerosque tamen qui de iis scripserunt , conyenit , bonos es&t , quod
cornet etiam corde affirme , addito : quod ab iis yitiis , quae alias^
inquinant nationes , et humanitatis cultorumque morum indicium
Tulgo censentur, maxima pars abborret; insuper pro, vel potius
supra facultates, bospitales sunt; tam incolae quam peregrini
sine magnis impensis inter eos proficisci possuntj yiatica, comi-
tatus, aliaque necessaria, quae in promptu sunt, partim gratis
tfenmtur, partim paryo emuntur^ multi Islandorum litteris et aliis
ji^ns liberalibus dediti sunt , tantùmque in eâ re progressi , ut
regrinorum admirationem nunc et olim in se cony erterint 5 nec
en dissimulandum , penuriam librorum, insulaeque pauper-
tem , quae plerisque manibus yictum sibi suisque parandi , neces-
tem imponit , studiis multum officere.
2. Situatio regionis in concreditis mibi ecclesiis ea est : e septen*
^one Mosfell, ubi templumestet sedes pastoralis, et ingens ille mons
6.
xYfti CORRESPONDANCE.
Esia dictus eu jus cacumen, omnes in yicinitate montes superim-
minens, integrum fere annum nive obteetum aspicitur, et per
raro, mîtissimo scilicet a^ëre, per mediam aestatem nudatur; ab
ortu tesqua, a sede pastorali Mosfell, Mosfellsheidi , sire tesqua
Mosfelli , dicta 3 alia est a specubus Hellisheidi sive tesqua specumn ,
Tel, petrarum, ut alii dérivant nominata, illas ad mare usqne
anstmm versus protenduntur ; tesquis hisce incultis et inhabitabi-
libus armenta pecudesq. pascuntur. Meridiem versus, amnis, e
supra laudata Hellisheidi , Scaturiens , Hellisca , quasi amnis e specu
vel e pétris profluens , dictus , Salmonum captura nobilis , meas a
Rejkjavicensibus ecclesias dividit; pars occidentalis a sinu Faxa
Saxa^ôrdur dicto, alluiturj in sinum huncce lingula pronmiet
Gufunes sive lingula fumans, appellata, quœ freto valdè anguBto
ab insulâ Videy vocatâ disjungitur j ^a pars sinus quœ est e meridie
lingulae, haud infaustâ navium statione gaudet, quo fit, ut naves,
quibus hiemem transeundi nécessitas imponitur, hùc, quasi in
portum aliquem, saepius se conférant. In suprà laudatâ Gufunesi,
templum Ecdesiarum Mosfellensibus annexarum , conspîcitur. Ad
villamquamdam, Reykirdiolam, intra parochiae meœ limites, Thermse
exaestuant.
3. Libri Islandorum antiqui, quibus in primis delectantur in-
colœ , fere innumeri sunt , hi ex historiis tam peregrinorum quam
conterraneorum , fycta , non minus singulorum egregiorom virorum,
quam totius Islandiae nationis ,* continentibus , annalibus et Mjrtlio-
logiïs variis confiant : pleraque base scripta édita et civitate latini
donata , in litteratorum manibus cum laude et admiratione terun^
tur j in libro peculiari qui Scbiagraphia inscribitur, scripta hsec re^
censentur et censentur.
4* Animalia insulae nostrœ , sunt oves , bovês, equi, canes , feles^
sues, vulpes, mures, glires, genus caprinum, et cervi Tarandi, qu
per tesquas et montes errantes, incolis plusincommodi quam commod
afferebant , quippe qui vivi propter salebras , rupes et acclivîtatefl
montium caperentur haud facile erat, quo fit ut in dies adaugesceni
eorum numéros, ne nimiùm terrae noceant, jamjam a venatoribu
acriter insecuti , minus infesti sunt. Interdiim etiam ursi glacie groen
landicftvecti apparent, sede vestigio ab incolis circumveniantur é
CORRESPONDANCE. xix
oociduntur. Inmper, insala nostra ingenti ayitun, piflcium et însec-
tonim mulUtadine abundat^ quorum nomina nec noyi nec teneo.
5. Quae mineralia in terra nostrft lateant neque negare neque
affirmare audm , sunt enim et qui varia eorum gênera se aut yidisse aut
infestigasse oantendunt, et qui id in dubium reyocant; caeterùm
ûOosUt sisulphur exceperis, ea nusquam insulâ effodiri aut expor-
tari j omnemque in id hue usque impensam operam successu caruisse ;
¥eriuft tamen indinat animus ut credam aliquot mineralium gênera
faicexistere^ quorum quaedam, si recte sapio, me yidisse memim.
6. Forma judidorum apud nos ita se habet : in plerisque causis
ciyilibus (non criminalibus , et quibusdam ciyiiibus) duo arbitri
paœm inier litigantes , conditionibus , quae , si fieri potest, in utrius-
que partis commodum cadant, componere conantur; quse si non
eyalescat , excipit tribunal inferius , quod uno constat judioe , siye
Ghoronomo, (est scilicet insula in duodeviginti toparchias divisa^
totîdemque constituti Choronomi) ipdeque si res desideret, ad tri-
bunal superius appellatur; hoc tribunal, in oppido Reykjavik con-
stitotum. lustitiarius cum duobus assessoribus et scribà secretario
administrât; hinc ad supremum tribunal quod Haynise est, pro-
vocatur, cujus sententia manet.
In causis merè ecdesiasticis , praepositus loci cum duobus sacer-
dotibus, et Oboronomo, judicis et scribas munere fungente, sen*^
tentiam didt« Hinc proyocatur ad Sjnodum quae ex Regio Satrapâ,
Episcopo insulae et aliquot praepositis sacerdotibusq. constans VI
îdanm Julii quotannis Rejkiayicœ habetur; hinc ad supremum
Hayniie tribunal appellari potest; si partes litigantes jurisprudentiae
aut imperitae dnt aut optent, actor causarum defensorye lis ad-
didtur.
, 7* Terra yaldè uyida est , immè fluminibus abundans ; puteique tam
arte elaborati quam naturâ ipsà scaturientes ubique conspiciuntur;
borum aqua magis quam illorum salubris yulgô censetur. Fontium
quorumdam scaturigines aquas continent calidas , yel etiam feryidas ,
qoas yel ad aliquot ulnatiim altitudinem, in aëra emittunt. Thermas
baecce feryidae, yernàculè Hyerar, quod oUas œstuantes sonat, yo-
cantur; exstat etiam apud nos, licet rarà, aquas genus, quod
cereyisiam et olet et sapit.
» CORHESPONDÂNCE.
8. In Ecclesiîs nostris accepta est religio evangelica ad reform»-
tionem Lutheranam accommodata , quam, die quâvis. dominicâ,
Gleri Dostri in templis coràm populo concionantar, tribusque festis ,
natiyitatis scilicet Christi , Paschalis et Pentecostes , cultui Dei reli*
gioso addicuntur^ sunt etiam alii sacri dies ad verbum Dei palàm
populo enucleandum destinati , nempe festum circumcisionis Christi,
quo incipit annus , Dies yiridiuni et parascheyes , item Festum
Ascensionis, unusque dies quotannis, quo preces pro conimuni sa-
inte efiundendae sunt. — NuHa in Ecclesiâ Haeresis. M ortales à prima
pueritiâ à parentibus sub Sacerdotis fideli et y igilanti auspicîo , reli-
gione Christianâ imbuuntur; quum yero paululùnir adoleyerint, à
Sacerdotibus in penitiori scientias et morum doctrinâ erudiuntur,
usque dùm tantùm in doctrinâ Reiigionis profecerint^ ut digni
censeantur Confirmatione et sacra Caenâ; qui yero peracuti sunt
ingenii, anno setatis decimo quarto yel quinto in doctrinâ Reii-
gionis et fidei confirmantur^ qui tardions ingenii, infrà annum
yigesimumj at qui adbuc maturi non censentur, per aliquot annos,
pro re natà , omni industriâ informantur : tandemque permissione
yei 9 si res desideret , dispensatione Episcopi , confirmatione donan-
tur. Lege cautum est, ne quis infrà annum decimum quartum, yel
supra yigesimum, nisi Episcopi accédât yenia, ad sacramentum
Gonfirmationis admittatur. Fidèles, si eos rectè pro confirmatis
recenseo , in concreditâ mihi parochiâ ducenti et quinquaginta nume-
rantur.
g. In yicinitate neminem noyi yirum studii Geologiae , Botanîces
«eu Mineralogiae peritum, quod, quantum in ratione est, informa-
tîonis magis inopiae , quam ingeniis imputandum erit j manant enûn
illa : sint M ecaenates , non deerunt Marones : porro res ipsa loqui-
tar, tali studiorum generi haud parùm ofEicere, quod hocce latus
mundi nebulae malusque Jupiter urget.
Habes îgitur Vir Venerande! quidquidTibi à. me, negotiis aliàs
distracto , suppeditari potest , et quamquam scio , Tibi , Domine iUus-
trissimè! yile hoc et imperfectum opusculum parùm pensi fore,
yelim tamen , spem foyere , Te humanissime ! id in usum aliquatenùs
conyertere posse I erat quidem in promptu longiorem esse , sed qùum
res multa conscribendi yolumina materiam praabeat, diificileque sit
CORRBSPONBANCB. xxi
perfectum exhibere compendium*, certa potius , quam multa litteris
mandare, satîùs existimayi.
Tandem , si in scribendo minus quam par erat , dexteritatis adhi*
buerim, yel si qua forte calami yitia irrepserint, ut boni sequique
consulas oratum advenio. — Vale.
Quod faustum felixque sit Tibi contingat 3 ita semper in yotis habet
tuus addictissimus. .
Benedigtus MAGNI.
Dabtm XotfeUî pridiè id Maii 1890.
Damtno P. M. G. Vander Madenplurimam dicitsalutemJ. Tschen-
ning TfHbunus militum, Eques Aurat : et argent : Danebrogiœ.
LitteraS) quas Domino pastorî parochîae Frederiksbafiiienâis
mandasti , bas ille mihi eum in finem impertivit , ut e desideratis y
quas illi minus erant cognita elaborarem. Huic muneri , utpotè parti
orbis, artibus liberalibus imbutae , perutili , volens subeo; meque eo,
farente Deo , intra bu jus anni finem , perfunctum spero.
Sunt yerô deriderata in prospectu tôt et talia , ut eruditio et otium
unius bominis eis satisfaciendis yix sujSiciant ; bine , si alios earum
rennn peritos vîros Tibi commendarem , id Tibi non ingratum fore ,
mecum reputavi.
bi primis nominabo :
Dominum Doct. Pbilos. Dayid , professorem disciplinas , statistik
appellatae , in Uniyersitate Hafniensi.
Dominum a Gonsilii^ status Lebmann , membrum Gollegii
denominati.
Dominum Gubicularium Régis Rayert, Greneral Toldkammer,
membrum Gollegii.
Dominum Ruse , autorem Geograpbiae uniyersalis noyissimae.
DominUm Genturionem nayaiem Zartbman y Arcbiyarium Hydro-
graphicum Glassis Regiae.
bisuper , litteras tuas oculis Principis Altissimi y Giristiani Frede-
uii CORRESPORBAHCE.
rici , Régis fratris germani , artium liberalium fautom gnari , subjeci.
Princeps egregius consaium tuum fossilia permutandi approbans, libi
mandare, quod eâ ratione fossilia Grœnlandica, Islandica e Daniâ etc.
tecum commutare vellet, mihi iujanxit, suoque Procuratori rerum
harum, domino D* Ph. Beck mandata ad Jbaec spectantia dédit.
Faustum et felicem tuo operi exitum ex animo opte, meque tus
benevolentiae , domine praestantissime! comniendo.
Vale et fave,
TscHERNiNG| tribun. militum.equ.
aurat. et argent. Danebrogiae.
Dabam Hafoiœ die 12 noTemb. 1830.
LETTRES ALLEMANDES.
Der Hector der Universitât zu Kiel, Staatsrath, Prof essor imd
Eitter Niemann, an den Herm Vander Maden.
Zu dem geographîschen Werke , dessen Herausgabe Sie beabsicb-
tigen, will ich micb befleissen durch die, ùber mein Vaterland
gewùnschten Beitrâge , mitzuwirken.
Ew. Hochwohlgeboren richten zunàchstihre Fragen an die hiesige
Universitât : Um Sie mit dessen gegenwârtigen Zustande bekannt zu
machen , werde ich Dmen die , seit 1 8126 erscliienene Chronik dersel-
ben , in welcher Sie zugleich Nachrichten ûber die andem Gelelirten-
Schulen des Landes finden werden, nâchstens durch den mir
genannten Gommissionnàr, Herm Kaufmann Deliagre in Hamburg,
zuzustellen die Ehre haben.
Vielleicht wird es Dmen angenehm sein , wenn îch Dmen dem-
nâchst ein Verzeiclmiss der wichtigeren neueren Schriften , sowolil
zur allgemeinen Kunde yon Danemark als von den Herzogthûmern
Schleswig, Holstei^ und Lauenburg mittheile. Zu diesem Endc
biete ich mich dar.
Bei der Menge und Mannichfaltigkeit von Gegenstanden , welchc
CORRESPONDANCE xxiu
ein Werk ivie das , yon Ihnen angekûndigte , umfasst , ersuche ich
£w. Hochwohlgeboreii , mir deren Art durch bestimmte Fragen zu
bezeichnen , damit ich dieselben , so viel wie môglich , Ihrem ange-
nonunenen Plane gemass beantworten kann.
Genekmigen £w. Hochwohlgeboren die Versicherung der
ausgezeichneten Hochachtung , mit welcher ich bin , etc.
Kiel , 10 Janitis 1829.
jin den Herm JRuebel ul Sindeljingen.
Da £w. Hochwohlgeboren sich yorzûglich der Veredlung dea
Ackerbaues, welcher so nûtzliche Folgen fur die Menschheit hat,
widnten , erlaube ich mir zu hoffen , dass Sie meine Anfrage gûtig
aufnehmen werden, da dieselbe so ganz zu dem aufigebreiteten
Kreise Ihrer Beschaftigungen gehôrt.
Vielleicht ist es £w. Hodiwohlgeboren nidit unbekannt geblieben ,
dass ich, zur Befôrder ung der geographischen Wissenschaften, einen,
ans yierhundert Kar ten bestehenden Atlas herausgab , der mich jetzt
im Interesse der Wissenschaften yerpflichtet, ein allgemeines geo-
graphisches Wôrterbuch zu yerfassen , in welchem ailes , was den
Schranken der £rdbeschreibung angehôrt , mit der grôssten Pûnklr-
lichkeit dargestellt werden soU.
Um diesen Zweck zu erreichen , unterstûtzen mich bereits yiele
ansehnlichen Mânner, und ich ersuche Sie daher auch, um Ihre
gûtige Mitwirkung, und zwar yorzûglich, um das, was den Ackerbau,
der in sich selbst schon eine Folgenreiche anderer Wissenschaften en-
thàlt, betriffi. Sehr wùrde es mich freuen einige Nachrichten ùber Ihre
Erdàpfel- Brandtwein- und £ssigfabrick , so wie auch eine geogra-
phische Ortsbeschreibung Ihrer wenig bekannten Gegend zu erhalten.
Genehmigen , u. s. w.
Bruss«l, den 2 Ocfober. 1829.
xxiY CORRESPONDANCE.
An den Herm Von der Le^en zu Crefdd.
Nachdem ich zur Beforderung der geographischen Wissenschaf-
ten meinen , aus vier hundert Karten bestehenden Atlas lierausge-
geben halte , fïihlte ich die Nothwendigkeit , ebenfalls ein allgemeines
geographisches Wôrterbuch bekannt zu machen , und war seitdem
ununterbrochen beschàftiget , um meinem Endzwecke immer nàher
zu kommen , da von allen Gegenden die grossmiithigen Beitràge der
Gelehrten meiue Kràfle unterstûtzen. In der Ueberzeugung , das
£w. Hochwohlgeboren jedes, zum aUgemeinen Nutzen dienende
Bestreben , billigen werden , hoffe ich , dass Sie auch im Interesse
der Wissenschaften geme Ihren Wirkungskreis erweitern , iind mir
erlauben werden , Ew. Hochwohlgeboren zu bitten, mir ùberlhre
Gegend, die Stadt, den Handel, die Fabricke, die Merkvmrdigkeîten,
die Sitten und Gebrâuche der Einwohner, soviel als môglich pùnkt-
liche Berichte geben zu wollen , welche mich in den Stand setzen
wurden , in dem obengesagten Wôrterbuche eine riclitige Darstellung
Crefeld's liefem zu konnen
Genehmigen Ew. Hochwohlgeboren die Versîchcrung meiner
besondem Hochachtung , etc.
Brûssel , den 4 October 1829.
OORRSSPOUDANCB. xxr
An den Herm DokU>r Chladni zu Kemberg.
Da Ew. Wofalgeboren den Wissenschaften den grôssten Schutz
yerschaffen , schmeichle ich mir , dass Sie mit Freuden Temehmen
werden, dass ich unermùdet beschàftigt bin, ein àllgemeines geo-
graphisches Wôrterbuch zu yerfassen , wozu mich schon vieleGelehr-
ten ennnnterten, als ich meinen , aus yier hundert Karten bestehen-
den Atlas, herausgegeben hatte. Ihre Gelehrtheit, bin ich so frei,
im Vortheil der Wissenchaften in Anspruch zu nehmen , und bitte
ergehenst, mich mit Ihren gelehrten Mittheilungen beehren zu wollen,
da Sie gewiss jede Gelegenheit, um Ihre Kràfite zum allgemeinen
Nutzen anwenden zu kônnen, mit Vergnûgen ergreifen, und meine
Bitte gûtigst aufnehmen und erfullen werden, Verehrend wâre mir
zugleich die gefallige Mittheilung eines Verzeichnisses der bessten
geographischen und periodischen Schriften, aus welchen ich die
pùnktlichsten Nachrichten hemehmen, und durch Ihre gutigen
Erklarungen yerbessem kônnte.
Ich habe die f^re , etc.
Brûiiel dan 4 October 1S29.
An den Herm Doktor Hassd zu FFeimar.
Da Ew* Wohlgeboren ziir Befôrderung der Wissenschaflen so
manchen gelehrten Beitrag im Gonversations-Lexicon zu liefem die
Gùte gehaJ)t haben , werden Sie mit Interesse yemehmen , dass ich
ein aUgemeines geographisch-statistisches Wôrterbuch heraus zu
geben gedenke , yrozu mich schon yiele Gelehrten durch zweckmàs-
xxTi CORRESPONDAIICE.
sigen Briefwechsel ermunterten , als îch meînen , aus vier hundert
Karten bestehenden Atlas bekaiint gemacht batte.
Ich nehme Dire Kenntnisse in Anspruch , weil îch fest ûberzeugt
bm, dassEw.Wohlgeboren die,den allgemeinenNutzen bezweckende
Bitte. erfullen, und mich durch Dire ausgedehnten Wissenschaften
in den Stand setzen werden , auch ùber Dir schônes Vaterland : die
Wiege der deutschen Gelehrsamkeit , die Stadt Weimar, das Schloss,
die Merkwûrdigkeiten , die Bibliothek , die wissenschaftlicben Ver-
eîne, die Umgebungen, etc., die vollkommensten Berichte in dem
obengenamiten Wôrterbuche mittheîlen zu kônnen. Sehr wurde es
mich freuen , durch Dire Gefàlligkeîjt , eine Anzeige der Gelehrten im
Grossherzogthume zu erbalten, welche Sie geneigt glauben, mir
pùnktliche Nachrichten ùber ihre Gegenden zu geben.
Mit ausgezeichneter Hochachtung, etc.
Brussel den 6 October 1829.
An den Herrn Prediger und Professer Krehl zu Meissen*
Verschîedene Gelehrten haben die Gefélligkeit , mich zur Verfas-
sung eines allgemeinen geographisch-statistischen Wôrterbuches , mit
ihren Beitrâge zu unterstutzen , seitdem ich meinen , aus yier hundert
Karten bestehenden Atlas angekûndigt habe. Jetzt ist der Zeitpunkt
gekommen, wo ich yorzûglich auch in Deutschland meine Corres-
pondenz auszudehnen trachten muss , um dadurch die zweckmâssi-
gen Nachrichten mittheilen zu kônnen. Ich erlaube mir zu dem , die,
Ihrem Stande so sehr angehorende Giite , in Anspruch zu nehmen ,
und Ew. Wohlgeboren zu bitten, mir eine genaue Besclireibung
Ihrer Stadt mitzutheilen , und mir die Namen derjenigen Ihrer
Freunde bekannt machen zu wollen , welche sich durch Liebe zu den
Wissenschaften auszeicimen , und mir zu meinem Untemehmen
helfen wollten, wofur denselben am Ende des Werkes die grôsste
Erkenntlichkeit erzeigt werden wird.
Genehmigen Ew. Wohlgeboren, etc.
Brûssel den 8 October 1829.
CORRESPONDANCE. xxyii
•^QQi
Der Herr M. A. T. G. Krehl, Pastor und Professer zu Su^-Ofen
iti Mdssen. an den Herrn Vander Maden. •
Ew. Wohlgeboren haben mich mit zwei Schreiben beehrt , welche
die Auffordemng enthielten , Smen fïir Ihr geographisches Wôrter
buch Beitrage zu liefem. Sie werden mir erlauben , Ibnen offenherzig
zu gesteben , dass ich von der Ehre , die Sie mir erzeigen , ùberrascht
bin. Ich babe zw^r im Philosophischen Einiges geschrieben und
herausgegeben , sogar aucb an einem Gonversations-Lexicon Antheil
genommen, dennoch bin ich nicht so eitel, zu glauben, dass Smen
mein Name aus diesen Schriften batte bekannt werden kônnen. Wie-
wohl ich nun bereit bin , Ihnen zu dienen , so kann ich docb nicht
unbemerktlassen, dass es mir unmôglicbist, selbstnur von derStadt,
die ich bewohne , Ihnen aile die gewùnschten Notizen zu ertbeilen ,
da ich nicht weiss , wie kurz oder wie lang der Artikel Meissen in
Ihrem Wôrterbuch werden soll. Ich bitte daher Ew, Wohlgeboren
zuYôrderst, die Gùte zu Jiaben , und mich in den Stand zu setzen, ein
richtigeres Urtheil fàllen zu kônnen , als es jetzt môglich ist.
Mit grôsster Hochachtung babe ich die Ehre zu sein ,
Ew. Wohlgeboren
Ganz ergebenster
M. A. T. G. KREHL.
Pastor und Professor zu St.-Ofen in Meissen.
leuien don 15 noTdaiber 1829.
xmii CORRESPONDANCE.
Irl
An den Herm Bosse zu Oldenèurg.
Da Ew. Wohlgeboren sîch mît unermûdetem Fleîsse bestreb
besonders durch die Béforderung des Gartenbaues zu dem a
tneinen Nutzen beizutragen , werden Sie nîcht oline Interesse hôr
dass ich , um die geograpbiscben Wissenscbaften um etliche S
hôher zu stellen , ein allgemeines geograpbisch-statistiches Wôr
bucb zu verfassen beschâfliget bin , wozu mich , bei der Herausg
meines , aus vier hundert Karten bestebenden Allasses , die gross
thigen UnterstùtzUngen der grôssten Gelehrten aller Weltth
aufgemuntert baben.
Da ich nun in Oldenburg Niemanden kenne als Sie , so bin ich
frei , mich an Ew. WolJgeboren] zu wenden , in der Ueberzeugung
dass Sie gerne meine Bitte gewàhren und mir eîne genaue Beschre
bung Ihres Wohnortes , so wie dessen Merkwûrdigkeiten mittbeile
werden , da dièses Ersuchèn nach dem allgemeinen Bessten strebti
und mit Ihrem so unentbehrlichen Fâche in Verbindung steht. là
bitte daher ebenfalls lun eine gefàllige Anzeige dér bessten geogra-
pbiscben Schriftsteller , und derjenigen Gelehrten Ihrer BekaDnt-'
schaft • die mich durch ihre Kenntnisse kônnten behûlflich sein.
Mit der grôssten Hochachtung bin ich, etc.
Brûssel den 9 Ootôber 1829.
Der Herr Bosse an den Herrn Vander Maden.
Ich muss bedauem, Ihnen keine hiesigen (îelehrten nennen zu
kônnen, welche Ibren Wùnschen durch eine Correspondenz ent-
sprâchen; die wenigen Gelehrten, welche die Landesverhâltnisse
Yollkommen kennen, bekleiden hohe Staatsàmbter, und haben zu
viele Geschâfte , um sich in einen weitlaufigen Briefwechsel einlassen
zu kônnen. Mit Vergniigen wurde ich Ihre Fragen beantworten , wenn
ich nicht fùhlte, wie schwierig es ist, denselben zu genûgen , und wenn
CORE&SPOHDAKCB. uix
dbt meine Bemfsgeschâfte zu ûberhauft wâren. Indess habe ich
tehrere Schriften nachgesucht , und gèfîmden , dass solche im Stande
nd, Qmen die yerlangte Âuskunft zu geben.
strè Monumente sind hier keine , als jene auf dem Kirchhofe und
m ^ àer Làmbertus-Kircfae. Die Stadt Oldenburg yerschônert und
eb(jergrôssertsichinit jedem Jahre; auch das Grossherzogliche Schloss
e $|ird yergrôssert und mit blumenreichen Gartenanlagen umgeben.
WaKeVergnûgungsdrter derOldenburger sind hier : der Pflaiizenreiche
*auf|rossherzogliche Garten , das nahe Everste Holz , die Dorfschaften
rrû#ador, Donnerdchwér, Ohmstede, Wehnen, Ofen,das Lustschloss
elttlastadt, der Tbiergarten, Waldtihgen, Pàrk , u. s. -vis^. ; in ùnd bei
1er Stadt zabbéiche Glubbs.
in il Mit der grôssten Èbrfuricht bin ich , Ew. Wohlgeboréii ètgebenët
2u:J BOSSE.
esj) Oidenbùrg dei& 12 deôèmbeè Ifâd.
It' Jn den tierrn Prediger Schmeisser zu I*^ankfurt.
:ti/
].
k* Zur Befôtderuiig der geograpbisdien Wissenscbaften , faabé ich
emen , aus vier bundert Karten bestebenden Atlas berausgegebeii ,
und bin jetzt bescbâftigt , durcb den lehrreichen Briefwecbsel vieler
Gdehrten ermuntert und unterstùtzt , aucb ein allgemeines geogra-
phisch-^tatisticbes Wôrterbuch von allen Tbeilen der Welt zu ver-
fertigen.
Die edelmûtbige, mit Ihrem ehrwiirdigen Stande verbundene Ge-
ialligkeît kommt so geme allen Bemûbungen zu Hûlfe,die vorzùglich
denallgemeinen Nutzen beabsicbtigen } dièses erdreistetmicb, dass icb
es auch zu wûnschen wage , von Ew. Woblgeboren solche zweckmâs-
sigen Mittheilungen zu erwarten , die mir die Gelegenbeit geben
werdcn, ùberFrankfurt, seine Merkwùrdigkeiten, seine Umgebimgen,
ûber die Sitten und GebrâucbederEinwohner, u. s. w., die vollkom-
niensten Nachrichten im obenerwàhnten Wôrterbuche mittheilen
zu konnen.
Genehmigen Ew. Woblgeboren die Versicherung , etc.
ftrOiMl aiBli 14 october 1830.
XXX CORRESPOIIDÂNCE.
An den Herm P rédiger der es^angeUschen Gemeine zu Môdije,
ouf der dânischen Insd LadUmd.
Wohlgebomer Herr!
Im Intéresse derWissenschaften habe ich mich verpftichtet , ein
allgemeines geographisches Wôrterbuch bekaïuit zu machen.
In der Ueberzeugung , dass Ew. Wohlgeboren gerne zum allge-
meinen Nutzen mitwirken werden , wage îch es , obscbon ich nichi
die Ëbre habe , Sie persônlich zu kennen , ergebenst zu ersucben,
mein obengenanntes Wôrterbuch mitihren lehrreichen Beitràgen,
besonders in Betreff Ihrer Insel und dessen Umgebungen , berei-
cheren , mir die bessten geographischen und periodischen Schriften
anzeigen , Ihre gelehrten dortigen Bekannten um ihre M itwirkung
bitten , und Ihre gefâllige Antwort und zweckmâssigen Berichte an
den Herm Kaufmann Deliagre, in Hamburg, mit der Bitte, befordem
zu wollen , dieselben gleich weiter an den Herausgeber zu senden.
Indem ich die Ehre habe, schliesslich zu melden, dass von
allen zyreckmàssigen M ittheilungen in der Folge ôffentliche Meldung
geschehen werden soll , bin ich etc.
Brûssel den 24 october 1829.
Der Herr Christian Cari Meir an den Herrn Vander Maelen.
Hochgeehrter Herr !
Ihr mir werthes Schreiben vom 24 October d. J. ist mir zugekom-
men : es verdriesset mich sehr , Ihren Wùnschen nicht gànzhch
durch meine Kenntnisse entsprechen zu kônnenj doch glûcklicher
Weise kann ich Ihnen einen meiner ï'reunde , den Herrn Professer
und Doktor Lachen anweisen. '
Uber Laaland gibt es bis jetzt noch keine besonderen Werke ,
CORRESPONDANCE. uxi
doch glaube ich , dass Sie durch eine Anfrage an den obengenannten
Herm Doktor , pûnktlicke Nachrichen darùber einziehen kônnten ,
indem er da beinahe aile Geistlichen kennt , und mit denselben in
Umgang steht. Auch kônnten Sie aus dem , yon dem Herrn Bruun
Jùûls, in den Jahren i8o3 oder 18045 wenn ich nicht irre, zu
Gopenhagen herausgegebenen geographischen Hand*Lexicon , viel
Nùtzliches schôpfen.
Da Dire Unternehmung viele Bemûhungen erfordert , so halte îch
ich es fur eine Pflicht, Ihnen meine kleinen Dienste anzubieten,
wenn Sie dieselhen zu Ihrem vortrefflichen Werke im geringsten
nûtzlich glauhen.
Indem ich Ihnen die bessten Folgen wunsche , hahe ich die £hre
zu sein
Ihr ergebener
CHRISTIAN CÀRL MEIR.
Kddbye den 3 December 1829.
yin den Herrn HofrcUk und Bibliothekar Ebert zu Dresden.
Wohlgebomer Herr !
Da man in den lehrreichen Beitrâgen, womit Ew. Wohlgeboren
die Theile des Conversations-Lexicons bereicherten , Ihre yielseitigen
Kenntnisse bewundert , ùnd Ihre uneigennùtzige Bereitwilli^keit ,
MFodùrch Sie den allgemeinen Nu tzen zu befôrdern trachteh , erkennt ,
wage ich es ebenfaUs , Sie ergebenst zu bitten , mir mit Ihren reichen
und gelehrten M ittheilungen , im Interesse der Erdbeschreibung ,
gûtigst zu Hiilfe kommen zu wollen!
Um eine richtige Beschreibung aller Staaten liefern zu kônnen ,
bemûhe ich mich, mit den ansehnlichsten Personen durch einen
zweckmâssigen Brîefwechsel micli in Verbindung zu setzen ; daher
nehme ich auch meine Zuflucht zu Ew. Wohlgeboren , welchen ich
ersuche , mir die bessten sàchsischen Erdbeschreîbungen anzeîgen zu
woUen , die Sie am geeignetesten urtheilen , um eine richtige Ueber-
sicht von ganz Sachsen zu bekommen.
Genehmigen Ew. Wohlgeboren , etc.
Briiuel den 5 Ifovember 1829.
»»i coaassponnAiicB.
An den Herm Hojraûi fFinkler zu Dreaden.
Hocl^eelurter Herr !
Verschiedene gelehrten Mânner aller Europâischen Staaten
haben die Gewogenheit , seitdem ich einen , aus vier hundertltarten
bestehenden Atlas herausgegeben babe, mich mit Ibrer gelehrten
Hûlfe und erbabenen Kenntnissen zur Verfertigung eines allgemeî-
nen geograpbischen Worterbuches , grossmùtbig, zum allgemeinen
WoÛ zu unterstùtzen.
Da icb niin jedes Land richtig beschreiben môchte , spare ich weder
Mûhe noch Kosten, um meinem Brîefwechsel die grosste Ausdehnung
zu verschaflFen , und bin fest ùberzeugt , dass Ew. Wohlgeboren auch
gerne zum allgemeinen wechselseitigen Heile mitwirken , und durch
Ihre grundlichen Kenntnisse dazu beitragen werden» Aile Berichte
werdeu mit Dank angenommen.
Mit ausgezeichneter Hochachtung bin ich
. Ew. Wohlgeboren , etc.
BruMd den 5 Hovember 1829.
»0<MX
An den Herm professer Esmark zu ChHstiana in Norwegen.
Die gelehrten astronomischen Nachrichten , welche Ew. Wohlge-
boren zum Wohl der Wissenschaften bekannt machen^, yeranlassen
mich , Ihnen dafur meinen innigen D^nk zu bezeugen, und Sie instan-
digst zu ersuchen , auch mir ùber Ihr Vaterland , Ihre gelehrten
Berichte mittheîlen zu wollen , um dadurch in den Stand gesetzt zu
werden, in meinem geograpbischen Wôrterbuche, der Nachwelt eine
pûnktliche Beschreibung desselben hinterlassen zu kônnen.
Sebr verehrend wurde es daher fur mich sein, wenn Ew. Wohlgebo-
ren die Gùte haben wollten , mir bald die Versicherung zu geben , dass |
CORElfi^SJPOIlDAlfCE mxuh
icb so glûchlicb sein w erde , auch Sie unter die Zabi meinerMitarbeiter ,
denen endlicfa der grôssteDank wird erstattet werden, aufDehmen zu
kôB^en, da die Gelehrten anderer Nationen, seit der Herausgabe,
meines, aus yier bundert Karten bestehenden Atla^es, mir die
Gdegenbeit geben, durch die Mittheilung Ihrer zweckmàssigen
Beriçhte, ihre vaterlàndischen Gefilde ricbtig bescbreiben zu
lônàên ! Aile moglicben Gegendienste ^ wozu mir meine grosse Bi-
bliothek , Handscbriften , mein botaniscber Garten,etc., etc., Gelé-
genheit . ^eben , stehen meinen geehrten Mitarbeitern zu Dienste.
IJire gutige Fùrsprache beî einigen Gelebrten Ibres Vaterlandes,^
z. B. um mit den Herrn Predigern, Doktoren, Studenten, und
solchen , die sicb dem botaniscben und dem pomologiscben Fâche
widmen , in Briefwecbsertreten zu iLônnen, wùrde mir gewiss auch
reiche Hulfsmittel verschaflFen.
Genebmigen Ew* Woblgeboren die Versicberung meiner Erge-
benheit, etc«
j4n den Herrn Doktor OWers, ut Bremen,
m
Da Ew. Woblgdjoren zur vollstandigen Herausgabe so vieler ge-
lehrten Scbriften , beizutragen die Gûte baben , darf ich mir viel-
leicht wobl schmeîcbeln , dass Sie die geringen Krâfte , welcbe ich
zur Befôrderung der Erdbeschreibung anwende , mit Ibren Kennt-
nissen unterstûtzen , und mir eine richtige Beschreibung Bremen's ,
seiner Umgegenden, so wie auch seiner Merkwiirdigkeiten zu
kommen lassen werden.
Zugleich babe ich die Ebre, Ew. Woblgeboren meine grosse Er-
âehungsanstalt, mit der Bitte, anzuempfeblen , mir einige Jung-
linge, Sôhne Ihrer Bekannten , besorgen zu yrollen; da wobl keine
8
»ny CORRESPOUDâNCE.
Ânstalt mit dieser yerglichen werden kann ^ mdem die jongen. Leute
în allen Sprachen, durch die gesckicktesten Professorefi unter-
ricbtet -werden sollen, und im Gebâude selbst meine Bibliothek,
Atiiasse, Erdkagel, Lithographische Anstalt, zum Unterricht , Tor-
gefanden werden î
In der Hoffnung , recht bald die gûnstige Versicherung zu erhal-
ten, dass Ew. Woblgeboren meine Bilten erfiillen wollen , bitte ich
nocb , mir die bessten geograpbisçben Werke ûber Bremen , und einîge
ansebnlichen Mànner daselbst anzuweisen, welche mit mir zur
Befbrdemng der Erdbeschreibung , in Briefwechsel zu treten , die
Gûte baben wollten. Icb habe die Ebre, etc.
Snîssel , den 2 DeceAber 1829.
An den Herm Vander Maelen, zu Briissel.
Der Brief , womit micb Ew. Woblgeboren unter dem aten De-
cember 1 8:19 beebrt baben , ist mir erst vor wenigen Wocben durdi
eine Hanôyriâcbe Bucbhandlung zugekommen : gerade in einer Zeit
wo icb von einer sebr scbwerèn Krankbeit micb langsam zu erbolen
anfing; eine Krankbeit, deren Folgen icb, als zwei und siebenzig
jàhriger Greis, nocb nicbt ganz beseitigen kann. Bei diesen Um-
standen wùrde es, mir sebr schiver fallen , Ew. Woblgeboren Ver-
^ langen, in Ansebung geograpbiscb-statiâliscber Nacbricbten ùber
Bremen im geborigen Umfange zu erfûllen. Glûcklicber Weise kann
ich Sie auf ein Werk Tcrweisen , welcbes Sie docb bei Ilirem Wôr-
terbucbe nicbt entbehren kônnen.
Ich verharre , etc.
W. OLBERS.
Brtmen , im Mftn 1S90.
' ê
CORRESPONDANCE. xxxj
■iotti
j4n den Herrn f^ander Maelen, zu BriisseL
Die Wôrterbùcher angehçnd , wird es, mir aDgenehm sein , wenn
ich Ihnen auf irgend eine Weise dienen kann , sei es durch Vorschlag
Ton ziibenutzenden Materialen oder durch Mittheilungyon Adressen,
welche sich zu Mitarbeitem verstehen môchten. Fur das Wôrter-
buch ùber die Niederlande will ich daher zwei Artikel : Nordzee und
Rjn, vorlâufig versprechen und liefern. Meine Karten mùssen erst
fertig sein , und auch dann ist es mir lieber fur afabildende Géogra-
phie thâtig zu sein. Eine grosse Karte von Mitfel-Europa , welche
das Hauptwerk meines Lebens sein soll, muss ich liefern, da sie
em dringendes Bedùrfniss , und dabei Ehre einzulegen ist. Dièse
soll mich, sobald ich das Gegenwârtige voUendet habe , in den
nâchsten Jabren beschâfligen, und ich werde, um daran bequemer fort
arbeiten zu kônnen , vielleicht wieder nach Stuttgart ziehen , wo ich
uoter Bekannten und Vetwandten angenehm lebe. Mein If andbuch
der Londer- J^ôlker- und Staatenkunde "von Mittel-Europa , fur
welches ich schon so lange und soyiel gearbeitet habe , soll diesen
Sommer gedruckt werden. Es umfasst die deutschen Bundesstaaten
mit Einschluss des Kônigreichs der Niederlande und der Sçhweiz.
Mit der grôssten Hochachtung faabe ich die Ehre zu sein,
Ew. Wohlgeboren
er^eLenster
HOFFMANN.
Mimcheii , dea 7»*> Februar 1830.
xxxTi CORRESPONDANCE.
An den Herm Vander Maden^ zu Brussel.
Zu diesem gewiss sehr nûtzlicben Werke das Meinlge beizu*
tragen , bîn ich recht gern bereit , tbeils unmittelbar , insofern die
Sacben in meine wissenschafUichen Fâcber einscblagen , tbeils auch
unmîttelbar / insofern ich in andern Fâcbern die nôtbigen Nach-
ricbten yon sacbkundigen Mânnern einzieben kann. Meine Bescbàf-
tigungen sind bauptsàdilicb die matbematiscben und Naturwis-
senscbaften (fur welcbe icb bier bei dem Gymnasio als Prorector
angestellt bin. ).
An meiner Mitwirkung, sovîel in meînen Krâflen stebt, wo es
einen gemeinnùtzigen Zweck gilt, soll es nicbt feblen. Dass icb mir
erlaube, micbauf âbnlicbe Weise zu berufen, so môgen bier nur zwei
Tbaten genannt sein : Fur das Conversations- lexicon (Leipzig bei
Erockbaus) babe icb von Bo II bis /^/fast aile Artikel matbematis-
cben und pbysikaliscben Inbaltes, wie aucb die Biograpbien der,
um dièse Wissenscbaften verdienten Mânner verfasst j und Herrn
Staatsratb Adelung in S^-Petersburg babe icb zu seiner Gescbicbte
des Moscowitiscben Reicbes aile Nacbricbten, -welcbe sicb in der
reicben Bibliotbek zu Dresden , wo icb fruber angestellt war , sam-
meln liessen, mitgetbeilt»
Um Ew. Woblgeboren Wunscbe zu genûgen , folgt bierbei eine
Bescbreibung Francfurts "/o ^^à seines Umfanges, welcbe ich
glaube , dass fur Ihr Wôrterbucb wîrd pàsslicb sein , und ailes
Wicbtige entbâlt. Sollten Sie eine nocb ausfiibrlicbere Bescbreibung
verlangen , so wûrde icb mil* eine Ebre daraus macben , zu Ibren
Diensten zu steben.
Scbliesslicb babe icb zu bitten^ die Versicberung der Hocbacbtung
gutigst zu empfangen , womit icb micb zu unterzeicbnen beebre, als
Ew. Woblgeboren
gehorsamster Diener
Fr. SCHMEISSER , D'.
Fraacfort */« im April 1830.
COBRESPOnpAlfCE. xxkrit
An den Herm Vander Maelen, zu BrûsseL
la Beantwortung Ihrer Zuschrifl yersâume îch nicht, Ihneii
in der Beilage ein Exemplar des Staats-und Adresshandbuches des
Herzogthums Nassau zu ûbersenden , worin Ew. Wohlgeboren ohne
Zweifd aile Hùlfsmittel finden werden, welche Sie zu dem, von
Smen herauszugeben beabsichtigten Werke bedurfen kônnen.
Sollten Ew. WoUgeboren nock weiter Mittheilungen uothig
haben, so werde îch mir ein Vergnûgen daraus macben, Ihren
Wùnscben zuvor zukommen.
Genehmigen Sie die Versicberung der staten Hochacbtung , mit
welcher ich die Ehre babe zu sein ,
Ew. Wôlgeboren*
' ergebenster
MARSCHALLE.
Wiesbaden , im April 1830.
LETTRES HOLLANDAISES*
jian den Heer Doctor Beers, te Edam.
Misschien is het ue. bekend dat ik ter uitbreiding der aardrijks-
kuudige wetenschappen eene yerzameling yan 4oo landkaarten beb
xzxTiii CORRESPO]fDA!VC£.
ukgegeven , welke thans door een algemeen aardrijks ea staatkundig
woordenboek zal gevolgd worden , het wçlk uit de nayolgende afdee-
lingen zal zamen gesteld worden :
I® Aardrijkskunde ,
2^ Staatkunde,
3® Geschiedkunde ^
4? Natuurkunde,
5*» Artsenykunde ,
6<* Kruidkunde ,
«
7» Weêrkunde,'
S"" Landbouwkunde ^
9^ Merkwaardiglieden ,
10*» 2^den en gebruiken der inwoners, enz.
Uit deze moeijelijke zamenstelling zal ue. dan zelf de geyolg
trekking kunnen maken , dat mij , yele aanzienelijke geleerden ,
indier voege , met geleerde en doelmatige bijdrageh , ondersteunen ,
dat een ieder in zi jne betrekking , en in zoo verre , wat het meeste
met zijnen nuttigen werkkring overeenstemd , mij behulpzaam is.
Thans moet ik trachten , ook mijne briefwisseling in de Nederlanden
uittebreiden , en vertrouwende dat UEd. , tôt nut der wetenschappen
ook hier omtrent , zal willen medewerken , verzoek ik UEd. , om
mij , met uwe kundigheden , behulpzaam te zijn , en mij omtrent
Edam , zulke bijdragen te willen geven , die het meest met uwe
yak strooken , en wel , over de landziekte in uwe gewesten , den
invloed op het ligchaamsgestel der inwoners j welke is de ouderdom y
die de menschen over het algemeen daar te plaatse bereiken ? Is de
lucht gezond? heeft de nabijheid der Zuiderzee vcel invloed hier -
op? enz.
Voor mijne genomene vrijheid nogmaals verschooning vragende
heb ik de eer, enz.
Bnissel, 7 september iS29.
COBRBSPONBAnCE. nmx
Aon den Heer Pastoor Awater, te Berkd.
De èerbiedwaardige betrekking waar in vwcleerw. geplaats is,
en de behoefte ^relke aan de zelye zoo natuurlijk is, om onafge-
broken , yoor het geluk en bet welzijn uwer medemenschen werk*
zaann te zijn, geeflt mij de boop en overtuiging dat uweleetw. mijne
vrijbeid yerontscbuldigen , en mijne aanyragen met de zelfde be-
reidwilligbeid en ijyer, zal in aanmerking nemen, die mij reeds
door yerscbeidene uwer ambtgenoten bewezen is.
De aardbeschrijying en yoornamelijk , om de yorderingen van
de zelye , die yoor aile beoefenaars zoo boogst gewigtig zijn , te
bespoedigen , beeft sedert lang mijne meeste oplettendbeid tôt zicb
getroiken en der balyen mij aanleiding gegeven , om eeneti , uit
4oo kaarten bestaanden Atlas , bekend te maken , die mij tbans ^
de zeer moeijelijke yerpligting oplegt ^ om een algemeen aardrijks-
kondig woordenboek te yeryaardigen ^ waar in yolgens de hier
neyensgaande afdeelingen , yan aile staten ^ de duidelijkstç beschri j-
yingen, zullen opgeteekend worden.
i^. Aardbescbri jying , enz.
Hier toe ondersteunen mij nu reeds yele geleerden , en daar bet
alleen mijn doel is , om yoor aile menscben nut te sticbten zal
uwEeerw.bet aantal mijner edelmoedige medewerkers, wel yer-
meerderen^ en mij bmtrent Berkel, zulke berigten mededeelen
willen , welke met bet doel yan bet boyen genoemd woordenboek
oyereenstemmen , enz.
Brouei, 10 •eptember 1829.
». CORRBSPONDANCE.
Aon den Heer Andréas, Notaris, enz*, te Leeuwaarden.
Om de uitbreiding der aardbeschrijyixig te helpen beyorderen ,
gaf ik «en, uit 4oo kaarten zamengestelden Atlas uit, en oyer-
tiiigde mi j yervolgens , y an de noodzakeli jkbeid , om in 't yer yolg ,
ook een algemeen aardrijks en staatkundig woordenboek te moeten
uitgeyen , het vrelk in de yolgende afdeelingen yerdeeld is :
1^. AaFdbeschrijying , enz.
Om aan dit yoorgestelde doel tekunnen beantwoorden begon ik,
eene uitgebreide briefwisseling , met yele geleerden in Europa,
om door dit middel de zekerste berigtçn te ontyangen die in de
aardrijkskundige werken, zeer onyolkomen yoor handen zijn;
mijn yriendelijk yerzoek bestaat dus daar in , of tje« mij ten op*
zîgte yan Leeuwaarden, enz., hier toe bebulpzaam wilde zijn,
terwijl ik yast yeronderstel , dat het tjsd. aangenaam zal zijn , om
ook, indienyoege, uwen nuttigen werkkring te kimnen uitbreiden.
In de aangename yerwacbting , mij met uwen geleerden bijstand ,
door middel eener geregelde briefwisseling , yerëerd te zullen yin*
den, beb ik de eer, enz,
Brnuel, 8 november 1829.
Aan den Heer Jonker ^an Alderwerelt, Raadsheer in het ffoog-
Ger'egtshqf, te S'Gravetdka^^
m ' -
Door uwen aanzienelijken rang in de maat^iiM^i), beeft TJhoog^. ,
zekerlijk de gelegenbeid om met yele geleer4^ ttiéîiiïen in betrekking
te staan , en der balyen neem ik ootmoedig^ 4^ yrijbeid Uboog^'. , te
CORRESPONDANCE. xli
verzoeken , mij dôor uwen invloed en goedganstige tusschenkomst ,
eenigen geleerden te willen aanwijzen , die mij in Let beiang der
aardri jkskunde , en tôt nut van 't algemeen , tôt de uitgaye , yan
een algemeen aardrîjks en staatkundig woordenboek , het welk in de
Yolgende afdeelingen ingedeeld zai worden , door geleerde bijdragen ,
ondersteunen en de gelegenkeid geven nvilden, om, de gewesten,
welke zij bewonen, goed beoordeelen, en vervolgens met den
inhoud der afdeelingen overeenstemmende , in het boyen genoemde
nvoordenboek beschrijven te kunnen.
i<* A ard ri jkskunde , enz.
Wanneer het uwe veelyuldige beroepsbezigheden mogten toela-
ten, mag ik mij dan yleijen Uhooge. , onder het aantal mijner edel-
moedige medewerkers, te durven verëeren? In deze blijde yer-
wachting heb ik de eer , uwe geleerde briefwisseling te gemoet te
zien , enz. , enz.
j4an den Heer Prof essor yan Text, te Amsterdam.
De bijzondere hoogachting die ik yoor tjwe. persoon en voor
uwe groote geleerdheid koester, boezemd mij de yaste oyertuiging
in, dat ue. een groot genoegen moet smaken om tôt het nut uwer
medemenschen uwen werkkring, hoe langer, zoo meer te kunnen
uitbreeden.
Door uwe betrekkingen is ije. in de gelegenfaeid, om met den
toestand yan Amsterdam bekend te zi jn , en daarom neem ik de
yrijheid ue. te yragen meij enige ophelderingen , berigten en
beschrijvingen oyer de yolgende afdeelingen , die den inhoud yan
een algemeen aardrîjks en staatkundig woordenboek zuUen uitmaken
te willen medédeelen.
i^ Aardri jkskunde , enz.
Hoogst belangri jk zoude het mij zijn , in dien ije. mij met uwe
geleerde aanmerkingen geliefde te ondersteunen.
Ik heb de eer, met de meeste hoogachting te zijn, enz.
Brossel ^ 19 november 1829.
9
Kui COBRESPORDANCE.
Aon den Heer Brœrs, Med* Doct., enz., te Utrecht.
Ten behoeve der aardbeschrijving heb ik eenen algemeenen uil
4oo kaarten zamengestelden Atlas uitgegeven , en wenscLte thans
mijn Toorneinen, om ook éen algemeen woordenboek te kuonen
bekend maken , door de grootmoedige ondersteiming der geleerden
van aile staten , ten uityoer te kunnen brengen.
In de veronderstelUng , dat uEd. mij uwe geleerde medewerking,
zal -wiUen scLenken , yoeg ik de volgende afdeelingen van het zelve
daar bij.
ioAardsbeschrijving,enz.
Zeer aangenaam zoude bet mij zijn, wanneer ik door uwe.
spoedige aiitwoord, de geruststelling zoude ontvangen dat uwe*
mijne wenscben vervullen, en mij vooral over die punten der
afdeelingen die het meest met uwe. vak strooken, B. V. kruîd-
kunde, enz. , uwe geleerde berigten zoude willen mededeelen.
Met de meeste boogachting beb ik de eer mij te noemen , enz. , enz.
Bnusel , 24 noYember 1829.
Jan den Heer Spetjert-F'andereijk , Hoogleeraar, te Leiden,
w •
Indien het uwe nuttige bezigheden mogten veroorloven , uwen
werkkring, ten behoeve der aardbeschrijving, te kunnen uitbreiden,
zoude uwe geleerde ondersteuning , mijne moeijelijke taak , om een
algemeen woordenboek , het welk uit de volgende afdeelingen za-
mengesteld is te kunnen uitgeven , zeer bevorderen.
I® Aardbeschrijving 9 enz.
Zreer doelmatig zoude het zijn, wanneer ued. mij^oor uwen
CORRESPONDANCE. »ni
*
invloed, onder uwe geleerde vrîenden, eenige medewerkers zoude
willen bezorgen , die met mi j ten behoeve der wetenschappen , eene
geleerde briefwisseling onderhouden , en over de eene of andere
provincîe , of stad , enz. , naauwkeurige berigten wilden mededeelen.
In de bb'jde verwachtiwg mij met een gunstig antwoord , verëerd
te zuUen zien, heb ik de eer met de yobnaakste boogacbting te
zijn , enz«
j4an den Heer Haven^Drveze, Lector Anatom. et Chir.,
te Dordrecht.
Door uwe nuttige ambtsyerrigtingen , is ved. dagelijks in de
gelegenbeid, om zich te kunnen overtuijgen, dat mijne onderne-
ming , cm een algemeen wodf denboek , uit de yolgende afdeelingen
zamengesteld zijnde uitgeven, yoor de wetenscbappen , en het
menscbdom hoogst nnttig zijn zal.
i^ Aardbeschrijying , enz.
Ten einde mijn deel te bereiken , zoude ue. mij oneindig yerplig-
ten , bet getal mi jner geleerde medewerkers te willen vermeerderen ,
en mij oyer Dordrecbt, enz., enz., eene goede beschrijving en ook de
titeis der beste aardrijskundige werken, en de namen, yan zuike
uwer bekenden te willen mededeelen, die mij in het belang der
wetenschappen, enz., eenige berigten wilden geyen; yan mijnen
kant zal ik wederkeerig aile dienstên bewijzen , die mijne krachten
niet znllen te boy en gaan.
Ik beb de eer, enz. , enz.
xuT CORRESPONDANCE.
Aon den Heer Meddens, Pastoor, te Groningen.
Uwe heilige ambtsverrigtîngen geven tte. waarde , zeer dikwîjls
de gelegenheid om uwen weldadigen en nuttigen werkkring , tôt nut
van het algemeen, te kunnen uitbreîden, en der halve, zal itvve.
mîj ook wel in zoo ver behulpzaam willen zijn , om mîj in Gronin-
gen ,' en elders , eenige uver geleerde bekenden te willen aanwijzen^
die'er genoegen in zouden vinden , om mij , over liunne "woonplaat-
zen , goede beschrijvingen, en de namen der beroemste , B. V. Scliil-
ders , opregters van weldadige gesticlxten , enz . , te willen mededeelen ,
en mij daar door in staat te stellen om de volgende afdeelingen
van mijn algemeen woordenboek , behoorlijk te kunnen uitwerken.
I** Aardbeschrijving, enz.
In de verwacliting mij spoedig met een gunstig antwoord verêerd
te zullen zien , beb ik de eer uwe eerw. bekent te maken , dat ik
eenige Atlassen, een van 4oo kaarten onderanderen in mijn Litliog.
Etablissement , heb vervaardigd , die bij mij nog ontbieden kunnen
worden, thans een en ander aan uwe eerw. aanbevelende , beb
ik de eer met de meeste boogacbting te zijn , enz. y enz.
BruMel , 7 december 1829.
^♦^
Aan den Heer C. Midder, Hoogleeraar, te Franeker,
De overtreffelijke geleerde werken door uwe. tôt heel der maat-
scbappij uitgegeven , geven mîj de overtuîging , dat ue. gaame elke
onderneming die ook hier op doeld, met uwe geleerde en veel-
vuldige kundigbeden , zal lielpen willen ondersteunen , bierop ver-
trouwende, heb ik de eer ue. de afdeelingen van niijn algemeen
CORRESPOUDANCE. xlt
woordenboek, waar yan het eerste deel hinnen kort zal worden uitge*
gey en mededeelen .
i<^ Aardriiksbeschri jying , enz.
Zoude UWE. nu wel de goedlieid wiUen hebben deze afdeelin-
gen aan uwe geleerde bekenden en ook aan kundige heeren studen-
ten te willen mededeelen, en mij die. gène te willen beduiden , die
met mij , eene doebnatige briefwisseling wilden aanknoopen. uwe
geê'erd antwoord spoedig afwacbtende , ik heb de eer met de meeste
hoogachting te zijn, enz. , enz.
Bnutal , 8 deoember 1829.
Aan den Heer PF'alen, Secretaris ^an Geleerde Genoot-
schapperiy enz. y enz., te Rotterdam*
Ofscboon de eer niet bebbende ue. persoonlijk te kennen,
hebben mij uwe aanzienlijke beroep betrekking als secretaris yan
cen der beroemdste Nederlandscbe genootschappen , enz. , eene
buitengewoone hoogachting , yoor uw persoon , en de oyertuiging
ingeboezemd, dat het yoor uwe. eene behoefke geworden is, om
onyermeid yoor 't welzijn der menschen , en de uitbreiding der we-
tenschappen , werkzaam te zijn , en dat ook ik mij mag yerzekerd
houden , door uwe tôt de zamenstelling yan een algemeen woor-
denboek, waaryan het eerste deel, hinnen kort zal 't licht zien,
doelmatig ondersteund te zuUen worden.
2k>odra mijne Atlassen (die in mijn Litliog. Etablissement yer-
yaardigd, en waarin jongelingen geplaats* kunnen worden, en in
korten tijd zulke yorderingen in dit yak kunnen maken , om daar-
door den kost te winuen , ) bekend wierden , ontying ik yan yele
iLvi CORRESPONDANCB.
geleerden, van andere rijken de doelmatige ondersteuning , om
tôt de zamenstelling van liet genoemd woordenboek, te kunnen
overgaan, en om dus ôok in de N. provincien, mijne briefwisseling
in 't belang mijner nuttige onderneming te kunnen uitbreiden,
zoude het mij bi jzonder aangenaam zijn , door uwe spoedig eenîge
grootmoedige der wetenscbappen vrienden te leeren kennen , die
mij over hunne woonplaatzen goede berigten en de namen der
beste aardrijkskundige werken M^ilden aanwijzen en mededeelen,
tenv^jl ik tôt aile tegendiensten genegen ben , en ook bij de uîtgeve ,
van het werk , openlijk , aan aile adielmoedige medewerkers mijne
dankbaarbeid betuigen zaL
UwE verzekerende , enz. , enx.
Brussel y 9 decemlMr 1829.
j^an den Heer C. M. J^andijk, Jpotheker, te Uirecht.
De nuttige werken , die uwe in 't licht gegeven , en waarvan de
uitgever, der Res^ue encyclopédique, in het werk Bulletin des
Sciences technologiques, eehige uittreksels medegedeeld heeft , ge ven
aan ieder een voUedig bewijs , dat uwe door uwe kundiglieden , en
ervaringen bereidwillig is , tôt de vorderingen en de uitbreiding der
. wetenscbappen te willen bijdragen,
Ik neem dus de vrijheid, aan ue. te mclden, dat ik een algemeen
woordenboek uit de volgende afdeelingen zamengesteld zijnde , zoo
dra mogelijk , zal bekend maken.
i^ Aardbeschrijying , enz.
Durf ik mij vleijen, dat uwe. in 't belang der aardrijkskunde ,
uwen nuttigen werkkririg zoude uitbreiden en mij willen veroor-
loven, de volgende wenschen,dooruwE vervuldtezien?
Ik hoop van ue. eene naamlijst, der beste werken, die voor de
CORRESPONDANCE. xlyii
provincie Utrecht, ooît in 't lîcht gegeyen zîjn, en ook, ccne, der
beroemde geleerden , schilders, enz., die erleefden en nog in leven
zijn. — Van zulke geleerden , die zich met de wetenschappen onledig
houden , die in de afdeelingen voor komen j en eene hescbrijving der
verfraai jingen , enz., die er te Utredit gemaakt zijn, ten spoedigste
te zullen ontvangen j ter wi jl het eerste deel van het woordenboek in
weînige maanden voltooid, en uitgege ven zal worden j en uwe aile
tegendiensten aanbiedende, waartoe mijne krachten, mijne boek-
yerzameling , mijn opyoedings gesticbt, kruidkundige tuin, enz.,
gelegenheid zouden kunnen geven, heb ik de eer, enz., enz*
BniMel y 10 december 1829.
Aon den Heer Vander Maden, te BrusseL
WEL ED. ZEER GELEERDE UEER !
Uwe missiye yan 28 december 18^9 is mîj yoor weinige dagen ter
hand gekomen , en het zal mij aangenaam zijn aan uwe hoogst belan-
grijke ondememing en uw aan mij gedaan yerzoek meer dienstbaar
te kunnen wezen; doch om echter zoo yeel mogelijk aan uweg.
regtmatig yerlangen , zoo yeel in mijn yermogen is , te yoldoen , lieb
ik met eender zaakknndige yriend oyer de werken gesproken, die
rwEG, oyer Gelderland en Arnhem zoudc kunnen raad plegen met
Yooruitzigt op eenigzints yoldoende inlichting en deze heefl mij de
yolgende boeken aangewezen :
Geldersche Geschiedenis en Tonneel des lands yan GelderL
Amh. i653 fo.
Pontani historia. 1689 f^.
Kneppenberg, historia Ecdesiastica. Bruxell. i^^t f^.
Tegenwoordige Staat yan Gelderland, Âmsterd. bij Tîrion, i74î*
xLTni CORRESPONDANCE.
Yanâpaan. Inleiding tôt de historié van Geldériand. 4 deelen Utr.
bij Alsheer.
Vanpaan. hi^orie van Gelderland i«deelUtr. bij Alsheer.
G. Vanhasselt. Gelderschemaand werka deelen.
— Geldersche oudheden i«deel.
G. Vanhasselt. Kronijk van Arnhem.
— Amhemsche oudheden,
Beschrijving van Gelderland , Arnhem 1826'f^.
J. A. Nijoff. Wandelîngen in de omstreken van Arnhem , 4*
druk 1828.
Tenhoet. Geld. Lustoord , beschrijving der omstreken van
Nijmeg'en.
Ook zal nogbinnen eenige dagen worden uitgegeven : Gedenkwaar
• digheden uît de Geschiedenis van Gelderland. Nîjoff i« deel 4®.
Ofschoon ik gaarne meer gedaan had , -was mi j zulks echter onmo-
gelijk , houd mi j daarom het min voldoende ten goede , en ontvangt
de wensch dat het u in de volvoering uwer uitgebreide onderneming
voorspoedig moge gaan.
Hebbe deer , enz.
A. ROMBOUTS.
A an den Heer Vander Maderiy te BrusseL
WEL ED. GEBOREN HEEr!
Reeds eerder zoude ik uwe geëerde missive van den 19 Januarij
beantwoord hebben, indien buitengewone drukte mij zulks niet
belet had , in de hoop aan uwe begeerte voldaan te hebben zal ik
COBBESPONBANCE. xxxxn
trachten de yoorgestelde yragen zoo beknopt als zakelijli te beant-
woorden,
WatUtrecht aangaat, vertrouwe ik aan Uwe Ttereerende uitnoo-
diging yoldaan te Lebbeh^ Zoo ue omtrent een of anderpunt nog
nadere înligtingen mogte yerlangen, zal ik het mij tôt een genoegen
rekenen, ue. daar in eenigzins yan dienst te kunnen wezen.
Met de meeste hoogachting heb ik de eer mij te noemen.
Uwel Ed. D. W. Dienaar ,
J. BORST.
VirMht , 31 maart 1830.
 Monsieur Vander Maelen.
Monsieur ^
Ce fut ayec plaisir que je reçus yotre lettre du rix mars dernier,
qui yient réyeiîler notre correspondance. Je ferai tout ce qui
dépendra de moi , pour yous procurer tous les renseignemens qui
yous seront nécessaires à la description de la Hollande , et pour yous
indiquer les ouyrages les plus récens et les plus utiles à yotre trayail.
J'ose me croire en état de yous procurer tous les renseignemens que
vous youdrez obtenir sur toutes les provinces septentrionales.
Je termine , Monsieur, en yous assurant que je me ferai un devoir
et un plaisir de vous être autant utile que yous croyez que mes
facultés me le permettent; honorez-moî de yos demandes et four-
nissez-moi l'occasion de vous prouver que je suis
Votre dévoué serviteur,
J. VANWYK-ROEL ,
Membre de plusieurs Sociétés savantes.
Kanipen , 16 ayril 1830.
10
CORRK8PONDAHCC.
t^
Attn den Heer P^nnder Maelen , te Brussel.
m
Wel edele Hber ,
t/we missive yan 2 1 dezer maand is mij wel geworden, eu ofsdioon
ik geloof dat degene die mijn adres aan ue. heeft gegeyen, te
veel van mijne bekwaamheden gezegd heeft jwil ik echter gaame
aan ue. verzoek Toldoen, en zal zoo spoedig mogelijk, de verlangde
inlichtingen , voor zoo veel in mijn vermogen is aan ue. toezenden;
terv^ijl ik ve» yriendelijk aanrade om de bekoming van genoemde
inlichtingen aangaande de stad Woerden en omliggende plaatsen
( ¥relke zoo wel om hare geschiedkundige bi jzonderheden als fabrijken
belangrijk zijn ) , ue. te adresseren aan den heer Jan Meulman ,
Dijkgraaf van het Groot Waterschap en Vrederegter te Woerden,
dewijl deze heer door zijne onderscheidene ambtsbetrekkingen en
lange inwooning in die plaats , nîet alleen maar vooral door zyn Ed.
liefde tôt onderzoek, seker het beste in staat is ue. de yolledigste
narichten op de voorgestelde Tragen te geven.
Aangaande de moord en plundering in het jaar 167 a aan deze
plaats en het naburig zwomerdam gepleegd niet beter verwi jzen dan
naar een mij zeldzaam voorgekomen boek , getiteld :
Toneel des Oorlogs in de vereenigde Nederlanden, door Lamb.
Vandenbosch , in-8° , met platen, te Amsterdam, an^, 1675.
Indien ue. dit werk niet mocht bezitten of kunnen bekomen,
zal ik bij mijne overige berichten een uittreksel toezenden , of zoo
UE. liever het werk zelye verlange te zien; het zelve aan ue.
toezenden^
U wel £d» antwoord hier op verwachtende, ben ik met de meeste
achting,
UWEd.Dw.Dienaar,
VANDERLINDEN.
Bodengraven , 28 meî 1890*
CORABSPOBfBANCB. u
A Monsieur Vcmder Maêlen^
Monsieur ,
Je viens d^apprendre que vous vous êtes adressé à deux de mes
collègues ici, pour avoir des renseignemens relativement à la pro-
vince de Drenthe, renseignemens qui vous sont indispensables
pour l'intéressant ouvrage que vous avez l'intention de publier.
Quoique je n'aie pas reçu de lettre de votre part , je prends pour-
tant trop d'intérêt à ce que vous désirez 3avoir, Monsieur, pour
ne pas vous oflfrir mes services , qui pourront peut-être vous être
de quelque utilité , vu que je suis né dans la province de Drenthe , que
mes ayeux ont gouvernée long-temps en qualité de sénéchaux, et que
par là , je me trouve dans la possession de plusieurs pièces inédites
(pii ont rapport tant à la forme du gouvernement qu'aux anciennes
coutumes qu'on a observées dans cette province.
J'ai l'honneur de vous oflTrir mes services, et vous prie de me
croire. Monsieur,
Votre très-humble serviteur,
Louis-SiGisMOND , Comte de HEIDEN ,
Candidat en droit.
Groeningut , lo 2 juin 1830.
ui CORRESPONDANCE.
LETTRES FRAUÇAISES.
A Monsieur V Andral De Krusenstern , auteur d'un Vcj'€ig% autour
du Monde, etc., etc.
Monsieur l'Amirài.,
Vos brillantes expéditions navales vous assignant le premier rang
p^rmi les bienfaiteurs des sciences géographiques, je me sens
encouragé par ma reconnaissance particulière, à réclamer votre
puissant appui , au moment où je me dispose à publier le fruit de
mes recherches , consacrées depuis plusieurs années à réunir des
matériaux authentiques , dans le but d'atteindre à une description
fidèle de notre Globe. Je me suis imperturbablement renfermé
dans le cadre des faits et des vérités appuyés sur les Autorités :
aussi je les citerai fidèlement et minutieusement toutes les fois
que l'authenticité commandera une juste confiance. Au lieu
d'interpréter ou conjecturer, je resterai tout entier dans les don-
nées de l'expérience. C*est assez dire que pour l'Océanie, votre
Ouvrage éclairera et nourrira constamment mon travail : j'ose donc,
monsieur l'Amiral, vous supplier de me communiquer tout ce
que vous posséderiez encore d'inédit sur cet important objet, sur
lequel seul vous êtes appelé à prononcer, ayant fait connaître sous
les rapports les plus satisfaisans et le plus en harmonie avec les
derniers progrès des sciences, ces contrées lointaines que l'on
CQRH£SPOH]>AltC£. lui
regardait avec raison comme inabordables ayant que votre sayant
Ouvrage en eût indiqué les routes, signalé les dangers, et en
quelque sorte aplani les cliemins!
M'étant imposé, d'après mon plan primitif, le devoir de tout
vérifier , j'ai fait venir de chaque pays les ouvrages originaux dont
le mérite réunissait le plus grand nombre de suffrages : j'avais fait
ma part des observations judicieuses des savans Russes qui avaient
de plein droit reproché à plusieurs géographes de s'être mis de
temps à autre dans une position difficile, par l'ignorance du bel
idiome de Karamsin; je demandai au commerce tous les livres de
géographie estimés par les nationaux. Je fis simultanément un
appel à l'expérience et aux lumières de tous les pays , et je déclarai
que je rendrais publiquement hommage avec reconnaissance à tous
ceux qui auraient bien voulu répondre à mon invitation que
m'inspirait l'amour .de* la science. La Géographie peut devoir en
effet de grands secours à la réunion de ces hommes éminens de tous
les pays , renommés par leur génie , leur savoir , et indépendans
par la dignité de leurs noms! Voilà quel a 'été l'objet de ma
correspondance avec cette classe d élite de toutes les nations. Quel
plus noble emploi pourraient-ils faire de leurs acquisitions pour
l'encouragement des études graves auxquelles , en première ligne ,
vous avez , .Monsieur l'Amiral , si puissamment contribué? L'obser-
vation , la. comparaison des mœurs et des coutumes , des produc-
tions de la nature et de l'art , voilà la nouvelle carrière que , de
concert avec un petit nombre dliommes transcendans qui mar-
chent à la tête de notre siècle, vous avez ouverte aux nations
contemporaines.
C'est à vous que je dédie la description de FOcéanie, moins
comme un hommage de ma profonde vénération pour votre génie
et l'intrépidité de vos savantes expéditions, que comme le titre
de justice que vous ont décerné unanimement les hommes éclairés
de toutes les parties du monde. Quelles vastes connaissances,
quelle indépendance d'esprit, que de jugement et d'expérience
demandaient vos entreprises si heureusement achevées! Assurément
voilà un grand sujet de méditation! C'est une suite de conquêtes
cpii attestent des progrès non interrompus , et l'univers s'agrandit
ur CORAESPOUDAIICE.
en même temps que votre nom iaunortel prend place parmi lei
bienfaiteurs de l'humanité.
Pénétré du plus profond respect > fai l'hoimeur d'être,
Monsieur l'Amiral^
Bnixeliei, le l«r février IS30.
Jl Monsieur p^ander Maelen^
Monsieur ,
La lettre infiniment obligeante que tous m'ayez fait l'honneur
de m'adresser sous la date du i«' février, m'est parvenue ces jours-ci
et je m'empresse de vous en accuser la réception. Les préparatifs
d'un petit voyage qu'exige ma santé ne me permettent pas. d'entrer
dans les détails que j'ai à vous communiquer; mais à mon retour,
au mqis de septembre , je ne manquerai pas de vous faire part de
tout ce qu'il y a de nouveau relativement à lliydrographie de la
Mer du Sud, recueilli par nos navigateurs depuis que j'ai publié
mes mémoires hydrographiques. L'ouvrage que vous avez l'intention
de mettre au jour sera sans doute d'une grande utilité, et mon plus
grand regret est de ne pouvoir y contribuer autant que je le
désirerais, la multiplication de mes occupations absorbant tout
mon temps. Vous me trouverez néanmoins toujours disposé à vous
communiquer tous les renseignemens qui seront en mon pouvoir
toutes les fois que j'aurai quelques heures de disponibles.
Je suis on ne peut plus sensible à la dédicace dont vous avez Tinten-
CORBESPORBAirCB. lt
ti<m de mlionorer. Veuillez , Monsieur , en receroir Texpression de
ma reconnaissance , ainsi que des sentimens distingués ^yec lesquels
j'ai llionneur d'être,
Monsieur ,
Votre très-hamble Berrheor,
KRUSENSTERN.
A M. Mustoxidi, l'un des directeurs de lUnstruction publique
en Grèce.
Monsieur ,
La réputation distinguée dont tous jouissez dans la république
des lettres , qui applaudit au choix judicieux que yient de faire le
gouvernement de la Grèce en vous confiant en quelque sorte l'avenir
de vos jeunes compatriotes, est iin des principaux motifs qui me déter-
minent à réclamer de votre science philantropique les renseignemens
que vos loisirs vous permettront de m'envoyer sur la Grèce. Vous
reconnaitrez , d'après le résuma en marge de ma lettre , quels sont
les détails que je désire rassembler pour arriver à une expression
vraie que les nationaux ne puissent pas désavouer. Ami zélé de la
propagation des sciences, vous n'apprendrez pas sans intérêt
que , parmi les données authentiques que j'ai reçues de différens
pays, il s'en trouve même de l'Islande, d'où les ministres de la
religion , les médecins , et autres personnes honorables m'ont envoyé
des lettres latines renfermant sur la topographie , l'histoire naturelle ,
l'anthropologie, la statistique et l'histoire, des descriptions plus
exactes et plus complètes que je ne l'eusse jamais espéré. Au
^eu de ce généreux concours de toutes les nations en faveur de
«^ CORRESPOlfBANCE.
la Géographie , la mère patrie de la civflisalion ne restera pas sam
doute muette , elle a trop* de gloire à célébrer j et si partout ailleurs
les (iétails géographiques ne doivent présenter aucune lacune , certes
ils ne sauraient être assez minutieux pour la terre classique de
l'héroïsme. ^
Agréez l'assurance de la parfaite considération avec laquelle
j'ai l'honneur d'être,
Monsieur,
A Monsieur Tilman) fabricant de draps y auteur de plusieurs
mémoires académiques, etc., à Liège.
Monsieur .,
S'il est évident que tous les ouvrages qui sont le fruit des sciences
ou des arts ne sauraient atteindre à quelque perfection, à moins
de recevoir l'influence des personnes les plus habiles , cette vérité
est surtout appUcable à l'entreprise d'un dictionnaire géographique
dans lequel on s'efforcerait d^étre aussi complet et véridique que
le permet le zèle des amis de l'utilité publique. Les conditions d'un
semblable travail exigeaient donc des recherches multipUées et
minutieuses j outre la révision des ouvrages originaux sur chaque
localité , il fallait encore une correspondance soutenue avec les habi-
tans les plus éclairés de ces mêmes localités. Tel est le système qui
a été adopté. En m'accordant la communication de. vos précieux ren-
seignemens sur les manufactures de draps de Liège, Visé et Dolhain,
vous aurez , Monsieur , vivifié une partie importante de la descrip-
tion de la province de Liège , à laquelle je suis entièrement occupé
CORRESPONDANCE. ltii
dans ce moment» C'est dans cet espoir que je tous soumets
respectueusement les tableaux à rempUr.
Puissiez^yous agréer ma demande comme me le fait augurer
votre sincère attachement aux progrès de rindusâ*ie et des sciences
qui en activent le mouvement.
Recevez l'assurance de la considération très-distinguée avec
laquelle |e suis , etc.
BnueUm, le 2 Mai 1831.
A Monsieur le Directeur de la fonderie de canons, ci Liège.
Monsieur ,
La publication d'un dictionnaire géographique , pour être marquée
au coin de la vérité^ ne peut être qu'un appel fait avec confiance
au zèle et aux lumières des habitans : mes compatriotes m'ayant
surtout secondé par leur empressement à répondre à mes tableaux ,
je ne crains pas , Monsieur le Directeur , de réclamer de vos bontés
quelques renseignemens en faveur de la Géographie sur l'objet
important confié à vos soins et à votre profond savoir. L'uniformité,
en efiet, cette qualité essentielle de tout système, se trouverait
considérablement altérée dans l'exécution de mon plan, si j'avais
été obligé de renoncer à l'espoir de recevoir les détails qui se
groupent autour de chaque spécialité ou de chaque branche de
connaissance. Persuadé que vous approuverez cette voie d'inves-
tigation qui peut seule donner une exposition vraie du pays , j'ose
vous prier, Monsieur. le Directeur, de m'accorder sur la célèbre
fonderie de. canons que vous dirigez, tous les renseignemens que
vos loisirs vous permettront de me communiquer. L'invention
11
Lviii CORRESPONDANCE.
des machines foudroyantes ayant nécessité ^ par leur degré de
perfection successive depuis i336, une grande révolution dam
la tactique de la guerre , surtout vers le milieu du siècle dernier ,
sous le grand Frédéric, qui eut à se défendre contre la majeure
partie des forces de l'Europe , toutes les descriptions et considératiom
qui se rattachent aux fonderies doivent être recueillies par le
géographe avec l'empressement qu'inspire un grand intérêt.
Pénétré du plus profond respect, j'ai l'honneur d'être, etc.
Bmxelle», le 6 Mai 1831.
»«MH
A Monsieur Joiris , {tuteur de divers mémoires déposés à la
Commission Provinciale de Liége^
m
Monsieur ,
Les renseignemens circonstanciés que j'ai reçus d'un très^and
nombre de localités de notre pays et même de simples communes ,
me donnent lieu d'espérer que , grâce à votre bienveillance, j'aurai
également la faculté de pouvoir offrir dans la description de la
provii^ce de Liège, les données spéciales que seul il vous est
loisible de m'octroyer. Le résumé en marge suffira pour vous faire
connaître quels sont , en quelque sorte , les principaux jalons de
notre travail j aussi j'ose me flatter que dans le dessein d'aider
une entreprise entièrement patriotique, vous voudrez bien
m'honorer de la communication du mémoire intéressant qui a
servi si puissamment à éclairer les recherches de la Commistion
Provinciale.
Croyez, Monsieur, qu'en m'accordant cette faveur, vous aurex
efficacement contribué à rendre l'exposition de la province de
CORRBSPONDAISCE. lix
Liège plus complète et plus digne de Fattention des hommes
judicieux»
Veuilles agréer la considération très-distinguée avec laquelle
je sui&, etc.
Brnzellm» la 5 Mai 1831. '
■ ■ ■
AM.IeBégentdeleCcnfrérie desPauçres Prisonniers de Li^e.
La Géographie ayant pour but de faire connaître non seulement le
sol et ses productions , mais surtout l'homme et ses mœurs , elle ne
peut rester étrangère aux jprogrès de la civilisation, qui s'honore d'avoir
élevé, dans ces derniers temps, des asyles de charité où la société
trouve une garantie assurée contre une foule de délits qui , dans les
siècles préèédens, ne reconnaissaient malheureusement d'autre cause
que le défaut de répression de la mendicité.
Les honorables administrateurs qui , comme vous , Monsieur, con-
sacrent leur existence aux fonctions les plus pénibles et les plus
méritoires , doivent se sentir ^atureUement portés à aider le géographe
qui ne cherche que mérité et utilité. Livré dans ce moment au travail
exclusif qu'exige la description de la province de Liège , il m'est
indispensable de tenir de vous. Monsieur le Régent, quelques rensei-
gnemens sur votre philantropique institution. Vous vivez dans l'habi-
tude de répandre des bienfaits , il me sera donc moins difficile d'obte-
nir de votre bienveillance le service que je réclame surtout au nom
de l'humanité !
Veuillez agréer , Monsieur, l'assurance de ma considération très-
distinguée etc.
U 3 Mars 1831.
Lx CORRESPONVAlfCË.
wom
A Monsieur CockerUl, à Liège.
Monsieur ,
Pour échapper aux erreurs qui jusqu'ici ont dëparé la Géographie,
il n'y avait d'autre méthode à suivre , que de réclamer des rensei-
gnemens dans chaque localité : plusieurs industriels ayant bien voulu
répondre à mon appel, je ne crains pas , Monsieur, de vous demander
à cet eflfet votre appui , vu surtout que votre nom se ratt jche à des
opérations qui, parleur inportance, sont essentiellement du domaine de
la Géographie. Veuillez donc, s'il vous plaît, me transmettre quelques
renseignemens concernant vos divers établissemens qui occupent un
rang si distingué dans notre pays , et croyez qu'en m'enrichissant de
ces communications , vous aurez rendu un grand service à tous les
amis de la Géographie de notre pays.
Agréez l'assurance de la considération très-distinguée avec
i laquelle j'ai l'honneur d'être , etc.
Bruxelles, le 3 Mars 1831.
\..
A M. Pagard, Professeur de V Université de Liège.
Monsieur,
H me serait bien agréable d'apprendre que vos loisirs vous per-
missent de me communiquer quelques renseignemens relatifs à la
Géographie de la province de Liège , dont je m'occupe plus spécia-
lement dans ce moment. Le but proposé est de donner place au plus
grand nombre possible de documens authentiques, et de faits propres
CORRESPONDANCE. lxi
à bien signaler l'état actuel de la Géographie dans la province de
de Liège.
Parmi les hommes honorables qui favorisent le mouvement ascen-
dant des connaisances , vous pouvez mieux que personne seconder
mes efforts. Si le temps vous manquait , ayez la bonté d'utiliser en
ma faveur quelques^imes de vos relations scientifiques. Je joins
quelques tableaux à remplir, pour indiquer une partie du plan de
mon travail.
Agréez l'assurance de la considération très-distinguée avec
laquelle j'ai l'honneur d'être, etc.
U 3 Han 1831.
j4 m. F. Meeus, Gouverneur de la Banque, etc.
Monsieur ,
Parmi le grand nombre de vérités utiles au bien public que le
géographe a mission de relater, et de classifier , celles qui ont pour
objet l'état actuel des forêts et leur prospérité , méritent sans doute
d'occuper le premier rang. Tous les besoins de la vie se lient en effet
à cette conservation , dans laquelle l'agriculture , l'architecture , et
presque toutes les industries , puisent des alimens et des ressources
que rien ne pourrait remplacer. En un mot, c'est aux forêts que les
gouvememens demandent des élémens de protection , de sûreté et
de gloire. Votre sollicitude toute particulière en faveur des travaux
qui ont trait à la connaissance du pays , me fait espérer qu'il vous
sera agréable de me faire accorder les renseignemens concernant
le département des forêts , pour lesquels une autorisation de votre
part suffira : un grand nombre d'administrations et beaucoup de
Lxit CORRESPONDANCB.
particuliers , ont bien voulu me seconder pour me faciliter mes
nombreuses recherches : quant au service signalé que je vous
demande , il me sera d'autant plus précieux , que je croirai le devoir
autant à votre amour éclairé pour les sciences qu'à la rare bien-
veillance qui vous distingue.
Veuillez agréer l'assurance de la très-haute considération avec
laquelle j'ai l'honneur d'être , M* lo Gouverneur , votre, etc.
Bnœlln, le 2 Hars 1831.
^ M. Bumet {de Lisbonne)^ élès^e en médecine de VUnwersité
de Liège.
Monsieur ,
Vous n'ignorez pas que j'ai cru devoir recueillir des renseigne-
mens sur chaque localité, avant de songer à la rédaction du diction-
naire de notre pays. La savante université dont vous suivez les
cours se distingue surtout par ^t:& chaires de médecine et de
sciences naturelles proprement dites : vous pouvez donc efficacement
contribuer , pour Liège , à la part de communications que je sollicite
au nom de la vérité , si souvent méconnue dans quelques livres de
géographie publiés antérieurement. Vos liaisons avec les élèves , sans
doute les plus zélés , me promettent également que vous leur ferez
pa^t de nK)n plan de rédaction dont le résumé se trouve en marge.
Des universités étrangères ont répondu avec le plus vif empressement
à mon premier appel} il est donc impossible que lorsque je suis
occupé spécialement de la description de la province de Liège , les
élèves de l'Université demeurent indifférens à un travail patriotique ,
dont les coopérateurs les plus ardens ne sauraient être que les jeunes
gens les plus studieux.
Agréez l'assurance, etc.
Bruxelles, le 3 Mars 1831.
CORRBSPONDAIICB. uni
t90*
A M. le Président de la Chambre des Comptes.
Monsieur le Président ,
Le dictionnaire géographique de notre pays , que je me propose de
publier , nécessitant en premier lieu la réunion des documens les plus
yéridiques , j'ai consacré' mon temps et mes efforts à puiser aux
sources les moins équivoques. Des tableaux à remplir ont été répandus
dans une grande, majorité de localités , et je n'ai eu qu!à me louer
du zèle de mes compatriotes pour seconder mes entreprises scien*
tifiques. Veuillez , s'il vous plaît , M. le Président , excuser ces détails ,
je les croyais nécessaires pour vous expliquer notre plan , avant de
solliciter de votre patriotisme les renseignemens géographiques que
je pourrais devoir à votre appui. Le gouvernement a autorisé ces
recherches j les gouverneurs des provinces les ont encouragées :
pourrais-je espérer , M. le Président, que vous permissiez également
aux chefs des bureaux de votre département , que je prenne copie
de quelques notes relatives à la géographie de notre époque? Telle
est la faveur pour laquelle je ne saurais assez vous remercier.
Veuillez agréer l'assurance de la considération la plus distinguée ,
avec laquelle j'ai l'honneur d'être , etc.
Bruxelles, le 3 Mars tS31.
LxiT CORRBSPONDA]fC£.
A Monsieur Lesouine, fabricoM d'armes, à Liège.
Monsieur ,
J'ai ITionneur de vous informer que je rassemble dans ce moment
tous les matériaux que je puis me procurer sur la province de Liège,
pour en publier une description géographique aussi complète que
le permettront le zèle et la bienveillance de mes compatriotes.
Je m'adresse directement à vous, Monsieur, avec d'autant plus de
confiance, que vous êtes auteur de mémoires très intéressans qui
occupent un rang distingué parmi ceux que possède la Commission
Provinciale de l'industrie : j'ose me flatter que vous voudrez bien
agréer ma demande , en prenant en considération qu'il n'y a que
vous qui puissiez me donner des renseignemens sur la fabrication
des armes , la clouterie , etc.
Veuillez recevoir l'assurance de la considération très-distinguée,
avec laquelle j'ai l'honneur d'être , etc.
Bruxelles, le 12 Mai 1831.
A Monsieur fronder Maelen.
Monsieur ,
Je m'empresserais avec plaisir à vous fournir les renseignemens
que vous me demandez sur l'état physique et politique de notre
conmiune , si je me sentais à même de le faire d'une manière positive
et satisfaisante. Mais, n'habitant cette commune que depuis i4 mois,
et n'ayant eu que peu de relations avec ses habitans , ma qualité
d'étranger m'obligerait à recourir à des ouï-dire que je ne pourrais
C0RRESP09DA9CE. lzv
ni vérifier ni garantir; tandis qu'il tous faut des données positives
pour atteindre le but que vous vous êtes proposé.
Je me vois donc obligé de vous retourner les pièces que vous m'avez
envoyées, au sujet ci-dessus mentionné.
Cependant je prends la liberté de vous rappeler que M. François
Heusch , homme de beaucoup de connaissances , et ci-devant secré-
taire de notre commune , a eu l'honneur de vous envoyer ses réponses
à des questions analogues, dans le cours de l'année dernière. Je lui
ai parlé de votre nouvelle missive , et il m'a déclaré être prêt à rem-
plir de nouveau les pièces en question , dans le cas que les premières
se fussent égarées, ou les questions modifiées.
Veuillez donc vous adresser à lui , ou bien à M. Tiège , bourg-
mestre actuel de notre commune , et agréer l'assurance de la très-
haute considération, avec laquelle j'ai l'honneur d'être. Monsieur,
Votre très-humble serviteur ,
J. B. DOMINIEY.
Brazelles , le 24 mai 1830.
ji M. A. H. Dumonty à Liège.
Monsieur ,
Les renseignemens géologiques que vous avez la bonté de mettfe
à ma disposition , me seront d'autant plus précieux qu'ils appartien-
nent à un savant observateur, et que depuis quelque temps , je déses-
pérais de pouvoir les obtenir. La rédaction ayant pour but d'embras-
ser tous les détails du domaine des faits positifs , en citant exacte-
ment les auteurs , je me garderais bien de préciser une limite aux
données dont vous voulez bien enrichir le dictionnaire de la province
12
uTi CORRESPONDAlfCB.
de Liège : je croirais enlever à louyrage une bonne partie de son
mérite ; dautant plus que je n ai pu jusqu'à présent , malgré mes efforts
réitérés, me procurer votre précieux mémoire.
Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération très-dis-
tinguée.
Bruxelles, le 24 mai 1831.
A M. Hyacinthe Delîoye, négociant à Huy.
Monsieur ,
La description géographique de la province de Liège, que je' me
propose de publier très-prochainement , ne saurait être complète que
pour autant que chaque localité contribue aux renseignemens que
réclame le plan de l'ouvrage. L'intérêt que chaque habitant instruit
attache aux lieux où il est fixé , m'est un garant que les tableaux à
remplir que je fais circuler mériteront l'attention de tous les bons
esprits , qui savept combien une géographie véridique est importante
pour tous les ordres de la société.
n suffit qu'on ait la bienveillance de répondre aux questions con-
signées dansles tableaux sus-mentionnés. Je suis persuadé. Monsieur^
que vous apprécierez Futilité de ce travail , qui demande , de la part
du géographe , de longues redierches et des efforts soutenus. Votre
ville renferme assez d'hommes instruits , pour que je puisse espérer
d'obtenir ces renseignemens en peu de temps , conformément aux
tableaux que j'ai l'honneur de vous envoyer, parmi lesquels il y en a
pour Messieurs les pasteurs, les médecins, etc. Mais ce qui m'inté-
resse en premier lieu , est de connaître l'état actuel des manufactures
C0EEE8F0ND41ICB. lxvu
de votre arrondissement : tel est le sujet sur lequel j'ose insister plus
particulièrement.
Croyez, Monsieur, que vous me rendrez un grand service en répon-
dant à ma demande.
Agréez l'assurance de la considération très-distinguée avec laquelle
j'ai llionneur d'être , etc.
Brazelles, le 3 mars 1831.
A Monsieur Cauckjr, ingénieur des mines, à Namur.
Monsieur ,
Vous avez eu l'extrême obligeance de vous montrer favorable aux
recherches que nécessitait la rédaction du dictionnaire géographique
de notre pays. Personne mieux que vous, Monsieur, et surtout pour
tout ce qui concerne la province où vous avez propagé les prin-
cipes de l'illustre école de Monge , personne , dis-je , ne pourrait me
communiquer des renseignemens plus authentiques et plus récens. *
J'ose me rappeler à votre bon souvenir, en vous priant de croire à
la vive reconnaissance que je vous devrai , et pour moi et pour la
science que je cultive.
Agréez l'assurance de la considération distinguée avec laquelle
j'ai l'honneur d'être, etc.
Bnixellei, le 2 février 1831.
LXTiii CORRBSPONDAIfCE.
A Monseigneur PÊs^êque de Liège.
Monseigneur ,
Dans un travail aussi surchargé de détails que doit l'être un dic-
tionnaire géographique de notre époque , il est indispensable , pour
atteindre à un résultat yéridique , de réunir le plus grand nomhre
possible de renseignemens et de détails sur chaque localité. Telle
est la considération primordiale qui m'a déterminé à dresser des
tableaux à remplir , applicables à chaque section géographique , dont
la plus importante, sans contredit, renferme tout ce qui est relatif
à la religion, aux mœurs, enfin r ce qu'il j a de plus noble et de plus
généreux dans l'homme . Je me félicite , avec tous les amis des sciences
géographiques , d'avoir obtenu pour cette partie essentielle de notre
travail , le patronage de tous les Princes de l'Église , auxquels j'ai
exposé les besoins de notre rédaction , qui n'a qu'un seul but, celui
de l'utilité. Monseigneur l'évêque de Namur , m'ajant accordé l'au-
torisation de faire circuler mes tableaux en vertu d'une lettre auto-
graphe ( dont ci-joint copie ) , j'ai osé me flatter que j'obtiendrais le
même bienfait de l'auguste prélat siégeant à Liège , [qui , sans doute ,
se complaira à. m'octroy er cette grâce , lorsqu'il apprendra que nos
publications doivent commencer par la province de Liège.
Tout ce que je pourrais ajouter relativement au prix que j'attache
à votre puissant encouragement, ne saurait être. Monseigneur, que
très au-dessous de ce qui vous est dû. Permettez-moi seulement de
recommander à votre sollicitude l'intérêt que doit inspirer la géo-
graphie de la province de Liège.
Pénétré des sentimens de la plus profonde vénération , j'ai l'hon-
neur d'être, Monseigneur, etc.
Bruxelles , 4 mars 1831 .
COEEBSPORBARCB. lux
A M. Kèmlin, propriétaire d^une verrerie, au Val St. Lambert,
près de Liège.
Monsieur ,
Les renseignemens que j'ai sollicités du patriotisme de mes conci-
toyens , pour atteindre à une description fidèle de notre sol , devaient
surtout avoir pour objet le domaine de l'industrie , dont les progrès
exercent une si profonde influence sur la prospérité des états. La
géographie mérite en effet de fixer l'attention des commerçans,
puisque la considération et l'importance qui leur sont dues sont
mises au grand jour par le tahleau des faits authentiques qu'elle
signale, concernant l'état du commerce mis en rapport avec ses
diverses som*ces d'ascension et de décadence. Ces détails ne peuvent
être fournis que par d'honorables industriels , qui , tels que vous ,
Monsieur, savent systématiser et appliquer de fécondes idées. Je
puis donc espérer qu'en réclamant votre appui pour compléter la
description de la province de Liège , à laquelle nous sommes occupés
dans ce moment, vous ne me refuserez pas la communication de
Tos mémoires , qui ont été déposés à la Commission Provinciale , et'
qui rappellent un des plus beaux titres de votre province , déjà si
distinguée par ses riches produits industriels.
J'ai l'honneur d'être avec une parfaite considération , etc.
Bruxelles , le 5 mars 1831 .
LXK COBBESPOUBàRCB.
A m! Paul Guibal, secrétaire de la Chambre de Commerce,
à Odessa.
m
Monsieur 9
Je me félicite d'avoir pu rencontrer en vous un ami de la yérité,
un savant à la hauteur de son siècle : votre profession de foi , « des
faits vus et bien vus , m voilà le cachet de notre époque , et surtout
en géographie , oti naguère on s obstinait à introduire tant d'élémens
hétérogènes, tels que traditions historiques qu'aucune charte ou
moniunent n'autorisait , et , qui pis est , assertions erronées ^ démenties
par les phénomènes les plus vulgaires des sciences physiques , uniques
fondemens du tableau véridique de notre globe» Habitué à relever
scrupuleusement les renseignemens que présente chaque localité,
i'ose me flatter que vous approuverez mon spécimen en marge de
cette lettre , et que les titres que j'y relate ne se trouveront pas en
dissonance avec les notes précieuses pour les sciences, que vous
avez eu l'avantage de recueillir dans les contrées lointaines que vous
avez parcourues. Veuillez, au reste, Monsieur, suppléer à ce qui
manquerait dans ce cadre sommaire et indicatif, et croyez qu'il me
sera bieu agréable de vous en témoigner pubU^u^ment, pir l'un-
pression, ma reconnaissance toute particulière. La nature de mes
travaux exigeant que je ramifie autant que possible^ mes corres-
pondances , uniquement pour la propagation des sciences utiles à
l'humanité , je forme le vœu qu'il vous plaise de me dcmner les noms
des personnes qui , dans les diverses localités , peuvent concourir à
ce but philantropique.
Le bureau de rédaction , en m'oifrant ses numéros ' disponibles ,
fait un hommage à la science à laquelle je me suis voué : qu'il me
soit permis de donner à titre de faible démonstration de ma gra-
titude, les cartes géographiques que je vais expédier pour Trieste,
et de fixer francs par année , pour les journaux qui doivent
compléter la collection du précieux journal d'Odessa .
C'est dans ces sentimens, dictés par le plus pur amour de l<i
science , que j'ai l'honneur d'être , etc.
BniieUes, 7 novembre 1830.
COBBSSPOnOARCB. lizi
Jl Monsieur Vander Maden, à Bruxelles.
MONSIBUR ,
D y a déjà long-temps que j ai reçu de Pétersbourg la lettre dans
laquelle tous me demandez des renseignemens sur la eontrée que
jliabite. Différentes circonstances , et une maladie assez grave ^ m'ont
empêché jusqu'à présent d'entrer en correspondance avec vous.
J'espère maintenant , Monsieur , si cela vous convient , pouvoir en
entretenir une régulière.
J'habite la nouvelle Russie depuis douze ans. J'ai parcouru la
Crimée, la Géorgie^ la Mingrélie, l'Imirette, une grande partie de
la Gircassie , le pays àts Abases , et une assez vaste partie du Step
depuis Odessa jusqu'à Astrakhan. J'ai côtoyé la Mer Caspienne depuis
Bakou jusqu'à l'embouchure du Volga. Je suis en relation avec des
personnes auxquelles toutes ces contrées sont parfaitement connues;
de sorte que je pense, Monsieur, pouvoir vous être de quelque uti-
lité, soit par moi-même, soit parles relations que je pourrai établir
pour vous. Je suis aussi étroitement lié avec des personnes qui con-
naissent particulièrement la Grèce et l'Ardiipel , et possèdent à fond
la langue grecque. Je vous serai infiniment obligé de me faire con-
naître la nature des renseignemens que vous désirez ; et je me flatte
de pouvoir vous en donner, si non de très-étendus , au moins de fort
c^ucts , n'ayant jamais pris note de quoi que ce soit , sans m'être
^smté par moi-même de la nature des faits , et de la situation des
lieax.
Vous désirez, Monsieur, une collection complète de la gazette
d'Odessa depuis le moment de la publication en 1820. Je me fais
fort de vous la procurer depuis 1826 seulement; quant aux années
précédentes , je les chercherai , me trouvant employé à la rédaction
de la gazette d'Odessa depuis l'année 1 829, Je vous prierai d'accepter,
9u nom de la rédaction , les années 1839 et i83oi quant aux autres,
Lzxii CORHESPORDANCE.
qui malheureusement n existent pas dans nos bureaux, je vous prie
de me faire savoir le prix que vous voulez y mettre et les moyens
de vous les faire parvenir.
Veuillez agréer , Monsieur , l'assurance de la haute considjëratioD
avec laquelle j'ai llionneur d'être ,
Votre très-humble et très-obéissant serviteur,
Paul GUIBAL.
Mon adresse est : M. Paul GiUbal, secrétaire de la Chambre
de Commerce y à Odessa.
A Monsieur Ph. J. CouUer, auteur des principales positions
Géonomiques du Globe.
Monsieur ,
Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai reçu d'un de mes correspondaus
en Hollande la réponse que j'attendais impatiemment, pour vous
prouver combien je m'estimais heureux de pouvoir vous être utile.
Je m'empresse donc de vous envoyer tous les renseignemens que
j'ai pu rassembler dans l'intérêt de votre demande, en y ajoutant
encore le tableau de que j'ai reçu de Londres.
Parmi ces documens, il est vrai qu'il s'en trouve un qui fait
partie d'un ouvrage tout récemment publié , mais il est possible qu il
ne vous soit pas encore parvenu , et, dans le cas contraire, j'espère
que vous n'y verrez que le désir qui m'anime de mériter votre
honorable confiance, en tout ce qui peut dépendre de mes efforts.
Bruxelles, le 15 novembre I829i
C OKRSSPONDANCE. lxxiti
ji. M. le Chei^alier Abranûison, à Copenhague.
Monsieur ,
Sur le point de publier la série des dictionnaires géographiques ,
dont le prospectus que j'ai l'honneur de vous envoyer vous donnera ,
je l'espère, un exposé auquel suppléera la vaste étendue de vos con-
naissances , je m'estime heureux , Monsieur , de pouvoir réclamer de
votre expérience et de vos travaux connus de tout le monde scien-
tifique , quelques renseignemens sur votre patrie , immortalisée par
les Tycho-Brahé , les OEhlenschlaeger , les Thorswalden , et tant
dautres honcimes distinfgués qui prouvent que votre nation a d^uc-
ment fourni son contingent à la gloire des sciences , des lettres et
des beaux-arts. Me proposant de réunir des données vérifiées sur
les lieux-mêmes, je suis bien persuadé que cette partie de mon plan
méritera votre approbation, puisque vos ouvrages brillent du plus
vif édat de la vérité. Il na'est donc en quelque sorte permis d'espérer
qu'il vous plaira de m'envoyer quelques renseignemens sur votre
patrie , dont vous êtes un des plus beaux omemens.
La Société des Sciences de Bruxelles serait non moins honorée que
puissamment secondée de vous compter au nombre de ses membres
correspondans , qui dans chaque pays représentent les notabilités
scientifiques les plus légitimes. Veuillez, Monsieur, répondre à ce
Tœu, et croyez que ce n'est pas seulen]^ent votre pays qui serait
fier de posséder un homme d'un mérite aussi réel que le vôtre, etc.
Bnuelles,le4jainl831.
13
Lxiiv corbsspoudakcb.
A M. Ddaictre, wocat à Namur. '
Monsieur ,
n me serait bien agréable d'apprendre que tous êtes persuadé de
toute la reconnaissance que je vous dois pour votre généreux pro-
cédé. L'ouvrage dont vous voulez bien enrichir ma bibliothèque,
me rappellera que parmi les hommes estimables qui secondent les
progrès des connaissances humaines , les plus distingués s'empressent
d'aller en quelque sorte au-devant des voeux et des demandes
Que votre modestie, Monsieur, me permette de vous dire que ces
hommes sont rares.
Je voudrais pouvoir répondre à vos bontés et à votre noble
initiative , mais |e suis trop heureux du sentiment de la reconnais-
sance, etc., etc.
Broxellet, le 15 avril 1831.
N. B. M. lavocat Ddaictre awt eu la bonté de faire présent à la biUiothôque de
TEtablissement Géographiqoe, dW ouTrage en 6 volumes sur la proTÎnçe de Namur.
A M. Triest, chanoine à Ganà, fondateur, en 1 8o3 , de VInsiitiU
enfweur des JUles sourdes-muettes.
Monsieur ,
En élevant en faveur des sourds -muets Finstitut dont vous
êtes le créateur , puisque avant vous , dans notre pays , un préjugé
aussi absurde qu'il est humiliant pour Fespèce humaine, représen-
CORRBSPONDÂIICX. lxkt
tait le sourd-muet coiimie un être insensé , tous ayez pris rang parmi
les premiers bienfaiteurs et les savans les plus distingués de notre
patrie. Vous m'excuserez donc, si je vous demande quelques détails
sm* votre bel établissement , dont je me propose bien de parler dans
le dictionnaire géographique que je vais publier. Cet objet est à mes
yeux d'autant plus intéressant , que pendant une si longue suite de
siècles, les sourds-muets sont demeurés végétatifs au milieu des
mœurs , des idées et de la langue de leur pays , sans que leur vie
intelligente ait pu commencer à se développer à la voix d'un maître
libérateur, etc.
Bmiellffs, le 18 janvier 1831.
4 M. fronder Maelen, à Bruxelles.
Monsieur ,
Par votre honorée du i8 dernier , vous désirez obtenir quelques in-
dications au sujet des enfans sourds-muets en cette ville : en réponse ,
j'ai ITionneur de vous prier de vouloir consulter le Philantrope, que
vous pourriez avoir à Bruxelles, chez Weissenbruch, imprimeur, à qui
je les ai communiqués dans le temps. Vous y trouverez, page i6o et
suivantes, tout ce que je pourrais vous dire sous ce rapport, sauf le
nombre des garçons , qui s'élève en ce moment à 33.
Veuillez recevoir , Monsieur, l'assurance de ma considération dis-
tinguée.
Votre très-humble serviteur,
P.TIŒST.Chan.
Gand, le 31 janvier 1831.
hxxYi COBBESPORDAUCB.
^ M. f^an Goethemjïls, propriétaire d^un établissement indusii'iel ,
à Aujrsen.
«
Monsieur ,
Je m'empresse de vous répondre , pour vous informer que les
renseignemens géographiques que j'ai eu l'honneur de vous deman-
der n'ont d'autre ohjet que de faire connaître le d^gré de prospérité
industrielle auquel nous avons atteint : tout ce qui peut être relatif
aux procédés particuliers , en vigueur dans votre utile établissement,
n'entre en aucune manière dans le domaine de nos recherches j il
ne s'agit que de faire connaître la nature des résultats obtenus. Le
nombre des ouvriers employés; l'époque de la fondation de l'éta-
blissement , les probabilités d'extension et de développement pour
l'avenir; les ressources qu'offre la main-d'œuvre pour la population;
les exportations; enfiba, à la lettre, les renseignemens qui sont dans
l'intérêt du propriétaire de l'établissement.
Veuillez croire au. plaisir que j'aurai en apprenant que ces détails
ont reçu votre approbation.
Agréez l'assurance de la considération très<listinguée avec laquelle
j'ai l'honneur d'être , etc.
Bruxellea , le 21 Juin 1831 .
COBBBSPOHDARCE. lxzvii
A M. htày Archis^iste, à Liège.
Monsieur ,
Parmi les recherches variées qu'exigeait le déyeloppement de notre
plan géographi(]ue y l'histoire de la langue indigène pour chaque loca-
lité a toujours été à nos yeux une des sources les plus précieuses
d'investigation : il n'est pas jusqu'aux langues les plus septentrio-
nales , sur lesquelles nous n'ayons provoqué des renseignemens ; et
plusieurs lettres de l'extrême Islande nous ont prouvé tout récem-
ment que la science privilégiée des Adelung , des Balbi , des Vaudon-
court, etc., offi*ait les monumens les plus rationnels au géographe
qui ne s'arrête pas aux apparences de la vérité.
L'idiome du pays de Liège devant occuper une place distinguée
dans la description géographique de cette province , dont nous nous
occupons dans ce moment, Q me serait bien agréable d'obtenir de
votre bienveillance des renseignemens qui servissent à préciser l'état
du langage, aux di£férentes époques de l'état social.
Si vos loisirs vous permettaient de me donner im aperçu descriptif
des archives , vous rempliriez une lacune par laquelle , seul , vous
pouvez satisfaire aux demandes de la science.
Je me flatte que vous accueillerez ma demande j c'est ainsi que
la géographie vous devra la communication de précieuses lumières ,
que , par un heureux retour à la vérité , la majorité dea lecteurs com-
mencent à trouver intéressantes.
Bruxelleê) lo 4 mars 1831.
Lxxviii CORRESPORDAIfCE.
A M. Grai^ez.
Monsieur ,
L'objet que se propose le gé<^aphe étant de représenter avec
fidélité le sol et l'habitant de chaque pays , la peinture peut l'aider
dans ses recherches pour découvrir la vérité aussi efficacement que
maints et maints ouvrages. Cet aperçu , pour avoir échappé au vul-
gaire des amateurs , n'en motive pas moins en partie le goût éclairé
des personnes qui , comme vous , Monsieur , aiment le beau dans les
sciences et dans les arts. Les faits consignés dans les annales des
historiens acquièrent un nouvel intérêt lorsquHs sont reproduits
parle peintre; je pourrais en dire autant du paysage et d'autres genres
qui doivent servir d'instruction au géographe, et je vous soumets ces
considérations dans l'espoir d'obtenir Votre approbation et votre
appui , pour les renseignemens relatifs aux productions de l'art de la
peinture , à Liège , qu'en votre qualité d^amateur très-distingué , vous
vous complairez sans doute à me communiquer.
J'ose en appeler à votre zèle pour les connaissances utiles, ainsi
qu'à votre patriotisme.
Agréez l'assurance de la considération très-distinguée, etc.
Bruxoltes , le 6 maii 1S31.
A M. Jacques Graberg de Hemsô, proconsiddeLL. MM. Suédoise
et Sarde, à Gênes.
Monsieur ,
Les ouvrages que vous avez eu l'extrême obligeance de m'adresser,
sont pour moi des guides où je puise chaque jour de nouvelles
lumières : c'est au creuset de votre expérience que vous avez sou-
COBBKSPOnDAlfCE. lshii
mis vptre vaste érudition, et toutes deux s'accordent merveilleuse-
ment pour rinstrucUon de vos lecteurs. VeuiUez , Monsieur, agréer
comme un faible titre de ma reconnaissance les cartes géographiques
que j'ai llionneur de vous adresser, et croyez, Monsieur, qu'au
milieu des travaux que |'ai entrepris , fl me sera bien agréable d ap-
prendre qu'un savant de votre ordre veut bien prendre quel-
que intérêt aux productions qui sortent de mon établissement.
Recevess l'assurance du profond respect avec lequel fai l'honneur
détre, etc.
A Monsieur Ph. Fonder Maelen, à Bruxelles.
Monsieur ,
Ayant été absent pour quelque temps , je n'ai pu répondre plus
tôt à votre lettre du 21 Août, que j'ai trouvée à mon retour. Je suis,
en vérité, confus de la trop haute opinion que vous voulez bien avoir
à regard de mes connaissances en géographie : le peu que j'en sais est
le finit d'une étude assidue ; et comme je ne cultive cette science
qu'en amateur, je ne puis me mettre au rang des géographes de
profession , dont il y en a plusieurs qui ont atteint une perfection rare ,
unie à de très-vastes connaissances.
Je désirerais maintenant pouvoir répondre selon vos souhaits à
r^ard des connaissances locales sur la Hollande, mais on ne publie
pas grand chose ici sur nos provinces , et les ouvrages anciens ne
peuvent plus servir à une description selon l'état actuel. Ce qu'il y
a de mieux , à l'égard des provinces (septentrionales du royaume ,
ce sont les ouvrages de F^an Campen, Gosselin, de Geldei^,
Kngenhojff' (en hollandais).
M. Van Wijk R»", a publié « Nieuwe handleijding tôt de aar-
drijkunde, etc., » dont il n'a encore paru que trois volumes, grand
Lxxx CORRSSPONDAlfCE.
•
19-8^; le premier volume contient la description des Pays-Bas, que
vous pouvez employer en sûreté pour votre dictionnaire, sauf une
légère erreur , page 226 , à l'égard de la population d'Utrecht , cpie
l'auteur évalue à 33 ,700 habitans : cela était vrai , il y a ^5 ans ; actuel-
lement on peut la mettre hardiment à 38,ooo; et dans 5 ou 6 ans,
x^ette ville en aura probablement 409000. Il n'y a pas de cité en
Hollande qui fleurisse autant ; la ville devient trop petite pour la
population qui 8^ augmente : aussi on songe à l'agrandir; une partie
des remparts est déjà abattue , et cette enceinte entière disparaîtra
dans quelques années.
Les descriptions ne disent rien aussi de la belle salle de spectacle
sur le Vreeburg, plus grande que celle de la Haye. M. Van Wijk
parle de 7 églises réformées : cela est encore vrai , mais sous peu elles
seront réduites à 6; celle de Saint-Jean , au milieu de la place de ce
nom {Jans kerkhof) , sera abattue pour agrandir cette place , qui
sera alors en quelque sorte comparable au Voorhout de la Haye.
Par rapport à la Haye, je ne sais si les géograpbies indiquent que
cette ville s'étend ou est censée s'étendre jusqu'à la mer , le village
de Scheveningen ne Formant actuellement qu'un faubourg de la ville
et de l'octroi de la Haye.
Je n*ai pas de correspondans proprement dits , qui s'occupent de la
géographie de nos provinces. Je ne connais que de réputation
MM. Van Wijk R"*, instituteur à Hattem, et De Gelder, professeur
( je crois ) à Leide ; mais ces deux savans seront incontestablement
les plus à même de vous fournir des données précieuses sur les pro-
vinces hollandaises. J'observerai ici , en passant , que tout ce que les
étrangers publient sur la Hollande est généralement tout-à-fait erroné :
on décrit des établissemens et des manufactures qui n'existent plus ,
et on supprime ce qui existe véritablement 3 ce que les voyageurs
racontent des mœurs , des coutumes , del'étatdela société en HoUande ,
tout cela est trè^plaisant et divertit les Hollandais eux-mêmes.
A l'égard des colonies hollandaises aux Indes orientales , les meil-
leurs ouvrages à consulter sont (outre RaiHes , Marsden et Grawford)
le journal intitulé Hermès y publié à Amsterdam, chez fVestermanj
1 829. Vous serez obligé d'acquérir la collection complète , à cause des
données précieuses qui sj trouvent à l'égard de Java , Sumatra ,
CORRESPONBANCB. lxxsi
V
Bornéo, Gélèbes , et dont un grand nombre a été fourni par M. Tobias ,
ancien commissaire de Bornéo et Célèbes , demeurant actuellement
à Zwolle en O veri jssel. — ^La traduction hollandaise de Tuckeij (aard-
rijkskunde voor zeei^aart en koophandel), 5 vol. gr. in-8®, Rotter-
dam, /mmerzee/, 1 819, est aussi très-utile à consulter. Cette traduc-*
tion , améliorée et augmentée , est préférable sous plusieurs rapports
à son original (^^in'/zm^ geographjand Statistic). Vous posséderez
sans doute les voyages suivans , non traduits en français j en tous
cas , voici les titres :
Land en zee tochten in Nederlandsch Indie, door S. Oliuier^
ndeelen, Amsterdam, 1828.
— reize, door D. Kolffy in-%'^ m^eteen kaart, AmsU , 1838.
een gedeelte der NederL bezitiingen in O. Indie door
S^ C. Bonne, inS"* met pi. , Amst., 1826.
Brieven over Benkolen , door Nahuis ^Breda, 1827.
De ^rugten mijner -werkzaamheden gedurende mijne reize over de
Kaapder GœdeHoop, naarJas^a, enz., enz., door M. D. Teens-
tra, Groningen, 1839; 2 volumes (il doit en paraître un S"»*)
m-80.
— SchetsenaangaandedelandeUjkeadministratien)anJaifa,€nz.^
door P. de Haan , //^-8® , Laden, 1 829.
Tous ces ouvrages contiennentdes renseignemcms utiles à connaître.
A^éez les sentimens de la considération très-distinguée avec
laquelle j'ai l'honneur d'être ,
Monsieur ,
Votre très-humble et obéissant
serviteur ,
De Derfelden de Hindbrstein •
Snelleabruç , 10 septembre 1829.
14
Lxxxu CORRESPONDANCE.
jé Monsieur Ph. fronder Maelen, à Bruxelles.
Monsieur ,
J'ai reçu, il y a quinze jours, votre lettre datée du 8 Juin , dans
laquelle vous m'engagez à vous communiquer, pour votre œuvre géo-
graphique , quelques notices sur le Danemarck , et particulièrement
sur la partie de ce pays dont je suis habitant. Quoiqu'il est à craindre
que votre entreprise soit pour le moment suspendue , à cause des
troubles auxquels votre patrie est encore exposée , je m'empresserai
néanmoins de vous montrer combien je souliaite pouvoir contribuer
à l'accomplissement de vos vœux , en vous envoyant la relation ci-
jointe sur l'établissement de Frederikshavn , écrite par mon ami
M. le colonel Tscherning , cinlevaht inspecteur de cet établissement,
qui est seul en état de vous donner des renseignemens exacts •
Il vous serait agréable sans doute d'avoir quelques notices sur les
dispositions prises en Danemarck , pour améliorer la condition des
paysans et des pauvres , pour organiser les écoles primaires , les insti-
tuts d'un ordre plus élevé , etc. , en un mot , tout ce qui regarde la
•civilisation du peuplé Danois 5 mais je crains que cette entreprise ne
surpasse mes forces. Je trouve donc plus raisonnable de m'en tenir
aux notices de mon ami.
J'ai l'honneur de vous saluer ,
C. L. Strom ,
Pasteur de Frederikshavn ,
(en Danemarck.)
Frederikjfaavn , le 12 NoTembre 1830.
CORRESPONDANCE. lxuiii
A Morisieui* Ph. fronder Maelen, à Bruxelles.
Monsieur ,
«
Vous trouverez ci-joint le modèle de lettres que je me propose
d envoyer à tous mes curés primaires , avec les tableaux que m'a remis
de votre part votre correspondant de Namur. Je vous prie de le faire
lithographier et d'en tirer 55 exemplaires \ que vous aurez la complai-
sance de m'adresser par la diligence. J'aurai soin de les distribuer
de suite et m'empresserai de vous faire passer les réponses, lorsqu'elles
me seront toutes parvenues. J'aurai |t me féliciter, Monsieur, si mes
Tœux à cet égard sont exaucés, d'avoir pu contribuer en quelque
chose à l'accomplissement des vues éminemmeujt patriotiques qui
TOUS animent , et auxquelles la science a déjà de si grandes obliga-
tions.
Veuillez agrébr l'assurance de la haute estime et de la considéra-
tion très-distinguée avec lesquelles je suis ,
Monsieur ,
Votre bien humble et très-obéissant serviteur ,
N. A. Ondernard , ÉvÊQUE DE Namur.
Namur, le 24 février 1831 .
Monsieur le Curé primaire,
La vraie religion a la science pour appui et pour compagne. Tout
ce qui petit contribuer à lavancement de celle-ci doit donc inspirer
un vif intérêt aux ministres du culte catholique. C'est ce motif qui
Lxxziy CORRESPONDANCE.
nous engage à vous transmettre les tableaux ci-joints destinés à per
fectionner un ouvrage extrêmement utile: Veuillez les fairç passen
à MM. les desseryans de votre canton, en les engageant de notre
part à satisfaire , autant que possible , aux questions qui y sont
posées. Après avoir recueilli leurs réponses , vous voudrez bien nousi
lés faire parvenir avec les vôtres , sous bandes et sans délai.
Je suis avec une considération distinguée, Monsieur le curé pri-
maire, ^
Votre très-affectionné dans le Seigneur ,
N. A. Ondernard, Évêque de Namur.
LETTRES EU ITA.LIEII.
Pregiatissimo Signore,
Appena ebbi ricevuto il suo pcegiatissimo foglio , mi sono occupato
ariunire cià che elladesidera, e gliinsettiper ilSignorVanderlinden: '
dopo di essermene occupato per un' intiera settimana , mi trovo
abilitato a farglene Tinvio dimani per mezzo délia diligenza. Troverà
' M. le docteur VanderliDden qui , jeune encore , avait pris rang parmi les
premiers entoroologues de notre époque, a été enlevé à l'humanité, à sa pali'ie
et aux sciences, après une courte maladie , en i83i.
CORRBSPONBANCE. lskit
nella cassetta , oltre due piccole scattole di coleopteri , uua raccolta
di conchiglîe fo^ili subapennine di cîrca 170 specie dassificate a
seconda dell' opéra di 3rocchi, e due raccolte topografiche. Bramerei
conchiglie fossili secondarie ed anche terziarie dassificate, corne
pure délie littorali e fluviatili e terrestri esotiche : sarei ben contento
se si potesse ^oyare alcuna délie seguenti specie : Cyprea argus,
Ostrea nudleus, Scalaria pretiosa, Scopula infundibulian , etc.
Rifflettendo al di lei progetto di fare un dizionario geografico , non
ho creduto di poterla meglio ser vire che col dirigermi al C** Litta ,
distinto geografo die da lungo tempo si occupa di un layoro simile
sull' Italia : egli mi ha promesso di occuparsene e di prepararle una
piccola memoria su taie proposito , die io le mandera subbito che
mi sarà consegnata. Dal lato mio io non mancherè di rispondere
a tutte quelle interrogazioni e schiarimenti che ella potrà da me
desiderare.
Mi onori de' suoi comandi e mi creda
Suo devotissimo servitore ed amico.
C. Gius« De Cristofori,
Gontrada del Durîno, n® 4^^*
llilano , 4 Mario 1890.
LxxxTi CORRESPOND A.NCE
Churissimo Signore ,
L'Accademia délia Valle Tiberina Toscana , per quanto molti rag-
guardevolissîmî personaggi l'abbino favorita del loro nome , pur con
tutto cio non si estimaya abbastanza onorata fino che le mancava
fra quelli dei più rispettabili socj il nome chiarissimo di V. S. Blma.
Fu per questo cbe (eletto la proposizione del. Ch. Dottor Attilio
Zuccagni Orlandini, socio nostro. benemerito) gli Accademicî la
nominarono per acclamazione socio corrispondente , persuasî, che
la cortesia di lei , eguale ail' estenzione dei merîti suoi , non avrebbe
ricusato questo piccolo attestato délia vera stima che le professano.
Che s'ella non voleva che gli anzidetti Açcademîci usassero seco
lei di tanta liber ta , CQnyeniya , permetta la sua modestia il dica ,
che le opère sue rendessero ïneno desiderabile la società dell' autore.
lo poi godo sommamente di questa circostanza, perche mi
porge la fortunatissima occasione di protestarle il mio più profoiido
rispetto , coi sentimenti del quale mi dichiaro
Di lei chiarissimo Signore ,
Devotissimo , obbligatissimo , ossequiosissimo servitore.
Frangesco Gherard Dragomanni.
w
Al. Ch. Sig. Ph. Vander Maelen (Bruxelles).
San Sepolcro, 5 Mano 1831.
CORRESPONDANCE. Lxxxm
Impériale e Reaie Accademia Economico-Agraria.
Dd Geor^qfili di Firenze.
Intenta sempre FAccademia ad ascriyere al numéro dei suoi
membri le persone che non solo possono recarle decoro con il loro
nome, ma ancora esserle utili con la communicazione d'esperienze
e di ifccritti diretti ail' avanzamento délie cognizioni teoriche e pra-
tiche riguardanti TAgricoltura e qualunque altro ramo d'Economia
pubblica e priyata , e délie scienze ed arti in quei particolari che
con esse abbianorelazione,ha nell' Adunanza ordinaria de' 6 febbra jo
mille otto cento trentuno, eletto V. S. Ph. Vander Maelen per
uno dei suoî socj corrispondenti , e percîo ve ne diamo la présente
in prova délia vostra ammissione e corne mi attestato dei vostro
merito e délia nostra stima per voi.
Data in Firenxe nella Residenta delF Accademia, questo di 7 febbrajo 1831 .
Gazzeri , Vice-Presidente. Ferdinando Tartini Saltatici ,
Attilio Zuccagni Orlandini . • Segretario degli Atti.
Seg. délia corrisp.
Notre Correspondance, prenant chaque jour un nouveau développement,
QOD seulement dans les parties les plus éclairées de l'Europe, mais encore
dans les régions les moins connues de l'un et l'autre Hémisphère, nous
virions pu grossir ce recueil d'un grand nombre de lettres plus ou moins inté-
ressantes : mais nous croyons en avoir publié suffisamment la première année ,
pour espérer que le public voudra bien nous tenir compte de nos efforts ,
qui n'ont eu pour but que d'atteindre à l'expression des faits véridiques
relevés sur les lieux, et justifier ainsi le titre et le plan de la Géographie
en douze Dictionnaires.
DICTIONNAIRE
GÉOGRAPHIQUE
DE LA
PROVINCE DE LIEGE
DICTIONNAffiE
GÉOGRAPHIQUE
DE LA
PROVINCE DE LIEGE
• «
ï
f-
AVERTISSEMENT.
Le plan que nous ayons adopte pour notre Géographie en douze
Dictionnaires , se trouvant très-développé dans le prospectus que
nous en publiâmes au commencement de 1 83o , il nous suffira sans
doute de prévenir le public que nos communications ayant été forcée
ment interrompues par les événemens politiques , nous ne crûmes
pas moins remplir nos engagemens en faisant précéder le diction-
naire général du pays de la publicati<m des dictionnaires spéciaux de
chaque province, qui servissent en même temps à démontrer jusqu'à
quel point nous avions poussé les recherches de détail pour le succès
de cette première entreprise.
n ne nous reste donc qu'à faire connaître les sections principales
que nous avons admises dans l'exposé de chaque article, et les noms
des personnes qui ont bien voulu nous aider en nous transmettant
les renseignemens qui répondaient aux questions consignées dans
les tableaux circulaires que nous avons adressés à chaque localité.
En suivant l'ordre des sections à chacune desquelles correspon-
dent un ou plusieurs tableaux circulaires, nous pourrons payer une
partie de la dette de la reconnaissance dont nous sommes surtout
redevables envers les membres dé la Société des Sciences natûrriles
de Liège.
I.
AVERTISSEMENT.
Four éviter des répétitions inutiles , nous placerons à la suite
des noms de ces honorables bienfaiteurs des sciences , les titres des
renseignemens dont ils ont bien voulu disposer en notre faveur.
Gréohgte et Minéralogie.
M. Davreux , président de la Société des Sciences naturelles de
Liège :
Un tableau complet des espèces minérales, avec, les localités;
Des observations entièrement neuves sur les eaux minérales.
M. DuMONT , ingénieur des mines , etc , etc. :
Un tableau complet des espèces minérales, avec les localités ;
Un tableau des hauteurs de la province j
Un grand nombre de renseignemens sur les minerais métaUi-
ques du sixième district des mines.
■
Nous avons à regretter plus que personne que les mémoires de
MM. Davreux et Dumont , couronnés par TAcadémie de Bruxelles ,
n'aient pas encore été publiés.
M. FuMiÈRE, inspecteur des ponts et chaussées et secrétaire de
la Société des Sciences naturelles de Liège :
Un tableau des hauteurs, contenant un grand nombre d'observa-
tions inédites.
M» le Docteur Schmerliug :
Un mémoire sur les grottes et les fossiles de la province.
iiTERTISSCMEIlT. i)
Hydrographie.
M. FuMiÈRE :
Tableaux des rivières et des routes delà proyince de Liège.
Agriculture,
M» Stephens , membre de la Société des Sciences satureUes de
Liège :
Des annotations précieuses pour servir à la rectification de plu-
sieurs ouvrages sur l'agriculture
Le plus grand nombre de MM. les Bourgmestres de la province ,
ainsi que MM. les Contrôleurs et Receveurs :
Tableaux circulaires remplis.
(On distinguera facilement , à Tétendue des articles , les
d'où il a été impossible d'obtenir des renseignemens.)
Zoologie.
M. le baron Edmond de Selts-Longchamps, membre de la
Société des Sciences naturelles de Liège :
Un mémoire du plus haut intérêt sur l'Ornithologie de la )pro-
vince de Liège , fruit des savantes recherches de l'auteur ;
Un mémoire sur l'Entomologie de la province j
Des renseignemens sur Waremme et plusieurs autres localités.
M. CÀRUER,membre delà Société des Sciences naturelles de Liège :
Un mémoire sur les sauriens , les ophidiens , les batraciens , etc .
▼ ▲Y£aTIS8£MEllT.
M, Robert, membre de la Société des Sciences naturelles de Liège:
Un mémoire sm* les insectes de la province de Liège.
Anthropologie.
M. le Docteur Sauveur fils , savant géologue :
Des renseignemens sur les maladies qui ont éclaté à Liège depuis
le douzième siècle jusqu'en i8i4»
Commerce et Industrie.
MM. Flumans , A. Frangottez , N. M. £• Soinne et Kemlin :
Rapports faits au comité d'agriculture , de commerce et d'indus-
trie.
Ch. Wellerens, ingénieur des mines :
Mémoire sur le septième district des mines.'
M. Elias, membre de la commission administrative de l'école
gratuite pour la classe ouvrière, et M. Visgher , membre de la société
d'encouragement pour l'enseignement élémentaire, nous ont accordé
tous les secours que nous avons réclamés de leur bienveillance , et
en outre ces Messieurs ont puissamment contribué par leur en-
tremise à nous faire obtenir des documens authentiques du plus haut
prix.
Telle est l'impulsion qui a été communiquée aui: sciences géogra-
phiques par les habitans les plus éclairés de la province de Liège.
Les principaux ouvrages que nous avons pu consulter, sont: les
mémoires géologiques de M. d'Omalius d'Halloy ; la statistique de
M. Courtois , ouvrage très-répandu et justement apprécié , qui nous
a été d'un très-grand secours \ la Flore de Spa de M. Le Jeune j le guide
ATERTISSBKBHT. t
des curieux qui visitent les eaux de Spa , par M. Dethier , ritinéraire des
environs de Spa, par M. Wolff; lliistoire de Liège par M. Dewez ';
rbistoire de Spa par M. de Villenfagne; le journal d'agriculture;
le voyage pittoresque dans le royaume des Pays-Baspar M. de Gloet,
(ouvrage dans lequel on distingue sous une simple initiale la plume
élégante et facile de l'un de nos premiers savans ) ; et la notice des-
criptive ethistorique des principaux châteaux etgrottes^parM.Gharlé
de Tyberchamps.
Quant k la nomenclature basée sur les tableaux du cadastre, de
MM. les Bourgmestres , de MM. les Contrôleurs et Receveurs, et les
ouvrages les plus accrédites ^ après avoir donné Fétymologie toutes
les fois qu'ily a eu lieu, et les synonymes même en wallon, nous nous
sommes attachés à conserver en premier ordre le nom que nous
avons cru devoir adopter après un mûr examen de tous nos renseigne-
mens. Ces synonymes imposés aux communes à diflFérentes époques,
et que nous avons scrupuleusement reproduits, sont d'autant plus
importans qu'il existe des actes , des écrits où ces noms peuvent se
rencontrer , et il doit étrjs satisfaisant quelquefois d'y retrouver
leur concordance avec les noms anciens réhabilités ou tombés en
<Jésuétude.
Les circonstances ont nécessité quelque retard dans la transmis*
sion des matériaux, qui tous ne nous sont pas parvenus avec la même
célérité : aussi la nomenclature n'a pu être régularisée aussi rigou-
reusement que nous l'avons fait pour la province de Namur, qui est
^us presse. Nous ne citerons à cet égard que les articles commen-
çant par les prénoms Saint, Sainte, que nous avons été obligés de.
laisser à la lettre S. Des renseignemens très-importans , entre autres
ceux qui étaient attenduspour l'article Verviers, ne sont arrivés qu'en
Décembre. Sinous insistons sur ces détails qui pourraientp^raitre mi-
' Histoire da Pays de Liège , par M» Dcwez , auteur de THistoire générale de la
^^Siqne j 2 toI . in-S , Brnxelïcs , 1 822. .
Tj AYERTISSEMEICT.
milieux à quelques lecteurs, c'est que, dans notre désir d'être constam-
ment vrais et exacts, nous nous sommes convaincus que l'on se trompe-
rait étrangement si l'on croyait qu'on peut écrire des articles d'un
ouvrage de géographie comme le permet un livre d'imagination;
lorsqu'on veut concilier les contradictions de dates et de circon-
stances qui ne se rencontrent que trop souvent ; lorsqu'il faut pâlir
des jours entiers pour la vérification de quelques faits qui ne com-
portent parfois qu'un court alinéa ; lorsqu'en rédigeant un article on
s'aperçoit d'une omission, on conçoit un doute sur certains ren-
seignemens pris sur les lieux, contradictoires avec d'autres renseigne-
mens , des assertions différentes } qu'il faut écrire de nouveau dans
la localité que la chose concerne , attendre une réponse plus ou moins
tardive , il doit inévitablement en résulter que la marche du travail
en soufiQre, et que l'on consume un espace de temps qui ne saurait être
apprécié que parles personnes vouées à ce genre dé rédaction. Toute-
fois il serait déraisonnable et de la plus grande témérité de notre
part de prétendre avoir échappé à beaucoup d'erreurs ; heureux si
nous parvenons à mériter les suffrages du public en faveur de nos
efforts courageusement soutenus malgré les conjonctures , les dif-
ficultés sans cesse renaissantes qui sont attachées à un premier essai, et
surtout si nous pouvons obtenir pourla province de Liège de nouveaux
renseignemens destinés àagrandirles cadres de nos sections, que nous
ne considérons jusqu'ici que comme de simples points de départ.
Nous réclamons avec la même instance des documens pour servir
à la description des autres provinces du pays , à la suite desqueb
paraîtra le dictionnaire général avec la liste complète de toutes les
personnes qui nous ont aidés de leurs communications.
H sera en outre publié, à des époques indéterminées, des docu-
mens statistiques et un recueil de mémoires scientifiques mis en
rappçrt avec les sections admises dans la Géographie en douze Dic-
tionnaires. Tous les hommes éclairés sont priés de vouloir bien y
déposer ce qu'ils posséderaient d'inédit.
▲yERTISS£M£]VT.
▼'J
L'appendice du dictionnaire de Liège est un premier modèle de ce
recueil , et l'on peut juger de la nature et de l'importance des maté*
riaux statistiques réunis50us le titre de documens , par cequ'il en est
publié présentement , ainsi que par les titres suivans des tableaux
qui Yont être également livrés à l'impression :
Tableaux du cadastre, par communes et par nature de propriétés,
transcrits fidèlement d'après le n"* 1 1 du cadastre , avec autorisation.
Tableaux de la contribution personnelle, patente et foncière, par
communes. Années 1820, i8:î5, iSSo, par M. Visscher. (Province
de Liège. )
Tableaux du nombre des écoles primaires et des élèves. Années
1820, iS25j i83o, par M. Visscher. (Province de Liège. )
Tableaux des machines à vapeur de la province de Liège.
COUP-D'ŒIL
SUR
LA PROVINCE DE LIÈGE.
Avant sa réunion à la France^ en yertu des décrets de
la Convention nationale des 2 et 4 mars^ et 8 mai 1798^
renouvelés après la rentrée des troupes françaises^ en juil-
let 1794^ 1^ P^ys d^ Liège était composé de cinq provinces
principales^ savoir : la Gampine^ la Hesbaye ^ les comtés de
Looz et de Hôrn^ le marquisat de Franchimont^ le Gon-
droz et le pays d'£ntre-Sambre-et-Meuse : il possédait en
outre plusieurs enclavemens.
Le département de FOurte^ qui fut érigé par le gouver-
nement français^ était formé :
i"" D^une grande partie de Fancienne principauté de
liége^ dont les communes les plus éloignées de la capitale
étaient entrées dans la composition des départemens cir-
convoisins;
2"" Des territoires qui^ bien que très - rapprochés de'
Liège, ne ^dépendaient. point de la principauté^ tels que
les villages de Loncin et d^Awans (à mpins de 9 milles au
N. 0. de la ville de Liège), appartenant à Pélectorat de
2 COUP-D'OEIL
Trêves, et le village d'Othëe appartenant à celui de Colo-
gne, et dont la distance de Liège est d^environ i8 milles ;
3"" De la plus grande partie du duché de Limbourg et
du comté de Daelhem; '
4° De la plus grande partie de la principauté de Sta-
velot, comprenant deux abbayes soumises au même abbé,
celle de Stavelot et celle de Malmedy, avec les villes des
mêmes noms et leurs territoires;
5"" De quelques portions de la province de Luxembourg,
telles que les terres de Saint-Yith, de Schleyden et de
Gronembourg, à l'extrémité orientale du département;
G"" De 26 juridictions ou villages du duché de Brabant;
7** De 27 seigneuries du comté de Namur ;
S"" De plusieurs villages qui se prétendaient indépendans,
et qu'on appelait terre de rédemption^ avant qu'ils fussent
partagés entre l'empereur d'Allemagne et les Hollandais ,
d'après le traité de Fontainebleau du 8 novembre 1785.
Pour échapper à la domination de ces deux puissances qui
réclamaient également le droit de souveraineté, ces villages
furent contraints de payera l'une et à l'autre un léger tribut
annuel. Dans cette cathégorie, se trouvaient les terres
d'Argenteau et de Hermalle : la première sur la rive droite
de la Meuse, et la seconde sur la rive gauche; le village
de Fallais, l'un des 26 du duché de Brabant; enfin, le petit
village de Paifve, à droite et à la moitié du chemin qui con-
duit de Liège à Tongres , portait aussi le titre de terre de
rédemption^ tandis que le village de Tignée , à i lieue i;5
etàl'Ë. de Liège, prétendait dépendre immédiatement de
l'empire Germanique.
Le département de l'Ourte, qui fut maintenu depuis 1794
jusqu'en janvier i8i4> reçut son nom de la rivière d'Ourte,
qui le parcourt du S. au N., et vient se jeter dans la Meuse ,
SUR hk PROVmCB DE LIEGE. 3
à Liège : ce département eut pour limites à TË.^ ceux de
la Roer et de la Sarre, au S. celui des Forêts, à l'O. ceux
de Sambre-et-Meuse et de laDyle, au N. , celui de la Meuse
inférieure.
La proyince de Liège actuelle est formée de ce dépar-
tement dont on a retranché six cantons, savoir: Gronem-
bourg, Schleyden, Ëupen, Malmedy et Saint-Yith, qui ont
été cédés à la Prusse , et Yiel-Salm qui fait partie du gïand
duché de Luxembourg avec quelques communes du canton
de Perrière ; elle en a échangé aussi quelques autres avec
la province de Namur. Cette province, dont la ville de Liège
est lechef-lieu, est bornée àPË.par le royaume dePrusse>
au S. par le grand duché de Luxembourg, à FO, par les
provinces de Namur et du Brabant méridional, au N.
par celle de Limbourg, qui répondent par leur position aux;
départemens ci-dessus mentionnés»
Sous lerapportde la Géographie physique, les limites qui
corresfiondent à ces confins politiques, sont, au N. et à PO.,
les vastes plaines de la Belgique et de la Gampine, à PË.
en tirant vers le S. Ë. , les montagnes qui se continuent
avec les volcans éteints de PËificl, et au S« les landes et
les forêts des Ardennes*
Suivant M. Dewez, leplusgranddiamëtrede la province
duN. ou S. est de lo lieues, et de FË. à TQ., de i5 lieuesi.
On évalue sa superficie à 262,900 bonniers.
La province actuelle est divisée en 3 arrondissemens;
savoir : Liège , Yerviers et Huy , comprenant 327 communes,
dont 7 ont conservé le titre de ville , et qui sont : Liège ,
Verviers, Limbourg, Hervé, Huy , Stavelot et Visé. Chaque
commune a ses dépendances plus ou moins nombreuses qui
sont fidèlement rapportées dans ce dictionnaire.
COITP-D'QBIL
APERÇU GÈOLOGIQVE ET HUIÈRALOGIQVfi.
D^aprës les travaux les plus distingués des géologues qui
se sont occupés de^ la province de Liège ^ les terrains de
cette contrée peuvent admettre deux classes : la première j
qui est caractérisée par des couches horizontales ou de
formation crayeuse^ se remarque sur la rive gauche de la
Meuse ; on la désigne sous le nom de Hesbaye ; la seconde
classe de terrains présente des couches inclinées : elle occupe
toute la rive droite du fleuve et comprend la vallée de la
Meuse ^ une partie des régions géologiques du Condroz et
de rArdenne et du ci-devant duché de Limbourg.
La surface de ces deux classes de terrains qui constituent
le sol de la province de Liége^ offre wi grand nombre de
vallées interceptées par des plateaux d^une élévation et
d^une étendue plus ou moins considérables. Ces vallées
figurent autant de tiges projetées par la vallée primordiale ,
représentant le tronc au moyen duquel les eaux se dirigent
versl a mer du Nord. A larive gauche, les vallées dans les-
quelles coulent la Méhaigne et le Geer sont peu profondes ;
la plupart sont étroites , très-sinueuses , k pentes escarpées
et presque perpendiculaires y tandis que celles où s^épan-
chent rOurte , la Vesdre , la Hoegne et TAmblève forment
des gorges et des ravihs qui creusent profondément le sol.
Les plus remarquables de ces bassins se trouvent séparés
par des collines dont les crêtes sont en général assez arron-
dies, tandis que les pentes s^abaissent sous une légère
inclinaison pour se terminer au bord des rivières d^une
manière abrupte.'
SUR LA PROVinCE DE LIEGE. 5
Parmi les plateaux qui diversifient la physionomie de la
proyince de Liège y on en distingue sept :
i^ Celui delaHesbaye^ à la rive gauche de la Meuse ;
2<> Celui duCondroz compris entre la Meuse ^ FOurte et
le Hoyoux ;
3o Celui qui est place entre FAmblève etFOurte;
4*^ Celui qui se trouve cir conscrit d'un côté par FOurte et
FAmblève, et de l'autre parla Vesdre, laHoegneetle Wayai;
5« Celui qui est limité par le Wayai et la Hoegne ;
6® Celui qui est borné par la Hoegne et la Vesdre ;
7^ Celui du Limbourg entre la YesdreetlaMeuse.
COUP-'D'aEIL
TABLEAU
Des éléi^ations du sol de la pr^ovince au-dessus de V Océan ^
ERDKOITS OBSEBVés. Hautears.
Le niveau moyen de la Meuse à la limite des provinœs de Liège
et de Limbourg. * Mètre.. 46,773
Le zéro de Téchelle du Pont-des-Arches, à Liège. 54,755
L'embouchure de Tourte, près de la Tour-en- Bêche, ibidem. . 55,o64
L'Ourte à Chénée, où elle reçoit la Vesdre 59,444
La Meuse sous le pont de Huy, à l'embouchure du Hoyoux. . . 63,118
La route de la Vesdre, vis-à-vis le four à chaux , en-deçà de
Qiaudfontaine 69,700
La Meuse à la limite actuelle des provinces de Liège et Nainur. . 7^,784
L'Ourte à Esneux 73,860
La Meuse à l'ancienne limite des dèpartemens de TOtirte et de
Sambre-et-Meuse 86«4ia
L'Ourte à Douxflamme, où elle reçoit l'Amblève 88,107
Orcye 101,935
La Vesdre au pont de Fraipont 103,000
L'Ourte à Hamoir io4,36o
L'Amblève à Remouchamps, où commence sa navigation. . . 130,347
L'embouchure de la Ho^ne dahs la Vesdre, à Pépinster. . . 137,633
L'Ourte, près de Barvaux , où elle entre dans la province ae Liège. 1 38,980
Le point d'embranchement des trois routes, à Pépinster. . . . 1 3 1,633
Remouchamps i33,ooo
Près l'orifice de la bure d'extraction de la houillère de la Haye, près
de Saint-Gilles i36,47o
Moulin de Voroux i4o,ooo
Plateau d'Oupeye i5o,535
Pont de Theux i55,ooo
Verviers (porte de Xhavée), en suivant la route de la Vesdre. . 1 58,459
Le point de jonction de la route de la Vesdre avec celle de Spa,
à Theux 159,308
Jardin derrière le château de Chokier 1 64,535
Montagne au-dessus de la caverne à ossemens fossiles, à Chokier. 166,080
Sur la montagne, près de la citadelle de Liège, le long du petit
sentier, au N. O. de ce fort i68,35o
SUR LA PROVINCE DE LIEGE.
Hauteurs.
Âu-des8U8 de la bande calcaire, à Beauseraye, vis-à-vis la courbe
que fait la route de la Yesdre, près du four à chaux, en-decà de
Ghaudfontaine . < 172,300
La bascule de Sainte-Walburge 181,000
Sommet de la montagne d'Angleur, vers la maison de campagne de
M. Nagelmaekers *: . . . i8i,4i4o
Plateau d'Ans i82,335
Vallon des Forges, entre Liège et Theux i8!1,q55
L'Arbre Sainte-Barbe (Hesbaye) i85,ooo
Pierreuchamps i88,4oo
Les hauteurs de Rooour 198,000
Sommet du pont de Dolhain-Limbourg , sur la Yesdre. . . . - . so 1 ,209
Soxhant 2o3,ooo
Haut-Sart. 2o3,ooo
Plaine moyenne sous Chinheid, vis-à-vis Chinheid. .... 2o3,ooo
Le mont Tillot 2o3,ooo
Près de Téglise de Polleur î 307,000
Plaine inférieure de Turon 2io,5o8
Chinheid. . * 212,208
Plaine inférieure du Marteau 217,610
Vis-à-vis la Heid des Qièvres. 224,900
Au village de Mont, près de Theux 3!i5,ooo
Plaine moyenne, sens Qiinru. 232,208
Butte à la Soufirerie. .... « 23 2,208
Sasserotte 232,2o8
Rougethier 233,ooo
Plateau de la montagne de Ninane , à l'O., d^rière lliôtel des grands
bains, à Ghaudfontaine. 233,83o
Plateau de la montagne située à 600 mètres environ au.N. du
château de Colonster 234,470
Thier de Spixhe 239,500
Bois de Franchimont ^39,600
Adseux 24i,ooo
Le Thier du Gibet . , 246,2o8
La plaine inférieure de Spa 246,8o8
La plaine moyenne du Fays 246,8io
Lliôtel des Pays-Bas à Spa 248,ooo
Le bois d'Ensival 26i,4io
Oneux ; 263,000
/
8 COUP-DOfilL
Hauteuri.
Entre Theux et Spa 266^000
Montagne entre Sasser et Sasserotte 368,700
La'Reid 370,000
Le vallon de Spa. 273^000
Hauteur à l'E. de Barvaux 374,300
Jevoumont. . . ^76,000
La plaine du Fays 376^000
Heid des Chèvres .* 385,3io
L'Hôtel d'Orange à Stavelot. 393,000
Le Mont commun . 3o5,2io
Tanezémont 3o5,3io
Vieux Pré, 509,000
Lit de rAmblève, au pont de Stavelot 3 11,527
Le Hameau des Douze-Hommes 330,ooo
Le Mont Jonkeux. . 533,728
Becoo. . . . . . • '. . 339,000
Le Spaloumont, vers Ânnette tt Lubin, près de Spa. . 333,756
La Fontaine de Watroz» 356,34o
Jehanster. • 359,000
La Fontaine de Nîvesez. . 343,o8o
La Fontaine du Tonnelet. . ... . • 347,920
Hauteur de Staneux ........ 549^00
Hauteur moyenne du plateau du Ck>ndroz 55o,ooo
Rohaimont. 35i,928
Banoyard. , ... . 557,000
Hauteur à TE. de Heid. ....... 557, 5oo
La Fontaine de Bonsart 559,600
Le Sart. , . . . 4 . . • . . 56i,ooo
Bois entre PoHeur et Spa. ••,.... 570,908
Tige au Sart 370,908
Haut-Regard . 572^)00
Creppe ' . 575,000
Jalhay. 585,ooo
Barrière de la Sauvenière^ à Spa 589,000
Limite de la province et de la Pmsse, en suivant la route de la
Vesdre. . ...♦.•.. 597,639
Uélévation qui domine Haut-Regard. 407,000
Devant la Forge, sur la hauteur dominante, près de Vert-Buisson. 4i5,ooo
La Sauvenière ou le Groesbeck 4i5^o8o
I
SUR LÀ PKOyiNCË DE L1£G£. 9
Au coin du HassdboBch 4ai^ooo
La Géronstère, à Spa. 43i,36o
Lierneux. . . . • 435,700
Point où la Vesdre pénètre dans la proyihce de Liège. 43o,599
Hestreux 443,ooo
Francorcfaamps 469,000
Sur la hauteur près du bois Monfa 476,000
A Textrémité E. du bois Magosser 48 1,000
A la première maison sur la route de Spa à Stavelot. . 494,000
G>kaifagne. . . • 5o6,ooo
Sur la hauteur de Longcbamps 533,000
Devant Baronheid. 54é,ooo
A la maison Leloup, dé Spa, à Stavelot 667,000
Au-dessus le Geisbosch 6o5,ooo
Sur le» Hautes-Fanges 610,000
Sommet des Fanges, à l'embraochement des routes de Malmédy
et de Stardot ' 633,000
Hoquay. 655,ooo
A la Grande-Croix (Ardennes) 648,ooo
A la Fontaine Bevîgny(Ardennes). 655,ooo
A la Baraque Michd (Ardennes) 680,000
LA HESBATE.
LaHesbaye^ qui appartientauterraincrétacë, occupe la
rive gauche de la Meuse ; sa plus grande élëyation ne
dépasse pas 200 mètres. Cette partie distincte de la province
de Liëge^ repose sur les terrains ar doisier et houiller (anthra-
ciJFëre Omalttisd'ffaUoy). La superposition se remarque sur-
tout dans les yallées arrosëes par les petites rivières qui
10 COVP-iyOEIL
fluent vers la Meuse entre Huy et Maestricht (i). Les par-
ties constituantes de la Hesbay e ^ sont en premier lieu la
craie ; le tuffeau^ la marne ^ Fargile^ le silex ^ forment les
autres ëlëmens dans des proportions plus ou moins yariées.
Ce terrain^ dont les couches sont horizontales^ seprésente
presque toujours au-dessous d^un dëpôt meuble ordinaire-
ment d^une couleur jaune; Pépaîsseur de ces couches super-
ficielles atteint quelquefois plusieurs mètres. La craie dont
se compose essentiellement ce dëpôt^ se trouve abondam-
ment dans les ëtages qui avoisinent les terrains primor-
diaux ; et lorsque Ton voit la superposition y elle repose
immédiatement sur ce terrain, ou bien elle n^en est séparée
que par quelques lits très^mmces de marne ouf d^argile
bleuâtre, qui renferme quelquefois du fer sulfuré. En
s^éloignant des terrains primordiaux, la craie passe au
tuffeau : elle prend alors une teinte jaunâtre, et sa texture
devient plus lâche et plus poreuse; dWtres fois elle acquiert
assez de consistance pour être employée comme pierre à
bâtir.
La craie blanche de cette zone est ordinairement ten-
dre et friable; exposée aux agens atmosphériques elle se
désagrège et se pulvérise. On remploie généralement pour
Famendement des terres ; on s^en sert aussi à Liège pour
préparer une couleur connue dans le commerce sous
le nom de petit blanc ; les rognons de silex pyromaque
noirâtre qu'elle renferme sont très-propres à servir de pierre
à briquet.
* M. l^ingénieur Caucby a donné connaissance du terrain ardoisier i
Hosémont, k i lieues 4f5 ^ l'O. de Liège.
SUE LA PaOTUICB DE UÉGE. Il
La Hesbaye^ qui présente une surface légèrement sil-
lonnée^ est d'une grande fertilité. Peu de contrées sont
aussi CsiTOtables k la culture des plantescéréales et oléagi-
neuses.
goudroz.
Cette région y située sur la riTC droite de la Meuse entre
ce fleuve et TOurte^ une partie de Tancien duché de Lim-
bourg et le N. O. de Tancien marquisat de Franchimont y
appartient au terrain anthracif ère O^malius (THalloy yiAne
hottilleuse et calcaire (Betlùer). Les roches constituantes
sont le calcaire^ le schiste et le quartz. Ces roches existent
en couches qui présentent presque tous les angles possibles
d'inclinaison^ depuis le plan horizontal jusqu'à la position
verticale y |et qui sont en outre souvent contournées et re-
pliées les unes sur les autres en divers ^ens. Les couches
subordonnées les plus remarquables sont la houille et le
fer hydraté. Le Condroz offre un caractère particulier dé-
termmé par ses collines alongées, séparées par des vallées
parallèles dont le fond est calcaire^ tandis que les collines
sont composées de schistes et de psammites. U est à remar-
ier ^ à cet égard, que dans les parties des bandes situées
à TE. et à rO. du Condroz, où les collines longitudinales
disparaissent, comme si elles avaient été enlevées par suite
du voisinage des plaines ou des grandes vallées, le nombre
12 COUP'B'OBIL
et la puissance des bandes de schiste diminuent ^ et ie cal-
caire se montre seul dans les espaces plus considërables.
Le calcaire de cette région présente un très-grand nom-
bre de cavités et de grottes. Il est en général d'une couleur
bleuâtre qui passe au gris clair ou au noir y selon que le
principe colorant est plus au moins abondant. Quelquefois^
mais rarement^ la couleur bleuâtre est remplacée par une
teinte blanche ou rougeâtre. Cette roche dégage souvent
lorsqu'on labriseune odeur fétide; ce calcaire est ordinaire-
ment très-dur, sa texture est souvent compacte, quelque-
fois grenue ou lamellaire. Ses couches sont parfois très-jpuis-
santes , verticales à Pepinster, sur la Vesdre, à laReid, à
Gonblain-au-Pont , à Ësneux sur FOurte, contournés en arc
entre Ensival et Pepînster, quelquefois très-feuilletées, etpré-
sententun grand nombre de grottes souterraines, comme à
Remouchamps sur PAmblève , au hameau d'Âdseux près de
Louveignez, aux' Surdans et à l'Ermitage- Saint- Anne, sur
la Vesdre au-dessus de Verviers, àPepinster, à Tilf, etc.
Ces grottes, dontle creusement estd'uneépoque antérieure
à celui des vallées , portent en Condroz le nom de ChœnJtoi-
reSj de Trous de Sottais ou Masottats (esprits follets) et
de Baumes.
Ce calcaire est propre à un grand nombre d'usages éco-
nomicpies ; on en fait d'excellentes pierres de taille qui
réunissent la beauté à la solidité. Il fournit également une
grande quantité de marbres qui , s'ils n'ont pas la vivacité
des couleurs de plusieurs marbres des Alpes etdesPyrénées^
sont au moins remarquables par leur solidité \ les uns sont
d'un gris uni; d'autres formés du mélange de pâtes de
diverses nuances grises, ou de pâtes grises et de parties
spathiques blanches; d'autres présentent un fond noirâtre
pointillé de taches blanches , provenant d'animaux vermi-
SUR hÉL PROrVIlVCE BE uàGB. 13
formes : c^est celui connu dans le commelrce sous le nom de
petit granité; d^autres sont composes du mélange de pâtes
rougeàtres et grisâtres et de parties spathiques blanches ;
d'autres enfin sont tout-à-fait noirs.
Près de Theux, dans une carrière appartenant à Mon-
sieur Dethier ^ on extrait un marbre noir susceptible du poli
le plus brillant : Monsieur Courtois < en a tu des tables qui
auraient pu servir de miroir. On peut aussi lé travailler au
tour^ et en faire des pilons , des mortiers, des bustes. La
roche d'où Ton extrait ce marbre précieux est à bancs ver-
ticaux ou contournes : elle contient une espèce de terre
d'ombre très-belle qui peut servir à laver des plans.
On fait aussi avec le calcaire du Gondroz d'excellentes
chaux; les unes , provenant des couches les plus pures, et
particulièrement de celles dont la texture est un peu grenue ,
sont principalement recherchées pour les constructions
ordinaires ; les autres, faites avec des couches plus souillées
d'argile, sont trè&-propres pour les travaux hydrauliques.
Les carrières les plus considérables de ce calcaire bleu
sont situées à Ghokier, à Ârgenteau, sur les bords de la
Meuse, à Ënsival, à Verviers, au ruisseau de Mangombroux,
entre Verviers et Limbour g , sur la Vesdre , entre Rechain ,
Olne et Soiron, et à Ognez entre Sprimont et Beaufays.
Le calcaire concrétionné accompagne souvent ce cal-
caire à couches ; on voit , surtout dans les grottes , de nom-
breuses stalactites qui rappellent quelquefois la transluci-
dité de l'albâtre oriental. On voit aussi, entre des couches
calcaires, des infiltrations spathiques cpii ressemblent à
des copeaux minces (fe bois de sapin.
' M. Courtois, conservateur du Jardio Botanique de TUniversité de Liège
auteur d'une statistique de la province de Liège.
14 C01JF4>*QUL
D^autres fois c^est la magnésie qui entre dans la compo-
sition y et alors le calcaire ordinaire passe à une dolomie
qui a des caractères particuliers et que Ton connaît dans
le pays sous le nom de mâle. Cette roche présente une tex-
ture cellulaire formée par de petites cavités irréguliëres ; les
parties solides ont souvent assez de dureté et de ténajcité
pour que Ton puisse en taire des pavés ; les parties friables
sont parfois employées pour Tamendement des terres ^ d^où
lui vient le nom de môle^ qui parait une corruption de celui
de marne.
Lfe calcaire renferme très^ouvent des rognons de phta*
nite y G[ui quelcpiefois forment même de petits bancs au
milieu des. couches calcaires; on y trouve aussi du fer sul-
furé et de la chaux fluatée violette.
ILOGHKS SCHISTEUSES.
Les schistes de ce terrain appartiennent en général à la
variété de schiste argileux; ils diffèrent de ceux du terrain
ardoisier en ce qu^ils se divisent en feuillets plus petits^ et
que leur cassure est moins schistoide. Leur couleur ordi-
naire est le grisâtre et le jaunâtre : on en rencontre de
rougeâtres et plus rarement de verdâtres, de noirâtres et de
bleuâtres. En général ils sont si altérables par lesinfluences
météoricpies ,• qu^ils ne sont propres à aucun usage écono-
mique.
Ces schistes ont une telle tendance à passer aupsammite^
que dans plusieurs cantons les ouvriersn^ontpointde termes
SUR LA PmOYHIGB BE uicE. 15
pour distinguer ces deux roches.^ et ils appellent ëgaiement
agaize, (êgazhe, agéche^ les schistes argileux etlespsam*
mites; il n'y a que les mineurs de houille qui établissent
la différence^ en réservant ces noms aux scldstes argileux.
Ces schistes passent aussi ^ mais beaucoup plus rarement^ au
phtanite et au £^ oxidé rouge granuleux.
ROCHES Q1JARTZE1T8ES.
Les psammîtes de cette formation présentent des cou-
ches souvent feuilletées ^ quelquefois massives ; ils ont sou-
vent de la tendance à sediviserenfiragmensrhomboidaux;
leur cohésion varie depuis celle du cpiartz le plus tenace
jusqu'à rétat arénacé; leurs couleurs les plus communes
sont le grisâtre et le jaunâtre, mais il y en a aussi de rou-
geÂtres, de bleuâtres,. de verdâtres, de blanchâtres; ils
sont presque toujours parsemés de paillettes de mica. On
en £adt en général des pavés; on les emploie aussi comme
pierres de taille, moellons, carreaux, meulesàaiguiser, etc«
Indépendamment de leur liaison intime avec les schis^
tes , ces. psammites passent aussi au grës, au sable, au
poudingue, au phtanite et au quartz grenu.
Les poudingues sont ordinairement formés d^une pâte
de psammite rougeâtre qui renferme des fragmens plus
souvent arrondis qu^anguleux, de diverses roches ordinaire-
ment siliceuses, notamment duquartz compacte blanc, du
quartz grenu rougeâtre ou grisâtre, et du phtanite noirâtre.
Ces fragmens sont ordinairement agglutinés si fortement
16 COIJF-]>*QBI£
quUls constituent une pierre trës-solkle ; et ce qu^il y a de
plus remarquable , c^est que souvent on n^y aperçoitaucun
ciment. On emploie ces poudingues dans le arts ^ à faire
des ouvrages de hauts fourneaux^ des meules de moulin^
des paves , etc.
Les roches quartzeuses de cette formation sont firëquem-
ment traversées par de petits filets de quartz blanc ^ et
leurs fissures ou leurs géodes présentent souvent^de petits
cristaux de quartz limpide.
MinËILAIS MÊTALLIFÈ&SS.
L^un des caractères les plus remarquables du calcaire
des bandes variées de cette région, c^est d^étre en plusieurs
endroits traversé par des filons remplis de minerais métal*
liques qui alimentent un grand nombre d^exploitations :
la première qui mérite d'être mentionnée pour son impor-
tance est celle de calamine de la Vieille-Montagne , com-
mune de Moresnet. Cette substance y est plus ou moins
mélangée de parties argileuses, et présente des parties ter*
reuses, ainsi que beaucoup de petites géodes tapissées
de petits cristaux de zinc silicate et de zinc carbonate. La
mine de la Vieille-Montagne alimente une fabriopie impor-
tante de zinc établie à Liège, ainsi que les diverses fabriques
de laiton qui existent dans le pays et dans le Nord de la
France. Le zinc oxidé se rencontre aussi à Membach,
Stembert et Oneux, près de Theux.
SUR LA FROTINCE DE LIÈGE. 17
Des amas^ des filons et des couches de minerai de fer
hydrate^ se trouyent en abondance dans une bande com-
posée de calcaire et de schistes gris qui appartiennent à
cette zone. Les exploitations des environs de Ferrières sont
remarquables par la quantité de beaux échantillons irisés
ou gorges de pigeon que Ton y trouve ^ et ceux des envi-
rons de Theux y par de magnifiques morceiiLUx mamelonnés
et par des quartz cariés , si légers qu^ils flottent sur Peau.
Dans les localités suivantes y les minérafs de fer sont généra-
lement en amas couchés y quelquefois accompagnés d^épan-
chemens en forme de nappes qui bordent la tête de ces
amas :
i"" Â Rin, Âywaille^ Hazoumont^ Bois-NoUet^ Bois^le-
Comte ^ la Maison-Blanche^ Chacolmain; entre le psam-
mite rouge à poudingue^ et le calcaire anthracifbre. Plu-
sieurs anciennes exploitations se trouvent à Beauregard y
Rotty ^ Hayen et Âux-Oies^ près de Beaufays.
a^ A Louveignez^ la Paillette, la Pierrie : entre le cal-
caire anthracifbre et le schiste argileux.
3* A Poyoux, fourneau près de Theux (ancienne exploi-
tation) : entre le calcaire anthracifbre et la dolomie.
4^ Au Bois^le-Moine et aux BonceUes (ancienne exploi-
tation) : dans le psammite rouge à poudingue.
5^AHodbeaumont,prës de Theux, et à Oneux (dans
ce dernier endroit Fexploitation a cessé depuis des siècles) :
en dépèt reposant contre la dolomie.
6« Près du château de la Rochette et près de la maison
Orval y au même endroit : en filons dans la dolpmie.
7> A Angleur; en couches entre ladolomie et le schiste
alomineux.
Tous ces gites fournissent du minerai de fer hydraté
en rognons creux ou géodiques de différentes grosseurs ;
3
16 CXNJP-BtmiX.
hëmatoide et compacte à rextérieur; de couleur noirâtre
ou brunâtre; à cassure unie ou conchoidale.
Les géodes sont quelquefois remplies d^argile ochreuse
jaune et pulvérulente; plus souvent elles sont vides ^ tapis*
sées dansPintérieur de mamelons noirs luisans y quelquefois
irisées ^ d^autres fois recouvertes d^oxide rouge de fer.
On remarque encore assez souvent dans Fintérieur de ces
géodes du manganèse oxidé métalloïde et du manganèse
hydraté pulvérulent.
Le minerai est exploité par puits et galeries: assez géné-
ralement on atteint le terme de Pâmas couché à la profon-
deur de 60 à 70 mètres.
Près de Theux , et notamment sur la rive gauche de
FAmblève^ près d' Ay waille et de Ferrières, on trouve le
manganèse oxidé.
 la Rochette^ au S. £. de Liége^ oii a exploité autrefois
le plomb à Tendroit dit la Soufrerie de Pra/yon. Les haldes
de cette ancienne exploitation^ outre la galène et la pyrite
pour en retirer du soufre y sont remaropiables par les cris-
taux de quartz^ de barytine et de calcaire^ quePon y trouve.
A peu de distance de cette lo<!alité y Ton voit à Angleur la
substance nouvelle que M. Berthier > a nommée hattoy-
site en Thonneur du savant dont les travaux ont si puissam-
ment contribué aux progrès de la géologie.
Au milieu ducalcaire ordinaire^ Ton voità Yiséun petit
filon de calcaire spathique, renfermant des globtdes de cui-
vre pyriteux qui paraissent décomposés par Peffet des
influences météoriques. Dans le voisinage des terrains
m^alliières ci-dessus mentionnés^ se trouvent les eaux
thermales de Chaudfontaine ^ près de Liège.
■ Annales de chimie et de physique , jaillit 1826, p. 332.
SUE LA VmOTIlK» BE UÉGE. 10
TERRAIN HOVILLBE.
Le terrain houiller de la proTince de Liëge fait partie
d^ane série de bassins qui s^étendent depuis la Roer^ dans
une direction qui se rapproche du N. £. au S. O. jusqu^au
Panie-Galais.
On distingue dans la proTince deux bassins principaux :
10 celui de Battice et de Clermpnt^ 2^ celui de Liëge.
Diaprés les sayantes recherches de M. d^Omalius d'Hal-
loy^ la houille forme des couches dont Tépaisseur est
très-variable ^ on en cite de plus de deux mètres ^ et d^au-
tres fois elles ne consistent qu^en de simples indices. Elle
appartient en gënëral à la irariëtë feuilletëe ou schistoide
(Schieferkohle des auteurs allemands)^ mais sa texture
présente beaucoup de yariations ; il y en a qui est presque
compacte , d^autre dont les feuillets sont si minces qu^elle
ressemble au fer oligiste laminaire; quelquefois elle est
terreuse et pulyërulente. Elle est toujours d^un noir assez
foncé ^ souvent éclatant^ ayant même le brillant métalli-
que. Ses qualités comme cokbustiele sont aussi très-varia-
bles, et on trouve des nuances depuis les houilles les plus
grasses jusqu^aux houilles les plus sèches. Les premières
s^enflaniment avec facilité ^ brûlent avec rapidité^ et ne
laissent presque aucun rësidu. Les secondes s^allumentdifiS-
cilement^ brûlent avec lenteur^ et laissent un résidu d^argile
ferrugineuse assez coniâdëra))le. Ces dernières variétés que
l^on appelle houHle maigre, terre houille ou téraule, sont
ao coup-iraBiii
avantageuses pour le chauffage des classes peu aisées^ à
cause de la lenteur de leur combustion.
On trouve quelquefpis au milieu des houilles grasses^
des feuillets d^âjithracite qui^se distinguent de la masse
principale^ parce qu^ils ne brûlent pas lorsqu'ils sont
exposés au feu. La houille recèle aussi une substance qui
a tous les caractères du charbon de bois ; elle se présente
quelquefois en parties solides qui se lient intimement
avec les masses de houille qui les entourent et qui font
entendre le même cri que le charbon de bois , lorsqu'on
veut le rayer dans un sens contraire à la direction des
fibres ; d'autres fois cette matière forme des espèces d'en-
duits friables^ qui recouvrent l'extérieur des couches de
houille.
BASSIN
De Battice et de ClermofU*
Les exploitations les plus importantes de ce bassin^ situé
à l'E. de la ville de Liège ^ sont à Battice^ à Oermont^ à
Housse et à Fléron. On en extrait de la houille maigre que
l'on mélange quelcpiefois avec la houille grasse^ lorsqu'on
veut obtenir ime grande chaleur sans beaucoup de flamme.
La houille maigre est encore employée avec avantage dans
la distillation du zinc pour en opérer la réduction. On
compte dans ce bassin onze lits de houille^ qui ont ensem-
ble environ 29 palmes d'épaisseur.
SUR LA PROTmCS DB UÉGE. ^ %l
BASSIN DE LIËGK.
Le bassin houiUer de Liège est fort ëtendu et donne lieu
à des exploitations très-importantes ; le nombre et la puis-
sance des couches y la qualité du combustible ^ les facilités
que la Meuse offre pour Pexportation y sont les principales
causes de Fétat florissant qui distingue ces mines depuis
des temps très-reculés. La bonne houille de Liège est si
grasse qu^on ne peut remployer aux usages domestiques
dans son état naturel ; elle éprouve un renflement trop con-
sidérable ; on est obligé de la pétrir avec de Fargile y pour
en former des boulets qui brûlent avec moins de rapidité ;
dans quelques hauts fourneaux on remploie comme coak
après en. avoir séparé par la distillation la piirtie bitumi-
neuse. Mais toutes les houilles de ce bassin sont loin de
jouir de ces propriétés : on en exploite y entre autres y dans
la partie septentrionale y vers Oupeye y qui est très-sèche.
Les principales mines de houille de la rive gauche de
la Me;use sont situées à Jemeppe y à S' Nicolas y à Glain y à
Ans, à S'* Marguerite, à S'** Walburge , au ITûer à Liège,
àHerstal, à Oupeye où elles vont se perdre. Les houillères
de la rive droite finissent à Wandre , en descendant la
Meuse par Yvot, Seraing^ Ougrée, la Chartreuse, Jupille
etCheratte. Lçs houillères de la rive gauche donnent une
houille grasse jusqu?à Oupeye; sur la rive droite celle de
la Chartreuse donne un combustible plus gras que maigre ;
les houillères de Jupille , Cheratte et Wandre ne donnent
que de la houille maigre. Dans les environs de Liëgé y à
S^ Gilles^ on compte approximativement soixante à soixante-
cinq^couches , d'une épaisseur moyenne de 5 à 6 palmes ,
dont il n^y a qu^une vingtaine en exploitation. Quant à la
profondeur des houillères, il en existe qui atteignent jus-
qu^à 3oo toises ou 584 mètres 710.
On considère les exploitations des environs de Huy
comme faisant partie du bassin de Liëgé, mais elles sont
beaucoup moins importantes : on n'y voit plus ces grands
établissemens qui distinguent les mines de Liëge; les cou-
ches n^ sont pas non plus aussi puissantes ni auBsi nom-
breuses; eUes ne donnent en général qu'une houiUe sèche,
qui est quelquefois d'un aspect plus brillant queles houilles
grasses : c'est là que l'on trouve le plus souvent ces parties
laminaires qui ressemblent au fer oligiste'écailleux.
D'après M« Pingénieur Dumont^ le nombre total des
couches de houille du bassin général de la province de
liége peut être évalué à 83 ou 85.
Le terrain houiller est composé de plusieurs roches,
dont les principales y indépendamment de la houille y sont
le schiste argileux et le psammite; lesquels passent k
d'autres roches^ telles que le schiste bitumineux^ le schbte
alunifère^ le phtanite^ le grès^ le fer carbonate^ etc.^ etc.
Le fer sulfuré se trouve quelquefois dans la houille y soit
en rognons^ soit en dendrites ; on sent bien que sa présence
nuit à la qualité du combustible qui^ alors ^ devient im-
propre à plusieurs usages économiques. On trouve encore^
mais rarement^ du calcaire spathique dans la houille^ soit
sous la forme de simples infiltrations entre les feuillets de
houille y soit sous ceUe de masses cristallisées.
SUR LA raOTINCB BE LIÈGE. 2S
ROCHES SGHISTEVSES.
Les schistes da terrain houiller sont ordinairement gri-
sâtres ou brunâtres^ et deviennent quelquefois tout-à-fait
noirs : c^est le cas principalement de ceux qui ayoisinent
les couches de houille ; mais cette couleur se perd par Pac-
tion du feu y ce qui annonce qu^elle est due à une matière
charbonneuse. Leur dureté est très-y ariable^ car d^un côté
ils passent à Pargile, et de Tautre au phtanite; ils ont tous ^
une grande tendance à se décomposer par les influences
météoriques. Il y en a qui forment des couches compactes
où Vùn ne distincte pas la structure schistoide.
Le schiste alunifère ne parait différer des autres schistes
noirs de ce terrain^ que par sa propriété de donner de Fa-
lun après ayoir été grillé, des schistes sont principalement
exploités sur les bords de la Meuse«
ROCHES QVA&TZEVSES.
Les psammites sont ordinairement grisâtres^ et passent
au brunâtre , au noirâtre^ au rougeàtre et au bleuâtre. Ils
renferment communément de petites paillettes de mica ;
Os ont plus de tendance à passer au grès que ceux du ter-
24 COUP-D*aBIL
rain anthracifëre. Les psammites du terrain houiller sont
employés à faire des pavés, des meules à aiguiser^ des
moellons, etc.
FER CAEBONA.TÉ.
Le fer carbonate se présente souvent sous la forme de
masses OYoides engagées dans le schiste argileux ou dans la
houille ; lorsque ces masses ont été exposées quelque temps
aux influences météoriques, elles se divisent en lames
concentriques. D^autres fois, le fer carbonate forme des
couches au milieu du schiste argileux, et alors il est très-
difficile de le distinguer de celui-ci à la simple vue. On
commence à employer ce minerai dans les environs de
Liège pour la préparation du fer.
audehhes.
La portion de FArdenne ^comprise dans la province de
Liège se rapproche de la forme d'un carré oblong, à angles
saillans. Sa limite N* O-, passe entre Theux et Spa, Spa
et PoUeur, et se dirige vers Ëupen au N. E. et au S. 0.,
coupe le cours de FAmblève entre Targnon et Remou-
SUR LA PROVIlfOS DE U^GE. 25
champs et êe tenmne dans le canton de Ferriëres. Ce ter-
rain (terrain ardoisier^ cP Omalvus d'HaUoy; — zone quartzo^
schisteuse^ Dethter), est principalement composé de'^cou^
ches altematÎYes de schistes ou de quartz^ plus'ou moins
inclinées , trës-souTent verticales^ et communément dirigées
du N. E. au S. O. La position de ces couches est en géné-
ral moins irrégulière que celle des couches du calcaire
anthracifère^ comme Pavait déjà remarqué Robert deJLim-
bourg.
ROCHES SCHISTEUSES.
Les oonches schisteuses sont les plus abondantes;
elles se rapportent en général au schiste ardoise. La
couleur la plus ordinaire est celle connue sous le nom de
bleu ou gris tPafxloùe / €[m passe souvent au verdâtre^
au rougeàtre, au gris ordinaire, etc. Mais quelle que
soit la couleur et même Pétat d^altératidta du schiste ardoise,
sa cassure y qui est schistoide jusque' dans ses plus petites
parties^ fournit presque toujours un moyen de le distinguer
du schiste argilenx. Ce dernier a aussi un état différent de
décompositioii : il se transforme ordinairement en une terre
argileuse, quelquefois sablonneuse, tandis] que Fardoise
présente une altération particulière : celle qui se trouve à
la surface des plateaux est devenue blanchâtre, tendre^
friable , douce au toucher , d^un aspect stéatiteux , et se
réduit en une terre légère , onctueuse , qui ne fait point pâte
26 COUP-DOBIL
avec Teau. 11 parait^ au reste^ que cette altération est due
à un ordre de choses qui n^existe plus actuellement; car
non seulement les ardoises employées à la bâtisse n^éprou-
yent rien de semblable , mais les couches qui se montrent
à jour dans les vallées profondes^ ont encore conservé leur
couleur bleuâtre et leur dureté : or^ on sait que dans les
terrains inclinés^ les couches du sommet sont les mêmes
que celles du fond des vallées.
On emploie ces schistes comme moellons spécialement à
Spa et à Chevron ; ils sonjt connus sous le nom à^ ardoises de
Spa et de Chevron. Dans la partie de l'Ardenne comprise
entre TAmblève et les sources du Glain^ on se sert de ces
schistes en dalles pour paver et pour couvrir les maisons
rustiques : ce qui donne aux villages un aspect tout parti-
culier.
Les ardoises ont une grande tendance à passer à la stéa-
tite^ dont la couleur est en général verdâtre , se rappro-
chant de Polivâtre et quelquefois pilrésentant du talc cris-
tallisé.
Parmi les passages de Tardoise à d^autres substances, Fun
des plus remarcpiables, sous le rapport économique^ est la
pierre à rasoir (schiste novaculaire, coticule, etc.); on Tex-
trait dans le canton de Yiel-Salm, qui faisait partie de
Tancien département de FOurte. A Ottré, l'on trouve une
roche feuilletée qui est une ardoise stéatiteuse ou une
stéatite schistoide renfermant de petits globules noirâtres
d'une substance laminaire cpiePon a rapportée àladiaUage.
M. Dethier, qui Fa observée en 1809 , lui a donné le nom
à^ottrelite, que plusieurs ouvrages allemands ont men-
tionnée sous celui à^ourtelite \
* M. Wolif , naturaliste de Spa , a répandu dans les collections des curieux un
grand nombre d'échantillons de l'ottrelite.
SUR LA PROVINCE DE UÉGE. 27
Dans ({uelques parties de PArdenne et surtout aux envi-
rons de Viel-Salm, on voit une roche schisteuse, plus tendre
et d^une couleur moins intense que Fardoise ordinaire : on
en ùàt des crayons qui sont recherchés par les écoles d'en-
seignement simultané ou mutuel. Quelques unes de ces
roches passent à Fampélite graphique ou crayon des
charpentiers, et d'autres à Fampélite alunifere : près de
Spa , Fon remarque des bancs tendres de cette espèce y qui
se couvrent d'efflorescences salines dont il est probable que
Fon pourrait retirer de Falun.
ROCHES QVARTZEVSES.
Les roches quartzeuses de FArdenne présentent plusieurs
modifications : la plus abondante est le quartz grenu ; les
veines de quartz blanc compacte ou laminaire qui le tra-
versent sont quelquefois si nombreuses et si intimement
miies avec la masse grenue, que Fanalogie est frappante
avec les marbres gris et blancs du Hainaut. Les couleurs
les plus communes de cette roche sont le grisâtre qui passe
aux diverses nuances du bleu , du noir et quelquefois du
jaune et du rouge. La variété bleuâtre se trouve spéciale-
ment à PoUeur; elle sert de pierre à aiguiser. Les psam-
mites ne sont pas trës-communs dans FArdenne , si ce n'est
sur les bords de cette région , où ils se lient avec les schistes
argileux du terrain anthracifbre. Il font cependant, sous le
nom de pierre à faux, l'objet d'un commerce assez avan-
tageux pour les environs de Viel-Salm et de Houffalise.
26 COCP-D'OKIi.
LespoudinguesderArdenne ont^ engënëral^unecerUme
tendance à la structure feuilletée , qui leur donne un aspect
particulier. Cest surtout dans les euTirons de Yiel-Salm,
que Ton a exploité une roche ^ dont on a fait des colonnes
qui ont été vendues sous le nom de gramte rouge; aussi^
elle présente réellement une de ces apparences par laquelle,
il est facile de se laisser tromper; car cette roche, qui se
trouve dans la même bande que celle de Weisme, contient
comme elle des globules de quartz limpide et une pâte de
grës blanc; mais celle-ci est mélangée, d^une manière ana-
logue à ce que Ton voit dans les marbres, avec une matiërç
schisteuse rougeâtre, qui donne à la roche un aspect tout
particulier.
•
11 a paru à M. d^Omalius que les poudingues qui se trou-
vent dans le terrain ardoisier diffèrent de ceux du terrain
anthracifëre, en ce qu^ils sont en général composés de
fragmens plus petits, plus adhérens entre eux; plus rare-
ment arrondis ; que la couleur rouge est plus rare ; que Fou
n'y voit point de phtanite noir; et que ces poudingues pas-
sent au quartz grenu et à Tardoise, au lieu de passer au
psammite et au schiste argileux rouge. Cependant , ajoute
ce savant géologue, comme si la nature se plaisait à échap-
per aux règles que Von essaie d^établir, on voit àMalmédy un
amas de poudingues qui présentent des caractères entière*
ment opposés. Cet amas, qui a moins d^un myriamètre de
long, sur une largeur d^un à deux kilomètres^ s^étend le
long de la Warge , principalement sur la rive droite ; les
escarpemens qu^il forme s^élèvent à plus de 200 mètres
au-dessus du niveau de la vallée.
Cet amas est composé de cailloux qui sont quelquefois
d^une grosseur très-considérable , surtout dans les assjses
inférieures. En général, ils sont de nature quartzeuse et
SUR LA P10VIirC9B DE LDÊGB. 7»
faiblement agglutinés par un ciment rougeâtre qui semble
être un psammite fort imprégné de fer et d^argile. La
majeure partie des cailloux de cet amas est de quartz grenu
brun; il y en a aussi de calcaire compacte très- dur ^ d^un
gris rougeâtre peu foncé. Le quartz blanc compacte^ quel-
quefois laminaire^ forme une grande quantité de veines
ou de filons dans les couches schisteuses et quartzeuses de
cette formation : ces quartz à grain fin avec des filons de
quartz blanc ^ connus sous le nom de pierres de fagnes, se
trouvent épars sur les plateaux ou roulés en cailloux d^un
volume quelquefois considérable dans les lits des rivières^
ou sur les plaines de moyenne élévation où les eaux ont
coulé à des époques trës-reculées. Le plus remarquable
de ces blocs est celui nommé le faix du diable, que Ton
voit sur le plateau des Fanges entre Stavelot et Salm.
MmÉllAIS MÉTALLIQUES.
Les substances métalliques ne sont point étrangères au
terrain de PArdenne : les mines de fer sont trës-abondantes
sur les bords de cette région ; mais il parait qu^elles appar-
tiennent aux terrains voisins , et non au terrain ardoisier
proprement dit {d'Omalitis). Cependant les cristaux de
quartz, de stéatite et de mica vert de ce terrain, sont ordi-
nairement accompagnés d^une matière noirâtre, qui parait
être du fer oxidé , passant quelquefois au fer oligiste : ce
dernier siurtout se trouve très-bien caractérisé à Viel-
Salm et à Bihain, oii il est d^un gris d^acier très-brillant.
30 COUP-D'CEIL
TERRAin MEUBLE.
Le terrain meuble est trëi»-peu abondant en Ardenn^i
quelques plateaux ne présentent que cette terre blanche
et légère produite par la décomposition des ardoises ; d^au-
tres sont recouverts de sable, d'argile, etc., qui ont la
propriété de transformer ces plateaux élevés en vastes
marais. Ceux-ci , connus* sous le nom de fa7iges ou fagnesy
forment un véritable désert, souvent sans chemins et sans
autres productions minérales que la* tourbe, dont Textracr
tion offre les formes décrites par les minéralogistes sous le
nom de tourbe des marais, tourbe fibreuse et tourbe limo-
neuse. Cette tourbe qui sert de combustible se trouve en
couches presque horizontales dont Tépaisseur varie depuis
une palme jusqu'à trois et quatre aunes. On reconnaît
parfisiitement dans ces tourbières la bruyère commune, le
bouleau , le chêne avec l'écorce , les branches et les racines.
Elles renferment des troncs ou branches de bouleau de
2 à 3 palmes de diamètre, dont la situation est horizon-
tale. Le bois est si bien conservé qu'il peut encore servir
à la charpente ainsi qu'à de jolis ouvrages d'ébénisterie.
Dans la tourbière de Bihain , près d'Ottré , l'une des plus
considérables de l'Ardenne, on a rencontré des noisettes
très-reconnaissables, bien cpi'on ne trouve pas de noisetiers
dans ce canton. En i684 et en i8oo, pendant l'été, de
violens incendies ont éclaté sur une vaste étendue de ces
tourbières , dont les couches ont été entamées jusqu'à une
grande profondeur.
SUR LA PROVINCE DE UÉGE. 31
Les cëlëbres eaux minérales de Spa^ qui jaillissent du
terrain ardoisier^ doivent encore figurer parmi les produits
du règne minerai de PArdenne.
LIMBOVKQ
Le pays de Limbourg est forme en grande partie du
plateau qui se trouve entre la Y esdre et la Meuse : la crête
s'élève de FOuest à FEst par Beyne^ Ayeneux^ Hervé,
Henri-Chapelle : la pente qui s^abaisse vers la Meuse est
douce et légèrement sillonnée , tandis que celle qui^est
inclinée vers laYesdre, présente un grand nombre d^anfirao-
tuosités; '^Henri-Chapelle est le point le plus culminant de
ce plateau.
TABLEAU MÉTHODIQUE
• t*
B«P&€BS HINÉBALES DE LA PBOTINM 0B LIÉOB.
mÊ/ÊÊÊ
noms.
loCautés.
GISEHSKT.
mwBU
▼AtltTM.
primItWe.
tfahwt.
itt^erie.
•Ulifn*.
mÀMUUqua tram- t
mixte. I
cukoldt.
Cliitean da Chokier, AUn,
loyaMa, SHllai, lUckaUa.
Borion-Èoaénont.
Ctian^ontaina.
l*oulaaor,
Ànf1ear«
CUlaau «la Gboklar, Gef-
foataina , Éatival , FUiia« Ea-
fiboal, at Thanz.
Linctf, Chokiar, ICartiane,
BamaaD.
JoalesTilla,
Nandria , Movlfa* aatra la
Sart at Hody, Cblteau de
Ohakiir, Coloaater^ Gofiba-
teioa , Péplaater , Easl^al «
Seillaa , Argaateaa et Theax.
C<miUai**au-PoBt» Avia,
lAncé.
Eatre Goadklaia-an-Poat,
et CwnblalB-la-ToQr.
Cbataar.
CMUttu da Chokiar» Cko^
FMaa.
)
Galcaifa.
Dolomia.
Calcaira argllaax.
Psaounite aath. aup.
Far kjdnté.
Calcaira.
DoioHIa.
Filoa pionbifira»
Calcaira.
Doloaiie.
I Psammlte aelh. aup.
Calcaire.
34
COUP-D'QEIL
NOMS.
LOCALITÉS.
GISEKENT.
CHAUX ClBBOHATiéE.
•— — semi-émargiaée.
— — unitaire.
— •— prismée.
— - — binaire.
— — imitable.
— •— aatlédrique.
— antécédente.
— dodécaèdre.
dodécaèdre rac>
conrcie.
analepti^e.
bi-bfnafre.
coordonnée,
uni-bino- ternaire .
bif-nni-binaire.
Loyable.
Château de Gbokier.
SeiUes.
Entre le Sert et Hpdy ,
I Seilles.
Cbantoire prés Terriers
{ Seaies.
Loyable * Engihoul.
Château de Chokter.
Villert-leoTeoipla , Mou-
lin , Cbiiteau de Chokier , Ver-
viers , Ahin , Chokier , Seilles ,
Oneux.
Gomblain-au-Pont.
Poulseur.
Aiiin, Loyable, Chokier,
Yvot, Horion-Hocémottt.
Yal-BenotU
Boute-li-Cou.
Entre Flémalle et Chokier.
r Entre le Sert et Hody,
< Chantoire , près d« Yerviers.
( Seûltê,
Chokier.
Chiteaude Chokier, Chokier.
Oneux. '
\
Calcaire.
Dolomie.
Psamnite anlh. lup.
Calcaire.
Psammite honiller.
Fer carb. litholde.
Calcaire.
Amas métaUiflre.
rOlMU QVI Zr'OHT PAS iri DiCBms 9AA HAOT.
7
e
a »
P eD
P B E< *E
I
a a
B e e
• •
a a
B a •
S »
B • D
9
a » ■
P e D D
>
« T
P B « e
j
1
Poulseur.
Seilles.
Chokier.
Entra FlénuUa et Chokier.
GoloBstar.
Seilles.
Chokier.
Psanmite antk. snp.
Calcaire.
SUR LA PROVINCE DE LIEGE.
NOMS.
■irtcu. TAusrtft.
CHAVX CARBOHATis.
— — Be eD
* 1*35
— — D e e « •
— — Itfilicnlaire.
— — spiciilaire.
— — acicnlaire conjointe
et radiée.
— — fibreuse conjointe.
— — fibretue radiée.
LOCALITÉS.
GISEMENT.
laminaire.
— lamellaire.
•— ' compacte maisiTe.
— . — daidritique.
— grôisière.
— crayeuse.
— spongieuse.
— floconneuse.
— pulrérulente.
i
— pieudomorpbique.
— fislulaire.
m
•— cjflindrlque.
— conique.
— stratiforme.
Ghiteau de Cliokier.
Ghokier.
Ahin.
Engiboul.
[ ChaiIdronUlne.
r Fldne.
l Entre Loyable et Statte,
• Long-Pré.
Sainte-Marguerite , près de
{ Liège.
LaTOir.
Scrjr, Modave , Cbokler, En-
gihoul , Seilles , Ricbelle , etc.
Scry, Comblalo-au-Pont,etc.
Sainroul , JuslenTille.
Long-Pré.
Combla itt-au-Pottl et Com-
blain-i-la-Tour.
Poulseur, Rochette.
Moba.
La plupart de nos calcaires
anlbracili^res.
Esneux, Seilles, Tbenx, etc.
Certains calcaires antbraci-
fères, A Stembert.
Quelques cailloux du Pou-
dingue de Malmédj.
Le calcaire de Maastricht.
La craie.
Modafé, Loyable, Ghokier.
Loyable, Ghokier.
Modave , Loyable, Ghokier.
Les pétrifications du cal-
caire anthracifl&re : Tierset,
Ognée, Ghokier, aichelle, etc.
Remoucbamps , Verriers ,
Ghokier, Engihoul , etc.
Remoucbamps, Ghokier,
Seilles , etc.
I
Calcaire.
Schiste antb. sup.
Calcaire.
Dolomie.
Terrain honillor.
Galcalre.
Dolomie.
Filon plomblAre.
Dolomie.
Psammlle anth. sup.
Filon pIonibiAre.
Calcaire.
Qoiv*vatu,
fl^B^H
IfOHS^
uncu. yAuiriê,
CHAUX GABlOllATil.
.~ — aymelonn^.
. » g^obnlif. iesUcée.
,mm ^^ incrustante.
-. <— sédimantair*.
GHAOZ GUlBOHATiB rEBRiriBB
— ^M pripniiive.
•M — inverse.
— -PT antf^lque.
— — adcolaire.
CHAUX CkMMOVkTi^ftBMO-MàJl^éJSMVKiVk'
^ '•^ prinitiva eonvasev
CHAUX CÀBBOHÂTiB HàJWimiV$'
.^ — prlmitiTe.
' LOGAUriS.
GISEMENT.
Ghokier.
(îllPvdfontAlne.
Bords da Hoyoaz, prài de
Vnrse, Hoilogne-anz-Plerres.
Barse» Hollogne.
Kme, 'Yftldor, HoUogve.
Onpeje, Bonhooille.
fta Tieille-Moqt^goe > près k
de llQitpanet. '
Oleppe.
^ Angleor.
FUmalle^rande , Bo«te- .
t U-Goa. >
— prifiiUve convexe.
— lamioaire.
— lamfllai^e.
-^ gratttlaire.
— eoBVpacte.
HflfMiir-Lassas et Sy,
Hamoir, Scry, Lincë, Mem-
bacà, t^j^U, MalUene , An-
gleor, AfliBheile, Bllstaiii,
Marslnne, Bemean, Tlellle-
Montagne , Tlieux.
GoQ;>nUi)ie., BJIyiaetor ,
Ensival • Tfcrlers , Ghokier,
SdUes..
JMat ITiiume «t U ckaiMf^t-
dt.Xii%e i Ghandfontalai^
Entre Hamoir^LassBS et 8j,
I' Mtasbach, ijigleiir, Haneé,'
BiHtain, Y(^iUe»lf6tttagne ,
THeiu.
La plu^ri de nos dolomJMi
anthraciAres. LoyaUe, ICar-
slnae« Oneipc , «le. • etc.
MMttbacli, T l«fllt"liontagn9.
Calcaire.
Sckiste aath. sup.
Tof calcaire.
Psanaaite hooiUer.
Amas tEndflre.
Sdiiste ardoise cobb.
Amas fenraginenz.
Fer carbonate IHb.
Doloaale.
Calcaire.
Schiste anthr. sop.
Dolomie.
SUR lA wmofnsKM DE uAgb.
FOIS.
— psattdoBorpU^iw.
^ i^a«.
— blImiBiflrt.
— i pHmithra.
— prinillTe.
— primltiT« cnnâfonw.
«H. MM cBoi^no.
.^ — cubo-octaUra.
— Umloalra.
_ — gnanlair*.
— SCLTÂTiB.
— j> tnpÀi«uic.
. -«- ApiiTalente.
^ -. IbaUcnUir* gUin^.
. ». acicolaire radiât
— acical^re Ubre.
— lanlaiire.
iWcnse conjointe.
■NMCOldf.
LOCAUTÉS.
GISSHEIVT.
i.an crinoldos lamellaéftt \
f^WÊ rnnrrntrn Âana U dolo- à
aéaidl» GomblaUiraa-Ponfti. d« %
flà^,ionard,daMarsiane,«tc. f
GMtoias calcaires aathranb* %
fins t Chokier, &ichaUe , air. )
SltealUy&ocbeUa.
( Chanx carbonaUa
clfèra). Is calcaire antlira»
dik» de 9eUlas , Modava ,
Vliaa, etc , etc.
fWsppa»
ChaudfiViUiB»*
CfaoUer.
SdUes.
Clkdiaar.SelUes.
Ghokler.
Scsy, Gbokier, Forêt, SêïOM.
Scry, Ylertet, Engilioal,
Thaoz.
Cbokiar.
l
\
\
BnCN Fifmalle et GholUar.
SenBaQe^lliUiena, AodieUe.
Ailgantaaq.
HentaUe.
Mktteae. i
Loyabla» Ampsin, F16ne,
MaDIeue.
Xhllieiie.
Entra ChoUer et Fltoalle.
Boit de 9ay.
Argentean.
Bi)chat(e^
XiOfiM, "Argentean.
Btfdwtta.
Argentean.
Dolomie.
Scbistn alnniftiv*
Schiste ardoise cona.
Dftenia.
Calcaire.
Filon argileux.
Argile.
ScUste alnniAre.
Argile plastique.
I Schiste alnniAre.
Argile plastique.
Filon argileux.
Amas ainclAre*
Sdiiste alunifère.
ArgUe.
Schiste aluniilh'a.
Argile.
Schiste elnnlAre.
38
COVP-BfQBU;
NOMS.
■■rtCKS.
TAaxsnit.
BABTTB SULFATEE.
— — ■pophine.
— — trapisfMui^.
— — épololiSe.
— — entooréis.
— — équivalente.
— — sexidëeimalc.
— — . crétj^e.
I
— — Umlnair».
coBcrétionnëe » ma*
melonnée, fistulalre,
corallolde.
ALOMISB SULFATÉE.
— — fiBro-ioyeiue.
— HÏDRO-POCTBATitfB.
1
— «aciculaire. radiée.
QUARTZ.
LOCALITÉS.
Roebatte.
Comblmm-à-la-Tour.
Hocbette.
Eraeuz. •
Kochette.
Seilles.
Yenriara.
Comblain-i-la-Tour.
Aoobette.
Aocbette.
Lojable.
Aog^etir. I
GISEMENT.
Ànua qttartseoz.
Calcaire.
Filon feimgineax.
Amaj qaarUeax.
Calcaira.
Amas qaartsanz.
Calcaira.
Scbista antb. sop.
Filon («wayiiMu.
Amas qnartaanx.
Filon
aux.
Scbista aluniara.
Amas femiginanx.
I* QCABTZ HTAL».
— rMf Mil limpide.
\
Colanhan.
PetlUSart.
Oteppe. .
SauTeniére, prés de Spa.
Barsa.
Henné.
Ghokier.
Gbokier, Berneau.
Angleur, Yiei Ile-Montagne,
Henri - Gbapclle . Mallieue ,
Hodbeaumont.
Val - BenoU , Chartreuse ,
Cberatte, Trembleur , Ar-
genteau.
Neuve -Cour, Bruyères,
Bleyberg. j
Plomterie.
Scbista ardoise diall.
Scbista ardoise roug.
Scbiste ardoise com.
Quarta grenu ard.
Poudingue antb.
Psammiteantb.inrér.
Calcaire.
Dolomia.
Amas méUllifére.
Psammite bouiller.
Quarts grmu bouill.
Faille.
SUE LA raOTinC» DE uioE.
39
B99B9iH
. . .
4
NOMS.
LOCALITÉS.
GISEMENT.
sfricts.
▼AAiini.
i« QUARTI BTALIll.
.
—
~ msHiS «fuaié.
—
— — » .atir bmaitrc.
RicheUa.
Qaarti grenu.
—
— -* noir.
Ohokier, THeoz.
Calcaire.
^
— -^ Istteux.
Henri-ClupeUe.
Amas m^uUiAre.
—
— — rabiginenz.
Ghokier, Angleor.
nidn argHeuz.
CoUolian.
Schiste ardoiie diall.
—
— - LAnHErOlJIK. .
■ llocb«tt«.
Aaaf «luartseux.
■
Engli.
Td. sincifUre.
— — iircaiMi^âmr.
— — xàssir.
lo Du fer sulfaré dod^èdrt.
^a« Du fer sulfurtf mamdoftnë.
i« De la baryte snlfiit^ trapéxienoe.
c Colanfaan.
Aochette.
— — 80B-«ftANin.àni.
— •» fiftARVLAIRB.
— — GROSSIS».
— — arAtacé.
* Petit-Sart.
ÎLe quarts grenu du terrain
ardoisier : BauTenlire , Qnar-
reux, etc. Le quarts grenu du
terrain honUler : Hoaémont ,
Bruyères, Bleyberg, etc.
ÎLe grès blanc du Greensand
infërleur : Angleur, Greme-
nicb» etc.
Une partie des ^arti ia-
crustans et pseudomojtpbiqnes
de la Bocfaette. Le quarts des
amas couchés.
Le sable et les caillbuz du
terrain triconien.
— rStimOMORPBIQUB.
le En ishwaix. flnatée cubique,
ao — carbonatée inverse.
30 — — métastatique
4* — — dodécaèdrev
5* En plomb sulfuré cubo-octaèdre.
6* En baryte sulfatée primitiTe.
31^ QVAKTI-AOATHB.
— — càjxÉDom,
GâCBOLOirG. I Avec le quarts agathepyro-
GORiTAtiKB. I maque du ttrrain crétacé.
— PTIOMAQVB
Id. qnartseuz.
Schiste ardoise diail.
Id. Id. roug.
Aochette. Amai quartieux.
40
COCP^iraBIL
NO».
mtricUl
▼AUsrif.
QUARTI-A6ATHB .
— — PTROIUQUS.
*.» -^ CâLCàBirsBB.
— — noir.
DIALLACB L4MELLIF0BIB HOIM.
TALC.
— critUlUié.
— Iftmdlaire Tert.
— luûellaire blanchâtrt et nacré.
ifcPIDOTB.
PHOIi^BITB.
■AliLOiaiTI.
— mameloBo^.
_ compacte Tilr^ttM Uaipidie.
^ — — Ueo-ver«
dltre pâle.
•M* ^ — — » verte.
— ^ — bnmltre.
— — cireuse Uanc-MeuAtre.
— — terrcove.
— graBulaire.
— • eloifonnée.
— ierreoee.
PLOm SULFURÉ.
— — primitif.
— — ocuMre.
— ^ octaMre fegmifoime.
— — eoJbo-oetaèdre»
LOGAUTÉS.
Heure-Ie-Romaia •
ân>Boif, BarchmifVafiBiNii
Mortier, etc., etc.
GISEMENT.
I ( Pktaalte ) , Donzflamme
( CkMw, Selllei , etc., ele» i
ï>eeihem» Eiclielle, Bemeau ;
Colanliaa, Lieraenz, ComU*
1
Petit^ferl.
Golanlian.
PetitnSart-
SeiUes.
EDgleb#moBt , Eosiére ,
Tilf, Lia», Hewie, Qnio-
campols, etc., etc.
Flémalle, Saint-GUlef , Tel.
1 Benott, Bellenie, Plomterie,
l Nottvelle-^ye , CbartreOM.
Illdielle«
Angleur,
Âogleiiri Aochette.
EidMUe.
Àaglear, Moka, Tkettt.
lUcheUe.
Bochette, Bleyberg.
« Awirt , Bocbette , Moba ,
^ Oneax, JadenrtUe.
▲wirt.
Bocbette, Moba» Oneux»
} JBiltnTlUe.
Terrain erftactf.
Calcaira.
Terrain boniller.
Scbif te ardoise diaU.
Id.
a.
roog
Id
Id,
diall
Id.
li.
rouff.
Calcaire.
Paanmite antb. lofer.
Scb. et pcam. honil.
Filou et aoui oUtal-
lifket.
SUR LA. PROYIlfCB PB LIÈGE.
41
NOMS.
■srsci** TAKUTmS.
PLOm SVLrVVà.
—- . luaiDaire. •
— lamellaire.
~ -^ strie.
— --* antSnODlAre.
— — triJMxaèdre.
— .>- aiMkulalre.
— — prismalique.
— — Uminifonne .
— — bacillaire.
— . — adtnliiire.
— — terreux.
— •— granulaire.
— nosnikTÉ TUT.
CCITRB VYAITBVX.
— — • primitif.
— — époyit^.
_ — massif.
LOCALITÉS
eiSEBENT.
-
Saaaerotte, Esaenx, Strif aj,
Conblin^j , Moulin-de-JTea-
neret, Stembert, Salnronl*
Àwiri , Bfis-de*Huyf Fléne,
Mallieue,posquet,Aigremont,
9bgis, Apgteur, Olne* Vo-
gelsBDg . Heari - Cbapelle ,
Oreroth, Lavoir, Boit du
Gbant - d'Oiseau , Telatee ,
MarsiDde , Moba , Bemeau ,
Souvrtf , Oneuz , Tbeux ,
Pouillon-Foumeau, Jns|eB-
Tille, Soban, Bleybtrg.
Membacb, Stembert, Àwirs,
Rocbette, Fldne, MalUeue,
Dosquet, Aigremont, Eogis,
Henri - Cbapelle , Yelaint ,
Moba , JnslenTiUe , Bleyberg.
Anglenr.
Moba.
{ Aiigl
eur.
Oneux.
Gbokier.
/ Boii de Huy, MaUieue , Yo-
\ gelsang, Lafoir, Bemeau,
* Oneux.
1 Stembert, Membach, Oneux,
I Juslenville.
Âugleur.
Membach.
Rochelle.
f Entre Pépins ter et Gofibo-
^ laine, RicbeUe.
Richelle.
EulrePépinslerelGoffbnlaine
Colanhan.
Pelil-Sart.
Oteppe.
Filon et amas métal-
liArM.
/
Amas qnartceux.
Calcaire.
Schisle ardoisé diall.
Id. Jd^ roug.
Id. td. corn.
6
42
€OIJP.D*OKIL
. NOHS.
V
LOCALÎTÉS.
/
GISEMENT.
CUITEB PTRn
1
▼ABnÎTtfi.
nox.
~ CÂBBOHATÉ YIST.
— — aeicaliire radî^.
— — mamelonoé.
— — terreux.
— — BLBV.
VBR OUftISTB.
— — prismatique.
— — laminaire.
— ~ terreux globuliforme.
— SVLTVKt.
— — primitif.
oetaMre.
Irap^soidal.
Bichelle.
Colaobaii.
Henoe.
Huy.
aicheUe.
Golanliaii.
Petit-Sart.
Henné.
Colanhan.
AidieUe.
Colanhan.
Pelit-Sart.
r
Colanhan.
Petli-Sart.
Colanhan.
Petit-Sart.
Fralpont , Chantolr près
de Verriers.
Saint-Léonard, AJiin, Àmay,
Chèrremont» Chaudfontaine »
entre Memhach et Goé, entre
Lavoir et Marslnne.
Entre HebronTaletFraJlore,
Jubiéval» entre Jerleau et
Jérigné, Francorchaqpips , en-
tre la Chapelle-Sainte-Ànne
etlaGlelse« FamaI,Hncorgne*
Entre Bavelange et Quar-
renx, Francordiamps.
Ombret. .
Pëpiniter, Bichelle.
Boute-1 i-Con , Chartreuse ,
Vonhonille ( commune de
Saint-Remy).
Bleyberg.
Val-Benott.
Bonte-li-Cou.
Calcnire.
Schiste ardoise dJalL
Psammlteanth. infér.
Id, Idm sttp.
Calcaire.
Schiste ardoise diall.
Id, Id* rottg.
Psammiteaotk. infér.
Schiste ardoise diall.
Calcaire.
Sch. ard. diallagiqne.
Id. Id, rottgeitre.
Id, l<f. diallagique.
Id, Id, rougeitre.
Id. !({. dIaUagiqoc.
Id. id, rongeitre.
Calcaire.
Sdiiste aatb. supr.
Schiste ard.
Quarts greun ardoi'
sier.
Schis. anthr. inf^.
Calcaire.
Terrain houiiler.
Fildb du terrain bouill.
Pfamroite hontlier.
Terrain houiiler.
SUB LA PEOTINCE DE UÉGB.
43
NOMS.
unes*. TAiiiirta.
•- « dodieaèdn.
— — cabo-oetaMrc .
— •— cttlwhdod^eaèdrt.
— — tri-épolnti.
— — icMièdrv.
— — PMABCG*<G
— — denclrolde.
-~ — maneloon^.
— — granvlfforoM.
— — tnaiira.
— — primitif.
— — cnbo-octaMM.
— — BtAHC.
-^ — priniUr.
-^ — prinlllf dentelé.
— — ^«tamalre.
conerétJonn^BMnieloBvé f
aeicnlelre-ndlé.
.. — bdmttlle.
-. — fictnUire.
_ •— mâaitlonné.
— — gcodique et eloisoané.
LOGAUTÉS.
Gissnirr.
I
Fnniftl.
Houill^e des llAkeU « pris
de Jemeppe* Ghertreiue.
Seh. ard. commua.
I BoUt*-ll-Goo.
HouIlUre dei Ifekett » prè»
I
Terrais houiller.
de Jemeppe , Boute-li-Gon.
BoQle-li-Gon.
UoUogne-a vx-Pierres , Glaar^
trente.
f
FMne.
Sainte-Margnerite. i
Chartreuse.
•
Terrain hoalller.
Entre Jeriean et Joigne.
8db. ard. commun
Bougny.
Psammtte honiller.
Chokièr.
Calcaire.
Oaeox.
▲mas métalliOre.
Entre Terrien et DoUmin.
Calcaire.
Rochelte.
Dolomie.
Ydalne.
Filon lindAre.
Anglenr.
Filon quartsenz.
Rochette.
Amas qnrtienz.
À^rs, Malliene.
▲mas sinciAre.
Griregnde.
Tourbe.
ÎBois de Cendroa , Pirir
(commune de Forêt), Bois-
Nollet, Laleumont, Chokier,
Hodbeaum<mt, Oneuz.
Hodbeaumont.
Pfrir, Bois-NoUet, Bois-
le-Comte, Laleumont* Hod-
keaumont.
Bois de Cendron , Bois-Ie-
^ Moine, Pirir, Ferriire,Eonge>
\ MinièM , Bscgotte , Fllot ,
▲mas mtfUlliAre.
44
COVP-trOÊlL
NOMS.
FER RYABATÉ.
«. — géodiqde et cloUonn^.
•^ •— masiir.
— — pulvéruleot.
— CàRBONATi.
_ — lilholdé.
— 9HOStRkTi TIBRBUX.
— SILICATH AKAMULirbRMC.
LdCAUTÊS.
' XliOrls , Pfrombomf , Houm*
lonlogne, P»ndU, Kin, He-
AWtedllt.HaBoamoot, Bois-
NoUet, Bois>le-Gomte , Roty,
HayDt Bâufgn^, Fourintèil
(prèf de Barse), Boic-Ghan-
traine.Boiiril»^ (entre Yler-
tet et le Sart) , LonyeigneB ,
Boia d*E»enx, Lalettttoat»
Àudegn^, Vieil, Koray (entre
Hody et Vieu), EUemellet
Chabaufosae , Seny» Modare ,
Maifon -Blanche (i gaodie
de la cliauuëe de Beanfays
k Li^e) , Chat - Colmain «
Pailette, Beauregard, Eosiàre,
Beaafayf-aoz-Oieft Hourki-
nette , HodObeaumont , Onenx,
Ponillon-Fonmeaut Sohan.
Moulin des Boncelleit Corn*
UlBiy, Ffrorneaa, Modare,
aochette. Pellette, Masiat,
Beanregard, Airirs «KalUeae ,
Àngieur, Yogelsang, Layolr,
Bois du Ghant-d'OiseaUy Arliro-
, Sainte-Ânne, Yelaine, Mar-
slnne, Boift de IduT^, lÊLi-
chelle« Blmeau, Hodbeau-
mont , Oneuz » Tbevx , Pouil
lon-Foumean, Sohan.
Aii^Ue.
-/
I
> Poulseu#, Ghaadfontalne.
Àwirs, Flémalle, Marihaye,
Boute -li- Cou» Tal-Benott,
Chartreuse, etc., etc.
Canal de VOurte, k Àngleur.
DaM le Oreensand du ter-
rain crilacé « et dans la (!•»-
conie tritohlenne.
I
GISEttUT.
Amas métalliiêre.
FUon
Psammitc aath. snp.
3chitta hottOler.
Umon tonrb. «Ilvr.
SUR LA MIOTIlfCE DE LIÈGE.
45
KOMS«
LOCAUTiS.
■■ràcn. TAaiBfû.
iraC OXn»i SILICEFiRE*
— — crifUllis^.
~~ — primitif.
primitif conTeze.
I
prisme P D
birhomboldal.
rlwmboldal aigu.
— • pins aigu.
— trif-aigu.
somi^margiotf.
•dculalr» radi^.
lamellaire»
eokiipatte.
elonntf.
— uib-mameloiui^.
. — fbtiOre.
■OPlfclTB ericUllis^.
WILLEMITS.
— imitable.
_ mamelonné.
— masaÏTe.
— — primiUf.
— — biforme.
— — triforme«
— — pstfudomorpbiqne.
— — laminaire.
•— — lamellaire.
yieille-lfonUgne.
Vieille-Montagne, Vogelsang.
\
VieUle-Montagne et Bois
deHoy.
f
MembaA, Stembert.
Mcmbecl, Stembert, Vieille-
Montagne , Bois de Hny, Ve-
{
Membach, Stembert, Vieille-
Montagne, Vogelsang, Ve-
Uine.
iÂwirs, ftols de Huj, Mal-
liene, Dosqnet, Aigremont,
Engis, Vogelsang, Bois da
Cbantrd*OiMau, Velalne.
Vieille-Montagne.
▲nflenr.
Bleyberg.
Àngkur.
Ànglenr.
Membacb.
Bleyberg.
AidieUe.
Aodiette.
Membacb.
Bleyberg.
/
GISEMENT.
Amas linciiiïre.
Filon quartaenz.
Filon dn terr. bonill.
Filon qnartxeuz.
Filon qnartMttZ.
▲m|s sinciAre.
Filon du terr. bonill.
Calcaire.
Amas quartieux.
Amas sincifb«.
Filon du terr. booUl.
46
C01TP^*aBIL
NOMS.
LOCAUTÉS.
Gismnr.
I»»SCK«. TAIIITU.
ZnC SOLTUAi.
mamelonii^.
■AMAliSB vmktû.
— terrenz totUotf.
— ooocrëtiomi4
— oompacto.
— cloUoan^.
— ramnldox.
~ fwriOra,
TITAKK oxnÉ.
80DPEB HATIF.
ARTHRACITB.
•— oompacte.
— globnllfomt.
■omixi.
Unie.
iMDinalre.
•chistoldtt.
daloldc.
compaetf.
ttrreuM.
{
Henri - Cliapdle , Awin ,
Yelaine.
YieilIe-MonUgae.
Anglenr.
Yeriemnoot, MenTillé.
Yieille-MoAtagna.
Uemeos.
Petll-fiart.
Anglanr.
Yieilla-lloBtagne,
Salm-Chitaan (Laztmboari^,
pièi lias limitât d« U provf nca
Aochetto.
{ HaBri<4:hapelle, Awin.
1
Anas lineiAre.
Amaa lerragiBraz.
Fflôtt du tcir. ard.
Amaa miadfire.
FII<m du schiste ard.
fichiste ooticnle.
Amas famiyiBafts.
Amas aiacifira.
Filon qaaitMOz ou
schiste ard. rongaltre.
Richelle.
li.
1 Hot^monC
Algr«Bont,Ghokier, Thauz.
Dans le terrain hooUIer.
JBb coucha dans le calcaire
svp^. , k Oc^ior. En conche
dans la psammite supManr,
A Gliabaafossey prés deLincet.
Amas mtfteUifira.
Gakair*.
JU.
Dolomie.
Calcaire..
SUR LA PROVmCB DE LliOB. 47
COMMERCE ET INDUSTRIE \
GLOVTEKIE.
La fabrication des clous dans la province de Liëge^
remonte à plusieurs siècles : c'est une industrie que les
révolutions politiques et commerciales y ont jusqu'à. pré-
sent laissé subsister^ parce qu'outre l'habileté que donne
aux ouvriers une longue pratique^ elle y est fixée par des
avantages locaux particuliers^ entre lesquels il faut compter
pour beaucoup l'abondance et le bas prix du charbon
de terre propre à la petite forgerie^ ainsi que la culture
du pays par propriétés trës-divisées^ qui^ consistant prin-
cipalement en pâturages clos de haies ^ laisse aux paysans
beaucoup de temps libre. Telle est la partie des districts
de Verviers et de Liège , qui y occupe encore, d'après le
relevé faiten i83o, par ordre dugouvemeur delà province,
5939 ouvriers; 'mais il est certain que l'on a omis de compter
une foule d'enfans travaillant avec leurs parens, ainsi
qued'ouvriers paveurs, faiseurs de briques, maçons, terras-
^ Extrait du rapport approuvé par le comité d'agriculture , de commerce
ctd%iduitrie de Liège.
48 COVP'WQBOL
siers^ etc.^ qui ne s'occupent qu'à la clouterie pendant les
mois d'hiyer , en sorte que ce releyë doit être considéré
comme inférieur de beaucoup au nombre réel de doutiers
de la province.
Chez ces ouvriers^ les femmes^ ainsi que les enfans des
deux sexes ^ dès Fâge où ils sont capables de manier un
marteau^ travaillent ensemble en Ssimille^ ce qui a per-
mis de réduire la main-d'œuvre à un taux si bas^ que,
sous ce rapport^ toutes les nations du monde y même avec le
secours des mécaniques employées jusqu'à présent ^ fsont
toutrà-fait hors de concurrence , avec la fabrication de cette
province. Malheureusement ces avantages se trouvent
compensés chez plusieurs de ses rivaux^ par le prix du fer.
Sous l'ancien gouvernement Liégeois ^ le fer était à peu
près^ daiis ce pays^ au taux commun de l'Europe > et le
commerce de clous avait un développement et une impor-
tance qu'il n'a point égalée depuis. Sous le régime français
la consommation de l'empire j a suppléé en partie^ mais
on sent que, pour une marchandise aussi lourde par rap-
port à SSL valeur^ les frais de transport par terre bornent le
rayon que l'on peut alimenter : l'exportation ne peut d'ail-
leurs prendre une grande extension que par mer. Cette voie
a été ouverte depuis i8i5^ et sans reprendre toute son
ancienne importance , le commerce de clous a cependant
pu compter dans la balance de l'industrie de la province.
Les débouchés principaux ^ abstraction faite des débou-
chés fermés par suite des événemens de i83o^ ont été jus^
qu'aujourd'hui^ Francfort et une partie de l'Allemagne^ les
ports de Hambourg et de Bremen , Lisbonne et le Portu-
gal ^^ Gibraltar et les ports de l'Espagne ^^où l'on n'admet
plus que les petits clous ^ et où ceux d'un pouce et plus de
longueur sont prohibés; le port franc de Marseille et les
SUH LA PROTINCB BK LDÊGE. 40
Échelles dû Leyant; en Amërique^ le Brésil^ la Hayane et
les républiques du Sud; enfin depuis quelques années les
État^-Unis^ seulement pour les petits clous. Les pertes qu^a
ëprouyëes ce commerce ont eu lieu à mesure que les étran-
gers et surtout les Anglais se sont mis à même de baisser le
prix de leurs fers^ tandis qu^en Belgique ^ ce prix nV fait
qu^augmenter à la fayeur d^un droit d'entrée sur les fers
étrangers^ qui monte , à 5 il. enyiron par loo kilog.^ ou
5 fr« 20 par 100 liyres de Liége«
FABRiaVES D'ARHES A FK1T \
La fabrication des armes est une des branches les plus
importantes de Tindustrie de la proyince de Liège ^ et
elle a cela de particulièrement ayantageux que Ton peut
compter sur sa stabilité , yu que ce pays étant le point
de toute FEurope où les armes à feu se font incontestable-
ment à meilleur compte , le commerce est à Fabri de ces
perturbations auxquelles est exposé celui qui ne repose
que sur des fayeurs d'impôts et de priyiléges.
Nos armes doiyent cet ayantage non moins au bas prix
de la main-d'œuyre (car la plupart des ouyrîers paryien-
ment à se faire un salaire journalier considérable)^ qu'à
' Extrait du rapport approuvé par le comité d^agriculture , de commerce et
d'indoitrie.
7
fiO COUP-FQBIL
rorganisation de la fabrique et à la sage dÎTision du tra-
yail.
Les ouvriers ne sont pas réunis dans des ateliers^ mais
dans la yille et dans les villages environnans ; chacun
d^eux dans son domicile y où ils sont aides par leur famille^
forment des élëyes dès leur enfance y sont chauffes au
foyer commun^ etc. ^ etc. £n outre presque chaque pièce
de Parme est Tobjet d^une fabrication séparée^ ce qui per-
met aux ouvriers d^y acquérir par Fhabitude^ une plus
grande habileté ; sans compter que, n^étant pas payés à la
journée, mais à la pièce, ils sont stimulés par leur intérêt à
faire vite et bien.
Les matières employées dans la fabrication des armes
sont en grande partie indigènes. Le fer se tire de nos forges^
même pour les canons dermes de guerre, pour lesG[uels on
a cessé d^exiger du fer d^ Allemagne depuis que des établis-
semens nationaux ont été reconnus en donner également
de convenable. Le laiton se tire de nos forges de Liège; les
bois, tant noyer que hêtre, proviennent de la Belgique ; on
n^emploie de Fétranger que Facier qui nous vient d'Alle-
magne, et quelques beaux bois pour fusils de luxetpie Fon
retire du midi de la France.
Les principaux débouchés sont les différens états de
F Allemagne, les foires de Francfort et de Leipsik et les
ports !de Brème et de Hambourg , la France tant pour sa
consommation intérieure en armes de luxe que pour ses
importations en qualités plus communes par Bordeaux et
le Havre pour divers points de FAméricpe du Sud et par
Marseille pour les Échelles du Levant.
L'Egypte et la Turquie ont aussi donné lieu , dans les
derniers temps, à quelques expéditions faites directement.
L'Italie en tire peu, ainsi que l'Espagne, dont les douanes
SUR LA PROYIlfCE DS UÉGK. 61
repoussent oet article et n^ont admis de temps à autre que
des fusils de guerre pour le gouyemement. Le débit en
Portugal^ autrefois très-considérable^ est devenu préque
nul^ depuis la séparation du Brésil. Dans FAmérique le
débouché yers les nouTelles républiques du Sud ^ d^abord
fort prospère^ a bien décliné par les guerres civiles^ Fanar-
chie et la pauvreté qui ont anéanti presque entièrement le
commerce direct entre ces contrées et nos ports.
La consommation de Hle de Cuba est réduite à rien par
les obstacles (pie FAngleterre a mis à la traite d^ Afrique que
faisaient les navires de la Havane. La même cause a un peu
diminué. Fimportance des relations avec le Brésil; mais ce
vaste empire n^en reste pas moins ^ par sa consommation
intérieure^ un des débouchés les plus importans et les
plus réguliers pour la province de Liège.
Les États-Unis de FAmérique du Nord qui y jusqu^à ces
dernières années avaient persisté par habitude à ne pren-
dre leurs armes à feu qu'en Angleterre ^ ont commencé
à en acheter à Liège.
Les colonies des ci-devant Pays-Bas consommaient peu
d^armes^ avec Tusage desquelles la prudence du gouverne-
ment ne voulait pas familiariser les naturels.
Avant Fannée iSio^les canons des armes fiodiriquées à
Liège n'étaient légalement assujétis à aucune épreuve :
ia cupidité et la mauvaise foi en fieiisaient abus aux dépens
de la sûreté des acheteurs et de notre commerce avec
Pétranger^ par le décri dans lequel étaient tombées les
armes de Liège ^ décri qui dure encore après vingt ans dans
plusieurs pays et surtout en Allemagne. ,^
Un décret impérial du i4 décembre 1810, établit et
fègla Fépreuve publique; les dispositions en furent renou-
52 OQW-O^OUI.
nouTeLées par Tarrété royal du 29 noTembre 1818^ qui
subsiste encore aujourd'hui.
Les fioJiricaiis d'armes de Liège crpient que cette me-
sure doit être maintenue dans Fintërét de leur industrie
et qu'une suTYeiUance constante doit en assurer Fexécu-
tion.
HOUILLÈRES.
Les houillères sont une des richesses les plus productives
du sol de cette proyince^ et l'une des branches d'industrie
qui ont le plus prospéré dans ces derniers temps. On sait
ce qu'elles étaient encore en 18 16. A cette époque on ne
comptait guère que neuf ou dix exploitations importantes ^
et encore^ par suite de la mauvaise routine et du défaut
de débouchés^ ne procuraient-elles que de maigres pro-
fits à leurs propriétaires. Au commencement de i83o ^ en
moins de i5 ans^ les exploitations^ dont les produits pou-
vaient^ en totalité^ être évalués à plus de sept millions de
florins y s'étaient multipliées au point d'occuper plus de
12^000 ouvriers. Qu'on remarque en passant que ce nom-
bre considérable de bras ne devaient leur emploi dans les
houillères qu'aux perfectionnemens de procédés sans les-
quels il eût été impossible d'en occuper le quart; c'est à
l'introduction des machines à vapeur que l'on est rede-
vable de la valeur acquise ou conservée par des fosses dont
SUR LA wmofwmcB ob uéqe. êê
Texploitation deyenait impraticable. Environ soixante
machines^ représentant la force de trois mille cheyaux^
serrent à Tépuisement des eaux, et à Textraction de la
houille. Tous les matériaux que rëclament leshouillères^fer,
bois y etc. y se tirent du pays y et en ^ande partie de la
province. £n outre y le transport du combustible par eau et
par terre demande une multitude de bateaux, de voitures
et de chevaux ; et fait vivre plus de mille personnes.
Jusqu^en i83o, les deux tiers des produits des houil-
lères de la province de Liège , se sont écoulés par la Hol-
lande.
FABRIQUES DE SOUDE ADTIFICIELIiE
Il n^existe cpi^une fabrique de soude artificielle dans la
la province de Liège , elle est située dans rétablissement des
verreries et cristalleries du Val S' Lambert. Cette fabrique
est montée pour pouvoir produire annuellement 5oo^ooo
kilog. de soude artificielle brute, lesquels peuvent donner
200,000 kilog. de soude; carbonate de soude pure, dési-
gnée dans le commerce , sous le nom de sel de soude, lequel
se vend de 76 à 85 fl. les 100 kilog.
' Elirait du rapport de M. Kemlin , au comité d'agriculture , de cominerce
et d'industrie de Liège , adopté par le comité.
64 OOUF-iraBIL
«
La société du Yal S^ Lambert s^est procuré à présent le
sulfate de soude du commerce , mais il entre dans ses pro-
jets de monter des chambres de plomb ^ pour fabriquer
Facide suUurique nécessaire à la décomposition du sel
marin pour le transformer en sulfate*
On emploie la soude pour faire le savon dur^ pour
fSBd>riquer le Terre ^ pour couler les lessives, et dans quel-
(pies opérations de teinture; ces divers arts peuvent en
consommer plusieurs millions de livres en .Belgique.
La soude étant par sa nature une matière première ser-
vant dans divers arts qui enrichissent le pays^ sa fabrica-
tion réclame une protection toute particulière du gou-
vernement. Le soufre et le salpêtre, qui servent à la fabri-
cation de Tacide sulfurique, devraient être libres à Feutrée
en Belgique , sans payer aucun droit. Le sej marin, servant
à la fabrication da sulfate de soude, doit continuer à jouir
de Fexemption de Fimpôt : c^est à ces conditions et à Fao*
tivité des verreries, que les fabriques de sulfate de soude
qui existent en Belgique pourront se maintenir en activité*
Diaprés M. Kendin, les faibles droits d^entrée sur le sulfate
de soude, et la soude en général, tels qu^ils sont portés au
tarif actuel, sontsuffisans pour soutenir la concurrence avec
Fétranger sur la fabrication de ces sels, surtout si Fou
parvient à ouvrir des débouchés pour Fécoulement des
produits dans lesG[uels ils entrent comme matière première,
notamment les verres.
SUR LA VftOTniCB DE UDÉGE. 86
TERRERIES '.
0
Trois verreries existent dans la province de Liëge^ une à
Liëge même^ une dans la commune de Giênëe^ et la troi-
sième est établie depuis quatre ans dans Tancienne abbaye
de Yal S' Lambert y commune de Seraing.
La premiëre^ appartenant à MM* de Melotte firëres et
sœurs ^ est uniquement destinée à la fabrication du verre
blanc^ désigné dans la commune sous le nom de gobeleterte
commune. Cette verrerie peut fabriquer annudilement
pour une valeur d^environ 90^000 ir.
Les matières premières qu^elle emploie sont :
La silice ou sable blanc ;
La soude;
La potasse ou le salin;
Et la cbaux.
Le bois dont on se sert pour combustible se tire des
forêts des provinces de Liège et de Namur. Ces mêmes
provinces fournissent également du sable blanc ^ qui s^y
trouve en grande abondance. La soude s^achète en Belgi-
que^ où ce sel se fabrique depuis quelques années^ très en
grand. La potasse et le salin sont aussi des productions indi-
■ Extrait du rapport de M. Kemlin , au comité d'agriculture , de commerce
et d'industrie , adopté par le comité.
gênes etqui peuvent au surplusêtre remplacées par la soude
artificielle^ dans la composition du verre blanc dont il est
ici question.
La deuxième de ces verreries est à M. Bourdon : on nY
fabrique que des bouteilles noires ordinaires^ et des dames-
j cannes destinées à contenir des acides^ etc.; cet éta-
blissement n^étant en activité que quelques mois de Fan-
née^ ses produits ne doivent s^élever annuellement qu^à
«iviron i&5^ooo fr.
Le» matières premières qu^on y emploie sont : des cendres
de bois; du sable jaune; des sulfates et muriates de soude
ou résidus , provenant des raffineries de sel , toutes matières
<|iii se trouvent sur les lieux mêmes ou dan» les environs de
la verrerie. La fonte de ces matières se feit au charbon de
terre.
La troisième verrerie a été créée en 1826 par une société
dactionnaires ^ dont Pun deux, M. Kemlin^ est admfaiis-
trateur de cet établissement. On y fabrique :
i"" Le cristal fin et ordinaire.
2* Le demi-cristal ou gobeleterie commune.
£t accessoirement des fioles^ des bouteilles et des verres,
façon d^ Allemagne.
On y a aussi fabriqué des verres à vitres et des cylindres
ou globes poifr couvrir les pendules.
La fabrication du cristal > dans rétablissement du Yal S^
Lambert^ s^élève annuellement à la somme de fir • 344>ooo
Celle du demi-caristal et autres verres
communs à 2 i5^ooo
Total. . . r 6c. 559yOoo
SUE hk FROTnfCE BE UDÉOE. 57
Les matières premières employées sont pour le cristal ^
la silice ou sable blanc.
La potasse.
L'oxide de plomb ou minium.
Pour le demi-cristal et gobeleterie conmiune.
Le sable blanc.
La soude artificielle.
L'oxide de plomb ou minium.
Et de la chaux.
Le sable s^extrait de la proTince de Namur ^ et arrive en
bateau sur la Meuse.
La potasse se tire d'Amërique et de Russie^
L'oxide de plomb ou minium se fSGJ>rique très en grand
dansFëtablissementméme avec des plombs proTènant d^Ës-
pagne^ d^Angleterre et d^ Allemagne. La soude artificielle
se fabrique également dans rétablissement.
Le charbon de terre est exclusivement employé à la fusion
du cristal et du verce dans rétablissement du Yal S^ Lam-
bert. La consonmiation annuelle de ce combustible est de
â>66o^ooo kilogrammes.
■IHIVH.
n existe dans la province de Liège trois feibriques de
minium : Tune située à Ghokier^ appartenant à M. CShau-
doîr-Bussy; elle pourrait fabriquer annuellement 120 à
i5o^ooo Idlog. de minium^ mais n^étant en activité que trois
8
58 OOVP-D'OBIL
OU quatre mois de Tannée^ sa fabrication ne s^ëlèye qu^à
enyiron So^ooo kilog. ^ qui , au prix moyen de 4^ &*• l^s
lookilog.^ donnent une valeur de i3^5oo. fr.
Une deuxième, appartenant à M. Williquet, est située à
Liège. Diaprés les renseignemens que Pon a pu se pro-
curer, elle serait sur le même rang que la précédente^ pour
rétat d^activité et le montant de sa production.
Enfin la troisième, qui est la plus considérable, est éta-
blie dans les Tcrreries et cristalleries du Val S* Lambert;
elle peutfabriquer annuellement43o,ocx> kilog. de minium,
dont plus de la moitié est employée dans rétablissement
comme matière première du cristal et du demi-cristal; le
surplus est destiné au commerce.
Le minium n^étant pas autre chose que du plomb oxidé,
ce métal est la seule matière première employée à sa fabri-
cation. On le tire presque totalement de FËspagne, de
FAngleterreet de FAUemagne, Fexploitation qui s^en fait en
Belgique étantpresque nulle. Les combustibles pour chauf*
fer les fours à minium y sont le charbon de terre ou le bois;
on donne la préférence à ce dernier combustible dam
rétablissement du Yal S^ Lambert, à cause du degré de
pureté qu^exige le minium qui doit entrer dans la com-
position du cristal. Leâ fours pour le minium au Val
S^ Lambert, consomment annuellement 8 à 900 stères de
bois.
La plus grande consommation du minium en Belgique,
est pour la fabrication du cristal. Les autres arts qui en font
usage sont les faïenceries et la peinture à Fhuile.
La seule puissance avec laquelle il pourrait être avan-
tageux de faire un traité de commerce d^exportation de
minium, parait être la Prusse.
La France a des fabriques -de minium, qui suffisent aox
SUR LÀ BmofwaCB de uége. m
besQiii» de sa consomBiatiQii ; il n^j a donc aucune proba-
bilité de s^ouvrir un débouebé ayec ce pays.
Les exploitations de plomb en Belgique ne fournissant
pas la yingtiëme partie des besoins de la consommation ^
et ce mëtal étant une matière première qui alimente plu-
sieurs arts essentiellement utiles au pays, M. Kemlin pense
que le plomb devrait être exempt de droit d^entrée en
Belgique.
ÊPIIIGLES.
A Fexception de quelques ouvriers épingliers^ dont les
produits étaient insignifians eu égard à la consommation,
cette industrie dépendait autrefois en très-grande partie
de Fétranger.
Ce ne fut qu'en 1827 que Ton vil s'élever une fabrique
d'épingles assez importante pour CQurnir, par la suite, non
seulement à la consommation dans les Pays-Bas, mais
encore âux exportations d'outre-mer. Cette fabrique a
constamment occupé cent cinquante ouvriers environ.
La matière première se retire en majeure partie de
Stolberg (Prusse). Il est à souhaiter, pour le soutien de
ce genje d'industrie, qu'il ne soit apporté aucun change-
ment aux droits d'entrée existans sur les fils de laiton
étrangers , car la moindre augmentation sur les droits de
60 COUP-D*aBIL
la matière première^ fayoriserait les épingles étrangères
et serait la ruine de cette fabrique.
Les produits en ont été jusqu^à ce jour de cent mille
francs environ par an.
CHAPELLERIE DE GLCNfS.
La fabrication des chapeaux de paille dits de Glans^
occupe dans la proyincede Liëge et de Limbourgenyiron
six mille ouvriers des deux sexes.
Il peut s^en fabriquer i million ip de pièces; cette industrie
met annuellement en circulation deux millions de francs^
et répand Paisance dans les communes qui s^en occupent.
On tresse la paille à Lantin Xbendremal , Oltrec ,
Wibogne, Paifve, Juprelle^ Villers-S'-Siméon, Liers^
Fexhe-Slins^ Glons^ Boir^ Houtin-S^-Siméon^ Laramée^
Viyegnis, Oupeye, Bassenge^ Roelenge (Limbourg).
Les matières premières sont :
1^ La paille d'épeautre : elle se récolte sur les lieux; 2^ Le
fil à coudre proyenant des fabriques de la Belgique; 3^ Le
soufre minéral en bâton pour blanchir la paille; 4^ La
colle blanche pour apprêter. Ces deux derniers articles se
trouyent dans les magasins de Li^ge.
Les matières premières s^élèyent à peine à cinq pour
cent de la yaleur des objets fabriqués. Les principuux dé-
bouchés sont la Belgique et particulièrement la Hollande ;
les aifaires sont nulles ayec la France y où les chapetux et
SUH LÀ PMPnSCB BE LIEGE 61
les tresses de paille paient un droit d^entrëe qui équivaut
à une prohibition.
L'introduction en Belgique des chapeaux de papier
venant de la France y fait un tort considérable à la chapel-
lerie de GIousm
CHAPEAUX DE FEUTRE
Antërieurement aux années i8i4^ i8i5 et i8i6^ la cha-
pellerie à Liège était dans un état trës-prospëre : Pappro-
visionnement exclusif des villes de Verviers , Hervé ,
Maestricht^ Huy^ Stavelot^ etc.^ et des débouchés nom-
breux dans les ci-devant départemens de la Roer et Rhin-
et-Moselle^ assuraient à son industrie une prospérité tou-
jours croissante; dans ces dernières contrées elle n^avait^
à ces époques , à lutter que contre un fort petit nombre
de concu'rrens. La Prusse a depuis établi des doua-
nes; elle a frappé nos produits d^un impôt considéra-
ble^ ce qui a fait naitre à ses habitans Tidée de former des
établissemens dans le genre des nôtres ; toute concurrence
avantageuse pour nos fabriques , par ces deux causes , est
devenue impossible. Dès lors Liège ne compta plus que onze
fabriques^ qui occupaient 334 ouvriers; ils consommaient
' Extrait du rapport de M. L. Pluroans , au Comité d*agriculture , de Com-
merce et dlndustrie de Liège , approuvé par le Comité.
«2 CaUF-D*QBIL
annuellement i i4^ooo peaux de Uëvres de la Saxe ^ de la
Russie , au prix moyçn de 255 fr. les cent : fr. 290^700.
Ces matières confectionnées fournissaient à la consom-
mation 39^600 chapeaux.
Depuis 18 16 à 1826 la chapellerie a grajduellem^at dimi-
nue^ mais d^une manière insensible; ce n^est réellement
que de 1826 à i83o que les progrès désastreux de sa déca-
dence ont été effrayans.
Les moyens les plus propres pour rendre quelque acti-
Tité à nos fabricpies paraissent être ceux-ci : i,"" De prohiber
à Feutrée en Belgique les chapeaux de soie ; c^est particu-
lièrement de la Prusse et de Hambourg qu^ils sont expédiés
pour ce pays; ils pourraient aussi être introduits de la Hol-
lande^ où ils sont encore à plus yil prix qu^ici ;
2<^ De prohiber sous des peines sévères la pluche qui
sert à confectionner ces sortes de chapeaux; parce qu^en
général toutes les soieries sont* introduites en Belgique
par la fraude. La pluche nous yient plus particulièrement
de Creveld cpie des autres parties de PAllemagne et de la
France , où le prix en est plus élevé ;
3^ De défendre les corporations ou corps de métiers des
ouvriers chapeliers. Par ce moyen les Allemands et les
Flamands seront admis à travailler concurremment avec
les Wallons et les Français ; il s^établira une rivalité dont
le résultat ne pourra être qu^avantageux à nos fSGd)riques;
par ce moyen aussi lefabricant ingénieux ne se verra plus
dans la triste nécessité de renoncer aux firuits d^expérien-
ces coûteuses; ces coalitions destructives de tout progrès
disparaîtront^ et alors les ouvriers sentiront eux-mêmes ,
que là où il n^y a pas de perfectionnement^ il y a déca-
dence.
SUR Uk. PROVINCE DE U^GE. 6S
BRASSERIES.
«
Le nombre des brasseries de la proTince de Liège est
de 243 ; 80 brasseries enyiron sont établies pour le corn».
merce^ les autres sont attachées à des exploitations agri- •
coles; toutes les matières employées à la fabrication de la
bière ^ Tiennent de la proyince de Liège. Les brasseries
destinées au commerce^ emploient environ 260 ouvriers^
plus 160 cbeyaux pour le transport des bières; Fentretien
des ustensiles des brasseries est très-onéreux^ Farticle de
la tonnelerie qui s^y rattache est considérable ; on peut
dire sans exagération que les brasseries de la proyince de
Liège mettent annuellement en circulation un capital de
900^000 florins des Pays-Bas.
POPULATION.
La population des yilles est répartie ainsi qu^il suit :
Liège. 58^067 habitans
Verriers. i9^&9^ —
Huy. 6,880 —
Herye. 3><^9 —
Stavelot. 3,681 —
Limbourg. 2,202 —
Visé. 1,834 —
La popul. gén. de la proy. est de 369,917 habitans.
DICTIONNAIRE
6ÈOGAAPHIQVB
DX Là
l*
PROVINCE DE LIÈGE.
acse
AAZ (oftâVD), missean qui a sa 'source
dans la oemmune de Hermëe , coule da
S. ao N. et 8€ jette dans la Meuse non loin
deHaocourt«
AÂZ, dépendance de la commune de
Hermée.
AAZ (cnàMD)^ dëpendànoe de la oom-
mime de Hennée.
AAZ (pbtit), dépendance de la corn-
mune d'Oupeye.
ABBATE-A-LA^BRUTÈRE (l'), dé-
pendance de la commune de Beaufays.
ABBAT£-D£-St.*BOCH , dépendance
de la commune de Fenières.
ABEE , commune du canton et à 1 lieue
1/2 S. 0. de Nandrin , de TaiTondissement
et à 21iene8 3/4 £. S. £. de Hoy.
La commune a pour dépendances Hobo-
Tal, Saint-Vitu, Scry et Thiliesse.
HTnaoGRAVHix : Cette commune est ar-
rosée par les ruisseaux de Thiliesse et de
Samt^Vitu, qui sont alimentés par un
grand nombre de sources. On y trouve aussi
plusieurs petits étangs.
SOL : Elevé , coupé de collines ; le terrain
est en général rocailleux et sablonneux.
AGiicuLTURx : On récolte du seigle, de
Tépeautre, de Tavoine et de la vesce; choux
et pommes de terre ; très-peu de pommes et
de poires ; fourrages pour la consommation.
Quelques bouquets de bois taillis , peuplés
de bouleaux et d'aulnes . — Chevaux , bœufs ,
vaches , moutons et porcs ; peu de volaîQe ;
lièvres et perdrix en assez grand nombre;
les étangs fournissent des carpes : on les
pèche tous les 4 ou 5 ans. — Laine et beurre.
i>opi7LATioif : 373 habitans.
BABiTATioifs : Maisous bAties en pierre
et couvertes en paille; disséminées. La
commune ne possède pas d'école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Extra^OU du
calcaire à bAtir et à chaux qvHon y calcine
dans plusieurs fourneaux.
ROUTES ET CHEMINS t La commune est
située entre les routes de 2« classe de Bi-
nant et deMarche-en-Famène. La route de
Liège à Dinant traverse le village de Scry.
Les chemins vicinaux sont de facile exploi-
tation. ,
ABEE , dépendance de la commune de
Soheit.
ABOLENS, village du canton et à 1
lieue 1/2 19 . E. d'Avenues , de Farrondisse*
ment et à 4 lieues 1/2 de Huy , réuni depuis
quelques aimées à la commune «de Lens-
Saint-Remy.
HYDROGRAPHIE : Le Gccr formc la limite
de ce village vers la commune de Lens-
Saint-Servais.
SOL : Le territoire, argileux, marécageux ,
1
2 ACO
ne présente qae des élérationspen considé-
rables.
'kGKicuLTVBE : On récolte da froment,
da seigle , de Forge , de Taroine , des légu-
mes , des froits , et du fourrage. La couche
régétale a généralement 8 à 12 pouces de
profondeur. Marne et cendres de Hollande
pour engrais. — Peu d^élëres en chcTauz.
popuLATioif : 296 liabitans.
ixnusTiuE : Les habitans s^adonnent à
lagricolture.
ROUTES ET CBEMiKS : Aucuno route ne
traverse le village.
AGHERSTRADT, dépendance de la
commune de Hombourg.
ACOSSE, commune du canton et k
1 lieue S. d^ A venues, de Tarrondissement
et à 4 lieues N. 0. de Huy.
HYDROGRAPHIE : La oommuue est arrosée
par un ruisseau qui a son cours dans la
direction du S. au N. 0. , vers Meeffe.
SOL : Elevé et plat ; terrain généralement
mêlé de terres franches , d argile et de
marne , reposant sur un fond argileux.
AGRICULTURE : On récolto du iîroment,
du seigle , de Tavoine , de lorge , de Té-
peautre , du colsa , de la navette , du chan-
vre , des féveroles et du trèfle ; des légumes
et plantes potagères en abondance et dWe
qualité supérieure; une assez grande quan-
tité de pommes , poires et prunes de diverses
espèces. Les engrais usités sont les fumiers
naturels, les cendres de Hollande et la
marne pour les trèfles. Quelques chênes,
trembles et peupliers du Canada composent
les bois taillis. La commune d'Acosse
compte environ 80 chevaux de trait, pro-
pres au service de lartillerie ; vaches , mou-
tons, porcs, dindons, poulef, canards,
pigeons , dont une partie se consomme dans
la commune ; fort peu d'abeilles ; un grand
nombre de lièvres, perdrix et cailles. —
Laine, beurre et fromage.
POPULATION : 371 habitans.
HABITATIONS : Eu bois et argile, partie
en briques, presque toutes couvertes en
chaume; la plupart disséminées. 1 cha-
pelle ; 1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 12 métiers à
AIH
tisser pour la fîd>rication de toiles de mé-
nage. 1 btasserie peu importante.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemins vici-
naux sont dWe exploitation difficile en
hiver.
ADENGE (le moulin d"), dépendance
de la commune de Wanun.
ADSEUX, hameau de la commune de
Louveignex. Au S. E. de ce hameau, on
voit un ruisseau qui va se perdre dans une
caverne profonde et tortueuse , creusée dans
le calcaire ancien ou marbre bleu gris da
G)ndroz.
AFFN AT , dépendance de la cmnmnne
de Neuchâteau.
AG AUX , dépendance de la commune de
Battice.
AGESSES (les) ou AGUESSES (les),
dépendance de la commune d^Anglenr.
AHIN , village formant , avec Ben , la
commune de Ben- Ahin . On a rencontré dans
le calcaire de cette localité du fer oDgiste
terreux globuliforme et de la chaux car-
bonatée primitive dodécaèdre.
AIGREMONT (rois d*) , hameau de la
oonimune des Arâv. On a trouvé à Ai-
gremont, dans un amas sincif^re, du une
carbonate dé la variété ferrifère , et dans
le calcaire, de Tanthracite de la variété
terne. Ce hameau est remarquable par son
antique château, assis sur la cime dan
rocher sourcilleux. La situation formidable
de ce château , où les mécontens et les in-
surgés venaient ordinairement se réfugier
et concerter leurs plans d'atta^e contre
les partisans des évéques , lui assigne une
place mémorable dans les annales histori-
ques du pays de Liège. Ge château appar-
tenait autrefois à la maison d^Aremberg :
Guillaume d^Aremberg, prince de la
Marck, surnommé le Sanglier des Ar-
denneSy après Tavoir fortifié , 8*y retrandia
en 1474; mais les troupes de Loub de
Bourdon, évêque de Liège, Tayant assailli
à rimproviste, le château fut emporté et
démantelé.
AINEFFE, commune du canton et à
2 lieues S. de Waremme , de Tarrondisse-
ment et à 3 lieues 1/2 de Huy.
ALB
Bile est bornée aa N. par les oommimet
es Borles et de Vieniiiie, à TE. parcelle de
Serain^-le-Gliâteau ; elle touche au S. an
territoire de ChaponrSeraing, et k VO, S.
O. à celui de Vaux.
HTDKOoaAPBix : Un seul étang serrant
d*abreuToir.
SOL : Entrecoupé de petites collines , bien
cultiyé dans toutes ses parties.
AGucuLTUKE : On récolte le froment ,
seigle, épeantre, afoine et fourrages^
pommes de terre, pois, fères, choux ^
pommes, poires, cerises. On emploie la
marne pour engrais. — Vaches ; trois trou-
peaux de montons de cent vingt tètes
chacun , porcs , poulets et dindons ; perdrix ,
cailles et lierres en petite quantité. —
Laine, beurre.
POPUI.ATIOX : 119 habitans.
HABITA TIOK8 : La majcurc partie des
habitations est bfltie en briques et cou-
verte en paiUe, très-peu en ardoises et
pannes.
coMBCSBCE XT iXDOSTKix : L^agricultuie
forme la principale branche d'industrie.
xouTxs XT cBXMiifs : Dcux chemins yici-
naux : celui de Vaux k Aineflfe et k Limont ,
et cdni d^Âineffe à Verlaine et à Borles.
Ces chemins sont bien entretenus , cepen>
dant ils sont encore difficiles en hiver et
dans les temps pluvieux.
AISAUMONT ou AISOMONT, dépen-
dance de la commune de Wanne.
AlViriSES. raye» Awias.
A-LA-BARRIÈRE , dépendance de la
commone de Thys.
A LABOUCK. Fc^ez Al-Brouck.
A-LA-BRUTÈRE , dépendance de la
commime de Fraipont.
A-LA-GROIX , dépendance de la com-
mune de Crisnée.
A-LA-CUISSE , dépendance de la com-
mune de Filot.
A-L A-FONTAINE , dépendance de la
commune de Flemalle ( Grande ) .
ALB ASSE , dépendance de la commune
deNandrin«
AL-BROUCK, d^iendance de la oom-
muna de Forêt.
ALO 8
ALH:H AUDIÈRS , dépendance de U
commune de Forêt.
ALENSBERG, dépendance de la com-
mune de Moresnet.
A L'ESPAGNE et ROND-FONTAINE,
dépendance de la conmiune de Forêt.
AL'GRAPPE, dépendance de la com-
mune de Battice.
A LISTALLE. rc^ez Al-Sitallx.
ALLEUR, commune du canton et à
2 lieues S. S. 0. de Glons.
Elle est bornée au N. par les communes
de Lantin et de Voroox , à TE. par Rocour
et Ans-et-Glain , an S. par Loncin, au
S. 0. par Awans, et k YO, par Xendre-
mal.
Elle a pour dépendances les hameaux de
Hombroux et Waroux.
SOL : L'aspect du territoire est varié } le
sol de nature argileuse.
AORicuLTnxx : Les productions territo-
riales consistent en froment, épeantre,
seigle, orge, avoine, féveroles, trèfle,
foin et fruits. Les jardins sont situés auprès
des habitations, et les légumes y sont
cultivés avec soin. Leë vergers sont enclos
de haies et plantés d'arbres fruitiers, teb
que pommiers , poiriers et pruniers. On n'y
voit que deux petits bois qui dépendent du
château de Waroux. — 123 bêtes â cornes,
et 4 troupeaux de moutons.
POPULATION : 675 habitans.
HABITATIONS : La commune d'Alleur
renferme 105 maisons d'une construction
asses solide. On y remarque le château de
Waroux , de forme hexagone , qui n'o£Ere
d'autres agrémens que ses jardins et sa
situation auprès de la route de Li^ à
Bruxelles; ce château est d'une construc-
tion ancienne.
coMMxxcx XT iNDUSTXix : La principale
branche d'industrie des habitans est l'agri-
culture. 1 brasserie.
ROUTxs XT CHEMINS : La grande route de
Li^ à Bruxelles traverse l'extrémité Sud
de la commude; 16 chemins vicinaux im-
praticables en hiver.
A-LONHIENNE, dépendance de la
comaume de Forêt.
ALP£aiRfi, d^pendanee à» U oom-
mune de Forêt.
AL-PLATTE-H ATE , dépendante de
la commune de Filot.
AL-SIT ALLE , dépendanoe de la oom-
mune de Forêt.
ALTEMRRQUCK, dépendance de la
commune de Fouron-le-Gomte*
AMAS, dépendance de la comutnne
' d*Ocquier.
AMAT, commune da canton , de ranron.-
dûiement et à 2 lieues N. £. de Hny.
Elle est bornée an N. par la commane
de Jehay-Bodegnée, à TE. par celles .de
FlAoe et deHermalle-sous-Huy , an S. par le
territoire de Strée, et à TO. par les comr
aunes de Tybange et de Neofille-sur*
Meuse.
ninnov : La Mense la divise en deux
grandes sections ( la rire droite et la rive
gauche); elles comprennent les hameaux
de Fond-d*Oihe, Lambermonts (les),
MoWaux, Neufs-Bonniers, Omhret, Pon*
thier, Paohe (rive droite) et Pache (rive
ganche ) , Hau|e-Fléne , Quisimode , Ris-de»
Mer, Richemont , Remont , Rochettes (les) ,
Saint-Popée, Thiei^-Pirlca, Thiel^Phi]ip-
part , Tron-Bottin , Troi;t-du-ReBard , Ran*
sard ou Rausa, Wianuint (Grand) et
Wiament (Petit.)
HTOHOGRAPHiB : La Mcuse traverse la
commune de TOuest k TEst^ elle inonde
fréquemment la partie basse de ce terrain.
Deux petits ruisseaux , dont les sources sont
sur les hauteurs de la rive gauche, se ren^
dent à la Meuse dans la direction du N.
au S. ; il n'y a pas de marais ni d'étang re-
marquable. Les inondations de la Meuse
causent de graves pré^ndices aux récoltes.
SOL : Le centre de la commune, plaeé
dai|s le bassin de la Mense, oSre un aspect
déprimé 3 mais les parties latérales, en«-
trecoupées de collines d où s'échappe un
grand nombre de petits ruisseaux tribu-
tnres de la Meuse , s'élèvent successivement
jusqu'aux montagnes qui bordent cette ri-
vière. La région comprise dans le bassin
de la Meuse offire un terrain d'une assez
bonne qualité; l'ai^ilc y abonde : les ré-
giiMiameiitagnemesqoi, eanpaMltfenent,
aont très-inférieurea sous le rapport agri-
cole, présentent, dans la grande variété de
leurs couches, des terrains argileux ou
sablonneux et rocailleux. Otn trouve dans
cette localité du (èr oligiste terreox gkbu-
liforme et du schiste alumineux ; la puis-
sance delà couche est de 18 i20 aunes : elle
est exploitée à une grande profondeur. On
se débarrasse de Teau par l'éoouleokent
on en la faisant comoiuniquer avec le
calcaire.
▲GRicuLTURX : On cultive le fraaaent,
le seigle, l'épeautre (cette demièare espèce
en petite quantité), lorge, l'avoine, la
féverole j les choux, ftves, poiset haricots,
chicorée , laitues , endives ; poires et prunes.
On confectionne du vinaigre de pommes et
do sirop de poires : les prunes sont séchées
pour être livrées au commerce. I«a vigne
est cultivée avec succès, le vin d'Amay
tient un des premiers Vangs parmi les vins
du pays ; les bonnes années, telles que 1819,
1822 , 1825 , 1827 , ont donné un via iort
agréable, et qui pouvait remplacer quel«
ques vins de France ; le 1825 était de bunne
qualité. L'essence dominante dans les bois
taillis est un mélange de chênes, charmes
et bouleaux ; la futaie ne produit guère que
du chêne. Les taillb s'exploitent â 18 ans.
Les arbres de futaie ne s'exploitent que
lorsque leur dépérissement est visible, ce
qui arrive à des Ages très-variés, selon la
nature du sol où ils croissent ^ on e« coupe
à l'âge de 56 , 54 , 72 , 90, 10$, 150 ans
et plus; on les emploie aux exploitations
charbonnières, à la bâtisse et à la menui-
serie. Les animau]; élevés dans la com-
mune sont : le bœuf, le mouton, le porc ,
le canard et le dindon; les chevaux sont
propres au trait, au train, au roulage.
— Le renard, le blaireau, le loup, le
sanglier (ces deux dernières espècea seu-
lement è la rive droite), sont signalés
parmi les animaux nuisibles ; le lièvre , k
liqûa, le chevreuil, la perdrix , U caiUe,
sont les animaux les plus communs.
porv^ATiON ; 2,470 araes.
DABiTATioKS : Le chef-lieu de la eom*.
▲MB
mime oontîeDt 1X0 maiaoïM plut oo moini^
bien construites, et parmi lesquelles on en
remarque quelques^nncs qui serreat d*ha-
Kitation à des personnes aisées. Lesbameam
de Ponthière, d'Ombret et de Rausa sont
asses imporlans. 1 école primaire.
coMMsacx BT iNDUSTUE : Les princH
pales branches d'indostrie des baidtans
sont rad^cultore et la culture de la vigne ,
Texploitation , le rafllînage et la cristalli*
satiott des aluns ( deux alunières en acti*
Tité ) , le commerce des bois et celui des
fruits qu*on &it sécher pour les liTrer au
oomoeroe. Moulins à eau. Il y a deux
foires par année : la preoiière se tient la
l'*" mai , et la seconde , le lundi après la
Saint-Denis.
Amay est Tendrait de toute la province
on il y a le plus de briqnetîers ; vers le
printemps ils émigrent par centaines pour
aller exercer leur industrie en France , en
Allemagne et même en Aussîe ; ils revien-
nent okeft eux vers llûver.
BiOiiTsa ST cBXBnHs : La emaroune est
traversée de TE, à TO. pat la route de
â* classe de Namur à Li^. Vingt- cinq
chenuAS vicinaux impraticables en hiver
et dans les temps pluvieux^
AMBLÈME, yùyex^ Eioiivs.
AHBliEVE , rtviëfe assez eonsidiérable
quifiveMdnaissaneeii Heppenbach (royaume
de Prusse), entre dans la province de Liéga
à Wttrge , où le volume de ses eaux s'accroft
du ruisseau de ce nom; elle coule rapide*
ment de V£. à FQ. ^reçoit FEau-Rouge, gros
miesean qui descend des Hautes-Fanges,
à Cballe, passe à Stavelet, tourne vers
le S. 0«, reçoit le Glain, aux Trois-Ponts
sur la rive gauche, se dirige an N., jus^
qu*à Petit-Coo , où elle se divise en deux
branches, dont la gauche baigne le pied d'un
mont escarpé sur lequel est situé le village
de Grand-Gw , et va rejoindre, après une
liene de cireuit , la branche droite, à Ten-
àrmX même où celle-ci se piécipite comme
un terrent du haut d'un roc schisteux.
A partir de Grand-Goo , F Amblève décrit
un cours extrêmement sinueux et rapide ,
en se portant au N. 0., longe la commune
AMB 6
de Glei» , nçail la LicBoe à TàrgMA , su?
la rive gauche, d'où, tournant brusquement
au N. jusqu'à Ncssonvaux , elle se dirige de
nouveau à TO. , passe à Qnareux ^ à Aemoo*
champs, à Aywaille, et grossie considé*
rablement par les eaux d'un grand nombra
d*afflnans, elle se jette dans TOurte à
Douxflamme. Le cours de rArohlève a 77
à 78,000 mètres de développement.
Le lit de F Amblève est encaissé entra des
rochers calcaires et quartseux ou schisteux ,
quelquefois disposés en bancs verticaux 9 en
Ibrme dé mura, et roule des blocs énormca
de quarU dont elle a dépouillé ses bords.
Plusieurs sources minérales jaillissent dans
l'étendue de jon bassin, k Chalje, aux
Trois-Ponts , k Saint-Remade. Les rochers
escarpés, couverts de masures d'anciens
châteaux , les bois et les pelouses , dont Tas*
pect varié rappelle , sur les bords de 1* Am-
Uève, les plus beaux sites de la Suisse, of-
frent en outre un riche fond de végétatû»
qui leur est propre. On y remarque : le/KH
Ijrpodium calearatm { Smith ) , le fycknis ,
viscaria (L.), Vetrtemisia campestriSf
le géranium rotundifoiiumy le celerack
qficinantm , Imjèsttœa gloiUM y la liberiia
arduennensis y le veratrum album y qui
habitent sur les rochers et dans les lieux
incultes^ la campantda latifolia qui sa
plaît dans lesbois , Itmeum atfiamanticum,
la sanpdâorba qfficinalisy qui abondent
dans les prés des vaUécs, Yhydrocotjrie
vtdgarisy le menjrwithes trtfoUaiay le
drosera rotundifoliay la viola pahtstris,
qui ombragent les lieux marécageux.
C'est encore dans le bassin de F Amblèvu
qu'on cultive ces excellens fruits à pépin,
si recherchéa dans k pays. L'Amblèva
nourrit aussi une grande quantitéde truites ,
salmo/ario(Lj,), d'anguilles, d'écrerisses;
le cydostome élégant , cjrclasioma elegans
se trouve en abondance sur les hauteurs de
FAioblève.
L'Amblève est navigable jusqu'à Remou-
champs. Elle est flottable à bûche perdue,
depuis ce point jusqu'à la limite de la pro-
vince. Il est à remarquer que les sécheresses,
les grandes pkies et la gelée interrompent
6 AMP
le eoun de la o«v%ation plus tAt qôe celle
de rOorte.
Qn pourrait la canaliser ayec siicoès jua-
qa*A Staydot, e^par là mène on rendrait
on bienfait immense à la partie indnstrielle
de cette petite nlle , où se tronyent établies
les tanneries les plos importantes de la
Belgique.
AMBLEYEon AMBLÈME , dépendance
de la commune d*Aywaille. On y remarque
les mines d'un château antique : elles oon-
sistent en restes de murs , en saUes Toâtées
et quelques débris de tours. Connu dans le
pays sons le nom de Château des Quatre Fxk
Aymon, ce château était placé sur la crête
d*un rocher élevé et taillé à pic, dont
FAmblère baigne le pied.
AMBLEV E , dépendance de la commune
de Sprimont.
AMBRESIN. Farfez EmbUesik.
AMBRESINIEAUX. Fcje% Embrbsse-
Kl AU.
AMBRT. Fcjrez Ambt.
AMBSIN. Voyez Ampsiit.
AMCOMONT, dépendance de la com-
mune de Liemeux.
AMERMONT , dépendance de la ville
de Stavelot.
AMOSTRENE ou AMOSTRENNE ,
dépendance de la commune d*Esneux.
AMPSIN, commune du canton, de
Farrondissement et à 1 lieue N. E. de Huy.
Bornée au N . par la commune de Viller»-
le-BouiUet, à TE. par les communes da
Nenville-soufl-Huy et de Tyhange, situées
sur la rive droite de la Meuse , et à TO. par
la commune d'Antheit.
Ses dépendances sont les hameaux de
Bende, Jouette, Henrotia, Hasquette ,
Loyable , Mirsandaine , Sart ( château du ),
Taveme-à-Meuse et Vinave.
BTDEooaAPBiB : La Meuse longe la com-
mune au S . ; eUe reçoit le ruisseau de Bende
dont la direction est du N. E. au S. 0. Ses
inondations sont nuisibles aux propriétés
rireraines.
80L : La commune est située dans le
bassin de la rive gauche de la Meuse ; le
terrain , qui présente quelques inégalités ,
AHD
est argileux , sablonneux et rocaiHeox. Il y
a une mine de manganèse.
On renoontredansoetlelocalité du schiste
alnmineux. La puissance de la couche est
de 18 à 20 aunes.
ÂOKicuLTuas : On récolte du froment ,
du seigle , un pend'épeautre, de Toi^, de
Favoine, des iëverdles, de la resce; des
pommes de terre , des choux , des ftres , des
pois , des haricots ; des pommes , poires et
prunes; on y cultive la vigne; les vins
d* Ampsin tiennent le premier rang parmi
les crds du pays. Il y a des bois taillis com-
posés des essences de chêne, de charme et
de bouleau. On y élève des boBufs, des
vaches, des moutons, des porcs, de la
volaille, des abeilles. Lièvres, lapins, bé-
casses, cailles , perdrix ; renards , blaireaux.
— Peu de laine ; beurre pour la consom-
mation.
POPULATION : 832 faabitans.
HABiTATTOHS : La plupart sont construi-
tes en briques et couvertes en chaume , un
petit nombre en ardoises ou pannes \ elles
sont disséminées sur les hauteurs , et ofl&ent
un petit noyau d^agglomération au centre
de la commune. 1 église; 2 écoles, dont
Tune a été établie en 1824 par les soins
de M. de Lamine , de Li^.
coiofEBCB BT iHBusTBiB : Un grand
nombre des habitans de cette commune
sont employés dans les briqueteries des en-
virons. Il y a 2 fabriques d'alun , 2 distil*
leries , 1 brasserie, 2 moulins à farine mâs
par le ruisseau de Bende ; les produits des
£d>riques se consonmient dans Tintérieur
du pays ; 1 four â chaux.
BOUTB8 BT CBEMiirs : La route de Li^e
à Namur traverse son territoire ; les che-
mins vicinaux sont praticables en hiver ;
5 ponts.
AMRY , dépendance de la commune
d*Heure-le-Romain.
ANDOUMONT. Foyez Goiis^.
ANDRE (saikt). Foyez ^Kvxr-ÈLfmtji,
ANDRIMONT , commune du canton et
â 3/4 delieue 0. de Limbourg, deFarrondis-
sement et k Zli de lieue N. E. deVerviers.
Elle est bornée au N. par Thimi«ter,
et Henri-GhapeDe , A TE. par Bilstain et
LimLoar^ , au S. par Yeririers et Stem*
bert , et à FO. par Dison. Sa surface carrée
est de 942 Ixmniers.
Ses dépendances sont la Neuville , les
Heids, la Hénorie, la Glésare , les Four-
neaux, le Chantoire, les Croisiers-Tombeuz*
HTDBOGKArBiE ': La Vcsdre venant de
Verriers limite la commune du S. 0. an
N . £ . ; plusieurs petits affluens de la Vesdre
fertilisent son territoire ; le Bilstain , qui
longre la colline de Neuville à TE. , reçoit
le Qués à Jurdan et se jette dans la Vesdre
à Nasprerié ; le Dison et le Fozhale , qui
séparent la commune d'Ândrimont de cdlle
de Dison , se perdent à Hodimont.
SOL : Elevé , entrecoupé de collines. Ter-
rain marécageux et rocailleux renfermant
des pierres calcaires et de grès en extrac-
tion.
AGRicuiTURE : Lcs récoltes sont peu im-
portantes , à peine la terre donne-t-elle une
dépouille par année. On évalue à 2,000
gerbes d'avoine et 1,000 gerbes ^'orge la
quantité de grains qui se récolte annuelle-
ment ; peu de.fourrage8. Pommes et poires ;
eoTirou 1/7 du territoire est planté en bois
taillis et bante futaie. En 1850 , on comp-
tait dans la commune 34 cberaux de pe-
tite race , 521 bétes à cornes , 36 veaux ,
88 porcs , 80 moutons. — Beurre.
ropui^ATioN : 800 babitans.
HABITATIONS : 161 maisous de mauvaise
construction , excepté quelques babitations
particulières ; 1 église , 1 cbapelle.
coMMzacB ET INDUSTRIE. Gommuno
peu commerçante; agriculture, laine. —
1 fabrique de drap située sur la Vesdre A
rextréme frontière de la commune , 1 fi-
lature de laine à mécanique , 1 moulin A
farine et un moulin k foulon , mikB par le
raisseau de Dison ; 1 four à cbaux ; 1 car-
rière de pierre calcaire qu'on exploite pen-
dant trois mois de Tannée. — Fréquen-
tation des marcbés de Verriers.
BOUTES ET CHEMINS : La nouvellc route
de la Vesdre limite la commune au S.
Elle compte 8 cbemins vicinaux, dont
les principaux conduisent à Venriers , Au-
ARG 7
bel , Henri-Cbapelle , Dolhain , Eupen
( Prusse ) et Tbimister . Us sont bien entre>*
tenus et praticables en toute saison. — 2
ponts sur la Vesdre , dont un en fil d'arcbal
communique avec la route royale de la
Vesdre, et un autre construit en bois.
ANDRIMONT , dépendance de la com-
mune de la Gleize.
ANGLEDR, commune du deuxième
canton (S. 0.) et à 1 lieue S. de Liège.
Elle est bornée au N. par la Meuse , à
rO. par Seraing , au S. et à TE. par TOurte.
Ses dépendances sont les bameaux de
Huit-Saules, Barge-en-Pot, Agesses (les).
Battes (Grosses), Maison-de-U-Haut,
Golonster, Qijincampois , Sart-Tilman,
Streu-Pas.
HTDBOGBAPHiB : Sou territoire est arrosé
par la Meuse , TOurte , et les ruisseaux de
Golonster , Quincampois et Renory.
SOL : Le sol est en grande partie argilo-
sablonneux , scbisteux , mêlé degrés rouge.
Les principales productions mioérales qvL on
y trouve sont : la cbaux carbonatée lamel-
laire; la baryte sulfatée concrétionnée
fibreuse; le quartz byalin prisme; la len-
zinite; le fer oxidé, bydraté; le plomb
carbonate dodécaèdre ; le plomb carbonate
terreux; le zinc sulfuré octaèdre et lamel-
leux; et le manganèse oxidé métalloïde.
AGBicuLTURE : Lcs productions territo-
riales consistent en froment , seigle , épeau*
tre, orge , avoine , trèfle , boublon , pommes
de terre; les jardins légumiers appelés
cotillageSf reposant sur une terre de mé-
diocre qualité, sont culti?és avec soin. Les
vergers , la plupart â proximité des maisons ,
sont plantés d'arbres fruitiers, tels que
pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers,
prunus padus. Les prés qui appartien-
nent aux bassins de la Meuse et de TOurte ,
se trouvant inondés cbaque biver par ces
rivières , sont d*une bonne qualité et n'ont
besoin d'aucun engrais : le foin en est
excellent. L'essence du bois taillis est mêlée
de cbénes , bétres , charmes , qui s'exploi-
tent tous les 15 ans.
On trouve dans les bois d'Anglenr le
lézard des souches , laceria stirpUun:
s ANS
IVvrvet oommtDm, angids JhagUis ; dans
les marais, la cydade caly culée, cjrdas
caljrculata; la cyclade oblique, çyvlas
obliqua; le lymnée des étangs, lymneus
stagnaUs ; le lymnée bmn, lymneuà
Juscus; et Tanrienle pygmée, auriada
minima,
POPULATION : 893 hobitans.
HABITATIONS : Le châtean de Qoincam-
pois et ses alentours , sourent visités par les
étrangers,Gfffrent un des sites les plus agréa-
bles des environs de Liège.
cOMMSRCK ET iNDusTiLis : Les babîtaus
8*adonnent à Tagriculture qui est la princi*
pale brancbe d'industrie , et à Texploitation
des bois. 2 moulins à farine mus par
rOurte; 2 martinets ou usines à battre
le fer ; 1 tannerie au bameau de Grosses-
Battes.
ROUTES : Aucune route ne traverse la
commune.
ANIXHE. Foxez Enixhe.
ANNE (sainte) , dépendance de la com**
mune de Celles.
ANS , village , 'dépendance de Ans-et-
Glain.
ANS-ET-(jL AIN, commune du deuxième
canton et à 1/2 lieue N. 0. de Liège.
EUe est bornée au N. par les communes
d'Alleur et de Rocour , à TE. par la viUe
de Liège , au S. par le territoire de la com-
mune de Grâce-Montegnée , et à TO. par
celui de Loncin.
Cette commune, formée des villages
d^Ans et de Glain , a pour dépendances les
bameaux de Boisée, Brouck, Coq-Fontaine,
Molinvaux , Montfort et Ster.
HYDROGRAPHIE : Elle cst arroséc par la
Légie (dit Ride Coq^Fontaine), qui prend
sa source sur une pièce de terre appelée
les Dix-Huit-Bonniers , située dans le vil-
lage d^Ans.
sot : Le terrain , de nature pierreuse ,
schisteuse , est inégal.
AGRICULTURE : On réçolte du froment,
du seigle, de Tépeautre, de Torge, du
trèfle , des légumes , des fruits , des four-
rages. Les vergers sont situés à proximité
des habitations et plantés d*arbres fruitiers
ART
tels que pommiers, poiriers, Kkrfers et
cerisiers. Il y a un petit bois dont ressenoe
est mêlée de chênes , charmilles et bouleaux
d*une bonne venue; Texploitation a lien
Ions les 12 ans. Il y a 3 troupeaux de
moutons de 150 chacun.
POPULATION : 5,852 habitans.
HABITATIONS : Ou remarque dans cette
commune des vestiges d*un ancien chAteau,
et quelques jolies maisons de campagne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La principale
branche d^industrie est Tagriculture et ï ex-
ploitation des mines. Il y a quelques cor-
diers et beaucoup de maçons , de plafon-
nenrs, de charpentiers et d*armuriers, qui,
à l'exception de ces derniers, vont exercer
leur profession dans les communes voi-
sines. 4 moulins à farine, situés dans le
village d'Ans , sur le ruisseau de Coq-Fon-
taine : ces établissemens sont construits
en briques et couverts de chaume ; deux
moulins à farine , mû» par le vent , bâtis
en pierre et briques ; une raffinerie de sel.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route de
Liège à Bruxelles traverse la commune de
TE. à rO. , et ceUe de Bierset de TE. au
S. 0. Dix-huit chemins vicinaux imprati-
cables en hiver et dans les temps plavieuz.
ANS ou RI DE COQ-FONTAINE.
Foyez Legie.
ANTHEIT, commune du canton, de
larrondissement et à 1 lieue N. de Hny.
Bornée au N. par la commune de Vil-
lers-le-Bouillet , àTE. par celle d^Ampsin ,
au S. par celle de Huy, et à VO, par celles
de Wanze et Yinalmont.
Ses dépendances sont Val-Notre-Dame,
la Petite-Wanze , Champia , Gistni, Mal-
semaine , Kakirie , Rivage / Terre- Ronge,
TEumont et FEspagne.
HTDROORAPHiB : LaMeusoet Ulfâuiigne
arrosent son territoire.
80L : Terrain inégal , argileux, pierreux
et marécageux. La couche végétale varie de
2 à 12 pouces de profondeur. On trouve
dans cette localité du rinc silicate (sine
oxidé siliciftre. (Haiiy).
* AGRICULTURE : Ou récoItc le froment,
seigle , orge , avoine » épeautre » légumes ,
ART
fraita et fooirages j la vigne donne on rin
de médiocre qualité. L^essenoe des bois
taillis est un mélange de chênes , charmilles
et noisetiers; Taménagement se fait à
18 ans. — GheTanz ; 128 hétes à cornes ;
trois troupeaux de moutons contenant
340 têtes ; anguilles , brochets , perches ,
et goujmis dans l|i Méhaigne ; une pêcherie
établie an Yal-Notre-Bame.
POPULATION : 1,427 habitans.
HABITATIONS : Le chef-lieu de la com-
mune contient environ trente maisons,
toutes construites en pierre et briques,
couvertes en paille. On y remarque le châ-
teau de Val-Notre-Dame, fondé par Albert,
comte de Moba , au retour de la première
croisade. Ce château , d^une vaste ordon-
nance , est entouré de terrains d agrément
baignés par la Méhaigne.
comcEAcs ST INDUSTEIE : Commercc
agricole , exploitation des houillières ; une
tannerie, troi» brasseries, un moulin à
huile, on moulin k tan et unàfarine : tous
trois mus par la Méhaigne.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route de
Hoy à Liège traverse une petite partie de la
commune. Quatre chemins vicinaux impra-
ticables en hiver.
ANTHINNE ou ANTHISNES, com^
mone du canton et à 3 lieues N. £. de Ter»
vagne.
Elle est bornée au N. par le ten^ire de
la commune d'Esneux , à TE. par les com-
munes de Hody çt de Gomblain-au-Pont ;
elle joint au S. les communes d'OufEst et
Fairon-Comblain , et àFO. celles de Tavier,
Hody et Villers-anx-Tours.
Les dépendances de cette commune sont
Floche , Blockay, Ouhar, Larock , Stepen-
nes , Tolumont , Vien et Yiegeay.
HYDROGEAPHiE : Un petit ruisseau forme
la limite entre cette commune et celle
d'Ësneux.
SOL : Le territoire , très-montueux, est
argileux , schisteux et rocailleux. On trouve
dans cette localité le psammite sablonneux.
AGEicuLTUBx : On récolte des céréales et
du foin ; des pommes , des poires et des
cerises. Bois plantés de chênes, bouleaux.
AR6 9
eharmiOes et eondriers; il y a cinq trou-
peaux de moutons, mérinos et métis«
Ces troupeaux se composent de 500 têtes
environ.
POPUiATiON : 846 habitans.
HABITATIONS : Levillaged'Anthinne ren-
ferme environ 100 maisons. On remarque
dans cette commune les châteaux d*Ouhar
et de Vien 5 ils sont entourés de terrains
d^agrément.
COMMEHCB ET iNnusTEiE : Ou y fabrique
des instrumens aratoires.
aouTES ET CHEMINS : Quatorxe chemins
yicinaux impraticables pendant Fhiver et
les temps pluvieux , à cause de Finégalité
du terrain.
ANWEGH , dépendance de la commune
de Henri-Chapelle.
ANZE-SUR-GEER , dépendance de la
commune de Houtain.
ARAS , dépendance de la commune de
Herstal.
ARBESPINNE , dépendance de la com-
mune de Sart.
ARBRE, dépendance de la commune de
Fooc.
ARBRE-SAINT-MIGHEL, dépendance
de la commune de Horion-Hozémont.
ARCIS ( FEBME n' ) , dépendance de la
commune de Herstal.
ARDENNE , dépendance de la commune
de Hons.
ARBENNES (aïs n') , ruisseau , prend sa
source dans la commune de Ville-en-
Hesbaye, coule du S. au N. et se jette dans
la Méhaigne.
ARDONGOUR , dépendance de la com-
mune de Melins.
ARGENTE AU , commune du canton et
à 3/4 de lieue 0. S. 0. de Daelhem , de Far-
rondissementetti 2 lieues 1/2 N. E. deLi^.
Elle est bornée au N . par la commune de
RicheUe, à TE. par celle de Saint-Reiny ,
au S. par celle de Cheratte, et àFO. par la
Meuse et la commune de Hermalle.
Les dépendances sont les haq^eaux de
Wihou , Borre, Sart-sur-le-Bois et Sarolay.
hydrographie: Toute la partie dubassin
située àFO. est arrosée par la Meuse lors-
2
10
▲EG
qu'elle sort de son Ut; le mÎMean d'Argel^
teanse dirige da S. au N.
80L : L'aspect du tenitoire est très-yaiié ;
il est borné à TO. par quelques collines
escarpées , en grande partie boisées et
couvertes de pâturages.
On trouve dans cette localité la cbaux
carbonatée métastatique, la chaux sulfatée
trapézienne', la cbaux sulfatée aciculaire,
la chaux sulfatée fibreuse , le quartz hyalin
prisme limpide et le schiste alumineux.
Dans la chaux carbonatée bituminiftre
des rochers d'Argentean , le colonel Bory
de Saint-Vincent a observé de très-belles
variétés d'anthracite.
AGRICULTURE : On récoltc de Forge , peu
d'épeautre, de la vesoe, des féveroles, du
trèfle , des pommes de terre et des fruits;
la vigne prospère difHcilement ; elle dépérit
de 15 A 20 ans. Le bois consiste en taillis
mêlés de futaie. On élève des chevaux, du
gros bétail et des moutons.
POPULATION : 670 habitans.
HABITATIONS : H j a 154 maisons d'une
construction solide. Le château d'Ârgen-
teau, situé sur la rive droite de la Meuse,
est bâti sur des rochers escarpés , dont les
sommets sont couronnés de verdure; il est
remarquable par sa position pittoresque et
par son antiquité. Un pont soutenu par de
nombreuses et élégantes arcades réunit les
deux rochers qui dépendent du château : au-
dessous des arcades se pressent des touffes
d'arbrisseaux. Le village, adossé contre le
rocher , se dessine dans la Meuse dont les
eanxbaignent les alentours . En contemplant
ce site romantique , on se croit transporté
dans les endroits les plus délicieux de la
Suisse ou de l'Italie.
Le château d'Ârgenteau tel qu'il est
maintenant, a été rebâti sur les ruines d*nne
ancienne forteresse , qui appartenait à une
des 'familles les plus distinguées du pays.
Dans l'église d'Hermalle, qui est sur lautre
rive de la Meuse , on voit encore un mausolée
portant une inscription de 1530.
coMMERCs ET INDUSTRIE : La principale
branche d'industrie des habitans est l'agri-
culture; on confectionne des platines pour
ATT
les manuftétues d'armes de Li^ge*; un
moulin à farine ma par eaa ; une distillerie
de fécale de pomme de terre. ¥mre le
11 septembre de chaque année.
EOUTBS ET CHEMINS : Il y a deui che-
mins vicinaux mal entretenus qui n'abou-
tissent à aucune grande route.
ARGENTE AU, ruisseau qui prend sa
source à la fontaine nommée Ste- Julienne,
au S. du hameau de Liery, commune de
Retinne , du canton de Fléron. Ce ruisseao
s'accroît à Saive d'un affluent qui , naissant
sur le territoire d'Evegnée, passe â Tignée
et alimente plusieurs moulins â farine; de
U, continuant son cours vers le N. par Ssi-
velette , Rabosée , Ghesneox , entre Housse ,
Ghératte, Sarolay et Wihou , il se perd dans
la Meuse près du château d'Argenteau. Le
ruisseau d'Argenteau coule du S. an N.
et arrose une étendue de terrain d'enriron
2 lieues, en faisant mouvoir plusieurs
fouleries.
ARIES (les), dépttidanoe de Yyle.
ASSE , dépendance de la commune de
Charneux.
ASSE, dépendance de la commune de
Julemont.
ASSE , ruisseau prenant sa source dans
la commune et un peu au-dessus de Char-
neux , se jette dans la Berwinne, à Mor-
troux.
ATEiN on ATRIN , dépendance de la
commune de Clavière.
ATRIVE , dépendance de la commune
d'Avin.
ATTENHOYEN , commune du canton
et à 1/2 lieue N. de Landen, de l'arron-
dissement et à 4 lieues N. I^. E. de HqT'
Elle est bornée au N., par la commune
de Neerlanden , à l'E. par celle de Ginçe-
lom (Limbourg) , au S . par celle de Landen,
et à rO. par celle de Rumsdorp.
HTDROGEAFHiE : Uu afllueut de Is pe-
tite Gecte, nommé Molekbeek ou ruisseau
de Landen , longe son territoire du S. au N •
SOL : Argileux , rocailleux , coupé de
collines.
AGRicuLTtJKE : On récoltc du fîpoment,
du seigle , de l'avoine , de l'orge , du coba ,
'AUB
4fli trilles, des iMmmM M des poirts ; pea de
foorragesj peupliers daCsnada. — dieraax,
bètcs àtoornes , trais trcapeaui de moatons
de 100 tètes chacun ; ayant rhiver de 1830
on eomptait 250 ruches : il n*en reste plus
qann petit nombre; perdrix, lierres,
cailles. — Laine, henrre, fromage.
POPULATiov : 685 habitans , qui parlent
le flamand et le français.
■ABiTATiows : 165 maisons construites
en bois et argile , couyertes en chaume ;
quelques-unes en briques, couyertes en
pannes; agglomérées. — 1 église, 1 école
primaire.
coMMsacE BT INDUSTRIE ! L*agriculture;
oa moulin à farine mû par le ruisseau
de Molekbeek; 3 brasseries peu impor-
tantes.
ROUTES ET cHEMiHs : Cette commune
communique ayee Tirlemontet Waremme
par un chemin de terre qui la trayerse du
N. 0. au S. E .; et ayec St-Trondet Landen,
par un autre qui se dirige du N. £. auS. E.
Les chemins yicinanx, au nombre de 15,
sont impraticables en hiyer.
AUBEL, commune, et chef-lieu de can-
ton , de Tarrondissement et à 3 lieues 1/4
N. de Veryiers.
Elle est bornée au N. par les communes
de Fouron-St-Pierre et Fouron-St-Martin ,
à ]'E. par celles de Limbourg et de Montien ,
au S. par celles de Henri-Chapelle et de
Qermont , ao S . 0 . par celle de Neuchâteau,
et à rO. par celle de Warsage. ^
La commnne a pour dépendances les
hameaux suiyans : Neer-Aubd , St-Jean-
Sart, Gorbet, Messitert, Berg, Binren
etWdde.
BTDROGEÂraiE : Elle est arrosée au S.
et au S. 0. par la Berwinne ; la Belle et la
Pettereuse , affiuens de la Berwinne , pre-
neot leurs sources sur ce territoire , Tun à
Helles-Troep , et lautre à Domeirade ; trois
étangs servent de réservoir aux moulins.
SOL : Ce territoire occupe une petite
partie au N. 0. du plateau qui s'élève entre
la Meuse et la Yesdre. La nature du ter-
fsin, asses variée , offire de Targile et des grès
ca eitnctîoB , du sable , de la marne , du
AUB
11
scUste ift du maibre rouge; du grès blanc,
et dugrès wiolet non exploité, à St- Jean-Sart .
AORicuLTORE : Pcu de céréalcs ; la ré-
colte du froment , du seigle , de Forge , de
Favoine , des féveroles , des fourrages , ne
suffit point au besoin de la commune. On
y récolte pommes de terre, choux, pois,
ftves , oignons. Une asses grande quantité
de pommes et poires , dont on extrait du
sirop. Beis de haute futaie, peuplés de
chênes, de hêtres et de bouleaux; bois
taillis. On y élève et engraisse beaucoup
de bétail. En 1830 on comptait dans cette
commune 69 chevaux, et 1,268 bétes à
cornes ; les chevaux sont propres à Tartil-
lerie. Lièvres et lapins ; perdrix , bécasses et
bécassines dans la saison. Peu d'abeilles ,
beaucoup de renards et blaireaux ; carpes et
truites en petit nombre. — Laine , beurre ,
fromage estimé.
POPULATION : 3,156 habitans qui parlent
le flamand , le wallon et le français.
HABITATIONS ET ioiFicEs : Maisons con-
struites en briques et pierre, couvertes
en ardoises , pannes et paille. La section du
marché et une partie de celle de St- Jean-
Sart sont agglomérées. Deux églises , une
chapeUe, une maison communale^ une
école , une prison , une librairie , un bureau
de c<mtrdle, un bureau de perception des
contributions directes.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La situatioU
de cette commune est très-favorable au com-
merce , vu qu^à proximité des principales
villes de la province , elle n*est éloignée que
de 1 lieue 1/2 du territoire de Limbourg.
Un marché hebdomadaire qui , de temps
immémorial, se tient à Aobel, attire le
lundi de chaque semaine une affluence si
contàdérable de marchands de Liège , de
Verf iers , de Hervé et du Limbourg pour
le débit des grains , qu*il peut être consi-
déré comme le lieu d approvisionnement de
la majeure partie de la province et d'une
partie du Limbourg. Il s*y tient également
un marché an beurre et au fromage, et le
mardi après la St-Hubert une foire annuelle
pour tonte espèce de bestiaux , et princi-
palement pour les porcs que les habitans
u
AUS
de la Heabaye y Yienneiit expeeer eu yente*
On t^mpte dans cette oommone 49 métiers
A tisser le drap , et dix à iisser la toile ;
treize fabriques de drap, dont one à méca*
mque 5 une teintorerie , nne filatnre à méca-
niqae, une tannerie, quatre brasseries, deux
fabriques detabac, quatrefabriquesde sirop,
une fabrique de chandelles , une fabrique
de cierges , deux fabriques de dréche, deux
moulins à farine et un moulin à dréche mus
par eau; une tuilerie, deux briqueteries,
quatre carrières de grès.
aouTES ET CHEMINS : L*intérieur du chef-
lieu de la commune est pavé. La route de
Yerviers à Maestricht traverse la commune.
Soixante-dix chemins vicinaux se croisent
sur le territoire et offi-ent des communica*
tions avec les communes Tobines , telles que
Henri - Chapelle , Germont , Warsage ,
Nenchâteau, Gharneux, Saiut^ean-Sart^
Limbourg , Hervé , Fouron-St-Pierre , etc.
AUBIN , dépendance de b oommone de
Nenchâteau.
AU-BOIS (ferme), dépendance de la
ville on commune de Limbourg.
AU-BOIS , dépendance de la commune
d^Ensival.
AU-GHÊNE , dépendance de la ville de
Liège.
AU-DESSOUS-DE-HENRI-MOULIN ,
dépendance de la commune de Fosse.
AU-DESSUS-LE-BOIS , dépendance de
la commune de Bolland.
AUFNAT, dépendance de la commune
de Neudiâteau.
AU-HOLSBERG, dépendance de la
commune de Moresnet.
AU-L AY EU , dépendance de la ville de
Liège.
AULICHAMPS , dépendance de la com-
mune de Hollogne-aux-Pierres.
AU PRE , dépendance de la commune
de Glermont.
AU-RYS-ET-TOURBY, dépendance de
la commune de Forêt.
AU-SART , dépendance de la ville ou
commune de Limbourg.
AU-SART , dépendance de la commune
de Glermont.
ATS
AU-TIGE , d^wadanee de la eommuoe
deBeaufiiys.
AU-TROOZ, dépendanoede la eomminie
de Forêt.
AU-TROUMELY , dépendance de la
commune dé Forêt.
AUYANS. Faye* Awahs.
AU- YINAGE , dépendance de la 00m-
mune du Tilleur.
AUX-GOMMUNES , dépendance de la
commune de Strée.
AUX4mOISETTES , dépeaduice de la
commune de Forêt.
AUX-DIX-BONNIERS , dépendance de
la commune de Battice.
AUX-FAWES , dépendance de la oom*
mune de Battice.
AUX-FORGES, dépendance de la com-
mune de Battice.
AUX-GOTTES , dépendance de la com-
mune de Strée.
AUX-GRANGES, dépendance de U
commune de Glermont.
AUX-HOUX, dépendance de la com*
mune de Germont.
AUX-OYES, dépendance de la com-
mune de Beaufays.
AUX-RYS. Foyez Au-Ris-et-Touest.
AUX-TRIXHES , dépendance de la com-
mune de Strée.
AYENNES , commune du canton , et à
1 lieue 1/2 S. E. de Hannut , de rarron-
dissement et A 3 lieues 1/2 S. 0. de
Waremme.
Elle est bornée au N. par les communes
de Yillers-le- Peuplier et de Lens-St-
Remy, à TE. par la commune de Braives,
au S. par les communes de YiUe-en-Hesp
baye et de Giplet , et à TO. par la corn*
mune de Mozhe.
BTDROGRAPHiE : La Méhaiguc traverse
son territoire de TO. à TE. Le ruisseau de
Giplet arrose une faible partie de la com-
mune , et va se jeter dans la Méhaigne.
SOL : Gette commune occupe dans le
bassin de la Méhaigne un terrain légère-
ment exhaussé. Deux couches très-épaisses
de marne traversent le territoire dans
toute sa longueur de 1*0. à TE. ; cette
▲TB
■aniA estméneà déooaTert dans plasieara
endroits.
Les terres araUes se composent en partie
d^une Goache végétale , argileuse , de 6 A 8
poaoes de profondeur, snr fond argilenx ,
et en partie d'une terre marneuse et pier-
reuse , peu fertile , reposant sur fond mar-
neux.
Agbicultvre : On récolte da froment ,
da seigle , de Forge , de Tépeautre, de Ta-
Toine , du trèfle , des légumes , des pom-
mes, des poires, des fourrjsges. La marne
est employée tous les 20 à 25 ans comme
amendement. L^essence du l>ois est un mé-
lange depeupliers du Ganadaet de trembles.
—42 c^Taux de trait en 1829; Taches,
montons, porcs, dindons, poulets , pigeons j
peu d'abeilles.
popvLATioir : 389 babitans.
BÀBiTATiONS : Construites en briques ,
pierre , bois et argile , couvertes en cbaume ,
pannes et ardoises. Une église.
coiocncE ET iNDTTSTBiB : L^agriculturo
forme la principale branche d^indnstrie.
Un moulin à farine mû par eau; une bras-
serie.
BOUTES ET CHEMINS : Une ancienne
chaussée côtoie la commune de TO. à TE.;
celle dite Tige à VÂywisse la traverse.
AVERNÂS. Voyez Cbas-Avebnas.
AYERNAS-LE-BAUDUIN , commune
da canton et à 1 lieue 1/2 Sud de
Landen.
Elle est bornée au N. par la commune
del¥amant , à TE. par Houtain et Bertrée ;
elle touche au S. au territoire deHannut, et
à rO. à ceux de Grand' Hallet et de Lincent .
HTDBOGBAPHiE : Uu ruisscau peu impor-
tant, ait Henri-Fontaine, arrose son terri-
toire.
soL : Le terrain est inégal, et générale-
ment argileux; les parties les plus productif
vesont une couche végétale de 8 à 10 pouces
de profondeur.
▲GBtcuLTDBx : Lcs pToductious territo-
riales consistent en froment , seigle , avoine,
orge, trèfle, foin, légumes, fruits, chanvre
^ plantes oléagineuses. Bois taillis situés
sur un terrain très-pierreux , dont Tessence
ATI
13
est mêlée de chênes, bouleaux, coudriers.
•—Trois troupeaux de 100 moutons chacun.
popuLATiOH : 350 habitans.
HÂBiTATiOHS : Les habitations sont con-
struites en briques et pierre, bois et
argile, couvertes en chaume, quelques-unes
en ardoises et pannes; un petit nombre
agglomérées ; une église.
coiiiiEBCE ET iKDusTaiE : Il Bt s*y fait
d*autre commerce qae celui des pro-
ductions du sol ; un moulin à farine mù
par le ruisseau de Henri-Fontaine : ce
moulin est construit en pierre et briques.
BOUTES ET CHEMINS : 9 chomins vicinaux
aboutissent à la commune.
AVIES (les) , dépendance de la com-
mune de Vyle.
AV IN , commune du canton et à 1 lieue
d'Avenues, de Tarrond., et à 4 lieues 1/2
N. 0. de Huy.
Elle est bornée au N. par la Méhaigne,
à TE. par la commune de Gplet, au S. 0.
par celle de Meeffe, et à TO. par la com-
mune de Wasseige.
Ses dépendances sont Atrive et Mohirj.
BTDBOGBAFHiE : L^iutérieur de la com-
mune est arrosé par deux ruisseaux qui y
prennent leur source , et dont les eaux se
réunissent à la rivière de Méhaigne, qui
sépare la commune d'Avin de celle de
Moxhe.
eoL : L^aspect du territoire est varié ;
les meilleures parties se composent d'une
terre argileuse, dont la couche végétale a
11 A 14 pouces de profondeur; on extrait
de la marne.
ACBicuLTUEE : Ou récoltc du froment,
du seigle, de Vorge, de Icpeautre, du
chaiivre, de l'avoine, des fourrages et des
légumes. On emploie la marne , la chaux
et les cendres de Hollande pour engrais,
ti'essence des bois est mêlée de charmes ,
chênes et surtout de peupliers du Canada ,
dont la coupe se fait de 30 à 40 ans; le
bois sert à la fabrication des sabots. — Che-
vaux propres au trait; vaches, moutons,
porcs ; dindons , poules , pigeons ; quelques
ruches d'abeilles ; lièvres et perdrix en petit
nombre. — Laine , beurre , fromage.
14
4VI
pOpVLàTioir : 583 habitans,
IIA9ITÂTIOV8 : Les IiabiUtioBS sont dis-
séminées; partie construites en brû^oes et
€9 pierre, partie en bois et ai^le; cou-
yertes «i ardoises, pannes et chaume. Une
^lise.
GOMMERCB BT iiïDusmx : Commerce
agricole. Une brasserie, une fabrique de
sirop, et on rnoolin à &rine mû par eaa.
HOUTES ET CHEMINS : Auconc routc ne
tra?erse la com^nnae ; les chemins vicinaux
sont presque impraticables en hiver.
A VIN (grand). Fçyeit A vins (les).
AYIN (petit). Fioiyez Avins (i#es).
AYINS (les), commune du canton, de
ranrondissement et i 3 lieoes 1/2 S. £. de
Huy.
£lle est bornée au N. £. par la com-
mune de Clavier, au S. £. par celle de
Bois-Borsut, au S. 0. par le territoire de
Havelange (Luxembourg), à TO. par celui
de Pailhe, et an N.^t). par la commune
de Modave.
Elle se compose des villages de Avin
(Çrand) et Avin (Petit).
BTBMDGRAPHIS : Le Hojouz travcTsc la
commune du N. au S. ; ses eaux limpides
et fraîches fertilisent Ifs prairies. Le ruis-
seau de Bouillon qui , en été tarit souvent ,
n'arrose qu'une petite partie du territoire.
SOL : Les plaines sont plus ou moins in-
clinées , et dans quelques endroits la pente
des coteaux est très-rapide. La partie S. £.
est très-productive.
AOEicuLTUEE : Lcs productions terri-
toriales consistent en seigle, épeautre,
avoine, trèjfles, luzerne, pommes déterre,
pommes, poires; fumiers et chaux pour
engrais. L'essence des bois est mêlée de
ehénes , bouleaux et charmilles.
POPULATION : 313 habitans.
BABiTÂTioNS : Lechef-lieudclacommune
se compose d'environ 44 maisons plus ou
moins bien construites; Petit-Avin ne ren-
ferme que quelques fermes, et 17 maisons
de ménagers et journaliers.
GOiCMEAGB ET iNDusTKiB : Une Carrière
^ Ton exploite la pierre calcaire ; deux
moulins k farine , Ton ma par le Hoyoux ,
AWA
et l*aiitieparlennsaeeudeBoailion; m
pressoir k huile et une batterie de ohanvre.
BOUTES ET CBEMiNs : La gTinde route
de Liège k Dinant passe à FO. du dief-Ueu
de la commune. 13 chemins vicinaux im-
praticables en hiver.
AVION ou AViON-PUlTS, dépen-
dance de la commune d'£sneux.
A VIST£R , dépendance de la commnne
d'£sneux
A VROYou AVaAY(aoisD')L'É VÊQDE
ET PETIT BOUBGIOGNfi, dépendance de
la ville de Liège.
AWANS, commune du canton et k
1 lieue- 1/4 S. £. de Lantin, de Tarron-
dissement et à 2 lieues 0. de Liège.
£lle est bornée au N. parles ooBunnnes
de Villers-FÉvéque et d'Othée, au N. £.
par celle d'AUeur, à !'£. par celle de
LoBcin, au S. par celle de Bierset, au
S. 0. par ceUe de Velroux , et k PO. par
celles de Foox et de Hognoul.
Elle a pour dépendance le hanaean dit
Moulin'-à'^ent,
SOL : La superficie du terroir préaentepen
' d'inégalités. La coudie végétale des terres
arables, qui est de nature argileuse et
sablonneuse, a géaénJement 18 à 23 ponces
de profondeur.
AGRICULTURE : Lcs productious consis-
tent en froment, seigle, avoine, orge,
épeautre, flSveroles, trèfles, légumes, fruits,
fourrage» et plantes oléagineuses. — On
cultive dans les vergers des pommiers, poi-
riers , noyers et cerisiers. — En 1830 cette
commune comptait 69 chevaux , 32 pou-
lains, 98 bétes à cornes, 32 veaux,
178 porcs, 500 moutons.
POPULATION : 709 habitans.
BABiTATiONS : Le chef-lieu de la com-
mune contient environ 110 maisons plus
ou moins bien construites ; le hameau ne
se compose que de 5 ou 6 maisons; 1 église,
1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculture
forme la principale branche d'industrie des
habitans.
ROUTES ET CBEMINS : La graudo route de
Liège k St-Trond traverse le. territoire de
lacommiAdaS. £. an N. 0. Onyoûmpte
20 ni><>nf^ma yicinaux, impraticables pen-
dant llixTer et dans les temps pluirienx
AWANS, dépendance de la commune
d'AywaiDe.
AWfilHOUX, dépendance de la com-
mune de Glermont.
AWIRS (lbs) commnne dn canton eé à
2 lieœs S. 0. de Seraing, de Tarrondiss»-
Bieat et 3 lienes S. O. de Liège. '
EDe est bornée an N. par la commune
de Gkihe, â TE. par la commune de Uorion-
floiémont , au S. par la Meuse , et à TO.
par les éommunes d'£n^ et de St-Georges.
Les dépendances sont : Baille-six-Bon-
niers, fiois-d' Aigrement , Corvea , Henean
et Mémont*
BTnaooaAFUB : Le territoire est traversé
dn N. au 8. par le ruisseau de Rewes. La
Meose longe la commune au S.
SOI. : Snrfiioe entrecoupée de ravins»
On trouye dans cette localité dn fer hydraté
compacte, du fer suliîiré blanc concré-
tionné , du plomb sulfuré o<itaèdre , du sine
carbonate ferrifère et du soufre natif.
▲oaiotTtTuaE : Les récoltes consistent en
froment , seigle , orge , avoine , épeantre ,
féveroles , trî^ , légumes , fruits de bonne
^alité , et fourrages. — Les bois sont
agrégés de charmes , chênes , bouleaux , etc . ,
partie en futaie et partie en taillis , tous
aménagés en coupes réglées. — On élève
des chevaux, des bétes à cornes et des
moutons.
POPULATION : 1,091 habitans.
HABITATIONS : Le chef-Hcu de la com-
mane se compose d'environ 40 maisons plus
ou moins bien construites ; 1 église. On y
voit un vieux château connu sous le nom
de Château d'Aîgremont; il est situé sur un
rocher très*élevé ; on y a établi une maison
d*éducàtion.
COMMJBRCB XT iNOUSTRix : La princi-
pale branche d'industrie est Tagriculture ;
6 monlins à farine mus par Teau ; 2 bras-
neries peu importantes.
BOUTES ET CHEMINS : La grande route
de Li^ à Huy traverse la commune de
1 E. à rO.; 48 chemins vicinaux ; 3 ponts
AXH
15
en bois et cb pierre stir la ruisseau de
Rewes.
AXES (grand) commune du canton
et à 3/4 de lieue S. 0. de WareAune, de
rarrondissement et à 6 lieues 0. de Liège.
Elle est bornée au N . par la commune de
Bs^loK, à TE. par celle de Waremme, elle
toBcha an S* au territoire de Celles, et à
rO. à celui de HdUogne-sur-Geer. %
BTDBOOBAP^iE : Lc GéCT arrosc le terri-
toire vers rO. , dn S. au N. j ses déborde-
mens sont très-nuisibles aux riverains.
SOL : La commune est située dans là
vallée du Geer; surface généralement unie,
terrain argileux et marécageux le long dé
la rivière; la couche végétale a générale-
ment 7' à 8 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On réooltc froment, seigle,
orge 9 avoine, féveroles, pois, navette,
coka, trèfle et vesoe; les carottes et les
betteraves sont cultivées en grand; four-
rages consommés en entier sur les lieux ^
on cultive dans les jardins , pois , ftves de
marais, choux, oignons, artichauts, as-
perges , scorsonères , carottes , pommes de
terre, etc. ; diverses espèces de fruits , tels
^e pommes, poires, pèches, abricots,
cerises , prunes , groseilles , framboises ,
fraises , noix et noisettes. Point de bois ; on
trouve seulement quelques peupliers dans
le village. — En 1830, on y comptait
24 chevaux de labour, 15 poulains,
32 bétes À cornes. On élève des oies, des
canards, des dindons, des pigeons et des
poulets. Un très-petit nombre de ruches;
lièvres, perdrix et cailles en petite quan-
tité. — Beurre et fromage pour la consom-
mation.
POPULATION : 217 habitans.
HABITATIONS : 22 habitations rurales,
12 cabanes en pierre, briques, bois et
argile , couvertes en tuiles et en chaume ;
«elles sont disséminées.
COMMERCE ET iNDDSTRiE : Un mouliu à
blé mû par le vent.
ROUTES ET CHEMINS t L^ancieune voie
romaine passe k TE. de la commune; les
chemins vicinaux sont généralement mau-
vais. Un pont sur le Geer.
16
ATB
AXHE (pbtit) dépendance de la eom-
mane de Waremme.
ATENEUX , commune du canton et à
3/4 de lieae S. £. de Fléron , de Farron-
dissement et à 3 lienes £. de Liège.
Ses dépendances sont : Badrihaye , Conr-
des-Frëneaox, Fond-de-Gotte, Hotenz,
Laid-Broly , les Heids, Liery, FarfondTanz,
Rafhay (Hante et Basse) , Retinne, Trois-
Qitoes 9 Yoye-de-Liége , Weg^imont et Wé-
rizhas.
HTDROGRA.PHIB : Le misscau de Sou-
magne arrose les prairies d*Ayeneax en
conlant dn N. an S. 0. ; il est souvent nui-
sible aux propriétés riveraines par ses dé-
lx>rdemens. Le ruisseau nommé Pancerez
prend sa source dans la commune.
SOL : Aspect varié.
ÂGUCULTUEE : On récolte épeautre,
seigle, avoine, orge; pommes de terre,
pois, choux, carottes, etc.; diverses es-
pèces de fruits, tels que pommes, poires,
prunes , cerises , abricots , pèches. Les four-
rages ne sufilsent pas à la consommation
du bétail. Tilleuls, frênes et chênes en
petit nombre; quelques haies vives (pii
servent de cloisonnage aux prairies. —
En 1830, on^y comptait 67 chevaux de
trait, 297 bétes à cornes, 20 moutons,
70 porcs; lièvres et perdrix. — Beaucoup
de beurre ; peu de miel et de cire.
popuLATioir : 1,007 habitans qui parlent
le français et le vallon.
HABITATIONS : La plupart construites en
pierre et briques. Sur la route de Liège à
y erviers et Aix-la-Chapelle , se trouve situé
lancien château de Wégimont : ce châ-
teau , régulièrement bâti et bien distribué ,
occupe le .centre d^nn parc magnifique
enceint de murailles. — Un bureau de
perception des contributions directes.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Uu mouliu à
blé et un moulin à foulon, mus par le
Soumagne. — 1 fabrique de clous. Foiro
aux bestiaux le l*' mai.
ROUTES ET CHEMINS : La chausséo de
Liège à Verviers et Aix-la-Chapelle , tra-
verse la commune de TO. à TE. Les chemins
vicinaux sont praticables en toute saison.
ATW
ATWAILLE, commune da canton et A
2 lieues S. S. 0. de Louveignes.
Elle est bornée au N. par la commune
de Sprimont , k TE. par celles de la Reid
et de Gleiie, an S. par celle de Hané, et
à rO. par celle de Comblain-au-Pont.
Ses dépendances sont : Amblève, Aivans,
Chambrale , Dienpart , Ferme - Spirlet ,
Floné , Gippe , Henoomont , Rhin , la
Mohinette, Montjardin, Niaster, Nance-
veux, Parfondvaux, Pirombœnf, Quareaz,
Remouchamps , Sedot et Sept-Troux.
HYDROGRAPHIE : Le COUTS sinueux de
r Amblève parcourt le territoire d^AywailIe
du S. E. au N. 0. Cette rivière passe suc-
cessivement à Qnareux, à Sedot, entre
Encesdos et Nanceveux, où le petit torrent
d'Oulneux, grossi du Ninglinspo, vient
se précipiter dans son lit ; elle tourne à
rO. pour embrasser les deux flancs d^one
forte colline, d'où elle coule au N. et an
N. 0. par Montjardin, Remouchamps,
Aywaille; elle reçoit sur sa rive gandie
un ruisseau qui , prenant sa source à Hané ,
baigne le pied du rocher d* Amblève et se
perd dans TOurte. Le lit de F Amblève, entre
Quareux et Sedot , dans une étendue d'an
1/4 de lieue , est jonché de blocs de qnarti
bleu susceptible d'un poli aussi brillant
que le jaspe.
EAUX MINÉRALES : Eu facc d^uu cndroît
qu on appelle le Pas àe Saint-Remacle, près
de Quareux , se trouve une source d'eaa
minérale, nommée la Fontaine de Saint-
Remacle. ,
SOL : Cette commune présente des mon-
tagnes élevées et d'une pente rapide ; quel-
ques-unes sont boisées et les antres prodoi-
sent un pâturage sec pour les bétes à laine;
le sol est peu productif; terrain sablonnent*
calcaire , schisteux , contenant du minerai
de fer oxidé en exploitation, du manganèse
métalloïde et de Falumine sulfatée. ?Thàe
Remouchamps , formation calcaire duCon-
drox passant subitement au terrain schi^'
teux des Ardennes.
AGRICULTURE : On récoltc du seiglc » de
Tépeautre dont on fait les galets itJy
waille , si rcnomméa dans les Ardcnn«.
BAS
On culliye à Quarecx et dans quelques
autres endroits de cette commune une excel-
lente qualité de fruits à pépins qui appro-
visionnent les villes de Spa et de Ycrviers.
Le principal bouquet de bois est celui du
fond de Qoareux, composé des essences de
chêne, de hêtre, de bouleau , de coudrier;
on les coupe ordinairement à 14 ou 15 ans.
Près de Montjardin on cueille le veratrum
album (L. ). — Bétes à cornes et à laine;
beaucoup d'ânes qui remplacent les che-
vaux, surtout à Quarenx; des troupeaux
de chèvres couvrent les parties incultes
des montagnes. Les moutons, qui sont de
race Ârdennaise , ne livrent au commerce
qu'une laine très-légère. L'Âmblère est
très-poissonneuse entre Quareux et Remou-
champs ; on y pèche une grande quantité 'de
truites.
porvLATioN : 1,607 habitans.
HABITATIONS- : Sur la rive droite de T Am-
blève, en face delà grotte de Remoucbamps,
on remarque le beau château de Montjar-
din , bAti snr un rocher escarpé , entouré
de jardins en terrasses et de bosquets pit-
toresques. On voit aussi sur la même rive
BA£
17
quelques ruines des ancie4s châteaux d' Am-
blève et de Quareux , et une église de style
gothique qui se trouve à Dienpart.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agriculture
et le commerce des bestiaux constituent la
principale industrie des habitans. Un haut
fourneau composé d'un seul système de
marteau, pour la fonte du minerai de fer
au moyen du charbon de bois ; 1 verrerie ,
2 petites brasseries , 1 moulin à farine , et
un à battre le chanvre, mus par eau.
ROUTES ET CHEMINS : Dcpuis qu'on a pra-
tiqué une grande route de Beaufays au
Pouhon , cette commune est devenue le
passage ordinaire des Ardennes dans Tinté-
rieur de la province. Il y a un pont en
pierre sur TAmblèye.
HISTOIRE : Le viUage d'Aywaille fut in-
cendié en 1794. Ce fut aussi entre Aywaille
et Esneux que se liyra, la même année, une
sanglante bataille entre les Français et les
Autrichiens qui furent obligés de repasser
le Rhin.
AZ£ , petit ruisseau qui arrose la com-
mune de Lorcé ; il se trouve souvent A sec
pendant Tété.
BACH , dépendance de la commune de
Qermont.
BABRIH AYE , dépendance de la com-
mune d'Ayeneux.
BABWEAU, dépendance de la com-
mune de Fouron-le-Comte.
BAELEN, commune du cant. et à 3/8 de
lieue E. de Limbourg, de larrondissement
et A 2 lieues N. E. de Yerviers.
Elle est bornée au N. par les commu-
nes de Henri-Chapelle et de Welkenraedt ,
à TE. par le hameau de Stockem (Prusse) ,
au S. par les communes de M embach et de
Goé, et à rO. par celles de Limbourg,
Bilstain et Henri-Chapelle,
Cette commune a pour dépendances le
▼illage de Dolhain-Baelen et les hameanx
de Bellevue , Bordon-sous-Nereth , Heggen ,
Honthem, Muschémen, Masarinen, Nereth,
Overoth , Panscherelle , Runschen.
HYDROGRAPHIE : Au çouchant cette com-
mune est séparée de ceUe de Limbourg par
la rivière de Yesdre; du N. au S. elle
est traversée par le petit ruisseau de RnyfF,
et de TE. à TO. par celui de Baelen qui fait
mouvoir plusieurs usines.
SOL : La superficie du terrain présente
beaucoup d'inégalités ; le sol en général est
de très-médiocre qualité ; la couche végé-
tale varie de 4 à 12 pouces de profond
denr.
AGRICULTURE : On récolte du froment ,
du seigle, de l'avoine, de Tépeantre, de
Forge , du trèfle , des légumes, des fruits et
des fourrages. L'essence des bois taillis se
compose de chênes, bouleaux et coudriers;
5
18
BAR
ils ne sont pas régulièrement coupés. — 11
troupeaux de moutons en 1850.
POPULATION : 1 ,916 habitansi.
HABITATIONS : Cette commune renferme
275 maisons.
coif MEBCE ET INDUSTRIE : Lcs principa-
les branches d^indnstrie sont Fagriculture
et lexploitation des usines. 11 ne s y fait
d autre commerce que celui des productions
du sol, et des manufactures : 4 petits
fours à chaux, 1 carrière de grès en exploi-
tation, 4 fouleries, 1 fonderie, 1 filature,
1 teinturerie, 1 papeterie, 1 moulin à
farine; tous alimentés par le ruisseau de
Baelen.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route de
la y esdre traverse cette commune deTO.
à TE. ; on y compte 64 chemins vicinaux
parmi lesquels se trouve Tancien chemin
de Limbourg à Aix-la-Chapelle.
BAELEN , ruisseau qui prend sa source
dans la commune du même nom , coule de
]'£. A rO. , et se jette dans la Vesdre A
Limbourg; il alimente neuf usines; ses
eaux ne diminuent pas en été et ne gèlent
point en hiver.
B AILESSE , ruisseau qui arrose la com-
mune de Saint-Georges.
B AILLE-SIX-BONNIERS , dépendance
de la commune des Awirs.
BALAINE (ruisseau de la), affluent
de la rive droite de la Vesdre.
BALTEVELT, dépendance delà com-
mune de Welkenraedt.
BAMBOSCH, dépendance de la com-
mune de Morcsnet.
BAMMERWAY ou BANNEWAY, dé-
pendance de la commune de Louveignez.
B AJTVAY ou BAN W AY, petit ruisseau
qui arrose la commune de Louveignez.
BANEUX. Voyez Banneux.
BANGNIEE, dépendance de la com-
mune de Tavier.
B ANHAGERB ACH , ruisseau qui arrose
la commune de Hombourg.
BANNEUX , dépendance de la commune
de Louveignez.
BANNEUX , dépendance de la commune
de Liemeux.
BAS
BANNEWAY. Foya, Bamvbrwat.
BANOGARD , dépendance de la com-
mune de la Reid.
BANSGNËE ou BONSGNÉE , dépra
dance de la commune de Rotheux-Rimière.
BARAGUE, dépendanee de la com-
mune de Jalhay.
BARAQUES (aux), dépendance de la
commune de Spa.
BARBOTHEZ , dépendance de la com-
mune de Bolland.
BARBOTTE ( la ) , dépendance de la
commune de Villers-le-Bouillet.
BARCHON , dépendance de la commwie
de Cheratte.
BARDACH , dépendance delà commune
de Clermont.
BARGE-EN-POT,dépendancedelacom<
mune d'Angleur.
BARISART , ruisseau qui prend nais-
sance non loin de la source de la Géron-
stère (Spa), coule du S. au N. en se
grossissant d'un grand nombre de filets
d'eau qui jaillissent au S. de Spa, et va ^
joindre au Wayay, à Tendroit on cette
petite rivière sort du bourg pour continaer
son cours à TO.
BARISART , source d'eau minérale fer-
rugineuse à 1/4 de lieue S. de Spa ; ses eaux
jouissent de peu de célébrité.
BARNONTIÈGE, dépendance de la
commune de Ferrières.
BARONHEID , dépendance de la. com-
mune de Francorchamps.
BARRIERE -AUX -CHAMPS, dépen
dance de la commune d'flerstal.
BARRIÈRE - SUR - LA - CHAUSSÉE,
dépendance de la conmnune de Rocoor.
BARSE , dépendance de la commune de
Viersct.
BARWOSAN , dépendance de la com-
mune de Battice.
BASERIE, dépendance de la commune
de Chaudfontaine.
B AS-GR ANDCH AMPS , dépendance de
la commune de Saint-Nicolas.
BAS-HAY , dépendance delà commune
d'Aycneux.
BAS-OHA, commune du canton, de
BAS
rarrondissement et à 1 lieue 0. de Hny.
Elle est bornée au N. parla commnne de
Moha, à FE. par celle de Wanze, an S.
par la commune de Beaufort (province de
Namur), et à TO. par celle de Conthuin-
Reppe.
£l]e a pour dépendances les hameaux
de Chaye, Yava, Lamalle et Oba.
HYDROGRAPHIE : La Meusc côtoic la
copimune de TE. à TO.
SOL : La partie du terrain située dans
le bassin de la Meuse , se compose d'une
terre d'allurion très-productive , les autres
parties sont arg^ileuses , sablonneuses et gra-
veleuses. La couche végétale y varie de 7 à
12 pouces de profondeur. On exploite du
fer et du charbon de terre.
AGRICULTURE : On récoltc du blé, du
vin et des fruits ^ trèfles et fourrages. Les
bois taillis se composent de chênes et de
charmilles; leur aménagement se fait à
18 ans. En 1850 il y avait deux troupeaux
de montons de 300 têtes chacun.
POPULATION : 629 habitans.
HABITATIONS : Le chef-licu de la com-
mune contient 55 maisons , et les hameaux
à peu près le même nombre.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La principale
branche d'industrie est Fagriculture et
Texploitation des vignobles. Un grand nom-
bre des habitans de cette commune sont em-
ployés à Textraction du minerai et du char-
bon de terre. — 1 distillerie, 1 brasserie.
BOUTES ET CHEMINS : 13 chcmins vici-
naux qui présentent généralement des pen-
tes plus ou moins rapides; ils sont pra*
ticables dans toute Tannée.
BAS-RIEUX, ruisseau assex important
qui arrose le territoire de Liège de TO. au
N. , et se jette dans la Meuse dans la ville
du même nom.
BASSE , dépendance de la commune de
Marchin.
BASSE (hameau de la) , dépendance de
la commune de Fumai.
BASSE-AWIRS, dépendance de la
commune des Avirs.
BASSE-BERWINNE, dépendance de
la commune de Charnenx.
BAS
19
BASSE-BODEUX, communedu canton,
et à 2 lieues 0. S. O. de Stavelot , de lar-
rondissement et à 6 lieues 1/2 de Verviers.
Cette commune a pour dépendances les
hameaux de Fontaine -Vieille -Femme,
Haute-Bodeux , Moulin , Premassin , Trou-
bonssier et Vaux.
HYDROGRAPHIE : Doux Tuisscaux baigucut
cette commune : Fun du N. au S. et laatre
de rO. à TE. Une grande partie des prairies
du chef-lieu et celles du hameau de Vaux
sont arrosées par ces deux cours d^eau.
SOL : Ce territoire est en partie couvert
de bruyères qui servent de pâturages aux
moutons. Terrain argilo- sablonneux. On
trouve dans cette localité le poudingue à
noyaux calcaires , connu chez les habitans
duCondroz sous le nom de Pire d^ Avoue,
AGRICULTURE : Ou récolto annuellement
environ 600 rasières de seigle et 500 ra-
sières de froment ; les fourrages ne suffisent
pas à la consommation. La pomme de
terre est le seul légume cultivé en grand.
Fruits de mauvaise qualité. Environ 60
bonniers de bois taillis. D'après le der-
nier recensement , il y avait dans la com-
mune 20 chevaux de trait, 236 bêtes à
cornes , dont 36 bœufs employés à Fagri-
culture, 115 veaux, 78 porcs et 505
moutons. Quelques ruches. Lièvres et per-
drix peu nombreux. On pêche dans les
ruisseaux des truites , des anguilles et des
écrevisses. — Laine et beurre ; environ 500
livres de laine sont livrées chaque année
au commerce.
POPULATION : 486 habitans.
HABITATIONS : 72 habitations rurales et
17 cabanes, en pierre, bois et argile, et
couvertes en ardoises; elles sont dissémi-
nées. Église et école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Uu moulin à
blé mû par Teau.
ROUTES ET CHEMINS : La communo est
traversée par un chemin vicinal allant à
Stavelot et à Malmédy. Les chemins sont
en général très-mauvais en hiver.
BASSE-BODEUX, ruisseau qui prend
sa source dans la commune de ce nom et
va se perdre dans le Glain, aux Trois-
20
BAT
ponts. Ses eaux font monroir on moolin.
BASSE-CHÊNETTE , dépendance de la.
commune de Saint- André.
BASSE-CHER ATTE , dépendance delà
commune de Cheratte.
BASSE CROTTE, dépendance de la
commune de Verviers.
BASSE-FRAIPONT, dépendance de la
commune de Fonron-le-Comte.
BASSE - HERMALLE, dépendance de
la commune de Hermalle-sons-Argentean.
BASSEHEZ, dépéndancedela commune
de BoUand.
BASSE-LHEURE, dépendance de la
commune de Romsée.
BASSE-MELIN , dépendance de la com-
mune de Melin.
BASSE-MONT , dépendance de la com-
mune de Dison.
BASSE-R AFH AY , dépendance de la
commune d'Olne.
BASSE-R ANS Y, dépendance de la com-
mune de Yaux-sous-Chèvremont.
BASSE-ROTY , dépendance de la com-
itaune de Fouron-le-G)mte.
BASSE ouBAS-SLINS, dépendance de
la commune de Slins.
BASSE- TRIE AUMONT, dépendance
de la commune de Wegnez.
BASTAPREZ , dépendance de la com-
mune de Thimister.
BATTES (grosses), descendance de la
commune d^An^leur.
BATTICE, commune du canton et à
1/2 lieue E. de Hcrye, de Farrondissement
et à 5 lieues N. N. 0. de Vefcvicrs.
. Elle est bornée au N. par les communes
de Mortier, Saint-André et Chameux, k
TE. par cdle de Thimister, au S. par
celles de Dison, Petit-Rechain , Grand-
Recbain et Xhendelesse, et à 1*0. par
celles de Soumag^ne, Melin et BoUand.
Les dépendances sont : Ag^ux, AFgrappe,
Aux-dix-Bonniers , Aux-Fawes , Barvosan ,
BeUe - Fontaine , Beauregard, Biomont,
Bois-ChafFaux , Bois-de-Herre , Boue ,
BouxLémont , Bruyères , Chaîneux , Chéne-
du-Loup, Chéne-à-FOuxhe (€héne-à-la-
Porte), Chapelle-aux-Bniyères , Château-
BAT
GrèvecQBur, G<^a8ter, Conr-à-Bosae, GNir-
à-Foue, €our-de-r£pinctte, Gonr-LeniBire,
Dourcy, Elbuhaye, Elfrance, Elvaox ,
Gellée, Grand-Horré, Gume, Hauvegard,
Hauzeur, Honlteau, la Hougue, Hnhert-
Fays, la Croix-de-Pierre, la NeuTe-Cour,
Malvaux, Manaihan, M«ison-du-Bois , la
Commune, Monty, Nouyelle- Chaussée,
Outre-Cour, Petit-Bois, Petit-Horré, Por-
"ward , Renenbois , Rosay, Rosmel , Rouxbe,
le SuHio , Sur-la-Hougue , Sur-les-Vignes ,
Thier-Nagant, Trou-du-Bois, Tism-da-
Taureau, Yinaye, Waucoamont, We-
heoulle, Wei, Xhénenmont et Joaé, qui
a pour dépendance le pays de José,
HTDROGBÂPHtE : Cette oommnne est ar-
rosée par les ruisseaux de Hack et de
Houlteau; plusieurs rigoles dérivant des
sources fertilisent le territoire.
SOL : Terrain très-in^al. On remarque
au hameau dit Chéne-^-VOuxke un dépôt
de sable très-fin qui est employé par les
plafônneurs. On extrait de la houille dans
cette localité. La nature du terrain est
argilo-sablonneuse, et dans quelques en-
droits pierreuse ; sa couche végétale varie
de 4 à 12 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On y récolte du seigle,
de Forge, de Fépeautre, de Favoine, des
féveroles, du trèfle, du foin, des légumes
et des fruits. — Environ 200 chevaux sont
employés à Fagriculture , aux fabriques et
au roulage.
poLULATioN : 4,280 habitans.
HABITATIONS : 790 maisous dont 150
sont agglomérées; 1 église, 1 raaiaon
communale et 4 écoles primaires. On y
remarque le diàteau deCrèveceeiir, d*une
construction ancienne; les anciens diA^
teaux de Bosmel et de Xfaénenmoiit ont été
transformés en métairies.
COMMERCE ET iMDUST. : On expoTtc bcau-
coup de beurre et de fromage (dit de Hervé)
dans Fintérieur et à Fétranger; 25 petites
fabriques de draps , qui occupent environ
420 métiars A tisser. Exploitation des houil-
lières; 1 tuilerie, et 12 briqueteries. Trois
moulins k blé mus par Fean. II s'y tient
deux foires par année : k première le
BSA
15 mai et la seconde le 15 iioreiiil»re ,
et un marché aux grains très-fré^aenté le
mardi de chaque semaine.
ROVTX5 BT CHEMINS : Les routes de 2*
classe de Liège à Aix-la-Chapelle, de Bat-
tioe à Thenz, par Yernen, et celle en
constraction sur M aestricht , traversent le
chef-lieu; *118 chemins vicinaux ahontis*
sent à la oommone ; ils sont hien entretenus
et praticables en toute saison. Relais de
diligences.
BAU, dépendance de la commune de
Moresnet*
BAUGNÉE^ dépendance de la corn-
mone de Braive.
BAUNOIS , dépendance de la commune
de Louveignes.
BAYE ( A LA ) , dépend, de la commune
de Beaufays.
BAZIL ov BAZILE, dépendance de la
commune de Tremhleur.
BEAUF ATS , commune du canton et à
1 lieoe IjXN.O, ée Louveignes.
Elle a poHr dépendances les hameaux
sairans : rAbbave-à-la-Bruyère, Au-Tige,
Aox-Oyes , les Cours , Croix-Michel , Grosse-
Pierre, LahoQxhe et Montchamps.
sot : Le centre de la commune ofire un
plateau incliné àFO. vers FOurte, et A TE.
vers la Vesdre. Terre argilo-sablonneose.
La prolôndeur de la couche végétale est
asseï considérable. On trouve dans cette lo-
calité Yananchjrtes concUdea dans la craie
blanche.
AGRicviTUBS : Cette commune produit
du seigle , de Tépeautre , de TavcHne , du
trèfle, des légumes, des fruits et du bois.
Les bois taillis peuvent être divisés en deux
parties : la première se compose d'un taillis
essence de chênes , charmilles et bouleaux,
surmonté de quelques arbres de haute futaie
que Ton explmte la cinquième année. L'es-
wnoede la seconde est mêlée de charmilles ,
bouleaux et coudriers ; Fexploitation a lien
la quinaième année.
POPULATION : 608 habitans.
ccniiixBCE ET INDOSTRIE : La plupart des
hshitans sont agriculteurs. Il s'y tient deux
^nres par année : la première le jeudi après
Bsa ^ ti
la QuaHmodOf «t la seconde le 29 sep-
tembre.
aooTxs ST CHEMINS : L*ancienne route
de Liège à Spa traverse la conminne de
Beaufays.
BEAUF ATS , dépend, de la commune
4e Yyle.
BEAI/FATS (le trou de) , dépendance
de la commune de Yyle.
BEAtJFRAIPONT , dépendance de la
commune de Chénée.
BEAULOUP, dépend, de la commune
de la Gldze.
BEAULOUP , affluent de la rive droite
du Glain.
BEAUMONT, dépend, de la commune
de Nandrin.
BEAUMONT , dépend, de la commune
de Stavelot.
BEAUREGARD, dépendance de la
commune de Battîce,
BEAUREGARD, dépend, de la oom*
mune dIBsneux.
BEAURIEUX, dépend, de la commune
dUeure-le-Romain.
BEAURIEUX (ruisseau de), prend
sa source dans la commune d*Henre-le*
Romain, et va se réunir A deux autres
petits conrans , au village de Hacooort oè
ils ne forment plus qu'un lit.
BEBtiONNE, dépend, de la commune
de Chameux.
BËBSIT, dépendance de la commune
delaReid.
BECCO , dépendance de la commune de
la Reid.
BECCOIN ou BECOEN , dépendance de
la commune de Fraipont.
BÉCHURON, d^nd. de la commune
de Yaux-sous-Chèvremont.
BECK , ruisseau qui arrose la commune
de Rosoux.
BÉEMONT , dépend, de la commune de
la Wanée.
BEFYE 9 dépendance de la commune de
Thimister.
BEFYE , affluent de la Berwinne.
BEGTNB, dépendance la commune de
Sprimont.
22
BEL
BEIMŒÎT 9 dépendance de la eommiiiie
de Warz^.
BELL AIRE , oommime da eant . et k 3/4
de lieoe N. N. 0. de Fléron, de FainNiidis^
sèment et â 2 lieoes £. de Li^e.
Elle est bornée an N. par la commune
de Wandre, k TE. par celle de Saive, an
S. par la commune de Qnene-dn-bois, et
à rO. par celle de Jnpille.
SOL : I^ terrain y est très-inégal et pré-
sente snr divers points des coteanx d'une
pente très-rapide. Le terroir est d'une na-
ture argilo-scbistense, et dans plusieurs
endroits pierreuse. La couche de la terre
végétale varie de 6 à 9 pouces de profon-
deur.
AGEiciTLTuaB : Ou récoltc de Tépeautre ,
du seigle , de Torge , de Favoine , du trèfle,
des légumes , des fruits et du foin. L'es-
sence des bois consiste en charmilles , bou-
leaux et chênes , d'une mauvaise croissance.
En 1830 , il y avait 55 bétes à cornes.
POPULATION : 812 habitans.
coMMsacE ET IND08TAIE : La vcute du
beurre , des fromages , et la fabrication des
clous sont les principales ressources des
habitans.
AOVTES ET CHEMINS : Sept chcmins vici-
naux , praticables en toute saison , aboutis-
sent à la commune.
BELL AIRE, dépendance de la com-
mune de Marchin.
BELL AIRE, dépendance de la com-
mune de Moha.
BELLE-F.ONT AINE , dépendance de la
commune de Baitice.
BELLE-FONTAINE , dépendance de la
commune de Grivegnée.
BELLE-MAISON , dépendance de la
commune de Marchin.
BELLEYAX, dépendance de la com-
mune de la Reid.
BELLEVIDELLE oir BELLEYE-
DERE, dépendance de la commune de
Seraing.
BELLEVUE, dépendance de la com-
mune de Baelen.
BELYA, dépendance de la commune
de la Reid.
BSR
BEL V EN , dépendance de la coounnne
deHomboorg.
BEN-AHIN, coounnne du cantim, de
l'arrondissemeût et à 1/2 lieue O. de Huy .
Elle est bornée au N. par les communes
de Gmthuin-Reppe et Ba»-Oha , à FE. par
celles de Huy et de Marchin, au S. par
celle de Perwes , et k FO. par la commune
d'Andennes. (Ces deux dernières font partie
de la province de Namur. )
Ses dépendances sont : Ahin, Cbamp-
de-Bonsalles , Gives, Lovegné, Sarte-à-
Ben , Saint-Léonard , Solières , Théonogrive
ou Thonsgive.
HTOEOGEÀPHiB : Cette commune est bai-
gnée par la Meuse , qui est un moyen de
transport très-avantageux au commerce de
cette localité. Elle est encore arrosée par le
ruisseau de Solières qui , en circulant sur
son territoire, fait mouvoir plusieurs usines.
SOL : Le terrain y est assex inégal et
entrecoupé par des masses de bois. La pente
des coteaux est dans plusieurs endroits très-
rapide. Les meilleures terres sont formées
d'alluvion. Le terrain est de nature argilo-
schisteuse, pierreuse et marécageuse, re-
posant ordinairement sur fond glaiseux et
sablonneux ; la couche végétale a généra-
lement 4 à 12 pouces de profondeur. Il
y a dans cette localité des mines de plomb,
de calamine , de fer et de manganèse.
A.G1LIÇULTUAE : Ou y cultivc le froment,
le seigle, Favoine, Forge, le trèfle, les
légumes, les fruits et les fourrages. Les
vignes occupent des coteaux situés snr des
terrains schisteux, orientés S. £. Le vin
y est d'asseï bonne qualité. L'essence des
bois taillis est un mélange de chênes,
charmilles , bouleaux et hêtres sous futaie ;
l'aménagement se fait à 18 ans. — On élère
du bétail ; 4 troupeaux de moutons.
POPULATION : 1,200 habitans.
HABITATIONS : Le chef-lieu de la com-
mune contient environ 30 maisons.
Cette commune renferme 3 châteaux ; le
plus important est celui de Solières forme
d'une partie des bÂtimens de Fancienae
abbaye de ce nom. Il est bien distribué
et entouré de bois et de divers terrains
BER
d'agrément. Le cbâtean de Fléron, oon
loin du précédent , est vaste , et d^one con-
struction moderne; et le troisième est le
château d'Àhin , à proximité de la grande
route; larchitectore en est ancienne, et la
distnlmtion mal entendoe et incommode.
coiCMEACB KT INDUSTRIE : Le commcTce
consiste, OQtre les productions du sol , dans
relui des charbons de terre , des bois ouvrés
et non ouvrés, et des pipes à fumer. Quel-
ques fours â chaux. Un moulin a tan,
une tannerie , une papeterie , une fabrique
de poudre à canon , une brasserie , et un
moulin à farine mû par Feau.
KOUTES ET CHEMINS : La grande ronjte
de Namur à Liège traverse la commune;
15 chemins vicinaux impraticables pendant
rhi?er et dans les temps pluvieux.
BENDE, dépendance de la commune
d'Ampsin.
B£ND£, ruisseau qui circule sur le ter-
ritoire de la commune d'Ampsin , du N . £.
au S. 0., fait mouvoir 2 moulins , et sert à
l'irrigation des prés.
BËRG, dépendance de la commune
dAohel.
BËRG, dépendance de la commune de
Fooron-Saint-Martin .
B£RG£R-HAY£, dépendance de la
commune de Saint-André.
B£RG£Ry AL ou BËRGEY AL , dépen-
dance de la commune de Fosse.
BERGILEZ, commune du canton et
à 1 lieue 1/2 N. £. de Waremme.
Elle est bornée au N. par les communes
de Heers ( province de Limbourg ) et Grand-
ville; à !*£. par celle de Uodeige, au S.
elle touche au territoire de Pousset , et à FO.
à ceux de Lantremange et Opheers qui ap-
partient à la province de Limbourg.
(Jette commune a pour dépendances les
hameaux de La-Mer-à-Pousset et Malpas.
OTDAOGBAPBiE : Le territoire est arrosé
P^r la rivière de Gcer et le petit ruisseau
de rYcme.
soL : Terrain inégal, argileux, com-
pacte; quelques terres sablonneuses mêlées
de cailloux. La couche végétale varie de 8
à 11 pouœs de profondeur.
BER
23
AGRiccLTUBE : Lcs productious territo-
riales consistent en blé, légumes, fruits
et fourrages ; peu de plantes oléagineuses.
On y élève des chevaux , des bétes à cornes
et des moutons.
POPULATION : 524 habitans.
HABITATIONS : La commone contient 107
maisons. Une église.
COMMEBCE ET INDUSTRIE : Les produc-
tions du sol et le bétail sont les princi-
pales ressources des habitans. Un moulin
à farine sur le Geer. Une brasserie.
BOUTES ET CHEMINS : Outre Tancienne
voie Romaine qui traverse une partie du
territoira de la commune, et qui commu-
nique avec Tongres , il y a 18 chemins
vicinaux impraticables en hiver.
B£RINZ£NNE, hameau dépendant de
Spa; on y remarque une ferme, d'où la
vue embrasse un vaste horizon qui s*étend
au N. jusqua Hervé et le pays de Lim-
bourg. Cette ferme est située â peu de dis-
tance de Tantique chemin d'Elveqnée , dont
Télévation au-dessus du niveau de Spa , est
de 11 à 1200 pieds.
BERLEUR (gband et petit), dépen-
dance de la commune de Tavier.
BERLEUR , dépendance de la commune
de Grace-Montegnée.
BERLEUR , dépendance de la commune
de Ferrières.'
BERLOZ , commune du canton et à 3/4
de liëue 0. de Waremme.
Elle est bornée au N. par la commune
de Gorsiraremme (Limbourg), à YE, par
les communes de Bettinoourt et de Wa-
remme ; elle touche au S. aux territoires
de .Grand- Axhe et de HoUogne-snr-Geer,
et à rO. à ce dernier et celui de Rosoux.
La commune de Berloz a pour dépendances
les hameaux du Moulin et de Wiline.
htdrogbaprie : Le territoire est arrosé
par le Gcer et traversé du S. an N par
une des sources de la Mule. Un petit étang.
SOL : Le territoire de cette commune est
généralement bas et coupé par un coteau
au pied duquel sont des prairies maréca-
geuses^ les terres arables sont argileuses.
agbicultube : On récolte? année com*
24
B£R
mane , environ 1 ,500 rasières de froment ,
700 de seigle , 200 d*orge , 100 dMpeantre ;
a?oine, féveroles, pois, colxa, navette;
pommes de terre, carottes, betteraves;
pommes , poires , prunes , dont une partie
se vend au marché; fourrages pour la con-
sommation. On emploie pour engrais la
marne et les cendres de tourbe. On y élève .
des bètes à cornes et à laine, des porcs,
des dindons et canards ; lièvres , cailles et
perdrix; Fétang est peuplé de carpes. —
Beurre, fromage, œufs.
POPULATION ! 445 babitans.
HABITATIONS : 5 fermes , 30 habitations
rurales , 45 cabanes , parmi lesquelles plu-
sieurs construites en briques et couvertes
en pannes. Une église, une école et une
maison de campagne appartenant k> la fa-
mille De Berloos.
COBCMSBCE ET INDUSTRIE : L'agriculture ;
Une petite fabrique de drécbe; un moulin
à farine mû par le Geer.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs cfacmins sont
praticables en tonte saison.
BERN ALMONT , dépendance de la com-
mune de Yottemme.
BERNARD F AGNË , dépendance de la
commune de Ferrières.
BERNE AU , commune du canton et à
1 lieue N. de Daelbem.
Elle est bornée au N. par la commune
de Mesch (province de Limbourg), à TE.
par celles de Fonron-le-Comte et de War-
sage, au S. par celle de Bombaye, et à
FO. par celles de Vyle et de Mouland.
Cette commune a pour dépendance le
hameau de LongcLamps.
HYDROGRAPHIE : EUc ost arroséc par la
Berwinne.
SOL : Les parties au N. , à FE. et au S.
du village , offrent des plaines étendues ;
la partie à FO. forme un vallon. Les meil-
leures terres labourables dans lesquelles
domine une argile douc^, friable, ont une
couche végétale de 10 à 18 pouces de pro-
fondeur ; dans les terres moins fertiles, cette
couche varie de 5 A 8 pouces. On trouve
dans cette localité du plomb sulfuré, de
Fargile plastique de la variété argile à pipes,
B£R
fffeifenthon ( Werner) , et dana le oalcaiiv
anthracifire les espèces fossiles suivantes :
productus transverms (Soverby) et pro~
ductiis antiquaius (Soverby).
AGRICULTURE : On récolto du froment,
seigle, avoine et trèfle. On élève des che-
vaux ^ 2 troupeaux de moutons de 120 tètes
chacun.
POPULATION : 383 habitans.
HABITATIONS : Le chef-lica oompl%nd
environ 84 maisons.
coftMXRCE ET INDUSTRIE : Lcs babitans
se livrent principalement à Fagricolture.
Un petit four k chaux en activité , un moulin
à farine mû par la Berwinne , une brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route de
Maestricht à Yerviers traverse la com-
mune de Berneau du N. au S. , et celle de
Liège k Fouron-le-Comte (ancienne route
de poste d'Aix-la-Chapelle) , la traverse de
FO. à FE. 14 chemins vicinaux bien entre-
tenus aboutissent à la commune.
BERTREE , commune du canton et à
2 lieues S. de Landen , de Farrondissement
et à 5 lieues 1/2 N. N. E. de Hny.
Elle est bornée au N. par la commune
de Hontain-FEvéque , à FE. par celle de
Gras-Avemas et une partie de Trognée.
au S. par les territoires de Hannut et de
Pousset , et à FO. par celui d'Avemas-le-
Bauduin.
HYDROGRAPHIE : La communc cst arrosée
de FE. k FO. par un affluent de la Petite-
Geete.
SOL : L'aspect du territoire est assez
régulier ; on remarque quelques onduls'
tiens vers le N. ; terrain argilo-sablonneax
et pierreux , dont la couche végétale varie
en général de 5 à 12 ponces de profon-
deur.
AGRICULTURE : Le fromcnt forme la cul-
ture dominante; on y récolte du chanvre,
du trèfle, des légumes, des fruits et des
plantes oléagineuses. On y élève des ci»^'
vaux dont le nombre est assez considérable
pour en faire un objet de commerce. Un
troupeau de moutons de 90 têtes.
POPULATION : 250 habitans.
HABITATIONS : Lc chef-Ueu de la coin-
BET
miine contient 60 maisons pour la plupart
couTertes en chanme.
coMMXKCS ET Hf DusTBiE : Qndqaes tis-
serands fabriquent des toiles de commande
pour Tnsage des babitans; 1 brasserie. .
BOUTES ET CHEMINS : On y compte
11 chemins ricinanx de difficile exploita-
tion; deux ponts en pierre.
BËRWETTE , dépendance de la com-
mune de Baelen.
BERWINNE (la), petite ririère qui
prend sa sonrce dans la commune de Gler-
mont , dist. d^Aubel , coule du S. au N.O.,
arrose les terroirs de Tbimister, Nen-
château, Mortrouz, Daelbem, Bombaye,
Mouland, et va se réunir à la Meuse à
Naiwagne ou Naragne, au-dessous de Visé.
Ses principaux affluens sont les Ruisseaux
d^Âsse, de Battice, de BefVe, de BoUand,
de Stoequis, etc.
Cette riTière , arec ses affluens , fait mou-
voir un grand nombre de moulins à farine
et une foolerie. Le cours sinueux de la
Berwinne est de 24,000 mètres environ.
BESHONÉ ET PRE AI , dépendance de
]a viUe de Liège.
BETAE^NE , dépendance delà commune
deGoé.
BETTEGNE, dépendance de la corn-
mime de Sprimont.
BETTEGNES , dépendance de la com-
mune d^Esneux.
BETTINGOURT , commune du canton
et à l/21ieQe N. E. de Waremme.
Ses limites sont: au N. les communes
de Goyer- et Rolenge (province de Lim-
bourg), à TE. celle de Waremme, et k
rO. celles de Berlos et de G>rsiraremme ,
province de Limbourg.
BTDROOBAPHiE : LeB inondstious de la
Maie, petit ruisseau qui se jette dans le
Geer, sont nuisibles aux riverains.
SOL : Uni; le terrain est argileux,
sablonneux et marécageux. La coucbe végé-
tale est de 8 à 1 1 pouces de profondeur.
AGRicuLTUBE : On récolte blé, légumes ,
fruits et fourrages ; peu de plantes oléagi-
neuses. Il y a beaucoup de bouleaux de
mauvaise qualité. En 1830, il s'y trouvait
BET
26
21 cbevaoz de trait et quelques poulains ;
on élève des bètes à cornes et des montons
dont il y a un troupeau.
POPULATION : 189 babitans.
HABITATIONS : La commune contient
46 maisons assex bien construites, une
église et une école primaire.
coMMEBCE etindustbie: Commcrce agri-
cole ; le bétail qu'on élève dans la commune
donne lieu à quelques exportations.
BOUTES ET CHEMINS : 7 cbcmiiis viciuaux
impraticables en biver et dans les temps
pluvieux.
BETTONVAUX, dépendance de^ la
commune de Wante.
BEUSD AL , dépendance de la commune
de Teuven.
BEYNE-HEUSAY , commune du cant.
et à 1/2 lieue 0. de Fléron , de rarrondis-
sement et à 1 lieue 3/4 E. de Liège.
Ses dépendances sont les hameaux de
Boisgneau , Bois-de-Beyne , Bois-de-Breu
et Neuville.
BTDBOOBAPHiE : Gc territoire n^est arrosé
que par quelques petits ruisseaux.
SOL : Située sur la pente occidentale
à^un plateau qui s^élève entre la Meuse et
la Vesdre, cette commune est coupée par
quatre collines. La moitié du terrain est
argileux , le reste est en partie sablonneux
et rocaiUeux.
AGBicuLTUBE : Lcs récoltcs consistent
en épeautre, seigle, orge , avoine, fourrages;
pommes de terre , carottes , choux et bette-
raves ; pommes , poires et cerises en abon-
dance , dont une partie se vend aux marchés
de Liège et de Verviers. On cultive aussi
le chardon à carder dont on se sert dans les
fabriques de draps. Bois taillis plantés de
chênes, hêtres, bois blancs, etc.; ils sont
aménagés à 12 ans et fournissent un peu de
bois de construction. En 1830 , on comptait
dans cette commune 43 chevaux de trait,
142 bêtes à cornes, 20 veaux, 111 porcs,
528 moutons. On n^ élève qu'une petite
quantité d'abeilles ; lièvres et perdrix peu
nombreux . — Laine , benn;e^
POPULATION : 1,764 habitans.
HABITATIONS : 25 maîsous particulières,
4
26
BI£
6 fermes, 36 habitations rurales et 294
cabanes , constroites en pierre et briqaes ,
couvertes la plupart en chaume , quelques-
unes en ardoises et en pannes; disséminées.
Ony remarque un ancien château nommé
Neuf cour y qui appartient à M. Léopoldde
Villenfagne; une église, une chapelle et
une école.
COMMERCE ET INDUSTRIE": 4 petits mé-
tiers à tisser le lin et les grosses étoffes de
laine \ une fabrique de sirop , un fourneau
à forger des ancres et des enclumes ,
11 clouteries. La fabrication des dons
forme la principale branche d'industrie de
cette commune , qui en fournit à Liège, à
JupiUe et à Soumagne. Il s'y tient annuel-
lement une foire pour le bétail , le premier
mardi de septembre.
BOUTES ET CHEMINS '. La Toutc de Liège
à Aix-la-Chapelle traverse la commune,
dont rintérienr est pavé. Il y a, sur la
même route , un pont en pierre nommé le
pont de Gueldre,
BETNE , petit hameau dépendant de la
commune de Beyne-Heusay.
BIËRLEUR ou BIËALEUX , dépen-
dance de la commune de Chevron.
BIERSET, commune du canton et à
1/2 lieue N. 0. de Hollogne-aux-Pierres.
Elle est bornée au N. £. et ,au S. par
la commune d'Awans, au S. par les com-
munes de Hollogne- aux -Pierres et de
Yelrouz , à TO. par la commune de Yoroux-
Goreux, et au N. 0. par celle de Fooz.
Cette commune n'a pas de dépendance.
HTDEOGiULPBiE : Elle u'cst aiTOséc par
aucun ruisseau.
SOL : Argileux , pierreux , renfermant de
la marne en extraction. La couche végétale
varie de 6 à 12 ponces.
AGRICULTURE : On récoltc froment ,
seigle, avoine 4 légumes, fruits et four-
rages. En 1830 on comptait dans la com-
mune 34 chevaux , 12 poulains , 56 bétes
à cornes , 13 veaux , 50 porcs , et 300 mou-
tons.
POPULATION : 3Q5 habitans.
HA.BITATIONS : Une ma îsou particulière ,
4 fermes, 17 habitations rurales, 30 ca-
BIL
banes , un château appartenant â M "^<^ la
baronne de Goèv-de-Herve.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Il s'y fait UU
commerce assez considérable de grains.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de Li^
à Bierset traverse une grande partie du ter-
ritoire de cette commune.
HISTOIRE : Les Liégeois s'étant révoltés
contre leur éyéque Henri de Gueldre, ce
prince vint camper à Y otemme où , en pré-
sence des échevîns de Liège, il fit con-
damner au bannissement Henri de Dinant
que Ton avait chargé de la défense des
droits du peuple : ce jugement n'ayant pas
été reconnu , l'évéque ne voulut entamer
aucune conférence avant qu'on lui eût
liyré Henri de Dinant. Le peuple s'y opposa
et les hostilités recommencèrent. Sur ces
entrefaites , trois abbés chargés défaire des
démarches auprès de l'évéque se rendirent
à Yotemme, et après quelques négocia-
tions, la paix fut conclue à Bierset le
13 octobre 1255.
BIESTER , dépendance de la commune
de Stavelot.
BIETTE , dépendance de la commune
de Strée.
BILDGEN , dépendance de la commune
de Moresnet.
BILESSE, ruisseau qui prend sa source
dans le bois de Rond-Fahay, traverse la
gorge dite Hé-de-Stattey et se perd dans la
Hoegne sous le hameau de Solwaster (Sart .)
On voit sur la rive droite des rochers de
quartz bleu veiné de blanc, taillés à pic,
et une grotte profonde creusée dans le roc.
BILSTAIN (RI DE) ou HOCREL, qm
prend naissance à Lohnville (Baelen) , et se
jette dans la Yesdre.
BILSTAIN, commune du canton et
à 3/8 de lieue 0. N. 0. de Limbourg, de
l'arrondissement et à 3/4 de lieue N. E. de
Yerviers.
Elle est bornée au N. et à l'E. par la
commune de Dolhain-Baelen , au S. par
celle de Limbourg, au S. 0. par celle
d'Andrimont, et à l'O. par celle de Henri-
Chapelle.
Les dépendances de cette commune sont :
BLA
Hoyonz, Villcrs, Wooi, Rayffet Champ-
de-Woflfe.
RTDAOGRAPHis : La Yesdre arrose une
faible partie dii territoire et y alimente
quelques usines j le ruisseau de Yillers tra-
verse la commune à TO.
SOL : Superficie élevée et entrecoupée de
collines; terrain argileux calcaire.
AGKicuLTURE : Lcs récoltcs consistent
' en seigle , épeautre , avoine, orge , froment ,
trèfle; fourrages peu abondans. La pomme
de terre est cultivée en grand ; peu de fruits
tels que pommes et poires ; chênes , hêtres ,
bouleaux, coudriers sur taillis qu*on exploite
aobontdel2ans. — Chevaux, bétes à cornes,
montons et porcs. Très-peu d^abeilles ; un
assez grand nombre de lapins, lièvres,
perdrix, et renards. — Peu de laine; fro-
mage, beurre.
POPULATION : 600 habitans.
HABITATIONS : 2 maisous particulières;
14 fermes, 100 habitations rurales con-
struites en pierre , couvertes en chaume ,
fort peu en ardoises , toutes disséminées ;
deax châteaux , une église , une chapelle ,
one école.
COMMERCS ET INDUSTRIE : 45 I^éticrS à
tisser des draps , 2 fabriques.de draps dont
une partie des produits est exportée à Té-
tranger; une foulerie, 4 fours À chaux et
2 carrières en exploitation.
ROUTES ET CHEMINS *. La Touto dc Liège
à Âix-la-ChapeUe par Verviers et Limbourg
traverse une petite partie du territoire de
cette commune; chemins vicinaux pratica-
bles; 5 ponts en pierre sur le ruisseau de
Villers, dont un communique avec An-
drimont.
BINSTA, dépendance de la commune
de Stavelot.
BIOMONT , dépendance de la commune
de Battice.
BIRYEN, dépendance de la commune
d'Aubel.
BISE (froide) , dépendance de la com-
mune de Waremme.
BLANCHIMONT , hameau de la com-
mune de Francorchamps. 11 s'y trouve une
*mrce d**au minérale, qui dépose une
BL£
27
grande quantité d*ocrc jaune , propre à la
peinture.
BLEGNY , dépendance de la commune
de Trembleur.
BLEHEN , village du canton et A 1 lieue
N. d' A venues , réuni depuis quelques années
à la commune de Lens-Saint-Remy.
Cevillageest borné au N. parla commune
de Poucet , au S . par Lens-Saint-Remy, à FE .
par le village d'Abolens, et à 10. parles com-
munes deYiUers-le-Peuplier et deHannut.
SOL : Terrain d'une superficie légèrement
ondulée; argileux; la profondeur de la cou-
che végétale varie de 5 à 8 pouces.
AGRICULTURE : On récoltc froment , sei-
gle , avoine , fourrages , légumes et fruits
d'assez bonne qualité. Les engrais sont les
fumiers naturels et les cendres de Hollande.
La marne que Ion tire d'Avenues est aussi
employée comme amendement.
POPULATION : 225 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : LcS pPOdultS
agricoles font le principal commerce des
habitans.
ROUTES ET CHEMINS : Aucunegrandcroute
ne traverse la commune. Les chemins vici-
naux sont d'une difilcile traversée pendant
l'hiver et dans les temps pluvieux.
BLENDEF , dépendance de la commune
de Louveignez.
BLENDEF , ruisseau qui arrose la com-
mune de Louveignez.
BLERET , commune du canton et à 3/4
de lieue E. de Waremme.
Elle est bornée au N. par la commune de
Lantremange, à l'E. par celle de Pousset ;
elle toucheau S . au territoire de Bovenistier ,
et à l'O. à celui de Waremme.
SOL : Présentant peu d'inégalités, ter-
rain argileux.
AGRICULTURE : On Técoltc du froment
et du seigle ; peu de fourrages ; pommes
de terre, carottes; quelques pommes et
poires ; l'essence des bois^onsiste principa-
lement en peupliers du Canada. En 1830,
on comptait un petit nombre de chevaux ,
23 poulains , 53 bétes à cornes , 26 veaux ,
220 moutons, 90 porcs; un seul cultiva-
teur soigne l'éducation des abeilles; lièvres.
28
BOD
lapins , perdrix. — Laine , benne ; fromage
poor la consommation.
POPULATION : 202 habitans.
HABITATIONS : 5 fcimes , 17 habitations
rarales, 8 cabanes, construites en grande
partie en briqnes , bois et argile , couvertes
en chaume, 2 en ardoises ; agglomérées.
11 y a nne église, une maison communale.
COMMXRCE ST iNBosTAis : Les habitans
se liyrent exclnsirement à Tagriculture.
ROUTES ET CHEMINS : A TO. la communc
est langée par une voie ancienne ; les che-
mins vicinaux sont praticables en hiver.
BLEYBERG, dépendance de la corn-
, mone de Gemenich.
BLOGKAI 9 affluent de FOurte.
BLOGKAT, dépendance de la com-
mune d'Anthinne.
BLOGKAT, dépendance de la commune
de Fairon.
BODEGNÉE- JEH AT, commune et chef-
lieu du canton de son nom , de larrondis-
sèment et à 2 lieues 1/2 N. N. E. de Huy.
Elle est bornée au N. par la commune
de Verlaine, à TE. par Jehay, elle touche
au S. au territoire d'Amay , et À TO. à ceux
de Villers-le-Bouillet et de Fise-Fontaine.
Les dépendances de cette commune sont :
Jehay, village, et les hameaux de Hacque-
nière , Dieu-le-Garde , Paix-Dieu, Bellevue ,
Malgueule et Rogeré.
HYDROGRAPHIE : Dcux ruisseaux prennent
leur source dans la commune : Fun à Jdbay
et Tautre à Bodegnée ; ils coulent tous deux
du N. au S., et vont se jeter dans la Meuse.
80L : Terrain en grande partie ai^ileux,
et marécageux sur les bords des ruisseaux.
AGRICULTURE : On récolte annuellement
975 rasières de from^ent, 930 de seigle,
1,080 d'épeautre, 1,800 dVoine, 180 de
féveroles, 42 de vesce ; fourrages. Les lé-
gumes sont : les pommes de terre, les ca>
rottes , les betteraves , les navets , les pois ,
les fèves, les haricots et les choux. Beau-
coup de pommes, de poires, de prunes
et de cerises : ces fruits sont la prin-
cipale richesse des habitans , qui les ven-
dent au marché de Huy. Bois futaie et
taillis, d'essence de chênes, frênes, hêtres
BOS
et bois blancs; cette dernière etpèce domine.
Diaprés le recensement de 1830, il y avait
dans la commune 61 chevaux employés à
lagriculture, propres àFartillerie, 35 pou-
lains, 176 bètes à cornes, 53 veaux, 352
porcs et 530 moutons. Quelques particu-
liers élèvent des abeilles; les lièvres, les
lapins et les perdrix sont très-nombreux.
On y trouve aussi beaucoup de renards;
carpes et brochets dans les étimgs . — Laine .
beurre, fromage, miel, dre, peaux, etc.
POPULATIOK : 1,060 habitans.
HABITATIONS : Lcs 2/3 dcs maisons sont
construites en briques et couvertes en ar^
doises, le reste est en bois et argile avec
toiture en chaume; elles sont disséminées.
1 école primaire.
COBfMERCE ET IKDUSTEIB : 4 métlCTS à
tisser, dont Vun confectionne du linge de
table damassé; 5 brasseries, 1 fabrique de
dréche, 1 moulin à blé, au hameau de la
Paix-Dieu ; 2 houillères en activité.
ROUTES ET CHEMiKS : La commune est
traversée par nn chemin vicinal qui con-
duit A Liège, appelé Tige des marchands.
Les chemins sont en général trèsHOBanvais
en hiver.
BODEUX (basse). ^o^^sBtsb-Bodbux.
BODEUX (haute), dépoftdanoe de la
commune de Basse-Bodeux.
BOELHE, commune du canton et A
1 lieue 3/4 S. 0. de Waremme, de Fairon-
dissement et à 7 lieues 0. de Li^.
Elle est bornée au N. par les communes
de Montenaeken (province de Limbourg) ,
Trognée et Rosoux-Creenvick , et à TE. par
la commune de Hollogne-eur-Geer; eUe
touche au S. à la commune de Geer, et à
rO. à celle de Trognée et de Gras-Avernas ,
(canton de Landen. )
HYDROGRAPHIE : Un petit alHuent de la
Mule nommé la Bruyère prend nai^anoe
presque au centre de la commune; ce rois-
seau est souvent nuisible aux propriétés
riveraines par ses inondations que fevorise
la nature marécageuse d^une partie du
terroir.
SOL : Située sur nn plateau coupé par
deux collines , Tune au S. et 1 autre an N . ,
BOI
oetto oommnne préfleoite on terrain partie
argileux, partie marécageux.
AGRicuLTuas : On récolte annaellement
enTiron 900 rasières de froment, 350 de
seigle, 100 dorge, 80 d'épeautre, 600
d^avoine, 40 de semences de colza et de
navettes; iborrages pour la consommation;
pommes de terre, carottes, salsifis, panais,
choux , fèves , haricots , etc. ; pommes ,
poires dont une partie se vend au marché.
— Fumier, marne , cendres de tourhe pour
engrais. — Chevaux , hétes à cornes , mou-
tons et porcs: lièvres, cailles, perdrix;
carpes. — Peu de laine; fromage, heurre,
POPULATION : 371 hahitans.
HABITATIONS : 2 maisons particulières ,
4 fermes, 40 hahitations rurales, 19 ca-
hanes construites en hriques, hois et argile,
couvertes en chaume ; disséminées. Il y a
une église, une maison communale, une
école et une maison de campagne apparte-
nant A M. De Farrean.
COMMBBCE ET INDUSTRIE : LcS habitattS
se livrent exclusivement à Fagricolture.
EOUTES ET CHEMINS *. Les chemins vici-
naux sont praticables en hiver.
BOIN 9 ruisseau qui arrose la commune
deVissottl.
BOIN ou BOING, dépendance de la
commune de Héron.
BOIR ou BOIRS , dépendance de la
commune de Glons.
BOIS, dépendance de la commune de
Bois-Borsut.
BOIS (gband), dépendance de la com-
mune de Gerexhe-Heuseux.
BOIS (le ) , dépendance de la commune
de Daelhem.
BOIS (veet), dépendance de la commune
de Housse.
BOIS-AU-HAUT-DE-ROCHETTE, dé-
pendance de la commune de Chaudfon-
taine.
B01S-B0RSUT , commune du canton ,
de Farrondissement et à 4 lieues S. £.
deHuy.
Elle est bornée au N. par les communes
des Àvins et de Glavière, à TE. par celles
BOI »
de Qavière et de Bonsin-Chardeneux , au
S. elle touche au territoire de Maffe et à
rO. à celui de Havelange. (Ces trois der-
nières communes sont de la province de
Namur.)
Ses dépendances sont Odet, Fontenoy,
Hoyoux et Bois.
HYDROGRAPHIE : Lcruisseau éuFond-de-
la-Feu, dont la source est au hameau de
Fontenoy, arrose la commune; le ruisseau
de Yerlée rejoint le précédent , baigne le
hameau de Hoyoux dont il prend le nom,
et va se perdre ensuite dans la Meuse k
Huy.
SOL : Argileux , sablonneux et pierreux;
la couche végétale a généralement 4 k
12 pouces de profondeur.
agriculture : On récolte seigle, avoine,
épeautre, trèfle, orge, fourrages, légumes ;
on cultive le pommier, le poirier, le ceri-
sier et le noyer. L^essence des bois taillis
est mêlée de bouleaux , chênes , ormes et
charmilles sous ftitaie d'une assez belle
venue. — Chevaux de labour, sept troupeaux
de moutons dont la réunion équivaut en-
viron à 2,000 têtes.
POPULATION : 564 hahitans.
habitations : La commune contient
environ 111 maisons plus ou moins bien
construites. On y remarque le château de
Hoyoux , dont la construction est moderne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commerce
agricole; le bétail donne lieu à quelques
exportations ; une brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : 14 chcmius vici-
naux en assez bon état.
BOIS-CHAFFOUX, dépendance de la
commune de Battice.
BOIS-FAIGREMONT. Foy^z Aigre-
mont. ,
BOIS-D'AIX, dépendance de la com-
mune de Moresnet.
BOIS-D'ALEUX , dépendance de la
commune de Hody.
BOIS-DAME- AGNES, dépendance de
la commune de Marchin.
BOIS-FANNAY, dépendance de la
commune de Flémalle ( Grande ) .
BOIS - D'AVRAY - L'ÉVÊQUE et
30
BOI
PETIT-BOURGOGNE, dépendance de la
ville de Liège.
BOIS-DE-BETNE, dépendance de la
commune de Romsée.
BOIS-DE-BEYNE, dépendance de la
commune de Beyne-Heusay.
BOIS-DE-BREU , dépendance de la
commune de Beyne-Heusay.
BOIS-DE-BREU, dépendance de la
commune de Grivegnée.
BOIS-DE-FÂYNE, dépendance de la
commune d^Engis.
BOIS-DE-GOESNES ou GOSNES, dé-
pendance de la commune de Marchin.
BOIS -DE -HERVE, dépendance delà
commune de Battice.
BOIS-DE-LEVAL, dépendance de la
commune de S'-Remy.
BOIS-D*EL-FIESSE , dépendance de la
commune de Cbameux.
BOIS-DE-MONT , dépendance de Flé-
malle (Grande).
BOIS-DE-MONT, dépendance de la
commune de Jemeppe.
BOIS-DE-PONTIS ou PONTISSE ,
dépendance de la commune de Herstal.
BOIS-DES-G ATTES , dépendance de la
commune d'Engîs.
BOIS-DES-MOINES, dépendance de
la commune de Horion-Hozémont.
BOIS-FOLNE , dépendance de la com-
mune d*01ne.
BOIS ET GRANDCHAMP de S' GIL-
LES, dépendance de la commune de
S'-Nicolas.
BOIS-FLÉRON, dépendance de la com-
mune de la Reid.
BOIS-GEORGE, dépendance de la com-
mune la Reid.
BOISGNEAU , dépendance de la com-
mune de Beyne-Heusay.
BOIS-LEMOINE , dépendance de la
commune de Forêt.
BOIS-L'ÉVÊQUE, dépendance de la
commune de Sou magne.
BOIS-MAYETTE, dépendance de la
commune de S*-Nicolas.
BOIS-RENARD, dépendance de la com-
mune de la Reid.
BOL
BOLINPONT, dépendance de la com-
mune de Jalhay.
BOLLAND, commune du canton â 1
lieue N. 0. de Hervé.
Elle est bornée au N. par les communes
de Mortier et de Battioe, à TE. par cette
dernière commune , au S. par le territoire
de Melins , et à FO. par ceux de Trembleur
et de Mortier.
Ses dépendances sont : Barbothex, Basse-
Hez, Cours (les), Dessous-le-Rys , Dessus-
le-Bois , Doyard , Enhez , Entre-deux-Bois .
Ferroul, Fond -du -Bagne, Grétry, Hac-
boistier, Mez , Nebe , Noble-Haye , Prise (la),
Pucelles (Trois) , Sarémont , Sauboland et
Terre-de- la-Fouargc .
HTDKOGKA.PHXE : Lc ruisscau de BoUand
traverse la commune; les ruisseaux de
Noble-Haye , de Foxbale et de Mortier lon-
gent le territoire.
SOL : La surface de ce territoire est
sillonnée de collines dont quelques-unes
ont une pente très-rapide. Terrain argilo-
sablonneux et pierreux, dont la coucbe
végétale a 4 à 12 ponces de profon-
deur.
AGRICULTURE : On récoltc du seigle , du
Torge , de Tépeautre , de Tavoine , des féve-
roles , du trèfle , des légumes , des fruits et
fourrages. On ne cultive pas de plantes
oléagineuses. L^essence du bois consiste en
bétres, noisetiers, cbarmilles, saules,
bouleaux et cbénes ; on les exploite la
seizième année. Les chevaux qu'on élève
sont d'une race faible ; le bétail est beau et
nombreux; il y a dans la commune un
troupeau de moutons de 70 têtes.
POPULATION : 615 babitans.
HABITATIONS : Lc chef-licu contient
104 maisons plus ou moins bien con-
struites, couvertes en ardoises et cbanme,
une belle église , une cbapelle , une maison
communale et une école primaire. On y
remarque le château du comte de Lannoj
et un ancien couvent. — Une fabrique de
serge, une de bas de laine, une brasserie,
un moulin à foulon et un à blé , alimentés
par le ruisseau de Bolland.
COMMERCE ET INDUSTRIE : LcS produC*
BOM
lions du sol donnent lien à quelques expor-
tations.
ROUTES ST CHEMINS : La commune est
traversée par le chemin de Bolland à Hervé
et de Bolland à Liège ; les grandes routes
de Hervé à Liège et de Verviers à Maestricht
passent an S. du territoire. 19 chemins
vicinaux praticables en toute saison.
BOLLAND, affluent de la Bervinne.
BOLLAND , dépendance de la commune
de Mortier.
BOLSCHELAER, dépendance de la
commune de Fouron-S*-Pierre.
BOLSEE, dépendance de la commune
d^Ans-et-Glain.
BOMBATE , commune du canton et à
1/2 lieue N. de Daelhem.
Elle est bornée au N. par la commune
de Berneau , à TE. par celles de Neuchâteau
et deWarsage, au S. par celles de Daelhem
et de Mortroux , et à TO. par celle de Visé.
Ses dépendances sont : Brassines , Ghaf-
fi>ur , Croix , Fraubach , Cromwez , Mons ,
Tombe , Trixhes et les Trois-Rois.
HYDROGRAPHIE : La partie occidentale
est arrosée par la Benvinne.
SOL : Le terrain est très-inégal, le- peu
de plaines qui s y trouvent sont inclinées
tantôt au nord, tantôt au midi; argilo-
sablonneux et pierreux ; la couche végétale
varie de 4 à 10 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récoltc fromeut, seigle,
avoine , trèfle , fourrages, légumes et fruits.
Les bois taillis se composent des essences
de chênes , charmilles , noisetiers et saules,
soos futaie, en général dWe mauvaise
croissance et sans aménagement réglé. —
Environ 53 chevaux employés à lagricul-
ture , 128 bétes à corni» qui fournissent le
laitage pour la consommation des habitans,
et 5 troupeaux de moutons dont la réunion
peut être évaluée à 246 têtes.
POPULATION : 555 habitans.
HABITATIONS : Lc chcf-lieu de la com-
mune contient environ 115 maisons d'une
assez bonne construction.
COMMERCE ET INDUSTRIE : LcS habitaUS
s adonnent à Tagriculture ; quelques mé-
nagers s'occupent à iiler de la laine.
BOO
31
ROUTES- ET CHEMINS : 21 chemins vici-
naux bien entretenus , praticables en tonte
saison.
BON-AIR, dépendance de la commune
de Sart.
BONGELLES , commune du canton et
à 1 lieue S. de Seraing.
Elle a pour dépendance Gaohy.
HYDROGRAPHIE : Un petit ruisseaunommé
m du Moulin ou Fraineux, qui fait mou-
voir un moulin a farine.
SOL : Cette commune est assise sur un
plateau boisé, dans lequel domine le ter-
rain argilo-pierreux.
AGRICULTURE : Le tcrpoir, peu fertile, ne
produit que du seigle, un peu d'épeautre,
de Tavoine et des pommes de terre; on
exploite beaucoup de bois. En 1830, on
comptait dans la commune 30 chevaux,
160 bétes à cornes, 54 veaux, 169 porcs
et 120 moutons.
POPULATION : 818 habitans.
HABITATIONS : 2 maisous particulières,
1 ferme, 50 maisons rurales, 17 ca-
banes.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agriculture
et la coupe des bois sont les principales
ressources des habitans ; un moulin à
farine mû par Feau et une fabrique de
sirop.
ROUTES ET CHEMINS : Elle cst éloignée
de la route de Liège à Givct d'environ
5 kilomètres.
BONNE (ravin ou cavee de), torrent qui
prend naissance par trois embranchemens
aux communes de Tinlox , Seny et Clavier,
traverse le territoire de Linchet et ra se
jeter dans le Hoyoux à Modave. Les crues
subites des eaux de ce torrent , occasionées
par les fortes pluies ou la fonte des neiges ,
sont très-nuisibles à lagriculture.
BONN Y , ruisseau prenant sa source au
hameau de Namion , traverse ceux de Bony
et Sany et va se perdre dans la Vesdre,
à Chaudfontaine.
BONROME ou BONROMMÉ, dépen-
dance de la commune de la Reid.
BON VOISIN, dépendance de la corn-
mune de Dison.
32
BOR
BOOSE , dépendance de la oommone de
Tronblear.
BORBIESTER, dépendance de la omn-
mone de Jalhay.
BORBOUX , dépendance de la commune
de Thimister.
BORGHÊNE , petit roisseau qui sépare
la commune de Goé de celle de Jalhay.
BORDON-SOUS-NERETH, dépen-
dance de la commune de Baelen.
BORDS-DU-GAYE , dépendance de la
commune du Thimister.
BORGOUMONT, dépendance de la
commune de la Gleize.
BORLEZ , commune du canton et à
2 lieues S. de Waremme.
EUe est bornée au N. par les communes
de Celles et de Yiemme, à TE. par celle
d'Aine£Fe, au S. par le territoire de la
commune de Yauz-Borset, et à TO. par
celui de Waleffes.
HTDAOGRAPHis : Cette commune n*est
arrosée par aucune rivière ni ruisseau.
SQL : Terrain assex égal, marneux,
argileux. La couche végétale a en général
15 à 18 pouces de profondeur.
▲GRicuLTUBE '. Ou récoltcblé, légumes,
et fourrages ; peu de plantes oléagineuses ;
firuits de bonne qualité. Beaucoup de bou-
leaux de mauvaise croissance. — On élève
des chevaux et des bétes A cornes 3 environ
250 moutons.
POPULATION : 284 habitans.
HABITATIONS : Lc chef-licu de la com-
mune contient 53 maisons d^une construc-
tion assez solide.
coiofZBCB BT INBVSTBIB : L'agrîculture
est la principale branche d'industrie des
babitans. Le bétail élevé dans la commune
ne donne lieu qu'à un commerce peu con-
sidérable. — 1 brasserie.
BOUTBS BT CHBMINS : 9 chemins vicinaux
impraticables en hiver.
BORRE, dépendance de la commune
d*Argenteau.
BORSET , dépendance de la commune
de Yaux-Borset.
BORSUT, chef-lien de la commune de
Bois-Borsut.
BOU
BORSUT , dépendance de la commune
de Yerlaine.
BOSCH-HUISER , dépendance de la
commune de Moresnet.
ROSE ^ dépendance de la commune de
Trembleur.
BOSQUET , dépendance de la commune
de Mameffe.
BOSSEAUX ou BOSSIAUX, dépen-
dance de la commune de Fallais.
BOSSENRAEDT , dépendance de la
commune de Hombourg.
BOSSON , dépendance de la commune
de Werbomunt.
BOSSON , ruisseau qui sépare la com-
mune de Emonheid de celle de Harzé.
BOTTU, dépend, delacomm. de SeiUes.
BOUBENNE, dépendance de la corn-
muuQ de Nandrin.
BOUCHEMONT. Foyez Bouxhbmont.
BOUCHTAI, dépendance de la com-
mune de Yottemme.
BOUEIN , dépendance de la commune
de Wanne.
BOUGNOUX, dépendance de la com-
mune de Chameux.
BOUGNT , dépendance de la commune
de Romsée.
BOUHATE , dép^dance de la commune
de Soiron.
BOUH A YE, dépendance de la commune
de Fraiture.
BOUHATE^ dépendance de la commune
de Nandrin.
BOUHOUILLE , dépendance de la com-
mune de Saint-Remy.
BOUHT, dépendance de la commune de
Queue-du-Bois.
BOULBOUL ou BOULBOULE, dépen-
dance de Flémalle (Grande).
BOULIN-PONT, dépendance de b com-
mune de Jalhay.
BOUMONT, dépendance de la commune
de Yieraet.
BOUNY. Voyez Bouonv.
BOUNY (au), dépendance de la com-
mune de Flémalle ( Grande ) . *
BOUQUETTE (la), dépendance de la
commune de Stcmbert.
BOV
BOURGOGNE, dépendance de la com-
mane de Yillers-le-Temple.
BOURGOUMONT, dépendance de la
commnne de la Gleize.
BOURRÉE , dépendance de la commnne
de CoQthuin.
BOUSGNÉE , dépendance de la com-
mune de Rotheox-Rimière.
BOUT AY ( LE ) , dépendance de la com-
mune de Strée.
BOUTOR, dépendance de la commnne
de Flémalle (Grande).
BOUTOR (au) , dépendance de la com-
mune de Jemeppe.
ROUVRIS , dépendance de la commune
de Glexhe.
BOUXHE (la), dépendance de la com-
mune de Beanfays.
BOUXHEHONT ou BOUXHMONT,
dépendance de la commune de BatUce.
BOUXHEHONT oit BOUXHMONT,
dépendance de la commnne de Chamenx.
BOUXHTAI, dépendance de la com-
mune de Yottemme.
BOY EGNEE , petit rui8<eau qui sépare
la commune de Goé de celle de Lim-
bourg.
B0YEN1STIER , commune du canton
et à 1 lieue S. deWaremme, deTarrondû-
sement et à 5 lieues 0. de Liège.
Elle est bornée au N. par les communes
de Rleret et de Pousset, k TE. par celle
de Limont, au S. par celles de Yiemme
et de Donceel, et à TO. par les communes
de Celles et de Waremme.
SOL :'Ge territoire, qui fiiit partie du
plateau de la Heshaye, est argileux et
sablonneux.
▲ORicuLTVRE : Il pToduit du seigle , du
froment, de Torge, de Tépeautre, de Ta-
▼oine et des f^res. Les fourrages suffisent
à la nourriture du bétail. Les principales
espèces de légumes qu'on y cultive sont la
pomme de terre, la carotte et k betterare.
Pommes dont une partie est lirrée au com-
merce. On y ttouve quelques plantes mé-
dicinales telles que camomille, altbée. Il
yaTaitenl830, 40 cheranz, 22 poulains,
54 bétes à cornes, 31 reaux, 72 porcs,
BRA
198 moutons. Lièvres et perdrix; renards
en petit nombre. — Laine, beurre.
POPULATION : 216 babitans.
HABiTATioifs : 5 fenucs, 24 habitations
rurales, 58 cabanes. La majeure partie est
construite en briques et oourerte en paille.
Une église.
COMMERCE ET INDVSTMB : Filage de lin
et de cbanrrejune fabrique de sirop; une
briqueterie.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs cbcmins vici-
naux, quio£&ent des communications avec
Yiemme, Bleret et plusieurs autres com-
munes voisines, sont peu praticables pen-
dant lliiver.
BOYERIE, dépendance de la viUe de
Liège.
BOYERIE , dépendance de la commune
de Seraing. "^
BOYERIE , dépendance de la commune
de Polleur.
BOTE , dépendance de la commune de
Moresnet.
BRAS , commune du canton et à 4 lieues
S. 0. de Stavelot.
Elle est bornée an N. par la commune
de Chevron, au N. E. par ceUe de Basse-
Bodeux, k TE. par celle de Liemeux, au
S. par la commune de Halempré, à TO.
par celle de Yaux-Gbavanne, et au N. O.
par ceUe de Grand-Menil (ces trois der-
nières appartiennent au grand-duché de
Luxemboui^).
Les dépendances de cette commune
sont : Derrière-le-Thier, Erria, Evilettes,
Floret, Grand-Heid, Monchenoul, Sui^le-
Thier et Troz^e-Bras.
HYDROGRAPHIE : La rivièrc de Lienne
arrose le territoire de la commnne. Les
ruisseaux de Xhavan et de M ierdeux tra-
versent le chef-lieu et alimentent plusieurs
usines.
SOL : Le terrain, qui présente sur plu-
sieurs points des élévations d'une pente
rapide, est argilo-schisteox. Quelques par-
ties marécageuses donnent lien àrextrac*
tion des tourbes pour le chanfiage des ba-
bitans. La profondenr de la oonche végé-
tale varie de 5 à 8 ponces.
5
54
BRA
AoaicvLTumB : Les productions de œMe
commune consistent en avoine, foomçes,
légumes et fruits. L'essence des bois taillis ,
qui occupent environ un tiers de la su-
perficie, est mêlée de bouleaux, chênes,
charmilles et trembles^ lexploitation se
fait tous les 15 a 18 ans. Pour le labour
des terres , au lieu de chevaux on se sert
exclusivement de bœufs. On élève beaucoup
de bétes à cornes que Ion emploie à tons les
transports. Un troupeau de moutons.
M)POLA.TiON : 959 habitans.
HABITATIONS : Le cbef-lica de la com-
mune contient environ 60 maisons, dont la
plupart sont d'une chétiye construction.
GOMMEBCE ET INDUSTRIE : La principale
branche d'industrie des habitans est Fagri-
culture et le commerce du bétail dont Tex-
portation est assez considérable. Les joups
fixés pour les foires sont : le mardi après
la grande Pâques, le 16 août et le 24
octobre. Un moulin à flurine, un à scier le
bois, an pressoir à Thuile, tous mâs par la
rivière de Lienne et le ruisseau de Xhavan ;
une brasserie.
BOUTES ET CHEMINS : La communc est
très-âoignée des grandes routes. Les che-
mins vicinaux sont impraticables pendant
une grande partie de Tannée.
BftAIV'E , commune du canton et À 1/2
lieue £. d'Avenues, de l'arrondissement
et à 4 lieues N. 0. de Hny.
Elle est bornée au N. par les communes
die Lens-Saint-Remy et Lens-Saint-Servais ,
à l'E. par la commune Tourine, au S. £.
par celle de Latinne, an S. par celle de
Mameffe, au S. 0. par celle de Yille-
en-Hesbaye, et à l'O. par la commune
d'Avenues.
Cette commune a pour dépendances les
hameaux de Brivioule et de Baugnée.
HVBBOGRAPBiE : Sou territoire est tra-
versé de l'E. à rO. par laMéhaigne. Il est
également arrosé parle Ris d'Ardenne , qui
verse ses eaux dans la M éhaigne.
SOL : L'aspect du terroir présente un
grand nombre d'inégalités; le chef-lieu de
la commune , dans toute sa longueur , est
assis sur un bana de marne j)en productif.
BRO
La couche végétale varie de4 k 7 ponces de
profondeur.
AGBicuLTVBJB : Lcs productions territo-
riales consistent en blé , pommes de terre,
fruits, plantes oléagineuses et foum^.
On se sert pour engrais du fumier naturel,
de cendres de Hollande, delà chaux et de
la marne. On élève dans cette commune des
chevaux et des hétes à cornes. Beaucoup de
volaille. Lapins et renards ; canards sau-
vages. On pèche dans la M^aigne des bro-
chets , des anguilles et des écrevisses. —
Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 648 habitans.
HABITATIONS : Ou remarque dans cette
commune un château d'une architecture
moderne. Presque toutes les maisons sont
construites en bois et argile , et couvertes en
chaume. Une église et une école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Un moulin à
farine mù par la Méhaigne; une brasserie.
ROUTES ET CHEMINS '. L'aucieime voie
romaine passe à peu de distance et au N. de
la commune. Les chemins vicinaux sont
praticables pendant tonte l'année. Il y a un
pont sur la Méhaigne.
BRANCHE-PL ANCH ART, dépendance
d' Ans-et-Glain .
BRANDENHOYEL, dépendance de U
commune de Moresnet.
BRASSINE-AU-PONT , dépendance de
la commune de Sprimont.
BRÂSSINES, dépendance de la oomm.
de Bombaye.
BRESSOUX, dépendance de la oomm.
de Grivegnée.
BRIALMONT, dépendance de la com-
mune de Tilf.
BRIALMONT, dépendance de la com-
mune de Chénée.
BRIVIOULE, dépendance de la comm.
de Braive.
BRIX-HELEPREZ , dépendance de k
commune de Forôt.
BROGKBAGH on BAGQ , ruisseau
prenant sa source à Waldborn (Pmsaa),
et va se jeter dans la Gueule, an S. de
Moresnet.
BROCKERBAGHouBROUGR,niisseau
BUC
qui prend sa icmrce dans les étan^ du
château de Broich , territoire de M ontzen ,
et Ta se perdre dans la Gueule, ren
Moresnet.
BROU (xn), dépendance de la comm.
de LimbouTg.
BAOUGK , dépendance de la commune
d'Ans^et-Glain.
BROUCK (haute et basse), dépend,
de la commune de Forêt.
BROUGK , dépendance de la commune
de Thys.
BROUGK. Fbjrez Bbockebbach.
BROUN , dépendance de la commune de
Moresnet.
BRUGK , dépendance de la commune de
MamefFe.
BRUME , dépendance de la commune de
Fosse. '
BRUN , dépendance de la commune de
Gievron.
BRUS, dépendance de la commune de
G Ions.
BRUT , dépendance de la commune de
Liemeux.
BRUT , dépendance de la commune de
Chevron.
BRUWIÈRE ou BRUYÈRE (la) dé-
pendance de la commune de Mortier.
BRIJY ÈRE ( a LA ) , dépendance de la
commune de Fraipont.
BRUTËRES, dépendance de la com-
mune de GerexLe-IIeusenx.
BRUTËRES, dépendance de la comm.
de Xbendelesse.
BRUTËRES, dépendance de la comm.
(le Battice.
BRUTËRES, dépendance de la comm.
de Beaafays.
BRUYÈRES (les), dépendance de la
commune de Jnpille.
BRUYERES (les), dépendance de la
commune de Grivc^née. .
BRUYERES (les petites) , dépendance
de la commune de Ghénée.
BUAY , ruisseau qui arrose la commune ,
deMeeffe.
BUGK, dépendance de la commune de
Marncffe.
BUR
36
BUISSON-COSMÂN , dépendanœ d« la
commune d'Odeur.
BURDINAL (ls), ruisseau prenant sa
source au centre de la comm. de Burdinne,
arrose la Motttxée,y isoul ,Oteppe, MamefiEe,
etT^se perdreàHuootgne dans la Méhaigne.
BURDINNE, commune du canton et à
1 lieue 5/4 S. d'ATennes, de Tarrondisse-
ment et à 3 lieues N. 0. de Huy.
HTnEOGRAFBiE : Le Bwrdinal, ruisseau
qui prend sa source à Waret^rEvéque, tra>
▼erse le -territoire de Burdinne, et ya se
perdre dans la Méhaigne à fiucorgne; en
hiver ce ruisseau déborde et inonde les prés
avdisinant son cours.
SOL : Assez élevé, coupé de collines; ter-
rain argilo-schisteuz et sOiceuz.
AGRICULTURE : Lçs récoltcs consistent
annuellement en 1 ,500rasières de froment,
600 de seigle , 400 d'épeautre, 200 d orge,
1 ,100 d avoine , 150 de fèves , pois et vesce,
20O de colza et autres semences oléagi-
neuses. Quelques prairies peu étendues
d'une mauvaise qualité. On sème beaucoup
de trèfles. Les fourrages se consomment
dans la commune. Légumes en sufiisante
quantité pour la consommation. Différentes
espèces de choux , betteraves , navets , pois.
Poires , pommes , cerises ; diverses espèces
de prunes, etc. Un bois de 20 bonniers ,
peuplé de bois blancs , ,de peupliers du Ca-
nada 'y ces derniers dominent. On y trouve
aussi qctelques bois taillis composés de
chênes. On coupe le bois futaie après 30 ans.
On récolte la camomille, le coquelicot, la
bardane , la mauve , le pas-d'ânc e& quelques
autres plantes médicinales. — Élèves de che-
vaux qui se vendent a letranger ; .bétes À
cornes en petit nombre j moutons , quelques
porcs. Peu de volaille, poules et canards.
Lièvres, perdrix, renards. Les bétes à
laine livrent annuellement au commerce
600 toisons , savoir : 400 de laine fine et
200 de laine grossière ,' du poids de 4 livres
du pays. Pour amélibrer la race indigène,
M. P. L. Eloy, bourgmestre de cette com-
mune , se propose de faire venir du Leicester
un troupeau de 50 à 60 moutons. — Peu de
beurre. Exportation de céréales.
CEL
ropoLÂTum : 811
■ABiTATioirs : La plupart sont construi-
tes en Bois et argile, couvertes en chanme;
nncTingtaine anplos en pierre etbriqœs,
ooQTertes en ardoises on pannes; elles sont
disséminées. D y a nne école primaire et
nn pensionnat de demoiselles.
coMMZBCE ET iHovsTaiB : Trois métiers
à tisser le chanTre et le lin grossier, à
Fusage de la commune. Deux moulins à
iarine, dont nn mû par le yent et un par
Fean ; deuxmonlins àhnile mus par des die*
Taux 'j nne brasserie , une fabrique de sirop
de pommes, une fid»riqiiede drêdiemnme
d'un seul séchoir activé acridmtdllement,
aooTES ZT CHXMiKS : Cbcmins Tidnaux
de difficile exploitation ; ils ne sont prati-
cables pour les Toitures que pendant 6 mois
de Tannée ; en hiver on eiRsctue les trans-
ports A dos de cheval , ce qui entraine beau-
coup de frais; on paie environ 50 cents
pour le transport d'une rasière de grains.
BURDO-GUISINE , dépendance de la
commune de Housse.
BURMONTIGE, dépend, de la oomm.
dererrières.
CABENTE 9 dépendance de la commune
dcYniers-le-Bouillet.
C AHOTTE , dépendance de la commune
de Horion-Hozémont.
CALAMINE ( ÉTABLISSEMENT DE LA )
dépendance de la commune de Moresnet.
CALVAIRE , dépendance de la ville de
Liège.
CAMPAGNE (la), dépendance de la
commune de Hermalle-sons-Argenteau.
CAMPAGNE, dépendance de la comm.
de Tremblcur,
CAQUEHU ouCACHUS, dépendance
de la commune de Verlaine.
C ARDEL , dépendance de la commune
deWelkenraedt.
CARRIERES ou C ARRIÈRE - SAU-
VAGE, dépendance de la commune de la
Reid.
CASMATROIE, dépendance de la oom-
mune de Chaudfontaine (5* section).
CASMATROIE, affluent de la Vesdre.
CATINA, dépendance de la commune
de Fraipont.
* CELLE (bois de) , dit de Chokier, dé-
pendancede la commune de Chokier.
CELLES, commune du canton et à 1
lieue 3/8 S. de Waremrae, de Tarrondis-
sèment et à 5 lieues 0. de Liège.
Elle est bornée an N. par la commune
de Waremme, àl*E . parcelles de Borenistier
et de Viemme, au S. die touche aux ter-
ritoires des communes de Borlex et de
Waleffi» , et à TO. à ceux de Hollogne-snr-
Geer et de Grand-Axhe.
Les six hameaux suivans dépendent de
cette commune : Labia, la Folie, Faime,
Saive, Termogne , Sainte: Anne.
SOL : Le territoire présente une surface
assez unie ; la terre est argileuse , médio-
crement grasse , rouge à la vue , et présen-
tant un grain plus ou moins fin , suscep-
tible d'être facilement divisé , et par con-
séquent très -propre à la végétation. Lti
profondeur delà couche végétale varie de
9 àll pouces.
AGRicuLTUBE : On récolte annuellement
3,500 rasières de froment, 2,700 de seigle ,
300 d'orge d'hiver, 300 d'orge d'été,
4,400 d'avoine, 200 d'épeautre, 480 de
féveroles , 60 de resce, 50 de navette , 15
de semences de trèfle. Prairies artificielles
où l'on cultive le trèfle de Hollande. Les
fourrages , quoique abondans , se consom-
ment sur les lieux. Pois , haricots , pommes
de terre , panais , oignons , scorsonère , poi-
reaux, céleris, asperges, carottes, épinards,
oseille, choux de bonne qualité. Une assez
grande quantité de pommes , poires et ceri-
ses dont nne partie se vend aux marchands
CSB
frutien. On le sert pour en^prais de la
marne. U y a un petit bois d*ime saper*
ficie de 2 Bonniers 80 perches , peuplé de
chênes, de sapins et de bois blanc* Les
prairies sont ornées de rangées de peapliers
et de bouquets de frênes, d^ormes et de
bouleaux. On récolte la camomille, le
pavot, etc. En 1830 la commune comptait
environ lOQcbevauz propres au roulage et
au service de Vartillerie , 82 poulains , 1 37
bétes à cornes , 90 veaux , 1 ,000 moutons ,
170 porcs. On y soigne peu Téducation
des abeilles. Lièvres, perdrix, cailles en
assex grand nombre. — Laine, beurre , fro-
mage.
poruLATioir : 766 babitans.
HÂBiTATions : 6 maisons particulières,
16 fermes, 97 habitations rurales, 10 ca-
banes; quelques-unes construites en pierre
et briques, le reste en argile et en bois ,
et couvert en chaume ; 1 église , 2 chapelles,
1 école.
louTKS ET CHEMINS : Ou y comptc 18
chemins vicinaux, généralement mauvais
en hiver.
CENSE-ROUGE, dépendance de la com-
mune d^Ougrée.
GEREXHE-HEUZEUX, commune du
canton et à 1 lieue N. 0. de Fléron.
Elle est bornée au N . par la commune de
Tignée, à TE. par celles de Trembleur et
de Mortier , au S. par la commune de Me-
lÎQ , et à rO. par ceUe d*£vegnée.
Les dépendances de cette commune sont :
Bruyères , Favreteau , Grand-Bois , Gueldre
et Way.
HVDROGKAPHiE : Le ruisscau de Bolland
sépare cette commune de ceUes de Melin ,
Mortier et Trembleur. Le terroir est aussi
arrosé par un petit ruisseau qui prend sa
source au rillage de Blehen (commune de
Lens-Saint'Remy) et vient se perdre A
Cerezbe-Heuzeux, dans le Bolland.
SOL : Terrain inégal , de nature caillou-
teuse, argileuse, sablonneuse; la couche
v^étale de 9 à 14 pouces de profondeur.
ÂGKicuLTUBE : On récolte froment ,
seigle , avoine , épeautre, trèfle , fourrages,
légumes et fruits , tels que pommes , poi-
CHA
«7
res, cerises et noix. L*essence des bois tail-
lis est composée de chênes et charmilles ,
surmontés d^une haute futaie d'une très-
belle Tégétation. On élève des chevaux. Oh
compte environ 230 bêtes à cornes , et 4
troupeaux de moutons dont la réunion
donne 355 têtes.
POPULATION : 800 babitans.
HÂBitATiON9 : Le chef-lieu contient 70
maisons , et les hameaux un nombre k peu
près égal; quelques-unes sont asses régu-
lièrement construites.
COMMERCE ET iNDusTETE : L*agriculture
forme la principale branche dlndustriedes
habitans, parmi lesquels il n*y a qu*un
petit nombre de cloutiers, menuisiers et
tisserands. ^- 1 filature de laine , 1 foulerie ,
mues par le ruisseau de Bolland.
ROUTES ET CHEMINS : La commouc n*est
traversée par aucune grande route; 37
chemins vicinaux y aboutissent; ils sont
d'une diflicile exploitation pendant les
temps pluvieux.
CERFONTAINE, dépendance de la
commune de Charneux.
CHAFFOUR (le), dépendance de la
commune de Flémalle (Haute).
CH AFOUR , dépendance de la commune
de Bombay e.
CHAHALLE , dépendance de la com-
mune de Ferrières.
CHAINEUX , dépendance de la com-
mune de Battice.
GHALAIS ou GHALET, dépendance de
la commune de Fise-Fontaine.
GH ALBOT , dépendance de la commune
de Thi mister.
GHALET, ruisseau qui arrose la com-
mune de Fise-Fontaine.
GHALIFONTAINE, dépendance de la
commune de Theux.
GH ALLES , dépendance de la commune
de Stavelot.
GHALSEGHE , dépendance de la com-
mune de Theux.
GH AMBR ALE , dépendance de la com-
mune d'Ay vaille.
GH AMONT, dépendancede la commune
deThimister.
' CHA
CHAMP- DE- BONSÂLLE on BOU-
SALLE, dépendance de la commune de
Ben-Ahin.
CHAMP-DE-BURES, dépendance de
la commune de Ramet-Yvot.
CHAMP-DE-HARRE on DE HERON ,
dépendance de la commune de Cheyron.
CHAMP ou CHANT-DES-OISEAUX,
dépendance de la commune de Flémalle
(Grande).
CHAMP-DES- PIERRES, dépendance
de la commune de Wanne.
CHAMP-DE-WOOZ, dépendance de la
commune de Bilstain.
CHAMPIA, dépendance de la commune
de Wanie.
CHAMPIA , ruisseau prenant sa source
dans le bois de Champia , arrose la com-
mune de Wanze.
CHAMPIOMONT, dépendance àe la
commune de Charneux.
CHAMPS-DES-OISE AUX, dépendance
de la commune de Sprimont.
CHANTOIRE, dépendance de la com-
mune d'Andrimoiit.
CHANTRAIiNË, dépendance de la com-
mune de Magnée.
CHANTR AINE , dépendance delà com-
mune de Mort roux.
CHANTRENE, dépendance de la com-
mune de Warnant.
CHANXHE, dépendance delà commune
de Sprimont.
CHAPEAUVILLE, dépendance de la
commune de Vottemme.
CHAPEAUVILLE-TRIBOUILLE dé-
pendance de la ville de Liéjyc.
CHAPELLE (la), dépendance de la
commune de Tavicr.
CHAPELLE-AU-CHÊNE, maison iso-
lée, dépendance de la commune de Çha-
pon-Seraing.
CHAPELLE-AUX-BRUYÈRES, dé-
pendance de la commune de Battice.
CHAPON-SERAING, commune du can-
ton et à 3/4 de lieue N. 0. de Bodeg^née , de
rarrondissement et à 2 lieues 1/4 N. E. de
Huy.
Elle pst bornée an N. par la commune
CHA
d^AineflEe, à TE. pu* odles de Sendng[-le-
Château et de Verlaine , au S. par edles
de Fise-Fontaine et de Warnant, et à TO.
par celle de Vauz-Borset.
Cette commune est divisée en deox sec-
tions : la Bouriotte etChapop-Seraing. Elle
n*a poor dépendance qu'une maison isolée
dite la CfiapelU^u-Ckéne,
BTUROGRÀPHiE '. Un étangs ou sibreavoir
à fond argileux , situé au centre de la com-
mune.
SOL : Egal ; argileux , contenant de la
manie de di£fêrentes espèces ; Tespèce g^ssc
et crayeuse est exportée a Andennes pour
la fabrication de la faïence.
AGRICULTURE : Lcs récoltcs annueUes con-
sistent en 1 ,200 rasières de froment , 600 de
seigle, 300 d'épeantre, 300 d*orge, 1^000
d'avoine , 120 de féveroles ; quelques prai-
ries artificielles en trèfle, dont 1rs dé-
pouilles sont quelquefois insuffisantes, ht»
autres espèces de fourrajjfcs sont assot
abondantes ; une petite quantité se rend
au marché. Plusieurs vergers sont plantés
de pommiers , dont le produit se vend aux
fabricans de vinaigre. Peupliers du Canada
dont le bois sert aux constructions. — Un
assex grand nombre d'élèves de chevaux qui
alimentent les foires. Poules, dindons <,
canards, dont partie se consomme dans
la commune, et partie est vendue dans
les villes et communes voisines. Lièvres et
perdrix en petit nombre^ beaucoup de tau-
pes , très-funestes à la culture des céréales.
500 moutons livrent au commerce unelaine
assez grossière , dont le principal déboucbé
est à Tirlemont.
popuL4Tioif : 515 habitans.
HABITATIONS : Construites pour la plu-
part en briques et pierre, quelques-unes
en bois et argile , la plupart couvertes en
chaume, un petit nombre en ardoises et
pannes ; agglomérées. Une église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commcroe de
bétail et de die vaux. Ce dernier article est
assez important. On exporte au marché de
Liège et de Huy, des grains et des porcs.
— 1 moulin à farine mû par le vent.
1 moulin* à huile ma par des cbevaux ;
CHA
2 petites brasseries, 1 fabrique de dréche.
BOUTES ET CBEMiirs : Clieiniiis vicinaux
qui communiquent arec Liège, Huy et les
communes voisines. Depuis quelque temps
les chemins vicinaux sont devenus d'uue
exploitation très-facile, au moyen des fossés
et rigoles qu onb creusés pour Técoulement
des eaux.
CHARLËROY, dépendance de la com-
mune de Wihogue.
CHARNËUX, commune du canton et
à 3/4 de lieue N. de Hervé.
Elle est bornée au N. par les communes
de Warsage , Aubel et une partie de
Clermont, à TE. par cette dernière, celles
de Thimister et de Battice , et à TO. par la
précédente, par celles de Julemont et de
Neuchâtetu.
Cette commune a pour dépendances les
hameaux de Sauvenière (la). Prévôt (le),
Warrimont, Basse-Berwinne, Bebronne,
Bois-del-Fiesse, Bougnoux, Cerfontaine,
Bonxhemont, Ghampiomont^ Faves, Fa-
ireox, Fermc-Ghftteau , Fosselette, Grosse-
neux, Renoupré, Sironval, Thier^ Des>
faves, Trou-Spineux, Monty, Uesselle,
Longbroux, La G>ur, Cour-Nélis, Hal-
lenx, Hameval, Hayes (les), HouiUeux,
Iffiet, Larbuisson, Plenesse, Roisleuz,
Rossenfosse, Rouaux, Wadeleux, Vivier,
Àsse et Val-Dieu.
HTDRooRÂPHiB : La Berwinne coule dans
la direction de l'extrémité N. de la com-
mune ; eUe est encore arrosée par les ruis-
seaux d'Asse et de Monty.
SOL : Dans plusieurs endroits les pentes
sont très-rapides ; le terrain est générale-
ment formé de couches argileuses d'une
couleur brunâtre, mêlées au silex et repo-
sant sur un fi>nd marneux stratifié avec des
schistes.
AGRICULTURE : Ou récoltefromeut, seigle,
avoine et épeautre. Les légumes y sont cul-
tivés avec soin. Les vergers sont plantés
d arbres fruitiers , tels que pommiers , poi-
riers , cerisiers , etc. , d'nnebelle végétation .
L'essence des bois taillis est mêlée de char-
milles, bouleaux, noisetiers et chênes;
] aménagement se fait à 12 ans. On y élève
CHA
des chevaux pour la culture. Il s*y trouve
94 montons.
POPULATION : 2,264 habitans.
HABITATIONS : Le chef-licu de la com-
mune contient environ 60 maisons bien
construites et agglomérées. On remarque,
aux confins du territoire , Tancienne abbaye
dite yal-DieUj d'une construction solide,
mais d un accès difiicile à cause de sa si-
tuation. On distingue encore dans la com-
mune le château de Beauregard et celui
de Charneux , qui ne sont , proprement dit ,
que de bonnes habitations. 2 écoles pri-
maires.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Les habitans
s'adonnent A l'agriculture. Il y a une fa-
brique de draps contenant une chaudière
à teindre la laine, une foulerie de draps,
composée de deux machines à laine, une
presse hydraulique, une filature de laine,
des tables à tondre et des métiers à tisser.
Les tables à tondre sont activées par un
moulin à bras; la filature et -la foulerie
sont mues par l'eau. La commune possède
en outre 3 filatures de laine , dont une est
mue par le ruisseau de Monty et les deux
autres par la Berwinne ; 1 moulin à farine
activé par l'eau. Il s'y tient annuellement
une foire, le 25 novembre. Un marché
hebdomadaire le mercredi.
ROjDTES ET CHEMINS : Le chcf-lieu est
éloigné d'environ 3/4 de lieue S. de la
grande route d'Aix-la-Chapelle à Liège;
85 chemins ricinaux, dont le principal
est celui de Hervé à Aubel, aboutissent
À la commune ; ils sont en tout temps d'une
difficile exploitation.
• CHARNEUX, dépendance de la com-
mune de Jalhay.
CHARNEUX, dépendance de la com-
mune de Fraipont.
CHATEAU , dépendance de la ville de
Stavelot.
CHATEAU -CRÈVECOEUR, dépend,
de la commune de Battice-.
CHÀTEAU-DE-THISNE , dépendance
de la commune de Thisne.
CH ATIFONTAINE , dépendance de la
commune de Theux.
40
CHA
eu AT-QU£U£ , dépendance de la com-
mune de Seraing.
GHÂUD-GHAHP, dépendancede la com-
mone de Nesson?aux.
CHAUDFONT AINE, commune du can-
ton et à 1 lieue 1/4 S. 0. de Fléron, de
Farrondissement et À 2 lieues S. S. £• de
Liège.
Les dépendances de cette commune sont :
Baserie, Bois-au-haut-de-Rochette , Lem-
trée, Ninane, Paillette, LaRochette, Ster
et Sur-le-Bois.
HTD&OGRAPHiE : LaVesdiejCncaisséeentre
des collines pittoresques , et roulant sur un
lit de cailloux et de fragmens de rochers ,
arrose le riant vallon de Ghaudfontaine ,
du S. £. au N. O.j ses bords, très-escar-
pés , offrent de belles coupes géologiques.
Un grand nombre d^usines sont alimentées
par ses eaux \ elle reçoit , au hameau de
La Rochette , un petit courant d'eau qui
prend sa source à Romsé , au N. de la com-
mune.
EAUX MINÉRALES : Lcs eaux thermales
de Chaudfontaine sont très -fréquentées :
d'après M. Villenfagne Ingihoul, leur an-
tiquité remonterait à Tannée 1250. Toute-
fois ce n'est qu'en 1676 , qu'un particulier
nommé Simon Sauveur y construisit un
petit bâtiment pour son usage; en 1713,
on jeta les fondemens de THÔtel des Bains,
dans lequel les eaux thermales , jaillissant
d'une source voisine , viennent se distribuer.
Plus tempérées que celles d'Aix-la-Chapelle
et de Borcette , limpides et inodores , elles
ont une température constante de 32° 50;
100 livres ont donné 15 grains d'hydro-
chlorate de magnésie; 5 d'hydrochlorate
de chaux; 88 de soude; 14 de sulfate de
chaux ; 91 de carbonate de chaux ; 12 d'alu-
mine et 15 de silice. Les propriétés médi-
cinales des eaux de Ghaudfoutaine sont
très-variées ; elles conviennent dans les af-
fections hypocondriaques, le scorbut, les
obstructions du mésentère, du foie, de la
rate, etc.
SOL : Partie entrecoupé de collines , par-
tie en plaines; offrant une vall^ boisée,
dont l'aspect retraceun vaste jardin paysage
CHA
dans lequel serpentent les eaux limpides
de la Vesdre. La partie du territoire
qu'occupe le hameau de La Rochette, se
rattache à une chaîne quartzeuse , composée
de grès compacte ou quartz grena, qui
s'étend en largeur du S. £. au N. O. , de-
puis Ghénée jusqu'à La Rochette, et ren-
ferme, dans plusieurs endroits, des filons
métalliques remarquables , de plomb et de
fer sulfuré, dans une gangue de ^artz
noirâtre ou limpide et cristallisé, sous
la forme primitive de la baryte sulfatée
limpide, contenant de la chaux carbonatée
et magnésienne. On trouve abondamment,
dans une exploitation de fer oxidé jaune,
pea éloigné du filon plombifère, de la ba-
ryte sulfatée concrétionnée d'un gris jaa-
nâtre à l'extérieur et qui passe au bran
dans rintérieur . On y trouve aussi la chaux
sulfatée cristallisée, la chaux caibonatée
encrinitique,le quartz hyalin primitif, le
jaspe schisteux, la chlorite commune, le
fer sulfuré arsenical, le plomb phosphaté
lamellaire, le cuivre sulfuré , le caibonate
de chaux vert, azuré. Il y a des carrières
considérables de grès schisteux à paver, plu-
sieurs carrières de marbre rouge, bleuâtre,
blanc, verdâtre. Au pied d'une colline de
grès , sur la gauche de la Vesdre, se trouve
un banc assez puissant formé entièrement
d'encrinites.
AG&icvLTUBE : La quantité des céréales
qu'on récolte annuellement , se compose de
600à 700hectolitr. deseigle, 2,400à 2,500
d*épeautre,300à350d'orge,2,100 i 2,300
d'avoine; on vend environ 300,000 kil. de
foin par année au marché ; on y cultive plu-
sieurs espèces de pommes de terre; les pom-
mes et les poires servent à la fabrication du
sirop , qui rem(>laoe le beurre dans la classe
peu aisée. Il y a des bois taillis dont le
chêne et le bouleau forment les principales
essences. Les coteaux et les vallons de cette
charmante contrée offi*ent une végétation
active où croissent en abondance les plantes
suivantes : statice elongata, diantkus
' carthusianorum , silène nutans, Ijrchiùs
viscaria, lythrum salicaria, anémone
rammculoïdes y ceatcalis gnmdiflora ,
OHA
chenopodiion vulvaria, impatient notl
titngere, lactuca virosa, cochlearia
drabay stachys alpina, lolium tenue,
yestuca glauca, nielica nulans, poljr-
pcditmi dryopterisj polypodium lobaiwn
(Huas.), aspidium lobatum (Wild.), etc.
On compte à peine 30 chevaax de trait
dans cette commune. Le menu gabier y est
assez rare; on n'y trouve que peu de lièvres
et de lapins. La grande quantité de bois
qui couvrent le territoire servent à abriter
les renards, qvi y sont assez nombreux. Le
beurre et le fromage ne s^exportent point ;
la laine se vend aux marchands des en-
▼irons.
POPULATION : 973 habitans qui parlent le
français. L'aflluence des étrangers qu'atti-
rent les eaux de Chaudfontaine, répand
parmi les babitans une bonnéte aisance
et des mœurs très-affables.
HABITATIONS : Lcs habitations sont la
plupart construites en pierre et en bri-
ques, couvertes en ardoises, en pannes,
quelques-unes en chaume, agglomérées
en partie, et en partie disséminées. Il y
a 1 église et 1 école primaire.
On remarque à La Rochette , un château
d*une architecture élégante, auquel se
trouva annexé un établissement de raéca*
niques à filer la laine. Une grande et belle
avenue conduit du château àChaudfontaine.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 2 moulius
à blé , 2 forges , 4 fabriques d'armes à feu ,
1 laminerie de fer, 1 ferblanterie, 1 fila-
ture de laine ; tous ces établissemens
sont mâs par les eaux de la Vesdre et de
son affluent. La fUtration àe& eaux miné-
rales de rétablissement des bains de Chaud-
fontaine , est opércepar une roue de 30 pieds
de hauteur.
ROUTES ET CHEMINS : La routc dite Roule
Royale de la Vesdre, longe la gauche de
de cette rivière, et passe sur le territoire
de la commune : elle communique avec
Liège, Verviers, Spa, Àîx- la -Chapelle,
Stavelot et Malmedy . Il y a 3 ponts en bois
et en pierre de taille.
CH AUMONT , colline située près de Pol-
leur, aux bords de la Hoegne^ On y trouve
€H£
des blocs quartzenx que 1 on exploite pour
la confection de pierres meulières et creu-
sets de hauts fourneaux à fondre le fer.
CH AUMONT, dépendance de la com-
mune de Hermalle-sous-Huy.
CHAUMONT, dépendance delà com-
mune de Clermont.
CHAUMONT-ET-FOND-DES-TAWES,
dépendance de la commune de Romsée.
CH AUSSEE , dépendance de la comm une
de Bierset.
CHAUSSÉE, dépendance de la com-
mune de Loncin.
CHAUSSEE, dépendance de la com-
mune d'Odeur.
CHAUSSEE, dépendance de la com-
mune de Rocour.
CHAUSSEE; dépendance de la com-
mune de Villers-rÉvéque.
CHAUSSEE, dépendance dc'Yoroux-
lez-Liers.
CHAUSSEE, dépendance de la com-
mune de Wihogue.
CH AUSSEE-DE-BIERSET, dépendance
de la commune de Hollogne-aux-Pierres.
CHAUSSÉE-ET-CROUPET, dépen-
dance de la commune de Fléron.
CHAUSS£E-St-TROND, dépendance de
la commune d'Alleur.
CHAUTHIER , dépendance dé la com-
mune de Vaux -sous-Ohèv remont.
CHAUVEHEID, dépendance de la com-
mune de Theux.
CHAUVEHEID, dépendance de la com-
mune de Chevron.
CHAUWISTRÉE, dépendance de la
commune de Daelhcm.
CHAWET AY , petit ruisseau qui arrose
la commune de Fraiture.
CHAWION , ruisseau qui prend sa
source à Arbre-rÉpine , coule de TE . à TO. ,
reçoit plusieurs filets d'eau et se jette dans
le Wayai , au-dessus de Spixhe.
CHAYE,, dépendance delà commune de
Bas-Oha.
CHEFNEUX, dépendance de la com-
mune de Wandre.
CHEFNEUX, dépendance de la com-
mune de Cheratte.
6
42
CHE
GHEINHEZ, nùssean qni prend nais-
sance an hameau de Marché ( Theoz ) , lon(^
le cours de la Ho^ne, en coulant du S.
an N . , et Ta se perdre dans la même rivière
sur la rive droite , près de la forge Thierry,
sous Juslenville.
CHEMIN-DE-LA-CLEF ET BOIS-LE-
MEUNIER, dépendance de la commune
de Fléron.'
CUEN AC , ruisseau qui prend sa source
dans la commune d'Olne , et va se jeter
dans la Vesdre ; il alimente quelques usines
assez importantes.
CHÊNE(Au),dépend. de la ville deLiége.
CHÊNE (le), dépendance de la com-
muoe de Hermalle.
CHÉNE-A-L'HUI , dépendance de la
commune de Battice.
CHÊNE-A-LOUP , ou mieux CHÊNE-
A-L*OUXHE , hameau de la commune de
Battice. 11 s'y trouve une carrière dont le
sahle , très-fin , doux au toucher, est employé
par les plafimnenrs : ce sable forme un
dépôt horizontal inférieur aux silex , qui
sont très-répandus dans les environs.
CHÊNÉE , commune du canton et à 1
lieue S. 0. de Fléron.
Cette commune a pour dépendances :
Beanfraipont , Gaillardmont , Lonneux ,
Mehégne et les Petites-Bruyères.
HTDBOGRAPniE : L'Ourtc et la Vesdre,
dont la réunion s'efFectue à peu de distance
de cette commune, fertilisent son terroir
et facilitent le commerce de transport avec
les communes voisines. Le ruisseau de Wa-
sar circule sur son territoire.
SOL : Montuenx au N. et à TE. j argileux ,
sablonneux ou caillouteux dans les autres
parties. An centre de la commune on re^
marque de beaux vallons. Récemment on a
défriché une partie du terroir.
ÂGBicuLTUBE : On récolte des céréales,
fruits et légumes. L'essence dominante des
bois taillis , dont la superficie est d'environ
40 bonniers , est composée en grande partie
de chênes. L'exploitation se fait tous les
15 ans. On compte dans la commune envi-
ron 56 chevaux , 134 vaches , 380 moutons
et 102 porcs.
CHE
popuLATion : 1,688 habitans.
HABITATIONS : Lcs maisous sont plot o«
moins bien construites. — Une école.
coMMEacE ET INDUSTRIE : Dcux moulins
A farine mus par l'eau , une verrerie , on
laminoir.
CHÊNÉE (ruisseau de), affluent delà
rive gauche de la Vesdre.
CHÊNE-HOTEMONT, dépendance de
la commune de Werbomont.
CHENESTRE, dépendance de la- com-
mune de Saint-André.
CHENEUX, dépendance de la ville de
Stavelot.
CHENEUX ou CHENNEUX , dépcn-
dance de la commune de la Gleize.
CHENIER-LE-MOULIN , dépendance
de la commune de Hucorgne.
CHER ATTE , commune du canton et
à 1 lieue 1/4 S. 0. de Daelhem.
EUe est bornée au N. par la commune
d'Argenteau,À l'E. par celles deSaint-Remy,
Housse et Saive; elle touche au S. au ter-
ritoire de Wandre, et à l'O. par la Meuse.
Cette commune a pour dépendances :
Barchon, Basse-Cheratte, Chefneux, Cher-
tal, Corinhez, Communes (les), Hoignée,
Pétoumont, Sabarez et Sartag.
HYDROGRAPHIE : Elle cst arrosée par la
Meuse. Le ruisseau de Sainte-Julienne , qui
prend sa source dans la commune d'Eve-
gnée, circule sur une faible partie du ter-
ritoire. Le ruisseau de BoUand longe le
hameau de Barchon.
SOL : Une partie du territoire est située
dans le bassin de la Meuse; le reste du sol
s étend en pente rapide. Quelques rochers
dépouillés de toute végétation apparaissent
épars. Le terroir se compose d'une terre
d'allnvion , et d'une terre argileuse mêlée
de schiste. La profondeur delà couche vé-
gétale varie de 5 à 18 pouces.
AGRICULTURE : On récolte des grains de
toute espèce : fourrages, légumes et fruits*
tels que pommes , poires , noix et cerises.
Il se trouve dans la commune un cotean
où l'on cultive la vigne. Les bois taiUis re-
posent sur un sol pierreux; l'essence est
mêlée de chênes, noisetiers et channilles;
CHB
ramëua^ement se ùlt tous les 12 ans. On
élève des cberauz pour le labbor; il se
troaye dans la commune 350 moutons.
POPULATION : 1,918 habitans.
HABITATIONS : On remarque, dans cette
commune un château d'une construction
ancienne et régulière , et 6 maisons particu-
lières bien bâties.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Les principales
branches d'industrie des habitans consis^
tent dans Tagriculture, la fabrication des
platines pour les armes k feu, et Fezploi-
tation des houillères , qui donnent lieu à un
commerce assex considérable. Quelques ha-
bitans s'occupent aussi de la fabrication des
draps. — 2 moulins à farine, 2 fouleries,
mus par Feau; 1 fabrique de draps.
ROUTES ET CHEMINS '. 14 chemius Tici-
nauE généralement praticables en toute
saison.
CHERÀTTE (basse), dépendance de la
commune de Cheratte.
CUËRMONT, dépendance de la com-
mune de Chèvremont.
CHËRTAL , dépendance de la commune,
de Uerstal.
GHERT AL , dépendance de la commune
de Herraalle.
CHERT AL , dépendance de la commune
de Cheratte.
CHESSION , dépendance de la commune
de Lorcé.
CREYAHEID. rayez Chauyeheid.
CHÈVREMONT ( CHIÈ VREMONT ) ,
hameau de la commune de Vaux , remar-
quable par les ruines de Tantique cliâteau
de Chèvremont, célèbre dans les fastes du
pays de Liège. Cette forteresse, située aux
bords de la Yesdre , s'éleyait sur un rocher
escarpé, dont Taccès était impraticable.
Par sa position formidable , qui dominait
la rille de Liège, ce château devint le re-
paire des brigands qui infestaient la contrée
et qu'entretenait le seigneur de Chèvre-
mont, issu de la race des rois Francs. On
tenta à plusieurs reprises, mais inutile-
ment , dç se défaire de voisins aussi incom-
modes , jusqu'à ce que l'évéque Notger par-
vint à s'emparer du château , par stratagème :
CHE
43
invité de se rendre auprès du châtelain
pour administrer le sacrement du bap-
tême , l'évéque introduisit à sa suite un
grand nombre de vassaux armés et affu-
blés d'habits sacerdotaux. Cette troupe dé-
guisée eut à peine franchi les fortifications ,
qu'elle se précipita avec fureur dans toutes
les parties du château , et en peu de temps
le détruisit de fond en comble.
CHEVRON 9 commune du canton et à 3
lieues 1/2 0. de Stavelot, de l'arrondisse-
ment et a 7 lieues S. S. 0. de Verviers.
Elle est bornée au N. par la commune
de Lorcé , à TE. par celle de Rahier , au S.
parles communes de Bras, Grand-Menil et
Harre, et â l'O. par la commune de Wer-
bomont.
La commune est divisée en 4 sections
qui se composent des hameaux suivans :
Bru -Neuville et - Bierleux ; Chauveheid ,
Forges et Neucyj Habiémont, Pixheu et
Cbamp-de-Harre .
HYDROGRAPHIE '. La commuue est située
sur la rive droite de la Lienne , qui arrose
le territoire. Il y a , au hameau de Bru-
NeuviUe , des eaux minérales ferrugineuses
qui jaillissent dans un petit vallon. Les
eaux de cette source ont joui d'une grande
renommée : on les exportait en quantité
considérable sous lenomdePouhondeSpa,
dont les propriétés seraient à peu de chose
près analogues. Le docteur Ash assure que
leur usage en médecine est identique. Cette
fontaine, qui appartenait autrefois au prince
de Stavelot , a été^ détruite à Tépoque de la
révolution francise : elle n'a pas été ré-
tablie depuis.
SOL : Montueux , coupé de vallons ; ter-
rain marécageux et rocailleux; of&ant-le
schiste-ardoise et la tourbe des marais. Les
schistes-ardoises sont exploités dans trois
carrières : on les emploie conune moellons ,
spécialement À Spa et à Chevron; dans le
commerce, ils sont connus sous le nom
d'ardoises de Spa et de Chevron.
agriculture : Terrain peu fertile, ne
produisant que du seigle , de l'avoine et des
pommes déterre; fourrages en petite quan-
tité; point de légumes ni d'arbres fruitiers.
44
CHO
Bois taillis peuplés de chênes , onnes , bou-
leaux et chaMnilles ; les arbres de haute fu-
taie sont rares. — Peu de cheraux employés
au labour; bétes à cornes , porcs , moutons.
LiàTres en petit nombre. — Laine , beurre ;
peu de miel et de cire.
POPULATION : 759 habitans.
HÀBiTATiOKs : 161 habitations rurales,
bâties en moellons et eu argile ; elles sont
couvertes en grosçe^ dalles, ce qui leur donne
un aspect tout particulier. Les toits, presque
plats , y servent en automme de séchoirs
pour les grains; les habitations sont dissé-
minétes. Cette commune possède 1 église,
2 chapelles , 1 maison communale et 1 école
primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Exploitation
de trois carrières d'ardoises, et d'un peu
de tourbe; 2 moulins à farine mus par
Feau.
ROUTES ET CHEMINS : Uu chcmiu Ticinal
conduisant à Stavelot assez bien entretenu
par les habitans; 1 pont en pierre sur la
Lienne.
CHEYRONHEID, dépendance de la
commune de la Gleize.
CHIGHEN , dépendance de la commune
de Theux.
CHIGK-CHACK, dépendance de la viUe
de Verviers.
GUIFFET, dépendance de la commune
de Glermont.
CHINAG, dépendance de la commune
d'Olne.
GHINAUX (les), ruisseau qui prend
naissance sur le territoire de Forêt, au S . 0.
du hameau de Troz, coule du S. 0 au N.,
et se perd dans la Yesdre près de Prayon.
GHINRU, dépendance de la commune
de Polleur.
GHINRU, dépendance de la commune
de Theux.
GHOKIER, commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. E. de Seraing.
Elle est bornée au N. par la commune
de Mons, à TE. par celle de Flémalle
(Haute), au S. par la Meuse, et à TO. par
la commune de Horion-Hozémont.
Les dépendances de cette commune sont :
CHO
Au-Trokay , Le Château , Ferme-d^Otliept ,
et Ferme-itolée.
HYDROGRAPHIE : Ccttc commune est lon-
gée au S. par la Meuse, dont la navigation
forme la principale richesse des habitaj[is.
sOL : Terrain fort inégal , oiTrant du c^té
de la Meuse des masses de rochers nus et
très-escarpés ; la nature du sol est argilo-
schisteuse, pierreuse, et dans plusieurs en-
droits marécageuse. Sur le bord de la
Meuse , se trouve une caverne qui renferme
un grand nombre d'ossemens et d'espèces
nouvelles qui toutes n^ont pas encore été
bien déterminées. On rencontre dans cette
localité, du fer sulfuré dodécaèdre, du fer
sulfuré icosaèdre , du plomb carbonate la-
miniforme, de la chaux carbonatée primi-
tive, de la chaux carbonatée mixte, de la
chaux carbonatée aciculaire, de la chaux
fluatée cubique , de la chaux sulfatée tra-
pézienne , du quartz hyalin prisme limpide,
du quartz hyalin rubigineux , etc.
AGRICULTURE .* On récoltc froment, sei-
gle, épeautre, orgeç avoine, trèfles, four-
rages, légumes et fruits de diverses espèces,
tels que pommes, poires, prunes, noix et
cerises. Quelques coteaux sont plantés de
vignes qui ne produisent qu^un vin de
médiocre qualité. Les bois taillis, situés la
plupart sur un terrain schisteux et pierreux
en pente très-rapide, sont peuplés d'es-
sences de chênes, charmilles et coudriers.
On les exploite en coupes réglées dont
laménagement se fait tous les 12 ans. On
y fait des élèves de chevaux pour Tagricnl-
ture. Il se trouve un nombreux troupeau
de moutons dans la commune.
POPULATION : 451 habitans.
HABITATIONS : Le chef-licu contient 75
maisons dont la plupart sont d'une assez
bonne construction. 1 école primaire. Parmi
le grand nombre de châteaux qui décorent
les bords enchanteurs de la Meuse, il en
est peu qui, par la beauté et la variété des
sites environnans, présentent un plus riche
sujet d'études pour le paysagiste que le châ-
teau de Chokier. Majestueusement assis sur
le rocher qui lui sert de base , et dont la
forme ressemble à une pyramide renversée ,
CIP
oe cbAteau domine de deux càtés le ooort
de la Mease , qai lui o&e à perte de Tue on
amphithéâtre decollines et de montag^nes ta-
pissées de verdure , et couronnées de rochers
dont les teintes mêlées de gris , de blanc et
de noir , nuancent des tableaux ravissans.
Sur un antre point se développent des plai-
nes fertiles, des coteaux garnis de vignobles,
des maisons de campagne, des châteaux,
et des usines dont lactivité vivifie tous les
environs.
COMMERCE ET INDUSTAIE : Les principa-
les branches d'industrie sont ragriculture,
la fabrication et le commerce de chaux, le
commerce de charbon de terre, des bois de
construction, et la construction des ba-
teaux. — Un chantier de construction , des
dépôts de houille, 3 brasseries, 1 fabrique
de minium, 2 fours à chaux.
BOUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Huy traverse la commune. Les
chemins vicinaux sont impraticables en
hiver.
CIPL£T, commune du canton et à
1/2 lieue S. de Gplet.
Elle est bornée au N. par la commune
de Hoxhe, au N. £. par celle d^A venues,
à r£. par celle de Ville-en-Hesbaye , au
S. par la commune de Burdinne, et à TO.
par celle d^ A vins.
Cette commune a pour dépendances la
Neuville , Hollogne , Tombeux et Trou-des-
Chiens.
BYDEOGRAPHiE : La Héhaigue établit la
limite entre cette commune et celle
d'Avenues. Le terroir est arrosé par les
ruisseaux de Neuville et de Ciplet : le pre-
mier prend sa source au hameau de Neu-
ville, et le second à l'endroit dit Trou-
des'^hiens et se jette dans la Méhaigne,
après avoir traversé une petite partie du
territoire d^ Avenues.
SOL : La surface est d'un aspect assez
généralement égal; vers Burdin le sol
s'exhausse et forme un beau plateau. Les
élémens qui forment le terrain sont Fargile
et la marne. 11 y a quelques parties cail-
louteuses, et les environs du cours de la
Méhaigne sont de nature marécageuse. La
CLA
45
profondeur de la couche végétale varie
généralement de 6 à 8 pouces.
ÂCiicuLTURE : On récolte du blé ,
des plantes oléagineuses , des fourrages et
des pommes de terre. On cultive principa-
lement dans les vergers les pommiers et les
poiriers.
POPDLÀTION : 719 habitans.
HABITATIOKS : LcS OUdsOUS SOUt pluS OU
moins bien construites.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La principale ,
branche d'industrie consiste dans Fagri-
cultorej 1 moulin à farine mû par eau;
1 brasserie.
CIPLET (ruisseau de) , prend sa sonroe
k lendroit dit Trou-des-Chiens ( commune
de Ciplet), et se jette dans la Méhaigne,
après avoir traversé une partie du terri-
toire d'Avennes.
CLAMODAR ou CLEMADEAC, dé-
pendance de la commune de Villers-Ie-
Temple.
CL AV 1ERE , commune du canton et à
3 lieues S. de Nandrin.
Elle est bornée au N. par les cemmnnes
de Modave, Linchet, Terwagne, Seny et
Wanée , à TE. par celles de Dende
(grand-duché de Luxembourg) et d*Ocquier ,
au S. par le territoire de la commune de
Bonsin, et à TO. par les communes de
Bois-Borsut et d^Avins.
Les dépendances de cette commune sont:
Atein, Ochain, Pair, Petit-Bois, Pontox,
Y ai , Valtibiémont et Vervoz.
HYDROGRAPHIE : Le Hoyoux longc ime
faible partie de son territoire, dont Tinté-
rieur est arrosé par quelques petites
sources.
SOL : Terrain fort inégal; la pente des
coteaux sur divers points est très-rapide.
Le sol renferme de Fargile douce de couleur
fauve , quelquefois mêlée de pierres et de
marne noire. Les terres les moins fertiles
se composent d'une terre végétale glai-
seuse , humide , et dans plusieurs endroits
pierreuse et schisteuse. Généralement la
profondeur de la couche végétale varie de
5 à 12 pouces.
AGRICULTURE : Ou récoltc seigle , épeau-
46
CLB
tre^ avoine, orge, trèfle, pois, Tesce,
fourrages, légumes et fruits, tels que
pommes, poires, prunes, noix et cerises.
Les bois se composent de taillis en partie
mêlés de futaie. Les coupes ne sont pas
réglées. L'essence dominante consiste en
chênes, charmilles et bouleaux. Les chevaux
élevés dans la commune sont destinés au
labour; on y élève également du gros
bétail 'j il s y trouve 15 troupeaux de mou-
tons.
POPULATION : 610 habitans.
HABITATIONS : Le chef-lieu de la com-
mune contient environ 12 maisons, le
Tillage d'Ochain 45, en général dVne
construction assez solide. Le château
d'Oebain est vaste et d'un goût sévère. Les
châteaux deVervozet dePonton nont rien
de remarquable : ils ne peuvent être consi-
dérés q»e comme des habitations commodes .
COMMERCE ET INDUSTRIE : Les princi-
pales branches d'industrie sont Tagricul-
ture et l'exploitation des bois. Quelque
commerce de bétail; 1 moulin à farine
mû par le Hoyoux, et 2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : La communo n'est
traversée par aucune grande route. On y
compte 28 chemins vicinaux de difficile
traversée à cause de ^inégalité du terrain.
CLËRMOMT, commune du canton et
à 2 lieues N. de Verviers.
Cette commune a pour dépendances Bach,
fiârdacb-ChilTet , Couve , Cra-wbei , Ecoles ,
Froid-Thier , Counbaye , Haye-Dresse ,
Hayes, Lohirville, Pierreux, Santé, Scias-
sin, Vlamerie et Voie-Grande.
HYDROGRAPHIE : Cette commune est
arrosée par la Berwinne, qui prend nais-
sance sur son territoire , un peu à l'O., et
de là, se dirigeant au N. , l'eçoit À sa droite
les ruisseaux de la Trappe et de Jean-Ouri,
dont les sources sont au N. E. ; au S. la
commune donne naissance au ruisseau de
Bilstain , aiBuent de la Yesdre. 3 étangs
ou réservoirs pour les usines, alimentés
par les eaux de la Berwinne et du Bilstain.
sôL : La commune de Clermont forme,
avec celle de Battice et Thimister, unbassin
bituminifere , qui a son issue an N. Elle est
CLE
traversée de l'O. k TE. par nne ooUine
dont le versant septentrional est assex
raide, et qui* s'inclinant au S., sépare la
section de Lohirville du reste de la com-
mune. Le terrain est très-varié; il offine
dej'argile , du sable , du calcaire , du grès,
de la marne. 11 y a des carrières de grès ,
de calcaire , et des mines de houille , en
exploitation 3 ces dernières sont souvent
revêtues de silex pyromaqacs, bruns on
noirs, et de cailloux roulés.
AGRICULTURE : Les fourrages sont à
peine suffîsans à la consommation ; peu de
légumes ou herbes potagères : pommes de
terre, choux. Pommes et poires dont une
petite quantité alimente les marchés.
Frênes, peupliers du Canada. Vergers
enclos de haies composées des essences de
chêne , hêtre , frêne. — Chevaux propres
à l'artillene et au labour; vaches et porcs
que fournit la Hesbaye et que les habitans
de cette commune engraissent pour leur
propre consommation et pour le commerce.
Il règne souvent une maladie très-funeste
au bétail. Fort peu d'abeilles; quelques
lièvres. — Beurre dont une partie se vend
aux marchés d'Aubel, de Verviers et de
Hervé; fromage qui s'exporte en France
et en Allemagne; un peu de miel, et
de cire.
POPULATION : 1,031 hommes, 1,1 01 fem-
mes, total : 2,132 habitans.
HABITATIONS : Construites en pierre,
en briques , en bois et argile ; couvertes en
chaume , pannes et ardoises ; agglomérées
dans le chef-lieu. 1 chapelle, 2 écoles,
1 artiste vétérinaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 115 métîerS
à tisser le drap; une fabrique de poudre,
où une explosion a eu lien en 1823 et en
1829. 1 fabrique de sirop; 2 moulins
à farine mus par eau, 1 briqueterie,
1 four à chaux , 1 carrière de pierres de
taille ; carrières de grès , en exploitation. —
2 foires, une le 3"« mardi de novembre,
pour la vente du bétail, et l'autre le
2À juin , pour le commerce des moutons
et de quelques instrumens aratoires; l'une
et Tantrc ne dure qu'un jour.
COK
HOUTZS ET CHEMiKs : La roQte de Liég^e
à Àix-la-Chapelle traverse la commone.
Les chemiDS vickiauz sont praticables en
hiver.
CLERMONT, commune do canton et
à 2 lienes N. N. 0. de Nandrin.
Elle est bornée an N. par la commune
d'Ehen, au S. par leë villa^e^ de Saint-
Severin et d'Yemée.
Ses dépendances sont: An-Pré, An-Sart,
Âweihouz, Ghamont, Converterie, Fon-
taine, Haledet, Magnery, les Granges et
Parfondry.
HYDROGRAPHIE : La communc cst arroséc
par le ruisseau dTernée.
soL : La plus grande partie du terri-
toire est montueuse et couverte de bois. La
profondeur de la couche végétale varie
d'un à quatre décimètres.
AGRICULTURE : Ou récoltc fromeut ,
seigle, méteil, épeantre, avoine, trèfle,
fourrages, légumes, fruits, et bois dont
l'essence est mêlée de chênes, charmilles,
noisetiers et bouleaux, surmontés de quel-
ques hêtres et chênes de haute futaie.
L'aménagement se fait à 14 ou 15 ans.
POPULATION : 490 habitans.
HARiTATioNS : Lcs habitations sont d'une
construction médiocre.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculture
forme la principale branche dlndustrie;
1 moulin à farine situé sur FTemée.
ROUTES ET CHEMINS : La commuue
s'étend depuis le lit de la Meuse jusqu'à la
chaussée de Liège à Givet.
CLOSTEN , dépendance de la commune
de Welkenraedt.
COCHONS (île aux), petite île qui se
trouve près de Liège.
COIN HE Y (maison isolée), dépendance
de la commune de Seny.
COINTE, dépendance de la commune
d'Ougrée.
COIRF ALISE , dépendance de la com-
mune de Louveignez.
COKAI-FAGNE, dépendance de la
commune de Sart. ^
COKAIHAYE ou COKAIHEY, dépen-
dance de la commune de Lambermont.
COM
47
COKAIKO, dépendance du village de
Parfondvaux.
COLLINE-DE-T ARGNON , dépendance
de la commune de Forêt.
COLONSTER , dépendance de U com-
mune d'Anglenr. On trouve dans cette loca-
lité de la chaux carbonatée métastatique.
COLONSTER , ruisseau arrosant la
commune d'Angleurj il fait mouvoir un
moulin qui porte son nom.
COMBLAIN-A-LA-TOUR, dépendance
de la commune de Fairon. On trouve dans
cette localité de la baryte sulfatée tra-
pézienne , laminaire et^ lamellaire.
COMBLAIN-AU-PONT, commune du
canton et à 1 lieue 3/4 0. d'Aywaille.
Ses dépendances sont : Douxflamme,
Fraiture , Géromont , Halleux , Hoyemont ,
Leliotte, Mont-et-Raideux , Olneux, Rai-
deux , Rivage et la Solde.
HYDROGRAPHIE : Cette communc est
arrosée par les rivières de l'Ourte et de '
l'Amblève, et par une petite fontaine qui
se perd dans l'Ourte , à 60 mètres de sa
source.
SOL : Inégal, argileux, reposant sur
roche calcaire. La profondeur de la couche
végétale est généralement de 6 pouces. On
trouve dans cette localité la chaux carbo-
natée métastatique, la chaux carbonatée
fétide, le plomb sulfuré granulaire.
AGRICULTURE : Ou récoltc seigle , épeau<
tre, méteil, avoine, pois, vesce, trèfle,
foin, légumes, fruits. L'essence des bois
est mêlée dé chênes, aulnes, bouleaux,
charmilles et noisetiers surmontés de quel-
ques balivaux.
POPULATION : 1,595 habitans.
HABITATIONS : La plupart des maisons
sont d'unp bonne construction.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commerce
agricole; 1 moulin à farine, 1 à battre le
chanvre, mus par le moyen des eaux.
COMBLES (sur les), dépendance de la
commune de la Reid.
COMBLINAY, dépendance de la com-
mune de Fairqn.
COMBLINAY, ruisseau qui traverse la
commune de Fairon, alimente le moulin
48
COR
COR
de son nom, et Ta se jeter dans rOurte,
an-dessoos da râlage de G>niblain-À-la
Tour.
COMMUNES (les), dépendance de la
commune de Cheratte.
COMNGSHEID, dépendance de la
commune de Warsage.
CONVERTERIE , dépendance de la
commune de Clermont.
COO (cRAHD ) , village et dépendance de
la commune de Stavelot, dans une ile
formée par les deux branches de T Amblève.
La cascade de €00 est produite par les eaux
de la branche droite de TAmblèTe, qui se
précipitent du haut d*nn roc schisteux en
larges nappes argentées. Deux ponts, con-
struits en bois et revêtus de terre et de
rocailles, sont suspendus au-dessus des
deux bras de la cascade, dont la bifurcation
a creusé un lit profond dans la substance
du roc. La tranchée que franchit le torrent
a 6 à 7 aunes de largeur, sur 19 à 22 de
hauteur. La configuration variée des roches
qu^il rencontre dans sa course impétueuse,
multiplie à Tinfini les accidens des chutes
d'eau, et donne même lieu, en quelques
endroits, au singulier phénomène de jets
d'eau naturels qui s'élancent en forme de
gerbes.
Les environs de Coo offrent au voyageur
des sites pittoresques qui lui rappellent
quelques-unes des gorges des Alpes , ou des
belles vallées de la Suisse. Les habitans,
qui sont les plus pauvres de la contrée , se
livrent exclusivement à la pèche ; ils ven-
dent à Spa des anguilles et des truites
excellentes , que TAmblèvc nourrit en
quantité.
COO (petit), dépendance de la com-
mune de Stavelot.
COQ-FONTAINE, dépendance de k
commune d'Ans-et-GIain.
COQ-FONTAINE (ri DEJ.-TojezLEoiE.
COQUAI-FAGNE, dépendance de la
commune de Sart.
CORINHEZ, dépendance de la com-
mune de Cheratte.
CORINIIËZ, dépendance de la com-
mune de Housse.
CORIS, dépendance de la commune de
Saint- André.
CORNEMONT , dépendance de la com-
mune de Louveignez.
CORNESSE , commune du canton et à
3 lieues 1/2 N. 0. de Spa, de rarrondisse-
ment et à 1 lieue 1/2 E. de Yerviers.
Ses dépendances sont : Cromhaise , Fays-
Groffontaine , Grandry, Lonneux , Nesson-
vaux, Nouiez, Pont-de-Pepenster, Saint-
Germain, Santé, Sclessin et Drolinval^
dont les dépendances sont Cornesse, Dpna>
mont, Fond-de-Ville et Mort-Bon-Nom.
HTDBOGRÂPBiE : Elle cst arrosée au S.
par la Vesdre, qui la sépare des commu-
nes de Theux et de Fraipont; et par le
Grandry, qui prend sa source aux envi-
rons des hameaux de Cornesse et Sclessin.
2 étangs, dont un sert de réservoir à one
fabrique de draps.
SOL : Elevé auN. , bas et uni au S. , le
long de la Yesdre ; entrecoupé de collines
à TE. etàTO. Terrain schisteux dans beau-
coup d'endroits; argileux, sablonneux et
rocailleux dans le reste du territoire.
AGRICUI.TURE : On récolte froment , mé-
teil, seigle, orge, aroine et fèveroles;
fourrages pour la consommation ; pommes
de terre , carottes , panais , pois , fèves , .
choux et navets. Pommes, poires, prunes,
abricots , dont la plus grande partie se con-
somme sur les lieux. Bois futaie et taillis,
planté de chênes , hêtres , frênes et ceri-
siers : la coupe se fait de 10 à 14 ans. On
y trouve une grande quantité de plantes
médicales , telles que bardane , bella-
done, bouillon-blanc, bourrache, camo-
mille , capillaire , petite centaurée , col-
chique, digitale pourprée, fumetère,
garou, genièvrier, lierre terrestre, maure ,
menthe , millepertuis , morelle , origan ,
patience, plantain, rue, saponaire, thym,
serpolet, tanaisie, valériane, etc. — En
1850, 41 chevaux de trait employés au
labour; 327 bétes à cornes, 145 pores,
176 moutons et 6 chèvres. Quelques ru-
ches; lièvres, lapins, renards et blaireaux
en petit nombre. On pèche dans la Yesdre ,
truites , 'ombres , etc. ; les étangs four-
cou
mssent des carpes et des brochets. — Laine
et beurre. — Fréqaentation des marebés de
Vcrviers et d'Olne.
POPULATION : 1,115 babitans.
HABITATIONS : 16 malsoiis particuliè-
res, 98 babitations rurales , 107 cabanes,
constroiles en pierre, briques, bois et
argile; quelques-unes sont couYertes en
ardoises et pannes., et les autres en paille;
la plupart sont disséminées. Il y a 1 église,
2 chapelles , 1 école primaire et 1 cbâteaa
au hameau de Sclessin , avec fermes et
dépendances.
coMMEHCE ET INDUSTRIE : Dcux fabri-
ques de draps, dont les produits s'expor-
tent dans l'intérieur du pays; 1 filature
de laine pour les fabricans de Verriers ;
1 moulin à bois de teinture et 1 à blé,
mus par eau ; 1 briqueterie. — Quatre
carrières de grès k paver, en exploita-
tion.
EouTES ET CHEMINS : La nouTclle route
de la Yesdre , de Liège à Yerviers çt à Spa,
passe au S. du chef-lieu. Les chemins vi-
cinaux sont généralement bons. — ' Trois
ponts sur la Yesdre.
CORNILLON, ruisseau qui prend sa
source dans la commune de Bonoelles et
arrose celle d'Ongrée.
CORONMËUSE , dépendance de la com-
mune de Herstal.
CORONMËUSE , dépendance de la com-
mune de Yotemme.
CORONMËUSE , dépendance de la com-
mune de Julémont.
CORTILS, dépendance delà commune
de Mortier.
CORYA, dépendance de la commune
des Awirs.
COSENBERG , dépendance de la com-
mune de Montzen.
COSI , petit ruisseau qui arrose la com-
mune de Jupille.
COUCROTTE, dépendance de la com-
mune de Forêt.
COUNACHÀMPS, dépendance de la
commune de Louveignez.
COUNHAYE, dépendance de la com-
mune de Qermont.
COU
49
COUR (la) , dépendance de la commune
de Chameux.
COUR , dépendance de la commune de
la Gleize.
COUR (la) , dépendance de la commune
de Thimister.
COUR- A-BOSSE, dépendance de la
commune de Battice.
COUR-EN-FOSSE, dépendance de la
commune de Battice,
COUR-BONAYENTURE, dépendance
de la commune de Thimister.
COUR-D£-L'£PINETTE, dépendance
de la commune de Battice. ,
COUR-DES-FRÉNEAUX, dépendance
de la commune d'Ayeneux.
COUR- J ACQUEMIN , dépendance de
la commune de Thimister.
COUR-LEM AIRE , dépendance de la
commune de Battice.
COUR-MATHI AS , dépendance de la
commune de Hervé.
COUR-NELIS , dépendance de la com-
mune de Charneux.
COURS (les), dépendance de la com-
mune de Beaufays.
COURS (les) , dépendance de la com-
mune de la Reid.
COURS (les), dépendance de la com-
mune de Rolland.
COUR-SAUYENIÈRE , dépendance de
la commune de Hervé.
COUTHE , dépendance de la commune
de Moresnet.
COUTHUIN-REPPE, commune du can-
ton et à 5/4 de lieue S. E. de Héron.
Elle est bornée au N. par les communes
de Héron, Lavoir et Hucorgne, k VE. par
celles de Moha et de Bas-Oha, au S. par
la Meuse , et à VO. par les communes de
Seilles et de Landenne.
Cette commune a pour dépendances :
Envoz, Long-Pré, Marsine, Sur-le-Meiz,
Reppe, Bourrée, Géront, Regeon et Wan-
herive.
HTDB06EAPHIE : La Meusc coulc au S*
de cette commune, en longeant les ha-
meaux de Reppe , Wanberive et Bourrée.
Un petit affluent de la Mébaigne arrose une
7
50
COU
partie de son territoire. — 4 petits étangs
ou abreuvoirs.
SOL : Coupé de collines élevées. Lehameaa
de Sur-le-Meiz est sur une hauteur qui do-
mine les autres; celui d'ËuTOz est égale-
ment situé sur une éminence ; le reste du
territoire est bas. La nature du sol est en
grande partie argileuse, le reste est sa-
blonneux, marécageux et rocailleux.
AGRicuLtuHE : Les récoltes annuelles
consistent en 195,000 kilogr. de froment,
107,000 kil. de seigle, 180,000 davoine,
14,000d'orge, 54,000 d^eautre, 15,000
de colza j fourrages en quantité suffi-
sante; pommes déterre, carottes, choux,
céleris, fèves, pois, haricots; pommes,
poires , prunes , cerises , noix de bonne
qualité , pour la consommation , et partie
pour alimenter les marchés. L'essence des
bois taillis est mêlée de chênes , peu de hê-
tres. On y trouve les plantes médicinales
suivantes : petite-centaurée, absynthe,
Sabine , hellébore , guimauve , etc. — En-
viron 130 chevaux de trait dont un petit
nombre est livré au commerce, et 4 éta-
lons d'une espèce rare; bêtes à cornes,
moutons , porcs , volaille ; fort peu d'abeil-
les; lièvres et lapins assez nombreux. On
pêche dans la Meuse des anguilles, des
carpes , des brochets , des saumons et des
écrevisses. — Laine, beurre, fromage;
peu de miel, peaux, crins, poils de vacke.
POPULATION : 2,114 habitans.
HABITATIONS : Coustruitcs en pierre,
briques et bois , couvertes en chaume ; dis-
séminées. Il y a 1 église et 1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 30 métiers à
tisser; 3 brasseries; 1 fabrique de cierges.
Un petit nombre des habitans colportent
aussi dans les communes voisines la faïence
des manufactures d' Andennes. L'extraction
d'une espèce de houille, dite Teroule, et
du fer oxidé, occupe la majeure partie des
habitans de la commune ; le fer oxidé est
exporté et travaillé au dehors.
ROUTES ET CHEMINS : Leschemiusvicinaux
sont d'une exploitation difficile en hiver.
COUVE, dépendance de la commune
de Qermont.
CRA
COUVEN AILLE, dépendance de la
commnne de Slins.
COWA, dépendance de la conunane
d'Awirs. ,
CRAHENFOSSE-ET-TRIMOLLETS ,
dépendance de la commnne de Forêt.
CRANE ou CRAME , dépendance de la
commune de Horion-Hozémont.
CRAS-AYERNAS, commune dn can-
ton et à 1 lieue 3/4 S. E. de Landen , de
l'arrondissement et à 5 lieues N. N. £. de
Huy.
Elle est bornée au N. par les comninnes
de Houtain-l'Evêque et de Montenaken
(Limbourg), à l'E. par cette dernière et
celle de Boelhe; elle touche au S. au terri-
toire de Trognée et à l'O. à celui de Bertrée.
HYDROGRAPHIE : La communc est tra-
versée par un petit ruisseau qui tarit en
été; un autre courant d'eau nommé Henri-
Fontaine traverse le territoire de TE. au
S. 0. Un petit étang d'une superficie d^en-
viron 2 perches 50 aunes , est alimenté
par les eaux du susdit ruisseau.
soL : Uni^ on n'y remarque que quel-
ques ondulations, et principalement vers
la conmiune de Hontain-l'Evêqne ; terrain
argileux, sablonneux et marécageux. La
couche végétale varie de 5 à 10 pouces de
profondeur.
AGRICULTURE : On y cultive le froment,
le seigle, l'orge, Favoine, les féveroles,
la vesce, les pommes déterre, le chanvre;
les fourrages sont abondans; haricots,
choux de diverses espèces, oignons, poi-
reaux, cerfeuil, oseiUe, carottes, épi nards,
panais , betteraves , scorsonères , asperges ;
pommes , poires , prunes , abricots , pèche,
cerises. Les bois consistent en peupliers du
Canada, saules et trembles. — On vélcre
des chevaux , des bétes à cornes , des porcs,
des poules, des pigeons, des oies, des
canards, des dindons. — Education des
abeilles. Perdrix, cailles, alouettes, gri-
ves, lièvres et lapins ; quelques carpes. —
Laine, beurre, fromage, peaux, crins,
cornes, poils de vache; un peu de miel et
de cire. — Fréquentation des marchés de
Saint-Trond^^^rlemont , etc.
ka
'.r
CEE
P0PUI.ATION : 400 halntans.
HABITATIONS : Le chef-lieu contient 92
maisons, construites en briques, pierre,
bois et arg^ile, quelques-noes coayertes en
ardoises ou en pannes, la plupart en cbaume j
partie agglomérées, partie disséminées. —
1 église, 1 école.
COMMEKCC ET INDUSTRIE : L'agriculturC
forme la principale branche d'industrie.
Commerce de cheyauz.
ROUTES : Les chemins Ticinauz sont peu
praticables en hiver.
HISTOIRE : On fait dériyer le nom de cette
commune d'unebutte nommée Cras-Fema .
CRAWHEZ ou CRAWHEID, dépen-
dance de la commune de Clermont.
GREHËN , commune du canton et à 1
lieue 1/4 N. 0. d'Avennes, de l'arrondisse-
ment et à 5 lieues 1/2 N. 0. de Huy.
La commune a pour dépendance Dieu-
le-Garde.
SOL : Éleré et plat; terrain dont la ma-
jeure partie est argileuse.
AGRICULTURE : On récoltc annuellement
enyiron 1,800 rasièrcs de froment, 900 de
seigle , 300 d'orge , 2,200 d ayoine , chanvre
et colza. Les fourrages ne se vendent point
au marché. On y cultive des pois, fèves,
différentes espèces de chouz; des carottes,
des pommes de terre. Peu de fruit; plu-
sieurs bonniers de terre sont cultivés en
camomille; point de bois, on s'en appro-
visionne dans les communes voisines. —
Élèves de chevauz propres au trait et au
service de FartiDerie; un petit nombre de
boeufs, de moutons, de porcs, de volaille.
On n'y soigne que très-peu l'éducation des
abeilles ; lièvres et perdr iz ; un grand nombre
d'animanz et d'insectes nuisibles auz cé-
réales et auz fruits. — Laine, beurre,
fromage.
POPULATION : 537 habitans.
HABITATIONS *. Lcs habitations sont con-
struites en briques, en pierre, un grand
nombre en bois et argile, couvertes en ar-
doises ou chaume ; disséminées. — 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habitaus
s'adonnent ezdusivement à l'agriculture.
— 1 brasserie.
CRI
51
ROUTES ET CHEMINS : La route de Namur
à Louvain avoisine cette commune. Les
chemins vicinauz sont assez difficiles à
exploiter en hiver.
CRENWICK, dépendance de la com-
mune de Rosouz.
CRÊPE (ruisseau de), affluent du
Wayay , qui prend sa source dans la forêt
communale de Spa , au S. 0. de ce bourg,
arrose les parties basses du hameau de
Crêpe, traverse le chemin de Winand-
planche à Spa , et se perd dans le Wayay
entre Spa et le hameau de Marteau.
CRÊPE , dépendance de la commune de
Spa.
CREUTSBERG, dépendance de Fouron-
Saint-Martin.
CRE VECOEUR , dépendance de la com-
mune d'Esneuz.
CREVECOEUR, dépendance de la com-
mune de Battice.
CRINDAL ou CRINDOULET-CRO-
NENBOSCH , dépendance de la commune
de Fouron-Saint-Martin.
CRISNEE, commune du canton et â 1
lieue N . E. de Momalle, de l'arrondissement
et à 3 lieues N. 0. de Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de Loigne, au N. 0. par la commune de
Herstappe(ces deuz communes font partie de
la province de Limbourg), à TE. par la
commune d'Odeur, au S. par les communes
de Kemezhe et Fise-le-Marsal , età l'O. par
la commune de Thys.
La commune a pour dépendance le ha-
meau de la Croiz.
SOL : Ce terroir est très-varié dans la
nature des terrains dont il se compose. On
y rencontre des couches argileuses , sablon-
neuses et caillouteuses.
AGRICULTURE : On récoltc du froment,
du seigle, de l'épeautre, de l'avoine, de
Forge, des féveroles, du colza et des na-
vettes. Les fourrages se consomment sur
les lieuz. On cultive la pomme de terre ,
la carotte, la betterave; il y croît des
arbres fruitiers de toute qualité, des lé-
gumes, des herbes potagères; cette der-
nière culture doit être considérée comme
52
DAE
importante , en ce qu'elle donne on produit
qni se renouyelle sans cesse dans le conn
d'une année. — Les pommes et les poires
sont de plusieurs espèces; elles n'appar-
tiennent pas seulement aux jardins : le
plus grand nombre des arbres sont plantés
dans la campagne; une partie est employée
à la fabrication du sirop et du vinaigre,
le reste se Tend au marcbé. — La cul-
ture est trop subdivisée pour qu'il soit
possible de prS;iser la quantité de terre
afFermée , et celle qui est exploitée par les
propriétaires : on sait seulement que ces
derniers cultivent la majeure partie du
territoire. — Les bois consistent en frênes
et peupliers du Canada. — En 1830 on
comptait dans cette commune environ
54 cbevauz, 20 poulains, 69 bétes à cor-
nes, 26 veaux, 200 moutons et 50 porcs;
très'peu de lièvres et de perdrix. — Laine,
beurre, fromage.
POPULATION : 336 habitans qui parlent
le français et le wallon.
BABiTATiONS : 10 maisous particulières,
9 fermes dont 4 grandes, 20 habitations
rurales, 25 cabanes, construites en bri-
ques, quelques-unes en bois et argile, cou-
vertes en paille, très-peu en pannes. •<—
1 église, 1 école primaire, 1 bureau de
perception des contributions directes.
COMMERCE ET iNDusTBis : L'agHculture
forme la principalebranche d'industrie. — -
1 brasserie.
EOUTEs.«T CHEMINS : La routo de Liège
à Bruxelles traverse une partie du terri-
toire de cette commune, dans la direc-
tion du S. E. au N. 0. Qiemins vicinaux
d'une facile exploitation pendant toute
l'année. •
CROISETTË , dépendance de la com-
mune de Forêt.
DAB
CROISIERS (les), dépendance de Li
c(»nmuue d'Andrimont.
CROIX , dépendance de la commnne de
Bombaye.
CROIX (a la), dépendance delà com-
mune de Crisnée.
CROIX-ANDRE , dépendance de la com-
mune de Nandrin.
CROE^-CLAIRE ou CLADE , dépen-
dance de la commune de Nandrin.
CROIX-DE-PIERRE (la), dépenda&ce
de la commune de Battice.
CROIX-FR AUB ACH , dépendance de la
commune de Tignée.
CROIX-HENRARD , dépendance de bi
commune de Gomzé-Andoumont.
CROIX-MICHEL, dépendance de la
commune de Beaufays.
CROHHAISE , dépendance de la com-
mune de Comesse.
CROMWEZ, dépendance delà commune
Bombaye.
CROMWEZouCRONWé, dépendance
de la commune de Daelbem.
CRONCHAMP , dépendance de la com-
mune de Francorchamps.
CROSSEE, dépendance de la commune
d'Ouffet.
CROTEUX ou CROTTEDX, dépen-
dance de la commune de Mons.
CROTTEUX, ruisseanprenantsasouroe
dans la commune de Mons qu'il arrose de
l'E. à l'O.
CROUPET , dépendance de la commune
de Fléron.
CRUXHAIN , dépendance de la com-
mune de Montroux.
CUL-DE-LIGNE , dépendancedelacom-
mnne de Polleur.
CUTOILE (teere), dépendance de la
commune de la Reid.
D
DAELEM , dépendance de la commune canton , del'arrondissranent et à 3 lieues 1/2
de Baelen. N. E. de Liège.
DAELHEM, commune, cbef-lien de Elle est bornée au N. par la commune
BAH
de BomBaye, à TE. par celle de Saint- An-
dré, an S. parla commane deTrembleor,
et à rO. par celle de Richelle.
Les dépendances de cette commune sont :
Chauwistrée, Gromwez, Haastrée (la), la
Picherotte, la Saulx, le Bois et Soos-la-
Ville on la NeaviUe.
HYDROGRAPHIE *. EUc est arroséc par la
Bervinne et les ndsseanz de BoUand et de
Daelhem.
SOL : Légèrement ondulé; argilo-sablon-
nenz et pierreux. La couche végétale rarie
de 5 à 14 pouces de profondeur. On ren-
contre dans cette localité du quarts rubané.
AGRICULTURE : On récoltc Êroment, seigle,
avoine, orge, épeautre, trèfle, fourrages,
légumes et fruits. L'essence des bois taillis ,
qui occupent un terrain en pente rapide,
est mêlée de chênes , charmiUes et bouleaux
d'une végétation peu active. — On élève des
chevaux pour le labour. On compte dans
la commune 4 troupeaux de moutons , dont
rensemble est d^environ 255 têtes . — Beurre
et fromage.
POPULATION : 1,131 habitans.
HABITATIONS : La communc renferme
194 maisons dont 24 sont disséminées dans
les hameaux ; elles sont généralement con-
struites en pierre et briques , et couvertes
en chaume.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculture
foime la principale branche d ^industrie.
— 1 moulin à farine mû par eau 3 2 brasse-
ries 3 1 fabrique de draps; 3 filatures de
laine. Ces usines sont mues à bras dlhommes
lorsque le ruisseau de Daelhem tarit. Il s'y
trouve encore 1 petite fabrique de colle
pour les drapiers. — Marché aux céréales
le mardi de chaque semaine.
ROUTES ET CHEMINS : La communo n^est
traversée par aucune grande route ; 25 che-
mins vicinaux impraticables pendant Fhiver
et dans les temps pluvieux.
DALALEMONT, dépendance de la com-
mune deFairoD.
DALLE, dépendance de la commune
de Slins.
DAMRE, dépendance de la commune
de Sprimont.
BEI fis
DAMRE, dépendance de la commune
de Louveignez.
DARION, commune du canton et à 1
lieue 3/4 S. 0. de Waremme , de Farron-
dissement et à 7 lieues 0. de Liège.
Elle est bornée au N. et à TE. par la
commune de HoUogne-sur-Geer ; eUe touche
au S. au communes d*Omal et de Ligney,
et à rO. à celle de Geer.
HYDROGRAPHIE : Le Gccp coulc cutrc Da-
rion et la commune de Geer.
SOL : Plat 3 argileux et marécageux. Lir.
profondeur de la couche végétale est de 7
à 10 pouces.
AGRICULTURE : On j récoltc annuellement
600 rasières de froment, 200 de seigle,
100 dVge dliiver et d'été, 350 d'avoine,
50 de féveroles, de pois et vesce; fourrages
en quantité suffisante pour la consomma-
tion; pois, fèves, haricots, carottes, bet-
teraves , pommes de terre , panais , oignons ,
poireaux, choux , laitues; pommes, poires
et prunes . On emploie le fumier, les cendres
de tourbe et la marne pour engrais. L'es-
sence des bois consiste en peupliers du
Canada , propres aux constructions ; la coupe
a lieu de 30 à 35 ans.
En 1830, on comptait 14 chevaux, 26
bêtes à cornes, 20 porcs. Poules, dindons,
canards, oies; lièvres, perdrix, cailles. —
Laine, beurre, fromage, peaux de bêtes 4
cornes.
POPULATION : 118 habitans.
HABITATIONS : 1 maison pafdculière,
6 habitations rurales, 17 cabanes, con-
struites , la majeure partie en briques et en
bois, couvertes en chaume. Il y a 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habitaus
s*adonnent à Tagriculture.
ROUTES ET CHEMINS : Aucunc routc ne
traverse la commune : il y a 4 chemins vi-
cinaux, impraticables pendant l'hiver et
dans les temps pluvieux.
DEBROUSSE, dépendance de la com-
mune de Saint-Georges.
DEH ALLEUX, dépendance de la com-
mune de Nandrin.
DEIGNE, dépendance de la commune
de Louveignez.
64
BIS
DELBOUHBT, dépendance de la com-
mune de Nandrin.
DELY ENNE, ruiuean prenantsa source
à Jehay-Bodegnée, se dirigée yers le S. 0. ,
et va se jeter dans la Meuse au rillage
d^Ampsin.
DEMAMSÉE (ris). Voyez HAMsis.
DEN AMONT, dépendance de la corn-
mune de Drolinral.
DERNIER-PATAR, dépendance delà
commune de Hollogne-aux-pierres.
DEROMONT, dépendance de la com-
mune de Vierset.
DERRIERE '•CORONMEUSE , dépen-
dance de la commune de Vottemme.
DERRIÈRE - LE -TRIER , dépendance
de la commune de Bras.
DESGNEZ ou DESNIÉ , dépendance de
la commune de la Reid.
DESSOUS-LE-RYS, dépendance de la
commune de BoUand.
DESSUS-LE-BOIS. Voyez Au-dessus-
LE-BOIS.
DEURP-KELMIS, dépendance de la
commune de Moresnet.
DEVANT-HANNEUX, dépendance de
la commune de Theuz.
DEY ANT-LE-PONT , dépendance de la
ville de Visé.
DE V AUX, ruisseau, f^^. Vaux (ris de) .
DICfiE , dépendance de la commune de
Mons,
DIEU-LE-GARDE, dépendance de la
commune de Bodeg^née.
DIEU-LE-GARDE, dépendance de la
commune de Crehen.
DIEUPART, dépendance de la com-
mune d'Aywaille.
DISON , commune du canton et à 1 lieue
1/2 0. de Limbourfi^ , deFarrondissement et
à 3/4 de lieue N. de Verviers.
Elle est bornée au N. par les communes
de Battice et Thimister, à TE. par celle
d^Andrimont, au S. par celle de Hodi-
mont, et à rO. et au S. £. par celle de
Petit-Rechain.
Elle a pour dépendances Basse-Mont,
Haute-Saurée, Bon-Voisin, Husqnet, Pis-
scToule.
BIS
BTDROGRAFHiB : Le rulsseau de Dison
arrose la commune du N. au S. ; 4 étangs
servent de réservoirs aux usines.
SOL : Le terroir est entrecoupé de col-
lines, surtout à TE. , où les pentes des co-
teaux sont très-abruptes. La région située
entre 1-0. et le N. 0. est de nature argi-
leuse ; le reste rocailleux et schisteux. La
couche végétale varie généralement de 8 à 9
pouces de profondeur. Il y a des carrière»-
de grès en exploitation. On y extrait aussi
la pierre calcaire à bâtir.
AGRICULTURE : On y cultive peu de cé-
réales ; la majeure partie des terres arables
est cultivée en graminées : on récolte an-
nuellement environ 100,000 livres de foin.
— Pommes de terre , choux de plusieurs es-
pèces , carottes , panais , oignons, poireaux,
céleris; pommes, poires, prunes, cerises,
fraises. — On y trouve une grande quantité
de plantes médicinales , telles que bouillon-
blanc, mauve, lierre terrestre, sureau,
camomille , scabieuse , pavot , serpolet ,
tussilage, belladone, douce -amère, ta-
naisie, millepertuis, etc. — La princi-
pale essence des bois taillis et des haies qui
cloisonnent les diverses propriétés, est le
frêne , qui sert au chauffage. — On y élève
des vaches et des veaux qui se vendent k
Verviers. On compte 77 chevaux qui sont
propres au service de Farmée. La maladie
connue sous le nom àefou Saint-jintoine ,
y exerce souvent ses funestes effets sur les
bestiaux . — Beaucoup de lièvres , de lapins ;
peu de perdrix. — On n*y fait du beurre que
pour la consommation.
POPULATION : 3,807 habitans.
HABITATIONS : Construites en pierre de
taille et en briques , couvertes en ardoises ;
les habitations dans le chef-lieu sont agglo-
mérées, dans les hameaux elles sont éparses .
— Il y a 1 église , 4 écoles primaires , et
une société de lecture.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La fabrication
des draps , qui forme une branche d*indus-
trie très-importante pour cette commune ,
active 125 métiers, et livre annuelle-
ment au commerce 35,000 pièces de drap
qui ont leur débouché à Tintérieur et à
BON
Tétranger. Les laines d^Espagne et de Saie
sont en général les matières premières em-
ployées poar' cette fabrication. Il y a 3
fooleries, 5 laToirs, 2 tondeuses. 1 brasserie
en bon état, 1 monlin à farine mû par
ean , et 7 fabriques de draps activées par
des machines à vapeur . L*état prospère de
cette commune et de son commerce doit
être exclusivement attribué au zèle. éclairé
de ses fabricans , qui , pour leur instruction
et leur activité, pourraient rivaliser avec
les premiers manufacturiers de TEurope. —
Il se tient à Dison un marché hebdoma-
daire qui a lieu le vendredi , pour la vente
des légumes, du laitage, de la viande et
de plusieurs autres productions. Le troi-
sièmel undi du mois d'octobre , il y a unefoire
annuelle pour la vente des bestiaux; elle
ne dure qu un jour.
ROUTES ET CHEMINS '. Lc viUage de Dison
est traversé dans toute son étendue par la
route de Yerviers à Battice, qui commu-
nique avec Liège , Yerviers et Âix-la-Cha-
pelle. L'intérieur de la commune et le mar^
ché sont pavés. Il y a 2 ponts en pierre de
taille , 2 en briques et 4 en bois sur le
ruisseau de Dison. Les chemins vicinaux ,
dont les principaux conduisent à Thimister,
Andrimont et Petit-Rechain , sont prati-
cables en hiver.
DISON , ruisseau prenant sa source dans
la commuée de Battice , traverse la com-
mune de son nom du N. au S. , et va se
jeter dans la Vesdre à Hodimont. Ce ruis-
seau fait mouvoir une quantité assez con-
sidérable d'usines. Ses eaux ne tarissent
jamais , elles diminuent seulement un peu
dans les grandes sécheresses.
DOFN 1 É , ruisseau prenant sa source dans
le hois de Goé , dont il traverse la commune.
DOLEMBREUX , dépendance de la com-
mune de Sprimont.
DOLH AIN , dépendance de la commune
de Baelen.
DOMM ARTIN , dépendance de la com-
mune de Saint-Georges.
DONCEEL , commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. S. 0. de Momalle , de larron-
dissement et à 4 lieues 0. de Liège.
DOB
55
£Ue est bornée an N. par la commune
de Limont, à TE. par celle de Jene£Fe, au
S. par la commune de Haneffe, et à TO. par
celles de Viemme et de Bovenistier.
La commune a pour dépendance Stier.
HYDROGRAPHIE : EUe cst arroséc par
rYeme, affluent du Geer.
SOL : Bas , coupé par le ruisseau dTerne ;
sablonneux , partie argileux et rocailleux.
La profondeur de la couche végétale est de
8 à 11 pouces.
AGRICULTURE : Lcs divcrscs espèces de
grains et graines qu'on récolte dans la com-
mune , sont : le froment , qui produit an-
nuellement environ 600 rasières , le seigle
450, Tavoine 1,200, Forge 100, le colza
et la navette 12, les trèfles 5, et les di-
verses espèces de fourrages 50. On cultive
dans cette commune le trèfle pour rem-
placer les jachères ; pois , f^ves , pommes
de terre , panais , carottes , betteraves , na-
vets , oignons , poireaux, épinards , cerfeuil,
pourpier, raifort, céleris, choux rouges,
blancs, de milan, choux -fleurs, laitues,
endives , asperges , scorsonères ; pommes ,
poires, prunes, cerises, noix, abricots,
pèches , groseilles , fraises. — L^essence des
bois est mêlée de peupliers, chênes , frênes,
pour la construction. — Chevaux de trait,
poulains , bêtes à cornes , veaux , moutons
et porcs. — On y soigne aussi Téducation
des abeilles; lièvres, perdrix, cailles en
petit nombre. — Laine, beurre.
POPULATION : 258 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Gommercc
agricole. Il s y trouve 1 moulin à vent et
1 moulin mû par eau, pour moudre le
blé; 1 distillerie.
ROUTES ET CHEMINS : Les cbcmins vici-
naux qui traversent la commune et qui
communiquent avec HannefFe, Limont,
CeUes , sont peu praticables en hiver.
DON HEID, dépendance delà commune
d'Ensival.
DORCHENNE, ruisseau prenant sa
source dans le bois de Goé ; il arrose une
partie de la commune de Goé.
DORP , dépendance de la commune de
Hombonrg.
56
BHE
DOS (le) dépendance de la oommone
d^Engis.
DOURGY, dépendance de la commune
de Battice.
DOUXFLAMME on DONFLAMME,
dépendance de la commune de ComLlain-
aa-Pont.
DOY ARD , dépendance de la commone
de Bolland.
DOY ARD , dépendance de la commune
de Trembleur.
DREISGHEN , dépendance de la com-
mune de Moresnet.
DREY , village du canton et à 2 lieues
£. de Bodegnée, réuni depuis le 26 sep-
tembre 1823 , à la commune de Wamant,
dont il n'est éloigné que d'environ 1/2 lieue.
Il est borné au N. par la commune de
Yieux-WaleiFe , à l'E. par celle de Fize-
Tontaine , au S . par Warnant , et à TO. par
la commune de Fallais.
HTDROG&ÀPHiE : Uu ruisscau prenant sa
source à Wamant, traverse le village du
N. au Sud.
SOL : La superficie du terrain présente
très-peu d'inégalités ; on remarque seule-
ment quelques inclinaisons vers le N. de
la commune. Terrain argilo-sablonneoz
£LI
et schisteux; la profondemr de la couche
végétale est de 5 à 14 pouces.
AGRICULTURE : Ou récoltc fromeut , seigle,
avoine, épeautre, féveroles, trèfles, four-
rages, légumes et fruits, tels que pom-
mes , poires , prunes et cerises. — Les che-
vaux sont employés à ragriculture.
POPULATION : 68 habitans.
HABITATIONS : Cc viUagc Contient 18 mai-
sons d'une médiocre construction.
coBiMERCE ET INDUSTRIE : Les habitans
se livrent exclusivement à l'agriculture et
au commerce des productions du sol. Quel-
ques ouvriers vont exercer leur industrie
dans les villes voisines.
ROUTES ET CHEMINS : Uu scul chemin
vicinal qui se dirige sur Huy. 11 est d'une
difficile exploitation.
DROLINY AL , dépendance de la com-
mune de Gomesse.
DROSSEH , dépendance de la commune
de Hombourg.
DRUPLING, dépendance de la com-
mune de Welkenraedt.
DRUYSSCHEN , dépendance de la com-
mune de Welkenraedt.
DUYVELSKOUL, dépendance de la
commune de Moresnet.
EAU-ROUGE, ruisseau qui prend sa
source dans les Fanges , arrose la commune
de Stavelot , et va se jeter dans la Vesdre.
EAU-ROUGE , dépendance de la com-
mune de Francorchamps.
ECCKENSTOGK , dépendance de la
commune de Hombourg.
ECOLES , dépendance de la commune
de Glermont.
EHEN, commune du canton et à 4
lieues E. de Huy.
Ses dépendances sontBeregy, Ingihoul,
Saint-Marteau , Malhine et Neuville.
POPULATION : 97 habitans.
ELBUHAYE, dépendance de la com-
mune de Battice.
ELFRANGE, dépendance de la com-
mune de Battice.
ELF^IANCE ou ELLEFRANCE, dé-
pendance de la commune de Forêt.
ELIXEM , commune du canton et à 1
lieue 1/2 N. 0. de Landen, de Tarrondis-
sèment et à 8 lieues N. 0 de Huy.
Elle est bornée au N. par la commune
d*Overhespen, à l'E. par celle de Wanghc,
an S. par les communes de Laer et d'Esc-
mael , et à TO par celle de Haekendorer.
HYDROGRAPHIE : La petite Geete coule
ELL
da S. 0. au N. £. Il edste dans la com-
mmie deaz réservoirs.
SOL : Uni , terrain argilo-sablonneaz et
dans .quelques endroits mêlé de cailloaz.
La couche végétale varie de 6 à 10 ponces
de profondeur.
AGRICULTURE : Année commune on y
récolte 570 rasières de froment , 489 de
seigle et 780 d*avoine. Peu de chanvre et
de fourrages; pois, fèves, choux rouges,
verts, choux-fleurs , pommes de terre , cé-
leri , carottes , poireaux , oignons, épinards,
asperges. L^essence des hois taillis est mêlée
de peupliers , ormes et frênes qui servent
à la confection des outils aratoires. — Che-
vaux, vaches, moutons, porcs dont une
partie se vend au marché ; lièvres , perdrix ,
cailles. — Laine, heurre.
POPULATION : 184 hahitans.
BABiTATioNS *. La coiumunc contient 37
maisons construites en bois et argile , cou-
vertes en paille , un petit nombre en bri-
ques avec toiture en pannes ou en ardoises;
1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculturc
forme la principale branche d*indnstrie des
habitans ; 1 moulin à farine et 1 à foulon
mus par eau; 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Le chcmiu de Tir-
lemont à Landen traverse la commune.
Les chemins vicinaux sont impraticables
dans la mauvaise saison. — 1 pont en bri-
ques sur la Petite-Geete.
ELLECORE, dépendance de la com-
mune de la Reid.
ELLEGOTTE , dépendance de la com-
mune de Nandrin.
ELLEM AGNE, dépendance de Flémalle
(Grande.)
ELLEHELLE, commune du canton et
i 1 lieue 1/2 S. E. de Nandrin.
Elle est bonnée au N. par la commune
de Tavier, à TE. par celle d'Ouffet, au S.
par Seny, et â TO. par la commune de
Fraiture.
Cette communea pour dépend. Ouchenée.
HYDROGRAPHIE : Elle cst arrosée par un
petit ruisseau qui prend sa source dans la
commune.
EHB 67
SOL : Au N. et à TE. le terroir est
montueux ; il est formé d^une argile mêlée
de pierres de grès reposant sur un fond glai-
seux et schisteux. La profondeur de la cou-
che végétale est de 5 à 11 pouces.
AGRICULTURE : Ou récolte épcautrc , sei-
gle , orge , avoine , féveroles , vesce , trèfles ,
fourrages, légumes et fruits; les plantes
oléagineuses n'y sont cultivées qu'en très-
petite quantité. Plus dnn quart de la
superficie est planté en bois taiUis dont
Tessence est un mélange de chênes , frênes,
coudriers et bouleaux d'une assez belle ve-
nue. — Les chevaux y sont employés à l'agri-
culture. 62 bêtes à cornes, 350 moutons
dont environ 1/4 mérinos et 3/4 métis.
POPULATION : 223 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu renferme 42
maisons mal construites. On remarque &
Ouchenée 1 château d'une construction
ancienne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculturc
forme la principale branche d'industrie de
cette commune.
ROUTES ET CHEMINS : Cette localité n'est
traversée par aucune route. 7 chemins
vicinaux de difficile exploitation, aboutis-
sent à la commune.
ELLENOOZ, dépendance de la com-
mune de Saint- André.
ELS AUTE , ruisseau affluent de la rive
droite de la Vesdre.
ELSEM , dépendance de la commune de
Hombourg.
ELSEROUX, dépendance de la com-
mune de Thimister.
EL VAUX, dépendance de la conunnne
de Battice.
EL VAUX, dépendance de la commune
de Hervé.
ELVAUX, dépendance de la commune
de Melin.
EMBIERIRE , dépendance de la com-
mune de Héron.
EMBIERIRE, ruisseau affluent de
rOurte.
EHBLEVE, dépendance de la commune
de Rahier.
EHBLEVE ou BR ASSINE-AU-PONT,
8
IMB
dépendanoe de la commuiie de Sprîmont.
EMBOUR , commaoe dn canton et à 2
lieaes S. 0. de Fléron.
£Ee a pour dépendance Sanheid.
HYDROGAAPHiE : La Gommiuie d^m-
bour est arrosée dans la partie 0. par
rOurte.
aoii : Le terroir fait partie des Tallées
formées par TOnrte et la Yesdre : an cen-
tre de la commune il s^élère nn plateau.
Terrain argileux , sabionneaz et qnel^pie-
foÎB pierreux.
ÀGRicuLTURB *. On réoolte toute espèce de
céréales^ légumes et fruits. L'essence des
bois taillis est pleuplée de chênes sons fu-
taie délais blanc. On compte dans la ooo^
mune environ 36 cbevaux, 119 vaches-,
95 porcs et 430 moutons.
POF17LÀTIOIC : 661 faabitans.
HABiTATiONB : Lcs staisous dont se com-
pose cette commune sont en général asseï
bien construites.
COMMEBCX XT IKDUSTUB : 2 lamittoirt,
2 fenderies et quelques usines.
EMBEESIN , commune du canton et à
1 liene 0. d^ Avenues, de rarrondissement
et à 5 lieues N. O. de Huy.
La commune a pour dépendances Embres-
seniau, le Soleil, Monsieur et Waloppe.
flYDROGRAPHiE : La Héhaiguc et le ruis-
seau de HedSe arrosent le territoire an S. ,
de rO. à TE.
SOL : Argileux, sablonneux et maréca-
geux. La couche végétale varie de 6 à 12
ponces de profondeur.
AGRICULTURE : Gc tenîtoire produit en-
Tiron. 1,100 rasières de froment, 300 de
seigle, 100 d'orge, 2,000 d'avoine, 60 de
«olia; les fourrages sont peu abondans.
Les principaux légumes sont les pommes
de terre, les carottes , les pois, les f^ves et
les choux. Pommes et poires en petite quanr
tité. Pdint de bois. — On élève des chevaux
pour l'agriculture ; des vaches, des porcs,
des moutons et de la volaille. Peu d'abeil-
les. Lièvres et perdrix en petit nombre.
^ Laine, beurre et fromage. — Fréquen-
tation des marchés de Namur, Tirlemont
et Lonvain.
BUG
poFULATiOK : 562 babitans.
HABITATIONS : Lcs maisous sont dissé-
minées, -r- 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 1 brusserie
peu importante; un moulin à blé mA
par le vent , deux métiers à tisser de la toile
pour la consommation intérieure.
ROUTES ET CHEMINS ! Une Toîe romaine
traverse le territoire de TE. k FO. au N.
de la commune. Les chemins vicinaux sont
de difficile exploitation; 2 ponta surlaMé-
haigne.
EMBRESSENIAU ou EMBRESI-
NI AUX , dépendance de la oommone d'Em-
bresin.
EMPEREUR, (hameau de l') dépen-
dance de la commune de Villers-le-Peuplier .
EN- FRANCE, dépendance de YiHer»-
le-Temple.
ENGIN , dépendance de la commnne de
Thimister.
ENGIS, commune du canton et à 2
lieues S. S 0. deHoUogne-aux-Pierres.
Elle est bornée au N. par la commune
des Awirs, âVE. et au S. par la Meose, et
k rO. par la commune de Saint-Georges.
Cette commune a pour dépendances
Bois-des-Gattes, Bois-de-Fayne*, le Dos et
Giltay.
HTDEOCEAPHiE : Elle est aTTOséo par la
Meuse.
SOL : Le territoire présente du côté de
la Meuse une pente assez rapide dans la
direction du Sud : cette situation est iavo-
rable *à la culture de la ? igné. Terrain
généralement argileux, hérissé de rochers
contenant en abondance de la pierre cal-
caire. On prétend que la partie Nord du
territoire renferme des mines de fdomb et
de cuivre. La profondeur de la couche
végétale varie de 4 à 1 3 pouces. On trouve
dans cette localité le plomb sulfiiré et le
quartz hyalin.
AGHicuLTUKS : On récolte froment,
seigle, orge, épeautre, avoine, trèfle,
féveroles; toutes sortes de légumes et de
fruits ; on y cultive aussi le houblon.
Les bois taillis, qui occupent 1/9 de la
superficie , sont d^esaence de chênes et char-
Bua
milles, di^NMé» souTait en pe&tes trù-
rapides j la coupe se fait erdinairement la
12»* année.
FOPULATioflr : 679 lialiitaiis.
HABITATIONS : Le chef-lku de la com-
mune contient environ 60 maisons dont
quelqnes-unes sont construites àlamodeme.
On remarque sor le chemin de Warfosénn
tris-bean château qu on vient d y élever :
sa position pittoresque et les beaux jardins
d^agrément qui Tentourent lui méritent une
mention particulière parmi les châteaux
qui embellissent les bords de la Meuse. —
1 école primaire.
coMMBXcs ET INDUSTRIE : Exploitation
d'une carrière de pierre calcaire; 1 bras-
serie, 1 raffinerie de sel, 1 four â chaux
adossé à la carrière de pierre calcaire.
BOUTES ET cBEMiNs : La grande route
de Liège â Huy traverse la commune. On
y compte 7 chemins vicinaux en bon état ,
et plus on moins praticables dans Thiver
et pendant les temps pluvieux.
ENGLEBERMONT, dépendance de la
'commune de Rotheux-Rimière.
ENHËZ, dépendance de la commune de
BoUand.
ENIXHE, dépendance de la commune
de Fcxhe.
ENIXHE ou SAINT -MARTIN, dé-
pendance de la commune de Liers.
ENSE , petit ruisseau prenant sa source"
dans la commune de Filot : ses eaux vont
se perdre au-dessous d un moulin , dans un
souterrain dont on ignore Tissue.
ENSIVAL, commune du canton et à
3 lieues N. de Spa...
Bornée an N. par ht commune dcLam-
bermont, â TE. par Yerviers et Stembert,
au S. par Theux , et â FO. par la commune
de W^nes.
Ses dépendances sont : Au-Bois , Don-
beid, Ferme- Biolley, Hooekaye, Haute-
Folie, La-Raye, Les-Fouleries, Pied-Vache,
et Maison-Bois.
BYDsoGAAPHiE : Là comnftune d^f nsival
est longée par la Vesdre , dans kquelle se
perd on Tuissean qui trtkverse le pays.
SOL : Un«jP«rtieM(aaoi^tueuse, le reste
BRN
est tant en {daines. Le ternir est de nature
argileuse , généralement mâée de schiste et
de pierres de grès, reposant sur un fond
calcaire. La profondeur de la couche végé-
tale varie de 4 â 10 pouces. On trouve
dans cette localité la dianx carbonatée ma-
gnéaifère primitive.
AcaicuLTUEE : On récolte du Ué, des
fourrages, des légumes et des fruits.
POPULATION : 2,722 habitans.
HABITATIONS : La communc contient 330
maisons, formant un joli bourg dont dé»
pendent plusieurs maisons isolés, parmi
lesquelles on distingue celle dite Matsan-
Bais.
COMMERCE ET iNnusTRis : La principale
branche d'industrie consiste dans Tagricul-
ture et la fabrication des draps. 2 £jEJ)rique8
de draps et 1 moulin à farine mus par la
Vesdre.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins y sont
bien entretenus et praticables pendant la
majeure partie de l'année.
ENTRE-DEUX-BOIS , dépendanée de
la commune de Rolland.
ENTRE-DEUX-HEID, dépendance de
la commune de Forêt.
ENTRE-DEUX.PORTES, dépendance
de la ville de Huy.
ENTRE-LES-DEUX-RECHAINS, dé-
pcndance de la commune du Petit-Rechain»
ENTAUX ou ENYOZ, dépendance de
la commune de Gouthuin.
ER ALE ou EY ALE , dépendance de la
commune de MamefFe.
EREFFE ou ÉRIFFE, dépendance de
la commune de Marchin.
ERNAWE, petit ruisseau qui arrose
quelques prés de la commune de Jehay.
ERNONHEID, commune du canton et
à 1 lieue E. de Ferrières.
Elle est bornée au N. par la commune
de Xhoris et par une partie de celle de
Harxé , à TE. par cette dernière commune ;
elle touche au S. au territoire de Werbo-
mont, et à FO. â celui de Ferrières.
Les dépendances de cette commune sont :
Faweux, Pouhon et Thier-de-Statte.
HYDEOCEAPHis : Le Fuisseau de Bosson
GO
ESN
forme la limite à TE. et sépare cette com-
mune de celle de Harzé.
EAUX THERMALES : Cctto communo pos-
sède une fontaine d*eaux thermales , dite
fontaine du Pouhon,
SOL : Généralement montueuz , et la plu-
part des coteaux sont en pentes très-rapides ;
terrain pierreux et schisteux. La profon-
deur de la couche végétale varie de 4 à 8
pouces.
AGRICULTURE : On nj récolte que le
seigle (dit régon par les habitans ) , et
lavoine; les légumes et les fruits ny sont
pas abondans. — Les bois taillis , qui occu-
pent environ un tiers de la superficie , sont
d*essence de chênes , bouleaux , charmilles
et aulnes sous futaie. — Trois troupeaux
de moutons. — On est dans Tusage d'y at-
teler le gros bétail. Les habitans soignent
réducation des abeilles.
POPULATION : 151 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu de la com-
mune contient 17 maisons , et les hameaux
à peu près le même nombre.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La principale
branche d'industrie est Tagriculture , dont
les produits sont insufllsans à la commune;
exploitation des bois.
ROUTES ET CHEMINS : Aucuue routc ne
traverse la commune. Trois chemins vici-
naux y aboutissent; le plus remarquable
conduit d^Âywaille à Werbomont.
ERRIA, dépendance de la commune de
Bras.
ES-BOS , dépendance de la commune de
Moresnet.
ESCHEN, dépendance de la commune
de Moresnet.
ESELBACH, dépendance de la com-
mune de Montzen.
ES-GOTTES, dépendance de la com-
mune de Filot.
ESNEUX, commune du canton et A
2 lieues 1/2 0. de Louveignez , de Tarron-
dissement et à 3 lieues S. de Liège.
Cette commune a 26 dépendances :
Amostrène, Avister, Aviompuits, Beau-
regard, Bettègnes, Grèvecœur, Evieux,
Famelette, Féchereux, Flagothicr, Fon-
ESN
tin, Grand-Fossé, Haye-des-Paarres, Hes-
'treux, Hony, Houte-Siplou , Lagombe,
Lagrange, Lincé, Lonneux, Montfort,
Rond-Chéne, Rys-d'Oneux, Salte, Scave-
rain-Pué, Trois-Couronnes et Thier-de-
Hony.
HYDROGRAPHIE : L'Ourtc , Venant de
Gomblain-au-Pont, entre sur le territoire
de la commune, à Montfort, pour descendre
du N. au S., tourne à FO. en coulant
ensuite au N. par les hameaux de Rond-
Chéne et Amostrène, touche preaqaaa
chef-lieu de la commune, en se portant au
N. 0. jusqu'à Beauregard , où, se dirigeant
brusquement à TE . , elle revient baigner le
chef-lieu auN, après un détour d^nne lieue
1/4, pour se porter de nouveau au N. £.
et N. 0. Les ruisseauxMartin, Ridonnenx
et le Halza ^ sont les affluens qui alimen-
tent son cours sur le même territoire.
Lorsque la canalisation de TOnrte sera
achevée, les habitans de cette commune
auront un débouché très-facile pour les
pierres à grès et les autres productions
territoriales.
SOL : Elevé, coupé de collines boisées.
La qualité du terrain est argileuse , sablon-
neuse , schisteuse et dans quelques endroits
marécageuse. La profondeur de la couche
végétale varie de 4 pouces à 3 pieds. La
chaux carbonatéc bituminifère y existe en
couches verticales très-puissantes , et ren-
ferme beaucoup de corps organisés; on y
trouve aussi du fer oxidé brun fibreux , en
, stalactites et en géodes^ du plomb sulfuré
et de la baryte sulfatée. Quelques carrières
de grès à paver.
AGRICULTURE : Ou pécoltc froment ,
épeautre, seigle, orge, avoine, pois, fèves,
féveroles, trèfle; les fourragea sont abon-
dans et se vendent en partie au marché;
fèves blanches , fèves de marais , carottes ,
betteraves, choux, pommes de terre, etc.
Pommes , poires , prunes , cerises , abricots ,
pèches de bonne qualité et dont une partie
est livrée au commerce. Les principales
essences dont se composent les bois d'Es-
nenx sont les chênes, bouleaux , et le bois
blanc. — Les plantes médicinales les plus
SSP
abondantes sont Falthée, la matricaire,
Fabsynthe, la sabine, la me, la digi-
tale, la belladone, la josqniame, la pul-
monaire, la fougère mâle, le chiendent,
Vellébore, le garou, la bistorte, le plan-
tain , Teuphorbe , la bryone , le hou-
blon , etc. — En 1830 on y comptait
enriron 102 cbeyaux et 1 6 poulains propres
au labonr et à lartillerie; 294 bétes à
cornes , 1 26 veaux , 200 porcs , 1 ,000 mou-
tons, 10 chèyres. — > On y élèye une
assez grande quantité d'abeilles. Sangliers ,
loups, renards, fouines, chevreuils, liè-
vres, lapins, perdrix, bécasses, grives.
— L'Oorte nourrit des saumons, des bnn
chets, des anguilles, des truites, des bar-
bots et plusieurs autres espèces de poissons
d'eau douce. — On porte au marché de
la laine, du beurre, du fromage, du
miel , de la cire , des peaux^ — Il s y tient
2 foires pour la vente des porcs, qui ne
durent qn*nn jour : la l'« le 19 mars,
et la 2"*« le 4 novembre de diaque
ann^.
POPULATION : 1,522 habitans.
BABiTATioifs : 281 maisous particu-
lières, 8 fermes, 20 habitations rurales,
11 cabanes, construites en pierre, en bri-
ques, en bois et argile, couvertes en
ardoises, pannes et chaume; disséminées.
— 2 églises , 1 chapelle , 1 école , 1 pen-
sionnat. 11 y a plusieurs jolies maisons de
campagne.
COMMERCE ET IKDUSTKIE : 3 moulius à
farine mus par eau , 3 brasseries , 1 moulin
à tan , 1 tannerie et 1 distillerie. Un grand
nombre d^habi tans s'occupent du trans-
port par bateau des pierres à paver, pierres
de taille, de bois, écorces, etc. j il y. a des
briqueteries , des fours à chaux et des car^
Hères en exploitation.
aouTEs ET CBBMiNS : La route de TAm-
blève et celle de Liège à Spa avoisinent la
commune; les chemins vicinaux sont pra-
ticables en hiver.
£SN£UX , dépendance de la commune
de Sprimont.
ESPINETTE (l'), dépendance de la
commune de Hervé.
61
EST ANGES, dépendance de la com-
mune de Verlaine.
ESTERE. Fqyez Ste».
ETRAYSou ETROUY, dépendance de
,1a commune de Forêt.
EUPÈNE, petit affluent de la Yesdre.
EYEGNEE, commune du canton et à
3/4 de lieue N. E. de Fléron, de Tarron-
dissement et à 2 lieues 3/4 E. de Liège.
Cette commune a pour dépendances :
Mattfosse , Mostier et le Thier.
HYDROGRAPHIE *. Uu petit afflucut de la
Meuse nommé Sainte- Julienne , prend
naissance sur le territoire, et arrose une
partie des prés de cette commune.
50L : Terrain très-déprimé, reposant sur
des couches . marneuses \ dans quelques
endroits marécageux ou caillouteux.
AGRICULTURE : Ou récoltc annuellement
1,000 rasières d'épeautre, 400 de seigle,
600 d'avoine, 200 doi^e; les fourrages
sont consommés dans la commune. —
Pommes de terre, carottes, choux j pommes,
poires. — 15 chevaux , 90 bétes à cornes ,
100 moutons, 40 porcs. Quelques lièvres.
— Laine, beurre.
P0PUL4TI0M : 216 habitans.
HABITATIONS *. 4 fcrmcs , 40 habitations
rurales, partie en briques, en pierre et
en argile, couvertes en chaume, très-peo
en ardoises et en pannes ; assez dissémi-
nées. — 11 y a 1 chapelle.
COMMERCE ET jNDusTRiE : L'agriculture
forme la principale branche d'industrie.
Laitage qui se vend aux marchés de Hervé
et de Sur-Fosse (commune de Retinne.)
Clouteries dont les produits sont exportés
à Soumagne; une petite fabrique de serges;
2 moulins k farine mds par eau.
ROUTES ET CHEMINS '. Los chcmins vici-
naux sont praticables en hiver.
EYIEUX, dép. delà commune d'Esneux.
. EVILETTËS (les), dépendance de la
commune de Bras.
EWEREVILLE ou EWAREVILLE ,
dépendance de la commune de PoUeur.
EXBOMONT ou EYBOMONT , dépen-
dance de la commune de la Gleize.
EYKENPLANCK. rcjes, Plakcx.
aa
FAI
FAL
FAFCHAMPS oo F A VECHAMPS, dé-
pendance de la commune de Mortier.
FAFCHAMPS, dépendance de la oom-
mone de Tremblenr.
FAFFETU. Voytz Favetu.
FAGNE, dépendance de la commune
de Lorcé.
FAGNE (sun la), dépendance de la
ville de Spa.
JPAGNE ou FANGE-RAQUET, dépen-
dance de la commune de Spa.
F AGNEAU , dépendancede la commone
de Francorcbamps.
F AGNOUILLE, dépendance de la com-
mune de Feirières.
F AIME , dépendance de la commune de
CeUes.
FAIRON, commune du canton et à
3 lieues S. £. de Nandrin, de Tarrondis-
sement et à 6 lieues S. de Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de Comblain-au-Pont , à FE. par celles de
Xboris et de Hamoir, au S. par la com-
mune d'OufFet, et à TO. par celle d*An-
thinne.
Ses dépendances sont : Gomblain-à-Ia-
Tour, Blockay, Comblinay, Dalalemont et
Sparmont.
HYDROGRAPHIE : La commune de Fairon
est traversée par TOurtc et les ruisseaux
de Blockay et de Comblinay , qui alimen-
tent plusieurs usines.
SOL : Le territoire de cette commune
consiste dans un bassin enyironné de mon-
tages. L*Ourte, qui forme ce bassin , y a
déposé une terre d allurion d'une assez
grande profondeur. La couche végétale est
de 2 Â 15 pouces.
agriculture: On récolte seigle, épeautre,
avoine , méteil , trèfles , légumes et fruits.
— Bois taillis mêlés de chênes, bouleaux,
charmes. — 150 bétcs à cornes et 520 mou-
tons.
pOFULATfoir : 649 babitans.
HABITATIONS : Lcs habitations dont se
eompose la commune stmt d'une censtrac-
tion assez solide. '
gommerce' et iNDusTRrs : On trouve à
Fairon 1 moulin à battre le chanvre,
2 moulins A farine sur le ruisseau de
Bloc&ay, et 1 sur odui de Comblinay;
1 brasserie.
FALHEZ, dépendance de la commiine
de Smron.
F ALHEZ , dépendance de la oommnne
de Xhendelesse.
FALISE , dépendance de la ooounane
de Liemeux.
F ALIZE ou LAF ALIZE, dépendance
de la commune d'Olne.
F ALLAIS, commune du canton à 1
lieue S. £. d'Avenues.
Elle est bornée auN. 0. parla commune
de Latinne, au N. E. par celle de Vieux-
Waleffe, au S. par Waraant et Famal,
et à rO. par la commune de MamefFe.
Cette commune a pibur dépendances
Bosseaux et Pitet.
HYDROGRAPHIE : Le territoire de la com-
mune est arrosé du N. 0. au S. par la
Méhaîgne.
SOL : Le terroir, dont la superficie pré-
sente plusieurs ondulations , est générale-
ment ai^ileux; seulement dans quelques
endroits il est mêlé de schiste. La couche
végétale a 4 à 8 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Ou y récoltc dos graius dc
toute espèce, légumes et fruits. L^essenoe
des bois taillîe est un mélange de chênes,
charmilles, noisetiers , saules et bouleaux.
L^exploitation se fait tous les 14 ans.
POPULATION : 576 babitans.
BAiiTATiONs : Ou remarque dans cette
commune le château de Fallais, qui est
d^une construction antique. Ce château,
jadiS' entouré de 3 fossés remplis par Fean
FAT
de la Kéhaigiie , fut rasé par les Français :
il a été relevé depuis. Cette commnne pos-
sède deux éooles primaires.
COMMERCE ET iUDUsTRis : 5 moulins à
farine , dont 1 est situé au bameau de Pitet ;
tous les trois sont mus par les eaux de
la Méhaigne. 1 pressoir à huile \ 3 bras-
series.
FÂLLOGNE, dépendance de la com-
mune de Saint-Se vérin.
FAMELETTE, dépendance de la oom*
mune d'Esneux.
FAMELETTE, dépendance de la com-
mune de Hncoripie.
FANGE , dépendance de la commnne de
la Reid.
FANGE-MARON, dépendance de la
commune de la Reid.
FANGE-M ARTIN , dépendance de la
commune de Franco^kamps.
FANGES (les) dépendanoe de la corn*
mune de Theux.
FANSON , dépendance de la commune
de Xhoris*
FAVEGHAMPS. Foyez Fàfchamps.
FAVENCE ou FAVEUR, dépendance
de la commune de Nandrin.
FAVETU 9 dépendance de la commune
de Nandrin.
F A WES , dépendance de la commune
de Louveignes.
F A WES 9 dépendance de la commune
de Chameux.
FAWETEAU ou FAWETAU, dépen-
dance de la commune de Gerexhe-Heuseux.
FâWEUX, dépendance de la commune
de Chameux.
ÏÀWEUX 9 dépendance de la commune
d*Ërnonheîd.
F A WEDX ( AU ) , dépendance de la com-
mane de Fléron.
FA WEUX 9 dépendance de la commune
d'Olne.
FAYENBOIS, dépendance de la com-
mnne de Jupille.
FAYENBOIS ( petit), ruisseau qni ar-
rose la commune de Jupille.
FAYN AGE on FAGNAGE , dépendance
^ la commune de Stonmont.
VBH
FATS^ dépendance de la commune de
Polleur.
FATS 9 dépendanoe de la commune de
Sprimont.
FATS 9 dépendance de la commune de
Yillers'le-Bouillet.
FAYS 9 dépendance de la commnne de
Soiron.
FECHER 9 dépendance de la commnne
de Soumagne.
F£CE[ER£UX9 dépendance de la com-
mune de NeuchAteau.
FËCHEREUX9 dépendance de la com-
mune d'Esneux.
FENDERIE-AU-TROZ. Voyez Ao-
Taoz.
FENEUR, commune du canton et à
1/4 de lieue S, 0. de Daelhem.
Elle est bornée au N. par la commune
de Daelhem , à TE. par celle de Tremblenr ;
elle touche au S. au territoire de Saint-
Remy 9 et à FO. à celui de Richelle.
Cette commune a pour dépendanoe Fosse.
htdrogbXphib : La commune est arrosée
par le ruisseau de BoUand , dont les eanx
tarissent souvent en été.
SOL : Le territoire est couvert de plu-
sieurs coteaux dont- quelques-uns ont de
fortes inclinaisons. Sol argilo-sablonneux,
mêlé de schiste et de gravier. La profondeur
de la couche végétale varie de 5 à 16
pouces.
AGRICULTURE : Ou j cultivc fromeut 9
seigle, peu d'avoine, trèfle, féveroles, lu*
cerne et sainfoin ; le foin y est asses abon-
dant j pommes de terre pour la consom-
mation. Pommes, poires et cerises qu'on
livre au commerce. Les bois taillis , qui
occupent è peu près 46 perches de terre ,
sont dWe croissance chétive. — Les che-
vaux élevés dans la commune sont destinés
à Tagriculture; le bétail y est nombreux;
2 troupeaux de moutons de 70 têtes cha*
cun. — Beurre, fromage.
POPULATION : 334 habitans.
HASiTATioNs : Lc chef-licu de la com-
mune se compose de 22 maisons plus on
moins bien bâties.
COMMERCE ET IllDUSTRIE : LeS pioduC-
64
FER
tMms territoriales forment la principale
liranclie commerciale. — 3 moulins k farine
sur le Bolland.
ao0TES ET CHEMINS : 7 chcmins TÎcinaax,
dont le principal est celui de Visé â Hervé.
Ils sont praticables en tonte saison.
FÉREUSË , dépendance de la commune
de Louveignez.
F£RM£ (la. petite) , dépendance de la
commune de Bras.
FERME-AU-BOIS. Foyez Au-Bois.
FERME- AU-FART, dépendance de la
commune de MamefFe.
FERME-BIOLLET , dépendance de la
commune d'Fnsival.
FERME-CHATEAU , dépendance de la
commune de Chameux.
FERME-DE-HAZE, dépendance de la
commune de Francorchamps.
FERME - DE -LQE, dépendance delà
commune de Fouron-Saint-Pierre.
FERME-DOTHEPT ou OTHET, dé-
pendance de ]a commune de Chokier.
FERMES-ENBROU. rayiez En-Broit.
FERME-SPIRLET, dépendance de la
commune d'Aywaille.
FEROT, dépendance de la commune
de Ferrières.
FEROT , ruisseau qui arrose le hameau
du même nom , commune de Ferrières.
FEROUILLE ou FEROUL, dépen-
dance de la commune de Bolland. '
' FERREE , dépendance de la commune
de Strée.
FERRIERES , commune et chef- lien
du canton de son nom , de Tarrondissement
et à 7 lieues S. de Liège.
Elle est bornée au N. par Xhoris , à FE.
par Emonheid et Werbomont, au S. par
Harre , Bornai et Isier, à TO. par My et Ville
(ces cinq dernières communes appartien-
nent au grand-duché de Luxembourg), et
au N. 0. par la commune de Filot.
La commune de Ferrières a pour dé-
pendances : Bemard-Fagne, Burmontige,
Ferot, Houpet, Grimonster, Lafry, Lan-
troule, Lognoul , Masteau , Malacord , Mou-
lin , Rocqueminière , Thier , Trou-de-Fer-
rières et Abbaye-de-Saint-Roch.
FER
BTDmoGaArais : GetteoommiiiieestarTosée
par les ruisseaux de Poubon et de Saint-
Roch qui en est un affinent. Le misseaa de
Wezomont traTcrse le hamean de Bnrmon-
tige, et le hameau de Ferot est baigné par
le ruisseau du même nom.
SOL : Le terroir occupe on plateaa qui
présente des coteaux d*une pente plus oo
moins rapide. Terrain généndemeat argilo-
schisteux, reposant sur fond calcaire. La
profondeur de la couche végétale y est de
5 à 11 pouces. On troure dans le calcaire
anthracifire du fer oxidé hydraté.
AGRicuLTUBE : Ou récoltetoutc espèce de
grains , l^umes , et fruits tels que pommes ,
poires, prîmes, cerises et noix. L^essencc
des bois taillis , situés sur terrain pierreux ,
est mêlée de charmes, chênes , bonleaax et
noisetiers, surmontés d'une haute futaie
d'essence de chênes et de hêtres d'une tiês-
beUe venue. L'exploitation se fait régulière-
ment tous les 18 ans. — On y élève des
chevaux et du bétail ; il s'y trouve 8 trou-
peaux de moutons.
POPULATION : 936 habitans.
RABITATIOM8 : Le chcf-lieu contient en-
viron 30 maisons plus ou moins bien bâ-
ties. Les hameaux sont peu importans,
et ne renferment que des maisons de joui^
naliers et de ménagers. On remarque dans
cette commune le château de (mmonster,
entouré de vastes dépendances. — 2 écoles
dont Tune est tenue dans l'ancienne abbaye
de Saint-Roch.
COMMERCE ET iNDUSTEiB : Lcs princi-
pales branches d'industrie ont pour ol^et
l'agriculture, l'exploitation des mines de
fer , et celle des bois , dont on fait du char-
bon. Les productions du sol, le bétail et
le minerai de fer , tels sont les principaux
articles du commerce. — 1 haut fourneau;
plusieurs petits fours à chaux sont établis
dans les hameaux pour la fabrication de Is
diaux destinée à l'agriculture; 3 moulins
a farine mus par eau; 2 brasseries dont
une, en très-bon état, dépend du château
de Grimonster.
ROUTES ET cHBMiirs : (}ette commune est
très-éloignée des grandes routes. Les che-
PEX
FIL
65
mins Ticinaox sont impraticables pendant
une {rrande partie de l'année.
FERRIÈRES, dépendance de la com-
mune de Lavoir.
FEXHE-AU-H AUT-CLOCHER , com-
mune da canton et à 2 Henes 1/2 de Wa-
remmc, de l'arrondissement et à 5 lieties
0. deLîégfe.
Elle est bornée an N. par la commune
de Frélouz, au N. £. par celle de Fooz, à
TE. par la commune Y oroux-Goreux , an
S. par la commune de Roloux, et à l'O.
par les communes de Noville et Momale.
Cette commune se compose de son chef-
lieu et des hameaux de Strel et Rronckart.
' SOL : Lt terrain y est assez cg^al , de na-
ture argileuse. La couche végétale a 17 à
20 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On y cultive le froment,
Tépeautre, Tavoine, Forge, la pomme de
terre, les plantes fourragères, et oléagi-
neuses. Les vergers , enclos de haies , sont
plantés de pommiers , poiriers , cerisiers et
noyers. ■ — Elèves de chevaux et de bt^tes à
cornes. 3 troupeaux de moutons.
POPULATION : 342 habitans.
HABITATIONS : Lc chcf-licu conticut en-
viron 63 maisons.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L agriculturè.
Les habitans fréquentent les marchés de
Liège. — 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins vici-
naux sont peu praticables en hiver.
FËXHE-SLINS, commune du canton
<^t à 1 lieue 1/2 N. N. E. de Lantin, de
Farrondissement et à 2 lieues 1/2 N. de
Liège.
Elle est bornée au N. par les communes
de filons et Slins , à TE . par celle d'Hertaée ;
elle touche au S. aux territoires de Liers
et Milmorte, et à TO. à ceux de Slins et
Villcrs-Saint-Siméon .
Cette commune se compose de son chef-
lien et de 2 hameaux : Tilice et Anixlie on
Enixhc.
SOL ; Le terrain est assez uni , de nature
argileuse, sablonneuse, on rocailleuse. La
Jneillenre terre est formée d'une argile
^ooce et friable, de couleur fauve et d une
culture facile. Les couches végétales n ont
que 5 à IQ pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Sou territoire produit du
seigle, de Fépeautre, de lavoine, des fève-
Voles, dn trèfle, des pommes de terre, des
légumes et des fruits, tels que pommes,
poires , prunes , cerises et noix. Bois plantés
de chênes, de bouleaux et de coudriers. —
On y élève des chevaux de labour et du gros
bétail j 6 troupeaux de moutons formant
ensemble 560 tètes.
POPULATION : 911 habitans.
. HABITATIONS : Lc chcf-lieu renferme en- ,
viron 188 maisons.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L agriCultUrC
forme la principale branche d^industrie de
cette commime. — 1 brasserie peu impor-
tante.
ROUTES ET CHEMINS '. Une partie de la
commune est traversée par un embranche-
ment de la route de Liège à Tongres.
9 cliemins vicinaux très-mauvais en hiver.
FIERAIN , dépendance de la commune
de Lambermont.
FIERAIN , petit ruisseau , affluent de la
Vesdre.
FILOT, commune dn canton et k
1 lieue N. N. 0. de Ferricres, de Tarron-
dissement et à 8 lieues E. E. S. de Huy.
Elle est bornée an N. par la commune
de Xhoris , à TE. par les communes de My
et de Ville (grand-duché de Luxembourg ) ,
au S. par Vieuville, et à TO, par
'Haraoir.
La commune a pour dépendances Es-
Gottcs , A-la-Cuissc , Al-Platte-Haye , et la
maison isolée dite Sur-les-Tailles,
HYDROGRAPHIE : Dcux pctits ruisscaux
arrosent cette commune : Tnn , appelé Bis-
de-MamséCy sourd d'une fontaine , un peu ,
au-dessous de la maison isolée ; Tautrc est
alimenté par les eaux de la fontaine bénite ,
située dans la bruyère communale , au lien
dit Antige; après un cours d'environ 500
aunes , ces deux ruisseaux se réunissent à un «
petit étang.
CADASTRE : Supcrficie totale de 648 bon-
nicrs, 5 perches, 16 aunes, se divisant
ainsi : — Terres laliourablçs 355 bonnicrs.
9
66
FIL
— Pâtures, bruyères et terres ra^es, 219
bonniers. — Prés, 25 bonniers. — Bois et
broussailles, 18. — Vergers, 3. — Pro-
priétés bâties, étangs et jardins, 12 bon-
niers , 88 percbes , 6 aunes. — Chemins ,
rivières et ruisseaux, 15 bonniers , 17 per-
cbes, 10 aunes.
SOL : Très-élevé et sillonné de ravins;
les trois quarts et demi des terres sont peu
productives , ayant une couche végétale de
5 à 8 pouces, sur fond schisteux 3 le reste
repose sur un fond calcaire.
AGRicuLTURs : On récolte, année com-
mune, seigle 70 rasières, méteil {mes-
tare) 59, épeautre 472, orge pur 10,
orge mêlé pour engraisser les porcs 20,
avoine 460, pois et vesce 6 rasières de
chaque espèce , graine de trèfle 400 livres.
Les fourrages ne suffisent pas à la consom-
mation. Pommes de terre , carottes , bette-
raves, panais, navets, choux, pois, hari-
cots, etc. Fruits en petite quantité, tels
que pommes , poires , cerises , prunes , noix
et noisettes. La commune produit peu
de bois , on n y trouve que quelques bais-
sons dc^bouleaux, charmilles, noisetiers et
cornouillers; le bois de chauffage vient des
communes voisines et la houille de Liège.
— Plantes médicinales, althée et camo-
mille. — Les engrais consistent en fumiers
de bestiaux et chaux ; pour les trèfles et leé
prairies, on emploie aussi la suie de che-
minée. — En 1830, il y avait 43 chevaux
de race ardennaise et propres au service de
lartillerie, 92 bétes à cornes, 30 porcs,
et 350 moutons. Très-peu de volaUle. On
n élève pas d^abeilles. Lièvres et perdrix
assez rares; lapins beaucoup plus nom-
breux. Il y a aussi des loups , des renards,
des putois et des fouines. — Environ 100
livres de beurre et 700 livres de laine sont
livrées annuellement au ëommerce.
POPULATION : 277 habitans.
HABITATIONS : 1 9 maisous particulières
et 42 cabanes ; une partie est bâtie en pierre
et couverte en ardoises , le reste est en bois
et argile avec toiture en chaume. Les habi-
tations sont agglomérées au chef-lieu et
disséminées dans le hanieau d'Es-Goites.
FIS
Résidence d'un notaire et d*un docteur en
médecine et en chirurgie. II y a 1 ^ise
et point d'école : les en&ns fréquentent les
écoles des communes de Xhoris , Hanaoîr
etMy.
coMif BRcs ET INDUSTRIE : 1 brasserie pen
importante ; 1 moulin à blé mû par eau.
3 foires d'un jour ; on y vend principale-
ment des porcs, des toiles et de la quin-
caillerie; elles se tiennent les 14 janvier,
9 octobre et 27 novembre. — 2foiir8 à chaux
en non activité.
ROUTES ET CHEMINS : PlusicuTS chemius
vicinaux communiquent avec les communes
de Hamoir, Xhoris ^ Vieuville et Yille; ils
sont tons praticables en hiver. L^intérieur
du chef-lieu est pavé.
FINS ( LES ) , dépendance de la commune
de "Wegnez.
FISE ou FIZE, dépendance de la com-
mune de Thys.
FISE-FONTAINE, commune du can-
ton de Bodegnée, de Farrondissement et.
à 2 lieues 1/2 N. N. E. de Huy.
Elle est bornée au N.' par la commune
de Ghapon-Seraing, à TE. par celle de Bo-
degnée, au S. par celle de Villers-le-Bouil-
let , et à rO. par celle de Wamant.
Cette commune a pour dépendance le
hameau de Chalet.
RTDROGRAPHiE : Le territoire n est arrosé
par aucun cours d'eau.
SOL : Inégal ; terrain argileux au N. et
rocailleux au Sud.
AGRICULTURE '. Assolemcut triennal; ja-
chères; fumiers naturels pour engrais, hz
charrue, la herse et le rouleaa sont les
outils aratoire» en usage; on labonre avec
des chevaux. On récolte du seigle, du fro-
ment, de l'épeautre , de l'orge, de Favoine
et des féveroles. Prairies artificielles ense-
mencées en trèfle ordinaire et trèfle de
Hollande; fourrages en abondance, con-
sommés sur les lieux. Pommes de terre ,
betteraves et carottes. Les fruits sont de
bonne qualité , mais ils ne réussissent ordi-
nairement que tous les trois ou quatre ans :
on recueille.principalemcnt des pommes et
des poires. — Point de bois. — Vaches,
VIS
moutons, porcs , dindons et poulets, dont
une pnrti« se yend anz marché de Lié^
et de Htiy; lierres et perdrix en petit
nombre. — Benrro et fromage ponr la
consommation des- habitans ; laine. —
Fréquentation des marchés de Liège et de
Hny, poar la vente da bétail et de la
Tolaille , et de celni de Tirlemont poar la
laine.
POPULATION : 472 habitans.
HABITATIONS : Maisons en pierre, quel-
qaes-unes en briques, toiture en paille;
elles sont disséminées. 1 école primaire où
Ton cnseigiie à écrire , Tarithmétique et la
géographie.
coMMEmcx ET iiTDUSTaii : L'agricultQre
seulement. 2 brasseries.
AO0TX8 XT cHXBnNs : Lcs chemins viei-
naux sont assex bons depuis qu*on a creusé
des fossés pour Fécoulement des eaux.
FISE-LE-MÂRSAL , commune du can-
ton et à 2 lieues 1/2 £. de Waremme, de
rarrondissement et à 3 lieues 1/2 £. N. E.
de Liège.
SOL : Bas et plat; le terrain est en gé-
néral argileux, en moindre partie rocail-
leux.
AGaicuLTVRx : Assolcment triennal;
jachères, quelquefois remplacées par les
trèfles; fumier pour engrais; charrue,
herse, cylindre pour outils aratoires; che-
vaux employés à Tagricnlture. On récolte
dans cette commune, annuellement, en-
viron 330 rasières de froment, 624 de
seigle, 140 d*épeautre, 168 d'orge, 1,040
rasières d'avoine et 70 de féveroles et vesce.
Assex de fourrages pour la consommation
des bestiaux. On y cultive des pois, des
haricots , des fèves de marais , des pommes
de terre , des betteraves , des carottes , des
panais , des choux , du raifort , etc. Pom-
mes, poires, dont une partie se vend au
mardié; abricots, cerises, noix, prunes.
— On y élève des chevaux propresau service
de Tartillerie, et dont un petit nombre
alimente les foires voisines; des vaches,
des porcs , quelques chèvres , un assez grand
nombre de poules, dindons et pigeons;
Education des abeilles. IjC menu gibier
whi
«7
consiste en lièvres , perdrix , cailles et rA-
les, en petit nombre. — Laine, beurre,
fromage, miel , cire, peaux, crins et cornes;
POPULATION : 268 habitans.
HABITATIONS : 1 maisou particulière,
4 fermes , 35 habitations rurales , 20 ca-
banes , construites en pierre , en briques ,
en bois et argile ; couvertes en paille , quel-
ques-unes en pannes ou ardoises. H y a 1
église.
GOKinKCx BT INDUSTRIE : Commerce
agricole.
aouTxs ZT CHEMINS : La route de Liège
à Saint'Trond , passe sur le territoire de la
commune au N. Les chemins vicinaux sont
âicilement praticables en hiver.
FLAGOTHIER ou FLAGOTIÈRE, dé-
pendance de la commune Sprimont.
FLAGOTHIER , dépendance de la oom-
mnne d'Esneux.
FLAMERIE ou VL AMERIE , dépen-
dance de la commune de Glermont.
FLÉMALLE (oxande), commune du
canton et à 1 lieue S. de Hollogne-aux-
Pierres , de Farrondissement et à 2 lieues
S. 0. de Liège.
Elle est bornée au N. et à FO. par la
commune de Mous,* à FE. par celle de
Jemeppe, au S. par la Meuse et la com-
mune de Flémalle (Haute.)
Les dépendances de cette commune sont :
A-la-Fontaine, Bois- de -Mont, Bois-d'An-
nay, Au-Bonny,Boutor,Boulboule,Ghamp-
des-Oiseaux, EUemagne, Gothay-, Harkay,
Les-Saulx, Croupets, Lhonneuxj Mous,
Profonval, Renack (Haute et Basse), Soux-
hon et Les-Tailles.
HTDROGAAPHis : La Mouse baigne le ter-
ritoire du S. au N.E.
SOL : La plus grande partie du territdbf«
est élevée, surtout vers le N. o& il est en-
trecoupé de collines; vers le S. on remar^
que un coteau où la vigne prospère. La
partie située an bord de la Meuse est basse ;
le terrain est argileux , rocailleux et schis-
teux; on y trouve d'énormes rochers de
grès dont on fait des pavés , des pierres de
taille, des moellons, et principalement
des meules à aiguiser pour les ihanuiactu-
68
FLS
res darines da pays. — On trouve dans
cette localité de la chaux carbonatée, de
la pbaux sulfatée , du fer sulfuré et de la
pholérite laniellaîre.
AGRICULTURE : Lès inoudatious de la
Meuse causent toujours de graves préjudi-
ces à lagriculture : les eaux , en se reti-
rant, emportent une grande partie de la
couche végétale. L'assolement triennal et
les jachères sont en usage. On récolte du
froment, du seigle, de lorge et de Ta-
Toine. Les fourrages sont assez abondans
et se consomment sur les lieux. Les pom'>
mes de terre, les betteraves et les carottes
sont cultivées en grand pour la nourriture
des habitans et Tengrais du bétail. On
récolte beaucoup de pommes : la plus grande
partie est livrée au commerce. L'essence
des bois e^ composée de chênes , bouleaux et
coudriers , d une assez belle végétation. Les
propriétés sont très-divisées : on n y trouve
^u une seule grande ferme . Le territoire pro-
duit annuellement environ 200 rasières de
froment , 200 de seigle , 1 10 rasières d'orge,
140 d'avoine et 700 rasières de pommes,
dont environ 500 à 600 rasières sont ven-
dues au marché. — D'après le dernier recen-
sement on comptait 45 chevaux de trait,
164 bétes à cornes, 60 porcs et 100 mou-
tons. On élève aussi un peu de volailJe
pour la consommation.
POPULATION : 1,256 habitans.
HABITATIONS : 268 habitations rurales
construites en pierre et briques ; quelques-
unes sont couvertes en ardoises et le reste
en chaume. 11 y a 1 église, 1 école pri-
maire et 1 château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Extractioudu
grès dont on fait des meules à aiguiser ; 1
brasserie. La plupart des habitans sont
employés dans les houillères des environs.
La commune possède depuis peu de temps
quelques ateliers de graveurs et de tailleurs
sur cristaux , provenant de la belle fabri-
que établie au Val Saint-Lambert à Fin-
star de celle de Vonèche.
ROUTES ET CHEMINS : Lc chef-UcU CSt
traversé du S. au N. par le grande route
de Namur à Liégp. L'intérieur de la com-
PLE
muue est pavé, ainsi qu'une partie des
chemins vicinaux , qui sont praticables en
toute saison. Il y a un relais de diligence.
FLëS ALLE (haute), commune du can-
ton de Hollogne-aux-PierreSfdel'arroadîs-
sement et à 2 lieues S. £. de Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de Mons, au N. £. par celle de Flémalle
(Grande), au S. par la Meuse, et à FO.
par la commune de Chokicr.
Cette commune a pour dépendances le
Ghafïour, Guiha et les Trixhes.
HYDROGRAPHIE : La Mcusc baigne le ter-
ritoire à l'E. Le ruisseau de Souxhon cir-
cule dans la commune.
80L : Les hameaux des Thrixhes et de
Guiha sont situés sur une montagne; le
chef-lieu et le hameau de ChafSbor sont
dans un fond , près de la Meuse ; le terrain ,
argileux â l'Ë., est entrecoupé de collines
calcaires à l'O.
AGRICULTURE : Ics jachèrcs y sont tou-
jours en usage. Ce territoire produit du
froment, du seigle, de lorge et de lavoine;
beaucoup de fourrages pour la consomma-
tion ; les pommes de terre, les betteraves et
les carottes y sont cultivées en grand.
Pommes en quantité. — ^ Propriétés très-
divisées : une seule grande ferme. La récolte
en grains , fourrages , légumes et fruits,
peut s'élever, année commune, à 100
rasières de froment, 170 de seigle, 60
d orge, 70 d avoine j 20,000 livres de
fourrage, 25,000 liv. de pommes de terre,
18,000 de betteraves et carottes, et 800
rasières de pommes, dont 700 rasières sont
livrées au commerce. — D après le dernier
recensement, il y avait 28 chevaux de
trait, 79 bétes à cornes , et 50 veaux. — £n
novembre et décembre 1821 il a régné dans
cette commune une épizootie qui a enlevé
un grand nombre de bestiaux. — Beurre
pour la consommation.
POPULATION : 951 habitans.
HABITATIONS ET EDIFICES: 1 89 habitations
rurales , bâties en moellons ou en briques ,
couvertes en chaume , et quelques-unes en
ardoises. 11 y a 1 église , 1 école primaire où
Fou enseigne Farithmétique et la gcogrà-
FLB
pfaie. On y remarque 1 diAtean et 1 jolie
maison de campagne.
INDUSTRIE ET COMMERCE : Un moolin
ù blé mû par eaa; 2 fonrs à chaux;
extraction du calcaire, qu^on y emploie.
On y fabriquait autrefois beaucoup d'alun.
ROUTES ET CHEMINS : La communc est
traversée à TE. par la it>ute de Namur à
Liège. Lmtérieur du chef-lieu est pavé,
ainsi quWe partie des chemins vicinaux.
11 y a un relais de diligence.
FLËRON, commune et chef -lieu du
canton de son nom^ de l'arrondissement
et à 2 lieues 0. de Liège.
Ses dépendances sont : Ghcmin-de-la-
Clef , Bois- de-Meunier , Au-Groupet , Au-
FaweuE et Moulin-de-Fléron. ^
HYDROGRAPHIE : Sou tcrritoirc est arrosé
au S. 0. et au N. par 2 petits courans
d'eau, dont la réunion au hameau des
Moulins , forme le ruisseau de ce nom qui
sépare le territoire de Fléron de celui de
Quene-du-Bois.
SOL : Plateau entre la Meuse et la Vesdre;
couvert ^de prairies, sauf quelques parties
au S. et à TE. qui of&ent des terrains
en culture. La nature du sol est très-
variée. Il est partie argileux, partie cail-
louteux. II contient des mines d'une
houille maigre , analogue à celle d'Oupeye ,
et du schiste argileux (pierre à aiguiser).
AGRICULTURE : La culturc des terres y
est bien soignée. Le mode de culture le
plus usité est l'assolement triennal; les
jachères ont presque entièrement disparu
pour faire place aux trèfles et pommes de
terre. Les engrais employés dans cette
commune se composent de fumier et d'un
peu de cendres. On laboure avec la charrue
À roulettes ; on se sert aussi de la herse ,
et du rouleau pour outils aratoires. Che-
vaux pour Tagriculturc. Sept fermes. Les
terres cultivées en céréales ne donnent
qu'une dépouille par année ; les trèfles en
donnent deux. On récolte de l'épeautre , du
seigle, de lavoine, des févcroles. JLes
fourrages ne sont pas très-abondans. Les
<liffércntc8 espèces de légumes et d'herbes
P<^la5t're8 qu'on y cultive , quoique moins
FLO
69
précoces qu'à Liège, sont d*une bonne
qualité. Pois, fîfires, choux de diverses
espèces^ carottes , betteraves. On y récolte
des pommes, des poires et des 'cerises. Les
pommes servent à la fabrication du vinaigre
et du sirop. Une assez grande quantité de
fruits se vend sur les lieux ou au marché.
On y élève des chevaux pour les besoins
des cultivateurs , des vaches , et un petit
nombre de poulets pour la consommation.
— 60 chevaux, 208 bétes à cornes, 160
moutons et quelques porcs. Une vingtaine
de ruches; un petit nombre de lièvres,
perdrix et cailles. — Très -peu de laine,
beurre , fromage , miel et cire.
POPULATION : 1^188 habitans.
HABITATIONS : 35 maisous particulières,
7 fermes , 55 habitations rurales , 153
cabanes. Ces habitations , en grande partie
disséminées, sont construites la plupart en
briques et pierre, le reste en bois et argile,
couvertes en chaume, très-peu en ardoises.
Cette commune , renferme 1 église , 2 cha-
pelles et 2 écoles primaires. — Résidence
/l'un notaire et d'un médecin.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Il y a 1 pe-
tite fabrique de serges, 3 fabriques de
draps, 3 clouteries, 1 vinaigrerie, 1 fa-
brique de sirop. Un grand nombre d'ou-
vriers cloutiers de cette commune travail-
lent pour les marchands de Liège.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de Liège
k Hervé passe sur le territoire. Les che-
mins vicinaux sont praticables en tonte
saison.
FLERON , dépendance de la commune
de Marchin.
FLOCHE ou FLOXHES , dépendance
de la commune d'Authinne.
FLONE, commune du canton, de l'ar-
rondissement et à 2 lieues N. £. de Huy.
EUe est bornée an N. par la commune
de Jehay-Bodeguée, à l'E. par celle de
Saint-Georges, au S. par la Meuse, et à
rO. par la commune d'Amay.
HYDROGRAPHIE : Cette commuue cst bai-
gnée par la Meuse. Le ruisseau de Macrelle,
venant de la commune de Saint-Georges ,
lui sert de limites au N. , avec la commone
70
FOC
de Jehay-Bod^née , et à FO. avec une par-
tie de celle d'Amay.
80L : Le territoire est montneox, et
assez bien boisé. Les pentes sont très-rapi-
des. Le sol est composé d argile, de schiste
et de pierre calcaire; il contient de la
hooille et de laliin. Les meilleures terres,
sitoées dans la partie hante delà commune,
sont formées de terrains argilo-sablonneuz.
Les terrés d'allnvion occupent le bassin
de la Meuse. La couche végétale rarie de
5 à 14 ponces de profondeur. On trou?e
dans cette localité du zinc silicate et du zinc
carbonate ou calamine du schiste alumi-
neux, de la chaux carbonatée cuboi'de,
aciculaire et radiée , du fer sulfuré mame-
lonné , du plomb sulfuré primitif et du
plomb sulfuré lamellaire.
AGRICULTURE : On y récolte du froment ,
du seigle , de Torge, de Tépeautre , de la-
yoine , des féveroles , de la vesoe; des pom-
mes de terre, du trèfle, diyerses espèces
de plantes potagères et légumineuses; on
y cultive le pommier, le poirier, le pru-
nier et la vigne. L'essence des bois taillis
est un mélange de chênes et de charmilles.
L'aménagement se fait à 18 ans. — On y
élève du bétail : 1 troupeau de200 moutons.
POP17LÀTION : 93 habitans.
HABITATIONS : Le villagc de Fldne ren-
ferme environ 12 maisons.
coMMERCx ET INDUSTRIE : GommcTce de
fruits. Extraction de la houille et du cal-
caire à chaux , qu'on y calcine dans deux
fourneaux. — Plusieurs alunières non ex-
ploitées. 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Huy traverse la commune de TE.
A rO. Les chemins vicinaux sont presque
tous en pente et d'un entretien difficile.
FLONE (haute). Voy. Haute Flons.
FLORET , dépendance de la commune
de Bras.
FLORZÉ, dépendance de la commune
de Sprimont.
FLORZE , dépendance de la commune
d'Ay caille.
FOCCROULE ou FOCROULLE, dé-
pendance de la commune de Louveignes.
FON
FOLIE , dépendance de la oommone de
Celles.
FONœURT, dépendance de la com-
mune de Fumai.
FOND-CONNET, dépendance de U
commune de Romsée.
FOND-DE-FIERAIN, dépendance de la
commune de W«|[nez.
FOND-DE-FORÊT, dépendance de la
commune de Forêt.
FOND-DE-FORÊT, ruisseau qui arrose
la commune de Forêt , alimente plosieurs
usines et va se jeter dans la Yesdre.
FOND-DE-GOTET, ruisseau prenant
sa source dans la commune d'Olne , se perd
dans la Yesdre.
FOND-DE-GOTTE, dépendance de la
commune d'Ayeneux.
FOND-DES-GRASSES-FOSSES, dé-
pendance de la commune de Forêt.
FOND-DE-HALLE, dépendance de la
commune de Fraipont.
FOND-DE-LA-YEU , ruisseau prenant
sa source au hameau de Fontenoy , arrose
la commune de Bois-Borsut, et va se
réunir an ruisseau de Yerlé à Hoyonx , oà
il perd son nom.
FOND-DE-MARTIN , dépendance de la
commune de Rotheux-Rimière.
FOND-DES-LOUPS , dépendance de la
commune de Romsée.
FOND-DES-TAWES , dépendance de la
commune de Romsée.
FOND-DES-TROIS, dépendance de la
commune de Forêt.
FOND-DE-YILLE , dépendance de Dro-
linval , commune de G>messe.
FOND-D'OXHE , dépendance de la com-
mune d'Amay.
FOND-DU-BAGNE , dépendance de la
commune de Bolland.
FOND-DU-ROUX, dépendance de la
commune d'Amay.
FOND-SAYEPRÉ , dépendance de la
commune de Saint-Nicolas.
FONDS-DE-TIGE, dépendance de U
commune de Gomzé-Andoumont.
FONTAINE, dépendance de la com-
mune de Oermont.
FOO
FONTAJNE , dépendance de la oom-
mane de Horion-Hozémont.
FONTAINE (saint), dépendance de la
commune de Paille.
FONTAINE-DE-LA-ROSE , ruisseau
qui arrose la commune de Landen.
FONTAINE (a la). Voy. A-la-Fok-
TAINE.
FONTAINE-DE-LA-VIEILLE-FEM-
ME , dépendance de la commune de Basse-
Bodeuz.
FONTAINE-DE-LIÉGE , dépendance
de la commune de Jalfaay.
FONTAINE-D&LIERT , dépendance
de la comninne de Paifve.
FONTAINE-DE-LIERT , ruisseau qui
arrose la commune de ParfondTau^.
FONTAINE (bis a ) , ruisseau qui ar^
rose la partie 0. de la commune de Moha
et va se perdre dans la Méhaigne.
FONTAINE ( RUISSEAU db la ) , arrose
la commune de Houtain-TEvéquej il y
actÎTe 1 moulin.
FONT AINE-SAINT-PIERRE, ruisseau
appelé aussi Bacquelaine, prend sa source
dans la commune de Lincent qu*il tra-
verse de TE. à rO.
FONTENOT, dépendance de Bois-
fiorsut.
FONTINy dépendance de 'la commune
de Sprimont.
FONTIN, dépendance de la commune
d'Esneux.
FOOZ, commune du canton et à 1 lieue
1/2 0. de Lantin, de larrondissement et
à 2 lieues 1/2 0. de Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de ViUers-rÉvèque, à TE. par celle d'Ho-
gnoul, au S. E. parles communes d'Awans
€t Bierset, au S. par celle de Voroux-Go-
renx, au S. 0. par la commune de Fexhe-
an-Haut-Clocher, i TO. par la commune,
de Frélouz, et au N. 0. par celle de £e-
mexhe.
t
SOL : Le terrain y est assetégal. Le sol,
de nature argileuse, est très-fertile. La
profondeur de la couche végétale est de 17
à 20 pouces en?iron .
AGRicuLTUBE : Ou y cultivc le froment,
FOB
71
le seigle, Vavoine, le trèfle, la pomme de
terre et les plantes potagères. Les vergers
sont plantés de pommiers, poiriers, noyers
et cerisiers. — Assolement sexennal. —
Élèves de bétail. 2 troupeaux de bétes
à laine.
POPULATION : 345 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu de la com-
mune contient 67 maisons. 1 école pri-
maire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Les habitans
se livrent principalement à F agriculture.
Il y a 1 brasserie où Ton fabrique de la
bierre brune , pour la consommation de la
ferme dont elle dépend.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmius vici-
naux sont impraticables pendant Thiver et
dans les temps pluvieux.
FORBOS, dépendance de la commune
du Grand-Rechain.
FORBY , dépendance de la commune de
Forêt.
FORÊT , commune du canton , de lar-
rondissement et à 3 lieues S. E. de Liège.
Elle s'étend du N. au S. entre la grande
route de Liège à Aix-la-Chapelle, et ceUe
de Liège à Spa.
Ses dépendances sont : All>rouck, Al-
Chaudière, Al-Sitalle, Al-Espagne, A-
Lonhienne, Alperire, Au-Rys-et-Tourby,
Au-Tro£, Au-Troumely, Aux-Groisettes,
Bois-le-Moine , Bronck (Haute et Basse),
Dessous-V Abbaye, Coucrotte, EUe-France,
Entre-deux-Heids, Etrays, Fond-de-Forét,
Fond-de-Grasses-Fosses , Fond-des-Trois ,
Forby, Fosse-d^Elleur , Grosses-Pierres ,
Uaut-du-flys-de-Targuignon,Henne-Gran-
champ, La-Fainderie, Les-F Abbaye, Lon-
gueheid, Les-Rochers*, Le-Thier, Long-
Trixhe, Massonheid, Masta, Naviette,
Nobiet-Champ , ÎJoirevaux , Poyon-Sart,
Prayon, Rys-de-Mosbeux , Sainté-Barbe,
Senry, Souf&ie, Sur-noire-Falise , Sur-
les-Roches, Trimollet, Tromly, Troi et
Viesheid.
HYDROGRAPHIE : La Ycsdie coupe la
commune à peu près en deux parties
égales. Son territoire est encore arrosé par
les ruisseaux de Fond-de-Forét, Rys-de-
73
FOR
POS
Mosbeux et Saint-Rys, toas les trois af-
fluens de la Yesdre.
SOL : Terrain montuenz. Les revers des
montagnes sont la plnpart incultes on boi-
sés. Les sommités offirent quelques terres
labourables. Le sol est en général argi^
leux, sablonneux, schisteux, caillouteux.
Cette localité renferme du fer oxidé hv-
draté hématite et du fer oxidé hydraté
géodique, qui ont pour gisement le cal-
caire anthracifère.
AGRicuLTUBE : On y cultive Fépeautre,
le seigle , Torge , Tavoine , les légumes , les
trèfles. Les bois taillis sont peuplés d'une
essence de coYidriers et charmes, sur-
montés de jeunes chênes, ormes, bou-
leaux et frênes. L'aménagement se fait
à 10 ans.
POPULATION : 1,808 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Cette COm-
mune renferme 4 moulins à blé mus par
eau , 7 usines à canons de fusil , alimen-
tées par la Yesdre et les ruisseaux de Mos-
beux et Fond-de-Forêt : la plus importante
a 2 ateliers , et sert ù confectionner des
fusils de calibre et de munition , 2 forges
activées par la Yesdre , et 4 martinets à
battre le fer. On y trouve encore une fou-
lerie de draps, sur le ruisseau de Fond-
de-Forêt , et une aluncrie où l'on emploie
la terre extraite sur le territoire de la com-
mune de Chaudfontaine. On y fabrique
aussi du sulfate de fer.
ROUTES ET CHEMINS .* Elle cst traversée
de TE. à TO. par la nouvelle route de la
Yesdre; celle de Liège k Spa longe son ter-
ritoire au Sud.
FORGES , dépendance de la commune
de Marchin.
FORGES, dépendance de la commune
de Chevron.
FORGES. Foy. Thier-des-Forces.
FORGES (aux), dépendance de la com-
mune de Yillers-lc-Temple.
FORGES -TIIIRY , dépendance de la
commune de 'jtheux.
FORIRE. Foy, Fourire.
FORSEILLE , ruisseau prenant sa
source au hameau du même nom , arrose
la commune de Lavoir et celle de Héron
où il active un moulin à farine.
FORSEILLE , dépendance de la com-
mune de Héron.
FOSSE, commune du canton et à 2
lieues 0. N. 0. de Stavelot, de rarrondisse-
ment et à 7 lieues de Yerviers.
Elle est bornée au N. par les communes
de Stavelot et de la Gleizc, au S. £. par
celle de Grand-Halleux , au S. par celle
d'Arbre-Fontaine , au S. 0. par la commune
de Liemcux, et à l'O. par celle de Basse-
Bodcnx . ( Grand-Halleux et Arbre-Fontaine
font part ie da grand-duché de Luxembourg . )
Ses dépendances sont : Au-dessous-de-
Henry-Moulin, Bergeval, Brume, Hcnry-
Mouliu , Mont-dc-Fosse, Pré-Castar , Saint-
Jacques et Trois-Ponts.
hydrographie : Cette commune est ar-
rosée, dans sa partie orientale, par la
rivière de Salm , qui se dirige vers le nortl
jusqu'au hameau des Trois-Ponts , où clic
se jette dans TAmblève. Le territoire est
encore baigné par plusieurs autres ruis-
seaux dont le plus important est celui de
Bodeux.
SOL : Le terrain présente des inclinai-
sons plus ou moins rapides; on y rencontre
des collines escarpées. Terre argilo-schis-
teuse, pierreuse et marécageuse. La couche
végétale est très-mince.
agriculture : On récolte seigle, avoine,
fourrages et pommes de terre. Près de la
moitié de la superficie est occupée par des
bois taillis dont l'essence se compose de
chênes, hêtres et bouleaux. L'aménage-
ment se fait de 15 à 18 ans. — On laboure
avec des bœufs. — Elèves de bêtes à cor-
nes. Beaucoup de moutons.
popuLAtiOM : 510 habitans.
habitations : Le chef-lieu de la com-
mune contient environ 25 maisons.
commerce et industrie : La principale
branche d'industrie consiste dans Tagricul-
ture et le commerce des bestiaux. Il va nue
pêclicrie sur la petite rivière de Salm. 1
moulin à farine sur le ruisseau de Bodeux
au lieu dit Au-Moulin; un moulin à bat-
tre le chanvre et une scierie de bois.
vov
AouTES BT CBEMiKs : La ooiumone est
traTersée par la roate du Condroz , qui ,
pendant une grande partie de Tannée , est
dans un si mauvais état que la coi^mune
peut être considérée comme n^ayant aucun
moyen de communication. Plusieurs che-
mins vicinaux également impraticables.
FOSSE , dépendance de la commune de
Modave.
FOSSE , dépendance de la commune de
Feneur.
FOSSE- A - BOIS , dépendance de la
commune de Héron.
FOSSE-D ELLEUR , dépendance de la
commune de Forêt.
FOSSELETTE , dépendance delà com*
mune de Chameuz.
FOSSEROULE, ruisseau arrosant la
commune de Hucorgne.
FOSSOUL ou FOSSEROULE , dépen-
dance de la commune de Hucorgne.
FOULERIE, dépendance de- la com-
xnane de Mortroux.
FOULERIE (là), dépendance de la
commune d'Ensival.
FOULERIE, dépendance de la com-
mune de Wegnez.
FOURIRE , dépendance de la ville de
Stavelot.
FOURNEAU , dépendance de la com-
mune de Marchin.
FOURNEAUX-DEJONDREZ, dépen-
dance de la commune de Grivegnée.
FOURON -LE-COMTE, eommune du
canton et à 1/2 lieue N. E. de DaeUiem,
de rarrondissemcnt et à 5 lieues N. E. de
Liège.
Elle est bornée au N. par les communes
de Brust-Eysden et Mheer (province de
Limbourg ) , à TE. par celles de Noorbeck
( même province) et Fouron-Saint-Martin ,
aa S. par le territoire de Warsage et de
Bemeau, et à TO. par celui Mesch (pro-
vince de Limbourg ).
Les dépendances de cette commune sont :
Altembrouck , Kattenroth , Ketten , Oete-
groeven , Schophem , Schophemerheyde ,
Snanwenberg, W intjensbeyde , Yitsen et
Sel.
FOU
JZ
BTDaoGR&pRiB : Le ruisseau de Voer
traverse ce territoire de TE. à TO., et fait
mouvoir 4 moulins à farine.
'' soL : La superficie oiTre des plaines assex
inclinées , et sur divers points des coteaux
rapides. Le terrain est en grande partie
sablonneux , glaiseux , argileux et siliceux.
La meilleure terre est une argile meuble,
de couleur fauve et d*un labour facile. La
profondeur de la couche végétale varie de
6 à 15 pouces environ.
AGRICULTURE : On cultîve le froment,
le seigle, Favoine, Torge, le 'houblon,
le trèfle, les féveroles, la vesce. Foin,
pommes de terre , navets ; quelques plantes
oléagineuses , légumes et fruits. Bois taillis ,
essence mêlée de chênes, bouleaux, char-
milles et coudriers , aménagés à 12 ans.
— Assolement sexennal; peu de jachères.
— Quelques élèves de chevaux et de bétail ;"
19 troupeaux de moutons de 80 têtes
chacun , dont un tiers de mérinos.— Laine ,
beurre.
POPULATION : 1,238 habitans.
HABITATIONS : Le chef-lieu comprend
environ 170 maisons, dont quelqnea-unes
sont asses bien bâties. Il y a 1 %lise et 2
maisons de campagne.
COMMERCE ET INDUSTRIE .' L^agriculture
est la seule branche d*industrie de cette
commune, depuis que ses distilleries ne
sont plus activées. -^ 5 moulins à farine et
1 pressoir à huile mils par eau, 2 brasse-
ries et 2 deux distilleries : ces deux dernières
chôment depais quelques années.
ROUTES ET CHEMINS : L^ancienuc route
de Liège à Aix-la-Chapelle traverse la com-
mune du S. au N. Plusieurs chemins vici-
naux très-pierreux et praticables en toute
saison.
FOURON-SAINT-MARTIN, commune
du canton et à 2 lieues N. 0. d^Aubel, de
Tarrondissement et à 4 lieues 1/2 N. N. 0.
de Verviers.
Elle est bornée au N. par la commune
de Noorbeck , à TE. par celles de Stenaeken
( province de Limbourg ) , Teuven et Hom-
bourg, au S. par les communes d'Aubel
et de Fouron- Saint -Pierre, et à TO.
10
74
FOU
par celles de Warsage et de Fonron-le-
Comte.
Cette commune a pour dépendances ;
Bery, Crindal, Ha^elsteîn, Heyde, Kys,
Planek, StrovenBoscfa , Ulvent, Veors,
Voert et Creuysberg.
HYDROGRAPHIE : Lc VcuTS ct le VocT ar-
Fosent son territoire. — Plosieurs étangs ,
dont un Fert de réseiroir à une papeterie.
SOL : Le tejToir , qui est élevé et siUonné
de collines , se compose de couches sablon-
neuses et argileuses ; dans quelques endroits
il est marécageux. La couche végétale a
généralement 6 à 15 pouces de profon-
deur.
ÀGRicuLTDAE : On récoltc envirou 1,450
rasières de froment, 1,617 de seigle, 512
d'orge, 1,250 d'avoine, 52 de pois, 291 de
fôves et 15 de sarrasin. Fourrages assez
abondans. Légumes , herhes potagères.
Cerises , poires et pommes en quantité.
Bois de futaie , dont les principales essences
sont le chêne, le frêne, le saule qui sert
aux constructions; bois taillis, dont la
coupe se fait à 13 ou 14 ans. — En 1830,
il y avait 115 chevaux, 5 poulains, 596
bétes à cornes, 25 veaux, 600 moutons,
180 porcs , 8 chèvres. On y élève des abeil-
les. Un assez grand nombre de lièvres,
lapins, renards et perdrix. — Les cours
d'eau et les étangs fournissent des truites.
— Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 1,091 habitans.
BABiTATiOMS : 6 fermes, 170 habitations
rurales et 70 cabanes, la plupart con-
struites en bois et argile , quelques-unes en
pierre et briques , 6 couvertes en ardoises ,
1 en pannes , le reste en chaume ; peu agglo-
mérées. 11 y a 1 église, 1 chapelle, 1 école
et 1 château.
COMMERCE ET i NDusTRiE '. La principale
branche d'industrie consiste dans Fagri-
enltnre et lexploitation des bois. Cette
commune possède 1 fabrique de papier gris,
3 brasseries, 1 fabrique de dréche et 1
moulin à farine mû par eau.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
naux , qui communiquent avec la ville de
M aebtricht et les communes de Slenaeken ,
VOIT
Teoren, Hombonrg et Henri -Chapelle,
sont assez facfles à exploiter en hiver.
FOURON-SÂINT-PIERRE, commune
dui^inton et à 1 liene 1/2 N. N. 0. d' Aubel ,
de l'arrondissement et à 4 lieues 1/2 N. de
Verviers.
Elle est bornée an N, et à FE. par la
«ommune de Fouron-Saint-Martin , ao S.
par celles d'Aubel et de Warsage, et à VO.
par cette dernière et la susdite commune
de Fouron-Saint-Martin.
Lés dépendances de cette commnne sont :
Loé, Paerds-Kerkhoir, Ruland, Rotfa,
Swaen-Petit-Herman et Yaterval.
HYDROGRAPHIE : Lé Tuisseaa de Yoer
arrose la partie N. du territoire , et fertilise
les prairies qu'il traverse dans son cours.
4 petits étangs.
SOL : Le terroir, composé de couches de
marne et d'argile, est déprimé et entre-
coupé de quelques collines sablonneuses.
La profondeur de la couche v^étale est de
5 à 14 pouces.
AGRICULTURE : On récoltc annuellement
environ 400 rasières de froment, 550 de
seigle, 200 d'épeantre, 400 d'orge, 600
d'avoine, 100 de fèves, 15 de pois. Four-
rages peu abondans. Pommes de terre.
Pommes et poires , dont une petite partie
se vend au marché. L'essence des bois taillis,
qui occupent environ 1/5 de la superficie,
sont mêlés de chênes , charmilles et bou-
leaux. ^- En 1850 , on comptait dans cette
commnne environ 52 chevaux , 4 poulains,
125 bétes à cornes , 400 moutons, 58 porcs ,
un petit nombre de ruches. Lièvres , lapins,
perdrix, cailles , bécasses ; renards ; truites
et carpes dans les étangs. — 525 livres de
laine, 4,000 livres de beurre et 6,000 li-
vres de fromage.
POPULATION : 421 habitans.
HARITAT10NS : 4 fermes , 27 habitations
rurales , 19 cabanes ; disséminées. Il y a
1 chapelle , 1 maison communale ct 1 châ-
teau antique. 1 artiste vétérinaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultore ,*
1 moulin à farine mû p|r eau.
ROUTES ET CHEMINS : Il y R un chemin
qui communique avec Aubel, Henri-€ha-
FRA
pelle et Maestricht. Les chemias TÎcmaoz ,
au nombre de 18 , sont généralement pra-
ticables en hiTer,
FOUYÈRE ou FOUIR, dépendance de
la commane de Jalbay.
FOXHÂLE, raissean qni longe la com-
mune de Rolland.
FOXHALLE, dépendance de la com-
junne de Herstal.
FOXH ALLES, dépendance de la com-
mune de Trembleur.
FRAGTT ou FRAITY , dépendance de
la commune de Theux.
FR AGNÈS 9 dépendance de la TiUe de
Liège.
FRAINEUX-TERNÉE, commune du
canton et i 2 lieues N. de Terwagne, de
Tarrondissement et à 3 lieues £. de
fluy.
SOI* : Cette commmie occupe un plateau
qui oi&e quelques pentes peu rapides. Le
sol se compose, en partie, d'une argile
légère de 6 à 7 pouces de profondeur , assise
sur un fond de terre forte et compacte, et
en partie, d*une terre blanchâtre reposant
SOT un fond glaiseux.
▲oaicuLTURE : Le terrain est bien cul-
tivé; il produit du seigle, de Tépeantre,
de TaToine et de gros légumes. Les bois
taillis sont peuplés de bouleaux parsemés
de quelques arbres de haute futaie; ils
s'exploitent tous les 15 ans. — On y compte
16 chevaux, 35 bétes k cornes, 20 porcs ,
et 200 montons.
POPULATION : 209 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculture.
BOUTES ET CHEMINS : La routc de Liège
à Dinant côtoie la commune à FEst.
FRAINEUX, dépendance de la com-
mune de Nandrin.
FRAlNEUX, dépendance de la com-
mune de la Reid.
FRAIPONT , commune du canton et à
1 lieue N. de Looveignez.
Ses dépendances sont : Rasse-Fraipont ,
A-Ia-Rruyère , Radweau , Reccoïn , Catina ,
Chameux, Fond -de -Halle, Halinsart,
Molinet , Roty (Haute et Rasse) Pont-ès-
Yaux, Transister, Terre-Renard, Troi»-
FRA
75
Renard, Goffbntaine, Uaveigné, Heid-le-
Moine, Heid-Moty, Ravary, Rive, Sur-
Treppe, Yoye-en-Croix.
HYDROGRAPHIE : La Ycsdro borne la
commune de Fraîpent au N., la partie à
rO. est arrosée par le ruisseau de Targnon ,
celui de Hareigné trarerse la commune du
S. au N.
SOL : Les bords de la Tesdre présentent
des montagnes assez éleyées. La nature du
terrain est argilo-sablonneuse , mêlée de
gravier, et dans plusieurs endroits de
schiste ou de grès , reposant généralement
sur roche calcaire et schisteuse. La couche
Tégétale varie de 4 à 20 pouces de profon-
deur. Cette localité contient duferoligiste
terreux globuliforme , du poudingue psam-
mitique {pire d'avoué des habitans du
Condros).
acRicu&TURs : On y récolte seigle,
épeautie, avoine , fourrages, légumes , et
fruits tels que pommes et poires. Ces pro-
duits ne soffisent pas poqr la consommation
intérieure. — Il y a beaucoup de bois taillis
dont Fessence est un mélange de chênes,
charmilles et bouleaux,
POPULATION : 882 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'industHe
consiste dans Tagriculture, et la fabrication
des canons de fusil. Un grand nombre des
habitans sont occupés aux manufactures de
draps de Verviers et de ses environs. —
1 tannerie sur le Harçigné ; 1 usine à canons
de fusil sur la Yesdre ; cet établissement
renferme 3 forges et 2 fourneaux ; on y
confectionne des fusils de calibre et de
munition. — 1 foulerie de draps à 4 bacs ;
elle a 1 tournant toujours actif; un second
tournant fait mouvoir 4 tours à lainer. —
Cette commune possède encore 1 moulin
situé sur la Yesdre , dont le tournant à
12 pouces 3/4 de hauteur, et qui fait
mouvoir alternativement une meule à
moudre les bois de teinture, une deuxième
à moudre Tépeautre et une troisième 4
moudre le blé; 1 moulin à tan et des fours
à chaux dont les produits ne sont employés
qu*à la culture.
ROUTES ET CHEMINS : La nouvcUc routc
76
FRA
dite Route-Rojrale^erla'Fèsdre trarerse
la commune de Fraipont.
FRÂIPONT (hadte et basse) , dépea-
dance de la commune de Fraipont.
FRAIPONT, dépendance de la com-
mune d'Olne.
FRAITURE , commune du canton et à
1/2 lieue S. de Nandrin, de Tarrondisse-
ment et à 4 lieues £. de Hny.
SOL : Superficie élevée , ofTrant un site
agréable ; terrain argileux , sablonneux et
pierren;c. Cette localité renferme la dolomie
( chaux carbonatëe magnésifere d*Haiiy).
AGRicuLTUBE : Ou récolte annuellement
enfiron 60 rasièrcs de seigle , 500 d^épeau"
tre, 1,500 d avoine, 60 d'orge. — Quelques
petites prairies ; fourrages pour la consom-
mation; pommes de terre, carottes, bet-
terayes. Pommes , poires , consommées dans
la commune. — Bois peuplés de chênes,
bétres et peupliers du Canada. — 80 che-
vaux de trait , propres an service de la ^
oavalerie légère; bétes à cornes , montons,
porcs. — On n'y soigne que très-peu Fédu-
cation des abeilles. Lièvres , lapins , perdrix,
cailles et bécasses ; loups et renards. —
Laine , beurre , fromage.
POPULATION : 313 habitans. Il s*y trouve
une brigade de maréchaussée.
HABITATIONS : £n pierre , briques , ou
bois et argile ; couvertes en chaume ou en
ardoises.
COMMERCE ET INDUSTRIE : FoUTS à chaUX
pour Tamendement des terres.
ROUTES ET CHEMINS : La Toute dc Liège
à Terwagnc passe à 3 milles de la com-
mune. Les chemins vicinaux sont presque
impraticables en hiver.
FRAITURE , dépendance de la com-
mune de Comblain-au-Pont.
FRANCE, ro^ez En-France.
FRANCHEMÔNT, dépendance de la
commune de la Reid.
FRANCHEVILLE , dépendance de la
yille de Stavelot.
FRANCHIMONT, dépendance de la
ville de Thenx.
FRANCK , dépendance de la commune
deWelkenraedt.
FRA
FRANGOMONT, dépenduioede la eom-
mune de Lambermont.
FRANCORCHAMPS, commone du can-
ton et à 1 lieue 1/2 N. de Starelot, de
Farrondissement et à 4 lieues 1 /2 de Verviers.
Elle est bornée au N. par la commune
de Sart, à FE. et au S. par la commune de
Malmedy (Prusse), au S. 0. et à FO. par
la commune de la Gleize.
Ses dépendances sont : Baronheid , Fa-
gneau , Fange-Martin, Cronchamps , Haze,
Hockay, Mastat et Ster.
HYDROGRAPHIE : La oommuno de Fran-
corchamps est arrosée par les ruisseaux de
Hockay et de FEau-Rouge : ce dernier tra-
yerse la partie méridionale du territoire.
SOL : Le territoire de cette commune est
nn des plus élevés du canton ; terrain argilo-
schisteux , pierreux et marécageux. La
profondeur de la couche végétale varie de
5 à 10 pouces.*
AGRICULTURE : Ce territoire est généite
lement peu fertile, les 3/5<^* de la superficie
sont couverts de pâturages communaux et
de bruyères. On n'y récolte qu^un peu de
seigle, de Favoine, des pommes de terre et
du foin. Il y a quelques bois taillis plantés
de chênes, de bouleaux et d^aunes : la
coupe s en fait de 15 à 18 ans. — Les terres
restent six , douze et même vingt ans en
jachères. Les travaux de Fagriculture se
font avec des bœufs. On y élève beaucoup
de bétes à cornes , des moutons et des pores
dont la chair est très-succulente.
POPULATION : 909 habitans.
HABITATIONS : Lc chef-licu de la corn-
mune renferme environ 50 maisons plus
ou moins bien construites. — 1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^cngraîsdu
bétail , qui formait atîtrefois la principale
branche d^industrie de cette commune, est
considérablement diminué depuis quelques
années. — 1 moulin à farine sur le ruisseau
de Hockay, au lieu dit Enlre-Îts-Deux'
Eaux . Deux foires par année , le 23 avril et
le 10 octobre.
ROUTES ET CHEMINS : Cette commune
est trayersée par la route de Spa à Malmedy
et à Stavelot. L'abondance des neiges qui
¥R£
tombent tons les ans dans ce pays , et qui
restent très-long-temps sans se fon^e à
canse de TéléTation du sol, rendent les
chemins vicinaux impraticables pendant
une grande partie de lliiver.
FRANCQUËVAL , dépendance de la
commune de Lambermont.
FRAUBACH, dépendance de la com-
mune de Bombaye.
FREFAIHAY , dépendance de la com-
mune de Spa.
FREHISSE, dépendance de la com-
mune de Queue-du-Bois.
FRÉLOUX , commune du canton et à
5 lieues^, de Waremme , de l'arrondis-
sèment et à 3 lieues de Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de Kemexhe, â.TE. par celle de Fooz, au
S. par la commune de Fexbe-au-Haut-
Clocher, et  FO. par celle de MomaUe.
SOL : Le terrain y est assez égal. Les
inclinaisons sont peu sensibles. Le sol est
argileux, légèrement sablonneux. La pro-
fondeur de la couche végétale est de 15 à
20 pouces. On trouve dans cette localité
de la chaux carbonatée et du fer sulfuré.
AGRICULTURE : Ou récolto du froment,
du seigle, de Forge, de Favoine, de Fé-
peautre, des féveroles, des pommes de
terre, du trèfle, des légumes et quelques
plantes oléagineuses. Les vergers sont plan-
tés de pommiers , poiriers , noyers et ceri-
siers. — Elèves de chevaux, de gros et
menu bétail. Cette commime est surtout
remarquable par le bel établissement horti-
cultural de M. Bcllefroid Van Hove, Fun
de nos plus zélés agronomes.
POPULATION : 84 habitans.
HABITATIONS. Lc chef-lietidelacommune
(contient 9 maisons plus ou moins bien
construites. On y remarque^un petit châ-
teau.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La principale
branche d'industrie est Fagriculture.
ROUTE» ET CHEMINS. Lcs chcmins vici-
naux sont peu praticables en hiver, et
dans les temps pluvieux.
FRERISSART , dépendance de Villers-
If-Tcmple.
FVH
77
FRETINNE (bois de) dépendance de la
commune de Nandrin.
FRISE 9 dépendance de la commune de
Saive.
FROIBERMONT, dépendance de la
commune d'Olne.
FROIDEBISE, dépendance de la com-
mune de Waremme.
FROIDECOUR , dépendance de la com-
mune de S tournent.
FROIDE-FOMTAINE, dépendance de
la commune de Villers-le-Temple.
FROID-HEID, dépendance de la com-
mune de Nessonveaux. ^
FROID-HEID, dépendance de la com-
mune d'Olne.
FROIDMONT , dépendance de la com-
mune de Haccourt.
FROIDMONT , dépendance de la com-
mune de Moha.
FROIDTHIER , dépendance de la com-
mune de Clermonté
FROID-VILLE , dépendance de la com-
mune de Rahier.
FROID-VILLE , dépendance delà com-
mune de Stavelot.
FRUMHT ou FREHEMT, dépendance
de la commune de Tignée.
FUM AL , commune du canton , de Far-
rondissement et à 2 liqnes N. N. 0. de
Hny.
Elle est bornée au N. par la commune
de Fallais, à FE. par celle de Warnant,
au S. par celles de Vinalmont et de Hu-
corgne, et à FO. par la commune de Mar-
neffe.
Ses dépendances sont les hameaux de
Foncourt et de la Basse.
HYDROGRAPHIE : Son territoire est tra-
versé du N. E. au S. 0. par la Méhaigne,
sur laquelle est établie une pêcherie con-
struite en bois , d*nne superficie de . 90
aunes.
SOL : Le terroir, qid est sitné dans un
fond, se compose de bancs sablonneux fort
épais, de bancs d^aVgile, et de couches
schisteuses. La profondeur de la terre vé-
gétale varie de 6 à 12 pouces.
AGRICULTURE : Les récoltes consistent
78
GEE
en iroment, seigle , épeaatro , orge , aToine ;
fourrages pour la consommation ; pommes
de terre, carottes, betteraves. Pommes,
poires, pnines, cerises. Bois plantés de
chênes, bouleaux et trembles. — Chevaux,
vaches , moutoos , porcs , dont une partie
est livrée au commerce. — Fort peu
d^abeilles. Lièvres et perdrix. — Laine,
beurre, fromage, miel, cire, peaux.
popoLÀTioN : 531 habitans.
HABITATIONS : Goustruites en pierre, en
6S£
briques, en bois et argile; ooarertes en
chaume , pannes et ardoises ; agglomé-
rées en partie. Il y a 1 église, 1 école et
1 château.
coBiiMERCE ET INDUSTRIE : 1 monlin. à
farine sur la Méhaigne; 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Lc chemiQ de Ville-
*
en-Hesbaye traverse cette commune et com-
munique avec la ville de Huy.
FUTYOIE, dépendance delà oommuae
de la Reid.
G
GÂILLARDMONT, dépendance de la
commune de Ghénée.
GARDE-DE-DIEU, dépendance de la
commune de Charneux.
GEER , commune du canton et à 2 lieues
S. 0. de Waremme, de Tarrondissement
et A 7 lieues 0. de Liège.
Elle est bornée au N. par les commu-
nes de Boelhe et Trognée, à TE. par celle
d*Hollogne-sur-Geer , au S. par les com-
munes de Darion, Ligney et Lens^aint-
Servais, et à TO. par celle de Lens-Saint-
Remy.
HTDROGRArHiE : Cette commune est
arrosée par le Geer.
SOL : Ce territoire , dont la surface est
plate, est en général argileux et maréca-
geux : les meilleures terres se composent
d'une argile douce et friable, de couleur
fauve et dune culture facile, ayant une
couche végétale de 8 à 10 pouces de pro-
fondeur. *
AGRICULTURE.: Ou récolte, année com-
mune, 1,100 rasières de froment, 400 de
seigle , 100 d'orge , 650 d'avoine , 70 de féve-
roles, pois et vesce. Pois, fèves, haricots,
carottes , betteraves , choux. On cultive
le pommier, poirier, prunier. Peupliers
du Canada, propres aux constructions.
— Assolement triennal et quadriennal.
Les jachères sont ordinairement rempla-
cées par les trèfles. Fumier, cendres de
hoUande et marne pour engrais ; 3 fermes.
En 1830 , on comptait dans la commune :
të chevaux , 12 poulains , 30 bétas i cor-
nes, 40 porcs et 150 moutons. Lièvres,
perdrix et cailles. — Laine, beurie,
fromage.
POPULATION : 249 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu renferme 56
maisons assez bien agglomérées ; elles sont
construites partie en briques, partie en
bois , et couvertes en chaume.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L agriculture.
Il y a 1 brasserie peu importante.
ROUTES ET CHEMINS *. Lcs chemins vici-
naux sont peu praticables en hiver.
GEER OU J AAR , rivière qui prend sa
source dans la commune de Lens-Saint-
Remy, canton die Wareoune, coule vers
TE. N. E. , arrose les villages de Geer, Da-
rion, Hollogne-sur-Geer, Grand- Axhe, la
ville de Waremme, Lantremange, Bergi-
lez, Lens-sur-Geer, et Orey, où elle tra-
verse la route de Liège à Bruxelles , et sert ,
dans cette partie, de limite à la province
de Liège et à celle de Limbourg. Elle
entre dans cette dernière province, passe à
Tongres , revient dans la province de Liège
pour en sortir après un court trajet, et va
se joindre à la Meuse, par la rive gauche,
à Maestricht, après un cours de 13 lieues.
Cette rivière parcourt dans la province
24 milles environ , et a 9 mètres de lar-
geur; sa pente est insensible depuis Lens-
Saint-Rcmy jusqu*à Tongres , parce qu'elle
GEH
coule sur le solde la Hesbaye, qui n'est
qu'une grande plaine légèrement inclinée
Ters la Meuse et FEscaut ; mais depuis Ton-
gres jusqu'à Maestricht , cette pente est très-
, rapide. C'est sur les rives du Geer et de la
Mébaigne que selrouTent les seules prairies
que Ton remarque en Hesbaye. Cette ri-
vière donne aussi le mouvement à plusieurs
moulins à farine dans la province. Elle
rrçoit, entre les communes de Bergilet et
Lens- sur «Geer, les eaux du ruisseau
dTeme, qui prend sa source à Yernau,
hameau de la commune de Saint-Georges.
La Mule, ruisseau formé de deux autres
plus petits , dont l'un a sa source à Creen-
wick, et l'autre aux environs de Boilhe, se
jette dans le Geer, à 2 milles au-dessus
d'Olcy,
GEETE (petite) , rivière qui prend sa
source à Thisnes, coule du S. O.auN. £.,
arrose Elixem , Wanghe , et sort de la pro-
vince non loin de Neerhespen , à 21 milles
de sa source, pour aller porter ses eaux à
la grande Geete, qui a son embouchure
dans la Demer. Elle arrose la partie N. 0.
du canton de Landen , et reçoit plusieurs
petits ruisseaux par sa rive droite. Cette
rivière a dans la province de Liège 8 à 9 mè-
tres de largeur, et fait mouvoir deux ou
trois moulins à farine.
GtLlV AUX ou GELIVEAUX , dépen-
dance de la commune d'Olne.
GELLÉE , dépendance de la commune
de Battice.
GELLÉE , dépendance de la commune
du Petit-Rechain.
GEMENICH , commune du canton et k
2 lieues 1/2 E. N. E. d'Aubel, de l'arron-
dissement et â 4 lieues N. N. E. de Ver^
Tiers.
Elle est bornée au N. par la commune
de Vais (province de Liinbourg), à l'E.
par le territoire neutre de Kclmis , au S.
par les communes de Moresnet et Montien,
et à rO. par celles deHombourg et Tenven.
Ses dépendances sont : Bleyberg , Neu-
moelen, Oude-Moelen, Terstraeten et Yoli-
kcrick.
HYDROGRAPHIE : Elle est limitée au S.
GEM
79
et à rO. par la Gueule, qui la sépare des
communes de Montzen , Hombourg et
Teuven. Son territoire est arrosé par un
grand nombre de sources; les principales
sont le Weschbach et le Brockbach , qui
vont se perdre dans la Gueule.
SOL : Inégal, entrecoupé de coteaux,
dont les pentes sont peu rapides ; terrain
argileux , sablonneux et marécageux ,
offrant la craie, la marne et le calcaire
anthracifère en extraction. La profondeur
de la couche végétale varie depuis 6 jus-
qu'à 15 pouces. Fossiles : trigonie circu-
laire, trigonia circulaia (Lam.); peigne
orbiculaire, pecten orhiculare (Sow.)}
hamites intermedius ( Sow. )
AGRICULTURE : Ourécoltc du froment, du
seigle, de l'orge , de l'avoine; toutes sortes
de légumes et d'herbes potagères. Pâtu-
rages excellens; fourrages qui se consom-
ment dans la commune; poires, pommes,
cerises. Bois taillis essences de chêne,
bouleau et charme; peupliers dont le bois
sert aux constructions. — Les meilleures
terres reposent rarement. — Elèves de bétes
à cornes, de veaux, de porcs et de mou-
tons. En 1830 , la commune avait 67 che-
vaux de trait, 7 poulains, 515 bétes à
cornes, 230 veaux, 224 porcs et 200 mou-
tons. — Lièvres, perdrix, bécasses; quel-
ques loups en hiver; beaucoup de renards.
— Laine, beurre, fromage , miel et cire.
POPULATION : 504 hommes, 55 1 femmes;
total : 1055 habitans, qui parlent alle-
mand.
HABITATIONS : Le chef-licu de la com-
mune renferme environ 45 maisons, le
hameau de Volikerick 25 , et celui de Ter»
straeten 24; elles sont construites en pierre,
en briques , en bois et argile , et couvertes
en chaume, très-peu en ardoises; dissémi-
nées. On y trouve 1 église , 2 chapelles et
1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE: La presquc
totalité des habitans s'occupent de Fédu-
cation du bétail, lis font commerce de
laitage, et transportent leurs denrées au
marché d'Aix-la-Chapelle. — Il y a 1 moulin
à foulon, 2 moulins à blé et à écoroe.
80
GEO
alimentés par la Gaeuîc, et 1 brasserie.
1 carrière de pierres calcaires , 1 de pierres
à paver, et 2 fours à chaux.
ROUTES ET CHEMINS : 35 chemius vici-
naux d une exploitation difficile en hiver.
GEMERETH , dépendance de la com-
mune de Baelen.
GEMINE, affluent de la Meuse.
GENSTERHOF , dépendance de la com-
mune de Homhourg.
GEORGES (saint) , commune du canton
et à 1 lieue E. de Bodegnée, de Farron-
dissement et à 3 lieues 1/2 N. E. de Huy.
Elle est bornée au N. par les com-
munes de Horion -Hozémont et Verlaine ,
à TE. par celles de Glexhc et Awirs, au
S. par les territoires d'Engis et Hcrmalle-
sous-Huy , et à TO. par ceux de Flône,
Jehay et Verlaine.
Cette commune se compose de son chef-
lieu et des hameaux suivans , savoir i Dbm-
martin , Mallieue , Oulhaye , Oultrecharop,
Stockay, Sur-le-Bois, Tincelle, Warsée
et Yernau.
HYDROGRAPHIE : Elle cstarroséc par plu-
sieurs petits ruisseaux, qui y prennent
leurs sources: le plus considérable est
l'Yeme, qui prend naissance au hameau
d*Yernau. Quelques étangs servent d'abreu-
voirs au bétail.
SOL : Le terrain , asseï inégal , est entre-
coupé de coteaux très-rapides. Le sol se
compose d'une terre açgileuse ou glaiseuse,
froide, mêlée de schiste, de silex et de
grès. La profondeur de la couche végétale
varie de 7 à 16 pouces.
agriculture : On récolte, année com-
mune, environ 2,000 rasières de froment,
2,000 de seigle, 1,000 d'épeautre, 700
d'orge, 3,000d'avoine. Fourrages; pommes
de terre , carottes , betteraves , pois , fèves,
choux. Pommes, poires, prunes, dont
une partie se vend au marché. On y cul-
tive la vigne. Les bois sont peuplés de
chênes, hêtres et peupliers. — Assolement
sexennal; fumier, chaux, marne pour
engrais ; 19 fermes. — Élèves fie chevaux
et bétail. En 1830 , on comptait dans la
commune 197 chevaux, 76 poulains,
G£R
442 bêtes à cornes, 148 veaux, 850 porcs
et 490 moutons. VolaiUe ; quelques nicbes
d'abeilles; lièVres, perdrix, cailles. Les
étangs nourrissent des carpes. Cette com-
mune livre annuellement au commerce
environ 400 toisons , 2,200 livres de
beurre , 1,000 de fromage, et 200 peaux.
population : 1,664 hommes, 1.705
femmes; total : 5,369 habitans.
dabitations : Cette commune reoferme
125 habitations rurales, 19 fermes ,250
cabanes et 6 maisons particulières ; elles
sont, en grande partie, construites en
pierre et briques , presque toutes couvertes
en chaume , un très - petit nombre en
pannes ou ardoises. Il y a 1 église, 1 cha-
pelle et 1 école primaire. Le château de
Warfée ou Warfusée , situé sur une émi-
nence, est un vaste et bel édifice, d'une
construction solide; la principale façade
présente un grand corps de logis bien
ordonné et flanqué de deux belles tours
carrées. Les jardins sont vastes et élégans;
plus de 150 bonniers de bois d'agrément
en embellissent les alentours. On remarque
aussi le château d'Oulhaye, qui est con«
struit à la moderne.
commerce et industrie : L'agriculture
et l'exploitation des mines et usines. —
2 moulins à farine, dont I est mû par
vent , et 1 par eau ; — 1 alunière , plusieurs
mines de houille et 1 carrière de pierre à
paver.
routes et chemins : La route de Liège
à Huy longe la commune, au S. On y
compte 93 chemins vicinaux, d'une exploi-
tation plus ou moins difEcile ; le principal
chemin traverse le territoire du S. au
N.O.
GERARD-SART , dépendance de la
commune de Saint- André.
GERAUSAULX, dépendance delà com-
mune de Thimister.
GERMAIN ( SAINT ) , dépendance de la
commune de Cornesse.
GERMAIN ( SAINT ) , dépendance de la
commune de Soiron.
GERNECHAMPS, dépendance de la
commune de Liemeux.
GLE
GEROMONT ou GERAUMONT, dé-
pendance de la commune de Comblain-au<
Pont.
GERON ou GERONT, dépendance de la
commune de Coathuin.
GERONSTER ( la ) » dépendance de la
commune de Spa.
GERTRUDE ( sainte ) , dépendance de
la commune de Landen.
GHEXHE , ruisseau qui traverse la com-
mune de Lierneux.
GIBE ou GIPPE, dépendance de la
commune d'Aywaille.
GILBURT , ruisseau qui arrose Tinté-
rieur de la commune de Ghaudfontaine ,
et se perd dans la Yesdre.
GILEPPE, petite rivière qui prend sa
source dans les Hautes-Fanges , et se jette
dans la Vesdre.
GILLE (saint) , dépendance de la ville
de Liège.
GILLES ( saint) , dépendance de la com-
mune de Saint-Nicolas.
GILTAY , dépendance de la commune
d'Engis.
GIVES , dépendance de la commune
de Ben.
GLAIN , dépendance de la commune
d'Ans-et-Glain.
GLEIZ£(la), commune du canton et à 2
lieues 0. N. 0. de Stavelot , de Tarrondis-
sement et à 6 lieues S. de Verviers.
Elle est bornée au N . par la commune de
Spa, â TE. par celles de Francorcbamps et
Stavelot, au S. par les communes de Sta-
velot, Fosse et Basse-Bodeux , et à FO par
celles de Rabier et Stonmont.
Ses dépendances sont : Andrimont,
Beauluup, Borgoumont, Cbeneuz (le),
Chevronbeid, Cour, Eybomont, Heitri-
inont , Au-Monceau, Au-Moulin, Neuville,
Roanne , Roumé , Ruy , Venne , et Vaux-
Renard (ferme isolée).
BYDK0GRAPRIE : La partie occidentale du
territoire est arrosée par TAmblève, dont les
débordemens, surtout en biver, causent
de grands dommages au riverains. Le
Royne, ruisseau qui vient de Francor-
cbamps, et le petit ruisseau de TAbreu-
6L£
81
voir , baignent aussi le territoire de cette
commune.
SOL : Terrain très-inégal , boisé , tatre-
coupé de montagnes et de coteaux, dont
les pentes sont plus ou moins rapides. Les
parties les plus élevées sont couvertes de
bruyères. Le sol est argileux , schisteux et
rocailleux. La profondeur de la coucbe
végétale est de 6 à 9 pouces environ.
AGRiccLTUBE : Lc territoire est ense-
mencé en seigle et avoine pour la majeure
partie. On récolte environ 1,600 rasières
de seigle, 140 de froment et 3,200 d'avoine.
Pommes de terre en abondance et de bonne
qualité. Pommes, poires et cerises. Les
prés situés le long de TAmblève et du
Royne, donnent de bon foin. Bois taillis
et de baute futaie; le cliéne, le bouleau , le
cbarme , le bétre et le coudrier , sont les
essences qui dominent j Taménagement se
fait à 18 ans. II y a une aunaic sur les bords
du ruisseau de Royne. — Jachères. On
emploie ordinairement 20 voitures de fu-
mier pour Tengrais de 22 perches de terre
ensemencée en seigle. On se sert de bœufs
pour les travaux agricoles. Le prix de la
journée d'un ouvrier travaillant à la terre
est de 32 cents avec la nourriture. Le prix
moyen pour le labour d'un hectare est de
10 florins. — Peu de chevaux, un plus
grand nombre de boeufs, de vaches et de
moutons ; élèves de porcs et de veaux , et
engrais de ces derniers j volaille ; éducation
des abeilles ; lièvres , perdrix et bécassines
en grande quantité ; beaucoup de renards ;
quelques loups et sangliers en biver. —
Exportation de veaux, porcs et poulets
gras. — Laine, beurre, miel et cire. —
Fréquentation des marchés de Stavelot et
de Spa , où se rendent chaque année des
marchands pour acheter la laine et le
beurre.
POPULATION : 710 hommes, 696 femmes;
total : 1,406 habitans.
HABITATIONS : Le cbef-licu contient en-
viron 45 maisons ; elles sont la plupart
construites en pierre, bois et argile, et
couvertes en paille, quelques-unes en ar-
doises i tontes disséminées. Cette commune
11
82
6LE
possède 3 écoles primaires, dont deox pro-
visoires et non aatorisées , fréquentées seu-
lement en hiver.
coMMEBCE ET INDUSTRIE : Produits agri-
coles. — 3 moulins à farine mus par eau.
ROUTES ET CHEinNS : Lcs chemius vici-
nauz sont d'une exploitation difficile en
hirer , à cause de la neige Jqui y séjourne
long-temps. Le chemin principal est celui
qui yient de Spa et traverse la commune
du tl» an S.
GLEXHE , commune du canton et à 2
lieues S. 0. de Hollogne- aux -Pierres,
de larrondissement et à 3 lieues 1/2 S. 0.
de Liège.
Elle est bornée au N. par la commcme de
Horion-Hozémont , au S. et à TE. par la
commune des Awirs , et à TO. par celle de
Saint-George.
Ses dépendances sont Bonvrie , Godin et
fiantepenne.
HYDROGRAPHIE : Ellecst arrosécau S. £.
et â rO. par le ruisseau de Horion-Uraé-
mont.
80L : La surface de ce territoire est iné-
gale , et offre sur divers points des pentes
assez rapides. Le sol est argileux , schisteux
et rocailleux. Couche végétale de 6 à 14
pouces environ de profondeur.
AGRICULTURE : Ou j récoltc du froment
et du seigle ; les fourrages ne suffisent pas
à la consommation . Les principaux légumes
cultivés en grand sont les pommes de terre
et les carottes. Les arbres fruitiers ne
réussissent point. Bois taillis plantés de
chênes , charmiUes, bouleaux et saules. —
Assolement triennal ; fumiers naturels et
marne pour Tengiais des terres. Le dernier
recensement donne à cette commune 24
chevaux , 7 poulains , 28 bétes k cornes,
12 veaux et 180 moutons; on élève aussi
des porcs et peu de volaille. Lièvres et
lapins en petit nombre.
POPULATION-: 138 habitans.
HABITATIONS : 17 maisons en pierre et
en briques , toitures en chaume. 2 fermes.
II y a une église, et une maison commu-
nale 'y point d'école. On remarque sur un
rocher appelé Haute^Penne , un antique
6L0
château qui appartient au dncd'Aremliei^.
COMBiERCE ET INDUSTRIE : 5 m0olill5
mus par eau , dont 3 à farine, 1 k hmle
€t 1 à battre le chanvre. Extraction de la
houille.
ROUTES ET CHEMINS : La oommune est
traversée par un chemin vicinal qui com-
munique avec la route de Namur â Liège.
GLONS , commone et chef-lien de can-
ton , de larrondissement et à 2 lieues 1/2
N. de Liège.
Elle est bornée au N. et à FO. par les
communes de SI use, Hilen et Roelenge
(province de Limbourg), à FO. et au S. par
celles de Fexhe-Slins et Paifve , et à FE.
par la commune de Houtain -Saint ^Si-
méon.
Cette commune se compose de son chef-
lieu, et des hameaux de Boir, Brus,
Oborne, Saint-Laurent, Saint-Pierre et
Wicknaille.
HYDROGRAPHIE : Le Goer arrose son ter-
ritoire de FO. à IT. ; ses inondations nui-
sent beaucoup aux propriétés riveraines.
SOL : Le terrain est très-inégal , entre-
coupé de collines , dont quelques-unes ont
une forte inclinaison. Les plaines présen-
tent des ondulations plus ou moins sensi-
bles. La majeure partie des terres arables
occupent des plateaux élevés et d^un accès
difficile : circonstance qui augmente consi-
dérablement les frais de culture, en ce qui
concerne particulièrement le transport et
le placement des engrais. Le sol se compose
d*une terre argileuse , sablonneuse , mar-
neuse , mêlée de sOex ; le bassin du Geer
oiFre un terfain d'alluvion. La couche
végétale a 3 à 9 ponces de profondeur.
AGRICULTURE : Ce tcrroir est bien cul-
tivé , et produit froment, épeantre , orge ,
seigle, avoine, féTeroles, trèfle, foin,
pommes de terre; plantes oléagineuses,
légumes et fruits. Une partie de la com-
mune est plantée en bois taillis , essence de
charme , frêne et coudrier ; leur aménage-
ment se fait de 7 à 9 ans. — Elèves de
bétail ; fréquentation du marché de Liège.
POPULATION : 1,965 habitans.
Parmi les gens du peuple, on remarque
GOS
aa grand nombre de pfathysiques : les
iabriqaes de chapeau et d^ouTrages en
paille , où la classe onvrière , au milieu de
vapeurs sulfureuses , est obligée de puiser
ses moyens de subsistance , contribuent à
développer des maladies de poitrine plus on
moins graves.
HABITATIONS : Le cbcf-lieu est situé en
grande partie sur la rive droite du Geer,
dans un fond ^ les maisons sont assez bien
bâties.
L*an 1692 (le 18 septembre) il se fit
ressentir dans le pays un tremblement de
terre, pendant lequel les cheminées k
Glons tombèrent , les murs se fendirent ,
et la tour de Téglise , violemment ébranlée,
laissa cboir plusieurs pierres. Ce fait est
constaté dans un ancien manuscrit conservé
à Glons.
coifMSBCE XT INDUSTRIE : L'agriculture
et la fabrication dés chapeaux de paille sont
les principales branches d'industrie de cette
commune. Les femmes , les filles et jus-
qu aux enfans en bas âge s'occupent de la
formation des tresses, et les hommes de
lassemblage des mêmes tresses. Il se fait â
Glons nn débit considérable de ces chapeaux
de paiUe. Une grande partie des habitans
émigrent en été pour exercer leur profession
dans les villes voisines, et reviennent passer
rhiver da|is leur commune. — 4 moulins
â farine mus par Feau du Geer, dont 2 avec
pressoir â huile , et là monder Tépeautrej
5 brasseries où Fou fabrique de la bierre
brune pour la consommation de la com-
mune et des environs.
KouTss ET CHEMINS : La route de Liège
à Tongres passe â peu de distance de la
commune. Plusieurs diemins vicinaux
assez escarpés et peu praticables en hiver.
GOBEE, dépendance de la commune de
Trembleor.
GODIN , dépendance de la commune de
Glezhe.
GŒ , commune du canton etâ 1/2 lieue
S . S. £ . de Limbonrg, de Tarrondissement
et à 1 lieue 1/4 E. de Verviers.
Elle est bornée au N . par la commune de
Limbourg , à TE. par celle de Baelen, au S.
GO£
83
par le territoire de Meinbach, et à FO. par
celui de Jalhay.
Ses dépendances sont : Betaene, Handri-
mont, Hèvremont, Nantistay et Pier-
resse.
HYDROGRAPHIE : Cette commuDC est arro-
sée par la Yesdre. Les ruisseaux de Bove-
gnée , Borchéne et Gileppe lui servent de
limite, entre les communes de Limbourg,
Jalhay et Membach.
SOL : Ce territoire , qui forme un p||Éeau
dont les inclinaisons sont peu sensibles , est
borné â FE. par de petites montagnes et au
S. par une coUine boisée. Le terrain est
argileux , schisteux , mêlé de gravier. La
profondeur de la couche végétale varie de
4 â 12 pouces.
^AORicuLTVRB : On récolte du froment ,
du seigle , de Forge , beaucoup d'avoine et
de pommes de terre ; peu de légumes et de
fruits. Bois taillis formés des essences dej,
chêne , bouleau et coudrier. — Assolement
triennal et sexennal ; on emploie la chaux
comme engrais. 10 fermes. — Environ 40
chevaux , 152 bêtes à cornes , 32 veaux ,
290 moutons, 67 porcs, 15 chèvres;
quelques ruches d'abeilles j lièvres, perdrix;
renards, sangliers et chevreuils. La Yesdre
nourrit des truites. — Laine ; beaucoup de
beurre qu on porte aux marchés de Y erviers
et Limbourg.
POPULATION : 264 hommes, 232 femmes ;
total : 496 habitans.
HABITATIONS : Ou compto daus la com-
mune 60 habi^tions rurales , 10 fermes et
18 maisons particulières, construites en
briques et couvertes en chaume , plus ou
moins agglomérées. — 1 église , 1 maison
commune , 1 école , et 1 maison de cam-
pagne de construction ntodeme.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Il y B 1 fila-
ture à mécanique , et 1 moulin â foulon ,
alimentés par la Yesdre. — 4 fours â
chaux.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de la
Yesdre avoisine la commune. 17 chemins
vicinaux assez bien entretenus.
GOÉ-SOUS-LE-MOUSTIER, dépen-
dance delà commune de Limbourg.
84
GOT
GOFFONTAINE, dépendance de k
commune de Fraipont.
GOFFONTAINE, dépendance de la
commane de Cornesse.
GOIKA. Voyez Gutha.
GOIRHET. Voyez Gordet.
GOMEFOSSE (fonds de) , dépendance
de la commune de Tremblenr.
GOMELEYAY, dépendance de la com-
mune de Nessonvauz.
. OiMZE-ANDOUMONT, commune du
canton et à 5/4 de lieue N. 0. de Lonvei-
^nez, de rarrondissement et à' 2 lieues 1/2
S. E. de Liège.
Ses dépendances sont : Croîx-Henrard ,
Fonds-de-Tige , Grocfm, Nachelet, Mos-
beui et Thiers-des-Forges.
HTDROGRAPBTE : Cette commuue est ar-
rosée par le petit ruisseau de Mosbeux.
SOL : Ce territoire est montuenx et aride
au N.; au S., il offre quelijues coteaux peu
rapides et des terres arables. Le sol est en
général argileux et rocailleux, et repose
sur un fond calcaire ou schisteux. L'épais-
seur de la couche végétale est de 4 à 13
pouces environ.
AGRicuLTiTiiE : Produit épeautre, aroine,
foin, trèfles, pommes de terre et légumes.
Les vergers sont plantés de pommiers et
de poiriers. Les Lois taillis peuplés de bou-
leaux , aunes et charmes. Assolement trien-
nal. — On y fait des élèves de chevaux, de
bétes à cornes et de moutons.
POPULATION : 504 habitans.
HABITATIONS : 1 château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'éducatiou
du bétail et la culture des terres. — 1 mou»
lin à blé sur le Mosbeux.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de Liège
à Spa traverse le territoire de cette com-
mune à ro.
GOREUX , dépendance de la commune
de Voroux-Goreux.
GORHET ou GORRHEZ , dépendance
de la commune d'Aubel.
GORONNES ( LES ) , dépendance de la
commune de Limbourg.
GOT ALLE , dépendance de la commune
de Louveignex.
GRA
GOT ALLE , dépendance de la conuiiuric
de Sprimont.
GOTH AT , dépendance de la ooxxuxm.ii.<
de Flémalle (Grande).
GOTTE , dépendance de la commixiie de
Romsée.
GOTTES (aux). Voyez Aux-Gotxes.
GOTTES (les), dépendance de la com-
mune de Vaux-sous-Chèvremont.
GOUHY, dépendance de la coxnixiaiie
de Boncelles.
GOUT-ENTRE-DEUX-EAUX, dépen-
dance de la commune de Chameux.
GRACE-MONTEGNÉE , eommone dn
canton et à 1/2 lieue N« E. de Hollc^^e-
aux-Pierres.
Elle est bornée au N. par les oommanes
de Loncin et Ans-et-Glain , à TE. par celles
de Saint-Nicolas et Tilleur, au S. par la
commune de Jemeppe , et à TO. par les com-
munes de Mons et Hollogne-aux-Pierres.
Cette commune se compose de son chef-
lieu, et des hameaux de Berleur, Jal,
Longue-Voye, Lamay, Pansy, Rcnalde,
Au-Tillou. Trixhayet Werihas.
HYDROGRAPHIE : Une très-pctitc partie
de son territoire est arrosée par le ruisseau
de Hollogne.
soL : Sa superficie est assez inégale , ex-
cepté au N. , où le territoire offre de beDes
plaines arables. Le sol est, en général,
argileux, sablonneux, schisteux et pierreux;
' il renferme de la marne et de vastes dépôts
houillers. L^épaissenr de la couche v^étale
varie de 10 à 20 pouces.
AGRICULTURE : Produit froment, seigle,
orge, épeautre , avoine, trèfles, fourrages,
pommes de terre. La culture des légumes
et des arbres fruitiers y est bien soignée;
peu de bois : quelques taillis peuplés de
bouleaux , charmilles et coudriers , dont les
coupes ne sont point réglées. — On cultive
à bras. — Peu de gros bétail; 1 seul trou-
peau de moutons. — Fréquentation des
marchés de Liège.
POPULATION : 5,664 habitans.
HABITATIONS : Le chef-licu contient en-
viron 620 maisons; quelques-unes sont
habitées par des propriétaires trifr^isés.
GRA
i]Qf cOMHXKCE BT XNDusTBis : Les piindpakft
l>rancbe8 d'industrie sont Texploitation
-^ des mines de houille , et Tagricnltare. Un
^and nombre d'babitans de cette com- .
;v mune , hommes , femmes et enfans , se li-
vrent à un genre d'industrie particulier,
,-P qui consiste dans le colportage de Tille en
, . ville , et de village en village , des produc-
tions du solî non seulement de la com-
^ mone , mais encore des marchandises pro-
venant de la ville de Liège et de sa banlieue,
i^ Les femmes employées à ce mode de trans-
port, sont connues vulgairement sous le
nom de Boteresses» — Il y a 1 moulin à
.^ eau, et 1 à vent, pour moudre le blé; 1
pressoir à huile et 2 brasseries.
BOUTES ET CHEMINS : La grande route de
Liège à Bierset traverse le territoire de cette
commune de FE. à TO. Les chemins vici-
naux sont d'une exploitation di£Glcile en
, hiver.
GR AND-AXHE. Voyez Axhe ( grand).
GRAND-BOIS. Voyez Bois(orand).
GRANDCH AMP-DES AINTGILLES ,
dépendance de la commune de Saint-Ni-
colas.
GRANDGHAMPS , dépendance de k
commune de Jupille. ,
GRANDE-PLACE, dépendance de la
commune de Theuz.
GR ANDES-fOSSES , dépendance de la
commune de Queue-dn-Bois.
GRAND-FOSSE , dépendance de la ooni-
mune d*Esneux.
GRAND-H ALLET ( moulin de ) , dé-
pendance, de la commune de Grand-Hallet.
GRAND-HEID, dépendance de la com-
mune de Bras.
GRAND-HORRE ou XHORE , dépen-
dance de la commune de Battice.
GRAND-POIRIER , dépendance de la
commune de Vicrset.
GRAND-RECHAIN. F<^ez Rechain
(grand).
GR ANDRY , dépendance de la commune
de Comesse.
GR ANDRY , ruisseau qui fait mouvoir*
une filature de laine dans la commune de
G>rne866, et va se jeter dans la Yesdre.
6RA
85
GRAND-SART. Foyez Gsrard-Sart.
GRAND-TRIXHE, dépendance de la
commune de Yerbomont.
GRAND-VEAU , dépendance de la com-
mcme de Nandrin.
GRANDVILLE, commune du canton
de Waremme, de larrondissement et à
4 lieues N. 0. de Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de Horpmael (province de Limbonrg) et
par celle d'Oreye, à TE. par la commune
de Lens-sur-Geer , au S. par Hodeige, et
à rO. par Bergilet et Heers. (Cette der-
nière fait partie de la province de Lim-
bonrg).
La commune se compose de son chef-lieu
et d*un hameau appelé Maison Courte^
HYDROGRAPHIE : Lc GecT arrosc la com-
mune au S. et à TE. , et la sépare de la
coDunune de Lens-sur-Geer. LTerne tra-
verse aussi une partie de son territoire.
SOL : Bas et coupé par de petites collines ;
terrain de médiocre qualité, argileux,
sablonneux, et en partie rocailleux. La
couche végétale a 5 à 10 pouces de pro-
fondeur.
AGRICULTURE : Ou récolte froment , orge,
avoine , épeautre , etc. ^ fourrages peu abon-
dans ] pommes de terre, carottes en petite
quantité ; très-peu de pommes et de poires ;
point de bois , quelques peupliersseulement.
— Chevaux , bétes à cornes et< moutons
en petit nombre 5 poules et pigeons ; lièvres ,
perdrix et cailles. — Laine, beurre et fro-
mage pour la consommation.
POPULATION : 1 79 hommes , 167 femmes;
total : 346 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-liçu coutieut 65
maisons contruites en pierre, briques , bois
et argile., la plupart couvertes en chaume
et quelques-unes en tuiles.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habitaus
se livrent exclusivement à lagriculture.
1 pressoir à huile , en non activité depuis
plusieurs années.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Saint-Trond à Liège passe à 1/4 de
lieue N. du chef -lieu; Tancienne voie
romaine dite Brunehaud, traverse le ter-
6RI
ritoire da S. 0. aa N. 22 dicmins Ticinaiu:
d'assez difficile exploitation en hiver.
GRâND-ZEIE ou ZÉES, dépendance
de la commune de PlaineTeaux.
GRANGES (le»), dépendance de la
commune de Rotheox-Rimière.
GRAVIER (le) , dépendance de la corn*
mnne de Ghénée.
GRETRT , dépendance de la commune
fie Rolland.
GRIHANSTER , dépendance de la corn*
mune de NessonTauz.
^RIMBOIRIEUX , dépendance de la
commune de Herstal.
GRIMONSTER , dépendance delà com-
mune de Ferrières.
GRIRY ou GRIZT , ruisseau qui prçnd
sa source dans la commune de Louveignes
et arrose celle de Sprimont.
GRISE-PIERRE , dépendance de la com-
mune de Saint-André.
GRIYEGNÉE, commune du canton, de
Farrondissement et à 1/2 lieue S. £. de
Liège.
Elle est bornée au N. par la Meuse et
la commune de Jupille, à TE et au S. par
le canton de Fléron, et à 1*0. par TOurte.
Ses dépendances sont : BeUe-Fontaine ,
Bois-de-Breux , Bressouz , Bruyères ( les ) ,
Fonmaux-Jondrez (les), Malyeau, Péville,
Robertmont, Thiers (sur les), Tombay,
Trou-Louette Yerte-Humeresse, et Wex.
HYDROGRAPHIE : Le territoire est baigné
par 4a Meuse et TOurte.
SOL : L'aspect du territoire est varié ; le
sol , de nature argileuse , scliisteuse et sa-
blonneuse , est généralement bien cultivé.
Les meilleures terres ont une couche végé-
tale de 15 à 20 pouces.
AGRICULTURE : La culture des terres y
est très-bien soignée. ^On y récolte du hou*
blon , du seigle , de Tavoine; beaucoup de
foin et de légumes. Les vergers sont plan-
tés de pommiers, poiriers, pruniers et
cerisiers. On y. cultive aussi la vigne. Quel-
ques bois taillis. — Elèves de bétes à cornes.
POPULATION : 2,199 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Il y a 1
mine de houille en exploitation , 3 petites
GUL
distilleries, 1 moulin à farinfi, 1 moulin à
broyer les couleurs, 1 filature de laine, et
2 laminoirs sur TOurte.
ROUTES ET CHEMINS : La Foute de la
Yesdre et celle de Liège à Aix-la-Chapelle.
traversent le territoire de cette commune.
GRIVOT 9 dépendance de la commune
de Chameux.
GROCFIN OU GROS-CONFIN , dépen-
dance de la oonunune de Gornsé-Andou-
mont.
GROSONEUX , dépendance de la com-
mune de Chameux.
GROSSE-PIERRE , dépendance de la
commune de Beaufays.
GROSSES * BATTES rqre^t battes
(grosses),
GROSSES-PIERRES, dépendance de
la commune de Hollogne-aux-Pierres.
GROSSES-PIERRES , dépendance de la
commune de Forêt.
GROSTHIER , dépendance de la com-
mune de la Reid.
GROUMONT, ruisseau qui arrose la
commune de Liemeux.
GRUMSBEMPT, dépendance de la com-
mune de Gemenich.
GUELDRE , dépendance de la conamuiie
de Cerexhe-Heuseux.
GUEULE (la), rivière qui prend sa
source à Eynatten (Prusse^, coule du S. £.
au N. 0. , entre dans la province de Liège
à Moresnet , arrose le territoire de Geme-
nich et de plusieurs hameaux, et pénètre
dans le Limbourg par Sippenaeken. Cette
rivière, qui reçoit les eaux de la Guipe,
à 2 lieues N. de Sippenaeken , se jette dans
la Meuse k 1 lieue environ au-dessous de
Maestricht. Le cours de la Gueule est très-
rapide et sujet à des déhordemens fréquens ;
il fait mouvoir dans If province des mou-
lins k farine , 1 moulin k tan et 1 à huOe,
des fouleries et 1 usine à canons.
GUËULES-DE-LOUP, ruisseau qui
prend sa source à Chantrain , et va se perdre
dans les fonds de Forêt.
GUIHA ou GOIRA , dépendance de la
commune de Flémalle (Haute).
GULPE ou GALOPPE (uk), rivièie qui
HAC
prend naissance à 1/4 de lieue N. de
Henri-Chapelle, passe sar le territoire de
Sinnicli et de Teuren , et , après on cours
de 5 lieues environ , se jette dans la Gueole,
à 1/4 de liene au-dessus de Gartiels (pro-
yince de Limbourg). Cette rivière est très-
HAD
87
rapide et sujette à des débordemens; elle
fait mouvoir plnsiears moulins à farine*
GULPEN , dépendance de la commune
de Hombourg.
GURNE, dépendance de la commune
de Battice.
HAAG, dépendance de la commune de
Moresnet.
HABIEMONT, dépendance de la coià-
mune de Chevron.
HABOSA ou HALBOSART, dépen-
dance de. la commune de Viilers-le-
BouiUet.
H AGBIRSTIER , dépendance delà com-
mune de Rolland.
H ACCOURT , commune du canton , de
Farrondissement et à 2 lieues 1/2 N. N. E.
de Liège.
Bornée au N. par les communes de
Wonck (province de Limbourg) et Liibe,
à TE. par la commune de Yisé , au S. par
ceUes de Hermalle et Oupeye , et à l'O. par
les communes d'Heure-le-Romain et Hou-
tain-Saint-Siméon .
Ses dépendances sont Froidmont et Hal-
lembaye.
bturogaaphie': Le territoire de cette
commune est arrosé par le Grand- Aax,
qui sert à Firrigation des prés.
SOL : Si Fon en excepte les terrains situés
dans le bassin de la Meuse , la surface du
terroir présente un assez grand nombre
d'inégalités. Les plaines , au S. et à FO. ,
sont plus ou moins inclinées , et , sur divers
points , la pente des coteaux est très-rapide.
— Terrain argileux, sablonneux, mêlé de
silex.
AGRICULTURE : Auuéc commuue on ré-
colte environ 5,000 mesures de seigle,
autant de froment et d orge , 8,000 d'a-
i^oine; fourrages pour la consommation;
pommes de terre, carottes, baricots,
oignons, cboux; pommes, poires, cerises,
noix. Bois taillis plantés d ormes , de frê-
nes et de coudriers . — Assolement triennal .
— 77 cbevaux, 15 poulains, 200 bétes â
cornes, 280 moutons , 170 porcs j peu de
volaille ; lièvres et perdrix en petit nombre.
— Laine, beurre, fromage.
' POPULATION : 652 bommes, 629 fem-
mes; total : 1,281 babitans.
HABITATIONS : On comptc dans la com«
mune 256 babitations rurales, 14 fermes ^
et 3 maisons particulières. Le cbef-lieu
contient environ 170 maisons : la plupart
sont construites en briçues et couvertes en
chaume, un très-petit nombre en pannes
ou ardoi^; généralement disséminées.
— 1 église, 1 chapelle, 1 école, 1 notaire
et 1 arpenteur juré.
COBIMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultUTC.
— 2 tisseranderies; 1 moulin à farine sur
le ruisseau de Grand- Aaz; 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La routo de Liège
• à Visé traverse la commune du S. à FE.
Les chemins ricinaux sont peu praticables
en hiver.
H ACK , dépendance de la ville de Hervé.
U ACK , petit ruisseau qui arrose la com-
mune de Battice et la. partie 0. de ceUe de
Hervé.
HACQUENIÈRE , dépendance de la
commune de Bodegnéc.
H ADELIN (saint). Fojre:^ Mont Saint-
Hadelin.
H ADELIN, (ruisseau de saint) ou
SOUMAGNE, prenant sa source à Ayeneux,
traverse les communes de Soumagne et
HAL
d*OIiie pour dler te perdre dans celle de
flAEGELSTEIN, dépendance delà oom-
mone de Hombonrç.
H AFTAT , dépendance de la commone
de la Reid.
H AGELSTEIN , dépendance de la com-
mune de Fonron-Saint-Pierre.
HAGEN ou HAYEN, dépendance de la
commune de Membach .
H AIE-DES-CHÈNES , dépendance de
la commnne de Sprimont.
HALBOSART. royez Uabosa.
H ALEDET, dépendance de la commnne
de Clermont.
HALINSART, dépendance de la com-
mnne de Fraipont.
HALLEMBAYE, dépendance de la
commune de Haccourt.
HALLEMBAYE, dépendance delà com-
mnne de Herstal.
H ALLET (gband) , commnne du canton
à 1 lieue 1/2 S. S. 0. de Landen, de
rarrondissement et à 6 lieues N. N. E. de
Huy.
Elle a pour dépendance le hameau du
Moulin.
HYDROGRAPHIE : La communc est arrosée
à TE. et an N. par un petit ruisseau qui
prend sa source à Henri-Fontaine, bai^e
les communes de Bertrée et d^Avcmas-le-
Bauduin, se grossit de plusieurs sources
sur le territoire de Grand-Hallet , et ya se
perdre dans la petite Geete, à Orp-le-
Grand.
Pendant le tremblement de terre qui se
fît ressentir le 25 février 1828, on rit
jaillir au centre de la commune , dans une
prairie appartenant au bourgmestre , une
source d'un rolume assez considérable,
dont les eaux de couleur jaune et le goût
saumâtre peuvent servir d'indices à de nou-
velles investigations.
SOL : Le terroir, qui présente de grandes
variétés , est composé partie de terreyra/tcAe
très -fertile, mêlée d'argile ou de sable
gisant sur fond argileux, partie de ter-
rains caillouteux revêtant immédiatement
des couches sablonneuses , qui renferment
HAL
des carrières de pierres blanches propres a
la bâtisse , et recherchées surtout pour la
construction des fburs à cuire le pain. On
extrait de la mafne qui est employée à
lamendement des terres argileoscs.
AcucuLTVHK : La récoltc en grains et
graines peut s'élever, année cemmanc , à
1,920 rasières de froment, 704 de seigle*
156 d'orge d'hiver, 80 d'orge de mars,
80 de graines de chanvre et 16 de camo-
mille. Prairies naturelles et artificielles;
le trèfle est le fourrage que produisent le>
prairies artificielles : cette plante se sou-
tient avec avantage. Pommes de terre et
légumes de différentes espèces. Les vergers
sont plantés de pommiers, de poiriers et
de pruniers. On cultive dans quelques jar-
dins des pêchers et des abricotiers; de la
camomille et de la guimauve. Les arbres
qui dominent dans cette localité , sont les
peupliers du Canada, employés aux con-
structions. — Assolement triennal ; on em-
ploie pour l'engrais des terres le fumier
des bestiaux , les cendres de Hollande et la
marne pour les terres trop argileuses. —
Élèves de chevaux , propres au trait et an
service de la cavalerie; bêtes à cornes,
moutons et porcs ; dindons , oies et canards;
quelques ruches ; un assez grand nombre
de lièvres, perdrix, cailles et bécassines.
— Laine , beurre et fromage.
population: Hommes, 321; femmes,
340; total : 661 habitans.
HABITATIONS : La plus grande partie des
maisons sont construites en pierre blan-
che exploitée dans les carrières des en ri-
rons; on y trouve aussi quelques habita-
tions bâties en briques, bois et argile;
toiture en paille pour les deux tiers, le
reste en pannes ou ardoises ; presque
toutes disséminées. 11 y a dans cette com-
mune 1 église , 1 école primaire et 1 châ-
teau. On remarque, au centre de la com-
mune, une tour antique où les criminels
pouvaient autrefois se réfugier, et se mettre
à l'abri des poursuites delà justice pendant
trois jours.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 2 moulius â
farine mus par eau. Commerce de fil de
HÀL
chanvre. Extraction du calcaire à bâtir et
de la marne poor Tengrais des terres.
ROUTES ET CBEMINS : Lcs cheiuins yici-
nani sont peu praticables en lùrer, snrtoat
pour les voitures.
H ALL£T (petit) , commune du canton
et à 2 lieues S. S. 0. de Landen, de Tar^
rondissement et à 6 lieues N. 0. de Huy.
HYDROGRAPHIE : Le territoire est arrosé
de TE. à TO. par un petit ruisseau venant
de la commune de Gras-Avemas, et par
on grand nombre de petits filets d'eau.
On a remarqué que le tremblement de
terre du 23 février 1828, a fait sui^
plusieurs sources dans cette commune.
soL : La superficie du terroir présente
autant de variétés que la nature des ter-
rains dont se compose le sol. Au N. le
terrain est sablonneux , marneux , et ren-
ferme des carrières de silex en exploitation;
la partie S. ofire une terre franche mêlée
d argile, et de la profondeur de 25 à
30 pouces : c^est la plus fertile du terri-
toire. On y trouve aussi des terrains rocail-
leox.
AGRICULTURE : Lcs récoltcs cu graîus et
graines sont évaluées, année commune,
dans les proportions suivantes : froment
1 ,280rasières, seigle 264, orged'hiver 260,
orge d'été 86, avoine 1,680, colza 48,
chanvre 160, camomille 16. Trèfle et
féveroles ; fourrages pour la consommation
seulement. Légumes de bonne qualité,
consistant en pommes de terre , choux de
différentes espèces , carottes, etc. ; pommes,
poires , pèches , abricots , prunes , cerises
et groseiUes qui se consomment sur les
lieux. On cultive aussi la camomille et la
guimauve. Peu de bois : le peuplier du
Canada est Tarbre qui domine dans la
commune. — Les engrais employés sont les
famiers naturels , les cendres de hoUande
et la marne. — On élève des chevaux d'une
bonne race, propres au service de l'artil-
lerie et au trait; des bœufs, des vaches,
des porcs, des oies, des canards, des
poules et des dindons. Les lièvres, les
perdrix et les cailles sont assez nombreux.
— Beurre et fromage.
HAM
89
POPULATION : Hommes, 172; femmes,
181 ; total : 355 habitans.
habitations: La plupart des maisons
sont construites en silex et couvertes en
chaume. — Église et école primaire.
INBUSTHIE et cobimerce : 5 moulius
mus par eau, dont 1 à blé et 2 à battre
le chanvre. On fait quelque commerce de
chevaux et de chanvre.
routes et CHEMINS : Aucunc grande
route ne traverse le territoire. Les chemins
vicinaux sont très-mauvais en hiver, surtout
dans la partie du N. de la commune , où
ils sont devenus marécageux par suite du
tremblement de terre de 1828. Un pont
en pierre sur la Méhaigne.
HALLEUR, dépendance de la com-
mune de Stembert.
HALLEUR , dépendance de Yille-Lim-
bourg.
HALLEUX, dépendance de la dom-
mune de Ghameux.
HALLEUX, dépendance de la com-
mune de Gomblain-au-Pont.
HALOUP ou FERMES-A-HALOUX,
dépendance de YUle-Limbourg.
HAM, dépendance de la commune d*£s-
neux.
HAMEYAL, dépendance de la com-
mune de CharneuXf
HAMOIR, commune du canton et à
3 lieues 1/2 S. E. de Nandrin , de l'arron-
dissement et à 6 lieues 1/2 S. S. E. de
Huy.
Elle est bornée au N. par les communes
d'OuiFet et Fairon, à l'E. par celle de
Xhoris , au S. par les territoires de Filot
et Yieuville, et à TO. par les communes
d'Ouflet et Fohogne (grand -duché de
Luxembourg. )
Ses dépendances sont : Hamoir-Lassus ,
Renne, Tableux et Xhignesse.
HYDROGRAPHIE : L'Ourtc travcTsc cette
commune du S. au N. ; le Neblon et
quelques autres ruisseaux arrosent son
territoire.
SOL : Bassin de TOurte terminé au N. et
au S. par des coteaux très-élevés. Le terrain
est en grande partie schisteux , calcaire ,
12
90
HAN
argileux, légèrement sablonneni. Les cou-
cbes yégétales ont 5 à 12 pouces de pro-
fondenr . On y tronTe de la cbaoz carbonatée
magnésifère prîmitire convexe, (gisement
dolomie) , et dn marbre ronge et blanc.
Ce marbre, finement pointillé de blanc
gris et de rouge jaunâtre , était autrefois
Tobjet d^une grande exploitation : plusieurs
maisons de Liège en sont encore décorées.
âGRicuLTURE : Lcs productious consb-
tent en seigle, épeautre, avoine, orge,
trèfles , foin , pois , vesce , pommes de terre,
légumes et fruits. Les bois sont peuplés de
cbénes , charmilles , bouleaux et coudriers.
Assolement triennal, sexennal, jachères.
• — Elèves de chevaux et de gros et menu
bétaU; 3 troupeaux de moutons d^environ
120 têtes chacun.
POPULATION : 521 habitans.
HABITATION^ : Le chef-licu contient
environ 100 maisons. — 1 église et 1 vieux
château, au hameau d'Hamoir>Lassus.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agriculture
et l'exploitation des bois. — 1 moulin à
farine , et 2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
naux sont escarpés et peu praticables en
hiver.
HAM OIR-LÂSSUS , dépendance de la
commune d'Hamoir.
HAN , dépendance de la commune de
Sprimont.
UANEFFE, commxme du canton et à
2 lieues S. E. de Waremme, de Farron-
dissement et à 3 lieues 1/2 0. de Liège.
Ses limites sont : au N. la commuïie de
Donced , au S . le territoire de Verlaine , et
à rO. et au N. 0. les communes de
Seraing-le-Ghâteau et Viemme.
HYDROGRAPHIE : Cette commune est
arrosée par TTeme , dont on tire parti pour
rirrigation des prés.
SOL : Superficie légèrement ondulée :
terrain argileux , marneux et graveleux.
La profondeur de la couche v^étale est
de? à 18 pouces.
AGRICULTURE : Lcs tcrres sont ensemen-
cées , la majeure partie , en fropient ,
méteil, seigle, avoine, peu d'orge, beau-
HAH
coup de foin , trèfles , féveroles , resce , pois,
pommes de terre, en moindre quantité;
quelques plantes oléagineuses ; légumes et
fruits; point debois. — Assolement triennal,
sexennal , novennal ; jachères. — Elèves
de chevaux et de bétail; 4 troupeaux de
moutons d'environ 140 têtes chacun. —
Laine , beurre , fromage. — Fréquentation
du marché de Liège.
POPULATION : 711 habitans.
HABITATIONS : Cette commune contient
environ 124 maisons plus ou moins bien
construites ; elle possède 1 église et 1 école
primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : PpoduCtioiU
agricoles. >-l brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemîns vici-
naux sont bien entretenus, quoique peu
praticables en hiver; les principaux con-
duisent au Thier, à Liège et à Viemme.
HANLEZ , dépendance de la commune
de Thimister.
HANNÊCHE, commune du canton de
Héron , de Tarrondissement et à 3 lieues 1/2
N. 0. de Huy.
Elle est bornée an N. par la commune
d'Acosse , à TE. par ceUe de Bierward, au
S. par la commune de Burdinne, et à FO.
par celle de Forville.
HYDROGRAPHIE : Cette commune est
arrosée par un petit ruisseau qui y prend
sa source et qui flue vers MeefFe.
SOL. Surface élevée, entrecoupée de
collines; terrain argileux au N., maréca-
geux au S. La profondeur de la couche
végétale est de 5 à 16 pouces.
AGRICULTURE : Ou récolte froment , sei-
gle, orge , épeautre, avoine, colza, navette,
îkves et féveroles , et plusieurs espèces de
trèfles. Fourrages en abondance. Pommes
de terre, betteraves, navets, choux de
difFérentes espèces, pois, haricots, épinards,
asperges , artichauts , etc.— Fruits A pépins
et à noyaux très -répandus. Peu de bois
taillis. Les chemins sont plantés de peu-
pliers , de bois blancs et de saules. — Les
terres , au N . , sont très-fertiles et produisent
tous les ans ; celles de la partie S. sont
mises en jachères tous les trois ans. —
HAN
Cfaeraaz de trait au nombre de 1 80 ; vaches ,
Ibœufs et porcs ; pigeons , poales , dindons
et canards. On élève très-peu d'abeilles.
Lièvres, perdrix et cailles en guantitéj
râles et ponles d'ean. — Beurre et fromage.
POPULATION : 340 babitans.
HABITATIONS : Le plus grand nombre
des maisons sont construites en argile et
couvertes en paille; quelques-unes sont
bâties en pierre et briques et couvertes en
ardoises; elles sont disséminées. Cette com-
mune n'a point d'école.
coMMERCB ET INDVSTEIE : Produits agri-
coles. -^ Un moulin i farine mû par le
vent. — Commerce de cbevaux avec la
France.
ROUTES ET CHEMINS : Aucuue route ne
traverse cette commune; l'intérieur est
pavé. Lea chemins vicinaux sont imprati*
cables pendant une grande partiede l'année.
HANNUT, commune du canton et à
1 lieue 1/4 N. N. 0. d'Avenues, de l'ar-
rondissement et à 5 lieues N. 0. de Huy.
Ses limites sont , au N. les communes de
Grand-Hallet, Avemas4e-BauduinetBer-
trée, à TE. celles de Pousset et Blehen , au
S. les territoires de YîUers-le-Peuplier et
Crehen , et à l'O. celui de Thisne.
SOL : Le territoire de cette commune est
formé de plaines fertUes et étendues, dont
le développement présente peu d'inclinai-
sons. Le sol se compose , en partie, d'une
terre végétale, meuble, argileuse, sur
fond' argileux , et en partie , d'une argile
légère, connue dans le pays sous le nom
de terre bUmche ou chiveterre, La pro-
fondeur des couches végétales est de 8 à 16
pouces.
AGRicuLTUBB : La cultUTC y Tcçoit toutcs
les améliorations dont elle est susceptible.
l'Cs terres sont ensemencées la majeure
partie en froment, orge , avoine j épçautre,
trèfles , fourrages ; pommes de terre pour
la consommation; quelques plantes oléagi-
neuses; légumes ; fruits, tels que pommes,
cerises et noix. Plusieurs jardins sont
("Titourés de muraiUes garnies d'espaliers.
— Peudejaclièrcs.
POPULATION : 1,075 halritans.
HAR
91
BABiTATiONS *. Un chftteau , des fortifi-
cations et une enceinte de muraiUes percée
de trois portes dont il ne reste plus que
ceUe de Huy, avaient élevé Hannutau rang
de ville : aujourd'hui ce n est plus qu'un
petit bourg mal bâti qui possède 1 église ,
1 école primaire et 1 château d'une con-
struction moderne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Les habitaus
de cette commune s'adonnent généralement
À l'agriculture. — 1 moulin à farine mû
par vent et 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Cc bourg Commu-
niqué avec les communes voisines, an
moyen de chemins vicinaux , le plus sou-
vent impraticables pendant une grande
partie de l'année. Vu la difficulté des
chemins et l'éloignement des grandes rou-
tes , les babitans sont obligés de transporter
leurs denrées à dos de cheval.
HISTOIRE : Hannut, qui dépendait du
ci-devant duché de Brabant , doit son ori-
gine à un ancien château-fort , dont il ne
reste plus de vestiges ; bâti dans le 12*
siècle, sous le règne de Henri 1<>', duc de
Brabant, ce château, et les habitations
qui s'y élevèrent successivement, furent
cernés d'un large fossé , qui forme encore
aujourd'hui une partie de l'enceinte du
bourg. Henri I'' lui donna le rang de ville,
et l'entoura de murailles. 11 était alors le
chef-lieu d'un bailliage comprenant dans
son ressort 12 communes , et possédait un
bureau de douanes et un bureau pour la
perception des droits provinciaux. Enclavé
dans la province de Liège , ce bourg donna
son nom à un canton de justice de paix qui ,
à l'époque de la nouvelle organisation , fut
transféré â Avenues.
H ANSEZ , dépendance de la commune
d'Olne.
HARDUEMONT, dépendance de la
commune de Verlaine.
HARENG ou HARRENT , dépendance
de la commune de Herstal.
HARKAI , dépendance de la commune
de Flémalle ( Grande ) .
HARNAY , ruisseau qui arrose la com-
mune de Rahier.
92
HAR
HARTÂNGE ou HARTENGB , dépen-
dance de la commune de Waremme.
HÂRYE , dépendance de la commime
de Baelen.
HÂRZÉ , commune du canton et à 2
lieues N. de Ferrières , de Tarrondissement
et à 9 lieues S. £. deHuy.
Bornée au N. par la commune d*Ay«
waille, à TE. par celle de Lorcé, an S.
par celle de Werbomont , et à TO. par les
territoires d^Emonheid et de Xhoris.
Elle a pour dépendances : Hayelange,
Honsselogne, Paradis, Payillon-Cliamp ,
Pironbœuf, Pouhon-d*en-Haut , Pouhon-
d^en-Bas et le Trou , maison isolée.
HYDROGRAPHIE .* Plusicurs ruisseauz ar-
rosent le territoire de cette commune : le
plus important est le ruisseau d^Harzé,
qui prend sa source au hameau de Housse-
logne et arrose les prairies situées an N. et
et à TE. du chef-lieu.
SOL : La surface de ce terroir est inégale
et entrecoupée de coteaux à pentes rapides.
Le sol , qui offre des terres fertiles au N. 0.
etauN. E., est tout-à-fait stérile au S. E.
et au S. n se compose en partie d'une terre
argileuse , mêlée de schiste , sur fond cal-
caire , et en partie d'une terre rougeâtre ,
schisteuse et peu susceptible de culture.
La profondeur de la couche végétale varie
depuis 4 jusqu'à 12 pouces.
AGRICULTURE : Gcttc coiumunc récolta
du seigle , de Fépeautre , de Torge et de
Tavoine en petite quantité ^ des pois , des
féveroles et du trèfle. Les fourrages sont
peu ahondans. Les pommes de terre et les
carottes sont cultivées en grand et de bonne
qualité. On cultive aussi des chardons à
carder. Pommes , poires et cerises pour la
consommation. Un tiers environ delà super-
ficie est occupée par des bois taillis et de
haute futaie, peuplés principalement de
chênes , bouleaux et charmilles : on les coupe
tous les 14 ans. — Assolement triennal et
jachères. Trois fermes. — On élève quelques
chevaux , un plus grand nombre de bétes
à cornes et de moutons; peu de porcs.
Education des abeilles. — Laine et beurre
quelon vend sur les lieux.
HAU
POFUiiATioir : 728 habitans.
HABITATIONS : Ou comptc 142 nuisons
dont 26 sont bâties en pierre et couvertes
en ardoises ; les antres sont construites en
bois avec toiture en paille. Il y a 1 église,
I chapelle, 1 maison communale et 1
école primaire où les en£Ems pauvres sont
admis gratuitement aux frais du Bureau
de Bienfaisance. — Résidence d*nn no-
taire.
comiERCB ET ivnusTRiB : 1 moulin à
farine et 1 à huile mus par eau. — Car-
rière de pierre à bâtir et four à chaux.
ROUTES ET CHEMINS : 7 cheuiins vicinaux
mal entretenus et très-mauvais en hiver.
HAUTE -FLONE, dépendance de k
commune d'Amay.
HARZE, ruisseau qui prend sa source
au hameau de Housselogne , commune
d^Hané, et arrose les prairies situées au
N. et à TE. de cette commune.
HASQUETTE, dépendance delà com-
mune d'Ampsin.
HASSE ou HAZE , dépendance de la
commune de Sprimont.
HASSE ( RUISSEAU DIT DE LA ) , aiTose
rintérieur de la commune de Sprimont.
II active 2 moulins à farine.
H AUDRIMONT , dépendance de la com-
mune de Goé.
HAUREGARD, dépendance de la com-
mune de Battice.
HAUSTER. Voyez Hoostxr.
HAUSTREE (la), dépendance de la
commune de Daelhem.
HAUTBOIS, dépendance da k com-
mune de Mortier.
HAUT-DONT, dépendance de la com-
mune d^Ans-et-Glain.
HAUT-DU -RYS-DETARGUIGNON ,
dépendance de la commune de Forêt.
HAUTE -FOLIE, dépendance de la
commune de Louveignex.
HAUTE-FOLIE, dépendance de la com-
mune d'Ensival.
HAUTE-MONT , dépendance delà com-
mune de Dison.
HAUTE-PENNE, dépendance de la
commune de Glexhe.
HAT
HAUTB-RÀFEAI , dépendanoe de la
commane d'Olne.
HAUTE-ROTT, dépendanoe de la com-
mune, de Fraipont.
HAUTE-SAIYE , dépendancede la corn,
mnne de Saire.
HAUTE-SAURÉE, dépendance de la
commune de Dison.
HAUTE-VAOTTE, dépendance de la
commane de Stembert.
HAUT-LAYEUX, dépendance de la
commune de Jemeppe.
HAUT -MARAIS, dépendance de la
commane de la Reid.
HAUT-PR]é , dépendance de la oom^
mane de Seraing.
HAUT-PRÉ , dépendanoe de la viUe
de Liège.
HAUTREGARD, dépendanoe de la
commune de la Reid.
HAUT-S ART , dépendanoe de la com-
mane de Theoz.
HAUZEUR, dépendance de la com«
mune de Battice.
HAYEGNE, ruisseau qui trarerse la
comm . de Fraipont da S. aa N . , y alimente
un moalin et ya se perdre dans la Yesdre.
HAYEIGNE , dépendance de la com-
mane de Fraipont.
HAYEIGNE , dépendance de la com-
mune de Louveignez.
HAYEL ANGE , dépendanoe de la com-
mune de Harzé.
HAYE , dépendance de la commune de
Nandrin.
HATE, dépendance de la commune de
Jolémont.
HATE (la), ruisseau qui prend sa source
dans la commane de Clermont , et Ta se per-
dre dans celai de Befre entre Qermontet
Thimister,
HATE -DRESSE, dépendance de la
commune de Germont.
HATE (les), dépendance de la com-
mune deCbamenx.
HATE -DES -PAUYRES, dépendanoe
de la commune d%nenx.
H ATE-DU-LOUP , dépendance de la
commane de Yaux-sous-Chèrremont.
HBN
H ATEN , dépendanoe de la commune de
Sprimont.
HATES , dépendance de la commune de
Oermont.
HAZAU, dépendance de la commune
de Moresnet.
HAZE. Voyez Ferme-de-Hazb.
HAZE ou BASSE dépendance de la
commune de Francorchamps.
H AZOUMONT , dépendance de la com-
mune de Sprimont.
HEBRET , dépendance de la commune
de Mameffe.
HEGHTER , dépendance de la commane
de Moresnet.
HEGGEN, dépendanoe de la commune
de Baelen.
HEID, dépendance de la commane de
Lonveignez.
HEID (de la), ruisseau qui aprose la
commune de Lonveignez, *
HEID (Grand). Voyez Geand-Heid.
HEID (sur là ) , dépendance de la com-
mune de Sprimont.
HEIDE-DESPA, dépendance de la
commune de Theuz.
HEID-KAISIN , dépendance de la com-
mune de Fraipont.
HEID-LE-MOINE, dépendancede la
oommune de Fraipont.
HEID-LES-CHESNEUX, dépendanoe
de la commime de Saive.
HEID-MOTT, dépendance de la com-
mune de Fraipont.
HEIDS ou HES (les), dépendance de
la commune d'Andrimont.
HEISTREUX, dépendance de la com-
mune de Membacb.
HEITRIMONT ou HULRIMONT, dé-
pendance de la commune de la Gleize.
BELLE, petit affluent de la Yesdre.
HEMPTENNË , ruisseau qui arrose la
commune de MeefFe.
HENA , dépend, de la comm. de Yissoul.
HENA. f^ez HEUNSAt7.
HÉNEUMONT ou HTNEUMONT , dé-
pendance de la commune de Wanne.
HENNE-GRAND-CHAMPS, dépen-
panoe de la commune de Forêt.
94
HBJV
HENNE, dépendance de la oommune
de Yaax-soiu-GhèTTemont.
HENOIT, dépendance de la eonunona
de VÎMoal.
HENOL , rnlMeau qoi amwe la partie
la plas méridionale dn territoire de Sta-
relot.
HENOREIS. Voyez Xhkhorie.
HÉNOUMONT on HENNUMONT, dé-
pendance de la commune d^Âywaille.
HENRI-CHAPELLE, commune da
canton et à 1 lieue 1/3 0. N. de Limbonrg^
de raiTondissement et à 2 lieues N. N. O.
de Verriers.
Bornée au N. par la commune de Mont-
zen, à TE. par celles de Lontxen (Prusse )
et Welkenraedt , au S. par les territoires
de Baelen et Bilstatn, au S. 0. par An-
drimont 9 à rO. par Tbimister et Clermont ,
et au N. 0. par la commune d^Aubd.
Ses dépendances sont : Anwegh , Henvel,
Heysteren, Hockelbach, Imbach , Quartier,
Wallon , RuyfF, Viricr et Wilcour.
HYDROGRAPHIE '. Le territoire de cette
commune est arrosé par plusieurs ruisseaux
qui y prennent leurs sources , et dont un
seul actiye un moulin à farine.
SOL : Henri-Cbapelle est situé sur une
côte longitudinale très-élevée, qui appar-
tient au plateau de Limbonrg, dont il est
le point culminant. En général , son terri-
toire s*abaisse en pente douce yen le cours
de la Berwinne, tandis qu*il offre de nom-
breux escarpemens rers la Yesdre. Toutes
les terres sont fortement inclinées , à Tez-
ception de celles dont est formée la vallée
de Hockelbach. Le sol est très-Tarié : au N. ,
le terrain meuble se compose d*une terre
argileuse et marneuse , sur fond siliceux ,
qui, mêlée au sable, au N. E., prend
une forte teinte jaunAtre et noirâtre; le
reste du territoire o£Ere une terre schis-
teuse décomposée , de couleur blanchâtre ,
se convertissant en marais {/anges) à la
suite de Tinfiltration lente des eaux. Les
couches végétales ont 3 À 11 pouces de pro-
fondeur. — Terrain de craie et de marne,
rempli de silex pyromaqucs bruns et noirs ,
et traversé par des filons métalliques con*
HSN
tenant dn plomb et da une tnlfiirés,
dans des gangues de quarts laiteox. On y
trouve du sou£re natif. Les condieB cal-
caires renferment divers ^Mules, entre
antres, le spiUangiU bufb.
AGRicuLTURB : Cette commune ne ren-
ferçie que trèa-peu de terres labourables,
ensemencées en seigle , orge et avoine ; elles
reposent tons les 3 ans. Ses principales
richesses agricoles consistent en pâturages
dont la culture exige beaucoup de soios.
Les cultivateurs étendent ordinairement
avec la peUe le fumier laissé dans le parc
par le bétail qu^on y élève en grand nombre,
arrachent les plantes nuisibles et font une
guerre active aux taupes. Le parcage a lien
vers la mi-avril et se continue sans inter-
ruption jusqu'à la fin du mois de novembre
on la mi-décembre , lorsque Farrière-saison
n^est pas rigoureuse. Les vaches hivernent
dans les étables sans litière; le fumier qui
en provient est mélangé avec la marne et
avec Fargile qu'on enlève des prés oà la
couche végétale est profonde; on en forme
un tas qui séjourne souvent 3 à 4 mois,
avant d'être répandu sur le sol. On ne
cultive que peu de légumes dans cette com-
mune. Le voisinage des Hautes-Fanges nnit
aux arbres fruitiers. Il s'y troave quelques
bouquets de bois futaie et taillis , essence
de chêne, bouleau, charme et coudrier.
Les plantes qui prédominent dans la flore
des environs de Henri-Chapelle sont : la
véronique , veromcapaltidosa,le )>uplèvre
en faucille, buplevrumfalcatum ( L. ); Is
menthe poivrée, mentha piperita ( L.), etc.
— Elèves de chevaux en petit nombre;
environ 1,463 bétes à cornes, la plupart
vaches laitières; 2 troupeaux de montons,
FuQ de 100 bétes indigènes et 40 métis,
l'autre de 70 bétes de race indigène. —
Laitage.
POPULATION : 1,329 habitans.
HABITATIONS : Henri- Chapelle , )Ȉh
bourg, n'est plus aujourd'hui qu'un village
médiocre , contenant environ 241 maisons,
la plupart mal construites. Il y a 1 église,
1 école primaire, et 2 châteaux qui nonl
rien de remarquable.
HBR
coêêmëmck bt nmvsrm : L'agriculture
«t le tîsnge des draps pour les fabriques
de DolLain-Baeleii et Yenriers. Les habi-
tanB achètent leurs céréales en Prusse. Le
cximiDeTce de transport est presque anéanti
depuis que les Toitures pour FAllemagne
sniTent les nonrelles routes par Yerviers
et Vaals à Aik-la-Cliapelle. — 1 brasserie,'
1 oonroîerie et 1 moulin à farine mû par
eaa.
BOVTxs BT CBBMivs : La grande route
de Liège à Aix-la-Chapelle traTerse la
commune du S. E. à FE. N. E. : cette
route est aujourd'hui très-peu fréquentée.
Les chemins yicinauz sont praticables en
toute saison.
HENRICHETTE otr HENRIGKETTE,
dépendance de la commune de WalefFe.
HENRI-FONTAINE^ ruisseau qui ar-
rose les communes de Bertrée, du Grand-
Hallet , d'Atemas-le-Bauduin , et va se
perdre dans la petite Geete.
HENRI - MOULIN , dépendance de la
commune de fosse.
HENRI-PRÉ , ruisseau qui trayerse la
commune d'Andrimont et va se perdre
dans la Yesdre.
HENRI-TERRE , dépendance de la com-
mune de Mouland.
HENROLAT ov HENROTAT , dépen-
dance de la commune d'Ampsin.
.HEPSEE , dépendance de la commune
de Yerlaine.
HERBESTAL , dépendance de la com-
mune de Welkenraedt.
HEBBIESTER, dépendance de k com-
mune de Jalhay.
HERGH, dépendance de la commune
de Hontzen.
HERIDI A , dépendance de la commune
de Héron.
HERMALLE (bassb). rayet Bassb-
He&malle.
HERMALLE - SOUS - ARGENTE AU ,
commune du canton et à 2 lieues 1/2 E.
S. £. de Glons , de Tarrondissement et à
2 lieues N. E. de Liège.
Bornée au N. par la commune d*Hac-
<»Qrt , à TE. par la Meuse , au S. par le
HER
96
territoire de Yivegnis, et à TO. par celui
d^Oupéye.
Ses dépendances sont : Basse-Hermalle,
le Chêne , Chertal-la-Campagne , Préizhe-
sur- Yivegnis et Werihet.
BTDBOGBAPBiE : La Mcusc louge la com-
mune , k TE. : cette rivière inonde annuel-
lement une partie du territoire , malgré la
digue qu'on j a construite en 1773.
SOL : Le terrain y est assez inégal : les
plaines , formées parle bassin de la Meuse
présentent une surface très -déprimée; à
rO. s'élève une petite chaîne de coUines.
Le sol se compose en grande partie d*une
terre d'ail nvion, mêlée de gravier, sur
fond caillouteux. Les couches végétales ont
4 à 12 pouces de profondeur.
AGurccLTURs : La récolte des grains et
graines consiste , année commune , en 500
rasières de froment , 1 ,000 de seigle , 1 ,200
d orge , 1,000 d'avoine , 100 de graines de
colza ; fourrages de bonne qualité ; pommes
de terre, choux, carottes, baricots, pour
la consommatioil. Les vergers sont , en gé-
néral, plantés de pommiers et cerisiers.
— =• Jachères; 10 fermes. — Environ 57
chevaux , 8 poulains /158 bétes k cornes ,
28 veaux , 125 moutons , 172 porcs.
Poules , dindons , qies. — Peu de beurre.
POPULATioB : 408 honmies , 459 fem-
mes ; total : 867 habitan».
BABTTATiOBS : 153 habitations rurales,
10 fermes, 7 maisons particulières. Le
chef-lieu contient environ 130 maisons.
Elles sont construites en pierre et briques,
en bois et argile ; couvertes en chaume ,
très-peu en pannes ou ardoises; assez ag-
glomérées. — 1 église , 1 école et 5 mai-
sons de campagne.
^ coBOiEBCE ET INDU8TBIB : Lcs habitaus
de cette commune s'occupent de Tagricul-
ture , de la vannerie , du blanchissage des
toiles. Le tricotage des bas de laine fournit
' un moyen de subsistance aux femmes , qui
liTrent au commerce le produit de cette
industrie. Il y a à Hermalle 16 vanniers,
2 tisserands , 1 moulin k farine mû par eau ,
1 brasserie, 1 fabrique de sirop, 1 distil-
lerie 9 1 alnnière et 1 fabrique de poterie.
96
HEB
&OUTBS BT cBXMiHS : Lft roote de Liège
à Visé longe la oommone i TO. Les clie-
miiis Ticinanx sont praticables en tonte
saison.
HERMALLE-SOUS-HUT , commune
dn canton et à 1 liene N. 0. de Nandrin ,
de larrondissement et à 2 lieues 1/2 N.B.
de Hay , et à 4 lienes 1/2 S. 0. dn chef-
lien de la province.
Bornée an N. et à TO. par la Mense , an
S. par les territoires de la NeuTille et de
Tihange, et à TE. par la commune de
Saint-Severin.
KUe a pour dépendances : Qianmont,
Hotinne, Hallieae , Ombret , Prei et Sart-
Lombart.
HYDROGRAPHIE : Gc territoire est baigné
« rO, du S. au N. , par la Meuse et par
plusieurs petits ruisseaux qui ont leur
coursderE.à FO.
80h : Surface inégale, terrain argileux et
calcaire , renfermant la chaux sulfatée et
Fargile plastique.
AGRICULTURE : On y récolte des grains ,
des légumes et des fruits. La partie £. du
territoire est bien boisée. — On élève des
chevaux , des bétes à cornes , des moutons
et de la volaille.
POPULATION : 594 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commercc en
produits du sol.
ROUTES ET CHEMiKS : La grande route
de Huy à Liège passe à TO. et à peu de
distance du chef-lieu de la commune.
HERMEE, commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. E. de Glons, de Tarrondis-
sement et à 1 lieue 1/2 N. de Liège.
Bornée au N. par la commune d^Heure-
le-Romain , à TE. par celle d'Oupeye , au
S. par les territoires de Milmorte et Hers-
tal , et à rO. par celui de Fexhe-Slins.
Ses dépendances sont : Aaz et Grand-
Âaz.
HYDROGRAPHIE : Le tuisseau de Grand-
Aaz prend sa source presque au centre de
la commune, d'où il se dirige au N., après
avoir alimenté 2 usines.
SOL : Les plaines présentent plusieurs
mouremens de terrain assez remarquables,
HSB
et , 8or dirers points, la pente des ooteanx
est très-rapide. Terrain argileux et pier-
reux, dont la couche v^étale est de 5 à 10
ponces de profondeur.
AGRICULTURE : On récoltc da socle, de
Fépeautre , de Tavoine ; trèfles , fein , £é\t-
roles; pommes déterre, pois, f^ves, choux,
navets. Pommes, poires, pnmes, cerises.
Bois taillis, essence mêlée de diénes , bou-
leaux, charmilles, coudriers; ormes, finénes,
sanles, peupliers. — Jachères. — Environ
40 chevaux ] gros et menu bétail ; quelques
ruches d'abeilles ; lièvres , lapins , perdrix.
— Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 754 habitans.
HARiTATioifs : Lc chcf-lieu de la com-
mune renferme environ 149 maisons
construites , partie en briques , partie en
bois et argile, couvertes en dumme et
disséminées. — 1 église^ résidence d'oix
médecin. >
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lagricol-
ture. On compte dans la commune 2 mou-
lins k farine sur le Grand-Âaz , et 1 mou-
lin k huile md par chevaux ; 1 fabrique de
chapeaux de paille , 1 fabrique de cire et
1 fabrique de sirop. Les femmes et \e*
enfans font des tresses de paille pour les
fabriques de Glons.
ROUTES ET CHEMINS *. Les chemjns vici-
naux , quoique bien entretenus, sont d'une
exploitation diffîcile en hiver.
HERMENSTEIN, dépendance de la
commune de Moresnet.
HERON , commune et chef-lieu de can-
ton , de Farrondissement et à 2 lienes 1/2
0. N. 0. deHuy.
Elle est bornée au N. par la commune de
Yissoul , au N. 0. parcelle de Lamontiée,
à rO. parles communes de Waret-rÉvêquc
et Bordinne, au S. par le territoire de
Landenne , au S. E. par celui deCouthoin-
Reppe , et à TE . par la commune de Lavoir.
Ses dépendances sont : le village de
Forseillcs ou Forville, et les hameaux de
Boin , Fosse-À-fiois , Sart-le-Prôle « Trou-
dn-Bois et M ontigny.
HYDROGRAPHIE : Cette commune cst arro-
séepar les ruisseaux de Boin et de Forseilles:
H£R
ce dernier, qui est le plus important,
donne le moarement à un moulin à farine.
— 5 étangs dont nu sert de réserroir an
monlin.
SQL : Surface unie, excepté au N., où se
troare un coteau boisé. Le terrain est argi*
lenz , roeaillenx et généralement humide.
Il renferme des carrières de pierre à bâtir
et du fer. L^épaisseur de la couche végétale
Tarie de 6 À 13 pouces.
A.6RTCULT17BB : Année commune, on
récolte 2,800 rasières de froment , 1 ,500
de seigle , 200 d^épeautre , 1 ,500 de méteil,
2,000 d'orge, 3,000 d'avoine, 60 de colxa
et navette. Fourrages pour la consomma**
tion ; légumes et fruits . Bois taillis , essence
de bouleaux , chênes , hêtres , peupliers ,
trembles . — Assolement triennal ; jachères.
— Elèves de chevaux et de bétail. Poules ,
pigeons, dindons, canards; quelques ruches
d'abeilles; lièvres, perdrix, cailles et
bécasses. On pêche des carp^ dans lei
étangs. — Laine , beurre , fromage , miel,
cire et peaux.
POPULATION : 468 hommes, 464 femmes;
total : 932 habitans.
BABiTATioKS : Le chef-lieu contient 52
maisons. Elles sont construites en pierre et
briques , en bois et argile , couvertes en
chaume, quelques-unes en pannes ou
ardoises ; en grande partie disséminées. —
— 1 église , 1 école primaire ; 1 notaire ,
1 pharmacien et 1 artiste vétérinaire.
couMSACE ST ' INDUSTRIB : L'agricul-
tore et l'exploitation des mines et carrières.
On compte dans la commune 2 mpulins à
farine , dont un est mû par le vent ; 2 bras-
series , 1 fabrique de dréche et 1 de sirop ;
1 carrière de pierre de taille , que l'on fii-
çonne sur les lieux.
iiouTBS ST CHBiciHS : Il y a dix-huit
chemins vicinaux; le principal est celui
qui conduit de Héron à Huy, par Lavoir,
te chemins sont généralement difficiles à
ttploiter en hiver ; quelques-uns sont même
impraticables.
HERBEE , dépendance de la commune
de Tavier.
HERSTAL ov HÉRISTAL, commune
HEK
97
du canton , de Farrondissement et à 1 lieue
N. E. de Liège, à 2 lieues S. S. 0. de
Visé, et à 3 lieues 1/2 0. S. 0. d'Hervé.
Bornée au N. par la commune de Vive-
gnis, Al'E. et au S. par la Meuse, etàl'O.
par les communes de Vottemme et de Mil^
morte.
Elle a pour dépendances Arcis (ferme d'),
fiarrière-aux -Champs , Bois-de-Pontis,
Ghertal, Goronmense, Foxhalle, Grimbo-
rieux , Hareng , Marexhe , M onsin ( l'île de) ,
Moulin-du-pré-Wigier, Patar , Pontis
(ferme de) , Préalle (Haute et Basse), Ro-
givaux , Bhées et Thiei^des-Honts.
HTDROORApBiE : La communc est baignée
à TE. et au S. par la Meuse.
SOL : Ge terroir , situé dans le bassin de
la rive gauche de la Meuse, est entrecoupé
de coteaux. Le terrain est argileux et schis-
teux, et renfennc phisieurs houillères en
exploitation.
AOaicuLTUBB : On récolte des céréales,
quelques plantes oléagineuses , du houblon
et beaucoup de légumes ; les vergers sont
plantés d'arbres fruitiers de difFérentes
espèces. La vigne est cultivée sur les cd-
teaux w)isins de la Meuse.
POPULATION : 6,032 habitans.
coMMBRCE ET INDUSTRIE : On fabrique
dans ce bourg, de l'acier pour bijouterie,
et divers ustensiles en fer et en acier,
telsque tire-bottes, fléaux de balances,
scies, etc. L'exploitation des houillères
occupe aussi un grand nombre de bras.
BOUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège A Maestricht traverse la com-
mune du S. au N.
BiSTOiAE : Ilyavait à Herstal une cita-
delle , jadis la résidence ordinaire de Pepin-
le-Gros, qui en prit le nom de Herstal ou
Héristal , ce qui a fait conjecturer par les i
tins que c'était le lieu de sa naissance, et
par les autres qu'il en était le fondateur.
Ge bourg est appelé dans des actes anciens
Heristalium, Les rois de France de la
seconde race ont continué à l'hlabiter. Her-
stal fut compris , plus tard , dans le duché
de la Basse-Lotharingie ; il devint l'apimage
des flls puînés des ducs de Brabont , par
13
96
HER
la donation qu en fit le duc Henri à son
fils Godefroy. Les princes de Liège suc-
cédèrent dans tous les droits de ces ducs ,
en 1 546 ; mais le roi de Prusse , Frédéric II ,
s*en prétendit souverain , en 1740 , comme
héritier en partie de la maison de Nassau-
Orange, qui lavait possédé, et ne renonça
à ses prétentions en faveur des princes
de Liège que moyennant une somme de
150,000 éctts.
HERVE , commune et chef-lieu de can-
ton , de Farrondissement et à 2 lieues 1/2
N. 0. de Verviers.
Elle est entièrement enclavée dans le
territoire de la commune de Battioe.
Ses dépendances sont : Gour-Samrenière,
Elvaux, Hack , TEspinette et Nazareth.
HYDROGRAPHIE : Le ruisscau de Hack
baigne reztrémité 0. du territoire de cette
commune. Quelques prés sont arrosés par
des eaux de source.
SOL : La ville de Hervé est située sur
une éminence d^on Ton découvre de beaux
points de vue. La partie du territoire qui
s'étend au N. et au S. de la viUe , présente
une plaine fertile, couverte d'un grand
nombre de petites fermes ou petites close-
ries exploitées par les propriétaires. Le
reste de la commune est assis sur un co-
teau légèrement incliné, riche en pâtu-
rages , séparés par des haies vives entre-
mêlées de bouquets de bois. Le sUex , la
marne, la craie, la glauconie crayeuse, et
une argile de couleur plus ou moins noi-
râtre, forment le fond du sol.
AGRICULTURE : Cette commune ne ren-
ferme point de terres cultivées en céréales :
les exploitations agricoles ont pour objet
la conservation et Famcndement des. pâtu-
rages, qui nourrissent les riches et nom-
breux troupeaux de bétail auxquels on
doit le beurre et le fromage si avantageu-
sement connus dans toute TEurope sous le
nom de beurre et àefromage de Hervé . Un
mélange heureux de graminées , de légumi-
neuses et de chicoracées, procure à ces
troupeaux une nourriture saine et abon-
dante. Les plantes dont la culture est le
plus répandue dans les près , sont : parmi
HER
les graminées, Tagrostis commun , agrostis
vtdgans ( Schrad. ) , le vnlpin des prés .
idofpecurus pratensis (L.); le vulpin ge-
nouillé , alopecurus geniculatus ( L . ) ; la
ilonve odorante, anthoxanthtan cféora-
tum (L.); Tavoine duvetée, avenu pu-
bescens (L. ); lavoine jaunâtre, avena
fiavescens (L. ); la brise moyenne , briza
média (L.); le brome mollet, bronuts
mollis (L. ) ; le brome en grappe , brofnMts
racemosus (L. ) ; la cynosnre en crête, en
waUon QUARE, cjrnosurus cristaius (L. );
lé dactyle pelotonné, dactyiiS glome^
rata (L.) ; la fétuque rouge, ,^£Ecca rv-
bra (L;); la fétuque des prés , ^êrtoea
pratensis (L. ) ; le ray-grass, loUum pe-
renne (L.); la fiéole des prés, phleum
pratense (L.); le patnrin annuel, poa
annua ( L ) ; le paturin des prés , poa pra-
tensis ( L . ) ; le froment rampant , ■iriiiaan
' repens (L. ). Parmi les légumineuses : le
4rèfle rampant, trifolium repens (h,);h
trèfle des prés, trifolium pratense (L. );
. letTkfiejiaune^triJbliumprocumbens{L,y^
le trèfle filiforme , trifoliumfiliforme (L . ) ;
le trèfle des montagnes, trifolium mon-
tanum ( L. ) ; le trèfle jaunâtre , trifolium
ochroleucum (L.); la luseme Inpnline,
medicago lupulina (L.). Parmi les chico-
racées : la crépis verte , crépis Tfirens ( L .) ;
la crépis bisannuelle , crépis biennis ( L . ) j
le pissenlit, leontodon taraxacum ( L. ) ;
Tapargie hispide, {qHirgia hispida ( WOd.) -
Les pâturages qui renferment le moins de
plantes étrangères à la famiUe des grami-
nées , sont réputés les meilleurs; plusieurs
agriculteurs pensent que les légumineuses
doivent y entrer pour un quart. Le tiers
des prairies est fauché pour les foins d'hi-
Ter, les deux autres tiers, ainsi que les
regains, sont abandonnés à la pâture drs
Taches laitières. On fait servir alterna-
tivement au pâturage les prairies qui ont
été fauchées Tannée précédente , afin qup
le séjour des bestiaux les engraisse. Le
parcage continu a lieu depuis la mi-avril
jusqu^à la fin de novembre. Les vacher
hivernent dans les étables sans litiùre ; elles
s y nourrissent du foin récolté sur les îonàs .
HER
Le fdmier qui en provient, sans mélange
de paille ni de bmyère , est moins abon-
dant , mais plos actif; il sert à fumer la
partie des prés destinés à la £bux. Chaque
jour le cultivateur étend avec la peUe le
fumier laissé dans le parc par le bétail ,
en prenant soin de le répandre sur le gazon
le plus court, le moins fourni; il en
arrache les plantes nuisibles, et surtout le
plantain , p/on/ago média (L.). Outre les
gelées trop prolongées, les pluies abon-
dantes de Tété ou les sécheresses excessives,
les pâturages de Hervé sont exposés à un
autre fléau : la larve du ha^eton connu
en vallon sous le nom de barbeau, y
produit quelquefois de grands ravages. On
ne récolte point de grains sur ce territoire.
Quelques jardins sont cultivés en légumes.
Les vergers, enclos de haies et situés à
proximité des habitations , sont plantés de
plusieurs espèces d^arbres fruitiers. Les
exploitations comprennent en général 4 ,
6, 8, lObonniers; iln^y en a quune seule
de 15 bonniers. On élève dans cette oom-
mone une belle race de bétes à cornes. Les
vaches sont en général des métisses pro-
venant de vaches hollandaises et de tau-
reaux indigènes. Indépendamment des ma-
ladies sporadiques, parmi lesquelles on a
observé là phthisie pulmonaire, une épi-
démie connue vulgairement sous le nom
àejèu'-'volant, de fou Saint- Antoine ,
exerce de temps en temps ses ravages
parmi les bestiaux : la marche de cette
maladie est si rapide , que souvent elle ne
laissepas le temps aux propriétaires d'appe-
ler les secours des gens de Fart. — Beurre
et fromage estimés. On y fait une espèce
de petit fromage plat qu'on aromatise ayec
la graine de fenouil.
poptiLATioK : 5,099 habitans.
Pca de iQaladies régnent dans la ville de
Hervé, l'élévation du sol lui garantit une
{grande salubrité. Le typhus de 1813 a
**n Jieu à Tépoque de la retraite de Vannée
française, et celui de 1817 ne parait avoir
*'té occasioné que par les produits alimei^-
taircs de 1816, dont la constitution fut
tres-pluvieuse.
HER
99
HABITATIONS : La ville de Hervé estasses
bien bâtie. Elle renferme 506 maisons ,
la plupart construites en pierre et briques ,
et couvertes en chaume, un très -petit
nombre en ardoises. On y trouve 1 église ,
1 école primaire et 2 hospices : celui de
Sainte-Elisabeth , fondé avant Tan 1749,
servit primitivement au logement des
voyageurs ; il est destiné actuellement aux
vieillards des deux sexes , yeufs ou céliba-
taires, âgés de plus de 50 ans. Le nombre
d'individus admis en 1826, s'élevait à 33
( hommes et femmes ) ; l'hospice de Saint-
Henri, fondé en 1811, mais seulement
ouvert en 1817 , est destiné à recevoir les
malades des deux sexes. Le total des indi-
vidus admis en 1826, a été de 42, sur
lesquels il y a en la même année 12 décès ,
(6 hommes et 6 femmes.')
coMMEBcs ET iKDusTRis '. On y fait un
commerce de transit assez considérable avec
l'Allemagne. Le fromage qu'on y achète
à domicile s'exporte dans le pays et à
l'étranger. Commerce de bétail . Plus de 600 ,
habitans se livrent à la fabrication de sou-
liers. 11 y a des fabriques de draps et autres
étoffes de laine, de bonneterie, de cha-
peaux, de gants, d'horlogerie, de colle-
forte, de savon; 1 brasserie et 2 tanne-
ries. Cette ville possède un marché aux
grains, au beurre et au fromage, qui s'y
tient le jeudi de chaque semaine , et où se
rendent quelques marchands colporteurs
qui y viennent étaler divers objets d'annage,
de mercerie et d'épicerie. -^ Foire le
premier mardi du carnaval, le 5 mai, le
mardi après le deuxième dimanche d'août
et le 6 novembre.
ROVTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Âix-la-Chapelle traverse la com-
mune du S. 0. au N. £. Les chemins vi-
cinaux sont bien entretenus et praticables
en toute saison.
HISTOIRE : L'origine de la vQle de Hervé
n'est point connue. On remarque que c'est
à Hervé que se publia , sous le règne de
Joseph II, le Journal général de l'Europe,
dont le principal rédacteur était le célèbre
' Lebrun, qui devint ministre des alFaires'
100
HfiU
étrangères et périt sur Téchafand , m 1794.
HERYILLERS, dépendance de la com-
mune de Hodave.
. HESSELLES ov HEZELLE, dépen*
danoe de la commune de Gharnenx.
HESTREUX, dépendance de la com-
mune d*Esneuz.
HESTREUX, dépendance de la com-
mune de TaTÎer.
HESTROUMONT, dépendance de la
commune de la Reid.
HEUNEAU , dépendancede la commune
des Awirs.
HEURE-LE-ROMAIN, commune du
canton et à 1 lieue 1/4 £. S. E. de Glons,
de Tarrondissement et à 2 lieues 1/4 N. de
Liège.
Elle est bornée au N. par la commune
de Houtaiu-Saint-Siméon, k TE. par celle
de Haccourt, au S. par la commune
d'Oupeye, et à FO. par celle de Fezlie-
Slins et Hermée.
Ses dépendances sont : Amry, Beaur-
rieux et Vaux.
HTD&OGRÂPHiE : Gctto commune est ar-
rosée du S. 0. au N. E. par le ruisseau de
Grand-Aai) qui fait tourner 2 moulins à
farine.
soii : La superficie du territoire est assec
inégale, et la pente des coteaux plus ou
moins rapide. Terrain argileux , marneux
et calcaire 9 contenant de la craie en ex-
ploitation. La meilleure terre se compose
d^une ai^ile douce et friable de 10 à 12
pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Auuéc communc, on ré-
colte 860 rasières de froment, 1,300 de
seigle, 2,600 d'épeautre, 1,700 dorge,
2,160 d'avoine; fourrages pour la consom-
mation; trèfles; légumes de diverses es-
pèces; pommes, poires, prunes, cerises;
quelques plantations de peupliers. — Asso-
lefnent triennal; jachères. — Environ 73
chevaux; vaches, moutons, porcs; peu de
volaille; quelques ruches d'abeilles; beau-
coup de lièvres, lapins, perdrix et cailles.
— Laine, beurre, miel et cire.
POPULATION : 492 hommes, 511 fem-
mes; total : 1,003 habitans.
HfE
HABITATIOV8 : Le chef-lieu de la eom-
mune renferme environ 99 maisons, la
plupart construites en bois et boussillage,
la toiture en chaume ; très-peu en briques,
couvertes m pannes ou ardoises. — 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriciilture
et l'extraction de la craie. On y fiibriqoe
aussi des chapeaux de paille. 3 moulins ^
farine mus par eau, 1 briqueterie, et 1
carrière de craie dont les produits ne suf-
fisent pas pour couvrir les frais de Texploi-
tation et du transport.
ROUTES ET CHsiairs : Chemins TÎcinaax
mauvais en Iftver.
HEURE ou HURE-GILSON, dépen-
dancc/de la commune de Spa.
HEUSAY, dépendance de la commune
de Reyne-Heusay.
HEUSEUX , dépendance de la commune
de Cerexhe-Heuseux.
HEUSIER , dépendance de la commune
de Julémont.
HEUSIER ou HEUSIERS, dépendance
de la commune de Mortroux.
HEUYEL , dépendance de la commune
de Henri-X]hapelle.
HEUZIER , dépendance de la commune
de Saint-André.
HEUZY, dépendance de la comnrane de
Stemberg.
HEYREMONT et BOIS-D'HÉYRS-
MONT, dépendance de la eoomiiune de
Limbourg.
HEYREMONT , dépendance de la com-
mune de Goé.
HEYDE , dépendance de la commune de
Fouron-Saint-Pierre.
HEYENDAEL , dépendance de la com-
mune de Teuven.
HEYENDAL , dépendance de la com-
mune de Homboiu>g.
HEYENDALERBERG , ruisseau qui
prend sa source dans la commune de Hom-
bourg , et va se perdre dans la Gueule.
HEYSTEREN, dépendance de la com-
mune de Henri^hapeile.
HEZELE. Fojrez Hessblle.
HIERLOT ou HIERLOZ , dépendance
de la commune de Lierneux.
HOB
HIERYACHE , dépendance de la com-
miine de Qiarneaz.
HIEZ, dépendance de la commane de
Tignëe.
HILÂIRE (saint), faubourg. dépen-
dance de la Tille de Hoy.
HIMBE on HIMPE, dépendance de la
commane d*OaiFet.
HIRTZ , dépendance de la commune de
Moresnet.
HOBOy AL, dépendance de la commane
à'Âhée.
HOCKAT ou HOKAT, dépendance de
la commane de Francorchamps.
HOCKAT , mÎMean qui arrose la com-
mane de Francorchamps.
HOGKAISART ou HOCTAISART, dé-
pendance de la commune de Spa.
HOCKELBACH , dépendance de la oom- •
mane de Henri-Cbapelle.
HODBEAUMONT , dépendance de la
commane de Thenz.
HODE-GHAMPS.ro^esHoTTx-cHAMPS.
HODEIGE , commune du canton et à 1
lieae 1/2 E. de Waremme, de Tairondisse-
ment et à 3 lieues 1/2 0. N. 0. drLiége.
Elle est bornée au N. par la commune
de Fize-le-Marsal , au N. E. par celle de
Homale , à l'E. et an S. £. par le territoire
de Lamine , au S. par Poosset et Bergilet ,
à rO. par Graurille, et au N. 0. par la
commane de Lens-sur-Geêr.
HYDRooBAPHiB : Lc territoire de cette
commune est traversé du S. au N. par
ITeme, affluent du Geer.
SOL : Sa superficie offre beaucoup dlrré-
golarités. Terrain argileux, sablonneux,
mêlé de silex, sur fond pierreux. La plus
forte inclinaison des plaines se fait remar-
quer dans la direction du N. 0. ; les meil-
leures terres sont composées d'une argile
douce et friable , de 10 pouces de profon-
deur. L'épaisseur des coucbes végétales
varie de 3 à 10 pouces.
AGRICULTURE : La récoltc en grains et
graines peut être évaluée , année commune,
dans les proportions suivantes : froment
3,070 rasières , seigle 4,150, avoine 4,230,
navette 50, plantes fourragères 410.PbÎB,
BOD
10!
f^es, cboux, carottes, pommes de terre.
Pommes, poires, prunes, cerises, noix.
Bois plantés de chênes , frênes , peupliers
et saules. — Assolement sexennalj les
terres de première classe reposent rare-
ment. — Six fermes. — En 1 830 , il y avait
56 chevaux, 24 poulains, 74 bêtes à cornes,
29 veaux, 341 moutons, 170 porcs; peu
de Tolaille; lièvres, cailles, perdrix. —
Laine, beurre , fromage.
popui/ATiON : 506 habitans.
HABITATIONS : 52 habitations rurales,
6 fermes, 30 cabanes; elles sont con-
struites partie en pierre et briques , partie
en bois et argile ; toiture en chaume ou en
pannes; agglomérées. — 1 église, 1 école;
1 arpenteur juré.
ROUTES ET CHEMiRs : Les chcmins yici-
naux sont très-mauvais en hiver.
HODIMONT, commune du canton, de
TarTondissement et à 1/4 de lieue N. de
Verviers.
Bornée au N. par la commune de Dison,
à TE. par celle d*Andrimont , au S. par
la^Veedre qui la sépare de Verviers, et à
rO. par Lambermont et Petit-Rechain.
HTBRooRAPHiB : La Ycsdre longe son
territoire au S. Le ruisseau de Dison forme
en partie la limite de cette commune avec
celle de Verviers : ce ruisseau déborde sou-
Vent à la suite des pluies abondantes , et
cause de grands dommages.
SOL : A Fexception de la région du N.,
qui est anfractueuse et couverte de monti-
cules , le reste du terroir présente peu d^iné-
galités. La nature du sol est en grande
partie schisteuse et peu fertile.
AORicuLTURB : Lcs habitans de cette
commune ne se livrent point A la culture
des céréales. Il y a quelques prairies de
mauvaise qualité. On cultive dans les jarw
dins des légumes et des fruits pour la con-
sommation.
POPULATION : 2,499 habitans.
HABITATIONS : Gc viUage est bien bâti;
il a 5 rues , dont une , très-belle , est tirée
au cordeau et se nomme la rue Neuve. On y
compte environ 208 maisons, 1 église et
1 école primaire.
loa
HOB
INDUSTRIE : La fabrication des étofîes de
laine occupe plus des 4/5 de la population
de cette commune. On y trouve 26 fabri-
ques de draps dont' plusieurs sont activées
par des machines à vapeur. Il y a aussi des
filatures de laine, des teintureries et fon-
leries, et plusieurs machines à lainer;
1 fonderie de fer; 1 fabrique d eau-forte
et de vitriol bleu ; 1 brasserie et 1 moulin
à farine mû par eau.
ROUTES ET CHEMINS .* La grande route
de Liège à Verviers traverse la commune.
HODY , commune du canton et à 2 lieues
E. S. E. de Nandrin, de Tarrondissement
et à 4 lieues 1/2 0. de Huy.
Ses dépendances sont : Bois-d^Âlenx ,
Moulin - d'Embierire , Poulseur , Renas-
tienne et Sart.
HYDROGRAPHIE : L'Ourto, rivlère navi-
gable, longe la commune un peu au-des-
sus du hameau de Poulseur , où elle reçoit
TEmbierire, ruisseau qui prend naissance
au hameau de son nom. Cette rivière, sur
laquelle se trouve placée une écluse large
de 3 mètres, procure de grands avantages
^ à la commune en servant au transport des
pierres à paver , bois , charbons , etc.
SOL : Surface inégale, entrecoupée de
collines. Terrain argileux et sablonneux,
en grande partie calcaire. On y trouve
plusieurs variétés de chaux , entre autres
la chaux carbonatée métastatique.
AGRICULTURE : On y récolte de Fépeau-
tre, du seigle et de Tavoine. Fourrages pour
la consommation ; pommes de terre ,
légumes; très-peu de fruits. Bois taillis,
essence de charmille, coudrier, bouleau
et aune. — Assolement triennal ; jachè-
res. — Elèves de chevaux de labour; vo-
laille ; un petit nombre de ruches ; quelques
lièvres, perdrix, cailles, lapins; beau-
coup de renards et sangliers. Pèche abon-
dante de poissons d^eau douce , tels qu^a-
blettes , barbeaux , etc. — Laine , beurre
en petite quantité.
POPULATION : hommes 240, femmes
210; total: 450 habitans.
HASiTATiONS : Construites en pierre et
couvertes en chaume ; agglomérées. 11 n y
H06
a point d^école , les encans fréquentent les
, écoles des communes voisines. 1 vieux châ-
teau , situé sur une éminence à Poulseur,
remarquable par la solidité de sa construc-
tion et par ses souterrains.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^AgricuIturt.
— 2 métiers à tisser; 1 moulin à farine
mû par eau ; 1 moulin à râper le têac,
mû à bras ; 4 fours à chaux et 1 carricrt
de pierre à paver.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemins Tici-
naux sont peu praticables en hiver et dam
les temps pluvieux.
HOEGNE (la), ou rivière de POL-
LEUR , DE THEUX. Elle prend sa source
sur les Hautes-Fanges , au milieu des tour-
bi&*es, entre la Croix-de-Bodcrange et la
Croix-Mockel, à 1 lieue 1/2N. de Malmedj.
^Cette rivière , aprèa avoir parcouru du S.
E. au N. 0. pendant l'espace dWliene
une gorge étroite et hérissée d'escarpemens
nonunés la Hoëgne, vient déboucher a«c
violence pour se précipiter , presque angle
droit , à travers une longue série de ro-
chers perpendiculaires d où ses eaux s élan-
cent de cascade en cascade. Elle passe a
Neufmarteau , à Polleuretà Francbimonl.
où elle reçoit les eaux du Wayai ou Spi-
heroule venant de Spa , arrose Theax,
Juslenville, et, grossie des rnisseaui de
. Chawion , Turon , Targnon , Sassore ,
Weiot , Wislez , Quenway et de Cheinhei ,
qui font mouvoir plusieurs usines, se jet f
dans la Vesdre à Pepinstcr. Elle parcourt
un espace d'environ 5 lieues 1/4 depuis sa
naissance jusque son embouchure. W
de la Hoëgne est couvert de cailloux roul^
parmi lesquels on en remarque d'une grau
dimension. Ses eaux nourrissent la locbe
franche, cobitis barhatula (L.)
HOERBÂCH , ruisseau qui arrose la
commune de Moresnet. .
HOFFERMOELEN , dépendance de w
commune de Moresnet. .
HOFFROIMONT , dépendance de
commune de Thimister. ^
HOGNOUL , ^mmunc du canton ei^^
1 lieueN.N.O.denollogne^ïtf-P^«^'
rarrondi88emcnletà21ieufisN.0.dcli» ^'
HOL
Elle est bornée an N. par la commune
de Villers-rEvéqne, aa N. £., à TE. et
au S. par celle d'Awans, et à TO. par le
territoire de Fooz.
Cette commune ae compose de son chef-
liea et de quelques maisons isolées.
SOL : Plat , denatnre argileuse. La couche
végétale a 20 ponces de profondeur environ.
AGucuLTuas i Le territoire de cette
commune produit du froment , du seigle ,
de Forge, de Tépeautre, de Tavoine, du
trèile, du foin; quelques plantes oléagi-
neuses, et des légumes. Les vergers sont
entourés de haies vives et plantés d'arbres ,
firuitiers tels que pommiers , poiriers , ceri-
siers et noyers. — On y élève peu de che-
vaux et de bétes à cornes ; 1 troupeau de
moutons.
POPULA.TION : 372 habitans.
HABITATIONS .* 77 nuiisons plus on moins
Lien construites.
coMMsacs BT iNDvsTBis : L'agriculture.
— 1 moulin à farine mû par le vent, et
1 brasserie.
aouTss BT CHBMiNS '. La route de Liège
à Bruxelles traverse la commune du S. £.
an M. 0. On compte neuf chemins vici-
naux très-mauvais en hiver.
HOGNOUX, dépendance de la com-
mune de Francorchamps.
HOIGNEE, dépendance delà commune
de Cheratte.
IlOLCH-BEGK, ruisseau qui arrose la
commune de Neerlanden du S. au N.
HOLLOG^E - AUX - PIERRES , com-
mune et chef-lieu de canton , de Tarrondis-
sement et à 1 lieue 1/2 0. de Liège.
Elle est bornée au N . par les communes
d'Awans et Loncin, à TE. par celle de
Grace-Uontegnée , au S. par le territoire de
Mons, et k VO. par les communes de Yér-
loux et Bierset.
Ses dépendances sont : Aulichamps,
Demier-PaUr, Aux-Grosses-Pierres , A-la-
y alise, Yinave-de-Lontin et Rallier.
HYDBOOBAPHiB : Le territoire de cette
commune est baigné par le ruisseau de
Mahai, qui reçoit le Crotteux, et donne le
mouvement à 7 moulins à farine. On y
HOL
103
trouve aussi plusieurs sources d*eaux miné-
rales , dans lesquelles prédomine le carbo-
nate de chaux, qui, en se précipitant,
produit des tufs et des incrustations remar-
quables.
SOL : Sa superficie est entrecoupée de
collines sur toute Tétendue du teiritoire ,
excepté au N., où s'ouvrent les belles
plaines de la Hesbaye. Les sommités des
montagnes et les terres qui ont leur déve*
loppement au N. , sont revêtues d'une
couche argileuse douce et friable, d'un
labour facile, et d'environ 21 ponces de
profondeur; quelques autres portions de
ce territoire, de nature glaiseuse et mar-
neuse , sont également susceptibles de cul-
ture. L'épaisseur de la couche végétale
varie de 8 à 21 pouces. En général la for-
mation des terrains offre la craie blanche ,
le tuf calcaire , le sUex de la craie blanche ,
le schiste argileux, la chaux carbonatéeetle
calcaire anthracifère. On y trouve aussi la
chaux carbonatée mamelonnée, globuli-
ibrme et incrustante. Le terrain houiller
renferme du fer sulfuré dendrcïde. On a
découvert un grand nombre de fossiles
dans la craie blanche et le tuf calcaire,
tels que l'ananchyte conoïde , ananckytes
conoïdea; Thelice chartreuse, hélix car-
thusiana; (MulL); l'hélice des jardins,
hélix fiortensis (MulL); l'hélice nemo-
rale, hélix nemoralis (Lin.); le cy clos-
tome élégant, cyclostoma elegans (Mull). ;
le spatangue orbiculaire , spatangus subor-
bictdaris; le spatangue cœur de tortue,
spatangus cor testudinarium (Gold.).
AGBictiLTURE : Les productions consis-
tent en £roment , seigle , épeautre , avoine ,
trèfle, foin, légumes, pommes de terre.
On y cultive aussi quelques plantes oléagi-
neuses. Les vergers sont enclos de baies,
et plantés de pommiers , poiriers , noyers
et cerisiers. U y a des bois taillis mêlés de
futaie, d'essence de chêne, bouleau, char-
mille et frêne; on les exploite en coupes
réglées , et leur aménagement est de 12 ans.
— Assolement triennal et sexennal ; ja-
chères. — Elèves de chevaux et bétail ;
3 troupeaux de moutons.
104
HOL
fopulJlTioii : 969 habitans.
BABiTÀTioMs : Le chef-lieu contient en-
viron 130 maisons plus ou moins bien
construites. — 1 ^lise et 1 école primaire.
On y remarque un beau château , entouré
d'étang^s.
COMMERCE ET XNDUSTAIE :' L'agricul-
ture. — 7 moulins à farine mus par eau , et
1 brasserie.
BOUTES ET CHEMINS : La Toute de Liège
à Bierset trayerse une partie de son terri-
toire de TE. à TO. Les cliemins vicinaux
sont impraticablçs en hiver.'
,HOLLOGNE-SUIl-GEER, commune
du canton et à 1 lieue S. 0. de Waremme,
■
de Tarrondissement et à 6 lieues 0. de
Liège.
Bornée au N. parla commune de Bérlos,
à TE. par celle de Grand- Axhe, au S. par
le territoire de Celles , et à TO. par ceux
d*Omal et Darion.
Cette commune se compose de son chef-
lieu , et du hameau de Manil.
HYDROGRAPHIE : Le Gccr arrose le terri-
toire de cette commune. — 5 étangs.
SOL : Surface assez unie, couverte de
' belles plaines exploitées par Tagriculture.
Terrain argilo-sablonnenx , marécageux.
L^épaisseur de la couche végétale varie de
6 à 11 pouces.
agriculture: On récolte, année com-
mune , environ 1,800 rasières de froment,
800 de seigle , 200 d'orge d^été et d'hiver,
150 d'épeautre, 1,200 de féveroles, pois
' et vesce ,100 de graines de colza et
navette; prés de bonne qualité; pommes
de terre; pois , fèves , haricots, choux, sal-
sifis , panais, betteraves , carottes; pommés,
poires, prunes. Bois taillis, essence de
chêne , bouleau , charmille et coudrier. —
Assolement triennal et sexennal ; les meil-
leures terres ne reposent jamais ; fumier
ordinaire , cendre de hollande , marne pour
engrais; 10 fermes. — Le dernier recense-
ment donne à la commune 91 chevaux ,
46 poulains , 249 bétes à cornes , 250 mou-
tons , et 300 porcs. On y élève des poules ,
dindons et canards que Von vend au marché;
lièvres, perdrix, cailles. Les étangs nour-
HOH
rissent des brochets et des carpes. — Laine,
beurre, fromage.
POPULATION : 274 hommes, 302 femmes;
total : 576 habitans.
HABiTATioirs : 46 habitations mrales,
10 fermes , 40 cabanes , et 2 maisons par-
ticulières; la plupart de boossillage, la
toiture en paille ; très-peu sont bâties en
pierre on briques , et couvertes en pannes
ou ardoises. — 1 ^lise , 1 maison com-
munale, 1 école primaire, et 1 vienx château
entouré d'eau, appartenant à M. le baron
de Stockem.
COMMERCE ET IITOUSTRIE l PpoduCtionS
agricoles. — 1 moulin à farine mû par ean.
ROUTES ET CHEHiKS : Lcs chemîns vici'
naux sont mauvais en hiver.
IlOMBIET , dépendance de la commune
d^Ândrimont.
HOMBOURG, commune du canton et à
1 lieue N. £. d'Âubel, de Farrondisse-
ment et à 3 lieues N. de Yerviers, et à
6 lieues E. N. E. de Liège.
Bornée au N. par les communes de
Teuven et Gemenich, A FE. par celle de
Montzen, au S. et au S. 0. par la com-
mune d'Âubel, et à FO. par celle de
Fouron-Saint-Martin .
Ses dépendances sont : Belven , Gnlpen ,
Acherstradt, Dorp, Drieschen, Haegel-
stein , Laeschet , GensterhofF, Elsem ,
Heyendal, Merckhoff, Op-Sinnich, Aei-
mersdal, Wiedenfeld.
HYDROGRAPHIE : Cette communc est
arrosée du N. au S. par la Guipe, rivière
dont le cours rapide occasione de fréqoens
débordemens» La gueule longe la commune
à FE. , et la sépare de Gemenich. Deux
autres ruisseaux prennent leur source sur
le territoire : le Teunisbach .et le Banha-
gerbach; ils forment la limite de cette
commune avec celles de Montzen, Geme-
nich et Teuven. — Quelques étangs dont
la superficie est de 7 bonniers.
SOL : Le terroir, montueux an N. et à
FE. , s'abaisse dans la directions, et S. 0.
On remarque quelques plaines assez éten-
dues, surtout au hameau de Reimersdal, où
se trouve située la plus grande partie
HOH
des terres arables . Les élémens da sol y qui
sont très-Tariés, renferment Targile, la
marne, la pierre calcaire, le silex, le
schiste argileoz et le sable. La couche
Tégétale a 6 à 15 ponces de profondenr.
AGRICULTURE : On récoltc environ 1,200
quintaux de froment, 1,600 de seigle,
2,800 d'épeautre, 1,500 d'avoine, 700
d'orge, 500 de pois, féveroles, yesce el
semence de trèfles, 13,500 de foin; pois,
haricots , choux , carottes , betteraves ;
pommes, poires; bois taillis ^uplës de
ch^es, charmes, bouleaux; beaucoup da
plantes médicinales, telles que: aigremoine,
bouillôn-blanc , camomille , mauve , mille-
pertnis, tormentille, etc. — Assolement
triennal et sexennal ; 20 fermes. Le dernier
recensement donne à cette commune :
193 chevaux, 53 poulains, 1,357 bétes à
cornes, 402 veaux, 1,335 moutons, 224
porcs; volaille; quelques ruch^; lièvres,
lapins, perdrix, bécasses; renards, blai«
reaux, fouines, loups peu nombreux. Les
rivièr^ et les étangs fournissent des carpes,
des truites et des tanches. Cette commune
lÎTre annuellement au commerce environ
200 livres de laine, 48,000 de beurre,
59,000 de fromage de Limbourg ,' 3,000
de fromage de Hervé ; 5,000 œufs ; 350 li-
vres de miel , 1 00 de cire. — Fréquentation
des marchés de Hervé et Aubel.
POPULATION : 825 hommes, 832 femmes;
total : 1,657 habitans, qui parlent Talle-
mand et le wallon.
HABITATIONS : 151 habitations rurales ,
141 cabanes, 20 fermes, 2 maisons parti-
culières, la plupart construites en bois et
argile avec toiture en chaume, quelquea-
unes en pierre et briques , et couvertes en
ardoises, la majeure partie disséminées. Il
y a 2 églises , 2 maisons communales et
2 écoles. On y remarque une jolie maison
de campagne, bâtie A la moderne, et un
château à Op-Sinnich , d'une construction
antique : il appartient à M. le baron de
Furstenberg.
coMMERCK ET INDUSTRIE : Los habitaus
se livrent exclusivei^ent à Tagriculture.
— 3 moulins à farine mus par eau ; 2 petites
HOR
105
de potasse et 3 £J}riqaes de
sirop.
ROUTES ET CHEMINS : Ou y oompte un
grand nombre de chemins vicinaux prati-
cables en toute saison : les principaux con-
duisent à Henri - Qiapelle , Macstricht,
Aubel , Gemenich , Aix-la-ChapeUe, Mont-
len, Sippenaken et Tenven.
HOMBROUX, dépendance de la com-
mune d'Alleur.
HONIOUX , dépendance delà commune
deBaelen.
HONTEM , dépendance de la commune
de Montzen.
HONTHEM ou HONTEM, dépendanoa
de la commune de Baden.
HONYENT ou HOMTENT , dépen-
dance de la commune de Saint^Nicolas.
HONX , dépendance de la commune de
Paille.
HONT, dépendance de la commune
d'Esneux.
HONT , dépendance de la commune de
Sprimont.
HOO A , ruisseau qui arrose la commune
de Modave.
HOOF. Foyez Panscberelle.
HOOFF-KELMIS , dépendance de la
commune de Moresnet.
HOOSTER ou HAUdTER, dépen-
dance de la commune de Vaux-sous-Chè-
vremont.
HORION , dépendance de Horion-Hosé-
mont.
HORION-HOZÉMONT , commune du
canton de Hollogne-anx-Pierres , de Far-
rondissement et à 2 lieues 1/2 0. 6. 0 4^
Liège.
Elle est bornée au N. par les communes
deJenefFeetRoloux, auN. E. par celle de
Yelroux, à TE. par celle de Mons, au S.
par celles de Cholder, Awirs et Glexhe, et
à rO. par celle de Saint-Georges.
Ses dépendances sont : Hozémont; Ga-
hotte. Fontaine, Lonneux, Lexhy, Rou-
vroy, Bonpery, Ronsart, Rengisart, Ar-
bre-Saint-Michel, Bois-des-Moines, Crâne,
Tesnière , Trokay et Usine-Marchoson.
■TBBOOBAFBIE : Une partie du terroir
14
106
HOR
est arrosée par an misseaa qui a sa source
au hameau d'Hozémont. — Il 7 a aussi
quelques petits étangs.
SOL : La surface de cette commune, en-
trecoupée de collines au S. et à TE. , oi&e
de belles plaines au N. et à TO. Le ter-
rain est argileux , sablonneux et schisteux ;
il renferme des couches de petits cailloux
de quartz blanc. On y exploite de la houille,
du grès à paver et de la pierre calcaire.
▲GRictJLTDiiE : Les terres sont ensemen-
cées en froment, seigle, épeautre , orge^
avoine, féveroles, colza, navette, trèfle,
luzerne, etc.; très-peu de houblon. Ver-
gers enclos de haies vives et plantés de
pommiers, poiriers, cerisiers et noyers.
Un dixième environ de la superficie du
terroir est couvert de bois taillis mêlés de
futaie : les principales essences sont le chêne,
le bouleau et la charmille : L'aménagement
se fait à 12 ans. — 215 >chevaax , 418
bétesà cornes, 210 porcs, 650 moutons.
On élève un peu de volaille et d'abeilles.
— 13 fermes. — Lièvres , lapins , perdrix,
cailles et râles en petit nombre. Les
étangs fournissent des carpes. — Laine,
beurre et fromage. — Fréquentation des
marchés de Huy et de Waremme.
POPULATION : Hommes, 1,038; fem-
mes, 1,058; total : 2,096 habitans.
HABITATIONS : 387 maisous bâties en
pierre, briques et argile , et généralement
couvertes en chaume. — Il y a 1 église, 1
chapelle , 1 maison communale et 1 école
primaire. On y remarque trois châteaux :
Tun au chef-lien , le deuxième au hameau
de Lexhy, et le dernier au hameau de
Fontaine : celui-ci n'offre plus que des
ruines.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Gommcrcc en
production^ du sol. — Extraction de la
pierre à bâtir et à paver , et du calcaire à
chaux, qu'on y calcine dans trois fourneaux;
— 4 brasseries et 3 moulins à farine mus
par eau.
ROUTES ET CHEMINS : Chcmins vicinaux
généralement mauvais en hiver.
HORION -UOZÉMONT, misseau qui
traverse la commune de Glexhe du S. 0.
HOU
aa S. E. et y alimente 3 moulins à fxrij
HOIUVÂED , dépendance de la com-
mune de Battice.
HORLOT , dépendance de la oommime
de Saint-Nicolas.
HORNAT , dépendance de la commune
de Sprimont.
nos ALLE ou NOS ALLE , dépendance
de la commune de Housse.
HOSDEIN, dépendance de la commune
de Latinne.
HOTCH-BEGK, ruisseau. Foy. Holch-
■ECK.
HOTEUX, dépendance de la conmmne
d'Ayeneux.
HOTGNE. Foyez Hottbignsz.
HOTINE , dépendance de la oommone
d'Hermalle-sous-H uy .
HOTON, dépendance de la commune
d'Olne.
HOTTECHAMPS, dépendance de la
commune de Louveignez.
HOTTEGHAMPS, ruisseau qui arrow
la commune de Louveignez.
HOTTEIGNEZ, dépendance de la com-
mune de Sprimont.
HOUGHENEE , dépendance de la cmn-
mune d'Ellemelle,
HOUGKAIE, dépendance de la com-
mune d'Ensival.
HOUILLEUX, dépendance de la com-
mune de Gharneux.
HOUILLÈRES , dépendance de la com-
mune de Seilles.
HOULTE AU , dépendance de la com-
mune de Battice.
HOULTE Alî, ruisseau qui arrose la
la commune de Battice où il alimente une
filature.
HOUMIER , dépendance de la commone
de Stavelot.
HOUPELOUP ou HOUP-LE-LOUP,
dépendance d'Ouffet.
HOUPET , dépendance de la commune
de Fernères.
HOUSSE , commune du canton et à 1
lieiie S. S. 0. de Daelhem , de Tarrondis- ^
sèment et â 1 lieue 1/4 N. £. de Li^;e.
Elle est bornée au N. par les communes
HOU
de Saint-Remy et Gheratte, à TE. par
celle de Tremblear , et aaS. et à TO. par
les territoires de Gheratte et Saire.
Ses dépendances sont : Bardo-Caisine,
Corinbet , Levai , Nossalle , Outrèwe ,
Ridumsaolx , Yerdbois et Rochette.
HTDAOGRAPBis : Cette commane est bai*
gnëe par 5 ruisseaux : celui de Sainte-
Julienne, qui la sépape de Gheratte; le
Rolland, formant/ sa limite avec Trem-
bleur ; et le petit ruisseau de Racsac , qui
se jette dans le Rolland, au hameau de
Levai.
SOL : Le terroir présente quelques co-
teaux d*une pente très-abrupte. Le sol,
de nature argileuse, pierreuse et schis-
teuse , contient de la houille en exploita-
tion. La profondeur de la couche végétale
est de 7 à 16 pouces.
AGRICULTURE *. On cultivc le froment,
le seigle, Torge, l'avoine; féveroles et trè-
fles en moindre quantité ; fourrages assez
abondans; pommes de terre et légumes
pour la consommation. Les fruits servent
à faire du sirop et du vinaigre. Quelques
hectares de bois taillis peuplés de chênes ,
charmilles et coudriers; on les coupe de
10 à 12 ans. — Assolement sexennal ; ja-
chères. — Elèves de chevaux et bétes à
cornes; 1 troupeau de moutons de 100
tètes environ. — Beurre. — Fréquentation
des marchés de Hervé et de Daelhem.
POPULATION : 838 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu contient 53
maisons plus ou moins bien construites.
1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Ou y fait le
commerce de houille, de grains et de
beurre. La platinerie pour les fabriques
d armes à feu de Liège et Textraction de
la houille occupent un grand nombre de
bras. — 2 moulins à farine mus par eau;
1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : 4 chemius vici-
naux, dont le principal est celui de Saint-
Remy à Rarchon : ils sont très-mauvais
dans les temps pluvieux.
HOUSSELOGNE ou HODSSONLOGE,
dépendance de la commune de Harzé.
HOU 107
HOUTAIN-L*é?ÊQtJ£, commune du
canton et à 1 lieue S. de Lànden, de Far-
rondissement et à«6 lieues N. N. 0. de
Huy.
Elle est bornée au N. par les communes
de Walzbetz et Weseren, et k TE. par
celles de Montenaeken et Gras-Avemas.
HYDROGRAPHIE : La partie basse du ter-
ritoire est arrosée parles ruisseaux de Sept-
Fontaines et la Fontaine ; le premier
forme sa limite avec Montenaeken.
SOL : Inégal. Les plaines sont ondulées,
plus ou moins inclinées. Le terroir se com-
^ pose en partie d'une terre argileuse douce
et friable, d'un labour facile ^ et en partie
dnn terrain argilo-sablonneux , mêlé de
rocaille. L'épaisseur des couches végétales
varie de 3 à 10 pouces.
AGRICULTURE : Lcs récoltcs consistent en
froment, avoine, orge et féveroles; ces
deux dernières espèces dans une proportion
beaucoup moins forte. La culture des trè-
fles supplée à la pénurie des prés , qui ne
produisent qu^un foin de mauvaise qualité;
pommes de terre pour la consommation.
Les jardins sont cultivés en gros légumes ,
et les vergers plantés de pommiers, poi-
riers, pruniers, cerisiers et noyers. Rois ,
essence mêlée de bouleaux , trembles , au-
nes et charmilles. '— Assolement qua-
driennal;, les meilleures terres reposent
rarement. — Elèves de chevaux de labour,
de gros et menu bétail ; 3 troupeaux de
moutons , 2 de 130 tètes , et 1 de 100. —
Laine, beurre, fromage. — Fréquenta-
tion des marchés de Saint-Trond et Tir-
lemont.
POPULATION : 661 habitans.
HARiTATioNS : Le hamcau de Walho
comprend les deux plus fortes fermes de la
commune ; celui de Houtain se compose de
plusieurs petites fermes et d'un assez
grand nombre de maisons construites en
bois et argile. — 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE *. L'agHculture.
Quelques fermiers font commerce de che-
vaux. — 1 moulin à farine mû par eau,
et 3 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : On compte dans
m
HOP
)a ooqupime 20 cbeminy Ticiiiaiiz , dont le
principal est celui de Cras-ÂTemas à Ra*
cour. Ilfl ^nt, en général, difficiles à
exploiter en hiver çt pendant les temps
pluTieaz.
HOUTAIN - SAINT - SIHEON , corn-
mnne dn canton et à 1 lieae £. de
Glons, derarrondissemont et à 2 lieues 1/2
S. de Liège.
Bornée an N. par les communes de
Roelenge, Bassenge et Wonck (province
30 Limbonrg) , à TE. par celle de Hac-
conrt , et an S. par le territoire d'Heure-
le-Ronudn.
Cette commune a pour dépendance le
handeau d'Anze-sur-Geer
«YDROOKÂPHiE : Le Gccr arrose la par-
tie N. 0. du territoire de cette commune,
et forme sa limite arec celle de Roelenge
(province de Limbourg.) Le lit trop en-
caissé de cette rivière ne permet pas ^'on
en tire parti pour Tirrigation des prés.
SOL : La superficie du terroir n*ofFie
.d^inégalités qoe dans la direction du N. 0.
vers la rive droite du Geer, où s'élèvent des
coteaux d'une pmte plus ou moinsabrupte.
Le sol est argileux, sablonneux, mêlé de
silex.
AGBicvLTURE : Ou réooltc annuellement
650 rasières de froment, 900 de seigle,
1,300 d'épeautre, 1,200 d'orge, 1,600
d^aroine; fourrages pour la consommation;
peu de eoka; pommes de terre, pois , ih-
Tes; pommes, poires, prunes, cerises;
quelques chênes , frênes et peupliers; bois
taillis d'essence mêlée de charmiUes. —
Assolement triennal ; jachères ; 5 fermes.
— Elèves de chevaux , de bêtes à cornes et
démontons; peu de volaille , quelques re-
nards; un assez grand nombre de lièvres,
lapins et perdrix. — Laine, beurre et fro-
mage.
VQFULATiGN : 421 hommes , 466 fem-
mes; total : 887 habitans.
HABITATIONS : 5 fermes , 96 habitations
rurales , 74 cabanes ; la majeure partie en
bois et bonssillage , quelques-unes en bri-
ques ; presque tontes couvertes en chaume,
très-peu en ardoises et pannes. Les plus
HUB
belles babitatiana ae trouvent un
d'Anse. Il y a 1 chapelle, 1 école pri-
maire et 1 bureau de perception des con-
tributions directes.
. couifZRCK ST iMDUSTBis : Lcs liabitans
se livrent à l'agriculture et à la fidiricartion
des chapeaux de paille, connus dans le com-
merce sous le nom de chapeaux de paille
de Glons, On compte dans la conuniuie 8
fabricans de chapeaux de paille et 2 mai^
chands de tresses de paille. On y confec-
tionne aussi de fort beaux tapis en paille ,
dont les couleurs sont très-vives et les des-
sins très-ingénieux.
BOUTES BT CHXMIK8 : Lcs cbemûis vici-
naux sont très-mauvais en hiver.
HOUT-SIPLOUX, dépendance de la
commune d'Esneux.
HOUY EIGNÉ , dépendance de la com-
mune de Stavelot.
HOYEMONT, dépendance de la com-
mune de Gomblain-au-Pont.
HOYOUX, dépendance de la cfflomiune
de Bilstain.
HOYOUX , dépendance de la commone
de Bois-Borsut. >
HOYOUX ou HOUYOU, rivière qui
a sa source au hameau de Houyon ( pro-
rince de Namur ) , coule dans la direction
du S. au N. N. 0., en laissant à sa rive
droite Petit- A vin , la Tour-de-GonrIimont ,
Petit-Modave, Roisu, Barse, et se jette
dans la Meuse à Huy. Elle reçoit par ses
deux rives un grand nombre de petits rnis-
seaux, qui y fluent presque tous perpen^
diculairement à son cours. Cette rivière
est sujette à des débordemens; elle fait
mouvoir 83 usines, dont la plus grande
partie sont des papeteries, des moolins à
farine, et des usines employées à la fabri-
cation et à la manipulation du fer. (b
pêche, dans le Hoyoux, lombre, salmo
thymallus ( Lin. )
HOZËMONT , dépendance de la com-
mune de Horion-Hozémont.
HOZEMONT , ruisseau. Fce^ez Hobiok-
HOZEMONT.
HUBERT , dépendance de la commune
de Battice.
HUBRIMONT. Voyez Hsitki^ont.
HUGORGNë, commune du canton de
Uéron , de rarrondûsement et à 2 lieues
N. O. de Huy.
Elle est bornée an N. et à TO. par les
communes de Hameffe, Fnmal et Lavoir,
et au S. et À TE. par celles de Goutbnin-
Rej^, Moha et Yinalmont.
Cette commune se compose de son chef-
lieu , et des hameaux de Ghe^ier-le-Moulin ,
Fameletteet Fossoul.
BTDEOomAPHiB *. La Méhaigne trarerse
la commune et y reçoit le ruisseau Bnr-
dinal. Ses eaux fertilisent les prairies
qu'elles inondent pendant Thiver.
SOL :«En général montueuz et entre-
coupé de collines ; terrain argileux , rocail-
leux , schisteux et calcaire. La profondeur
de la couche Tégétale Tarie de 5 à 12
pouces.
▲oaicuLTuaB : On récolte 700 rasières
de froment, 820 de seigle, 800 d'épeantre,
820 dWoine, 300 de féveroles et 300 li-
Très de graine de trèfles; prairies natu-
relles et artificielles; pommes de terre,
betterayes et carottes; pommes, poires,
prunes et cerises. Les hois sont peuplés de
chênes, de hêtres, de peupliers, de hou*
leanxet de charmilles. ^^ Cheraux de trait ;
Taches, moutons et porcs, dont un cin-
quième pour la consommation de la com-
mune : le reste est liyré.au commerce.
Beaucoup delièTres et de perdrix. — Laine
et beurre.
POPULATION : 252 hommes; 234 fem-
mes; total : 486 habitans.
HABITATIONS : Maisous en pierre et bri-
ques; quelques-unes sont coiïTertes en
ardoises et le reste en diaume ; elles soiit
disséminées. — 1 école primaire et 1 ohA-
teau au hameau de Fossoul.
COMHSACE ET INDUSTRIE : 1 brUSScrie
P^ importante, 1 moulin à farine mû par
eau.
aouTEs ET CHEMINS '. Lcs chemius Ti-
émaux sont praticables en hiTer. Il y a un
pont ai hois sur la Méhaigne.
HUIT-SAULX ou HUIÏ-SAULES,
dépendance de la commune d*Angleur.
HUT
109
HUMfiLET , dépendance de la oommone
d'Ouilet.
HUSQUET , dépendance de la commune
de Dison.
HUSQUET, dépendance de la com-
mune du Petit-Rechain.
HUTNEUMONT Voyez Hi^nbuhont.
HUT, chef- lieu d'arrondissement et
de canton, et siège d'un tribunal de pre-
mière instance, à 6 lieues 3/4 S. 0. de
Liège, et à 6 lieues 1/4 E. N. E. da
Namur.
Son territoire est borné au N. par la
commune d'Antheit, à TE. par celles de
Tihange et Vierset, au S. par Marchin,
et k rO. par Ben-Ahin et Wanxe.
Cette TÎlle, entourée derieux remparts,
compte 7 faubourgs, saToir : Entre-deux-
Portes, Sutte, Saint-Pierre, Saint-Hi*
laire, Rioulle, Sainte-Catherine et Saint-
Léonard.
BTUBooEAPHis : La Meuse, qu'on passe
à Huy sur un pont de pierre de 200 pieds
de longueur sur 35 de largeur, dirise la
ville en deux quartiers. Le cours de cette
rivière , encaissé entre des rochers escarpe ,
présente plusieurs branches qui enlacent
quelques tlots boisés et couTerts de pâtu*
rages. Elle reçoit par sa rire droite le
Hoyoux , ririère qui se grossit d'un grand
nombre de filets d'eau, en suÎTant une
pente rapide, et se jette dans la Meuse,
dans l'enceinte de la ri lie. Le Hoyoux,
qui déborde souTcnt dans les temps plu-
vieux, alimente un grand nombre d'usines
importantes. On trouTC sur ses bords es>
carpes une fontaine incrustante, fortement
chargée de tuf. La Méhaigne rient se perdre
dans la Meuse au faubourg de Statte. Plu-
sieurs sources d'eaux minérales jaillissent
dans le bassin du Hoyoux ; les deux prin-
cipales sont situées au faubourg de Sainte-
Catherine : l'une d'elles coule dans un
bassin de pierre de forme octogone. Ces
eaux sont ferrugineuses : M. le .professeur
DelTaux , qui les a soumises à l'analyse , a
trouTé sur un litron : peroxide de fer,
0,01150 grammes ou esterling; oxide
.de manganèse, 0,00673; carbonate de
110
HUT
chaux, 0,17770; carbonate de magnésie,
0,03230; chlonire de sodium 0,00946;
sulfate de soude, 0,00589; silice, 0,00673 ;
alumine, 0,00096; acide carbonique,
0,01271.
SOL : La fille de Huy est assise dans
un vallon agréable , bordé de collines dont
les flancs sont couverts de vignobles , de
vergers et de bois , au-dessus desquels
s^élèvent par intervalle les sommets arides
de quelques rocs inaccessibles. Le fond de
la vallée, composé d'une terre dalluvion,
renferme des terres excellentes ,^et quelques
prairies le long de la Meuse et du Hoyoux ;
mais les coteaux ne sont généralement
revêtus que d^une faible couche végétale ,
de nature calcaire ou schisteuse, qu*on
fertilise pour la culture des grains , de la
vigne et des arbres fruitiers. Ce terrain
appartient à la formation calcaire anthra-
cifère, qui occupe tout le bassin de la
Meuse , conjointement avec les roches sub-
ordonnées, telles que le schiste bitumi-
neux, le schiste alunifere , le phtanite, le
grès, le fer carbonate, la houDlc. Cette
dernière s^y trouve en couches moins puis-
santés que dans le bassin de Liège; elle
est maigre et dW aspect brillant , quel-
quefois en fragmens laminaires qui res-
semblent au fer oligiste écailleux. Les ro-
chers qui hérissent le cours de la Meuse
ofTrent un système de couches de schistes ,
depsammitesetde poudingues qui prennent
une couleur rougeâtre. Les autres accidens
du terrain sont le quartz calaminaire , le
plomb sulfuré , la dolomie et le tuf cal-
caire , qui forment en partie le bassin du
Hoyoux. Parmi diverses substances miné-
rales disséminées dans le sol , on distingue
la chaux carbonatée transposée , la chaux
sulfatée aciculaire , le zinc , le plomb car-
bonate bacillaire , le plomb carbonate ter-
reux , et le cuivre carbonate vert aciculaire
radié (gisement psammite). Le terrain
houiller et le schiste alumineux renferment
un grand nombre de fossiles, entre au-
tres : Vamnlonite de Lister, ammonites Lis-
teri ( Sow. ) ; Tammonite sphérique , am^
momies sphœricus ( Sow. ) ; Tordiocère de
HUT
Steinhaver, orthocera SUinkaperi (Sow.);
le cyatkophyllum vesicitlontm (Gold. ).
On trouve dans le tuf calcaire Fbélice des
chartreux , hélix carthusiana ( Lam. ) . On
remarque dans les environs la grotte du
Manteau, dans laquelle on a découvert un
grand nombre de fossiles.
▲GRicuLTVBE : Le fond du vallon est en
grande partie consacré à la culture des
légumes , qui approvisionnent non seule-
ment la ville , mais encore tout le Condroz
et le ci-devant duché de Limbour^g-Autii-
chien. Les autres portions du territoire
sont cultivées en seigle, orge ou escourgeon,
épeautre, avoine, féveroles, trèfles, pour
la majeure partie; fort peu de froment;
chanvre, pommes de terre en petite quan-
tité. Il y a de belles plantations d^arbres
fruitiers, telles que pruniers et eerisiers,
on cultive principalement la prune appelée
vulgairement la prune d^altesse, prunus
dàmestica (Sering. ) Les coteaux schisteux
et calcaires, orientés S. S. E. , N. et N. 0.
sont plantés de vignes. On y tient la
vigne en échalas formés de diflfôrens bois,
tels que coudrier , nerprun , etc. ; elle
ne souffre aucune culture intermédiaire.
L^engrais que Ton emploie est le fumier
de bétail. Le vin récolté est de médiocre
qualité. Un dixième du territoire est cou-
vert de bois taillis , essence mêlée de chênes,
charmes , bouleaux et aunes , et qui s'amé-
nagent à 14 ans. Le mode de culture usité
n'admet qu'un petit nombre de jachères. —
On fait peu d'élèves en chevaux dans le»
environs , et le bétail y est assex rare.
POPULATION : 6,880 habitans.
HABITATIOKS ET EDIFICES : LaviUedcHoV
est tellement resserrée entre des montagnes
que les rues en paraissent écrasées. On y
compte 644 maisons plus ou moins bien
construites ; plusieurs d'entre elles , bâties
à la moderne, ont une façade très-régu-
lière. On y remarque une grande plaee
entourée d'assez beaux édifices, et om^
d'une fontaine alimentée par une source
située an faubourg de Sainte-Marguerite,
à 850 mètres de distance. Il se trouve dans
le quartier dit Saint-Domitien une autre
HUT
fontaine dont les eaux limpides et salu-
taires jouissent d'une assez grande répata-
tion parmi les babitans. L*hôtel-de-ville
est vaste et régolièrement construit. Sons
le gouvernement des princes-évéques de
Liège, Huy n'avait que 5,000 habitans»
mais elle comptait 15 églises et un nombre
considérable d^abbayes et couvens , dont on
ne voit plus que les ruines. On distingue
entre autres, Tabbaye de Neufmoustier, de
Tordre de Saint-Âugustin. Cette ville ne
possède plus quVne collégiale avec sa suc-
cursale qui est Téglise de Saint-Pierre. Le
local qui sert d'hospice aux vieillards des
deux sexes, aux orphelins et aux femmes
en couche peut recevoir un grand nombre
demjdades. L'hospice d'Oultremont , fondé
par un legs de M"'' la comtesse d'Oultre-
mont, est adossé à la montagne du Fort
qui supporte des jardins en terrasse placés
au bord de la Meuse j il contient 24 salles
destinées k recevoir des vieillards des deux
sexes (6 hommes et 6 femmes), et des
enfans orphelins , lesquels doivent être nés
dans les communes de Warnant, Saint-
Georges, et Hucorgne. Il y a en outre,
1 mont-de-piété , 1 caisse d'épargne, 1 col-
lège , 7 écoles primaires , 1 salle de spectacle ,
1 société d'harmonie et 1 maison d arrêt.
Le château , qui a été reconstruit depuis
quelques années , s'élève sur le prolonge-
ment N. £. d'une montagne d'où il domine
la ville et le cours de la Meuse et du
ïïoyoux.
COMMERCE ET industrie: Aumoyendeson
port sur la Meuse , cette ville fait un grand
commerce de blé. Celui du vin devient de
jour en jour plus important. Le colportage
de diverses productions^ du territoire, et
principalement des plantes potagères , oc-
cape aussi un grand nombre d'habitans.
Cette ville est essentiellement industrielle j
on y compte : 10 brasseries , 1 1 distilleries ,
3 fabriques de colle forte, 25 tanneries,
3 moulins à tan sur le Hoyoux, 11 mou-
lins à farine , 5 moulins a broyer des cail-
loux pour les fabriques de faïence , 4 bat-
teries à chanvre, 2 pressoirs à huile 3 1
foulerie, 1 fabrique de fer -blanc très-
HVT
111
importante, appartenant à M. Hyacinthe
Belloye, 2 lamineries, 2 forges on marti-
nets, 1 fourneau à réverbère destiné à
couler des ouvrages et vases en fer , 1 haut
fourneau appartenant à M. Lentz Détienne,
1 moulin à scier le bois , 5 papeteries où
l'on emploie le chlore où le chlorure de
chaux pour le blanchiment du papier,
1 raffinerie de sel , et 2 fabriques de poudre
à canon près de la ville.
FOIRES ET MARCHES : Il s'y tient un
marché le mercredi de chaque semaine , et
des foires les trois premiers mercredis de
carême, les premiers mercredis de mai et
de juin , les premiers mercredis après les
15 août, 9 octobre, 11 et 25 novembre.
ROUTES ET CHEMINS .' La routc de Liège.
à Namur traverse une partie de la ville de
Huy et de son territoire. Le pont qui est
placé sur la Meuse et réunit les deux quar-
tiers de la ville , est construit en pierre de
taille 5 ses arches, au nombre de 7, sont
hautes de 138 mètres au-dessus du niveau
du lit de la Meuse ; leur diamètre varie de
16 à 18 mètres de largeur et de 12 mètres
•de longueur. Ce pont fut construit en 1294
et coûta 6,600 livres. Les Français le dé-
truisirent en 1693; il fut rétabli en 1714.
£n hiver et dans les temps pluvieux , plu-
sieurs chemins vicinaux ne sont pas pra-
ticables j on cite surtout les chemins de la
section de la Sarthe.
HISTOIRE : Dès le x^ siècle la ville de
Huy était déjà très-importante; on la con-
sidérait comme la capitale du Condrox; à
cette époque elle se trouvait sous l'adminis-
tration des comtes, dont le dernier, nommé
Ansfride , élevé à l'évêché d'Utrecht , fit do-
nation de ce comtéà l'évêque Notger en 985.
Les guerres qui s'allumèi^nt aux xyi« et
XYii* siècles , exposèrent la ville de Huy à de
grandes calamités. En 1595, elle fut prise
par le capitaine Haranguer, qui pendant la
nuit, fit cacher dans une petite maison au
pied du château trente hommes , lesquels ,
y ayant pénétré à l'aide d'une échelle de
corde, se tinrent en embuscade à l'endroit
où devaient passer les babitans du château
pour se rendre à la messe : ce stratagème
112
JAL
ayant réussi , le château et la rille forent
forcés de se rendre. En 1675 , elle tomba
an ponroir des Français , et ne fut restituée
à Tévéque de Liège, que par le traité de
Nimègue de 1678. La yille de'Huy eut
lAL
encore à subir plusieurs sièges plus on moins
désastreux : les Hollandais y ont tenu gar-
nison josqu*en 1718 1 après en avoir détruit
les fortifications , ils la rendirent au prince
de Liège.
IFFIET, dép. de la comm . de Chameuz.
IMBACH, dépendance de la commune
de Henri-Chapelle.
INGIHOUL , d^. de la comm. d'Éhein.
ISLE-ADAM, dépendance de la com-
mune de Lambermont.
lYERNA-FONTAINE, dépendance de
la commune de la Gleize.
JAAR, ririère. Fbjrez Geer.
JACE, dépendance de la commune de
Jemeppe.
JACQUES (saint), dépendance de la
commune de Fosse.
JAL, dépendance de la commune de
Grace-Montegnée .
J ALHAT , commune du canton et à 1
lieue 1/2 S. de Limbourg, de Tarrondis-
sèment et  1 lieue 1/2 S. E. de Yerviers.
Bornée au N. par les communes de Stem-
bert, Limbourg, Goé, au N. E. et à TE.
par celle de Membach , au S. par les terri-
toires de Malmedy , Weisme et Sart , et à
rO. par Sart et Pollcur.
Ses dépendances sont : Boulin -Pont,
Chamenx, Fontaine-de-Liége , Fouyère,
Herbiester , Mangonbroux , Mariomont ,
Moulin- de -Jelhay,' Parfondbois, Piron-
Cheneux et Snrister.
HYDROGRAFfliE : La commuue est arrosée
au N. par la Gileppe , et au S. par la
Hoëgne. Plusieurs petits ruisseaux bai-
gnent encore le territoire : tous ces cours
d'eau descendent des Hautes-Fanges. Il y
a aussi quelques étangs qui sont alimentés
par des sources.
soL : Au N. s'élève un plateau assez
élevé qui s'abaisse dans la direction du S.
Les plaines olErent des ondulations plos
ou moins marquées , surtout dans les par-
ties boisées , qui sont entrecoupées de gorges
assez prolongées. Le terrain, de mèdiocrf^
qualité, est argileux et sablonneux, mêlé
de schistes et de grès , en grande partie
couvert de bruyères, et contient de la
tourbe : ce combustible occupe une super-
ficie d'environ 300 bonniers j les liabitans
l'exploitent pour leur usage. On rencontre
fréquemment sur le plateau de Jalhay,
des amas considérables de scories et de
laitiers qui indiquent d'anciennes opéra-
tions métallurgiques dont on ne saurait
fixer l'époque.
AGRICULTURE : Ou récoltc seigle, orge
et avoine. Les espèces d'avoine les plus
communes dans les champs , sont : Yavena
sativa ( Yar. ) , arduennensis ( Lej. et
Court. ) , ( en wallon hetch-di~Moh<m ) ,
dont le grain, plus gros que celai de
l'avoine commune , est trop dur pour les
chevaux , et sert à la nourriture des basses-
cours : Vavena strigosa (Schreber), on
avoine rude, et Yavena onentalis (Schreb.)
ou avoine de Hongrie. La culture des pom-
mes de terre est très -répandue : leur tpSL'
Jité est recherchée, et donne lieu à une
grande consommation. Très-peu de fruits.
JEA
Beaucoup de bois taillis plantés de chênes ,
hêtres, boaleanz, charmilles, coudriers;
la coupe se fîiit ordinairement de 15 À
20 ans. ^armi les plantes rares , on re-
marque Yalckemilla alpina, dont la végé-
tation prospère sur ce sol.^— Jachères;
environ 500 bœufs sont employés aux tra>
vaux agricoles. — £n 1830, on y comptait
18 chevaux, 857 bétes à cornes , 367 veaux,
180 porcs, 1,200 moutons et 25 chèvres;
quelques ruches ; lièvres , lapins , che-
vreuils, sangliers, perdrix, bécasses; on
y trouve aussi quelques loups , des renards
et des blaireaux. — On pèche dans les ruis-
seaux des truites et des écrevisses. — Fré-
quentation des marchés de Verviers pour
bœufs et porcs gras ; on y vend aussi un peu
de ]aine , de miel et de cire. j
POPULATION : 2,141 habitans.
HABITATIONS : 374 habitations rurales,
7 cabanes; la plupart des maisons sont
construites en moellons ou en bois et argile ,
couvertes en chaume ; quelques-unes sont
bâties en briques avec toiture en ardoises
on en pannes. U y a 1 église, 1 chapelle,
1 maison communale et 1 école primaire.
COMMERCE ET iNDusTBiE : Commerce de
bétail et de produits agricoles. On exporte
une grande quantité d^écorces de chênes ,
dont la majeure partie est employée par
les tanneries de Stavelot. — 1 moulin à
blé mû par eau. — 2 foires par an : le 23
avril et le 1«^ mardi d'octobre.
ROUTES ET CHEMINS : Aucunc grande
route ne traverse la commune. Le chef-
lieu et plusieurs hameaux sont pavés ^Aus
rintérieur. — 7 petits ponts en bois et en
pierre sur les différens cours d'eau : ils ne
peuvent servir qu'aux piétons.
JAMAIGNE, dépendance de la com-
mune de Marchin.
JAMAIGNE (fontaine de), située an
hameau de Marchin ; elle est remarquable
par la bonté et le volume d'eau qu'elle
donne.
JAVA , dépendance de la commune de
Bas-Oha.
JEAN-ADX-BOUTEILLES, dépen-
dance de la commune de Stembert.
J£H
113
JEANGOME, dépendance de la com-
mune de Stembert.
JEAN<^OURY , ruisseau prenant sa
source dans la commune de ulermont , va
se jeter dans la Berwinne.
JEAN-REGY, ruisseau qui arrose la
commune de Stoumont oà il alimente un
moulin.
JEAN-SART (saint), dépendance de
la commune d'Outrelouxhe.
JEAN-SART (saint), dépendance de
la commune d'Aubel.
JEHANSTER ou JEHOSTER, dépen-
dance de la commune de PoUeurl
JEH AY , village du canton et à 1/2 lieue
S. E. de la commune de Bodegnée dont
il dépend , de l'arrondissement et à 2
lieues 1/2 N. E. de Huy , et à 5 lieues S. 0.
du chèf-lieu de la province.
Bornée au N. par les communes de Ver-
laine et Saint-Georges , à l'E. par Saint-
Georges et Flône, au S. par le territoire
d'Amay , et à l'O. par celui de Bodegnée.
Ses dépendances sont : Bellevue , Mal-
gueule et Rogeré.
HYDROGRAPHIE : Lc ruisscau du Pont-"
de-la-Macrelle et celui d'Emawe arrosent
ce territoire.
SOL : Le terroir présente plusieurs élé-
vations dont la pente est plus ou moins
rapide. Le terrain est argileux, glaiseux
et pierreux. Les couches végétales ont 5
à 14 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Sou territoire produit
froment, seigle, orge, épeautre, avoines,
féveroles, vesce, trèfles, foin, pommes de
terre, légumes et fruits. On y cultive très-
peu de plantes oléagineuses. Les bois tail-
lis sont plantés de chênes, charmes et
bouleaux. — Assolement triennal et sexen-
nal ; jachères. — Elèves de chevaux et bétes
à laine.
POPULATION : 600 habitans.
HABITATIONS : Lcs maisous sont assex
bien bâties; on y remarque entre autres
un beau château de construction antique.
*- 1 église et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculture
et l'exploitation de la houille et du bois,
15
114
J£H
formant les princiftales branches d'indus-
trie de ce village. — 2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Huy passe à TE. du village; la
chaussée verte, dite des Romains y le tra-
verse du S. au N. On y trouve aussi un
grand nonibre de chemins vicinaux , la
plupart impraticables en hiver et pendant
les temps pluvieux.
JEHOSTËR, dépendance de la com-
mune de la Reid.
JEHOSTËR. Voyez Jehanster.
JEMEPPE, commune du canton et
à 1 lieue S. E. de HoUogne-aux-Pierres,
de Tarrondissement et à 1 lieue 1/2 S. 0.
de Liège.
Bornée au N. par la commune de Grâce-
Montegnée» à TE. par celle de Tilleur, au
S. par la Meuse, et à TO. par les corn*
mnnes de Flémable (Grande) et Mons.
Ses dépendances sont: Bois-de-Mont ,
Boutor , Jace , Laveux , Haut-Laveux ,
Halotte, Paisay , Qnatre-Rnelles , Rieux, le
Tilleul, Tontes-Voyes , Pnits-en-Melvelle.
HYDROGRAPHIE *. La Mcuse, qui sépare
cette commune de celle de Seraing , longe
son territoire au S. Le ruisseau de Hol-
logne-aux-Pierres Tarrose du N. 0. au S.
SOL : Une petite partie de ce terroir est
située dans le bassin de la Meuse et oilre
une surface assez unie; le reste présente
des terrains montueux dont les pentes sont
plus ou moins rapides. Au S. s'élève un
coteau où Ton cultive la vigne. Le sol est
argileux, glaiseux et schisteux. La couche
végétale des meilleures terres â 20 pouces
de profondeur.
AGRICULTURE : 'Gctto communc produit
froment, seigle, orge, épeautre, avoine,
trèfle; pommes de terre; houblon et quel-
ques plantes oléagineuses, hes prés occu*
pent des terrains d'alluvion le long de la
Meuse. La culture des jardins légumiers
est bien entendue ; on en vend le produit
au marché de Liège. On cultive aussi la
vigne et les chardons k carder. Un sixième
environ du territoire est planté de bois
taillis, essepces de chêne, hêtre, bouleau
et charmille, aménagés à 12 ans. — Peu
de jachères. — Elèves de chevaux et de
bétes à cornes; 1 troupeau de moatons. —
Fréquentation du marché de Lii^.
POPULATION : 1,948 habitans/
HABITATIONS : Le chef-lieu contient
environ 280 maisons régulièrement bâties :
leur agglomération donne à cette commime
Taspect d'une petite ville. Il y a une école
de géométrie industrielle et une éeole d'en-
seignement mutuel.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agrîcidtare.
Texploitation du bois et du charbon de
terre, forment les principales branches
d'industiie. La proximité des établiaseiDcns
de M. John. G>ckerill eât très-avantageuse
au commerce intérieur de cette commune,
où plusieurs étrangers ont fixé leur séjour.
— 4 moulins k farine et 2 brasseries.
ROUTES ET CHBMiirs *. La route de Liège
à Namur traverse la commune da N. £.
au S. 0. 33 chemins vicinaux bien entre-
tenus et praticables en toute saison.
JENEFFE, commune du canton et à
1 lieue N. de Homalle, Ae TaiTondisac»
ment et à 4 lieues N. 0. de Lièges
Bornée au N. parla commune de Rémi-
court , au N. et à TE. par celle da Novil)e«
au S. £. par le territoire de Rolonx, au S.
par la commune d'Horion-Hotémont, an
S. 0. par la commune de HanefFe, et à
rO. par celles de Donœel et Limont.
Cette commune n'est point divisée.
soL : Le terroir, de nature argileuse ci
glaiseuse, est très-fertile. Les couches végé-
tales ont 16 À 24 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Lcs récoltcs consistent en
froment, seigle, orge de mars, avoine,
épeautre, vesce, navette; plantes fourra-
gères , pommes de terre, pois, betteraves,
carottes, etc.; pommes, poires, prunes, i
cerises , abricots , pèches , noix , groseilles, i
Frênes dont le bois est employé aux con- |
structions. — Environ 99 chevaux, 55 poa-
lains, 150 bêtes à cornes, 450 niouton5,
et 128 porcs; lièvres, perdrix et cailles,
en petit nombre.
POPULATION : 286 hommes, 247 femmes;
total : 533 habîtans.
HABITATIONS .' 17 fermes, 85 habitations
rurales et une maison de campagne appar-
tenant à M. Laliest, de Liège. Cette corn-
mane renferme 1 église et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE 1 L agricul-
ture et le filage du chanvre et du lin.
ROUTES ET CHEMINS : 11 chemius Tici-
naox communiquant a^ec les communes
deNoville, Hanneffe, Bierset Limont; ils
sont généralement mauvais en hiver.
JENGKEM , dépendance de la commune
de Montzen.
JËVIGNËZ, dépendance de la com-
mune de Lierneax.
JEVOUMONT, dépendance de la cx)m-
mune de Theux.
JOIGLUSE. Voyez Soicchlusb.
JONGKEU , dépendance de la commune
de Polleur.
JONGKEVX (les deux), dépendance
de la ville de Liège.
JONETTE , dépendance de la commune
d'Âmpsin.
JONFOSSE , dépendance de la ville de
Liège. ,
JOISGENBOSGH , dépendance de la
commune de Moresnet.'
JONKEM , dépendance de la commune
deMons.
JOSE , dépendance de la commune de
Battice.
JOUBIEYAL, dépendance de la com-
mune de Liertfeux.
JOUBIEYâL, ruisseau qui arrose la
commune de Lierueux.
JULÉJfONT , commune du canton
d^Auhel , de Farrondissement et A 4 lieues
N. 0. de Verviers.
Bornée au N. par les communes ^t Mor-
trooz et Neachàteau, à TE. par celle de
Ghameux, au S. par le territoire de Bat-
tice , et à rO. par celui de Saint-André.
La commune se compose de son chef-lieu
et de 5 hameaux, savoir : Thiemagant,
Coronmeuse , Âsse , Heusier et Haye.
HYDROGRAPHIE : Lc ruisscau d^Âsse
arrose la commune du S. E. au N. E. , et
fait mouvoir deux moulins à farine.
soL : Bas au N. , s'exhaussant au S. ;
terrain argileux , sur fond pierreux et
JUP
115
schisteux^ il contient de la marne. La
couche végétale a 3 A 11 pouces d'épais-
seur.
AGRICULTURE ! On récolte seiglc, {roment,
méteil, avoine, orge, féveroles et vesce;
les grains ne suffisent pas à la consomma-
tion. Fourrages peu abondans: plusieurs
particuliers sont obligés d*en acheteri
Pommes de terre , choux , carottes , etc. ;
pommes et poires dont partie est employée
À faire du vinaigre et partie à faire du
sirop. Point de bois . — Jachères \ 4 grandes
fermes. — Ghevaux, bétes à cornes, porcs
et moutons. On élève très-peu d*abeilles;
lièvres et perdrix peu nombreux. — Fro-
mages qui se vendent aux marchés d'Âubel
et de Hervé , où ils obtiennent la préférence
sur ceux de quelques communes du canton.
POPULATION : Hommes 131 ; femmes 134;
total : 265 habitans.
HABITATIONS : 49 habitations rurales en
pierre ou en briques , et quelques-unes en
bois et argile, 'couvertes en ardoises, en
tuiles, et en chaume ; elles sont la plupart
disséminées. — Une chapelle annexe de
Neuchâteau, une maison communale, et
une école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 4 méticrs à
tisser le drap ; 2 moulins à blé ml^s par eau.
ROUTES ET CHEMINS : La DOUVClle FOUtC
de Battice à Maestricht traverse la com-
mune dans la direction du S. au N. 0. Les
chemins vicinaux sont généralement prati-
cables en toute saison.
JULIENNE ( sainte) , ruisseau prenant
sa source dans la commune d'Evegnée; il
arrose celle de Gheratte, où il alimente
plusieurs usines.
JUPILLE, commune du canton, de
Tarrondissement et à 1 lieue £. de Liège.
Bornée au N. par la Meuse qui la sépare
de la commune de Wandre , à TE; par les
communes de Bellaire et Queue-du-Bois ,
au S. par celles de Fléron, Beyne et Gri-
vegnée, et à TO. par Grivegnée.
Ses dépendances sont : Bruyères (les),
Fayenbois , la Ruelle-des- Juifs , Grand-
champs , Piétresses (les) , la Rue-de-Meuse-
et-Village.
116
JUF
HTDiiOGRAPHiE : La HeoM arrose le ter-
ritoire de cette oommnne , aa N. ; un mis-
leau venant de Fléron la traverse dans sa
plus grande longueur, et active plosienrs
usines importantes.
SOL : Une partie du terroir est assise
dans le bassin de la Meuse; le reste est
entrecoupé de collines. Les terrains sont
généralement inclinés vers le N. ; le sol est
en grande partie argileux , caillouteux et
schisteux. Les couches végétales ont i à 20
pouces de profondeur.
▲GRicuLTUAK : Lcs productîouB cousis*
tent en froment , seigle , épeautre, avoine ,
orge, trèfle, fourrages, houblon, pommes
de terre , légumes et fruits ; quelques bois
taillis mêlés de futaie d^essence de chêne
et bouleau. — Assolement sexennal ; les
meilleures terres ne reposent jamais. —
Elèves de chevaux et de bétail ; 300 moutons .
— Fréquentation du marché de Liège.
popuLATioif : 2,124 habitans.
HABITATIONS : Lc Tillagc de Jupille
renferme environ 310 maisons. 11 y a
1 école primaire ; on remarque dans cette
commune un beau château récemment
construit et 4- maisons de campagne.
coMMsacE ET INDUSTRIE : Les princi-
pales branches d'industrie sont lagricul-
ture, l'exploitation des usines et des houil-
lères qui se trouvent sur le territoire. On
y trouve aussi un grandnombre de cloutiers
et de fabricans de quincaillerie. — 7 mou-
lins à farine mus par eau , 2 papeteries ,
2 fouleries de serges , 2 filatures de laine ,
1 fabrique de draps , 1 fabrique de chau-
dières de machines à vapeur ; 1 distillerie
d'eau-de-vie de grains. Il s'y tient des
foires les 15 avril , 24 juin et 2 octobre.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de Liège
A Aix-la-Chapelle touche le territoire an S.
Plusieurs chemins vicinaux, peu praticables
en hiver, servent encore à son exploitation.
HiSTOiRe : Ce village se nommait autre-
fois Jobii FiUa; Pépin d'Héristal, qui en
faisait ses délices , y mourut , et Pépin-le-
Bref y célébra la fête de Pâques en 759.
JUPRELLE, commune du canton et
à 1 lieue S. S. £. de Glons, de l'arrondis-
JliS
sèment et A 1 lieue 3/4 N. N. O. de Li^^.
Bornée au N. par les Gommones de
Paifve et Slins, à TE. par celle de Vîllerv
Saint -Siméon , an S. £. par Voroux , an S.
par Lantin, à FO. par Xhendreniad , et
au N. 0. par Wihogne.
SOL : Le terroir est entrecoupé de col-
lines dont quelques-unes ont une forte
inclinaison. Terrain argîlo-saliloiuienz.
mêlé de silex, sur fond sablonneux oo
pierreux. La profondeur de la couche vé^
taie varie de 4 à 10 pouces.
AGRICULTURE : On récolte du fromatt.
de l'épeautre, du seigle, de Forge, de
l'avoine, des féveroles, du trèfle, du fbio.
des pommes de terre, des légumes, et des
plantes oléagineuses; fruits, tels que pom-
mes , poires , prunes. — Élèves de eberaux,
de bêtes k comcset démontons. — Laitage.
POPULATION : 624 habitans.
HABITATIONS : EUcs sout CD général
mal construites. Il y a 1 église et 1 école
primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : ProductioOS
agricoles.
ROUTES ET CHEMINS : La grande ronU
de Liège à Tongres traverse cette commune
du S. au N. Les chemins vicinaux sont
impraticables en hiver.
JUSLENVILLE, hameau dépendant
de la commune de Theux. On y trouve de
la chaux carbonatée et du plomb sulfuré
laminaire , mais l'exploitation en est aban-
donnée. Il y a aussi une source minérale
dont les eaux ont une température con-
stante de 14» A 17» et dégagent du gai
acide carbonique. M. le professeur Delvaai«
qui les a soumises A l'analyse en 1827, a
trouvé qu'elles contenaient par litre :
Carbonate de chaux 0,1436
» de magnésie .... 0,0550
Sulfate de soude 0,0557
Chlorure de sodium 0.0191
Silice avec traces d'alumine. . 0,0272
Tr|pes de matières organiques
Total. . . 0,2606
Ces eaux sont si abondantes qu'elles
pourraient faire tourner plusieurs moulin»
KEM
XKV
117
KARENHEZ, dépendance de la com-
mune de Saive.
K ATTENRODT, dépendance de la oom-
mnne de Fooron-le-Comte.
KEESKORFF , dépendance de la oom-
mnne de Moresnet.
KELMIS, dépendance de la commune
de Moresnet.
KELMISEA-MOELEN , dépendance de
la commune de Moresnet.
E£M£XHE , commune du canton et à
2 lieaes N. 0. de Hollogne-anz-Pierres , de
TaiTondissement et à 3 lienes 0. N. 0. de
Liège.
Bornée au N . par la commune deCrisnée,
au N. E. par celles d'Odeur et Villers-
TEvéque, à TE. par le territoire de Fooz ,
au S. par celui de Frélonx, et à TO. par
la commune de Fiie-le-Marsal.
Dépendance : la Burette (maison isolée).
SOL : Superficie égale, légèrement in-
clinée. Le terrain , de nature argilo-sablon*
neuse , est assez fertile. La profondeur des
couches Tégétales varie de 15 à 20 pouces.
ÀGBicuLTURE : Lcs récoltes consistent
en froment, seigle, épeautre, orge d'été
et d'hiver, avoine et plantes fourragères ; le
foin est assez abondant : on en vend tous
les ans environ 60,000 kilogrammes. On
y cultive des pois, ftves de marais, hari-
cots, pommes de terre, carottes, bette-
raves et plusieurs antres légumineuses;
pommes et poires dont une partie se vend
au marché , prunes, cerises , abricots , noix
et noisettes pour la consommation ; camo-
mille , bardane. Les bois sont peuplés de
chênes, frênes, peupliers et saules; les
{peupliers forment Tessence dominante. —
Elèves et commerce de chevaux, bétes à
^^nias , montons et porcs. Education des
abeilles. — Laine, beurre, fromage, miel,
^^^9 P^ta, crins y poils de chèvres et de
vaches.
POPULATION : 254hommes,251 femmes ;
total : 505 habitans.
HABITATIONS : 4 fermes, 110 habita-
tions rurales ; construites en pierre et bri-
ques, partie en boussillage, couvertes en
paille; quelques-unes en pannes; dissémi-
nées. — 1 église, 1 maison communale et
1 école primaire.
COBIMERCE BT INDUSTRIE : On J fait
quelque commerce en chevaux et en bétes
à cornes.
ROUTES ET CHEMINS : La chaussée de
Liège à Saint -Trond passe au N. du terri-
toire. Huit chemins vicinaux , peu prati-
cables en hiver.
KERMISER-HEYD, dépendance de la
commune de Moresnet.
KETTEN , dépend, de Fouron-le-Comte.
KEYER, dépendance de la commune
de Moresnet.
KIN , dépendance de la commune d*Ay-
waille.
KINKEMPOIS. ra^ez Quincampois.
KIS, dépendance de la commune de
Fouron-Saint-Martin .
KLOSTER , dépendance de la commune
de Moresnet.
KOCK, dépendance de la commune de
Moresnet.
KOKAIHAYE-BOUHOUILLE, dépen-
dance de la commune de Saint-Remy.
KONENBOSGK , dépendance de la com-
mune de Fouron-Saint-Martin.
KRASBOENE , dépendance de la com-
mune de Warsage.
KREEH AEN , dépendance de la com-
mune de Welkenraedt.
KRIKELSTEIN , dépendance de la com-
mune de Moresnet.
KROSCHELENBERG, dépendance de
la commune de Moresnet.
KRUTWEG, dépendance de la com-
mune de Fouron-Saint-Martin.
118
LAE
LA]
LABATEy dépendance de la oommnne
de Beanfays.
L ABIA , dépendance de la commune de
Celles. I
LABONPRE, dépendance de la com-
miine de Stoumont.
LABOUXHE, dépendance de la oom-
mnne de Beaufays.
LABOUXHE, dépendance de la com-
mune de Melin.
LABREUYOIR , ruisseau qui arrose la
commune de la Gleize.
L ACHAUSSÊË , dépendance de la com-
mune d*07erhespen.
LACHELET ou NACHELET, dépen-
dance de la commune de Gomzé-Andou-
mont.
LACROIX , dépendance de la commune
de Mortronx.
L AER, communedn canton età 1 lieue 1/4
N. 0. de Landen, de rarrondissement et
à 9 lieues N. N. 0. de Huy.
■ Elle est bornée au N. par la .commune
de Wanghe , à TE . par celle de Neerwinden ,
au S. par le territoire de Neerheylissem ,
et à rO. par celui d^Esmael (ces deux der-
nières communes duBrabant méridional.)
HTDBOGRAPBiE : La petite Geete longe la
commune au N.
SOL : La surface de ce terroir est géné-
ralement unie. Le terrain est de nature
argileuse pour la majeure partie ; le reste
est sablonneux et rocailleux. Coucbe végé-
tale de 6 à 10 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récolte froment, seigle,
orge , avoine , féveroles , trèfles , foin ;
chanvre et plantes oléagineuses en moindre
quantité; pommes de terre et légumes. On
cultive dans les jardins le pommier, poirier,
prunier, cerisier, abricotier , pécher , etc.
Quelques trembles , peupliers , ormes ,
et frênes qu'on emploie an charronnage.
— Élèves de chevaux, bétes à cornes,
moutons et porcs. Lièvres , perdrix et cailles
assex nombreux.
POPULATION : 297 liabitans.
HABITATIONS : 58 maisons , 6 fermes,
construites en briques , bois et argile ; toi-
tureen paille,très-peuen ardoises on pannes .
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commerce de
bétail ; productions du sol. — 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Ouxc cheoûns vici-
naux très-mauvais en hiver.
LAESCHET ou LASCHET , dépen
dance de la commune de Hombourg.
LAFAINDERIE, dépendance de la
commune de Forêt.
LAFRT, dépendance de la commune
de Ferrières.
L AGOM BE , dépendance de la commune
d^Esneux.
L AGANSE , dépendance de la commune
de Battice.
LAGOTTE. Voyez Esgottb.
LAGRANGE, dépendance de la com-
mune d'Esneux
LAHATE, dépendance de la commune
de Theux.
LAHATE ou DELHATE, dépendance
de la commune de Neuville.
LAHERNFOSSE, dépendance de la
commune de Forêt.
LAID-BROLY, dépendance de la com-
mune d'Ayeneux.
LAID-PREZ, dépendance de la com-
mune de la Reid.
LAIDRY , ruisseau qui arrose la com-
mune de Rahier.
L AJ AXHE ,' dépendance de la commune
de Sprimont.
LALOT, dépendance de la commune
deNandrin.
L AM ALLE, dépendance de la oommnne
du Bas-Oha.
LAMAY, dépendance de la commune
de Grace-Montegnée.
LAM
LAMBERMONT, commaDe du canton,
de rarrondissement et k 1/4 de liene 0. de
Verviers.
Ses dépendances sont : Fiérain , Franc*
queral, Francomont, Isle-Adam, Cokai-
haye et Waïay.
HTDBOGKAPHiE : La Vcsdre longe la
partie basse da territoire de cette com-
mane , qu'elle sépare de celles d'Ënsival et
Verviers.
SOL : Montuenx. Le chef-lieu est situé
sar une hauteur; le hameau de Franco-
mont est dans un fond, au bord de la
Yesdre. Le sol, partie argileux ^ partie
rocailleux , repose sur le schiste et la pierre
calcaire.
ÀGBicuLTVBE : Lcs récoltcs des céréales
sufllsentà peine aux besoins de la commune.
Les fourrages se consomment sur les lieux.
La pomme de terre est la principale espèce
de légume qu on y cultive; peu de fruits;
quelques bois taillis. — Assolement et ja-
chères. — Peu d'élèYcs de chevaux ; quel-
ques abeilles; lièvres et perdrix; renards.
— Beurre.
POPULATION : 589 hommes , 571 fem-
mes; total : 1,160 habitans.
HABITATIONS : Construites en pierre et
briques , couvertes en ardoises et chaume.
— Il y a 1. église.
coMMEBCs ET INDUSTBIE : Fabriques de
draps, dont une est activée par une ma-
chine à Tapeur ; 1 moulin à farine mû par
eau.
BOUTES ET CHEMINS : La route de la
Yesdre longe une des extrémités de la
commune au S. ; celle de Verviers à Bat-
tice la sépare de celle de Hodimont. Le
hameau de Francomont Qst pavé. Les che-
mins vicinaux sont d^une exploitation
difficile et exigent beaucoup de frais pour
leur entretien.
LAMBËRMONT (les) , dépendance de
la commune d'Amay.
LAMBERT (saint) , dépendance de la
commune de Paille.
IAMBëBT (saint), ruisseau qui arrose
une faible partie du territoire de Paille.
LAMBIERIRË, ruisseau qui traverse
LAH
119
la commune d'Ougrée du S. au N. et ra
se jeter dans la Meuse.
LAMBIET- MOULIN, petit ruisseau
qui arrose la commune d'Ougrée.
LAMINE , commune du canton et à 1
lieue 1/2 £. de Wai;emme, deTarrondisse-
ment et à 4 lieues 0. N. 0. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Ho-
deige, à TE. par Momalle, au S. par Re-
micourt , et à TO. par Pousset.
HTDBOGBAPHiE : LTemc, aiHuent da
Geer , arrose la commune du S. au N.; ses
inondations sont très-nuisibles.
SOL : Bas et uni ; quelques parties sont
entrecoupées de collines; terrain argileux
et rocailleux.
agricultube : Les récoltes consistent en
froment , seigle , avoine et orge. On y cul*
\ive aussi la navette et toute sorte de lé-
gumes. Les fourrages ne sont pas abon*
dans; pommes, poires, prunes, cerises,
noix. On ne vend qu^une petite quantité
de pomjnes au marché. Les essences de bois
sont : le chêne , le frêne , le saule , le ce-
risier , le coudrier et le peuplier : cette
dernière espèce domine. — Assolement
triennal . On laboure avec des chevaux et des
bœufs. — Elèves de bêtes à cornes et de
moutons. Lièvres , perdrix , cailles en
assez grand nombre. — Laine , beurre ,
fromage.
population : 274 habitans.
habitations :5 fermes, 22 habitations
rurales , 12 cabanes , construites en pierre
et briques , en bois et argile , couTertes en
chaume et en pannes; agglomérées. — 11
y a 1 église, 1 maison communale et 1
école primaire.
COMMERCE et INDUSTBIE : L'agriculture.
— 1 brasserie..
BOUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins yici
naux sont praticables en hiver.
LAMONTZEE , commune du canton et
à 2 lieues S. d' Avenues , de Farrondisse-
ment et à 3 lieues N. 0. de Huy.
HYDROGRAPHIE : Le Burdiual arrose le
territoire.
SOL : Généralement montuenx , surtout
au centre de la commune. Le terrain est
120
LAN
LAN
argileux, ftchistenz et caillbuteaz. La pro-
fondeur de la couche végétale yarie de 4
à 12 pouces.
AGRICULTURE : Produit du froment, du
«eigle, de TaToine , de Forge , de Vépeantre,
des fourrages, des légumes et des fruits.
Les bois taillis sont peuplés de chênes ,
aunes , bouleaux et coudriers , aménagés
à 14 ans. — Assolement triennal et
sexennal. — On y élève des chevaux, des
bétes  cornes et à laine.
POPULATION : 225 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE .* L'agriculture.
— Ily a 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins vici-
naux sont mauvais en hiver.
LAMOTTE, dépendance de la com-
mune de Wandre.
L ANDEN , ruisseau qui arrose la com-
mune de Walsbetz.
LANDEN, commune et chef-lieu de
canton , de Farrondissement et à 7 lieues
N. N. 0. de Huy, à 8 lieues 0. N. 0. de
Liège.
Bornée au N. par la commune de Rums-
dorp, à TE. par oeUes d'Attenhoven et
Gingelom (cette dernière de la province de
Limbourg); elle touche au S. aux terri-
toires de Walsbetz et Wamant , et à TO.
à ceux de Kaccourt, Overwinden et Neer-
landen.
Cette comnmne se compose de son chef-
lien et du hameau de Sainte-Gertrude.
HYDROGRAPHIE : Sou territoire est arrosé
par les ruisseauxdu Moulin et delà Fontaine^
de-la-Rose.
80L : Terroir appartenant au plateau de
la Hesbaye; le bourg est assis dans un
vallon arrosé par les ruisseaux du Moulin
et de la Fontaine-de-la-Rose. Le terrain ,
argilo-sablonneux , rocailleux et maréca-
geux, est fertile et d'un? labour facile.
L'épaisseur des couches végét^es varie de
5 à 10 pouces.
AGRICULTURE f Gc tciToir produit du
froment, du seigle ^ de Torge , de Tavoine,
des pommes de terre , des féveroles , de la
vesce, du foin, des trèfles, des légumes et
des fruits , tels que pommes , poires , pru-
nes, cerises et noix. Il ny a qu*nn bob
taillis de 16 perches environ. — Assole-
mens avec peu de jachères. — > On y élève
des chevaux et du bétail.
POPULATION : 688 habitons.
HABITATIONS : Laudcu était autrefois
une ville forte dont il reste encore quel-
ques vestiges ; ce n'est plus aujonrdliui
qu'un petit bourg contenant à peine 145
maisons , outre le hameau peu important
de Sainte-Gertrude, composé de linéiques
petites fermes.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Quclqucs pro-
duits agricoles; 1 moulin à blé mû par
eau et 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La route de Liège
à Bruxelles passe à 1 lieue environ de la
commune. Les chemins vicinaux ne s'ex-
ploitent que difficilement en hiver ^ pen-
dant les temps pluvieux.
HISTOIRE : Landen est célèbre dans
l'histoire de la monarchie française pour
avoir été le berceau de la race Garlovin-
gienne : Pépin de Landen jeta les premiers
fondemens de la grandeur de cette dynastie,
et mourut à Landen en 640.
LANDENNE, commune du canton, de
l'arrondissement et à 3 lieues 0. de Huy.
Bornée an N. par les communes de Hé-
ron et Waret-l'Evéque , à TE. par celles
de Gouthuin et Seilles , elle touche au S.
au territoire de cette dernière, et à TO. k
ceux de Hingeon , Pontillas et Bienrart.
Elle a pour dépendances : Petit- Waret,
Yelaine, Tramaka, et des deux fermes
isolées , Loyse et Mostombe.
HYDROGRAPHIE : Lcs ruisscaux de Mos-
tombe et de Géminé arrosent cette eom"
mune, et alimentent plusieurs moulins et
1 haut fourneau. — 2 étangs.
SOL : Surface en partie élevée et en partie
basse : le terrain marécageux prédomine;
le reste est argilo-sablonneux , schisteux et
rocailleux. La terre végétale a 5 à 11 pou-
ces de profondeur.
AGRICULTURE : Ou récoltc froment ,
seigle , orge , épeautre , avoine , pob .
vesce, etc. ; fourrages pour la consomma
tion. Pommes déterre ^testoumaisiennes,
LA9
carottes, panais, i^es, pois et choux;
peu de fruits. Bois taillis : le chêne do-
mine. — Assolement triennal; jachères.
— Élèves de Teaoz , de porcs et de montons ;
dindons, pooles, etc.; quelques ruches 5
peu de lièvres «t de pwdrix. — Laine que
les marchands viennent acheter sur les
lieux.
popui^TioN : flommes , 416 ; femmes ,
439; total : 855 habitans.
HABfTÀTiONs : Ptesque toutes les maisons
sont bâties en pierre et couvertes en paille;
la plupart des fermes sont couvertes en
ardoises ou en pannes; les maisons sont
disséminées. — 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Presqucnuls.
— 2 brasseries et X moulin à battre le
chanvre.
ROUTES ET CHEMINS : Plusîeurs chemius
viemaux traversent la commune; ils con-
duisent k Huyl, à Namor et aux villages
voisins.
LANEUVILLE ou SOUS-LA-VILLE,
dépendance de la commune de Daelhem.
LANSIVAL , dépendiince de la com-
mune de Lienieux.
LANTIN , commune dp canton et à 1
lieue 3/4 S . de (rions , derarrondissement
et à 1 lieue 1/2 N. O. de Li^ge. *
Bornée au N. par la commune.de Jn-
pieUe, à r£. par yoFocuL-le»-Liei« , au
S. par AUemr , ,t(t à TO. par Xhendramal.
Dépendance :. le hameau de Hosden.
SOL : Ce tenroir , .«ttois s&r le plateau de
h Hesbaye, est généralement uni. Les
terres sont ««'gikuses et t^ès-fertiles. La
couche végétale a 10 pouces de profondeur.
AGRICU1.TUAE : La culture des terres est
très-biep soignée. On .réoolte toutes sortes
de grains , 4les légumes , des graines oléa-
gineuses et des fruits. Point de bois. —
On ai^lève que les -chevaux nécessaires au
renouvcUemeot des écuries ; bétes à cornes
etiooQtosiS.
sopuio^Tiotf : 553 habitans.
BAMTÀTioNS : La comnuine.est agglo-
mérée. •;- 1 épole primaire.
coMiisnoE BT iNB|iSfri(is : Ijcs çhubitans
se .lii:emit é :ragriqpltoBe.
LAN
121
ROUTES ET CBEMiNs : Ls route dc lÂégt
à Tongres traverse une partie de^son terri-
toire À r£. — 10 diemins vicinaux presque
impraticables^ en hiver.
LANTAJSMANGE , commune du canton
et à 5 lieues 0. S. 0. de Glons , de Tar-
rondissement et a 5 lieues 0. N. 0. de
r
Liège.
Bornée au N. parla commune d*0pheen
( Limbourg) , i TE. par celle de Bergilez,
au S. par les territoires de Pousset et Ble-
ret, et à TE. par ceux de Waremme et
Oleye.
Dépendance : le petit bamean de Vi-
nave-d'ûleje.
HYDROGRAPHIE : Elle cst ^rroséc par le
Geer , qui fait mouToir 1 moulin à ûirine.
soL : Terroir composé en majeure partie
de vastes terres arables de natilre argilo-
sablonneuse. L'épaisseur des couches végé-
tales varie de 6 à 10 pouces.
AGRICULTURE : Annuellement on récolte
environ 1,500 rasières de froment, 800
de seigle, 150 dWge, 100 d'épeautre,
1,100 d'avoine, féveroles, pois, vesoe,
90 de semences de colxa et de navette;
fourrages asses abondans; pois, fl^vos, ha-
ricots , pommes -de terre ^ carottes , salsifis ,
.panids , betteraves , choux de diverses es-
j)èoes; pommes, poires, prunes, dont une
petite quantité est livrée au commerce. —
Assc^ment sexennal, jachères; fumier,
marne , cendres de Hollande pour engrais.
7 fermes. — £n 1850, on y comptait 29
chevaux, 18 poulains, 52 bétes à cornes,
32 veaux, 30 moutons , 63 porcs ; lièvres ,
^cailles, perdrix. — Laine, beurre, fro-
mage, flsufs, peaux .
ropuLATioM : 181 hommes, 177 fem-
«■MB ; total : 358 habitans.
habitations: 7 fermes, 40 habitations
morales , 20 cabanes ; construites partie en
briques , partie en bois et argile , couvertes
en chaume , 7 en pannes ou ardoises ; dis^
-«aminées. 11 y a 1 église et 1 école. — ^ 1
arpenteur juré .
comiERCB ET INDUSTRIE : L'agricultorc.
1 moulin à eau et 1 moulin à vent pour
moudre le blé ; 2 brasseries.
16
116
LAT
AOUTES ET CHXMIK8 : Les chenkins vici-
naux sont praticables en hiver.
LAMROULE, dépendance de la com-
mune de Fenières.
LANTZËNBERG, dépendance de la
commune de Welkenraedt.
LARBUISSON, dépendance de la com-
mune de Chamenx.
LARGE -EAU (la petite) , dépendance
de la commune de Burdinne.
LARGE - EAU (la grande), dépen-
dance de la commune de Burdinne.
LA ROCHËTTE; dépendance de la
commune de Ghaudfontaine.
L AROCH , dépendance de la commune
d'Anthinnc.
LAS AULX, dépendance de la com-
mune de Daelhem.
LATINNE, commune du canton et à
1/2 lieue E. d'Avenues, de larrondisse-
ment et à i lieues N. E. de Huy.
Bornée au N. par la commune de Tou-
rine, au N. E. par celle de WalefFe-Saint-
Georçes ; à TE. par Vieux- WalefFe, au S. et
au S. E. par Falais, au S. 0. par Mar-
nefFe , et à TO. par Braire.
Cette commune se compose de son chef-
lieu et du hameau de Hosdein.
SOL : Le terroir, entrecoupé de collines,
'est argileux, sablonneux et marécageux.
La couche végétale est très-profonde.
AGAicuLTURE : On récoltc annuellement
1,250 rasièresde froment, 600 rasières de
seigle , 1,400 d'avoine, 400 dorge, 40 de
semences de colza , 55 de navette, 30 de
chanvre; fourrages insuffisans à la consom-
mation , pommes de terre, carottes, bette-
raves, oignons, pois, chicorée, choux de
diverses espèces ; pommes , poires , prunes,
noix. Bois taillis plantés de chênes, bois
blancs, bouleaux et coudriers; quelques
peupliers du Canada. — Assolement trien-
nal et sexennal ; jachères ; fumier et cendres
pour engrais. — Elèves et commerce de
chevaux, de vaches, de moutons, de vo-
laille ; environ 94 chevaux propres à
l'agriculture et à Fartilleric; très -peu
d'abeilles; lièvres et perdrix en petitnombre.
— Laine, beurre, fromage et peaux.
LAY
POPULATION : 329 hommes, 367 femmes;
total : 696habitans.
HABITATIONS : Coustruites partie en
pierre et briques , partie en bois , couverte
en paille et disséminées. Il y a 1 église. On
y remarque les ruines d'un vieux châtcaa
et d'une chapelle antique.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agiiculture.
— Un moulin à farine mû par eau, 1 pres-
soir à huile, 1 moulin à battre le chanvre.
2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : Les cheouns vici-
naux sont peu praticables en biver.
LAURENT (saint), dépendance de h
commune de Glons.
LAY AULX , dépendance de la com-
mune de Basse-Bodeux.
LA Y AUX , dépendance de la commune
d'Heure -le-Romain .
LAYEUX (haut et bas), dépendance
de la commune de Jemej^.
LAYOIR, commune du canton et à
1/2 lieue E. de Héron , del'arrondissemeat
et à 2 lieues 0. N. 0. de Huy.
Bornée au N. par les communes de Yis-
soul, Oteppe et Hucorgne, à TE. par cette
dernière et celle de Couthnin, au S. par
Conthuin, et à 1*0. par Héron.
Ses dépendances sont : Ferrières et
Yerre.
HYDROGRAPHIE ! Ccttc commuAC cst ar-
rosée par le ruisseau de Forseille, qui ali-
mente un moulin à farine. — 1 étang ser-
vant de réservoir au moulin.
SOL : La superficie du terroir offre un
aspect irrégulier : elle est entrecoupée de
collines dont quelques-unes sont très-incli-
nées. Le calcaire anthracifère , la dolomie,
le schiste argileux, le psammite, sont les
principales roches qu'on y rencontre ; ces
divers gisemens contiennent du fer spéca-
laire granulaire , du fer hydraté, du plomb
sulfuré et du plomb carbonate bacillaire.
AGRICULTURE : Auuée conununeon récolte
environ 733 rasières de Promeut, 250 de
seigle , 19 d'orge , 10 de graines de colia et
navette , 3 de chanvre ; fourrages consom-
més dans la commune ; pommes de terre .
choux, carottes, poireaux, oignons, scor-
L£G
sonères, céleri, pois, fèves, harieots;
pommes, poires, prunes, cerises. — Bois
taillis surmontés dWe asseï belle fataie :
ils sont peuplés de chênes , charmilles , bou-
leaux , hêtres , frênes, peupliers , ornes, etc.
— Assolement quadriennal; jachères; fu-
mier, cendres' de hollande pour engrais.
— 44 cheYauz de trait, dont un très^petit
nombre est livré au commerce; vaches,
moutons, porcs; volaille pour la consom-
mation : le surplus se vend au marché; un
petit nombre de ruches ; fièvres , lapins,
perdrix , cailles en petit nombre. — Laine ,
fieurre , fromage , pedux.
POPULATION : 129honunes, 109 femmes;
total : 238 habitans.
HABITATIONS : Ck)nstruttes en pierre,
couvertes la majeure partie en chaume,
quelques • unes en ardoises et pannes ,
en partie s^glomérées. Il -y a 1 église.
coBiMBBCE ET XNDusT&iE : L'agriculture
et 1 exploitation des mines de fer et de
plomb, ainsi que des carrières que ren-
ferme le territoire; 3 métiers à tisser, 2
brasseries, 1 four à chaux.
RODTEâ ET CHEMINS : Lcs chcmins vici-
naox sont praticables en hiver. .
LAVOIR , ruisseau affluent de la M é-
liaigne.
LE£V£RBACK , ruisseau affluent delà
Gueule.
LEFFIN, dépendance de la commune
de Theux.
LÉGIE OU RI.DE4:0Q-F0NÏAIISE,
en latin Legia, gros ruisseau traversant
du N. 0. au S. £. le vallon dans lequel
est bâtie la ville de Liège, qui lui em-
prunta son nom. Il a sa source dans une
pièce de terre noinméc vulgairement les
Dix-huit Bormiers y situéesur le plateau du
village d'Ans, entre la grande route de
Liège à Bruxelles et rembranchement de
Planchart. Après avoir réuni ses eaux à
celles d'un autre ruisseau qui découle de
la partie supérieure de la plaine d'Ans,
il donne le mouvement à douze moulins ,
eu longeant la chaussée, et descend le
faubourg Sainte -Marguerite. Au moyen
d un canal souterrain il pénètre dans len-
LEN
123
ceinte de la ville de Liège , arrose le quartier
de Cocraimont, et se rend par les rues
Saint-Severin , Agmont et de la Table-
de-Pierre, derrière le Palais, où il se divise
en deux branches, dont Tune, nommée les
BaS'RieuXy traverse le Palais et le marché,
passe sous la maison commune, et va se
jeter dans la Meuse, à 160 mètres au-
dessus du Pont-des- Arches , après avoir
parcouru une distance d'une lieue; l'autre
branche, nommée JPaux-Rieux, sort par la
rue du Pont pour se perdre également dans
la Meuse. La pente de la Légie est de 23" 32
sur 1 ,000 mètres de cours.
LEMPEREUR , dépendance de la com-
mune de Moxhc.
LEMTRIE oc LEMTRÉE , dépendance
de la commune de Chaudfontaine.
LENNEUX , dépendance de la commune
de Richelle.
LENS-SAINT-REMY, commune du
canton et à 3/4 de lieue N. d'Avenues, de
l'arrondissement et à 4 lieues N. N. £. de
Huv.
Ses dépendances sont les villages d'Abo-
lens et Blehen.
HYDROGRAPHIE : Le Gcer arrose une
partie du territoire.
SOL : Le terrain y est asseï égal , il n'offre
que des élévations et des pentes peu consi-
dérables. La terre végétale se compose
d^une argile douce et légère, faiblement
sablonneuse, de 8 pouces À 12 pouces de
profondeur, sur fond argileux.
AGRICULTURE : On y cultive le froment,
le seigle, l'orge d'hiver, l'avoine et les
plantes fourragères. Les prés produisent
de bon foin. — Assolement sexennal; ja-
chères.— Peu d'élèves en chevaux; quelques
bestiaux.
POPULATION : 1,290 habitans.
HABITATIONS : Ellcs sout la plupart mal
construites. — 1 église et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultUl'C.
— 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Les chcmius vici-
naux sont assez mauvais en hiver.
LENS-SAINT - SERVAIS , commune
du canton et à 1 lieue N. d'Avennes, de
124
LEIf
rarrondisflement et à 4 lieues N. N. £. de
Huy.
HTDRooRAraix : Le Geer prend sa scmroe
presqne att. centre de la oommnne.
SOL : Stirfiioeiiiiie, légèrement ondulée.
Le terrain est argilenz et marécageux,
principaleoient ma bords dn Geer. La
terre Té(|^étalea9à 12 pouces de profondeur.
▲oiitcirLTViiz :^Le produit annuel des
céréales s*élèye à 875 rasières de froment,
300 de seigle, 85 dWge^500 d'aroine, 60 ,
de féveroles , pois et resce. On ne cuhire les
fourrages que pour la consommation de la
commune; pomooes de terre, carottes, bet*
terayes; pommes, poires, prunes, pèches,
abricots. Peupliers du Canada dont le bois
est propreaux constructions. — Assolement
avec jachères ; fumier, marne , cendres de
Hollande pour engrais.^-On y élève quel-
ques chevaux , des bétes à cornes , des porcs ;
des poules , des canards , des dindons , qu on
livre en partie au commerce; lièvres, per-
drix, cailles. — Lame, beurre, fromage,
peaux.
POPULATION : 120 hommes, 128 femmes:
toUl : 248 habitans.
HABITATIONS : La plupart construites en
bois et argile, et couvertes en chaume ; très-
peu sont construites en. briques et cou-
vertes en ardoises. Il y a 1 église, 1 école
et un petit château antique.
coicMBBCE XT iNDvsTKix : Agiiculture ;
commerce de bétail. — 1 brasserie.
ROUTES ET CBEMiNs : Ils soHt pcu pra-
ticables en hiver.
LENS-SnR-G£EK,oommuneducantoi^ '
et A aliènes £. N. £. de Waremme, de
rarrendissement et à 4 lieues 0. N. 0. de
Liège.
Bornée au N. par la commune d'Oreye,
à TË. par c^e de Fize-le-Marsal , au S.
par le territoire de Hodeige , et à FO. par
celui de Granville.
Elle a pour dépendance le hameau de
Ramkin.
■TBROOEAPHIB : Lc Gccp limite la com-
mune au N. ; rYeme arrose son territoire
au S. , et se jette dans le Geer à très-peu .
de distance et au N. 0. du chef-lieu.
LEU
SOL : Bas et entreoovipé de petites eol-
Knes; terrain de médiocre qualité, Tçi-
leux et saMofiBeuEi dans la ^hm grande
partie, et roeailleux dans qatHqam en-
droits.
AGEfCuLTiniE : On récolte froment, seigle,
épeautre, ofge, avwne; fourrages insuffi-
sans pour la consommation; pommes de
terre, carottes, etc., en petite quantité;
un peu de pommes et de poires; point de
bois. — Assolement triennal et jachères.
-^ Qievaux , bétes à cornes et moutons en
petit nombre. Poules et pigeons ; lièvres ,
perdrix et cailles. — Laine, beurre et liv-
mage pour la consommation.
POPULATION : Hommes 157, femmes 124;
total : 261 hdbitans.
HABITATIONS : Maisotts bflties en pierre,
briques, bois et argile, la pli^part couvertes
en chaume, quelques-unes en pannes on
ardoises. — 1 église et point d'éc<4e.
tCOMMxacB ET iNftvsTRiE : L^agncolture
seulement. — 1 moulin, à blé mA par
eau.
ROUTES ET CHEMINS : A 1*0. Tanoenne
voie romaine qui conduit à Toagres , et à
TE. la chaassée <k Liège à Saint-Trond.
Qiemins vicinaux presque impraticd>les en
hiver.
LEONARD (saint), dépendance de la
commune de Marcbin.
LEONARD (saint), dépendance de la
commune de Ben.
LEONARD (saint), dépendance de la
commune de Huy.
LES-HEIDS , dépendance de la com-
mune d'Ayeneux.
LESPAGNE, dépendance de la com-
mune d'Antheid.
LESPINETTE. f^o/ez Espinette (l').
LES-ROTTS, dépendance de la com-
mune de Fraipont.
LESSAULX , dépendance de la com-
mune de Flémalle (Grande).
LESVILEZ, dépendance delà commune
de Theuz.
LETHIER. F&y'ez Tbisr (lb).
LEUMONT f dépendance delà conunmie
d'Antheid.
L£VAL, dépendance de la eommnnt
de Saiiit-Rei»y.
LEVAL, dépendànoe de la eomMiuie
de HooBse.
LEXHY y dépendance de la commune
de Horion-Hoiémont.
L£Z L'ARBATE, dépendance de la
commune de Forêt.
L'HEURE (bàuts et basse), dépien-
dance de la commune de Romsée.
LIEGE , en latin Leo€Uum y en liollan-
dais Ltuky en allemand Liiilich, oom*
mono et chef-lien de la province de ce
nom , d'arrondissement et de 4 cantons de
justice èe paix, à 5 lieu^ S. S. 0. de
MaestricbS et à 19 lienes 1/4 E. S. £. de
BruzeUes. Siège d*un évéclié snffiragant de
Tarcheyéché de Malines , d'uie cour supé-
rieure de justice, dont le ressort s'étend sur
les provinces de I^iége , Lîmbonrg , Lnzem-
bourg et Namnr , des trilnmauz de pre-
mière instance et de commerce, et Jnne
université ; résidence dn gonvemenr de la
province , dn général commandant la pro-
▼ioce , d'un anditeor militaire , d'un
commandant de place et d'un receveur
général de finances.
Bornée au N. par les communes de Ro*
cour, Yottemme et Herstal, à TE. par
celle de Grivegnée , au S. par les communes
d'Anglenr et Ougrée, et k l'O. par celle
de Saint-Nicolas.
POSITION ÀSTBONOMKjvB : La villc de
Liège est située^ d'après les observations
faites sur les lieux, k 50« 39' 22" de lati-
tude septentrionale, et à 3° 11' 27" de
longitude orientale , à compter de Tobscr-
vatoirc de Paris. Cette commune renferme
la ville de Liège proprement dite, in Ira
murosj divisée en 4 cantons ou quartiers ,
du Nord , de l'Ouest du Sud , et de l'Est :
Canton de l'Est, ci-devant Amercœur.
— Ressort de la cure primaire de Saint-
Nicolas.
Dopais le pont des Arches , le quartier
d*Amercœur en entier , y compris la Bo-
verie, Bressoux, Follepensée, Froidmont,
les Yennes, Longdoset PévlUe, plus les com-
munes de Jnpille, Grivegnée et Anglenr.
LIÉ
\»
Canton dn Snd, ci^demmt Avroy. -^
Ressort de la core primaire de Saînl-
Jacques.
Partant dn pont des Arches, la rue
Nenvice, l'HAtel-de-ville, rue de la Grande*
Tour, Place- Verte, place de la Comédie,
Haute - Sauvenière , Mont - saint - Martin ,
Isnbourg Saint-Laurent , jusqu'au chemin
qui conduit de Saint'Gilles à Saint-Nieo-
las : le tout k gauche , y compris les com-
munes de Saint-Nicolas , Tilleur , Sclessin ,
le Val-Benoit; suivant le cours de la ri-
vière jusqu'au pont des Arches, point d«
départ, avec tout ce qui est enclavé dans
cette démarcation et notamment Boute-li-
Cou, Cointe , Fragnée, Saint-Maur, là
melle des Loups , celle du bois d' Avroy ,
celle de Bourgogne et celle des Chèvres.
Canton de l'Ouest , ci-devant Sainte-
Marguerite. — Ressort de la cure primaire
de Saint-Martin.
Partant de la maison n» 26', au coin de
la me des Mineurs , derrière le Palais , rue
Neuve , de la Salamandre , VoUère , Pier-
reuse , jusqu^à la porte Sainte- Wallmrge et
prenant le chemin de Vottemme , le tout à
gauche, y compris Votemme , le faubourg
Sainte - Walburge , Hovémont, Ans et
Gla'in^; suivant le chemin qui conduit de
Saint^Nieelas k Saint-Gilles, jusqu'à la
maison de l'ex-écbevin Masillon, descen-
dant le faubourg Saint-Laurent , le Mont-
Saint - Martin et la Hante - Sauvenière ,
place de la Comédie , Place* Verte , rue de
la Grande-Tour , les degrés Saint-Lambert,
longeant le Marché jusqu'à la maison n<> 26,
point du départ , le tout k gauche avec tout
ce qui est enclavé dans cette démarcation
et notamment les ruelles du Marét, du
Coq, des Ris, du Calvaire, Naimette,
Molinvaui , aux Cailloux, de Vottemme et
Xhovémont.
Quartier dn Nord, ci-devant Saint-
Léonard. — Ressort de la cure primaire
de Saint-Barthélemi . i
En partant du pont des Arches, me
Neuvice, celle des Mineurs, derrière le
Palais , rue Neuve , celle de la Salamandre,
le Fand-Siint-Serrais , la rue V(d^re et
IM
LIÉ
Pieireose, le tout à droite jasqu à la porte
Sainte- WalBnrge ; prenant le chemin qui
conduit à Yottemme, les Tawes, Thier-à-
Liége, le tont à droite en y comprenant
Fancien quartier Saint-Léonard , jusqnes
et y compris Herstal, Coronmense, en re-
montant la rinère josqu^au pont des Ar-
ches , point du départ , avec tout ce qui
est enclavé dans cette démarcation et no-
tamment Bemalmont, Besonheid, Gha-
peauville , Gropoumont , Joliret , Paradis ,
Ricbelle; les Tawes, Thier-à-Liége et
Trihonillet.
On y compte 9 faubourgs, dont les. prin-
cipaux sont ceux d'Amercœur , de Sainte-
Marguerite, de Saint-Léonard et d'Avroy ;
deux beaux quais : celui d'Avroy et de
Saint-Léonard.
La ville de Liège se divisait autrefois en
2 parties : la ville haute , qui s'étend sur le
penchant de la Montagne -Sainte -Wal-
burge, à la rive gauche de la Meuse ^ et la
ville basse , qui comprend les quartiers de
nie et d'Outre-Meuse.
HYDROGRAPHIE : La Mcusc, profondé-
ment encaissée entre des coteaux escarpés
et boisés , dans Fétendue de son cours
compris entre Huy et Liège , s'élargit à
mesure qu'elle avance vers cette dernière
ville. Après avoir baigné par sa rive droite
une île assez étendue , couverte de champs
fertiles , nommée la Boverie, elle projette
un bras qui traverse une partie du quar-
tier d'Outre-Meuse , et communique avec
rOurte au pont Saint-Nicolas : par sa rive
gauche elle donne une antre branche qui
alimente le canal de la Sauvenièrc et
reprend le cours de son lit un peu au-dessus
du pont des Arches. La Meuse arrose la
ville du S. 0. au N. E., fertilise les prai-
ries qui se déploient dans son riche bassin,
côtoie la longue avenue de Saint-Léonard,
et, déviant brusquement d abord à FË., et
puis au N. N. £., elle embrasse de ses
deux rives plusieurs îlots très-productifs ,
et roule ses eaux vers Maestricht. L'Ourte,
rivière navigable, reçoit la Vesdre à Ché-
née, et se divise en plusieurs branches
utilisées par Fétablissement d'an grand
LIÉ
nombre d'usines importantes ; elle confond
ses eaux avec celles de la Meuse , par trois
embouchures, dans Fenceînte de la ville
de Liège , après avoir formé plusieurs ile>
dont la communication est facilitée par
des ponts entre lesquels on distingue le
célèbre pont des Arches, qui traverse la
Meuse dans sa plus grande largeur.
Un troisième cours d'eau bien, mains
considérable , nommé Légie ou Ri de Coq-
Fontaine ^ descend du plateau d*Abs^
baigne les jardins situés sur la gauche m
arrosant le faubourg Sainte-Marguerite,
entre par un canal souterrain dans Fm-
ceinte de la ville , passe derrière le Palais.
et se divise en deux branches, dont l'une,
sous le nom de Bas-Rieux, trarerse le
Marché et va se perdre dans la Meuse.
à 160 mètres au-dessus du pont de»
Arches ; l'autre branche y nommée Faux-
RieuXj débouche par la rue du Pont cl se
rend également dans la Meuse.
EAUX MiN^BALES : Ou trouvc aux Basse-
Awez, à 1/4 de lieue de la viUc, sur la
gauche de la route de Ghaudfontaine, une
source très - abondante d'eau sulfureuse
froide. M. le professeur Delvaux, qui a
soumis cette eau à l'analyse, a. constate
qu'une livre contenait ;
Esteritacs
Carbonate de chaux. 0 1,993
— de magnésie. 0 0,693
— de soude. 0 0,22.".
Sulfate de soude. 0 1,040
Qilorure de sodium. 0 0,501
Silice , alumine. 0 0,200
Matière de nature organique.
Carbonate de manganèse.
Total : 0 4,453
Cette eau, qui contient aussi de Fhydro-
gène sulfuré et de Facide carbonique,
dépose une matière pulvérulente blandic ,
consistant en sable siliceux , mclé de
soufre , d'oxide de fer , de chaux et de ma-
gnésie.
L'eau recueillie dans une galerie de la
houillère de M. Orban , à Sainte-Margue-
rite, contient par livre :
UÉ
LIÉ
127
t
GramoMt .
Carbonate de chaux.
0
143
— de magnésie.
0
111
— de soude
0
224
Sulfate de soude.
0
392
Hydro-chlorate de sonde.
0
032
Silice.
0
008
Oxide de fer et de manganèse
trace.
Acide carbonique 1/9 de son
volume.
Total: 0 910
Une livre d'eau provenant d'une houil-
lère de Sainte- Walburge a donné :
Grammes.
Carbonate de chaux. 0 1,800
— de magnésie. 0 0,822
— de soude. 0 0,312
Sulfate de soude. 0 4,797
Hydrochlorate de soude 0 0,371
Silice. 0 0,278
Alumine. 0 0,056
Oxide de fer et de magnésie,
trace.
Total : 0 8,436
Les eaux potables contiennent une
quantité variable de carbonate de chaux,
de sulfate de magnésie et de chaux , d*hy-
drochlorate de chaux et de magnésie.
Une livre d'eau extraite d'un puits de la
place Saint-Pierre a donné :
Esterlîngi.
Sulfate de chaux. 0 198
Carbonate de chaux. 0 208
Hydrochlorate de chaux. 0 015
— de magnésie. 0 116
— de soude. 0 164
Silice. 0 050
i
Total :
0 751
àsPECT ET SOL : Cette ville est agréable-
ment située dans un vaUon longitudinal,
traversé par la Meuse , entre deux coteaux
éloignés l'un de l'autre à leurs sommets de
2,232 mètres : l'un, connu sous le nom
de Sainte-Walburge y atteint à une éléva-
tion de 90 mètres au-dessus du niveau des
eaux basses de la Meuse , et domine la
ville à rO. ; Taatre, nommé leCàmillon,
couronné par le fort de la Chartreuse, est
beaucoup moins élevé et s'étend à TE. sur
la rive droite. Une partie de la ville s'élève
en amphithéâtre sur le revers d'une colline
commandée par la citadelle dont le plateau
a 158 mètres d'élévation au-dessus de
l'Océan.
Le bassin delà Meuse, composé d'un
terrain d'alluvion, est très-productif. Une
argile plus ou moins compacte et quelques
couches crayeuses et siliceuses constituent
en général la couche végétale, dont la su-
perficie est d'une couleur noirAtre, occa-
sionée par. l'abondance de principes bitu-
mineux.
Terrain de transition appartenant an
calcaire anthracifère, composé de schiste
argileux, de schiste alnnifère, de psam-
mite, de phtanite, de grès houiller, de
chaux carbonatée et sulfurée , de houille et
de glauconie crayeuse. Les principales es-
pèces minérales qu'on y rencontre sont :
la chaux carbonatée fibreuse et conjointe,
le fer sulfuré, la houille laminaire, schis-
toïde, compacte, irisée et terreuse ; le silex
pyromaque et la pholérite : cette dernière
substance, qui est un hydro-silicate d'alu-
mine, d'un blanc très-pur, formé de pe-
tites éd^Ues convexes et nacrées, se trouva
dans les fentes du grès et du schiste.
On exploite du sable calcaire à Sainte*
Walburge, où l'on rencontre souvent dans
^ la glaise des masses globuleuses recelant
une espèce de serpulite. Le terrain liouiHer
renferme plusieurs espèces de fossiles , en-
tre autres Yunio' acuius (Sowerby). On
trouve dans la glauconie crayeuse la
mjra pUcata ( Sowerby ) .
Les environs de Liège abondent en dé-
pôts houiUers. La fosse de Beaujonc est
célèbre par^ le dévouement héroïque de
Goffîn. Les couches de charbon de terre
les plus nombreuses se trouvent à la mon-
tagne appelée la Butte de Saint-Gilles, qai
est située a une petite demi -lieue de la
ville ; son élévation est de 117 mètres au-
dessus de la Meuse et de 200 mètres au-
dessus de rOoéan. L^épaisseur des lits de
las Lié
^ooiUe n-y excède p» que toise : «Tant
fftie FoD puisse y parvenir, il faat pevœr
des couches de terre plas ou moins puis-
santes et an roc de schiste argileoz de
^MNikurs Tariées dont les nomLreox feuil-
lets sont coaverts d'empreintes de tiges et
de feailles de végétanx de la famille des
fougères , des lycopodes et ' des graminées.
àcaiciJLTUEE : Le vallon de la Meuse ,
^i s*élargit dans les environs de Liège,
présente le tableau d'an vaste jardin po-
tager qai , après avoir iourni choix, besoins
de la ville, suffit encore à la consommation
d*ane grande partie de la province. Une
dnase particulière de femmes connues sous
le nom de Boteresses, portent à dos, à
Verviers , à Spa , à Stavelot , à Limbourg ,
«t même à Maestricfat et à Malmedy , les
légumes et les fruits ^e Ton cultive en
grand dans ce riche terroir. Des coteaux
Mniis de vignes et de vastes houblon-
nières embellissent les deux rives de la
Meuse , dont les eaux fertOisent de gras
pâturages placés dans la partie ïaSérievae
du bassin.
On cultive principalement le seigle,
}*orge, répeautre, surtout sur la rive
droite, le trèfle, lavoine, les féveroles,
plusieurs espèces de légumes, la pomme
de terre, peu de froment, beaucoup de
houblon dont la culture prospère sur la
rive droite. La majeure partie des prés
s'étendent le long de la Meuse et de
rOurte : le foin y est abondant et de bonne
qualité. Bans les terrains dits cotillages,
-les babitans se livrent avec le plus grand
•soin à la culture des légumes. Les coteaux
^schisteux sont couverte de vignobles; la
vigne n'admet aucune culture intermé-
•diflire; elle ne peut se perpétuer qu'au
•moyen d'un renouvellement périodique de
six en six ans. Les vins qu'on y récolte se
consomment sur les lieux. Les vergers, clos
-de murs 'OU de haies, situés à proximité
des habitations ou dans les faubourgs , sont
peuplés d'un grand nombre d'espèces de
-pommiers , poiriers , pruniers et cerisiers :
-on y cultive surtout les poires appelées
dans le pays , peurdiJPcance^ breuminem,
grûs-gûot, rossdet di Bhebns et gros-
rosselet. Le fraisier donne nn produit très-
lucraUf : il prospère principalement sur les
pentes schisteuses exposées au midi : Fespèce
la plus répandue est le fraisier de Virginie^
fragaria virginiana ( Wild.) Les bois se
composent de taillis surmontés de fatale
ou de taillis simples peuplés de diéœs et
coudriers. Les terrains humides présen-
tent quelques oseraies. Parmi un grand
nombre de plantes qui appartiennent à la
Flore de Liège et de ses environs , on dis-
tingue l'érodier musqué , erodùan moscha-
tum ( Wild. ) ; le trèfle fVaisier , tri/blium
fragifenan (Linn. ) ; Férigère du Canada ,
engeron Canadense (Linn.); Forchis pa-
Jiaché , onc^^ù variegata (Lej. ) ; Fépiaire
des Alpes, stachys Alpina (Linn.). On
observe près de Liège Foreillard ( chauve-
,soMn&) ^ plecotus aurUus ( Geoffroy). On
pèche dans la Meuse et FOurte, le bro-
chet , esox lucius ( L. ) , en wallon bechet ;
l'anguille , murœna angtdUa * ( L . ) , en
wallon, oniveïe; la carpe, çjrprimis car-
pio ( L .) ; la perche , percaJîuviatUis ( L .) ,
en wallon , ptche; l'ablette , cyprirats al-
ïwmus (L.)$ et une grande quantité de
goujons , cyprifms gobio ( L . ) , en vrallnn
goifion.
La pécbe la ,plas JLmportante est belle
du saumon, salmo S€dar(h*), qoe Fon
prend en grande abondance depuis le com-
mencement d'avril jusqu'à la fin de mai.
jL^ étangs et les mares nourrissent un
grand nombre de batraciens , tels que la
grenouille verte, rana esadenia (2j.); la
grenouille rousse, rana lemporaria ( L.) ;
en plus petite quantité, la rainette com-
mune , hyla arborea ( Roësel ) j le crapaud
pluvial , bufo bombinus ( Daud. ) ; la sa-
lamandre terrestre, lacerta salanuat-
dna (Lin. ); la salamandre marbrée (en
wallon , quattpess d'aiwe) , salanuuuira
marmorata (LatreiUe); la salamandre
ponotnée , sattunandra pundtUa { Lat. >;
la salamandre palmiqiède , siUamandm
pedmata (Sdmeider).
aofTiéoBOLociB : L'atmoaphèfe <st en
général d'une constitution fînoide et hu-
LIÉ
mide. Le nombre de joars de pluie, de
neige et de grêle est annuellement à Liège
de 150 jours. La quantité moyenne d'eau
tombée par année est de 0°" 711. LesTents
de S. 0. et de N. N. 0. y dominent les
deux tiers de Tannée et sont presque ton-
jours suivis de pluie : à ceux-ci succèdent
ordinairement les vents d'£. et de N. £.
qui sont secs et âpres , et prolongent sou-
Ycnt la durée de Thiver.
D après les observations faites par
M. Falise depuis 1736 jusqu'en 1783, et
ensuite par MM. Thomassin et Combaire,
la plus forte fibaleur qu'on ait éprouvée à
Liège pendant 90 ans , a été de + 37 degrés
centésimaux ou + 29^ 60' Réaumur, le
30 août 1783 : la même année, le plus
grand iroid s'y est fait sentir du 29 au
30 décembre : le thermomètre marquait
— 2i^ 43'. La plus grande élévation du
baromètre a eu lieu en 1825; elle était
de 0" 780. La moindre élévation a été
observée le 22 n^ars 1751 , à 0» 704.
Le 19 octobre 1726, vers huit heures
du soir , on observa à Liège l'aurore boréale
qui fut visible dans une grande partie de
FEurope : pendant plus de deux heures,
on put distinguer les objets , et même lire;
la lune était au dernier quartier. Le 23
février 1828, Liège éprouva de fortes se^
cousses de tremblement de terre qui furent
également ressenties dans plusieurs autres
localités.
ANTHROPOLOGIE : Quoiquc la situation
de la ville de Liège ne soit pas malsaine;
cependant l'impétuosité des vents dominans
et les inondations donnent lieu à un cei^
tain nombre de maladies que l'on remarque
surtout dans la partie basse de la ville,
composée des quartiers d'Outre-Meuse ou de
VEst , du Nord et du Sud. Le quartier de
rOuest, au contraire, occupant la partie
élevée de Liège , offire un séjour bien moins
insalubre. La malpropreté qui règne géné-
ralement dans le quartier d'Ontre-Meuse ,
jointe à la mauvaise distribution des rues ,
qui sont étroites et presque écrasées, ne
contribue que trop eJBîcacement à la
stase de l'air, dont le renouvellement est si
Lii
129
précieux , surtout dans les endroits popu-
leux. Aussi voit-on dans ce quartier un
très-grand nombre de scrofuleux et de
rachitiques, outre une fdule d'individus
d'une constitution languissante dont la
pâleur constante accuse Fabsence d'un air
pur.
Dans la classe ouvrière les maladies qui
ont été le plus généralement observées à
Liège sont : la péritonite, les dartres et
l'anémie , surtout chez les personnes em-
ployées dans les exploitations de houille,
et les fonderies en zinc et en fer.
Plusieurs sa vans observateurs ont appelé
l'attention sur le canal de la Sauvenière ,
d'où s'exhalent des miasmes pendant les
chaleurs de Tété ; il est à présumer que des
mesures ont été prises pour mettre les
habitans à labri de cette fâcheuse in-
fluence.
La vaccination se propage heureusement
à Liège : depuis 1824, le nombre des en-
fans vaccinés à l'hospice de la Maternité,
s'élève annuellement de 700à 800. C'estàla
philantropie éclairée du premier directeur
de cet hospice , M. Ramoux , et de son'digne
successeur, M. le docteur Simon, qu'on
doit , en grande partie dans la province de
Liège , le succès de la découverte de l'im-
mortel Jeûner.
• En 1801, M. le docteur Beauvais, de
Verviers , a pratiqué le premier à Liège la
vaccine, époque à laquelle un hospice de
vaecine fut établi à Paris par Frochot.
Le comité de vaccine de Liège fut orga-
nisé en 1806.
Ce qui suit présente le tableau indi-
catif par ordre de dates des maladies épi-
démiques et contagieuses qui régnèrent à
Liège depuis le xiii^ siècle , jusqu'au com-
mencement du XIX*.
1 225 . Maladie meurtrière causée par la
famine qui , à cette époque , régnait dans
le pays.
1282. Dysenterie très-violente, déter-
minée par un trop grand usage de fruits
et surtout du raisin.'
1348. Maladie épidèmique , aggravée par
les inondations de la Meuse et de TOartaw
17
lao
LIÉ
LIE
15o2. fcpwémieqm prît laitiaTr dii»
le Limbouii;, t'étcndit à Lié^ et dans
toute la Hesbaye.
1439. Maladie oontagieuieqiii, soivant
an manuscrit cité par Fonllon, fit périr
à Liéfpe plos de 20,000 personnes.
1519 ou 1520. Maladie très-meortrière
qui férit à Liège. Poor ioigner les malades ,
on fit an appel aoz frères cellites de Has-
selt : en récompense de leur zèle, ces reli-
gieux respectables furent dotés par les
magistrats , et s'établirent à Liège.
1529. Suette anglaise; elle se déclara
dans le mois de septembre : les malades
atteints de cette affection étaient enlevés
en vingt-quatre et quelquefois même en
douse heures.
1532. Maladie épidémique qui régna
en septembre; on trouva dans les bois un
grand nombre d'animaux qui avaient suc-
combé.
1564. Maladie populaire qui fit irmp-
lion vers la fin de Tété, et disparut en
automne.
1579. Le principe de la maladie qui
éclata à cette époque vint du camp du duc
de Parme au-devant de Maestricbt, et
s'étendit jusqu'à Liège. Pendant les mois
de septembre, octobre et novembre de la
même année , la ville de Liège fut entière-
ment déserte.
1780. Dysenterie qui attaqua surtout
la classe indigente.
1793-1794. Le typhus i^na à Liège.
Le centre principal de ses ravages fut
l'hôpital Saint-Léonard. Son introductton
avait en lieu par des objets volés aux hôpi-
taux.
1805. Epidémie de rougeole et de scar^
latine très-meurtrière. — Année fort hu-
mide.
1814. Typhus qui s'est déclaré à Liège,
à l'entrée des Alliés , et qui ne s'est pas
propagé au-delà des hôpitaux.
jftABLISSBMENS PUBLICS, BDIFICS6, HÀBI-
TATioHS : La ville de Liège , située sur la
croupe et au pied d'une colline , se divise
naturellement en haute et basse ville ; cette
dernière renferme les quartiers de File et
d'Outre»Mease. Les mes sont en générai
fint étroites, et les hantes mawont qui lei
bordent y laissent pénétrer pea de jour et
d'air, ce qui les rend pour la plu|Mrt très-
malpropres. On remarque cependant on
asses grand nombre de maisons qui léonis-
sent à une façade trèa-régulièiwc mie dis-
tribution aussi gracieuse que *t™^*"^
dans l'intérieur. La rive gauche de la
Meuse présente de très-beaux quais , la plu-
part plantés d'arbies et garnis de maisons
élégantes : ces superbes avenues dont qud-
qnes-nnes te prolongent jusqn*an ddion
des faubourgs , servent de promenades aax
habitans de la cité : la promemide de la
G)ronnieuse est fort agréable.
Cette TÎlle et sa banlieue contiennent
8,560 maisons , dont 5,500 sont compiisc»
danslavilleœntrale.Ony compte 236 mes,
11 places publiques dont la plus remar-
quable occupe remplacement de Fancienne
église Saint-Lambert; 13 ponts, parmi
lesqueb on distingue celui des Arches;
21 églises , tant primaires que snoenrsales,
un temple de protestans; 18 fontaines
publiques et 77 pompes alimentées par les
eaux qui descendent des montagnes de l'E.
et du N. de la ville. Elle conserve encore
six portes à son enceinte extérienre , dont
la plus remarquable est celle d^Amereœur,
qui rappelle de grands souvenirs histo-
riques i
Le pont des Arches, qui rattndie le
quartier d'Outre-Meuse à cdni de File, est
un des plus beaux monumens de la ville
de Liège. Ce pont, qui embrasse la Meuse
dans sa plus grande largeur, fut construit
vers Tan 1648, pour remplacer celui
qu'une crue extraordinaire des eaux avait
renversé cinq ans auparavant. Sa longueur
entre les deux bords escarpés du fleave, est
de 140 mètres , et sa largeur de 15 mètres.
11 est percé de six arches, décrivant ao
hémicycle, dont le diamètre varie de 15 a
18 mètres. Le prince Maximilien de Ba-
vièvefit construire sur Tarohe du milieu une
espèce de fort ou de tour carrée destinée
à contenir les habitans des deux rives.
L'ancien palais des princes évéqnes de
LIE
Liège , anfourdliui le Palais de Justioe , est
un édifice remarquable par Tétendue et la
magnificence de ses bâtimens. Le prince
Erard de la Harck en fit jeter les premiers
fondemens, en 1508, et ne cessa d'y faire
trarailler pendant les trente-deox années
de son épiscopat. En 1734, une partie
da palais fut détruite par on violent
incendie, et reconstruite presque immé-
diatement sous la direction de Tingé-
nieur Anneessens, de Bruxelles. Le palais ,
tel quil a été rebâti, consiste en deux
grandes cours entourées de bâtimens qui
l'élèrent au-dessus d'une large galerie
voûtée, soutenue par des colonnes taillées
en candélabres et chargées d'omemens du
meilleur goût. La principale façade qui
donne sur la place de Saint-Lambert est
d'un style élégant : le portique, d*ordre
composite, présente une corniche ma-
gnifique, appuyée sur six colonnes du
même ordre d'architectare, et douze pilas-
tres bien proportionnés ; cette corniche est
enrichie de deux autres colonnes et de douze
pilastres d'ordre corinthien, qui suppor-
tent un fronton massif orné de statues. Ces
vastes bâtimens renferment aujourd'hui la
cour de justice, les archives, et la prison de
correction pour les filles de mauvaises
mœurs ; les galeries donnent place à une
multitude de petites boutiques en bois. Non
loin du palais, se trouve ]e théâtre de
Liège: cet édifice, constroiten 1818 sur
l'emplacement du couvent des Dominicains,
a été bâti d après les plans de M. A. Du-
kers, de Liège, et sous les auspices de
M«''«Mars^ qui y posa la première pierre.
Les colonnes qui décorent la façade sont
en marbre de Saint-Remy , et leurs bases
et leurs chapiteaux en fer coulé. Entière-
ment isolé et séparé par des rues larges et
spacieuses , ce théâtre s'annonce par un
avant-corps de sept portiques et un grand
nombre de galènes ménagées avec art.
L'HMd-de- Ville, situé sur la place du Mar-
ché , est «ne construction moderne qui date
de 1714 : les parties dont se compose cet
édifice , forment un carré parfait , ouvert
dans sa partie opposée a la façade; le rez-de-
LIÉ
\Z\
chaussée présente un beau dégagement dé-
coré de colonnes élégantes. On voit encore
sur la place du Marché trois belles fon
taines , dont la plus remarquable, placée
entre les deux autres, est un chef-d'œuvre
du célèbre Deleour. Cette fontaine, d*un
style pur et gracieux , figure un heptagone
supporté par une ordonnance de pilastres
d'ordre toscan , formant sept portiques
au-dessus desquels s'élève une colonne d'un
seul fût , surmontée de trois petites statues
représentant les trois Grâces. Le palais de
l'université, situé au bord delà Meuse, a été
bâti sur les ruines de l'église des Jésuites.
Cette université , créée par un arrêté royal
du 25 septembre 1816, a été installée
solennellement le 15 septembre 1817 : la
façade n'offre rien de remarquable, mais
l'enceinte, qui forme une demi-rotonde
ornée de deux ran|^ de colonnes en stuc et
de deux galeries demi-circulaires , est d'un
aspect très-imposant. En 1 827 , le nombre
des élèves de l'université s'élevait à 506.
Parmi le grand nombre de riches éta-
blissemens dépendans de l'université de
Liège, celui qui attire plus spécialement
l'attention des savans est le cabinet d'his-
toire naturelle et de minéralogie.
La collection minéralogique de l'univer-
sité de Liège est classée d'après la méthode
de Haiiy; elle se compose d*environ 2,400
échantillons , renfermés actuellement dans
huit tables, rangées suivant la longueur
du cabinet. Giaque échantillon porte sur
son godet une étiquette indiquant le nom de
l'espèce et de la variété à laquelle il appar-
tient et la localité exacte. En tète de
chaque espèce, se trouve en outre une
étiquette longue de deux palmes et haute
d'ane palme, sur laquelle se lisent, outre
le nom de l'espèce , ses principaax carac-
tères définis , tels que la pesanteur spéci-
fique, la forme cristalline, le clivage,
l'analyse , etc.
Ces échantillons appartiennent à peu
près à 1 ,500 variétés formant 240 espèces;
les petits cristaux et les pierres précieuses
sont plaoés sur de petits supports en bois
d'â>ène , pour les rendre plus visibles.
1S2
Lii
LIÉ
Les métanx osnelfl (le plomb , le cuivre ,
le fer ) sont classés par localités ; les
échantillons sont au nombre de 400.
Les empreintes de végétaux du terrain
bouiller occupent deux grandes tables:
Tune comprend les tiges, et l'autre les
frondes. Parmi ces empreintes Ton re-
marque plusieurs espèces nouvelles annon-
cées par MM. Sauveur et Courtois.
La collection des roches comprend six
autres tables, qui renferment environ
2,000 échantillons.
Celle des pétrifications animales occupe
les appuis des fenêtres et compte environ
800 échantillons. Les animaux invertébrés
y sont distribués d'après Lamarck.
A ces richesses scientifiques il faut
ajouter les ossemens fossiles découverts ré-
cemment k Chokier, dans une caverne
creusée dans le calcaire. Parmi ceux-ci on
remarque des os de différentes parties du
squelette de Tours des cavernes , des dents
et des os du rhinocéros unicorne et bicorne,
dliyène, de loup, de renard, de campa-
gnol, etc.
11 existe en outre une coUection des
roches et des minéraux de chaque province
du royaume ; elle est actuellement déposée
en partie au cabinet de Técole des mines:
Le noyau des collections mentionnées
ci-dessus , est formé d un envoi fait en
juillet 1819, par ordre du ministre de
Tintérieur, et comprenant :
Échantillons de substances salines.
Idem de la classe des pierres .
Idem de combustibles.
Idem des métaux.
liiem de roches y compris
les produits volcaniques.
Idem de pétrification.
Idem de roches , rangées d'a-
près Werner.
697
1444
124
1956
610
479
500
Total.
5610
11 faut joindre à ce premier envoi :
1° La collection de minéralogie et de
géologie nationales, déposée autrefois à
Bruxelles, et qui a été cédée en 1825, à
l'université de Liège , après la saf^ressioa
de ce dépdt. •
2^ Deux collections de modèles de cris-
taux d'après Werner et Hauy, compre-
nant ensemble 520 modèles.
5^ Les minéraux obtenuspar des cadeaux ,
des échanges , par difFérens achats ^ par de
nombreuses courses minéralogiqnes dans
la province de Liège surtout , et dans les
provinces méridionales.
En 1829, le cabinet s'est accru d'une
collection de roches comprenant 425 échan-
tillons , et 200 autres de minéranxrares.
La collection zoologique offre le tableau
suivant :
Mammifères.
Oiseaux.
118 espèces.
800 —
Reptiles.
Poissons.
81
85
Mollusques.
Crustacés.
62
55 -
Helminthes.
84 -
•
Polypiers.
97 —
Le nombre total des insectes, qui s'élère
à 6,889, est composé de
Coléopt.
Orthopt.
Hémifft.
Névropt.
Himénopt.
Lépidopt.
Dipt. •
2,500
82
355
125
1,900
1,527
400
Les préparations pour l'anatoinie com-
parée y sont au nombre de
Squelettes entiers.
Parties séparées.
Préparations diverses.
Monstruosités.
79
(30
167)
Total. 320
On compte 16 armoires, dont 4 contirn-
nent les mammifères, 10 les oiseaux, et
2 les poissons et les reptiles.
Il y a en outre une superbe collection
de coquilles comprenant 1800 espèces et
LIÉ
un grand nombre de Tariétés, parfaite-
ment conservées, etclassifiéesavecle plus
grand soin.
Parmi les églises qai ont éehappé à la
tourmente révolutionnaire, on distingue
celle de Saint-Paul , sous le rapport de son
étendue et de la richesse de son intérieur, où
les marbres do pays figurent avec les plus
beaux marbres d'Italie: cette église n avait
pas de tour, on vient d'en élever une qui
est asses élégante. L'église de Saint-Martin
n'ofEre rien de remarquable que son maitre-
antel , qui mérite d'être vu. La cathédrale,
qui a été démolie lors de la dernière entrée de
Tarmée française en cette ville (1794) , était
très-vaste et d'une construction massive.
Cette ville possède 1 administration
des finances, delenregistrement, du timbre
et des hypothèques; des contributions
directes , des droits d'entrée et des accises,
des ponts et chaussées , des mines , du
cadastre et des postes ; 1 arsenal , 1 comité
provincial d'agriculture, de commerce
et d'industrie; 1 chambre de commerce
et de fabriques, 1 commission gratuite
de statistique, 1' bourse, 1 «dépôt des
archives, 1 séminaire épiscopal, 1 col<
lége, 4 écoles gratuites pour les garçons,
1 pour les filles, 2 pour les orphelins,
4 pensionnats de demoiselles , 1 école spé-
ciale de commerce, 1 école moyenne de
commerce et d'industrie, 1 école d'ensei-
gneihent mutuel , 1 école gratuite pour la
classe ouvrière , 1 école spéciale et gratuite
de menuiserie, de charpenterie et d'ébé-
nisterie, 1 société d'encouragement pour
rinstmction élémentaire , 1 conservatoire
de musique , 1 académie de dessin ; 1 bu-
reau central de bienfaisance , plusieurs
compagnies d'assurance , 1 caisse d'épargne
et d'accumulation , 1 commission de sub-
sistance, 1 société dite des maittes des
prisonniers y fondée en 1602 , 1 société de
maternité, 1 mont de piété, 1 institut des
sourds-muets, 9 hospices, savoir : l'hos-
pice de Bavière, situé Outre-Ueuse, les
hospices des hommes et femmes incurables ,
rhospice des orphelins et des orphelines,
les hospices et maisons de santé (au nombre
LIÉ
13S
de trois) pour le traitement des maladies
mentales; l'hospice de la maternité et
l'hospice de santé pour les filles atteintes
de la syphilis; deux établissemens de bains;
1 société de médecine , 1 commission mé-
dicale et 1 commission administrative des
hospices. La ville de Liège renferme en
outre 1 société libre d'émulation, créée
par le prince Welbruck en 1779, sous la
devise utile dulci; 1 société des scienœa
naturelles, fondée le 4 novembre 1822 ,
1 société de musique qui porte le nom de
Grétry; 1 société littéraire, établie le
5 avril 1779, et un grand nombre d'au-
tres cercles ou réunions, telles que la
société militaire, la société d'agrément,
ceUe du Casino, etc.
Liège, jadis très- fortifiée, n'a plus que
2 ouvrages extérieurs; mais elle est dé-
fendue au N. 0. par une vaste citadelle,
récemment construite sur l'emplacement
de l'ancienne, et à TE. S. E. par le fort
de la Chartreuse, nouvellement restauré.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La naviga-
tion de la Meuse, en ouvrant de faciles
communications avec la France et la Hol-
lande, assure à la ville de Liège la proa-
périté de son commerce d'exportation.
L'industrie y est très -florissante; elle,
consiste principalement dans Texploitation
des fabriques et usines , qui s'y trouvent
en très-grand nombre. Les armes de luxe
qui sortent des ateliers de Li^e, ne le
cèdent en rien pour le fini et la bonne
exécution aux meilleurs produits de Ver-
sailles , et les armes de guerre peuvent sou-
tenir la concurrence avec ce que la France
a de plus parfait en ce genre. Ses fabrique»
de limes et de scies sont très-estimées , et
ses établissemens pour la confection de ma-
chines à vapeur et de mécaniques ont acquis
un haut degré de développement , grÀce au
grand nombre d'entrepreneurs intelligens
et riches que possède cette cité industrieuse.
Ses nombreuses houillères alimentent une
exploitation considérable, dont le produit ,
joint à celui des fabriques, et surtout du sol,
tels que le fer ouvré ou non ouvré , Talun ,
le houblon , le vin , le tabac , etc. , donnent
IS4
Lïi
lico à uii ommieroetrès-^tciidii. On compte
à Lié^, 47 marins oa entrepôts, 36 for-
ges et ateliers de cloutiers, maréchaux,
serruriers , poèliers , armuriers , charrons^
5 ateliers de carrossiers , 6 foars â bri^pes
réfiractaifcs, 1 fabrique de cémse, 1 fa-
brique de minium, 1 fiibriqne de boutons,
1 fabrique de bijouterie et d'oayraçes éa.
or^ 1 brique d'épingles , 1 fabrique de
pipes, 1 fabrique de chicorée, 6 fabriques
de tabac, 1 fabrique de cartes â jouer,
1 fabrique de cire à cacheter, 5 fabriques
de coUfroforte , 12 fabriques de chapeaux ,
26 teintureries, 3 £dnriqaes d'étofEes de
laine, 101 tanneries et corroieries, 1 tis-
seranderie en cotonnette, 1 filature de
coton, 1 filature et fabrique d'étoffes de
coton, 11 fabriques de draps, 17 moulins
à farine m As par eau, 3 moulins k farine
mû» par un manège de 1 à 2 cheraux,
2 moulins à tan, 1 moulin à ehioorée,
3 pressoirs à rin, 3 pressoirs à buQe,
5 savonneries, 5 raffineries de sel, 1 Ter-,
rerie , 3 papeteries dont 1 est activée d après
de nouveaux procédés de fabrication , 37
brasseries , 19 distilleries , 6 établissemens
pour la confection de mécaniques et ma-
chines à Tapeur , 1 manufacture de limes et
scies, et fonderie d acier, 9 fonderies de
fer, 4 fonderies de plomb, 9 fonderies de
cuivre, 1 fonderie de cuivre et afBnerie
de xinc, 1 manufacture de zinc, 1 manu-
facture d'armes, 1 haut £bnm<^, 1 four^
neau à réverbères, 1 atelier de fabrication
de moules en terre.
FOIRES ET MÂXCHÉs : 11 se ticnt â Liège
3 foires par année : la première le 2« lundi
de mai , la seconde le 2 novembre , Tune
et l'autre de 8 jours; une troisième, des-
tinée à la Tente des laines indigènes , a lieu
le 3* mardi de juiUet, et dure 5 jours.
|1 y a un marché aux grains, le lundi et
jeudi de chaque semaine ; il est régulière-
ment suivi et fréquenté par les cultiva-
teurs et marchands, non seulement de la
prorince, mais encore des provinces voi-
sines.
ROVTES ET CBEMiNS : Plusicurs grandes
routes traversent la ville et son territoire
LIE
du S. anN.,del'£.â rO.,ctaiftK. 0.
On y compte 18 i^hfmins vicinaux , dont
l'entretien réclame une surveillanoe active.
Ceux de Fintérienr , des quartien du Nord,
de l'Ouest et du Sud, sont impruticaUei
en hiver et dans les temps pluvieux.
BiSToiEB : Au Ti* sîède, Liège était on
village appelé Legia, nom emprunté à
un ruisseau que l'on eonnait «njoiirdlioi
sous la dénomination de Bi de Coq^Fom-
taine ou Légie. Dès le oommeaceaient du
VIII' siècle, Saint-Hubert, saocesseurdc
Saint-Lambert , qu'une mort violente ve-
nait de frapper à Liège, y transfifin k
siège épiscopal de Maestridit , et y jeta les
fimdemens de la cathédrale, en 712. Cette
fille commençait à s'embellir et à prendre
de l'extension sous le règœ an aoeoesseun
de cet évéque, lorsqu'en 882, elle fui dé-
vastée par les Normands. De 971 à 1006,
trente-cinq années d'épisoopat laissèrent â
l'évéque Notger , ancien aU»é de Saûtt^iall
en Suisse, tout le temps nécessaire pour
faire exécuter les travaux qui devaient
efEscer le souvenir des malheurs des guerre»
précédentes. Il fit agrandir TenoeiBie de
la ville, qui fut détendue par un grand
nombre de tours bastionnées , dont quelques
unes, telles que les tours intérieures de la
porte SaintrMartin , ont résisté aux ravages
du temps. Pour faciLter les communica-
tions, et améliorer le sort des habitans , il fit
procéder k de grandes et utiles construc-
tions , entre autres , le creusement du canal
qui passe au pied du coteau dominé par
les églises de Saint^Martin et de Sainte-
Croix. Ne ji^ieant pas k cathédrale digne
de représenter la métropole d'un aiége aussi
important que celui de Li^, il la lit ren-
verser , et le nouvel édifice qui , par ses
ordres , fut élevé sur le même emplace^
ment, en face du palais épiscopal, porta
lempreinte de sa magnificence et de la
grandeur de ses conceptions. Malheureu-
sement ce beau monument fat détruit
en 1775. Tant de bienfaits semblent de-
voir faire considérer l'évéque Notger comme
le véritable fondateur de Liège, cl justîticr
le respect qu'inspire sa mémoire parmi ie^
LIE
liabitans. Bn 1203, Féréque Hugues de
Pierre- Pont, fit enTÎitmner la ville de
nouYelIes fortifieations ; en 1503 , le palais
des évéqnes, dont la Tétnsié avait bravé
des siècles, devint la proie des flammes.
Tévéque Érard de la Marck, en fit con-
stmire an nonvean, qui ne fut achevé
qu'en 1533. Un violent incendie éclata
dans ce palais , le 23 mars 1734 ; Fun des
côtés du bâtiment s'écroula calciné. Pen-
dant les g^uerres qui a^^tèrent le pays de
Liège, cette ville fut exposée â de grandes
calamités. Henri i", dac de Brabant, la
prit le 3 mai 1212, et Tabandonna à la
licence effrénée de ses soldats, qui n épar-
gnèrent ni les femmes , ni les enfans , ni les
églises, pendant six jours que dura le pil-
lage. Dans le xv« siècle, l'élection des
évéques y causa de grands désordres. Les
Liégeois s'étant révoltés contre Tévéque
Jean de Bavière, le chassèrent de la ville
épiscopale , et vinrent l'assiéger dans Macs-
tricht. Jean, duc de Bourgogne, après
avoir battu l'armée liégeoise à Othée , entra
à Liège, et fit précipiter dans la Meuse ,
liés deux à deux , ceux qui s'étaient sous-
traits à l'autorité de l'évèque Jean de
Bavière , son beau-frère. Après avoir relevé
Tétendard de la révolte contre €harles4e-
Hardi, duc de Boulogne, les Liégeois
furent défaits à Brusthem et forcés de mettre
bas les armes ; le duc entra victorieux dans
Liège, le 17 novembre 1467 , et fit tran-
cher la tête à sept notables qui lui avaient
été livrés comme otages; il leva ensuite
d'énormes impôts, emmena toute l'artil-
lerie et tçutes les armes, et fit raser les
fortifications de la viUe. L'année suivante,
une nouvelle révolte ayant éclaté, le doc
prit Liège d*assaut , le 30 octobre 1468 , à
la tète d'une armée de 40,000 hommes.
L'infime Louis XI, roi de France, dont
1^8 perfides suggestions avaient perdu les
malheureux Liégeois, accompagnait le
duc. Six cents Franchiraontois accourus au .
^econrs de la ville dans le dessein d'tfvoir
t<ie bien grande victoire, ou à tout le
"wns et au pir aller une bien glorieuse
fin j avaient péri presque tous non loin de
LIE
135
la porte d' Ameroosur. On évalue à 40,000
le nombre des habitans qui furent passés
au fil de l'épée ou précipités dans la Meuse.
Les ennemis , à trois reprises , mirent le
feu à la ville. Avant cette horrible cata-
strophe, Liège avait une population de
120,000 habitans. En 1691, cette viUe
fut boinbardée pendant cinq jours par le
maréchal de Boufflers; la maison de ville,
qui était minée , sauta en partie : on ne la
reconstruisit qu'en 1718. En 1701, le
comte de Berlo , gouverneur delà citadelle ,
la livra aux Français. L'armée des Alliés,
sons les ordres de Marlborough, s'empara,
^e 14 octobre 1702, de Liège et de sa cita-
delle. En 1705, les Français, après avoir
pris Huy, entrèrent dans Liège. En 1714,
le traité de Bade restitua à l'évèque Joseph
Clément de Bavière ses états dont il avait
été dépouillé depuis 1705. Les Français
s'emparèrent de la ville en 1792 et ne la
possédèrent que momentanément ; mais y
étant rentrés de nouveau en 1794, ils en
firent le chef-lieu du département de
rOurte , et s'y maintinrent jusqu'à l'arrivée
des armées alliées en 1814.
Liège est la patrie de Gilles d'Orval ,
Fisen , Foullon et Chapeau ville , historiens
du pays ; des peintres Lambert Lombart ,
Michel Pontean , Gérard Douffet , Simon
et Walter Damery , Gérard Lairesse , Bar-
thélemi Flèmalle, Jean-Guillaume Carlier
et Jean Walescart ; de Gilles de Marteau ,
graveur, et du baron de Walef , qui cultiva
les muses françaises ; de Lonvrex et Méan ,
célèbres jurisconsultes; de l'ingénieux
Renekin , constructeur de la célèbre ma^
chine de Marly, près de Versailles; et de
l'immortel Grétry.
LIENNE, rivière qui prend sa source
au-delà de Liemeux, se grossit dans son
cours du S. au N. de plusieurs filets d'eau
venant d'Arbre-Fontaine (Luxembourg),
et se jette dans l'Amblève, par sa rive
gauche, un peu au-dessous de Tai|[non.
Le développement du cours de cette
rivière, qui fait mouvoir plusieurs moulins
À farine, est environ de 5 lieues.
LIERNEUX, commune du canton et à
136
LIÉ
4 lieues S. 0. deStareloty de rarrondisse-
ment et à 11 lienes S. £. de Hay.
Boraée aa N . par les communes de Basse-
Bodeax et Fosse , à TE. par celles d'Arbre-
Fontaine et Vieille -Salm , ou S. par
Bovegny , ' Montleban , Ottré , Bihain ,
Malempré et Odei^e (les huit dernières
communes du grand -duché de Luxem-
bourg), et à rO. par Malempré et Bras.
Ses dépendances sont : Amcomont , Ban-
neux, Brut, Falize, Gernechamps, Hierlra,
Jevignen , JoubiëTal , Lansival , Liemeux,
Noire-Fontaine, Odrimont, Provedroux,
Béharmont, Salm-Ghâteau, Sart, Vaux
et Verlenmont.
HYDROGRAPHIE : Cette communc est arro-
sée par la Lienne. Un grand nombre de
ruisseaux circulent sur son territoire : les
principaux sont ceux de Salm, de Grou-
mont, du Sart, de Lonbieval.
SOL : Le terroir est entrecoupé de collines
plus ou moins escarpées. On trouve dans
cette localité du fer hydraté , du fer sulfuré
primitif, du manganèse, du cuivre phos-
phaté; il y a en outre beaucoup de schiste
ardoise et beaucoup de tourbe.
AGRICULTURE : La plupart des terres
sont couvertes de bruyères; le reste du
territoire ne produit qu'un peu d'épeautre,
de seigle et d avoine. On n'y soigne point
la culture des légumes. Les arbres fruitiers
n y réussissent pas. Un dixième environ du
territoire est planté en bois taillis sur-
montés de futaie de mauvaise croissance :
les essences dominantes sont le chêne et
le bouleau. Il y a dans cette commune des
terres qui reposent jusqu'à neuf ans; les
meilleures produisent six années de suite.
Les travaux agricoles se font au moyen de
boeufs. — On élève du gros et menu bétail.
POPULATION : 1,951 habitans.
HABITATIONS .' Le chef-licu contient en-
viron 60 maisons , la plupart mal bÀties.
Dans le hameau de Noirefontaine, on re-
marque l'ancien château des princes de
Stavelot.
coBCMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habitans
se livrent À l'agriculture et font commerce
de bétail. Il y a plusieurs cfirrières en
LIG
exploitation. On y extrait de la' tottrbr
pour la consohunation de la oomninnc —
5 moulins à farine et 1 miHilin à tan mus
par eau, 1 tannerie et 4 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : Cette comnrane itf
compte qu'un petit nombre de chemiiL*'
vicinaux presque impraticables pendant la
majeure partie de Tannée, à canse du
séjour prolongé des neiges.
LI£RS , commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. de Glons, de l'arrondisée-
ment et a 1 lieue 1/2 N. de Li^e.
Bornée au N. par la commune de Mil-
morte, à TE. par celle de Vottemme , au S.
par Yoroux, à l'O. par Yillers-Saint'
Siméon, et au N. 0., par Fexhe-nSlins.
Dépendance, Enixhe ou Saint-Martin.
SOL : Terroir assis sur un plateau qui
s'élève entre la Meuse etleGeer; les plaines
sont légèrement inclinées. La terre végé-
tale consiste en une argile friable, ]é;^re
et d'un labour facile, sur fond argileux.
AGRICULTURE: Ou récoltcfromeut, seigle,
orge, épeautre, avoine, féveroles, trèfles,
foin; pommes de' terre et légumes. Lcs
vergers sont plantés de pommiers , poiriers
et pruniers. Peu de bois. — Elèves de che-
vaux ; 86 bétes à cornes et 300 montons.
POPULATION : 326 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : CommcTce de
grains ; menues denrées. — 2 brasseries peu
importantes.
ROUTES ET CHEMINS : La Toote de Liège
à Fexhe-Slins traverse le territoire de
cette conmiuae. On y compte 7 cbemiiis
vicinaux peu praticables en hiver.
LIERY, dépendance de la commune de
Retinne.
LIERT, dépendance de la commune
d'Ayeneux.
LIGNET, commune du canton et a
2 lieues S. 0. de Waremme, de larron-
dissement et à 7 lieues 0. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Geer ,
à l'E. par celles de Darion et Omal , au S.
par le territoire de Tourinne, et à FO. par
celui de Lens-Saint-Servais.
Elle a pour dépendance le bameaa d^
Maison-Cadawe.
LIM
BTDBOGRArais : Aa nord , le Geer longe
la commone.
80L : Terroir d'an aspect légèrement
ondulé, partie argileux, partie marécageux.
ÂcaicuLTURE : Onrécoltefroment,8eigley
orge, Tesce, avoine; fonrrages insoffisans
pour la consommation ; betteraves , carot-
tes , navets , pommes de terre. Peu de fruits .
— Assolement triennal ; jachères ; fumier,
cendre de tourbes et marne pour engrais.
— Environ 65 chevaux, 15 poulains, 80
bétes à cornes , 20 veaux , 150 moutons ,
150 porcs j oies , dindons ] peu de lièvres ,
de perdrix. — Laine, beurre, fromage.
popvLATioir : 1 70 hommes, 179femme8;
total : 349 habitans.
HABITATIONS : 6 fermes , 41 habitations
rurales , 20 cabanes , la plupart construites
en bois et argile, couvertes en chaume et
disséminées. — 1 église. — 2 officiers, de
santé.
coMMsacE KT nvDusTBix '. 1 petite fs3)ri-
qae de dréche , 1 moulin à farine mù par
eau, 1 moulin à huile mû par chevaux;
1 brasserie.
BOUTES ET CHBMTifs : La chausséc Ro-
maine longe la commune au S. ; les che-
mins vicinaux sont d'pne exploitation assez
difficile en hiver.
LILIOTTË , dépendance de la commune
de Comblain-au-Pont.
LILLE , dépendance de la commune de
Louveignez.
LILLE , dépendance de la commune de
Sprimont.
LIMBOURG, commune et chef-lieu de
canton , de Tarrondissement et à 1 lieue 1/2
N. E. de Verviers.
Bornée au N. par les communes de Bil-
stain et Baelen, à TE. par celle de Goé,
an S. par Jalhay, et à YO. par Stembert
et Andrimont.
Ses dépendances sont : Au-Bois , Au-
Sart, En-Brou, Dolhain, Goé-sous-le-
Moustier, Halleur, Haloup, Hévremont,
les Goronnes, et les Usines-en-Belvaux.
HTDBOGBAPHiE : La Yesdre arrose le
territoire de cette commune à TE. , au N.
et à rO., et forme sa limite avec Goé»
LIM
IS7
Baelen , Bilstaîn et Andrimont. Cette
rivière active un grand nombre d^usines et
de fabriques de draps.
SOL : Trèsrinégal , entrecoupé de collines
escarpées, principalement aux bords de la
Yesdre. Les plaines sont fortement incli-
nées. Le terrain est, en majeure partie,
schisteux et argileux , mêlé de grès , et d*im
aspect rougeâtre. On y trouve du marbre
rouge, gris et bleu. La terre végétale a
4 à 12 pouces de profondeur.
AGBicuLTUBx : La majeure partie des
terres est en gazon; le reste est cultivé
en froment, seigle, avoine, orge, trèfles,
pommes de terre et légumes. Les vergers
scmt plantés en pommiers , poiriers et ceri-
siers. Il y a quelques bois taillis, essence
de chêne , de bouleau et de coudrier. —
Assolement triennal; jachères. — Elèves
de chevaux pour les besoins des cultiva-
teurs. Beaucoup de vaches. — Beurre , fro-
mage.
POPULATION : 2,202 habitans.
HABITATIONS : La viUo de Limbourg est
située dans une espèce de presqu'île, sur
un rocher très-escarpé qui domine la
Yesdre , ainsi que le beau Tillage de Dol-
hain. Elle se divise «n Tille haute et |^le
basse : Tune comprend Tancienne capitale
du ci-devant Limbourg autrichien , jadis
défendu par un château-fort dont il ne reste
plus que des ruines ; lautre forme le village
de Dolhain, beaucoup plus considérable
que la rille haute avec laquelle il commu-
nique par un chemin escarpé, taillé dans
le roc. La ville haute ne renferme qu'une
seule rue; on y compte environ 75 mai-
sons assez bien bâties. Le rillage de Dol-
hain contient 124 maisons qui , la plupart ,
sont agréablement situées. On y remarque
I église et plusieurs maisons de campagne.
II y a 2 écoles primaires , et un pensionnat
bien entretenu, situé au village de Dol-
hain : on y enseigne les langues grecque ,
latine, firançaiseTet allemande , les mathé-
matiques , ^rhistoire , la géographie , la
physique, le dessin linéaire et la tenue des
livres. Ce pensionnat est sous la surveillance
du Conseil de Régence.
18
138
LIM
coMMEikCB ET ivDusTus : Ltk direnes
branches d'industrie de la commune de
Limbourg sont : l'exploitation des métai-
ries et des usines, et la fabrication des
draps ; les plus importantes manuf)kitures
de draps fins sont établies à Dolhain. On
y compte 6 fabriques de draps, 1 filature
de coton, 2 teintureries pour draps. Un
grand atelier , où se fabriquent la plupart
des ustensiles employés dans les manufac-
tures , est situé à Limbourg. 3 brasseries
plus ou moins importantes ; quelques pape-
teries sur la Yesdre.
KOUTES ET CHEMINS : La routc de la
Yesdre trairerse le village de Dolhain. La
plupart des chemins vicinaux , taillés dans
le roc i sent très-difficiles à exploiter.
HISTOIRE : Avant le perfectionnement
de Tartillerie , la ville de Limbourg était
une place de guerre très-impertante par sa
situation et par son château-fort , bâti sur
un roc escarpé de toutes parts. En 1288 la
bataille de Woeringhen assura à Jean I^',
duc de Brabànt , la conquête de la province
et de la ville de Limbourg. Cette ville
fut prise par les Hollandais en 1633 , et
reprise par les Espagnols peu de temps
après. Les Français, sous le commandement
du duc d^nghien, Fassiégèrent en 1675 ,
et lui firent éprouver de grandes pertes.
Ils s'en rendirent maitres , après onze jours
de tranchée ouverte. Les Français firent
sauter le château, détruisirent les forti-
fications et mirent le feu à la ville , avant
de la rendre aux Espagnols , auxquels
elle fut cédée par le traité de Nimègue
en 1678. Gîtte ville fut presque entière-
ment détruite pendant le siège qu'elle
soutint contre les alliés sous les ordres du
fameux Marlborough : le comte de Reinac,
maréchal de camp , se distingua par sa belle
défense. En vertu des traités de Bade et de
Radstad, en 1714, la ville de Limbourg
devint la possession de l'Autriche.
LIMET , dépendance de la commune de
Viersct.
LIMONT, commune du canton, et à
1 lieue 1/2 E. S. de Waremme, deFarron*
dissement et à 4 lieues 1/2 0. de Liège.
Lin
Bornée au N. par la oommime de Re-
micourt, à l'E. par celle de Jenefie, au
S. par le territoire de Donceel, et à FO.
par la commune de Bovenistier.
HVDBOGRAPHiE : Lc territoire de cette
commune est arrosée par ITeme, affluent
du Geer.
SOL : Terroir n'ofErant que peu de dé*
divité, partie argileux, partie sablon-
neux.
AGRicuLTVHE '. On réoolte aeîgle, fro-
ment , orge , épeautre, avoine , fèves , vesce,
•colxa et navette; fourrages pour la consom-
mation; betteraves, pommes de terre et
carottes; pommes et poires qu'on vend aux
marchés voisins; environ 13 bonniers de
bois taillis , peuplés de chênes , ormes ,
peupliers du Canada, etc. — Chevaux,
bétes à cornes et à laine , porcs ; oies , din-
dons, canards, poules et pigeons; très-pea
d'abeilles; un petit nombre de lièvres,
perdrix, cailles; quelques renards. —
Laine, beurre, fromage.
popuLATioK : 171 hommes, 217 fem-
mes ; total : 388 habitans.
ha.b;tatiok5 : 1 maison particulière,
8 fermes, 50 habitations rurales, 6 ca-
banes. La plupart des maisons sont con-
struites en briques, couvertes en chaume,
quelques-unes en pannes et ardoises ; dis-
séminées. Il y a 1 église, 1 école. — 1
notaire.
coBfMERCE et INDUSTRIE : 1 fabrique de
sirop, 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Pcu praticables en
hiver. — 1 petit pont en pierre surFTeme.
LIMONT , dépendance de la comumune
de Tavier.
LINGE, dépendance de la commune
d'Esneux.
LINCÉ , dépendance de la commune de
Sprimont.
LINCENT , commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. S. O. de Landen, de Far-
rondissement et à 6 lieues N. O. de
Huy.
Elle est bornée au N. par la commune
de Wamont, à F£. par 6îlle de Hontain-
FEvéqne , au S . piu* celles de HaUet (Grand
LIN
et Petit), et & 1*0. par oelles de d'Orp-
le-Gnnd (Brabant méridional ) et de Pel-
laine.
HTDROcaAPBiE : Un affluent de la Petite-
Geete prend naissance snr le territoire
de la commune, et se dirige de TE. â TO.
SOL : Argilo-sablonneuz , rocailleux,
assez fertile.
AGRicvLTUBB : Ou récolte froment,
seigle, orge d'hiver, orge de mars , avoine,
chanvre, colsa ; les fourrages se consomment
dans la commune; légumes de diverses
espèces ; pemmes , poires , prunes , pèches ,
abricots. Bois plantés de saules, frênes et
peupliers du Canada. — Assolement trien-
nal; fumier des bestiaux, cendres de Hol-
lande pour engrais. — La commune compte
environ 128 chevaux propres an serrice de
Fartillerie, et dont un certain nombre est
livré au commerce; vaches, bceufs, mou-
tons, porcs ; poules, dindons, oies, canards ;
quelques ruches; lièvres, lapins, perdrix,
cailles. — Laine, beurre et fromage.
POPULATION : m hommes, 438 femmes;
total : 91â habitans.
HABITATIONS : Coustmites en pierre et
briques, couvertes en chaume; quelques-
unes en ardoises ou pannes. — 1 église,
1 école primaire.
coBfMERCE ET INDUSTRIE : 12 métiers à
tisser des toiles de lin et de chanvre;
10 métiers à tisser des mouchoirs , calicots
et basins pour les fabriques du Brabant
méridional; filage du lin et du chanvre.
1 moulin À farine mû par ie vent.
BOUTES ET CHEMINS : Pcu praticables en
hiver.
LINCHET , commune du canton et à
2 lieues S. 0 de Nandrin, de Farrondis-
sèment et à 3 Iteues S E. de Huy.
Elle est bornée au N. par la commune
de Ramelot , à TE. par celle de Terwagne ,
au S. par celle de Modave, et à TO. par
le Hoyoux , qui la sépare des terroirs de Y yle
et de Marchin.
Cette commune a pour dépendance la
ferme, dite des Trois-Maisons,
■TDBOGBAPHix : Elle cst arroséc par le
torrent de Bonne, dont les inondations fré-
LIX
1S9
quentes et subites nuisent beaucoup aux
propriétés riveraines.
SOL : Plateau élevé et coupé par un
ravin profond appelé le torrent de Bonne,
Le terrain est argileux, sablonneux et cal-
caire.
AGBicuLTUBE : Le teiToir de cette com-
mune produit seigle , épeautre , orge ,
avoine , fourrages ; pommes de terre , bette-
raves , carottes ; pommes , poires et prunes.
Quelques bois taillis peuplés d^ormes , bou-
leaux et charmilles. — Elèves de chevaux
pour lagriculture, bétes à cornes, porcs;
un assez grand nombre de moutons ; din-
dons , oies , pigeons et beaucoup de poules ;
quelques ruches d*abeilles ; lièvres et per-
drix; en automne, cailles, pluviers, van-
.neaux, bécasses, grives, etc^ — Environ
6 à 700 livres de laine sont livrées annuelle-
ment au commerce ; beurredont ily aexpor-
tation. — Fréquentation dumarcfaéde Huy.
POPULATION : 33 hommes , 35 femmes ;
total : 68 habitans.
HABITATIONS : Les maisous sent toutes
construites ea moellons; couvertes partie
en ardoises et partie en chaume. La com-
mune ne possède pas d'école : les enfans
fréquentent celle de la commune de Modave.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Extractiou du
calcaire à chaux , quW y cakiue dans deux
fourneaux pour Tamendement des terres.
ROUTES ET CHEMINS : Aucune route ne
traverse le territoire. Les chemins vicinaux
sont en assez bon état .
LISE , dépend, de la oomm. de Marchin .
LISE, dépendance de la commune de
Seraing.
LISEN , dépendance de la commune
d'Ouffet.
LIST AD ou LIST ALLE , dépendance
de la commune de Forêt.
LIX HE , commune du cant. et à 2 lieues
E. N. E. de Glons, de Tarrondissement et
à 3 lieues 1/2 N. N. E. de Liège.
Bornée au N. par les communes d'Eben-
mael et Lanaye (Limbourg) ; à TEi par la
Meuse qui la sépare d'Esden (même pro-
vince), Mouland et Visé ; au S. par Visé et
Haccourt, et à TO. par Wonck (Limbooi^) .
140
LOH
Ses dépendances sont Lœn et NireUes.
HTDBOGAAPBiB : A TE. la Meuse longe
cette commiine, dont la partie septentrio-
nale est encore arrosée par le Geer.
80L : Surface inégale, entrecoupée *de
coteaux. Les plaines situées à TO. du ter-
roir ont une inclinaison plus ou moins
sensible. Un chaînon de coteaux courant
du N. i rO. , n'o£Ere que des terrains
Tagues , couTerts de bois rabougris ou de
mauvaises pâtures. Le sol, composé en
grande partie de terrains d'aUuvion, ren-
ferme anssi quelques terres argileuses,
sablonneuses , marneuses et mêlées de silex.
Les couches végétales ont une profondeur
de 7 à 10 pouces.
AGRICULTURE : Lcs productious du terri-
toire consistent en ûx>ment, seigle, orge,
avoine, épeautre, féveroles, trèfles, foin,
pommes de terre, légumes et fruits; quel-
ques bois taillis , essence mêlée de chênes ,
aunes et coudriers. Assolement triennal:
jachères. — Elèves de chevaux, de bétes
à cornes et à laine.
POPULATION : 635 habitans.
HABITATIONS : Plusîeurs maisons d'une
construction moderne embellissent les bords
de la Meuse. Il y a 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L*agriculture
et la navigation sur la Meuse. — Il s'y
tient une foire de deux jours le lundi aprè«
la Quasimodo,
ROUTES ET CHEMINS : L*ancienne chaus-
sée de Liège à Maestricht traverse la com-
mune. Les chemins vicinaux sont très-
mauvais en hiver.
LODOMEZ, dépendance de la com-
mune de Stavelot.
LOÉ, dépendance de la commune de
Fouron-Saint-Pierre.
LOEN, dépend, delà communedeLixhe.
LOGBIERME , dépendance de la com-
mune de Wanne.
LOGNË, dépendance de. la commune
de Vieuville.
LOGNOUL , dépendance de la com-
mune de Ferrières.
LOHIRY ILLE , dépendance de la com-
mune de Qermont.
LON
LONCIN , commune du cant. et à 3/4 de
lieue N. E. de Hollogne-aux-Pierres, de
Farrond. et à 1 lieue 1/4 0. N. 0. de Liège.
Bornée au Nord par la commune d*Al-
leur , à TE. par celle d'Ans-et-Glain , au
S. par les tenritoires de Grace-Mont^^ée et
Hollogne-aux-Pierres , et à TO. par Awans.
SOL : Ce terroir, dont la superficie ne
présente que de légères ondulatioiis , est
de nature ai*gilo-sablonneuse. La couche
végétale a généralement 20 à 23 poaoes de
profondeur.
AGRICULTURE : Lcs tcrrcs sont cultivées
en froment , seigle , épeautre , orge , avoine,
trèfles, fburrages,pommesdeterreetplautes
oléagineuses; l^umes^ les vergersspnt plan-
tés d'arbres fruitiers de diverses espèces «
tels que pommiers, poiriers, noyers et
cerisiers . — Assolement sexennal . — £lèves
de chevaux et bétail. — Laitage.
POPULATION : 405 habitans.
HABITATIONS : Cette commune contient
environ 75 maisons, dont plusieurs sont
assez bien bâties.
COMMERCE ET INDUSTRIE ! L'agricultuie
seulement.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Bruxelles traverse la commune
du S. E. au N. 0. — 13 chemins vicinaux
de difficile exploitation en hiver.
LONGBROUX ou LOMBROUX, dé-
pendance de la commune de Chameiix.
LONG-CHAMPS (sur geer), hameau
dépendant de Waremme, situé entre cette
ville et le Petit- Axhe. On y remarque on
château qui appartient à M. le baron de
Selys Longchamps. Le parc, qui comprend
une vaste étendue de terrain, se distingue
autant par le choix des plantations que par
le goût qui a présidé à leur ordonnance.
Une grande variété d'arbres étrangers y
végètent avec vigueur, grâce aux soins
éclairés du savant propriétaire qui les cul-
tive. — Le hameau de Long-Champs pos-
sède plusieurs fabriques.
LONG -CHAMPS, dépendance de la
commune de Bemean.
LONG-HETE, dépendance de la com-
mune de Forêt.
LOB
LONG-PRÉ ou LONGPRÈS, dépen-
dance de la commune de Goathuiil.
LONG-TRIXHE , dépendance de k c<Mn-
mane de Forêt.
LONGUEHEID. Foyez Long-Hxts.
LONGUES. Kofez Toute»-Voy«8.
LONHIENNE , dépendance de la com-
mune de Forêt.
LONNËUX 9 dépendance de la commune
de Ghénée.
LONNEUX , dépendance de la commune
d'Esnenx.
LONNEUX ou LHONNEUX, dépen-
dance de la commune de Flémalle(Grande).
LONNEUX, dépendance de la com-
maue de Horion-Hoiémont.
LONNEUX, dépendance de la com-
mune de Saint- André.
LONNEUX, dépendance de la com-
mune de Saint-Nicolas.
LONNEUX (le), dépendance de la
commune de Sprimont.
LORCÉ , commune du cant. et à 2 lieues
E. N. E. de Ferrièl«8, de Tarrondissement
et à 9 lieues 1/2 E. S. E. de Huy.
Elle est bornée an N. par la commune
d'Âywaille ( canton de Loureignez ) , à TE.
par celle de Stoumont , au S. E. par celle
de Rahier, au S. 0. par celle de Chevron
(ces trois dernières communes du canton
de Stavelot) , et à FO. par les communes
de Hané et Werbomont.
Ses dépendances sont : Ghession, Fagne,
Nâïe et Targuon.
HYDRoèBAPHiE : La communc est arrosée
^ V£ . par r Amblève , et au S . par la Lienne .
SOL : Elevé , entrecoupé de collines \ le
terrain est en général sdiisteux et très-
rocailleux. La profondeur de la couche
▼égétale Tarie de 7 à 10 pouces.
ACHicuLTUHE '. Lcs tcrrcs sont ensemen-
cées en seigle et avoine principalement ;
très-peu de fourrages ; pommes de terre j
quelques pommiers. Bois taillis peuplés de
bouleaux et de chênes, que Ton coupe à
10 ans. — Jachères; on laboure avec des
iKenfs. — Chevaux , bétes à cornes , porcs
rt moutons. Un petit nombre de ruches.
^ Laine, beurre, miel et cire.
LOU
141
POPULATION : hommes, 312; femmes,
305; total : 617 hàbitans.
HABITATIONS ET lEDiFicxs : 128 habita-
tions rurales construites en pierre , bois et
argile, et couvertes en grosses ardoises ;
elles sont presque toutes disséminées. — 11
y a 1 école primaire , 1 église et 1 chapelle.
COMMEfiCE ET INDUSTRIE : 1 mouliu à
farine mû par eau. La plupart des hàbi-
tans sont bûcherons ou charbonniers.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemîns vici-
naux sont bien entretenus et praticables
en hiver. — 1 pont en pierre sur la Lienne.
LORETTE , dépendance de la commune
de Visé.
LOTH , dépendance de la oommiine de
Welkenraedt.
LOUHISSE, dépendance de la com-
mune de Moha.
LOUYEIGNEZ , commune et chef-lieu
du canton de son nom , de Farrondisse-
ment et à 4 lieues S. £. de Liège.
Elle est bornée au N. par le territoire
de Fraipont , à TE. par celui de Theux ,
et au S. et À TO. par celui de Sprimont.
Ses dépendances sont : Adseux, Bam-
merway, Banneux , Bannois, Blendef,
Coirfalise , Comémont , Counachamps ,
Damré , Deigné , Faites , Foccroule , Fo-
reuse, GotaUe, Haute-Folie, Haveigné,
Heid, Hotchamps, Lille, Martin-Rive,
Playe, Rouge-Thier, Rouvreux, Saindro-
gne et Sinval.
■TDROGRApHiE : Cotto communo est ar-
rosée par un grand nombre de petits
ruisseaux qui prennent naissance sur le
territoire : les principaux sont ceux de
Bammerway , de Griry , de Stenval , de
la Heid, de Blendef, de Hotchamps et de
Rouge-Thier : ce dernier fait mouvoir 1
moulin à farine.
SOL : L*aspect de ce territoire est très-
inégal ; les coteaux sont très-inclinés , et
n^oilrent , dans plusieurs parties , que des
bruyères ou de mauvais pâturages. Terrain
de transition, composé de schiste argileux,
de psammite sablonneux (pire d'avoué
des hàbitans du Condros), et de calcaire
anl!iiracifere. On y trouve du fer hydraté
142
el de 11 dumz carlMmatée adcolaire. La
terre Téçétale, de natiure aijpleose, cal-
caire , sablonneose et schisteiue , a 7 à 14
pouces de profondear.
AGaicuLTUHE : Les prodadioiis consis-
tent en épeaatre, aroine, seig^le, méteil,
foin , légomes et plantes foarnigères. Les
aH>res fruitiers n y réussissent pas. Il y a
^elques bouquets de bois taillis dont le
chêne forme Fessence dominante. Les ter-
res arables sont la plupart ensemencées en
épeautreetayoine; elles reposent 3 années.
Les pâturages, appelés aisances commu-
nales, forment les deux tiers du territoire :
on y sème de Tépeautre et de Faroine : les
babitans sont dans Tusage de ne pas écarter
les récoltes sarclées de plus de quatre ans.
— Peu d'élères en cheraux , un plus grand
MAG
nombre de bêtes à cornes. — FréquentatioD
du marché de Liège.
POPOLA.TIOH : 1,683 babitans.
BABiTATiOHS : Il y a 1 église et 1 école
primaire.
comnacE et nroosmE : L^agricalturc
On y fait aussi commerce de cheFaoz ,
qu^on emploie au roulage. Il y a 5 moulins
k farine mds par eau, et plusieurs fours a
chaux. — Foirele 25 mars et le 30 septembre.
aouTES ET CHEMTHS : Cette commune est
trarersée par la grande route de Li^eiSpa.
LOVEGNÉ, dépendance de la oom-
mune de Ben.
LOTABLE, dépendance de la com-
mune d^Ampsin.
LOTSE 9 dépendance de la commune de
Landenne.
MAARYËLDouMAHWELD, dépen-
dance de la commune de Moresnet.
MABIËT, dépendance de la commune
de Villers-le-Bouillet. ^
MAGRAU , dépendance de la commune
de Thimister.
MAGRELLE ou MA-ELLE , petit af-
fluent de la Meuse qui arrose les communes
de Saint-Georges et de Flône.
MAGNEE, commune du canton et à
1/2 lieue S. de Fléron, de Farrondissement
et à 2 lieues 1/2 S. £. de Liège.
Ses dépendances sont : Ghantraine, la
Carrière , les Hez et Fond-de-Forét.
hydrographie:! petit ruisseau et 2étangs
qui serrent d'abreuvoir aux bestiaux .
SQL : Le terraiA est assez inégal, et dans
plusieurs endroits la roche calcaire se
montre à fleur de terre. Le sol , de nature
argileuse et pierreute, repose sur fond
glaiseux.
AORiCTTLTURB : Ou y cultivc le seigle,
Forge, Favoine, le chardon ou cardère;
peu de fourrages et de légumes. Les ver-
gers sont ]>lanlés de pommiers et poiriers.
Il y a quelques petits bois taillis , essence
de chênes , bouleaux et frênes, employés
aux constructions. 7 fermes. — Elèves de
porcs; très-peu de volaille et d*abeilles;
lièvres , perdrix ; renards. — Laine ,
beurre.
POPULATION : 162 hommes, 154 fem-
mes: total : 516 babitans.
HABITATIONS : 7 fcmies , 22 habitations
rurales , 31 cabanes et 2 maisons partico-
lières; construites la majeure partie en
pierre, en briques; couvertes en chaïune
et disséminées. — Il y a 1 chapelle.
COMMERCE ET INDOSTRIE : L^agricultare
et la clouterie sont les branches les plus im-
portantes de Findustrie de cette commune.
Il y a 1 houillère qu'on exploite i bras.
ROUTES ET CHEMINS : Ou n y trouve que
des chemins vicinaux praticables en toute
saison.
MÂGNERY, dépendance de la com-
mune de Glermont.
MÂGNËTROZ , dépendance de la com-
mune d'Olne.
MAGRET, ruisseau prenant sa source
au hameau de Xhos , commune de Tavier«
qu'il arrose et où il active ploaieurs usines ;
HAL
il Ta se perdre dans les fentes des rochers
au-dessoas de la Chapelle.
MAHASAL ou MAHESALLE, dépen-
dance de la commune de Seilles.
MAUONTHIER, dépendance de la
commune de Soiron.
MALLIERE (la), dépendance de la
commune de Warsagfe.
MAIREUXouMAISEUX, dépendance
de la commune de Sonmagne.
MAISON-GADAYE, dépendance delà
commune de Ligney.
MAISON'GOUNE , dépendance de la
commune de Grandville.
M AISON^DE-L A-HAUT, dépendance
de la commune d*Angleur.
MAISON-DUBOIS, dépendance de la
commune de Battice.
MAISON • HAUTREGARD , dépen-
dance de la commune de la Reid.
MAISON-SAUVAGE , dépendance de
commune de la Reid.
MALACORD, dépendance de la com-
mune de Ferrières.
MALAISE , dépendance de la com-
mune de Seilles.
MALAXUE, dépendance de la com-
mune de Xhendremal.
MALGUEILLE , dépendance delà com-
mune de Roinsée.
MALGUEULE , dépendance de la com-
mune de Jehay.
MALINVAL ET BASSE-CHAUSSÉE ,
dépendance de la ville de Liège.
MALLIEUE, dépendance de la com-
mune de Saint-Georges.
MALLIEUE, dépendance de la com-
mune de Hermalle-sons-Huy. Son terroir
renferme un grand nomhre de substances
minérales ,parmi lesquelles on remarque la
chaux carbonatée magnésifère primitive
convexe (gisement dolomie), la chaux sul-
fatée trapézienne (gisement argile plas-
tique) , la chaux sulfatée aciculaire radiée
( schiste alnnifere ) , le quartz hyalin
prisme limpide (amas métallifères), le
plomb sulfuré lamellaire et laminaire
(filons métallifères), et le plomb carbo-
nate bacUlaire (filons et amas métallifères).
HAR
143
MALOTTE, dépendance de la oommime
de Jemeppe.
MALPAS, dépendance de la commune
de Bergilez.
M ALPENSEE , dépendance de la com-
mune de la Reid.
M ALSEM AINE , dépendance de la com-
mune d'Antheid.
MALTERRE, dépendance de la com-
mune de Saint- André.
MALVAUX, dépendance de la com-
mune de Battice.
MALVAUX, dépendance de la com-
mune d*Amay.
M AL VEAU, dépendance de la com-
mune de Grivegnée.
MAMETOUT, dépendance de la com-
mune de Thys.
MAMONSTER, dépendance de la com-
mune d*Ans-et-Glain.
MAMSEE (bis de), prend sa source
dans la commune de Filot qu il arrose.
MANAIHAN, dépendance de la com-
mune de Battice.
MANGONBROUX, dépendance delà
commune de Pollenr.
MANGONBROUX, dépendance de la
commune de Jalhay.
MANGONBROUX, dépendance de la
commune de Stembert.
M ANHAT , dépendance de la commune
de Villers-le-Temple.
M AN IL, dépendance de Hollogne-sur-
Geer.
M AN Y , dépendance de la commune de
Seraing.
MARAIS (du) , dépendance de la com-
mune de Huy.
MARCHE-EN-SAULX on MAJEN-
SAULT, dépendance de la commune de
Thimister.
MARCHE (porte dv) dépendance de la
ville de Visé.
MARCHÉ ( LE ) , dépendance de la com-
mune de Theux.
MARCHIN, commune du canton, de
Tarrondissement et À 1 lieue 1/2 S. E. de
Huy.
Bornée au N. par la ville de Huy , à TE.
144
par Yierset, aa S. par Vyle, aa S. 0.
par Gosnes-Filée, et à TO. par Ben- Alun.
Ses dépendances sont : Basse, Bellaire,
Belle-Maison , Bois-de-Gosnes . Bois-Dame-
Agnès, EreiFe, Fléron, Forges, Foor-
' neau, Jamaigne, Lise, Mola, Ralonsart,
Pierpont, Romhonyille , Saint-Léonard,
Statte, Stieniha, Trifoy,Tnisseanetyauz.
■TDmoG&APHiB : Cette commune est arro-
sée par le Hoyonz, qui fait mouroir un
grand nombre d'usines importantes; par
la fontaine Jamaigne qui jaillit sur le ter-
ritoire , et dont le cours est assez fort pour
donner le mouvement à 2 moulins à blé;
et par le ruisseau de Perwes qui , au moyen
d'un réservoir, alimente 1 moulin à buile.
SOL : Surface inégale, entrecoupée de
coteaux dont quelques-uns sont très-es-
carpés. Le terrain est en général argileux,
calcaire et schisteux , fortement mélangé
de psammite sablonneux. La terre végé-
tale, composée d^une argile-sablonneuse,
repose sur pierre calcaire ou sur fond argi-
leux ; son épaisseur varie de 2 à 12 pouces.
AGBicuLTUBE : Lcs productions du ter-
ritoire . consistent en épeautre , seigle ,
orge , avoine , peu de trèfles , foin , luzerne,
vesce, pommes de terre et légumes. Les
vergers , susceptibles d'irrigation , sont
garnis de plusieurs espèces d'arbres frui-
tiers, tels que pommiers, poiriers, pru-
niers et cerisiers. Les coteaux schisteux ,
orientés Sud , sont plantés de vignes. Un
quart environ de la commune est boisé :
il y a des bois taillis peuplés de chênes ,
charmes et coudriers, aménagés à 18 ans,
— Assolement triennal. — Elèves de che-
vaux pour le renouvellement des écuries;
le surplus se vend aux foires de Huy et
Ciney; un assez grand nombre de bétes À
cornes et moutons. — Laine et laitage. —
Fréquentation du marché de Huy.
POPULATION : 1,710 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-licu contient en-
viron 20 maisons plus ou moins bien ^con-
struites ; la majeure partie- des habitations
sont disséminées. On y remarque 1 châ-
teau d'une, construction moderne. — Il y
a 1 rglise et nnc école primaire.
SAE
coufXBCx ET iNDtJSTKix : L'agncoltniv
et l'exploitation des usines sont les pnnci-
pales branches d'industrie. Il y a des fiirges
importantes dont les propriétaires i>éndent
à Huy. Le fer et la tôle qui proviennent des
forges de Marchin, font partie du ooni-
merce de la ville de Huy. On compte dans
la commune 2 forges à martîneU, 4 la-
minoirs pour le fer, 2 papeteries, 2 bras-
series , 3 moulins à farine et 1 moulin s
huile qui sert alternativement k battre \t
chanvre.
ROUTES ET CHEMINS : 3chemins ▼idnau
qui , quoique bien entretenus , deriennent
impraticables pendant l'hiver.
MARET , dépendance de la commune
de Tihange.
MAB.EXHE, dépendance de la com-
mune de Herstal.
MAREXHE. Voyez Marssichb.
MARGARIN, dépendance de la com-
mune de Thimister.
MARI HAYE , dépendance de la com-
mune de Seraing.
M ARIOMONT , dépendance de la com-
mune de Jalhay.
MARNEFFE , commune du canton et
à 1 lieue 1/2 S. «d' Avelines , deTarrondiase-
ment et à 2 lieues 1/2 N. 0. de Huy.
Ses dépendances sont : Bosquet , Bock.
Erale-Hdbret, Pralle et Ferme-ao-Sart.
HTDROGBAPHiE : La communc de Mar-
nefFe est arrosée par le Burdinal et par
deux de ses afiluens, qui prennent leor
source sur le territoire.
SOL : Surface entrecoupée de collines.
Terrain argilo-sablonneux , marécageux et
rocailleux, ayant une couche v^étale de
4 à 12 pouces de profondeur.
AOBicuLTUBE : Ou récoltc du froment ,
du seigle, de l'orge, de l'épeautre, "de IV
voine, du trèfle, desféveroles, delà vesce
et des pois ; légumes de bonne qualité , tels
' que choux, pommes de terre , carottes, eCr . ;
poires , pommes , prunes et cerises ; bois
peuplés de chênes , hêtres , ormes , bou-
leaux , peupliers et bois blancs : les chêne«
et les peupliers dominent. — Assolement
triennal et sexennal; fumier, cendres dr
har
HoDande et marne pour en^ÎB . — Ëlèret
de quelques cheTaox et de bétes À comei ;
on plus grand nombre de porcs et de mou-
tons ; volaille pour les marchés ; quelques
ruches ; peu de lièvres et de lapins; beau-
coup de perdrix. — Laine, beurre et
fromage que Ion vend aux marchés des
environs.
POPULATION : hommes , 282 ; femmes ,
305'; total : 587 habiUns.
BÀBiTATiONS : 121 habitations rurales
construites en pierre , briques , bois et
argile, la plupart couvertes en paille,
quelques-unes en ardoises; elles sont ag-
glomérées. — 1 école primaire et 1 église.
COMMERCE ET INDU8TB1E : 2 brasscHes
peu importantes , 1 fabrique de dréche et 1
moulin à farine mû par eau. Le commeree
est presque nul.
BOUTES ET CHEMINS : Âucune route ne
traverse la commune. 1 pont en pierre sur
le ruisseau de Burdinal.
HAROUX , dépendance de la commune
de Trembleur.
M ARSEICHE ou M AREXHE , dépen-
dancedela commune de Villers-le-BouilJet.
MARSINNE, dépendance de la com-
mune de Couthuin-Reppe.
Parmi les espèces minérales que ren-
ferme cette localité, on distingue la chaux
carbonatée inverse , magnésifere primitive
convexe , pseudo-morphique et granulaire
( gisement dolomie ) , le plomb sulfuré
laminaire (filons et amas métallifères) et le
fer oligiste terreux , globuli£brme ( schiste
anthracifère supérieur).
MARTEAU, dépendance de la con»-
mnne de la Reid.
MARTEAU, dépendance de la com-
mune d'Ehein.
MARTEAU, dépendance de la com-
mune de Spa.
MARTIN , dépendance de la commune
de Plaine vaux.
MARTIN (saint). Fbyez Énixhe.
MARTIN -RIVE, dépendance de la
commune de Louvetgnez.
MARTIN-SART, dépendance de la
commune de Xhendelesse.
KEB
145
MARTIN-SART, dépendance de la
commune de Soiron.
MARY, dépendance de la commune
d^Esneux.
MASARYN ou MASARINEN, dépen-
dance de la commune de Baelen.
MASEYGK, dépendance delà commune
de Marchin.
MASSONHEID , dépendance de la com-
mune de Forêt.
MASTA, dépendance de la commune
de la Reid.
MASTA. dépendance de la commune
de Stavelot.
MASTA ou MASTAT, dépendance de
la commune de Francorchamps.
MASTA ou MASTAT, dépendance de
la commune de Forêt.
MASTEAU, dépendance de la com-
mune de Ferrières.
MATTFOSSE ou MATFOSSE, dépen-
dance.de la commune d'Evegnée.
M ATHINE , dépendance de la commune
dihein.
M AZURES (les), dépendance de la
commune de Theux.
MEAN , dépendance de la commune de
Mons.
MEGKENS-DREYESGH, dépendance
de la commune de Welkenraedt. •
MEEFFE, commune du canton et A
1 lieue 3/4 0. S. 0. d'Avenues, de lar-
rondissement et à 5 lieues N. 0. de Hny.
HTDBOGRAPHiB : Ce territoire est arrosé
par la Méhaigne, et par les ruisseaux
d'Acosse, de Buay et de Hemptinne : ce
dernier fait tourner un moulin à farine.
SQL : Très-varié, principalement dans
la partie S. 0. , où se trouvent des terrains
pierreux et marécageux. Les meilleures
terres, mêlées de terres franches y d'argile
et de sable, ont une couche végétale de
15 à 16 poaces de profondeur.
ACRicuLTUBB : On récolte dans cette
commune du froment , du seigle , de Torge,
de lavoine, du chanvre et des colzas, du
trèfle et beaucoup de fourrages; pois,
f^ves , choux , pommes de terre , carottes ;
pommes, poires, raisins pour la consom-
19
146 HSfi
mation. — Assolement sexennal. — Ëlèrcs
de cheranx , bétes à cornes, montons,
porcs; Tolaille; pen de rncbes; lièvres et
perdrix. — Laine , beorre , fromage , œafs.
POPULATION : 402 hommes, 444 femmes;
total : 846 habitans.
HAB1TATI01C8 : Construltes en briques,
en pierre, en bois et argile; couvertes
partie en chaume, partie en ardoises et
pannes; disséminées. — 1 église, 1 école
primaire.
COMMERCE ET iiiDusTRiE : Commerce
agricole; 3 métiers à tisser; 1 moulin à
farine mû par ean; 1 moulin à huile mû
par chevaux; 2 brasseries.
BOUTES ET CHEMINS : Lcs chemins vici-
naux offrent des communications avec les
villes de Namur, de Louvain, de Tirle-
inont et de Huy; ils sont peu praticables
en hiver.
MEEZ on HEIZ, dépendance de la
commune de Stavelot.
MEERDORP, commune du canton et
à 2 lieues 0. N. 0. d'Avenues, de l'arron-
dissement et à 6 lieues de Huy.
SOL : La partie S. E. du terroir pré-
sente quelques terrains en pente douce.
La terre végétale se compose d'une argile
douce et friable , légèrement mêlée de
sable, sur fond argileux ou pierreux; elle
est très-fiBrtile, et son épaisseur varie de
6 à 16 pouces.
AGRICULTURE : Ou récoltc froment,
seigle, orge, avoine; peu de chanvre et de
colxa. Les fourrages suffisent à peine aux
besoins de la commune; pois , fèves, pom-
mes de terre , carottes , choux. Les vergers
sont, en général, plantés de pommiers;
un petit bois taillis. — On emploie la
marne pour Tamendement des terres. —
Élèves de chevaux , de bétes à cornes , de
montons et de porcs. — Laine, beurre,
fromaee.
Cl «
POPULATION : 286 hommes, 287 fem-
mes; total : 573 habitans.
nABiTATioNs : En briques, peu en bois;
couvertes en paille , quelques-unes en ar^
doises. — 1 église, 1 école primaire.
COMMERCE ET iNuusTBiE : L'agricultuie ;
MSL
commerce de bêles 4 cornes et de dieTam.
— 2 moulins à farine mus par le rent.
BOUTES ET CHEMINS : La chaosséc de
Namur à Louvain passe 4 1 lieue et â FO.
de la commune. Les chemins vicinaux sont
très-mauvais en hiver.
MEFFE, ruiss<*an qui arrose la com-
mune d'Embresin.
MÉHAIGNE ou MÉHAGNE, nviên
qui prend sa source dans la province de
Namur , entre Saint-Germain et Uppigny,
à 2 lieues N. de Namur, entre dans la
province à Wasseige, passe par Embresîn,
Avenues, Villc-cn-flesbaye , Falaîs, Fu-
mai , Hucorgne , Moha , Braîve et Wanzc,
et se jette dans la Meuse à Statte, faubourg
de Huy. Cette rivière arrose dans la pro-
vince une vallée étendue, de 4 lieues an
moins , qu'elle parcourt en serpentant. Ses
eaux fertilisent les prairies qu'elle inonde
pendant l'hiver. Les principaux affloens
delà Méhaigne sont : laSoele,le Henemont,
le Séron, le Burdinal et la Montxée. Ces
divers cours d'eau font mouvoir plnsieun
moulins à farine, à huile, etc.
MEHEGUE , dépendance de la commune
de Chénée. '
MELIN, commune du canton et â
1 lieue N. E. de Fléron, de l'arzondisse-
ment et à 3 lieues E. de Liège.
Bornée au N. par les communes de
Cerexhe-Henseux, Mortier et Bolland, à
TE. par celle de José, au S. par Soomagne
et Micheroux, et à l'O. par Cerexbe-Heu-
seux et Evegnée.
Ses dépendances sont : Ardonconr, Basse
et Haute Melin, Elvaux, Labouxhe , Sonken
et Vaux.
HTDROGRApniB : Le ruisseau de BoUand
forme la limite de cette commune avec
celle de Cerexhe-Henseux; un autre mis-
seau prend naissance sur le territoire et
active t moulin à farine.
SOL : Une belle plaine se développe dani
le centre de la commune : le reste est
entrecoupé de collines. Terrain apparte-
nant au calcaire anthracif^, an schiste
argileux , à la craie blanche et au silex , con-
tenant un grand nombre de fossiles tels qui
HEM
rammonite de Lister, ammonites Litteri
(Sow. ) (dans le terrain hooiller) le pecten
papyracewn ( Sow. ) , Thaitre plicatule
ostreaplicaUila, lespatangae bossu , spa-
tangus gibbus (Lam.) ; Yananckjrtes mar^
ginata el conotdea. La terre végétale, de
natare argileuse, varie de 6 à 13 ponces
de profondeur.
AGAicuLTURE : Les prodnctions dn ter-
ritoire consistent enépeautre, seigle, orge,
avoine, trèfles, foin; pommes de terre,
légnmes et fruits; quelques bois taillis
peuplés d^aunes, bouleaux et frênes. —
Assolement quadriennal et sexennal. —
Élèves de betes à cornes et de moutons. —
Bearre , fromage. — Fréquentation dn
marché de Hervé.
POPULATION : 683 babitans.
HABITATIONS *. 80 maisous plus on moins
bien bâties. — 1 église.
COMMERCB ET INDUSTRIE < QuclqUCS pro-
duits agricoles, tels que grains, benrre et
fromage. — La clouterie occupe un asses
grand nombre d'babitans.
BOUTES ET CHEMINS : Il y a uu grand
nombre de chemins vicinaux qui ne s^exploi-
tent que difficilement en hiver.
HELIN ( HAUTE ) , dépendance de la
commune de Melin.
MëMBÂCH , commune dn canton et à
1 lieue £. de Limbourg , de larrondisse-
meut et à 2 lieues £. N. £. de Ver-
vicrs.
Bornée au N. par les communes de
Baclen et Eupen (cette dernière du royaume
de Prusse), à TË. par Eupen et Kalder-
hcrberg (du même royaume), au S. par
les communes prussiennes de fintgenbach
et Weismer et celle de Jalbay (Liège), et
à rO. par le territoire de Goé.
Ses dépendances sont : Uagen, Heis-
treux et We&ser.
RTOROGRAPHiE : La Vesdre traverse cette
commune de TE. à TO. Plusieurs autres
cours d*eau arrosent le territoire et se ren-
dent dans la Vesdre ; les principaux sont :
le ruisseau d'Eupen^le Heile qui limite
la commune à TE. et au N., la Gileppe
qui la longe du S. à TO. , et. le Soor qui
MEH
147
prend sa souroe dans la forêt d*Henogen-
waldt et Tarrose dn S. à TE.
SOL : L aspect de ce territoire est très-
varié : la partie boisée comprenant la forêt
d'Henogenwaldt , qui s étend au S. sur
une superficie dr 6,660 bonniers carrés,
offre un immense plateau dout les pentes,
dans plusieurs endroits , sont très-inclinées;
lautreparlie, qu occupent le village et les
terres labourables , est entrecoupée de co-
teaux , et se trouve placée au^pied de la
forêt, dont le voisinage lexpose à de fortes
gelées en hiver. Terrain de transition,
composé de dolomie, de schiste anthraci-
iere, de zinc silicate et carbonate, et de
plomb sulfuré. Ce terrain contient de la
ehanx carbonatée lamellaire, laminaire et
pulvérulente, de la chaux carbonatée mar
gnésilere biinminifere, du zinc carbonate
submamelonné , du zinc sulfuré laminaire,
du plomb sulfuré lamellaire, du plomb
carbonate aciculaire et granulaire, du fer
hydraté massif, géodique et cloisonné, et
du fer oligiste terreux globuliforme. — Les
couches végétales ont une épaisseur de
9 à 12 pouces.
AGRICULTURE : Les récollcs consistent en
seigle, orge, avoine, trèHes, pommes de
terre , légnmes et fruits pour la consom-
mation. La culture des prés est la culture
dominante. Ils produisent , par année ,
environ 40,000 livres de foin. Une moitié
de la commune est plantée en bois taillis
et futaie; le principal massif est la forêt
d'Herzogeni^aldt , qui, depuis quelque
temps , est annexée au territoire : les prin-
cipales essences sont le chêne, le charme,
le bouleau; on y trouve aussi le hêtre. —
Vaches et porcs ; peu d abeilles ; un assez
grand nombre de lièvres et de chevreuils
qui forment une chasse de réserve dans
THerzogen'waldt ; cette forêt sert aussi de
retraite à quantité de sangliers et de loups
qui ravagent les campagnes voisines et dé-
truisent quelquefois les récoltes. — Beurie.
POPULATION : 320 hommes, 331 femmes;
total : 651 babitans qui parlent un mau-
vais allemand.
HABITATIONS : 2 formes, 80 habitations
148
MBU
nmles, 20 cabaneset 19 miimnf particu-
lières 3 la plupart constmites en pierre, ea
bois et argile, la toiture en chaume oo en
ardoises; partie agglomérées, partie dissé-
minées. — D y a 1 église , 1 chapelle et
1 école primaire.
coMMUCE BT iHDusTftiB : G>mmeroe
des produits du sol, du bétail qu on y élère,
du laitage et de quelques menues denrées.
L «ploitation des métairies et des bois , la
fabrication de draps et lextraction du linc,
forment les principales branches d'indus-
trie. — 1 fabrique de draps , 1 filature de
laine , 73 métiers à tisser le drap, 2 mou-
lins â farine mus par ean , dont 1 à tan et
i couleur. — Mines de zinc et de fer;
2 carrières de pierres meulières, 2 d'ar-
doises.
BOUTES ET CHEMTHS : La Toutc royale de
la Vesdre ayoisine la commune. Les che-
mins vicinaux sont praticables en hiver.
Il y a sur la Yerdre deux ponts en bois ,
supportés par des arches à plein cintre.
MEMONT , dépendance de la commune
des Awirs.
HERCKHOFF , dépendance de k com-
mune de Hombourg.
MERY , dépendance de la commune de
Tilf,
MEUSGHEMEN, dépendance de Wel-
kenraedt.
MEUSE, en latin Mosa, en flamand
Maes, en wallon Mouse, en hollandais
Maas, fleuve qui prend naissance en
France, dans le S. du département de la
Haute-Marne, de Tarrondissement et à 7
lieues N . E . de Langres , du canton et à 1 lieue
S.deMontigny. Uest formé des deux ruis-
seaux qui parcourent les vallées de Recourt
et d* A vrécourt , et dont la jonction a lieu
à Fort-Fillières ; mais le cours d'eau ne
prend le nom de Meuse, qu'après avoir
coulé près du château en ruine et du village
de Meuse. 11 parcourt le N. 0. du départe-
ment des Vosges , où, près de Bazoillcs, il d is-
parait pour ne se remontrer qu'à 1 lieue 1/2
plus loin, À Concourt, près et au S. 0.
de Neuchâteau. Il traverse le départe-
ment de la Meuse dans toute sa longueur,
MBU
arrose lapnitâe orientale des Ardcnnes K
conle dans la province de Lîége, aa S. O.
à 3 Uenes an-deasoiis de Namnr. P» sa
rive gaodie il longe les eommones de
Seilles et Bas-Oba , et par la rive droite
la commune de Ben - Ahin , arroae Hoy ,
et de là se dirigeant an N. E.jnsqn^â Liège,
baigne ou laisse â moins de 1/4 de liene
de sa rive droite les villages de Tihange ,
la Neuville, Hermalle- sons -Hoy, Qer-
mont, Ramet-Tvot, Seraing, Oi^rée et
le rivage de Barge-en-Pot; et de sa live
gauche , Ampsin, Amay, Fléne, Engis,
Ghokier, FlémaUe (Hante), Flémalk
(Grande) , Jemeppe et Tilleor ; il traverse
la ville de Li^e, où un pont de pierre
réunit les deux parties de la ville qu'il
sépare, coule au N. en laissant snr sa lire
droite les villages de Jupille, Wandre,
Cheratte, Argenteau et Visé, et snr sa rire
gauche, Coronmeuse, Herstal, Hermalle-
sous- Argenteau et Lixhe, et après avoir
parcouru la province de Liège, sur on
développement d'environ 14 lieues, il
en sort à Navagne, pour entrer dans la
province du Limbourg. Lalargeur moyenne
de la Meuse est de 13(H 00. La profon-
deur de ses eaux, en été, est de 0" 50 à
0» 70, et en hiver de 1- 00 à 1- 20;
elles s'élèvent quelquefois de 5*^ 70 â 6* 00.
La pente du lit de ce fleuve , dans la pro-
vince, est de 18°* 26. Le terme moyen de
la vitesse do courant, est de 55*" 60 par
minute. On évalue le cube d'eau qni pasjie
annuellement par le pont des arches à
Liège , à 2 billions , 794 millions de
mètres.
Outre un grand nombre de ruisseaux tri-
butaires, la Meuse reçoit encore daos
l'étendue de son cours compris dans les
limites de la province, 4 rivières dont
2 flottables et 1 navigable : les deux
premières sont la Méhaigne, par la rive
gauche à Statte, faubourg de Huy, et le
Hoyoux qui y afflue dans la ville même pu*
sa rive droite , et TOurte qui s y jette A
Liège par trois embouchures principales
sur la rive droite. La Meuse reçoit le roi»-
seau de Légie à Liège, par sa rive gauche,
MEU
à 160 mètres au-dessas da pont des Arches,
et la Berwiimepar sa me droite à Nayagfne,
à 1/2 lieae au-dessous de Visé. Il est à
remarquer que les alHuens de la rire droite
sont beaucoup plus nombreux et plus con-
sidérables que ceux de la rive gauche j leur
cours est aussi beaucoup plus rapide.
Le lit de la Meuse est encaissé dans le
terrain à couches inclinées depuis Charle-
▼ille, jusqu'au-dessous de Visé, oà elle
eotre dans le terrain à couches horizontales.
Entre Namur et Liège, sa rive droite est
hérissée de rochers escarpés et de coteaux
couverts de vignobles. La navigation^ de la
Meuse devient difficile enti;^ Liège et
Venloo , parce que son lit , moins profond ,
est sujet à des atterrissemens et qu'il change
souvent de direction. On compte par année
six mois de bonne navigation , et quatre de
demi-navigation .
La flore du bassin de la Meuse est riche
en plantes rares , parmi lesquelles il y en
a plusieurs qui sont exclusivement indi<
gènes de ce bassin, telles sont : Yeu-
phorbia esula (Var. ), mosana (Lej.);
le reseda lutea ( Var. ) , crispa (Pers.); les
mentha* rotundifoîia, aquatica , pule^
gium, plicata ; le trifolium fragiferum ;
le senecio paludosuSy Vinula britannica,
salicina, ptdicaris , dysenterica; la cen-
iaurea calcitrapa, le chenopodium hjrbri-
• dum, murale y vuharia; la linaria cym-
balaria. Parmi les graminées, la leersia
oryzoïdes ( Swarti ) , et le schedonorus
arundînaceuSy qui tapissent Tancien bassin
de la Meuse à Herstal. On trouve dans la
Meuse elle-même les scirpus màritimus et
lacustris y la villarsia nymphoideSy les
nymphœa alba, lutea, le polygonuni
amphibium, plusieurs potamogeloriy etc.;
le saule est très-répandu, et surtout le
salix viminalis (L. ) , qui porte le nom de
saule de la Meuse, et le salix purpurea
et a/6a.
Parmi les poissons que nourrit la Meuse,
on remarque : la grande lamproie , petro-
myzon marinus (L.), qui remonte la
Meuse en avril et mai ] la lamproie fluvia-
tile, petromysonJbwiatUis (L) . ; le planer.
MIC
149
petromyzon planeri (Gm.); Festurgeon
ordinaire, acipenser sturio (L.) ; le sau-
mon , salmosalar (L.) , en grand nombre 3
la truite saumonée, salmo trutta (L.);
Talose, clupea alosa ('L,)-^ le brochet,
esox lucius (L) ; la carpe , cyprinus car»
pio (L) ; le barbeau , cyprinus barbus (L .);
le goujon , cyprinus gobio (L .) ; la tanche,
cyprinus tinca (L.); la brème, cyprinus
brema ( L .) ; la bordelière , cyprinus latus
(Gm.); le meunier, cyprinus dobula (L.);
la rosse , cyprinus rutilus ; la vandoise , cy-
prinus leuciscus (Bl.); Tablette, cyprinus
albumus (L . ); le nase, cyprinusnasus (L .);
le véron , cyprinus phoxinus\ la lotte des
rivières, gadus Iota (Bl.); Tanguille,
murœna anguilla (L.); la perche gou-
jonnière , ou petite perche , acerina perça
(Guv.); la perche ordinaire, perça flu-
viatilis (L.). Parmi les mollusques on
cite : la paludine vivipare, paludina vivi'
para { Lam. ) ( sans Tanimal ) ; ia néritine ,
fluviatilo', neritina Jluviatilis (Lam.)
(sans Fanimal); la mulette sinuée, unio
margaritifera (PfeifT.); la mulette obtuse,
unis batava (Lam.); le plus abondant des
crustacés est Técrevisse commune , asta»
cusjluviatilis (L.).
MEUSE (bue de), dépendance de la
commune de Jnpille.
MEUSE , petit ruisseau qui arrose une
faible partie du territoire d'Oleye où il se
perd dans le Geer. '
MEU VILLE, dépendance de la com-
mune de Aahier.
MEZ , dépend, de la comm. de Bolland.
MIGHEROUX, commune du canton et
k 1 lieue E. N. E. de Fléron , de Tarron-
dissement et à 3 lieues E. de Liège.
Gette commune se compose de son chef-
lieu, et du hameau de Pansy.
SOL : Le centre de la commune présente
un plateau incliné à TE. et à TO. ; terrain
argilo-sablonneux et marécageux.
AGRICULTURE : Gc terroïr produit de
Tépeautre, moins de seigle et d avoine, du
trèile , du foin , des légumes et des fruits.
Point de bois. — Assolement sexennal. —
Laine et laitage.
LIL
ropuiATioN : 104
■ABiTÂTiOHs : On y remaraiie on bean
chAteaa, coima tous le nom de JOTii»-
nisdael,
ooMifEJics ST iMDOtTEix : L*agricaltai«.
mouTxs ET CBSHiHs : Cbeoiios TÎcinaax
pea pralicaLles.
MIGHEROUX, dépendance de la oom-
mnne de Soiimagne.
MIGNEBIE, dépendance de la com-
mune de Thimister.
MILLEMORTE, commone da canton
et 4 1 lieue 3/4 S. £. de Glons, de Farron-
disfement et à 1 lieue 1/2 N. £. de Li^.
fiomée an N . par Fezhe-SIins et Hermée ;
k TE. par Herstal, an S. par Hental et
Tottemme, et à l'O. par Liers.
BTDBOGBAPHiE : Plusicurs filets d*eancir-
cnlent sur ce territoire j ils tarissent en
été.
SOL : Surface unie; terrain argileux,
mêlé de silex; conche régétale de 7 à 10
ponces de profondeur.
AcaicuLTVRE : Ce terroir produit un peu
de froment, de seigle, dorge, d^avoine et
de navette \ pois , fèves , pommes de terre ,
carottes , navets ; plusieurs espèces de
fruits, tels que pommes, poires, cerises,
noix , qui alimentent le marché de Liège.
Bois : frênes, saules, peupliers, ormes. —
Assolement triennal j jachères ; 7 fermes . —
Elèves de chevaux, hétes à cornes , moutons ,
porcs ; quelques ruches ; un petit nombre
de lièvres et de perdrix. — Laine , beurre ,
fromage et quelques autres menues denrées
qiii se vendent au marché.
POPULATION : 868 hahîtans.
HABITATIONS : 7 fcrmcs, 100 habita-
tions rurales, 51 cabanes; elles sont con-
struites partie en briques , partie en bois
et argile; couvertes . en chaume et dissé-
minées. Il y a 1 église et 1 école pri-
maire.
COMMERCE ET INDUSTRIE *. Commerce de
grains, légumes, fruits, laine, beurre et
fromage; fabrication de fourchettes de fer;
1 fabrique de sirop.
BOUTES ET CHEMINS : 7 cbemius yicinauz
impraticables en hiver.
MISSITERT ou MISSETE&T, di^en-
dance de la conmuine d^Aobcl.
USSOUL, dépendance delà oommoBe
de YicaviUe.
MIST AT , dépendanee de la oonunnac
de Stavdot.
HODAYE, commune du canton et à
1 lieue O. de Nandrin , de rarrondiasenient
et 2 lieues £. de Huy.
Ses dépendances sont : Henrillien,
Petit-Modave , Romont et Tibiomont.
BTDBOGRAPHiB : Lc HoyoQx, dout lei
débordemens sont fréqnens et très-nuisi-
bles aux riverains, et le ruisseau de Paille,
affluent du Hojonx , arrosent ce territoiR
au S. ; a rO. . coule le torrent de Bonne,
qui va grossir les eaux dtf Hoyou et qui
occasione de grands ravages : les pluies
abondantes et la fonte des neiges surtout,
le font déborder, au détriment de ragrîcol-
ture. Ces trois cours d*eau alimentent des
usines et servent à Firrigation des pfés au
moyen de vannes.
SOL : Terroir dont la superficie e$t hé-
rissée en quelques endroits de rochers
arides ; le reste est entrecoupé de collines
fraîches et verdoyantes. Terrain de tran-
sition, formé de calcaire anthracifere et
de schiste argileux ; il contient de la chaux
carbonatée laminaire et pulvérulente, de
la chaux carbonatée magnésifere bitumi-
niiere, du fer hydrate massif, géodiqoeet
cloisonné.
AGRICULTURE : Lcs lécoltcs oonsîstent
en seigle, épeautre, avoine, orge d'été;
trèfles , pois et vesce pour le bétail ; pom-
mes de terre, carottes, oignons , choux et
diverses autres espèces de plantes pota-
gères; peu de fruits. Ce territoire est bien
boisé ; on y trouve de beaux taillis , essence
de chêne , de charme , de hêtre , de cou-
drier, aménagés à 18 ans; il y a quelques
plantations de sapins et de peupliers. Mode
de culture : on ensemence un tiers de$
terres en grains , un tiers en marsages , et
Tautre tiers reste en jachères ; cendres de
Hollande pour Fengrais des trèfles. — Élèves
de chevaux, bétes à cornes, porcs; volaille
et abeilles; lièvres, perdrix; ;nenards. Le
MOB
HoyoQX fonmit nne grande quantité de
bonnes traites. — Laine y beurre , œufs ,
cire, miel, peaux.
POPULATION : 180 homnies, 183 fem-
mes; total : 363 babitans.
HABITATIONS r La plupart des maisons
sont construites en pierre , et couvertes en
chaume, en ardoises ou en pannes. On Toit
au village de Modave un beau château go-
thique flanqué de tours. Il est bâti sur un
rocher taillé k pic , dont les flancs escarpés
et arides confondent leur teinte grisâtre
avec celle des m urailles et des tourellesgothi-
qoes qui le surmontent du côté du Hoyoux ,
dont ]es eaux coulent au pied du rocher. Ce
château est d un aspect sévère. De l'autre
oâté , de belles allées se prolongent sur un
terroir régulier. Cette magnifique propriété
comprend plus de 600 bonniers de terres
et de bois ; le parc , fermé par une enceinte
de muraOles, a 80 bonniers d*étendue; la
chasse y est abondante en toute sorte de
gibier, et même en bétes fauves. L'in-
térieur du château n'est pas moins remar-
quable que ses dépendances : plusieurs
appartemens sont taillés dans le roc. Ce
château fut bâti par Jean de Marchin^
dont un des descendans fut Tentrepreneur
<le cette fameuse machine de Marly,
qn inventa le fameux liégeois Rannequin,
mort en 1708; on montre encore Tancien
modèle en petit que cet homme célèbre
construisit au château de Modave.- L'église
de Modave est remarquable par le grand
nombre de mausolées qu'elle renferme. On
y voit une chapelle richement décorée , où
se trouve le tombeau de la famille de
Harchin; l'autel , d'ordre composite , est de
marbre noir relevé par des omemens en
albâtre ; les colonnes sont d'un beau marbre
d'Italie. Au milieu de cette chapelle s'élève
un somptueux mausolée , surmonté de deux
stataes d albâtre qui représentent Jean de
Marchin et son épouse. On remarque sur
une pierre encadrée dans le mur, une
inscription en l'honneur de Jean-Gaspard-
Ferdinand de Marchin , comte du Saint-
Empire, et de Jean-Ferdinand , son fils,
maréchal de France; ce dernier est mort
HOH
151
en 1706. — Il y a â Modare 1 école pri-
maire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agHculture.
— 4 moulins mus par eau , dont 2 à farine ,
1 â huile et 1 à battre le chanvre. —
2 fours à chaux. — Extraction de pierre
calcaire.
ROUTES ET CHEMINS : La commuue est
traversée par la route de Liège â Givet.
Les chemins vicinaux s'exploitent facile-
ment en biver.
MODAVE (petit), dépendance de la
commune de Modave.
MOHA, commune du canton et 4
1 lieue 1/2 1^. de Héron, de l'arrondisse-
ment et à 1 lieue N. 0. de Huy.
Bornée au N. par les communes de Hu-
corgne et Vinalmont, à l'E. par Wanse,
au S. par Bas-Oha, et â l'O. par Gootboin
et Vinalmont.
Ses dépendances sont : Froidmont, Lol^•
risse, Roides- Vallées , Saint-Sanveor et
Warixhet.
HYDROGRAPHIE : La communo est tra»
versée par l|i Méhaigne, qui y reçoit plu-
sieurs ruisseaux. Les eaux de cette rivière
font mouvoir 2 moulins à farine, 1 à huile
et 2 pour battre le chanvre.
SOL : Surface en partie élevée, et en
partie basse et entrecoupée de collines.
Terrain argilo-sablonneux , marécageux et
rocailleux. La couche végétale a 5 à 12
pouces de profondeur. On y trouve du
plomb sulfuré octaëdre, cubo-octaëdre et
laminaire.
agriculture : Les terres sont ensemen-
cées en froment, seigle, épeautre, avoine,
féveroles, vesce, colza et navette. Les
fourrages sont consommés dans la com-
mune. On cultive différentes espèces de
pommes de terre , des haricots , des pois ,
des carottes, des betteraves, etc. Poires,
pommes , prunes et cerises , dont un tiers
environ est vendu aux marchés voisins.
Les espèces de bois qui dominent dans
la commune sont : le chêne, le hêtre,
le saule , le cornouiller et le bois blanc.
Plantes médicinales : camomille et althée.
— Un tiers des terres est mis en jacbèret
15»
MOL
la 3* année, les deux antres tiers de
7 à 10 ans. — Elèves de bétes à cornes,
de porcs et de volaille, tant pour la con-
sommation intérienre que pour être ven-
dus aux marchés. Quelques ruches. Re-
nards, lièvres et lapins en petit nombre.
La Méhaigne fournit des an^illes, des
brochets, des barbeaux et des écrevisses.
— Beurre, fromage et peaux.
popTJLATioif : 456 hommes, 478 fem-
mes j total : 934 habitans.
HABITATIONS : Lcs maisons sont con-
struites en pierre, briques, bois et argile,
couvertes en ardoises, pannes et paille;
elles sont en partie agglomérées et en partie
disséminées. — 1 école primaire.
coMiiERCE ET INDUSTRIE : 1 fabrique
de dréche avec un seul séchoir , 1 brasserie
peu importante, 1 tuilerie, 5 moulins,
dont 2 à farine , 2 à battre le chanvre , et
1 à huile; tous mus par eau.
HOVTES ET CHEMINS : Le chemiu de
Meeffe à Huy , et celui de Hucorgne à la
même ville, traversent cette commune :
le premier a 6 mètres de largeur , et le
deuxième 4 mètres ] ils sont praticables
dans toutes les saisons. Il y a en outre 13
autres chemins vicinaux. 2 ponts en bois
de la largeur d'un mètre, traversent la
Méhaigne.
MOHINËTTË (la), dépendance de la
commune d'Aywaille.
MOU IRY , dépend . de la comm . d' A vins .
MOINILLE, dépendance de la com-
mune de Burdinne.
MOKENBERG, dépendance de la com*
mune de Moresnet.
MOLDT, dépendance de la commune
de Warsage.
MOLEKBECK, ruisseau qui arrose la
commune de Rumsdorp.
MOLIN AY , dépendance de la commune
de Tavier. ,
MOL IN ET, dépôidance de la commune
de Frai pont.
MOLIN VAUX, dépendance de la com-
mune d'Ans-et-Glain.
MOLU , dépendance de la commune de
Marchin.
HOir
MOMALLE , commune du ctnton et é
2 lieues 1/2 0. N. 0. de Uollogne-aux-
Pierres, de Tarrondissement, et à 5 lieues
0. 1/4 N. 0. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Fixe-
le-Marsal, à TE. par celles de Kemexhf «
Fréloux et Fexhe>au-haut-Qocher, au S.
par No ville, et à TO. par Remicourt,
Lamiue et Hodeige.
Cette commune se compose de son chef-
lieu et du hameau de Momelette.
SOL ; Elevé et plat; le terrain est ar^p.
leux. G)uche végétale de 15 à 20 pouces.
AGRICULTURE *. Lcs productioiis consis-
tent en froment, seigle, épeautre, orgf.
féveroles; peu de colza et de navette. Les
fourrages se consomment sur les lieux;
pommes de terre, carottes et betteraves;
pommes , poires qui servent à fabriquer da
sirop et du vinaigre. Frênes et peupliers,
employés aux constructions. — Assolement
sexennal. — Élèves de vaches, porcs et
moutons; très-peu de lièvres et de perdrix.
•— Laine , beurre et fromage.
POPULATION : 430 hommes, 424 fem-
mes; total : 854 habitans.
HABITATIONS : E\]es sout coiistmites en
pierre et briques, couvertes en paille,
très-peu en pannes. — 1 église, 1 école
primaire. — Résidence d'un notaire, d'un
médecin et d'un artiste vétérinaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commerœ
agricole; 1 moulin à farine mû par le
vent.
ROUTES ET CHEMINS : 20 cbemius vici-
naux praticables en toute saison.
MOMELETTE, dépendance delà com^
mune de Momale.
MONCEAU , dépendance de la commune
de la Gleize.
MON S, commune du canton et à 1/2
lieue S. deHoUogne-aux-Pierres, derarron-
dissement et À 2 lieues 0. 1/4 S. 0. de
Liège.
Bornée au N. par les communes de
Yelroux et Hollogne-aux-Pierres, à l'E.
par Grace-Montegnée et Jemeppe, au S.
par Flémalle (Grande), Flémalle (Haute),
et Chokier , et à TO. par Uorion-Hozémont.
MON
Ses dépendances sont : Grotteax^ Hui-
lier , Al-Dicke , Méan , Pépinsart , Ronsart ,
SoQxlioQ , Tirogne , Y ingt^Deux , Ardenne.
HYDROGRAPHIE : Le Tuisseau de Hollogne
arrose une faible partie du territoire ; celai
de Crotteux y prend naissance et sert à
Tirrigation de quelques prés.
SOL : Aspect yarié , coupé de collines
dont quelques-unes offrent des escarpe-
mens. La commune de Mons fait partie de
la zone qui sépare les belles plaines de la
Hesbaye du pays déprimé et moins fertile
qui avoisine le bord de la Meuse. Les terres,
de nature argileuse, sablonneuse et pier-
reuse, y ont une coucbe végétale de 8 à 20
pouces d'épaisseur.
AGRICULTURE *. Lcs productions de ce
territoire consistent en froment, seigle,
épeautre, avoine, trèfles, fourrages, pom-
mes de terre, légumes et fruits; quelques
bois taillis . — Assolement triennal et sezen-
nal. — Élèves de cbevaux , de bétes k cornes
et de moutons.
POPULATION : 1,121 babitans.
HABITATIONS : Le cbcf-licu contient en-
viron 90 maisons. Il y a un vieux cbâteaa
qui a été converti en métairie. — 1 école
primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : LcspHncipalcS
branches d'industrie sont : lagriculture
et Fexploitation des mines de bouille, et
le commerce de bétail. — 1 moulin à
farine mû par eau, et 6 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs cbemins vici-
naux, quoique bien entretenus, sont peu
praticables en biver.
MONS , dépendance de la commune de
Flémalle (Grande.)
MONS , dépendance de la commune de
Bombaye.
MONSIEUR, dépendance de la com-
mune d'Embresin.
MONSIN (ILE de), dépendance de la
commune de Herstal.
MONT , dépendance de la commune de
Gomblain-au-Pont .
MONT, dépend, de la comra. de Tbeux.
MONTCEAU, dépendance de k com-
mune de Saint- André.
MON
Id3
MONTCEAU, dépendance de la com-
mune de Tilf .
MONTCEAU , dépendance de la com-
mune de Sprimont.
- MONTCH AMPS , dépendance de la com-
mune de Beanfays.
MONTCHENOUL, dépendance de la
commune de Bras.
MONTCRASSE, dépendance de la com-
mune de la.Reid.
MONT-DE-FOSSE, dépendance de la
commune de Fosse.
MONTEGNE (petit), dépendance de
la commune de Saint-Nicolas.
MONTEGNEE. royez Grace-Mon-
TEGNEE.
MONTFORT, dépendance de la com-
mune d'Ans-et-Glain.
MONTFORT, dépendance de la com-
mune d*Esneux.
MONTHOET ou MONT-HOUET, dé-
pendance de la commune de Stoumont.
MONTJARDIN, dépendance de la
commune d'Aywaille.
MONT-LECLERCQ, dépendance de la
commune de Yillers-Saint-Siméon.
MONT-SAINT-HADELIN, village du
canton et à 1 lieue 1/2 S. E. de Fléron,
derarrondissement et à3 lieues 1/2 E. S. £.
de Liège, et à 1/4 de lieoe d*01ne, dont il
dépend.
Ce village a pour dépendance le bameaa
des Heids.
SOL : Môntneux , principalement au cen-
tre du village. La coucbe végétale est peu
profonde, et repose en général sur un
fond caillouteux. Ce terrain appartient à
la formation du calcaire anthracifèrej il
contient de larsenic sulfuré rouge com-
pacte^
AGRICULTURE : Lcs productious du terri-
toire consistent en seigle , avoine , trèfles,
épeautre, orge, foin et légumes. Les ver-
gers sont gamisd'arbres fruitiers, tels que
pommiers «t poiriers. Il s y trouve un boi..
de sapins. — Assolement triennal et sexen-
nal. — Cbevaux et bétes A cornes. — Fré-
quentation du marcbé d^Olne.
POPULATION : 94 babitans.
20 .
154
MON
HABiTATiQKS : 11 y a 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : QuclqUCS
productions agricoles.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemiiis TÎci-
naux sont très-maavais en hiver.
MONTT , dépendance de la commune de
Charneuz.
MONTZÉE (COMMUNE de la), royez
La Montzée.
MONTZEN , commune du canton et À
2 lieues E. d^Aubel, de Tarrondissement
et à 3 lieues 1/2 N. N- E. de Verviers.
Bornée au N. par la commune de Ge-
menich , à TE. par celle de Moresnet , au
S. E. par le village de Lontzen ( Prusse ) ,
au S. par le territoire de Henri-Chapelle ,
«n S. O. par Anbel, et au N. 0. par Hom-
bourg.
Ses dépendances sont : Cosenberg, Esel-
bach. Hontem , Teberg, Ten-Eycken ,
Jengken , SeerSteversdorp et Swarteberg.
hydrographie : La Gueule ooule à TE.
du territoire de cette commune , et forme
sa limite avec Moresnet. Plusieurs petits
ruisseaux, afiluens de la Gueule, sillon-
nent ce terroir, entre autres le Tunnis-
bach, qui borne la commune au N. 0.
vers Hombourg; le Wyerbach, le Broc-
kerbach , et le Steversdorpbach qui prend
sa source au hameau de Steversdorp. — 7
étangs.
SOL : Terroir appartenant au plateau du
Limbourg. Au S. et au N. 0. se trouvent
les points les plus élevés, le reste ofFre
quelques pentes douces et des plaines peu
considérables. Le terrain présente beau-
coup de variété dans sa composition : on
y trouve du minerai de plomb , de la pierre
calcaire, de Targîle, de la marne dont
une couche traverse la commune dans Jia
direction de TO. au N. , du sable jaune
principalement vers Hombourg, et des
roches de schiste prcsqu'à fleur de sol. On
remarque nn banc de silex dont l'épaisseur
varie de 5 à 12 pouces.
AGRICULTURE : On récoltc du froment ,
du seigle , de Tépeautre , de l'orge et de
Tavoine j peu de fourrages : plusieurs es-
pèces de Jégumes; une petite quantité de
MGR
pommes et poires. 11 y a des bois taillis
dont les essences dominantes sont le cbêne^
la charmille , le bouleau et le coudrier. —
Assolement triennal. — Elèves de bétesà
cornes ; volaille et abolies ; lièvres , lapins,
perdrix , bécasses; quelques loups ; un as-
sez grand nombre de renards; carpes, bro-
chets dans les eaux douces. — Peu de
laine, de miel et de cire; beaucoup de fro-
mage et de beurre. — Fréquentation des
marchés d'Aubel.
POPULATION : 520 hommes, 550 fem-
mes ; total : 1070 habitans.
HABITATIONS : Construites en pierre , en
briques, en bois et argile, couvertes en
chaume ; un petit nombre en ardoises et
pannes; agglomérées au centre delà com-
mune. Il y a 1 église, 1 maison commu-
nale , 1 école primaire , 1 château entouré
de plusieurs pièces d'eau. — Résidence
d'un notaire et d'un chirurgien.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agrîculturc
et l'exploitation dé la pierre calcaire et des
mines de plomb occupent la plupart des
habitans de cette commune, n s*y fait un
petit commerce de vins , d'eau-de-vie , d'é-
piceries et de beurre , dont une partie i«
vend ou marché d'Aubel ou s'exporte m
Prusse. — 1 tannerie , 1 filature de laine
à mécanique mue par eau , 1 fabrique de
dréche, 1 moulin à farine et 1 foulcrie
activés au moyen de l'eau , 1 four à chaux
et 1 carrière.
ROUTES Et CHEMINS : La Toulc de Liège
k Aix-la-Chapelle longe la commune aa
S. B. Il y a 33 chemins ricinanx qui
communiquent avec Hombourg, Mores-
net , Gemenich , Henri-ChapeUe , Aix-
la-Chapelle et Aubel; ib sont très-bien
entretenus et praticables en toute saison.
MORESNET, commune du canton et à
2 lieues 1/2 E. N. E. d'Aubel, de l'arron-
dissement et à 4 lieues 1/4 £. N. E. de
Liège.
Bornée au N. parla commune de Geme-
nich, k l'E. et au S. par le territoire
prussien, et à TO. par la commune de
Montzen.
Ses dépendances sont : AlensBerg, Au-
MOR
Holsbei^ , Bamboscb , Baa , Bildgen ,
Boi8-d*Aix, Boye, Boeschhuyier , Broun
Brandenhorel , Couthe , Denrp-Kelmis
Dreischen, DuyTd»-Koul, Eschen, Eta
blissement de la (Calamine , Haag , Hazan
Hechter, Hermenstim , Hoof-Kèlmls, Uof-
fer-Moden, Hirtz, Jongenboficb , Hoof
KeeskorfF , Kelmis , Kelmiser - Moelen
Kelmiser-Heid, Kever, Kloster, Koch
Krikelâtein , Kroschelenberg , le Stein
KaanK'eld , Mokenbèrg^ Neuback, Nea
bermpt, Op-de-Brock, Oudesmet, P.laat
Plaatssegel, PenDings-bays , Ro^rberger
beid , Rotscben , Scbimper , Scbimper-
Moelen , ScbmallgraiT , Sier , SneUenberg ,
Ster, Tekenboscb, Teriakelsboun, TuUjé,
Vogelsang , Vous^ Waaket Woll-Moelen.
HYD&oGBAPBiE : Ce teiToir est arrosé
par la Gaetile et plusieurs autres cours
d'eau ; les principaux sont le Hoeibacb, le
Brcicb, le Temiken et le Schimper-Moe-
len; ils donnent le mouTement à 1 foule-
rie et à 2 moulins à farine.
SOL : Terroir assis sur un plateau dont
la surface est entrecoupée de collines au
N. , à TE. et au S. ; la partie la plus fer-
tile est au S. O. , qui présente ua plan
assez uni. Les terres labourables sont , en
général , ai^ilo-sablonneuses , d'une eou'
che végétale de 5 à 16 pouces dVpaisseur,
sur fond argileux et siliceux. -^ Terrain
de transition , composé de calcaire antbra-
ciiere , de dolomi^ et de terre calaminaire.
On trouve, à lendroit dit la yieilU^Mon-
tagne , un iromçnse filon métallifère de
zinc oxidé ; cette substance minérale, mé-
langée de parties terreuses, présente un
grand nombre de géodes tapissées de cris-
taux, de zinc silicate et carbonate. Le zinc
carbonate of&e les espèces suivantes : le
zinc carbonate primitif, en petits cristaux
blancs , transparens , disséminés dans un
mélange d'argile et de pierre calaminaire,
le zme carbonate prisme convexe , bi-rhom--
boïdal, rbomboïdal aigu , semi-émarginé ,
aciculaire radié, lamellaire mamelonné,
sub-mamelonné et ferrifère. Ce terrain
renferme aussi plusieurs variétés cristal-
lines de zinc oxidé silicifère, toutes décri-
HOR
195
tes avec le plus grand soin par M. Levy;
la chaux carbonatée ferrifère, le plus sou-
vent en cristaux d'un vert grisâtre , tapis-
sant les cavités du zinc oxidé silicifère, la
willémite on silicate de zinc anhydre , très-
commune à Moresnet , la hopéite analysée
par M. Levy , le manganèse hydraté ^ etc.
On a découvert au hameau de Vogelsang,
outre le zinc carbonate primitif, snb-ma-
melonné et ferrii^re , plusieurs autres mi-
nerais , tels que le plomb sulfuré , lami-
naire et bacillaire et le fer hydraté massif.
AORicuLTURS : Lcs récoltc» consistent
en froment, seigle, épeautre, oi^e et
aroine ; elles suffisent à peine â la consom-
mation. Beaucoup de pâturages pour le
parcours du gros bétail ; qiHelques légumes
et fruits; 97 bonniers de terre sont pUntés
en taillis et futaie, essence de chêne, bou-
leau et charmille. Le terrain calcaire of-
fre une belle végétation dans laquelle on
distingue la statice armeria, la viola
lutea ou viola çalaminaris (Lej . ) , Xartna-
ria vema ( Y ar . ) , cespitosa et le thlatpi
^alpestre (Var.), calaminare (Lej.). —
Assolement triennal ; jachères. — - Elèves de
bétes à cornes , de porcs , de moutons et
volaille ; peu d'abeilles ; lièvres , lapins ,
perdrix, bécasses,' beaucoup de renards.
— Laine, beurre, £nomage, miel, cire,
crins, peaux.
POPULATION : 259 hommes , 245 fem-
mes; total : 504 habilans qui parlent l'al-
lemand.
BABiTATioHs : La majeure partie con-
struites en bois et argile , quelques-unes en
pierre et en briques, coarertes en ardoises.
11 y a 1 église , 2 châteaux et 1 école pri-
maire.
COMMERCE ET nvunsTEfE : Lcs habitaos
se livrent exclusivement à Tagricultiire ; il
ne s'y fait point d'autre commerce que ce-
lui des productions du sol. L'exploitation
du zinc , l'une des plus importantes de
l'Europe, alimente la fonderie de zinc
établie à Liège, ainsi qu'un grand nombre
de fabriques de laiton, situées en Belgique
et dans le nord de la France. — 1 fbulerie
et 5 moulins à farine mus par eau.
IS6
MOR
ROUTES BT CHEMINS, La grande ronte
de Liège à Aix-la-Chapelle forme au S. la
limite de cette commune avec le territoire
de Prusse. On y compte 27 chemins vici*
nauz, dont les principaux conduisent k
Montxen, à Gemenich et en Prusse; ils
sont bien entretenus et d'une exploitation
facile.
MORTIER, commune du canton et à
1 lieue S. S. E. de Daelhem , de Tarron-
dissement et à 3 lieues 1/2 E. N. £. de
Liège.
Romèe au N. et à TE. par la commune
de Saint- André , à TE. par Rolland , au
S. par Cerexhe-Heuseux , au S. et à PO.
par le territoire de Tremblenr.
Ses dépendances sont : Rruyëre (la),
Gortils, Fafchamps, Haut-Rois, Rouhaye,
Ricfaelette, Sart et Trix-Saint-Pierre.
HTDROGRA.PHIE : Les ruisscaux de Mor-
tier et dé Rolland arrosent ce territoire et
servent à rirrigation des prés.
SOL : Très - irrégulier , entrecoupé de
coteaux escarpés; les plaines ont peu d'é-
tendue. Terrain argileux et sablonneux ,
contenant de la marne. Couche végétale
de 5 à 16 pouces d'épaisseur.
▲G&icuLTiTAE : Cc tcrroir produit peu
de froment et de seigle; la culture princi-
pale consiste en épeautre , orge et avoine ;
prairies de bonne qualité; légumes et
fruits ; peu de bois. — Elèves de bétail. —
Laine, beurre, fromage. — Fréquentation
des marchés de Hervé et Daelhem.
POPULATION : 1,004 habitans.
H ARITA.TIONS. Le chcf-lieu comprend 107
maisons agglomérées autour de 1 église. Il
y a 1 vieux château et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Une partie de
la population selivrç à lagriculture; Fau-
tre , qui est la plus considérable , se com-
pose de tisserands. — 3 moulins à farine
mus par eau.
ROUTES ET CHEMINS : 20 chcmius vici-
nanx traversent la commune , et sont pra-
ticables en toute saison.
MORTIER , ruisseau qui longe la com-
mune de Rolland et sert à Firrigation des
prés.
MOU
MORTROUX , commune du canton et a
1/2 lieue E. de Daelhem , de Tarrondisse-
ment et à 4 lieues N. E. de Liège..
Romée au N. par la commune de Rom-
baye , à TE. par celle de Neuch&teau , au
S . par Saint- André , et à TO . par Daelhem .
Ses dépendances sont : Cruxhain , Chan-
traine , Foulerie , Heusier , Lacroix , Nel-
hain et Plenay.
HYDROGRAPHIE : 2 cours d'cau arrosent
cette commune , la Rerwinne et le misseao
d'A^.
SOL : Inégal ; le chef-lieu est situé dans
un vaUon. La terre végétale , de nature
argileuse et pierreuse , a 8 à 15 ponces de
profondeur.
AGRICULTURE : Ou y cultivc le frt>ment ,
le seigle, Forge , Favoine , Fépeautre , les
trèfles , les pommes de terre, diverses es-
pèces de légumes ; quelques près ; vergers
plantés de pommiers , poiriers et pruniers;
bois peuplés de chênes , charmes et cou-
driers. — Elèves de chevaux, de bètes à
cornes , de moutons.
POPULATION : 506 habitans.
HABITATIONS : 100 maisous plus ou moins
bien construites. — 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE *. Quelqucs pro-
ductions agricoles. — 1 moulin à blé ma
par Feau de la Rerwinne.
ROUTES ET CHEMINS : 9 chemîiis vici-
naux impraticables en hiver .
MOSREUX , dépendance de la commune
de Gomzé-Andoumont.
MOSREUX , dépendance de Itf commune
de Forêt.
MOSREUX (His DE), affluent de k
Vesdre.
MOSTIER , dépendance de la commune
d^Evegnée.
MOSTIER , dépendance de la commune
de Saives.
MOSTOMRE, ruisseau qui arrose la
commune de Landenne , où il alimente plu-
sieurs usines.
MOSTOMRE , dépendance de la com-
mune de Landenne.
MOUCHAMP , dépendance de la com-
mune de Reaufays.
HOU
MOUHIN ou MOULIN , dépendance de
la commune de Waremme.
MOUHY.PREZ, dépendance de la
commune de Wanne.
MOULAND, commune du canton et k
1 liene 1/2 N. 0. de Daelhem , deFairon-
dissement et à 4 lieues N. N. £. de
Liège.
Bornée au N. par la commune d'Eys-
den, à TE. par celles de Mesch (Lim-
bourg) et de Berneau, au S. par cette
dernière et Yisé , et À TO. par la Meuse.
Ses dépendances sont : Henri-Terre,
Navagne et Plenay.
HTDROGRjkPHiE : La Mcusc bomc ce ter-
riloire à FO. La Berwinne , qui actire un
moulin à farine , trarerse la commune du
S. à ro.
SOL : Une partie du terroir est placée
dans le bassin de la Meuse , qui présente
des plaines unies et fertiles : le reste oc-
cupe la pente septentrionale du plateau de
Limbourg. La nature du sol est très-va-
rice : les terrains bas sont argileux et of-
frent une terre d'alluvion; les terrains en
pente sont sablonneux et pierreux. L'épais-
seur des coucbes végétales est de 5 à 18
pooces.
AGRICULTURE : Cc territoire produit du
froment , du seigle , de Forge , de Tavoine,
du foin, des pommes de terre, des légumes
et des friiits. — Peu de jachères. — Elè-
ves de chevaux et de bétail 3 3 troupeaux
de moutons. — Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 436 habitans.
HABITATIONS : 80 maisons rurales; 1
église ; la commune n*a point d'école , les
cnfans vont aux écoles des communes voi-
sines.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La principale
branche d*industrie est Fagriculture. Il ne
s'y fait point d'autre commerce que celui
des productions agricoles , du bétail et des
laitages. — 1 moulin à farine , 1 brasserie
et 1 distillerie.
ROUTES ET CHEMINS : 20 chcmins vici-
naux; le principal, qui traverse la com-
mune au N. E. , conduit de Verviers à
Maestricht.
MOU
157
MOULAND (porte de ) , dépendance de
la ville de Visé.
MOULIN (ris du) , arrose la commune
deBoncelles.
MOULIN , ruisseau qui arrose la com-
mune de Landen.
MOULIN ( LE ) , dépendance de la com-
mune de Berloz.
MOULIN , dépendance de la commune
de Wamant.
MOULIN , dépendance de la commune
de Tavier.
MOULIN , dépendance de la commune
deFerrières.
MOULIN , dépendance de la commune
de Basse-Bodeux.
MOULIN 9 dépendance de la commune
d'Ans-et-Glain.
MOULIN-A-LA-HAYE , dépendance
de la commune de Wanze.
MOULIN- A-POUDRE , dépendance de
la commune de Glermont.
MOULIN-A-ROCHELINVAL , dépen-
dance delà commune de Wanne.
MOULIN- A-VENT, dépendance de la
commune d'Amans.
MOULIN-A-VENT , dépendance de la
commune de Chapon-Seraing.
MOULIN-DE-BOGNA, dépendance de
la commune de Vissoul.
MOULIN - DE- FLÉRON, dépendance
de la commune de Fléron.
MOULIN-DE-JALHAY, dépendance
de la commune de Jalhay.
MOULIN-DE-P AFFL ARD, dépendance
de la commune de Wanne.
MOULIN - DE - STOUMONT , dépen-
dance de la commune de Stoumont.
MOULIN-DU-RUY , dépendance de la
commune de la Gleize.
MOULIN-DU-S ART , dépendance de la
commune du Sait.
MOULINS (les), dépendance de la
commune de Baelen.
MOULIN-SOUS-FLÉRON, dépendance
de la commune de Queue-d a-Bois.
MOULIN-SOUS-FLÉRON ( ruisseau
du) , arrose le territoire de Fléron , et le
sépare de celui de Queue-du-Bois.
158
NAN
MOUSSET , dépendance de la commune
de Tfaeuz.
MOUSSET , dépendance de la commune
de Saives.
MOXHE, comm. du canton et à 1/2 lieue
N. 0. d^Ayennes , de Tarrondissement et à
9 lieues de Liège.
Bornée au N'. par la commune de Crehen,
au N. E. par Villers-le-Peuplier , à TE.
par Avenues, au S. par Gipletet Avins, et
à rO. par Embresin.
Ses dépendances sont : Moxheron et
TEmpereur.
HYDROGRAPHIE : La Méfaaîgne , dont les
inondations sont très-nuisibles aux rive-
rains, longe la commune au S.
SOL : Terroir d'une superficie ^ale,
oifirant un grand nombre de plaines légère-
ment inclinées, de nature ai^euse, sa-
blonneuse et rocailleuse. La terre végétale
est d'une profondeur de 5 à 8 pouces.
AGRICULTURE : Ou récoltc seigle , orge ,
avoine, cbanvre, colxa; fourrages pour la
consommation ; pommes de terre , carottes ,
cboux, fèves, pois; pommes et poires.
Peupliers dont le bois sert à la fabrication
de sabots. — Assolement triennal ; fumier
et cendres de Hollande pour engrais. —
Elèves de chevaux, de vaches, etc. —
NAIT
Poules, dindons , pig^ns; un p^t zMm-
bre de ruches ; lièvres et perdrix peu nom-
breux. — Laine , beurre , fromage, oeofs qui
se vendent aux marchands qui parcoarent
les communes.
POPULATION : 268 hommes, 263 fem-
mes; total : 531 habitans.
HABITATIONS : Goustruites en briques,
pierre, en bois et argile; cou vertes en
chaume, partie en pannes et ardoÙKs;
très-disséminées. — Il y a 1 église. — La
commune ne possède pas d'école , les enfans
fréquentent celles des communes Toitines.
Commerce et industrie : Quelques pro-
duits agricoles; filage de chanvre; 4 mé-
tiers à tisser.
routes et chemins : Les chenûas vici-
naux, qui servent de communication avec
les communes environnantes , sont prati>
cibles en toute saison. La chaussée de»
Romains longe cette commune an N.
MOXHERON, dépendance de la com-
mune de Moxhe.
MULE ( la) , ruisseau prenant sa source
dans la commune de Boelbe , arrose celle
de Bettincourt, et va se perdre dans ic
Geer , au-dessous de Waremme.
MUSGHEMEN , dépendance de la coid-
mune de Baekn.
N
NAGHELET, dépendance de la com-
mune de Gomié-Andoumont.
NAGHELET, dépendance de la com-
mune de Wanze.
NANDRIN, commune et chef-lieu du
canton de son nom, de rarrondîssement
et à 3 lieues 1/2 E. de Huy.
Ses dépendances sont : Beauhaye , Beau-
mont, Groix- André, Groix-Claire, Haye,
Delbouhet, Lehalleux, Desotte, Favetu,
Faveur, EUegotte, Fraineux , Grand- Vaux,
Petite Vaux, Roubien , Lalot, Sateux,
Thier-dcl-Heid , Tichdet et la Toile.
hydrographie : 2 petits afHuens de
rOurte arrosent ce territoire ; Tun d*eui
fait tourner 1 moulin à farine. -^ 2 étants.
— Quelques marais.
soii : Surface élevée, entrecoupée de
collines; terrain argilo-sablonnenx et cal-
caire. Ou trouve dans cette localité de 1j
chaux carbonatée métastatique.
agriculture : Les récoltes consLiteut.
en épeautre , seigle , avoine , orge et four-
rages; pommes de terre, carottes, bette-
raves, choux; pommes et poires en trî*»-
petite quantité. Bois peuplés de chéucs,
hêtres, aunes, frênes, trembles et peu-
pliers. — Elèves de chevaux, bêla» a
IIEB
cornes, moutons, porcs, rolaille. Lièvres,
lapins , perdrix, cailles, râles, bécasses et
. pluviers. On pèche des truites et des écre-
visses dans les coors d'eao, surtout à Petit-
Vaux; les étangs sont peuplés de carpes
et de perches. — Laine, beurre et fro-
mage. '
POPULATION : 770 habitans.
HABITATIONS : G)nstruites en pierre, en
briques, en bois et en argile, couvertes en
ardoises , pannes ou cbaume. Le chef-lieu
fst aggloméré. — 1 école primaire.
COMMEKCE ET INDtJSTRIE : 1 mOullU à
farine mû par eau , et quelques fourneaux
à chaux pour lamendement des terres.
KOUTES ET CHEMINS : La Toute de Liège
à Ciney traverse la commune. Les chemins
vicinaux sont très -mauvais en hiver. —
Relais de poste pour Liège, Boossn et
Gncy.
N ANTISTAY , dépendance de la com-
mune de Goé.
NARMEA , ruisseau prenant sa source
dans la commune de Warnant, dont il
arrose les limites \ il alimente le moulin de
Tuttia. Ses eaux tarissent en été.
NAROP, dépendance de la commune
de Teuven.
N A SSONV AUX , dépendance de la com*
mune d'Olne.
NAV AGNE , dépendance de la commune
de Mouland.
NAV AGNE, dépendance de la ville de
Visé.
NAVETTE , dépendance de la commune
de Forêt.
NAZARETH, dépendance de la ville
de Hervé.
N AZE , dépendance de la commune de
Lorcé.
NAZE , dépendance de la commune de
Stoumont.
NEBLON , petite rivière qui a sa
source dans la province de Namur, près
du village de Mayent, se dirige du S. au
N. £. , entre bientôt dans la province de
Liège , où elle reçoit les ruisseaux d*Ocqnier
^ de Vervot , coule rapidement dans une
▼^lée étroite , profonde et très-sinueuse ,
nE£
159
et se jette dans TOurte à 1/4 de liene au-
dessous de Harooir-Lassus. Elle fait mou-
voir deux moulins à farine et une forge.
NEBLON ou LE PIERREUX , dépen-
dance de la commune d'OufFet.
NEBLON (moulin du), dépendance
de la commune d'Ouiîet.
NEER-AUBEL , dépendance de la com-
mune d'Aubel.
NEHE ou NECHE, dépendance de la
commune de Bolland.
NEERHESPEN, commune du canton
et à 1 lieue 1/2 N. N. 0. de Landen , de
Tarrondissement et à 10 lieues N. N. 0.
de Huy.
Bornée au N« par les communes d^Ors-
mael , Goetsenhoven et Dormael ( Brabant
, méridional ) , à TE . par celle de Neerlanden ,
au S. par Neerwinden , et à TO. par Wan-
ghe et Overhespen.
HYDROGRAPHIE : La petite Geete baigne
la commune an N. , et la sépare de celle
d'Overhespen.
SOL : Terrain généralement plat , argi-
leux, sablonneux et pierreux. La couche
végétale varie de 5 à 10 pouces de profon-
deur.
AGRICULTURE : Lcs productîons consis-
tent en froment , seigle , orge , avoine ,
colza, chanvre, et trèfle. Les fourrages se
consomment sur les lieux. Beaucoup de
légumes , consistant en pommes de terre ,
carottes , choux , pois , haricots , fèves ,
navets, asperges, etc.; pommes, poires,
prunes, pèches, abricots, cerises, noix,
noisettes et groseilles. Cette commune
manque de bois, on y trouve seulement
quelques peupliers. — Chevaux employés
à Fagriculture \ on élève particulièrement
de bétes à cornes , des porcs , des moutons
pour être livrés au commerce ; poules , ca-
nards, dindons et pigeons, pour la con-
sommation intérieure; un petit nombre de
ruches. Les lièvres, les perdrix, les caiUes
et les alouettes sont ass<% nombreux ,
lorsque Tannée n'a pas été pluvieuse. —
Laine, beurre et fromage.
POPULATION : 155 hommes, 156 fem-
mes; total : 311 habitans.
160
NEE
HABITATIONS : MaisoDB prcsque toutes
eonstruites en bois et argile avec toiture
en clianme ; elles sont agglomérées. — Il
y a 1 école primaire dont le local a été
récemment copstmit.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commerce de
bétail.
ROUTES ET CHEMINS : La Toote de Liège
à Tirlemont passe an N. du territoire. Les
chemins vicinaux, au nombre 13, sont
de difficile exploitation dans les saisons
pluvieuses.
NEERLANDEN , commune du canton
et à 1 lieue N. de Landen , de Tarrondis-
sèment et à 8 lieues N. N. 0. de Huy.
Bornée au N. par la commune de Neer-
bespen, à TE. par celle de Dormael ( Bra-
bant méridional), au S. par le territoire
de Halle ( même province ) et d' Attenhoven,
et à rO. par ceux de Rumsdorp et Neer-
winden.
HYDROGRAPHIE '. Uu afflucnt de la petite
Geete traverse la commune du S. au N.
SOL : Le terrain , de nature argileuse ,
sablonneuse , est inégal.
AGRICULTURE : Ou j cultivo le fromcnt,
Tavoine, Forge, le colza, le sarrasin, les
trèfles et plusieurs autres plantes fourra-
gères. Les fourrages ne suffisent pas à la con-
sommation ; pois , fèves , pommes de terre ,
carottes et autres légumes ; pommes, poires;
peupliers dont le bois sert aux construc*
tions. — Assolement triennal. — Elèves de
chevaux , de bétes à cornes et de moutons ;
lièvres , perdrix , cailles, — Laine , beurre,
fromage.
POPULATION : 331 habitans , qui parlent
le flamand.
HABITATIONS : Goustroites en bois et
argile , couvertes en paille j quelques-unes
en briques et couvertes en pannes ; agglo-
mérées. — Il y a 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agricul-
ture.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
naux sont praticables en toute saison.
NEERWINDEN , commune du canton
et à 1 lieue N. 0. de Landen , de Farron-
dissemcnt et à 8 lieues N. N. 0. de Hay.
her
Bornée au N. 0. par la oommane de
Wanghe , au S. 0. par celles de Laer et
Raconrt, au S. E. par Overwinden, H
au N. E. par Neerhespen, Rumsdorp et
Landen.
SOL : Généralement plat ; terrain argilo-
sablonneux, mêlé de silex; couche vê^f-
tale de 5 à 10 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : La majeure partie des
terres sont ensemencées en froment , seîglf ,
orge, avoine , trèfle. Les fourrages ne suf-
fisent pas à la consommation. Pois , fèves,
choux et pommes de terre. Les fruits
consis^t en pommes , prunes , pêches H
noix. Les arbres qui dominent dans la
commune sont le peuplier , le tremble f !
le saule. — Les engrais en usage sont le
fumier et les cendres de Hollande. — Quel-
ques élèves de chevaux propres au service
de Fartillerie , de bêtes à cornes , de porcf
et de moutons ; poules , dindons ; lièvres .
perdrix, caiUes. — Laine, beurre, fro-
mage.
POPULATION : 291 habitans , qui parlent
le flamand.
HABITATIONS : EUcs sout presque toutes
construites en bois et argile, et couvertes
en chaume; quelques-unes sont bâties en
briques, avec toiture en pannes. U y a
1 église et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Quelques pro-
' ductions agricoles. — 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Ou y compte 9
chemins vicinaux impraticables pendant
les saisons pluvieuses.
HISTOIRE : Le 29 juillet 1693 , le maré-
chal de Luxembourg remporta dans les
plaines de Neervinden one victoire signa-
lée sur Guillaume m , roi d* Angleterre ;
et, le 18 mars 1793, les Français oom-
mandés par Dumouriez, y furent défaits
par les Autrichiens, sons les ordres du
prince de Cobourg.
NELH AIN , dépendance de la commane
de Mortroux.
NENCY ou NEUGY, dépendance de la
commune de Ghevron.
NERETH, dépendance de la commune
de Baelen.
NEU
NESSONVAUX, conunane du canton
tikl Ikue 1/6 S. S. £. de Fléron, de lar-
rondissement , et à 2 lieues 1/2 £. S. £.
de Liège, et à 3/4 de lieue S. 0. d'Olne.
Ses dépendances sont : GJiaucliamp,
Froid-Heid , Gommeleray , Grilianster ,
Pooosart , Sokeu , Sur-le-Bois , Tonvoye et
Vaux.
HTDBOGBAPBiE '. La Yesdre traverse Cette
commune et alimente plusieurs usines. Il
sY trouve une source incrustante.
SOL : Entrecoupé de collines , principa-
lement au centre de la commune ; terrain
argilo-sablonneux , reposant sur roche cal-
caire. On y trouve de la chlorite com-
mune.
AGEicuiiTURE : Ce terroir produit du
froment, du seigle, de Tépeautre, de
lorge, de Tavoine, des trèfles, du foin,
des féveroles, des légumes et des fruits. —
Assolement triennal et sezennal. — Élèves
de bétail. — Laine , beurre. — Fréquen-
tation du marché d^Olne.
POPULATION : 485 habitans.*
HABITATIONS : Il y a 1 école primaire.
coMMEBCE ET iNDUSTBiE : L'agiiculture.
Cette commune renferme 2 fouleries, 2
usines à canons , et 1 moulin à broyer les
cooleurs.
BOUTES ET CHEMINS ; Qoclqucs chcmius
vicinaux d^une exploitation difficOe en
hiver.
NESSONY AUX , dépendance de la com-
mune de G>messe.
NEUB AGH , dépendance de la commune
de Morcsuet.
NEUGHATEAU , commune du canton
et à 2 lieues 1/2 0. N. 0. d'Aubel, de
Tarrondissement et à 4 lieues 1/2 0. N. 0.
de Yerviers, et à 4 lieues 1/4 N. E. de
Liège.
Bornée au N. et à TE. par la commune
de Warsage, au S. par celles de Jnlémont
et Chameux, au S. E. par Mortroux et au
N. 0. par Bombaye.
Ses dépendances sont : Aubin ( au centre
^de la commune ) , Afihay ou Aufnay , Fé-
chereax , les Waides et Wodémont.
nvDBOGBAPBiE : La Berwinne traverse
NEU
161
la commune du S. à FO. , et active un
moulin à farine.
SOL : L^aspect du territoire est très-varié :
il est plat à rO. 3 au S. et À TE. se trouvent
des plaines ondulées et des coteaux boisés
dont les pentes sont très-rapides. Le ter-
rain, argilo-sablonneux, schisteux, mar-
neux , mêlé de silex et de grès , repose sur
Fargile ou sur le schiste ; la profondeur de
la couche végétale est de 3 Â 17 pouces. /
AGBicuLTUBE : Lcs principales produc-
tions de ce terroir sont : le froment, le
seigle , lavoine et les fourrages ; quelques
légumes et fruits pour la consommation.
Les bois occupent une superficie de 129
bonniers : ils sont peuplés de chênes, aunes.,
charmes et coudriers. — Assolement trien-
nal et sexennal. — Elèves de chevaux , bétes
à cornes et moutons. — Laine, beurre ,
fromage.
POPULATION : 902 habitans.
HABITATIONS : Euvirou 194 maisons. —
Il y a 1 école primaire , et 1 beau château
d architecture moderne.
COMMEBCE ET INDU8TBIE : LcS habitaUS
se livrent exclusivement à Tagriculture ;
il ne s'y fait d^autre commerce que celui
des productions du sol. — 1 moulin à fa-
rine et 1 brasserie.
BOUTES ET CHEMINS : 14 chcmius vici-
V naux qui conduisent à Mortroux , Daelhem ,
Bombaye, Henri-Chapelle, Chameux, Bat-
tice et Hervé.
NEUF-BONNIER& (les), dépendance
de la commune de Neuville-sur-Meuse.
NEUM ARTIN , dépendance de la com-
mune de Sart.
NEUMOELEN , dépendance de la corn-
mune de Gemenich.
NEUNBERMPT, dépendance de la com-
mune de Moresnet.
NEUPONT , dépendance de la commune
' de Yillers-le-Temple.
NEUPREZ , dépendance de la commune
de Rotheux-Rimière.
NEUPREZ , dépendance de la commune
de Plainevaux.
NEUYE-COUR ou NEUFCOUR , dé-
pendance de la commune de Battice.
21
162
NEU
NED VE-H ATK , dépendjnee de la eom-
mone de Saint- André.
NEUVE-MAISON , dépendance de la
conunane de Trembleor.
NEDYE-WAIDE, dépendance de la
commone de Trembleor.
NEUVILLE , dépendance de la com-
mone d'Andrimont.
NEUVILLE , dépendance de la com-
mune de Beyne-Heosay.
NEUVILLE , dépendance de la com-
mune de la Gleize.
NEUVILLE, dépendance de la com-
mone d^Olne.
NEUVILLE, dépendance de la com-
mone de Bahier.
NEUVILLE, dépendance de la com-
mone de Wanne.
NEUVILLE ( LA ) , dépendance de la
commone de Ciplet.
NEUVILLE, dépendance de la com-
mone d Ahein.
NEUVILLE-EN-CONDROZ (la) , com-
mone du canton et à 1 lieoe 1/2 N. E. de
Nandrin, de rarrondissem. et à 4 lieoes 1/2
E. N. £. de Hoy.
Ses dépendances sont : DeUiaye oo
Lahaye , Kiviétérie , Rognoc et Sept-
Fawes.
HTDROGHAPHiB : Un roîsseao qoi fait
tourner un moulin à farine , arrose la com-
mune et va se, perdre dans la Meuse. —
6 étangs, dont 1 sert de réserroir au
moulin.
SOL : Plateau éleré du Gondnn, entre-
coupé de collines ; terrain argileux et
calcaire.
AORicuLTDRE : On técolte du seigle , de
Tépeautre , de Tavoine ^ de Forge , peu de
foorrages; pommes de terre, carottes,
panais , betteraves, pois , haricots , narets.
Pommes, poires , prunes , cerises, abricots,
pèches. Le chêne, le hêtre, le pin et le
peuplier sont les arbres qui dominent dans
la commune. Il y a aussi des bois taillis,
peuplés de frênes , bouleaux , charmes et
coudriers, aménagés à 18 ans. On troure
sur les collines calcaires la viorne man-
cienne, vibunutm Umtana (Linn.). — On
MSU
âeve queraiies oêtes à cornes, montons et
porcs ; éducation des abeilles ; lièvres ,
lapins et chevreoils assez nombreux; loaps.
renards, sangliers. — Laine, beurre, fro-
mage, mîH , peaox.
ropvLATioN : 570 habitans.
HABiTATioHS : Gmstroites en pierre et
couvertes en chaume , quelques-unes sont
bftties en briques avec toiture en pannes ;
assez bien agglomérées, fl y a 1 ^lise.
1 école primaire et 1 maison d'édacatioo.
On remarque dans cette commune on cbà-
teau antique orné de deux bdles toors
carrées.
comfSRCB ET imitTSTais : L^agrîcnltnre
forme la principale branche industrielle.
— 1 four à chaux et 1 carrière de pierre
calcaire en exploitation. — 1 monlin à
farine mû par eao.
ROUTES ET CHEMiifs : La rootc de Liège
A Terwagne longe la commone; celle de
Li^ à Huy Favoisine. Le centre an
chef-lieu est pavé. Les chemins vicinaax
sont praticHbles en toute saison. — 1 pool
de pierre sur le ruisseau.
NEUVILLE-SUR-MEUSE , cmnmuDe
du canton , de Farrondissementet à 1 lictie
N. E. de Huy.
Elle est bornée au N. par la Meuse, â
FE. par le territoire d'Amay, an S. et
au S. 0. par celui de Tihange.
Cette commune a pour dépendance le
hameau des Nenf-Bonniers.
HYDROGRAPHIE : Elle cst baignée an N.
par la Meuse , et do S. au N. par un petit
ruisseau qui a sa source dans le bois de
Tihange.
SOL : La commune est située dans le
bassin de la rire droite de la Meuse; le
terrain , qui présente quelques inégalité ,
est argQeax , sablonneux et rocailleux.
AGRICULTURE : On cuHive le froment,
Fépeantre, le seigle, Favoine, Forge, le
tW^e , les féveroles , la luzerne, les pommes
de terre , les légumes et les fruits. On élère
des chevaux pour Fagriculture, des bêtes à
cornes et des moutons. — Fréquentation
du marché de Huy.
voyuLATioK : 129 habitans.
NIC
MASTEE, dépendance d^ la commane
d'Apraille.
MIGOLAS(saimt), pommoneda canton,
de rarrondissement et à 1 lieoe 0. de
Liège.
Elle a pour dépendances : Bas-Grand-
champs, Boifr-Mayette, Fondsavepré, Grand-
cbamp, Homvent, Lonneiu, Montegnée
(petit) , Pansy, Ronfosse , Rieuz , Rue-
Sain t-Nicolas , Rue-Saint-Gilles et Tout-
Bas-Bien.
flTDAOORAPaiE : Un ruisseau peu im-
portant circule sur le territoire. — Un
étang.
soii : €e territoire, assis sur la pente
orientale do plateau de la Hesbaye, est
très>montneux et sillonné de collines escar-
pées. Le sol est argileux , rocailleux , mêlé
de gravier. Il y a deux houillères en exploi-
tation.
AGRICULTURE : fromcut, seîgle, orge,
avoine pour la consommation; fourrages
en abondance; pommes de terre, choux;
fruits de bonne qualité, tels que pommes,
poires , prunes et cerises : les légumes et
les fruits se vendent aux marchés de Liège.
On cultive aussi le chardon à carder.
Vingt-quatre bonniers de bois peuplés prin-
cipalement de chênes : on les coupe tous
les douie ans. — Toutes les terres arables
se trouvent situées sur des coteaux dont les
pentes sont très-rapides. On emploie peu
de chevaux pour Tagriculture ; le labour
se fait à bras , au moyen de la bêche et de
la houe. — Élèves de bêtes à cornes et de
volaille; deux habitans soignent Téduca-
tion des abeilles. — Fréquentation du
marché de Liège.
POPULATION : hommes 667, femmes
733; total : 1,400 habitans.
HABITATIONS : Maisous en briques , cou-
vertes en chaume, et disséminées. — Une
école prûnaire.
coHMEicE ET iRDUSTKis : Exploitation
de deux houillères ou deux cents ouvriers
«ont employés toute Tannée. Commerce de
légumes et de fruits. — 1 distillerie de
grains , et 2 briqueteries. «
ROUTES ET CHEMINS '. La Toute dc Liégc
NOV 163
à Saint-Trond passe an N. de la oonunune.
— 9 c hemins ricinaux pour les voitures, et
19 sentiers. Ces chemins sont praticables
en toute saison.
NINANE, dépendance de la commune
de Chaodfontaine.
NIVELLES, dépendance de la com-
mune de Lixhe.
NIYESEZ, dépendance de la commune
deSpa.
NIYESEZ , dépendance de la commune
du Sart.
MIVOURSE, dépendance de la com-
mane de Celles.
NOBIET 9 dépendance de la commune
de Forêt.
NOBLE-HATE, ruisseau qui longe la
commune de Bolland , et sert k Firrigation
des prés.
NOBLEHâTE , dépendance de la com-
mune de Bolland.
NOIR-RIU, ruisseau qui prend sa source
au-dessus d'Ouihié , arrose une partie de
la commune, et va se perdre dans la Bam-
bache en Prusse. Ce ruisseau a la propriété
de noircir les truites qui s'y trouvent.
NOIRE-FONTAINE , dépendance de la
commune de Liernenx.
NOIRIY'AUX , dépendance de la com-
mune de Forêt.
NOMËR ARGE , dépendance dc la com-
mune de Thys.
NONCE VEUX OU NONCEVAUX, dé-
pendance de la commane d*Aywaille.
NOS ALLE. Fofez Uossals.
NOULEZ , dépendance de la commune
de Cornesse.
NOURMONT, rnissean qui arrose la
commune de Chevron.
NOUVELLE-CHAUSSEE, dépendance
de la commune de Battiue.
NO VILLE, commune du canton et à
1 lieue 1/2 0. N. 0. de HoUogne-aux-
Pierres ,* de rarrondissement et à 3 lieues
0. de Liège.
Bornée au N. par la commune dc
Momale , au N. E. par celle de Fexhe-au-
haut-Clocher, au S . E . par Roloux, au S . 0 .
par Jeneffe, et au N . 0. par Remicourt.
164
OCQ
Dépendance, A-la-Barbotte.
SOL : Plat , terrain argileux et sablon-
neux. La profondeur de la couche vitale
yarie de 16 à 22 pouces.
AGRICULTURE : On j récolte du seigle,
de Tépeautre , de Tavoîne , de Forge , des
féreroles , un peu de colza et de narette ;
fourrages pour la consommation ; pommes
de terre, carottes, betteraves; pommes,
poires , dont une partie sert à la fabrication
du sirop, et du vinaigre. Les arbres qui
dominent dans cette localité sont le frêne,
et le peuplier. On les coupe après trente ou
quarante ans de croissance; les prés sont
entourés de haies vives. — Élèves de bétes
à cornes, de porcs et de moutons; quelques
ODE
ruches ; un petit nombre de lièvres et per-
drix.— Laine; beurre et fromage pour la
consommation.
popuLATioy : 99 hommes , 97 femmes ;
total : 196 habitans.
HABITATIONS : La majcure partie co
pierre et briques , toiture en paille ; trb-
pen sont couvertes en pannes. — 1 église
et 1 école primaire.
ROUTES ET CHEMINS : La chausséc des
Romains, qui offre une communication
avec Huy, Bod^née, Verlaine , Crisnée et
Tongres , traverse une partie da territoire
de cette commune. Les chemins viciiUDi
sont, en général, peu praticables en hirer.
G
OBORNE , dépendance de la commune
de Glons.
OCHAIN , dépendance de la commune
de Glavière.
OCQUIER, commune du canton, de
Varrondissement et à 5 lieues S. E. de
Huy.
Cette commune se compose de son chef-
lien et du hameau d'Ama.
^ HYDROGRAPHIE : Deux nûsseaux circu-
lent sur ce territoire : celui d^Ocquier, qui
traverse la commune de TO. à TE. et fait
mouvoir un moulin à farine, et le ruisseau
d'Ombre, qui , de même que le premier,
sert à Tirrigation des prés.
SOL : Plateau élevé du Gondroz, d'un
aspect montueux; terrain appartenant à la
formation du calcaire anthracifère; on y
trouve de la houille terreuse. La terre végé-
tale, de nature argileuse et schisteuse , et
reposant sur schiste, a 5 à 10 pouces de
profondeur.
AGRICULTURE : On y cultive le seigle,
l'épeautre , Forge , Tavoine , diverses espèces
de plantes fourragères; pommes déterre. Les
vergers sont plantés en pommiers , poiriers,
pruniers et cerisiers. Bois taillis peuplés
de chênes , bouleaux et charmilles ; le chêne
forme Tessence dominante. — Assolement
triennal; jachères. — Elèves de bétes à
cornes et de moutons. Le menu gibier cob-
siste en lièvres et perdrix.
POPULATION : 527 habitans.
ANTHROPOLOGIE : Lcs maladies les pins
communes dans cette partie élevée dn Gon-
droE, sont les scrofules et les goitres,
occasionés par Tusage des eaux , que Ton
assure y être très-séléniteuses.
HABITATIONS : Le chef-lieu contient
environ 102 maisons, la majeure partk
construites en pierre , en bois et ai^e , et
oouyertes en chaume; quelques unes anr
toitures en ardoises ou pannes* - — 1 éook*.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agHculturf.
— 1 moulin à farine mû par eaa ; 1 four a
chaux.
ROUTES ET CHEMINS : Euviron 12 dk^
mins vicinaux dWe exploitation dii&cik
en hiver.
OGQUIER , ruisseau qui traverse la
commune de son nom de TO. à TE. : il t
fait mouvoir un moulin à farine.
ODEIGNE , dépendance de la commune
d'Ouffet.
ODET , dépendance de la commune de
Bois-Borsut.
OLE
ODEUR, comm. du canton et à 2 lieues
M. N. 0. de Hollogne-anx-Pierres , de
rarrondissement et à 3 lleaes 0. N. 0. de
Liège.
Bornée au N. par la commune de Her-
stappe (Limbourg), à TE. par YiUerso
l'Evéque , au S. par Kemezhe , et à TO. par
Crisnée.
Ses dépendances sont : Buisson-G>9man
et Fermes-Isolées.
SOL : Ce territoire , généralement plat ,
est argileux et sablonneux. L^épaisseur de
la couche T^étaleyarie de 12 à 23 pouces.
▲OAicuLTURB : Qu récoltc du froment ,
da seigle, de lorge, de Tavoine , des fève-
rôles, de la vesce, peu de colza; pommes
de terre, carottes, betteraves; quelques
fruits , pommes et poires dont on fait du
sirop et du vinaigre. Le peuplier forme
Tessence dominante dans la commune. —
Assolement triennal; jachères; 5 fermes.
— Élèves de bétail , vaches , veaux , porcs,
montons; volaille; lièvres et perdrix. —
Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 247 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu contient
Al maisons construites , la majeure partie,
en briques, en pierre, et couvertes en
chaume. — 1 église.
COXMERCB ET INDUSTRIE : L agricultUTC.
— 1 moulin à huile mû par des chevaux.
ROUTES ET CHEMINS : La chaussée de
Liège à Bruxelles traverse la commune du
S. £. au N. 0. On y compte 5 chemins
vicinaux, qui sont impraticables pendant
rhiver et les saisons pluvieuses.
ODRIMONT , dépendance de k com-
mune de Lierneux,
OETEGROEVENouONTEGROEVEN,
dépendance de la commune de Fouron-le-
Comte.
OGIiiEZ , dépendance de la commune de
Sprimont.
OH A , dépendance de la commilne de
Bas-Oha.
OLE Y, commune du canton et à 1 lieue
N. E. de Warcmmc, de larrondissement
et à 5 lieues 0. N. 0. de Liège.
Bornée au N. par les communes de
OLN
166
Basse-Heers et Op-Heers (Lindiiourg), à
TE. et au S. par celle de Lantremange , et
À rO. par le territoire de Waremme et
celui d'Otrange (Limbourg).
HYDROGRAPHIE : Lc Gecp, dout Ics iuou-.
dations sont nuisibles aux propriétés rive-
raines, longe cette commune au S.; le
ruisseau de Meuse arrose une partie du
territoire et va se perdre dans le Geer.
SOL : YaUée de la rive gauche du Gcier ;
terrain argileux, sablonneux et maréca-
geux; assex fertile.
AGRICULTURE : Lcs productious con-
sistent en froment, seigle, orge d*été et
d'hiver, épeautre , avoine , féveroles , pois ,
vesce , colia et navette ; fourrages pour la
consommation ; pois , fhres, haricots, pom-
mes de terre , choux , carottes , betteraves;
pommes , poires et pirunes , dont une partie
est livrée au commerce. — Assolement
triennal; marne, cendres de Hollande pour
engrais. — Elèves et commerce de bétes à '
cornes; porcs; dindons et canards. Lièvres,
perdrix, caiUes. — Laine, beurre, fro-
mage.
POPULATION : 243 hommes, 266 femmes;
total : 509 habitans.
HABITATIONS : 12 feiTOCs , 50 habita-
tions , 20 cabanes ; elles sont construites
en briques ou en bois ; toiture en chaume ;
7 à 8 seulement sont couvertes en ardoises
ou en pannes, la plupart agglomérées;
1 église, 1 maison communale, 1 école
primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commcrce
agricole, 1 moulin à farine mA par eau.—
1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Les chcmins vici-
naux sont praticables en hiver ; il y a un
pont sur le Geer.
OLNE, commune du canton , de Tarron-
dissement et à 2 lieues 1/4 0. de Verviers ,
à 1 lieue 1/2 S. S. 0. de Hervé, et À
4 lieues E. S. E. de Liège.
Bornée au N. par les communes
d'Ayeneux et Soumagne , à TE. par celles
de Soiron , Comesse et Xhendelesse , au
S. par les villages de Fraipont et Nesson-
vaux , et à TO. par Magnée et Forêt.
166
OLN
Ses dépendances sont : Boû-d'Olne,
Egypte , Farrenx , Froid<Heid , Froid£er-
mont, Fraipont, GélÎTanz, Hanses, La-
neayille , Magnetroz , Nessonvaax , Basse-
rafhay, Riessonsart , Saint-Hadelin , Sur-
les-Fosses, Sor-les-Heids, Thier-de-Han-
sez, Tliier-d'Olne^Tancré, Vaux-sons-Olne,
Venne-an-Troa, et Mont-Saint-Hadelîn ,
qni a pour dépendances les Heids.
HYDHOGiuPHiE : La Yesdre longe la
oommnne au S. , les ruisseaux de Saint-
Hadelin , Yanx , Gfaen'ac et Fond-de-Gotet
traTcrsent son territoire et alimentent un
grand nombre d*usines.
SOL : Surface inégale, entrecoupée de
collines dont quelques-unes sont assez
escarpées. Le terrain, de nature argileuse
et schisteuse , contient delarsenic sulfuré,
surtout à Mont-Saint-Hadelin , et du plomb
sulfuré laminaire qui présente souvent de
petites facettes ou des stries. La profondeur
de la terre régétale varie de 4 à 15 pouces.
AGRICULTURE*: Lcs productious du sol
consistent en froment, seigle, épeautre,
prge, avoine; plusieurs espèces de légu-
mes; beaucoup d arbres fruitiers, teb que
pommiers et poiriers. Ce territoire est
en grande partie boisé : le taillis se com-
pose des essences de cbéne, charme et
coudrier. Mode de culture : on cultive la
1" année en seigle, la 2« en orge, la 3«
en trèâe , la 4* en épeautre ou froment ,
et la 5' en avoine; la 6* est consacrée au
r^os. La commune d^Olne compte 41
exploitations ou fermes. — On y fait peu
d^élèves en chevaux et gros bétail ; un assez
grand nombre de moutons et porcs. —
Laine et beurre. — Fréquentation des mar-
chés de Hervé , Liège et Verviers.
POPULATION : 2,874 habitans.
HABITATIONS : Ëuvirou 580 maisons
dont 100 pour le village d'Oloe ; elles sont
construites en pierre ou briques , et cou-
vertes , la majeure partie, en chaume. 11 y
a 1 église, 1 chapelle , ^ école primaire et
5 maisons de campagne. Le château d'Olne,
qui appartient à M. le baron d'Olne de
Berich,est situé au centre de la commune :
ce chÂteau est remarquable par réléganoe
OMA
et la régularité de sa constroctioii. On
remarque aussi à Olne la petite ferme
expérimentale de M. Desaga de Frend-
Heid , auteur d^un ouvrage sur la coltore
de la pomme de terre par le semis.
COBIMERCE ET INDUSTRIE : Qudqoes pro-
ductions agricoles qui se vendent anz mar-
chés voisins. On trouve dans la commune
un assez grand nombre d^usines impor-
tantes , savoir : 3 moulins à farine et
1 moulin à dréche mus par eau, 1 bras-
serie, 2 usines dont Fune pour forer les
canons à fusil, et lautre pour polir et
aiguiser les sabres, 4 fouleries, 1 filature
de laine, 1 petite teinturerie, 1 fabrique
de draps , 5 clouteries. — 1 four à chaux. —
Marché au beurra et au fromage le lundi
de chaque semaine.
ROUTES ET CHEMINS : La grande poutc de
Liège  Verviers traverse une partie du
territoire de cette commune, vers le S.
— 59 chemins vicinaux impraticables pen-
dant rhiver et les temps pluvieux. —
2 ponts en fer sur le ruisseau de Saint-
Hadelin.
OMAL., commune du canton et à 1 lieue
3/4 S. S. 0. de Waremme , de Tarrondis-
sement et à 7 lieues 0. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Oa-
rion , à rS. par les territoires de Hollogne-
sur-Geer et Celles , au S. par les commu-
nes de Walei&s (les) et Tourinne, et a
rO. par celle de Ligney.
HYDROGRAPHIE : Un petit affluent do
Geer, qui prend sa source dans la com-
mune , arrose une partie du territoire et
sert àTirrigation des prés.
SOL : Plat et uni; terrain argileux et
marécageux ; couche végétale de 7 à 10
pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Ou récoltc du froment ,
du seigle, de Forge d^été et d^hiver, de
lavoine ; féverolcs , pois et vesce. Les four-
rages, quoique abondans, sont consommés
dans la commune ; fèves , haricots , pom-
mes de terre, carottes , betteraves, etc. ;
, pommes, poirei , prunes et pèches. — As-
solement triennal : fumier , marne et cen-
dres de Hollande pour engrais. — Elèves
ORE
de bétes à cornes et de porcs, pour le
commerce; lierres , perdrix, cailles. —
Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 88 hommes, 94 femmes ;
total : 182 habitans.
HABXTATiOMs : 1 maisou particulière,
6 fermes, 11 habitations rurales, 14 ca-
banes. Les maisons sont construites , partie
en briques et pierre de taille , partie en
bois 'y cou?ertes en chaume , trois en ar-
doises.
couMEBCE ET INDUSTRIE : Lcsbabitaus se
livrent exclusivement à lagriculture. —
1 distillerie de grains.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmius vi-
cinaux sont peu praticables en hiver.
OMBRE, ruisseau qui arrose la com-
mune d'Ocquier , et sert à Firrigation des
prés.
OM BRET , dépendance de la commune
d*Amaj.
OMBRET , dépendance de la commune
d^Hermalle-sous-Huy .
ONEUX ou OLNEUX , dépendance de la
commune de Gomblain-au-Pont.
ONEUX, dépendance de la commune
de Polleur.
ONEUX, dépendance de la commune
de Theux.
ONEUX, ruisseau qui arrose la com-
mune de Rabîer.
ONTEGROEVEN. ^. Oettigroeven.
OP-DE-BROCK, dépendance de la com-
mune de Moresnet.
OP-SINNICH , dépendance de la com-
mune de Hombourg.
ORETE, commune du canton et à 2
lieues 1/2 E. N. E. de Waremme, de
Tarrondissement et à 5 lieues N. 0. de
Liège.
Bornée au N. par la commune de Fie-
mas (Limbourg), à TE. par celle d'O-
trange (même province) et Thys; elle
touche au S. aux territoires de Fise-le-
Marsalet Leus-sur-Geer, et à FO. à celui
de Granville et de Horssmael (Limbourg).
Dépendance : le hameau de Malmetout.
hydrographie : Le Geer arrose cette
commune du S. 0. au N. E.
OTE
le?
SOL : Vallée de la rive gauche du Geer;
terrain argileux , sablonneux , marécageux .
et rocailleux.
AGRICULTURE : Cc tciToir produit du
iroment, du seigle, de Torge, de lavoine,
du trèfle, quelquesgraines oléagineuses, des
légumes et des fruits. Le chêne et le peuplier
sont les essences dominantes. — Assolement
triennal; jachères. -- On y élève des bê-
tes à cornes et des moutons ; peu de liè-
vres , de perdrix et de cailles. — Laine,
beurre et &omage en petite quantité.
POPULATION : 281 hommes, 295 femmes;
total : 576 habitans.
HABITATIONS : Construites en briques,
en pierre, en bois, en argile, couvertes
en chaume, en pannes et en ardoises.
Il y a 1 notaire, 1 médecin, 1 phanna-
cien et 2 écoles primaires.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultUTe.
1 moulin à blé et 1 à huile mus par le
Geer.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route de
Bruxelles à Liège traverse son territoire.
Les chemins vicinaux sont impraticables
en toute saison.
OSSOGNE (ruisseau d*), ce ruisseau
arrose une partie de la commune de Paille ,
et sert à Firrigation des prés ; ses eaux ta-
rissent souvent en été.
OTEPPE , commune du canton et à 1
lieue 1/2 S. d* A venue , deFarrondissement
et à 2 lieues 1/2 N. 0. de Huy.
HYDROGRAPHIE : La communccst arrosée
par le Burdinal , ruisseau dont les inonda*
tions sont nuisibles aux prairies, lors-
qu'elles ont lieu à Tépoque de la récolte
des foins.
SOL : Élevé, entrecoupé de collines;
terrain argileux , schisteux , oiïrant le
schiste ardoise , la chaux carbonatée fern-
fère et lamellaire, Tarragonite, le quartz
hyalin prisme limpide^ et le cuivre piri-
teux massif. La couche végétale a 4 à. 12
pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récolte froment , orge,
seigle, épeautre, avoine ,' fèves et pois;*
fourrages pour la consommation; légumes
de bonne qualité, tels que pommes de
168
OTH
OUF
terre, carottes, panais, betteraves, na-
vets , choux , fèves de marais , pois , hari-
cots; poires, pommes, pmaes et cerises
en abondance. Les bois sont peuplés de
chênes , hêtres , ormes , bouleaux , peu-
pliers et bois blancs; cette dernière espèce
domine. On coupe les chênes à 60 ou 80
ans , les bois blancs et les ormes à 50 ou 60;
les peupliers et les bouleaux à 30 ou 40 ;
ces bois servent aux constructions, au
charronnage et aux sabottiers. — Assole-
ment triennal et sexennal ; fumier , marne,
chaux et cendres de Hollande pour engrais.
— Elèves de quelques chevaux , un plus
grand nombre de bétes à cornes , de porcs
et démontons. Volaille que Ton vend au
marché. Quelques ruches ; lièvres et lapins
en petit nombre ; beaucoup de perdrix. —
Laine, beurre et fromage, vendus aux
marchés voisins.
POPULATION : Hommes , 275 ; femmes ,
298 ; total : 573 habitans.
HABITATIONS : Maisous coustruites en
pierre , pannes, bois et argile ; elles sont,
en général , couvertes en paille , 4 seule-
ment ont la toiture en ardoises; partie
agglomérées et partie disséminées. — 1
école primaire , 1 église et 1 château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 2 brasscries ,
1 blanchisserie de toile; 1 fabrique de drê-
cfae; 1 moulin pour battre le chanvre,
mù par eau.
ROUTES ET CHEMINS .' Quclqucs chemius
vicinaux peu praticables en hiver et pen-
dant les temps pluvieux.
OTHEE , commune du canton et à 1
lieue 3/4 S. 0. de Glons , de Tarrondisse-
ment et à 2 lieues 3/4 N. 0. de Liège.
Bornée au N . par les communes d'Heure-
le-Tiexlie et de Wihogne , à TE . par A wans
et Xhendremael , au S. par Villers-rÉvê-
que, et à FO. par Crisnée.
SOL : Généralement uni; terrain argi-
leux , mêlé de silex ; couche végétale de 4
à 10 pouces d'épaisseur.
. AGRICULTURE ! Lcs productious consis-
tent en froment, seigle, orge, avoine, fé-
veroles , trèfles , pommes de terre , plantes
oléagineuses , légumes et fruits. Bois taillis
mêlés de futaie , d'essence de chêne et de
charme. — Quelques élèves de chevaux^ de
bêtes à cornes et de moutons.
POPULATION : 921 habitans.
HABITATIONS : Ellcs sout agglomérées.
Il y a 1 château de construction moderne.
COMMERCE ET INDUSTRIE *. L^agrîculture
forme la principale branche d^indostrie de
cette commune ; un grand nombre d^habi-
tans exercent la profession de maçon. —
3 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : On y compte 9
chemins vicinaux qui sont impraticables
en hiver.
HISTOIRE : En 1 408 , ce village fut le
théâtre d'une bataille sanglante entre Ifs
troupes de Jean, duc de Bourgogne, et \t<
Liégeois , sous les ordres de Thiéri , évé-
que de Liège; la victoire demeura au doc
de Bourgogne.
OTHEPT ou OTHET (ferme d ), dé-
pendance de la commune de Cholder.
OTHET-LE-BOIS , dépendance de la
commune de Ghokier.
OUCHENÉE. f^oj-ei HoucHEwxE.
OUDE-MOELEN, dépendance de la
commune de Gemenich.
OUDESMET, dépendance de la com-
mune de Moresnet.
OUFFET , commune du canton et à 2
lieues 1/2 S. S. E. de Nandrin, de Tar-
' rondissement et â 5 lieues E. S. £. de
Hay.
Ses dépendances sont : Crossée, Himpe,
Houpelonp, Huinblet, Pierreux-le-Neblon,
le Moulin-de-Neblon , Lisen, Odeigne,
Petit-Ouffet , Rénal et Xheusoval.
HYDROGRAPHIE : Le Neblon , qui fait
mouvoir 1 moulin à farine , arrose la par-
tie S. du territoire ; ce ruisseau est sujet
à des débordemens fréquens.
SOL : Très-montueux ; le terrain^ argilo-
sablonneux , repose sur la pierre calcaire,
le schiste ou le psammite-sablonneux. La
conche végétale a 6 à 12 pouces d'épais-
seur.
AGRICULTURE : On y récolte de Tépeaa-
tre , de lavoine , du méteil , de la vesce .
des trèfles , du foin , des légumes et d*^
ou G
fruits. Les bois taillis sont peuplés de chê-
nes, des charmilles, annes, booleaoz et
ooadriers.
popuLiTiOH : 843 habitans.
coMMB&cs BT ih DUSTRiB : L^agiicalture.
— 1 moalin à farine.
ROUTBS BT CHEMINS : Plnsicors chemins
ricinanx peu praticables en hiver.
OUFFET (pbtit), dépendance de la
commune d^Ou£fet.
OUFNT , dépendance de la commune
de Chevron.
OUGR££, commune du canton et à
3/4 de lieue E. de Seraing, de Tarrondis-
sèment et à 1 lieue 1/4 S« S. 0. de Liège.
Ses dépendances sont : Cense-Rouge,
Ongrée, Sart-Tilman et Sdessin.
HTDROORAPHiB : La Mcusc traverse la
commune de FO. à TE. Le chef-lieu est
situé sur la rive droite , et le hameau de
Sclessin sur la rive gauche; la partie de la
rive droite est encore arrosée par deux
petits ruisseaux qui portent leurs eaux à la
Meuse.
SOL : Le centre de la commune occupe
le bassin de la Meuse; les parties latérales,
entrecoupées de collines, s'élèvent jusqu'à
la sommité des montagnes qui bordent
cette rivière. Le terrain est argileux dans
le bassin de la Meuse et rocailleux sur les
Montagnes. Les coteaux sont schisteux.
La terre végétale a 5 à 10 pouces de pro-
fondeur.
AGRICT7LTUBB : LcS pTOduCtioUS de CO
terroir sont le froment, le seigle, Tépeautre,
lorge, Favoine, le trèfle, le fourrage en
assez grande quantité; des pommes de
terre , choux , carottes , betteraves et na-
vets; pommes, poires, cerises, prunes et
noix dont il y a exportation. La vigne est
cultivée en grand sur les coteaux schisteux
de la Meuse; elle donne un vin très-estimé
dans le pays. La partie située k la rive
droite de la Meuse, est très-boisée; les
principales essences sont le chêne , le hêtre,
le bouleau, le charme, le saule et le cou-
drier. Les taillis sont aménagés de 15 à
1 8 ans. — Assolement triennal et sexennal .
—Elèves de chevaux, de bêtes à cornes,
OWP
169
de porcs et de moutons. Canards, dindons
et pigeons. Education des abeilles. Les bois
sont peuplés de lièvres, lapins, renards,
sangliers, chevreuils; peu de loups. La
pèche dans la Meuse donne le saumon , le
brochet, etc. — Les principales produc-
tions animales sont la laine et le beurre.
POPULATION : Hommes 720, femmes 680;
totol : 1,400 habitans.
BâBiTATiONS : Les maisous sont généra-
lement construites en pierre oueti briques
et couvertes en pannes ou en chaume. Il y
a 1 église et 1 école primaire. On y re-
marque 2 châteaux et plusieurs maisons
de campagne.
COMMBRCE BT INDUSTRIE : 4 moulius
à farine , dont 5 mus par eau , et 1 arec
6 paires de meules , mû par la vapeur. —
Extraction de la houille.
ROUTBS BT CHEMINS *. La commuue est
traversée par la route de Liège A Namur ;
les chemins vicinaux sont praticables en
toute saison.
OUGRÉE , dépendance de la commune
d'Ougrée.
OUHAR , dépendance de la commune
d^Anthisne.
OULDOUMONT, dépendance de la
commune de Verlaine.
OULHAYE, dépendance de la com-
mune de Saint-Georges.
OULTREMONT ( CBATBAV n*), dépen-
dance de la commune de Wamant.
OUPETE, commune du canton et à
2 lieues E. S. E. de Glons , de Farrondis-
sement et à 2 lieues 1/2 N. N. E. de
Liège.
Romée au N. par la commune d'Heure-
le-Romain, à FE. par Haccourt et Her^
malle-sous- Argenteau , au S. par Yivegnis,
et à FO. par Hermée.
Cette commune se compose' de son chef-
lieu et de la dépendance de Petit-Aaz.
HTDROORAPHIB : Le ruisscau de Petit-
Aaz arrose une partie de ce territoire , et
alimente un moulin à farine.
SOL : Plateau de la Hesbaye , rive gauche
de la Meuse , élevé de 147" 80 au-dessus
du niveau de la Mer. Terrain honiller,
22
170
OUP
offitmt le schiste argileux, le psammite
hooiUer et le calcaire anthracifère. La
houille qu on y exploite est maigre et laisse
après la combustion un résida composé
d^argile ferrugineuse , plus abondant que
celui des houilles grasses. Ce terrain con-
tient aussi de la chaux carbonatée crayeuse
et ferrifère primitire.
AGRICULTURE : On récoltc du seigle, de
lavoine , du froment , de Forge , deTépeau-
tre , de la graine de navette ; fèves , pois ,
pommes de terre, carottes, betteraves,
navets. Fruits : pommes, poires, prunes,
cerises , noix, groseilles , châtaignes. Bois
de construction: ormes, frênes, saules,
trembles j les haies sont peuplées de chênes,
hêtres , charmilles et tilleuls. — Assole-
ment triennal ; jachères. — Quelques élèves
de chevaux, bêtes k cornes, moutons et
porcs ^ poules, dindons, canards, oies;
éducation des abeilles; lièvres, lapins,
perdrix. — Laine , beurre , fromage , miel,
cire.
POPULATION : 751 habitans.
HABITATIONS : Lc chcf-licu renferme
112 maisons plus ou moins bien, bâties;
elles sont construites en pierre et briques,
en bois et argile, couvertes en chaume,
quelques-unes en ardoises ; disséminées. Il
y a 1 église, 1 école primaire et un vieux
château.
COMMERCE ET INDOSTRIE .* QuclqueS pro-
ductions agricoles. L^exploitation de la
houille occupe un grand nombre de bras ,
et forme la seule branche commerciale de
cette commune. La variété de houille
que possède cette localité ne s'emploie que
pour l'usage domestique et dans les envi
rons principalement. On a Fhabitude delà
pétrir arec de Targile en petits boulets , et
Ton en fait des feux qui durent plus de
vingt-quatre heures , pourvu qu ou ait la
précaution de ne pas y toucher. Il y a aussi
1 moulin à farine mû par eiau, 1 fabri-
que de cire et 1 briqueterie.
ROUTES ET chemins: La grande route
de Liège à Maestricht traverse la commune
du S. au N. Les chemins vicinaux sont ra
rement d^une difficile exploitation en hiver.
OUR
OURTE (ouRTHB, uhta), rivière qui
prend naissance dans les Ardennes, de
deux sources dont Tune est située sur un
plateau élevé vers TE. , entre le village
d'Ourte et le hameau de Deifeld, tondis
que Fautre appartient à un plateau dirigé
vers le S. près de Remagne , au S> £. de
Saint-Hubert ; la distance entre ces deux
sources est d'environ 5 lieues 1/2. A 2 lieues
au-dessous de HouiFalize, la réunion des
deux cours d'eau constitue l'.Onrte, qui
passe à Laroche où elle commence à devenir
navigable, arrose Durbuy, Barvanx, en
suivant toutes les sinuosités des montagnes
entre lesquelles son lit se trouve encaissé.
C'est au-dessous de Bomal que, grossie des
eaux de la petite rivière de l'Aine et au
ruisseau de Logne , elle entre dans la pro-
vince de Liège. Par sa me droite elk
arrose Sy, Hamoir-Lassus ; par sa rive
gauche , un peu au-dessus de Hammr , elle
reçoit le Néblon, continue son cours par
Xhignesse, Fairon, Comblain-à-la-Tour,
Comblain-au-Pont, Douxilamme, point de
réunion deFAmblève,baigne Esneux, Tilf,
Ghênée, où elle s'accroît de la Vesdre, et
vient se jeter dans la Meuse par trois em-
bouchures, dans la ville de Li^e, après
un cours d'environ 30 lieues du S. au N.,
dont il n'y a guère qu'un tiers compris
dans la province, sur un développement
de 48,356 mètres.
Le cours de FOurte est très-sinueux :
cette rivière fait quelquefois 3 à 4 lieues de
détour en replis tortueux pour revenir
brusquement sur elle-même. De hautes
montagnes et souvent ^'énormes roehers
qui s'élèvent à pic , hérissent ses bords. Sa
largeur moyenne à la ligne d'eau est de
20 à 60 mètres , et sa profondeur moyenne
de 0^ 40 en été et de 0» 90 en hiver. La
hauteur moyenne des eaux qui s*étendent
sur la surface de la vallée pendant les
inondations , varie de 0"^ 30 à 0"^ 80. La
pente du lit dans la province est de 64"* 26,
et la yitesse moyenne du courant de 92 mè-
tres. La branche navigable fournit à la
Meuse par année 664,000,000 de mètres
cubes d'eau; on évaluée 1,549,000,000 de
OUR
mètres cubes, la quantité d'eau foarniepar
les trois emboachnres.
Cette rivière alimente 5 fonderies avec
laminoirs, 4 laminoirs simples, 6 mar-
tinets , 1 fbnlerie , 1 établissement consi->
dérable de mécaniques à briser, carder et
filer la laine, 1 haut fourneau, l' pape-
terie , 1 moulin à bois de teinture , 5 mou-
lins à blé et plusieurs autres usines plus
on moins importantes.»
Dans plusieurs endroits, Feau de la
rivière est détournée vers les usines , par
des dignes de barrage , construites en pi-
lotis avec vannage en pierres plates. Dans
chacune d'elles on a ménagé un pertuis de
navigation, garni dun radier en cbai^
pente. Ces passages, à travers lesquels Teau
se précipite avec violence , forment autant
de cascades que des bateaux étroits et
longs franchissent avec la rapidité de la
flèche, sur une inclinaison de 40 degrés
environ.
L'Ourte est navigable depuis la Roche ,
mais ce n*est que de Barvaux à Liège qne
sa navigation prend de Factivité. La cana-
lisation de cette rivière, qui fera communi-
quer la Meuse à la Moselle , par un déve-
loppement d'environ 50 lieues, facilitera
. beaucoup le transport des fers de diffé-
rentes usines , des grès à paver, du sel , des
cuirs et des engrais.
Le bassin de TOurte nourrit un grand
nombre de végétaux. Dans les prés et les
pâturages de la vallée, on rencontre de
très-belles orchidées , la sanguisorbe offici-
nale , vulgairement pimprenelle des^on-
tagnes, sanguisorba qfficinalis ( L. ) y est
très-répandue; sur les pentes graveleuses
croît le tabouret perfolié , thlaspi perfo-
liatwn.Les rochers calcaires deComblain-
au-Pont et de Douxflamme offrent la lune-
tière, biscuteila lœvigata (L.); le rosier
pimprenelle, rosa pimpinellifolia (L.) ;
le rosier rouillé , rosa rubigidosa ; le
poljrgonatum vulgare (Desf.); les helle-
* bonis fœtidus et viridis, Yathamantha
libanotis (L.); le coqueret alkekenge,
phjrsalis alkekengi; la gentiane croisette,
gentiana cruciata(L,)\ le poa rigida,
OUT
171
Yaconts calanius et Y iris pseudo-aco-
rus , croissent dans les eaux de cette ri-
vière.
On a observé dans FOurte , entre Liège
et Chénée, la tortue d'eau douce, émis
europœa (Brogn.) La grande lamproie,
petromjrzon marinus (L.) , remonte assez
souvent la rivière pendant les mois d'avril
et mai. On y pèche en grande abondance :
la lamproie de rivière, petromjrzon Jlu-
viatilis (L.)j la lamproie branchiale,
petromjrzon branchiaîis (Gm.); le sau-
mon , salmo salar (L.) ; la truite saumo-
née , salmo trutta (L .) ; la truite ordinaire,
salmo Jario {L,)^ le brochet, esox lu-
cius (L . ) ; lebarbeau , cjrpnntisbaH^us (L . ) ;
le goujon , cypnntts gobio (L . ) ; la tanche ,
crprinus tinca (L.); la br^ne, cjrprinus
brema (L.); la bordelière, cjrprinus latus
(Gm.); le mennier, cjrprinus dobula (L.);
la rçsse , cjrprinus rutilus ; l'ablette ,
cjrprinus albumus (L.); le nase , cjrprinus
nasus (L.) ; le véron , cyprinus phoxinus
(L.); la lochedes rivières, cobitistœnia (L. );
la lotte des rivières, gadus Iota (Bl.);
l'anguille ordinaire, murœna anguilla {JL,)\
la perche goujonnière, acerina perça (Cuv . ) ;
la perche ordinaire, perça Jluviatilis (L.).
Parmi les mollusques, on remarque la
neritina leodica (Carlier); la mulettc
littorale , iin/o littoralis (Drap.) ; et la mu-
lette des peintres , unio pictorum (Pfeiff.)
L'écrevisse commune , astacus fluviati-
/û(L.), se trouve en grande quantité dans
l'Ourte.
OUTRECOUR, dépendance de la com-
mune de Battice.
OUTRELOUXHE, commune du canton
et à 1 lieue 1/2 0. de Nandrin , de l'arron-
dissement et à 2 lieues £. de Huy.
Ses dépendances sont : Petit-Fond-
d'Oxhe et Saint-Jean-Sart.
HYDROGRAPHIE .* Un petit ruisscau limita
la commune au N. — Un étang.
SOL : La surface de ce territoire est très-
inégale , et présente plusieurs coteaux rapi-
des, inclinés au N. La commune est assise
sur un monticule. Le terrain, de nature
argilo-sablonnense, repose sur fond pier-
112
OYE
renz ou glaiienz. Couche végétale de 6 à
7 ponces de profondeur.
AGBicuLTiTBE : Les récoltcs consiste&t
en seigle, méteil , épeantre, aroine , orge
et trèfle; beaucoup de pommes de terre.
Les vergers soni plantés de pommiers et
poiriers. Quelques bois taillis dont le bou-
leau et Faune forment les essences domi-
nantes : on les coupe à 12 ans. — Assole-
ment triennal. — Elèves de chevaux, de
bètes à cornes , de porcs et de moutons j
très-peu de volaille; lièvres et perdrix;
renards. L'étang est peuplé de carpes. —
Laine , peu de beurre.
poruLATiON : 63 hommes, 68 fenmies;
total : 131 habitans.
HABITATIONS : La majeure partie en bois
et argile, toiture en chaume; quelques-
unes construites en pierre. La commune
na point d'école, les enfÎEins fréquentent
celle de Viller»-le-Temple.
COMMEBCE ET iNDusTBiE : L'agriculture.
— 1 four à chaux pour Tamendement des
terres et la bâtisse; extraction du calcaire,
quon y emploie.
BOUTES ET CHEMINS : Quclqucs chcmius
vicinaux d'une exploitation difficile pen-
dant Fhiver.
OUTREWË, dépendance de la com-
mune de Housse.
OYERHESPEN, éommune du canton
et à 1 lieue 1/2 N. 0. de Landen, de Far-
rondissement et à 9 lieues N. N. 0. de
Huy.
Bornée au N. par la commune de Wom-
mersom (Brabant méridional), à F£. par
ceUe de Goidsenhoven (même province) et
Neerhespen , au S. par Wanghe et Elixem,
et à FO. par la commune de Hackendover
(Brabant méridional).
' HTDBOGBAPHiE : Le territoire est arrosé
du S. 0. au N. £. par la petite Geete , qui
sépare la commune de celle de Neer-
hespen.
SQL : généralement plat. Le terrain, de
nature argilo-sablonneuse , est très-fertile.
Couche végétale de 5 à 10 pouces'de profon-
deur.
AGRicoLTOBE : On récoltc froment,
0¥B
seigle, avoiiie, orge, eiianvre et oolxa ;
trèfle et autres fourrages pour la eonsom-
mation ; légfuûes et firuits de bonne qualité.
Les arbres qui dominent dans la commune
sont les bois blancs. — 21 chevaux aont
employés à Fagriculture; on aère des
bétes k cornes , des moutons , des porcs et
de la volaille dont partie se vend au marché .
Les lièvres , les perdrix , les cailles et les
alouettes sont les espèces de gibier les plus
communes. — Beurre et fromage.
POPULATION : Hommes 121, femmes 110;
total : 231 habitans parlant le flamand.
HABITATIONS : La plus grande partie des
maisons sont construites en bois et argile
et couvertes en chaume. La commune n a
point d'école , les enfans fréquentent l'école
de Neerhespen , commune limitrophe.
COMMEBCE ET INDUSTBIE : L'agricul-
ture seulement.
BOUTES ET CHEMINS : La poute de Tirle-
mont à Saint-Trond traverse une partie
de la commune au N. — Chemins vicinaux
d'une exploitation facile pendant la plus
grande partie de l'année.
OVEROTH, dépendance de la com>
mune de Baelen.
OYER WINDEN , commune du canton
et à 3/4 de lieue 0. de Landen , de Famm-
dissement et à 8 lieues N. N. 0. de Huy.
Bornée au N . 0 . par la commune de Neer-
vrinden , au S. 0. par celle de Raccourt , an
S. E. et au N. E. par Landen.
SOL : Superficie l^èrement ondulée.
L'épaisseur de la couche végétale est de
5 à 10 pouces.
AGBicuLTUBE : On fécoltc beaucoup de
froment, de seigle et d'avoine; orge en
moindre quantité ; pois , fèves , pommes de
terre et autres légumes ; ponunes , poires,
prunes , pèches ; peu de bois : quelques
peupliers et sa^iles. — Élèves de chevaux;
vaches, porcs , moutons; poules, pigeons;
quelques ruches; lièvres, perdrix, cailles.
-* Laine , beurre*, fromage.
POPULATION : 286 habitans qui parlent
le flamand.
HABITATIONS : La majeurc partie con-
struites en bois et argile, couvertes en
PAI
paille; quelqnes-oiiM eii.briqiiM afeo toi-
tore en pannes.
coMitsBcs BT IMDU8TMB : Qiielqnes pro-
duits agricoles. — Filage du lin et du
chanvre.
RouTxs BT CHEMINS *. Hoît chomins yici*
nanz peu praticables en hiver.
PAI
178
OXHE (pBTiT-POin>-D*), dépeadanee de
la conunane d^Ontrelonxhe.
OXHE (ruissbào d*), arrose la com-
mune d^Amay.
OTES (aux) , dépendance de la ocMnmnne
de Beanfeiys.
PAGHE, dépendance de la commane
d'Amay.
P AERDTS, dépendance de la commune
de Fouron-Saint-Pierre.
PAIFYE , commune du canton et à 3/4
de lieue S. 0. de Glons, delarrondissement
et à 2 lieues 1/2 N. N. 0. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Frère
(Limhourg) , an N. et à TE. par celles de
Glons , Slins et Juprelle, au S. par cette
dernière , et â TO. par Wihogne.
SOL : Surface assez égale ; les parties du
territoire qui avoisinent Slins et Glons,
ofËrent des coteaux plus ou moins rapides.
Terrain généralement argileux , mêlé de
silex. La profondeur de la couche yégétale
varie de 7 à 9 pouces.
AGBiccLTURE : Ou récoltc sciglc , fro-
ment, épeautre, avoine, trèfle, foin,
plantes oléagineuses, légumes et fruits.
— Élèves de chevaux , de hétes à cornes et
à laine.
POPULATION : 218 habitans.
HABITATIONS : Le chcf-lieu contient 45
maisons.
COMMBBCE ET INDUSTRIE : L 'agriculture.
Les femmes et les enfans confectionnent
des tresses de paille pour les fabriques de
chapeaux de Glons. — 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La commuue est
située sur la droite de la chaussée qui con-
duit de Liège à Tongres. Les chemins vi-
cinaux sont impraticables en hiver.
PAILLE , commune du canton, de Tar-
rondissement , et à 3 lieues S. E. de Huy.
Bornée au N. par la commune de Yyle,
H TE. par celle de Modave , au S. par le
territoire des Airirs et de Havdange, et à
rO. par celui d'Ëvelette.
Ses dépendances sont : Saint-Fontaine ,
Saint-Lambert et Houx.
HTDR06RAPHIE : 2 ruisscaux , rOssogne
et le Saint-Lambert, arrosent ce territoire;
le dernier fait tooruer un moulin à farine.
SOL : L'aspect de ce territoire est très<-
varié : les plaines sont plus ou moins incli-
nées , et Ion rencontre sur divers points
des coteaux dont les pentes sont assez ra-'
pides. Le terrain, argileux , sablonneux et
pierreux , repose sur roche calcaire ou
schisteuse. Coucbe végétale de 4 à 12 pou-»
ces de profondeur.
AGRICULTURE : La majcure partie des
terres sont ensemencées en épeautre et en
avoine; on récolte aussi du seigle, de
Forge, des pois et de la vesce; fourrages
pour la consommation ; pommes de terre ,
carottes, navets et betteraves; pommes,
poires, noix, le tout en petite quantité.
Un tiers environ du terroir est planté de
bois taillis et de bois iutaie; les principales
essences sont les chênes , hêtres , bouleaux,
ormes et charmes. — Assolement trien-
nal; jachères. — Elèves de chevaux pour
lagriculture, debétes k cornes, démon-
tons et de porcs ; peu de volaille ; un petit
nombre d^abeilles ; lièvres , lapins , per-
drix; renards et blaireaux , quelques loups
en hiver. — Laine et beurre.
POPULATION : 173 hommes, 192 fem-
mes ; total : 365 habitans.
HABITATIONS : Maisous Construites en
pierre , briques , bois et argile ; elles sont
couvertes en ardoises , pannes ou chaume ,
174
PAR
PBL
et dÎMémiiiées. — Il y a 1 école primaire
et 1 ancien chÂtean. On y remarqae aussi
1 ferme nouTellenient constroite dont le
bâtiment est très-raste.
coiofzacB ET iNDusTBiE : On y fait
quelque commerce de bétail. — 1 moulin
à farine mû par eau. — Extraction du cal-
caire pour Tamendement des terres. —
Quelques fours à chaux.
BOUTES ET CHEMINS : La Toutc de Liège
à Giret traverse la conmiune du N. au S.
8 chemins vicinaux très-mauvais en hiver.
PAIR , dépendance de la commune de
Qavière,
PAISAT ou PAIRAT , dépendance de
la commune de Jemeppe.
PAIX-DIEU , dépendance de la com-
mune de Rodegnée.
PANDATE, dépendance de la com-
mune de Saive.
PANSAT ou PANST , dépendance de
la commune de M icheroux. '
P ANSCHERELLE , dépendance de la
commune de Baelen.
PANST, dépendance de la commune de
Grace-Montegnée.
PANST , dépendance de la commune
de Saint-Nicolas.
PAPILLAR, dépendance de la com-
mune de Quene-du-Bois.
PARADIS , dépendance de la commune
de Harzé.
PARADIS , dépendance de la ville de
Liège.
PARFONDBOIS, dépendance de la
C4)mmune de Jalhay.
PARFONDBOIS , dépendance de la
commune du Sart.
PARFONDRUT ou PARFONDRTS ,
dépendance de la commune de Stavelot.
PARFONDRT, dépendance de la com-
mune de Clermont.
PARFONDVAUX, viUage dépendant
de la commune de Saive , du canton et a
1 lieue N. de Fléron , de Tarrondissement
et à 2 lieues £. S. 0. de Liège.
Il a pour dépendance le hameau de Go-
kaiko.
HTDROGRiPHiE : Lc territoire est arrosé
par on nÛMean dit Fontabwc de L,iery.
SOL : Surface plane , l^èrement inclinée
an N. Terrain aig;ileux et T0Gai]leiix , snr
fond glaiseux, sablonneux ou schisteux.
▲GHicuLTURB : Lcs priucipales produc-
tions sont Tépeantre, Tavoine et les légu-
mes. On cultive dans les vergers plo&îear^
espèces d'arbres fruitiers, tels quie pom-
miers , poiriers , pruniers , cerisiers K
noyers. Le seul bois qui existe dans ce
village ne se compose que de broussailles .
sans baliveaux et.de peu de valeur. —
Assolement quadriennal et sexennal. —
On y élève quelques bêtes à cornes.
POPULATION : 84 habitans.
HABITATIONS : Lcs maisous sont dissé-
minées.
coMMEUCE ST iivnusTaTE : L''agricnltiiie
et la^ clouterie forment la principale bran-
che d^'industrie.
PARFONDVAUX , dépendance de la
commune d*Ay«raille.
PARFONDVAUX. Voy. Propokoval.
PARFONDVAUX , dépendance de la
commune d^Ayeneox.
PASSAGE , dépendance de la commune
du Sart.
PATAR , dépendance de la commune
de Herstal.
PAVILL0N4:HAMP, dépendance de
la commune de Harzé.
PATS-DE-LIÉGE , dépendance de la
commune de Saive.
PELLÂINES, commune du canton et
À 2 lieues S. 0. de Landen, de Tarrond»-
sement et à 7 lieues N. N. 0. de Huv.
m
Bornée au N. par la commune de Lins-
meau (Brabant méridional) et par celle dr
Raccourt, à TE. par Lincent, et au S. et a
rO. par Orp-le-Grand (Brabant méri-
dional. )
hydrographie : La petite Geete baigne
le territoire , et donne le mouvement à 1
moulin à farine et 1 moulin à battre le
chanvre.
SOL : Inégal , de nature argilo-sahlon-
neuse et rocailleuse. G)uche végétale de 5
à 10 ponces d'épaisseur.
▲CRicuLTuas. : On récolte froment.
seigle, ardîne, orge, oolxa, chanvre et
trèfle j peu de fourrages ; pois , fères , bari-
cots, carottes et pommes de terre; pom-
mes, poires, prîmes et cerises; bois taillis
peuplés de chênes , bouleaux , ormes
charmes et coudriers. — Assolement
triennal ; jachères. — Élèves de chevaux ,
bétes à cornes , moutons et porcs ; poules ,
dindons, oies, canards; un assez grand
nombre de lièvres, perdrix et caiUes. —
Laine, beurre , fromage.
popcLATioM : 145 hommes , 143 fem-
mes ; total : 288 babïtans.
HABITATIONS : La plupart construitcs eu
pierre ou briques , et couvertes en chaume;
agglomérées. — 1 école primaire. ,
coMMXKCE ET IMDUSTBIK : Tissagc de
toiles de chanvre et de coton. — 1 moulin
à farine et 1 moulin à battre le chanvre ,
mus par eau.
xouTxs ST CHEMINS : 7 cbcmins vici-
naux impraticables en hiver. — 1 pont de
briques sur la petite Geete.
PENNINGS-HUYS, dépendance de la
commune de Moresnet.
PEPINSÀRT, dépendance de la com-
mune de Mous.
PEPINSTER (pontoe), dépendance
de la commune de G>messe.
PEPINSTER, dépendance de la com-
mune de Theux.
PEROUX , dépendance de la commune
de Grace-Montegnée,
PERRIERE, royez Al'Perire.
PERWEZ ( BuissEAV ns ) , il prend sa
source dans le bois de Bertrand-Fontaine,
et alimente 1 batterie de chanvre et 1 mou-
lin à huile.
PERT. Voyez Arbhe-Saint-Micbel.
PETIT-BOIS , dépendance de la com-
mune de Clavière.
PETIT-BOIS , dépendance de la com-
mune de Tyhange.
PETITE -VAUX, dépendance de la
commune de Nandrin.
PETITES-BRUYÈRES, dépendance de
la commune deChénée.
PETIT.FAWEUX , dépendance de U
commune de Queue-du-Bois.
PLA
175
PETIT-FOND, dépendance de la com-
mune d^Outrelouxhe.
PETIT-HORRE on XHORRÉ , dépen-
dance de la commune de Battice.
PETIT-MONT , dépendance de la com-
mune de Seraing.
PETIT-WARET, dépendance de la
commune de Landen.
PETOUMONT , dépendance de la com-
mune de Cheratte.
PEY ILLE , dépendance de la commune
de Grivegnée.
PICHEROTTE (la), dépendance delà
commune de Daelhem.
PICHEROTTE , dépendance de la com-
mune de Stoumont.
PIEDVACHE , dépendance de k com-
mune d'Ensival.
PIERPONT , dépendance de la com-
mune de Marchin.
PIERRE ( Saint), dépendance de la
ville de Huy.
PIERRE (Saint), dépendance de la
commune de Glons.
PIERRESSE, dépendance de la com-
mune de Goé.
PIERREUX, dépendance de la com-
mune de Glermont.
PIERREUX. Foyez Nbblon.
PIETRESSES (les), dépendance de la
commune de Jupille.
PIROMBOEUF, dépendance delacom-
mune d'Ayiraille.
PIRONBOEUF , dépendance de la com-
mune de Harzé.
PIRON-CHENEUX, dépendance de la
.commune de Jalhay.
PISSEROULE, dépendance de la com-
mune de Dison.
PITET , dépendance de la commune de
Fallais.
PIXHEUX , dépendance de la commune
de Chevron,
PLAAT, dépendance de la cmnmune
de Moresnet.
PLAATSSEGEL , dépendance de la
commune de Moresnet.
PLAINEYAUX, commune du canton
et 1 lieue 3/4 S. de Seraing, de Tarron-
176
POL
dissement et à 3 lieaes S. de lÀégep
Bornée au N. par Bonoelles , à TE. par
Esneuz , aa S. et aa S. 0. par Rotheax-
Rimière , et à TO. par la Neaville.
Ses dépendances sont : Grand-Zoe,
Martin, Neuprez, Rosier et Strivay.
popuLA^TiON : 588 habitans.
PLÂITEUX, dépendance de la corn*
mone de Trembleur.
PLANCK , dépendance de la commune
de Fouron-Saint-Martin.
PLATTE-HAIE. royez AlTlittb-
Hate.
PLATTE-WEIDE , dépendance de la
commune de Welkenraedt.
PLAYE, dépendance de la commune
de Loureignes.
PLAYE, dépendance de la commune
de Sprimont.
PLEN AY , dépendance de la commune
du Mortrouz.
PLENESSE (la), dépendance de la
commune de Thimister.
PLENESSE , dépendance de la com-
mune de Gbamenx.
POLENHEID, dépendance de la com-
mune de Theux.
POL LEUR , commune du canton et à
1 lieue 1/2 N. deSpa, deTarrondissement
rt à 1 lieue 1/2 S. de Verviers.
Ses dépendances sont : Cfainrn , Ëwaré-
▼ille, Fays, Jehanster, Mangonbrouz ,
Sarpai et Thier-de-PoUeur.
HYDROGRAPHIE : Cette communc est ar-
rosée par la Hoëgne, qui alimente plu-
sieurs usines importantes.
SOL : Surface inégale , entrecoupée de
collines. Le chef-lien est situé dans une
▼allée profonde. Terrain argileux, schis-
teux et siliceux. On troure dans cette lo-
calité du poudingue quartzeux , du quartt
schisteux, de la chaux carbônatée ooliti-
que et des madrépores pétrifiés. '
AGRICULTURE : Ou y récoltc des céréales ,
du fourrage pour la consommation et
beaucoup de pommes de terre. Les prin-
cipales essences de bois sont le chêne et le
hêtre. Les travaux agricoles se font avec des
chevaux et des bcsufs ; 11 fermes. — Ëlè-
POR
ves de bœufs , de vaches , demootoiiâet de
porcs : une partie du bétafl est lirrée stn
commerce. Lièvres, lapins et perdrix;
éducation des abeîQes; ^dqnes loups et
sangliers en hiver. La Hoëgne nourrît
beaucoup de truites. — Laine, miel , cire.
popuLATioH : 723 hommes, 676 fem-
mes; total : 1,399 habitans.
HABiTATtovs : 105 habitations rurales,
11 fermes , 18 cabanes et 73 maisons par-
ticulières : elles sont construites en pierre,
en bois et argile, couvertes en <jiaume
et disséminées. — Il ya 1 église, 1 cha-
pelle, 1 maison commune et 2 école?
primaires. On remarque à Pollen/ on chk-
teau d'une vaste ordonnance : il appartient
à M™* de Simonnis. Arrosées par les coa-
rans d'eau échappés de monticules dont
les pentes offirent une riche v^tation.
les dépendances de ce château présenteat
une grande variété de sites et deproductioos
auxquels le luxe des arts ajoute enoorp nu
nouveau charme.
COMMERCE £T INDUSTRIE : 2 foulerîes
de draps , 1 fabrique de draps qui occupe
80 ouvriers , 1 filature de laine et 1 mou-
lin à blé mus par Teau de la Ho^ne. —
Garrièi^ de meules et de pierres à aiguiser
très - estimées. — Plusieurs fours à
chaux.
ROUTES ET CHEMINS : La chaussée de
Theux à Yerviers passe au N. 0. de la
commune. Les chemins vicinaux sont
praticables en toute saison.
HISTOIRE : L'origine de ce village re-
monte à une époque reculée. Jadis trè^
florissant , les députés communaux de U
province s'y assemblaient ordinairement.
C'est à Polleur que Gharles-le-Hardi vint
camper en 1468 , pour saccager tonte h
contrée. Polleur était connu ancîennemnit
par une fête burlesque qu*on y célâ>rut
annuellement.
POLLEUR ( MOULIN de), dépendaci^
de la commune de Polleur.
POLLEUR ( PONT DE ) , dépendance df
la commune de Sart.
PONDENVAUX ou PONT-ES-VAUÎ,
dépendance de la commune de Fraipont.
POU
PONTHIER , dépendance de la com-
mune d'Amay.
PONTISSE ou PONTIS, dépendance
de la commnne de Herstal.
PONTON , dépendance de la commune
-de Tihange.
PONTOZ , dépendance de la commune
de Clavière.
POONSART , dépendance de la com-
mune Nessonvauz.
POPÉE ( SAINT ) , dépendance de la
commune d'Amay.
PORTE-DE-FER, dépendance de la
commune do la Reid.
PORWARD, dépendance de la com-
mune de Battice.
POTALLES (les) , dépendance de la
commune de Yinalmont.
POUCET, commune ,du canton et à
1 lieue 1/2 N. d'Ayennes, de Fairondisse-
ment et à 5 lieues N. N. 0. de Huy.
Bornée au N. par les communes de
Bertrée et Trognée, à TE. par le Tillage
d^ALolens, au S. par celui de Blehen, et
à rO. par Hannut.
SOL : Ce territoire est généralement
plat ; le terrain est argilo-sablonneuz et
très-fertile.
agiucultttbe' : On récolte froment , sei-
gle , orge, avoine , colza , navette et chan-
rre ; beaucoup de trèfle et de féveroles ;
pommes de terre , carottes et betteraves ;
pommes , poires et cerises en assez grande
quantité. — On élève cbevaux , bétes à
cornes, moutons et porcs; quelques din-
dons ; très-peu d'abeilles. Lièvres, lapins,
perdrix et cailles en petit nombre. —
Laine , beurre et fromage.
POPULATION : bommes , 114 ; femmes ,
137 ; total : 251 babitans.
HABITATIONS : Toutcs Ics maisous sont
construites en briques 5 la plupart couvertes
en cbaume ; la commnne est agglomérée.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agriculture
et la tisseranderie. Les cultivateurs ven-
dent leurs denrées aux blatiers.
ROUTES ET CHEMINS : Aucunc grande
route. Les chemins vicinaux sont très-
mauvais en hiver.
PRA
177
POUHON , ruisseau qui arrose la com-
mune de Ferrières.
POUHON , dépendance de la commune
d'Ernonheid.
POUILLON-FOURNE AU, dépendance
de la commune de Theax.
POULSEUR , dépendance de la com-
mune de Hody.
POUSSET , commune du canton et à
1 lieue E. de Waremme , de l'arrondisse-
ment et i 6 lieues 0. N. O. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Ho-
deige, à TE. par oeUes de Lamine et Re-
miconrt, au S. par Borenistier, à TO.
par Bleret , et au N. 0. par Lantremange.
SOL : Plat i terrain argileux.
AGRICULTURE : On récolte froment,
seigle , avoine ; fourrages à peine suffi sans
pour la consommation ; pommes de terre
et carottes ; quelques pommiers et poiriers;
peu de bois , le peuplier est Tessence qui
domine. Jachères; 7 fermes — Elèves
de chevaux , bétes à cornes et porcs ; un -
plus grand nombre de moutons. — Laine,
beurre ^ fromage.
population: Hommes, 289; femmes,
292 ; total : 581 habitans.
HABITATIONS : 65 habitations rcprales , ^
30 éabanes et 7 fermes; construites en
briques et en bois ; deux sont courertes en
ardoises , et les autres en tuiles. — 1 église
et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 1 mOuliu à
farine mû par le vent, et 1 tisseranderie.
ROUTES ET CHEMINS : L'auciemie chaus-
sée romaine passe à TO. de la commune.
On y compte 10 chemins vicinaux impra-
ticables en hiver et dans les temps plu-
vieux.
POUXHON -D*EN - BAS , dépendance
de la commune de Harzé.
POUXHON-FEN-HAUT , dépendance
de la commune de Harzé.
PUYON-SART , dépendance de la com-
mune de Forêt.
PR ALLE , dépendance de la commune
de MarnefFe.
PR AYON , dépendance de la commune
de Forêt.
23
178 QUV
PRÉ ALLE (hauts et bassb)» dépen-
dance de la commune de Hental.
PRÉ-GAST AR , dépendance de la oom-
mnne de Fosm.
PREFACHAT, dépendance de la Tflle
deSpa.
PREGAT , dépendance de la oommone
de Cheratte.
PREIXflE, dépendance de la commune
d^Hermalle.
PRÉ-LE-LOUP , ruisseau qui prend sa
M)urce au hameau de Pansery ; il traverse
la commune de Micheroux du S. au
Nord.
PREMARET^ dépendance de la com-
mune de la Reid.
PREHASSIN, dépendance de la com-
mune de Basse-Bodenz.
PRESSEUX, dépendance de la com-
mune de Sprimont.
QUS
PREZ , dépendance de la eommnne de
Hermalle-80us-*Huy.
PRIESYILLE, dépendance de la com
mune de Sert.
PRIES-VOTES , dépoadance de la oom
mune de Wandre.
PRISE (la), dépendance delà com-
mune de BoUand.
PRIYOT, dépendance de la eonmrane
de Ghameu.
PROFONDAL , dépendance de la com-
mune de Flémalle ((irànde).
PROYEDROUl, dépendance de la
commune de Liemeux.
PUGELLES (ïM nois), dépendance
de la commune de Rolland.
PUITS-EN-MELYELLE ou HIYIL-
LE , dépend, de la commune de JenMppc.
PURGATOIRE, dépendance de la com-
mune de Wegnex.
(^UARRAY, dépendance de la com-
mune de Thimister.
(^UARREUX, dépendance de la com-
mune de Stoumont.
QUARREUX, dépendance de la com-
mune d'AywaiUe.
QUARREUX, ruisseau qui sépare la
commune de Thimister de celle de Gler-
mont.
QUARREUX, dépendance de la com-
mune de la Reid.
QUARTIER, dépendance de la com-
mune de Henri-Ghapelle.
QUATRE-RUELLES, dépendance de
la commune de Jemeppe.
QUEUE-DUBOIS , commune du can-
ton et à 1/2 lieue N. de Fléron, de Tarron-
dissement et à 2 lieues E. de Liège.
Ses dépendances sont : Bouhy, Fréhisse,
Grandes-Fosses, Monlin-sous-FIéron, Pa-
pillar-et-Moulin , Petit-Faweuz, Waoury.
HYDROGRAPHIE : Gette comuiunc est ar*
rosée par le ruisseau de Fléron , qoi active
1 foulerie et 1 moulin à farine.
SOL : Le centre de la commune fi»rme
un plateau élevé qui se rattache, d*nn côté,
aux territoires de Paifondraûx et Retinne,
et de l'autre, à celui de Bellaire; la partie
du S. est entrecoupée de coteaux à pentes
rapides. Terrain argileux, graveleax; sur
fond sablonneux on pierreux , renfermant
de la houille et du quarts pyromaqne.
AGRicuLTUEE : Los productions consis-
tent principalement en épeantre et en
avoine j on récolte aussi du seigle , de Forge ,
du foin et des légumes. La partie centrale
de la commune o£Ere de beaux pâturages.
Les vergers sont peuplés de pommiers,
poiriers , pruniers et cerisiers; les poirien
forment l'espèce dominante. Les gelées tar-
dives et Impétuosité des vents naisent
beaucoup à la culture des arbres iraitkfs.
n y a un bouquet de bois de futaie, plantéde
charmes et de chênes rabougris ; quelques
RAH
179
maavus bois taillis. — ÉUres de* bétes à
cornes et de porcs.
FOPULATioK : 942 habitons.
BABiTAtioKs : 1 éoolo primaire.
coMMEiicB XT iMDVSTBis : L'agricultore.
Exploitation des houillères. — 1 nioolin
à farine et 1 foolerie mds par eaa.
aooTss XT CHXMiNS : La chaussée qui
conduit de Liège à Aix-la-Chapelle tra-
verse la commune.
QUEUE-DU-BOIS, dépendance de la
commune de la Reid.
QUINGAHPOIS, dépendance de la com-
mune d'Angleur.
QUING AMPOIS , ruisseau qui arrose la
commune d*Angleur.
QUISIMODE, dépendance de la com-
mune d*Aaiay.
R ABOSEE 9 dépendance de la commune
de Wandre.
RACCOURT (RAETSHOVEN), com-
mune du canton et à 1 lieue S. 0. de
Landen, deFarrondissementet à 7 lieues 1/2
N. N. 0 de Huy.
Bornée au N. par Neerwinden et Oyer-
winden , à TE. par Landen et Warnant ,
au S. par Pellaine et Lincent, et à FO.
par Linsmeau ( Brabant méridional ).
SOL : Cette commune est située sur le
beau plateau qui est côtoyé par la rive
droite de la Geete. Le terrain , argileux,
sablonneux, est très-fertile. Couche végé-
tale de 7 à 10 pouces de profondeur.
AomicuLTUXs : On récolte du froment,
du seigle , de Favoine , de Forge, du chan-
vre , des colzas; fourrages pour la consom-
mation; légumes et fruits de toute espèce;
peu de bois. — Chevaux, bétes à cornes,
montons, porcs; peu de volaille; un petit
nombre de ruches. Dans les années sèches,
le gibier est assez abondant , surtout les
lièvres , les perdrix , les cailles et les
alouettes. — Laine, beurre et fromage.
poroLATiON : 311 hommes, 344 fem-
mes; total 1 655 habitans.
HABITATIONS '. Lcs maisous sont presque
toutes bâties en briques et couvertes en
pannes. — 11 y a 1 église et 1 école pri-
maire dont le local est nouvellement con-
struit.
COMMXBCE ET niDusTRiB : Quclqucs bri-
queteries ; commerce en productions du sol .
BOVTsr ET CHEMINS : La route projetée
de Huy a Tiriemont d6it passer sur les
confins du territoire. Chemins vicinaifx
assez difficiles en hiver.
RAFHAI , dépendance de la commune
de Xhendelesse.
• RAFHAI , dépendance de la commune
d'Obie.
R AFH AT 9 dépendance de la commune
d^Ayeneux.
RAHIER, commune du canton et à
3 lieues 0. de Stavelot, de Farrondisse-
ment et à 11 lieues E. S. £. de Huy.
Elle est bornée au N. par la commune de
Lorcé, à FE. par celle do la Gleize, au S.
par Basse-Bodeux et Bras, et k FO. par
Chevron.
Ses dépendances sont : FroidTille, Meu-
ville et Xhierfomont.
HTDBOOBAPHix : Cette commune est ar-
rosée an N. par FAmblève, et an S. par
la Lienne. Les ruisseaux d'Oneux, de Lai-
dry, du Hlrnay et de la Fontaine servent
aussi à Firrigation des prés.
SOL : Elevé, entrecoupé de collines;
terrain argileux, schisteux, marécageux.
L» couche végétale a 5 Â 8 pouces de pro-
fondeur. Le territoire est en grande partie
couvert de bruyères. On y exploite de la
tourbe.
180
RAM
- AGRICULTURE ': On cultiTe principale-
ment le seigle et 1 avoine. Les fourrages
ne sont pas abondans ; pommes de terre ;
peu de légumes et de fruits. Bois taillis
plantés de chênes , Lêtres et bouleaux en
majeure partie. On les coupe de 12 à 18
ans*. — Beaucoup de jfichères j on se sert
de bœufs pour les travaux agricoles ; 2 fer-
mes. — Élèves de bétes à cornes , de mou-
■
tons et de porcs ; un petit nombre de chèvres;
quelques ruches d'un faible rapport. —
Laine, beurre, miel et cire en petite quan-
tité.
POPULATION : 278 hommes, 217 fem-
mes; total : 495 habitans.
HABITATIONS : 95 habitations rurales et
2 fermes : elles sont construites en pierre ,
en bois et argile, couvertes en ardoises;
très -disséminées. On y voit encore les
restes d un vieux château , entouré d'eau.
— 1 église, 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculturc.
— 1, moulin à farine mû par eau. — Ex-
traction de la tourbe pour le chauffage.
ROUTES ET CHEMINS : Aucune grande
route n'aboutit à cette commune. On y
compte plusieurs chemins vicinaux dont le
principal conduit à Stavelot.
RÀIDËUX , dépendance de la commune
de Comblain-au-Pont.
R AMONFOSSE , dépendance de la com-
mune de Theux.
RALEN ou RALAND, dépendance de
la commune de Fonron-Saint-Pierre.
RALLIER , dépendance de la commune
de Hollogne-aux-Pierres.
RALONS ART , dépendance de la com-
mune de Marchin.
RAMELOT , commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. 0. de Nandrin, de Farron-
dissement et à 2 lieues 1/2 E. S. E. de
Huy. •
HYDROGRAPHIE : 4 petits étaugs alimen-
tés par les eaux pluviales.
SOL : La commune de Ramelot est beau-
coup plus élevée que le reste du territoire.
Le sol , généralement peu fertile , se com-
pose de terrains argileux, sablonneux et
rocailleux , reposant sur roche calcaire ou
RAM
sur. terre glaise. La couche végétale a a
que 3 à 5 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récolte épeautre,,
seigle, orge, aroine; fourrages pour la
consommation ; pommes de terre; carottes ,
betteraves ; peu de fruits , pommes et poires
seulement. Plantes médicinales : camo-
mille, althée, patience, mauve, etc. —
58 bonniers de bois taillis, qu'on exploite
de 12 à 15 ans , pour bois de chaufi&ige et
charbons ; il y a peu de hante futaie. —
Elères de quelques chevaux , bétes à oomes ,
porcs , un plus grand nombre de montons;
volaille; quelques ruches; beaucoap de
lièvres et de perdrix, ainsi qu^un très-
grand nombre d oiseaux de passage, tek
que pluviers , vanneaux , cailles , bécasses ,
grives et alouettes. — Beurre et fromage
pour la consommation ; environ 600 livres
de laine sont livrées annuellement au
commerce.
POPULATION : 82 hommes, 73 famnes;
total : 155 habitans.
HABITATIONS : Les nudsons «ont tontes
bâties en moellons avec toiture en paille;
elles sont disséminées. Il y a 1 église et
1 petit château. La commnne n'a pas
d'école primaire, les en&ns fi-équentent
celle de Modave.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agTÎCul-
ture.
RC^TES BT CHEMINS : Lcs loutes de
Marche a Liège et d'Havelange sur la
même ville , passent , l'une à l'E. et lantre
à l'O. de la commune. Les chemins vici-
naux sont très-maurais en hiTcr.
ANTIQUITÉS : On remarque, à Ramelot*
les restiges d'une ancienne- yoie romaine,
qui conduisait de Luxembourg & Hny , et
une tombelle de la hauteur de 15 mètres ,
qui a été élevée , dit-on , par les Romains.
RAMET-TYOT, commune dn canton
et à 1 lieue 1/2 S. 0. de Scraing, de Far-
rondissement et à 3 lieues S. 0. de Liège.
' Ses dépendances sont : Champ-de-Bore,
Champs ou Chant -des -Oiseaux, Liery,
Ramionlle , Sart-le-Diable , Villenoonr et
Tvot.
HYDROGRAPHIE : Elle est afTOséo par la
REC
M ease , et par les roisseaax de YiUenoour
et dTvot.
60L : Le terroir est situé dans une vallée
sur la rire droite de la Meuse. Terrain
argileux , mêlé de gravier. On y trouve de
Talumine sulfatée et de Targile plastique.
AGRicuLTiTBE : On récolte seigle , épeau-
tre, avoine, foin, légumes et fruits. Bois
taillis , essence mêlée de chênes , charmes
et houleanx.
POPULATION : 1,287 habitans.
HABITATIONS : 1 église et 1 école pri-
maire.
COMMERCK ET INDU8TBIE : L^aglicillture.
— 2 moulins à farine mus par eau.
BOUTES ET CHEMINS : La commune est
traversée par la grande route de Liège
à Givet.
RAMIOULLE , dépendance de la com-
mune de Ramet-Yvot.
RAMKIN , dépendance de la commune
de Lens-sur-Geer.
RANSY (haute et basse) , dépendance
de la commune de Vaux-sous-Chèvremont.
RANSY, ruisseau qui arrose la com-
mune de Yaux-sous-Gièvremont et va se
perdre à Mons dans la Yesdre.
RANYARY ou RAYARY, dépendance
de la commune de Fraipont.
RAPION (pebme), dépendance de la
commune de Tavier.
RAUSA, dépendance de la commune
d'Amay.
RAYE, dépendance de la commune
d'Ënsival.
RECHAIN (gband), coaunune du can-
ton , de larrondissement et à 1 lieue 1/2
N. 0. de Yerviers.
Bornée au N. par Petit-Rechain , à YE,
par Dison, an S. par Lamhermont et
^egnei, et à TO. par Soiron et Xhende-
lessc.
Ses dépendances sont: Stockis, Forboe
et Tréfaomont.
BTDBooBAPHiE : Lc territoire est arrosé
par deux petits ruisseaux qui y prennent
leur source. On compte trois étangs au
chef- lieu et un autre au hameau de
Stockis.
REC
181
SOL : Plat , coupé par deux collines ; ter-
rain argDeuj , sahlonneux et marécageux ,
contenant du calcaire en exploitation dans
deux carrières ; dans les bassins formés par
le calcaire , la terre à foulon disposée en
petites couches, est d'un jaune verdâtre
mêlé deparcelles d'une couleur plus foncée.
On fait grand usage de cette terre dans les
fouleries de Yerviers et des environs. La
profondeur de la couche végétale varie de
8 à 12 pouces.
AGBicuLTUBE *. La oommunc ne possède
que très-peu de terres labourables ; les prin-
cipales récoltes consistent en épeautre et
avoine , moins de seigle et d'orge ; four-
rages pour la consommation ; pommes de
terre, carottes, betteraves; pommes et
poires en petite quantité j quelques bois
taillis. — Chevaux, bétes à cornes, porcs ,
moutons; un petit nombre de ruches;
très-peu de gibier. — Beurre et fromage ;
un peu de miel et de cire.
POPULATION : Hommes 551 , femmes 524;
total : 1,075 habitans.
HABITATIONS : 188 maisous dont une
partie est construite en briques, avec toi-
ture en, ardoises ; les autres, en bois ou ar-
gile, sont couvertes en chaume. — 1 église,
1 maison communale et 1 école primaire.
COMMEBCX ET INDUSTBIE : La labricB-
tion des draps occupe un grand nombre de
bras dans cette commune : outre 8 fabri-
ques dont 4 ont pour moteurs des machines
à vapeur, on y compte encore 56 métiers
à tisser le drap ; les produits , pour la plu-
part, appartiennent aux fabricans des com-
munes voisines. Il y a aussi un moulin
à foulon mû par la vapeur. Extraction du
calcaire , que Ton y calcine dans deux four-
neaux; 1 briqueterie. Il s'y tient une foire
d'un jour à la Saint-Pierre.
BOUTES ET CHEMINS *. Aucune routc ne
traverse la commune. — 30 chemins vici-
naux impraticables en hiver.
B.ËGHAIN (petit) , commune du can-
ton et à 1 lieue 1/2 0. de Limbofirg , de
l'arrondissement et à 1 lieue N. 0. de Yer-
viers.
Bornée au N. par la commune de Bat-
182
REC
tice, à TE. par ceUe de Dison, au S. par
les territoires de Hodimont et Lamber-
mont , et À rO. par Graad-Rechaîii.
Ses dépendances sont : Entre-les-deuz-
Recbains, Gellée, Hosqaet, les Waides
et Thier-d'Hodimont.
HTDBQOBiFHiB : Le territoire de cette
commune est arrosé par deux ruisseaux,
dont Tnn , nommé ruisseau des IVaideSy
alimente plusieurs draperies et teinture-
ries ; et Vautre , connu s^us le nom de la
Balaine, sert à Tirrigation des prés.
soii : Aspect varié , entrecoupé de col-
lines, principalement sur la limite des
communes de Lambermont , Dison et
Battice. Terrain argilo-sa)>lonneux et sili-
ceux. On trouve dans cette localité de la
terre à foulon (argile smectique).
AGEicuLTURE : On récoltc très-peu de
grains ; quelques légumes et fruits ; beau-
coup de foin. — Elèves de bètes à cornes ,
de moutons et de porcs. — Beurre et
fromage.
POPULATION : 845 hommes, 731 femmes;
total : 1,574 Labttans.
flABiTATidNS : 236 maisons construites
en pierre et en briques , couvertes en
chaume; agglomérées daps le chef-lieu
seulement. — Il y a 1 école primaire, et
1 beau château de construction mo-
derne.
coMMEBCB £T iifDusTBiE { La fabrication
, des draps occupe plus des 5/4 de la popu-
lation de cette commune. Il y a 38 petites
fabriques de draps qui emploient 150 mé-
tiers à tisser, 21 teintureries , et 1 bras-
serie. Extraction de grès à paver, de
sable pour Fentretien des grandes routes ,
et de la pierre calcaire, quon y calcine
dans trois fourneaux.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Aix-la-Chapelle traverse la
commune du N. i TE. — 27 chemins vici-
naux qui communiquent avec Battice,
Hodimont,. Lambermont, Grand-Rechain
et plusieurs autres communes: ils sont
praticables en toute saison.
RECHAMS (entre deux) , dépendance
de la commune du Petit-Recbain.
REFAT ou REFAZ, dépeadaace de la
ville de Stavelot.
RËGEON , dépendance de Reppe, com-
mune de Couthuin.
REGNIÈRE ov RENIÈRE, dépendance
de la commune de Werbomont. -
REHARMONT, dépendance de la com
mune de Liemeux.
REID ( LA ) , commune du cantoa et a
1 lieue 1/2 0. de Spa, de ramodîsse-
ment et à 3 lieues 1/2 S. 0. de Yerviers.
Ses dépendances sont : Banogard, Beccu.
Bebsit, Belva ou Bellevax, Bois-Fléron .
Bois-Georges, Bois-Renard , Bonrame, Car
rières-sur-les-ComUes , les Cours, Cntoik
(terre de), Desgnex, EUeoore, Fange-
If arou, Fraineux, Grosthier, Futvoie.
Hautregard, Haut-Marais, Haflay, He»-
troumont, Jehoster, Laid-Pres , HalpenMle,
Maison - Hautregard , Maison - Sauvage ,
• Marteau , Masta-Prémaret , Queue-du-Bot^,
Sacé, Sedoz, Quarreux, Sur-le-Tbier ,
Vert-Buisson, Vert-Fontaine, Vicux-Pm
et Winanplanche.
BVDR06RAPHIB : Lo Wayaî longe la
commune à TE., et TAmblèveau S. G. Un
grand nombre A^affluens de ces deux rivières
arrosent le territoire.
SOL : Surface inégale, entrecoupée ifi
collines. Terrain argileux, schisteux et
calcaire, ayant 5 à 7 pouces de ooocbe
végétale. On y trouve aussi quelques ter-
rains tourbeux.
agriculturb : Les productions ood&îs-
tent en épeautre, avoine, seigle, foio.
trèfle, fouri^ages et fruits. Les boîs taillis
sont peuplés de chênes, de hêtres, àt
charmes et de coudriers; on les coupe à
15 ans. Ils fournissent du bois de construc-
tion et de chaufEage.
population : 1,773 habitans.
habitations : 1 école primaire et 1 cha-
pelle.
COMMERCE et INDUSTRIE : ExtractioD du
calcaire à bâtir et chaux, quW y calcioe
dans plusieurs fourneaux. Quelques halù-
tans s^occupent du filage de la laine pour
les fabriques de Verriers et d'Ensiral. —
Un moulin à farine , sur TAmblève.
mBM
REIMfiRSBAL, dépendanoedela com-
mune de HomBoarg.
REMICOURT, commune du cantoa et
à 1 lieae 1/2 £. S. E. de Waremme, da
rarrondissement et à 41ieaes 1/20. N. 0.
de Liège.
Bornée aa N. par Lamine, au N. £. par
Momale, à TE. par NoviUeet JenefiFe, aa
S. par Limont , et À l'O. par Poasset.
HTDBOGiupHiE : Cette commone est arro-
sée da S. an N. par TTeme, ruisseau dont
les inondations sont nuisibles ans pro-
priétés riveraines.
SOL : Surface inégale, entrecoupée de
collines. Terrain argilo-sablonnenx.
AGRICULTURE : Lcs récoltes consistent
en froment, seigle, avoine, fourrages;
carottes, pommes de terre; pommes , poires,
et prunes. Un petit bois planté de peu-
pliers, aunes et saules. — On élève des
cheTanz, des bétes à cornes, des moutons
et des porcs. Volaille, — Laine, beurre,
fromage.
popuLATtoK : 545 habitans,
HABITATIONS : 7 fonues , 29 habitations
rurales, 10 cabanes , construites partie en
briqnes ou pierre , partie en argile , avec
toiture en pannes ou en chaume ; agglomé-
rées.
toMMSRCx XT iNDusTRis : 1 moulin
à huile mû t>ar eau; 2 brasseries.
R0UTS8 BT CHEMINS : 10 chemîns vici-
naux impraticables pendant Thiver et dans
les temps pluvieux. — Un pont en briques
sur llfeme.
REMONT, dépend, de lacomm. d*Amay*
REMOUGHÂHPS, dépendance de la
commune d'Aywaille.
REMT (saint) , commune du canton et
à 1 lieue S. 0. de Daelhem , de Tarrondis-
sement et à 3 lieues N. £. de Liège.
Bornée au N . par la commune de Feneur,
à TE. par celle de Trembleur, au S. par le
territoire de Housse, et à TO. par celui
d'Argenteau.
Ses d^ndances sont : Bois-de-Leval ,
BouhouiUe, Kokaihaye-Bouhonille, La-
Supexhe, Levai, et Voye-dn-pont-de<-
Kokaihaye.
RBN 183
a
BTDROORAraiB : Gc territoire est arrosé
par le ruisseau de BoUand , qui active un
moulin à farine , et sert à l'irrigation des
prés.
SOL : La surface de ce territoire ofl&e
quelques pentes assez rapides. Le terrain ,
de nature argileuse et siliceuse, a 10 à
15 pouces de couche végétale.
AGRICULTURE : Les productious consis-
tent en froment, seigle, orge, avoine,
épeautre, féveroles, trèfle; pommes de
terre , légumes et fruits. Les prés arrosés
par le ruisseau de Rolland produisent un
foin abondant et de bonne qualité. On
trouve dans la commune quelques mauvais
bois taillis, essence de chêne , charmille et
bouleau. — Chevaux , bétes à cornes , mou-
tons.
POPULATION : 848 habitans.
BARiTATiONS : 178 maisous très-dissémi-
nées , la plupart construites en briques et
couvertes en chaume.
COMMERCE ET iNDusTKx : 5 forges pour
la platinerie , 1 moulin à blé et 1 brasserie.
— Extraction de la houille.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Maestricht passe à 1 lieue de la
commune. — 10 chemins vicinaux tria-
manvais en hiver.
RENACK ou ROGNAG (haute et
RASSx), dépendance de la commune de
Flémalle (Grande) .
RENAL, dépendance de la commune
d'Ouffet.
RENALDE , dépendance de la commune
de Graoe-Montegnée.
RENARDMONT, dépendance de la com-
mune de Stavelot.
RENASTIENNE , dépendance de la
commune de Hody.
RENENBOIS , dépendance de la com-
mune de Battice.
RENENBOIS , dépendance de la corn»
mune de Xhendelesse.
RENGISART, dépendance de la com-
mune de Horion-Hozémont*
RENNE, dépendance de la commune
de Hamoîr. *
RENOMPBEZ ov RENOUPRE , dé-
184
R£T
pendance de la oommune de Chameoz.
RENORY, rnissean qni arrose la com-
mune d'Anglear, trarerse celle d^Ougrée
da S. au N. , et va se jeter dans la Mense.
RENOZ , ruisseau qui prend sa source
dans la commune de MamefFe, et ya se
perdre dans le Burdinal.
REPPE , villag^e dépendant de la com-
mune de Couthuin-Reppe , du canton et à
1 lieue 1/2 S. S. £. de Héron, de Tarron-
dissement et à 1 lieue 3/4 0. S. 0. deHuy.
Bornée au N. par la commune de G>u-
thuin, à r£. par celle de Bas-Oha, au S.
par la Meuse , et à TO. par Seilles.
Il a pour dépendances : Bourrée, Géront,
Regeon et Wanheriye.
HYDROGRAPHIE : La Mcuse, qui longe
son territoire au S., inonde très-souvent
les prés situés sur ses bords.
SOL : Ce territoire, situé dans le bassin
de la rire gauche de la Meuse, offre une
surface très-plane, excepté yers TO. où'
s'élère un coteau boisé qui se prolonge sur
tonte la longueur du bassin, jnsquaux
limites des communes de Seilles et de Bas-
Ofaa, Les meilleures terres sont formées
d'allurion, sur fond argileux; les autres
sont argileuses, schisteuses et siliceuses,
sur fond de même nature. La couche végé-
tale varie de 6 à 14 pouces de profondeur.
agriculture: Les productions consis-
tent en céréales , foin de bonne qualité ,
légumes et fruits. Bois taillis mêlés de
baliveaux , essence de x^éne , bouleau ,
charme, hêtre et aunej on les coupe de
16 à 18 ans. — Assolement triennal j ja-
chères. — Peu de bétail.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^Rgriculture
et Texploitation des bois. — 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : 8 chcmius vici-
naux très-mauvais en hiver.
REPPE , dépendance de la commune de
Seilles.
RETINNE , commune du canton et à
1/4 de lieue de Fléron, de l'arrondissement
et à 2 lieues E. de Liège.
Ses dépendances sont : Liery, Sorfossé
et Trois-Chénes.
SOL : Le centre de la commune forme
mic
un plateau indiné à TE. et à FO. ; terruii
argOo-sablonneuz, sur fond pierreox.
AGRICULTURE r Ou récoltc des céréales,
des légumes et des fruits.
POPULATION : 515'habitaiis.
coBOfERCE ET INDUSTRIE : Il se tient
toutes les semaines, au hameau deSarfiossé,
un marché au beurre très-renommé. —
Foire le 2 mai.
RETINNE , dépendance de la commune
d^Aymeux.
REWE-BES-MOULINS, ruisseau.
RHÉES, dépendance de la commune
de Herstal.
RIGHAUSAULX, dépendance de b
commune de Housse.
RICHELLE, commune du canton et a
1/2 Kene 0. de Daelhem, de rarrondisse-
ment et à 3 lieues 1/2 N. E. de Liège,
j Bornée au N. par Yisé, k FE. par
Feneur, au S. par Saint-Remy, et à TO.
par Argenteaa et la Meuse.
HYDROGRAPHIE : La Mouse baiguc le ter-
ritoire à ro.
SOL : Terroir élevé , sur la rime droite de
laMeuse.Le calcaire anthraeiftre, le schiste
alunifère et le quartz grenu, prédominent
dans la composition de ce terrain, qui rea-
ferme en outre la chaux caibonatée primi-
tive , laminaire , pseudo-morpbîque , k
quartz robané, llialloisite compacte vi-
treuse bleue verdâtre pAle, rerte bronâtrp
et terreuse 3 le fer hydraté massif et pulvé-
rulent, le cuivre pyriteux , massif et irisé,
le cuivre carbonate vert aciculaire radi^ ,
et le cuivre carbonate bleu aciculaire radié j
le zinc sulfuré laminaire.
On a découvert dans le calcaire sop^
rieur un grand nombre de fossiles , tris
que VorihoceratUes striatus (SowerbT\.
le buccinum acutum (Sov.) , la terd^nt"
tula lineata, hastata, identata; le ^-
rijèrglaberf bisulcatus^ oblatuSj rotw^
datas y trigonalis (Sow.); le productus
scoticus, spinulosuSy antiquaius; conoi-
des, henùsphcBncuSy latissimus, Martini,
punctatuSyJimbriaiuSy concinnusy longis-
piniis, personatus, plicatilis, sulcatus
et transversus.
RIV
AGRICULTURE : On récolte froment, sei-
gle, orge, aroine, féveroles, trèfle, foin;
pommes de terre, légames et fruits. Quel-
ques bonqnets de bois taillis sont peuplés
de chênes, bouleaux et peupliers. — Ëlèyes
de chevaux et de bétesà cornes. Il y a
3 troupeaux de moutons.
POPULATION : 489 habitans.
HABITATIONS *. Les maisous sont assez
Bien bâties. On en distingue deux au centre
da village , qui sont construites à la mo-
derne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^agriculturo
et Textraction de la pierre calcaire. Les
femmes se livrent à la fabrication de divers
objets en laine et en coton. — 2 fours à
chaux. — Foire le 26 septembre.
ROUTES ET CHEMINS : 4 chemius vicinaux
assez bien entretenus.
RICHELETTË, dépendance de la com-
mune de Mortier.
RICHEMONT, dépendance de la com-
mune d^Amay.
RIESSONSART, dépendance de la
commune d*01ne.
RI EUX , dépendance de la commune de
Saint-Nicolas.
RIEUX (les), dépendance de la com-
mune de Jcmeppe.
RIHALLE, dépendance de la commune
de Xhoris.
RIMIERE, dépendance de la commune
de Rotheux.
RIOUL , dépendance de la commune de
Huy.
RISDONNEUX , dépendance de la com-
mune d'Esneux.
RIS-DE-MER , dépendance de la com-
mune d^Amay.
RIS-DE-MOSREUX , dépendance de la
commune de Forêt.
RIS-DE-VAUX. Voyez Vaux (ris de).
RIVAGE, dépendance de la commune
de Gunblain-au-Pont.
RIVAGE, dépendance de la commune
d'Antheid.
RIVAGE, dépendance de la ville de
Stavelot.
RÏVAGE-EN-POT. T. Rarge-en-Pot.
ROC
185
RIVE , dépendance de la commune de
Fraipont,
ROANNE , dépendance de la commune
de la Gleixe.
ROANNE, ruisseau qui prend sa source
à Francorchamps et arrose la commune de
la Gleize.
RORERTMONT, dépendance de la com-
mune de Grivegnée.
RORIÈWEZ, dépendance de la com-
mune de Hucorgne.
ROCHELINVAL ( et moulin de ) dé-
pendances de la commune de Wannes.
ROGHEMINIERE , dépendance de la
commune de Ferrières.
ROCHES (sur les) , dépendance de la
commune de Forêt.
ROGHETTE (la), dépendance de la
commune de Chandfontaine.
ROGHETTE, dépendance de la com-
mune de Housse.
ROGHETTE (la). Voyez Larochette.
ROCHETTES ( les ) , dépendance de la
commune d'Amay.
ROGK, dépendance de la commune
d*Anthinne.
ROGOUR, commune du canton et à
2 lieues S. de Glons, de rarrondissement
et à 1 lieue N. N. 0. de Liège.
Roraée au N. par la commune de Voroux-
lez-Liers, à TE. par celle de Vottemme,
Liège et Liers , au S. par Ans-et-Glain ,
et à rO. par Alleur.
Gette commune a pour dépendances la
Rarrière et la Ghaussée.
sol : Plateau de la Hesbaye; terrain
argilo-sablonneux , d'une couche végétale
de 7 à 10 pouces.
AGRICULTURE : Ou récolto froment , sei-
gle, orge, épeautre, avoine, féveroles,
trèfles , foin , pommes de terre et légumes.
Les vergers sont plantés de pommiers , poi-
riers et cerisiers. Peu de bois. — Ghevaux ,
bêtes à cornes et moutons.
POPULATION : 420 habitans.
HABITATIONS : 89 maisons plus ou moins
bien bâties.
COMMERCE ET INDUSTRIE '. Lcs habitans
8 occupent uniquement 'de Tagriculturc.
24
J86
ROL
ROUTES BT CHXMIH8 : La ^nde roatc
de Liège À BroxeUes traverse la commune
dn S. £. au N. 0. — 9 chemins vicinaux
peu praticables en hiver.
HisTOïKK ; En 1746, les Français , sons
les ordres dn maréchal de Saxe, rempor-
tèrent à Rocoar nne victoire complète sur
les Alliés , commandés par le dac Charles
de Lorraine.
ROERBERGERHEID, dépendance de
la commune de Moresnet.
ROGERE ou ROGENÉ , dépendance de
la commune de Jehay.
ROGIVAUX , dépendance de la com-
mune de Herstal.
ROGNAC. Voyez Rbnack.
ROIDE-YALLÉE , dépendance de la
commane de Moha.
ROISEUX y dépendance de la commane
de Vierset.
ROISLEUX, dépendance de la com-
mane de Thimister.
ROISLEUX, dépendance de la com-
mane de Chameux.
ROLOUX , commane du canton et à
1 lieue 1/2 0. de Hollogne-aux-Pierres, de
rarrondissement et à 3 lieues 0. de
Liège.
SOL : Plateau de la Heshaye : le terrain
est argileux et contient en abondance de
la marne.
AcaicuLTUBE : On récolte seigle, iro-
ment, avoine, épeautre, orge, navette,
trèfle, féveroles, vesce et pois. Les four-
rages , quoique asset abondans , sont con-
sommés sur les lieux ; pommes de terre ,
carottes, betteraves, pois et haricots. Une
grande quantité de pommes et de poires se
vendent au marché ; prunes , cerises , noix
pour la consommation. On emploie beau-
coup de marne pour Tamendement des
terres. — Élèves de chevaux , de bétes k
cornes , de moutons et de porcs \ volaille;
très-peu d'abeilles. Lièvres , lapins , per-
drix, caiUes. — Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 251 habitans.
HABITATIONS : La plupart des maisons
sont construites en bois et argile, avec
toiture en chaume , très-peu en pannes \
ROM
quelques-unes en pierre , en Briques \ dis-
séminées.
COMMERCE ET iKDUSTRix *. L'afTtcaltnre
seulement. v
EOUTS8 ET CHEMINS : Le gnuid chemin
de Liège à Hannut traverse la ooDunoi»
de TE.' à TO.; rancienne voie romaine
allant de Huy et Visé traverse aussi uoe
partie du territoire.
ROMHONYILLE ou ROMAINYILLE,
dépendance de la commune de Marchin.
ROMONT , dépendance de la commune
de Modave.
ROMSEE, commune du canton et à
1/2 lieue S. 0. de Fléron , de rarrandis-
sèment et à 2 lieues E. S. E. de Li^e.
Ses dépendances sont : Basse-rHeore,
Bois-de-Beyne , Bougny , Ghaumont , Fond-
des-Tawes, Fond-Gonnet, Joidosse, Gotte,
THeure, Malgueille, Sany et Nearille.
soL : Assez élevé, coupé de collines;
terrain argileux, sablonneux, rocailleux,
renfermant des houillères en exploitatîoo.
AGRICULTURE : Ou récoltc épeaotre , sei-
gle , avoine , orge , froment ; foon-ages
pour la consommation. On cultive la car-
dère, dipsacus fullonumy et diverses es-
pèces de légumes et d'arbres fruitiers, tels
que pommiers et poiriers. Bois taillis com-
posés de charmilles et bois blancs. — Gbe-
vaux, bétes à cornes, moutons, porcs;
volaille; éducation des abeilles; quelques
lièvres, un plus grand nombre de lapins.
— Laine, beurre, miel et cire.
POPULATION : 672 hommes, 670 fem-
mes; total : 1,342 habitans.
HABITATIONS : 6 maisous particulières,
109 habitations rurales, 145 cabanes,
construites en pierre, en briques, ou ea
bois , couvertes en chaume , quelques-unes
en ardoises; peu agglomérées. II y a 1 église,
1 chapeUe et 1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L exploitation
des houillères , la clouterie et le filage dr
la laine forment la principale branehe
d^ii^dustrie des habitans de cette commune.
— 1 moulin à farine mû par eau.
ROUTES ET CHEMINS : La .g^ude route
de Liège à Aix-la-Chapelle avoisiae la com>
ROS
mnne , à la distance de 1/8 de lieae. —
Chemins vicinaux en bon état.
RONDEHENE , dépendance de la com-
mune d^Esnenx.
RONDE-HATE, dépendance de la com-
mune de Theux.
RONFOSSE, dépendance de la com-
mune de Saint-Nicolas.
RONPERRT ou RONDPOIRIER , dé-
pendance de la commune de Horion-Hoié''
mont.
' RONSART , dépendance de la commune
de Mons.
RONSART , dépendance de la commune
de Horion-Hoxéraont.
ROSAY, dépendance de la commune
de Battice.
ROSIER ou ROSIÈRE, dépendance de
la commune dej^lainevauz.
ROSM£L , dépendance de la commune
de Battice.
ROSOUX-CREENWICK , commune du
canton et à 1 lieue 1/4 0. de Waremme, de
Tarrondissement et à 7 lieues 0. N. 0. de
Liège.
La commune se compose de son chef-
lieu et du hameau de Creenwick.
HYDROGRAPHIE : La partie orientale de
cette commune est arrosée par lé Beck,
petit ruisseau qui, après avoir pris sa source
en hameau de Creenwick , coule du S. au
N. , passe à FO du chef-lien , défie brusque-
ment à TE. , pour se perdre ensuite dans
la Mule, un peu au-dessus de Berloz. On
ne compte dans cette commune que 2 petits
étangs.
SOL : Le terroir appartient au plateau
(ie la Heshaye : il est coupé par une col-
line; dans les endroits déprimés, on ren-
contre généralement le terrain argileux et
marécageux.
AGRICULTURE . Ou récoltc dcs céréales ,
des légumes , des fruits , des plantes oléagi-
neuses et des fourrages. — Peu de bois;
la marne et les cendres de tourbe sont em-
ployées pour Tamendement des terres. —
l^n petit nombre de chenaux, de bétesÂ
««mes , de moutons et de porcs. — Lièvres ,
perdrix et cailles ; carpes dans les étangs.
ROT
187
— Laine, beurre, fromage, œu£i et peaux.
population: 269 hommes, 232 fem-
mes; total : 501 habitans.
BABiTATiOHS : Quclqucs maisons sont
construites en briques et couvertes en ar-
doises ou pannes; toutes les autres sont en
bois avec toiture en paille.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habltaos
se livrent exclusivement à Tagriculture.
-^ Quelques briqueteries pour lusage des
habitans.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
naux sont praticables dans toutes les sai-
sons; aucune route ne traverse la com-
mune.
ROSSENFOSSE, dépendance de la
commune de Chameux.
ROT, dépendance de la commune de
Huy.
ROTH ^ dépendance de la commune de
Fonron-Saint-Pierre .
ROTHEUX-RIMIÈRE, commune du
canton et à 2 lieues 1/2 S. de Seraing, de
Tarrondissement et i 3 lieues 1/2 S. S. 0.
de Liège.
Ses dépendances sont : Bousgnée , Engle-
bermont , les Granges , Nenprex , Rimière ,
Salle, Trihosdin, Troubotin et Fond-de-
Martin.
BTDRooRAPRiE : La commuuc n'est arro-
sée que par un seul petit ruisseau qui preod
sa source à Rotheux. Plusieurs étangs.
SOL : Superficie montneuse ; terrain argi-
leux et marécageux dans les parties éle-
vées, et rocailleux sur le penchant des
coteaux.
AGRICULTURE : Ce territoire ne produit
pas de froment ; on ne récolte que du seigle,
de Tépeantre, de Torge , de Tavoine, des
pois, de la vesce et un peu de trèfle. Les
fourrages sont à peine jiuffisans pour la
consommation ; pommes de terre , carottes
et betteraves ; pommes et poires en petite
quantité. La commune est assex boisée;
les essences qui dominent sont le chêne,
le hêtre et le bouleau ; les taillis sont amé-
nagés de 15 i 18 ans. — Assolement trien-
nal ; on amende les terres avec de la chaux.
— On élève des chevaux pour Tagriculturc
188
RUE
et des luoatons; éducation des abeilles. Les
lièvres, les lapins, les cheTreoils et les
sangliers, sontasseznombreuz^ il s'y trouve
aussi des renards et quelques loups. Les
étangs fournissent carpes et brochets.
POPULATION : 371 hommes, 339 fem-
mes; total : 710 habitans.
HABITATIONS : La majeure partie des
maisons sont en pierre avec toiture en
chaume. — 1 église et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Ëztractiou de
la pierre à chaux , pour Famendement des
terres , qu on y calcine dans deux four-
neaux.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmius vici-
naux sont généralement eu bon état.
ROTSCHEN, dépendance de la com-
mune de Moresnet.
ROUA , ruisseau qui arrose la commune
de Thisnes.
ROUANNE, ruisseau. Fbyez Roanne.
ROU AUX ou RONY AUX , dépendance
de la commime de Ghameux.
ROURIEN, dépendance delà commune
de Nandrin.
ROUGE- THIER, dépendance de la
commune de Louveignez.
ROUGE -THIER, ruisseau qui arrose
la commune de Louveignez.
ROUHAYE, dépendance de la com-
mune de Mortier.
ROUHEID , ruisseau qui arrose la com-
mune de Stembert.
ROUME, dépendance de la commune
de la Gleize.
ROUVREUX, dépendance de la com-
mune de Sprimont.
ROUVREUX, dépendance de la com-
mune de Louveignez.
ROUVROY, dépendance de la <56mmune
de Horion-Hozémont.
ROUY , dépendance de la commune de
Forêt.
ROUXHE , dépendance de la commune
de Battice.
ROYOMPREZ, dépendance de la com-
mune de Sart.
RUELLE-DE- JOIE, dépendance de la
ville de Liège.
Rum
RUELLE-DES- JUIFS, dépendance de
la C4)mmune de JupUle.
RUELLE-DE-NELROUX, dépendance
de la commune de Bierset.
RUELLE -SAINT- ESPRIT, dépen-
dance de la yille de Liège.
RUIFF ou RUYFF , dépendance de la
commune de Henri-Chapelle.
RUIFF ou RUYFF, ruisseau qui arrose
la commune de Baelen.
RULEN ou RULAND, dépendance de
la commune de Fouron-Saint-Pierre. ^
RULLIER , dépendance de la commune
de Mons.
RULLIER , dépendance de la ooinmone
de Hollogne-aux-Pierres.
RUMSDORP , commune du canton et
à 1/2 lieue N. N. 0. de Landen, de Tar-
rondissement et à 10 lieues 1/2 O. N. 0.
de Liège.
Bornée au N. par la commune de Neer-
landen , à TE. par celle d*Attenhoven ^ die
touche au S. au territoire de Landen, et
à rO. k celui de Neerwinden.
HYDROGRAPHIE : Un afflucut de la petite
Geete arrose le territoire du S. au N. , et
fait tourner un moulin à farine.
SOL : Surfis^ ondulée; terrain argilo-
sablonneux et rocailleux.
AGRICULTURE : Ce tcrroir produit sei^e,
froment, avoine en majeure partie; orge,
colza, trèfle, fourrages; pommes de terre
et légumes ; pommes , poires. — Assolement
triennal; jachères. — Elèves de chevaux ,
bétes à cornes , porcs , moutons, dont une
partie est livrée au commerce; lièvres ,
perdrix, cailles, en petit nombre. — Pea
de laine.
popuLATioir : 37 hommes, 53 femmes;
totale 70 habitans , qui parlent le flamand.
HABITATIONS : Construites en bois el
argile, couvertes en paille, quelques-unes
en briques arec toiture en pannes; elle»
sont agglomérées. — Il y a 1 chapelle.
COMMERCE ET iiTDusTRiE : Quelque cosi-
merce en productions du soL — 1 moulin
à farine mû par eau.
ROUTES ET CHEMINS : i chemius Ticinaux
impraticables en hiver.
SAI
RUNSCHEN, dépendance de la com-
mune de Baelen.
RUT, dépends de la comm. dielaGleize.
RUT, dépendance de la commane de
Hollogne-ani-Pierres .
SAI
189
RUTFF, dépendance de la commane
de Bilstaîn.
RUTVEZ, dépendance de la commane
de Wdkenraedt.
RT , nÛBseaa afRaent de la Méhaigne.
s
S ABAREZ , dépendance de la commane
de Gheratte.
»
SAGE, dépendance de la commane de
la Reid.
S AINDROGNE , dépendance de la com-
mane de Louveignez.
SAINT- ANDRE, commane da canton
et à 1 lieue S. S. E. de Daelhem.» de
rarrondissem. et à 4 lieues N . £. de Liège.
Bornée au N. par Mortroux, k 1*£. par
Jolémont, au S. par Battice et Bollan^,
et à rO. par Tremblcur et Mortier.
Ses dépendances sont : Basse-GLénestre ,
Beiger-Haye, Goris, Ellenooz, Gérard-
Sart, Grise-Pierre, Haute-Gbénestre, Heu-
sier, Lonneux, Halterre, Montceau, Neuve-
Haye, Terre-Goswin , Trixhe-des-Moines
et Wirhes.
BTDBooaAPHiE : La Berwinne et le ruis-
seau de Ghénestre traversent la commune.
80L : Le territoire est très-montueuz.
Les plaines sont légèrement ondulées , mais
les coteaux présentent des pentes très-ra-
pides. Terrain argileux, sablonneux, pier-
reux et schisteux. Gouche végétale de 7 à
16 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récolte de Tépeautre,
de Forge , de Tavoine , peu de seigle et de
froment. Les prés sont enclos de haies vives
et produisent de bon foin. On cultive dans
les vergers le pommier, le poirier, etc.
Bois iutaie et taillis , essence de chêne ,
frêne, charme et hêtre. — Assolement
sezennal. — On élève des chevaux pour
lagriculture, beaucoup de bêtes à cornes
et de moutons. — Laine, beurre et fro-
mage. — Fréquentation du marché de
Hervé.
POPULATION : 521 habitans.
HABiTATiOHS : Le obef-licu contient 56
maisons. Le hameau de Lonneux se com-
pose de quelques fermes ; on y voit une jolie
maison de campagne nommée le Château
blanc, ^
COMMERCE ET INDUStRIE : GettC COm-
mune fait un grand commerce de fromages
qui s'exportent dans le pays et à Tétranger .
— 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Battice à Maestricht longe la commune
de TE. à rO. — 10 chemins vicinaux pra-
ticables en toute saison : le principal con-
duit de Hervé à Visé.
SAIYE, commune du canton et à 1
lieue N. de Fléron, de Tarrondissement et
à 2 lieues E. de Liège.
Bornée au N. par Gheratte, Housse et
Wandre, à TE. par Gheratte et Tignée,
au S. par Bellaire, et à TO. par Wandre.
Ses dépendances sont : Frise, Haute-
Saive, Heid-les-Ghefneux, Mostier , Moas-
set, Pandaye, Pays-de-Liége , Saivdette,
et Sauvage Melaye, et Parfondvaux, qui
a pour dépendance Gokaiko.
HYDROGRAPHIE : Dcux petits ruisseaux
arrosent le territoire et activent 3 moulins
à farine et 4 fouleries de serges.
SOL : Surface inégale , ofïrant sur divers
points des coteaux dont les pentes sont
très-rapides. Terrain argileux et siliceux;
couche végétale de 7 à 14 pouces de pro-
fondeur.
AGRICULTURE : Lcs productious du sol
consistent en froment , cpeautre , seigle ,
avoine , orge , fourrages , pommes de terre ,
légumes et fruits. L'essence des bois taillis
est un mélange de chênes et charmilles. —
Élèves de bêtes à cornes. — Beurre.
190
SAR
SAR
POPULATION : 1,015 habitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : On tfOUTO
dans la commiiiK; 4 fonleries de serges,
1 brasserie et 3 moulins à farine. Qaelqnes
babitans s'occupent de la clouterie et de la
tisseranderie.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs cbemius vici-
naux sont très-mauvais en hiver.
SAIVE, dépendance de la commune de
GeUes.
SAIVËLETTE, dépendance de la com-
mune de Saive.
SAIVËLETTE, ruisseau qui arrose la
commune de Wandre.
SALLE, dépendance de la commune de
Rotheux-Rimière .
SALM-CHATEAU, dépendance de la
commune de Liernenz.
SALlf-CHATAU, ruisseau qui arrose
la commune de Liemeux.
SALTE, dépendance de la commune
d'Esneux.
S AMBRIE ( LA ) , dépendance de la com*
mune de Ghaudfontaine.
SANTE, dépendance de la commune
de Glermont.
SANTE, dépendance de la commune
de Comesse.
SANT ou SAWHT , dépendance de la
commune de Romsée.
SAREMONT , dépendance de la com-
mune de BoUand.
SAROL A Y , dépendance de la commune
d'Argenteau.
SARPAI , dépendance de la commune
de PoUeur.
SART, commune du canton et à^l
lieue 1/2 0. N. 0. de Spa, de Farroudis-
sement et 2 lieues 1/2 S. S. E. de Ver-
▼iers.
Bornée par les communes de Theux,
Spa, Francorchainps , Polleur et Jalhay.
Ses dépendances sont : Arbespinne, Bon-
Air, Cokai-Fagne, Moulin-<iu-Sart, Neu-
marteau, Nivesez, Passage, Parfondbois,
Pouhon, Pont -de -Polleur, Pricsville,
Royomprez, Solwaster, Au-Tiége, Trois-
Fontaines et Waey.
HYDROGRAPHIE : Une partie du territoire
est arrosée par la Hoëgne, qui fait inouToir
1 moulin à blé et 1 filature de laine.
SOL : Surface inégale, entrecoupée de
collines. Terrain argileux, schisteux et
fangeux.
AGRICULTURE ,: Gc tcrroir produit du
seigle, de lavoine, des légumes et des
fruits. Les bois taillis sont peuplés de
chênes , frênes , bouleaux et coudriers ; on
les coupe tous les 16 ans. — Assolement
triennal et quinquennal. — Elèves de bé-
tail.
POPULATION : 2,320 habitans.
HABITATIONS : Ott y trouvc quelques
maisons assez bien bâties. — 2 écoles pri-
maires.
COMMERCE ET INDUSTAIB : L^éducation
du bétail et le filage de la laine pour les
ûdbriques de Yerviers , forment la princi-
pale branche d'industrie des habitans de
cette commune. 11 y a 1 filature de laine
*à la mécanique, et 1 moulin à fanne mû
par eau.
EOUTES ET CHEMINS : PlusieuTS cheoûns
vicinaux impraticabh» en hiver.
SART , dépendance de la commune de
Tavier.
SART , dépendance de la commune de
Hedy.
SART 4 dépendance de la commune de
Liemeux.
SART , ruisseau qui arrose la commune
de Lierneux.
SART, dépendance de la eominnne
d^Ampsin.
SART , dépendance de la commune de
Warsage.
SART , dépendance de la commune de
Mortier. ,
SART, dépendance de la commune de
Tilf.
SARTAG ou SARTAT , dépendance de
la commune de Gheratte.
S ART AGE , dépendance de la commune
d'Ampsiu.
SARTE (la), dépendance de Barse,
commune de Yierset.
SARTE (la), dépendance de la ville
de Huy.
SCH
S ARTE9 dépend . de la oomm .de Tihange.
S AAT£- A-B£N , dépendance de la com-
mnne de Ben.
SARTILHAN , dépendance de la coin*
mane à'Apglent.
SART-LE-DIABLE, dépendance de la
commune de Ramet-Yrot.
SART-LE-PR«àL£, dépendance de la
commune de Héron.
S ART-LOMB ART , dépendance de la
commune de Hermalle-80U8>Hay.
SART-MARNEFFE, dépendance de la
commune de Mameffe.
SART-SU^R-LE-BOIS, dépendance de
la commune d*Argenteau.
SART-TILM AN, dépendance de lacom- ,
mune d'Ongrée.
SASOR , dépendance de la cpramune
de PoUeur.
SASSËROTTE , dépendance de la corn-
de Theux.
SATEUX , dépendance de la commune
de Nandrin.
S AUBOLL AND, dépendance de la com-
mune dePolleur.
S AUHEID , dépendance de la commune
d'Embour.
SAULX (les), dépendance de la viUe
deDaeUiem.
SAUYAGE-MELAYE, dépendance de
la commune de Saire.
SAUVENIERE , dépendance de la com-
mune de Chameux.
SAUVENIERE (la), dépendance de la
ville de Starelot.
SAUVENIERE (la) , dépendance de la
▼ille de Huy.
SAUVEUR (Saint) , dépendance de la
commune de Moha.
SAWHY. rox^ Sany.
SCHIHPER , dépendance de la com-
mune de Moresnet.
SCHIMPER^MOELEN , dépendance de
commune de Moresnet.
SCHIMPER-MOELEN , ruisseau qui
arrose la commune de Moresnet, où il ac-
tive plusieurs usines.
SCHMALL-GRAFF , dépendance de la
<*ommnne de Moresnet.
SEI
191
SGHOPHEM dépendance de la commune
de Fouron>le-Gomte.
SCHOPHEMERHEYDE, dépendancede
la commune de Fouron-le-Comte.
SCL ASSIN on SGLESSIN , dépendance
de la commune de Gomesse.
SCL ASSIN , dépendance de la commune
de Glermont'.
SGLESSIN , dépendance de la commune
d'Ougrée.
SCRY , dépendance de la commune
d'Abée.
SEGHEVAL , dépendance de la com-
mune de Sprimont.
SEDOT , dépendance de la commune
d'Ayvraille.
SEDOZ , dépendance de la commune de
la Reid.
SËER-STEVERSDORP , dépendance
de la commune de Montzen.
SEILLES , commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. de Héron, de Tarrondissement
et à 2 lieues 1/2 0. de Huy.
Ses dépendances sont : Bottu , Houil-
lères-de-Seilles , Malaise, MaÊasal, Ni-
▼ouye, Reppe, la Rochette, Hauto-SeiUes
et Tramaka.
HTDROGBAPHiE : La Mcusc côtoyc le ter-
ritoire de rO. à TE. Le ruisseau de Ver-
laine coule du N. au S. , et vient se jeter
dans la Meuse no^i loin du chef-lieu : ce
cours d'eau donne le mouvement à 4 mou-
lins, dont 1 k huile, 2 à farine et 1 à
broyer les cailloux pour les fabriques de
faïence.
SOL : Vallée et rive gauche de la Meuse.
Terrain subordonné au calcaire anthraci-
f^re; on y trouve la chaux carbonatée
primitive, équiaxe et fibreuse; la chaux .
fluatée cubique et laminaire ; le plomb sul-
furé laminaire; le plomb carbonate ter-
reux ; le talc lamellaire blanchâtre et na-
cré , et Tanthracite schistoïde.
AGRicuLTUEE : On récoltc froment ,
seigle , avoine , épeautre , méteil , trèfle ,
fourrages, foin, légumes, fruits, et graines
oléagineuses. L'essence du bois taillis est
un mélange de chênes, charmes, bouleaux
et coudriers; on les coupe à 18 ans. — On
192
SEN
emploie beaucoup de chaux pour Vamen-
dément des terres . — Élèves de cherauz pour
Tagriculture , de bétes à cornes et de
moutons.
popvLi.TioN : 992 habitant..
HABITATIONS : On j remarque un vieux
château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'cxtraction
du calcaire à bâtir et à chaux occupe la
moyenne partie des babitans de cette com-»
mune. ^— 1 distillerie de Genièvre, 2
moulins à farine , 1 pressoir à huile , 1
moulin à broyer les caiUoux pour la fabri-
cation de la faïence , 1 brasserie et 7 grands
établissemens où Ton calcine la chaux.
ROUTES ET CHEMINS : 17 chcmins vici*
nanx praticables en toute saison.
SEILLES (Haute), dépendance de la
commune de Seilles.
SEL, dépendance de la commune de
Fouron-le-Comte .
SEMBRIE , dépendance de la commune
de Cbaudfontaine.
SENRY, dépendance de la commune de
Forêt.
SENT, commune du canton et à 1 lieue
S. de Nandrin, de larrondissement et à
4 lieues £. de Hny.
SOL : Plateau du Condrox ; terrain argi-
leux, sablonneux et rocailleux. On trouve
dans cette localité du fer hydraté géodique
et cloisonné.
AGRICULTURE : Ou récolto de Tépeautre,
de Tavoine, du fourrage , des pommes de
terre , des carottes et des betteraves ; peu
de fruits. Les bois taillis sont peuplés
d*aunes et de bouleaux qu on coupe à 19
ans. — Assolement triennal ; jachères.
On emploie la chaux pour Famendement
des terres. — Chevaux, bétes à cornes,
moutons; volaille; quelques ruches da-
beilles ; lièvres , perdrix , cailles , pluviers
et râles , en petit nombre.
POPULATION : 207 babitans.
HABITATIONS : Goustruites en pierre ou
briques , en bois et argile , couvertes en
ardoises , en pannes ou en chaume ; elles
sont presque toutes agglomérées.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculturC.
S£R
ROUTES ST CHEMINS ! Les flhftmins rici-
nanx sont impraticables en hiver.
SEPT-FAWES, dépendance de Neu-
ville en Gondroz.
SEPT-FONT AINES (ruisseau des) , il
arrose la commune de Houtain-FÉvèque.
SEPTROUX, dépendance de la com-
mune d*Aywaille.
SERAING, commune et chef-Uea de
canton , de Tarrondisseraent à 1 lieiv l/'2
S. 0. de Liège.
Ses dépendances sont : Bellevidelle ou
Belvédère, Boverie, Ghat-Queae, Haut-
Prez , Lise , Many, Maribaye , Petit-Mont
et la Trogue.
HTDROGRAPUE : La Mouse baigne la
commune au N. Les ruisseaux de Villen-
cour et Lise arrosent le territoire , et vont
se perdre dans la Meuse; ces deux cours
d'eau activent plusieurs moulins à farine.
SOL : Vallée et rive droite de la Meuse.
U y a des mines de houille en exploitation .
La terre végétale se compose d^one couche
argilo-sahlonneuse.
AGRICULTURE : On récolte principale-
ment du seigle , de Fépeautre , de Favoine
et quelques autres menus grains. Les prés
situés dans le bassin de la Meuse produi-
sent un foin abondant et de bonne qualité.
On cultive dans les vergers le pommier, le
poirier et le cerisier. Le chêne, le hêtre et
le charme forment les essences dominante»
des bois taillis, qui s'exploitent a 12 ans.
POPULATION : 3,458 babitans.
HABITATIONS : Ou y voyait autrefois on
château supeii>e , où le prince-évéqne de
Liège faisait sa résidence une partie de
Fannée. L'abbayo de Yal-Saint-Lambert .
de Fordre de Giteaux , jadis remarquable
par la magnificence de ses bâtimens et par
ses jardins pittoresques , a fait place â une
verrerie qui est devenue fort importante
par les agrandissemens qu elle a reçus de-
puis quelques années. — 1 église et 1 école
primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La commuoe
de Seraing possède 1 yerrerie et cris-
tallerie , établie en 1826 au Yal-Saint-
Lambert. La fabrication du cristal s élève
SER
annueUement à 344^000 francs ; celle
du demi-cristal , des fioles , bouteilles
et Terres verts forme un rerena annael de
559,000 francs. Il s*y trouve aossi nne fa-
brique de minium, qui produit par année
430,000 kilogrammes, dont plus de la
moitié est employée au Yal-Saint-Lam-
bert, comme matière première du cristal;
le surplus est destiné au commerce. Cette
belle verrerie prospère sous Vadministra-
tion de M. Kemlin. Seraing renferme en
outre un vaste établissement dans lequel
on confectionne des mécaniques : on y fa-
brique des presses d'imprimerie en fer coulé
et un grand nombre de machines k vapeur.
— Exploitation de la bouille. — 7 moulins
à farine m^s par eau.
■ouTBS XT CHEMINS : La grande route
deXiége à Givet traverse cette commune.
SERÂING , dépendance de la commune
de Verlaine.
SËRAING-LE-CHATE AU , commune
du canton et à 1 lieue N. de Bodegnée,
de Tarrondissement et à 4 lieues N. N. £.
de Huy.
■YnnooaAfaix : Un petit ruisseau prend
naissance dans la commune et se jette dans
le Geer ; il forme la ligne de démarcation
entre Ser^ng-le-Cbâteau et Verlaine.
SOL : Surface légèrement ondulée. Ter^
rain argileux au N. et marécageux au S.
AGRicuLTuas : On récolte du froment ,
du seigle , de Torge, de Tavoine et du four-
rage pour la consommation. Quelques prés
sont plantés dWbres fruitieTs d*un faible
rapport. — Elèves de chevaux pour Tagri-
culture.
ropOLAnoM : 112 hommes, 109 fem-
mes; total : 221 habitans.
RÂBITÂTIOK8 : Construites en pierre ou
en briques, couvertes en chaun^e; agglo^
mérées. Le château qu^on remarque dans
cette commune est à^une construction très-
ancienne : on prétend qu'il date du neu-
vième siècle.
coBCMEitcs ET iKUvsTBis *. L'ugriculture.
Commerce de chevaux.
ROUTES ET CHEMINS : Chemius vicinaux
impraticables en hiver.
SLI
193
SEEEZÉ ou SEROZÉ , dépendance de
la commune de Thimister.
SEROULE , dépendance de la commune
de Stembert.
SEROUX , dépendance de la commune
de Thimister.
SE VERIN ( saint) , commune du can-
ton et à 3/4 de lieue N. de Nandrin , de Tar-
rondissement et à 3 lieues 1/2 E. de Huy.
Elle est bornée au N. par la commune
de Neuville en Condroz, à TE. par Ro-
theux-Rimière, au S. par Nandrin et
Villers-le-Temple, et à TO. par Tihange
et Uermalle-sous-Huy.
Dépendance : Fallogne.
SOL : Plateau du Condroz.
poruLATioN : 408 habitans.
HABITATIONS : Rcaucoup dcmaisous sont
bâties en bois et argile et couvertes en
chaume. Il y a 1 église et 1 école pri-
maire.
SIER , dépendance de la commune de
Moresnet.
SINNICH , dépendance de la commune
de Teuven.
SINVAL , dépendance de la commune
deTilf.
SINVAL, dépendance de la commune
de Louveignes.
SIPPEN ACKEN, dépendance de la com-
mune de Teuven.
SIRONVAL, dépendance de la com-
mune de Chameux.
SLINS, commune du canton et à 1/2
lieue S. S. E. de Glons, de Tarrondisse-
ment et à 2 lieues 1/2 N. de Liège.
Bornée ai^N. par la commune de Glons,
i TE. par celle de Fexhe , au S* par Vil-
lers-Saint-Siméon , et à TO. par Juprelle
et Paifve.
Ses dépendances sont : Basse- Slins,
CouvenaiUe ou Couvenaye et Balle.
HTOBOORAPHiE : Lc Geer sépare cette
commune de celle de Glons.
sois : Surface inégale; quelques parties
sont entrecoupées de coteaux fortement
inclinés. Le terrain est argileux et rocail-
leux.
AGatcuLTUBE : Cette commune produit
25
194
SOH
du froment, de lepeautre , daaeigle, de
Torge, de laToine, des féveroles, des trèfles,
unpeade£bi]i, des légumes etdesfraitsen
petite quantité. L^essence des bois taillis est
un mélangedebouleaux,firèneset coudriers.
— Chevaux, bétes à cornes, montons.
popuLATFON : 734 habitans.
RABiTATioifs : Le chcf-lieu couticnt 130
maisons.
coMMEKCB ET iKnusTKiE : L'agriculture
et la fabrication des chapeaux de paille. —
1 brasserie.
aouTES ET CHEMINS : 8 chcmins rici-
naux trës-mauyais en hiver.
SN AUWERBERG , dépendance de la
commune de Fouron-le-Comte.
SNELLENBERG, dépendance de la
commune de Horesnet,
SOH AN , dépendance de la commune de
Theux.
SOHEIT , commune du canton et à 3/4
de lieue S. S. 0. de Nandrin , de ranon-
dissement et à 3 lieues 1/2 £. de Huy.
Ses dépendances sont : Abée et Tinlot.
HYDROGRAPHIE j Le raviu ou torrent de
Bonne traverse le territoire de cette com>
mune. — 7 réservoirs pour Teau de pluie.
SOL : Elevé, coupé par le ravin de Bonne;
terrain argileux et rocaiUeuz, offi*ant le
calcaire k fleur de terre.
AGRICULTURE : Ce terroir produit seigle,
épeautre, orge, avoine, pois et vescej
fourrages pour la consommation; pommes
de terre , betteraves , carottes ; pommes et
poires en petite quantité. Environ 30 bon-
niers de haute futaie , et 116 bonniers de
taillis qui 8*exploite à 12 ans. — Elèves de
chevaux et de bétes à cornes ; un asses grand
nombre de porcs et de moutons mérinos.
Lièvres, perdrix et oiseaux de passage.
Quelques ruches d^abeilles. — Laine ,
beurre, miel, cire, peaux, crins.
POPULATION : hommes, 104; femmes,
102; total : 206 habitans.
HABITATIONS : Gonstruites en pierre,
briques, couvertes en chaume, ardoises
ou pannes ; agglomérées. — 1 école pri-
maire.
COMMERCE ET INDUSTRIE ; L'agricultore.
SOU
Gmimeroe de laine. 3 foumeaiix à cfaaox ;
extraction du calcaire qu^on y emploie.
ROUTES ET chemins: La route de Liège à
Terwagnetraversela commune du N. an S.
Les chemins virinauz sont de diflicile et-
ploitation en hiver.
SOIRON, commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. de Hervé, de rarrondiasement
et à 2 lieues 0. N. 0. de Verriers.
Ses dépendances sont : Boubaye, Fays,
Falhec, Martin-Sart, Yohontliier, Saint-
Germain, Thier et Xhendelesse.
HYDROGRAPHIE : 1 petit ruisseau nommé
Pré-CoUette , prend naissance dans k
commune et sert à Tirrigation dea prés.
SOL : Terroir appartenant à la vaUéa
qui est située au midi du plateau entre
la Meuse et la Yesdre. Terrain argileux ,
schisteux, de 5 à 12 pouces de couche
végétale.
AGRICULTURE : Ou récoltc froment ,
épeautre, orge , avoine , &in , trèfle, five-
roles, légumeset fruits. On y cultive le diar-
don k carder. Les bois taillis sontpeaplés de
chênes, charmes, hêtres et coudriers. —
Elèves de chevaux; 1 troij^ean de 140
moutons.
POPULATION : 909 habitans.
HARiTATioNs : U y a 1 cbAteanconstmii
à la moderne.
<iOMMXRCE ET INDUSTRIE : L*^gB0llksre.
— 1 brasserie, 2 savunnerics et 1 teintu-
rerie.
ROUTES ET CHEBONS : 27 chemjns vid-
naux impraticables en hiver.
SOKEU , dépendance de la oommnae
de Nessonvaux.
SOLDE (la), dépendance de lu com-
mune de Gomblain-au-Pont.
SOLEIL ( LE ) , dépendance de lu com-
mune d^Embresin.
S0L1EB£S , dépendance de la com-
mune de Ben.
SOMAGNE , dépendance de la commuac
de Stavdot.
SOOR ou ZOON , ruisseau affluent de
la Vesdre.
SOUFFRIE, dépendance de la com-
mune de Forêt.
sou
SOUGNEZ , dépendance de la commnae
de Sprimont.
SOUGNEZ , dépendance de la commune
de TremBleur.
SOUHON ou SOUXHON , dépendance
delà commune de Flémalle (Grande).
SOUKEN , dépendance de la commune
de Me]ins.
SOUMAGNE, commune du canton et
à 1 lieue E. de Fléron, de rarrondissement
et à 3 lieues 1/2 £. de Liég^e.
Ses dépendances sont : Bois-rÉvéque,
Fecher, Maiseuz, l!||[icherouz , Rafhay et
Wergefosse.
HTDROGKAPHZE : Le Fuîsseau de Sou-
mag^ne arrose une partie du territoire , et
fait mouvoir 1 moulin à farine. — 2 étangs
ou abreuvoirs.
SOL : Le terrain est très-inégal. Une
colline environnée de riantes prairies s'é-
lève au centre de la commune. Le sol , de
nature argileuse et sablonneuse , repose sur
un fond marneux. Le tuf et le silex pyro-
maque bmn et noir abondent dans cette
localité. Le vallon qu'occupe le village de
Soumagne , recèle une substance dure et
compacte , contenant du fer oxidé , et qui
semble indiquer un état antérieur de fusion^
AGRicuLTUBE : On récoltc un peu d'é-
peautre, de seigle, d*avoine et d'orge;
fourrages pour la consommation ; quelques
fruits et l^umes. L^essence des bois taillis
est un mélange de trembles , hêtres et
chênes. — On élève des bètes à cornes, des
moutons et des porcs. — Laine , beurre ,
fromage.
POPULATION : 2,566 habitans.
BABiTATioNS ; Construites en pierre,
briques ou en bois et argile; couvertes
en ardoises on en chaume. — Il y a
1 église et 2 écoles primaires.
Le beau châtean de Wegimont , qui ap-
partient à la comtesse d'Oultremont, d^ An-
gers, est autant distingué par son archi-
tecture que par la magnificence qui règne
dans son intérieur. On y remarque un ves-
tibule de 30 pieds de long qui conduit à 18
^ppartemens richement parquetés, ornés
de lambris en marbre, de glaces superbes et
SPA
195
de cheminées en jaspe d*un grand prix. Les
bains du château sont entièrement revêtus
d^agate et d un beau jaspe rouge. Le parc a
80 bonniers d^étendue. En sortant de cette
magnifique résidence les yeux se reposent
avec plaisir sur deux maisons rustiques *
construites avec godt.
Le château de Hinnisdael , située à Mi-
cheroux, est remarquable par la beauté de
'son site.
COMMERCE ET INDUSTRIE : La commune
de Soumagne est essentiellement indus-
trielle. Plus de 1,200 individus exercent la
profession de cloutiers. LVxploitation de
deux petites houillères active aussi un
grand nombre de bras. Il existe en outre
dan^ la commune 2 fabriques de serges et
de draps, ctl moulin à farine mû par eau.
ROUTES ET CHEMINS : La communo est
traversée par la route de Liège à Aix-la-
Chapelle. Les chemins vicinaux sont pra-
ticables en toute saison.
SOUMAGNE, ruisseau. Fbyez Hade- '
LIN (Saint).
SOUS-L A-Y ILLE , dépendance de k
ville de Daelhem.
SOUS- LE -BOIS, dépendance de la
ville de Spa.
SOUVERAIN-PRÉ , dépendance de la
commune d'Esneux.
SOUVERAIN-WANDRE, dépendance
de la commune de Wandre.
SOUVRÉ, dépendance de la ville de
Visé.
SOUVtlE ( FAUBOURG DE ) , dépeqdaucc
de la ville de Hervé.
SOUXHON , dépendance de la commune
de Mons.
SOUCHON on SOUHON , ruisseau qui
arrose la commune de Flémalle (Haute).
SOXCLUSE , dépendance de la com-
mune de Romsée.
SPA, commune et chef-lien de canton,
de Farrondissement et à 5 lieues 1/2 S. de
Verviers , et à 7 lieues S. E. de Liège.
Bornée au N. par la commune de Theux
et Polleur, à TE. par celle de Sart, au
S. £. par Francorchamps , au S. par la
Gleiie, et à FO. par laReid.
196
SPA
Ses dépendances sont : Berincenne,
Creppe, Fagne-IUiqaet , Sor-k-Fagne, la
Géronstère, Hockaisart, Hnre, Gilson,
Marteau, Niresez, Fréhaibay, la Sauve-
nière , Sons-le-Bois , Tannerie- Deleaa , le
Tonnelet , Watros et Winanplanche.
HYDROGRAPHIE : L» commune de Spa
est fertilisée par un grand nombre de cours
d'eau : le principal estleWayai, qui des-
cend des Hautes-Fanges et arrose le beau
Talion de Spa de TE. à TO. Ce ruisseau se
grossit dans son cours de plusieurs filets
clairs et limpides qui sourdent des colli-
nes Toisines et précipitent leurs eaux en
btvyantes cascades : tels sont les ruisseaux
de la SauTenière, de Picherotte, de Barisart ,
de Creppe, de Winanplanobe , qui tous
flueot dans le Wayai , par la rive gaucbe.
La Hoëgne coule au N. delà commune.
EAUX Miif ÉRALES : Lcs sourocs minérales
de Spa^ dont la réputation est européenne,
sont au nombre de sept , savoir : le Pou«
bon, la Géronstère, la Sauvenière, la
Groesbeeck, le Watn» et le 1«' et 2« Ton-
nelet.
Le Poubon , dont on fait dériver la déno*
mination du mot pouhir, qui veut dire
puiser, jaillit au centre de la ville, sous
le péristyle du monument élevé à la mé-
moire de Pierre-le-Grand , qui vint prendre
les eaux à cette fontaine en 1717. Cette
source ,qui se distingue des autres eaux mi-
nérales de Spa en ce qu'elle est la plus ac-
tive, la plus célèbre et la plus fréquentée,
s'écbappe à travers un sol glaiseux d'une cou-
leur bleuâtre terne, à 1 ,030 pieds au-dessus
dunivean deVOcéan . Immédiatement après
qu'elle a été puisée , l'eau du Poubon est
claire et limpide ; mais exposée à l'air libre
elle ne tarde pas à dégager de petites bulles
gâteuses qui viennent crever à sa surface
et altérer sa transparence. £n très-peu de
temps elle blanchit et finit par prendre
une nuance fauve asseï brillante, en lais-
sant précipiter une matière fixe qui a été
apprécié^ par l'analyse chimique. La tem-
pérature de cette eau, au thermomètre
centésimal, est de 10® ; sa gravité spécifique
est de 1 ,00098.M. John Ash, qui, en 1787,
SPA
a soumis à l'analyse les eaux 9o PooIiob.
a trouvé qu'une quarte, mesure de Win-
chester, environ une pinte de Paris on
70 pouces^l/2 cubes d'eau , ccmtennît :
Acide carbonique 33,75
Matières fixes 16,25
Savoir :
Chaux carbonatée 2,75
Soude carbonatée 2,25
Carbonate de magnésie 9,50
Carbonate de fer 1,75
Le docteur Edwin Godden Jones, en
1814 et 1816, a obtenu de 231 pouces
cubes de la même eau (capacité d'un
gaUon) : ,
Acide carbonique 2,62
Matières fixes en grains .... 26,08
Savoir :
Sulfate de soudf 0,99
Hydro-chlorate de soude. ... 1,16
Carbonate de soude 2,25
— de chaux 9,87
— de magnésie. . . * . 1,80
Oxidedefer '5,24
Silice. ' 2,26
Alumine 0,29
Perte 2,94
De nouveUes analyses faites en 1830 par
M. Plateau, ont donné pour résultat :
(le poids de l'eau analysée étant représenté
par 1000. )
Bi-carbonate de soude 0,1266
— de potasse .... 0,0105
— de chaux. .... 0,1750
— de magnésie . . . 0,1674
— defer 0,0714
Sulfate de soude 0,0203
Chlorure de sodium 0,0256
Silice 0,0629
La température de ces eaux était de 7*,
de l'fScbelle de Réaumur; lacide carfaom-
SPA
que libre en poidfl a étéévaliié à^ 21^409
et en Tolnme , le rolame d*eaa es 1 ,000, à
1,085,5. Les eaux du.Ponhon se conseil
rent très-long-temps; on les transporte
dans tonte FEorope sons le nom d'Eau de
Spa. Le concours annuel des malades qni
s y rendent est on témoignage en favenr
de leur action thérapeatique : les princi-
pes qui entrent dans la composition de ces
eaoz, dont rezpérience a fait oonnaitre les
▼ertus médicinales , leur assorent mie
grande efficacité dans le traitement des
phlegmaaies clironiques , sortent lors-
qu'elles ont leur siège dans les Tiscëres
abdominaux.
La Géronstère est située au milieu d*mi
bois 9 à 3/4 de lieue S. de Spa. Elle occupe
la partie inférieure d'un cotâiu fort pitto-
resque 9 à 1 ,500 pieds an-dessus du nireau
de la mer ; cette source est placée au centre
d*un bassin surmonté dW dôme en pierre
de taille soutenu par quatre colonnes de
marbre rouge. L'eau de la Géronstère laisse
échapper des bcdles gazeuses. Sa couleur
est primitivement transparente et lim-
pide , mais elle ne tarde pas à se troubler
et donne lieu à un dépôt d'une nuance
roussâtre : ce précipité est quelquefois si
abondant que des feuilles d'arbre , retirées
du bassin après y avoir séjourné pendant
l'hiver, brûlent en répandant une forte
odeur de soufre ; la saveur de cette eau est
fade et désagréable , elle exbale une odeur
d œufs pourris singulièrement prononcée.
Sa température , au thermomètre centési-
mal , atteint 9,44 , et sa gravité spécifique
est de 1,0008. L'analyse des eaux de la
Géronstère a démontré qu'elles renfer-
ment , d'après le docteur John Ash , sur
70 pouces 1/2 cubes :
Acide carbonique mêlé de gaz hydro-
gène sulfuré. . : 24,75
Matières fixes en grains 5,50
Savoir :
Carbonate de chaux 2,50
— de soude 1,15
SPA
197
— de fer 0,75
Sulfate de chaux 0,50
D'après le docteur Jones , sur 231 pouoea
teubes :
Gas acide caiiioniqne en ponces cu-
bes 1,68
Matières fixes en grains. . . . 12,50
Savoir :
Sulfiite de soude 0,62
Hydro-chlorate de soude. . . . 0,64
Carbonate de soude •.' 1,43
— de chaux 5,20
— de magnésie 1,05
Oxidedefer 0,94
SiUce . 1,40
Alumine 0,19
Perte. 1,03
D'après M. J. Plateau :
Acide carboniquelibre en poids. 2,1089
— en volume, le volume
d'eau = 1,000 1,069
Hydrogène sulfuré en poids. . 0,0002
— en volume 0,155
Bi-carbonate de soude 0,0368
•— de potasse .... 0,0064
^ de chaux 0,1572
-^ "de magnésie . . . 0,1212
— de fer 0,0420
Sulfate de soude 0,0031
Chlorure de sodium 0,0065
Silice :...... 2,0150
La température s'élevait à 6« 7.
On a préconisé l'usage des eaux de la
Géronstère dans les maladies chroniques de
l'estomac et des intestins, dans les néphrites
chroniques , dans les leucorrhées et dans
les maladies scrofuleuses. Il est utile d'y
envoyer les individus qui ont de la pro-^
pension à un sommeil stertoreux , que
Ion désigne dans le monde sous le nom
d'apoplectiques ambulans.
La Sauvenière, éloignée d'une 1/2 lietie
198
SPA
S. E. de Spa , occupe un site d'un aspect
très-pittoresque : on y arrive par une belle
avenue qui s'étend en une pente très-douce
sous Fombrage de deux rangées d'arbres.
€ette source a le même niveau que la Gé-
ronstère ; elle sourd dans un bassin con-
struit en maçonnerie que protège un ddme
en pierre de taille. Un escalier très-com-
mode y conduit de deux cdtés opposés.
Les eaux de la Sauvenière sont aigre-
lettes et sulfureuses; limpides comme les
autres sources de Spa , elles émettent des
bulles gazeuses, se troublent et laissent
déposer de loxide de fer. Leur tempéra-
ture est de 9,72 au thermomètre centési-
mal , et la gravité spécifique de 1,00075.
L analyse, de M. John Ash a donné pour
résultat sur 70 pouces 1/2 cubes d'eau :
Acide carbonique en pouc. cnb. 35,50
Matières fixes en grains. . . . 5,75
Savoir :
Gazbonate de chaux 1,50
— de soude 0,75
— - de fer 0,50
— de potasse 1,00
Le docteur Jones a obtenu de 251 pou-
ces de la même eau ( capacité d'un gallon) :
Gaz acide carbonique en pouces i
cubes 2,41
Matières fixes en grains 8,50
Savoir :
Sulfate de soude 0,05
Hydro-chlorat£ de soude 0,25
Garbonate de soude 0,60
— de chaux 3,50
— de magnésie 0,60
Oxide de fer 2,10
Silice 0,40
Alumine 0,10
Perte 0,90
SPA
Acidecarboniqnelibreen poids. 3,3664
— en volume, le volume
d'eau = 1000 1148,9
Bi>carbonate de soude 0,0579
— de potasse. . . . 0,0058
— de chaux .... 0^1115
— de magnésie. . . 0,0489
— de fer 0,0715
Sulfiite de sonde 0,0045
Ghlorure de sodium 0,0057
Sflice 0,0107
La température s'élevait k G^ 5,
On recommande spécialement l'usage des
eaux de la Sauvenière dans le traitemcat
des maladies des voies urinaires.
La Groesbeeck est presque contignë i la
Sauvenière. Elle est ainsi nommée parce
qu'en 1651 le baron de Groesbeeck y trouva
la guérison d'une maladie grave dont il
était atteint depuis long-temps. Cette eaa
a une saveur piquante , et moins ferrugi-
neuse que celle des antres sources de Spa.
On a remarqué aussi que les balles ga-
zeuses qui s'élèvent à sa surface sont beau-
coup plus nombreuses. Sa températnn;
marque 9,72 au thermomètre centésimal,
et sa gravité spécifique est de 1,00075.
Le docteur John Ash, qui a fait rexamen
chimique des eaux de cette source > y a
reconnu sur 70 pouces 1/2 cubes :
Gaz acide carbonique en pouces
cubes 3530
' Matières fixes en grains 5.1.>
Savoir :
Carbonate de chaux 1.S0
— de soude 1 ,00
— de fer. . * 0,73
— * de potasse 2,00
Il conste, d'après les expériences do
docteur Jones , que 251 pouces d*eaa con-
tiennent :
L'analyse faite par M. J. Plateau a Gaz acide carbonique en pouces
donné (le poids de l'eau analysée étant cubes 2.65
représenté par 1000) : Matières fixes en grains. . . . ,5,90
SPA
SPA
199
Saroir :
Sulfate de soude 0,05
Hydro-chlorate de soude 0,15
Carbonate de soude. ....... 0,30
— de chaux 2,40
— de magnésie 0,20
Oxide de fer 1,55
Silice 0,60
Alumine 0,10
Perte. . . • 0,55
•
M. J. Plateau a eu pour résultat de scm
analyse :
Acide carbonique libre enpoids . 2,1815
— en volume, le volume
= 1000 1105,8
Bi-carbonate de soude 0,0156
— de potasse. . . . 0,0059
— de chaux .... 0,1133
— de magnésie. . . 0,1137
— de fer 00,718
Sulfate de soude 0,0094
GJorure de sodium 0,0051
Silice avec traces d'alumine. . 0,0049
La température atteignait 6^1 .
D après les observations du docteur Jones,
les eaux de la Groesbeeck sont éminem-
ment diurétiques.
A une distance d'environ 1/2 lieue £.
de Spa, Ton voit les deux fontaines du
Tonnelet an milieu dW terrain maréca-
geux d'où surgissent plusieurs eaux ferru-
gineuses. Le gaz acide carbonique s'y
trouve en si grande abondance , qu'à cer-
taine époque de l'année il pénètre et s'ac—
r:umule jusque dans les caves du hameau
de Nivesez. La première fontaine du Ton-
nelet s'échappe par des filets bien nourris
à travers les fissures de la roche schis-
teuse.
La couleur de ces eaux est limpide :
leur saveur est moins ferrugineuse que
cdle des sources précédentes j elles sont
à tel point pétillantes et mousseuses qu'il
suifit d'en prendre un verre pour que l'on
éprouve une sensation analogue à celle que
produit le vin de Champagne. La seconde
fontaine du Tonnelet contient moins dia-
cide carbonique., L'une et l'antre ont une
température de 9** 72 au thermomètre cen-
tésimal; leur gravité spécifique est de
1,00075.
D après l'analyse de M. John Ash, 70
pouces 1/2 cubes du Tonnelet ont donné :
Gaz acide carbonique en pouces
cubes 32,00
Matières fixes en grains .... 2,00
Savoir :
Carbonate de chaux 0,25
— de soude 0,75
— de fer 1,00
^ L'analyse du premier Tonnelet par
M. le docteur Jones a démontré que ces
eaux ( 231 pouces cubes ) renfermaient :
Gaz acide carbonique en pouces
cubes 2,80
Matières fixes en grains 5,30
Savoir :
Sulfate de soude 0,06
Hydro-chlorate de soude. « . . .0,15
Carbonate de soude 0,20
— de chaux 1,10
— de magnésie 0,30
Oxide de fer 2,70
Silice 0,60
Alumine 0,10
Perte 0,90
Il résulte de l'analyse du docteur Jones
sur la même quantité d'eau, puisée au
deuxième Tonnelet , qu'elle contient :
Gaz acide carbonique en pouces
cubes 2,62
Matières fixes en grains .... 3,70
Savoir :
Carbonate de sonde 0,10
200 SPA
-. de chaux 0»90
— de magnésie 0,20
Oiidedefer 1,50
Silice 0,65
Calfate de aoude traces*
Hydro-chlorate de soude. . . . traces.
Alumine traces.
Perte 0,35
M. J. Plateau, qui s'est livré à des re-
cherches très-précises sur les principes
minéralisateurs des sources de Spa , a con-
staté que 1000 parties d'eau du Tonnelet
contenaient :
Acide carbonique lihre en poids . 2 ,2350
— en volume, le volume
d'eau = 1000 1133,0
Bi-carhonate de soude .... 0,0011
— de potasse. . . . 0,0023
— de chaux .... 0,0625
— de magnésie. . . 0,0395
— de fer 0,0613
Sulfate de sonde . ..... .0,0191
Chlorure de sodium 0,0079
Silice 0,0207
La température s'élevait à 8".
A peu de distance des fontaines du
Tonndet, on voit une autre source nommée
le Watroz : cette source est peu accréditée ;
cependant elle possède des principes qui
doivent contribuer à son action médica-
menteuse. Le docteur Jones, qui l'a sou-
mise à l'analyse , a ohtena de 231 pouces
cubes X .
%W]fL
Les antres sources qui* avoinnmtSpa
sont le Nivesec , à 1/8 de lieue N. E. du
Tonnelet ; la Véque-Terre , à 1/2 lieue 0.
de Spa \ le Desnies, à 3/4 de lieue S. 0. ; \t
Barisart À 1/4 de lieue S. , entre le PouIkk
et la Sauvenière.
n est à remarquer que toutes les caoi
de Spa , à l'exception de la Géronstère et
du Watroz , se chargent dajAS rintéheor
de la terre d'une quantité de gax acide car-
bonique qui excède celle qu'il leur e<t
donné de contenir sous la pression atmo-
sphérique; les pluies, les sécheresses et tooi
les changemens météorologiques influent
à tel point sur leurs qualités, que suitaot
les saisons elles varient souvent dans U
proportion de leurs principes minéralia-
teurs. C'est ainsi qu'une analyse des eaux
du Pouhon faite par le docteur Jones,
après une saison plntiense, donna pour
résultat : • •
Matières fixes en grains 32,02
Savoir :
Sulfate de soude 0.80
Hydro-chlorate de soude .... 0,95
Carbonate de soude 2,00
— de chaux 13,82
— de magnésie 2.97
Oxide de fer *. . 4,15
Silice 5.27
Alumine 0.58
Perte 3.68
Matières fixes en grains. . . . 9,30
Savoir :
Hydro<chlorate de soude. . . . 0,02
Carbonate de soude 0,10
-^ de chaux 1,40
— de magnésie 1,90
Oxide de fer 2,60
Silice. 0,90
Alumine 0,60
Perte 1,80
Snifate de sonde traces.
Le même chimiste, ayant répété son
expérience pendant l'axmée pluvieuse àt
1816 , a constaté la présence de :
Matières fixes en grains . . . . 17,80
Savoir :
Sulfate de sonde 0,.î5
Hydro-chlorate de soude. « . . 0.40
Carbonate de soude 0.90
— de chaux 7.50
SPA
Carbonate de magnésie 1,59
Oxidedefer 1,75
SiHce 2,50
Alumine 1,60
Perte * 1,05
Ponr résamer qaelqnes considérationb
générales, on peut donc admettre que les
eaux de Spa sont claires et transparentes ;
qu elles ont an goût piquant , aigrelet et
ferrugineux; queFalcohol gallique les colore
légèrement; que leur sédiment laisse des
taclies de rouille sur le linge , et qu*expo-
sées à Fair libre, elles se couvrent d'une
pellicule irisée.
Depuis une époque très-reculée on a yu
un grand nombre de sarans de tontes les
nations se livrer arec ardeur à l'analyse
des eaux de Spa. Le docteur de Heers ,
rapporte qu'en 1613 quatorze médecins
étrangers se trouvaient rassemblés dans ce
bourg célèbre pour y procéder à des expé-
riences chimiques; mais c'est le savant
Bergmann , le premier qui démontra dWe
manière satisfaisante que 20 onces de ces
eaux contenaient 2 grains de carbonate de
chaux , 4 grains de carbonate de magnésie,
2 grains de carbonate de soude, 1/3 de
grain d'hydro - chlorate de soude, et
1/2 grain de carbonate de fer. Parmi plu-
sieurs antres travaux subséquens sur le
même objet, se distinguent ceux du doc-
teur John Ash et Edwin Jones ; mais les
analyses des sources de Spa faites en 1830,
par M. J. Plateau, sont celles qui, sans con-
tredit , jettent le plus grand jour sur la
nature de ces eaux salutaires. Outre les
principes dont cet habile chimiste a prouvé
l'existence . les réactifs lui ont encore fait
reconnattre (à lil vérité en quantité trop
exiguë pour être évaluée) du bi-carbonate
de manganèse, quelques traces d'alumine,
un peu de matière extractive , de l'oxygène
( excepté dans la Géronstère ) , de l'azote et
des traces d'hyposulphites.
Indépendamment des observations mé-
dicales qui ont eu pour objet Faction médi-
camenteuse de chacune des sources de Spa,
on possède encore on nombre su£GMmt de
SPA
201
données générales d'après lesquelles il de-
meure constant qu'on a tiré plus ou moins
d avantage de l'usage de ces eaux dans un
très-grand nombre de maladies, et surtout
dans les douleurs cardialgiques , dans les
coliques flatulentes et spasmodiques des
intestins, dans les diarrhées opiniâtres,
dans les affections verminenses , dans les
néphrites chroniques , dans les ischnries,
dans les cachexies scorbutiques , dans les
hydropisies, dans les leucorrhées, dans
l'hypochondrie et l'hystérie. Mais d'après
l'expérience , l'administration de ces eaux
exige beaucoup de choix et de discerne-
ment : comme elles ne conviennent point
auxtempéramens irritables, à cause de leur
grande énergie, avant de les prendre il con-
vient de consulter préalablement un mé-
decin. Ces eaux sont quelquefois enivrantes;
aussi est-il recommandé de ne point augmen-
terla dose commune qui est de 4 ou 5 verres.
Les médecins de Spa prétendent qu'il faut
préparer les premières voies par quelques
laxatifs , tels que la magnésie et la rhu-
barbe. Ils prescrivent aussi le laitd'ânesse
et souvent même le petit-lait, pour en faire
un mélange salutaire avec les eaux. Les
Anglais se régalent avec l'eau gazeuse du
premier Tonnelet. Ils la mêlent à leur vin.
Pierre-le-Grand se délectait avec celle de
la Géronstère. Les hypochondriaqucs se
trouvent mieux de la source du Pouhon,
parce qu'elle est essentiellement énergique.
Ils aiment aussi celle du Watroz, parce
qu'elle provoque l'action des intestins.
Les eaux de Spa peuvent devenir avanta-
geuses sons forme de bains, en leurcommu-
niquant le degré de calorique convenable.
H. Briart a eu le projet défaire construire
au Tonnelet des bains froids et chauds,
d'après la méthode du docteur anglais
Beddoe.
Le r^me qu'on suit à Spa , l'exercice ,
la saison , la pureté de l'air et des eaux po-
tables, contribuent puissamment à l'cflica-
cité de ces eaux minérales.
L'eau qui sert de boisson ordinaire
Spa, est d'-une grande pureté. D'après
l'analyse du docteur Jones , un gallon de
26
202
SPA
cette eau contient , oatre une quantité in-
déterminée d'acide carbonique :
Hydro-chlorate de sonde 0,6
Sulfate de chanz 0,7
Silice 1,3
Alumine 0,1
SOL : Ce territoire ofi&e une surface for-
tement inclinée an N. , à TE. et an S., et
coupée par une multitude de collines
arides on boisées, qui sont autant de
ramifications de la chaîne des Ardennes.
A travers ces coUines circule le "Wayai,
rivière torrentueuse du bassin de la
Vesdre.
Le joli bourg de Spa , dont Télévation
au-dessus de FOcéan est environ de 1,000
pieds , occupe une vallée romantique , se
trouvant adossé vers le N. à la colline
schisteuse du Spaloumont, qui Fabrite des
vents du N. et du N. £. Les monts des
Hautes-Fagnes projettent une branche q^i
ceint la vallée de TE. jusqu'à TO., en forme
de croissant. Le tableau varié et enchan-
teur que Tœil embrasse des sommités du
vallon de Spa , se compose principalement
du bourg placé inférieurement et du con-
traste que produisent des rochers arides ,
de sombres taillis , quelques riantes prai-
ries, et plus loin les bruyères de la sauvage
Ardenne.
Le terrain de transition de formation
quartzo-schisteuse , forme le fond du soi.
Les roches qui lui sont subordonnées
sont le schiste aluminéux , le schiste ar-
doise , le phyllade pailleté. On y remar-
que fréquemment des rochers schisteux
d'un noir bleuâtre , à filons quartzeux , des
schistes et quartz irisés, du jaspe schisteux,
du schiste noir graphique de ralumine
sulfatée, du poudingue rouge ou verdâtre,
à bancs verticaux , du fer oxidé brun fi-
breux. Entre Spa et Francorchampe on
trouve dans le sable et la craie blanche le
cUiarites vesiculosus de Goldfoss.
SPA
La constitution du sol de cette intéres-
sante commune mérite de fixer an plus haot
degré lattention des naturalistes. G»
roches schisteuses d'un noir bleafttre ,
à filons quartzeux , d*où filtrent des eaux
fortement imprégnées de sels calcaires;
ces vastes amas d'ocrés jaunâtres , roogeà-
tres, les sources minérales qui les ont
successivement déposés, depuis Tépoque
du creusement des vallées où elles soor-
dent , présentent au géologne un ensemble
de faits ausn utiles à ses recherches qu à
ses méditations.
Une argile plus ou moins compacte re-
couvre le terrain ardoisier , et forme mie
couche végétale de 4 à 7 pouces de profon-
deur ;
AGRICULTURE : Lcs principales produc-
tions sont le seigle , l'avoine , Tépeantre,
le méteil , l'orge, le foin , le trèfle et le»
pommes de terre. La proximité des Fanges
est un grand obstacle à la cnltnre des ar*
bres fruitiers dont la floraison est d'an
mois plus tardive à Spa qu'à Liège.
Les collines qui entourent Spa sont gar-
nies en grande partie debois taillis .Lecbéne,
le hêtre , le bois blanc , Faune et le bouleau
composent les essences dominantes.
POPULATION : 5,589 habitans.
HABITATIONS : Le grand nombre de
maladies dans lesquelles l'expérience a dé-
montré les effets salntaires des eaox de
Spa , y £dt afllner chaque année un nombre
considérable d'étrangers, qui la plupart
appartiennent anx rangs les pins élevés de
la société. Indépendamment des qualités
des bains, tous les agrémens accessoîra
se trouvent réunis à Spa pour la satisfac-
tion des malades. Cet aimable séjour pré-
sente l'image de la paix , de l'urbanité et
des plaisirs , et tout s'y tronre disposé de
manière qu'on y jouit à la fois du bmit oa
du calme de la solitude. Parmi les hahitai»
régnent ces moeurs et ces habitudes socîaks
que Fon ne rencontre ordinairement que
dans les grandes villes. Les maisons sont
bien bâties et ornées avec goût :en été, eiki
sont presque toutes occupées par les étran-
gers; outre plusieurs faeanx hôtels dignes
SPA
des premières capitales de TEarope , Spa
possède nnsaperbe Vaux-Hall, une redoute,
une salle de spectacle , et un nouvel hôtel
de bains éri^é en 1828: Ces édifices se dis-
tinguent par la richesse de ramenblement
et du décors.
Les environs de Spa o£Erent les ^ites les
plus romantiques. Une foule de prome-
nades plus ou moins pittoresques embellis-
sent ses alentours : on distingue la prome-
iuuie de sept heures^ qui est la plus
fréquentée.
L^Ârchevéque d'Augsbourg, qui se trou-
▼ait à Spa en 1750 , en conçut le premier
le projet.
coMMBRCB £t industbib : Il sc fait un
grand débit des eaux de Spa , qui se trans-
portent dans les contrées les plus éloignées.
Les habitans s'occupent de la fabrication
d'ouvrages en bois habilement travaillés
et vernis, tels que toilettes carrées, cof-
frets , où Félégance des formes le dispute
à Tédat du vernis.
Il y a une forge et un haut fourneau
pour le fer à Winanplanche , 2 moulins à
farine mus par eau, et 2 tanneries.
BOUTES ET CHEMINS : Dcux belles routes
aboutissent à Spa : lune par la gorge
sinueuse et pittoresque qui sert d'issue à
la vallée; l'autre par la superbe avenue
du Marteau. Un grand nombre de che-
mins vicinaux parcourent le territoire de
Spa.
HisTOiBE : Les dévastations dont ce pays
fut si souvent le théâtre , et surtout Tin-
oendie général du marquisat de Franchi-
mont, qui fut ordonné en 1468 par Charles-
le>Téméraire, n'ont laissé presque aucune
trace des archives de cette intéressante
contrée. Parmi quelques documens échap-
pés à la destruction , on distingue le grand
record de Tannée 1526 , dans lequel on lit
quÀ cette époque, les eaux de Spa, alors
l'une des cinq grandes communes ou bans
du marquisat de Franchimont , jouissaient
déjè d'une haute réputation pour la gué-
rison d'un grand nombre de maladies. Il
est constant que c'est après l'année 1327,
que Golin de Breda , dit Wolffm le Loup,
SPE
203
jeta les premiers fimdemens du nouveau
Spa sur la droite de la rivière, dans le
grand pré qui entourait le Poubon : l'an-
cienne partie du village située sur une
élévation du côté gauche de la rivière,
appartient évideomient à des temps très-
reculés. L'affluence des personnes de dis-
tinction qui vinrent prendre les eaux de
Spa depuis Tan 1575 , contribua successi-
vement k l'embellissement de ce bourg :
Marguerite de Valois, Alexandre Famèse,
la célèbre Christine de Suède, Pierre-le-
Grand; etparmilessavans, Werner, Volney,
Monge, Yan-Sivindcn , Faujas de Saint-
Fond, DecandoUe; les docteurs John Ash,
Edwin Jones, Wolff de Berlin, Rayn^l,
Alfieri, Gilbemat, naturaliste et physi-
cien espagnol, le prince Gallitzin, natura-
liste, Brun-Neergaard , naturaliste danois,
le colonel Gibbs , minéralogiste américai-
cain, Schweighauser fils, savantphilologne,
qui le premier a reconnu un cratère d'ancien
volcan près d'Ormunts, à 12 lieues de
Spa; le révérend G. Sherer, du collège
d'Oxford, minéralogiste anglais, S. SoUy,
naturaliste anglais,' etc. Tels sont les
noms de quelques-uns des principaux per-
sonnages que l'on aime à distinguer au
milieu de cette foule d'étrangers qui ont
visité les eaux salutaires de Spa. En 1828,
le nombre des étrangers étsat au-delà de
deux mille quatre cents.
En 1807 , Spa fut la proie d'un incendie:
mais en quelques années ce désastre fut
merveilleusement réparé . En octobre 1 83 1 ,
le même malheur est venu jeter la con-
sternation dans cette jolie ville : les hôtels
de Soubise et d'Ostende sont détruits.
SP ARM ONT, dépendance de la com-
mune de Fairon.
SPINEUX, dépendance de la commune
de Wannes.
SPRIXIIE , dépendance de la commune
de Thenx.
SPRIMONT , commune du canton et à
une lieue Sud Ouest de Louveignes, de
l'arrondissement et à 4 lieues S. £. de
Liège.
Bornée au.N. par Beaufays et Gomzé-
204
SPR
STA
Andonmont, k TE. par Loureignes et la
Reid, au S. par FAiiiblèye et rOarte, et à
rO. par Esneox.
Ses dépendances sont : Amblère, Ret
tegné, Rrassine-an-Pont, Ghanxhe, Damré
Dolembreox, Esneox, Fays, Ghamps-des
Oiseaux, Flagothier,Floné ,Fontîn, Gippe
Han, Hase on Hasse, Hayen, Haye-des
Chênes, Hazonmont-sur-la-Reid, Hony
Hotteîgné, Homay, Lajaxfae, le Lonneox
Lille, Lîncé, le Moncean, Noidré, Ognez
Playe, Pres8eux,Ronyreiix, Sécherai, Sou-
gnez- snr-la-Reid, Vehin et Wacfaibonx.
HYDROGRAPHIE : Ce territoire est baigné
au S. par rÂmblèye et FOorte, et dans
rintérieor par les misseaax de Hasse et de
Griry.
SOL : Cette commune , qui a 1 liene 1/2
d'étendue de TE. à TO. , et 1 lieue du S.
au N., présente une surface très-inégale,
entrecoupée d^une multitude de coteaux
IwihéB OU couyerts de bruyères. Terrain de
transition, ofïrant le calcaire anthracifère,
la dolomie et le psammite sablonneux. La
terre végétale , composée d'argile et de sa^
ble, mêlée de pierre calcaire, de psammite
et de schiste , offre des couches dont l'é-
paisseur varie de 7 à 14. pouces. On trouve
dans cette localité : la chaux carbonatée
inverse, métastatique, compacte , massive,
aciculaire, magnésifère, primitive, con-
vexe , la baryte sulfatée trapézienne , le
plomb sulfuré laminaire et le fer hy-
draté.
ÀGRicuLTuat : On récolte épeautre ,
BToine, seigle, méteil, trèfles, foin et pom-
mes de terre. Les vergers situés aux bords
de rAmblève et de TOurte sont plantés de
pommiers, poiriers et pruniers. Bois taillis
dont le chêne forme l'essence dominante .
quelques arbres de haute futaie. — Asso-
lement triennal et sexennal. — Peu de
chevaux; un plus grand nombre de bêtes à
cornes.
POPULATION : 2,849 habitans.
HABITATIONS : 2 écoles primaires.
COMMERCE ET INDUSTRIE ; L'agrîculture.
Il y a an hameau de Chanxhe 1 fonderie
de fer, qui chôme depuis plusieurs aimées.
a, et
— 4 moulins à farine mus par
1 mû par le vent. Fours à chaux.
ilouTBS ET CHEMINS : ChemiiD^ TÎcinanx
d'une exploitation difficile en hiver.
STANEUX, dépendance de la com-
mune de Theux.
STATTE , dépendance de la commune
de Harcfain.
STATTE , dépendance de la rille de
Huy.
STAVELOT, ville, commune et chef-
lieu de canton, de l'arrondissement et à
6 lieues S. deYerviers, à 3 lieues S. S. E.
de Spa , et À 10 lieues S. S. E. de Li^ge.
Bornée au N. par la commune de Fran*
corchamps, à l'-E. par les territoires de
Malmedy, BeUevaux et Recht (Prusse), aa
S. par la commtme de Wannes , et à FO.
par celles de Fosse et de la Gleize.
Ses dépendances sont : Amemumt ,
Beaumont, Challe , Cheneux,Coo (Grand),
Coo (Petit) , Forire, Francheville on Fran-
geville, Froidville, Houmier, UouTcigiié,
Lodomez, Masta', Mees, Parfondrys, Re-
narmont. Rivage (le) , Somagne, Ster,
Yaulx-Richard , Yillers et Wavremont.
HYDROGRAPHIE : L'Amblèvc , qui longe
le bas de la ville, traverse son territoire
de TE. à rO. ; elle alimente plusieurs mou-
lins à tan et à farine ; et forme au hameau
de Grand-Coo une cascade d^un effet très-
pittoresque. L'Eau-Rouge, ruisseau très-
rapide , descend des Hautes-Fanges , coule
du N. an S. en grossissant son cours d*on
grand nombre d'affluens , et vient se jeter
dans l'Amblève à Challe , â quelque dis-
tance N. E. du chef-lieu.
On trouve aux environs de Stavelot plu-
sieurs sources d'eaux minérales : Tune
d'elles jaillit au milieu d'un pré , à 1/4 de
lieue de la ville.
SOL : Plateau élevé des Ardennes, d'un
aspect très-varié. La ville est située dans
une vallée profonde, environnée de mon-
tagnes arides ou couyertes de bruyères. —
Terrain de transition, de la formaticm
quartzd-schisteuse , quelquefois disposé en
bancs verticaux. Sur le plateau des Fanges
on rencontre en grande abondance des
STA
fragmens Tolommeax ie quarts qui ont
reça le nom àejagnolites. La terre végé-
tale la plus fertile se compose d'une oonche
argileose rougeàtre; elle a 12 ponces de
profondeur. Le sol est en général argileux
et schisteux.
AGXicvLTUBX : Les productions consis-
tent en seigle , dit regon, ayoine et pom-
mes de terre; le seigle ne suffit pas à la
consommation des babitans. Quelques prés
situés dans le bassin de rAmblèye , pro-
duisent un foin abondant et de bonne qua-
lité . Les hauteurs sont couyertes debruyères
ou de pâtures fangeuses qui serrent au
parcours du bétail : la bruyère y est fau-
chée tous les 10 ou 12 ans , pour la prépa-
ration de la litière. Les jardins potagers
sont cultivés arec soin. Les vergers sont
garnis de pommiers , de poiriers et de pru-
niers : Tâpreté du climat nuit en général
aux arbres fruitiers. Le chêne, le bètre, le
bouleau, le charme et le coudrier forment
les principales essences des bois taillis, qui
s'exploitent ordinairement à 18 ans.
Mode de culture : Les terres labourables
demeurent plusieurs années en jachères ,
pendant lesquelles elles ne produisent que
du gazon. Les terrains incultes ou com-
munaux, qui forment une grande partie du
territoire, sont essartés de 18 à 20 ans :
la première année ils donnent une récolte
de seigle, et la seconde une récolted avoine.
— On élève dans cette commune un grand
nombre debétes à cornes et de moutons.
POPuLATioir : 3,68-1 babitans.
BABiTATiOKS : Ou compte dans la com-
mune 638 maisons construites partie en
pierre de taille et en briques, partie en
bois i les plus belles habitations ont la toi-
ture en ardoises fines. — Il y a 1 église,
5 écoles primaires et un vieux château
dont on ne voit plus que les ruines.
couMEacs BT INDUSTRIE : Cette villc pos-
sède un grand nombre de tanneries qui
jouissent d'une grande réputation. Le com-
merce des cuirs tannés est très-actif. On
compte à Stavelot : 2,543 fosses à tan ,
59 tanneries , 5 moulins k tan , 1 moulin
à scier le bois , 1 moulin à huile, 5 mou-
STE
lins à farine , 3 fabriques de colle et 4 bras-
series. Extraction de la tourbe. — Foire le
3 mai , le 5 juin , le 24 juin , le 2 août et
le 3 septembre.
ROUTES ET CHEMINS : Cctto viUc Com-
muniqué a^ec Liège, Malmedy et Spa, au
moyen de chaussées bien entretenues.
BiSTOiRE : Stavelot, en latin Stabulœas,
doit son origine à une abbaye fondée en 65 1
par Sigebert , roi d'Austrasie. D abord vil-
lage , ensuite ville , Stavelot devint le chef-
lieu d'un assez grand territoire gouverné
par Tabbé, qui jouissait des titres de prince
de l'empire.
STEIN ou STER , dépendance de la
commune de Moresnet.
STEMBERT , commune du canton et k
1/2 lieue S. de Limbourg, de TaiTondissa-
ment et â 1/4 de lieue E.'de Yerviers.
Bornée au N. par la commune d'Andri-
mont, au N. 0. par celle de Yerviers,
à rO. par Ensival , au S. par les territoires
de Polleur, Jalhay et Theux, et à l'E. par
Limbourg.
Ses dépendances sont : Heusy-Mangon-
broux , Halleur , les Surdents , Haute-
y aotte , Jean - aux - Bouteilles , Séroule ,
Thier, Crux , Jeangome et la Bonquette.
BTDROORAPBiE : Au'N. Cette communo
est arrosée par la Vesdre, qui la sépare
d'Andrimont. Le ruisseau de Roubeid,
affluent de la Ho^ne,' forme sa limite
avec Polleur. La Vesdre fait mouvoir 2 fou-
leries et 1 filature de laine , et le Rouheid,
1 moulin k farine.
SOL : Le terrain est très-inégal , de na-
ture argileuse, sablonneuse et calcaire. La
terre la plus productive a 15 pouces de
couche végétale. Cette localité offi*e du zinc
carbonate, sulfuré et silicaté.On trouve
dans le schiste et le grès rouge, de la baryte
sulfatée, concrétionnéeet cristallisée.
AGRICULTURE : Ou cultivc Icfromeut , le
seigle , Tépeautre , l'orge , l'avoine , les
féveroles , le trèfle ; légumes , fruits , tels
que pommes et poires , en assez grande
quantité. Bois taillis peuplés de chênes,
bétres et coudriers. Les agriculteurs se plai-
gnent de la grande quantité de plantes
I
STI
parasites qninniseiit surtout aux moissons.
— Assolement triennal et quadriennal. —
Élèves de bétes à oomes, de montons et
de porcs. — Laine, beurre, fromage. -^Fré-
quentation du marché de Verriers.
POFDLATIOK '. 1,994 habitaus.
HABITATIONS : Le chef-lieu comprend
161 maisons; le hameau de Heusy, situé
sur la route de Verriers à Thenx , renferme
un grand nombre de maisons bien bâties.
Cette commune possède deux écoles pri-
maires. On y remarque le diâteau de
Séroule , nouyellement restauré.
COMMERCE ET iifousTHiE : L^agriculture
et le tissage des draps forment les princi-
pales branches d'industrie de cette com-
mune. La majeure partie des habitans tra-
vaillent dans les manu&ctures de draps de
Verriers, d'Ensiral, etc. Commerce de
bétail , de beurre et de fromage. — 2 grandes
&briques de draps, dont une renferme
1 filature ; 1 moubn à farine mû par eau ,
plusieurs briqueteries et fours à chaux, et
2 carrières de grès.
EouTES ET CHEMINS : La nouYelle route
de Verriers à Eupen passe sur une partie
du territoire; celle de Verriers à Thenx
traTerse le hameau de Heusy du N. au S.
— 66 chemins ricinaux , dont le principal ,
appelé chemin de la Calamine , conduit à
Verriers.
STEPENNE, dépendance de la com-
mune d'Ânthinne.
STEPPE , dépendance de la commune
de Fraipont. • '
STER, dépendance de la commune
d'Ans-et'Glain.
STER , dépendance de la commune de
Chaudfontaine.
STER , dépendance de la commune de
Francorchamps .
STER ou STEZ, dépendance de la rille
de Stavelot.
STEVERSDORP. Foyet Seer-Ste-
▼SRSDORP.
STIENCHX , dépendance de la commune
de Marchin.
STIER, dépendance de la commune de
l^nceel.
STO
STINVAL, rnissem affluait delà Vcs^
dre.
STINVAL , ruisseau qui arroae la com-
mune de Loureignes.
STOCKAT, dépendance de la eommiuie
de Saint-George.
STOCKELS, dépendanoede la oomjnnae
de Welkenraedt.
STOCKIS, dépendance de la commune
de Baden.
STOCKIS , dépendance de la commune
de Grand-Rechain.
STOCKIS , dépendance de lu oommoiie
de Xhendelesse.
STOCKY , dépendance de lu coounuac
deThimister.
STOUMONT , commune da canton ett
2 lieues 1/2 0. de Staydot , de rarrondi»*
sèment et â 6 lieues S. S. O. de Verrios.
Bornée au N. par la Reid et Spa , à TE.
et au S. par la Gleise , au S. 0. par Rahier.
à rO. par Lorcéet au N. 0. par Aywailk.
Ses dépendances sont : Fagnage on Fa>-
nage, Froidecour, Monthoet, Hoolin-de-
Stoumont, Nâze, Labonpré, Pidierotteet
Quarreux.
BTDROGRAPHiE '. L^Amblèfc , qui baigne
la partie méridionale et occidentale de cette
commune , forme sa limite ayec Rahier et
Lorcé. Plusieurs ruisseaux arrosent atts>i
le territoire : le principal, appelé JeanRuy
ou Nonouruyj fait mouvoir un moulin à
farine.
soL : Le terrain , de nstvre ar^euse ,
schisteuse, est très-inégal. Couche végétale
de 5 à 10 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Ou récolte principale^
ment du seigle et de TaToine, du froment
en petite quantité ; fourrage pour la con-
sommation ; beaucoup de pommes de terrer
Les vergers sont plantés d arbres fruitier»
de différentes espèces. — On se sert de che-
vaux et de bœufs pour les travaux agricoles .
L'essence des bois taillis consiste en chênes,
hêtres, charmes et bouleaux. — On élève
peu de chevaux; un plus grand nombre de
bœufs , de vaches , de moutons et de porcs
engrais de ces derniers. — Fréquentation
des marchés de Stavelot et de Spa.
STR
POPULATION : 539 habitans.
HABITATIONS : Le chef-liea contient en-
viron 90 maisons pins ou moins bien con-
stroites. — Une école primaire.
coMMEfiCE ET INDUSTRIE : Productions
agricoles. — Un moulin à farine mû par eau.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins vici-
naux sont très-difficiles à parcourir dans
les saisons plurienses.
STRËE , commune du canton , de Tar-
rondissementet à 2 lieues £. S. Ë. delluy.
Bornée au N. par Tihange, Amay et
Ouirelouxhe , à FE. par Villers*le-Temple,
au S. par Ramelot et Abée, et à TO. par
Vierset.
Ses dépendances sont : le Boutaye, Biette,
les Communes, Ferrée, les Crottes et les
Trixhes.
HYDROGRAPHIE : Quclqucs pctitf ruts*
seaux dont on tire parti pour Tirrigation
des près. — Deux étangs.
SOL : Plateau du Gondroz ; la partie 0.
du terroir oiFre des coteaux boisés dont les
pentes sont très-rapides j terrain argileux,
sablonneux et schisteux.
AGRICULTURE : On récoltcsciglc, épeautre,
méteil, avoine, orge, féveroles, trèfle,
foin, luzerne; pommes de terre, légumes
et fruits. Bois taillis, essence de cbéne,
charme, bouleau, saule et frêne; on les
coQpe au bout de 12 à 16 ans. — Quelques
élèves de dievaux , bétes à cornes , porcs ,
un plus grand nombre de moutons ; lièvres,
lapins, perdrix. — Laine, beurre.
POPULATION : 312 hommes, 367 femmes;
total : 679 habitans.
HABITATIONS : Coustruites en pierre et
briques , en argile et bois , avec toiture en
chaume ; quelques-unes sont couvertes en
ardoises ou en pannes. — Un château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L^Rgricul-
tare. — 3 fours à chaux, 1 briqueterie et
1 petite brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : La routc dc Liège
à Givet par Ciney traverse Textrémité S.
de la commune. — 11 chemins yicinaux en
mauvais état.
STRÉEL, dépendance de la commune
de Fexhe-au-haut-Clocher.
SUR
ao7
STREU-PAS , dépendance de la com-
mune d*Angleur.
STREVERSTROPBAGH, ruisseau qui
pnend sa source dans la commune de
Montzen et va se jeter dans la Gueule.
STRIVAT, dépendance de la commune
de Plainevaux.
STROVENBOSGH , dépendance de la
commune de Fouron-le-Gomte.
SUPEXHE (la) , dépendance de la com-
mune de Saint-Remy.
SUR-BADOUX , dépendance delà corn*
mune de Fraipont. '
SUR-COMTE, dépendance de la com-
mune de Liège.
SUR^FOSSÉ, dépendance de la com-
mune de Retinne.
SURHO, dépend. delacomm.deBattice.
SURISTER, dépendance de la com-
mune de Jalhay.
SUR-LA-FANGE, dépendance de la
ville de Stavelot.
SUR-LA-HEID. Fbyez Heid (sur la).
SUR-LA-HOUGUE , dépendance de la
commune de Battice.
SUR-LE-BOIS , dépendance de la com-
mune de Ghaudfontaine.
SUR-LE-BOIS , dépendance de la com-
mune de Nessonvaux.
SUR-LE-BOIS , dépendance de la com-
mune de Battice.
SUR-LE-BOIS , dépendance de la com-
mune de Saint-Georges.
SUR-LE-CORTIL , dépendance de la
commune de Tilf.
SUR-LE-MER , dépaadance de la corn*
mune de Couthuin.
SUR-LE-MONT , dépendance de la com-
mune de Tilf.
SUR-LES-BUTTES, dépendance de la
commune de Forêt.
SUR-LES-FOSSES , dépendance de la
commune d'Olne.
SUR-LES-HEIDS, dépendance de k
commune de Tignée.
SUR-LES-HEIDS, dépendance de la
commune d'Olne.
SUR-LES-MINIERES, dépendance de
la commune de Forêt.
TAV
SUR-LES-SARtS, dépendance de la
commnne de Fraipont.
SUR-LES-YIGNES, dépendance de la
commnne de Battice.
SUR'LE-THIER , dépendance de la
commnne de la Reid.
SUR-LE-THIER , dépendance de la
oommone de Bras.
SUR-NOIRE-FÂLISE, dépendance de
la commnne de Forêt.
SUR-TREPPE, dépendance delà com-
mnne de Fraipont.
SUR-YILLERS , dépendmoe de la com-
mnne de ModaTC.
SUR-VIVEGNIS, dépendance de li
commnne d*Hermalle.
SWAEN.PETIT-HERMAN, dépen-
dance de la commune de Foaron-le-ComU.
SWARTEBERG, dépendance de la
commnne de Montzen.
ST, dépend, delacomm. delaYieoTille.
SYPE , petit ruÎBseaa qni arrose U
partie N. de Wamant, oh il prend sa
source; il tarit en été.
T ABLEUX , dépendance de la commnne
de Hamoir.
TAILLES (les), dépendance de la com-
mnne de Flémalle (Grande).
T ANCREMONT , dépendance de la com-
mnne de Theux.
TANNERIE (là), dépendancede la com-
mune d'Esneux.
TARGNON, ruisseau qui trayerse la
commnne de Fraipont.
TARGNION, dépendance de la com-
mune de Lorcé.
T AROULE , dépendance de la commune
de Vylc.
TAVERNE- A-MEUSE, dépendance de
la commune d'Ampsin.
TAVIER, commune du canton et à*
1 lieue E. de Nandrin , de Tarrondissement
et à 4 lieues 1/2 E. de Huy.
Bornée an N. par Plainevaux, k TE. par
Esnenz et Uody, au S. par EUeméLle, et
à rO. par Nandrin et Neuville en Condros.
Ses dépendances sont : Baugnée, Grand
et Petit Berleur , la Chapelle , Herrée, Hes-
treuz , Limont , Molinay , Moulin , Rapion,
Sart et Xhos.
HYDROGRAPHIE : Le ruisseau de Magrey
j)rend sa source au hameau de Xhos , active
6 moulins à farine, et va se perdre dans les
rochers au-dessous de la Chapelle.
SOL : Ce territoire , qui fait partie du
plateau du Gondrox, est entrecoupé de
plaines , de ravins et de montagnes dont le»
pentes sont boisées on incnltes. Le terraia
est en grande partie calcaire, mêlé de
schiste argileux et de psanunite saUoo-
neux.
AGRICULTURE : Lcs productîons consis-
tent en seigle, avoine , épeantre , méteil .
foin, trèfle, fourrages, l^^mes et fruits.
Beaucoup de bois taillis peuplés de Ghénc>.
charmes, bouleaux, hêtres, coudriers et
aunes.
POPULATION : 830 habitans.
HABITATIONS '. Ou remarque dans la com-
mune 1 château antique et 2 grandes
fermes dites de Rapion et de Sart^
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricnltUIV.
— 6 moulins à farine. Quelques fours i
chaux pour Famendement des terres. —
2 foires par année, le 2 juillet et le manli
après le 2' dimanche d'octobre.
ROUTES ET CHEMINS : La roote de Li^^
à Givet avoisine la commune.
TEBERG , dépendance de la commune
de Montzen.
TEKENBOSCH , dépendance de la com-
mune de Moresnet.
TEMPLE (ferme du), dépendance de
la commune de Visé.
TEN-EYCKEN, dépendance de la cov-
mune de Montsen*.
TEU
TERHAEGEN, dépendance de la eom-
mone de Teuven.
TERI AKELSfiOUN , dépendance de la
commune de M oresnet.
TERMIKEN, ruisseau qui anose la
commune de Moresnet.
TERMOGNE, dépendance de la com-
mune de Celles.
TERAE-DE-LA-FOUARGE, dépen-
dance de la commune de Bolland.
TERRE-GOSWIN , dépendance de la
commune de Saint-André.
TERRE-RENARD, dépendance de la
commune de Fraipont.
TERRE -ROUGE, dépendance de la
commune d'Antheid.
TER-STRAETEN, dépendance de la
commune de Gemenich.
TERWAGNE, commune du canton et
à 2 lieues S. de Nandiin , de Farrondisse-
ment et à 3 lieues 1/2 E. S. E.de Huy.
Romée au N. par la commune de Sohay ,
au N. E. par Seny, à TE. .par Warzée,
an S. par Clavière, et à TO. par Modave.
HTDROGaÀPBiE : Lc torrcnt de Banne
parcourt une partie du territoire.
SOL : Terroir qui appartient au plateau
du Gondroz. sol calcaire revêtu d'une
coucbe végétale argileuse de 10 à 16 cen-
timètres de profondeur.
AGRICULTURE : Lcs productious du sol
consistent en seigle, épeautre, méteil,
avoine, trèfle, pob, vesce, foin et légu-
mes ; peu de fruits. Quelques mauvais
bois taillis peuplés de bouleaux. — Assole-
ment trienna^ , sexennal et novennal.
POPULATION : 252 babitans.
COMMERCE ET INDUSTRIE : ProduCtioUS
agricoles.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de Liège
à Marcbe traverse la commune du N. au S.
Les cbemins vicinaux sont impraticables
en liiver, principalement ceux qui condui-
sent 4 Huy.
TESNIERES, dépendance de la com*-
mune de Horiou-Hozémont.
TEUYEN, commune du canton et à
1 lieue 1/4 N. d'Aubel, de Tarrondissement
et à 4 lieues 1/2 N. de Yerviers.
TEU
ao9
Bornée au N. par les communes de Sle-
nacken et Wittem (Limbourg), à TE. par
celle de Yaels (même province), et de
Gemenich , au S. par Hombourg, et à TO.
par Fouron-Saint-Martin.
Ses dépendances sont : Beusdael , Gyvelt,
Heyendael, Nurop, Sinnich, Sippenacken
et Terhaegen.
HYDROGRAPHIE : La Gulpc arrosc cette
commune du S. E. au N. 0.; la Gueule
longe son territoire à TE. Elles activent
chacune un moulin â farine.
80L : Ce terroir, dW aspect irrégulier,
fait partie du plateau du Limbourg. La
craie argileuse, la marne, le silex et le
greensand supérieur forment le fond du
sol. L^épaisseur de la couche végétale varie
de 8 A 15 pouces. On trouve dans cette
localité un grond nombre de fossiles , tels
que la crania antiqua (Defr.), le beiim-
nites quadratus (Blainv.), le nautilus,
Yostrea macroptera (Sow.), le pecten
quinque costatus (Sow.), Yinocejranuis
lotus (Sow.) , la cuculma glabra (Sow. ) ,
la chôma conica (Sow.), la crctssateUa
sulcata (Sow.), lai;e/ui^ lentifonnis(^yf,)
et la panopea plicata (Sow.)
agriculture: Les productions consistent
en froment , seigle, épeantrè , avoine, orge,
trèfle , vesce , fé véroles; pommes de terre ,
légumes. Fruits : pommes, poires, cerises,
noix. Un quart environ de la commune
est planté en bois taillis et futaie : les
essences dominantes sont le charme, le
chêne , le hêtre , le coudrier et le bouleau.
On coupe le taillis à 13 ans. — Il y a on
, assez grand nombre de bétes à cornes et
moutons; quelques porcs. Peu de gihier.
— Laine , beurre, fromage. — Fréquenta-
tion du marché d'Aubel.
POPULATION : 902 habitans qui parlent
le français et le flamand.
BARiTATioNS : Le chcf-lieu compte
50 maisons plus ou moins bien construites;
le village de Sippenacken est composé de
45 maisons ; dans les hameaux de Nurop et
Sinnich , il y a environ 75 habitations
disséminées : la plupart sont construites
en bois et en argile. On remarque dans
27
210
THE
cette eommune une soperbe maison de
campagne, snr remplacement de rancien
couvent de Sinnich. Le châtean de Bens*
dael , ancienne maison de cbasse de Cliarle-
magne, appartient k la comtesse de Mëan ;
depuis on grand nombre d'années il est
inhabité. — 2 églises, 1 maison commune
et 2 écoles primaires.
coMMEECs ET INDUSTRIE : L^agriculture,
lezploitation des bois et le commerce du
bétailet des productions du sol. Le beurre et
le fromage se Tendent aux marchés d'Ânbel
et de Herre. — 2 moulins à farine , 2 mou-
lins à dréche , 1 petite fabrique de potasse
et 2 brasseries.
BOUTES ET CHEMINS : Cette communc est
trayersée du S. an N. par le grand chemin
Ae Henri-Chapelle à Maestricht. — 20 che-
mins vicinaux très-rocailleux et difficiles à
parcourir.
TEUXHEURWE , ruisseau qui arrose
la commune de Verlaine.
THEUX , commune du canton et à
2 lieues N. N. 0. de Spa, de Tarrondisse-
ment et à 2 lieues S. 0. de Verriers.
Bornée au N. par Comesse , au N. E. par
£nsi?al et Stembert, à TE. par Pollenr,
au S. par Spa et la Reid, à FO. par Lou-
yeignez, et an N. 0. par Fraipont.
Ses dépendances sont : Chatifontaine ,
Chalsèche, Chanyeheid, Chimu, Fracty,
Grande-Place, Heid-de-Spa, Hodbeaumont,
Hant-Sart, Jeroumont, JuslenyiUe, Forge-
Thiry, Lahaye, Lesvilez, Les-Fanges-le-
Marché , les Masures , Mont , Mousset ,
Franchimont, Oneux, Pépinster, Pouillou-
Foumeau , Rainonfosse , Ronde - Haye ,
Sassor, Sasserotte, Spixhe, Staneux, Sohan
et Tancrémont, Thier-de-Mont , Wessay
et Wislez.
HTDROOBAPBTE : La Vcsdre baigne Tex-
trémité N. de cette commune; elle reçojt
la Hoëgne à Pépinster, où son lit se trouve
encaissé entre des bancs verticaux d un gros
jwudingue quartso-schisteux. La Hoëgne
venant de Pollenr, entre sur le territoire
au hameau de Sassor, en coulant de TE.
à rO. ; elle reçoit le Wayai à Franchimont,
se dirige au N., longe le bourg de Thenx
qu'elle laisse sur sa rive gauche , arrose le
beau vallon de Juslenville et oourt se jeter
dans la Vesdre, après avoir gmai sam
cours d'un grand nombre de misseftox « tcis
que le Chawion , le Turon^ le Targnon , le
.Sassore , le Weiot , -le Wislex , le Qnenivay
et le Cheinbes, qui tous arrosent le teni-
toire de Theux et font mouvoir mi très-
grand nombre d'usines»
SOL : Le boui^ de Theux est situé dans
la vallée et sur la rive gauche de la Ho^ne.
L'aspect de son territoire est trrà-varië.
Assis dans un vallon qu'arrosent la Ho^ne
et le Wayai , et s'éCendant jusque sur un
plateau, dont le sommet atteint entre
Theux et Spa une élévation de 266 métro
au-dessus du nÎTeau delà mer, oe territoire
of&e un grand nombre de sites pôttors-
ques , principalement vers les bords escar^
pés de la Hoëgne.
Les Ibnnations calcaire et sijiislense se
rencontrent' dans ce sol, qui oflEre entre
autres le calcaire anthracifère, lepondingne
psammitique, la dolomie, le fer hydraté,
le schiste argileux et le schiste micacé. U
s'y trouve une carrière de marbre noir, qm
est susceptible d'un poli aussi bean que la
glace : on l'extrait d*une roche calcaire
noire et charbonneuse, encaissée dans Is
roche calcaire bleuâtre commune ^ cette
roche noire , à bancs verticaux on oon-
touniés vers le S. , avec des indices d>m-
preintes végétales , contient une espèce de
terre d'ombre très-beUe qui peut servir à
laver des plans. On y trouve aussi plu-
sieurs mines de fer hématite.
Les espèces minérales que oe territoire
recèle sont : la chaux carbonatée inverse ,
métastatfque , dodécaèdre, laminaire, com-
pacte , massive , lamellaire , granulaire,
bituminif^re , la chaux fluatée laminaire ;
le quartz hyalin prisme , farineux , enfumé .
hématoïde, rubigineux , noir, agate calcé-
doine , mamelonné j le talc stéatite ; le mies
lamelliforme, le jaspe schisteux, le plomh
sulfuré laminaire ; le plomb carbonate
prismatique, bacillaire et aciculaire; le
xinc silicate et carbonate , le fer ozidé géo-
dique, massif, pulvérulent, cloisonné.
TBE
Umax et argHeos; le fer tnlivré bUnc
primitif et primitif dentelé , le fer hydraté
hématiie; le enÎTre pyriteox primitif et
masfif { l'argile figuline , tlialloisite ciieofe
Ueoâtre; le manganèse oxidé métalldSde,
et Fanthraeite achistoîde.
On trouve dans le calcaire anthraciftre :
ïencrmiteê moUniformis (Mil.) , la cota-
mopora poljrmorpka (Gold.) , et la syrin^
gopora retiadata et ranudosa (Gold.)
La terre végétale se compose d*ane ooucbe
argileuse 9 quelquefois rougefttre, sur fond
«alcaire en sur marne grise.
▲GBicoLTiniB : Les productions du sol
consistent en seigle , épeautre , avoine , foin
«t légumes. Les yergers sont garnis de
pommiers et poiriers. L'essence des bois
taillis est un mélange de chênes ^ bouleaux,
charmes et coudriers; on les coupe à Tâge
de 15 ans. Il existe aussi dans la commune
quelques bois de hante futaie composés de
chênes et hêtres.
Parmi les plantes dont se compose la
fbredes environs de Thenz , on trouve dans
les champs arides la veronica vema (L.),
le teucriitm botrjs (L.), le teucriitm
chamœpitjrs (L.), le teucnum chamœ*
dris (L.)) Vacrostichum septentrionale
(L . ) , Yalyssum alpestre (L.) , Vasplenium
ctterach (L .) . Lesbois et les Ueuz ombragés
oilrent la cardamine impatiens (L.), la
métissa calamintha (L.), les stachjrs al"
pina et germanica (L.) , la lunaria redi-
wVa(L.). La rosa cinnamomea (L.) et la
rosa fasUgiata croissent dans les haies.
Les moissons sont ipfestées par la sinapis
villosa (liér9X.)^Yiberisntficaulis (Lej.),
la stachys armua (L.), et la vicia angtis^
tifolia (Persoon.)
popuLÀTioK : 4,367 habitans.
HâBiTÀTiovs : On remarque à Thenx les
mines de Tantique château de Franchi*
mont , situé sur une éminence escarpée qui
domine le cours de la Hoëgne et du Wayai.
Le hameau de Juslenville, présente, an
milieu d'un terrain très-anfractueux, le
magnifique diAteau de M. Fyon , de Ver-
viers ; le parc et les jardins pittoresques
qui embellissent cette belle propriété , ainsi
TUI
211
que des points de Tue aussi variés qu inat-
tendus, méritent qu'on fasse de ce château
une mention tonte particulière.
COMMBECK ST INDUSTRIE : ThcuZ pos-
sède 4 moulins à farine mus par eau,
1 raffinerie de fer, plusieurs forges pour
la platinerie, 8 fouleries, et quelques fila-
tures importantes. Les fabriques de poê-
les , qui étaient jadis dans la plus grande .
activité, ont disparu. Il y a dans la com-
mune des mines de fer et des carrières de
marbre en pleine exploitation. — Foire
le 26 mai et le 3 novembre.
ROUTES BT CHEMINS : L'ancicnue route
de Liège k Yerviers et à Spa , et un em-
branchement de la nouvelle route de la
Vesdre, traversent ce territoire.
HISTOIRE : Le bourg de Theux , connu
sous le nom de Tectis, au temps des €ar-
lovingiens, était le chef-lieu du ci-devant
marquisat de Franchimont. — Patrie des
médecins Jean Philippe et Robert de Lim<
bourg et du géologue Dethier.
THIEGES (aux), dépendance de la
commune de Beaufays.
THIER (le), dépendance de la com-
mune d'Evegnée.
THIER (le) , dépendante de la commune
de Ferrières.
THIER (le) , dépendance delà commune
de Forêt.
THIER-A-LIÉGE , dépendance de k
viUe de Liège.
THIER-ÀLL- HÈRE - DIEU , dépen-
dance de la commune de Fraipont.
THIER -CREUX , dépendance de la
commune de Stembort.
THIER-DE-HONSAY , dépendance de
la commune d'Olne.
THIERDË-HONY , dépendance de la
commune d'Esneux.
THIER-DE-L*HEID, dépendance de la
commune de Nandrin.
THIER-DE-MONT, dépendance de la
commune de Theux.
THIER-DE-POLLEUR , dépendance de
la commune de Pollenr.
THIER-DE-SGL ASSIN , dépendance de
la commune de Wegnes.
2t2
TUI
THIER-DES-FAWES. Foyez Fawes.
THIER-DES-FORGES , dépendance de
la commune de Gomzé-Andoomont.
THIER-DES-MONTS , dépendance ae
la commune de Herstal.
THIER-DE<ST ATTE , dépendance de
la commone d^Emonlieid.
THIER-FODEMONT, dépendance de
]a commone du Petit-Rechain.
THIER-D'OLNE, dépendance de la
commone d*01ne.
THIER-LOHAT, dépendance de la yQle
de Hervé.
THIERNAGANT, dépendance de la
commune de Battice.
THIERNAGANT, dépendance de la
commune de Julémont.
THIER-N AWIEN-FOSSE , dépendance
de la commune de Fraipont.
THIER - PHILIPPART , dépendance
de la commune d'Amay.
THIER-PIRKA , dépendance de la corn-'
m une d^Amay.
THIERS (les) petites BRUYERES,
dépendance de la commune de Ghénée.
THIERS (sur les), dépendance de la
commune de Griye^ée.
THIERS (suL les), dépendance de la
commune de Tilleur.
THILIËSSE , dépendance de la com-
mune d'Al)ée.
THIMISTER , commune du canton et
à 1 lieue £. de Herre, de Tarrondissement
et à 1 lieue 3/4 N. de Verviers.
Bornée au N. par la conmiune de Char-
neux , à FE. par celle de Qermont , au S.
parDison, Andrimontet Henri-Chapelle,
et à rO. par Battice.
Ses dépendances sont : Bastaprez , Befre,
Borbonx, Bords-du-Gavé, Chalhot , la Cour,
Cour-Bonnayenture, Cour Jacquemin Han-
lez, Elseroux, Gcrausolz, Hofroimont, la
Ronxhe, Marche-en-Saulx ou Margarin,
Mackau, Mignerie et Roisleux, Plenesses,
Quarray,Seroux, SoroxéouSeresé, Stockis,
Troo-du-Bois, Chamont , Engin et Grimoy .
HYDROGRAPHIE : L'Orgalife, le Stockis et
plusieurs petits cours d eau circulent sur
le territoire, et ront grossir les ruisseaux
THI
de Quarreux et de Befve; le Btockis acti
une filature de laine.
sol : Surface ondulée , faisant partie i
plateau du Limbourg. Le terrain oSit
glauconie crayeuse , et une argile méli
de silex ou légèrement détrempée et à\
aspect ferrugineux.
AGRICULTURE : Cette commone ne rei
ferme point de terres arables. Le territoii
ne présente qoe de yastes prairies entn
coupées de haies vives. Il y a des vergi
plantés de pommiers , poiriers , pninien
cerisiers et noyers. On y remarque ans:
quelques bouquets de bois taillis, dam
essence mêlée de charmilles et coudriers,
— Le bétail qu*on y élève est très-beau; il
fournit du beurre et do fromage qui sont
renommés pour leurs qualités.
POPULATION : 2,682 habitans.
coiiMSRCE ET INDUSTRIE : Le débit dtt
fromages y est très-considérable. Un assa
grand nombre d'habitanè sont employés à
la tisseranderie , à Texploitation des houil-
lères et des fabriques. On compte dans la
commune 2 fabriques de draps, 3 filatures
de laine dont une est actiréc par le ruis-
seau de Stockis , 1 teinturerie et 1 brasserie.
— Foire le 3« mardi du mois d'avril et le
4 décembre.
ROUTES ET CHEMINS : L'ancicnnc grande
route de Liège À Aix-la-Ghapdlc traTcrse
la commune de FO. au N. E. -9 chemùis
vicinaux difficdes à exploiter, aboutissent
aux communes voisines.
HISTOIRE : Le hameau de Befre, qo^
est one dépendance de la commune de
Thimister, mérite d'être cité pour avoir vu
naître GQlcs et Nicolas de Bcfre, mTCQ-
teurs de Fhorloge à carillon.
THISNES, commune du canton cl a
1 lieue 3/4 N. 0. d'Arennes, de 1 arron-
dissement et à 5 lieues 1/2 ?«'• ^•
Huy. T
Bornée «a N. par la commune <i
Wanxin, «a N. E. per celle de H«i««t. «
TE. et au S. E. par Crehea, « "• P^
Merdorp , et k l'O. par Jand»» »
bant méridional. ) ^_^
Cette iwmmnne se compose do ci»
THT
et de sa dépe&dance, nommée Chdteau de
Thisnes,
BTDROGBAPBiE : Terroif arrosé par la
petite Geete qui y prend sa soorce.
SOL : Superficie n'ofFrant qne peu d^iné-*
çalités. Tenlain tertiaire formé de sable à
grès blanc. La profondeur de la coucbe
végétale ne dépasse pas ordinairement
16 pouces de profondeur. — Extraction de
la marne.
▲GRicuLTuas : On récolte froment , sei-
gle, orge, avoine, colza, chanyre, trèfle,
pommes de terre , carottes \ {ft)mmes ,
poires, prunes, cerises, abricots, pèches.
Élères et commerce de chevaux , bétes à
cornes, montons et porcs. Poules, dindons,
oies, canards; quelques ruches. Un assex
grand nombre de lièvres , perdrix et cailles.
— Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 1,173 habitans.
HABITATIONS : Quelqucs maisons sont
construites en briques et en moellons, et
convertes en ardoises ou en pannes \ mais
la plus grande partie est en bois et argile ,
arec toiture en paille; disséminées. — Il y
a 1 église et 1 école primaire.
COMMBACE ST INDUSTBIE : Productions
agricoles. Commerce de chevaux et de bé-
tail. Filage et commerce de chanvre ; car-
rières à grès. Extraction de la marne pour
Famendement des terres. — 3 brasseries.
BOUTES ET CHEMINS : Les chemins vici-
naux qui servent à Texploîtation de la
commune, sont peu praticables en hiver.
Le transport des denrées de la commune se
fait à dos de cheval, une grande partie de
Tannée.
THYS , commune du canton et à 2
lieues 1/2 N. 0. de Hollogne-aux-Pierres ,
de Farrondissement et à 4 lieues 1/2 N. 0.
de Liège.
Bornée au N. par les communes d'O-
trange et Loige (Limbourg), à TE. par
Crisnée , au S. par Fize>le-Marsal , et à TO.
par Oreye.
Ses dépendances sont : Brouck, Fixe,
.Nomerange et Mâmetout.
HTBROGBAPflis : Lc Gecp baigne ce ter-
ritoire au N.
TIG
ai3
iK>L : Surface ondulée. Terrain argi-
leux , marneux et pierreux , reposant sur
argile ou sur grarier. Couche végétale de
17 à 20 ponces de profondeur. '
AGBicuLTUBE : Lcs productions du sol
consistent en £roment , seigle , orge,
épeautre, avoine, féveroles, graines de
colza et navette en petite quantité; four-
rages pour la consommation , pommes de
terre, carottes, betteraves; pommes et
poires. Les bois taillis sont peuplés de
chênes, frênes et bois blancs : on les coupe
de 12 à 15 ans, —Bétes à cornes, mou-
tons et porcs. — Laine, beurre, fro-
mage.
POPULATION : 275 habitans.
HABITATIONS : 67 maisous construites en
bois et argile, très-peu en briques, cou-
vertes en chaume.
' COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultlpTe.
— 1 brasserie.
ROUTES ET CHEioNS : La grande route
de Liège k Bruxelles traverse une partie de
- son territoire du S. £. au N. 0. — Six che-
mins vicinaux très-mauvais en hiver.
TIBIEMONT , dépendance de la com-
mune de M odave.
TICHELET , dépendance de la com-
mune de Nandrin,
TIEGE(au), dépendance de la commune
du Sart.
TIGE-DE-MISSE, dépendance de la
commune de Yinalmont.
TIENNISBACH. ^o^^e» Tunnisbach.
TIGNÉE, commune du canton et k
1 lieue N. N. £. deFléron , de Farrondisse-
ment et à 2 lieues 1/2 E. N. E. de Liège.
Bornée au N. par les communes de Che-
ratte etCerexhe-Heuseux, k F£. par celles
d'Évegnée et Saive, au S. et à FO. par
Saive.
Ses dépendances sont : Croix-Faubach ,
. Trumhy , Sur-les-Heids et au Tillou.
HYDROGRAPHIE : Cette communc est ar-
rosée par un petit ruisseau, qui fait tour-
ner nn moulin à farine.
SOL : Terroir situé sur la pente septen-
trionale du plateau entre la Meuse et la
Vesdre. Terrain argileux et siliceux , sur
au
TIH
fond ^Udseux. La prafondenr de la oooche
Tégétale yaiie de 9 à 12 poaœ».
▲oaicuLTuax : Les récoltes consistent
en épeantre, seigle , arôme, orge; four-
nges pour la consommation, pommes de
terre, carottes. Les vergers sont plantés
en pommiers et poiriers. Les bois taillis
se composent d*ane essence mêlée de hê-
tres, chênes, honleanx et charmilles. —
Bétes à cornes, montons et porcs. —
Laine et benrre.
POPULATION : 271 habitans.
BABiTATioirs : 6 fermes , 51 habitations
rondes constmites partie en pierre et bri-
ques, partie en argile, le pins grand nombre
arec toiture en chaume; disséminées. . —
1 chapelle.
comnacB bt innusTaiB : Productions
agricoles ; un grand nombre dltabitans
employés à la clouterie. — 1 moulin à fa-
rine mû par eau. H s'y tient une foire le
dernier dimanche du mois d^avril.
aouTBs BT CBEMiKs : 5 chcmins vici-
naux d'une exploitation £icile.
TIH ANGE, commune du canton, de
rarn>ndissementetàl/21ieueN. £. de Hny.
Bornée au N. par la Neuville, à TE. par
Amay, au S. par Strée' et Yierset , et à
rO. par la ville de Hny.
Ses dépendances sont ; Maret, Petit-
Bois et Ponton-Sarte.
HTDBOOBAPBiB : La Mcuse longe le ter-
ritoire du S. 0. an N. £. ; deux petits
ruisseaux, tributaires de ce fleuve , pren-
nent leurs sources dans le bois de Tibange.
flOL , La commune, située sur la rive
droite de la Meuse , s'étend en partie dans
un riant vallon , et de l'autre occupe une
éminenoe qui domine la ville de Huy. Le
terrain est argilo-sablonneux , mêlé de
gravier, de 6 à 14 pouces de couche vé-
gétale.
▲OBicvLTVBE : Ou récoltc froment, orge,
épeautre , avoine , fourragé en abon-
dance , chardons k carder , trèfle , luzerne ;
pommes, poires et prunes de toute espèce;
on y recueille aussi une grande quantité
de cerises qui forment une des principales
richesses de cette commune. Bois commn-
TIL
nanx de la contenanf» de 328 bonaiers
métriques. Ils sont principalement plantés
en héUes et charmilles : ks taillis sont
aménagés à 18 ans. — Cheranx de trait «
bœufs , vaches , montons , poules, etc. Pea
de gibier. — Exportation de grains. —
Un peu de laine et de benne.
popvLATioH : hommes, 400; ffinci ,
442; total: 842 habitans.
HABiTATioirs : Maisous génénlemcnft
construites en pierre et briques et cou-
vertes en chaume; les habitations aont dia-
séminées. — 1 école primaire.
coiCMBBGB BT INDU8TB1B :2bffasaeries.
BOUTES BT cBBMiirs : 4 chemins vici-
naux praticables en hiver.
TILF, commune du canton et k 2 lieues
S. E. de Seraing , de l'arrondissement et
à 2 lieues 1/2 S. de Liège.
Bornée au N. par la commune d'Em-
bourg, k TE. par Beaufays, au S. par
Esneux, et k TO. par Bonœlles.
Ses dépendances sont : Brialmont ,
Méry, Monteau, le Sert, Sinval, Sur-le-
Gortil et Sur-le-Hont.
HTDROGBÀPBiE : L'OoTto baigne ee ter-
ritoire du S. au N.
SOI. : Terroir assis dans une vallée sur
la rive droite de l'Ourte. Terrain calcaire
o&ant le psammite antbracifere ei Tépi-
dote. On y trouve le cjrtUopkjrlUtm cœs-
pUaswn (Gold.).
COMMEBCB BT IMDUSTBIB : 11 S^ tient
2 foires par an : le 3 mai et le 2 octobre.
POPULATION : 997 habitans.
TILICE , dépendance de la commonc
de Fexhe-Slins.
TILLEUL (lb) , dépendance de la com-
mune de Jemeppe.
TILLEUL (lx) , dépendance de la com-
mune de Vinalmont.
TILLEUR, commune du canton, de
larrondissement et à 1 lieue S. O. de Liège.
Bornée au N. et au N. E. par les com-
munes de Saint-Nicolas et Liège, À TE. et
au S. par Ougrée, au S. 0. par Seraing ,
et à rO. par Jemeppe.
HTDBOGBApHiB : La MoQse lougo oeitf?
commune au S. , et forme sa limite avec
TIH
Seraing et Ougrée. Les inondations de ce
flea?e sont naisiLles aux propriétés rive-
raines.
SOL : Vallée et rive ganchedela Meose.
Le territoire est en partie bas et uni , et en
partie conpé par des ooteaox. Terrain ar-
gileux et schisteux; ilcontientdelahouille.
AGRICULTURE : On récolte seigle, fit)-
nient, épeantre, avoine, orge, peu de
fourrages , betteraves, carottes, pommes
de terre. Oh cultive la vigne et plusieurs
espèces d*arbres fruitiers tels que pom>
miers , poiriers, cerisiers , noyers, pécliers
et abricotiers, dont les produits alimentent
le marché de Liège. — Elèves de bètes à
cornes et de porcs ; très-peu d'abeilles. —
Beurre, miel, cire.
P0FULÀTTO1V : 248 hommes; 344 fem-
mes; total : 592 babitans.
HABITATIONS : 123 maisous et 2 fermes;
elles sont construites en pierre et briques,
et couvertes en ardoises ou en pannes; quel-
ques-unes sont en boussillage, avec la toi-
ture en chaume. — 1 église , 1 école pri-
maire , 1 maison de campagne. Résidence
d'un médecin et d'un artiste vétérinaire.
couMsncE ET INDUSTRIE : Les produc-
tions agricoles se vendent au marché de
Liège. Il y a dans la commune une houil-
lère qui est exploitée par un grand nom-
bre d'ouvriers. Il se trouve aussi à Tillenr
un établissement pour la construction des
machines à vapeur ; il se compose de trois
fourneaux à réverbères.
ROUTES ET CHEMINS : 2 graudcs routes
longent ce territoire ; la route de Liège è
Hay et celle de Liège à Terwagne et à
Marche; cette dernière est facilitée par un
pont qui traverse la Meuse*.
TILLOU ou TILLEUX, dépendance
de la commune de Tignée.
TILLOU (au), dépendance de la com-
mune de Grace-Montegnée.
TINCELLE ou TINTELLE, dépen-
dance de la commune de Saint-Georges.
TINLOT , dépendance de la commune
de Soheit.
TIROGNE , dépendance de la commune
de Mons.
TOU
215
TOLLE (la) , dépeadanoe de la com-
mune de Nandrin.
TÔLUMONT, dépendance de la com-
mune d*Anthinne«
TOMBâY , dépendance de la commune
de Grivegnée.
TOMBE , dépendance de la commune
de Bombaye.
TOMBEUX, dépendance de la commune
d^Andrimont.
TONNELET , dépendance de la ville de
Spa.
TONSGIVEouTÉONOGRIVE , dépen-
dance de la commune de Ben.
TONYOYE , dépendance de la com-
mune de Nessonvaux.
TOUR-ÂU-BOIS , dépendance de la
commune de Yillers-le-Temple.
TOtJRINNE- LA -CHAUSSÉE, oom-
mune du canton et À 1 lieue E. d'Avennes,
de Farrondissement, et à 3 lieues 1/2 N.
N. 0. de Huy.
Bornée au N. par les communes de
Lens-Saint-Servais , Ligney et Omal , A
TE. par celle de Waleffe-Saint^Georges,
au S. par Lantinne, et à l'O. par Braive.
SOL : Terroir faisant partie du plateau
de la Hesbaye. Les terres arables se com-
posent d'une couche végétale argileuse de
8 à 9 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On rècoltc froment, seigle,
orge, épeautre, avoine, vesce, féveroles ,
et toutes sortes de plantes oléagineuses.
Fourrages pen abondans ; pommes de terre,
carottes, betteraves; pommes, poires, ce-
rises, en petite quantité» -t» Elèves de
chevaux, bétes à cornes, porcs et moa-
tons ; volaille : poules et dindons; 10 à 12
ruches d^abeilles ; lièvres , perdrix , cailles
en petit nombre. — Laine, beurre, fro-
mage.
POPULATION : 89 hommes, 89 iemmes;
total : 178 babitans.
HABITATIONS : Prcsquc tontes en bous-
sillage et couvertes en chaume; quelques-
unes sont construites en briques. — 1
église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : GommeTW
agricole.
216
TRE
aouTXS BT CHSiiiirs : La chaimée ro-
maine côtoie ce territoire de FO. à TE.
Les chemins vicinaez sont en général d*imo
exploitation très-di£Bcile en hiTer.
TOURNA Y, dépendance de la commune
de Vivegnis.
TOUT-BAS- BIEN , dépendance de la
commune de Saint-Nicolas.
TOUTES-VOYES , dépendance de la
commune de Grace-Montegnée.
TOUTES-VOYES, dépendance de la
commune de Jemeppe.
TOUTE -WAIDE, dépendance de la
commune de Xhendelesse.
TRAMAKA , dépendance de la oom*
mune de Landenne.
TRAMAKA, dépendance de la com-
mune de Seilles.
TR ANSISTER , dépendance de la com>
mune de Fraipont.
TRAPPE (RuxssEJiu DE la) , affluent de
la Berwinne.
TREMBLEUR, commune du canton
et à 3/4 de lieue S . S . E . de Daelhem , deFar-
rondissement et 4 4 lieues N. E. de
Li^e.
Bornée an N. par Mortrouz, à TE. par
NeuchÂtean et Aubel, an S. par Saint-
André, et à. rO. par Saint-Remy.
Ses dépendances sont : Bazile , Blegny^
Boôse, Campagne, Doyard, Fafchamps,
Gobié, Goméfosse (fonds de), FoxhaUes ,
Maroux, Neuve- Maison, Neuve -Waide,
Flaitenz , Sougné , Trois - Fontaines et
Waide.
H7DR0ORA.PHIE : Lc ruisseau de Che-
ratte baigne le territoire .à TO. , et alimente
2 fouleries.
80L : Terroir appartenant au plateau
entre la Meuse et la Yesdre , près de la
Berwinne. Couche végétale argilo-sablon-
neuse de 5 à 18 pouces de profondeur.
AGAicuLTURE : Les principales produc-
tions sont le froment et le seigle ; on y cul-
tive aussi Tavoine , Forge , la luzerne et le
sainfoin ; un peu de pommes de terre et de
plantes oléagineuses ; quelques légumes et
fruits. Il y a des bois taillis et futaie d'une
essence mêlée de chênes , bétres et charmes.
TRO
— Elëres de cfaevcox et de bétail. —
Beurre , fromage.
popuuiTioH : 1,670 babîtans.
HABiTATiOKs : SSiDiaisoiis asaei bien
bâties.
COMMERCE ET IVDUSTRIB : ProductiODS
agricoles et commerce de fromage. On
trouve dans la commune beaucoup d^ou-
vriers employés à Fextracticm du cbarboa
de terre, ainsi que des platinears, tisse-
rands, etc. — 2 fouleries et 3 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : 16 chemîns vici-
naux praticables en toute saison»
TRIBOMONT, dépendance de la com-
mune du Grand-Recbain.
TRIBOMONT , dépendance de la com-
mune de Wegnez.
TRIFOIS, dépendance de la commune
de Vierset.
TRIFOY ou TRIFFOIS , dépendance
de la commune de Marchin.
TRIHOSDIN, dépendance de la com-
mune de Rotheux-Rimicre.
TRIMOLET , dépendance de la com-
mune de Forêt.
TRIX , dépendance de la conunnne de
Bombaye.
TRIXHAI, dépendance de la commune
de Grace-Montegnée.
TRIXHE-DU-MOINE , dépendance de
la commune de Saint- André.
TRIXHES (les), dépendance de la
commune de Flémalle (Haute).
TRIXHES (les), dépendance de la com-
mune de Strée.
TRIXHES , dépendance de la commune
de Bombaye.
TRIX-SAINT-PIERRE, dépendance
de la commune de Mortier.
TROGNE (le) , dépendance de la com-
mune de Seraing.
TROGNEE , commune du canton et a
2 lieues S. S. E. de Landen , de larroa-
dissement et à 5 lieues 1/2 N. N. 0. <if
Hny.
Bornée an N. parla commune de Cra«-
Avernas , à TE. par celles de Gréer et Leur
Saint-Remy , au S. par Pousset , et à Vi).
par Bertrée.
TRO
Ses dépendances sont : Moulin-de-Tro-
j-née et ViUereau.
SOL : Surface ondulée , principalement
31 ti S. 0. Le terrain, de nature argileuse
:t marécageuse , a 5 à 10 pouces de cou-
che végétale.
AGRiciTLTuiiE i On récoltc froment, sei-
gle , orge, avoine, féverolcs , vesce , trèfles,
jraines de colza et de navette , chanvre ,
pommes de terre et carottes. Les vergers
$ont plantés de pommiers , poiriers , pru-
diers et cerisiers. LVssence des hois taillis
>st un mélange de charmes , hêtres, chênes
3t coudriers : on les coupe à 10 ou à 12
ins. — Élèves de chevaux , de bétes à cor-
nes , de moutons et de porcs. Poules,
lîndons, canards et oies. Quelques ruches
d^'abeilles.
POPULATION : 159 hommes , lôlfemmes ;
total : 320 babitans.
HABITATIONS ; La plupart en bonssil-
lage , et couvertes en paille et très- dis-
séminées. — Il y a 1 église et 1 châ-
teau.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculturc
et le commerce de bétail. — 1 moulin à fa-
rine mû par lèvent.
ROUTES ET CHEMINS : 9 chemius vici-
naux qui sont peu praticables en hiver.
TKOGNÉ£ (moulin de), dépendance
de la commune de Trognée.
TROIS-BORBONS , dépendance de la
eommone de Baelen.
TROIS-GHÊNES , dépendance de la
eommone d^Ayeneux.
TROIS-CHÊNES , dépendance de la
commune de Retinne.
TROIS-COTJRONNES , dépendance de
la commune d^Esneuz.
TROIS-FONT AINES , dépendance de
la commune du Sart.
TROIS-FONT AINES , dépendance de
la commune de Tremblcur.
TROIS-PONTS, dépendance de la com-
mune de Fosse.
TROIS-ROIS , dépendance de la com-
mune de Bomba^.
TROKA , dépendance de la commune
(le Landenne.
TUR
217
TROKAI , dépendance de la commune
de Gbokier.
TROKAI , dépendance de la commune
de Horion-Hozémont.
TROMLY. rayez Au Troumelt.
TROU , dépendance de la commune de
Harié.
TROU ou TROZ-DE-BRAS 9 dépen-
dance de la commune de Bras.
TROUBOTIN, dépendance de la com-
mune de Rotheuz-Rimière.
TROUBOUSIER ou TROZ-BOUSipi,
dépendance de la commune de Basse-
Bodeuz. ^
TROU - DE - BE AUF A YS , dépendance
de la commune de Vyle.
TROU-DE-FERRIERES , dépendance
de la commune de Ferrières.
TROU-DUBOIS , dépendance de la
commune de Héron.
TROU-DU-BOIS , dépendance de la
commune de Xhendelesse.
TROU-DU-BOIS , dépendance de la
commune de Battice.
TROU-DU-BOIS , dépendance de la
commune de Thimister.
TROU-DU-REN ARD , «^pendance de
commune d'Amay.
TROU-DU-TAUREAU, dépendance de
la commune de Battice.
TROU-LOUETTE , dépendance de la
commune de Grivegnée.
TROU-RENARD, dépendance de la
commune de Fraipont.
TROU - SOURIS , dépendance de la
commune de Grivegnée.
TROU-SPINËUX , dépendance de la
commune de Gharneuz.
TROZ. Fbyez Autroz.
TRUSSEAU ou TRUSSIAUX, dépen-
dance de la commune de Marcbin.
TULLI A , ru^eau qui arrose la com-
mune de AV amant , où il fait mouvoir 2
moulins à farine.
TULL JE , dépendance de la commune
de Moresnet.
TUNNISBACH ou TUNNETSBAG ,
ruisseau qui prend sa source à Homboarg
et va se jeter dans la Gueule.
28
218
VAU
VAU
ULYENT ou ULVEND, dépendance
de la commune 4e Foiiron-Saînt-MaV-
tin.
USINES-EN-BELYAUX (lis), dé-
pendance de la commone de LimlMMirg.
USINE-MARGE ou MARCHOS, âé-
pendance de la commone de Horûm-Hoié-
mont.
y A (basse et haute), dépendance de la
commune de Vîyegnis.
VAX, dépendance de la commune de
Qavière.
VAL-DIEU , dépendance de la com-
mune de Ghamenz.
VALISE (a la) , dépendance de la
commune de Hollogne-aux-Pierres.
VALLEES (buisseau dit des), arrose
la commune de Waret-FËTéque.
VAL-NOTRE-DAME, dépendance de
la commune d^Antheid.
VALTIBIEMONT , dépendance de la
commune de Glavière.
VAULX ou VAUX-RICHARD , dépen-
dance de la YÎlle de Stavelot.
VAUX , dépendance de la commone de
Harchîn.
VAUX, dépendance de la commune
d*01ne.
VAUX. Foyez Lataux.
VAUX<, dépendance de la commune de
Liemeuz.
VAUX , dépendance de la commune de
Wannes.
VAUX , dépendance de la commune de
Nessonraux.
VAUX , dépendance de la commune de
Cerezhe-Heoseoz. *
VAUX , dépendance de la commune de
Melins.
VAUX-BORSET , commone do can-
ton et à 1 lieue 1/2 N. E. de Bodegnée,
de Tarrondissement et à 3 lieaes N. de
Huy.
Bornée au N. et au N. £. par Borles et
Hane£Ee , à FE. par Chapon-Seraing , au
S. par Warnant , et à 1*0. par Waleffe
(Vieux).
' Cette commune se compose de son chef-
lieu et du village de Borset.
BTDBOGBAPHiE : Uu petit roisseau prend
naissance dans la commone.
SOL : La partie S. 0. offre one sorfàce
régulière; le terrain est pins inégal au
N. E. La terre végétale se compose d*ane
cooche argilo-sablonneose de 4 à 14 pouces
de profondeor. On y troovede la marne.
AGRicuLTUBB : On récolte £roment , sei-
gle , épeaotre, orge, avoine, pois, Tesoeet
féveroles ; prairies naturelles et artificiel-
les i fourrages en abondance : Texoédant est
vendu aux marchés des environs. Peu de
fruits et de bois. — Élèves de chevaux.
propres an service de Fartillerie , bétes à
cornes, moutons, porcs ; volaille. — Laine,
beurre.
POPULATION : Hommes, 357; femmes,
319; total : 676 habitans.
HABITATIONS ! Constmitcs la majeure
partie en briques et pierre, quelques-unes
en bois et argile ; elles sont couvertes en
chaume; un très-petit nombre en pannes
et ardoises. — 1 école primaire.
coMMEHCE STiifousTEis : Quclques mé-
tiers à tisser. — 1 brasserie. — Extraction
VAU
de la marne pour Famendement des terres
et les fabriques de faïence d*Andeimes.
aouTSS BTciuMiNs : 29 chemins vicinaux
très-mauvais en hiver
VAUX-NESSONY AUX , ruisseau qui
prend sa source à Olne et traverse la com-
mune de Nessonvaux de FË. à TO.^
VAUX-RENARD, dépendance de la
commune de la Gleiie.
VAUX-SOUS-CHÈVREMONT , com-
mune du canton et à 1 lieue 1/4 0. S. 0.
de Fléron , de Tarrondissement et à 1
lieue 1/2 S. £. de Liège.
Bornée au N. et an N. £. par les com-
munes de Beyne-Heusay et Ayenenx, à
TE. par Chaudfontaine.
Bornée au N. et au N. E. par Romsée^
à TE. et au S. par Chaudfontaine , et à
rO. par Chénée.
Ses dépendances sont : Basse-Ransy,
Béchuron , Chauthier, Ghermont, Chèvre-
mont , Gotte , Haye-du-Loup , Booster ,
Henné et Ransy (Haute et Basse).
HTDBOGaAPHiE : La Yesdrc, qui active un
grand nombre d'usines importantes dans
la commune , Farrose du S. E. au N. 0. ;
die reçoit le nmseau de Ransy , qui fait
mouvoir un moulin à farine. «
SOL : Vallée de la Vesdre. Une partie
du territoire est entrecoupée de coteaux. 11
y a des mines de houille en exploitation.
AOBiGULTURE : On cultive Fépeautre , le
seigle, Forge , Favoine , le trèfle , le foin.
Les jardins potagers sont bien soignés. Di-
verses espèces d arbres fruitiers garnissent
les vergers. — < Quelques bois taillis.
POPULATION : 2,193 habitans.
HABITATIONS : On remarque dans cette
commune les vestiges du château de Chè-
vremonK.
COMMKBCE ET INDUSTRIE : LcS habîtaUS
se livrent à Fagriculturc. — Exploitation
du charbon de terre. — 3 moulins à fa-
rine , 2 laminoirs à tâle , 2 martinets à
battre^le fer, 1 fonderie de fer. — Foire
le premier lundi après la Fête-Dieu.
BOUTES ET CHEMINS : Quclqucs chemins
vicinaux. La route de Liège à Aix-laXlia-
pelle longe la commune au N.
VER
219
VEHIN , dépendance delà commune de
Sprimont.
VELAINE , dépendance de la commune
de Landenne.
VELAINE (buisseau de), prend sa
source au hameau du Petite Waret et ar-
rose la commune de Landenne.
VELROUX , commune du. canton et à
3/4 de lieue 0. de Hollogne-anx-Pierres ,
de Farrondissement et à 2 lieues 1/2 0.
de Liège.
Bornée au N. par Voroux-Goreux et
Bierset, & FE. par HoUogne-aux-Pierres ;
au S. E. par Mons , au S. 0. par Horion-
Hoxémont , et à FO. par Roloux .
SOL : Terroir uni, assis sur un banc
d argile; la partie qui a voisine la Meuse
est sablonneuse et caillouteuse. Couche vé-
gétale argilo-sablonneuse de 18 à 23 pou-
ces de profondeur.
AGAicuLTUBE : Ou récoltc froment ,
épeautre, seigle, orge, avoine, fèves,
vesce, foin, graine de navette, pommes
de terre, carottes, betteraves. Les firuits
consistent en pommes, poires, oerisei,
noix , dont la majeure partie se vend aux
marchands ambulans. — Élèves de chevaux
et bétes à cornes. On compte dans la com-
mune 100 moutons répartis en deux trou-
peaux ; lièvres , perdrix , cailles ^ .râles , en
petit nombre. — Laine, beurre, fro-
mage.
POPULATION : 300 habitans.
HABITATIONS : 4 fcrmcs , 15 habitations
rurales , 25 cabanes; construites partie en
briques, partie en bois et argile, couvertes
en chaume et en tuiles , très-peu en ardoi-
ses. — 1 église.
coMMEBCE ET iNDusTBiE : L'agriculturc.
1 moulin à farine mû par le vent et
1 brasserie.
BOUTES ET CHEMINS : 7 cheminsvicinaux
impraticables en hiver.
VENNE, dépendance de la commnne
de la Gleize.
VERDBOIS, dépendance de la com-
mune de Housse.
VERLAINE , commune du canton et à
3/4 de lieue N. N. E. de Bodcgnée, de
73Ô
VER
rarrondiflseinent et à 3 li^eues 1/2 N. N. £.
de Huy.
Bornée au N. par HanefFe et Seraing-le-
Château, à TE. par Saint-Georges, au S.
et à rO. par Jehay-Bodegnée, Fise-Fôn-
taîne et Chapon-Seraing.
Ses dépendances sont : Repsée, Borsnt,
les tlaquehus on Cachus, Harduemont,
Stanges , Seraîng , Oudonmont et les Ma-
lades.
HYDROGRAPHIE : Cette commune est arro-
sée par trois ruisseaux : deux de ces ruis-
seaux prennent leur source dans la com-
mune.
SOL : Suricice ondulée. Terrain argileux
et rocailleux de 5 à 18 pouces de couche
végétale.
AGRICULTURE : Ou récoltc du froment,
du seigle, de Tépeautre, de Tavoine, de
Forge , des féveroles , du chanvre , des
graines de colza et de navette. La com-
mune o£Fre quelques bouquets de bois dont
le chêne, le frêne, le saule, Taune, le
bouleau et le coudrier forment les princi-
pales essences. — On élève des che?aux,
des bêtes à cornes, des moutons, des^
porcs; volaille, poule, dindons, canards;
peu d'abeilles; lièvres, perdrix, cailles,
râles , bécasses , pluviers , vanneaux , gri-
ves, alouettes. — Laine, beurre, fro-
mage , miel , cire.
POPULATION : 543 hommes , 568 fem-
mes; total : 1,111 habitans.
HABITATIONS : Construites partie en bri-
ques , en bois et argile , couvertes en
chaume , un très-petit nombre en ardoises
ou pannes; disséminées. — 1 église,
1 école, 1 château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Commerce de
bétail. — 1 brasserie , 1 fabrique de sirop.
ROUTES ET CHEMINS *. 29 chcmius vici-
naux , la plupart impraticables en hiver.
.TERRE, dépend, de lacomm.de Lavoir.
VERT-BUISSON , dépendance de la
commune de la Reid.
YERT'E.HUMÈRESSE, dépendance
de la commune de Grivegnée.
YERTFONTAINE , dépendance de la
commune de la Reid.
VER
VERLEUHONT, dépendance de la
commune de Liernenx.
VERVIERS , commune et chef-lieu
d'arrondissement et de canton , à 6 lieues
E. S. E. du chef-lieu de la province.
Cette commune est composée de son
chef-lieu ou de la ville de Verviers, des
hameaux de Basse-Crotte , Chick-Cback et
de la Dardanelle.
HYDROGRAPHIE : La Vesdrc, que Ton
passe sur deux ponts de pierre , oonpe la
ville en deux parties très-inégales. Le ter-
ritoire est arrosé par les ruisseaux de Man-
gonbroux et de Dison : œs deux cours
d'eau affluent dans la Vesdre. A Fentiée
de cette ville, une digue soutient les eaux
pour alimenter un canal qui la traverse :
ce canal fait mouvoir 8 fouleries , 1 mou-
' lin à farine à trois roues, et 1 moulin à
bois de teinture; parleffet desexondations,
les eaux découlent de la digue vers les col-
lines qui bornent la ville an N.
SOL : A Fexception du bassin de la Ves-
dre, qui forme une vallée longitudinale
légèrement ondulée , la configuration du ter-
ritoire est très-irrégulière, principalement
au N. , où Ton découvre plusieurs coteaux
en penjtes rapides. Le bassin, composé de
terre d'alluvion de nature argileuse mê-
lée de rocaille, of&e une couche végétale
dont l'épaisseur varie de 9 à 15 pouces.
Partout ailleurs une grande partie des ter-
res reposent sur un sol pierreux : elles ne
peuvent être ameublies que de 5 à 6 ponces
de profondeur. — Terrain calcaire anthra-
- cifôre , alternant avec le schiste argileux ;
ce dernier est remarquable par les fossiles
qu'on y a découverts. Parmi les espèces mi-
nérales qui appartiennent au calcaire aa-
thracifcre, on distingue la chaux carbonatée
inverse , binaire , bibinaire , fistulaire et
dodécaèdre, le fér oligiste globuliforme et
le fer sulfuré quarternaire. Dans les envi-
rons de Verviers on exploite une grande
quantité d'argile smectique (terre à foulon),
et du calcaire compacte bleu près du ruis-
seau de Mangonbroux.
AGRICULTURE : Les prés forment la cul-
ture dominante aux environs de Verviers;
VE»
la majeure partie sont clos de haies vives :
après huit ou dix ans , on est dans
Tusage de les labourer. Les prés les plus
productifs, situés dans le bassin' de la
Vesdre , foamissent beaucoup de foin
de bonne qaalité ; quelques antres occu-
pent un terrain argileux , calcaire on
schisteux , mais fortement incliné. On re-
marque plusieurs beaux vergers et des jar^
dins cultivés avec soin. Ce terroir renferme
peu de terres labourables ; les meilleures ,
de nature argileuse et rocailleuse, offrent
une teinte noirâtre ; la culture des autres
est très-dispendieuse. — On élève très-peu
de chevaux de labour : Le gros et le menu
- bétail y sont plus nombreux.
POPULATION : 19,592 habitans.
BABITÂTIOMS , l^DIFICES ET I^TABLISSE-
MEirs PUBLICS : La ville de Verviers , assise
dans un vallon étroit qu*arrose la Yesdre ,
se divise en ville haute et en ville basse.
on y remarque quelques rues qui sontlarges
et garnies de maisons dont la façade est
très-régulière : tontes les autres sont mal
percées et donnent difilcilement accès à
Fair. Verviers possède un tribunal et une
chambre de commerce, 1 école de com-
merce, 1 collège, 26 écoles, 1 hdtel-de-ville,
1 théâtre , 1 hôpital , 1 hospice pour les
orphelins et 1 autre pour les vieillards
infirmes et les indigens des deux sexes,
1 société de charité maternelle , 1 établis-
semeilt de bains.
Parmi les principaux monumens on
distingue l'église qui vient d'être élevée à
l'entrée delà ville , sur la route de Verviers
à Aix-la-Chapelle ; les maisons fiiolley ,
Simonnis et Défaut ont subvenu à tous les
Irais de construction . M™" V* Biollcy a con-
tribué senle pour la somme de 12d,000 fr.
L^hÔteUde-ville a été bâti en 1774 , dV
près les dessins .et sons la direction de
Tarchitecte Renoz, de Liège. La salle de
spectacle, récemment construite, est con-
nue à Verviers sous le nom de la Jolie
Bonhonnière .'Feutrée principale (pii donne
sur la Place Ferte, en face d'une des rues
les plus animées de la ville , offre un péri-
style formé par quatre colonnes dordre
VRE
221
ionique; on arrive à ce péristyle par une
douzaine de marches : l'intérieur peut con-
tenir 800 spectateurs. A TE. et à peu de
distance de la ville , se trouve Thôpital dit
de Bavière .* U a été érigé en 1757 et con-
tient actuellement 55 lits, occupant deux
salles ; au rez-de-chaussée on remarque une
chapelle richement décorée. L extrême pro-
preté qui règne dans tout cet hôpital est
dû au zèle infatigable des Sœurs de Cha^
rite. M™*' Biolley qui, en outre, affecte cha-
que année des sonunes considéirablea au
soulagement de Tindigence, ne cesse de
veiller au bien-être de cet établissement.
Verriers possède une société philantropiqne
dont les recettes de cette année s'élèvent à
la somme de 7,555 florins : ce^roduit est
dû en grande partie au dévouement des
dames de Verviers, qui ont redoublé de zèle
pour enrichir l'exposition de 1851 : la
société a reçu en outre de M*^« Biolley plus
de 1500 charges de chauffage tout confec-
tionné (1).
ANTHROPOLOGIE ; Vcrviers, par sa situa-
tion topographique , est exposé à des mala-
dies plus ou moins graves, que des prati-
ciens éclairés attribuent principalement à
l'influence maligne des brouillards qui
s'étendent souvent sur la vallée de la Ves-
dre, ainsi qu'à la retraite d'une partie des
eaux de cette rivière, qui laisse quelquefois
son lit presque à découvert : les détritus
animaux qui , sur quelques points séjour-
nent dans les eaux et corrompent l'air
ambi^t ne sont pas moins nuisibles ^ la
salubrité publique. Dans les ateliers où
sont occupés la plus grande partie des
habitans , d'autres causes déterminent des
affections presque inséparables de travaux
continus : c'est ainsi qu'on observe très-
' I IIP ■ II. „.. I I ^^^,^11^
(i) Mme Biolley dont le nom rappelle tout
ce que la philantropie a de phis délicat et de
plus généreux, vient de succomber à une
maladie aiguë (21 uov. 1831.) Cette noble
bienfaitrice de Veryiers, qui a doté les hôpi-
taux , nourri les orphelins , en assurant en
outre au travail une honorable existence,
lègue à son pays Texemple d'une imiDenie
fortune industriel le toute vouée à Thumanité.
222
TES
fréquemment des ulcères atoniques châles
persomies employées à tondre et à lainer
dans les manufactures de draps ; des
ophtalmies d'nn caractère rebelle ne sont
pas rares parmi les tisserands et les fileors ,
et Tanérrisme du cœur ne termine que
trop souTcnt la yie pénible des ouTrières
qui font mouvoir les machines à tondre.
coMMSBCE ET INDUSTRIE : La fabrication
et le commerce des draps occupent la pres-
que totalité des habitans , dont les trois
cinquièmes enriron n'ont pas d^autre moyen
d'existence. Cette industrie a atteint le
degré de déyeloppement que lui assurent
une situation géographique très-favorable
et une po])alation très - intelligente. La
vente du drap donne lieu à un commerce
très-important, ce qui, joint à Timporta-
tion de la matière première, des substances
tinctoriales et à Temploi de toutes les
machines nécessaires à fouler et à teindre la
laine , entretient des relations multipliées
à Imtérieur et à l'étranger. Parmi les
fabriques de draps qui font la richesse de
cette ville , on en distingue plusieurs qui ont
acquis une très-grande extension depuis 25 k
30 ans. On compte à Verriers 53 fabriques
de draps , 1 fabrique d'étoffes de coton et
de laine , 8 fouleries • 3 presseries , 2 bâti-
mens à rames chaudes, 33 teintureries,
4 brasseries , 6 savonneries , 1 corroierie ,
2 fonderies de fer , 1 fonderie de plomb en
lames, 1 atelier de construction , 2 mou-
lins à farine et 1 moulina bois de teinture
mus par eau. Il y a 3 fours à chaux dans
les environs , où Ton exploite de la terre
à foulon et de la pierre de taille.
FOIRES ET MAHCH]^ : Il sc tient un mar-
ché à Verriers le mercredi et le samedi de
chaque semaine , et 4 foires par année;
savoir : le 21 avril, le 2 juin , le 19 août
et le 7 novembre : ces trois dernières du-
rent 4 jours.
ROUTES ET CHEMiirs : Le territoire est
traversé par la route de la Vesdre. — 15
chemins ricinaux servent à l'exploitation de
la commune. Il y a 2 ponts de pierre sur
la Vesdre.
HISTOIRE : Cette ville, qui jadis faisait
VES
partie du marquisat de Franchimont, fîit
cédée au 11« siècle à l'évéque de Liège. A
l'époque de la réunion de la Belgique i la
France , elle fut comprise dans le dépar-
tement de rOurte et devint le chef-liea
d'un arrondissement. Verviers est la patrie
de J. J. Fyon , général de brigade ( mort à
Liège depuis quelques années : il «'était
distingué dans les guerres de la révolution),
de l'intrépide général Jardon , tué le 27
mars 1809 , à Barodos , sur les frontières
du Portugal, après 19 années de cam-
pagnes , d'Ernest Ruth-Dans , l'ami du cé-
lèbre Arnanld d'Andilli; de Yàkhé Daval
Pyrau , conseiller privé duprince de Hesse-
Hombourg , meml^re de presque tontes les
académies de l'AUemagne. Cette Tille a
encore vu naître G. U. Godar , docteur en
médecine, connu par différentes disserta-
tions qui ont obtenu des palmes académi-
ques ; G.Christian , directeur du Conserva-
toire des arts et métiers à Paris ; Laurenty,
dont les tableaux faits à la plume, égalent
les plus riches gravures , et M . A. L . S. Le-
jeune , docteur en médecine , auteur de la
Flore de Spa , et de plusieurs antres ou-
vrages et mémoires qui lui ont assuré une
place distinguée parmi les botanistes de
notre siècle.
VERVOZ, dépendance de la commune
de Clavière.
VESDRE (la), f^esa , rivière qui prend
naissance sur le plateau des Fanges, à 2
lienes 3/4 E. N. E. d'Eupen (Prusse).
Après airoir reçu le ruisseau de Giete, la
Vesdre se grossit de la Hell et du Soor, à
Enpen , entre dans la province de Liège ea
coulant de TE. à l'O. , prend les eaux de
la Gileppe par sa rive gauche , et poursuit
son cours dans la direction N. N. 0. Elle
baigne Goé, sépare la ville de Limbonrg
du village de Dolhain , flue au S. 0. vers
Verriers , et dans Fétendue de son cours ,
compris entre Limbourg et Verviers , elle
s'accroît d'un grand nombre de petits af-
fluons dont le principal est le Hockèl ou
Ri-de-Bilstaîn , qui se jette dans la Vesdre
par la rive droite. A l'entrée de Verviers
une digue soutient les eaux nécessaires à
Talimentatîoii dW canal qui tnwene la
▼ille et fait moiiToir plusieurs usines. Par
la rive gauche la Vesdre reçoit à Yerviers
lemisseau de Mangfonbroux et partage la
rille en deux sections inégales. Elle arrose
Hodimont par sa riye droite où le ruis-
seau de Dison vient se joindre à ses eaux,
en séparant Hodimont de Verviers. Elle
fl^écoule «nsuite par Ensival , Pépinster où
sa jonction a lieu avec la rivière de Htegne ,
parcourt Nessonvauz , Fraipont, le Trou,
en recevant par sa rive gauche le Ri-de-
Mosheux, atteint Ghaudfontaine, et va se
jeter dans l'Ourte à Chénée, après un
cours de 11 lieues environ. Le lit de cette
rivière, qui se trouve encaissé entre des col-
lines pittoresques, est parsemé de cailloux
et de fragmens de rochers. Sa largeur
moyenne varie de .15 à 20 mètres. En été
sa profondeur est de 0» 20, et en hiver de
0™ 70. La vitesse du courant a été évaluée
par minute à 117™. La Vesdre , dont la
pente entre Nessonvaux et Ghénée atteint
45'^ 12, fournit 340 millions de mè-
tres cubes d'eau à son confluent. Ses eaux,
dont les crues sont soudaines et très-pré-
judiciables , s élèvent quelquefois en moins
de trois heures de 1» 50 à 2» 50. Il n'est
pas rare gu elles atteignent à une élévation
de 0" 30 & 1«* 20 au-dessus du niveau de
la vallée.
Sur les pentes des coUines calcaires des
bords de la Vesdre, on remarque de belles
prairies artificielles dans lesquelles prédo--
mine le sainfoin, hedisantm onobry^
chis (L.). Dans les parties boisées on ren-
contre Vanemone ranunctdoïdes (L.),
Yaconitum Ijrcoctonum (Dècand.), ou
telyjJionum (Reichenb.), intermeditan
(Derand.); Yactofa spicata (L.) , Yaspe-
rula odorata , la pulmonaria angusti-
Jblia (L.) , on montana ( Lej.) ; lespoljr-
podium dryopteris , phegopteris ; les
aspidium lobatum et actdeaiutn ; la
lathrœa squamaria y Y impatiens noli
iangere ( L .). Le carex peAdula crott à
Nessonvaux et à GoiTontaine au bord de la
fontaine incrustante. Diverses espèces de
medicago: \exanthium spinostan et stru-
TES
228
mariunt ( L.), le lotus aristatus (Dec. ) ,
les menlha silvestris, nemorosa, gen»
tilis, pilosa, et plusieurs autres plantes du
midi, introduites par le commerce des
laines , embellissent la végétation du bas-
sin de la Vesdre près de Verviers. La
galeopsis ochroleuca (Roth .), la galeopsis
ladanitm, Yanthericum liliago, IW-
pienium septentrionale, Yadianihum ni-
, grum, le trichomanes , se plaisent sur
une montagne schisteuse, dite JSobiez,
Dans les bois montueux entre Verviers et
Limbourg on voit le schedonorus cala-
marias, Yarundo sylvatica, subtdata
. (Gaj) , le narcissus pseudo-narcissus , le
daphne mezereum, la cineraria spatidœ-
Jblia (Gmelin), la digitaUs grandiflora
(Làm.), leselinum chabrœi, Yeresimum
altissimum (Lej. ) , Yhieracifoliwn ,
Yepilobium spicatum et sa variété à fleurs
blanches. Lepnutus padus (L.) prospère
dans la vallée delà Vesdre , depuis Ângleur
jusqu'à Limbourg. Les prés sont tapissés,
au printemps , de la cardamine pratensis
( L. ), et d'un grand nombre d'espèces
de renonculacées , et en automne du co/-
chicum autumnale (L.).
Les eaux delà Vesdre, bien qu'eUes soient
imprégnées des matières colorantes qui ont
servi aux teintureries, n'en sont pas moins
favorables à la pèche. On y trouve : la truite
ordinaire, salmojario (L.); l'ombre, en
wallon ombe , salmo thjrmallus (L.)j
le brochet^ esox lucius (L.) ; le goujon,
cyprinus gobio (L.) ; la tanche, cyprinus
tinca (L.); le meunier, cyprinus dobula
(L.) ,* l'ablette, cyprinus albumus (L.);
la loche franche, en wallon mosteye,
cobitis barba tula (L.); la loche des riviè-
res, cobitis tœnia (L.); la perche goujon-
nière , acerina cemua (Guv. ) i la perche
commune d'eau douce , perça JluuiatUis
(L . ) ; le chabot commun, cottus gobio (L .) ^
répinoche, gasterosteus aculeatus (L.).
Gette rivière nourrit aussi en abondance
l'écrevisse commune , astacus Jlupiati--
lis (L.).
De Nessonvauxjusqu'àGhénéeon compte
15 dignes de barrage , formant autant de
224
VIE
prises d^ean. Elles serrent chacane à ali-
menter un groupe d'usines particulier : le
nombre de celles-ci est de 37 , savoir : 6
laminoirs, 3 fenderies, 8 martinets, 1
haut fourneau , 6 usines à canons de fu-
sils , 4 fouleries , 2 filatures , 6 moulins à
farine et la pompe des bains de Chaude-
fontaine. A Taide de biefs de décharge qui
ont successivement leur embouchure dans
la Vesdre , les prises d'eau des ustnes ren>
trënt toutes dans le lit de la rivière.
La Yesdre , dans quelques endroits , se
perd sous des roches calcaires, pour repa-
raître à 1/2 lieue plus loin. C'est ce que
Ton voit entre Verviers et Limbonrg , et
à Pépinster.
YEURS, dépendance de la commune
de Fouron-Saint-Martin.
VEURS (ruisseau de) , il prend sa
source au hameau du même nom , arrose
la commune de Fouron-Saint-Martin et va
se perdre dans la Meuse.
Vie SI -TI- POU, dépendance de U
commune de Vierset.
y lËGEAI , dépendance de la commune
d'Anthinne.
VIEMME , commune du canton et à
1 lieue 1/2 S. de Waremme, de l'arron-
dissement et à 5 lieues 1/2 0. de Liège.
Bornée au N. par Bovenistier, à l'E. par
Donceel et HaneiTe, au S. par Seraing-le-
Château et Aineffe, et à TO. par Celles.
SOL : L'inclinaison des plaines est à peine
sensible. Couche végétale argileuse, sur
fond glaiseux, de 3 à 12 pouces de profon-
deur.
AGRICULTURE : Lcs principales produc-
tions sont : le froment , le seigle, l'orge,
l'avoine , les féveroles , les trèfles , les
pommes de terre , les carottes et les fruits.
— Chevaux, bétes à cornes, moutons, porcs.
Poules, dindons, oies, canards. Lièvres,
perdrix et cailles. — Laine , beurre,
fromage.
POPULATION : 454 habitans.
HABITATIONS : 8 fermes, 72 habitations
rurales , dont le plus grand nombre est
couvert en chaume; disséminées. — Il y
a 1 église, 1 chapelle, 1 école primaire.
VIE
COMMERCE ET INDUSTRIE : Uh mouIin à
huile mû par des chevaux, et Ir brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : Les chemins vici-
naux, au nombre de douze, ne aont guère
praticables en hiver.
VIEN, dépendance de la comorane
d^Anthinne.
YIERN AY, dépendance de la oommunc
de Xhendelesse.
YIERSET, commune du canton, deFar-
rondissementet à 1 lieue 5/4 S. £. deHuy.
Bornée au N. par Ramelot et Linchet ,
à l'E. par Modave et Yyle, au S. par Mar-
chin et Huy, et à TO. par Tihange et Sti«e.
Ses dépendances sont : Boumont, Dero-
mont , Limet , Roiseux , Trifois , Yic-si-ti-
Pou et le village de Barse , qui a pour dépen-
dances : la Sarte et le Grand-Poirier.
HYDROGRAPHIE : Le Hoyoux QrTOse la
partie méridionale de cette commune. Les
eaux de cette rivière tiennent en dissolu-
tion une grande quantité de sous-carbonate
de chaux , qui forme du tuf calcaire en se
déposant sur les terres riveraines.
soL : Plateau du Condroz. Le terrain
est argileux, sablonneux et calcaire ; couche
végétale de 2 à 12 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Ou récoltc de l'épeautre ,
du seigle , de l'orge , de l'avoine , du trèfle ,
du fourrage , du loin , des pommes de terre ,
des légumes, et des fruits. — Elèves de
chevaux pour le renouvellement des écuries;
le surplus se vend aux foires de Huy et
Ciney. M. le comte Mercy d'Argenteau,
possède à Yierset un haras de race anglaise.
— Pour le labour on est dans l'usage d'em-
ployer les bœufs ; les moutons qui se tn>n^
vent dans cette commune proviennent des
envois faits en 1805 et 1809 de Rambouillet,
et en 1825 de la Saxe. On y compte huit
troupeaux de moutons parmi lesqueb se
trouvent 1 ; 600 mérinos .
POPULATION : 600 habitans.
HABITATIONS *. Le chef-licu se compose de
vingt maisons ; à quelque distance du châ-
teau de Barse, on voit sur des rochers
escarpés les vestiges de deux anciennes for-
teresses qui servaient autrefois de résidenor
aux comtes de Beaufort.
VIE
COMMERCE ET INDU8TBIE : L^a^ficul-
tore seolement. — 2 moulins à farine',
1 distillerie et 1 bl^sserie.
ROUTES ET CHEMINS : La grande rente de
Liège à Giyet traverse une partie de cette
commune 4e TE» an N. 0. — 12 chemins
▼icinanx impraticables en hiver.
YI£SHEYD£ , dépendance de la com-
mune de Forêt.
VIEUYILLE, commune du canton et
à 1 lieue 0. S. 0. de Ferrières, de l'arron-
dissement et à 7 lieues 1/4 S. E. de Hny.
Bornée au N. par Hamoir-Lassus , au
N. £. par Filot , à FE. par Hy , au S. £.
par Isier, au S. et au S. 0. par Juzaine et
Bomai, et à TO. par Tohogne (ces 5 der-
nières sont de la province de Luxembourg.)
Ses dépendances sont : Logne , Missoul
et Sy.
flTOROGRÂPBiE : L'Ourte longe le terri-
toire à rO. , et reçoit au hameau de Logne
le Vieuville, ruisseau qui arrose la com-
mune de TE. à rO. , alimente 1 moulin à
farine et 1 pressoir à huile, et sert en
outre à Firrigation des prés.
SOL : Cette commune est située dans une
vallée du plateau entre F Amblève et FOurte.
Le terrain est très-inégal , coupé de coteaux
et de ravins. Les bords de FOurte, au-
dessus du hameau de Sy , sont hérissés de
rochers calcaires, à bancs verticaux. La
nature du sol est assez variée : le hameau
de Sy, situé dans un bassin , oi&e une terre
d*alluvion , sur un fond graveleux ; partout
ailleurs la terre végétale est argileuse,
mêlée de éilex et de schiste, et repose sur
la pierre calcaire ou le schiste. Couche
végétale de 3 à 10 pouces de profondeur.
AGRICULTURE .* Ou récoltc dc céréalcs ,
da foin , du trèfle , des légumes. Les ver-
gers sont plantés de pommiers , poiriers et
cerisiers. L^essence des bois taillis consiste
en botdeaux, hêtres, charmes et chênes,
qui s'exploitent à 12 et à 15 ans. — Asso-
lement triennal. — On y élève des chevaux
pour la culture , des bêtes à cornes et des
moutons dont il se trouve 5 troupeaux dans
la commune.
POPULATION : 202 babitans. **
VIL
226
HABITATIONS : Maisous plus OU moius
bien bâties. On y voit encore les mines de
Fancien château de Logne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultUre,
l'exploitation des carrières de pierre de
taille, et la navigation sur FOurte. —
1 moulin à farine mù par eau, 1 pressoir
à huile et 1 machine à battre le chanvre.
ROUTES ET cBEMiNS : 5 chemius vicinaux
très-mauvais en hiver.
VIEUVILLE, ruisseau qui prend sa
source dans la commune de son nom , qu'il
arrose de FE. à FO., et va se perdre^dans
FOurte.
VIEUX-PRÉ , dépendance de la com-
mune de la Reid.
VIGEAI , dépendance de la commune
d'Anthinne.
VILLAGE , dépendance de la commune
de Jupille.
VILLENCOUR , dépendance de la com-
mune de Ramet-Yvoz. *
VILLE-EN-HESBATE , commune du
canton et à 3/4 de lieue S. d'Avennes, de
l'arrondissement et à 3 lieues 1/2 N. 0.
de Huy.
Bornée an N. par Avenues, à FE. par
Falais, au $. par Vissoul, et à FO. par
Acosse et Ciplet.
HYDROGRAPHIE '. La Méhaignc limite la
commune an N. Plusieurs sources jaillis-
sent sur le territoire.
soL : Sa surface, sinuée du N. an S.
par de petites élévations , offre un terrain
argileux, en partie marécageux, sur fond
argilo-sablonneux. Couche végétale de 7 à
9 pouces de profondeur.
AGRICULTURE: Ourécoltc froment, seigle,
orge , avoine , vesce , féveroles , un peu de
chanvre , fourrages eh abondance , plantes
oléagineuses. Les vergers sont peuplés de
pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers.
Deux bouquets de bois taillis dont Faune
et le bois blanc forment les essences domi-
nantes. — Elèves de chevaux, de bêtes à
cornes, de moutons et de porcs. Lièvres,
perdrix , cailles. La Méhaigne nourrit des
brochets , des anguilles et des écrevisses . —
Laine , beurre, fromage.
29
226
VIL
POPULA.TION : 588 habitons.
HABITATIONS : La plupart constmites
en bois et argile , un petit nombre en bri-
qaes , presque toutes couvertes en chaume
et disséminées. — Il y a 1 église et 1 école.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricul-
ture. — 2 moulins à farine mus par eau,
2 brasseries, 1 fabrique de cierges.
ROUTES ET CHEMINS : Les chcmins vici-
naux sont d^une exploitatio^ difficile.
* YILLËREAU , dépendance de la com-
mune de Trognée.
YILLËRS , dépendance de la commune
de Bilstain.
VILLERS , dépendance de la ville de
Stavelot.
VILLERS, ruisseau qui traverse la
partie 0. de la commune de Bilstaili.
VILLERS- AUX-TODRS, commune du
canton et à 2 lieues E. de Nandrin, de
rarrondissementet à 5 lieues 1/2 E. delluy.
^ HYDROGRAPHIE : L'Ourtc lougc cc terri-
toire à TE. , et facilite le transport de ses
productions.
SOL : Terroir appartenant au plateau du
Condroz. La terre végétale se compose d'une
couche sablonneuse et schisteuse , sur fond
de pierre calcaire.
AGRICULTURE : Lcs productious du sol
sont : le seigle , Tépeautre , Tavoine , le
foin , les légumes et les fruits. — Les bois
taillis offrent une essence mêlée de charmes,
bouleaux et coudriers.
POPULATION : 279 habitans.
HABITATIONS : Ou rcmarquo dans la
commune un vieux château en ruines.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habitaus
se livrent à Tagriculture.
VILL^RS-LE-BOUILLET, commune
du canton et à 3/4 de lieue 0. S. 0. de
Bodegnée , de Tarrondissemeiit et à 2 lieues
N. N. E. de Huy.
Bornée au N. par la commune de Fise-
FontainiB, à TE. par celles de Bodegnée et
Âmpsin , au S. par Antheid et Vinalmont ,
et à rO. par Warnant.
Ses dépendances sont : la Barbette,
Cabente, Fays, HabosÂ, Mabiet et Mar-
seiche.
VIL
HYDROGRAPHIE : Le ruîsSeaa de Ben
forme la limite avec Ampsin et Amay;<
plusieurs petits cours d'eau , qui arrosent
le territoire , vont se perdre dans le Ben ,
entre autres le Fond-Torche-Pierre et le
Chimson. Le Ben active un moulin à fiàrine.
SOL : Surface ondulée. Le terrain, de
nature argilo-sablonneuse , renferme du
charbon de terre en exploitation. La couche
végétale est de 5 à 14 pouces.
AGRICULTURE : On cultivc froment, mé-
teiJl , seigle , avoine , orge , féveroles , vesce,
pois, trèfle, foin, pommes de terre et
légumes. Les vergers sont garnis d'arbres
fruitiers. Le bois taillis se compose d^one
essence mêlée de chênes , charmes , aunes ,
coudriers et bouleaux; il est surmonté
d'une belle futaie, et s^exploite à 18 ans.
— Assolement triennal , sexennal en no-
vennal. — Elèves de chevaux, bétes à cornes
et moutons.
POPULATION : 1,484 habitans.
HABITATIONS : On comptc dans le chef-
lieu 60 maisons bien construites, parmi
lesquelles on distingue plusieurs belles
fermes.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs princi-
pales branches d'industrie sont l'agricul-
ture et l'exploitation de la houille. On y
fait un assez grand commerce de produc-
tions agricoles, principalement de fruits.
— 1 moulin à farine et 4 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Namur avoisine la commune.
On y compte 6 chemins vicinaux; les plus
importans sont ceux qui conduisent à Huy
et à Waremme; Us deviennent impratica-
bles en hiver.
VILLERS-LE-PEUPLIER, commune
du canton et à 3 lieues 0. S. O. de Wa-
remme , de l'arrondissement et à 9 lieues 0.
de Liège.
Bornée au N. par Hannut, à l'E. par
Lens-Saint-Remy , au S. par Moxhe, et à
rO. par Crehen.
SOL : Superficie ne présentant qu'un
petit nombre d'inégalités. Le chef-b'en est
situé dans un bassin fertile. Couche végé-
tale argileuse, très-profonde.
VIL
«
Aomiciri.TVRÉ : On récolte da froment ,
du seigle , de Forge , de Tavoine ; foarrages
pour la consommation , trèfle , colza ,
chanvre, pommes de terre, carottes. On
recueille pommes, poires et raisin, en petite
quantité. Les peupliers du Canada sont à
peu près les seuls arbres que Ton trouve
dans cette commune. — Elèves de chevaux,
vaches, moutons, porcs; dindons, poules
et pigeons. — Quelques ruches , lièvres et
perdrix peu nombreux. — Laine, beurre,
fromage et oeufs.
POPULATION : 578 habitans.
HABITATIONS *. 1 école primaire et 1 châ-
teau.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 1 mouliu à
huile mû par des chevaux. Les habitans
se livrent presque exclusivement à Tagri-
cuUure.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
naux sont en mauvais état. Une grande
partie de rintérieur du chef-lieu est pavée.
y ILLERS-LË-TËHPLE , commune du
canton et à 5/4 de lieue 0. de Nandrin , de
Varrondissement et à 3 lieues £. de Huy.
Ses dépendances sont : Âux-Forges ,
Bourgogne, Glamodar, France, Fririsart,
Froide- Fontaine, Manhay, Neupont et
Tour-au-Bois.
HYDROGRAPHIE : Un petit affluent de la
Meuse active un moulin à huile, trois
moulins à farine et une foulerie.
sol: Ce terroir, qui fait partie du plateau
duCondroz, est incliné au N. , au S. et à FO.
Terrain calcaire , revêtu d'une couche végé-
tale argilo-sablonneuse , d'un aspect ferru-
gineux. Il y a une carrière d'un beau
marbre^gris jaunâtre.
AGRICULTURE : Les productious du sol
consistent en seigle, méteil, épeautre,
avoine, foin, trèfle, légumes; fruits, tels
que pommes , poires , prunes . — L'essence
des bois taillis' est un mélange de chênes ,
charmes, bouleaux, aunes et coudriers,
surmontés de baliveaux de hêtre et chêne j
la coupe est réglée à 18 ans. — Fréquenta-
tion du marché de Liège.
POPULATION : 698 hcJ>itans.
HABITATIONS *. 1 écolc primaire.
VIL
22*:
COMMERCE ET INDUSTRIE : Quclques pro-
ductions agricoles. — 3 moulins à farine,
1 moulin à huile et 1 foulerie.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
naux qui conduisent à Huy sont mentneux
et très-difilciles en toute saison. ,
VILLERS-L'É VÈQUE , commune du
canton et à 2 lieues N. N. Q. de Hollogne-
anx - Pierres , de Tarrondissement et à
3 lieues N. 0. de Liège.
Bornée au N. pat Ruson (Limbourg) , à
TE. par Othée, au S. E. par Awans et
Hognoul, au S. par Foox et Kemexhe, et
hu S. 0. par Odeur et Hcrstappe ( cette
dernière fait partie de la province de Lim-
bourg.)
SOL : Sa surface, assez unie au S. et à TE. ,
est légèrement ondulée au N. et à FO. La
meilleure terre , de nature argilo-sablon-
neuse , a 20 à 25 pouces de couche végétale.
AGRICULTURE : Ou cultivc du seigle, du
froment , de l'épeautrc , de Forge , de
Favoine, de la vesce, des féverolesj peu de
plantes oléagineuses; des pommes de terre,
des carottes, des betteraves. Les fruits con-
sistent en pommes et poires qui servent à
faire du sirop et du vinaigre. — Chevaux ,
bêtes à cornes, 250 moutons. Un asseit
grand nombre de porcs; lièvres, perdrix
et cailles. — Laine, beurre, fromage.
POPULATION : 460 hommes, 455 fem-
mes; total : 915 habitans. ,
HABITATIONS ; 12 fcrmcs , 128 habita-
tions rurales, 40 cabanes ; elles sont bâties
en pierre et en briques , couvertes en
chaume, quelques-unes en pannes; dissé-
minées.—1 église, 1 chapelle, 1 école,
1 maison de campagne. — 1 notaire, 1 mé-
decin , 1 arpenteur.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agricultUTC
et le commerce de laines. — 1 fabrique de
chandelles, 1 fabrique de sirop et 1 bras-
serie.
ROUTES ET CHEMINS : La grande route
de Liège à Bruxelles traverse une partie du
territoire , du S. E. au N. 0. On y compte
50 chemins vicinaux peu praticables en
hiver.
VILLERSSAINT-SIMÉON, commune
228
VIlï
da canton et à 1 lieue 1/2 S. de Gloo»^, de
rarrondissement et à 2 lieaes N. de Liège.
Bornée au N. par Slins, à TE. par
Fexbe-Slins , au S. par Liera et Voronx , et
k rO. par Juprelle.
Cette commune se compose de son chef-
lien et du hameau de Mont-Leclercq.
SOL : Terroir légèrement ondulé, appar-
tenant au plateau de la Heshaye. On y
remarque quelques coteaux à^ime pente
assez rapide. Le terrain , de nature argilo-
sahlonneuse et siliceuse , a 4 à 10 pouces
de couche végétale.
AGAicuLTU&E : Les productious du so^
consistent en froment , épeautre , seigle ,
orge , avoine , féveroles , trèfle , foin ,
pommes de terre, légumes et fruits. —
Élèves de chevaux et debétes à cornes;
1 troupeau de 160 moutons.
]K>pirLÀTioxv : 261 hahitans.
HJiBiTJiTioNS : 58 maisons dont 4 sont
asset bien construites.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habitaus
se livrent exclusivement à Tagriculture.
ROUTES ET CHEMINS ; 6 chemius vici-
naux impraticables en hiver et dans les
temps pluvieux.
VIN ALMONT , commune du canton et
à 2 lieues l/4 £. de Héron , de Farrondis-
sement et à 1 lieue 1/2 N. de Huy.
Bornée au N. par la commune de War-
nant, à TE. par celle de Yillers-le-Êouillet,
au S. par Antheid , au S. 0. par Wanse et
Moha, et à TO. par Hucorgne et Fumai.
Ses dépendances sont : Les-Potalles ,
Tige-de-M isse, Yinalmont ( Basse) et Wan-
zoul.
BTDROGRAPHiE : La Méhaiguc longe le
territoire de cette commune , sur une lon-
gueur d environ 1,000 mètres, sa largeur
est de 5 mètres , et sa profondeur de 1 à
3 mètres. Les eaux de cette rivière fertili-
sent les terrains qu'elle inonde quelquefois
pendant Thivér. ^
SOL : Surface très-élevée an centre de la
commune, s abaissant sur les autres points,
et offrant un grand nombre de monticules.
Terrain en général médiocrement fertile ,
argilo-sablonnenx, marécageux et rocail-
VIN
leux, offirant le calcaire en exploitation.
AGRICULTURE : Onrécoltefroment,seigle,
épeautre , avoine , orge , graines de navette,
fourrages pour la consommation, trèfle,
carottes. Fruits peu abondans, poires,
pommes et prunes. Les bois de hante
futaie sont le chêne , le hêtre , le bois blanc
et le peuplier; le chêne est Tespèce qui
domine. Le noisetier, le cornouiller, le
charme et le bouleau peuplent les bob
taillis. — Élèves de chevaux , bêtes à cornes,
veaux , porcs et moutons ; un petit nombre
de ruches. Gibier : lièvres, lapins, per-
drix, cailles; peu de bécasses; canards
sauvages en hiver. On pêche dans la Mé-
baigne des brochets, des anguilles, des
écrevisses , etc. — Fréquentation des mar-
chés de Huy et de Waremme, poor la
vente des chevaux et du beurre, et de
celui de Tirlemont pour la laine.
POPULATION : 915 habitans.
HABITATIONS : 12 maisous particulières,
140 habitations rurales et 15 cabanes. La
plus grande partie des maisons sont bâties
en pierre, les autres en briques, et cou-
vertes en ardoises ; les cabanes sont con-
struites en bois et argile , et couvertes en
paille : elles sont disséminées. — Il y a
une église , une chapelle et nne écale pri-
maire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Extractîon dc
la pierre calcaire à bâtir et pour convertir
en chaux ; de Targile à briques. — 5 four-
neaux à chaux et 1 à briques ; 2 brasse-
ries.
ROUTES ET CHEMINS : La route projetée de
Huy à Tirlemont traversera le centre du
territoire. — Les . diemins vicinaux sont
praticables en hiver.
YINALMONT (basse), dépendance de
la commune de Yinalmont.
YINAYE , dépendance de la oonunone
d^Ampsin.
YINAYE , dépendance de la commune
de Battice.
YINAYE (au) , dépendance de la com-
mune de Tilleur.
YINAYE DE LONTIN , dépendance de
la con;irauiie de Hollogne-aux*Pierres.
VIS
VINGT-DEUX, dépendance de U oom-
mone de Hons.
VINJëN$H£Y£, dépendance delà com-
mune de Foaron-le-G>mte.
VISE , conmiane da canton et à 1 lieae
N. 0. de Daelhem , de Tarrondissement et
a 3 lieaes 1/2 N. N. 0. de Li^e.
Bornée an N. par Bemeau et Mon-
land, à TE. par BomLaye, an S. par
Daelhem et Richelle, et à TO. par Hac-
court.
Ses dépendances sont : Deyantrle-Pont ,
Lorette, Porte -de -Moaland, Prés-Nanfa-
l^e, SouTréy le Temple, Porte -du-
Marché.
HTnaoGKAPHis : La partie occidentale de
cette commune est arrosée par la Meuse ,
laquelle reçoit le ruisseau d'Aaz, par sa
rive gauche. La Berwinne longe son terri-
toire au N. '
SOL : Vallée et rive droite de la Meuse.
La surface de son territoire est assez iné-
gale, surtout au S. et à TE., où Ton
remarque quelques collines escarpées et
couvertes de broussailles.
Terrain calcaire, appartenant au cal-
caire anthracif^re , remarquable par la
mine d'anthracite et de cuivre sulfuré qu'on
a découverte au hameau de Souvré , sur
la rive droite de la Meuse. L^anthracite
se trouve ordinairement dans la chaux
carbonatée, sous forme de rognons. Parmi
les substances minérales quoi&e cette
localité, on distingue le cuivre pyriteux
cobo - tétraèdre , concifétionné massif ^
le cuivre carbonate bleu aciculaire ,
vert , radié et terreux ; le zinc sul-
furé octaèdre, et un grand nombre de
fossiles enfouis dans le calcaire anthraci-
ftre.
La terre végétale se compose dWe
couche argilo - sablonneuse , quelquefois
mêlée de gravier, de 9 à 1 8 pouces de pro-
fondeur.
AGRICULTURE : Ou cultivo lo fromcut ,
le seigle, Tavoine, lorge, les trèfles, la
▼esce, les féveroles , les pommes de terre;
plusieurs espèces de l^umes et arbres
fruitiers, tds que pommier*, poiriers,
VIS
329
cerisiers et noyers. Le peu de bois qa^on
y trouve est situé sur des rochers escarpés.
— On y élève des chevaux pour le renou-
vellement des écuries , le surplus se vend
aux foires. Le nombre des bètes à cornes
s'élève à 152. Il s'y trouve 3 troupeaux de
moutons.
POPULATION : 1,834 habitans.
HABiTATioiis : Ou oompto dans la com-
mune 357 maisons. La ville est bâtie sur
le penchant d*une colline , dans une posi-
tion fort agréable. Elle fut entourée de
murs , de palissades et de fossés en 1334,
par l'évéque Adolphe de la Marcfc; ces
murs, qui.tombent en ruine, ol&ent encore
quelques vieilles portes. Visé possédait
autrefois un grand nombre de couvons et
de maisons religieuses; on y voit encore
l'ancien collège des Oratoriens , où l'on a
établi une savonnerie ; et sur la rive gauche,
l'ancien couvent des Carmes déchaussés,
qui présente un vaste local. — Uy al égliae
et 2 écoles primaires.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Vîsé fait UU
petit commerce de merceries et épiceries
arec les communes voisines. On y fabrique
^ des bas , des bonnets et des tricots en laine.
— Il se trouve dans la commune 1 moulina
farine mû par le ruisseau d'Aaz , 2 brasse-
ries, 1 distillerie , 1 savonnerie, 1 filature de
laine , 2 petites tanneries , plusieurs fabri-
ques de sirop de betteraves et de vinaigre
de pommes. Il y a 1 four à chaux, sur la
rive droite de la Meuse, à proximité d'une
carrière en exploitation, et sur la rive gau-
che, des chantiers pour la cimstruction des
bateaux. — .2 foires par année, le 25 mars
et le 15 août ; 1 marché tous les mardis.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins vici-
naux, au nombre de 4, n aboutissent à
aucune grande route. La communication
avec Liège et Maestricht a lieu par eau. H
part tous les jours pour Maestricht deux
bateaux qui servent au transport des objets
de commerce. •
RiSTOiRE : Cette ville est très-ancienne.
Vers l'an 79l9, la princesse Berthe, fille de
l'empereur Charlemagne, y fit construire
une église en ThoiMiear de Saînt-Maitin.
aso
VIS
L'éTÔque Adolphe de la M arck fit ceindre
Visé de murailles en 1334. Dans le
12* siècle, lesLimbourgeoisremportèrentà
Visé une yictoire complète sor le fils de
Femperear HenrilV, qoi avait voola s em-
parer d^an très-beaa pont qui , à cette épo-
qae, rénnissait les deux rives de la Meose :
Ce pont , dont la construction datait da
9* siècle , fat enlevé par les glaçons en 1 408 .
Visé est la patrie da géomètre Slaze,
célèbre par sa correspondance avec Pascal,
ainsi qae par la solution de plusieurs pro-
blèmes sur la cycloïde , dont s^occupaient, à
cette époque, les mathématiciens les plus
distingués de TEurope.
VISSOUL , commune du canton et à
1 lieue 1/4 S. d'Avenues, de larrondisse-
ment et à 3 lieues N. 0. de Huy.
Ses dépendances sont : Henoit et Mou-
linnie-Bogna.
HTDKOGIIA.PHIS : Le ruisscau de Burdi-
nal arrose cette commune. Les inondations
qu'il occasione sont nuisibles aux prai-
ries , lorsqu'elles ont lieu à Tépoque de la
coupe des foins.
SOL : Surface élevée , entrecoupée de
eollines. Terrain argilo -sablonneux , ma-
récageux et rocailleux. Couche végétale de
4 à 12 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récoltc froment , sei-
gle, orge , avoine , épeautre, f^ves et pois;
fourrages sufllsans pour la consommation;
pommes de terre, carottes, betteraves,
navets ; poires , pommes , prunes et cerises.
Bois tai]lis et de haute futaie : chênes,
hêtres, bois blancs, peupliers, ormes et
bouleaux ; le chêne domine. — Quelques
chevaux , bêtes à cornes et porcs ; volaille ;
lièvres et lapins en petit nombre ; beaucoup
de perdrix. — Beurre et fromage.
POPULATION : hommes, 79; femmes,
61; total : 140 habitans.
BABiTATioNS : 27 habitations rurales,
généralement couvertes en chaume ; partie
agglomérées , partie disséminées.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 1 blanchis-
serie de toile, 1 moulin à farine mû par eau .
R0UTE3 ET CHEMINS *. Aucune route ne
tra^efte la commune.
VOE
VlTSfilf , dépendance de la commune
de Fouron-le-Comte.
VIVEGNIS , commune du canton et n
2 lieues 1/4 S. £. de Glons , de Farrondis-
sement et à 2 lieues N. N. E. de Liéçe.
Bornée au N. par Oupeye, à TE. par la
Meuse, au S. par Herstal, et à VO, par
Millemort et Hermée.
Ses dépendances sont : Tutvoye , Tour-
nay, le Trixhe , et Va (Haute et Basse.)
HYDROGRAPHIE : La Hcose baigne k
territoire à TE,
SOL : Cette commune occupe un terroir
éfevé sur la rive gauche de la fiease. Sa
surface est entrecoupée de coteaux où Ton
cultivait autrefois la vigne.
POPULATION : 959 habitans.
VIVEGNIS (sur) , dépendance de la
commune de Hermalle.
VIVIER, dépendance de la commune
de Chamcux.
VIVIER , dépendance de la commune
de Henri-Chapelle.
VLAMERIE, dépendance de la com-
mune de Clermont.
VOER, ruisseau qui prend sa source
à Fouron-Saint-Pierre qu*îl traverse , ar-
rose la commune deFouron-Saint-Hartin .
et va se jeter dans la Meuse.
VOGELSANG, dépendance de la com
mune de Moresnet.
VOIE-DE -LIEGE , dépendance de la
commune d'Ayeneux.
VOIEEN-CROIX, dépendance de la
commune de Fraipont.
VOLCKERICK , dépendance de la com
mune de Gemenich.
VOROUX , dépendance de la commune
d'Alleur.
VOROUX - GOREU:^ , commune du
canton et à 1 lieue 0. N. 0. de HoUogoc-
aux-Pierres, de Tarrondissement et a
2 lieues 1/2 0. de Liège.
Bornée au N. par Fooz, à YE. par Bier-
set, au S. par Veiroux, au S. O. pr
Roloux, et à rO. par Fexhe-aa-haat-
Clocher.
Cette commune se compose de son chef-
lieu et du hameau de Gorraz.
VOR
80L : Platean de la Hesbaye; terrain,
argilo-sablonneux .
ÀGRicvLTURE : Les productions consis-
tent en froment, seigle , épeantre, orge ,
fourrages , trèfles , graines de navette ,
carottes, betteraves. Fruits : pommes et
poires, que Ton vend aux marchands ambu-
lans, prunes , cerises, noix. On trouve dans
la commune quelques frênes , peupliers et
saules épars ; peu de bois taillis. — Élèves
de vaches, de moutons dont le nombre
s'élève à 500 ; quelques porcs. Volaille :
poules , dindons , canards. — Laine ,
beurre , fromage.
POPULATION : 129 hommes , 126 fem-
mes ; total ; 255 habitans.
HABITATIONS : 2 maisous particulières ,
4 fermes , 1 7 habitations rurales , 15 ca-
banes; construites partie en briques, partie
en bois et Jfrgile; couvertes en chaume ,
partie en pannes , très-peu en ardoises ;
disséminées. — Il y a 1 chapelle , 1 mai-
son communale et 1 école primaire.
COMMERCE £T INDUSTRIE : L'agriculture.
Deux brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : 15 chcmius vici-
naux impraticables en hiver.
" VOROUX-LES-LIERS , commune du
canton et à I lieue 1/2 S. de Glons, de
larrondissement et à 1 lieue 1/2 N. N. 0.
de Liège.
Bornée au N. par Yillers-Saint-Siméonf
à TE. par Liers, au S. par Rocour, et à
rO. par Lantin et Juprdle.
SOL : Plateau de la Basse-Hesbaye. La
terre végétale se compose d'une couche ar-
gileuse de 9 à 10 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Lcs productious princi-
pales sont le seigle et Tépeautre. On récolte
aussi : froment, orge, avoine, trèfle, fé-
veroles , vesce , pommes de terre, légumes.
Les vergers sont en général plantés de pom-
miers; quelques poiriers et cerisiers. —
Chevaux , bétes à cornes ; moutons.
POPULATION ; 249 habitans.
HABITATIONS : 51 maisous , parmi les-
quelles on distingue le château de Y oroux,
quelques fermes et 5 maisons sur la route
«leLiégcàTongres.
TOT
281
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriooltiure.
l moulin à farine mû par le vent, et 2
pressoirs à huile mus par une machine à
' vapeur.
ROUTES ET CHEMINS : La partie la plus
occidentale du territoire est traversée par
la grande route de Liège à Tongres. Il y a
5 chemins vicinaux presque impraticables
en hiver.
YOTTEHME, commune du canton , de
Tarrond. et i 5/4 de lieue N. de Liège.
Bornée au N. parla commune de Mille-
morte, à TE. par Herstal , au S. par le
faubourg de Sainte- Walburge , et à TO.
par les villages d'Ans et Alleur.
Ses dépendances sont : Bernalmont,
Bonxhtai, Derrière-Goronmeuse et Joli-
yette.
SOL : Terroir appartenant au plateau de
la Hesbaye ; la couche végétale , dont
Tépaisscur varie de 10 à 50 centimètres ,
se compose d'une terre argileuse , sablon-
neuse on parsemée de silex, et recouvre la
^ marne sur divers points.
AGRICULTURE : On récolte de Tépeautre,
du seigle , peu de froment , de lorge , de
Tavoine , du blé sarrasin , des fourrages ,
du trèfle , des pommes de terre , des carot-
tes et des betteraves. Peu de fruits , tels
que pommes et poires. — Assolement
triennal. On emploie les cendres de Hol-
lande pour engrais. La commune renferme
12 fermes. — Quelques chevaux et bétes à
cornes; 400 moutons ; un petit nombre de
porcs. — Laine.
POPULATION : 747 hommes, 752 fem-
mes ; total : 1,499 habitans.
HABITATIONS : 12 fermes, 255 habita-
tions rurales ; construites en briques , on
en bois et argile , couvertes en chaume ;
partie agglomérées, partie disséminées. —
1 église et 1 chapelle.
coBfMERCE ET INDUSTRIE : Ou fabrique
dans cette commune beaucoup d'instru-
mens et ustensiles de fer à Tusage de Téco-
nomie domestique , tels que fléaux de
balances, scies, fourchettes en fer, etc.
Un grand nombre de briquetiers émigrent
chaque année pour exercer leur industrie
WAB
tartoat en Allemagne et en Hollande. —
1 moulin à farine mû par le yent , 1 fa-
brique de sirop et 1 briqueterie.
KOUTcs ET CHEMINS *. Les chemius vici-
naux sont très-mauvais en hiver.
HTSTOiR^ : Le village de Vottemme oc-
cupe une place distinguée dans les annales
du pays de Liège , pour avoir été , à diffé-
rentes époques , le lieu où les é^éques tin-
rent leur conseil : ce fut entre autres dans
Tm de ces états , présidé par le prince-évé-
que Henri de Gueldre, en 1255, qu*on
lança contre le fameux Henri de Dinant ,
chef du parti populaire , un arrêt de ban-
nissement perpétuel. Les conférences qui
suivirent de près ce jugement, auquel s'op-
posa le peuple , eurent pour issue ]a paix
deBierset, conclue le 13 octobre 1255. De
nouveaux troubles ayant éclaté au sujet du
comté de Loox, en 1347 , les habitans de
Liège et de Huy , sous les ordres des che-
valiers Raes et Baré de Waronx et Jean
Yaldoréal, vinrent attaquer, à peu de dis-
tance de Vottemme , Tannée épiscopale ,
commandée par Englebert de la Harck ,
qui , après avoir laissé plus de mille morts
sur le champ de bataille, s'enfuit en désor-
dre jusqu'à Wonck sur le Geer.
VOUS , dépendance de la commune de
Horesnet.
YOTE-DE-LIÉGE , dépendance de la
commune d'Ayeneux.
VOYE-DU-PONT , dépendance de la
commune de Saint-Remy.
VOTE-GRANDE, dépendance de la
commune de Glermont.
WAI
VREUSGHMEN , dépendance de la
commune de Baelen.
VTLE, commune du canton, derarron-
dîssement et à 2 lieues S. S. E. de Huy,
et à 8 lieues 1/2 S. S. 0. de Liège. •
Bornée au N. par la commune du Yier-
set , à TE. par celle deModave, aurS. par
PaiUe, et à TO. par Évelette et Gosne
(province de Namur) ctHarchin.
Ses dépendances sont :^j€8 Avies , Tha-
roule , Beaufays et le Tron-de-Beauiays.
HTDROGRAPBiE : PlusicuTS ruifiaeaiix ar-
rosent ce territoire : le principal est le ruis-
seau de Vyle, qui sert à Tirrigation des pré*.
SOL : Plateau du Condroz. On remarque
au S.- un chaînon de coteaux boisés , cou-
rant de TE à FO. Le terrain est argileux ,
sablonneux , schisteux et calcaire. Le roc
calcaire , dans plusieurs endroits , se mon-
tre à jour. Gouche végétale de 4 à 10 pou-
ces d'épaisseur.
AGRICULTURE : Lcs productions consis-
tent en épeautre, seigle, avoine, trtrfle,
fourrage , foin , légumes et fruits. — Élè-
ves de chevaux et de bétes à cornes.
POPULATION : 269 habitans.
HABITATIONS : Lc chcf-lieu contient 30
maisons. On remarque dans cette commune
2 châteaux.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agrîculture
et l'exploitation des bois. — Quelques fours
à chaux.
ROUTES ET CHEBnNS : 13 chcmins vici-
naux très-mauvais en hiver.
VTLE , ruisseau qui arrose la commune
de son nom.
w
WAÂK, dépendance de la commune de
Moresnet.
W ACHÏBOUX , dépendance de la com-
mune de Sprîmont. ^
W ADALEUX , dépendance de la com-
mune de Ghameux.
WAET , dépendance de la commune de
Sart.
WAIDE, dépendance de la communf
de Trembleur,
WAIDES (les), dépendance de la com-
mune de Neochâteau.
WATDES (les), dépendance de la com-
mune du Petit-Rechain.
WAIDES (ruisseau des) , il arrose la
commune du Petit-Rechain.
WAL
WALEFFE (Vieux ), commune du
cantoi^et à 2 lieues 0. S. 0. deBodegnée,
de Tarrondissement et à 3 lieues N. de
Hny.
Bornée an N. par la commune de Wa-
IcfTes (les), à TE. par Vaux-Borset, au
S. par Warnant, età TO. par Fallais et
Latinne.
HTDHOGRAPHiE : Un ruisscau prend sa
source an centre du yillage , sert à Tirriga-
tion des prés , et se jette dans la Méhaigne.
SOL : Ce terroir appartient au plateau
de la Hesbaye : vers le Sud il présente des
campagnes très-étendues et d*une superficie
légèrement inclinée. Terrain argilo-sablon-
neux de 5 à 18 pouces de couche végétale.
AGRicuLTUKE : Lcs récoltcs cousistent
en froment, seigle, avoine, épeautre,
fourrages ; beaucoup de foin , pommes de
terre, carottes, betteraves. Fruits : pom>
mes, poires, prunes , cerises. — Elèves do
chevaux, bétes à cornes, moutons, porcs;
poules, dindons, pigeons; quelques ru-
ches; lièvres, perdrix en petit nombre.
— Laine , beurre , fromage y miel, cire.
POPULATION : 165 hommes, 130 femmes;
total : 293 babitans. ^
HABITATIONS :' La plupart des habita-
tiens sont disséminées. — 1 égUse , 1 vieux
château. — Résidence d'un médecin et d'un
pharmacien.
COBCMERCE ET INDUSTRIE : Gommorce
agricole. 1 brasserie et 1 fabrique de
dréche.
ROUTES ET CHEMINS : 7 chemius vicinaux
qui sont d'une exploitation assez difficile
en hiver.
WALEFFE- SAINT-GEORGES, dé-
pendance de la commune de WalefFe.
WALEFFE- SAINT- PIERRE, dépen-
dance de la commune de Waleflfe.
W ALEFFES (les) , commune du can-
ton et à 1 lieue 1/2 N. 0. de Bodegnée,
de Tarrondissement et à 3 lieues 1/2 N.
de Huy.
Bornée au N. par Omal et Celles, à FE.
par Borlez et Vaux-Borset, au S. par
Yieux-Waleffe, et à TO. par Latinne et
Tourine.
WAL
233
Ses dépendances sont ; Henrichette,
WalefFe-Saint-Georges et WalefFe-Saint-
Pierre.
SOL : Surface plane ; le terrain est ar-
gileux , d'une couche végétale de 10 à 18
pouces de profondeur. -
AGRICULTURE : Lcs productious du sol
consistent en froment , seigle , épeautre ,
avoine, oi^e, fourrages, trèfles, graines
de navette et de colza , pommes déterre et
carottes. Les vergers sont plantés de pom-
'miers , poiriers , pruniers , cerisiers et
noyers , et les prés ^mis de bois blancs.
Il y a dans la commune quelques bouquets
de taillis. — Chevaux, bétes à cornes,
560 moutons. Volaille ; poules et dindons;
lièvres, perdrix et cailles. — Laine,
beurre, fromage.
POPULATION : 516 babitans.
HABITATIONS .* Construites partie en
pierreetbriques;enboisetargile; la plupart
sont couvertes en chaume , quelques-unes
en ardoises et pannes. Elles sont presque
toutes disséminées. — 1 école primaire et
1 château bâti à la moderne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : LcS produC-
tions agricoles. — 2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : La chausséo ro-
maine traverse la commune du N. £. au
S. 0. Il y a 12 chemins vicinaux imprati-
cables en hiver. Au centre de la commune
on remarque une ancienne tombelle que
Ton attribue aux Romains ou aux Francs.
WALRIN, dépendance de la commune
de Waremme. ^
WALOPPE, dépendance de la com-
mune d'Embresin. -
WALSBETZ , commune du canton et à
1/2 lieue S. S. E. de Landen, de l'arron-
dissement> et à 6 lieues N. N. 0. de Huy.
Bornée au N. par Landen, è l'E. par
Wezeren et Gingelom (communes de la
province de Limbourg), au S. par Uou-
tain-l'Evéque, et à TO. par Wamont et
Landen.
HYDROGRAPHIE : Le ruisscau de Landen
arrose ce territoire et fait mouvoir 2 mou-
lins à farine.
sot : L'aspect de ce terroir est très-
30
234
WAW
▼arié. Le terrain, dénature argrilo-sablon-
neose, a une coacHe végétale de 3 À 8
ponces de profondeur.
AGRICULTURE : Les productions dn sol
consistent en froment, seigle , avoine, peu
de fourrages. Quelques frênes , trembles et
saules épars. — Chevaux, bétes à* cornes ,
moutons. Volaille : poules , oies, canards,
dindons. Quelques lièvres et perdrix.
POPULATION : 114 habitans.
HABITATIONS : Construites en briques,
en bois et argile , couvertes en paille ou ,
en pannes. — 1 église.
COBIMERCE ET INDUSTRIE : L^agHculture.
— 2 moulins à farine mus par eau.
ROUTES ET CHEMINS : 5 chemius vicinaux
peu praticables en hiver.
W AMONT , commune du canton et à
1 lieue S. S. 0. de Landen , de Tarrondis-^
sèment et à 7 lieues 1/2 N. N. 0. de Huy.
Bornée au N. par la commune de Lan-
den, à TE. par celles de Walsbetx et Hou-
tain , au S. par Avemas-le-Bauduin et
Lincent, et k TE. par Raccourt.
HYDROGRAPHIE : Le petit ruisseau de
' Sypeprend sa source au N . de la commune.
SOL : Surface inégale. Le terrain, de
nature argilo-sablonneuse , a une couche
végétalede 3 à 8 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : Les productious du sol
consistent en froment ,«eigle , orge, avoine,
pommes de terre, féverole^, pois, foin,
trèfles, légumes et fruits. — Élèves de
chevaux et bétail : 250 bétes à laine.
POPULATION : 429 habitans.
HABITATIONS : 80 maisous dont quelques-
unes sont d'une construction très-régu-
lière. — On remarque dans cette commune
1 château qui attire Tattention des curieux
par la magnificence de son architecture.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L*agriculture.
ROUTES ET CHEMINS : 10 chcmins vici-
naux impraticables en hiver.
W ANDRE, commune du canton et A
2 lieues S.-E. de Daclhem, de Tarrondisse-
ment et à 1 iieue 1/2 N. £. de Liège.
Bornée an N. par Cheratte , à TE. par
Mortier et Cerexhe-Heuseux , au S. par
Saive et Jupille , et à TO. par la Meuse.
WAW
Ses dépendances sont : Chefiieuz , La-
motte, Priesvoye, Rabosée, Sonycrain-
Wandre et la Xhavée.
HYDROGRAPHIE : La Mcuse baigne ce ter-
ritoire à ro.
POPULATION : 2,448 habitans.
WANGHE , commune du canton et A
1 lieue 1/4 N. 0. de Landen, de rarron-
dissement et à 9 lieues -N. N. G. de Huy.
Bornée an N. par Overhespen , k TE.
par Neerhespen et Neerwinden, au S. par
Laer et Esemael , et à TO. par Elixon.
HYDROGRAPHIE : Cette commone cst tra-
versée par la Petite-Gecte.
SOL : La superficie de oe terroir pré-
sente de grandes inégalités. Couche végé-
tale argileuse de 3 à 8 pouces de profon-
deur. ^
AGRICULTURE : Lcs récoltcs coiiaîstent
en froment, seigle, avoine, colza, four-
rages , pommes de terre. Les vergers sont
plantés de pommiers , poiriers et cerisiers.
— Chevaux , bétes à cornes , moutons ,
porcs; quelques ruches. — Beurre.
POPULATION : 132 habitans.
HARiTATiONS : Coustruites en argile et
en bois, couvertes en cbaume; un très-
petit nombre en briques avec toiture en
pannes ou ardoises ; disséminées. —
1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Quelques pro-
ductions agricoles. — 1 brasserie.
ROUTES ET CHEMINS : 56 chemius vici-
naux peu praticables pendant Thiver. —
1 pont de briques sur la Petite-Geete.
WANHERIVE, dépendance de la com-
mune de Couthuin. '
WANNERANYAI^, dépendance de la
commune de Wanne.
WANNE, commune du canton et à
1 lieue S. de Stavelot, deTarrondissement
et à 7 lieuçs S. de Verviers.
Bornée au N. et â TE. par la commune
de Stavelot, au S. par celles de Recht
(Prusse), de Grand-Halleux (province de
Luxembourg ) , et à TO. par Fosse.
Ses dépendances sont ; Hyneumont,
Logbiermé, Vaux , la Neuville , Spineux,
Rochelinval, Aisaumont, BoueLu, Champ-
dtt-Piflnes , Monhy-Prez , MooliD-au-Paf-
flard, Moalin-à-Rockeliikval et Wanne-
ranyal.
aroBOGRAPHiE : La commune est arro-
sée au S. 0. par la petite rivière de Salm;
par le ruisseaa de Mont-le-Soie, qui la sé-
pare au S. du ^and-ducké de Luxem-
bourg; à TE. par celui de Beauloup , qui
prend sa source près du hameau de Log-
biermé , et se jette dalis le précédent non
loin d'Ennal ; par le Noir Riu , qui à sa
source à Houfnée et baigne une partie du
territoire; enfin, par le ruisseau de Boen,
qui part de Loulinfa et va se perdre dans
TÂmblève près du bois de F Abbaye.
SOL : Plat et bas au N. , élei^ à TE. et
au S., où se trouvent des rochers de quartz
bleu à filons blancs; inégal à TO. —
Terrain rocailleux; quelques parties sont
argileuses et sablonneuses.
AGRICULTURE : On uc récoltc que du
seigle et de lavoiue ; les fourrages ne sont
pas abondans ; peu de légumes ; poires et
cerises de mauvaise qualité. Bois plantés
de chênes , hêtres , ormes , bouleaux , au-
nes , sapins, etc. — On y comptait, en
1830, 17 chevaux de trait, 370 bêtes à
cornes, 170 porcs, 1,039 moutons et 10
chèvres; peu de volaille; éducation des
abeilles ; lièvres , lapins et perdrix en petit
nombre; les sangliers causent souvent de
grands dommages aux récoltes. — Environ
5,000 livres de beurre, 3,000 livres de
miel et 2,000 livres de laine par année.
POPULATION : hommes, 406; femmes,
440 ; total : 846 habitans.
HABITATIONS : 129 habitations rurales
et 19 cabanes, la plupart construites en
pierre et en bois , et couvertes en ardoises,
quelques-unes en chaume. — 11 y a 1 église,
une maison communale, une école pri-
maire d^enseignement simultané, et 1 an-
cien château , réparé depuis quelques
années.
COMHERCX ET INDUSTRIE : 1 moulin à
foulon , 1 à scier le bois et 2 à blé , raûs
par eau , 21 métiers à tisser des toiles de
commande.' — Commerce en produits agri-
coles. — Foires d*un jour le 20 mai et le 17
WAN
235
septembre, principalement pour bestiaux.
ROUTES ET CHEMINS : Âucunc route ne
traverse le territoire de la commune. Les
chemins vicinaux sont de difficile exploi-
tation en hiver.
WANZE , commune du canton, de Tar-
rondissement et à 1/2 liéue N. 0. de Huy.
Bornée au N. par Yinalmont, à TE.
par Antheid et Uuy, au S. par la Meuse ,
et à rO. par Bas-Oha et Hoha.
Ses dépendances sont : Bettonvanx,
Champia , Moulin-à-la-Hayc et Nachelet.
BTD|iOGRAPHis : La commuue est arrosée
par la Méhaigne , dont les inondations sont
peu fréquentes, et par un petit ruisseau
qui prend sa source au bois de Giampia.
SOL : Inégal , parsemé d'un grand nom>
bre de monticules schisteux. Terrain argi-
leux , sablonneux et assez fertile.
agriculture: Les terres sontensemencées
en froment et a voine, un peu moins de seigle,
d'épeautre et d'orge , très-peu de vesce. Les
fourrages réussissent assex bien, particuliè-
rement ]e trèfle; ils se consomment dans
la commune; pommes de terre, carottes
et navets ; pommes , prunes , noix en pe-
tite quantité. — Elèves de qudques che-
vaux , bêtes à cornes , porcs , un plus grand
nombre de moutons. Volaille : poules,
canards, dindons et pigeons; très-peu
d*abeilles. Lièvres et perdrix assez nom-
breux , cailles et grives . — On pêche dans
la Méhaigne , des anguilles , des brochets ,
des perches et des goujons. — Laine en
petite quantité. — Fréquentation des foi-
res de Uuy et de Waremme pour la vente
des chevaux.
POPULATION : 215 habitans.
habitations : 17 habitations rurales,
6 maisons particulières et 9 cabanes; pres-
que toutes les maisons sont bâties en pierre
et briques , et couvertes en ardoises on en
paille ; elles sont disséminées. — 1 école
primaire et 1 château de construction
moderne.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 2 mOulinS Ù
farine et 1 à huile. — 2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : 2 pouts cu picrrc
sur la Méhaigne. Les chemins vicinaux ,
236
WAR
aa nombre de 10 , sont impraticables en
. hiver. *
WANZE ( LA PETITE ) , dépendance de
la commone d'Antheid.
WANZIN, commune du canton et à
2 lieues 1/2 S. S. 0. de Landen , de Far-
rondisseinent et à 5 lieues 1/2 N. N. 0. de
Hny.
HTDROORAPHiE : Un affluent de la Petito-
Geete arrose le territoire.
SOL : Ce terroir, dW aspect varié, offre
un plateau au S. La terre végétale se com-
pose d'une couche argileuse ou siliceuse
très-profonde. On y trouve de la marne.
AGRICULTURE : Lcs pécoltes consistent
en froment , seigle , orge , avoine , fourra-
ges , colza , chanvre , pommes de terre et
légumes. On cultive le pommier , le poi*
rier, le prunier, le cerisier, le pécher,
Tabricotier et le groseiller. — Chevaux ,
bétes à cornes , porcs et moutons ; poules,
dindons , oies et canards ^ un assez grand
nombre de cailles. — Laine, beurre , fro-
mage.
POPULATION : 202 hommes, 185 femmes;
total : 387 habitans.
HABITATIONS : EUcs sout presquc toutes
construites en pierre blanche , et cou-
vertes en paille , un petit nombre en ardoi-
ses ou pannes; très-disséminées. — Il s'y
trouve 1 église, 1 école primaire et 1 châ-
teau.
COMMERCE ET INDUSTRIE : LcS produc-
tions agricoles ; 2 moulins à farine ,
1 moulin à huile et à battre le chanvre.
Commerce et filage de chanvre.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmius vici-
nauz sont peu praticables en hiver. —
1 pont de pierre sur le ruisseau.
WANZOUL, dépendance de la com-
mune de Vinalmont.
WAOURT, dépendance de la commune
de Queue-du-bois.
WAREMME, commune et chef-lieu dé
canton , de Tarrondissement et à 6 lieues
0. N. 0. de Liège.
Bornée au N. par BettinconrtetOleye,
à TE. par Poucet , au S. £. par Bleret , au
S. par Grand-Azliey et à FO. par Berloz.
WAR
Ses dépendances sont : Froiddiise «
Hartange, Longchamps, Mouhin, Petit-
Azhe, Walkin et Saint-Éloi.
HYDROGRAPHIE : Le GecT aTTose le terri-
toire de Waremme du S. O. au N. E. , et
reçoit la Mule au haiùeau de Hartange.
Plusieurs sources jaillissent stir la lisière
de la commune vers Grand- Azfae. La lar-
> geur moyenne du Geer à Waremme est de
12 à 14 pieds.
SOL : Élevé , mais uni. Le terrain est
argileux et très>fertile.
AGRICULTURE : Ce tciToir produit dn firo-
ment, du seigle, de l'orge, de Faroine;
diverses espèces de plantes fourragères et
légumineuses. Le foin est abondant et de
bonne qualité. — Un bois de la contenance
de 7 à 8 bonniers. — Elèves de chevaux
pour la culture , 5 troupeaux de moutons
dont 2 assez nombreux
POPULATION : 1,443 habitans.
HABITATIONS : Warcmmc, jadis riDe
capitale de la Hesbaye, est bâtie en grande
partie sur la rive droite du Geer. L'église
est très-ancienne : on attribue sa fondation
au templier Gauthier , qui vivait au
12^ siècle. Au centre de la ville est une
belle place plantée d'arbres , où Ton dis-
tingue le local occupé par la société d'har-
monie. Les remparts qui entouraient la
ville ont été convertis en boulevards. Wa-
remme possède plusieurs confréries , entre
autres celle des Archers ;1 école primaire.
— On voit au hameau de Longchamps le
beau château de M. le baron de Selys de
Longchamps. Voyez Longchamps.
COMMERCE ET INDUSTRIE : Lcs habîtaos
de cette commune se livrent presque ex-
clusivement à Tagriculture. — Les paios
d^épices de Waremme sont très-recherchés.
— Foire le 18 et le 18 mai, le 22 juillet
et le 6 septembre ; ces foires attirent une
grande afRuenoe de marchands de chevaux.
ROUTES ET CHEMINS : La cliaUSSéc TO-
maine est éloignée de 1/8 de lieue de Wa-
remme ; elle est impraticable en hiver. La
route de LiégeàHannut qui passera à 1/4 de
lieue de la riUe, sera très-favorable au com-
merce agricole de cette commune. — 56 cfae-
miiu ricinanz d'une exploitation difficile.
WARET-L^VÊQUË, commune du
canton et à 1/4 de lieue 0. N. 0. de Hé-
ron, de rarrondissement et à 3 lieues 0.
N. 0. de Huy.
Bornée au N. par Burdinne, à TE. par
Héron , au S. par Landenne , et à 1*0. pac
Biemrart ( province de Namur.)
HYDROGRAPHIE *. Le ruisscau des Vallées
arrose ce territoire. — 1 étang.
SOL : Surface plane. Le terrain est ar-
gileux et marécageux , d'une couche végé-
tale de 4 à 8 pouces de profondeur.
ÀG&icuLTURX : On récolte du froment ,
du seigle , du méteil , de Fépeautre , des
graines de navette et de chanvre ; fourrages
consommés sur les lieux , pommes déterre,
carottes. Fruits : pommes, poires, prunes,
cerises, abricots. Bois de futaie : chênes ,
frênes , bouleaux ', taillis peuplés de frênes,
coudriers, saules et ormes. — Chevaux ,
bétes à cornes , porcs. Peu de ruches ;
lièvres , perdrix , cailles , bécasses. —
Laine , beurre , fromage , miel.
POPULATION : 561 habitans.
fiABiTATiOMS '. Construites en bois et
argile, quelques-unes en briques ; couvertes
eu chaume , le reste en ardoises ; dissémi'
nées. — Il y a 1 chapelle et un château.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agHcultUre.
— 7 métiers à tisser. La principale bran-
che d^industrie est la fabrication des sabots
dont il se fait un assez grand commerce.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chemius vici-
cinanx , au nombre de 8 , sont impratica-
bles en hiver.
WARFÉE OU WARFUSÉE , dépen-
dance de la commune de Saint-Georges.
W ARIXHET , dépendance de la com-
mune de Moha.
WARNA.NT , commune du canton et à
1 lieue 1/2 0. de Bodegnée, de Tarrondis-
sement et a 2 lieues' N. de Huy.
Bornée au N. par les communes de
Vieux- WaleflFe et Vaux-Borset, au N. E.
par Chapon-Seraing, à l'E. par Fise-Fon-
taine , au S. E. par Villers - le - Bouillet ,
au S. par Vinalmont , et à TO. par Fumai.
Ses dépendances sont : Chantraine ,
WAR
2ÎJ7
Moulin, Tultia, Cliâteau-d'Oultremont et
Dreyc.
HYDROGRAPHIE : La Méhaiguc et le ruis-
seau de Tultia ou Tullia , arrosent cette
commune. Il y a 5 étangs.
SOL : Elevé sur plusieurs points, et
parsemé d'un grand nombre de monticules;
terrain sablonneux, assez fertile. Couche
y^étale de 4 à 14 ponces de profon-
deur.
AGRICULTURE : On récoltc froment , sei-
gle , épeautre, avoine, orge; fourrages qui
se consomment dans la commune; trè-
fles, légumes de bonne qualité. Fruits :
pommes, poires et prunes. Le hêtre, le
peuplier et le chêne, forment la haute
ftitaie; les taillis sont peuplés de noise-
tiers , de cornouiller» ; de charmes et de
bouleaux; le chêne est Tessence qui domine.
— Quelques chevaux , peu de bœufs , un
plus grand nombre de vaches , de porcs et
de moutons. Poules , canards , pigeons, oies,
et dindons ; très-peu de ruches. Gibier : liè-
vres, lapins, perdrix, cailles , bécasses;
quelques canards sauvages pendant Thiver.
— On pêche dans les étangs , des brochets,
des anguilles, des carpes et des perches.
— Laine et beurre. — Fréquentation des
foires de Huy et de Waremme pour la
vente des chevaux et du beurre, et de ceUe
de Tirlemont pour la laine.
POPULATION : 728 habitans.
HABITATIONS : Lcs maisous sont con-
struites en pierre ou briques , et quelques-
unes en bois ou argile; 12 à 15 sont cou-
vertes en ardoises et le reste en paille :
elles sont disséminées. — La commune
possède une école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : 4 brasscrics
peu importantes , 2 moulins à farine sur
le ruisseau de Tultia.
ROUTES ET CHEMINS : Lcs chcmins vici-
naux , au nombre de 5 , sont très-mauvais
en hiver.
W AROUX , dépeodancede la commune
d'Alleur.
W ARRIMONT , dépendance de la com-
mune de Charneux.
WARS AGE , commune du canton et à
288
WAS
1 lieue N. £. de Daelhem , de l'arrondis-
sement et à 4 lieues 1/2 N. £. de Liège.
Bornée au N. par Fouron4e-Gomte, au
N. £. par Fouron-Saint-Martin , à TE. |Nir
Fouron-Saint-Pierre , au S. par Neuchâ-
teau , au S. 0. par Daelhem , et à TO. par
Bombaye.
Ses dépendances sont : La Maillière ,
Krasboene, Coningrsheid, LaMoldt et Le
Sart.
HTDaoGHAPHix : La Berwinne aYoisine
ce territoire au S. et à TO. , et le ruisseau
de Four on au N.
SOL : La commune est située sur la pente
8q>tentrionale du plateau entre la Meuse
et la Yesdre , rire droite de la Berwinne.
POPULATION : 716 habitans.
WARZ££ , commune du canton et A
1 lieue 1/2 S. S. £• de Nandrin, de Far-
rondissementet à 4 lieues £. S. £. de Huy.
Cette commune se compose de son chef-
lieu et du hameau deBéemont.
SOL : Plateau du Condroz. Terrain ar-
gilo-sablonneuz , sur schiste ou sur pierre
calcaire.
ÀGEicuLTUBE : Les productions consis-
tent en seigle, épeautre, avoine, foin et
légumes. On n'y récolte que peu de fruits.
Bois taillis peuplés d'ormes , bouleaux ,
chênes et frênes.
POPULATION : 321 habitans.
HABITATIONS : Il a 1 châtcau connu sous
le nom de Béemont,
COMMERCE ET INDUSTRIE : L agriculture.
— 2 fours à chaux pour Famendement des
terres.
WAS£IG£S, commune du canton et à
2 lieues 1/2 0. d'Avenues, de l'arrondis*
sèment et à 5 lieues 1/2 N. 0. de Huy.
HYDROGRAPHIE : Cette con\mune est ar-
rosée par la Méhaigne , qui fait mouvoir
1 moulin à farine et sert à l'irrigation des
prés.
SOL : Plat et uni. Le terrain est argi-
leux, partie rocailleux, principalement
aux bords de la Méhaigne. Couche végétale
de 6 à 16 pouces de profondeur.
AGRICULTURE : On récoltc firoment,
seigle, orge, avoine, féveroles, vesce, chan-
WEG
vre , graines de navette , trèfle , pommes de
terre , carottes. Fruits : pommes , poires,
prunes. Peu de bois taillis; quelques dbénes,
hêtres et peupliers. — Elèves et commerce
de chevaux; bétes à cornes, moutons,
porcs; volaille: poules, oies, canards;
quelques ruches. Gibier : lièvres , perdrix,
cailles. On pêche dans la Méhaigne des
brochets, carpes, anguilles et écrevisses.
— Laine , beurre , fromage.
popuLATiGH : 440 hommes, 458, fem-
mes ; total : 898 habitans.
HABITATIONS : Coustroites partie en
pierre et briques , partie en bois et argile;
couvertes en paille , en pannes on en ar-
doises ; disséminées. — Il s'y trouve 1 église.,
1 école primaire, 2 médecins et 2 phar-
maciens.
COBIMBRCE ET INDUSTRIE : L'âgricultUre.
2 brasseries, 1 moulin à farine mû par
eau , et 1 à huile mû par des chevaux. —
Commerce de chevaux.
ROUTES ET CHEMINS : La cbaussée des
Romains longe le territoire auN. Les che-
mins vicinaux s'exploitent difficilement en
hiver.
WATERYAL , dépendance de la corn-
mune deFouron-Saint-Pierre.
WATROZ, dépend, de la ville de Spa.
WAUCOUMONT, dépendance de la
commune de Battiee.
WAVREMONT , dépendance de la com-
mune de Stavelot.
AYAZAY, dépendance de la commuDc
de Lambermont.
WA Y , dépendance de la commune de
Cerexhe-Heusenx.
WEEZ , ruisseau.
WEGIMONT , dépendance de la com-
mune d'Ayeneux.
WEHOUILLE, dépendance delà coin
mune de Battioe.
WEGNEZ , commune du canton , de
rarrondissement et à 1 lieue 0. de Ver
viers ; à 3 lieues N. N. O. de Spa.
Ses dépendances sont : Basse-Tribomont,
les Fins, Fond-de-Fiérain , Foulerics.
Haute- Tribomont , Purgatoire et Thicr-
de-Sclassin.
WÏL
iiYDKOGBÀPBiB : La Yesdre limite la
commune aa S.
SOL : €e terroir forme on plateau incliné
du N. au S. Le terrain est argileux et ro-
cailleux.
AGHicuLTURB : On cultive froment ,
épeautre, seigle, avoine, orge, fëveroles,
pois, vesce, trèfles* Les fourrages sont
assez abondans. Plusieurs espèces de légu-
mes 9 et surtout des pommes de terre et
des carottes. Fruits : pommes, poires,
cerises. Quelcpies bouquets de bois taillis
et futaie. — Chevaux , bétes a cornes , mou-
tons, porcs j volaille. Quelques ruches
d'abeilles. — Laine, beurre, miel, cire.
POPULATION : 966 habi£ans.
HABITATIONS : ISfcrmcs , 65 habitations
rurales, 80 cabanes, construites en bri-
ques, en argile, en pierre; partie agglo-
mérées, partie disséminées. — 1 église,
1 école primaire.
GOMMSBCE ET INDUSTRIE : 1 fabrique de
draps mue par des mécaniques.
ROUTES ET CHEMINS ; La routc de la
Vesdre passe sur le territoire. Les che-
mins vicinaux sont praticables en hiver.
W£LD£, dépendance de la commune
d'Aubel.
WËLKENRÂ.EDT, commune du can-
ton et à 1 lieue 1/2 N. £. de Limbourg, de
Tarrondissement et à 2 lieues 1/2. £. N. £.
de Vcrviers.
Bornée au N. par br commune de Lont-
zen (Prusse), à TE. et au S. par celle de
Baelen , et à TO. par Henri-Chapelle.
Ses dépendances sont : Baltevelt , Clos-
ten. Carde! , Drupling, Francq, Her-
bestat, Krechaen, Lantzenberg , Loth,
Meckens-Dreyesch , Meuschemen, Platte-
Weide , Stockels , Ruyver, Dryschéu , Wil-
cour et Wilcour-ter-Heyde.
HYDROGRAPHIE : Lacommunecst arrosée
àTO. par un petit ruisseau appelé \eRujff\
SOL : Plat; le terrain est argileux et
marécageux , et contient de la calamine.
AGRICULTURE : On récolte en petite quan-
tité, seigle, épeautre, orge et avoine;
fourrages peu abondans ; pommes et poires.
Un bois, situé à l'O. du chef-lieu, est
WBR
239
peuplé de chênes, firénes, peupliers et sa-
pins, quon emploie aux constructions. —
On comptait, en 1830, 26 chevaux de
labour, 276 bétes à cornes, 62 veaux, et
77 porcs. Lièvres et perdrix peu nombreux.
— Beurre et fromage. — Une partie des
ouvriers employés pour les récoltes -vien-
nent du grand-duché de Luxembourg.
POPULATION : Hommes 223, femmes 183;
total : 406 habitans , parlant le flamand.
HABITATIONS : 87 maisoos construites en
pierre, briques, bois et argile; toiture en
chaume, très-peu en ardoises. — H y a
1 église, 1 chapeUe, 1 maison communale
et 1 école primaire.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agrîculture
seulement.
ROUTES ET CHEMINS : La rôute de Liège
à Aix-la-Chapelle passe au N. , et un em- .
branchement de cette route qui conduit à
Eupen , limite la commune à TE. Les che-
mins vicinaux , au nombre de 44 , sont pra-
ticables dans toutes les saisons.
WERBOMONT^ commune du canton
et à 1 lieue 1/2 S. £. de Ferrières, de Far-
rondissement et à 9 lieues £. S. £. de Huy.
Bornée au N. par Emonheid et Harzée ,
au N. £. par Lorcé, à TE. et au S. E. par
Chevron et à FO. ,par Ferrières.
Ses dépendances sont : Bosson , Chéne-
Hoyemont , Gratid-Trixhe et Regnière.
HvJ^ROGRAPHiE : Sa surfacc est sillonnée
par un grand nombre de ruisseaux dont le
plus considérable est le ruisseau de Bos-
son, qui active 1 moulin à farine. Plusieurs
sources minérales jaillissent sur ee terri-
toire.
80L : Plateau des Ardennes entre
rOorte, TAmblève et la Lienne. La terre
végétale se compose d'une couche argileuse
rougeâtre , mêlée de schiste, de 5 à 8 pou-
ces de profondeur.
AGRICULTURE : Ce terroir ne produit
qu'un peu de seigle et d avoine , des carot-
tes et des pommes de terre. Le foin y est
abondant mais de mauvaise qualité. Les
bois taillis sont peuplés de charmes , chê-
nes, bouleaux ., coudriers et comouiUers.
— On essarte la majeure partie des terres.
240
WEZ
WIH
— Bétes à cornes, moatons, porcs; édu-
cation des abeilles. — Laine, miel, cire.
POPULATION : 128 hommes, 142 fem-
mes; total : 270 habitaos.
HABITATIONS : 12 maisons particulières
construites en pierre; 56 cabanes couvertes
en chaume; le plus grand nombre des ha-
bitations sont disséminées.
COIOIEHCS KT INDUSTRIE : 1 mouliu à
farine mù par eau.
ROUTES ET CHEMINS : 10 cbemins vici-
nanz impraticables pendant une grande
partie de Tannée.
WERGËFOSSE, dépendance de la
commune de Sonmagne.
WERIHAS, dépendance delà commune
de Grace-Montegnée.
WERIHET , dépendance de la commune
de Hermalle.
WERIXHAS9 dépendance de la com-
mune d'Ayeneuz.
WERY , dépendance de la commune de
Cerexhe-heuseuz. ,
WESGHB ACH , ruisseau qui prend sa
source dans la commune de Gemenich et
Ta se perdre dans la Gueule.
WESSAT, dépendance de la commune
de TheuE.
WESSER , dépendaiice de la commune
de Membach.
WEZ , dépendance de la commune de
Battice.
WEZ ou WEEZ , dépendance de la
commune de Grivegnée.
WEZEREN , commune du canton et è
1 lieue S. S. 0. deLanden , delarrondis-
sement et à 7 lieues N. N. 0. de Hny.
Bornée au N . par Gingelom ( Limbourg) ,
à TE. par Montenaken (même province),
au S. par Houtain-FÉvéque . et à TO. par
Walsbetz.
HYDROGRAPHIE : Le Tuisseau de Beck
arrose une partie de ce territoire vers Mon-
tenaken; c'est en grande partie à ce ruis-
seau que Ton doit attribuer Fezcès d'humi-
dité que Ton remarque dans les prés.
SOL : Surface plane, ondulée au S. £.
Le terrain est argilo-sablonneux et rocail-
leux de 4 à 12 pouces de couche végétale.
AGRICULTURE : On récoIte du froment ,
du seigle, de Forge , de Tavoine, des four-
rages pour la consommation ; pommes de
terre de bonne qualité. Fruits : pommes
et poires. — Chevaux, l)étes à cornes,
moutons; poules , oies , canards ; quelques
ruches; lièvres, perdrix, cailles en très-
petit nombre. On livre annuellement au
commerce 200 livres de laine , 400 livres
de beurre, 200 de fromage , 150 de mid ,
50 de cire.
POPULATION : 50 bommes , 56 femmes ;
total : 106 habi tans.
HARiTATioNs : Ellcs sout coustruites en
briques , en bois et argile, couvertes en
pannes , en paille , et disséminées. — Il s*j
trouve 1 église.
COMMERCE ET INDUSTRIE 1 Qudques pro-
duits agricoles. — 2 brasseries.
ROUTES ET CHEMINS : 5 chcmius vicînaux
d^une exploitation très-diillcile eii hiver.
WIGKN AILLE , dépendance delà com-
mjine de Glons.
WIEDENFIELD, dépendance de la
commune de Hombourg.
WIHOGNE , commune du canton et à
1 lieue S. 0. de Glons , deTarrondissement
et à 2 lieues 1/2 N. N. 0. de Liège.
SOL : Le terrain est plat , de nature ar-
gileuse.
AGRICULTURE : On ne récolte que du
froment et de Tépeautre ; fourrages pour
la consommation; pommes de terre, ca-
rottes ; fruits : pommes et poires dont une
partie se vend au marché. — Assolement
triennal; 5 fermes. — Chevaux, bêtes à
cornes, moutons et porcs; quelques ru-
ches; perdrix. — Laine, beurre.
POPULATION : 207 habitans.
HABITATIONS : 4 maisous particulières ,
5 fermes, 20 habitations rurales, 11 ca-
banes; construites en pierre, briques et
bois ; couvertes en pannes , en chamne , et
disséminées. — Il y a 1 ^lise.
COMMERCE ET INDUSTRIE : L'agriculturf.
ROUTES ET CHEMINS : La routc de Liège
à Tongres p^sse sur le territoire de la com-
mune. Les chemins vicinaux sont .i5sm
praticables en hiver.
XHE
WIHOU , dépendance de U' eiwnmnne
d Argmteeii.
WILGOUR, dépendaneede la oommime
de Henri-Chapdle.
WILGOUR, d^wndueede lacamnrane
de Welkenraedt.
WILCOUR-TER-HETBE, dépendance
de la commune de Welkenraedt.
WILLUME, dépendance de la com-
mune de Berloi.
WINÂNPLÂNGHE, dépendance de la
commone de Spa.
WIN ANPL ANCHE, dépendance de la
comnnme de la Reid.
WINANPLANGHE, rubaean qni ar-
rose hi commune de la Reid*
XHI
241
WINTJENSHEIDE , dépendance de la
commune de Fonron-le-Gomte.
WIRHES , dépendance de la commune
de Saint- André.
WISLEZ , dépendance' de la commune
de Theoz.
WODEMONT ou WODIMONT, dépen-
dance de la commune de Nenfchâteau.
WOLF>MO£LEN, dépendance de la
commune de M oresnet.
WOOZ , dépendance de la commune de
Bilstain.
WTERBAGR, runseau qui prend sa
source dans la commune de Henri-Cha-
pelle , arrose celle de Montxen , et va se
perdre dans la Gueule»
XHAYEE (là) , dépendance de la com-
mune de Wandre.
XHAWIRS (aux), dépendance de la
commune de XJiendelesse.
XHENDELESSE, commune du canton,
de Tarrondissement et à 1 lieue 1/2 N. O.
de Verriers.
Bornée au N. par Soumagne, à TE. par
Grand et Petit-Rediain, an S. par Soiron
et Olne, et à TO. par Ayeneui.
Ses dépendances sont : Bruyères, Falbez,
Martin-Sart, Rafliay^ Reneubois, Tout-
Waide , Stockis , Trou - du- Bois et Aux-
Xhawirs.
HTnaoGaAPRtB : Ce terroir n^est arrosé
par aucun cours d*eau.
SOL : Pente méridionale du plateau entre
la Meuse et la Yesdre. Les terres sont ar-
gileuses ou siliceuses.
ÀGBicuLTURE : Les prairies forment la
culture dominante.
POPULATION : 1,394 habitans.
7% XHENDELESSE , dépendance de la
commune de Soiron.
XHENDREM AL , commune du canton
et à 1 lieue 3/4 S . 0 . de Glons, de Tarrondis-
sement et A 2 lieues 1/2 N. 0. deLiége.
Bornée an N. par Juprelle, à TE. par
Alleur et Lantin, au S. par Awans , et A
rO. par Wiho^e et Othée.
Ses dépendances sont : Malaxhe et Yier-
nay.
SOL : Plateau de la Hesbaye. Terrain
argilo-sablonneux de 4 A 10 ponces de cou-
che régétale.
AG&icuLTOAE ; Lcs principales produc-
tions sont le seigle et Tépeautre. On récolte
aussi froment, orge, avoine, trèfle, féve-
roles, resce, pommes déterre, légumes. Les
▼ergers sont plantés de pommiers , poiriers
et pruniers. — Cherauz ; 118 bétes à cor-
nes et 583 moutons.
POPULATION : 718 babitans.
COMMEKCE ET INDUSTBIE : QuclqueS pro-
ductions agricoles.
aouTES ET CHEMINS : 7 chcmius rici-
naux bien entretenus mais impraticables
en hiver.
XHENORIE, dépendance de la com-
mune d^Andrimont.
XHEUNEMONT, dépendance de la
commune de Battice.
XHEUSOy AL , dépendance de la com-
mune d'Ouffet.
XHIERFOMONT, dépendance de la
commune de^ahier.
31
zoo
XHIGNESSE , dépendAnce de la xnn-
manedeHamoir.
XHORÉ. Fàxe%, Ghano-Horbï.
XHORIS, oommane du canton et k
1 lieue N. de Ferrières , de rarrondîsse-
raentetàS lieaesE. S. £. de Hay.
Bornée an N. par G>niblain-«a-Po-it , k
r£. par Aywaille et Hanée, an S. : . par
Ferrières et Emonhâd, an S.O. pa -'ilôt
et Hamoir-Lassns , et an N. 0. pa^ Gom*
blain-Fairon.
Cette commune se compose de son chef-
lien y et des hameanz de Fanson et Riolle.
BTDEOOHAPHiB : L*Onrte arrose le terri-
toire à ro.
80L : D'un aspect Tarie dans toute reten-
due du territoire ] la pente des coteaux est
assez rapide. La terre végétale y de nature
argileuse et schisteuse , de 4 à 12 pouces de
profondeur , repose sur la pierre calcaire ou
sur le schiste.
AoaicuLTuax : Les principales produc-
YYO
tioat dn sol sont : le seigle, leméteil ,
peautre, Forge, Fayoine, le trèfle,
pommes de terre JFmits : pommes et poi
Bois taillis peuplés de charmille , chél
bonleanx , ooodriers et cornouillers. B^
coup de jachères. — Elèves de chcïvai
bétes à oomes ; 3 troupeaux de mouto
quelques ruches d^abeilles; lièvres,
pins , perdrix. — Laine, beurre.
POPULATION : 652 habitans.
BABiTATiOHS : Le chef-liea renfer
40 maisons. On remarque au hameau
Fanson un superbe château, entouré
vastes terrains d'agrément. — 1 école p
maire.
coBOCEBCB ET iXBUSTBiB '. L*agricnltur
— 2 brasseries et 4 fourneaux à chaux.
BOUTES ET CBXHiBS : 20 chemîns vie
naux bien entretenus, mais impraticabl
en hiver.
XHOS , dépendance de la commune d
Tarier.
TERNAWE , dépendance de la com-
mune de Saint-Georges.
TERNEE , dépendance de la commune
de Frainenx.
TERNEE, ruisseau affluent du Gcer
YYOT, dépendance de la commune d<
Ramet.
ZOON, ruisseau. Voyez Soob.
FIN.
n
»
APPENDICE.
ArrEMDicE.
1
CAVERNES A OSSEMENS FOSSILES,
DÉCOUVERTES JUSQU*A CE JOUR DANS LA PROVINCE DE LIEGE ,
PAR M. SCHMERLING , DOCTEUR EN MÉDECINE.
Les cavernes que j*ai visitées dans notre
province et qui contiennent des ossemens
fossiles , sont creasées dans le calcaire de
transition on calcaire anthracifère. Quel-
ques-nnes de œs cavités étaient connues .
avant nous par les babitans des environs;
mais des contes superstitieux les avaient
éloignés de ces endroits remarquables , qui ,
en général , portent le nom de Trous de
soUais (nains ou petits diables ).
La première découverte d'ossemens fos-
siles dans les cavernes de notre province,
date du mois de septembre* 1829; c'est
celle de Chokier qui me fit connaître le
premier exemplaire des êtres antidiluviens.
Encouragé par cette découverte géologique
pour notre province , je me décidai à faire
des recbercbes, et jusqu'aujourd'hui je
n'ai cessé de rencontrer quantité de cavités
plus ou moins vastes , dont la majeure par-
tie renferme des ossemens fossiles des
espèces que l'on retire ordinairement des
cavernes , mêlés aux restes de plusieurs
espèces nouvelles qui n'y «valent pas encore
été observées.
Voici l'indication des endroits où se
trouvent ces cavernes à ossemens fossiles.
1« Une à Chokier sur le bord de la
Meuse; elle est remarquable pour la quan-
tité des ossemens et le nombre des espèces
nouvelles, relativement à son peu d'étendue
qui n'a pas encore pu être connue positi-
vement.
2<> Deux derrière Engis , village sur la
rive gauche de la Meuse; celles-ci regar-
dent le Nord , tandis que celle de Chokier
regarde le Midi ; elles paraissent creusées
^ans là même bande calcaire.
30 A Engihoul et Ramioul , sur la rive
droite de la Meuse, j*ài découvert huit
cavernes , dont cinq contiennent des osse-
mens. Elles sont situées dans la bande
calcaire qui passe la Meuse près de Chokier
pour se montrer ensuite sur la rive droite
de la Meuse.
40 Au délA de Hny ; il existe une
caverne connue sons le nom de lYou-M^-
teau. Cette caverne est très-remarqulible
par sa forme régulière.
5» Aux environs de Moha, il existe
cinq à six cavernes , dans lesquelles j'ai
reconnu la présence d'ossemens fossiles.
Sur les rives de la Vesdre , on compte
plusieurs cavernes d'ossemens.
6<» D'abord trois au Fond-de-Forêt.
7® A La Haye, il s'en trouve deux qui
sont peu remarquables.
o Deux à Flaire , dont une représente
un entonnoir.
70 Celles de Verviers et de Juslenville,
quoique assex vastes, ne contiennent point
d'ossemens.
Les calcaires qui longent les rives de
rOurte , et que nous avons pu examiner
jusqu'à présent, contiennent en plusieurs
endroits des cavités plus ou moins remar-
quables.
A Tilf , il se trouve k la rive gauche de
rOurte une caverne très - vaste, sans osse-
mens ; une autre plus petite , et k peu de
distance de la précédente, nous a fourni
quelques restes fossiles.
A Esneux et à Comblain-an-Pont , il se
trouve six cavernes ft différentes hauteurs,
près de l'Amblève on rencontre la caverne
de Remouchamps, qui, pour sa forme et sa
N, JB. Ce mémoire , que nous devons à la bienveîUanoe de M. Schmerling, a été li? ré à Vim-
pression tel qu'il sous l'a envoyé.
APPENDICE.
grandeur, est une des plus remarqoables de
Dotre proYinoe. £Me est baignée, sur pres-
que toute sa longueur , par un ruisseau qui ,
probablement dans sa course, aura enler^
la plus grande partie des ossemens qu*elle
contenait ; car Tentrée , qui conduit dans
une chambre très-vaste et où le ruisseau
n'a pu diriger sa course , contient des osse-
mens fossiles. Quoique nous ayons connais-
sance de plusieurs autres localités dans
notre pro? ince où il se trouve des carêmes «
nous n'avons pu les examiner toutes jusqu'à
ce jour.
Quant aux cavités creusées dans la
dolomie , elles sont moins vastes que
celles du calcaire anthracifère, et ne
contiennent aucun ossement, e% souvent
même aucune portion de terre on d'argile.
11 est remarquable que presque toutes
ces cavernes se trouvent près ou dans les
replis des bandes calcaires et à différentes
hauteurs. Ce dérangement dans l'inclinai-
son des couches se fait remarquer de loin
par de gros blocs , qui se sont détachés et
qui se soutiennent ensemble sur les flancs
rudes et dressés des montagnes qui renfer-
ment ces singulières cavités. Ces caoractères
sont tellement constans que nous nous
sommes rarement trompés en regardant la
forme et la position extérieure des collines,
pour reconnaître l'existence de cavernes
plus ou moins vastes , qui présentent des
formes très -variées à l'intérieur, et des
masses plus ou moins grandes qui se sont
détachées de la voûte. Des stalactites et
des stalagmites brisées sont mêlées avec
les ossemens dans la terre qui les renferme.
Des stalactites de di£E&rentes formes tapis-
sent les parois , s'étendent sur la terre et
embrassent ou couvrent les restes qu'elle
nmferme.
Le fond de ces cavernes est formé par
des bancs calcaires souvent très-irréguliers,
et couvert par une couche d'une aqjfile
compacte ne contenant aucun ossement.
Chokier, Engb, Engihoul et le Fond-de*
Forêt, nous ont fourni ces caractères.
C'est dans une terre argileuse d'une cou-
leur jaunâtre, souvent noirâtre, que sont
enfouis les ossemens entremêlés de piems
anguleuses , de cailloux roulés, de quarti.
de fragmens de silex , etc. Cette terre a.-
hale le plus souvent une odeur très-dés-
agréable lorsqu'on la remue ; elle est gras»^
au toucher et contient rarement des par-
ties animales antres que des fragmens d'o».
Jamais nous n'en avons retiré des excrc
mens.
Dans plusieurs localités, cette terre a
ossemens avec tout oe qu*eUe reofenne est
pénétrée par une concrétÎQn stalactil^re.
qui forme des masses très-dures , adhérant
fortement aux parois des cavernes. Ces vc-
ritables brèches osseuses se trouvent sur-
tout à Chokier, où elles occupaient aa
moins les deux tiers de la capacité de cette
cavité; dans d'autres, unecouche de stalag-
mite plus ou moins épaisse, recouvre en
partie ou bien entièrement la terre qai
renferme les ossemens. A différentes hau-
teurs , souvent entre des masses de pierre»
asses volumineuses qui les ont brisées ou
très<biei| conservées dans la terre qui se
trouve e^tre les pierres , des dents sont
placées à côté des phalanges , des demi-
mâchoires à côté des cdtes, des fémurs, etc.
Nous avons nouvellement déterré d'une
caverne , une tête d'ours , avec laquelle se
trouvaient deux os de métatarse et un astra-
gai. Les parties du squelette du mèmt.
individu se trouvent pêle-mêle : rarement,
on réussit à réunir une partie assez com-
plète. Le degrë de décomposition de ce»
ossemens est très-variable; quelques-ans
ne contiennent plus de gâatine, tandi»
que d'autres de la même e^ièce en contien-
nent encore : ceci tient à la localité. Dans
les endroits secs , ces ossemens sont par-
faitement conservés ; au contraire , là où
l'humidité et l'air ont pii agir sur ces res-
tes , ils sont à un degré de décomposition
telle que les' os les plus durs se réduisent
facilement en poussière. En général , les
os de petite dimension sont mieux conser-
vés que les grands. Un grand nombre de ces
08 ont été cassés et mutilés avant le dépôt ;
plusieurs sont arrondis d'un cêlé,et d antre«
le sont en tout sens et portent des preuTc«
APPENDICE
évidoiti» d'aToir été roulés. Aaeim de ces
ossemenSf quoique le nombre recueilli
depuis un an et demi monte à quelques
milliers , ne porte les traces d*aToir été
rongé. La pesanteurs pécifiquedesossemens
fossiles est très-Tariable. Ceux qui ont sé-
journé dans des endroits secs sont trè»-
légers , tandis que ceux recueillis dans les
endroits humides ont plus de poids, à
cause de la chaux carhonatée qui remplace
la gélatine.
Ces ossemens oiBrent assez de résistance;
ils se fendent le plus souvent sur tonte
leur longueur. En les frappant ensemble ,
ces ossemens donnent un son métallique.
La couleur est très-variable , et quoiqu en
en général chaque caverne fournisse des
restes qui se distinguent par ce caractère,
on trouve cependant dans la même cavité
des ossemens de différentes couleurs. Ainsi
nous possédons de la caverne du Fond-de-
Forét, des humérus d^ours très -blancs,
parfaitement conservés , tandis qu*un fé-
mur également complet , provenant de la
même espèce, peut-être du même individu,
est noir. La couleur est en général d*un
blanc jaunâtre.
Les restes des individus de tout Age se
trouvent réunis et mêlés ensemble dans les
brèches. Nous avons recueilli plusieurs
ossemens qui ont été dégarnis de leur chair
avant d*être engages , car ils ont été brisés
et recollés ensemble par la matière calcaire;
la stalactite a rempli la séparation des
fragmens.
Des recherches exactes nous ont fourni
les restes bien reconnaissables des espèces
suivantes : 1^ Les ossemens humains se
sont trouvés k Engis, Engihqul, Aamioul
et à Huy, accompagnés de restes de plu-
sieurs espèces éteintes. Le fait observé à
Engis est très-remarquable : Cest à laide
d'une corde de 40 mètres environ de long ,
que Ton descend dans cette caverne. En
entrant, à gauche, au milieu de la pre-
mière chambre , se trouvait une brèche con •
tenant beaucoup d'osselets de rongeurs ,
quelques dents de ruminans^ de cheval, et
un fragment de rhinocéros.
Appendice.
Dans la partie inférieure de cette brèche ,
j'ai recueilli un os métacarpe, fortement
engagé dans la couche de stalactite. En
dessous de cettebrèche se trouvait un crAne
humain (Vos frontal, les deux pariétaux ,
un temporal et Foccipital plus ou moins
endommagés). Ce crâne se trouvait dans la
terre mêlé avec des dents d'hyène , d'ours
et de rhinocéros. La couleur , le degré de
décomposition de cette pièce ne différant
point des ossemens des races éteintes recueil-
lis dans cette caverne , l'absence de la face
ne nous permet point au juste de détermi-
ner la race â laquelle il a appartenu ; du
reste la forme alongée , Tétroitesse du front,
sont assez romarquables , en les comparant
à une tête d'européen.
Quoi qu'il en soit, ce crâne a appartenu
â un vieil individu , car les sutures sont
consolidées.
De cette même caverne , mais plus vers
l'entrée, nous avons retiré une deuxième
tête humaine , à la profondeur de 3 métros,
couchée sur le banc calcairo à côté d'une
dent d'éléphant ; ce crâne^ provenant d'un
jeune individu, paraissait complet; mais,
découvert , il tomba en pièces que je n'ai
pu réunir jusqu'à présent. Le fragment
d'un os frontal, la clavicule, un fragment
du cubitus, des os du métacarpe, deux
phalanges et une partie moyenne du fîbula
et du tibia sont les restes recueillis dans
cet endroit remarquable.
Les ossemens humains recueillis dans la
caverne d'Engîs se trouvaient également
avec des restes d'ours.
Au Trou-Manteau, près de Huy, ils
étaient de même avec les rostes de races
éteintes.
A Aamioul, nous en avons recueilli
également ; mais ce qui est intéressant ,
ce sont les produits de l'indastrie humaine.
A Engis et au Fond-de-Forêt, nous avons
recueilli plusieurs fragmens de silex ,
taillés en prismes triangulaires aplatis,
qui ressemblent beaucoup aux couteaux de
silex des Indiens. Dans les mêmes cavernes
nops avons trouvé des os taillés en forine
d'aiguille , de cornes , etc. Je conserve de
2
6
▲PPBUDICE.
la carême de Chokier, nn fragment d'os
taillé en forme triangulaire et peroé par un
bout ; cet os ressemble beaucoup à ceux
dont quelques pécules s'ornent les oieilles
et le nez.
USTE DES GENRES ET ESPiCES.
1 . Quelques mâchoires inférieures et les
08 des extrémités de la chaure-souris , qui
a beaucoup de rapport avec le vespertiUoy
probablement le vespertilio auntus,
2. Le hérisson : des demi-mâchoires infé-
rieures du hérisson ordinaire , erinaceus
europœus , Chokier et au Fond-de-Forét.
3. Quelques fragmens de la mâchoire
inférieure d une espèce de larex, à Chokier.
4. Les restes de taupe qui ne difi&re
point du talpaeuropœa, à Chokier, Engis,
Engihoul et Fond-de-Forét.
5 . Les restes d'ours surpassent le nombre
des espèces dans quelques localités. De
Chokier nous possédons les ossemens de
tout le squelette.
Les deux grandes espèces nommées ur*
sus sptlœus et ursus arctoïdeus par Blu-
menbach, et l'espèce très-rare jusqu'à pré^
sent, V ursus priscus de Goldfuss, se sont ,
rencontrées à Engihoul.
6. Des restes de gloutons à Engis , En*
gihoul et Hay.
7. Quelques mâchoires de grisons.
8. Des martes, au moins quatre es-
pèces différentes ; la plus petite surpasse
notre mustela putorius et la bdette mus-
iela vulgaris, à Chokier , Engis , Engi-
houl et Fondnde-Forét.
9. Du genre. cam> nous possédons des
restes du canis spelœus de Goldfuss , de
Chokier et Engis ; une espèce plus petite
de Flaire, Engis , Huy, etc. , le loup.
10. Lesrestesdurenardfossilesetrouvent
dans toutes les cavernes de notre province
que j'ai visitées , mais c'est spécialement
celle du Fond-de-Forét qui m'a procuré
une riche collection des restes de tout le
squelette de deux espèces distinctes dont la
description et les figdres sontà l'impression .
1 1 . La genette : nous croyons en posséder
quelques dents et des fragmem de demi-niâ-
choires, provenant da Fond-de-For£t ,
Chokier, etc.
12. liCS restes de l'hyène ne sont pas ra-
res dans plusieurs localités ; c'est Teqfièoe
d^hjrena speiœa de Gnvier ; elle se trouve â
Cbdkier, Engis, Huy, au Fond-de-Fordt
et k Flaire.
15. Du genre bhat, jusqu'à présent,
nous avons recueilli des restes de trois es-
pèces 3 deux espèces moins grandes que le
felisspeUsus et le chat sauvage à Chokier,
Engis, Engihoul et Fond-de-ForéC.
LES RONGEURS.
Les restes de petites espèces se rencon-
traient en masse dans les £sntes on dans
les brèches de toutes les cavernes \ plusieurs
espèces inconnues jusqu'à présent dans les
cavernes ont été le fruit de nos recherches.
14. L'écureuil qui ne diffère pas pour
les dimensions du sciants imlgaris.
15. Du genre rat , j'ai rencontré très-
souvent la souris commune ou mus nutsat-
lus (Lin. : et le rat, mus rattÊU L. ).
16. Les campagnols en grand nombre,
surtout à Chokier: ib effilent des difffr-
renées dans le nombre des dents molaires.
Ils indiquent an moins deux à trois espèces
différentes ; ainsi le musamphibius (L.), et
le mus eeconomus ( PaUas ) , et une
troisième espèce intermédiaire.
17. Le castor : j'en ai trouvé une dent
molaire dans la brèche osseuse de Chokier.
18. Du genre l^ms .- nos cavernes en ont
fourni plusieurs restes analogues au lièvre
actuel pour la grandeur et la fiume. D'an-
tres restes ont appartenu à une e^èoe de
rongeur qui ne surpasse guère la grandeur
de notre lapin actuel.
19. Enfin, j'ai recueilli dans la caverne
de Chokier, des dents molaires bien con-
servées et des fragmens d'incisives ayant
appartenu à l'agouti eu à une e^ièce très-
voisine.
20. Parmi les pachidermes , nous comp-
tons trois dents molaires ; un fragment de
APPBRBICJB.
défense d'un jeune individu , prorenant de
Chokier, et une molaire très-osée d'Engis,
tontes appartenant à l'espèce Hephas pri-
mogenitts.
20. Deux dents molaires d'hippopotame
d'one petite râpèce, provenant de Ghokier
et du Fond-de-Forét.
22. dn genre sus (le sanglier) à GW
kier, an Fond-de-Forôt , à Engis et Engi-
hool. Le cochon domestique a laissé des
déhris dans toutes les cavernes connues ; et
une troisième espèce de ce genre , recueillie
à Engis , Engihonl , Hay , Fond-de-Fo-
rét, etc., se distingue par sa taille qui
dlilere de la moitié du cochon domestique.
23. Plusieurs dents de rhinocéros par-
faitement conservées et quelques ossemens
du sqaelette que j'ai retirés des cavernes
de Giokier , Engis , Flaire , Fond-de-Fo-
rét , etc. , ont appartenu à fespèce rhino-
céros, thhorhimis, (Guvîer), «t tleptor^
kinus et muiutus du même auteur.
24. h^ solipèdea accompagnent par-
tout les restes du rhinocéros et de Vhyène ;
à Qiokier, Engis , Engihbul , Fond-de-Fo-
rét et Flaire, j'ai trouvé des dents du
cheval de grandeur et d'âge très-diffêrens.
Des dents d'une dimension moins forte
se sont trouvées à Ghokier , à Engis et En-
gihonl; nous les regardons comme ayant
appartenu à l'ftne.
D'antres , plus petites encore , provenant
de Ghokier , demandent de nouvelles com-
paraisons ponr en déterminer l'espèce.
Les raminans se trouvent partout ense-
velis parmi les restes des antres animaux.
25. Du genre cerf, je possède des cornes
de renne , 8emhlahle§ à celles qui sont figu-
rées dans l'ouvrage de M. Gnvier, sur les
ossemens fossiles.
Deuxr espèces de daim et de cerf de deux
grandeurs : le chevreuil et l'antilope.
Du genre capra, nous avons recueilli
des restes au Fond-de-Forêt , à Engis et
Engihonl i,
Le mouton , de la taille du mouto» ac^
tuel, et une espèce plus petite, se sont ren-
contrés^ au Fond-de-Forét , Engis, Engi-
honl, etc.
Le bœuf et le buffle : le premier s*e8t
trouvé partout ; le dernier a été retiré de
la caverne d'Engis et du Fond-de-Forét.
Les restes d'oiseaux ne sont pas très-
rares dans quelques localités. Gomme le
nombre de ces restes fossiles est aase» con-
sidérable, nous n'avons pu les déterminer
tous : nous avons reconnu jusqu'à présent
les restes d'un oiseau de proie d'une Ibrte
taille , le martinet , l'alouette, le corbeau,
le pigeon , le coq , la perdrix , l'oie ou une
espèle très-voisine , le canard de deux gran-
deurs différentes.
Les cavernes du Fond-de-Forét et d'En-
gis nous ont fourni des vertèbres de pois-
sons. Ges ossemens entouraient des dents
d'ours et d'hyène. Parmi plusieurs espèces
dont on n'avait pas fait nMOtion jusqu'à
présent dans les cavernes, nous citerons
deux dents de squale trouvées dans la ca-
verne d'Engis. G'est le premier exemple que
l'on en cite, car M. Cuvier dit expressé-
ment , dans son excellent ouvrage sur les
ossemens fossiles, que l'on n'a jamais re-
connu des restes d'animaux marins dans
les cavernes. J'ai également rencontré une
baculite dans une des cavernes du Fond-
de-Forét.
Les hélices sont souvent très-communes
dans ces cavités. Quatre espèces au moins
des espèces terrestres s'y sont rencontrées ,
tant dans la brèche que dans la terre qui
contient les ossemens.
J'y ai aussi rencontré quelques petites
coquilles d'eau douce.
8
APPENDICE.
9^tjt^*^0^i%m^%M^9^fm^i%M^^M^%m^*^tMt^^^^fvm^^^ %>*^^^^%^»^%>%<^%^^^^^t^^^b%(m ^m^ ^^^^^^^%/^>^%fm/^%/^>^^fm^^^'^>^^^^^^
TABLEAU DES FOSSILES
Eapportè aux Terrains auxquels ils sont propres; communiqué
par M. DAF'REUX, Président de la Société des Sciences
Naturelles de Liège.
KO».
TERKAIN DE GISEHKST.
LOOALTTiS.
•
MAIDUFÈRES '•
OENITHOUTHES».
ICBTBTOLITHBfl.
1
Ua iodîTidadu genre de ceux du Mansfeld,
Ànpëlito alamineiiz.
SouTré prè» de Visé.
mail d*eipèce indéUrmiaable.
MOLLUSQUES.
•
•
BBLBiniTBS mucronalus (Schl.).
Cnio blanche, glauconie
Dana la piapart des
localiUs de cetle forna-
•ableoie.
iion.
BACULITBS Feiqecii (Sow.).
i<f.
U
AMMOBITBS Lliterl (Sow.).
Terrain honiUer «t ampâite
ICelin, Laaocbette et
alomineuz.
tonte la bande de schisle
«
*
jna^*è près de Hnj.
jliniORITBS «phericos (Sow.).
Calcaire anthraeifire.
Souvré prèa de Yuc
-
et Horion.
APFSlfDICE.
9
ROMS.
TURAIIf DE GISEMENT.
LOCAUTÊS.
ORTB0CBBATITB8 Steinhaueri (Sow.).
- Àmpélfte alnmlneuz.
La Eochette et toat
•
le banc de schiite aln-
-
•
mineux de Fl^alle jni-
qa*à pria de Huj.
ORTB0CEBATITB8 undolatui (Sow.).
Calcaire anthraciâra.
Soiirr^ près de Vite.
HAHITES intennedlas (Sow.)-
Id.
Geaaénicb.
— rotandna (Sow.).
Id.
Id.
BBIXEEOPHOH imbricatna (Gold.).
Id.
SouTré.
BTOMPHALU8 peoUngnlatas (Sow.).
Id.
Id.
MBLâllA.
Id.
Sovwri et Horion-
»
Hosémont.
GIEEDS acntus (Sow.).
Id.
Sawtti.
— rotmulatiis (Sow.).
Id. .
Id.
— earinatnj. (Sow.).
Id.
Sonvié «t Horion-
Hoaénaont.
TEEBEEATDLA affinia (Sow.).
Idr
Huy.
— crumena (Sow.).
Id.
Sonvré.
— lovfgaU (Sow.).
Id.
Id.
— lineaU (Sow.).
Id.^
Engia.
— ▼eatitns (Schl.).
Id.
SottTré.
— «zplaaaia (Sahl.).
Id.
Hay et Horion'Hosé^
9
•
mont.
— idanteta (Sow.).
Id.
SouTté.
— iotennedia (Sow.).
Poudingue à noyaux cal-
SUveloti
*
cairas.
— lacaaosa (Sow.).
Calcaire . anthradfère.
Sonvrë.
— pectiu (Sow.).
Craie blanche.
Laon, prêt Hallebaye
— montlcalatufl (ScliL).
Calcaire aatbracifire.
Souvrtf.
— flaccvlus (Sow.).
Id.
Chokier.
A10B1TB8 thocarina (Schl.).
Id.
SoOTré.
ntODOGTUSplicatilis (Sow.).
Id.
Id.
— antiqtiatafl (Sow.).
Id. '
Son f ré et Berneau.
— flpinulm (Sow.).
Calcaire anthraci£ère.
Sonvré.
— fimbriatus (Sow.).
Id.
Id.
-* latisdmufl (Sow.).
Id.
Soafré et Songnes.
— eomoidas (Sow.).
Id.
SoUTTé.
— Bfartini (Sow.).
Id.
Id.
— paaeUtiu(Sow.).
Id.
Id.
— lobatu (Sow.).
Id.
Id.
— conciADiu (Sow.).
Id.
Id.
— ragosiu.
Id.
Id.
— tranaTarsuf (Sow.).
Id.
Soavré et Bemean.
— tulcatiu (Sow.).
Id.
SottTrtf.
10
àF9WmOE.
noms.
— homerofliu (Sow.).
Calcaire aathradfirt.
8o«vfii.
— honifpliarlciu (Sow.).
Id.
Poabear.
— Moticas (Sow.).
Id.
ChandfoBtalae.
— dcprMsof (Sow.)
Âmpâlte alnmloenx.
Aien-Snt, près Ma
STftOPHOMBIA nursupU (Defraiiee).
Calcaire anthracifire.
Tifd.
SPIEKPEE obUtiu (Sow.).
U.
6oaTV<,
•^ rotandatas (Sow.).
Id. eCseUctear-
SottTEi^, So^ttta ec
glleiu.
Fraipoot.
— l>tsidcitiM(Sow.).
U.
SouTr^, S— ^^er,
Fraipont et CboUer.
-r- rolaimu (Sow.).
Paammile rouge.
fiaU«SocmiBfeiBoiK
•
0
«
ceUea.
— flaher (Sow.).
Calcaire anihracifi&re.
Chokicr.
' — attoMMtu (Sow.)
Scliiste argileux.
Sottgaes, Aywaillect
Kwmnx.
~ trigOB^M (Sow.).
Calcaire anlhracirère et
YUé «Sougncaet Ter-
■
lehiflte argileux.
Tiers.
- distuu (Sow.).
Calcaire aatbraciUbe.
SouTré.
^ striaiiu (Sow.).
Scliiste argileox.
Soignes.
racm popyraoMM (Sow.).
Ailgile sdiifteiue d« leiraia
hojiiUer.
MeUo.
~ orbiodtfif (Sow.).
Glauconie sableose. ^
Des hautears de Ge-
•
■eaich.
CRAUA anUqna (Defrancc).
Craie argileate.
Des environs d« Teo-
— BWMnidiu(Laar.).
Craie blanche.
Hjs.
IHOGBBAMUSooMontrÎQDi (Sow.).
'Glauooirie craywMa»
SuTiroos de Landea.
OSTEBA plicMida.
Craie blanche et lilex.
Thys el Malin.
PEniMEaiIA AylwToraii (Sow.).
Calcaire anlhraciAre.
A ■ .^.^_^^__ ^
UHIO utiq«v (Sow.).
Terrraia honiller.
BeailMne da Bm-
lea à Jopillo» et de la
■
■aye«èl.i^
— MDtw (Sow.).
Id.
X.OS bonillires du Tel-
B^Bott, de la Plunb.
tceie»etc,âl%e.
TEIGOttIA «Ircoata (Lam.).
Glauconie sableuse.
Bardas de Genic-
.
Bidfe.
— aittformifl (Sow.).
Id.
Id.
■BLII earthMiana (Lam.).
Tufcelcaire.
BoUogne-aaa-Picrres
elles bords du fioyonv .
« *
aa^ssos de Hoy.
— hortonjis (M9II.). |
Id.
Id.
APPBNBICB.
11
«OMS.
TERBAINDEGISEBIENT.
*
LOCAUTÉS.
HELIX nemoralis (Lis.).
Tof calcaire.
Hollogne-anx-Pierrea
et las borda du Hoyouz >
aoHleisaj de Hay.
— oboTtU (Hall.).
Jd,
Jd,
CYCLOSTOMA elegaiu (Mull.).
Jd.
Jd.
SDCCISBA «mphiLla (Lam.)-
Jd,
Jd,
MTA plicata (Sow.).
Glauconie crajeasa.
An Tawes , pr^ de
TRILOBinS.
CALTMÂHE macropbtlialine cootracU.
ASAPHB.
ZOOPHTTES.
BICEUIITBS monaiformia (MO.).
APIOCBIHITBS rotttadas (Mil.).
CTATHOPHYLLUM aoenaa (Gold.).
— beaagODiim (Gold.)
— belianthoidet (G.)«
— > bypOGrateriforme (G)
— ceratllea (Gold.).
— fleknosam (Gold.).
— irenniculare (Gold.).
-" Tefticulosum (Gold.).
— fuadfigemioiiDa (G.)*
— CBipitaniw (Gold.)
— pentagonam (<«old .) .
>«AB01 faTOsum (Gold.).
Calcaire antbraciAre.
Jd.
Calcaire aDtbraciAre.
Ferriéres.
Sovvré.
M.
Jd.
Poudingue à noyaux cal'
caires.
Calcaire authracifère.
Id,
Id,
Id,
Jd.
Jd,
Poudingue ii noyaux cal-
cairps.
Calcaire autkracîAre.
Id,
Terrain de iraatporl no-
denre.
Cbaudfonlaine, Lim>
bourg, Tbeux, Com-
blain , et les mines de
fer de Lavoir.
M,
Songnec et'Cbolcfer.
Entre SlaTelot et
Malmédy.
Soognea , Forêt et
Chokler.
Cbokler.
For6t et CbvAier.
Forêt et Vaux-sous*
CMvrenont.
Chokier et Theux.
Huy.
Entre Slavelot et
Malmédy.
Cbokler.
Fldne et Songncs.
Seraing.
12
appeubice.
NOMS.
TEBBAIlf BE GISEMENT.
LOCALITÉS.
CALAMOPOBA infanaibulifen (GoH.).
Calcaire tntbricirAre.
Chancre.
— ^ poIymorph«,irary (G.).
Td.
Thenx, Choldcr c;
Horion.
— cpoDgiteS) Ttr. B (Gold.).
îd. et poudingDO à aOj«iis
Sovgnea, Tbenz »
calcaires.
Horion, et cotre SU-
▼elot et M aloaidy.
— — Tar. À (Gold.).
Calcaire
antlmcifh'e.
Songoes.
— gothlandlca (Gold.).
Poudiogae & nojai&z cal-
Entre SUvcIot n
caires.
Malmëdy.
AHLOPORA florpeiu (Gold.)*
Calcaire aathraciCère.
Songnes.
GBLLBPOBA ftntiqaa (Gold.).
Id.
Cbokier.
STBIIGOPOBA retlculaU (Gold.).
Id.
Olne, ThenxetCon-
blatn.
— nimalosa (Gold.). «
Id.
Theoz et Olae.
SPATAHGDS bufo (Ib.).
Craie blanebe.
Laon près Hallebajt .
etHenri-Cbapelle.
— MborUcttluJt (Def.).
Id.
HollogDe-a«x-pîerrcs .
^ trancàtus (Gold.).
Id.
Heace-le-&oeaaia.
giLbas (Lan.).
Id.
MelSn, JaMno«t,rt
St.^ndf^.
— cor tesUtndinarinm (Gold.)
U.
Hollog*e>aax-pierrc»,
Melin.cie.
AH AnCHTTBft itriatiu, irar. marginaU (L).
Id.
Mdln. Thys, Cris-
née, ete.
— SQlcatns (Gold.).
Id.
Benri-Cbapelle et
Bejae.
— coaoldetts (Gold.).
Id,
Hollogne^nx-Picfres.
MellB , Th je , Cri»^ .
FrcloiB, Beaofap d
Franeorekamps *.
CIDABITBS TasicnlosQfl (Gold.).
Id. et sables.
Entre Spa et Fraa-
cordkampsi.
■VGLBOUTBS pjrifonnU (Gold.).
Id. Id.
«
VÈGÊTAIJX ^
2f. B. HOTES COSGBBBANT GBTTB LIftTB DB FOMILKS.
> La liste de M. Scbnerliag comprend tons les ou«a«eDt fouiles de ces aiiii
» Id.
3 et 4 Les fossiles de ces deai deraiires localités sODt dras des sables qui paraissent supérieurs 2 la ctaic blavek«
6 M. le docteur Sanreur fils >, s'occupe d*un tranil très-^leudu sur les reg^Unz fossiles. La preoiifhe Ibte
que ce ssTsiit géologue en a communiquai se trouve ins^r^e dans plusieurs ouvrages ifès-ripaudua.
APPENDICE.
IS
TABLEil.1T MÉTHODIQUE
DES ISPiCES mnÉKALES TROUVÉES DANS LA PROVINCE DE LIAgE.
COMMUniQCÉ PAE M. DATEBOX.
NOMS.
TERK AIN DE GISEMENT.
LOCALITÉS.
CHACXCAEBOHATiB primJliva.
Calcaire antliracifère.
Seillei , Cbokier ,
Vls<, Thenz, eU.
—
— éqnlax*.
Jd.
a.
•^
— Inverse.
Âd,
Chaudfonuine, Tbeux ,
Verrien y Chokier, etc.
—*
— méUsUtlque.
Id,
Gomblain • au - Pont ,
Tbenx.
•^
— — trensp':
Id.
Huy, FIdne, Coion-
tter , Tbeux.
—
— cootreitante.
M.
Vifé , Diaon , Àmay,
«
Engis , eu.
—
— mixte.
Id.
Gbokler, Tbeux et
Ensival.
—
— cttbolde.
Id
Flône.
—
— uolUire.
Id
Comblain • au • Pont .
-
Eogis.
^
— binaire.
U.
Vervierj , Enaiyal ,
et Àmay.
—
— triadlto.
Doiomie.
A laFalaise,prétde
Tbeux.
~.
— analogique.
Calcaire anthracifère.
Cbokier. ,
—
— dodécaèdre.
Id. etgrèshoniller.
Cbokier, JuplUe, etc.
—
-^ racconrcie.
Id
Id,
—
— aatiMriqae.
Calcaire anlhracifère.
Cbokier.
—
— adculaire.
Id. et psammite ta-
•
Cbokier, Tbeux, Spri-
blonneox.
mont, LouTcignes, etc.
—
— fibrense.
Calcaire anlKracifire.
Tbeux, Amay, SeU-
lea , etc.
—
— laminaire.
Id,
Cbokier , Tbeux , et
SouTré.
_
-^ lamellaire»
Id, et terrain booiller.
Presse partout.
_
— compacte.
Formation craycnse.
Ballebaye.
Appehdice.
3
14
APPENDICB.
sa
NOUS.
CHAUX CAEBOSATEB crayenae.
pieodomorpliique.
coner^fonnée.
incrus Unte.
ferrlf^re* Ttr. do
rhomboïde,
lamellaire.
magnéstfSre prtmi-
tiTe.
lenticalaire.
graDolaire.
féUde.
bitnminiiiàre.
— AEEAOOHITB priamatique var.
~- VLITATIÉB cnblqne.
— — cnbo-octaèdre.
— — laminaire.
-^ SVLPAtlfiE trapÀionne, quelque-
fois mAch^.
— — prismatcdde.
— — adculaire.
BABTTB ftCLFAVis prfmiUre.
TERRAIN DS GISEMENT.
«k
Formation crayeuse.
Dans plusieurs terrains , et
principalement dans ceux qui
sont composés de calcaire an-
(hracifère, de schiste argileux,
et de craie.
Calcaire anthracifôre et ter-
rain houiller.
Formation crayeuse, schiste
argileux , et calcaire anlhra-
cir&re.
Argile calamlnaire.
Terrain houlUer.
Dolomie et terrain houil-
ler.
Dolomie.
M.
Galcaira antlirecifère • et
ampélite «lumineux.
Calcaire anthraciflke.
Schiste argileux.
Calcaire anthraclil^re.
Id,
Id,
▲mpélite alumlnenx.
Argile jfermglneuM.
Ampâite alnmineux.
Filon plomblftre.
LOCALITÉS.
Heure -le -Romain ,
Heavf-dupellt, Li^e ,
Freloux, etc.
Presque paurtont.
Les grottes et quel-
ques liottilUvae.
Hollogue-aux-pierres ,
Kessonraux , Goffiia -
taise , etc.
Vieille-Montagne »
pris Mores net.
Houillère de la Bou-
honlle.
Sans la plupart des
localités de la dolomie,
et aox houillères de
Melin et de Jupille.
Dans la plupart des
localités delà dolomie.
Jd,
Comblaia-aaopont ,
et la plupart des loca-
lités oÀ Ton extrait
Tampélite alnmineux.
Partout où Ton trourc
cette roche.
Entre Ghaudfoataiae
et les Henaes.
Ghdkier, Thenx et
Seilles.
SeOles.
SeiUes» Chokfcr et
Thenx.
Henaalle-Mua-Hny.
La Bochette.
Dans tontes les loca-
lités.
Le Bochette.
APPENUOK.
15
NOMS.
TERRAUV DE GISEMENT.
LOr.AT.TTÉS.
BABYTB SDLFATIBB trap^aienne.
Filon plambiAre.
De la Aocbette.
— ■ ^
crâtëa.
Id.
Id.
— —
lamellain.
Id. et calcaire
La Rocbette et Com-
antbracil%re.->
bUin-la-Tour.
■^ ^
ooocréUonn^ fibreote
Fer hydrata.
La Rocbette et An-
gleur.
ALOMflB SOUPAT^B «bro-soyense.
Àmpélite aluminenz.
Loyable.
wmm
ooBcrétionnëe ma*
Id,
Id.
melonoëe.
■
*
SOUDE MURUTÉE dls«éin{oé«.
ÀrgHe et sables tertiaires.
La Hairée de Hannut,
■
près de Lincent
QUARTZ BTAUBI
prisme.
Dans presque toutes les
Angleur, Franeor->
formations.
champs, Tbeux, &i-
<
•
cbelle, etc.
— —
massif.
Id.
Presque partout.
^^ ^"
farintox.
Dans une masse siliceuse.
Hodbeaumontf prés de
Tbeux.
^•^ M —
eafiimé.
PlUanite et filon plnmbiÀre.
Richelle, la Rochelle
et Oneux.
^■^ ^^»
bématoXda.
Scbisle argileux et psam-
mite.
Tbeux.
-•— MM
rabigiaeox.
Id.
Tbeux, Cbokier et
Engis.
— —
•
'noir.
Calcaire antbractfire.
Tbeux et Verviers.
— —
•gttlie calcédolna mame-
Dans des masses siliceuses.
A Hodbeaumont, prés
lonnée.
de Tbeux , et i Ricbelle.
— —
pjromujue.
Formation de la craie.
Presque partout.
— —
rësinite pseudomorph.
Id.
Rocour.
AIALLA6B ottrâita. |
Sléascbiste diallogique.
Lierneux , Verleu -
mont, Petit -SarC , la
Comté , etc.
TALC laminaire.
Scbisle ardoise.
Id. et Salm-Cbitean.
— ^eailleviz.
• Id.
Id.
— radié.
. Id.
Id.
— stéatiU.
Terrain calaminaire.
Oneux près de Tbeux.
MICA lam«IUforme. |
Pbyllades pailletés , psam-
Dans la plupart des
mites et quartaites.
localités» et principa-
lement dans les envi-
rons da Fraipont et de
■
Gofibntaine.
ÉPIOOTB compri
née.
Psammite de la fonnation
Dans la plupart des
-
antbracifeve.
localités.
16
APP£in>ICE.
NOMS.
PLOMB BDLFUKÉ primitif.
_ _ octaèdre.
— — cnbo-ocUMre.
— — lamiaaire.
— — lamellaire.
•— granulaire.
PLOMB CABBORATÉ trilkexaèdre.
.— dodécaèdre.
— bacillaire.
.^ .» edcolalre.
— — % lamellaire.
— mm, terreux.
PLOMB PHOSPHATE mamelonné.
_ — massif.
CDIVBB PTBITEUX cubo-léUaèdre.
— ' — coDcrétionné.
— massif.
TERAAIN DE GISEMENT.
CDITBB CABBOHATA bleu aciculaire.
— — vert —
— — — radié
— — terreux.
-> PHOSPHATÉ primitif.
FEB oligiste binaire et basé.
— laminaire.
— spéculaire.
Calcaire antbracifere.
LOGAUTÉS.
SeUloi f LftTOir, Oln»
et Flâne.
Calamine.
Uembacb et Engis.
Filon plumbifère et calcaire
La Hocbette, OUe,
antbracifere.
Cbokier, Engis et Flône
Calcaire antbraciAre.
SeiUes, Lavoir, Tbeox
et Bogis.
Id,
Dans presque toutes les
localités où l'on trowe
du minerai de plomb.
là. et calamine.
Comblsin-au-Poui et
Membach.
Quarts calamtnaire carié et
Onenz, près de Tbenx,
plomb sulfuré.
▲ngleor, Membacb et
Terviert.
Plomb sulfiiré.
▲ngleur.
ïd, avec fer bydraté , et
Ooeux , LaTOir, An»
calcaire antbracifire.
glenr, liembacb, Ea-
gis, etc.
Des quarts calaminaires
Oneux et Terriers.
cariés et des minerais de fer.
Id.
Id.
Id. et plomb sulfuré.
Oneox , Angleur, En-
gis, Huy, SelUes, etc.
Fer» plomb et sine sulfu-
Engis.
rés , erec calamine.
Filon plumbidêre.
La Boebetlc
Calcaire anthracifère.
SouTré.
Id.
M.
Id. etpsammite*
SouTté et la Hre
«
droite de TOurte, ris-
•
è-Tis de Coloostcr.
Calcaire anthraetràre.
Souvré.
Id.
Id,
Id.
Id.
Id.
Sebiste ardoise.
Ardoisière de Ter-
leumont .
Id.
Liemeux et PeU-
Sart.
Id.
m
Id,
ij
Id.
▲PPEIIBICE.
17
' NOMS.
TERKAIN DE GISEIIENT.
LOCALITÉS.
•
FBB OLIfilSTE granulaire.
Calcaire aatliraci£hre at
Fraipont, Polleur,
.
«cbicta argileux.
les Surdantj, Chaud-
•
■
fontaine, Àmay, Sart-
i-BeIn , Lavoir , Mar-
sine, etc.
— — terreni. *
Id,
Id.
— ABSÉUCAL QuiUire.
Filon plnmbifare.
La Aochelte.
— ftULriIR^ prinitif.
Phyllades at argiles schis-
Dans plusieurs honil.
teuaea des houillères, ampâite
etalunières ; à Hou-
alnminanx , argileux, qnanile
tlieim 1 Àyvraille , Che-
et schiste ardoise.
*
vron , Lierneux, Salm-
Chdteau.SLivAlot. GaC
— — dodécaèdre.
— — cnho-octaèdre.
— — cuho^odécaèdre.
— — icosaèdre.
— '— dendrolde.
— — cylindrolde.
— — globoliforme.
— — pseudomorphique.
— — épigène.
BLAHC primUir.
— dentelé.
I.es houillères et le calcaire
anthracilère, etc.
Id.
Id.
Id.
PhyUades et argile schis-
tenae.
Formation de la craie.
Id. et argile plastique.
Terrain de transport et for-
mation houillère.
Calcaire anthraciAre, do-
lomie , quantités , schiste ar-
doise, etc.
Argile plastique.
Clauconie crayeuse.
fontaine , la Bochet-
te, etc.
Dans pluaieurs houil-
lère! et à Chokier, la
Aochette, etc.
UouUlère de la Char-
treuse, près de Liège,
et à Modave.
Houillères du Chara-
pey, de la Chartreuse ,
de Melin et de la &o-
chette , et è la Reid ,.
Thcuz, etc.
Dans pluaieurs houil-
lères et A Chokier, A
Bein, etc.
Dans la plupart des
houillères.
lleUa,ThieràLiége.
Freloux, Hollogne-
aux-Pierres, Bein, etc.
Chénée, FlémaUe et
dans plnsieort honil*
1ères.
La Eochette , Theux,
Chokier , Terwagne ,
Liemeux , Petit-Sart ,
Ay waiUe , etc.
Beaufort.
Melin , Herre , etc.
18
APFSITDICfi.
NOHS.
FIB MLromi MhàMC globnlirorme radié.
"~ — ooflcrétionoé ma-
melonné.
■~ ~ — diiséminé.
— OXIoi HTDRAT16 hëmaUte.
TEUAJDf DE GISEMENT.
géodI^a«,mMsif,
pnlTér nient
cloisonnéfter-
reaz et argl-
lenz.
Craie et ar^le 6galine.
Id. et empélite elnmineoz.
Ampélite alnmlneux, ar-
gile, houille, etc.
Gald^e anthracliira, do-
lomie , scliiste argileux , ptam-
mite, etc.
rd.
LOCALITÉS.
— — CABBOlATé lilholde.
I
- PHOSPHATÉ terreux.
«MC OXIDi SILICIFÉBE cristallité.
Le» forme* des cristaux de cette espèce
•ont très-nombrauMS, et n'ayant pas été
exactement décrites par les auteurs , elles
ne sont guèra suaceptifales de Tetra cana
figures.
inc OUDà MIilCIFiiBB aciddaira.
lemeUiforme.
mamelonné.
tetUcé.
compacté et
terreux.
Formation houiUèra.
Tourbières.
Calcaire anlbraciféra et do-
lomie.
Henra-le-JBl<
Henri-CbapeUe , Petil-
Heebain, etc.
Id. et Ama j.
Dans la pl^att des
localités.
Hodbeann* etOacox.
près de Tbeaz, Ferw
rièra, Bmboarg, Forêt,
LaToir, Marsine, etc.
Yerviers, les eavi»
rons de Tiwiu, Xhont,
St.-BoGh, Hoo^e-Mi.
niera , Perrière , Filol ,
Allemelle, Bois -le -
Comte , Embonrg , Fo-
rêt, Angleur, Cbokier,
Amaj, Lojable, La-
. voir, Manine» Sart-4-
Bein , etc.
Dans toutes les hovil-
■ères.
Spa, La Glaise. An-
gleur, etc.
LaYieille-Hontegne,
Aatbeid, Engis » Ver-
Tiers , etc.
rd.
— CABBOSATÉ prisme.
rbomboldal et plo-
sicnrs antres TBfiétés.
Id,
U,
Id.
Id.
U
Calcaire anlhracilira et
dolomje.
j Vieillê-MoaUgne .
lienbacb, Aotbeid, En-
gis et Terriers.
Id.
Id.
Vieille-Montagne.
Dans tontes les ioca-
lités.
Vieille-Monlegne et
Verriers.
Vteille-Montegne , An-
tbeid cl Verriers.
APPENDICE.
19
HOHS.
TBRKAIK DE GISEBIENT.
LOCALITÉS.
zmc CARBORATÉ adcaltire radi^.
— — mameloDiié.
— SCLFOmi ocUèdre.
•~ mamelonoé.
ARSENIC SULFURÉ rouge compacte.
MASQARâSR OXIoi m^Ilolde.
— compacte.
SOUFRE pulT^rolent.
AITIIRACITB scbUtolde.
— compacte.
HOUlkiLB lamioaire.
— «chistolde.
— dalolde.
•— compacte.
ADDITION.
QUART 1 piendomorphiquet ayant pria la
ferme de la chaux carbonat^e
et du plomb siilfiir^ cnbl^ea >
Calcaire aatliraeifôre et do-
lomie.
Jd,
CelcaireanlhradAre et filoa
plumbifàre.
Calcaire antliracifira et do-
lomie.
Calcaire antHraciAre.
Psammite et fer hydraté.
Id. et «cbiste ardoise.
Qnarti da filoo plambifére «
et comme d^ôt des eaux mi-
nérales snlfureoses.
Calcaire antbracif&re.
Id,
Terrain houiUer.
7rf.
Id.
Id,
Filon pliunbi£&re.
Vieille - Montagne ,
Antheld et Verriers.
Id. et Membaeh.
Sonirré, Brasbei^ou
Bleyberg près Hom -
bourg, AngIear,LaRo-
chette et La?oir.
EnglselLoyable.
ente* Hanse et Frenhay
piéf d*01ne (trAs-rare) ,
Thenzf Hodbeanmont
et Ànglenr.
Id, et rartont i Lier-
nenxy Verlenmont et
La Comté.
De la RoehetU.
A GriTegttée et à Pé-
plnster, Seilles, Cho-
kler , Theux , etc.
Sourré.
Dans la plupart des
houillères.
Id,
Id, mais prin-
cipalement dans celles
qui donnent de la
houille grasse.
La Mineric, La Haye,
le Champeyi et quel-
ques antres houillères
des environs de Liège ,
DeURoefaette.
20
APPEriDICE.
NOMS.
de la cbftox carbonate Invarse
«tm^tastati^e, et delà baryte
sulfatée primitive (Lery) .
HALLOTSITB> (Berthier).
PHOIilfcEITÉ (Gnilmin).
WILUàlOTE (Lery).
— cristallUée.
— mamelonnée.
— compacte.
Fer bydraté.
ADgloor et Votor.
Fourneau.
Terrain bouiUer.
Dans la plapart d«s
bou mères.
Calcaire anlbracifôre.
Contenant la calamine.
Yieme-MoBUgnc.
Id,
Td,
Td.
Id.
> On «B tronre nncTariété très*dnre I Poioa Fovtneau et A Angleur; ^e est Brune, roufe, neirsea
blandM. Elle ressemble à nne résine compacte, et raye nn peu le Terre, eeqne ne ftit pas rhell«y*àl»d«
M. Grttilmin.
APPENDICE.
21
ROCHES.
NOMS.
SYNONYMIE.
0
TBBBAIR DE TBAISPORT MODEUIE.
Limon sableux (a. b.).
Sables.
— ▼a««ax (a. b.) .
Limons.
GraTlen et galets.
TEERAIE DE TRAI8POBT LTSIBI.
SUlactites (a. b.).
Incrustant (a. b.).
SUlagmites.
Tnfs calcaires.
Ftr limoncnx (a. b.)>
Ocre.
TBEBAn DE TRA1I8P0ET AICIBII.
•
Tourbes herbacés (a. b.).
— ligneuses (a. b.).
Blocs q[uarUeuz. ^
Graviers et galets (a. b.).
1
Forêts sous-marines.
Sables (».b.).
Argiles (•. b.).
LOGAUTÉS.
Presque partout.
Les lits de» rivières, etc.
TontM les groltos.
Hollogne^ttx-Pierres»
les bords du Hojonx au*
dessus de Jloy, Nesson-
vaux, Goffootaine, etc.
Baux minérales fer-
ruginenses de Spa « de
La Rochetle, de Che-
▼roo , etc.
!
Appkndicb.
spa , la Gteixe , Ho*
quay, GrlveguM, An-
gleur, etc.
LaCbartreutepré* de
Liège, la Tallée de la
Meuse et les bauteurs
qui l'avoisineut. Beau-
fays f Moos , etc.
IBeaufays , Boncelles ,
Àngleur , BU>cour , et
presque partout.
4
22
APPENBICfi.
NOMS.
Brèche osseote , form^ par le méUnge
d'argile, de cailloux ronléi, de fragmeos
de roches , de stdLaditei et d*os.
TBBRAni TBBTIAIBE.
Sables â grÂs blanc (o. h.).
TBRRAOI SBCORDAIRB.
Argile saliftre.
Sables ea générai sapérieurs à la forma-*
tion de la crala.
Craie blandie (a. b.).
Silex de la craie bland^e.
Glaueonie crayeuse (a. b.).
— sableuse (a. b,).
Poudingue tourtia (nobis).
TBRRAIR DB TRABSITIOB.
Phjllade paffleté (a. b.).
Argile schisteuse (a. b.).
PiammUe commuu (a. b.).
STNOimiE.
Grès blanc prot^que (a. b.}.
Craie et marne.
Tourtia et gravier des mi-
neurs.
Grès , schiste et argile du
terrain honiller.
LOCALITÉS.
Dans pioaiears et"
du cnleaire m-
threciflre , «t prmdpa-
lem«nt 1 CknkMT , Bb- '
gis « Eogihoal , Troa i
Mantean près de Hay ,
Tilf, GoMUnia-an-
Pont, Forêt. Chand-
fontaine, etc.
Thiincs • Angienr, CXet-
mont » Morcsnet , etc.
Havéede Haannt près
de Linceni.
Henti-Cbapelle, Ro-
cour, Weacrea, Fran-
corcbamps • Hoqniay*
Beaufays , etc.
Henre-le>Eomnin,Loo-
cin, HalleibayB, Oreye,
Donceel, Ll^e, Herre ,
Henri-Chapelle , etc.
HolIogne-aux-Pieffres,
Tbys. Oianéc» Melrm.
Julèmont, Saint -An-
dré,etc.
Herre , TUaaistcr, etr.
Les enrirons de G«-
menidk.
Doneeel , HaUebey t ,
Baccour , etc.
Dans tontes lee loca-
lités oà l'on extrait àt
h houille.
APPENDICE.
23
e
NOMS.
HoniUe siliciOre (a. b.).
Fer carBonatë lilholdc (a. b.).
Ajnpélite «lumineux (a. b.).
Calcaire aalbracifire (a. b.].
Dolomic (a. b.).
Fer bydnté.
Fer oligltte terreux globullfonne.
Kiiic silicate et carbonate.
SYNONYMIE.
Houille, diaxbon de terre
ou de pierre.
Fer carbonate terranx.
Schitte alnninifère , alonier
ou alumlneux, et terre d^lnn.
LOCAUTÉS.
Calcaire compacte sub-la-
mellaire. Calcaire carboni-
fère (a. b.). Calcaire dei mon-
tagnes. Calcaire lucttllite (Ja).
Calcaire bitnq|inifére de plu-
sieurs auteurs. Calcaire métal-
liltftre de quelques géologues
anglais, Calcaire de Namur
(deUumboldt).
Calcaire magnésine de plu-
sieurs auteurs.
Dans toutes les honil-
Ures.
Id,
Andenne, Bein, Loja-
ble, Ampsin, Amay»
Flône, Eagis , Cbokier,
Engihool , fiamioni ,
Yvot , Quincampois ,
La Aocbette, aiensart
près Magnée, Daelbem,
Argentean, etc.
Partout ou Ton ex-
trait la pierre calcaire
pour en faire de la
chaux.
1
Mine de fer jaune, fer oxidé
argileux commun, etc.
Fer oxidé rouge , mine de
fer tendre.
Calamine et pierre calami-
naire.
Huy^Beaufort^Frai-
ture , Comblain - au -
Pont , Engis , Lojable ,
Marsine, Aogleur, La
Rocbette , Horesnet ,
Membacb, Thett:|.
Theux, Griaho, Lou-
▼eignes, Xboris, Pirom-
boBuf, Comblain -au -
Pont«Esneux,Imbonrg,
LaToir, Marsine , Sart-
è-Bein» etc.
Amaj,Sart4-Bein, La-
?oir, Marsine, Chaud-
fontaine , Fraipont ,
PoUeur, les Surdans
près de Verviers, etc.
Moresnet« Membach,
Verriers, Theux, £o-
gis,La Mallieue, Flône,
Ampsin , Loyable , etc.
24
es
APPENDICE.
NOUS.
STNoinmiiE.
LOCALITÉS.
Plomb raUiiré.
Argile plutiqae (a. h.).
-— smeetiqne (•. h.).
— figullne (a. b.).
SdiisU ai|[ileox (a. b.).
Aoipélfte alanfnettz (a. b.).
Psmunito roug«âtro (a. b.).
— sablonneux (a. b.).
Poudingue psammilique (a. b.).
Pondtngtte â noyaux calcaires, etc., on
de Malnédj.
QnarUlte (a. b.).
Pbyllade pailleté (a. b.).
flcbiste ardoise (a. b.).
Ampâite aluminens (a. b.).
Scbiite coticule (a. b.).
Stéaacbiite diallagique (a. b.).
Galène.
Terrai pipes et terre glaise.
Terre â foulon.
Terre â poterie , etc.
PhjUade de quelques au«
tenrs.
Scbiste alumineux.
GrauwadLe, gris et psé-
phitea de plusieurs auteurs.
Millitone gris etold red sand
stone des Anglais.
Pire d'avoué, dti babi-
tans du Coodros.
Grauwadie , psammite ,
traumate , quarts eu rocba i
quarts grenu et grès quartseus
de plusieurs auteur*.
Pbyllade intermédiaire
(d'Aub.).
Scbiste tégttlaire ou ardoise.
Schiste alumincnx.
NoTacnlite, schiste aota«
cttlaire et pierre è raaoir.
Ottréiite et ourtbélite de
plusieurs autêurt .
Mewbfh « Scroul , t
Theux, JttsiaiTille.E»'
nenx, ChoUerv LaToic,
SeiUes , Olae , Bcr -
neau , ete.
Huy , Beaofort . Ber-
neau, etc.
Grand et Petit-Ec-
diain, Beyne , cAc
Ouffist , Tbeax , etc
Sougnes , Esneux ,
Verriers, Fmipont««t(C
Hoatheai ec Anablèvc^
Montfort près d'E>-
neux , Bennfbat près de
Huy. Garrièm de b
Gileppe près Goé , elc.
LooTeignes , Spriaaoot.
Florsé, Anthianes, etc.
Barse , HeraB«lle4oa*-
Huy , Rosières , Herr .
Beauftys , Audoomout-
Fraiponi , Pépinster .
Mangombroux,G«é,Pd-
lenr, Ilansoamoat, etc
Malmèd j , SUvelot .
Basse-Bodenx , etc.
Dans la plapart dn
localités derArdenne.
Fd* Et les enriron
de Tbeax et de Spa.
Spa, Jalbay, Solwas>
1er » Salm-Châtcna • Li
Comté» LiemcvXyClc
FHAOordmmps, Spa-
Liemeux, Petil-Sart.
La Comié « SnlnKCb^
tcau y etc.
Salm-Cbilano, Pctk-
Sart , Liemeux , Ter-
leumoatiLaCoualc, etr
APPENDICE.
25
NOMS.
STNONTMIE.
LOCALITÉS.
Schift» argileux (a. b.).
Diorito (Omtl. d*Balloy).
DiaUage.
■
DifliaM et porphyrt «lequel*
^e< eutenrt.
Den« U plupart des
loealitës de rArdenue.
Plut près de Fumai «
Lexhy près de Hertou-
Uoaémonl.
ORNITHOLOGIE
DE LA
PROVINCE DE LIEGE.
COMMUNIQUE
«
f
Munni SB bA aoaàti osa scisbcu hatubulm sb u^ob.
ABREVIATIONS
DBS
▲UTEU&8 CITÉS.
(L.) et {Lmn.) , Linnœiu.
(Latk.), Latham.
{Bnss,)f Brisson. ^
(T'eut.) , Temminck.
( Afçycr), Meyer.
(Beckt,) , Bechtein.
{PaiL) , Pallas.
(jB^.)} Baffon.
(S^arm.) , Sparmann.
(Gmel,) et (Gm.), Gmelin.
(Gup.), Carier.
{Miki) indique les noms spécifiqaes
qae j*ai cru devoir former.
Les espèces dont le nom n'est pas snivi de citation, indiquent que le nom spécifique
est tiré d'auteurs connus , mais que le nom générique n'a été encore que proposé par
les auteurs. Exemple : n<» 4, Yastur palumbarius (L.). Le nom générique aster
est proposé par Guyier , qui n'a cependant point décrit d*oiseaa sons le nom d'mter
palumbarius ne ne puis donc citer ici Gurîer à la suite de ce nom.
CATALOGUE
DBt
OISEAUX DES ENVIRONS DE LIÈGE
(sAdmtaibbb ou db passai») ,
1
C1.ASSÀ D^APBis UH« HOUVXLL» U^TBODE, PAR M. LE BARON EDMOND DE SELYS-
LONGCHÂHS , MEMBRE DE LA SOCI^T^ DES SCIENCES NATURELLES DE LIEGE.
PREMIÈRE SECTION. — OISEAUX TERRESTRES.
OEDBE PRE WIER. — BAPACES , RAPTATORES.
TRIB9 DES DIURNES.
Famille des Falconidées,
AQUILA FULVA {Me^yer), Aîfle
doré. — Très-rare , de passage accidentel
dans les hivers rigoarenz.
AQUILA0SSIFRAGA(J9mj.), Aigle
orfraie. — Très-rare , de passage accidentel
snr les bords de la Meuse.
AQUILA HALIffiTUS {Mexer)y Aigle
balbasard. — Très-rare; se nourrit de
poissons.
Nota» Cest probablement à Forfraie
qu'il faat rapporter k grand oiseau de
proie qqe les habitans des environs de Maes-
tricKt connaissent sous le nom à^aigle des
ejrgnes. On n'en tue que très-rarement.
ASTURPALirMBABIUS, Autour des
ramiers , de passage en hiver. — Rare.
ASTUR NISUS, Autour épervier, en
Appendice.
-wallon mohet. — Commun toute Tannée :
il détruit une grande quantité de souris et
de petits oiseaux.
FALGO PEREGRINUS (L.), Faucon
pèlerin. — Niche dans les bruyères des en
virons de Maastricht; de passage dans les
autres parties du pays de Liège. — Très-
rare en Hesbaye.
FALGO TINNUNGULUS(Z.) , Faucon
cresserelle, en wallon moAef/tT^. — Habite
la province pendant toute r«Emée ; il dé-
truit beaucoup de pigeons en hiver.
FALGO ÛESALON(Z.) , Faucon émail-
Ion — Se trouve dans les montagnes boi-
sées. — Gette espèce, que je crois de pas-
sage , est peu répandue , on ne la rencontre
qu'accidentellement en Hesbaye.
BITTEO y ERSIGOLOR , Buse variable,
en wallon brouhL •— Arrive en troupe
vêts le commencement de Tautomne'; com-
mune dans les plaines pendant tout lliiver ;
5
APPBIVDICB.
détrait un grand nombre de mulots et de
campagnols, et rend par oonséqpient on
grand serrice aux coltiTatears. Dans la
saison des neiges elle se jette sur les poules,
A, Tariété noirâtre 5 B, Tariété blanche. —
Très-rare.
BUTEO LÂGOPUS , Buse lagopède. —
Pen commune; arrive pendant les hivera
firoids.
MILVUS REGIUS {mihi). Milan
royal. — Rare ; de^assage en hiver.
TaiBU DBS NOCTUBNXS.
Famille des OEgaUens»
STRIX PÀSSERINAt (£,.), Chouette
petite, en wallon petite katÊÊeite. —
Commune toute Tannée dans les Tergcrs.
STRIX HJELUGO {L.), Cfaoaette hu-
lotte , en wallon boulotte , habite les bois.
— Peu commune.
STRIX FLAMMEA ( Z. ) , Chouette
flammée , FEf&nye (Bt^<m). — ^ Commune
dans les granges et les greniera , en wallon
hulotte.
STRIX BRACHYOTOS (L.) , Chooette
brachyote. — Rare , de passage.
STRIX BUBO (Z.), Chouette grand-
duc, en wall<Mi kouprdle» — Rare, se
trouYC principalement dans les Ardenncs.
STRIX OTUS {L.) , Chouette hibou. —
Commune dans les bois, je la crois de
passage.
ORDRE SECOND. —PASSEREAUX, PJSSERES.
TEIBU PaXMliaX. — FISSiaOSTBXS.
Famille première. — Crépusculaires.
CAPRDfULGUS EUROPjEUS (L.),
Engoulevent d*Enrope. — De passage au
printemps et en automne, en wallon cra-
povoUaU,
Famille deuxième, — Hirondinées.
CTPSELUS HURARIUS ( Tem. ) ,
Martinet de murailles; commun dans les
villes. — Arrive en avril , rapart en août;
en wallon airchi.
HIRUNDO URBICA (L.), HirondeUe
des villes. — Hirondelles des fenêtres.
(Bufffbn) , en wallon hlancou (cul blanc).
— Commune en été.
HIRUNDO RIPARIA (L.), Hirondelle
de rivage. — Commune en été sur les bords
de la Meuse.
HIRUNDO RUSTICA (Z.) , Hirondelle
des campagnes. — Hirondelle des chemi-
nées {Bùffbn), — Commune en été, en
wallon neure aronde,
HIRUNDO RUPESTRIS , HirondeUe
des rochers. — Cet oiseau passe Thiver dans
une espèce de torpeur. On le trouve réuni
en grand nombra dans les fentes de rochers
où il se laisse prendre à la main. Je dois
la confirmatioD de ce fait à M. Stepheos ,
qui en a rencontré ainsi i rarrière-saison
en fiiisant des recherches de botanique dans
la province de Namur. Jusqu^id Fengour-
dissement des oiseaux n*avait pu être con-
staté par aucun naturaliste et fut toi^ours
révoqué en doute.
TUBU nsvzTiMB. — nspaxssiaomxs.
Famille des AmpéUdées»
BOMBYCIYORAGARRULA (Tem.),
Jaseur ordinaire. — De passage aocideatel,
dans les hivers rigoureux.
Famille des Muscicapidées,
MUSCICAPA GRISOLA (Z;.), Gobe-
mouche gris , en wallon uiic (ptr onoma-
topée.) — Commun en été aotonr des
maisons; émigré en septembre.
MUSCICAPA FICSDULA(£.), Gobe-
mouche becfigue. — »- Très-commun et de
passage en avril et en automne; j en ai vu
des jeunes au mois de juin lS30,'ce qui
▲PPBRMCE.
SI
me fait croire qa^il nidie ^diqnefois dans
nos bois. — Muscicapa luctuosa {Tem,).
MUSGICAPA ALBIGOLLIS {Tem,]y
Gobe^moQche à collier blanc. — Très-rare
et de passage accidentel au printemps.
TRIBU TftOISlEMS. — COMPRBSSIKOSTRXS.
Famille des Laniadées,
LANIUSEXGUBITOR(ZiRit.), Pie-
grièche vigilante. — Peu commune, elle
restellÛYer; en'walLonmoudreud'aguesse,
LANIUSRUFUS (Briss,) , Pie-çrièche
nmsse. — • Commune en été; niche dans
les liaies d'épine; en vallon crawei
tiguesse.
LANIUS COLLURIO (L.), Pie-grièche
écorcheor ; en irallon crawéH aguesse. —
Peu commune; émigré en hiver.
Famille des Corvlnées,
GARRULUS GL ANDARIUS , Geai des
glands; en wallon richâ, — Commun toute
Tannée ; il en passe de grandes troupes en
automne et au printemps.
GARRULUS PICA , Geai pie ; en wal-
lon aguesse, — Commune toute Tannée.
CORYUS CORAX (L.) , Corbeau coicre.
— £n wallon crahau, sur la rire droite de
la Meuse ; coicre sur la rive gauche : habite
par couples les rochers et les bois. — Asses
rare. On recherche ces oiseaux pour leur
apprendre à parler.
CORVUS CORONE (X.), Corbeau cor-
bine , en wallon couarbd'dé-marasse (cor-
beau de marais.). — Sédentaire, vit par
couples.
CORVUS CORNIX (L.), Corbeau cor-
neille , en wallon corneille et blanc man-
iai,— De passage pendant tout Thirer ; peu
commun en Hesbaye.
CORVUS PRUGILEGUS(L.), Corbeau
freux , en wallon couarba, — Cette espèce
couvre la Hesbaye de ses troupes innom-
brables ; en automne Tair en est obscurci.
A , variété jaunâtre , très-rare; B , variété
leucoptère, idem,
CORVUS MONEDULA (L.), Corbeau
choucas, en wallon pelite corneille» —
Habite les clochers des villes pendant Tété;
se répand dans les campagnes en hiver.
— Peu commun en Hesbaye pendant Tété.
Famille des Ewystomées,
GORÀCIAS GARRULA (L.), RoUier
babillard. — Très-rare; de passage acci-
dentel pendant Tété.
ORIOLUS GALBULA (L.), Loriot-
jaune, en wallon orimiel. — Commun de-
puis le printemps jusqu'en automne ; se
nourrit de cerises et de chenilles.
TlIBU QUATKlilfE. — CONIROSTISS.
Famille des Stumidées.
STURNUS VULGARIS(L.), Étour-
neau vulgaire , en wallon spreuwe. — Com-
mun toute Tannée , se réunit en troupe
vers Tautomne.
Famille des Fringillées,
SPINUS CARDUELIS , Tarin chardon-
neret, en wallon cherdonin et cherdin, —
Commun toute Tannée : il en passe des
troupes nombreuses pendant Thiver.
SPINUS ALNEARIUS (mihi^ , Tarin
des aunes , en wallon ciset. — Arrive par
grandes volées au mois de novembre , passe
Thiver et repart an printemps ; cet oiseau
est recherché pour son chant; il ne quitte
pas pendant Thiver les bois d aunes. En
1828, il en nicha aux environs de Liège.
SPINUS FLAVIROSTRIS, Tarin à
bec jaune , en wallon verzelin, — De pas-
sage dans les taillis d aunes au printemps
et en automne : on ne le trouve que rare-
en Hesbaye; il est au contraire très-com-
mun sur la rive droite de la Meuse. Lin-
nsBUS a décrit cette espèce sous les noms de
JHn^llaJlavlrostris ^ àejringilla lina-
ria. J*ai adopté -ce nom àejlaviroslns qui
est bien plus caractéristique que celui de
linaria; j'ai réuni cette espèce et les deux
précédentes sons le nom de Tarin {Spinus),
A^PEIfBiCB.
Cùner les nomme Oarduelis, nom qoi est
trop spécial pour désigner tont on genre
d oiseaux.
FRlN<}ILLA€ANNABmA (Z.)-, Gros-
bec linotte, en wallon lignrou et gris
lignrou', — Niclie, qu*oiqQ*en pefît Aombre,
dans les vignobles des environs de Liège.
— Très-commun en fied[»aye pendanAoat
llùver, mais n'y paraît jamais en été. Cet
oiseau est très-recberdhré des amateurs.
FRINOILLA MONTl FRlIfOILLA
(Zr.) , Gros'bec pinson de monrtagnes , en
Irallon kaikeu et péson ituérdennes. —
De passage en biver dans les bois de bétres
et de sapins.
FRINGILLA COELERS (/,.), Gros-
bec pinson , en wallon péson. — Commun
toute Tannée et de passage nombreux en
biver. — Il est peu de paysans qui ne nour-
rissent un pinson 5 on les rassemble sur les
places publiques, où cbaque pinson s^efforce
par son cri de surpasser les autres. On
tord le cou à ceux qui se sont égosillés, et
les vainqueurs se vendent jusqu^à deux
louis si leur coup de gosier, qu'on appelle
cbant , est d^une force extraordinaire. Les
amateurs ont la barbarie de leur crever les
yeux, de même qu'aux linottes, croyant
par là les faire mieux chanter.
FRINGILLA DOMESTICA (£.) , Gros-
bec domestique ou moineau, en wallon
niohon ou gros bech, — Très-commun au-
tour des habitations.
FRINGILLA MONTANA (£.) , Gros-
bec montagnard ou friquet, en wallon
mohon di chabotte ( moineau des trous)
et niohon di haïe. — Très-commun dans
les vergers et les bois.
FRINGILLA CHLORIS (Tem.), Gros-
Bec verdier, en wallon vert lignrou ( linotte
verte.). — Commun dans les bois et les
jardins. Le plus grand nombre de ces
oiseaux émigré en hiver.
FRINGILLA COCCOTHRAUSTES (T.)
Gros-becbrise-graine, en wallon gra^ bech,'
— De passage à la fin de Tété et au com-
mencement du printemps. On en voit en
petit nombre pendant tout Thiver. Cet
oiseau se repose sur les hêtres et sur les
larix , et se nourrit de la
arbres.
•emenoè de ces
FajnUU des Loxiadées,
4
PYRRHULA VULGARIS (Tem.),
Bouvreuil vulgaire , en wallon huflau ( sif-
fleur) et f^snmû (pivoine.). — De passage
dans les bois au printemps et en automne;
nu grand nombre de bouvreuils restèrent
dans notre province pendant tont lliiver
1830-1831 \ dans ks années ordÎBftires cet
oiseao est rare en Hesbaye.
PTRRSUL A COGCINEA {nàhi) , Bou-
vreuil ponœan , en wallon ptUtpèmaMe.--
Passe en même temps que Fespèce préoé>
dente, mais ne se trouve g^ère que sur la
rîve droite de la Mens». — Cette espèce ou
variété constante du bowreail Tolgaâre se
dislingue par une taille pins petite et par
un cbant plus varié. Le blanc du cronpion
est moins étendu que dans Fespèoe com-
mune. Je propose pour le bouvreuil pon-
ceau la phrase suivante : Pyrrhuia capis-
tro et àrtubus nigris , parte aiàd crissi,
suprà exigud ( minor) Pyrrhuia coc-
cinea.
CORYTHXJS ENUCtEATOR, Dur-
bec égraineur. — De passage très-accidentel
dans les hivers rigoureux. — Très-rare. On
ei) vit près de Liège au mois de janvierl850.
LOXIA PYTIOPSITTACÛS(rem.),
Êec-croisé perroquet. — De passage acci-
dentel en biver dans les bois de sapins. —
Très-rare.
LOUA YULGARIS (miki) , Bec-croisé
commun, Loxia curvirostra {ZÂnn.).
Est nommé quelquefois pimaîe en wallon,
quoique ce nom appartienne au bouvreuil.
— De passage accidentel en automne et en
biver .Ils se reposent sur les conifères et sur-
tout sur les larix , leurs volées sont souvent
considérables.
LOXIA LEÏÏCOPTER A { Gi». ) , Bec-
croisé leucoptère. — De passage trèsnacô-
dentel dans les hivers rigoureux. Un mâle
a été tué à Longcbamps-sur-Geer près de
Waremme en janvier 1827, par monsieur
le comte Ferdinand de Borcbgrave , mon
APPENBICfi
Beaa-frère. Personne n*a encore nieHtMAnné
cet oiseaa comme espèce européenne. On
ne Favait encore observé qne dans TAmé-
riqne septentrionale'. Le mtie est d*an
rouge brillant avec les convertores de la
queue blanches ; ce qui distingue le plus
nettement cette espèce des deux précédentes
ce sont deux bandes transverses de taches
blanches sur les pennes secondaires des
aOes. La femelle ne m'est point connue.
Je propose d^assigner à cette espèce la
phrase spécifique suivante : Loxia remi-
gihusrectricibusque nigris,flavoinargina-
tiSf crisso albidoyfascid maculari duplici
albd. Loxia letœoplera (Cm.). Loxia
falcirostra (Lath.).
Famille des EnibéHzes.
EMBERIZA MILTARiA (L.), Bru^bt
de millet ou proyer, eit waDon àldiLe di
pré. — Commun dans les campagnes en
été. On en voit aussi qnelqnes-uns pendant
l'hiver.
EMBERIZA CITRINELLA (Lmn.),
Bruant jaune, en wallon jadrenne. —
Commun toute l'année, et de passage très-
nombreux pendant le temps des neiges où
ils se réfugient avec les pinsons dans les
cours de fermes et jusque dans les granges.
EMBERIZA HORTULANA (Limt,),
Bruant ortolan, en vrallon ortolan, —
Commun dans les campagnes en été; émigré
en hiver. On ne lui' fait pas de chasse par-
ticulière.
EMBERIZA CIA (L.) , Bruant fou. —
De passage. — Rare.
EMBERIZA SCBOENICLUS (Z/ni4.),
Bruant de roseaux , en v^allon Paskignoul
d'aiwe (rossignol d'eau). — De passage
dans les jonchaies.
PLECTROPHANÉS NIVALlS, Plec-
trophane de neige (ortolan de neige),
{Suffon.) Emberiza nivalis (L,).- — De
passage accidentel en hiver. — Très-rare.
Famille des Alaudées,
ALAUDA- ARVEWSB' (L.) , A-Mctte
des champs , en wallon aio$e, — Commun
toute Tannée. De passage trfi-nombreax ett
octobre. On en connaît nne variété an
peu plus petite* et nne autre entièrement
blanche. — Cette dernière est extrêmement
rare.
ALAtJDA NE9ER0SA? (Zr.) Alouette
des bois? — De passage en hiver. Cette
espèce me parait être la nwrterosa dé Lin-
nieus. EHe diiEère de Falonette desebamps
en ce que son bsec est plus cotirt et plus
fort , sa taille plus petite et les teintet d»
son plumage un pen plus' claires, la tète
du mftle est huppée. Cette alouette dem
être étudiée.
ALAUDA ARBOREA (L.) , Alouette
des arbres , en wallon coq-livi, — Dé pas*
sage dans les prairies en avril et octobre.
— Elle se perche sur les arbres.
TRIBU cm QOIEMB. — SUBULIKOSTKES.
FamUle première. — Sjrhiadées.
ANTHU8 AQUATICUS {Tem. ) , Far^
lonse aquatique. — De passage en hiver le
long des eaux courantes et sur les fbntaineA
qui ne gèlent pas. -^ Voyage presque soli*-
taire.
ANTBHffS RUFESCENS (7>m.), Far^
louse roussdine. — De passage en automne
dans les marais. —/Très-rare en Hesbaye.
-^ En wallon béguine?
ANTHUS PRATENSIS (Tem.), Far-
louse des prés. — De passage nombreux
dans les campagnes en automne et au prin-
temps.— En wallon begidneite. On prend
beaucoup de ces oiseaux au petit filet.
ANTHUS ARBOREES {Tem.) , Fai-
lonse des arbres. -^Commune dans les prai-
ries pendant l'été. Emigré en hiver. En
Vallon béguine, — EHe se penche sur le*
arbres.
MOTACILLA FLAVA (X.), Hoche-
queue jaune. — Commun en été dans les
campagnes et les prairies. Émigré en hiver.
En wallon hache- cawe, — De passage*
nombreux eu septembre.
MOTAQLL A BOARUL A (£,), Hoche-
queue befgeronnette. — De passage en hiver
sur le bord des eaux qui ne gèlent pas. —
Assez rate.
84
APPEIIUCE.
MOTAGILLA GINEREA (L.), Hocfae-
queae gris, en wallon hoche cawe, —
Arrire à la fin de février et repart en
octobre; se tronve près de» habitations. -«•
Commun.
SAXIGOL A OENANTHE (Tem.), Tra-
qoet mottenx. — De passage an printemps
et en automne. Niche quelquefois dans les
campagnes. — Commun.
SAXICOLA RUBETRA (Tem.) , Tra*
quet tarrier. — Commun dans quelques
prairies marécageuses des bords de TOurte
et du Geer. — Il ne niche que dans ces lo-
calités. Dans les autres parties de la pro-
vince il nW que de passage.
SAXICOLA RUBICOLA {Tem.), Tra-
quet robicole. — Cette espèce est rare. On
la troure quelquefois da9S les prairies
sèches remplies de ronces.
TURDUS VISCIVORUS {L.) , Griye
draine. — De passage à la iin de l'automne
et en hiver. -^ Asses rare.
TURDUS PILARIS (L.), Grivelitorne,
en wallon chactresse, — De passage en
hiver, dans les prairies j se repose en
grand nombre sur les haies d^épines. —
Niche dans les bois de la rive droite de la
Meuse.
TURDUS MUSICUS {L.) , Grive musi-
cienne, en wallon chapaine, — De passage
en octobre et novembre. Elle repasse au
printemps.
TURDUS ILLIACUS (Linn.), Grive
mauris , en wallon chapainefrctnçaise. —
De passage en automne et au printemps.
On ne commence ordinairement à en voir
que vers la un d*octobre.
TURDUS M£RULA(L.), Grive merle,
en wallon iTufpc. — De piassage en hiver,
en automne : on ne trouve guère que des
jeunes de Tannée. Niche dans les grands
bois.
TURDUS TORQUATUS (/,.>, Grive à
plastron , ( le merle à plastron blanc )
(Buffbn,), — De passage en automne et
an printemps. Cette espèce est beaucoup
plus rare que la précédente. On prétend
qu elle niche dans les bois du Condroz.
CINCLUS AQU ATICUS (Tcm.), Cincle
plongeur. — De passage en aatoiniie ^ an
printemps. — Très-rare.
TROGLODYTESEUROPJEUS(i>s«:A.),
Troglodyte d*£urope , en wallon rmetai.
— Commun toute Tannée autour des habi-
tations : cet oiseau est vénéré ainsi que
rhirondelle des campagnes (ou de chemî-
née|) ; il niche ordinairement dans les toits
de chaume des cabanes.
ACCENTOR MODULARIS (2>m.),
Accenteur modulateur, en wallon moreUe
dans la Hesbaye^ nuipéiesoi la rive droite
de la Meuse. — Habite les haies et les bois ;
ne redoute nullement les riguears de
rhiver , pendant lequel il se tiexit quelque-
fois immobile à chanter des heures en-
tières.
MUSCICAPOIDES UHTATOR {mihi),
Muscicapoïde contrefaisant, Sjrlvia. hjjKh
lais {L.) , en wallon jdne-rolaU en Hes-
baye, et contttfaisant sur la rive droite
la Meuse. — Commun en été dans lœ bos-
quets et les bois. J'ai formé pour cette es*
pèce et les deux suivantes un nonveaa genre
sous le nom de Muscicapoïdes , qui er^rimt
les rapport de ces oiseaux avec les gobe-
mouches ( muscicapa ) \ leur bec est dé-
primé , tandis qu'il est comprimé dans les
fauvettes , où on les avait cependant laissés
jusqu'ici. (Voyez un mémoire sur oe genre
que j'ai lu k la société des sciences natu-
relles de LiégQ.)
MUSCICAPOIDES JUNCORUM (nttfti)
Muscicapoïde des joncs . — J'ai trouvé cette
nouvelle espèce dans les jonchaies de Berloz
près Waremme. Elle s'y tronve en grand
nombre pendant labelle saison \ mais émigré
de bonne heure. Cet oiseau est roussâtre
avec le ventre plus clair et un sourcil jau-
nâtre, sa queue est courte est arrondie,
ses pattes verdâtres. Je propose pour cette
espèce la phrase spécifique suivante : Mus-
cicapoïdes corpore subrujescente, venirc
aibo rufescenie, superciUisJlan^escatdbuSf
caudd rufd:, . . juncorum, — Pedes vires--
centeSfJaux oraniia, couda brebis» Lon-
gueur 4 pouces 3/4.
MUSCICAPOIDES S ALICARIUS(iiu&)
Muscicapoïde des saules. — De pasMge en
APPENDICE.
35
été dans les lieux plantés de saules et d*o-
sier^. Je distingue cette espèce de la pré-
cédente par la phrase snivante : Musci"
capoïdes corpore subrufescenie , centre
albido, supercUiis alhis ^ amdd rufeS'-
cente... saUcarius. — Pedesflai^escentesy
faux Jlava^ couda rotunda, Longneor
5 pouces 2 ou 3 lignes. Je soupçonne que
ce n est qu'un état différent du Mnscica-
poà'de des joncs. Ces deux espèces répon-
dent probablement à la sylvia palustris,
ou bec fin yerderolle de Temminck.
SYLVIA ARUNDINARËA {Lath.),
Fauvette des roseaux. — Commune en été
dans les jonchaies des bords de la Meuse.
— Rare en Hesbaye.
SYLVIA LUSCINIA(Za/A.), Faurette
rossignol , en wallon raskignotd. — Com-
mune pendant la bdle saison; arrive ça
avril.
SYLVIA PH^NIGURUS {Lath.), Fau-
Tette phénicure , en wallon roge^cawe
(rouge-queue). — Commune dans les mon-
tagnes des environs de Li^e en été ; ne
niche pas dans les murailles des maisons
ainsi que le nom de rossignol de muraille
pourrait le faire croire. — On ne la trouve
en Hesbaye que dans le ysmfi du passage.
Arrive en avril.
SYLVA TITHYS ( Tem. ) , Fauvette
rouge-queue; en wallon solitaire et oukai
di moir (oiseau de mort.) — Habite les
habitations situées dans les montagnes des
bords' de la Meuse et de TOurte en été.
Niche dans les petites cavités des murailles;
commune dans la ville de Liège sur les
cheminées. — Très-rare et de passage en
Hesbaye; arrive en mars.
SYLVIA CYANECDLA {Mé^er), Fau-
▼ette gorge -bleue {m,suecicaL,). — Niche
sur les bords de la Meuse , de FOurte et
dans les jonchaies de Berloz près de Wa-
remmc. — Assez rare : émigré en hiver.
SYLVIA RFBECULA {Lath.) , Fau-
vette rouge-gorge, en wallon roge/ace,
— Niche en petit nombre dans les bois;
de passage nombreux en automne. Il en
i^te encore quelques-unes pendant tout
rhiver.
SYLVIA ATRICAPILL A ( Lath. ) ,
Fauvette à tête noire , en ^wiillonjabette
al neur tiès, — Commune en été , émigré
en septembre.
SYLVIA HORTENSIS (Lath.) , Fau-
vette des jardins, en wallon Jabette al
blanc tiès, -^ Asset commune en été •
émigré en septembre.
SYLVIA CINEREA {Lath.) , Fauvette
cendrée. — Très-commune en été , en wal-
lon Jabette.
SYLVIA CURRUCA {Lath.), Fauvette
babillarde. — De passage au printemps et
au commencement de Tautomne. -^^Asses
rare.
SYLVIA TRACHILUS {Lath.), Fan-
vette pouillot. — Be passage en mars et
en septembre ; un petit nombre niche dans
notre province.
SYLVIA SIBILATRIX (Tem.) , Fau-
vette siffleuse. — Conmiune dans les bois
et les jardins en été ; arrive en avr^ , re-
part en septembre.
REGULUS IGNICAPILLVS, Roitelet
à tête rouge. — De passage à la fin de Tété
et en automne , repasse au printemps , se
trouve particulièrement dans les bois de
chênes; reste quelquefois pendant tout
rhiver.
REGULUS FL A VICAPILLUS {mihi).
Roitelet a tête jaune , en wallon masringe
(mésange). — Passe Thiver dans les jar-
dins où il se trouve des arbres verts ; arrive
à la fin de Tautomne , repart au printemps.
Famille deuxième. — Parusinées.
PARUS MAJOR {L.) , Grosse mésange,
en wallon masringe et nuisraige^ ainsi
que les espèces suivantes. — Commune et
sédentaire.
PARUS COBRULiEUS (Z.), Mésange
bleue, en wallon masringe bleutée. —
Sédentaire et commune , surtout en Hes-
baye , dans les Ueux plantés de saules et
les vergers.
" PARUS CRISTATUS (Z.), Mésange
huppée. — Dans les montagnes boisées
des environs de Liège, à Qnimcampoix.
— Très-rare ; jamais en Hesbaye.
36
APP£2I]»CE.
PA&US ATEPH {L.) y mfaafçfi min (la
petite cLarbonnièrej) (Buffbn). — De pas-
sage en aatomne et au pnnteinpe ; dans le?
jardins plantés d'arbres rerts" et dans ]t^
bois de sapins : dans certaines années il
pasae des troupes trè8-nombraase«r|de ci^
oîaeauz \ il arrive piéme qodquefois ^11^
passent tout Thiver , comme en 1831 \ dany
d'autres années Hs sont assez rares.
PARTIS^ PALUSXaiS {JL.)\liLésvi^
des marais (nonette cendrée) {Buffbn) ^ea
wallon masringe'al neurjiès (m. à tète
Doire) — jSéd^^taire et commnne dans les
jardins , et SQrtpvt dans lies li^ox Imiyaidie^
plantés d'aunes ou de taillis.
BEAGHTRYNCHUSCAUDATUS, ^ra-
johyrynque à longue queue {Parus eaur
daUu de0 auteurs ou ip^sange k longue
queue). — Commun dans les bois , vit en
troupe, sédentaire. Je pense , qn'à certaines
époques , il en passe de grandes troupes. T^i
séparé cette espèce et la suivaQte du genre
parus ou mésange , parce que la forme de
leur bec , de leur queue, et surtout leurs
mcBurs» sont très-différentes. Les bracby-
rynques ont le bec convexe, presque cro-
cbu , tandis que les mésanges Font toujours
droit ou légèrement incliné. Les bracliy-
rynques construisent artistement leur nid
en ferme de boule ; les mésanges nichent
saps ^ucun apprêt /dans des tvoQs d'aibivs.
BRACHYRYNCHUS BIAKMICnS ,
Bracbyrynque inoustache {Parus biar-
micus auct,, ou mésange moustache). —
Habite en été les marais des Ardennes : de
• • • j
passage aux (environs de Lî^. — Très-
rare.
TaiBU SIXIEME. -;- CUNSIROSTBXS.
Famille des Sittées.
SITTA EUROPiEA (Z.),Sittel]ed'Ea-
«>pe. — De passage au printemps et â la
fin de Tété dans les grands bois. — Très-
'*are en Hesbaye.
TRXBV SBPTlilCE. — TBXffVt&OSTnBS.
Fqmille des Cen
GERTHIA FAMILIARfS (Z.), Grim-
pereau familier, ^en walkn gripetie. —
Commun dans les bois et les jardins ; ni-
che dans les trous d^arbres et les toits de
chaume.
Famâle des Proméropidées.
UPUPA VSfOf^ {LA , Hupp^ boubout,
en wallon Bout, baubout. — |)a passage,
rare.
OEPEfi TR0ISIÈ]||]^.-^ ÇYNDj^ÇTTLES, SYNDàCTYU.
TBUV DSS AVODUmOSTASS.
FamiUe des Jllcypnn^,
ALCEDO ISPIDA (L.), Alcyon mar-
tin pécheur. — Se trouve sur la bord des
petites rivières. Il h*est point rare sur le
Geer. Pai remarqué qu\>n en voit plus en
hiver qu^en été.
ORDRE QUATRIÈME. -GEIMPBITES, SCJNSQMMS.
TRIBV DSS MACROGLOSSES.
Fam^e première. — Pics.,
PICUS NIGER {mihi), Pic noir, Picus,
martius (L*)» — Très-rare, de passage
accidentel dans les montagnes de la rirt
droite de la Meuse.
PICUS VIRIDIS {L.) , Pic vert. -
Commun dans les bois et les jardins ; sé-
dentaire. En wallon bechfel (bccque fer).
PICUS VARIEGATUS {mîAi)^ p,c
APPENDICE.
87
rarié , Picusma/or{L.), VEpeiche (BnfFO*
— Niche dans les grands bois de passage
en Hesbaye. Beancoap de pics étant plos
grands qoe celui-ci , j'ai cm devoir chan-
ger le nom de major tpii ne lui convient pas .
£n wallon petit Beckfet.
PICUS MINDR (L.), petit Pic (Épei-
chette) {Tem^). — De passage dans quel-
ques parties de la province et notamment
aux environs de Yerviers. — Très-rare.
Famille deuxième, — Torcols.
YUNX TORQUILLA (Z,.), Torcol rer-
ticille. -^ Habite le Condros ; de passage
accidentel en Hesbaye. En wallon torquou .
— Rare.
TRIBtï nSS CU.COUDBS.
Famille des Coucous,
GUCULUS GANORUS (L.) , le Cou-
cou chanteur, en wallon coucou. — Les
vieux arrivent en avril, et repartent en
août ; les jeunes n'émigrent qu'en septembre .
Cet oiseau ne pond ses œufs que dans le nid
de Faccenteur modulateur, en wallon
morette. Les individus roux , Cuculus he-
puticus {Sparm»)^ sont aussi communs
que les gris, jusquen juillet , qui est le
temps de la mue. Cest ce qui me fait croire
que c'est la livrée des jeunes après leur pre-
mière mue , et non une espèce distincte ,
ainsi que quelques auteurs Fon^ avancé.
ORDRE CINQtlàME.^COLOIDES, œLUMBJE.
TKIBV DES PIGEONS.
COLUMBA PALUMBUS (L.), Co-
lombe ramier, en wallon savage pwfion
et savage colon. — Habite les bois et les
jardins. Il en passe des troupes en hiver.
COLUMBA OENAS (£.), Colombe co-
lombin. <r— De passage au printemps et à
la fin de Tautomne. — Niche quelquefois
dans nos bois.
COLUMBA LIVIA (L.) , Colombe bi-
set, en wallon puvion et colon, connue
sous le nom de pigeon des champs» —
Cette espèce , dans Fétat sauyage , est très-
rare : je crois qu'elle n'est qu'acclimatée.
COLUMBA TURTUR ( L.) , Colombe
tourterelle, en wallon turturelle. — Habite
les bois et les bosquets en été ; émigré pen-
dant l'hiver.
ORDRE SIXIEME. — GALLINACÉS, G ALUN M.
TEIBU FEBMIERE.
NUDITARSES.
Famille des Perdrix.
PERDIX RUBRA (Briss.), Perdrix
rouge. — Habite les montagnes de la p/irtie
méridionale du pays de Liège. — Très-
rare.
Cette espèce a peut-être été acclimatée.
PKRDIX CINEREA (Laih.) , Perdrix
gnse, en wallon piétri. — Habite les
plaines.
PERDIX DAMA8IENA (ZnM.), Per-
drix de Damas. — Ce n'est probablement
ApPEifDICE.
qu*une rariété constante de la précédente.
Elle est plus petite , habite le Condroz ^ de
passage dans les autres parties de la pro-
vince.
PERDIX BELGICA (mihi) , Perdnx
belge. Perdrix à fer à clieval blanc,
vulg, -^ Cette espèce est nouvelle, on la
troure dans la haute Hesbaye et dans le
Brabant waUon. EUe est un peu plus
grosse que la perdrix grise , et n'en difl^re
qu'en ce qu'elle manque toujours de taches
ferrugineuses en forme de fer â cheval sur
la poitrine, qui est blanche; émigré en
hiver. Je propose de la caractériser par
6
as
apfeubice.
la phrase soivante : fterdix grisea , couda
Jkrrugined, collo cinerascenti, pectore
albida. . . 'Belgica .
PERDIXCOTURNIX (LatA.), Perdrix
caille, en wallon qwail, — Habite en été
les campagnes ; émigré en hirer.
TMBU nSUXlilfS. — FLVMITAXSSS.
Famille des Teints.
TETRÂO UROGALLUS (£.) , Tétras
'i.
coq de Inrayères , en wallon cio^ dihrouw,
•^ G^est le grand coq dea lirayères. D est;
très-rare et se troaTe qoelqnefcns dans cer-
taines brayères des enTirons de Spa , no-
tamment à Jalliay.
TETRAO TETRIX (Zr.) , Tétraa, petit
coq de bruyère, en wallon coq di brouwl
comme le précédent. — Habite les hrajé-
res de la rive droite de la Meuse. — Rare.
TETRAO BONASIA (L.)^ Tétns gé
linotte 'y se troure dans les bois des envinns
de Stavelot et de Malmédy. — Bai«.
SEœNDE SECTION.— OISEAUX AQUATIQUES,
ORDRE SEPTIBMS. -COUREURS, CUBSORES.
TRIBU D15 B1TBRÂINS.
Famille des Otidées.
OTIS TARDA (L.) , Outarde pesante.
— De passage en birer. — Très-rare.
OTIS TETRAX (L.), Outarde cane-
petière. — De passage dans la Gampine.
— Très-rare.
Famille des Charadriées.
0EDICNEMU8 CREPITANS {Tem.) ,
Edicnème criard. •— De passage aux envi-
rons de Liège. — Rare.
CHARADRJUS AURATUS {Briss.) ,
Pluvier doré, C. Plwiaîis (£.). — De
passage en septembre et en mars.
CHARADRIUS MORINELLUS (L.) .
Pluvier guignard. — De passage. — Asseï
rare.
CHARADRIUS HIATIGULA (L.).
Pluvier à collier. — De paaa^e â la fin
de Tété et au printemps.
GHARADRIUS MINOR (X.), petit
Pluvier. — Habite les enviions de Li^
en été sur les bords de la Mente; niche
dans les prairies bnmides et émigie à Tar-
rière-saison.
Famille des Grallcïdes.
CALIDRIS ARENARIA (Tem.), San-
derling des sables* — De passage acdden-
tel sur les bords de la Meuse. — Très-rare.
ORDRE HUiniHE. - iCHASSUËRS , GRALLjE.
TBIBO DBS BnCRODÂCTTLBS.
Famille des Fanneaiix.
YANELLUS SQUAT AROiiA, Van-
neaa squatarole. — Depassage aoddentd.
— Très-rare.
TANELLUS CRISTATUS (7b«.),
Vanneau buppé. — De passage en au-
tomne et au printemps ; nicbe dans les en-
virons de Maestricht.
APPENDICE.
39
TBIBV DSS CULTUROSTEU.
Famille des Gnàdées,
GRU8 aNEREA {PaU. ) , Groe cen-
drée. — De passage en aatomne et an
printeikips. Les Iiabitans des enyirons de
Liège ])rétendent qu'il en existe de grosses
et de petites. £n wallon grawe^ savage
didon (dindons sauvages).
FamUle des Ardéadées*
CICONIA ALBA {Briss.), Gigogne
blanche. — De passage au mois dWût et
de mars.
AADEA CINERËA (7*em. ), Héron
cendré , en wallon hairon ; le vieux mâle
est connu sous le nom de héron à aigrette.
— Habite la Gampine : se répand dans les
campagnes de la Hesbaye en hiver.
ARDEA STELLARI8 (L.), Héron
Butor. — De passage en automne et au
printemps. — Rare.
ARDEA MINUTA (L.), Petit Héron
on Blongios. — De passage en Gampine.
— Très-rare.
tbibÎ; des kecurvirostrbs.
Famille des Avocettes,
RECURTIROSTRA AVOGETTA (L .),
Avocette d'Europe. — De passage acciden-
te] sar la Meuse. — Très-rare.
TRIBU BBS rALCIROSTRES.
Famille des Courlis»
NUMENIUS ARGUAfA (Lath.) ,
Gourlb arqué, en wallon corli, — De
passage en hiver. — Assez rare.
TRIBU DES I.ON6IRO0TRBS.
Famille première, — Scolopaces.
TRiriGA MINUTA (Lirai.) ^ Bécasseau
petit (B. échasses) (T'en».) De passage en
Gampine.' — Rare.
TRINGA PUGNAX (JJnn.), Bécasseau
combattant. — De passage accidentel. —
Rare en Gampine.
TOTANUS HYPOLEUGAS (Tfem.),
Chevalier guignette. — Depassiige an prin-
temps et en été sur les bords des rivières
et des ruisseaux. — Très-commun en Gam-
pine où il niche.
TOTANUS GLAREOLA (Tem.) , Ghe-
valier Sylvain. — De passage accidentel en
hiver. — Rare.
TOTANUS GALIDRIS (rem), Che-
valier gambette. — De, passage au prin-
temps et en été sur les hords de la Meuse ,-
je présume qu*il niche dans les marais de
la Gampine.
TOTANUS GLOTTIS (Tfe/ii.), Cheva-
lier ahoyeur. — De passage au printemps
et à la fin de Tété. — Rare en Hesbaye sur
les bords du Geer; assez commun aux en-
viron de Liège.
LIMOSA MELANURA {Tem.), Barge
à queue noire. — De passage accidentel
aux environs de Liège. — Très-rare.
SGOLOPAX RUSTIGOLA (L.), Bé-
casse rusticole, en wallon bécasse, —
De passage dans les bois du Gondros en
automne et au printemps . — » En petifnom-
bre dans la Heshaye . A, variété blanchAtre ;
By yariété IsabeUe : ces deux variétés acci-
dentelles sont très-rares. F', la petite hé-
casse, est une variété constante qui se
distingue par une taille un pe^ plus petite
et un plumage ordinairement plus foncé.
S, la grosse bécasse , est très-rare; elle est au
contraire plus grosse. On la connaît en
Gampipe sous le nom de télé de chouette,
Ges différences tiennent aux localités.
SGOLOPAX GALLINA {mihi). Bé-
casse double bécassine. ^- De passage en
Gampine. — Rare. G^est le scolopax mxtjor
des auteurs. Beaucoup d'espèces étant plus
grosses que le scolopax mÀXJor^'^9\ dû lui
appliquer un autre nom spécifique.
SGOLOPAX GALLINAGA (L.) , Bé-
casse bécassine. — Gonmiune dans les ma-
rais de la province. Emigré en hiver^
40
AlPPSHDICE.
SGOLOPAXGALLINULA(Z.),Béca88e
petite bécassine. — Commime dans les ma-
rais de la province. — Emigré en hiver.
Fandlle deuxième, — BaUusinées.
RALLUS AQUATICUS (JL/wi.), Râle
. d*eaa. — De passage en hiver sar le bord
des eaox; niche dans les grands marais.
THIBU DES MÀCaODACTTLES.
FamiUe des Gallînules.
GALLINULA GREX {Lath.), Poule
d*ean crex, en wallon radie. — Habite es
été les champs et les prairies humides. —
Emigré en hiver : cet oiseaa est ocmna sous
le nom de roi des cailles.
GALLINULA PORZANA (LéUÂ.)
Poule d^ean maronette. En vallon peiiu
poïe ^fm'we. -^Habite en été les Ina^écag«^
de la Gampine; émigré en hÎTer. On h
trouve quelquefois dans les pièces de trèfle.
GALLINULA CHLORAPUS (Latk.).
Poule d*ean aux pieds verts. En walkiL
poïed^aiwe, — Habite les étangs et les n»
rais \ niche dans les roseaux^ émigR en
hiver.
ORDRE NEUYIÈBIE. — PETNATIPEDES , PINNATIPEDES.
TRIBU paZMliBE. — FSSTOKinfs
Famille des Fulicaires.
FULICA AtRA (Z,.), Foulque noire.—
Habite les marais de la Gampine et les bords
de la Meuse. — Rare et de passage en Hes-
bayc. — Emigré en hiyer.
TBIBV DZVXIJUCS* — LOBES.
Famille des Grèbes.
PODIGEPSGRISTATUS(Za£*.),GT*
huppé. — Gonnu sous le nom de plangeati
ainsi que Tespèce suivante de passage ea
hiver sur la Meuse, jamais en Hesbaye.
PODICEPSMINOR(ZafA.), pctitGrèhe.
— De passage en automne et au printemps ;
niche en Gampine» —Rare en Hesbaye.
ORDRE DIXIÈME.— PALBUPÈDES, PALMIPEDES.
TRIBU PBEiaiBE . — LONGIPXNNXS .
Famille des Sternes.
STERNA HIRUNDO (Z,.) , Sterne hi-
rondelle. — De passage accidentel sur la
Meuse. — Rare.
STERNA NIGRA (Z.) , Sterne noire.
— De passage en été sur la Meuse. — Assez
rare.
STERNA MINUTA (/..)? Sterne petite?
— De passage en été sur la Meuse. En val-
lon aronde de mer (hirondelle de mer).
Famille des Laridées.
rOurte en été. — Assez rare; elle niche
quelquefois.
L ARUS TRIDAGTYLtS {L .), Mouette
tridactyle. — De passage accidentel sur la
Meuse. — Rare.
TBIBU DEUXIÈME. — TOTIPAUOS.
FamiUe des Cormorans.
GARRO GORMORANUS ( Teni.) , G)r-
moran noir. — De passage accidentel sur
la Meuse en hiver. — Rare.
TBIBU TBOISIEMB . — LÂMXLUKOSTBES.
FamiUe des Anatidées.
LARUS RIDIRUNDUS (L.) , Mouette CYGNUS HTPERROREUS (uw^), Ct
rieuse. — De passage sur la Meuse ct sur gne hyperboré. — De passage d«ns les fai-
APPENDICE.
41
vers trèt-froidt. — Eq janvier 1850 on en
tua beanconp sur la Meuse , entre Liège
et Maestricht.
ANSER GINEREUS (mihi). Oie oen-
drée. — De passage accidentel en automne
anas anserferus (Tem,). Cet oiseau, type
de nos oies privées, est ezcessiTementrare.
Il ne fant pas le confondre arec Toie des
moissons connue sons lenom d^otie sauvage y
qni a un bec beanooap moins fort.
ANSER SEGETUM , Oie des moissons.
— De passage régulier en hiver. En wallon
sa»age awe ( oie sauvage).
ANAS BOSCH AS (Z, .), Canard sauvage,
en wallon savage canard. On nomme cen-
celles ou sarcelles les espèces dont la mem-
brane des doigts est brune ou noire. — De
passage en hiver. — Niche en Campine. —
Variété toute blanche , très-rare.
ANAS STREPERA (££rtn.), Canard
criard (le chipeau) {Buffbn). — De passage
en hiver. — Rare; cercelle en wallon.
ANAS ACUTA (L.), Canard pflet. -.
De passage en hiver ; en wallon cercelle.
ANAS QUERQUEDULA {L.), Canard
sarceUe. — De passage en automne et mt
printemps. En wallon cercelle,
ANAS CRECCA (L.), Canard crèque
(la sarcelle d^hiver) {Buffim). — De passage
depuis Tautomne jusqu*au printemps. En
wallon cercelle.
ANAS PENELOPE (Z.), Canard sif-
fleur. — De passage en automne et au
printemps. En wallon cercelle,
ANAS CLYPEATA {L.) , Canard spa-
tule (le souchet) (Buffbn), — De passage en
hiver et au printemps. En wallon savage
canard.
ANAS GLANGULA (L.)^ Canard gar-
rot. — De passage en hiver. En wallon
Savage canard.
ANASMARILA <Z.), Canard milloui-
lum. — De passage accidentel en hiver. —
Très-rare.
ANAS F£RINA(I,.),CanardmiUouin.
— De passage accidentel en hiver. — Très-
rare.
ANAS FULIGULA (L.), Canardmoril-
lon. — De passage en hiver. En wallon
cercelle. Variété : le petit morillon. Il se
distingue par sa plus petite taille. Je pense
^e ce n^est qu'une variété constante cau-
sée par Tinfluence des localités.
• Famille des Harles.
MERGUS ALBELLUS {Linn.) , Harlc
blanchâtre (la piette) {Buffbn). — De pas-
sage dans les hivers rigoureux. En wallon
cercelle.
MERGUS MERGANSER (L.), Harle
bièvre. — De passage dans les hivers ri-
goureux. En wallon savage canard.
MERGUS EPAUMOPHERUS (mihi),
Harle à épaulettes. — De passage dans les
hivers rigoureux. — Rare. Le nom de harle
huppé {Bitffbn) n'est point caractéristique ,
puisque toutes les espèces de harles sont
ornées d'une huppe. Celui de ferrator (den-
telé en scie) donné par Linneus, n'est guère
plus distinctif , puisque toutes les espèces
de ce genre 6nt le bec dentelé en scie : c'est
pourquoi je propose de le nommer Mergus
epaumopherus y désignation qui convient à
tous les états de plumage de l'oiseau qui
est le sujet de cette note.
TBIBU QUATBIÂME. — PLONGEUBS.
FamUle des Coljrmbidées.
COLTMBUS ARCTICUS (L.), Plon-
geon arctique (le lumine) {Buffbn). — De
passage accidentel sur la Meuse dans les
hivers très-rigoureux. — Très-rare.
HIRUNDO RUPESTRIS (£,.), Hiron-
delle des rochers. — Habite en été les mon-
tagnes des environs de Liège; cette espèce
est peu répandue.
CIRCUS CTANEUS, Busard bleuâtre
(oiseau saint Martin) {Buffbn). — De pas-
sage accidentel aux environs de Liège. ^
ALAUDA GTZOLA {L.)? Cette espèce
d'alouette ressembre assez par son plumage
à la calandrelle ji. Brach^dactyla , mais
la forme du bec et celle des pattes l'en
éloignent. Le fond du plumage est jaunâ-
tre, le dessus de la tête, le dos et les cou-
42
APPEirDICE.
Tertares des aile», sont tachetés de blan-
cbitre et de brun. L'abdomen et la poitrine
sont d'an blanc jaunâtre sans taches; c'est
peut-être le jeune âge d'une espèce connue.
L'indiridn qui fait partie de ma collection
a été tué à Longchamps sur Geer en sep-
tembre 1830 : cette date ferait croire que
ce n'est point un oiseau portant le plumage
du jeune âge; peut-4tre aussi est-œ une
variété de TA. des champs.
Je n'ai que peu de renseignemens sur les
espèces d'oiseaux dont les noms suirent, et
l'habitai de la plupart dans notre pro*
yince est encore douteux ; ce sont :
GIRCUS RUFUS, Busard roux.
FALGO y£SP£RTlNUS(L.), Faucon
à pieds rouges , jP*. JRufipes ( Tem. )
STRIX SCOPS (L,)y Chouette soops.
— De passage accidentel.
LANIUS ROSEOGULARIS (mUu),
Pie-grièche à poitrine rose ou Lanius
minor {L*)
ALAUDA GRISTATA (L.), Alouette
huppée ou cochevis. — Il ne faut point
confondre cet oiseau arec l'alouette des
arbres qui est généralement appelée coche-
vis , Coq livi.
SYLVIA TURDOIDES {Tem.), Fan-
vette turdoïde ou rousserolle. — On dit
qu'elle se trouve dans les jonchaies de la
Gampine.
SYLVIA ORPHEA {Tem.), Fauvette
Orphée. — Gette espèce est indiquée dans
la statistique de H. Gourtois; c'est pro-
bablement par erreur. On l'aura con-
fondue avecla fauvette des jardins , «S*. Hor^
tensis, k laquelle elle ressemble.
GOLUlfBA RISORIA (L.), Golombe
rieuse ou tourterelle à collier. — Beaucoup
de personnes prétendent qu'il existe deux
espèces de tourterelles dans nos bois. Je
n'ai pu encore m'en assurer. On dit que
celle qu<^e8 chasseurs désignent sous le nom
de tourterelle à collier est le même oiseau
qu'on nourrit dans les volières sous ce nom.
ANASNIGRA (L.), Ganard noir (la
macreuse) {Buffîm). — On prétend que
cette espèce de canard parait quelquefois
sur la Meuse.
ANSER LEUCOPSIS (Bechi.),
sache. — Dç passage accidentel «n hiver.
Les amateuJfc d'oiseaux connaîaseat cette
espèce sous la dénomination d'oie trom-
pette.
Je n'ai pas placé ici le picus médius
mentionné dans la statistique de M. Cour-
tois. Ce n'est pas le picus médius, qui ne
se trouve pas aux environs de Liège ; mnis
bien le picus major (L.), notre picus vu-
riegaius^ qu'on aura oonfonda avec loi.
— Je n'ai pas cru non plus devoir men-
tionner la chevéchette que M. Goortoîs
annonce se trouver à Ghaudibntaine, parce
que c'est de la petite chouette qu'il aura
sans doute voulu parler.
Deuxième liste supplémentaire,
NUMENIUS PHOEOPnS(rem.),Goiir-
lis coilien. — De passage aux environs de
Liège. — Très-rare.
TOTANUS OGHROPUS {Tem.), Che-
valier cnlblanc. — De passage en Gampine.
— Rare.
Au moment de terminer ce catalogue je
reçois une belle espèce d'oiseau de proie
qui m'était inconnue comme oiseau indi-
gène, et que je dois à l'obligeance de
H.Lambotte, chasseur zélé d'Outre-Meus^
à Liège ; c'est le -
GIRCUS GINERAGEUS (Montagu).
Busard cendré. — Tué le 16 mai
1831, sur les bords de la Meuse. Gette
espèce n'habite ordinairement que la Po-
logne, l'Italie et la Suisse. J'ai trouvé dans
son gésier des mulots et des libdlnles.
Ce catalogue est probablement encore
fort incomplet, surtout en ce qui concerne
les oiseaux. aquatiques, et il a besoin de
beaucoup d'indulgence car il faudrait vingt
années d'observations pour connaître exac-
tement la xoologie de notre province; on
ne peut guère réclamer une si longue
APP£in>ICE.
43
expérience d*on aspirant naturaliste de
dix-sept ans.
Liège, 18 mai 1831.
EdX. DS 6nT8-I«ONOCHAtfPf 9
Membre de la société des sciences natarelles
de Liège.
•
N. B^ La nouvelle méthode qae j'ai
essayé de mettre en pratique dans ce cata-
logue n'est qu'ébauchée. Je ne l'ai pas
encore complétée. En la rédigeant je me
suis efforcé de rapprocher par gradations
les familles naturelles.
Les onze doozièmes de ce catalogue sont
le résultat de mes propres recherches. Je
dois le reste à la bienveillance de plusieurs
naturalistes et amateur8,notamment de Fin-
fiatigable et zélé M. Garlier, conservateur
du cabinet d'histoire naturelle de Liège ,
et l'un de mes collègues à la société des
sciences naturelles.
RÈGNE ANIMAL-
TROISIÈME CLASSE DES ANIMAUX VERTÉBRÉS
PAR H. A. CARLIBB.
(PROVINCE DE LIEGE.)
REPTILES.
ORDRE PREMIER.
CHÉLONIBNS.
La Tortae d*eaa donce, Emys Euro-
pœa {Brogn, ). Aperçue nne seule fois
dans la rmère de rOorte, entre Liège et
Ghènée, Van 1826.
ORDRE DEUXIÈME.
SAURIENS.
Le Lézard ded «oadies, Lacerta stir-
piwn (Daud), Dans les bois d'Angleor
et Qoincampois , soas la mousse.
Le Léutrd gris des murailles, Litcerla
agilis {Daud.)). Commun sur les rochers
schisteux, exposés surtout au midi.
Le Lézard rert, Lacerta muralis
(Daud.) Se trouve arec le précédent >.
ORDRE TROISIÈME.
OPHIDIENS.
L*Orvet commun , Anguisfragdis (L.).
Assez commun dans les bois d*Anglenr et
Quincampois >.
La Couleuvre â collier, CobJber na-
trix (Linn.). Dans les mêmes bois que
rOrcet commun.
La Vipère ordinaire? Fipera btrus?
(Daud.). Trouvée Tan 1823 ou 1824 dans
le bois de M. Nagjelmaekers; Tayant trou-
vée tuée et déjà en putré&ction , je ne puis
assurer Fespèoe.
ORDRE QUATRIÈME.
BATRACIENS.
La Grenouille verte, Rana esculenUt
(Linn,). Très-commune dans tous nos ma-
rais.
La Grenouille rousse, Rana tempo-
raria (Lùm.). Aussi commune que la
précédente ; habite peu fréquemment les
eaux.
La Grenouille rougette, Rana ndfeiia
(Daud.), M. De Sdys m^a assuré Favotr
déjà vue dans le Geer. Celte découverte est
■ Il en eiiste encore deux i trois espèces
ou variétés, mais que je ne puis préciser
rigoureusement.
> On en trouve nne seconde espèce oonnae
sous le nom vulgaire de Dm$, parfois plus
commune que Torvet ordinaire, que je D*ai
pas encore eu le loisir de reconnattre.
APPEUBICE.
45
Tautant plus intéreuante que cette espèce
5st peu oonnoe et sa patrie encore ifpiwée
jusqu'à ce jour.
La Rainette, Hyla arborea (Rœs.).
Cette espèce n'est pas très-commune dans
les enrirons de Liège.
Le Crapaud commnn, Bu/b vulgaris
(DaudJ). Très-commnn.
Le Grapand cendré? Btifo cinereusf
( Dcutd, ). Se rencontre panfeis en grand
nombre dans }es terres de grains en Hes-
baye.
Le Crapaud plnnal , Bufo bombinus
( Daud, ). Habite en quantité dans toutes
les petites mares des enrirons de Liège.
La Salamandre terrestre, Salaman"
drumaculosa (Laur,), Se rencontre assez
communément softs les pierres >.
On rencontre dans les marais d'Anglenr
et Colonstère 4 espèces de Tritons , sayoir :
Le Triton crété , Triton cristatus
(Laur,)',
Le Triton ponctué, Triton punctatus
{Laur,)» Commun;
Le Triton à flancs tachetés, Triton
aipestris (Laur.)\
Le Triton palmipède , Triton palma-
tus. Moins commun que les précédens.
QUATRIÈME CLASSE DES ANIMAUX VERTÉBRÉS.
ORDRE PREMIER.
LES GHONDBOFT^YGIENS.
•
La grande Lamproie , Petromyzon
marimts (Linn,). Remonte sourent la
Meuse et TOurte pendant les mois d^avril
et mai.
La Lamproie de rivière, Petromy^on
JUwiatUis (Linn.), Habite la Meuse et
rOnrte.
Le Planer, Petromyzon Planeri{Gm.).
Se rencontre dans la Meuse.
La Lamproie branchiale? Petromyzon
hranchiaUst (Gm.), Habite TOurte.
' ORDRE DEUXIÈME.
STUaiONIENS.
L'Esturgeon ordinaire, AcdpeFiser stu-
rio (Lûm.). Remonte, mais assez rare-
ment, dans la Meuse.
ORDRE CINQUIEME.
LES MiLAGOPTâRTGIENS ABDOMINAUX.
PILXiniRB FAMILLE. — LES SALMONES.
Le Saumon, Salmo saiar {Linn,)j
en mUon samon. Remonte parfoisen grand
nombre la Meuse et FOurte.
ArpBvniCE.
La Truite saumonée, Salmo trutta
{Linn.). Habite la Meuse et FOurte.
La Truite ordinaire, Salmo Jario (L.),
en wallon triitt. Habite TOurte , la Yesdre ,
rAmblèTe,etc.
L'Ombre, Salmo thymallus {Linn.),
en irallGn ombe. Habite la Yesdre et le
Hoyouz.
BBUXliltB VAMILLE. — LES CLUFBS.
L* Alose, Clupea alosa (Linn.), en
waUon dbeye* Remonte parfois en grand
nombre dans la Meuse pendant les mois
d^avril et mai , épo^e à laquelle on en
fait sourent une pècbe abondante.
' TROniiliE FAMILLE. — B80CES.
Le Brochet, Esox lucius {Linn,)^
en wallon bechet. Très-commun dans la
Meuse, TOurte, la Yesdre, etc.
QUATRIÈME FAMILLE. — LES CTP&IlfS.
La Carpe ordinaire, Ojrprinus carpio
> Nous en possédons une seoonde espéde
beaucoup plus petite que la préoëdeate, que
nous eroyoDs être la Salamandre Tariée,
Salamandra variêgata (Laur.)|
46
▲*M!nMWE.
( Linn.). Dans la Meuse; s^élère en diMiM»
ficité dans presque tons nos étang».
La tieine des carpes, ÇypritUt» fêx
cypHnorum {Bloch). Dans le Geer,
mais rare I.
Le Barl>efln, Cyprinus barbus (Littn.)^
en vallon bMtd, Hainte la Moase,
rOarte, etc. a.
Le Goujon , Çyprinus Gtfbio. (Lirtn. ),
en waUon govion. Très-eommun dans la
la Meuse, la Yesdre et TOurte.
La Tanche , Çyprinus Tbiôa (Linn,)^ en
wanon teinche. Ha))îte la Meuse, TOtute,
la Vesdre.
La Brème, Çyprinus Brema {Linn,) ,
en wallon brème. HaLite la Meuse et
rOurte.
La BorddkM ^Çyprinus lotus {Gmel.)y
eiivnllon petite brème. Habite la Meuse et
rOurte.
Le Meunier, Çyprinus dobula (Linn,),
en wallon gvenne, -^ Uabke la Meuse ^
rOurte, la Yesdre , etc. , etc.
La Rosse , Çyprinus rutilus {Linn,)^ en
wallon rossette. Habite la Meuse, rOuxte^
leGeer, etc.
La Yandoise^ Çyprinus leuciscus (jB/.),
en wallon rayon. Habite la Meuse et
rOurte.
L'Ablette, Cyprimts àUburmtà (lAmi).
Très-commune dans' toutes les rivières de
la Belgique '.
Le Nase, Çyprinus Nasùs {Linn.)^ en
wallon hotich ( vieux ) baUwe (jeune).
Très-abondant dans la Meuse, FOurte, la
Yesdre, etc.
■i^bMMLAAak^
> Il en existe une ti^îsième espèce connue
sous le nom vulgaire de Carpe à ta Lune,
N'ayant pu m'en procurer en ce moment,
je ne puis en dotinerta détermination.
> On en a rencontré dans TOurte une va-
riété , à ce que je présume, de forme k peu
près seniMable au barbeëft ordinailv , mais
plus épais et d'une couleur tirant sur le brun
foncé.
) n s'en trouve one espèce trèe^voisifte de
rabictfe oonniie sous le nom de Gookwé Lé
défant de temps m'a empêché de la détor*
miner.
Le Yéron, Oypfmuê pkaximâs {Lâui,l
en thlUou grwà, dMannii êmm k Meose.
rOnrte , etc.
La Lodie limilclie, Cobiti^ bmihatmU
{LHm.)^ m iraiI«B mast»y€. L« TeidR
et la Hoegne.
La Liche des miènt « fkbUis imnia
{Linn,), L'Onrte, la Yesdre « etc.
OMSBB SDUÈBB.
LES MALAGOPtERYGIENS SCBBaACHI£>5.
La Lotte des rivières, ùadus tota {BÎX
en wallon boulotte. Bans la Meuse rt
rOurte.
ORDRE SEPTIÈME.
LES MALACOPTIÊRTGIENS APODES.
L*anguilIeordinaire, MurœnaAnguUU
{Linn,) y en wallon anweie. Abondante
dans beauoOtip de nos miètci.
ORDRE HUITIÈKE.
LES ACANTHOPTÏaYCCKM.
La ï^erehe goujonniére, Acerina Pérca
{Cusf,)y en wallon ofp,, Commnnc dans la
Meuse , rOurte , la Yesdre, etc.
La Perche ordinaire, Perça JUnnatiUs
{Linn,) y en wallon ptche, La Meuse.
rOurte, la Yesdre, etc.
Le Chabot, Cottus Càblo [(Linn,]^
en wallon chabot, Itka^cmÊmaak dans la
plupart de nos rivières', sons les pierres
dans les endroits peu profi>nd8.
cnrQuiAiiB PASOLLS* -^ VÊê arowAigïna»^
L*£pinoche commune, Gasterosteas
aadeatuS { Ltnrt, ) , eU ^vaDon spina.
Gommoiie dans la Yesdre el ks ruaseaax;
on la trouve également dans un marais à
Àngleur.
L'Épiaoohette^ OasterasiÊUêpttttgkas
( Linn. ) , en waUon spimêH»» flahilt k
Geer.
APnsRncf,.
47
IiES MOLLI) 84|IJi;S<
TROISIÈME CLASSE. — LES GASTÉROPODES.
UiS PULMONÉES.
Lu Limace ronge, Limax rufus et ater
{Linn>)j ea waUon liimson, varie beau-
coap pour la nuance ies couleurs. Très-
commune-
La Limace agreste , Limax agresUs
[Lin».). Abondante dans les jardins, les
champs et les bois.
La Limace tachetée, Liniax variega-
tus (Drap,), Dans lés caves et les citernes.
La Limace cendrée , Limax cineneus
(Mal.). Une des espèces les plus funestes
pour les jardins.
La Limace jayet , Limax gagates
(Drap.). Trouvée assez al^ndamment pen-
dant le mois de mai, près do grand étang
de Qoincampois.
L'Hélice pygmée^ Jffelix pxjgniœa
(Drap»). G)Dunpne sous les pierres ris-kr
vis de Colondtère^ dans les endroits éle-
vés et rocailleux.
L'Uélice trigonophore, ffelix obvolula
(Mal,). Cette espèce rare se trouve sous la
mousse, contrôles rocLers et sous les pierres,
d^ns les endroits ombragés, à Angleor et
Colonstère.
L'Hélice bouton , JleUx rotundata
(Mal.), Très-commune sous les pierres aux
enviions deLJége.
L'Hélice ruban , ÏJcUx evicelorum
( />/:<!£?.). Très-commune dans les lieux
élevés, rocailleux et arides.
L'Hélice lucide, J7e/M: lucida (Drap,).
$e rencontre assez communément depuis le
mois de mai jusqnen septembre, sous les
pierres dans les endroits humides.
L'Hélice hispide, Hélix hispida(Linn.).
Très-abondante sous les pierres.
L'Hélice sale , Hdix conspurcata
(Drap,), Sous les pierres.
L'Hélice bord roux, Hélix incarnala
{Mal,), Trouvée deux ou trois fois dans les
environs de Colonstère et de Chaudfon-
taine , sous la mousse au pied des arbres.
L'Hélice bimarginée , Hélix carthu-
^iatiella (Drap.). Trouvée une seule fois
au pied d'un arbre à Colonstère.
L'Hélice des jardins , Hélix horlensis
{Mal'). Très-commune. Elle oiïre beau-
coup de variétés, ainsi <jue l'espèce suivante:
L'Hélice némorale. Hélix nemoralis
J(Linn.). Très-commune partout.
L'Hélice vigneron , Hélix pomaUa
(Linn.). Très-commune. C'est cette espèce
f ue l'on mange.
L'Hélice porphyre , HtUx arbustorum
(Drap.). Commune le long (Les ruisseaux à
Tjernesse près de Quincampois.
L'Hélice des arbustes , Hélix frulicum
(Drap.). Commune à Ângleur et Colonstère
le long des haies, parmi les orties.
Nous en possédons deux variétés \ T^nc
d'un brun violet et l'antre jaunâtre, et dont
48
APKNDICE.
ranimai est tacheté de noir dans toutes les
deox.
La Garocolle lampe, CarocoUa lapi-
cida {Lam,), Commune dans les endroits
élevés etarideft, à G)lonstère etsorleshan*
tenrs de Chokier.
Le Bolime grain d'orge, Bulimus Aor-
deaceus (Lam.). Troavé une seule fois
sous la mousse à Angleur.
Le Bulime obscur , BuUmus obscunis
{Drap . ) . Commun dans les endroits élerés
et rocailleux.
Le Bulime brillant, Bulimus lubricus
{Bmg.). Très-commun sous les pierres,
dans les lieux humides^
Le Bulime aiguillette, Bulimus aci-
cula (Brug»), Très-rare. Sur les hauteurs
arides et au pied des bruyères.
Le Maillot fragile , Pt^a fragUis
(Drap,), Trouvé sous des pierres à Tendroit
dit Lirwal, yis-à-yis Colonstère. Très-rare.
Le Maillot avoine , Pupa avenu
{Drap.)» Dans le même endroit que le pré-
cédent. — Rare.
Le Maillot seigle , Pupa secale {Drap.).
Sur les hauteurs arides , parmi les mousses.
— Rare.
Le Maillot mousseron, Pupa margi-
nata {Drap.). Même endroit que les Mail-
lots avoine et fragile. — Très-commun.
Le Maillot pygmée, Pupa pygmœa
{Drap.). Aussi commun et dans les mêmes
lieux que le précédent.
L'Ambrette amphibie, Succinea am^
phihia {Drap.). Très-commune au bord
des ruisseaux , des marcs et dana tous les
endroits humides.
L*Ambrette oblongue, Succinea oblonga
{Drap.). Soos les pierres, près des ruis-
seaux , à Angleur.
La Clausilie ridée, Clausilia rugosa
(Drap.). Commune dans le tronc des vieux
arbres , sous les pierres et les mousses.
La Clausilie bidentée , Clausilia bi-^
tiens {Drap.). Aussi commune et avec
la prédédente.
La Clausilie douteuse, Clausilia dubia
{Drap.), Trouvée une seule fois près de
Colonstère , sous la mousse.
Le Planorhe corné , Planorbis contaa
{Drap.). Très-commun dans presque tes»
nos marais.
Le Planorbe entortillé , Planorbis cou-
tortus {Drap,). Commun à Lnngchamps.
dans le Geer.
Le Planorbe velouté, Planorbis hit-
pidus. {Drap.). A Chaudfontaîne, dans ki^
ruisseaux.
Le Planorbe marginé, Planorbis mer-
ginatus {Drap.). Assck common daL>
les marais d* Angleur.
Le Planorbe caréné, Planorbis can-
natus {Drap.). Se trouve abondanuacEi
partout.
Le Planorbe tourbillon , Planorbis vor-
tex (Lam.). Assex commun à Loo^
champs , dans les ruisseaux.
Le Planorbe poli , Planorbis nitidia
(Midi.). Rare 3 dans les marais d^Angleiir.
Le Planorbe lenticulaire, Planorbis
lenticularis{Sturm.) . Trouvé dans le Geer.
sous les feuilles des plantes aquatiques.
Le Lymnée auriculaire, Lymneus aa-
ricularius (Drap.). Commun dans k
Geer et dans les ruisseaux près de Chaud-
fontaine. ,.
Le Lymnée ovale, Lymneus otmtas
(Drap.). Commun dans le Geer.
Le Lymnée des étangs , Ljrmneus sic-
gnalis (Drap.), Commun dans les marais
d* Angleur et à la Boverie.
Le Lymnée des marais , Lymneus pa-
lustris{Drap.). Commun dans les marais.
à Angleur.
Le Lynmée brun , Lymneus Juscm
(Drap.). A Angleur et à Longchamps.
Le Lymnée nain, Lymneus mùudas
(Drap.). Assez rare; dans les ruisseaux a
Tiemesse.
La Physe des fontaines, Pl^sajimîi-
nalis (Drap.). Habite le Geer et les rai$'
seaux à Longchamps.
L*Auricule pygmée, Auricala minima
(Lam.). Commune à Angleur , dans )fs
prairies humides et sous les pierres.
L*Ancyle fluviatile , jincylusjluviatilt»
(Drap. — Midi.). Commun sous i
dans ]es ruisseaux de Quincampois.
▲WBBrmcB
49
CINQUIÈME ORDBE.
LSS PECTnaURÀNCHES.
Le Gydostome élégant , Cjrclostoma
elegans (Drap*), Se troiiYe en abondance
snr les haateurs de rAmblèye.
La Valvée obtose , Falvata obtusa
(Drap,). G>mmiihe dans les raisseaux à
Longcbamps.
La Paladine viTipare, Paludina vivi-
para (Lam,), Troarée digu la Meoie,
sans ranimai.
La Paludine sale, Paludina impura
(Drap,), Tronvée dans les ruisseaux à
Tiemesse.
La Néritine fluviatile , NeriUnaJha^ia-
ttUs (Lam.). Se traoye parfois abondam-
ment dans la Meuse, surtout après un
débordement, mais toujours sans Tani-
mal.
La Néritine de Liège, Neritina Léo-
dica (mihi). Se troure assez abondam-
ment dans rOurte , dans un petit espace
entre Li^e et Chénée.
QUATRIÈME CLASSE. — LES ACÉPHALES.
ORDRE I||UËMIER.
LES ACÉPHALES TESTAÇÉS.
L'Anodonte cygne, Jnodonta cygnea
(Pfeiff.). Assez commune à Longcbamps
dans le Geer.
L^Anodonte des canards , Anodonta
anatina (Lam.). Dans les mêmes localités,
mais beaucoup plus commune.
La Mulette sinuée (Lam.), Ûnio mar-
garitifera (Pfeiff.). Habite la Meuse.
La Mulette littorale, Unio Uttoralis
(Drap.). Dans la rivière" de FOurte.
La Mulette des peintres , Unio picto-
rum(Pfiàff.). Très-commune dans FOurte'
La Mulette obtuse, Uniobatava (Lam.) .
G)mmnne dans la Meuse.
La Gydade cornée , Çjrclas comea
(Lam,). Gmmiune dans la plupart de nos
marais.
La Gydade calyculée , Cyclas caljrcu-
lata (Lam,). Se troure dans un des ma-
rais d'Angleur, assez rare.
La Gydade oblique, Çjrclas obliqua
(Lam.). Rare 5 dans les marais d^Angleur.
La Gydade des lacs, Çyclas lacustris
(Drap.). Trèp-rare; dans les marais de
Tiemesse.
ANNllLIBES.
ORDRE TROISIEME.
LES ABRANCHES.
L'Entérion terrestre (Savig.), Lubricus
ierrestris des auteurs, en irallon vierr
di terre.
La Sangsue des cberanx , Hirudo san-
> Je doute cpi^on ait déjà trouvé la sangsue
médicinale dans la proTÎnce de Liège.
guisuga (Linn.) y en wallon sangsow.
Très -commune dans presque tous nos
marais ^,
La Sangsue des poissons , -Hinuh pis-
dam (Linn, ), Se trouve parfins en abon-
dance sur divers poissons , tels que les sau-
mons, les brochets, etc.
Le Dragonneau aquatique, Gordius
aquaticus (Linn.). Habite communément
les ruisseaux.
JO
m^
EHEUXIÈIUE CLASSE DES ANIMAUX ARTICULÉS.
LB§ CAVSTAàÈS.
ORDRE PREMIER.
LES Dl&CAPODES.
tilis {Linn, ) , en v;«)lo« gnmsfi^* UMte
ea i^bondMifie dans Jkwt^ a«» mjèrw.
ORDRE DEUXIÈME.
LES ÀMPHIPOD^S.
I4A Crerçtte des ruisseaux, Oammarus
ptdex (Fah,)^ Très-commune dans les
ruisseaux et les marais.
' ORDKE TROISIÈME.
LES ISOPODBS.
L^Asèle ordinaire, jiseUus aquaiicus
(Linn.). Se troureen abondance danjitoos
nos marais.
Le Cloporte ordinaire, Oniscus asel-
lus {Linn,) y en wallon pourçai d'cdve,
T;BèsHM>mmaa 4an^ les endm^ bwnides
«t sombres.
La Philoscie des mousses, PhUasfiia
sylvfiâtrû ( iMir. ). Coin«9^aae «o«s la
loousse dans les boiis, di^ns les endroits
soBibies 0t hamid9a.
Le Porcellion rude, PorcêlUo scaber
(JLatr,), HaMte ordinairement le pied des
mws et les crevasses.
Le Porcclbon lisse , Porceiiio Iwvis
(Latr. ), Se tronve fréquemment soos les
pierres.
L^Armadille commun , ArmadHUo
vulgaris {Latr,). Se rencontre oomma-
nément partant.
L'Armadille mélangé , Armadillo va-
riegatus {Latr.). Habite ordinairement
les bois , sous la mousse , surtout «u pied
des arbres.
ORDRE QUATIUÈMS.
LES aftANOBIOVOPBS.
Lq Binocle à queue en filets, jipus
cmncrifomUs {Base). On ne Ta eneoire
rencontré que deux 01^ trois fois dans les
enH^^iu ^ Li^t babite les fossés, les
marais , etc.
La Cypris brune , Çypris Jksca
(Strojus,), Très-conunune dans les marais ,
les Tvisfeaux , etc.
La Daphnie puce , Daphnia pulex
{Midi,), Habite en grande quantité dans
tous nos marais.
Le Gyclope^adnooriie, Oyciops qua-
dricomis (Linn.). Habite les ruisseaux >.
< Nos marais 0 étangs, ruisseaux , etc. ,
contiennent encore une quantité de bran-
chiopodes microscopiques, mais dont les
recherches n^ont pas encore été asses bien
suÎTies pour pouvoir en «tonner un résultat
satisfaisant.
A. CAnLiBR.
ENTOMOLOGIE
DE LA PROVINCE DE LIÈGE.
PAR
B. CA. ROBERT,
MBMBRB DE LA ÉOCliti tttB SCIIVCSa VATURBLLSa DE l'Ib'gE.
ORDRE DES COLÉOPtÈRËS.
l'« 8ECTI0K. — LM ^lEKTAIliltfi^.
Famille des Carnassiers,
Genres.
Cicindela, Linn,
Brachynus , Web,
Cymindis , Loir,
Lebla , Latr,
Dromîas, Bon,
Demetrias, Bon.
Clirina , Latr,
Harpalas, Latr,
ZaLras, Clairv,
Amara.
Feronia , Latr,
Gephalotes^ Bon.
Stomis , Clairv,
SpLodras , GeUrv,
CalathoB, Bon»
Dolichas, Bon,
AgoDom, Bon,
Callistns , Bon.
Oodes, Bon.
Claenins, Bon.
Liciniis , Latr.
Badister , Clairv.
Panagaeos, Latr.
Loricera , Latr.
Carabus , Linn,
Calosoma , Web.
Pogonophoros , Latr,
Nébria, LeUr.
Elaphms , Fabr,
Kwàbfê éê9 espèces.
2
3
3
4
8
1
4
30
1
14
21
1
1
1
3
1
8
1
1
6
1
2
2
1
14
2
3
1
2
Bembidion^ Latr.
DytiscuB, Oeoffi
Golymbetes, Clairv,
Hydropoms, Claîrv,
Hyphydros , Latr.
Noteras, Clairv.
HaliploB, Latr.
Gyrinns, Linn,
Famille des Braehéfytreê*
*^
Oxypoms , Fabr.
Staphylinns, Fabr.
Latbrobium , Grav.
Pœderas , Fabr,
Stenus, Latr.
Oxytelus , Grav.
Omaliom, Grav.
Protemiu , Latr.
Lestera, Latr,
Aleocbara , Grav.
Lomecbnsa , Grav*
Tachinns, Grav.
Tacbyporos, Grav.
Famille des Serricomes,
Boprestis, Linn.
Tracbys, Fabr,
Melasis, Oliv,
Elater, Lin^*
Dascillas, Latr,
Elodes , Latr.
Scirtes , Illig,
Lycas, Fabr.
Omalisas, Gecff*,
30
5
18
15
2
1
3
3
1
30
6
6
5
8
3
1
8
6
5
12
10
7
1
2
50
1
6
1
1
1
82
APPBIfBICB.
Lampyris , Linn.
2
Famille des Lamellicormes.
Tdephoros; Sche^.
12
Malthiniis, Latr,
i
m
Ateodiiis, Web.
1
Dasytes , Payk. *
5
Gopris, Get^.
1
Malaciiias, Fabr,
13
Onthophagos , Latr.
12
Drfliu, OUv»
1
Aphodios, lUig.
24
Ptinos , lAnn. , Fabr.
7
Geotropes, Latr.
4
PtOiniu , Oe^. , Olw,
i
Trox , Fabr.
2
Dorcatoma , Herbst,
1
Oryctes, //%.
1
Anobium, Fabr.
12
Melolontha , Fabr.
8
Trichius , Fabr.
5
Famille des Clavicomes.
Getonia, Fabr.
5
Smodendroii, Fabr.
1
Scydmœniu, Latr.
i
9
Lacanos.Xaû*.
3
Tflliu , Olw.
i
7
Pktyoenu , LaJtr.
2
Qenu, Latr»
2
m '
Necrobia , Latr.
2
2« sscnov. — us HirBaonàus.
Hister, Lmn.
n
NecTophonu, Fabr.
i
Famille des Mâasames.
SQpha , Fabr.
1
AgjTin , Frol.
1
Blaps , Z>i^.
1
Nitîdala, Fabr.
24
Opatmm , /''a^r.
1
Bytnros, Latr.
3
Teodbrio , Fabr.
2
Cercas, Laù\
3
Colobiciu, LiUr.
1
Famille des Taxicomes.
MicropepliUy Latr.
1
Bacné, Latr.
3
Hypophlaens, Fabr.
1
Ips , Schonh.
5
Diaperis, Geqff\
1
Scaphidimn , Oliv.
2
Phaleria , Latr.
2
Choiera, Latr.
5
Eledona, Latr.
1
Dermestes, lAnn.
4
Leiodcfl , Latr.
7
Âttagenns, l/Ur.
1
Tetratomay Herbst,
1
Megatoma , Herbst ,
4
Orchesia, Latr.
1
Throscus, Latr.
1
Anthrenus, Geqff.
4
Famille des Sténélytres.
Qosodendron , Latr.
4
Byrrhus, Latr.
8
Hallomeniu , ffellw.
5
Elmis, Latr.
2
Helopa , Fabr.
6
Dryops, Oliv.
1
Gistela , Fi^r. ^
4
Hydera , Latr. .
1
Melandrya , Fabr.
1
Heterooenu , Bosc ,
1
Lagria , Fabr.
1
OEdmnera , Oliv.
10
Famille des Palpicomes.
Famille des Trachélides.
Hydrophilns, Fabr.
11
Pyrochroa, Geoff.
I
Elophorus , Fabr.
4
Mordella, Latr.
5
Hydroena, Kug.
2
Anaspû, Geoff.
8
Sphœridinm , Fabr.
8
Scraptia , Latr.
1
APPEMBICB.
63
NotoxQS, Gèoff,
3
Lamia, Fabr.
' 7
Meloe , lÀnn,
2
Saperda , Fabr.
12
Cantharis , Geoff,
1
Callichronia , Latr.
1
Gerambyz , Latr.
1
3* SECTION. — LES TETBAHEBES.
Callidiiim , Fabr.
10
Cljtns,Fabr,
7
JP'amille des Mhynchcpkores.
Molorchns, Fabr.
2
■
Necydalis , Linn.
1
Rhinosimns , Latr,
3
Stenocoms, Olw,
7
Bhinomacer , Oliv,
1
Lq>tiira , Fabr,
20
Anthribas , Geoff f
9
Brachns, Fabr.
4
Famille des Eupodes.
Apodenu, Latr,
1
RhyDcfaites, Latr.
9
Donacia, Fabr,
10
•1 '
Attelabos , Lirm,
2
Griooerù, Geqff,
7
Apion , Latr,
CuTcaUù j Linn. , O/iV.
11
50
Famille des Cycliques,
Lizas , Fabr.
7
Liparos , Olw,
1\hynchaBnii8 , Fabr,
Cionos , Claire,
6
70
7
Hispa, Linn,
Casûàà^ Linn.
GlyUura, Laich,
1
10
5
Ramphns , Clairv, s
Orchestes, Oliv.
1
Gryptocephaliu, Geqff.
PraBocniis , Latr,
18
5
Calandra , Clairv.
1
Qurysomela , Linn.
37
Gossonnii, CUdrv.
3
Lupems, Oliv,
2
-^I^m ^^^ ^^^^^ ^^r ^^^^^ ^^^^"^^ ^p ^"^ ^ ^^ -w ^ ^ ^ ^
Galeraca, Geoff,
7
Famille des Xylophages,
Ahicà , Geqff.
30
Hylargns , Latr,
Hylesiniu , Fabr,
1
5
FamUle des Clavipalpes.
1
Scolytas , Geqffl
5
Tritoma. Fabr.
1
Tomicns , Latr,
Bostrichns , Geqff^,
Gerylon , Latr,
7
2
8
Triplax, Fabr.
Pbalacrus, Payk,
2
6
Cis , Latr,
2
Agathidinin, IlUg,
4
4* SECTION. — LES TRIMiEES.
Lyctas , Latr,
Bitoma , Herbst ,
1
1
Famille des jâphidiphages.
Mycetophagns 5 i^o^r.
5
■1 * W '
Latridins, Herbst y
5
G)ccmeUa , Linn,
35
Silyanns , LaJtr,
2
Trogosita , 0/xV.
1
Famille des Fungicoles,
FaHuUe des Platysomes,
' Endomychns , Pajrk,
1
Ulciotay Latr,
1
5* SECTION. ->- LES DIuiRES.
FamUle des Longicomes,
1
Spondylifl, Fabr,
1
Pselaphns , Herbst,
6
Prionns, GeqffT,
1
QaTÎger , Pan»,
1
Appendice.
8
-
** APPBHDICB.
ORDRE DES ORTHOPlàRSS. Ddph« , jf'^r.
Famille des Coureurs.
Forficala , Linn,
Blatta,Ir£)iA.
Famille des Sauteurs.
Gryllo-talpa , Latr.
Crryllns.
Locnsta , Geoff.
Âcrydium.
Tetriz , Latr.
ORDRE DES HÉMIPTÈRES.
Famille des Géocorises.
Scntellera , Lam.
Pentatoma, C^V.
Gircos, Fahr.
Lygaens , Fabr,
Berytns ^ Fabr. »
Miris , Fflhr.
Gapsus, Fahr^
Syrtis , Fahr.
Tingis , Fabr.
Âradtu, Fabr,
Gimez , Latr.
Redavitu y Fahr.
Ploiaria , Scop.
Âcanthia, Latr»
LeptopnB.
Pdogonns , Latr.
Hydrometra , Fahr.
Gerris , Latr.
Famille des Hydrocorises.
Ncpa , Latr.
Ranatra , Fabr.
Nancoris, Geoff.
Giriza, Geoff^
Notonecta , Geoff*
Famille des Gcadaires,
Flata, Fabr.
IssQS 9 Fahr,
3
3
1
3
4
12
3
5
27
14
25
5
40
12
1
10
5
1
3
1
1
4
1
1
2
1
1
1
3
2
Ledra, /^oi^r.
Membracis , Fabr.
Ccrcopîs , Fabr.
Tettîgonia.
a
1
a
L5
Famille des jiphidiens.
P«ylla , Geqff:
Thrips , Linn.
Aphisj Linn.
Famille des GalUnsecies.
Coccos, Linn.
ORDRE DES HTKÉlfOPTSR£S.
l'« SECTION.
FamiUe des Porte-scie.
4
5
6
LB8 TXftZBKAirS.
3
3
Gmbez, Oliv.,
Hylotoma , Latr.
Tenthredo , Latr.
Doleras , Jur.
Nematofl , Jur.
Pristiphora , Latr,
Gladius , Klug.
Âthalia , Leach,
Lophyros , Latr.
Pamphilias , Latr.
GephuB , Latr,
Xiphydiia, Latr.
Sirez , Latr.
Famille des Pupivores.
Fmnu , Fabr.
Aulacus , Jur,
Stephaniu , Jur.
Xorides , Latr*
Pimpla , Fabr,
C l'y plus } Fabr,
Ophion , Fabr,
Banchos, Fabr,
Ichneamon , Fabr.
Péltastes , lUi^.
Bracon , Jur*
Microgaster, Latr,
10
11
70
16
25
3
4
5
1
12
k
1
2
2
1
1
2
12
80
10
5
70
2
30
2
APP£IIJ)IC£.
Sigalphas.
Ghelonns, Jur,
Alysia , Latr.
Figites, Latr,
Cynips, Linn.
Chalcis, Fabr.
£nrylK)ma, ///^.
Ifûocampe, Latr.
Perilampos , Latr,
IHeromaliu , LaUf^
Cleonymus, Loir,
Kapelmiu, Daim,
Eolophus , Geqffi
DryinoB , Latr.
Proctotropes , Loir,.
Heloms , Latr,
fielyta, Jur,
Sîapria, Latr,
Sparasion , Latr,
Teleas, Latr,
Flatygaster, Latr,
Chrysis , Fabr,
Hedychmm , Latr,
Cleptes, Latr.
2
3
1
1
10
2
1
8
3
12
1
2
2
3
4
1
1
3
1
i
2
5
4
1
2« 5ECTI0N. — LKS MXTE-AIOUILLON»
Famille des Hétérogynes*
Formica , Linn,
Polyergns , Latr.
Ponera , Latr,
Myrmica , Latr.
Matilla, Latr,
Myrmofiff, Latr,
7
1
1
5
1
2
Famille lies Fouisseurs.
Tiphia , Fabr.
Tengyra , Hatr,
Sapyga, Latr,
Ceropales , Latr,
Pompflas (dont deux espèoei nou-
lles), Fabr,
Apoms , Spier,
Ammophila , Kirbjr^
Tachytes , Panz,
Astata y Latr.
Nysaon , Latr,
5
1
2
1
17
I
3
1
2
3
Oxybelos , Latr^
Nitela , Latr,
Trypoxilon , Latr,
Gorytes, Latr,
Grabro , Fabr,
Stigmiu , Jur,
Pamphredon ,
Melliiias, Fabr.
Psen , Latr,
Cerceris , Latr,
Philanthus.
Famille des Diplopières,
Odyneras , Latr,
Eomenes
I
Polistes , Latr,
Vespa , iMtr,
FamiUe des MeUifires,
Hyla»Q8, Fabr,
Andrena , Latr.
Sphecodes.
Halictps, Latr,
PanargoB , Panz,
Chelostoma , Latr,
Heriades , Spin,
Megacbile, Latr.
Osmia , Panz,
Anthidiom , Fabr.
StelU , Panz,
Caeliozys , Latr,
PhUeremiis , Latr.
Epeolas y Latr,
Nomada , Fabr,
Melecta , Latr.
Grocisa, Jur,
Sucera, Scop.
Anthophora.
Bombas , Latr,
Apû.
ORDRE DES DIPTERES.
amille des Nenwcères,
Gulex , Linn,
Tanypus.
3
1
1
i
24
2
6
3
4
6
1
4
2
2
3
3
18
1
4
1
1
2
3
4
3
1
1
1
1
9
1
1
2
4
12
1
06
APPENDICE.
Geratopogon , Meig.
Psychoda , Latr.
Tipola.
Lîmonia.
AsindiJam.
Mycetophila , Meig*
Leia , Meig.
Geroplatus , Bosc
Dilophas , Meig,
Bibio, Geo^.
Scathopse, Geàff.
Simuliom ^ Latr, '
Fanûlle des Tanjrstomes,
Laphria.
Dioctria.
Dasjpogon, Meig,
Asilus , Linn, , Meig,
Gonypes.
Hybos, Meig.
Sicus , Latr.
Empis , Linn.
Ramphomyia , Meig.
Bombylius, Linn
Anthrax , Scop.
Tabanus, Linn»
Hamatopota , Meig.
Heptatoma, Meig.
Ghrysops, LeUr.
Caenomyia, Latr.
Thereya , Latr.
Lq>ti8 , ■P'abr.
Atheriz , Meig,
Dolichopos , Latr.
Gallomyia , Meig.
•
Famiîle des Notacanthes.
Xylophagus , Meig.
Beris , Latr.
Stratiomys , Fabr.
EpHippium , Latr.
Oiycera , Meig,
Sargus, Fabr.
Vappon , Latr.
Scenopinus, Latr.
Famille des Athéricères.
Ginops , Fabr.
Zodion , lAtr.
Stomozys, Geoff.
Myopa,.Ftf^r.
Bacentes , Latr.
fààxk^9i^Scop.
Ceria , Fabr.
GhxyBotoxom , Meig.
Aphritis , Latr.
Paragns, Latr,
Psarus, Latr*
Volucella, Geqff.
Eriistalis , Fabr.
Elophilos , Meig.
Syrphns , Latr.
Baccha , Fabr.
Ghrysogaster , Meig.
Milesia, Fabr.
Pipiza, Fabr.
Xylota y Meig.
Sphregina, Meig,
Pipuncolas , Latr.
iEstnis , Linn.
Echynomyia , Dum.
Ocyptera , Latr.
Mnsca , Latr.
Lîspa , Latr.
Pha$ia, Latr.
Melanophofa, Meig.
Ochthera , Latr.
Phora , Latr,
Sepedon , Latr.
Loxocera , Meig.
Lanxaniaj Latr.
Tetanocera , Dum.
CaXohaUijMeig,
Micropesa , Meig.
Sepsis , FcU,
Tephritis , Latr.
Platy8toma,i»fe^.
Oscinis, Latr.
Scathophaga , Fabr.
Anthomyia , Meig,
Sphserooera , Latr.
Famille dès Pupifmres.
Hippobofica y Linn*
▲PPENMCfi.
87
OrnitbomyÎA , Latr.
Melophagus , Latr*
Nycteribia, Latr.
OBSXAYATIOlfS.
Jusqu'aujourdTiui le nombre des coléop-
tères de la province de Liège s'élève à 1142;
cdni des orthoptères à 29; celni des bé-
miptères à 208 , et des hyménoptères à
646. Qnant aax diptères , le nombre en est
également très-élevé. Il existe en outre
quelques espèces nouvelles qui ne sont pas
encore décrites , surtout dans l'ordre des
coléoptères et des hyménoptères.
INSECTOLOGIE.
iCo^nn^uni^^ par Monsieur le haron E De Sefye^Lan^hafnpe. menOn^e
la Société dee Sciences Naiurellee de LUge.
ORDRE PREVIRR*
CHILOGNATES.
Juins . On trouve plusieurs espèces de
ce genre. v
Polydesmus.
ORDRE DEUXIEME.
CHILOPODES.
Scuiigera.
Lithobia.
Soolopendra,
1
1
1
ORDRE PREBUER.
TUYSANOCKES.
Lepisma.
La Lepisma du sucre ( L, sacckarina,)
est très-commune dans les maisons, où elle
iait du tort aux provisions.
Podura.
Smynthurus.
ORDRE DEUXIEME.
PARASITES.
Pediculus. Un grand nombre d'espèces.
Ricinus. Il en existe peut-être autant
d'espèces que d'oiseaux.
ORDRE TROISIEME.
SUGEUES.
Polex (je pense que celle des chauve-
souris forme une espèce distincte. ). 3
Je n'ai pas encore observé d'insectes de
l'ordre des Rhipiptères ( genres Xenos et
Stylops. ).
ORDRE DES NJÉVROPTÈRES.
Observations sur la famille ,des Lîbellu-
lines (connues sous le nom de Demoiselles . ) .
Parmi les belles espèces de cette famille
que l'on trouve aux environs de Liège, je
citeroi la LibelUda quadrimactdata, qui
est si rare aux environs de Paris , si com-
APFEHBICfi.
mane dans notre prorinoe, et TOEschna, si
diiEcile à saisir et clont les aîLes dorées
brillent tant anx rayons du soleil.
J*ai étudié particnlièrement le genre
Agrion dont les nombreuses variétés ont
fort embarrassé les naturalistes. Voici le
résultat de mes observations sur les deux
espèces adoptées par les auteurs *
Agriovirgo(LatJ)^Libelhda,virgo{L.)»
Les quatre variétés indiquées par les au-
teurs me paraissent être autant d^espèces
distinctes dont voici les caractères :
Agrio virgo (Espèce modifiée). Ailes
sans taches, d'un brun clair, à reflets axurés;
corps d*un bleu verdâtre brillant.
Agrio C)raneus{mihi) , l'Hélène (Geç^).
Ailes sans taches , opaques , d'un bleu ver-
dâtre foncé ainsi que le corps.
Agrio ceUaris ( nUhi ) , la Louise
{Geoff\). Ailes transparentes; un espace
bleuâtre arrondi sur le milieu; corps d'un
bleu verdâtre brillant.
Agrioœneus (miki), rUlriquc {Geqff'.).
Ailes d'un jaune roussâtre ; une petite tache
blanche à chacune ; corps d'un vert bronzé.
Agrio virescens (mihi). Ailes trans-
parentes, d'un vert tendre sans taches;
corps d'un vert bronzé.
Je n'ai pas encore trouvé l'espèce que
Geoffroy nomme la Felicie.
Agrio paella (Lat.), Lihellula puella
(Linn.). Deux espèces distinctes sont com-
prises sous ce nom :
Agrio puella, T Amélie et la Dorothée ,
{Geqff',). Corps bleuâtre ou verdâtre; pres-
que blanc immédiatement après sa trans-
formation; ailes transparentes avec un
point marginal noir. Les mâles sont biens,
les femelles vertes. Cette espèce varie beau-
coup dans la position des oonleors vertes ,
bleues et noires.
Agrio coralinus. Corps d^nn ronge' assex
clair. Les anneaux de l'abdomen sont lé-
gèrement entourés de verdâtre ; ailes trans-
parentes avec un point marginal noir.
OBDEE JXES LEPIDOPTERES.
CheniUes qui causent les plus grands
dégâts sur les plantes dont elles se nour-
rissent, arbres ou plantes qu'elles endom-
magent.
Noms des insectes.
Phieris Khamni ) i ^ ^ .
- Rap»l V^^V*^^-
Bombyx dispar ) , ^ ...
r . '^ . . l arbres fruitier»
Lasiocampa nenstna / ^ , .
^ ^ , '^ . . \ et chênes,
et Bombyx processionia i
Yponomeuta pa-) cerisiers et pom-
della
nuers.
— evonymella | fusain, etc.
Arctia «dicisl*""*** »«« f P*«» ^^
) de peupbers
Ces chenilles dévorent toutes les feuilles
des plantes sur lesquelles elles se trouvent.
J'ai désigné sous le nom de Piéride
de la navette, une variété femelle de la
Piéride du navet qui est presque entière-
ment veinée de noir; en-dessus elle ne dif-
fère de la Piéride de la Bryone (P. Brjro-
nœ y God.) , qu'en ce que le fond des
en-dessous n'est pas jaunâtre.
INSECTES.
NÉVROPTÈRES ET LÉPIDOPTÈRES.
ORDRE SEPTIÈME.
Nympbalis.
3
w
Ârgynnts.
- 9
LKA NÉYBOPTkfiES.
■
Papilio.
Golias.
2
3
T&IBU PHBMliKS. — 8UBULIC0RNES.
Pieris.
7
Polyommatiis.
12
Genres.
Espèces.
Libelliila.
10
FtunUle des Hespérides,
OEsdma.
4
Agrio.
6
Hespena.
10
Ephemera.
12
THIBU DSUXiilfS. — caipuscuLÂius.
TAIBV DSUXlÙfS. — PLAlflPElfNZB.
•
Famille des Sésies,
Panorpa.
2
Tyris.
1
Myrmeleo.
1
Sesia.
5
Hemerobiiu.
5
«
•
Osmylus.
■
5
FanUUe des Sphingides.
Raphidia.
2
^Kfl" V
Psociu.
6
Macroglossa.
2
P^la.
7
SpMnz:
SmerintliiiB.
7
3
TMBV TBOIBlilIE.
•
Phryganea
36
Famille des Zygénides.
ORDRi; ifEunÈMi;.
ZygsBna.
ProcriB.
2
1
LÉPIDOPTÈRES.
TEIBU FEEMliES. — DIUmiIBS.
Famille des PapiUonides»
Satyros.
Vanessa.
12
8
TAIBU noisdm. — NOCTVKHXS.
Famille des H^iaUtes.
Zemera.
Gmsus.
Hepialos.
1
1
3
60
appeudicb.
FanuUe des Bmnbycites.
Attacas.
Gastropacha.
Lasiocampa.
Bombyx.
Psyclie.
Orthorhyniz.
Decranoara.
Famille des Faux-Bombyx.
Arctia.
Callimorpha.
Famille des Phalénites.
PhaliBiia. .
Botys.
Aglc
Famille des NoctuéUtes,
Henninia.
2
i
5
10
1
1
1
15
3
95
30
1
Notononta.
Noctoa.
GoiM^tera.
Famille des Pjrraiites.
Pyralù.
Famille des Tin&ies.
2
Lithosia.
Tponomaita.
Galleria.
Adela.
Alacita.
OEcophora.
Tinea.
GrambuB*
Pterophonu.
Omeodes.
4
70
1
66
10
8
3
8
90
15
9
1
FTH DB L^P^BNSICB.
« '
J
Lii GUEULE.
i commune d'Eynatlen , se grossit de plusieurs filets d'eau sur la route par
de la proTince et continue son cours dans la proTince de Lîmbourg, où elle
000 mètres environ au-dessous de Sippenaeken , arrose Fauquemont , et Ta
viron au-dessous de Maestricht. Cette riTÎère est très-rapide et sujette à des
ice des moulins à farine , un à tan , un à huile, des fouleries et une usine à
GULPI! OU LA GiiLOPPlS.
•s au Nord de Henri-Chapelle , passe sur le territoire de Sinnich et de Teuyen ,
Ion , se jette dans la Gueule à 1,000 mètres de Gartiels.
nrt rapide et sujet à des débordemens. Il donne le moutement à quelques
serait titile de rendre navigable.
}LÈT£, COMPRISE ENTRE REMOUCHÀHPS ET STAYELOT.
I rendre la naTigation possible , est d*enyiron 8 lieues. Il ne s^agit que d*une
jdes moyennes eaux, c est-à-dire pendant 9 mois de Tannée.
long-temps viToment sollicitée , notamment par la Tille de Stayelot , dont le
rande importance par suite des immenses capitaux qui y sont employés.
nés , rognures de cuirs, poils, bois de construction, fers , pierres meulières,
; ces deux derniers articles sont les principaux et sont d'une très-haute
»jet les houilles , engrais , chaux , écorces , etc.
" " *-- — *•— -^««i*»!*! en» fnntA la tiisne sur \m
•• •
'^^^^^^^fmmtifm^-*^-
60
Atti
Gaai
Lasi
Bod
■Psj
Orti
Dec
Arq
Cal]
Phi
Her
DOCDMENS
STATISTIQUES.
t0vina U
n
BUDGET GENERAL
DES
REVENUS ET MOYENS
ET DES
dépeuses et besoins
DE LA
PROVINCE DE LIEGE
EXERCICE 1831.
REVENUS ET MOYENS
PROTIirCIAlIX.
Suhimtton hta iSlhjittg.
CHAPITRE PREMIER.
KECETTKS EIIKAOUtlNAIKES.
BXCBDAHT DBS AMViltë PR ]£ C lÂD BUT Bfl.
Montant des SoiMacA
•oamet alloua proposa par
l'ann^ les Euu
pr^e<d«ftttt« pro^indam.
Art. I«r. lkoédâDtprovkoirétnentdiAponîbleder«xeroicel829
qu*on De croit plus nécessaire pour les besoins de cet exercice. 691 66
A Reporter • . . 691 66
REVENUS ET MOYENS
PROTIRCIAIIX.
QVfOIfTSEBVI DE BASE A LA FIXATION DES SOMMES PROPOSÉES.
CHAPITRE PREMIER.
A HT. l'c. Les recettes effectives de ^exercice 1829 s^éièveot , au dernier
décembre 1829 , â • • • 126,669 83
Les peiein. ordonnancés sur le même exercice se montent, a ladite époque, â 29,823 21 {
De sorte que, d'après le premier compte proTisoirement liquidé de cet exercice,
le solde en excédant présente une somme do é . . . • 96,836 56^
auquel il faut ajouter les restans à recouTrer au l«r janvier 1830, évalués à 28,818 20;
Total . . . 124,654 76
Les dépenses restant à faire au l*** janvier 1830, pour Texercice 1829, sont
calculées à la somme de 123,663 83^
Cet exercice otfre donc un solde présumé en excédant de 990 92;
duquel on ne pense pas devoir employer pour les besoins de cet exercice , la
somme proposée ci-contre comme excédant provisoire. ....... 691 66
Il reste donc disponible pour les besoins du même exercice , qu^on ne saurait
fixer pour le moment , une somme de 280 26^
REVENUS ET MOYENS PBOVINCIAUX.
Montant des Sovmei
■onsiM alloa^ef pnpo*ét% pv
rannée le* KtaU
pr^otfdcttte. proviseiaiiz.
Rbpoit. . . . 691 66
II. Second excédant proTisoirem^t disponible de rexeroice
1828, qu'on ne croit plus nécessaire pour les besoins de cet
exercice ggO
m. Excédant net et définitif de Texercice 1,827, ètpiré '
auSOjuind^r 5^,^ g;
Totaux nr CB^pirai pbbhiba. . . 7,208 33
INDICATION DES MOTIFS, etc.
II. Diaprés le l*' compte des fonds proTÏnciaax de Texercice 1828 , letolde
de cet exercice, qui restait disponible au l^r janvier 1829, s^élève à . . . 98,521 01
Depuis le 1*^ janvier au 31 décembre 1829 , il a été recouvré sur les
restans de 1828 21,363 86^
Total . . . 119,884 87^ "^
Les paiemens ordonnancés pendant Tannée 1829, à valoir sur cétié de 1828,
se montent, y compris la somme de 5189 fl. 04 c, transcrite sur rexercico 1830, a 68,7 17 34;
De sorte que, d'après le premier compte supplémentaire de Texercice 1828,
le solde en excédant s'élève à 51,167 53
Les restans à recouvrer sur cet exercice sont calculés s'élever, au
1» janvier 1830, à i . 15,288 78
Total. . . . 66,456 31
Les dépenses restant â faire au premier janvier 1830, pour l'exercice 1828,
exigeront une somme de ,...,.... 60,625 47^
Ainsi l'exercice présente un second solde présumé en excédant de . . . 5,830 837
duquel 09 ne pense pas devoir employer pour les besoins de cet exercice la
somme portée ci-contre 900 00
De manière que pour couvrir le dé&cit éventuel sur les restans sur recette
ou pour les besoins de l'exercice 1828, qu'on ne peut pas encore fixer exac-
tement , il reste disponible la somme de 4,930 83j
m. Diaprés le dernier compte supplémentaire de Texercice 1827 , le solde
effectif de cet exercice , qui restait disponible au premier janvier 1829 ,
s'élève â • 31,581 45
Depuis le l'r janvier 1829 au 30 juin 1830 , il a été recouvré sur les
restans de 1827 6,354 75
Total . . . 37,936 20
Les paiemens ordonnancés pendant l'année 1829 et les 6 premiers mois
de 1830, a valoir sur l'exercice 1827 , se montent, y compris la somme
de 301 fl. 49^ c. transcrite sur l'exercice 1830, à 32,319 53
De sorte que l'excédant net et définitif de l'exercice 1827 , expiré au
dernier juin 1830, présente, d'après le 2« ou dernier compte supplémentaire,
la somme proposée ci-contre 5,616 67
Dans cettedernière somme est comprise celle de 1,620 fl. 33j c. , qui, diaprés le relevé ci-joint,
lia. Aj est restée due sur le budget de 1827 , et a- été transportée en dépense dans le chapitre et
section relatifs du présent budget, conformément à Tart. 15 des dispositions prises par l'arrêté
royal da 22 juillet 1826, n« 87.
6 REVENUS ET MOYENS PROVINCIAUX.
CHAPITRE IL
CENTIÈMES ADDITIONNELS SUR LES CONTRIBUTIONS DE UÊTAT.
PREHIERE SECTION.
CBHTlèMBS ADDITIOHRBLS PAOVIFCIAUZ ORDIVAIBBS.
MoBlanl de.* SoRiis**
kommes allouées propoM>f* •<'
dcote. proviD< t-ai
Art. l'f. Six centièmes additionnels à prélever sur le principal
de la contribution des propriétés bâties et non bâties, en vertu
de l'art. 14 de U loi du 12 juillet 1822 (Journal officiel , no9. ) 32,765 52 3'i,872 2^
II. Six centièmes additionnels à prélever sur le principal de la
contribution personnelle, eu vertu comme ci -haut .... 19,529 19 19,467 7h
Totaux DB LA Ir'SBCTiOR . . . 52,294 71 52,340 Oi
DEUXIÈME SECTION.
ÇEMTtÈMBB ADOlTlOlfirELS PROVIKCIAUX BXTRAORDINJLIRXS , ACCORoâd
. PAR DBS ARRÊTAS SPltciAUX DU ROI.
Art. I*r. Il centième additionnel à prélever sur le principal
de la contribution des propriétés bâties et non bâties dans toutes
les communes de la province pendant Tannée 1822 , jusques et y
incluse Tannée 1851 , destiné à couvrir les frais de construction
du canal de Maestricht à Bois-le-Duc , conformément à Tarrété
royal du l" septembre 1822, no 38 8,191 38 8,21<? Oh
A Reportbr. . . . 8,191 38 8,218 On
INDICATION DES HOTITS , etc.
CHAPITRE II.
A AT. I«r. Le principal de la contribation sar les propriétés bAties et nonbÂties , pour Tannée
coarante, est fixé par la loi du 24 décembre 1829 (Journal ofiSciel, n^Bl) pour cette province ,
à 547,871 fl. Dans la supposition que ce principal sera le même Tannée prochaine, ces six
centièmes additionnels pour Texercice 1831 , sont évalués à la somme portée ci -contre
de 32,872 fl. 26 c. La différence entre cette évaluation et celle de Tannée précédente,
provient des cotes assises sur les bois domaniaux aliénés et sur des nouvelles constructions
devenues imposables.
II. Les rôles primitifs et supplétifs delà contribution personnelle de Tftnnée 1829, portaient
en principal pour cette province 824,462 fl. 67 o. Dans la supposition que ce principal
produira pour Tannée prochaine un pareil montant, on évalue les six centièmes additionnels
à la somme proposée ci-contre de 19,467 fl. 76 c. La différence entre cette évaluation et celle
de Tannée précédente doit être attribuée à ce qne les déclaratiens faites et les ex|>ertises opérée*
ont été moins élevées qu'en 1828..
I. Le principal de la contribation snr les propriétés bàtiet et non bAties pour Tannée 1830,
e&t ^xée par la loi du 24 décembre 1829 (Journal officiel, n» 82. ), pour cette province,
à 547,871 fl. Dans la supposition que ce principal sera le même Tannée prochaine , les l^ cen-
tièmes additionnels pour Texercice 1831, sont évalués à 8,218 fl. 06^ c. : les raisons de la diffé-
rence entre cette évaluation et celle de Tannée précédente sont indiquées A Tart. I«r de la
bcction qui précède.
8 REVENUS ET MOTElfS PROVINCIAUX.
MoDtant de» ^ Semi
aoiumeR alloa^es propos^»* p«r
rann^e l«s Etat»
prcccdeate. provimrUos.
Repobt. . . . 8,191 38 8,21Q 06^
II. 1;2 centième additionnel A prélever sur le principal de la
contribution personnelle dans toutes les communes de la pro-
vince, pendant Tépoque ci-dessus indiquée, destiné aux frais
comme ci-haut, conformément A Tarrété précité. . . . . 4,882 30 4,866 94
III. Montant de reliquat, appurement fait des cotes irréoou-
▼rables du 5* du 10« destiné par Tjirt. 2 du règlement pour l'amo-
diation de la mouture , approuvé par arrêté royal du 8 mai 1825 ,
n» 48 , pour former un fonds provincial destiné à couvrir les cotes
irrécouvrables de cet impôt , après ^épuisement des fonds des
communes. 2,000
IV. l;2 centième additionnel à prélever sur le principal de la
contribution des propriétés bâties et non bâties dans toutes les
communes de la province pendant l'année 1630, pour Tachève-
ment de la route de Beaufays à Ayvraille 2,730 46
V. I;2 centième additionnel â prélever sur le principal de la
contribution dans lesdites communes, pendant Tépoque ci-dessus
indiquée, pour Tachèvement de la route susdite 1,627 43
VI. l;2 centième additionnel à prélever sur le principal du
droit de patente dans les mêmes communes , pour s'eiem pendant
la même époque 656 46
VII. 1 centième additionnel prélevé sur le principal de la
contribution des propriétés bâties et non bâties dans toutes les
communes de la province pendant 20 années à partir de 1830,
pour la construction de la route de Huy à Tirlemont , ci , pour
Tezercice 1830, non porté au budg^et de ladite année. . . . 5,478 71
VIII. l centième additionnel prélevé sur le principal de la
contribution personnelle dans lesdites communes , pour le même
objet et pendant le même espace de temps 3,244 62
IX. 1 centième additionnel prélevé sur le principal du droit de
patente pour le même objet et pendant le même espace de temps . 1 ,305 54
A RBroiTBR. . . . 20,088 03 23,113 87.
INDICATION DES HOTIFS, btc. 9
II. Les rôles primitifs et supplétifs de la contribution personnelle de Tannée 1829, portaient
en principal pour cette province 324,462 fl. 67 c. Dans la supposition que ce principal pro-
duira pour Tannée prochaine un pareil montant , on évalue les Ij centièmes additionnels a la
somme proposée ci-contre, de 4,866 fl. 94 c. ; même observation qu'à Fart. II de la section qui
précède pour la différence des évaluations.
III. L'accise sur la mouture ayant été abolie à partir du l«r janvier 1830, il n'y a plus lieu à
proposer une allocation quelconque pour Texeroice 1831.
IV , V et y I. Les allocations oi-oontre n'ont été proposées et allouées que pour Tannée 1830.
VII. Le principal de la contribution sur les propriétés bâties pour l'année 1830 , est fixé par la
loi du 24 décembre 1829 ( Journal officiel , n» 82. ) , pour cette province , à 347,871 fl. ; ainsi le
centième additionnel est de 5,478 fl. 71 c. , port^ ci-contre.
VIII. Les rôles primitifs et supplétifs de la contribution personnelle de Tannée 1829, portaient
en principal pour cette province 324,462 fl. 67 o. Dans la supposition que ce principal pro-
duira pour Tannée 1830 un pareil montant , on évalue le centième additionnel i la somme
de 3,244 fl. 62 c, portée ci-contre.
IX. Les rôles primitifs et supplétifs du droit de patente de Tannée 1829 f portaient en prin-
cipal pour cette province 130,554 fl. 28 1/2 c. Dans la supposition qi^e ce principal produira
pour Tannée 1830 un pareil montant , on évalue le centième additionnel i la soAime portée
ci-contre de 1 ,305 fl. 54 c.
Nota, Le prélèvement des sommes mentionnées aux trois articles précédons , n'a été auto-
risé que par arrêté royal du 25 octobre 1829, n» 4, et co en suite de la résolution des États,
en date du 9 juillet 1825.
2
10 REVENUS ET MOTELS PROVINCIAUX.
Montant dn Somme*
fommrs allouécc prtkpoWr* car
, l'innée te* Êtatt
précédente. pro«i«cta«i.
Report. . . . 20,068 03 23,113 87,
X. l centième additionnel à prëlerer sur le principal de la con-
tribution des propriéiéê bâties et non bâties pendant 20 années
A partir de 1830 , pour la construction de la route de Huy â Tir-
lemont; ci, pour 1831 5,478 7J
XI. 1 centième additionnel à prélever sur le principal de la
contribution personnelle pendant le même espace do temps j
ci , pour le même objet 3,244 62
XII. 1 centième additionnel à prélever sur le principal du
droit de patente pendant le même espace de temps et pour le
même objet 1 ,305 54
XIII. 1;2 centième additionnel â prélever sur le principal de
la contribution des propriétés bâties et non bâties, pendant
30 années â partir de 1830 , pour la construction de la route de
Bierset â Hannut 2,739 V»
XIV. 1/2 centième additionnel à prélever sur le principal de
la contribution personnelle pendant le même espace de temps et
pour le même objet. . 1.622 3(
XV. l;2 centième additionnel â prélever sur le principal du
droit de patente pendant le même espace de temps et pour le
même objet 652 7"
XVI. 1;2 centième additionnel â prélever sur le principal de la
contribution des propriétés bâties et non bâties , pendant
6 années , â partir de 1831 , pour Tacbèvement de la route de
Battice à Maestricht 2,739 3!^
XVII. 1/2 centième additionnel à prélever sur le principal de
la contribution personnelle , pendant le même espace de temps
et pour le même objet ^ 1 ,622 31
XVIII. I22 centième additionnel â prélever sur le principal du
droit de patente , pendant le même espace de temps et pour le
même objet 652 T.
XIX. 1/2 centième additionnel à prélever sur le principal de
la contribution des propriétés bâties et non bâties , pendant
Tannée 1831 , pour achever Tappropriation et Uameublement de
rhôtel épiscopal 2,739 33
XX. 1/2 centième additionnel â prélever sur le principal de la
contribution personnelle pendant le même espace de temps et ^
pour le nàême objet 1.622 3\
A Reporter. . . 20,088 03 47,533 ^^
INDICATION DES MOTIFS, Etc. Il
X. Le principal de la contribation sur les propriétés bâties et non bAties, pour Tannée 1830,
est fixé par 1 a loi du 24 décembre 1829 ( Journal officiel, n» 82), pour cette province à 547,871 fl.
Dans la supposition que ce principal sera le même Tannée prochaine, ce centième additionnel j .
pour Texercice 1831 , est évalué à la somme portée ci-contre de 5,478 fl. 71 c.
XI. Les rôles primitifs et supplétifs de la contribution personnelle de Tannée 1829 , portaient
en principal pour cette province 324,462 fl. 67 c. Dans la supposition que ce principal pro-
duira pour Tannée 1831 un pareil montant, on évalue le centième additionnel 4 la somme
portée ci-contre, de 3,244 fl. 62 c.
XII. Les rôles primitifs et supplétifs du droit de patente de Tannée 1829, portaient en prin-
cipal pour cette province 130,654 fl. 28 c. 1/2. Dans la supposition que ce principal produira
pour Tannée 1831 , un pareil montant , ce centième additionnel est évalué à la somme portée
ci -contre, de 1,305 fl. 54 c. '
XIII, XYI et XIX. Le principal de la contribution sur les propriétés bâties et non bâtites pour
Tiinnéo 1830, est fixé par la loi du 24 décembre 1829 ( Journal officiel , n» 82 ) , pour cette
province , à 547,871 fl. Dans la supposition que ce principal sera le même Tannée prochaine ,
ce demi-centième additionnel pour Texercice 1831 , est évalué à la somme de 2,739 fl. 35 c,
portée ci-contre aux art. 13, 16 et 19.
XIV, XVII et XX. Les rôles primitifs et supplétifs de la contribution personnelle de
Tannée 1829, portaient eu principal pour cette province 324,462 fl. 67 c. Dans la soppo-
«ttion que ce principal produira pour Tannée 1831 un pareil montant, on évalue le demi-
centième additionnel à la somme de 1,622 fl. 31 c. , portée ci-contre aux art. 14, 17 et 20.
XV, XVIII et XXI. Les rôlei^ primitifs et supplétifs du droit de patente de Tannée 1829,
portaient en principal, pour cette province, 130,554 fl. 28 c. 1;2. Dans la supposition que ce
principal produira pour Tannée 1831 un pareil montant , ce 1;2 centième additionnel est évalué
à la somme portée ci-cdntre aux art. 15 , 18 et 21 , de 652 fl. 77 c.
Le prélèvement proposé sous les art. 13, 14 et 15, a été voté par résolution deTÂssemblée
Générale, en date du 15 juillet 1829. Ce prélèvement n'a pas été autorisé par Sa Majesté , attendu
que la direction de la route de Bierset à Hannut n^avait pas été arrêtée. Actuellement que
cette direction a été fixée par la résolution de TAssemblée, en date du 19 juillet 1830 , ce pré
cvement semble devoii'êtrv approuvé.
12 RETENUS ET HOTENS PROVIWCIAUX.
Montant dM Soinan
■oaimiM «llooéc* proposer* pt?
l'aBii^ Ira Klati
précédente. prortncitax
RbpoAt. . . . 20,088 03 ^,533 26:
XXI. l;2 centième additionnel à préleTer snr le principal du
droit de patente pendant le même espace de temps et pour' le
même objet 652 77
Totaux DB LA 2* Sbctiok 20,068 03 48,186 Ot:
Ir 52,294 71 52,340 2
» a
Totaux du chapitre II 72,382 74 100,526 5
,.. ■ , ■ I I ■ ■ g
CHAPITRE III.
4
RONI ET REVENUS PROVENANT D'ORJETS DONT L' ADMINISTRATION
EST CONFIÉE AUX ÉTATS.
I
PREBD^RE SECTION.
KBVBirUS FIXBS BT oiTEBMIirÉS.
Art. I^r. Barrières affermées, dont le produit est cédé à la
province par Tarrété royal du 9 avril 1820, n» 133, s^élevant, pour
Tannée courante , savoir :
A, Des barrières non classées sur les routes provinciales données
à ferme pour trois ans, à partir du l«r avril 1828 au 31 mars 1831 ,
pour une somme annuelle de 4,181 3,941
A RipoiTER . . . 4,181 3,941
INDICATION DES MOTIFS , stc.
13
Le prélèTement proposé sous les articles 16, 17 et 18 , a été résolu par TAssemblée
Générale, dans la séance du 19 juillet 1830, sous la sanction royale.
Celui compris sous les articles 19 , 20 et 21 , a été également résolu par ladite Assemblée ,
dans la aéaace du 16 juillet dernier.
CHAPITRE III.
I. La somme proposée ci-contre e8t,é|j;ale au montant brut des droits de barrières, établit
par anété royal du 7 février 1822 , n» 23, et 4 février 1825 , n» 81 , et celui du 9 janvier 1828,
n» 39, d*aprés les adjudications des 10 et 25 mars 1828 et 24 février 1830 , qui ont eu lieu en
vertu de Tarrélé royal du 23 janvier 1828, n» 151 , et qui sont indiquées dans le tableau ci-aprés.
ADJUDICATIONS DES DROITS DE BARRIERES.
BARRIÈRES DE
DATES DES ADJUDICATIONS.
MONTANT ANNUEL.
•
Glain.
Montegtiée
Grane
10 Mars 1828. . .
24 Février 1830. .
25 Mors 1828. . .
« id, tt . .
« id. a
10 id. « . .
9. id, 9.
• id. 9.
1,500
K520
290
180
105
220
84
42
.«
HamValise
Bierset
Croix-de-Pierre
Bieren-Fatar
Liers
Total ....
è
3,941
«
La différence entre cette évaluation et celle de Tannée dernière , provient de la réadjudication
de la barrière de Montegnée, qui n'a pas atteint le prix du bail précédent.
1
14 REVENUS ET MOYENS PROVINCIAUX.
Montaot (ira Sotmmi*^
l'anné** In Etai«
prévp dente. ^rOTÏncMui
Report ... 4,181 3,941
tl. Produit du droit de navigation , qui a été cédé à la province
par Tarrété royal du 30 octobre 1820, n®83, s*élevant, pour
Tannée courante , savoir :
j4. Sur les rivières de Meuse, d^Amblève et de la Yesdre.
donnée» a ferme pour, trois années à partir du \" janvier 1828
au 31 décembre 1830 , pour une somme annuelle de . . . 19,350 15,850
Totaux DE Là U« SscTioif. . . . 23,531 19,791
DEUXIEME SECTION.
RBVBnnS INCERTÂIVS ET VARIABLES.
Totaux i>b la 2"* Sectiuh « « «
|re « 23,531 19,791
ToTALx DO Chapitre III 2:j,531 19,791
CHAPITRE IV.
TOUS AUTRES MOYENS A ACCORDER A LA PROVINCE.
PREmÈRE SECTION.
MOTBN8 A ACCORDER PAR L^^TAT.
Art. I>r. Subside par forme d^abonneraentpour Tentretien des
Toutesde^ classe, accordé par arrêté royal du 13mars 1831 , n*'73 42,536 42,536
A Reporter. . . . 42,536 42,536
I
llfDIGATION DES MOTIFS , xtc.
15
11. La somme proposée à cet article forme le produit brut des fermages sur les différentes
rivières, d'après la dernière adjudication qui a eu lieu le 23 octobre 1827, en vertu de Tarrété
royal du 6 septembre même année , n^^ 160. L'établissement des péages sur ces rivières a eu lieu
par le règlement sanctionné par arrêté royal du 30 octobre 1820 , n» 83. Il est à observer toute-
fois que Tadjudication finira le 31 décembre 1830, et qu'ainsi la somme proposée ci-contre doit
être considérée comme opproximative.
Le produit de la navigation sur la rivière d'Ourte a été retranché de la somme de 19,350 fl. ,
qui est réduite à celle de 15,850 fl. , attendu que le canal de la Meuse i la Moselle, sur toute
son étendue dans cette province , doit être achevé , et les péages perçus en faveur de la Société de
Luxembourg , à partir du l*' janvier prochain.
ADJUDICATIONS DES DROITS DE NAVIGATION.
HIDICATION DES BUREAUX.
DATES DES ADJUDICATIONS. ; MOUTANT ANBIUEL.
i
Huv
23 octobre 1827
« td. «
« id: «
• id. m
« id. «
2,350
5,350
6,683
883
683
«
«
33
33
34
""J
Fragnée
r^îxlie
Chènèe
Douxflamme
Total
1
15,850
«
CHAPITRE IV.
I. La somme proposée ci-^contre a été accordée, les années précédentes, à titre d*abonnement
ordinaire.
16
REY£mjS ET MOYENS PROYINGIAUX.
VonUDt des
tomnet atlon^w
précèdent*.
Report. . . . 42,536
II. Prodait de la barrière de Paille, eur rembranchement de
Fraiaeux vers Ciney (2« classe , n» 3 ) , partie comprise entre
Tancienne et la nouvelle limite de la province, pour Tannée 1831
(arrêtés royaux des 15mai 1823, n°27, et 4 février 1825, no 81.) 150
Totaux de la 1 r« Sectiov. . . . 42,686
S6aMBC9
proposes par
Im Etats
proTtBciaux.
'42,536
150
42,686
DEUXIESEE SECTION.
UOTBXS A FOCBVIR PAR LES COH1CDHE8. — HBAHT.
TROISIEME SECTION.
MOTBKS A FOURNIR PAR LES ADM I N IST R AT lO Vfl DES POLDERS ET AUTRES
CORPORATIOVS. — W^AXT.
QUATRIEME SECTION.
MOTBffS A ACQUERIR PAR DES IlfPOSITIOHS ET N éo OC I A T lOHS
DE F0KD8 PROVIKCIAUX.
I. Imposition provinciale consistant en une taxe sur les cbiens,
établie en vertu de Tarrêté royal du 7 décembre 1826 , n^ 151 ,
pour concourir au paiement de la dette que la province a dû
contracter en 1816 et 1817, par des achats de farines et de grains,
afin de secourir les classes indigentes , évaluée à
Totaux de la 4» Section
« tt 3«
« « 2*
9,000
9,000
lOV . . .
« . . .
9,000
9,000
« . . .
« . . .
42,686
42,686
Totaux ou CBAPITRB IV. . . . 51,686
51,686
INDICATION DES MOTIFS, stc.
17
II. L'allocation proposée ci-contre forme le produit annuel de la barrière de Paille, diaprés
le dernier bail du 10 mars 1828, qui finira au l^r avril 1831.
I. La somme proposée est égale au monlant brut de 1829.
Budget, 1831.
18 R£VlirUS n MOTSHS PROVIHCIAUX.
RECAPITULATION.
M OBtmt des
aom»c* mllimtt» proposa» par
prMdaats.
TOTAUX DU CHAPITRE !«' 8,878 87^ 7,208 33
II 72,382 74 100,826 0^
« m. .... 23,S3l « 19,791 «
« a IV 51,*686 « 51,686 «
TOTAUX DES RBVEiii's ET uoTEXS PEOYinciADx 156,478 6^179,211 38f
DÉPENSES ET BESOINS
P&OTinCIAVX.
inbitaûou hc0 <flNbjeto. 1
CHAPFTRE PREMIER.
AFFAIRES FINANCIERES DE LA PROVINCE EN PARTICULIER.
PREBUERE SECTION.
FBAIS BT CHABGSa SUR LE BOMI, LB8 BBVBHV8 ET AUTRES MOTBES
DE LA PROYINCB.
IV. Remises des receveurs de renregistrement sur leurs
recettes du chef des revenus des rivières ( arrêté royal du 4 juil-
let 1824, no 93. ) 470 390
Totaux DE LA h* Section .... 1,514 2.!i8D
I* I
II
\
...^ Il
Montant des Soi
koomn allooitfcs prop«
Transe Ico Etais \
prudente. proviocùas. |
Art. I^r. Appointemens ou salaires des reœTeurs de i
renregistrement , sur leurs recettes du chef du produit des I
harrières sur les routes provinciales ( arrêté royal du 4 juil-
let 1824 , no Ssl ) 84 90
II. Idem y des receveurs de Timposition provinciale sur le
produit de la taxe sur les chiens 3^ 360
III. Frais d^impression et de confection des rôles pour ladite
taxe 600 1,440
DEPENSES ET BESOINS
PROTOfCIAlIX,
V
3it^c«H0tt ^0 motifs
QUI ONT SERVI DE BASE A LA FIXATION DBS SOMMES PROPOSEES.
CHAPITRE PREMIER.
Art. I«'. La somme proposée ci-contre est basée sur le montant des droits de barrières , sur
lesdites routes provinciales , pendant 1830.
II. Les frais de perception sont établis h raison de 4 pour cent du montant brut 'de la taie
portée en recette, conformément i Tordonnance du 28 juillet 1826, approuvée par Sa Migesté
le 7 décembre suivant , n» 151 , donc 360 pour 1831.
III. Les frais de confection des rôles , et les frais dHmpriroés et de timbres des comptes
d'apurement constatés pour Texercice 1828, s'élèvent a 2,Si33 fl. 89 c. , à raison d'un produit
brut de 13,026^ fl. 84 c. Ainsi les frais de 1831 ne peuvent être évalués à une somme moindre
que 1,440 fl. , dont on propose Tallocation.
IV. Cette somme est diminuée proportionnellement au produit de la navigation sur la rivière
d'Ourte , qui cessera d'être perçu à partir du !«>' janvier 1831 , pour être remplacé par les
péages sur le canal de Meuse«et- Moselle , en faveur de la Société de Luxembourg.
22
DÉPENSES ET BESOINS PROVINGUUl.
MoBUnt def
MinineB allooëcs
préocdcnt*.
Somme*
propo»^cs pir
UsEuu
provltoctrai.
DEUXIEME SECTION.
AMORTISSBMEMT A IHTélàT DES VBGOCIATI0H8 DE FOSDS PROTllTCIAUZ. — MBAKT.
TROISIEME SECTIOIt
REMB0UB8BHENT D^AVAKCBS AU TBlisOR.
Art. Ur, Remboursementde la somme de45,909fl. 2&c. 1;2,
due au trésor du chef des grains fournis à la province , eu
1816 et 1817, conformément à rarrété de S. M.du4aoiit 1825,
no 118, pour 5« à-compte
II. Remboursementdes fonds versés par différentes communes
et employées lors de la disette des grains en 1816 et 1817 , pour
venir au secours de la classe indigente : ces fonds s*élèvent,
déduction faite de ce qiy a déjà été remboursé à ces communes ,
a une somme de 90, 131 fl. 66 c. , aux termes de Farrété précité
On porte ici pour 5« à-coropte
III. Contingent annuel de la province dans les frais de con<
tribtttion du canal de Maestricht à Bois-le-Duc , dit Zmd
fraiem ff^aart , {(y- année 12,958 38
3,333 33 3,200
6,666 67 6,400
12,948 21^
IV. Somme restée due sur le budget de 1827 à la commune
tle Lens-snr-Geer 492 95
/
Totaux de la 3n« Sectiok 22,958 38 23,041 16;
« 2""*' « ...
I-^*^ « 1,514 2,280
Totaux do Chapitre Ip«- 24,472 38 25,321 161
INDICATION DKS OBJETS, btc. 23
I et II. Les fonds deslioés au paiement des sommes proposées dans ces articles , consistent :
I^^Dansleproduit net de la taxe sur les chiens fl. 7,200
2*> Dans une somme de 2,400 fl. , prise sur les autres fonds disponibles de la
province 2,400
^ Total .'.... 9,600
Conformément à la lettre de M. rAdrainistratenrde Tlntérieuren date du l*' septembre 1826,
B. n» 19, le tiers de cette sonmie a été proposé â Vart. I, et les deux tiers restans à Tart. 2.
m. Les^tats de la proyince ont voté , dans leur séance du 13 juillet 1820 , une somme de
S25,000 fl., payable en 30 années à commencer de 1822, pour la part contributiTede cette pro-
rince dans les frais de construction du canal de Maestricht i Bois-le-Duc j Tallocation proposée
si-contre forme le 10^ à-compte.
La difléreace qui existe entre la somme de 13,065 û. 1;2 c. , portée en recette, et celle de
12,948 fl. 21 c. 1/2, proposée ci-contre, proyient de la déduction faite pour les non-yaleurs
tur la contribution personnelle , qui sont évaluées à 136 fl. 79 c.
IV. Cette somme a été ordonnancée le 8 avril 1829, en faveur de la commune de Lens-sur-
veer , pour remboursemept de celle qu^elle a avancée et qui a été employée à secourir les classes
ndigentes lors de la disette des grains en 1816 et 1817. Mais M. TAdministrateur du Trésor,
l'ayant pas reçu le mandat acquitté , n'a pu le comprendre dans son dernier compte supplé-
fjeniaire de 1827.
24
DÊP&NSES ET BESOINS PEOVINClArX.
CHAPITRE II.
JUSTICE ET POLICE.
PREMIÈRE SECTION.
FRAIS IHYARIABLBS.
Art. I'i". Menus frais des tribunaux de première instance.
II. u Idem » de Commerce . . .
III. o Idem ' n de simple Police . .
IV. fi Idem » de Justice-de-paix. .
V. Frais de bureau des collèges des Régens des prisons. .
VI. Traitement de la veuve Cawet, faisant le service de garçon
de bureau près le préposé aux archives provinciales. . . .
MobUdI des
somme» allouées
Tano^e
pr^c^dente.
1,564 37
756
94 50
661 40
700
60
Somsic*
propoiée» par
lesEuU
proTÎncîtex
1,554 37
756
d4 50
661 40
700
100
Totaux db la l«"« Skctioh
3,826 27 3.866 27
BfiUXIElKE SECTION.
FRAIS VARIABLES BT IBCERTAIVS.
I. Frais d''entretien journalier et petites réparations des
locaux occupés par la cour supérieure , les tribunaux et les /
archives , des maisons d*arrét et des prisons 1,000
II. Location des maisons d^arrèt et des prisons, tant des
locaux maintenant employés , que de ceux qui pourraient être
loués par la suite 150
III. Frais de réparation et achat du mobilier pour la cour
supérieure , les tribunaux et les prisons 750
IV. Supplément aux déficits éventuels des menus frais des tri-
bunaux 100
V. Frais de déménagement ou déplacement des tribunaux. 125
VI. Fournitures de bureau, telles que, registre», papiers,,
plumes , encre , etc. , au greffe des prisons à Liège .... 100
A Reporter. . . . 2,225
1,000
150
750
100
125
100
2^225
INOICATIOR DES MOTIFS, ne. 2S
CHAPITRE II.
Abt. I, II, III, IV et V. Les sommes proposées à la première section ont été distraites du
budget extraordinaire de PÉtat, et mises à la charge de la province par arrêté royal du
7 avril 1823, n» 97 ; celle portée à Tarticle 5, qui n'était que de 300 fl. , a été fixée à 700 fl. ,
par arrêté de Sa Majesté du 4 juillet 1825, no 143.
VI. La somme proposée ci-contre a été augmentée de 40 fl. , par résolution de V Assemblée
des États du 21 juillet 1830.
I ) II , III , IV et V. Les dépenses qui font Tobjet des articles ci-contre , ont été distraites du
budget extraordinaire de TÊtat et mises à la charge des fonds provinciaux, par arrêté
royal du 7 avril 1823 , no 97 , et les allocations y proposées sont nécessaires et suffiront pour
le» couvrir.
VI. L'allocation proposée à cet article est basée sur une lettre de M. le Conseiller d'État,
Administrateur des pauvres et des prisons , en date du 10 novembre 1824, no 4.
Budget , 1831 ,
26 DÉPIN8ES IT BESOIUS PROTINCUUX.
Montant des Somaes
somme* allonges propoa^ par
I l'année les Eut»
prtfc^dcnte. proTiaciana.
Rbport. . . . 2,225 2,225
VII. Quotité de la province dans les frais d'entretien jour-
nalier et les petites réparations des maisons pour peines , et de
leur mobilier 1^160 1,120
ToTÀiTz DB LÀ 2e Sbgtiov . . . 8,385^ 8,345
TROISIÈHE SECTION.
FRAIS COHCEBNAHT PLUS 8P l£ci ALBHB^T LA POLICE LOCALE. VBAVT.
Totaux de la 3* Sectiou. . . .
« 2« « ... 3,385 3,345
«
Ir* « ... 3,826 27 3,866 27
Totaux du chapitre II ... . 7,211 27 7,211 27
CHAPITRE III.
INTÉRIEUR.
PREHIÈRE SECTION.
V^AHT.
«
BEUXIÈME SECTION.
BAT1MBH8 DBSTnis AU SERVICE DU GOUTERHEUR, DES ADTORlTis PROTIHCIALBS, TAKT
civiles que militaires, ET AU PLACBMEHT DE LEURS BUREAUX.
Art. l'r. Montant des frais d^assuranoe contre incendie de
rhôtel de Tadministration provinciale de Liège, et de son
mobilier 90 90
II. Entretien dudit bAtel 400
A Reporter. . . . 490 90
INDICATION OÏS MOTIFS, etc. 27
VII. La dépense du présent article résulte de Tarrété royal du 20 septembre 1820 , n» 174 ,
et exige rallocation encontre , à laquelle elle s>st élerée pendant 1829.
CHAPITRE m.
ÀRt. t«'. L'allocation ci-contre résulte de Tacte d^assurance passé le 21 niarri829, avec
l'agent de la compagnie d^assurance de TEscaut d'Anvers à Liège.
II. L'arrêté royal du 9 février 1829 , n» 88, qui avait imputé sur les fonds proyiociauz l'en-
tretien de l'hôtel de l'administration provinciale , a été modifié par celui du 12 mai 1830,
no 103. Cette dernière disposition remet à la charge de TÉtat les dépenses dont il s'agit : il -n'y
a donc plus lieu de proposer aucune allocation de ce chef.
28
DÉPENSES ET BESOINS PROYINOAUX.
Report . . .
III. Somme réservée sur le solde définîHf du dernier compte
supplémentaire de 1826, portée en recette extraordinaire,
art. 3, cliap. I«r dubudd^de 1830
Totaux de la. 2« Sectioic . . . .
Montant de»
sommeil allonges
l'année
précédente.
490
185 07
675 07
Soumet
propoi^ées p»r
Ici Eut*
proviociaa-i.
90
90
TROISIEME SECTION.
TftA.ITBMEHT DU MEMBRES ET DBS EMPLOYES DES A.DM1VISTRATIOHS COMMUNALES, DA.VS
LES COMMUNES HORS D^l&TAT DE SUPPORTER CES FRAIS. — véAHT.
QUATRIEHE SECTION.
PRIMES POUR LA. DESTRUCTION d'aVIMAUX NUISIBLES.
I. Primes pour la destruction des loups
Totaux de la. 4« Section
« 3« «
« 2e «
« 1" «
Totaux du chapitre III.
250
250
675 07
• •
925 07
100
100
90
190
CHAPITRE IV.
WATERSTAAT.
PREMIÈRE SECTION.
EMPLOTie DU WATERSTAAT AU SERVICE DE LA PROTINCE.
Art 1er. Traitement desdits employés
II. Indemnité pour leurs frais de Toyaçe et de séjour
Totaux de la !•■• Section. . .
6,300
2,500
6,300
2,500
8,800
8,800
INDICATION D£S MOTIFS, etc. 29
III. L'allocation ci-contre n'a été proposée et allouée que pour Texercice 1830.
I. La somme proposée ci-contre en Tertu de Tarrété royal du 7 avril , même année, no 97 ,
suffit pour couvrir la dépense à y imputer.
CHAPITRE IV.
Art. 1 et II. Les sommes proposées ci-contre ont été allouées en 1830/
«
30 DÉPENSES ET BESOINS PEOTINdAtX.
Montant des 8oaioie«
aomnfies allouées pr<»po«^«« pir
r«aii^e les Elalt
pr^c^ dente. prorâciaui.
DEUXlèSE SECTION.
TRÂVArX MARITIMES. — HBÀHT.
TROISIÈME SECTION.
TRA.TA.UZ DBS PORTS DE MER. — viAttT.
QUATRIÈME SECHON.
TRAVAUX A ExécUTBR AUX RITIBRBS.
I. Sur la Meuse 14,033 :« 15,080
II. Sur rOurle
m. Sur TAmblève \
.,r o , « ^ \ l>346 67
I V. Sur la Vesdre »
V. Pour remboursenieiit à faire aux concessionnaires du .
canal de la Moselle à la Meuse , du chef du produit du droit de
la navigation SUT rOurte 3,500
3oa
A Reporter . . , 18,880 15,380
IlfDICATION DES MOTIFS, ne. 31
^
â
I. Les dépenses à imputer sur rallocation proposée aa présent article, sont :
]o LMtablissement d^un poncean en charpente, sur un ruisseau qui traverse
le chemin de halage à Seilles 300
*ip Reconstruction d^un mur de sontennement à U descente du perrë des
Malades , et construction d^un pavage à une deacento â U rivière dudit perré ,
rive gauche 400
3° Curage du lit de la rivière immédiatement en amont du perré à Fié-
malle (Haute) 680
4o Établissement d'un chemin de halage entre les Augustins et le Rivage-
sur-Meuse à Liège. ( Un quart du montant du détail estimatif à prélever sur
cet exercice) T . . 10,028 73
5o Exhaussement et prolongement du perré établi en amont de Tlle
Mousaine, près chei Poissinger, rive gauche 1^630
&* Réparation du facinage et do talus de la digue de Chertal. . . 920
7o Réparations générales, et entretien des chemins de halage, perrés,
enrochemens,etc 1,121 27
Total .... 15,080
II. Néant, A charge de la société de Luxembourg.
III et lY. Les dépenses à imputer sur Tallocation proposée à ces deux articles, consistent
en des ouvrages existans.
V. Cette somme n'est plus proposée, attendu que le produit de la navigation sur TOurte,
cesse d'être perçu à partir du l«r janvier prochain, pour être remplacé par le péage en faveur
de la société de Luxembourg.
32 DÉPENSES ET BESOINS PROVINCIAUX.
Montant d«i
lommes allonges
Vntni*
prudente.
Report. . . . 18,880
YI . Somme restée due sur le budget de 1826, au sieur F . Bemi-
molin , pour dernier cinquième du prix de son adjudication ,
et pour assurance des travaux qu*il a exécutés sur la Meuse j
portée en recette extraordinaire , art. 3 , chapitre l^' du bud-
get de 1830 2,500
YII . Supplément accordé au sieur Lhonneux , entrepreneur . 407 99
VIII. Somme restée due sur le budget de 1827 , au sieur
Carlier pour travaux qu'il a exécutés sur la rivière d^Ourte; portée
en recette extraordinaire, art. 3 , chap. U' du présent budget.
I\ . Idem au sieur Walthery , pour les 4 cinquièmes des travaux
qu'il a exécutés sur la Meuse , portée en recette extraordinaire ,
art. 3, chap. 1er du présent budget
X. Idem au même pour le dernier cinquième des travaux ci-
dessus mentionnés ; portée idem
XI. /</e«» au sieur JacquesBounameaux, pour travaux qu'il a
exécutés sur la Meuse ; portée idem
XII. Somme réservée pour diverses réparations à faire le
•
long de la Meuse entre Huy et Liège ; portée idem ....
Totaux de la 4« Sectio». . . . 21,787 99
CINQUIÈME SECTION.
TRAVAUX DBS CANAUX. — véà-VT.
les Ft4b
proTÎaciisx-
15,380
9 »
54 71
6 O
44 9:
412 11
15,907 3$
SIXIEME SECTION.
ROUTES PRO VmCIALBS.
I. Pour l'entretien et réparation de routes non-ctassées . . 1,500
1,500
A Reporter
1,500
1,500
INDICATION HBS MOTIFS, ne. 33
VI et VII. Les sommes ci-contre n'ont été proposées et allouées que pour Texercice 1830.
VIII. La somme ci-oontre est restée doe au sieur J . Garlier , pour avoir débarrassé la deseente ,
au quai de la Hamaide à la BoTerie ( Oarte ) , des pierres qui y gênaient le passage des cheTauz.
Ce retard de paiement proTient de oe que le certificat de paiement^ n*a pu être délivré an
sieur Garlier ayant le 30 juin dernier.
IX et X. Les certificats de liquidation provisoire ont été soumis à la liquidation de la chambre
générale des comptes, les 29 mai et 19 juin derniers , d^où ils ne sont pas encore revenus arrêtés
définitivement. ,
XI. Cette somme forme le 10« de la retenue faite pour assurance des travaux en élagafe et
replaconnage des fascinages de' File Mousaine et de la digue de Cbertal.
XII. La somme ci-contre doit seivir à Caire face à la dépense de diverses réparations le long
de la Meuse entre Huy et Liège.
I. L'allocation proposée au présent article est affectée au paiement des travaux oi-après
indiqués, savoir :
i^ Route de Bierset , pour travaux de réparations et d'entretien ordinaires. . 480 03
2» Id, Plancbard, id. id, . . 225 47
3o Id, Rooour, id. id. . . 269 72
4o Id. Dieren-Patar, pour travaux de reconstruction en pavage et en
cailloutis , d'après le procédé de Mac- Adam , et pour réparations et entretien
ordinaires. . . ^ 024 28
Total. . . . 1,500
Les travaux susmentionnés ont été adjugés pour les sommes respectives le 25 juin 1828 ,
pour un bail de six années , dont les 1,500 fl. forment le sixième.
Bin>GBT,l83l. 5
34
DÉPENSES ET BES0I1IS PKOVINCUUX.
MontMit dm
Mouiie* alloWn
l'année
prMdcBto.
Rbpo&t. . . . 1,500
II. Poar proloDgoment des routes proTinciales 2,597
Sonmct
prap«»*éefl par
le* Etals
prDTÎaciaBs.
1,500
2,351
III. Supplément accordé au s' Bounameauz, eotrepreneur. 1,355
iV. Pour l'achèvement de la route de Beaufays à Aywaille. 5,000
V. Pour la Gonstraotion de la route de Huy A Tirlemont.
19,767 74
VI. Pour la construction de la route de Bierset à Hannut.
s
6,014 43
YII. Subside pour compléter le nombre de soixante actions
à 500 fl. , qui seront prises au compte de la province , pour
Pachèrement de la route de Battice à Maestricbt ( l^* année).
Totaux db la. 6« Sbctiov. . . .
10,452
5,014 43
33,647 60
SEPTIEHE SECTION.
GRAHDB8 BOUTBS DB 2« GIrASSB.
I. Pour concourir à Tentretien des routes de 2* classe. 42,536
42,536
A BiroaTta.
42,536
42,536
IllDIGATION DES MOTIFS , etc. SO
II. Le produit actuel des barrières sur ces routes, est de 3,941 fl. La dépense ci-dessus, y
compris 90 fl. pour frais de recelte , s^élevant seulement à la somme de 1590 fl. , il reste dis-
ponible 2,351 fl. , dont on propose Tallocation pour le prolongement desdites routes provin-
ciales, conformément à la résolution du 11 juillet 1828, portant que Texcédant disponible
sera employé au prolongement de ces mêmes routes.
III et ly. Les allocations ci«contre n*ont été proposées et allouées que pour Texercice 1830.
y. Cette allocation forme le total du prélèvement du centième additionnel autorisé pat
arrêté royal du 25 octobre 1829, n» 29 , pour la construction de la route de Huy à Tirlemont.
Cette somme , portée ci-contre, et celle de 290 fl. pour non-valeurs sur la contribution per-
sonnelle et le droit de patente des exercices 1830 et 1831 , représentent celles portées en recette au
chapitre II , section II , article VU , inclus XII. «
VI. Cette allocation forme le total du demi-centièqie additionnel voté par résolution de
rAssemblée Générale en date du 15 juillet 1829, pour la construction de la route de Bierset
à Hannut.
VU. La somme proposée ci-contre est le montant du ^emi-centième additionnel voté par
résolution de TAssemblée Générale en date du 19 juillet 1830 , pour Tacbèvemant de la route
de Baltice à Maestrîcbt.
I. Les dépenses a imputer sur la somme proposée au présent article , sont :
! Réparations et entretien ordinaires de la
route et de ses ouvrage» d'art; fournilure et
pose de tablettes en pierre de taille , pour les
»ww.u ..- .. ponceaux et aqueducs ; ensemble 3,300
1 Réparations et entretien ordinaires de la
route et de ses ouvrages d'aVt, et construction
de deux aqueducs en briques ; ensemble. . 16,730
A RspoRTia . . . 20,030
DÉPENSES ET BESOmS PROYlNaAUX.
Kbport
MoMtant des
non met alloa^i
l'anale prfe^-
dcBte.
42,936
SoaniDes
prop9»ée« piT
les Etats
prOTÎBctms.
42,536
II. Fonds affectés , pendant cinq années , à partir du
I«r janvier 1828, au paiement de la somme de 23,786 fl. y part
contributive de la province dans les frais de construction de la
route de 2« classe , n** 3 , de Terwagne à Marche ( 4' a-com pte ) .
4,757 20 4,757 20
Totaux de la 7« Sbcttoh. . . . 47,293 20 47,293 20
HUITIEME SECTION.
PLASTATlOlf DES DUKEtf. — KEAlfT.
NEUVIEME SECTION.
D18PEE810V DE SAELE PAE LE VBVT. — KBAET.
Totaux de la 9« Sectiov
»«
n
7e .
X
6«
»
6»
)»
4«
*
3e
1»
2e
M
1"
«
Totaux du Chapitre IV
47,293 20 47,293 2«J
10,452 33,647 60
21,787 99 15,907 38
8,800
8,800
88,333 19 105,648 18^
INDICATION DES, MOTIFS, ETC. 37
Rbpoht. . . . 20,030
Réptrations et entretien ordinaires de la route
et de ses ouvrages d*art ; construction , 241'» 50
de garde-fous , d^un soutènement à Dison , pour
remplacer un mur détruit , et fourniture et pose
de six boute-roues dans la montagne de TA-
Réparations et entretien ordinaires
de la route et de ses ouvrages d*art. . 6,740
Élargissemenl de la route entre la } 10,320
barrière de Loyble et la Maison des
Malades 3^580
iDe U rouitf n» « , i j Réparations et entretien ordinaires de la
'^•'^■»"* < route et de ses ouvrages d'art 3,800
^ ctn*"''^*"*"* ^'" 1 *^' »^- ^ ... 1,450
B0UTE,H.5.l'^-sr:vTor'T*^ •^- ^- •^- • • ' «^
Total. . . . 42,S36
II. Par ordonnance du 9 juillet 1825, T Assemblée des États a résolu de proposer au gou-
vernement de contribuer à la construction de ladite route de Terwagne à Marcbe pour la partie
qui traverse cette province, pour une somme de 23,786 fl., équivalente à un peu plus de la
moitié de la dépense totale de ladite construction. Par lettre du 5 avril 1826, n® 23 , M. TAdmi-
nistrateur de llntérieur a informé la députation des États , que Sa Majesté acceptait les offres
faites par ladite Assemblée Générale. La même allocation est portée pour 1831 .
38
DÉPENSES ET BESOINS PROVINaAUX.
CHAPITRE V.
SERVICE DE SANTE.
PREMIÈRE SECTION.
FAA.18 IHYABIABLES.
Art. !•', Subsides aux femmes nécessiteuses en couche.
MoBtaat d«!i
■omm^t alloB^as
l'année
prjc^dente.
2,000
Sommes
propof^^s par
Us Etats
prOTiocum.
2,000
Totaux de la l^* Sbctioh. . . . 2,000
2,000
BEUXIEBIE SECTION.
FRAIS VARIABLES ET IlfCBBTAinS.
I. Enseignement des femmes dans Tart de l'accouchement,
pour former des sages-femmes , et cours de pharmacie. . . 1 ,000
UOOO
II. Traitement sanitaire et autres secours aux patiens néces-
siteux, en cas d'épidémies et maladies contagieuses. . . . 1,200
1.20O
Totaux de la 2" Sbctioit. . . . 2,200
« Irp . . . . . 2,000
2,200
2,000
Totaux du CHAriTRB V. .
4,200
4,200
INDICATIOH lOS KOTIFS, btc. S»
CHAPITRE V.
Art. I^r. L'hospice de la Hatemité À Liège, est ckarn^ de receToir et de soigner les femmes
nécessiteuses de la proyince, dont Paccoacliement est prochain; et comme ses revenus ne
suffisent pas pour courrir la dépense résultant de ce service , il lui est accordé annuellement
sur les fonds prorinciaux, une somme de 2,000 fl. , dont on propose Tallocation pour 1831 ,
laquelle somme équivaut à un quart enTiron de la dépense de cet établissement.
I. L'arrêté de Sa llajesté du 6 janvier 1823 , n» 176, sert de base à la fixation de la somme
proposée au présent article , pour couvrir les frais d'entretien des élèves sages-femmes , qui
viendront de diverses communes de la province, pour assister au cours gratuit qui existe â
rhospice de la Maternité a Liège.
Un arrêté du 7 juillet 1827, n» 1 13, a aussi ordonné rétablissement d'un cours de phaimacie.
II . L'allocation proposée au présent article , en vertu de l'arrêté royal du 25 janvier 1824 , n» 70 ,
doit servir au paiement des frais de route et de séjour, dûs aux médecins et chirurgiens qui
seraient chargés du traitement des indigens atteints de maladies contagieuses dans la province ,
et des frais résultans des médicamens nécessaires.
40
DÉPENSES ET BESOIlfS PROVINCIAUX.
CHAPITRE VI
CULTE.
PHfiHIERE SEGTIOn.
cri.TK RÉFORMÉ BT AUTRBf, A l'bXCBPTIOK DU C€LTS CATHO-
LIQUE. — KBAlf T.
DEUXIEME SECTION.
ËGLISB CATBOLIQUB ROMA.19E.
Montant des
sont mes allooêei
l'année
pWcMeDtr.
Art. I^i*. Subsides aux églises et curés.
4,000
Sommes
les Etal»
PMTU
4,000
. U. Montant des frais d*assuranc& contre Tincendie de lliMel
épiscopal de Liège, et de son mobilier
25
III. Subside pour achever l'appropriation et Fameublenient
de rh6tel épiscopal
Totaux db la 2« Sbctiov. . . . 4,000
• •
Totaux DU Chapitrb VI. . . . 4,000
5,014 43
9,039 43
9,039 43
INDICATION DES MOTIFS , itc. 41
CHAPITRE VI.
Abt. I". L*allocation de 4,000 fl. , faite au budget de 1830, et une somme de 2,320 fl. ,
restée diaponible sur les exercices antérieurs , sont destinées à faife face aux besoins de 1830.
Douze demandes de secours sont instruites , et la dépense totale des travaux à faire , s^élève
à 23,473 08
Les communes, les fiabriqueset leshabitans y contribuent pour une somme de 10,236 13
Le déficit qui reste à couvrir par le trésor et la province , s^élôve à . . . 13,236 95
Dans cette somme la province doit intervenir pour 6,500 fl. environ , ce qui absorbera tous
les fonds disponibles.
Quant à 1831 , il y a déjà deux nouvelles demandes de secours , pour des travaux dont la
dépense est évaluée à 10,659 fl. 52 c. ; et il esta croire qu'avant la fin de cet exercice, d^autres
besoins^urgens exigeront également le concours subsidiaire de la province.
Il existe encore dans la province beaucoup d'autres édifices du culte à réparer , et si les
demandes n'en sont pas faites jusqu'à ce jour, il faut l'attribuer au défaut de ressources pour
la partie de la dépense qu'on laisse à la cbarge de la commune.
11 y a donc lieu de proposer encore au présent budget , pour subsides aux églises et cures ,
une somme d'au moins 4,000 fl.
II. La somme dont on propose l'allocation ci^contre , formant la moitié des frais d'assurance
contre incendie de l'bôtel épiscopal de Liège et de son mobilier , esta la cbarge de la province
de Limbourg , comme faisant partie du diocèse.
III . Cette allocation forme le total du demi-centiéme additionnel , voté par résolution de
l'Assemblé Générale , en date du 16 juillet 1830 , pour achever l'appropriation et l'ameuble-
ment de l'hôtel épiscopal de Liège.
BuDiBT, 1831. 6
42 DtPERSSS 8T BSSOIHS PROVINCIAinL.
CHAPITRE VIÏ.
MENDICITÉ.
PREMIÈRE SECTIOn.
8VBSIDB8 BT AUTBB8 DiPBHSBS PIZB8. — B^AVT.
deuxièhe section.
DéPBHSBS IBGBBTAIMB8 BT VABIABLBS.
«omiiias alloa^cs |iropof^«* p«;
Tam^ !«• Stoit
prudente. proviBciant-
Art. I^r. Subsides à des communes 16,000 13,000
II. Arriérés antérieurs à 1830 3,100
Totaux de là 2« Sbctiok. . . . 16.000 16,100
a If* « . . . .
Totaux dv Gh\pitrb VII. . . . tfi.OOO \%S^\
nfDICATIOn DU MOTIFS , btc. 43
CHAPITRE VII.
Abt. I et II. Cette allocation a pour objet «Lclotifemettt reniretien des, mendians, dei
insensés indigena, et des enfans abandonnés. Le nombre des mendîans entretenos, était au
Srdécembre 1820, dans les dépôts, de 190, et dans les colonies, de 104 (300). Leur entre-
tien s*e8t élcTé, pour 1829 , i 15,100 fl., dont 8,100 fl. sont à la charge de laproTinoe,
ci '. . . , 8,100
Les insensés indigens ont coûté, en 1829, 12,944 fl. 45 c. , dont4,779fl. 42 c.
à la charge de la proTÎnce , ci 4,779' 42
En 1829, il existait 223 enfiins abandonnés, dont Tentretien s'élève à envi-
ron 8,000 fl.; la province doit y intervenir pour 2,000
Total. . . . 14,879 42
On peut évaluer à 2,000 fl. environ la déduction de cette dépense provinciale, par Teffet
des mesures prises en 1830, pour faire supporter aux communes la partie qu'elles peuvent
payer.
L'allocation pourrait donc n'être que de 1,900 fl. ; mais il reste un arriéré antérieur à 1830 ,
montant à 7,571 fl. 5 c. , dont on déduit 4,535 fl. 76 c , disponibles sur le crédit de 1829 , ce
qai réduit cet arriéré à 3,035 fl. 29 c.
44
DÉPENSES ET BESOINS PROVINCIAUX.
CHAPITRE VIII.
INSTRUCTION PUBLIQUE.
PREBDÈRE SECTION.
TRAITBMBltS ET AUTRES D^PEffSES FIXES.
Montant des SonaiM
«ommes alloatfei propo.^es par
l'année Ie« £tati
précédente. pre*iBdBBi.
Art. I«r. Institutionjdes Sourds-Muets 300 300
II. Subside accordé i TÉcole Royale de Musique^ i Liège,
pourtraitemeut d^nn second maître de chant , et autres besoins. 600 600
III. Subside au sieur Renard , jeune peintre 300 300
rv. Idem, Olivier, idem • 190
Totaux de la W Sectiok. . . . 1,200 1,350
DEUXIÈME SECTION.
DéPBVSES IKCBRTAIVX8 ET TARIABLES.
I. Traitement et supplément de traitement accordé aux
instituteurs qui fréquentent racole Normale 500 300
II. Locaux et fournitures pour les écoles. « 9,000 8,000
A Reporter. . . . 9,900
8,300
nn>iCATion des motifs ,. etc. 45
CHAPITRE VIII.
Art. I«r. L'allocation du présent article a été accordée au budget de 1S23 et suÎTans , en
Tertu de rarrété royal du 7 avril 1823, n<* 97, et conformément à celui du 11 octobre 1825,
n» 90. Cet utile établissement est entretenu presque entièrement par des souscriptions toIod-
taires , insuffisantes pour étendre conTenablement son senrice et le perfectionnement.
II. La somme proposée ci-contre a été accordée par résolption du^O juillet 1829.
III. Par résolution du 16 juillet 1829 , il a été accordé au sieur Renard , jeune peintre , pen-
dant trois années, un subside de 300 fl. , pour le mettre en état de continuer ses études à F Aca-
démie de Dessin, à Anvers.
lY. L'Assemblée Générale des États , par sa résolution du 21 juillet 1830, a accordé au
sieur Olivier, jeune peintre, un subside de 150 fl.
I. La somme dont on propose Tallocation est destinée i accorder quelques secours ai^ in-
stituteurs peu aisés , et i indemniser ceux qui fréquenteront TÉcole Normale établie à Liège.
II. Un subside de 9,000 fl. avait été accordé pour cet objet en )829 et 1830; mais la
situation financière de la province étant peu favorable, on a dû en réduire le montant
à 8,000 fl.
46
DÉPENSES ET BESOINS PROVINCIAUX.
Rbport. . . .
ill. Somme restée due sur le budget de 1827 , pour construc-
tion et ameublement des selles d*écoles, portée en recette
extraordinaire, art. III, chap. I"', du présent budffet. . .
MoDtaBt^<ies
tonnieii allon^rs
9,800
propoy»! p<
les ÉUU
pr««ia€Î«Bi
8,aoo
600
ToTArz DE LA. 2« Sbction.
Totaux hv Chapitre VIII.
• ■
• •
9,500
1,200
10,700
8,900
1,350
10,250
lRE IX.
INDUSTRIE NATIONALE. — NÉANT.
Totaux du Chapithb IX.
• ■
CHAPITRE X.
DÉPENSES IMPRÉVUES.
400
360
Totaux du Ciiapithe X.
400
960
INDICATION DIS MOTIFS, btc. 47
III. La somme proposée ci-contre ^ -
lo De celle restée due à la commune d^Aywailie 500
2o Id. Id. d'Ouffet 60
3» Id. Id. de Jalhay 50
EiSBMBLB. . . . 600 fl.
Les ordonnances de paiement des sommes ci-dessus, ont été déliTrées, la première, le
l«r août 1827, et les deux antres, le 8 novembre 1829. Mais M. FAdministrateur du Trésor,
n^ayant pas reçu ces ordonnances acquittées par les parties prenantes , n^a pu les comprendre
dans son dernier compte supplémentaire de rezercice 1827.
CHAPITRE IX.
CHAPITRE X.
La somme proposée au présent article doit couvrir les dépenses accidentelles e1 imprévues
qui, pendant 1^ durée du budget, peuvent être mises à la charge des fonds provinciaux, et
pour le paiement desquelles il n'existe aucun fonds y spécialement affecté, et servir à sup-
pléer à rinsufiisance que Tal location de l'un ou de Tautre chapitre pourrait éprouver.
4À
DÉPENSES ET BESOINS PKOVINGIAUX, etc.
RECAPITULATION.
Montant dr» Somiii<-«
sommet alloo^et propo»êr« p«'
l'Année les Euu
précédeote. pro*inriaMi.
TOTAUX DU CHAPITRE U' 24,472 38 25,321 16^
« « II 7,211 27 7,211 27
« III 925 07 190 '
« « IV 88,333 19 105,648 18-;
« « V 4,200 » 4,200 -
« « VI 4,000 » 9,039 43
« VU 16,000 » 16,100 .
« « VIII 10,700 • 10,230
«i « IX » » • •
X 400 > 360 *
TOTAUX DBS DEPENSES BT BESOIKS PROVIKCIlUX 156,241 91 178,320 05
balauge.
REVENUS ET MOYENS PROVINCIAUX.
DÉPENSES ET BESOINS —
179,21 1 3^:
178,320 05
BONI niBVui du pb^sbitt budget.
891 33;
Ainsi fait et proposé par les États proTtnciaux de Liège , dans leur Assemble Générale è:
21 juillet 1830.
Le Gouverneur de la Province,
( signé ) Sahdbbbgt.
Par ordonuaoce des États provinciaux ,
Le Greffier, {signé) BBAHDts.
Pour copie conforme :
Le Greffier des Étals de la proripce de Liège ,
( signé ) H.-N.-J. WABzis.
Approuve par notre arrêté du 3o avril t83r.
Le Régent de la Belgique i
( signé ) SUKLBT BE CflOBnCB.
Par le Régent :
Le Minisire de rinlérieur ,
( signé ) De SAireÀGE.
Pour copie conforme :
Le Secrétaire-Général du Ministère de l'Intérieur ,
Ph. DOSrCBBB.
Sipenmm
DU DICTIONNAIRE
DE L'ESPAGNE
DU PORTUGAL,
PB. TARDER MAELEU,
BOIÀLK ms ECIEICU DK TOlni KT DB LUCQDIS, DE LA BOCliri DE sioCEAPHIB DE PABIl, DE
I,« aOCliTJ a£0LOaiQCE se VEAECK, de H iOClivi VHAH^AISI de aTATI(TI<JDB OriVEB-
IilicE, AVTEDI DE 1,'aTLAS DEITEWEL EE 400 F
ISS I
LE DOCTEUR HEISSER
r CHAHGl! DE LA REDACTION ET DB LA CORBESFONDIRCE.
&vuxeUe0,
A L'BTABLISBEIIBNT GÉOGRAPHIQUE,
AST
▲ST
La tempéfatore des Astnries eit humide
et froide : les vents da nord et d^onest y amè-
nent des naages et desbronillards qni , étant
arrêtés par les hautes chaînes de montagnes
dpnt est couverte la presse totalité de la
province, s'y résolventen pluies continuelles
ou demeurent suspendus dans ratmosphëre,
de telle sorte que le ciel est constamment
nébuleux. Les neiges qui couronnent les
sommets des montagnes rendent la tempé-
rature plus froide que dans le reste de l'Es-
pagne, surtout pendant l*hiver qui est très
pluvieux; le printemps Test encore davan-
tage , et les brouillards qui surviennent en
été dtent è cette saison tous ses charmes.
Les qualités malfaisantes deratmosphère
•e reproduisent dans les grains , les fruits ,
les végétaux en général et les arbres mêmes ,
qui renferment tous une humidité sur-
abondante : aussi les grains ne s'y conservent
pas , beaucoup de fruits ne peuvent parvenir
à leur maturité , et dans les foyers le bois
ne laisse que peu de cendres et s'évapore en
fumées . £n£n si l'on en excepte le charmant
site d'Oviedo et les côtes , qui , par la rareté
des brouillards et la température plus douce
et plus uniforme qu'y entretient la mer,
sont moins insalubres que l'intérieur du
pays , cette province réunit tous les carac-
tères 4ui la rendent la plus malsaine de la
Péninsule Ibérique.
Le sol est hérissé de montagnes escarpées
et de profondes vallées : les cimes des hautes
montagnes , presque toujours couvertes de
neiges, bravent le solstice d'été et n'offrent
aucune végétation , tandis que leurs pentes
mitoyennes s'embellissent de pins, de bou-
leaux et de châtaigniers.
La multitude depetites rivières et de ruis-
seaux qui arrosent les vallées en tout sens ,
sont considérablement grossis en temps de
pluie par les torrens qui se précipitent des
monts de première, de seconde et de troi-
sième hauteur, dontles eaux communiquent
au sol qui est généralement maigre, une
Inxariance de végétation que vient encore
accroître l'excessive humidité de l'atmo-
sphère. Ce n'est que vers les régions septen-
trionales que les montagnes s'afiaissent
insansiblemant ; plusieurs mèmed'entr'eUes
disparaissent et s*effiicent presqu^entière-
ment à quelque distance du bord de la
mer, où s'étendent quelques plaines dont la
culture est soignée et la végétation fraîche
et vigoureuse.
Les eaux minérales sont multipliées dans
les Asturies : on distingue les Galdas , à une
lieue d'Oviedo; leur degré est celui d'èbul-
lition : on leur attribue des cures miracn-
leoses.
Bien que le climat soit en général peu
propioeaux produits de l'agriculture, il n'est
pas moins vrai qu*il existe dans cette pro-
vince quelques territoires riches et fertiles,
principalement dans les vallées de la partie
supérieure, qui présentent de beaux pâtu-
rages et une culture soignée et productive,
â mesure qu'elles s'ouvrent vers les basses
régions. Dans plusieurs cantons on récolte
d'excellens fruits et des légumes très savou-
reux : le blé qu'on nomme escanda donne
une farine substantielle fort blanche. Les
habitans font un cidre excellent des pommes
qui sont très abondantes : il existe plusieurs
prairies naturelleset artificiellesoù paissent
de nombreux troupeaux : on rencontre aussi
quelques pièces de terre labourable d'une
étendue considérable.
Pour l'engrais des campagnes les agricul-
teurs mettent à profit les polypes, les
zoophytes, les écailles, et les détritus de
divers crustacés jetés sur la plage par les
flots.
Dans la direction del'ouestâ l'est, sur une
étendue de plus de quarante lieues, et en
partie toujours sur le littoral de l'Océan où
le sol abrupte présente alternativement des
montagnes élevées, des gorges étroites et
resserrées ou d'épaisses forêts , on rencontre
plusieurs vallons délicieux dont les plantes
fructifient même pendant l'hiver, tandis
que les hauteurs sont chargées de frimas.
L'Océan pénètre dans quelques-unes des
vallées projetées au loin de ces montagnes,
et forme des baies d'une lieue et plus de
profondeur qui fertilisent de belles prairies
et des plaines productives. C'est en hiver
que les Vaqueros, espèce de nomades qui
▲ST
AST
ne s'occupent ^e de la garde des troapeam,
habitent ces cdtes de TOcéan, tandis qu'en
été ils se retirent sur diverses montagnes ,
entre autres celles de Los Tariejos. Parmi
un grand nombre d'améliorations qui ont
été recommandées aux agriculteurs des
Âstnries, on a surtout insisté sur un cboix
mieux entendu des plantes pour les prai-
ries artificielles , et sur la naturalisation de
plusieurs genres de,la flore de TAmérique
septentrionale, qui s^acclimateraient et
prospéreraient au grand avantage de cette
province.
Les principales céréales sont le maïs dont
le pain appelé horona constitue la nourri-
ture des gens de la campagne; le seigle,
lavoine , Forge , et Vescanda , espèce de fro-
ment très-pur qui mûrit en août et qui
donne un pain d'une bonne qualité : rbu-
midité du climat nuit à l'abondance de la
récolte du blé ; les pois , les fèves et les hari-
cots sont des objets de grande culture ; le
chervis , plante indigène , mériterait d'étro
propagédavantage , il enrichirait les moyens
de subsistance. Cette province produit en
outre d'excellens fruits dont le goût est plus,
ou moins délicat stfivant que le sol est plus
ou moins rapproché de la cdte. Les plantes
potagères y croissent en abondance , ainsi
que les graines de toute espèce* Il y a peu
déjeunes plants de vignes. Les pommiers ,
les noisetiers, les amandiers, les figuiers,
les châtaigniers, les noyers donnent aux
Asturies des fruits savoureux et des bois
précieux. Quelques coudriers ^nt parsemés
sur les montagnes et sur les bords des
champs près des ruisseaux que parent nos
saules et nos aulnes , arbres européens pres-
que inconnus dans les régions méridionales
de l'Espagne.
Quelques endroits de la côte produisent
des oranges et des limons en petite quantité :
les cistes, les landiers et d'autres bruyères
couvrent les terrains incultes : les rouvres,
les houx , les faux platanes , les lauriers sau-
vages et plusieurs autres arbres, sont remar-
quables par leur végétation vigoureuse. On
emploie quelques uns de ces arbres pour
les constructions navales.
Sur les rochers niaritinies coupés à jàc
végète Torseille dont l'ignorance des hâ>h
tans ne peut tirer aucun parti.
On récolte dans les montagnes de la vio-
lettequ'on expédieaux pharmacies de Madiii
et d'autres villes du royaume : plnsieur»
plantes médicinales dont les vertus soit
constatées ailleurs , telles que Fellâiore, la
valériane, l'angélique, croissent ici en aboo-
danoe et périssent sur pied , sans ^e Ion ajt
jamais soupçonné leurs propriétés bien£u-
sautes. A l'exception de quelq[aes parties des
montagnes des Asturies presqu^'entièraneD:
dépourvues de végétation , tontes les autre
sont boisées : les châtaigniers , les booleam.
les pins et d'autres arbres y forment ôs
grandes forêts à l'ombre desqu^les on x
croirait dans celles du reste de rEurrpe
occidentale.
On élève dans cette province de nombmi
troupeaux de bétes à cornes , des porcs et de»
chevaux de petite race très-renommés , àoa*
on fait le commerce dans le reste de I'ïa-
pagne. Plus conmiuns que dans les autre
montagnesde la Péninsule, les ours sont trb-
fréquens dans les forêts des Asturies : au>si
les peauxdeces animaux , qui sont convertie
en tapis dans presque toutes les maisoni.
attestent leur multiplicité et rni^enoe et
leur chasse qui ne se fait avec succès qu'es
hiver au temps où Tanimal s'engourdit.
Les torrens, les rivières abondent n
excellens poissons parmi lesquels on ci-
tingue les truite^, les anguilles, les sau-
mons , les congres et les lamproies. La pèci "
en est si considérable que les principau
marchés de l'intérieur en sont approii-
sionnés , ainsi que des poissons de mer d<xt'
la côte surabonde , et qu'on en exporte mén>
en hiver pour la consommation de Madrii^.
La constitution atmosphérique des Astc
ries donne naissance à un grand nombre à
maladies : quelques unes sont endémique?,
telles que les fièvres putrides et catarrhal««.
les hydropisies, le scorbut, les aiBM:tior.>
vermineuses , la gale et plusieurs maladie*
cutanées : la lèpre et Féléphantiasîs y «it
ploient leurs symptômes hideux, et les {^
très n'y sont pas rares. Le meilleur régime
ALB
ALB
diététique qui « été suivi areo quelque
succès dans cette contrée insalubre, con-
siste dans Tusage du yin et dans lemploi
des frictions à la peau.
ÀLBU7ER A , lac d^Espagne dans la pro-
vince et à 1 lieue au sud de Valence.
Ce lac doit sa dénomination aux Maures :
le nom d^AlLufera s^applique à toutes les
eaux stagnantea du milieu desqueUes s^élè-
Tent des miasmes délétères. L^AlLufera de
Valence a 3 lieues 1/2 de longueur du nord
au sud et 2 lieues environ de largeur de Test
à Tonest : sa circonférence est à peu près de
10 lieues : une langue de terre ou plutôt de
eables (d'une largeur de 1,000 à 1600 mè*
1res) le sépare de la mer Méditerranée avec
laquelle un boucau très-étroit et qu*on
peut facilement intercepter, le met en corn»
munication.
Encaisséentredeuz fleuvesconsidérables,
dont Tun le Jucar qui , après s'être échappé
avec violence des vaUées profondes et soli-
taires d'Antella et deSuma-Gorcel , se jette
dans la Méditerranée au pied de la colline
qui domine Collera ; et lautre le Guadal-
aviar ou Turia quia son issue des montagnes
calcaires de Liria , après avoir baigné les
murs de Valence, va se perdre dans les
sables qui encombrent son embouchure;
le lac d'Albufera doit son origine aux
immenses débris calcaires charriés des mon-
tagnes voisines , par ces deux Ûeuves et par
le Palencia , dont le cours se termine non
loin de lantiqije ville de Murviedro. Les,
dépôts considérables que formèrent ceà eaux
au pied des montagnes qui dans les temps
reculés bordaient le golfe de Valence, s'éle-
vèrent progressivement et s'avancèrent de
plus en plus dans la mer. Lorsqu'ils attei-
(^nirent le courant sous-marin qui longe la
côte et se fait régulièrement sentir depuis
le détroit de Gibraltar jusqu'au sommet du
golfe de Lyon , repoussés par lui et par les
vents d'est qui soufflent fréquemment avec
violence sur cette côte, ils furent dirigés
soit sur la rive gauche du Palencia, soit
sur la rive gauche duGuadalaviar. Les pre-
miers dépôts formèrent les marais de Mur-
viedro , et les autres , enveloppant dans des
limites plus étendues une portion plus con-
sidérable de la mer, constituèrent, en se
relevant au-dessus du niveau des eaux , le
lac ou étang d'Albufera qui , outre la partie
du terrain constamment submergée, com-
prend encore dans ses limites une zone de
terre d'inégale largeur que les eaux enva-
hissent quelquefois d'une manière subite et
inattendue, quoiqu'il arrive souvent qu'on
ait recours aux procédés de l'art pour ob-
tenir le même résultat.
Cette zone s'étend autour du lac : elle a
pour limites au nord les terrains de Va-
lence, d'Alfafar, de Masanasaet de Catar-
roja ; A l'ouest , ceux d'Albal , de Silla et
de Sollana; au midi, celui de Sueca. Le
banc de sable ou Dehesa (réserve de chasse)
86 prolonge dans toute la longueur de la
limite méridionale : plusieurs dunes cou-
vertes de chênes , de genêts , de myrtes , de
lauriers et de bruyères , longent ce banc ,
et rendent désormais impossible l'invasion
des flots de la Méditerranée dans la partie
de leur ancien Ht qu'occupe aujourd'hui
l'Albufera.
(Quelque vaste que fût ce lac dans son
origine, quelque profondes que fussent ses
eaux, l'action lente du temps, une évapo-
ration rapide et continuelle , sous un climat
doux et sec, l'eussent depuis long-temps
desséché , si les dérivations des deux fleuves,
d'abondantes infiltrations et un grand nom-
bre de sources ne suppléaient journellement
à Tinsuflisance des eaux pluviales. L'Albu-
fera doit être considéré comme le réservoir
naturel des eaux qui sourdent et arrosent
l'immense plateau qui le domine et le sépare
des coUi^es de (Quarte et des montagnes de
Carlet. Les canaux d'arrosage ou Acequias
de (Quarte , de Mislata et de Tavara , ali-
mentés par le Guadalaviar, parcourent les
plus riches parties du vaste et précieux ter-
roir de Valence , se subdivisent en une infi-
nité de branches et vont se perdre toutes
dans les lagunes enterres basses qui entou-
rent l'Albufera du côté du nord. Le torrent
de Catarroja est l'égout principal de toutes
ces eaux.
L'Acequia Real d'Alcira dont la con-
JAN301937
UNIV. OF MICH
LIBRARY
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