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Full text of "Dictionnaire géographique de la province de Liége"

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E 


i-7 


DICTIONNAIRE 


GEOGRAPHIQUE 


DB   LA 


PROVINCE  DE  LIEGE 


IMPBIMBBIB  DB  OtfB  ET  WODON, 

BOITirVAlD  DB  WATERLOO,  ■•  3^. 


DICTIONNAIRE 

GÉOGRAPHIQUE 

PROVINCE  DE  LIÈGE, 


Dlin  FRAGMEKT  DU  HËMOKIAL  DB  L'ÉTABLI SSEXEKT  GÉOGRAPHIQUE 
DE  BECULLES*, 

Vnf  TANDEK   HAELERF, 

tlUIIDB  l'ACAD^HW  *OTlI.ailU  ICIERCU  ET  BELLES  LETTRU  DI  lEDZELLKJ  ,  DK  l'ACIDÉKIE 
mua  DBS  ICIESCIl  de  TUEIE  et  de  LDCQUEI,  DB  Lï  aOCliTi  DB  oiOOBÂPaiB  DE  PARU,  I>S 
U  Kiair£  ciOLOGlQUE  DE  FEÀKCE,  DE  t*  tOCliri  rXAHqiISI  DE  STATllTIVDB  I]EI*EB- 
IULE,     DB     CELLE     d'hIITOIRB     EITDEELLB     DB    T^TiElTIE,     COEBEaPORDANT     DE     Ljk     lOCtilé 


LE   DOCTEUR   HEISSER 

KSV^aïKCé  DK  LA  K^DACTIOB   >T  DI 


&vxixdle0, 

k  L'ÉTABLISSEMENT  GÉOGRAPHIQUE, 


I*O.X>tii>. 
Ordâr  Dl». 


/  ^' 


) 


■  ■    ■«•     h  •! 


MEMORIAL 


DE 


L'ÉTABLISSEMENT  GÉOGRAPHIQUE 


DE  B&VXELLES. 


PvtmUvt  Qiuuét. 


f  Pour  pouvoir  juger  du  degré  de  confiance  que 

^  mériteot  les  résultats,  nous  aTona  conservé 

^  tout  le  détail  des  opérations  partielles. 


L^OR  ne  peut  se  dissimuler  que  la  plupart  des  ouvrages 
des  géographes,  prësentent  dans  plus  d'un  lieu,  la  trace 
et  comme  le  reflet  des  fluctuations  de  leur  esprit;  aussi  à 
mesure  que  nous  suivions  les  dëveloppemens  de  la  matière 
cpie  nous  avions  à  traiter,  nous  découvrions  et  dans  les 
bits  donnes  par  la  nature  et  dans  les  témoignages  donnés 
parles  hommes,  sinon  des  contradictions  manifestes,  du 
moins  de  tels  contrastes  et  de  telles  oppositions,  que  notre 
incertitude  accrue  par  les  efforts  que  nous  faisions  pour  en 
sortir,  nous  jetait  dans  la  plus  pénible  anxiété.  Pourquoi 
nous  serions -nous  dissimulé  ces  erremens?  Dans  une 
science  aussi  compliquée,  notre  seule  crainte  était  de 
laisser  dans  Fombre  un  seul  de  ses  élémens,  et  de  ne  pas 
laisser  à  chacun  d'eux  toute  la  valeur  qu'il  peut  avoir. 


283078 


VI 


MÉMORIAL  DE  L'ÉTABLISSEMENT 


Nos  hésitations  sont  venues  de  notre  sincérité^  et  nous 
nous  sommes  voués  exclusivement  à  la  géographie  expéri' 
merUale,  en  provocpiant  les  premiers  sur  tous  les  points 
du  globe  ^  les  renseignemens  qu^il  est  donné  à  chaque 
indigène  de  nous  fournir  d^aprës  la  spécialité  de  sa  condi- 
tion sociale  « 

A  répoque  où  nous  vivons  tous  les  peuples  étant  lies 
désormais  par  des  intérêts  communs  y  ils  devraient  s^assurer 
les  moyens  de  faire  que  rien  d^important  n^arrivàt  chez 
aucun  d^eux  qui  ne  fut  connu  de  tous  les  autres.  Les 
erreurs,  les  calamités  dont  un  pays  gémit,  pouvant  un 
jour  faire  irruption  dans  tout  autre ,  on  voit  quelle  est  la 
nécessité  d^organiser  un  plan  rationel  de  géographie  et 
un  système  bien  entendu  de  renseignemens  dans  lequel 
seraient  cités  les  noms  de  tous  les  correspondans ,  de 
même  que  les  auteurs  dans  lesquels  on  aurait  puisé  des 
faits  positifs.  * 

On  a  critiqué  jadis  en  France  les  citations  nombreuses 
dont  s^autorisaient  les  savans  allemands,  ce  n^était  cepen- 
dant qu^un  acte  de  conscience,  qu^un  tribut  à  la  vérité! 
aussi  la  France  moderne  s^est  empressée  d^adopter  cette 
route  et  elle  y  marche  guidée  par  le  goût  judicieux  qui 
la  distingue  à  la  tête  de  la  civilisation. 

G^est  ainsi  qu^on  fait  naître  une  nouvelle  et  plus  forte  im- 
pulsion vers  des  recherches  plus  nécessaires  à  Tamélioration 
de  la  condition  sociale,  puisque  les  connaissances  assurées 
par  la  géographie  moderne  offrent  les  principaux  moyens 
de  faire  prospérer  Fétat.  On  le  dira  sans  crainte  d'être 

^  A  la  suite  de  chaq[ue  Dictionnaire  nous  donnerons  la  notiœ  bibliographique  y 
et  les  noms  des  personnes  qui  ont  communiqué  des  détails ,  vu  que  des  citations 
de  ce  genre  à  chaque  article  entraîneraient  de  trop  fréquentes  répétitions. 


GEOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES.  vu 

démenti,  les  discussions  considérablement  abrégées  rentre- 
raient dans  leur  cercle  naturel,  les  déterminations  qui  en 
seraient  la  suite,  deviendraient  hors  de  toute  atteinte,  et 
le  gouYemement  appuyerait,  lui-même,  ses  vues  sur  des 
bases  inattaquables,  si  chaque  localité  avait  une  descrip- 
tion géographique,  et  si  de  tous  ces  ouvrages  partiels  on 
formait  un  ensemble  méthodique  propre  à  faire  apprécier 
les  ressources  comparatives  de  toutes  les  parties  du  pays, 
les  besoins  de  ses  habitans ,  et  enfin  les  chances  annuelles 
qui  peuvent  les  accroître  ou  les  diminuer.  Il  faut  convenir 
qu'im  résultat  nécessaire  du  mouvement  progressif  de  la 
civilisation  est  la  publicité  qu^on  donne  aujourd'hui  dans 
plusieurs  pays,  à  une  foule  de  documens  précieux,  qui 
restaient  jadis  enfouis  dans  les  archives  de  Fadministra- 
tion.  Perdus  pour  les  sciences,  pour  Fhistoire  et  pour 
l'Utilité  publique,  ces  matériaux  demeuraient  souvent 
inutiles  au  magistrat  même,  à  cause  de  la  difficulté  de 
comparer  des  faits  incohérens  ou  hétérogènes;  cet  ordre 
luioineux,  sans  lequel  la  vérité  ne  se  découvre  point,  ne 
pouvait  y  pénétrer  que  par  le  secours  de  Tesprit  d^analyse, 
de  Part  d^observer  et  des  rapprochemens  éclairés  parla 
science.  Heureusement,  depuis  quelques  années,  il  y  a  eu, 
^  la  tête  des  affaires ,  ou  dans  les  grandes  magistratures 
administratives,  des  esprits  supérieurs  aux  anciennes 
routines^  qui  n^ont  pas  craint  d^exposer  au  grand  jour  les 
résultats  capables  d^intéresser  le  commerce,  Tindustrie, 
la  santé  publique,  les  élémens  de  la  population,  la  produc- 
tion et  la  consommation  des  denrées ,  la  distribution  des 
^conrs;  en  un  mot,  toute  Téconomie  civile. 

A.  Paide  de  nos  renseignemens  présentés  sous  le  grand 
jour  de  la  publication,  Terreur  même  devient  profitable 
^  lliumanité ,  quand  bien  même  elle  ne  lui  rendrait  que  le 


▼III 


MÉMORIAL  DE  L*£TABLISS£MB5T 


service  de  la  sortir  de  sentiers  battus^  et  de  Tarrêter  dans 
un  penchant  plus  fâcheux^  Fincurie  et  Finertie.  L^erreur 
peut  être  ainsi  employëe  à  la  manière  d^une  arche  de  pont 
jetëe  sur  une  rivière  de  difficile  traversée,  elle  aidera  à 
aller  plus  loin  :  d^abord  elle  donnera  de  Factivité  aux 
esprits  ;  et  puis  avec  la  nécessité  de  la  dépouiller  de  son 
caractère  d^induire  à  faux,  elle  pourra  heureusement 
fournir  le  sujet  d^une  réaction  vive ,  et  Foccasion  de  pré- 
cieuses découvertes  aux  savans  occupés  des  travaux 
positifs. 

Nous  essayons  d^ouvrir  la  route  mais  il  faut  que  cette 
route  se  divise  pour  que  les  vérités  puissent  avanoer •  Nous 
renfermant  dans  les  données  de  Fexpérience,  nous  ne  sau- 
rions nous  agiter  dans  les  généralités  de  la  science, 
ressemblant  en  cela  à  d^antiques  Hermès ,  qui ,  placés  sur 
Fembranchement  de  plusieurs  chemins,  paraîtraient  les 
indiquer  tous,  et  n^en  indiqueraient  aucun.  Les  préten- 
tions à  la  science  universelle  annoncent  chez  les  nations 
Fenfance  des  sciences  et  celle  du  savoir  chez  les  savans. 
Le  génie  humain,  local,  temporaire,  progressif  est  encore 
si  loin  de  ses  limites  !  Les  sectes ,  les  écoles ,  qui  veulent 
parquer  les  sciences,  affichent  plus  d^orgueil  que  de 
lumières,  et  nous  croyons  que,  la  vérité  est  dans  un 
examen  sans  limites.  La  vie  d^un  seul  homme  et  même  de 
plusieurs,  ne  pouvant  suffire  pour  observer  scrupuleu- 
sement et  coordonner  ensuite  le  nombre  de  faits  néces- 
saires à  la  description  de  la  terre  q[ui  jusqu^à  présent  n^a 
pu  être  (ineprovisoire^yn  le  grand  nombre  de  faits  douteux, 
le  clair  semé  des  vérités  incontestables,  et  les  erreurs 
qu^il  est  encore  de  nos  jours  difficiles  de  découvrir;  il 
s^ensuit  que  Futilité  des  observations  partielles  et  des 
ouvrages  destinés  à  en  présenter  la  coordination ,  se  trouve 


GEOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES.  ix 

à  Vabri  de  toute  objection  raisonnable.  Ce  n^est  qu^à 
l'aide  *  de  la.  périodicité  des  publications  et  des  tableaux 
présentés  sous  la  forme  d^interrogation  ^  qu^on  peut  se 
flatter  d^atteindre  un  jour  à  une  somme  de  vérités  qui 
puisse  satisfaire  les  amis  éclairés  des  sciences  et  de 
lliiimanité.  Aussi  dans  Fétat  actuel  de  progression  des 
sciences  géographiques ,  nous  aimons  à  déclarer  que  notre 
fonction  consiste  principalement  à  mettre  en  ordre  des 
matériaux  dont  la  partie  la  plus  considérable  devra  noud 
être  entièrement  fournie.  Par  cette  précaution  nous 
répondrons  d'ayance  à  une  foule  de  gens  du  monde  et  de 
savans,  qui  pourraient  se  demander  comment  il  est 
possible  d'embrasser  autant  de  sections  différentes  que 
comporte  la  géographie. 

Tout  ce  qui  est  grand  dans  son  objet,  utile  dans  ses  ap- 
pUcatidns,  inoffensif  dans  ses  moyens  peut  et  doit  trouver 
place  dans  notre  géographie;  rien  de  mesquin,  de  per- 
sonnel, d'hostile  ne  saurait  y  être  admis.  Notre  réserve  à 
cet  égard  sera  portée  jusqu'au  scrupule,  et  nous  donnons 
d'avance  un  gage  de  notre  résolution  par  le  soin  que  nous 
mettons  d'éviter  certaines  expressions,  dont  l'emploi  dans 
Facception  qu'elles  ont  acquise,  n'est  plus  sans  inconvénient 
et  nuirait  à  l'objet  que  nous  nous  proposons.  Il  y  a  ainsi 
des  termes  qui  ne  seront  jamais  ramenés  par  nous  que 
géographiquement ,  c'est-à-dire  livrés  sans  responsabilité  à 
Fexamen  de  tous  les  hommes  sans  distinction  de  couleur, 
d'opinion,  de  secte  ou  de  langue. 

Le  but  principal  qui  nous  dirigera  sans  cesse,  sera  de 
peindre  avec  vérité  tout  ce  q[ui  est  du  domaine  de.  la 


^  Nous  publierons  annuellement  des  supplémcns  pour  compléter  chaque 
Dictionnaire. 

2 


X  MEMORIAL  DE  L*ETABL1SSEMBNT 

géographie  dans  l^état  actuel;  les  Yues  d^amëlioration  n'en 
étant  que  le  complément^  elles  seront  présentiées  ayec 
réserve  sans  aucune  prétention  systématique^  et  avec  le 
dégagement  le  plus  complet  de  tout  ce  qui  ne  serait  point 
établi  par  Fexpérience.  L%omme  d^état  jugera  ensuite  ce 
qa^il  conyient  de  mettre  en  œuyre  ;  et  nôtre  tache  serait 
même  assez  bien  remplie^  si  nous  parvenions  à  placer 
sous  un  jour  convenable  les  objets  propres  à  attirer 
Fattention  des  personnes ,  appelée^  à  profiter  d^une  sem- 
blable lecture. 

S 'il  était  un  point  sur  lequel  il  fut  permis  et  peut  être 
obligatoire  de  s^écarter  de  cette  réserve,  ce  serait  sans 
doute  en  ce  qui  touche  à  la  quotité  et  k  la  nature  des 
charges  supportées  par  la  propriété  et  par  Findustrie. 

La  force  réelle  d'un  état,  ne  se  calcule  pas  sur  le 
nombre  des  lieues  carrées  qui  composent  son  territoire^ 
ni  même  absolument  sur  le  nombre  des  individus  qui 
rhabitent  :  cette  force  se  compose  d'une  population  géné- 
ralement satisfaite  des  institutions  qui  la  régissent,  et 
qui  surtout  se  trouve  placée  dans  une  situation  telle ,  que 
l'universalité  puisse  repousser  l'indigence  à  force  de  travail 
et  d'industrie.  Aussi  ne  saurait-on  trop  engager  tous  les 
écrivains  de  toutes  les  nations  à  détourner  moins  souvent 
leurs  pensées  de  ces  occupations  manuelles ,  de  cesiravaux 
mécaniques,  qui  fertilisent  tout,  répandent  partout  l'abon- 
danée  et  la  vie,  et  sans  lesquels  on  verrait  là  société  ise 
dissoudre  et  les  penseurs  mourir  de  £aim. 

Si  le  tableau  des  ressources  que  peut  présenter  une 
contrée  est  la  base  première  de  l'assiette  des  impositions  ^ 
il  n'importe  pas  moins  au  gouvernement  qui  les  exige , 
qu'au  contribuable  qui  les  supporte,  de  connaître  au 
juste  en  quoi  consiste  la  matière  imposable,  et  de  suivre 


GÉOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES. 


XI 


par  conséquent  toutes  les  branches  du  retenu  public  ^ 
pour  pouYoir  aboutir  jusques  au  moindre  intérêt  parti* 
ciilier.  Ces  recherches  mises  en  harmonie  avec  tous  les 
élémens  de  Fé^t  social^  sont  incontestablement  la  partie 
la  plus  essentielle  de  toute  statistique;  là  se  rattachent 
plusieurs  questions  assez  délicates  à  aborder,  mais  qui 
pourront  être  suffisamment  éclaircies  par  d attires  qtie  des 
géographes^  lorsqu'on  les  traitera  ayec  prudence  et  impar- 
tialité. 

La  difficulté  d'obtenir  la  vérité  sur  les  choses  qui  s'y 
refusent  le  moins,  justifiera  la  proposition  d'un  système 
bien  entendu  et  de  vues  très  praticables,  lorsque  la 
société  cosmopolite  aura  été  mise  en  activité. 

Il  s'agirait  d'un  système  à  la  perfection  duquel  con- 
Gourroient  tous  les  peuples,  et  dont  la  direction  serait 
confiée,  pour  chaque  division  de  pays,  aux  personnes  les 
plus  zélées  pour  le  biefi  de  tousles  hommes.  Ces  sociétés 
auraient  des  correspondances  entre  elles  et  avec  le  monde 
entier,  dont  elles  suivrment  pour  ainsi  dire,  pas  à  pas, 
toute  la  géographie  :  sorte  de  surveillance  indispensable 
à  une  époque  où  les  voyages  et  la  navigation  semblent 
identifier  tous  les  peuples  en  leur  communiquant  de 
nouveaux  usages,  de  nouvelles  habitudes  qui  effacent 
chaque  jour  ce  qui  subsistait  de  leurs  anciennes  tradi- 
tions.    - 

Nous  disons,  taïUe  la  géographie,  voulant'  désigner 
l'ensemble  complet  des  sections  dont  s'est  enrichi  cette 
branche  importante  de  nos  connaissances ,  surtout  depuis 
^elques  années,  où,  parmi  tant  d'explorations  périlleuses, 
se  distingue  l'intrépide  expédition  du  capitaine  Parry, 
passant  l'hiver  sous  les  glaces  du  75**  degré. 

De  toutes  les  sections  celles  sur  laquelle  nous  insistons 


I 


xji  HEHORIAL  B£  L'ÉTABLISSBHElf T 

* 

plus  particulièrement  est  la  topographie  physique^  qui 
écartant  d'abord  tout  ce  qui  annonce  «les  travaux  de 
rhomme^  présente  les  lieux  tels  qu'ils  sont  dans  la 
nature;  ainsi  elle  décrit  en  niasse  les  montagnes  et  les 
inégalités  du  sol^  les  plaines  et  les  bassins^  les  yallées 
et  les  rivières^  les  étangs,  les  marais  et  les  côtes  mari- 
times. Cette  description  physique  du  pays  peut  présenter 
de  nombreux  avantages;  elle  indique  les  moyens  de 
distribuer  et  de  multiplier  les  irrigations  dans  les  loca* 
lités  arides,  et  expliquant  la  triple  influence,  qu'exer- 
cent sur  la  végétation,  la  qualité  du  sol,  la  tempéra- 
ture et  l'exposition,  elle  permet  d'établir  avec  exac-r 
titude  des  divisions  agricoles  ;  s'il  se  trouve  des  lieux  qui , 
faisant  exception  aux  règles  générales ,  exigent  un  examen 
plus  particulier,  la  topographie  entre,  à  leur  sujet^  dans 
les  détails  nécessaires,  avec  d'autant  plus  de  raison  que 
des  observations  bien  dirigées  peuvent  conduire  à  la 
connaissance  des  causes  et  révéler  le  secret  des  for- 
mations opérées  par  les  révolutions  physiques  dans  ces 
.contrées, 

Aprè^  la  description  du  sol ,  riea  ne  doit  plus  attirer 
l'attention  que  le  tableau  des  productions  de  la  nature; 
la  transition  pour  arriver  de  la  topographie  qui  montre 
les  objets  en  masse,  à  l'histoire  naturelle  c[ui  les  classe 
en  détail,  se  fait  par  la  météorologie  et  l'hydrographie; 
la  première  de  ces  sciences  nous  fait  connaitre  les  termes 
moyens  du  climat,  l'hydrographie  nous  dévoile  la  nature 
des  eaux  relativement  aux  différons  états  de  ce  liquide, 
considéré  dans  le  bassin  des  mers^  dans  les  eaux  courantes 
et  dans  les  eaux  thermales. 

La  terre  satisfait  par  la  culture  aux  premiers  besoins 
de  l'homme  ;  elle  varie  et  étend  à  l'infini  ses  productions  ; 


GÉOGRAPHIQUE  BB  BRUXELLES:  xiu 

mais  les  procédés  qu^elle  emploie  ayant  besoin  d^étre 
discutés^  éclairés^  dirigés^  il  convient  d^examiner  avec 
attention  la  nature  du  sol  et  les  différences  d^exposition^ 
d^apprécier  les  influences  atmosphériques  et  toutes  les 
pratiques  de  culture^  et  d'en  déduire^  en  un  mot^  des  faits 
qui  puissent  propager  les  moyens  de  tout  améliorer. 

Les  sciences  physiques  se  tiennent  par  les  mêmes  liensq  ui 
unissent  tous  les  phénomènes  de  la  nature  y  la  classification 
des  espèces  que  Ton  doit  regarder  comme  la  partie  fonda- 
mentale de  la  botanique  et  dont  Fétude  est  deyenue  plus 
attrayante  et  plus  facile  par  Tintroduction  des  méthodes 
naturelles^  est  à  la  géographie  des  végétaux^  ce  que  la 
minéralogie  descriptiye  est  à  Pindication  des  roches  qui 
constituent  la  croûte  extérieure  du  globe.  Pour  saisir  les 
lois  que  suiyent  les  roches  dans  leur  gisement^  pour 
détenniner  Fàge  de  leur  formatipn  successiye  et  leur 
identité  dans  les  régions  les  plus  éloignées^  le  géologue 
doit  connaître  ayant  tout  les  fossiles  simples  qui  composent 
la  masse  des  montagnes ,  et  dont  Fiftry ctognosie  enseigne 
les  caractères  et  la  nomenclature. 

Les  progrès  de  la  géographie  dés  yégétaux  dépendent 
^Q  grande  partie  de  ceux  de  la  botanique  descriptiye ,  et 
^^  serait  nuire  à  Tayancement  des  sciences  que  de  youloir 
s'éleyer  à  des  idées  générales^  en  négligeant  la  connais- 
^ce  des  faits  particuliers.  Il  en  est  de  même  de  Fanthro 
pologie^  lliomme  et  les  yariétés  qui  en  composent  les  races 
diverses,  sont  sans  doute  le  sujet  le  plus  yaste  et  le  plus 
intéressant  dont  puissent  traiter  les  sciences  naturelles,  la 
philosophie  et  la  morale.  Cette  étude,  a  de  tout  temps 
^cupé  quelques  esprits  supérieurs,  qui  cherchèrent  à 
înettre  à  portée  de  leurs  contemporains  cette  pensée 
Sublime  de  Selon,  inscrite  sur  le  temple  d'Ephèse,  rwsce 


xxr 


H^HOHIAL  DE  L'ETABUSSEMENT 


te  ipsutn;  mais^  à  cet  égard  les  modernes '^  ont  bien 
surpassé  les  anciens  réduits  à  des  relations  extérieures 
bornées  et  chez  lesquels  le  peu  de  progrès  des  sciences 
naturelles  ne  permettait  d'envisager  une  telle  question 
qu'obscurcie  par  de  vains  sophismes. 

Ces  considérations  nous  ont  guidé  dans  le  cours  de  nos 
recherches;  elles  ont  toujours  été  présentes  à  notre  esprit 
à  répocpie  de  nos  études  préparatoires.  Lorsque  nous 
commencions  à  lire  le  grand  nombre  de  voyages  qui 
composent  une  partie  si  intéressante  de  la  littérature 
moderne^  nous  regrettions  que  les  voyageurs  les  plus 
instruits  dans  des  branches  isolées  de  Phistoire  naturelle 
eussent  rarement  réuni  des  connaissances  assez  variées 
pour  profiter  de  tous  les  avantages  qu'offrait  leur  position. 
Il  nous  semblait  que  l'importance  des  résultats  obtenus 
jusqu^à  ce  jour,  ne  répondait  pas  entièrement  aux  immenses 
progrès  que  plusieurs  sciences^  et  surtout  la  géologie^ 
l'histoire  des  modifications  de  l'atmosphère ,  la  physiologie 
des  animaux  et  des  plantes  avaient  fait  ^  au  commencemenl 
du  19™*  siècle.  Le  nombre  des  instrumens  précis  se 
multiplie. de  jour  en  jour,  et  nous  ignorons  encore  l'élc- 

"*  Pour  rhomme  considéré  en  général  comme  premier  être  stoologique, 
consult  Linné  (systema  naturœ ,  éd.  1 3  ^  cur .  Gmelin)  ;  Blumeabach  (de  generis 
humani  varietate  nativà^  Gpttingue,  1795.  3«  éd.  in-8.)  Bufibn  (hist.  de 
rhomme);  G.  Cuvier  (lab.  élém.  d'hist.  natur.,  et  règne  animai);  I^cepède 
(dict.  des  sciences  naturelles);  Virey  (dict.  des  sciences  médic.  et  histoire 
naturelle  du  genre  humain,  3  ^ol.  in-8.  1824.  2«  édit.);  Desmoulins  (journal 
de  physiologie  1826);  et  le  colonel  Bory  de  Saint-Vincent.  (Dict.  classique 
d'hist.  naturelle,  tom.  8.  | 

Parmi  les  travaux  remarquables  sur  Tangle  facial  et  les  diverses  modificaH 
tiens  qu'éprouve  suivant  les  races,  la  capacité  du  crâne,  voyez  Wollerii^ 
Henricus  Crull,  dissertatio  anlhropologico-medica  inauguralis  de  cranio] 
ejiisqiie  ad  faciem^ratione,  etc.  Thèse  în-ii,  1 4  juin  1 8 1  o ,  Groningiie. 


GEOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES. 


Tur 


yation  de  tant  de  montagnes  et  de  plateaux^  les  oscillations 
périodiques  de  Focéan  aérien ,  Fintensite  variable  des  forces 
magnétiques  et  tant  d'autres  phënomënes  également 
importans  sur  lescpiels  nos  tableaux  (de  renseignemens) 
appellent  Fattention  de  tous  les  membres  de  la  grande 
famille.  * 

La  société  Cosmopolite  aurait  pour  but  d'établir  sur  les 
différens  points  connus  du  globe  des  espèces  de  stations 
qoi  &eiliteraient  la  correspondance  des  sociétés  entre 
elles.  Cest  alors  surtout  que  la  centralisation  doublerait 


*  Comme  il  n'est  pas  sans  exemple  que  le  ridicule  ou  le  bldme  essayent 
d atteindre  et  de  décourager  ceux  qui  se  livrent  à  de  pénibles  travaux,  dans 
la  conviction  la  plus  intime  de  leur  éminente  utilité,  nous  croyons  devoir 
déclarer  qu'en  formant  la  société  cosmopolite  notre  premier  but  a  été  de 
serrir  les  intérêts  de  nos  compatriotes ,  parmi  lesquek  se  distinguent  plusieurs 
savam  qui  dès  leur  entrée  dans  la  carrière  ont  su  apprécier  l'avantage  des 
Hîlalifflis  à  l'extérieur.  —  Il  ne  sera  pas  en  outre  hors  de  propos  de  remarquer 
^  qu'à  toutes  les  époques  de  leur  histoire,  les  Belges  ont  montré  le  goût  le 
piusTif  pour  les  échanges  qui  pouvaient  contribuer  efficacement  au  bonheur  et 
^  la  prospérité  de  leur  pays, 

I)gi  civilisés,  dès  les  quatorzième  et  quinzième  siècles,  on  les  voit  portant 
^  le  reste  du  monde  leurs  draps  et  d'autres  merveilles  de  leur  industrie, 
^  rapporter  des  lieux  où  ils  trafiquaient,  diverses  productions  naturelles. 
^^  à  de  pareilles  importations,  qu'on  dût  l'origine  de  ces  grandes  collections 
^'arbres à  firuits,  de  plantes  salutaires,  et  de  végétauic  d'ornement,  dont 
^^stence  est  constatée  dans  le  moyen  âge,  et  qu'on  y  admira  jusqu'au  temps 
'«  l'historien  Jacques  Meyer  les  mentionna  vers  1 55 1 . 

Bruxelles,  Anvers  et  Gand  étaient  alors  célèbres  par  la  pompe  de  leurs 
Mins  auxquels  furent  bientôt  ajoutées  des  collections  de  différentes  espèces, 
^thiole  nous  apprend  que  Busbeck,  flamand,  ambassadeur  à  la  porte  Otto* 
^^e  loi  envoya  les  dessins  des  animaux  et  des  plantes  qu'il  pût  recueillir 
^Qs  les  environs  de  Constantinople  ou  en  Asie;  et  c'est  à  ce  même  Busbeck 
«autres  disent  au  médecin  flamand  qui  l'accomoagnait,  que  l'occident  doit  le 
^  ornement  actuel  de  nos  bosquets 

{Syringa  F'uIgarU.) 


XTI 


MÉMORIAL  B£  L*ÉTABU6SEHENT 


sa  force.  De  Bruxelles  comme  d'mi  centre  ^  mie  foule  de 
ramifications  s^ëtendraient  au  loin^  et  iraient  porter  en 
même  temps  ^  dans  différentes  contrées  ^  les  bienfaits  de 
rinstruction.  Chacune  de  ces  grandes  stations  devien- 
draient à  son  tour  le  centre  d^une  sphère  d^activitë  nou- 
velle. Les  unes/  sous  le  nom  de  stations  de  FAfrique 
méridionale  ^  occidentale  et  orientale ,  embrasseraient  tout 
le  continent  africain  et  les  iles  au  sud-est.  Une  aulre  station 
appelée  Méditerranéenne  s^étendrait  aux  iles  Ioniennes, 
à  la  Grèce,  à  F  Asie  mineure  et  à  l'Archipel.  Celle  de  la 
mer  noire  comprendrait  les  possessions  de  la  Russie  et  de 
la  Turquie.  Enfin  partout  à  la  fois,  dans  les  plaines  déli- 
cieuses de  la  Perse ,  au  sein  de  FArabie  inculte  et  sur  les 
côtes  inhospitalières  de  la  nouvelle  Hollande ,  du  Labrador 
et  du  Groenland,  des  philantropes  chercheraient  à  faire 
germer  dans  les  cœurs  les  sentimens  de  tolérance  et  de 
fraternité  universelle. 

Nulle  limite  stable  ne  peut  être  désormais  posée  aux 
progrès  des  lumières;  tous  les  pays  sont  également  le 
domaine  de  Fintelligence  :  il  n^est  donné  à  aucune  puis- 
sance de  se  réserver  exclusivement  le  commerce  de  la 
pensée  et  nous  sommes  bien  loin  du  temps  où  Carthage 
pouvait  défendre  impunément  qu^on  visitât  ses  possessions 
de  FAtlantique.  Le  caprice  et  la  violence  ayant  disparu 
en  présence  de  la  communauté  des  intérêts ,  il  devait  en 
résulter  que  les  plus  belles  découvertes  seraient  dues  aux 
efforts  d^hommes  indépendans ,  plutôt  c[u^aux  soins  et  à  la 
protection  de  quelques  mécènes.  Habiles  en  effet  à  saisir  les 
occasions  opportunes,  persévérantes  sans  témérité,  hasar- 
deuses quelquefois,  mais  économes  toujours,  les  associa- 
tions générales  doivent  recueillir  tous  les  avantages,  tous 
les  profits ,  dont  les  compagnies  n^ont  fait  qu Vmbrasser 


GÉOGRAPHIQUE  DE  PRUXELLES.  xrxi 

Fombre.  Des  sociétés  ont  été  éleyées  partout^  mais  elles 
n'ont  pas  encore  été  systématisées.  Elles  errent  saqs 
résultat  pour  Phumanité  ^  parcecpie  isolées  comme  les  mole- 
cules  d'un  yaste  corps  lumineux^  elles  n'ont  pas  encore 
pu  être  ramenées  à  une  loi  centrifuge.  Il  est  facile  de 
tirer  des  inductions  du  particulier  au  général^  pour  mettre 
cette  vérité  dans  tout  son  jour.  C'est  ainsi  qu'à  l'aide 
d'associations  plus  ou  moins  généralisées  dans  un  pays^ 
d'immenses  travaux  d'utilité  publique  ont  été  exécutés. 

Les  moyens  de  la  société  sont  en  premier  liçu  une 
correspondance  universelle  dans  laquelle  dominera  la 
pensée  de  rendre  cette  correspondance  facilement  appli- 
cable à  tous  les  besoins  auxquels  la  géographie  est  appelée 
à  satisfaire  dans  l'état  actuel  de  la  civilisation. 

L^établissement  Géographique  de  Bruxelles  cherchera 
moins  à  faire  des  découvertes  qu'à  propager  ce  qui  sera 
reconnu  d'une  application  généralement  utile;  les  parties 

'  dont  cet  établissement  se  compose  cette  année  sont  :  une 
riche  bibliothèque  contenant  les  voyages^  les  divers  mu- 
séums y  les  iconographies  y  les  mémoires  de  presque  toutes 
les  sociétés  savantes  de  l'Europe  y  les  ouvrages  périodiques  y 
et  une  collection  complète  de  tous  les  atlas  et  cartes  publiés 
jusqu'à  ce  jour^  des  cabinets  d'histoire  naturelle  où  sont 
déposés  les  échantillons  des  minéraux  et  des  fossiles  du 
pays  ainsi  que  des  contrées  étrangères  y  entr'autres  y  une 
précieuse  collection  de  minéraux  du  vésuve,  envoyés  par  le 
savant  professeur  MonticeUi,  un  jardin  de  naturalisation^ 
et  de  nombreux  ateliers  en  pleine  activité^,  où  d'excellens 

.  artistes  ont  déjà  acquis  une  réputation  justement  méritée 
par  les  progrès  qu'ils  ont  fait  faire  à  leur  art  *  • 

• 

^  Chacune  de  ces  parties  sera  développée  dans  un  travail  spécial. 

3 


i^viif  MÉnOKIAL  DE  L^JÈTABLISSEMBIIT 

Dans  le  but  bien  arrêté  d^utiliser  et  de  ramifier  la  corres- 
pondance^ on  s^appliquera  non  seulement  à  vérifier  et 
compléter  les  recherches  bibliographiques  ^  sans  lescpielles 
il  est  impossible  d^écrire  désormais  sur  un  sujet  quel- 
conque^ vu  qu^au  préalable^  il  faut  avoir  consulté  les 
auteurs  qui  en  ont  traité^  mais  on  essayera  en  outre  de 
réduire  à  Texpression  la  plus  simple^  la  plus  vraie ^  chacun 
des  ouvrages  qui  contiendrait  des  faits  appartenant  à 
une  des  sections  géographiques.  On  pourra  ainsi  espérer 
dVrriver  à  une  époque  où  Ton  offrira  un  bilan  géogra- 
phique^ qui  est  encore  un  desideratum  dans  toutes  les 
sciences. 

£n  effet  la  multiplicité  des  travaux  et  des  écrits  destinés 
à  déterminer  ou  à  constater  les  progrès  des  connaissances 
humaines^  ne  tendent  plus  guère  qu^à  entraver  une  marche 
déjà  encombrée.  Que  font  tant  d^observateurs  et  d^écri- 
vains  dont  la  liste  suffit  pour  effrayer  la  mémoire  la  plus 
intrépide  !  sinon  cpi^ajouter  des  faits  perdus  dans  des  livres 
ajoutés  à  des  livres;  faits  qu^on  ne  peut  exhumelr  sous 
Famas  de  ces  livres^  sans  perdre  un  temps  précieux  à 
feuilleter  ou  relire  ce  qu^on  a  cent  fois  lu  et  relu  autre 
part^  et  qui  le  plus  communément  depuis  bien  des  siècles^ 
fait^  à  tort  ou  à  travers^  la  base  conventionnelle  d'un 
grand  nombre  de  sciences 

Pour  mener  à  bonne  fin  ce  projet  qui  épargnerait  tant 
de  veilles  et  de  fatigues  aux  savans  et  aux  industriels^  et 
dans  le  seul  but  de  leur  soumettre  les  faiis  dégagés  de 
tout  leur  entourage  y  nous  avons  conçu  le  projet  d'instruire 
la  jeunesse  en  mettant  à  sa  disposition  les  livres^  les  cartes^ 
les  instrumens  de  physique^  les  instrumens  aratoires  et 
les  échantillons  d'histoire  naturelle,  que  nous  possédons. 
Une  science  considérée  dans  l'individu  qui  la  possède 


GÉOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES.  xix 

n^ëtant  que  Faptitude  de  son  cerveau  à  passer  par  une 
certaine  filiation  d'idées ,  nous  en  ayons  infëré  que  chacun 
de  nos  jeunes  gens^  d'après  ses  dispositions^  devait  être 
affecte  à  une  spécialité  rigoureusement  déterminée.  Cest 
ainsi  que  nous  avons  dirigé  leurs  études  dans  les  langues  ^ 
le  système  des  faits  qui  appartiennent  aux  sciences  natu- 
relles^ les  mathématiques  et  le  dessin^  en  rapportant 
autant  que  possible  les  signes  aux  objets  sensibles. 

Les  arts  qui  s'occupent  de  l'éducation  de  l'esprit,  sont 
merveiUeusement  secondés  par  l'intervention  des  machines. 
Sans  leur  secours  y  il  est  une  multitude  de  phénomènes 
qui  se  déroberaient  à  toute  espèce  d'investigation ,  et  qui 
resteraient  éternellement  hors  de  la  sphère  de  l'intelli- 
gence^ parcequ'ils  sont  placés  hors  de  la  portée  des  sens. 
Les  uns  nous  échappent  par  leur  extrême  petitesse ,  d'autres 
par  leur  excessif  éloignement,  d'autres  par  l'obscurité  qui 
les  environne ,  d'autres  par  la  difficulté  de  les  dégager  des 
objets  qui  frappent  notre  vue.  Comment  Taisomier  sur  la 
pesanteur  et  la  température  de  l'atmosphère,  sans  le 
secours  du  baromètre  et  du  thermomètre?  Comment 
traiter  de  l'électricité ,  sans  le  secours  de  la  machine  élec- 
trique ?  Quels  progrès  le  microscope  n'a-t-il  pas  fait  faire 
à  l'histoire,  et  le  télescope  à  l'astronomie?  Combien  de 
découvertes  ne  doit-on  pas  à  la  machine  pneumatique ,  à 
la  pile  de  Yolta,  et  à  cent  autres  espèces  d'instrumens 
qu'emploient  les  sciences  physiques  !  A  l'aide  de  ces  instru- 
mens ,  un  monde  nouveau  nous  a  été  révélé  :  de  milliers 
de  yérités  cachées  sont  devenues  ostensibles ,  €t  les  arts 
chargés  de  l'éducation  de  l'intelligence  ont  pu  lui  ouvrir 
de  nouvelles  routes  qu'elle  n'eut  jamais  trouvées  sans  ce 
secours. 

Les  succès  que  nous  avons  déjà  obtenus,  nous  les  devons 


XV 


MÉMORIAL  DE  L*ÉTABLISS£MENT 


surtout  à  cette  marche  sévère.  *  On  ne  saurait  assez  pro- 
clamer qu'il  n'y  a  rien  de  plus  inconsëquent  que  de  pré- 
parer les  hommes  aux  professions  les  plus  diverses  par  un 
seul  genre  de  travail  qui  n'a  de  rapport  avec  aucune  de 
ces  professions.  Nous  avons  dans  l'Inde^  observe  un  écrivain 
anglais  y  cent  mille  de  nos  compatriotes  qui  s'étaient  pré- 
parés à  ce  voyage  en  faisant  des  vers  barbares  sur  Apollon^ 
Mars  y  Mercure  ^  et  du  reste  n'avaient  appris  aucune  des 
langues  que  parlent  les  cent  millions  d'individus  sur  les- 
quels s'exerce  leur  domination. 

Il  arrive  ainsi  qu'il  n'y  a  pas  le  moindre  rapport  entre 
ce  que  nous  apprenons  étant  enfans  et  ce  qu'il  nous  faudra 
faire  étant  hommes^  entre  les  études  de  l'adolescence  et 
les  professions  de  l'âge  viril.  Ces  premiers  vices  de  l'édu- 
cation expliquent  peut-être  la  cause  de  cet  esprit  routinier 
qui  autrefois  enrayait  le  mouvement  de  tout  ce  qui  doit 
tendre  au  développement  intellectuel  et  par  conséquent 
au  bonheur  de  l'homme  :  car  de  nos  jours  on  remarque 
que  "plus  il  se  mêle  d'instruction  à  la  pratique  d'un  art 
quelconque^  et  plus  on  l'exerce  avec  élévation,  avec 
désintéressement,  avec  affection;  plus  on  le  cultive  pour 
lui-*même ,  plus  on  est  occupé  de  ses  progrès  ;  on  est  moins 
sensible  aux  bénéfices  qu'on  fait  comme  spéculateur;  on 
l'est  d'avantage  aux  succès  obtenus  comme  artiste ,  on  est 
touché  de  ses  gains,  moins  parcequ'ils  sont  un  moyen  de 
bien-être  que  parcequ'ils  rendent  témoignage  du  pouvoir 
qu'on  exerce,  parcequ'ils  sont  un  moyen  d'acquérir  un 
pouvoir  plus  grand,  et,  au  lieu  de  dissiper  ses  profits  dans 
les  jouissances  du  luxe ,  ainsi  que  le  font  d'ordinaire  les 

^  Des  cours  gratuits  ont  lieu  régulièrement  dans  le  local  de  rétablissement. 
Ils  ont  pour  objet  l'enseignement  des  langues,  des  mathématiques ,  des  sci^oices 
naturelles  et  du  dessin. 


GÉOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES.  zxi 

industrieux  dont  Fesprit  est  peu  cultiyé^  on  en  emploie  la 
meilleure  partie  à  étendre  utilement  ses  entreprises^  à 
perfectionner  ses  procédés,  en  général  à  devenir  plus  puis- 
sant dans,  sa  profession,  à  obtenir  des  résultats  plus  con- 
sidérables *. 

La  société  centrale  de  Bruxelles  indépendamment  de 
son  trayail  pour  le  dehors,  s'attacherait. pour  Fintérieur  à 
des  études  suivies  sur  le  système  de  culture ,  sur  les  amen- 
démens  et  engrais,  les  instrumens  aratoires,  les  plantes 
utilisées  pour  les  arts ,  les  plantes  médicinales  et  hygiéni- 
ques, les  productions  de  Phorticulture,  Pamélioration  des 
animaux  domestiques,  la  destruction  des  animaux  nuisir 
blés,  les  coutumes  rurales,  routines  et  mêmes  proyerbes 
qui  dans  plusieurs  endroits  faisant  autorité,  doivent  être 
combattus  avec  persévérance  par  le  philanthrope ,  sur  les 
maladies  endémiques  et  sur  les  moyens  d'y  remédier,  en 
provoquant  des  améliorations  par  le  dessèchement  et  la 
culture  dans  les  localités  cpii  produisent  ces  maladies  ,'sur 
les  épidémies ,  leurs  successions,  leurs  périodes,  leur  carac- 
tère constant  ou  variable,  sur  les  maladies  des  professions 
et  les  moyens  de  les  faire  disparaître ,  en  perfectionnant 
les  procédés  industriels,  comme  Fa  îait  M.  Darcet  pour 
Tart  des  doreurs  et  le  travail  des  monnaies  ;  sur  les  effets 
des  aMmens,  et  les  ressources  qui  permettent  d'y  suppléer 

^  n  serait  à  désirer  que  dans  tous  les  pays  où  il  existe  des  établissemens 
géographiques^  il  s'éleva  a  proximité,  des  instituts  agricoles  :  pendant  le  temps 
où  les  élèves  ne  vaqueraient  pas  aux  travaux  de  la  campagne ,  ils  pourraient 
assister  à  des  leçons  qui  auraient  pour  objet  l'explication  des  ouvrages  concert 
nant  les  événemens  les  plus  remarquables  de  Thistoire  de  la  patrie  y  l'étude  des 
parties  les  plus  essentielles  de  la  géographie  du  pays ,  enfin  la  lecture  d'ouvrages 
populaires  sur  l'économie  rurale  et  domestique.  Dans  les  leçons  d'arithmé- 
tique  on  apprendrait  aux  élèves  la  manière  la  plus  simple  de  calculer  la 
surface  d'un  champ  j  la  capacité  d'une  ange,  d'un  bassin ,  etc. 


un 


HÉMOHIAL  BE  L^ÉTABLISSEHElf  T 


dans  les  temps  de  disette,  par  Femploi  de  la  gëlatine 
qu^il  s^agirait  de  généraliser;  sur  les  secours  à  donner  aux 
noyés  et  aux  asphyxiés ,  genre  de  seryice  encore  si  mal 
assuré  presque  partout  et  dans  lequel  on  vient  d^introduire, 
à  Paris,  des  innovations  si  heureuses;  sur  la  meilleure 
distribution  à  donner  aux  manufactures  et  aux  usines  ;  les 
voies  de  communication  les  plus  favorables  à  réchange  et 
à  Fexportation  des  denrées;  sur  rétablissement  des  bains 
publics,  chauds  et  froids  et  d^écoles  de  gymnastique  et  de 
natation  :  sur  la  bonne  administration  des  prisons  et  des 
hôpitaux,  etc.  Car  il  n^est  peut4tre  pas  un  seul  point  de 
bien  public  qui  ne  vint  se  ranger  comme  de  lui-même, 
dans  le  vaste  cadre  géographique.  De  ces  institutions  dont 
nous  nous  formions  un  si  riant  tableau,  nous  voyons 
naitre  un  empressement  à  bien  faire,  une  émulation  de 
philantrophie  bien  propre  à  rapprocher  des  peuples  que 
les  horribles  guerres  n^ont  (pie  trop  divisés;  nous  voyons 
se  répandre  partout,  juscjue  dans  les  derniers  rameaux  du 
corps  social,  ce  tour  d'esprit  propre  à  ramener  l'idée  et 
le<  goût  des  choses  utiles  et  conservatrices,  dispositions 
que  nous  serions  trop  heureux  de  substituer  aux  cruelles 
animosités  qui  nous  déchirent;  enfin,  de  tant  de  travaux 
accumulés  par  les  années ,  nous  voyons  sortir  des  lumières 
inattendues  sur  les  divers  états  du  genre  humain,  et  sur 
ceux  que  prennent  en  particulier  lés  nations,  lorsque 
dans  la  tranquille  possession  du  sol  natal,  elles  dévelop- 
pent à  loisir  toutes  leurs  facultés. 

La  géographie  n'a  été  trop  long-temps  qu'une  science 
de  mots  qui  ne  semblait  pas  mériter  une  étude  sérieuse. 
On  ne  donnait  alors  à  la  jeunesse  que  des  notions  insuffi- 
santes, aussitôt  mises  en  oubli  que  présentées  aux  efforts 
de  sa  mémoire!  Il  n'en  restait,  dans  un  âge  plus  avancé, 


GÉOGRAPHIQUE  DE  BRUXELLES.  xxui 

que  le  souyenir  confus  de  quelG[ues  grandes  divisions 
territorialeis  ^  et  des  noms  bizarres  auxquels  ne  se  ratta- 
chait aucune  idée  morale  ou  philosophique.  Le  temps 
n^était  pas  encore  arrivé  où  Ton  reconnaîtrait  que  Phis» 
toire  d^un  art,  d'une  industrie  quelconque,  de  la  pèche 
par  exemple,  mériterait  de  fixer  notre  attention  tout 
autant  qu'une  série  de  batailles.  Quel  homme,  (piel  évé- 
nement en  effet  a  plus  contribué  aux  progrès  rapides  de 
la  fortune  et  de  Pindépendance  des  hollandais,  que  la 
pêche  du  hareng?  De  nos  jours  ne  voyons-nous  pas  le  fer 
mieux  exploité,  mieux  travaillé,  servir  aux  progrès  de  la 
civilisation ,  en  rendant  les  communications  et  les  trans- 
ports plus  faciles ,  soit  cjue  des  ponts  en  chaine  ou  en  fil 
de  fer  s'élèvent  sur  les  rivières ,  soit  que  des  routes  et  des 
ornières  en  fonte  s'établissent  entre  nos  villes?  On  peut  en 
dire  autant  d'une  infinité  d'autres  travaux  d'un  avantage 
local^  tels  que  les  canaux  de  navigation,  d'irrigation  ou 
d^écoulement,  le  dessèchement  des  marais,  la  construction 
et  l'entretien  des  digues ,  ainsi  que  d'autres  constructions 
auxquelles  sont  attachées  la  conservation  et  la  prospérité 
des  territoires.  Faire  connaitre  la  nature  et  les  besoins 
des  différentes  contrées ,  provoquer  des  discussions  sur  les 
difficultés  et  les  avantages  des  travaux  exécutés  à  l'étran- 
ger; c'est  aussi  indicpier  aux  capitalistes  un  emploi  éga- 
lement honorable  et  utile  de  leurs  fonds,  et  en  même 
temps  attirer  sur  le  pays  tous  les  bienfaits  dont  il  peut 
être  susceptible. 

Ge  sont  les  découvertes  des  derniers  siècles ,  et  les  récits 
des  voyageurs  qui  ne  se  sont  pas  bornés  à  parler  de  la  confi- 
guration des  terres,  qui  ont  éveillé  la  curiosité  des  lecteurs, 
et  appris  aux  hommes ,  (pii  cherchent  partout  matière  à 
leur  instruction,  que  la  géographie  en  comportait  une  si 


Ttir  '  MÉMORIAL  DE  L'ÉTABLISSEMEKT ,  ETC. 

étendue  que  rien  de  ce  qui  touche  aux  intérêts  humains' 
ne  lui  est  étranger/  Cette  science  a  pris^  de  ce  moment^ 
une  marche  régulière;  elle  a  formé  un  corps;  elle  est 
devenue  Tobjet  de  Pattention  du  naturaliste  et  du  commer- 
çant ,  du  philosophe  et  du  mathématicien  y  du  guerrier  et 
du  législateur.  Embrassant  à  la  fois  les  plus. hautes  spécu- 
lations de  rintelligence  et  les  plus  minutieux  détails  de 
Forganisation  matérielle^  la  science  géographique  s^est 
faite  Fhistoire  du  monde  entier.  £n  décrivant  les  lieux  ^ 
elle  évoque  les  siècles  ;  elle  retrace  dans  ses  tableaux  cette 
nature  toujours  variée  et  cependant  immuable;  elle  pieint 
rhomme  ^  ses  mœurs  et  ses  institutions ,  image  vivante  de 
Funivers  dont  elle  soumet  à  ses  investigations  la  forme 
éternelle^  les  combinaisons  variables  et  les  produits  jour- 
naliers. 

Le  besoin  d^être  court  nous  a  imposé  des  retranchemens 
que  nous  n^avons  pas  faits  sans  regret  :  qu^il  nous  suffise  d^an- 
noncer  que  dans  ce  fragment  notre  principal  but  a  été  de 
provoquer  de  nouveaux  renseignements ,  et  que  vu  Fimpos- 
sibilité  de  rédiger  toutes  les  questions  qui  devaient  servir  à 
combler  les  lacunes  de  la  science  pour  la  description  de 
chacpie  localité^  nous  avons  préféré  pour  le  moment  de 
donner  un  aperçu  rapide  de  quelques  unes  de  nos  sections 
géographiques  à  la  suite  desquelles  nous  plaçons  une  partie 
de  notre  correspondance  et  les  tableaux  que  nous  avons  fait 
circuler  depuis  1829.  Nous  avons  lieu  d'espérer  qu'à  Faïde 
de  cette  méthode  d'investigation  qui  nous  met  en  rapport 
non  seulement  avec  toutes  les  célébrités ,  mais  avec  tous  les 
hommes  qui  aiment  la  vérité^  nous  parviendrons  sinon  à 
^rectifier  bien  des  erreurs^  du  moins  à  donner  un  plus  haut 
degré  de  précision  à  beaucoup  de  notions  cpii  y  de  nos  jours , 
réclament  un  complément. 


IX? 


HJÉMOBIAL  BB  vtïÀBUSSBMBSr,  ETC. 

Les  différentes  sectioiis  dont  se  compose  le  Mémorial  y 
paraîtront  successÎTement  au  fur  et  à  mesure  que  seront 
publies  les  dictionnaires  de$  provinces  :  ne  les  considé- 
rant chacune  déciles  que  comme  le  dëTeloppement  des 
tableaux  circulaires^  ceux-ci  trouTeront  leur  place  à  la 
fin  de  notre  Mémotialy  dont  ils  offriront  ainsi  le  résumé 
analytique. 

Le  règlement  de  la  société  sera  li^ré  au  public  trës- 
procbainement, 

L'Établissement  Géographique^  dont  on  a  lithographie 
quelques  yues^  ainsi  que  le  plan  complet  de  tous  les  détails 
de  rintérieur^  compte  à  peine  deux  années  d'existence;  et 
cependant^  malgré  les  dffîcultés  des  circonstances  et  les 
obstacles  inséparables  de  toute  entreprise  scientifique  qui 
marque  pour  la  première  fois  dans  un  pays'^  toutes  les 
promesses  faites  au  public  seront  réalisées^  et  de  nouveaux 
déTeïoppemens  ne  tarderont  pas  à  donner  la  mesure  du 
mouyement  progressif. 


A  Hnb^ee  pr'nicipale^ 

2)  PtiHe  cave 

y  Petite  cape.. 

C  Escalier  dit  soutjefrain  à  (jonche^. 

C*  Eâcaiier  du  sonirrvam  à  droite- 

d.  PtiHer. 

d'  Petite   cave 

e  Ëscalipj'  du  soiderram  a  4)(mcJie. 

y  Sortie  princifHik  sttr  la  rivière, 

œ  J)épSt   (te  chnrbon^ 

Cvrridot-  de  Ve.'iOaliev  du  sonien^wt  à  dtHnà'. 

Jl,  Dépôt 

l  CoitmMiiicatioti  de  lunprinm*ie  an  rmufosin  depwrrt^, 

V  Pièce  dfMbtee  aitjieroiœ  dë.i  ^^erre.^. 

nv  (rrojuie  roue 

îl  LcHfernetd  dn  Jtudvùev 

0  Sorderraiit  de  In  Aerre  ronde, 

p  Galerie  muter  rame 

q  Kiitf-ée  de  lagalertje  soiUertfdue 

/•  lUseriwir  d'eau  pour  le  jucrutre  de<s  serrer 

j  Jlaa/utiu  lie»  pierres  LUluHirapliifmeé 

S'  (Galerie  âouterrwtte  pour  le  .seroiee  desjwu*uamv. 

3'*  Piike  dediuèe  au  .^rt/ice  des  serres 

1/  Oiyindp.  cour                                   , 

jr»  ScTfv.  Ifosse 

/  Cdbiiwt 

j'  LaboiYiioire  do   cftiinie. 

Il  Jmpt ^inu'ric  L illuup  fif/hifjne  ^ 

n'  MouM^ige^  dUi  flapie 

ITl  Dê/)ot  pour  hroiji'r  Vencre 

IV  Lalriite  fuirlicritieiH» 

y  Mowiiiaqe   fia    papU9^ 

V  (ièinet  d'fSsaL    lin,  ch^f  iniptnnienj* 

Vf  JnifWtJnorie  LiiJutcftnptntjtM^^ 

VV  Imprimerie  Li/hofjraptu\pie 

Vil  Latww 

\1V  Cuisine 

nn  Ceuie 

IX  Pompe. 

X  Imprimerie  Liiho(p\iphujue 
Xr  Cahiuet  d'essai  du  chef    impnjufui^ 

Xn  lmpinJiU*rie  JjiihofjroffliKpie 


J.l  _J     L I  L 


A  Enb^ee  yv'mâpale 

h  Veiik  C(we 

b  PeiUe  cave. 

C  EM'nJijFf  dih  sauferîHiin  à  aandiC'. 

C*  Esddier  du,  soulenvûn  à  dfoilp. 

d  P(dipj\ 

d*  Peide  cane, 

e  E.9calieT  du  ^rdejvwii  à  tjauche. 

F  Sortie  priitcipcde  stw  la  rwièjT. 

or  JJepât   de-  cltarbmt, 

i  Copfidor  de  l'e<soalii'i*  du  soaici*t*auL  a  dtnUe, 

Jl  Bépot  • 

1  CoiimumicatiotL  de  l'anprimef^ie  au  rnaqasm  de  pierres. 

2  Pièce.  deMbiec  an  seruiœ  de*i  iV/vy?*i 
nv  (rratuie  cai/e 

n,  Loqetneid  tàt  jiudhaer 

0  Souierrain  de  la  /terre  ronde, 
p  Qalefie  sotderrauie 

a  Enlree  de  la  cjalerie  saidenrdtte 

7*  liéterooir  d'eau  potw  le  M'ruiee  des  sertie. 

3  Maaashi  des  yierre^  ÎMhtKft^aplùmiefi 

S*  irftlevie  souterraine  pour  te  ,sertfice,  deâjimi*tunav. 

s"  Pièce  destinée  an  seroice  des  serres 

JT  CiYiTide  coar 

ce.  Set  TV  basse 

1  Cabinet 

J  Laborahnts>  de   chimie. 

IL  1  m  prime  rie  Lilliofirdfjhiqne 

^'  JtotuiZla^e'  dtz  papùj^ 

Jff  Dé/Jt)/  pour  Iroijef  Tencre 

11^  Lcdriue  fMirlicnliei\* 

V^  Mouiliaqe   dn   papiest» 

K^  Cabinet  d'essrtL    tta.  ch^f  imprimejttr 

YI  Imfirunerie  LffJiJoatrtphùpie^ 

y  i  Intpe*imef*i.e  Li/Jioaraphiane 

Vil  Ltnwir 

Vil  Cuisitie 

mi  Cave 

IX  Pompe. 

X  Imprimerie  hiihocp^aphime 

XI  (ahiuçl  d'essai  du  chef    imprimear 
Jff[  Intfn^tierte  JjiUio^rafdiiaue 


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t9xr^U/COLiu>n 


^u^  %^4M/yi    cuù  x^yteX    -de^     L^^njOA/Â^ 


A  Entrée  principale 

_B  Escalier  dw  Be^-dR-thm^sée  a  gauche 

JB'  EjtcaUer  da  Mt^- de-diaiuMie  a  draih 

C  Esodiier  des  ôoalerains  cl  geniàie. 

C*  Escalier  dRS  sonièvains  à  droile 

D  Grand  pâtipr  a  (faache, 

J>'  (rratui  palier  à  droHe. 

S'  TdScûUej*  dit  bin^itu  du,  Bibliothêcmrp^  \ 

T  Sortie  pri/reipale^  Sur  ia  riuiei'e 

^Q-  Escaliej*  fht.  Eex.- de -chaussée  a  droite 

H  Hscalicr  du,  soulcrmu  a  dr'oiie    ■ 

I  O-.ranfL  fudier  du  Bp\  de  cfunuisèe. 

S  Dépôt  du.' Musée  et  eseaUpr  tte  Iw  Calerie. 

J7  l^^iibule  circulaire  de  là-  qraiide.  serre 

Jâ'  Vesiihûe.  dr^culaJre  de la^ griùidt. serre. 

jUT  Musée. 

N  Cabuiet   de  Haiunujuc 

I^  Loijemenl  des' Jardiniers 

Jf  idem 

0  Serre,  ronde 

P  Plcjdv^fnrme 

Q  PUdk(firme  âft'riirée  de.  Ia  serre 

Jt)  Escalier  vn.ffitfue 

5  C-raude  serve^ 

T'  Aocmie 

V  GrHUulp,  cour 

^  Serre  ùas*9e 

J  JHrectiori  {ré.nét\de 

J*  (Mbiuet  dsL  ùirectenr 

i  Salle    de   lectui^. 

.2  G-tHuuie.  Riùlioihecfue 

3  Bureau  ihh  Biljlwihecawe, 

^      Depot  des  tiahits  de,^    ariisies  LiJluHfrapUcs 

A'     Cabinet,    dle,s  chefi  de  t'tdeliei*  des  Litlw(jiyiphe<s 

5'     Calmtet  pour  les  pierres  lejnnvtdet't  ou  mm  actwoéetS 

6  Grand,  atelier  des  aHisies  JjitluHfrophes 
q'     Anù'eJmintfre 

fjf    Satoft  de  réception 

g     Iiofferrient'  da.  qanle.  Mufa^fift 

ç     J^épot.  des  clejs  el  coneiet^ 

10    LatrineJ 

Jï  Atelier  à  mgjauiet*  les  burins 

J%  Atelier  da-  pansage    des  pten^es. 


^    i 


cixpd 


«^/ 


:piicixtic!) 


13  Sen*e  fHxpier  d'im    (les  cJiefs   de   (' ctablijs^euxenl 

Af  Ideiti^    __-.«---      idem 

15  (^t\uid  jHiIicj'  dn  premier  efwfi^a  (jiuu^ie 

16  Odtinet    ff'f   chef  de  miiptaht'frie. 

^7  Jktreau  tinn  rhef  rie  /'éfnfdi'iMemrjrtt 

iH  Salie  d' ht.sirucMon  lie.t  elem*^ 

ig  (r  alerte  de  la.  BihJiathètpie. 

20  Corridor 

21  AlatuMCt^lb 

22  AiH'hiaes  et  rem^eianeaneiiA  ' 
2'S  CrrcDid  palien  du  1*^èJa^  à  dtxnic. 

2i  CahineJ  du  dépôt  des  dè^inatuzjys 

25  Contrôle,    »à*iftrfttian   eJ.  r<en«eîffn^Jneni>f 

26  (intitde  *sa1le    des  dejfsntaieHns 

27  tJnrniùfff^  dt*.i   certes 

2H  Sèclioif  tkvi  Lttritmé  éLifticNnef 

2f)  (^rand  ptJîer* 

3o  Cahitwl  de   qtuHÎe    iiuufa^'uv 

V  Ornude  i*twr 

V  PUde-forme 

Y^  (Uderie  au  fltt'iSu^i  de  lu^  grattde  ôerr^t- 


&3C>p^u:odioti 


^0t 


3i  PaUev 

32  Menaiserit 

33  «W/p  /ip,9  cûhri/ties 

3i  Dôme,  (le,  1a>  Bibliotheane    . 

3i  Maqayiu  îles  olycU  vuiiMeU    de  V Efahitiscment 

36  Cor  ridai' 

37  Pépnl    d'ohjet$  di/fej^tf 

38  (^roiuL  mufjiJCfUi  de.  [mpier  et  d'ohjeU  iernù^w»^ 

39  Pa/ie7* 

40  ^  Meuforùh  d'atwTHjge*f   satiner   pour  VexjcpeM/on 
1/  O-rnndp  cour. 

J>ii*cvlwii  dit.  cottraul  dp  lœ  riuier^ 


X'Etalih'ssenievt     &eoqraf>lùtiae  edt    hàH  diatâ 
une  siitiaiioU'  ii*ès- pdioresane :  aa-dejMOtt  j'aaare, 
une  htigae,  avemm  de.Jooinel7*e^tff(trmjp.  de.  pexipHers/ 
sur   IcL  tfmtêhe.,  dw  Cke   de^  Serres,  ta.  tfve  «te  ptxHoiiije^ 
svon  mi  vcLsie.  tem^aÙL  dont,  l'art  tv  àw  iii*et^  le  plu»$ 
TienreuaR.  pca*ii;  atw  belle  pièce,  d'exat,  une  peJon^e.  de 
ifeixtare,  dominie  par  un.  pojiiZlon  en  Jôrttte    de 
ierttple^,  et  xcn.  jardin  aruflcûs  *Mrt/:  dhpoatejS  en  znui 
espèce,  damphiihmiiv,  i/vi  prvsatla  uti  iahlewt  d'twe. 
persppciijoe  ireA-  ofwiee,.  Par  derrière,  un.  imlB.% 
horde  4t  :^jute  dont  /&5  cwiJC  œnleid  direciemenl 
en   cohuani.   la  pephnet*e  <pd,se.  danelapjH* 
à  Ta  d rode,  de    i'KltddisKWrwnl. 


^ 


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,?kM^    ^.*n;;     -^'.r,  :- 


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FRAGMENT 

DE  LA 

CORRESPONDANCE 

L'ÉTABLISSEMENT  GÉOGRAPHIQUE 

DE  BRUXELLES, 
PH.  taudek  ■a.eleu, 

■miKB  DB  i.'xcàsii>m  kot«i.e  du  aciracii  bt  ibllm  i-ettkbs  db  nTniaLLU,  Db  l'icu<mib 
lOTiLB  DU  BcincBa  hb  tubib  bt  dk  lucqdbi,  db  1,1  tociiri  DBoioeKiran  n  mu,  db 

Lt  lOCliri  cioLOOIQUB  db  FBIUCE,  db  1,1  IOCI^tI  FBAB^lMB  db  ITATUTtttDB  DgiTBR- 
M1.1.B,  DB  CBtLB  C'bIITOIBB  KATCBBLtB  DB  T^riBATIB,  CORBBSPOBDtST  DB  LA  tOCtirl 
VITUBBIXB  DB  LlicE ,  lUTBUK  DB  lVtLU  DgmUBL  BB  400  PBg 
l'bOBOFB,    U     165    FECILLEJ. 

LE  DOCTEUR  MEISSER 

UT  CB4IGi  DE  Ll  KioACTIOR  BT  DE  LA  GOEKUPONDUCE. 


A  L'ÉTABLISSEMENT  GÉOGRAPHIQUE, 


En  publiant  une  partie  de  notre  correspondance  >  nous 
Bayons  eu  d^autre  but  que  de  fairç  connaître  les  moyens 
d^investigation^  qui  seuls  ^  selon  nous^  pouvaient  nous 
placer  sur  la  route  de  la  yëritë* 

Le  petit  nombre  de  lettres  que  nous  livrons  à  Fimpres- 
sion  eu  ëgard  à  la  multiplicité  de  celles  que  nous  avons 
émises^  et  à  Fextension  progressive  de  nos  relations  avec 
les  différentes  contrées  du  globe  ^  ne  remontent  cependant 
pas  à  une  époque  antérieure  à  Tannée  1829  d^où  date 
notre  principe  de  rédaction  basée  sur  les  renseignemens 
locaux^  travail  pénible  auquel  Tun  de  nous  aidé  de  quel- 
ques élèves  a  essayé  de  suffire  • 

Quant  aux  lettres  que  nous  mettons  aujourd'hui  sous  les 
yeux  du  public ,  nous  les  donnons  ^  sans  prétention  aucune, 


IT 


telles  qu^eUes  ont  été  expédiées^  ce  qui  prouve  que  nous 
n'avons  d'autre  intention^  que  de  provoquer  des  renseigne- 
mens  partout  où  il  y  a  des  hommes  qui  attachent  quelque 
prix  à  la  description  véridique  du  pays  qu'ils  habitent. 


CORRESPONDANCE 


LETTRES  LATIHES. 


Dom.  sodalem  societatum  scienUarum  Bruxeïl.  et  Lutet.  plurimàm 
venerandumP.  M.  G.  f^ander  Maelen,  scdvere  juhet  Nicolaus 
Hertzber^f  prœpositusHardan^riœ,  pastor  Kingservigensis,  menir 
brum  societatis  sdentiarum  Norvegiœ,  eques  ordinis  Danebrogii 
Daniœ. 


Pergratummîhi  fiiît,  tuis  29  Martii  h.  a.  honorari  litteris  quas 
tandem  mense  exacto  recepi. 

Multifaria ,  eruditissime!  scire  laboras,  quorum  haud  pauca  mihi 
quidém  nota,  sed  eorumdem  quid  dem,  quid  non  dem,  dubius  haereo  ! 
Optato  enim  tuo  satîsfacere  nequeo,  nisi  yolumina  scribendo,  id 
({uod  ^ec  otium  nec  senectus  mea  (  annum  jam  agens  70  "" .  )  mihi 


N.B.  Noos  croyons  devoir  faire  remarquer  ici,  que  e'esf  À  lenrspasteurs  que  les  Islandais 
aont  principalement  redevables  de  leur  grande  moralité  et  de  leur  instruction  peu  commune. 
Ces  ecclésiastiques  sont  très-nomLreux  dans  Tîle ,  tu  quWe  demi  douzaine  de  fermes  ou  de 
familles ,  à  cause  de  la  grande  distance  qui  les  sépare,  ont  à  elles  seules  une  petite  église, 
l^e  pasteur  est  leur  ami  ;  il  surveille  Téducation  domestique  des  enians  ;  il  achève  lui-même 
mt  instruction;  il  leur  inspire  les  vrais  sentimens  de  la  religion. 


yi  CORRESPONDANCE. 

permittunt,  ne  dicam  eruditio  mea  parva!  Face  itaque  tuâ!  Prsecipuos 
quosdam  scriptores  rerum  Norvegicarum  coiimiendatarasnominabo, 
utpotè  ex  epistolâ  tuâ  opinor,  me  certiorem  factum,  scripta  Norvegica, 
undè  haurire  potes ,  tibi  non  esse  nota. 

i""".  Quasi  nucleum  aut  encjdopediam  ;  scriptorem  Ericum 
Johannem  Jessen^chardebèll  Tom.  i .  hafniie  1 763,  dahiœ  script,  de 
Norvegia ,  ejusdem  geopraphiae  initio  et  progressu ,  de  scriptoribus 
Nôrvegiae  a  primis  temporibus  usque.ad  autorem,  de  nomine,  finibus, 
latitudine,  longitudîne,  climateNoryegîae,  de  aurorâboreali,  de  mari, 
de  aestu  maris ,  ejusdem  fluyiorum  cursu  y  de  phosphorescentiâ  maris , 
de  însulis  et  tefrk  firmâ ,  de  portubus  finibusque,  de  montibus,  de  saxis 
a  montibus  ruptis  cadentibusque  {Skruder)^  de  massis  niveis  : 
de  omnibus  quae  spectant  ad  Noryegiae  physicalem  et  geograpbicam 
descriptionem  : 

Habemus  certè  indigenos  serioris  imm6  serissimi  œyi  scriptores 
hand  paucos  quorum  numéro  instar  omnium  sunt  :  bistorisk  philoso- 
pbiske  samlinger,  Ghristianiae  an.  181 2  :  Societatis  topographiae 
scripta  :  Topographiske  selskabs  skrifter  :  Bucbstikken  :  nuntius 
currens  :  quae  scripta  multarum  parodiiarum  Regnî  descriptiones 
continent.  Prae  cœteris  commendabo  J.  Krafts  topographisk-statistisl 
Beskrivelse  over  Norge ,  Christianias  ;  prima  pars  édita  fuit  an.  1820 , 
jam  5  vel  6  partes,  excussae  sunt  et  continuantur.  Hi  libri  in  officinis 
librariis  Christianiae  vetiduntur.  Opinor  te  callere  linguam  nostram 
ex  his  nempè  tuis  verbis  5  «  ....Patriam....  cujus  historia  me  suavis- 
simè  delectat.  »  sed  fortasse  Tormo  Torfôi ,  qui  latine  scrîpsît  hiV 
toriam  Norvegiœ  legisti  ! 

Inter  extraneos  doctos  peregrinatores ,  qui  scripsere  de  Norvegia 
maxime  dignos  qui  legantur  commendo  :  Geologum  Leopold  von 
Buch  in  annalibus  Gilberti  j  Beitrâge  zur  Kenntniss  Norwegens  von 
Cari  Naumann  Leipzig  1824,  praesertim  respectu  Geognosia;  et 
Mineralogiae. 

Tibi,  solertissime  !  gestienti  geographicèdelineare  Norvegiam,  opus 
est  chartâ  Regni:  quam  benè  delineatam  an.  1785  :  habemus  a  Pon- 
toppidano  quodam  jiec  non  geograpbiam  Sommerfelti  an.  1804* 
Hi  libri  necessaria  scitu  continent.  Ex  bis  plus  cognitiœiis  hauriendum 
quàm  a  meâ  ,  etiamsi  exaravissem  yerbosissinam  epislolam.  Omnia 


CORRESPONDANCE.  tii 

qus  desideras  de  parochiâ  meft  descripsi  in  Buchfitikken  nuper  nomi- 
natoab  aimo  18x21  ad  18216,  quorum  compendium  compendiosîssimè 
compositum  hocce  est  :  parodiia  Kiugseryigensis  sita  in  praepositurft 
Hardangriae  sese  extendita  S.  V.  et  N.  V.  et  N.  ad  S.  7  milliaria 
Dorvegica  continet;  latitude  parochias  solum  mod6  i  milliare;  in- 
dosa  nempè  est  parochiâ  a  montibus  4  ^d  5ooo  pedes  rhinl.  altis  : 
sinus  maris  Samlef]ord  og  Sorfjord  4  n^iU*  9  norveg. ,  longitudine 
inundat  latera  parochiae.  Numerus  animarum  4)300  ad  493oo.  Àd 
latus  Sorfjordans  dextrum  est  Folgefond  longitudine  4  .norveg. , 
mil.,  latitudine  i  ad  ip  ;  summa  ejusdem  altitudo  perpend.  a  mari 
5i8oped.  rhinl:.  Folgefond  descripsi  in  Buchstikken  anno  1818, 
ni  fallor. 

Religioni  evangelicas  Lutheranae  addicti  sumus,  eademque  est 
totius  Norvegiœ  religio.  Populus  Norvegiae  est  omnino  religiosus,  fidus, 
tranquillus,  sincerus,  fortis,ingeniosus,  amans  pàtriae  ingenuitatisque. 
Incolœ  diœcesis  Bergensis  excellunt  cœteris,  vero  Dei  cultu  et  interno 
et  extemo }  insignes  etiam  sunt  sinceritate  et  simplicitate  morum  et 
pietate.  Vestitus  antiquus  perindè  ac  annis  4  ad  5oo  annis  abhinc. 
Game  et  lacté  etpiscibus  et  pane  azymo  (hordeo  ayenêiqvie^fiadbrod) 
yescuntur  indigenae.  Omnis  luxus  cujusvis  generis  osores,  excipio, 
prokdolor!  usum  spiritus  vini;  sed  laus-Deo!  Minor  est  abusus  spiritûs 
vinihujus  diœceseos  quam  cœterarum.  In  sjmposiis  bibitur  cereyisia 
pingûior  ad  morem  antiquorum  Norvegorum  infusa  trullis  ligneis. 
De  his  dici potest  ut  Virgilius  de  Bia.  «  Pleno  se  proluunt  (  non  auro  ) 
sed  ligno.  )»  Festum  nati  Christi  celebratur  praesertim  pluribus 
diebus  talibus  symposiis  in  bona  caritate  :  de  bis  vide  si  placet.  — 
I^pold  von  Bucb ,  GarL  Naumann. 

Tibi  suggéras  opto  legem  Norvegicam  fundamentalem ,  ann.  1814 
Christianiœ.  Norvegus  P.  A.  Haberg  edidit  Lutetiis  librum  linguâ 
gallicà  de  constitutione  Norvegiae. 

Ghartam  altitudinis  montium  Norvegiae  exhibere  curavi  i8a6, 
Christianiae ,  quae  monstrat  summum  jugum  hue  usque  indagatum 
Alphmi  Norvegiae  esse  7,600  pedes  rhinl.  Secundùm  3i  annorum 
diumas  observationes  quas  habui  meteorologicas  ,  inveni  hujus 
Pdit>chi8e  mediam  temperaturam  +  6^  Reaumuri  Thermometri 
naercurii  scalâ.  Barometri  médium  37  —  11  —  8  gai.  ped.  (pied  du 


Tiii  CORRESPONDANCE. 

roi)  ad  littus  maris 3  summum  frigus,  bis  3i  amiis  observatom,  fuit 
—  1 4°  Reaum.  et  summus  calor  +  ai^'^  summus  barometri  status  fuit 
29  —  I  et  minimus  26. 4  ad  littus  maris  nempè. 

Grato  sumam  animo  in  memoriam  Tui,  cbartam  Islandiae,  in  cujus 
exaratione  jam  es  occupatus.  Gratis  referendae  impar  quidem  sum; 
vires  desunt;  attamen  yero,  unicum  quod  mihi  superest  exemplar 
chartarum  altit.  montium  mitto. 

Sicut  tu  humanissime  !  Me  primus  dignatus  es  tuâ  blandâ  epistolâ, 
certè  spero,  te  responsurum  vellebisce  litterisj  responsum  mittas, 
precor ,  per  M.  J.  G.  Rogge  marchand  à  Bergen  in  Norvegiâ. 

N^,  Hertzberg. 

Dabam  parochift  uUensvangias  juxti  Bergas  in 
Tforregift  1829  meiue,  augusti,  12  die. 


f^iro  illustri  et  res^erendo  Sodali  Societatis  Sciendarum 
Bruxellensis  nec  non  Regiœ  Societatis  Geographicœ 
Parisiensis  P.  M.  G.  Kander  Maelen,  salutem  plurimam 
dicit  Th.  Hcdthoîis  JUius y  Pastor  ecclesiarum  Forfastades, 
Haukadal,  Brœdratunga,  et  SkaJhoU. 


Laeto  animo  Tibi ,  vir  illustrissime  !  qui  patriam  meam  Islandiam 
dignari  curas  rectâ  descriptione ,  placere  vellem ,  tibi  quam  plurima , 
quœ  ad.  bu  jus  operis  illustrationem  pertinent,  referendo;  yereor 
autem  ne  earum  sim  obliturus ,  quae  tibi  maxime  intersint. 

Sed  ne  tardem  paucissimis  argumentum  attingere ,  hoc  initium 
esto. 

Insulam  Islandiam ,  XC  milliaria  longam  ab  Oriente  ad  Occiden- 
tem ,  L  yero  latam  ab  Austro  Boream  yersùs  dicimt.  Illa  ,  ingentium 
montium  multitudine,  per  maximam  partem  longitudinis  onerata  est, 
quorum  permulti  glaciales,  nonnuUique  igniyomi  dicuntur.  (Inter 
bos  Hekla,  Katla  et  mons  glacialis  Eyafiallensis  islandicè  {Ejrafialla' 


CORRB8PONDANCB.  u 

Jokutl)  odeberrimi.  Habitacnla  yero  incolarum  inter  montes  et 
littora  tantùm  sita  simt;  qnare,  respectu  montium  et  r^ionum, 
yeteres,  Mandiam  in  quatuor  partes  seu  quadrantes  (^ârdungur) 
borealem,  australem,  orientalem  et  occidentalem ,  et  prœterea, 
chnstianft  religione  inductâ,  totam  insulam  in  duos  Episcopatus, 
Skalholtensem  in  Australi  et  Holanensem  in  boreali  parte  diyiserunt. 
Posterioribus  autem  temporibus ,  respectu  jurisdictionis ,  in  quatuor 
praefecturas  (islandicè  Amt)  Regio  Praefectui  demandatas  diviser  unt, 
quae  ex  quadrantum  situ  nomen  traxerunt.  Prsefecturœ  iterùm  in 
Toparchias  divisas  :  Porro  Toparcbiae  (Syssur  )  in  tribus  (  Hreppur.  ) 
Dispartiuntur ,  ubi  tribuni  \HreppsUorar)  singuli  vel  bini  ,  in 
snâ  tribu  bonas  régulas  civiles  defendunt.  Respectu  divisionis  reli* 
giosae ,  Islandia  nostris  temporibus  unum  salutat  Episcopum ,  cui 
ondeviginti  prœpositi  pastorales  j  horum  iterùm  imicuique  plures 
yel  paudores  pastores  mprem  gérant.  De  toparchiâ  Arnessensi ,  ubi 
mihi  fortuna  mansionem  impertivit ,  solummodo  aliquid  spedatim 
enarrabo.  Hœc  in  parte  seu  quadrante  australi ,  drciter  média  inter 
montes  et  mare  jacens ,  amni  ingenti ,  a  montibus  gladalibus ,  ad  mare 
Qsque  profluente ,  orientem  versus  est  determinata  j  alter  haud  minor 
hita  (amnis  albus)  nuncupatus ,  e  gladalibus  quoque  montibus  origi- 
nem  habens ,  per  Toparcbiam  transfluit.  Horum  utriusque  aquœ  color 
sobalbidits,  lactis  mixturae  instar',  videtur;  pterque  enim  maxima 
parte  liquefacta  montium  glacie  constare  praesumitur.  Prœter  hos 
duos  amnes,  alii  très  paulo  minores  per  Toparcbiam  profluentes ,  in 
amnem  ffuita  sese  effîmdunt ,  nimirùm  Tungufliot  (fliivius  lingulœ) 
et  Bruara  (  amnis  pontis  )  et  Sog ,  qui  ex  stagno  Tbinguallensi  fontem 
habet.  Ocddentem  versus  Toparcbia  Arnessensis  Hellirsbeide  campis 
determinatur.  Hsec  Toparcbia  respectu  rei  religiosas,  in  XV  pasto- 
i^tas ,  politicae  verè  in  XTTT  tribus  dividitur.  Inter  amnes  Piorsa 
et  Evita  proximè  ad  mare ,  jacet  perlata  regio  Floi  appellata ,  quae 
in  y  tribus,  sed  IV  pastoratus  divisa  est.  Pastorum  sedes ,  ubi  etiam 
templa  scdificata  sunt,  ita  vocantur  :  i^  VilUngaholt  ubi  annexa 
synagoga  HroarsholL  2^  Gaulverabier ,  cui  annectitur  Stocksejri. 
3®  Kaldadarnes.  4^  Hraungerdi  cum  Langardaelir.  A  boreali  latere 
httjus  r^ionis  proxima  tribus,  Skdd  nominatur,  spatium  inter 
Qtmmque  supra  dictum  amnem  implens  ;  ubi  unica  sedes  pastoralis 


X  CORRESPONDANCE. 

Olafvellir  (  campi  Olai)  :  tummagis  boream  versus  proximè  ad  am- 
nem  Piorsa  et  Montium  radiées,  tribus  Gunpveriensis ,  ubi  sedes 
pastoralis  Nupus,  deinceps  occidentem  yersùs,  ad  orientale  latus 
amnis  Hvita ,  tribus  Hrunensis ,  ubi  duse  pastorum  sedes  Holar  et 
Hruni ,  oui  posteriori  sequitur  Tungufell,  Hanc  tribum  amniculus 
quidam  Laxa  ab  utrisque  ante  dictis  abscindit.  Ultra  amnem  Evita , 
occidentem  versus  proximè  ad  montes ,  tribus  Biskupstungur  jacet. 
Hic  pastoris  sedes  Forfastadir,  cui  annexa  sunt  Haukadalar,  Brae- 
dratunga  et  Skalbolt.  Hanc  tribum  fluvius  Tungufliot  in  duas  partes 
seu  lingulas  diflindit.  Sed  occidentem  versus,  banc  tribum,  cuinomen 
Grimsness ,  Bruara  facit  terminationem }  illic  très  dantur  pastorum 
Sedes  ;  Middalur  cum  Utlilyd  Mosfell  et  Klausturholar  cum  Burfell. 
Termini  bujus  tribus    ad   latus  occidentale  ,  sunt   tesqua  Ling- 
dalsheidi  vocata  et  ante  dictus  amnis  Sog. ,  qui  e  maxime  Islandiac 
stagno  (aquâ  Tbinguallensi  )  profluens,   in  amnem  Hvita  habet 
egressum.  Ad  boréale  et  occidentale  latus  bujus  stagni,  tribus 
Thinguallènsis,  boream  versus,  montibus,  occidentem  versus,  tesquis 
circumdata  jacet,  ubipastoris  sedes  Thinguellir,  sed  huic  annexa  syna- 
goga  Ulfiotsvatn.  Hînc  austrum  versus  si  pergas,  ad    occidentale 
latus  ,  amnis  Hvita  qui  bîc  Olvesa  nuncupatur ,  ubi  pastoris  sedes 
Amarbali,  sed  annexa  synagogae  Hialli  et  Rejkir;  demùm  Iilnc 
occidentem  versus ,  propè  ad  mare ,  tribus  Selvogensis  topartliiam 
Arnessensem  claudit,  ubi  pastoris  sedes.  Hic  est  situs,haec  divisio 
risUgiosa,  politica  toparchise  Amessensis ,  cujus  incolae  4^5'jo  nume- 
rantur-et  eorum  plerique  operiosi ,  laeti  atque  bumani  sunt.  De  vege- 
tantibus sive  Herbis ,  quamvis  multifariae  sint, pauca  referre  possum. 
Tamen  Lichenîs  islandici ,  Angelicae,  nollem  oblivisci.  Sed  de  mine- 
ralibus  hoc  tantùm  dicitur  :  toparcbia  tota ,  criteria  habet  ;  ignés 
subterraneos ,  per  eam  grassatos  fuisse  asseritur ,  nam  plerique  ejus 
lapides,  carbonis  instar   exusti  videntur^  thermarum  multitudo 
hanc  suspicionem  pari  ;   intestina  terrae  ignibus  subterraneis  aut 
fervidis  aquis  esse  gravida ,  haud  dubium  est.  Geysir  juxtà  prs- 
dium  Haukadalensem ,  nec  non  buic  similis  Strockur ,  maximain 
admirationem  merentur.  Ambo ,  fervidam  aquam  L  aut  plures 
Passus  in  aerem ,    ingenti  vi  evomentes ,    una  cum  aquâ   saxa 
difracta ,  sublime  emittunt.  Plures  aliae  descriptione  dignae  thermae 


CORRESPONDANCE.  xi 

in  toparchiâ  existunt  inter  quas  :  Badstosa  et  Geysir  in  tribu  01  ve- 
sensi.  Haec  pauca  tuam  benevolentiam  excusare  spero. 

Summà  rererentiâ  et  grttitudine. 

Th.  Halthoris  filius. 

Forfastades  die  24  febr.  1830. 


PrcBclarç  atqueplunmàmdocto  Domino  P.  M.  G*  f^arider  Maelen, 
sodaU  societatis  scientiarum  Bruxellensis ,  nec  non  Regiœ  Sodé- 
tatis  Geographicœ  Parisiensis ,  saliUem  plurHmam  ndttit  Magnus 
Amœus  Pastor  Ecclesiœ  Thingeyrensis  in  Toparchiâ  Huna- 
vatnensi  Iskuidiœ! 


Tametsi  mei  officii  curae  tantum  sit ,  Ecclesiam  Thingeyrensem 
ministrare ,  et  quamvis  ad  Geographiam  Domini  G.  Oddifilii  Asses- 
sorisetPastorisEcclesise  Reikiayik,  Hayniae  1821  expressam,  annuere 
possim ,  tamen  tuis  honorandis  litteris  29  Martii  p-  a.  sequentibus 
lineis  sufEcere  cupio. 

Toparcbia  hase  Hunavatnensis  (  Hunavatns  Sjssla  )  ad  plagam 
Caesiae  spectat,  longitudinem  circiter  septem  milliaria,  et  latitu- 
dinem  masimè  duo  milliaria  habet.  Ad  occidentem  versus  amnis  est 
nomine  Hrutajiardara  et  sinus  Hrutajiordur  in  quem  hic  amnis 
fluit.  Ad  septentrionale  la  tus  Mare  est ,  quod  Hunafldi  vel  Schagas- 
trandar Floiy ocdJil^  à  quo  très  minores  sinus  nempè  :  Hrutafiordur, 
Midjiordur  et  Hunajiordur.  Ad  meridiem  versus  magna  jacet 
solitudo,  et  ad  Orientem  turba  stat  montium,  qui  differentiam 
inter  banc  Toparcbiam  et  Schagafordiensem  agunt.  Maxime  haec 
Toparcbia  a  fructuosis  vallibus ,  vel  rure  piano ,  vel  oris  marinis 
constat. 

Amnes  prsecipui  bi  sunt  :  primus  supra  memoratus  anmis  Hrutci" 
fiardara,  quiunàcum  suo  sinu,  inter  banc  toparcbiam  et  Skan- 


XII  CORRESPONDANCB. 

densem ,  item  inter  prsefecturam  Occidentalem  et  Beptentrionaiem 
distinctionem  agit;  seciuidus  amnis  Mîdfiordenâis  {Midjiardara) 
qui  in  sinum  médium  fluit^  et  par  est  primo  memorato  amni; 
tertius  amnis  Videdalensis  {P^idedalsa)  per  yallem  in  ingentem 
lacum  (Midhop)  vocatum  flait^  ante  numeratis  par;  quartus  amnis 
Vatnsdalensis  (  P^atnsdalsa  )  eu  jus  pars  inferior  inter  duo  stagna 
manans  Quislar  vocatur  ;  ille  primùm  per  P^atnsdcd  in  stagnum  non- 
nullum  in  ore  yallis  Flodid,  ac  indè  in  stagnum  Hunayatn  perfluit, 
indèque  ad  sinum  os  scinditur  \  quintus  anmis  omnibus  ante  nnn- 
cupatis  insignior,  nomine  JBlanda,  per  Blondudal  et  Langadd 
usque  in  mare  perfluit;  sextus  Orientem  maxime  yersiis  aouiis 
nomine  Laxa  per  Liixardal  usque  ad  mare  manat,  isqne  onun 
marinam  Skagastrond  a  yaile  Langadal  discindit,  et  etsi  amnis 
ilie  non  sit  grandis ,  tamen  strictus  est ,  et  saepè  lethalis  fuit. 
Gdlium  et  Montium  classes  sunt  sequentes  :  A,  CoUis  Hrutafior- 
densis  (Hmtafiardarhals)  :  A  sinu  unacum  rare  nomen  trahens, 
inter  rus  Hrutafiordense  et  rus  Midfiordense  distinctionem  agit; 
B,  CoUis  Midfiordensis  (Mid/iardarkals)  qui  inter  Midfiors  et 
Vallem  Videdal  situm  habet  latum.  G,  Montes  P^atnsnesfiôU [\n 
eâdem  lineâ  cum  colle  Midfiardarhalse  stantes)  circum  se  rus 
habent  Vatnsnes;  D,  Montes  Videdalenses  (Yidedalsfiidljiin)  inter 
Videdal  et  Vatnsdal  adstant.  £,  Montes  Vatnsdalenses  (Vatnsdals- 
fidllin  )  inter  Vatnsdal  et  Syinadal  coUocati  sunt.  F,  G>llis  tennis 
inter  Syinadal  et  Bldndudal;  6,  Mons  et  coUis  inter  Blondudab 
et  Syartardals ,  M<mtes  Langadalenses  (LangadalsfidUin)  inter  banc 
yallem  et  Laxardals;  H,  Montes  Skagastrandenses  (Strandar- 
fidllin).  I,  Montes  Laxaurdalenses  (  LaxardalsfidUin  )  qui  toparchias 
distinguunt. 

Lacus  notandi  simt  sequentes  : 

I  •  Occidentem  Houuumè  yersùs  Stagnum  Linakradals  Vatn ,  inter 
Collem  Midfiordensem  ac  Montes  Vatnsnenses  in  conyalle  quâdam 
jacet.  2 ,  ad  latus  orientale  Montium  borum,  lacus  est  ingens  nomine 
Vesturbop,  unde  rus  circum jacens  suum  trahit  nomen.  3.  Blinc  ad 
plagam  borealem,  penè  mare,  stagnum  stat  non  iosîgne,  nomine 


coehespoudafcs.  «u 

• 

Si^ustada  P^atru  4*  ^<^  procul  Orientem  versus  lacus  subit 
amfJus,  qui  nomen  habet  Midhôp,  hic,  mare  fere  attingit,  et  per 
arenam  exilem  in  sînum  os  ejus  pénétrât»  5.  Mox  fere  làcasHuiuwaùi 
sequitur  (inter  quos  duos  lacus,  in  planitie  quâdam,  Prsedimn  stat 
Thingeyrae,  ubi  olim  monasterium fuit)  ab  hocce  lacu  haec  topardhia 
et  sinus  accipiunt  nomen.  6.  Hinc  ad  meridiem  versus,  in  ore 
Vatosdals  lacus  stat,  aomine  flddid,  quem  amnis  Vatnsdali  per- 
fluit,  et  unde  idem  amnis  rursus  in  duobus  rivis  in  Hunwatn, 
qui  qmslar  nominantur.  7,  Ad  orientem  versus  in  territorio  Ausun 
stagnura  nomine  Laxarvatn  jacet,  (torrens  enim,  boc  inmanans 
stagnum  Laxa  vocatur.  8.  Brève  ab  boc  postremùm  relato  stagno 
lacus  S^iruwatn  venit,  longos  non  autem  latus  est,  et  berritorium 
Ausun  a  Svinadal  abscindit.  9.  Topardiis  buic  permultae  pertinent 
piscinae,  qus  in  solitiidinibus  existunt.  In  plurimis  bisce  lacubos 
pisces  innantes  captantur. 

Atones  vel  partes  hu  jus  Toparcbise  ità  «aumerantur  :  I ,  Ad  limina 
orientalia  ejus ,  rus  inter  amnem  est  et  coUem  ;  bic  in  medio  rure 
praedium  est  StaduTy  ubi  templum  est  et  pastor  ecdesiœ  sedit  j  II ,  Ad 
ktus  caientale  CoUis  Hrutafiordensis ,  territorium  est  formosum ,  valli 
simile  amplse,  in  quà  rus  jacet;  a  braccbio  maris  Midjiordur  nomi- 
natur.  Hic  duo  snnt  prœdia  Melstadur  et  Stadarbachi  cum  suis  tem- 
plîs  ac  ministris.  Ad  mendian,  hoc  territorium  in  très  valles  tenues 
dispartitur,  divos  inter  se  habentes,  quarum  média  villam  habet 
Ntip,  ubi  templum  Stadarbacbo  anneximu  III ,  ad  pedem  occiden- 
talem  montium  Vatnsnesensium  ora  marina  jacet,  ibi  villa  SîrJduhn 
uammur;  ad  mare  exterius,  in  promontorio  nonnuUo,  rus  montes 
circumjacens ,  Vatnsnes  nominatur;  hic  prsedium  Fîom  cum  suc 
templo.  IV,  Orientem  versus,  ad  ktus  Vatnsnesensium  montium ,  et 
circà  lacnm  Vesturhop,  rus  ab  hoc  lacu  nomai  accipit.  Hic  duo 
snnt  prœdia  Breidabôlstadur  et  Vesturhdpholar.  Hoc  rus  a  valle 
Videdal  divis  saxosis  vel  montanis  (  nomen  habentibus  Bidrgin)  dis- 
tinguitur.  V,  Tractus  Videdalur  venit,  ubi  villa  Videdalstunga;  hic 
templum  est  Breidabolstad  annexum.  VI,  Vallis  amœna,  nomine 
f^atnsdalur  se  aperit }  hic  duo  sunt  praedia.  VH,  Extra  os  hu  jus  vallis, 
planities  jacet  formosa ,  quae  Thing  vocatur  ;  hoc  rus  graminosum  ad 
meridiem  tumulos  saxosos ,  ad  septentrionem  mare ,  ad  ocddentem 


»T  CORRlflSPOIlBAIlCB. 

lacum  iUum  amplum  Midhtfp,  et  ad  Orientem  montem  sublimem, 
lacumque  Hunavatn  habet.  VIII ,  Ad  orientem  ab  hac  planitie,  terri- 
torium  partim  cliyosum,  partim  palustre  nomine  Asar  procubat; 
infimum  in  hoc  rure ,  ad  mare ,  prasdium  stat  Hiattabachi  ;  in  supe- 
riore  autem  parte  hujus  ruris  villa  stat  ad  alterum  finem  Svinavatns 
ejusdem  nominis ,  ubi  templum  est  Audkulae  annexum.  EX. ,  Trans 
lacmn  Svinayatn  prœdium  stat  Audkula ,  in  yaUi  SvinadaL  X ,  In 
valle  Blondudal  praedium  stat  Blondudalshdlar.  XI,  Vallis  angusta 
nomine  Syartardalur  aperitur  ;  ibi  praedium ,  item  yilla  Bolstadarbud. 
XII,  £  duabus  bis  congeminatis  yallibus  una  tantùm  amplior  nomine 
Langidalur  procreatur,  quae  ad  mare  usque  se  extendit  j  faîc  viUa  stat 
Holtastadur •  XIII ,  A  tergo  montium  Langadalentium  vallis  angusta 
nomine  Laxardalur  existit  ;  hoc  rus  ad  terminum  toparchiœ  orien- 
talem  jacet.  XIV,  Extra  os  hujus  postremùm  numeratae  vallis,  ora 
marina  nomineSkagastrond  a  meridie  ad  septentrionem  sese  distendit. 
Prope  finem  meridionalem,  praedium  stat  Hoskuldstadur.  Adsepten- 
trionalem  fere  finem  praedium  nomine  Hof.  Gircà  in  medio  orae,  villa 
stat  nomine  Spakonufell.  Quaedam  rura  prae  aliis  nivosa  sunt;  in 
medio  Toparchiae  nix  minimum  depluit.  Haec  meae  Toparchiae  des* 
criptio.  Incolae  nunc  circà  3,33o  numerantur,  qui  et  à  victu  pecuario 
et  piscatorio  et  frumentariis  nutriuntur.  In  mercatorio  noter  ces  fru- 
mentarias ,  lignarias ,  sal ,  ferrum ,  lina ,  vinum  et  plura  emunt.  Gontrà 
lanam  et  merces  laneas  et  pinguedinem  pecudum  et  piscium  diven- 
dunt.  Plurimi  inter  iucolas  industriosi ,  religiosi  et  hospitales  sunt. 
Religionem  Evangelico-Lutheranam  colimus.  Ministeria  plurimi  fre- 
quentant^  doctrinas  divinas  domi  diligenter  legunt,  psalmorum  cantu 
atque  precatione  numen  divinum  adorant  et  juventutem  informant. 
Incolae  non  omnes  bonâ  sunt  valetudine  ;  inter  alios  morbos ,  prae- 
cipué  arthritidem  grassari ,  censeo.  Res  minérales  hic  non  sunt  nume- 
ratu  dignae ,  exceptîs  tribus  thermis  calidis  in  Hrutafiordo ,  Midfiordo 
et  hacce  ecclesiâ.  Plura  memoratu  digna  non  inveni  :  intra  limites 
Thingeyrarum  Ecclesiae  regio  meis  Curis  solum  demandata  est. 

Magnus  Arnoeus. 

In  ininisierio  Thinf^eyreDsi  d.  10  febr.  1830. 


£ 


CORRESPOHDAIIOE.  xt 


Viro  prœstantissuno  Domino  P.  M.  G.  Vander  Maden,  sodali 
sacietatis  scientiarum  BruxeUensis ,  nec  non  Regiœ  societatis 
geographicœ  Parisiensis  dignissimo  ;  ego  :  Magnus  Erlendinus , 
PrœpositusKyaûoTdensis ,  etPastorEcclesiœ  Hrafnagilensis  anne- 
xarumque  ad  quas  Akureyri ,  seu  Emporium  Ejajiordense  perti" 
Tiet;  et  ego  John  Johnsomus  pastor  ecclesiarwn  Grundensis  et 
Modrevallensis  Eyafiordensium ,  Modrufelli ,  nosocomio  Islandiae 
borealis,  habitans, 

Salatem  dicimus  plurimam  ! 

Gratias  habemus  tibi ,  yir  praestantissime  !  intimas  pro  litteris  tuis 
die  29'  martii  anni  proximè  elapsi  ad  nos  datis,  sed  die  22^  decem- 
bris  eJQsdem  anni  a  nobis  acceptis,  quarum  lectio  haud  mediocri 
Toluptate  et  gandio  animum  nostrum  perfundebat ,  eo  quod  et  singu- 
laris  humanitas  et  philanthropia  ex  illis  eluceret,  et  patria  nostra 
lionorifico  testimonio  cumularetur ,  cujus  licet  situatio  tàm  propè 
polum  arcticum  et  in  confinio  zonae  glacialis ,  primo  aspectu  parùm 
sensualium  delectamentorum  polliceri  yideatur,  nibilo  tamen  pau- 
ciora  signa  et  vestigia  divinse  onmipotentiae  summaeque  sapîentias 
antè  oculos  sistit,  quam  quaevis  alia  orbis  habitabiliâ  terra,  et  nos 
cjus  habitatores  nibilo  minorem  causam ,  quam  alii  mundi  incolae , 
habemus,  admirandae  et  adorandae  diyinae  bonitatis. 

Sed  causa,  cur  nos  ambo  simui  tibi  respondemus,  gratiasque 
méritas  pro  epistolâ  tuâ  referimus ,  ea  est ,  quod  incerti  sumus  quem 
nostri  rêver  à  significatum  yolueris,  cum  alter  quidem  pastor  sit 
ecclesiae  ad  quam  Akureyri  pertînet ,  sed  tamen  praepositi  munere 
et  titulo  hbnoratus ,  qui  cum  exteris  nihil  epistolarii  commercii  ba- 
sait, et  infirmitate  corporis  ad  scribendum  inhabilis  est  redditus, 
sed  alter  e  contra  proxime  ad  memoratam  jacentis  ecclesiae  pastor , 
cumdiversis  mDanid,  Holsatid  elAnglid  viris,  per  litteras  interdùm 
collocutus  est.  —  Sed  quidquid  sit ,  attamen ,  yir  ornatissime  !  quod 
peUtionem  tuam  attinet,  ut  tibi  communicare  yelimus  quaedam 


^i  OORRBSPONBAHCB.  . 

patriam  nostram  spectantia  y  tam  generaliter  respecta  Geologix  uni- 
yersalis  quam  specialiter  respecta  physicarum,  ecclesiasticamin, 
politicarum  et  œconomicarum  rerum ,  innatas  amor  patriae  impulit 
quo  minus  periculum  faciamus  huic  taae  laudabfli  petitioni  satisfa- 
ciendi.  At  praesentis  temporis  angustiae,  officiïque  nostri  occupa- 
tiones,  cùm  non  nîsi  paucae  dies  supersînt  usque  adillad  tempn*s, quo 
determinatam  est  at  proficiscatar  cursor  publicus  hinc  a  boreali  ad 
australem  terras  quadrantem  ubi  navis  cursoria  regia  omnes  lîtteras 
tam  priyatas  qaam  pablicas  ad  exteros  transmîttendas  exspectat, 
nec  alia  detar  occasio  lîtteranim  ad  exteros  mittendanim ,  qaam  aut 
per  carsorem  publicam ,  ante  dicto  modo ,  et  hoc  semel  tantum 
quoyis  anno,  aut  per  naves  mercatorias,  quae  hîc  ad  Emporium 
Ejqfiordense)  Akareyri)  annuatim  qaâyis  aestate,  negociandi  gratia, 
appellere  soient ,  haud  possibile  nobis  est,  priusquam  autumno  anni 
praesentis,  cùm  naves  mercatoriae  hinc,  mense.circiter  septembris, 
Hayniam  reyersurae  sont ,  aliqaod  spécimen  proni  ad  satisfacien- 
dùm  petitioni  taas  animi ,  litteris  datis ,  exhibere ,  quod ,  Deo  vo- 
lente,  nos  tune  facturos  pollicemur. 

Non  est  ergo,  yir  praetantissime  I  quod  diutius  te  detineamus 
legendo  bas  nostras  litteras  ;  undè  ad  finem  properantes ,  te  sincero 
honore  et  amore ,  tuaque  ad  gloriam  creatoris  tendentia  studia  yotis 
prosperrimis  prosequimur. 

Toi  obsenrantissimi  : 

Magiots  ërlendinus^  Jsohnsonius, 

Uabimut  ModrufelU  die  juiuarii  28*  1830. 


\ 


CORRESPONDANCE.  xvii 


Domino  iUustrissimo  P.  M.  G.  Vcmder  Maelen,  plurimam  in 
Domino  nostro  saiutem,  omnigenoinque  feUcitatem  dicit  pastor 
Ecclesiarum  MosfeUensium  in  Islandid  Benedictus  Masni. 


Pergratœ  mihi  fuerunt,  VirVenerande!  tuae  ad  me  litterae  datae 
Bruxellis  IV  calend.  April  :  anni  praecedentis.  Gaeteriuû  quainquam 
humanas  tuae  petitioni  satisfacere  ardeam,  et  mihi  quidquid  de 
patriâ  notatu  dignum  referre  et  posteritati  mandare  curae  cordique 
sit  et  esse  debeat  ^  tamen  imparem  memet  ipse  judîco ,  laudatis  tuû 
ita  respondere ,  ut  ad  propositum  geologiae  opus  yel  aliquatenus 
conducere,  spëive  tuae  satisfacere  possim;  ne  yero  haec  mea  igno- 
rantiae  excusatio ,  desidiae  recusationis  speciem  prae  se  ferre  videa- 
tur,  Tibi  Vir  humanissime  !  quidquid  in  promptu  et  compertu  est , 
lubens  suppeditabo. 

1.  Mores  Islandorum  ut  ubique  gentium  accidit,  yarii  sunt;  inter 
plerosque  tamen  qui  de  iis  scripserunt ,  conyenit ,  bonos  es&t ,  quod 
cornet  etiam  corde  affirme ,  addito  :  quod  ab  iis  yitiis ,  quae  alias^ 
inquinant  nationes ,  et  humanitatis  cultorumque  morum  indicium 
Tulgo  censentur,  maxima  pars  abborret;  insuper  pro,  vel  potius 
supra  facultates,  bospitales  sunt;  tam  incolae  quam  peregrini 
sine  magnis  impensis  inter  eos  proficisci  possuntj  yiatica,  comi- 
tatus,  aliaque  necessaria,  quae  in  promptu  sunt,  partim  gratis 
tfenmtur,  partim  paryo  emuntur^  multi  Islandorum  litteris  et  aliis 
ji^ns  liberalibus  dediti  sunt ,  tantùmque  in  eâ  re  progressi ,  ut 

regrinorum  admirationem  nunc  et  olim  in  se  cony erterint  5  nec 
en  dissimulandum ,  penuriam  librorum,  insulaeque  pauper- 

tem ,  quae  plerisque  manibus  yictum  sibi  suisque  parandi ,  neces- 
tem  imponit ,  studiis  multum  officere. 

2.  Situatio  regionis  in  concreditis  mibi  ecclesiis  ea  est  :  e  septen* 
^one  Mosfell,  ubi  templumestet  sedes  pastoralis,  et  ingens  ille  mons 

6. 


xYfti  CORRESPONDANCE. 

Esia  dictus  eu  jus  cacumen,  omnes  in  yicinitate  montes  superim- 
minens,  integrum  fere  annum  nive  obteetum  aspicitur,  et  per 
raro,  mîtissimo  scilicet  a^ëre,  per  mediam  aestatem  nudatur;  ab 
ortu  tesqua,  a  sede  pastorali  Mosfell,  Mosfellsheidi ,  sire  tesqua 
Mosfelli ,  dicta  3  alia  est  a  specubus  Hellisheidi  sive  tesqua  specumn , 
Tel,  petrarum,  ut  alii  dérivant  nominata,   illas   ad  mare  usqne 
anstmm  versus  protenduntur  ;  tesquis  hisce  incultis  et  inhabitabi- 
libus  armenta  pecudesq.  pascuntur.  Meridiem  versus,  amnis,  e 
supra  laudata  Hellisheidi ,  Scaturiens ,  Hellisca ,  quasi  amnis  e  specu 
vel  e  pétris  profluens ,  dictus ,  Salmonum  captura  nobilis ,  meas  a 
Rejkjavicensibus  ecclesias  dividit;  pars  occidentalis  a  sinu  Faxa 
Saxa^ôrdur  dicto,  alluiturj  in  sinum  huncce  lingula   pronmiet 
Gufunes  sive  lingula  fumans,  appellata,  quœ  freto  valdè  anguBto 
ab  insulâ  Videy  vocatâ  disjungitur  j  ^a  pars  sinus  quœ  est  e  meridie 
lingulae,  haud  infaustâ  navium  statione  gaudet,  quo  fit,  ut  naves, 
quibus  hiemem  transeundi  nécessitas  imponitur,  hùc,  quasi  in 
portum  aliquem,  saepius  se  conférant.  In  suprà  laudatâ  Gufunesi, 
templum  Ecdesiarum  Mosfellensibus  annexarum ,  conspîcitur.  Ad 
villamquamdam,  Reykirdiolam,  intra  parochiae  meœ  limites,  Thermse 
exaestuant. 

3.  Libri  Islandorum  antiqui,  quibus  in  primis  delectantur  in- 
colœ ,  fere  innumeri  sunt ,  hi  ex  historiis  tam  peregrinorum  quam 
conterraneorum ,  fycta ,  non  minus  singulorum  egregiorom  virorum, 
quam  totius  Islandiae  nationis  ,*  continentibus ,  annalibus  et  Mjrtlio- 
logiïs  variis  confiant  :  pleraque  base  scripta  édita  et  civitate  latini 
donata ,  in  litteratorum  manibus  cum  laude  et  admiratione  terun^ 
tur  j  in  libro  peculiari  qui  Scbiagraphia  inscribitur,  scripta  hsec  re^ 
censentur  et  censentur. 

4*  Animalia  insulae  nostrœ ,  sunt  oves ,  bovês,  equi,  canes ,  feles^ 
sues,  vulpes,  mures,  glires,  genus  caprinum,  et  cervi  Tarandi,  qu 
per  tesquas  et  montes  errantes,  incolis  plusincommodi  quam  commod 
afferebant ,  quippe  qui  vivi  propter  salebras ,  rupes  et  acclivîtatefl 
montium  caperentur  haud  facile  erat,  quo  fit  ut  in  dies  adaugesceni 
eorum  numéros,  ne  nimiùm  terrae  noceant,  jamjam  a  venatoribu 
acriter  insecuti ,  minus  infesti  sunt.  Interdiim  etiam  ursi  glacie  groen 
landicftvecti apparent,  sede  vestigio  ab  incolis  circumveniantur  é 


CORRESPONDANCE.  xix 

oociduntur.  Inmper,  insala  nostra  ingenti  ayitun,  piflcium  et  însec- 
tonim  mulUtadine  abundat^  quorum  nomina  nec  noyi  nec  teneo. 

5.  Quae  mineralia  in  terra  nostrft  lateant  neque  negare  neque 
affirmare  audm ,  sunt  enim  et  qui  varia  eorum  gênera  se  aut  yidisse  aut 
infestigasse  oantendunt,  et  qui  id  in  dubium  reyocant;  caeterùm 
ûOosUt  sisulphur  exceperis,  ea  nusquam  insulâ  effodiri  aut  expor- 
tari  j  omnemque  in  id  hue  usque  impensam  operam  successu  caruisse  ; 
¥eriuft  tamen  indinat  animus  ut  credam  aliquot  mineralium  gênera 
faicexistere^  quorum  quaedam,  si  recte  sapio,  me  yidisse  memim. 

6.  Forma  judidorum  apud  nos  ita  se  habet  :  in  plerisque  causis 
ciyilibus  (non  criminalibus ,  et  quibusdam  ciyiiibus)  duo  arbitri 
paœm  inier  litigantes ,  conditionibus ,  quae ,  si  fieri  potest,  in  utrius- 
que  partis  commodum  cadant,  componere  conantur;  quse  si  non 
eyalescat ,  excipit  tribunal  inferius ,  quod  uno  constat  judioe ,  siye 
Ghoronomo,  (est  scilicet  insula  in  duodeviginti  toparchias  divisa^ 
totîdemque  constituti  Choronomi)  ipdeque  si  res  desideret,  ad  tri- 
bunal superius  appellatur;  hoc  tribunal,  in  oppido  Reykjavik  con- 
stitotum.  lustitiarius  cum  duobus  assessoribus  et  scribà  secretario 
administrât;  hinc  ad  supremum  tribunal  quod  Haynise  est,  pro- 
vocatur,  cujus  sententia  manet. 

In  causis  merè  ecdesiasticis ,  praepositus  loci  cum  duobus  sacer- 
dotibus,  et  Oboronomo,  judicis  et  scribas  munere  fungente,  sen*^ 
tentiam  didt«  Hinc  proyocatur  ad  Sjnodum  quae  ex  Regio  Satrapâ, 
Episcopo  insulae  et  aliquot  praepositis  sacerdotibusq.  constans  VI 
îdanm  Julii  quotannis  Rejkiayicœ  habetur;  hinc  ad  supremum 
Hayniie  tribunal  appellari  potest;  si  partes  litigantes  jurisprudentiae 
aut  imperitae  dnt  aut  optent,  actor  causarum  defensorye  lis  ad- 
didtur. 

,  7*  Terra  yaldè  uyida  est ,  immè  fluminibus  abundans  ;  puteique  tam 
arte  elaborati  quam  naturâ  ipsà  scaturientes  ubique  conspiciuntur; 
borum  aqua  magis  quam  illorum  salubris  yulgô  censetur.  Fontium 
quorumdam  scaturigines  aquas  continent  calidas ,  yel  etiam  feryidas , 
qoas  yel  ad  aliquot  ulnatiim  altitudinem,  in  aëra  emittunt.  Thermas 
baecce  feryidae,  yernàculè  Hyerar,  quod  oUas  œstuantes  sonat,  yo- 
cantur;  exstat  etiam  apud  nos,  licet  rarà,  aquas  genus,  quod 
cereyisiam  et  olet  et  sapit. 


»  CORHESPONDÂNCE. 

8.  In  Ecclesiîs  nostris  accepta  est  religio  evangelica  ad  reform»- 
tionem  Lutheranam  accommodata ,  quam,  die  quâvis.  dominicâ, 
Gleri  Dostri  in  templis  coràm  populo  concionantar,  tribusque  festis , 
natiyitatis  scilicet  Christi ,  Paschalis  et  Pentecostes ,  cultui  Dei  reli* 
gioso  addicuntur^  sunt  etiam  alii  sacri  dies  ad  verbum  Dei  palàm 
populo  enucleandum  destinati ,  nempe  festum  circumcisionis  Christi, 
quo  incipit  annus ,  Dies  yiridiuni  et  parascheyes ,  item  Festum 
Ascensionis,  unusque  dies  quotannis,  quo  preces  pro  conimuni  sa- 
inte efiundendae  sunt.  —  NuHa  in  Ecclesiâ  Haeresis.  M ortales  à  prima 
pueritiâ  à  parentibus  sub  Sacerdotis  fideli  et  y igilanti  auspicîo ,  reli- 
gione  Christianâ  imbuuntur;  quum  yero  paululùnir  adoleyerint,  à 
Sacerdotibus  in  penitiori  scientias  et  morum  doctrinâ  erudiuntur, 
usque  dùm  tantùm  in  doctrinâ  Reiigionis  profecerint^  ut  digni 
censeantur  Confirmatione  et  sacra  Caenâ;  qui  yero  peracuti  sunt 
ingenii,  anno  setatis  decimo  quarto  yel  quinto  in  doctrinâ  Reii- 
gionis et  fidei  confirmantur^  qui  tardions  ingenii,  infrà  annum 
yigesimumj  at  qui  adbuc  maturi  non  censentur,  per  aliquot  annos, 
pro  re  natà ,  omni  industriâ  informantur  :  tandemque  permissione 
yei  9  si  res  desideret ,  dispensatione  Episcopi ,  confirmatione  donan- 
tur.  Lege  cautum  est,  ne  quis  infrà  annum  decimum  quartum,  yel 
supra  yigesimum,  nisi  Episcopi  accédât  yenia,  ad  sacramentum 
Gonfirmationis  admittatur.  Fidèles,  si  eos  rectè  pro  confirmatis 
recenseo ,  in  concreditâ  mihi  parochiâ  ducenti  et  quinquaginta  nume- 
rantur. 

g.  In  yicinitate  neminem  noyi  yirum  studii  Geologiae ,  Botanîces 
«eu  Mineralogiae  peritum,  quod,  quantum  in  ratione  est,  informa- 
tîonis  magis  inopiae ,  quam  ingeniis  imputandum  erit  j  manant  enûn 
illa  :  sint  M ecaenates ,  non  deerunt  Marones  :  porro  res  ipsa  loqui- 
tar,  tali  studiorum  generi  haud  parùm  ofEicere,  quod  hocce  latus 
mundi  nebulae  malusque  Jupiter  urget. 

Habes  îgitur  Vir  Venerande!  quidquidTibi  à. me,  negotiis  aliàs 
distracto ,  suppeditari  potest ,  et  quamquam  scio ,  Tibi ,  Domine  iUus- 
trissimè!  yile  hoc  et  imperfectum  opusculum  parùm  pensi  fore, 
yelim  tamen ,  spem  foyere ,  Te  humanissime  !  id  in  usum  aliquatenùs 
conyertere  posse  I  erat  quidem  in  promptu  longiorem  esse ,  sed  qùum 
res  multa  conscribendi  yolumina  materiam  praabeat,  diificileque  sit 


CORRBSPONBANCB.  xxi 

perfectum  exhibere  compendium*,  certa  potius ,  quam  multa  litteris 
mandare,  satîùs  existimayi. 

Tandem ,  si  in  scribendo  minus  quam  par  erat ,  dexteritatis  adhi* 
buerim,  yel  si  qua  forte  calami  yitia  irrepserint,  ut  boni  sequique 
consulas  oratum  advenio. — Vale. 

Quod  faustum  felixque  sit  Tibi  contingat  3  ita  semper  in  yotis  habet 
tuus  addictissimus.  . 

Benedigtus  MAGNI. 

Dabtm  XotfeUî  pridiè  id  Maii  1890. 


Damtno  P.  M.  G.  Vander  Madenplurimam  dicitsalutemJ.  Tschen- 

ning  TfHbunus  militum,  Eques  Aurat  :  et  argent  :  Danebrogiœ. 

LitteraS)  quas  Domino  pastorî  parochîae  Frederiksbafiiienâis 
mandasti ,  bas  ille  mihi  eum  in  finem  impertivit ,  ut  e  desideratis  y 
quas  illi  minus  erant  cognita  elaborarem.  Huic  muneri ,  utpotè  parti 
orbis,  artibus  liberalibus  imbutae ,  perutili ,  volens  subeo;  meque  eo, 
farente  Deo ,  intra  bu  jus  anni  finem ,  perfunctum  spero. 

Sunt  yerô  deriderata  in  prospectu  tôt  et  talia ,  ut  eruditio  et  otium 
unius  bominis  eis  satisfaciendis  yix  sujSiciant  ;  bine ,  si  alios  earum 
rennn  peritos  vîros  Tibi  commendarem ,  id  Tibi  non  ingratum  fore , 
mecum  reputavi. 

bi  primis  nominabo  : 

Dominum  Doct.  Pbilos.  Dayid ,  professorem  disciplinas ,  statistik 
appellatae ,  in  Uniyersitate  Hafniensi. 

Dominum  a  Gonsilii^  status  Lebmann ,  membrum  Gollegii 
denominati. 

Dominum  Gubicularium  Régis  Rayert,  Greneral  Toldkammer, 
membrum  Gollegii. 

Dominum  Ruse ,  autorem  Geograpbiae  uniyersalis  noyissimae. 

DominUm  Genturionem  nayaiem  Zartbman  y  Arcbiyarium  Hydro- 
graphicum  Glassis  Regiae. 

bisuper ,  litteras  tuas  oculis  Principis  Altissimi  y  Giristiani  Frede- 


uii  CORRESPORBAHCE. 

rici ,  Régis  fratris  germani ,  artium  liberalium  fautom  gnari ,  subjeci. 

Princeps  egregius  consaium  tuum  fossilia  permutandi  approbans,  libi 

mandare,  quod  eâ  ratione  fossilia  Grœnlandica,  Islandica  e  Daniâ  etc. 

tecum  commutare  vellet,  mihi  iujanxit,  suoque  Procuratori  rerum 

harum,  domino  D*  Ph.  Beck  mandata  ad  Jbaec  spectantia  dédit. 

Faustum  et  felicem  tuo  operi  exitum  ex  animo  opte,  meque  tus 

benevolentiae ,  domine  praestantissime!  comniendo. 

Vale  et  fave, 

TscHERNiNG|  tribun.  militum.equ. 

aurat.  et  argent.  Danebrogiae. 

Dabam  Hafoiœ  die  12  noTemb.  1830. 


LETTRES  ALLEMANDES. 


Der  Hector  der  Universitât  zu  Kiel,  Staatsrath,  Prof  essor  imd 
Eitter  Niemann,  an  den  Herm  Vander  Maden. 

Zu  dem  geographîschen  Werke ,  dessen  Herausgabe  Sie  beabsicb- 
tigen,  will  ich  micb  befleissen  durch  die,  ùber  mein  Vaterland 
gewùnschten  Beitrâge ,  mitzuwirken. 

Ew.  Hochwohlgeboren  richten  zunàchstihre  Fragen  an  die  hiesige 
Universitât  :  Um  Sie  mit  dessen  gegenwârtigen  Zustande  bekannt  zu 
machen ,  werde  ich  Dmen  die ,  seit  1 8126  erscliienene  Chronik  dersel- 
ben ,  in  welcher  Sie  zugleich  Nachrichten  ûber  die  andem  Gelelirten- 
Schulen  des  Landes  finden  werden,  nâchstens  durch  den  mir 
genannten  Gommissionnàr,  Herm  Kaufmann  Deliagre  in  Hamburg, 
zuzustellen  die  Ehre  haben. 

Vielleicht  wird  es  Dmen  angenehm  sein ,  wenn  îch  Dmen  dem- 
nâchst  ein  Verzeiclmiss  der  wichtigeren  neueren  Schriften ,  sowolil 
zur  allgemeinen  Kunde  yon  Danemark  als  von  den  Herzogthûmern 
Schleswig,  Holstei^  und  Lauenburg  mittheile.  Zu  diesem  Endc 
biete  ich  mich  dar. 

Bei  der  Menge  und  Mannichfaltigkeit  von  Gegenstanden ,  welchc 


CORRESPONDANCE  xxiu 

ein  Werk  ivie  das ,  yon  Ihnen  angekûndigte ,  umfasst ,  ersuche  ich 
£w.  Hochwohlgeboreii ,  mir  deren  Art  durch  bestimmte  Fragen  zu 
bezeichnen ,  damit  ich  dieselben ,  so  viel  wie  môglich ,  Ihrem  ange- 
nonunenen  Plane  gemass  beantworten  kann. 

Genekmigen  £w.  Hochwohlgeboren  die  Versicherung  der 
ausgezeichneten  Hochachtung ,  mit  welcher  ich  bin ,  etc. 

Kiel ,  10  Janitis  1829. 


jin  den  Herm  JRuebel  ul  Sindeljingen. 


Da  £w.  Hochwohlgeboren  sich  yorzûglich  der  Veredlung  dea 
Ackerbaues,  welcher  so  nûtzliche  Folgen  fur  die  Menschheit  hat, 
widnten ,  erlaube  ich  mir  zu  hoffen ,  dass  Sie  meine  Anfrage  gûtig 
aufnehmen  werden,  da  dieselbe  so  ganz  zu  dem  aufigebreiteten 
Kreise  Ihrer  Beschaftigungen  gehôrt. 

Vielleicht  ist  es  £w.  Hodiwohlgeboren  nidit  unbekannt  geblieben , 
dass  ich,  zur  Befôrder ung  der  geographischen  Wissenschaften,  einen, 
ans  yierhundert  Kar ten  bestehenden  Atlas  herausgab ,  der  mich  jetzt 
im  Interesse  der  Wissenschaften  yerpflichtet,  ein  allgemeines  geo- 
graphisches  Wôrterbuch  zu  yerfassen  ,  in  welchem  ailes ,  was  den 
Schranken  der  £rdbeschreibung  angehôrt ,  mit  der  grôssten  Pûnklr- 
lichkeit  dargestellt  werden  soU. 

Um  diesen  Zweck  zu  erreichen ,  unterstûtzen  mich  bereits  yiele 
ansehnlichen  Mânner,  und  ich  ersuche  Sie  daher  auch,  um  Ihre 
gûtige  Mitwirkung,  und  zwar  yorzûglich,  um  das,  was  den  Ackerbau, 
der  in  sich  selbst  schon  eine  Folgenreiche  anderer  Wissenschaften  en- 
thàlt,  betriffi.  Sehr  wùrde  es  mich  freuen  einige  Nachrichten  ùber  Ihre 
Erdàpfel-  Brandtwein-  und  £ssigfabrick ,  so  wie  auch  eine  geogra- 
phische  Ortsbeschreibung  Ihrer  wenig  bekannten  Gegend  zu  erhalten. 

Genehmigen ,  u.  s.  w. 

Bruss«l,  den  2  Ocfober.  1829. 


xxiY  CORRESPONDANCE. 


An  den  Herm  Von  der  Le^en  zu  Crefdd. 


Nachdem  ich  zur  Beforderung  der  geographischen  Wissenschaf- 
ten  meinen ,  aus  vier  hundert  Karten  bestehenden  Atlas  lierausge- 
geben  halte ,  fïihlte  ich  die  Nothwendigkeit ,  ebenfalls  ein  allgemeines 
geographisches  Wôrterbuch  bekannt  zu  machen ,  und  war  seitdem 
ununterbrochen  beschàftiget ,  um  meinem  Endzwecke  immer  nàher 
zu  kommen ,  da  von  allen  Gegenden  die  grossmiithigen  Beitràge  der 
Gelehrten  meiue  Kràfle  unterstûtzen.  In  der  Ueberzeugung ,  das 
£w.  Hochwohlgeboren  jedes,  zum  aUgemeinen  Nutzen  dienende 
Bestreben ,  billigen  werden ,  hoffe  ich ,  dass  Sie  auch  im  Interesse 
der  Wissenschaften  geme  Ihren  Wirkungskreis  erweitern ,  iind  mir 
erlauben  werden ,  Ew.  Hochwohlgeboren  zu  bitten,  mir  ùberlhre 
Gegend,  die  Stadt,  den  Handel,  die  Fabricke,  die  Merkvmrdigkeîten, 
die  Sitten  und  Gebrâuche  der  Einwohner,  soviel  als  môglich  pùnkt- 
liche  Berichte  geben  zu  wollen ,  welche  mich  in  den  Stand  setzen 
wurden ,  in  dem  obengesagten  Wôrterbuche  eine  riclitige  Darstellung 
Crefeld's  liefem  zu  konnen 

Genehmigen  Ew.  Hochwohlgeboren  die  Versîchcrung  meiner 
besondem  Hochachtung ,  etc. 

Brûssel ,  den  4  October  1829. 


OORRSSPOUDANCB.  xxr 


An  den  Herm  DokU>r  Chladni  zu  Kemberg. 

Da  Ew.  Wofalgeboren  den  Wissenschaften  den  grôssten  Schutz 
yerschaffen ,  schmeichle  ich  mir ,  dass  Sie  mit  Freuden  Temehmen 
werden,  dass  ich  unermùdet  beschàftigt  bin,  ein  àllgemeines  geo- 
graphisches  Wôrterbuch  zu  yerfassen ,  wozu  mich  schon  vieleGelehr- 
ten  ennnnterten,  als  ich  meinen ,  aus  yier  hundert  Karten  bestehen- 
den  Atlas,  herausgegeben  hatte.  Ihre  Gelehrtheit,  bin  ich  so  frei, 
im  Vortheil  der  Wissenchaften  in  Anspruch  zu  nehmen ,  und  bitte 
ergehenst,  mich  mit  Ihren  gelehrten  Mittheilungen  beehren  zu  wollen, 
da  Sie  gewiss  jede  Gelegenheit,  um  Ihre  Kràfite  zum  allgemeinen 
Nutzen  anwenden  zu  kônnen,  mit  Vergnûgen  ergreifen,  und  meine 
Bitte  gûtigst  aufnehmen  und  erfullen  werden,  Verehrend  wâre  mir 
zugleich  die  gefallige  Mittheilung  eines  Verzeichnisses  der  bessten 
geographischen  und  periodischen  Schriften,  aus  welchen  ich  die 
pùnktlichsten  Nachrichten  hemehmen,  und  durch  Ihre  gutigen 
Erklarungen  yerbessem  kônnte. 

Ich  habe  die  f^re ,  etc. 

Brûiiel  dan  4  October  1S29. 


An  den  Herm  Doktor  Hassd  zu  FFeimar. 


Da  Ew*  Wohlgeboren  ziir  Befôrderung  der  Wissenschaflen  so 
manchen  gelehrten  Beitrag  im  Gonversations-Lexicon  zu  liefem  die 
Gùte  gehaJ)t  haben ,  werden  Sie  mit  Interesse  yemehmen ,  dass  ich 
ein  aUgemeines  geographisch-statistisches  Wôrterbuch  heraus  zu 
geben  gedenke ,  yrozu  mich  schon  yiele  Gelehrten  durch  zweckmàs- 


xxTi  CORRESPONDAIICE. 

sigen  Briefwechsel  ermunterten ,  als  îch  meînen ,  aus  vier  hundert 
Karten  bestehenden  Atlas  bekaiint  gemacht  batte. 

Ich  nehme  Dire  Kenntnisse  in  Anspruch ,  weil  îch  fest  ûberzeugt 
bm,  dassEw.Wohlgeboren  die,den  allgemeinenNutzen  bezweckende 
Bitte. erfullen,  und  mich  durch  Dire  ausgedehnten  Wissenschaften 
in  den  Stand  setzen  werden ,  auch  ùber  Dir  schônes  Vaterland  :  die 
Wiege  der  deutschen  Gelehrsamkeit ,  die  Stadt  Weimar,  das  Schloss, 
die  Merkwûrdigkeiten ,  die  Bibliothek ,  die  wissenschaftlicben  Ver- 
eîne,  die  Umgebungen,  etc.,  die  vollkommensten  Berichte  in  dem 
obengenamiten  Wôrterbuche  mittheîlen  zu  kônnen.  Sehr  wurde  es 
mich  freuen ,  durch  Dire  Gefàlligkeîjt ,  eine  Anzeige  der  Gelehrten  im 
Grossherzogthume  zu  erbalten,  welche  Sie  geneigt  glauben,  mir 
pùnktliche  Nachrichten  ùber  ihre  Gegenden  zu  geben. 
Mit  ausgezeichneter  Hochachtung,  etc. 

Brussel  den  6  October  1829. 


An  den  Herrn  Prediger  und  Professer  Krehl  zu  Meissen* 

Verschîedene  Gelehrten  haben  die  Gefélligkeit ,  mich  zur  Verfas- 
sung  eines  allgemeinen  geographisch-statistischen  Wôrterbuches ,  mit 
ihren  Beitrâge  zu  unterstutzen ,  seitdem  ich  meinen ,  aus  yier  hundert 
Karten  bestehenden  Atlas  angekûndigt  habe.  Jetzt  ist  der  Zeitpunkt 
gekommen,  wo  ich  yorzûglich  auch  in  Deutschland  meine  Corres- 
pondenz  auszudehnen  trachten  muss ,  um  dadurch  die  zweckmâssi- 
gen  Nachrichten  mittheilen  zu  kônnen.  Ich  erlaube  mir  zu  dem ,  die, 
Ihrem  Stande  so  sehr  angehorende  Giite ,  in  Anspruch  zu  nehmen , 
und  Ew.  Wohlgeboren  zu  bitten,  mir  eine  genaue  Besclireibung 
Ihrer  Stadt  mitzutheilen ,  und  mir  die  Namen  derjenigen  Ihrer 
Freunde  bekannt  machen  zu  wollen ,  welche  sich  durch  Liebe  zu  den 
Wissenschaften  auszeicimen ,  und  mir  zu  meinem  Untemehmen 
helfen  wollten,  wofur  denselben  am  Ende  des  Werkes  die  grôsste 
Erkenntlichkeit  erzeigt  werden  wird. 

Genehmigen  Ew.  Wohlgeboren,  etc. 

Brûssel  den  8  October  1829. 


CORRESPONDANCE.  xxyii 


•^QQi 


Der  Herr  M.  A.  T.  G.  Krehl,  Pastor  und  Professer  zu  Su^-Ofen 
iti  Mdssen.  an  den  Herrn  Vander  Maden.  • 


Ew.  Wohlgeboren  haben  mich  mit  zwei  Schreiben  beehrt ,  welche 
die  Auffordemng  enthielten ,  Smen  fïir  Ihr  geographisches  Wôrter 
buch  Beitrage  zu  liefem.  Sie  werden  mir  erlauben ,  Ibnen  offenherzig 
zu  gesteben ,  dass  ich  von  der  Ehre ,  die  Sie  mir  erzeigen ,  ùberrascht 
bin.  Ich  babe  zw^r  im  Philosophischen  Einiges  geschrieben  und 
herausgegeben ,  sogar  aucb  an  einem  Gonversations-Lexicon  Antheil 
genommen,  dennoch  bin  ich  nicht  so  eitel,  zu  glauben,  dass  Smen 
mein  Name  aus  diesen  Schriften  batte  bekannt  werden  kônnen.  Wie- 
wohl  ich  nun  bereit  bin ,  Ihnen  zu  dienen ,  so  kann  ich  docb  nicht 
unbemerktlassen,  dass  es  mir  unmôglicbist,  selbstnur  von  derStadt, 
die  ich  bewohne ,  Ihnen  aile  die  gewùnschten  Notizen  zu  ertbeilen , 
da  ich  nicht  weiss ,  wie  kurz  oder  wie  lang  der  Artikel  Meissen  in 
Ihrem  Wôrterbuch  werden  soll.  Ich  bitte  daher  Ew,  Wohlgeboren 
zuYôrderst,  die  Gùte  zu  Jiaben ,  und  mich  in  den  Stand  zu  setzen,  ein 
richtigeres  Urtheil  fàllen  zu  kônnen ,  als  es  jetzt  môglich  ist. 

Mit  grôsster  Hochachtung  babe  ich  die  Ehre  zu  sein , 
Ew.  Wohlgeboren 

Ganz  ergebenster 

M.  A.  T.  G.  KREHL. 
Pastor  und  Professor  zu  St.-Ofen  in  Meissen. 

leuien  don  15  noTdaiber  1829. 


xmii  CORRESPONDANCE. 


Irl 

An  den  Herm  Bosse  zu  Oldenèurg. 


Da  Ew.  Wohlgeboren  sîch  mît  unermûdetem  Fleîsse  bestreb 
besonders  durch  die  Béforderung  des  Gartenbaues  zu  dem  a 
tneinen  Nutzen  beizutragen ,  werden  Sie  nîcht  oline  Interesse  hôr 
dass  ich ,  um  die  geograpbiscben  Wissenscbaften  um  etliche  S 
hôher  zu  stellen ,  ein  allgemeines  geograpbisch-statistiches  Wôr 
bucb  zu  verfassen  beschâfliget  bin ,  wozu  mich ,  bei  der  Herausg 
meines ,  aus  vier  hundert  Karten  bestebenden  Allasses ,  die  gross 
thigen  UnterstùtzUngen  der  grôssten  Gelehrten  aller  Weltth 
aufgemuntert  baben. 

Da  ich  nun  in  Oldenburg  Niemanden  kenne  als  Sie ,  so  bin  ich 
frei ,  mich  an  Ew.  WolJgeboren]  zu  wenden ,  in  der  Ueberzeugung 
dass  Sie  gerne  meine  Bitte  gewàhren  und  mir  eîne  genaue  Beschre 
bung  Ihres  Wohnortes ,  so  wie  dessen  Merkwûrdigkeiten  mittbeile 
werden ,  da  dièses  Ersuchèn  nach  dem  allgemeinen  Bessten  strebti 
und  mit  Ihrem  so  unentbehrlichen  Fâche  in  Verbindung  steht.  là 
bitte  daher  ebenfalls  lun  eine  gefàllige  Anzeige  dér  bessten  geogra- 
pbiscben Schriftsteller ,  und  derjenigen  Gelehrten  Ihrer  BekaDnt-' 
schaft  •  die  mich  durch  ihre  Kenntnisse  kônnten  behûlflich  sein. 

Mit  der  grôssten  Hochachtung  bin  ich,  etc. 

Brûssel  den  9  Ootôber  1829. 


Der  Herr  Bosse  an  den  Herrn  Vander  Maden. 

Ich  muss  bedauem,  Ihnen  keine  hiesigen  (îelehrten  nennen  zu 
kônnen,  welche  Ibren  Wùnschen  durch  eine  Correspondenz  ent- 
sprâchen;  die  wenigen  Gelehrten,  welche  die  Landesverhâltnisse 
Yollkommen  kennen,  bekleiden  hohe  Staatsàmbter,  und  haben  zu 
viele  Geschâfte ,  um  sich  in  einen  weitlaufigen  Briefwechsel  einlassen 
zu  kônnen.  Mit  Vergniigen  wurde  ich  Ihre  Fragen  beantworten ,  wenn 
ich  nicht  fùhlte,  wie  schwierig  es  ist,  denselben  zu  genûgen ,  und  wenn 


CORE&SPOHDAKCB.  uix 

dbt  meine  Bemfsgeschâfte  zu  ûberhauft  wâren.  Indess  habe  ich 

tehrere  Schriften  nachgesucht ,  und  gèfîmden ,  dass  solche  im  Stande 

nd,  Qmen  die  yerlangte  Âuskunft  zu  geben. 
strè  Monumente  sind  hier  keine ,  als  jene  auf  dem  Kirchhofe  und 
m  ^  àer  Làmbertus-Kircfae.  Die  Stadt  Oldenburg  yerschônert  und 
eb(jergrôssertsichinit  jedem  Jahre;  auch  das  Grossherzogliche  Schloss 
e  $|ird  yergrôssert  und  mit  blumenreichen  Gartenanlagen  umgeben. 
WaKeVergnûgungsdrter  derOldenburger  sind  hier  :  der  Pflaiizenreiche 
*auf|rossherzogliche  Garten ,  das  nahe  Everste  Holz ,  die  Dorfschaften 
rrû#ador,  Donnerdchwér,  Ohmstede,  Wehnen,  Ofen,das  Lustschloss 
elttlastadt,  der  Tbiergarten,  Waldtihgen,  Pàrk ,  u.  s.  -vis^.  ;  in  ùnd  bei 

1er  Stadt  zabbéiche  Glubbs. 
in  il    Mit  der  grôssten  Èbrfuricht  bin  ich ,  Ew.  Wohlgeboréii  ètgebenët 

2u:J  BOSSE. 

esj)       Oidenbùrg  dei&  12  deôèmbeè  Ifâd. 


It'         Jn  den  tierrn  Prediger  Schmeisser  zu  I*^ankfurt. 


:ti/ 


]. 


k*  Zur  Befôtderuiig  der  geograpbisdien  Wissenscbaften ,  faabé  ich 
emen ,  aus  vier  bundert  Karten  bestebenden  Atlas  berausgegebeii , 
und  bin  jetzt  bescbâftigt ,  durcb  den  lehrreichen  Briefwecbsel  vieler 
Gdehrten  ermuntert  und  unterstùtzt ,  aucb  ein  allgemeines  geogra- 
phisch-^tatisticbes  Wôrterbuch  von  allen  Tbeilen  der  Welt  zu  ver- 
fertigen. 

Die  edelmûtbige,  mit  Ihrem  ehrwiirdigen  Stande  verbundene  Ge- 
ialligkeît  kommt  so  geme  allen  Bemûbungen  zu  Hûlfe,die  vorzùglich 
denallgemeinen  Nutzen  beabsicbtigen }  dièses  erdreistetmicb,  dass  icb 
es  auch  zu  wûnschen  wage ,  von  Ew.  Woblgeboren  solche  zweckmâs- 
sigen  Mittheilungen  zu  erwarten ,  die  mir  die  Gelegenbeit  geben 
werdcn,  ùberFrankfurt,  seine  Merkwùrdigkeiten,  seine  Umgebimgen, 
ûber  die  Sitten  und  GebrâucbederEinwohner,  u.  s.  w.,  die  vollkom- 
niensten  Nachrichten  im  obenerwàhnten  Wôrterbuche  mittheilen 
zu  konnen. 

Genehmigen  Ew.  Woblgeboren  die  Versicherung ,  etc. 

ftrOiMl  aiBli  14  october  1830. 


XXX  CORRESPOIIDÂNCE. 


An  den  Herm  P rédiger  der  es^angeUschen  Gemeine  zu  Môdije, 

ouf  der  dânischen  Insd  LadUmd. 

Wohlgebomer  Herr! 

Im  Intéresse  derWissenschaften  habe  ich  mich  verpftichtet ,  ein 
allgemeines  geographisches  Wôrterbuch  bekaïuit  zu  machen. 

In  der  Ueberzeugung ,  dass  Ew.  Wohlgeboren  gerne  zum  allge- 
meinen  Nutzen  mitwirken  werden ,  wage  îch  es  ,  obscbon  ich  nichi 
die  Ëbre  habe ,  Sie  persônlich  zu  kennen ,  ergebenst  zu  ersucben, 
mein  obengenanntes  Wôrterbuch  mitihren  lehrreichen  Beitràgen, 
besonders  in  Betreff  Ihrer  Insel  und  dessen  Umgebungen ,  berei- 
cheren ,  mir  die  bessten  geographischen  und  periodischen  Schriften 
anzeigen ,  Ihre  gelehrten  dortigen  Bekannten  um  ihre  M itwirkung 
bitten ,  und  Ihre  gefâllige  Antwort  und  zweckmâssigen  Berichte  an 
den  Herm  Kaufmann  Deliagre,  in  Hamburg,  mit  der  Bitte,  befordem 
zu  wollen ,  dieselben  gleich  weiter  an  den  Herausgeber  zu  senden. 

Indem  ich  die  Ehre  habe,  schliesslich  zu  melden,  dass  von 
allen  zyreckmàssigen  M ittheilungen  in  der  Folge  ôffentliche  Meldung 
geschehen  werden  soll ,  bin  ich  etc. 

Brûssel  den  24  october  1829. 


Der  Herr  Christian  Cari  Meir  an  den  Herrn  Vander  Maelen. 

Hochgeehrter  Herr  ! 

Ihr  mir  werthes  Schreiben  vom  24  October  d.  J.  ist  mir  zugekom- 
men  :  es  verdriesset  mich  sehr ,  Ihren  Wùnschen  nicht  gànzhch 
durch  meine  Kenntnisse  entsprechen  zu  kônnenj  doch  glûcklicher 
Weise  kann  ich  Ihnen  einen  meiner  ï'reunde ,  den  Herrn  Professer 
und  Doktor  Lachen  anweisen.    ' 

Uber  Laaland  gibt  es  bis  jetzt  noch  keine  besonderen  Werke , 


CORRESPONDANCE.  uxi 

doch  glaube  ich ,  dass  Sie  durch  eine  Anfrage  an  den  obengenannten 
Herm  Doktor ,  pûnktlicke  Nachrichen  darùber  einziehen  kônnten , 
indem  er  da  beinahe  aile  Geistlichen  kennt ,  und  mit  denselben  in 
Umgang  steht.  Auch  kônnten  Sie  aus  dem ,  yon  dem  Herrn  Bruun 
Jùûls,  in  den  Jahren  i8o3  oder  18045  wenn  ich  nicht  irre,  zu 
Gopenhagen  herausgegebenen  geographischen  Hand*Lexicon ,  viel 
Nùtzliches  schôpfen. 

Da  Dire  Unternehmung  viele  Bemûhungen  erfordert ,  so  halte  îch 
ich  es  fur  eine  Pflicht,  Ihnen  meine  kleinen  Dienste  anzubieten, 
wenn  Sie  dieselhen  zu  Ihrem  vortrefflichen  Werke  im  geringsten 
nûtzlich  glauhen. 

Indem  ich  Ihnen  die  bessten  Folgen  wunsche ,  hahe  ich  die  £hre 
zu  sein 

Ihr  ergebener 

CHRISTIAN  CÀRL  MEIR. 

Kddbye  den  3  December  1829. 


yin  den  Herrn  HofrcUk  und  Bibliothekar  Ebert  zu  Dresden. 

Wohlgebomer  Herr  ! 

Da  man  in  den  lehrreichen  Beitrâgen,  womit  Ew.  Wohlgeboren 
die  Theile  des  Conversations-Lexicons  bereicherten ,  Ihre  yielseitigen 
Kenntnisse  bewundert ,  ùnd  Ihre  uneigennùtzige  Bereitwilli^keit , 
MFodùrch  Sie  den  allgemeinen  Nu tzen  zu  befôrdern  trachteh ,  erkennt , 
wage  ich  es  ebenfaUs  ,  Sie  ergebenst  zu  bitten ,  mir  mit  Ihren  reichen 
und  gelehrten  M ittheilungen ,  im  Interesse  der  Erdbeschreibung , 
gûtigst  zu  Hiilfe  kommen  zu  wollen! 

Um  eine  richtige  Beschreibung  aller  Staaten  liefern  zu  kônnen , 
bemûhe  ich  mich,  mit  den  ansehnlichsten  Personen  durch  einen 
zweckmâssigen  Brîefwechsel  micli  in  Verbindung  zu  setzen  ;  daher 
nehme  ich  auch  meine  Zuflucht  zu  Ew.  Wohlgeboren ,  welchen  ich 
ersuche ,  mir  die  bessten  sàchsischen  Erdbeschreîbungen  anzeîgen  zu 
woUen ,  die  Sie  am  geeignetesten  urtheilen ,  um  eine  richtige  Ueber- 
sicht  von  ganz  Sachsen  zu  bekommen. 

Genehmigen  Ew.  Wohlgeboren ,  etc. 

Briiuel  den  5  Ifovember  1829. 


»»i  coaassponnAiicB. 


An  den  Herm  Hojraûi  fFinkler  zu  Dreaden. 
Hocl^eelurter  Herr  ! 

Verschiedene  gelehrten  Mânner  aller  Europâischen  Staaten 
haben  die  Gewogenheit ,  seitdem  ich  einen ,  aus  vier  hundertltarten 
bestehenden  Atlas  herausgegeben  babe,  mich  mit  Ibrer  gelehrten 
Hûlfe  und  erbabenen  Kenntnissen  zur  Verfertigung  eines  allgemeî- 
nen  geograpbischen  Worterbuches ,  grossmùtbig,  zum  allgemeinen 
WoÛ  zu  unterstùtzen. 

Da  icb  niin  jedes  Land  richtig  beschreiben  môchte ,  spare  ich  weder 
Mûhe  noch  Kosten,  um  meinem  Brîefwechsel  die  grosste  Ausdehnung 
zu  verschaflFen ,  und  bin  fest  ùberzeugt ,  dass  Ew.  Wohlgeboren  auch 
gerne  zum  allgemeinen  wechselseitigen  Heile  mitwirken ,  und  durch 
Ihre  grundlichen  Kenntnisse  dazu  beitragen  werden»  Aile  Berichte 
werdeu  mit  Dank  angenommen. 

Mit  ausgezeichneter  Hochachtung  bin  ich 
.  Ew.  Wohlgeboren ,  etc. 

BruMd  den  5  Hovember  1829. 


»0<MX 


An  den  Herm  professer  Esmark  zu  ChHstiana  in  Norwegen. 

Die  gelehrten  astronomischen  Nachrichten ,  welche  Ew.  Wohlge- 
boren zum  Wohl  der  Wissenschaften  bekannt  machen^,  yeranlassen 
mich ,  Ihnen  dafur  meinen  innigen  D^nk  zu  bezeugen,  und  Sie  instan- 
digst  zu  ersuchen ,  auch  mir  ùber  Ihr  Vaterland ,  Ihre  gelehrten 
Berichte  mittheîlen  zu  wollen ,  um  dadurch  in  den  Stand  gesetzt  zu 
werden,  in  meinem  geograpbischen  Wôrterbuche,  der  Nachwelt  eine 
pûnktliche  Beschreibung  desselben  hinterlassen  zu  kônnen. 

Sebr  verehrend  wurde  es  daher  fur  mich  sein,  wenn  Ew.  Wohlgebo- 
ren die  Gùte  haben  wollten ,  mir  bald  die  Versicherung  zu  geben ,  dass  | 


CORElfi^SJPOIlDAlfCE  mxuh 

icb  so  glûchlicb  sein  w erde ,  auch  Sie  unter  die  Zabi  meinerMitarbeiter , 
denen  endlicfa  der  grôssteDank  wird  erstattet  werden,  aufDehmen  zu 
kôB^en,  da  die  Gelehrten  anderer  Nationen,  seit  der  Herausgabe, 
meines,  aus  yier  bundert  Karten  bestehenden  Atla^es,  mir  die 
Gdegenbeit  geben,  durch  die  Mittheilung  Ihrer  zweckmàssigen 
Beriçhte,  ihre  vaterlàndischen  Gefilde  ricbtig  bescbreiben  zu 
lônàên  !  Aile  moglicben  Gegendienste  ^  wozu  mir  meine  grosse  Bi- 
bliothek ,  Handscbriften ,  mein  botaniscber  Garten,etc.,  etc.,  Gelé- 
genheit .  ^eben ,  stehen  meinen  geehrten  Mitarbeitern  zu  Dienste. 
IJire  gutige  Fùrsprache  beî  einigen  Gelebrten  Ibres  Vaterlandes,^ 
z.  B.  um  mit  den  Herrn  Predigern,  Doktoren,  Studenten,  und 
solchen ,  die  sicb  dem  botaniscben  und  dem  pomologiscben  Fâche 
widmen ,  in  Briefwecbsertreten  zu  iLônnen,  wùrde  mir  gewiss  auch 
reiche  Hulfsmittel  verschaflFen. 

Genebmigen  Ew*  Woblgeboren  die  Versicberung  meiner  Erge- 
benheit,  etc« 


j4n  den  Herrn  Doktor  OWers,  ut  Bremen, 


m 

Da  Ew.  Woblgdjoren  zur  vollstandigen  Herausgabe  so  vieler  ge- 
lehrten Scbriften ,  beizutragen  die  Gûte  baben ,  darf  ich  mir  viel- 
leicht  wobl  schmeîcbeln ,  dass  Sie  die  geringen  Krâfte ,  welcbe  ich 
zur  Befôrderung  der  Erdbeschreibung  anwende ,  mit  Ibren  Kennt- 
nissen  unterstûtzen ,  und  mir  eine  richtige  Beschreibung  Bremen's , 
seiner  Umgegenden,  so  wie  auch  seiner  Merkwiirdigkeiten  zu 
kommen  lassen  werden. 

Zugleich  babe  ich  die  Ebre,  Ew.  Woblgeboren  meine  grosse  Er- 
âehungsanstalt,  mit  der  Bitte,  anzuempfeblen ,  mir  einige  Jung- 
linge,  Sôhne  Ihrer  Bekannten ,  besorgen  zu  yrollen;  da  wobl  keine 

8 


»ny  CORRESPOUDâNCE. 

Ânstalt  mit  dieser  yerglichen  werden  kann  ^  mdem  die  jongen.  Leute 
în  allen  Sprachen,  durch  die  gesckicktesten  Professorefi  unter- 
ricbtet  -werden  sollen,  und  im  Gebâude  selbst  meine  Bibliothek, 
Atiiasse,  Erdkagel,  Lithographische  Anstalt,  zum  Unterricht ,  Tor- 
gefanden  werden  î 

In  der  Hoffnung ,  recht  bald  die  gûnstige  Versicherung  zu  erhal- 
ten,  dass  Ew.  Woblgeboren  meine  Bilten  erfiillen  wollen ,  bitte  ich 
nocb ,  mir  die  bessten  geograpbisçben  Werke  ûber  Bremen ,  und  einîge 
ansebnlichen  Mànner  daselbst  anzuweisen,  welche  mit  mir  zur 
Befbrdemng  der  Erdbeschreibung ,  in  Briefwechsel  zu  treten ,  die 
Gûte  baben  wollten.  Icb  habe  die  Ebre,  etc. 

Snîssel ,  den  2  DeceAber  1829. 


An  den  Herm  Vander  Maelen,  zu  Briissel. 


Der  Brief ,  womit  micb  Ew.  Woblgeboren  unter  dem  aten  De- 
cember  1 8:19  beebrt  baben ,  ist  mir  erst  vor  wenigen  Wocben  durdi 
eine  Hanôyriâcbe  Bucbhandlung  zugekommen  :  gerade  in  einer  Zeit 
wo  icb  von  einer  sebr  scbwerèn  Krankbeit  micb  langsam  zu  erbolen 
anfing;  eine  Krankbeit,  deren  Folgen  icb,  als  zwei  und  siebenzig 
jàhriger  Greis,  nocb  nicbt  ganz  beseitigen  kann.  Bei  diesen  Um- 
standen  wùrde  es,  mir  sebr  schiver  fallen ,  Ew.  Woblgeboren  Ver- 
^  langen,  in  Ansebung  geograpbiscb-statiâliscber  Nacbricbten  ùber 
Bremen  im  geborigen  Umfange  zu  erfûllen.  Glûcklicber  Weise  kann 
ich  Sie  auf  ein  Werk  Tcrweisen ,  welcbes  Sie  docb  bei  Ilirem  Wôr- 
terbucbe  nicbt  entbehren  kônnen. 

Ich  verharre ,  etc. 

W.  OLBERS. 

Brtmen ,  im  Mftn  1S90. 

'  ê 


CORRESPONDANCE.  xxxj 


■iotti 


j4n  den  Herrn  f^ander  Maelen,  zu  BriisseL 


Die  Wôrterbùcher  angehçnd ,  wird  es,  mir  aDgenehm  sein ,  wenn 
ich  Ihnen  auf  irgend  eine  Weise  dienen  kann ,  sei  es  durch  Vorschlag 
Ton  ziibenutzenden  Materialen  oder  durch  Mittheilungyon  Adressen, 
welche  sich  zu  Mitarbeitem  verstehen  môchten.  Fur  das  Wôrter- 
buch  ùber  die  Niederlande  will  ich  daher  zwei  Artikel  :  Nordzee  und 
Rjn,  vorlâufig  versprechen  und  liefern.  Meine  Karten  mùssen  erst 
fertig  sein ,  und  auch  dann  ist  es  mir  lieber  fur  afabildende  Géogra- 
phie thâtig  zu  sein.  Eine  grosse  Karte  von  Mitfel-Europa ,  welche 
das  Hauptwerk  meines  Lebens  sein  soll,  muss  ich  liefern,  da  sie 
em  dringendes  Bedùrfniss ,  und  dabei  Ehre  einzulegen  ist.  Dièse 
soll  mich,  sobald  ich  das  Gegenwârtige  voUendet  habe ,  in  den 
nâchsten  Jabren  beschâfligen,  und  ich  werde,  um  daran  bequemer  fort 
arbeiten  zu  kônnen ,  vielleicht  wieder  nach  Stuttgart  ziehen ,  wo  ich 
uoter  Bekannten  und  Vetwandten  angenehm  lebe.  Mein  If andbuch 
der  Londer-  J^ôlker-  und  Staatenkunde  "von  Mittel-Europa ,  fur 
welches  ich  schon  so  lange  und  soyiel  gearbeitet  habe ,  soll  diesen 
Sommer  gedruckt  werden.  Es  umfasst  die  deutschen  Bundesstaaten 
mit  Einschluss  des  Kônigreichs  der  Niederlande  und  der  Sçhweiz. 

Mit  der  grôssten  Hochachtung  faabe  ich  die  Ehre  zu  sein, 

Ew.  Wohlgeboren 

er^eLenster 

HOFFMANN. 

Mimcheii ,  dea  7»*>  Februar  1830. 


xxxTi  CORRESPONDANCE. 


An  den  Herm  Vander  Maden^  zu  Brussel. 


Zu  diesem  gewiss  sehr  nûtzlicben  Werke  das  Meinlge  beizu* 
tragen ,  bîn  ich  recht  gern  bereit ,  tbeils  unmittelbar ,  insofern  die 
Sacben  in  meine  wissenschafUichen  Fâcber  einscblagen ,  tbeils  auch 
unmîttelbar  /  insofern  ich  in  andern  Fâcbern  die  nôtbigen  Nach- 
ricbten  yon  sacbkundigen  Mânnern  einzieben  kann.  Meine  Bescbàf- 
tigungen  sind  bauptsàdilicb  die  matbematiscben  und  Naturwis- 
senscbaften  (fur  welcbe  icb  bier  bei  dem  Gymnasio  als  Prorector 
angestellt  bin.  ). 

An  meiner  Mitwirkung,  sovîel  in  meînen  Krâflen  stebt,  wo  es 
einen  gemeinnùtzigen  Zweck  gilt,  soll  es  nicbt  feblen.  Dass  icb  mir 
erlaube,  micbauf  âbnlicbe  Weise  zu  berufen,  so  môgen  bier  nur  zwei 
Tbaten  genannt  sein  :  Fur  das  Conversations- lexicon  (Leipzig  bei 
Erockbaus)  babe  icb  von  Bo  II  bis  /^/fast  aile  Artikel  matbematis- 
cben und  pbysikaliscben  Inbaltes,  wie  aucb  die  Biograpbien  der, 
um  dièse  Wissenscbaften  verdienten  Mânner  verfasst  j  und  Herrn 
Staatsratb  Adelung  in  S^-Petersburg  babe  icb  zu  seiner  Gescbicbte 
des  Moscowitiscben  Reicbes  aile  Nacbricbten,  -welcbe  sicb  in  der 
reicben  Bibliotbek  zu  Dresden ,  wo  icb  fruber  angestellt  war ,  sam- 
meln  liessen,  mitgetbeilt» 

Um  Ew.  Woblgeboren  Wunscbe  zu  genûgen ,  folgt  bierbei  eine 
Bescbreibung  Francfurts  "/o  ^^à  seines  Umfanges,  welcbe  ich 
glaube ,  dass  fur  Ihr  Wôrterbucb  wîrd  pàsslicb  sein ,  und  ailes 
Wicbtige  entbâlt.  Sollten  Sie  eine  nocb  ausfiibrlicbere  Bescbreibung 
verlangen ,  so  wûrde  icb  mil*  eine  Ebre  daraus  macben ,  zu  Ibren 
Diensten  zu  steben. 

Scbliesslicb  babe  icb  zu  bitten^  die  Versicberung  der  Hocbacbtung 
gutigst  zu  empfangen ,  womit  icb  micb  zu  unterzeicbnen  beebre,  als 
Ew.  Woblgeboren 

gehorsamster  Diener 

Fr.  SCHMEISSER  ,  D'. 

Fraacfort  */«  im  April  1830. 


COBRESPOnpAlfCE.  xxkrit 


An  den  Herm  Vander  Maelen,  zu  BrûsseL 


la  Beantwortung  Ihrer  Zuschrifl  yersâume  îch  nicht,  Ihneii 
in  der  Beilage  ein  Exemplar  des  Staats-und  Adresshandbuches  des 
Herzogthums  Nassau  zu  ûbersenden ,  worin  Ew.  Wohlgeboren  ohne 
Zweifd  aile  Hùlfsmittel  finden  werden,  welche  Sie  zu  dem,  von 
Smen    herauszugeben    beabsichtigten  Werke   bedurfen    kônnen. 

Sollten  Ew.  WoUgeboren  nock  weiter  Mittheilungen  uothig 
haben,  so  werde  îch  mir  ein  Vergnûgen  daraus  macben,  Ihren 
Wùnscben  zuvor  zukommen. 

Genehmigen  Sie  die  Versicberung  der  staten  Hochacbtung ,  mit 
welcher  ich  die  Ehre  babe  zu  sein , 
Ew.  Wôlgeboren* 

'  ergebenster 

MARSCHALLE. 

Wiesbaden ,  im  April  1830. 


LETTRES   HOLLANDAISES* 


jian  den  Heer  Doctor  Beers,  te  Edam. 

Misschien  is  het  ue.  bekend  dat  ik  ter  uitbreiding  der  aardrijks- 
kuudige  wetenschappen  eene  yerzameling  yan  4oo  landkaarten  beb 


xzxTiii  CORRESPO]fDA!VC£. 

ukgegeven ,  welke  thans  door  een  algemeen  aardrijks  ea  staatkundig 
woordenboek  zal  gevolgd  worden ,  het  wçlk  uit  de  nayolgende  afdee- 
lingen  zal  zamen  gesteld  worden  : 

I®  Aardrijkskunde , 

2^  Staatkunde, 

3®  Geschiedkunde  ^ 

4?  Natuurkunde, 

5*»  Artsenykunde , 

6<*  Kruidkunde  , 

« 

7»  Weêrkunde,' 

S""  Landbouwkunde  ^ 

9^  Merkwaardiglieden , 
10*»  2^den  en  gebruiken  der  inwoners,  enz. 

Uit  deze  moeijelijke  zamenstelling  zal  ue.  dan  zelf  de  geyolg 
trekking  kunnen  maken  ,  dat  mij ,  yele  aanzienelijke  geleerden , 
indier  voege ,  met  geleerde  en  doelmatige  bijdrageh ,  ondersteunen , 
dat  een  ieder  in  zi jne  betrekking ,  en  in  zoo  verre ,  wat  het  meeste 
met  zijnen  nuttigen  werkkring  overeenstemd ,  mij  behulpzaam  is. 
Thans  moet  ik  trachten ,  ook  mijne  briefwisseling  in  de  Nederlanden 
uittebreiden ,  en  vertrouwende  dat  UEd. ,  tôt  nut  der  wetenschappen 
ook  hier  omtrent ,  zal  willen  medewerken ,  verzoek  ik  UEd. ,  om 
mij ,  met  uwe  kundigheden ,  behulpzaam  te  zijn ,  en  mij  omtrent 
Edam ,  zulke  bijdragen  te  willen  geven ,  die  het  meest  met  uwe 
yak  strooken ,  en  wel ,  over  de  landziekte  in  uwe  gewesten ,  den 
invloed  op  het  ligchaamsgestel  der  inwoners  j  welke  is  de  ouderdom  y 
die  de  menschen  over  het  algemeen  daar  te  plaatse  bereiken  ?  Is  de 
lucht  gezond?  heeft  de  nabijheid  der  Zuiderzee  vcel  invloed  hier  - 
op?  enz. 

Voor  mijne  genomene  vrijheid  nogmaals  verschooning  vragende 
heb  ik  de  eer,  enz. 

Bnissel,  7  september  iS29. 


COBRBSPONBAnCE.  nmx 


Aon  den  Heer  Pastoor  Awater,  te  Berkd. 


De  èerbiedwaardige  betrekking  waar  in  vwcleerw.  geplaats  is, 
en  de  behoefte  ^relke  aan  de  zelye  zoo  natuurlijk  is,  om  onafge- 
broken ,  yoor  het  geluk  en  bet  welzijn  uwer  medemenschen  werk* 
zaann  te  zijn,  geeflt  mij  de  boop  en  overtuiging  dat  uweleetw.  mijne 
vrijbeid  yerontscbuldigen ,  en  mijne  aanyragen  met  de  zelfde  be- 
reidwilligbeid  en  ijyer,  zal  in  aanmerking  nemen,  die  mij  reeds 
door  yerscbeidene  uwer  ambtgenoten  bewezen  is. 

De  aardbeschrijying  en  yoornamelijk ,  om  de  yorderingen  van 
de  zelye ,  die  yoor  aile  beoefenaars  zoo  boogst  gewigtig  zijn ,  te 
bespoedigen ,  beeft  sedert  lang  mijne  meeste  oplettendbeid  tôt  zicb 
getroiken  en  der  balyen  mij  aanleiding  gegeven ,  om  eeneti ,  uit 
4oo  kaarten  bestaanden  Atlas ,  bekend  te  maken ,  die  mij  tbans  ^ 
de  zeer  moeijelijke  yerpligting  oplegt  ^  om  een  algemeen  aardrijks- 
kondig  woordenboek  te  yeryaardigen  ^  waar  in  yolgens  de  hier 
neyensgaande  afdeelingen ,  yan  aile  staten  ^  de  duidelijkstç  beschri j- 
yingen,  zullen  opgeteekend  worden. 
i^.  Aardbescbri jying ,  enz. 

Hier  toe  ondersteunen  mij  nu  reeds  yele  geleerden ,  en  daar  bet 
alleen  mijn  doel  is ,  om  yoor  aile  menscben  nut  te  sticbten  zal 
uwEeerw.bet  aantal  mijner  edelmoedige  medewerkers,  wel  yer- 
meerderen^  en  mij  bmtrent  Berkel,  zulke  berigten  mededeelen 
willen ,  welke  met  bet  doel  yan  bet  boyen  genoemd  woordenboek 
oyereenstemmen ,  enz. 

Brouei,  10  •eptember  1829. 


».  CORRBSPONDANCE. 


Aon  den  Heer  Andréas,  Notaris,  enz*,  te  Leeuwaarden. 


Om  de  uitbreiding  der  aardbeschrijyixig  te  helpen  beyorderen , 
gaf  ik  «en,  uit  4oo  kaarten  zamengestelden  Atlas  uit,  en  oyer- 
tiiigde  mi  j  yervolgens ,  y  an  de  noodzakeli  jkbeid ,  om  in  't  yer  yolg , 
ook  een  algemeen  aardrijks  en  staatkundig  woordenboek  te  moeten 
uitgeyen ,  het  vrelk  in  de  yolgende  afdeelingen  yerdeeld  is  : 
1^.  AaFdbeschrijying ,  enz. 

Om  aan  dit  yoorgestelde  doel  tekunnen  beantwoorden  begon  ik, 
eene  uitgebreide  briefwisseling ,  met  yele  geleerden  in  Europa, 
om  door  dit  middel  de  zekerste  berigtçn  te  ontyangen  die  in  de 
aardrijkskundige  werken,  zeer  onyolkomen  yoor  handen  zijn; 
mijn  yriendelijk  yerzoek  bestaat  dus  daar  in ,  of  tje«  mij  ten  op* 
zîgte  yan  Leeuwaarden,  enz.,  hier  toe  bebulpzaam  wilde  zijn, 
terwijl  ik  yast  yeronderstel ,  dat  het  tjsd.  aangenaam  zal  zijn ,  om 
ook,  indienyoege,  uwen  nuttigen  werkkring  te  kimnen  uitbreiden. 

In  de  aangename  yerwacbting ,  mij  met  uwen  geleerden  bijstand , 
door  middel  eener  geregelde  briefwisseling ,  yerëerd  te  zullen  yin* 
den,  beb  ik  de  eer,  enz, 

Brnuel,  8  november  1829. 


Aan  den  Heer  Jonker  ^an  Alderwerelt,  Raadsheer  in  het  ffoog- 

Ger'egtshqf,  te  S'Gravetdka^^ 

m  '  - 


Door  uwen  aanzienelijken  rang  in  de  maat^iiM^i),  beeft  TJhoog^. , 
zekerlijk  de  gelegenbeid  om  met  yele  geleer4^  ttiéîiiïen  in  betrekking 
te  staan ,  en  der  balyen  neem  ik  ootmoedig^  4^  yrijbeid  Uboog^'. ,  te 


CORRESPONDANCE.  xli 

verzoeken ,  mij  dôor  uwen  invloed  en  goedganstige  tusschenkomst , 
eenigen  geleerden  te  willen  aanwijzen ,  die  mij  in  Let  beiang  der 
aardri jkskunde ,  en  tôt  nut  van  't  algemeen ,  tôt  de  uitgaye ,  yan 
een  algemeen  aardrîjks  en  staatkundig  woordenboek ,  het  welk  in  de 
Yolgende  afdeelingen  ingedeeld  zai  worden ,  door  geleerde  bijdragen , 
ondersteunen  en  de  gelegenkeid  geven  nvilden,  om,  de  gewesten, 
welke  zij  bewonen,  goed  beoordeelen,  en  vervolgens  met  den 
inhoud  der  afdeelingen  overeenstemmende ,  in  het  boyen  genoemde 
nvoordenboek  beschrijven  te  kunnen. 
i<*  A  ard  ri  jkskunde ,  enz. 
Wanneer  het  uwe  veelyuldige  beroepsbezigheden  mogten  toela- 
ten,  mag  ik  mij  dan  yleijen  Uhooge. ,  onder  het  aantal  mijner  edel- 
moedige  medewerkers,  te  durven  verëeren?  In  deze  blijde  yer- 
wachting  heb  ik  de  eer ,  uwe  geleerde  briefwisseling  te  gemoet  te 
zien ,  enz. ,  enz. 


j4an  den  Heer  Prof  essor  yan  Text,  te  Amsterdam. 

De  bijzondere  hoogachting  die  ik  yoor  tjwe.  persoon  en  voor 
uwe  groote  geleerdheid  koester,  boezemd  mij  de  yaste  oyertuiging 
in,  dat  ue.  een  groot  genoegen  moet  smaken  om  tôt  het  nut  uwer 
medemenschen  uwen  werkkring,  hoe  langer,  zoo  meer  te  kunnen 
uitbreeden. 

Door  uwe  betrekkingen  is  ije.  in  de  gelegenfaeid,  om  met  den 
toestand  yan  Amsterdam  bekend  te  zi jn ,  en  daarom  neem  ik  de 
yrijheid  ue.  te  yragen  meij  enige  ophelderingen ,  berigten  en 
beschrijvingen  oyer  de  yolgende  afdeelingen ,  die  den  inhoud  yan 
een  algemeen  aardrîjks  en  staatkundig  woordenboek  zuUen  uitmaken 
te  willen  medédeelen. 

i^  Aardri  jkskunde ,  enz. 

Hoogst  belangri jk  zoude  het  mij  zijn ,  in  dien  ije.  mij  met  uwe 
geleerde  aanmerkingen  geliefde  te  ondersteunen. 

Ik  heb  de  eer,  met  de  meeste  hoogachting  te  zijn,  enz. 

Brossel  ^  19  november  1829. 

9 


Kui  COBRESPORDANCE. 


Aon  den  Heer  Brœrs,  Med*  Doct.,  enz.,  te  Utrecht. 

Ten  behoeve  der  aardbeschrijving  heb  ik  eenen  algemeenen  uil 
4oo  kaarten  zamengestelden  Atlas  uitgegeven ,  en  wenscLte  thans 
mijn  Toorneinen,  om  ook  éen  algemeen  woordenboek  te  kuonen 
bekend  maken ,  door  de  grootmoedige  ondersteiming  der  geleerden 
van  aile  staten  ,  ten  uityoer  te  kunnen  brengen. 

In  de  veronderstelUng ,  dat  uEd.  mij  uwe  geleerde  medewerking, 
zal  -wiUen  scLenken ,  yoeg  ik  de  volgende  afdeelingen  van  het  zelve 
daar  bij. 

ioAardsbeschrijving,enz. 

Zeer  aangenaam  zoude  bet  mij  zijn,  wanneer  ik  door  uwe. 
spoedige  aiitwoord,  de  geruststelling  zoude  ontvangen  dat  uwe* 
mijne  wenscben  vervullen,  en  mij  vooral  over  die  punten  der 
afdeelingen  die  het  meest  met  uwe.  vak  strooken,  B.  V.  kruîd- 
kunde,  enz. ,  uwe  geleerde  berigten  zoude  willen  mededeelen. 

Met  de  meeste  boogachting  beb  ik  de  eer  mij  te  noemen ,  enz. ,  enz. 

Bnusel ,  24  noYember  1829. 


Jan  den  Heer  Spetjert-F'andereijk ,  Hoogleeraar,  te  Leiden, 


w     • 

Indien  het  uwe  nuttige  bezigheden  mogten  veroorloven ,  uwen 
werkkring,  ten  behoeve  der  aardbeschrijving,  te  kunnen  uitbreiden, 
zoude  uwe  geleerde  ondersteuning ,  mijne  moeijelijke  taak ,  om  een 
algemeen  woordenboek ,  het  welk  uit  de  volgende  afdeelingen  za- 
mengesteld  is  te  kunnen  uitgeven ,  zeer  bevorderen. 
I®  Aardbeschrijving  9  enz. 

Zreer  doelmatig  zoude  het  zijn,  wanneer  ued.  mij^oor  uwen 


CORRESPONDANCE.  »ni 

* 

invloed,  onder  uwe  geleerde  vrîenden,  eenige  medewerkers  zoude 
willen  bezorgen ,  die  met  mi j  ten  behoeve  der  wetenschappen ,  eene 
geleerde  briefwisseling  onderhouden ,  en  over  de  eene  of  andere 
provincîe ,  of  stad ,  enz. ,  naauwkeurige  berigten  wilden  mededeelen. 
In  de  bb'jde  verwachtiwg  mij  met  een  gunstig  antwoord ,  verëerd 
te  zuUen  zien,  heb  ik  de  eer  met  de  yobnaakste  boogacbting  te 
zijn ,  enz« 


j4an  den  Heer  Haven^Drveze,  Lector  Anatom.  et  Chir., 

te  Dordrecht. 


Door  uwe  nuttige  ambtsyerrigtingen ,  is  ved.  dagelijks  in  de 
gelegenbeid,  om  zich  te  kunnen  overtuijgen,  dat  mijne  onderne- 
ming ,  cm  een  algemeen  wodf denboek ,  uit  de  yolgende  afdeelingen 
zamengesteld  zijnde  uitgeven,  yoor  de  wetenscbappen ,  en  het 
menscbdom  hoogst  nnttig  zijn  zal. 

i^  Aardbeschrijying ,  enz. 

Ten  einde  mijn  deel  te  bereiken ,  zoude  ue.  mij  oneindig  yerplig- 
ten ,  bet  getal  mi jner  geleerde  medewerkers  te  willen  vermeerderen , 
en  mij  oyer  Dordrecbt,  enz.,  enz.,  eene  goede  beschrijving  en  ook  de 
titeis  der  beste  aardrijskundige  werken,  en  de  namen,  yan  zuike 
uwer  bekenden  te  willen  mededeelen,  die  mij  in  het  belang  der 
wetenschappen,  enz.,  eenige  berigten  wilden  geyen;  yan  mijnen 
kant  zal  ik  wederkeerig  aile  dienstên  bewijzen ,  die  mijne  krachten 
niet  znllen  te  boy  en  gaan. 

Ik  beb  de  eer,  enz. ,  enz. 


xuT  CORRESPONDANCE. 


Aon  den  Heer  Meddens,  Pastoor,  te  Groningen. 


Uwe  heilige  ambtsverrigtîngen  geven  tte.  waarde ,  zeer  dikwîjls 
de  gelegenheid  om  uwen  weldadigen  en  nuttigen  werkkring ,  tôt  nut 
van  het  algemeen,  te  kunnen  uitbreîden,  en  der  halve,  zal  itvve. 
mîj  ook  wel  in  zoo  ver  behulpzaam  willen  zijn ,  om  mîj  in  Gronin- 
gen ,'  en  elders ,  eenige  uver  geleerde  bekenden  te  willen  aanwijzen^ 
die'er  genoegen  in  zouden  vinden ,  om  mij ,  over  liunne  "woonplaat- 
zen ,  goede  beschrijvingen,  en  de  namen  der  beroemste ,  B.  V.  Scliil- 
ders ,  opregters  van  weldadige  gesticlxten ,  enz . ,  te  willen  mededeelen , 
en  mij  daar  door  in  staat  te  stellen  om  de  volgende  afdeelingen 
van  mijn  algemeen  woordenboek ,  behoorlijk  te  kunnen  uitwerken. 
I**  Aardbeschrijving,  enz. 

In  de  verwacliting  mij  spoedig  met  een  gunstig  antwoord  verêerd 
te  zullen  zien ,  beb  ik  de  eer  uwe  eerw.  bekent  te  maken ,  dat  ik 
eenige  Atlassen,  een  van  4oo  kaarten  onderanderen  in  mijn  Litliog. 
Etablissement ,  heb  vervaardigd ,  die  bij  mij  nog  ontbieden  kunnen 
worden,  thans  een  en  ander  aan  uwe  eerw.  aanbevelende ,  beb 
ik  de  eer  met  de  meeste  boogacbting  te  zijn ,  enz.  y  enz. 

BruMel ,  7  december  1829. 


^♦^ 


Aan  den  Heer  C.  Midder,  Hoogleeraar,  te  Franeker, 


De  overtreffelijke  geleerde  werken  door  uwe.  tôt  heel  der  maat- 
scbappij  uitgegeven ,  geven  mîj  de  overtuîging ,  dat  ue.  gaame  elke 
onderneming  die  ook  hier  op  doeld,  met  uwe  geleerde  en  veel- 
vuldige  kundigbeden ,  zal  lielpen  willen  ondersteunen ,  bierop  ver- 
trouwende,  heb  ik  de  eer  ue.  de  afdeelingen  van  niijn  algemeen 


CORRESPOUDANCE.  xlt 

woordenboek,  waar  yan  het  eerste  deel  hinnen  kort  zal  worden  uitge* 
gey  en  mededeelen . 

i<^  Aardriiksbeschri jying ,  enz. 
Zoude  UWE.  nu  wel  de  goedlieid  wiUen  hebben  deze  afdeelin- 
gen  aan  uwe  geleerde  bekenden  en  ook  aan  kundige  heeren  studen- 
ten  te  willen  mededeelen,  en  mij  die.  gène  te  willen  beduiden ,  die 
met  mij ,  eene  doebnatige  briefwisseling  wilden  aanknoopen.  uwe 
geê'erd  antwoord  spoedig  afwacbtende ,  ik  heb  de  eer  met  de  meeste 
hoogachting  te  zijn,  enz. ,  enz. 


Bnutal ,  8  deoember  1829. 


Aan  den  Heer  PF'alen,  Secretaris  ^an   Geleerde   Genoot- 

schapperiy  enz. y  enz.,  te  Rotterdam* 


Ofscboon  de  eer  niet  bebbende  ue.  persoonlijk  te  kennen, 
hebben  mij  uwe  aanzienlijke  beroep  betrekking  als  secretaris  yan 
cen  der  beroemdste  Nederlandscbe  genootschappen ,  enz. ,  eene 
buitengewoone  hoogachting ,  yoor  uw  persoon ,  en  de  oyertuiging 
ingeboezemd,  dat  het  yoor  uwe.  eene  behoefke  geworden  is,  om 
onyermeid  yoor  't  welzijn  der  menschen ,  en  de  uitbreiding  der  we- 
tenschappen ,  werkzaam  te  zijn ,  en  dat  ook  ik  mij  mag  yerzekerd 
houden ,  door  uwe  tôt  de  zamenstelling  yan  een  algemeen  woor- 
denboek,  waaryan  het  eerste  deel,  hinnen  kort  zal  't  licht  zien, 
doelmatig  ondersteund  te  zuUen  worden. 

2k>odra  mijne  Atlassen  (die  in  mijn  Litliog.  Etablissement  yer- 
yaardigd,  en  waarin  jongelingen  geplaats*  kunnen  worden,  en  in 
korten  tijd  zulke  yorderingen  in  dit  yak  kunnen  maken ,  om  daar- 
door  den  kost  te  winuen ,  )  bekend  wierden ,  ontying  ik  yan  yele 


iLvi  CORRESPONDANCB. 

geleerden,  van  andere  rijken  de  doelmatige  ondersteuning ,  om 
tôt  de  zamenstelling  van  liet  genoemd  woordenboek,  te  kunnen 
overgaan,  en  om  dus  ôok  in  de  N.  provincien,  mijne  briefwisseling 
in  't  belang  mijner  nuttige  onderneming  te  kunnen  uitbreiden, 
zoude  het  mij  bi jzonder  aangenaam  zijn ,  door  uwe  spoedig  eenîge 
grootmoedige  der  wetenscbappen  vrienden  te  leeren  kennen ,  die 
mij  over  hunne  woonplaatzen  goede  berigten  en  de  namen  der 
beste  aardrijkskundige  werken  M^ilden  aanwijzen  en  mededeelen, 
tenv^jl  ik  tôt  aile  tegendiensten  genegen  ben ,  en  ook  bij  de  uîtgeve , 
van  het  werk ,  openlijk ,  aan  aile  adielmoedige  medewerkers  mijne 
dankbaarbeid  betuigen  zaL 

UwE  verzekerende ,  enz. ,  enx. 

Brussel  y  9  decemlMr  1829. 


j^an  den  Heer  C.  M.  J^andijk,  Jpotheker,  te  Uirecht. 


De  nuttige  werken ,  die  uwe  in  't  licht  gegeven ,  en  waarvan  de 
uitgever,  der  Res^ue  encyclopédique,  in  het  werk  Bulletin  des 
Sciences  technologiques,  eehige  uittreksels  medegedeeld  heeft ,  ge  ven 
aan  ieder  een  voUedig  bewijs ,  dat  uwe  door  uwe  kundiglieden ,  en 
ervaringen  bereidwillig  is ,  tôt  de  vorderingen  en  de  uitbreiding  der 
.  wetenscbappen  te  willen  bijdragen, 

Ik  neem  dus  de  vrijheid,  aan  ue.  te  mclden,  dat  ik  een  algemeen 
woordenboek  uit  de  volgende  afdeelingen  zamengesteld  zijnde ,  zoo 
dra  mogelijk ,  zal  bekend  maken. 

i^  Aardbeschrijying ,  enz. 

Durf  ik  mij  vleijen,  dat  uwe.  in  't  belang  der  aardrijkskunde , 
uwen  nuttigen  werkkririg  zoude  uitbreiden  en  mij  willen  veroor- 
loven,  de  volgende  wenschen,dooruwE  vervuldtezien? 

Ik  hoop  van  ue.  eene  naamlijst,  der  beste  werken,  die  voor  de 


CORRESPONDANCE.  xlyii 

provincie  Utrecht,  ooît  in  't  lîcht  gegeyen  zîjn,  en  ook,  ccne,  der 
beroemde  geleerden ,  schilders,  enz.,  die  erleefden  en  nog  in  leven 
zijn.  — Van  zulke  geleerden ,  die  zich  met  de  wetenschappen  onledig 
houden ,  die  in  de  afdeelingen  voor  komen  j  en  eene  hescbrijving  der 
verfraai jingen ,  enz.,  die  er  te  Utredit  gemaakt  zijn,  ten  spoedigste 
te  zullen  ontvangen  j  ter wi jl  het  eerste  deel  van  het  woordenboek  in 
weînige  maanden  voltooid,  en  uitgege ven  zal  worden  j  en  uwe  aile 
tegendiensten  aanbiedende,  waartoe  mijne  krachten,  mijne  boek- 
yerzameling ,  mijn  opyoedings  gesticbt,  kruidkundige  tuin,  enz., 
gelegenheid  zouden  kunnen  geven,  heb  ik  de  eer,  enz.,  enz* 


BniMel  y  10  december  1829. 


Aon  den  Heer  Vander  Maden,  te  BrusseL 


WEL  ED.  ZEER  GELEERDE  UEER  ! 

Uwe  missiye  yan  28  december  18^9  is  mîj  yoor  weinige  dagen  ter 
hand  gekomen ,  en  het  zal  mij  aangenaam  zijn  aan  uwe  hoogst  belan- 
grijke  ondememing  en  uw  aan  mij  gedaan  yerzoek  meer  dienstbaar 
te  kunnen  wezen;  doch  om  echter  zoo  yeel  mogelijk  aan  uweg. 
regtmatig  yerlangen ,  zoo  yeel  in  mijn  yermogen  is ,  te  yoldoen ,  lieb 
ik  met  eender  zaakknndige  yriend  oyer  de  werken  gesproken,  die 
rwEG,  oyer  Gelderland  en  Arnhem  zoudc  kunnen  raad  plegen  met 
Yooruitzigt  op  eenigzints  yoldoende  inlichting  en  deze  heefl  mij  de 
yolgende  boeken  aangewezen  : 

Geldersche  Geschiedenis  en  Tonneel  des  lands  yan  GelderL 
Amh.  i653  fo. 

Pontani  historia.  1689  f^. 

Kneppenberg,  historia  Ecdesiastica.  Bruxell.  i^^t  f^. 

Tegenwoordige  Staat  yan  Gelderland,  Âmsterd.  bij  Tîrion,  i74î* 


xLTni  CORRESPONDANCE. 

Yanâpaan.  Inleiding  tôt  de  historié  van  Geldériand.  4  deelen  Utr. 
bij  Alsheer. 

Vanpaan.  hi^orie  van  Gelderland  i«deelUtr.  bij  Alsheer. 
G.  Vanhasselt.  Gelderschemaand  werka  deelen. 

—  Geldersche  oudheden  i«deel. 
G.  Vanhasselt.  Kronijk  van  Arnhem. 

—  Amhemsche  oudheden, 
Beschrijving  van  Gelderland ,  Arnhem  1826'f^. 

J.  A.  Nijoff.  Wandelîngen  in  de  omstreken  van  Arnhem ,  4* 
druk  1828. 

Tenhoet.  Geld.  Lustoord ,  beschrijving  der  omstreken  van 
Nijmeg'en. 

Ook  zal  nogbinnen  eenige  dagen  worden  uitgegeven  :  Gedenkwaar 
•    digheden  uît  de  Geschiedenis  van  Gelderland.  Nîjoff  i«  deel  4®. 

Ofschoon  ik  gaarne  meer  gedaan  had ,  -was  mi  j  zulks  echter  onmo- 
gelijk ,  houd  mi  j  daarom  het  min  voldoende  ten  goede ,  en  ontvangt 
de  wensch  dat  het  u  in  de  volvoering  uwer  uitgebreide  onderneming 
voorspoedig  moge  gaan. 

Hebbe  deer ,  enz. 

A.  ROMBOUTS. 


A  an  den  Heer  Vander  Maderiy  te  BrusseL 


WEL  ED.  GEBOREN  HEEr! 


Reeds  eerder  zoude  ik  uwe  geëerde  missive  van  den  19  Januarij 
beantwoord  hebben,  indien  buitengewone  drukte  mij  zulks  niet 
belet  had ,  in  de  hoop  aan  uwe  begeerte  voldaan  te  hebben  zal  ik 


COBBESPONBANCE.  xxxxn 

trachten  de  yoorgestelde  yragen  zoo  beknopt  als  zakelijli  te  beant- 
woorden, 

WatUtrecht  aangaat,  vertrouwe  ik  aan  Uwe  Ttereerende  uitnoo- 
diging  yoldaan  te  Lebbeh^  Zoo  ue  omtrent  een  of  anderpunt  nog 
nadere  înligtingen  mogte  yerlangen,  zal  ik  het  mij  tôt  een  genoegen 
rekenen,  ue.  daar  in  eenigzins  yan  dienst  te  kunnen  wezen. 

Met  de  meeste  hoogachting  heb  ik  de  eer  mij  te  noemen. 

Uwel  Ed.  D.  W.  Dienaar , 
J.  BORST. 

VirMht ,  31  maart  1830. 


  Monsieur  Vander  Maelen. 


Monsieur  ^ 


Ce  fut  ayec  plaisir  que  je  reçus  yotre  lettre  du  rix  mars  dernier, 
qui  yient  réyeiîler  notre  correspondance.  Je  ferai  tout  ce  qui 
dépendra  de  moi ,  pour  yous  procurer  tous  les  renseignemens  qui 
yous  seront  nécessaires  à  la  description  de  la  Hollande ,  et  pour  yous 
indiquer  les  ouyrages  les  plus  récens  et  les  plus  utiles  à  yotre  trayail. 
J'ose  me  croire  en  état  de  yous  procurer  tous  les  renseignemens  que 
vous  youdrez  obtenir  sur  toutes  les  provinces  septentrionales. 

Je  termine ,  Monsieur,  en  yous  assurant  que  je  me  ferai  un  devoir 
et  un  plaisir  de  vous  être  autant  utile  que  yous  croyez  que  mes 
facultés  me  le  permettent;  honorez-moî  de  yos  demandes  et  four- 
nissez-moi l'occasion  de  vous  prouver  que  je  suis 

Votre  dévoué  serviteur, 

J.  VANWYK-ROEL , 
Membre  de  plusieurs  Sociétés  savantes. 

Kanipen ,  16  ayril  1830. 

10 


CORRK8PONDAHCC. 


t^ 


Attn  den  Heer  P^nnder  Maelen ,  te  Brussel. 

m 

Wel  edele  Hber  , 

t/we  missive  yan  2 1  dezer  maand  is  mij  wel  geworden,  eu  ofsdioon 
ik  geloof  dat  degene  die  mijn  adres  aan  ue.  heeft  gegeyen,  te 
veel  van  mijne  bekwaamheden  gezegd  heeft  jwil  ik  echter  gaame 
aan  ue.  verzoek  Toldoen,  en  zal  zoo  spoedig  mogelijk,  de  verlangde 
inlichtingen ,  voor  zoo  veel  in  mijn  vermogen  is  aan  ue.  toezenden; 
terv^ijl  ik  ve»  yriendelijk  aanrade  om  de  bekoming  van  genoemde 
inlichtingen  aangaande  de  stad  Woerden  en  omliggende  plaatsen 
( ¥relke  zoo  wel  om  hare  geschiedkundige  bi jzonderheden  als  fabrijken 
belangrijk  zijn  ) ,  ue.  te  adresseren  aan  den  heer  Jan  Meulman , 
Dijkgraaf  van  het  Groot  Waterschap  en  Vrederegter  te  Woerden, 
dewijl  deze  heer  door  zijne  onderscheidene  ambtsbetrekkingen  en 
lange  inwooning  in  die  plaats ,  nîet  alleen  maar  vooral  door  zyn  Ed. 
liefde  tôt  onderzoek,  seker  het  beste  in  staat  is  ue.  de  yolledigste 
narichten  op  de  voorgestelde  Tragen  te  geven. 

Aangaande  de  moord  en  plundering  in  het  jaar  167  a  aan  deze 
plaats  en  het  naburig  zwomerdam  gepleegd  niet  beter  verwi jzen  dan 
naar  een  mij  zeldzaam  voorgekomen  boek ,  getiteld  : 

Toneel  des  Oorlogs  in  de  vereenigde  Nederlanden,  door  Lamb. 
Vandenbosch ,  in-8° ,  met  platen,  te  Amsterdam,  an^,  1675. 

Indien  ue.  dit  werk  niet  mocht  bezitten  of  kunnen  bekomen, 
zal  ik  bij  mijne  overige  berichten  een  uittreksel  toezenden ,  of  zoo 
UE.  liever  het  werk  zelye  verlange  te  zien;  het  zelve  aan  ue. 
toezenden^ 

U  wel  £d»  antwoord  hier  op  verwachtende,  ben  ik  met  de  meeste 

achting, 

UWEd.Dw.Dienaar, 

VANDERLINDEN. 

Bodengraven ,  28  meî  1890* 


CORABSPOBfBANCB.  u 


A  Monsieur  Vcmder  Maêlen^ 


Monsieur  , 

Je  viens  d^apprendre  que  vous  vous  êtes  adressé  à  deux  de  mes 
collègues  ici,  pour  avoir  des  renseignemens  relativement  à  la  pro- 
vince de  Drenthe,  renseignemens  qui  vous  sont  indispensables 
pour  l'intéressant  ouvrage  que  vous  avez  l'intention  de  publier. 
Quoique  je  n'aie  pas  reçu  de  lettre  de  votre  part ,  je  prends  pour- 
tant trop  d'intérêt  à  ce  que  vous  désirez  3avoir,  Monsieur,  pour 
ne  pas  vous  oflfrir  mes  services ,  qui  pourront  peut-être  vous  être 
de  quelque  utilité ,  vu  que  je  suis  né  dans  la  province  de  Drenthe ,  que 
mes  ayeux  ont  gouvernée  long-temps  en  qualité  de  sénéchaux,  et  que 
par  là ,  je  me  trouve  dans  la  possession  de  plusieurs  pièces  inédites 
(pii  ont  rapport  tant  à  la  forme  du  gouvernement  qu'aux  anciennes 
coutumes  qu'on  a  observées  dans  cette  province. 

J'ai  l'honneur  de  vous  oflTrir  mes  services,  et  vous  prie  de  me 
croire.  Monsieur, 

Votre  très-humble  serviteur, 

Louis-SiGisMOND ,  Comte  de  HEIDEN  , 

Candidat  en  droit. 

Groeningut ,  lo  2  juin  1830. 


ui  CORRESPONDANCE. 


LETTRES  FRAUÇAISES. 


A  Monsieur  V Andral  De  Krusenstern ,  auteur  d'un  Vcj'€ig%  autour 

du  Monde,  etc.,  etc. 


Monsieur  l'Amirài., 


Vos  brillantes  expéditions  navales  vous  assignant  le  premier  rang 
p^rmi  les  bienfaiteurs  des  sciences  géographiques,  je  me  sens 
encouragé  par  ma  reconnaissance  particulière,  à  réclamer  votre 
puissant  appui ,  au  moment  où  je  me  dispose  à  publier  le  fruit  de 
mes  recherches ,  consacrées  depuis  plusieurs  années  à  réunir  des 
matériaux  authentiques ,  dans  le  but  d'atteindre  à  une  description 
fidèle  de  notre  Globe.  Je  me  suis  imperturbablement  renfermé 
dans  le  cadre  des  faits  et  des  vérités  appuyés  sur  les  Autorités  : 
aussi  je  les  citerai  fidèlement  et  minutieusement  toutes  les  fois 
que  l'authenticité  commandera  une  juste  confiance.  Au  lieu 
d'interpréter  ou  conjecturer,  je  resterai  tout  entier  dans  les  don- 
nées de  l'expérience.  C*est  assez  dire  que  pour  l'Océanie,  votre 
Ouvrage  éclairera  et  nourrira  constamment  mon  travail  :  j'ose  donc, 
monsieur  l'Amiral,  vous  supplier  de  me  communiquer  tout  ce 
que  vous  posséderiez  encore  d'inédit  sur  cet  important  objet,  sur 
lequel  seul  vous  êtes  appelé  à  prononcer,  ayant  fait  connaître  sous 
les  rapports  les  plus  satisfaisans  et  le  plus  en  harmonie  avec  les 
derniers  progrès  des   sciences,  ces  contrées  lointaines  que  l'on 


CQRH£SPOH]>AltC£.  lui 

regardait  avec  raison  comme  inabordables  ayant  que  votre  sayant 
Ouvrage  en  eût  indiqué  les  routes,  signalé  les  dangers,  et  en 
quelque  sorte  aplani  les  cliemins! 

M'étant  imposé,  d'après  mon  plan  primitif,  le  devoir  de  tout 
vérifier ,  j'ai  fait  venir  de  chaque  pays  les  ouvrages  originaux  dont 
le  mérite  réunissait  le  plus  grand  nombre  de  suffrages  :  j'avais  fait 
ma  part  des  observations  judicieuses  des  savans  Russes  qui  avaient 
de  plein  droit  reproché   à  plusieurs  géographes  de  s'être  mis  de 
temps  à  autre  dans  une  position  difficile,  par  l'ignorance  du  bel 
idiome  de  Karamsin;  je  demandai  au  commerce  tous  les  livres  de 
géographie  estimés  par  les  nationaux.    Je  fis  simultanément  un 
appel  à  l'expérience  et  aux  lumières  de  tous  les  pays ,  et  je  déclarai 
que  je  rendrais  publiquement  hommage  avec  reconnaissance  à  tous 
ceux   qui   auraient  bien   voulu  répondre   à  mon  invitation   que 
m'inspirait  l'amour  .de*  la  science.  La  Géographie  peut  devoir  en 
effet  de  grands  secours  à  la  réunion  de  ces  hommes  éminens  de  tous 
les  pays ,  renommés  par  leur  génie ,  leur  savoir ,  et  indépendans 
par   la    dignité  de   leurs  noms!  Voilà  quel  a 'été  l'objet  de  ma 
correspondance  avec  cette  classe  d  élite  de  toutes  les  nations.  Quel 
plus  noble  emploi  pourraient-ils  faire  de  leurs  acquisitions  pour 
l'encouragement  des  études  graves  auxquelles ,  en  première  ligne , 
vous  avez ,  .Monsieur  l'Amiral ,  si  puissamment  contribué?  L'obser- 
vation ,  la.  comparaison  des  mœurs  et  des  coutumes ,  des  produc- 
tions de  la  nature  et  de  l'art ,  voilà  la  nouvelle  carrière  que ,  de 
concert  avec  un  petit  nombre  dliommes  transcendans  qui  mar- 
chent à  la  tête  de  notre  siècle,  vous   avez  ouverte  aux  nations 
contemporaines. 

C'est  à  vous  que  je  dédie  la  description  de  FOcéanie,  moins 
comme  un  hommage  de  ma  profonde  vénération  pour  votre  génie 
et  l'intrépidité  de  vos  savantes  expéditions,  que  comme  le  titre 
de  justice  que  vous  ont  décerné  unanimement  les  hommes  éclairés 
de  toutes  les  parties  du  monde.  Quelles  vastes  connaissances, 
quelle  indépendance  d'esprit,  que  de  jugement  et  d'expérience 
demandaient  vos  entreprises  si  heureusement  achevées!  Assurément 
voilà  un  grand  sujet  de  méditation!  C'est  une  suite  de  conquêtes 
cpii  attestent  des  progrès  non  interrompus ,  et  l'univers  s'agrandit 


ur  CORAESPOUDAIICE. 

en  même  temps  que  votre  nom  iaunortel  prend  place  parmi  lei 
bienfaiteurs  de  l'humanité. 

Pénétré  du  plus  profond  respect >  fai  l'hoimeur  d'être, 

Monsieur  l'Amiral^ 


Bnixeliei,  le  l«r  février  IS30. 


Jl  Monsieur  p^ander  Maelen^ 


Monsieur  , 


La  lettre  infiniment  obligeante  que  tous  m'ayez  fait  l'honneur 
de  m'adresser  sous  la  date  du  i«'  février,  m'est  parvenue  ces  jours-ci 
et  je  m'empresse  de  vous  en  accuser  la  réception.  Les  préparatifs 
d'un  petit  voyage  qu'exige  ma  santé  ne  me  permettent  pas.  d'entrer 
dans  les  détails  que  j'ai  à  vous  communiquer;  mais  à  mon  retour, 
au  mqis  de  septembre ,  je  ne  manquerai  pas  de  vous  faire  part  de 
tout  ce  qu'il  y  a  de  nouveau  relativement  à  lliydrographie  de  la 
Mer  du  Sud,  recueilli  par  nos  navigateurs  depuis  que  j'ai  publié 
mes  mémoires  hydrographiques.  L'ouvrage  que  vous  avez  l'intention 
de  mettre  au  jour  sera  sans  doute  d'une  grande  utilité,  et  mon  plus 
grand  regret  est  de  ne  pouvoir  y  contribuer  autant  que  je  le 
désirerais,  la  multiplication  de  mes  occupations  absorbant  tout 
mon  temps.  Vous  me  trouverez  néanmoins  toujours  disposé  à  vous 
communiquer  tous  les  renseignemens  qui  seront  en  mon  pouvoir 
toutes  les  fois  que  j'aurai  quelques  heures  de  disponibles. 

Je  suis  on  ne  peut  plus  sensible  à  la  dédicace  dont  vous  avez  Tinten- 


CORBESPORBAirCB.  lt 

ti<m  de  mlionorer.  Veuillez ,  Monsieur ,  en  receroir  Texpression  de 
ma  reconnaissance ,  ainsi  que  des  sentimens  distingués  ^yec  lesquels 
j'ai llionneur  d'être, 

Monsieur , 

Votre  très-hamble  Berrheor, 

KRUSENSTERN. 


A  M.  Mustoxidi,  l'un  des  directeurs  de  lUnstruction  publique 

en  Grèce. 


Monsieur  , 


La  réputation  distinguée  dont  tous  jouissez  dans  la  république 
des  lettres ,  qui  applaudit  au  choix  judicieux  que  yient  de  faire  le 
gouvernement  de  la  Grèce  en  vous  confiant  en  quelque  sorte  l'avenir 
de  vos  jeunes  compatriotes,  est  iin  des  principaux  motifs  qui  me  déter- 
minent à  réclamer  de  votre  science  philantropique  les  renseignemens 
que  vos  loisirs  vous  permettront  de  m'envoyer  sur  la  Grèce.  Vous 
reconnaitrez ,  d'après  le  résuma  en  marge  de  ma  lettre ,  quels  sont 
les  détails  que  je  désire  rassembler  pour  arriver  à  une  expression 
vraie  que  les  nationaux  ne  puissent  pas  désavouer.  Ami  zélé  de  la 
propagation  des  sciences,  vous  n'apprendrez  pas  sans  intérêt 
que ,  parmi  les  données  authentiques  que  j'ai  reçues  de  différens 
pays,  il  s'en  trouve  même  de  l'Islande,  d'où  les  ministres  de  la 
religion ,  les  médecins ,  et  autres  personnes  honorables  m'ont  envoyé 
des  lettres  latines  renfermant  sur  la  topographie ,  l'histoire  naturelle , 
l'anthropologie,  la  statistique  et  l'histoire,  des  descriptions  plus 
exactes  et  plus  complètes  que  je  ne  l'eusse  jamais  espéré.  Au 
^eu  de  ce  généreux  concours  de  toutes  les  nations  en  faveur  de 


«^  CORRESPOlfBANCE. 

la  Géographie ,  la  mère  patrie  de  la  civflisalion  ne  restera  pas  sam 
doute  muette ,  elle  a  trop*  de  gloire  à  célébrer  j  et  si  partout  ailleurs 
les  (iétails  géographiques  ne  doivent  présenter  aucune  lacune ,  certes 
ils  ne  sauraient  être  assez  minutieux  pour  la  terre  classique  de 
l'héroïsme.   ^ 

Agréez  l'assurance  de  la  parfaite  considération  avec  laquelle 
j'ai  l'honneur  d'être, 

Monsieur, 


A  Monsieur  Tilman)  fabricant  de  draps  y  auteur  de  plusieurs 

mémoires  académiques,  etc.,  à  Liège. 


Monsieur  ., 


S'il  est  évident  que  tous  les  ouvrages  qui  sont  le  fruit  des  sciences 
ou  des  arts  ne  sauraient  atteindre  à  quelque  perfection,  à  moins 
de  recevoir  l'influence  des  personnes  les  plus  habiles ,  cette  vérité 
est  surtout  appUcable  à  l'entreprise  d'un  dictionnaire  géographique 
dans  lequel  on  s'efforcerait  d^étre  aussi  complet  et  véridique  que 
le  permet  le  zèle  des  amis  de  l'utilité  publique.  Les  conditions  d'un 
semblable  travail  exigeaient  donc  des  recherches  multipUées  et 
minutieuses  j  outre  la  révision  des  ouvrages  originaux  sur  chaque 
localité ,  il  fallait  encore  une  correspondance  soutenue  avec  les  habi- 
tans  les  plus  éclairés  de  ces  mêmes  localités.  Tel  est  le  système  qui 
a  été  adopté.  En  m'accordant  la  communication  de.  vos  précieux  ren- 
seignemens  sur  les  manufactures  de  draps  de  Liège,  Visé  et  Dolhain, 
vous  aurez ,  Monsieur ,  vivifié  une  partie  importante  de  la  descrip- 
tion de  la  province  de  Liège ,  à  laquelle  je  suis  entièrement  occupé 


CORRESPONDANCE.  ltii 

dans  ce  moment»  C'est  dans  cet  espoir  que  je  tous  soumets 
respectueusement  les  tableaux  à  rempUr. 

Puissiez^yous  agréer  ma  demande  comme  me  le  fait  augurer 
votre  sincère  attachement  aux  progrès  de  rindusâ*ie  et  des  sciences 
qui  en  activent  le  mouvement. 

Recevez  l'assurance  de  la  considération  très-distinguée  avec 
laquelle  |e  suis ,  etc. 


BnueUm,  le  2  Mai  1831. 


A  Monsieur  le  Directeur  de  la  fonderie  de  canons,  ci  Liège. 


Monsieur  , 


La  publication  d'un  dictionnaire  géographique ,  pour  être  marquée 
au  coin  de  la  vérité^  ne  peut  être  qu'un  appel  fait  avec  confiance 
au  zèle  et  aux  lumières  des  habitans  :  mes  compatriotes  m'ayant 
surtout  secondé  par  leur  empressement  à  répondre  à  mes  tableaux , 
je  ne  crains  pas ,  Monsieur  le  Directeur ,  de  réclamer  de  vos  bontés 
quelques  renseignemens  en  faveur  de  la  Géographie  sur  l'objet 
important  confié  à  vos  soins  et  à  votre  profond  savoir.  L'uniformité, 
en  efiet,  cette  qualité  essentielle  de  tout  système,  se  trouverait 
considérablement  altérée  dans  l'exécution  de  mon  plan,  si  j'avais 
été  obligé  de  renoncer  à  l'espoir  de  recevoir  les  détails  qui  se 
groupent  autour  de  chaque  spécialité  ou  de  chaque  branche  de 
connaissance.  Persuadé  que  vous  approuverez  cette  voie  d'inves- 
tigation qui  peut  seule  donner  une  exposition  vraie  du  pays ,  j'ose 
vous  prier,  Monsieur. le  Directeur,  de  m'accorder  sur  la  célèbre 
fonderie  de. canons  que  vous  dirigez,  tous  les  renseignemens  que 

vos  loisirs  vous  permettront  de  me   communiquer.  L'invention 

11 


Lviii  CORRESPONDANCE. 

des  machines  foudroyantes  ayant  nécessité  ^  par  leur  degré  de 
perfection  successive  depuis  i336,  une  grande  révolution  dam 
la  tactique  de  la  guerre ,  surtout  vers  le  milieu  du  siècle  dernier , 
sous  le  grand  Frédéric,  qui  eut  à  se  défendre  contre  la  majeure 
partie  des  forces  de  l'Europe ,  toutes  les  descriptions  et  considératiom 
qui  se  rattachent  aux  fonderies  doivent  être  recueillies  par  le 
géographe  avec  l'empressement  qu'inspire  un  grand  intérêt. 
Pénétré  du  plus  profond  respect,  j'ai  l'honneur  d'être,  etc. 


Bmxelle»,  le  6  Mai  1831. 


»«MH 


A  Monsieur  Joiris ,  {tuteur  de  divers  mémoires  déposés  à  la 

Commission  Provinciale  de  Liége^ 

m 

Monsieur  , 


Les  renseignemens  circonstanciés  que  j'ai  reçus  d'un  très^and 
nombre  de  localités  de  notre  pays  et  même  de  simples  communes , 
me  donnent  lieu  d'espérer  que ,  grâce  à  votre  bienveillance,  j'aurai 
également  la  faculté  de  pouvoir  offrir  dans  la  description  de  la 
provii^ce  de  Liège,  les  données  spéciales  que  seul  il  vous  est 
loisible  de  m'octroyer.  Le  résumé  en  marge  suffira  pour  vous  faire 
connaître  quels  sont ,  en  quelque  sorte ,  les  principaux  jalons  de 
notre  travail  j  aussi  j'ose  me  flatter  que  dans  le  dessein  d'aider 
une  entreprise  entièrement  patriotique,  vous  voudrez  bien 
m'honorer  de  la  communication  du  mémoire  intéressant  qui  a 
servi  si  puissamment  à  éclairer  les  recherches  de  la  Commistion 
Provinciale. 

Croyez,  Monsieur,  qu'en  m'accordant  cette  faveur,  vous  aurex 
efficacement  contribué  à  rendre  l'exposition  de  la  province  de 


CORRBSPONDAISCE.  lix 

Liège  plus  complète  et  plus  digne  de  Fattention  des  hommes 
judicieux» 

Veuilles  agréer  la  considération  très-distinguée  avec  laquelle 
je  sui&,  etc. 

Brnzellm»  la  5  Mai  1831.  ' 


■  ■  ■ 


AM.IeBégentdeleCcnfrérie  desPauçres  Prisonniers  de  Li^e. 

La  Géographie  ayant  pour  but  de  faire  connaître  non  seulement  le 
sol  et  ses  productions ,  mais  surtout  l'homme  et  ses  mœurs ,  elle  ne 
peut  rester  étrangère  aux  jprogrès  de  la  civilisation,  qui  s'honore  d'avoir 
élevé,  dans  ces  derniers  temps,  des  asyles  de  charité  où  la  société 
trouve  une  garantie  assurée  contre  une  foule  de  délits  qui ,  dans  les 
siècles  préèédens,  ne  reconnaissaient  malheureusement  d'autre  cause 
que  le  défaut  de  répression  de  la  mendicité. 

Les  honorables  administrateurs  qui ,  comme  vous ,  Monsieur,  con- 
sacrent leur  existence  aux  fonctions  les  plus  pénibles  et  les  plus 
méritoires ,  doivent  se  sentir  ^atureUement  portés  à  aider  le  géographe 
qui  ne  cherche  que  mérité  et  utilité.  Livré  dans  ce  moment  au  travail 
exclusif  qu'exige  la  description  de  la  province  de  Liège ,  il  m'est 
indispensable  de  tenir  de  vous.  Monsieur  le  Régent,  quelques  rensei- 
gnemens  sur  votre  philantropique  institution.  Vous  vivez  dans  l'habi- 
tude de  répandre  des  bienfaits ,  il  me  sera  donc  moins  difficile  d'obte- 
nir de  votre  bienveillance  le  service  que  je  réclame  surtout  au  nom 
de  l'humanité  ! 

Veuillez  agréer ,  Monsieur,  l'assurance  de  ma  considération  très- 
distinguée  etc. 

U  3  Mars  1831. 


Lx  CORRESPONVAlfCË. 


wom 


A  Monsieur  CockerUl,  à  Liège. 

Monsieur  , 

Pour  échapper  aux  erreurs  qui  jusqu'ici  ont  dëparé  la  Géographie, 
il  n'y  avait  d'autre  méthode  à  suivre ,  que  de  réclamer  des  rensei- 
gnemens  dans  chaque  localité  :  plusieurs  industriels  ayant  bien  voulu 
répondre  à  mon  appel,  je  ne  crains  pas ,  Monsieur,  de  vous  demander 
à  cet  eflfet  votre  appui ,  vu  surtout  que  votre  nom  se  ratt  jche  à  des 
opérations  qui,  parleur  inportance,  sont  essentiellement  du  domaine  de 
la  Géographie.  Veuillez  donc,  s'il  vous  plaît,  me  transmettre  quelques 
renseignemens  concernant  vos  divers  établissemens  qui  occupent  un 
rang  si  distingué  dans  notre  pays ,  et  croyez  qu'en  m'enrichissant  de 
ces  communications ,  vous  aurez  rendu  un  grand  service  à  tous  les 
amis  de  la  Géographie  de  notre  pays. 

Agréez    l'assurance   de  la  considération   très-distinguée    avec 
i  laquelle  j'ai  l'honneur  d'être ,  etc. 

Bruxelles,  le  3  Mars  1831. 


\.. 


A  M.  Pagard,  Professeur  de  V  Université  de  Liège. 

Monsieur, 

H  me  serait  bien  agréable  d'apprendre  que  vos  loisirs  vous  per- 
missent de  me  communiquer  quelques  renseignemens  relatifs  à  la 
Géographie  de  la  province  de  Liège ,  dont  je  m'occupe  plus  spécia- 
lement dans  ce  moment.  Le  but  proposé  est  de  donner  place  au  plus 
grand  nombre  possible  de  documens  authentiques,  et  de  faits  propres 


CORRESPONDANCE.  lxi 

à  bien  signaler  l'état  actuel  de  la  Géographie  dans  la  province  de 
de  Liège. 

Parmi  les  hommes  honorables  qui  favorisent  le  mouvement  ascen- 
dant des  connaisances ,  vous  pouvez  mieux  que  personne  seconder 
mes  efforts.  Si  le  temps  vous  manquait ,  ayez  la  bonté  d'utiliser  en 
ma  faveur  quelques^imes  de  vos  relations  scientifiques.  Je  joins 
quelques  tableaux  à  remplir,  pour  indiquer  une  partie  du  plan  de 
mon  travail. 

Agréez  l'assurance  de  la  considération  très-distinguée  avec 

laquelle  j'ai  l'honneur  d'être,  etc. 


U  3  Han  1831. 


j4  m.  F.  Meeus,  Gouverneur  de  la  Banque,  etc. 


Monsieur  , 


Parmi  le  grand  nombre  de  vérités  utiles  au  bien  public  que  le 
géographe  a  mission  de  relater,  et  de  classifier ,  celles  qui  ont  pour 
objet  l'état  actuel  des  forêts  et  leur  prospérité ,  méritent  sans  doute 
d'occuper  le  premier  rang.  Tous  les  besoins  de  la  vie  se  lient  en  effet 
à  cette  conservation ,  dans  laquelle  l'agriculture ,  l'architecture ,  et 
presque  toutes  les  industries ,  puisent  des  alimens  et  des  ressources 
que  rien  ne  pourrait  remplacer.  En  un  mot,  c'est  aux  forêts  que  les 
gouvememens  demandent  des  élémens  de  protection ,  de  sûreté  et 
de  gloire.  Votre  sollicitude  toute  particulière  en  faveur  des  travaux 
qui  ont  trait  à  la  connaissance  du  pays ,  me  fait  espérer  qu'il  vous 
sera  agréable  de  me  faire  accorder  les  renseignemens  concernant 
le  département  des  forêts ,  pour  lesquels  une  autorisation  de  votre 
part  suffira  :  un  grand  nombre  d'administrations  et  beaucoup  de 


Lxit  CORRESPONDANCB. 

particuliers ,  ont  bien  voulu  me  seconder  pour  me  faciliter  mes 
nombreuses  recherches  :  quant  au  service  signalé  que  je  vous 
demande ,  il  me  sera  d'autant  plus  précieux ,  que  je  croirai  le  devoir 
autant  à  votre  amour  éclairé  pour  les  sciences  qu'à  la  rare  bien- 
veillance qui  vous  distingue. 

Veuillez  agréer  l'assurance  de  la  très-haute  considération  avec 
laquelle  j'ai  l'honneur  d'être ,  M*  lo  Gouverneur ,  votre,  etc. 

Bnœlln,  le  2  Hars  1831. 


^  M.  Bumet  {de  Lisbonne)^  élès^e  en  médecine  de  VUnwersité 

de  Liège. 

Monsieur  , 

Vous  n'ignorez  pas  que  j'ai  cru  devoir  recueillir  des  renseigne- 
mens  sur  chaque  localité,  avant  de  songer  à  la  rédaction  du  diction- 
naire de  notre  pays.  La  savante  université  dont  vous  suivez  les 
cours  se  distingue  surtout  par  ^t:&  chaires  de  médecine  et  de 
sciences  naturelles  proprement  dites  :  vous  pouvez  donc  efficacement 
contribuer ,  pour  Liège ,  à  la  part  de  communications  que  je  sollicite 
au  nom  de  la  vérité ,  si  souvent  méconnue  dans  quelques  livres  de 
géographie  publiés  antérieurement.  Vos  liaisons  avec  les  élèves ,  sans 
doute  les  plus  zélés ,  me  promettent  également  que  vous  leur  ferez 
pa^t  de  nK)n  plan  de  rédaction  dont  le  résumé  se  trouve  en  marge. 
Des  universités  étrangères  ont  répondu  avec  le  plus  vif  empressement 
à  mon  premier  appel}  il  est  donc  impossible  que  lorsque  je  suis 
occupé  spécialement  de  la  description  de  la  province  de  Liège ,  les 
élèves  de  l'Université  demeurent  indifférens  à  un  travail  patriotique , 
dont  les  coopérateurs  les  plus  ardens  ne  sauraient  être  que  les  jeunes 

gens  les  plus  studieux. 

Agréez  l'assurance,  etc. 

Bruxelles,  le  3  Mars  1831. 


CORRBSPONDAIICB.  uni 


t90* 


A  M.  le  Président  de  la  Chambre  des  Comptes. 


Monsieur  le  Président  , 


Le  dictionnaire  géographique  de  notre  pays ,  que  je  me  propose  de 
publier ,  nécessitant  en  premier  lieu  la  réunion  des  documens  les  plus 
yéridiques ,  j'ai  consacré'  mon  temps  et  mes  efforts  à  puiser  aux 
sources  les  moins  équivoques.  Des  tableaux  à  remplir  ont  été  répandus 
dans  une  grande,  majorité  de  localités ,  et  je  n'ai  eu  qu!à  me  louer 
du  zèle  de  mes  compatriotes  pour  seconder  mes  entreprises  scien* 
tifiques.  Veuillez ,  s'il  vous  plaît ,  M.  le  Président ,  excuser  ces  détails , 
je  les  croyais  nécessaires  pour  vous  expliquer  notre  plan ,  avant  de 
solliciter  de  votre  patriotisme  les  renseignemens  géographiques  que 
je  pourrais  devoir  à  votre  appui.  Le  gouvernement  a  autorisé  ces 
recherches  j  les  gouverneurs  des  provinces  les  ont  encouragées  : 
pourrais-je  espérer ,  M.  le  Président,  que  vous  permissiez  également 
aux  chefs  des  bureaux  de  votre  département ,  que  je  prenne  copie 
de  quelques  notes  relatives  à  la  géographie  de  notre  époque?  Telle 
est  la  faveur  pour  laquelle  je  ne  saurais  assez  vous  remercier. 

Veuillez  agréer  l'assurance  de  la  considération  la  plus  distinguée , 
avec  laquelle  j'ai  l'honneur  d'être ,  etc. 


Bruxelles,  le  3  Mars  tS31. 


LxiT  CORRBSPONDA]fC£. 


A  Monsieur  Lesouine,  fabricoM  d'armes,  à  Liège. 


Monsieur  , 


J'ai  ITionneur  de  vous  informer  que  je  rassemble  dans  ce  moment 
tous  les  matériaux  que  je  puis  me  procurer  sur  la  province  de  Liège, 
pour  en  publier  une  description  géographique  aussi  complète  que 
le  permettront  le  zèle  et  la  bienveillance  de  mes  compatriotes. 
Je  m'adresse  directement  à  vous,  Monsieur,  avec  d'autant  plus  de 
confiance,  que  vous  êtes  auteur  de  mémoires  très  intéressans  qui 
occupent  un  rang  distingué  parmi  ceux  que  possède  la  Commission 
Provinciale  de  l'industrie  :  j'ose  me  flatter  que  vous  voudrez  bien 
agréer  ma  demande ,  en  prenant  en  considération  qu'il  n'y  a  que 
vous  qui  puissiez  me  donner  des  renseignemens  sur  la  fabrication 
des  armes ,  la  clouterie ,  etc. 

Veuillez  recevoir  l'assurance  de  la  considération  très-distinguée, 
avec  laquelle  j'ai  l'honneur  d'être ,  etc. 

Bruxelles,  le  12  Mai  1831. 


A  Monsieur  fronder  Maelen. 


Monsieur  , 

Je  m'empresserais  avec  plaisir  à  vous  fournir  les  renseignemens 
que  vous  me  demandez  sur  l'état  physique  et  politique  de  notre 
conmiune ,  si  je  me  sentais  à  même  de  le  faire  d'une  manière  positive 
et  satisfaisante.  Mais,  n'habitant  cette  commune  que  depuis  i4  mois, 
et  n'ayant  eu  que  peu  de  relations  avec  ses  habitans ,  ma  qualité 
d'étranger  m'obligerait  à  recourir  à  des  ouï-dire  que  je  ne  pourrais 


C0RRESP09DA9CE.  lzv 

ni  vérifier  ni  garantir;  tandis  qu'il  tous  faut  des  données  positives 
pour  atteindre  le  but  que  vous  vous  êtes  proposé. 

Je  me  vois  donc  obligé  de  vous  retourner  les  pièces  que  vous  m'avez 
envoyées,  au  sujet  ci-dessus  mentionné. 

Cependant  je  prends  la  liberté  de  vous  rappeler  que  M.  François 
Heusch ,  homme  de  beaucoup  de  connaissances ,  et  ci-devant  secré- 
taire de  notre  commune ,  a  eu  l'honneur  de  vous  envoyer  ses  réponses 
à  des  questions  analogues,  dans  le  cours  de  l'année  dernière.  Je  lui 
ai  parlé  de  votre  nouvelle  missive ,  et  il  m'a  déclaré  être  prêt  à  rem- 
plir de  nouveau  les  pièces  en  question ,  dans  le  cas  que  les  premières 
se  fussent  égarées,  ou  les  questions  modifiées. 

Veuillez  donc  vous  adresser  à  lui ,  ou  bien  à  M.  Tiège ,  bourg- 
mestre actuel  de  notre  commune ,  et  agréer  l'assurance  de  la  très- 
haute  considération,  avec  laquelle  j'ai  l'honneur  d'être.  Monsieur, 

Votre  très-humble  serviteur , 
J.  B.  DOMINIEY. 

Brazelles ,  le  24  mai  1830. 


ji  M.  A.  H.  Dumonty  à  Liège. 


Monsieur  , 


Les  renseignemens  géologiques  que  vous  avez  la  bonté  de  mettfe 
à  ma  disposition ,  me  seront  d'autant  plus  précieux  qu'ils  appartien- 
nent à  un  savant  observateur,  et  que  depuis  quelque  temps ,  je  déses- 
pérais de  pouvoir  les  obtenir.  La  rédaction  ayant  pour  but  d'embras- 
ser tous  les  détails  du  domaine  des  faits  positifs ,  en  citant  exacte- 
ment les  auteurs ,  je  me  garderais  bien  de  préciser  une  limite  aux 
données  dont  vous  voulez  bien  enrichir  le  dictionnaire  de  la  province 

12 


uTi  CORRESPONDAlfCB. 

de  Liège  :  je  croirais  enlever  à  louyrage  une  bonne  partie  de  son 
mérite  ;  dautant  plus  que  je  n  ai  pu  jusqu'à  présent ,  malgré  mes  efforts 
réitérés,  me  procurer  votre  précieux  mémoire. 

Agréez,   Monsieur,  l'assurance  de  ma  considération   très-dis- 
tinguée. 


Bruxelles,  le  24  mai  1831. 


A  M.  Hyacinthe  Delîoye,  négociant  à  Huy. 


Monsieur  , 


La  description  géographique  de  la  province  de  Liège,  que  je'  me 
propose  de  publier  très-prochainement ,  ne  saurait  être  complète  que 
pour  autant  que  chaque  localité  contribue  aux  renseignemens  que 
réclame  le  plan  de  l'ouvrage.  L'intérêt  que  chaque  habitant  instruit 
attache  aux  lieux  où  il  est  fixé ,  m'est  un  garant  que  les  tableaux  à 
remplir  que  je  fais  circuler  mériteront  l'attention  de  tous  les  bons 
esprits ,  qui  savept  combien  une  géographie  véridique  est  importante 
pour  tous  les  ordres  de  la  société. 

n  suffit  qu'on  ait  la  bienveillance  de  répondre  aux  questions  con- 
signées dansles  tableaux  sus-mentionnés.  Je  suis  persuadé.  Monsieur^ 
que  vous  apprécierez  Futilité  de  ce  travail ,  qui  demande ,  de  la  part 
du  géographe ,  de  longues  redierches  et  des  efforts  soutenus.  Votre 
ville  renferme  assez  d'hommes  instruits ,  pour  que  je  puisse  espérer 
d'obtenir  ces  renseignemens  en  peu  de  temps ,  conformément  aux 
tableaux  que  j'ai  l'honneur  de  vous  envoyer,  parmi  lesquels  il  y  en  a 
pour  Messieurs  les  pasteurs,  les  médecins,  etc.  Mais  ce  qui  m'inté- 
resse en  premier  lieu ,  est  de  connaître  l'état  actuel  des  manufactures 


C0EEE8F0ND41ICB.  lxvu 

de  votre  arrondissement  :  tel  est  le  sujet  sur  lequel  j'ose  insister  plus 
particulièrement. 

Croyez,  Monsieur,  que  vous  me  rendrez  un  grand  service  en  répon- 
dant à  ma  demande. 

Agréez  l'assurance  de  la  considération  très-distinguée  avec  laquelle 
j'ai  llionneur  d'être ,  etc. 


Brazelles,  le  3  mars  1831. 


A  Monsieur  Cauckjr,  ingénieur  des  mines,  à  Namur. 


Monsieur  , 


Vous  avez  eu  l'extrême  obligeance  de  vous  montrer  favorable  aux 
recherches  que  nécessitait  la  rédaction  du  dictionnaire  géographique 
de  notre  pays.  Personne  mieux  que  vous,  Monsieur,  et  surtout  pour 
tout  ce  qui  concerne  la  province  où  vous  avez  propagé  les  prin- 
cipes de  l'illustre  école  de  Monge ,  personne ,  dis-je ,  ne  pourrait  me 
communiquer  des  renseignemens  plus  authentiques  et  plus  récens.  * 
J'ose  me  rappeler  à  votre  bon  souvenir,  en  vous  priant  de  croire  à 
la  vive  reconnaissance  que  je  vous  devrai ,  et  pour  moi  et  pour  la 
science  que  je  cultive. 

Agréez  l'assurance  de  la  considération  distinguée  avec  laquelle 

j'ai  l'honneur  d'être,  etc. 

Bnixellei,  le  2  février  1831. 


LXTiii  CORRBSPONDAIfCE. 


A  Monseigneur  PÊs^êque  de  Liège. 


Monseigneur  , 


Dans  un  travail  aussi  surchargé  de  détails  que  doit  l'être  un  dic- 
tionnaire géographique  de  notre  époque ,  il  est  indispensable ,  pour 
atteindre  à  un  résultat  yéridique ,  de  réunir  le  plus  grand  nomhre 
possible  de  renseignemens  et  de  détails  sur  chaque  localité.  Telle 
est  la  considération  primordiale  qui  m'a  déterminé  à  dresser  des 
tableaux  à  remplir ,  applicables  à  chaque  section  géographique ,  dont 
la  plus  importante,  sans  contredit,  renferme  tout  ce  qui  est  relatif 
à  la  religion,  aux  mœurs,  enfin r ce  qu'il  j  a  de  plus  noble  et  de  plus 
généreux  dans  l'homme .  Je  me  félicite ,  avec  tous  les  amis  des  sciences 
géographiques ,  d'avoir  obtenu  pour  cette  partie  essentielle  de  notre 
travail ,  le  patronage  de  tous  les  Princes  de  l'Église ,  auxquels  j'ai 
exposé  les  besoins  de  notre  rédaction ,  qui  n'a  qu'un  seul  but,  celui 
de  l'utilité.  Monseigneur  l'évêque  de  Namur ,  m'ajant  accordé  l'au- 
torisation de  faire  circuler  mes  tableaux  en  vertu  d'une  lettre  auto- 
graphe (  dont  ci-joint  copie  ) ,  j'ai  osé  me  flatter  que  j'obtiendrais  le 
même  bienfait  de  l'auguste  prélat  siégeant  à  Liège ,  [qui ,  sans  doute , 
se  complaira  à.  m'octroy er  cette  grâce ,  lorsqu'il  apprendra  que  nos 
publications  doivent  commencer  par  la  province  de  Liège. 

Tout  ce  que  je  pourrais  ajouter  relativement  au  prix  que  j'attache 
à  votre  puissant  encouragement,  ne  saurait  être.  Monseigneur,  que 
très  au-dessous  de  ce  qui  vous  est  dû.  Permettez-moi  seulement  de 
recommander  à  votre  sollicitude  l'intérêt  que  doit  inspirer  la  géo- 
graphie de  la  province  de  Liège. 

Pénétré  des  sentimens  de  la  plus  profonde  vénération ,  j'ai  l'hon- 
neur d'être,  Monseigneur,  etc. 

Bruxelles ,  4  mars  1831 . 


COEEBSPORBARCB.  lux 


A  M.  Kèmlin,  propriétaire  d^une  verrerie,  au  Val  St.  Lambert, 

près  de  Liège. 

Monsieur  , 


Les  renseignemens  que  j'ai  sollicités  du  patriotisme  de  mes  conci- 
toyens ,  pour  atteindre  à  une  description  fidèle  de  notre  sol ,  devaient 
surtout  avoir  pour  objet  le  domaine  de  l'industrie ,  dont  les  progrès 
exercent  une  si  profonde  influence  sur  la  prospérité  des  états.  La 
géographie  mérite  en  effet  de  fixer  l'attention  des  commerçans, 
puisque  la  considération  et  l'importance  qui  leur  sont  dues  sont 
mises  au  grand  jour  par  le  tahleau  des  faits  authentiques  qu'elle 
signale,  concernant  l'état  du  commerce  mis  en  rapport  avec  ses 
diverses  som*ces  d'ascension  et  de  décadence.  Ces  détails  ne  peuvent 
être  fournis  que  par  d'honorables  industriels ,  qui ,  tels  que  vous , 
Monsieur,  savent  systématiser  et  appliquer  de  fécondes  idées.  Je 
puis  donc  espérer  qu'en  réclamant  votre  appui  pour  compléter  la 
description  de  la  province  de  Liège ,  à  laquelle  nous  sommes  occupés 
dans  ce  moment,  vous  ne  me  refuserez  pas  la  communication  de 
Tos  mémoires ,  qui  ont  été  déposés  à  la  Commission  Provinciale ,  et' 
qui  rappellent  un  des  plus  beaux  titres  de  votre  province ,  déjà  si 
distinguée  par  ses  riches  produits  industriels. 

J'ai  l'honneur  d'être  avec  une  parfaite  considération ,  etc. 

Bruxelles ,  le  5  mars  1831 . 


LXK  COBBESPOUBàRCB. 

A  m!  Paul  Guibal,  secrétaire  de  la  Chambre  de  Commerce, 

à  Odessa. 

m 

Monsieur  9 

Je  me  félicite  d'avoir  pu  rencontrer  en  vous  un  ami  de  la  yérité, 
un  savant  à  la  hauteur  de  son  siècle  :  votre  profession  de  foi ,  «  des 
faits  vus  et  bien  vus ,  m  voilà  le  cachet  de  notre  époque ,  et  surtout 
en  géographie ,  oti  naguère  on  s  obstinait  à  introduire  tant  d'élémens 
hétérogènes,  tels  que  traditions  historiques  qu'aucune  charte  ou 
moniunent  n'autorisait ,  et ,  qui  pis  est ,  assertions  erronées  ^  démenties 
par  les  phénomènes  les  plus  vulgaires  des  sciences  physiques ,  uniques 
fondemens  du  tableau  véridique  de  notre  globe»  Habitué  à  relever 
scrupuleusement  les  renseignemens  que  présente  chaque  localité, 
i'ose  me  flatter  que  vous  approuverez  mon  spécimen  en  marge  de 
cette  lettre ,  et  que  les  titres  que  j'y  relate  ne  se  trouveront  pas  en 
dissonance  avec  les  notes  précieuses  pour  les  sciences,  que  vous 
avez  eu  l'avantage  de  recueillir  dans  les  contrées  lointaines  que  vous 
avez  parcourues.  Veuillez,  au  reste,  Monsieur,  suppléer  à  ce  qui 
manquerait  dans  ce  cadre  sommaire  et  indicatif,  et  croyez  qu'il  me 
sera  bieu  agréable  de  vous  en  témoigner  pubU^u^ment,  pir  l'un- 
pression,  ma  reconnaissance  toute  particulière.  La  nature  de  mes 
travaux  exigeant  que  je  ramifie  autant  que  possible^ mes  corres- 
pondances ,  uniquement  pour  la  propagation  des  sciences  utiles  à 
l'humanité ,  je  forme  le  vœu  qu'il  vous  plaise  de  me  dcmner  les  noms 
des  personnes  qui ,  dans  les  diverses  localités ,  peuvent  concourir  à 
ce  but  philantropique. 

Le  bureau  de  rédaction ,  en  m'oifrant  ses  numéros  '  disponibles , 
fait  un  hommage  à  la  science  à  laquelle  je  me  suis  voué  :  qu'il  me 
soit  permis  de  donner  à  titre  de  faible  démonstration  de  ma  gra- 
titude, les  cartes  géographiques  que  je  vais  expédier  pour  Trieste, 

et  de  fixer francs  par  année ,  pour  les  journaux  qui  doivent 

compléter  la  collection  du  précieux  journal  d'Odessa . 

C'est  dans  ces  sentimens,  dictés  par  le  plus  pur  amour  de  l<i 
science ,  que  j'ai  l'honneur  d'être ,  etc. 

BniieUes,  7  novembre  1830. 


COBBSSPOnOARCB.  lizi 


Jl  Monsieur  Vander  Maden,  à  Bruxelles. 


MONSIBUR  , 


D  y  a  déjà  long-temps  que  j  ai  reçu  de  Pétersbourg  la  lettre  dans 
laquelle  tous  me  demandez  des  renseignemens  sur  la  eontrée  que 
jliabite.  Différentes  circonstances ,  et  une  maladie  assez  grave  ^  m'ont 
empêché  jusqu'à  présent  d'entrer  en  correspondance  avec  vous. 
J'espère  maintenant ,  Monsieur ,  si  cela  vous  convient ,  pouvoir  en 
entretenir  une  régulière. 

J'habite  la  nouvelle  Russie  depuis  douze  ans.  J'ai  parcouru  la 
Crimée,  la  Géorgie^  la  Mingrélie,  l'Imirette,  une  grande  partie  de 
la  Gircassie ,  le  pays  àts  Abases ,  et  une  assez  vaste  partie  du  Step 
depuis  Odessa  jusqu'à  Astrakhan.  J'ai  côtoyé  la  Mer  Caspienne  depuis 
Bakou  jusqu'à  l'embouchure  du  Volga.  Je  suis  en  relation  avec  des 
personnes  auxquelles  toutes  ces  contrées  sont  parfaitement  connues; 
de  sorte  que  je  pense,  Monsieur,  pouvoir  vous  être  de  quelque  uti- 
lité, soit  par  moi-même,  soit  parles  relations  que  je  pourrai  établir 
pour  vous.  Je  suis  aussi  étroitement  lié  avec  des  personnes  qui  con- 
naissent particulièrement  la  Grèce  et  l'Ardiipel ,  et  possèdent  à  fond 
la  langue  grecque.  Je  vous  serai  infiniment  obligé  de  me  faire  con- 
naître la  nature  des  renseignemens  que  vous  désirez  ;  et  je  me  flatte 
de  pouvoir  vous  en  donner,  si  non  de  très-étendus ,  au  moins  de  fort 
c^ucts ,  n'ayant  jamais  pris  note  de  quoi  que  ce  soit ,  sans  m'être 
^smté  par  moi-même  de  la  nature  des  faits ,  et  de  la  situation  des 
lieax. 

Vous  désirez,  Monsieur,  une  collection  complète  de  la  gazette 
d'Odessa  depuis  le  moment  de  la  publication  en  1820.  Je  me  fais 
fort  de  vous  la  procurer  depuis  1826  seulement;  quant  aux  années 
précédentes ,  je  les  chercherai ,  me  trouvant  employé  à  la  rédaction 
de  la  gazette  d'Odessa  depuis  l'année  1 829,  Je  vous  prierai  d'accepter, 
9u  nom  de  la  rédaction ,  les  années  1839  et  i83oi  quant  aux  autres, 


Lzxii  CORHESPORDANCE. 

qui  malheureusement  n  existent  pas  dans  nos  bureaux,  je  vous  prie 
de  me  faire  savoir  le  prix  que  vous  voulez  y  mettre  et  les  moyens 
de  vous  les  faire  parvenir. 

Veuillez  agréer ,  Monsieur ,  l'assurance  de  la  haute  considjëratioD 
avec  laquelle  j'ai  llionneur  d'être , 

Votre  très-humble  et  très-obéissant  serviteur, 

Paul  GUIBAL. 


Mon  adresse  est  :  M.  Paul  GiUbal,  secrétaire  de  la  Chambre 
de  Commerce  y  à  Odessa. 


A  Monsieur  Ph.  J.  CouUer,  auteur  des  principales  positions 

Géonomiques  du  Globe. 

Monsieur  , 


Ce  n'est  qu'aujourd'hui  que  j'ai  reçu  d'un  de  mes  correspondaus 
en  Hollande  la  réponse  que  j'attendais  impatiemment,  pour  vous 
prouver  combien  je  m'estimais  heureux  de  pouvoir  vous  être  utile. 
Je  m'empresse  donc  de  vous  envoyer  tous  les  renseignemens  que 
j'ai  pu  rassembler  dans  l'intérêt  de  votre  demande,  en  y  ajoutant 
encore  le  tableau  de que  j'ai  reçu  de  Londres. 

Parmi  ces  documens,  il  est  vrai  qu'il  s'en  trouve  un  qui  fait 
partie  d'un  ouvrage  tout  récemment  publié ,  mais  il  est  possible  qu  il 
ne  vous  soit  pas  encore  parvenu ,  et,  dans  le  cas  contraire,  j'espère 
que  vous  n'y  verrez  que  le  désir  qui  m'anime  de  mériter  votre 
honorable  confiance,  en  tout  ce  qui  peut  dépendre  de  mes  efforts. 


Bruxelles,  le  15  novembre  I829i 


C  OKRSSPONDANCE.  lxxiti 


ji.  M.  le  Chei^alier  Abranûison,  à  Copenhague. 


Monsieur  , 


Sur  le  point  de  publier  la  série  des  dictionnaires  géographiques , 
dont  le  prospectus  que  j'ai  l'honneur  de  vous  envoyer  vous  donnera , 
je  l'espère,  un  exposé  auquel  suppléera  la  vaste  étendue  de  vos  con- 
naissances ,  je  m'estime  heureux ,  Monsieur ,  de  pouvoir  réclamer  de 
votre  expérience  et  de  vos  travaux  connus  de  tout  le  monde  scien- 
tifique ,  quelques  renseignemens  sur  votre  patrie ,  immortalisée  par 
les  Tycho-Brahé ,  les  OEhlenschlaeger ,  les  Thorswalden ,  et  tant 
dautres  honcimes  distinfgués  qui  prouvent  que  votre  nation  a  d^uc- 
ment  fourni  son  contingent  à  la  gloire  des  sciences ,  des  lettres  et 
des  beaux-arts.  Me  proposant  de  réunir  des  données  vérifiées  sur 
les  lieux-mêmes,  je  suis  bien  persuadé  que  cette  partie  de  mon  plan 
méritera  votre  approbation,  puisque  vos  ouvrages  brillent  du  plus 
vif  édat  de  la  vérité.  Il  na'est  donc  en  quelque  sorte  permis  d'espérer 
qu'il  vous  plaira  de  m'envoyer  quelques  renseignemens  sur  votre 
patrie ,  dont  vous  êtes  un  des  plus  beaux  omemens. 

La  Société  des  Sciences  de  Bruxelles  serait  non  moins  honorée  que 
puissamment  secondée  de  vous  compter  au  nombre  de  ses  membres 
correspondans ,  qui  dans  chaque  pays  représentent  les  notabilités 
scientifiques  les  plus  légitimes.  Veuillez,  Monsieur,  répondre  à  ce 
Tœu,  et  croyez  que  ce  n'est  pas  seulen]^ent  votre  pays  qui  serait 
fier  de  posséder  un  homme  d'un  mérite  aussi  réel  que  le  vôtre,  etc. 

Bnuelles,le4jainl831. 


13 


Lxiiv  corbsspoudakcb. 

A  M.  Ddaictre,  wocat  à  Namur.  ' 

Monsieur  , 

n  me  serait  bien  agréable  d'apprendre  que  tous  êtes  persuadé  de 
toute  la  reconnaissance  que  je  vous  dois  pour  votre  généreux  pro- 
cédé. L'ouvrage  dont  vous  voulez  bien  enrichir  ma  bibliothèque, 
me  rappellera  que  parmi  les  hommes  estimables  qui  secondent  les 
progrès  des  connaissances  humaines ,  les  plus  distingués  s'empressent 

d'aller  en  quelque  sorte  au-devant  des  voeux  et  des  demandes 

Que  votre  modestie,  Monsieur,  me  permette  de  vous  dire  que  ces 
hommes  sont  rares. 

Je  voudrais  pouvoir  répondre  à  vos  bontés  et  à  votre  noble 
initiative ,  mais  |e  suis  trop  heureux  du  sentiment  de  la  reconnais- 
sance, etc.,  etc. 

Broxellet,  le  15  avril  1831. 


N.  B.  M.  lavocat  Ddaictre  awt  eu  la  bonté  de  faire  présent  à  la  biUiothôque  de 
TEtablissement  Géographiqoe,  dW  ouTrage  en  6  volumes  sur  la  proTÎnçe  de  Namur. 


A  M.  Triest,  chanoine  à  Ganà,  fondateur,  en  1 8o3 ,  de  VInsiitiU 

enfweur  des  JUles  sourdes-muettes. 

Monsieur  , 

En  élevant  en  faveur  des  sourds -muets  Finstitut  dont  vous 
êtes  le  créateur ,  puisque  avant  vous ,  dans  notre  pays ,  un  préjugé 
aussi  absurde  qu'il  est  humiliant  pour  Fespèce  humaine,  représen- 


CORRBSPONDÂIICX.  lxkt 

tait  le  sourd-muet  coiimie  un  être  insensé ,  tous  ayez  pris  rang  parmi 
les  premiers  bienfaiteurs  et  les  savans  les  plus  distingués  de  notre 
patrie.  Vous  m'excuserez  donc,  si  je  vous  demande  quelques  détails 
sm*  votre  bel  établissement ,  dont  je  me  propose  bien  de  parler  dans 
le  dictionnaire  géographique  que  je  vais  publier.  Cet  objet  est  à  mes 
yeux  d'autant  plus  intéressant ,  que  pendant  une  si  longue  suite  de 
siècles,  les  sourds-muets  sont  demeurés  végétatifs  au  milieu  des 
mœurs ,  des  idées  et  de  la  langue  de  leur  pays ,  sans  que  leur  vie 
intelligente  ait  pu  commencer  à  se  développer  à  la  voix  d'un  maître 
libérateur,  etc. 


Bmiellffs,  le  18  janvier  1831. 


4  M.  fronder  Maelen,  à  Bruxelles. 


Monsieur  , 

Par  votre  honorée  du  i8  dernier ,  vous  désirez  obtenir  quelques  in- 
dications au  sujet  des  enfans  sourds-muets  en  cette  ville  :  en  réponse , 
j'ai  ITionneur  de  vous  prier  de  vouloir  consulter  le  Philantrope,  que 
vous  pourriez  avoir  à  Bruxelles,  chez  Weissenbruch,  imprimeur,  à  qui 
je  les  ai  communiqués  dans  le  temps.  Vous  y  trouverez,  page  i6o  et 
suivantes,  tout  ce  que  je  pourrais  vous  dire  sous  ce  rapport,  sauf  le 
nombre  des  garçons ,  qui  s'élève  en  ce  moment  à  33. 

Veuillez  recevoir ,  Monsieur,  l'assurance  de  ma  considération  dis- 
tinguée. 

Votre  très-humble  serviteur, 

P.TIŒST.Chan. 


Gand,  le  31  janvier  1831. 


hxxYi  COBBESPORDAUCB. 


^  M.  f^an  Goethemjïls,  propriétaire  d^un  établissement  indusii'iel , 

à  Aujrsen. 

« 

Monsieur  , 


Je  m'empresse  de  vous  répondre ,  pour  vous  informer  que  les 
renseignemens  géographiques  que  j'ai  eu  l'honneur  de  vous  deman- 
der n'ont  d'autre  ohjet  que  de  faire  connaître  le  d^gré  de  prospérité 
industrielle  auquel  nous  avons  atteint  :  tout  ce  qui  peut  être  relatif 
aux  procédés  particuliers ,  en  vigueur  dans  votre  utile  établissement, 
n'entre  en  aucune  manière  dans  le  domaine  de  nos  recherches  j  il 
ne  s'agit  que  de  faire  connaître  la  nature  des  résultats  obtenus.  Le 
nombre  des  ouvriers  employés;  l'époque  de  la  fondation  de  l'éta- 
blissement ,  les  probabilités  d'extension  et  de  développement  pour 
l'avenir;  les  ressources  qu'offre  la  main-d'œuvre  pour  la  population; 
les  exportations;  enfiba,  à  la  lettre,  les  renseignemens  qui  sont  dans 
l'intérêt  du  propriétaire  de  l'établissement. 

Veuillez  croire  au.  plaisir  que  j'aurai  en  apprenant  que  ces  détails 
ont  reçu  votre  approbation. 

Agréez  l'assurance  de  la  considération  très<listinguée  avec  laquelle 
j'ai  l'honneur  d'être ,  etc. 

Bruxellea ,  le  21  Juin  1831 . 


COBBBSPOHDARCE.  lxzvii 


A  M.  htày  Archis^iste,  à  Liège. 


Monsieur  , 


Parmi  les  recherches  variées  qu'exigeait  le  déyeloppement  de  notre 
plan  géographi(]ue  y  l'histoire  de  la  langue  indigène  pour  chaque  loca- 
lité a  toujours  été  à  nos  yeux  une  des  sources  les  plus  précieuses 
d'investigation  :  il  n'est  pas  jusqu'aux  langues  les  plus  septentrio- 
nales ,  sur  lesquelles  nous  n'ayons  provoqué  des  renseignemens  ;  et 
plusieurs  lettres  de  l'extrême  Islande  nous  ont  prouvé  tout  récem- 
ment que  la  science  privilégiée  des  Adelung ,  des  Balbi ,  des  Vaudon- 
court,  etc.,  offi*ait  les  monumens  les  plus  rationnels  au  géographe 
qui  ne  s'arrête  pas  aux  apparences  de  la  vérité. 

L'idiome  du  pays  de  Liège  devant  occuper  une  place  distinguée 
dans  la  description  géographique  de  cette  province ,  dont  nous  nous 
occupons  dans  ce  moment,  Q  me  serait  bien  agréable  d'obtenir  de 
votre  bienveillance  des  renseignemens  qui  servissent  à  préciser  l'état 
du  langage,  aux  di£férentes  époques  de  l'état  social. 

Si  vos  loisirs  vous  permettaient  de  me  donner  im  aperçu  descriptif 
des  archives ,  vous  rempliriez  une  lacune  par  laquelle ,  seul ,  vous 
pouvez  satisfaire  aux  demandes  de  la  science. 

Je  me  flatte  que  vous  accueillerez  ma  demande  j  c'est  ainsi  que 
la  géographie  vous  devra  la  communication  de  précieuses  lumières , 
que ,  par  un  heureux  retour  à  la  vérité ,  la  majorité  dea  lecteurs  com- 
mencent à  trouver  intéressantes. 


Bruxelleê)  lo  4  mars  1831. 


Lxxviii  CORRESPORDAIfCE. 


A  M.  Grai^ez. 


Monsieur  , 

L'objet  que  se  propose  le  gé<^aphe  étant  de  représenter  avec 
fidélité  le  sol  et  l'habitant  de  chaque  pays ,  la  peinture  peut  l'aider 
dans  ses  recherches  pour  découvrir  la  vérité  aussi  efficacement  que 
maints  et  maints  ouvrages.  Cet  aperçu ,  pour  avoir  échappé  au  vul- 
gaire des  amateurs ,  n'en  motive  pas  moins  en  partie  le  goût  éclairé 
des  personnes  qui ,  comme  vous ,  Monsieur ,  aiment  le  beau  dans  les 
sciences  et  dans  les  arts.  Les  faits  consignés  dans  les  annales  des 
historiens  acquièrent  un  nouvel  intérêt  lorsquHs  sont  reproduits 
parle  peintre;  je  pourrais  en  dire  autant  du  paysage  et  d'autres  genres 
qui  doivent  servir  d'instruction  au  géographe,  et  je  vous  soumets  ces 
considérations  dans  l'espoir  d'obtenir  Votre  approbation  et  votre 
appui ,  pour  les  renseignemens  relatifs  aux  productions  de  l'art  de  la 
peinture ,  à  Liège ,  qu'en  votre  qualité  d^amateur  très-distingué ,  vous 
vous  complairez  sans  doute  à  me  communiquer. 

J'ose  en  appeler  à  votre  zèle  pour  les  connaissances  utiles,  ainsi 
qu'à  votre  patriotisme. 

Agréez  l'assurance  de  la  considération  très-distinguée,  etc. 

Bruxoltes ,  le  6  maii  1S31. 


A  M.  Jacques  Graberg  de  Hemsô,  proconsiddeLL.  MM.  Suédoise 

et  Sarde,  à  Gênes. 

Monsieur  , 

Les  ouvrages  que  vous  avez  eu  l'extrême  obligeance  de  m'adresser, 
sont  pour  moi  des  guides  où  je  puise  chaque  jour  de  nouvelles 
lumières  :  c'est  au  creuset  de  votre  expérience  que  vous  avez  sou- 


COBBKSPOnDAlfCE.  lshii 

mis  vptre  vaste  érudition,  et  toutes  deux  s'accordent  merveilleuse- 
ment pour  rinstrucUon  de  vos  lecteurs.  VeuiUez ,  Monsieur,  agréer 
comme  un  faible  titre  de  ma  reconnaissance  les  cartes  géographiques 
que  j'ai  llionneur  de  vous  adresser,  et  croyez,  Monsieur,  qu'au 
milieu  des  travaux  que  |'ai  entrepris ,  fl  me  sera  bien  agréable  d  ap- 
prendre qu'un  savant  de  votre  ordre  veut  bien  prendre  quel- 
que intérêt  aux  productions  qui  sortent  de  mon  établissement. 

Recevess  l'assurance  du  profond  respect  avec  lequel  fai  l'honneur 
détre,  etc. 


A  Monsieur  Ph.  Fonder  Maelen,  à  Bruxelles. 


Monsieur  , 

Ayant  été  absent  pour  quelque  temps ,  je  n'ai  pu  répondre  plus 
tôt  à  votre  lettre  du  21  Août,  que  j'ai  trouvée  à  mon  retour.  Je  suis, 
en  vérité,  confus  de  la  trop  haute  opinion  que  vous  voulez  bien  avoir 
à  regard  de  mes  connaissances  en  géographie  :  le  peu  que  j'en  sais  est 
le  finit  d'une  étude  assidue  ;  et  comme  je  ne  cultive  cette  science 
qu'en  amateur,  je  ne  puis  me  mettre  au  rang  des  géographes  de 
profession ,  dont  il  y  en  a  plusieurs  qui  ont  atteint  une  perfection  rare , 
unie  à  de  très-vastes  connaissances. 

Je  désirerais  maintenant  pouvoir  répondre  selon  vos  souhaits  à 
r^ard  des  connaissances  locales  sur  la  Hollande,  mais  on  ne  publie 
pas  grand  chose  ici  sur  nos  provinces ,  et  les  ouvrages  anciens  ne 
peuvent  plus  servir  à  une  description  selon  l'état  actuel.  Ce  qu'il  y 
a  de  mieux ,  à  l'égard  des  provinces  (septentrionales  du  royaume , 
ce  sont  les  ouvrages  de  F^an  Campen,  Gosselin,  de  Geldei^, 
Kngenhojff'  (en  hollandais). 

M.  Van  Wijk  R»",  a  publié  «  Nieuwe  handleijding  tôt  de  aar- 
drijkunde,  etc.,  »  dont  il  n'a  encore  paru  que  trois  volumes,  grand 


Lxxx  CORRSSPONDAlfCE. 

• 

19-8^;  le  premier  volume  contient  la  description  des  Pays-Bas,  que 
vous  pouvez  employer  en  sûreté  pour  votre  dictionnaire,  sauf  une 
légère  erreur ,  page  226 ,  à  l'égard  de  la  population  d'Utrecht ,  cpie 
l'auteur  évalue  à  33 ,700  habitans  :  cela  était  vrai ,  il  y  a  ^5  ans  ;  actuel- 
lement on  peut  la  mettre  hardiment  à  38,ooo;  et  dans  5  ou  6  ans, 
x^ette  ville  en  aura  probablement  409000.  Il  n'y  a  pas  de  cité  en 
Hollande  qui  fleurisse  autant  ;  la  ville  devient  trop  petite  pour  la 
population  qui  8^  augmente  :  aussi  on  songe  à  l'agrandir;  une  partie 
des  remparts  est  déjà  abattue ,  et  cette  enceinte  entière  disparaîtra 
dans  quelques  années. 

Les  descriptions  ne  disent  rien  aussi  de  la  belle  salle  de  spectacle 
sur  le  Vreeburg,  plus  grande  que  celle  de  la  Haye.  M.  Van  Wijk 
parle  de  7  églises  réformées  :  cela  est  encore  vrai ,  mais  sous  peu  elles 
seront  réduites  à  6;  celle  de  Saint-Jean ,  au  milieu  de  la  place  de  ce 
nom  {Jans  kerkhof) ,  sera  abattue  pour  agrandir  cette  place ,  qui 
sera  alors  en  quelque  sorte  comparable  au  Voorhout  de  la  Haye. 

Par  rapport  à  la  Haye,  je  ne  sais  si  les  géograpbies  indiquent  que 
cette  ville  s'étend  ou  est  censée  s'étendre  jusqu'à  la  mer ,  le  village 
de  Scheveningen  ne  Formant  actuellement  qu'un  faubourg  de  la  ville 
et  de  l'octroi  de  la  Haye. 

Je  n*ai  pas  de  correspondans  proprement  dits ,  qui  s'occupent  de  la 
géographie  de  nos  provinces.  Je  ne  connais  que  de  réputation 
MM.  Van  Wijk  R"*,  instituteur  à  Hattem,  et  De  Gelder,  professeur 
(  je  crois  )  à  Leide  ;  mais  ces  deux  savans  seront  incontestablement 
les  plus  à  même  de  vous  fournir  des  données  précieuses  sur  les  pro- 
vinces hollandaises.  J'observerai  ici ,  en  passant ,  que  tout  ce  que  les 
étrangers  publient  sur  la  Hollande  est  généralement  tout-à-fait  erroné  : 
on  décrit  des  établissemens  et  des  manufactures  qui  n'existent  plus , 
et  on  supprime  ce  qui  existe  véritablement  3  ce  que  les  voyageurs 
racontent  des  mœurs ,  des  coutumes ,  del'étatdela  société  en  HoUande , 
tout  cela  est  trè^plaisant  et  divertit  les  Hollandais  eux-mêmes. 

A  l'égard  des  colonies  hollandaises  aux  Indes  orientales ,  les  meil- 
leurs ouvrages  à  consulter  sont  (outre  RaiHes ,  Marsden  et  Grawford) 
le  journal  intitulé  Hermès  y  publié  à  Amsterdam,  chez  fVestermanj 
1 829.  Vous  serez  obligé  d'acquérir  la  collection  complète ,  à  cause  des 
données  précieuses  qui  sj  trouvent  à  l'égard  de  Java ,  Sumatra , 


CORRESPONBANCB.  lxxsi 

V 

Bornéo,  Gélèbes ,  et  dont  un  grand  nombre  a  été  fourni  par  M.  Tobias , 
ancien  commissaire  de  Bornéo  et  Célèbes ,  demeurant  actuellement 
à  Zwolle  en  O  veri  jssel. — ^La  traduction  hollandaise  de  Tuckeij  (aard- 
rijkskunde  voor  zeei^aart  en  koophandel),  5  vol.  gr.  in-8®,  Rotter- 
dam, /mmerzee/,  1 819,  est  aussi  très-utile  à  consulter.  Cette  traduc-* 
tion ,  améliorée  et  augmentée ,  est  préférable  sous  plusieurs  rapports 
à  son  original  (^^in'/zm^  geographjand  Statistic).  Vous  posséderez 
sans  doute  les  voyages  suivans ,  non  traduits  en  français  j  en  tous 
cas ,  voici  les  titres  : 

Land  en  zee  tochten  in  Nederlandsch   Indie,    door  S.   Oliuier^ 
ndeelen,  Amsterdam,  1828. 

—  reize,  door  D.  Kolffy  in-%'^  m^eteen  kaart,  AmsU ,  1838. 
een  gedeelte  der  NederL    bezitiingen  in   O.  Indie  door 

S^  C.  Bonne,  inS"*  met  pi. ,  Amst.,  1826. 
Brieven  over  Benkolen ,  door  Nahuis ^Breda,  1827. 
De  ^rugten  mijner  -werkzaamheden  gedurende  mijne  reize  over  de 

Kaapder  GœdeHoop,  naarJas^a,  enz.,  enz.,  door  M.  D.  Teens- 

tra,  Groningen,  1839;  2  volumes  (il  doit  en  paraître  un  S"»*) 

m-80. 

—  SchetsenaangaandedelandeUjkeadministratien)anJaifa,€nz.^ 
door  P.  de  Haan ,  //^-8® ,  Laden,  1 829. 

Tous  ces  ouvrages  contiennentdes  renseignemcms  utiles  à  connaître. 
A^éez  les  sentimens  de  la  considération  très-distinguée  avec 
laquelle  j'ai  l'honneur  d'être , 

Monsieur , 

Votre  très-humble  et  obéissant 
serviteur , 

De  Derfelden  de  Hindbrstein  • 

Snelleabruç ,  10  septembre  1829. 


14 


Lxxxu  CORRESPONDANCE. 


jé  Monsieur  Ph.  fronder  Maelen,  à  Bruxelles. 


Monsieur  , 

J'ai  reçu,  il  y  a  quinze  jours,  votre  lettre  datée  du  8  Juin ,  dans 
laquelle  vous  m'engagez  à  vous  communiquer,  pour  votre  œuvre  géo- 
graphique ,  quelques  notices  sur  le  Danemarck ,  et  particulièrement 
sur  la  partie  de  ce  pays  dont  je  suis  habitant.  Quoiqu'il  est  à  craindre 
que  votre  entreprise  soit  pour  le  moment  suspendue ,  à  cause  des 
troubles  auxquels  votre  patrie  est  encore  exposée ,  je  m'empresserai 
néanmoins  de  vous  montrer  combien  je  souliaite  pouvoir  contribuer 
à  l'accomplissement  de  vos  vœux ,  en  vous  envoyant  la  relation  ci- 
jointe  sur  l'établissement  de  Frederikshavn ,  écrite  par  mon  ami 
M.  le  colonel  Tscherning ,  cinlevaht  inspecteur  de  cet  établissement, 
qui  est  seul  en  état  de  vous  donner  des  renseignemens  exacts  • 

Il  vous  serait  agréable  sans  doute  d'avoir  quelques  notices  sur  les 
dispositions  prises  en  Danemarck ,  pour  améliorer  la  condition  des 
paysans  et  des  pauvres ,  pour  organiser  les  écoles  primaires ,  les  insti- 
tuts d'un  ordre  plus  élevé ,  etc. ,  en  un  mot ,  tout  ce  qui  regarde  la 
•civilisation  du  peuplé  Danois  5  mais  je  crains  que  cette  entreprise  ne 
surpasse  mes  forces.  Je  trouve  donc  plus  raisonnable  de  m'en  tenir 
aux  notices  de  mon  ami. 

J'ai  l'honneur  de  vous  saluer , 

C.  L.  Strom  , 
Pasteur  de  Frederikshavn , 
(en  Danemarck.) 


Frederikjfaavn ,  le  12  NoTembre  1830. 


CORRESPONDANCE.  lxuiii 


A  Morisieui*  Ph.  fronder  Maelen,  à  Bruxelles. 


Monsieur  , 

« 

Vous  trouverez  ci-joint  le  modèle  de  lettres  que  je  me  propose 
d  envoyer  à  tous  mes  curés  primaires ,  avec  les  tableaux  que  m'a  remis 
de  votre  part  votre  correspondant  de  Namur.  Je  vous  prie  de  le  faire 
lithographier  et  d'en  tirer  55  exemplaires  \  que  vous  aurez  la  complai- 
sance de  m'adresser  par  la  diligence.  J'aurai  soin  de  les  distribuer 
de  suite  et  m'empresserai  de  vous  faire  passer  les  réponses,  lorsqu'elles 
me  seront  toutes  parvenues.  J'aurai  |t  me  féliciter,  Monsieur,  si  mes 
Tœux  à  cet  égard  sont  exaucés,  d'avoir  pu  contribuer  en  quelque 
chose  à  l'accomplissement  des  vues  éminemmeujt  patriotiques  qui 
TOUS  animent ,  et  auxquelles  la  science  a  déjà  de  si  grandes  obliga- 
tions. 

Veuillez  agrébr  l'assurance  de  la  haute  estime  et  de  la  considéra- 
tion très-distinguée  avec  lesquelles  je  suis , 

Monsieur , 

Votre  bien  humble  et  très-obéissant  serviteur , 

N.  A.  Ondernard  ,  ÉvÊQUE  DE  Namur. 


Namur,  le  24  février  1831 . 


Monsieur  le  Curé  primaire, 


La  vraie  religion  a  la  science  pour  appui  et  pour  compagne.  Tout 
ce  qui  petit  contribuer  à  lavancement  de  celle-ci  doit  donc  inspirer 
un  vif  intérêt  aux  ministres  du  culte  catholique.  C'est  ce  motif  qui 


Lxxziy  CORRESPONDANCE. 

nous  engage  à  vous  transmettre  les  tableaux  ci-joints  destinés  à  per 
fectionner  un  ouvrage  extrêmement  utile:  Veuillez  les  fairç  passen 
à  MM.  les  desseryans  de  votre  canton,  en  les  engageant  de  notre 
part  à  satisfaire ,  autant  que  possible ,  aux  questions  qui  y  sont 
posées.  Après  avoir  recueilli  leurs  réponses ,  vous  voudrez  bien  nousi 
lés  faire  parvenir  avec  les  vôtres  ,  sous  bandes  et  sans  délai. 

Je  suis  avec  une  considération  distinguée,  Monsieur  le  curé  pri- 
maire, ^ 

Votre  très-affectionné  dans  le  Seigneur , 

N.  A.  Ondernard,  Évêque  de  Namur. 


LETTRES  EU  ITA.LIEII. 


Pregiatissimo  Signore, 


Appena  ebbi  ricevuto  il  suo  pcegiatissimo  foglio ,  mi  sono  occupato 
ariunire  cià  che  elladesidera,  e  gliinsettiper  ilSignorVanderlinden:  ' 
dopo  di  essermene  occupato  per  un'  intiera  settimana ,  mi  trovo 
abilitato  a  farglene  Tinvio  dimani  per  mezzo  délia  diligenza.  Troverà 


'  M.  le  docteur  VanderliDden  qui ,  jeune  encore ,  avait  pris  rang  parmi  les 
premiers  entoroologues  de  notre  époque,  a  été  enlevé  à  l'humanité,  à  sa  pali'ie 
et  aux  sciences,  après  une  courte  maladie ,  en  i83i. 


CORRBSPONBANCE.  lskit 

nella  cassetta ,  oltre  due  piccole  scattole  di  coleopteri ,  uua  raccolta 
di  conchiglîe  fo^ili  subapennine  di  cîrca  170  specie  dassificate  a 
seconda  dell'  opéra  di  3rocchi,  e  due  raccolte  topografiche.  Bramerei 
conchiglie  fossili  secondarie  ed  anche  terziarie  dassificate,  corne 
pure  délie  littorali  e  fluviatili  e  terrestri  esotiche  :  sarei  ben  contento 
se  si  potesse  ^oyare  alcuna  délie  seguenti  specie  :  Cyprea  argus, 
Ostrea  nudleus,  Scalaria  pretiosa,  Scopula  infundibulian ,  etc. 
Rifflettendo  al  di  lei  progetto  di  fare  un  dizionario  geografico ,  non 
ho  creduto  di  poterla  meglio  ser vire  che  col  dirigermi  al  C**  Litta , 
distinto  geografo  die  da  lungo  tempo  si  occupa  di  un  layoro  simile 
sull'  Italia  :  egli  mi  ha  promesso  di  occuparsene  e  di  prepararle  una 
piccola  memoria  su  taie  proposito ,  die  io  le  mandera  subbito  che 
mi  sarà  consegnata.  Dal  lato  mio  io  non  mancherè  di  rispondere 
a  tutte  quelle  interrogazioni  e  schiarimenti  che  ella  potrà  da  me 
desiderare. 
Mi  onori  de'  suoi  comandi  e  mi  creda 


Suo  devotissimo  servitore  ed  amico. 
C.  Gius«  De  Cristofori, 
Gontrada  del  Durîno,  n®  4^^* 


llilano ,  4  Mario  1890. 


LxxxTi  CORRESPOND  A.NCE 


Churissimo  Signore  , 


L'Accademia  délia  Valle  Tiberina  Toscana ,  per  quanto  molti  rag- 
guardevolissîmî  personaggi  l'abbino  favorita  del  loro  nome ,  pur  con 
tutto  cio  non  si  estimaya  abbastanza  onorata  fino  che  le  mancava 
fra  quelli  dei  più  rispettabili  socj  il  nome  chiarissimo  di  V.  S.  Blma. 

Fu  per  questo  cbe  (eletto  la  proposizione  del.  Ch.  Dottor  Attilio 
Zuccagni  Orlandini,  socio  nostro.  benemerito)  gli  Accademicî  la 
nominarono  per  acclamazione  socio  corrispondente ,  persuasî,  che 
la  cortesia  di  lei ,  eguale  ail'  estenzione  dei  merîti  suoi ,  non  avrebbe 
ricusato  questo  piccolo  attestato  délia  vera  stima  che  le  professano. 

Che  s'ella  non  voleva  che  gli  anzidetti  Açcademîci  usassero  seco 
lei  di  tanta  liber  ta ,  CQnyeniya ,  permetta  la  sua  modestia  il  dica , 
che  le  opère  sue  rendessero  ïneno  desiderabile  la  società  dell'  autore. 

lo  poi  godo  sommamente  di  questa  circostanza,  perche  mi 
porge  la  fortunatissima  occasione  di  protestarle  il  mio  più  profoiido 
rispetto ,  coi  sentimenti  del  quale  mi  dichiaro 

Di  lei  chiarissimo  Signore , 


Devotissimo ,  obbligatissimo ,  ossequiosissimo  servitore. 

Frangesco  Gherard  Dragomanni. 

w 

Al.  Ch.  Sig.  Ph.  Vander  Maelen  (Bruxelles). 

San  Sepolcro,  5  Mano  1831. 


CORRESPONDANCE.  Lxxxm 


Impériale  e  Reaie  Accademia  Economico-Agraria. 

Dd  Geor^qfili  di  Firenze. 

Intenta  sempre  FAccademia  ad  ascriyere  al  numéro  dei  suoi 
membri  le  persone  che  non  solo  possono  recarle  decoro  con  il  loro 
nome,  ma  ancora  esserle  utili  con  la  communicazione  d'esperienze 
e  di  ifccritti  diretti  ail'  avanzamento  délie  cognizioni  teoriche  e  pra- 
tiche  riguardanti  TAgricoltura  e  qualunque  altro  ramo  d'Economia 
pubblica  e  priyata ,  e  délie  scienze  ed  arti  in  quei  particolari  che 
con  esse  abbianorelazione,ha  nell' Adunanza  ordinaria  de' 6 febbra jo 
mille  otto  cento  trentuno,  eletto  V.  S.  Ph.  Vander  Maelen  per 
uno  dei  suoî  socj  corrispondenti ,  e  percîo  ve  ne  diamo  la  présente 
in  prova  délia  vostra  ammissione  e  corne  mi  attestato  dei  vostro 
merito  e  délia  nostra  stima  per  voi. 

Data  in  Firenxe  nella  Residenta  delF  Accademia,  questo  di  7  febbrajo  1831 . 


Gazzeri  ,  Vice-Presidente.         Ferdinando  Tartini  Saltatici  , 
Attilio  Zuccagni  Orlandini  .  •       Segretario  degli  Atti. 
Seg.  délia  corrisp. 


Notre  Correspondance,  prenant  chaque  jour  un  nouveau  développement, 
QOD  seulement  dans  les  parties  les  plus  éclairées  de  l'Europe,  mais  encore 
dans  les  régions  les  moins  connues  de  l'un  et  l'autre  Hémisphère,  nous 
virions  pu  grossir  ce  recueil  d'un  grand  nombre  de  lettres  plus  ou  moins  inté- 
ressantes :  mais  nous  croyons  en  avoir  publié  suffisamment  la  première  année , 
pour  espérer  que  le  public  voudra  bien  nous  tenir  compte  de  nos  efforts , 
qui  n'ont  eu  pour  but  que  d'atteindre  à  l'expression  des  faits  véridiques 
relevés  sur  les  lieux,  et  justifier  ainsi  le  titre  et  le  plan  de  la  Géographie 
en  douze  Dictionnaires. 


DICTIONNAIRE 


GÉOGRAPHIQUE 


DE  LA 


PROVINCE  DE  LIEGE 


DICTIONNAffiE 


GÉOGRAPHIQUE 


DE  LA 


PROVINCE  DE  LIEGE 


•  « 


ï 


f- 


AVERTISSEMENT. 


Le  plan  que  nous  ayons  adopte  pour  notre  Géographie  en  douze 
Dictionnaires  ,  se  trouvant  très-développé  dans  le  prospectus  que 
nous  en  publiâmes  au  commencement  de  1 83o ,  il  nous  suffira  sans 
doute  de  prévenir  le  public  que  nos  communications  ayant  été  forcée 
ment  interrompues  par  les  événemens  politiques ,  nous  ne  crûmes 
pas  moins  remplir  nos  engagemens  en  faisant  précéder  le  diction- 
naire général  du  pays  de  la  publicati<m  des  dictionnaires  spéciaux  de 
chaque  province,  qui  servissent  en  même  temps  à  démontrer  jusqu'à 
quel  point  nous  avions  poussé  les  recherches  de  détail  pour  le  succès 
de  cette  première  entreprise. 

n  ne  nous  reste  donc  qu'à  faire  connaître  les  sections  principales 
que  nous  avons  admises  dans  l'exposé  de  chaque  article,  et  les  noms 
des  personnes  qui  ont  bien  voulu  nous  aider  en  nous  transmettant 
les  renseignemens  qui  répondaient  aux  questions  consignées  dans 
les  tableaux  circulaires  que  nous  avons  adressés  à  chaque  localité. 

En  suivant  l'ordre  des  sections  à  chacune  desquelles  correspon- 
dent un  ou  plusieurs  tableaux  circulaires,  nous  pourrons  payer  une 
partie  de  la  dette  de  la  reconnaissance  dont  nous  sommes  surtout 
redevables  envers  les  membres  dé  la  Société  des  Sciences  natûrriles 

de  Liège. 

I. 


AVERTISSEMENT. 


Four  éviter  des  répétitions  inutiles  ,  nous  placerons  à  la  suite 
des  noms  de  ces  honorables  bienfaiteurs  des  sciences ,  les  titres  des 
renseignemens  dont  ils  ont  bien  voulu  disposer  en  notre  faveur. 


Gréohgte  et  Minéralogie. 

M.  Davreux  ,  président  de  la  Société  des  Sciences  naturelles  de 
Liège  : 

Un  tableau  complet  des  espèces  minérales,  avec,  les  localités; 
Des  observations  entièrement  neuves  sur  les  eaux  minérales. 

M.  DuMONT ,  ingénieur  des  mines  ,  etc ,  etc.  : 
Un  tableau  complet  des  espèces  minérales,  avec  les  localités  ; 
Un  tableau  des  hauteurs  de  la  province  j 

Un  grand  nombre  de  renseignemens  sur  les  minerais  métaUi- 
ques  du  sixième  district  des  mines. 

■ 

Nous  avons  à  regretter  plus  que  personne  que  les  mémoires  de 
MM.  Davreux  et  Dumont ,  couronnés  par  TAcadémie  de  Bruxelles , 
n'aient  pas  encore  été  publiés. 

M.  FuMiÈRE,  inspecteur  des  ponts  et  chaussées  et  secrétaire  de 
la  Société  des  Sciences  naturelles  de  Liège  : 

Un  tableau  des  hauteurs,  contenant  un  grand  nombre  d'observa- 
tions inédites. 


M»  le  Docteur  Schmerliug  : 

Un  mémoire  sur  les  grottes  et  les  fossiles  de  la  province. 


iiTERTISSCMEIlT.  i) 


Hydrographie. 

M.  FuMiÈRE  : 

Tableaux  des  rivières  et  des  routes  delà  proyince  de  Liège. 

Agriculture, 

M»  Stephens  ,  membre  de  la  Société  des  Sciences  satureUes  de 
Liège  : 

Des  annotations  précieuses  pour  servir  à  la  rectification  de  plu- 
sieurs ouvrages  sur  l'agriculture 

Le  plus  grand  nombre  de  MM.  les  Bourgmestres  de  la  province , 
ainsi  que  MM.  les  Contrôleurs  et  Receveurs  : 

Tableaux  circulaires  remplis. 

(On  distinguera  facilement ,  à  Tétendue  des  articles ,  les 
d'où  il  a  été  impossible  d'obtenir  des  renseignemens.) 


Zoologie. 


M.  le  baron  Edmond  de  Selts-Longchamps,  membre  de  la 
Société  des  Sciences  naturelles  de  Liège  : 

Un  mémoire  du  plus  haut  intérêt  sur  l'Ornithologie  de  la  )pro- 
vince  de  Liège ,  fruit  des  savantes  recherches  de  l'auteur  ; 

Un  mémoire  sur  l'Entomologie  de  la  province  j 

Des  renseignemens  sur  Waremme  et  plusieurs  autres  localités. 

M.  CÀRUER,membre  delà  Société  des  Sciences  naturelles  de  Liège  : 
Un  mémoire  sur  les  sauriens ,  les  ophidiens ,  les  batraciens ,  etc . 


▼  ▲Y£aTIS8£MEllT. 

M,  Robert,  membre  de  la  Société  des  Sciences  naturelles  de  Liège: 
Un  mémoire  sm*  les  insectes  de  la  province  de  Liège. 

Anthropologie. 

M.  le  Docteur  Sauveur  fils ,  savant  géologue  : 
Des  renseignemens  sur  les  maladies  qui  ont  éclaté  à  Liège  depuis 
le  douzième  siècle  jusqu'en  i8i4» 

Commerce  et  Industrie. 


MM.  Flumans  ,  A.  Frangottez  ,  N.  M.  £•  Soinne  et  Kemlin  : 
Rapports  faits  au  comité  d'agriculture ,  de  commerce  et  d'indus- 
trie. 

Ch.  Wellerens,  ingénieur  des  mines  : 
Mémoire  sur  le  septième  district  des  mines.' 

M.  Elias,  membre  de  la  commission  administrative  de  l'école 
gratuite  pour  la  classe  ouvrière,  et  M.  Visgher  ,  membre  de  la  société 
d'encouragement  pour  l'enseignement  élémentaire,  nous  ont  accordé 
tous  les  secours  que  nous  avons  réclamés  de  leur  bienveillance ,  et 
en  outre  ces  Messieurs  ont  puissamment  contribué  par  leur  en- 
tremise à  nous  faire  obtenir  des  documens  authentiques  du  plus  haut 
prix. 

Telle  est  l'impulsion  qui  a  été  communiquée  aui:  sciences  géogra- 
phiques par  les  habitans  les  plus  éclairés  de  la  province  de  Liège. 

Les  principaux  ouvrages  que  nous  avons  pu  consulter,  sont:  les 
mémoires  géologiques  de  M.  d'Omalius  d'Halloy  ;  la  statistique  de 
M.  Courtois ,  ouvrage  très-répandu  et  justement  apprécié ,  qui  nous 
a  été  d'un  très-grand  secours  \  la  Flore  de  Spa  de  M.  Le  Jeune  j  le  guide 


ATERTISSBKBHT.  t 

des  curieux  qui  visitent  les  eaux  de  Spa ,  par  M.  Dethier ,  ritinéraire  des 
environs  de  Spa,  par  M.  Wolff;  lliistoire  de  Liège  par  M.  Dewez  '; 
rbistoire  de  Spa  par  M.  de  Villenfagne;  le  journal  d'agriculture; 
le  voyage  pittoresque  dans  le  royaume  des  Pays-Baspar  M.  de  Gloet, 
(ouvrage  dans  lequel  on  distingue  sous  une  simple  initiale  la  plume 
élégante  et  facile  de  l'un  de  nos  premiers  savans  )  ;  et  la  notice  des- 
criptive ethistorique  des  principaux  châteaux  etgrottes^parM.Gharlé 
de  Tyberchamps. 

Quant  k  la  nomenclature  basée  sur  les  tableaux  du  cadastre,  de 
MM.  les  Bourgmestres ,  de  MM.  les  Contrôleurs  et  Receveurs,  et  les 
ouvrages  les  plus  accrédites  ^  après  avoir  donné  Fétymologie  toutes 
les  fois  qu'ily  a  eu  lieu,  et  les  synonymes  même  en  wallon,  nous  nous 
sommes  attachés  à  conserver  en  premier  ordre  le  nom  que  nous 
avons  cru  devoir  adopter  après  un  mûr  examen  de  tous  nos  renseigne- 
mens.  Ces  synonymes  imposés  aux  communes  à  diflFérentes  époques, 
et  que  nous  avons  scrupuleusement  reproduits,  sont  d'autant  plus 
importans  qu'il  existe  des  actes ,  des  écrits  où  ces  noms  peuvent  se 
rencontrer ,  et  il  doit  étrjs  satisfaisant  quelquefois  d'y  retrouver 
leur  concordance  avec  les  noms  anciens  réhabilités  ou  tombés  en 
<Jésuétude. 

Les  circonstances  ont  nécessité  quelque  retard  dans  la  transmis* 
sion  des  matériaux,  qui  tous  ne  nous  sont  pas  parvenus  avec  la  même 
célérité  :  aussi  la  nomenclature  n'a  pu  être  régularisée  aussi  rigou- 
reusement que  nous  l'avons  fait  pour  la  province  de  Namur,  qui  est 
^us  presse.  Nous  ne  citerons  à  cet  égard  que  les  articles  commen- 
çant par  les  prénoms  Saint,  Sainte,  que  nous  avons  été  obligés  de. 
laisser  à  la  lettre  S.  Des  renseignemens  très-importans ,  entre  autres 
ceux  qui  étaient  attenduspour  l'article  Verviers,  ne  sont  arrivés  qu'en 
Décembre.  Sinous  insistons  sur  ces  détails  qui  pourraientp^raitre  mi- 


'  Histoire  da  Pays  de  Liège ,  par  M»   Dcwez  ,    auteur  de  THistoire  générale    de  la 
^^Siqne  j  2  toI  .  in-S ,  Brnxelïcs ,  1 822.  . 


Tj  AYERTISSEMEICT. 

milieux  à  quelques  lecteurs,  c'est  que,  dans  notre  désir  d'être  constam- 
ment vrais  et  exacts,  nous  nous  sommes  convaincus  que  l'on  se  trompe- 
rait étrangement  si  l'on  croyait  qu'on  peut  écrire  des  articles  d'un 
ouvrage  de  géographie  comme  le  permet  un  livre  d'imagination; 
lorsqu'on  veut  concilier  les  contradictions  de  dates  et  de  circon- 
stances qui  ne  se  rencontrent  que  trop  souvent  ;  lorsqu'il  faut  pâlir 
des  jours  entiers  pour  la  vérification  de  quelques  faits  qui  ne  com- 
portent parfois  qu'un  court  alinéa  ;  lorsqu'en  rédigeant  un  article  on 
s'aperçoit  d'une  omission,  on  conçoit  un  doute  sur  certains  ren- 
seignemens  pris  sur  les  lieux,  contradictoires  avec  d'autres  renseigne- 
mens ,  des  assertions  différentes }  qu'il  faut  écrire  de  nouveau  dans 
la  localité  que  la  chose  concerne ,  attendre  une  réponse  plus  ou  moins 
tardive ,  il  doit  inévitablement  en  résulter  que  la  marche  du  travail 
en  soufiQre,  et  que  l'on  consume  un  espace  de  temps  qui  ne  saurait  être 
apprécié  que  parles  personnes  vouées  à  ce  genre  dé  rédaction.  Toute- 
fois il  serait  déraisonnable  et  de  la  plus  grande  témérité  de  notre 
part  de  prétendre  avoir  échappé  à  beaucoup  d'erreurs  ;  heureux  si 
nous  parvenons  à  mériter  les  suffrages  du  public  en  faveur  de  nos 
efforts  courageusement  soutenus  malgré  les  conjonctures ,  les  dif- 
ficultés sans  cesse  renaissantes  qui  sont  attachées  à  un  premier  essai,  et 
surtout  si  nous  pouvons  obtenir  pourla  province  de  Liège  de  nouveaux 
renseignemens  destinés  àagrandirles  cadres  de  nos  sections,  que  nous 
ne  considérons  jusqu'ici  que  comme  de  simples  points  de  départ. 

Nous  réclamons  avec  la  même  instance  des  documens  pour  servir 
à  la  description  des  autres  provinces  du  pays ,  à  la  suite  desqueb 
paraîtra  le  dictionnaire  général  avec  la  liste  complète  de  toutes  les 
personnes  qui  nous  ont  aidés  de  leurs  communications. 

H  sera  en  outre  publié,  à  des  époques  indéterminées,  des  docu- 
mens statistiques  et  un  recueil  de  mémoires  scientifiques  mis  en 
rappçrt  avec  les  sections  admises  dans  la  Géographie  en  douze  Dic- 
tionnaires. Tous  les  hommes  éclairés  sont  priés  de  vouloir  bien  y 
déposer  ce  qu'ils  posséderaient  d'inédit. 


▲yERTISS£M£]VT. 


▼'J 


L'appendice  du  dictionnaire  de  Liège  est  un  premier  modèle  de  ce 
recueil ,  et  l'on  peut  juger  de  la  nature  et  de  l'importance  des  maté* 
riaux  statistiques  réunis50us  le  titre  de  documens ,  par  cequ'il  en  est 
publié  présentement ,  ainsi  que  par  les  titres  suivans  des  tableaux 
qui  Yont  être  également  livrés  à  l'impression  : 


Tableaux  du  cadastre,  par  communes  et  par  nature  de  propriétés, 
transcrits  fidèlement  d'après  le  n"*  1 1  du  cadastre ,  avec  autorisation. 

Tableaux  de  la  contribution  personnelle,  patente  et  foncière,  par 
communes.  Années  1820,  i8:î5,  iSSo,  par  M.  Visscher.  (Province 
de  Liège.  ) 

Tableaux  du  nombre  des  écoles  primaires  et  des  élèves.  Années 
1820,  iS25j  i83o,  par  M.  Visscher.  (Province  de  Liège.  ) 

Tableaux  des  machines  à  vapeur  de  la  province  de  Liège. 


COUP-D'ŒIL 


SUR 


LA  PROVINCE  DE  LIÈGE. 


Avant  sa  réunion  à  la  France^  en  yertu  des  décrets  de 
la  Convention  nationale  des  2  et  4  mars^  et  8  mai  1798^ 
renouvelés  après  la  rentrée  des  troupes  françaises^  en  juil- 
let 1794^  1^  P^ys  d^  Liège  était  composé  de  cinq  provinces 
principales^  savoir  :  la  Gampine^  la  Hesbaye  ^  les  comtés  de 
Looz  et  de  Hôrn^  le  marquisat  de  Franchimont^  le  Gon- 
droz  et  le  pays  d'£ntre-Sambre-et-Meuse  :  il  possédait  en 
outre  plusieurs  enclavemens. 

Le  département  de  FOurte^  qui  fut  érigé  par  le  gouver- 
nement français^  était  formé  : 

i""  D^une  grande  partie  de  Fancienne  principauté  de 
liége^  dont  les  communes  les  plus  éloignées  de  la  capitale 
étaient  entrées  dans  la  composition  des  départemens  cir- 
convoisins; 

2""  Des  territoires  qui^  bien  que  très  -  rapprochés  de' 
Liège,  ne  ^dépendaient. point  de  la  principauté^  tels  que 
les  villages  de  Loncin  et  d^Awans  (à  mpins  de  9  milles  au 
N.  0.  de  la  ville  de  Liège),  appartenant  à  Pélectorat  de 


2  COUP-D'OEIL 


Trêves,  et  le  village  d'Othëe  appartenant  à  celui  de  Colo- 
gne, et  dont  la  distance  de  Liège  est  d^environ  i8  milles  ; 

3""  De  la  plus  grande  partie  du  duché  de  Limbourg  et 
du  comté  de  Daelhem;  ' 

4°  De  la  plus  grande  partie  de  la  principauté  de  Sta- 
velot,  comprenant  deux  abbayes  soumises  au  même  abbé, 
celle  de  Stavelot  et  celle  de  Malmedy,  avec  les  villes  des 
mêmes  noms  et  leurs  territoires; 

5""  De  quelques  portions  de  la  province  de  Luxembourg, 
telles  que  les  terres  de  Saint-Yith,  de  Schleyden  et  de 
Gronembourg,  à  l'extrémité  orientale  du  département; 

G""  De  26  juridictions  ou  villages  du  duché  de  Brabant; 

7**  De  27  seigneuries  du  comté  de  Namur  ; 

S""  De  plusieurs  villages  qui  se  prétendaient  indépendans, 
et  qu'on  appelait  terre  de  rédemption^  avant  qu'ils  fussent 
partagés  entre  l'empereur  d'Allemagne  et  les  Hollandais , 
d'après  le  traité  de  Fontainebleau  du  8  novembre  1785. 
Pour  échapper  à  la  domination  de  ces  deux  puissances  qui 
réclamaient  également  le  droit  de  souveraineté,  ces  villages 
furent  contraints  de  payera  l'une  et  à  l'autre  un  léger  tribut 
annuel.  Dans  cette  cathégorie,  se  trouvaient  les  terres 
d'Argenteau  et  de  Hermalle  :  la  première  sur  la  rive  droite 
de  la  Meuse,  et  la  seconde  sur  la  rive  gauche;  le  village 
de  Fallais,  l'un  des  26  du  duché  de  Brabant;  enfin,  le  petit 
village  de  Paifve,  à  droite  et  à  la  moitié  du  chemin  qui  con- 
duit de  Liège  à  Tongres ,  portait  aussi  le  titre  de  terre  de 
rédemption^  tandis  que  le  village  de  Tignée ,  à  i  lieue  i;5 
etàl'Ë.  de  Liège,  prétendait  dépendre  immédiatement  de 
l'empire  Germanique. 

Le  département  de  l'Ourte,  qui  fut  maintenu  depuis  1794 
jusqu'en  janvier  i8i4>  reçut  son  nom  de  la  rivière  d'Ourte, 
qui  le  parcourt  du  S.  au  N.,  et  vient  se  jeter  dans  la  Meuse , 


SUR  hk  PROVmCB  DE  LIEGE.  3 

à  Liège  :  ce  département  eut  pour  limites  à  TË.^  ceux  de 
la  Roer  et  de  la  Sarre,  au  S.  celui  des  Forêts,  à  l'O.  ceux 
de  Sambre-et-Meuse  et  de  laDyle,  au  N. ,  celui  de  la  Meuse 
inférieure. 

La  proyince  de  Liège  actuelle  est  formée  de  ce  dépar- 
tement dont  on  a  retranché  six  cantons,  savoir:  Gronem- 
bourg,  Schleyden,  Ëupen,  Malmedy  et  Saint-Yith,  qui  ont 
été  cédés  à  la  Prusse ,  et  Yiel-Salm  qui  fait  partie  du  gïand 
duché  de  Luxembourg  avec  quelques  communes  du  canton 
de  Perrière  ;  elle  en  a  échangé  aussi  quelques  autres  avec 
la  province  de  Namur.  Cette  province,  dont  la  ville  de  Liège 
est  lechef-lieu,  est  bornée  àPË.par  le  royaume  dePrusse> 
au  S.  par  le  grand  duché  de  Luxembourg,  à  FO,  par  les 
provinces  de  Namur  et  du  Brabant  méridional,  au  N. 
par  celle  de  Limbourg,  qui  répondent  par  leur  position  aux; 
départemens  ci-dessus  mentionnés» 

Sous  lerapportde  la  Géographie  physique,  les  limites  qui 
corresfiondent  à  ces  confins  politiques,  sont,  au  N.  et  à  PO., 
les  vastes  plaines  de  la  Belgique  et  de  la  Gampine,  à  PË. 
en  tirant  vers  le  S.  Ë. ,  les  montagnes  qui  se  continuent 
avec  les  volcans  éteints  de  PËificl,  et  au  S«  les  landes  et 
les  forêts  des  Ardennes* 

Suivant  M.  Dewez,  leplusgranddiamëtrede  la  province 
duN.  ou  S.  est  de  lo  lieues,  et  de  FË.  à  TQ.,  de  i5  lieuesi. 
On  évalue  sa  superficie  à  262,900  bonniers. 

La  province  actuelle  est  divisée  en  3  arrondissemens; 
savoir  :  Liège ,  Yerviers  et  Huy ,  comprenant  327  communes, 
dont  7  ont  conservé  le  titre  de  ville ,  et  qui  sont  :  Liège , 
Verviers,  Limbourg,  Hervé,  Huy ,  Stavelot  et  Visé.  Chaque 
commune  a  ses  dépendances  plus  ou  moins  nombreuses  qui 
sont  fidèlement  rapportées  dans  ce  dictionnaire. 


COITP-D'QBIL 


APERÇU  GÈOLOGIQVE  ET  HUIÈRALOGIQVfi. 


D^aprës  les  travaux  les  plus  distingués  des  géologues  qui 
se  sont  occupés  de^  la  province  de  Liège  ^  les  terrains  de 
cette  contrée  peuvent  admettre  deux  classes  :  la  première  j 
qui  est  caractérisée  par  des  couches  horizontales  ou  de 
formation  crayeuse^  se  remarque  sur  la  rive  gauche  de  la 
Meuse  ;  on  la  désigne  sous  le  nom  de  Hesbaye  ;  la  seconde 
classe  de  terrains  présente  des  couches  inclinées  :  elle  occupe 
toute  la  rive  droite  du  fleuve  et  comprend  la  vallée  de  la 
Meuse  ^  une  partie  des  régions  géologiques  du  Condroz  et 
de  rArdenne  et  du  ci-devant  duché  de  Limbourg. 

La  surface  de  ces  deux  classes  de  terrains  qui  constituent 
le  sol  de  la  province  de  Liége^  offre  wi  grand  nombre  de 
vallées  interceptées  par  des  plateaux  d^une  élévation  et 
d^une  étendue  plus  ou  moins  considérables.  Ces  vallées 
figurent  autant  de  tiges  projetées  par  la  vallée  primordiale , 
représentant  le  tronc  au  moyen  duquel  les  eaux  se  dirigent 
versl  a  mer  du  Nord.  A  larive  gauche,  les  vallées  dans  les- 
quelles coulent  la  Méhaigne  et  le  Geer  sont  peu  profondes  ; 
la  plupart  sont  étroites ,  très-sinueuses ,  k  pentes  escarpées 
et  presque  perpendiculaires  y  tandis  que  celles  où  s^épan- 
chent  rOurte ,  la  Vesdre ,  la  Hoegne  et  TAmblève  forment 
des  gorges  et  des  ravihs  qui  creusent  profondément  le  sol. 
Les  plus  remarquables  de  ces  bassins  se  trouvent  séparés 
par  des  collines  dont  les  crêtes  sont  en  général  assez  arron- 
dies, tandis  que  les  pentes  s^abaissent  sous  une  légère 
inclinaison  pour  se  terminer  au  bord  des  rivières  d^une 
manière  abrupte.' 


SUR  LA  PROVinCE  DE  LIEGE.  5 

Parmi  les  plateaux  qui  diversifient  la  physionomie  de  la 
proyince  de  Liège  y  on  en  distingue  sept  : 

i^  Celui  delaHesbaye^  à  la  rive  gauche  de  la  Meuse  ; 

2<>  Celui  duCondroz  compris  entre  la  Meuse  ^  FOurte  et 
le  Hoyoux  ; 

3o  Celui  qui  est  place  entre  FAmblève  etFOurte; 

4*^  Celui  qui  se  trouve  cir conscrit  d'un  côté  par  FOurte  et 
FAmblève,  et  de  l'autre  parla  Vesdre,  laHoegneetle  Wayai; 

5«  Celui  qui  est  limité  par  le  Wayai  et  la  Hoegne  ; 

6®  Celui  qui  est  borné  par  la  Hoegne  et  la  Vesdre  ; 

7^  Celui  du  Limbourg  entre  la  YesdreetlaMeuse. 


COUP-'D'aEIL 


TABLEAU 

Des  éléi^ations  du  sol  de  la  pr^ovince  au-dessus  de  V  Océan  ^ 

ERDKOITS  OBSEBVés.  Hautears. 

Le  niveau  moyen  de  la  Meuse  à  la  limite  des  provinœs  de  Liège 

et  de  Limbourg. *      Mètre..  46,773 

Le  zéro  de  Téchelle  du  Pont-des-Arches,  à  Liège. 54,755 

L'embouchure  de  Tourte,  près  de  la  Tour-en- Bêche,  ibidem.     .  55,o64 

L'Ourte  à  Chénée,  où  elle  reçoit  la  Vesdre 59,444 

La  Meuse  sous  le  pont  de  Huy,  à  l'embouchure  du  Hoyoux.  .  .  63,118 
La  route  de  la  Vesdre,  vis-à-vis  le  four  à  chaux ,  en-deçà  de 

Qiaudfontaine 69,700 

La  Meuse  à  la  limite  actuelle  des  provinces  de  Liège  et  Nainur.     .  7^,784 

L'Ourte  à  Esneux 73,860 

La  Meuse  à  l'ancienne  limite  des  dèpartemens  de  TOtirte  et  de 

Sambre-et-Meuse 86«4ia 

L'Ourte  à  Douxflamme,  où  elle  reçoit  l'Amblève 88,107 

Orcye 101,935 

La  Vesdre  au  pont  de  Fraipont 103,000 

L'Ourte  à  Hamoir io4,36o 

L'Amblève  à  Remouchamps,  où  commence  sa  navigation.     .     .  130,347 

L'embouchure  de  la  Ho^ne  dahs  la  Vesdre,  à  Pépinster.     .     .  137,633 

L'Ourte,  près  de  Barvaux ,  où  elle  entre  dans  la  province  ae  Liège.  1 38,980 

Le  point  d'embranchement  des  trois  routes,  à  Pépinster.     .     .     .  1 3 1,633 

Remouchamps i33,ooo 

Près  l'orifice  de  la  bure  d'extraction  de  la  houillère  de  la  Haye,  près 

de  Saint-Gilles i36,47o 

Moulin  de  Voroux i4o,ooo 

Plateau  d'Oupeye i5o,535 

Pont  de  Theux i55,ooo 

Verviers  (porte  de  Xhavée),  en  suivant  la  route  de  la  Vesdre.  .  1 58,459 
Le  point  de  jonction  de  la  route  de  la  Vesdre  avec  celle  de  Spa, 

à  Theux 159,308 

Jardin  derrière  le  château  de  Chokier 1 64,535 

Montagne  au-dessus  de  la  caverne  à  ossemens  fossiles,  à  Chokier.  166,080 
Sur  la  montagne,  près  de  la  citadelle  de  Liège,  le  long  du  petit 

sentier,  au  N.  O.  de  ce  fort i68,35o 


SUR  LA  PROVINCE  DE  LIEGE. 


Hauteurs. 

Âu-des8U8  de  la  bande  calcaire,  à  Beauseraye,  vis-à-vis  la  courbe 
que  fait  la  route  de  la  Yesdre,  près  du  four  à  chaux,  en-decà  de 

Ghaudfontaine .  < 172,300 

La  bascule  de  Sainte-Walburge 181,000 

Sommet  de  la  montagne  d'Angleur,  vers  la  maison  de  campagne  de 

M.  Nagelmaekers *:     .     .     .  i8i,4i4o 

Plateau  d'Ans i82,335 

Vallon  des  Forges,  entre  Liège  et  Theux i8!1,q55 

L'Arbre  Sainte-Barbe  (Hesbaye) i85,ooo 

Pierreuchamps i88,4oo 

Les  hauteurs  de  Rooour 198,000 

Sommet  du  pont  de  Dolhain-Limbourg ,  sur  la  Yesdre.     .     .     .  -  .  so  1 ,209 

Soxhant 2o3,ooo 

Haut-Sart. 2o3,ooo 

Plaine  moyenne  sous  Chinheid,  vis-à-vis  Chinheid.     ....  2o3,ooo 

Le  mont  Tillot 2o3,ooo 

Près  de  Téglise  de  Polleur î 307,000 

Plaine  inférieure  de  Turon 2io,5o8 

Chinheid.    .     * 212,208 

Plaine  inférieure  du  Marteau 217,610 

Vis-à-vis  la  Heid  des  Qièvres. 224,900 

Au  village  de  Mont,  près  de  Theux 3!i5,ooo 

Plaine  moyenne,  sens  Qiinru. 232,208 

Butte  à  la  Soufirerie.     ....     « 23  2,208 

Sasserotte 232,2o8 

Rougethier 233,ooo 

Plateau  de  la  montagne  de  Ninane ,  à  l'O.,  d^rière  lliôtel  des  grands 

bains,  à  Ghaudfontaine. 233,83o 

Plateau  de  la  montagne  située  à  600  mètres  environ  au.N.  du 

château  de  Colonster 234,470 

Thier  de  Spixhe 239,500 

Bois  de  Franchimont ^39,600 

Adseux 24i,ooo 

Le  Thier  du  Gibet    . , 246,2o8 

La  plaine  inférieure  de  Spa 246,8o8 

La  plaine  moyenne  du  Fays 246,8io 

Lliôtel  des  Pays-Bas  à  Spa 248,ooo 

Le  bois  d'Ensival 26i,4io 

Oneux ; 263,000 


/ 


8  COUP-DOfilL 

Hauteuri. 

Entre  Theux  et  Spa 266^000 

Montagne  entre  Sasser  et  Sasserotte 368,700 

La'Reid 370,000 

Le  vallon  de  Spa. 273^000 

Hauteur  à  l'E.  de  Barvaux 374,300 

Jevoumont.                  .        .                 ^76,000 

La  plaine  du  Fays 376^000 

Heid  des  Chèvres .*  385,3io 

L'Hôtel  d'Orange  à  Stavelot. 393,000 

Le  Mont  commun .  3o5,2io 

Tanezémont 3o5,3io 

Vieux  Pré, 509,000 

Lit  de  rAmblève,  au  pont  de  Stavelot 3 11,527 

Le  Hameau  des  Douze-Hommes 330,ooo 

Le  Mont  Jonkeux.        . 533,728 

Becoo.                 .        .        .        .                 .        •       '.        .  339,000 

Le  Spaloumont,  vers  Ânnette  tt  Lubin,  près  de  Spa.        .  333,756 

La  Fontaine  de  Watroz» 356,34o 

Jehanster. •  359,000 

La  Fontaine  de  Nîvesez.       . 343,o8o 

La  Fontaine  du  Tonnelet.     .        ...                 .        •  347,920 

Hauteur  de  Staneux      ........  549^00 

Hauteur  moyenne  du  plateau  du  Ck>ndroz 55o,ooo 

Rohaimont. 35i,928 

Banoyard.                                            ,                ...        .  557,000 

Hauteur  à  TE.  de  Heid.        .......  557, 5oo 

La  Fontaine  de  Bonsart 559,600 

Le  Sart.     ,        .        .        .        4        .        .        •        .        .  56i,ooo 

Bois  entre  PoHeur  et  Spa.       ••,....  570,908 

Tige  au  Sart 370,908 

Haut-Regard .  572^)00 

Creppe '     . 575,000 

Jalhay.                         585,ooo 

Barrière  de  la  Sauvenière^  à  Spa 589,000 

Limite  de  la  province  et  de  la  Pmsse,  en  suivant  la  route  de  la 

Vesdre.           .         ...♦.•..  597,639 

Uélévation  qui  domine  Haut-Regard. 407,000 

Devant  la  Forge,  sur  la  hauteur  dominante,  près  de  Vert-Buisson.  4i5,ooo 

La  Sauvenière  ou  le  Groesbeck 4i5^o8o 


I 


SUR  LÀ  PKOyiNCË  DE  L1£G£.  9 

Au  coin  du  HassdboBch 4ai^ooo 

La  Géronstère,  à  Spa.  43i,36o 

Lierneux.            .         .         .     • 435,700 

Point  où  la  Vesdre  pénètre  dans  la  proyihce  de  Liège.  43o,599 

Hestreux 443,ooo 

Francorcfaamps 469,000 

Sur  la  hauteur  près  du  bois  Monfa 476,000 

A  Textrémité  E.  du  bois  Magosser 48 1,000 

A  la  première  maison  sur  la  route  de  Spa  à  Stavelot.                 .  494,000 

G>kaifagne.         .        .        •                 5o6,ooo 

Sur  la  hauteur  de Longcbamps 533,000 

Devant  Baronheid. 54é,ooo 

A  la  maison  Leloup,  dé  Spa,  à  Stavelot 667,000 

Au-dessus  le  Geisbosch 6o5,ooo 

Sur  le»  Hautes-Fanges 610,000 

Sommet  des  Fanges,  à  l'embraochement  des  routes  de  Malmédy 

et  de  Stardot       ' 633,000 

Hoquay. 655,ooo 

A  la  Grande-Croix  (Ardennes) 648,ooo 

A  la  Fontaine  Bevîgny(Ardennes).  655,ooo 

A  la  Baraque  Michd  (Ardennes) 680,000 


LA   HESBATE. 


LaHesbaye^  qui  appartientauterraincrétacë,  occupe  la 
rive  gauche  de  la  Meuse  ;  sa  plus  grande  élëyation  ne 
dépasse  pas  200  mètres.  Cette  partie  distincte  de  la  province 
de  Liëge^  repose  sur  les  terrains  ar doisier  et  houiller  (anthra- 
ciJFëre  Omalttisd'ffaUoy).  La  superposition  se  remarque  sur- 
tout dans  les  yallées  arrosëes  par  les  petites  rivières  qui 


10  COVP-iyOEIL 

fluent  vers  la  Meuse  entre  Huy  et  Maestricht  (i).  Les  par- 
ties constituantes  de  la  Hesbay e  ^  sont  en  premier  lieu  la 
craie  ;  le  tuffeau^  la  marne  ^  Fargile^  le  silex  ^  forment  les 
autres  ëlëmens  dans  des  proportions  plus  ou  moins  yariées. 
Ce  terrain^  dont  les  couches  sont  horizontales^  seprésente 
presque  toujours  au-dessous  d^un  dëpôt  meuble  ordinaire- 
ment d^une  couleur  jaune;  Pépaîsseur  de  ces  couches  super- 
ficielles atteint  quelquefois  plusieurs  mètres.  La  craie  dont 
se  compose  essentiellement  ce  dëpôt^  se  trouve  abondam- 
ment dans  les  ëtages  qui  avoisinent  les  terrains  primor- 
diaux ;  et  lorsque  Ton  voit  la  superposition  y  elle  repose 
immédiatement  sur  ce  terrain,  ou  bien  elle  n^en  est  séparée 
que  par  quelques  lits  très^mmces  de  marne  ouf  d^argile 
bleuâtre,  qui  renferme  quelquefois  du  fer  sulfuré.  En 
s^éloignant  des  terrains  primordiaux,  la  craie  passe  au 
tuffeau  :  elle  prend  alors  une  teinte  jaunâtre,  et  sa  texture 
devient  plus  lâche  et  plus  poreuse;  dWtres  fois  elle  acquiert 
assez  de  consistance  pour  être  employée  comme  pierre  à 
bâtir. 

La  craie  blanche  de  cette  zone  est  ordinairement  ten- 
dre et  friable;  exposée  aux  agens  atmosphériques  elle  se 
désagrège  et  se  pulvérise.  On  remploie  généralement  pour 
Famendement  des  terres  ;  on  s^en  sert  aussi  à  Liège  pour 
préparer  une  couleur  connue  dans  le  commerce  sous 
le  nom  de  petit  blanc  ;  les  rognons  de  silex  pyromaque 
noirâtre  qu'elle  renferme  sont  très-propres  à  servir  de  pierre 
à  briquet. 


*  M.  l^ingénieur   Caucby   a  donné  connaissance  du  terrain   ardoisier  i 
Hosémont,  k  i  lieues  4f5  ^  l'O.  de  Liège. 


SUE  LA  PaOTUICB  DE  UÉGE.  Il 

La  Hesbaye^  qui  présente  une  surface  légèrement  sil- 
lonnée^ est  d'une  grande  fertilité.  Peu  de  contrées  sont 
aussi  CsiTOtables  k  la  culture  des  plantescéréales  et  oléagi- 
neuses. 


goudroz. 


Cette  région  y  située  sur  la  riTC  droite  de  la  Meuse  entre 
ce  fleuve  et  TOurte^  une  partie  de  Tancien  duché  de  Lim- 
bourg  et  le  N.  O.  de  Tancien  marquisat  de  Franchimont  y 
appartient  au  terrain anthracif ère  O^malius (THalloy yiAne 
hottilleuse  et  calcaire  (Betlùer).  Les  roches  constituantes 
sont  le  calcaire^  le  schiste  et  le  quartz.  Ces  roches  existent 
en  couches  qui  présentent  presque  tous  les  angles  possibles 
d'inclinaison^  depuis  le  plan  horizontal  jusqu'à  la  position 
verticale  y  |et  qui  sont  en  outre  souvent  contournées  et  re- 
pliées les  unes  sur  les  autres  en  divers  ^ens.  Les  couches 
subordonnées  les  plus  remarquables  sont  la  houille  et  le 
fer  hydraté.  Le  Condroz  offre  un  caractère  particulier  dé- 
termmé  par  ses  collines  alongées,  séparées  par  des  vallées 
parallèles  dont  le  fond  est  calcaire^  tandis  que  les  collines 
sont  composées  de  schistes  et  de  psammites.  U  est  à  remar- 
ier ^  à  cet  égard,  que  dans  les  parties  des  bandes  situées 
à  TE.  et  à  rO.  du  Condroz,  où  les  collines  longitudinales 
disparaissent,  comme  si  elles  avaient  été  enlevées  par  suite 
du  voisinage  des  plaines  ou  des  grandes  vallées,  le  nombre 


12  COUP'B'OBIL 


et  la  puissance  des  bandes  de  schiste  diminuent  ^  et  ie  cal- 
caire se  montre  seul  dans  les  espaces  plus  considërables. 

Le  calcaire  de  cette  région  présente  un  très-grand  nom- 
bre de  cavités  et  de  grottes.  Il  est  en  général  d'une  couleur 
bleuâtre  qui  passe  au  gris  clair  ou  au  noir  y  selon  que  le 
principe  colorant  est  plus  au  moins  abondant.  Quelquefois^ 
mais  rarement^  la  couleur  bleuâtre  est  remplacée  par  une 
teinte  blanche  ou  rougeâtre.  Cette  roche  dégage  souvent 
lorsqu'on  labriseune  odeur  fétide;  ce  calcaire  est  ordinaire- 
ment très-dur,  sa  texture  est  souvent  compacte,  quelque- 
fois grenue  ou  lamellaire.  Ses  couches  sont  parfois  très-jpuis- 
santes ,  verticales  à  Pepinster,  sur  la  Vesdre,  à  laReid,  à 
Gonblain-au-Pont ,  à  Ësneux  sur  FOurte,  contournés  en  arc 
entre  Ensival  et  Pepînster,  quelquefois  très-feuilletées,  etpré- 
sententun  grand  nombre  de  grottes  souterraines,  comme  à 
Remouchamps  sur  PAmblève ,  au  hameau  d'Âdseux  près  de 
Louveignez,  aux' Surdans  et  à  l'Ermitage- Saint- Anne,  sur 
la  Vesdre  au-dessus  de  Verviers,  àPepinster,  à  Tilf,  etc. 
Ces  grottes, dontle  creusement estd'uneépoque  antérieure 
à  celui  des  vallées ,  portent  en  Condroz  le  nom  de  ChœnJtoi- 
reSj  de  Trous  de  Sottais  ou  Masottats  (esprits  follets)  et 
de  Baumes. 

Ce  calcaire  est  propre  à  un  grand  nombre  d'usages  éco- 
nomicpies  ;  on  en  fait  d'excellentes  pierres  de  taille  qui 
réunissent  la  beauté  à  la  solidité.  Il  fournit  également  une 
grande  quantité  de  marbres  qui ,  s'ils  n'ont  pas  la  vivacité 
des  couleurs  de  plusieurs  marbres  des  Alpes  etdesPyrénées^ 
sont  au  moins  remarquables  par  leur  solidité  \  les  uns  sont 
d'un  gris  uni;  d'autres  formés  du  mélange  de  pâtes  de 
diverses  nuances  grises,  ou  de  pâtes  grises  et  de  parties 
spathiques  blanches;  d'autres  présentent  un  fond  noirâtre 
pointillé  de  taches  blanches ,  provenant  d'animaux  vermi- 


SUR  hÉL  PROrVIlVCE  BE  uàGB.  13 


formes  :  c^est  celui  connu  dans  le  commelrce  sous  le  nom  de 
petit  granité;  d^autres  sont  composes  du  mélange  de  pâtes 
rougeàtres  et  grisâtres  et  de  parties  spathiques  blanches  ; 
d'autres  enfin  sont  tout-à-fait  noirs. 

Près  de  Theux,  dans  une  carrière  appartenant  à  Mon- 
sieur Dethier  ^  on  extrait  un  marbre  noir  susceptible  du  poli 
le  plus  brillant  :  Monsieur  Courtois  <  en  a  tu  des  tables  qui 
auraient  pu  servir  de  miroir.  On  peut  aussi  lé  travailler  au 
tour^  et  en  faire  des  pilons  ,  des  mortiers,  des  bustes.  La 
roche  d'où  Ton  extrait  ce  marbre  précieux  est  à  bancs  ver- 
ticaux ou  contournes  :  elle  contient  une  espèce  de  terre 
d'ombre  très-belle  qui  peut  servir  à  laver  des  plans. 

On  fait  aussi  avec  le  calcaire  du  Gondroz  d'excellentes 
chaux;  les  unes ,  provenant  des  couches  les  plus  pures,  et 
particulièrement  de  celles  dont  la  texture  est  un  peu  grenue , 
sont  principalement  recherchées  pour  les  constructions 
ordinaires  ;  les  autres,  faites  avec  des  couches  plus  souillées 
d'argile,  sont  trè&-propres  pour  les  travaux  hydrauliques. 

Les  carrières  les  plus  considérables  de  ce  calcaire  bleu 
sont  situées  à  Ghokier,  à  Ârgenteau,  sur  les  bords  de  la 
Meuse,  à  Ënsival,  à  Verviers,  au  ruisseau  de  Mangombroux, 
entre  Verviers  et  Limbour g ,  sur  la  Vesdre ,  entre  Rechain , 
Olne  et  Soiron,  et  à  Ognez  entre  Sprimont  et  Beaufays. 

Le  calcaire  concrétionné  accompagne  souvent  ce  cal- 
caire à  couches  ;  on  voit ,  surtout  dans  les  grottes ,  de  nom- 
breuses stalactites  qui  rappellent  quelquefois  la  transluci- 
dité de  l'albâtre  oriental.  On  voit  aussi,  entre  des  couches 
calcaires,  des  infiltrations  spathiques  cpii  ressemblent  à 
des  copeaux  minces  (fe  bois  de  sapin. 


'  M.  Courtois,  conservateur  du  Jardio  Botanique  de  TUniversité  de  Liège 
auteur  d'une  statistique  de  la  province  de  Liège. 


14  C01JF4>*QUL 

D^autres  fois  c^est  la  magnésie  qui  entre  dans  la  compo- 
sition y  et  alors  le  calcaire  ordinaire  passe  à  une  dolomie 
qui  a  des  caractères  particuliers  et  que  Ton  connaît  dans 
le  pays  sous  le  nom  de  mâle.  Cette  roche  présente  une  tex- 
ture cellulaire  formée  par  de  petites  cavités  irréguliëres  ;  les 
parties  solides  ont  souvent  assez  de  dureté  et  de  ténajcité 
pour  que  Ton  puisse  en  taire  des  pavés  ;  les  parties  friables 
sont  parfois  employées  pour  Tamendement  des  terres  ^  d^où 
lui  vient  le  nom  de  môle^  qui  parait  une  corruption  de  celui 
de  marne. 

Lfe  calcaire  renferme  très^ouvent  des  rognons  de  phta* 
nite  y  G[ui  quelcpiefois  forment  même  de  petits  bancs  au 
milieu  des. couches  calcaires;  on  y  trouve  aussi  du  fer  sul- 
furé et  de  la  chaux  fluatée  violette. 


ILOGHKS  SCHISTEUSES. 


Les  schistes  de  ce  terrain  appartiennent  en  général  à  la 
variété  de  schiste  argileux;  ils  diffèrent  de  ceux  du  terrain 
ardoisier  en  ce  qu^ils  se  divisent  en  feuillets  plus  petits^  et 
que  leur  cassure  est  moins  schistoide.  Leur  couleur  ordi- 
naire est  le  grisâtre  et  le  jaunâtre  :  on  en  rencontre  de 
rougeâtres  et  plus  rarement  de  verdâtres,  de  noirâtres  et  de 
bleuâtres.  En  général  ils  sont  si  altérables  par  lesinfluences 
météoricpies  ,•  qu^ils  ne  sont  propres  à  aucun  usage  écono- 
mique. 

Ces  schistes  ont  une  telle  tendance  à  passer  aupsammite^ 
que  dans  plusieurs  cantons  les  ouvriersn^ontpointde  termes 


SUR  LA  PmOYHIGB  BE  uicE.  15 

pour  distinguer  ces  deux  roches.^  et  ils  appellent  ëgaiement 
agaize,  (êgazhe,  agéche^  les  schistes  argileux  etlespsam* 
mites;  il  n'y  a  que  les  mineurs  de  houille  qui  établissent 
la  différence^  en  réservant  ces  noms  aux  scldstes argileux. 
Ces  schistes  passent  aussi  ^  mais  beaucoup  plus  rarement^  au 
phtanite  et  au  £^  oxidé  rouge  granuleux. 


ROCHES  Q1JARTZE1T8ES. 


Les  psammîtes  de  cette  formation  présentent  des  cou- 
ches souvent  feuilletées  ^  quelquefois  massives  ;  ils  ont  sou- 
vent de  la  tendance  à  sediviserenfiragmensrhomboidaux; 
leur  cohésion  varie  depuis  celle  du  cpiartz  le  plus  tenace 
jusqu'à  rétat  arénacé;  leurs  couleurs  les  plus  communes 
sont  le  grisâtre  et  le  jaunâtre,  mais  il  y  en  a  aussi  de  rou- 
geÂtres,  de  bleuâtres,. de  verdâtres,  de  blanchâtres;  ils 
sont  presque  toujours  parsemés  de  paillettes  de  mica.  On 
en  £adt  en  général  des  pavés;  on  les  emploie  aussi  comme 
pierres  de  taille,  moellons,  carreaux,  meulesàaiguiser,  etc« 
Indépendamment  de  leur  liaison  intime  avec  les  schis^ 
tes ,  ces.  psammites  passent  aussi  au  grës,  au  sable,  au 
poudingue,  au  phtanite  et  au  quartz  grenu. 

Les  poudingues  sont  ordinairement  formés  d^une  pâte 
de  psammite  rougeâtre  qui  renferme  des  fragmens  plus 
souvent  arrondis  qu^anguleux,  de  diverses  roches  ordinaire- 
ment siliceuses,  notamment  duquartz  compacte  blanc,  du 
quartz  grenu  rougeâtre  ou  grisâtre,  et  du  phtanite  noirâtre. 
Ces  fragmens  sont  ordinairement  agglutinés  si  fortement 


16  COIJF-]>*QBI£ 

quUls  constituent  une  pierre  trës-solkle  ;  et  ce  qu^il  y  a  de 
plus  remarquable ,  c^est  que  souvent  on  n^y  aperçoitaucun 
ciment.  On  emploie  ces  poudingues  dans  le  arts  ^  à  faire 
des  ouvrages  de  hauts  fourneaux^  des  meules  de  moulin^ 
des  paves ,  etc. 

Les  roches  quartzeuses  de  cette  formation  sont  firëquem- 
ment  traversées  par  de  petits  filets  de  quartz  blanc  ^  et 
leurs  fissures  ou  leurs  géodes  présentent  souvent^de  petits 
cristaux  de  quartz  limpide. 


MinËILAIS  MÊTALLIFÈ&SS. 


L^un  des  caractères  les  plus  remarquables  du  calcaire 
des  bandes  variées  de  cette  région,  c^est  d^étre  en  plusieurs 
endroits  traversé  par  des  filons  remplis  de  minerais  métal* 
liques  qui  alimentent  un  grand  nombre  d^exploitations  : 
la  première  qui  mérite  d'être  mentionnée  pour  son  impor- 
tance est  celle  de  calamine  de  la  Vieille-Montagne ,  com- 
mune de  Moresnet.  Cette  substance  y  est  plus  ou  moins 
mélangée  de  parties  argileuses,  et  présente  des  parties  ter* 
reuses,  ainsi  que  beaucoup  de  petites  géodes  tapissées 
de  petits  cristaux  de  zinc  silicate  et  de  zinc  carbonate.  La 
mine  de  la  Vieille-Montagne  alimente  une  fabriopie  impor- 
tante de  zinc  établie  à  Liège,  ainsi  que  les  diverses  fabriques 
de  laiton  qui  existent  dans  le  pays  et  dans  le  Nord  de  la 
France.  Le  zinc  oxidé  se  rencontre  aussi  à  Membach, 
Stembert  et  Oneux,  près  de  Theux. 


SUR  LA  FROTINCE  DE  LIÈGE.  17 

Des  amas^  des  filons  et  des  couches  de  minerai  de  fer 
hydrate^  se  trouyent  en  abondance  dans  une  bande  com- 
posée de  calcaire  et  de  schistes  gris  qui  appartiennent  à 
cette  zone.  Les  exploitations  des  environs  de  Ferrières  sont 
remarquables  par  la  quantité  de  beaux  échantillons  irisés 
ou  gorges  de  pigeon  que  Ton  y  trouve  ^  et  ceux  des  envi- 
rons de  Theux  y  par  de  magnifiques  morceiiLUx  mamelonnés 
et  par  des  quartz  cariés ,  si  légers  qu^ils  flottent  sur  Peau. 
Dans  les  localités  suivantes  y  les  minérafs  de  fer  sont  généra- 
lement en  amas  couchés  y  quelquefois  accompagnés  d^épan- 
chemens  en  forme  de  nappes  qui  bordent  la  tête  de  ces 
amas  : 

i""  Â  Rin,  Âywaille^  Hazoumont^  Bois-NoUet^  Bois^le- 
Comte  ^  la  Maison-Blanche^  Chacolmain;  entre  le  psam- 
mite  rouge  à  poudingue^  et  le  calcaire  anthracifbre.  Plu- 
sieurs anciennes  exploitations  se  trouvent  à  Beauregard  y 
Rotty  ^  Hayen  et  Âux-Oies^  près  de  Beaufays. 

a^  A  Louveignez^  la  Paillette,  la  Pierrie  :  entre  le  cal- 
caire anthracifbre  et  le  schiste  argileux. 

3*  A  Poyoux,  fourneau  près  de  Theux  (ancienne  exploi- 
tation) :  entre  le  calcaire  anthracifbre  et  la  dolomie. 

4^  Au  Bois^le-Moine  et  aux  BonceUes  (ancienne  exploi- 
tation) :  dans  le  psammite  rouge  à  poudingue. 

5^AHodbeaumont,prës  de  Theux,  et  à  Oneux  (dans 
ce  dernier  endroit  Fexploitation  a  cessé  depuis  des  siècles)  : 
en  dépèt  reposant  contre  la  dolomie. 

6«  Près  du  château  de  la  Rochette  et  près  de  la  maison 
Orval  y  au  même  endroit  :  en  filons  dans  la  dolpmie. 

7>  A  Angleur;  en  couches  entre  ladolomie  et  le  schiste 
alomineux. 

Tous  ces  gites  fournissent  du  minerai  de  fer  hydraté 
en  rognons  creux  ou  géodiques  de  différentes  grosseurs  ; 

3 


16  CXNJP-BtmiX. 

hëmatoide  et  compacte  à  rextérieur;  de  couleur  noirâtre 
ou  brunâtre;  à  cassure  unie  ou  conchoidale. 

Les  géodes  sont  quelquefois  remplies  d^argile  ochreuse 
jaune  et  pulvérulente;  plus  souvent  elles  sont  vides  ^  tapis* 
sées  dansPintérieur  de  mamelons  noirs  luisans  y  quelquefois 
irisées  ^  d^autres  fois  recouvertes  d^oxide  rouge  de  fer. 
On  remarque  encore  assez  souvent  dans  Fintérieur  de  ces 
géodes  du  manganèse  oxidé  métalloïde  et  du  manganèse 
hydraté  pulvérulent. 

Le  minerai  est  exploité  par  puits  et  galeries:  assez  géné- 
ralement on  atteint  le  terme  de  Pâmas  couché  à  la  profon- 
deur de  60  à  70  mètres. 

Près  de  Theux ,  et  notamment  sur  la  rive  gauche  de 
FAmblève^  près  d' Ay waille  et  de  Ferrières,  on  trouve  le 
manganèse  oxidé. 

  la  Rochette^  au  S.  £.  de  Liége^  oii  a  exploité  autrefois 
le  plomb  à  Tendroit  dit  la  Soufrerie  de  Pra/yon.  Les  haldes 
de  cette  ancienne  exploitation^  outre  la  galène  et  la  pyrite 
pour  en  retirer  du  soufre  y  sont  remaropiables  par  les  cris- 
taux de  quartz^  de  barytine  et  de  calcaire^  quePon  y  trouve. 
A  peu  de  distance  de  cette  lo<!alité  y  Ton  voit  à  Angleur  la 
substance  nouvelle  que  M.  Berthier  >  a  nommée  hattoy- 
site  en  Thonneur  du  savant  dont  les  travaux  ont  si  puissam- 
ment contribué  aux  progrès  de  la  géologie. 

Au  milieu  ducalcaire  ordinaire^  Ton  voità  Yiséun  petit 
filon  de  calcaire  spathique,  renfermant  des  globtdes  de  cui- 
vre pyriteux  qui  paraissent  décomposés  par  Peffet  des 
influences  météoriques.  Dans  le  voisinage  des  terrains 
m^alliières  ci-dessus  mentionnés^  se  trouvent  les  eaux 
thermales  de  Chaudfontaine  ^  près  de  Liège. 

■  Annales  de  chimie  et  de  physique ,  jaillit  1826,  p.  332. 


SUE  LA  VmOTIlK»  BE  UÉGE.  10 


TERRAIN  HOVILLBE. 


Le  terrain  houiller  de  la  proTince  de  Liëge  fait  partie 
d^ane  série  de  bassins  qui  s^étendent  depuis  la  Roer^  dans 
une  direction  qui  se  rapproche  du  N.  £.  au  S.  O.  jusqu^au 
Panie-Galais. 

On  distingue  dans  la  proTince  deux  bassins  principaux  : 
10  celui  de  Battice  et  de  Clermpnt^  2^  celui  de  Liëge. 

Diaprés  les  sayantes  recherches  de  M.  d^Omalius  d'Hal- 
loy^  la  houille  forme  des  couches  dont  Tépaisseur  est 
très-variable  ^  on  en  cite  de  plus  de  deux  mètres  ^  et  d^au- 
tres  fois  elles  ne  consistent  qu^en  de  simples  indices.  Elle 
appartient  en  gënëral  à  la  irariëtë  feuilletëe  ou  schistoide 
(Schieferkohle  des  auteurs  allemands)^  mais  sa  texture 
présente  beaucoup  de  yariations  ;  il  y  en  a  qui  est  presque 
compacte ,  d^autre  dont  les  feuillets  sont  si  minces  qu^elle 
ressemble  au  fer  oligiste  laminaire;  quelquefois  elle  est 
terreuse  et  pulyërulente.  Elle  est  toujours  d^un  noir  assez 
foncé ^  souvent  éclatant^  ayant  même  le  brillant  métalli- 
que. Ses  qualités  comme  cokbustiele  sont  aussi  très-varia- 
bles,  et  on  trouve  des  nuances  depuis  les  houilles  les  plus 
grasses  jusqu^aux  houilles  les  plus  sèches.  Les  premières 
s^enflaniment  avec  facilité ^  brûlent  avec  rapidité^  et  ne 
laissent  presque  aucun  rësidu.  Les  secondes  s^allumentdifiS- 
cilement^  brûlent  avec  lenteur^  et  laissent  un  résidu  d^argile 
ferrugineuse  assez  coniâdëra))le.  Ces  dernières  variétés  que 
l^on  appelle  houHle  maigre,  terre  houille  ou  téraule,  sont 


ao  coup-iraBiii 

avantageuses  pour  le  chauffage  des  classes  peu  aisées^  à 
cause  de  la  lenteur  de  leur  combustion. 

On  trouve  quelquefpis  au  milieu  des  houilles  grasses^ 
des  feuillets  d^âjithracite  qui^se  distinguent  de  la  masse 
principale^  parce  qu^ils  ne  brûlent  pas  lorsqu'ils  sont 
exposés  au  feu.  La  houille  recèle  aussi  une  substance  qui 
a  tous  les  caractères  du  charbon  de  bois  ;  elle  se  présente 
quelquefois  en  parties  solides  qui  se  lient  intimement 
avec  les  masses  de  houille  qui  les  entourent  et  qui  font 
entendre  le  même  cri  que  le  charbon  de  bois ,  lorsqu'on 
veut  le  rayer  dans  un  sens  contraire  à  la  direction  des 
fibres  ;  d'autres  fois  cette  matière  forme  des  espèces  d'en- 
duits friables^  qui  recouvrent  l'extérieur  des  couches  de 
houille. 


BASSIN 


De  Battice  et  de  ClermofU* 


Les  exploitations  les  plus  importantes  de  ce  bassin^  situé 
à  l'E.  de  la  ville  de  Liège  ^  sont  à  Battice^  à  Oermont^  à 
Housse  et  à  Fléron.  On  en  extrait  de  la  houille  maigre  que 
l'on  mélange  quelcpiefois  avec  la  houille  grasse^  lorsqu'on 
veut  obtenir  ime  grande  chaleur  sans  beaucoup  de  flamme. 
La  houille  maigre  est  encore  employée  avec  avantage  dans 
la  distillation  du  zinc  pour  en  opérer  la  réduction.  On 
compte  dans  ce  bassin  onze  lits  de  houille^  qui  ont  ensem- 
ble environ  29  palmes  d'épaisseur. 


SUR  LA  PROTmCS  DB  UÉGE.  ^  %l 


BASSIN   DE  LIËGK. 


Le  bassin  houiUer  de  Liège  est  fort  ëtendu  et  donne  lieu 
à  des  exploitations  très-importantes  ;  le  nombre  et  la  puis- 
sance des  couches  y  la  qualité  du  combustible  ^  les  facilités 
que  la  Meuse  offre  pour  Pexportation  y  sont  les  principales 
causes  de  Fétat  florissant  qui  distingue  ces  mines  depuis 
des  temps  très-reculés.  La  bonne  houille  de  Liège  est  si 
grasse  qu^on  ne  peut  remployer  aux  usages  domestiques 
dans  son  état  naturel  ;  elle  éprouve  un  renflement  trop  con- 
sidérable ;  on  est  obligé  de  la  pétrir  avec  de  Fargile  y  pour 
en  former  des  boulets  qui  brûlent  avec  moins  de  rapidité  ; 
dans  quelques  hauts  fourneaux  on  remploie  comme  coak 
après  en. avoir  séparé  par  la  distillation  la  piirtie  bitumi- 
neuse. Mais  toutes  les  houilles  de  ce  bassin  sont  loin  de 
jouir  de  ces  propriétés  :  on  en  exploite  y  entre  autres  y  dans 
la  partie  septentrionale  y  vers  Oupeye  y  qui  est  très-sèche. 

Les  principales  mines  de  houille  de  la  rive  gauche  de 
la  Me;use  sont  situées  à  Jemeppe  y  à  S'  Nicolas  y  à  Glain  y  à 
Ans,  à  S'*  Marguerite,  à  S'**  Walburge ,  au  ITûer  à  Liège, 
àHerstal,  à  Oupeye  où  elles  vont  se  perdre.  Les  houillères 
de  la  rive  droite  finissent  à  Wandre ,  en  descendant  la 
Meuse  par  Yvot,  Seraing^  Ougrée,  la  Chartreuse,  Jupille 
etCheratte.  Lçs  houillères  de  la  rive  gauche  donnent  une 
houille  grasse  jusqu?à  Oupeye;  sur  la  rive  droite  celle  de 
la  Chartreuse  donne  un  combustible  plus  gras  que  maigre  ; 
les  houillères  de  Jupille ,  Cheratte  et  Wandre  ne  donnent 


que  de  la  houille  maigre.  Dans  les  environs  de  Liëgé  y  à 
S^  Gilles^  on  compte  approximativement  soixante  à  soixante- 
cinq^couches ,  d'une  épaisseur  moyenne  de  5  à  6  palmes , 
dont  il  n^y  a  qu^une  vingtaine  en  exploitation.  Quant  à  la 
profondeur  des  houillères,  il  en  existe  qui  atteignent  jus- 
qu^à  3oo  toises  ou  584  mètres  710. 

On  considère  les  exploitations  des  environs  de  Huy 
comme  faisant  partie  du  bassin  de  Liëgé,  mais  elles  sont 
beaucoup  moins  importantes  :  on  n'y  voit  plus  ces  grands 
établissemens  qui  distinguent  les  mines  de  Liëge;  les  cou- 
ches n^  sont  pas  non  plus  aussi  puissantes  ni  auBsi  nom- 
breuses; eUes  ne  donnent  en  général  qu'une  houiUe  sèche, 
qui  est  quelquefois  d'un  aspect  plus  brillant  queles  houilles 
grasses  :  c'est  là  que  l'on  trouve  le  plus  souvent  ces  parties 
laminaires  qui  ressemblent  au  fer  oligiste'écailleux. 

D'après  M«  Pingénieur  Dumont^  le  nombre  total  des 
couches  de  houille  du  bassin  général  de  la  province  de 
liége  peut  être  évalué  à  83  ou  85. 

Le  terrain  houiller  est  composé  de  plusieurs  roches, 
dont  les  principales  y  indépendamment  de  la  houille  y  sont 
le  schiste  argileux  et  le  psammite;  lesquels  passent  k 
d'autres  roches^  telles  que  le  schiste  bitumineux^  le  schbte 
alunifère^  le  phtanite^  le  grès^  le  fer  carbonate^  etc.^  etc. 
Le  fer  sulfuré  se  trouve  quelquefois  dans  la  houille  y  soit 
en  rognons^  soit  en  dendrites  ;  on  sent  bien  que  sa  présence 
nuit  à  la  qualité  du  combustible  qui^  alors  ^  devient  im- 
propre à  plusieurs  usages  économiques.  On  trouve  encore^ 
mais  rarement^  du  calcaire  spathique  dans  la  houille^  soit 
sous  la  forme  de  simples  infiltrations  entre  les  feuillets  de 
houille  y  soit  sous  ceUe  de  masses  cristallisées. 


SUR  LA  raOTINCB  BE  LIÈGE.  2S 


ROCHES  SGHISTEVSES. 


Les  schistes  da  terrain  houiller  sont  ordinairement  gri- 
sâtres ou  brunâtres^  et  deviennent  quelquefois  tout-à-fait 
noirs  :  c^est  le  cas  principalement  de  ceux  qui  ayoisinent 
les  couches  de  houille  ;  mais  cette  couleur  se  perd  par  Pac- 
tion  du  feu  y  ce  qui  annonce  qu^elle  est  due  à  une  matière 
charbonneuse.  Leur  dureté  est  très-y ariable^  car  d^un  côté 
ils  passent  à  Pargile,  et  de  Tautre  au  phtanite;  ils  ont  tous  ^ 
une  grande  tendance  à  se  décomposer  par  les  influences 
météoriques.  Il  y  en  a  qui  forment  des  couches  compactes 
où  Vùn  ne  distincte  pas  la  structure  schistoide. 

Le  schiste  alunifère  ne  parait  différer  des  autres  schistes 
noirs  de  ce  terrain^  que  par  sa  propriété  de  donner  de  Fa- 
lun  après  ayoir  été  grillé,  des  schistes  sont  principalement 
exploités  sur  les  bords  de  la  Meuse« 


ROCHES  QVA&TZEVSES. 


Les  psammites  sont  ordinairement  grisâtres^  et  passent 
au  brunâtre ,  au  noirâtre^  au  rougeàtre  et  au  bleuâtre.  Ils 
renferment  communément  de  petites  paillettes  de  mica  ; 
Os  ont  plus  de  tendance  à  passer  au  grès  que  ceux  du  ter- 


24  COUP-D*aBIL 


rain  anthracifëre.  Les  psammites  du  terrain  houiller  sont 
employés  à  faire  des  pavés,  des  meules  à  aiguiser^  des 
moellons,  etc. 


FER  CAEBONA.TÉ. 


Le  fer  carbonate  se  présente  souvent  sous  la  forme  de 
masses  OYoides  engagées  dans  le  schiste  argileux  ou  dans  la 
houille  ;  lorsque  ces  masses  ont  été  exposées  quelque  temps 
aux  influences  météoriques,  elles  se  divisent  en  lames 
concentriques.  D^autres  fois,  le  fer  carbonate  forme  des 
couches  au  milieu  du  schiste  argileux,  et  alors  il  est  très- 
difficile  de  le  distinguer  de  celui-ci  à  la  simple  vue.  On 
commence  à  employer  ce  minerai  dans  les  environs  de 
Liège  pour  la  préparation  du  fer. 


audehhes. 


La  portion  de  FArdenne  ^comprise  dans  la  province  de 
Liège  se  rapproche  de  la  forme  d'un  carré  oblong,  à  angles 
saillans.  Sa  limite  N*  O-,  passe  entre  Theux  et  Spa,  Spa 
et  PoUeur,  et  se  dirige  vers  Ëupen  au  N.  E.  et  au  S.  0., 
coupe  le  cours  de  FAmblève  entre  Targnon  et  Remou- 


SUR  LA  PROVIlfOS  DE  U^GE.  25 


champs  et  êe  tenmne  dans  le  canton  de  Ferriëres.  Ce  ter- 
rain (terrain  ardoisier^  cP  Omalvus  d'HaUoy; — zone  quartzo^ 
schisteuse^  Dethter),  est  principalement  composé  de'^cou^ 
ches  altematÎYes  de  schistes  ou  de  quartz^  plus'ou  moins 
inclinées ,  trës-souTent  verticales^  et  communément  dirigées 
du  N.  E.  au  S.  O.  La  position  de  ces  couches  est  en  géné- 
ral moins  irrégulière  que  celle  des  couches  du  calcaire 
anthracifère^  comme  Pavait  déjà  remarqué  Robert  deJLim- 
bourg. 


ROCHES  SCHISTEUSES. 


Les  oonches  schisteuses  sont  les  plus  abondantes; 
elles  se  rapportent  en  général  au  schiste  ardoise.  La 
couleur  la  plus  ordinaire  est  celle  connue  sous  le  nom  de 
bleu  ou  gris  tPafxloùe /  €[m  passe  souvent  au  verdâtre^ 
au  rougeàtre,  au  gris  ordinaire,  etc.  Mais  quelle  que 
soit  la  couleur  et  même  Pétat  d^altératidta  du  schiste  ardoise, 
sa  cassure  y  qui  est  schistoide  jusque'  dans  ses  plus  petites 
parties^  fournit  presque  toujours  un  moyen  de  le  distinguer 
du  schiste  argilenx.  Ce  dernier  a  aussi  un  état  différent  de 
décompositioii  :  il  se  transforme  ordinairement  en  une  terre 
argileuse,  quelquefois  sablonneuse,  tandis]  que  Fardoise 
présente  une  altération  particulière  :  celle  qui  se  trouve  à 
la  surface  des  plateaux  est  devenue  blanchâtre,  tendre^ 
friable ,  douce  au  toucher ,  d^un  aspect  stéatiteux ,  et  se 
réduit  en  une  terre  légère ,  onctueuse ,  qui  ne  fait  point  pâte 


26  COUP-DOBIL 

avec  Teau.  11  parait^  au  reste^  que  cette  altération  est  due 
à  un  ordre  de  choses  qui  n^existe  plus  actuellement;  car 
non  seulement  les  ardoises  employées  à  la  bâtisse  n^éprou- 
yent  rien  de  semblable ,  mais  les  couches  qui  se  montrent 
à  jour  dans  les  vallées  profondes^  ont  encore  conservé  leur 
couleur  bleuâtre  et  leur  dureté  :  or^  on  sait  que  dans  les 
terrains  inclinés^  les  couches  du  sommet  sont  les  mêmes 
que  celles  du  fond  des  vallées. 

On  emploie  ces  schistes  comme  moellons  spécialement  à 
Spa  et  à  Chevron  ;  ils  sonjt  connus  sous  le  nom  à^ ardoises  de 
Spa  et  de  Chevron.  Dans  la  partie  de  l'Ardenne  comprise 
entre  TAmblève  et  les  sources  du  Glain^  on  se  sert  de  ces 
schistes  en  dalles  pour  paver  et  pour  couvrir  les  maisons 
rustiques  :  ce  qui  donne  aux  villages  un  aspect  tout  parti- 
culier. 

Les  ardoises  ont  une  grande  tendance  à  passer  à  la  stéa- 
tite^  dont  la  couleur  est  en  général  verdâtre ,  se  rappro- 
chant de  Polivâtre  et  quelquefois  pilrésentant  du  talc  cris- 
tallisé. 

Parmi  les  passages  de  Tardoise  à  d^autres  substances,  Fun 
des  plus  remarcpiables,  sous  le  rapport  économique^  est  la 
pierre  à  rasoir  (schiste  novaculaire,  coticule,  etc.);  on  Tex- 
trait  dans  le  canton  de  Yiel-Salm,  qui  faisait  partie  de 
Tancien  département  de  FOurte.  A  Ottré,  l'on  trouve  une 
roche  feuilletée  qui  est  une  ardoise  stéatiteuse  ou  une 
stéatite  schistoide  renfermant  de  petits  globules  noirâtres 
d'une  substance  laminaire  cpiePon  a  rapportée  àladiaUage. 
M.  Dethier,  qui  Fa  observée  en  1809 ,  lui  a  donné  le  nom 
à^ottrelite,  que  plusieurs  ouvrages  allemands  ont  men- 
tionnée sous  celui  à^ourtelite  \ 

*  M.  Wolif ,  naturaliste  de  Spa ,  a  répandu  dans  les  collections  des  curieux  un 
grand  nombre  d'échantillons  de  l'ottrelite. 


SUR  LA    PROVINCE  DE  UÉGE.  27 

Dans  ({uelques  parties  de  PArdenne  et  surtout  aux  envi- 
rons de  Viel-Salm,  on  voit  une  roche  schisteuse,  plus  tendre 
et  d^une  couleur  moins  intense  que  Fardoise  ordinaire  :  on 
en  ùàt  des  crayons  qui  sont  recherchés  par  les  écoles  d'en- 
seignement simultané  ou  mutuel.  Quelques  unes  de  ces 
roches  passent  à  Fampélite  graphique  ou  crayon  des 
charpentiers,  et  d'autres  à  Fampélite  alunifere  :  près  de 
Spa ,  Fon  remarque  des  bancs  tendres  de  cette  espèce  y  qui 
se  couvrent  d'efflorescences  salines  dont  il  est  probable  que 
Fon  pourrait  retirer  de  Falun. 


ROCHES   QVARTZEVSES. 


Les  roches quartzeuses  de  FArdenne  présentent  plusieurs 
modifications  :  la  plus  abondante  est  le  quartz  grenu  ;  les 
veines  de  quartz  blanc  compacte  ou  laminaire  qui  le  tra- 
versent sont  quelquefois  si  nombreuses  et  si  intimement 
miies  avec  la  masse  grenue,  que  Fanalogie  est  frappante 
avec  les  marbres  gris  et  blancs  du  Hainaut.  Les  couleurs 
les  plus  communes  de  cette  roche  sont  le  grisâtre  qui  passe 
aux  diverses  nuances  du  bleu ,  du  noir  et  quelquefois  du 
jaune  et  du  rouge.  La  variété  bleuâtre  se  trouve  spéciale- 
ment à  PoUeur;  elle  sert  de  pierre  à  aiguiser.  Les  psam- 
mites  ne  sont  pas  trës-communs  dans  FArdenne ,  si  ce  n'est 
sur  les  bords  de  cette  région ,  où  ils  se  lient  avec  les  schistes 
argileux  du  terrain  anthracifbre.  Il  font  cependant,  sous  le 
nom  de  pierre  à  faux,  l'objet  d'un  commerce  assez  avan- 
tageux pour  les  environs  de  Viel-Salm  et  de  Houffalise. 


26  COCP-D'OKIi. 


LespoudinguesderArdenne  ont^  engënëral^unecerUme 
tendance  à  la  structure  feuilletée ,  qui  leur  donne  un  aspect 
particulier.  Cest  surtout  dans  les  euTirons  de  Yiel-Salm, 
que  Ton  a  exploité  une  roche  ^  dont  on  a  fait  des  colonnes 
qui  ont  été  vendues  sous  le  nom  de  gramte  rouge;  aussi^ 
elle  présente  réellement  une  de  ces  apparences  par  laquelle, 
il  est  facile  de  se  laisser  tromper;  car  cette  roche,  qui  se 
trouve  dans  la  même  bande  que  celle  de  Weisme,  contient 
comme  elle  des  globules  de  quartz  limpide  et  une  pâte  de 
grës  blanc;  mais  celle-ci  est  mélangée,  d^une  manière  ana- 
logue à  ce  que  Ton  voit  dans  les  marbres,  avec  une  matiërç 
schisteuse  rougeâtre,  qui  donne  à  la  roche  un  aspect  tout 
particulier. 

•        

11  a  paru  à  M.  d^Omalius  que  les  poudingues  qui  se  trou- 
vent dans  le  terrain  ardoisier  diffèrent  de  ceux  du  terrain 
anthracifëre,  en  ce  qu^ils  sont  en  général  composés  de 
fragmens  plus  petits,  plus  adhérens  entre  eux;  plus  rare- 
ment arrondis  ;  que  la  couleur  rouge  est  plus  rare  ;  que  Fou 
n'y  voit  point  de  phtanite  noir;  et  que  ces  poudingues  pas- 
sent au  quartz  grenu  et  à  Tardoise,  au  lieu  de  passer  au 
psammite  et  au  schiste  argileux  rouge.  Cependant ,  ajoute 
ce  savant  géologue,  comme  si  la  nature  se  plaisait  à  échap- 
per aux  règles  que  Von  essaie  d^établir,  on  voit  àMalmédy  un 
amas  de  poudingues  qui  présentent  des  caractères  entière* 
ment  opposés.  Cet  amas,  qui  a  moins  d^un  myriamètre  de 
long,  sur  une  largeur  d^un  à  deux  kilomètres^  s^étend  le 
long  de  la  Warge ,  principalement  sur  la  rive  droite  ;  les 
escarpemens  qu^il  forme  s^élèvent  à  plus  de  200  mètres 
au-dessus  du  niveau  de  la  vallée. 

Cet  amas  est  composé  de  cailloux  qui  sont  quelquefois 
d^une  grosseur  très-considérable ,  surtout  dans  les  assjses 
inférieures.  En  général,  ils  sont  de  nature  quartzeuse  et 


SUR  LA  P10VIirC9B  DE  LDÊGB.  7» 

faiblement  agglutinés  par  un  ciment  rougeâtre  qui  semble 
être  un  psammite  fort  imprégné  de  fer  et  d^argile.  La 
majeure  partie  des  cailloux  de  cet  amas  est  de  quartz  grenu 
brun;  il  y  en  a  aussi  de  calcaire  compacte  très- dur  ^  d^un 
gris  rougeâtre  peu  foncé.  Le  quartz  blanc  compacte^  quel- 
quefois laminaire^  forme  une  grande  quantité  de  veines 
ou  de  filons  dans  les  couches  schisteuses  et  quartzeuses  de 
cette  formation  :  ces  quartz  à  grain  fin  avec  des  filons  de 
quartz  blanc  ^  connus  sous  le  nom  de  pierres  de  fagnes,  se 
trouvent  épars  sur  les  plateaux  ou  roulés  en  cailloux  d^un 
volume  quelquefois  considérable  dans  les  lits  des  rivières^ 
ou  sur  les  plaines  de  moyenne  élévation  où  les  eaux  ont 
coulé  à  des  époques  trës-reculées.  Le  plus  remarquable 
de  ces  blocs  est  celui  nommé  le  faix  du  diable,  que  Ton 
voit  sur  le  plateau  des  Fanges  entre  Stavelot  et  Salm. 


MmÉllAIS  MÉTALLIQUES. 


Les  substances  métalliques  ne  sont  point  étrangères  au 
terrain  de  PArdenne  :  les  mines  de  fer  sont  trës-abondantes 
sur  les  bords  de  cette  région  ;  mais  il  parait  qu^elles  appar- 
tiennent aux  terrains  voisins ,  et  non  au  terrain  ardoisier 
proprement  dit  {d'Omalitis).  Cependant  les  cristaux  de 
quartz,  de  stéatite  et  de  mica  vert  de  ce  terrain,  sont  ordi- 
nairement accompagnés  d^une  matière  noirâtre,  qui  parait 
être  du  fer  oxidé ,  passant  quelquefois  au  fer  oligiste  :  ce 
dernier  siurtout  se  trouve  très-bien  caractérisé  à  Viel- 
Salm  et  à  Bihain,  oii  il  est  d^un  gris  d^acier  très-brillant. 


30  COUP-D'CEIL 


TERRAin   MEUBLE. 


Le  terrain  meuble  est  trëi»-peu  abondant  en  Ardenn^i 
quelques  plateaux  ne  présentent  que  cette  terre  blanche 
et  légère  produite  par  la  décomposition  des  ardoises  ;  d^au- 
tres  sont  recouverts  de  sable,  d'argile,  etc.,  qui  ont  la 
propriété  de  transformer  ces  plateaux  élevés  en  vastes 
marais.  Ceux-ci ,  connus*  sous  le  nom  de  fa7iges  ou  fagnesy 
forment  un  véritable  désert,  souvent  sans  chemins  et  sans 
autres  productions  minérales  que  la* tourbe,  dont  Textracr 
tion  offre  les  formes  décrites  par  les  minéralogistes  sous  le 
nom  de  tourbe  des  marais,  tourbe  fibreuse  et  tourbe  limo- 
neuse. Cette  tourbe  qui  sert  de  combustible  se  trouve  en 
couches  presque  horizontales  dont  Tépaisseur  varie  depuis 
une  palme  jusqu'à  trois  et  quatre  aunes.  On  reconnaît 
parfisiitement  dans  ces  tourbières  la  bruyère  commune,  le 
bouleau ,  le  chêne  avec  l'écorce ,  les  branches  et  les  racines. 
Elles  renferment  des  troncs  ou  branches  de  bouleau  de 
2  à  3  palmes  de  diamètre,  dont  la  situation  est  horizon- 
tale. Le  bois  est  si  bien  conservé  qu'il  peut  encore  servir 
à  la  charpente  ainsi  qu'à  de  jolis  ouvrages  d'ébénisterie. 
Dans  la  tourbière  de  Bihain ,  près  d'Ottré ,  l'une  des  plus 
considérables  de  l'Ardenne,  on  a  rencontré  des  noisettes 
très-reconnaissables,  bien  cpi'on  ne  trouve  pas  de  noisetiers 
dans  ce  canton.  En  i684  et  en  i8oo,  pendant  l'été,  de 
violens  incendies  ont  éclaté  sur  une  vaste  étendue  de  ces 
tourbières ,  dont  les  couches  ont  été  entamées  jusqu'à  une 
grande  profondeur. 


SUR  LA  PROVINCE  DE  UÉGE.  31 

Les  cëlëbres  eaux  minérales  de  Spa^  qui  jaillissent  du 
terrain  ardoisier^  doivent  encore  figurer  parmi  les  produits 
du  règne  minerai  de  PArdenne. 


LIMBOVKQ 


Le  pays  de  Limbourg  est  forme  en  grande  partie  du 
plateau  qui  se  trouve  entre  la  Y esdre  et  la  Meuse  :  la  crête 
s'élève  de  FOuest  à  FEst  par  Beyne^  Ayeneux^  Hervé, 
Henri-Chapelle  :  la  pente  qui  s^abaisse  vers  la  Meuse  est 
douce  et  légèrement  sillonnée ,  tandis  que  celle  qui^est 
inclinée  vers  laYesdre,  présente  un  grand  nombre  d^anfirao- 
tuosités; '^Henri-Chapelle  est  le  point  le  plus  culminant  de 
ce  plateau. 


TABLEAU  MÉTHODIQUE 


•  t* 


B«P&€BS  HINÉBALES  DE  LA  PBOTINM  0B  LIÉOB. 


mÊ/ÊÊÊ 


noms. 


loCautés. 


GISEHSKT. 


mwBU 


▼AtltTM. 


primItWe. 


tfahwt. 


itt^erie. 


•Ulifn*. 


mÀMUUqua  tram-  t 

mixte.  I 

cukoldt. 


Cliitean  da  Chokier,  AUn, 
loyaMa,  SHllai,  lUckaUa. 

Borion-Èoaénont. 

Ctian^ontaina. 

l*oulaaor, 

Ànf1ear« 

CUlaau  «la  Gboklar,  Gef- 
foataina ,  Éatival ,  FUiia«  Ea- 
fiboal,  at  Thanz. 

Linctf,  Chokiar,  ICartiane, 
BamaaD. 

JoalesTilla, 

Nandria ,  Movlfa*  aatra  la 
Sart  at  Hody,  Cblteau  de 
Ohakiir,  Coloaater^  Gofiba- 
teioa ,  Péplaater  ,  Easl^al  « 
Seillaa ,  Argaateaa  et  Theax. 

C<miUai**au-PoBt»  Avia, 
lAncé. 

Eatre  Goadklaia-an-Poat, 
et  CwnblalB-la-ToQr. 

Cbataar. 

CMUttu  da  Chokiar»  Cko^ 

FMaa. 


) 


Galcaifa. 

Dolomia. 
Calcaira  argllaax. 
Psaounite  aath.  aup. 
Far  kjdnté. 

Calcaira. 

DoioHIa. 

Filoa  pionbifira» 


Calcaira. 


Doloaiie. 


I       Psammlte  aelh.  aup. 


Calcaire. 


34 


COUP-D'QEIL 


NOMS. 


LOCALITÉS. 


GISEKENT. 


CHAUX  ClBBOHATiéE. 

•—  —  semi-émargiaée. 

—  —  unitaire. 

—  •—  prismée. 

— -  —  binaire. 

—  —  imitable. 

—  •—  aatlédrique. 
—  antécédente. 


—  dodécaèdre. 


dodécaèdre   rac> 
conrcie. 


analepti^e. 

bi-bfnafre. 

coordonnée, 
uni-bino- ternaire . 
bif-nni-binaire. 


Loyable. 

Château  de  Gbokier. 
SeiUes. 
Entre    le   Sert   et   Hpdy , 
I   Seilles. 

Cbantoire   prés  Terriers 
{   Seaies. 

Loyable  *  Engihoul. 
Château  de  Chokter. 
Villert-leoTeoipla ,  Mou- 
lin ,  Cbiiteau  de  Chokier ,  Ver- 
viers ,  Ahin ,  Chokier ,  Seilles , 
Oneux. 

Gomblain-au-Pont. 
Poulseur. 

Aiiin,   Loyable,  Chokier, 
Yvot,  Horion-Hocémottt. 
Yal-BenotU 
Boute-li-Cou. 
Entre  Flémalle  et  Chokier. 
r      Entre    le    Sert   et   Hody, 
<   Chantoire ,  près  d«  Yerviers. 
(  Seûltê, 
Chokier. 
Chiteaude  Chokier,  Chokier. 
Oneux.  ' 


\ 


Calcaire. 


Dolomie. 
Psamnite  anlh.  lup. 

Calcaire. 

Psammite  honiller. 
Fer  carb.  litholde. 


Calcaire. 


Amas  métaUiflre. 


rOlMU  QVI  Zr'OHT  PAS  iri  DiCBms  9AA  HAOT. 


7 
e 

a    » 

P  eD 


P  B  E<  *E 

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P  e  D  D 

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P  B  «  e 

j 


1 


Poulseur. 
Seilles. 

Chokier. 

Entra  FlénuUa  et  Chokier. 
GoloBstar. 

Seilles. 
Chokier. 


Psanmite  antk.  snp. 


Calcaire. 


SUR  LA  PROVINCE  DE  LIEGE. 


NOMS. 


■irtcu.  TAusrtft. 

CHAVX  CARBOHATis. 

—  —  Be  eD 

*       1*35 

—  —  D  e  e  «  • 

—  —  Itfilicnlaire. 

—  —  spiciilaire. 

—  —  acicnlaire   conjointe 

et  radiée. 

—  —  fibreuse  conjointe. 

—  —  fibretue  radiée. 


LOCALITÉS. 


GISEMENT. 


laminaire. 


—  lamellaire. 


•—       '     compacte  maisiTe. 


—  . —     daidritique. 

—  grôisière. 

—  crayeuse. 

—  spongieuse. 

—  floconneuse. 

—  pulrérulente. 

i 

—  pieudomorpbique. 

—  fislulaire. 

m 

•—  cjflindrlque. 

—  conique. 

—  stratiforme. 


Ghiteau  de  Cliokier. 

Ghokier. 
Ahin. 
Engiboul. 
[      ChaiIdronUlne. 
r       Fldne. 

l       Entre  Loyable  et  Statte, 
•  Long-Pré. 

Sainte-Marguerite ,  près  de 
{  Liège. 
LaTOir. 

Scrjr,  Modave ,  Cbokler,  En- 
gihoul ,  Seilles ,  Ricbelle ,  etc. 
Scry,  Comblalo-au-Pont,etc. 
Sainroul ,  JuslenTille. 
Long-Pré. 

Combla  itt-au-Pottl  et  Com- 
blain-i-la-Tour. 
Poulseur,  Rochette. 
Moba. 

La  plupart  de  nos  calcaires 
anlbracili^res. 
Esneux,  Seilles,  Tbenx,  etc. 
Certains  calcaires  antbraci- 
fères,  A  Stembert. 

Quelques  cailloux  du  Pou- 
dingue de  Malmédj. 
Le  calcaire  de  Maastricht. 
La  craie. 

Modafé,  Loyable,  Ghokier. 
Loyable,  Ghokier. 
Modave ,  Loyable,  Ghokier. 
Les    pétrifications  du  cal- 
caire anthracifl&re  :  Tierset, 
Ognée,  Ghokier,  aichelle,  etc. 
Remoucbamps ,   Verriers , 
Ghokier,  Engihoul ,  etc. 

Remoucbamps,    Ghokier, 
Seilles ,  etc. 


I 


Calcaire. 


Schiste  antb.  sup. 
Calcaire. 

Dolomie. 
Terrain  honillor. 

Galcalre. 

Dolomie. 

Filon  plomblAre. 

Dolomie. 

Psammlle  anth.  sup. 


Filon  pIonibiAre. 


Calcaire. 


Qoiv*vatu, 


fl^B^H 


IfOHS^ 


uncu.  yAuiriê, 

CHAUX  GABlOllATil. 


.~  —           aymelonn^. 

.  »            g^obnlif.  iesUcée. 

,mm  ^^           incrustante. 

-.  <—           sédimantair*. 

GHAOZ  GUlBOHATiB  rEBRiriBB 

—  ^M  pripniiive. 
•M  —          inverse. 

—  -PT  antf^lque. 

—  —  adcolaire. 

CHAUX  CkMMOVkTi^ftBMO-MàJl^éJSMVKiVk' 

^  '•^         prinitiva  eonvasev 

CHAUX  CÀBBOHÂTiB  HàJWimiV$' 

.^  —         prlmitiTe. 


'    LOGAUriS. 


GISEMENT. 


Ghokier. 
(îllPvdfontAlne. 
Bords  da  Hoyoaz,  prài  de 
Vnrse,  Hoilogne-anz-Plerres. 
Barse»  Hollogne. 

Kme,  'Yftldor,  HoUogve. 


Onpeje,  Bonhooille. 

fta  Tieille-Moqt^goe  >  près   k 
de  llQitpanet.  ' 

Oleppe. 
^      Angleor. 

FUmalle^rande ,   Bo«te-  . 
t  U-Goa.  > 


—  prifiiUve  convexe. 


—  lamioaire. 


—  lamfllai^e. 


-^  gratttlaire. 


—  eoBVpacte. 


HflfMiir-Lassas  et  Sy, 

Hamoir,  Scry,  Lincë,  Mem- 
bacà,  t^j^U,  MalUene ,  An- 
gleor, AfliBheile,  Bllstaiii, 
Marslnne,  Bemean,  Tlellle- 
Montagne ,  Tlieux. 

GoQ;>nUi)ie.,  BJIyiaetor , 
Ensival  •  Tfcrlers  ,  Ghokier, 
SdUes.. 

JMat  ITiiume  «t  U  ckaiMf^t- 
dt.Xii%e  i  Ghandfontalai^ 

Entre  Hamoir^LassBS  et  8j, 
I'  Mtasbach,  ijigleiir,  Haneé,' 
BiHtain,  Y(^iUe»lf6tttagne , 
THeiu. 

La  plu^ri  de  nos  dolomJMi 
anthraciAres.  LoyaUe,  ICar- 
slnae«  Oneipc ,  «le.  •  etc. 

MMttbacli,  T  l«fllt"liontagn9. 


Calcaire. 
Sckiste  aath.  sup. 


Tof  calcaire. 


Psanaaite  hooiUer. 

Amas  tEndflre. 

Sdiiste  ardoise  cobb. 
Amas  fenraginenz. 

Fer  carbonate  IHb. 


Doloaale. 


Calcaire. 


Schiste  anthr.  sop. 


Dolomie. 


SUR  lA  wmofnsKM  DE  uAgb. 


FOIS. 


—  psattdoBorpU^iw. 


^       i^a«. 


—         blImiBiflrt. 


— i  pHmithra. 


—  prinillTe. 

—  primltiT«  cnnâfonw. 

«H.  MM  cBoi^no. 

.^  —  cubo-octaUra. 

—  Umloalra. 

_  —  gnanlair*. 

—  SCLTÂTiB. 

—  j>  tnpÀi«uic. 

.  -«-  ApiiTalente. 

^  -.  IbaUcnUir*  gUin^. 

.  ».  acicolaire  radiât 


—        acical^re  Ubre. 


—        lanlaiire. 


iWcnse  conjointe. 

■NMCOldf. 


LOCAUTÉS. 


GISSHEIVT. 


i.an  crinoldos  lamellaéftt  \ 
f^WÊ  rnnrrntrn  Âana  U  dolo-  à 
aéaidl»  GomblaUiraa-Ponfti.  d«  % 
flà^,ionard,daMarsiane,«tc.  f 

GMtoias  calcaires  aathranb*  % 
fins  t  Chokier,  &ichaUe ,  air.  ) 

SltealUy&ocbeUa. 

(  Chanx  carbonaUa 
clfèra).  Is  calcaire  antlira» 
dik»  de  9eUlas  ,  Modava  , 
Vliaa,  etc ,  etc. 


fWsppa» 
ChaudfiViUiB»* 

CfaoUer. 

SdUes. 

Clkdiaar.SelUes. 

Ghokler. 
Scsy,  Gbokier,  Forêt,  SêïOM. 

Scry,  Ylertet,  Engilioal, 
Thaoz. 

Cbokiar. 


l 


\ 


\ 


BnCN  Fifmalle  et  GholUar. 
SenBaQe^lliUiena,  AodieUe. 
Ailgantaaq. 
HentaUe. 
Mktteae.  i 

Loyabla»  Ampsin,  F16ne, 
MaDIeue. 
Xhllieiie. 

Entra  ChoUer  et  Fltoalle. 
Boit  de  9ay. 
Argentean. 

Bi)chat(e^ 

XiOfiM,  "Argentean. 
Btfdwtta. 

Argentean. 


Dolomie. 


Scbistn  alnniftiv* 


Schiste  ardoise  cona. 


Dftenia. 
Calcaire. 

Filon  argileux. 

Argile. 

ScUste  alnniAre. 

Argile  plastique. 

I       Schiste  alnniAre. 

Argile  plastique. 

Filon  argileux. 
Amas  ainclAre* 
Sdiiste  alunifère. 

ArgUe. 

Schiste  aluniilh'a. 
Argile. 

Schiste  elnnlAre. 


38 


COVP-BfQBU; 


NOMS. 


■■rtCKS. 


TAaxsnit. 


BABTTB  SULFATEE. 

—  —  ■pophine. 

—  —  trapisfMui^. 

—  —  épololiSe. 

—  —  entooréis. 

—  —  équivalente. 

—  —  sexidëeimalc. 

—  —  .  crétj^e. 

I 

—  —  Umlnair». 


coBcrétionnëe  »  ma* 
melonnée,  fistulalre, 
corallolde. 


ALOMISB  SULFATÉE. 

—  —  fiBro-ioyeiue. 

—  HÏDRO-POCTBATitfB. 


1 


—        «aciculaire. radiée. 


QUARTZ. 


LOCALITÉS. 


Roebatte. 


Comblmm-à-la-Tour. 
Hocbette. 
Eraeuz.  • 

Kochette. 


Seilles. 
Yenriara. 

Comblain-i-la-Tour. 
Aoobette. 

Aocbette. 


Lojable. 
Aog^etir.  I 


GISEMENT. 


Ànua  qttartseoz. 

Calcaire. 

Filon  feimgineax. 

Amaj  qaarUeax. 

Calcaira. 


Amas  qaartsanz. 

Calcaira. 

Scbista  antb.  sop. 
Filon  («wayiiMu. 
Amas  qnartaanx. 


Filon 


aux. 


Scbista  aluniara. 


Amas  femiginanx. 


I*  QCABTZ  HTAL». 


—      rMf Mil  limpide. 


\ 


Colanhan. 

PetlUSart. 

Oteppe.    . 

SauTeniére,  prés  de  Spa. 

Barsa. 

Henné. 

Ghokier. 

Gbokier,  Berneau. 

Angleur,  Yiei  Ile-Montagne, 
Henri  -  Gbapclle  .  Mallieue  , 
Hodbeaumont. 

Val  -  BenoU  ,  Chartreuse , 
Cberatte,  Trembleur ,  Ar- 
genteau. 

Neuve -Cour,  Bruyères, 
Bleyberg.  j 

Plomterie. 


Scbista  ardoise  diall. 
Scbista  ardoise  roug. 
Scbiste  ardoise  com. 
Quarta  grenu  ard. 
Poudingue  antb. 
Psammiteantb.inrér. 
Calcaire. 
Dolomia. 

Amas  méUllifére. 


Psammite  bouiller. 

Quarts  grmu  bouill. 
Faille. 


SUE  LA  raOTinC»  DE  uioE. 


39 


B99B9iH 

.  .  . 

4 

NOMS. 

LOCALITÉS. 

GISEMENT. 

sfricts. 

▼AAiini. 

i«  QUARTI  BTALIll. 

. 

— 

~    msHiS  «fuaié. 

— 

—          — »   .atir  bmaitrc. 

RicheUa. 

Qaarti  grenu. 

— 

—         -*    noir. 

Ohokier,  THeoz. 

Calcaire. 

^ 

—          -^    Istteux. 

Henri-ClupeUe. 

Amas  m^uUiAre. 

— 

—          —    rabiginenz. 

Ghokier,  Angleor. 

nidn  argHeuz. 

CoUolian. 

Schiste  ardoiie  diall. 

— 

— -     LAnHErOlJIK.  . 

■    llocb«tt«. 

Aaaf  «luartseux. 

■ 

Engli. 

Td.   sincifUre. 

—  —    iircaiMi^âmr. 


—  —    xàssir. 


lo  Du  fer  sulfaré  dod^èdrt. 
^a«  Du  fer  sulfurtf  mamdoftnë. 
i«  De  la  baryte  snlfiit^  trapéxienoe. 

c      Colanfaan. 


Aochette. 


—  —    80B-«ftANin.àni. 


—  •»     fiftARVLAIRB. 


—  —     GROSSIS». 


—  —    arAtacé. 


*       Petit-Sart. 

ÎLe  quarts  grenu  du  terrain 
ardoisier  :  BauTenlire ,  Qnar- 
reux,  etc.  Le  quarts  grenu  du 
terrain  honUler  :  Hoaémont , 
Bruyères,  Bleyberg,  etc. 

ÎLe  grès  blanc  du  Greensand 
infërleur  :  Angleur,  Greme- 
nicb»  etc. 

Une  partie  des  ^arti  ia- 
crustans  et  pseudomojtpbiqnes 
de  la  Bocfaette.  Le  quarts  des 
amas  couchés. 

Le  sable  et  les  caillbuz  du 
terrain  triconien. 


—  rStimOMORPBIQUB. 

le  En  ishwaix.  flnatée  cubique, 
ao        —        carbonatée  inverse. 
30         —  —         métastatique 

4*         —  —         dodécaèdrev 

5*  En  plomb  sulfuré  cubo-octaèdre. 
6*  En  baryte  sulfatée  primitiTe. 
31^  QVAKTI-AOATHB. 

—  —       càjxÉDom, 

GâCBOLOirG.  I       Avec  le  quarts  agathepyro- 

GORiTAtiKB.  I  maque  du  ttrrain  crétacé. 

—  PTIOMAQVB 


Id.    qnartseuz. 

Schiste  ardoise  diail. 
Id.      Id.     roug. 


Aochette.  Amai  quartieux. 


40 


COCP^iraBIL 


NO». 


mtricUl 


▼AUsrif. 


QUARTI-A6ATHB . 

—  —  PTROIUQUS. 

*.»  -^  CâLCàBirsBB. 

—  —        noir. 

DIALLACB  L4MELLIF0BIB  HOIM. 
TALC. 

—  critUlUié. 

—  Iftmdlaire  Tert. 

—  luûellaire  blanchâtrt  et  nacré. 

ifcPIDOTB. 


PHOIi^BITB. 

■AliLOiaiTI. 

—  mameloBo^. 

_  compacte  Tilr^ttM  Uaipidie. 

^  —  —       Ueo-ver« 

dltre  pâle. 
•M*  ^   —  — »      verte. 

—  ^  —      bnmltre. 

—  —    cireuse  Uanc-MeuAtre. 

—  —   terrcove. 

—  graBulaire. 
— •  eloifonnée. 

—  ierreoee. 

PLOm  SULFURÉ. 

—  —        primitif. 

—  —        ocuMre. 

—  ^        octaMre  fegmifoime. 

—  —        eoJbo-oetaèdre» 


LOGAUTÉS. 


Heure-Ie-Romaia  • 
ân>Boif,  BarchmifVafiBiNii 
Mortier,  etc.,  etc. 


GISEMENT. 


I      (  Pktaalte  )  ,  Donzflamme 
(  CkMw,  Selllei ,  etc.,  ele»        i 

ï>eeihem»  Eiclielle,  Bemeau  ; 

Colanliaa,  Lieraenz,  ComU* 


1 


Petit^ferl. 

Golanlian. 
PetitnSart- 
SeiUes. 

EDgleb#moBt ,    Eosiére , 

Tilf,   Lia»,   Hewie,    Qnio- 

campols,  etc.,  etc. 

Flémalle,  Saint-GUlef ,  Tel. 

1  Benott,  Bellenie,  Plomterie, 

l  Nottvelle-^ye ,  CbartreOM. 

Illdielle« 
Angleur, 
Âogleiiri  Aochette. 


EidMUe. 


Àaglear,  Moka,  Tkettt. 

lUcheUe. 

Bochette,  Bleyberg. 
«      Awirt ,  Bocbette ,   Moba , 
^  Oneax,  JadenrtUe. 

▲wirt. 

Bocbette,  Moba»  Oneux» 
}  JBiltnTlUe. 


Terrain  erftactf. 


Calcaira. 


Terrain  boniller. 


Scbif  te  ardoise  diaU. 


Id. 

a. 

roog 

Id 

Id, 

diall 

Id. 

li. 

rouff. 

Calcaire. 


Paanmite  antb.  lofer. 


Scb.  et  pcam.  honil. 


Filou  et  aoui  oUtal- 
lifket. 


SUR  LA.  PROYIlfCB  PB  LIÈGE. 


41 


NOMS. 


■srsci**  TAKUTmS. 

PLOm  SVLrVVà. 


—- .       luaiDaire.    • 


—         lamellaire. 


~  -^  strie. 

—  --*  antSnODlAre. 

—  —  triJMxaèdre. 

—  .>-  aiMkulalre. 

—  —  prismalique. 

—  —  Uminifonne . 

—  —  bacillaire. 

— .  —  adtnliiire. 

—  —  terreux. 

—  •—  granulaire. 

—  nosnikTÉ  TUT. 

CCITRB  VYAITBVX. 

—  — •  primitif. 

—  —  époyit^. 

_  —  massif. 


LOCALITÉS 


eiSEBENT. 


- 


Saaaerotte,  Esaenx,  Strif  aj, 

Conblin^j ,  Moulin-de-JTea- 
neret,  Stembert,  Salnronl* 
Àwiri ,  Bfis-de*Huyf  Fléne, 
Mallieue,posquet,Aigremont, 
9bgis,  Apgteur,  Olne*  Vo- 
gelsBDg  .  Heari  -  Cbapelle  , 
Oreroth,  Lavoir,  Boit  du 
Gbant  -  d'Oiseau  ,  Telatee , 
MarsiDde  ,  Moba  ,  Bemeau  , 
Souvrtf  ,  Oneuz  ,  Tbeux  , 
Pouillon-Foumeau,  Jns|eB- 
Tille,  Soban,  Bleybtrg. 

Membacb,  Stembert,  Àwirs, 
Rocbette,  Fldne,  MalUeue, 
Dosquet,  Aigremont,  Eogis, 
Henri  -  Cbapelle  ,  Yelaint , 
Moba ,  JnslenTiUe ,  Bleyberg. 

Anglenr. 
Moba. 


{      Aiigl 


eur. 

Oneux. 

Gbokier. 
/      Boii  de  Huy,  MaUieue ,  Yo- 
\  gelsang,    Lafoir,    Bemeau, 
*  Oneux. 

1     Stembert,  Membach,  Oneux, 
I  Juslenville. 

Âugleur. 

Membach. 

Rochelle. 

f       Entre  Pépins  ter  et  Gofibo- 
^  laine,  RicbeUe. 

Richelle. 
EulrePépinslerelGoffbnlaine 

Colanhan. 

Pelil-Sart. 

Oteppe. 


Filon  et  amas  métal- 
liArM. 


/ 


Amas  qnartceux. 


Calcaire. 

Schisle  ardoisé  diall. 
Id.  Jd^  roug. 
Id.        td.      corn. 

6 


42 

€OIJP.D*OKIL 

.  NOHS. 

V 

LOCALÎTÉS. 

/ 
GISEMENT. 

CUITEB  PTRn 

1 

▼ABnÎTtfi. 

nox. 

~  CÂBBOHATÉ  YIST. 

—  —  aeicaliire  radî^. 


—  —  mamelonoé. 

—  —  terreux. 

—  —  BLBV. 

VBR  OUftISTB. 

—  —        prismatique. 

—  —        laminaire. 


—  ~        terreux  globuliforme. 


—      SVLTVKt. 


—        —        primitif. 


oetaMre. 
Irap^soidal. 


Bichelle. 
Colaobaii. 

Henoe. 

Huy. 

aicheUe. 

Golanliaii. 

Petit-Sart. 

Henné. 

Colanhan. 

AidieUe. 

Colanhan. 
Pelit-Sart. 

r 

Colanhan. 
Petli-Sart. 
Colanhan. 
Petit-Sart. 

Fralpont ,  Chantolr  près 
de  Verriers. 

Saint-Léonard,  AJiin,  Àmay, 
Chèrremont»  Chaudfontaine  » 
entre  Memhach  et  Goé,  entre 
Lavoir  et  Marslnne. 

Entre  HebronTaletFraJlore, 
Jubiéval»  entre  Jerleau  et 
Jérigné,  Francorchaqpips ,  en- 
tre la  Chapelle-Sainte-Ànne 
etlaGlelse«  FamaI,Hncorgne* 

Entre  Bavelange  et  Quar- 
renx,  Francordiamps. 

Ombret. . 

Pëpiniter,  Bichelle. 

Boute-1  i-Con ,  Chartreuse , 
Vonhonille  (  commune  de 
Saint-Remy). 

Bleyberg. 

Val-Benott. 
Bonte-li-Cou. 


Calcnire. 

Schiste  ardoise  dJalL 

Psammlteanth.  infér. 
Id,        Idm     sttp. 
Calcaire. 

Schiste  ardoise  diall. 
Id,  Id*  rottg. 
Psammiteaotk.  infér. 
Schiste  ardoise  diall. 
Calcaire. 

Sch.  ard.  diallagiqne. 
Id.    Id,  rottgeitre. 
Id,    l<f.  diallagique. 
Id,    Id,  rougeitre. 
Id.    !({.  dIaUagiqoc. 
Id.    id,  rongeitre. 

Calcaire. 


Sdiiste  aatb.  supr. 


Schiste  ard. 


Quarts  greun  ardoi' 
sier. 
Schis.  anthr.  inf^. 
Calcaire. 

Terrain  houiiler. 

Fildb  du  terrain  bouill. 

Pfamroite  hontlier. 
Terrain  houiiler. 


SUB  LA  PEOTINCE  DE  UÉGB. 


43 


NOMS. 


unes*.  TAiiiirta. 

•-  «  dodieaèdn. 

—  —  cabo-oetaMrc . 

—  •—  cttlwhdod^eaèdrt. 

—  —  tri-épolnti. 

—  —  icMièdrv. 

—  —  PMABCG*<G 

—  —  denclrolde. 

-~  —  maneloon^. 

—  —  granvlfforoM. 

—  —  tnaiira. 

—  —  primitif. 

—  —  cnbo-octaMM. 

—  —  BtAHC. 

-^  —  priniUr. 

-^  —  prinlllf  dentelé. 

—  —  ^«tamalre. 


conerétJonn^BMnieloBvé  f 
aeicnlelre-ndlé. 


..  —        bdmttlle. 

-.  —        fictnUire. 

_  •—        mâaitlonné. 


—  —        gcodique  et  eloisoané. 


LOGAUTÉS. 


Gissnirr. 


I 


Fnniftl. 

Houill^e  des  llAkeU  «  pris 
de  Jemeppe*  Ghertreiue. 


Seh.   ard.  commua. 


I      BoUt*-ll-Goo. 

HouIlUre  dei  Ifekett  »  prè» 


I 


Terrais  houiller. 


de  Jemeppe ,  Boute-li-Gon. 
BoQle-li-Gon. 
UoUogne-a  vx-Pierres ,  Glaar^ 


trente. 

f 

FMne. 

Sainte-Margnerite.                 i 
Chartreuse. 

• 
Terrain  hoalller. 

Entre  Jeriean  et  Joigne. 

8db.  ard.  commun 

Bougny. 

Psammtte  honiller. 

Chokièr. 

Calcaire. 

Oaeox. 

▲mas  métalliOre. 

Entre  Terrien  et  DoUmin. 

Calcaire. 

Rochelte. 

Dolomie. 

Ydalne. 

Filon  lindAre. 

Anglenr. 

Filon  quartsenz. 

Rochette. 

Amas  qnrtienz. 

À^rs,  Malliene. 

▲mas  sinciAre. 

Griregnde. 

Tourbe. 

ÎBois   de  Cendroa ,    Pirir 
(commune  de  Forêt),  Bois- 
Nollet,  Laleumont,  Chokier, 
Hodbeaum<mt,  Oneuz. 
Hodbeaumont. 
Pfrir,   Bois-NoUet,  Bois- 
le-Comte,  Laleumont*  Hod- 
keaumont. 
Bois  de  Cendron ,  Bois-Ie- 
^  Moine,  Pirir,  Ferriire,Eonge> 
\  MinièM  ,    Bscgotte  ,    Fllot , 


▲mas  mtfUlliAre. 


44 


COVP-trOÊlL 


NOMS. 


FER  RYABATÉ. 


«.  —        géodiqde  et  cloUonn^. 


•^  •—        masiir. 


—  —        pulvéruleot. 

—  CàRBONATi. 

_  —  lilholdé. 

—  9HOStRkTi  TIBRBUX. 

—  SILICATH  AKAMULirbRMC. 


LdCAUTÊS. 


'  XliOrls ,  Pfrombomf ,  Houm* 
lonlogne,  P»ndU,  Kin,  He- 
AWtedllt.HaBoamoot,  Bois- 
NoUet,  Bois>le-Gomte ,  Roty, 
HayDt  Bâufgn^,  Fourintèil 
(prèf  de  Barse),  Boic-Ghan- 
traine.Boiiril»^  (entre  Yler- 
tet  et  le  Sart) ,  LonyeigneB  , 
Boia  d*E»enx,  Lalettttoat» 
Àudegn^,  Vieil,  Koray  (entre 
Hody  et  Vieu),  EUemellet 
Chabaufosae ,  Seny»  Modare , 
Maifon -Blanche  (i  gaodie 
de  la  cliauuëe  de  Beanfays 
k  Li^e) ,  Chat  -  Colmain  « 
Pailette,  Beauregard,  Eosiàre, 
Beaafayf-aoz-Oieft  Hourki- 
nette ,  HodObeaumont ,  Onenx, 
Ponillon-Fonmeaut  Sohan. 

Moulin  des  Boncelleit  Corn* 
UlBiy,  Ffrorneaa,  Modare, 
aochette.  Pellette,  Masiat, 
Beanregard,  Airirs  «KalUeae , 
Àngieur,  Yogelsang,  Layolr, 
Bois  du  Ghant-d'OiseaUy  Arliro- 
,  Sainte-Ânne,  Yelaine,  Mar- 
slnne,  Boift  de  IduT^,  lÊLi- 
chelle«  Blmeau,  Hodbeau- 
mont ,  Oneuz  »  Tbevx ,  Pouil 
lon-Foumean,  Sohan. 

Aii^Ue. 


-/ 


I 


>     Poulseu#,   Ghaadfontalne. 
Àwirs,  Flémalle,  Marihaye, 
Boute -li- Cou»  Tal-Benott, 
Chartreuse,  etc.,  etc. 

Canal  de  VOurte,  k  Àngleur. 

DaM  le  Oreensand  du  ter- 
rain crilacé  «  et  dans  la  (!•»- 
conie  tritohlenne. 


I 


GISEttUT. 


Amas  métalliiêre. 


FUon 


Psammitc  aath.  snp. 


3chitta  hottOler. 


Umon  tonrb.  «Ilvr. 


SUR  LA  MIOTIlfCE  DE  LIÈGE. 


45 


KOMS« 


LOCAUTiS. 


■■ràcn.  TAaiBfû. 

iraC  OXn»i  SILICEFiRE* 

—        —     crifUllis^. 
~~  —  primitif. 


primitif  conTeze. 

I 
prisme  P  D 

birhomboldal. 

rlwmboldal  aigu. 

— •         pins  aigu. 

—         trif-aigu. 
somi^margiotf. 
•dculalr»  radi^. 
lamellaire» 
eokiipatte. 


elonntf. 


—  uib-mameloiui^. 


.  —         fbtiOre. 

■OPlfclTB  ericUllis^. 
WILLEMITS. 

—  imitable. 

_  mamelonné. 

—  masaÏTe. 

—  —        primiUf. 

—  —        biforme. 

—  —        triforme« 

—  —        pstfudomorpbiqne. 

—  —        laminaire. 


•—  —        lamellaire. 


yieille-lfonUgne. 


Vieille-Montagne,  Vogelsang. 


\ 


VieUle-Montagne  et  Bois 
deHoy. 


f 


MembaA,  Stembert. 
Mcmbecl,  Stembert,  Vieille- 
Montagne ,  Bois  de  Hny,  Ve- 


{ 


Membach,  Stembert,  Vieille- 
Montagne,  Vogelsang,  Ve- 
Uine. 

iÂwirs,  ftols  de  Huj,  Mal- 
liene,  Dosqnet,  Aigremont, 
Engis,  Vogelsang,  Bois  da 
Cbantrd*OiMau,  Velalne. 

Vieille-Montagne. 


▲nflenr. 
Bleyberg. 


Àngkur. 

Ànglenr. 

Membacb. 

Bleyberg. 

AidieUe. 
Aodiette. 
Membacb. 
Bleyberg. 


/ 


GISEMENT. 


Amas  linciiiïre. 


Filon  quartaenz. 


Filon  dn  terr.  bonill. 


Filon  qnartxeuz. 

Filon  qnartMttZ. 
▲m|s  sinciAre. 
Filon  du  terr.  bonill. 

Calcaire. 
Amas  quartieux. 
Amas  sincifb«. 
Filon  du  terr.  booUl. 


46 


C01TP^*aBIL 


NOMS. 


LOCAUTÉS. 


Gismnr. 


I»»SCK«.  TAIIITU. 

ZnC  SOLTUAi. 

mamelonii^. 
■AMAliSB  vmktû. 


—  terrenz  totUotf. 

—  ooocrëtiomi4 

—  oompacto. 

—  cloUoan^. 

—  ramnldox. 
~  fwriOra, 


TITAKK  oxnÉ. 

80DPEB  HATIF. 

ARTHRACITB. 

•—  oompacte. 

—  globnllfomt. 


■omixi. 


Unie. 

iMDinalre. 
•chistoldtt. 
daloldc. 
compaetf. 

ttrreuM. 


{ 


Henri  -  Cliapdle  ,    Awin  , 
Yelaine. 

YieilIe-MonUgae. 
Anglenr. 
Yeriemnoot,  MenTillé. 

Yieille-MoAtagna. 

Uemeos. 

Petll-fiart. 

Anglanr. 

Yieilla-lloBtagne, 
Salm-Chitaan  (Laztmboari^, 
pièi  lias  limitât  d«  U  provf nca 

Aochetto. 
{      HaBri<4:hapelle,  Awin. 


1 


Anas  lineiAre. 

Amaa  lerragiBraz. 
Fflôtt  du  tcir.  ard. 

Amaa  miadfire. 
FII<m  du  schiste  ard. 
fichiste  ooticnle. 
Amas  famiyiBafts. 
Amas  aiacifira. 

Filon  qaaitMOz  ou 
schiste  ard.  rongaltre. 


Richelle. 


li. 


1      Hot^monC 

Algr«Bont,Ghokier,  Thauz. 


Dans  le  terrain  hooUIer. 


JBb  coucha  dans  le  calcaire 
svp^. ,  k  Oc^ior.  En  conche 
dans  la  psammite  supManr, 
A  Gliabaafossey  prés  deLincet. 


Amas  mtfteUifira. 

Gakair*. 

JU. 
Dolomie. 
Calcaire.. 


SUR  LA  PROVmCB  DE  LliOB.  47 


COMMERCE  ET  INDUSTRIE  \ 


GLOVTEKIE. 


La  fabrication  des  clous  dans  la  province  de  Liëge^ 
remonte  à  plusieurs  siècles  :  c'est  une  industrie  que  les 
révolutions  politiques  et  commerciales  y  ont  jusqu'à. pré- 
sent laissé  subsister^  parce  qu'outre  l'habileté  que  donne 
aux  ouvriers  une  longue  pratique^  elle  y  est  fixée  par  des 
avantages  locaux  particuliers^  entre  lesquels  il  faut  compter 
pour  beaucoup  l'abondance  et  le  bas  prix  du  charbon 
de  terre  propre  à  la  petite  forgerie^  ainsi  que  la  culture 
du  pays  par  propriétés  trës-divisées^  qui^  consistant  prin- 
cipalement en  pâturages  clos  de  haies  ^  laisse  aux  paysans 
beaucoup  de  temps  libre.  Telle  est  la  partie  des  districts 
de  Verviers  et  de  Liège ,  qui  y  occupe  encore,  d'après  le 
relevé faiten  i83o,  par  ordre  dugouvemeur  delà  province, 
5939  ouvriers;  'mais  il  est  certain  que  l'on  a  omis  de  compter 
une  foule  d'enfans  travaillant  avec  leurs  parens,  ainsi 
qued'ouvriers  paveurs,  faiseurs  de  briques,  maçons,  terras- 

^  Extrait  du  rapport  approuvé  par  le  comité  d'agriculture ,  de  commerce 
ctd%iduitrie  de  Liège. 


48  COVP'WQBOL 

siers^  etc.^  qui  ne  s'occupent  qu'à  la  clouterie  pendant  les 
mois  d'hiyer ,  en  sorte  que  ce  releyë  doit  être  considéré 
comme  inférieur  de  beaucoup  au  nombre  réel  de  doutiers 
de  la  province. 

Chez  ces  ouvriers^  les  femmes^  ainsi  que  les  enfans  des 
deux  sexes  ^  dès  Fâge  où  ils  sont  capables  de  manier  un 
marteau^  travaillent  ensemble  en  Ssimille^  ce  qui  a  per- 
mis de  réduire  la  main-d'œuvre  à  un  taux  si  bas^  que, 
sous  ce  rapport^  toutes  les  nations  du  monde  y  même  avec  le 
secours  des  mécaniques  employées  jusqu'à  présent  ^  fsont 
toutrà-fait  hors  de  concurrence ,  avec  la  fabrication  de  cette 
province.  Malheureusement  ces  avantages  se  trouvent 
compensés  chez  plusieurs  de  ses  rivaux^  par  le  prix  du  fer. 

Sous  l'ancien  gouvernement  Liégeois  ^  le  fer  était  à  peu 
près^  daiis  ce  pays^  au  taux  commun  de  l'Europe  >  et  le 
commerce  de  clous  avait  un  développement  et  une  impor- 
tance qu'il  n'a  point  égalée  depuis.  Sous  le  régime  français 
la  consommation  de  l'empire  j  a  suppléé  en  partie^  mais 
on  sent  que,  pour  une  marchandise  aussi  lourde  par  rap- 
port à  SSL  valeur^  les  frais  de  transport  par  terre  bornent  le 
rayon  que  l'on  peut  alimenter  :  l'exportation  ne  peut  d'ail- 
leurs prendre  une  grande  extension  que  par  mer.  Cette  voie 
a  été  ouverte  depuis  i8i5^  et  sans  reprendre  toute  son 
ancienne  importance ,  le  commerce  de  clous  a  cependant 
pu  compter  dans  la  balance  de  l'industrie  de  la  province. 

Les  débouchés  principaux  ^  abstraction  faite  des  débou- 
chés fermés  par  suite  des  événemens  de  i83o^  ont  été  jus^ 
qu'aujourd'hui^  Francfort  et  une  partie  de  l'Allemagne^  les 
ports  de  Hambourg  et  de  Bremen ,  Lisbonne  et  le  Portu- 
gal ^^  Gibraltar  et  les  ports  de  l'Espagne  ^^où  l'on  n'admet 
plus  que  les  petits  clous  ^  et  où  ceux  d'un  pouce  et  plus  de 
longueur  sont  prohibés;  le  port  franc  de  Marseille  et  les 


SUH  LA  PROTINCB  BK  LDÊGE.  40 

Échelles  dû  Leyant;  en  Amërique^  le  Brésil^  la Hayane  et 
les  républiques  du  Sud;  enfin  depuis  quelques  années  les 
État^-Unis^  seulement  pour  les  petits  clous.  Les  pertes  qu^a 
ëprouyëes  ce  commerce  ont  eu  lieu  à  mesure  que  les  étran- 
gers et  surtout  les  Anglais  se  sont  mis  à  même  de  baisser  le 
prix  de  leurs  fers^  tandis  qu^en  Belgique  ^  ce  prix  nV  fait 
qu^augmenter  à  la  fayeur  d^un  droit  d'entrée  sur  les  fers 
étrangers^  qui  monte ,  à  5  il.  enyiron  par  loo  kilog.^  ou 
5  fr«  20  par  100  liyres  de  Liége« 


FABRiaVES  D'ARHES  A  FK1T  \ 


La  fabrication  des  armes  est  une  des  branches  les  plus 
importantes  de  Tindustrie  de  la  proyince  de  Liège  ^  et 
elle  a  cela  de  particulièrement  ayantageux  que  Ton  peut 
compter  sur  sa  stabilité ,  yu  que  ce  pays  étant  le  point 
de  toute  FEurope  où  les  armes  à  feu  se  font  incontestable- 
ment à  meilleur  compte ,  le  commerce  est  à  Fabri  de  ces 
perturbations  auxquelles  est  exposé  celui  qui  ne  repose 
que  sur  des  fayeurs  d'impôts  et  de  priyiléges. 

Nos  armes  doiyent  cet  ayantage  non  moins  au  bas  prix 
de  la  main-d'œuyre  (car  la  plupart  des  ouyrîers  paryien- 
ment  à  se  faire  un  salaire  journalier  considérable)^  qu'à 

'  Extrait  du  rapport  approuvé  par  le  comité  d^agriculture ,  de  commerce  et 

d'indoitrie. 

7 


fiO  COUP-FQBIL 

rorganisation  de  la  fabrique  et  à  la  sage  dÎTision  du  tra- 

yail. 

Les  ouvriers  ne  sont  pas  réunis  dans  des  ateliers^  mais 
dans  la  yille  et  dans  les  villages  environnans  ;  chacun 
d^eux  dans  son  domicile  y  où  ils  sont  aides  par  leur  famille^ 
forment  des  élëyes  dès  leur  enfance  y  sont  chauffes  au 
foyer  commun^  etc. ^  etc.  £n  outre  presque  chaque  pièce 
de  Parme  est  Tobjet  d^une  fabrication  séparée^  ce  qui  per- 
met aux  ouvriers  d^y  acquérir  par  Fhabitude^  une  plus 
grande  habileté  ;  sans  compter  que,  n^étant  pas  payés  à  la 
journée,  mais  à  la  pièce,  ils  sont  stimulés  par  leur  intérêt  à 
faire  vite  et  bien. 

Les  matières  employées  dans  la  fabrication  des  armes 
sont  en  grande  partie  indigènes.  Le  fer  se  tire  de  nos  forges^ 
même  pour  les  canons  dermes  de  guerre,  pour  lesG[uels  on 
a  cessé  d^exiger  du  fer  d^ Allemagne  depuis  que  des  établis- 
semens  nationaux  ont  été  reconnus  en  donner  également 
de  convenable.  Le  laiton  se  tire  de  nos  forges  de  Liège;  les 
bois,  tant  noyer  que  hêtre,  proviennent  de  la  Belgique  ;  on 
n^emploie  de  Fétranger  que  Facier  qui  nous  vient  d'Alle- 
magne, et  quelques  beaux  bois  pour  fusils  de  luxetpie  Fon 
retire  du  midi  de  la  France. 

Les  principaux  débouchés  sont  les  différens  états  de 
F  Allemagne,  les  foires  de  Francfort  et  de  Leipsik  et  les 
ports  !de  Brème  et  de  Hambourg ,  la  France  tant  pour  sa 
consommation  intérieure  en  armes  de  luxe  que  pour  ses 
importations  en  qualités  plus  communes  par  Bordeaux  et 
le  Havre  pour  divers  points  de  FAméricpe  du  Sud  et  par 
Marseille  pour  les  Échelles  du  Levant. 

L'Egypte  et  la  Turquie  ont  aussi  donné  lieu ,  dans  les 
derniers  temps,  à  quelques  expéditions  faites  directement. 

L'Italie  en  tire  peu,  ainsi  que  l'Espagne,  dont  les  douanes 


SUR  LA  PROYIlfCE  DS  UÉGK.  61 

repoussent  oet  article  et  n^ont  admis  de  temps  à  autre  que 
des  fusils  de  guerre  pour  le  gouyemement.  Le  débit  en 
Portugal^  autrefois  très-considérable^  est  devenu  préque 
nul^  depuis  la  séparation  du  Brésil.  Dans  FAmérique  le 
débouché  yers  les  nouTelles  républiques  du  Sud  ^  d^abord 
fort  prospère^  a  bien  décliné  par  les  guerres  civiles^  Fanar- 
chie  et  la  pauvreté  qui  ont  anéanti  presque  entièrement  le 
commerce  direct  entre  ces  contrées  et  nos  ports. 

La  consommation  de  Hle  de  Cuba  est  réduite  à  rien  par 
les  obstacles  (pie  FAngleterre  a  mis  à  la  traite  d^ Afrique  que 
faisaient  les  navires  de  la  Havane.  La  même  cause  a  un  peu 
diminué. Fimportance  des  relations  avec  le  Brésil;  mais  ce 
vaste  empire  n^en  reste  pas  moins  ^  par  sa  consommation 
intérieure^  un  des  débouchés  les  plus  importans  et  les 
plus  réguliers  pour  la  province  de  Liège. 

Les  États-Unis  de  FAmérique  du  Nord  qui  y  jusqu^à  ces 
dernières  années  avaient  persisté  par  habitude  à  ne  pren- 
dre leurs  armes  à  feu  qu'en  Angleterre  ^  ont  commencé 
à  en  acheter  à  Liège. 

Les  colonies  des  ci-devant  Pays-Bas  consommaient  peu 
d^armes^  avec  Tusage  desquelles  la  prudence  du  gouverne- 
ment ne  voulait  pas  familiariser  les  naturels. 

Avant  Fannée  iSio^les  canons  des  armes  fiodiriquées  à 
Liège  n'étaient  légalement  assujétis  à  aucune  épreuve  : 
ia  cupidité  et  la  mauvaise  foi  en  fieiisaient  abus  aux  dépens 
de  la  sûreté  des  acheteurs  et  de  notre  commerce  avec 
Pétranger^  par  le  décri  dans  lequel  étaient  tombées  les 
armes  de  Liège  ^  décri  qui  dure  encore  après  vingt  ans  dans 
plusieurs  pays  et  surtout  en  Allemagne.      ,^ 

Un  décret  impérial  du  i4  décembre  1810,  établit  et 
fègla  Fépreuve  publique;  les  dispositions  en  furent  renou- 


52  OQW-O^OUI. 

nouTeLées  par  Tarrété  royal  du  29  noTembre  1818^  qui 
subsiste  encore  aujourd'hui. 

Les  fioJiricaiis  d'armes  de  Liège  crpient  que  cette  me- 
sure doit  être  maintenue  dans  Fintërét  de  leur  industrie 
et  qu'une  suTYeiUance  constante  doit  en  assurer  Fexécu- 
tion. 


HOUILLÈRES. 


Les  houillères  sont  une  des  richesses  les  plus  productives 
du  sol  de  cette  proyince^  et  l'une  des  branches  d'industrie 
qui  ont  le  plus  prospéré  dans  ces  derniers  temps.  On  sait 
ce  qu'elles  étaient  encore  en  18 16.  A  cette  époque  on  ne 
comptait  guère  que  neuf  ou  dix  exploitations  importantes  ^ 
et  encore^  par  suite  de  la  mauvaise  routine  et  du  défaut 
de  débouchés^  ne  procuraient-elles  que  de  maigres  pro- 
fits à  leurs  propriétaires.  Au  commencement  de  i83o  ^  en 
moins  de  i5  ans^  les  exploitations^  dont  les  produits  pou- 
vaient^ en  totalité^  être  évalués  à  plus  de  sept  millions  de 
florins  y  s'étaient  multipliées  au  point  d'occuper  plus  de 
12^000  ouvriers.  Qu'on  remarque  en  passant  que  ce  nom- 
bre considérable  de  bras  ne  devaient  leur  emploi  dans  les 
houillères  qu'aux  perfectionnemens  de  procédés  sans  les- 
quels il  eût  été  impossible  d'en  occuper  le  quart;  c'est  à 
l'introduction  des  machines  à  vapeur  que  l'on  est  rede- 
vable de  la  valeur  acquise  ou  conservée  par  des  fosses  dont 


SUR  LA  wmofwmcB  ob  uéqe.  êê 

Texploitation  deyenait  impraticable.  Environ  soixante 
machines^  représentant  la  force  de  trois  mille  cheyaux^ 
serrent  à  Tépuisement  des  eaux,  et  à  Textraction  de  la 
houille.  Tous  les  matériaux  que  rëclament  leshouillères^fer, 
bois  y  etc.  y  se  tirent  du  pays  y  et  en  ^ande  partie  de  la 
province.  £n  outre  y  le  transport  du  combustible  par  eau  et 
par  terre  demande  une  multitude  de  bateaux,  de  voitures 
et  de  chevaux  ;  et  fait  vivre  plus  de  mille  personnes. 

Jusqu^en  i83o,  les  deux  tiers  des  produits  des  houil- 
lères de  la  province  de  Liège ,  se  sont  écoulés  par  la  Hol- 
lande. 


FABRIQUES  DE  SOUDE  ADTIFICIELIiE 


Il  n^existe  cpi^une  fabrique  de  soude  artificielle  dans  la 
la  province  de  Liège ,  elle  est  située  dans  rétablissement  des 
verreries  et  cristalleries  du  Val  S' Lambert.  Cette  fabrique 
est  montée  pour  pouvoir  produire  annuellement  5oo^ooo 
kilog.  de  soude  artificielle  brute,  lesquels  peuvent  donner 
200,000  kilog.  de  soude;  carbonate  de  soude  pure,  dési- 
gnée dans  le  commerce ,  sous  le  nom  de  sel  de  soude,  lequel 
se  vend  de  76  à  85  fl.  les  100  kilog. 

'  Elirait  du  rapport  de  M.  Kemlin ,  au  comité  d'agriculture ,  de  cominerce 
et  d'industrie  de  Liège ,  adopté  par  le  comité. 


64  OOUF-iraBIL 

« 

La  société  du  Yal  S^  Lambert  s^est  procuré  à  présent  le 
sulfate  de  soude  du  commerce ,  mais  il  entre  dans  ses  pro- 
jets  de  monter  des  chambres  de  plomb  ^  pour  fabriquer 
Facide  suUurique  nécessaire  à  la  décomposition  du  sel 
marin  pour  le  transformer  en  sulfate* 

On  emploie  la  soude  pour  faire  le  savon  dur^  pour 
fSBd>riquer  le  Terre ^  pour  couler  les  lessives,  et  dans  quel- 
(pies  opérations  de  teinture;  ces  divers  arts  peuvent  en 
consommer  plusieurs  millions  de  livres  en  .Belgique. 

La  soude  étant  par  sa  nature  une  matière  première  ser- 
vant dans  divers  arts  qui  enrichissent  le  pays^  sa  fabrica- 
tion réclame  une  protection  toute  particulière  du  gou- 
vernement. Le  soufre  et  le  salpêtre,  qui  servent  à  la  fabri- 
cation de  Tacide  sulfurique,  devraient  être  libres  à  Feutrée 
en  Belgique ,  sans  payer  aucun  droit.  Le  sej  marin,  servant 
à  la  fabrication  da  sulfate  de  soude,  doit  continuer  à  jouir 
de  Fexemption  de  Fimpôt  :  c^est  à  ces  conditions  et  à  Fao* 
tivité  des  verreries,  que  les  fabriques  de  sulfate  de  soude 
qui  existent  en  Belgique  pourront  se  maintenir  en  activité* 

Diaprés  M.  Kendin,  les  faibles  droits  d^entrée  sur  le  sulfate 
de  soude,  et  la  soude  en  général,  tels  qu^ils  sont  portés  au 
tarif  actuel,  sontsuffisans  pour  soutenir  la  concurrence  avec 
Fétranger  sur  la  fabrication  de  ces  sels,  surtout  si  Fou 
parvient  à  ouvrir  des  débouchés  pour  Fécoulement  des 
produits  dans  lesG[uels  ils  entrent  comme  matière  première, 
notamment  les  verres. 


SUR  LA  VftOTniCB  DE  UDÉGE.  86 


TERRERIES  '. 


0 

Trois  verreries  existent  dans  la  province  de  Liëge^  une  à 
Liëge  même^  une  dans  la  commune  de  Giênëe^  et  la  troi- 
sième est  établie  depuis  quatre  ans  dans  Tancienne  abbaye 
de  Yal  S'  Lambert  y  commune  de  Seraing. 

La  premiëre^  appartenant  à  MM*  de  Melotte  firëres  et 
sœurs  ^  est  uniquement  destinée  à  la  fabrication  du  verre 
blanc^  désigné  dans  la  commune  sous  le  nom  de  gobeleterte 
commune.  Cette  verrerie  peut  fabriquer  annudilement 
pour  une  valeur  d^environ  90^000  ir. 

Les  matières  premières  qu^elle  emploie  sont  : 

La  silice  ou  sable  blanc  ; 
La  soude; 

La  potasse  ou  le  salin; 
Et  la  cbaux. 

Le  bois  dont  on  se  sert  pour  combustible  se  tire  des 
forêts  des  provinces  de  Liège  et  de  Namur.  Ces  mêmes 
provinces  fournissent  également  du  sable  blanc  ^  qui  s^y 
trouve  en  grande  abondance.  La  soude  s^achète  en  Belgi- 
que^ où  ce  sel  se  fabrique  depuis  quelques  années^  très  en 
grand.  La  potasse  et  le  salin  sont  aussi  des  productions  indi- 

■  Extrait  du  rapport  de  M.  Kemlin ,  au  comité  d'agriculture ,  de  commerce 
et  d'industrie ,  adopté  par  le  comité. 


gênes  etqui  peuvent  au  surplusêtre  remplacées  par  la  soude 
artificielle^  dans  la  composition  du  verre  blanc  dont  il  est 
ici  question. 

La  deuxième  de  ces  verreries  est  à  M.  Bourdon  :  on  nY 
fabrique  que  des  bouteilles  noires  ordinaires^  et  des  dames- 
j cannes  destinées  à  contenir  des  acides^  etc.;  cet  éta- 
blissement n^étant  en  activité  que  quelques  mois  de  Fan- 
née^  ses  produits  ne  doivent  s^élever  annuellement  qu^à 
«iviron  i&5^ooo  fr. 

Le»  matières  premières  qu^on  y  emploie  sont  :  des  cendres 
de  bois;  du  sable  jaune;  des  sulfates  et  muriates  de  soude 
ou  résidus ,  provenant  des  raffineries  de  sel ,  toutes  matières 
<|iii  se  trouvent  sur  les  lieux  mêmes  ou  dan»  les  environs  de 
la  verrerie.  La  fonte  de  ces  matières  se  feit  au  charbon  de 
terre. 

La  troisième  verrerie  a  été  créée  en  1826  par  une  société 
dactionnaires ^  dont  Pun  deux,  M.  Kemlin^  est  admfaiis- 
trateur  de  cet  établissement.  On  y  fabrique  : 

i""  Le  cristal  fin  et  ordinaire. 
2*  Le  demi-cristal  ou  gobeleterie  commune. 
£t accessoirement  des  fioles^  des  bouteilles  et  des  verres, 
façon  d^ Allemagne. 

On  y  a  aussi  fabriqué  des  verres  à  vitres  et  des  cylindres 
ou  globes  poifr  couvrir  les  pendules. 

La  fabrication  du  cristal  >  dans  rétablissement  du  Yal  S^ 
Lambert^  s^élève  annuellement  à  la  somme  de    fir  •  344>ooo 

Celle    du  demi-caristal  et  autres  verres 
communs  à 2  i5^ooo 

Total.     .     .     r       6c.    559yOoo 


SUE  hk  FROTnfCE  BE  UDÉOE.  57 

Les  matières  premières  employées  sont  pour  le  cristal  ^ 
la  silice  ou  sable  blanc. 

La  potasse. 

L'oxide  de  plomb  ou  minium. 

Pour  le  demi-cristal  et  gobeleterie  conmiune. 

Le  sable  blanc. 

La  soude  artificielle. 

L'oxide  de  plomb  ou  minium. 

Et  de  la  chaux. 

Le  sable  s^extrait  de  la  proTince  de  Namur  ^  et  arrive  en 
bateau  sur  la  Meuse. 

La  potasse  se  tire  d'Amërique  et  de  Russie^ 

L'oxide  de  plomb  ou  minium  se  fSGJ>rique  très  en  grand 
dansFëtablissementméme  avec  des  plombs  proTènant  d^Ës- 
pagne^  d^Angleterre  et  d^ Allemagne.  La  soude  artificielle 
se  fabrique  également  dans  rétablissement. 

Le  charbon  de  terre  est  exclusivement  employé  à  la  fusion 
du  cristal  et  du  verce  dans  rétablissement  du  Yal  S^  Lam- 
bert. La  consonmiation  annuelle  de  ce  combustible  est  de 
â>66o^ooo  kilogrammes. 


■IHIVH. 


n  existe  dans  la  province  de  Liège  trois  feibriques  de 
minium  :  Tune  située  à  Ghokier^  appartenant  à  M.  CShau- 
doîr-Bussy;  elle  pourrait  fabriquer  annuellement  120  à 
i5o^ooo  Idlog.  de  minium^  mais  n^étant  en  activité  que  trois 

8 


58  OOVP-D'OBIL 

OU  quatre  mois  de  Tannée^  sa  fabrication  ne  s^ëlèye  qu^à 
enyiron  So^ooo  kilog.  ^  qui ,  au  prix  moyen  de  4^  &*•  l^s 
lookilog.^  donnent  une  valeur  de  i3^5oo.  fr. 

Une  deuxième,  appartenant  à  M.  Williquet,  est  située  à 
Liège.  Diaprés  les  renseignemens  que  Pon  a  pu  se  pro- 
curer, elle  serait  sur  le  même  rang  que  la  précédente^  pour 
rétat  d^activité  et  le  montant  de  sa  production. 

Enfin  la  troisième,  qui  est  la  plus  considérable,  est  éta- 
blie dans  les  Tcrreries  et  cristalleries  du  Val  S*  Lambert; 
elle  peutfabriquer  annuellement43o,ocx> kilog.  de  minium, 
dont  plus  de  la  moitié  est  employée  dans  rétablissement 
comme  matière  première  du  cristal  et  du  demi-cristal;  le 
surplus  est  destiné  au  commerce. 

Le  minium  n^étant  pas  autre  chose  que  du  plomb  oxidé, 
ce  métal  est  la  seule  matière  première  employée  à  sa  fabri- 
cation. On  le  tire  presque  totalement  de  FËspagne,  de 
FAngleterreet  de  FAUemagne,  Fexploitation  qui  s^en  fait  en 
Belgique  étantpresque  nulle.  Les  combustibles  pour  chauf* 
fer  les  fours  à  minium  y  sont  le  charbon  de  terre  ou  le  bois; 
on  donne  la  préférence  à  ce  dernier  combustible  dam 
rétablissement  du  Yal  S^  Lambert,  à  cause  du  degré  de 
pureté  qu^exige  le  minium  qui  doit  entrer  dans  la  com- 
position du  cristal.  Leâ  fours  pour  le  minium  au  Val 
S^  Lambert,  consomment  annuellement  8  à  900  stères  de 
bois. 

La  plus  grande  consommation  du  minium  en  Belgique, 
est  pour  la  fabrication  du  cristal.  Les  autres  arts  qui  en  font 
usage  sont  les  faïenceries  et  la  peinture  à  Fhuile. 

La  seule  puissance  avec  laquelle  il  pourrait  être  avan- 
tageux de  faire  un  traité  de  commerce  d^exportation  de 
minium,  parait  être  la  Prusse. 

La  France  a  des  fabriques -de  minium,  qui  suffisent  aox 


SUR  LÀ  BmofwaCB  de  uége.  m 

besQiii»  de  sa  consomBiatiQii  ;  il  n^j  a  donc  aucune  proba- 
bilité de  s^ouvrir  un  débouebé  ayec  ce  pays. 

Les  exploitations  de  plomb  en  Belgique  ne  fournissant 
pas  la  yingtiëme  partie  des  besoins  de  la  consommation  ^ 
et  ce  mëtal  étant  une  matière  première  qui  alimente  plu- 
sieurs arts  essentiellement  utiles  au  pays,  M.  Kemlin  pense 
que  le  plomb  devrait  être  exempt  de  droit  d^entrée  en 
Belgique. 


ÊPIIIGLES. 


A  Fexception  de  quelques  ouvriers  épingliers^  dont  les 
produits  étaient  insignifians  eu  égard  à  la  consommation, 
cette  industrie  dépendait  autrefois  en  très-grande  partie 
de  Fétranger. 

Ce  ne  fut  qu'en  1827  que  Ton  vil  s'élever  une  fabrique 
d'épingles  assez  importante  pour  CQurnir,  par  la  suite,  non 
seulement  à  la  consommation  dans  les  Pays-Bas,  mais 
encore  âux  exportations  d'outre-mer.  Cette  fabrique  a 
constamment  occupé  cent  cinquante  ouvriers  environ. 

La  matière  première  se  retire  en  majeure  partie  de 
Stolberg  (Prusse).  Il  est  à  souhaiter,  pour  le  soutien  de 
ce  genje  d'industrie,  qu'il  ne  soit  apporté  aucun  change- 
ment aux  droits  d'entrée  existans  sur  les  fils  de  laiton 
étrangers ,  car  la  moindre  augmentation  sur  les  droits  de 


60  COUP-D*aBIL 


la  matière  première^  fayoriserait  les  épingles  étrangères 
et  serait  la  ruine  de  cette  fabrique. 

Les  produits  en  ont  été  jusqu^à  ce  jour  de  cent  mille 
francs  environ  par  an. 


CHAPELLERIE  DE  GLCNfS. 


La  fabrication  des  chapeaux  de  paille  dits  de  Glans^ 
occupe  dans  la  proyincede  Liëge  et  de  Limbourgenyiron 
six  mille  ouvriers  des  deux  sexes. 

Il  peut  s^en  fabriquer  i  million  ip  de  pièces;  cette  industrie 
met  annuellement  en  circulation  deux  millions  de  francs^ 
et  répand  Paisance  dans  les  communes  qui  s^en  occupent. 

On  tresse  la  paille  à  Lantin  Xbendremal ,  Oltrec , 
Wibogne,  Paifve,  Juprelle^  Villers-S'-Siméon,  Liers^ 
Fexhe-Slins^  Glons^  Boir^  Houtin-S^-Siméon^  Laramée^ 
Viyegnis,  Oupeye,  Bassenge^  Roelenge  (Limbourg). 

Les  matières  premières  sont  : 

1^  La  paille  d'épeautre  :  elle  se  récolte  sur  les  lieux;  2^  Le 
fil  à  coudre  proyenant  des  fabriques  de  la  Belgique;  3^  Le 
soufre  minéral  en  bâton  pour  blanchir  la  paille;  4^  La 
colle  blanche  pour  apprêter.  Ces  deux  derniers  articles  se 
trouyent  dans  les  magasins  de  Li^ge. 

Les  matières  premières  s^élèyent  à  peine  à  cinq  pour 
cent  de  la  yaleur  des  objets  fabriqués.  Les  principuux  dé- 
bouchés sont  la  Belgique  et  particulièrement  la  Hollande  ; 
les  aifaires  sont  nulles  ayec  la  France  y  où  les  chapetux  et 


SUH  LÀ  PMPnSCB  BE  LIEGE  61 

les  tresses  de  paille  paient  un  droit  d^entrëe  qui  équivaut 
à  une  prohibition. 

L'introduction  en  Belgique  des  chapeaux  de  papier 
venant  de  la  France  y  fait  un  tort  considérable  à  la  chapel- 
lerie de  GIousm 


CHAPEAUX  DE  FEUTRE 


Antërieurement  aux  années  i8i4^  i8i5  et  i8i6^  la  cha- 
pellerie à  Liège  était  dans  un  état  trës-prospëre  :  Pappro- 
visionnement  exclusif  des  villes  de  Verviers ,  Hervé  , 
Maestricht^  Huy^  Stavelot^  etc.^  et  des  débouchés  nom- 
breux dans  les  ci-devant  départemens  de  la  Roer  et  Rhin- 
et-Moselle^  assuraient  à  son  industrie  une  prospérité  tou- 
jours croissante;  dans  ces  dernières  contrées  elle  n^avait^ 
à  ces  époques ,  à  lutter  que  contre  un  fort  petit  nombre 
de  concu'rrens.  La  Prusse  a  depuis  établi  des  doua- 
nes; elle  a  frappé  nos  produits  d^un  impôt  considéra- 
ble^ ce  qui  a  fait  naitre  à  ses  habitans  Tidée  de  former  des 
établissemens  dans  le  genre  des  nôtres  ;  toute  concurrence 
avantageuse  pour  nos  fabriques ,  par  ces  deux  causes ,  est 
devenue  impossible.  Dès  lors  Liège  ne  compta  plus  que  onze 
fabriques^  qui  occupaient  334  ouvriers;  ils  consommaient 

'  Extrait  du  rapport  de  M.  L.  Pluroans ,  au  Comité  d*agriculture ,  de  Com- 
merce et  dlndustrie  de  Liège ,  approuvé  par  le  Comité. 


«2  CaUF-D*QBIL 

annuellement  i  i4^ooo  peaux  de  Uëvres  de  la  Saxe  ^  de  la 
Russie ,  au  prix  moyçn  de  255  fr.  les  cent  :  fr.  290^700. 

Ces  matières  confectionnées  fournissaient  à  la  consom- 
mation 39^600  chapeaux. 

Depuis  18 16  à  1826  la  chapellerie  a  grajduellem^at  dimi- 
nue^ mais  d^une  manière  insensible;  ce  n^est  réellement 
que  de  1826  à  i83o  que  les  progrès  désastreux  de  sa  déca- 
dence ont  été  effrayans. 

Les  moyens  les  plus  propres  pour  rendre  quelque  acti- 
Tité  à  nos  fabricpies  paraissent  être  ceux-ci  :  i,""  De  prohiber 
à  Feutrée  en  Belgique  les  chapeaux  de  soie  ;  c^est  particu- 
lièrement de  la  Prusse  et  de  Hambourg  qu^ils  sont  expédiés 
pour  ce  pays;  ils  pourraient  aussi  être  introduits  de  la  Hol- 
lande^ où  ils  sont  encore  à  plus  yil  prix  qu^ici  ; 

2<^  De  prohiber  sous  des  peines  sévères  la  pluche  qui 
sert  à  confectionner  ces  sortes  de  chapeaux;  parce  qu^en 
général  toutes  les  soieries  sont*  introduites  en  Belgique 
par  la  fraude.  La  pluche  nous  yient  plus  particulièrement 
de  Creveld  cpie  des  autres  parties  de  PAllemagne  et  de  la 
France ,  où  le  prix  en  est  plus  élevé  ; 

3^  De  défendre  les  corporations  ou  corps  de  métiers  des 
ouvriers  chapeliers.  Par  ce  moyen  les  Allemands  et  les 
Flamands  seront  admis  à  travailler  concurremment  avec 
les  Wallons  et  les  Français  ;  il  s^établira  une  rivalité  dont 
le  résultat  ne  pourra  être  qu^avantageux  à  nos  fSGd)riques; 
par  ce  moyen  aussi  lefabricant  ingénieux  ne  se  verra  plus 
dans  la  triste  nécessité  de  renoncer  aux  firuits  d^expérien- 
ces  coûteuses;  ces  coalitions  destructives  de  tout  progrès 
disparaîtront^  et  alors  les  ouvriers  sentiront  eux-mêmes , 
que  là  où  il  n^y  a  pas  de  perfectionnement^  il  y  a  déca- 
dence. 


SUR  Uk.  PROVINCE  DE  U^GE.  6S 


BRASSERIES. 


« 

Le  nombre  des  brasseries  de  la  proTince  de  Liège  est 
de  243  ;  80  brasseries  enyiron  sont  établies  pour  le  corn». 
merce^  les  autres  sont  attachées  à  des  exploitations  agri-  • 
coles;  toutes  les  matières  employées  à  la  fabrication  de  la 
bière ^  Tiennent  de  la  proyince  de  Liège.  Les  brasseries 
destinées  au  commerce^  emploient  environ  260  ouvriers^ 
plus  160  cbeyaux  pour  le  transport  des  bières;  Fentretien 
des  ustensiles  des  brasseries  est  très-onéreux^  Farticle  de 
la  tonnelerie  qui  s^y  rattache  est  considérable  ;  on  peut 
dire  sans  exagération  que  les  brasseries  de  la  proyince  de 
Liège  mettent  annuellement  en  circulation  un  capital  de 
900^000  florins  des  Pays-Bas. 


POPULATION. 

La  population  des  yilles  est  répartie  ainsi  qu^il  suit  : 
Liège.  58^067  habitans 

Verriers.  i9^&9^     — 

Huy.  6,880     — 

Herye.  3><^9     — 

Stavelot.  3,681     — 

Limbourg.  2,202     — 

Visé.  1,834     — 

La  popul.  gén.  de  la  proy.  est  de  369,917  habitans. 


DICTIONNAIRE 


6ÈOGAAPHIQVB 


DX   Là 


l* 


PROVINCE  DE  LIÈGE. 


acse 


AAZ  (oftâVD),  missean  qui  a  sa 'source 
dans  la  oemmune  de  Hermëe ,  coule  da 
S.  ao  N.  et  8€  jette  dans  la  Meuse  non  loin 
deHaocourt« 

AÂZ,  dépendance  de  la  commune  de 
Hermée. 

AAZ  (cnàMD)^  dëpendànoe  de  la  oom- 
mime  de  Hennée. 

AAZ  (pbtit),  dépendance  de  la  corn- 
mune  d'Oupeye. 

ABBATE-A-LA^BRUTÈRE  (l'),  dé- 
pendance de  la  commune  de  Beaufays. 

ABBAT£-D£-St.*BOCH  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Fenières. 

ABEE ,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
1/2  S.  0.  de  Nandrin ,  de  TaiTondissement 
et  à  21iene8  3/4  £.  S.  £.  de  Hoy. 

La  commune  a  pour  dépendances  Hobo- 
Tal,  Saint-Vitu,  Scry  et  Thiliesse. 

HTnaoGRAVHix  :  Cette  commune  est  ar- 
rosée par  les  ruisseaux  de  Thiliesse  et  de 
Samt^Vitu,  qui  sont  alimentés  par  un 
grand  nombre  de  sources.  On  y  trouve  aussi 
plusieurs  petits  étangs. 

SOL  :  Elevé ,  coupé  de  collines  ;  le  terrain 
est  en  général  rocailleux  et  sablonneux. 

AGiicuLTURx  :  On  récolte  du  seigle,  de 
Tépeautre,  de  Tavoine  et  de  la  vesce;  choux 
et  pommes  de  terre  ;  très-peu  de  pommes  et 
de  poires  ;  fourrages  pour  la  consommation. 


Quelques  bouquets  de  bois  taillis ,  peuplés 
de  bouleaux  et  d'aulnes . — Chevaux ,  bœufs , 
vaches ,  moutons  et  porcs  ;  peu  de  volaîQe  ; 
lièvres  et  perdrix  en  assez  grand  nombre; 
les  étangs  fournissent  des  carpes  :  on  les 
pèche  tous  les  4  ou  5  ans. — Laine  et  beurre. 

i>opi7LATioif  :  373  habitans. 

BABiTATioifs  :  Maisous  bAties  en  pierre 
et  couvertes  en  paille;  disséminées.  La 
commune  ne  possède  pas  d'école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Extra^OU  du 

calcaire  à  bAtir  et  à  chaux  qvHon  y  calcine 
dans  plusieurs  fourneaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  t  La  commune  est 
située  entre  les  routes  de  2«  classe  de  Bi- 
nant et  deMarche-en-Famène.  La  route  de 
Liège  à  Dinant  traverse  le  village  de  Scry. 
Les  chemins  vicinaux  sont  de  facile  exploi- 
tation. , 

ABEE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Soheit. 

ABOLENS,  village  du  canton  et  à  1 
lieue  1/2 19 .  E.  d'Avenues ,  de  Farrondisse* 
ment  et  à  4  lieues  1/2  de  Huy ,  réuni  depuis 
quelques  aimées  à  la  commune  «de  Lens- 
Saint-Remy. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Gccr  formc  la  limite 
de  ce  village  vers  la  commune  de  Lens- 
Saint-Servais. 

SOL  :  Le  territoire,  argileux,  marécageux , 

1 


2  ACO 

ne  présente  qae  des  élérationspen  considé- 
rables. 

'kGKicuLTVBE  :  On  récolte  da  froment, 
da  seigle ,  de  Forge ,  de  Taroine ,  des  légu- 
mes ,  des  froits ,  et  du  fourrage.  La  couche 
régétale  a  généralement  8  à  12  pouces  de 
profondeur.  Marne  et  cendres  de  Hollande 
pour  engrais.  —  Peu  d^élëres  en  chcTauz. 

popuLATioif  :  296  liabitans. 

ixnusTiuE  :  Les  habitans  s^adonnent  à 
lagricolture. 

ROUTES  ET  CBEMiKS  :  Aucuno  route  ne 
traverse  le  village. 

AGHERSTRADT,  dépendance  de  la 
commune  de  Hombourg. 

ACOSSE,  commune  du  canton  et  k 
1  lieue  S.  d^  A  venues,  de  Tarrondissement 
et  à  4  lieues  N.  0.  de  Huy. 

HYDROGRAPHIE  :  La  oommuue  est  arrosée 
par  un  ruisseau  qui  a  son  cours  dans  la 
direction  du  S.  au  N.  0. ,  vers  Meeffe. 

SOL  :  Elevé  et  plat  ;  terrain  généralement 
mêlé  de  terres  franches ,  d  argile  et  de 
marne ,  reposant  sur  un  fond  argileux. 

AGRICULTURE  :  On  récolto  du  iîroment, 
du  seigle ,  de  Tavoine ,  de  lorge ,  de  Té- 
peautre ,  du  colsa ,  de  la  navette ,  du  chan- 
vre ,  des  féveroles  et  du  trèfle  ;  des  légumes 
et  plantes  potagères  en  abondance  et  dWe 
qualité  supérieure;  une  assez  grande  quan- 
tité de  pommes ,  poires  et  prunes  de  diverses 
espèces.  Les  engrais  usités  sont  les  fumiers 
naturels,  les  cendres  de  Hollande  et  la 
marne  pour  les  trèfles.  Quelques  chênes, 
trembles  et  peupliers  du  Canada  composent 
les  bois  taillis.  La  commune  d'Acosse 
compte  environ  80  chevaux  de  trait,  pro- 
pres au  service  de lartillerie ;  vaches , mou- 
tons, porcs,  dindons,  poulef,  canards, 
pigeons ,  dont  une  partie  se  consomme  dans 
la  commune  ;  fort  peu  d'abeilles  ;  un  grand 
nombre  de  lièvres,  perdrix  et  cailles.  — 
Laine,  beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  371  habitans. 

HABITATIONS  :  Eu  bois  et  argile,  partie 
en  briques,  presque  toutes  couvertes  en 
chaume;  la  plupart  disséminées.  1  cha- 
pelle ;  1  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  12  métiers  à 


AIH 

tisser  pour  la  fîd>rication  de  toiles  de  mé- 
nage. 1  btasserie  peu  importante. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemins  vici- 
naux sont  dWe  exploitation  difficile  en 
hiver. 

ADENGE  (le  moulin  d"),  dépendance 
de  la  commune  de  Wanun. 

ADSEUX,  hameau  de  la  commune  de 
Louveignex.  Au  S.  E.  de  ce  hameau,  on 
voit  un  ruisseau  qui  va  se  perdre  dans  une 
caverne  profonde  et  tortueuse ,  creusée  dans 
le  calcaire  ancien  ou  marbre  bleu  gris  da 
G)ndroz. 

AFFN  AT ,  dépendance  de  la  cmnmnne 
de  Neuchâteau. 

AG  AUX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Battice. 

AGESSES  (les)  ou  AGUESSES  (les), 
dépendance  de  la  commune  d^Anglenr. 

AHIN ,  village  formant ,  avec  Ben ,  la 
commune  de  Ben- Ahin .  On  a  rencontré  dans 
le  calcaire  de  cette  localité  du  fer  oDgiste 
terreux  globuliforme  et  de  la  chaux  car- 
bonatée  primitive  dodécaèdre. 

AIGREMONT  (rois  d*)  ,  hameau  de  la 
oonimune  des  Arâv.  On  a  trouvé  à  Ai- 
gremont,  dans  un  amas  sincif^re,  du  une 
carbonate  dé  la  variété  ferrifère ,  et  dans 
le  calcaire,  de  Tanthracite  de  la  variété 
terne.  Ce  hameau  est  remarquable  par  son 
antique  château,  assis  sur  la  cime  dan 
rocher  sourcilleux.  La  situation  formidable 
de  ce  château ,  où  les  mécontens  et  les  in- 
surgés venaient  ordinairement  se  réfugier 
et  concerter  leurs  plans  d'atta^e  contre 
les  partisans  des  évéques ,  lui  assigne  une 
place  mémorable  dans  les  annales  histori- 
ques du  pays  de  Liège.  Ge  château  appar- 
tenait autrefois  à  la  maison  d^Aremberg  : 
Guillaume  d^Aremberg,  prince  de  la 
Marck,  surnommé  le  Sanglier  des  Ar- 
denneSy  après  Tavoir  fortifié ,  8*y  retrandia 
en  1474;  mais  les  troupes  de  Loub  de 
Bourdon,  évêque  de  Liège,  Tayant  assailli 
à  rimproviste,  le  château  fut  emporté  et 
démantelé. 

AINEFFE,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  S.  de  Waremme ,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  1/2  de  Huy. 


ALB 

Bile  est  bornée  aa  N.  par  les  oommimet 
es  Borles  et  de  Vieniiiie,  à  TE.  parcelle  de 
Serain^-le-Gliâteau  ;  elle  touche  au  S.  an 
territoire  de  ChaponrSeraing,  et  k  VO,  S. 
O.  à  celui  de  Vaux. 

HTDKOoaAPBix  :  Un  seul  étang  serrant 
d*abreuToir. 

SOL  :  Entrecoupé  de  petites  collines ,  bien 
cultiyé  dans  toutes  ses  parties. 

AGucuLTUKE  :  On  récolte  le  froment , 
seigle,  épeantre,  afoine  et  fourrages^ 
pommes  de  terre,  pois,  fères,  choux ^ 
pommes,  poires,  cerises.  On  emploie  la 
marne  pour  engrais.  —  Vaches  ;  trois  trou- 
peaux de  montons  de  cent  vingt  tètes 
chacun ,  porcs ,  poulets  et  dindons  ;  perdrix , 
cailles  et  lierres  en  petite  quantité.  — 
Laine,  beurre. 

POPUI.ATIOX  :  119  habitans. 

HABITA TIOK8  :  La  majcurc  partie  des 
habitations  est  bfltie  en  briques  et  cou- 
verte en  paiUe,  très-peu  en  ardoises  et 
pannes. 

coMBCSBCE  XT  iXDOSTKix  :  L^agricultuie 
forme  la  principale  branche  d'industrie. 

xouTxs  XT  cBXMiifs  :  Dcux  chemins  yici- 
naux  :  celui  de  Vaux  k  Aineflfe  et  k  Limont , 
et  cdni  d^Âineffe  à  Verlaine  et  à  Borles. 
Ces  chemins  sont  bien  entretenus ,  cepen> 
dant  ils  sont  encore  difficiles  en  hiver  et 
dans  les  temps  pluvieux. 

AISAUMONT  ou  AISOMONT,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Wanne. 

AlViriSES.  raye»  Awias. 

A-LA-BARRIÈRE ,  dépendance  de  la 
commone  de  Thys. 

A  LABOUCK.  Fc^ez  Al-Brouck. 

A-LA-BRUTÈRE ,  dépendance  de  la 
commime  de  Fraipont. 

A-LA-GROIX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Crisnée. 

A-LA-CUISSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Filot. 

A-L A-FONTAINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Flemalle  (  Grande  ) . 

ALB  ASSE ,  dépendance  de  la  commune 
deNandrin« 

AL-BROUCK,  d^iendance  de  la  oom- 
muna  de  Forêt. 


ALO  8 

ALH:H AUDIÈRS ,  dépendance  de  U 
commune  de  Forêt. 

ALENSBERG,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

A  L'ESPAGNE  et  ROND-FONTAINE, 
dépendance  de  la  conmiune  de  Forêt. 

AL'GRAPPE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

A  LISTALLE.  rc^ez  Al-Sitallx. 

ALLEUR,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  S.  S.  0.  de  Glons. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Lantin  et  de  Voroox ,  à  TE.  par  Rocour 
et  Ans-et-Glain ,  an  S.  par  Loncin,  au 
S.  0.  par  Awans,  et  k  YO,  par  Xendre- 
mal. 

Elle  a  pour  dépendances  les  hameaux  de 
Hombroux  et  Waroux. 

SOL  :  L'aspect  du  territoire  est  varié }  le 
sol  de  nature  argileuse. 

AORicuLTnxx  :  Les  productions  territo- 
riales consistent  en  froment,  épeantre, 
seigle,  orge,  avoine,  féveroles,  trèfle, 
foin  et  fruits.  Les  jardins  sont  situés  auprès 
des  habitations,  et  les  légumes  y  sont 
cultivés  avec  soin.  Leë  vergers  sont  enclos 
de  haies  et  plantés  d'arbres  fruitiers,  teb 
que  pommiers ,  poiriers  et  pruniers.  On  n'y 
voit  que  deux  petits  bois  qui  dépendent  du 
château  de  Waroux.  —  123  bêtes â cornes, 
et  4  troupeaux  de  moutons. 

POPULATION  :  675  habitans. 

HABITATIONS  :  La  commune  d'Alleur 
renferme  105  maisons  d'une  construction 
asses  solide.  On  y  remarque  le  château  de 
Waroux ,  de  forme  hexagone ,  qui  n'o£Ere 
d'autres  agrémens  que  ses  jardins  et  sa 
situation  auprès  de  la  route  de  Li^  à 
Bruxelles;  ce  château  est  d'une  construc- 
tion ancienne. 

coMMxxcx  XT  iNDUSTXix  :  La  principale 
branche  d'industrie  des  habitans  est  l'agri- 
culture. 1  brasserie. 

ROUTxs  XT  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
Li^  à  Bruxelles  traverse  l'extrémité  Sud 
de  la  commude;  16  chemins  vicinaux  im- 
praticables en  hiver. 

A-LONHIENNE,  dépendance  de  la 
comaume  de  Forêt. 


ALP£aiRfi,  d^pendanee  à»  U  oom- 
mune  de  Forêt. 

AL-PLATTE-H ATE ,  dépendante  de 
la  commune  de  Filot. 

AL-SIT  ALLE ,  dépendanoe  de  la  oom- 
mune  de  Forêt. 

ALTEMRRQUCK,  dépendance  de  la 
commune  de  Fouron-le-Gomte* 

AMAS,  dépendance  de  la  comutnne 
'  d*Ocquier. 

AMAT,  commune  da  canton ,  de  ranron.- 
dûiement  et  à  2  lieues  N.  £.  de  Hny. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commane 
de  Jehay-Bodegnée,  à  TE.  par  celles  .de 
FlAoe  et  deHermalle-sous-Huy ,  an  S.  par  le 
territoire  de  Strée,  et  à  TO.  par  les  comr 
aunes  de  Tybange  et  de  Neofille-sur* 
Meuse. 

ninnov  :  La  Mense  la  divise  en  deux 
grandes  sections  (  la  rire  droite  et  la  rive 
gauche);  elles  comprennent  les  hameaux 
de  Fond-d*Oihe,  Lambermonts  (les), 
MoWaux,  Neufs-Bonniers,  Omhret,  Pon* 
thier,  Paohe  (rive  droite)  et  Pache  (rive 
ganche  ) ,  Hau|e-Fléne ,  Quisimode ,  Ris-de» 
Mer,  Richemont ,  Remont ,  Rochettes  (les) , 
Saint-Popée,  Thiei^-Pirlca,  Thiel^Phi]ip- 
part ,  Tron-Bottin ,  Troi;t-du-ReBard ,  Ran* 
sard  ou  Rausa,  Wianuint  (Grand)  et 
Wiament  (Petit.) 

HTOHOGRAPHiB  :  La  Mcuse  traverse  la 
commune  de  TOuest  k  TEst^  elle  inonde 
fréquemment  la  partie  basse  de  ce  terrain. 
Deux  petits  ruisseaux ,  dont  les  sources  sont 
sur  les  hauteurs  de  la  rive  gauche,  se  ren^ 
dent  à  la  Meuse  dans  la  direction  du  N. 
au  S.  ;  il  n'y  a  pas  de  marais  ni  d'étang  re- 
marquable. Les  inondations  de  la  Meuse 
causent  de  graves  pré^ndices  aux  récoltes. 

SOL  :  Le  centre  de  la  commune,  plaeé 
dai|s  le  bassin  de  la  Mense,  oSre  un  aspect 
déprimé 3  mais  les  parties  latérales,  en«- 
trecoupées  de  collines  d  où  s'échappe  un 
grand  nombre  de  petits  ruisseaux  tribu- 
tnres  de  la  Meuse ,  s'élèvent  successivement 
jusqu'aux  montagnes  qui  bordent  cette  ri- 
vière. La  région  comprise  dans  le  bassin 
de  la  Meuse  offire  un  terrain  d'une  assez 
bonne  qualité;  l'ai^ilc  y  abonde  :  les  ré- 


giiMiameiitagnemesqoi,  eanpaMltfenent, 
aont  très-inférieurea  sous  le  rapport  agri- 
cole, présentent,  dans  la  grande  variété  de 
leurs  couches,  des  terrains  argileux  ou 
sablonneux  et  rocailleux.  Otn  trouve  dans 
cette  localité  du  (èr  oligiste  terreox  gkbu- 
liforme  et  du  schiste  alumineux  ;  la  puis- 
sance delà  couche  est  de  18  i20  aunes  :  elle 
est  exploitée  à  une  grande  profondeur.  On 
se  débarrasse  de  Teau  par  l'éoouleokent 
on  en  la  faisant  comoiuniquer  avec  le 
calcaire. 

▲GRicuLTURX  :  On  cultive  le  fraaaent, 
le  seigle,  l'épeautre  (cette  demièare  espèce 
en  petite  quantité),  lorge,  l'avoine,  la 
féverole  j  les  choux,  ftves,  poiset  haricots, 
chicorée ,  laitues ,  endives  ;  poires  et  prunes. 
On  confectionne  du  vinaigre  de  pommes  et 
do  sirop  de  poires  :  les  prunes  sont  séchées 
pour  être  livrées  au  commerce.  I«a  vigne 
est  cultivée  avec  succès,  le  vin  d'Amay 
tient  un  des  premiers  Vangs  parmi  les  vins 
du  pays  ;  les  bonnes  années,  telles  que  1819, 
1822 ,  1825 ,  1827 ,  ont  donné  un  via  iort 
agréable,  et  qui  pouvait  remplacer  quel« 
ques  vins  de  France  ;  le  1825  était  de  bunne 
qualité.  L'essence  dominante  dans  les  bois 
taillis  est  un  mélange  de  chênes,  charmes 
et  bouleaux  ;  la  futaie  ne  produit  guère  que 
du  chêne.  Les  taillb  s'exploitent  â  18  ans. 
Les  arbres  de  futaie  ne  s'exploitent  que 
lorsque  leur  dépérissement  est  visible,  ce 
qui  arrive  à  des  Ages  très-variés,  selon  la 
nature  du  sol  où  ils  croissent  ^  on  e«  coupe 
à  l'âge  de  56 ,  54 ,  72 ,  90, 10$,  150  ans 
et  plus;  on  les  emploie  aux  exploitations 
charbonnières,  à  la  bâtisse  et  à  la  menui- 
serie. Les  animau];  élevés  dans  la  com- 
mune sont  :  le  bœuf,  le  mouton,  le  porc , 
le  canard  et  le  dindon;  les  chevaux  sont 
propres  au  trait,  au  train,  au  roulage. 
—  Le  renard,  le  blaireau,  le  loup,  le 
sanglier  (ces  deux  dernières  espècea  seu- 
lement è  la  rive  droite),  sont  signalés 
parmi  les  animaux  nuisibles  ;  le  lièvre ,  k 
liqûa,  le  chevreuil,  la  perdrix ,  U  caiUe, 
sont  les  animaux  les  plus  communs. 

porv^ATiON  ;  2,470  araes. 

DABiTATioKS  :  Le  chef-lieu  de  la  eom*. 


▲MB 

mime  oontîeDt  1X0  maiaoïM  plut  oo  moini^ 
bien  construites,  et  parmi  lesquelles  on  en 
remarque  quelques^nncs  qui  serreat  d*ha- 
Kitation  à  des  personnes  aisées.  Lesbameam 
de  Ponthière,  d'Ombret  et  de  Rausa  sont 
asses  imporlans.  1  école  primaire. 

coMMsacx  BT  iNDUSTUE  :  Les  princH 
pales  branches  d'indostrie  des  baidtans 
sont  rad^cultore  et  la  culture  de  la  vigne , 
Texploitation ,  le  rafllînage  et  la  cristalli* 
satiott  des  aluns  (  deux  alunières  en  acti* 
Tité  ) ,  le  commerce  des  bois  et  celui  des 
fruits  qu*on  &it  sécher  pour  les  liTrer  au 
oomoeroe.  Moulins  à  eau.  Il  y  a  deux 
foires  par  année  :  la  preoiière  se  tient  la 
l'*"  mai ,  et  la  seconde ,  le  lundi  après  la 
Saint-Denis. 

Amay  est  Tendrait  de  toute  la  province 
on  il  y  a  le  plus  de  briqnetîers  ;  vers  le 
printemps  ils  émigrent  par  centaines  pour 
aller  exercer  leur  industrie  en  France ,  en 
Allemagne  et  même  en  Aussîe  ;  ils  revien- 
nent okeft  eux  vers  llûver. 

BiOiiTsa  ST  cBXBnHs  :  La  emaroune  est 
traversée  de  TE,  à  TO.  pat  la  route  de 
â*  classe  de  Namur  à  Li^.  Vingt- cinq 
chenuAS  vicinaux  impraticables  en  hiver 
et  dans  les  temps  pluvieux^ 

AMBLÈME,  yùyex^  Eioiivs. 

AHBliEVE ,  rtviëfe  assez  eonsidiérable 
quifiveMdnaissaneeii  Heppenbach  (royaume 
de  Prusse),  entre  dans  la  province  de  Liéga 
à  Wttrge ,  où  le  volume  de  ses  eaux  s'accroft 
du  ruisseau  de  ce  nom;  elle  coule  rapide* 
ment  de  V£.  à  FQ. ^reçoit  FEau-Rouge,  gros 
miesean  qui  descend  des  Hautes-Fanges, 
à  Cballe,  passe  à  Stavelet,  tourne  vers 
le  S.  0«,  reçoit  le  Glain,  aux  Trois-Ponts 
sur  la  rive  gauche,  se  dirige  an  N.,  jus^ 
qu*à  Petit-Coo ,  où  elle  se  divise  en  deux 
branches,  dont  la  gauche  baigne  le  pied  d'un 
mont  escarpé  sur  lequel  est  situé  le  village 
de  Grand-Gw ,  et  va  rejoindre,  après  une 
liene  de  cireuit ,  la  branche  droite,  à  Ten- 
àrmX  même  où  celle-ci  se  piécipite  comme 
un  terrent  du  haut  d'un  roc  schisteux. 

A  partir  de  Grand-Goo ,  F  Amblève  décrit 
un  cours  extrêmement  sinueux  et  rapide , 
en  se  portant  au  N.  0.,  longe  la  commune 


AMB  6 

de  Glei» ,  nçail  la  LicBoe  à  TàrgMA ,  su? 

la  rive  gauche,  d'où,  tournant  brusquement 
au  N.  jusqu'à  Ncssonvaux ,  elle  se  dirige  de 
nouveau  à  TO. ,  passe  à  Qnareux ^  à  Aemoo* 
champs,  à  Aywaille,  et  grossie  considé* 
rablement  par  les  eaux  d'un  grand  nombra 
d*afflnans,  elle  se  jette  dans  TOurte  à 
Douxflamme.  Le  cours  de  rArohlève  a  77 
à  78,000  mètres  de  développement. 

Le  lit  de  F  Amblève  est  encaissé  entra  des 
rochers  calcaires  et  quartseux  ou  schisteux , 
quelquefois  disposés  en  bancs  verticaux  9  en 
Ibrme  dé  mura,  et  roule  des  blocs énormca 
de  quarU  dont  elle  a  dépouillé  ses  bords. 
Plusieurs  sources  minérales  jaillissent  dans 
l'étendue  de  jon  bassin,  k  Chalje,  aux 
Trois-Ponts ,  k  Saint-Remade.  Les  rochers 
escarpés,  couverts  de  masures  d'anciens 
châteaux ,  les  bois  et  les  pelouses ,  dont  Tas* 
pect  varié  rappelle ,  sur  les  bords  de  1*  Am- 
Uève,  les  plus  beaux  sites  de  la  Suisse,  of- 
frent en  outre  un  riche  fond  de  végétatû» 
qui  leur  est  propre.  On  y  remarque  :  le/KH 
Ijrpodium  calearatm  { Smith  ) ,  le  fycknis  , 
viscaria  (L.),  Vetrtemisia  campestriSf 
le  géranium  rotundifoiiumy  le  celerack 
qficinantm ,  Imjèsttœa  gloiUM  y  la  liberiia 
arduennensis  y  le  veratrum  album  y  qui 
habitent  sur  les  rochers  et  dans  les  lieux 
incultes^  la  campantda  latifolia  qui  sa 
plaît  dans  lesbois ,  Itmeum  atfiamanticum, 
la  sanpdâorba  qfficinalisy  qui  abondent 
dans  les  prés  des  vaUécs,  Yhydrocotjrie 
vtdgarisy  le  menjrwithes  trtfoUaiay  le 
drosera  rotundifoliay  la  viola  pahtstris, 
qui  ombragent  les  lieux  marécageux. 

C'est  encore  dans  le  bassin  de  F  Amblèvu 
qu'on  cultive  ces  excellens  fruits  à  pépin, 
si  recherchéa  dans  k  pays.  L'Amblèva 
nourrit  aussi  une  grande  quantitéde  truites , 
salmo/ario(Lj,),  d'anguilles,  d'écrerisses; 
le  cydostome  élégant ,  cjrclasioma  elegans 
se  trouve  en  abondance  sur  les  hauteurs  de 
FAioblève. 

L'Amblève  est  navigable  jusqu'à  Remou- 
champs.  Elle  est  flottable  à  bûche  perdue, 
depuis  ce  point  jusqu'à  la  limite  de  la  pro- 
vince. Il  est  à  remarquer  que  les  sécheresses, 
les  grandes  pkies  et  la  gelée  interrompent 


6  AMP 

le  eoun  de  la  o«v%ation  plus  tAt  qôe  celle 
de  rOorte. 

Qn  pourrait  la  canaliser  ayec  siicoès jua- 
qa*A  Staydot,  e^par  là  mène  on  rendrait 
on  bienfait  immense  à  la  partie  indnstrielle 
de  cette  petite  nlle ,  où  se  tronyent  établies 
les  tanneries  les  plos  importantes  de  la 
Belgique. 

AMBLEYEon  AMBLÈME ,  dépendance 
de  la  commune  d*Aywaille.  On  y  remarque 
les  mines  d'un  château  antique  :  elles  oon- 
sistent  en  restes  de  murs ,  en  saUes  Toâtées 
et  quelques  débris  de  tours.  Connu  dans  le 
pays  sons  le  nom  de  Château  des  Quatre  Fxk 
Aymon,  ce  château  était  placé  sur  la  crête 
d*un  rocher  élevé  et  taillé  à  pic,  dont 
FAmblère  baigne  le  pied. 

AMBLEV E ,  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 

AMBRESIN.  Farfez  EmbUesik. 

AMBRESINIEAUX.  Fcje%  Embrbsse- 

Kl  AU. 

AMBRT.  Fcjrez  Ambt. 

AMBSIN.  Voyez  Ampsiit. 

AMCOMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Liemeux. 

AMERMONT ,  dépendance  de  la  ville 
de  Stavelot. 

AMOSTRENE  ou  AMOSTRENNE , 
dépendance  de  la  commune  d*Esneux. 

AMPSIN,  commune  du  canton,  de 
Farrondissement  et  à  1  lieue  N.  E.  de  Huy. 

Bornée  au  N .  par  la  commune  de  Viller»- 
le-BouiUet,  à  TE.  par  les  communes  da 
Nenville-soufl-Huy  et  de  Tyhange,  situées 
sur  la  rive  droite  de  la  Meuse ,  et  à  TO.  par 
la  commune  d'Antheit. 

Ses  dépendances  sont  les  hameaux  de 
Bende,  Jouette,  Henrotia,  Hasquette , 
Loyable ,  Mirsandaine ,  Sart  (  château  du  ), 
Taveme-à-Meuse  et  Vinave. 

BTDEooaAPBiB  :  La  Meuse  longe  la  com- 
mune au  S .  ;  eUe  reçoit  le  ruisseau  de  Bende 
dont  la  direction  est  du  N.  E.  au  S.  0.  Ses 
inondations  sont  nuisibles  aux  propriétés 
rireraines. 

80L  :  La  commune  est  située  dans  le 
bassin  de  la  rive  gauche  de  la  Meuse  ;  le 
terrain ,  qui  présente  quelques  inégalités , 


AHD 

est  argileux ,  sablonneux  et  rocaiHeox.  Il  y 
a  une  mine  de  manganèse. 

On  renoontredansoetlelocalité  du  schiste 
alnmineux.  La  puissance  de  la  couche  est 
de  18  à  20  aunes. 

ÂOKicuLTuas  :  On  récolte  du  froment , 
du  seigle ,  un  pend'épeautre,  de  Toi^,  de 
Favoine,  des  iëverdles,  de  la  resce;  des 
pommes  de  terre ,  des  choux ,  des  ftres ,  des 
pois ,  des  haricots  ;  des  pommes ,  poires  et 
prunes;  on  y  cultive  la  vigne;  les  vins 
d*  Ampsin  tiennent  le  premier  rang  parmi 
les  crds  du  pays.  Il  y  a  des  bois  taillis  com- 
posés des  essences  de  chêne,  de  charme  et 
de  bouleau.  On  y  élève  des  boBufs,  des 
vaches,  des  moutons,  des  porcs,  de  la 
volaille,  des  abeilles.  Lièvres,  lapins,  bé- 
casses,  cailles ,  perdrix  ;  renards ,  blaireaux. 
—  Peu  de  laine  ;  beurre  pour  la  consom- 
mation. 

POPULATION  :  832  faabitans. 

HABiTATTOHS  :  La  plupart  sont  construi- 
tes en  briques  et  couvertes  en  chaume ,  un 
petit  nombre  en  ardoises  ou  pannes  \  elles 
sont  disséminées  sur  les  hauteurs ,  et  ofl&ent 
un  petit  noyau  d^agglomération  au  centre 
de  la  commune.  1  église;  2  écoles,  dont 
Tune  a  été  établie  en  1824  par  les  soins 
de  M.  de  Lamine ,  de  Li^. 

coiofEBCB  BT  iHBusTBiB  :  Un  grand 
nombre  des  habitans  de  cette  commune 
sont  employés  dans  les  briqueteries  des  en- 
virons. Il  y  a  2  fabriques  d'alun ,  2  distil* 
leries ,  1  brasserie,  2  moulins  à  farine  mâs 
par  le  ruisseau  de  Bende  ;  les  produits  des 
£d>riques  se  consonmient  dans  Tintérieur 
du  pays  ;  1  four  â  chaux. 

BOUTB8  BT  CBEMiirs  :  La  route  de  Li^e 
à  Namur  traverse  son  territoire  ;  les  che- 
mins vicinaux  sont  praticables  en  hiver  ; 
5  ponts. 

AMRY ,  dépendance  de  la  commune 
d*Heure-le-Romain. 

ANDOUMONT.  Foyez  Goiis^. 

ANDRE  (saikt).  Foyez  ^Kvxr-ÈLfmtji, 

ANDRIMONT ,  commune  du  canton  et 
â  3/4  delieue  0.  de  Limbourg,  deFarrondis- 
sement  et  k  Zli  de  lieue  N.  E.  deVerviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  Thimi«ter, 


et  Henri-GhapeDe ,  A  TE.  par  Bilstain  et 
LimLoar^ ,  au  S.  par  Yeririers  et  Stem* 
bert ,  et  à  FO.  par  Dison.  Sa  surface  carrée 
est  de  942  Ixmniers. 

Ses  dépendances  sont  la  Neuville ,  les 
Heids,  la  Hénorie,  la  Glésare ,  les  Four- 
neaux, le  Chantoire,  les  Croisiers-Tombeuz* 

HTDBOGKArBiE  ':  La  Vcsdre  venant  de 
Verriers  limite  la  commune  du  S.  0.  an 
N .  £ .  ;  plusieurs  petits  affluens  de  la  Vesdre 
fertilisent  son  territoire  ;  le  Bilstain ,  qui 
longre  la  colline  de  Neuville  à  TE. ,  reçoit 
le  Qués  à  Jurdan  et  se  jette  dans  la  Vesdre 
à  Nasprerié  ;  le  Dison  et  le  Fozhale ,  qui 
séparent  la  commune  d'Ândrimont  de  cdlle 
de  Dison ,  se  perdent  à  Hodimont. 

SOL  :  Elevé ,  entrecoupé  de  collines.  Ter- 
rain marécageux  et  rocailleux  renfermant 
des  pierres  calcaires  et  de  grès  en  extrac- 
tion. 

AGRicuiTURE  :  Lcs  récoltes  sont  peu  im- 
portantes ,  à  peine  la  terre  donne-t-elle  une 
dépouille  par  année.  On  évalue  à  2,000 
gerbes  d'avoine  et  1,000  gerbes  ^'orge  la 
quantité  de  grains  qui  se  récolte  annuelle- 
ment ;  peu  de.fourrage8.  Pommes  et  poires  ; 
eoTirou  1/7  du  territoire  est  planté  en  bois 
taillis  et  bante  futaie.  En  1850 ,  on  comp- 
tait dans  la  commune  34  cberaux  de  pe- 
tite race ,  521  bétes  à  cornes ,  36  veaux , 
88  porcs ,  80  moutons.  —  Beurre. 

ropui^ATioN  :  800  babitans. 

HABITATIONS  :  161  maisous  de  mauvaise 
construction ,  excepté  quelques  babitations 
particulières  ;  1  église ,  1  cbapelle. 

coMMzacB  ET  INDUSTRIE.  Gommuno 
peu  commerçante;  agriculture,  laine. — 
1  fabrique  de  drap  située  sur  la  Vesdre  A 
rextréme  frontière  de  la  commune ,  1  fi- 
lature de  laine  à  mécanique ,  1  moulin  A 
farine  et  un  moulin  k  foulon ,  mikB  par  le 
raisseau  de  Dison  ;  1  four  à  cbaux  ;  1  car- 
rière de  pierre  calcaire  qu'on  exploite  pen- 
dant trois  mois  de  Tannée.  —  Fréquen- 
tation des  marcbés  de  Verriers. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  nouvellc  route 
de  la  Vesdre  limite  la  commune  au  S. 
Elle  compte  8  cbemins  vicinaux,  dont 
les  principaux  conduisent  à  Venriers ,  Au- 


ARG  7 

bel ,  Henri-Cbapelle ,  Dolhain ,  Eupen 
(  Prusse  )  et  Tbimister .  Us  sont  bien  entre>* 
tenus  et  praticables  en  toute  saison.  —  2 
ponts  sur  la  Vesdre ,  dont  un  en  fil  d'arcbal 
communique  avec  la  route  royale  de  la 
Vesdre,  et  un  autre  construit  en  bois. 

ANDRIMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Gleize. 

ANGLEDR,  commune  du  deuxième 
canton  (S.  0.)  et  à  1  lieue  S.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  Meuse ,  à 
rO.  par  Seraing ,  au  S.  et  à  TE.  par  TOurte. 

Ses  dépendances  sont  les  bameaux  de 
Huit-Saules,  Barge-en-Pot,  Agesses  (les). 
Battes  (Grosses),  Maison-de-U-Haut, 
Golonster,  Qijincampois ,  Sart-Tilman, 
Streu-Pas. 

HTDBOGBAPHiB  :  Sou  territoire  est  arrosé 
par  la  Meuse ,  TOurte ,  et  les  ruisseaux  de 
Golonster ,  Quincampois  et  Renory. 

SOL  :  Le  sol  est  en  grande  partie  argilo- 
sablonneux ,  scbisteux ,  mêlé  degrés  rouge. 
Les  principales  productions  mioérales  qvL  on 
y  trouve  sont  :  la  cbaux  carbonatée  lamel- 
laire; la  baryte  sulfatée  concrétionnée 
fibreuse;  le  quartz byalin  prisme;  la  len- 
zinite;  le  fer  oxidé,  bydraté;  le  plomb 
carbonate  dodécaèdre  ;  le  plomb  carbonate 
terreux;  le  zinc  sulfuré  octaèdre  et  lamel- 
leux;  et  le  manganèse  oxidé  métalloïde. 

AGBicuLTURE  :  Lcs  productions  territo- 
riales consistent  en  froment ,  seigle ,  épeau* 
tre,  orge ,  avoine ,  trèfle ,  boublon ,  pommes 
de  terre;  les  jardins  légumiers  appelés 
cotillageSf  reposant  sur  une  terre  de  mé- 
diocre qualité,  sont  culti?és  avec  soin.  Les 
vergers ,  la  plupart  â  proximité  des  maisons , 
sont  plantés  d'arbres  fruitiers,  tels  que 
pommiers,  poiriers,  cerisiers  et  pruniers, 
prunus  padus.  Les  prés  qui  appartien- 
nent aux  bassins  de  la  Meuse  et  de  TOurte , 
se  trouvant  inondés  cbaque  biver  par  ces 
rivières ,  sont  d*une  bonne  qualité  et  n'ont 
besoin  d'aucun  engrais  :  le  foin  en  est 
excellent.  L'essence  du  bois  taillis  est  mêlée 
de  cbénes ,  bétres ,  charmes ,  qui  s'exploi- 
tent tous  les  15  ans. 

On  trouve  dans  les  bois  d'Anglenr  le 
lézard    des  souches ,  laceria  stirpUun: 


s  ANS 

IVvrvet  oommtDm,  angids  JhagUis  ;  dans 
les  marais,  la  cydade  caly culée,  cjrdas 
caljrculata;  la  cyclade  oblique,  çyvlas 
obliqua;  le  lymnée  des  étangs,  lymneus 
stagnaUs  ;  le  lymnée  bmn,  lymneuà 
Juscus;  et  Tanrienle  pygmée,  auriada 
minima, 

POPULATION  :  893  hobitans. 

HABITATIONS  :  Le  châtean  de  Qoincam- 
pois  et  ses  alentours ,  sourent  visités  par  les 
étrangers,Gfffrent  un  des  sites  les  plus  agréa- 
bles des  environs  de  Liège. 

cOMMSRCK  ET  iNDusTiLis  :  Les  babîtaus 
8*adonnent  à  Tagriculture  qui  est  la  princi* 
pale  brancbe  d'industrie ,  et  à  Texploitation 
des  bois.  2  moulins  à  farine  mus  par 
rOurte;  2  martinets  ou  usines  à  battre 
le  fer  ;  1  tannerie  au  bameau  de  Grosses- 
Battes. 

ROUTES  :  Aucune  route  ne  traverse  la 
commune. 

ANIXHE.  Foxez  Enixhe. 

ANNE  (sainte)  ,  dépendance  de  la  com** 
mune  de  Celles. 

ANS ,  village ,  'dépendance  de  Ans-et- 
Glain. 

ANS-ET-(jL  AIN,  commune  du  deuxième 
canton  et  à  1/2  lieue  N.  0.  de  Liège. 

EUe  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
d'Alleur  et  de  Rocour ,  à  TE.  par  la  viUe 
de  Liège ,  au  S.  par  le  territoire  de  la  com- 
mune de  Grâce-Montegnée ,  et  à  TO.  par 
celui  de  Loncin. 

Cette  commune,  formée  des  villages 
d^Ans  et  de  Glain ,  a  pour  dépendances  les 
bameaux  de  Boisée,  Brouck,  Coq-Fontaine, 
Molinvaux ,  Montfort  et  Ster. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  cst  arroséc  par  la 
Légie (dit  Ride  Coq^Fontaine),  qui  prend 
sa  source  sur  une  pièce  de  terre  appelée 
les  Dix-Huit-Bonniers ,  située  dans  le  vil- 
lage d^Ans. 

sot  :  Le  terrain ,  de  nature  pierreuse , 
schisteuse ,  est  inégal. 

AGRICULTURE  :  On  réçolte  du  froment, 
du  seigle,  de  Tépeautre,  de  Torge,  du 
trèfle ,  des  légumes ,  des  fruits ,  des  four- 
rages. Les  vergers  sont  situés  à  proximité 
des  habitations  et  plantés  d*arbres  fruitiers 


ART 

tels  que  pommiers,  poiriers,  Kkrfers  et 
cerisiers.  Il  y  a  un  petit  bois  dont  ressenoe 
est  mêlée  de  chênes ,  charmilles  et  bouleaux 
d*une  bonne  venue;  Texploitation  a  lien 
Ions  les  12  ans.  Il  y  a  3  troupeaux  de 
moutons  de  150  chacun. 

POPULATION  :  5,852  habitans. 

HABITATIONS  :  Ou  remarque  dans  cette 
commune  des  vestiges  d*un  ancien  chAteau, 
et  quelques  jolies  maisons  de  campagne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d^industrie  est  Tagriculture  et  ï  ex- 
ploitation des  mines.  Il  y  a  quelques  cor- 
diers  et  beaucoup  de  maçons ,  de  plafon- 
nenrs,  de  charpentiers  et  d*armuriers,  qui, 
à  l'exception  de  ces  derniers,  vont  exercer 
leur  profession  dans  les  communes  voi- 
sines. 4  moulins  à  farine,  situés  dans  le 
village  d'Ans ,  sur  le  ruisseau  de  Coq-Fon- 
taine :  ces  établissemens  sont  construits 
en  briques  et  couverts  de  chaume  ;  deux 
moulins  à  farine ,  mû»  par  le  vent ,  bâtis 
en  pierre  et  briques  ;  une  raffinerie  de  sel. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
Liège  à  Bruxelles  traverse  la  commune  de 
TE.  à  rO. ,  et  ceUe  de  Bierset  de  TE.  au 
S.  0.  Dix-huit  chemins  vicinaux  imprati- 
cables en  hiver  et  dans  les  temps  plavieuz. 

ANS  ou  RI  DE  COQ-FONTAINE. 
Foyez  Legie. 

ANTHEIT,  commune  du  canton,  de 
larrondissement  et  à  1  lieue  N.  de  Hny. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Vil- 
lers-le-Bouillet ,  àTE.  par  celle  d^Ampsin , 
au  S.  par  celle  de  Huy,  et  à  VO,  par  celles 
de  Wanze  et  Yinalmont. 

Ses  dépendances  sont  Val-Notre-Dame, 
la  Petite-Wanze ,  Champia ,  Gistni,  Mal- 
semaine ,  Kakirie ,  Rivage /  Terre- Ronge, 
TEumont  et  FEspagne. 

HTDROORAPHiB  :  LaMeusoet  Ulfâuiigne 
arrosent  son  territoire. 

80L  :  Terrain  inégal ,  argileux,  pierreux 
et  marécageux.  La  couche  végétale  varie  de 
2  à  12  pouces  de  profondeur.  On  trouve 
dans  cette  localité  du  rinc  silicate  (sine 
oxidé  siliciftre.  (Haiiy). 
*  AGRICULTURE  :  Ou  récoItc  le  froment, 
seigle ,  orge ,  avoine  »  épeautre  »  légumes , 


ART 

fraita  et  fooirages  j  la  vigne  donne  on  rin 
de  médiocre  qualité.  L^essenoe  des  bois 
taillis  est  un  mélange  de  chênes ,  charmilles 
et  noisetiers;  Taménagement  se  fait  à 
18  ans.  —  GheTanz  ;  128  hétes  à  cornes  ; 
trois  troupeaux  de  moutons  contenant 
340  têtes  ;  anguilles ,  brochets ,  perches , 
et  goujmis  dans  l|i  Méhaigne  ;  une  pêcherie 
établie  an  Yal-Notre-Bame. 

POPULATION  :  1,427  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  de  la  com- 
mune contient  environ  trente  maisons, 
toutes  construites  en  pierre  et  briques, 
couvertes  en  paille.  On  y  remarque  le  châ- 
teau de  Val-Notre-Dame,  fondé  par  Albert, 
comte  de  Moba ,  au  retour  de  la  première 
croisade.  Ce  château ,  d^une  vaste  ordon- 
nance ,  est  entouré  de  terrains  d  agrément 
baignés  par  la  Méhaigne. 

comcEAcs  ST  INDUSTEIE  :  Commercc 
agricole ,  exploitation  des  houillières  ;  une 
tannerie,  troi»  brasseries,  un  moulin  à 
huile,  on  moulin  k  tan  et  unàfarine  :  tous 
trois  mus  par  la  Méhaigne. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
Hoy  à  Liège  traverse  une  petite  partie  de  la 
commune.  Quatre  chemins  vicinaux  impra- 
ticables en  hiver. 

ANTHINNE  ou  ANTHISNES,  com^ 
mone  du  canton  et  à  3  lieues  N.  £.  de  Ter» 
vagne. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  le  ten^ire  de 
la  commune  d'Esneux ,  à  TE.  par  les  com- 
munes de  Hody  çt  de  Gomblain-au-Pont  ; 
elle  joint  au  S.  les  communes  d'OufEst  et 
Fairon-Comblain ,  et  àFO.  celles  de  Tavier, 
Hody  et  Villers-anx-Tours. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont 
Floche ,  Blockay,  Ouhar,  Larock ,  Stepen- 
nes ,  Tolumont ,  Vien  et  Yiegeay. 

HYDROGEAPHiE  :  Un  petit  ruisseau  forme 
la  limite  entre  cette  commune  et  celle 
d'Ësneux. 

SOL  :  Le  territoire ,  très-montueux,  est 
argileux ,  schisteux  et  rocailleux.  On  trouve 
dans  cette  localité  le  psammite  sablonneux. 

AGEicuLTUBx  :  On  récolte  des  céréales  et 
du  foin  ;  des  pommes ,  des  poires  et  des 
cerises.  Bois  plantés  de  chênes,  bouleaux. 


AR6  9 

eharmiOes  et  eondriers;  il  y  a  cinq  trou- 
peaux de  moutons,  mérinos  et  métis« 
Ces  troupeaux  se  composent  de  500  têtes 
environ. 

POPUiATiON  :  846  habitans. 

HABITATIONS  :  Levillaged'Anthinne  ren- 
ferme environ  100  maisons.  On  remarque 
dans  cette  commune  les  châteaux  d*Ouhar 
et  de  Vien  5  ils  sont  entourés  de  terrains 
d^agrément. 

COMMEHCB  ET  iNnusTEiE  :  Ou  y  fabrique 
des  instrumens  aratoires. 

aouTES  ET  CHEMINS  :  Quatorxe  chemins 
yicinaux  impraticables  pendant  Fhiver  et 
les  temps  pluvieux ,  à  cause  de  Finégalité 
du  terrain. 

ANWEGH ,  dépendance  de  la  commune 
de  Henri-Chapelle. 

ANZE-SUR-GEER ,  dépendance  de  la 
commune  de  Houtain. 

ARAS ,  dépendance  de  la  commune  de 
Herstal. 

ARBESPINNE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sart. 

ARBRE,  dépendance  de  la  commune  de 
Fooc. 

ARBRE-SAINT-MIGHEL,  dépendance 
de  la  commune  de  Horion-Hozémont. 

ARCIS  (  FEBME  n'  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Herstal. 

ARDENNE  ,  dépendance  de  la  commune 
de  Hons. 

ARBENNES  (aïs  n') ,  ruisseau ,  prend  sa 
source  dans  la  commune  de  Ville-en- 
Hesbaye,  coule  du  S.  au  N.  et  se  jette  dans 
la  Méhaigne. 

ARDONGOUR ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Melins. 

ARGENTE  AU ,  commune  du  canton  et 
à  3/4  de  lieue  0.  S.  0.  de  Daelhem ,  de  Far- 
rondissementetti  2  lieues  1/2  N.  E.  deLi^. 

Elle  est  bornée  au  N .  par  la  commune  de 
RicheUe,  à  TE.  par  celle  de  Saint-Reiny , 
au  S.  par  celle  de  Cheratte,  et  àFO.  par  la 
Meuse  et  la  commune  de  Hermalle. 

Les  dépendances  sont  les  haq^eaux  de 
Wihou ,  Borre,  Sart-sur-le-Bois  et  Sarolay. 

hydrographie:  Toute  la  partie  dubassin 
située  àFO.  est  arrosée  par  la  Meuse  lors- 

2 


10 


▲EG 


qu'elle  sort  de  son  Ut;  le  mÎMean  d'Argel^ 
teanse  dirige  da  S.  au  N. 

80L  :  L'aspect  du  tenitoire  est  très-yaiié  ; 
il  est  borné  à  TO.  par  quelques  collines 
escarpées ,  en  grande  partie  boisées  et 
couvertes  de  pâturages. 

On  trouve  dans  cette  localité  la  cbaux 
carbonatée  métastatique,  la  chaux  sulfatée 
trapézienne',  la  cbaux  sulfatée  aciculaire, 
la  chaux  sulfatée  fibreuse ,  le  quartz  hyalin 
prisme  limpide  et  le  schiste  alumineux. 
Dans  la  chaux  carbonatée  bituminiftre 
des  rochers  d'Argentean ,  le  colonel  Bory 
de  Saint-Vincent  a  observé  de  très-belles 
variétés  d'anthracite. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  de  Forge ,  peu 
d'épeautre,  de  la  vesoe,  des  féveroles,  du 
trèfle ,  des  pommes  de  terre  et  des  fruits; 
la  vigne  prospère  difHcilement  ;  elle  dépérit 
de  15  A  20  ans.  Le  bois  consiste  en  taillis 
mêlés  de  futaie.  On  élève  des  chevaux,  du 
gros  bétail  et  des  moutons. 

POPULATION  :  670  habitans. 

HABITATIONS  :  H  j  a  154  maisons  d'une 
construction  solide.  Le  château  d'Ârgen- 
teau,  situé  sur  la  rive  droite  de  la  Meuse, 
est  bâti  sur  des  rochers  escarpés ,  dont  les 
sommets  sont  couronnés  de  verdure;  il  est 
remarquable  par  sa  position  pittoresque  et 
par  son  antiquité.  Un  pont  soutenu  par  de 
nombreuses  et  élégantes  arcades  réunit  les 
deux  rochers  qui  dépendent  du  château  :  au- 
dessous  des  arcades  se  pressent  des  touffes 
d'arbrisseaux.  Le  village,  adossé  contre  le 
rocher ,  se  dessine  dans  la  Meuse  dont  les 
eanxbaignent  les  alentours .  En  contemplant 
ce  site  romantique ,  on  se  croit  transporté 
dans  les  endroits  les  plus  délicieux  de  la 
Suisse  ou  de  l'Italie. 

Le  château  d'Ârgenteau  tel  qu'il  est 
maintenant,  a  été  rebâti  sur  les  ruines  d*nne 
ancienne  forteresse ,  qui  appartenait  à  une 
des  'familles  les  plus  distinguées  du  pays. 
Dans  l'église  d'Hermalle,  qui  est  sur  lautre 
rive  de  la  Meuse ,  on  voit  encore  un  mausolée 
portant  une  inscription  de  1530. 

coMMERCs  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d'industrie  des  habitans  est  l'agri- 
culture; on  confectionne  des  platines  pour 


ATT 

les  manuftétues  d'armes  de  Li^ge*;  un 
moulin  à  farine  ma  par  eaa  ;  une  distillerie 
de  fécale  de  pomme  de  terre.  ¥mre  le 
11  septembre  de  chaque  année. 

EOUTBS  ET  CHEMINS  :  Il  y  a  deui  che- 
mins vicinaux  mal  entretenus  qui  n'abou- 
tissent à  aucune  grande  route. 

ARGENTE  AU,  ruisseau  qui  prend  sa 
source  à  la  fontaine  nommée  Ste- Julienne, 
au  S.  du  hameau  de  Liery,  commune  de 
Retinne ,  du  canton  de  Fléron.  Ce  ruisseao 
s'accroît  à  Saive  d'un  affluent  qui ,  naissant 
sur  le  territoire  d'Evegnée,  passe  â  Tignée 
et  alimente  plusieurs  moulins  â  farine;  de 
U,  continuant  son  cours  vers  le  N.  par  Ssi- 
velette ,  Rabosée ,  Ghesneox ,  entre  Housse , 
Ghératte,  Sarolay  et  Wihou ,  il  se  perd  dans 
la  Meuse  près  du  château  d'Argenteau.  Le 
ruisseau  d'Argenteau  coule  du  S.  an  N. 
et  arrose  une  étendue  de  terrain  d'enriron 
2  lieues,  en  faisant  mouvoir  plusieurs 
fouleries. 

ARIES  (les),  dépttidanoe  de  Yyle. 
ASSE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Charneux. 

ASSE,  dépendance  de  la  commune  de 
Julemont. 

ASSE ,  ruisseau  prenant  sa  source  dans 
la  commune  et  un  peu  au-dessus  de  Char- 
neux ,  se  jette  dans  la  Berwinne,  à  Mor- 
troux. 

ATEiN  on  ATRIN ,  dépendance  de  la 
commune  de  Clavière. 

ATRIVE ,  dépendance  de  la  commune 
d'Avin. 

ATTENHOYEN ,  commune  du  canton 
et  à  1/2  lieue  N.  de  Landen,  de  l'arron- 
dissement et  à  4  lieues  N.  I^.  E.  de  HqT' 
Elle  est  bornée  au  N.,  par  la  commune 
de  Neerlanden  ,  à  l'E.  par  celle  de  Ginçe- 
lom  (Limbourg) ,  au  S .  par  celle  de  Landen, 
et  à  rO.  par  celle  de  Rumsdorp. 

HTDROGEAFHiE  :  Uu  afllueut  de  Is  pe- 
tite Gecte,  nommé  Molekbeek  ou  ruisseau 
de  Landen ,  longe  son  territoire  du  S.  au  N  • 
SOL  :  Argileux ,  rocailleux ,  coupé  de 
collines. 

AGRicuLTtJKE  :  On  récoltc  du  fîpoment, 
du  seigle ,  de  l'avoine ,  de  l'orge ,  du  coba , 


'AUB 

4fli  trilles,  des  iMmmM  M  des  poirts  ;  pea  de 

foorragesj  peupliers  daCsnada. — dieraax, 
bètcs  àtoornes ,  trais  trcapeaui  de  moatons 
de  100  tètes  chacun  ;  ayant  rhiver  de  1830 
on  eomptait  250  ruches  :  il  n*en  reste  plus 
qann  petit  nombre;  perdrix,  lierres, 
cailles.  —  Laine,  henrre,  fromage. 

POPULATiov  :  685  habitans ,  qui  parlent 
le  flamand  et  le  français. 

■ABiTATiows  :  165  maisons  construites 
en  bois  et  argile ,  couyertes  en  chaume  ; 
quelques-unes  en  briques,  couyertes  en 
pannes;  agglomérées.  —  1  église,  1  école 
primaire. 

coMMsacE  BT  INDUSTRIE  !  L*agriculture; 
oa  moulin  à  farine  mû  par  le  ruisseau 
de  Molekbeek;  3  brasseries  peu  impor- 
tantes. 

ROUTES  ET  cHEMiHs  :  Cette  commune 
communique  ayee  Tirlemontet  Waremme 
par  un  chemin  de  terre  qui  la  trayerse  du 
N.  0.  au  S.  E .;  et  ayec  St-Trondet  Landen, 
par  un  autre  qui  se  dirige  du  N.  £.  auS.  E. 
Les  chemins  yicinanx,  au  nombre  de  15, 
sont  impraticables  en  hiyer. 

AUBEL,  commune,  et  chef-lieu  de  can- 
ton ,  de  Tarrondissement  et  à  3  lieues  1/4 
N.  de  Veryiers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Fouron-St-Pierre  et  Fouron-St-Martin , 
à  ]'E.  par  celles  de  Limbourg  et  de  Montien , 
au  S.  par  celles  de  Henri-Chapelle  et  de 
Qermont ,  ao  S .  0 .  par  celle  de  Neuchâteau, 
et  à  rO.  par  celle  de  Warsage.    ^ 

La  commnne  a  pour  dépendances  les 
hameaux  suiyans  :  Neer-Aubd ,  St-Jean- 
Sart,  Gorbet,  Messitert,  Berg,  Binren 
etWdde. 

BTDROGEÂraiE  :  Elle  est  arrosée  au  S. 
et  au  S.  0.  par  la  Berwinne  ;  la  Belle  et  la 
Pettereuse ,  affiuens  de  la  Berwinne ,  pre- 
neot  leurs  sources  sur  ce  territoire ,  Tun  à 
Helles-Troep ,  et  lautre  à  Domeirade  ;  trois 
étangs  servent  de  réservoir  aux  moulins. 

SOL  :  Ce  territoire  occupe  une  petite 
partie  au  N.  0.  du  plateau  qui  s'élève  entre 
la  Meuse  et  la  Yesdre.  La  nature  du  ter- 
fsin,  asses  variée ,  offire  de  Targile et  des  grès 
ca  eitnctîoB ,  du  sable ,  de  la  marne ,  du 


AUB 


11 


scUste  ift  du  maibre  rouge;  du  grès  blanc, 
et  dugrès  wiolet  non  exploité,  à  St- Jean-Sart . 

AORicuLTORE  :  Pcu  de  céréalcs  ;  la  ré- 
colte du  froment ,  du  seigle ,  de  Forge ,  de 
Favoine ,  des  féveroles ,  des  fourrages ,  ne 
suffit  point  au  besoin  de  la  commune.  On 
y  récolte  pommes  de  terre,  choux,  pois, 
ftves ,  oignons.  Une  asses  grande  quantité 
de  pommes  et  poires ,  dont  on  extrait  du 
sirop.  Beis  de  haute  futaie,  peuplés  de 
chênes,  de  hêtres  et  de  bouleaux;  bois 
taillis.  On  y  élève  et  engraisse  beaucoup 
de  bétail.  En  1830  on  comptait  dans  cette 
commune  69  chevaux,  et  1,268  bétes  à 
cornes  ;  les  chevaux  sont  propres  à  Tartil- 
lerie.  Lièvres  et  lapins  ;  perdrix ,  bécasses  et 
bécassines  dans  la  saison.  Peu  d'abeilles , 
beaucoup  de  renards  et  blaireaux  ;  carpes  et 
truites  en  petit  nombre.  —  Laine ,  beurre , 
fromage  estimé. 

POPULATION  :  3,156  habitans  qui  parlent 
le  flamand ,  le  wallon  et  le  français. 

HABITATIONS  ET  ioiFicEs  :  Maisons  con- 
struites en  briques  et  pierre,  couvertes 
en  ardoises ,  pannes  et  paille.  La  section  du 
marché  et  une  partie  de  celle  de  St- Jean- 
Sart  sont  agglomérées.  Deux  églises ,  une 
chapeUe,  une  maison  communale^  une 
école ,  une  prison ,  une  librairie ,  un  bureau 
de  c<mtrdle,  un  bureau  de  perception  des 
contributions  directes. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE    :    La  situatioU 

de  cette  commune  est  très-favorable  au  com- 
merce ,  vu  qu^à  proximité  des  principales 
villes  de  la  province ,  elle  n*est  éloignée  que 
de  1  lieue  1/2  du  territoire  de  Limbourg. 
Un  marché  hebdomadaire  qui ,  de  temps 
immémorial,  se  tient  à  Aobel,  attire  le 
lundi  de  chaque  semaine  une  affluence  si 
contàdérable  de  marchands  de  Liège ,  de 
Verf  iers ,  de  Hervé  et  du  Limbourg  pour 
le  débit  des  grains ,  qu*il  peut  être  consi- 
déré comme  le  lieu  d  approvisionnement  de 
la  majeure  partie  de  la  province  et  d'une 
partie  du  Limbourg.  Il  s*y  tient  également 
un  marché  an  beurre  et  au  fromage,  et  le 
mardi  après  la  St-Hubert  une  foire  annuelle 
pour  tonte  espèce  de  bestiaux ,  et  princi- 
palement pour  les  porcs  que  les  habitans 


u 


AUS 


de  la  Heabaye  y  Yienneiit  expeeer  eu  yente* 
On  t^mpte  dans  cette  oommone  49  métiers 
A  tisser  le  drap ,  et  dix  à  iisser  la  toile  ; 
treize  fabriques  de  drap,  dont  one  à  méca* 
mque  5  une  teintorerie ,  nne  filatnre  à  méca- 
niqae,  une  tannerie,  quatre  brasseries,  deux 
fabriques  detabac,  quatrefabriquesde  sirop, 
une  fabrique  de  chandelles ,  une  fabrique 
de  cierges ,  deux  fabriques  de  dréche,  deux 
moulins  à  farine  et  un  moulin  à  dréche  mus 
par  eau;  une  tuilerie,  deux  briqueteries, 
quatre  carrières  de  grès. 

aouTES  ET  CHEMINS  :  L*intérieur  du  chef- 
lieu  de  la  commune  est  pavé.  La  route  de 
Yerviers  à  Maestricht  traverse  la  commune. 
Soixante-dix  chemins  vicinaux  se  croisent 
sur  le  territoire  et  offi-ent  des  communica* 
tions  avec  les  communes  Tobines ,  telles  que 
Henri  -  Chapelle ,  Germont ,  Warsage  , 
Nenchâteau,  Gharneux,  Saiut^ean-Sart^ 
Limbourg ,  Hervé ,  Fouron-St-Pierre ,  etc. 

AUBIN ,  dépendance  de  b  oommone  de 
Nenchâteau. 

AU-BOIS  (ferme),  dépendance  de  la 
ville  on  commune  de  Limbourg. 

AU-BOIS ,  dépendance  de  la  commune 
d^Ensival. 

AU-GHÊNE ,  dépendance  de  la  ville  de 
Liège. 

AU-DESSOUS-DE-HENRI-MOULIN , 
dépendance  de  la  commune  de  Fosse. 

AU-DESSUS-LE-BOIS ,  dépendance  de 
la  commune  de  Bolland. 

AUFNAT,  dépendance  de  la  commune 
de  Neudiâteau. 

AU-HOLSBERG,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

AU-L AY EU ,  dépendance  de  la  ville  de 
Liège. 

AULICHAMPS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hollogne-aux-Pierres. 

AU  PRE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glermont. 

AU-RYS-ET-TOURBY,  dépendance  de 
la  commune  de  Forêt. 

AU-SART ,  dépendance  de  la  ville  ou 
commune  de  Limbourg. 

AU-SART ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glermont. 


ATS 

AU-TIGE ,  d^wadanee  de  la  eommuoe 
deBeaufiiys. 

AU-TROOZ,  dépendanoede  la  eomminie 
de  Forêt. 

AU-TROUMELY ,  dépendance  de  la 
commune  dé  Forêt. 

AUYANS.  Faye*  Awahs. 

AU- YINAGE ,  dépendance  de  la  00m- 
mune  du  Tilleur. 

AUX-GOMMUNES ,  dépendance  de  la 
commune  de  Strée. 

AUX4mOISETTES ,  dépeaduice  de  la 
commune  de  Forêt. 

AUX-DIX-BONNIERS ,  dépendance  de 
la  commune  de  Battice. 

AUX-FAWES ,  dépendance  de  la  oom* 
mune  de  Battice. 

AUX-FORGES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

AUX-GOTTES ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Strée. 

AUX-GRANGES,  dépendance  de  U 
commune  de  Glermont. 

AUX-HOUX,  dépendance  de  la  com* 
mune  de  Germont. 

AUX-OYES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Beaufays. 

AUX-RYS.  Foyez  Au-Ris-et-Touest. 

AUX-TRIXHES ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Strée. 

AYENNES ,  commune  du  canton ,  et  à 
1  lieue  1/2  S.  E.  de  Hannut ,  de  rarron- 
dissement  et  A  3  lieues  1/2  S.  0.  de 
Waremme. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Yillers-le- Peuplier  et  de  Lens-St- 
Remy,  à  TE.  par  la  commune  de  Braives, 
au  S.  par  les  communes  de  YiUe-en-Hesp 
baye  et  de  Giplet ,  et  à  TO.  par  la  corn* 
mune  de  Mozhe. 

BTDROGRAPHiE  :  La  Méhaiguc  traverse 
son  territoire  de  TO.  à  TE.  Le  ruisseau  de 
Giplet  arrose  une  faible  partie  de  la  com- 
mune ,  et  va  se  jeter  dans  la  Méhaigne. 

SOL  :  Gette  commune  occupe  dans  le 
bassin  de  la  Méhaigne  un  terrain  légère- 
ment exhaussé.  Deux  couches  très-épaisses 
de  marne  traversent  le  territoire  dans 
toute  sa  longueur  de  1*0.  à  TE.  ;  cette 


▲TB 

■aniA  estméneà  déooaTert  dans  plasieara 

endroits. 

Les  terres  araUes  se  composent  en  partie 
d^une  Goache  végétale ,  argileuse ,  de  6  A  8 
poaoes  de  profondeur,  snr  fond  argilenx , 
et  en  partie  d'une  terre  marneuse  et  pier- 
reuse ,  peu  fertile ,  reposant  sur  fond  mar- 
neux. 

Agbicultvre  :  On  récolte  da  froment , 
da  seigle ,  de  Forge ,  de  Tépeautre,  de  Ta- 
Toine ,  du  trèfle ,  des  légumes ,  des  pom- 
mes, des  poires,  des  fourrjsges.  La  marne 
est  employée  tous  les  20  à  25  ans  comme 
amendement.  L^essence  du  l>ois  est  un  mé- 
lange depeupliers  du  Ganadaet  de  trembles. 
—42  c^Taux  de  trait  en  1829;  Taches, 
montons,  porcs,  dindons,  poulets ,  pigeons  j 
peu  d'abeilles. 
popvLATioir  :  389  babitans. 
BÀBiTATiONS  :  Construites  en  briques , 
pierre ,  bois  et  argile ,  couvertes  en  cbaume , 
pannes  et  ardoises.  Une  église. 

coiocncE  ET  iNDTTSTBiB  :  L^agriculturo 
forme  la  principale  branche  d^indnstrie. 
Un  moulin  à  farine  mû  par  eau;  une  bras- 
serie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Une  ancienne 
chaussée  côtoie  la  commune  de  TO.  à  TE.; 
celle  dite  Tige  à  VÂywisse  la  traverse. 
AVERNÂS.  Voyez  Cbas-Avebnas. 
AYERNAS-LE-BAUDUIN ,  commune 
da  canton  et  à  1  lieue  1/2  Sud  de 
Landen. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
del¥amant ,  à  TE.  par  Houtain  et  Bertrée  ; 
elle  touche  au  S.  au  territoire  deHannut,  et 
à  rO.  à  ceux  de  Grand' Hallet  et  de  Lincent . 
HTDBOGBAPHiE  :  Uu  ruisscau  peu  impor- 
tant, ait  Henri-Fontaine,  arrose  son  terri- 
toire. 

soL  :  Le  terrain  est  inégal,  et  générale- 
ment argileux;  les  parties  les  plus  productif 
vesont  une  couche  végétale  de  8  à  10  pouces 
de  profondeur. 

▲GBtcuLTDBx  :  Lcs  pToductious  territo- 
riales consistent  en  froment ,  seigle ,  avoine, 
orge,  trèfle,  foin,  légumes, fruits,  chanvre 
^  plantes  oléagineuses.  Bois  taillis  situés 
sur  un  terrain  très-pierreux ,  dont  Tessence 


ATI 


13 


est  mêlée  de  chênes,  bouleaux,  coudriers. 
•—Trois  troupeaux  de  100 moutons  chacun. 

popuLATiOH  :  350  habitans. 

HÂBiTATiOHS  :  Les  habitations  sont  con- 
struites en  briques  et  pierre,  bois  et 
argile,  couvertes  en  chaume,  quelques-unes 
en  ardoises  et  pannes;  un  petit  nombre 
agglomérées  ;  une  église. 

coiiiiEBCE  ET  iKDusTaiE  :  Il  Bt  s*y  fait 
d*autre  commerce  qae  celui  des  pro- 
ductions du  sol  ;  un  moulin  à  farine  mù 
par  le  ruisseau  de  Henri-Fontaine  :  ce 
moulin  est  construit  en  pierre  et  briques. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  9  chomins  vicinaux 
aboutissent  à  la  commune. 

AVIES  (les)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Vyle. 

AV IN ,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
d'Avenues,  de  Tarrond.,  et  à  4  lieues  1/2 
N.  0.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  Méhaigne, 
à  TE.  par  la  commune  de  Gplet,  au  S.  0. 
par  celle  de  Meeffe,  et  à  TO.  par  la  com- 
mune de  Wasseige. 

Ses  dépendances  sont  Atrive  et  Mohirj. 

BTDBOGBAFHiE  :  L^iutérieur  de  la  com- 
mune est  arrosé  par  deux  ruisseaux  qui  y 
prennent  leur  source ,  et  dont  les  eaux  se 
réunissent  à  la  rivière  de  Méhaigne,  qui 
sépare  la  commune  d'Avin  de  celle  de 
Moxhe. 

eoL  :  L^aspect  du  territoire  est  varié  ; 
les  meilleures  parties  se  composent  d'une 
terre  argileuse,  dont  la  couche  végétale  a 
11  A  14  pouces  de  profondeur;  on  extrait 

de  la  marne. 

ACBicuLTUEE  :  Ou  récoltc  du  froment, 
du  seigle,  de  Vorge,  de  Icpeautre,  du 
chaiivre,  de  l'avoine,  des  fourrages  et  des 
légumes.  On  emploie  la  marne ,  la  chaux 
et  les  cendres  de  Hollande  pour  engrais, 
ti'essence  des  bois  est  mêlée  de  charmes , 
chênes  et  surtout  de  peupliers  du  Canada , 
dont  la  coupe  se  fait  de  30  à  40  ans;  le 
bois  sert  à  la  fabrication  des  sabots.  —  Che- 
vaux propres  au  trait;  vaches,  moutons, 
porcs  ;  dindons ,  poules ,  pigeons  ;  quelques 
ruches  d'abeilles  ;  lièvres  et  perdrix  en  petit 
nombre.  —  Laine ,  beurre ,  fromage. 


14 


4VI 


pOpVLàTioir  :  583  habitans, 

IIA9ITÂTIOV8  :  Les  IiabiUtioBS  sont  dis- 
séminées; partie  construites  en  brû^oes  et 
€9  pierre,  partie  en  bois  et  ai^le;  cou- 
yertes  «i  ardoises,  pannes  et  chaume.  Une 
^lise. 

GOMMERCB  BT  iiïDusmx  :  Commerce 
agricole.  Une  brasserie,  une  fabrique  de 
sirop,  et  on  rnoolin  à  &rine  mû  par  eaa. 

HOUTES  ET  CHEMINS  :  Auconc  routc  ne 
tra?erse  la  com^nnae  ;  les  chemins  vicinaux 
sont  presque  impraticables  en  hiver. 

A  VIN  (grand).  Fçyeit  A  vins  (les). 

AYIN  (petit).  Fioiyez  Avins  (i#es). 

AYINS  (les),  commune  du  canton,  de 
ranrondissement  et  i  3  lieoes  1/2  S.  £.  de 
Huy. 

£lle  est  bornée  au  N.  £.  par  la  com- 
mune de  Clavier,  au  S.  £.  par  celle  de 
Bois-Borsut,  au  S.  0.  par  le  territoire  de 
Havelange  (Luxembourg),  à  TO.  par  celui 
de  Pailhe,  et  an  N.^t).  par  la  commune 
de  Modave. 

Elle  se  compose  des  villages  de  Avin 
(Çrand)  et  Avin  (Petit). 

BTBMDGRAPHIS  :  Le  Hojouz  travcTsc  la 
commune  du  N.  au  S.  ;  ses  eaux  limpides 
et  fraîches  fertilisent  Ifs  prairies.  Le  ruis- 
seau de  Bouillon  qui ,  en  été  tarit  souvent , 
n'arrose  qu'une  petite  partie  du  territoire. 

SOL  :  Les  plaines  sont  plus  ou  moins  in- 
clinées ,  et  dans  quelques  endroits  la  pente 
des  coteaux  est  très-rapide.  La  partie  S.  £. 
est  très-productive. 

AOEicuLTUEE  :  Lcs  productions  terri- 
toriales consistent  en  seigle,  épeautre, 
avoine,  trèjfles, luzerne,  pommes  déterre, 
pommes,  poires;  fumiers  et  chaux  pour 
engrais.  L'essence  des  bois  est  mêlée  de 
ehénes ,  bouleaux  et  charmilles. 

POPULATION  :  313  habitans. 

BABiTÂTioNS  :  Lechef-lieudclacommune 
se  compose  d'environ  44  maisons  plus  ou 
moins  bien  construites;  Petit-Avin  ne  ren- 
ferme que  quelques  fermes,  et  17  maisons 
de  ménagers  et  journaliers. 

GOiCMEAGB  ET  iNDusTKiB  :  Une  Carrière 
^  Ton  exploite  la  pierre  calcaire  ;  deux 
moulins  k  farine ,  Ton  ma  par  le  Hoyoux , 


AWA 

et  l*aiitieparlennsaeeudeBoailion;  m 
pressoir  k  huile  et  une  batterie  de  ohanvre. 

BOUTES  ET  CBEMiNs  :  La  gTinde  route 
de  Liège  k  Dinant  passe  à  FO.  du  dief-Ueu 
de  la  commune.  13  chemins  vicinaux  im- 
praticables en  hiver. 

AVION  ou  AViON-PUlTS,  dépen- 
dance de  la  commune  d'£sneux. 

A  VIST£R ,  dépendance  de  la  commnne 
d'£sneux 

A  VROYou  AVaAY(aoisD')L'É  VÊQDE 
ET  PETIT  BOUBGIOGNfi,  dépendance  de 
la  ville  de  Liège. 

AWANS,  commune  du  canton  et  k 
1  lieue- 1/4  S.  £.  de  Lantin,  de  Tarron- 
dissement  et  à  2  lieues  0.  de  Liège. 

£lle  est  bornée  au  N.  parles  ooBunnnes 
de  Villers-FÉvéque  et  d'Othée,  au  N.  £. 
par  celle  d'AUeur,  à  !'£.  par  celle  de 
LoBcin,  au  S.  par  celle  de  Bierset,  au 
S.  0.  par  ceUe  de  Velroux ,  et  k  PO.  par 
celles  de  Foox  et  de  Hognoul. 

Elle  a  pour  dépendance  le  hanaean  dit 
Moulin'-à'^ent, 

SOL  :  La  superficie  du  terroir  préaentepen 

'  d'inégalités.  La  coudie  végétale  des  terres 

arables,  qui  est  de  nature  argileuse  et 

sablonneuse,  a  géaénJement  18  à  23  ponces 

de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  consis- 
tent en  froment,  seigle,  avoine,  orge, 
épeautre,  flSveroles,  trèfles,  légumes,  fruits, 
fourrage»  et  plantes  oléagineuses.  —  On 
cultive  dans  les  vergers  des  pommiers,  poi- 
riers ,  noyers  et  cerisiers.  —  En  1830  cette 
commune  comptait  69  chevaux ,  32  pou- 
lains, 98  bétes  à  cornes,  32  veaux, 
178  porcs,  500 moutons. 

POPULATION  :  709  habitans. 

BABiTATiONS  :  Le  chef-lieu  de  la  com- 
mune contient  environ  110  maisons  plus 
ou  moins  bien  construites  ;  le  hameau  ne 
se  compose  que  de  5  ou  6  maisons;  1  église, 
1  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculture 
forme  la  principale  branche  d'industrie  des 
habitans. 

ROUTES  ET  CBEMINS  :  La  graudo  route  de 
Liège  k  St-Trond  traverse  le.  territoire  de 


lacommiAdaS.  £.  an  N.  0.  Onyoûmpte 
20  ni><>nf^ma  yicinaux,  impraticables  pen- 
dant llixTer  et  dans  les  temps  pluirienx 

AWANS,  dépendance  de  la  commune 
d'AywaiDe. 

AWfilHOUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Glermont. 

AWIRS  (lbs)  commnne  dn  canton  eé  à 
2  lieœs  S.  0.  de  Seraing,  de  Tarrondiss»- 
Bieat  et  3  lienes  S.  O.  de  Liège.  ' 

EDe  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Gkihe,  â  TE.  par  la  commune  de  Uorion- 
floiémont ,  au  S.  par  la  Meuse ,  et  à  TO. 
par  les  éommunes  d'£n^  et  de  St-Georges. 

Les  dépendances  sont  :  Baille-six-Bon- 
niers,  fiois-d' Aigrement ,  Corvea ,  Henean 
et  Mémont* 

BTnaooaAFUB  :  Le  territoire  est  traversé 
dn  N.  au  8.  par  le  ruisseau  de  Rewes.  La 
Meose  longe  la  commune  au  S. 

SOI.  :  Snrfiioe  entrecoupée  de  ravins» 
On  trouye  dans  cette  localité  dn  fer  hydraté 
compacte,  du  fer  suliîiré  blanc  concré- 
tionné ,  du  plomb  sulfuré  o<itaèdre ,  du  sine 
carbonate  ferrifère  et  du  soufre  natif. 

▲oaiotTtTuaE  :  Les  récoltes  consistent  en 
froment ,  seigle ,  orge ,  avoine ,  épeantre , 
féveroles ,  trî^ ,  légumes ,  fruits  de  bonne 
^alité ,  et  fourrages.  —  Les  bois  sont 
agrégés  de  charmes ,  chênes ,  bouleaux ,  etc . , 
partie  en  futaie  et  partie  en  taillis ,  tous 
aménagés  en  coupes  réglées.  —  On  élève 
des  chevaux,  des  bétes  à  cornes  et  des 
moutons. 

POPULATION  :  1,091  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-Hcu  de  la  com- 
mane  se  compose  d'environ  40  maisons  plus 
ou  moins  bien  construites  ;  1  église.  On  y 
voit  un  vieux  château  connu  sous  le  nom 
de  Château  d'Aîgremont;  il  est  situé  sur  un 
rocher  très*élevé  ;  on  y  a  établi  une  maison 
d*éducàtion. 

COMMJBRCB  XT  iNOUSTRix  :  La  princi- 
pale branche  d'industrie  est  Tagriculture  ; 
6  monlins  à  farine  mus  par  Teau  ;  2  bras- 
neries  peu  importantes. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Li^  à  Huy  traverse  la  commune  de 
1  E.  à  rO.;  48  chemins  vicinaux  ;  3  ponts 


AXH 


15 


en  bois  et  cb  pierre  stir  la  ruisseau  de 
Rewes. 

AXES  (grand)  commune  du  canton 
et  à  3/4  de  lieue  S.  0.  de  WareAune,  de 
rarrondissement  et  à  6  lieues  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N .  par  la  commune  de 
Bs^loK,  à  TE.  par  celle  de  Waremme,  elle 
toBcha  an  S*  au  territoire  de  Celles,  et  à 
rO.  à  celui  de  HdUogne-sur-Geer.      % 

BTDBOOBAP^iE  :  Lc  GéCT  arrosc  le  terri- 
toire vers  rO. ,  dn  S.  au  N.  j  ses  déborde- 
mens  sont  très-nuisibles  aux  riverains. 

SOL  :  La  commune  est  située  dans  là 
vallée  du  Geer;  surface  généralement  unie, 
terrain  argileux  et  marécageux  le  long  dé 
la  rivière;  la  couche  végétale  a  générale- 
ment  7' à  8  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  réooltc  froment,  seigle, 
orge 9  avoine,  féveroles,  pois,  navette, 
coka,  trèfle  et  vesoe;  les  carottes  et  les 
betteraves  sont  cultivées  en  grand;  four- 
rages consommés  en  entier  sur  les  lieux  ^ 
on  cultive  dans  les  jardins ,  pois ,  ftves  de 
marais,  choux,  oignons,  artichauts,  as- 
perges ,  scorsonères ,  carottes ,  pommes  de 
terre,  etc.  ;  diverses  espèces  de  fruits ,  tels 
^e  pommes,  poires,  pèches,  abricots, 
cerises  ,  prunes ,  groseilles  ,  framboises , 
fraises ,  noix  et  noisettes.  Point  de  bois  ;  on 
trouve  seulement  quelques  peupliers  dans 
le  village.  —  En  1830,  on  y  comptait 
24  chevaux  de  labour,  15  poulains, 
32  bétes  À  cornes.  On  élève  des  oies,  des 
canards,  des  dindons,  des  pigeons  et  des 
poulets.  Un  très-petit  nombre  de  ruches; 
lièvres,  perdrix  et  cailles  en  petite  quan- 
tité. —  Beurre  et  fromage  pour  la  consom- 
mation. 

POPULATION  :  217  habitans. 

HABITATIONS  :  22  habitations  rurales, 
12  cabanes  en  pierre,  briques,  bois  et 
argile ,  couvertes  en  tuiles  et  en  chaume  ; 
«elles  sont  disséminées. 

COMMERCE  ET  iNDDSTRiE  :  Un  mouliu  à 
blé  mû  par  le  vent. 

ROUTES  ET  CHEMINS  t  L^ancieune  voie 
romaine  passe  k  TE.  de  la  commune;  les 
chemins  vicinaux  sont  généralement  mau- 
vais. Un  pont  sur  le  Geer. 


16 


ATB 


AXHE  (pbtit)  dépendance  de  la  eom- 
mane  de  Waremme. 

ATENEUX ,  commune  du  canton  et  à 
3/4  de  lieae  S.  £.  de  Fléron ,  de  Farron- 
dissement  et  à  3  lienes  £.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Badrihaye ,  Conr- 
des-Frëneaox,  Fond-de-Gotte,  Hotenz, 
Laid-Broly ,  les  Heids,  Liery,  FarfondTanz, 
Rafhay  (Hante  et  Basse) ,  Retinne,  Trois- 
Qitoes  9  Yoye-de-Liége ,  Weg^imont  et  Wé- 
rizhas. 

HTDROGRA.PHIB  :  Le  misscau  de  Sou- 
magne  arrose  les  prairies  d*Ayeneax  en 
conlant  dn  N.  an  S.  0.  ;  il  est  souvent  nui- 
sible aux  propriétés  riveraines  par  ses  dé- 
lx>rdemens.  Le  ruisseau  nommé  Pancerez 
prend  sa  source  dans  la  commune. 

SOL  :  Aspect  varié. 

ÂGUCULTUEE  :  On  récolte  épeautre, 
seigle,  avoine,  orge;  pommes  de  terre, 
pois,  choux,  carottes,  etc.;  diverses  es- 
pèces de  fruits,  tels  que  pommes,  poires, 
prunes ,  cerises ,  abricots ,  pèches.  Les  four- 
rages ne  sufilsent  pas  à  la  consommation 
du  bétail.  Tilleuls,  frênes  et  chênes  en 
petit  nombre;  quelques  haies  vives  (pii 
servent  de  cloisonnage  aux  prairies.  — 
En  1830,  on^y  comptait  67  chevaux  de 
trait,  297  bétes  à  cornes,  20  moutons, 
70  porcs;  lièvres  et  perdrix.  —  Beaucoup 
de  beurre  ;  peu  de  miel  et  de  cire. 

popuLATioir  :  1,007  habitans  qui  parlent 
le  français  et  le  vallon. 

HABITATIONS  :  La  plupart  construites  en 
pierre  et  briques.  Sur  la  route  de  Liège  à 
y erviers  et  Aix-la-Chapelle ,  se  trouve  situé 
lancien  château  de  Wégimont  :  ce  châ- 
teau ,  régulièrement  bâti  et  bien  distribué , 
occupe  le  .centre  d^nn  parc  magnifique 
enceint  de  murailles.  —  Un  bureau  de 
perception  des  contributions  directes. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Uu  mouliu  à 

blé  et  un  moulin  à  foulon,  mus  par  le 
Soumagne.  —  1  fabrique  de  clous.  Foiro 
aux  bestiaux  le  l*'  mai. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  chausséo  de 
Liège  à  Verviers  et  Aix-la-Chapelle ,  tra- 
verse la  commune  de  TO.  à  TE.  Les  chemins 
vicinaux  sont  praticables  en  toute  saison. 


ATW 

ATWAILLE,  commune  da  canton  et  A 
2  lieues  S.  S.  0.  de  Louveignes. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Sprimont ,  k  TE.  par  celles  de  la  Reid 
et  de  Gleiie,  an  S.  par  celle  de  Hané,  et 
à  rO.  par  celle  de  Comblain-au-Pont. 

Ses  dépendances  sont  :  Amblève,  Aivans, 
Chambrale ,  Dienpart ,  Ferme  -  Spirlet , 
Floné ,  Gippe  ,  Henoomont ,  Rhin ,  la 
Mohinette,  Montjardin,  Niaster,  Nance- 
veux,  Parfondvaux,  Pirombœnf,  Quareaz, 
Remouchamps ,  Sedot  et  Sept-Troux. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  COUTS  sinueux  de 
r Amblève  parcourt  le  territoire  d^AywailIe 
du  S.  E.  au  N.  0.  Cette  rivière  passe  suc- 
cessivement à  Qnareux,  à  Sedot,  entre 
Encesdos  et  Nanceveux,  où  le  petit  torrent 
d'Oulneux,  grossi  du  Ninglinspo,  vient 
se  précipiter  dans  son  lit  ;  elle  tourne  à 
rO.  pour  embrasser  les  deux  flancs  d^one 
forte  colline,  d'où  elle  coule  au  N.  et  an 
N.  0.  par  Montjardin,  Remouchamps, 
Aywaille;  elle  reçoit  sur  sa  rive  gandie 
un  ruisseau  qui ,  prenant  sa  source  à  Hané , 
baigne  le  pied  du  rocher  d*  Amblève  et  se 
perd  dans  TOurte.  Le  lit  de  F  Amblève,  entre 
Quareux  et  Sedot ,  dans  une  étendue  d'an 
1/4  de  lieue ,  est  jonché  de  blocs  de  qnarti 
bleu  susceptible  d'un  poli  aussi  brillant 
que  le  jaspe. 

EAUX  MINÉRALES  :  Eu  facc  d^uu  cndroît 
qu  on  appelle  le  Pas  àe  Saint-Remacle,  près 
de  Quareux ,  se  trouve  une  source  d'eaa 
minérale,  nommée  la  Fontaine  de  Saint- 
Remacle.  , 

SOL  :  Cette  commune  présente  des  mon- 
tagnes élevées  et  d'une  pente  rapide  ;  quel- 
ques-unes sont  boisées  et  les  antres  prodoi- 
sent  un  pâturage  sec  pour  les  bétes  à  laine; 
le  sol  est  peu  productif;  terrain  sablonnent* 
calcaire ,  schisteux ,  contenant  du  minerai 
de  fer  oxidé  en  exploitation,  du  manganèse 
métalloïde  et  de  Falumine  sulfatée.  ?Thàe 
Remouchamps ,  formation  calcaire  duCon- 
drox  passant  subitement  au  terrain  schi^' 
teux  des  Ardennes. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  du  seiglc  »  de 
Tépeautre  dont  on  fait  les  galets  itJy 
waille ,  si  rcnomméa  dans  les  Ardcnn«. 


BAS 

On  culliye  à  Quarecx  et  dans  quelques 
autres  endroits  de  cette  commune  une  excel- 
lente qualité  de  fruits  à  pépins  qui  appro- 
visionnent les  villes  de  Spa  et  de  Ycrviers. 
Le  principal  bouquet  de  bois  est  celui  du 
fond  de  Qoareux,  composé  des  essences  de 
chêne,  de  hêtre,  de  bouleau  ,  de  coudrier; 
on  les  coupe  ordinairement  à  14  ou  15  ans. 
Près  de  Montjardin  on  cueille  le  veratrum 
album  (L.  ).  —  Bétes  à  cornes  et  à  laine; 
beaucoup  d'ânes  qui  remplacent  les  che- 
vaux, surtout  à  Quarenx;  des  troupeaux 
de  chèvres  couvrent  les  parties  incultes 
des  montagnes.  Les  moutons,  qui  sont  de 
race  Ârdennaise ,  ne  livrent  au  commerce 
qu'une  laine  très-légère.  L'Âmblère  est 
très-poissonneuse  entre  Quareux  et  Remou- 
champs  ;  on  y  pèche  une  grande  quantité  'de 
truites. 

porvLATioN  :  1,607  habitans. 

HABITATIONS-  :  Sur  la  rive  droite  de  T  Am- 
blève,  en  face  delà  grotte  de  Remoucbamps, 
on  remarque  le  beau  château  de  Montjar- 
din ,  bAti  snr  un  rocher  escarpé ,  entouré 
de  jardins  en  terrasses  et  de  bosquets  pit- 
toresques. On  voit  aussi  sur  la  même  rive 


BA£ 


17 


quelques  ruines  des  ancie4s  châteaux  d' Am- 
blève  et  de  Quareux ,  et  une  église  de  style 
gothique  qui  se  trouve  à  Dienpart. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agriculture 
et  le  commerce  des  bestiaux  constituent  la 
principale  industrie  des  habitans.  Un  haut 
fourneau  composé  d'un  seul  système  de 
marteau,  pour  la  fonte  du  minerai  de  fer 
au  moyen  du  charbon  de  bois  ;  1  verrerie , 
2  petites  brasseries ,  1  moulin  à  farine ,  et 
un  à  battre  le  chanvre,  mus  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Dcpuis  qu'on  a  pra- 
tiqué une  grande  route  de  Beaufays  au 
Pouhon ,  cette  commune  est  devenue  le 
passage  ordinaire  des  Ardennes  dans  Tinté- 
rieur  de  la  province.  Il  y  a  un  pont  en 
pierre  sur  TAmblèye. 

HISTOIRE  :  Le  viUage  d'Aywaille  fut  in- 
cendié en  1794.  Ce  fut  aussi  entre  Aywaille 
et  Esneux  que  se  liyra,  la  même  année,  une 
sanglante  bataille  entre  les  Français  et  les 
Autrichiens  qui  furent  obligés  de  repasser 
le  Rhin. 

AZ£ ,  petit  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Lorcé  ;  il  se  trouve  souvent  A  sec 
pendant  Tété. 


BACH ,  dépendance  de  la  commune  de 
Qermont. 

BABRIH AYE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ayeneux. 

BABWEAU,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fouron-le-Comte. 

BAELEN,  commune  du  cant.  et  à  3/8  de 
lieue E. de  Limbourg,  de  larrondissement 
et  A  2  lieues  N.  E.  de  Yerviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  commu- 
nes de  Henri-Chapelle  et  de  Welkenraedt , 
à  TE.  par  le  hameau  de  Stockem  (Prusse) , 
au  S.  par  les  communes  de  M embach  et  de 
Goé,  et  à  rO.  par  celles  de  Limbourg, 
Bilstain  et  Henri-Chapelle, 

Cette  commune  a  pour  dépendances  le 
▼illage  de  Dolhain-Baelen  et  les  hameanx 
de  Bellevue ,  Bordon-sous-Nereth ,  Heggen , 


Honthem,  Muschémen,  Masarinen,  Nereth, 
Overoth ,  Panscherelle ,  Runschen. 

HYDROGRAPHIE  :  Au  çouchant  cette  com- 
mune est  séparée  de  ceUe  de  Limbourg  par 
la  rivière  de  Yesdre;  du  N.  au  S.  elle 
est  traversée  par  le  petit  ruisseau  de  RnyfF, 
et  de  TE.  à  TO.  par  celui  de  Baelen  qui  fait 
mouvoir  plusieurs  usines. 

SOL  :  La  superficie  du  terrain  présente 
beaucoup  d'inégalités  ;  le  sol  en  général  est 
de  très-médiocre  qualité  ;  la  couche  végé- 
tale varie  de  4  à  12  pouces  de  profond 
denr. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  du  froment , 
du  seigle,  de  l'avoine,  de  Tépeantre,  de 
Forge ,  du  trèfle ,  des  légumes,  des  fruits  et 
des  fourrages.  L'essence  des  bois  taillis  se 
compose  de  chênes, bouleaux  et  coudriers; 

5 


18 


BAR 


ils  ne  sont  pas  régulièrement  coupés.  — 11 
troupeaux  de  moutons  en  1850. 

POPULATION  :  1 ,916  habitansi. 

HABITATIONS  :  Cette  commune  renferme 
275  maisons. 

coif  MEBCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  principa- 
les branches  d^indnstrie  sont  Fagriculture 
et  lexploitation  des  usines.  11  ne  s  y  fait 
d  autre  commerce  que  celui  des  productions 
du  sol,  et  des  manufactures  :  4  petits 
fours  à  chaux,  1  carrière  de  grès  en  exploi- 
tation, 4  fouleries,  1  fonderie,  1  filature, 
1  teinturerie,  1  papeterie,  1  moulin  à 
farine;  tous  alimentés  par  le  ruisseau  de 
Baelen. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
la  y esdre  traverse  cette  commune  deTO. 
à  TE.  ;  on  y  compte  64  chemins  vicinaux 
parmi  lesquels  se  trouve  Tancien  chemin 
de  Limbourg  à  Aix-la-Chapelle. 

BAELEN ,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
dans  la  commune  du  même  nom ,  coule  de 
]'£.  A  rO. ,  et  se  jette  dans  la  Vesdre  A 
Limbourg;  il  alimente  neuf  usines;  ses 
eaux  ne  diminuent  pas  en  été  et  ne  gèlent 
point  en  hiver. 

B  AILESSE ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

B  AILLE-SIX-BONNIERS ,  dépendance 
de  la  commune  des  Awirs. 

BALAINE  (ruisseau  de  la),  affluent 
de  la  rive  droite  de  la  Vesdre. 

BALTEVELT,  dépendance  delà  com- 
mune de  Welkenraedt. 

BAMBOSCH,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Morcsnet. 

BAMMERWAY  ou  BANNEWAY,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Louveignez. 

B AJTVAY  ou  BAN  W AY,  petit  ruisseau 
qui  arrose  la  commune  de  Louveignez. 

BANEUX.  Voyez  Banneux. 

BANGNIEE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Tavier. 

B  ANHAGERB  ACH ,  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Hombourg. 

BANNEUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignez. 

BANNEUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Liemeux. 


BAS 

BANNEWAY.  Foya,  Bamvbrwat. 

BANOGARD ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

BANSGNËE  ou  BONSGNÉE ,  dépra 
dance  de  la  commune  de  Rotheux-Rimière. 

BARAGUE,  dépendanee  de  la  com- 
mune de  Jalhay. 

BARAQUES  (aux),  dépendance  de  la 
commune  de  Spa. 

BARBOTHEZ ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Bolland. 

BARBOTTE  (  la  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Villers-le-Bouillet. 

BARCHON ,  dépendance  de  la  commwie 
de  Cheratte. 

BARDACH ,  dépendance  delà  commune 
de  Clermont. 

BARGE-EN-POT,dépendancedelacom< 
mune  d'Angleur. 

BARISART ,  ruisseau  qui  prend  nais- 
sance non  loin  de  la  source  de  la  Géron- 
stère  (Spa),  coule  du  S.  au  N.  en  se 
grossissant  d'un  grand  nombre  de  filets 
d'eau  qui  jaillissent  au  S.  de  Spa,  et  va  ^ 
joindre  au  Wayay,  à  Tendroit  on  cette 
petite  rivière  sort  du  bourg  pour  continaer 
son  cours  à  TO. 

BARISART ,  source  d'eau  minérale  fer- 
rugineuse à  1/4  de  lieue  S.  de  Spa  ;  ses  eaux 
jouissent  de  peu  de  célébrité. 

BARNONTIÈGE,  dépendance  de  la 
commune  de  Ferrières. 

BARONHEID ,  dépendance  de  la.  com- 
mune de  Francorchamps. 

BARRIERE -AUX -CHAMPS,  dépen 
dance  de  la  commune  d'flerstal. 

BARRIÈRE  -  SUR  -  LA  -  CHAUSSÉE, 
dépendance  de  la  conmnune  de  Rocoor. 

BARSE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Viersct. 

BARWOSAN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

BASERIE,  dépendance  de  la  commune 
de  Chaudfontaine. 

B AS-GR ANDCH AMPS ,  dépendance  de 
la  commune  de  Saint-Nicolas. 

BAS-HAY ,  dépendance  delà  commune 
d'Aycneux. 

BAS-OHA,  commune  du  canton,  de 


BAS 

rarrondissement  et  à  1  lieue  0.  de  Hny. 

Elle  est  bornée  au  N.  parla  commnne  de 
Moha,  à  FE.  par  celle  de  Wanze,  an  S. 
par  la  commune  de  Beaufort  (province  de 
Namur),  et  à  TO.  par  celle  de  Conthuin- 
Reppe. 

£l]e  a  pour  dépendances  les  hameaux 
de  Chaye,  Yava,  Lamalle  et  Oba. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Meusc  côtoic  la 
copimune  de  TE.  à  TO. 

SOL  :  La  partie  du  terrain  située  dans 
le  bassin  de  la  Meuse ,  se  compose  d'une 
terre  d'allurion  très-productive ,  les  autres 
parties  sont  arg^ileuses ,  sablonneuses  et  gra- 
veleuses. La  couche  végétale  y  varie  de  7  à 
12  pouces  de  profondeur.  On  exploite  du 
fer  et  du  charbon  de  terre. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  du  blé,  du 
vin  et  des  fruits  ^  trèfles  et  fourrages.  Les 
bois  taillis  se  composent  de  chênes  et  de 
charmilles;  leur  aménagement  se  fait  à 
18  ans.  En  1850  il  y  avait  deux  troupeaux 
de  montons  de  300  têtes  chacun. 

POPULATION  :  629  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-licu  de  la  com- 
mune contient  55  maisons ,  et  les  hameaux 
à  peu  près  le  même  nombre. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d'industrie  est  Fagriculture  et 
Texploitation  des  vignobles.  Un  grand  nom- 
bre des  habitans  de  cette  commune  sont  em- 
ployés à  Textraction  du  minerai  et  du  char- 
bon de  terre.  —  1  distillerie,  1  brasserie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  13  chcmins  vici- 
naux qui  présentent  généralement  des  pen- 
tes plus  ou  moins  rapides;  ils  sont  pra* 
ticables  dans  toute  Tannée. 

BAS-RIEUX,  ruisseau  assex  important 
qui  arrose  le  territoire  de  Liège  de  TO.  au 
N. ,  et  se  jette  dans  la  Meuse  dans  la  ville 
du  même  nom. 

BASSE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Marchin. 

BASSE  (hameau  de  la)  ,  dépendance  de 
la  commune  de  Fumai. 

BASSE-AWIRS,  dépendance  de  la 
commune  des  Avirs. 

BASSE-BERWINNE,  dépendance  de 
la  commune  de  Charnenx. 


BAS 


19 


BASSE-BODEUX,  communedu  canton, 
et  à 2  lieues  0.  S.  O.  de  Stavelot ,  de  lar- 
rondissement  et  à  6  lieues  1/2  de  Verviers. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  les 
hameaux  de  Fontaine -Vieille -Femme, 
Haute-Bodeux ,  Moulin ,  Premassin ,  Trou- 
bonssier  et  Vaux. 

HYDROGRAPHIE  :  Doux  Tuisscaux  baigucut 
cette  commune  :  Fun  du  N.  au  S.  et  laatre 
de  rO.  à  TE.  Une  grande  partie  des  prairies 
du  chef-lieu  et  celles  du  hameau  de  Vaux 
sont  arrosées  par  ces  deux  cours  d^eau. 

SOL  :  Ce  territoire  est  en  partie  couvert 
de  bruyères  qui  servent  de  pâturages  aux 
moutons.  Terrain  argilo- sablonneux.  On 
trouve  dans  cette  localité  le  poudingue  à 
noyaux  calcaires ,  connu  chez  les  habitans 
duCondroz  sous  le  nom  de  Pire  d^ Avoue, 

AGRICULTURE  :  Ou  récolto  annuellement 
environ  600  rasières  de  seigle  et  500  ra- 
sières  de  froment  ;  les  fourrages  ne  suffisent 
pas  à  la  consommation.  La  pomme  de 
terre  est  le  seul  légume  cultivé  en  grand. 
Fruits  de  mauvaise  qualité.  Environ  60 
bonniers  de  bois  taillis.  D'après  le  der- 
nier recensement ,  il  y  avait  dans  la  com- 
mune 20  chevaux  de  trait,  236  bêtes  à 
cornes ,  dont  36  bœufs  employés  à  Fagri- 
culture, 115  veaux,  78  porcs  et  505 
moutons.  Quelques  ruches.  Lièvres  et  per- 
drix peu  nombreux.  On  pêche  dans  les 
ruisseaux  des  truites ,  des  anguilles  et  des 
écrevisses.  —  Laine  et  beurre  ;  environ  500 
livres  de  laine  sont  livrées  chaque  année 
au  commerce. 

POPULATION  :  486  habitans. 

HABITATIONS  :  72  habitations  rurales  et 
17  cabanes,  en  pierre,  bois  et  argile,  et 
couvertes  en  ardoises;  elles  sont  dissémi- 
nées. Église  et  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Uu  moulin  à 
blé  mû  par  Teau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  communo  est 
traversée  par  un  chemin  vicinal  allant  à 
Stavelot  et  à  Malmédy.  Les  chemins  sont 
en  général  très-mauvais  en  hiver. 

BASSE-BODEUX,  ruisseau  qui  prend 
sa  source  dans  la  commune  de  ce  nom  et 
va  se  perdre  dans  le  Glain,  aux  Trois- 


20 


BAT 


ponts.  Ses  eaux  font  monroir  on  moolin. 

BASSE-CHÊNETTE ,  dépendance  de  la. 
commune  de  Saint- André. 

BASSE-CHER  ATTE ,  dépendance  delà 
commune  de  Cheratte. 

BASSE  CROTTE,  dépendance  de  la 
commune  de  Verviers. 

BASSE-FRAIPONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Fonron-le-Comte. 

BASSE  -  HERMALLE,  dépendance  de 
la  commune  de  Hermalle-sons-Argentean. 

BASSEHEZ,  dépéndancedela  commune 
de  BoUand. 

BASSE-LHEURE,  dépendance  de  la 
commune  de  Romsée. 

BASSE-MELIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Melin. 

BASSE-MONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Dison. 

BASSE-R AFH AY ,  dépendance  de  la 
commune  d'Olne. 

BASSE-R  ANS  Y,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Yaux-sous-Chèvremont. 

BASSE-ROTY ,  dépendance  de  la  com- 
itaune  de  Fouron-le-G)mte. 

BASSE  ouBAS-SLINS,  dépendance  de 
la  commune  de  Slins. 

BASSE- TRIE AUMONT,  dépendance 
de  la  commune  de  Wegnez. 

BASTAPREZ ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thimister. 

BATTES  (grosses),  descendance  de  la 
commune  d^An^leur. 

BATTICE,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  E.  de  Hcrye,  de  Farrondissement 
et  à  5  lieues  N.  N.  0.  de  Vefcvicrs. 
.  Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Mortier,  Saint-André  et  Chameux,  k 
TE.  par  cdle  de  Thimister,  au  S.  par 
celles  de  Dison,  Petit-Rechain ,  Grand- 
Recbain  et  Xhendelesse,  et  à  1*0.  par 
celles  de  Soumag^ne,  Melin  et  BoUand. 

Les  dépendances  sont  :  Ag^ux,  AFgrappe, 
Aux-dix-Bonniers ,  Aux-Fawes ,  Barvosan , 
BeUe  -  Fontaine ,  Beauregard,  Biomont, 
Bois-ChafFaux  ,  Bois-de-Herre  ,  Boue  , 
BouxLémont ,  Bruyères ,  Chaîneux ,  Chéne- 
du-Loup,  Chéne-à-FOuxhe  (€héne-à-la- 
Porte),  Chapelle-aux-Bniyères ,  Château- 


BAT 

GrèvecQBur,  G<^a8ter,  Conr-à-Bosae,  GNir- 
à-Foue,  €our-de-r£pinctte,  Gonr-LeniBire, 
Dourcy,  Elbuhaye,  Elfrance,  Elvaox , 
Gellée,  Grand-Horré,  Gume,  Hauvegard, 
Hauzeur,  Honlteau,  la  Hougue,  Hnhert- 
Fays,  la  Croix-de-Pierre,  la  NeuTe-Cour, 
Malvaux,  Manaihan,  M«ison-du-Bois ,  la 
Commune,  Monty,  Nouyelle- Chaussée, 
Outre-Cour,  Petit-Bois,  Petit-Horré,  Por- 
"ward ,  Renenbois ,  Rosay,  Rosmel ,  Rouxbe, 
le  SuHio ,  Sur-la-Hougue ,  Sur-les-Vignes , 
Thier-Nagant,  Trou-du-Bois,  Tism-da- 
Taureau,  Yinaye,  Waucoamont,  We- 
heoulle,  Wei,  Xhénenmont  et  Joaé,  qui 
a  pour  dépendance  le  pays  de  José, 

HTDROGBÂPHtE  :  Cette  oommnne  est  ar- 
rosée par  les  ruisseaux  de  Hack  et  de 
Houlteau;  plusieurs  rigoles  dérivant  des 
sources  fertilisent  le  territoire. 

SOL  :  Terrain  très-in^al.  On  remarque 
au  hameau  dit  Chéne-^-VOuxke  un  dépôt 
de  sable  très-fin  qui  est  employé  par  les 
plafônneurs.  On  extrait  de  la  houille  dans 
cette  localité.  La  nature  du  terrain  est 
argilo-sablonneuse,  et  dans  quelques  en- 
droits pierreuse  ;  sa  couche  végétale  varie 
de  4  à  12  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  y  récolte  du  seigle, 
de  Forge,  de  Fépeautre,  de  Favoine,  des 
féveroles,  du  trèfle,  du  foin,  des  légumes 
et  des  fruits.  —  Environ  200  chevaux  sont 
employés  à  Fagriculture ,  aux  fabriques  et 
au  roulage. 

poLULATioN  :  4,280  habitans. 

HABITATIONS  :  790  maisous  dont  150 
sont  agglomérées;  1  église,  1  raaiaon 
communale  et  4  écoles  primaires.  On  y 
remarque  le  diàteau  deCrèveceeiir,  d*une 
construction  ancienne;  les  anciens  diA^ 
teaux  de  Bosmel  et  de  Xfaénenmoiit  ont  été 
transformés  en  métairies. 

COMMERCE  ET  iMDUST.  :  On  expoTtc  bcau- 
coup  de  beurre  et  de  fromage  (dit  de  Hervé) 
dans  Fintérieur  et  à  Fétranger;  25  petites 
fabriques  de  draps ,  qui  occupent  environ 
420  métiars  A  tisser.  Exploitation  des  houil- 
lières;  1  tuilerie,  et  12  briqueteries.  Trois 
moulins  k  blé  mus  par  Fean.  II  s'y  tient 
deux  foires  par  année  :  k  première  le 


BSA 

15  mai  et  la  seconde  le  15  iioreiiil»re , 
et  un  marché  aux  grains  très-fré^aenté  le 
mardi  de  chaque  semaine. 

ROVTX5  BT  CHEMINS  :  Les  routes  de  2* 
classe  de  Liège  à  Aix-la-Chapelle,  de  Bat- 
tioe  à  Thenz,  par  Yernen,  et  celle  en 
constraction  sur  M aestricht ,  traversent  le 
chef-lieu;  *118  chemins  vicinaux  ahontis* 
sent  à  la  oommone  ;  ils  sont  hien  entretenus 
et  praticables  en  toute  saison.  Relais  de 
diligences. 

BAU,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet* 

BAUGNÉE^  dépendance  de  la  corn- 
mone  de  Braive. 

BAUNOIS ,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignes. 

BAYE  (  A  LA  ) ,  dépend,  de  la  commune 
de  Beaufays. 

BAZIL  ov  BAZILE,  dépendance  de  la 
commune  de  Tremhleur. 

BEAUF  ATS ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieoe IjXN.O,  ée Louveignes. 

Elle  a  poHr  dépendances  les  hameaux 
sairans  :  rAbbave-à-la-Bruyère,  Au-Tige, 
Aox-Oyes ,  les  Cours ,  Croix-Michel ,  Grosse- 
Pierre,  LahoQxhe  et  Montchamps. 

sot  :  Le  centre  de  la  commune  ofire  un 
plateau  incliné  àFO.  vers  FOurte,  et  A  TE. 
vers  la  Vesdre.  Terre  argilo-sablonneose. 
La  prolôndeur  de  la  couche  végétale  est 
asseï  considérable.  On  trouve  dans  cette  lo- 
calité  Yananchjrtes  concUdea  dans  la  craie 
blanche. 

AGRicviTUBS  :  Cette  commune  produit 
du  seigle ,  de  Tépeautre ,  de  TavcHne ,  du 
trèfle,  des  légumes,  des  fruits  et  du  bois. 
Les  bois  taillis  peuvent  être  divisés  en  deux 
parties  :  la  première  se  compose  d'un  taillis 
essence  de  chênes ,  charmilles  et  bouleaux, 
surmonté  de  quelques  arbres  de  haute  futaie 
que  Ton  explmte  la  cinquième  année.  L'es- 
wnoede  la  seconde  est  mêlée  de  charmilles , 
bouleaux  et  coudriers  ;  Fexploitation  a  lien 
la  quinaième  année. 

POPULATION  :  608  habitans. 

ccniiixBCE  ET  INDOSTRIE  :  La  plupart  des 
hshitans  sont  agriculteurs.  Il  s'y  tient  deux 
^nres  par  année  :  la  première  le  jeudi  après 


Bsa  ^  ti 

la  QuaHmodOf  «t  la  seconde  le  29  sep- 
tembre. 

aooTxs  ST  CHEMINS  :  L*ancienne  route 
de  Liège  à  Spa  traverse  la  conminne  de 
Beaufays. 

BEAUF  ATS ,  dépend,  de  la  commune 
4e  Yyle. 

BEAI/FATS  (le  trou  de)  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Yyle. 

BEAtJFRAIPONT ,  dépendance  de  la 
commune  de  Chénée. 

BEAULOUP,  dépend,  de  la  commune 
de  la  Gldze. 

BEAULOUP ,  affluent  de  la  rive  droite 
du  Glain. 

BEAUMONT,  dépend,  de  la  commune 
de  Nandrin. 

BEAUMONT ,  dépend,  de  la  commune 
de  Stavelot. 

BEAUREGARD,  dépendance  de  la 
commune  de  Battîce, 

BEAUREGARD,  dépend,  de  la  oom* 
mune  dIBsneux. 

BEAURIEUX,  dépend,  de  la  commune 
dUeure-le-Romain. 

BEAURIEUX  (ruisseau  de),  prend 
sa  source  dans  la  commune  d*Henre-le* 
Romain,  et  va  se  réunir  A  deux  autres 
petits  conrans ,  au  village  de  Hacooort  oè 
ils  ne  forment  plus  qu'un  lit. 

BEBtiONNE,  dépend,  de  la  commune 
de  Chameux. 

BËBSIT,  dépendance  de  la  commune 
delaReid. 

BECCO ,  dépendance  de  la  commune  de 
la  Reid. 

BECCOIN  ou  BECOEN ,  dépendance  de 
la  commune  de  Fraipont. 

BÉCHURON,  d^nd.  de  la  commune 
de  Yaux-sous-Chèvremont. 

BECK ,  ruisseau  qui  arrose  la  commune 
de  Rosoux. 

BÉEMONT ,  dépend,  de  la  commune  de 
la  Wanée. 

BEFYE  9  dépendance  de  la  commune  de 
Thimister. 

BEFYE ,  affluent  de  la  Berwinne. 
BEGTNB,  dépendance  la  commune  de 
Sprimont. 


22 


BEL 


BEIMŒÎT  9  dépendance  de  la  eommiiiie 
de  Warz^. 

BELL  AIRE ,  oommime  da  eant .  et  k  3/4 
de  lieoe  N.  N.  0.  de  Fléron,  de  FainNiidis^ 
sèment  et  â  2  lieoes  £.  de  Li^e. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Wandre,  k  TE.  par  celle  de  Saive,  an 
S.  par  la  commune  de  Qnene-dn-bois,  et 
à  rO.  par  celle  de  Jnpille. 

SOL  :  I^  terrain  y  est  très-inégal  et  pré- 
sente snr  divers  points  des  coteanx  d'une 
pente  très-rapide.  Le  terroir  est  d'une  na- 
ture argilo-scbistense,  et  dans  plusieurs 
endroits  pierreuse.  La  couche  de  la  terre 
végétale  varie  de  6  à  9  pouces  de  profon- 
deur. 

AGEiciTLTuaB  :  Ou  récoltc  de  Tépeautre , 
du  seigle ,  de  Torge ,  de  Favoine ,  du  trèfle, 
des  légumes ,  des  fruits  et  du  foin.  L'es- 
sence des  bois  consiste  en  charmilles ,  bou- 
leaux et  chênes ,  d'une  mauvaise  croissance. 
En  1830 ,  il  y  avait  55  bétes  à  cornes. 

POPULATION  :  812  habitans. 

coMMsacE  ET  IND08TAIE  :  La  vcute  du 
beurre ,  des  fromages ,  et  la  fabrication  des 
clous  sont  les  principales  ressources  des 
habitans. 

AOVTES  ET  CHEMINS  :  Sept  chcmins  vici- 
naux ,  praticables  en  toute  saison ,  aboutis- 
sent à  la  commune. 

BELL  AIRE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Marchin. 

BELL  AIRE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moha. 

BELLE-F.ONT  AINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Baitice. 

BELLE-FONTAINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Grivegnée. 

BELLE-MAISON ,  dépendance  de  la 
commune  de  Marchin. 

BELLEYAX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

BELLEVIDELLE  oir  BELLEYE- 
DERE,  dépendance  de  la  commune  de 
Seraing. 

BELLEVUE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Baelen. 

BELYA,  dépendance  de  la  commune 
de  la  Reid. 


BSR 

BEL  V  EN ,  dépendance  de  la  coounnne 
deHomboorg. 

BEN-AHIN,  coounnne  du  cantim,  de 
l'arrondissemeût  et  à  1/2  lieue  O.  de  Huy . 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Gmthuin-Reppe  et  Ba»-Oha ,  à  FE.  par 
celles  de  Huy  et  de  Marchin,  au  S.  par 
celle  de  Perwes ,  et  k  FO.  par  la  commune 
d'Andennes.  (Ces  deux  dernières  font  partie 
de  la  province  de  Namur.  ) 

Ses  dépendances  sont  :  Ahin,  Cbamp- 
de-Bonsalles ,  Gives,  Lovegné,  Sarte-à- 
Ben ,  Saint-Léonard ,  Solières ,  Théonogrive 
ou  Thonsgive. 

HTOEOGEÀPHiB  :  Cette  commune  est  bai- 
gnée par  la  Meuse ,  qui  est  un  moyen  de 
transport  très-avantageux  au  commerce  de 
cette  localité.  Elle  est  encore  arrosée  par  le 
ruisseau  de  Solières  qui ,  en  circulant  sur 
son  territoire,  fait  mouvoir  plusieurs  usines. 

SOL  :  Le  terrain  y  est  assex  inégal  et 
entrecoupé  par  des  masses  de  bois.  La  pente 
des  coteaux  est  dans  plusieurs  endroits  très- 
rapide.  Les  meilleures  terres  sont  formées 
d'alluvion.  Le  terrain  est  de  nature  argilo- 
schisteuse,  pierreuse  et  marécageuse,  re- 
posant  ordinairement  sur  fond  glaiseux  et 
sablonneux  ;  la  couche  végétale  a  généra- 
lement 4  à  12  pouces  de  profondeur.  Il 
y  a  dans  cette  localité  des  mines  de  plomb, 
de  calamine ,  de  fer  et  de  manganèse. 

A.G1LIÇULTUAE  :  Ou  y  cultivc  le  froment, 
le  seigle,  Favoine,  Forge,  le  trèfle,  les 
légumes,  les  fruits  et  les  fourrages.  Les 
vignes  occupent  des  coteaux  situés  snr  des 
terrains  schisteux,  orientés  S.  £.  Le  vin 
y  est  d'asseï  bonne  qualité.  L'essence  des 
bois  taillis  est  un  mélange  de  chênes, 
charmilles ,  bouleaux  et  hêtres  sous  futaie  ; 
l'aménagement  se  fait  à  18  ans. — On  élère 
du  bétail  ;  4  troupeaux  de  moutons. 

POPULATION  :  1,200  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  de  la  com- 
mune contient  environ  30  maisons. 

Cette  commune  renferme  3  châteaux  ;  le 
plus  important  est  celui  de  Solières  forme 
d'une  partie  des  bÂtimens  de  Fancienae 
abbaye  de  ce  nom.  Il  est  bien  distribué 
et  entouré  de  bois  et  de  divers  terrains 


BER 

d'agrément.  Le  cbâtean  de  Fléron,  oon 
loin  du  précédent ,  est  vaste ,  et  d^one  con- 
struction moderne;  et  le  troisième  est  le 
château  d'Àhin ,  à  proximité  de  la  grande 
route;  larchitectore  en  est  ancienne,  et  la 
distnlmtion  mal  entendoe  et  incommode. 

coiCMEACB  KT  INDUSTRIE  :  Le  commcTce 
consiste,  OQtre  les  productions  du  sol ,  dans 
relui  des  charbons  de  terre ,  des  bois  ouvrés 
et  non  ouvrés,  et  des  pipes  à  fumer.  Quel- 
ques fours  â  chaux.  Un  moulin  a  tan, 
une  tannerie ,  une  papeterie ,  une  fabrique 
de  poudre  à  canon ,  une  brasserie ,  et  un 
moulin  à  farine  mû  par  Feau. 

KOUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  ronjte 
de  Namur  à  Liège  traverse  la  commune; 
15  chemins  vicinaux  impraticables  pendant 
rhi?er  et  dans  les  temps  pluvieux. 

BENDE,  dépendance  de  la  commune 
d'Ampsin. 

B£ND£,  ruisseau  qui  circule  sur  le  ter- 
ritoire de  la  commune  d'Ampsin ,  du  N .  £. 
au  S.  0.,  fait  mouvoir  2  moulins ,  et  sert  à 
l'irrigation  des  prés. 

BËRG,  dépendance  de  la  commune 
dAohel. 

BËRG,  dépendance  de  la  commune  de 
Fooron-Saint-Martin . 

B£RG£R-HAY£,  dépendance  de  la 
commune  de  Saint-André. 

B£RG£Ry AL  ou  BËRGEY  AL ,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Fosse. 

BERGILEZ,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  1/2  N.  £.  de  Waremme. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Heers  (  province  de  Limbourg  )  et  Grand- 
ville;  à  !*£.  par  celle  de  Uodeige,  au  S. 
elle  touche  au  territoire  de  Pousset ,  et  à  FO. 
à  ceux  de  Lantremange  et  Opheers  qui  ap- 
partient à  la  province  de  Limbourg. 

(Jette  commune  a  pour  dépendances  les 
hameaux  de  La-Mer-à-Pousset  et  Malpas. 

OTDAOGBAPBiE  :  Le  territoire  est  arrosé 
P^r  la  rivière  de  Gcer  et  le  petit  ruisseau 
de  rYcme. 

soL  :  Terrain  inégal,  argileux,  com- 
pacte; quelques  terres  sablonneuses  mêlées 
de  cailloux.  La  couche  végétale  varie  de  8 
à  11  pouœs  de  profondeur. 


BER 


23 


AGRiccLTUBE  :  Lcs  productious  territo- 
riales consistent  en  blé,  légumes,  fruits 
et  fourrages  ;  peu  de  plantes  oléagineuses. 
On  y  élève  des  chevaux ,  des  bétes  à  cornes 
et  des  moutons. 

POPULATION  :  524  habitans. 

HABITATIONS  :  La  commone  contient  107 
maisons.  Une  église. 

COMMEBCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  produc- 
tions du  sol  et  le  bétail  sont  les  princi- 
pales ressources  des  habitans.  Un  moulin 
à  farine  sur  le  Geer.  Une  brasserie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Outre  Tancienne 
voie  Romaine  qui  traverse  une  partie  du 
territoira  de  la  commune,  et  qui  commu- 
nique avec  Tongres ,  il  y  a  18  chemins 
vicinaux  impraticables  en  hiver. 

B£RINZ£NNE,  hameau  dépendant  de 
Spa;  on  y  remarque  une  ferme,  d'où  la 
vue  embrasse  un  vaste  horizon  qui  s*étend 
au  N.  jusqua  Hervé  et  le  pays  de  Lim- 
bourg. Cette  ferme  est  située  â  peu  de  dis- 
tance de  Tantique  chemin  d'Elveqnée ,  dont 
Télévation  au-dessus  du  niveau  de  Spa ,  est 
de  11  à  1200  pieds. 

BERLEUR  (gband  et  petit),  dépen- 
dance de  la  commune  de  Tavier. 

BERLEUR ,  dépendance  de  la  commune 
de  Grace-Montegnée. 

BERLEUR ,  dépendance  de  la  commune 
de  Ferrières.' 

BERLOZ ,  commune  du  canton  et  à  3/4 
de  liëue  0.  de  Waremme. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Gorsiraremme  (Limbourg),  à  YE,  par 
les  communes  de  Bettinoourt  et  de  Wa- 
remme ;  elle  touche  au  S.  aux  territoires 
de  .Grand- Axhe  et  de  HoUogne-snr-Geer, 
et  à  rO.  à  ce  dernier  et  celui  de  Rosoux. 
La  commune  de  Berloz  a  pour  dépendances 
les  hameaux  du  Moulin  et  de  Wiline. 

htdrogbaprie  :  Le  territoire  est  arrosé 
par  le  Gcer  et  traversé  du  S.  an  N  par 
une  des  sources  de  la  Mule.  Un  petit  étang. 

SOL  :  Le  territoire  de  cette  commune  est 
généralement  bas  et  coupé  par  un  coteau 
au  pied  duquel  sont  des  prairies  maréca- 
geuses^ les  terres  arables  sont  argileuses. 

agbicultube  :  On  récolte?  année  com* 


24 


B£R 


mane ,  environ  1 ,500  rasières  de  froment , 
700  de  seigle ,  200  d*orge ,  100  dMpeantre  ; 
a?oine,  féveroles,  pois,  colxa,  navette; 
pommes  de  terre,  carottes,  betteraves; 
pommes ,  poires ,  prunes ,  dont  une  partie 
se  vend  au  marché;  fourrages  pour  la  con- 
sommation. On  emploie  pour  engrais  la 
marne  et  les  cendres  de  tourbe.  On  y  élève  . 
des  bètes  à  cornes  et  à  laine,  des  porcs, 
des  dindons  et  canards  ;  lièvres ,  cailles  et 
perdrix;  Fétang  est  peuplé  de  carpes.  — 
Beurre,  fromage,  œufs. 

POPULATION  !  445  babitans. 

HABITATIONS  :  5  fermes ,  30  habitations 
rurales ,  45  cabanes ,  parmi  lesquelles  plu- 
sieurs construites  en  briques  et  couvertes 
en  pannes.  Une  église,  une  école  et  une 
maison  de  campagne  appartenant  k>  la  fa- 
mille De  Berloos. 

COBCMSBCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculture  ; 
Une  petite  fabrique  de  drécbe;  un  moulin 
à  farine  mû  par  le  Geer. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  cfacmins  sont 
praticables  en  tonte  saison. 

BERN  ALMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Yottemme. 

BERNARD  F AGNË ,  dépendance  de  la 
commune  de  Ferrières. 

BERNE  AU ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  N.  de  Daelbem. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Mesch  (province  de  Limbourg),  à  TE. 
par  celles  de  Fonron-le-Comte  et  de  War- 
sage,  au  S.  par  celle  de  Bombaye,  et  à 
FO.  par  celles  de  Vyle  et  de  Mouland. 

Cette  commune  a  pour  dépendance  le 
hameau  de  LongcLamps. 

HYDROGRAPHIE  :  EUc  ost  arroséc  par  la 
Berwinne. 

SOL  :  Les  parties  au  N. ,  à  FE.  et  au  S. 
du  village ,  offrent  des  plaines  étendues  ; 
la  partie  à  FO.  forme  un  vallon.  Les  meil- 
leures terres  labourables  dans  lesquelles 
domine  une  argile  douc^,  friable,  ont  une 
couche  végétale  de  10  à  18  pouces  de  pro- 
fondeur ;  dans  les  terres  moins  fertiles,  cette 
couche  varie  de  5  A  8  pouces.  On  trouve 
dans  cette  localité  du  plomb  sulfuré,  de 
Fargile  plastique  de  la  variété  argile  à  pipes, 


B£R 

fffeifenthon  (  Werner) ,  et  dana  le  oalcaiiv 
anthracifire  les  espèces  fossiles  suivantes  : 
productus  transverms  (Soverby)  et  pro~ 
ductiis  antiquaius  (Soverby). 

AGRICULTURE  :  On  récolto  du  froment, 
seigle,  avoine  et  trèfle.  On  élève  des  che- 
vaux ^  2  troupeaux  de  moutons  de  120  tètes 
chacun. 

POPULATION  :  383  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lica  oompl%nd 
environ  84  maisons. 

coftMXRCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  babitans 
se  livrent  principalement  à  Fagricolture. 
Un  petit  four  k  chaux  en  activité ,  un  moulin 
à  farine  mû  par  la  Berwinne ,  une  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
Maestricht  à  Yerviers  traverse  la  com- 
mune de  Berneau  du  N.  au  S. ,  et  celle  de 
Liège  k  Fouron-le-Comte  (ancienne  route 
de  poste  d'Aix-la-Chapelle) ,  la  traverse  de 
FO.  à  FE.  14  chemins  vicinaux  bien  entre- 
tenus aboutissent  à  la  commune. 

BERTREE ,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  S.  de  Landen ,  de  Farrondissement 
et  à  5  lieues  1/2  N.  N.  E.  de  Hny. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Hontain-FEvéque ,  à  FE.  par  celle  de 
Gras-Avemas  et  une  partie  de  Trognée. 
au  S.  par  les  territoires  de  Hannut  et  de 
Pousset ,  et  à  FO.  par  celui  d'Avemas-le- 
Bauduin. 

HYDROGRAPHIE  :  La  communc  cst  arrosée 
de  FE.  k  FO.  par  un  affluent  de  la  Petite- 
Geete. 

SOL  :  L'aspect  du  territoire  est  assez 
régulier  ;  on  remarque  quelques  onduls' 
tiens  vers  le  N.  ;  terrain  argilo-sablonneax 
et  pierreux ,  dont  la  couche  végétale  varie 
en  général  de  5  à  12  ponces  de  profon- 
deur. 

AGRICULTURE  :  Le  fromcnt  forme  la  cul- 
ture dominante;  on  y  récolte  du  chanvre, 
du  trèfle,  des  légumes,  des  fruits  et  des 
plantes  oléagineuses.  On  y  élève  des  ci»^' 
vaux  dont  le  nombre  est  assez  considérable 
pour  en  faire  un  objet  de  commerce.  Un 
troupeau  de  moutons  de  90  têtes. 

POPULATION  :  250  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chef-Ueu  de  la  coin- 


BET 

miine  contient  60  maisons  pour  la  plupart 
couTertes  en  chanme. 

coMMXKCS  ET  Hf  DusTBiE  :  Qndqaes  tis- 
serands fabriquent  des  toiles  de  commande 
pour  Tnsage  des  babitans;  1  brasserie. . 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  On  y  compte 
11  chemins  ricinanx  de  difficile  exploita- 
tion; deux  ponts  en  pierre. 

BËRWETTE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Baelen. 

BERWINNE  (la),  petite  ririère  qui 
prend  sa  sonrce  dans  la  commune  de  Gler- 
mont ,  dist.  d^Aubel ,  coule  du  S.  au N.O., 
arrose  les  terroirs  de  Tbimister,  Nen- 
château,  Mortrouz,  Daelbem,  Bombaye, 
Mouland,  et  va  se  réunir  à  la  Meuse  à 
Naiwagne  ou  Naragne,  au-dessous  de  Visé. 
Ses  principaux  affluens  sont  les  Ruisseaux 
d^Âsse,  de  Battice,  de  BefVe,  de  BoUand, 
de  Stoequis,  etc. 

Cette  riTière ,  arec  ses  affluens ,  fait  mou- 
voir un  grand  nombre  de  moulins  à  farine 
et  une  foolerie.  Le  cours  sinueux  de  la 
Berwinne  est  de  24,000  mètres  environ. 

BESHONÉ  ET  PRE  AI ,  dépendance  de 
]a  viUe  de  Liège. 

BETAE^NE ,  dépendance  delà  commune 

deGoé. 

BETTEGNE,  dépendance  de  la  corn- 
mime  de  Sprimont. 

BETTEGNES ,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Esneux. 

BETTINGOURT ,  commune  du  canton 
et  à  l/21ieQe  N.  E.  de  Waremme. 

Ses  limites  sont:  au  N.  les  communes 
de  Goyer-  et  Rolenge  (province  de  Lim- 
bourg),  à  TE.  celle  de  Waremme,  et  k 
rO.  celles  de  Berlos  et  de  G>rsiraremme , 
province  de  Limbourg. 

BTDROOBAPHiE  :  LeB  inondstious  de  la 
Maie,  petit  ruisseau  qui  se  jette  dans  le 
Geer,  sont  nuisibles  aux  riverains. 

SOL  :  Uni;  le  terrain  est  argileux, 
sablonneux  et  marécageux.  La  coucbe  végé- 
tale est  de  8  à  1 1  pouces  de  profondeur. 

AGRicuLTUBE  :  On  récolte  blé,  légumes , 
fruits  et  fourrages  ;  peu  de  plantes  oléagi- 
neuses. Il  y  a  beaucoup  de  bouleaux  de 
mauvaise  qualité.  En  1830,  il  s'y  trouvait 


BET 


26 


21  cbevaoz  de  trait  et  quelques  poulains  ; 
on  élève  des  bètes  à  cornes  et  des  montons 
dont  il  y  a  un  troupeau. 

POPULATION  :  189  babitans. 

HABITATIONS  :  La  commune  contient 
46  maisons  assex  bien  construites,  une 
église  et  une  école  primaire. 

coMMEBCE  etindustbie:  Commcrce  agri- 
cole ;  le  bétail  qu'on  élève  dans  la  commune 
donne  lieu  à  quelques  exportations. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  7  cbcmiiis  viciuaux 
impraticables  en  biver  et  dans  les  temps 
pluvieux. 

BETTONVAUX,  dépendance  de^  la 
commune  de  Wante. 

BEUSD  AL ,  dépendance  de  la  commune 
de  Teuven. 

BEYNE-HEUSAY ,  commune  du  cant. 
et  à  1/2  lieue  0.  de  Fléron ,  de  rarrondis- 
sement  et  à  1  lieue  3/4  E.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  les  hameaux  de 
Boisgneau  ,  Bois-de-Beyne ,  Bois-de-Breu 
et  Neuville. 

BTDBOOBAPHiE  :  Gc  territoire  n^est  arrosé 
que  par  quelques  petits  ruisseaux. 

SOL  :  Située  sur  la  pente  occidentale 
à^un  plateau  qui  s^élève  entre  la  Meuse  et 
la  Vesdre,  cette  commune  est  coupée  par 
quatre  collines.  La  moitié  du  terrain  est 
argileux ,  le  reste  est  en  partie  sablonneux 
et  rocaiUeux. 

AGBicuLTUBE  :  Lcs  récoltcs  consistent 
en  épeautre,  seigle,  orge ,  avoine,  fourrages; 
pommes  de  terre ,  carottes ,  choux  et  bette- 
raves ;  pommes ,  poires  et  cerises  en  abon- 
dance ,  dont  une  partie  se  vend  aux  marchés 
de  Liège  et  de  Verviers.  On  cultive  aussi 
le  chardon  à  carder  dont  on  se  sert  dans  les 
fabriques  de  draps.  Bois  taillis  plantés  de 
chênes,  hêtres,  bois  blancs,  etc.;  ils  sont 
aménagés  à  12  ans  et  fournissent  un  peu  de 
bois  de  construction.  En  1830 ,  on  comptait 
dans  cette  commune  43  chevaux  de  trait, 
142  bêtes  à  cornes,  20  veaux,  111  porcs, 
528  moutons.  On  n^  élève  qu'une  petite 
quantité  d'abeilles  ;  lièvres  et  perdrix  peu 
nombreux .  —  Laine ,  benn;e^ 

POPULATION  :  1,764  habitans. 

HABITATIONS  :  25  maîsous  particulières, 

4 


26 


BI£ 


6  fermes,  36  habitations  rurales  et  294 
cabanes ,  constroites  en  pierre  et  briqaes , 
couvertes  la  plupart  en  chaume ,  quelques- 
unes  en  ardoises  et  en  pannes;  disséminées. 

Ony  remarque  un  ancien  château  nommé 
Neuf  cour  y  qui  appartient  à  M.  Léopoldde 
Villenfagne;  une  église,  une  chapelle  et 
une  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE":  4  petits  mé- 
tiers à  tisser  le  lin  et  les  grosses  étoffes  de 
laine  \  une  fabrique  de  sirop ,  un  fourneau 
à  forger  des  ancres  et  des  enclumes , 
11  clouteries.  La  fabrication  des  dons 
forme  la  principale  branche  d'industrie  de 
cette  commune ,  qui  en  fournit  à  Liège,  à 
JupiUe  et  à  Soumagne.  Il  s'y  tient  annuel- 
lement une  foire  pour  le  bétail ,  le  premier 
mardi  de  septembre. 

BOUTES  ET  CHEMINS  '.  La  Toutc  de  Liège 
à  Aix-la-Chapelle  traverse  la  commune, 
dont  rintérienr  est  pavé.  Il  y  a,  sur  la 
même  route ,  un  pont  en  pierre  nommé  le 
pont  de  Gueldre, 

BETNE ,  petit  hameau  dépendant  de  la 
commune  de  Beyne-Heusay. 

BIËRLEUR  ou  BIËALEUX  ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Chevron. 

BIERSET,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  N.  0.  de  Hollogne-aux-Pierres. 

Elle  est  bornée  au  N.  £.  et  ,au  S.  par 
la  commune  d'Awans,  au  S.  par  les  com- 
munes de  Hollogne- aux -Pierres  et  de 
Yelrouz ,  à  TO.  par  la  commune  de  Yoroux- 
Goreux,  et  au  N.  0.  par  celle  de  Fooz. 

Cette  commune  n'a  pas  de  dépendance. 

HTDEOGiULPBiE  :  Elle  u'cst  aiTOséc  par 
aucun  ruisseau. 

SOL  :  Argileux ,  pierreux ,  renfermant  de 
la  marne  en  extraction.  La  couche  végétale 
varie  de  6  à  12  ponces. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  froment , 
seigle,  avoine 4  légumes,  fruits  et  four- 
rages. En  1830  on  comptait  dans  la  com- 
mune 34  chevaux ,  12  poulains ,  56  bétes 
à  cornes ,  13  veaux ,  50  porcs ,  et  300  mou- 
tons. 

POPULATION  :  3Q5  habitans. 

HA.BITATIONS  :  Une  ma îsou  particulière , 
4  fermes,  17  habitations  rurales,  30  ca- 


BIL 

banes ,  un  château  appartenant  â  M "^<^  la 
baronne  de  Goèv-de-Herve. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Il  s'y  fait  UU 

commerce  assez  considérable  de  grains. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Li^ 
à  Bierset  traverse  une  grande  partie  du  ter- 
ritoire de  cette  commune. 

HISTOIRE  :  Les  Liégeois  s'étant  révoltés 
contre  leur  éyéque  Henri  de  Gueldre,  ce 
prince  vint  camper  à  Y otemme  où ,  en  pré- 
sence des  échevîns  de  Liège,  il  fit  con- 
damner au  bannissement  Henri  de  Dinant 
que  Ton  avait  chargé  de  la  défense  des 
droits  du  peuple  :  ce  jugement  n'ayant  pas 
été  reconnu ,  l'évéque  ne  voulut  entamer 
aucune  conférence  avant  qu'on  lui  eût 
liyré  Henri  de  Dinant.  Le  peuple  s'y  opposa 
et  les  hostilités  recommencèrent.  Sur  ces 
entrefaites ,  trois  abbés  chargés  défaire  des 
démarches  auprès  de  l'évéque  se  rendirent 
à  Yotemme,  et  après  quelques  négocia- 
tions, la  paix  fut  conclue  à  Bierset  le 
13  octobre  1255. 

BIESTER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Stavelot. 

BIETTE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Strée. 

BILDGEN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

BILESSE,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
dans  le  bois  de  Rond-Fahay,  traverse  la 
gorge  dite  Hé-de-Stattey  et  se  perd  dans  la 
Hoegne  sous  le  hameau  de  Solwaster  (Sart .) 
On  voit  sur  la  rive  droite  des  rochers  de 
quartz  bleu  veiné  de  blanc,  taillés  à  pic, 
et  une  grotte  profonde  creusée  dans  le  roc. 

BILSTAIN  (RI  DE)  ou  HOCREL,  qm 
prend  naissance  à  Lohnville  (Baelen) ,  et  se 
jette  dans  la  Yesdre. 

BILSTAIN,  commune  du  canton  et 
à  3/8  de  lieue  0.  N.  0.  de  Limbourg,  de 
l'arrondissement  et  à  3/4  de  lieue  N.  E.  de 
Yerviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  et  à  l'E.  par  la 
commune  de  Dolhain-Baelen ,  au  S.  par 
celle  de  Limbourg,  au  S.  0.  par  celle 
d'Andrimont,  et  à  l'O.  par  celle  de  Henri- 
Chapelle. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 


BLA 

Hoyonz,  Villcrs,  Wooi,  Rayffet  Champ- 
de-Woflfe. 

RTDAOGRAPHis  :  La  Yesdre  arrose  une 
faible  partie  dii  territoire  et  y  alimente 
quelques  usines  j  le  ruisseau  de  Yillers  tra- 
verse la  commune  à  TO. 

SOL  :  Superficie  élevée  et  entrecoupée  de 
collines;  terrain  argileux  calcaire. 

AGKicuLTURE  :  Lcs  récoltcs  consistent 
'  en  seigle ,  épeautre ,  avoine,  orge ,  froment , 
trèfle;  fourrages  peu  abondans.  La  pomme 
de  terre  est  cultivée  en  grand  ;  peu  de  fruits 
tels  que  pommes  et  poires  ;  chênes ,  hêtres , 
bouleaux,  coudriers  sur  taillis  qu*on  exploite 
aobontdel2ans. — Chevaux,  bétes à  cornes, 
montons  et  porcs.  Très-peu  d^abeilles  ;  un 
assez  grand  nombre  de  lapins,  lièvres, 
perdrix, et  renards.  —  Peu  de  laine;  fro- 
mage, beurre. 

POPULATION  :  600  habitans. 

HABITATIONS  :  2  maisous  particulières; 
14  fermes,  100  habitations  rurales  con- 
struites en  pierre ,  couvertes  en  chaume , 
fort  peu  en  ardoises ,  toutes  disséminées  ; 
deax  châteaux ,  une  église ,  une  chapelle , 
one  école. 

COMMERCS  ET  INDUSTRIE   :  45  I^éticrS  à 

tisser  des  draps ,  2  fabriques.de  draps  dont 
une  partie  des  produits  est  exportée  à  Té- 
tranger;  une  foulerie,  4  fours  À  chaux  et 
2  carrières  en  exploitation. 

ROUTES  ET  CHEMINS  *.  La  Touto  dc  Liège 
à  Âix-la-ChapeUe  par  Verviers  et  Limbourg 
traverse  une  petite  partie  du  territoire  de 
cette  commune;  chemins  vicinaux  pratica- 
bles; 5  ponts  en  pierre  sur  le  ruisseau  de 
Villers,  dont  un  communique  avec  An- 
drimont. 

BINSTA,  dépendance  de  la  commune 
de  Stavelot. 

BIOMONT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

BIRYEN,  dépendance  de  la  commune 
d'Aubel. 

BISE  (froide)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Waremme. 

BLANCHIMONT ,  hameau  de  la  com- 
mune de  Francorchamps.  11  s'y  trouve  une 
*mrce  d**au  minérale,  qui   dépose  une 


BL£ 


27 


grande  quantité  d*ocrc  jaune ,  propre  à  la 
peinture. 

BLEGNY ,  dépendance  de  la  commune 
de  Trembleur. 

BLEHEN ,  village  du  canton  et  A 1  lieue 
N.  d' A  venues ,  réuni  depuis  quelques  années 
à  la  commune  de  Lens-Saint-Remy. 

Cevillageest  borné  au  N.  parla  commune 
de  Poucet , au  S .  par  Lens-Saint-Remy,  à  FE . 
par  le  village  d'Abolens,  et  à  10.  parles  com- 
munes deYiUers-le-Peuplier  et  deHannut. 

SOL  :  Terrain  d'une  superficie  légèrement 
ondulée;  argileux;  la  profondeur  de  la  cou- 
che végétale  varie  de  5  à  8  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  froment ,  sei- 
gle ,  avoine ,  fourrages ,  légumes  et  fruits 
d'assez  bonne  qualité.  Les  engrais  sont  les 
fumiers  naturels  et  les  cendres  de  Hollande. 
La  marne  que  Ion  tire  d'Avenues  est  aussi 
employée  comme  amendement. 

POPULATION  :  225  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  LcS  pPOdultS 

agricoles  font  le  principal  commerce  des 
habitans. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucunegrandcroute 
ne  traverse  la  commune.  Les  chemins  vici- 
naux sont  d'une  difilcile  traversée  pendant 
l'hiver  et  dans  les  temps  pluvieux. 

BLENDEF ,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignez. 

BLENDEF ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Louveignez. 

BLERET ,  commune  du  canton  et  à  3/4 
de  lieue  E.  de  Waremme. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune  de 
Lantremange,  à  l'E.  par  celle  de  Pousset  ; 
elle  toucheau  S .  au  territoire  de  Bovenistier , 
et  à  l'O.  à  celui  de  Waremme. 

SOL  :  Présentant  peu  d'inégalités,  ter- 
rain argileux. 

AGRICULTURE  :  On  Técoltc  du  froment 
et  du  seigle  ;  peu  de  fourrages  ;  pommes 
de  terre,  carottes;  quelques  pommes  et 
poires  ;  l'essence  des  bois^onsiste  principa- 
lement en  peupliers  du  Canada.  En  1830, 
on  comptait  un  petit  nombre  de  chevaux , 
23  poulains ,  53  bétes  à  cornes ,  26  veaux , 
220  moutons,  90  porcs;  un  seul  cultiva- 
teur soigne  l'éducation  des  abeilles;  lièvres. 


28 


BOD 


lapins ,  perdrix. — Laine ,  benne  ;  fromage 
poor  la  consommation. 

POPULATION  :  202  habitans. 

HABITATIONS  :  5  fcimes ,  17  habitations 
rarales,  8  cabanes,  construites  en  grande 
partie  en  briqnes ,  bois  et  argile ,  couvertes 
en  chaume,  2  en  ardoises  ;  agglomérées. 
11  y  a  nne église,  une  maison  communale. 

COMMXRCE  ST  iNBosTAis  :  Les  habitans 
se  liyrent  exclnsirement  à  Tagriculture. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  A  TO.  la  communc 
est  langée  par  une  voie  ancienne  ;  les  che- 
mins vicinaux  sont  praticables  en  hiver. 

BLEYBERG,  dépendance  de  la  corn- 
,  mone  de  Gemenich. 

BLOGKAI 9  affluent  de  FOurte. 

BLOGKAT,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Anthinne. 

BLOGKAT,  dépendance  de  la  commune 
de  Fairon. 

BODEGNÉE- JEH  AT,  commune  et  chef- 
lieu  du  canton  de  son  nom ,  de  larrondis- 
sèment  et  à  2  lieues  1/2  N.  N.  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Verlaine,  à  TE.  par  Jehay,  elle  touche 
au  S.  au  territoire  d'Amay ,  et  À  TO.  à  ceux 
de  Villers-le-Bouillet  et  de  Fise-Fontaine. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
Jehay,  village,  et  les  hameaux  de  Hacque- 
nière ,  Dieu-le-Garde ,  Paix-Dieu,  Bellevue , 
Malgueule  et  Rogeré. 

HYDROGRAPHIE  :  Dcux  ruisseaux  prennent 
leur  source  dans  la  commune  :  Fun  à  Jdbay 
et  Tautre  à  Bodegnée  ;  ils  coulent  tous  deux 
du  N.  au  S.,  et  vont  se  jeter  dans  la  Meuse. 

80L  :  Terrain  en  grande  partie  ai^ileux, 
et  marécageux  sur  les  bords  des  ruisseaux. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  annuellement 
975  rasières  de  from^ent,  930  de  seigle, 
1,080  d'épeautre,  1,800  dVoine,  180  de 
féveroles,  42  de  vesce  ;  fourrages.  Les  lé- 
gumes sont  :  les  pommes  de  terre,  les  ca> 
rottes ,  les  betteraves ,  les  navets ,  les  pois , 
les  fèves,  les  haricots  et  les  choux.  Beau- 
coup de  pommes,  de  poires,  de  prunes 
et  de  cerises  :  ces  fruits  sont  la  prin- 
cipale richesse  des  habitans ,  qui  les  ven- 
dent au  marché  de  Huy.  Bois  futaie  et 
taillis,  d'essence  de  chênes,  frênes,  hêtres 


BOS 

et  bois  blancs;  cette  dernière  etpèce  domine. 
Diaprés  le  recensement  de  1830,  il  y  avait 
dans  la  commune  61  chevaux  employés  à 
lagriculture,  propres  àFartillerie,  35  pou- 
lains, 176  bètes  à  cornes,  53  veaux,  352 
porcs  et  530  moutons.  Quelques  particu- 
liers élèvent  des  abeilles;  les  lièvres,  les 
lapins  et  les  perdrix  sont  très-nombreux. 
On  y  trouve  aussi  beaucoup  de  renards; 
carpes  et  brochets  dans  les  étimgs . — Laine . 
beurre,  fromage,  miel,  dre,  peaux,  etc. 

POPULATIOK  :  1,060  habitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  2/3  dcs  maisons  sont 
construites  en  briques  et  couvertes  en  ar^ 
doises,  le  reste  est  en  bois  et  argile  avec 
toiture  en  chaume;  elles  sont  disséminées. 
1  école  primaire. 

COBfMERCE   ET  IKDUSTEIB   :    4  métlCTS  à 

tisser,  dont  Vun  confectionne  du  linge  de 
table  damassé;  5  brasseries,  1  fabrique  de 
dréche,  1  moulin  à  blé,  au  hameau  de  la 
Paix-Dieu  ;  2  houillères  en  activité. 

ROUTES  ET  CHEMiKS  :  La  commune  est 
traversée  par  nn  chemin  vicinal  qui  con- 
duit A  Liège,  appelé  Tige  des  marchands. 
Les  chemins  sont  en  général  trèsHOBanvais 
en  hiver. 

BODEUX  (basse).  ^o^^sBtsb-Bodbux. 

BODEUX  (haute),  dépoftdanoe  de  la 
commune  de  Basse-Bodeux. 

BOELHE,  commune  du  canton  et  A 
1  lieue  3/4  S.  0.  de  Waremme,  de  Fairon- 
dissement  et  à  7  lieues  0.  de  Li^. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Montenaeken  (province  de  Limbourg) , 
Trognée  et  Rosoux-Creenvick ,  et  à  TE.  par 
la  commune  de  Hollogne-eur-Geer;  eUe 
touche  au  S.  à  la  commune  de  Geer,  et  à 
rO.  à  celle  de  Trognée  et  de  Gras-Avernas , 
(canton  de  Landen.  ) 

HYDROGRAPHIE  :  Un  petit  alHuent  de  la 
Mule  nommé  la  Bruyère  prend  nai^anoe 
presque  au  centre  de  la  commune;  ce  rois- 
seau  est  souvent  nuisible  aux  propriétés 
riveraines  par  ses  inondations  que  fevorise 
la  nature  marécageuse  d^une  partie  du 
terroir. 

SOL  :  Située  sur  nn  plateau  coupé  par 
deux  collines ,  Tune  au  S.  et  1  autre  an  N . , 


BOI 

oetto  oommnne  préfleoite  on  terrain  partie 
argileux,  partie  marécageux. 

AGRicuLTuas  :  On  récolte  annaellement 
enTiron  900  rasières  de  froment,  350  de 
seigle,  100  dorge,  80  d'épeautre,  600 
d^avoine,  40  de  semences  de  colza  et  de 
navettes;  iborrages  pour  la  consommation; 
pommes  de  terre,  carottes,  salsifis,  panais, 
choux  ,  fèves ,  haricots  ,  etc.  ;  pommes , 
poires  dont  une  partie  se  vend  au  marché. 
—  Fumier,  marne ,  cendres  de  tourhe  pour 
engrais.  —  Chevaux ,  hétes  à  cornes ,  mou- 
tons et  porcs:  lièvres,  cailles,  perdrix; 
carpes.  —  Peu  de  laine;  fromage,  heurre, 

POPULATION  :  371  hahitans. 

HABITATIONS  :  2  maisons  particulières , 
4  fermes,  40  hahitations  rurales,  19  ca- 
hanes  construites  en  hriques,  hois  et  argile, 
couvertes  en  chaume  ;  disséminées.  Il  y  a 
une  église,  une  maison  communale,  une 
école  et  une  maison  de  campagne  apparte- 
nant A  M.  De  Farrean. 

COMMBBCE  ET  INDUSTRIE  :  LcS  habitattS 

se  livrent  exclusivement  à  Fagricolture. 

EOUTES  ET  CHEMINS  *.  Les  chemins  vici- 
naux sont  praticables  en  hiver. 

BOIN  9  ruisseau  qui  arrose  la  commune 
deVissottl. 

BOIN  ou  BOING,  dépendance  de  la 
commune  de  Héron. 

BOIR  ou  BOIRS ,  dépendance  de  la 
commune  de  Glons. 

BOIS,  dépendance  de  la  commune  de 
Bois-Borsut. 

BOIS  (gband),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gerexhe-Heuseux. 

BOIS  (le ) ,  dépendance  de  la  commune 
de  Daelhem. 

BOIS  (veet),  dépendance  de  la  commune 
de  Housse. 

BOIS-AU-HAUT-DE-ROCHETTE,  dé- 
pendance  de  la  commune  de  Chaudfon- 
taine. 

B01S-B0RSUT ,  commune  du  canton , 
de  Farrondissement  et  à  4  lieues  S.  £. 
deHuy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
des  Àvins  et  de  Glavière,  à  TE.  par  celles 


BOI  » 

de  Qavière  et  de  Bonsin-Chardeneux ,  au 
S.  elle  touche  au  territoire  de  Maffe  et  à 
rO.  à  celui  de  Havelange.  (Ces  trois  der- 
nières communes  sont  de  la  province  de 
Namur.) 

Ses  dépendances  sont  Odet,  Fontenoy, 
Hoyoux  et  Bois. 

HYDROGRAPHIE  :  Lcruisseau  éuFond-de- 
la-Feu,  dont  la  source  est  au  hameau  de 
Fontenoy,  arrose  la  commune;  le  ruisseau 
de  Yerlée  rejoint  le  précédent ,  baigne  le 
hameau  de  Hoyoux  dont  il  prend  le  nom, 
et  va  se  perdre  ensuite  dans  la  Meuse  k 
Huy. 

SOL  :  Argileux ,  sablonneux  et  pierreux; 
la  couche  végétale  a  généralement  4  k 
12  pouces  de  profondeur. 

agriculture  :  On  récolte  seigle,  avoine, 
épeautre,  trèfle,  orge,  fourrages,  légumes  ; 
on  cultive  le  pommier,  le  poirier,  le  ceri- 
sier et  le  noyer.  L^essence  des  bois  taillis 
est  mêlée  de  bouleaux ,  chênes ,  ormes  et 
charmilles  sous  ftitaie  d'une  assez  belle 
venue. — Chevaux  de  labour,  sept  troupeaux 
de  moutons  dont  la  réunion  équivaut  en- 
viron à  2,000  têtes. 

POPULATION  :  564  hahitans. 

habitations  :  La  commune  contient 
environ  111  maisons  plus  ou  moins  bien 
construites.  On  y  remarque  le  château  de 
Hoyoux ,  dont  la  construction  est  moderne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commerce 
agricole;  le  bétail  donne  lieu  à  quelques 
exportations  ;  une  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  14  chcmius  vici- 
naux en  assez  bon  état. 

BOIS-CHAFFOUX,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

BOIS-FAIGREMONT.  Foy^z  Aigre- 
mont.  , 

BOIS-D'AIX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

BOIS-D'ALEUX  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hody. 

BOIS-DAME- AGNES,  dépendance  de 
la  commune  de  Marchin. 

BOIS-FANNAY,  dépendance  de  la 
commune  de  Flémalle  (  Grande  ) . 

BOIS  -  D'AVRAY  -  L'ÉVÊQUE    et 


30 


BOI 


PETIT-BOURGOGNE,  dépendance  de  la 
ville  de  Liège. 

BOIS-DE-BETNE,  dépendance  de  la 
commune  de  Romsée. 

BOIS-DE-BEYNE,  dépendance  de  la 
commune  de  Beyne-Heusay. 

BOIS-DE-BREU ,  dépendance  de  la 
commune  de  Beyne-Heusay. 

BOIS-DE-BREU,  dépendance  de  la 
commune  de  Grivegnée. 

BOIS-DE-FÂYNE,  dépendance  de  la 
commune  d^Engis. 

BOIS-DE-GOESNES  ou  GOSNES,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Marchin. 

BOIS -DE -HERVE,  dépendance  delà 
commune  de  Battice. 

BOIS-DE-LEVAL,  dépendance  de  la 
commune  de  S'-Remy. 

BOIS-D*EL-FIESSE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Cbameux. 

BOIS-DE-MONT ,  dépendance  de  Flé- 
malle  (Grande). 

BOIS-DE-MONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Jemeppe. 

BOIS-DE-PONTIS  ou  PONTISSE , 
dépendance  de  la  commune  de  Herstal. 

BOIS-DES-G  ATTES ,  dépendance  de  la 
commune  d'Engîs. 

BOIS-DES-MOINES,  dépendance  de 
la  commune  de  Horion-Hozémont. 

BOIS-FOLNE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d*01ne. 

BOIS  ET  GRANDCHAMP  de  S'  GIL- 
LES, dépendance  de  la  commune  de 
S'-Nicolas. 

BOIS-FLÉRON,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

BOIS-GEORGE,  dépendance  de  la  com- 
mune la  Reid. 

BOISGNEAU ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Beyne-Heusay. 

BOIS-LEMOINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

BOIS-L'ÉVÊQUE,  dépendance  de  la 
commune  de  Sou  magne. 

BOIS-MAYETTE,  dépendance  de  la 
commune  de  S*-Nicolas. 

BOIS-RENARD,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 


BOL 

BOLINPONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jalhay. 

BOLLAND,  commune  du  canton  â  1 
lieue  N.  0.  de  Hervé. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Mortier  et  de  Battioe,  à  TE.  par  cette 
dernière  commune ,  au  S.  par  le  territoire 
de  Melins ,  et  à  FO.  par  ceux  de  Trembleur 
et  de  Mortier. 

Ses  dépendances  sont  :  Barbothex,  Basse- 
Hez,  Cours  (les),  Dessous-le-Rys ,  Dessus- 
le-Bois ,  Doyard ,  Enhez ,  Entre-deux-Bois . 
Ferroul,  Fond -du -Bagne,  Grétry,  Hac- 
boistier,  Mez ,  Nebe ,  Noble-Haye ,  Prise  (la), 
Pucelles  (Trois) ,  Sarémont ,  Sauboland  et 
Terre-de-  la-Fouargc . 

HTDKOGKA.PHXE  :  Lc  ruisscau  de  BoUand 
traverse  la  commune;  les  ruisseaux  de 
Noble-Haye ,  de  Foxbale  et  de  Mortier  lon- 
gent le  territoire. 

SOL  :  La  surface  de  ce  territoire  est 
sillonnée  de  collines  dont  quelques-unes 
ont  une  pente  très-rapide.  Terrain  argilo- 
sablonneux  et  pierreux,  dont  la  coucbe 
végétale  a  4  à  12  ponces  de  profon- 
deur. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  du  seigle ,  du 
Torge ,  de  Tépeautre ,  de  Tavoine ,  des  féve- 
roles ,  du  trèfle ,  des  légumes ,  des  fruits  et 
fourrages.  On  ne  cultive  pas  de  plantes 
oléagineuses.  L^essence  du  bois  consiste  en 
bétres,  noisetiers,  cbarmilles,  saules, 
bouleaux  et  cbénes  ;  on  les  exploite  la 
seizième  année.  Les  chevaux  qu'on  élève 
sont  d'une  race  faible  ;  le  bétail  est  beau  et 
nombreux;  il  y  a  dans  la  commune  un 
troupeau  de  moutons  de  70  têtes. 

POPULATION  :  615  babitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chef-licu  contient 
104  maisons  plus  ou  moins  bien  con- 
struites, couvertes  en  ardoises  et  cbanme, 
une  belle  église ,  une  cbapelle ,  une  maison 
communale  et  une  école  primaire.  On  y 
remarque  le  château  du  comte  de  Lannoj 
et  un  ancien  couvent.  —  Une  fabrique  de 
serge,  une  de  bas  de  laine,  une  brasserie, 
un  moulin  à  foulon  et  un  à  blé ,  alimentés 
par  le  ruisseau  de  Bolland. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :    LcS  produC* 


BOM 

lions  du  sol  donnent  lien  à  quelques  expor- 
tations. 

ROUTES  ST  CHEMINS  :  La  commune  est 
traversée  par  le  chemin  de  Bolland  à  Hervé 
et  de  Bolland  à  Liège  ;  les  grandes  routes 
de  Hervé  à  Liège  et  de  Verviers  à  Maestricht 
passent  an  S.  du  territoire.  19  chemins 
vicinaux  praticables  en  toute  saison. 

BOLLAND,  affluent  de  la  Bervinne. 

BOLLAND ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mortier. 

BOLSCHELAER,  dépendance  de  la 
commune  de  Fouron-S*-Pierre. 

BOLSEE,  dépendance  de  la  commune 
d^Ans-et-Glain. 

BOMBATE ,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  N.  de  Daelhem. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Berneau ,  à  TE.  par  celles  de  Neuchâteau 
et  deWarsage,  au  S.  par  celles  de  Daelhem 
et  de  Mortroux ,  et  à  TO.  par  celle  de  Visé. 

Ses  dépendances  sont  :  Brassines ,  Ghaf- 
fi>ur ,  Croix ,  Fraubach ,  Cromwez ,  Mons , 
Tombe ,  Trixhes  et  les  Trois-Rois. 

HYDROGRAPHIE  :  La  partie  occidentale 
est  arrosée  par  la  Benvinne. 

SOL  :  Le  terrain  est  très-inégal,  le- peu 
de  plaines  qui  s  y  trouvent  sont  inclinées 
tantôt  au  nord,  tantôt  au  midi;  argilo- 
sablonneux  et  pierreux  ;  la  couche  végétale 
varie  de  4  à  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  fromeut,  seigle, 
avoine ,  trèfle ,  fourrages,  légumes  et  fruits. 
Les  bois  taillis  se  composent  des  essences 
de  chênes ,  charmilles ,  noisetiers  et  saules, 
soos  futaie,  en  général  dWe  mauvaise 
croissance  et  sans  aménagement  réglé.  — 
Environ  53  chevaux  employés  à  lagricul- 
ture ,  128  bétes  à  corni»  qui  fournissent  le 
laitage  pour  la  consommation  des  habitans, 
et  5  troupeaux  de  moutons  dont  la  réunion 
peut  être  évaluée  à  246  têtes. 

POPULATION  :  555  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chcf-lieu  de  la  com- 
mune contient  environ  115  maisons  d'une 
assez  bonne  construction. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  LcS  habitaUS 

s  adonnent  à  Tagriculture  ;  quelques  mé- 
nagers s'occupent  à  iiler  de  la  laine. 


BOO 


31 


ROUTES- ET  CHEMINS  :  21  chemins  vici- 
naux bien  entretenus ,  praticables  en  tonte 
saison. 

BON-AIR,  dépendance  de  la  commune 
de  Sart. 

BONGELLES ,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  S.  de  Seraing. 

Elle  a  pour  dépendance  Gaohy. 

HYDROGRAPHIE  :  Un  petit  ruisseaunommé 
m  du  Moulin  ou  Fraineux,  qui  fait  mou- 
voir un  moulin  a  farine. 

SOL  :  Cette  commune  est  assise  sur  un 
plateau  boisé,  dans  lequel  domine  le  ter- 
rain argilo-pierreux. 

AGRICULTURE  :  Le  tcrpoir,  peu  fertile,  ne 
produit  que  du  seigle,  un  peu  d'épeautre, 
de  Tavoine  et  des  pommes  de  terre;  on 
exploite  beaucoup  de  bois.  En  1830,  on 
comptait  dans  la  commune  30  chevaux, 
160  bétes  à  cornes,  54  veaux,  169  porcs 
et  120  moutons. 

POPULATION  :  818  habitans. 

HABITATIONS  :  2  maisous  particulières, 
1  ferme,  50  maisons  rurales,  17  ca- 
banes. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agriculture 
et  la  coupe  des  bois  sont  les  principales 
ressources  des  habitans  ;  un  moulin  à 
farine  mû  par  Feau  et  une  fabrique  de 
sirop. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Elle  cst  éloignée 
de  la  route  de  Liège  à  Givct  d'environ 
5  kilomètres. 

BONNE  (ravin  ou  cavee  de),  torrent  qui 
prend  naissance  par  trois  embranchemens 
aux  communes  de  Tinlox ,  Seny  et  Clavier, 
traverse  le  territoire  de  Linchet  et  ra  se 
jeter  dans  le  Hoyoux  à  Modave.  Les  crues 
subites  des  eaux  de  ce  torrent ,  occasionées 
par  les  fortes  pluies  ou  la  fonte  des  neiges , 
sont  très-nuisibles  à  lagriculture. 

BONN  Y ,  ruisseau  prenant  sa  source  au 
hameau  de  Namion ,  traverse  ceux  de  Bony 
et  Sany  et  va  se  perdre  dans  la  Vesdre, 
à  Chaudfontaine. 

BONROME  ou  BONROMMÉ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  la  Reid. 

BON  VOISIN,  dépendance  de  la  corn- 
mune  de  Dison. 


32 


BOR 


BOOSE ,  dépendance  de  la  oommone  de 
Tronblear. 

BORBIESTER,  dépendance  de  la  omn- 
mone  de  Jalhay. 

BORBOUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thimister. 

BORGHÊNE ,  petit  roisseau  qui  sépare 
la  commune  de  Goé  de  celle  de  Jalhay. 

BORDON-SOUS-NERETH,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Baelen. 

BORDS-DU-GAYE ,  dépendance  de  la 
commune  du  Thimister. 

BORGOUMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Gleize. 

BORLEZ ,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  S.  de  Waremme. 

EUe  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Celles  et  de  Yiemme,  à  TE.  par  celle 
d'Aine£Fe,  au  S.  par  le  territoire  de  la 
commune  de  Yauz-Borset,  et  à  TO.  par 
celui  de  Waleffes. 

HTDAOGRAPHis  :  Cette  commune  n*est 
arrosée  par  aucune  rivière  ni  ruisseau. 

SQL  :  Terrain  assex  égal,  marneux, 
argileux.  La  couche  végétale  a  en  général 
15  à  18  pouces  de  profondeur. 

▲GRicuLTUBE  '.  Ou  récoltcblé,  légumes, 
et  fourrages  ;  peu  de  plantes  oléagineuses  ; 
firuits  de  bonne  qualité.  Beaucoup  de  bou- 
leaux de  mauvaise  croissance.  —  On  élève 
des  chevaux  et  des  bétes  A  cornes  3  environ 
250  moutons. 

POPULATION  :  284  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chef-licu  de  la  com- 
mune contient  53  maisons  d^une  construc- 
tion assez  solide. 

coiofZBCB  BT  INBVSTBIB  :  L'agrîculture 
est  la  principale  branche  d'industrie  des 
babitans.  Le  bétail  élevé  dans  la  commune 
ne  donne  lieu  qu'à  un  commerce  peu  con- 
sidérable. —  1  brasserie. 

BOUTBS  BT  CHBMINS  :  9  chemins  vicinaux 
impraticables  en  hiver. 

BORRE,  dépendance  de  la  commune 
d*Argenteau. 

BORSET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Yaux-Borset. 

BORSUT,  chef-lien  de  la  commune  de 
Bois-Borsut. 


BOU 

BORSUT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Yerlaine. 

BOSCH-HUISER ,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

ROSE  ^  dépendance  de  la  commune  de 
Trembleur. 

BOSQUET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mameffe. 

BOSSEAUX  ou  BOSSIAUX,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Fallais. 

BOSSENRAEDT  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hombourg. 

BOSSON ,  dépendance  de  la  commune 
de  Werbomunt. 

BOSSON ,  ruisseau  qui  sépare  la  com- 
mune de  Emonheid  de  celle  de  Harzé. 

BOTTU,  dépend,  delacomm.  de  SeiUes. 

BOUBENNE,  dépendance  de  la  corn- 
muuQ  de  Nandrin. 

BOUCHEMONT.  Foyez  Bouxhbmont. 

BOUCHTAI,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Yottemme. 

BOUEIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Wanne. 

BOUGNOUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chameux. 

BOUGNT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Romsée. 

BOUHATE ,  dép^dance  de  la  commune 
de  Soiron. 

BOUH  A  YE,  dépendance  de  la  commune 
de  Fraiture. 

BOUHATE^  dépendance  de  la  commune 
de  Nandrin. 

BOUHOUILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Remy. 

BOUHT,  dépendance  de  la  commune  de 
Queue-du-Bois. 

BOULBOUL  ou  BOULBOULE,  dépen- 
dance de  Flémalle  (Grande). 

BOULIN-PONT,  dépendance  de  b  com- 
mune de  Jalhay. 

BOUMONT,  dépendance  de  la  commune 
de  Yieraet. 

BOUNY.  Voyez  Bouonv. 

BOUNY  (au),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Flémalle  (  Grande  ) .  * 

BOUQUETTE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Stcmbert. 


BOV 

BOURGOGNE,  dépendance  de  la  com- 
mane  de  Yillers-le-Temple. 

BOURGOUMONT,  dépendance  de  la 
commnne  de  la  Gleize. 

BOURRÉE ,  dépendance  de  la  commnne 
de  CoQthuin. 

BOUSGNÉE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rotheox-Rimière. 

BOUT AY  (  LE  ) ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Strée. 

BOUTOR,  dépendance  de  la  commnne 
de  Flémalle  (Grande). 

BOUTOR  (au)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jemeppe. 

ROUVRIS ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glexhe. 

BOUXHE  (la),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Beanfays. 

BOUXHEHONT  ou  BOUXHMONT, 
dépendance  de  la  commune  de  BatUce. 

BOUXHEHONT  oit  BOUXHMONT, 
dépendance  de  la  commnne  de  Chamenx. 

BOUXHTAI,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Yottemme. 

BOY EGNEE ,  petit  rui8<eau  qui  sépare 
la  commune  de  Goé  de  celle  de  Lim- 
bourg. 

B0YEN1STIER ,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  S.  deWaremme,  deTarrondû- 
sement  et  à  5  lieues  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Rleret  et  de  Pousset,  k  TE.  par  celle 
de  Limont,  au  S.  par  celles  de  Yiemme 
et  de  Donceel,  et  à  TO.  par  les  communes 
de  Celles  et  de  Waremme. 

SOL  :'Ge  territoire,  qui  fiiit  partie  du 
plateau  de  la  Heshaye,  est  argileux  et 
sablonneux. 

▲ORicuLTVRE  :  Il  pToduit  du  seigle ,  du 
froment,  de  Torge,  de  Tépeautre,  de  Ta- 
▼oine  et  des  f^res.  Les  fourrages  suffisent 
à  la  nourriture  du  bétail.  Les  principales 
espèces  de  légumes  qu'on  y  cultive  sont  la 
pomme  de  terre,  la  carotte  et  k  betterare. 
Pommes  dont  une  partie  est  lirrée  au  com- 
merce. On  y  ttouve  quelques  plantes  mé- 
dicinales telles  que  camomille,  altbée.  Il 
yaTaitenl830,  40  cheranz,  22 poulains, 
54  bétes  à  cornes,  31  reaux,  72  porcs, 


BRA 

198  moutons.  Lièvres  et  perdrix;  renards 
en  petit  nombre.  —  Laine,  beurre. 

POPULATION  :  216  babitans. 

HABiTATioifs  :  5  fenucs,  24  habitations 
rurales,  58  cabanes.  La  majeure  partie  est 
construite  en  briques  et  oourerte  en  paille. 
Une  église. 

COMMERCE  ET  INDVSTMB  :  Filage  de  lin 
et  de  cbanrrejune  fabrique  de  sirop;  une 
briqueterie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  cbcmins  vici- 
naux, quio£&ent  des  communications  avec 
Yiemme,  Bleret  et  plusieurs  autres  com- 
munes voisines,  sont  peu  praticables  pen- 
dant lliiver. 

BOYERIE,  dépendance  de  la  viUe  de 
Liège. 

BOYERIE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Seraing.  "^ 

BOYERIE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Polleur. 

BOTE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

BRAS ,  commune  du  canton  et  à  4  lieues 
S.  0.  de  Stavelot. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Chevron,  au  N.  E.  par  ceUe  de  Basse- 
Bodeux,  k  TE.  par  celle  de  Liemeux,  au 
S.  par  la  commune  de  Halempré,  à  TO. 
par  celle  de  Yaux-Gbavanne,  et  au  N.  O. 
par  ceUe  de  Grand-Menil  (ces  trois  der- 
nières appartiennent  au  grand-duché  de 
Luxemboui^). 

Les  dépendances  de  cette  commune 
sont  :  Derrière-le-Thier,  Erria,  Evilettes, 
Floret,  Grand-Heid,  Monchenoul,  Sui^le- 
Thier  et  Troz^e-Bras. 

HYDROGRAPHIE  :  La  rivièrc  de  Lienne 
arrose  le  territoire  de  la  commnne.  Les 
ruisseaux  de  Xhavan  et  de  M ierdeux  tra- 
versent le  chef-lieu  et  alimentent  plusieurs 
usines. 

SOL  :  Le  terrain,  qui  présente  sur  plu- 
sieurs points  des  élévations  d'une  pente 
rapide,  est  argilo-schisteox.  Quelques  par- 
ties marécageuses  donnent  lien  àrextrac* 
tion  des  tourbes  pour  le  chanfiage  des  ba- 
bitans. La  profondenr  de  la  oonche  végé- 
tale varie  de  5  à  8  ponces. 

5 


54 


BRA 


AoaicvLTumB  :  Les  productions  de  œMe 
commune  consistent  en  avoine,  foomçes, 
légumes  et  fruits.  L'essence  des  bois  taillis , 
qui  occupent  environ  un  tiers  de  la  su- 
perficie, est  mêlée  de  bouleaux,  chênes, 
charmilles  et  trembles^  lexploitation  se 
fait  tous  les  15  a  18  ans.  Pour  le  labour 
des  terres ,  au  lieu  de  chevaux  on  se  sert 
exclusivement  de  bœufs.  On  élève  beaucoup 
de  bétes  à  cornes  que  Ion  emploie  à  tons  les 
transports.  Un  troupeau  de  moutons. 

M)POLA.TiON  :  959  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  cbef-lica  de  la  com- 
mune contient  environ  60  maisons,  dont  la 
plupart  sont  d'une  chétiye  construction. 

GOMMEBCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d'industrie  des  habitans  est  Fagri- 
culture  et  le  commerce  du  bétail  dont  Tex- 
portation  est  assez  considérable.  Les  joups 
fixés  pour  les  foires  sont  :  le  mardi  après 
la  grande  Pâques,  le  16  août  et  le  24 
octobre.  Un  moulin  à  flurine,  un  à  scier  le 
bois,  an  pressoir  à  Thuile,  tous mâs  par  la 
rivière  de  Lienne  et  le  ruisseau  de  Xhavan  ; 
une  brasserie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  communc  est 
très-âoignée  des  grandes  routes.  Les  che- 
mins vicinaux  sont  impraticables  pendant 
une  grande  partie  de  Tannée. 

BftAIV'E ,  commune  du  canton  et  À  1/2 
lieue  £.  d'Avenues,  de  l'arrondissement 
et  à  4  lieues  N.  0.  de  Hny. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
die  Lens-Saint-Remy  et  Lens-Saint-Servais , 
à  l'E.  par  la  commune  Tourine,  au  S.  £. 
par  celle  de  Latinne,  an  S.  par  celle  de 
Mameffe,  au  S.  0.  par  celle  de  Yille- 
en-Hesbaye,  et  à  l'O.  par  la  commune 
d'Avenues. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  les 
hameaux  de  Brivioule  et  de  Baugnée. 

HVBBOGRAPBiE  :  Sou  territoire  est  tra- 
versé de  l'E.  à  rO.  par  laMéhaigne.  Il  est 
également  arrosé  parle  Ris  d'Ardenne ,  qui 
verse  ses  eaux  dans  la  M éhaigne. 

SOL  :  L'aspect  du  terroir  présente  un 
grand  nombre  d'inégalités;  le  chef-lieu  de 
la  commune ,  dans  toute  sa  longueur ,  est 
assis  sur  un  bana  de  marne  j)en  productif. 


BRO 

La  couche  végétale  varie  de4  k  7  ponces  de 
profondeur. 

AGBicuLTVBJB  :  Lcs  productions  territo- 
riales consistent  en  blé ,  pommes  de  terre, 
fruits,  plantes  oléagineuses  et  foum^. 
On  se  sert  pour  engrais  du  fumier  naturel, 
de  cendres  de  Hollande,  delà  chaux  et  de 
la  marne.  On  élève  dans  cette  commune  des 
chevaux  et  des  hétes  à  cornes.  Beaucoup  de 
volaille.  Lapins  et  renards  ;  canards  sau- 
vages. On  pèche  dans  la  M^aigne  des  bro- 
chets ,  des  anguilles  et  des  écrevisses.  — 
Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  648  habitans. 

HABITATIONS  :  Ou  remarque  dans  cette 
commune  un  château  d'une  architecture 
moderne.  Presque  toutes  les  maisons  sont 
construites  en  bois  et  argile ,  et  couvertes  en 
chaume.  Une  église  et  une  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Un  moulin  à 
farine  mù  par  la  Méhaigne;  une  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  '.  L'aucieime  voie 
romaine  passe  à  peu  de  distance  et  au  N.  de 
la  commune.  Les  chemins  vicinaux  sont 
praticables  pendant  tonte  l'année.  Il  y  a  un 
pont  sur  la  Méhaigne. 

BRANCHE-PL  ANCH  ART,  dépendance 
d' Ans-et-Glain . 

BRANDENHOYEL,  dépendance  de  U 
commune  de  Moresnet. 

BRASSINE-AU-PONT ,  dépendance  de 
la  commune  de  Sprimont. 

BRÂSSINES,  dépendance  de  la  oomm. 
de  Bombaye. 

BRESSOUX,  dépendance  de  la  oomm. 
de  Grivegnée. 

BRIALMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Tilf. 

BRIALMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chénée. 

BRIVIOULE,  dépendance  de  la  comm. 
de  Braive. 

BRIX-HELEPREZ ,  dépendance  de  k 
commune  de  Forôt. 

BROGKBAGH  on  BAGQ ,  ruisseau 
prenant  sa  source  à  Waldborn  (Pmsaa), 
et  va  se  jeter  dans  la  Gueule,  an  S.  de 
Moresnet. 

BROCKERBAGHouBROUGR,niisseau 


BUC 

qui  prend  sa  icmrce  dans  les  étan^  du 
château  de  Broich ,  territoire  de  M ontzen , 
et  Ta  se  perdre  dans  la  Gueule,  ren 
Moresnet. 

BROU  (xn),  dépendance  de  la  comm. 
de  LimbouTg. 

BAOUGK ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ans^et-Glain. 

BROUCK  (haute  et  basse),  dépend, 
de  la  commune  de  Forêt. 

BROUGK ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thys. 

BROUGK.  Fbjrez  Bbockebbach. 

BROUN ,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

BRUGK ,  dépendance  de  la  commune  de 
MamefFe. 

BRUME ,  dépendance  de  la  commune  de 
Fosse.  ' 

BRUN ,  dépendance  de  la  commune  de 
Gievron. 

BRUS,  dépendance  de  la  commune  de 
G  Ions. 

BRUT ,  dépendance  de  la  commune  de 
Liemeux. 

BRUT ,  dépendance  de  la  commune  de 
Chevron. 

BRUWIÈRE  ou  BRUYÈRE  (la)  dé- 
pendance de  la  commune  de  Mortier. 

BRIJY ÈRE  (  a  LA  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Fraipont. 

BRUTËRES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  GerexLe-IIeusenx. 

BRUTËRES,  dépendance  de  la  comm. 
de  Xbendelesse. 

BRUTËRES,  dépendance  de  la  comm. 
(le  Battice. 

BRUTËRES,  dépendance  de  la  comm. 
de  Beaafays. 

BRUYÈRES  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Jnpille. 

BRUYERES  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Grivc^née. . 

BRUYERES  (les  petites)  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Ghénée. 

BUAY ,  ruisseau  qui  arrose  la  commune  , 
deMeeffe. 

BUGK,  dépendance  de  la  commune  de 
Marncffe. 


BUR 


36 


BUISSON-COSMÂN ,  dépendanœ  d«  la 
commune  d'Odeur. 

BURDINAL  (ls),  ruisseau  prenant  sa 
source  au  centre  de  la  comm.  de  Burdinne, 
arrose  la  Motttxée,y  isoul  ,Oteppe,  MamefiEe, 
etT^se  perdreàHuootgne  dans  la  Méhaigne. 

BURDINNE,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  5/4  S.  d'ATennes,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  N.  0.  de  Huy. 

HTnEOGRAFBiE  :  Le  Bwrdinal,  ruisseau 
qui  prend  sa  source  à  Waret^rEvéque,  tra> 
▼erse  le -territoire  de  Burdinne,  et  ya  se 
perdre  dans  la  Méhaigne  à  fiucorgne;  en 
hiver  ce  ruisseau  déborde  et  inonde  les  prés 
avdisinant  son  cours. 

SOL  :  Assez  élevé,  coupé  de  collines;  ter- 
rain argilo-schisteuz  et  sOiceuz. 

AGRICULTURE  :  Lçs  récoltcs  consistent 
annuellement  en  1 ,500rasières  de  froment, 
600  de  seigle ,  400  d'épeautre,  200 d orge, 
1 ,100  d  avoine ,  150  de  fèves ,  pois  et  vesce, 
20O  de  colza  et  autres  semences  oléagi- 
neuses. Quelques  prairies  peu  étendues 
d'une  mauvaise  qualité.  On  sème  beaucoup 
de  trèfles.  Les  fourrages  se  consomment 
dans  la  commune.  Légumes  en  sufiisante 
quantité  pour  la  consommation.  Différentes 
espèces  de  choux ,  betteraves ,  navets ,  pois. 
Poires ,  pommes ,  cerises  ;  diverses  espèces 
de  prunes,  etc.  Un  bois  de  20  bonniers , 
peuplé  de  bois  blancs ,  ,de  peupliers  du  Ca- 
nada 'y  ces  derniers  dominent.  On  y  trouve 
aussi  qctelques  bois  taillis  composés  de 
chênes.  On  coupe  le  bois  futaie  après  30  ans. 
On  récolte  la  camomille,  le  coquelicot,  la 
bardane ,  la  mauve ,  le  pas-d'ânc  e&  quelques 
autres  plantes  médicinales. —  Élèves  de  che- 
vaux qui  se  vendent  a  letranger ;  .bétes  À 
cornes  en  petit  nombre  j  moutons ,  quelques 
porcs.  Peu  de  volaille,  poules  et  canards. 
Lièvres,  perdrix,  renards.  Les  bétes  à 
laine  livrent  annuellement  au  commerce 
600  toisons ,  savoir  :  400  de  laine  fine  et 
200  de  laine  grossière ,'  du  poids  de  4  livres 
du  pays.  Pour  amélibrer  la  race  indigène, 
M.  P.  L.  Eloy,  bourgmestre  de  cette  com- 
mune ,  se  propose  de  faire  venir  du  Leicester 
un  troupeau  de  50  à  60  moutons.  —  Peu  de 
beurre.  Exportation  de  céréales. 


CEL 


ropoLÂTum  :  811 

■ABiTATioirs  :  La  plupart  sont  construi- 
tes en  Bois  et  argile,  couvertes  en  chanme; 
nncTingtaine  anplos  en  pierre  etbriqœs, 
ooQTertes  en  ardoises  on  pannes;  elles  sont 
disséminées.  D  y  a  nne  école  primaire  et 
nn  pensionnat  de  demoiselles. 

coMMZBCE  ET  iHovsTaiB  :  Trois  métiers 
à  tisser  le  chanTre  et  le  lin  grossier,  à 
Fusage  de  la  commune.  Deux  moulins  à 
iarine,  dont  nn  mû  par  le  yent  et  un  par 
Fean  ;  deuxmonlins  àhnile  mus  par  des  die* 
Taux  'j  nne  brasserie ,  une  fabrique  de  sirop 


de  pommes,  une  fid»riqiiede  drêdiemnme 
d'un  seul  séchoir  activé  acridmtdllement, 

aooTES  ZT  CHXMiKS  :  Cbcmins  Tidnaux 
de  difficile  exploitation  ;  ils  ne  sont  prati- 
cables pour  les  Toitures  que  pendant  6  mois 
de  Tannée  ;  en  hiver  on  eiRsctue  les  trans- 
ports A  dos  de  cheval ,  ce  qui  entraine  beau- 
coup de  frais;  on  paie  environ  50  cents 
pour  le  transport  d'une  rasière  de  grains. 

BURDO-GUISINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Housse. 

BURMONTIGE,  dépend,  de  la  oomm. 
dererrières. 


CABENTE  9  dépendance  de  la  commune 
dcYniers-le-Bouillet. 

C  AHOTTE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Horion-Hozémont. 

CALAMINE    (  ÉTABLISSEMENT   DE    LA  ) 

dépendance  de  la  commune  de  Moresnet. 

CALVAIRE ,  dépendance  de  la  ville  de 
Liège. 

CAMPAGNE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Hermalle-sons-Argenteau. 

CAMPAGNE,  dépendance  de  la  comm. 
de  Tremblcur, 

CAQUEHU  ouCACHUS,  dépendance 
de  la  commune  de  Verlaine. 

C  ARDEL ,  dépendance  de  la  commune 
deWelkenraedt. 

CARRIERES  ou  C  ARRIÈRE  -  SAU- 
VAGE, dépendance  de  la  commune  de  la 
Reid. 

CASMATROIE,  dépendance  de  la  oom- 
mune  de  Chaudfontaine  (5*  section). 

CASMATROIE,  affluent  de  la  Vesdre. 

CATINA,  dépendance  de  la  commune 
de  Fraipont. 

*  CELLE  (bois  de)  ,  dit  de  Chokier,  dé- 
pendancede  la  commune  de  Chokier. 

CELLES,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  3/8  S.  de  Waremrae,  de  Tarrondis- 
sèment  et  à  5  lieues  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 


de  Waremme,  àl*E .  parcelles  de  Borenistier 
et  de  Viemme,  au  S.  die  touche  aux  ter- 
ritoires des  communes  de  Borlex  et  de 
Waleffi» ,  et  à  TO.  à  ceux  de  Hollogne-snr- 
Geer  et  de  Grand-Axhe. 

Les  six  hameaux  suivans  dépendent  de 
cette  commune  :  Labia,  la  Folie,  Faime, 
Saive,  Termogne ,  Sainte: Anne. 

SOL  :  Le  territoire  présente  une  surface 
assez  unie  ;  la  terre  est  argileuse ,  médio- 
crement grasse ,  rouge  à  la  vue ,  et  présen- 
tant un  grain  plus  ou  moins  fin ,  suscep- 
tible d'être  facilement  divisé ,  et  par  con- 
séquent très -propre  à  la  végétation.  Lti 
profondeur  delà  couche  végétale  varie  de 
9  àll  pouces. 

AGRicuLTUBE  :  On  récolte  annuellement 
3,500  rasières  de  froment,  2,700  de  seigle , 
300  d'orge  d'hiver,  300  d'orge  d'été, 
4,400  d'avoine,  200  d'épeautre,  480  de 
féveroles ,  60  de  resce,  50  de  navette ,  15 
de  semences  de  trèfle.  Prairies  artificielles 
où  l'on  cultive  le  trèfle  de  Hollande.  Les 
fourrages ,  quoique  abondans ,  se  consom- 
ment sur  les  lieux.  Pois ,  haricots ,  pommes 
de  terre ,  panais ,  oignons ,  scorsonère ,  poi- 
reaux, céleris,  asperges,  carottes,  épinards, 
oseille,  choux  de  bonne  qualité.  Une  assez 
grande  quantité  de  pommes ,  poires  et  ceri- 
ses dont  nne  partie  se  vend  aux  marchands 


CSB 

frutien.  On  le  sert  pour  en^prais  de  la 
marne.  U  y  a  un  petit  bois  d*ime  saper* 
ficie  de  2  Bonniers  80  perches ,  peuplé  de 
chênes,  de  sapins  et  de  bois  blanc*  Les 
prairies  sont  ornées  de  rangées  de  peapliers 
et  de  bouquets  de  frênes,  d^ormes  et  de 
bouleaux.  On  récolte  la  camomille,  le 
pavot,  etc.  En  1830  la  commune  comptait 
environ  lOQcbevauz  propres  au  roulage  et 
au  service  de  Vartillerie ,  82  poulains ,  1 37 
bétes  à  cornes ,  90  veaux ,  1 ,000  moutons , 
170  porcs.  On  y  soigne  peu  Téducation 
des  abeilles.  Lièvres,  perdrix,  cailles  en 
assex  grand  nombre.  —  Laine,  beurre ,  fro- 
mage. 

poruLATioir  :  766  babitans. 

HÂBiTATions  :  6  maisons  particulières, 
16  fermes,  97  habitations  rurales,  10  ca- 
banes; quelques-unes  construites  en  pierre 
et  briques,  le  reste  en  argile  et  en  bois , 
et  couvert  en  chaume  ;  1  église ,  2  chapelles, 
1  école. 

louTKS  ET  CHEMINS  :  Ou  y  comptc  18 
chemins  vicinaux,  généralement  mauvais 
en  hiver. 

CENSE-ROUGE,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Ougrée. 

GEREXHE-HEUZEUX,  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  N.  0.  de  Fléron. 

Elle  est  bornée  au  N .  par  la  commune  de 
Tignée,  à  TE.  par  celles  de  Trembleur  et 
de  Mortier ,  au  S.  par  la  commune  de  Me- 
lÎQ ,  et  à  rO.  par  ceUe  d*£vegnée. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
Bruyères ,  Favreteau ,  Grand-Bois ,  Gueldre 
et  Way. 

HVDROGKAPHiE  :  Le  ruisscau  de  Bolland 
sépare  cette  commune  de  ceUes  de  Melin , 
Mortier  et  Trembleur.  Le  terroir  est  aussi 
arrosé  par  un  petit  ruisseau  qui  prend  sa 
source  au  rillage  de  Blehen  (commune  de 
Lens-Saint'Remy)  et  vient  se  perdre  A 
Cerezbe-Heuzeux,  dans  le  Bolland. 

SOL  :  Terrain  inégal ,  de  nature  caillou- 
teuse, argileuse,  sablonneuse;  la  couche 
v^étale  de  9  à  14  pouces  de  profondeur. 

ÂGKicuLTUBE  :  On  récolte  froment , 
seigle ,  avoine ,  épeautre,  trèfle ,  fourrages, 
légumes  et  fruits ,  tels  que  pommes ,  poi- 


CHA 


«7 


res,  cerises  et  noix.  L*essence  des  bois  tail- 
lis est  composée  de  chênes  et  charmilles , 
surmontés  d^une  haute  futaie  d'une  très- 
belle  Tégétation.  On  élève  des  chevaux.  Oh 
compte  environ  230  bêtes  à  cornes ,  et  4 
troupeaux  de  moutons  dont  la  réunion 
donne  355  têtes. 

POPULATION  :  800  babitans. 

HÂBitATiON9  :  Le  chef-lieu  contient  70 
maisons ,  et  les  hameaux  un  nombre  k  peu 
près  égal;  quelques-unes  sont  asses  régu- 
lièrement construites. 

COMMERCE  ET  iNDusTETE  :  L*agriculture 
forme  la  principale  branche  dlndustriedes 
habitans,  parmi  lesquels  il  n*y  a  qu*un 
petit  nombre  de  cloutiers,  menuisiers  et 
tisserands.  ^- 1  filature  de  laine ,  1  foulerie , 
mues  par  le  ruisseau  de  Bolland. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  commouc  n*est 
traversée  par  aucune  grande  route;  37 
chemins  vicinaux  y  aboutissent;  ils  sont 
d'une  diflicile  exploitation  pendant  les 
temps  pluvieux. 

CERFONTAINE,  dépendance  de  la 
commune  de  Charneux. 

CHAFFOUR  (le),  dépendance  de  la 
commune  de  Flémalle  (Haute). 

CH  AFOUR ,  dépendance  de  la  commune 
de  Bombay e. 

CHAHALLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ferrières. 

CHAINEUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

GHALAIS  ou  GHALET,  dépendance  de 
la  commune  de  Fise-Fontaine. 

GH  ALBOT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thi mister. 

GHALET,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Fise-Fontaine. 

GHALIFONTAINE,  dépendance  de  la 
commune  de  Theux. 

GH  ALLES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Stavelot. 

GHALSEGHE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

GH  AMBR  ALE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ay  vaille. 

GH  AMONT,  dépendancede  la  commune 
deThimister. 


'     CHA 

CHAMP- DE- BONSÂLLE  on  BOU- 
SALLE,  dépendance  de  la  commune  de 
Ben-Ahin. 

CHAMP-DE-BURES,  dépendance  de 
la  commune  de  Ramet-Yvot. 

CHAMP-DE-HARRE  on  DE  HERON , 
dépendance  de  la  commune  de  Cheyron. 

CHAMP  ou  CHANT-DES-OISEAUX, 
dépendance  de  la  commune  de  Flémalle 
(Grande). 

CHAMP-DES- PIERRES,  dépendance 
de  la  commune  de  Wanne. 

CHAMP-DE-WOOZ,  dépendance  de  la 
commune  de  Bilstain. 

CHAMPIA,  dépendance  de  la  commune 
de  Wanie. 

CHAMPIA ,  ruisseau  prenant  sa  source 
dans  le  bois  de  Champia ,  arrose  la  com- 
mune de  Wanze. 

CHAMPIOMONT,  dépendance  àe  la 
commune  de  Charneux. 

CHAMPS-DES-OISE  AUX,  dépendance 
de  la  commune  de  Sprimont. 

CHANTOIRE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Andrimoiit. 

CHANTRAIiNË,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Magnée. 

CHANTR AINE ,  dépendance  delà  com- 
mune de  Mort  roux. 

CHANTRENE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Warnant. 

CHANXHE,  dépendance  delà  commune 
de  Sprimont. 

CHAPEAUVILLE,  dépendance  de  la 
commune  de  Vottemme. 

CHAPEAUVILLE-TRIBOUILLE  dé- 
pendance de  la  ville  de  Liéjyc. 

CHAPELLE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Tavicr. 

CHAPELLE-AU-CHÊNE,  maison  iso- 
lée, dépendance  de  la  commune  de  Çha- 
pon-Seraing. 

CHAPELLE-AUX-BRUYÈRES,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Battice. 

CHAPON-SERAING,  commune  du  can- 
ton et  à  3/4  de  lieue  N.  0.  de  Bodeg^née ,  de 
rarrondissement  et  à  2  lieues  1/4  N.  E.  de 
Huy. 

Elle  pst  bornée  an  N.  par  la  commune 


CHA 

d^AineflEe,  à  TE.  pu*  odles  de  Sendng[-le- 
Château  et  de  Verlaine ,  au  S.  par  edles 
de  Fise-Fontaine et  de  Warnant,  et  à  TO. 
par  celle  de  Vauz-Borset. 

Cette  commune  est  divisée  en  deox  sec- 
tions :  la  Bouriotte  etChapop-Seraing.  Elle 
n*a  poor  dépendance  qu'une  maison  isolée 
dite  la  CfiapelU^u-Ckéne, 

BTUROGRÀPHiE  '.  Un  étangs  ou  sibreavoir 
à  fond  argileux ,  situé  au  centre  de  la  com- 
mune. 

SOL  :  Egal  ;  argileux ,  contenant  de  la 
manie  de  di£fêrentes  espèces  ;  Tespèce  g^ssc 
et  crayeuse  est  exportée  a  Andennes  pour 
la  fabrication  de  la  faïence. 

AGRICULTURE  :  Lcs  récoltcs  annueUes  con- 
sistent en  1 ,200  rasières  de  froment ,  600  de 
seigle,  300  d'épeantre,  300  d*orge,  1^000 
d'avoine ,  120  de  féveroles  ;  quelques  prai- 
ries artificielles  en  trèfle,  dont  1rs  dé- 
pouilles sont  quelquefois  insuffisantes,  ht» 
autres  espèces  de  fourrajjfcs  sont  assot 
abondantes  ;  une  petite  quantité  se  rend 
au  marché.  Plusieurs  vergers  sont  plantés 
de  pommiers ,  dont  le  produit  se  vend  aux 
fabricans  de  vinaigre.  Peupliers  du  Canada 
dont  le  bois  sert  aux  constructions.  —  Un 
assex  grand  nombre  d'élèves  de  chevaux  qui 
alimentent  les  foires.  Poules,  dindons <, 
canards,  dont  partie  se  consomme  dans 
la  commune,  et  partie  est  vendue  dans 
les  villes  et  communes  voisines.  Lièvres  et 
perdrix  en  petit  nombre^  beaucoup  de  tau- 
pes ,  très-funestes  à  la  culture  des  céréales. 
500  moutons  livrent  au  commerce  unelaine 
assez  grossière ,  dont  le  principal  déboucbé 
est  à  Tirlemont. 

popuL4Tioif  :  515  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  pour  la  plu- 
part  en  briques  et  pierre,  quelques-unes 
en  bois  et  argile ,  la  plupart  couvertes  en 
chaume,  un  petit  nombre  en  ardoises  et 
pannes  ;  agglomérées.  Une  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commcroe  de 
bétail  et  de  die  vaux.  Ce  dernier  article  est 
assez  important.  On  exporte  au  marché  de 
Liège  et  de  Huy,  des  grains  et  des  porcs. 
—  1  moulin  à  farine  mû  par  le  vent. 
1  moulin*  à  huile  ma  par  des  cbevaux  ; 


CHA 

2  petites  brasseries,  1  fabrique  de  dréche. 

BOUTES  ET  CBEMiirs  :  Clieiniiis  vicinaux 
qui  communiquent  arec  Liège,  Huy  et  les 
communes  voisines.  Depuis  quelque  temps 
les  chemins  vicinaux  sont  devenus  d'uue 
exploitation  très-facile,  au  moyen  des  fossés 
et  rigoles  qu  onb  creusés  pour  Técoulement 
des  eaux. 

CHARLËROY,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wihogue. 

CHARNËUX,  commune  du  canton  et 
à  3/4  de  lieue  N.  de  Hervé. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Warsage ,  Aubel  et  une  partie  de 
Clermont,  à  TE.  par  cette  dernière,  celles 
de  Thimister  et  de  Battice ,  et  à  TO.  par  la 
précédente,  par  celles  de  Julemont  et  de 
Neuchâtetu. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  les 
hameaux  de  Sauvenière  (la).  Prévôt  (le), 
Warrimont,  Basse-Berwinne,  Bebronne, 
Bois-del-Fiesse,  Bougnoux,  Cerfontaine, 
Bonxhemont,  Ghampiomont^  Faves,  Fa- 
ireox,  Fermc-Ghftteau ,  Fosselette,  Grosse- 
neux,  Renoupré,  Sironval,  Thier^  Des> 
faves,  Trou-Spineux,  Monty,  Uesselle, 
Longbroux,  La  G>ur,  Cour-Nélis,  Hal- 
lenx,  Hameval,  Hayes  (les),  HouiUeux, 
Iffiet,  Larbuisson,  Plenesse,  Roisleuz, 
Rossenfosse,  Rouaux,  Wadeleux,  Vivier, 
Àsse  et  Val-Dieu. 

HTDRooRÂPHiB  :  La  Berwinne  coule  dans 
la  direction  de  l'extrémité  N.  de  la  com- 
mune ;  eUe  est  encore  arrosée  par  les  ruis- 
seaux d'Asse  et  de  Monty. 

SOL  :  Dans  plusieurs  endroits  les  pentes 
sont  très-rapides  ;  le  terrain  est  générale- 
ment formé  de  couches  argileuses  d'une 
couleur  brunâtre,  mêlées  au  silex  et  repo- 
sant sur  un  fi>nd  marneux  stratifié  avec  des 
schistes. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltefromeut,  seigle, 
avoine  et  épeautre.  Les  légumes  y  sont  cul- 
tivés avec  soin.  Les  vergers  sont  plantés 
d  arbres  fruitiers ,  tels  que  pommiers ,  poi- 
riers ,  cerisiers ,  etc. ,  d'nnebelle  végétation . 
L'essence  des  bois  taillis  est  mêlée  de  char- 
milles, bouleaux,  noisetiers  et  chênes; 
]  aménagement  se  fait  à  12  ans.  On  y  élève 


CHA 

des  chevaux  pour  la  culture.  Il  s*y  trouve 
94  montons. 

POPULATION  :  2,264  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-licu  de  la  com- 
mune contient  environ  60  maisons  bien 
construites  et  agglomérées.  On  remarque, 
aux  confins  du  territoire ,  Tancienne  abbaye 
dite  yal-DieUj  d'une  construction  solide, 
mais  d  un  accès  difiicile  à  cause  de  sa  si- 
tuation. On  distingue  encore  dans  la  com- 
mune le  château  de  Beauregard  et  celui 
de  Charneux ,  qui  ne  sont ,  proprement  dit , 
que  de  bonnes  habitations.  2  écoles  pri- 
maires. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  habitans 
s'adonnent  A  l'agriculture.  Il  y  a  une  fa- 
brique de  draps  contenant  une  chaudière 
à  teindre  la  laine,  une  foulerie  de  draps, 
composée  de  deux  machines  à  laine,  une 
presse  hydraulique,  une  filature  de  laine, 
des  tables  à  tondre  et  des  métiers  à  tisser. 
Les  tables  à  tondre  sont  activées  par  un 
moulin  à  bras;  la  filature  et -la  foulerie 
sont  mues  par  l'eau.  La  commune  possède 
en  outre  3  filatures  de  laine ,  dont  une  est 
mue  par  le  ruisseau  de  Monty  et  les  deux 
autres  par  la  Berwinne  ;  1  moulin  à  farine 
activé  par  l'eau.  Il  s'y  tient  annuellement 
une  foire,  le  25  novembre.  Un  marché 
hebdomadaire  le  mercredi. 

ROjDTES  ET  CHEMINS  :  Le  chcf-lieu  est 
éloigné  d'environ  3/4  de  lieue  S.  de  la 
grande  route  d'Aix-la-Chapelle  à  Liège; 
85  chemins  ricinaux,  dont  le  principal 
est  celui  de  Hervé  à  Aubel,  aboutissent 
À  la  commune  ;  ils  sont  en  tout  temps  d'une 
difficile  exploitation. 

•    CHARNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jalhay. 

CHARNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fraipont. 

CHATEAU ,  dépendance  de  la  ville  de 
Stavelot. 

CHATEAU -CRÈVECOEUR,  dépend, 
de  la  commune  de  Battice-. 

CHÀTEAU-DE-THISNE ,  dépendance 
de  la  commune  de  Thisne. 

CH ATIFONTAINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Theux. 


40 


CHA 


eu  AT-QU£U£ ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seraing. 

GHÂUD-GHAHP,  dépendancede  la  com- 
mone  de  Nesson?aux. 

CHAUDFONT  AINE,  commune  du  can- 
ton et  à  1  lieue  1/4  S.  0.  de  Fléron,  de 
Farrondissement  et  À  2  lieues  S.  S.  £•  de 
Liège. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
Baserie,  Bois-au-haut-de-Rochette ,  Lem- 
trée,  Ninane,  Paillette,  LaRochette,  Ster 
et  Sur-le-Bois. 

HTD&OGRAPHiE  :  LaVesdiejCncaisséeentre 
des  collines  pittoresques ,  et  roulant  sur  un 
lit  de  cailloux  et  de  fragmens  de  rochers , 
arrose  le  riant  vallon  de  Ghaudfontaine , 
du  S.  £.  au  N.  O.j  ses  bords,  très-escar- 
pés ,  offrent  de  belles  coupes  géologiques. 
Un  grand  nombre  d^usines  sont  alimentées 
par  ses  eaux  \  elle  reçoit ,  au  hameau  de 
La  Rochette ,  un  petit  courant  d'eau  qui 
prend  sa  source  à  Romsé ,  au  N.  de  la  com- 
mune. 

EAUX  MINÉRALES  :  Lcs  eaux  thermales 
de  Chaudfontaine  sont  très -fréquentées  : 
d'après  M.  Villenfagne  Ingihoul,  leur  an- 
tiquité remonterait  à  Tannée  1250.  Toute- 
fois ce  n'est  qu'en  1676 ,  qu'un  particulier 
nommé  Simon  Sauveur  y  construisit  un 
petit  bâtiment  pour  son  usage;  en  1713, 
on  jeta  les  fondemens  de  THÔtel  des  Bains, 
dans  lequel  les  eaux  thermales ,  jaillissant 
d'une  source  voisine ,  viennent  se  distribuer. 
Plus  tempérées  que  celles  d'Aix-la-Chapelle 
et  de  Borcette ,  limpides  et  inodores ,  elles 
ont  une  température  constante  de  32°  50; 
100  livres  ont  donné  15  grains  d'hydro- 
chlorate  de  magnésie;  5  d'hydrochlorate 
de  chaux;  88  de  soude;  14  de  sulfate  de 
chaux  ;  91  de  carbonate  de  chaux  ;  12  d'alu- 
mine et  15  de  silice.  Les  propriétés  médi- 
cinales des  eaux  de  Ghaudfoutaine  sont 
très-variées  ;  elles  conviennent  dans  les  af- 
fections hypocondriaques,  le  scorbut,  les 
obstructions  du  mésentère,  du  foie,  de  la 
rate,  etc. 

SOL  :  Partie  entrecoupé  de  collines ,  par- 
tie en  plaines;  offrant  une  vall^  boisée, 
dont  l'aspect  retraceun  vaste  jardin  paysage 


CHA 

dans  lequel  serpentent  les  eaux  limpides 
de  la  Vesdre.   La  partie  du   territoire 
qu'occupe  le  hameau  de  La  Rochette,  se 
rattache  à  une  chaîne  quartzeuse ,  composée 
de  grès  compacte  ou  quartz  grena,  qui 
s'étend  en  largeur  du  S.  £.  au  N.  O. ,  de- 
puis Ghénée  jusqu'à  La  Rochette,  et  ren- 
ferme, dans  plusieurs  endroits,  des  filons 
métalliques  remarquables ,  de  plomb  et  de 
fer  sulfuré,  dans  une  gangue  de  ^artz 
noirâtre  ou  limpide  et  cristallisé,  sous 
la  forme  primitive  de  la  baryte  sulfatée 
limpide,  contenant  de  la  chaux  carbonatée 
et  magnésienne.  On  trouve  abondamment, 
dans  une  exploitation  de  fer  oxidé  jaune, 
pea  éloigné  du  filon  plombifère,  de  la  ba- 
ryte sulfatée  concrétionnée  d'un  gris  jaa- 
nâtre  à  l'extérieur  et  qui  passe  au  bran 
dans  rintérieur .  On  y  trouve  aussi  la  chaux 
sulfatée  cristallisée,  la  chaux  caibonatée 
encrinitique,le  quartz  hyalin  primitif,  le 
jaspe  schisteux,  la  chlorite  commune,  le 
fer  sulfuré  arsenical,  le  plomb  phosphaté 
lamellaire,  le  cuivre  sulfuré ,  le  caibonate 
de  chaux  vert,  azuré.  Il  y  a  des  carrières 
considérables  de  grès  schisteux  à  paver,  plu- 
sieurs carrières  de  marbre  rouge,  bleuâtre, 
blanc,  verdâtre.  Au  pied  d'une  colline  de 
grès ,  sur  la  gauche  de  la  Vesdre,  se  trouve 
un  banc  assez  puissant  formé  entièrement 
d'encrinites. 

AG&icvLTUBE  :  La  quantité  des  céréales 
qu'on  récolte  annuellement ,  se  compose  de 
600à  700hectolitr.  deseigle,  2,400à  2,500 
d*épeautre,300à350d'orge,2,100  i  2,300 
d'avoine;  on  vend  environ  300,000 kil.  de 
foin  par  année  au  marché  ;  on  y  cultive  plu- 
sieurs espèces  de  pommes  de  terre;  les  pom- 
mes et  les  poires  servent  à  la  fabrication  du 
sirop ,  qui  rem(>laoe  le  beurre  dans  la  classe 
peu  aisée.  Il  y  a  des  bois  taillis  dont  le 
chêne  et  le  bouleau  forment  les  principales 
essences.  Les  coteaux  et  les  vallons  de  cette 
charmante  contrée  offi*ent  une  végétation 
active  où  croissent  en  abondance  les  plantes 
suivantes  :  statice  elongata,  diantkus 
'  carthusianorum ,  silène  nutans,  Ijrchiùs 
viscaria,  lythrum  salicaria,  anémone 
rammculoïdes  y    ceatcalis    gnmdiflora , 


OHA 

chenopodiion  vulvaria,  impatient  notl 
titngere,  lactuca  virosa,  cochlearia 
drabay  stachys  alpina,  lolium  tenue, 
yestuca  glauca,  nielica  nulans,  poljr- 
pcditmi  dryopterisj  polypodium  lobaiwn 
(Huas.),  aspidium  lobatum  (Wild.),  etc. 
On  compte  à  peine  30  chevaax  de  trait 
dans  cette  commune.  Le  menu  gabier  y  est 
assez  rare;  on  n'y  trouve  que  peu  de  lièvres 
et  de  lapins.  La  grande  quantité  de  bois 
qui  couvrent  le  territoire  servent  à  abriter 
les  renards,  qvi  y  sont  assez  nombreux.  Le 
beurre  et  le  fromage  ne  s^exportent  point  ; 
la  laine  se  vend  aux  marchands  des  en- 
▼irons. 

POPULATION  :  973  habitans  qui  parlent  le 
français.  L'aflluence  des  étrangers  qu'atti- 
rent les  eaux  de  Chaudfontaine,  répand 
parmi  les  babitans  une  bonnéte  aisance 
et  des  mœurs  très-affables. 

HABITATIONS  :  Lcs  habitations  sont  la 
plupart  construites  en  pierre  et  en  bri- 
ques, couvertes  en  ardoises,  en  pannes, 
quelques-unes  en  chaume,  agglomérées 
en  partie,  et  en  partie  disséminées.  Il  y 
a  1  église  et  1  école  primaire. 

On  remarque  à  La  Rochette ,  un  château 
d*une  architecture  élégante,  auquel  se 
trouva  annexé  un  établissement  de  raéca* 
niques  à  filer  la  laine.  Une  grande  et  belle 
avenue  conduit  du  château  àChaudfontaine. 

COMMERCE    ET    INDUSTRIE   :     2    moulius 

à  blé ,  2  forges ,  4  fabriques  d'armes  à  feu , 
1  laminerie  de  fer,  1  ferblanterie,  1  fila- 
ture de  laine  ;  tous  ces  établissemens 
sont  mâs  par  les  eaux  de  la  Vesdre  et  de 
son  affluent.  La  fUtration  àe&  eaux  miné- 
rales de  rétablissement  des  bains  de  Chaud- 
fontaine  ,  est  opércepar  une  roue  de  30  pieds 
de  hauteur. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  dite  Roule 
Royale  de  la  Vesdre,  longe  la  gauche  de 
de  cette  rivière,  et  passe  sur  le  territoire 
de  la  commune  :  elle  communique  avec 
Liège,  Verviers,  Spa,  Àîx- la -Chapelle, 
Stavelot  et  Malmedy .  Il  y  a  3  ponts  en  bois 
et  en  pierre  de  taille. 

CH  AUMONT ,  colline  située  près  de  Pol- 
leur,  aux  bords  de  la  Hoegne^  On  y  trouve 


€H£ 

des  blocs  quartzenx  que  1  on  exploite  pour 
la  confection  de  pierres  meulières  et  creu- 
sets de  hauts  fourneaux  à  fondre  le  fer. 

CH  AUMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hermalle-sous-Huy. 

CHAUMONT,  dépendance  delà  com- 
mune de  Clermont. 

CHAUMONT-ET-FOND-DES-TAWES, 
dépendance  de  la  commune  de  Romsée. 

CH  AUSSEE ,  dépendance  de  la  comm  une 
de  Bierset. 

CHAUSSÉE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Loncin. 

CHAUSSEE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Odeur. 

CHAUSSEE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rocour. 

CHAUSSEE;  dépendance  de  la  com- 
mune de  Villers-rÉvéque. 

CHAUSSEE,  dépendance  dc'Yoroux- 
lez-Liers. 

CHAUSSEE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wihogue. 

CH  AUSSEE-DE-BIERSET,  dépendance 
de  la  commune  de  Hollogne-aux-Pierres. 

CHAUSSÉE-ET-CROUPET,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Fléron. 

CHAUSS£E-St-TROND,  dépendance  de 
la  commune  d'Alleur. 

CHAUTHIER ,  dépendance  dé  la  com- 
mune de  Vaux -sous-Ohèv remont. 

CHAUVEHEID,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

CHAUVEHEID,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chevron. 

CHAUWISTRÉE,  dépendance  de  la 
commune  de  Daelhcm. 

CHAWET AY ,  petit  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Fraiture. 

CHAWION ,  ruisseau  qui  prend  sa 
source  à  Arbre-rÉpine ,  coule  de  TE .  à  TO. , 
reçoit  plusieurs  filets  d'eau  et  se  jette  dans 
le  Wayai ,  au-dessus  de  Spixhe. 

CHAYE,,  dépendance  delà  commune  de 
Bas-Oha. 

CHEFNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wandre. 

CHEFNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Cheratte. 

6 


42 


CHE 


GHEINHEZ,  nùssean  qni  prend  nais- 
sance an  hameau  de  Marché  (  Theoz  ) ,  lon(^ 
le  cours  de  la  Ho^ne,  en  coulant  du  S. 
an  N . ,  et  Ta  se  perdre  dans  la  même  rivière 
sur  la  rive  droite ,  près  de  la  forge  Thierry, 
sous  Juslenville. 

CHEMIN-DE-LA-CLEF  ET  BOIS-LE- 
MEUNIER,  dépendance  de  la  commune 
de  Fléron.' 

CUEN  AC ,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
dans  la  commune  d'Olne ,  et  va  se  jeter 
dans  la  Vesdre  ;  il  alimente  quelques  usines 
assez  importantes. 

CHÊNE(Au),dépend.  de  la  ville  deLiége. 

CHÊNE  (le),  dépendance  de  la  com- 
muoe  de  Hermalle. 

CHÉNE-A-L'HUI ,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

CHÊNE-A-LOUP ,  ou  mieux  CHÊNE- 
A-L*OUXHE ,  hameau  de  la  commune  de 
Battice.  11  s'y  trouve  une  carrière  dont  le 
sahle ,  très-fin ,  doux  au  toucher,  est  employé 
par  les  plafimnenrs  :  ce  sable  forme  un 
dépôt  horizontal  inférieur  aux  silex ,  qui 
sont  très-répandus  dans  les  environs. 

CHÊNÉE ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  S.  0.  de  Fléron. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  : 
Beanfraipont ,  Gaillardmont ,  Lonneux , 
Mehégne  et  les  Petites-Bruyères. 

HTDBOGRAPniE  :  L'Ourtc  et  la  Vesdre, 
dont  la  réunion  s'efFectue  à  peu  de  distance 
de  cette  commune,  fertilisent  son  terroir 
et  facilitent  le  commerce  de  transport  avec 
les  communes  voisines.  Le  ruisseau  de  Wa- 
sar  circule  sur  son  territoire. 

SOL  :  Montuenx  au  N.  et  à  TE.  j  argileux , 
sablonneux  ou  caillouteux  dans  les  autres 
parties.  An  centre  de  la  commune  on  re^ 
marque  de  beaux  vallons.  Récemment  on  a 
défriché  une  partie  du  terroir. 

ÂGBicuLTUBE  :  On  récolte  des  céréales, 
fruits  et  légumes.  L'essence  dominante  des 
bois  taillis ,  dont  la  superficie  est  d'environ 
40  bonniers ,  est  composée  en  grande  partie 
de  chênes.  L'exploitation  se  fait  tous  les 
15  ans.  On  compte  dans  la  commune  envi- 
ron 56  chevaux ,  134  vaches ,  380  moutons 
et  102  porcs. 


CHE 

popuLATion  :  1,688  habitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  maisous  sont  plot  o« 
moins  bien  construites.  —  Une  école. 

coMMEacE  ET  INDUSTRIE  :  Dcux  moulins 
A  farine  mus  par  l'eau ,  une  verrerie ,  on 
laminoir. 

CHÊNÉE  (ruisseau  de),  affluent  delà 
rive  gauche  de  la  Vesdre. 

CHÊNE-HOTEMONT,  dépendance  de 
la  commune  de  Werbomont. 

CHENESTRE,  dépendance  de  la- com- 
mune de  Saint-André. 

CHENEUX,  dépendance  de  la  ville  de 
Stavelot. 

CHENEUX  ou  CHENNEUX ,  dépcn- 
dance  de  la  commune  de  la  Gleize. 

CHENIER-LE-MOULIN ,  dépendance 
de  la  commune  de  Hucorgne. 

CHER ATTE ,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  1/4  S.  0.  de  Daelhem. 

EUe  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
d'Argenteau,À  l'E. par  celles  deSaint-Remy, 
Housse  et  Saive;  elle  touche  au  S.  au  ter- 
ritoire de  Wandre,  et  à  l'O.  par  la  Meuse. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  : 
Barchon,  Basse-Cheratte,  Chefneux,  Cher- 
tal,  Corinhez,  Communes  (les),  Hoignée, 
Pétoumont,  Sabarez  et  Sartag. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  cst  arrosée  par  la 
Meuse.  Le  ruisseau  de  Sainte-Julienne ,  qui 
prend  sa  source  dans  la  commune  d'Eve- 
gnée,  circule  sur  une  faible  partie  du  ter- 
ritoire. Le  ruisseau  de  BoUand  longe  le 
hameau  de  Barchon. 

SOL  :  Une  partie  du  territoire  est  située 
dans  le  bassin  de  la  Meuse;  le  reste  du  sol 
s  étend  en  pente  rapide.  Quelques  rochers 
dépouillés  de  toute  végétation  apparaissent 
épars.  Le  terroir  se  compose  d'une  terre 
d'allnvion ,  et  d'une  terre  argileuse  mêlée 
de  schiste.  La  profondeur  delà  couche  vé- 
gétale varie  de  5  à  18  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  des  grains  de 
toute  espèce  :  fourrages,  légumes  et  fruits* 
tels  que  pommes ,  poires ,  noix  et  cerises. 
Il  se  trouve  dans  la  commune  un  cotean 
où  l'on  cultive  la  vigne.  Les  bois  taiUis  re- 
posent sur  un  sol  pierreux;  l'essence  est 
mêlée  de  chênes,  noisetiers  et  channilles; 


CHB 

ramëua^ement  se  ùlt  tous  les  12  ans.  On 
élève  des  cberauz  pour  le  labbor;  il  se 
troaye  dans  la  commune  350  moutons. 

POPULATION  :  1,918  habitans. 

HABITATIONS  :  On  remarque,  dans  cette 
commune  un  château  d'une  construction 
ancienne  et  régulière ,  et  6  maisons  particu- 
lières bien  bâties. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  principales 
branches  d'industrie  des  habitans  consis^ 
tent  dans  Tagriculture,  la  fabrication  des 
platines  pour  les  armes  k  feu,  et  Fezploi- 
tation  des  houillères ,  qui  donnent  lieu  à  un 
commerce  assex  considérable.  Quelques  ha- 
bitans s'occupent  aussi  de  la  fabrication  des 
draps.  —  2  moulins  à  farine,  2  fouleries, 
mus  par  Feau;  1  fabrique  de  draps. 

ROUTES  ET  CHEMINS  '.  14  chemius  Tici- 
nauE  généralement  praticables  en  toute 
saison. 

CHERÀTTE  (basse),  dépendance  de  la 
commune  de  Cheratte. 

CUËRMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chèvremont. 

CHËRTAL ,  dépendance  de  la  commune, 
de  Uerstal. 

GHERT  AL ,  dépendance  de  la  commune 
de  Herraalle. 

CHERT  AL ,  dépendance  de  la  commune 
de  Cheratte. 

CHESSION ,  dépendance  de  la  commune 
de  Lorcé. 

CREYAHEID.  rayez  Chauyeheid. 

CHÈVREMONT  (  CHIÈ VREMONT  ) , 
hameau  de  la  commune  de  Vaux ,  remar- 
quable par  les  ruines  de  Tantique  cliâteau 
de  Chèvremont,  célèbre  dans  les  fastes  du 
pays  de  Liège.  Cette  forteresse,  située  aux 
bords  de  la  Yesdre ,  s'éleyait  sur  un  rocher 
escarpé,  dont  Taccès  était  impraticable. 
Par  sa  position  formidable ,  qui  dominait 
la  rille  de  Liège,  ce  château  devint  le  re- 
paire des  brigands  qui  infestaient  la  contrée 
et  qu'entretenait  le  seigneur  de  Chèvre- 
mont,  issu  de  la  race  des  rois  Francs.  On 
tenta  à  plusieurs  reprises,  mais  inutile- 
ment ,  dç  se  défaire  de  voisins  aussi  incom- 
modes ,  jusqu'à  ce  que  l'évéque  Notger  par- 
vint à  s'emparer  du  château ,  par  stratagème  : 


CHE 


43 


invité  de  se  rendre  auprès  du  châtelain 
pour  administrer  le  sacrement  du  bap- 
tême ,  l'évéque  introduisit  à  sa  suite  un 
grand  nombre  de  vassaux  armés  et  affu- 
blés d'habits  sacerdotaux.  Cette  troupe  dé- 
guisée eut  à  peine  franchi  les  fortifications , 
qu'elle  se  précipita  avec  fureur  dans  toutes 
les  parties  du  château ,  et  en  peu  de  temps 
le  détruisit  de  fond  en  comble. 

CHEVRON  9  commune  du  canton  et  à  3 
lieues  1/2  0.  de  Stavelot,  de  l'arrondisse- 
ment et  a  7  lieues  S.  S.  0.  de  Verviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Lorcé ,  à  TE.  par  celle  de  Rahier ,  au  S. 
parles  communes  de  Bras,  Grand-Menil  et 
Harre,  et  â  l'O.  par  la  commune  de  Wer- 
bomont. 

La  commune  est  divisée  en  4  sections 
qui  se  composent  des  hameaux  suivans  : 
Bru  -Neuville  et  -  Bierleux  ;  Chauveheid , 
Forges  et  Neucyj  Habiémont,  Pixheu  et 
Cbamp-de-Harre . 

HYDROGRAPHIE  '.  La  commuue  est  située 
sur  la  rive  droite  de  la  Lienne ,  qui  arrose 
le  territoire.  Il  y  a ,  au  hameau  de  Bru- 
NeuviUe ,  des  eaux  minérales  ferrugineuses 
qui  jaillissent  dans  un  petit  vallon.  Les 
eaux  de  cette  source  ont  joui  d'une  grande 
renommée  :  on  les  exportait  en  quantité 
considérable  sous  lenomdePouhondeSpa, 
dont  les  propriétés  seraient  à  peu  de  chose 
près  analogues.  Le  docteur  Ash  assure  que 
leur  usage  en  médecine  est  identique.  Cette 
fontaine,  qui  appartenait  autrefois  au  prince 
de  Stavelot ,  a  été^  détruite  à  Tépoque  de  la 
révolution  francise  :  elle  n'a  pas  été  ré- 
tablie depuis. 

SOL  :  Montueux ,  coupé  de  vallons  ;  ter- 
rain marécageux  et  rocailleux;  of&ant-le 
schiste-ardoise  et  la  tourbe  des  marais.  Les 
schistes-ardoises  sont  exploités  dans  trois 
carrières  :  on  les  emploie  conune  moellons , 
spécialement  À  Spa  et  à  Chevron;  dans  le 
commerce,  ils  sont  connus  sous  le  nom 
d'ardoises  de  Spa  et  de  Chevron. 

agriculture  :  Terrain  peu  fertile,  ne 
produisant  que  du  seigle ,  de  l'avoine  et  des 
pommes  déterre;  fourrages  en  petite  quan- 
tité; point  de  légumes  ni  d'arbres  fruitiers. 


44 


CHO 


Bois  taillis  peuplés  de  chênes ,  onnes ,  bou- 
leaux et  chaMnilles  ;  les  arbres  de  haute  fu- 
taie sont  rares. — Peu  de  cheraux  employés 
au  labour;  bétes  à  cornes ,  porcs ,  moutons. 
LiàTres  en  petit  nombre.  —  Laine ,  beurre  ; 
peu  de  miel  et  de  cire. 

POPULATION  :  759  habitans. 

HÀBiTATiOKs  :  161  habitations  rurales, 
bâties  en  moellons  et  eu  argile  ;  elles  sont 
couvertes  en  grosçe^  dalles,  ce  qui  leur  donne 
un  aspect  tout  particulier.  Les  toits,  presque 
plats ,  y  servent  en  automme  de  séchoirs 
pour  les  grains;  les  habitations  sont  dissé- 
minétes.  Cette  commune  possède  1  église, 
2  chapelles ,  1  maison  communale  et  1  école 
primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Exploitation 
de  trois  carrières  d'ardoises,  et  d'un  peu 
de  tourbe;  2  moulins  à  farine  mus  par 
Feau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Uu  chcmiu  Ticinal 
conduisant  à  Stavelot  assez  bien  entretenu 
par  les  habitans;  1  pont  en  pierre  sur  la 
Lienne. 

CHEYRONHEID,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Gleize. 

CHIGHEN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Theux. 

CHIGK-CHACK,  dépendance  de  la  viUe 
de  Verviers. 

GUIFFET,  dépendance  de  la  commune 
de  Glermont. 

CHINAG,  dépendance  de  la  commune 
d'Olne. 

GHINAUX  (les),  ruisseau  qui  prend 
naissance  sur  le  territoire  de  Forêt,  au  S .  0. 
du  hameau  de  Troz,  coule  du  S.  0  au  N., 
et  se  perd  dans  la  Yesdre  près  de  Prayon. 

GHINRU,  dépendance  de  la  commune 
de  Polleur. 

GHINRU,  dépendance  de  la  commune 
de  Theux. 

GHOKIER,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  E.  de  Seraing. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Mons,  à  TE.  par  celle  de  Flémalle 
(Haute),  au  S.  par  la  Meuse,  et  à  TO.  par 
la  commune  de  Horion-Hozémont. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 


CHO 

Au-Trokay ,  Le  Château ,  Ferme-d^Otliept , 
et  Ferme-itolée. 

HYDROGRAPHIE  :  Ccttc  commune  est  lon- 
gée au  S.  par  la  Meuse,  dont  la  navigation 
forme  la  principale  richesse  des  habitaj[is. 

sOL  :  Terrain  fort  inégal ,  oiTrant  du  c^té 
de  la  Meuse  des  masses  de  rochers  nus  et 
très-escarpés  ;  la  nature  du  sol  est  argilo- 
schisteuse,  pierreuse,  et  dans  plusieurs  en- 
droits marécageuse.  Sur  le  bord  de  la 
Meuse ,  se  trouve  une  caverne  qui  renferme 
un  grand  nombre  d'ossemens  et  d'espèces 
nouvelles  qui  toutes  n^ont  pas  encore  été 
bien  déterminées.  On  rencontre  dans  cette 
localité,  du  fer  sulfuré  dodécaèdre,  du  fer 
sulfuré  icosaèdre ,  du  plomb  carbonate  la- 
miniforme,  de  la  chaux  carbonatée  primi- 
tive, de  la  chaux  carbonatée  mixte,  de  la 
chaux  carbonatée  aciculaire,  de  la  chaux 
fluatée  cubique ,  de  la  chaux  sulfatée  tra- 
pézienne ,  du  quartz  hyalin  prisme  limpide, 
du  quartz  hyalin  rubigineux ,  etc. 

AGRICULTURE  .*  On  récoltc  froment,  sei- 
gle,  épeautre,  orgeç  avoine,  trèfles,  four- 
rages, légumes  et  fruits  de  diverses  espèces, 
tels  que  pommes,  poires,  prunes,  noix  et 
cerises.  Quelques  coteaux  sont  plantés  de 
vignes  qui  ne  produisent  qu^un  vin  de 
médiocre  qualité.  Les  bois  taillis,  situés  la 
plupart  sur  un  terrain  schisteux  et  pierreux 
en  pente  très-rapide,  sont  peuplés  d'es- 
sences de  chênes,  charmilles  et  coudriers. 
On  les  exploite  en  coupes  réglées  dont 
laménagement  se  fait  tous  les  12  ans.  On 
y  fait  des  élèves  de  chevaux  pour  Tagricnl- 
ture.  Il  se  trouve  un  nombreux  troupeau 
de  moutons  dans  la  commune. 

POPULATION  :  451  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-licu  contient  75 
maisons  dont  la  plupart  sont  d'une  assez 
bonne  construction.  1  école  primaire.  Parmi 
le  grand  nombre  de  châteaux  qui  décorent 
les  bords  enchanteurs  de  la  Meuse,  il  en 
est  peu  qui,  par  la  beauté  et  la  variété  des 
sites  environnans,  présentent  un  plus  riche 
sujet  d'études  pour  le  paysagiste  que  le  châ- 
teau de  Chokier.  Majestueusement  assis  sur 
le  rocher  qui  lui  sert  de  base ,  et  dont  la 
forme  ressemble  à  une  pyramide  renversée , 


CIP 

oe  cbAteau  domine  de  deux  càtés  le  ooort 
de  la  Mease ,  qai  lui  o&e  à  perte  de  Tue  on 
amphithéâtre  decollines et  de  montag^nes ta- 
pissées de  verdure ,  et  couronnées  de  rochers 
dont  les  teintes  mêlées  de  gris ,  de  blanc  et 
de  noir ,  nuancent  des  tableaux  ravissans. 
Sur  un  antre  point  se  développent  des  plai- 
nes fertiles,  des  coteaux  garnis  de  vignobles, 
des  maisons  de  campagne,  des  châteaux, 
et  des  usines  dont  lactivité  vivifie  tous  les 
environs. 

COMMERCE  ET  INDUSTAIE  :  Les  principa- 
les branches  d'industrie  sont  ragriculture, 
la  fabrication  et  le  commerce  de  chaux,  le 
commerce  de  charbon  de  terre,  des  bois  de 
construction,  et  la  construction  des  ba- 
teaux. —  Un  chantier  de  construction ,  des 
dépôts  de  houille,  3  brasseries,  1  fabrique 
de  minium,  2  fours  à  chaux. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Huy  traverse  la  commune.  Les 
chemins  vicinaux  sont  impraticables  en 
hiver. 

CIPL£T,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  S.  de  Gplet. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Hoxhe,  au  N.  £.  par  celle  d^A venues, 
à  r£.  par  celle  de  Ville-en-Hesbaye ,  au 
S.  par  la  commune  de  Burdinne,  et  à  TO. 
par  celle  d^  A  vins. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  la 
Neuville ,  Hollogne ,  Tombeux  et  Trou-des- 
Chiens. 

BYDEOGRAPHiE  :  La  Héhaigue  établit  la 
limite  entre  cette  commune  et  celle 
d'Avenues.  Le  terroir  est  arrosé  par  les 
ruisseaux  de  Neuville  et  de  Ciplet  :  le  pre- 
mier prend  sa  source  au  hameau  de  Neu- 
ville, et  le  second  à  l'endroit  dit  Trou- 
des'^hiens  et  se  jette  dans  la  Méhaigne, 
après  avoir  traversé  une  petite  partie  du 
territoire  d^ Avenues. 

SOL  :  La  surface  est  d'un  aspect  assez 
généralement  égal;  vers  Burdin  le  sol 
s'exhausse  et  forme  un  beau  plateau.  Les 
élémens  qui  forment  le  terrain  sont  Fargile 
et  la  marne.  11  y  a  quelques  parties  cail- 
louteuses, et  les  environs  du  cours  de  la 
Méhaigne  sont  de  nature  marécageuse.  La 


CLA 


45 


profondeur  de  la  couche  végétale  varie 
généralement  de  6  à  8  pouces. 

ÂCiicuLTURE  :  On  récolte  du  blé , 
des  plantes  oléagineuses ,  des  fourrages  et 
des  pommes  de  terre.  On  cultive  principa- 
lement dans  les  vergers  les  pommiers  et  les 
poiriers. 

POPDLÀTION  :  719  habitans. 

HABITATIOKS  :  LcS  OUdsOUS  SOUt  pluS  OU 

moins  bien  construites. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale , 
branche  d'industrie  consiste  dans  Fagri- 
cultorej  1  moulin  à  farine  mû  par  eau; 
1  brasserie. 

CIPLET  (ruisseau  de)  ,  prend  sa  sonroe 
k  lendroit  dit  Trou-des-Chiens  (  commune 
de  Ciplet),  et  se  jette  dans  la  Méhaigne, 
après  avoir  traversé  une  partie  du  terri- 
toire d'Avennes. 

CLAMODAR  ou  CLEMADEAC,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Villers-Ie- 
Temple. 

CL AV  1ERE ,  commune  du  canton  et  à 
3  lieues  S.  de  Nandrin. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  cemmnnes 
de  Modave,  Linchet,  Terwagne,  Seny  et 
Wanée ,  à  TE.  par  celles  de  Dende 
(grand-duché  de  Luxembourg)  et  d*Ocquier , 
au  S.  par  le  territoire  de  la  commune  de 
Bonsin,  et  à  TO.  par  les  communes  de 
Bois-Borsut  et  d^Avins. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont: 
Atein,  Ochain,  Pair,  Petit-Bois,  Pontox, 
Y  ai ,  Valtibiémont  et  Vervoz. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Hoyoux  longc  ime 
faible  partie  de  son  territoire,  dont  Tinté- 
rieur  est  arrosé  par  quelques  petites 
sources. 

SOL  :  Terrain  fort  inégal;  la  pente  des 
coteaux  sur  divers  points  est  très-rapide. 
Le  sol  renferme  de  Fargile  douce  de  couleur 
fauve ,  quelquefois  mêlée  de  pierres  et  de 
marne  noire.  Les  terres  les  moins  fertiles 
se  composent  d'une  terre  végétale  glai- 
seuse ,  humide ,  et  dans  plusieurs  endroits 
pierreuse  et  schisteuse.  Généralement  la 
profondeur  de  la  couche  végétale  varie  de 
5  à  12  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  seigle ,  épeau- 


46 


CLB 


tre^  avoine,  orge,  trèfle,  pois,  Tesce, 
fourrages,  légumes  et  fruits,  tels  que 
pommes,  poires,  prunes,  noix  et  cerises. 

Les  bois  se  composent  de  taillis  en  partie 
mêlés  de  futaie.  Les  coupes  ne  sont  pas 
réglées.  L'essence  dominante  consiste  en 
chênes,  charmilles  et  bouleaux.  Les  chevaux 
élevés  dans  la  commune  sont  destinés  au 
labour;  on  y  élève  également  du  gros 
bétail  'j  il  s  y  trouve  15  troupeaux  de  mou- 
tons. 

POPULATION  :  610  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  de  la  com- 
mune contient  environ  12  maisons,  le 
Tillage  d'Ochain  45,  en  général  dVne 
construction  assez  solide.  Le  château 
d'Oebain  est  vaste  et  d'un  goût  sévère.  Les 
châteaux  deVervozet  dePonton  nont  rien 
de  remarquable  :  ils  ne  peuvent  être  consi- 
dérés q»e  comme  des  habitations  commodes . 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  princi- 
pales branches  d'industrie  sont  Tagricul- 
ture  et  l'exploitation  des  bois.  Quelque 
commerce  de  bétail;  1  moulin  à  farine 
mû  par  le  Hoyoux,  et  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  communo  n'est 
traversée  par  aucune  grande  route.  On  y 
compte  28  chemins  vicinaux  de  difficile 
traversée  à  cause  de  ^inégalité  du  terrain. 

CLËRMOMT,  commune  du  canton  et 
à  2  lieues  N.  de  Verviers. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  Bach, 
fiârdacb-ChilTet ,  Couve ,  Cra-wbei ,  Ecoles , 
Froid-Thier ,  Counbaye ,  Haye-Dresse , 
Hayes,  Lohirville,  Pierreux,  Santé,  Scias- 
sin,  Vlamerie  et  Voie-Grande. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commune  est 
arrosée  par  la  Berwinne,  qui  prend  nais- 
sance sur  son  territoire ,  un  peu  à  l'O.,  et 
de  là,  se  dirigeant  au  N. ,  l'eçoit  À  sa  droite 
les  ruisseaux  de  la  Trappe  et  de  Jean-Ouri, 
dont  les  sources  sont  au  N.  E.  ;  au  S.  la 
commune  donne  naissance  au  ruisseau  de 
Bilstain ,  aiBuent  de  la  Yesdre.  3  étangs 
ou  réservoirs  pour  les  usines,  alimentés 
par  les  eaux  de  la  Berwinne  et  du  Bilstain. 

sôL  :  La  commune  de  Clermont  forme, 
avec  celle  de  Battice  et  Thimister,  unbassin 
bituminifere ,  qui  a  son  issue  an  N.  Elle  est 


CLE 

traversée  de  l'O.  k  TE.  par  nne  ooUine 
dont  le  versant  septentrional  est  assex 
raide,  et  qui*  s'inclinant  au  S.,  sépare  la 
section  de  Lohirville  du  reste  de  la  com- 
mune. Le  terrain  est  très-varié;  il  offine 
dej'argile ,  du  sable ,  du  calcaire ,  du  grès, 
de  la  marne.  11  y  a  des  carrières  de  grès , 
de  calcaire ,  et  des  mines  de  houille ,  en 
exploitation  3  ces  dernières  sont  souvent 
revêtues  de  silex  pyromaqacs,  bruns  on 
noirs,  et  de  cailloux  roulés. 

AGRICULTURE  :  Les  fourrages  sont  à 
peine  suffîsans  à  la  consommation  ;  peu  de 
légumes  ou  herbes  potagères  :  pommes  de 
terre,  choux.  Pommes  et  poires  dont  une 
petite  quantité  alimente  les  marchés. 
Frênes,  peupliers  du  Canada.  Vergers 
enclos  de  haies  composées  des  essences  de 
chêne ,  hêtre ,  frêne.  —  Chevaux  propres 
à  l'artillene  et  au  labour;  vaches  et  porcs 
que  fournit  la  Hesbaye  et  que  les  habitans 
de  cette  commune  engraissent  pour  leur 
propre  consommation  et  pour  le  commerce. 
Il  règne  souvent  une  maladie  très-funeste 
au  bétail.  Fort  peu  d'abeilles;  quelques 
lièvres.  —  Beurre  dont  une  partie  se  vend 
aux  marchés  d'Aubel,  de  Verviers  et  de 
Hervé;  fromage  qui  s'exporte  en  France 
et  en  Allemagne;  un  peu  de  miel,  et 
de  cire. 

POPULATION  :  1,031  hommes,  1,1 01  fem- 
mes, total  :  2,132  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  en  pierre, 
en  briques ,  en  bois  et  argile  ;  couvertes  en 
chaume ,  pannes  et  ardoises  ;  agglomérées 
dans  le  chef-lieu.  1  chapelle,  2  écoles, 
1  artiste  vétérinaire. 

COMMERCE   ET   INDUSTRIE  :    115  métîerS 

à  tisser  le  drap;  une  fabrique  de  poudre, 
où  une  explosion  a  eu  lien  en  1823  et  en 
1829.  1  fabrique  de  sirop;  2  moulins 
à    farine   mus   par   eau,   1  briqueterie, 

1  four  à  chaux ,  1  carrière  de  pierres  de 
taille  ;  carrières  de  grès ,  en  exploitation. — 

2  foires,  une  le  3"«  mardi  de  novembre, 
pour  la  vente  du  bétail,  et  l'autre  le 
2À  juin ,  pour  le  commerce  des  moutons 
et  de  quelques  instrumens  aratoires;  l'une 
et  Tantrc  ne  dure  qu'un  jour. 


COK 

HOUTZS  ET  CHEMiKs  :  La  roQte  de  Liég^e 
à  Àix-la-Chapelle  traverse  la  commone. 
Les  chemiDS  vickiauz  sont  praticables  en 
hiver. 

CLERMONT,  commune  do  canton  et 
à  2  lienes  N.  N.  0.  de  Nandrin. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
d'Ehen,  au  S.  par  leë  villa^e^  de  Saint- 
Severin  et  d'Yemée. 

Ses  dépendances  sont:  An-Pré,  An-Sart, 
Âweihouz,  Ghamont,  Converterie,  Fon- 
taine, Haledet,  Magnery,  les  Granges  et 
Parfondry. 

HYDROGRAPHIE  :  La  communc  cst  arroséc 
par  le  ruisseau  dTernée. 

soL  :  La  plus  grande  partie  du  terri- 
toire est  montueuse  et  couverte  de  bois.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  varie 
d'un  à  quatre  décimètres. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  fromeut , 
seigle,  méteil,  épeantre,  avoine,  trèfle, 
fourrages,  légumes,  fruits,  et  bois  dont 
l'essence  est  mêlée  de  chênes,  charmilles, 
noisetiers  et  bouleaux,  surmontés  de  quel- 
ques hêtres  et  chênes  de  haute  futaie. 
L'aménagement  se  fait  à  14  ou  15  ans. 

POPULATION  :  490  habitans. 

HARiTATioNS  :  Lcs  habitations  sont  d'une 
construction  médiocre. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculture 
forme  la  principale  branche  dlndustrie; 
1  moulin  à  farine  situé  sur  FTemée. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  commuue 
s'étend  depuis  le  lit  de  la  Meuse  jusqu'à  la 
chaussée  de  Liège  à  Givet. 

CLOSTEN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Welkenraedt. 

COCHONS  (île  aux),  petite  île  qui  se 
trouve  près  de  Liège. 

COIN  HE  Y  (maison  isolée),  dépendance 
de  la  commune  de  Seny. 

COINTE,  dépendance  de  la  commune 
d'Ougrée. 

COIRF ALISE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Louveignez. 

COKAI-FAGNE,  dépendance  de  la 
commune  de  Sart.    ^ 

COKAIHAYE  ou  COKAIHEY,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Lambermont. 


COM 


47 


COKAIKO,  dépendance  du  village  de 
Parfondvaux. 

COLLINE-DE-T  ARGNON ,  dépendance 
de  la  commune  de  Forêt. 

COLONSTER ,  dépendance  de  U  com- 
mune d'Anglenr.  On  trouve  dans  cette  loca- 
lité de  la  chaux  carbonatée  métastatique. 

COLONSTER  ,  ruisseau  arrosant  la 
commune  d'Angleurj  il  fait  mouvoir  un 
moulin  qui  porte  son  nom. 

COMBLAIN-A-LA-TOUR,  dépendance 
de  la  commune  de  Fairon.  On  trouve  dans 
cette  localité  de  la  baryte  sulfatée  tra- 
pézienne ,  laminaire  et^  lamellaire. 

COMBLAIN-AU-PONT,  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  3/4  0.  d'Aywaille. 

Ses  dépendances  sont  :  Douxflamme, 
Fraiture ,  Géromont ,  Halleux ,  Hoyemont , 
Leliotte,  Mont-et-Raideux ,  Olneux,  Rai- 
deux  ,  Rivage  et  la  Solde. 

HYDROGRAPHIE  :    Cette   communc  est 
arrosée  par  les  rivières  de  l'Ourte  et  de   ' 
l'Amblève,  et  par  une  petite  fontaine  qui 
se  perd  dans  l'Ourte ,  à  60  mètres  de  sa 
source. 

SOL  :  Inégal,  argileux,  reposant  sur 
roche  calcaire.  La  profondeur  de  la  couche 
végétale  est  généralement  de  6  pouces.  On 
trouve  dans  cette  localité  la  chaux  carbo- 
natée métastatique,  la  chaux  carbonatée 
fétide,  le  plomb  sulfuré  granulaire. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  seigle ,  épeau< 
tre,  méteil,  avoine,  pois,  vesce,  trèfle, 
foin,  légumes,  fruits.  L'essence  des  bois 
est  mêlée  dé  chênes,  aulnes,  bouleaux, 
charmilles  et  noisetiers  surmontés  de  quel- 
ques balivaux. 

POPULATION  :  1,595  habitans. 

HABITATIONS  :  La  plupart  des  maisons 
sont  d'unp  bonne  construction. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commerce 
agricole;  1  moulin  à  farine,  1  à  battre  le 
chanvre,  mus  par  le  moyen  des  eaux. 

COMBLES  (sur  les),  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 

COMBLINAY,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fairqn. 

COMBLINAY,  ruisseau  qui  traverse  la 
commune  de  Fairon,  alimente  le  moulin 


48 


COR 


COR 


de  son  nom,  et  Ta  se  jeter  dans  rOurte, 
an-dessoos  da  râlage  de  G>niblain-À-la 
Tour. 

COMMUNES  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Cheratte. 

COMNGSHEID,    dépendance    de  la 
commune  de  Warsage. 

CONVERTERIE  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Clermont. 

COO  (cRAHD  ) ,  village  et  dépendance  de 
la  commune  de  Stavelot,  dans  une  ile 
formée  par  les  deux  branches  de  T  Amblève. 
La  cascade  de  €00  est  produite  par  les  eaux 
de  la  branche  droite  de  TAmblèTe,  qui  se 
précipitent  du  haut  d*nn  roc  schisteux  en 
larges  nappes  argentées.  Deux  ponts,  con- 
struits en  bois  et  revêtus  de  terre  et  de 
rocailles,  sont  suspendus  au-dessus  des 
deux  bras  de  la  cascade,  dont  la  bifurcation 
a  creusé  un  lit  profond  dans  la  substance 
du  roc.  La  tranchée  que  franchit  le  torrent 
a  6  à  7  aunes  de  largeur,  sur  19  à  22  de 
hauteur.  La  configuration  variée  des  roches 
qu^il  rencontre  dans  sa  course  impétueuse, 
multiplie  à  Tinfini  les  accidens  des  chutes 
d'eau,  et  donne  même  lieu,  en  quelques 
endroits,  au  singulier  phénomène  de  jets 
d'eau  naturels  qui  s'élancent  en  forme  de 
gerbes. 

Les  environs  de  Coo  offrent  au  voyageur 
des  sites  pittoresques  qui  lui  rappellent 
quelques-unes  des  gorges  des  Alpes ,  ou  des 
belles  vallées  de  la  Suisse.  Les  habitans, 
qui  sont  les  plus  pauvres  de  la  contrée ,  se 
livrent  exclusivement  à  la  pèche  ;  ils  ven- 
dent à  Spa  des  anguilles  et  des  truites 
excellentes ,  que  TAmblèvc  nourrit  en 
quantité. 

COO  (petit),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stavelot. 

COQ-FONTAINE,  dépendance  de  k 
commune  d'Ans-et-GIain. 

COQ-FONTAINE  (ri  DEJ.-TojezLEoiE. 

COQUAI-FAGNE,  dépendance  de  la 
commune  de  Sart. 

CORINHEZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Cheratte. 

CORINIIËZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Housse. 


CORIS,  dépendance  de  la  commune  de 
Saint- André. 

CORNEMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Louveignez. 

CORNESSE ,  commune  du  canton  et  à 
3  lieues  1/2  N.  0.  de  Spa,  de  rarrondisse- 
ment  et  à  1  lieue  1/2  E.  de  Yerviers. 

Ses  dépendances  sont  :  Cromhaise ,  Fays- 
Groffontaine ,  Grandry,  Lonneux ,  Nesson- 
vaux,  Nouiez,  Pont-de-Pepenster,  Saint- 
Germain,  Santé,  Sclessin  et  Drolinval^ 
dont  les  dépendances  sont  Cornesse,  Dpna> 
mont,  Fond-de-Ville  et  Mort-Bon-Nom. 

HTDBOGRÂPBiE  :  Elle  cst  arrosée  au  S. 
par  la  Vesdre,  qui  la  sépare  des  commu- 
nes de  Theux  et  de  Fraipont;  et  par  le 
Grandry,  qui  prend  sa  source  aux  envi- 
rons des  hameaux  de  Cornesse  et  Sclessin. 
2  étangs,  dont  un  sert  de  réservoir  à  one 
fabrique  de  draps. 

SOL  :  Elevé  auN. ,  bas  et  uni  au  S. ,  le 
long  de  la  Yesdre  ;  entrecoupé  de  collines 
à  TE.  etàTO.  Terrain  schisteux  dans  beau- 
coup d'endroits;  argileux,  sablonneux  et 
rocailleux  dans  le  reste  du  territoire. 

AGRICUI.TURE  :  On  récolte  froment ,  mé- 
teil,  seigle,  orge,  aroine  et  fèveroles; 
fourrages  pour  la  consommation  ;  pommes 
de  terre ,  carottes ,  panais ,  pois ,  fèves ,  . 
choux  et  navets.  Pommes,  poires,  prunes, 
abricots ,  dont  la  plus  grande  partie  se  con- 
somme sur  les  lieux.  Bois  futaie  et  taillis, 
planté  de  chênes ,  hêtres ,  frênes  et  ceri- 
siers :  la  coupe  se  fait  de  10  à  14  ans.  On 
y  trouve  une  grande  quantité  de  plantes 
médicales  ,  telles  que  bardane ,  bella- 
done, bouillon-blanc,  bourrache,  camo- 
mille ,  capillaire ,  petite  centaurée ,  col- 
chique, digitale  pourprée,  fumetère, 
garou,  genièvrier,  lierre  terrestre,  maure , 
menthe ,  millepertuis ,  morelle ,  origan , 
patience,  plantain,  rue,  saponaire,  thym, 
serpolet,  tanaisie,  valériane,  etc. — En 
1850,  41  chevaux  de  trait  employés  au 
labour;  327  bétes  à  cornes,  145  pores, 
176  moutons  et  6  chèvres.  Quelques  ru- 
ches; lièvres,  lapins,  renards  et  blaireaux 
en  petit  nombre.  On  pèche  dans  la  Yesdre , 
truites ,  'ombres ,  etc.  ;  les  étangs  four- 


cou 

mssent  des  carpes  et  des  brochets.  —  Laine 
et  beurre.  —  Fréqaentation  des  marebés  de 
Vcrviers  et  d'Olne. 

POPULATION  :  1,115  babitans. 

HABITATIONS  :  16  malsoiis  particuliè- 
res, 98  babitations rurales ,  107  cabanes, 
constroiles  en  pierre,  briques,  bois  et 
argile;  quelques-unes  sont  couYertes  en 
ardoises  et  pannes.,  et  les  autres  en  paille; 
la  plupart  sont  disséminées.  Il  y  a  1  église, 
2  chapelles ,  1  école  primaire  et  1  cbâteaa 
au  hameau  de  Sclessin ,  avec  fermes  et 
dépendances. 

coMMEHCE  ET  INDUSTRIE  :  Dcux  fabri- 
ques de  draps,  dont  les  produits  s'expor- 
tent dans  l'intérieur  du  pays;  1  filature 
de  laine  pour  les  fabricans  de  Verriers  ; 
1  moulin  à  bois  de  teinture  et  1  à  blé, 
mus  par  eau  ;  1  briqueterie.  —  Quatre 
carrières  de  grès  k  paver,  en  exploita- 
tion. 

EouTES  ET  CHEMINS  :  La  nouTclle  route 
de  la  Yesdre ,  de  Liège  à  Yerviers  çt  à  Spa, 
passe  au  S.  du  chef-lieu.  Les  chemins  vi- 
cinaux sont  généralement  bons.  — '  Trois 
ponts  sur  la  Yesdre. 

CORNILLON,  ruisseau  qui  prend  sa 
source  dans  la  commune  de  Bonoelles  et 
arrose  celle  d'Ongrée. 

CORONMËUSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Herstal. 

CORONMËUSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Yotemme. 

CORONMËUSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Julémont. 

CORTILS,  dépendance  delà  commune 
de  Mortier. 

CORYA,  dépendance  de  la  commune 
des  Awirs. 

COSENBERG ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Montzen. 

COSI ,  petit  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Jupille. 

COUCROTTE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

COUNACHÀMPS,  dépendance  de  la 
commune  de  Louveignez. 

COUNHAYE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Qermont. 


COU 


49 


COUR  (la)  ,  dépendance  de  la  commune 
de  Chameux. 

COUR ,  dépendance  de  la  commune  de 
la  Gleize. 

COUR  (la)  ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thimister. 

COUR- A-BOSSE,   dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

COUR-EN-FOSSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice, 

COUR-BONAYENTURE,  dépendance 
de  la  commune  de  Thimister. 

COUR-D£-L'£PINETTE,  dépendance 
de  la  commune  de  Battice.  , 

COUR-DES-FRÉNEAUX,  dépendance 
de  la  commune  d'Ayeneux. 

COUR- J ACQUEMIN ,   dépendance  de 
la  commune  de  Thimister. 

COUR-LEM AIRE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

COUR-MATHI AS ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hervé. 

COUR-NELIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Charneux. 

COURS  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Beaufays. 

COURS  (les)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

COURS  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rolland. 

COUR-SAUYENIÈRE ,  dépendance  de 
la  commune  de  Hervé. 

COUTHE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

COUTHUIN-REPPE,  commune  du  can- 
ton et  à  5/4  de  lieue  S.  E.  de  Héron. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Héron,  Lavoir  et  Hucorgne,  k  VE.  par 
celles  de  Moha  et  de  Bas-Oha,  au  S.  par 
la  Meuse ,  et  à  VO.  par  les  communes  de 
Seilles  et  de  Landenne. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  : 
Envoz,  Long-Pré,  Marsine,  Sur-le-Meiz, 
Reppe,  Bourrée,  Géront,  Regeon  et  Wan- 
herive. 

HTDB06EAPHIE  :  La  Meusc  coulc  au  S* 
de  cette  commune,  en  longeant  les  ha- 
meaux de  Reppe ,  Wanberive  et  Bourrée. 
Un  petit  affluent  de  la  Mébaigne  arrose  une 

7 


50 


COU 


partie  de  son  territoire.  —  4  petits  étangs 
ou  abreuvoirs. 

SOL  :  Coupé  de  collines  élevées.  Lehameaa 
de  Sur-le-Meiz  est  sur  une  hauteur  qui  do- 
mine les  autres;  celui  d'ËuTOz  est  égale- 
ment situé  sur  une  éminence  ;  le  reste  du 
territoire  est  bas.  La  nature  du  sol  est  en 
grande  partie  argileuse,  le  reste  est  sa- 
blonneux, marécageux  et  rocailleux. 

AGRicuLtuHE  :  Les  récoltes  annuelles 
consistent  en  195,000  kilogr.  de  froment, 
107,000  kil.  de  seigle,  180,000  davoine, 
14,000d'orge, 54,000  d^eautre,  15,000 
de  colza  j  fourrages  en  quantité  suffi- 
sante; pommes  déterre,  carottes,  choux, 
céleris,  fèves,  pois,  haricots;  pommes, 
poires ,  prunes ,  cerises ,  noix  de  bonne 
qualité ,  pour  la  consommation ,  et  partie 
pour  alimenter  les  marchés.  L'essence  des 
bois  taillis  est  mêlée  de  chênes ,  peu  de  hê- 
tres. On  y  trouve  les  plantes  médicinales 
suivantes  :  petite-centaurée,  absynthe, 
Sabine ,  hellébore ,  guimauve ,  etc.  —  En- 
viron 130  chevaux  de  trait  dont  un  petit 
nombre  est  livré  au  commerce,  et  4  éta- 
lons d'une  espèce  rare;  bêtes  à  cornes, 
moutons ,  porcs ,  volaille  ;  fort  peu  d'abeil- 
les; lièvres  et  lapins  assez  nombreux.  On 
pêche  dans  la  Meuse  des  anguilles,  des 
carpes ,  des  brochets ,  des  saumons  et  des 
écrevisses.  —  Laine,  beurre,  fromage; 
peu  de  miel,  peaux,  crins,  poils  de  vacke. 

POPULATION  :  2,114  habitans. 

HABITATIONS  :  Coustruitcs  en  pierre, 
briques  et  bois ,  couvertes  en  chaume  ;  dis- 
séminées. Il  y  a  1  église  et  1  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  30  métiers  à 
tisser;  3  brasseries;  1  fabrique  de  cierges. 
Un  petit  nombre  des  habitans  colportent 
aussi  dans  les  communes  voisines  la  faïence 
des  manufactures  d' Andennes.  L'extraction 
d'une  espèce  de  houille,  dite  Teroule,  et 
du  fer  oxidé,  occupe  la  majeure  partie  des 
habitans  de  la  commune  ;  le  fer  oxidé  est 
exporté  et  travaillé  au  dehors. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Leschemiusvicinaux 
sont  d'une  exploitation  difficile  en  hiver. 

COUVE,  dépendance  de  la  commune 
de  Qermont. 


CRA 

COUVEN AILLE,  dépendance  de  la 
commnne  de  Slins. 

COWA,  dépendance  de  la  conunane 
d'Awirs.  , 

CRAHENFOSSE-ET-TRIMOLLETS , 
dépendance  de  la  commnne  de  Forêt. 

CRANE  ou  CRAME ,  dépendance  de  la 
commune  de  Horion-Hozémont. 

CRAS-AYERNAS,  commune  dn  can- 
ton et  à  1  lieue  3/4  S.  E.  de  Landen  ,  de 
l'arrondissement  et  à  5  lieues  N.  N.  £.  de 
Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  comninnes 
de  Houtain-l'Evêque  et  de  Montenaken 
(Limbourg),  à  l'E.  par  cette  dernière  et 
celle  de  Boelhe;  elle  touche  au  S.  au  terri- 
toire de  Trognée  et  à  l'O.  à  celui  de  Bertrée. 

HYDROGRAPHIE  :  La  communc  est  tra- 
versée par  un  petit  ruisseau  qui  tarit  en 
été;  un  autre  courant  d'eau  nommé  Henri- 
Fontaine  traverse  le  territoire  de  TE.  au 
S.  0.  Un  petit  étang  d'une  superficie  d^en- 
viron  2  perches  50  aunes ,  est  alimenté 
par  les  eaux  du  susdit  ruisseau. 

soL  :  Uni^  on  n'y  remarque  que  quel- 
ques ondulations,  et  principalement  vers 
la  conmiune  de  Hontain-l'Evêqne  ;  terrain 
argileux,  sablonneux  et  marécageux.  La 
couche  végétale  varie  de  5  à  10  pouces  de 
profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  y  cultive  le  froment, 
le  seigle,  l'orge,  Favoine,  les  féveroles, 
la  vesce,  les  pommes  déterre,  le  chanvre; 
les   fourrages  sont   abondans;    haricots, 
choux  de  diverses  espèces,  oignons,  poi- 
reaux, cerfeuil,  oseiUe,  carottes,  épi nards, 
panais ,  betteraves ,  scorsonères ,  asperges  ; 
pommes ,  poires ,  prunes ,  abricots ,  pèche, 
cerises.  Les  bois  consistent  en  peupliers  du 
Canada,  saules  et  trembles.  —  On  vélcre 
des  chevaux ,  des  bétes  à  cornes ,  des  porcs, 
des  poules,    des  pigeons,  des  oies,  des 
canards,  des  dindons.  —  Education  des 
abeilles.  Perdrix,  cailles,  alouettes,  gri- 
ves, lièvres  et  lapins  ;  quelques  carpes.  — 
Laine,   beurre,  fromage,  peaux,  crins, 
cornes,  poils  de  vache;  un  peu  de  miel  et 
de  cire.  —  Fréquentation  des  marchés  de 
Saint-Trond^^^rlemont ,  etc. 


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CEE 

P0PUI.ATION  :  400  halntans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  contient  92 
maisons,  construites  en  briques,  pierre, 
bois  et  arg^ile,  quelques-noes  coayertes  en 
ardoises  ou  en  pannes,  la  plupart  en  cbaume  j 
partie  agglomérées,  partie  disséminées.  — 
1  église,  1  école. 

COMMEKCC  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturC 

forme  la  principale  branche  d'industrie. 
Commerce  de  cheyauz. 

ROUTES  :  Les  chemins  Ticinauz  sont  peu 
praticables  en  hiver. 

HISTOIRE  :  On  fait  dériyer  le  nom  de  cette 
commune  d'unebutte  nommée  Cras-Fema . 

CRAWHEZ  ou  CRAWHEID,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Clermont. 

GREHËN ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  1/4  N.  0.  d'Avennes,  de  l'arrondisse- 
ment et  à  5  lieues  1/2  N.  0.  de  Huy. 

La  commune  a  pour  dépendance  Dieu- 
le-Garde. 

SOL  :  Éleré  et  plat;  terrain  dont  la  ma- 
jeure partie  est  argileuse. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  annuellement 
enyiron  1,800 rasièrcs  de  froment,  900  de 
seigle ,  300  d'orge ,  2,200  d  ayoine ,  chanvre 
et  colza.  Les  fourrages  ne  se  vendent  point 
au  marché.  On  y  cultive  des  pois,  fèves, 
différentes  espèces  de  chouz;  des  carottes, 
des  pommes  de  terre.  Peu  de  fruit;  plu- 
sieurs bonniers  de  terre  sont  cultivés  en 
camomille;  point  de  bois,  on  s'en  appro- 
visionne dans  les  communes  voisines.  — 
Élèves  de  chevauz  propres  au  trait  et  au 
service  de  FartiDerie;  un  petit  nombre  de 
boeufs,  de  moutons,  de  porcs,  de  volaille. 
On  n'y  soigne  que  très-peu  l'éducation  des 
abeilles  ;  lièvres  et  perdr iz  ;  un  grand  nombre 
d'animanz  et  d'insectes  nuisibles  auz  cé- 
réales et  auz  fruits.  —  Laine,  beurre, 
fromage. 

POPULATION  :  537  habitans. 

HABITATIONS  *.  Lcs  habitations  sont  con- 
struites en  briques,  en  pierre,  un  grand 
nombre  en  bois  et  argile,  couvertes  en  ar- 
doises ou  chaume  ;  disséminées.  —  1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habitaus 
s'adonnent  ezdusivement  à  l'agriculture. 
—  1  brasserie. 


CRI 


51 


ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  route  de  Namur 
à  Louvain  avoisine  cette  commune.  Les 
chemins  vicinauz  sont  assez  difficiles  à 
exploiter  en  hiver. 

CRENWICK,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rosouz. 

CRÊPE  (ruisseau  de),  affluent  du 
Wayay ,  qui  prend  sa  source  dans  la  forêt 
communale  de  Spa ,  au  S.  0.  de  ce  bourg, 
arrose  les  parties  basses  du  hameau  de 
Crêpe,  traverse  le  chemin  de  Winand- 
planche  à  Spa ,  et  se  perd  dans  le  Wayay 
entre  Spa  et  le  hameau  de  Marteau. 

CRÊPE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Spa. 

CREUTSBERG,  dépendance  de  Fouron- 
Saint-Martin. 

CRE  VECOEUR ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Esneuz. 

CREVECOEUR,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

CRINDAL  ou  CRINDOULET-CRO- 
NENBOSCH ,  dépendance  de  la  commune 
de  Fouron-Saint-Martin. 

CRISNEE,  commune  du  canton  et  â  1 
lieue  N .  E.  de  Momalle,  de  l'arrondissement 
et  à  3  lieues  N.  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Loigne,  au  N.  0.  par  la  commune  de 
Herstappe(ces  deuz  communes  font  partie  de 
la  province  de  Limbourg),  à  TE.  par  la 
commune  d'Odeur,  au  S.  par  les  communes 
de  Kemezhe  et  Fise-le-Marsal ,  età  l'O.  par 
la  commune  de  Thys. 

La  commune  a  pour  dépendance  le  ha- 
meau de  la  Croiz. 

SOL  :  Ce  terroir  est  très-varié  dans  la 
nature  des  terrains  dont  il  se  compose.  On 
y  rencontre  des  couches  argileuses ,  sablon- 
neuses et  caillouteuses. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  du  froment, 
du  seigle,  de  l'épeautre,  de  l'avoine,  de 
Forge,  des  féveroles,  du  colza  et  des  na- 
vettes. Les  fourrages  se  consomment  sur 
les  lieuz.  On  cultive  la  pomme  de  terre , 
la  carotte,  la  betterave;  il  y  croît  des 
arbres  fruitiers  de  toute  qualité,  des  lé- 
gumes, des  herbes  potagères;  cette  der- 
nière culture  doit  être  considérée  comme 


52 


DAE 


importante ,  en  ce  qu'elle  donne  on  produit 
qni  se  renouyelle  sans  cesse  dans  le  conn 
d'une  année.  —  Les  pommes  et  les  poires 
sont  de  plusieurs  espèces;  elles  n'appar- 
tiennent pas  seulement  aux  jardins  :  le 
plus  grand  nombre  des  arbres  sont  plantés 
dans  la  campagne;  une  partie  est  employée 
à  la  fabrication  du  sirop  et  du  vinaigre, 
le  reste  se  Tend  au  marcbé.  —  La  cul- 
ture est  trop  subdivisée  pour  qu'il  soit 
possible  de  prS;iser  la  quantité  de  terre 
afFermée ,  et  celle  qui  est  exploitée  par  les 
propriétaires  :  on  sait  seulement  que  ces 
derniers  cultivent  la  majeure  partie  du 
territoire.  —  Les  bois  consistent  en  frênes 
et  peupliers  du  Canada.  —  En  1830  on 
comptait  dans  cette  commune  environ 
54  cbevauz,  20  poulains,  69  bétes  à  cor- 
nes, 26  veaux,  200  moutons  et  50  porcs; 
très'peu  de  lièvres  et  de  perdrix. — Laine, 
beurre,  fromage. 

POPULATION  :  336  habitans  qui  parlent 
le  français  et  le  wallon. 

BABiTATiONS  :  10 maisous particulières, 
9  fermes  dont  4  grandes,  20  habitations 
rurales,  25  cabanes,  construites  en  bri- 
ques, quelques-unes  en  bois  et  argile,  cou- 
vertes en  paille,  très-peu  en  pannes.  •<— 
1  église,  1  école  primaire,  1  bureau  de 
perception  des  contributions  directes. 

COMMERCE  ET  iNDusTBis  :  L'agHculture 
forme  la  principalebranche  d'industrie.  — - 
1  brasserie. 

EOUTEs.«T  CHEMINS  :  La  routo  de  Liège 
à  Bruxelles  traverse  une  partie  du  terri- 
toire de  cette  commune,  dans  la  direc- 
tion du  S.  E.  au  N.  0.  Qiemins  vicinaux 
d'une  facile  exploitation  pendant  toute 
l'année.  • 

CROISETTË ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 


DAB 

CROISIERS  (les),  dépendance  de  Li 
c(»nmuue  d'Andrimont. 

CROIX ,  dépendance  de  la  commnne  de 
Bombaye. 

CROIX  (a  la),  dépendance  delà  com- 
mune de  Crisnée. 

CROIX-ANDRE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nandrin. 

CROE^-CLAIRE  ou  CLADE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Nandrin. 

CROIX-DE-PIERRE  (la),  dépenda&ce 
de  la  commune  de  Battice. 

CROIX-FR  AUB  ACH ,  dépendance  de  la 
commune  de  Tignée. 

CROIX-HENRARD ,  dépendance  de  bi 
commune  de  Gomzé-Andoumont. 

CROIX-MICHEL,  dépendance  de  la 
commune  de  Beaufays. 

CROHHAISE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Comesse. 

CROMWEZ,  dépendance  delà  commune 
Bombaye. 

CROMWEZouCRONWé,  dépendance 
de  la  commune  de  Daelbem. 

CRONCHAMP ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Francorchamps. 

CROSSEE,  dépendance  de  la  commune 
d'Ouffet. 

CROTEUX  ou  CROTTEDX,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Mons. 

CROTTEUX,  ruisseanprenantsasouroe 
dans  la  commune  de  Mons  qu'il  arrose  de 
l'E.  à  l'O. 

CROUPET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Fléron. 

CRUXHAIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Montroux. 

CUL-DE-LIGNE ,  dépendancedelacom- 
mnne  de  Polleur. 

CUTOILE  (teere),  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 


D 


DAELEM ,  dépendance  de  la  commune      canton ,  del'arrondissranent  et  à  3  lieues  1/2 
de  Baelen.  N.  E.  de  Liège. 

DAELHEM,  commune,  cbef-lien  de  Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 


BAH 

de  BomBaye,  à  TE.  par  celle  de  Saint- An- 
dré, an  S.  parla  commane  deTrembleor, 
et  à  rO.  par  celle  de  Richelle. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
Chauwistrée,  Gromwez,  Haastrée  (la),  la 
Picherotte,  la  Saulx,  le  Bois  et  Soos-la- 
Ville  on  la  NeaviUe. 

HYDROGRAPHIE  *.  EUc  est  arroséc  par  la 
Bervinne  et  les  ndsseanz  de  BoUand  et  de 
Daelhem. 

SOL  :  Légèrement  ondulé;  argilo-sablon- 
nenz  et  pierreux.  La  couche  végétale  rarie 
de  5  à  14  pouces  de  profondeur.  On  ren- 
contre dans  cette  localité  du  quarts  rubané. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  Êroment,  seigle, 
avoine,  orge,  épeautre,  trèfle,  fourrages, 
légumes  et  fruits.  L'essence  des  bois  taillis , 
qui  occupent  un  terrain  en  pente  rapide, 
est  mêlée  de  chênes ,  charmiUes  et  bouleaux 
d'une  végétation  peu  active. — On  élève  des 
chevaux  pour  le  labour.  On  compte  dans 
la  commune  4  troupeaux  de  moutons ,  dont 
rensemble  est  d^environ  255  têtes . — Beurre 
et  fromage. 

POPULATION  :  1,131  habitans. 

HABITATIONS  :  La  communc  renferme 
194  maisons  dont  24  sont  disséminées  dans 
les  hameaux  ;  elles  sont  généralement  con- 
struites en  pierre  et  briques ,  et  couvertes 
en  chaume. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculture 
foime  la  principale  branche  d ^industrie. 
—  1  moulin  à  farine  mû  par  eau  3  2  brasse- 
ries 3  1  fabrique  de  draps;  3  filatures  de 
laine.  Ces  usines  sont  mues  à  bras  dlhommes 
lorsque  le  ruisseau  de  Daelhem  tarit.  Il  s'y 
trouve  encore  1  petite  fabrique  de  colle 
pour  les  drapiers.  —  Marché  aux  céréales 
le  mardi  de  chaque  semaine. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  communo  n^est 
traversée  par  aucune  grande  route  ;  25  che- 
mins vicinaux  impraticables  pendant  Fhiver 
et  dans  les  temps  pluvieux. 

DALALEMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune deFairoD. 

DALLE,  dépendance  de  la  commune 
de  Slins. 

DAMRE,  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 


BEI  fis 

DAMRE,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignez. 

DARION,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  3/4  S.  0.  de  Waremme ,  de  Farron- 
dissement  et  à  7  lieues  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  et  à  TE.  par  la 
commune  de  HoUogne-sur-Geer  ;  eUe  touche 
au  S.  au  communes  d*Omal  et  de  Ligney, 
et  à  rO.  à  celle  de  Geer. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Gccp  coulc  cutrc  Da- 
rion  et  la  commune  de  Geer. 

SOL  :  Plat  3  argileux  et  marécageux.  Lir. 
profondeur  de  la  couche  végétale  est  de  7 
à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  j  récoltc  annuellement 
600  rasières  de  froment,  200  de  seigle, 
100  dVge  dliiver  et  d'été,  350  d'avoine, 
50  de  féveroles,  de  pois  et  vesce;  fourrages 
en  quantité  suffisante  pour  la  consomma- 
tion; pois,  fèves,  haricots,  carottes,  bet- 
teraves ,  pommes  de  terre ,  panais ,  oignons , 
poireaux,  choux ,  laitues;  pommes,  poires 
et  prunes .  On  emploie  le  fumier,  les  cendres 
de  tourbe  et  la  marne  pour  engrais.  L'es- 
sence des  bois  consiste  en  peupliers  du 
Canada ,  propres  aux  constructions  ;  la  coupe 
a  lieu  de  30  à  35  ans. 

En  1830,  on  comptait  14  chevaux,  26 
bêtes  à  cornes,  20  porcs.  Poules,  dindons, 
canards,  oies;  lièvres,  perdrix,  cailles.  — 
Laine,  beurre,  fromage,  peaux  de  bêtes  4 
cornes. 

POPULATION  :  118  habitans. 
HABITATIONS  :  1  maison  pafdculière, 
6  habitations  rurales,  17  cabanes,  con- 
struites ,  la  majeure  partie  en  briques  et  en 
bois,  couvertes  en  chaume.  Il  y  a  1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habitaus 
s*adonnent  à  Tagriculture. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucunc  routc  ne 
traverse  la  commune  :  il  y  a  4  chemins  vi- 
cinaux, impraticables  pendant  l'hiver  et 
dans  les  temps  pluvieux. 

DEBROUSSE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

DEH ALLEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nandrin. 

DEIGNE,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignez. 


64 


BIS 


DELBOUHBT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nandrin. 

DELY  ENNE,  ruiuean  prenantsa  source 
à  Jehay-Bodegnée,  se  dirigée  yers  le  S.  0. , 
et  va  se  jeter  dans  la  Meuse  au  rillage 
d^Ampsin. 

DEMAMSÉE  (ris).  Voyez  HAMsis. 

DEN AMONT,  dépendance  de  la  corn- 
mune  de  Drolinral. 

DERNIER-PATAR,  dépendance  delà 
commune  de  Hollogne-aux-pierres. 

DEROMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Vierset. 

DERRIERE  '•CORONMEUSE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Vottemme. 

DERRIÈRE  -  LE  -TRIER ,  dépendance 
de  la  commune  de  Bras. 

DESGNEZ  ou  DESNIÉ ,  dépendance  de 
la  commune  de  la  Reid. 

DESSOUS-LE-RYS,  dépendance  de  la 
commune  de  BoUand. 

DESSUS-LE-BOIS.  Voyez  Au-dessus- 

LE-BOIS. 

DEURP-KELMIS,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

DEVANT-HANNEUX,  dépendance  de 
la  commune  de  Theuz. 

DEY  ANT-LE-PONT ,  dépendance  de  la 
ville  de  Visé. 

DE  V  AUX,  ruisseau,  f^^.  Vaux  (ris  de)  . 

DICfiE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Mons, 

DIEU-LE-GARDE,  dépendance  de  la 
commune  de  Bodeg^née. 

DIEU-LE-GARDE,  dépendance  de  la 
commune  de  Crehen. 

DIEUPART,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Aywaille. 

DISON ,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
1/2  0.  de  Limbourfi^ ,  deFarrondissement  et 
à  3/4  de  lieue  N.  de  Verviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Battice  et  Thimister,  à  TE.  par  celle 
d^Andrimont,  au  S.  par  celle  de  Hodi- 
mont,  et  à  rO.  et  au  S.  £.  par  celle  de 
Petit-Rechain. 

Elle  a  pour  dépendances  Basse-Mont, 
Haute-Saurée,  Bon-Voisin,  Husqnet,  Pis- 
scToule. 


BIS 

BTDROGRAFHiB  :  Le  rulsseau  de  Dison 
arrose  la  commune  du  N.  au  S.  ;  4  étangs 
servent  de  réservoirs  aux  usines. 

SOL  :  Le  terroir  est  entrecoupé  de  col- 
lines, surtout  à  TE. ,  où  les  pentes  des  co- 
teaux sont  très-abruptes.  La  région  située 
entre  1-0.  et  le  N.  0.  est  de  nature  argi- 
leuse ;  le  reste  rocailleux  et  schisteux.  La 
couche  végétale  varie  généralement  de  8  à  9 
pouces  de  profondeur.  Il  y  a  des  carrière»- 
de  grès  en  exploitation.  On  y  extrait  aussi 
la  pierre  calcaire  à  bâtir. 

AGRICULTURE  :  On  y  cultive  peu  de  cé- 
réales ;  la  majeure  partie  des  terres  arables 
est  cultivée  en  graminées  :  on  récolte  an- 
nuellement environ  100,000  livres  de  foin. 

—  Pommes  de  terre ,  choux  de  plusieurs  es- 
pèces ,  carottes ,  panais ,  oignons,  poireaux, 
céleris;  pommes,  poires,  prunes,  cerises, 
fraises.  —  On  y  trouve  une  grande  quantité 
de  plantes  médicinales ,  telles  que  bouillon- 
blanc,  mauve,  lierre  terrestre,  sureau, 
camomille ,  scabieuse ,  pavot ,  serpolet , 
tussilage,  belladone,  douce -amère,  ta- 
naisie,  millepertuis,  etc.  —  La  princi- 
pale essence  des  bois  taillis  et  des  haies  qui 
cloisonnent  les  diverses  propriétés,  est  le 
frêne ,  qui  sert  au  chauffage.  —  On  y  élève 
des  vaches  et  des  veaux  qui  se  vendent  k 
Verviers.  On  compte  77  chevaux  qui  sont 
propres  au  service  de  Farmée.  La  maladie 
connue  sous  le  nom  àefou  Saint-jintoine , 
y  exerce  souvent  ses  funestes  effets  sur  les 
bestiaux . — Beaucoup  de  lièvres ,  de  lapins  ; 
peu  de  perdrix.  —  On  n*y  fait  du  beurre  que 
pour  la  consommation. 

POPULATION  :  3,807  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  en  pierre  de 
taille  et  en  briques ,  couvertes  en  ardoises  ; 
les  habitations  dans  le  chef-lieu  sont  agglo- 
mérées, dans  les  hameaux  elles  sont  éparses . 

—  Il  y  a  1  église ,  4  écoles  primaires ,  et 
une  société  de  lecture. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  fabrication 
des  draps ,  qui  forme  une  branche  d*indus- 
trie  très-importante  pour  cette  commune , 
active  125  métiers,  et  livre  annuelle- 
ment au  commerce  35,000  pièces  de  drap 
qui  ont  leur  débouché  à  Tintérieur  et  à 


BON 

Tétranger.  Les  laines  d^Espagne  et  de  Saie 
sont  en  général  les  matières  premières  em- 
ployées poar' cette  fabrication.  Il  y  a  3 
fooleries,  5  laToirs,  2  tondeuses.  1  brasserie 
en  bon  état,  1  monlin  à  farine  mû  par 
ean ,  et  7  fabriques  de  draps  activées  par 
des  machines  à  vapeur .  L*état  prospère  de 
cette  commune  et  de  son  commerce  doit 
être  exclusivement  attribué  au  zèle. éclairé 
de  ses  fabricans ,  qui ,  pour  leur  instruction 
et  leur  activité,  pourraient  rivaliser  avec 
les  premiers  manufacturiers  de  TEurope. — 
Il  se  tient  à  Dison  un  marché  hebdoma- 
daire qui  a  lieu  le  vendredi ,  pour  la  vente 
des  légumes,  du  laitage,  de  la  viande  et 
de  plusieurs  autres  productions.  Le  troi- 
sièmel  undi  du  mois  d'octobre ,  il  y  a  unefoire 
annuelle  pour  la  vente  des  bestiaux;  elle 
ne  dure  qu  un  jour. 

ROUTES  ET  CHEMINS  '.  Lc  viUage  de  Dison 
est  traversé  dans  toute  son  étendue  par  la 
route  de  Yerviers  à  Battice,  qui  commu- 
nique avec  Liège ,  Yerviers  et  Âix-la-Cha- 
pelle.  L'intérieur  de  la  commune  et  le  mar^ 
ché  sont  pavés.  Il  y  a  2  ponts  en  pierre  de 
taille ,  2  en  briques  et  4  en  bois  sur  le 
ruisseau  de  Dison.  Les  chemins  vicinaux , 
dont  les  principaux  conduisent  à  Thimister, 
Andrimont  et  Petit-Rechain ,  sont  prati- 
cables en  hiver. 

DISON ,  ruisseau  prenant  sa  source  dans 
la  commuée  de  Battice ,  traverse  la  com- 
mune de  son  nom  du  N.  au  S. ,  et  va  se 
jeter  dans  la  Vesdre  à  Hodimont.  Ce  ruis- 
seau fait  mouvoir  une  quantité  assez  con- 
sidérable d'usines.  Ses  eaux  ne  tarissent 
jamais ,  elles  diminuent  seulement  un  peu 
dans  les  grandes  sécheresses. 

DOFN 1 É ,  ruisseau  prenant  sa  source  dans 
le  hois  de  Goé ,  dont  il  traverse  la  commune. 

DOLEMBREUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

DOLH  AIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Baelen. 

DOMM ARTIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

DONCEEL ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2 S. S. 0.  de Momalle ,  de  larron- 
dissement  et  à  4  lieues  0.  de  Liège. 


DOB 


55 


£Ue  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Limont,  à  TE.  par  celle  de  Jene£Fe,  au 
S.  par  la  commune  de  Haneffe,  et  à  TO.  par 
celles  de  Viemme  et  de  Bovenistier. 

La  commune  a  pour  dépendance  Stier. 

HYDROGRAPHIE  :  EUe  cst  arroséc  par 
rYeme,  affluent  du  Geer. 

SOL  :  Bas ,  coupé  par  le  ruisseau  dTerne  ; 
sablonneux  ,  partie  argileux  et  rocailleux. 
La  profondeur  de  la  couche  végétale  est  de 
8  à  11  pouces. 

AGRICULTURE  :  Lcs  divcrscs  espèces  de 
grains  et  graines  qu'on  récolte  dans  la  com- 
mune ,  sont  :  le  froment ,  qui  produit  an- 
nuellement environ  600  rasières ,  le  seigle 
450,  Tavoine  1,200,  Forge  100,  le  colza 
et  la  navette  12,  les  trèfles  5,  et  les  di- 
verses espèces  de  fourrages  50.  On  cultive 
dans  cette  commune  le  trèfle  pour  rem- 
placer les  jachères  ;  pois ,  f^ves ,  pommes 
de  terre ,  panais ,  carottes ,  betteraves ,  na- 
vets ,  oignons ,  poireaux,  épinards ,  cerfeuil, 
pourpier,  raifort,  céleris,  choux  rouges, 
blancs,  de  milan,  choux -fleurs,  laitues, 
endives ,  asperges ,  scorsonères  ;  pommes , 
poires,  prunes,  cerises,  noix,  abricots, 
pèches ,  groseilles ,  fraises.  —  L^essence  des 
bois  est  mêlée  de  peupliers,  chênes ,  frênes, 
pour  la  construction.  —  Chevaux  de  trait, 
poulains ,  bêtes  à  cornes ,  veaux ,  moutons 
et  porcs.  —  On  y  soigne  aussi  Téducation 
des  abeilles;  lièvres,  perdrix,  cailles  en 
petit  nombre.  —  Laine,  beurre. 

POPULATION  :  258  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Gommercc 
agricole.  Il  s  y  trouve  1  moulin  à  vent  et 
1  moulin  mû  par  eau,  pour  moudre  le 
blé;  1  distillerie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Les  cbcmins  vici- 
naux qui  traversent  la  commune  et  qui 
communiquent  avec  HannefFe,  Limont, 
CeUes ,  sont  peu  praticables  en  hiver. 

DON HEID,  dépendance  delà  commune 
d'Ensival. 

DORCHENNE,  ruisseau  prenant  sa 
source  dans  le  bois  de  Goé  ;  il  arrose  une 
partie  de  la  commune  de  Goé. 

DORP ,  dépendance  de  la  commune  de 
Hombonrg. 


56 


BHE 


DOS  (le)  dépendance  de  la  oommone 
d^Engis. 

DOURGY,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

DOUXFLAMME  on  DONFLAMME, 
dépendance  de  la  commune  de  ComLlain- 
aa-Pont. 

DOY ARD ,  dépendance  de  la  commone 
de  Bolland. 

DOY  ARD ,  dépendance  de  la  commune 
de  Trembleur. 

DREISGHEN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

DREY ,  village  du  canton  et  à  2  lieues 
£.  de  Bodegnée,  réuni  depuis  le  26  sep- 
tembre 1823 ,  à  la  commune  de  Wamant, 
dont  il  n'est  éloigné  que  d'environ  1/2  lieue. 

Il  est  borné  au  N.  par  la  commune  de 
Yieux-WaleiFe ,  à  l'E.  par  celle  de  Fize- 
Tontaine ,  au  S .  par  Warnant ,  et  à  TO.  par 
la  commune  de  Fallais. 

HTDROG&ÀPHiE  :  Uu  ruisscau  prenant  sa 
source  à  Wamant,  traverse  le  village  du 
N.  au  Sud. 

SOL  :  La  superficie  du  terrain  présente 
très-peu  d'inégalités  ;  on  remarque  seule- 
ment quelques  inclinaisons  vers  le  N.  de 
la  commune.  Terrain  argilo-sablonneoz 


£LI 

et  schisteux;  la  profondemr  de  la  couche 
végétale  est  de  5  à  14  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  fromeut ,  seigle, 
avoine,  épeautre,  féveroles,  trèfles,  four- 
rages, légumes  et  fruits,  tels  que  pom- 
mes ,  poires ,  prunes  et  cerises.  —  Les  che- 
vaux sont  employés  à  ragriculture. 

POPULATION  :  68  habitans. 

HABITATIONS  :  Cc  viUagc  Contient  18  mai- 
sons d'une  médiocre  construction. 

coBiMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  habitans 
se  livrent  exclusivement  à  l'agriculture  et 
au  commerce  des  productions  du  sol.  Quel- 
ques ouvriers  vont  exercer  leur  industrie 
dans  les  villes  voisines. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Uu  scul  chemin 
vicinal  qui  se  dirige  sur  Huy.  11  est  d'une 
difficile  exploitation. 

DROLINY AL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gomesse. 

DROSSEH ,  dépendance  de  la  commune 
de  Hombourg. 

DRUPLING,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Welkenraedt. 

DRUYSSCHEN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Welkenraedt. 

DUYVELSKOUL,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 


EAU-ROUGE,  ruisseau  qui  prend  sa 
source  dans  les  Fanges ,  arrose  la  commune 
de  Stavelot ,  et  va  se  jeter  dans  la  Vesdre. 

EAU-ROUGE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Francorchamps. 

ECCKENSTOGK  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hombourg. 

ECOLES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glermont. 

EHEN,  commune  du  canton  et  à  4 
lieues  E.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sontBeregy,  Ingihoul, 
Saint-Marteau ,  Malhine  et  Neuville. 

POPULATION  :  97  habitans. 


ELBUHAYE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

ELFRANGE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

ELF^IANCE  ou  ELLEFRANCE,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Forêt. 

ELIXEM ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  1/2  N.  0.  de  Landen,  de  Tarrondis- 
sèment  et  à  8  lieues  N.  0  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
d*Overhespen,  à  l'E.  par  celle  de  Wanghc, 
an  S.  par  les  communes  de  Laer  et  d'Esc- 
mael ,  et  à  TO  par  celle  de  Haekendorer. 

HYDROGRAPHIE  :  La  petite  Geete  coule 


ELL 

da  S.  0.  au  N.  £.  Il  edste  dans  la  com- 
mmie  deaz  réservoirs. 

SOL  :  Uni ,  terrain  argilo-sablonneaz  et 
dans  .quelques  endroits  mêlé  de  cailloaz. 
La  couche  végétale  varie  de  6  à  10  ponces 
de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Année  commune  on  y 
récolte  570  rasières  de  froment ,  489  de 
seigle  et  780  d*avoine.  Peu  de  chanvre  et 
de  fourrages;  pois,  fèves,  choux  rouges, 
verts,  choux-fleurs ,  pommes  de  terre ,  cé- 
leri ,  carottes ,  poireaux ,  oignons,  épinards, 
asperges.  L^essence  des hois  taillis  est  mêlée 
de  peupliers ,  ormes  et  frênes  qui  servent 
à  la  confection  des  outils  aratoires. — Che- 
vaux, vaches,  moutons,  porcs  dont  une 
partie  se  vend  au  marché  ;  lièvres ,  perdrix , 
cailles. — Laine,  heurre. 
POPULATION  :  184  hahitans. 
BABiTATioNS  *.  La  coiumunc  contient  37 
maisons  construites  en  bois  et  argile ,  cou- 
vertes en  paille ,  un  petit  nombre  en  bri- 
ques avec  toiture  en  pannes  ou  en  ardoises; 
1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturc 
forme  la  principale  branche  d*indnstrie  des 
habitans  ;  1  moulin  à  farine  et  1  à  foulon 
mus  par  eau;  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Le  chcmiu  de  Tir- 
lemont  à  Landen  traverse  la  commune. 
Les  chemins  vicinaux  sont  impraticables 
dans  la  mauvaise  saison.  —  1  pont  en  bri- 
ques sur  la  Petite-Geete. 

ELLECORE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

ELLEGOTTE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nandrin. 

ELLEM  AGNE,  dépendance  de  Flémalle 
(Grande.) 

ELLEHELLE,  commune  du  canton  et 
i  1  lieue  1/2  S.  E.  de  Nandrin. 

Elle  est  bonnée  au  N.  par  la  commune 
de  Tavier,  à  TE.  par  celle  d'Ouffet,  au  S. 
par  Seny,  et  â  TO.  par  la  commune  de 
Fraiture. 
Cette communea  pour  dépend.  Ouchenée. 
HYDROGRAPHIE  :  Elle  cst  arrosée  par  un 
petit  ruisseau  qui  prend  sa  source  dans  la 
commune. 


EHB  67 

SOL  :  Au  N.  et  à  TE.  le  terroir  est 
montueux  ;  il  est  formé  d^une  argile  mêlée 
de  pierres  de  grès  reposant  sur  un  fond  glai- 
seux et  schisteux.  La  profondeur  de  la  cou- 
che végétale  est  de  5  à  11  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolte  épcautrc ,  sei- 
gle ,  orge ,  avoine ,  féveroles ,  vesce ,  trèfles , 
fourrages,  légumes  et  fruits;  les  plantes 
oléagineuses  n'y  sont  cultivées  qu'en  très- 
petite  quantité.  Plus  dnn  quart  de  la 
superficie  est  planté  en  bois  taiUis  dont 
Tessence  est  un  mélange  de  chênes ,  frênes, 
coudriers  et  bouleaux  d'une  assez  belle  ve- 
nue. — Les  chevaux  y  sont  employés  à  l'agri- 
culture. 62  bêtes  à  cornes,  350  moutons 
dont  environ  1/4  mérinos  et  3/4  métis. 

POPULATION  :  223  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  renferme  42 
maisons  mal  construites.  On  remarque  & 
Ouchenée  1  château  d'une  construction 
ancienne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturc 
forme  la  principale  branche  d'industrie  de 
cette  commune. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Cette  localité  n'est 
traversée  par  aucune  route.  7  chemins 
vicinaux  de  difficile  exploitation,  aboutis- 
sent à  la  commune. 

ELLENOOZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint- André. 

ELS AUTE ,  ruisseau  affluent  de  la  rive 
droite  de  la  Vesdre. 

ELSEM ,  dépendance  de  la  commune  de 
Hombourg. 

ELSEROUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thimister. 

EL  VAUX,  dépendance  de  la  conunnne 
de  Battice. 

EL  VAUX,  dépendance  de  la  commune 
de  Hervé. 

ELVAUX,  dépendance  de  la  commune 
de  Melin. 

EMBIERIRE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Héron. 

EMBIERIRE,  ruisseau  affluent  de 
rOurte. 

EHBLEVE,  dépendance  de  la  commune 
de  Rahier. 

EHBLEVE  ou  BR  ASSINE-AU-PONT, 

8 


IMB 

dépendanoe  de  la  commuiie  de  Sprîmont. 

EMBOUR ,  commaoe  dn  canton  et  à  2 
lieaes  S.  0.  de  Fléron. 

£Ee  a  pour  dépendance  Sanheid. 

HYDROGAAPHiE  :  La  Gommiuie  d^m- 
bour  est  arrosée  dans  la  partie  0.  par 
rOurte. 

aoii  :  Le  terroir  fait  partie  des  Tallées 
formées  par  TOnrte  et  la  Yesdre  :  an  cen- 
tre de  la  commune  il  s^élère  nn  plateau. 
Terrain  argileux ,  sabionneaz  et  qnel^pie- 
foÎB  pierreux. 

ÀGRicuLTURB  *.  On  réoolte  toute  espèce  de 
céréales^  légumes  et  fruits.  L'essence  des 
bois  taillis  est  pleuplée  de  chênes  sons  fu- 
taie délais  blanc.  On  compte  dans  la  ooo^ 
mune  environ  36  cbevaux,  119  vaches-, 
95  porcs  et  430  moutons. 

POF17LÀTIOIC  :  661  faabitans. 

HABiTATiONB  :  Lcs  staisous  dont  se  com- 
pose cette  commune  sont  en  général  asseï 
bien  construites. 

COMMEBCX  XT  IKDUSTUB  :  2  lamittoirt, 
2  fenderies  et  quelques  usines. 

EMBEESIN ,  commune  du  canton  et  à 
1  liene  0.  d^ Avenues,  de  rarrondissement 
et  à  5  lieues  N.  O.  de  Huy. 

La  commune  a  pour  dépendances  Embres- 
seniau,  le  Soleil,  Monsieur  et  Waloppe. 

flYDROGRAPHiE  :  La  Héhaiguc  et  le  ruis- 
seau de  HedSe  arrosent  le  territoire  an  S. , 
de  rO.  à  TE. 

SOL  :  Argileux,  sablonneux  et  maréca- 
geux. La  couche  végétale  varie  de  6  à  12 
ponces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Gc  tenîtoire  produit  en- 
Tiron.  1,100  rasières  de  froment,  300  de 
seigle,  100  d'orge,  2,000  d'avoine,  60  de 
«olia;  les  fourrages  sont  peu  abondans. 
Les  principaux  légumes  sont  les  pommes 
de  terre,  les  carottes ,  les  pois,  les  f^ves  et 
les  choux.  Pommes  et  poires  en  petite  quanr 
tité.  Pdint  de  bois. — On  élève  des  chevaux 
pour  l'agriculture  ;  des  vaches,  des  porcs, 
des  moutons  et  de  la  volaille.  Peu  d'abeil- 
les. Lièvres  et  perdrix  en  petit  nombre. 
^  Laine,  beurre  et  fromage.  —  Fréquen- 
tation des  marchés  de  Namur,  Tirlemont 
et  Lonvain. 


BUG 

poFULATiOK  :  562  babitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  maisous  sont  dissé- 
minées, -r- 1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  1  brusserie 
peu  importante;  un  moulin  à  blé  mA 
par  le  vent ,  deux  métiers  à  tisser  de  la  toile 
pour  la  consommation  intérieure. 

ROUTES  ET  CHEMINS  !  Une  Toîe  romaine 
traverse  le  territoire  de  TE.  k  FO.  au  N. 
de  la  commune.  Les  chemins  vicinaux  sont 
de  difficile  exploitation;  2  ponta  surlaMé- 
haigne. 

EMBRESSENIAU  ou  EMBRESI- 
NI  AUX ,  dépendance  de  la  oommone  d'Em- 
bresin. 

EMPEREUR,  (hameau  de  l')  dépen- 
dance de  la  commune  de  Villers-le-Peuplier . 

EN- FRANCE,  dépendance  de  YiHer»- 
le-Temple. 

ENGIN ,  dépendance  de  la  commnne  de 
Thimister. 

ENGIS,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  S.  S  0.  deHoUogne-aux-Pierres. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
des  Awirs,  âVE.  et  au  S.  par  la  Meose,  et 
k  rO.  par  la  commune  de  Saint-Georges. 

Cette  commune  a  pour  dépendances 
Bois-des-Gattes,  Bois-de-Fayne*,  le  Dos  et 
Giltay. 

HTDEOCEAPHiE  :  Elle  est  aTTOséo  par  la 
Meuse. 

SOL  :  Le  territoire  présente  du  côté  de 
la  Meuse  une  pente  assez  rapide  dans  la 
direction  du  Sud  :  cette  situation  est  iavo- 
rable  *à  la  culture  de  la  ?  igné.  Terrain 
généralement  argileux,  hérissé  de  rochers 
contenant  en  abondance  de  la  pierre  cal- 
caire. On  prétend  que  la  partie  Nord  du 
territoire  renferme  des  mines  de  fdomb  et 
de  cuivre.  La  profondeur  de  la  couche 
végétale  varie  de  4  à  1 3  pouces.  On  trouve 
dans  cette  localité  le  plomb  sulfiiré  et  le 
quartz  hyalin. 

AGHicuLTUKS  :  On  récolte  froment, 
seigle,  orge,  épeautre,  avoine,  trèfle, 
féveroles;  toutes  sortes  de  légumes  et  de 
fruits  ;  on  y  cultive  aussi  le  houblon. 

Les  bois  taillis,  qui  occupent  1/9  de  la 
superficie ,  sont  d^esaence  de  chênes  et  char- 


Bua 

milles,  di^NMé»  souTait  en  pe&tes  trù- 
rapides  j  la  coupe  se  fait  erdinairement  la 
12»*  année. 

FOPULATioflr  :  679  lialiitaiis. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lku  de  la  com- 
mune contient  environ  60  maisons  dont 
quelqnes-unes  sont  construites  àlamodeme. 
On  remarque  sor  le  chemin  de  Warfosénn 
tris-bean  château  qu  on  vient  d  y  élever  : 
sa  position  pittoresque  et  les  beaux  jardins 
d^agrément  qui  Tentourent  lui  méritent  une 
mention  particulière  parmi  les  châteaux 
qui  embellissent  les  bords  de  la  Meuse.  — 
1  école  primaire. 

coMMBXcs  ET  INDUSTRIE  :  Exploitation 
d'une  carrière  de  pierre  calcaire;  1  bras- 
serie, 1  raffinerie  de  sel,  1  four  â  chaux 
adossé  à  la  carrière  de  pierre  calcaire. 

BOUTES  ET  cBEMiNs  :  La  grande  route 
de  Liège  â  Huy  traverse  la  commune.  On 
y  compte  7  chemins  vicinaux  en  bon  état , 
et  plus  on  moins  praticables  dans  Thiver 
et  pendant  les  temps  pluvieux. 

ENGLEBERMONT,  dépendance  de  la 
'commune  de  Rotheux-Rimière. 

ENHËZ,  dépendance  de  la  commune  de 
BoUand. 

ENIXHE,  dépendance  de  la  commune 
de  Fcxhe. 

ENIXHE  ou  SAINT -MARTIN,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Liers. 

ENSE ,  petit  ruisseau  prenant  sa  source" 
dans  la  commune  de  Filot  :  ses  eaux  vont 
se  perdre  au-dessous  d  un  moulin ,  dans  un 
souterrain  dont  on  ignore  Tissue. 

ENSIVAL,  commune  du  canton  et  à 
3  lieues  N.  de  Spa... 

Bornée  an  N.  par  ht  commune  dcLam- 
bermont,  â  TE.  par  Yerviers  et  Stembert, 
au  S.  par  Theux ,  et  â  FO.  par  la  commune 
de  W^nes. 

Ses  dépendances  sont  :  Au-Bois ,  Don- 
beid,  Ferme- Biolley,  Hooekaye,  Haute- 
Folie,  La-Raye,  Les-Fouleries,  Pied-Vache, 
et  Maison-Bois. 

BYDsoGAAPHiE  :  Là  comnftune  d^f  nsival 
est  longée  par  la  Vesdre  ,  dans  kquelle  se 
perd  on  Tuissean  qui  trtkverse  le  pays. 

SOL  :  Un«jP«rtieM(aaoi^tueuse,  le  reste 


BRN 

est  tant  en  {daines.  Le  ternir  est  de  nature 
argileuse ,  généralement  mâée  de  schiste  et 
de  pierres  de  grès,  reposant  sur  un  fond 
calcaire.  La  profondeur  de  la  couche  végé- 
tale varie  de  4  â  10  pouces.  On  trouve 
dans  cette  localité  la  dianx  carbonatée  ma- 
gnéaifère  primitive. 

AcaicuLTUEE  :  On  récolte  du  Ué,  des 
fourrages,  des  légumes  et  des  fruits. 

POPULATION  :  2,722  habitans. 

HABITATIONS  :  La  communc  contient  330 
maisons,  formant  un  joli  bourg  dont  dé» 
pendent  plusieurs  maisons  isolés,  parmi 
lesquelles  on  distingue  celle  dite  Matsan- 
Bais. 

COMMERCE  ET  iNnusTRis  :  La  principale 
branche  d'industrie  consiste  dans  Tagricul- 
ture  et  la  fabrication  des  draps.  2  £jEJ)rique8 
de  draps  et  1  moulin  à  farine  mus  par  la 
Vesdre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  y  sont 
bien  entretenus  et  praticables  pendant  la 
majeure  partie  de  l'année. 

ENTRE-DEUX-BOIS ,  dépendanée  de 
la  commune  de  Rolland. 

ENTRE-DEUX-HEID,  dépendance  de 
la  commune  de  Forêt. 

ENTRE-DEUX.PORTES,  dépendance 
de  la  ville  de  Huy. 

ENTRE-LES-DEUX-RECHAINS,  dé- 
pcndance  de  la  commune  du  Petit-Rechain» 

ENTAUX  ou  ENYOZ,  dépendance  de 
la  commune  de  Gouthuin. 

ER ALE  ou  EY ALE ,  dépendance  de  la 
commune  de  MamefFe. 

EREFFE  ou  ÉRIFFE,  dépendance  de 
la  commune  de  Marchin. 

ERNAWE,  petit  ruisseau  qui  arrose 
quelques  prés  de  la  commune  de  Jehay. 

ERNONHEID,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  E.  de  Ferrières. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Xhoris  et  par  une  partie  de  celle  de 
Harxé ,  à  TE.  par  cette  dernière  commune  ; 
elle  touche  au  S.  au  territoire  de  Werbo- 
mont,  et  à  FO.  â  celui  de  Ferrières. 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
Faweux,  Pouhon  et  Thier-de-Statte. 

HYDEOCEAPHis  :  Le  Fuisseau  de  Bosson 


GO 


ESN 


forme  la  limite  à  TE.  et  sépare  cette  com- 
mune de  celle  de  Harzé. 

EAUX  THERMALES  :  Cctto  communo  pos- 
sède une  fontaine  d*eaux  thermales ,  dite 
fontaine  du  Pouhon, 

SOL  :  Généralement  montueuz ,  et  la  plu- 
part des  coteaux  sont  en  pentes  très-rapides  ; 
terrain  pierreux  et  schisteux.  La  profon- 
deur de  la  couche  végétale  varie  de  4  à  8 
pouces. 

AGRICULTURE  :  On  nj  récolte  que  le 
seigle  (dit  régon  par  les  habitans ) ,  et 
lavoine;  les  légumes  et  les  fruits  ny  sont 
pas  abondans.  —  Les  bois  taillis ,  qui  occu- 
pent environ  un  tiers  de  la  superficie ,  sont 
d*essence  de  chênes ,  bouleaux ,  charmilles 
et  aulnes  sous  futaie.  —  Trois  troupeaux 
de  moutons.  —  On  est  dans  Tusage  d'y  at- 
teler le  gros  bétail.  Les  habitans  soignent 
réducation  des  abeilles. 

POPULATION  :  151  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  de  la  com- 
mune contient  17  maisons ,  et  les  hameaux 
à  peu  près  le  même  nombre. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d'industrie  est  Tagriculture ,  dont 
les  produits  sont  insufllsans  à  la  commune; 
exploitation  des  bois. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucuue  routc  ne 
traverse  la  commune.  Trois  chemins  vici- 
naux y  aboutissent;  le  plus  remarquable 
conduit  d^Âywaille  à  Werbomont. 

ERRIA,  dépendance  de  la  commune  de 
Bras. 

ES-BOS ,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

ESCHEN,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

ESELBACH,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Montzen. 

ES-GOTTES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Filot. 

ESNEUX,  commune  du  canton  et  A 
2  lieues  1/2  0.  de  Louveignez ,  de  Tarron- 
dissement  et  à  3  lieues  S.  de  Liège. 

Cette  commune  a  26  dépendances  : 
Amostrène,  Avister,  Aviompuits,  Beau- 
regard,  Bettègnes,  Grèvecœur,  Evieux, 
Famelette,  Féchereux,  Flagothicr,  Fon- 


ESN 

tin,  Grand-Fossé,  Haye-des-Paarres,  Hes- 
'treux,  Hony,  Houte-Siplou ,  Lagombe, 
Lagrange,  Lincé,  Lonneux,  Montfort, 
Rond-Chéne,  Rys-d'Oneux,  Salte,  Scave- 
rain-Pué,  Trois-Couronnes  et  Thier-de- 
Hony. 

HYDROGRAPHIE  :  L'Ourtc ,  Venant  de 
Gomblain-au-Pont,  entre  sur  le  territoire 
de  la  commune,  à  Montfort,  pour  descendre 
du  N.  au  S.,  tourne  à  FO.  en  coulant 
ensuite  au  N.  par  les  hameaux  de  Rond- 
Chéne  et  Amostrène,  touche  preaqaaa 
chef-lieu  de  la  commune,  en  se  portant  au 
N.  0.  jusqu'à  Beauregard ,  où,  se  dirigeant 
brusquement  à  TE . ,  elle  revient  baigner  le 
chef-lieu  auN,  après  un  détour  d^nne  lieue 
1/4,  pour  se  porter  de  nouveau  au  N.  £. 
et  N.  0.  Les  ruisseauxMartin,  Ridonnenx 
et  le  Halza  ^  sont  les  affluens  qui  alimen- 
tent son  cours  sur  le  même  territoire. 

Lorsque  la  canalisation  de  TOnrte  sera 
achevée,  les  habitans  de  cette  commune 
auront  un  débouché  très-facile  pour  les 
pierres  à  grès  et  les  autres  productions 
territoriales. 

SOL  :  Elevé,  coupé  de  collines  boisées. 
La  qualité  du  terrain  est  argileuse ,  sablon- 
neuse ,  schisteuse  et  dans  quelques  endroits 
marécageuse.  La  profondeur  de  la  couche 
végétale  varie  de  4  pouces  à  3  pieds.  La 
chaux  carbonatéc  bituminifère  y  existe  en 
couches  verticales  très-puissantes ,  et  ren- 
ferme beaucoup  de  corps  organisés;  on  y 
trouve  aussi  du  fer  oxidé  brun  fibreux ,  en 
,  stalactites  et  en  géodes^  du  plomb  sulfuré 
et  de  la  baryte  sulfatée.  Quelques  carrières 
de  grès  à  paver. 

AGRICULTURE  :  Ou  pécoltc  froment , 
épeautre,  seigle,  orge,  avoine,  pois,  fèves, 
féveroles,  trèfle;  les  fourragea  sont  abon- 
dans et  se  vendent  en  partie  au  marché; 
fèves  blanches ,  fèves  de  marais ,  carottes , 
betteraves,  choux,  pommes  de  terre,  etc. 
Pommes ,  poires ,  prunes ,  cerises ,  abricots , 
pèches  de  bonne  qualité  et  dont  une  partie 
est  livrée  au  commerce.  Les  principales 
essences  dont  se  composent  les  bois  d'Es- 
nenx  sont  les  chênes,  bouleaux ,  et  le  bois 
blanc.  —  Les  plantes  médicinales  les  plus 


SSP 

abondantes  sont  Falthée,  la  matricaire, 
Fabsynthe,  la  sabine,  la  me,  la  digi- 
tale, la  belladone,  la  josqniame,  la  pul- 
monaire, la  fougère  mâle,  le  chiendent, 
Vellébore,  le  garou,  la  bistorte,  le  plan- 
tain ,  Teuphorbe ,  la  bryone ,  le  hou- 
blon ,  etc.  —  En  1830  on  y  comptait 
enriron  102  cbeyaux  et  1 6  poulains  propres 
au  labonr  et  à  lartillerie;  294  bétes  à 
cornes ,  1 26  veaux ,  200  porcs ,  1 ,000  mou- 
tons, 10  chèyres.  — >  On  y  élèye  une 
assez  grande  quantité  d'abeilles.  Sangliers , 
loups,  renards,  fouines,  chevreuils,  liè- 
vres, lapins,  perdrix,  bécasses,  grives. 

—  L'Oorte  nourrit  des  saumons,  des  bnn 
chets,  des  anguilles,  des  truites,  des  bar- 
bots  et  plusieurs  autres  espèces  de  poissons 
d'eau  douce.  —  On  porte  au  marché  de 
la  laine,  du  beurre,  du  fromage,  du 
miel ,  de  la  cire ,  des  peaux^  —  Il  s  y  tient 
2  foires  pour  la  vente  des  porcs,  qui  ne 
durent  qn*nn  jour  :  la  l'«  le  19  mars, 
et  la  2"*«  le  4  novembre  de  diaque 
ann^. 

POPULATION  :  1,522  habitans. 

BABiTATioifs  :  281  maisous  particu- 
lières, 8  fermes,  20  habitations  rurales, 
11  cabanes,  construites  en  pierre,  en  bri- 
ques, en  bois  et  argile,  couvertes  en 
ardoises,  pannes  et  chaume;  disséminées. 

—  2  églises ,  1  chapelle ,  1  école ,  1  pen- 
sionnat. 11  y  a  plusieurs  jolies  maisons  de 
campagne. 

COMMERCE  ET  IKDUSTKIE  :  3  moulius  à 

farine  mus  par  eau ,  3  brasseries ,  1  moulin 
à  tan  ,  1  tannerie  et  1  distillerie.  Un  grand 
nombre  d^habi tans  s'occupent  du  trans- 
port par  bateau  des  pierres  à  paver,  pierres 
de  taille,  de  bois,  écorces,  etc.  j  il  y. a  des 
briqueteries ,  des  fours  à  chaux  et  des  car^ 
Hères  en  exploitation. 

aouTEs  ET  CBBMiNS  :  La  route  de  TAm- 
blève  et  celle  de  Liège  à  Spa  avoisinent  la 
commune;  les  chemins  vicinaux  sont  pra- 
ticables en  hiver. 

£SN£UX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 

ESPINETTE  (l'),  dépendance  de  la 
commune  de  Hervé. 


61 

EST  ANGES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Verlaine. 

ESTERE.  Fqyez  Ste». 

ETRAYSou  ETROUY,  dépendance  de 
,1a  commune  de  Forêt. 

EUPÈNE,  petit  affluent  de  la  Yesdre. 

EYEGNEE,  commune  du  canton  et  à 
3/4  de  lieue  N.  E.  de  Fléron,  de  Tarron- 
dissement  et  à  2  lieues  3/4  E.  de  Liège. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  : 

Mattfosse ,  Mostier  et  le  Thier. 

HYDROGRAPHIE  *.  Uu  petit  afflucut  de  la 
Meuse  nommé  Sainte- Julienne ,  prend 
naissance  sur  le  territoire,  et  arrose  une 
partie  des  prés  de  cette  commune. 

50L  :  Terrain  très-déprimé,  reposant  sur 
des  couches .  marneuses  \  dans  quelques 
endroits  marécageux  ou  caillouteux. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  annuellement 
1,000  rasières  d'épeautre,  400  de  seigle, 
600  d'avoine,  200  doi^e;  les  fourrages 
sont  consommés  dans  la  commune.  — 
Pommes  de  terre,  carottes,  choux j  pommes, 
poires.  — 15  chevaux ,  90  bétes  à  cornes , 
100  moutons,  40 porcs.  Quelques  lièvres. 
—  Laine,  beurre. 

P0PUL4TI0M  :  216  habitans. 

HABITATIONS  *.  4  fcrmcs ,  40  habitations 
rurales,  partie  en  briques,  en  pierre  et 
en  argile,  couvertes  en  chaume,  très-peo 
en  ardoises  et  en  pannes  ;  assez  dissémi- 
nées. — 11  y  a  1  chapelle. 

COMMERCE  ET  jNDusTRiE  :  L'agriculture 
forme  la  principale  branche  d'industrie. 
Laitage  qui  se  vend  aux  marchés  de  Hervé 
et  de  Sur-Fosse  (commune  de  Retinne.) 
Clouteries  dont  les  produits  sont  exportés 
à  Soumagne;  une  petite  fabrique  de  serges; 
2 moulins  k  farine  mds  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  '.  Los  chcmins  vici- 
naux sont  praticables  en  hiver. 

EYIEUX,  dép.  delà  commune  d'Esneux. 
.  EVILETTËS  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Bras. 

EWEREVILLE  ou  EWAREVILLE , 
dépendance  de  la  commune  de  PoUeur. 

EXBOMONT  ou  EYBOMONT ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  la  Gleize. 

EYKENPLANCK.  rcjes,  Plakcx. 


aa 


FAI 


FAL 


FAFCHAMPS  oo  F  A  VECHAMPS,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Mortier. 

FAFCHAMPS,  dépendance  de  la  oom- 
mone  de  Tremblenr. 

FAFFETU.  Voytz  Favetu. 

FAGNE,  dépendance  de  la  commune 
de  Lorcé. 

FAGNE  (sun  la),  dépendance  de  la 
ville  de  Spa. 

JPAGNE  ou  FANGE-RAQUET,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Spa. 

F  AGNEAU ,  dépendancede  la  commone 
de  Francorcbamps. 

F AGNOUILLE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Feirières. 

F  AIME ,  dépendance  de  la  commune  de 
CeUes. 

FAIRON,  commune  du  canton  et  à 
3  lieues  S.  £.  de  Nandrin,  de  Tarrondis- 
sement  et  à  6  lieues  S.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Comblain-au-Pont ,  à  FE.  par  celles  de 
Xboris  et  de  Hamoir,  au  S.  par  la  com- 
mune d'OufFet,  et  à  TO.  par  celle  d*An- 
thinne. 

Ses  dépendances  sont  :  Gomblain-à-Ia- 
Tour,  Blockay,  Comblinay,  Dalalemont  et 
Sparmont. 

HYDROGRAPHIE  :  La  commune  de  Fairon 
est  traversée  par  TOurtc  et  les  ruisseaux 
de  Blockay  et  de  Comblinay ,  qui  alimen- 
tent plusieurs  usines. 

SOL  :  Le  territoire  de  cette  commune 
consiste  dans  un  bassin  enyironné  de  mon- 
tages. L*Ourte,  qui  forme  ce  bassin ,  y  a 
déposé  une  terre  d  allurion  d'une  assez 
grande  profondeur.  La  couche  végétale  est 
de  2  Â  15  pouces. 

agriculture:  On  récolte  seigle,  épeautre, 
avoine ,  méteil ,  trèfles ,  légumes  et  fruits. 
—  Bois  taillis  mêlés  de  chênes,  bouleaux, 
charmes.  — 150  bétcs  à  cornes  et  520  mou- 
tons. 


pOFULATfoir  :  649  babitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  habitations  dont  se 
eompose  la  commune  stmt  d'une  censtrac- 
tion  assez  solide.  ' 

gommerce'  et  iNDusTRrs  :  On  trouve  à 
Fairon  1  moulin  à  battre  le  chanvre, 
2  moulins  A  farine  sur  le  ruisseau  de 
Bloc&ay,  et  1  sur  odui  de  Comblinay; 
1  brasserie. 

FALHEZ,  dépendance  de  la  commiine 
de  Smron. 

F  ALHEZ ,  dépendance  de  la  oommnne 
de  Xhendelesse. 

FALISE ,  dépendance  de  la  ooounane 
de  Liemeux. 

F  ALIZE  ou  LAF  ALIZE,  dépendance 
de  la  commune  d'Olne. 

F  ALLAIS,  commune  du  canton  à  1 
lieue  S.  £.  d'Avenues. 

Elle  est  bornée  auN.  0.  parla  commune 
de  Latinne,  au  N.  E.  par  celle  de  Vieux- 
Waleffe,  au  S.  par  Waraant  et  Famal, 
et  à  rO.  par  la  commune  de  MamefFe. 

Cette  commune  a  pibur  dépendances 
Bosseaux  et  Pitet. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  territoire  de  la  com- 
mune est  arrosé  du  N.  0.  au  S.  par  la 
Méhaîgne. 

SOL  :  Le  terroir,  dont  la  superficie  pré- 
sente plusieurs  ondulations ,  est  générale- 
ment ai^ileux;  seulement  dans  quelques 
endroits  il  est  mêlé  de  schiste.  La  couche 
végétale  a  4  à  8  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  y  récoltc  dos  graius  dc 
toute  espèce,  légumes  et  fruits.  L^essenoe 
des  bois  taillîe  est  un  mélange  de  chênes, 
charmilles,  noisetiers ,  saules  et  bouleaux. 
L^exploitation  se  fait  tous  les  14  ans. 

POPULATION  :  576  babitans. 

BAiiTATiONs  :  Ou  remarque  dans  cette 
commune  le  château  de  Fallais,  qui  est 
d^une  construction  antique.  Ce  château, 
jadiS'  entouré  de  3  fossés  remplis  par  Fean 


FAT 

de  la  Kéhaigiie ,  fut  rasé  par  les  Français  : 
il  a  été  relevé  depuis.  Cette  commnne  pos- 
sède deux  éooles  primaires. 

COMMERCE  ET  iUDUsTRis  :  5  moulins  à 
farine ,  dont  1  est  situé  au  bameau  de  Pitet  ; 
tous  les  trois  sont  mus  par  les  eaux  de 
la  Méhaigne.  1  pressoir  à  huile  \  3  bras- 
series. 

FÂLLOGNE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Se vérin. 

FAMELETTE,  dépendance  de  la  oom* 
mune  d'Esneux. 

FAMELETTE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hncoripie. 

FANGE ,  dépendance  de  la  commnne  de 
la  Reid. 

FANGE-MARON,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 

FANGE-M ARTIN ,  dépendance  de  la 
commune  de  Franco^kamps. 

FANGES  (les)  dépendanoe  de  la  corn* 
mune  de  Theux. 

FANSON ,  dépendance  de  la  commune 
de  Xhoris* 

FAVEGHAMPS.  Foyez  Fàfchamps. 

FAVENCE  ou  FAVEUR,  dépendance 
de  la  commune  de  Nandrin. 

FAVETU  9  dépendance  de  la  commune 
de  Nandrin. 

F  A  WES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignes. 

F  A  WES  9  dépendance  de  la  commune 
de  Chameux. 

FAWETEAU  ou  FAWETAU,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Gerexhe-Heuseux. 

FâWEUX,  dépendance  de  la  commune 
de  Chameux. 

ÏÀWEUX  9  dépendance  de  la  commune 
d*Ërnonheîd. 

F  A  WEDX  (  AU  ) ,  dépendance  de  la  com- 
mane  de  Fléron. 

FA WEUX  9  dépendance  de  la  commune 
d'Olne. 

FAYENBOIS,  dépendance  de  la  com- 
mnne de  Jupille. 

FAYENBOIS  ( petit),  ruisseau  qni  ar- 
rose la  commune  de  Jupille. 

FAYN  AGE  on  FAGNAGE ,  dépendance 
^  la  commune  de  Stonmont. 


VBH 

FATS^  dépendance  de  la  commune  de 
Polleur. 

FATS  9  dépendanoe  de  la  commune  de 
Sprimont. 

FATS  9  dépendance  de  la  commune  de 
Yillers'le-Bouillet. 

FAYS  9  dépendance  de  la  commnne  de 
Soiron. 

FECHER  9  dépendance  de  la  commnne 
de  Soumagne. 

F£CE[ER£UX9  dépendance  de  la  com- 
mune de  NeuchAteau. 

FËCHEREUX9  dépendance  de  la  com- 
mune d'Esneux. 

FENDERIE-AU-TROZ.  Voyez  Ao- 
Taoz. 

FENEUR,  commune  du  canton  et  à 
1/4  de  lieue  S,  0.  de  Daelhem. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Daelhem ,  à  TE.  par  celle  de  Tremblenr  ; 
elle  touche  au  S.  au  territoire  de  Saint- 
Remy  9  et  à  FO.  à  celui  de  Richelle. 

Cette  commune  a  pour  dépendanoe  Fosse. 

htdrogbXphib  :  La  commune  est  arrosée 
par  le  ruisseau  de  BoUand ,  dont  les  eanx 
tarissent  souvent  en  été. 

SOL  :  Le  territoire  est  couvert  de  plu- 
sieurs coteaux  dont-  quelques-uns  ont  de 
fortes  inclinaisons.  Sol  argilo-sablonneux, 
mêlé  de  schiste  et  de  gravier.  La  profondeur 
de  la  couche  végétale  varie  de  5  à  16 
pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  j  cultivc  fromeut  9 
seigle,  peu  d'avoine,  trèfle,  féveroles,  lu* 
cerne  et  sainfoin  ;  le  foin  y  est  asses  abon- 
dant j  pommes  de  terre  pour  la  consom- 
mation. Pommes,  poires  et  cerises  qu'on 
livre  au  commerce.  Les  bois  taillis ,  qui 
occupent  è  peu  près  46  perches  de  terre , 
sont  dWe  croissance  chétive.  —  Les  che- 
vaux élevés  dans  la  commune  sont  destinés 
à  Tagriculture;  le  bétail  y  est  nombreux; 
2  troupeaux  de  moutons  de  70  têtes  cha* 
cun.  —  Beurre,  fromage. 

POPULATION  :  334  habitans. 

HASiTATioNs  :  Lc  chef-licu  de  la  com- 
mune se  compose  de  22  maisons  plus  on 
moins  bien  bâties. 

COMMERCE    ET  IllDUSTRIE  :  LeS  pioduC- 


64 


FER 


tMms  territoriales  forment  la  principale 
liranclie  commerciale.  —  3  moulins  k  farine 
sur  le  Bolland. 

ao0TES  ET  CHEMINS  :  7  chcmins  TÎcinaax, 
dont  le  principal  est  celui  de  Visé  â  Hervé. 
Ils  sont  praticables  en  tonte  saison. 

FÉREUSË ,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignez. 

F£RM£  (la.  petite)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Bras. 

FERME-AU-BOIS.  Foyez  Au-Bois. 

FERME- AU-FART,  dépendance  de  la 
commune  de  MamefFe. 

FERME-BIOLLET ,  dépendance  de  la 
commune  d'Fnsival. 

FERME-CHATEAU ,  dépendance  de  la 
commune  de  Chameux. 

FERME-DE-HAZE,  dépendance  de  la 
commune  de  Francorchamps. 

FERME  -  DE -LQE,  dépendance  delà 
commune  de  Fouron-Saint-Pierre. 

FERME-DOTHEPT  ou  OTHET,  dé- 
pendance de  ]a  commune  de  Chokier. 

FERMES-ENBROU.  rayiez En-Broit. 

FERME-SPIRLET,  dépendance  de  la 
commune  d'Aywaille. 

FEROT,  dépendance  de  la  commune 
de  Ferrières. 

FEROT ,  ruisseau  qui  arrose  le  hameau 
du  même  nom ,  commune  de  Ferrières. 

FEROUILLE  ou  FEROUL,    dépen- 
dance de  la  commune  de  Bolland.    ' 
'    FERREE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Strée. 

FERRIERES ,  commune  et  chef- lien 
du  canton  de  son  nom ,  de  Tarrondissement 
et  à  7  lieues  S.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  Xhoris ,  à  FE. 
par  Emonheid  et  Werbomont,  au  S.  par 
Harre ,  Bornai  et  Isier,  à  TO.  par  My  et  Ville 
(ces  cinq  dernières  communes  appartien- 
nent au  grand-duché  de  Luxembourg),  et 
au  N.  0.  par  la  commune  de  Filot. 

La  commune  de  Ferrières  a  pour  dé- 
pendances :  Bemard-Fagne,  Burmontige, 
Ferot,  Houpet,  Grimonster,  Lafry,  Lan- 
troule,  Lognoul ,  Masteau ,  Malacord ,  Mou- 
lin ,  Rocqueminière ,  Thier ,  Trou-de-Fer- 
rières  et  Abbaye-de-Saint-Roch. 


FER 

BTDmoGaArais  :  GetteoommiiiieestarTosée 
par  les  ruisseaux  de  Poubon  et  de  Saint- 
Roch  qui  en  est  un  affinent.  Le  misseaa  de 
Wezomont  traTcrse  le  hamean  de  Bnrmon- 
tige,  et  le  hameau  de  Ferot  est  baigné  par 
le  ruisseau  du  même  nom. 

SOL  :  Le  terroir  occupe  on  plateaa  qui 
présente  des  coteaux  d*une  pente  plus  oo 
moins  rapide.  Terrain  généndemeat  argilo- 
schisteux,  reposant  sur  fond  calcaire.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  y  est  de 
5  à  11  pouces.  On  troure  dans  le  calcaire 
anthracifire  du  fer  oxidé  hydraté. 

AGRicuLTUBE  :  Ou  récoltetoutc  espèce  de 
grains ,  l^umes ,  et  fruits  tels  que  pommes , 
poires,  prîmes,  cerises  et  noix.  L^essencc 
des  bois  taillis ,  situés  sur  terrain  pierreux , 
est  mêlée  de  charmes,  chênes ,  bonleaax  et 
noisetiers,  surmontés  d'une  haute  futaie 
d'essence  de  chênes  et  de  hêtres  d'une  tiês- 
beUe  venue.  L'exploitation  se  fait  régulière- 
ment tous  les  18  ans.  —  On  y  élève  des 
chevaux  et  du  bétail  ;  il  s'y  trouve  8  trou- 
peaux de  moutons. 

POPULATION  :  936  habitans. 

RABITATIOM8  :  Le  chcf-lieu  contient  en- 
viron 30  maisons  plus  ou  moins  bien  bâ- 
ties. Les  hameaux  sont  peu  importans, 
et  ne  renferment  que  des  maisons  de  joui^ 
naliers  et  de  ménagers.  On  remarque  dans 
cette  commune  le  château  de  (mmonster, 
entouré  de  vastes  dépendances.  —  2  écoles 
dont  Tune  est  tenue  dans  l'ancienne  abbaye 
de  Saint-Roch. 

COMMERCE  ET  iNDUSTEiB  :  Lcs  princi- 
pales branches  d'industrie  ont  pour  ol^et 
l'agriculture,  l'exploitation  des  mines  de 
fer ,  et  celle  des  bois ,  dont  on  fait  du  char- 
bon. Les  productions  du  sol,  le  bétail  et 
le  minerai  de  fer ,  tels  sont  les  principaux 
articles  du  commerce. — 1  haut  fourneau; 
plusieurs  petits  fours  à  chaux  sont  établis 
dans  les  hameaux  pour  la  fabrication  de  Is 
diaux  destinée  à  l'agriculture;  3  moulins 
a  farine  mus  par  eau;  2  brasseries  dont 
une,  en  très-bon  état,  dépend  du  château 
de  Grimonster. 

ROUTES  ET  cHBMiirs  :  (}ette  commune  est 
très-éloignée  des  grandes  routes.  Les  che- 


PEX 


FIL 


65 


mins  Ticinaox  sont  impraticables  pendant 
une  {rrande  partie  de  l'année. 

FERRIÈRES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Lavoir. 

FEXHE-AU-H AUT-CLOCHER ,  com- 
mune  da  canton  et  à  2  Henes  1/2  de  Wa- 
remmc,  de  l'arrondissement  et  à  5  lieties 
0.  deLîégfe. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Frélouz,  au  N.  £.  par  celle  de  Fooz,  à 
TE.  par  la  commune  Y oroux-Goreux ,  an 
S.  par  la  commune  de  Roloux,  et  à  l'O. 
par  les  communes  de  Noville  et  Momale. 
Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  des  hameaux  de  Strel  et  Rronckart. 
'  SOL  :  Lt  terrain  y  est  assez  cg^al ,  de  na- 
ture argileuse.  La  couche  végétale  a  17  à 
20  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  y  cultive  le  froment, 
Tépeautre,  Tavoine,  Forge,  la  pomme  de 
terre,  les  plantes  fourragères,  et  oléagi- 
neuses. Les  vergers ,  enclos  de  haies ,  sont 
plantés  de  pommiers ,  poiriers ,  cerisiers  et 
noyers.  ■ —  Elèves  de  chevaux  et  de  bt^tes  à 
cornes.  3  troupeaux  de  moutons. 
POPULATION  :  342  habitans. 
HABITATIONS  :  Lc  chcf-licu  conticut  en- 
viron 63  maisons. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L  agriculturè. 
Les  habitans  fréquentent  les  marchés  de 
Liège.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  vici- 
naux sont  peu  praticables  en  hiver. 

FËXHE-SLINS,  commune  du  canton 
<^t  à  1  lieue  1/2  N.  N.  E.  de  Lantin,  de 
Farrondissement  et  à  2  lieues  1/2  N.  de 
Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  filons  et  Slins ,  à  TE .  par  celle  d'Hertaée  ; 
elle  touche  au  S.  aux  territoires  de  Liers 
et  Milmorte,  et  à  TO.  à  ceux  de  Slins  et 
Villcrs-Saint-Siméon . 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lien  et  de  2  hameaux  :  Tilice  et  Anixlie  on 
Enixhc. 

SOL  ;  Le  terrain  est  assez  uni ,  de  nature 
argileuse,  sablonneuse, on  rocailleuse.  La 
Jneillenre  terre  est  formée  d'une  argile 
^ooce  et  friable,  de  couleur  fauve  et  d  une 


culture  facile.  Les  couches  végétales  n  ont 
que  5  à  IQ  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Sou  territoire  produit  du 
seigle,  de Fépeautre,  de lavoine,  des  fève- 
Voles,  dn  trèfle,  des  pommes  de  terre,  des 
légumes  et  des  fruits,  tels  que  pommes, 
poires ,  prunes ,  cerises  et  noix.  Bois  plantés 
de  chênes,  de  bouleaux  et  de  coudriers.  — 
On  y  élève  des  chevaux  de  labour  et  du  gros 
bétail  j  6  troupeaux  de  moutons  formant 
ensemble  560  tètes. 

POPULATION  :  911  habitans. 
.  HABITATIONS  :  Lc  chcf-lieu  renferme  en- , 
viron  188  maisons. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L  agriCultUrC 

forme  la  principale  branche  d^industrie  de 
cette  commime.  —  1  brasserie  peu  impor- 
tante. 

ROUTES  ET  CHEMINS  '.  Une  partie  de  la 
commune  est  traversée  par  un  embranche- 
ment de  la  route  de  Liège  à  Tongres. 
9  cliemins  vicinaux  très-mauvais  en  hiver. 

FIERAIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Lambermont. 

FIERAIN ,  petit  ruisseau ,  affluent  de  la 
Vesdre. 

FILOT,  commune  dn  canton  et  k 
1  lieue  N.  N.  0.  de  Ferricres,  de  Tarron- 
dissement  et  à  8  lieues  E.  E.  S.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 

de  Xhoris ,  à  TE.  par  les  communes  de  My 

et  de  Ville  (grand-duché  de  Luxembourg  ) , 

au   S.    par    Vieuville,    et   à    TO,   par 

'Haraoir. 

La  commune  a  pour  dépendances  Es- 
Gottcs ,  A-la-Cuissc ,  Al-Platte-Haye ,  et  la 
maison  isolée  dite  Sur-les-Tailles, 

HYDROGRAPHIE  :  Dcux  pctits  ruisscaux 
arrosent  cette  commune  :  Tnn ,  appelé  Bis- 
de-MamséCy  sourd  d'une  fontaine ,  un  peu  , 
au-dessous  de  la  maison  isolée  ;  Tautrc  est 
alimenté  par  les  eaux  de  la  fontaine  bénite , 
située  dans  la  bruyère  communale ,  au  lien 
dit  Antige;  après  un  cours  d'environ  500 
aunes ,  ces  deux  ruisseaux  se  réunissent  à  un  « 
petit  étang. 

CADASTRE  :  Supcrficie  totale  de  648  bon- 
nicrs,  5  perches,  16  aunes,  se  divisant 
ainsi  :  —  Terres  laliourablçs  355  bonnicrs. 

9 


66 


FIL 


—  Pâtures,  bruyères  et  terres  ra^es, 219 
bonniers.  —  Prés,  25  bonniers.  —  Bois  et 
broussailles,  18.  —  Vergers,  3.  —  Pro- 
priétés bâties,  étangs  et  jardins,  12  bon- 
niers ,  88  percbes ,  6  aunes.  —  Chemins , 
rivières  et  ruisseaux,  15  bonniers ,  17  per- 
cbes, 10  aunes. 

SOL  :  Très-élevé  et  sillonné  de  ravins; 
les  trois  quarts  et  demi  des  terres  sont  peu 
productives ,  ayant  une  couche  végétale  de 
5  à  8  pouces,  sur  fond  schisteux 3  le  reste 
repose  sur  un  fond  calcaire. 

AGRicuLTURs  :  On  récolte,  année  com- 
mune, seigle  70  rasières,  méteil  {mes- 
tare)  59,  épeautre  472,  orge  pur  10, 
orge  mêlé  pour  engraisser  les  porcs  20, 
avoine  460,  pois  et  vesce  6  rasières  de 
chaque  espèce ,  graine  de  trèfle  400  livres. 
Les  fourrages  ne  suffisent  pas  à  la  consom- 
mation. Pommes  de  terre ,  carottes ,  bette- 
raves, panais,  navets,  choux,  pois,  hari- 
cots, etc.  Fruits  en  petite  quantité,  tels 
que  pommes ,  poires ,  cerises ,  prunes ,  noix 
et  noisettes.  La  commune  produit  peu 
de  bois ,  on  n  y  trouve  que  quelques  bais- 
sons dc^bouleaux,  charmilles,  noisetiers  et 
cornouillers;  le  bois  de  chauffage  vient  des 
communes  voisines  et  la  houille  de  Liège. 

—  Plantes  médicinales,  althée  et  camo- 
mille. —  Les  engrais  consistent  en  fumiers 
de  bestiaux  et  chaux  ;  pour  les  trèfles  et  leé 
prairies,  on  emploie  aussi  la  suie  de  che- 
minée. —  En  1830,  il  y  avait  43  chevaux 
de  race  ardennaise  et  propres  au  service  de 
lartillerie,  92  bétes  à  cornes,  30  porcs, 
et  350  moutons.  Très-peu  de  volaUle.  On 
n  élève  pas  d^abeilles.  Lièvres  et  perdrix 
assez  rares;  lapins  beaucoup  plus  nom- 
breux. Il  y  a  aussi  des  loups ,  des  renards, 
des  putois  et  des  fouines.  —  Environ  100 
livres  de  beurre  et  700  livres  de  laine  sont 
livrées  annuellement  au  ëommerce. 

POPULATION  :  277  habitans. 

HABITATIONS  :  1 9  maisous  particulières 
et  42  cabanes  ;  une  partie  est  bâtie  en  pierre 
et  couverte  en  ardoises ,  le  reste  est  en  bois 
et  argile  avec  toiture  en  chaume.  Les  habi- 
tations sont  agglomérées  au  chef-lieu  et 
disséminées  dans  le  hanieau  d'Es-Goites. 


FIS 

Résidence  d'un  notaire  et  d*un  docteur  en 
médecine  et  en  chirurgie.  II  y  a  1  ^ise 
et  point  d'école  :  les  en&ns  fréquentent  les 
écoles  des  communes  de  Xhoris ,  Hanaoîr 
etMy. 

coMif  BRcs  ET  INDUSTRIE  :  1  brasserie  pen 
importante  ;  1  moulin  à  blé  mû  par  eau. 
3  foires  d'un  jour  ;  on  y  vend  principale- 
ment des  porcs,  des  toiles  et  de  la  quin- 
caillerie; elles  se  tiennent  les  14  janvier, 
9  octobre  et  27  novembre.  —  2foiir8  à  chaux 
en  non  activité. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  PlusicuTS  chemius 
vicinaux  communiquent  avec  les  communes 
de  Hamoir,  Xhoris  ^  Vieuville  et  Yille;  ils 
sont  tons  praticables  en  hiver.  L^intérieur 
du  chef-lieu  est  pavé. 

FINS  (  LES  ) ,  dépendance  de  la  commune 
de  "Wegnez. 

FISE  ou  FIZE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thys. 

FISE-FONTAINE,  commune  du  can- 
ton de  Bodegnée,  de  Farrondissement  et. 
à  2  lieues  1/2  N.  N.  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.'  par  la  commune 
de  Ghapon-Seraing,  à  TE.  par  celle  de  Bo- 
degnée, au  S.  par  celle  de  Villers-le-Bouil- 
let ,  et  à  rO.  par  celle  de  Wamant. 

Cette  commune  a  pour  dépendance  le 
hameau  de  Chalet. 

RTDROGRAPHiE  :  Le  territoire  n  est  arrosé 
par  aucun  cours  d'eau. 

SOL  :  Inégal  ;  terrain  argileux  au  N.  et 
rocailleux  au  Sud. 

AGRICULTURE  '.  Assolemcut  triennal;  ja- 
chères; fumiers  naturels  pour  engrais,  hz 
charrue,  la  herse  et  le  rouleaa  sont  les 
outils  aratoire»  en  usage;  on  labonre  avec 
des  chevaux.  On  récolte  du  seigle,  du  fro- 
ment, de  l'épeautre ,  de  l'orge,  de  Favoine 
et  des  féveroles.  Prairies  artificielles  ense- 
mencées en  trèfle  ordinaire  et  trèfle  de 
Hollande;  fourrages  en  abondance,  con- 
sommés sur  les  lieux.  Pommes  de  terre , 
betteraves  et  carottes.  Les  fruits  sont  de 
bonne  qualité ,  mais  ils  ne  réussissent  ordi- 
nairement que  tous  les  trois  ou  quatre  ans  : 
on  recueille.principalemcnt  des  pommes  et 
des  poires.  —  Point  de  bois.  —  Vaches, 


VIS 

moutons,  porcs ,  dindons  et  poulets,  dont 
une  pnrti«  se  yend  anz  marché  de  Lié^ 
et  de  Htiy;  lierres  et  perdrix  en  petit 
nombre.  —  Benrro  et  fromage  ponr  la 
consommation  des-  habitans  ;  laine.  — 
Fréquentation  des  marchés  de  Liège  et  de 
Hny,  poar  la  vente  da  bétail  et  de  la 
Tolaille ,  et  de  celni  de  Tirlemont  poar  la 
laine. 

POPULATION  :  472  habitans. 
HABITATIONS  :  Maisons  en  pierre,  quel- 
qaes-unes  en  briques,  toiture  en  paille; 
elles  sont  disséminées.  1  école  primaire  où 
Ton  cnseigiie  à  écrire ,  Tarithmétique  et  la 
géographie. 

coMMEmcx  ET  iiTDUSTaii  :  L'agricultQre 
seulement.  2  brasseries. 

AO0TX8  XT  cHXBnNs  :  Lcs  chemins  viei- 
naux  sont  assex  bons  depuis  qu*on  a  creusé 
des  fossés  pour  Fécoulement  des  eaux. 

FISE-LE-MÂRSAL ,  commune  du  can- 
ton et  à  2  lieues  1/2  £.  de  Waremme,  de 
rarrondissement  et  à  3  lieues  1/2  £.  N.  E. 
de  Liège. 

SOL  :  Bas  et  plat;  le  terrain  est  en  gé- 
néral argileux,  en  moindre  partie  rocail- 
leux. 

AGaicuLTVRx  :  Assolcment  triennal; 
jachères,  quelquefois  remplacées  par  les 
trèfles;    fumier  pour  engrais;   charrue, 
herse,  cylindre  pour  outils  aratoires;  che- 
vaux employés  à  Tagricnlture.  On  récolte 
dans  cette  commune,  annuellement,  en- 
viron 330  rasières  de  froment,  624  de 
seigle,  140  d*épeautre,  168  d'orge,  1,040 
rasières  d'avoine  et  70  de  féveroles  et  vesce. 
Assex  de  fourrages  pour  la  consommation 
des  bestiaux.  On  y  cultive  des  pois,  des 
haricots ,  des  fèves  de  marais ,  des  pommes 
de  terre ,  des  betteraves ,  des  carottes ,  des 
panais ,  des  choux ,  du  raifort ,  etc.  Pom- 
mes, poires,  dont  une  partie  se  vend  au 
mardié;  abricots,  cerises,  noix,  prunes. 
—  On  y  élève  des  chevaux  propresau  service 
de  Tartillerie,  et  dont  un  petit  nombre 
alimente  les  foires  voisines;  des  vaches, 
des  porcs ,  quelques  chèvres ,  un  assez  grand 
nombre  de  poules,  dindons  et  pigeons; 
Education  des  abeilles.  IjC  menu  gibier 


whi 


«7 


consiste  en  lièvres ,  perdrix ,  cailles  et  rA- 
les,  en  petit  nombre.  —  Laine,  beurre, 
fromage,  miel ,  cire,  peaux,  crins  et  cornes; 

POPULATION  :  268  habitans. 

HABITATIONS  :  1  maisou  particulière, 
4  fermes ,  35  habitations  rurales ,  20  ca- 
banes ,  construites  en  pierre ,  en  briques , 
en  bois  et  argile  ;  couvertes  en  paille ,  quel- 
ques-unes en  pannes  ou  ardoises.  H  y  a  1 
église. 

GOKinKCx  BT  INDUSTRIE  :  Commerce 
agricole. 

aouTxs  ZT  CHEMINS  :  La  route  de  Liège 
à  Saint'Trond ,  passe  sur  le  territoire  de  la 
commune  au  N.  Les  chemins  vicinaux  sont 
âicilement  praticables  en  hiver. 

FLAGOTHIER  ou  FLAGOTIÈRE,  dé- 
pendance  de  la  commune  Sprimont. 

FLAGOTHIER ,  dépendance  de  la  oom- 
mnne  d'Esneux. 

FLAMERIE  ou  VL AMERIE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Glermont. 

FLÉMALLE  (oxande),  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  S.  de  Hollogne-aux- 
Pierres ,  de  Farrondissement  et  à  2  lieues 
S.  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  et  à  FO.  par  la 
commune  de  Mous,*  à  FE.  par  celle  de 
Jemeppe,  au  S.  par  la  Meuse  et  la  com- 
mune de  Flémalle  (Haute.) 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
A-la-Fontaine,  Bois- de -Mont,  Bois-d'An- 
nay,  Au-Bonny,Boutor,Boulboule,Ghamp- 
des-Oiseaux,  EUemagne,  Gothay-,  Harkay, 
Les-Saulx,  Croupets,  Lhonneuxj  Mous, 
Profonval,  Renack  (Haute  et  Basse),  Soux- 
hon  et  Les-Tailles. 

HTDROGAAPHis  :  La  Mouse  baigne  le  ter- 
ritoire du  S.  au  N.E. 

SOL  :  La  plus  grande  partie  du  territdbf« 
est  élevée,  surtout  vers  le  N.  o&  il  est  en- 
trecoupé de  collines;  vers  le  S.  on  remar^ 
que  un  coteau  où  la  vigne  prospère.  La 
partie  située  an  bord  de  la  Meuse  est  basse  ; 
le  terrain  est  argileux ,  rocailleux  et  schis- 
teux; on  y  trouve  d'énormes  rochers  de 
grès  dont  on  fait  des  pavés ,  des  pierres  de 
taille,  des  moellons,  et  principalement 
des  meules  à  aiguiser  pour  les  ihanuiactu- 


68 


FLS 


res  darines  da  pays.  —  On  trouve  dans 
cette  localité  de  la  chaux  carbonatée,  de 
la  pbaux  sulfatée ,  du  fer  sulfuré  et  de  la 
pholérite  laniellaîre. 

AGRICULTURE  :  Lès  inoudatious  de  la 
Meuse  causent  toujours  de  graves  préjudi- 
ces à  lagriculture  :  les  eaux ,  en  se  reti- 
rant, emportent  une  grande  partie  de  la 
couche  végétale.  L'assolement  triennal  et 
les  jachères  sont  en  usage.  On  récolte  du 
froment,  du  seigle,  de  lorge  et  de  Ta- 
Toine.  Les  fourrages  sont  assez  abondans 
et  se  consomment  sur  les  lieux.  Les  pom'> 
mes  de  terre,  les  betteraves  et  les  carottes 
sont  cultivées  en  grand  pour  la  nourriture 
des  habitans  et  Tengrais  du  bétail.  On 
récolte  beaucoup  de  pommes  :  la  plus  grande 
partie  est  livrée  au  commerce.  L'essence 
des  bois  e^  composée  de  chênes ,  bouleaux  et 
coudriers ,  d  une  assez  belle  végétation.  Les 
propriétés  sont  très-divisées  :  on  n  y  trouve 
^u  une  seule  grande  ferme .  Le  territoire  pro- 
duit annuellement  environ  200  rasières  de 
froment ,  200  de  seigle ,  1 10  rasières  d'orge, 
140  d'avoine  et  700  rasières  de  pommes, 
dont  environ  500  à  600  rasières  sont  ven- 
dues au  marché. — D'après  le  dernier  recen- 
sement on  comptait  45  chevaux  de  trait, 
164  bétes  à  cornes,  60  porcs  et  100  mou- 
tons. On  élève  aussi  un  peu  de  volailJe 
pour  la  consommation. 

POPULATION  :  1,256  habitans. 

HABITATIONS  :  268  habitations  rurales 
construites  en  pierre  et  briques  ;  quelques- 
unes  sont  couvertes  en  ardoises  et  le  reste 
en  chaume.  11  y  a  1  église,  1  école  pri- 
maire et  1  château. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Extractioudu 
grès  dont  on  fait  des  meules  à  aiguiser  ;  1 
brasserie.  La  plupart  des  habitans  sont 
employés  dans  les  houillères  des  environs. 
La  commune  possède  depuis  peu  de  temps 
quelques  ateliers  de  graveurs  et  de  tailleurs 
sur  cristaux ,  provenant  de  la  belle  fabri- 
que établie  au  Val  Saint-Lambert  à  Fin- 
star  de  celle  de  Vonèche. 

ROUTES   ET   CHEMINS    :    Lc   chef-UcU    CSt 

traversé  du  S.  au  N.  par  le  grande  route 
de  Namur  à  Liégp.  L'intérieur  de  la  com- 


PLE 

muue  est  pavé,  ainsi  qu'une  partie  des 
chemins  vicinaux ,  qui  sont  praticables  en 
toute  saison.  Il  y  a  un  relais  de  diligence. 

FLëS  ALLE  (haute),  commune  du  can- 
ton de  Hollogne-aux-PierreSfdel'arroadîs- 
sement  et  à  2  lieues  S.  £.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Mons,  au  N.  £.  par  celle  de  Flémalle 
(Grande),  au  S.  par  la  Meuse,  et  à  FO. 
par  la  commune  de  Chokicr. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  le 
Ghafïour,  Guiha  et  les  Trixhes. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Mcusc  baigne  le  ter- 
ritoire à  l'E.  Le  ruisseau  de  Souxhon  cir- 
cule dans  la  commune. 

80L  :  Les  hameaux  des  Thrixhes  et  de 
Guiha  sont  situés  sur  une  montagne;  le 
chef-lieu  et  le  hameau  de  ChafSbor  sont 
dans  un  fond ,  près  de  la  Meuse  ;  le  terrain , 
argileux  â  l'Ë.,  est  entrecoupé  de  collines 
calcaires  à  l'O. 

AGRICULTURE  :  Ics  jachèrcs  y  sont  tou- 
jours en  usage.  Ce  territoire  produit  du 
froment,  du  seigle,  de  lorge  et  de  lavoine; 
beaucoup  de  fourrages  pour  la  consomma- 
tion ;  les  pommes  de  terre,  les  betteraves  et 
les  carottes  y  sont  cultivées  en  grand. 
Pommes  en  quantité.  — ^  Propriétés  très- 
divisées  :  une  seule  grande  ferme.  La  récolte 
en  grains ,  fourrages ,  légumes  et  fruits, 
peut  s'élever,  année  commune,  à  100 
rasières  de  froment,  170  de  seigle,  60 
d  orge,  70  d  avoine  j  20,000  livres  de 
fourrage,  25,000  liv.  de  pommes  de  terre, 
18,000  de  betteraves  et  carottes,  et  800 
rasières  de  pommes,  dont  700  rasières  sont 
livrées  au  commerce.  —  D  après  le  dernier 
recensement,  il  y  avait  28  chevaux  de 
trait,  79  bétes  à  cornes ,  et  50  veaux. — £n 
novembre  et  décembre  1821  il  a  régné  dans 
cette  commune  une  épizootie  qui  a  enlevé 
un  grand  nombre  de  bestiaux.  —  Beurre 
pour  la  consommation. 

POPULATION  :  951  habitans. 

HABITATIONS  ET  EDIFICES:  1 89  habitations 
rurales ,  bâties  en  moellons  ou  en  briques , 
couvertes  en  chaume ,  et  quelques-unes  en 
ardoises.  11  y  a  1  église ,  1  école  primaire  où 
Fou  enseigne  Farithmétique  et  la  gcogrà- 


FLB 

pfaie.  On  y  remarque  1  diAtean  et  1  jolie 
maison  de  campagne. 

INDUSTRIE  ET  COMMERCE  :  Un  moolin 
ù  blé  mû  par  eaa;  2  fonrs  à  chaux; 
extraction  du  calcaire,  qu^on  y  emploie. 
On  y  fabriquait  autrefois  beaucoup  d'alun. 
ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  communc  est 
traversée  à  TE.  par  la  it>ute  de  Namur  à 
Liège.  Lmtérieur  du  chef-lieu  est  pavé, 
ainsi  quWe  partie  des  chemins  vicinaux. 
11  y  a  un  relais  de  diligence. 

FLËRON,  commune  et  chef -lieu  du 
canton  de  son  nom^  de  l'arrondissement 
et  à  2  lieues  0.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Ghcmin-de-la- 
Clef ,  Bois- de-Meunier ,  Au-Groupet ,  Au- 
FaweuE  et  Moulin-de-Fléron.  ^ 

HYDROGRAPHIE  :  Sou  tcrritoirc  est  arrosé 
au  S.  0.  et  au  N.  par  2  petits  courans 
d'eau,  dont  la  réunion  au  hameau  des 
Moulins ,  forme  le  ruisseau  de  ce  nom  qui 
sépare  le  territoire  de  Fléron  de  celui  de 
Quene-du-Bois. 

SOL  :  Plateau  entre  la  Meuse  et  la  Vesdre; 
couvert  ^de  prairies,  sauf  quelques  parties 
au  S.   et  à  TE.  qui  of&ent  des  terrains 
en  culture.  La  nature  du  sol  est  très- 
variée.  Il  est  partie  argileux,  partie  cail- 
louteux.    II  contient    des    mines    d'une 
houille  maigre ,  analogue  à  celle  d'Oupeye , 
et  du  schiste  argileux  (pierre  à  aiguiser). 
AGRICULTURE  :  La  culturc  des  terres  y 
est  bien  soignée.  Le  mode  de  culture  le 
plus  usité  est   l'assolement  triennal;  les 
jachères  ont  presque  entièrement  disparu 
pour  faire  place  aux  trèfles  et  pommes  de 
terre.  Les  engrais  employés   dans  cette 
commune  se  composent  de  fumier  et  d'un 
peu  de  cendres.  On  laboure  avec  la  charrue 
À  roulettes  ;  on  se  sert  aussi  de  la  herse , 
et  du  rouleau  pour  outils  aratoires.  Che- 
vaux pour  Tagriculturc.  Sept  fermes.  Les 
terres  cultivées  en  céréales  ne  donnent 
qu'une  dépouille  par  année  ;  les  trèfles  en 
donnent  deux.  On  récolte  de  l'épeautre ,  du 
seigle,   de  lavoine,    des  févcroles.    JLes 
fourrages  ne  sont  pas  très-abondans.  Les 
<liffércntc8  espèces  de  légumes  et  d'herbes 
P<^la5t're8  qu'on  y  cultive ,  quoique  moins 


FLO 


69 


précoces  qu'à  Liège,  sont  d*une  bonne 
qualité.  Pois,  fîfires,  choux  de  diverses 
espèces^  carottes ,  betteraves.  On  y  récolte 
des  pommes,  des  poires  et  des 'cerises.  Les 
pommes  servent  à  la  fabrication  du  vinaigre 
et  du  sirop.  Une  assez  grande  quantité  de 
fruits  se  vend  sur  les  lieux  ou  au  marché. 
On  y  élève  des  chevaux  pour  les  besoins 
des  cultivateurs ,  des  vaches ,  et  un  petit 
nombre  de  poulets  pour  la  consommation. 
—  60  chevaux,  208  bétes  à  cornes,  160 
moutons  et  quelques  porcs.  Une  vingtaine 
de  ruches;  un  petit  nombre  de  lièvres, 
perdrix  et  cailles.  —  Très -peu  de  laine, 
beurre ,  fromage ,  miel  et  cire. 

POPULATION  :  1^188  habitans. 

HABITATIONS  :  35  maisous  particulières, 
7  fermes ,  55  habitations  rurales ,  153 
cabanes.  Ces  habitations ,  en  grande  partie 
disséminées,  sont  construites  la  plupart  en 
briques  et  pierre,  le  reste  en  bois  et  argile, 
couvertes  en  chaume,  très-peu  en  ardoises. 
Cette  commune ,  renferme  1  église ,  2  cha- 
pelles et  2  écoles  primaires.  —  Résidence 
/l'un  notaire  et  d'un  médecin. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Il  y  a  1  pe- 
tite fabrique  de  serges,  3  fabriques  de 
draps,  3  clouteries,  1  vinaigrerie,  1  fa- 
brique de  sirop.  Un  grand  nombre  d'ou- 
vriers cloutiers  de  cette  commune  travail- 
lent pour  les  marchands  de  Liège. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Liège 
k  Hervé  passe  sur  le  territoire.  Les  che- 
mins vicinaux  sont  praticables  en  tonte 
saison. 

FLERON ,  dépendance  de  la  commune 
de  Marchin. 

FLOCHE  ou  FLOXHES ,  dépendance 
de  la  commune  d'Authinne. 

FLONE,  commune  du  canton,  de  l'ar- 
rondissement et  à  2  lieues  N.  £.  de  Huy. 

EUe  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Jehay-Bodeguée,  à  l'E.  par  celle  de 
Saint-Georges,  au  S.  par  la  Meuse,  et  à 
rO.  par  la  commune  d'Amay. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commuue  cst  bai- 
gnée par  la  Meuse.  Le  ruisseau  de  Macrelle, 
venant  de  la  commune  de  Saint-Georges , 
lui  sert  de  limites  au  N. ,  avec  la  commone 


70 


FOC 


de  Jehay-Bod^née ,  et  à  FO.  avec  une  par- 
tie de  celle  d'Amay. 

80L  :  Le  territoire  est  montneox,  et 
assez  bien  boisé.  Les  pentes  sont  très-rapi- 
des. Le  sol  est  composé  d  argile,  de  schiste 
et  de  pierre  calcaire;  il  contient  de  la 
hooille  et  de  laliin.  Les  meilleures  terres, 
sitoées  dans  la  partie  hante  delà  commune, 
sont  formées  de  terrains  argilo-sablonneuz. 
Les  terrés  d'allnvion  occupent  le  bassin 
de  la  Meuse.  La  couche  végétale  rarie  de 
5  à  14  ponces  de  profondeur.  On  trou?e 
dans  cette  localité  du  zinc  silicate  et  du  zinc 
carbonate  ou  calamine  du  schiste  alumi- 
neux,  de  la  chaux  carbonatée  cuboi'de, 
aciculaire  et  radiée ,  du  fer  sulfuré  mame- 
lonné ,  du  plomb  sulfuré  primitif  et  du 
plomb  sulfuré  lamellaire. 

AGRICULTURE  :  On  y  récolte  du  froment , 
du  seigle ,  de  Torge,  de  Tépeautre ,  de  la- 
yoine ,  des  féveroles ,  de  la  vesoe;  des  pom- 
mes de  terre,  du  trèfle,  diyerses  espèces 
de  plantes  potagères  et  légumineuses;  on 
y  cultive  le  pommier,  le  poirier,  le  pru- 
nier et  la  vigne.  L'essence  des  bois  taillis 
est  un  mélange  de  chênes  et  de  charmilles. 
L'aménagement  se  fait  à  18  ans.  —  On  y 
élève  du  bétail  :  1  troupeau  de200  moutons. 

POP17LÀTION  :  93  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  villagc  de  Fldne  ren- 
ferme environ  12  maisons. 

coMMERCx  ET  INDUSTRIE  :  GommcTce  de 
fruits.  Extraction  de  la  houille  et  du  cal- 
caire à  chaux ,  qu'on  y  calcine  dans  deux 
fourneaux.  —  Plusieurs  alunières  non  ex- 
ploitées. 1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Huy  traverse  la  commune  de  TE. 
A  rO.  Les  chemins  vicinaux  sont  presque 
tous  en  pente  et  d'un  entretien  difficile. 

FLONE  (haute).  Voy.  Haute  Flons. 

FLORET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Bras. 

FLORZÉ,  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 

FLORZE ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ay  caille. 

FOCCROULE  ou  FOCROULLE,  dé- 
pendance  de  la  commune  de  Louveignes. 


FON 

FOLIE ,  dépendance  de  la  oommone  de 
Celles. 

FONœURT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fumai. 

FOND-CONNET,  dépendance  de  U 
commune  de  Romsée. 

FOND-DE-FIERAIN,  dépendance  de  la 
commune  de  W«|[nez. 

FOND-DE-FORÊT,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

FOND-DE-FORÊT,  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Forêt ,  alimente  plosieurs 
usines  et  va  se  jeter  dans  la  Yesdre. 

FOND-DE-GOTET,  ruisseau  prenant 
sa  source  dans  la  commune  d'Olne ,  se  perd 
dans  la  Yesdre. 

FOND-DE-GOTTE,  dépendance  de  la 
commune  d'Ayeneux. 

FOND-DES-GRASSES-FOSSES,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Forêt. 

FOND-DE-HALLE,  dépendance  de  la 
commune  de  Fraipont. 

FOND-DE-LA-YEU ,  ruisseau  prenant 
sa  source  au  hameau  de  Fontenoy ,  arrose 
la  commune  de  Bois-Borsut,  et  va  se 
réunir  an  ruisseau  de  Yerlé  à  Hoyonx ,  oà 
il  perd  son  nom. 

FOND-DE-MARTIN ,  dépendance  de  la 
commune  de  Rotheux-Rimière. 

FOND-DES-LOUPS ,  dépendance  de  la 
commune  de  Romsée. 

FOND-DES-TAWES ,  dépendance  de  la 
commune  de  Romsée. 

FOND-DES-TROIS,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

FOND-DE-YILLE ,  dépendance  de  Dro- 
linval ,  commune  de  G>messe. 

FOND-D'OXHE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Amay. 

FOND-DU-BAGNE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Bolland. 

FOND-DU-ROUX,  dépendance  de  la 
commune  d'Amay. 

FOND-SAYEPRÉ ,  dépendance  de  la 
commune  de  Saint-Nicolas. 

FONDS-DE-TIGE,  dépendance  de  U 
commune  de  Gomzé-Andoumont. 

FONTAINE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Oermont. 


FOO 

FONTAJNE ,  dépendance  de  la  oom- 
mane  de  Horion-Hozémont. 

FONTAINE  (saint),  dépendance  de  la 
commune  de  Paille. 

FONTAINE-DE-LA-ROSE ,  ruisseau 
qui  arrose  la  commune  de  Landen. 

FONTAINE  (a  la).  Voy.  A-la-Fok- 

TAINE. 

FONTAINE-DE-LA-VIEILLE-FEM- 
ME ,  dépendance  de  la  commune  de  Basse- 
Bodeuz. 

FONTAINE-DE-LIÉGE  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Jalfaay. 

FONTAINE-D&LIERT ,  dépendance 
de  la  comninne  de  Paifve. 

FONTAINE-DE-LIERT ,  ruisseau  qui 
arrose  la  commune  de  ParfondTau^. 

FONTAINE  (bis  a ) ,  ruisseau  qui  ar^ 
rose  la  partie  0.  de  la  commune  de  Moha 
et  va  se  perdre  dans  la  Méhaigne. 

FONTAINE  (  RUISSEAU  db  la  ) ,  arrose 
la  commune  de  Houtain-TEvéquej  il  y 
actÎTe  1  moulin. 

FONT  AINE-SAINT-PIERRE,  ruisseau 
appelé  aussi  Bacquelaine,  prend  sa  source 
dans  la  commune  de  Lincent  qu*il  tra- 
verse de  TE.  à  rO. 

FONTENOT,  dépendance  de  Bois- 
fiorsut. 

FONTINy  dépendance  de 'la  commune 
de  Sprimont. 

FONTIN,  dépendance  de  la  commune 
d'Esneux. 

FOOZ,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
1/2  0.  de  Lantin,  de  larrondissement  et 
à  2  lieues  1/2  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  ViUers-rÉvèque,  à  TE.  par  celle  d'Ho- 
gnoul,  au  S.  E.  parles  communes  d'Awans 
€t  Bierset,  au  S.  par  celle  de  Voroux-Go- 
renx,  au  S.  0.  par  la  commune  de  Fexhe- 
an-Haut-Clocher,  i  TO.  par  la  commune, 
de  Frélouz,  et  au  N.  0.  par  celle  de  £e- 
mexhe. 

t 

SOL  :  Le  terrain  y  est  assetégal.  Le  sol, 
de  nature  argileuse,  est  très-fertile.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  est  de  17 
à  20  pouces  en?iron . 

AGRicuLTUBE  :  Ou  y  cultivc  le  froment, 


FOB 


71 


le  seigle,  Vavoine,  le  trèfle,  la  pomme  de 
terre  et  les  plantes  potagères.  Les  vergers 
sont  plantés  de  pommiers,  poiriers,  noyers 
et  cerisiers.  —  Assolement  sexennal.  — 
Élèves  de  bétail.  2  troupeaux  de  bétes 
à  laine. 

POPULATION  :  345  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  de  la  com- 
mune contient  67  maisons.  1  école  pri- 
maire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  habitans 
se  livrent  principalement  à  F  agriculture. 
Il  y  a  1  brasserie  où  Ton  fabrique  de  la 
bierre  brune ,  pour  la  consommation  de  la 
ferme  dont  elle  dépend. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmius  vici- 
naux sont  impraticables  pendant  Thiver  et 
dans  les  temps  pluvieux. 

FORBOS,  dépendance  de  la  commune 
du  Grand-Rechain. 

FORBY ,  dépendance  de  la  commune  de 
Forêt. 

FORÊT ,  commune  du  canton ,  de lar- 
rondissement  et  à  3  lieues  S.  E.  de  Liège. 

Elle  s'étend  du  N.  au  S.  entre  la  grande 
route  de  Liège  à  Aix-la-Chapelle,  et  ceUe 
de  Liège  à  Spa. 

Ses  dépendances  sont  :  All>rouck,  Al- 
Chaudière,  Al-Sitalle,  Al-Espagne,  A- 
Lonhienne,  Alperire,  Au-Rys-et-Tourby, 
Au-Tro£,  Au-Troumely,  Aux-Groisettes, 
Bois-le-Moine ,  Bronck  (Haute  et  Basse), 
Dessous-V Abbaye,  Coucrotte,  EUe-France, 
Entre-deux-Heids,  Etrays,  Fond-de-Forét, 
Fond-de-Grasses-Fosses ,  Fond-des-Trois  , 
Forby,  Fosse-d^Elleur  ,  Grosses-Pierres  , 
Uaut-du-flys-de-Targuignon,Henne-Gran- 
champ, La-Fainderie,  Les-F Abbaye, Lon- 
gueheid,  Les-Rochers*,  Le-Thier,  Long- 
Trixhe,  Massonheid,  Masta,  Naviette, 
Nobiet-Champ ,  ÎJoirevaux  ,  Poyon-Sart, 
Prayon,  Rys-de-Mosbeux ,  Sainté-Barbe, 
Senry,  Souf&ie,  Sur-noire-Falise ,  Sur- 
les-Roches,  Trimollet,  Tromly,  Troi  et 
Viesheid. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Ycsdie  coupe  la 
commune  à  peu  près  en  deux  parties 
égales.  Son  territoire  est  encore  arrosé  par 
les  ruisseaux  de  Fond-de-Forét,  Rys-de- 


73 


FOR 


POS 


Mosbeux  et  Saint-Rys,  toas  les  trois  af- 
fluens  de  la  Yesdre. 

SOL  :  Terrain  montuenz.  Les  revers  des 
montagnes  sont  la  plnpart  incultes  on  boi- 
sés. Les  sommités  offirent  quelques  terres 
labourables.  Le  sol  est  en  général  argi^ 
leux,  sablonneux,  schisteux,  caillouteux. 
Cette  localité  renferme  du  fer  oxidé  hv- 
draté  hématite  et  du  fer  oxidé  hydraté 
géodique,  qui  ont  pour  gisement  le  cal- 
caire anthracifère. 

AGRicuLTUBE  :  On  y  cultive  Fépeautre, 
le  seigle ,  Torge ,  Tavoine ,  les  légumes ,  les 
trèfles.  Les  bois  taillis  sont  peuplés  d'une 
essence  de  coYidriers  et  charmes,  sur- 
montés de  jeunes  chênes,  ormes,  bou- 
leaux et  frênes.  L'aménagement  se  fait 
à  10  ans. 

POPULATION  :  1,808  habitans. 

COMMERCE    ET    INDUSTRIE    :    Cette    COm- 

mune  renferme  4  moulins  à  blé  mus  par 
eau ,  7  usines  à  canons  de  fusil ,  alimen- 
tées par  la  Yesdre  et  les  ruisseaux  de  Mos- 
beux et  Fond-de-Forêt  :  la  plus  importante 
a  2  ateliers ,  et  sert  ù  confectionner  des 
fusils  de  calibre  et  de  munition ,  2  forges 
activées  par  la  Yesdre ,  et  4  martinets  à 
battre  le  fer.  On  y  trouve  encore  une  fou- 
lerie  de  draps,  sur  le  ruisseau  de  Fond- 
de-Forêt ,  et  une  aluncrie  où  l'on  emploie 
la  terre  extraite  sur  le  territoire  de  la  com- 
mune de  Chaudfontaine.  On  y  fabrique 
aussi  du  sulfate  de  fer. 

ROUTES  ET  CHEMINS  .*  Elle  cst  traversée 
de  TE.  à  TO.  par  la  nouvelle  route  de  la 
Yesdre;  celle  de  Liège  k  Spa  longe  son  ter- 
ritoire au  Sud. 

FORGES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Marchin. 

FORGES,  dépendance  de  la  commune 
de  Chevron. 

FORGES.  Foy.  Thier-des-Forces. 

FORGES  (aux),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Yillers-lc-Temple. 

FORGES  -TIIIRY  ,  dépendance  de  la 
commune  de  'jtheux. 

FORIRE.  Foy,  Fourire. 

FORSEILLE ,  ruisseau  prenant  sa 
source  au  hameau  du  même  nom ,  arrose 


la  commune  de  Lavoir  et  celle  de  Héron 
où  il  active  un  moulin  à  farine. 

FORSEILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Héron. 

FOSSE,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  0.  N.  0.  de  Stavelot,  de rarrondisse- 
ment  et  à  7  lieues  de  Yerviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Stavelot  et  de  la  Gleizc,  au  S.  £.  par 
celle  de  Grand-Halleux ,  au  S.  par  celle 
d'Arbre-Fontaine ,  au  S.  0.  par  la  commune 
de  Liemcux,  et  à  l'O.  par  celle  de  Basse- 
Bodcnx .  (  Grand-Halleux  et  Arbre-Fontaine 
font  part  ie  da  grand-duché  de  Luxembourg .  ) 

Ses  dépendances  sont  :  Au-dessous-de- 
Henry-Moulin,  Bergeval,  Brume,  Hcnry- 
Mouliu ,  Mont-dc-Fosse,  Pré-Castar ,  Saint- 
Jacques  et  Trois-Ponts. 

hydrographie  :  Cette  commune  est  ar- 
rosée, dans  sa  partie  orientale,  par  la 
rivière  de  Salm ,  qui  se  dirige  vers  le  nortl 
jusqu'au  hameau  des  Trois-Ponts ,  où  clic 
se  jette  dans  TAmblève.  Le  territoire  est 
encore  baigné  par  plusieurs  autres  ruis- 
seaux dont  le  plus  important  est  celui  de 
Bodeux. 

SOL  :  Le  terrain  présente  des  inclinai- 
sons plus  ou  moins  rapides;  on  y  rencontre 
des  collines  escarpées.  Terre  argilo-schis- 
teuse,  pierreuse  et  marécageuse.  La  couche 
végétale  est  très-mince. 

agriculture  :  On  récolte  seigle,  avoine, 
fourrages  et  pommes  de  terre.  Près  de  la 
moitié  de  la  superficie  est  occupée  par  des 
bois  taillis  dont  l'essence  se  compose  de 
chênes,  hêtres  et  bouleaux.  L'aménage- 
ment se  fait  de  15  à  18  ans.  —  On  laboure 
avec  des  bœufs.  —  Elèves  de  bêtes  à  cor- 
nes. Beaucoup  de  moutons. 

popuLAtiOM  :  510  habitans. 

habitations  :  Le  chef-lieu  de  la  com- 
mune contient  environ  25  maisons. 

commerce  et  industrie  :  La  principale 
branche  d'industrie  consiste  dans  Tagricul- 
ture  et  le  commerce  des  bestiaux.  Il  va  nue 
pêclicrie  sur  la  petite  rivière  de  Salm.  1 
moulin  à  farine  sur  le  ruisseau  de  Bodeux 
au  lieu  dit  Au-Moulin;  un  moulin  à  bat- 
tre le  chanvre  et  une  scierie  de  bois. 


vov 

AouTES  BT  CBEMiKs  :  La  ooiumone  est 
traTersée  par  la  roate  du  Condroz ,  qui  , 
pendant  une  grande  partie  de  Tannée ,  est 
dans  un  si  mauvais  état  que  la  coi^mune 
peut  être  considérée  comme  n^ayant  aucun 
moyen  de  communication.  Plusieurs  che- 
mins vicinaux  également  impraticables. 

FOSSE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Modave. 

FOSSE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Feneur. 

FOSSE- A  -  BOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Héron. 

FOSSE-D  ELLEUR ,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

FOSSELETTE ,  dépendance  delà  com* 
mune  de  Chameuz. 

FOSSEROULE,  ruisseau  arrosant  la 
commune  de  Hucorgne. 

FOSSOUL  ou  FOSSEROULE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Hucorgne. 

FOULERIE,  dépendance  de- la  com- 
xnane  de  Mortroux. 

FOULERIE  (là),  dépendance  de  la 
commune  d'Ensival. 

FOULERIE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wegnez. 

FOURIRE ,  dépendance  de  la  ville  de 
Stavelot. 

FOURNEAU ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Marchin. 

FOURNEAUX-DEJONDREZ,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Grivegnée. 

FOURON -LE-COMTE,  eommune  du 
canton  et  à  1/2  lieue  N.  E.  de  DaeUiem, 
de  rarrondissemcnt  et  à  5  lieues  N.  E.  de 
Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Brust-Eysden  et  Mheer  (province  de 
Limbourg  ) ,  à  TE.  par  celles  de  Noorbeck 
(  même  province)  et  Fouron-Saint-Martin , 
aa  S.  par  le  territoire  de  Warsage  et  de 
Bemeau,  et  à  TO.  par  celui  Mesch  (pro- 
vince de  Limbourg  ). 

Les  dépendances  de  cette  commune  sont  : 
Altembrouck ,  Kattenroth ,  Ketten ,  Oete- 
groeven ,  Schophem ,  Schophemerheyde , 
Snanwenberg,  W  intjensbeyde ,  Yitsen  et 
Sel. 


FOU 


JZ 


BTDaoGR&pRiB  :  Le  ruisseau  de  Voer 
traverse  ce  territoire  de  TE.  à  TO.,  et  fait 
mouvoir  4  moulins  à  farine. 
''  soL  :  La  superficie  oiTre  des  plaines  assex 
inclinées ,  et  sur  divers  points  des  coteaux 
rapides.  Le  terrain  est  en  grande  partie 
sablonneux ,  glaiseux ,  argileux  et  siliceux. 
La  meilleure  terre  est  une  argile  meuble, 
de  couleur  fauve  et  d*un  labour  facile.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  varie  de 
6  à  15  pouces  environ. 

AGRICULTURE  :  On  cultîve  le  froment, 
le  seigle,  Favoine,  Torge,  le 'houblon, 
le  trèfle,  les  féveroles,  la  vesce.  Foin, 
pommes  de  terre ,  navets  ;  quelques  plantes 
oléagineuses ,  légumes  et  fruits.  Bois  taillis , 
essence  mêlée  de  chênes,  bouleaux,  char- 
milles et  coudriers ,  aménagés  à  12  ans. 

—  Assolement  sexennal;  peu  de  jachères. 

—  Quelques  élèves  de  chevaux  et  de  bétail  ;" 
19  troupeaux  de  moutons  de  80  têtes 
chacun ,  dont  un  tiers  de  mérinos.— Laine , 
beurre. 

POPULATION  :  1,238  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  comprend 
environ  170  maisons,  dont  quelqnea-unes 
sont  asses  bien  bâties.  Il  y  a  1  %lise  et  2 
maisons  de  campagne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  .'  L^agriculture 
est  la  seule  branche  d*industrie  de  cette 
commune,  depuis  que  ses  distilleries  ne 
sont  plus  activées.  -^  5  moulins  à  farine  et 
1  pressoir  à  huile  mils  par  eau,  2  brasse- 
ries et  2  deux  distilleries  :  ces  deux  dernières 
chôment  depais  quelques  années. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  L^ancienuc  route 
de  Liège  à  Aix-la-Chapelle  traverse  la  com- 
mune du  S.  au  N.  Plusieurs  chemins  vici- 
naux très-pierreux  et  praticables  en  toute 
saison. 

FOURON-SAINT-MARTIN,  commune 
du  canton  et  à  2  lieues  N.  0.  d^Aubel,  de 
Tarrondissement  et  à  4  lieues  1/2  N.  N.  0. 
de  Verviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Noorbeck ,  à  TE.  par  celles  de  Stenaeken 
(  province  de  Limbourg  ) ,  Teuven  et  Hom- 
bourg,  au  S.  par  les  communes  d'Aubel 
et  de  Fouron- Saint -Pierre,  et   à    TO. 

10 


74 


FOU 


par  celles  de  Warsage  et  de  Fonron-le- 
Comte. 

Cette  commune  a  pour  dépendances  ; 
Bery,  Crindal,  Ha^elsteîn,  Heyde,  Kys, 
Planek,  StrovenBoscfa ,  Ulvent,  Veors, 
Voert  et  Creuysberg. 

HYDROGRAPHIE  :  Lc  VcuTS  ct  le  VocT  ar- 
Fosent  son  territoire.  —  Plosieurs  étangs , 
dont  un  Fert  de  réseiroir  à  une  papeterie. 

SOL  :  Le  tejToir ,  qui  est  élevé  et  siUonné 
de  collines ,  se  compose  de  couches  sablon- 
neuses et  argileuses  ;  dans  quelques  endroits 
il  est  marécageux.  La  couche  végétale  a 
généralement  6  à  15  pouces  de  profon- 
deur. 

ÀGRicuLTDAE  :  On  récoltc  envirou  1,450 
rasières  de  froment,  1,617  de  seigle,  512 
d'orge,  1,250  d'avoine,  52  de  pois,  291  de 
fôves  et  15  de  sarrasin.  Fourrages  assez 
abondans.  Légumes ,  herhes  potagères. 
Cerises ,  poires  et  pommes  en  quantité. 
Bois  de  futaie ,  dont  les  principales  essences 
sont  le  chêne,  le  frêne,  le  saule  qui  sert 
aux  constructions;  bois  taillis,  dont  la 
coupe  se  fait  à  13  ou  14  ans.  —  En  1830, 
il  y  avait  115  chevaux,  5  poulains,  596 
bétes  à  cornes,  25  veaux,  600  moutons, 
180  porcs ,  8  chèvres.  On  y  élève  des  abeil- 
les. Un  assez  grand  nombre  de  lièvres, 
lapins,  renards  et  perdrix.  —  Les  cours 
d'eau  et  les  étangs  fournissent  des  truites. 
—  Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  1,091  habitans. 

BABiTATiOMS  :  6  fermes,  170 habitations 
rurales  et  70  cabanes,  la  plupart  con- 
struites en  bois  et  argile ,  quelques-unes  en 
pierre  et  briques ,  6  couvertes  en  ardoises , 
1  en  pannes ,  le  reste  en  chaume  ;  peu  agglo- 
mérées. 11  y  a  1  église,  1  chapelle,  1  école 
et  1  château. 

COMMERCE  ET  i  NDusTRiE  '.  La  principale 
branche  d'industrie  consiste  dans  Fagri- 
enltnre  et  lexploitation  des  bois.  Cette 
commune  possède  1  fabrique  de  papier  gris, 
3  brasseries,  1  fabrique  de  dréche  et  1 
moulin  à  farine  mû  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
naux ,  qui  communiquent  avec  la  ville  de 
M aebtricht  et  les  communes  de  Slenaeken , 


VOIT 

Teoren,  Hombonrg  et  Henri -Chapelle, 
sont  assez  facfles  à  exploiter  en  hiver. 

FOURON-SÂINT-PIERRE,  commune 
dui^inton  et  à  1  liene  1/2  N.  N.  0.  d' Aubel , 
de  l'arrondissement  et  à  4  lieues  1/2  N.  de 
Verviers. 

Elle  est  bornée  an  N,  et  à  FE.  par  la 
«ommune  de  Fouron-Saint-Martin ,  ao  S. 
par  celles  d'Aubel  et  de  Warsage,  et  à  VO. 
par  cette  dernière  et  la  susdite  commune 
de  Fouron-Saint-Martin. 

Lés  dépendances  de  cette  commnne  sont  : 
Loé,  Paerds-Kerkhoir,  Ruland,  Rotfa, 
Swaen-Petit-Herman  et  Yaterval. 

HYDROGRAPHIE  :  Lé  Tuisseaa  de  Yoer 
arrose  la  partie  N.  du  territoire ,  et  fertilise 
les  prairies  qu'il  traverse  dans  son  cours. 

4  petits  étangs. 

SOL  :  Le  terroir,  composé  de  couches  de 
marne  et  d'argile,  est  déprimé  et  entre- 
coupé de  quelques  collines  sablonneuses. 
La  profondeur  de  la  couche  v^étale  est  de 

5  à  14  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  annuellement 
environ  400  rasières  de  froment,  550  de 
seigle,  200  d'épeantre,  400  d'orge,  600 
d'avoine,  100  de  fèves,  15  de  pois.  Four- 
rages peu  abondans.  Pommes  de  terre. 
Pommes  et  poires ,  dont  une  petite  partie 
se  vend  au  marché.  L'essence  des  bois  taillis, 
qui  occupent  environ  1/5  de  la  superficie, 
sont  mêlés  de  chênes ,  charmilles  et  bou- 
leaux. ^-  En  1850 ,  on  comptait  dans  cette 
commnne  environ  52  chevaux ,  4  poulains, 
125  bétes  à  cornes ,  400  moutons,  58  porcs , 
un  petit  nombre  de  ruches.  Lièvres ,  lapins, 
perdrix,  cailles ,  bécasses  ;  renards  ;  truites 
et  carpes  dans  les  étangs.  —  525  livres  de 
laine,  4,000  livres  de  beurre  et  6,000  li- 
vres de  fromage. 

POPULATION  :  421  habitans. 

HARITAT10NS  :  4  fermes ,  27  habitations 
rurales ,  19  cabanes  ;  disséminées.  Il  y  a 
1  chapelle ,  1  maison  communale  ct  1  châ- 
teau antique.  1  artiste  vétérinaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultore  ,* 
1  moulin  à  farine  mû  p|r  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Il  y  R  un  chemin 
qui  communique  avec  Aubel,  Henri-€ha- 


FRA 

pelle  et  Maestricht.  Les  chemias  TÎcmaoz , 
au  nombre  de  18 ,  sont  généralement  pra- 
ticables en  hiTer, 

FOUYÈRE  ou  FOUIR,  dépendance  de 
la  commane  de  Jalbay. 

FOXHÂLE,  raissean  qni  longe  la  com- 
mune de  Rolland. 

FOXHALLE,  dépendance  de  la  com- 
junne  de  Herstal. 

FOXH ALLES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Trembleur. 

FRAGTT  ou  FRAITY ,  dépendance  de 
la  commune  de  Theux. 

FR AGNÈS  9  dépendance  de  la  TiUe  de 
Liège. 

FRAINEUX-TERNÉE,  commune  du 
canton  et  i  2  lieues  N.  de  Terwagne,  de 
Tarrondissement  et  à  3  lieues  £.  de 
fluy. 

SOI*  :  Cette  commmie  occupe  un  plateau 
qui  oi&e  quelques  pentes  peu  rapides.  Le 
sol  se  compose,  en  partie,  d'une  argile 
légère  de  6  à  7  pouces  de  profondeur ,  assise 
sur  un  fond  de  terre  forte  et  compacte,  et 
en  partie,  d*une  terre  blanchâtre  reposant 
SOT  un  fond  glaiseux. 

▲oaicuLTURE  :  Le  terrain  est  bien  cul- 
tivé; il  produit  du  seigle,  de  Tépeantre, 
de  TaToine  et  de  gros  légumes.  Les  bois 
taillis  sont  peuplés  de  bouleaux  parsemés 
de  quelques  arbres  de  haute  futaie;  ils 
s'exploitent  tous  les  15  ans.  —  On  y  compte 
16  chevaux,  35  bétes  k  cornes,  20  porcs , 
et  200  montons. 

POPULATION  :  209  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculture. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Liège 
à  Dinant  côtoie  la  commune  à  FEst. 

FRAINEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nandrin. 

FRAlNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

FRAIPONT ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  N.  de  Looveignez. 

Ses  dépendances  sont  :  Rasse-Fraipont , 
A-Ia-Rruyère ,  Radweau ,  Reccoïn ,  Catina , 
Chameux,  Fond -de -Halle,  Halinsart, 
Molinet ,  Roty  (Haute  et  Rasse)  Pont-ès- 
Yaux,  Transister,  Terre-Renard,  Troi»- 


FRA 


75 


Renard,  Goffbntaine,  Uaveigné,  Heid-le- 
Moine,  Heid-Moty,  Ravary,  Rive,  Sur- 
Treppe,  Yoye-en-Croix. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Ycsdro  borne  la 
commune  de  Fraîpent  au  N.,  la  partie  à 
rO.  est  arrosée  par  le  ruisseau  de  Targnon , 
celui  de  Hareigné  trarerse  la  commune  du 
S.  au  N. 

SOL  :  Les  bords  de  la  Tesdre  présentent 
des  montagnes  assez  éleyées.  La  nature  du 
terrain  est  argilo-sablonneuse ,  mêlée  de 
gravier,  et  dans  plusieurs  endroits  de 
schiste  ou  de  grès ,  reposant  généralement 
sur  roche  calcaire  et  schisteuse.  La  couche 
Tégétale  varie  de  4  à  20  pouces  de  profon- 
deur. Cette  localité  contient  duferoligiste 
terreux  globuliforme ,  du  poudingue  psam- 
mitique  {pire  d'avoué  des  habitans  du 
Condros). 

acRicu&TURs  :  On  y  récolte  seigle, 
épeautie,  avoine ,  fourrages,  légumes ,  et 
fruits  tels  que  pommes  et  poires.  Ces  pro- 
duits ne  soffisent  pas  poqr  la  consommation 
intérieure.  —  Il  y  a  beaucoup  de  bois  taillis 
dont  Fessence  est  un  mélange  de  chênes, 
charmilles  et  bouleaux, 

POPULATION  :  882  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'industHe 
consiste  dans  Tagriculture,  et  la  fabrication 
des  canons  de  fusil.  Un  grand  nombre  des 
habitans  sont  occupés  aux  manufactures  de 
draps  de  Verviers  et  de  ses  environs.  — 
1  tannerie  sur  le  Harçigné  ;  1  usine  à  canons 
de  fusil  sur  la  Yesdre  ;  cet  établissement 
renferme  3  forges  et  2  fourneaux  ;  on  y 
confectionne  des  fusils  de  calibre  et  de 
munition.  —  1  foulerie  de  draps  à  4  bacs  ; 
elle  a  1  tournant  toujours  actif;  un  second 
tournant  fait  mouvoir  4  tours  à  lainer.  — 
Cette  commune  possède  encore  1  moulin 
situé  sur  la  Yesdre ,  dont  le  tournant  à 
12  pouces  3/4  de  hauteur,  et  qui  fait 
mouvoir  alternativement  une  meule  à 
moudre  les  bois  de  teinture,  une  deuxième 
à  moudre  Tépeautre  et  une  troisième  4 
moudre  le  blé;  1  moulin  à  tan  et  des  fours 
à  chaux  dont  les  produits  ne  sont  employés 
qu*à  la  culture. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  nouvcUc  routc 


76 


FRA 


dite  Route-Rojrale^erla'Fèsdre  trarerse 
la  commune  de  Fraipont. 

FRÂIPONT  (hadte  et  basse)  ,  dépea- 
dance  de  la  commune  de  Fraipont. 

FRAIPONT,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Olne. 

FRAITURE ,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  S.  de  Nandrin,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  4  lieues  £.  de  Hny. 

SOL  :  Superficie  élevée ,  ofTrant  un  site 
agréable  ;  terrain  argileux ,  sablonneux  et 
pierren;c.  Cette  localité  renferme  la  dolomie 
(  chaux  carbonatëe  magnésifere  d*Haiiy). 

AGRicuLTUBE  :  Ou  récolte  annuellement 
enfiron  60  rasièrcs  de  seigle ,  500  d^épeau" 
tre,  1,500  d avoine,  60 d'orge. — Quelques 
petites  prairies  ;  fourrages  pour  la  consom- 
mation; pommes  de  terre,  carottes,  bet- 
terayes.  Pommes ,  poires ,  consommées  dans 
la  commune.  —  Bois  peuplés  de  chênes, 
bétres  et  peupliers  du  Canada.  —  80  che- 
vaux de  trait ,  propres  an  service  de  la  ^ 
oavalerie  légère;  bétes  à  cornes ,  montons, 
porcs.  —  On  n'y  soigne  que  très-peu  Fédu- 
cation  des  abeilles.  Lièvres ,  lapins ,  perdrix, 
cailles  et  bécasses  ;  loups  et  renards.  — 
Laine ,  beurre  ,  fromage. 

POPULATION  :  313  habitans.  Il  s*y  trouve 
une  brigade  de  maréchaussée. 

HABITATIONS  :  £n  pierre ,  briques ,  ou 
bois  et  argile  ;  couvertes  en  chaume  ou  en 
ardoises. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  FoUTS  à  chaUX 

pour  Tamendement  des  terres. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  Toute  dc  Liège 
à  Terwagnc  passe  à  3  milles  de  la  com- 
mune. Les  chemins  vicinaux  sont  presque 
impraticables  en  hiver. 

FRAITURE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Comblain-au-Pont. 

FRANCE,  ro^ez  En-France. 

FRANCHEMÔNT,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 

FRANCHEVILLE ,  dépendance  de  la 
yille  de  Stavelot. 

FRANCHIMONT,  dépendance  de  la 
ville  de  Thenx. 

FRANCK ,  dépendance  de  la  commune 
deWelkenraedt. 


FRA 

FRANGOMONT,  dépenduioede  la  eom- 
mune  de  Lambermont. 

FRANCORCHAMPS,  commone  du  can- 
ton et  à  1  lieue  1/2  N.  de  Starelot,  de 
Farrondissement  et  à  4  lieues  1  /2  de  Verviers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Sart,  à  FE.  et  au  S.  par  la  commune  de 
Malmedy  (Prusse),  au  S.  0.  et  à  FO.  par 
la  commune  de  la  Gleize. 

Ses  dépendances  sont  :  Baronheid ,  Fa- 
gneau ,  Fange-Martin,  Cronchamps ,  Haze, 
Hockay,  Mastat  et  Ster. 

HYDROGRAPHIE  :  La  oommuno  de  Fran- 
corchamps  est  arrosée  par  les  ruisseaux  de 
Hockay  et  de  FEau-Rouge  :  ce  dernier  tra- 
yerse  la  partie  méridionale  du  territoire. 

SOL  :  Le  territoire  de  cette  commune  est 
nn  des  plus  élevés  du  canton  ;  terrain  argilo- 
schisteux ,  pierreux  et  marécageux.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  varie  de 
5  à  10  pouces.* 

AGRICULTURE  :  Ce  territoire  est  généite 
lement  peu  fertile,  les  3/5<^*  de  la  superficie 
sont  couverts  de  pâturages  communaux  et 
de  bruyères.  On  n'y  récolte  qu^un  peu  de 
seigle,  de  Favoine,  des  pommes  de  terre  et 
du  foin.  Il  y  a  quelques  bois  taillis  plantés 
de  chênes,  de  bouleaux  et  d^aunes  :  la 
coupe  s  en  fait  de  15  à  18  ans. — Les  terres 
restent  six  ,  douze  et  même  vingt  ans  en 
jachères.  Les  travaux  de  Fagriculture  se 
font  avec  des  bœufs.  On  y  élève  beaucoup 
de  bétes  à  cornes ,  des  moutons  et  des  pores 
dont  la  chair  est  très-succulente. 

POPULATION  :  909  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chef-licu  de  la  corn- 
mune  renferme  environ  50  maisons  plus 
ou  moins  bien  construites.  —  1  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^cngraîsdu 
bétail ,  qui  formait  atîtrefois  la  principale 
branche  d^industrie  de  cette  commune,  est 
considérablement  diminué  depuis  quelques 
années.  —  1  moulin  à  farine  sur  le  ruisseau 
de  Hockay,  au  lieu  dit  Enlre-Îts-Deux' 
Eaux .  Deux  foires  par  année ,  le  23  avril  et 
le  10  octobre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Cette  commune 
est  trayersée  par  la  route  de  Spa  à  Malmedy 
et  à  Stavelot.  L'abondance  des  neiges  qui 


¥R£ 

tombent  tons  les  ans  dans  ce  pays ,  et  qui 
restent  très-long-temps  sans  se  fon^e  à 
canse  de  TéléTation  du  sol,  rendent  les 
chemins  vicinaux  impraticables  pendant 
une  grande  partie  de  lliiver. 

FRANCQUËVAL ,  dépendance  de  la 
commune  de  Lambermont. 

FRAUBACH,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Bombaye. 

FREFAIHAY  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Spa. 

FREHISSE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Queue-du-Bois. 

FRÉLOUX ,  commune  du  canton  et  à 
5  lieues^,  de  Waremme ,  de  l'arrondis- 
sèment  et  à  3  lieues  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Kemexhe,  â.TE.  par  celle  de  Fooz,  au 
S.  par  la  commune  de  Fexbe-au-Haut- 
Clocher,  et  Â  FO.  par  celle  de  MomaUe. 

SOL  :  Le  terrain  y  est  assez  égal.  Les 
inclinaisons  sont  peu  sensibles.  Le  sol  est 
argileux,  légèrement  sablonneux.  La  pro- 
fondeur de  la  couche  végétale  est  de  15  à 
20  pouces.  On  trouve  dans  cette  localité 
de  la  chaux  carbonatée  et  du  fer  sulfuré. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolto  du  froment, 
du  seigle,  de  Forge,  de  Favoine,  de  Fé- 
peautre,  des  féveroles,  des  pommes  de 
terre,  du  trèfle,  des  légumes  et  quelques 
plantes  oléagineuses.  Les  vergers  sont  plan- 
tés de  pommiers ,  poiriers ,  noyers  et  ceri- 
siers. —  Elèves  de  chevaux,  de  gros  et 
menu  bétail.  Cette  commime  est  surtout 
remarquable  par  le  bel  établissement  horti- 
cultural  de  M.  Bcllefroid  Van  Hove,  Fun 
de  nos  plus  zélés  agronomes. 

POPULATION  :  84  habitans. 

HABITATIONS.  Lc  chef-lietidelacommune 
(contient  9  maisons  plus  ou  moins  bien 
construites.  On  y  remarque^un  petit  châ- 
teau. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d'industrie  est  Fagriculture. 

ROUTE»  ET  CHEMINS.  Lcs  chcmins  vici- 
naux sont  peu  praticables  en  hiver,  et 
dans  les  temps  pluvieux. 

FRERISSART ,  dépendance  de  Villers- 
If-Tcmple. 


FVH 


77 


FRETINNE  (bois  de)  dépendance  de  la 
commune  de  Nandrin. 

FRISE  9  dépendance  de  la  commune  de 
Saive. 

FROIBERMONT,  dépendance  de  la 
commune  d'Olne. 

FROIDEBISE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Waremme. 

FROIDECOUR ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  S  tournent. 

FROIDE-FOMTAINE,  dépendance  de 
la  commune  de  Villers-le-Temple. 

FROID-HEID,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nessonveaux.  ^ 

FROID-HEID,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Olne. 

FROIDMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Haccourt. 

FROIDMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moha. 

FROIDTHIER ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Clermonté 

FROID-VILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rahier. 

FROID-VILLE ,  dépendance  delà  com- 
mune de  Stavelot. 

FRUMHT  ou  FREHEMT,  dépendance 
de  la  commune  de  Tignée. 

FUM  AL ,  commune  du  canton ,  de  Far- 
rondissement  et  à  2  liqnes  N.  N.  0.  de 
Hny. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Fallais,  à  FE.  par  celle  de  Warnant, 
au  S.  par  celles  de  Vinalmont  et  de  Hu- 
corgne,  et  à  FO.  par  la  commune  de  Mar- 
neffe. 

Ses  dépendances  sont  les  hameaux  de 
Foncourt  et  de  la  Basse. 

HYDROGRAPHIE  :  Son  territoire  est  tra- 
versé du  N.  E.  au  S.  0.  par  la  Méhaigne, 
sur  laquelle  est  établie  une  pêcherie  con- 
struite en  bois ,  d*nne  superficie  de .  90 
aunes. 

SOL  :  Le  terroir,  qid  est  sitné  dans  un 
fond,  se  compose  de  bancs  sablonneux  fort 
épais,  de  bancs  d^aVgile,  et  de  couches 
schisteuses.  La  profondeur  de  la  terre  vé- 
gétale varie  de  6  à  12  pouces. 

AGRICULTURE  :  Les  récoltes  consistent 


78 


GEE 


en  iroment,  seigle ,  épeaatro ,  orge ,  aToine  ; 
fourrages  pour  la  consommation  ;  pommes 
de  terre,  carottes,  betteraves.  Pommes, 
poires,  pnines,  cerises.  Bois  plantés  de 
chênes,  bouleaux  et  trembles. — Chevaux, 
vaches ,  moutoos ,  porcs ,  dont  une  partie 
est  livrée  au  commerce.  —  Fort  peu 
d^abeilles.  Lièvres  et  perdrix.  —  Laine, 
beurre,  fromage,  miel,  cire,  peaux. 

popoLÀTioN  :  531  habitans. 

HABITATIONS  :  Goustruites  en  pierre,  en 


6S£ 

briques,  en  bois  et  argile;  ooarertes  en 
chaume ,  pannes  et  ardoises  ;  agglomé- 
rées en  partie.  Il  y  a  1  église,  1  école  et 
1  château. 

coBiiMERCE  ET  INDUSTRIE  :  1  monlin.  à 
farine  sur  la  Méhaigne;  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lc  chemiQ  de  Ville- 

* 

en-Hesbaye  traverse  cette  commune  et  com- 
munique avec  la  ville  de  Huy. 

FUTYOIE,  dépendance  delà  oommuae 
de  la  Reid. 


G 


GÂILLARDMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Ghénée. 

GARDE-DE-DIEU,  dépendance  de  la 
commune  de  Charneux. 

GEER ,  commune  du  canton  et  à  2  lieues 
S.  0.  de  Waremme,  de  Tarrondissement 
et  A  7  lieues  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  commu- 
nes de  Boelhe  et  Trognée,  à  TE.  par  celle 
d*Hollogne-sur-Geer ,  au  S.  par  les  com- 
munes de  Darion,  Ligney  et  Lens^aint- 
Servais,  et  à  TO.  par  celle  de  Lens-Saint- 
Remy. 

HTDROGRArHiE  :  Cette  commune  est 
arrosée  par  le  Geer. 

SOL  :  Ce  territoire ,  dont  la  surface  est 
plate,  est  en  général  argileux  et  maréca- 
geux :  les  meilleures  terres  se  composent 
d'une  argile  douce  et  friable,  de  couleur 
fauve  et  dune  culture  facile,  ayant  une 
couche  végétale  de  8  à  10  pouces  de  pro- 
fondeur. * 

AGRICULTURE.:  Ou  récolte,  année  com- 
mune, 1,100 rasières  de  froment,  400  de 
seigle ,  100  d'orge ,  650  d'avoine ,  70  de  féve- 
roles,  pois  et  vesce.  Pois,  fèves,  haricots, 
carottes ,  betteraves ,  choux.  On  cultive 
le  pommier,  poirier,  prunier.  Peupliers 
du  Canada,  propres  aux  constructions. 
—  Assolement  triennal  et  quadriennal. 
Les  jachères  sont  ordinairement  rempla- 
cées par  les  trèfles.  Fumier,  cendres  de 
hoUande  et  marne  pour  engrais  ;  3  fermes. 


En  1830 ,  on  comptait  dans  la  commune  : 
të  chevaux ,  12  poulains ,  30  bétas  i  cor- 
nes, 40  porcs  et  150  moutons.  Lièvres, 
perdrix  et  cailles.  —  Laine,  beurie, 
fromage. 

POPULATION  :  249  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  renferme  56 
maisons  assez  bien  agglomérées  ;  elles  sont 
construites  partie  en  briques,  partie  en 
bois ,  et  couvertes  en  chaume. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L  agriculture. 
Il  y  a  1  brasserie  peu  importante. 

ROUTES  ET  CHEMINS  *.  Lcs  chemins  vici- 
naux sont  peu  praticables  en  hiver. 

GEER  OU  J  AAR ,  rivière  qui  prend  sa 
source  dans  la  commune  de  Lens-Saint- 
Remy,  canton  die  Wareoune,  coule  vers 
TE.  N.  E. ,  arrose  les  villages  de  Geer,  Da- 
rion,  Hollogne-sur-Geer,  Grand- Axhe,  la 
ville  de  Waremme,  Lantremange,  Bergi- 
lez,  Lens-sur-Geer,  et  Orey,  où  elle  tra- 
verse la  route  de  Liège  à  Bruxelles ,  et  sert , 
dans  cette  partie,  de  limite  à  la  province 
de  Liège  et  à  celle  de  Limbourg.  Elle 
entre  dans  cette  dernière  province,  passe  à 
Tongres ,  revient  dans  la  province  de  Liège 
pour  en  sortir  après  un  court  trajet,  et  va 
se  joindre  à  la  Meuse,  par  la  rive  gauche, 
à  Maestricht,  après  un  cours  de  13  lieues. 

Cette  rivière  parcourt  dans  la  province 
24  milles  environ ,  et  a  9  mètres  de  lar- 
geur; sa  pente  est  insensible  depuis  Lens- 
Saint-Rcmy  jusqu*à  Tongres ,  parce  qu'elle 


GEH 

coule  sur  le  solde  la  Hesbaye,  qui  n'est 
qu'une  grande  plaine  légèrement  inclinée 
Ters  la  Meuse  et  FEscaut  ;  mais  depuis  Ton- 
gres  jusqu'à  Maestricht ,  cette  pente  est  très- 
,  rapide.  C'est  sur  les  rives  du  Geer  et  de  la 
Mébaigne  que  selrouTent  les  seules  prairies 
que  Ton  remarque  en  Hesbaye.  Cette  ri- 
vière donne  aussi  le  mouvement  à  plusieurs 
moulins  à  farine  dans  la  province.  Elle 
rrçoit,  entre  les  communes  de  Bergilet  et 
Lens- sur  «Geer,  les  eaux  du  ruisseau 
dTeme,  qui  prend  sa  source  à  Yernau, 
hameau  de  la  commune  de  Saint-Georges. 
La  Mule,  ruisseau  formé  de  deux  autres 
plus  petits  ,  dont  l'un  a  sa  source  à  Creen- 
wick,  et  l'autre  aux  environs  de  Boilhe,  se 
jette  dans  le  Geer,  à  2  milles  au-dessus 
d'Olcy, 

GEETE  (petite)  ,  rivière  qui  prend  sa 
source  à  Thisnes,  coule  du  S.  O.auN.  £., 
arrose  Elixem ,  Wanghe ,  et  sort  de  la  pro- 
vince non  loin  de  Neerhespen ,  à  21  milles 
de  sa  source,  pour  aller  porter  ses  eaux  à 
la  grande  Geete,  qui  a  son  embouchure 
dans  la  Demer.  Elle  arrose  la  partie  N.  0. 
du  canton  de  Landen ,  et  reçoit  plusieurs 
petits  ruisseaux  par  sa  rive  droite.  Cette 
rivière  a  dans  la  province  de  Liège  8  à  9  mè- 
tres de  largeur,  et  fait  mouvoir  deux  ou 
trois  moulins  à  farine. 

GtLlV  AUX  ou  GELIVEAUX ,  dépen- 
dance de  la  commune  d'Olne. 

GELLÉE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

GELLÉE ,  dépendance  de  la  commune 
du  Petit-Rechain. 

GEMENICH ,  commune  du  canton  et  k 
2  lieues  1/2  E.  N.  E.  d'Aubel,  de  l'arron- 
dissement  et  â  4  lieues  N.  N.  E.  de  Ver^ 
Tiers. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Vais  (province  de  Liinbourg),  à  l'E. 
par  le  territoire  neutre  de  Kclmis ,  au  S. 
par  les  communes  de  Moresnet  et  Montien, 
et  à  rO.  par  celles  deHombourg  et  Tenven. 

Ses  dépendances  sont  :  Bleyberg ,  Neu- 
moelen,  Oude-Moelen,  Terstraeten  et  Yoli- 
kcrick. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  est  limitée  au  S. 


GEM 


79 


et  à  rO.  par  la  Gueule,  qui  la  sépare  des 
communes  de  Montzen ,  Hombourg  et 
Teuven.  Son  territoire  est  arrosé  par  un 
grand  nombre  de  sources;  les  principales 
sont  le  Weschbach  et  le  Brockbach ,  qui 
vont  se  perdre  dans  la  Gueule. 

SOL  :  Inégal,  entrecoupé  de  coteaux, 
dont  les  pentes  sont  peu  rapides  ;  terrain 
argileux  ,  sablonneux  et  marécageux , 
offrant  la  craie,  la  marne  et  le  calcaire 
anthracifère  en  extraction.  La  profondeur 
de  la  couche  végétale  varie  depuis  6  jus- 
qu'à 15  pouces.  Fossiles  :  trigonie  circu- 
laire, trigonia  circulaia  (Lam.);  peigne 
orbiculaire,  pecten  orhiculare  (Sow.)} 
hamites  intermedius  (  Sow.  ) 

AGRICULTURE  :  Ourécoltc  du  froment,  du 
seigle,  de  l'orge ,  de  l'avoine;  toutes  sortes 
de  légumes  et  d'herbes  potagères.  Pâtu- 
rages excellens;  fourrages  qui  se  consom- 
ment dans  la  commune;  poires,  pommes, 
cerises.  Bois  taillis  essences  de  chêne, 
bouleau  et  charme;  peupliers  dont  le  bois 
sert  aux  constructions.  —  Les  meilleures 
terres  reposent  rarement.  —  Elèves  de  bétes 
à  cornes,  de  veaux,  de  porcs  et  de  mou- 
tons. En  1830 ,  la  commune  avait  67  che- 
vaux de  trait,  7  poulains,  515  bétes  à 
cornes,  230  veaux,  224  porcs  et 200  mou- 
tons. —  Lièvres,  perdrix,  bécasses;  quel- 
ques loups  en  hiver;  beaucoup  de  renards. 
—  Laine,  beurre,  fromage ,  miel  et  cire. 

POPULATION  :  504  hommes,  55 1  femmes; 
total  :  1055  habitans,  qui  parlent  alle- 
mand. 

HABITATIONS  :  Le  chef-licu  de  la  com- 
mune renferme  environ  45  maisons,  le 
hameau  de  Volikerick  25 ,  et  celui  de  Ter» 
straeten  24;  elles  sont  construites  en  pierre, 
en  briques ,  en  bois  et  argile ,  et  couvertes 
en  chaume,  très-peu  en  ardoises;  dissémi- 
nées. On  y  trouve  1  église ,  2  chapelles  et 
1  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE:  La  presquc 
totalité  des  habitans  s'occupent  de  Fédu- 
cation  du  bétail,  lis  font  commerce  de 
laitage,  et  transportent  leurs  denrées  au 
marché  d'Aix-la-Chapelle. — Il  y  a  1  moulin 
à  foulon,  2  moulins  à  blé  et  à  écoroe. 


80 


GEO 


alimentés  par  la  Gaeuîc,  et  1  brasserie. 
1  carrière  de  pierres  calcaires ,  1  de  pierres 
à  paver,  et  2  fours  à  chaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  35  chemius  vici- 
naux d  une  exploitation  difficile  en  hiver. 

GEMERETH ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Baelen. 

GEMINE,  affluent  de  la  Meuse. 

GENSTERHOF ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Homhourg. 

GEORGES  (saint)  ,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  E.  de  Bodegnée,  de  Farron- 
dissement  et  à  3  lieues  1/2  N.  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  com- 
munes de  Horion  -Hozémont  et  Verlaine , 
à  TE.  par  celles  de  Glexhc  et  Awirs,  au 
S.  par  les  territoires  d'Engis  et  Hcrmalle- 
sous-Huy ,  et  à  TO.  par  ceux  de  Flône, 
Jehay  et  Verlaine. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  des  hameaux  suivans ,  savoir  i  Dbm- 
martin ,  Mallieue ,  Oulhaye ,  Oultrecharop, 
Stockay,  Sur-le-Bois,  Tincelle,  Warsée 

et  Yernau. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  cstarroséc  par  plu- 
sieurs petits  ruisseaux,  qui  y  prennent 
leurs  sources:  le  plus  considérable  est 
l'Yeme,  qui  prend  naissance  au  hameau 
d*Yernau.  Quelques  étangs  servent  d'abreu- 
voirs au  bétail. 

SOL  :  Le  terrain ,  asseï  inégal ,  est  entre- 
coupé de  coteaux  très-rapides.  Le  sol  se 
compose  d'une  terre  açgileuse  ou  glaiseuse, 
froide,  mêlée  de  schiste,  de  silex  et  de 
grès.  La  profondeur  de  la  couche  végétale 
varie  de  7  à  16  pouces. 

agriculture  :  On  récolte,  année  com- 
mune, environ  2,000  rasières  de  froment, 
2,000  de  seigle,  1,000  d'épeautre,  700 
d'orge,  3,000d'avoine.  Fourrages;  pommes 
de  terre ,  carottes ,  betteraves ,  pois ,  fèves, 
choux.  Pommes,  poires,  prunes,  dont 
une  partie  se  vend  au  marché.  On  y  cul- 
tive la  vigne.  Les  bois  sont  peuplés  de 
chênes,  hêtres  et  peupliers.  —  Assolement 
sexennal;  fumier,  chaux,  marne  pour 
engrais  ;  19  fermes.  —  Élèves  fie  chevaux 
et  bétail.  En  1830 ,  on  comptait  dans  la 
commune   197   chevaux,   76  poulains, 


G£R 

442  bêtes  à  cornes,  148  veaux,  850  porcs 
et  490  moutons.  VolaiUe  ;  quelques  nicbes 
d'abeilles;  lièVres,  perdrix,  cailles.  Les 
étangs  nourrissent  des  carpes.  Cette  com- 
mune livre  annuellement  au  commerce 
environ  400  toisons ,  2,200  livres  de 
beurre ,  1,000  de  fromage,  et  200  peaux. 

population  :  1,664  hommes,  1.705 
femmes;  total  :  5,369  habitans. 

dabitations  :  Cette  commune  reoferme 
125  habitations  rurales,  19  fermes  ,250 
cabanes  et  6  maisons  particulières  ;  elles 
sont,  en  grande  partie,  construites  en 
pierre  et  briques ,  presque  toutes  couvertes 
en  chaume ,  un  très  -  petit  nombre  en 
pannes  ou  ardoises.  Il  y  a  1  église,  1  cha- 
pelle et  1  école  primaire.  Le  château  de 
Warfée  ou  Warfusée ,  situé  sur  une  émi- 
nence,  est  un  vaste  et  bel  édifice,  d'une 
construction  solide;  la  principale  façade 
présente  un  grand  corps  de  logis  bien 
ordonné  et  flanqué  de  deux  belles  tours 
carrées.  Les  jardins  sont  vastes  et  élégans; 
plus  de  150  bonniers  de  bois  d'agrément 
en  embellissent  les  alentours.  On  remarque 
aussi  le  château  d'Oulhaye,  qui  est  con« 
struit  à  la  moderne. 

commerce  et  industrie  :  L'agriculture 
et  l'exploitation  des  mines  et  usines. — 
2  moulins  à  farine,  dont  I  est  mû  par 
vent ,  et  1  par  eau  ;  —  1  alunière ,  plusieurs 
mines  de  houille  et  1  carrière  de  pierre  à 
paver. 

routes  et  chemins  :  La  route  de  Liège 
à  Huy  longe  la  commune,  au  S.  On  y 
compte  93  chemins  vicinaux,  d'une  exploi- 
tation plus  ou  moins  difEcile  ;  le  principal 
chemin  traverse  le  territoire  du  S.   au 

N.O. 

GERARD-SART ,  dépendance  de  la 
commune  de  Saint- André. 

GERAUSAULX,  dépendance  delà  com- 
mune de  Thimister. 

GERMAIN  (  SAINT  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Cornesse. 

GERMAIN  (  SAINT  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Soiron. 

GERNECHAMPS,  dépendance  de  la 
commune  de  Liemeux. 


GLE 

GEROMONT  ou  GERAUMONT,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Comblain-au< 
Pont. 

GERON  ou  GERONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Coathuin. 

GERONSTER  (  la  )  »  dépendance  de  la 
commune  de  Spa. 

GERTRUDE  (  sainte  ) ,  dépendance  de 
la  commune  de  Landen. 

GHEXHE ,  ruisseau  qui  traverse  la  com- 
mune de  Lierneux. 

GIBE  ou  GIPPE,  dépendance  de  la 
commune  d'Aywaille. 

GILBURT ,  ruisseau  qui  arrose  Tinté- 
rieur  de  la  commune  de  Ghaudfontaine , 
et  se  perd  dans  la  Yesdre. 

GILEPPE,  petite  rivière  qui  prend  sa 
source  dans  les  Hautes-Fanges ,  et  se  jette 
dans  la  Vesdre. 

GILLE  (saint)  ,  dépendance  de  la  ville 
de  Liège. 

GILLES  (  saint)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Nicolas. 

GILTAY ,  dépendance  de  la  commune 
d'Engis. 

GIVES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Ben. 

GLAIN ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ans-et-Glain. 

GLEIZ£(la),  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  0.  N.  0.  de  Stavelot ,  de  Tarrondis- 
sement  et  à  6  lieues  S.  de  Verviers. 

Elle  est  bornée  au  N .  par  la  commune  de 
Spa,  â  TE.  par  celles  de  Francorcbamps  et 
Stavelot,  au  S.  par  les  communes  de  Sta- 
velot, Fosse  et  Basse-Bodeux ,  et  à  FO  par 
celles  de  Rabier  et  Stonmont. 

Ses  dépendances  sont  :  Andrimont, 
Beauluup,  Borgoumont,  Cbeneuz  (le), 
Chevronbeid,  Cour,  Eybomont,  Heitri- 
inont ,  Au-Monceau,  Au-Moulin,  Neuville, 
Roanne ,  Roumé ,  Ruy ,  Venne ,  et  Vaux- 
Renard  (ferme  isolée). 

BYDK0GRAPRIE  :  La  partie  occidentale  du 
territoire  est  arrosée  par  TAmblève,  dont  les 
débordemens,  surtout  en  biver,  causent 
de  grands  dommages  au  riverains.  Le 
Royne,  ruisseau  qui  vient  de  Francor- 
cbamps, et  le  petit  ruisseau  de  TAbreu- 


6L£ 


81 


voir ,  baignent  aussi  le  territoire  de  cette 
commune. 

SOL  :  Terrain  très-inégal ,  boisé ,  tatre- 
coupé  de  montagnes  et  de  coteaux,  dont 
les  pentes  sont  plus  ou  moins  rapides.  Les 
parties  les  plus  élevées  sont  couvertes  de 
bruyères.  Le  sol  est  argileux ,  schisteux  et 
rocailleux.  La  profondeur  de  la  coucbe 
végétale  est  de  6  à  9  pouces  environ. 

AGRiccLTUBE  :  Lc  territoire  est  ense- 
mencé en  seigle  et  avoine  pour  la  majeure 
partie.  On  récolte  environ  1,600  rasières 
de  seigle,  140  de  froment  et  3,200 d'avoine. 
Pommes  de  terre  en  abondance  et  de  bonne 
qualité.  Pommes,  poires  et  cerises.  Les 
prés  situés  le  long  de  TAmblève  et  du 
Royne,  donnent  de  bon  foin.  Bois  taillis 
et  de  baute  futaie;  le  cliéne,  le  bouleau ,  le 
cbarme ,  le  bétre  et  le  coudrier ,  sont  les 
essences  qui  dominent  j  Taménagement  se 
fait  à  18  ans.  II  y  a  une  aunaic  sur  les  bords 
du  ruisseau  de  Royne.  —  Jachères.  On 
emploie  ordinairement  20  voitures  de  fu- 
mier pour  Tengrais  de  22  perches  de  terre 
ensemencée  en  seigle.  On  se  sert  de  bœufs 
pour  les  travaux  agricoles.  Le  prix  de  la 
journée  d'un  ouvrier  travaillant  à  la  terre 
est  de  32  cents  avec  la  nourriture.  Le  prix 
moyen  pour  le  labour  d'un  hectare  est  de 
10  florins.  — Peu  de  chevaux,  un  plus 
grand  nombre  de  boeufs,  de  vaches  et  de 
moutons  ;  élèves  de  porcs  et  de  veaux ,  et 
engrais  de  ces  derniers  j  volaille  ;  éducation 
des  abeilles  ;  lièvres ,  perdrix  et  bécassines 
en  grande  quantité  ;  beaucoup  de  renards  ; 
quelques  loups  et  sangliers  en  biver.  — 
Exportation  de  veaux,  porcs  et  poulets 
gras.  —  Laine,  beurre,  miel  et  cire.  — 
Fréquentation  des  marchés  de  Stavelot  et 
de  Spa ,  où  se  rendent  chaque  année  des 
marchands  pour  acheter  la  laine  et  le 
beurre. 

POPULATION  :  710 hommes,  696 femmes; 
total  :  1,406  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  cbef-licu  contient  en- 
viron 45  maisons  ;  elles  sont  la  plupart 
construites  en  pierre,  bois  et  argile,  et 
couvertes  en  paille,  quelques-unes  en  ar- 
doises i  tontes  disséminées.  Cette  commune 

11 


82 


6LE 


possède  3  écoles  primaires,  dont  deox  pro- 
visoires et  non  aatorisées ,  fréquentées  seu- 
lement en  hiver. 

coMMEBCE  ET  INDUSTRIE  :  Produits  agri- 
coles. —  3  moulins  à  farine  mus  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEinNS  :  Lcs  chemius  vici- 
nauz  sont  d'une  exploitation  difficile  en 
hirer ,  à  cause  de  la  neige  Jqui  y  séjourne 
long-temps.  Le  chemin  principal  est  celui 
qui  yient  de  Spa  et  traverse  la  commune 
du  tl»  an  S. 

GLEXHE ,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  S.  0.  de  Hollogne- aux -Pierres, 
de larrondissement  et  à  3  lieues  1/2 S. 0. 
de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commcme  de 
Horion-Hozémont ,  au  S.  et  à  TE.  par  la 
commune  des  Awirs ,  et  à  TO.  par  celle  de 
Saint-George. 

Ses  dépendances  sont  Bonvrie ,  Godin  et 
fiantepenne. 

HYDROGRAPHIE  :  Ellecst  arrosécau  S.  £. 
et  â  rO.  par  le  ruisseau  de  Horion-Uraé- 
mont. 

80L  :  La  surface  de  ce  territoire  est  iné- 
gale ,  et  offre  sur  divers  points  des  pentes 
assez  rapides.  Le  sol  est  argileux ,  schisteux 
et  rocailleux.  Couche  végétale  de  6  à  14 
pouces  environ  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  j  récoltc  du  froment 
et  du  seigle  ;  les  fourrages  ne  suffisent  pas 
à  la  consommation .  Les  principaux  légumes 
cultivés  en  grand  sont  les  pommes  de  terre 
et  les  carottes.  Les  arbres  fruitiers  ne 
réussissent  point.  Bois  taillis  plantés  de 
chênes ,  charmiUes,  bouleaux  et  saules. — 
Assolement  triennal  ;  fumiers  naturels  et 
marne  pour  Tengiais  des  terres.  Le  dernier 
recensement  donne  à  cette  commune  24 
chevaux ,  7  poulains ,  28  bétes  k  cornes, 
12  veaux  et  180  moutons;  on  élève  aussi 
des  porcs  et  peu  de  volaille.  Lièvres  et 
lapins  en  petit  nombre. 

POPULATION-:  138  habitans. 

HABITATIONS  :  17  maisons  en  pierre  et 
en  briques ,  toitures  en  chaume.  2  fermes. 
II  y  a  une  église,  et  une  maison  commu- 
nale 'y  point  d'école.  On  remarque  sur  un 
rocher  appelé  Haute^Penne ,  un  antique 


6L0 

château  qui  appartient  au  dncd'Aremliei^. 

COMBiERCE    ET    INDUSTRIE    :    5    m0olill5 

mus  par  eau ,  dont  3  à  farine,  1  k  hmle 
€t  1  à  battre  le  chanvre.  Extraction  de  la 
houille. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  oommune  est 
traversée  par  un  chemin  vicinal  qui  com- 
munique avec  la  route  de  Namur  â  Liège. 

GLONS ,  commone  et  chef-lien  de  can- 
ton ,  de  larrondissement  et  à  2  lieues  1/2 
N.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  et  à  FO.  par  les 
communes  de  SI  use,  Hilen  et  Roelenge 
(province  de  Limbourg),  à  FO.  et  au  S.  par 
celles  de  Fexhe-Slins  et  Paifve ,  et  à  FE. 
par  la  commune  de  Houtain -Saint ^Si- 
méon. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu,  et  des  hameaux  de  Boir,  Brus, 
Oborne,  Saint-Laurent,  Saint-Pierre  et 
Wicknaille. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Goer  arrose  son  ter- 
ritoire de  FO.  à  IT.  ;  ses  inondations  nui- 
sent beaucoup  aux  propriétés  riveraines. 

SOL  :  Le  terrain  est  très-inégal ,  entre- 
coupé de  collines ,  dont  quelques-unes  ont 
une  forte  inclinaison.  Les  plaines  présen- 
tent des  ondulations  plus  ou  moins  sensi- 
bles. La  majeure  partie  des  terres  arables 
occupent  des  plateaux  élevés  et  d^un  accès 
difficile  :  circonstance  qui  augmente  consi- 
dérablement les  frais  de  culture,  en  ce  qui 
concerne  particulièrement  le  transport  et 
le  placement  des  engrais.  Le  sol  se  compose 
d*une  terre  argileuse ,  sablonneuse ,  mar- 
neuse ,  mêlée  de  sOex  ;  le  bassin  du  Geer 
oiFre  un  terfain  d'alluvion.  La  couche 
végétale  a  3  à  9  ponces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ce  tcrroir  est  bien  cul- 
tivé ,  et  produit  froment,  épeantre ,  orge , 
seigle,  avoine,  féTeroles,  trèfle,  foin, 
pommes  de  terre;  plantes  oléagineuses, 
légumes  et  fruits.  Une  partie  de  la  com- 
mune est  plantée  en  bois  taillis ,  essence  de 
charme ,  frêne  et  coudrier  ;  leur  aménage- 
ment se  fait  de  7  à  9  ans.  —  Elèves  de 
bétail  ;  fréquentation  du  marché  de  Liège. 

POPULATION  :  1,965  habitans. 

Parmi  les  gens  du  peuple,  on  remarque 


GOS 

aa  grand  nombre  de  pfathysiques  :  les 
iabriqaes  de  chapeau  et  d^ouTrages  en 
paille  ,  où  la  classe  onvrière ,  au  milieu  de 
vapeurs  sulfureuses ,  est  obligée  de  puiser 
ses  moyens  de  subsistance ,  contribuent  à 
développer  des  maladies  de  poitrine  plus  on 
moins  graves. 

HABITATIONS  :  Le  cbcf-lieu  est  situé  en 
grande  partie  sur  la  rive  droite  du  Geer, 
dans  un  fond  ^  les  maisons  sont  assez  bien 
bâties. 

L*an  1692  (le  18  septembre)  il  se  fit 
ressentir  dans  le  pays  un  tremblement  de 
terre,  pendant  lequel  les  cheminées  k 
Glons  tombèrent ,  les  murs  se  fendirent , 
et  la  tour  de  Téglise ,  violemment  ébranlée, 
laissa  cboir  plusieurs  pierres.  Ce  fait  est 
constaté  dans  un  ancien  manuscrit  conservé 
à  Glons. 

coifMSBCE  XT  INDUSTRIE  :  L'agriculture 
et  la  fabrication  dés  chapeaux  de  paille  sont 
les  principales  branches  d'industrie  de  cette 
commune.  Les  femmes ,  les  filles  et  jus- 
qu  aux  enfans  en  bas  âge  s'occupent  de  la 
formation  des  tresses,  et  les  hommes  de 
lassemblage  des  mêmes  tresses.  Il  se  fait  â 
Glons  nn  débit  considérable  de  ces  chapeaux 
de  paiUe.  Une  grande  partie  des  habitans 
émigrent  en  été  pour  exercer  leur  profession 
dans  les  villes  voisines,  et  reviennent  passer 
rhiver  da|is  leur  commune.  —  4  moulins 
â  farine  mus  par  Feau  du  Geer,  dont  2  avec 
pressoir  â  huile ,  et  là  monder  Tépeautrej 
5  brasseries  où  Fou  fabrique  de  la  bierre 
brune  pour  la  consommation  de  la  com- 
mune et  des  environs. 

KouTss  ET  CHEMINS  :  La  route  de  Liège 
à  Tongres  passe  â  peu  de  distance  de  la 
commune.  Plusieurs  diemins  vicinaux 
assez  escarpés  et  peu  praticables  en  hiver. 
GOBEE,  dépendance  de  la  commune  de 
Trembleor. 

GODIN ,  dépendance  de  la  commune  de 
Glezhe. 

GŒ ,  commune  du  canton  etâ  1/2  lieue 
S .  S.  £ .  de  Limbonrg,  de  Tarrondissement 
et  à  1  lieue  1/4  E.  de  Verviers. 

Elle  est  bornée  au  N .  par  la  commune  de 
Limbourg ,  à  TE.  par  celle  de  Baelen,  au  S. 


GO£ 


83 


par  le  territoire  de  Meinbach,  et  à  FO.  par 
celui  de  Jalhay. 

Ses  dépendances  sont  :  Betaene,  Handri- 
mont,  Hèvremont,  Nantistay  et  Pier- 
resse. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commuDC  est  arro- 
sée par  la  Yesdre.  Les  ruisseaux  de  Bove- 
gnée ,  Borchéne  et  Gileppe  lui  servent  de 
limite,  entre  les  communes  de  Limbourg, 
Jalhay  et  Membach. 

SOL  :  Ce  territoire ,  qui  forme  un  p||Éeau 
dont  les  inclinaisons  sont  peu  sensibles  ,  est 
borné  â  FE.  par  de  petites  montagnes  et  au 
S.  par  une  coUine  boisée.  Le  terrain  est 
argileux ,  schisteux ,  mêlé  de  gravier.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  varie  de 
4  â  12  pouces. 

^AORicuLTVRB  :  On  récolte  du  froment , 
du  seigle ,  de  Forge ,  beaucoup  d'avoine  et 
de  pommes  de  terre  ;  peu  de  légumes  et  de 
fruits.  Bois  taillis  formés  des  essences  dej, 
chêne ,  bouleau  et  coudrier.  —  Assolement 
triennal  et  sexennal  ;  on  emploie  la  chaux 
comme  engrais.  10  fermes.  — Environ  40 
chevaux ,  152  bêtes  à  cornes ,  32  veaux , 
290  moutons,  67  porcs,  15  chèvres; 
quelques  ruches  d'abeilles j  lièvres,  perdrix; 
renards,  sangliers  et  chevreuils.  La  Yesdre 
nourrit  des  truites.  —  Laine  ;  beaucoup  de 
beurre  qu  on  porte  aux  marchés  de  Y erviers 
et  Limbourg. 

POPULATION  :  264  hommes,  232  femmes  ; 
total  :  496  habitans. 

HABITATIONS  :  Ou  compto  daus  la  com- 
mune 60  habi^tions  rurales ,  10  fermes  et 
18  maisons  particulières,  construites  en 
briques  et  couvertes  en  chaume ,  plus  ou 
moins  agglomérées.  —  1  église ,  1  maison 
commune ,  1  école ,  et  1  maison  de  cam- 
pagne de  construction  ntodeme. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Il  y  B  1  fila- 
ture à  mécanique ,  et  1  moulin  â  foulon , 
alimentés  par  la  Yesdre.  —  4  fours  â 
chaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  la 
Yesdre  avoisine  la  commune.  17  chemins 
vicinaux  assez  bien  entretenus. 

GOÉ-SOUS-LE-MOUSTIER,  dépen- 
dance delà  commune  de  Limbourg. 


84 


GOT 


GOFFONTAINE,  dépendance  de  k 
commune  de  Fraipont. 

GOFFONTAINE,  dépendance  de  la 
commane  de  Cornesse. 

GOIKA.  Voyez  Gutha. 

GOIRHET.  Voyez  Gordet. 

GOMEFOSSE  (fonds  de)  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Tremblenr. 

GOMELEYAY,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nessonvauz. 
.  OiMZE-ANDOUMONT,  commune  du 
canton  et  à  5/4  de  lieue  N.  0.  de  Lonvei- 
^nez,  de  rarrondissement  et  à'  2  lieues  1/2 
S.  E.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Croîx-Henrard , 
Fonds-de-Tige ,  Grocfm,  Nachelet,  Mos- 
beui  et  Thiers-des-Forges. 

HTDROGRAPBTE  :  Cette  commuue  est  ar- 
rosée par  le  petit  ruisseau  de  Mosbeux. 

SOL  :  Ce  territoire  est  montuenx  et  aride 
au  N.;  au  S.,  il  offre  quelijues  coteaux  peu 
rapides  et  des  terres  arables.  Le  sol  est  en 
général  argileux  et  rocailleux,  et  repose 
sur  un  fond  calcaire  ou  schisteux.  L'épais- 
seur de  la  couche  végétale  est  de  4  à  13 
pouces  environ. 

AGRicuLTiTiiE  :  Produit  épeautre,  aroine, 
foin,  trèfles,  pommes  de  terre  et  légumes. 
Les  vergers  sont  plantés  de  pommiers  et 
de  poiriers.  Les  Lois  taillis  peuplés  de  bou- 
leaux ,  aunes  et  charmes.  Assolement  trien- 
nal. —  On  y  fait  des  élèves  de  chevaux,  de 
bétes  à  cornes  et  de  moutons. 

POPULATION  :  504  habitans. 

HABITATIONS  :  1  château. 

COMMERCE   ET   INDUSTRIE    :  L'éducatiou 

du  bétail  et  la  culture  des  terres.  —  1  mou» 
lin  à  blé  sur  le  Mosbeux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Liège 
à  Spa  traverse  le  territoire  de  cette  com- 
mune à  ro. 

GOREUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Voroux-Goreux. 

GORHET  ou  GORRHEZ ,  dépendance 
de  la  commune  d'Aubel. 

GORONNES  (  LES  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Limbourg. 

GOT  ALLE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignex. 


GRA 

GOT  ALLE ,  dépendance  de  la  conuiiuric 

de  Sprimont. 

GOTH AT ,  dépendance  de  la  ooxxuxm.ii.< 
de  Flémalle  (Grande). 

GOTTE ,  dépendance  de  la  commixiie  de 
Romsée. 

GOTTES  (aux).  Voyez  Aux-Gotxes. 

GOTTES  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Vaux-sous-Chèvremont. 

GOUHY,  dépendance  de  la  coxnixiaiie 
de  Boncelles. 

GOUT-ENTRE-DEUX-EAUX,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Chameux. 

GRACE-MONTEGNÉE ,  eommone  dn 
canton  et  à  1/2  lieue  N«  E.  de  Hollc^^e- 
aux-Pierres. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  oommanes 
de  Loncin  et  Ans-et-Glain ,  à  TE.  par  celles 
de  Saint-Nicolas  et  Tilleur,  au  S.  par  la 
commune  de  Jemeppe ,  et  à  TO.  par  les  com- 
munes de  Mons  et  Hollogne-aux-Pierres. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu,  et  des  hameaux  de  Berleur,  Jal, 
Longue-Voye,  Lamay,  Pansy,  Rcnalde, 
Au-Tillou.  Trixhayet  Werihas. 

HYDROGRAPHIE  :  Une  très-pctitc  partie 
de  son  territoire  est  arrosée  par  le  ruisseau 
de  Hollogne. 

soL  :  Sa  superficie  est  assez  inégale ,  ex- 
cepté au  N. ,  où  le  territoire  offre  de  beDes 
plaines  arables.  Le  sol  est,  en  général, 
argileux,  sablonneux,  schisteux  et  pierreux; 
'  il  renferme  de  la  marne  et  de  vastes  dépôts 
houillers.  L^épaissenr  de  la  couche  v^étale 
varie  de  10  à  20  pouces. 

AGRICULTURE  :  Produit  froment,  seigle, 
orge,  épeautre ,  avoine,  trèfles,  fourrages, 
pommes  de  terre.  La  culture  des  légumes 
et  des  arbres  fruitiers  y  est  bien  soignée; 
peu  de  bois  :  quelques  taillis  peuplés  de 
bouleaux ,  charmilles  et  coudriers ,  dont  les 
coupes  ne  sont  point  réglées.  —  On  cultive 
à  bras.  —  Peu  de  gros  bétail;  1  seul  trou- 
peau de  moutons.  —  Fréquentation  des 
marchés  de  Liège. 

POPULATION  :  5,664  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-licu  contient  en- 
viron 620  maisons;  quelques-unes  sont 
habitées  par  des  propriétaires  trifr^isés. 


GRA 

i]Qf      cOMHXKCE  BT  XNDusTBis  :  Les  piindpakft 
l>rancbe8    d'industrie   sont   Texploitation 
-^  des  mines  de  houille ,  et  Tagricnltare.  Un 
^and  nombre  d'babitans  de  cette  com- . 
;v  mune ,  hommes ,  femmes  et  enfans ,  se  li- 
vrent à  un  genre  d'industrie  particulier, 
,-P  qui  consiste  dans  le  colportage  de  Tille  en 
, .  ville ,  et  de  village  en  village ,  des  produc- 
tions du  solî  non  seulement  de  la  com- 
^  mone ,  mais  encore  des  marchandises  pro- 
venant de  la  ville  de  Liège  et  de  sa  banlieue, 
i^   Les  femmes  employées  à  ce  mode  de  trans- 
port, sont  connues  vulgairement  sous  le 
nom  de  Boteresses»  —  Il  y  a  1  moulin  à 
.^    eau,  et  1  à  vent,  pour  moudre  le  blé;  1 
pressoir  à  huile  et  2  brasseries. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
Liège  à  Bierset  traverse  le  territoire  de  cette 
commune  de  FE.  à  TO.  Les  chemins  vici- 
naux sont  d'une  exploitation  di£Glcile  en 
,    hiver. 

GR AND-AXHE.  Voyez  Axhe  (  grand). 
GRAND-BOIS.  Voyez  Bois(orand). 
GRANDCH  AMP-DES  AINTGILLES , 
dépendance  de  la  commune  de  Saint-Ni- 
colas. 

GRANDGHAMPS ,  dépendance  de  k 
commune  de  Jupille.  , 

GRANDE-PLACE,  dépendance  de  la 
commune  de  Theuz. 

GR  ANDES-fOSSES ,  dépendance  de  la 
commune  de  Queue-dn-Bois. 

GRAND-FOSSE ,  dépendance  de  la  ooni- 
mune  d*Esneux. 

GRAND-H ALLET  (  moulin  de  ) ,  dé- 
pendance, de  la  commune  de  Grand-Hallet. 
GRAND-HEID,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Bras. 

GRAND-HORRE  ou  XHORE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Battice. 

GRAND-POIRIER ,  dépendance  de  la 
commune  de  Vicrset. 

GRAND-RECHAIN.  F<^ez  Rechain 
(grand). 

GR  ANDRY ,  dépendance  de  la  commune 
de  Comesse. 

GR  ANDRY ,  ruisseau  qui  fait  mouvoir* 
une  filature  de  laine  dans  la  commune  de 
G>rne866,  et  va  se  jeter  dans  la  Yesdre. 


6RA 


85 


GRAND-SART.  Foyez  Gsrard-Sart. 

GRAND-TRIXHE,  dépendance  de  la 
commune  de  Yerbomont. 

GRAND-VEAU ,  dépendance  de  la  com- 
mcme  de  Nandrin. 

GRANDVILLE,  commune  du  canton 
de  Waremme,  de  larrondissement  et  à 
4  lieues  N.  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Horpmael  (province  de  Limbonrg)  et 
par  celle  d'Oreye,  à  TE.  par  la  commune 
de  Lens-sur-Geer ,  au  S.  par  Hodeige,  et 
à  rO.  par  Bergilet  et  Heers.  (Cette  der- 
nière fait  partie  de  la  province  de  Lim- 
bonrg). 

La  commune  se  compose  de  son  chef-lieu 
et  d*un  hameau  appelé  Maison  Courte^ 

HYDROGRAPHIE  :  Lc  GecT  arrosc  la  com- 
mune au  S.  et  à  TE. ,  et  la  sépare  de  la 
coDunune  de  Lens-sur-Geer.  LTerne  tra- 
verse aussi  une  partie  de  son  territoire. 

SOL  :  Bas  et  coupé  par  de  petites  collines  ; 
terrain  de  médiocre  qualité,  argileux, 
sablonneux,  et  en  partie  rocailleux.  La 
couche  végétale  a  5  à  10  pouces  de  pro- 
fondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolte  froment ,  orge, 
avoine ,  épeautre ,  etc.  ^  fourrages  peu  abon- 
dans  ]  pommes  de  terre,  carottes  en  petite 
quantité  ;  très-peu  de  pommes  et  de  poires  ; 
point  de  bois ,  quelques  peupliersseulement. 
—  Chevaux ,  bétes  à  cornes  et<  moutons 
en  petit  nombre  5  poules  et  pigeons  ;  lièvres , 
perdrix  et  cailles.  —  Laine,  beurre  et  fro- 
mage pour  la  consommation. 

POPULATION  :  1 79  hommes ,  167  femmes; 
total  :  346  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-liçu  coutieut  65 
maisons  contruites en  pierre,  briques ,  bois 
et  argile.,  la  plupart  couvertes  en  chaume 
et  quelques-unes  en  tuiles. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habitaus 
se  livrent  exclusivement  à  lagriculture. 
1  pressoir  à  huile ,  en  non  activité  depuis 
plusieurs  années. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Saint-Trond  à  Liège  passe  à  1/4  de 
lieue  N.  du  chef -lieu;  Tancienne  voie 
romaine  dite  Brunehaud,  traverse  le  ter- 


6RI 

ritoire  da  S.  0.  aa  N.  22  dicmins  Ticinaiu: 
d'assez  difficile  exploitation  en  hiver. 

GRâND-ZEIE  ou  ZÉES,  dépendance 
de  la  commune  de  PlaineTeaux. 

GRANGES  (le»),  dépendance  de  la 
commune  de  Rotheox-Rimière. 

GRAVIER  (le)  ,  dépendance  de  la  corn* 
mnne  de  Ghénée. 

GRETRT ,  dépendance  de  la  commune 
fie  Rolland. 

GRIHANSTER ,  dépendance  de  la  corn* 
mune  de  NessonTauz. 

^RIMBOIRIEUX ,  dépendance  de  la 
commune  de  Herstal. 

GRIMONSTER ,  dépendance  delà  com- 
mune de  Ferrières. 

GRIRY  ou  GRIZT ,  ruisseau  qui  prçnd 
sa  source  dans  la  commune  de  Louveignes 
et  arrose  celle  de  Sprimont. 

GRISE-PIERRE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-André. 

GRIYEGNÉE,  commune  du  canton,  de 
Farrondissement  et  à  1/2  lieue  S.  £.  de 
Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  Meuse  et 
la  commune  de  Jupille,  à  TE  et  au  S.  par 
le  canton  de  Fléron,  et  à  1*0.  par  TOurte. 
Ses  dépendances  sont  :  BeUe-Fontaine , 
Bois-de-Breux ,  Bressouz ,  Bruyères  (  les  ) , 
Fonmaux-Jondrez  (les),  Malyeau,  Péville, 
Robertmont,  Thiers  (sur  les),  Tombay, 
Trou-Louette  Yerte-Humeresse,  et  Wex. 
HYDROGRAPHIE  :  Le  territoire  est  baigné 
par  4a  Meuse  et  TOurte. 

SOL  :  L'aspect  du  territoire  est  varié  ;  le 
sol ,  de  nature  argileuse ,  scliisteuse  et  sa- 
blonneuse ,  est  généralement  bien  cultivé. 
Les  meilleures  terres  ont  une  couche  végé- 
tale de  15  à  20  pouces. 

AGRICULTURE  :  La  culture  des  terres  y 
est  très-bien  soignée.  ^On  y  récolte  du  hou* 
blon ,  du  seigle ,  de  Tavoine;  beaucoup  de 
foin  et  de  légumes.  Les  vergers  sont  plan- 
tés de  pommiers,  poiriers,  pruniers  et 
cerisiers.  On  y. cultive  aussi  la  vigne.  Quel- 
ques bois  taillis. — Elèves  de  bétes  à  cornes. 
POPULATION  :  2,199  habitans. 

COMMERCE    ET     INDUSTRIE     :    Il    y    a    1 

mine  de  houille  en  exploitation ,  3  petites 


GUL 

distilleries,  1  moulin  à  farinfi,  1  moulin  à 
broyer  les  couleurs,  1  filature  de  laine,  et 
2  laminoirs  sur  TOurte. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  Foute  de  la 

Yesdre  et  celle  de  Liège  à  Aix-la-Chapelle. 

traversent  le  territoire  de  cette  commune. 

GRIVOT  9  dépendance  de  la  commune 

de  Chameux. 

GROCFIN  OU  GROS-CONFIN ,  dépen- 
dance de  la  oonunune  de  Gornsé-Andou- 
mont. 

GROSONEUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chameux. 

GROSSE-PIERRE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Beaufays. 

GROSSES  *  BATTES  rqre^t  battes 
(grosses), 

GROSSES-PIERRES,  dépendance  de 
la  commune  de  Hollogne-aux-Pierres. 

GROSSES-PIERRES ,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

GROSTHIER ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

GROUMONT,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Liemeux. 

GRUMSBEMPT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gemenich. 

GUELDRE ,  dépendance  de  la  conamuiie 
de  Cerexhe-Heuseux. 

GUEULE  (la),  rivière  qui  prend  sa 
source  à  Eynatten  (Prusse^,  coule  du  S.  £. 
au  N.  0. ,  entre  dans  la  province  de  Liège 
à  Moresnet ,  arrose  le  territoire  de  Geme- 
nich et  de  plusieurs  hameaux,  et  pénètre 
dans  le  Limbourg  par  Sippenaeken.  Cette 
rivière,  qui  reçoit  les  eaux  de  la  Guipe, 
à  2  lieues  N.  de  Sippenaeken ,  se  jette  dans 
la  Meuse  k  1  lieue  environ  au-dessous  de 
Maestricht.  Le  cours  de  la  Gueule  est  très- 
rapide  et  sujet  à  des  déhordemens  fréquens  ; 
il  fait  mouvoir  dans  If  province  des  mou- 
lins k  farine ,  1  moulin  k  tan  et  1  à  huOe, 
des  fouleries  et  1  usine  à  canons. 

GUËULES-DE-LOUP,  ruisseau  qui 
prend  sa  source  à  Chantrain ,  et  va  se  perdre 
dans  les  fonds  de  Forêt. 

GUIHA  ou  GOIRA ,  dépendance  de  la 
commune  de  Flémalle  (Haute). 
GULPE  ou  GALOPPE  (uk),  rivièie  qui 


HAC 

prend  naissance  à  1/4  de  lieue  N.  de 
Henri-Chapelle,  passe  sar  le  territoire  de 
Sinnicli  et  de  Teuren ,  et ,  après  on  cours 
de  5  lieues  environ ,  se  jette  dans  la  Gueole, 
à  1/4  de  liene  au-dessus  de  Gartiels  (pro- 
yince  de  Limbourg).  Cette  rivière  est  très- 


HAD 


87 


rapide  et  sujette  à  des  débordemens;  elle 
fait  mouvoir  plnsiears  moulins  à  farine* 

GULPEN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Hombourg. 

GURNE,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 


HAAG,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

HABIEMONT,  dépendance  de  la  coià- 
mune  de  Chevron. 

HABOSA  ou  HALBOSART,  dépen- 
dance de.  la  commune  de  Viilers-le- 
BouiUet. 

H  AGBIRSTIER ,  dépendance  delà  com- 
mune de  Rolland. 

H  ACCOURT ,  commune  du  canton ,  de 
Farrondissement  et  à  2  lieues  1/2  N.  N.  E. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Wonck  (province  de  Limbourg)  et  Liibe, 
à  TE.  par  la  commune  de  Yisé ,  au  S.  par 
ceUes  de  Hermalle  et  Oupeye ,  et  à  l'O.  par 
les  communes  d'Heure-le-Romain  et  Hou- 
tain-Saint-Siméon . 

Ses  dépendances  sont  Froidmont  et  Hal- 
lembaye. 

bturogaaphie':  Le  territoire  de  cette 
commune  est  arrosé  par  le  Grand- Aax, 
qui  sert  à  Firrigation  des  prés. 

SOL  :  Si  Fon  en  excepte  les  terrains  situés 
dans  le  bassin  de  la  Meuse ,  la  surface  du 
terroir  présente  un  assez  grand  nombre 
d'inégalités.  Les  plaines ,  au  S.  et  à  FO. , 
sont  plus  ou  moins  inclinées ,  et ,  sur  divers 
points ,  la  pente  des  coteaux  est  très-rapide. 

—  Terrain  argileux,  sablonneux,  mêlé  de 
silex. 

AGRICULTURE  :  Auuéc  commuue  on  ré- 
colte environ  5,000  mesures  de  seigle, 
autant  de  froment  et  d  orge ,  8,000  d'a- 
i^oine;  fourrages  pour  la  consommation; 
pommes   de   terre,    carottes,   baricots, 


oignons,  cboux;  pommes,  poires,  cerises, 
noix.  Bois  taillis  plantés  d  ormes ,  de  frê- 
nes et  de  coudriers . — Assolement  triennal . 
— 77  cbevaux,  15  poulains,  200  bétes  â 
cornes,  280  moutons ,  170  porcs  j  peu  de 
volaille  ;  lièvres  et  perdrix  en  petit  nombre. 

—  Laine,  beurre,  fromage. 

'  POPULATION  :  652  bommes,  629  fem- 
mes; total  :  1,281  babitans. 

HABITATIONS  :  On  comptc  dans  la  com« 
mune  256  babitations  rurales,  14  fermes ^ 
et  3  maisons  particulières.  Le  cbef-lieu 
contient  environ  170  maisons  :  la  plupart 
sont  construites  en  briçues  et  couvertes  en 
chaume,  un  très-petit  nombre  en  pannes 
ou   ardoi^;   généralement  disséminées. 

—  1  église,  1  chapelle,  1  école,  1  notaire 
et  1  arpenteur  juré. 

COBIMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultUTC. 

—  2  tisseranderies;  1  moulin  à  farine  sur 
le  ruisseau  de  Grand- Aaz;  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routo  de  Liège 
•  à  Visé  traverse  la  commune  du  S.  à  FE. 
Les  chemins  ricinaux  sont  peu  praticables 
en  hiver. 

H  ACK ,  dépendance  de  la  ville  de  Hervé. 

U  ACK ,  petit  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Battice  et  la. partie  0.  de  ceUe  de 
Hervé. 

HACQUENIÈRE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Bodegnéc. 

H  ADELIN  (saint).  Fojre:^  Mont  Saint- 
Hadelin. 

H  ADELIN,  (ruisseau  de  saint)  ou 
SOUMAGNE,  prenant  sa  source  à  Ayeneux, 
traverse  les  communes  de  Soumagne  et 


HAL 

d*OIiie  pour  dler  te  perdre  dans  celle  de 

flAEGELSTEIN,  dépendance  delà  oom- 
mone  de  Hombonrç. 

H  AFTAT ,  dépendance  de  la  commone 
de  la  Reid. 

H  AGELSTEIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fonron-Saint-Pierre. 

HAGEN  ou  HAYEN,  dépendance  de  la 
commune  de  Membach . 

H AIE-DES-CHÈNES ,  dépendance  de 
la  commnne  de  Sprimont. 

HALBOSART.  royez  Uabosa. 

H  ALEDET,  dépendance  de  la  commnne 
de  Clermont. 

HALINSART,  dépendance  de  la  com- 
mnne de  Fraipont. 

HALLEMBAYE,  dépendance  de  la 
commune  de  Haccourt. 

HALLEMBAYE,  dépendance  delà  com- 
mnne de  Herstal. 

H  ALLET  (gband)  ,  commnne  du  canton 
à  1  lieue  1/2  S.  S.  0.  de  Landen,  de 
rarrondissement  et  à  6  lieues  N.  N.  E.  de 
Huy. 

Elle  a  pour  dépendance  le  hameau  du 
Moulin. 

HYDROGRAPHIE  :  La  communc  est  arrosée 
à  TE.  et  an  N.  par  un  petit  ruisseau  qui 
prend  sa  source  à  Henri-Fontaine,  bai^e 
les  communes  de  Bertrée  et  d^Avcmas-le- 
Bauduin,  se  grossit  de  plusieurs  sources 
sur  le  territoire  de  Grand-Hallet ,  et  ya  se 
perdre  dans  la  petite  Geete,  à  Orp-le- 
Grand. 

Pendant  le  tremblement  de  terre  qui  se 
fît  ressentir  le  25  février  1828,  on  rit 
jaillir  au  centre  de  la  commune ,  dans  une 
prairie  appartenant  au  bourgmestre ,  une 
source  d'un  rolume  assez  considérable, 
dont  les  eaux  de  couleur  jaune  et  le  goût 
saumâtre  peuvent  servir  d'indices  à  de  nou- 
velles investigations. 

SOL  :  Le  terroir,  qui  présente  de  grandes 
variétés ,  est  composé  partie  de  terreyra/tcAe 
très -fertile,  mêlée  d'argile  ou  de  sable 
gisant  sur  fond  argileux,  partie  de  ter- 
rains caillouteux  revêtant  immédiatement 
des  couches  sablonneuses ,  qui  renferment 


HAL 

des  carrières  de  pierres  blanches  propres  a 
la  bâtisse ,  et  recherchées  surtout  pour  la 
construction  des  fburs  à  cuire  le  pain.  On 
extrait  de  la  mafne  qui  est  employée  à 
lamendement  des  terres  argileoscs. 

AcucuLTVHK  :  La  récoltc  en  grains  et 
graines  peut  s'élever,  année  cemmanc ,  à 
1,920  rasières  de  froment,  704  de  seigle* 
156  d'orge  d'hiver,  80  d'orge  de   mars, 
80  de  graines  de  chanvre  et  16  de  camo- 
mille. Prairies  naturelles  et  artificielles; 
le  trèfle  est  le  fourrage  que  produisent  le> 
prairies  artificielles  :  cette  plante  se  sou- 
tient avec  avantage.  Pommes  de  terre  et 
légumes  de  différentes  espèces.  Les  vergers 
sont  plantés  de  pommiers,  de  poiriers  et 
de  pruniers.  On  cultive  dans  quelques  jar- 
dins des  pêchers  et  des  abricotiers;  de  la 
camomille  et  de  la  guimauve.  Les  arbres 
qui  dominent  dans  cette  localité ,  sont  les 
peupliers  du  Canada,  employés  aux  con- 
structions. —  Assolement  triennal  ;  on  em- 
ploie pour  l'engrais  des  terres  le  fumier 
des  bestiaux ,  les  cendres  de  Hollande  et  la 
marne  pour  les  terres  trop  argileuses.  — 
Élèves  de  chevaux ,  propres  au  trait  et  an 
service  de  la  cavalerie;  bêtes  à  cornes, 
moutons  et  porcs  ;  dindons ,  oies  et  canards; 
quelques  ruches  ;  un  assez  grand  nombre 
de  lièvres,  perdrix,  cailles  et  bécassines. 
—  Laine ,  beurre  et  fromage. 

population:  Hommes,  321;  femmes, 
340;  total  :  661  habitans. 

HABITATIONS  :  La  plus  grande  partie  des 
maisons  sont  construites  en  pierre  blan- 
che exploitée  dans  les  carrières  des  en  ri- 
rons; on  y  trouve  aussi  quelques  habita- 
tions bâties  en  briques,  bois  et  argile; 
toiture  en  paille  pour  les  deux  tiers,  le 
reste  en  pannes  ou  ardoises  ;  presque 
toutes  disséminées.  11  y  a  dans  cette  com- 
mune 1  église ,  1  école  primaire  et  1  châ- 
teau. On  remarque,  au  centre  de  la  com- 
mune, une  tour  antique  où  les  criminels 
pouvaient  autrefois  se  réfugier,  et  se  mettre 
à  l'abri  des  poursuites  delà  justice  pendant 
trois  jours. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :   2  moulius  â 

farine  mus  par  eau.  Commerce  de  fil  de 


HÀL 

chanvre.  Extraction  du  calcaire  à  bâtir  et 
de  la  marne  poor  Tengrais  des  terres. 

ROUTES  ET  CBEMINS  :  Lcs  cheiuins  yici- 
nani  sont  peu  praticables  en  lùrer,  snrtoat 
pour  les  voitures. 

H ALL£T  (petit)  ,  commune  du  canton 
et  à  2  lieues  S.  S.  0.  de  Landen,  de  Tar^ 
rondissement  et  à  6  lieues  N.  0.  de  Huy. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  territoire  est  arrosé 
de  TE.  à  TO.  par  un  petit  ruisseau  venant 
de  la  commune  de  Gras-Avemas,  et  par 
on  grand  nombre  de  petits  filets  d'eau. 
On  a  remarqué  que  le  tremblement  de 
terre  du  23  février  1828,  a  fait  sui^ 
plusieurs  sources  dans  cette  commune. 

soL  :  La  superficie  du  terroir  présente 
autant  de  variétés  que  la  nature  des  ter- 
rains dont  se  compose  le  sol.  Au  N.  le 
terrain  est  sablonneux ,  marneux ,  et  ren- 
ferme des  carrières  de  silex  en  exploitation; 
la  partie  S.  ofire  une  terre  franche  mêlée 
d argile,  et  de  la  profondeur  de  25  à 
30  pouces  :  c^est  la  plus  fertile  du  terri- 
toire. On  y  trouve  aussi  des  terrains  rocail- 
leox. 

AGRICULTURE  :  Lcs  récoltcs  cu  graîus  et 
graines  sont  évaluées,  année  commune, 
dans  les  proportions  suivantes  :  froment 
1 ,280rasières,  seigle  264,  orged'hiver  260, 
orge  d'été  86,  avoine  1,680,  colza  48, 
chanvre  160,  camomille  16.  Trèfle  et 
féveroles  ;  fourrages  pour  la  consommation 
seulement.  Légumes  de  bonne  qualité, 
consistant  en  pommes  de  terre ,  choux  de 
différentes  espèces ,  carottes,  etc.  ;  pommes, 
poires ,  pèches ,  abricots ,  prunes ,  cerises 
et  groseiUes  qui  se  consomment  sur  les 
lieux.  On  cultive  aussi  la  camomille  et  la 
guimauve.  Peu  de  bois  :  le  peuplier  du 
Canada  est  Tarbre  qui  domine  dans  la 
commune.  —  Les  engrais  employés  sont  les 
famiers  naturels ,  les  cendres  de  hoUande 
et  la  marne. — On  élève  des  chevaux  d'une 
bonne  race,  propres  au  service  de  l'artil- 
lerie et  au  trait;  des  bœufs,  des  vaches, 
des  porcs,  des  oies,  des  canards,  des 
poules  et  des  dindons.  Les  lièvres,  les 
perdrix  et  les  cailles  sont  assez  nombreux. 
—  Beurre  et  fromage. 


HAM 


89 


POPULATION  :  Hommes,  172;  femmes, 
181  ;  total  :  355  habitans. 

habitations:  La  plupart  des  maisons 
sont  construites  en  silex  et  couvertes  en 
chaume.  —  Église  et  école  primaire. 

INBUSTHIE  et  cobimerce  :  5  moulius 
mus  par  eau,  dont  1  à  blé  et  2  à  battre 
le  chanvre.  On  fait  quelque  commerce  de 
chevaux  et  de  chanvre. 

routes  et  CHEMINS  :  Aucunc  grande 
route  ne  traverse  le  territoire.  Les  chemins 
vicinaux  sont  très-mauvais  en  hiver,  surtout 
dans  la  partie  du  N.  de  la  commune ,  où 
ils  sont  devenus  marécageux  par  suite  du 
tremblement  de  terre  de  1828.  Un  pont 
en  pierre  sur  la  Méhaigne. 

HALLEUR,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stembert. 

HALLEUR ,  dépendance  de  Yille-Lim- 
bourg. 

HALLEUX,  dépendance  de  la  dom- 
mune  de  Ghameux. 

HALLEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gomblain-au-Pont. 

HALOUP  ou  FERMES-A-HALOUX, 
dépendance  de  YUle-Limbourg. 

HAM,  dépendance  de  la  commune  d*£s- 
neux. 

HAMEYAL,  dépendance  de  la  com- 
mune de  CharneuXf 

HAMOIR,  commune  du  canton  et  à 
3  lieues  1/2  S.  E.  de  Nandrin  ,  de  l'arron- 
dissement et  à  6  lieues  1/2  S.  S.  E.  de 
Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
d'OuiFet  et  Fairon,  à  l'E.  par  celle  de 
Xhoris ,  au  S.  par  les  territoires  de  Filot 
et  Yieuville,  et  à  TO.  par  les  communes 
d'Ouflet  et  Fohogne  (grand -duché  de 
Luxembourg.  ) 

Ses  dépendances  sont  :  Hamoir-Lassus , 
Renne,  Tableux  et  Xhignesse. 

HYDROGRAPHIE  :  L'Ourtc  travcTsc  cette 
commune  du  S.  au  N.  ;  le  Neblon  et 
quelques  autres  ruisseaux  arrosent  son 
territoire. 

SOL  :  Bassin  de  TOurte  terminé  au  N.  et 
au  S.  par  des  coteaux  très-élevés.  Le  terrain 
est  en  grande  partie  schisteux ,  calcaire , 

12 


90 


HAN 


argileux,  légèrement  sablonneni.  Les  cou- 
cbes  yégétales  ont  5  à  12  pouces  de  pro- 
fondenr .  On  y  tronTe  de  la  cbaoz  carbonatée 
magnésifère  prîmitire  convexe,  (gisement 
dolomie) ,  et  dn  marbre  ronge  et  blanc. 
Ce  marbre,  finement  pointillé  de  blanc 
gris  et  de  rouge  jaunâtre ,  était  autrefois 
Tobjet  d^une  grande  exploitation  :  plusieurs 
maisons  de  Liège  en  sont  encore  décorées. 

âGRicuLTURE  :  Lcs  productious  consb- 
tent  en  seigle,  épeautre,  avoine,  orge, 
trèfles ,  foin ,  pois ,  vesce ,  pommes  de  terre, 
légumes  et  fruits.  Les  bois  sont  peuplés  de 
cbénes ,  charmilles ,  bouleaux  et  coudriers. 
Assolement  triennal,  sexennal,  jachères. 
• —  Elèves  de  chevaux  et  de  gros  et  menu 
bétaU;  3  troupeaux  de  moutons  d^environ 
120  têtes  chacun. 

POPULATION  :  521  habitans. 

HABITATION^  :  Le  chef-licu  contient 
environ  100  maisons.  —  1  église  et  1  vieux 
château,  au  hameau  d'Hamoir>Lassus. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agriculture 
et  l'exploitation  des  bois.  —  1  moulin  à 
farine ,  et  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
naux sont  escarpés  et  peu  praticables  en 
hiver. 

HAM OIR-LÂSSUS ,  dépendance  de  la 
commune  d'Hamoir. 

HAN ,  dépendance  de  la  commune  de 
Sprimont. 

UANEFFE,  commxme  du  canton  et  à 
2  lieues  S.  E.  de  Waremme,  de  Farron- 
dissement  et  à  3  lieues  1/2  0.  de  Liège. 

Ses  limites  sont  :  au  N.  la  commuïie  de 
Donced ,  au  S .  le  territoire  de  Verlaine ,  et 
à  rO.  et  au  N.  0.  les  communes  de 
Seraing-le-Ghâteau  et  Viemme. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commune  est 
arrosée  par  TTeme ,  dont  on  tire  parti  pour 
rirrigation  des  prés. 

SOL  :  Superficie  légèrement  ondulée  : 
terrain  argileux ,  marneux  et  graveleux. 
La  profondeur  de  la  couche  v^étale  est 
de?  à  18  pouces. 

AGRICULTURE  :  Lcs  tcrres  sont  ensemen- 
cées ,  la  majeure  partie ,  en  fropient , 
méteil,  seigle,  avoine,  peu  d'orge,  beau- 


HAH 

coup  de  foin ,  trèfles ,  féveroles ,  resce ,  pois, 
pommes  de  terre,  en  moindre  quantité; 
quelques  plantes  oléagineuses  ;  légumes  et 
fruits;  point  debois. — Assolement  triennal, 
sexennal ,  novennal  ;  jachères.  —  Elèves 
de  chevaux  et  de  bétail;  4  troupeaux  de 
moutons  d'environ  140  têtes  chacun.  — 
Laine ,  beurre ,  fromage.  —  Fréquentation 
du  marché  de  Liège. 

POPULATION  :  711  habitans. 

HABITATIONS  :  Cette  commune  contient 
environ  124  maisons  plus  ou  moins  bien 
construites  ;  elle  possède  1  église  et  1  école 
primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :   PpoduCtioiU 

agricoles.  >-l  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemîns  vici- 
naux  sont  bien  entretenus,  quoique  peu 
praticables  en  hiver;  les  principaux  con- 
duisent au  Thier,  à  Liège  et  à  Viemme. 

HANLEZ ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thimister. 

HANNÊCHE,  commune  du  canton  de 
Héron ,  de  Tarrondissement  et  à  3  lieues  1/2 
N.  0.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
d'Acosse ,  à  TE.  par  ceUe  de  Bierward,  au 
S.  par  la  commune  de  Burdinne,  et  à  FO. 
par  celle  de  Forville. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commune  est 
arrosée  par  un  petit  ruisseau  qui  y  prend 
sa  source  et  qui  flue  vers  MeefFe. 

SOL.  Surface  élevée,  entrecoupée  de 
collines;  terrain  argileux  au  N.,  maréca- 
geux au  S.  La  profondeur  de  la  couche 
végétale  est  de  5  à  16  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolte  froment ,  sei- 
gle, orge ,  épeautre,  avoine,  colza,  navette, 
îkves  et  féveroles ,  et  plusieurs  espèces  de 
trèfles.  Fourrages  en  abondance.  Pommes 
de  terre,  betteraves,  navets,  choux  de 
difFérentes  espèces,  pois,  haricots,  épinards, 
asperges ,  artichauts ,  etc.— Fruits  A  pépins 
et  à  noyaux  très -répandus.  Peu  de  bois 
taillis.  Les  chemins  sont  plantés  de  peu- 
pliers ,  de  bois  blancs  et  de  saules.  — Les 
terres ,  au  N . ,  sont  très-fertiles  et  produisent 
tous  les  ans  ;  celles  de  la  partie  S.  sont 
mises  en  jachères  tous  les  trois  ans.  — 


HAN 

Cfaeraaz  de  trait  au  nombre  de  1 80  ;  vaches , 
Ibœufs  et  porcs  ;  pigeons ,  poales ,  dindons 
et  canards.  On  élève  très-peu  d'abeilles. 
Lièvres,  perdrix  et  cailles  en  guantitéj 
râles  et  ponles  d'ean.  —  Beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  340  babitans. 

HABITATIONS  :  Le  plus  grand  nombre 
des  maisons  sont  construites  en  argile  et 
couvertes  en  paille;  quelques-unes  sont 
bâties  en  pierre  et  briques  et  couvertes  en 
ardoises;  elles  sont  disséminées.  Cette  com- 
mune n'a  point  d'école. 

coMMERCB  ET  INDVSTEIE  :  Produits  agri- 
coles. -^  Un  moulin  i  farine  mû  par  le 
vent.  —  Commerce  de  cbevaux  avec  la 
France. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucuue  route  ne 
traverse  cette  commune;  l'intérieur  est 
pavé.  Lea  chemins  vicinaux  sont  imprati* 
cables  pendant  une  grande  partiede l'année. 

HANNUT,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/4  N.  N.  0.  d'Avenues,  de  l'ar- 
rondissement et  à  5  lieues  N.  0.  de  Huy. 

Ses  limites  sont ,  au  N.  les  communes  de 
Grand-Hallet,  Avemas4e-BauduinetBer- 
trée,  à  TE.  celles  de  Pousset  et  Blehen ,  au 
S.  les  territoires  de  YîUers-le-Peuplier  et 
Crehen ,  et  à  l'O.  celui  de  Thisne. 

SOL  :  Le  territoire  de  cette  commune  est 
formé  de  plaines  fertUes  et  étendues,  dont 
le  développement  présente  peu  d'inclinai- 
sons. Le  sol  se  compose ,  en  partie,  d'une 
terre  végétale,  meuble,  argileuse,  sur 
fond'  argileux ,  et  en  partie ,  d'une  argile 
légère,  connue  dans  le  pays  sous  le  nom 
de  terre  bUmche  ou  chiveterre,  La  pro- 
fondeur des  couches  végétales  est  de  8  à  16 
pouces. 

AGRicuLTUBB  :  La  cultUTC  y  Tcçoit  toutcs 
les  améliorations  dont  elle  est  susceptible. 
l'Cs  terres  sont  ensemencées  la  majeure 
partie  en  froment,  orge ,  avoine  j  épçautre, 
trèfles ,  fourrages  ;  pommes  de  terre  pour 
la  consommation;  quelques  plantes  oléagi- 
neuses; légumes  ;  fruits,  tels  que  pommes, 
cerises  et  noix.  Plusieurs  jardins  sont 
("Titourés  de  muraiUes  garnies  d'espaliers. 
—  Peudejaclièrcs. 
POPULATION  :  1,075  halritans. 


HAR 


91 


BABiTATiONS  *.  Un  chftteau ,  des  fortifi- 
cations et  une  enceinte  de  muraiUes  percée 
de  trois  portes  dont  il  ne  reste  plus  que 
ceUe  de  Huy,  avaient  élevé  Hannutau  rang 
de  ville  :  aujourd'hui  ce  n  est  plus  qu'un 
petit  bourg  mal  bâti  qui  possède  1  église , 
1  école  primaire  et  1  château  d'une  con- 
struction moderne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Les  habitaus 
de  cette  commune  s'adonnent  généralement 
À  l'agriculture.  —  1  moulin  à  farine  mû 
par  vent  et  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Cc  bourg  Commu- 
niqué avec  les  communes  voisines,  an 
moyen  de  chemins  vicinaux ,  le  plus  sou- 
vent impraticables  pendant  une  grande 
partie  de  l'année.  Vu  la  difficulté  des 
chemins  et  l'éloignement  des  grandes  rou- 
tes ,  les  babitans  sont  obligés  de  transporter 
leurs  denrées  à  dos  de  cheval. 

HISTOIRE  :  Hannut,  qui  dépendait  du 
ci-devant  duché  de  Brabant ,  doit  son  ori- 
gine à  un  ancien  château-fort ,  dont  il  ne 
reste  plus  de  vestiges  ;  bâti  dans  le  12* 
siècle,  sous  le  règne  de  Henri  1<>',  duc  de 
Brabant,  ce  château,  et  les  habitations 
qui  s'y  élevèrent  successivement,  furent 
cernés  d'un  large  fossé ,  qui  forme  encore 
aujourd'hui  une  partie  de  l'enceinte  du 
bourg.  Henri  I''  lui  donna  le  rang  de  ville, 
et  l'entoura  de  murailles.  11  était  alors  le 
chef-lieu  d'un  bailliage  comprenant  dans 
son  ressort  12  communes ,  et  possédait  un 
bureau  de  douanes  et  un  bureau  pour  la 
perception  des  droits  provinciaux.  Enclavé 
dans  la  province  de  Liège ,  ce  bourg  donna 
son  nom  à  un  canton  de  justice  de  paix  qui , 
à  l'époque  de  la  nouvelle  organisation ,  fut 
transféré  â  Avenues. 

H  ANSEZ ,  dépendance  de  la  commune 
d'Olne. 

HARDUEMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Verlaine. 

HARENG  ou  HARRENT ,  dépendance 
de  la  commune  de  Herstal. 

HARKAI ,  dépendance  de  la  commune 
de  Flémalle  (  Grande  ) . 

HARNAY  ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Rahier. 


92 


HAR 


HARTÂNGE  ou  HARTENGB ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Waremme. 

HÂRYE ,  dépendance  de  la  commime 
de  Baelen. 

HÂRZÉ ,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  N.  de  Ferrières ,  de  Tarrondissement 
et  à  9  lieues  S.  £.  deHuy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d*Ay« 
waille,  à  TE.  par  celle  de  Lorcé,  an  S. 
par  celle  de  Werbomont ,  et  à  TO.  par  les 
territoires  d^Emonheid  et  de  Xhoris. 

Elle  a  pour  dépendances  :  Hayelange, 
Honsselogne,  Paradis,  Payillon-Cliamp , 
Pironbœuf,  Pouhon-d*en-Haut ,  Pouhon- 
d^en-Bas  et  le  Trou ,  maison  isolée. 

HYDROGRAPHIE  .*  Plusicurs  ruisseauz  ar- 
rosent le  territoire  de  cette  commune  :  le 
plus  important  est  le  ruisseau  d^Harzé, 
qui  prend  sa  source  au  hameau  de  Housse- 
logne  et  arrose  les  prairies  situées  an  N.  et 
et  à  TE.  du  chef-lieu. 

SOL  :  La  surface  de  ce  terroir  est  inégale 
et  entrecoupée  de  coteaux  à  pentes  rapides. 
Le  sol ,  qui  offre  des  terres  fertiles  au  N.  0. 
etauN.  E.,  est  tout-à-fait  stérile  au  S.  E. 
et  au  S.  n  se  compose  en  partie  d'une  terre 
argileuse ,  mêlée  de  schiste ,  sur  fond  cal- 
caire ,  et  en  partie  d'une  terre  rougeâtre , 
schisteuse  et  peu  susceptible  de  culture. 
La  profondeur  de  la  couche  végétale  varie 
depuis  4  jusqu'à  12  pouces. 

AGRICULTURE  :  Gcttc  coiumunc  récolta 
du  seigle ,  de  Fépeautre ,  de  Torge  et  de 
Tavoine  en  petite  quantité  ^  des  pois ,  des 
féveroles  et  du  trèfle.  Les  fourrages  sont 
peu  ahondans.  Les  pommes  de  terre  et  les 
carottes  sont  cultivées  en  grand  et  de  bonne 
qualité.  On  cultive  aussi  des  chardons  à 
carder.  Pommes ,  poires  et  cerises  pour  la 
consommation.  Un  tiers  environ  delà  super- 
ficie est  occupée  par  des  bois  taillis  et  de 
haute  futaie,  peuplés  principalement  de 
chênes ,  bouleaux  et  charmilles  :  on  les  coupe 
tous  les  14  ans.  —  Assolement  triennal  et 
jachères.  Trois  fermes. — On  élève  quelques 
chevaux ,  un  plus  grand  nombre  de  bétes 
à  cornes  et  de  moutons;  peu  de  porcs. 
Education  des  abeilles.  —  Laine  et  beurre 
quelon  vend  sur  les  lieux. 


HAU 

POFUiiATioir  :  728  habitans. 

HABITATIONS  :  Ou  comptc  142  nuisons 
dont  26  sont  bâties  en  pierre  et  couvertes 
en  ardoises  ;  les  antres  sont  construites  en 
bois  avec  toiture  en  paille.  Il  y  a  1  église, 

I  chapelle,  1  maison  communale  et  1 
école  primaire  où  les  en£Ems  pauvres  sont 
admis  gratuitement  aux  frais  du  Bureau 
de  Bienfaisance.  —  Résidence  d*nn  no- 
taire. 

comiERCB  ET  ivnusTRiB  :  1  moulin  à 
farine  et  1  à  huile  mus  par  eau.  —  Car- 
rière de  pierre  à  bâtir  et  four  à  chaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  7  cheuiins  vicinaux 
mal  entretenus  et  très-mauvais  en  hiver. 

HAUTE -FLONE,  dépendance  de  k 
commune  d'Amay. 

HARZE,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
au  hameau  de  Housselogne ,  commune 
d^Hané,  et  arrose  les  prairies  situées  au 
N.  et  à  TE.  de  cette  commune. 

HASQUETTE,  dépendance  delà  com- 
mune d'Ampsin. 

HASSE  ou  HAZE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Sprimont. 

HASSE  (  RUISSEAU  DIT  DE  LA  ) ,  aiTose 

rintérieur  de  la  commune  de  Sprimont. 

II  active  2  moulins  à  farine. 

H  AUDRIMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Goé. 

HAUREGARD,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

HAUSTER.  Voyez  Hoostxr. 

HAUSTREE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Daelhem. 

HAUTBOIS,  dépendance  da  k  com- 
mune de  Mortier. 

HAUT-DONT,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Ans-et-Glain. 

HAUT-DU -RYS-DETARGUIGNON , 
dépendance  de  la  commune  de  Forêt. 

HAUTE -FOLIE,  dépendance  de  la 
commune  de  Louveignex. 

HAUTE-FOLIE,  dépendance  de  la  com- 
mune  d'Ensival. 

HAUTE-MONT ,  dépendance  delà  com- 
mune de  Dison. 

HAUTE-PENNE,  dépendance  de  la 
commune  de  Glexhe. 


HAT 

HAUTB-RÀFEAI ,  dépendanoe  de  la 
commane  d'Olne. 

HAUTE-ROTT,  dépendanoe  de  la  com- 
mune, de  Fraipont. 

HAUTE-SAIYE ,  dépendancede  la  corn, 
mnne  de  Saire. 

HAUTE-SAURÉE,  dépendance  de  la 
commune  de  Dison. 

HAUTE-VAOTTE,  dépendance  de  la 
commane  de  Stembert. 

HAUT-LAYEUX,  dépendance  de  la 
commune  de  Jemeppe. 

HAUT -MARAIS,  dépendance  de  la 
commane  de  la  Reid. 

HAUT-PR]é ,  dépendance  de  la  oom^ 
mane  de  Seraing. 

HAUT-PRÉ ,  dépendanoe  de  la  viUe 
de  Liège. 

HAUTREGARD,   dépendanoe  de  la 
commune  de  la  Reid. 

HAUT-S ART ,  dépendanoe  de  la  com- 
mane de  Theoz. 

HAUZEUR,  dépendance  de  la  com« 
mune  de  Battice. 

HAYEGNE,  ruisseau  qui  trarerse  la 
comm .  de  Fraipont  da  S.  aa  N . ,  y  alimente 
un  moalin  et  ya  se  perdre  dans  la  Yesdre. 
HAYEIGNE ,  dépendance  de  la  com- 
mane de  Fraipont. 

HAYEIGNE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Louveignez. 

HAYEL  ANGE ,  dépendanoe  de  la  com- 
mune de  Harzé. 

HAYE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Nandrin. 

HATE,  dépendance  de  la  commune  de 
Jolémont. 

HATE  (la),  ruisseau  qui  prend  sa  source 
dans  la  commane  de  Clermont ,  et  Ta  se  per- 
dre dans  celai  de  Befre  entre  Qermontet 
Thimister, 

HATE -DRESSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Germont. 

HATE  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune deCbamenx. 

HATE -DES -PAUYRES,  dépendanoe 
de  la  commune  d%nenx. 

H ATE-DU-LOUP ,  dépendance  de  la 
commane  de  Yaux-sous-Chèrremont. 


HBN 

H  ATEN ,  dépendanoe  de  la  commune  de 
Sprimont. 

HATES ,  dépendance  de  la  commune  de 
Oermont. 

HAZAU,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

HAZE.  Voyez  Ferme-de-Hazb. 

HAZE  ou  BASSE  dépendance  de  la 
commune  de  Francorchamps. 

H  AZOUMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

HEBRET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mameffe. 

HEGHTER ,  dépendance  de  la  commane 
de  Moresnet. 

HEGGEN,  dépendanoe  de  la  commune 
de  Baelen. 

HEID,  dépendance  de  la  commane  de 
Lonveignez. 

HEID  (de  la),  ruisseau  qui  aprose  la 
commune  de  Lonveignez,  * 

HEID  (Grand).  Voyez  Geand-Heid. 

HEID  (sur  là  ) ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

HEIDE-DESPA,    dépendance  de  la 
commune  de  Theuz. 

HEID-KAISIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fraipont. 

HEID-LE-MOINE,  dépendancede  la 
oommune  de  Fraipont. 

HEID-LES-CHESNEUX,  dépendanoe 
de  la  commime  de  Saive. 

HEID-MOTT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fraipont. 

HEIDS  ou  HES  (les),  dépendance  de 
la  commune  d'Andrimont. 

HEISTREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Membacb. 

HEITRIMONT  ou  HULRIMONT,  dé- 
pendance de  la  commune  de  la  Gleize. 

BELLE,  petit  affluent  de  la  Yesdre. 

HEMPTENNË ,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  MeefFe. 

HENA ,  dépend,  de  la  comm.  de  Yissoul. 

HENA.  f^ez  HEUNSAt7. 

HÉNEUMONT  ou  HTNEUMONT ,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Wanne. 

HENNE-GRAND-CHAMPS,  dépen- 
panoe  de  la  commune  de  Forêt. 


94 


HBJV 


HENNE,  dépendance  de  la  oommune 
de  Yaax-soiu-GhèTTemont. 

HENOIT,  dépendance  de  la  eonunona 
de  VÎMoal. 

HENOL ,  rnlMeau  qoi  amwe  la  partie 
la  plas  méridionale  dn  territoire  de  Sta- 
relot. 

HENOREIS.  Voyez  Xhkhorie. 

HÉNOUMONT  on  HENNUMONT,  dé- 
pendance de  la  commune  d^Âywaille. 

HENRI-CHAPELLE,  commune  da 
canton  et  à  1  lieue  1/3  0.  N.  de  Limbonrg^ 
de  raiTondissement  et  à  2  lieues  N.  N.  O. 
de  Verriers. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Mont- 
zen,  à  TE.  par  celles  de  Lontxen  (Prusse  ) 
et  Welkenraedt ,  au  S.  par  les  territoires 
de  Baelen  et  Bilstatn,  au  S.  0.  par  An- 
drimont  9  à  rO.  par  Tbimister  et  Clermont , 
et  au  N.  0.  par  la  commune  d^Aubd. 

Ses  dépendances  sont  :  Anwegh ,  Henvel, 
Heysteren,  Hockelbach,  Imbach ,  Quartier, 
Wallon ,  RuyfF,  Viricr  et  Wilcour. 

HYDROGRAPHIE  '.  Le  territoire  de  cette 
commune  est  arrosé  par  plusieurs  ruisseaux 
qui  y  prennent  leurs  sources ,  et  dont  un 
seul  actiye  un  moulin  à  farine. 

SOL  :  Henri-Cbapelle  est  situé  sur  une 
côte  longitudinale  très-élevée,  qui  appar- 
tient au  plateau  de  Limbonrg,  dont  il  est 
le  point  culminant.  En  général ,  son  terri- 
toire s*abaisse  en  pente  douce  yen  le  cours 
de  la  Berwinne,  tandis  qu*il  offre  de  nom- 
breux escarpemens  rers  la  Yesdre.  Toutes 
les  terres  sont  fortement  inclinées ,  à  Tez- 
ception  de  celles  dont  est  formée  la  vallée 
de  Hockelbach.  Le  sol  est  très-Tarié  :  au  N. , 
le  terrain  meuble  se  compose  d*une  terre 
argileuse  et  marneuse ,  sur  fond  siliceux , 
qui,  mêlée  au  sable,  au  N.  E.,  prend 
une  forte  teinte  jaunAtre  et  noirâtre;  le 
reste  du  territoire  o£Ere  une  terre  schis- 
teuse décomposée ,  de  couleur  blanchâtre , 
se  convertissant  en  marais  {/anges)  à  la 
suite  de  Tinfiltration  lente  des  eaux.  Les 
couches  végétales  ont  3  À 11  pouces  de  pro- 
fondeur. —  Terrain  de  craie  et  de  marne, 
rempli  de  silex  pyromaqucs  bruns  et  noirs , 
et  traversé  par  des  filons  métalliques  con* 


HSN 

tenant  dn  plomb  et  da  une  tnlfiirés, 
dans  des  gangues  de  quarts  laiteox.  On  y 
trouve  du  sou£re  natif.  Les  condieB  cal- 
caires renferment  divers  ^Mules,  entre 
antres,  le  spiUangiU  bufb. 

AGRicuLTURB  :  Cette  commune  ne  ren- 
ferçie  que  trèa-peu  de  terres  labourables, 
ensemencées  en  seigle ,  orge  et  avoine  ;  elles 
reposent  tons  les  3  ans.  Ses  principales 
richesses  agricoles  consistent  en  pâturages 
dont  la  culture  exige  beaucoup  de  soios. 
Les  cultivateurs  étendent  ordinairement 
avec  la  peUe  le  fumier  laissé  dans  le  parc 
par  le  bétail  qu^on  y  élève  en  grand  nombre, 
arrachent  les  plantes  nuisibles  et  font  une 
guerre  active  aux  taupes.  Le  parcage  a  lien 
vers  la  mi-avril  et  se  continue  sans  inter- 
ruption jusqu'à  la  fin  du  mois  de  novembre 
on  la  mi-décembre ,  lorsque  Farrière-saison 
n^est  pas  rigoureuse.  Les  vaches  hivernent 
dans  les  étables  sans  litière;  le  fumier  qui 
en  provient  est  mélangé  avec  la  marne  et 
avec  Fargile  qu'on  enlève  des  prés  oà  la 
couche  végétale  est  profonde;  on  en  forme 
un  tas  qui  séjourne  souvent  3  à  4  mois, 
avant  d'être  répandu  sur  le  sol.  On  ne 
cultive  que  peu  de  légumes  dans  cette  com- 
mune. Le  voisinage  des  Hautes-Fanges  nnit 
aux  arbres  fruitiers.  Il  s'y  troave  quelques 
bouquets  de  bois  futaie  et  taillis ,  essence 
de  chêne,  bouleau,  charme  et  coudrier. 
Les  plantes  qui  prédominent  dans  la  flore 
des  environs  de  Henri-Chapelle  sont  :  la 
véronique ,  veromcapaltidosa,le  )>uplèvre 
en  faucille,  buplevrumfalcatum  ( L.  );  Is 
menthe  poivrée,  mentha  piperita  (  L.),  etc. 
—  Elèves  de  chevaux  en  petit  nombre; 
environ  1,463  bétes  à  cornes,  la  plupart 
vaches  laitières;  2  troupeaux  de  montons, 
FuQ  de  100  bétes  indigènes  et  40  métis, 
l'autre  de  70  bétes  de  race  indigène.  — 
Laitage. 

POPULATION  :  1,329  habitans. 

HABITATIONS  :  Henri- Chapelle ,  )Ȉh 
bourg,  n'est  plus  aujourd'hui  qu'un  village 
médiocre ,  contenant  environ  241  maisons, 
la  plupart  mal  construites.  Il  y  a  1  église, 
1  école  primaire,  et  2  châteaux  qui  nonl 
rien  de  remarquable. 


HBR 

coêêmëmck  bt  nmvsrm  :  L'agriculture 
«t  le  tîsnge  des  draps  pour  les  fabriques 
de  DolLain-Baeleii  et  Yenriers.  Les  habi- 
tanB  achètent  leurs  céréales  en  Prusse.  Le 
cximiDeTce  de  transport  est  presque  anéanti 
depuis  que  les  Toitures  pour  FAllemagne 
sniTent  les  nonrelles  routes  par  Yerviers 
et  Vaals à  Aik-la-Cliapelle.  —  1  brasserie,' 
1  oonroîerie  et  1  moulin  à  farine  mû  par 
eaa. 

BOVTxs  BT  CBBMivs  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Aix-la-Chapelle  traTerse  la 
commune  du  S.  E.  à  FE.  N.  E.  :  cette 
route  est  aujourd'hui  très-peu  fréquentée. 
Les  chemins  yicinauz  sont  praticables  en 
toute  saison. 

HENRICHETTE  otr  HENRIGKETTE, 
dépendance  de  la  commune  de  WalefFe. 

HENRI-FONTAINE^  ruisseau  qui  ar- 
rose les  communes  de  Bertrée,  du  Grand- 
Hallet ,  d'Atemas-le-Bauduin ,  et  va  se 
perdre  dans  la  petite  Geete. 

HENRI  -  MOULIN ,  dépendance  de  la 
commune  de  fosse. 

HENRI-PRÉ ,  ruisseau  qui  trayerse  la 
commune  d'Andrimont  et  va  se  perdre 
dans  la  Yesdre. 

HENRI-TERRE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Mouland. 

HENROLAT  ov  HENROTAT ,  dépen- 
dance de  la  commune  d'Ampsin. 

.HEPSEE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Yerlaine. 

HERBESTAL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Welkenraedt. 

HEBBIESTER,  dépendance  de  k  com- 
mune de  Jalhay. 

HERGH,  dépendance  de  la  commune 
de  Hontzen. 

HERIDI A ,  dépendance  de  la  commune 
de  Héron. 

HERMALLE  (bassb).  rayet  Bassb- 
He&malle. 

HERMALLE  -  SOUS  -  ARGENTE  AU  , 
commune  du  canton  et  à  2  lieues  1/2  E. 
S.  £.  de  Glons ,  de  Tarrondissement  et  à 
2  lieues  N.  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d*Hac- 
<»Qrt ,  à  TE.  par  la  Meuse ,  au  S.  par  le 


HER 


96 


territoire  de  Yivegnis,  et  à  TO.  par  celui 
d^Oupéye. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse-Hermalle, 
le  Chêne ,  Chertal-la-Campagne ,  Préizhe- 
sur- Yivegnis  et  Werihet. 

BTDBOGBAPBiE  :  La  Mcusc  louge  la  com- 
mune ,  k  TE.  :  cette  rivière  inonde  annuel- 
lement une  partie  du  territoire ,  malgré  la 
digue  qu'on  j  a  construite  en  1773. 

SOL  :  Le  terrain  y  est  assez  inégal  :  les 
plaines ,  formées  parle  bassin  de  la  Meuse 
présentent  une  surface  très -déprimée;  à 
rO.  s'élève  une  petite  chaîne  de  coUines. 
Le  sol  se  compose  en  grande  partie  d*une 
terre  d'ail nvion,  mêlée  de  gravier,  sur 
fond  caillouteux.  Les  couches  végétales  ont 
4  à  12  pouces  de  profondeur. 

AGurccLTURs  :  La  récolte  des  grains  et 
graines  consiste ,  année  commune ,  en  500 
rasières  de  froment ,  1 ,000  de  seigle ,  1 ,200 
d  orge ,  1,000  d'avoine ,  100  de  graines  de 
colza  ;  fourrages  de  bonne  qualité  ;  pommes 
de  terre,  choux,  carottes,  baricots,  pour 
la  consommatioil.  Les  vergers  sont ,  en  gé- 
néral, plantés  de  pommiers  et  cerisiers. 
— =•  Jachères;  10  fermes.  —  Environ  57 
chevaux ,  8  poulains  /158  bétes  k  cornes , 
28  veaux  ,  125  moutons  ,  172  porcs. 
Poules ,  dindons ,  qies.  —  Peu  de  beurre. 
POPULATioB  :  408  honmies ,  459  fem- 
mes ;  total  :  867  habitan». 

BABTTATiOBS  :  153  habitations  rurales, 
10  fermes,  7  maisons  particulières.  Le 
chef-lieu  contient  environ  130  maisons. 
Elles  sont  construites  en  pierre  et  briques, 
en  bois  et  argile  ;  couvertes  en  chaume , 
très-peu  en  pannes  ou  ardoises;  assez  ag- 
glomérées. —  1  église ,  1  école  et  5  mai- 
sons de  campagne. 

^  coBOiEBCE  ET  INDU8TBIB  :  Lcs  habitaus 
de  cette  commune  s'occupent  de  Tagricul- 
ture ,  de  la  vannerie ,  du  blanchissage  des 
toiles.  Le  tricotage  des  bas  de  laine  fournit 

'  un  moyen  de  subsistance  aux  femmes ,  qui 
liTrent  au  commerce  le  produit  de  cette 
industrie.  Il  y  a  à  Hermalle  16  vanniers, 
2  tisserands ,  1  moulin  k  farine  mû  par  eau , 
1  brasserie,  1  fabrique  de  sirop,  1  distil- 
lerie 9 1  alnnière  et  1  fabrique  de  poterie. 


96 


HEB 


&OUTBS  BT  cBXMiHS  :  Lft  roote  de  Liège 
à  Visé  longe  la  oommone  i  TO.  Les  clie- 
miiis  Ticinanx  sont  praticables  en  tonte 
saison. 

HERMALLE-SOUS-HUT  ,  commune 
dn  canton  et  à  1  liene  N.  0.  de  Nandrin , 
de larrondissement  et  à 2  lieues  1/2 N.B. 
de  Hay ,  et  à  4  lienes  1/2  S.  0.  dn  chef- 
lien  de  la  province. 

Bornée  an  N.  et  à  TO.  par  la  Mense ,  an 
S.  par  les  territoires  de  la  NeuTille  et  de 
Tihange,  et  à  TE.  par  la  commune  de 
Saint-Severin. 

KUe  a  pour  dépendances  :  Qianmont, 
Hotinne,  Hallieae ,  Ombret ,  Prei  et  Sart- 
Lombart. 

HYDROGRAPHIE  :  Gc  territoire  est  baigné 
«  rO,  du  S.  au  N. ,  par  la  Meuse  et  par 
plusieurs  petits  ruisseaux  qui  ont  leur 
coursderE.à  FO. 

80h  :  Surface  inégale,  terrain  argileux  et 
calcaire ,  renfermant  la  chaux  sulfatée  et 
Fargile  plastique. 

AGRICULTURE  :  On  y  récolte  des  grains , 
des  légumes  et  des  fruits.  La  partie  £.  du 
territoire  est  bien  boisée.  —  On  élève  des 
chevaux ,  des  bétes  à  cornes ,  des  moutons 
et  de  la  volaille. 

POPULATION  :  594  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commercc  en 
produits  du  sol. 

ROUTES  ET  CHEMiKS  :  La  grande  route 
de  Huy  à  Liège  passe  à  TO.  et  à  peu  de 
distance  du  chef-lieu  de  la  commune. 

HERMEE,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  E.  de  Glons,  de  Tarrondis- 
sement  et  à  1  lieue  1/2  N.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d^Heure- 
le-Romain ,  à  TE.  par  celle  d'Oupeye ,  au 
S.  par  les  territoires  de  Milmorte  et  Hers- 
tal ,  et  à  rO.  par  celui  de  Fexhe-Slins. 

Ses  dépendances  sont  :  Aaz  et  Grand- 
Âaz. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  tuisseau  de  Grand- 
Aaz  prend  sa  source  presque  au  centre  de 
la  commune,  d'où  il  se  dirige  au  N.,  après 
avoir  alimenté  2  usines. 

SOL  :  Les  plaines  présentent  plusieurs 
mouremens  de  terrain  assez  remarquables, 


HSB 

et ,  8or  dirers  points,  la  pente  des  ooteanx 
est  très-rapide.  Terrain  argileux  et  pier- 
reux, dont  la  couche  v^étale  est  de  5  à  10 
ponces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  da  socle,  de 
Fépeautre ,  de  Tavoine  ;  trèfles ,  fein  ,  £é\t- 
roles;  pommes  déterre,  pois,  f^ves,  choux, 
navets.  Pommes,  poires,  pnmes,  cerises. 
Bois  taillis,  essence  mêlée  de  diénes ,  bou- 
leaux, charmilles,  coudriers;  ormes,  finénes, 
sanles,  peupliers.  —  Jachères.  —  Environ 
40  chevaux  ]  gros  et  menu  bétail  ;  quelques 
ruches  d'abeilles  ;  lièvres ,  lapins  ,  perdrix. 
—  Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  754  habitans. 

HARiTATioifs  :  Lc  chcf-lieu  de  la  com- 
mune renferme  environ  149  maisons 
construites ,  partie  en  briques  ,  partie  en 
bois  et  argile,  couvertes  en  dumme  et 
disséminées.  —  1  église^  résidence  d'oix 
médecin.  > 

COMMERCE     ET    INDUSTRIE    :    Lagricol- 

ture.  On  compte  dans  la  commune  2  mou- 
lins k  farine  sur  le  Grand-Âaz ,  et  1  mou- 
lin k  huile  md  par  chevaux  ;  1  fabrique  de 
chapeaux  de  paille ,  1  fabrique  de  cire  et 
1  fabrique  de  sirop.  Les  femmes  et  \e* 
enfans  font  des  tresses  de  paille  pour  les 
fabriques  de  Glons. 

ROUTES  ET  CHEMINS  *.  Les  chemjns  vici- 
naux ,  quoique  bien  entretenus,  sont  d'une 
exploitation  diffîcile  en  hiver. 

HERMENSTEIN,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

HERON ,  commune  et  chef-lieu  de  can- 
ton ,  de  Farrondissement  et  à  2  lienes  1/2 
0.  N.  0.  deHuy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune  de 
Yissoul ,  au  N.  0.  parcelle  de  Lamontiée, 
à  rO.  parles  communes  de  Waret-rÉvêquc 
et  Bordinne,  au  S.  par  le  territoire  de 
Landenne ,  au  S.  E.  par  celui  deCouthoin- 
Reppe ,  et  à  TE .  par  la  commune  de  Lavoir. 

Ses  dépendances  sont  :  le  village  de 
Forseillcs  ou  Forville,  et  les  hameaux  de 
Boin ,  Fosse-À-fiois ,  Sart-le-Prôle  «  Trou- 
dn-Bois  et  M ontigny. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commune  cst  arro- 
séepar  les  ruisseaux  de  Boin  et  de  Forseilles: 


H£R 

ce  dernier,  qui  est  le  plus  important, 
donne  le  moarement  à  un  moulin  à  farine. 

—  5  étangs  dont  nu  sert  de  réserroir  an 
monlin. 

SQL  :  Surface  unie,  excepté  au N.,  où  se 
troare  un  coteau  boisé.  Le  terrain  est  argi* 
lenz ,  roeaillenx  et  généralement  humide. 
Il  renferme  des  carrières  de  pierre  à  bâtir 
et  du  fer.  L^épaisseur  de  la  couche  végétale 
Tarie  de  6  À  13  pouces. 

A.6RTCULT17BB  :  Année  commune,  on 
récolte  2,800  rasières  de  froment ,  1 ,500 
de  seigle ,  200  d^épeautre ,  1 ,500  de  méteil, 
2,000  d'orge,  3,000  d'avoine,  60  de  colxa 
et  navette.  Fourrages  pour  la  consomma** 
tion  ;  légumes  et  fruits .  Bois  taillis ,  essence 
de  bouleaux ,  chênes ,  hêtres ,  peupliers , 
trembles . — Assolement  triennal  ;  jachères. 

—  Elèves  de  chevaux  et  de  bétail.  Poules , 
pigeons,  dindons,  canards;  quelques  ruches 
d'abeilles;  lièvres,  perdrix,  cailles  et 
bécasses.  On  pêche  des  carp^  dans  lei 
étangs.  —  Laine ,  beurre ,  fromage ,  miel, 
cire  et  peaux. 

POPULATION  :  468  hommes, 464 femmes; 
total  :  932  habitans. 

BABiTATioKS  :  Le  chef-lieu  contient  52 
maisons.  Elles  sont  construites  en  pierre  et 
briques ,  en  bois  et  argile ,  couvertes  en 
chaume,  quelques-unes  en  pannes  ou 
ardoises  ;  en  grande  partie  disséminées. — 

—  1  église ,  1  école  primaire  ;  1  notaire , 
1  pharmacien  et  1  artiste  vétérinaire. 

couMSACE  ST  '  INDUSTRIB  :  L'agricul- 
tore  et  l'exploitation  des  mines  et  carrières. 
On  compte  dans  la  commune  2  mpulins  à 
farine ,  dont  un  est  mû  par  le  vent  ;  2  bras- 
series ,  1  fabrique  de  dréche  et  1  de  sirop  ; 
1  carrière  de  pierre  de  taille ,  que  l'on  fii- 
çonne  sur  les  lieux. 

iiouTBS  ST  CHBiciHS  :  Il  y  a  dix-huit 
chemins  vicinaux;  le  principal  est  celui 
qui  conduit  de  Héron  à  Huy,  par  Lavoir, 
te  chemins  sont  généralement  difficiles  à 
ttploiter  en  hiver  ;  quelques-uns  sont  même 
impraticables. 

HERBEE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Tavier. 

HERSTAL  ov  HÉRISTAL,  commune 


HEK 


97 


du  canton ,  de  Farrondissement  et  à  1  lieue 
N.  E.  de  Liège,  à  2  lieues  S.  S.  0.  de 
Visé,  et  à  3  lieues  1/2  0.  S.  0.  d'Hervé. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Vive- 
gnis,  Al'E.  et  au  S.  par  la  Meuse,  etàl'O. 
par  les  communes  de  Vottemme  et  de  Mil^ 
morte. 

Elle  a  pour  dépendances  Arcis  (ferme  d'), 
fiarrière-aux -Champs ,  Bois-de-Pontis, 
Ghertal,  Goronmense,  Foxhalle,  Grimbo- 
rieux ,  Hareng ,  Marexhe ,  M onsin  (  l'île  de) , 
Moulin-du-pré-Wigier,  Patar ,  Pontis 
(ferme  de) ,  Préalle  (Haute  et  Basse),  Ro- 
givaux ,  Bhées  et  Thiei^des-Honts. 

HTDROORApBiE  :  La  communc  est  baignée 
à  TE.  et  au  S.  par  la  Meuse. 

SOL  :  Ge  terroir ,  situé  dans  le  bassin  de 
la  rive  gauche  de  la  Meuse,  est  entrecoupé 
de  coteaux.  Le  terrain  est  argileux  et  schis- 
teux, et  renfennc  phisieurs  houillères  en 
exploitation. 

AOaicuLTUBB  :  On  récolte  des  céréales, 
quelques  plantes  oléagineuses ,  du  houblon 
et  beaucoup  de  légumes  ;  les  vergers  sont 
plantés  d'arbres  fruitiers  de  difFérentes 
espèces.  La  vigne  est  cultivée  sur  les  cd- 
teaux  w)isins  de  la  Meuse. 

POPULATION  :  6,032  habitans. 

coMMBRCE  ET  INDUSTRIE  :  On  fabrique 
dans  ce  bourg,  de  l'acier  pour  bijouterie, 
et  divers  ustensiles  en  fer  et  en  acier, 
telsque  tire-bottes,  fléaux  de  balances, 
scies,  etc.  L'exploitation  des  houillères 
occupe  aussi  un  grand  nombre  de  bras. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  A  Maestricht  traverse  la  com- 
mune du  S.  au  N. 

BiSTOiAE  :  Ilyavait  à  Herstal  une  cita- 
delle ,  jadis  la  résidence  ordinaire  de  Pepin- 
le-Gros,  qui  en  prit  le  nom  de  Herstal  ou 
Héristal ,  ce  qui  a  fait  conjecturer  par  les  i 
tins  que  c'était  le  lieu  de  sa  naissance,  et 
par  les  autres  qu'il  en  était  le  fondateur. 
Ge  bourg  est  appelé  dans  des  actes  anciens 
Heristalium,  Les  rois  de  France  de  la 
seconde  race  ont  continué  à  l'hlabiter.  Her- 
stal fut  compris ,  plus  tard ,  dans  le  duché 
de  la  Basse-Lotharingie  ;  il  devint  l'apimage 
des  flls  puînés  des  ducs  de  Brabont ,  par 

13 


96 


HER 


la  donation  qu  en  fit  le  duc  Henri  à  son 
fils  Godefroy.  Les  princes  de  Liège  suc- 
cédèrent dans  tous  les  droits  de  ces  ducs , 
en  1 546  ;  mais  le  roi  de  Prusse ,  Frédéric  II , 
s*en  prétendit  souverain ,  en  1740 ,  comme 
héritier  en  partie  de  la  maison  de  Nassau- 
Orange,  qui  lavait  possédé,  et  ne  renonça 
à  ses  prétentions  en  faveur  des  princes 
de  Liège  que  moyennant  une  somme  de 
150,000  éctts. 

HERVE ,  commune  et  chef-lieu  de  can- 
ton ,  de  Farrondissement  et  à  2  lieues  1/2 
N.  0.  de  Verviers. 

Elle  est  entièrement  enclavée  dans  le 
territoire  de  la  commune  de  Battioe. 

Ses  dépendances  sont  :  Gour-Samrenière, 
Elvaux,  Hack ,  TEspinette  et  Nazareth. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  ruisscau  de  Hack 
baigne  reztrémité  0.  du  territoire  de  cette 
commune.  Quelques  prés  sont  arrosés  par 
des  eaux  de  source. 

SOL  :  La  ville  de  Hervé  est  située  sur 
une  éminence  d^on  Ton  découvre  de  beaux 
points  de  vue.  La  partie  du  territoire  qui 
s'étend  au  N.  et  au  S.  de  la  viUe ,  présente 
une  plaine  fertile,  couverte  d'un  grand 
nombre  de  petites  fermes  ou  petites  close- 
ries  exploitées  par  les  propriétaires.  Le 
reste  de  la  commune  est  assis  sur  un  co- 
teau légèrement  incliné,  riche  en  pâtu- 
rages ,  séparés  par  des  haies  vives  entre- 
mêlées de  bouquets  de  bois.  Le  sUex ,  la 
marne,  la  craie,  la  glauconie  crayeuse,  et 
une  argile  de  couleur  plus  ou  moins  noi- 
râtre, forment  le  fond  du  sol. 

AGRICULTURE  :  Cette  commune  ne  ren- 
ferme point  de  terres  cultivées  en  céréales  : 
les  exploitations  agricoles  ont  pour  objet 
la  conservation  et  Famcndement  des.  pâtu- 
rages, qui  nourrissent  les  riches  et  nom- 
breux troupeaux  de  bétail  auxquels  on 
doit  le  beurre  et  le  fromage  si  avantageu- 
sement connus  dans  toute  TEurope  sous  le 
nom  de  beurre  et  àefromage  de  Hervé .  Un 
mélange  heureux  de  graminées ,  de  légumi- 
neuses et  de  chicoracées,  procure  à  ces 
troupeaux  une  nourriture  saine  et  abon- 
dante. Les  plantes  dont  la  culture  est  le 
plus  répandue  dans  les  près ,  sont  :  parmi 


HER 

les  graminées,  Tagrostis  commun ,  agrostis 
vtdgans  (  Schrad.  ) ,  le  vnlpin  des  prés . 
idofpecurus  pratensis  (L.);  le  vulpin  ge- 
nouillé ,  alopecurus  geniculatus  (  L .  )  ;  la 
ilonve  odorante,  anthoxanthtan  cféora- 
tum  (L.);  Tavoine  duvetée,  avenu  pu- 
bescens  (L.  );  lavoine  jaunâtre,  avena 

fiavescens  (L.  );  la  brise  moyenne ,  briza 
média  (L.);  le  brome  mollet,  bronuts 
mollis  (L.  )  ;  le  brome  en  grappe ,  brofnMts 
racemosus  (L.  ) ;  la  cynosnre  en  crête,  en 
waUon  QUARE,  cjrnosurus  cristaius  (L.  ); 
lé  dactyle  pelotonné,  dactyiiS  glome^ 
rata  (L.) ;  la  fétuque  rouge, ,^£Ecca  rv- 
bra  (L;);  la  fétuque  des  prés ,  ^êrtoea 
pratensis  (L.  )  ;  le  ray-grass,  loUum  pe- 
renne  (L.);  la  fiéole  des  prés,  phleum 
pratense  (L.);  le  patnrin  annuel,  poa 
annua  (  L  )  ;  le  paturin  des  prés ,  poa  pra- 
tensis (  L .  )  ;  le  froment  rampant ,  ■iriiiaan 

'  repens  (L.  ).  Parmi  les  légumineuses  :  le 
4rèfle rampant,  trifolium  repens  (h,);h 
trèfle  des  prés,  trifolium  pratense  (L.  ); 

.  letTkfiejiaune^triJbliumprocumbens{L,y^ 
le  trèfle  filiforme ,  trifoliumfiliforme  (L .  )  ; 
le  trèfle  des  montagnes,  trifolium  mon- 
tanum  (  L.  )  ;  le  trèfle  jaunâtre ,  trifolium 
ochroleucum  (L.);  la  luseme  Inpnline, 
medicago  lupulina  (L.).  Parmi  les  chico- 
racées :  la  crépis  verte ,  crépis Tfirens  (  L .)  ; 
la  crépis  bisannuelle ,  crépis  biennis  (  L .  )  j 
le  pissenlit,  leontodon  taraxacum  (  L.  ) ; 
Tapargie  hispide,  {qHirgia  hispida  (  WOd.)  - 
Les  pâturages  qui  renferment  le  moins  de 
plantes  étrangères  à  la  famiUe  des  grami- 
nées ,  sont  réputés  les  meilleurs;  plusieurs 
agriculteurs  pensent  que  les  légumineuses 
doivent  y  entrer  pour  un  quart.  Le  tiers 
des  prairies  est  fauché  pour  les  foins  d'hi- 
Ter,  les  deux  autres  tiers,  ainsi  que  les 
regains,  sont  abandonnés  à  la  pâture  drs 
Taches  laitières.  On  fait  servir  alterna- 
tivement au  pâturage  les  prairies  qui  ont 
été  fauchées  Tannée  précédente ,  afin  qup 
le  séjour  des  bestiaux  les  engraisse.  Le 
parcage  continu  a  lieu  depuis  la  mi-avril 
jusqu^à  la  fin  de  novembre.  Les  vacher 
hivernent  dans  les  étables  sans  litiùre  ;  elles 
s  y  nourrissent  du  foin  récolté  sur  les  îonàs . 


HER 

Le  fdmier  qui  en  provient,  sans  mélange 
de  paille  ni  de  bmyère ,  est  moins  abon- 
dant ,  mais  plos  actif;  il  sert  à  fumer  la 
partie  des  prés  destinés  à  la  £bux.  Chaque 
jour  le  cultivateur  étend  avec  la  peUe  le 
fumier  laissé  dans  le  parc  par  le  bétail , 
en  prenant  soin  de  le  répandre  sur  le  gazon 
le  plus  court,  le  moins  fourni;  il  en 
arrache  les  plantes  nuisibles,  et  surtout  le 
plantain ,  p/on/ago  média  (L.).  Outre  les 
gelées  trop  prolongées,  les  pluies  abon- 
dantes de  Tété  ou  les  sécheresses  excessives, 
les  pâturages  de  Hervé  sont  exposés  à  un 
autre  fléau  :  la  larve  du  ha^eton  connu 
en  vallon  sous  le  nom  de  barbeau,  y 
produit  quelquefois  de  grands  ravages.  On 
ne  récolte  point  de  grains  sur  ce  territoire. 
Quelques  jardins  sont  cultivés  en  légumes. 
Les  vergers,  enclos  de  haies  et  situés  à 
proximité  des  habitations ,  sont  plantés  de 
plusieurs  espèces  d^arbres  fruitiers.  Les 
exploitations  comprennent  en  général  4 , 
6,  8,  lObonniers;  iln^y  en  a  quune  seule 
de  15  bonniers.  On  élève  dans  cette  oom- 
mone  une  belle  race  de  bétes  à  cornes.  Les 
vaches  sont  en  général  des  métisses  pro- 
venant de  vaches  hollandaises  et  de  tau- 
reaux indigènes.  Indépendamment  des  ma- 
ladies sporadiques,  parmi  lesquelles  on  a 
observé  là  phthisie  pulmonaire,  une  épi- 
démie connue  vulgairement  sous  le  nom 
àejèu'-'volant,  de  fou  Saint- Antoine , 
exerce  de  temps  en  temps  ses  ravages 
parmi  les  bestiaux  :  la  marche  de  cette 
maladie  est  si  rapide ,  que  souvent  elle  ne 
laissepas  le  temps  aux  propriétaires  d'appe- 
ler les  secours  des  gens  de  Fart.  —  Beurre 
et  fromage  estimés.  On  y  fait  une  espèce 
de  petit  fromage  plat  qu'on  aromatise  ayec 
la  graine  de  fenouil. 

poptiLATioK  :  5,099  habitans. 

Pca  de  iQaladies  régnent  dans  la  ville  de 
Hervé,  l'élévation  du  sol  lui  garantit  une 
{grande  salubrité.  Le  typhus  de  1813  a 
**n  Jieu  à  Tépoque  de  la  retraite  de  Vannée 
française,  et  celui  de  1817  ne  parait  avoir 
*'té  occasioné  que  par  les  produits  alimei^- 
taircs  de  1816,  dont  la  constitution  fut 
tres-pluvieuse. 


HER 


99 


HABITATIONS  :  La  ville  de  Hervé  estasses 
bien  bâtie.  Elle  renferme  506  maisons , 
la  plupart  construites  en  pierre  et  briques , 
et  couvertes  en  chaume,  un  très -petit 
nombre  en  ardoises.  On  y  trouve  1  église , 
1  école  primaire  et  2  hospices  :  celui  de 
Sainte-Elisabeth ,  fondé  avant  Tan  1749, 
servit  primitivement  au  logement  des 
voyageurs  ;  il  est  destiné  actuellement  aux 
vieillards  des  deux  sexes ,  yeufs  ou  céliba- 
taires, âgés  de  plus  de  50  ans.  Le  nombre 
d'individus  admis  en  1826,  s'élevait  à  33 
(  hommes  et  femmes  )  ;  l'hospice  de  Saint- 
Henri,  fondé  en  1811,  mais  seulement 
ouvert  en  1817 ,  est  destiné  à  recevoir  les 
malades  des  deux  sexes.  Le  total  des  indi- 
vidus admis  en  1826,  a  été  de  42,  sur 
lesquels  il  y  a  en  la  même  année  12  décès , 
(6  hommes  et  6  femmes.') 

coMMEBcs  ET  iKDusTRis  '.  On  y  fait  un 
commerce  de  transit  assez  considérable  avec 
l'Allemagne.  Le  fromage  qu'on  y  achète 
à  domicile  s'exporte  dans  le  pays  et  à 
l'étranger.  Commerce  de  bétail .  Plus  de  600  , 
habitans  se  livrent  à  la  fabrication  de  sou- 
liers. 11  y  a  des  fabriques  de  draps  et  autres 
étoffes  de  laine,  de  bonneterie,  de  cha- 
peaux, de  gants,  d'horlogerie,  de  colle- 
forte,  de  savon;  1  brasserie  et  2  tanne- 
ries. Cette  ville  possède  un  marché  aux 
grains,  au  beurre  et  au  fromage,  qui  s'y 
tient  le  jeudi  de  chaque  semaine ,  et  où  se 
rendent  quelques  marchands  colporteurs 
qui  y  viennent  étaler  divers  objets  d'annage, 
de  mercerie  et  d'épicerie.  -^  Foire  le 
premier  mardi  du  carnaval,  le  5  mai,  le 
mardi  après  le  deuxième  dimanche  d'août 
et  le  6  novembre. 

ROVTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Âix-la-Chapelle  traverse  la  com- 
mune du  S.  0.  au  N.  £.  Les  chemins  vi- 
cinaux sont  bien  entretenus  et  praticables 
en  toute  saison. 

HISTOIRE  :  L'origine  de  la  vQle  de  Hervé 
n'est  point  connue.  On  remarque  que  c'est 
à  Hervé  que  se  publia ,  sous  le  règne  de 
Joseph  II, le  Journal  général  de  l'Europe, 
dont  le  principal  rédacteur  était  le  célèbre 
'  Lebrun,  qui  devint  ministre  des  alFaires' 


100 


HfiU 


étrangères  et  périt  sur  Téchafand ,  m  1794. 

HERYILLERS,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hodave. 

.  HESSELLES  ov  HEZELLE,  dépen* 
danoe  de  la  commune  de  Gharnenx. 

HESTREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Esneuz. 

HESTREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  TaTÎer. 

HESTROUMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 

HEUNEAU ,  dépendancede  la  commune 
des  Awirs. 

HEURE-LE-ROMAIN,  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  1/4  £.  S.  E.  de  Glons, 
de  Tarrondissement  et  à  2  lieues  1/4  N.  de 
Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Houtaiu-Saint-Siméon,  k  TE.  par  celle 
de  Haccourt,  au  S.  par  la  commune 
d'Oupeye,  et  à  FO.  par  celle  de  Fezlie- 
Slins  et  Hermée. 

Ses  dépendances  sont  :  Amry,  Beaur- 
rieux  et  Vaux. 

HTD&OGRÂPHiE  :  Gctto  commune  est  ar- 
rosée du  S.  0.  au  N.  E.  par  le  ruisseau  de 
Grand-Aai)  qui  fait  tourner  2  moulins  à 
farine. 

soii  :  La  superficie  du  territoire  est  assec 
inégale,  et  la  pente  des  coteaux  plus  ou 
moins  rapide.  Terrain  argileux ,  marneux 
et  calcaire  9  contenant  de  la  craie  en  ex- 
ploitation. La  meilleure  terre  se  compose 
d^une  ai^ile  douce  et  friable  de  10  à  12 
pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Auuéc  communc,  on  ré- 
colte 860  rasières  de  froment,  1,300  de 
seigle,  2,600  d'épeautre,  1,700  dorge, 
2,160  d'avoine;  fourrages  pour  la  consom- 
mation; trèfles;  légumes  de  diverses  es- 
pèces; pommes,  poires,  prunes,  cerises; 
quelques  plantations  de  peupliers.  —  Asso- 
lefnent  triennal;  jachères.  —  Environ  73 
chevaux;  vaches,  moutons,  porcs;  peu  de 
volaille;  quelques  ruches  d'abeilles;  beau- 
coup de  lièvres,  lapins,  perdrix  et  cailles. 
—  Laine,  beurre,  miel  et  cire. 

POPULATION  :  492  hommes,  511  fem- 
mes; total  :  1,003  habitans. 


HfE 

HABITATIOV8  :  Le  chef-lieu  de  la  eom- 
mune  renferme  environ  99  maisons,  la 
plupart  construites  en  bois  et  boussillage, 
la  toiture  en  chaume  ;  très-peu  en  briques, 
couvertes  m  pannes  ou  ardoises.  —  1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriciilture 
et  l'extraction  de  la  craie.  On  y  fiibriqoe 
aussi  des  chapeaux  de  paille.  3  moulins  ^ 
farine  mus  par  eau,  1  briqueterie,  et  1 
carrière  de  craie  dont  les  produits  ne  suf- 
fisent pas  pour  couvrir  les  frais  de  Texploi- 
tation  et  du  transport. 

ROUTES  ET  CHsiairs  :  Chemins  TÎcinaax 
mauvais  en  Iftver. 

HEURE  ou  HURE-GILSON,  dépen- 
dancc/de  la  commune  de  Spa. 

HEUSAY,  dépendance  de  la  commune 
de  Reyne-Heusay. 

HEUSEUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Cerexhe-Heuseux. 

HEUSIER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Julémont. 

HEUSIER  ou  HEUSIERS, dépendance 
de  la  commune  de  Mortroux. 

HEUYEL ,  dépendance  de  la  commune 
de  Henri-X]hapelle. 

HEUZIER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Saint-André. 

HEUZY,  dépendance  de  la  comnrane  de 
Stemberg. 

HEYREMONT  et  BOIS-D'HÉYRS- 
MONT,  dépendance  de  la  eoomiiune  de 
Limbourg. 

HEYREMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Goé. 

HEYDE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Fouron-Saint-Pierre. 

HEYENDAEL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Teuven. 

HEYENDAL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Homboiu>g. 

HEYENDALERBERG ,  ruisseau  qui 
prend  sa  source  dans  la  commune  de  Hom- 
bourg ,  et  va  se  perdre  dans  la  Gueule. 

HEYSTEREN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Henri^hapeile. 

HEZELE.  Fojrez  Hessblle. 

HIERLOT  ou  HIERLOZ ,  dépendance 
de  la  commune  de  Lierneux. 


HOB 

HIERYACHE ,  dépendance  de  la  com- 
miine  de  Qiarneaz. 

HIEZ,  dépendance  de  la  commane  de 
Tignëe. 

HILÂIRE  (saint),  faubourg. dépen- 
dance de  la  Tille  de  Hoy. 

HIMBE  on  HIMPE,  dépendance  de  la 
commane  d*OaiFet. 

HIRTZ ,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

HOBOy  AL,  dépendance  de  la  commane 
à'Âhée. 

HOCKAT  ou  HOKAT,  dépendance  de 
la  commane  de  Francorchamps. 

HOCKAT ,  mÎMean  qui  arrose  la  com- 
mane de  Francorchamps. 

HOGKAISART  ou  HOCTAISART,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Spa. 

HOCKELBACH ,  dépendance  de  la  oom-  • 
mane  de  Henri-Cbapelle. 

HODBEAUMONT ,  dépendance  de  la 
commane  de  Thenz. 

HODE-GHAMPS.ro^esHoTTx-cHAMPS. 

HODEIGE ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieae  1/2  E.  de  Waremme,  de  Tairondisse- 
ment  et  à  3  lieues  1/2  0.  N.  0.  drLiége. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Fize-le-Marsal ,  au  N.  E.  par  celle  de 
Homale ,  à  l'E.  et  an  S.  £.  par  le  territoire 
de  Lamine ,  au  S.  par  Poosset  et  Bergilet , 
à  rO.  par  Graurille,  et  au  N.  0.  par  la 
commane  de  Lens-sur-Geêr. 

HYDRooBAPHiB  :  Lc  territoire  de  cette 
commune  est  traversé  du  S.  au  N.  par 
ITeme,  affluent  du  Geer. 

SOL  :  Sa  superficie  offre  beaucoup  dlrré- 
golarités.  Terrain  argileux,  sablonneux, 
mêlé  de  silex,  sur  fond  pierreux.  La  plus 
forte  inclinaison  des  plaines  se  fait  remar- 
quer dans  la  direction  du  N.  0.  ;  les  meil- 
leures terres  sont  composées  d'une  argile 
douce  et  friable ,  de  10  pouces  de  profon- 
deur. L'épaisseur  des  coucbes  végétales 
varie  de  3  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  La  récoltc  en  grains  et 
graines  peut  être  évaluée ,  année  commune, 
dans  les  proportions  suivantes  :  froment 
3,070  rasières ,  seigle  4,150,  avoine  4,230, 
navette  50,  plantes  fourragères  410.PbÎB, 


BOD 


10! 


f^es,  cboux,  carottes,  pommes  de  terre. 
Pommes,  poires,  prunes,  cerises,  noix. 
Bois  plantés  de  chênes ,  frênes ,  peupliers 
et  saules.  —  Assolement  sexennalj  les 
terres  de  première  classe  reposent  rare- 
ment. —  Six  fermes.  —  En  1 830 ,  il  y  avait 
56  chevaux,  24  poulains,  74  bêtes  à  cornes, 
29  veaux,  341  moutons,  170  porcs;  peu 
de  Tolaille;  lièvres,  cailles,  perdrix.  — 
Laine,  beurre ,  fromage. 

popui/ATiON  :  506  habitans. 

HABITATIONS  :  52  habitations  rurales, 
6  fermes,  30  cabanes;  elles  sont  con- 
struites partie  en  pierre  et  briques ,  partie 
en  bois  et  argile  ;  toiture  en  chaume  ou  en 
pannes;  agglomérées.  —  1  église,  1  école; 
1  arpenteur  juré. 

ROUTES  ET  CHEMiRs  :  Les  chcmins  yici- 
naux  sont  très-mauvais  en  hiver. 

HODIMONT,  commune  du  canton,  de 
TarTondissement  et  à  1/4  de  lieue  N.  de 
Verviers. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Dison, 
à  TE.  par  celle  d*Andrimont ,  au  S.  par 
la^Veedre  qui  la  sépare  de  Verviers,  et  à 
rO.  par  Lambermont  et  Petit-Rechain. 

HTBRooRAPHiB  :  La  Ycsdre  longe  son 
territoire  au  S.  Le  ruisseau  de  Dison  forme 
en  partie  la  limite  de  cette  commune  avec 
celle  de  Verviers  :  ce  ruisseau  déborde  sou- 
Vent  à  la  suite  des  pluies  abondantes ,  et 
cause  de  grands  dommages. 

SOL  :  A  Fexception  de  la  région  du  N., 
qui  est  anfractueuse  et  couverte  de  monti- 
cules ,  le  reste  du  terroir  présente  peu  d^iné- 
galités.  La  nature  du  sol  est  en  grande 
partie  schisteuse  et  peu  fertile. 

AORicuLTURB  :  Lcs  habitans  de  cette 
commune  ne  se  livrent  point  A  la  culture 
des  céréales.  Il  y  a  quelques  prairies  de 
mauvaise  qualité.  On  cultive  dans  les  jarw 
dins  des  légumes  et  des  fruits  pour  la  con- 
sommation. 

POPULATION  :  2,499  habitans. 

HABITATIONS  :  Gc  viUage  est  bien  bâti; 
il  a  5  rues ,  dont  une ,  très-belle ,  est  tirée 
au  cordeau  et  se  nomme  la  rue  Neuve.  On  y 
compte  environ  208  maisons,  1  église  et 
1  école  primaire. 


loa 


HOB 


INDUSTRIE  :  La  fabrication  des  étofîes  de 
laine  occupe  plus  des  4/5  de  la  population 
de  cette  commune.  On  y  trouve  26  fabri- 
ques de  draps  dont'  plusieurs  sont  activées 
par  des  machines  à  vapeur.  Il  y  a  aussi  des 
filatures  de  laine,  des  teintureries  et  fon- 
leries,  et  plusieurs  machines  à  lainer; 
1  fonderie  de  fer;  1  fabrique  d eau-forte 
et  de  vitriol  bleu  ;  1  brasserie  et  1  moulin 
à  farine  mû  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  .*  La  grande  route 
de  Liège  à  Verviers  traverse  la  commune. 

HODY ,  commune  du  canton  et  à  2  lieues 
E.  S.  E.  de  Nandrin,  de  Tarrondissement 
et  à  4  lieues  1/2  0.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Bois-d^Âlenx , 
Moulin  -  d'Embierire ,  Poulseur  ,  Renas- 
tienne  et  Sart. 

HYDROGRAPHIE  :  L'Ourto,  rivlère  navi- 
gable, longe  la  commune  un  peu  au-des- 
sus du  hameau  de  Poulseur ,  où  elle  reçoit 
TEmbierire,  ruisseau  qui  prend  naissance 
au  hameau  de  son  nom.  Cette  rivière,  sur 
laquelle  se  trouve  placée  une  écluse  large 
de  3  mètres,  procure  de  grands  avantages 
^  à  la  commune  en  servant  au  transport  des 
pierres  à  paver ,  bois ,  charbons ,  etc. 

SOL  :  Surface  inégale,  entrecoupée  de 
collines.  Terrain  argileux  et  sablonneux, 
en  grande  partie  calcaire.  On  y  trouve 
plusieurs  variétés  de  chaux ,  entre  autres 
la  chaux  carbonatée  métastatique. 

AGRICULTURE  :  On  y  récolte  de  Fépeau- 
tre,  du  seigle  et  de  Tavoine.  Fourrages  pour 
la  consommation  ;  pommes  de  terre  , 
légumes;  très-peu  de  fruits.  Bois  taillis, 
essence  de  charmille,  coudrier,  bouleau 
et  aune.  —  Assolement  triennal  ;  jachè- 
res. —  Elèves  de  chevaux  de  labour;  vo- 
laille ;  un  petit  nombre  de  ruches  ;  quelques 
lièvres,  perdrix,  cailles,  lapins;  beau- 
coup de  renards  et  sangliers.  Pèche  abon- 
dante de  poissons  d^eau  douce ,  tels  qu^a- 
blettes ,  barbeaux ,  etc.  —  Laine ,  beurre 
en  petite  quantité. 

POPULATION  :  hommes  240,  femmes 
210;  total:  450  habitans. 

HASiTATiONS  :  Construites  en  pierre  et 
couvertes  en  chaume  ;  agglomérées.  11  n  y 


H06 

a  point  d^école ,  les  encans  fréquentent  les 
,  écoles  des  communes  voisines.  1  vieux  châ- 
teau ,  situé  sur  une  éminence  à  Poulseur, 
remarquable  par  la  solidité  de  sa  construc- 
tion et  par  ses  souterrains. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^AgricuIturt. 

—  2  métiers  à  tisser;  1  moulin  à  farine 
mû  par  eau  ;  1  moulin  à  râper  le  têac, 
mû  à  bras  ;  4  fours  à  chaux  et  1  carricrt 
de  pierre  à  paver. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemins  Tici- 
naux  sont  peu  praticables  en  hiver  et  dam 
les  temps  pluvieux. 

HOEGNE  (la),  ou  rivière  de  POL- 
LEUR ,  DE  THEUX.  Elle  prend  sa  source 
sur  les  Hautes-Fanges ,  au  milieu  des  tour- 
bi&*es,  entre  la  Croix-de-Bodcrange  et  la 
Croix-Mockel,  à  1  lieue  1/2N.  de  Malmedj. 
^Cette  rivière  ,  aprèa  avoir  parcouru  du  S. 
E.  au  N.  0.  pendant  l'espace  dWliene 
une  gorge  étroite  et  hérissée  d'escarpemens 
nonunés  la  Hoëgne,  vient  déboucher  a«c 
violence  pour  se  précipiter ,  presque  angle 
droit ,  à  travers  une  longue  série  de  ro- 
chers perpendiculaires  d  où  ses  eaux  s  élan- 
cent de  cascade  en  cascade.  Elle  passe  a 
Neufmarteau ,  à  Polleuretà  Francbimonl. 
où  elle  reçoit  les  eaux  du  Wayai  ou  Spi- 
heroule  venant  de  Spa ,  arrose  Theax, 
Juslenville,  et,  grossie  des  rnisseaui  de 
.  Chawion  ,  Turon  ,  Targnon  ,  Sassore , 
Weiot ,  Wislez ,  Quenway  et  de  Cheinhei , 
qui  font  mouvoir  plusieurs  usines,  se  jet  f 
dans  la  Vesdre  à  Pepinstcr.  Elle  parcourt 
un  espace  d'environ  5  lieues  1/4  depuis  sa 
naissance  jusque  son  embouchure.  W 
de  la  Hoëgne  est  couvert  de  cailloux  roul^ 
parmi  lesquels  on  en  remarque  d'une  grau 
dimension.  Ses  eaux  nourrissent  la  locbe 
franche,  cobitis  barhatula  (L.) 

HOERBÂCH  ,  ruisseau  qui  arrose  la 

commune  de  Moresnet.  . 

HOFFERMOELEN ,  dépendance  de  w 

commune  de  Moresnet.  . 

HOFFROIMONT ,  dépendance  de 

commune  de  Thimister.  ^ 

HOGNOUL ,  ^mmunc  du  canton  ei^^ 

1  lieueN.N.O.denollogne^ïtf-P^«^' 
rarrondi88emcnletà21ieufisN.0.dcli»  ^' 


HOL 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
de  Villers-rEvéqne,  aa  N.  £.,  à  TE.  et 
au  S.  par  celle  d'Awans,  et  à  TO.  par  le 
territoire  de  Fooz. 

Cette  commune  ae  compose  de  son  chef- 
liea  et  de  quelques  maisons  isolées. 

SOL  :  Plat ,  denatnre  argileuse.  La  couche 
végétale  a  20  ponces  de  profondeur  environ. 
AGucuLTuas  i  Le  territoire  de  cette 
commune  produit  du  froment ,  du  seigle , 
de  Forge,  de  Tépeautre,  de  Tavoine,  du 
trèile,  du  foin;  quelques  plantes  oléagi- 
neuses, et  des  légumes.  Les  vergers  sont 
entourés  de  haies  vives  et  plantés  d'arbres , 
firuitiers  tels  que  pommiers ,  poiriers ,  ceri- 
siers et  noyers.  —  On  y  élève  peu  de  che- 
vaux et  de  bétes  à  cornes  ;  1  troupeau  de 
moutons. 

POPULA.TION  :  372  habitans. 
HABITATIONS  .*  77  nuiisons  plus  on  moins 
Lien  construites. 

coMMsacs  BT  iNDvsTBis  :  L'agriculture. 
—  1  moulin  à  farine  mû  par  le  vent,  et 
1  brasserie. 

aouTss  BT  CHBMiNS  '.  La  route  de  Liège 
à  Bruxelles  traverse  la  commune  du  S.  £. 
an  M.  0.  On  compte  neuf  chemins  vici- 
naux très-mauvais  en  hiver. 

HOGNOUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Francorchamps. 

HOIGNEE,  dépendance  delà  commune 
de  Cheratte. 

IlOLCH-BEGK,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Neerlanden  du  S.  au  N. 

HOLLOG^E  -  AUX  -  PIERRES ,  com- 
mune et  chef-lieu  de  canton ,  de  Tarrondis- 
sement  et  à  1  lieue  1/2  0.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N .  par  les  communes 
d'Awans  et  Loncin,  à  TE.  par  celle  de 
Grace-Uontegnée ,  au  S.  par  le  territoire  de 
Mons,  et  k  VO.  par  les  communes  de  Yér- 
loux  et  Bierset. 

Ses  dépendances  sont  :  Aulichamps, 
Demier-PaUr,  Aux-Grosses-Pierres ,  A-la- 
y alise,  Yinave-de-Lontin  et  Rallier. 

HYDBOOBAPHiB  :  Le  territoire  de  cette 
commune  est  baigné  par  le  ruisseau  de 
Mahai,  qui  reçoit  le  Crotteux,  et  donne  le 
mouvement  à  7  moulins  à  farine.  On  y 


HOL 


103 


trouve  aussi  plusieurs  sources  d*eaux  miné- 
rales ,  dans  lesquelles  prédomine  le  carbo- 
nate de  chaux,  qui,  en  se  précipitant, 
produit  des  tufs  et  des  incrustations  remar- 
quables. 

SOL  :  Sa  superficie  est  entrecoupée  de 
collines  sur  toute  Tétendue  du  teiritoire , 
excepté  au  N.,  où  s'ouvrent  les  belles 
plaines  de  la  Hesbaye.  Les  sommités  des 
montagnes  et  les  terres  qui  ont  leur  déve* 
loppement  au  N.  ,  sont  revêtues  d'une 
couche  argileuse  douce  et  friable,  d'un 
labour  facile,  et  d'environ  21  ponces  de 
profondeur;  quelques  autres  portions  de 
ce  territoire,  de  nature  glaiseuse  et  mar- 
neuse ,  sont  également  susceptibles  de  cul- 
ture. L'épaisseur  de  la  couche  végétale 
varie  de  8  à  21  pouces.  En  général  la  for- 
mation des  terrains  offre  la  craie  blanche , 
le  tuf  calcaire ,  le  sUex  de  la  craie  blanche , 
le  schiste  argileux,  la  chaux  carbonatéeetle 
calcaire  anthracifère.  On  y  trouve  aussi  la 
chaux  carbonatée  mamelonnée,  globuli- 
ibrme  et  incrustante.  Le  terrain  houiller 
renferme  du  fer  sulfuré  dendrcïde.  On  a 
découvert  un  grand  nombre  de  fossiles 
dans  la  craie  blanche  et  le  tuf  calcaire, 
tels  que  l'ananchyte  conoïde ,  ananckytes 
conoïdea;  Thelice  chartreuse,  hélix  car- 
thusiana;  (MulL);  l'hélice  des  jardins, 
hélix  fiortensis  (MulL);  l'hélice  nemo- 
rale,  hélix  nemoralis  (Lin.);  le  cy clos- 
tome  élégant,  cyclostoma  elegans  (Mull).  ; 
le  spatangue  orbiculaire ,  spatangus  subor- 
bictdaris;  le  spatangue  cœur  de  tortue, 
spatangus  cor  testudinarium  (Gold.). 

AGBictiLTURE  :  Les  productions  consis- 
tent en  £roment ,  seigle ,  épeautre ,  avoine , 
trèfle,  foin,  légumes,  pommes  de  terre. 
On  y  cultive  aussi  quelques  plantes  oléagi- 
neuses. Les  vergers  sont  enclos  de  baies, 
et  plantés  de  pommiers ,  poiriers ,  noyers 
et  cerisiers.  U  y  a  des  bois  taillis  mêlés  de 
futaie,  d'essence  de  chêne,  bouleau,  char- 
mille et  frêne;  on  les  exploite  en  coupes 
réglées ,  et  leur  aménagement  est  de  12  ans. 
—  Assolement  triennal  et  sexennal  ;  ja- 
chères. —  Elèves  de  chevaux  et  bétail  ; 
3  troupeaux  de  moutons. 


104 


HOL 


fopulJlTioii  :  969  habitans. 

BABiTÀTioMs  :  Le  chef-lieu  contient  en- 
viron 130  maisons  plus  ou  moins  bien 
construites.  —  1  ^lise  et  1  école  primaire. 
On  y  remarque  un  beau  château ,  entouré 
d'étang^s. 

COMMERCE     ET     XNDUSTAIE   :'  L'agricul- 

ture.  —  7  moulins  à  farine  mus  par  eau ,  et 
1  brasserie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  Toute  de  Liège 
à  Bierset  trayerse  une  partie  de  son  terri- 
toire de  TE.  à  TO.  Les  cliemins  vicinaux 
sont  impraticablçs  en  hiver.' 

,HOLLOGNE-SUIl-GEER,  commune 
du  canton  et  à  1  lieue  S.  0.  de  Waremme, 

■ 

de  Tarrondissement  et  à  6  lieues  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  parla  commune  de  Bérlos, 
à  TE.  par  celle  de  Grand- Axhe,  au  S.  par 
le  territoire  de  Celles ,  et  à  TO.  par  ceux 
d*Omal  et  Darion. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  ,  et  du  hameau  de  Manil. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Gccr  arrose  le  terri- 
toire de  cette  commune.  —  5  étangs. 

SOL  :  Surface  assez  unie,  couverte  de 

'  belles  plaines  exploitées  par  Tagriculture. 

Terrain  argilo-sablonnenx ,  marécageux. 

L^épaisseur  de  la  couche  végétale  varie  de 

6  à  11  pouces. 

agriculture:  On  récolte,  année  com- 
mune ,  environ  1,800  rasières  de  froment, 
800  de  seigle ,  200  d'orge  d^été  et  d'hiver, 
150  d'épeautre,  1,200  de  féveroles,  pois 
'  et  vesce  ,100  de  graines  de  colza  et 
navette;  prés  de  bonne  qualité;  pommes 
de  terre;  pois ,  fèves ,  haricots,  choux,  sal- 
sifis ,  panais,  betteraves ,  carottes;  pommés, 
poires,  prunes.  Bois  taillis,  essence  de 
chêne ,  bouleau ,  charmille  et  coudrier.  — 
Assolement  triennal  et  sexennal  ;  les  meil- 
leures terres  ne  reposent  jamais  ;  fumier 
ordinaire ,  cendre  de  hollande ,  marne  pour 
engrais;  10  fermes.  —  Le  dernier  recense- 
ment donne  à  la  commune  91  chevaux , 
46  poulains ,  249  bétes  à  cornes ,  250  mou- 
tons ,  et  300  porcs.  On  y  élève  des  poules , 
dindons  et  canards  que  Von  vend  au  marché; 
lièvres,  perdrix,  cailles.  Les  étangs  nour- 


HOH 

rissent  des  brochets  et  des  carpes. — Laine, 
beurre,  fromage. 

POPULATION  :  274 hommes,  302  femmes; 
total  :  576  habitans. 

HABiTATioirs  :  46  habitations  mrales, 
10  fermes ,  40  cabanes ,  et  2  maisons  par- 
ticulières; la  plupart  de  boossillage,  la 
toiture  en  paille  ;  très-peu  sont  bâties  en 
pierre  on  briques ,  et  couvertes  en  pannes 
ou  ardoises.  —  1  ^lise ,  1  maison  com- 
munale, 1  école  primaire,  et  1  vienx  château 
entouré  d'eau,  appartenant  à  M.  le  baron 
de  Stockem. 

COMMERCE  ET  IITOUSTRIE  l    PpoduCtionS 

agricoles.  —  1  moulin  à  farine  mû  par  ean. 

ROUTES  ET  CHEHiKS  :  Lcs  chemîns  vici' 
naux  sont  mauvais  en  hiver. 

IlOMBIET ,  dépendance  de  la  commune 
d^Ândrimont. 

HOMBOURG,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  N.  £.  d'Âubel,  de  Farrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  N.  de  Yerviers,  et  à 
6  lieues  E.  N.  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Teuven  et  Gemenich,  A  FE.  par  celle  de 
Montzen,  au  S.  et  au  S.  0.  par  la  com- 
mune d'Âubel,  et  à  FO.  par  celle  de 
Fouron-Saint-Martin . 

Ses  dépendances  sont  :  Belven ,  Gnlpen , 
Acherstradt,  Dorp,  Drieschen,  Haegel- 
stein ,  Laeschet ,  GensterhofF,  Elsem , 
Heyendal,  Merckhoff,  Op-Sinnich,  Aei- 
mersdal,  Wiedenfeld. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  communc  est 
arrosée  du  N.  au  S.  par  la  Guipe,  rivière 
dont  le  cours  rapide  occasione  de  fréqoens 
débordemens»  La  gueule  longe  la  commune 
à  FE. ,  et  la  sépare  de  Gemenich.  Deux 
autres  ruisseaux  prennent  leur  source  sur 
le  territoire  :  le  Teunisbach  .et  le  Banha- 
gerbach;  ils  forment  la  limite  de  cette 
commune  avec  celles  de  Montzen,  Geme- 
nich et  Teuven.  —  Quelques  étangs  dont 
la  superficie  est  de  7  bonniers. 

SOL  :  Le  terroir,  montueux  an  N.  et  à 
FE. ,  s'abaisse  dans  la  directions,  et  S.  0. 
On  remarque  quelques  plaines  assez  éten- 
dues, surtout  au  hameau  de  Reimersdal,  où 
se  trouve  située  la  plus  grande  partie 


HOH 

des  terres  arables .  Les  élémens  da  sol  y  qui 
sont  très-Tariés,  renferment  Targile,  la 
marne,  la  pierre  calcaire,  le  silex,  le 
schiste  argileoz  et  le  sable.  La  couche 
Tégétale  a  6  à  15  ponces  de  profondenr. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  environ  1,200 
quintaux  de  froment,  1,600  de  seigle, 
2,800  d'épeautre,  1,500  d'avoine,  700 
d'orge,  500  de  pois,  féveroles,  yesce  el 
semence  de  trèfles,  13,500  de  foin;  pois, 
haricots  ,  choux  ,  carottes  ,  betteraves  ; 
pommes,  poires;  bois  taillis  ^uplës  de 
ch^es,  charmes,  bouleaux;  beaucoup  da 
plantes  médicinales,  telles  que:  aigremoine, 
bouillôn-blanc ,  camomille ,  mauve ,  mille- 
pertnis,  tormentille,  etc.  —  Assolement 
triennal  et  sexennal  ;  20  fermes.  Le  dernier 
recensement  donne  à  cette  commune  : 
193  chevaux,  53  poulains,  1,357  bétes  à 
cornes,  402  veaux,  1,335  moutons,  224 
porcs;  volaille;  quelques  ruch^;  lièvres, 
lapins,  perdrix,  bécasses;  renards,  blai« 
reaux,  fouines,  loups  peu  nombreux.  Les 
rivièr^  et  les  étangs  fournissent  des  carpes, 
des  truites  et  des  tanches.  Cette  commune 
lÎTre  annuellement  au  commerce  environ 
200  livres  de  laine,  48,000  de  beurre, 
59,000  de  fromage  de  Limbourg ,'  3,000 
de  fromage  de  Hervé  ;  5,000  œufs  ;  350  li- 
vres de  miel ,  1 00  de  cire.  —  Fréquentation 
des  marchés  de  Hervé  et  Aubel. 

POPULATION  :  825  hommes,  832  femmes; 
total  :  1,657  habitans,  qui  parlent  Talle- 
mand  et  le  wallon. 

HABITATIONS  :  151  habitations  rurales , 
141  cabanes,  20  fermes,  2 maisons  parti- 
culières, la  plupart  construites  en  bois  et 
argile  avec  toiture  en  chaume,  quelquea- 
unes  en  pierre  et  briques ,  et  couvertes  en 
ardoises,  la  majeure  partie  disséminées.  Il 
y  a  2  églises ,  2  maisons  communales  et 
2  écoles.  On  y  remarque  une  jolie  maison 
de  campagne,  bâtie  A  la  moderne,  et  un 
château  à  Op-Sinnich ,  d'une  construction 
antique  :  il  appartient  à  M.  le  baron  de 
Furstenberg. 

coMMERCK  ET  INDUSTRIE  :  Los  habitaus 
se  livrent  exclusivei^ent  à  Tagriculture. 
— 3  moulins  à  farine  mus  par  eau  ;  2  petites 


HOR 


105 


de  potasse  et  3  £J}riqaes  de 
sirop. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Ou  y  oompte  un 
grand  nombre  de  chemins  vicinaux  prati- 
cables en  toute  saison  :  les  principaux  con- 
duisent à  Henri  -  Qiapelle  ,  Macstricht, 
Aubel ,  Gemenich ,  Aix-la-ChapeUe,  Mont- 
len,  Sippenaken  et  Tenven. 

HOMBROUX,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Alleur. 

HONIOUX ,  dépendance  delà  commune 
deBaelen. 

HONTEM ,  dépendance  de  la  commune 
de  Montzen. 

HONTHEM  ou  HONTEM,  dépendanoa 
de  la  commune  de  Baden. 

HONYENT  ou  HOMTENT ,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Saint^Nicolas. 

HONX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Paille. 

HONT,  dépendance  de  la  commune 
d'Esneux. 

HONT ,  dépendance  de  la  commune  de 
Sprimont. 

HOO  A ,  ruisseau  qui  arrose  la  commune 
de  Modave. 

HOOF.  Foyez  Panscberelle. 

HOOFF-KELMIS ,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

HOOSTER  ou  HAUdTER,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Vaux-sous-Chè- 
vremont. 

HORION ,  dépendance  de  Horion-Hosé- 
mont. 

HORION-HOZÉMONT ,  commune  du 
canton  de  Hollogne-anx-Pierres ,  de  Far- 
rondissement  et  à  2  lieues  1/2  0.  6.  0  4^ 
Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
deJenefFeetRoloux,  auN.  E.  par  celle  de 
Yelroux,  à  TE.  par  celle  de  Mons,  au  S. 
par  celles  de  Cholder,  Awirs  et  Glexhe,  et 
à  rO.  par  celle  de  Saint-Georges. 

Ses  dépendances  sont  :  Hozémont;  Ga- 
hotte.  Fontaine,  Lonneux,  Lexhy,  Rou- 
vroy,  Bonpery,  Ronsart,  Rengisart,  Ar- 
bre-Saint-Michel, Bois-des-Moines,  Crâne, 
Tesnière ,  Trokay  et  Usine-Marchoson. 

■TBBOOBAFBIE  :  Une  partie  du  terroir 

14 


106 


HOR 


est  arrosée  par  an  misseaa  qui  a  sa  source 
au  hameau  d'Hozémont.  —  Il  7  a  aussi 
quelques  petits  étangs. 

SOL  :  La  surface  de  cette  commune,  en- 
trecoupée de  collines  au  S.  et  à  TE. ,  oi&e 
de  belles  plaines  au  N.  et  à  TO.  Le  ter- 
rain est  argileux ,  sablonneux  et  schisteux  ; 
il  renferme  des  couches  de  petits  cailloux 
de  quartz  blanc.  On  y  exploite  de  la  houille, 
du  grès  à  paver  et  de  la  pierre  calcaire. 

▲GRictJLTDiiE  :  Les  terres  sont  ensemen- 
cées en  froment,  seigle,  épeautre ,  orge^ 
avoine,  féveroles,  colza,  navette,  trèfle, 
luzerne,  etc.;  très-peu  de  houblon.  Ver- 
gers enclos  de  haies  vives  et  plantés  de 
pommiers,  poiriers,  cerisiers  et  noyers. 
Un  dixième  environ  de  la  superficie  du 
terroir  est  couvert  de  bois  taillis  mêlés  de 
futaie  :  les  principales  essences  sont  le  chêne, 
le  bouleau  et  la  charmille  :  L'aménagement 
se  fait  à  12  ans.  —  215  >chevaax ,  418 
bétesà  cornes,  210  porcs,  650  moutons. 
On  élève  un  peu  de  volaille  et  d'abeilles. 

—  13  fermes.  —  Lièvres ,  lapins ,  perdrix, 
cailles  et  râles  en  petit  nombre.  Les 
étangs  fournissent  des  carpes.  —  Laine, 
beurre  et  fromage.  —  Fréquentation  des 
marchés  de  Huy  et  de  Waremme. 

POPULATION  :  Hommes,  1,038;  fem- 
mes, 1,058;  total  :  2,096  habitans. 

HABITATIONS  :  387  maisous  bâties  en 
pierre,  briques  et  argile ,  et  généralement 
couvertes  en  chaume.  —  Il  y  a  1  église,  1 
chapelle ,  1  maison  communale  et  1  école 
primaire.  On  y  remarque  trois  châteaux  : 
Tun  au  chef-lien ,  le  deuxième  au  hameau 
de  Lexhy,  et  le  dernier  au  hameau  de 
Fontaine  :  celui-ci  n'offre  plus  que  des 
ruines. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Gommcrcc  en 
production^  du  sol.  —  Extraction  de  la 
pierre  à  bâtir  et  à  paver ,  et  du  calcaire  à 
chaux,  qu'on  y  calcine  dans  trois  fourneaux; 

—  4  brasseries  et  3  moulins  à  farine  mus 
par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Chcmins  vicinaux 
généralement  mauvais  en  hiver. 

HORION -UOZÉMONT,  misseau  qui 
traverse  la  commune  de  Glexhe  du  S.  0. 


HOU 

aa  S.  E.  et  y  alimente  3  moulins  à  fxrij 

HOIUVÂED ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

HORLOT ,  dépendance  de  la  oommime 
de  Saint-Nicolas. 

HORNAT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 

nos  ALLE  ou  NOS  ALLE ,  dépendance 
de  la  commune  de  Housse. 

HOSDEIN,  dépendance  de  la  commune 
de  Latinne. 

HOTCH-BEGK,  ruisseau.  Foy.  Holch- 

■ECK. 

HOTEUX,  dépendance  de  la  conmmne 
d'Ayeneux. 

HOTGNE.  Foyez  Hottbignsz. 

HOTINE ,  dépendance  de  la  oommone 
d'Hermalle-sous-H  uy . 

HOTON,  dépendance  de  la  commune 
d'Olne. 

HOTTECHAMPS,  dépendance  de  la 
commune  de  Louveignez. 

HOTTEGHAMPS,  ruisseau  qui  arrow 
la  commune  de  Louveignez. 

HOTTEIGNEZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

HOUGHENEE ,  dépendance  de  la  cmn- 
mune  d'Ellemelle, 

HOUGKAIE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ensival. 

HOUILLEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gharneux. 

HOUILLÈRES ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seilles. 

HOULTE AU ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

HOULTE Alî,  ruisseau  qui  arrose  la 
la  commune  de  Battice  où  il  alimente  une 
filature. 

HOUMIER ,  dépendance  de  la  commone 
de  Stavelot. 

HOUPELOUP  ou  HOUP-LE-LOUP, 
dépendance  d'Ouffet. 

HOUPET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Fernères. 

HOUSSE ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieiie  S.  S.  0.  de  Daelhem ,  de  Tarrondis-    ^ 
sèment  et  â  1  lieue  1/4  N.  £.  de  Li^;e. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 


HOU 

de  Saint-Remy  et  Gheratte,  à  TE.  par 
celle  de  Tremblear ,  et  aaS.  et  à  TO.  par 
les  territoires  de  Gheratte  et  Saire. 

Ses  dépendances  sont  :  Bardo-Caisine, 
Corinbet ,  Levai ,  Nossalle  ,  Outrèwe , 
Ridumsaolx ,  Yerdbois  et  Rochette. 

HTDAOGRAPBis  :  Cette  commane  est  bai* 
gnëe  par  5  ruisseaux  :  celui  de  Sainte- 
Julienne,  qui  la  sépape  de  Gheratte;  le 
Rolland,  formant/ sa  limite  avec  Trem- 
bleur  ;  et  le  petit  ruisseau  de  Racsac ,  qui 
se  jette  dans  le  Rolland,  au  hameau  de 
Levai. 

SOL  :  Le  terroir  présente  quelques  co- 
teaux d*une  pente  très-abrupte.  Le  sol, 
de  nature  argileuse,  pierreuse  et  schis- 
teuse ,  contient  de  la  houille  en  exploita- 
tion. La  profondeur  de  la  couche  végétale 
est  de  7  à  16  pouces. 

AGRICULTURE  *.  On  cultivc  le  froment, 
le  seigle,  Torge,  l'avoine;  féveroles  et  trè- 
fles en  moindre  quantité  ;  fourrages  assez 
abondans;  pommes  de  terre  et  légumes 
pour  la  consommation.  Les  fruits  servent 
à  faire  du  sirop  et  du  vinaigre.  Quelques 
hectares  de  bois  taillis  peuplés  de  chênes , 
charmilles  et  coudriers;  on  les  coupe  de 
10  à  12  ans.  —  Assolement  sexennal  ;  ja- 
chères. —  Elèves  de  chevaux  et  bétes  à 
cornes;  1  troupeau  de  moutons  de  100 
tètes  environ.  —  Beurre.  — Fréquentation 
des  marchés  de  Hervé  et  de  Daelhem. 

POPULATION  :  838  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  contient  53 
maisons  plus  ou  moins  bien  construites. 
1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Ou  y  fait  le 

commerce  de  houille,  de  grains  et  de 
beurre.  La  platinerie  pour  les  fabriques 
d  armes  à  feu  de  Liège  et  Textraction  de 
la  houille  occupent  un  grand  nombre  de 
bras.  —  2  moulins  à  farine  mus  par  eau; 
1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  4  chemius  vici- 
naux, dont  le  principal  est  celui  de  Saint- 
Remy  à  Rarchon  :  ils  sont  très-mauvais 
dans  les  temps  pluvieux. 

HOUSSELOGNE  ou  HODSSONLOGE, 
dépendance  de  la  commune  de  Harzé. 


HOU  107 

HOUTAIN-L*é?ÊQtJ£,  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  S.  de  Lànden,  de  Far- 
rondissement  et  à«6  lieues  N.  N.  0.  de 
Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  les  communes 
de  Walzbetz  et  Weseren,  et  k  TE.  par 
celles  de  Montenaeken  et  Gras-Avemas. 

HYDROGRAPHIE  :  La  partie  basse  du  ter- 
ritoire est  arrosée  parles  ruisseaux  de  Sept- 
Fontaines  et  la  Fontaine  ;  le  premier 
forme  sa  limite  avec  Montenaeken. 

SOL  :  Inégal.  Les  plaines  sont  ondulées, 
plus  ou  moins  inclinées.  Le  terroir  se  com- 
^  pose  en  partie  d'une  terre  argileuse  douce 
et  friable,  d'un  labour  facile  ^  et  en  partie 
dnn  terrain  argilo-sablonneux ,  mêlé  de 
rocaille.  L'épaisseur  des  couches  végétales 
varie  de  3  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  Lcs  récoltcs  consistent  en 
froment,  avoine,  orge  et  féveroles;  ces 
deux  dernières  espèces  dans  une  proportion 
beaucoup  moins  forte.  La  culture  des  trè- 
fles supplée  à  la  pénurie  des  prés ,  qui  ne 
produisent  qu^un  foin  de  mauvaise  qualité; 
pommes  de  terre  pour  la  consommation. 
Les  jardins  sont  cultivés  en  gros  légumes , 
et  les  vergers  plantés  de  pommiers,  poi- 
riers, pruniers,  cerisiers  et  noyers.  Rois , 
essence  mêlée  de  bouleaux ,  trembles ,  au- 
nes et  charmilles.  '—  Assolement  qua- 
driennal;, les  meilleures  terres  reposent 
rarement.  —  Elèves  de  chevaux  de  labour, 
de  gros  et  menu  bétail  ;  3  troupeaux  de 
moutons ,  2  de  130  tètes ,  et  1  de  100.  — 
Laine,  beurre,  fromage.  —  Fréquenta- 
tion des  marchés  de  Saint-Trond  et  Tir- 
lemont. 

POPULATION  :  661  habitans. 

HARiTATioNS  :  Le  hamcau  de  Walho 
comprend  les  deux  plus  fortes  fermes  de  la 
commune  ;  celui  de  Houtain  se  compose  de 
plusieurs  petites  fermes  et  d'un  assez 
grand  nombre  de  maisons  construites  en 
bois  et  argile.  —  1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  *.  L'agHculture. 
Quelques  fermiers  font  commerce  de  che- 
vaux. —  1  moulin  à  farine  mû  par  eau, 
et  3  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  On  compte  dans 


m 


HOP 


)a  ooqupime  20  cbeminy  Ticiiiaiiz ,  dont  le 
principal  est  celui  de  Cras-ÂTemas  à  Ra* 
cour.  Ilfl  ^nt,  en  général,  difficiles  à 
exploiter  en  hiver  çt  pendant  les  temps 
pluTieaz. 

HOUTAIN  -  SAINT  -  SIHEON ,  corn- 
mnne  dn  canton  et  à  1  lieae  £.  de 
Glons,  derarrondissemont  et  à  2  lieues  1/2 
S.  de  Liège. 

Bornée  an  N.  par  les  communes  de 
Roelenge,  Bassenge  et  Wonck  (province 
30  Limbonrg) ,  à  TE.  par  celle  de  Hac- 
conrt ,  et  an  S.  par  le  territoire  d'Heure- 
le-Ronudn. 

Cette  commune  a  pour  dépendance  le 
handeau  d'Anze-sur-Geer 

«YDROOKÂPHiE  :  Le  Gccr  arrose  la  par- 
tie N.  0.  du  territoire  de  cette  commune, 
et  forme  sa  limite  arec  celle  de  Roelenge 
(province  de  Limbourg.)  Le  lit  trop  en- 
caissé de  cette  rivière  ne  permet  pas  ^'on 
en  tire  parti  pour  Tirrigation  des  prés. 

SOL  :  La  superficie  du  terroir  n*ofFie 
.d^inégalités  qoe  dans  la  direction  du  N.  0. 
vers  la  rive  droite  du  Geer,  où  s'élèvent  des 
coteaux  d'une  pmte  plus  ou  moinsabrupte. 
Le  sol  est  argileux,  sablonneux,  mêlé  de 
silex. 

AGBicvLTURE  :  Ou  réooltc  annuellement 
650  rasières  de  froment,  900  de  seigle, 
1,300  d'épeautre,  1,200  d'orge,  1,600 
d^aroine;  fourrages  pour  la  consommation; 
peu  de  eoka;  pommes  de  terre,  pois ,  ih- 
Tes;  pommes,  poires,  prunes,  cerises; 
quelques  chênes ,  frênes  et  peupliers;  bois 
taillis  d'essence  mêlée  de  charmiUes.  — 
Assolement  triennal  ;  jachères  ;  5  fermes. 
—  Elèves  de  chevaux ,  de  bêtes  à  cornes  et 
démontons;  peu  de  volaille ,  quelques  re- 
nards; un  assez  grand  nombre  de  lièvres, 
lapins  et  perdrix.  —  Laine,  beurre  et  fro- 
mage. 

VQFULATiGN  :  421  hommes ,  466  fem- 
mes; total  :  887  habitans. 

HABITATIONS  :  5  fermes ,  96  habitations 
rurales ,  74  cabanes  ;  la  majeure  partie  en 
bois  et  bonssillage ,  quelques-unes  en  bri- 
ques ;  presque  tontes  couvertes  en  chaume, 
très-peu  en  ardoises  et  pannes.  Les  plus 


HUB 

belles  babitatiana  ae  trouvent  un 
d'Anse.  Il  y  a  1  chapelle,  1  école  pri- 
maire et  1  bureau  de  perception  des  con- 
tributions directes. 

.  couifZRCK  ST  iMDUSTBis  :  Lcs  liabitans 
se  livrent  à  l'agriculture  et  à  la  fidiricartion 
des  chapeaux  de  paille,  connus  dans  le  com- 
merce sous  le  nom  de  chapeaux  de  paille 
de  Glons,  On  compte  dans  la  conuniuie  8 
fabricans  de  chapeaux  de  paille  et  2  mai^ 
chands  de  tresses  de  paille.  On  y  confec- 
tionne aussi  de  fort  beaux  tapis  en  paille , 
dont  les  couleurs  sont  très-vives  et  les  des- 
sins  très-ingénieux. 

BOUTES  BT  CHXMIK8  :  Lcs  cbemûis  vici- 
naux sont  très-mauvais  en  hiver. 

HOUT-SIPLOUX,  dépendance  de  la 
commune  d'Esneux. 

HOUY EIGNÉ ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stavelot. 

HOYEMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gomblain-au-Pont. 

HOYOUX,  dépendance  de  la  cfflomiune 
de  Bilstain. 

HOYOUX ,  dépendance  de  la  commone 
de  Bois-Borsut.  > 

HOYOUX  ou  HOUYOU,  rivière  qui 
a  sa  source  au  hameau  de  Houyon  (  pro- 
rince  de  Namur  ) ,  coule  dans  la  direction 
du  S.  au  N.  N.  0.,  en  laissant  à  sa  rive 
droite  Petit- A  vin ,  la  Tour-de-GonrIimont , 
Petit-Modave,  Roisu,  Barse,  et  se  jette 
dans  la  Meuse  à  Huy.  Elle  reçoit  par  ses 
deux  rives  un  grand  nombre  de  petits  rnis- 
seaux,  qui  y  fluent  presque  tous  perpen^ 
diculairement  à  son  cours.  Cette  rivière 
est  sujette  à  des  débordemens;  elle  fait 
mouvoir  83  usines,  dont  la  plus  grande 
partie  sont  des  papeteries,  des  moolins  à 
farine,  et  des  usines  employées  à  la  fabri- 
cation et  à  la  manipulation  du  fer.  (b 
pêche,  dans  le  Hoyoux,  lombre,  salmo 
thymallus  (  Lin.  ) 

HOZËMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Horion-Hozémont. 

HOZEMONT ,  ruisseau.  Fce^ez  Hobiok- 

HOZEMONT. 

HUBERT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 


HUBRIMONT.  Voyez  Hsitki^ont. 
HUGORGNë,  commune  du  canton  de 
Uéron ,  de  rarrondûsement  et  à  2  lieues 
N.  O.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  an  N.  et  à  TO.  par  les 
communes  de  Hameffe,  Fnmal  et  Lavoir, 
et  au  S.  et  À  TE.  par  celles  de  Goutbnin- 
Rej^,  Moha  et  Yinalmont. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  ,  et  des  hameaux  de  Ghe^ier-le-Moulin , 
Fameletteet  Fossoul. 

BTDEOomAPHiB  *.  La  Méhaigne  trarerse 
la  commune  et  y  reçoit  le  ruisseau  Bnr- 
dinal.  Ses  eaux  fertilisent  les  prairies 
qu'elles  inondent  pendant  Thiver. 

SOL  :«En  général  montueuz  et  entre- 
coupé de  collines  ;  terrain  argileux ,  rocail- 
leux ,  schisteux  et  calcaire.  La  profondeur 
de  la  couche  Tégétale  Tarie  de  5  à  12 
pouces. 

▲oaicuLTuaB  :  On  récolte  700  rasières 
de  froment,  820  de  seigle,  800  d'épeantre, 
820  dWoine,  300  de  féveroles  et  300  li- 
Très  de  graine  de  trèfles;  prairies  natu- 
relles et  artificielles;  pommes  de  terre, 
betterayes  et  carottes;  pommes,  poires, 
prunes  et  cerises.  Les  hois  sont  peuplés  de 
chênes,  de  hêtres,  de  peupliers,  de  hou* 
leanxet  de  charmilles.  ^^  Cheraux  de  trait  ; 
Taches,  moutons  et  porcs,  dont  un  cin- 
quième pour  la  consommation  de  la  com- 
mune :  le  reste  est  liyré.au  commerce. 
Beaucoup  delièTres  et  de  perdrix. — Laine 
et  beurre. 

POPULATION  :  252  hommes;  234  fem- 
mes; total  :  486  habitans. 

HABITATIONS  :  Maisous  en  pierre  et  bri- 
ques; quelques-unes  sont  coiïTertes  en 
ardoises  et  le  reste  en  diaume  ;  elles  soiit 
disséminées.  —  1  école  primaire  et  1  ohA- 
teau  au  hameau  de  Fossoul. 

COMHSACE    ET   INDUSTRIE   :    1    brUSScrie 

P^  importante,  1  moulin  à  farine  mû  par 
eau. 

aouTEs  ET  CHEMINS  '.  Lcs  chemius  Ti- 
émaux  sont  praticables  en  hiTer.  Il  y  a  un 
pont  ai  hois  sur  la  Méhaigne. 

HUIT-SAULX  ou  HUIÏ-SAULES, 
dépendance  de  la  commune  d*Angleur. 


HUT 


109 


HUMfiLET ,  dépendance  de  la  oommone 
d'Ouilet. 

HUSQUET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Dison. 

HUSQUET,  dépendance  de  la  com- 
mune du  Petit-Rechain. 

HUTNEUMONT  Voyez  Hi^nbuhont. 

HUT,  chef- lieu  d'arrondissement  et 
de  canton,  et  siège  d'un  tribunal  de  pre- 
mière instance,  à  6  lieues  3/4  S.  0.  de 
Liège,  et  à  6  lieues  1/4  E.  N.  E.  da 
Namur. 

Son  territoire  est  borné  au  N.  par  la 
commune  d'Antheit,  à  TE.  par  celles  de 
Tihange  et  Vierset,  au  S.  par  Marchin, 
et  k  rO.  par  Ben-Ahin  et  Wanxe. 

Cette TÎlle, entourée  derieux  remparts, 
compte  7  faubourgs,  saToir  :  Entre-deux- 
Portes,  Sutte,  Saint-Pierre,  Saint-Hi* 
laire,  Rioulle,  Sainte-Catherine  et  Saint- 
Léonard. 

BTUBooEAPHis  :  La  Meuse,  qu'on  passe 
à  Huy  sur  un  pont  de  pierre  de  200  pieds 
de  longueur  sur  35  de  largeur,  dirise  la 
ville  en  deux  quartiers.  Le  cours  de  cette 
rivière ,  encaissé  entre  des  rochers  escarpe , 
présente  plusieurs  branches  qui  enlacent 
quelques  tlots  boisés  et  couTerts  de  pâtu* 
rages.  Elle  reçoit  par  sa  rire  droite  le 
Hoyoux ,  ririère  qui  se  grossit  d'un  grand 
nombre  de  filets  d'eau,  en   suÎTant  une 
pente  rapide,  et  se  jette  dans  la  Meuse, 
dans  l'enceinte  de  la  ri  lie.  Le  Hoyoux, 
qui  déborde  souTcnt  dans  les  temps  plu- 
vieux, alimente  un  grand  nombre  d'usines 
importantes.  On  trouTC  sur  ses  bords  es> 
carpes  une  fontaine  incrustante,  fortement 
chargée  de  tuf.  La  Méhaigne  rient  se  perdre 
dans  la  Meuse  au  faubourg  de  Statte.  Plu- 
sieurs sources  d'eaux  minérales  jaillissent 
dans  le  bassin  du  Hoyoux  ;  les  deux  prin- 
cipales sont  situées  au  faubourg  de  Sainte- 
Catherine  :  l'une  d'elles  coule  dans  un 
bassin  de  pierre  de  forme  octogone.  Ces 
eaux  sont  ferrugineuses  :  M.  le  .professeur 
DelTaux ,  qui  les  a  soumises  à  l'analyse ,  a 
trouTé  sur  un  litron  :  peroxide  de  fer, 
0,01150   grammes    ou  esterling;   oxide 
.de  manganèse,  0,00673;  carbonate  de 


110 


HUT 


chaux,  0,17770;  carbonate  de  magnésie, 
0,03230;  chlonire  de  sodium  0,00946; 
sulfate  de  soude,  0,00589;  silice,  0,00673  ; 
alumine,  0,00096;  acide  carbonique, 
0,01271. 

SOL  :  La  fille  de  Huy  est  assise  dans 
un  vallon  agréable ,  bordé  de  collines  dont 
les  flancs  sont  couverts  de  vignobles ,  de 
vergers  et  de  bois ,  au-dessus  desquels 
s^élèvent  par  intervalle  les  sommets  arides 
de  quelques  rocs  inaccessibles.  Le  fond  de 
la  vallée,  composé  d'une  terre  dalluvion, 
renferme  des  terres  excellentes  ,^et  quelques 
prairies  le  long  de  la  Meuse  et  du  Hoyoux  ; 
mais  les  coteaux  ne  sont  généralement 
revêtus  que  d^une  faible  couche  végétale , 
de  nature  calcaire  ou  schisteuse,  qu*on 
fertilise  pour  la  culture  des  grains ,  de  la 
vigne  et  des  arbres  fruitiers.  Ce  terrain 
appartient  à  la  formation  calcaire  anthra- 
cifère,  qui  occupe  tout  le  bassin  de  la 
Meuse ,  conjointement  avec  les  roches  sub- 
ordonnées, telles  que  le  schiste  bitumi- 
neux, le  schiste  alunifere ,  le  phtanite,  le 
grès,  le  fer  carbonate,  la  houDlc.  Cette 
dernière  s^y  trouve  en  couches  moins  puis- 
santés  que  dans  le  bassin  de  Liège;  elle 
est  maigre  et  dW  aspect  brillant ,  quel- 
quefois en  fragmens  laminaires  qui  res- 
semblent au  fer  oligiste  écailleux.  Les  ro- 
chers qui  hérissent  le  cours  de  la  Meuse 
ofTrent  un  système  de  couches  de  schistes , 
depsammitesetde  poudingues  qui  prennent 
une  couleur  rougeâtre.  Les  autres  accidens 
du  terrain  sont  le  quartz  calaminaire ,  le 
plomb  sulfuré ,  la  dolomie  et  le  tuf  cal- 
caire ,  qui  forment  en  partie  le  bassin  du 
Hoyoux.  Parmi  diverses  substances  miné- 
rales disséminées  dans  le  sol ,  on  distingue 
la  chaux  carbonatée  transposée ,  la  chaux 
sulfatée  aciculaire ,  le  zinc ,  le  plomb  car- 
bonate bacillaire ,  le  plomb  carbonate  ter- 
reux ,  et  le  cuivre  carbonate  vert  aciculaire 
radié  (gisement  psammite).  Le  terrain 
houiller  et  le  schiste  alumineux  renferment 
un  grand  nombre  de  fossiles,  entre  au- 
tres :  Vamnlonite  de  Lister,  ammonites  Lis- 
teri  (  Sow.  )  ;  Tammonite  sphérique ,  am^ 
momies  sphœricus  (  Sow.  )  ;  Tordiocère  de 


HUT 

Steinhaver,  orthocera  SUinkaperi  (Sow.); 
le  cyatkophyllum  vesicitlontm  (Gold.  ). 
On  trouve  dans  le  tuf  calcaire  Fbélice  des 
chartreux ,  hélix  carthusiana  (  Lam.  ) .  On 
remarque  dans  les  environs  la  grotte  du 
Manteau,  dans  laquelle  on  a  découvert  un 
grand  nombre  de  fossiles. 

▲GRicuLTVBE  :  Le  fond  du  vallon  est  en 
grande  partie  consacré  à  la  culture  des 
légumes ,  qui  approvisionnent  non  seule- 
ment la  ville ,  mais  encore  tout  le  Condroz 
et  le  ci-devant  duché  de  Limbour^g-Autii- 
chien.  Les  autres  portions  du  territoire 
sont  cultivées  en  seigle,  orge  ou  escourgeon, 
épeautre,  avoine,  féveroles,  trèfles,  pour 
la  majeure  partie;  fort  peu  de  froment; 
chanvre,  pommes  de  terre  en  petite  quan- 
tité. Il  y  a  de  belles  plantations  d^arbres 
fruitiers,  telles  que  pruniers  et  eerisiers, 
on  cultive  principalement  la  prune  appelée 
vulgairement  la  prune  d^altesse,  prunus 
dàmestica  (Sering.  )  Les  coteaux  schisteux 
et  calcaires,  orientés  S.  S.  E. ,  N.  et  N.  0. 
sont  plantés  de  vignes.  On  y  tient  la 
vigne  en  échalas  formés  de  diflfôrens  bois, 
tels  que  coudrier ,  nerprun ,  etc.  ;  elle 
ne  souffre  aucune  culture  intermédiaire. 
L^engrais  que  Ton  emploie  est  le  fumier 
de  bétail.  Le  vin  récolté  est  de  médiocre 
qualité.  Un  dixième  du  territoire  est  cou- 
vert de  bois  taillis ,  essence  mêlée  de  chênes, 
charmes ,  bouleaux  et  aunes ,  et  qui  s'amé- 
nagent à  14  ans.  Le  mode  de  culture  usité 
n'admet  qu'un  petit  nombre  de  jachères.  — 
On  fait  peu  d'élèves  en  chevaux  dans  le» 
environs ,  et  le  bétail  y  est  assex  rare. 

POPULATION  :  6,880  habitans. 

HABITATIOKS  ET  EDIFICES  :  LaviUedcHoV 

est  tellement  resserrée  entre  des  montagnes 
que  les  rues  en  paraissent  écrasées.  On  y 
compte  644  maisons  plus  ou  moins  bien 
construites  ;  plusieurs  d'entre  elles ,  bâties 
à  la  moderne,  ont  une  façade  très-régu- 
lière. On  y  remarque  une  grande  plaee 
entourée  d'assez  beaux  édifices,  et  om^ 
d'une  fontaine  alimentée  par  une  source 
située  an  faubourg  de  Sainte-Marguerite, 
à  850  mètres  de  distance.  Il  se  trouve  dans 
le  quartier  dit  Saint-Domitien  une  autre 


HUT 

fontaine  dont  les  eaux  limpides  et  salu- 
taires jouissent  d'une  assez  grande  répata- 
tion  parmi  les  babitans.  L*hôtel-de-ville 
est  vaste  et  régolièrement  construit.  Sons 
le  gouvernement  des  princes-évéques  de 
Liège,  Huy  n'avait  que  5,000  habitans» 
mais  elle  comptait  15  églises  et  un  nombre 
considérable  d^abbayes  et  couvens ,  dont  on 
ne  voit  plus  que  les  ruines.  On  distingue 
entre  autres,  Tabbaye  de  Neufmoustier,  de 
Tordre  de  Saint-Âugustin.  Cette  ville  ne 
possède  plus  quVne  collégiale  avec  sa  suc- 
cursale qui  est  Téglise  de  Saint-Pierre.  Le 
local  qui  sert  d'hospice  aux  vieillards  des 
deux  sexes,  aux  orphelins  et  aux  femmes 
en  couche  peut  recevoir  un  grand  nombre 
demjdades.  L'hospice  d'Oultremont ,  fondé 
par  un  legs  de  M"''  la  comtesse  d'Oultre- 
mont,  est  adossé  à  la  montagne  du  Fort 
qui  supporte  des  jardins  en  terrasse  placés 
au  bord  de  la  Meuse  j  il  contient  24  salles 
destinées  k  recevoir  des  vieillards  des  deux 
sexes  (6  hommes  et  6  femmes),  et  des 
enfans  orphelins ,  lesquels  doivent  être  nés 
dans  les  communes  de  Warnant,  Saint- 
Georges,  et  Hucorgne.  Il  y  a  en  outre, 
1  mont-de-piété ,  1  caisse  d'épargne,  1  col- 
lège ,  7  écoles  primaires ,  1  salle  de  spectacle , 
1  société  d'harmonie  et  1  maison  d  arrêt. 
Le  château ,  qui  a  été  reconstruit  depuis 
quelques  années ,  s'élève  sur  le  prolonge- 
ment N.  £.  d'une  montagne  d'où  il  domine 
la  ville  et  le  cours  de  la  Meuse  et  du 
ïïoyoux. 

COMMERCE  ET  industrie:  Aumoyendeson 
port  sur  la  Meuse ,  cette  ville  fait  un  grand 
commerce  de  blé.  Celui  du  vin  devient  de 
jour  en  jour  plus  important.  Le  colportage 
de  diverses  productions^ du  territoire,  et 
principalement  des  plantes  potagères ,  oc- 
cape  aussi  un  grand  nombre  d'habitans. 
Cette  ville  est  essentiellement  industrielle  j 
on  y  compte  :  10  brasseries ,  1 1  distilleries , 
3  fabriques  de  colle  forte,  25  tanneries, 
3  moulins  à  tan  sur  le  Hoyoux,  11  mou- 
lins à  farine ,  5  moulins  a  broyer  des  cail- 
loux pour  les  fabriques  de  faïence ,  4  bat- 
teries à  chanvre,  2  pressoirs  à  huile 3  1 
foulerie,  1  fabrique  de  fer -blanc   très- 


HVT 


111 


importante,  appartenant  à  M.  Hyacinthe 
Belloye,  2  lamineries,  2  forges  on  marti- 
nets, 1  fourneau  à  réverbère  destiné  à 
couler  des  ouvrages  et  vases  en  fer ,  1  haut 
fourneau  appartenant  à  M.  Lentz  Détienne, 
1  moulin  à  scier  le  bois ,  5  papeteries  où 
l'on  emploie  le  chlore  où  le  chlorure  de 
chaux  pour  le  blanchiment  du  papier, 
1  raffinerie  de  sel ,  et  2  fabriques  de  poudre 
à  canon  près  de  la  ville. 

FOIRES  ET  MARCHES  :  Il  s'y  tient  un 
marché  le  mercredi  de  chaque  semaine ,  et 
des  foires  les  trois  premiers  mercredis  de 
carême,  les  premiers  mercredis  de  mai  et 
de  juin ,  les  premiers  mercredis  après  les 

15  août,  9  octobre,  11  et  25  novembre. 
ROUTES  ET  CHEMINS  .'  La  routc  de  Liège. 

à  Namur  traverse  une  partie  de  la  ville  de 
Huy  et  de  son  territoire.  Le  pont  qui  est 
placé  sur  la  Meuse  et  réunit  les  deux  quar- 
tiers de  la  ville ,  est  construit  en  pierre  de 
taille 5  ses  arches,  au  nombre  de  7,  sont 
hautes  de  138  mètres  au-dessus  du  niveau 
du  lit  de  la  Meuse  ;  leur  diamètre  varie  de 

16  à  18  mètres  de  largeur  et  de  12  mètres 
•de  longueur.  Ce  pont  fut  construit  en  1294 

et  coûta  6,600  livres.  Les  Français  le  dé- 
truisirent en  1693;  il  fut  rétabli  en  1714. 
£n  hiver  et  dans  les  temps  pluvieux ,  plu- 
sieurs chemins  vicinaux  ne  sont  pas  pra- 
ticables j  on  cite  surtout  les  chemins  de  la 
section  de  la  Sarthe. 

HISTOIRE  :  Dès  le  x^  siècle  la  ville  de 
Huy  était  déjà  très-importante;  on  la  con- 
sidérait comme  la  capitale  du  Condrox;  à 
cette  époque  elle  se  trouvait  sous  l'adminis- 
tration des  comtes,  dont  le  dernier,  nommé 
Ansfride ,  élevé  à  l'évêché  d'Utrecht ,  fit  do- 
nation de  ce  comtéà  l'évêque  Notger  en  985. 
Les  guerres  qui  s'allumèi^nt  aux  xyi«  et 
XYii*  siècles ,  exposèrent  la  ville  de  Huy  à  de 
grandes  calamités.  En  1595,  elle  fut  prise 
par  le  capitaine  Haranguer,  qui  pendant  la 
nuit,  fit  cacher  dans  une  petite  maison  au 
pied  du  château  trente  hommes ,  lesquels , 
y  ayant  pénétré  à  l'aide  d'une  échelle  de 
corde,  se  tinrent  en  embuscade  à  l'endroit 
où  devaient  passer  les  babitans  du  château 
pour  se  rendre  à  la  messe  :  ce  stratagème 


112 


JAL 


ayant  réussi ,  le  château  et  la  rille  forent 
forcés  de  se  rendre.  En  1675 ,  elle  tomba 
an  ponroir  des  Français ,  et  ne  fut  restituée 
à  Tévéque  de  Liège,  que  par  le  traité  de 
Nimègue  de  1678.  La  yille  de'Huy  eut 


lAL 

encore  à  subir  plusieurs  sièges  plus  on  moins 
désastreux  :  les  Hollandais  y  ont  tenu  gar- 
nison josqu*en  1718 1  après  en  avoir  détruit 
les  fortifications ,  ils  la  rendirent  au  prince 
de  Liège. 


IFFIET,  dép.  de  la  comm .  de  Chameuz. 
IMBACH,  dépendance  de  la  commune 
de  Henri-Chapelle. 

INGIHOUL ,  d^.  de  la  comm.  d'Éhein. 


ISLE-ADAM,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Lambermont. 

lYERNA-FONTAINE,  dépendance  de 
la  commune  de  la  Gleize. 


JAAR,  ririère.  Fbjrez  Geer. 

JACE,  dépendance  de  la  commune  de 
Jemeppe. 

JACQUES  (saint),  dépendance  de  la 
commune  de  Fosse. 

JAL,  dépendance  de  la  commune  de 
Grace-Montegnée . 

J ALHAT ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  1/2  S.  de  Limbourg,  de  Tarrondis- 
sèment  et  Â  1  lieue  1/2  S.  E.  de  Yerviers. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Stem- 
bert,  Limbourg,  Goé,  au  N.  E.  et  à  TE. 
par  celle  de  Membach ,  au  S.  par  les  terri- 
toires de  Malmedy ,  Weisme  et  Sart ,  et  à 
rO.  par  Sart  et  Pollcur. 

Ses  dépendances  sont  :  Boulin -Pont, 
Chamenx,  Fontaine-de-Liége ,  Fouyère, 
Herbiester ,  Mangonbroux ,  Mariomont , 
Moulin- de -Jelhay,'  Parfondbois,  Piron- 
Cheneux  et  Snrister. 

HYDROGRAFfliE  :  La  commuue  est  arrosée 
au  N.  par  la  Gileppe ,  et  au  S.  par  la 
Hoëgne.  Plusieurs  petits  ruisseaux  bai- 
gnent encore  le  territoire  :  tous  ces  cours 
d'eau  descendent  des  Hautes-Fanges.  Il  y 
a  aussi  quelques  étangs  qui  sont  alimentés 
par  des  sources. 

soL  :  Au  N.  s'élève  un  plateau  assez 
élevé  qui  s'abaisse  dans  la  direction  du  S. 


Les  plaines  olErent  des  ondulations  plos 
ou  moins  marquées ,  surtout  dans  les  par- 
ties boisées ,  qui  sont  entrecoupées  de  gorges 
assez  prolongées.  Le  terrain,  de  mèdiocrf^ 
qualité,  est  argileux  et  sablonneux,  mêlé 
de  schistes  et  de  grès ,  en  grande  partie 
couvert  de  bruyères,  et  contient  de  la 
tourbe  :  ce  combustible  occupe  une  super- 
ficie  d'environ  300  bonniers  j  les  liabitans 
l'exploitent  pour  leur  usage.  On  rencontre 
fréquemment  sur  le  plateau  de  Jalhay, 
des  amas  considérables  de  scories  et  de 
laitiers  qui  indiquent  d'anciennes  opéra- 
tions métallurgiques  dont  on  ne  saurait 
fixer  l'époque. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  seigle,  orge 
et  avoine.  Les  espèces  d'avoine  les  plus 
communes  dans  les  champs ,  sont  :  Yavena 
sativa  (  Yar.  ) ,  arduennensis  (  Lej.  et 
Court.  ) ,  (  en  wallon  hetch-di~Moh<m  ) , 
dont  le  grain,  plus  gros  que  celai  de 
l'avoine  commune ,  est  trop  dur  pour  les 
chevaux ,  et  sert  à  la  nourriture  des  basses- 
cours  :  Vavena  strigosa  (Schreber),  on 
avoine  rude,  et  Yavena  onentalis  (Schreb.) 
ou  avoine  de  Hongrie.  La  culture  des  pom- 
mes de  terre  est  très -répandue  :  leur  tpSL' 
Jité  est  recherchée,  et  donne  lieu  à  une 
grande  consommation.  Très-peu  de  fruits. 


JEA 

Beaucoup  de  bois  taillis  plantés  de  chênes , 
hêtres,  boaleanz,  charmilles,  coudriers; 
la  coupe  se  fîiit  ordinairement  de  15  À 
20  ans.  ^armi  les  plantes  rares ,  on  re- 
marque Yalckemilla  alpina,  dont  la  végé- 
tation prospère  sur  ce  sol.^—  Jachères; 
environ  500  bœufs  sont  employés  aux  tra> 
vaux  agricoles.  —  £n  1830,  on  y  comptait 
18  chevaux,  857  bétes  à  cornes ,  367  veaux, 
180  porcs,  1,200  moutons  et  25  chèvres; 
quelques  ruches  ;  lièvres  ,  lapins ,  che- 
vreuils, sangliers,  perdrix,  bécasses;  on 
y  trouve  aussi  quelques  loups ,  des  renards 
et  des  blaireaux.  —  On  pèche  dans  les  ruis- 
seaux des  truites  et  des  écrevisses.  —  Fré- 
quentation des  marchés  de  Verviers  pour 
bœufs  et  porcs  gras  ;  on  y  vend  aussi  un  peu 
de  ]aine ,  de  miel  et  de  cire.  j 

POPULATION  :  2,141  habitans. 

HABITATIONS  :  374  habitations  rurales, 
7  cabanes;  la  plupart  des  maisons  sont 
construites  en  moellons  ou  en  bois  et  argile , 
couvertes  en  chaume  ;  quelques-unes  sont 
bâties  en  briques  avec  toiture  en  ardoises 
on  en  pannes.  U  y  a  1  église,  1  chapelle, 
1  maison  communale  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  iNDusTBiE  :  Commerce  de 
bétail  et  de  produits  agricoles.  On  exporte 
une  grande  quantité  d^écorces  de  chênes , 
dont  la  majeure  partie  est  employée  par 
les  tanneries  de  Stavelot.  —  1  moulin  à 
blé  mû  par  eau.  —  2  foires  par  an  :  le  23 
avril  et  le  1«^  mardi  d'octobre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucunc  grande 
route  ne  traverse  la  commune.  Le  chef- 
lieu  et  plusieurs  hameaux  sont  pavés  ^Aus 
rintérieur.  —  7  petits  ponts  en  bois  et  en 
pierre  sur  les  différens  cours  d'eau  :  ils  ne 
peuvent  servir  qu'aux  piétons. 

JAMAIGNE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Marchin. 

JAMAIGNE  (fontaine  de),  située  an 
hameau  de  Marchin  ;  elle  est  remarquable 
par  la  bonté  et  le  volume  d'eau  qu'elle 
donne. 

JAVA ,  dépendance  de  la  commune  de 
Bas-Oha. 

JEAN-ADX-BOUTEILLES,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Stembert. 


J£H 


113 


JEANGOME,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stembert. 

JEAN<^OURY ,  ruisseau  prenant  sa 
source  dans  la  commune  de  ulermont ,  va 
se  jeter  dans  la  Berwinne. 

JEAN-REGY,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Stoumont  oà  il  alimente  un 
moulin. 

JEAN-SART  (saint),  dépendance  de 
la  commune  d'Outrelouxhe. 

JEAN-SART  (saint),  dépendance  de 
la  commune  d'Aubel. 

JEHANSTER  ou  JEHOSTER,  dépen- 
dance de  la  commune  de  PoUeurl 

JEH AY ,  village  du  canton  et  à  1/2  lieue 
S.  E.  de  la  commune  de  Bodegnée  dont 
il  dépend  ,  de  l'arrondissement  et  à  2 
lieues  1/2  N.  E.  de  Huy ,  et  à  5  lieues  S.  0. 
du  chèf-lieu  de  la  province. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Ver- 
laine et  Saint-Georges ,  à  l'E.  par  Saint- 
Georges  et  Flône,  au  S.  par  le  territoire 
d'Amay ,  et  à  l'O.  par  celui  de  Bodegnée. 

Ses  dépendances  sont  :  Bellevue ,  Mal- 
gueule et  Rogeré. 

HYDROGRAPHIE  :  Lc  ruisscau  du  Pont-" 
de-la-Macrelle  et  celui  d'Emawe  arrosent 
ce  territoire. 

SOL  :  Le  terroir  présente  plusieurs  élé- 
vations dont  la  pente  est  plus  ou  moins 
rapide.  Le  terrain  est  argileux,  glaiseux 
et  pierreux.  Les  couches  végétales  ont  5 
à  14  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Sou  territoire  produit 
froment,  seigle,  orge,  épeautre,  avoines, 
féveroles,  vesce,  trèfles,  foin,  pommes  de 
terre,  légumes  et  fruits.  On  y  cultive  très- 
peu  de  plantes  oléagineuses.  Les  bois  tail- 
lis sont  plantés  de  chênes,  charmes  et 
bouleaux.  —  Assolement  triennal  et  sexen- 
nal  ;  jachères.  —  Elèves  de  chevaux  et  bétes 
à  laine. 

POPULATION  :  600  habitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  maisous  sont  assex 
bien  bâties;  on  y  remarque  entre  autres 
un  beau  château  de  construction  antique. 
*-  1  église  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculture 
et  l'exploitation  de  la  houille  et  du  bois, 

15 


114 


J£H 


formant  les  princiftales  branches  d'indus- 
trie de  ce  village.  —  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Huy  passe  à  TE.  du  village;  la 
chaussée  verte,  dite  des  Romains  y  le  tra- 
verse du  S.  au  N.  On  y  trouve  aussi  un 
grand  nonibre  de  chemins  vicinaux ,  la 
plupart  impraticables  en  hiver  et  pendant 
les  temps  pluvieux. 

JEHOSTËR,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

JEHOSTËR.  Voyez  Jehanster. 

JEMEPPE,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  S.  E.  de  HoUogne-aux-Pierres, 
de  Tarrondissement  et  à  1  lieue  1/2  S.  0. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Grâce- 
Montegnée»  à  TE.  par  celle  de  Tilleur,  au 
S.  par  la  Meuse,  et  à  TO.  par  les  corn* 
mnnes  de  Flémable  (Grande)  et  Mons. 

Ses  dépendances  sont:  Bois-de-Mont , 
Boutor ,  Jace ,  Laveux ,  Haut-Laveux  , 
Halotte,  Paisay ,  Qnatre-Rnelles ,  Rieux,  le 
Tilleul,  Tontes-Voyes ,  Pnits-en-Melvelle. 

HYDROGRAPHIE  *.  La  Mcuse,  qui  sépare 
cette  commune  de  celle  de  Seraing ,  longe 
son  territoire  au  S.  Le  ruisseau  de  Hol- 
logne-aux-Pierres  Tarrose  du  N.  0.  au  S. 

SOL  :  Une  petite  partie  de  ce  terroir  est 
située  dans  le  bassin  de  la  Meuse  et  oilre 
une  surface  assez  unie;  le  reste  présente 
des  terrains  montueux  dont  les  pentes  sont 
plus  ou  moins  rapides.  Au  S.  s'élève  un 
coteau  où  Ton  cultive  la  vigne.  Le  sol  est 
argileux,  glaiseux  et  schisteux.  La  couche 
végétale  des  meilleures  terres  â  20  pouces 
de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  'Gctto  communc  produit 
froment,  seigle,  orge,  épeautre,  avoine, 
trèfle;  pommes  de  terre;  houblon  et  quel- 
ques plantes  oléagineuses,  hes  prés  occu* 
pent  des  terrains  d'alluvion  le  long  de  la 
Meuse.  La  culture  des  jardins  légumiers 
est  bien  entendue  ;  on  en  vend  le  produit 
au  marché  de  Liège.  On  cultive  aussi  la 
vigne  et  les  chardons  k  carder.  Un  sixième 
environ  du  territoire  est  planté  de  bois 
taillis,  essepces  de  chêne,  hêtre,  bouleau 
et  charmille,  aménagés  à  12  ans. — Peu 


de  jachères.  —  Elèves  de  chevaux  et  de 
bétes  à  cornes;  1  troupeau  de  moatons. — 
Fréquentation  du  marché  de  Lii^. 

POPULATION  :  1,948  habitans/ 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  contient 
environ  280  maisons  régulièrement  bâties  : 
leur  agglomération  donne  à  cette  commime 
Taspect  d'une  petite  ville.  Il  y  a  une  école 
de  géométrie  industrielle  et  une  éeole  d'en- 
seignement mutuel. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agrîcidtare. 
Texploitation  du  bois  et  du  charbon  de 
terre,  forment  les  principales  branches 
d'industiie.  La  proximité  des  établiaseiDcns 
de  M.  John.  G>ckerill  eât  très-avantageuse 
au  commerce  intérieur  de  cette  commune, 
où  plusieurs  étrangers  ont  fixé  leur  séjour. 
—  4  moulins  k  farine  et  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHBMiirs  *.  La  route  de  Liège 
à  Namur  traverse  la  commune  da  N.  £. 
au  S.  0.  33  chemins  vicinaux  bien  entre- 
tenus et  praticables  en  toute  saison. 

JENEFFE,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  N.  de  Homalle,  Ae  TaiTondisac» 
ment  et  à  4  lieues  N.  0.  de  Lièges 

Bornée  au  N.  parla  commune  de  Rémi- 
court ,  au  N.  et  à  TE.  par  celle  da  Novil)e« 
au  S.  £.  par  le  territoire  de  Rolonx,  au  S. 
par  la  commune  d'Horion-Hotémont,  an 
S.  0.  par  la  commune  de  HanefFe,  et  à 
rO.  par  celles  de  Donœel  et  Limont. 

Cette  commune  n'est  point  divisée. 

soL  :  Le  terroir,  de  nature  argileuse  ci 
glaiseuse,  est  très-fertile.  Les  couches  végé- 
tales ont  16  À  24  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  récoltcs  consistent  en 
froment,  seigle,  orge  de  mars,  avoine, 
épeautre,  vesce,  navette;  plantes  fourra- 
gères ,  pommes  de  terre,  pois,  betteraves, 
carottes,  etc.;  pommes,  poires,  prunes,  i 
cerises ,  abricots ,  pèches ,  noix ,  groseilles,  i 
Frênes  dont  le  bois  est  employé  aux  con-  | 
structions.  —  Environ  99  chevaux,  55  poa- 
lains,  150  bêtes  à  cornes,  450  niouton5, 
et  128  porcs;  lièvres,  perdrix  et  cailles, 
en  petit  nombre. 

POPULATION  :  286  hommes,  247  femmes; 
total  :  533  habîtans. 

HABITATIONS .'  17  fermes,  85  habitations 


rurales  et  une  maison  de  campagne  appar- 
tenant à  M.  Laliest,  de  Liège.  Cette  corn- 
mane  renferme  1  église  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  1  L  agricul- 
ture et  le  filage  du  chanvre  et  du  lin. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  11  chemius  Tici- 
naox  communiquant  a^ec  les  communes 
deNoville,  Hanneffe,  Bierset  Limont;  ils 
sont  généralement  mauvais  en  hiver. 

JENGKEM ,  dépendance  de  la  commune 
de  Montzen. 

JËVIGNËZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Lierneax. 

JEVOUMONT,  dépendance  de  la  cx)m- 
mune  de  Theux. 

JOIGLUSE.  Voyez  Soicchlusb. 

JONGKEU ,  dépendance  de  la  commune 
de  Polleur. 

JONGKEVX  (les  deux),  dépendance 
de  la  ville  de  Liège. 

JONETTE ,  dépendance  de  la  commune 
d'Âmpsin. 

JONFOSSE  ,  dépendance  de  la  ville  de 
Liège.    , 

JOISGENBOSGH  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet.' 

JONKEM ,  dépendance  de  la  commune 
deMons. 

JOSE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Battice. 

JOUBIEYAL,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Liertfeux. 

JOUBIEYâL,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Lierueux. 

JULÉJfONT ,  commune  du  canton 
d^Auhel ,  de  Farrondissement  et  A  4  lieues 
N.  0.  de  Verviers. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  ^t  Mor- 
trooz  et  Neachàteau,  à  TE.  par  celle  de 
Ghameux,  au  S.  par  le  territoire  de  Bat- 
tice ,  et  à  rO.  par  celui  de  Saint-André. 

La  commune  se  compose  de  son  chef-lieu 
et  de  5  hameaux,  savoir  :  Thiemagant, 
Coronmeuse ,  Âsse ,  Heusier  et  Haye. 

HYDROGRAPHIE  :  Lc  ruisscau  d^Âsse 
arrose  la  commune  du  S.  E.  au  N.  E. ,  et 
fait  mouvoir  deux  moulins  à  farine. 

soL  :  Bas  au  N. ,  s'exhaussant  au  S.  ; 
terrain  argileux ,    sur  fond  pierreux   et 


JUP 


115 


schisteux^  il  contient  de  la  marne.  La 
couche  végétale  a  3  A  11  pouces  d'épais- 
seur. 

AGRICULTURE  !  On  récolte  seiglc,  {roment, 
méteil,  avoine,  orge,  féveroles  et  vesce; 
les  grains  ne  suffisent  pas  à  la  consomma- 
tion. Fourrages  peu  abondans:  plusieurs 
particuliers  sont  obligés  d*en  acheteri 
Pommes  de  terre ,  choux ,  carottes ,  etc.  ; 
pommes  et  poires  dont  partie  est  employée 
À  faire  du  vinaigre  et  partie  à  faire  du 
sirop.  Point  de  bois .  —  Jachères  \  4  grandes 
fermes.  —  Ghevaux,  bétes  à  cornes,  porcs 
et  moutons.  On  élève  très-peu  d*abeilles; 
lièvres  et  perdrix  peu  nombreux.  —  Fro- 
mages qui  se  vendent  aux  marchés  d'Âubel 
et  de  Hervé ,  où  ils  obtiennent  la  préférence 
sur  ceux  de  quelques  communes  du  canton. 

POPULATION  :  Hommes  131  ;  femmes  134; 
total  :  265  habitans. 

HABITATIONS  :  49  habitations  rurales  en 
pierre  ou  en  briques ,  et  quelques-unes  en 
bois  et  argile,  'couvertes  en  ardoises,  en 
tuiles,  et  en  chaume  ;  elles  sont  la  plupart 
disséminées.  —  Une  chapelle  annexe  de 
Neuchâteau,  une  maison  communale,  et 
une  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  4  méticrs  à 
tisser  le  drap  ;  2  moulins  à  blé  ml^s  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  DOUVClle  FOUtC 

de  Battice  à  Maestricht  traverse  la  com- 
mune dans  la  direction  du  S.  au  N.  0.  Les 
chemins  vicinaux  sont  généralement  prati- 
cables en  toute  saison. 

JULIENNE  (  sainte)  ,  ruisseau  prenant 
sa  source  dans  la  commune  d'Evegnée;  il 
arrose  celle  de  Gheratte,  où  il  alimente 
plusieurs  usines. 

JUPILLE,  commune  du  canton,  de 
Tarrondissement  et  à  1  lieue  £.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  Meuse  qui  la  sépare 
de  la  commune  de  Wandre ,  à  TE;  par  les 
communes  de  Bellaire  et  Queue-du-Bois , 
au  S.  par  celles  de  Fléron,  Beyne  et  Gri- 
vegnée,  et  à  TO.  par  Grivegnée. 

Ses  dépendances  sont  :  Bruyères  (les), 
Fayenbois ,  la  Ruelle-des- Juifs  ,  Grand- 
champs  ,  Piétresses  (les) ,  la  Rue-de-Meuse- 
et-Village. 


116 


JUF 


HTDiiOGRAPHiE  :  La  HeoM  arrose  le  ter- 
ritoire de  cette  oommnne ,  aa  N.  ;  un  mis- 
leau  venant  de  Fléron  la  traverse  dans  sa 
plus  grande  longueur,  et  active  plosienrs 
usines  importantes. 

SOL  :  Une  partie  du  terroir  est  assise 
dans  le  bassin  de  la  Meuse;  le  reste  est 
entrecoupé  de  collines.  Les  terrains  sont 
généralement  inclinés  vers  le  N.  ;  le  sol  est 
en  grande  partie  argileux ,  caillouteux  et 
schisteux.  Les  couches  végétales  ont  i  à  20 
pouces  de  profondeur. 

▲GRicuLTUAK  :  Lcs  productîouB  cousis* 
tent  en  froment ,  seigle ,  épeautre,  avoine , 
orge,  trèfle,  fourrages,  houblon,  pommes 
de  terre ,  légumes  et  fruits  ;  quelques  bois 
taillis  mêlés  de  futaie  d^essence  de  chêne 
et  bouleau.  —  Assolement  sexennal  ;  les 
meilleures  terres  ne  reposent  jamais.  — 
Elèves  de  chevaux  et  de  bétail  ;  300  moutons . 
—  Fréquentation  du  marché  de  Liège. 

popuLATioif  :  2,124  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  Tillagc  de  Jupille 
renferme  environ  310  maisons.   11  y  a 

1  école  primaire  ;  on  remarque  dans  cette 
commune  un  beau  château  récemment 
construit  et  4-  maisons  de  campagne. 

coMMsacE  ET  INDUSTRIE  :  Les  princi- 
pales branches  d'industrie  sont  lagricul- 
ture,  l'exploitation  des  usines  et  des  houil- 
lères qui  se  trouvent  sur  le  territoire.  On 
y  trouve  aussi  un  grandnombre  de  cloutiers 
et  de  fabricans  de  quincaillerie.  —  7  mou- 
lins à  farine  mus  par  eau ,  2  papeteries , 

2  fouleries  de  serges ,  2  filatures  de  laine , 
1  fabrique  de  draps ,  1  fabrique  de  chau- 
dières de  machines  à  vapeur  ;  1  distillerie 
d'eau-de-vie  de  grains.  Il  s'y  tient  des 
foires  les  15  avril ,  24  juin  et  2  octobre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Liège 
A  Aix-la-Chapelle  touche  le  territoire  an  S. 
Plusieurs  chemins  vicinaux,  peu  praticables 
en  hiver,  servent  encore  à  son  exploitation. 

HiSTOiRe  :  Ce  village  se  nommait  autre- 
fois Jobii  FiUa;  Pépin  d'Héristal,  qui  en 
faisait  ses  délices ,  y  mourut ,  et  Pépin-le- 
Bref  y  célébra  la  fête  de  Pâques  en  759. 

JUPRELLE,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  S.  S.  £.  de  Glons,  de  l'arrondis- 


JliS 

sèment  et  A 1  lieue  3/4  N.  N.  O.  de  Li^^. 

Bornée  au  N.  par  les  Gommones  de 
Paifve  et  Slins,  à  TE.  par  celle  de  Vîllerv 
Saint -Siméon ,  an  S.  £.  par  Voroux ,  an  S. 
par  Lantin,  à  FO.  par  Xhendreniad ,  et 
au  N.  0.  par  Wihogne. 

SOL  :  Le  terroir  est  entrecoupé  de  col- 
lines dont  quelques-unes  ont  une  forte 
inclinaison.  Terrain  argîlo-saliloiuienz. 
mêlé  de  silex,  sur  fond  sablonneux  oo 
pierreux.  La  profondeur  de  la  couche  vé^ 
taie  varie  de  4  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  du  fromatt. 
de  l'épeautre,  du  seigle,  de  Forge,  de 
l'avoine,  des  féveroles,  du  trèfle,  du  fbio. 
des  pommes  de  terre,  des  légumes,  et  des 
plantes  oléagineuses;  fruits,  tels  que  pom- 
mes ,  poires ,  prunes.  —  Élèves  de  eberaux, 
de  bêtes  k  comcset  démontons.  — Laitage. 

POPULATION  :  624  habitans. 

HABITATIONS  :  EUcs  sout  CD  général 
mal  construites.  Il  y  a  1  église  et  1  école 
primaire. 

COMMERCE   ET   INDUSTRIE   :    ProductioOS 

agricoles. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  ronU 
de  Liège  à  Tongres  traverse  cette  commune 
du  S.  au  N.  Les  chemins  vicinaux  sont 
impraticables  en  hiver. 

JUSLENVILLE,  hameau  dépendant 
de  la  commune  de  Theux.  On  y  trouve  de 
la  chaux  carbonatée  et  du  plomb  sulfuré 
laminaire ,  mais  l'exploitation  en  est  aban- 
donnée. Il  y  a  aussi  une  source  minérale 
dont  les  eaux  ont  une  température  con- 
stante de  14»  A  17»  et  dégagent  du  gai 
acide  carbonique.  M.  le  professeur  Delvaai« 
qui  les  a  soumises  A  l'analyse  en  1827,  a 
trouvé  qu'elles  contenaient  par  litre  : 

Carbonate  de  chaux 0,1436 

»         de  magnésie  ....  0,0550 

Sulfate  de  soude 0,0557 

Chlorure  de  sodium 0.0191 

Silice  avec  traces  d'alumine.  .  0,0272 

Tr|pes  de  matières  organiques 

Total.  .  .  0,2606 

Ces  eaux  sont  si  abondantes  qu'elles 

pourraient  faire  tourner  plusieurs  moulin» 


KEM 


XKV 


117 


KARENHEZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saive. 

K  ATTENRODT,  dépendance  de  la  oom- 
mnne  de  Fooron-le-Comte. 

KEESKORFF ,  dépendance  de  la  oom- 
mnne  de  Moresnet. 

KELMIS,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

KELMISEA-MOELEN ,  dépendance  de 
la  commune  de  Moresnet. 

E£M£XHE ,  commune  du  canton  et  à 
2  lieaes  N.  0.  de  Hollogne-anz-Pierres ,  de 
TaiTondissement  et  à  3  lienes  0.  N.  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N .  par  la  commune  deCrisnée, 
au  N.  E.  par  celles  d'Odeur  et  Villers- 
TEvéque,  à  TE.  par  le  territoire  de  Fooz , 
au  S.  par  celui  de  Frélonx,  et  à  TO.  par 
la  commune  de  Fiie-le-Marsal. 

Dépendance  :  la  Burette  (maison  isolée). 

SOL  :  Superficie  égale,  légèrement  in- 
clinée. Le  terrain ,  de  nature  argilo-sablon* 
neuse ,  est  assez  fertile.  La  profondeur  des 
couches  Tégétales  varie  de  15  à  20  pouces. 

ÀGBicuLTURE  :  Lcs  récoltes  consistent 
en  froment,  seigle,  épeautre,  orge  d'été 
et  d'hiver,  avoine  et  plantes  fourragères  ;  le 
foin  est  assez  abondant  :  on  en  vend  tous 
les  ans  environ  60,000  kilogrammes.  On 
y  cultive  des  pois,  ftves  de  marais,  hari- 
cots, pommes  de  terre,  carottes,  bette- 
raves et  plusieurs  antres  légumineuses; 
pommes  et  poires  dont  une  partie  se  vend 
au  marché ,  prunes,  cerises ,  abricots ,  noix 
et  noisettes  pour  la  consommation  ;  camo- 
mille ,  bardane.  Les  bois  sont  peuplés  de 
chênes,  frênes,  peupliers  et  saules;  les 
{peupliers  forment  Tessence  dominante.  — 
Elèves  et  commerce  de  chevaux,  bétes  à 
^^nias ,  montons  et  porcs.  Education  des 
abeilles. — Laine,  beurre,  fromage,  miel, 

^^^9  P^ta,  crins  y  poils  de  chèvres  et  de 
vaches. 


POPULATION  :  254hommes,251  femmes  ; 
total  :  505  habitans. 

HABITATIONS  :  4  fermes,  110  habita- 
tions rurales  ;  construites  en  pierre  et  bri- 
ques, partie  en  boussillage,  couvertes  en 
paille;  quelques-unes  en  pannes;  dissémi- 
nées. —  1  église,  1  maison  communale  et 
1  école  primaire. 

COBIMERCE    BT    INDUSTRIE    :    On    J   fait 

quelque  commerce  en  chevaux  et  en  bétes 
à  cornes. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  chaussée  de 
Liège  à  Saint -Trond  passe  au  N.  du  terri- 
toire. Huit  chemins  vicinaux ,  peu  prati- 
cables en  hiver. 

KERMISER-HEYD,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

KETTEN ,  dépend,  de  Fouron-le-Comte. 

KEYER,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

KIN ,  dépendance  de  la  commune  d*Ay- 
waille. 

KINKEMPOIS.  ra^ez  Quincampois. 

KIS,  dépendance  de  la  commune  de 
Fouron-Saint-Martin . 

KLOSTER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

KOCK,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

KOKAIHAYE-BOUHOUILLE,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Saint-Remy. 

KONENBOSGK ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fouron-Saint-Martin. 

KRASBOENE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Warsage. 

KREEH  AEN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Welkenraedt. 

KRIKELSTEIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

KROSCHELENBERG,  dépendance  de 
la  commune  de  Moresnet. 

KRUTWEG,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fouron-Saint-Martin. 


118 


LAE 


LA] 


LABATEy  dépendance  de  la  oommnne 
de  Beanfays. 

L  ABIA ,  dépendance  de  la  commune  de 
Celles.  I 

LABONPRE,  dépendance  de  la  com- 
miine  de  Stoumont. 

LABOUXHE,  dépendance  de  la  oom- 
mnne de  Beaufays. 

LABOUXHE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Melin. 

LABREUYOIR ,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  la  Gleize. 

L  ACHAUSSÊË ,  dépendance  de  la  com- 
mune d*07erhespen. 

LACHELET  ou  NACHELET,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Gomzé-Andou- 
mont. 

LACROIX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mortronx. 

L  AER,  communedn  canton  età  1  lieue  1/4 
N.  0.  de  Landen,  de  rarrondissement  et 
à  9  lieues  N.  N.  0.  de  Huy. 

■  Elle  est  bornée  au  N.  par  la  .commune 
de  Wanghe ,  à  TE .  par  celle  de  Neerwinden , 
au  S.  par  le  territoire  de  Neerheylissem , 
et  à  rO.  par  celui  d^Esmael  (ces  deux  der- 
nières communes  duBrabant  méridional.) 

HTDBOGRAPBiE  :  La  petite  Geete  longe  la 
commune  au  N. 

SOL  :  La  surface  de  ce  terroir  est  géné- 
ralement unie.  Le  terrain  est  de  nature 
argileuse  pour  la  majeure  partie  ;  le  reste 
est  sablonneux  et  rocailleux.  Coucbe  végé- 
tale de  6  à  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  froment,  seigle, 
orge ,  avoine  ,  féveroles  ,  trèfles ,  foin  ; 
chanvre  et  plantes  oléagineuses  en  moindre 
quantité;  pommes  de  terre  et  légumes.  On 
cultive  dans  les  jardins  le  pommier,  poirier, 
prunier,  cerisier,  abricotier ,  pécher ,  etc. 
Quelques  trembles ,  peupliers  ,  ormes , 
et  frênes  qu'on  emploie  an  charronnage. 
—  Élèves  de  chevaux,  bétes  à  cornes, 


moutons  et  porcs.  Lièvres ,  perdrix  et  cailles 
assex  nombreux. 

POPULATION  :  297  liabitans. 

HABITATIONS  :  58  maisons ,  6  fermes, 
construites  en  briques ,  bois  et  argile  ;  toi- 
tureen  paille,très-peuen  ardoises  on  pannes . 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commerce  de 
bétail  ;  productions  du  sol.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Ouxc  cheoûns  vici- 
naux très-mauvais  en  hiver. 

LAESCHET  ou   LASCHET ,   dépen 
dance  de  la  commune  de  Hombourg. 

LAFAINDERIE,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

LAFRT,  dépendance  de  la  commune 
de  Ferrières. 

L  AGOM BE ,  dépendance  de  la  commune 
d^Esneux. 

L  AGANSE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

LAGOTTE.  Voyez  Esgottb. 

LAGRANGE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Esneux 

LAHATE,  dépendance  de  la  commune 
de  Theux. 

LAHATE  ou  DELHATE,  dépendance 
de  la  commune  de  Neuville. 

LAHERNFOSSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

LAID-BROLY,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ayeneux. 

LAID-PREZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

LAIDRY  ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Rahier. 

L  AJ  AXHE ,'  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 

LALOT,  dépendance  de  la  commune 
deNandrin. 

L  AM  ALLE,  dépendance  de  la  oommnne 
du  Bas-Oha. 

LAMAY,  dépendance  de  la  commune 
de  Grace-Montegnée. 


LAM 

LAMBERMONT,  commaDe  du  canton, 
de  rarrondissement  et  k  1/4  de  liene  0.  de 
Verviers. 

Ses  dépendances  sont  :  Fiérain ,  Franc* 
queral,  Francomont,  Isle-Adam,  Cokai- 
haye  et  Waïay. 

HTDBOGKAPHiE  :  La  Vcsdre  longe  la 
partie  basse  da  territoire  de  cette  com- 
mane ,  qu'elle  sépare  de  celles  d'Ënsival  et 
Verviers. 

SOL  :  Montuenx.  Le  chef-lieu  est  situé 
sar  une  hauteur;  le  hameau  de  Franco- 
mont  est  dans  un  fond,  au  bord  de  la 
Yesdre.  Le  sol,  partie  argileux ^  partie 
rocailleux ,  repose  sur  le  schiste  et  la  pierre 
calcaire. 

ÀGBicuLTVBE  :  Lcs  récoltcs  des  céréales 
sufllsentà  peine  aux  besoins  de  la  commune. 
Les  fourrages  se  consomment  sur  les  lieux. 
La  pomme  de  terre  est  la  principale  espèce 
de  légume  qu  on  y  cultive;  peu  de  fruits; 
quelques  bois  taillis.  —  Assolement  et  ja- 
chères. —  Peu  d'élèYcs  de  chevaux  ;  quel- 
ques abeilles;  lièvres  et  perdrix;  renards. 

—  Beurre. 

POPULATION  :  589  hommes ,  571  fem- 
mes; total  :  1,160  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  en  pierre  et 
briques ,  couvertes  en  ardoises  et  chaume. 

—  Il  y  a  1. église. 

coMMEBCs  ET  INDUSTBIE  :  Fabriques  de 
draps,  dont  une  est  activée  par  une  ma- 
chine à  Tapeur  ;  1  moulin  à  farine  mû  par 
eau. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  route  de  la 
Yesdre  longe  une  des  extrémités  de  la 
commune  au  S.  ;  celle  de  Verviers  à  Bat- 
tice  la  sépare  de  celle  de  Hodimont.  Le 
hameau  de  Francomont  Qst  pavé.  Les  che- 
mins vicinaux  sont  d^une  exploitation 
difficile  et  exigent  beaucoup  de  frais  pour 
leur  entretien. 

LAMBËRMONT  (les)  ,  dépendance  de 
la  commune  d'Amay. 

LAMBERT  (saint)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Paille. 

IAMBëBT  (saint),  ruisseau  qui  arrose 
une  faible  partie  du  territoire  de  Paille. 

LAMBIERIRË,  ruisseau  qui  traverse 


LAH 


119 


la  commune  d'Ougrée  du  S.  au  N.  et  ra 
se  jeter  dans  la  Meuse. 

LAMBIET- MOULIN,  petit  ruisseau 
qui  arrose  la  commune  d'Ougrée. 

LAMINE ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  1/2  £.  de  Wai;emme, deTarrondisse- 
ment  et  à  4  lieues  0.  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Ho- 
deige,  à  TE.  par  Momalle,  au  S.  par  Re- 
micourt ,  et  à  TO.  par  Pousset. 

HTDBOGBAPHiE  :  LTemc,  aiHuent  da 
Geer ,  arrose  la  commune  du  S.  au  N.;  ses 
inondations  sont  très-nuisibles. 

SOL  :  Bas  et  uni  ;  quelques  parties  sont 
entrecoupées  de  collines;  terrain  argileux 
et  rocailleux. 

agricultube  :  Les  récoltes  consistent  en 
froment ,  seigle ,  avoine  et  orge.  On  y  cul* 
\ive  aussi  la  navette  et  toute  sorte  de  lé- 
gumes. Les  fourrages  ne  sont  pas  abon* 
dans;  pommes,  poires,  prunes,  cerises, 
noix.  On  ne  vend  qu^une  petite  quantité 
de  pomjnes  au  marché.  Les  essences  de  bois 
sont  :  le  chêne ,  le  frêne ,  le  saule ,  le  ce- 
risier ,  le  coudrier  et  le  peuplier  :  cette 
dernière  espèce  domine.  —  Assolement 
triennal .  On  laboure  avec  des  chevaux  et  des 
bœufs.  —  Elèves  de  bêtes  à  cornes  et  de 
moutons.  Lièvres  ,  perdrix  ,  cailles  en 
assez  grand  nombre.  —  Laine ,  beurre , 
fromage. 

population  :  274  habitans. 

habitations  :5  fermes,  22 habitations 
rurales ,  12  cabanes ,  construites  en  pierre 
et  briques ,  en  bois  et  argile ,  couTertes  en 
chaume  et  en  pannes;  agglomérées.  —  11 
y  a  1  église,  1  maison  communale  et  1 
école  primaire. 

COMMERCE  et  INDUSTBIE  :  L'agriculture. 
—  1  brasserie.. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  yici 
naux  sont  praticables  en  hiver. 

LAMONTZEE ,  commune  du  canton  et 
à  2  lieues  S.  d' Avenues ,  de  Farrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  N.  0.  de  Huy. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Burdiual  arrose  le 

territoire. 

SOL  :  Généralement  montuenx ,  surtout 
au  centre  de  la  commune.  Le  terrain  est 


120 


LAN 


LAN 


argileux,  ftchistenz  et  caillbuteaz.  La  pro- 
fondeur de  la  couche  végétale  yarie  de  4 
à  12  pouces. 

AGRICULTURE  :  Produit  du  froment,  du 
«eigle,  de  TaToine ,  de  Forge ,  de  Vépeantre, 
des  fourrages,  des  légumes  et  des  fruits. 
Les  bois  taillis  sont  peuplés  de  chênes  , 
aunes ,  bouleaux  et  coudriers ,  aménagés 
à  14  ans.  —  Assolement  triennal  et 
sexennal.  —  On  y  élève  des  chevaux,  des 
bétes  Â  cornes  et  à  laine. 

POPULATION  :  225  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  .*  L'agriculture. 
—  Ily  a  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  vici- 
naux sont  mauvais  en  hiver. 

LAMOTTE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wandre. 

L  ANDEN ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Walsbetz. 

LANDEN,  commune  et  chef-lieu  de 
canton ,  de  Farrondissement  et  à  7  lieues 
N.  N.  0.  de  Huy,  à  8  lieues  0.  N.  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Rums- 
dorp,  à  TE.  par  oeUes  d'Attenhoven  et 
Gingelom  (cette  dernière  de  la  province  de 
Limbourg);  elle  touche  au  S.  aux  terri- 
toires de  Walsbetz  et  Wamant ,  et  à  TO. 
à  ceux  de  Kaccourt,  Overwinden  et  Neer- 
landen. 

Cette  comnmne  se  compose  de  son  chef- 
lien  et  du  hameau  de  Sainte-Gertrude. 

HYDROGRAPHIE  :  Sou  territoire  est  arrosé 
par  les  ruisseauxdu  Moulin  et  delà  Fontaine^ 
de-la-Rose. 

80L  :  Terroir  appartenant  au  plateau  de 
la  Hesbaye;  le  bourg  est  assis  dans  un 
vallon  arrosé  par  les  ruisseaux  du  Moulin 
et  de  la  Fontaine-de-la-Rose.  Le  terrain , 
argilo-sablonneux ,  rocailleux  et  maréca- 
geux, est  fertile  et  d'un?  labour  facile. 
L'épaisseur  des  couches  végét^es  varie  de 
5  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  f  Gc  tciToir  produit  du 
froment,  du  seigle  ^  de  Torge ,  de  Tavoine, 
des  pommes  de  terre ,  des  féveroles ,  de  la 
vesce,  du  foin,  des  trèfles,  des  légumes  et 
des  fruits ,  tels  que  pommes ,  poires ,  pru- 


nes, cerises  et  noix.  Il  ny  a  qu*nn  bob 
taillis  de  16  perches  environ.  —  Assole- 
mens  avec  peu  de  jachères.  — >  On  y  élève 
des  chevaux  et  du  bétail. 

POPULATION  :  688  habitons. 

HABITATIONS  :  Laudcu  était  autrefois 
une  ville  forte  dont  il  reste  encore  quel- 
ques vestiges  ;  ce  n'est  plus  aujonrdliui 
qu'un  petit  bourg  contenant  à  peine  145 
maisons  ,  outre  le  hameau  peu  important 
de  Sainte-Gertrude,  composé  de  linéiques 
petites  fermes. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Quclqucs  pro- 
duits agricoles;  1  moulin  à  blé  mû  par 
eau  et  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  route  de  Liège 
à  Bruxelles  passe  à  1  lieue  environ  de  la 
commune.  Les  chemins  vicinaux  ne  s'ex- 
ploitent que  difficilement  en  hiver  ^  pen- 
dant les  temps  pluvieux. 

HISTOIRE  :  Landen  est  célèbre  dans 
l'histoire  de  la  monarchie  française  pour 
avoir  été  le  berceau  de  la  race  Garlovin- 
gienne  :  Pépin  de  Landen  jeta  les  premiers 
fondemens  de  la  grandeur  de  cette  dynastie, 
et  mourut  à  Landen  en  640. 

LANDENNE,  commune  du  canton,  de 
l'arrondissement  et  à  3  lieues  0.  de  Huy. 

Bornée  an  N.  par  les  communes  de  Hé- 
ron et  Waret-l'Evéque ,  à  TE.  par  celles 
de  Gouthuin  et  Seilles ,  elle  touche  au  S. 
au  territoire  de  cette  dernière,  et  à  TO.  k 
ceux  de  Hingeon ,  Pontillas  et  Bienrart. 

Elle  a  pour  dépendances  :  Petit- Waret, 
Yelaine,  Tramaka,  et  des  deux  fermes 
isolées  ,  Loyse  et  Mostombe. 

HYDROGRAPHIE  :  Lcs  ruisscaux  de  Mos- 
tombe et  de  Géminé  arrosent  cette  eom" 
mune,  et  alimentent  plusieurs  moulins  et 
1  haut  fourneau.  —  2  étangs. 

SOL  :  Surface  en  partie  élevée  et  en  partie 
basse  :  le  terrain  marécageux  prédomine; 
le  reste  est  argilo-sablonneux ,  schisteux  et 
rocailleux.  La  terre  végétale  a  5  à  11  pou- 
ces de  profondeur. 

AGRICULTURE  :   Ou  récoltc  froment  , 
seigle  ,  orge  ,  épeautre ,  avoine  ,   pob  . 
vesce,  etc.  ;  fourrages  pour  la  consomma 
tion.  Pommes  déterre  ^testoumaisiennes, 


LA9 

carottes,  panais,  i^es,  pois  et  choux; 
peu  de  fruits.  Bois  taillis  :  le  chêne  do- 
mine. —  Assolement  triennal;  jachères. 
— Élèves  de  Teaoz ,  de  porcs  et  de  montons  ; 
dindons,  pooles,  etc.;  quelques  ruches 5 
peu  de  lièvres  «t  de  pwdrix.  —  Laine  que 
les  marchands  viennent  acheter  sur  les 
lieux. 

popui^TioN  :  flommes ,  416  ;  femmes , 
439;  total  :  855  habitans. 

HABfTÀTiONs  :  Ptesque  toutes  les  maisons 
sont  bâties  en  pierre  et  couvertes  en  paille; 
la  plupart  des  fermes  sont  couvertes  en 
ardoises  ou  en  pannes;  les  maisons  sont 
disséminées.  —  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Presqucnuls. 
—  2  brasseries  et  X  moulin  à  battre  le 
chanvre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Plusîeurs  chemius 
viemaux  traversent  la  commune;  ils  con- 
duisent k  Huyl,  à  Namor  et  aux  villages 
voisins. 

LANEUVILLE  ou  SOUS-LA-VILLE, 
dépendance  de  la  commune  de  Daelhem. 

LANSIVAL ,  dépendiince  de  la  com- 
mune de  Lienieux. 

LANTIN ,  commune  dp  canton  et  à  1 
lieue  3/4  S .  de  (rions ,  derarrondissement 
et  à  1  lieue  1/2  N.  O.  de  Li^ge.      * 

Bornée  au  N.  par  la  commune.de  Jn- 
pieUe,  à  r£.  par  yoFocuL-le»-Liei« ,  au 
S.  par  AUemr ,  ,t(t  à  TO.  par  Xhendramal. 

Dépendance  :.  le  hameau  de  Hosden. 

SOL  :  Ce  tenroir ,  .«ttois  s&r  le  plateau  de 
h  Hesbaye,  est  généralement  uni.  Les 
terres  sont  ««'gikuses  et  t^ès-fertiles.  La 
couche  végétale  a  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICU1.TUAE  :  La  culture  des  terres  est 
très-biep  soignée.  On  .réoolte  toutes  sortes 
de  grains ,  4les  légumes ,  des  graines  oléa- 
gineuses et  des  fruits.  Point  de  bois.  — 
On  ai^lève  que  les  -chevaux  nécessaires  au 
renouvcUemeot  des  écuries  ;  bétes  à  cornes 
etiooQtosiS. 

sopuio^Tiotf  :  553  habitans. 

BAMTÀTioNS  :  La  comnuine.est  agglo- 
mérée. •;-  1  épole  primaire. 

coMiisnoE  BT  iNB|iSfri(is  :  Ijcs  çhubitans 
se  .lii:emit  é  :ragriqpltoBe. 


LAN 


121 


ROUTES  ET  CBEMiNs  :  Ls  route  dc  lÂégt 
à  Tongres  traverse  une  partie  de^son  terri- 
toire À  r£.  — 10  diemins  vicinaux  presque 
impraticables^ en  hiver. 

LANTAJSMANGE ,  commune  du  canton 
et  à  5  lieues  0.  S.  0.  de  Glons ,  de  Tar- 
rondissement  et  a  5  lieues  0.  N.  0.  de 

r 

Liège. 

Bornée  au  N.  parla  commune  d*0pheen 
(  Limbourg) ,  i  TE.  par  celle  de  Bergilez, 
au  S.  par  les  territoires  de  Pousset  et  Ble- 
ret,  et  à  TE.  par  ceux  de  Waremme  et 
Oleye. 

Dépendance  :  le  petit  bamean  de  Vi- 
nave-d'ûleje. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  cst  ^rroséc  par  le 
Geer ,  qui  fait  mouToir  1  moulin  à  ûirine. 

soL  :  Terroir  composé  en  majeure  partie 
de  vastes  terres  arables  de  natilre  argilo- 
sablonneuse.  L'épaisseur  des  couches  végé- 
tales varie  de  6  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  Annuellement  on  récolte 
environ  1,500  rasières  de  froment,  800 
de  seigle,  150  dWge,  100  d'épeautre, 
1,100  d'avoine,  féveroles,  pois,  vesoe, 
90  de  semences  de  colxa  et  de  navette; 
fourrages  asses  abondans;  pois,  fl^vos,  ha- 
ricots ,  pommes  -de  terre  ^  carottes ,  salsifis , 
.panids ,  betteraves ,  choux  de  diverses  es- 
j)èoes;  pommes,  poires,  prunes,  dont  une 
petite  quantité  est  livrée  au  commerce.  — 
Assc^ment  sexennal,  jachères;  fumier, 
marne ,  cendres  de  Hollande  pour  engrais. 
7  fermes.  —  £n  1850,  on  y  comptait  29 
chevaux,  18  poulains,  52  bétes  à  cornes, 
32  veaux,  30  moutons ,  63  porcs  ;  lièvres , 
^cailles,  perdrix.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage, flsufs,  peaux . 

ropuLATioM  :  181  hommes,  177  fem- 
«■MB  ;  total  :  358  habitans. 

habitations:  7  fermes,  40  habitations 
morales ,  20  cabanes  ;  construites  partie  en 
briques ,  partie  en  bois  et  argile ,  couvertes 
en  chaume ,  7  en  pannes  ou  ardoises  ;  dis^ 
-«aminées.  11  y  a  1  église  et  1  école.  — ^  1 
arpenteur  juré . 

comiERCB  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultorc. 
1  moulin  à  eau  et  1  moulin  à  vent  pour 
moudre  le  blé  ;  2  brasseries. 

16 


116 


LAT 


AOUTES  ET  CHXMIK8  :  Les  chenkins  vici- 
naux sont  praticables  en  hiver. 

LAMROULE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fenières. 

LANTZËNBERG,  dépendance  de  la 
commune  de  Welkenraedt. 

LARBUISSON,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chamenx. 

LARGE -EAU  (la  petite)  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Burdinne. 

LARGE  -  EAU  (la  grande),  dépen- 
dance de  la  commune  de  Burdinne. 

LA  ROCHËTTE;  dépendance  de  la 
commune  de  Ghaudfontaine. 

L  AROCH ,  dépendance  de  la  commune 
d'Anthinnc. 

LAS  AULX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Daelhem. 

LATINNE,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  E.  d'Avenues,  de  larrondisse- 
ment  et  à  i  lieues  N.  E.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Tou- 
rine,  au  N.  E.  par  celle  de  WalefFe-Saint- 
Georçes  ;  à  TE.  par  Vieux- WalefFe,  au  S.  et 
au  S.  E.  par  Falais,  au  S.  0.  par  Mar- 
nefFe ,  et  à  TO.  par  Braire. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  du  hameau  de  Hosdein. 

SOL  :  Le  terroir,  entrecoupé  de  collines, 
'est  argileux,  sablonneux  et  marécageux. 
La  couche  végétale  est  très-profonde. 

AGAicuLTURE  :  On  récoltc  annuellement 
1,250  rasièresde  froment,  600  rasières  de 
seigle ,  1,400  d'avoine,  400  dorge,  40  de 
semences  de  colza ,  55  de  navette,  30  de 
chanvre;  fourrages  insuffisans  à  la  consom- 
mation ,  pommes  de  terre,  carottes,  bette- 
raves, oignons,  pois,  chicorée,  choux  de 
diverses  espèces  ;  pommes ,  poires ,  prunes, 
noix.  Bois  taillis  plantés  de  chênes,  bois 
blancs,  bouleaux  et  coudriers;  quelques 
peupliers  du  Canada. —  Assolement  trien- 
nal et  sexennal  ;  jachères  ;  fumier  et  cendres 
pour  engrais.  —  Elèves  et  commerce  de 
chevaux,  de  vaches,  de  moutons,  de  vo- 
laille ;  environ  94  chevaux  propres  à 
l'agriculture  et  à  Fartilleric;  très -peu 
d'abeilles;  lièvres  et  perdrix  en  petitnombre. 
—  Laine,  beurre,  fromage  et  peaux. 


LAY 

POPULATION  :  329  hommes,  367  femmes; 
total  :  696habitans. 

HABITATIONS  :  Coustruites  partie  en 
pierre  et  briques ,  partie  en  bois ,  couverte 
en  paille  et  disséminées.  Il  y  a  1  église.  On 
y  remarque  les  ruines  d'un  vieux  châtcaa 
et  d'une  chapelle  antique. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agiiculture. 
—  Un  moulin  à  farine  mû  par  eau,  1  pres- 
soir à  huile,  1  moulin  à  battre  le  chanvre. 
2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Les  cheouns  vici- 
naux sont  peu  praticables  en  biver. 

LAURENT  (saint),  dépendance  de  h 
commune  de  Glons. 

LAY  AULX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Basse-Bodeux. 

LA  Y  AUX ,  dépendance  de  la  commune 
d'Heure  -le-Romain . 

LAYEUX  (haut  et  bas),  dépendance 
de  la  commune  de  Jemej^. 

LAYOIR,  commune  du  canton  et  à 
1/2 lieue  E.  de  Héron ,  del'arrondissemeat 
et  à  2  lieues  0.  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Yis- 
soul,  Oteppe  et  Hucorgne,  à  TE.  par  cette 
dernière  et  celle  de  Couthnin,  au  S.  par 
Conthuin,  et  à  1*0.  par  Héron. 

Ses  dépendances  sont  :  Ferrières  et 
Yerre. 

HYDROGRAPHIE  !  Ccttc  commuAC  cst  ar- 
rosée  par  le  ruisseau  de  Forseille,  qui  ali- 
mente un  moulin  à  farine.  —  1  étang  ser- 
vant de  réservoir  au  moulin. 

SOL  :  La  superficie  du  terroir  offre  un 
aspect  irrégulier  :  elle  est  entrecoupée  de 
collines  dont  quelques-unes  sont  très-incli- 
nées.  Le  calcaire  anthracifère ,  la  dolomie, 
le  schiste  argileux,  le  psammite,  sont  les 
principales  roches  qu'on  y  rencontre  ;  ces 
divers  gisemens  contiennent  du  fer  spéca- 
laire  granulaire ,  du  fer  hydraté,  du  plomb 
sulfuré  et  du  plomb  carbonate  bacillaire. 

AGRICULTURE  :  Auuée  conununeon récolte 
environ  733  rasières  de  Promeut,  250  de 
seigle ,  19  d'orge ,  10  de  graines  de  colia  et 
navette ,  3  de  chanvre  ;  fourrages  consom- 
més dans  la  commune  ;  pommes  de  terre . 
choux,  carottes,  poireaux,  oignons,  scor- 


L£G 

sonères,  céleri,  pois,  fèves,  harieots; 
pommes,  poires,  prunes,  cerises.  —  Bois 
taillis  surmontés  dWe  asseï  belle  fataie  : 
ils  sont  peuplés  de  chênes ,  charmilles ,  bou- 
leaux ,  hêtres ,  frênes,  peupliers ,  ornes,  etc. 

—  Assolement  quadriennal;  jachères;  fu- 
mier, cendres'  de  hollande  pour  engrais. 

—  44  cheYauz  de  trait,  dont  un  très^petit 
nombre  est  livré  au  commerce;  vaches, 
moutons,  porcs;  volaille  pour  la  consom- 
mation :  le  surplus  se  vend  au  marché;  un 
petit  nombre  de  ruches  ;  fièvres ,  lapins, 
perdrix ,  cailles  en  petit  nombre.  —  Laine , 
fieurre ,  fromage ,  pedux. 

POPULATION  :  129honunes,  109  femmes; 
total  :  238  habitans. 

HABITATIONS  :  Ck)nstruttes  en  pierre, 
couvertes  la  majeure  partie  en  chaume, 
quelques  •  unes  en  ardoises  et  pannes  , 
en  partie  s^glomérées.  Il -y  a  1  église. 

coBiMBBCE  ET  XNDusT&iE  :  L'agriculture 
et  1  exploitation  des  mines  de  fer  et  de 
plomb,  ainsi  que  des  carrières  que  ren- 
ferme le  territoire;  3  métiers  à  tisser,  2 
brasseries,  1  four  à  chaux. 

RODTEâ  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  vici- 
naox  sont  praticables  en  hiver.   . 

LAVOIR ,  ruisseau  affluent  de  la  M é- 
liaigne. 

LE£V£RBACK ,  ruisseau  affluent  delà 
Gueule. 

LEFFIN,  dépendance  de  la  commune 
de  Theux. 

LÉGIE  OU  RI.DE4:0Q-F0NÏAIISE, 
en  latin  Legia,  gros  ruisseau  traversant 
du  N.  0.  au  S.  £.  le  vallon  dans  lequel 
est  bâtie  la  ville  de  Liège,  qui  lui  em- 
prunta son  nom.  Il  a  sa  source  dans  une 
pièce  de  terre  noinméc  vulgairement  les 
Dix-huit Bormiers y  situéesur  le  plateau  du 
village  d'Ans,  entre  la  grande  route  de 
Liège  à  Bruxelles  et  rembranchement  de 
Planchart.  Après  avoir  réuni  ses  eaux  à 
celles  d'un  autre  ruisseau  qui  découle  de 
la  partie  supérieure  de  la  plaine  d'Ans, 
il  donne  le  mouvement  à  douze  moulins , 
eu  longeant  la  chaussée,  et  descend  le 
faubourg  Sainte -Marguerite.  Au  moyen 
d un  canal  souterrain  il  pénètre  dans  len- 


LEN 


123 


ceinte  de  la  ville  de  Liège ,  arrose  le  quartier 
de  Cocraimont,  et  se  rend  par  les  rues 
Saint-Severin ,  Agmont  et  de  la  Table- 
de-Pierre,  derrière  le  Palais,  où  il  se  divise 
en  deux  branches,  dont  Tune,  nommée  les 
BaS'RieuXy  traverse  le  Palais  et  le  marché, 
passe  sous  la  maison  commune,  et  va  se 
jeter  dans  la  Meuse,  à  160  mètres  au- 
dessus  du  Pont-des- Arches ,  après  avoir 
parcouru  une  distance  d'une  lieue;  l'autre 
branche,  nommée  JPaux-Rieux,  sort  par  la 
rue  du  Pont  pour  se  perdre  également  dans 
la  Meuse.  La  pente  de  la  Légie  est  de  23"  32 
sur  1 ,000  mètres  de  cours. 

LEMPEREUR ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moxhc. 

LEMTRIE  oc  LEMTRÉE ,  dépendance 
de  la  commune  de  Chaudfontaine. 

LENNEUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Richelle. 

LENS-SAINT-REMY,  commune  du 
canton  et  à  3/4  de  lieue  N.  d'Avenues,  de 
l'arrondissement  et  à  4  lieues  N.  N.  £.  de 

Huv. 

Ses  dépendances  sont  les  villages  d'Abo- 
lens  et  Blehen. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Gcer  arrose  une 
partie  du  territoire. 

SOL  :  Le  terrain  y  est  asseï  égal ,  il  n'offre 
que  des  élévations  et  des  pentes  peu  consi- 
dérables. La  terre  végétale  se  compose 
d^une  argile  douce  et  légère,  faiblement 
sablonneuse,  de  8  pouces  À  12  pouces  de 
profondeur,  sur  fond  argileux. 

AGRICULTURE  :  On  y  cultive  le  froment, 
le  seigle,  l'orge  d'hiver,  l'avoine  et  les 
plantes  fourragères.  Les  prés  produisent 
de  bon  foin.  —  Assolement  sexennal;  ja- 
chères.— Peu  d'élèves  en  chevaux;  quelques 
bestiaux. 

POPULATION  :  1,290  habitans. 

HABITATIONS  :  Ellcs  sout  la  plupart  mal 
construites.  —  1  église  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultUl'C. 

—  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Les  chcmius  vici- 
naux sont  assez  mauvais  en  hiver. 

LENS-SAINT  -  SERVAIS ,  commune 
du  canton  et  à  1  lieue  N.  d'Avennes,  de 


124 


LEIf 


rarrondisflement  et  à  4  lieues  N.  N.  £.  de 
Huy. 

HTDRooRAraix  :  Le  Geer  prend  sa  scmroe 
presqne  att.  centre  de  la  oommnne. 

SOL  :  Stirfiioeiiiiie,  légèrement  ondulée. 
Le  terrain  est  argilenz  et  marécageux, 
principaleoient  ma  bords  dn  Geer.  La 
terre  Té(|^étalea9à  12  pouces  de  profondeur. 

▲oiitcirLTViiz  :^Le  produit  annuel  des 
céréales  s*élèye  à  875  rasières  de  froment, 
300  de  seigle,  85  dWge^500  d'aroine,  60  , 
de  féveroles ,  pois  et  resce.  On  ne  cuhire  les 
fourrages  que  pour  la  consommation  de  la 
commune;  pomooes  de  terre,  carottes,  bet* 
terayes;  pommes,  poires,  prunes,  pèches, 
abricots.  Peupliers  du  Canada  dont  le  bois 
est  propreaux  constructions.  —  Assolement 
avec  jachères  ;  fumier,  marne ,  cendres  de 
Hollande  pour  engrais.^-On  y  élève  quel- 
ques chevaux ,  des  bétes  à  cornes ,  des  porcs  ; 
des  poules ,  des  canards ,  des  dindons ,  qu  on 
livre  en  partie  au  commerce;  lièvres,  per- 
drix, cailles.  —  Lame,  beurre,  fromage, 
peaux. 

POPULATION  :  120 hommes,  128  femmes: 
toUl  :  248  habitans. 

HABITATIONS  :  La  plupart  construites  en 
bois  et  argile,  et  couvertes  en  chaume  ;  très- 
peu  sont  construites  en. briques  et  cou- 
vertes en  ardoises.  Il  y  a  1  église,  1  école 
et  un  petit  château  antique. 

coicMBBCE  XT  iNDvsTKix  :  Agiiculture  ; 
commerce  de  bétail.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CBEMiNs  :  Ils  soHt  pcu  pra- 
ticables en  hiver. 

LENS-SnR-G£EK,oommuneducantoi^  ' 
et  A  aliènes  £.  N.  £.  de  Waremme,  de 
rarrendissement  et  à  4  lieues  0.  N.  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d'Oreye, 
à  TË.  par  c^e  de  Fize-le-Marsal ,  au  S. 
par  le  territoire  de  Hodeige ,  et  à  FO.  par 
celui  de  Granville. 

Elle  a  pour  dépendance  le  hameau  de 
Ramkin. 

■TBROOEAPHIB  :  Lc  Gccp  limite  la  com- 
mune au  N.  ;  rYeme  arrose  son  territoire 
au  S. ,  et  se  jette  dans  le  Geer  à  très-peu  . 
de  distance  et  au  N.  0.  du  chef-lieu. 


LEU 

SOL  :  Bas  et  entreoovipé  de  petites  eol- 
Knes;  terrain  de  médiocre  qualité,  Tçi- 
leux  et  saMofiBeuEi  dans  la  ^hm  grande 
partie,  et  roeailleux  dans  qatHqam  en- 
droits. 

AGEfCuLTiniE  :  On  récolte  froment,  seigle, 
épeautre,  ofge,  avwne;  fourrages  insuffi- 
sans  pour  la  consommation;  pommes  de 
terre,  carottes,  etc.,  en  petite  quantité; 
un  peu  de  pommes  et  de  poires;  point  de 
bois.  —  Assolement  triennal  et  jachères. 
-^  Qievaux ,  bétes  à  cornes  et  moutons  en 
petit  nombre.  Poules  et  pigeons  ;  lièvres , 
perdrix  et  cailles.  —  Laine,  beurre  et  liv- 
mage  pour  la  consommation. 

POPULATION  :  Hommes  157,  femmes  124; 
total  :  261  hdbitans. 

HABITATIONS  :  Maisotts  bflties  en  pierre, 
briques,  bois  et  argile,  la  pli^part  couvertes 
en  chaume,  quelques-unes  en  pannes  on 
ardoises.  —  1  église  et  point  d'éc<4e. 

tCOMMxacB  ET  iNftvsTRiE  :  L^agncolture 
seulement.  —  1  moulin, à  blé  mA  par 
eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  A  1*0.  Tanoenne 
voie  romaine  qui  conduit  à  Toagres ,  et  à 
TE.  la  chaassée  <k  Liège  à  Saint-Trond. 
Qiemins  vicinaux  presque  impraticd>les  en 
hiver. 

LEONARD  (saint),  dépendance  de  la 
commune  de  Marcbin. 

LEONARD  (saint),  dépendance  de  la 
commune  de  Ben. 

LEONARD  (saint),  dépendance  de  la 
commune  de  Huy. 

LES-HEIDS  ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ayeneux. 

LESPAGNE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Antheid. 

LESPINETTE.  f^o/ez  Espinette  (l'). 

LES-ROTTS,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fraipont. 

LESSAULX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Flémalle  (Grande). 

LESVILEZ,  dépendance  delà  commune 
de  Theuz. 

LETHIER.  F&y'ez  Tbisr  (lb). 

LEUMONT  f  dépendance  delà  conunmie 
d'Antheid. 


L£VAL,  dépendance  de  la  eommnnt 
de  Saiiit-Rei»y. 
LEVAL,  dépendànoe  de  la  eomMiuie 

de  HooBse. 

LEXHY  y  dépendance  de  la  commune 
de  Horion-Hoiémont. 

L£Z  L'ARBATE,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

L'HEURE  (bàuts  et  basse),  dépien- 
dance  de  la  commune  de  Romsée. 

LIEGE ,  en  latin  Leo€Uum  y  en  liollan- 
dais  Ltuky  en  allemand  Liiilich,  oom* 
mono  et  chef-lien  de  la  province  de  ce 
nom ,  d'arrondissement  et  de  4  cantons  de 
justice  èe  paix,  à  5  lieu^  S.  S.  0.  de 
MaestricbS  et  à  19  lienes  1/4  E.  S.  £.  de 
BruzeUes.  Siège  d*un  évéclié  snffiragant  de 
Tarcheyéché  de  Malines ,  d'uie  cour  supé- 
rieure de  justice,  dont  le  ressort  s'étend  sur 
les  provinces  de  I^iége ,  Lîmbonrg ,  Lnzem- 
bourg  et  Namnr ,  des  trilnmauz  de  pre- 
mière instance  et  de  commerce,  et  Jnne 
université  ;  résidence  dn  gonvemenr  de  la 
province ,  dn  général  commandant  la  pro- 
▼ioce ,  d'un  anditeor  militaire ,  d'un 
commandant  de  place  et  d'un  receveur 
général  de  finances. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Ro* 
cour,  Yottemme  et  Herstal,  à  TE.  par 
celle  de  Grivegnée ,  au  S.  par  les  communes 
d'Anglenr  et  Ougrée,  et  k  l'O.  par  celle 
de  Saint-Nicolas. 

POSITION  ÀSTBONOMKjvB  :  La  villc  de 
Liège  est  située^  d'après  les  observations 
faites  sur  les  lieux,  k  50«  39'  22"  de  lati- 
tude septentrionale,  et  à  3°  11'  27"  de 
longitude  orientale ,  à  compter  de  Tobscr- 
vatoirc  de  Paris.  Cette  commune  renferme 
la  ville  de  Liège  proprement  dite,  in  Ira 
murosj  divisée  en  4  cantons  ou  quartiers  , 
du  Nord ,  de  l'Ouest  du  Sud ,  et  de  l'Est  : 

Canton  de  l'Est,  ci-devant  Amercœur. 
—  Ressort  de  la  cure  primaire  de  Saint- 
Nicolas. 

Dopais  le  pont  des  Arches ,  le  quartier 
d*Amercœur  en  entier ,  y  compris  la  Bo- 
verie,  Bressoux,  Follepensée,  Froidmont, 
les  Yennes,  Longdoset  PévlUe,  plus  les  com- 
munes de  Jnpille,  Grivegnée  et  Anglenr. 


LIÉ 


\» 


Canton  dn  Snd,  ci^demmt  Avroy.  -^ 
Ressort  de  la  core  primaire  de  Saînl- 
Jacques. 

Partant  dn  pont  des  Arches,  la  rue 
Nenvice,  l'HAtel-de-ville,  rue  de  la  Grande* 
Tour,  Place- Verte,  place  de  la  Comédie, 
Haute  -  Sauvenière ,  Mont  -  saint  -  Martin , 
Isnbourg  Saint-Laurent ,  jusqu'au  chemin 
qui  conduit  de  Saint'Gilles  à  Saint-Nieo- 
las  :  le  tout  k  gauche ,  y  compris  les  com- 
munes de  Saint-Nicolas ,  Tilleur ,  Sclessin , 
le  Val-Benoit;  suivant  le  cours  de  la  ri- 
vière jusqu'au  pont  des  Arches,  point  d« 
départ,  avec  tout  ce  qui  est  enclavé  dans 
cette  démarcation  et  notamment  Boute-li- 
Cou,  Cointe ,  Fragnée,  Saint-Maur,  là 
melle  des  Loups ,  celle  du  bois  d' Avroy , 
celle  de  Bourgogne  et  celle  des  Chèvres. 

Canton  de  l'Ouest ,  ci-devant  Sainte- 
Marguerite.  —  Ressort  de  la  cure  primaire 
de  Saint-Martin. 

Partant  de  la  maison  n»  26',  au  coin  de 
la  me  des  Mineurs ,  derrière  le  Palais ,  rue 
Neuve ,  de  la  Salamandre ,  VoUère ,  Pier- 
reuse ,  jusqu^à  la  porte  Sainte- Wallmrge  et 
prenant  le  chemin  de  Vottemme ,  le  tout  à 
gauche,  y  compris  Votemme ,  le  faubourg 
Sainte  -  Walburge ,  Hovémont,  Ans  et 
Gla'in^;  suivant  le  chemin  qui  conduit  de 
Saint^Nieelas  k  Saint-Gilles,  jusqu'à  la 
maison  de  l'ex-écbevin  Masillon,  descen- 
dant le  faubourg  Saint-Laurent ,  le  Mont- 
Saint  -  Martin  et  la  Hante  -  Sauvenière , 
place  de  la  Comédie ,  Place* Verte ,  rue  de 
la  Grande-Tour ,  les  degrés  Saint-Lambert, 
longeant  le  Marché  jusqu'à  la  maison  n<>  26, 
point  du  départ ,  le  tout  k  gauche  avec  tout 
ce  qui  est  enclavé  dans  cette  démarcation 
et  notamment  les  ruelles  du  Marét,  du 
Coq,  des  Ris,  du  Calvaire,  Naimette, 
Molinvaui ,  aux  Cailloux,  de  Vottemme  et 
Xhovémont. 

Quartier  dn  Nord,  ci-devant  Saint- 
Léonard.  —  Ressort  de  la  cure  primaire 
de  Saint-Barthélemi .  i 

En  partant  du  pont  des  Arches,  me 
Neuvice,  celle  des  Mineurs,  derrière  le 
Palais ,  rue  Neuve ,  celle  de  la  Salamandre, 
le  Fand-Siint-Serrais ,  la  rue  V(d^re  et 


IM 


LIÉ 


Pieireose,  le  tout  à  droite  jasqu  à  la  porte 
Sainte- WalBnrge  ;  prenant  le  chemin  qui 
conduit  à  Yottemme,  les  Tawes,  Thier-à- 
Liége,  le  tont  à  droite  en  y  comprenant 
Fancien  quartier  Saint-Léonard ,  jusqnes 
et  y  compris  Herstal,  Coronmense,  en  re- 
montant la  rinère  josqu^au  pont  des  Ar- 
ches ,  point  du  départ ,  avec  tout  ce  qui 
est  enclavé  dans  cette  démarcation  et  no- 
tamment Bemalmont,  Besonheid,  Gha- 
peauville ,  Gropoumont ,  Joliret ,  Paradis , 
Ricbelle;  les  Tawes,  Thier-à-Liége  et 
Trihonillet. 

On  y  compte  9  faubourgs,  dont  les.  prin- 
cipaux sont  ceux  d'Amercœur ,  de  Sainte- 
Marguerite,  de  Saint-Léonard  et  d'Avroy  ; 
deux  beaux  quais  :  celui  d'Avroy  et  de 
Saint-Léonard. 

La  ville  de  Liège  se  divisait  autrefois  en 
2  parties  :  la  ville  haute ,  qui  s'étend  sur  le 
penchant  de  la  Montagne -Sainte -Wal- 
burge,  à  la  rive  gauche  de  la  Meuse  ^  et  la 
ville  basse ,  qui  comprend  les  quartiers  de 
nie  et  d'Outre-Meuse. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Mcusc,  profondé- 
ment encaissée  entre  des  coteaux  escarpés 
et  boisés ,  dans  Fétendue  de  son  cours 
compris  entre  Huy  et  Liège ,  s'élargit  à 
mesure  qu'elle  avance  vers  cette  dernière 
ville.  Après  avoir  baigné  par  sa  rive  droite 
une  île  assez  étendue ,  couverte  de  champs 
fertiles ,  nommée  la  Boverie,  elle  projette 
un  bras  qui  traverse  une  partie  du  quar- 
tier d'Outre-Meuse ,  et  communique  avec 
rOurte  au  pont  Saint-Nicolas  :  par  sa  rive 
gauche  elle  donne  une  antre  branche  qui 
alimente  le  canal  de  la  Sauvenièrc  et 
reprend  le  cours  de  son  lit  un  peu  au-dessus 
du  pont  des  Arches.  La  Meuse  arrose  la 
ville  du  S.  0.  au  N.  E.,  fertilise  les  prai- 
ries qui  se  déploient  dans  son  riche  bassin, 
côtoie  la  longue  avenue  de  Saint-Léonard, 
et,  déviant  brusquement  d  abord  à  FË.,  et 
puis  au  N.  N.  £.,  elle  embrasse  de  ses 
deux  rives  plusieurs  îlots  très-productifs , 
et  roule  ses  eaux  vers  Maestricht.  L'Ourte, 
rivière  navigable,  reçoit  la  Vesdre  à  Ché- 
née,  et  se  divise  en  plusieurs  branches 
utilisées  par  Fétablissement  d'an  grand 


LIÉ 

nombre  d'usines  importantes  ;  elle  confond 
ses  eaux  avec  celles  de  la  Meuse ,  par  trois 
embouchures,  dans  Fenceînte  de  la  ville 
de  Liège ,  après  avoir  formé  plusieurs  ile> 
dont  la  communication  est  facilitée  par 
des  ponts  entre  lesquels  on  distingue  le 
célèbre  pont  des  Arches,  qui  traverse  la 
Meuse  dans  sa  plus  grande  largeur. 

Un  troisième  cours  d'eau  bien,  mains 
considérable ,  nommé  Légie  ou  Ri  de  Coq- 
Fontaine  ^  descend  du  plateau  d*Abs^ 
baigne  les  jardins  situés  sur  la  gauche  m 
arrosant  le  faubourg  Sainte-Marguerite, 
entre  par  un  canal  souterrain  dans  Fm- 
ceinte  de  la  ville ,  passe  derrière  le  Palais. 
et  se  divise  en  deux  branches,  dont  l'une, 
sous  le  nom  de  Bas-Rieux,  trarerse  le 
Marché  et  va  se  perdre  dans  la  Meuse. 

à  160  mètres  au-dessus  du  pont  de» 
Arches  ;  l'autre  branche  y  nommée  Faux- 
RieuXj  débouche  par  la  rue  du  Pont  cl  se 
rend  également  dans  la  Meuse. 

EAUX  MiN^BALES  :  Ou  trouvc  aux  Basse- 
Awez,  à  1/4  de  lieue  de  la  viUc,  sur  la 
gauche  de  la  route  de  Ghaudfontaine,  une 
source  très  -  abondante  d'eau  sulfureuse 
froide.  M.  le  professeur  Delvaux,  qui  a 
soumis  cette  eau  à  l'analyse,  a. constate 
qu'une  livre  contenait  ; 

Esteritacs 

Carbonate  de  chaux.  0  1,993 

—  de  magnésie.  0  0,693 

—  de  soude.  0  0,22.". 
Sulfate  de  soude.  0  1,040 
Qilorure  de  sodium.  0  0,501 
Silice  ,  alumine.  0  0,200 
Matière  de  nature  organique. 
Carbonate  de  manganèse. 

Total  :     0  4,453 

Cette  eau,  qui  contient  aussi  de  Fhydro- 
gène  sulfuré  et  de  Facide  carbonique, 
dépose  une  matière  pulvérulente  blandic , 
consistant  en  sable  siliceux ,  mclé  de 
soufre ,  d'oxide  de  fer  ,  de  chaux  et  de  ma- 
gnésie. 

L'eau  recueillie  dans  une  galerie  de  la 
houillère  de  M.  Orban ,  à  Sainte-Margue- 
rite, contient  par  livre  : 


UÉ 


LIÉ 


127 


t 

GramoMt . 

Carbonate  de  chaux. 

0 

143 

—       de  magnésie. 

0 

111 

—       de  soude 

0 

224 

Sulfate  de  soude. 

0 

392 

Hydro-chlorate  de  sonde. 

0 

032 

Silice. 

0 

008 

Oxide  de  fer  et  de  manganèse 
trace. 

Acide  carbonique  1/9  de  son 
volume. 


Total:     0    910 

Une  livre  d'eau  provenant  d'une  houil- 
lère de  Sainte- Walburge  a  donné  : 

Grammes. 

Carbonate  de  chaux.  0  1,800 

—  de  magnésie.  0  0,822 

—  de  soude.  0  0,312 
Sulfate  de  soude.  0  4,797 
Hydrochlorate  de  soude  0  0,371 
Silice.  0  0,278 
Alumine.  0  0,056 
Oxide  de  fer  et  de  magnésie, 

trace. 


Total  :     0  8,436 

Les  eaux  potables  contiennent  une 
quantité  variable  de  carbonate  de  chaux, 
de  sulfate  de  magnésie  et  de  chaux ,  d*hy- 
drochlorate  de  chaux  et  de  magnésie. 

Une  livre  d'eau  extraite  d'un  puits  de  la 
place  Saint-Pierre  a  donné  : 

Esterlîngi. 

Sulfate  de  chaux.  0  198 

Carbonate  de  chaux.  0  208 

Hydrochlorate  de  chaux.  0  015 

—  de  magnésie.  0  116 

—  de  soude.  0  164 
Silice.  0  050 


i 


Total  : 


0    751 


àsPECT  ET  SOL  :  Cette  ville  est  agréable- 
ment située  dans  un  vaUon  longitudinal, 
traversé  par  la  Meuse  ,  entre  deux  coteaux 
éloignés  l'un  de  l'autre  à  leurs  sommets  de 
2,232  mètres  :  l'un,  connu  sous  le  nom 
de  Sainte-Walburge  y  atteint  à  une  éléva- 
tion de  90  mètres  au-dessus  du  niveau  des 
eaux  basses  de  la  Meuse ,  et  domine  la 


ville  à  rO.  ;  Taatre,  nommé  leCàmillon, 
couronné  par  le  fort  de  la  Chartreuse,  est 
beaucoup  moins  élevé  et  s'étend  à  TE.  sur 
la  rive  droite.  Une  partie  de  la  ville  s'élève 
en  amphithéâtre  sur  le  revers  d'une  colline 
commandée  par  la  citadelle  dont  le  plateau 
a  158  mètres  d'élévation  au-dessus  de 
l'Océan. 

Le  bassin  delà  Meuse,  composé  d'un 
terrain  d'alluvion,  est  très-productif.  Une 
argile  plus  ou  moins  compacte  et  quelques 
couches  crayeuses  et  siliceuses  constituent 
en  général  la  couche  végétale,  dont  la  su- 
perficie est  d'une  couleur  noirAtre,  occa- 
sionée  par. l'abondance  de  principes  bitu- 
mineux. 

Terrain  de  transition  appartenant  an 
calcaire  anthracifère,  composé  de  schiste 
argileux,  de  schiste  alnnifère,  de  psam- 
mite,  de  phtanite,  de  grès  houiller,  de 
chaux  carbonatée  et  sulfurée ,  de  houille  et 
de  glauconie  crayeuse.  Les  principales  es- 
pèces minérales  qu'on  y  rencontre  sont  : 
la  chaux  carbonatée  fibreuse  et  conjointe, 
le  fer  sulfuré,  la  houille  laminaire,  schis- 
toïde,  compacte,  irisée  et  terreuse  ;  le  silex 
pyromaque  et  la  pholérite  :  cette  dernière 
substance,  qui  est  un  hydro-silicate  d'alu- 
mine, d'un  blanc  très-pur,  formé  de  pe- 
tites éd^Ues  convexes  et  nacrées,  se  trouva 
dans  les  fentes  du  grès  et  du  schiste. 

On  exploite  du  sable  calcaire  à  Sainte* 
Walburge,  où  l'on  rencontre  souvent  dans 
^  la  glaise  des  masses  globuleuses  recelant 
une  espèce  de  serpulite.  Le  terrain  liouiHer 
renferme  plusieurs  espèces  de  fossiles ,  en- 
tre autres  Yunio'  acuius  (Sowerby).  On 
trouve  dans  la  glauconie  crayeuse  la 
mjra  pUcata  (  Sowerby  ) . 

Les  environs  de  Liège  abondent  en  dé- 
pôts houiUers.  La  fosse  de  Beaujonc  est 
célèbre  par^  le  dévouement  héroïque  de 
Goffîn.  Les  couches  de  charbon  de  terre 
les  plus  nombreuses  se  trouvent  à  la  mon- 
tagne appelée  la  Butte  de  Saint-Gilles, qai 
est  située  a  une  petite  demi -lieue  de  la 
ville  ;  son  élévation  est  de  117  mètres  au- 
dessus  de  la  Meuse  et  de  200  mètres  au- 
dessus  de  rOoéan.  L^épaisseur  des  lits  de 


las  Lié 

^ooiUe  n-y  excède  p»  que  toise  :  «Tant 
fftie  FoD  puisse  y  parvenir,  il  faat  pevœr 
des  couches  de  terre  plas  ou  moins  puis- 
santes et  an  roc  de  schiste  argileoz  de 
^MNikurs  Tariées  dont  les  nomLreox  feuil- 
lets sont  coaverts  d'empreintes  de  tiges  et 
de  feailles  de  végétanx  de  la  famille  des 
fougères ,  des  lycopodes  et  '  des  graminées. 

àcaiciJLTUEE  :  Le  vallon  de  la  Meuse , 
^i  s*élargit  dans  les  environs  de  Liège, 
présente  le  tableau  d'an  vaste  jardin  po- 
tager qai ,  après  avoir  iourni  choix,  besoins 
de  la  ville,  suffit  encore  à  la  consommation 
d*ane  grande  partie  de  la  province.  Une 
dnase  particulière  de  femmes  connues  sous 
le  nom  de  Boteresses,  portent  à  dos,  à 
Verviers ,  à  Spa ,  à  Stavelot ,  à  Limbourg , 
«t  même  à  Maestricfat  et  à  Malmedy ,  les 
légumes  et  les  fruits  ^e  Ton  cultive  en 
grand  dans  ce  riche  terroir.  Des  coteaux 
Mniis  de  vignes  et  de  vastes  houblon- 
nières  embellissent  les  deux  rives  de  la 
Meuse ,  dont  les  eaux  fertOisent  de  gras 
pâturages  placés  dans  la  partie  ïaSérievae 
du  bassin. 

On  cultive  principalement  le   seigle, 

}*orge,  répeautre,   surtout   sur  la   rive 

droite,  le  trèfle,  lavoine,  les  féveroles, 

plusieurs  espèces  de  légumes,  la  pomme 

de  terre,  peu  de  froment,  beaucoup  de 

houblon  dont  la  culture  prospère  sur  la 

rive  droite.   La  majeure  partie  des  prés 

s'étendent  le  long  de  la  Meuse   et  de 

rOurte  :  le  foin  y  est  abondant  et  de  bonne 

qualité.  Bans  les  terrains  dits  cotillages, 

-les  babitans  se  livrent  avec  le  plus  grand 

•soin  à  la  culture  des  légumes.  Les  coteaux 

^schisteux  sont  couverte  de  vignobles;  la 

vigne  n'admet  aucune  culture  intermé- 

•diflire;  elle  ne  peut  se  perpétuer  qu'au 

•moyen  d'un  renouvellement  périodique  de 

six  en  six  ans.  Les  vins  qu'on  y  récolte  se 

consomment  sur  les  lieux.  Les  vergers,  clos 

-de  murs 'OU  de  haies,  situés  à  proximité 

des  habitations  ou  dans  les  faubourgs ,  sont 

peuplés  d'un  grand  nombre  d'espèces  de 

-pommiers ,  poiriers ,  pruniers  et  cerisiers  : 

-on  y  cultive  surtout  les  poires  appelées 

dans  le  pays ,  peurdiJPcance^  breuminem, 


grûs-gûot,  rossdet  di  Bhebns  et  gros- 
rosselet.  Le  fraisier  donne  nn  produit  très- 
lucraUf  :  il  prospère  principalement  sur  les 
pentes  schisteuses  exposées  au  midi  :  Fespèce 
la  plus  répandue  est  le  fraisier  de  Virginie^ 
fragaria  virginiana  (  Wild.)  Les  bois  se 
composent  de  taillis  surmontés  de  fatale 
ou  de  taillis  simples  peuplés  de  diéœs  et 
coudriers.  Les  terrains  humides  présen- 
tent quelques  oseraies.  Parmi  un  grand 
nombre  de  plantes  qui  appartiennent  à  la 
Flore  de  Liège  et  de  ses  environs ,  on  dis- 
tingue l'érodier  musqué ,  erodùan  moscha- 
tum  (  Wild.  )  ;  le  trèfle  fVaisier ,  tri/blium 
fragifenan  (Linn.  )  ;  Férigère  du  Canada , 
engeron  Canadense  (Linn.);  Forchis  pa- 
Jiaché ,  onc^^ù  variegata  (Lej.  )  ;  Fépiaire 
des  Alpes,  stachys  Alpina  (Linn.).  On 
observe  près  de  Liège  Foreillard  (  chauve- 
,soMn&) ^ plecotus  aurUus  ( Geoffroy).  On 
pèche  dans  la  Meuse  et  FOurte,  le  bro- 
chet ,  esox  lucius  ( L.  ) ,  en  wallon  bechet  ; 
l'anguille ,  murœna  angtdUa  *  (  L .  ) ,  en 
wallon,  oniveïe;  la  carpe,  çjrprimis  car- 
pio  (  L .)  ;  la  perche ,  percaJîuviatUis  ( L .) , 
en  wallon ,  ptche;  l'ablette ,  cyprirats  al- 
ïwmus  (L.)$  et  une  grande  quantité  de 
goujons ,  cyprifms  gobio  (  L .  ) ,  en  vrallnn 
goifion. 

La  pécbe  la  ,plas  JLmportante  est  belle 
du  saumon,  salmo  S€dar(h*),  qoe  Fon 
prend  en  grande  abondance  depuis  le  com- 
mencement d'avril  jusqu'à  la  fin  de  mai. 
jL^  étangs  et  les  mares  nourrissent  un 
grand  nombre  de  batraciens ,  tels  que  la 
grenouille  verte,  rana  esadenia  (2j.);  la 
grenouille  rousse,  rana  lemporaria  ( L.)  ; 
en  plus  petite  quantité,  la  rainette  com- 
mune ,  hyla  arborea  (  Roësel  )  j  le  crapaud 
pluvial ,  bufo  bombinus  (  Daud.  )  ;  la  sa- 
lamandre terrestre,  lacerta  salanuat- 
dna  (Lin.  );  la  salamandre  marbrée  (en 
wallon ,  quattpess  d'aiwe) ,  salanuuuira 
marmorata  (LatreiUe);  la  salamandre 
ponotnée ,  sattunandra  pundtUa  { Lat.  >; 
la  salamandre  palmiqiède ,  siUamandm 
pedmata  (Sdmeider). 

aofTiéoBOLociB  :  L'atmoaphèfe  <st  en 
général  d'une  constitution  fînoide  et  hu- 


LIÉ 

mide.  Le  nombre  de  joars  de  pluie,  de 
neige  et  de  grêle  est  annuellement  à  Liège 
de  150  jours.  La  quantité  moyenne  d'eau 
tombée  par  année  est  de  0°"  711.  LesTents 
de  S.  0.  et  de  N.  N.  0.  y  dominent  les 
deux  tiers  de  Tannée  et  sont  presque  ton- 
jours  suivis  de  pluie  :  à  ceux-ci  succèdent 
ordinairement  les  vents  d'£.  et  de  N.  £. 
qui  sont  secs  et  âpres ,  et  prolongent  sou- 
Ycnt  la  durée  de  Thiver. 

D  après  les  observations  faites  par 
M.  Falise  depuis  1736  jusqu'en  1783,  et 
ensuite  par  MM.  Thomassin  et  Combaire, 
la  plus  forte  fibaleur  qu'on  ait  éprouvée  à 
Liège  pendant  90  ans ,  a  été  de  +  37  degrés 
centésimaux  ou  +  29^  60'  Réaumur,  le 
30  août  1783  :  la  même  année,  le  plus 
grand  iroid  s'y  est  fait  sentir  du  29  au 
30  décembre  :  le  thermomètre  marquait 
—  2i^  43'.  La  plus  grande  élévation  du 
baromètre  a  eu  lieu  en  1825;  elle  était 
de  0"  780.  La  moindre  élévation  a  été 
observée  le  22  n^ars  1751 ,  à  0»  704. 

Le  19  octobre  1726,  vers  huit  heures 
du  soir ,  on  observa  à  Liège  l'aurore  boréale 
qui  fut  visible  dans  une  grande  partie  de 
FEurope  :  pendant  plus  de  deux  heures, 
on  put  distinguer  les  objets ,  et  même  lire; 
la  lune  était  au  dernier  quartier.  Le  23 
février  1828,  Liège  éprouva  de  fortes  se^ 
cousses  de  tremblement  de  terre  qui  furent 
également  ressenties  dans  plusieurs  autres 
localités. 

ANTHROPOLOGIE  :  Quoiquc  la  situation 
de  la  ville  de  Liège  ne  soit  pas  malsaine; 
cependant  l'impétuosité  des  vents  dominans 
et  les  inondations  donnent  lieu  à  un  cei^ 
tain  nombre  de  maladies  que  l'on  remarque 
surtout  dans  la  partie  basse  de  la  ville, 
composée  des  quartiers  d'Outre-Meuse  ou  de 
VEst ,  du  Nord  et  du  Sud.  Le  quartier  de 
rOuest,  au  contraire,  occupant  la  partie 
élevée  de  Liège ,  offire  un  séjour  bien  moins 
insalubre.  La  malpropreté  qui  règne  géné- 
ralement dans  le  quartier  d'Ontre-Meuse , 
jointe  à  la  mauvaise  distribution  des  rues , 
qui  sont  étroites  et  presque  écrasées,  ne 
contribue  que  trop  eJBîcacement  à  la 
stase  de  l'air,  dont  le  renouvellement  est  si 


Lii 


129 


précieux ,  surtout  dans  les  endroits  popu- 
leux. Aussi  voit-on  dans  ce  quartier  un 
très-grand  nombre  de  scrofuleux  et  de 
rachitiques,  outre  une  fdule  d'individus 
d'une  constitution  languissante  dont  la 
pâleur  constante  accuse  Fabsence  d'un  air 
pur. 

Dans  la  classe  ouvrière  les  maladies  qui 
ont  été  le  plus  généralement  observées  à 
Liège  sont  :  la  péritonite,  les  dartres  et 
l'anémie ,  surtout  chez  les  personnes  em- 
ployées dans  les  exploitations  de  houille, 
et  les  fonderies  en  zinc  et  en  fer. 

Plusieurs  sa  vans  observateurs  ont  appelé 
l'attention  sur  le  canal  de  la  Sauvenière , 
d'où  s'exhalent  des  miasmes  pendant  les 
chaleurs  de  Tété  ;  il  est  à  présumer  que  des 
mesures  ont  été  prises  pour  mettre  les 
habitans  à  labri  de  cette  fâcheuse  in- 
fluence. 

La  vaccination  se  propage  heureusement 
à  Liège  :  depuis  1824,  le  nombre  des  en- 
fans  vaccinés  à  l'hospice  de  la  Maternité, 
s'élève  annuellement  de  700à  800.  C'estàla 
philantropie  éclairée  du  premier  directeur 
de  cet  hospice ,  M.  Ramoux ,  et  de  son'digne 
successeur,  M.  le  docteur  Simon,  qu'on 
doit ,  en  grande  partie  dans  la  province  de 
Liège ,  le  succès  de  la  découverte  de  l'im- 
mortel Jeûner. 

•  En  1801,  M.  le  docteur  Beauvais,  de 
Verviers ,  a  pratiqué  le  premier  à  Liège  la 
vaccine,  époque  à  laquelle  un  hospice  de 
vaecine  fut  établi  à  Paris  par  Frochot. 

Le  comité  de  vaccine  de  Liège  fut  orga- 
nisé en  1806. 

Ce  qui  suit  présente  le  tableau  indi- 
catif par  ordre  de  dates  des  maladies  épi- 
démiques  et  contagieuses  qui  régnèrent  à 
Liège  depuis  le  xiii^  siècle ,  jusqu'au  com- 
mencement du  XIX*. 

1 225 .  Maladie  meurtrière  causée  par  la 
famine  qui ,  à  cette  époque ,  régnait  dans 
le  pays. 

1282.  Dysenterie  très-violente,  déter- 
minée par  un  trop  grand  usage  de  fruits 
et  surtout  du  raisin.' 

1348.  Maladie  épidèmique ,  aggravée  par 
les  inondations  de  la  Meuse  et  de  TOartaw 

17 


lao 


LIÉ 


LIE 


15o2.  fcpwémieqm  prît  laitiaTr  dii» 
le  Limbouii;,  t'étcndit  à  Lié^  et  dans 
toute  la  Hesbaye. 

1439.  Maladie  oontagieuieqiii,  soivant 
an  manuscrit  cité  par  Fonllon,  fit  périr 
à  Liéfpe  plos  de  20,000  personnes. 

1519  ou  1520.  Maladie  très-meortrière 
qui  férit  à  Liège.  Poor  ioigner  les  malades , 
on  fit  an  appel  aoz  frères  cellites  de  Has- 
selt  :  en  récompense  de  leur  zèle,  ces  reli- 
gieux respectables  furent  dotés  par  les 
magistrats ,  et  s'établirent  à  Liège. 

1529.  Suette  anglaise;  elle  se  déclara 
dans  le  mois  de  septembre  :  les  malades 
atteints  de  cette  affection  étaient  enlevés 
en  vingt-quatre  et  quelquefois  même  en 
douse  heures. 

1532.  Maladie  épidémique  qui  régna 
en  septembre;  on  trouva  dans  les  bois  un 
grand  nombre  d'animaux  qui  avaient  suc- 
combé. 

1564.  Maladie  populaire  qui  fit  irmp- 
lion  vers  la  fin  de  Tété,  et  disparut  en 
automne. 

1579.  Le  principe  de  la  maladie  qui 
éclata  à  cette  époque  vint  du  camp  du  duc 
de  Parme  au-devant  de  Maestricbt,  et 
s'étendit  jusqu'à  Liège.  Pendant  les  mois 
de  septembre,  octobre  et  novembre  de  la 
même  année ,  la  ville  de  Liège  fut  entière- 
ment déserte. 

1780.  Dysenterie  qui  attaqua  surtout 
la  classe  indigente. 

1793-1794.  Le  typhus  i^na  à  Liège. 
Le  centre  principal  de  ses  ravages  fut 
l'hôpital  Saint-Léonard.  Son  introductton 
avait  en  lieu  par  des  objets  volés  aux  hôpi- 
taux. 

1805.  Epidémie  de  rougeole  et  de  scar^ 
latine  très-meurtrière.  —  Année  fort  hu- 
mide. 

1814.  Typhus  qui  s'est  déclaré  à  Liège, 
à  l'entrée  des  Alliés ,  et  qui  ne  s'est  pas 
propagé  au-delà  des  hôpitaux. 

jftABLISSBMENS PUBLICS,  BDIFICS6,  HÀBI- 

TATioHS  :  La  ville  de  Liège ,  située  sur  la 
croupe  et  au  pied  d'une  colline ,  se  divise 
naturellement  en  haute  et  basse  ville  ;  cette 
dernière  renferme  les  quartiers  de  File  et 


d'Outre»Mease.  Les  mes  sont  en  générai 
fint  étroites,  et  les  hantes  mawont  qui  lei 
bordent  y  laissent  pénétrer  pea  de  jour  et 
d'air,  ce  qui  les  rend  pour  la  plu|Mrt  très- 
malpropres.  On  remarque  cependant  on 
asses  grand  nombre  de  maisons  qui  léonis- 
sent  à  une  façade  trèa-régulièiwc  mie  dis- 
tribution aussi  gracieuse  que  *t™^*"^ 
dans  l'intérieur.  La  rive  gauche  de  la 
Meuse  présente  de  très-beaux  quais  ,  la  plu- 
part plantés  d'arbies  et  garnis  de  maisons 
élégantes  :  ces  superbes  avenues  dont  qud- 
qnes-nnes  te  prolongent  jusqn*an  ddion 
des  faubourgs ,  servent  de  promenades  aax 
habitans  de  la  cité  :  la  promemide  de  la 
G)ronnieuse  est  fort  agréable. 

Cette  TÎlle  et  sa  banlieue  contiennent 
8,560  maisons ,  dont  5,500  sont  compiisc» 
danslavilleœntrale.Ony  compte  236  mes, 
11  places  publiques  dont  la  plus  remar- 
quable occupe  remplacement  de  Fancienne 
église  Saint-Lambert;  13  ponts,  parmi 
lesqueb  on  distingue  celui  des  Arches; 
21  églises ,  tant  primaires  que  snoenrsales, 
un  temple  de  protestans;  18  fontaines 
publiques  et  77  pompes  alimentées  par  les 
eaux  qui  descendent  des  montagnes  de  l'E. 
et  du  N.  de  la  ville.  Elle  conserve  encore 
six  portes  à  son  enceinte  extérienre ,  dont 
la  plus  remarquable  est  celle  d^Amereœur, 
qui  rappelle  de  grands  souvenirs  histo- 
riques i 

Le  pont  des  Arches,  qui  rattndie  le 
quartier  d'Outre-Meuse  à  cdni  de  File,  est 
un  des  plus  beaux  monumens  de  la  ville 
de  Liège.  Ce  pont,  qui  embrasse  la  Meuse 
dans  sa  plus  grande  largeur,  fut  construit 
vers  Tan  1648,  pour  remplacer  celui 
qu'une  crue  extraordinaire  des  eaux  avait 
renversé  cinq  ans  auparavant.  Sa  longueur 
entre  les  deux  bords  escarpés  du  fleave,  est 
de  140  mètres ,  et  sa  largeur  de  15  mètres. 
11  est  percé  de  six  arches,  décrivant  ao 
hémicycle,  dont  le  diamètre  varie  de  15  a 
18  mètres.  Le  prince  Maximilien  de  Ba- 
vièvefit  construire  sur  Tarohe  du  milieu  une 
espèce  de  fort  ou  de  tour  carrée  destinée 
à  contenir  les  habitans  des  deux  rives. 
L'ancien  palais   des  princes  évéqnes  de 


LIE 

Liège ,  anfourdliui  le  Palais  de  Justioe ,  est 
un  édifice  remarquable  par  Tétendue  et  la 
magnificence  de  ses  bâtimens.  Le  prince 
Erard  de  la  Harck  en  fit  jeter  les  premiers 
fondemens,  en  1508,  et  ne  cessa  d'y  faire 
trarailler  pendant  les  trente-deox  années 
de  son  épiscopat.  En  1734,  une  partie 
da  palais  fut  détruite  par  on  violent 
incendie,  et  reconstruite  presque  immé- 
diatement sous  la  direction  de  Tingé- 
nieur  Anneessens,  de  Bruxelles.  Le  palais , 
tel  quil  a  été  rebâti,  consiste  en  deux 
grandes  cours  entourées  de  bâtimens  qui 
l'élèrent  au-dessus  d'une  large  galerie 
voûtée,  soutenue  par  des  colonnes  taillées 
en  candélabres  et  chargées  d'omemens  du 
meilleur  goût.  La  principale  façade  qui 
donne  sur  la  place  de  Saint-Lambert  est 
d'un  style  élégant  :  le  portique,  d*ordre 
composite,  présente  une  corniche  ma- 
gnifique, appuyée  sur  six  colonnes  du 
même  ordre  d'architectare,  et  douze  pilas- 
tres bien  proportionnés  ;  cette  corniche  est 
enrichie  de  deux  autres  colonnes  et  de  douze 
pilastres  d'ordre  corinthien,  qui  suppor- 
tent un  fronton  massif  orné  de  statues.  Ces 
vastes  bâtimens  renferment  aujourd'hui  la 
cour  de  justice,  les  archives,  et  la  prison  de 
correction  pour  les  filles  de  mauvaises 
mœurs  ;  les  galeries  donnent  place  à  une 
multitude  de  petites  boutiques  en  bois.  Non 
loin  du  palais,  se  trouve  ]e  théâtre  de 
Liège:  cet  édifice,  constroiten  1818  sur 
l'emplacement  du  couvent  des  Dominicains, 
a  été  bâti  d  après  les  plans  de  M.  A.  Du- 
kers,  de  Liège,  et  sous  les  auspices  de 
M«''«Mars^  qui  y  posa  la  première  pierre. 
Les  colonnes  qui  décorent  la  façade  sont 
en  marbre  de  Saint-Remy ,  et  leurs  bases 
et  leurs  chapiteaux  en  fer  coulé.  Entière- 
ment isolé  et  séparé  par  des  rues  larges  et 
spacieuses ,  ce  théâtre  s'annonce  par  un 
avant-corps  de  sept  portiques  et  un  grand 
nombre  de  galènes  ménagées  avec  art. 
L'HMd-de- Ville,  situé  sur  la  place  du  Mar- 
ché ,  est  «ne  construction  moderne  qui  date 
de  1714  :  les  parties  dont  se  compose  cet 
édifice ,  forment  un  carré  parfait ,  ouvert 
dans  sa  partie  opposée  a  la  façade;  le  rez-de- 


LIÉ 


\Z\ 


chaussée  présente  un  beau  dégagement  dé- 
coré de  colonnes  élégantes.  On  voit  encore 
sur  la  place  du  Marché  trois  belles  fon 
taines ,  dont  la  plus  remarquable,  placée 
entre  les  deux  autres,  est  un  chef-d'œuvre 
du  célèbre  Deleour.  Cette  fontaine,  d*un 
style  pur  et  gracieux ,  figure  un  heptagone 
supporté  par  une  ordonnance  de  pilastres 
d'ordre  toscan ,  formant  sept  portiques 
au-dessus  desquels  s'élève  une  colonne  d'un 
seul  fût ,  surmontée  de  trois  petites  statues 
représentant  les  trois  Grâces.  Le  palais  de 
l'université,  situé  au  bord  delà  Meuse,  a  été 
bâti  sur  les  ruines  de  l'église  des  Jésuites. 
Cette  université ,  créée  par  un  arrêté  royal 
du  25  septembre  1816,  a  été  installée 
solennellement  le  15  septembre  1817  :  la 
façade  n'offre  rien  de  remarquable,  mais 
l'enceinte,  qui  forme  une  demi-rotonde 
ornée  de  deux  ran|^  de  colonnes  en  stuc  et 
de  deux  galeries  demi-circulaires ,  est  d'un 
aspect  très-imposant.  En  1 827 ,  le  nombre 
des  élèves  de  l'université  s'élevait  à  506. 

Parmi  le  grand  nombre  de  riches  éta- 
blissemens  dépendans  de  l'université  de 
Liège,  celui  qui  attire  plus  spécialement 
l'attention  des  savans  est  le  cabinet  d'his- 
toire naturelle  et  de  minéralogie. 

La  collection  minéralogique  de  l'univer- 
sité de  Liège  est  classée  d'après  la  méthode 
de  Haiiy;  elle  se  compose  d*environ  2,400 
échantillons ,  renfermés  actuellement  dans 
huit  tables,  rangées  suivant  la  longueur 
du  cabinet.  Giaque  échantillon  porte  sur 
son  godet  une  étiquette  indiquant  le  nom  de 
l'espèce  et  de  la  variété  à  laquelle  il  appar- 
tient et  la  localité  exacte.  En  tète  de 
chaque  espèce,  se  trouve  en  outre  une 
étiquette  longue  de  deux  palmes  et  haute 
d'ane  palme,  sur  laquelle  se  lisent,  outre 
le  nom  de  l'espèce ,  ses  principaax  carac- 
tères définis ,  tels  que  la  pesanteur  spéci- 
fique, la  forme  cristalline,  le  clivage, 
l'analyse ,  etc. 

Ces  échantillons  appartiennent  à  peu 
près  à  1 ,500  variétés  formant  240  espèces; 
les  petits  cristaux  et  les  pierres  précieuses 
sont  plaoés  sur  de  petits  supports  en  bois 
d'â>ène ,  pour  les  rendre  plus  visibles. 


1S2 


Lii 


LIÉ 


Les  métanx  osnelfl  (le  plomb ,  le  cuivre , 
le  fer  )  sont  classés  par  localités  ;  les 
échantillons  sont  au  nombre  de  400. 
Les  empreintes  de  végétaux  du  terrain 
bouiller  occupent  deux  grandes  tables: 
Tune  comprend  les  tiges,  et  l'autre  les 
frondes.  Parmi  ces  empreintes  Ton  re- 
marque plusieurs  espèces  nouvelles  annon- 
cées par  MM.  Sauveur  et  Courtois. 

La  collection  des  roches  comprend  six 
autres  tables,  qui  renferment  environ 
2,000  échantillons. 

Celle  des  pétrifications  animales  occupe 
les  appuis  des  fenêtres  et  compte  environ 
800  échantillons.  Les  animaux  invertébrés 
y  sont  distribués  d'après  Lamarck. 

A  ces  richesses  scientifiques  il  faut 
ajouter  les  ossemens  fossiles  découverts  ré- 
cemment k  Chokier,  dans  une  caverne 
creusée  dans  le  calcaire. Parmi  ceux-ci  on 
remarque  des  os  de  différentes  parties  du 
squelette  de  Tours  des  cavernes ,  des  dents 
et  des  os  du  rhinocéros  unicorne  et  bicorne, 
dliyène,  de  loup,  de  renard,  de  campa- 
gnol, etc. 

11  existe  en  outre  une  coUection  des 
roches  et  des  minéraux  de  chaque  province 
du  royaume  ;  elle  est  actuellement  déposée 
en  partie  au  cabinet  de  Técole  des  mines: 

Le  noyau  des  collections  mentionnées 
ci-dessus ,  est  formé  d  un  envoi  fait  en 
juillet  1819,  par  ordre  du  ministre  de 
Tintérieur,  et  comprenant  : 


Échantillons  de  substances  salines. 
Idem     de  la  classe  des  pierres . 
Idem     de  combustibles. 
Idem     des  métaux. 
liiem     de   roches   y  compris 

les  produits  volcaniques. 
Idem     de  pétrification. 
Idem     de  roches ,  rangées  d'a- 


près Werner. 


697 
1444 

124 
1956 

610 
479 

500 


Total. 


5610 


11  faut  joindre  à  ce  premier  envoi  : 

1°  La  collection  de  minéralogie  et  de 
géologie  nationales,  déposée  autrefois  à 
Bruxelles,  et  qui  a  été  cédée  en  1825,  à 


l'université  de  Liège ,  après  la  saf^ressioa 
de  ce  dépdt.  • 

2^  Deux  collections  de  modèles  de  cris- 
taux d'après  Werner  et  Hauy,  compre- 
nant ensemble  520  modèles. 

5^  Les  minéraux  obtenuspar  des  cadeaux , 
des  échanges ,  par  difFérens  achats  ^  par  de 
nombreuses  courses  minéralogiqnes  dans 
la  province  de  Liège  surtout ,  et  dans  les 
provinces  méridionales. 

En  1829,  le  cabinet  s'est  accru  d'une 
collection  de  roches  comprenant  425  échan- 
tillons ,  et  200  autres  de  minéranxrares. 

La  collection  zoologique  offre  le  tableau 
suivant  : 


Mammifères. 
Oiseaux. 

118  espèces. 
800      — 

Reptiles. 
Poissons. 

81 

85 

Mollusques. 
Crustacés. 

62 

55      - 

Helminthes. 

84      - 

• 

Polypiers. 

97     — 

Le  nombre  total  des  insectes,  qui  s'élère 
à  6,889,  est  composé  de 


Coléopt. 

Orthopt. 

Hémifft. 

Névropt. 

Himénopt. 

Lépidopt. 

Dipt.   • 


2,500 

82 

355 

125 

1,900 

1,527 

400 


Les  préparations  pour  l'anatoinie  com- 
parée y  sont  au  nombre  de 


Squelettes  entiers. 
Parties  séparées. 
Préparations  diverses. 
Monstruosités. 


79 

(30 

167) 


Total.     320 


On  compte  16  armoires,  dont  4  contirn- 
nent  les  mammifères,  10  les  oiseaux,  et 
2  les  poissons  et  les  reptiles. 

Il  y  a  en  outre  une  superbe  collection 
de  coquilles  comprenant  1800  espèces  et 


LIÉ 

un  grand  nombre  de  Tariétés,  parfaite- 
ment conservées,  etclassifiéesavecle  plus 
grand  soin. 

Parmi  les  églises  qai  ont  éehappé  à  la 
tourmente  révolutionnaire,  on  distingue 
celle  de  Saint-Paul ,  sous  le  rapport  de  son 
étendue  et  de  la  richesse  de  son  intérieur,  où 
les  marbres  do  pays  figurent  avec  les  plus 
beaux  marbres  d'Italie:  cette  église  n  avait 
pas  de  tour,  on  vient  d'en  élever  une  qui 
est  asses  élégante.  L'église  de  Saint-Martin 
n'ofEre  rien  de  remarquable  que  son  maitre- 
antel ,  qui  mérite  d'être  vu.  La  cathédrale, 
qui  a  été  démolie  lors  de  la  dernière  entrée  de 
Tarmée  française  en  cette  ville  (1794) ,  était 
très-vaste  et  d'une  construction  massive. 
Cette   ville  possède    1   administration 
des  finances,  delenregistrement,  du  timbre 
et    des    hypothèques;   des   contributions 
directes ,  des  droits  d'entrée  et  des  accises, 
des  ponts  et  chaussées ,  des  mines ,  du 
cadastre  et  des  postes  ;  1  arsenal ,  1  comité 
provincial   d'agriculture,    de    commerce 
et  d'industrie;  1  chambre  de  commerce 
et  de  fabriques,  1   commission  gratuite 
de   statistique,   1'  bourse,    1  «dépôt  des 
archives,   1  séminaire  épiscopal,  1   col< 
lége,  4  écoles  gratuites  pour  les  garçons, 
1  pour  les  filles,  2  pour  les  orphelins, 
4  pensionnats  de  demoiselles ,  1  école  spé- 
ciale de  commerce,  1  école  moyenne  de 
commerce  et  d'industrie,  1  école  d'ensei- 
gneihent  mutuel ,  1  école  gratuite  pour  la 
classe  ouvrière ,  1  école  spéciale  et  gratuite 
de  menuiserie,  de  charpenterie  et  d'ébé- 
nisterie,  1  société  d'encouragement  pour 
rinstmction  élémentaire ,  1  conservatoire 
de  musique ,  1  académie  de  dessin  ;  1  bu- 
reau central   de  bienfaisance ,   plusieurs 
compagnies  d'assurance ,  1  caisse  d'épargne 
et  d'accumulation ,  1  commission  de  sub- 
sistance, 1  société  dite  des  maittes  des 
prisonniers  y  fondée  en  1602 ,  1  société  de 
maternité,  1  mont  de  piété,  1  institut  des 
sourds-muets,  9  hospices,  savoir  :  l'hos- 
pice de  Bavière,  situé  Outre-Ueuse,  les 
hospices  des  hommes  et  femmes  incurables , 
rhospice  des  orphelins  et  des  orphelines, 
les  hospices  et  maisons  de  santé  (au  nombre 


LIÉ 


13S 


de  trois)  pour  le  traitement  des  maladies 
mentales;  l'hospice  de  la  maternité  et 
l'hospice  de  santé  pour  les  filles  atteintes 
de  la  syphilis;  deux  établissemens  de  bains; 
1  société  de  médecine ,  1  commission  mé- 
dicale et  1  commission  administrative  des 
hospices.  La  ville  de  Liège  renferme  en 
outre  1  société  libre  d'émulation,  créée 
par  le  prince  Welbruck  en  1779,  sous  la 
devise  utile  dulci;  1  société  des  scienœa 
naturelles,  fondée  le  4  novembre  1822 , 

1  société  de  musique  qui  porte  le  nom  de 
Grétry;  1  société  littéraire,  établie  le 
5  avril  1779,  et  un  grand  nombre  d'au- 
tres cercles  ou  réunions,  telles  que  la 
société  militaire,  la  société  d'agrément, 
ceUe  du  Casino,  etc. 

Liège,  jadis  très- fortifiée,  n'a  plus  que 

2  ouvrages  extérieurs;  mais  elle  est  dé- 
fendue au  N.  0.  par  une  vaste  citadelle, 
récemment  construite  sur  l'emplacement 
de  l'ancienne,  et  à  TE.  S.  E.  par  le  fort 
de  la  Chartreuse,  nouvellement  restauré. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  naviga- 
tion de  la  Meuse,  en  ouvrant  de  faciles 
communications  avec  la  France  et  la  Hol- 
lande, assure  à  la  ville  de  Liège  la  proa- 
périté  de  son  commerce  d'exportation. 
L'industrie  y  est  très -florissante;  elle, 
consiste  principalement  dans Texploitation 
des  fabriques  et  usines ,  qui  s'y  trouvent 
en  très-grand  nombre.  Les  armes  de  luxe 
qui  sortent  des  ateliers  de  Li^e,  ne  le 
cèdent  en  rien  pour  le  fini  et  la  bonne 
exécution  aux  meilleurs  produits  de  Ver- 
sailles ,  et  les  armes  de  guerre  peuvent  sou- 
tenir la  concurrence  avec  ce  que  la  France 
a  de  plus  parfait  en  ce  genre.  Ses  fabrique» 
de  limes  et  de  scies  sont  très-estimées ,  et 
ses  établissemens  pour  la  confection  de  ma- 
chines à  vapeur  et  de  mécaniques  ont  acquis 
un  haut  degré  de  développement ,  grÀce  au 
grand  nombre  d'entrepreneurs  intelligens 
et  riches  que  possède  cette  cité  industrieuse. 
Ses  nombreuses  houillères  alimentent  une 
exploitation  considérable,  dont  le  produit , 
joint  à  celui  des  fabriques,  et  surtout  du  sol, 
tels  que  le  fer  ouvré  ou  non  ouvré ,  Talun , 
le  houblon ,  le  vin ,  le  tabac ,  etc. ,  donnent 


IS4 


Lïi 


lico  à  uii  ommieroetrès-^tciidii.  On  compte 
à  Lié^,  47  marins  oa  entrepôts,  36  for- 
ges et  ateliers  de  cloutiers,  maréchaux, 
serruriers ,  poèliers ,  armuriers ,  charrons^ 
5  ateliers  de  carrossiers ,  6  foars  â  bri^pes 
réfiractaifcs,  1  fabrique  de  cémse,  1  fa- 
brique de  minium,  1  fiibriqne  de  boutons, 
1  fabrique  de  bijouterie  et  d'oayraçes  éa. 
or^  1  brique  d'épingles ,  1  fabrique  de 
pipes,  1  fabrique  de  chicorée,  6  fabriques 
de  tabac,  1  fabrique  de  cartes  â  jouer, 

1  fabrique  de  cire  à  cacheter,  5  fabriques 
de  coUfroforte ,  12  fabriques  de  chapeaux , 
26  teintureries,  3  £dnriqaes  d'étofEes  de 
laine,  101  tanneries  et  corroieries,  1  tis- 
seranderie  en  cotonnette,  1  filature  de 
coton,  1  filature  et  fabrique  d'étoffes  de 
coton,  11  fabriques  de  draps,  17  moulins 
à  farine  m  As  par  eau,  3  moulins  k  farine 
mû»  par  un  manège  de  1  à  2  cheraux, 

2  moulins  à  tan,  1  moulin  à  ehioorée, 

3  pressoirs  à  rin,  3  pressoirs  à  buQe, 
5  savonneries,  5  raffineries  de  sel,  1  Ter-, 
rerie ,  3  papeteries  dont  1  est  activée  d  après 
de  nouveaux  procédés  de  fabrication ,  37 
brasseries ,  19  distilleries ,  6  établissemens 
pour  la  confection  de  mécaniques  et  ma- 
chines à  Tapeur ,  1  manufacture  de  limes  et 
scies,  et  fonderie  d  acier,  9  fonderies  de 
fer,  4  fonderies  de  plomb,  9  fonderies  de 
cuivre,  1  fonderie  de  cuivre  et  afBnerie 
de  xinc,  1  manufacture  de  zinc,  1  manu- 
facture d'armes,  1  haut  £bnm<^,  1  four^ 
neau  à  réverbères,  1  atelier  de  fabrication 
de  moules  en  terre. 

FOIRES  ET  MÂXCHÉs  :  11  se  ticnt  â  Liège 
3  foires  par  année  :  la  première  le  2«  lundi 
de  mai ,  la  seconde  le  2  novembre ,  Tune 
et  l'autre  de  8  jours;  une  troisième,  des- 
tinée à  la  Tente  des  laines  indigènes ,  a  lieu 
le  3*  mardi  de  juiUet,  et  dure  5  jours. 
|1  y  a  un  marché  aux  grains,  le  lundi  et 
jeudi  de  chaque  semaine  ;  il  est  régulière- 
ment suivi  et  fréquenté  par  les  cultiva- 
teurs et  marchands,  non  seulement  de  la 
prorince,  mais  encore  des  provinces  voi- 
sines. 

ROVTES  ET  CBEMiNS  :  Plusicurs  grandes 
routes  traversent  la  ville  et  son  territoire 


LIE 

du  S.  anN.,del'£.â  rO.,ctaiftK.  0. 
On  y  compte  18  i^hfmins  vicinaux ,  dont 
l'entretien  réclame  une  surveillanoe  active. 
Ceux  de  Fintérienr ,  des  quartien du  Nord, 
de  l'Ouest  et  du  Sud,  sont  impruticaUei 
en  hiver  et  dans  les  temps  pluvieux. 

BiSToiEB  :  Au  Ti*  sîède,  Liège  était  on 
village  appelé  Legia,  nom  emprunté  à 
un  ruisseau  que  l'on  eonnait  «njoiirdlioi 
sous  la  dénomination  de  Bi  de  Coq^Fom- 
taine  ou  Légie.  Dès  le  oommeaceaient  du 
VIII' siècle,  Saint-Hubert,  saocesseurdc 
Saint-Lambert ,  qu'une  mort  violente  ve- 
nait de  frapper  à  Liège,  y  transfifin  k 
siège  épiscopal  de  Maestridit ,  et  y  jeta  les 
fimdemens  de  la  cathédrale,  en  712.  Cette 
fille  commençait  à  s'embellir  et  à  prendre 
de  l'extension  sous  le  règœ  an  aoeoesseun 
de  cet  évéque,  lorsqu'en  882,  elle  fui  dé- 
vastée par  les  Normands.  De  971  à  1006, 
trente-cinq  années  d'épisoopat  laissèrent  â 
l'évéque  Notger ,  ancien  aU»é  de  Saûtt^iall 
en  Suisse,  tout  le  temps  nécessaire  pour 
faire  exécuter  les  travaux  qui  devaient 
efEscer  le  souvenir  des  malheurs  des  guerre» 
précédentes.  Il  fit  agrandir  TenoeiBie  de 
la  ville,  qui  fut  détendue  par  un  grand 
nombre  de  tours  bastionnées ,  dont  quelques 
unes,  telles  que  les  tours  intérieures  de  la 
porte  SaintrMartin ,  ont  résisté  aux  ravages 
du  temps.  Pour  faciLter  les  communica- 
tions, et  améliorer  le  sort  des  habitans ,  il  fit 
procéder  k  de  grandes  et  utiles  construc- 
tions ,  entre  autres ,  le  creusement  du  canal 
qui  passe  au  pied  du  coteau  dominé  par 
les  églises  de  Saint^Martin  et  de  Sainte- 
Croix.  Ne  ji^ieant  pas  k  cathédrale  digne 
de  représenter  la  métropole  d'un  aiége  aussi 
important  que  celui  de  Li^,  il  la  lit  ren- 
verser ,  et  le  nouvel  édifice  qui ,  par  ses 
ordres  ,  fut  élevé  sur  le  même  emplace^ 
ment,  en  face  du  palais  épiscopal,  porta 
lempreinte  de  sa  magnificence  et  de  la 
grandeur  de  ses  conceptions.  Malheureu- 
sement ce  beau   monument   fat  détruit 
en  1775.  Tant  de  bienfaits  semblent  de- 
voir faire  considérer  l'évéque  Notger  comme 
le  véritable  fondateur  de  Liège,  cl  justîticr 
le  respect  qu'inspire  sa  mémoire  parmi  ie^ 


LIE 

liabitans.  Bn  1203,  Féréque  Hugues  de 
Pierre- Pont,  fit  enTÎitmner  la  ville  de 
nouYelIes  fortifieations  ;  en  1503 ,  le  palais 
des  évéqnes,  dont  la  Tétnsié  avait  bravé 
des  siècles,  devint  la  proie  des  flammes. 
Tévéque  Érard  de  la  Marck,  en  fit  con- 
stmire  an  nonvean,  qui  ne  fut  achevé 
qu'en  1533.  Un  violent  incendie  éclata 
dans  ce  palais ,  le  23  mars  1734  ;  Fun  des 
côtés  du  bâtiment  s'écroula  calciné.  Pen- 
dant les  g^uerres  qui  a^^tèrent  le  pays  de 
Liège,  cette  ville  fut  exposée  â  de  grandes 
calamités.  Henri  i",  dac  de  Brabant,  la 
prit  le  3  mai  1212,  et  Tabandonna  à  la 
licence  effrénée  de  ses  soldats,  qui  n épar- 
gnèrent ni  les  femmes ,  ni  les  enfans ,  ni  les 
églises,  pendant  six  jours  que  dura  le  pil- 
lage. Dans  le  xv«  siècle,  l'élection  des 
évéques  y  causa  de  grands  désordres.  Les 
Liégeois  s'étant  révoltés  contre  Tévéque 
Jean  de  Bavière,  le  chassèrent  de  la  ville 
épiscopale ,  et  vinrent  l'assiéger  dans  Macs- 
tricht.  Jean,  duc  de  Bourgogne,  après 
avoir  battu  l'armée  liégeoise  à  Othée ,  entra 
à  Liège,  et  fit  précipiter  dans  la  Meuse , 
liés  deux  à  deux ,  ceux  qui  s'étaient  sous- 
traits à  l'autorité  de  l'évèque  Jean  de 
Bavière ,  son  beau-frère.  Après  avoir  relevé 
Tétendard  de  la  révolte  contre  €harles4e- 
Hardi,  duc  de  Boulogne,  les  Liégeois 
furent  défaits  à  Brusthem  et  forcés  de  mettre 
bas  les  armes  ;  le  duc  entra  victorieux  dans 
Liège,  le  17  novembre  1467 ,  et  fit  tran- 
cher la  tête  à  sept  notables  qui  lui  avaient 
été  livrés  comme  otages;  il  leva  ensuite 
d'énormes  impôts,  emmena  toute  l'artil- 
lerie et  tçutes  les  armes,  et  fit  raser  les 
fortifications  de  la  viUe.  L'année  suivante, 
une  nouvelle  révolte  ayant  éclaté,  le  doc 
prit  Liège  d*assaut ,  le  30  octobre  1468 ,  à 
la  tète  d'une  armée  de  40,000  hommes. 
L'infime  Louis  XI,  roi  de  France,  dont 
1^8  perfides  suggestions  avaient  perdu  les 
malheureux   Liégeois,    accompagnait   le 
duc.  Six  cents  Franchiraontois  accourus  au  . 
^econrs  de  la  ville  dans  le  dessein  d'tfvoir 
t<ie  bien  grande  victoire,  ou  à  tout  le 
"wns  et  au  pir  aller  une  bien  glorieuse 
fin  j  avaient  péri  presque  tous  non  loin  de 


LIE 


135 


la  porte  d' Ameroosur.  On  évalue  à  40,000 
le  nombre  des  habitans  qui  furent  passés 
au  fil  de  l'épée  ou  précipités  dans  la  Meuse. 
Les  ennemis ,  à  trois  reprises ,  mirent  le 
feu  à  la  ville.  Avant  cette  horrible  cata- 
strophe, Liège  avait  une  population  de 
120,000  habitans.  En  1691,  cette  viUe 
fut  boinbardée  pendant  cinq  jours  par  le 
maréchal  de  Boufflers;  la  maison  de  ville, 
qui  était  minée ,  sauta  en  partie  :  on  ne  la 
reconstruisit  qu'en  1718.  En  1701,  le 
comte  de  Berlo ,  gouverneur  delà  citadelle , 
la  livra  aux  Français.  L'armée  des  Alliés, 
sons  les  ordres  de  Marlborough,  s'empara, 
^e  14  octobre  1702,  de  Liège  et  de  sa  cita- 
delle. En  1705,  les  Français,  après  avoir 
pris  Huy,  entrèrent  dans  Liège.  En  1714, 
le  traité  de  Bade  restitua  à  l'évèque  Joseph 
Clément  de  Bavière  ses  états  dont  il  avait 
été  dépouillé  depuis  1705.  Les  Français 
s'emparèrent  de  la  ville  en  1792  et  ne  la 
possédèrent  que  momentanément  ;  mais  y 
étant  rentrés  de  nouveau  en  1794,  ils  en 
firent  le  chef-lieu  du  département  de 
rOurte ,  et  s'y  maintinrent  jusqu'à  l'arrivée 
des  armées  alliées  en  1814. 

Liège  est  la  patrie  de  Gilles  d'Orval , 
Fisen ,  Foullon  et  Chapeau  ville ,  historiens 
du  pays  ;  des  peintres  Lambert  Lombart , 
Michel  Pontean ,  Gérard  Douffet ,  Simon 
et  Walter  Damery ,  Gérard  Lairesse ,  Bar- 
thélemi  Flèmalle,  Jean-Guillaume  Carlier 
et  Jean  Walescart  ;  de  Gilles  de  Marteau , 
graveur,  et  du  baron  de  Walef ,  qui  cultiva 
les  muses  françaises  ;  de  Lonvrex  et  Méan , 
célèbres  jurisconsultes;  de  l'ingénieux 
Renekin ,  constructeur  de  la  célèbre  ma^ 
chine  de  Marly,  près  de  Versailles;  et  de 
l'immortel  Grétry. 

LIENNE,  rivière  qui  prend  sa  source 
au-delà  de  Liemeux,  se  grossit  dans  son 
cours  du  S.  au  N.  de  plusieurs  filets  d'eau 
venant  d'Arbre-Fontaine  (Luxembourg), 
et  se  jette  dans  l'Amblève,  par  sa  rive 
gauche,  un  peu  au-dessous  de  Tai|[non. 

Le  développement  du  cours  de  cette 
rivière,  qui  fait  mouvoir  plusieurs  moulins 
À  farine,  est  environ  de  5  lieues. 

LIERNEUX,  commune  du  canton  et  à 


136 


LIÉ 


4  lieues  S.  0.  deStareloty  de  rarrondisse- 
ment  et  à  11  lienes  S.  £.  de  Hay. 

Boraée  aa  N .  par  les  communes  de  Basse- 
Bodeax  et  Fosse ,  à  TE.  par  celles  d'Arbre- 
Fontaine  et  Vieille -Salm  ,  ou  S.  par 
Bovegny ,  '  Montleban  ,  Ottré  ,  Bihain  , 
Malempré  et  Odei^e  (les  huit  dernières 
communes  du  grand -duché  de  Luxem- 
bourg), et  à  rO.  par  Malempré  et  Bras. 

Ses  dépendances  sont  :  Amcomont ,  Ban- 
neux,  Brut,  Falize,  Gernechamps,  Hierlra, 
Jevignen ,  JoubiëTal ,  Lansival ,  Liemeux, 
Noire-Fontaine,  Odrimont,  Provedroux, 
Béharmont,  Salm-Ghâteau,  Sart,  Vaux 
et  Verlenmont. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  communc  est  arro- 
sée  par  la  Lienne.  Un  grand  nombre  de 
ruisseaux  circulent  sur  son  territoire  :  les 
principaux  sont  ceux  de  Salm,  de  Grou- 
mont,  du  Sart,  de  Lonbieval. 

SOL  :  Le  terroir  est  entrecoupé  de  collines 
plus  ou  moins  escarpées.  On  trouve  dans 
cette  localité  du  fer  hydraté ,  du  fer  sulfuré 
primitif,  du  manganèse,  du  cuivre  phos- 
phaté; il  y  a  en  outre  beaucoup  de  schiste 
ardoise  et  beaucoup  de  tourbe. 

AGRICULTURE  :  La  plupart  des  terres 
sont  couvertes  de  bruyères;  le  reste  du 
territoire  ne  produit  qu'un  peu  d'épeautre, 
de  seigle  et  d  avoine.  On  n'y  soigne  point 
la  culture  des  légumes.  Les  arbres  fruitiers 
n  y  réussissent  pas.  Un  dixième  environ  du 
territoire  est  planté  en  bois  taillis  sur- 
montés de  futaie  de  mauvaise  croissance  : 
les  essences  dominantes  sont  le  chêne  et 
le  bouleau.  Il  y  a  dans  cette  commune  des 
terres  qui  reposent  jusqu'à  neuf  ans;  les 
meilleures  produisent  six  années  de  suite. 
Les  travaux  agricoles  se  font  au  moyen  de 
boeufs.  —  On  élève  du  gros  et  menu  bétail. 

POPULATION  :  1,951  habitans. 

HABITATIONS  .'  Le  chef-licu  contient  en- 
viron 60  maisons  ,  la  plupart  mal  bÀties. 
Dans  le  hameau  de  Noirefontaine,  on  re- 
marque l'ancien  château  des  princes  de 
Stavelot. 

coBCMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habitans 
se  livrent  À  l'agriculture  et  font  commerce 
de  bétail.   Il  y  a  plusieurs  cfirrières  en 


LIG 

exploitation.  On  y  extrait  de  la'  tottrbr 
pour  la  consohunation  de  la  oomninnc  — 
5  moulins  à  farine  et  1  miHilin  à  tan  mus 
par  eau,  1  tannerie  et  4  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Cette  comnrane  itf 
compte  qu'un  petit  nombre  de  chemiiL*' 
vicinaux  presque  impraticables  pendant  la 
majeure  partie  de  Tannée,  à  canse  du 
séjour  prolongé  des  neiges. 

LI£RS ,    commune   du  canton    et  à 

1  lieue  1/2  S.  de  Glons,  de  l'arrondisée- 
ment  et  a  1  lieue  1/2  N.  de  Li^e. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Mil- 
morte,  à  TE.  par  celle  de  Vottemme ,  au  S. 
par  Yoroux,  à  l'O.  par  Yillers-Saint' 
Siméon,  et  au  N.  0.,  par  Fexhe-nSlins. 

Dépendance,  Enixhe  ou  Saint-Martin. 

SOL  :  Terroir  assis  sur  un  plateau  qui 
s'élève  entre  la  Meuse  etleGeer;  les  plaines 
sont  légèrement  inclinées.  La  terre  végé- 
tale consiste  en  une  argile  friable,  ]é;^re 
et  d'un  labour  facile,  sur  fond  argileux. 

AGRICULTURE:  Ou  récoltcfromeut,  seigle, 
orge,  épeautre,  avoine,  féveroles,  trèfles, 
foin;  pommes  de'  terre  et  légumes.  Lcs 
vergers  sont  plantés  de  pommiers ,  poiriers 
et  pruniers.  Peu  de  bois.  —  Elèves  de  che- 
vaux ;  86  bétes  à  cornes  et  300  montons. 

POPULATION  :  326  habitans. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  CommcTce  de 
grains  ;  menues  denrées.  —  2  brasseries  peu 
importantes. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  Toote  de  Liège 
à  Fexhe-Slins  traverse  le  territoire  de 
cette  conmiuae.  On  y  compte  7  cbemiiis 
vicinaux  peu  praticables  en  hiver. 

LIERY,  dépendance  de  la  commune  de 
Retinne. 

LIERT,  dépendance  de  la  commune 
d'Ayeneux. 

LIGNET,  commune  du  canton  et  a 

2  lieues  S.  0.  de  Waremme,  de  larron- 
dissement  et  à  7  lieues  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Geer , 
à  l'E.  par  celles  de  Darion  et  Omal ,  au  S. 
par  le  territoire  de  Tourinne,  et  à  FO.  par 
celui  de  Lens-Saint-Servais. 

Elle  a  pour  dépendance  le  bameaa  d^ 
Maison-Cadawe. 


LIM 

BTDBOGRArais  :  Aa  nord ,  le  Geer  longe 
la  commone. 

80L  :  Terroir  d'an  aspect  légèrement 
ondulé,  partie  argileux,  partie  marécageux. 

ÂcaicuLTURE  :  Onrécoltefroment,8eigley 
orge,  Tesce,  avoine;  fonrrages  insoffisans 
pour  la  consommation  ;  betteraves ,  carot- 
tes ,  navets ,  pommes  de  terre.  Peu  de  fruits . 

—  Assolement  triennal  ;  jachères  ;  fumier, 
cendre  de  tourbes  et  marne  pour  engrais. 

—  Environ  65  chevaux,  15  poulains,  80 
bétes  à  cornes ,  20  veaux ,  150  moutons , 
150  porcs  j  oies ,  dindons  ]  peu  de  lièvres , 
de  perdrix.  — Laine,  beurre,  fromage. 

popvLATioir  :  1 70  hommes,  179femme8; 
total  :  349  habitans. 

HABITATIONS  :  6  fermes ,  41  habitations 
rurales ,  20  cabanes ,  la  plupart  construites 
en  bois  et  argile,  couvertes  en  chaume  et 
disséminées. — 1  église. — 2  officiers, de 
santé. 

coMMsacE  KT  nvDusTBix  '.  1  petite  fs3)ri- 
qae  de  dréche ,  1  moulin  à  farine  mù  par 
eau,  1  moulin  à  huile  mû  par  chevaux; 
1  brasserie. 

BOUTES  ET  CHBMTifs  :  La  chausséc  Ro- 
maine longe  la  commune  au  S.  ;  les  che- 
mins vicinaux  sont  d'pne  exploitation  assez 
difficile  en  hiver. 

LILIOTTË ,  dépendance  de  la  commune 
de  Comblain-au-Pont. 

LILLE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Louveignez. 

LILLE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Sprimont. 

LIMBOURG,  commune  et  chef-lieu  de 
canton ,  de  Tarrondissement  et  à  1  lieue  1/2 
N.  E.  de  Verviers. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Bil- 
stain  et  Baelen,  à  TE.  par  celle  de  Goé, 
an  S.  par  Jalhay,  et  à  YO.  par  Stembert 
et  Andrimont. 

Ses  dépendances  sont  :  Au-Bois ,  Au- 
Sart,  En-Brou,  Dolhain,  Goé-sous-le- 
Moustier,  Halleur,  Haloup,  Hévremont, 
les  Goronnes,  et  les  Usines-en-Belvaux. 

HTDBOGBAPHiE  :  La  Yesdre  arrose  le 
territoire  de  cette  commune  à  TE. ,  au  N. 
et  à  rO.,  et  forme  sa  limite  avec  Goé» 


LIM 


IS7 


Baelen ,  Bilstaîn  et  Andrimont.  Cette 
rivière  active  un  grand  nombre  d^usines  et 
de  fabriques  de  draps. 

SOL  :  Trèsrinégal ,  entrecoupé  de  collines 
escarpées,  principalement  aux  bords  de  la 
Yesdre.  Les  plaines  sont  fortement  incli- 
nées. Le  terrain  est,  en  majeure  partie, 
schisteux  et  argileux ,  mêlé  de  grès ,  et  d*im 
aspect  rougeâtre.  On  y  trouve  du  marbre 
rouge,  gris  et  bleu.  La  terre  végétale  a 
4  à  12  pouces  de  profondeur. 

AGBicuLTUBx  :  La  majeure  partie  des 
terres  est  en  gazon;  le  reste  est  cultivé 
en  froment,  seigle,  avoine,  orge,  trèfles, 
pommes  de  terre  et  légumes.  Les  vergers 
scmt  plantés  en  pommiers ,  poiriers  et  ceri- 
siers. Il  y  a  quelques  bois  taillis,  essence 
de  chêne ,  de  bouleau  et  de  coudrier.  — 
Assolement  triennal;  jachères. — Elèves 
de  chevaux  pour  les  besoins  des  cultiva- 
teurs. Beaucoup  de  vaches.  —  Beurre ,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  2,202  habitans. 

HABITATIONS  :  La  viUo  de  Limbourg  est 
située  dans  une  espèce  de  presqu'île,  sur 
un  rocher  très-escarpé  qui  domine  la 
Yesdre ,  ainsi  que  le  beau  Tillage  de  Dol- 
hain. Elle  se  divise  «n  Tille  haute  et  |^le 
basse  :  Tune  comprend  Tancienne  capitale 
du  ci-devant  Limbourg  autrichien ,  jadis 
défendu  par  un  château-fort  dont  il  ne  reste 
plus  que  des  ruines  ;  lautre  forme  le  village 
de  Dolhain,  beaucoup  plus  considérable 
que  la  rille  haute  avec  laquelle  il  commu- 
nique par  un  chemin  escarpé,  taillé  dans 
le  roc.  La  ville  haute  ne  renferme  qu'une 
seule  rue;  on  y  compte  environ  75  mai- 
sons assez  bien  bâties.  Le  rillage  de  Dol- 
hain contient  124  maisons  qui ,  la  plupart , 
sont  agréablement  situées.  On  y  remarque 

I  église  et  plusieurs  maisons  de  campagne. 

II  y  a  2  écoles  primaires ,  et  un  pensionnat 
bien  entretenu,  situé  au  village  de  Dol- 
hain :  on  y  enseigne  les  langues  grecque , 
latine,  firançaiseTet  allemande ,  les  mathé- 
matiques ,  ^rhistoire ,  la  géographie ,  la 
physique,  le  dessin  linéaire  et  la  tenue  des 
livres.  Ce  pensionnat  est  sous  la  surveillance 
du  Conseil  de  Régence. 

18 


138 


LIM 


coMMEikCB  ET  ivDusTus  :  Ltk  direnes 
branches  d'industrie  de  la  commune  de 
Limbourg  sont  :  l'exploitation  des  métai- 
ries et  des  usines,  et  la  fabrication  des 
draps  ;  les  plus  importantes  manuf)kitures 
de  draps  fins  sont  établies  à  Dolhain.  On 
y  compte  6  fabriques  de  draps,  1  filature 
de  coton,  2  teintureries  pour  draps.  Un 
grand  atelier ,  où  se  fabriquent  la  plupart 
des  ustensiles  employés  dans  les  manufac- 
tures ,  est  situé  à  Limbourg.  3  brasseries 
plus  ou  moins  importantes  ;  quelques  pape- 
teries sur  la  Yesdre. 

KOUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  la 
Yesdre  trairerse  le  village  de  Dolhain.  La 
plupart  des  chemins  vicinaux ,  taillés  dans 
le  roc  i  sent  très-difficiles  à  exploiter. 

HISTOIRE  :  Avant  le  perfectionnement 
de  Tartillerie ,  la  ville  de  Limbourg  était 
une  place  de  guerre  très-impertante  par  sa 
situation  et  par  son  château-fort ,  bâti  sur 
un  roc  escarpé  de  toutes  parts.  En  1288  la 
bataille  de  Woeringhen  assura  à  Jean  I^', 
duc  de  Brabànt ,  la  conquête  de  la  province 
et  de  la  ville  de  Limbourg.  Cette  ville 
fut  prise  par  les  Hollandais  en  1633 ,  et 
reprise  par  les  Espagnols  peu  de  temps 
après.  Les  Français,  sous  le  commandement 
du  duc  d^nghien,  Fassiégèrent  en  1675 , 
et  lui  firent  éprouver  de  grandes  pertes. 
Ils  s'en  rendirent  maitres ,  après  onze  jours 
de  tranchée  ouverte.  Les  Français  firent 
sauter  le  château,  détruisirent  les  forti- 
fications et  mirent  le  feu  à  la  ville ,  avant 
de  la  rendre  aux  Espagnols  ,  auxquels 
elle  fut  cédée  par  le  traité  de  Nimègue 
en  1678.  Gîtte  ville  fut  presque  entière- 
ment détruite  pendant  le  siège  qu'elle 
soutint  contre  les  alliés  sous  les  ordres  du 
fameux  Marlborough  :  le  comte  de  Reinac, 
maréchal  de  camp ,  se  distingua  par  sa  belle 
défense.  En  vertu  des  traités  de  Bade  et  de 
Radstad,  en  1714,  la  ville  de  Limbourg 
devint  la  possession  de  l'Autriche. 

LIMET ,  dépendance  de  la  commune  de 
Viersct. 

LIMONT,  commune  du  canton,  et  à 
1  lieue  1/2  E.  S.  de  Waremme,  deFarron* 
dissement  et  à  4  lieues  1/2  0.  de  Liège. 


Lin 

Bornée  au  N.  par  la  oommime  de  Re- 
micourt,  à  l'E.  par  celle  de  Jenefie,  au 
S.  par  le  territoire  de  Donceel,  et  à  FO. 
par  la  commune  de  Bovenistier. 

HVDBOGRAPHiE  :  Lc  territoire  de  cette 
commune  est  arrosée  par  ITeme,  affluent 
du  Geer. 

SOL  :  Terroir  n'ofErant  que  peu  de  dé* 
divité,  partie  argileux,  partie  sablon- 
neux. 

AGRicuLTVHE  '.  On  réoolte  aeîgle,  fro- 
ment ,  orge ,  épeautre,  avoine ,  fèves ,  vesce, 
•colxa  et  navette;  fourrages  pour  la  consom- 
mation; betteraves,  pommes  de  terre  et 
carottes;  pommes  et  poires  qu'on  vend  aux 
marchés  voisins;  environ  13  bonniers  de 
bois  taillis  ,  peuplés  de  chênes ,  ormes , 
peupliers  du  Canada,  etc.  —  Chevaux, 
bétes  à  cornes  et  à  laine ,  porcs  ;  oies ,  din- 
dons, canards,  poules  et  pigeons;  très-pea 
d'abeilles;  un  petit  nombre  de  lièvres, 
perdrix,  cailles;  quelques  renards.  — 
Laine,  beurre,  fromage. 

popuLATioK  :  171  hommes,  217  fem- 
mes  ;  total  :  388  habitans. 

ha.b;tatiok5  :  1  maison  particulière, 
8  fermes,  50  habitations  rurales,  6  ca- 
banes. La  plupart  des  maisons  sont  con- 
struites en  briques,  couvertes  en  chaume, 
quelques-unes  en  pannes  et  ardoises  ;  dis- 
séminées. Il  y  a  1  église,  1  école.  —  1 
notaire. 

coBfMERCE  et  INDUSTRIE  :  1  fabrique  de 
sirop,  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Pcu  praticables  en 
hiver.  —  1  petit  pont  en  pierre  surFTeme. 

LIMONT ,  dépendance  de  la  comumune 
de  Tavier. 

LINGE,  dépendance  de  la  commune 
d'Esneux. 

LINCÉ ,  dépendance  de  la  commune  de 
Sprimont. 

LINCENT ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  S.  O.  de  Landen,  de  Far- 
rondissement  et  à  6  lieues  N.  O.  de 
Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Wamont,  à  F£.  par  6îlle  de  Hontain- 
FEvéqne ,  au  S .  piu*  celles  de  HaUet  (Grand 


LIN 

et  Petit),  et  &  1*0.  par  oelles  de  d'Orp- 
le-Gnnd  (Brabant  méridional  )  et  de  Pel- 
laine. 

HTDROcaAPBiE  :  Un  affluent  de  la  Petite- 
Geete  prend  naissance  snr  le  territoire 
de  la  commune,  et  se  dirige  de  TE.  â  TO. 

SOL  :  Argilo-sablonneuz ,  rocailleux, 
assez  fertile. 

AGRicvLTUBB  :  Ou  récolte  froment, 
seigle,  orge  d'hiver,  orge  de  mars ,  avoine, 
chanvre,  colsa  ;  les  fourrages  se  consomment 
dans  la  commune;  légumes  de  diverses 
espèces  ;  pemmes ,  poires ,  prunes ,  pèches , 
abricots.  Bois  plantés  de  saules,  frênes  et 
peupliers  du  Canada.  —  Assolement  trien- 
nal; fumier  des  bestiaux,  cendres  de  Hol- 
lande pour  engrais. — La  commune  compte 
environ  128  chevaux  propres  an  serrice  de 
Fartillerie,  et  dont  un  certain  nombre  est 
livré  au  commerce;  vaches,  bceufs,  mou- 
tons, porcs  ;  poules,  dindons,  oies,  canards  ; 
quelques  ruches;  lièvres,  lapins,  perdrix, 
cailles.  —  Laine,  beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  m  hommes,  438  femmes; 
total  :  91â  habitans. 

HABITATIONS  :  Coustmites  en  pierre  et 
briques,  couvertes  en  chaume;  quelques- 
unes  en  ardoises  ou  pannes.  —  1  église, 
1  école  primaire. 

coBfMERCE  ET  INDUSTRIE  :  12  métiers  à 
tisser  des  toiles  de  lin  et  de  chanvre; 
10  métiers  à  tisser  des  mouchoirs ,  calicots 
et  basins  pour  les  fabriques  du  Brabant 
méridional;  filage  du  lin  et  du  chanvre. 

1  moulin  À  farine  mû  par  ie  vent. 
BOUTES  ET  CHEMINS  :  Pcu  praticables  en 

hiver. 

LINCHET ,  commune  du  canton  et  à 

2  lieues  S.  0  de  Nandrin,  de  Farrondis- 
sèment  et  à  3  Iteues  S  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Ramelot ,  à  TE.  par  celle  de  Terwagne , 
au  S.  par  celle  de  Modave,  et  à  TO.  par 
le  Hoyoux ,  qui  la  sépare  des  terroirs  de  Y  yle 
et  de  Marchin. 

Cette  commune  a  pour  dépendance  la 
ferme,  dite  des  Trois-Maisons, 

■TDBOGBAPHix  :  Elle  cst  arroséc  par  le 
torrent  de  Bonne,  dont  les  inondations  fré- 


LIX 


1S9 


quentes  et  subites  nuisent  beaucoup  aux 
propriétés  riveraines. 

SOL  :  Plateau  élevé  et  coupé  par  un 
ravin  profond  appelé  le  torrent  de  Bonne, 
Le  terrain  est  argileux,  sablonneux  et  cal- 
caire. 

AGBicuLTUBE  :  Le  teiToir  de  cette  com- 
mune produit  seigle ,  épeautre ,  orge , 
avoine ,  fourrages  ;  pommes  de  terre ,  bette- 
raves ,  carottes  ;  pommes ,  poires  et  prunes. 
Quelques  bois  taillis  peuplés  d^ormes ,  bou- 
leaux et  charmilles.  —  Elèves  de  chevaux 
pour  lagriculture,  bétes  à  cornes,  porcs; 
un  assez  grand  nombre  de  moutons  ;  din- 
dons ,  oies ,  pigeons  et  beaucoup  de  poules  ; 
quelques  ruches  d*abeilles  ;  lièvres  et  per- 
drix; en  automne,  cailles,  pluviers,  van- 
.neaux,  bécasses,  grives,  etc^  —  Environ 
6  à  700  livres  de  laine  sont  livrées  annuelle- 
ment au  commerce  ;  beurredont  ily  aexpor- 
tation. — Fréquentation  dumarcfaéde  Huy. 

POPULATION  :  33  hommes ,  35  femmes  ; 
total  :  68  habitans. 

HABITATIONS  :  Les  maisous  sent  toutes 
construites  ea  moellons;  couvertes  partie 
en  ardoises  et  partie  en  chaume.  La  com- 
mune ne  possède  pas  d'école  :  les  enfans 
fréquentent  celle  de  la  commune  de  Modave. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Extractiou  du 
calcaire  à  chaux ,  quW  y  cakiue  dans  deux 
fourneaux  pour  Tamendement  des  terres. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucune  route  ne 
traverse  le  territoire.  Les  chemins  vicinaux 
sont  en  assez  bon  état . 

LISE ,  dépend,  de  la  oomm.  de  Marchin . 

LISE,  dépendance  de  la  commune  de 
Seraing. 

LISEN ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ouffet. 

LIST  AD  ou  LIST  ALLE ,  dépendance 
de  la  commune  de  Forêt. 

LIX  HE ,  commune  du  cant.  et  à  2  lieues 
E.  N.  E.  de  Glons,  de  Tarrondissement  et 
à  3  lieues  1/2  N.  N.  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  d'Eben- 
mael  et  Lanaye  (Limbourg)  ;  à  TEi  par  la 
Meuse  qui  la  sépare  d'Esden  (même  pro- 
vince), Mouland  et  Visé  ;  au  S.  par  Visé  et 
Haccourt,  et  à  TO.  par  Wonck  (Limbooi^) . 


140 


LOH 


Ses  dépendances  sont  Lœn  et  NireUes. 

HTDBOGAAPBiB  :  A  TE.  la  Meuse  longe 
cette  commiine,  dont  la  partie  septentrio- 
nale est  encore  arrosée  par  le  Geer. 

80L  :  Surface  inégale,  entrecoupée *de 
coteaux.  Les  plaines  situées  à  TO.  du  ter- 
roir ont  une  inclinaison  plus  ou  moins 
sensible.  Un  chaînon  de  coteaux  courant 
du  N.  i  rO. ,  n'o£Ere  que  des  terrains 
Tagues ,  couTerts  de  bois  rabougris  ou  de 
mauvaises  pâtures.  Le  sol,  composé  en 
grande  partie  de  terrains  d'aUuvion,  ren- 
ferme anssi  quelques  terres  argileuses, 
sablonneuses ,  marneuses  et  mêlées  de  silex. 
Les  couches  végétales  ont  une  profondeur 
de  7  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  du  terri- 
toire consistent  en  ûx>ment,  seigle,  orge, 
avoine,  épeautre,  féveroles,  trèfles,  foin, 
pommes  de  terre,  légumes  et  fruits;  quel- 
ques bois  taillis ,  essence  mêlée  de  chênes , 
aunes  et  coudriers.  Assolement  triennal: 
jachères.  —  Elèves  de  chevaux,  de  bétes 
à  cornes  et  à  laine. 

POPULATION  :  635  habitans. 

HABITATIONS  :  Plusîeurs  maisons  d'une 
construction  moderne  embellissent  les  bords 
de  la  Meuse.  Il  y  a  1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L*agriculture 
et  la  navigation  sur  la  Meuse.  —  Il  s'y 
tient  une  foire  de  deux  jours  le  lundi  aprè« 
la  Quasimodo, 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  L*ancienne  chaus- 
sée de  Liège  à  Maestricht  traverse  la  com- 
mune. Les  chemins  vicinaux  sont  très- 
mauvais  en  hiver. 

LODOMEZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stavelot. 

LOÉ,  dépendance  de  la  commune  de 
Fouron-Saint-Pierre. 

LOEN,  dépend,  delà  communedeLixhe. 

LOGBIERME ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wanne. 

LOGNË,  dépendance  de. la  commune 
de  Vieuville. 

LOGNOUL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ferrières. 

LOHIRY ILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Qermont. 


LON 

LONCIN ,  commune  du  cant.  et  à  3/4  de 
lieue  N.  E.  de  Hollogne-aux-Pierres,  de 
Farrond.  et  à  1  lieue  1/4  0.  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  Nord  par  la  commune  d*Al- 
leur ,  à  TE.  par  celle  d'Ans-et-Glain ,  au 
S.  par  les  tenritoires  de  Grace-Mont^^ée  et 
Hollogne-aux-Pierres ,  et  à  TO.  par  Awans. 

SOL  :  Ce  terroir,  dont  la  superficie  ne 
présente  que  de  légères  ondulatioiis ,  est 
de  nature  ai*gilo-sablonneuse.  La  couche 
végétale  a  généralement  20  à  23  poaoes  de 
profondeur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  tcrrcs  sont  cultivées 
en  froment ,  seigle ,  épeautre ,  orge ,  avoine, 
trèfles,  fburrages,pommesdeterreetplautes 
oléagineuses;  l^umes^  les  vergersspnt  plan- 
tés d'arbres  fruitiers  de  diverses  espèces  « 
tels  que  pommiers,  poiriers,  noyers  et 
cerisiers .  —  Assolement  sexennal . — £lèves 
de  chevaux  et  bétail.  —  Laitage. 

POPULATION  :  405  habitans. 

HABITATIONS  :  Cette  commune  contient 
environ  75  maisons,  dont  plusieurs  sont 
assez  bien  bâties. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  !  L'agricultuie 
seulement. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Bruxelles  traverse  la  commune 
du  S.  E.  au  N.  0.  — 13  chemins  vicinaux 
de  difficile  exploitation  en  hiver. 

LONGBROUX  ou  LOMBROUX,  dé- 
pendance  de  la  commune  de  Chameiix. 

LONG-CHAMPS  (sur  geer),  hameau 
dépendant  de  Waremme,  situé  entre  cette 
ville  et  le  Petit- Axhe.  On  y  remarque  on 
château  qui  appartient  à  M.  le  baron  de 
Selys  Longchamps.  Le  parc,  qui  comprend 
une  vaste  étendue  de  terrain,  se  distingue 
autant  par  le  choix  des  plantations  que  par 
le  goût  qui  a  présidé  à  leur  ordonnance. 
Une  grande  variété  d'arbres  étrangers  y 
végètent  avec  vigueur,  grâce  aux  soins 
éclairés  du  savant  propriétaire  qui  les  cul- 
tive. —  Le  hameau  de  Long-Champs  pos- 
sède plusieurs  fabriques. 

LONG -CHAMPS,  dépendance  de  la 
commune  de  Bemean. 

LONG-HETE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 


LOB 

LONG-PRÉ  ou  LONGPRÈS,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Goathuiil. 

LONG-TRIXHE ,  dépendance  de  k  c<Mn- 
mane  de  Forêt. 

LONGUEHEID.  Foyez  Long-Hxts. 

LONGUES.  Kofez  Toute»-Voy«8. 

LONHIENNE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

LONNËUX  9  dépendance  de  la  commune 
de  Ghénée. 

LONNEUX ,  dépendance  de  la  commune 
d'Esnenx. 

LONNEUX  ou  LHONNEUX,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Flémalle(Grande). 

LONNEUX,  dépendance  de  la  com- 
maue  de  Horion-Hoiémont. 

LONNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint- André. 

LONNEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Nicolas. 

LONNEUX  (le),  dépendance  de  la 
commune  de  Sprimont. 

LORCÉ ,  commune  du  cant.  et  à  2  lieues 
E.  N.  E.  de  Ferrièl«8,  de  Tarrondissement 
et  à  9  lieues  1/2  E.  S.  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  an  N.  par  la  commune 
d'Âywaille  (  canton  de  Loureignez  ) ,  à  TE. 
par  celle  de  Stoumont ,  au  S.  E.  par  celle 
de  Rahier,  au  S.  0.  par  celle  de  Chevron 
(ces  trois  dernières  communes  du  canton 
de  Stavelot) ,  et  à  FO.  par  les  communes 
de  Hané  et  Werbomont. 

Ses  dépendances  sont  :  Ghession,  Fagne, 
Nâïe  et  Targuon. 

HYDRoèBAPHiE  :  La  communc  est  arrosée 
^  V£ .  par  r  Amblève ,  et  au  S .  par  la  Lienne . 

SOL  :  Elevé ,  entrecoupé  de  collines  \  le 
terrain  est  en  général  sdiisteux  et  très- 
rocailleux.  La  profondeur  de  la  couche 
▼égétale  Tarie  de  7  à  10  pouces. 

ACHicuLTUHE  '.  Lcs  tcrrcs  sont  ensemen- 
cées en  seigle  et  avoine  principalement  ; 
très-peu  de  fourrages  ;  pommes  de  terre  j 
quelques  pommiers.  Bois  taillis  peuplés  de 
bouleaux  et  de  chênes,  que  Ton  coupe  à 
10  ans.  —  Jachères;  on  laboure  avec  des 
iKenfs.  —  Chevaux  ,  bétes  à  cornes ,  porcs 
rt  moutons.  Un  petit  nombre  de  ruches. 
^  Laine,  beurre,  miel  et  cire. 


LOU 


141 


POPULATION  :  hommes,  312;  femmes, 
305;  total  :  617  hàbitans. 

HABITATIONS  ET  lEDiFicxs  :  128  habita- 
tions rurales  construites  en  pierre ,  bois  et 
argile,  et  couvertes  en  grosses  ardoises  ; 
elles  sont  presque  toutes  disséminées.  — 11 
y  a  1  école  primaire ,  1  église  et  1  chapelle. 

COMMEfiCE    ET  INDUSTRIE    :    1  mouliu  à 

farine  mû  par  eau.  La  plupart  des  hàbi- 
tans sont  bûcherons  ou  charbonniers. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemîns  vici- 
naux sont  bien  entretenus  et  praticables 
en  hiver.  —  1  pont  en  pierre  sur  la  Lienne. 

LORETTE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Visé. 

LOTH ,  dépendance  de  la  oommiine  de 
Welkenraedt. 

LOUHISSE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moha. 

LOUYEIGNEZ ,  commune  et  chef-lieu 
du  canton  de  son  nom ,  de  Farrondisse- 
ment  et  à  4  lieues  S.  £.  de  Liège. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  le  territoire 
de  Fraipont ,  à  TE.  par  celui  de  Theux , 
et  au  S.  et  À  TO.  par  celui  de  Sprimont. 

Ses  dépendances  sont  :  Adseux,  Bam- 
merway,  Banneux  ,  Bannois,  Blendef, 
Coirfalise ,  Comémont  ,  Counachamps  , 
Damré ,  Deigné ,  Faites ,  Foccroule ,  Fo- 
reuse, GotaUe,  Haute-Folie,  Haveigné, 
Heid,  Hotchamps,  Lille,  Martin-Rive, 
Playe,  Rouge-Thier,  Rouvreux,  Saindro- 
gne  et  Sinval. 

■TDROGRApHiE  :  Cotto  communo  est  ar- 
rosée par  un  grand  nombre  de  petits 
ruisseaux  qui  prennent  naissance  sur  le 
territoire  :  les  principaux  sont  ceux  de 
Bammerway ,  de  Griry ,  de  Stenval ,  de 
la  Heid,  de  Blendef,  de  Hotchamps  et  de 
Rouge-Thier  :  ce  dernier  fait  mouvoir  1 
moulin  à  farine. 

SOL  :  L*aspect  de  ce  territoire  est  très- 
inégal  ;  les  coteaux  sont  très-inclinés ,  et 
n^oilrent ,  dans  plusieurs  parties ,  que  des 
bruyères  ou  de  mauvais  pâturages.  Terrain 
de  transition,  composé  de  schiste  argileux, 
de  psammite  sablonneux  (pire  d'avoué 
des  hàbitans  du  Condros),  et  de  calcaire 
anl!iiracifere.  On  y  trouve  du  fer  hydraté 


142 

el  de  11  dumz  carlMmatée  adcolaire.  La 
terre  Téçétale,  de  natiure  aijpleose,  cal- 
caire ,  sablonneose  et  schisteiue ,  a  7  à  14 
pouces  de  profondear. 

AGaicuLTUHE  :  Les  prodadioiis  consis- 
tent en  épeaatre,  aroine,  seig^le,  méteil, 
foin ,  légomes  et  plantes  foarnigères.  Les 
aH>res  fruitiers  n  y  réussissent  pas.  Il  y  a 
^elques  bouquets  de  bois  taillis  dont  le 
chêne  forme  Fessence  dominante.  Les  ter- 
res arables  sont  la  plupart  ensemencées  en 
épeautreetayoine;  elles  reposent  3  années. 
Les  pâturages,  appelés  aisances  commu- 
nales, forment  les  deux  tiers  du  territoire  : 
on  y  sème  de  Tépeautre  et  de  Faroine  :  les 
babitans  sont  dans  Tusage  de  ne  pas  écarter 
les  récoltes  sarclées  de  plus  de  quatre  ans. 
—  Peu  d'élères  en  cheraux ,  un  plus  grand 


MAG 

nombre  de  bêtes  à  cornes. — FréquentatioD 
du  marché  de  Liège. 

POPOLA.TIOH  :  1,683  babitans. 

BABiTATiOHS  :  Il  y  a  1  église  et  1  école 
primaire. 

comnacE  et  nroosmE  :  L^agricalturc 
On  y  fait  aussi  commerce  de  cheFaoz , 
qu^on  emploie  au  roulage.  Il  y  a  5  moulins 
k  farine  mds  par  eau,  et  plusieurs  fours  a 
chaux. — Foirele  25  mars  et  le  30  septembre. 

aouTES  ET  CHEMTHS  :  Cette  commune  est 
trarersée  par  la  grande  route  de  Li^eiSpa. 

LOVEGNÉ,  dépendance  de  la  oom- 
mune  de  Ben. 

LOTABLE,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Ampsin. 

LOTSE  9  dépendance  de  la  commune  de 
Landenne. 


MAARYËLDouMAHWELD,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Moresnet. 

MABIËT,  dépendance  de  la  commune 
de  Villers-le-Bouillet.  ^ 

MAGRAU ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thimister. 

MAGRELLE  ou  MA-ELLE ,  petit  af- 
fluent de  la  Meuse  qui  arrose  les  communes 
de  Saint-Georges  et  de  Flône. 

MAGNEE,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  S.  de  Fléron,  de  Farrondissement 
et  à  2  lieues  1/2  S.  £.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Ghantraine,  la 
Carrière ,  les  Hez  et  Fond-de-Forét. 

hydrographie:!  petit  ruisseau  et  2étangs 
qui  serrent  d'abreuvoir  aux  bestiaux . 

SQL  :  Le  terraiA  est  assez  inégal,  et  dans 
plusieurs  endroits  la  roche  calcaire  se 
montre  à  fleur  de  terre.  Le  sol ,  de  nature 
argileuse  et  pierreute,  repose  sur  fond 
glaiseux. 

AORiCTTLTURB  :  Ou  y  cultivc  le  seigle, 
Forge,  Favoine,  le  chardon  ou  cardère; 
peu  de  fourrages  et  de  légumes.  Les  ver- 
gers sont  ]>lanlés  de  pommiers  et  poiriers. 
Il  y  a  quelques  petits  bois  taillis ,  essence 


de  chênes ,  bouleaux  et  frênes,  employés 
aux  constructions.  7  fermes.  —  Elèves  de 
porcs;  très-peu  de  volaille  et  d*abeilles; 
lièvres  ,  perdrix  ;  renards.  —  Laine  , 
beurre. 

POPULATION  :  162  hommes,  154  fem- 
mes: total  :  516  babitans. 

HABITATIONS  :  7  fcmies ,  22  habitations 
rurales ,  31  cabanes  et  2  maisons  partico- 
lières;  construites  la  majeure  partie  en 
pierre,  en  briques;  couvertes  en  chaïune 
et  disséminées.  —  Il  y  a  1  chapelle. 

COMMERCE  ET  INDOSTRIE  :  L^agricultare 
et  la  clouterie  sont  les  branches  les  plus  im- 
portantes de  Findustrie  de  cette  commune. 
Il  y  a  1  houillère  qu'on  exploite  i  bras. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Ou  n  y  trouve  que 
des  chemins  vicinaux  praticables  en  toute 
saison. 

MÂGNERY,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Glermont. 

MÂGNËTROZ  ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Olne. 

MAGRET,  ruisseau  prenant  sa  source 
au  hameau  de  Xhos ,  commune  de  Tavier« 
qu'il  arrose  et  où  il  active  ploaieurs  usines  ; 


HAL 

il  Ta  se  perdre  dans  les  fentes  des  rochers 
au-dessoas  de  la  Chapelle. 

MAHASAL  ou  MAHESALLE,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Seilles. 

MAUONTHIER,  dépendance  de  la 
commune  de  Soiron. 

MALLIERE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Warsagfe. 

MAIREUXouMAISEUX,  dépendance 
de  la  commune  de  Sonmagne. 

MAISON-GADAYE,  dépendance  delà 
commune  de  Ligney. 

MAISON'GOUNE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Grandville. 

M AISON^DE-L A-HAUT,  dépendance 
de  la  commune  d*Angleur. 

MAISON-DUBOIS,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

MAISON  •  HAUTREGARD  ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  la  Reid. 

MAISON-SAUVAGE ,  dépendance  de 
commune  de  la  Reid. 

MALACORD,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ferrières. 

MALAISE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seilles. 

MALAXUE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Xhendremal. 

MALGUEILLE ,  dépendance  delà  com- 
mune de  Roinsée. 

MALGUEULE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jehay. 

MALINVAL  ET  BASSE-CHAUSSÉE , 
dépendance  de  la  ville  de  Liège. 

MALLIEUE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

MALLIEUE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hermalle-sons-Huy.  Son  terroir 
renferme  un  grand  nomhre  de  substances 
minérales  ,parmi  lesquelles  on  remarque  la 
chaux  carbonatée  magnésifère  primitive 
convexe  (gisement  dolomie),  la  chaux  sul- 
fatée trapézienne  (gisement  argile  plas- 
tique) ,  la  chaux  sulfatée  aciculaire  radiée 
(  schiste  alnnifere  ) ,  le  quartz  hyalin 
prisme  limpide  (amas  métallifères),  le 
plomb  sulfuré  lamellaire  et  laminaire 
(filons  métallifères),  et  le  plomb  carbo- 
nate bacUlaire  (filons  et  amas  métallifères). 


HAR 


143 


MALOTTE,  dépendance  de  la  oommime 
de  Jemeppe. 

MALPAS,  dépendance  de  la  commune 
de  Bergilez. 

M ALPENSEE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

M  ALSEM  AINE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Antheid. 

MALTERRE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint- André. 

MALVAUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

MALVAUX,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Amay. 

M  AL  VEAU,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Grivegnée. 

MAMETOUT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thys. 

MAMONSTER,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Ans-et-Glain. 

MAMSEE  (bis  de),  prend  sa  source 
dans  la  commune  de  Filot  qu  il  arrose. 

MANAIHAN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

MANGONBROUX,  dépendance  delà 
commune  de  Pollenr. 

MANGONBROUX,  dépendance  de  la 
commune  de  Jalhay. 

MANGONBROUX,  dépendance  de  la 
commune  de  Stembert. 

M  ANHAT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Villers-le-Temple. 

M  AN  IL,  dépendance  de  Hollogne-sur- 
Geer. 

M  AN  Y ,  dépendance  de  la  commune  de 
Seraing. 

MARAIS  (du)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Huy. 

MARCHE-EN-SAULX  on  MAJEN- 
SAULT,  dépendance  de  la  commune  de 
Thimister. 

MARCHE  (porte  dv)  dépendance  de  la 
ville  de  Visé. 

MARCHÉ  (  LE  ) ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

MARCHIN,  commune  du  canton,  de 
Tarrondissement  et  À  1  lieue  1/2  S.  E.  de 
Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  ville  de  Huy ,  à  TE. 


144 

par  Yierset,  aa  S.  par  Vyle,  aa  S.  0. 
par  Gosnes-Filée,  et  à  TO.  par  Ben- Alun. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse,  Bellaire, 
Belle-Maison ,  Bois-de-Gosnes .  Bois-Dame- 
Agnès,  EreiFe,  Fléron,  Forges,  Foor- 
'  neau,  Jamaigne,  Lise,  Mola,  Ralonsart, 
Pierpont,  Romhonyille ,  Saint-Léonard, 
Statte,  Stieniha,  Trifoy,Tnisseanetyauz. 

■TDmoG&APHiB  :  Cette  commune  est  arro- 
sée par  le  Hoyonz,  qui  fait  mouroir  un 
grand  nombre  d'usines  importantes;  par 
la  fontaine  Jamaigne  qui  jaillit  sur  le  ter- 
ritoire ,  et  dont  le  cours  est  assez  fort  pour 
donner  le  mouvement  à  2  moulins  à  blé; 
et  par  le  ruisseau  de  Perwes  qui ,  au  moyen 
d'un  réservoir,  alimente  1  moulin  à  buile. 

SOL  :  Surface  inégale,  entrecoupée  de 
coteaux  dont  quelques-uns  sont  très-es- 
carpés. Le  terrain  est  en  général  argileux, 
calcaire  et  schisteux ,  fortement  mélangé 
de  psammite  sablonneux.  La  terre  végé- 
tale, composée  d^une  argile-sablonneuse, 
repose  sur  pierre  calcaire  ou  sur  fond  argi- 
leux ;  son  épaisseur  varie  de  2  à  12  pouces. 

AGBicuLTUBE  :  Lcs  productions  du  ter- 
ritoire .  consistent  en  épeautre  ,  seigle  , 
orge ,  avoine ,  peu  de  trèfles ,  foin ,  luzerne, 
vesce,  pommes  de  terre  et  légumes.  Les 
vergers  ,  susceptibles  d'irrigation ,  sont 
garnis  de  plusieurs  espèces  d'arbres  frui- 
tiers, tels  que  pommiers,  poiriers,  pru- 
niers et  cerisiers.  Les  coteaux  schisteux , 
orientés  Sud ,  sont  plantés  de  vignes.  Un 
quart  environ  de  la  commune  est  boisé  : 
il  y  a  des  bois  taillis  peuplés  de  chênes , 
charmes  et  coudriers,  aménagés  à  18  ans, 
—  Assolement  triennal.  —  Elèves  de  che- 
vaux pour  le  renouvellement  des  écuries; 
le  surplus  se  vend  aux  foires  de  Huy  et 
Ciney;  un  assez  grand  nombre  de  bétes  À 
cornes  et  moutons.  —  Laine  et  laitage. — 
Fréquentation  du  marché  de  Huy. 

POPULATION  :  1,710  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-licu  contient  en- 
viron 20  maisons  plus  ou  moins  bien  ^con- 
struites ;  la  majeure  partie- des  habitations 
sont  disséminées.  On  y  remarque  1  châ- 
teau d'une,  construction  moderne.  —  Il  y 
a  1  rglise  et  nnc  école  primaire. 


SAE 

coufXBCx  ET  iNDtJSTKix  :  L'agncoltniv 
et  l'exploitation  des  usines  sont  les  pnnci- 
pales  branches  d'industrie.  Il  y  a  des  fiirges 
importantes  dont  les  propriétaires  i>éndent 
à  Huy.  Le  fer  et  la  tôle  qui  proviennent  des 
forges  de  Marchin,  font  partie  du  ooni- 
merce  de  la  ville  de  Huy.  On  compte  dans 
la  commune  2  forges  à  martîneU,  4  la- 
minoirs pour  le  fer,  2  papeteries,  2  bras- 
series ,  3  moulins  à  farine  et  1  moulin  s 
huile  qui  sert  alternativement  k  battre  \t 
chanvre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  3chemins  ▼idnau 
qui ,  quoique  bien  entretenus ,  deriennent 
impraticables  pendant  l'hiver. 

MARET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Tihange. 

MAB.EXHE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Herstal. 

MAREXHE.  Voyez  Marssichb. 

MARGARIN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thimister. 

MARI  HAYE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seraing. 

M  ARIOMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jalhay. 

MARNEFFE ,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  1/2  S. «d' Avelines ,  deTarrondiase- 
ment  et  à  2  lieues  1/2  N.  0.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Bosquet ,  Bock. 
Erale-Hdbret,  Pralle  et  Ferme-ao-Sart. 

HTDROGBAPHiE  :  La  communc  de  Mar- 
nefFe  est  arrosée  par  le  Burdinal  et  par 
deux  de  ses  afiluens,  qui  prennent  leor 
source  sur  le  territoire. 

SOL  :  Surface  entrecoupée  de  collines. 
Terrain  argilo-sablonneux ,  marécageux  et 
rocailleux,  ayant  une  couche  v^étale  de 
4  à  12  pouces  de  profondeur. 

AOBicuLTUBE  :  Ou  récoltc  du  froment  , 
du  seigle,  de  l'orge,  de  l'épeautre,  "de  IV 
voine,  du  trèfle,  desféveroles,  delà  vesce 
et  des  pois  ;  légumes  de  bonne  qualité ,  tels 
'  que  choux,  pommes  de  terre ,  carottes,  eCr .  ; 
poires ,  pommes ,  prunes  et  cerises  ;  bois 
peuplés  de  chênes ,  hêtres  ,  ormes ,  bou- 
leaux ,  peupliers  et  bois  blancs  :  les  chêne« 
et  les  peupliers  dominent.  —  Assolement 
triennal  et  sexennal;  fumier,  cendres  dr 


har 

HoDande  et  marne  pour  en^ÎB .  —  Ëlèret 
de  quelques  cheTaox  et  de  bétes  À  comei  ; 
on  plus  grand  nombre  de  porcs  et  de  mou- 
tons ;  volaille  pour  les  marchés  ;  quelques 
ruches  ;  peu  de  lièvres  et  de  lapins;  beau- 
coup de  perdrix.  —  Laine,  beurre  et 
fromage  que  Ion  vend  aux  marchés  des 
environs. 

POPULATION  :  hommes ,  282  ;  femmes  , 
305';  total  :  587  habiUns. 

BÀBiTATiONS  :  121  habitations  rurales 
construites  en  pierre ,  briques ,  bois  et 
argile,  la  plupart  couvertes  en  paille, 
quelques-unes  en  ardoises;  elles  sont  ag- 
glomérées. —  1  école  primaire  et  1  église. 

COMMERCE  ET  INDU8TB1E  :  2  brasscHes 
peu  importantes ,  1  fabrique  de  dréche  et  1 
moulin  à  farine  mû  par  eau.  Le  commeree 
est  presque  nul. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Âucune  route  ne 
traverse  la  commune.  1  pont  en  pierre  sur 
le  ruisseau  de  Burdinal. 

HAROUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Trembleur. 

M ARSEICHE  ou  M AREXHE ,  dépen- 
dancedela  commune  de  Villers-le-BouilJet. 

MARSINNE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Couthuin-Reppe. 

Parmi  les  espèces  minérales  que  ren- 
ferme cette  localité,  on  distingue  la  chaux 
carbonatée  inverse ,  magnésifere  primitive 
convexe ,  pseudo-morphique  et  granulaire 
(  gisement  dolomie  ) ,  le  plomb  sulfuré 
laminaire  (filons  et  amas  métallifères)  et  le 
fer  oligiste  terreux ,  globuli£brme  (  schiste 
anthracifère  supérieur). 

MARTEAU,  dépendance  de  la  con»- 
mnne  de  la  Reid. 

MARTEAU,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ehein. 

MARTEAU,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Spa. 

MARTIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Plaine  vaux. 

MARTIN  (saint).  Fbyez  Énixhe. 

MARTIN -RIVE,  dépendance  de  la 
commune  de  Louvetgnez. 

MARTIN-SART,  dépendance  de  la 
commune  de  Xhendelesse. 


KEB 


145 


MARTIN-SART,  dépendance  de  la 
commune  de  Soiron. 

MARY,  dépendance  de  la  commune 
d^Esneux. 

MASARYN  ou  MASARINEN,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Baelen. 

MASEYGK,  dépendance  delà  commune 
de  Marchin. 

MASSONHEID ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

MASTA,  dépendance  de  la  commune 
de  la  Reid. 

MASTA.  dépendance  de  la  commune 
de  Stavelot. 

MASTA  ou  MASTAT,  dépendance  de 
la  commune  de  Francorchamps. 

MASTA  ou  MASTAT,  dépendance  de 
la  commune  de  Forêt. 

MASTEAU,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ferrières. 

MATTFOSSE  ou  MATFOSSE,  dépen- 
dance.de  la  commune  d'Evegnée. 

M  ATHINE ,  dépendance  de  la  commune 
dihein. 

M  AZURES  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Theux. 

MEAN ,  dépendance  de  la  commune  de 
Mons. 

MEGKENS-DREYESGH,  dépendance 
de  la  commune  de  Welkenraedt.  • 

MEEFFE,  commune  du  canton  et  A 
1  lieue  3/4  0.  S.  0.  d'Avenues,  de  lar- 
rondissement  et  à  5  lieues  N.  0.  de  Hny. 

HTDBOGRAPHiB  :  Ce  territoire  est  arrosé 
par  la  Méhaigne,  et  par  les  ruisseaux 
d'Acosse,  de  Buay  et  de  Hemptinne  :  ce 
dernier  fait  tourner  un  moulin  à  farine. 

SQL  :  Très-varié,  principalement  dans 
la  partie  S.  0. ,  où  se  trouvent  des  terrains 
pierreux  et  marécageux.  Les  meilleures 
terres,  mêlées  de  terres  franches  y  d'argile 
et  de  sable,  ont  une  couche  végétale  de 
15  à  16  poaces  de  profondeur. 

ACRicuLTUBB  :  On  récolte  dans  cette 
commune  du  froment ,  du  seigle ,  de  Torge, 
de  lavoine,  du  chanvre  et  des  colzas,  du 
trèfle  et  beaucoup  de  fourrages;  pois, 
f^ves ,  choux ,  pommes  de  terre ,  carottes  ; 
pommes,  poires,  raisins  pour  la  consom- 

19 


146  HSfi 

mation.  —  Assolement  sexennal. — Ëlèrcs 
de  cheranx  ,  bétes  à  cornes,  montons, 
porcs;  Tolaille;  pen  de  rncbes;  lièvres  et 
perdrix.  —  Laine ,  beorre ,  fromage ,  œafs. 

POPULATION  :  402 hommes,  444  femmes; 
total  :  846  habitans. 

HAB1TATI01C8  :  Construltes  en  briques, 
en  pierre,  en  bois  et  argile;  couvertes 
partie  en  chaume,  partie  en  ardoises  et 
pannes;  disséminées.  —  1  église,  1  école 
primaire. 

COMMERCE  ET  iiiDusTRiE  :  Commerce 
agricole;  3  métiers  à  tisser;  1  moulin  à 
farine  mû  par  ean;  1  moulin  à  huile  mû 
par  chevaux;  2  brasseries. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemins  vici- 
naux offrent  des  communications  avec  les 
villes  de  Namur,  de  Louvain,  de  Tirle- 
inont  et  de  Huy;  ils  sont  peu  praticables 
en  hiver. 

MEEZ  on  HEIZ,  dépendance  de  la 
commune  de  Stavelot. 

MEERDORP,  commune  du  canton  et 
à  2  lieues  0.  N.  0.  d'Avenues,  de  l'arron- 
dissement et  à  6  lieues  de  Huy. 

SOL  :  La  partie  S.  E.  du  terroir  pré- 
sente quelques  terrains  en  pente  douce. 
La  terre  végétale  se  compose  d'une  argile 
douce  et  friable ,  légèrement  mêlée  de 
sable,  sur  fond  argileux  ou  pierreux;  elle 
est  très-fiBrtile,  et  son  épaisseur  varie  de 
6  à  16  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  froment, 
seigle,  orge,  avoine;  peu  de  chanvre  et  de 
colxa.  Les  fourrages  suffisent  à  peine  aux 
besoins  de  la  commune;  pois ,  fèves,  pom- 
mes de  terre ,  carottes ,  choux.  Les  vergers 
sont,  en  général,  plantés  de  pommiers; 
un  petit  bois  taillis.  —  On  emploie  la 
marne  pour  Tamendement  des  terres.  — 
Élèves  de  chevaux ,  de  bétes  à  cornes ,  de 
montons  et  de  porcs.  —  Laine,  beurre, 
fromaee. 

Cl  « 

POPULATION  :  286  hommes,  287  fem- 
mes; total  :  573  habitans. 

nABiTATioNs  :  En  briques,  peu  en  bois; 
couvertes  en  paille ,  quelques-unes  en  ar^ 
doises.  —  1  église,  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  iNuusTBiE  :  L'agricultuie  ; 


MSL 

commerce  de  bêles  4  cornes  et  de  dieTam. 
—  2  moulins  à  farine  mus  par  le  rent. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  chaosséc  de 
Namur  à  Louvain  passe  4  1  lieue  et  â  FO. 
de  la  commune.  Les  chemins  vicinaux  sont 
très-mauvais  en  hiver. 

MEFFE,  ruiss<*an  qui  arrose  la  com- 
mune d'Embresin. 

MÉHAIGNE  ou  MÉHAGNE,  nviên 
qui  prend  sa  source  dans  la  province  de 
Namur ,  entre  Saint-Germain  et  Uppigny, 
à  2  lieues  N.  de  Namur,  entre  dans  la 
province  à  Wasseige,  passe  par  Embresîn, 
Avenues,  Villc-cn-flesbaye ,  Falaîs,  Fu- 
mai ,  Hucorgne ,  Moha ,  Braîve  et  Wanzc, 
et  se  jette  dans  la  Meuse  à  Statte,  faubourg 
de  Huy.  Cette  rivière  arrose  dans  la  pro- 
vince une  vallée  étendue,  de  4  lieues  an 
moins ,  qu'elle  parcourt  en  serpentant.  Ses 
eaux  fertilisent  les  prairies  qu'elle  inonde 
pendant  l'hiver.  Les  principaux  affloens 
delà  Méhaigne  sont  :  laSoele,le  Henemont, 
le  Séron,  le  Burdinal  et  la  Montxée.  Ces 
divers  cours  d'eau  font  mouvoir  plnsieun 
moulins  à  farine,  à  huile,  etc. 

MEHEGUE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Chénée.  ' 

MELIN,  commune  du  canton  et  â 
1  lieue  N.  E.  de  Fléron,  de  l'arzondisse- 
ment  et  à  3  lieues  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Cerexhe-Henseux,  Mortier  et  Bolland,  à 
TE.  par  celle  de  José,  au  S.  par  Soomagne 
et  Micheroux,  et  à  l'O.  par  Cerexbe-Heu- 
seux  et  Evegnée. 

Ses  dépendances  sont  :  Ardonconr,  Basse 
et  Haute  Melin,  Elvaux,  Labouxhe ,  Sonken 
et  Vaux. 

HTDROGRApniB  :  Le  ruisseau  de  BoUand 
forme  la  limite  de  cette  commune  avec 
celle  de  Cerexhe-Henseux;  un  autre  mis- 
seau  prend  naissance  sur  le  territoire  et 
active  t  moulin  à  farine. 

SOL  :  Une  belle  plaine  se  développe  dani 
le  centre  de  la  commune  :  le  reste  est 
entrecoupé  de  collines.  Terrain  apparte- 
nant au  calcaire  anthracif^,  an  schiste 
argileux ,  à  la  craie  blanche  et  au  silex ,  con- 
tenant un  grand  nombre  de  fossiles  tels  qui 


HEM 

rammonite  de  Lister,  ammonites  Litteri 
(Sow.  )  (dans  le  terrain  hooiller)  le  pecten 
papyracewn  (  Sow.  ) ,  Thaitre  plicatule 
ostreaplicaUila,  lespatangae  bossu ,  spa- 
tangus  gibbus  (Lam.)  ;  Yananckjrtes  mar^ 
ginata  el  conotdea.  La  terre  végétale,  de 
natare  argileuse,  varie  de  6  à  13  ponces 
de  profondeur. 

AGAicuLTURE  :  Les  prodnctions  dn  ter- 
ritoire consistent  enépeautre,  seigle,  orge, 
avoine,  trèfles,  foin;  pommes  de  terre, 
légnmes  et  fruits;  quelques  bois  taillis 
peuplés  d^aunes,  bouleaux  et  frênes.  — 
Assolement  quadriennal  et  sexennal. — 
Élèves  de  betes  à  cornes  et  de  moutons. — 
Bearre  ,  fromage.  —  Fréquentation  dn 
marché  de  Hervé. 

POPULATION  :  683  babitans. 

HABITATIONS  *.  80  maisous  plus  on  moins 
bien  bâties.  —  1  église. 

COMMERCB  ET  INDUSTRIE  <  QuclqUCS  pro- 
duits agricoles,  tels  que  grains,  benrre  et 
fromage. — La  clouterie  occupe  un  asses 
grand  nombre  d'babitans. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Il  y  a  uu  grand 
nombre  de  chemins  vicinaux  qui  ne  s^exploi- 
tent  que  difficilement  en  hiver. 

HELIN  (  HAUTE  ) ,  dépendance  de  la 
commune  de  Melin. 

MëMBÂCH  ,  commune  dn  canton  et  à 
1  lieue  £.  de  Limbourg ,  de  larrondisse- 
meut  et  à  2  lieues  £.  N.  £.  de  Ver- 
vicrs. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Baclen  et  Eupen  (cette  dernière  du  royaume 
de  Prusse),  à  TË.  par  Eupen  et  Kalder- 
hcrberg  (du  même  royaume),  au  S.  par 
les  communes  prussiennes  de  fintgenbach 
et  Weismer  et  celle  de  Jalbay  (Liège),  et 
à  rO.  par  le  territoire  de  Goé. 

Ses  dépendances  sont  :  Uagen,  Heis- 
treux  et  We&ser. 

RTOROGRAPHiE  :  La  Vesdre  traverse  cette 
commune  de  TE.  à  TO.  Plusieurs  autres 
cours  d*eau  arrosent  le  territoire  et  se  ren- 
dent dans  la  Vesdre  ;  les  principaux  sont  : 
le  ruisseau  d'Eupen^le  Heile  qui  limite 
la  commune  à  TE.  et  au  N.,  la  Gileppe 
qui  la  longe  du  S.  à  TO. ,  et. le  Soor  qui 


MEH 


147 


prend  sa  souroe  dans  la  forêt  d*Henogen- 
waldt  et  Tarrose  dn  S.  à  TE. 

SOL  :  L  aspect  de  ce  territoire  est  très- 
varié  :  la  partie  boisée  comprenant  la  forêt 
d'Henogenwaldt ,  qui  s  étend  au  S.  sur 
une  superficie  dr  6,660  bonniers  carrés, 
offre  un  immense  plateau  dout  les  pentes, 
dans  plusieurs  endroits ,  sont  très-inclinées; 
lautreparlie,  qu occupent  le  village  et  les 
terres  labourables ,  est  entrecoupée  de  co- 
teaux ,  et  se  trouve  placée  au^pied  de  la 
forêt,  dont  le  voisinage  lexpose  à  de  fortes 
gelées  en  hiver.  Terrain  de  transition, 
composé  de  dolomie,  de  schiste  anthraci- 
iere,  de  zinc  silicate  et  carbonate,  et  de 
plomb  sulfuré.  Ce  terrain  contient  de  la 
ehanx  carbonatée  lamellaire,  laminaire  et 
pulvérulente,  de  la  chaux  carbonatée  mar 
gnésilere  biinminifere,  du  zinc  carbonate 
submamelonné ,  du  zinc  sulfuré  laminaire, 
du  plomb  sulfuré  lamellaire,  du  plomb 
carbonate  aciculaire  et  granulaire,  du  fer 
hydraté  massif,  géodique  et  cloisonné,  et 
du  fer  oligiste  terreux  globuliforme. — Les 
couches  végétales  ont  une  épaisseur  de 
9  à  12  pouces. 

AGRICULTURE  :  Les  récollcs  consistent  en 
seigle,  orge,  avoine,  trèHes,  pommes  de 
terre ,  légnmes  et  fruits  pour  la  consom- 
mation. La  culture  des  prés  est  la  culture 
dominante.  Ils  produisent ,  par  année , 
environ  40,000  livres  de  foin.  Une  moitié 
de  la  commune  est  plantée  en  bois  taillis 
et  futaie;  le  principal  massif  est  la  forêt 
d'Herzogeni^aldt ,  qui,  depuis  quelque 
temps ,  est  annexée  au  territoire  :  les  prin- 
cipales essences  sont  le  chêne,  le  charme, 
le  bouleau;  on  y  trouve  aussi  le  hêtre.  — 
Vaches  et  porcs  ;  peu  d  abeilles  ;  un  assez 
grand  nombre  de  lièvres  et  de  chevreuils 
qui  forment  une  chasse  de  réserve  dans 
THerzogen'waldt  ;  cette  forêt  sert  aussi  de 
retraite  à  quantité  de  sangliers  et  de  loups 
qui  ravagent  les  campagnes  voisines  et  dé- 
truisent quelquefois  les  récoltes. — Beurie. 

POPULATION  :  320  hommes,  331  femmes; 
total  :  651  babitans  qui  parlent  un  mau- 
vais allemand. 

HABITATIONS  :  2  formes,  80  habitations 


148 


MBU 


nmles,  20  cabaneset  19  miimnf  particu- 
lières 3  la  plupart  constmites  en  pierre,  ea 
bois  et  argile,  la  toiture  en  chaume  oo  en 
ardoises;  partie  agglomérées,  partie  dissé- 
minées. —  D  y  a  1  église ,  1  chapelle  et 

1  école  primaire. 

coMMUCE  BT  iHDusTftiB  :  G>mmeroe 
des  produits  du  sol,  du  bétail  qu  on  y  élère, 
du  laitage  et  de  quelques  menues  denrées. 
L  «ploitation  des  métairies  et  des  bois ,  la 
fabrication  de  draps  et  lextraction  du  linc, 
forment  les  principales  branches  d'indus- 
trie. —  1  fabrique  de  draps ,  1  filature  de 
laine ,  73  métiers  à  tisser  le  drap,  2  mou- 
lins â  farine  mus  par  ean ,  dont  1  à  tan  et 
i  couleur.  —  Mines  de  zinc  et  de  fer; 

2  carrières  de  pierres  meulières,  2  d'ar- 
doises. 

BOUTES  ET  CHEMTHS  :  La  Toutc  royale  de 
la  Vesdre  ayoisine  la  commune.  Les  che- 
mins vicinaux  sont  praticables  en  hiver. 
Il  y  a  sur  la  Yerdre  deux  ponts  en  bois , 
supportés  par  des  arches  à  plein  cintre. 

MEMONT ,  dépendance  de  la  commune 
des  Awirs. 

HERCKHOFF ,  dépendance  de  k  com- 
mune de  Hombourg. 

MERY ,  dépendance  de  la  commune  de 
Tilf, 

MEUSGHEMEN,  dépendance  de  Wel- 
kenraedt. 

MEUSE,  en  latin  Mosa,  en  flamand 
Maes,  en  wallon  Mouse,  en  hollandais 
Maas,  fleuve  qui  prend  naissance  en 
France,  dans  le  S.  du  département  de  la 
Haute-Marne,  de  Tarrondissement  et  à  7 
lieues  N .  E .  de  Langres ,  du  canton  et  à  1  lieue 
S.deMontigny.  Uest  formé  des  deux  ruis- 
seaux qui  parcourent  les  vallées  de  Recourt 
et  d* A vrécourt ,  et  dont  la  jonction  a  lieu 
à  Fort-Fillières  ;  mais  le  cours  d'eau  ne 
prend  le  nom  de  Meuse,  qu'après  avoir 
coulé  près  du  château  en  ruine  et  du  village 
de  Meuse.  11  parcourt  le  N.  0.  du  départe- 
ment des  Vosges ,  où,  près  de  Bazoillcs,  il  d is- 
parait  pour  ne  se  remontrer  qu'à  1  lieue  1/2 
plus  loin,  À  Concourt,  près  et  au  S.  0. 
de  Neuchâteau.  Il  traverse  le  départe- 
ment de  la  Meuse  dans  toute  sa  longueur, 


MBU 

arrose  lapnitâe  orientale  des  Ardcnnes  K 
conle  dans  la  province  de  Lîége,  aa  S.  O. 
à  3  Uenes  an-deasoiis  de  Namnr.  P»  sa 
rive  gaodie  il  longe  les  eommones  de 
Seilles  et  Bas-Oba ,  et  par  la  rive  droite 
la  commune  de  Ben  -  Ahin  ,  arroae  Hoy , 
et  de  là  se  dirigeant  an  N.  E.jnsqn^â  Liège, 
baigne  ou  laisse  â  moins  de  1/4  de  liene 
de  sa  rive  droite  les  villages  de  Tihange , 
la  Neuville,  Hermalle- sons -Hoy,  Qer- 
mont,  Ramet-Tvot,  Seraing,  Oi^rée  et 
le  rivage  de  Barge-en-Pot;  et  de  sa  live 
gauche  ,  Ampsin,  Amay,  Fléne,  Engis, 
Ghokier,  FlémaUe  (Hante),  Flémalk 
(Grande) ,  Jemeppe  et  Tilleor  ;  il  traverse 
la  ville  de  Li^e,  où  un  pont  de  pierre 
réunit  les  deux  parties  de  la  ville  qu'il 
sépare,  coule  au  N.  en  laissant  snr  sa  lire 
droite  les  villages  de  Jupille,  Wandre, 
Cheratte,  Argenteau  et  Visé,  et  snr  sa  rire 
gauche,  Coronmeuse,  Herstal,  Hermalle- 
sous- Argenteau  et  Lixhe,  et  après  avoir 
parcouru  la  province  de  Liège,  sur  on 
développement  d'environ  14  lieues,  il 
en  sort  à  Navagne,  pour  entrer  dans  la 
province  du  Limbourg.  Lalargeur  moyenne 
de  la  Meuse  est  de  13(H  00.  La  profon- 
deur de  ses  eaux,  en  été,  est  de  0"  50  à 
0»  70,  et  en  hiver  de  1-  00  à  1-  20; 
elles  s'élèvent  quelquefois  de  5*^  70  â  6*  00. 
La  pente  du  lit  de  ce  fleuve ,  dans  la  pro- 
vince, est  de  18°*  26.  Le  terme  moyen  de 
la  vitesse  do  courant,  est  de  55*"  60  par 
minute.  On  évalue  le  cube  d'eau  qni  pasjie 
annuellement  par  le  pont  des  arches  à 
Liège ,  à  2  billions ,  794  millions  de 
mètres. 

Outre  un  grand  nombre  de  ruisseaux  tri- 
butaires, la  Meuse  reçoit  encore  daos 
l'étendue  de  son  cours  compris  dans  les 
limites  de  la  province,  4  rivières  dont 
2  flottables  et  1  navigable  :  les  deux 
premières  sont  la  Méhaigne,  par  la  rive 
gauche  à  Statte,  faubourg  de  Huy,  et  le 
Hoyoux  qui  y  afflue  dans  la  ville  même  pu* 
sa  rive  droite ,  et  TOurte  qui  s  y  jette  A 
Liège  par  trois  embouchures  principales 
sur  la  rive  droite.  La  Meuse  reçoit  le  roi»- 
seau  de  Légie  à  Liège,  par  sa  rive  gauche, 


MEU 

à  160  mètres  au-dessas  da  pont  des  Arches, 
et  la  Berwiimepar  sa  me  droite  à  Nayagfne, 
à  1/2  lieae  au-dessous  de  Visé.  Il  est  à 
remarquer  que  les  alHuens  de  la  rire  droite 
sont  beaucoup  plus  nombreux  et  plus  con- 
sidérables que  ceux  de  la  rive  gauche  j  leur 
cours  est  aussi  beaucoup  plus  rapide. 

Le  lit  de  la  Meuse  est  encaissé  dans  le 
terrain  à  couches  inclinées  depuis  Charle- 
▼ille,  jusqu'au-dessous  de  Visé,  oà  elle 
eotre  dans  le  terrain  à  couches  horizontales. 
Entre  Namur  et  Liège,  sa  rive  droite  est 
hérissée  de  rochers  escarpés  et  de  coteaux 
couverts  de  vignobles.  La  navigation^  de  la 
Meuse  devient  difficile  enti;^  Liège  et 
Venloo ,  parce  que  son  lit ,  moins  profond , 
est  sujet  à  des  atterrissemens  et  qu'il  change 
souvent  de  direction.  On  compte  par  année 
six  mois  de  bonne  navigation ,  et  quatre  de 
demi-navigation . 

La  flore  du  bassin  de  la  Meuse  est  riche 
en  plantes  rares ,  parmi  lesquelles  il  y  en 
a  plusieurs  qui  sont  exclusivement  indi< 
gènes  de  ce  bassin,  telles  sont  :  Yeu- 
phorbia  esula  (Var.  ),  mosana  (Lej.); 
le reseda  lutea  (  Var.  ) ,  crispa  (Pers.);  les 
mentha*  rotundifoîia,  aquatica ,  pule^ 
gium,  plicata  ;  le  trifolium  fragiferum  ; 
le  senecio  paludosuSy  Vinula  britannica, 
salicina,  ptdicaris ,  dysenterica;  la  cen- 
iaurea  calcitrapa,  le  chenopodium  hjrbri- 
•  dum,  murale  y  vuharia;  la  linaria  cym- 
balaria.  Parmi  les  graminées,  la  leersia 
oryzoïdes  (  Swarti  ) ,  et  le  schedonorus 
arundînaceuSy  qui  tapissent  Tancien  bassin 
de  la  Meuse  à  Herstal.  On  trouve  dans  la 
Meuse  elle-même  les  scirpus  màritimus  et 
lacustris  y  la  villarsia  nymphoideSy  les 
nymphœa  alba,  lutea,  le  polygonuni 
amphibium,  plusieurs  potamogeloriy  etc.; 
le  saule  est  très-répandu,  et  surtout  le 
salix  viminalis  (L.  ) ,  qui  porte  le  nom  de 
saule  de  la  Meuse,  et  le  salix  purpurea 
et  a/6a. 

Parmi  les  poissons  que  nourrit  la  Meuse, 
on  remarque  :  la  grande  lamproie ,  petro- 
myzon  marinus  (L.),  qui  remonte  la 
Meuse  en  avril  et  mai  ]  la  lamproie  fluvia- 
tile,  petromysonJbwiatUis  (L) .  ;  le  planer. 


MIC 


149 


petromyzon  planeri  (Gm.);  Festurgeon 
ordinaire,  acipenser  sturio  (L.) ;  le  sau- 
mon ,  salmosalar  (L.) ,  en  grand  nombre  3 
la  truite  saumonée,  salmo  trutta  (L.); 
Talose,  clupea  alosa  ('L,)-^  le  brochet, 
esox  lucius  (L)  ;  la  carpe ,  cyprinus  car» 
pio  (L)  ;  le  barbeau ,  cyprinus  barbus  (L .); 
le  goujon ,  cyprinus gobio  (L .)  ;  la  tanche, 
cyprinus  tinca  (L.);  la  brème,  cyprinus 
brema  (  L .)  ;  la  bordelière ,  cyprinus  latus 
(Gm.);  le  meunier,  cyprinus dobula  (L.); 
la  rosse ,  cyprinus  rutilus  ;  la  vandoise ,  cy- 
prinus leuciscus  (Bl.);  Tablette,  cyprinus 
albumus  (L .  );  le  nase,  cyprinusnasus  (L .); 
le  véron ,  cyprinus  phoxinus\  la  lotte  des 
rivières,  gadus  Iota  (Bl.);  Tanguille, 
murœna  anguilla  (L.);  la  perche  gou- 
jonnière ,  ou  petite  perche ,  acerina  perça 
(Guv.);  la  perche  ordinaire,  perça  flu- 
viatilis  (L.).  Parmi  les  mollusques  on 
cite  :  la  paludine  vivipare,  paludina  vivi' 
para  { Lam.  )  (  sans  Tanimal  )  ;  ia  néritine  , 
fluviatilo',  neritina  Jluviatilis  (Lam.) 
(sans  Fanimal);  la  mulette  sinuée,  unio 
margaritifera  (PfeifT.);  la  mulette  obtuse, 
unis  batava  (Lam.);  le  plus  abondant  des 
crustacés  est  Técrevisse  commune ,  asta» 
cusjluviatilis  (L.). 

MEUSE  (bue  de),  dépendance  de  la 
commune  de  Jnpille. 

MEUSE ,  petit  ruisseau  qui  arrose  une 
faible  partie  du  territoire  d'Oleye  où  il  se 
perd  dans  le  Geer.  ' 

MEU VILLE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Aahier. 

MEZ ,  dépend,  de  la  comm.  de  Bolland. 

MIGHEROUX,  commune  du  canton  et 
k  1  lieue  E.  N.  E.  de  Fléron ,  de  Tarron- 
dissement  et  à  3  lieues  E.  de  Liège. 

Gette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu,  et  du  hameau  de  Pansy. 

SOL  :  Le  centre  de  la  commune  présente 
un  plateau  incliné  à  TE.  et  à  TO.  ;  terrain 
argilo-sablonneux  et  marécageux. 

AGRICULTURE  :  Gc  terroïr  produit  de 
Tépeautre,  moins  de  seigle  et  d avoine,  du 
trèile ,  du  foin ,  des  légumes  et  des  fruits. 
Point  de  bois.  —  Assolement  sexennal.  — 
Laine  et  laitage. 


LIL 


ropuiATioN  :  104 

■ABiTÂTiOHs  :  On  y  remaraiie  on  bean 
chAteaa,  coima  tous  le  nom  de  JOTii»- 
nisdael, 

ooMifEJics  ST  iMDOtTEix  :  L*agricaltai«. 

mouTxs  ET  CBSHiHs  :  Cbeoiios  TÎcinaax 
pea  pralicaLles. 

MIGHEROUX,  dépendance  de  la  oom- 
mnne  de  Soiimagne. 

MIGNEBIE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thimister. 

MILLEMORTE,  commone  da  canton 
et  4  1  lieue  3/4  S.  £.  de  Glons,  de  Farron- 
disfement  et  à  1  lieue  1/2  N.  £.  de  Li^. 

fiomée  an  N .  par  Fezhe-SIins  et  Hermée  ; 
k  TE.  par  Herstal,  an  S.  par  Hental  et 
Tottemme,  et  à  l'O.  par  Liers. 

BTDBOGBAPHiE  :  Plusicurs  filets  d*eancir- 
cnlent  sur  ce  territoire  j  ils  tarissent  en 
été. 

SOL  :  Surface  unie;  terrain  argileux, 
mêlé  de  silex;  conche  régétale  de  7  à  10 
ponces  de  profondeur. 

AcaicuLTVRE  :  Ce  terroir  produit  un  peu 
de  froment,  de  seigle,  dorge,  d^avoine  et 
de  navette  \  pois ,  fèves ,  pommes  de  terre , 
carottes ,  navets  ;  plusieurs  espèces  de 
fruits,  tels  que  pommes,  poires,  cerises, 
noix ,  qui  alimentent  le  marché  de  Liège. 
Bois  :  frênes,  saules,  peupliers,  ormes.  — 
Assolement  triennal  j  jachères  ;  7  fermes .  — 
Elèves  de  chevaux,  hétes  à  cornes ,  moutons , 
porcs  ;  quelques  ruches  ;  un  petit  nombre 
de  lièvres  et  de  perdrix.  —  Laine ,  beurre , 
fromage  et  quelques  autres  menues  denrées 
qiii  se  vendent  au  marché. 

POPULATION  :  868  hahîtans. 

HABITATIONS  :  7  fcrmcs,  100  habita- 
tions rurales,  51  cabanes;  elles  sont  con- 
struites partie  en  briques ,  partie  en  bois 
et  argile;  couvertes . en  chaume  et  dissé- 
minées. Il  y  a  1  église  et  1  école  pri- 
maire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  *.  Commerce  de 
grains,  légumes,  fruits,  laine,  beurre  et 
fromage;  fabrication  de  fourchettes  de  fer; 
1  fabrique  de  sirop. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  7  cbemius  yicinauz 
impraticables  en  hiver. 


MISSITERT  ou  MISSETE&T,  di^en- 
dance  de  la  conmuine  d^Aobcl. 

USSOUL,  dépendance  delà  oommoBe 
de  YicaviUe. 

MIST  AT ,  dépendanee  de  la  oonunnac 
de  Stavdot. 

HODAYE,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  O.  de  Nandrin ,  de  rarrondiasenient 
et  2  lieues  £.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Henrillien, 
Petit-Modave ,  Romont  et  Tibiomont. 

BTDBOGRAPHiB  :  Lc  HoyoQx,  dout  lei 
débordemens  sont  fréqnens  et  très-nuisi- 
bles aux  riverains,  et  le  ruisseau  de  Paille, 
affluent  du  Hojonx ,  arrosent  ce  territoiR 
au  S.  ;  a  rO. .  coule  le  torrent  de  Bonne, 
qui  va  grossir  les  eaux  dtf  Hoyou  et  qui 
occasione  de  grands  ravages  :  les  pluies 
abondantes  et  la  fonte  des  neiges  surtout, 
le  font  déborder,  au  détriment  de  ragrîcol- 
ture.  Ces  trois  cours  d*eau  alimentent  des 
usines  et  servent  à  Firrigation  des  pfés  au 
moyen  de  vannes. 

SOL  :  Terroir  dont  la  superficie  e$t  hé- 
rissée en  quelques  endroits  de  rochers 
arides  ;  le  reste  est  entrecoupé  de  collines 
fraîches  et  verdoyantes.  Terrain  de  tran- 
sition, formé  de  calcaire  anthracifere  et 
de  schiste  argileux  ;  il  contient  de  la  chaux 
carbonatée  laminaire  et  pulvérulente,  de 
la  chaux  carbonatée  magnésifere  bitumi- 
niiere,  du  fer  hydrate  massif,  géodiqoeet 
cloisonné. 

AGRICULTURE  :  Lcs  lécoltcs  oonsîstent 
en  seigle,  épeautre,  avoine,  orge  d'été; 
trèfles ,  pois  et  vesce  pour  le  bétail  ;  pom- 
mes de  terre,  carottes,  oignons ,  choux  et 
diverses  autres  espèces  de  plantes  pota- 
gères; peu  de  fruits.  Ce  territoire  est  bien 
boisé  ;  on  y  trouve  de  beaux  taillis ,  essence 
de  chêne ,  de  charme ,  de  hêtre ,  de  cou- 
drier, aménagés  à  18  ans;  il  y  a  quelques 
plantations  de  sapins  et  de  peupliers.  Mode 
de  culture  :  on  ensemence  un  tiers  de$ 
terres  en  grains ,  un  tiers  en  marsages ,  et 
Tautre  tiers  reste  en  jachères  ;  cendres  de 
Hollande  pour  Fengrais  des  trèfles. — Élèves 
de  chevaux,  bétes  à  cornes,  porcs;  volaille 
et  abeilles;  lièvres,  perdrix;  ;nenards.  Le 


MOB 

HoyoQX  fonmit  nne  grande  quantité  de 
bonnes  traites.  —  Laine  y  beurre ,  œufs , 
cire,  miel,  peaux. 

POPULATION  :  180  homnies,  183  fem- 
mes; total  :  363  babitans. 

HABITATIONS  r  La  plupart  des  maisons 
sont  construites  en  pierre ,  et  couvertes  en 
chaume,  en  ardoises  ou  en  pannes.  On  Toit 
au  village  de  Modave  un  beau  château  go- 
thique flanqué  de  tours.  Il  est  bâti  sur  un 
rocher  taillé  k  pic ,  dont  les  flancs  escarpés 
et  arides  confondent  leur  teinte  grisâtre 
avec  celle  des  m  urailles  et  des  tourellesgothi- 
qoes  qui  le  surmontent  du  côté  du  Hoyoux , 
dont  ]es  eaux  coulent  au  pied  du  rocher.  Ce 
château  est  d  un  aspect  sévère.  De  l'autre 
oâté ,  de  belles  allées  se  prolongent  sur  un 
terroir  régulier.  Cette  magnifique  propriété 
comprend  plus  de  600  bonniers  de  terres 
et  de  bois  ;  le  parc ,  fermé  par  une  enceinte 
de  muraOles,  a  80  bonniers  d*étendue;  la 
chasse  y  est  abondante  en  toute  sorte  de 
gibier,  et  même  en  bétes  fauves.  L'in- 
térieur du  château  n'est  pas  moins  remar- 
quable que  ses  dépendances  :  plusieurs 
appartemens  sont  taillés  dans  le  roc.  Ce 
château  fut  bâti  par  Jean  de  Marchin^ 
dont  un  des  descendans  fut  Tentrepreneur 
<le  cette  fameuse  machine  de  Marly, 
qn  inventa  le  fameux  liégeois  Rannequin, 
mort  en  1708;  on  montre  encore  Tancien 
modèle  en  petit  que  cet  homme  célèbre 
construisit  au  château  de  Modave.-  L'église 
de  Modave  est  remarquable  par  le  grand 
nombre  de  mausolées  qu'elle  renferme.  On 
y  voit  une  chapelle  richement  décorée ,  où 
se  trouve  le  tombeau  de  la  famille  de 
Harchin;  l'autel ,  d'ordre  composite ,  est  de 
marbre  noir  relevé  par  des  omemens  en 
albâtre  ;  les  colonnes  sont  d'un  beau  marbre 
d'Italie.  Au  milieu  de  cette  chapelle  s'élève 
un  somptueux  mausolée ,  surmonté  de  deux 
stataes  d  albâtre  qui  représentent  Jean  de 
Marchin  et  son  épouse.  On  remarque  sur 
une  pierre  encadrée  dans  le  mur,  une 
inscription  en  l'honneur  de  Jean-Gaspard- 
Ferdinand  de  Marchin ,  comte  du  Saint- 
Empire,  et  de  Jean-Ferdinand ,  son  fils, 
maréchal  de  France;  ce  dernier  est  mort 


HOH 


151 


en  1706.  —  Il  y  a  â  Modare  1  école  pri- 
maire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agHculture. 

—  4  moulins  mus  par  eau ,  dont  2  à  farine , 

1  â  huile  et  1  à  battre  le  chanvre.  — 

2  fours  à  chaux.  —  Extraction  de  pierre 
calcaire. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  commuue  est 
traversée  par  la  route  de  Liège  â  Givet. 
Les  chemins  vicinaux  s'exploitent  facile- 
ment en  biver. 

MODAVE  (petit),  dépendance  de  la 
commune  de  Modave. 

MOHA,  commune  du  canton  et  4 
1  lieue  1/2  1^.  de  Héron,  de  l'arrondisse- 
ment et  à  1  lieue  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Hu- 
corgne  et  Vinalmont,  à  l'E.  par  Wanse, 
au  S.  par  Bas-Oha,  et  â  l'O.  par  Gootboin 
et  Vinalmont. 

Ses  dépendances  sont  :  Froidmont,  Lol^• 
risse,  Roides- Vallées ,  Saint-Sanveor  et 
Warixhet. 

HYDROGRAPHIE  :  La  communo  est  tra» 
versée  par  l|i  Méhaigne,  qui  y  reçoit  plu- 
sieurs ruisseaux.  Les  eaux  de  cette  rivière 
font  mouvoir 2  moulins  à  farine,  1  à  huile 
et  2  pour  battre  le  chanvre. 

SOL  :  Surface  en  partie  élevée,  et  en 
partie  basse  et  entrecoupée  de  collines. 
Terrain  argilo-sablonneux ,  marécageux  et 
rocailleux.  La  couche  végétale  a  5  à  12 
pouces  de  profondeur.  On  y  trouve  du 
plomb  sulfuré  octaëdre,  cubo-octaëdre  et 
laminaire. 

agriculture  :  Les  terres  sont  ensemen- 
cées en  froment,  seigle,  épeautre,  avoine, 
féveroles,  vesce,  colza  et  navette.  Les 
fourrages  sont  consommés  dans  la  com- 
mune. On  cultive  différentes  espèces  de 
pommes  de  terre ,  des  haricots ,  des  pois , 
des  carottes,  des  betteraves,  etc.  Poires, 
pommes ,  prunes  et  cerises ,  dont  un  tiers 
environ  est  vendu  aux  marchés  voisins. 
Les  espèces  de  bois  qui  dominent  dans 
la  commune  sont  :  le  chêne,  le  hêtre, 
le  saule ,  le  cornouiller  et  le  bois  blanc. 
Plantes  médicinales  :  camomille  et  althée. 

—  Un  tiers  des  terres  est  mis  en  jacbèret 


15» 


MOL 


la  3*  année,  les  deux  antres  tiers  de 
7  à  10  ans.  —  Elèves  de  bétes  à  cornes, 
de  porcs  et  de  volaille,  tant  pour  la  con- 
sommation intérienre  que  pour  être  ven- 
dus aux  marchés.  Quelques  ruches.  Re- 
nards, lièvres  et  lapins  en  petit  nombre. 
La  Méhaigne  fournit  des  an^illes,  des 
brochets,  des  barbeaux  et  des  écrevisses. 
—  Beurre, fromage  et  peaux. 

popTJLATioif  :  456  hommes,  478  fem- 
mes j  total  :  934  habitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  maisons  sont  con- 
struites en  pierre,  briques,  bois  et  argile, 
couvertes  en  ardoises,  pannes  et  paille; 
elles  sont  en  partie  agglomérées  et  en  partie 
disséminées.  —  1  école  primaire. 

coMiiERCE  ET  INDUSTRIE  :  1  fabrique 
de  dréche  avec  un  seul  séchoir ,  1  brasserie 
peu  importante,  1  tuilerie,  5  moulins, 
dont  2  à  farine ,  2  à  battre  le  chanvre ,  et 
1  à  huile;  tous  mus  par  eau. 

HOVTES  ET  CHEMINS  :  Le  chemiu  de 
Meeffe  à  Huy ,  et  celui  de  Hucorgne  à  la 
même  ville,  traversent  cette  commune  : 
le  premier  a  6  mètres  de  largeur ,  et  le 
deuxième  4  mètres  ]  ils  sont  praticables 
dans  toutes  les  saisons.  Il  y  a  en  outre  13 
autres  chemins  vicinaux.  2  ponts  en  bois 
de  la  largeur  d'un  mètre,  traversent  la 
Méhaigne. 

MOHINËTTË  (la),  dépendance  de  la 
commune  d'Aywaille. 

MOU  IRY ,  dépend .  de  la  comm .  d' A  vins . 

MOINILLE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Burdinne. 

MOKENBERG,  dépendance  de  la  com* 
mune  de  Moresnet. 

MOLDT,  dépendance  de  la  commune 
de  Warsage. 

MOLEKBECK,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Rumsdorp. 

MOLIN  AY ,  dépendance  de  la  commune 
de  Tavier.  , 

MOL  IN  ET,  dépôidance  de  la  commune 
de  Frai  pont. 

MOLIN  VAUX,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ans-et-Glain. 

MOLU ,  dépendance  de  la  commune  de 
Marchin. 


HOir 

MOMALLE ,  commune  du  ctnton  et  é 
2  lieues  1/2  0.  N.  0.  de  Uollogne-aux- 
Pierres,  de  Tarrondissement,  et  à  5  lieues 
0.  1/4  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Fixe- 
le-Marsal,  à  TE.  par  celles  de  Kemexhf  « 
Fréloux  et  Fexhe>au-haut-Qocher,  au  S. 
par  No  ville,  et  à  TO.  par  Remicourt, 
Lamiue  et  Hodeige. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  du  hameau  de  Momelette. 

SOL  ;  Elevé  et  plat;  le  terrain  est  ar^p. 
leux.  G)uche  végétale  de  15  à  20  pouces. 

AGRICULTURE  *.  Lcs  productioiis  consis- 
tent en  froment,  seigle,  épeautre,  orgf. 
féveroles;  peu  de  colza  et  de  navette.  Les 
fourrages  se  consomment  sur  les  lieux; 
pommes  de  terre,  carottes  et  betteraves; 
pommes ,  poires  qui  servent  à  fabriquer  da 
sirop  et  du  vinaigre.  Frênes  et  peupliers, 
employés  aux  constructions.  —  Assolement 
sexennal.  —  Élèves  de  vaches,  porcs  et 
moutons;  très-peu  de  lièvres  et  de  perdrix. 
•—  Laine ,  beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  430  hommes,  424  fem- 
mes; total  :  854  habitans. 

HABITATIONS  :  E\]es  sout  coiistmites  en 
pierre  et  briques,  couvertes  en  paille, 
très-peu  en  pannes.  —  1  église,  1  école 
primaire.  —  Résidence  d'un  notaire,  d'un 
médecin  et  d'un  artiste  vétérinaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commerœ 
agricole;  1  moulin  à  farine  mû  par  le 
vent. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  20  cbemius  vici- 
naux praticables  en  toute  saison. 

MOMELETTE,  dépendance  delà  com^ 
mune  de  Momale. 

MONCEAU ,  dépendance  de  la  commune 
de  la  Gleize. 

MON  S,  commune  du  canton  et  à  1/2 
lieue  S.  deHoUogne-aux-Pierres,  derarron- 
dissement  et  À  2  lieues  0. 1/4  S.  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Yelroux  et  Hollogne-aux-Pierres,  à  l'E. 
par  Grace-Montegnée  et  Jemeppe,  au  S. 
par  Flémalle  (Grande),  Flémalle  (Haute), 
et  Chokier ,  et  à  TO.  par  Uorion-Hozémont. 


MON 

Ses  dépendances  sont  :  Grotteax^  Hui- 
lier ,  Al-Dicke ,  Méan ,  Pépinsart ,  Ronsart , 
SoQxlioQ ,  Tirogne ,  Y ingt^Deux ,  Ardenne. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Tuisseau  de  Hollogne 
arrose  une  faible  partie  du  territoire  ;  celai 
de  Crotteux  y  prend  naissance  et  sert  à 
Tirrigation  de  quelques  prés. 

SOL  :  Aspect  yarié ,  coupé  de  collines 
dont  quelques-unes  offrent  des  escarpe- 
mens.  La  commune  de  Mons  fait  partie  de 
la  zone  qui  sépare  les  belles  plaines  de  la 
Hesbaye  du  pays  déprimé  et  moins  fertile 
qui  avoisine  le  bord  de  la  Meuse.  Les  terres, 
de  nature  argileuse,  sablonneuse  et  pier- 
reuse, y  ont  une  coucbe  végétale  de  8  à  20 
pouces  d'épaisseur. 

AGRICULTURE  *.  Lcs  productions  de  ce 
territoire  consistent  en  froment,  seigle, 
épeautre,  avoine,  trèfles,  fourrages,  pom- 
mes de  terre,  légumes  et  fruits;  quelques 
bois  taillis . — Assolement  triennal  et  sezen- 
nal.  —  Élèves  de  cbevaux ,  de  bétes  k  cornes 
et  de  moutons. 

POPULATION  :  1,121  babitans. 

HABITATIONS  :  Le  cbcf-licu  contient  en- 
viron 90  maisons.  Il  y  a  un  vieux  cbâteaa 
qui  a  été  converti  en  métairie.  —  1  école 
primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  LcspHncipalcS 

branches  d'industrie  sont  :  lagriculture 
et  Fexploitation  des  mines  de  bouille,  et 
le  commerce  de  bétail.  —  1  moulin  à 
farine  mû  par  eau,  et  6  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  cbemins  vici- 
naux, quoique  bien  entretenus,  sont  peu 
praticables  en  biver. 

MONS ,  dépendance  de  la  commune  de 
Flémalle  (Grande.) 

MONS ,  dépendance  de  la  commune  de 
Bombaye. 

MONSIEUR,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Embresin. 

MONSIN  (ILE  de),  dépendance  de  la 
commune  de  Herstal. 

MONT ,  dépendance  de  la  commune  de 
Gomblain-au-Pont . 

MONT,  dépend,  de  la  comra.  de  Tbeux. 

MONTCEAU,  dépendance  de  k  com- 
mune de  Saint- André. 


MON 


Id3 


MONTCEAU,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Tilf . 

MONTCEAU ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

-  MONTCH  AMPS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Beanfays. 

MONTCHENOUL,  dépendance  de  la 
commune  de  Bras. 

MONTCRASSE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la.Reid. 

MONT-DE-FOSSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Fosse. 

MONTEGNE  (petit),  dépendance  de 
la  commune  de  Saint-Nicolas. 

MONTEGNEE.    royez    Grace-Mon- 

TEGNEE. 

MONTFORT,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ans-et-Glain. 

MONTFORT,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Esneux. 

MONTHOET  ou  MONT-HOUET,  dé- 
pendance  de  la  commune  de  Stoumont. 

MONTJARDIN,  dépendance  de  la 
commune  d'Aywaille. 

MONT-LECLERCQ,  dépendance  de  la 
commune  de  Yillers-Saint-Siméon. 

MONT-SAINT-HADELIN,  village  du 
canton  et  à  1  lieue  1/2  S.  E.  de  Fléron, 
derarrondissement  et  à3  lieues  1/2  E.  S.  £. 
de  Liège,  et  à  1/4  de  lieoe  d*01ne,  dont  il 
dépend. 

Ce  village  a  pour  dépendance  le  bameaa 
des  Heids. 

SOL  :  Môntneux ,  principalement  au  cen- 
tre du  village.  La  coucbe  végétale  est  peu 
profonde,  et  repose  en  général  sur  un 
fond  caillouteux.  Ce  terrain  appartient  à 
la  formation  du  calcaire  anthracifèrej  il 
contient  de  larsenic  sulfuré  rouge  com- 
pacte^ 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  du  terri- 
toire consistent  en  seigle ,  avoine ,  trèfles, 
épeautre,  orge,  foin  et  légumes.  Les  ver- 
gers sont gamisd'arbres  fruitiers,  tels  que 
pommiers  «t  poiriers.  Il  s  y  trouve  un  boi.. 
de  sapins.  —  Assolement  triennal  et  sexen- 
nal.  — Cbevaux  et  bétes  A  cornes.  —  Fré- 
quentation du  marcbé  d^Olne. 

POPULATION  :  94  babitans. 

20    . 


154 


MON 


HABiTATiQKS  :  11  y  a  1  école  primaire. 

COMMERCE     ET     INDUSTRIE     :     QuclqUCS 

productions  agricoles. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemiiis  TÎci- 
naux  sont  très-maavais  en  hiver. 

MONTT ,  dépendance  de  la  commune  de 

Charneuz. 

MONTZÉE  (COMMUNE  de  la),  royez 

La  Montzée. 

MONTZEN  ,  commune  du  canton  et  À 
2  lieues  E.  d^Aubel,  de  Tarrondissement 
et  à  3  lieues  1/2  N.  N-  E.  de  Verviers. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Ge- 
menich  ,  à  TE.  par  celle  de  Moresnet ,  au 
S.  E.  par  le  village  de  Lontzen  (  Prusse  ) , 
au  S.  par  le  territoire  de  Henri-Chapelle , 
«n  S.  O.  par  Anbel,  et  au  N.  0.  par  Hom- 

bourg. 

Ses  dépendances  sont  :  Cosenberg,  Esel- 
bach.  Hontem  ,  Teberg,  Ten-Eycken , 
Jengken ,  SeerSteversdorp et Swarteberg. 

hydrographie  :  La  Gueule  ooule  à  TE. 
du  territoire  de  cette  commune ,  et  forme 
sa  limite  avec  Moresnet.  Plusieurs  petits 
ruisseaux,  afiluens  de  la  Gueule,  sillon- 
nent ce  terroir,  entre  autres  le  Tunnis- 
bach,  qui  borne  la  commune  au  N.  0. 
vers  Hombourg;  le  Wyerbach,  le  Broc- 
kerbach ,  et  le  Steversdorpbach  qui  prend 
sa  source  au  hameau  de  Steversdorp.  —  7 

étangs. 

SOL  :  Terroir  appartenant  au  plateau  du 
Limbourg.  Au  S.  et  au  N.  0.  se  trouvent 
les  points  les  plus  élevés,  le  reste  ofFre 
quelques  pentes  douces  et  des  plaines  peu 
considérables.  Le  terrain  présente  beau- 
coup de  variété  dans  sa  composition  :  on 
y  trouve  du  minerai  de  plomb ,  de  la  pierre 
calcaire,  de  Targîle,  de  la  marne  dont 
une  couche  traverse  la  commune  dans  Jia 
direction  de  TO.  au  N. ,  du  sable  jaune 
principalement  vers  Hombourg,  et  des 
roches  de  schiste  prcsqu'à  fleur  de  sol.  On 
remarque  nn  banc  de  silex  dont  l'épaisseur 
varie  de  5  à  12  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  du  froment , 
du  seigle ,  de  Tépeautre ,  de  l'orge  et  de 
Tavoine  j  peu  de  fourrages  :  plusieurs  es- 
pèces de  Jégumes;  une  petite  quantité  de 


MGR 

pommes  et  poires.  11  y  a  des  bois  taillis 
dont  les  essences  dominantes  sont  le  cbêne^ 
la  charmille ,  le  bouleau  et  le  coudrier.  — 
Assolement  triennal.  —  Elèves  de  bétesà 
cornes  ;  volaille  et  abolies  ;  lièvres ,  lapins, 
perdrix  ,  bécasses;  quelques  loups  ;  un  as- 
sez grand  nombre  de  renards;  carpes,  bro- 
chets dans  les  eaux  douces.  —  Peu  de 
laine,  de  miel  et  de  cire;  beaucoup  de  fro- 
mage et  de  beurre.  —  Fréquentation  des 
marchés  d'Aubel. 

POPULATION  :  520  hommes,  550  fem- 
mes ;  total  :  1070  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  en  pierre ,  en 
briques,  en  bois  et  argile,  couvertes  en 
chaume  ;  un  petit  nombre  en  ardoises  et 
pannes;  agglomérées  au  centre  delà  com- 
mune. Il  y  a  1  église,  1  maison  commu- 
nale ,  1  école  primaire ,  1  château  entouré 
de  plusieurs  pièces  d'eau.  —  Résidence 
d'un  notaire  et  d'un  chirurgien. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agrîculturc 
et  l'exploitation  dé  la  pierre  calcaire  et  des 
mines  de  plomb  occupent  la  plupart  des 
habitans  de  cette  commune,  n  s*y  fait  un 
petit  commerce  de  vins  ,  d'eau-de-vie ,  d'é- 
piceries et  de  beurre ,  dont  une  partie  i« 
vend  ou  marché  d'Aubel  ou  s'exporte  m 
Prusse.  —  1  tannerie ,  1  filature  de  laine 
à  mécanique  mue  par  eau ,  1  fabrique  de 
dréche,  1  moulin  à  farine  et  1  foulcrie 
activés  au  moyen  de  l'eau ,  1  four  à  chaux 
et  1  carrière. 

ROUTES  Et  CHEMINS  :  La  Toulc  de  Liège 
k  Aix-la-Chapelle  longe  la  commune  aa 
S.  B.  Il  y  a  33  chemins  ricinanx  qui 
communiquent  avec  Hombourg,  Mores- 
net  ,  Gemenich ,  Henri-ChapeUe ,  Aix- 
la-Chapelle  et  Aubel;  ib  sont  très-bien 
entretenus  et  praticables  en  toute  saison. 

MORESNET,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  1/2  E.  N.  E.  d'Aubel,  de  l'arron- 
dissement et  à  4  lieues  1/4  £.  N.  E.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  parla  commune  de  Geme- 
nich, k  l'E.  et  au  S.  par  le  territoire 
prussien,  et  à  TO.  par  la  commune  de 
Montzen. 

Ses  dépendances  sont  :  AlensBerg,  Au- 


MOR 

Holsbei^  ,  Bamboscb  ,  Baa  ,  Bildgen , 
Boi8-d*Aix,  Boye,  Boeschhuyier ,  Broun 
Brandenhorel ,  Couthe  ,  Denrp-Kelmis 
Dreischen,  DuyTd»-Koul,  Eschen,  Eta 
blissement  de  la  (Calamine ,  Haag ,  Hazan 
Hechter,  Hermenstim ,  Hoof-Kèlmls,  Uof- 
fer-Moden,  Hirtz,  Jongenboficb ,  Hoof 
KeeskorfF ,  Kelmis  ,  Kelmiser  -  Moelen 
Kelmiser-Heid,  Kever,  Kloster,  Koch 
Krikelâtein ,  Kroschelenberg ,  le  Stein 
KaanK'eld ,  Mokenbèrg^  Neuback,  Nea 
bermpt,  Op-de-Brock,  Oudesmet,  P.laat 
Plaatssegel,  PenDings-bays ,  Ro^rberger 
beid ,  Rotscben ,  Scbimper  ,  Scbimper- 
Moelen ,  ScbmallgraiT ,  Sier ,  SneUenberg , 
Ster,  Tekenboscb,  Teriakelsboun,  TuUjé, 
Vogelsang  ,  Vous^  Waaket  Woll-Moelen. 

HYD&oGBAPBiE  :  Ce  teiToir  est  arrosé 
par  la  Gaetile  et  plusieurs  autres  cours 
d'eau  ;  les  principaux  sont  le  Hoeibacb,  le 
Brcicb,  le  Temiken  et  le  Schimper-Moe- 
len;  ils  donnent  le  mouTement  à  1  foule- 
rie  et  à  2  moulins  à  farine. 

SOL  :  Terroir  assis  sur  un  plateau  dont 
la  surface  est  entrecoupée  de  collines  au 
N. ,  à  TE.  et  au  S.  ;  la  partie  la  plus  fer- 
tile est  au  S.  O. ,  qui  présente  ua  plan 
assez  uni.  Les  terres  labourables  sont ,  en 
général ,  ai^ilo-sablonneuses ,  d'une  eou' 
che  végétale  de  5  à  16  pouces  dVpaisseur, 
sur  fond  argileux  et  siliceux.  -^  Terrain 
de  transition ,  composé  de  calcaire  antbra- 
ciiere ,  de  dolomi^  et  de  terre  calaminaire. 
On  trouve,  à  lendroit  dit  la  yieilU^Mon- 
tagne ,  un  iromçnse  filon  métallifère  de 
zinc  oxidé  ;  cette  substance  minérale,  mé- 
langée de  parties  terreuses,  présente  un 
grand  nombre  de  géodes  tapissées  de  cris- 
taux,  de  zinc  silicate  et  carbonate.  Le  zinc 
carbonate  of&e  les  espèces  suivantes  :  le 
zinc  carbonate  primitif,  en  petits  cristaux 
blancs ,  transparens  ,  disséminés  dans  un 
mélange  d'argile  et  de  pierre  calaminaire, 
le  zme  carbonate  prisme  convexe ,  bi-rhom-- 
boïdal,  rbomboïdal  aigu ,  semi-émarginé , 
aciculaire  radié,  lamellaire  mamelonné, 
sub-mamelonné  et  ferrifère.  Ce  terrain 
renferme  aussi  plusieurs  variétés  cristal- 
lines de  zinc  oxidé  silicifère,  toutes  décri- 


HOR 


195 


tes  avec  le  plus  grand  soin  par  M.  Levy; 
la  chaux  carbonatée  ferrifère,  le  plus  sou- 
vent en  cristaux  d'un  vert  grisâtre ,  tapis- 
sant les  cavités  du  zinc  oxidé  silicifère,  la 
willémite  on  silicate  de  zinc  anhydre ,  très- 
commune  à  Moresnet ,  la  hopéite  analysée 
par  M.  Levy ,  le  manganèse  hydraté  ^  etc. 
On  a  découvert  au  hameau  de  Vogelsang, 
outre  le  zinc  carbonate  primitif,  snb-ma- 
melonné  et  ferrii^re ,  plusieurs  autres  mi- 
nerais ,  tels  que  le  plomb  sulfuré ,  lami- 
naire et  bacillaire  et  le  fer  hydraté  massif. 

AORicuLTURS  :  Lcs  récoltc»  consistent 
en  froment,  seigle,  épeautre,  oi^e  et 
aroine  ;  elles  suffisent  à  peine  â  la  consom- 
mation. Beaucoup  de  pâturages  pour  le 
parcours  du  gros  bétail  ;  qiHelques  légumes 
et  fruits;  97  bonniers  de  terre  sont  pUntés 
en  taillis  et  futaie,  essence  de  chêne,  bou- 
leau et  charmille.  Le  terrain  calcaire  of- 
fre une  belle  végétation  dans  laquelle  on 
distingue  la  statice  armeria,  la  viola 
lutea  ou  viola  çalaminaris  (Lej .  ) ,  Xartna- 
ria  vema  (  Y  ar .  ) ,  cespitosa  et  le  thlatpi 
^alpestre  (Var.),  calaminare  (Lej.). — 
Assolement  triennal  ;  jachères.  — -  Elèves  de 
bétes  à  cornes  ,  de  porcs ,  de  moutons  et 
volaille  ;  peu  d'abeilles  ;  lièvres ,  lapins  , 
perdrix,  bécasses,'  beaucoup  de  renards. 
—  Laine,  beurre,  £nomage,  miel,  cire, 
crins,  peaux. 

POPULATION  :  259  hommes ,  245  fem- 
mes; total  :  504  habilans  qui  parlent  l'al- 
lemand. 

BABiTATioHs  :  La  majeure  partie  con- 
struites en  bois  et  argile ,  quelques-unes  en 
pierre  et  en  briques,  coarertes  en  ardoises. 
11  y  a  1  église ,  2  châteaux  et  1  école  pri- 
maire. 

COMMERCE  ET  nvunsTEfE  :  Lcs  habitaos 
se  livrent  exclusivement  à  Tagricultiire  ;  il 
ne  s'y  fait  point  d'autre  commerce  que  ce- 
lui des  productions  du  sol.  L'exploitation 
du  zinc ,  l'une  des  plus  importantes  de 
l'Europe,  alimente  la  fonderie  de  zinc 
établie  à  Liège,  ainsi  qu'un  grand  nombre 
de  fabriques  de  laiton,  situées  en  Belgique 
et  dans  le  nord  de  la  France.  —  1  fbulerie 
et  5  moulins  à  farine  mus  par  eau. 


IS6 


MOR 


ROUTES  BT  CHEMINS,  La  grande  ronte 
de  Liège  à  Aix-la-Chapelle  forme  au  S.  la 
limite  de  cette  commune  avec  le  territoire 
de  Prusse.  On  y  compte  27  chemins  vici* 
nauz,  dont  les  principaux  conduisent  k 
Montxen,  à  Gemenich  et  en  Prusse;  ils 
sont  bien  entretenus  et  d'une  exploitation 
facile. 

MORTIER,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  S.  S.  E.  de  Daelhem ,  de  Tarron- 
dissement  et  à  3  lieues  1/2  E.  N.  £.  de 
Liège. 

Romèe  au  N.  et  à  TE.  par  la  commune 
de  Saint- André ,  à  TE.  par  Rolland ,  au 
S.  par  Cerexhe-Heuseux ,  au  S.  et  à  PO. 
par  le  territoire  de  Tremblenr. 

Ses  dépendances  sont  :  Rruyëre  (la), 
Gortils,  Fafchamps,  Haut-Rois,  Rouhaye, 
Ricfaelette,  Sart  et  Trix-Saint-Pierre. 

HTDROGRA.PHIE  :  Les  ruisscaux  de  Mor- 
tier et  dé  Rolland  arrosent  ce  territoire  et 
servent  à  rirrigation  des  prés. 

SOL  :  Très  -  irrégulier ,  entrecoupé  de 
coteaux  escarpés;  les  plaines  ont  peu  d'é- 
tendue. Terrain  argileux  et  sablonneux , 
contenant  de  la  marne.  Couche  végétale 
de  5  à  16  pouces  d'épaisseur. 

▲G&icuLTiTAE  :  Cc  tcrroir  produit  peu 
de  froment  et  de  seigle;  la  culture  princi- 
pale consiste  en  épeautre ,  orge  et  avoine  ; 
prairies  de  bonne  qualité;  légumes  et 
fruits  ;  peu  de  bois.  —  Elèves  de  bétail.  — 
Laine,  beurre,  fromage.  —  Fréquentation 
des  marchés  de  Hervé  et  Daelhem. 

POPULATION  :  1,004  habitans. 

H  ARITA.TIONS.  Le  chcf-lieu  comprend  107 
maisons  agglomérées  autour  de  1  église.  Il 
y  a  1  vieux  château  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Une  partie  de 
la  population  selivrç  à  lagriculture;  Fau- 
tre ,  qui  est  la  plus  considérable  ,  se  com- 
pose de  tisserands.  —  3  moulins  à  farine 
mus  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  20  chcmius  vici- 
nanx  traversent  la  commune ,  et  sont  pra- 
ticables en  toute  saison. 

MORTIER ,  ruisseau  qui  longe  la  com- 
mune de  Rolland  et  sert  à  Firrigation  des 
prés. 


MOU 

MORTROUX ,  commune  du  canton  et  a 
1/2  lieue  E.  de  Daelhem ,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  4  lieues  N.  E.  de  Liège.. 

Romée  au  N.  par  la  commune  de  Rom- 
baye ,  à  TE.  par  celle  de  Neuch&teau  ,  au 
S .  par  Saint- André  ,  et  à  TO .  par  Daelhem . 

Ses  dépendances  sont  :  Cruxhain ,  Chan- 
traine ,  Foulerie ,  Heusier ,  Lacroix  ,  Nel- 
hain  et  Plenay. 

HYDROGRAPHIE  :  2  cours  d'cau  arrosent 
cette  commune ,  la  Rerwinne  et  le  misseao 
d'A^. 

SOL  :  Inégal  ;  le  chef-lieu  est  situé  dans 
un  vaUon.  La  terre  végétale ,  de  nature 
argileuse  et  pierreuse ,  a  8  à  15  ponces  de 
profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  y  cultivc  le  frt>ment , 
le  seigle,  Forge ,  Favoine ,  Fépeautre ,  les 
trèfles ,  les  pommes  de  terre,  diverses  es- 
pèces de  légumes  ;  quelques  près  ;  vergers 
plantés  de  pommiers ,  poiriers  et  pruniers; 
bois  peuplés  de  chênes ,  charmes  et  cou- 
driers. —  Elèves  de  chevaux,  de  bètes  à 
cornes ,  de  moutons. 

POPULATION  :  506  habitans. 

HABITATIONS  :  100  maisous  plus  ou  moins 
bien  construites.  —  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  *.  Quelqucs  pro- 
ductions agricoles.  —  1  moulin  à  blé  ma 
par  Feau  de  la  Rerwinne. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  9  chemîiis  vici- 
naux impraticables  en  hiver . 

MOSREUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Gomzé-Andoumont. 

MOSREUX ,  dépendance  de  Itf  commune 
de  Forêt. 

MOSREUX  (His  DE),  affluent  de  k 
Vesdre. 

MOSTIER ,  dépendance  de  la  commune 
d^Evegnée. 

MOSTIER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Saives. 

MOSTOMRE,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Landenne ,  où  il  alimente  plu- 
sieurs usines. 

MOSTOMRE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Landenne. 

MOUCHAMP ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Reaufays. 


HOU 

MOUHIN  ou  MOULIN ,  dépendance  de 
la  commune  de  Waremme. 

MOUHY.PREZ,  dépendance  de  la 
commune  de  Wanne. 

MOULAND,  commune  du  canton  et  k 
1  liene  1/2  N.  0.  de  Daelhem  ,  deFairon- 
dissement  et  à  4  lieues  N.  N.  £.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d'Eys- 
den,  à  TE.  par  celles  de  Mesch  (Lim- 
bourg)  et  de  Berneau,  au  S.  par  cette 
dernière  et  Yisé ,  et  À  TO.  par  la  Meuse. 

Ses  dépendances  sont  :  Henri-Terre, 
Navagne  et  Plenay. 

HTDROGRjkPHiE  :  La  Mcusc  bomc  ce  ter- 
riloire  à  FO.  La  Berwinne ,  qui  actire  un 
moulin  à  farine ,  trarerse  la  commune  du 

S.  à  ro. 

SOL  :  Une  partie  du  terroir  est  placée 
dans  le  bassin  de  la  Meuse ,  qui  présente 
des  plaines  unies  et  fertiles  :  le  reste  oc- 
cupe la  pente  septentrionale  du  plateau  de 
Limbourg.  La  nature  du  sol  est  très-va- 
rice :  les  terrains  bas  sont  argileux  et  of- 
frent une  terre  d'alluvion;  les  terrains  en 
pente  sont  sablonneux  et  pierreux.  L'épais- 
seur des  coucbes  végétales  est  de  5  à  18 
pooces. 

AGRICULTURE  :  Cc  territoire  produit  du 
froment ,  du  seigle ,  de  Forge ,  de  Tavoine, 
du  foin,  des  pommes  de  terre,  des  légumes 
et  des  friiits.  —  Peu  de  jachères.  —  Elè- 
ves de  chevaux  et  de  bétail  3  3  troupeaux 
de  moutons.  —  Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  436  habitans. 

HABITATIONS  :  80  maisons  rurales;  1 
église  ;  la  commune  n*a  point  d'école ,  les 
cnfans  vont  aux  écoles  des  communes  voi- 
sines. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  principale 
branche  d*industrie  est  Fagriculture.  Il  ne 
s'y  fait  point  d'autre  commerce  que  celui 
des  productions  agricoles ,  du  bétail  et  des 
laitages.  —  1  moulin  à  farine ,  1  brasserie 
et  1  distillerie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  20  chcmins  vici- 
naux; le  principal,  qui  traverse  la  com- 
mune au  N.  E. ,  conduit  de  Verviers  à 
Maestricht. 


MOU 


157 


MOULAND  (porte  de  ) ,  dépendance  de 
la  ville  de  Visé. 

MOULIN  (ris  du)  ,  arrose  la  commune 
deBoncelles. 

MOULIN ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Landen. 

MOULIN  (  LE  ) ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Berloz. 

MOULIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Wamant. 

MOULIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Tavier. 

MOULIN ,  dépendance  de  la  commune 
deFerrières. 

MOULIN  ,  dépendance  de  la  commune 
de  Basse-Bodeux. 

MOULIN  9  dépendance  de  la  commune 
d'Ans-et-Glain. 

MOULIN-A-LA-HAYE  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Wanze. 

MOULIN- A-POUDRE ,  dépendance  de 
la  commune  de  Glermont. 

MOULIN-A-ROCHELINVAL ,  dépen- 
dance delà  commune  de  Wanne. 

MOULIN- A-VENT,  dépendance  de  la 
commune  d'Amans. 

MOULIN-A-VENT ,  dépendance  de  la 
commune  de  Chapon-Seraing. 

MOULIN-DE-BOGNA,  dépendance  de 
la  commune  de  Vissoul. 

MOULIN  -  DE- FLÉRON,  dépendance 
de  la  commune  de  Fléron. 

MOULIN-DE-JALHAY,  dépendance 

de  la  commune  de  Jalhay. 

MOULIN-DE-P  AFFL  ARD,  dépendance 
de  la  commune  de  Wanne. 

MOULIN  -  DE  -  STOUMONT  ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Stoumont. 

MOULIN-DU-RUY  ,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Gleize. 

MOULIN-DU-S  ART ,  dépendance  de  la 
commune  du  Sait. 

MOULINS  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Baelen. 

MOULIN-SOUS-FLÉRON,  dépendance 
de  la  commune  de  Queue-d a-Bois. 

MOULIN-SOUS-FLÉRON  (  ruisseau 
du)  ,  arrose  le  territoire  de  Fléron ,  et  le 
sépare  de  celui  de  Queue-du-Bois. 


158 


NAN 


MOUSSET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Tfaeuz. 

MOUSSET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Saives. 

MOXHE,  comm.  du  canton  et  à  1/2  lieue 
N.  0.  d^Ayennes ,  de  Tarrondissement  et  à 
9  lieues  de  Liège. 

Bornée  au  N'.  par  la  commune  de  Crehen, 
au  N.  E.  par  Villers-le-Peuplier ,  à  TE. 
par  Avenues,  au  S.  par  Gipletet  Avins,  et 
à  rO.  par  Embresin. 

Ses  dépendances  sont  :  Moxheron  et 
TEmpereur. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Méfaaîgne ,  dont  les 
inondations  sont  très-nuisibles  aux  rive- 
rains, longe  la  commune  au  S. 

SOL  :  Terroir  d'une  superficie  ^ale, 
oifirant  un  grand  nombre  de  plaines  légère- 
ment inclinées,  de  nature  ai^euse,  sa- 
blonneuse et  rocailleuse.  La  terre  végétale 
est  d'une  profondeur  de  5  à  8  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  seigle ,  orge , 
avoine,  cbanvre,  colxa;  fourrages  pour  la 
consommation  ;  pommes  de  terre ,  carottes , 
cboux,  fèves,  pois;  pommes  et  poires. 
Peupliers  dont  le  bois  sert  à  la  fabrication 
de  sabots.  —  Assolement  triennal  ;  fumier 
et  cendres  de  Hollande  pour  engrais.  — 
Elèves  de  chevaux,  de  vaches,  etc.  — 


NAIT 

Poules,  dindons  ,  pig^ns;  un  p^t  zMm- 
bre  de  ruches  ;  lièvres  et  perdrix  peu  nom- 
breux. —  Laine ,  beurre ,  fromage,  oeofs  qui 
se  vendent  aux  marchands  qui  parcoarent 
les  communes. 

POPULATION  :  268  hommes,  263  fem- 
mes; total  :  531  habitans. 

HABITATIONS  :  Goustruites  en  briques, 
pierre,  en  bois  et  argile;  cou  vertes  en 
chaume,  partie  en  pannes  et  ardoÙKs; 
très-disséminées.  —  Il  y  a  1  église.  —  La 
commune  ne  possède  pas  d'école ,  les  enfans 
fréquentent  celles  des  communes  Toitines. 

Commerce  et  industrie  :  Quelques  pro- 
duits agricoles;  filage  de  chanvre;  4  mé- 
tiers à  tisser. 

routes  et  chemins  :  Les  chenûas  vici- 
naux, qui  servent  de  communication  avec 
les  communes  environnantes ,  sont  prati> 
cibles  en  toute  saison.  La  chaussée  de» 
Romains  longe  cette  commune  an  N. 

MOXHERON,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moxhe. 

MULE  ( la)  ,  ruisseau  prenant  sa  source 
dans  la  commune  de  Boelbe ,  arrose  celle 
de  Bettincourt,  et  va  se  perdre  dans  ic 
Geer ,  au-dessous  de  Waremme. 

MUSGHEMEN ,  dépendance  de  la  coid- 
mune  de  Baekn. 


N 


NAGHELET,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gomié-Andoumont. 

NAGHELET,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wanze. 

NANDRIN,  commune  et  chef-lieu  du 
canton  de  son  nom,  de  rarrondîssement 
et  à  3  lieues  1/2  E.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Beauhaye ,  Beau- 
mont,  Groix- André,  Groix-Claire,  Haye, 
Delbouhet,  Lehalleux,  Desotte,  Favetu, 
Faveur,  EUegotte,  Fraineux ,  Grand- Vaux, 
Petite  Vaux,  Roubien ,  Lalot,  Sateux, 
Thier-dcl-Heid ,  Tichdet  et  la  Toile. 

hydrographie    :   2  petits  afHuens  de 


rOurte  arrosent  ce  territoire  ;  Tun  d*eui 
fait  tourner  1  moulin  à  farine.  -^  2  étants. 
—  Quelques  marais. 

soii  :  Surface  élevée,  entrecoupée  de 
collines;  terrain  argilo-sablonnenx  et  cal- 
caire. Ou  trouve  dans  cette  localité  de  1j 
chaux  carbonatée  métastatique. 

agriculture  :  Les  récoltes  consLiteut. 
en  épeautre ,  seigle ,  avoine ,  orge  et  four- 
rages; pommes  de  terre,  carottes,  bette- 
raves, choux;  pommes  et  poires  en  trî*»- 
petite  quantité.  Bois  peuplés  de  chéucs, 
hêtres,  aunes,  frênes,  trembles  et  peu- 
pliers. —   Elèves   de  chevaux,    bêla»  a 


IIEB 

cornes, moutons,  porcs,  rolaille.  Lièvres, 
lapins ,  perdrix,  cailles,  râles,  bécasses  et 
.  pluviers.  On  pèche  des  truites  et  des  écre- 
visses  dans  les  coors  d'eao,  surtout  à  Petit- 
Vaux;  les  étangs  sont  peuplés  de  carpes 
et  de  perches.  —  Laine,  beurre  et  fro- 
mage. ' 

POPULATION  :  770  habitans. 

HABITATIONS  :  G)nstruites  en  pierre,  en 
briques,  en  bois  et  en  argile,  couvertes  en 
ardoises ,  pannes  ou  cbaume.  Le  chef-lieu 
fst  aggloméré.  —  1  école  primaire. 

COMMEKCE    ET    INDtJSTRIE   :    1    mOullU  à 

farine  mû  par  eau ,  et  quelques  fourneaux 
à  chaux  pour  lamendement  des  terres. 

KOUTES  ET  CHEMINS  :  La  Toute  de  Liège 
à  Ciney  traverse  la  commune.  Les  chemins 
vicinaux  sont  très -mauvais  en  hiver.  — 
Relais  de  poste  pour  Liège,  Boossn  et 
Gncy. 

N  ANTISTAY ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Goé. 

NARMEA  ,  ruisseau  prenant  sa  source 
dans  la  commune  de  Warnant,  dont  il 
arrose  les  limites  \  il  alimente  le  moulin  de 
Tuttia.  Ses  eaux  tarissent  en  été. 

NAROP,  dépendance  de  la  commune 
de  Teuven. 

N  A  SSONV  AUX ,  dépendance  de  la  com* 
mune  d'Olne. 

NAV  AGNE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mouland. 

NAV  AGNE,  dépendance  de  la  ville  de 
Visé. 

NAVETTE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Forêt. 

NAZARETH,  dépendance  de  la  ville 
de  Hervé. 

N  AZE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Lorcé. 

NAZE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Stoumont. 

NEBLON ,  petite  rivière  qui  a  sa 
source  dans  la  province  de  Namur,  près 
du  village  de  Mayent,  se  dirige  du  S.  au 
N.  £. ,  entre  bientôt  dans  la  province  de 
Liège ,  où  elle  reçoit  les  ruisseaux  d*Ocqnier 
^  de  Vervot ,  coule  rapidement  dans  une 
▼^lée  étroite ,  profonde  et  très-sinueuse , 


nE£ 


159 


et  se  jette  dans  TOurte  à  1/4  de  liene  au- 
dessous  de  Harooir-Lassus.  Elle  fait  mou- 
voir deux  moulins  à  farine  et  une  forge. 

NEBLON  ou  LE  PIERREUX  ,  dépen- 
dance de  la  commune  d'OufFet. 

NEBLON  (moulin  du),  dépendance 
de  la  commune  d'Ouiîet. 

NEER-AUBEL ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Aubel. 

NEHE  ou  NECHE,  dépendance  de  la 
commune  de  Bolland. 

NEERHESPEN,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  1/2  N.  N.  0.  de  Landen ,  de 
Tarrondissement  et  à  10  lieues  N.  N.  0. 
de  Huy. 

Bornée  au  N«  par  les  communes  d^Ors- 

mael ,  Goetsenhoven  et  Dormael  (  Brabant 

,  méridional  ) ,  à  TE .  par  celle  de  Neerlanden , 

au  S.  par  Neerwinden ,  et  à  TO.  par  Wan- 

ghe  et  Overhespen. 

HYDROGRAPHIE  :  La  petite  Geete  baigne 
la  commune  an  N. ,  et  la  sépare  de  celle 
d'Overhespen. 

SOL  :  Terrain  généralement  plat ,  argi- 
leux, sablonneux  et  pierreux.  La  couche 
végétale  varie  de  5  à  10  pouces  de  profon- 
deur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productîons  consis- 
tent en  froment ,  seigle ,  orge ,  avoine , 
colza,  chanvre,  et  trèfle.  Les  fourrages  se 
consomment  sur  les  lieux.  Beaucoup  de 
légumes ,  consistant  en  pommes  de  terre , 
carottes ,  choux  ,  pois ,  haricots ,  fèves  , 
navets,  asperges,  etc.;  pommes,  poires, 
prunes,  pèches,  abricots,  cerises,  noix, 
noisettes  et  groseilles.  Cette  commune 
manque  de  bois,  on  y  trouve  seulement 
quelques  peupliers.  —  Chevaux  employés 
à  Fagriculture  \  on  élève  particulièrement 
de  bétes  à  cornes ,  des  porcs ,  des  moutons 
pour  être  livrés  au  commerce  ;  poules ,  ca- 
nards, dindons  et  pigeons,  pour  la  con- 
sommation intérieure;  un  petit  nombre  de 
ruches.  Les  lièvres,  les  perdrix,  les  caiUes 
et  les  alouettes  sont  ass<%  nombreux , 
lorsque  Tannée  n'a  pas  été  pluvieuse.  — 
Laine,  beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  155  hommes,  156  fem- 
mes; total  :  311  habitans. 


160 


NEE 


HABITATIONS  :  MaisoDB  prcsque  toutes 
eonstruites  en  bois  et  argile  avec  toiture 
en  clianme  ;  elles  sont  agglomérées.  —  Il 
y  a  1  école  primaire  dont  le  local  a  été 
récemment  copstmit. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commerce  de 
bétail. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  Toote  de  Liège 
à  Tirlemont  passe  an  N.  du  territoire.  Les 
chemins  vicinaux,  au  nombre  13,  sont 
de  difficile  exploitation  dans  les  saisons 
pluvieuses. 

NEERLANDEN  ,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  N.  de  Landen ,  de  Tarrondis- 
sèment  et  à  8  lieues  N.  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Neer- 
bespen,  à  TE.  par  celle  de  Dormael  (  Bra- 
bant  méridional),  au  S.  par  le  territoire 
de  Halle  (  même  province  )  et  d' Attenhoven, 
et  à  rO.  par  ceux  de  Rumsdorp  et  Neer- 
winden. 

HYDROGRAPHIE  '.  Uu  afflucnt  de  la  petite 
Geete  traverse  la  commune  du  S.  au  N. 

SOL  :  Le  terrain ,  de  nature  argileuse , 
sablonneuse ,  est  inégal. 

AGRICULTURE  :  Ou  j  cultivo  le  fromcnt, 
Tavoine,  Forge,  le  colza,  le  sarrasin,  les 
trèfles  et  plusieurs  autres  plantes  fourra- 
gères. Les  fourrages  ne  suffisent  pas  à  la  con- 
sommation ;  pois ,  fèves ,  pommes  de  terre , 
carottes  et  autres  légumes  ;  pommes,  poires; 
peupliers  dont  le  bois  sert  aux  construc* 
tions.  —  Assolement  triennal.  —  Elèves  de 
chevaux ,  de  bétes  à  cornes  et  de  moutons  ; 
lièvres ,  perdrix ,  cailles,  —  Laine ,  beurre, 
fromage. 

POPULATION  :  331  habitans ,  qui  parlent 
le  flamand. 

HABITATIONS  :  Goustroites  en  bois  et 
argile ,  couvertes  en  paille  j  quelques-unes 
en  briques  et  couvertes  en  pannes  ;  agglo- 
mérées. —  Il  y  a  1  église. 

COMMERCE    ET    INDUSTRIE    :    L^agricul- 

ture. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
naux sont  praticables  en  toute  saison. 

NEERWINDEN ,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  N.  0.  de  Landen ,  de  Farron- 
dissemcnt  et  à  8  lieues  N.  N.  0.  de  Hay. 


her 

Bornée  au  N.  0.  par  la  oommane  de 
Wanghe ,  au  S.  0.  par  celles  de  Laer  et 
Raconrt,  au  S.  E.  par  Overwinden,  H 
au  N.  E.  par  Neerhespen,  Rumsdorp  et 
Landen. 

SOL  :  Généralement  plat  ;  terrain  argilo- 
sablonneux,  mêlé  de  silex;  couche  vê^f- 
tale  de  5  à  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  La  majeure  partie  des 
terres  sont  ensemencées  en  froment ,  seîglf , 
orge,  avoine ,  trèfle.  Les  fourrages  ne  suf- 
fisent pas  à  la  consommation.  Pois ,  fèves, 
choux  et  pommes  de  terre.  Les  fruits 
consis^t  en  pommes ,  prunes ,  pêches  H 
noix.  Les  arbres  qui  dominent  dans  la 
commune  sont  le  peuplier ,  le  tremble  f ! 
le  saule.  —  Les  engrais  en  usage  sont  le 
fumier  et  les  cendres  de  Hollande.  —  Quel- 
ques élèves  de  chevaux  propres  au  service 
de  Fartillerie ,  de  bêtes  à  cornes ,  de  porcf 
et  de  moutons  ;  poules ,  dindons  ;  lièvres . 
perdrix,  caiUes.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  291  habitans  ,  qui  parlent 
le  flamand. 

HABITATIONS  :  EUcs  sout  presque  toutes 
construites  en  bois  et  argile,  et  couvertes 
en  chaume;  quelques-unes  sont  bâties  en 
briques,  avec  toiture  en  pannes.  U  y  a 
1  église  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Quelques  pro- 
'  ductions  agricoles.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Ou  y  compte  9 
chemins  vicinaux  impraticables  pendant 
les  saisons  pluvieuses. 

HISTOIRE  :  Le  29  juillet  1693 ,  le  maré- 
chal de  Luxembourg  remporta  dans  les 
plaines  de  Neervinden  one  victoire  signa- 
lée sur  Guillaume  m ,  roi  d* Angleterre  ; 
et,  le  18  mars  1793,  les  Français  oom- 
mandés  par  Dumouriez,  y  furent  défaits 
par  les  Autrichiens,  sons  les  ordres  du 
prince  de  Cobourg. 

NELH  AIN ,  dépendance  de  la  commane 
de  Mortroux. 

NENCY  ou  NEUGY,  dépendance  de  la 
commune  de  Ghevron. 

NERETH,  dépendance  de  la  commune 
de  Baelen. 


NEU 

NESSONVAUX,  conunane  du  canton 
tikl  Ikue  1/6  S.  S.  £.  de  Fléron,  de  lar- 
rondissement ,  et  à  2  lieues  1/2  £.  S.  £. 
de  Liège,  et  à  3/4  de  lieue  S.  0.  d'Olne. 

Ses  dépendances  sont  :  GJiaucliamp, 
Froid-Heid ,  Gommeleray ,  Grilianster , 
Pooosart ,  Sokeu ,  Sur-le-Bois ,  Tonvoye  et 
Vaux. 

HTDBOGBAPBiE  '.  La  Yesdre  traverse  Cette 
commune  et  alimente  plusieurs  usines.  Il 
sY  trouve  une  source  incrustante. 

SOL  :  Entrecoupé  de  collines ,  principa- 
lement au  centre  de  la  commune  ;  terrain 
argilo-sablonneux ,  reposant  sur  roche  cal- 
caire. On  y  trouve  de  la  chlorite  com- 
mune. 

AGEicuiiTURE  :  Ce  terroir  produit  du 
froment,  du  seigle,  de  Tépeautre,  de 
lorge,  de  Tavoine,  des  trèfles,  du  foin, 
des  féveroles,  des  légumes  et  des  fruits. — 
Assolement  triennal  et  sezennal.  —  Élèves 
de  bétail.  —  Laine ,  beurre.  —  Fréquen- 
tation du  marché  d^Olne. 

POPULATION  :  485  habitans.* 

HABITATIONS  :  Il  y  a  1  école  primaire. 

coMMEBCE  ET  iNDUSTBiE  :  L'agiiculture. 
Cette  commune  renferme  2  fouleries,  2 
usines  à  canons ,  et  1  moulin  à  broyer  les 
cooleurs. 

BOUTES  ET  CHEMINS  ;  Qoclqucs  chcmius 
vicinaux  d^une  exploitation  difficOe  en 
hiver. 

NESSONY  AUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  G>messe. 

NEUB  AGH ,  dépendance  de  la  commune 
de  Morcsuet. 

NEUGHATEAU  ,  commune  du  canton 
et  à  2  lieues  1/2  0.  N.  0.  d'Aubel,  de 
Tarrondissement  et  à  4  lieues  1/2  0.  N.  0. 
de  Yerviers,  et  à  4  lieues  1/4  N.  E.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  et  à  TE.  par  la  commune 
de  Warsage,  au  S.  par  celles  de  Jnlémont 
et  Chameux,  au  S.  E.  par  Mortroux  et  au 
N.  0.  par  Bombaye. 

Ses  dépendances  sont  :  Aubin  (  au  centre 
^de  la  commune  ) ,  Afihay  ou  Aufnay ,  Fé- 
chereax ,  les  Waides  et  Wodémont. 

nvDBOGBAPBiE  :  La  Berwinne  traverse 


NEU 


161 


la  commune  du  S.  à  FO. ,  et  active  un 
moulin  à  farine. 

SOL  :  L^aspect  du  territoire  est  très-varié  : 
il  est  plat  à  rO.  3  au  S.  et  À  TE.  se  trouvent 
des  plaines  ondulées  et  des  coteaux  boisés 
dont  les  pentes  sont  très-rapides.  Le  ter- 
rain, argilo-sablonneux,  schisteux,  mar- 
neux ,  mêlé  de  silex  et  de  grès ,  repose  sur 
Fargile  ou  sur  le  schiste  ;  la  profondeur  de 
la  couche  végétale  est  de  3  Â  17  pouces.  / 

AGBicuLTUBE  :  Lcs  principales  produc- 
tions de  ce  terroir  sont  :  le  froment,  le 
seigle ,  lavoine  et  les  fourrages  ;  quelques 
légumes  et  fruits  pour  la  consommation. 
Les  bois  occupent  une  superficie  de  129 
bonniers  :  ils  sont  peuplés  de  chênes,  aunes., 
charmes  et  coudriers.  —  Assolement  trien- 
nal  et  sexennal. —  Elèves  de  chevaux ,  bétes 
à  cornes  et  moutons.  —  Laine,  beurre , 
fromage. 

POPULATION  :  902  habitans. 

HABITATIONS  :  Euvirou  194  maisons. — 
Il  y  a  1  école  primaire ,  et  1  beau  château 
d  architecture  moderne. 

COMMEBCE  ET  INDU8TBIE  :   LcS  habitaUS 

se  livrent  exclusivement  à  Tagriculture  ; 
il  ne  s'y  fait  d^autre  commerce  que  celui 
des  productions  du  sol.  —  1  moulin  à  fa- 
rine et  1  brasserie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  14  chcmius  vici- 
V  naux  qui  conduisent  à  Mortroux ,  Daelhem , 
Bombaye,  Henri-Chapelle,  Chameux,  Bat- 
tice  et  Hervé. 

NEUF-BONNIER&  (les),  dépendance 
de  la  commune  de  Neuville-sur-Meuse. 

NEUM  ARTIN ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sart. 

NEUMOELEN ,  dépendance  de  la  corn- 
mune  de  Gemenich. 

NEUNBERMPT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

NEUPONT ,  dépendance  de  la  commune 
'  de  Yillers-le-Temple. 

NEUPREZ ,  dépendance  de  la  commune 
de  Rotheux-Rimière. 

NEUPREZ ,  dépendance  de  la  commune 
de  Plainevaux. 

NEUYE-COUR  ou  NEUFCOUR ,  dé- 
pendance  de  la  commune  de  Battice. 

21 


162 


NEU 


NED VE-H ATK ,  dépendjnee  de  la  eom- 
mone  de  Saint- André. 

NEUVE-MAISON ,  dépendance  de  la 
conunane  de  Trembleor. 

NEDYE-WAIDE,  dépendance  de  la 
commone  de  Trembleor. 

NEUVILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mone d'Andrimont. 

NEUVILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Beyne-Heosay. 

NEUVILLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Gleize. 

NEUVILLE,  dépendance  de  la  com- 
mone d^Olne. 

NEUVILLE,  dépendance  de  la  com- 
mone de  Bahier. 

NEUVILLE,  dépendance  de  la  com- 
mone de  Wanne. 

NEUVILLE  (  LA  ) ,  dépendance  de  la 
commone  de  Ciplet. 

NEUVILLE,  dépendance  de  la  com- 
mone d  Ahein. 

NEUVILLE-EN-CONDROZ  (la)  ,  com- 
mone  du  canton  et  à  1  lieoe  1/2  N.  E.  de 
Nandrin,  de  rarrondissem.  et  à  4  lieoes  1/2 
E.  N.  £.  de  Hoy. 

Ses  dépendances  sont  :  DeUiaye  oo 
Lahaye ,  Kiviétérie ,  Rognoc  et  Sept- 
Fawes. 

HTDROGHAPHiB  :  Un  roîsseao  qoi  fait 
tourner  un  moulin  à  farine ,  arrose  la  com- 
mune et  va  se,  perdre  dans  la  Meuse. — 
6  étangs,  dont  1  sert  de  réserroir  au 
moulin. 

SOL  :  Plateau  éleré  du  Gondnn,  entre- 
coupé de  collines  ;  terrain  argileux  et 
calcaire. 

AORicuLTDRE  :  On  técolte  du  seigle ,  de 
Tépeautre ,  de  Tavoine  ^  de  Forge ,  peu  de 
foorrages;  pommes  de  terre,  carottes, 
panais ,  betteraves,  pois ,  haricots ,  narets. 
Pommes,  poires ,  prunes ,  cerises,  abricots, 
pèches.  Le  chêne,  le  hêtre,  le  pin  et  le 
peuplier  sont  les  arbres  qui  dominent  dans 
la  commune.  Il  y  a  aussi  des  bois  taillis, 
peuplés  de  frênes ,  bouleaux ,  charmes  et 
coudriers,  aménagés  à  18  ans.  On  troure 
sur  les  collines  calcaires  la  viorne  man- 
cienne,  vibunutm  Umtana  (Linn.).  —  On 


MSU 

âeve  queraiies  oêtes  à  cornes,  montons  et 
porcs  ;  éducation  des  abeilles  ;  lièvres , 
lapins  et  chevreoils  assez  nombreux;  loaps. 
renards,  sangliers.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage, mîH ,  peaox. 

ropvLATioN  :  570  habitans. 

HABiTATioHS  :  Gmstroites  en  pierre  et 
couvertes  en  chaume ,  quelques-unes  sont 
bftties  en  briques  avec  toiture  en  pannes  ; 
assez  bien  agglomérées,  fl  y  a  1  ^lise. 
1  école  primaire  et  1  maison  d'édacatioo. 
On  remarque  dans  cette  commune  on  cbà- 
teau  antique  orné  de  deux  bdles  toors 
carrées. 

comfSRCB  ET  imitTSTais  :  L^agrîcnltnre 
forme  la  principale  branche  industrielle. 
—  1  four  à  chaux  et  1  carrière  de  pierre 
calcaire  en  exploitation.  —  1  monlin  à 
farine  mû  par  eao. 

ROUTES  ET  CHEMiifs  :  La  rootc  de  Liège 
A  Terwagne  longe  la  commone;  celle  de 
Li^  à  Huy  Favoisine.  Le  centre  an 
chef-lieu  est  pavé.  Les  chemins  vicinaax 
sont  praticHbles  en  toute  saison.  —  1  pool 
de  pierre  sur  le  ruisseau. 

NEUVILLE-SUR-MEUSE  ,  cmnmuDe 
du  canton ,  de  Farrondissementet  à  1  lictie 
N.  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  Meuse,  â 
FE.  par  le  territoire  d'Amay,  an  S.  et 
au  S.  0.  par  celui  de  Tihange. 

Cette  commune  a  pour  dépendance  le 
hameau  des  Nenf-Bonniers. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  cst  baignée  an  N. 
par  la  Meuse ,  et  do  S.  au  N.  par  un  petit 
ruisseau  qui  a  sa  source  dans  le  bois  de 
Tihange. 

SOL  :  La  commune  est  située  dans  le 
bassin  de  la  rire  droite  de  la  Meuse;  le 
terrain ,  qui  présente  quelques  inégalité , 
est  argQeax ,  sablonneux  et  rocailleux. 

AGRICULTURE  :  On  cuHive  le  froment, 
Fépeantre,  le  seigle,  Favoine,  Forge,  le 
tW^e ,  les  féveroles ,  la  luzerne,  les  pommes 
de  terre ,  les  légumes  et  les  fruits.  On  élère 
des  chevaux  pour  Fagriculture,  des  bêtes  à 
cornes  et  des  moutons. — Fréquentation 
du  marché  de  Huy. 

voyuLATioK  :  129  habitans. 


NIC 

MASTEE,  dépendance  d^  la  commane 
d'Apraille. 

MIGOLAS(saimt),  pommoneda  canton, 
de  rarrondissement  et  à  1  lieoe  0.  de 
Liège. 

Elle  a  pour  dépendances  :  Bas-Grand- 
champs,  Boifr-Mayette,  Fondsavepré,  Grand- 
cbamp,  Homvent,  Lonneiu,  Montegnée 
(petit) ,  Pansy,  Ronfosse ,  Rieuz ,  Rue- 
Sain  t-Nicolas ,  Rue-Saint-Gilles  et  Tout- 
Bas-Bien. 

flTDAOORAPaiE  :  Un  ruisseau  peu  im- 
portant circule  sur  le  territoire.  —  Un 
étang. 

soii  :  €e  territoire,  assis  sur  la  pente 
orientale  do  plateau  de  la  Hesbaye,  est 
très>montneux  et  sillonné  de  collines  escar- 
pées. Le  sol  est  argileux ,  rocailleux ,  mêlé 
de  gravier.  Il  y  a  deux  houillères  en  exploi- 
tation. 

AGRICULTURE  :  fromcut,  seîgle,  orge, 
avoine  pour  la  consommation;  fourrages 
en  abondance;  pommes  de  terre,  choux; 
fruits  de  bonne  qualité,  tels  que  pommes, 
poires ,  prunes  et  cerises  :  les  légumes  et 
les  fruits  se  vendent  aux  marchés  de  Liège. 
On  cultive  aussi  le  chardon  à  carder. 
Vingt-quatre  bonniers  de  bois  peuplés  prin- 
cipalement de  chênes  :  on  les  coupe  tous 
les  douie  ans.  —  Toutes  les  terres  arables 
se  trouvent  situées  sur  des  coteaux  dont  les 
pentes  sont  très-rapides.  On  emploie  peu 
de  chevaux  pour  Tagriculture  ;  le  labour 
se  fait  à  bras ,  au  moyen  de  la  bêche  et  de 
la  houe.  —  Élèves  de  bêtes  à  cornes  et  de 
volaille;  deux  habitans  soignent  Téduca- 
tion  des  abeilles.  —  Fréquentation  du 
marché  de  Liège. 

POPULATION  :  hommes  667,  femmes 
733;  total  :  1,400  habitans. 

HABITATIONS  :  Maisous  en  briques ,  cou- 
vertes en  chaume,  et  disséminées.  —  Une 
école  prûnaire. 

coHMEicE  ET  iRDUSTKis  :  Exploitation 
de  deux  houillères  ou  deux  cents  ouvriers 
«ont  employés  toute  Tannée.  Commerce  de 
légumes  et  de  fruits.  —  1  distillerie  de 
grains ,  et  2  briqueteries.       « 

ROUTES  ET  CHEMINS  '.  La  Toute  dc  Liégc 


NOV  163 

à  Saint-Trond  passe  an  N.  de  la  oonunune. 
—  9  c  hemins  ricinaux  pour  les  voitures,  et 
19  sentiers.  Ces  chemins  sont  praticables 
en  toute  saison. 

NINANE,  dépendance  de  la  commune 
de  Chaodfontaine. 

NIVELLES,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Lixhe. 

NIYESEZ,  dépendance  de  la  commune 
deSpa. 

NIYESEZ ,  dépendance  de  la  commune 
du  Sart. 

MIVOURSE,  dépendance  de  la  com- 
mane de  Celles. 

NOBIET  9  dépendance  de  la  commune 
de  Forêt. 

NOBLE-HATE,  ruisseau  qui  longe  la 
commune  de  Bolland ,  et  sert  k  Firrigation 
des  prés. 

NOBLEHâTE  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Bolland. 

NOIR-RIU,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
au-dessus  d'Ouihié ,  arrose  une  partie  de 
la  commune,  et  va  se  perdre  dans  la  Bam- 
bache  en  Prusse.  Ce  ruisseau  a  la  propriété 
de  noircir  les  truites  qui  s'y  trouvent. 

NOIRE-FONTAINE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Liernenx. 

NOIRIY'AUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

NOMËR  ARGE ,  dépendance  dc  la  com- 
mune de  Thys. 

NONCE  VEUX  OU  NONCEVAUX,  dé- 
pendance de  la  commane  d*Aywaille. 

NOS  ALLE.  Fofez  Uossals. 

NOULEZ ,  dépendance  de  la  commune 
de  Cornesse. 

NOURMONT,  rnissean  qui  arrose  la 
commune  de  Chevron. 

NOUVELLE-CHAUSSEE,  dépendance 
de  la  commune  de  Battiue. 

NO  VILLE,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  0.  N.  0.  de  HoUogne-aux- 
Pierres  ,*  de  rarrondissement  et  à  3  lieues 
0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  dc 
Momale ,  au  N.  E.  par  celle  de  Fexhe-au- 
haut-Clocher,  au  S .  E .  par  Roloux,  au  S .  0 . 
par  Jeneffe,  et  au  N .  0.  par  Remicourt. 


164 


OCQ 


Dépendance,  A-la-Barbotte. 

SOL  :  Plat ,  terrain  argileux  et  sablon- 
neux. La  profondeur  de  la  couche  vitale 
yarie  de  16  à  22  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  j  récolte  du  seigle, 
de  Tépeautre ,  de  Tavoîne ,  de  Forge ,  des 
féreroles ,  un  peu  de  colza  et  de  narette  ; 
fourrages  pour  la  consommation  ;  pommes 
de  terre,  carottes,  betteraves;  pommes, 
poires ,  dont  une  partie  sert  à  la  fabrication 
du  sirop,  et  du  vinaigre.  Les  arbres  qui 
dominent  dans  cette  localité  sont  le  frêne, 
et  le  peuplier.  On  les  coupe  après  trente  ou 
quarante  ans  de  croissance;  les  prés  sont 
entourés  de  haies  vives.  —  Élèves  de  bétes 
à  cornes,  de  porcs  et  de  moutons;  quelques 


ODE 

ruches  ;  un  petit  nombre  de  lièvres  et  per- 
drix.— Laine;  beurre  et  fromage  pour  la 
consommation. 

popuLATioy  :  99  hommes ,  97  femmes  ; 
total  :  196  habitans. 

HABITATIONS  :  La  majcure  partie  co 
pierre  et  briques ,  toiture  en  paille  ;  trb- 
pen  sont  couvertes  en  pannes.  —  1  église 
et  1  école  primaire. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  chausséc  des 
Romains,  qui  offre  une  communication 
avec  Huy,  Bod^née,  Verlaine ,  Crisnée  et 
Tongres ,  traverse  une  partie  da  territoire 
de  cette  commune.  Les  chemins  viciiUDi 
sont,  en  général,  peu  praticables  en  hirer. 


G 


OBORNE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glons. 

OCHAIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glavière. 

OCQUIER,  commune  du  canton,  de 
Varrondissement  et  à  5  lieues  S.  E.  de 
Huy. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lien  et  du  hameau  d'Ama. 

^  HYDROGRAPHIE  :  Deux  nûsseaux  circu- 
lent sur  ce  territoire  :  celui  d^Ocquier,  qui 
traverse  la  commune  de  TO.  à  TE.  et  fait 
mouvoir  un  moulin  à  farine,  et  le  ruisseau 
d'Ombre,  qui ,  de  même  que  le  premier, 
sert  à  Tirrigation  des  prés. 

SOL  :  Plateau  élevé  du  Gondroz,  d'un 
aspect  montueux;  terrain  appartenant  à  la 
formation  du  calcaire  anthracifère;  on  y 
trouve  de  la  houille  terreuse.  La  terre  végé- 
tale, de  nature  argileuse  et  schisteuse ,  et 
reposant  sur  schiste,  a  5  à  10  pouces  de 
profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  y  cultive  le  seigle, 
l'épeautre ,  Forge ,  Tavoine ,  diverses  espèces 
de  plantes  fourragères;  pommes  déterre.  Les 
vergers  sont  plantés  en  pommiers ,  poiriers, 
pruniers  et  cerisiers.  Bois  taillis  peuplés 
de  chênes ,  bouleaux  et  charmilles  ;  le  chêne 


forme  Tessence  dominante.  —  Assolement 
triennal;  jachères.  —  Elèves  de  bétes  à 
cornes  et  de  moutons.  Le  menu  gibier  cob- 
siste  en  lièvres  et  perdrix. 

POPULATION  :  527  habitans. 

ANTHROPOLOGIE  :  Lcs  maladies  les  pins 
communes  dans  cette  partie  élevée  dn  Gon- 
droE,  sont  les  scrofules  et  les  goitres, 
occasionés  par  Tusage  des  eaux ,  que  Ton 
assure  y  être  très-séléniteuses. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  contient 
environ  102  maisons,  la  majeure  partk 
construites  en  pierre ,  en  bois  et  ai^e ,  et 
oouyertes  en  chaume;  quelques  unes  anr 
toitures  en  ardoises  ou  pannes*  - —  1  éook*. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agHculturf. 

—  1  moulin  à  farine  mû  par  eaa  ;  1  four  a 
chaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Euviron  12  dk^ 
mins  vicinaux  dWe  exploitation  dii&cik 
en  hiver. 

OGQUIER  ,  ruisseau  qui  traverse  la 
commune  de  son  nom  de  TO.  à  TE.  :  il  t 
fait  mouvoir  un  moulin  à  farine. 

ODEIGNE ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ouffet. 

ODET ,  dépendance  de  la  commune  de 
Bois-Borsut. 


OLE 

ODEUR,  comm.  du  canton  et  à  2  lieues 
M.  N.  0.  de  Hollogne-anx-Pierres ,  de 
rarrondissement  et  à  3  lleaes  0.  N.  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Her- 
stappe  (Limbourg),  à  TE.  par  YiUerso 
l'Evéque ,  au  S.  par  Kemezhe ,  et  à  TO.  par 
Crisnée. 

Ses  dépendances  sont  :  Buisson-G>9man 
et  Fermes-Isolées. 

SOL  :  Ce  territoire ,  généralement  plat , 
est  argileux  et  sablonneux.  L^épaisseur  de 
la  couche  T^étaleyarie  de  12  à  23  pouces. 

▲OAicuLTURB  :  Qu  récoltc  du  froment , 
da  seigle,  de  lorge,  de  Tavoine ,  des  fève- 
rôles,  de  la  vesce,  peu  de  colza;  pommes 
de  terre,  carottes,  betteraves;  quelques 
fruits ,  pommes  et  poires  dont  on  fait  du 
sirop  et  du  vinaigre.  Le  peuplier  forme 
Tessence  dominante  dans  la  commune.  — 
Assolement  triennal;  jachères;  5  fermes. 

—  Élèves  de  bétail ,  vaches ,  veaux ,  porcs, 
montons;  volaille;  lièvres  et  perdrix. — 
Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  247  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  contient 
Al  maisons  construites ,  la  majeure  partie, 
en  briques,  en  pierre,  et  couvertes  en 
chaume.  —  1  église. 

COXMERCB  ET  INDUSTRIE  :  L  agricultUTC. 

—  1  moulin  à  huile  mû  par  des  chevaux. 
ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  chaussée  de 

Liège  à  Bruxelles  traverse  la  commune  du 
S.  £.  au  N.  0.  On  y  compte  5  chemins 
vicinaux,  qui  sont  impraticables  pendant 
rhiver  et  les  saisons  pluvieuses. 

ODRIMONT ,  dépendance  de  k  com- 
mune de  Lierneux, 

OETEGROEVENouONTEGROEVEN, 
dépendance  de  la  commune  de  Fouron-le- 
Comte. 

OGIiiEZ ,  dépendance  de  la  commune  de 
Sprimont. 

OH  A ,  dépendance  de  la  commilne  de 
Bas-Oha. 

OLE  Y,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
N.  E.  de  Warcmmc,  de  larrondissement 
et  à  5  lieues  0.  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.   par  les  communes  de 


OLN 


166 


Basse-Heers  et  Op-Heers  (Lindiiourg),  à 
TE.  et  au  S.  par  celle  de  Lantremange ,  et 
À  rO.  par  le  territoire  de  Waremme  et 
celui  d'Otrange  (Limbourg). 

HYDROGRAPHIE  :  Lc  Gecp,  dout  Ics  iuou-. 
dations  sont  nuisibles  aux  propriétés  rive- 
raines, longe  cette  commune  au  S.;  le 
ruisseau  de  Meuse  arrose  une  partie  du 
territoire  et  va  se  perdre  dans  le  Geer. 

SOL  :  YaUée  de  la  rive  gauche  du  Gcier  ; 
terrain  argileux,  sablonneux  et  maréca- 
geux; assex  fertile. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  con- 
sistent en  froment,  seigle,  orge  d*été  et 
d'hiver,  épeautre ,  avoine ,  féveroles ,  pois , 
vesce ,  colia  et  navette  ;  fourrages  pour  la 
consommation  ;  pois ,  fhres,  haricots,  pom- 
mes de  terre ,  choux ,  carottes ,  betteraves; 
pommes ,  poires  et  pirunes ,  dont  une  partie 
est  livrée  au  commerce.  —  Assolement 
triennal;  marne,  cendres  de  Hollande  pour 
engrais.  —  Elèves  et  commerce  de  bétes  à  ' 
cornes;  porcs;  dindons  et  canards.  Lièvres, 
perdrix,  caiUes.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  243  hommes,  266  femmes; 
total  :  509  habitans. 

HABITATIONS  :  12  feiTOCs ,  50  habita- 
tions ,  20  cabanes  ;  elles  sont  construites 
en  briques  ou  en  bois  ;  toiture  en  chaume  ; 
7  à  8  seulement  sont  couvertes  en  ardoises 
ou  en  pannes,  la  plupart  agglomérées; 
1  église,  1  maison  communale,  1  école 
primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commcrce 
agricole,  1  moulin  à  farine  mA  par  eau.— 
1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Les  chcmins  vici- 
naux sont  praticables  en  hiver  ;  il  y  a  un 
pont  sur  le  Geer. 

OLNE,  commune  du  canton ,  de  Tarron- 
dissement  et  à  2  lieues  1/4  0.  de  Verviers , 
à  1  lieue  1/2  S.  S.  0.  de  Hervé,  et  À 
4  lieues  E.  S.  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes 
d'Ayeneux  et  Soumagne ,  à  TE.  par  celles 
de  Soiron ,  Comesse  et  Xhendelesse ,  au 
S.  par  les  villages  de  Fraipont  et  Nesson- 
vaux ,  et  à  TO.  par  Magnée  et  Forêt. 


166 


OLN 


Ses  dépendances  sont  :  Boû-d'Olne, 
Egypte ,  Farrenx ,  Froid<Heid ,  Froid£er- 
mont,  Fraipont,  GélÎTanz,  Hanses,  La- 
neayille ,  Magnetroz ,  Nessonvaax ,  Basse- 
rafhay,  Riessonsart ,  Saint-Hadelin ,  Sur- 
les-Fosses,  Sor-les-Heids,  Thier-de-Han- 
sez,  Tliier-d'Olne^Tancré,  Vaux-sons-Olne, 
Venne-an-Troa,  et  Mont-Saint-Hadelîn , 
qni  a  pour  dépendances  les  Heids. 

HYDHOGiuPHiE  :  La  Yesdre  longe  la 
oommnne  au  S. ,  les  ruisseaux  de  Saint- 
Hadelin ,  Yanx ,  Gfaen'ac  et  Fond-de-Gotet 
traTcrsent  son  territoire  et  alimentent  un 
grand  nombre  d*usines. 

SOL  :  Surface  inégale,  entrecoupée  de 
collines  dont  quelques-unes  sont  assez 
escarpées.  Le  terrain,  de  nature  argileuse 
et  schisteuse ,  contient  delarsenic  sulfuré, 
surtout  à  Mont-Saint-Hadelin ,  et  du  plomb 
sulfuré  laminaire  qui  présente  souvent  de 
petites  facettes  ou  des  stries.  La  profondeur 
de  la  terre  régétale  varie  de  4  à  15  pouces. 

AGRICULTURE*:  Lcs  productious  du  sol 
consistent  en  froment,  seigle,  épeautre, 
prge,  avoine;  plusieurs  espèces  de  légu- 
mes; beaucoup  d arbres  fruitiers,  teb  que 
pommiers  et  poiriers.  Ce  territoire  est 
en  grande  partie  boisé  :  le  taillis  se  com- 
pose des  essences  de  cbéne,  charme  et 
coudrier.  Mode  de  culture  :  on  cultive  la 
1"  année  en  seigle,  la  2«  en  orge,  la  3« 
en  trèâe ,  la  4*  en  épeautre  ou  froment , 
et  la  5'  en  avoine;  la  6*  est  consacrée  au 
r^os.  La  commune  d^Olne  compte  41 
exploitations  ou  fermes.  —  On  y  fait  peu 
d^élèves  en  chevaux  et  gros  bétail  ;  un  assez 
grand  nombre  de  moutons  et  porcs.  — 
Laine  et  beurre.  —  Fréquentation  des  mar- 
chés de  Hervé ,  Liège  et  Verviers. 

POPULATION  :  2,874  habitans. 

HABITATIONS  :  Ëuvirou  580  maisons 
dont  100  pour  le  village  d'Oloe  ;  elles  sont 
construites  en  pierre  ou  briques  ,  et  cou- 
vertes ,  la  majeure  partie,  en  chaume.  11  y 
a  1  église,  1  chapelle ,  ^  école  primaire  et 
5  maisons  de  campagne.  Le  château  d'Olne, 
qui  appartient  à  M.  le  baron  d'Olne  de 
Berich,est  situé  au  centre  de  la  commune  : 
ce  chÂteau  est  remarquable  par  réléganoe 


OMA 

et  la  régularité  de  sa  constroctioii.  On 
remarque  aussi  à  Olne  la  petite  ferme 
expérimentale  de  M.  Desaga  de  Frend- 
Heid ,  auteur  d^un  ouvrage  sur  la  coltore 
de  la  pomme  de  terre  par  le  semis. 

COBIMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Qudqoes  pro- 
ductions agricoles  qui  se  vendent  anz  mar- 
chés voisins.  On  trouve  dans  la  commune 
un  assez  grand  nombre  d^usines  impor- 
tantes ,  savoir  :    3   moulins   à  farine  et 

1  moulin  à  dréche  mus  par  eau,  1  bras- 
serie, 2  usines  dont  Fune  pour  forer  les 
canons  à  fusil,  et  lautre  pour  polir  et 
aiguiser  les  sabres,  4  fouleries,  1  filature 
de  laine,  1  petite  teinturerie,  1  fabrique 
de  draps ,  5  clouteries. — 1  four  à  chaux. — 
Marché  au  beurra  et  au  fromage  le  lundi 
de  chaque  semaine. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  poutc  de 
Liège  Â  Verviers  traverse  une  partie  du 
territoire  de  cette  commune,  vers  le  S. 
—  59  chemins  vicinaux  impraticables  pen- 
dant rhiver  et  les  temps  pluvieux.  — 

2  ponts  en  fer  sur  le  ruisseau  de  Saint- 
Hadelin. 

OMAL.,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
3/4  S.  S.  0.  de  Waremme ,  de  Tarrondis- 
sement  et  à  7  lieues  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Oa- 
rion ,  à  rS.  par  les  territoires  de  Hollogne- 
sur-Geer  et  Celles ,  au  S.  par  les  commu- 
nes de  Walei&s  (les)  et  Tourinne,  et  a 
rO.  par  celle  de  Ligney. 

HYDROGRAPHIE  :  Un  petit  affluent  do 
Geer,  qui  prend  sa  source  dans  la  com- 
mune ,  arrose  une  partie  du  territoire  et 
sert  àTirrigation  des  prés. 

SOL  :  Plat  et  uni;  terrain  argileux  et 
marécageux  ;  couche  végétale  de  7  à  10 
pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  du  froment , 
du  seigle,  de  Forge  d^été  et  d^hiver,  de 
lavoine  ;  féverolcs ,  pois  et  vesce.  Les  four- 
rages, quoique  abondans,  sont  consommés 
dans  la  commune  ;  fèves ,  haricots ,  pom- 
mes de  terre,  carottes ,  betteraves,  etc.  ; 
,  pommes,  poirei ,  prunes  et  pèches.  —  As- 
solement triennal  :  fumier ,  marne  et  cen- 
dres  de  Hollande  pour  engrais.  —  Elèves 


ORE 

de  bétes  à  cornes  et  de  porcs,  pour  le 
commerce;  lierres ,  perdrix,  cailles.  — 
Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  88  hommes,  94  femmes  ; 
total  :  182  habitans. 

HABXTATiOMs  :  1  maisou  particulière, 
6 fermes,  11  habitations  rurales,  14  ca- 
banes. Les  maisons  sont  construites ,  partie 
en  briques  et  pierre  de  taille ,  partie  en 
bois  'y  cou?ertes  en  chaume ,  trois  en  ar- 
doises. 

couMEBCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcsbabitaus  se 
livrent  exclusivement  à  lagriculture.  — 
1  distillerie  de  grains. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmius  vi- 
cinaux  sont  peu  praticables  en  hiver. 

OMBRE,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune d'Ocquier ,  et  sert  à  Firrigation  des 
prés. 

OM BRET ,  dépendance  de  la  commune 
d*Amaj. 

OMBRET ,  dépendance  de  la  commune 
d^Hermalle-sous-Huy . 
ONEUX  ou  OLNEUX ,  dépendance  de  la 
commune  de  Gomblain-au-Pont. 

ONEUX,  dépendance  de  la  commune 
de  Polleur. 

ONEUX,  dépendance  de  la  commune 
de  Theux. 

ONEUX,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Rabîer. 

ONTEGROEVEN.  ^.  Oettigroeven. 

OP-DE-BROCK,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

OP-SINNICH ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hombourg. 

ORETE,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  1/2  E.  N.  E.  de  Waremme,  de 
Tarrondissement  et  à  5  lieues  N.  0.  de 
Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Fie- 
mas  (Limbourg),  à  TE.  par  celle  d'O- 
trange  (même  province)  et  Thys;  elle 
touche  au  S.  aux  territoires  de  Fise-le- 
Marsalet  Leus-sur-Geer,  et  à  FO.  à  celui 
de  Granville  et  de  Horssmael  (Limbourg). 

Dépendance  :  le  hameau  de  Malmetout. 

hydrographie  :  Le  Geer  arrose  cette 
commune  du  S.  0.  au  N.  E. 


OTE 


le? 


SOL  :  Vallée  de  la  rive  gauche  du  Geer; 
terrain  argileux ,  sablonneux ,  marécageux . 
et  rocailleux. 

AGRICULTURE  :  Cc  tciToir  produit  du 
iroment,  du  seigle,  de  Torge,  de  lavoine, 
du  trèfle,  quelquesgraines  oléagineuses,  des 
légumes  et  des  fruits.  Le  chêne  et  le  peuplier 
sont  les  essences  dominantes. — Assolement 
triennal;  jachères.  --  On  y  élève  des  bê- 
tes à  cornes  et  des  moutons  ;  peu  de  liè- 
vres ,  de  perdrix  et  de  cailles.  —  Laine, 
beurre  et  &omage  en  petite  quantité. 

POPULATION  :  281  hommes,  295  femmes; 
total  :  576  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  en  briques, 
en  pierre,  en  bois,  en  argile,  couvertes 

en  chaume,  en  pannes  et  en  ardoises.  

Il  y  a  1  notaire,  1  médecin,  1  phanna- 
cien  et  2  écoles  primaires. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultUTe. 

1  moulin  à  blé  et  1  à  huile  mus  par  le 
Geer. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route  de 
Bruxelles  à  Liège  traverse  son  territoire. 
Les  chemins  vicinaux  sont  impraticables 
en  toute  saison. 

OSSOGNE  (ruisseau  d*),  ce  ruisseau 
arrose  une  partie  de  la  commune  de  Paille , 
et  sert  à  Firrigation  des  prés  ;  ses  eaux  ta- 
rissent souvent  en  été. 

OTEPPE ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  1/2  S.  d*  A  venue ,  deFarrondissement 
et  à  2  lieues  1/2  N.  0.  de  Huy. 

HYDROGRAPHIE  :  La  communccst  arrosée 
par  le  Burdinal ,  ruisseau  dont  les  inonda* 
tions  sont  nuisibles  aux  prairies,  lors- 
qu'elles ont  lieu  à  Tépoque  de  la  récolte 
des  foins. 

SOL  :  Élevé,  entrecoupé  de  collines; 
terrain  argileux  ,  schisteux  ,  oiïrant  le 
schiste  ardoise ,  la  chaux  carbonatée  fern- 
fère et  lamellaire,  Tarragonite,  le  quartz 
hyalin  prisme  limpide^  et  le  cuivre  piri- 
teux  massif.  La  couche  végétale  a  4  à.  12 
pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  froment ,  orge, 
seigle,  épeautre,  avoine ,' fèves  et  pois;* 
fourrages  pour  la  consommation;  légumes 
de  bonne  qualité,  tels   que  pommes  de 


168 


OTH 


OUF 


terre,  carottes,  panais,  betteraves,  na- 
vets ,  choux ,  fèves  de  marais ,  pois ,  hari- 
cots; poires,  pommes,  pmaes  et  cerises 
en  abondance.  Les  bois  sont  peuplés  de 
chênes ,  hêtres ,  ormes ,  bouleaux ,  peu- 
pliers et  bois  blancs;  cette  dernière  espèce 
domine.  On  coupe  les  chênes  à  60  ou  80 
ans ,  les  bois  blancs  et  les  ormes  à  50  ou  60; 
les  peupliers  et  les  bouleaux  à  30  ou  40  ; 
ces  bois  servent  aux  constructions,  au 
charronnage  et  aux  sabottiers.  —  Assole- 
ment triennal  et  sexennal  ;  fumier ,  marne, 
chaux  et  cendres  de  Hollande  pour  engrais. 
—  Elèves  de  quelques  chevaux ,  un  plus 
grand  nombre  de  bétes  à  cornes ,  de  porcs 
et  démontons.  Volaille  que  Ton  vend  au 
marché.  Quelques  ruches  ;  lièvres  et  lapins 
en  petit  nombre  ;  beaucoup  de  perdrix.  — 
Laine,  beurre  et  fromage,  vendus  aux 
marchés  voisins. 

POPULATION  :  Hommes ,  275  ;  femmes , 
298  ;  total  :  573  habitans. 

HABITATIONS  :  Maisous  coustruites  en 
pierre ,  pannes,  bois  et  argile  ;  elles  sont, 
en  général ,  couvertes  en  paille ,  4  seule- 
ment ont  la  toiture  en  ardoises;  partie 
agglomérées  et  partie  disséminées.  — 1 
école  primaire ,  1  église  et  1  château. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  2  brasscries  , 
1  blanchisserie  de  toile;  1  fabrique  de  drê- 
cfae;  1  moulin  pour  battre  le  chanvre, 
mù  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  .'  Quclqucs  chemius 
vicinaux  peu  praticables  en  hiver  et  pen- 
dant les  temps  pluvieux. 

OTHEE ,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  3/4  S.  0.  de  Glons  ,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  2  lieues  3/4  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N .  par  les  communes  d'Heure- 
le-Tiexlie  et  de  Wihogne ,  à  TE .  par  A wans 
et  Xhendremael ,  au  S.  par  Villers-rÉvê- 
que,  et  à  FO.  par  Crisnée. 

SOL  :  Généralement  uni;  terrain  argi- 
leux ,  mêlé  de  silex  ;  couche  végétale  de  4 
à  10  pouces  d'épaisseur. 

.  AGRICULTURE  !  Lcs  productious  consis- 
tent en  froment,  seigle,  orge,  avoine,  fé- 
veroles ,  trèfles ,  pommes  de  terre ,  plantes 
oléagineuses ,  légumes  et  fruits.  Bois  taillis 


mêlés  de  futaie ,  d'essence  de  chêne  et  de 
charme.  —  Quelques  élèves  de  chevaux^  de 
bêtes  à  cornes  et  de  moutons. 

POPULATION  :  921  habitans. 

HABITATIONS  :  Ellcs  sout  agglomérées. 
Il  y  a  1  château  de  construction  moderne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  *.  L^agrîculture 
forme  la  principale  branche  d^indostrie  de 
cette  commune  ;  un  grand  nombre  d^habi- 
tans  exercent  la  profession  de  maçon.  — 
3  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  On  y  compte  9 
chemins  vicinaux  qui  sont  impraticables 
en  hiver. 

HISTOIRE  :  En  1 408 ,  ce  village  fut  le 
théâtre  d'une  bataille  sanglante  entre  Ifs 
troupes  de  Jean,  duc  de  Bourgogne,  et  \t< 
Liégeois ,  sous  les  ordres  de  Thiéri ,  évé- 
que  de  Liège;  la  victoire  demeura  au  doc 
de  Bourgogne. 

OTHEPT  ou  OTHET  (ferme  d  ),  dé- 
pendance de  la  commune  de  Cholder. 

OTHET-LE-BOIS ,  dépendance  de  la 
commune  de  Ghokier. 

OUCHENÉE.  f^oj-ei  HoucHEwxE. 

OUDE-MOELEN,  dépendance  de  la 
commune  de  Gemenich. 

OUDESMET,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

OUFFET ,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  1/2  S.  S.  E.  de  Nandrin,  de  Tar- 
'  rondissement  et  â  5  lieues  E.  S.  £.  de 
Hay. 

Ses  dépendances  sont  :  Crossée,  Himpe, 
Houpelonp,  Huinblet,  Pierreux-le-Neblon, 
le  Moulin-de-Neblon ,  Lisen,  Odeigne, 
Petit-Ouffet ,  Rénal  et  Xheusoval. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Neblon ,  qui  fait 
mouvoir  1  moulin  à  farine ,  arrose  la  par- 
tie S.  du  territoire  ;  ce  ruisseau  est  sujet 
à  des  débordemens  fréquens. 

SOL  :  Très-montueux  ;  le  terrain^  argilo- 
sablonneux ,  repose  sur  la  pierre  calcaire, 
le  schiste  ou  le  psammite-sablonneux.  La 
conche  végétale  a  6  à  12  pouces  d'épais- 
seur. 

AGRICULTURE  :  On  y  récolte  de  Tépeaa- 
tre ,  de lavoine ,  du  méteil ,  de  la  vesce . 
des  trèfles ,  du  foin ,  des  légumes  et  d*^ 


ou  G 

fruits.  Les  bois  taillis  sont  peuplés  de  chê- 
nes, des  charmilles,  annes,  booleaoz  et 
ooadriers. 

popuLiTiOH  :  843  habitans. 

coMMB&cs  BT  ih  DUSTRiB  :  L^agiicalture. 
—  1  moalin  à  farine. 

ROUTBS  BT  CHEMINS  :  Plnsicors  chemins 
ricinanx  peu  praticables  en  hiver. 

OUFFET  (pbtit),  dépendance  de  la 
commune  d^Ou£fet. 

OUFNT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Chevron. 

OUGR££,  commune  du  canton  et  à 
3/4  de  lieue  E.  de  Seraing,  de  Tarrondis- 
sèment  et  à  1  lieue  1/4  S«  S.  0.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Cense-Rouge, 
Ongrée,  Sart-Tilman  et  Sdessin. 

HTDROORAPHiB  :  La  Mcusc  traverse  la 
commune  de  FO.  à  TE.  Le  chef-lieu  est 
situé  sur  la  rive  droite ,  et  le  hameau  de 
Sclessin  sur  la  rive  gauche;  la  partie  de  la 
rive  droite  est  encore  arrosée  par  deux 
petits  ruisseaux  qui  portent  leurs  eaux  à  la 
Meuse. 

SOL  :  Le  centre  de  la  commune  occupe 
le  bassin  de  la  Meuse;  les  parties  latérales, 
entrecoupées  de  collines,  s'élèvent  jusqu'à 
la  sommité  des  montagnes  qui  bordent 
cette  rivière.  Le  terrain  est  argileux  dans 
le  bassin  de  la  Meuse  et  rocailleux  sur  les 
Montagnes.  Les  coteaux  sont  schisteux. 
La  terre  végétale  a  5  à  10  pouces  de  pro- 
fondeur. 

AGRICT7LTUBB    :    LcS    pTOduCtioUS   de  CO 

terroir  sont  le  froment,  le  seigle,  Tépeautre, 
lorge,  Favoine,  le  trèfle,  le  fourrage  en 
assez  grande  quantité;  des  pommes  de 
terre ,  choux ,  carottes ,  betteraves  et  na- 
vets; pommes,  poires,  cerises,  prunes  et 
noix  dont  il  y  a  exportation.  La  vigne  est 
cultivée  en  grand  sur  les  coteaux  schisteux 
de  la  Meuse;  elle  donne  un  vin  très-estimé 
dans  le  pays.  La  partie  située  k  la  rive 
droite  de  la  Meuse,  est  très-boisée;  les 
principales  essences  sont  le  chêne ,  le  hêtre, 
le  bouleau,  le  charme,  le  saule  et  le  cou- 
drier. Les  taillis  sont  aménagés  de  15  à 
1 8  ans.  —  Assolement  triennal  et  sexennal . 
—Elèves  de  chevaux,  de  bêtes  à  cornes, 


OWP 


169 


de  porcs  et  de  moutons.  Canards,  dindons 
et  pigeons.  Education  des  abeilles.  Les  bois 
sont  peuplés  de  lièvres,  lapins,  renards, 
sangliers,  chevreuils;  peu  de  loups.  La 
pèche  dans  la  Meuse  donne  le  saumon ,  le 
brochet,  etc. — Les  principales  produc- 
tions animales  sont  la  laine  et  le  beurre. 

POPULATION  :  Hommes  720,  femmes  680; 
totol  :  1,400  habitans. 

BâBiTATiONS  :  Les  maisous  sont  généra- 
lement construites  en  pierre  oueti  briques 
et  couvertes  en  pannes  ou  en  chaume.  Il  y 
a  1  église  et  1  école  primaire.  On  y  re- 
marque 2  châteaux  et  plusieurs  maisons 
de  campagne. 

COMMBRCE    BT    INDUSTRIE  :     4    moulius 

à  farine ,  dont  5  mus  par  eau ,  et  1  arec 
6  paires  de  meules ,  mû  par  la  vapeur.  — 
Extraction  de  la  houille. 

ROUTBS  BT  CHEMINS  *.  La  commuue  est 
traversée  par  la  route  de  Liège  A  Namur  ; 
les  chemins  vicinaux  sont  praticables  en 
toute  saison. 

OUGRÉE ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ougrée. 

OUHAR ,  dépendance  de  la  commune 
d^Anthisne. 

OULDOUMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Verlaine. 

OULHAYE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

OULTREMONT  (  CBATBAV  n*),  dépen- 
dance de  la  commune  de  Wamant. 

OUPETE,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  E.  S.  E.  de  Glons ,  de  Farrondis- 
sement  et  à  2  lieues  1/2  N.  N.  E.  de 
Liège. 

Romée  au  N.  par  la  commune  d'Heure- 
le-Romain,  à  FE.  par  Haccourt  et  Her^ 
malle-sous- Argenteau ,  au  S.  par  Yivegnis, 
et  à  FO.  par  Hermée. 

Cette  commune  se  compose' de  son  chef- 
lieu  et  de  la  dépendance  de  Petit-Aaz. 

HTDROORAPHIB  :  Le  ruisscau  de  Petit- 
Aaz  arrose  une  partie  de  ce  territoire ,  et 
alimente  un  moulin  à  farine. 

SOL  :  Plateau  de  la  Hesbaye ,  rive  gauche 
de  la  Meuse ,  élevé  de  147"  80  au-dessus 
du  niveau  de  la  Mer.  Terrain  honiller, 

22 


170 


OUP 


offitmt  le  schiste  argileux,  le  psammite 
hooiUer  et  le  calcaire  anthracifère.  La 
houille  qu  on  y  exploite  est  maigre  et  laisse 
après  la  combustion  un  résida  composé 
d^argile  ferrugineuse ,  plus  abondant  que 
celui  des  houilles  grasses.  Ce  terrain  con- 
tient aussi  de  la  chaux  carbonatée  crayeuse 
et  ferrifère  primitire. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  du  seigle,  de 
lavoine ,  du  froment ,  de  Forge ,  deTépeau- 
tre ,  de  la  graine  de  navette  ;  fèves ,  pois , 
pommes  de  terre,  carottes,  betteraves, 
navets.  Fruits  :  pommes,  poires,  prunes, 
cerises ,  noix,  groseilles ,  châtaignes.  Bois 
de  construction:  ormes,  frênes,  saules, 
trembles  j  les  haies  sont  peuplées  de  chênes, 
hêtres ,  charmilles  et  tilleuls.  —  Assole- 
ment triennal  ;  jachères. — Quelques  élèves 
de  chevaux,  bêtes  k  cornes,  moutons  et 
porcs ^  poules,  dindons,  canards,  oies; 
éducation  des  abeilles;  lièvres,  lapins, 
perdrix.  —  Laine ,  beurre ,  fromage ,  miel, 
cire. 

POPULATION  :  751  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chcf-licu  renferme 
112  maisons  plus  ou  moins  bien,  bâties; 
elles  sont  construites  en  pierre  et  briques, 
en  bois  et  argile,  couvertes  en  chaume, 
quelques-unes  en  ardoises  ;  disséminées.  Il 
y  a  1  église,  1  école  primaire  et  un  vieux 
château. 

COMMERCE  ET  INDOSTRIE  .*  QuclqueS  pro- 

ductions  agricoles.  L^exploitation  de  la 
houille  occupe  un  grand  nombre  de  bras , 
et  forme  la  seule  branche  commerciale  de 
cette  commune.  La  variété  de  houille 
que  possède  cette  localité  ne  s'emploie  que 
pour  l'usage  domestique  et  dans  les  envi 
rons  principalement.  On  a  Fhabitude  delà 
pétrir  arec  de  Targile  en  petits  boulets ,  et 
Ton  en  fait  des  feux  qui  durent  plus  de 
vingt-quatre  heures ,  pourvu  qu  ou  ait  la 
précaution  de  ne  pas  y  toucher.  Il  y  a  aussi 
1  moulin  à  farine  mû  par  eiau,  1  fabri- 
que de  cire  et  1  briqueterie. 

ROUTES  ET  chemins:  La  grande  route 
de  Liège  à  Maestricht  traverse  la  commune 
du  S.  au  N.  Les  chemins  vicinaux  sont  ra 
rement  d^une  difficile  exploitation  en  hiver. 


OUR 

OURTE  (ouRTHB,  uhta),  rivière  qui 
prend  naissance  dans  les  Ardennes,  de 
deux  sources  dont  Tune  est  située  sur  un 
plateau  élevé  vers  TE. ,  entre  le  village 
d'Ourte  et  le  hameau  de  Deifeld,  tondis 
que  Fautre  appartient  à  un  plateau  dirigé 
vers  le  S.  près  de  Remagne ,  au  S>  £.  de 
Saint-Hubert  ;  la  distance  entre  ces  deux 
sources  est  d'environ  5  lieues  1/2.  A  2  lieues 
au-dessous  de  HouiFalize,  la  réunion  des 
deux  cours  d'eau  constitue  l'.Onrte,  qui 
passe  à  Laroche  où  elle  commence  à  devenir 
navigable,  arrose  Durbuy,  Barvanx,  en 
suivant  toutes  les  sinuosités  des  montagnes 
entre  lesquelles  son  lit  se  trouve  encaissé. 
C'est  au-dessous  de  Bomal  que,  grossie  des 
eaux  de  la  petite  rivière  de  l'Aine  et  au 
ruisseau  de  Logne ,  elle  entre  dans  la  pro- 
vince de  Liège.  Par  sa  me  droite  elk 
arrose  Sy,  Hamoir-Lassus  ;  par  sa  rive 
gauche ,  un  peu  au-dessus  de  Hammr ,  elle 
reçoit  le  Néblon,  continue  son  cours  par 
Xhignesse,  Fairon,  Comblain-à-la-Tour, 
Comblain-au-Pont,  Douxilamme,  point  de 
réunion  deFAmblève,baigne  Esneux,  Tilf, 
Ghênée,  où  elle  s'accroît  de  la  Vesdre,  et 
vient  se  jeter  dans  la  Meuse  par  trois  em- 
bouchures, dans  la  ville  de  Li^e,  après 
un  cours  d'environ  30  lieues  du  S.  au  N., 
dont  il  n'y  a  guère  qu'un  tiers  compris 
dans  la  province,  sur  un  développement 
de  48,356  mètres. 

Le  cours  de  FOurte  est  très-sinueux  : 
cette  rivière  fait  quelquefois  3  à  4  lieues  de 
détour  en  replis  tortueux  pour  revenir 
brusquement  sur  elle-même.  De  hautes 
montagnes  et  souvent  ^'énormes  roehers 
qui  s'élèvent  à  pic ,  hérissent  ses  bords.  Sa 
largeur  moyenne  à  la  ligne  d'eau  est  de 
20  à  60  mètres ,  et  sa  profondeur  moyenne 
de  0^  40  en  été  et  de  0»  90  en  hiver.  La 
hauteur  moyenne  des  eaux  qui  s*étendent 
sur  la  surface  de  la  vallée  pendant  les 
inondations ,  varie  de  0"^  30  à  0"^  80.  La 
pente  du  lit  dans  la  province  est  de  64"*  26, 
et  la  yitesse  moyenne  du  courant  de  92  mè- 
tres. La  branche  navigable  fournit  à  la 
Meuse  par  année  664,000,000  de  mètres 
cubes  d'eau;  on  évaluée  1,549,000,000  de 


OUR 

mètres  cubes,  la  quantité  d'eau  foarniepar 
les  trois  emboachnres. 

Cette  rivière  alimente  5  fonderies  avec 
laminoirs,  4  laminoirs  simples,  6  mar- 
tinets ,  1  fbnlerie ,  1  établissement  consi-> 
dérable  de  mécaniques  à  briser,  carder  et 
filer  la  laine,  1  haut  fourneau,  l' pape- 
terie ,  1  moulin  à  bois  de  teinture ,  5  mou- 
lins à  blé  et  plusieurs  autres  usines  plus 
on  moins  importantes.» 

Dans  plusieurs  endroits,  Feau  de  la 
rivière  est  détournée  vers  les  usines ,  par 
des  dignes  de  barrage ,  construites  en  pi- 
lotis avec  vannage  en  pierres  plates.  Dans 
chacune  d'elles  on  a  ménagé  un  pertuis  de 
navigation,  garni  dun  radier  en  cbai^ 
pente.  Ces  passages,  à  travers  lesquels  Teau 
se  précipite  avec  violence ,  forment  autant 
de  cascades  que  des  bateaux  étroits  et 
longs  franchissent  avec  la  rapidité  de  la 
flèche,  sur  une  inclinaison  de  40  degrés 
environ. 

L'Ourte  est  navigable  depuis  la  Roche , 
mais  ce  n*est  que  de  Barvaux  à  Liège  qne 
sa  navigation  prend  de  Factivité.  La  cana- 
lisation de  cette  rivière,  qui  fera  communi- 
quer la  Meuse  à  la  Moselle ,  par  un  déve- 
loppement d'environ  50  lieues,  facilitera 
.  beaucoup  le  transport  des  fers  de  diffé- 
rentes usines ,  des  grès  à  paver,  du  sel ,  des 
cuirs  et  des  engrais. 

Le  bassin  de  TOurte  nourrit  un  grand 
nombre  de  végétaux.  Dans  les  prés  et  les 
pâturages  de  la  vallée,  on  rencontre  de 
très-belles  orchidées ,  la  sanguisorbe  offici- 
nale ,  vulgairement  pimprenelle  des^on- 
tagnes,  sanguisorba  qfficinalis  ( L.  )  y  est 
très-répandue;  sur  les  pentes  graveleuses 
croît  le  tabouret  perfolié ,  thlaspi  perfo- 
liatwn.Les  rochers  calcaires  deComblain- 
au-Pont  et  de  Douxflamme  offrent  la  lune- 
tière,  biscuteila  lœvigata  (L.);  le  rosier 
pimprenelle,  rosa  pimpinellifolia  (L.)  ; 
le  rosier  rouillé ,  rosa  rubigidosa  ;  le 
poljrgonatum  vulgare  (Desf.);  les  helle- 
*  bonis  fœtidus  et  viridis,  Yathamantha 
libanotis  (L.);  le  coqueret  alkekenge, 
phjrsalis  alkekengi;  la  gentiane  croisette, 
gentiana  cruciata(L,)\  le  poa  rigida, 


OUT 


171 


Yaconts  calanius  et  Y  iris  pseudo-aco- 
rus ,  croissent  dans  les  eaux  de  cette  ri- 
vière. 

On  a  observé  dans  FOurte ,  entre  Liège 
et  Chénée,  la  tortue  d'eau  douce,  émis 
europœa  (Brogn.)  La  grande  lamproie, 
petromjrzon  marinus  (L.) ,  remonte  assez 
souvent  la  rivière  pendant  les  mois  d'avril 
et  mai.  On  y  pèche  en  grande  abondance  : 
la  lamproie  de  rivière,  petromjrzon  Jlu- 
viatilis  (L.)j  la  lamproie  branchiale, 
petromjrzon  branchiaîis  (Gm.);  le  sau- 
mon ,  salmo  salar  (L.) ;  la  truite  saumo- 
née ,  salmo  trutta  (L .)  ;  la  truite  ordinaire, 
salmo  Jario  {L,)^  le  brochet,  esox  lu- 
cius  (L .  )  ;  lebarbeau ,  cjrpnntisbaH^us  (L .  )  ; 
le  goujon ,  cypnntts  gobio  (L .  )  ;  la  tanche , 
crprinus  tinca  (L.);  la  br^ne,  cjrprinus 
brema  (L.);  la  bordelière,  cjrprinus  latus 
(Gm.);  le  mennier,  cjrprinus  dobula  (L.); 
la  rçsse ,  cjrprinus  rutilus  ;  l'ablette , 
cjrprinus albumus  (L.);  le  nase ,  cjrprinus 
nasus  (L.)  ;  le  véron ,  cyprinus phoxinus 
(L.);  la  lochedes  rivières,  cobitistœnia  (L.  ); 
la  lotte  des  rivières,  gadus  Iota  (Bl.); 
l'anguille  ordinaire,  murœna  anguilla  {JL,)\ 
la  perche goujonnière,  acerina perça  (Cuv .  ) ; 
la  perche  ordinaire,  perça  Jluviatilis  (L.). 
Parmi  les  mollusques,  on  remarque  la 
neritina  leodica  (Carlier);  la  mulettc 
littorale ,  iin/o  littoralis  (Drap.)  ;  et  la  mu- 
lette  des  peintres  ,  unio  pictorum  (Pfeiff.) 
L'écrevisse  commune ,  astacus  fluviati- 
/û(L.),  se  trouve  en  grande  quantité  dans 
l'Ourte. 

OUTRECOUR,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

OUTRELOUXHE,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  1/2  0.  de  Nandrin ,  de  l'arron- 
dissement et  à  2  lieues  £.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Petit-Fond- 
d'Oxhe  et  Saint-Jean-Sart. 

HYDROGRAPHIE  .*  Un  petit  ruisscau  limita 
la  commune  au  N.  —  Un  étang. 

SOL  :  La  surface  de  ce  territoire  est  très- 
inégale  ,  et  présente  plusieurs  coteaux  rapi- 
des, inclinés  au  N.  La  commune  est  assise 
sur  un  monticule.  Le  terrain,  de  nature 
argilo-sablonnense,  repose  sur  fond  pier- 


112 


OYE 


renz  ou  glaiienz.  Couche  végétale  de  6  à 
7  ponces  de  profondeur. 

AGBicuLTiTBE  :  Les  récoltcs  consiste&t 
en  seigle,  méteil ,  épeantre,  aroine ,  orge 
et  trèfle;  beaucoup  de  pommes  de  terre. 
Les  vergers  soni  plantés  de  pommiers  et 
poiriers.  Quelques  bois  taillis  dont  le  bou- 
leau et  Faune  forment  les  essences  domi- 
nantes :  on  les  coupe  à  12  ans.  —  Assole- 
ment triennal.  —  Elèves  de  chevaux,  de 
bètes  à  cornes ,  de  porcs  et  de  moutons  j 
très-peu  de  volaille;  lièvres  et  perdrix; 
renards.  L'étang  est  peuplé  de  carpes.  — 
Laine ,  peu  de  beurre. 

poruLATiON  :  63  hommes,  68  fenmies; 
total  :  131  habitans. 

HABITATIONS  :  La  majeure  partie  en  bois 
et  argile,  toiture  en  chaume;  quelques- 
unes  construites  en  pierre.  La  commune 
na  point  d'école,  les  enfÎEins  fréquentent 
celle  de  Viller»-le-Temple. 

COMMEBCE  ET  iNDusTBiE  :  L'agriculture. 
—  1  four  à  chaux  pour  Tamendement  des 
terres  et  la  bâtisse;  extraction  du  calcaire, 
quon  y  emploie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Quclqucs  chcmius 
vicinaux  d'une  exploitation  difficile  pen- 
dant Fhiver. 

OUTREWË,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Housse. 

OYERHESPEN,  éommune  du  canton 
et  à  1  lieue  1/2  N.  0.  de  Landen,  de  Far- 
rondissement  et  à  9  lieues  N.  N.  0.  de 
Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Wom- 
mersom  (Brabant  méridional),  à  F£.  par 
ceUe  de  Goidsenhoven  (même  province)  et 
Neerhespen ,  au  S.  par  Wanghe  et  Elixem, 
et  à  FO.  par  la  commune  de  Hackendover 
(Brabant  méridional). 

'  HTDBOGBAPHiE  :  Le  territoire  est  arrosé 
du  S.  0.  au  N.  £.  par  la  petite  Geete ,  qui 
sépare  la  commune  de  celle  de  Neer- 
hespen. 

SQL  :  généralement  plat.  Le  terrain,  de 
nature  argilo-sablonneuse  ,  est  très-fertile. 
Couche  végétale  de  5  à  10  pouces'de  profon- 
deur. 

AGRicoLTOBE    :    On  récoltc  froment, 


0¥B 

seigle,  avoiiie,  orge,  eiianvre  et  oolxa  ; 
trèfle  et  autres  fourrages  pour  la  eonsom- 
mation  ;  légfuûes  et  firuits  de  bonne  qualité. 
Les  arbres  qui  dominent  dans  la  commune 
sont  les  bois  blancs. — 21  chevaux  aont 
employés  à  Fagriculture;  on  aère  des 
bétes  k  cornes ,  des  moutons ,  des  porcs  et 
de  la  volaille  dont  partie  se  vend  au  marché . 
Les  lièvres ,  les  perdrix ,  les  cailles  et  les 
alouettes  sont  les  espèces  de  gibier  les  plus 
communes.  —  Beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  Hommes  121,  femmes  110; 
total  :  231  habitans  parlant  le  flamand. 

HABITATIONS  :  La  plus  grande  partie  des 
maisons  sont  construites  en  bois  et  argile 
et  couvertes  en  chaume.  La  commune  n  a 
point  d'école ,  les  enfans  fréquentent  l'école 
de  Neerhespen ,  commune  limitrophe. 

COMMEBCE     ET     INDUSTBIE    :    L'agricul- 

ture  seulement. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  poute  de  Tirle- 
mont  à  Saint-Trond  traverse  une  partie 
de  la  commune  au  N.  —  Chemins  vicinaux 
d'une  exploitation  facile  pendant  la  plus 
grande  partie  de  l'année. 

OVEROTH,  dépendance  de  la  com> 
mune  de  Baelen. 

OYER WINDEN ,  commune  du  canton 
et  à  3/4  de  lieue  0.  de  Landen ,  de  Famm- 
dissement  et  à  8  lieues  N.  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N .  0 .  par  la  commune  de  Neer- 
vrinden ,  au  S.  0.  par  celle  de  Raccourt ,  an 
S.  E.  et  au  N.  E.  par  Landen. 

SOL  :  Superficie  l^èrement  ondulée. 
L'épaisseur  de  la  couche  végétale  est  de 
5  à  10  pouces. 

AGBicuLTUBE  :  On  fécoltc  beaucoup  de 
froment,  de  seigle  et  d'avoine;  orge  en 
moindre  quantité  ;  pois ,  fèves ,  pommes  de 
terre  et  autres  légumes  ;  ponunes ,  poires, 
prunes ,  pèches  ;  peu  de  bois  :  quelques 
peupliers  et  sa^iles.  —  Élèves  de  chevaux; 
vaches,  porcs ,  moutons;  poules,  pigeons; 
quelques  ruches;  lièvres,  perdrix,  cailles. 
-*  Laine ,  beurre*,  fromage. 

POPULATION  :  286  habitans  qui  parlent 
le  flamand. 

HABITATIONS  :  La  majeurc  partie  con- 
struites en  bois  et  argile,  couvertes  en 


PAI 

paille;  quelqnes-oiiM  eii.briqiiM  afeo  toi- 
tore  en  pannes. 

coMitsBcs  BT IMDU8TMB  :  Qiielqnes  pro- 
duits agricoles.  —  Filage  du  lin  et  du 
chanvre. 

RouTxs  BT  CHEMINS  *.  Hoît  chomins  yici* 
nanz  peu  praticables  en  hiver. 


PAI 


178 


OXHE  (pBTiT-POin>-D*),  dépeadanee  de 
la  conunane  d^Ontrelonxhe. 

OXHE  (ruissbào  d*),  arrose  la  com- 
mune d^Amay. 

OTES  (aux)  ,  dépendance  de  la  ocMnmnne 
de  Beanfeiys. 


PAGHE,  dépendance  de  la  commane 
d'Amay. 

P  AERDTS,  dépendance  de  la  commune 
de  Fouron-Saint-Pierre. 

PAIFYE ,  commune  du  canton  et  à  3/4 
de  lieue  S.  0.  de  Glons,  delarrondissement 
et  à  2  lieues  1/2  N.  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Frère 
(Limhourg) ,  an  N.  et  à  TE.  par  celles  de 
Glons  ,  Slins  et  Juprelle,  au  S.  par  cette 
dernière ,  et  â  TO.  par  Wihogne. 

SOL  :  Surface  assez  égale  ;  les  parties  du 
territoire  qui  avoisinent  Slins  et  Glons, 
ofËrent  des  coteaux  plus  ou  moins  rapides. 
Terrain  généralement  argileux ,  mêlé  de 
silex.  La  profondeur  de  la  couche  yégétale 
varie  de  7  à  9  pouces. 

AGBiccLTURE  :  Ou  récoltc  sciglc ,  fro- 
ment, épeautre,  avoine,  trèfle,  foin, 
plantes  oléagineuses,  légumes  et  fruits. 
—  Élèves  de  chevaux ,  de  hétes  à  cornes  et 
à  laine. 

POPULATION  :  218  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chcf-lieu  contient  45 
maisons. 

COMMBBCE  ET  INDUSTRIE  :  L 'agriculture. 
Les  femmes  et  les  enfans  confectionnent 
des  tresses  de  paille  pour  les  fabriques  de 
chapeaux  de  Glons.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  commuue  est 
située  sur  la  droite  de  la  chaussée  qui  con- 
duit de  Liège  à  Tongres.  Les  chemins  vi- 
cinaux sont  impraticables  en  hiver. 

PAILLE ,  commune  du  canton,  de  Tar- 
rondissement ,  et  à  3  lieues  S.  E.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Yyle, 
H  TE.  par  celle  de  Modave ,  au  S.  par  le 


territoire  des  Airirs  et  de  Havdange,  et  à 
rO.  par  celui  d'Ëvelette. 

Ses  dépendances  sont  :  Saint-Fontaine , 
Saint-Lambert  et  Houx. 

HTDR06RAPHIE  :  2  ruisscaux ,  rOssogne 
et  le  Saint-Lambert,  arrosent  ce  territoire; 
le  dernier  fait  tooruer  un  moulin  à  farine. 

SOL  :  L'aspect  de  ce  territoire  est  très<- 
varié  :  les  plaines  sont  plus  ou  moins  incli- 
nées ,  et  Ion  rencontre  sur  divers  points 
des  coteaux  dont  les  pentes  sont  assez  ra-' 
pides.  Le  terrain,  argileux ,  sablonneux  et 
pierreux  ,  repose  sur  roche  calcaire  ou 
schisteuse.  Coucbe  végétale  de  4  à  12  pou-» 
ces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  La  majcure  partie  des 
terres  sont  ensemencées  en  épeautre  et  en 
avoine;  on  récolte  aussi  du  seigle,  de 
Forge,  des  pois  et  de  la  vesce;  fourrages 
pour  la  consommation  ;  pommes  de  terre , 
carottes,  navets  et  betteraves;  pommes, 
poires,  noix,  le  tout  en  petite  quantité. 
Un  tiers  environ  du  terroir  est  planté  de 
bois  taillis  et  de  bois  iutaie;  les  principales 
essences  sont  les  chênes ,  hêtres ,  bouleaux, 
ormes  et  charmes.  —  Assolement  trien- 
nal;  jachères.  —  Elèves  de  chevaux  pour 
lagriculture,  debétes  k  cornes,  démon- 
tons et  de  porcs  ;  peu  de  volaille  ;  un  petit 
nombre  d^abeilles  ;  lièvres ,  lapins ,  per- 
drix; renards  et  blaireaux ,  quelques  loups 
en  hiver.  —  Laine  et  beurre. 

POPULATION  :  173  hommes,  192  fem- 
mes ;  total  :  365  habitans. 

HABITATIONS  :  Maisous  Construites  en 
pierre ,  briques ,  bois  et  argile  ;  elles  sont 
couvertes  en  ardoises ,  pannes  ou  chaume , 


174 


PAR 


PBL 


et  dÎMémiiiées.  —  Il  y  a  1  école  primaire 
et  1  ancien  chÂtean.  On  y  remarqae  aussi 
1  ferme  nouTellenient  constroite  dont  le 
bâtiment  est  très-raste. 

coiofzacB  ET  iNDusTBiE  :  On  y  fait 
quelque  commerce  de  bétail.  —  1  moulin 
à  farine  mû  par  eau.  —  Extraction  du  cal- 
caire pour  Tamendement  des  terres.  — 
Quelques  fours  à  chaux. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  Toutc  de  Liège 
à  Giret  traverse  la  conmiune  du  N.  au  S. 
8  chemins  vicinaux  très-mauvais  en  hiver. 

PAIR  ,  dépendance  de  la  commune  de 
Qavière, 

PAISAT  ou  PAIRAT ,  dépendance  de 
la  commune  de  Jemeppe. 

PAIX-DIEU ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rodegnée. 

PANDATE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saive. 

PANSAT  ou  PANST ,  dépendance  de 
la  commune  de  M icheroux.  ' 

P  ANSCHERELLE  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Baelen. 

PANST,  dépendance  de  la  commune  de 
Grace-Montegnée. 

PANST ,  dépendance  de  la  commune 
de  Saint-Nicolas. 

PAPILLAR,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Quene-du-Bois. 

PARADIS ,  dépendance  de  la  commune 
de  Harzé. 

PARADIS ,  dépendance  de  la  ville  de 
Liège. 

PARFONDBOIS,  dépendance  de  la 
C4)mmune  de  Jalhay. 

PARFONDBOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  du  Sart. 

PARFONDRUT  ou  PARFONDRTS , 
dépendance  de  la  commune  de  Stavelot. 

PARFONDRT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Clermont. 

PARFONDVAUX,  viUage  dépendant 
de  la  commune  de  Saive ,  du  canton  et  a 
1  lieue  N.  de  Fléron ,  de  Tarrondissement 
et  à  2  lieues  £.  S.  0.  de  Liège. 

Il  a  pour  dépendance  le  hameau  de  Go- 
kaiko. 

HTDROGRiPHiE  :  Lc  territoire  est  arrosé 


par  on  nÛMean  dit  Fontabwc  de  L,iery. 

SOL  :  Surface  plane ,  l^èrement  inclinée 
an  N.  Terrain  aig;ileux  et  T0Gai]leiix ,  snr 
fond  glaiseux,  sablonneux  ou  schisteux. 

▲GHicuLTURB  :  Lcs  priucipales  produc- 
tions sont  Tépeantre,  Tavoine  et  les  légu- 
mes. On  cultive  dans  les  vergers  plo&îear^ 
espèces  d'arbres  fruitiers,  tels  quie  pom- 
miers ,   poiriers ,  pruniers  ,   cerisiers   K 
noyers.  Le  seul  bois  qui  existe  dans  ce 
village  ne  se  compose  que  de  broussailles . 
sans  baliveaux  et.de  peu  de  valeur.  — 
Assolement   quadriennal  et  sexennal.  — 
On  y  élève  quelques  bêtes  à  cornes. 

POPULATION  :  84  habitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  maisous  sont  dissé- 
minées. 

coMMEUCE  ST  iivnusTaTE  :  L''agricnltiiie 
et  la^  clouterie  forment  la  principale  bran- 
che d^'industrie. 

PARFONDVAUX ,  dépendance  de  la 
commune  d*Ay«raille. 

PARFONDVAUX.  Voy.  Propokoval. 

PARFONDVAUX ,  dépendance  de  la 
commune  d^Ayeneox. 

PASSAGE ,  dépendance  de  la  commune 
du  Sart. 

PATAR ,  dépendance  de  la  commune 
de  Herstal. 

PAVILL0N4:HAMP,  dépendance  de 
la  commune  de  Harzé. 

PATS-DE-LIÉGE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Saive. 

PELLÂINES,  commune  du  canton  et 
À  2  lieues  S.  0.  de  Landen,  de  Tarrond»- 
sement  et  à  7  lieues  N.  N.  0.  de  Huv. 

m 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Lins- 
meau  (Brabant  méridional)  et  par  celle  dr 
Raccourt,  à  TE.  par  Lincent,  et  au  S.  et  a 
rO.  par  Orp-le-Grand  (Brabant  méri- 
dional. ) 

hydrographie  :  La  petite  Geete  baigne 
le  territoire ,  et  donne  le  mouvement  à  1 
moulin  à  farine  et  1  moulin  à  battre  le 
chanvre. 

SOL  :  Inégal ,  de  nature  argilo-sahlon- 
neuse  et  rocailleuse.  G)uche  végétale  de  5 
à  10  ponces  d'épaisseur. 

▲CRicuLTuas.  :    On  récolte   froment. 


seigle,  ardîne,  orge,  oolxa,  chanvre  et 
trèfle  j  peu  de  fourrages  ;  pois ,  fères ,  bari- 
cots,  carottes  et  pommes  de  terre;  pom- 
mes, poires,  prîmes  et  cerises;  bois  taillis 
peuplés  de  chênes ,  bouleaux  ,  ormes 
charmes  et  coudriers.  —  Assolement 
triennal  ;  jachères.  —  Élèves  de  chevaux , 
bétes  à  cornes ,  moutons  et  porcs  ;  poules , 
dindons,  oies,  canards;  un  assez  grand 
nombre  de  lièvres,  perdrix  et  caiUes.  — 
Laine,  beurre ,  fromage. 

popcLATioM  :  145  hommes ,  143  fem- 
mes ;  total  :  288  babïtans. 

HABITATIONS  :  La  plupart  construitcs  eu 
pierre  ou  briques ,  et  couvertes  en  chaume; 
agglomérées.  —  1  école  primaire.   , 

coMMXKCE  ET  IMDUSTBIK  :  Tissagc  de 
toiles  de  chanvre  et  de  coton.  —  1  moulin 
à  farine  et  1  moulin  à  battre  le  chanvre , 
mus  par  eau. 

xouTxs  ST  CHEMINS  :  7  cbcmins  vici- 
naux impraticables  en  hiver.  —  1  pont  de 
briques  sur  la  petite  Geete. 

PENNINGS-HUYS,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

PEPINSÀRT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Mous. 

PEPINSTER  (pontoe),  dépendance 
de  la  commune  de  G>messe. 

PEPINSTER,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

PEROUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Grace-Montegnée, 

PERRIERE,  royez  Al'Perire. 

PERWEZ  (  BuissEAV  ns  ) ,  il  prend  sa 
source  dans  le  bois  de  Bertrand-Fontaine, 
et  alimente  1  batterie  de  chanvre  et  1  mou- 
lin à  huile. 

PERT.  Voyez  Arbhe-Saint-Micbel. 

PETIT-BOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Clavière. 

PETIT-BOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Tyhange. 

PETITE -VAUX,  dépendance  de  la 
commune  de  Nandrin. 

PETITES-BRUYÈRES,  dépendance  de 
la  commune  deChénée. 

PETIT.FAWEUX ,  dépendance  de  U 
commune  de  Queue-du-Bois. 


PLA 


175 


PETIT-FOND,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Outrelouxhe. 

PETIT-HORRE  on  XHORRÉ ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Battice. 

PETIT-MONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seraing. 

PETIT-WARET,  dépendance  de  la 
commune  de  Landen. 

PETOUMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Cheratte. 

PEY ILLE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Grivegnée. 

PICHEROTTE  (la),  dépendance  delà 
commune  de  Daelhem. 

PICHEROTTE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stoumont. 

PIEDVACHE  ,  dépendance  de  k  com- 
mune d'Ensival. 

PIERPONT ,   dépendance  de  la  com- 
mune de  Marchin. 

PIERRE  (  Saint),  dépendance  de  la 
ville  de  Huy. 

PIERRE  (Saint),  dépendance  de  la 
commune  de  Glons. 

PIERRESSE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Goé. 

PIERREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Glermont. 

PIERREUX.  Foyez  Nbblon. 
PIETRESSES  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Jupille. 

PIROMBOEUF,  dépendance  delacom- 
mune  d'Ayiraille. 

PIRONBOEUF ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Harzé. 

PIRON-CHENEUX,  dépendance  de  la 
.commune  de  Jalhay. 

PISSEROULE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Dison. 

PITET ,  dépendance  de  la  commune  de 
Fallais. 

PIXHEUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Chevron, 

PLAAT,  dépendance  de  la  cmnmune 
de  Moresnet. 

PLAATSSEGEL  ,   dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

PLAINEYAUX,  commune  du  canton 
et  1  lieue  3/4  S.  de  Seraing,  de  Tarron- 


176 


POL 


dissement  et  à  3  lieaes  S.   de  lÀégep 

Bornée  au  N.  par  Bonoelles  ,  à  TE.  par 
Esneuz ,  aa  S.  et  aa  S.  0.  par  Rotheax- 
Rimière ,  et  à  TO.  par  la  Neaville. 

Ses  dépendances  sont  :  Grand-Zoe, 
Martin,  Neuprez,  Rosier  et  Strivay. 

popuLA^TiON  :  588  habitans. 

PLÂITEUX,  dépendance  de  la  corn* 
mone  de  Trembleur. 

PLANCK ,  dépendance  de  la  commune 
de  Fouron-Saint-Martin. 

PLATTE-HAIE.  royez   AlTlittb- 

Hate. 

PLATTE-WEIDE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Welkenraedt. 

PLAYE,  dépendance  de  la  commune 
de  Loureignes. 

PLAYE,  dépendance  de  la  commune 
de  Sprimont. 

PLEN AY ,  dépendance  de  la  commune 
du  Mortrouz. 

PLENESSE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Thimister. 

PLENESSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Gbamenx. 

POLENHEID,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

POL  LEUR ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  N.  deSpa,  deTarrondissement 
rt  à  1  lieue  1/2  S.  de  Verviers. 

Ses  dépendances  sont  :  Cfainrn ,  Ëwaré- 
▼ille,  Fays,  Jehanster,  Mangonbrouz , 
Sarpai  et  Thier-de-PoUeur. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  communc  est  ar- 
rosée par  la  Hoëgne,  qui  alimente  plu- 
sieurs usines  importantes. 

SOL  :  Surface  inégale ,  entrecoupée  de 
collines.  Le  chef-lien  est  situé  dans  une 
▼allée  profonde.  Terrain  argileux,  schis- 
teux et  siliceux.  On  troure  dans  cette  lo- 
calité du  poudingue  quartzeux ,  du  quartt 
schisteux,  de  la  chaux  carbônatée  ooliti- 
que  et  des  madrépores  pétrifiés.  ' 

AGRICULTURE  :  Ou  y  récoltc  des  céréales , 
du  fourrage  pour  la  consommation  et 
beaucoup  de  pommes  de  terre.  Les  prin- 
cipales essences  de  bois  sont  le  chêne  et  le 
hêtre.  Les  travaux  agricoles  se  font  avec  des 
chevaux  et  des  bcsufs  ;  11  fermes.  —  Ëlè- 


POR 

ves  de  bœufs ,  de  vaches ,  demootoiiâet  de 
porcs  :  une  partie  du  bétafl  est  lirrée  stn 
commerce.  Lièvres,  lapins  et  perdrix; 
éducation  des  abeîQes;  ^dqnes  loups  et 
sangliers  en  hiver.  La  Hoëgne  nourrît 
beaucoup  de  truites.  —  Laine,  miel ,  cire. 

popuLATioH  :  723  hommes,  676  fem- 
mes; total  :  1,399  habitans. 

HABiTATtovs  :  105  habitations  rurales, 
11  fermes ,  18  cabanes  et  73  maisons  par- 
ticulières :  elles  sont  construites  en  pierre, 
en  bois  et  argile,  couvertes  en  <jiaume 
et  disséminées.  —  Il  ya  1  église,  1  cha- 
pelle, 1  maison  commune  et  2  école? 
primaires.  On  remarque  à  Pollen/  on  chk- 
teau  d'une  vaste  ordonnance  :  il  appartient 
à  M™*  de  Simonnis.  Arrosées  par  les  coa- 
rans  d'eau  échappés  de  monticules  dont 
les  pentes  offirent  une  riche  v^tation. 
les  dépendances  de  ce  château  présenteat 
une  grande  variété  de  sites  et  deproductioos 
auxquels  le  luxe  des  arts  ajoute  enoorp  nu 
nouveau  charme. 

COMMERCE  £T  INDUSTRIE     :    2  foulerîes 

de  draps ,  1  fabrique  de  draps  qui  occupe 
80  ouvriers ,  1  filature  de  laine  et  1  mou- 
lin à  blé  mus  par  Teau  de  la  Ho^ne.  — 
Garrièi^  de  meules  et  de  pierres  à  aiguiser 
très  -  estimées.  —  Plusieurs  fours  à 
chaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  chaussée  de 
Theux  à  Yerviers  passe  au  N.  0.  de  la 
commune.  Les  chemins  vicinaux  sont 
praticables  en  toute  saison. 

HISTOIRE  :  L'origine  de  ce  village  re- 
monte à  une  époque  reculée.  Jadis  trè^ 
florissant ,  les  députés  communaux  de  U 
province  s'y  assemblaient  ordinairement. 
C'est  à  Polleur  que  Gharles-le-Hardi  vint 
camper  en  1468 ,  pour  saccager  tonte  h 
contrée.  Polleur  était  connu  ancîennemnit 
par  une  fête  burlesque  qu*on  y  célâ>rut 
annuellement. 

POLLEUR  ( MOULIN  de),  dépendaci^ 
de  la  commune  de  Polleur. 

POLLEUR  (  PONT  DE  ) ,  dépendance  df 
la  commune  de  Sart. 

PONDENVAUX  ou  PONT-ES-VAUÎ, 
dépendance  de  la  commune  de  Fraipont. 


POU 

PONTHIER ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Amay. 

PONTISSE  ou  PONTIS,  dépendance 
de  la  commnne  de  Herstal. 

PONTON ,  dépendance  de  la  commune 
-de  Tihange. 

PONTOZ ,  dépendance  de  la  commune 
de  Clavière. 

POONSART ,  dépendance  de  la  com- 
mune Nessonvauz. 

POPÉE  (  SAINT  ) ,  dépendance  de  la 
commune  d'Amay. 

PORTE-DE-FER,  dépendance  de  la 
commune  do  la  Reid. 

PORWARD,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

POTALLES  (les)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Yinalmont. 

POUCET,  commune  ,du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  N.  d'Ayennes,  de  Fairondisse- 
ment  et  à  5  lieues  N.  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Bertrée  et  Trognée,  à  TE.  par  le  Tillage 
d^ALolens,  au  S.  par  celui  de  Blehen,  et 
à  rO.  par  Hannut. 

SOL  :  Ce  territoire  est  généralement 
plat  ;  le  terrain  est  argilo-sablonneuz  et 
très-fertile. 

agiucultttbe'  :  On  récolte  froment ,  sei- 
gle ,  orge,  avoine ,  colza ,  navette  et  chan- 
rre  ;  beaucoup  de  trèfle  et  de  féveroles  ; 
pommes  de  terre ,  carottes  et  betteraves  ; 
pommes  ,  poires  et  cerises  en  assez  grande 
quantité.  —  On  élève  cbevaux ,  bétes  à 
cornes,  moutons  et  porcs;  quelques  din- 
dons ;  très-peu  d'abeilles.  Lièvres,  lapins, 
perdrix  et  cailles  en  petit  nombre.  — 
Laine ,  beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  bommes ,  114  ;  femmes , 
137  ;  total  :  251  babitans. 

HABITATIONS  :  Toutcs  Ics  maisous  sont 
construites  en  briques  5  la  plupart  couvertes 
en  cbaume  ;  la  commnne  est  agglomérée. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agriculture 
et  la  tisseranderie.  Les  cultivateurs  ven- 
dent leurs  denrées  aux  blatiers. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucunc  grande 
route.  Les  chemins  vicinaux  sont  très- 
mauvais  en  hiver. 


PRA 


177 


POUHON ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Ferrières. 

POUHON ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ernonheid. 

POUILLON-FOURNE  AU,  dépendance 
de  la  commune  de  Theax. 

POULSEUR ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hody. 

POUSSET ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  E.  de  Waremme ,  de  l'arrondisse- 
ment et  i  6  lieues  0.  N.  O.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Ho- 
deige,  à  TE.  par  oeUes  de  Lamine  et  Re- 
miconrt,  au  S.  par  Borenistier,  à  TO. 
par  Bleret ,  et  au  N.  0.  par  Lantremange. 

SOL  :  Plat  i  terrain  argileux. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  froment, 
seigle ,  avoine  ;  fourrages  à  peine  suffi  sans 
pour  la  consommation  ;  pommes  de  terre 
et  carottes  ;  quelques  pommiers  et  poiriers; 
peu  de  bois ,  le  peuplier  est  Tessence  qui 
domine.  Jachères;  7  fermes  —  Elèves 
de  chevaux ,  bétes  à  cornes  et  porcs  ;  un  - 
plus  grand  nombre  de  moutons.  —  Laine, 
beurre  ^  fromage. 

population:  Hommes,  289;  femmes, 
292  ;  total  :  581  habitans. 

HABITATIONS  :  65  habitations  rcprales ,  ^ 
30  éabanes  et  7  fermes;  construites  en 
briques  et  en  bois  ;  deux  sont  courertes  en 
ardoises ,  et  les  autres  en  tuiles.  —  1  église 
et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE    :    1    mOuliu  à 

farine  mû  par  le  vent,  et  1  tisseranderie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  L'auciemie  chaus- 
sée romaine  passe  à  TO.  de  la  commune. 
On  y  compte  10  chemins  vicinaux  impra- 
ticables en  hiver  et  dans  les  temps  plu- 
vieux. 

POUXHON  -D*EN  -  BAS ,  dépendance 
de  la  commune  de  Harzé. 

POUXHON-FEN-HAUT ,  dépendance 
de  la  commune  de  Harzé. 

PUYON-SART  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

PR  ALLE ,  dépendance  de  la  commune 
de  MarnefFe. 

PR AYON ,  dépendance  de  la  commune 
de  Forêt. 

23 


178  QUV 

PRÉ  ALLE  (hauts  et  bassb)»  dépen- 
dance de  la  commune  de  Hental. 

PRÉ-GAST  AR ,  dépendance  de  la  oom- 
mnne  de  Fosm. 

PREFACHAT,  dépendance  de  la  Tflle 
deSpa. 

PREGAT ,  dépendance  de  la  oommone 
de  Cheratte. 

PREIXflE,  dépendance  de  la  commune 
d^Hermalle. 

PRÉ-LE-LOUP ,  ruisseau  qui  prend  sa 
M)urce  au  hameau  de  Pansery  ;  il  traverse 
la  commune  de  Micheroux  du  S.  au 
Nord. 

PREMARET^  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

PREHASSIN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Basse-Bodenz. 

PRESSEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 


QUS 

PREZ ,  dépendance  de  la  eommnne  de 
Hermalle-80us-*Huy. 

PRIESYILLE,  dépendance  de  la  com 
mune  de  Sert. 

PRIES-VOTES ,  dépoadance  de  la  oom 
mune  de  Wandre. 

PRISE  (la),  dépendance  delà  com- 
mune de  BoUand. 

PRIYOT,  dépendance  de  la  eonmrane 
de  Ghameu. 

PROFONDAL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Flémalle  ((irànde). 

PROYEDROUl,    dépendance  de  la 
commune  de  Liemeux. 

PUGELLES  (ïM  nois),  dépendance 
de  la  commune  de  Rolland. 

PUITS-EN-MELYELLE  ou  HIYIL- 
LE ,  dépend,  de  la  commune  de  JenMppc. 

PURGATOIRE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wegnex. 


(^UARRAY,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Thimister. 

(^UARREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stoumont. 

QUARREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune d'AywaiUe. 

QUARREUX,  ruisseau  qui  sépare  la 
commune  de  Thimister  de  celle  de  Gler- 
mont. 

QUARREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

QUARTIER,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Henri-Ghapelle. 

QUATRE-RUELLES,  dépendance  de 
la  commune  de  Jemeppe. 

QUEUE-DUBOIS ,  commune  du  can- 
ton et  à  1/2  lieue  N.  de  Fléron,  de  Tarron- 
dissement  et  à  2  lieues  E.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Bouhy,  Fréhisse, 
Grandes-Fosses,  Monlin-sous-FIéron,  Pa- 
pillar-et-Moulin ,  Petit-Faweuz,  Waoury. 

HYDROGRAPHIE  :  Gette  comuiunc  est  ar* 


rosée  par  le  ruisseau  de  Fléron ,  qoi  active 
1  foulerie  et  1  moulin  à  farine. 

SOL  :  Le  centre  de  la  commune  fi»rme 
un  plateau  élevé  qui  se  rattache,  d*nn  côté, 
aux  territoires  de  Paifondraûx  et  Retinne, 
et  de  l'autre,  à  celui  de  Bellaire;  la  partie 
du  S.  est  entrecoupée  de  coteaux  à  pentes 
rapides.  Terrain  argileux,  graveleax;  sur 
fond  sablonneux  on  pierreux ,  renfermant 
de  la  houille  et  du  quarts  pyromaqne. 

AGRicuLTUEE  :  Los  productions  consis- 
tent principalement  en  épeantre  et  en 
avoine  j  on  récolte  aussi  du  seigle ,  de  Forge , 
du  foin  et  des  légumes.  La  partie  centrale 
de  la  commune  o£Ere  de  beaux  pâturages. 
Les  vergers  sont  peuplés  de  pommiers, 
poiriers ,  pruniers  et  cerisiers;  les  poirien 
forment  l'espèce  dominante.  Les  gelées  tar- 
dives et  Impétuosité  des  vents  naisent 
beaucoup  à  la  culture  des  arbres  iraitkfs. 
n  y  a  un  bouquet  de  bois  de  futaie,  plantéde 
charmes  et  de  chênes  rabougris  ;  quelques 


RAH 


179 


maavus  bois  taillis.  —  ÉUres  de*  bétes  à 
cornes  et  de  porcs. 

FOPULATioK  :  942  habitons. 

BABiTAtioKs  :  1  éoolo  primaire. 

coMMEiicB  XT  iMDVSTBis  :  L'agricultore. 
Exploitation  des  houillères.  —  1  nioolin 
à  farine  et  1  foolerie  mds  par  eaa. 

aooTss  XT  CHXMiNS  :  La  chaussée  qui 


conduit  de  Liège  à  Aix-la-Chapelle  tra- 
verse la  commune. 

QUEUE-DU-BOIS,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 

QUINGAHPOIS,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Angleur. 

QUING  AMPOIS ,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  d*Angleur. 

QUISIMODE,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Aaiay. 


R  ABOSEE  9  dépendance  de  la  commune 
de  Wandre. 

RACCOURT  (RAETSHOVEN),  com- 
mune du  canton  et  à  1  lieue  S.  0.  de 
Landen,  deFarrondissementet  à  7  lieues  1/2 
N.  N.  0  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  Neerwinden  et  Oyer- 
winden ,  à  TE.  par  Landen  et  Warnant , 
au  S.  par  Pellaine  et  Lincent,  et  à  FO. 
par  Linsmeau  (  Brabant  méridional  ). 

SOL  :  Cette  commune  est  située  sur  le 
beau  plateau  qui  est  côtoyé  par  la  rive 
droite  de  la  Geete.  Le  terrain ,  argileux, 
sablonneux,  est  très-fertile.  Couche  végé- 
tale de  7  à  10  pouces  de  profondeur. 

AomicuLTUXs  :  On  récolte  du  froment, 
du  seigle ,  de  Favoine ,  de  Forge,  du  chan- 
vre ,  des  colzas;  fourrages  pour  la  consom- 
mation; légumes  et  fruits  de  toute  espèce; 
peu  de  bois.  —  Chevaux,  bétes  à  cornes, 
montons,  porcs;  peu  de  volaille;  un  petit 
nombre  de  ruches.  Dans  les  années  sèches, 
le  gibier  est  assez  abondant ,  surtout  les 
lièvres ,  les  perdrix ,  les  cailles  et  les 
alouettes.  —  Laine,  beurre  et  fromage. 

poroLATiON  :  311  hommes,  344  fem- 
mes; total  1  655  habitans. 

HABITATIONS  '.  Lcs  maisous  sont  presque 
toutes  bâties  en  briques  et  couvertes  en 
pannes.  —  11  y  a  1  église  et  1  école  pri- 
maire dont  le  local  est  nouvellement  con- 
struit. 


COMMXBCE  ET  niDusTRiB  :  Quclqucs  bri- 
queteries ;  commerce  en  productions  du  sol . 

BOVTsr  ET  CHEMINS  :  La  route  projetée 
de  Huy  a  Tiriemont  d6it  passer  sur  les 
confins  du  territoire.  Chemins  vicinaifx 
assez  difficiles  en  hiver. 

RAFHAI ,  dépendance  de  la  commune 
de  Xhendelesse. 

•     RAFHAI ,  dépendance  de  la  commune 
d'Obie. 

R AFH  AT  9  dépendance  de  la  commune 
d^Ayeneux. 

RAHIER,  commune  du  canton  et  à 
3  lieues  0.  de  Stavelot,  de  Farrondisse- 
ment  et  à  11  lieues  E.  S.  £.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune  de 
Lorcé,  à  FE.  par  celle  do  la  Gleize,  au  S. 
par  Basse-Bodeux  et  Bras,  et  k  FO.  par 
Chevron. 

Ses  dépendances  sont  :  FroidTille,  Meu- 
ville  et  Xhierfomont. 

HTDBOOBAPHix  :  Cette  commune  est  ar- 
rosée an  N.  par  FAmblève,  et  an  S.  par 
la  Lienne.  Les  ruisseaux  d'Oneux,  de  Lai- 
dry,  du  Hlrnay  et  de  la  Fontaine  servent 
aussi  à  Firrigation  des  prés. 

SOL  :  Elevé,  entrecoupé  de  collines; 
terrain  argileux,  schisteux,  marécageux. 
L»  couche  végétale  a  5  Â  8  pouces  de  pro- 
fondeur. Le  territoire  est  en  grande  partie 
couvert  de  bruyères.  On  y  exploite  de  la 
tourbe. 


180 


RAM 


-  AGRICULTURE  ':  On  cultiTe  principale- 
ment le  seigle  et  1  avoine.  Les  fourrages 
ne  sont  pas  abondans  ;  pommes  de  terre  ; 
peu  de  légumes  et  de  fruits.  Bois  taillis 
plantés  de  chênes ,  Lêtres  et  bouleaux  en 
majeure  partie.  On  les  coupe  de  12  à  18 
ans*.  —  Beaucoup  de  jfichères  j  on  se  sert 
de  bœufs  pour  les  travaux  agricoles  ;  2  fer- 
mes. —  Élèves  de  bétes  à  cornes ,  de  mou- 

■ 

tons  et  de  porcs  ;  un  petit  nombre  de  chèvres; 
quelques  ruches  d'un  faible  rapport.  — 
Laine,  beurre,  miel  et  cire  en  petite  quan- 
tité. 

POPULATION  :  278  hommes,  217  fem- 
mes; total  :  495  habitans. 

HABITATIONS  :  95  habitations  rurales  et 
2  fermes  :  elles  sont  construites  en  pierre , 
en  bois  et  argile,  couvertes  en  ardoises; 
très -disséminées.  On  y  voit  encore  les 
restes  d  un  vieux  château ,  entouré  d'eau. 

—  1  église,  1  école  primaire. 
COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturc. 

—  1,  moulin  à  farine  mû  par  eau.  —  Ex- 
traction de  la  tourbe  pour  le  chauffage. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Aucune  grande 
route  n'aboutit  à  cette  commune.  On  y 
compte  plusieurs  chemins  vicinaux  dont  le 
principal  conduit  à  Stavelot. 

RÀIDËUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Comblain-au-Pont. 

R  AMONFOSSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

RALEN  ou  RALAND,  dépendance  de 
la  commune  de  Fonron-Saint-Pierre. 

RALLIER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Hollogne-aux-Pierres. 

RALONS  ART ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Marchin. 

RAMELOT ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  0.  de  Nandrin,  de  Farron- 
dissement  et  à  2  lieues  1/2  E.  S.  E.  de 
Huy.  • 

HYDROGRAPHIE  :  4  petits  étaugs  alimen- 
tés par  les  eaux  pluviales. 

SOL  :  La  commune  de  Ramelot  est  beau- 
coup plus  élevée  que  le  reste  du  territoire. 
Le  sol ,  généralement  peu  fertile ,  se  com- 
pose de  terrains  argileux,  sablonneux  et 
rocailleux ,  reposant  sur  roche  calcaire  ou 


RAM 

sur.  terre  glaise.  La  couche  végétale  a  a 
que  3  à  5  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  épeautre,, 
seigle,  orge,  aroine;  fourrages  pour  la 
consommation  ;  pommes  de  terre;  carottes , 
betteraves  ;  peu  de  fruits ,  pommes  et  poires 
seulement.  Plantes  médicinales  :  camo- 
mille,  althée,  patience,  mauve,  etc.  — 
58  bonniers  de  bois  taillis,  qu'on  exploite 
de  12  à  15  ans ,  pour  bois  de  chaufi&ige  et 
charbons  ;  il  y  a  peu  de  hante  futaie.  — 
Elères  de  quelques  chevaux ,  bétes  à  oomes , 
porcs ,  un  plus  grand  nombre  de  montons; 
volaille;  quelques  ruches;  beaucoap  de 
lièvres  et  de  perdrix,  ainsi  qu^un  très- 
grand  nombre  d  oiseaux  de  passage,  tek 
que  pluviers ,  vanneaux ,  cailles ,  bécasses , 
grives  et  alouettes.  —  Beurre  et  fromage 
pour  la  consommation  ;  environ  600  livres 
de  laine  sont  livrées  annuellement  au 
commerce. 

POPULATION  :  82  hommes,  73  famnes; 
total  :  155  habitans. 

HABITATIONS  :  Les  nudsons  «ont  tontes 
bâties  en  moellons  avec  toiture  en  paille; 
elles  sont  disséminées.  Il  y  a  1  église  et 
1  petit  château.  La  commnne  n'a  pas 
d'école  primaire,  les  en&ns  fi-équentent 
celle  de  Modave. 

COMMERCE     ET    INDUSTRIE    :    L'agTÎCul- 

ture. 

RC^TES  BT  CHEMINS  :  Lcs  loutes  de 
Marche  a  Liège  et  d'Havelange  sur  la 
même  ville ,  passent ,  l'une  à  l'E.  et  lantre 
à  l'O.  de  la  commune.  Les  chemins  vici- 
naux sont  très-maurais  en  hiTcr. 

ANTIQUITÉS  :  On  remarque,  à  Ramelot* 
les  restiges  d'une  ancienne- yoie  romaine, 
qui  conduisait  de  Luxembourg  &  Hny ,  et 
une  tombelle  de  la  hauteur  de  15  mètres , 
qui  a  été  élevée ,  dit-on ,  par  les  Romains. 

RAMET-TYOT,  commune  dn  canton 
et  à  1  lieue  1/2  S.  0.  de  Scraing,  de  Far- 
rondissement  et  à  3  lieues  S.  0.  de  Liège. 
'  Ses  dépendances  sont  :  Champ-de-Bore, 
Champs  ou  Chant -des -Oiseaux,  Liery, 
Ramionlle ,  Sart-le-Diable ,  Villenoonr  et 
Tvot. 

HYDROGRAPHIE  :  Elle  est  afTOséo  par  la 


REC 

M ease ,  et  par  les  roisseaax  de  YiUenoour 
et  dTvot. 

60L  :  Le  terroir  est  situé  dans  une  vallée 
sur  la  rire  droite  de  la  Meuse.  Terrain 
argileux ,  mêlé  de  gravier.  On  y  trouve  de 
Talumine  sulfatée  et  de  Targile  plastique. 

AGRicuLTiTBE  :  On  récolte  seigle ,  épeau- 
tre,  avoine,  foin,  légumes  et  fruits.  Bois 
taillis ,  essence  mêlée  de  chênes ,  charmes 
et  houleanx. 

POPULATION  :  1,287  habitans. 

HABITATIONS  :  1  église  et  1  école  pri- 
maire. 

COMMERCK  ET  INDU8TBIE  :  L^aglicillture. 

— 2  moulins  à  farine  mus  par  eau. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  La  commune  est 
traversée  par  la  grande  route  de  Liège 
à  Givet. 

RAMIOULLE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ramet-Yvot. 

RAMKIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Lens-sur-Geer. 

RANSY  (haute  et  basse)  ,  dépendance 
de  la  commune  de  Vaux-sous-Chèvremont. 

RANSY,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Yaux-sous-Gièvremont  et  va  se 
perdre  à  Mons  dans  la  Yesdre. 

RANYARY  ou  RAYARY,  dépendance 
de  la  commune  de  Fraipont. 

RAPION  (pebme),  dépendance  de  la 
commune  de  Tavier. 

RAUSA,  dépendance  de  la  commune 
d'Amay. 

RAYE,  dépendance  de  la  commune 
d'Ënsival. 

RECHAIN  (gband),  coaunune  du  can- 
ton ,  de  larrondissement  et  à  1  lieue  1/2 
N.  0.  de  Yerviers. 

Bornée  au  N.  par  Petit-Rechain ,  à  YE, 
par  Dison,  an  S.  par  Lamhermont  et 
^egnei,  et  à  TO.  par  Soiron  et  Xhende- 
lessc. 

Ses  dépendances  sont:  Stockis,  Forboe 
et  Tréfaomont. 

BTDBooBAPHiE  :  Lc  territoire  est  arrosé 
par  deux  petits  ruisseaux  qui  y  prennent 
leur  source.  On  compte  trois  étangs  au 
chef- lieu  et  un  autre  au  hameau  de 
Stockis. 


REC 


181 


SOL  :  Plat ,  coupé  par  deux  collines  ;  ter- 
rain argDeuj ,  sahlonneux  et  marécageux , 
contenant  du  calcaire  en  exploitation  dans 
deux  carrières  ;  dans  les  bassins  formés  par 
le  calcaire ,  la  terre  à  foulon  disposée  en 
petites  couches,  est  d'un  jaune  verdâtre 
mêlé  deparcelles  d'une  couleur  plus  foncée. 
On  fait  grand  usage  de  cette  terre  dans  les 
fouleries  de  Yerviers  et  des  environs.  La 
profondeur  de  la  couche  végétale  varie  de 
8  à  12  pouces. 

AGBicuLTUBE  *.  La  oommunc  ne  possède 
que  très-peu  de  terres  labourables  ;  les  prin- 
cipales récoltes  consistent  en  épeautre  et 
avoine ,  moins  de  seigle  et  d'orge  ;  four- 
rages pour  la  consommation  ;  pommes  de 
terre,  carottes,  betteraves;  pommes  et 
poires  en  petite  quantité  j  quelques  bois 
taillis.  —  Chevaux,  bétes  à  cornes,  porcs , 
moutons;  un  petit  nombre  de  ruches; 
très-peu  de  gibier.  —  Beurre  et  fromage  ; 
un  peu  de  miel  et  de  cire. 

POPULATION  :  Hommes  551 ,  femmes  524; 
total  :  1,075  habitans. 

HABITATIONS  :  188  maisous  dont  une 
partie  est  construite  en  briques,  avec  toi- 
ture en,  ardoises  ;  les  autres,  en  bois  ou  ar- 
gile, sont  couvertes  en  chaume. — 1  église, 
1  maison  communale  et  1  école  primaire. 

COMMEBCX  ET   INDUSTBIE  :    La    labricB- 

tion  des  draps  occupe  un  grand  nombre  de 
bras  dans  cette  commune  :  outre  8  fabri- 
ques dont  4  ont  pour  moteurs  des  machines 
à  vapeur,  on  y  compte  encore  56  métiers 
à  tisser  le  drap  ;  les  produits ,  pour  la  plu- 
part, appartiennent  aux  fabricans  des  com- 
munes voisines.  Il  y  a  aussi  un  moulin 
à  foulon  mû  par  la  vapeur.  Extraction  du 
calcaire ,  que  Ton  y  calcine  dans  deux  four- 
neaux; 1  briqueterie.  Il  s'y  tient  une  foire 
d'un  jour  à  la  Saint-Pierre. 

BOUTES  ET  CHEMINS  *.  Aucune  routc  ne 
traverse  la  commune.  —  30  chemins  vici- 
naux impraticables  en  hiver. 

B.ËGHAIN  (petit)  ,  commune  du  can- 
ton et  à  1  lieue  1/2  0.  de  Limbofirg ,  de 
l'arrondissement  et  à  1  lieue  N.  0.  de  Yer- 
viers. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Bat- 


182 


REC 


tice,  à  TE.  par  ceUe  de  Dison,  au  S.  par 
les  territoires  de  Hodimont  et  Lamber- 
mont ,  et  À  rO.  par  Graad-Rechaîii. 

Ses  dépendances  sont  :  Entre-les-deuz- 
Recbains,  Gellée,  Hosqaet,  les  Waides 
et  Thier-d'Hodimont. 

HTDBQOBiFHiB  :  Le  territoire  de  cette 
commune  est  arrosé  par  deux  ruisseaux, 
dont  Tnn ,  nommé  ruisseau  des  IVaideSy 
alimente  plusieurs  draperies  et  teinture- 
ries ;  et  Vautre ,  connu  s^us  le  nom  de  la 
Balaine,  sert  à  Tirrigation  des  prés. 

soii  :  Aspect  varié ,  entrecoupé  de  col- 
lines, principalement  sur  la  limite  des 
communes  de  Lambermont ,  Dison  et 
Battice.  Terrain  argilo-sa)>lonneux  et  sili- 
ceux. On  trouve  dans  cette  localité  de  la 
terre  à  foulon  (argile  smectique). 

AGEicuLTURE  :  On  récoltc  très-peu  de 
grains  ;  quelques  légumes  et  fruits  ;  beau- 
coup de  foin.  —  Elèves  de  bètes  à  cornes , 
de  moutons  et  de  porcs.  —  Beurre  et 
fromage. 

POPULATION  :  845  hommes,  731  femmes; 
total  :  1,574  Labttans. 

flABiTATidNS  :  236  maisons  construites 
en  pierre  et  en  briques ,  couvertes  en 
chaume;  agglomérées  daps  le  chef-lieu 
seulement.  —  Il  y  a  1  école  primaire,  et 
1  beau  château  de  construction  mo- 
derne. 

coMMEBCB  £T  iifDusTBiE  {  La  fabrication 
,  des  draps  occupe  plus  des  5/4  de  la  popu- 
lation de  cette  commune.  Il  y  a  38  petites 
fabriques  de  draps  qui  emploient  150  mé- 
tiers à  tisser,  21  teintureries ,  et  1  bras- 
serie. Extraction  de  grès  à  paver,  de 
sable  pour  Fentretien  des  grandes  routes , 
et  de  la  pierre  calcaire,  quon  y  calcine 
dans  trois  fourneaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Aix-la-Chapelle  traverse  la 
commune  du  N.  i  TE.  —  27  chemins  vici- 
naux qui  communiquent  avec  Battice, 
Hodimont,. Lambermont,  Grand-Rechain 
et  plusieurs  autres  communes:  ils  sont 
praticables  en  toute  saison. 

RECHAMS  (entre  deux)  ,  dépendance 
de  la  commune  du  Petit-Recbain. 


REFAT  ou  REFAZ,  dépeadaace  de  la 

ville  de  Stavelot. 

RËGEON ,  dépendance  de  Reppe,  com- 
mune de  Couthuin. 

REGNIÈRE  ov  RENIÈRE,  dépendance 
de  la  commune  de  Werbomont.  - 

REHARMONT,  dépendance  de  la  com 
mune  de  Liemeux. 

REID  (  LA  ) ,  commune  du  cantoa  et  a 
1  lieue  1/2  0.  de  Spa,  de  ramodîsse- 
ment  et  à 3  lieues  1/2  S.  0.  de  Yerviers. 

Ses  dépendances  sont  :  Banogard,  Beccu. 
Bebsit,  Belva  ou  Bellevax,  Bois-Fléron . 
Bois-Georges,  Bois-Renard ,  Bonrame,  Car 
rières-sur-les-ComUes ,  les  Cours,  Cntoik 
(terre  de),  Desgnex,  EUeoore,  Fange- 
If  arou,  Fraineux,  Grosthier,  Futvoie. 
Hautregard,  Haut-Marais,  Haflay,  He»- 
troumont,  Jehoster,  Laid-Pres ,  HalpenMle, 
Maison  -  Hautregard  ,  Maison  -  Sauvage , 
•  Marteau ,  Masta-Prémaret ,  Queue-du-Bot^, 
Sacé,  Sedoz,  Quarreux,  Sur-le-Tbier , 
Vert-Buisson,  Vert-Fontaine,  Vicux-Pm 
et  Winanplanche. 

BVDR06RAPHIB  :  Lo  Wayaî  longe  la 
commune  à  TE.,  et  TAmblèveau  S.  G.  Un 
grand  nombre  A^affluens  de  ces  deux  rivières 
arrosent  le  territoire. 

SOL  :  Surface  inégale,  entrecoupée  ifi 
collines.  Terrain  argileux,  schisteux  et 
calcaire,  ayant  5  à  7  pouces  de  ooocbe 
végétale.  On  y  trouve  aussi  quelques  ter- 
rains tourbeux. 

agriculturb  :  Les  productions  ood&îs- 
tent  en  épeautre,  avoine,  seigle,  foio. 
trèfle,  fouri^ages  et  fruits.  Les  boîs  taillis 
sont  peuplés  de  chênes,  de  hêtres,  àt 
charmes  et  de  coudriers;  on  les  coupe  à 
15  ans.  Ils  fournissent  du  bois  de  construc- 
tion et  de  chaufEage. 

population  :  1,773  habitans. 

habitations  :  1  école  primaire  et  1  cha- 
pelle. 

COMMERCE  et  INDUSTRIE  :  ExtractioD  du 
calcaire  à  bâtir  et  chaux,  quW  y  calcioe 
dans  plusieurs  fourneaux.  Quelques  halù- 
tans  s^occupent  du  filage  de  la  laine  pour 
les  fabriques  de  Verriers  et  d'Ensiral.  — 
Un  moulin  à  farine ,  sur  TAmblève. 


mBM 

REIMfiRSBAL,  dépendanoedela  com- 
mune de  HomBoarg. 

REMICOURT,  commune  du  cantoa  et 
à  1  lieae  1/2  £.  S.  E.  de  Waremme,  da 
rarrondissement  et  à  41ieaes  1/20.  N.  0. 
de  Liège. 

Bornée aa  N.  par  Lamine,  au  N.  £.  par 
Momale,  à  TE.  par  NoviUeet  JenefiFe,  aa 
S.  par  Limont ,  et  À  l'O.  par  Poasset. 

HTDBOGiupHiE  :  Cette  commone  est  arro- 
sée da  S.  an  N.  par  TTeme,  ruisseau  dont 
les  inondations  sont  nuisibles  ans  pro- 
priétés riveraines. 

SOL  :  Surface  inégale,  entrecoupée  de 
collines.  Terrain  argilo-sablonnenx. 

AGRICULTURE  :  Lcs  récoltes  consistent 
en  froment,  seigle,  avoine,  fourrages; 
carottes,  pommes  de  terre;  pommes ,  poires, 
et  prunes.  Un  petit  bois  planté  de  peu- 
pliers, aunes  et  saules. —  On  élève  des 
cheTanz,  des  bétes  à  cornes,  des  moutons 
et  des  porcs.  Volaille,  —  Laine,  beurre, 
fromage. 

popuLATtoK  :  545  habitans, 

HABITATIONS  :  7  fonues ,  29  habitations 
rurales,  10  cabanes ,  construites  partie  en 
briqnes  ou  pierre ,  partie  en  argile ,  avec 
toiture  en  pannes  ou  en  chaume  ;  agglomé- 
rées. 

toMMSRCx  XT  iNDusTRis  :  1  moulin 
à  huile  mû  t>ar  eau;  2  brasseries. 

R0UTS8  BT  CHEMINS  :  10  chemîns  vici- 
naux impraticables  pendant  Thiver  et  dans 
les  temps  pluvieux.  —  Un  pont  en  briques 
sur  llfeme. 

REMONT,  dépend,  de  lacomm.  d*Amay* 

REMOUGHÂHPS,  dépendance  de  la 
commune  d'Aywaille. 

REMT  (saint)  ,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  S.  0.  de  Daelhem ,  de  Tarrondis- 
sement  et  à  3  lieues  N.  £.  de  Liège. 

Bornée  au  N .  par  la  commune  de  Feneur, 
à  TE.  par  celle  de  Trembleur,  au  S.  par  le 
territoire  de  Housse,  et  à  TO.  par  celui 
d'Argenteau. 

Ses  d^ndances  sont  :  Bois-de-Leval , 
BouhouiUe,  Kokaihaye-Bouhonille,  La- 
Supexhe,  Levai,  et  Voye-dn-pont-de<- 
Kokaihaye. 


RBN  183 

a 

BTDROORAraiB  :  Gc  territoire  est  arrosé 
par  le  ruisseau  de  BoUand ,  qui  active  un 
moulin  à  farine ,  et  sert  à  l'irrigation  des 
prés. 

SOL  :  La  surface  de  ce  territoire  ofl&e 
quelques  pentes  assez  rapides.  Le  terrain , 
de  nature  argileuse  et  siliceuse,  a  10  à 
15  pouces  de  couche  végétale. 

AGRICULTURE  :  Les  productious  consis- 
tent en  froment,  seigle,  orge,  avoine, 
épeautre,  féveroles,  trèfle;  pommes  de 
terre ,  légumes  et  fruits.  Les  prés  arrosés 
par  le  ruisseau  de  Rolland  produisent  un 
foin  abondant  et  de  bonne  qualité.  On 
trouve  dans  la  commune  quelques  mauvais 
bois  taillis,  essence  de  chêne ,  charmille  et 
bouleau. — Chevaux ,  bétes  à  cornes ,  mou- 
tons. 

POPULATION  :  848  habitans. 

BARiTATiONS  :  178  maisous  très-dissémi- 
nées ,  la  plupart  construites  en  briques  et 
couvertes  en  chaume. 

COMMERCE  ET  iNDusTKx  :  5  forges  pour 
la  platinerie ,  1  moulin  à  blé  et  1  brasserie. 
—  Extraction  de  la  houille. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Maestricht  passe  à  1  lieue  de  la 
commune.  — 10  chemins  vicinaux  tria- 
manvais  en  hiver. 

RENACK  ou  ROGNAG  (haute  et 
RASSx),  dépendance  de  la  commune  de 
Flémalle  (Grande) . 

RENAL,  dépendance  de  la  commune 
d'Ouffet. 

RENALDE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Graoe-Montegnée. 

RENARDMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stavelot. 

RENASTIENNE  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hody. 

RENENBOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

RENENBOIS ,  dépendance  de  la  corn» 
mune  de  Xhendelesse. 

RENGISART,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Horion-Hozémont* 

RENNE,  dépendance  de  la  commune 
de  Hamoîr.  * 

RENOMPBEZ  ov  RENOUPRE ,  dé- 


184 


R£T 


pendance  de  la  oommune  de  Chameoz. 

RENORY,  rnissean  qni  arrose  la  com- 
mune d'Anglear,  trarerse  celle  d^Ougrée 
da  S.  au  N. ,  et  va  se  jeter  dans  la  Mense. 

RENOZ ,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
dans  la  commune  de  MamefFe,  et  ya  se 
perdre  dans  le  Burdinal. 

REPPE ,  villag^e  dépendant  de  la  com- 
mune de  Couthuin-Reppe ,  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  S.  £.  de  Héron,  de  Tarron- 
dissement  et  à  1  lieue  3/4  0.  S.  0.  deHuy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  G>u- 
thuin,  à  r£.  par  celle  de  Bas-Oha,  au  S. 
par  la  Meuse ,  et  à  TO.  par  Seilles. 

Il  a  pour  dépendances  :  Bourrée,  Géront, 
Regeon  et  Wanheriye. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Mcuse,  qui  longe 
son  territoire  au  S.,  inonde  très-souvent 
les  prés  situés  sur  ses  bords. 

SOL  :  Ce  territoire,  situé  dans  le  bassin 
de  la  rire  gauche  de  la  Meuse,  offre  une 
surface  très-plane,  excepté  yers  TO.  où' 
s'élère  un  coteau  boisé  qui  se  prolonge  sur 
tonte  la  longueur  du  bassin,  jnsquaux 
limites  des  communes  de  Seilles  et  de  Bas- 
Ofaa,  Les  meilleures  terres  sont  formées 
d'allurion,  sur  fond  argileux;  les  autres 
sont  argileuses,  schisteuses  et  siliceuses, 
sur  fond  de  même  nature.  La  couche  végé- 
tale varie  de  6  à  14  pouces  de  profondeur. 

agriculture:  Les  productions  consis- 
tent en  céréales ,  foin  de  bonne  qualité , 
légumes  et  fruits.  Bois  taillis  mêlés  de 
baliveaux ,  essence  de  x^éne  ,  bouleau , 
charme,  hêtre  et  aunej  on  les  coupe  de 
16  à  18  ans.  — Assolement  triennal  j  ja- 
chères. —  Peu  de  bétail. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^Rgriculture 

et  Texploitation  des  bois.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  8  chcmius  vici- 
naux très-mauvais  en  hiver. 

REPPE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Seilles. 

RETINNE ,  commune  du  canton  et  à 
1/4  de  lieue  de  Fléron,  de  l'arrondissement 
et  à  2  lieues  E.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Liery,  Sorfossé 
et  Trois-Chénes. 

SOL  :  Le  centre  de  la  commune  forme 


mic 

un  plateau  indiné  à  TE.  et  à  FO.  ;  terruii 
argOo-sablonneuz,  sur  fond  pierreox. 

AGRICULTURE  r  Ou  récoltc  des  céréales, 
des  légumes  et  des  fruits. 

POPULATION  :  515'habitaiis. 

coBOfERCE  ET  INDUSTRIE  :  Il  se  tient 
toutes  les  semaines,  au  hameau  deSarfiossé, 
un  marché  au  beurre  très-renommé. — 
Foire  le  2  mai. 

RETINNE ,  dépendance  de  la  commune 
d^Aymeux. 

REWE-BES-MOULINS,  ruisseau. 

RHÉES,  dépendance  de  la  commune 
de  Herstal. 

RIGHAUSAULX,  dépendance  de  b 
commune  de  Housse. 

RICHELLE,  commune  du  canton  et  a 
1/2  Kene  0.  de  Daelhem,  de  rarrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  1/2  N.  E.  de  Liège, 
j  Bornée  au  N.  par  Yisé,  k  FE.  par 
Feneur,  au  S.  par  Saint-Remy,  et  à  TO. 
par  Argenteaa  et  la  Meuse. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Mouse  baiguc  le  ter- 
ritoire à  ro. 

SOL  :  Terroir  élevé ,  sur  la  rime  droite  de 
laMeuse.Le  calcaire  anthraeiftre, le  schiste 
alunifère  et  le  quartz  grenu,  prédominent 
dans  la  composition  de  ce  terrain,  qui  rea- 
ferme  en  outre  la  chaux  caibonatée  primi- 
tive ,  laminaire ,  pseudo-morpbîque ,  k 
quartz  robané,  llialloisite  compacte  vi- 
treuse bleue  verdâtre  pAle,  rerte  bronâtrp 
et  terreuse  3  le  fer  hydraté  massif  et  pulvé- 
rulent, le  cuivre  pyriteux ,  massif  et  irisé, 
le  cuivre  carbonate  vert  aciculaire  radi^ , 
et  le  cuivre  carbonate  bleu  aciculaire  radié j 
le  zinc  sulfuré  laminaire. 

On  a  découvert  dans  le  calcaire  sop^ 
rieur  un  grand  nombre  de  fossiles ,  tris 
que  VorihoceratUes  striatus  (SowerbT\. 
le  buccinum  acutum  (Sov.) ,  la  terd^nt" 
tula  lineata,  hastata,  identata;  le  ^- 
rijèrglaberf  bisulcatus^  oblatuSj  rotw^ 
datas  y  trigonalis  (Sow.);  le  productus 
scoticus,  spinulosuSy  antiquaius;  conoi- 
des,  henùsphcBncuSy  latissimus,  Martini, 
punctatuSyJimbriaiuSy  concinnusy  longis- 
piniis,  personatus,  plicatilis,  sulcatus 
et  transversus. 


RIV 

AGRICULTURE  :  On  récolte  froment,  sei- 
gle, orge,  aroine,  féveroles,  trèfle,  foin; 
pommes  de  terre,  légames  et  fruits.  Quel- 
ques bonqnets  de  bois  taillis  sont  peuplés 
de  chênes,  bouleaux  et  peupliers. — Ëlèyes 
de  chevaux  et  de  bétesà  cornes.  Il  y  a 
3  troupeaux  de  moutons. 

POPULATION  :  489  habitans. 

HABITATIONS  *.  Les  maisous  sont  assez 
Bien  bâties.  On  en  distingue  deux  au  centre 
da  village ,  qui  sont  construites  à  la  mo- 
derne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agriculturo 
et  Textraction  de  la  pierre  calcaire.  Les 
femmes  se  livrent  à  la  fabrication  de  divers 
objets  en  laine  et  en  coton.  — 2  fours  à 
chaux.  —  Foire  le  26  septembre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  4  chemius  vicinaux 
assez  bien  entretenus. 

RICHELETTË,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Mortier. 

RICHEMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Amay. 

RIESSONSART,  dépendance  de  la 
commune  d*01ne. 

RI  EUX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Saint-Nicolas. 

RIEUX  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jcmeppe. 

RIHALLE,  dépendance  de  la  commune 
de  Xhoris. 

RIMIERE,  dépendance  de  la  commune 
de  Rotheux. 

RIOUL ,  dépendance  de  la  commune  de 
Huy. 

RISDONNEUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Esneux. 

RIS-DE-MER ,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Amay. 

RIS-DE-MOSREUX ,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

RIS-DE-VAUX.  Voyez  Vaux  (ris  de). 

RIVAGE,  dépendance  de  la  commune 
de  Gunblain-au-Pont. 

RIVAGE,  dépendance  de  la  commune 
d'Antheid. 

RIVAGE,  dépendance  de  la  ville  de 
Stavelot. 

RÏVAGE-EN-POT.  T.  Rarge-en-Pot. 


ROC 


185 


RIVE ,  dépendance  de  la  commune  de 
Fraipont, 

ROANNE ,  dépendance  de  la  commune 
de  la  Gleixe. 

ROANNE,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
à  Francorchamps  et  arrose  la  commune  de 
la  Gleize. 

RORERTMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Grivegnée. 

RORIÈWEZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Hucorgne. 

ROCHELINVAL  (  et  moulin  de  )  dé- 
pendances de  la  commune  de  Wannes. 

ROGHEMINIERE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Ferrières. 

ROCHES  (sur  les)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

ROGHETTE  (la),  dépendance  de  la 
commune  de  Chandfontaine. 

ROGHETTE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Housse. 

ROGHETTE  (la).  Voyez  Larochette. 

ROCHETTES  (  les  ) ,  dépendance  de  la 
commune  d'Amay. 

ROGK,  dépendance  de  la  commune 
d*Anthinne. 

ROGOUR,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  S.  de  Glons,  de  rarrondissement 
et  à  1  lieue  N.  N.  0.  de  Liège. 

Roraée  au  N.  par  la  commune  de  Voroux- 
lez-Liers,  à  TE.  par  celle  de  Vottemme, 
Liège  et  Liers ,  au  S.  par  Ans-et-Glain , 
et  à  rO.  par  Alleur. 

Gette  commune  a  pour  dépendances  la 
Rarrière  et  la  Ghaussée. 

sol  :  Plateau  de  la  Hesbaye;  terrain 
argilo-sablonneux ,  d'une  couche  végétale 
de  7  à  10  pouces. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolto  froment ,  sei- 
gle, orge,  épeautre,  avoine,  féveroles, 
trèfles ,  foin ,  pommes  de  terre  et  légumes. 
Les  vergers  sont  plantés  de  pommiers ,  poi- 
riers et  cerisiers.  Peu  de  bois.  —  Ghevaux , 
bêtes  à  cornes  et  moutons. 

POPULATION  :  420  habitans. 

HABITATIONS  :  89  maisons  plus  ou  moins 
bien  bâties. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  '.  Lcs  habitans 
8  occupent  uniquement 'de  Tagriculturc. 

24 


J86 


ROL 


ROUTES  BT  CHXMIH8  :  La  ^nde  roatc 
de  Liège  À  BroxeUes  traverse  la  commune 
dn  S.  £.  au  N.  0.  —  9  chemins  vicinaux 
peu  praticables  en  hiver. 

HisTOïKK  ;  En  1746,  les  Français ,  sons 
les  ordres  dn  maréchal  de  Saxe,  rempor- 
tèrent à  Rocoar  nne  victoire  complète  sur 
les  Alliés ,  commandés  par  le  dac  Charles 
de  Lorraine. 

ROERBERGERHEID,  dépendance  de 
la  commune  de  Moresnet. 

ROGERE  ou  ROGENÉ ,  dépendance  de 
la  commune  de  Jehay. 

ROGIVAUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Herstal. 

ROGNAC.  Voyez  Rbnack. 

ROIDE-YALLÉE ,  dépendance  de  la 
commane  de  Moha. 

ROISEUX  y  dépendance  de  la  commane 
de  Vierset. 

ROISLEUX,  dépendance  de  la  com- 
mane de  Thimister. 

ROISLEUX,  dépendance  de  la  com- 
mane de  Chameux. 

ROLOUX ,  commane  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  0.  de  Hollogne-aux-Pierres,  de 
rarrondissement  et  à  3  lieues  0.  de 
Liège. 

SOL  :  Plateau  de  la  Heshaye  :  le  terrain 
est  argileux  et  contient  en  abondance  de 
la  marne. 

AcaicuLTUBE  :  On  récolte  seigle,  iro- 
ment,  avoine,  épeautre,  orge,  navette, 
trèfle,  féveroles,  vesce  et  pois.  Les  four- 
rages ,  quoique  asset  abondans ,  sont  con- 
sommés sur  les  lieux  ;  pommes  de  terre , 
carottes,  betteraves,  pois  et  haricots.  Une 
grande  quantité  de  pommes  et  de  poires  se 
vendent  au  marché  ;  prunes ,  cerises ,  noix 
pour  la  consommation.  On  emploie  beau- 
coup de  marne  pour  Tamendement  des 
terres.  —  Élèves  de  chevaux ,  de  bétes  k 
cornes ,  de  moutons  et  de  porcs  \  volaille; 
très-peu  d'abeilles.  Lièvres ,  lapins ,  per- 
drix, caiUes.  — Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  251  habitans. 

HABITATIONS  :  La  plupart  des  maisons 
sont  construites  en  bois  et  argile,  avec 
toiture  en  chaume ,  très-peu  en  pannes  \ 


ROM 

quelques-unes  en  pierre ,  en  Briques  \  dis- 
séminées. 

COMMERCE  ET  iKDUSTRix  *.  L'afTtcaltnre 
seulement.  v 

EOUTS8  ET  CHEMINS  :  Le  gnuid  chemin 
de  Liège  à  Hannut  traverse  la  ooDunoi» 
de  TE.' à  TO.;  rancienne  voie  romaine 
allant  de  Huy  et  Visé  traverse  aussi  uoe 
partie  du  territoire. 

ROMHONYILLE  ou  ROMAINYILLE, 
dépendance  de  la  commune  de  Marchin. 

ROMONT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Modave. 

ROMSEE,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  S.  0.  de  Fléron ,  de  rarrandis- 
sèment  et  à  2  lieues  E.  S.  E.  de  Li^e. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse-rHeore, 
Bois-de-Beyne ,  Bougny ,  Ghaumont ,  Fond- 
des-Tawes,  Fond-Gonnet,  Joidosse,  Gotte, 
THeure,  Malgueille,  Sany  et  Nearille. 

soL  :  Assez  élevé,  coupé  de  collines; 
terrain  argileux,  sablonneux,  rocailleux, 
renfermant  des  houillères  en  exploitatîoo. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  épeaotre ,  sei- 
gle ,  avoine ,  orge ,  froment  ;  foon-ages 
pour  la  consommation.  On  cultive  la  car- 
dère,  dipsacus  fullonumy  et  diverses  es- 
pèces de  légumes  et  d'arbres  fruitiers,  tels 
que  pommiers  et  poiriers.  Bois  taillis  com- 
posés de  charmilles  et  bois  blancs.  —  Gbe- 
vaux,  bétes  à  cornes,  moutons,  porcs; 
volaille;  éducation  des  abeilles;  quelques 
lièvres,  un  plus  grand  nombre  de  lapins. 

—  Laine,  beurre,  miel  et  cire. 
POPULATION  :  672  hommes,  670  fem- 
mes; total  :  1,342  habitans. 

HABITATIONS  :  6  maisous  particulières, 
109  habitations  rurales,  145  cabanes, 
construites  en  pierre,  en  briques,  ou  ea 
bois ,  couvertes  en  chaume ,  quelques-unes 
en  ardoises;  peu  agglomérées.  II  y  a  1  église, 
1  chapeUe  et  1  école. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L  exploitation 
des  houillères ,  la  clouterie  et  le  filage  dr 
la  laine  forment  la  principale  branehe 
d^ii^dustrie  des  habitans  de  cette  commune. 

—  1  moulin  à  farine  mû  par  eau. 
ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  .g^ude  route 

de  Liège  à  Aix-la-Chapelle  avoisiae  la  com> 


ROS 

mnne ,  à  la  distance  de  1/8  de  lieae.  — 
Chemins  vicinaux  en  bon  état. 

RONDEHENE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Esnenx. 

RONDE-HATE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

RONFOSSE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Nicolas. 

RONPERRT  ou  RONDPOIRIER ,  dé- 
pendance de  la  commune  de  Horion-Hoié'' 
mont. 
'      RONSART ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mons. 

RONSART ,  dépendance  de  la  commune 
de  Horion-Hoxéraont. 

ROSAY,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

ROSIER  ou  ROSIÈRE,  dépendance  de 
la  commune  dej^lainevauz. 

ROSM£L ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

ROSOUX-CREENWICK ,  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  1/4  0.  de  Waremme,  de 
Tarrondissement  et  à  7  lieues  0.  N.  0.  de 
Liège. 

La  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  du  hameau  de  Creenwick. 

HYDROGRAPHIE  :  La  partie  orientale  de 
cette  commune  est  arrosée  par  lé  Beck, 
petit  ruisseau  qui,  après  avoir  pris  sa  source 
en  hameau  de  Creenwick ,  coule  du  S.  au 
N. ,  passe  à  FO  du  chef-lien ,  défie  brusque- 
ment à  TE. ,  pour  se  perdre  ensuite  dans 
la  Mule,  un  peu  au-dessus  de  Berloz.  On 
ne  compte  dans  cette  commune  que  2  petits 
étangs. 

SOL  :  Le  terroir  appartient  au  plateau 
(ie  la  Heshaye  :  il  est  coupé  par  une  col- 
line; dans  les  endroits  déprimés,  on  ren- 
contre généralement  le  terrain  argileux  et 
marécageux. 

AGRICULTURE  .  Ou  récoltc  dcs  céréales , 
des  légumes ,  des  fruits ,  des  plantes  oléagi- 
neuses et  des  fourrages.  —  Peu  de  bois; 
la  marne  et  les  cendres  de  tourbe  sont  em- 
ployées pour  Tamendement  des  terres.  — 
l^n  petit  nombre  de  chenaux,  de  bétes 
««mes ,  de  moutons  et  de  porcs.  —  Lièvres , 
perdrix  et  cailles  ;  carpes  dans  les  étangs. 


ROT 


187 


—  Laine,  beurre,  fromage,  œu£i  et  peaux. 
population:  269  hommes,  232  fem- 
mes; total  :  501  habitans. 

BABiTATiOHS  :  Quclqucs  maisons  sont 
construites  en  briques  et  couvertes  en  ar- 
doises ou  pannes;  toutes  les  autres  sont  en 
bois  avec  toiture  en  paille. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habltaos 
se  livrent  exclusivement  à  Tagriculture. 
-^  Quelques  briqueteries  pour  lusage  des 
habitans. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
naux sont  praticables  dans  toutes  les  sai- 
sons; aucune  route  ne  traverse  la  com- 
mune. 

ROSSENFOSSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Chameux. 

ROT,  dépendance  de  la  commune  de 
Huy. 

ROTH  ^  dépendance  de  la  commune  de 
Fonron-Saint-Pierre . 

ROTHEUX-RIMIÈRE,  commune  du 
canton  et  à  2  lieues  1/2  S.  de  Seraing,  de 
Tarrondissement  et  i  3  lieues  1/2  S.  S.  0. 
de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Bousgnée ,  Engle- 
bermont ,  les  Granges ,  Nenprex ,  Rimière , 
Salle,  Trihosdin,  Troubotin  et  Fond-de- 
Martin. 

BTDRooRAPRiE  :  La  commuuc  n'est  arro- 
sée que  par  un  seul  petit  ruisseau  qui  preod 
sa  source  à  Rotheux.  Plusieurs  étangs. 

SOL  :  Superficie  montneuse  ;  terrain  argi- 
leux et  marécageux  dans  les  parties  éle- 
vées, et  rocailleux  sur  le  penchant  des 
coteaux. 

AGRICULTURE  :  Ce  territoire  ne  produit 
pas  de  froment  ;  on  ne  récolte  que  du  seigle, 
de  Tépeantre,  de  Torge  ,  de  Tavoine,  des 
pois,  de  la  vesce  et  un  peu  de  trèfle.  Les 
fourrages  sont  à  peine  jiuffisans  pour  la 
consommation  ;  pommes  de  terre ,  carottes 
et  betteraves  ;  pommes  et  poires  en  petite 
quantité.  La  commune  est  assex  boisée; 
les  essences  qui  dominent  sont  le  chêne, 
le  hêtre  et  le  bouleau  ;  les  taillis  sont  amé- 
nagés de  15  i  18  ans.  —  Assolement  trien- 
nal ;  on  amende  les  terres  avec  de  la  chaux. 

—  On  élève  des  chevaux  pour  Tagriculturc 


188 


RUE 


et  des  luoatons;  éducation  des  abeilles.  Les 
lièvres,  les  lapins,  les  cheTreoils  et  les 
sangliers,  sontasseznombreuz^  il  s'y  trouve 
aussi  des  renards  et  quelques  loups.  Les 
étangs  fournissent  carpes  et  brochets. 

POPULATION  :  371  hommes,  339  fem- 
mes; total  :  710  habitans. 

HABITATIONS  :  La  majeure  partie  des 
maisons  sont  en  pierre  avec  toiture  en 
chaume.  —  1  église  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Ëztractiou  de 
la  pierre  à  chaux ,  pour  Famendement  des 
terres ,  qu  on  y  calcine  dans  deux  four- 
neaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmius  vici- 
naux sont  généralement  eu  bon  état. 

ROTSCHEN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

ROUA ,  ruisseau  qui  arrose  la  commune 
de  Thisnes. 

ROUANNE,  ruisseau.  Fbyez  Roanne. 

ROU  AUX  ou  RONY  AUX ,  dépendance 
de  la  commime  de  Ghameux. 

ROURIEN,  dépendance  delà  commune 
de  Nandrin. 

ROUGE- THIER,  dépendance  de  la 
commune  de  Louveignez. 

ROUGE -THIER,  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Louveignez. 

ROUHAYE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Mortier. 

ROUHEID ,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  Stembert. 

ROUME,  dépendance  de  la  commune 
de  la  Gleize. 

ROUVREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

ROUVREUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Louveignez. 

ROUVROY,  dépendance  de  la  <56mmune 
de  Horion-Hozémont. 

ROUY ,  dépendance  de  la  commune  de 
Forêt. 

ROUXHE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

ROYOMPREZ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sart. 

RUELLE-DE- JOIE,  dépendance  de  la 
ville  de  Liège. 


Rum 

RUELLE-DES- JUIFS,  dépendance  de 
la  C4)mmune  de  JupUle. 

RUELLE-DE-NELROUX,  dépendance 
de  la  commune  de  Bierset. 

RUELLE -SAINT- ESPRIT,  dépen- 
dance de  la  yille  de  Liège. 

RUIFF  ou  RUYFF ,  dépendance  de  la 
commune  de  Henri-Chapelle. 

RUIFF  ou  RUYFF,  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Baelen. 

RULEN  ou  RULAND,  dépendance  de 
la  commune  de  Fouron-Saint-Pierre.  ^ 

RULLIER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mons. 

RULLIER ,  dépendance  de  la  ooinmone 
de  Hollogne-aux-Pierres. 

RUMSDORP ,  commune  du  canton  et 
à  1/2  lieue  N.  N.  0.  de  Landen,  de  Tar- 
rondissement  et  à  10  lieues  1/2  O.  N.  0. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Neer- 
landen ,  à  TE.  par  celle  d*Attenhoven  ^  die 
touche  au  S.  au  territoire  de  Landen,  et 
à  rO.  k  celui  de  Neerwinden. 

HYDROGRAPHIE  :  Un  afflucut  de  la  petite 
Geete  arrose  le  territoire  du  S.  au  N. ,  et 
fait  tourner  un  moulin  à  farine. 

SOL  :  Surfis^  ondulée;  terrain  argilo- 
sablonneux  et  rocailleux. 

AGRICULTURE  :  Ce  tcrroir  produit  sei^e, 
froment,  avoine  en  majeure  partie;  orge, 
colza,  trèfle,  fourrages;  pommes  de  terre 
et  légumes  ;  pommes ,  poires. — Assolement 
triennal;  jachères.  —  Elèves  de  chevaux , 
bétes  à  cornes ,  porcs ,  moutons,  dont  une 
partie  est  livrée  au  commerce;  lièvres , 
perdrix,  cailles,  en  petit  nombre.  —  Pea 
de  laine. 

popuLATioir  :  37  hommes,  53  femmes; 
totale  70  habitans ,  qui  parlent  le  flamand. 

HABITATIONS  :  Construites  en  bois  el 
argile,  couvertes  en  paille,  quelques-unes 
en  briques  arec  toiture  en  pannes;  elle» 
sont  agglomérées.  —  Il  y  a  1  chapelle. 

COMMERCE  ET  iiTDusTRiE  :  Quelque  cosi- 
merce  en  productions  du  soL  —  1  moulin 
à  farine  mû  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  i  chemius  Ticinaux 
impraticables  en  hiver. 


SAI 

RUNSCHEN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Baelen. 

RUT,  dépends  de  la  comm.  dielaGleize. 

RUT,  dépendance  de  la  commane  de 
Hollogne-ani-Pierres . 


SAI 


189 


RUTFF,  dépendance  de  la  commane 
de  Bilstaîn. 

RUTVEZ,  dépendance  de  la  commane 
de  Wdkenraedt. 

RT ,  nÛBseaa  afRaent  de  la  Méhaigne. 


s 


S ABAREZ ,  dépendance  de  la  commane 

de  Gheratte. 

» 

SAGE,  dépendance  de  la  commane  de 
la  Reid. 

S  AINDROGNE ,  dépendance  de  la  com- 
mane de  Louveignez. 

SAINT- ANDRE,  commane  da  canton 
et  à  1  lieue  S.  S.  E.  de  Daelhem.»  de 
rarrondissem.  et  à  4  lieues  N .  £.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Mortroux,  k  1*£.  par 
Jolémont,  au  S.  par  Battice  et  Bollan^, 
et  à  rO.  par  Tremblcur  et  Mortier. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse-GLénestre , 
Beiger-Haye,  Goris,  Ellenooz,  Gérard- 
Sart,  Grise-Pierre,  Haute-Gbénestre,  Heu- 
sier,  Lonneux,  Halterre,  Montceau,  Neuve- 
Haye,  Terre-Goswin ,  Trixhe-des-Moines 
et  Wirhes. 

BTDBooaAPHiE  :  La  Berwinne  et  le  ruis- 
seau de  Ghénestre  traversent  la  commune. 

80L  :  Le  territoire  est  très-montueuz. 
Les  plaines  sont  légèrement  ondulées ,  mais 
les  coteaux  présentent  des  pentes  très-ra- 
pides. Terrain  argileux,  sablonneux,  pier- 
reux et  schisteux.  Gouche  végétale  de  7  à 
16  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  de  Tépeautre, 
de  Forge ,  de  Tavoine ,  peu  de  seigle  et  de 
froment.  Les  prés  sont  enclos  de  haies  vives 
et  produisent  de  bon  foin.  On  cultive  dans 
les  vergers  le  pommier,  le  poirier,  etc. 
Bois  iutaie  et  taillis ,  essence  de  chêne , 
frêne,  charme  et  hêtre.  —  Assolement 
sezennal.  —  On  élève  des  chevaux  pour 
lagriculture,  beaucoup  de  bêtes  à  cornes 
et  de  moutons.  —  Laine,  beurre  et  fro- 
mage. —  Fréquentation  du  marché  de 
Hervé. 

POPULATION  :  521  habitans. 


HABiTATiOHS  :  Le  obef-licu  contient  56 
maisons.  Le  hameau  de  Lonneux  se  com- 
pose de  quelques  fermes  ;  on  y  voit  une  jolie 
maison  de  campagne  nommée  le  Château 
blanc,         ^ 

COMMERCE    ET    INDUStRIE  :    GettC  COm- 

mune  fait  un  grand  commerce  de  fromages 
qui  s'exportent  dans  le  pays  et  à  Tétranger . 
—  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Battice  à  Maestricht  longe  la  commune 
de  TE.  à  rO.  —  10  chemins  vicinaux  pra- 
ticables en  toute  saison  :  le  principal  con- 
duit de  Hervé  à  Visé. 

SAIYE,  commune  du  canton  et  à  1 
lieue  N.  de  Fléron,  de  Tarrondissement  et 
à  2  lieues  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Gheratte,  Housse  et 
Wandre,  à  TE.  par  Gheratte  et  Tignée, 
au  S.  par  Bellaire,  et  à  TO.  par  Wandre. 

Ses  dépendances  sont  :  Frise,  Haute- 
Saive,  Heid-les-Ghefneux,  Mostier ,  Moas- 
set,  Pandaye,  Pays-de-Liége ,  Saivdette, 
et  Sauvage  Melaye,  et  Parfondvaux,  qui 
a  pour  dépendance  Gokaiko. 

HYDROGRAPHIE  :  Dcux  petits  ruisseaux 
arrosent  le  territoire  et  activent  3  moulins 
à  farine  et  4  fouleries  de  serges. 

SOL  :  Surface  inégale ,  ofïrant  sur  divers 
points  des  coteaux  dont  les  pentes  sont 
très-rapides.  Terrain  argileux  et  siliceux; 
couche  végétale  de  7  à  14  pouces  de  pro- 
fondeur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  du  sol 
consistent  en  froment ,  cpeautre ,  seigle , 
avoine ,  orge ,  fourrages ,  pommes  de  terre , 
légumes  et  fruits.  L'essence  des  bois  taillis 
est  un  mélange  de  chênes  et  charmilles.  — 
Élèves  de  bêtes  à  cornes.  —  Beurre. 


190 


SAR 


SAR 


POPULATION  :  1,015  habitans. 

COMMERCE    ET    INDUSTRIE    :    On   tfOUTO 

dans  la  commiiiK;  4  fonleries  de  serges, 
1  brasserie  et  3  moulins  à  farine.  Qaelqnes 
babitans  s'occupent  de  la  clouterie  et  de  la 
tisseranderie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  cbemius  vici- 
naux sont  très-mauvais  en  hiver. 

SAIVE,  dépendance  de  la  commune  de 
GeUes. 

SAIVËLETTE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saive. 

SAIVËLETTE,  ruisseau  qui  arrose  la 
commune  de  Wandre. 

SALLE,  dépendance  de  la  commune  de 
Rotheux-Rimière . 

SALM-CHATEAU,  dépendance  de  la 
commune  de  Liernenz. 

SALlf-CHATAU,  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Liemeux. 

SALTE,  dépendance  de  la  commune 
d'Esneux. 

S  AMBRIE  (  LA  ) ,  dépendance  de  la  com* 
mune  de  Ghaudfontaine. 

SANTE,  dépendance  de  la  commune 
de  Glermont. 

SANTE,  dépendance  de  la  commune 
de  Comesse. 

SANT  ou  SAWHT ,  dépendance  de  la 
commune  de  Romsée. 

SAREMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  BoUand. 

SAROL  A  Y ,  dépendance  de  la  commune 
d'Argenteau. 

SARPAI ,  dépendance  de  la  commune 
de  PoUeur. 

SART,  commune  du  canton  et  à^l 
lieue  1/2  0.  N.  0.  de  Spa,  de  Farroudis- 
sement  et  2  lieues  1/2  S.  S.  E.  de  Ver- 
▼iers. 

Bornée  par  les  communes  de  Theux, 
Spa,  Francorchainps ,  Polleur  et  Jalhay. 

Ses  dépendances  sont  :  Arbespinne,  Bon- 
Air,  Cokai-Fagne,  Moulin-<iu-Sart,  Neu- 
marteau,  Nivesez,  Passage,  Parfondbois, 
Pouhon,  Pont -de -Polleur,  Pricsville, 
Royomprez,  Solwaster,  Au-Tiége,  Trois- 
Fontaines  et  Waey. 

HYDROGRAPHIE  :  Une  partie  du  territoire 


est  arrosée  par  la  Hoëgne,  qui  fait  inouToir 
1  moulin  à  blé  et  1  filature  de  laine. 

SOL  :  Surface  inégale,  entrecoupée  de 
collines.  Terrain  argileux,  schisteux  et 
fangeux. 

AGRICULTURE  ,:  Gc  tcrroir  produit  du 
seigle,  de  lavoine,  des  légumes  et  des 
fruits.  Les  bois  taillis  sont  peuplés  de 
chênes ,  frênes ,  bouleaux  et  coudriers  ;  on 
les  coupe  tous  les  16  ans.  —  Assolement 
triennal  et  quinquennal.  —  Elèves  de  bé- 
tail. 

POPULATION  :  2,320  habitans. 

HABITATIONS  :  Ott  y  trouvc  quelques 
maisons  assez  bien  bâties.  —  2  écoles  pri- 
maires. 

COMMERCE    ET    INDUSTAIB  :  L^éducation 

du  bétail  et  le  filage  de  la  laine  pour  les 
ûdbriques  de  Yerviers ,  forment  la  princi- 
pale branche  d'industrie  des  habitans  de 
cette  commune.  11  y  a  1  filature  de  laine 
*à  la  mécanique,  et  1  moulin  à  fanne  mû 
par  eau. 

EOUTES  ET  CHEMINS  :  PlusieuTS  cheoûns 
vicinaux  impraticabh»  en  hiver. 

SART ,  dépendance  de  la  commune  de 
Tavier. 

SART ,  dépendance  de  la  commune  de 
Hedy. 

SART  4  dépendance  de  la  commune  de 
Liemeux. 

SART ,  ruisseau  qui  arrose  la  commune 
de  Lierneux. 

SART,  dépendance  de  la  eominnne 
d^Ampsin. 

SART ,  dépendance  de  la  commune  de 
Warsage. 

SART ,  dépendance  de  la  commune  de 
Mortier.  , 

SART,  dépendance  de  la  commune  de 
Tilf. 

SARTAG  ou  SARTAT ,  dépendance  de 
la  commune  de  Gheratte. 

S  ART  AGE ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ampsiu. 

SARTE  (la),  dépendance  de  Barse, 
commune  de  Yierset. 

SARTE  (la),  dépendance  de  la  ville 
de  Huy. 


SCH 

S  ARTE9  dépend .  de  la  oomm  .de  Tihange. 

S  AAT£- A-B£N ,  dépendance  de  la  com- 
mnne  de  Ben. 

SARTILHAN ,  dépendance  de  la  coin* 
mane  à'Apglent. 

SART-LE-DIABLE,  dépendance  de  la 
commune  de  Ramet-Yrot. 

SART-LE-PR«àL£,  dépendance  de  la 
commune  de  Héron. 

S ART-LOMB ART ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hermalle-80U8>Hay. 

SART-MARNEFFE,  dépendance  de  la 
commune  de  Mameffe. 

SART-SU^R-LE-BOIS,  dépendance  de 
la  commune  d*Argenteau. 

SART-TILM  AN,  dépendance  de lacom-  , 
mune  d'Ongrée. 

SASOR ,  dépendance  de  la  cpramune 
de  PoUeur. 

SASSËROTTE ,  dépendance  de  la  corn- 
de  Theux. 

SATEUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Nandrin. 

S  AUBOLL  AND,  dépendance  de  la  com- 
mune dePolleur. 

S  AUHEID ,  dépendance  de  la  commune 
d'Embour. 

SAULX  (les),  dépendance  de  la  viUe 
deDaeUiem. 

SAUYAGE-MELAYE,  dépendance  de 
la  commune  de  Saire. 

SAUVENIERE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chameux. 

SAUVENIERE  (la),  dépendance  de  la 
ville  de  Starelot. 

SAUVENIERE  (la)  ,  dépendance  de  la 
▼ille  de  Huy. 

SAUVEUR  (Saint)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Moha. 

SAWHY.  rox^  Sany. 

SCHIHPER ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

SCHIMPER^MOELEN ,  dépendance  de 
commune  de  Moresnet. 

SCHIMPER-MOELEN ,  ruisseau  qui 
arrose  la  commune  de  Moresnet,  où  il  ac- 
tive plusieurs  usines. 

SCHMALL-GRAFF ,  dépendance  de  la 
<*ommnne  de  Moresnet. 


SEI 


191 


SGHOPHEM  dépendance  de  la  commune 
de  Fouron>le-Gomte. 

SCHOPHEMERHEYDE,  dépendancede 
la  commune  de  Fouron-le-Comte. 

SCL ASSIN  on  SGLESSIN ,  dépendance 
de  la  commune  de  Gomesse. 

SCL  ASSIN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Glermont'. 

SGLESSIN ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ougrée. 

SCRY ,  dépendance  de  la  commune 
d'Abée. 

SEGHEVAL ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprimont. 

SEDOT  ,  dépendance  de  la  commune 
d'Ayvraille. 

SEDOZ ,  dépendance  de  la  commune  de 
la  Reid. 

SËER-STEVERSDORP ,  dépendance 
de  la  commune  de  Montzen. 

SEILLES ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  de  Héron,  de  Tarrondissement 
et  à  2  lieues  1/2  0.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Bottu ,  Houil- 
lères-de-Seilles ,  Malaise,  MaÊasal,  Ni- 
▼ouye,  Reppe,  la  Rochette,  Hauto-SeiUes 
et  Tramaka. 

HTDROGBAPHiE  :  La  Mcusc  côtoyc  le  ter- 
ritoire de  rO.  à  TE.  Le  ruisseau  de  Ver- 
laine coule  du  N.  au  S. ,  et  vient  se  jeter 
dans  la  Meuse  no^i  loin  du  chef-lieu  :  ce 
cours  d'eau  donne  le  mouvement  à  4  mou- 
lins, dont  1  k  huile,  2  à  farine  et  1  à 
broyer  les  cailloux  pour  les  fabriques  de 
faïence. 

SOL  :  Vallée  et  rive  gauche  de  la  Meuse. 
Terrain  subordonné  au  calcaire  anthraci- 
f^re;  on  y  trouve  la  chaux  carbonatée 
primitive,  équiaxe  et  fibreuse;  la  chaux  . 
fluatée  cubique  et  laminaire  ;  le  plomb  sul- 
furé laminaire;  le  plomb  carbonate  ter- 
reux ;  le  talc  lamellaire  blanchâtre  et  na- 
cré ,  et  Tanthracite  schistoïde. 

AGRicuLTUEE  :  On  récoltc  froment  , 
seigle ,  avoine ,  épeautre ,  méteil ,  trèfle  , 
fourrages,  foin,  légumes,  fruits,  et  graines 
oléagineuses.  L'essence  du  bois  taillis  est 
un  mélange  de  chênes,  charmes, bouleaux 
et  coudriers;  on  les  coupe  à  18  ans.  —  On 


192 


SEN 


emploie  beaucoup  de  chaux  pour  Vamen- 
dément  des  terres .  — Élèves  de  cherauz  pour 
Tagriculture ,  de  bétes  à  cornes  et  de 
moutons. 

popvLi.TioN  :  992  habitant.. 

HABITATIONS  :  On  j  remarque  un  vieux 
château. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'cxtraction 
du  calcaire  à  bâtir  et  à  chaux  occupe  la 
moyenne  partie  des  babitans  de  cette  com-» 
mune.  ^—  1  distillerie  de  Genièvre,  2 
moulins  à  farine ,  1  pressoir  à  huile ,  1 
moulin  à  broyer  les  caiUoux  pour  la  fabri- 
cation de  la  faïence ,  1  brasserie  et  7  grands 
établissemens  où  Ton  calcine  la  chaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  17  chcmins  vici* 
nanx  praticables  en  toute  saison. 

SEILLES  (Haute),  dépendance  de  la 
commune  de  Seilles. 

SEL,  dépendance  de  la  commune  de 
Fouron-le-Comte . 

SEMBRIE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Cbaudfontaine. 

SENRY,  dépendance  de  la  commune  de 
Forêt. 

SENT,  commune  du  canton  et  à  1  lieue 
S.  de  Nandrin,  de  larrondissement  et  à 
4  lieues  £.  de  Hny. 

SOL  :  Plateau  du  Condrox  ;  terrain  argi- 
leux, sablonneux  et  rocailleux.  On  trouve 
dans  cette  localité  du  fer  hydraté  géodique 
et  cloisonné. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolto  de  Tépeautre, 
de  Tavoine,  du  fourrage ,  des  pommes  de 
terre ,  des  carottes  et  des  betteraves  ;  peu 
de  fruits.  Les  bois  taillis  sont  peuplés 
d*aunes  et  de  bouleaux  qu  on  coupe  à  19 
ans.  —  Assolement  triennal  ;  jachères. 
On  emploie  la  chaux  pour  Famendement 
des  terres.  —  Chevaux,  bétes  à  cornes, 
moutons;  volaille;  quelques  ruches  da- 
beilles  ;  lièvres  ,  perdrix ,  cailles ,  pluviers 
et  râles ,  en  petit  nombre. 

POPULATION  :  207  babitans. 

HABITATIONS  :  Goustruites  en  pierre  ou 
briques ,  en  bois  et  argile ,  couvertes  en 
ardoises ,  en  pannes  ou  en  chaume  ;  elles 
sont  presque  toutes  agglomérées. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturC. 


S£R 

ROUTES  ST  CHEMINS  !  Les  flhftmins  rici- 
nanx  sont  impraticables  en  hiver. 

SEPT-FAWES,  dépendance  de  Neu- 
ville en  Gondroz. 

SEPT-FONT AINES  (ruisseau  des)  ,  il 
arrose  la  commune  de  Houtain-FÉvèque. 

SEPTROUX,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Aywaille. 

SERAING,  commune  et  chef-Uea  de 
canton ,  de  Tarrondisseraent  à  1  lieiv  l/'2 
S.  0.  de  Liège. 

Ses  dépendances  sont  :  Bellevidelle  ou 
Belvédère,  Boverie,  Ghat-Queae,  Haut- 
Prez ,  Lise ,  Many,  Maribaye ,  Petit-Mont 
et  la  Trogue. 

HTDROGRAPUE  :  La  Mouse  baigne  la 
commune  au  N.  Les  ruisseaux  de  Villen- 
cour  et  Lise  arrosent  le  territoire ,  et  vont 
se  perdre  dans  la  Meuse;  ces  deux  cours 
d'eau  activent  plusieurs  moulins  à  farine. 

SOL  :  Vallée  et  rive  droite  de  la  Meuse. 
U  y  a  des  mines  de  houille  en  exploitation . 
La  terre  végétale  se  compose  d^one  couche 
argilo-sahlonneuse. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  principale- 
ment du  seigle ,  de  Fépeautre ,  de  Favoine 
et  quelques  autres  menus  grains.  Les  prés 
situés  dans  le  bassin  de  la  Meuse  produi- 
sent un  foin  abondant  et  de  bonne  qualité. 
On  cultive  dans  les  vergers  le  pommier,  le 
poirier  et  le  cerisier.  Le  chêne,  le  hêtre  et 
le  charme  forment  les  essences  dominante» 
des  bois  taillis,  qui  s'exploitent  a  12  ans. 

POPULATION  :  3,458  babitans. 

HABITATIONS  :  Ou  y  voyait  autrefois  on 
château  supeii>e ,  où  le  prince-évéqne  de 
Liège  faisait  sa  résidence  une  partie  de 
Fannée.  L'abbayo  de  Yal-Saint-Lambert . 
de  Fordre  de  Giteaux ,  jadis  remarquable 
par  la  magnificence  de  ses  bâtimens  et  par 
ses  jardins  pittoresques ,  a  fait  place  â  une 
verrerie  qui  est  devenue  fort  importante 
par  les  agrandissemens  qu  elle  a  reçus  de- 
puis quelques  années.  — 1  église  et  1  école 
primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  commuoe 
de  Seraing  possède  1  yerrerie  et  cris- 
tallerie ,  établie  en  1826  au  Yal-Saint- 
Lambert.  La  fabrication  du  cristal  s  élève 


SER 

annueUement  à  344^000  francs  ;  celle 
du  demi-cristal ,  des  fioles ,  bouteilles 
et  Terres  verts  forme  un  rerena  annael  de 
559,000  francs.  Il  s*y  trouve  aossi  nne  fa- 
brique de  minium,  qui  produit  par  année 
430,000  kilogrammes,  dont  plus  de  la 
moitié  est  employée  au  Yal-Saint-Lam- 
bert,  comme  matière  première  du  cristal; 
le  surplus  est  destiné  au  commerce.  Cette 
belle  verrerie  prospère  sous  Vadministra- 
tion  de  M.  Kemlin.  Seraing  renferme  en 
outre  un  vaste  établissement  dans  lequel 
on  confectionne  des  mécaniques  :  on  y  fa- 
brique des  presses  d'imprimerie  en  fer  coulé 
et  un  grand  nombre  de  machines  k  vapeur. 
— Exploitation  de  la  bouille.  —  7  moulins 
à  farine  m^s  par  eau. 

■ouTBS  XT  CHEMINS  :  La  grande  route 
deXiége  à  Givet  traverse  cette  commune. 

SERÂING ,  dépendance  de  la  commune 
de  Verlaine. 

SËRAING-LE-CHATE AU ,  commune 
du  canton  et  à  1  lieue  N.  de  Bodegnée, 
de  Tarrondissement  et  à  4  lieues  N.  N.  £. 
de  Huy. 

■YnnooaAfaix  :  Un  petit  ruisseau  prend 
naissance  dans  la  commune  et  se  jette  dans 
le  Geer  ;  il  forme  la  ligne  de  démarcation 
entre  Ser^ng-le-Cbâteau  et  Verlaine. 

SOL  :  Surface  légèrement  ondulée.  Ter^ 
rain  argileux  au  N.  et  marécageux  au  S. 

AGRicuLTuas  :  On  récolte  du  froment , 
du  seigle ,  de  Torge,  de  Tavoine  et  du  four- 
rage pour  la  consommation.  Quelques  prés 
sont  plantés  dWbres  fruitieTs  d*un  faible 
rapport.  —  Elèves  de  chevaux  pour  Tagri- 
culture. 

ropOLAnoM  :  112  hommes,  109  fem- 
mes; total  :  221  habitans. 

RÂBITÂTIOK8  :  Construites  en  pierre  ou 
en  briques,  couvertes  en  chaun^e;  agglo^ 
mérées.  Le  château  qu^on  remarque  dans 
cette  commune  est  à^une  construction  très- 
ancienne  :  on  prétend  qu'il  date  du  neu- 
vième siècle. 

coBCMEitcs  ET  iKUvsTBis  *.  L'ugriculture. 
Commerce  de  chevaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Chemius  vicinaux 
impraticables  en  hiver. 


SLI 


193 


SEEEZÉ  ou  SEROZÉ ,  dépendance  de 
la  commune  de  Thimister. 

SEROULE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Stembert. 

SEROUX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thimister. 

SE  VERIN  (  saint)  ,  commune  du  can- 
ton et  à  3/4  de  lieue  N.  de  Nandrin ,  de  Tar- 
rondissement  et  à  3  lieues  1/2  E.  de  Huy. 

Elle  est  bornée  au  N.  par  la  commune 
de  Neuville  en  Condroz,  à  TE.  par  Ro- 
theux-Rimière,  au  S.  par  Nandrin  et 
Villers-le-Temple,  et  à  TO.  par  Tihange 
et  Uermalle-sous-Huy. 

Dépendance  :  Fallogne. 

SOL  :  Plateau  du  Condroz. 

poruLATioN  :  408  habitans. 

HABITATIONS  :  Rcaucoup  dcmaisous  sont 
bâties  en  bois  et  argile  et  couvertes  en 
chaume.  Il  y  a  1  église  et  1  école  pri- 
maire. 

SIER ,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

SINNICH ,  dépendance  de  la  commune 
de  Teuven. 

SINVAL ,  dépendance  de  la  commune 
deTilf. 

SINVAL,  dépendance  de  la  commune 
de  Louveignes. 

SIPPEN  ACKEN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Teuven. 

SIRONVAL,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Chameux. 

SLINS,  commune  du  canton  et  à  1/2 
lieue  S.  S.  E.  de  Glons,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  2  lieues  1/2  N.  de  Liège. 

Bornée  ai^N.  par  la  commune  de  Glons, 
i  TE.  par  celle  de  Fexhe ,  au  S*  par  Vil- 
lers-Saint-Siméon ,  et  à  TO.  par  Juprelle 
et  Paifve. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse- Slins, 
CouvenaiUe  ou  Couvenaye  et  Balle. 

HTOBOORAPHiE  :  Lc  Geer  sépare  cette 
commune  de  celle  de  Glons. 

sois  :  Surface  inégale;  quelques  parties 
sont  entrecoupées  de  coteaux  fortement 
inclinés.  Le  terrain  est  argileux  et  rocail- 
leux. 

AGatcuLTUBE  :  Cette  commune  produit 

25 


194 


SOH 


du  froment,  de lepeautre ,  daaeigle,  de 
Torge,  de  laToine,  des  féveroles,  des  trèfles, 
unpeade£bi]i,  des  légumes  etdesfraitsen 
petite  quantité.  L^essence  des  bois  taillis  est 
un  mélangedebouleaux,firèneset  coudriers. 
—  Chevaux,  bétes  à  cornes,  montons. 

popuLATFON  :  734  habitans. 

RABiTATioifs  :  Le  chcf-lieu  couticnt  130 
maisons. 

coMMEKCB  ET  iKnusTKiE  :  L'agriculture 
et  la  fabrication  des  chapeaux  de  paille.  — 
1  brasserie. 

aouTES  ET  CHEMINS  :  8  chcmins  rici- 
naux  trës-mauyais  en  hiver. 

SN AUWERBERG ,  dépendance  de  la 
commune  de  Fouron-le-Comte. 

SNELLENBERG,  dépendance  de  la 
commune  de  Horesnet, 

SOH  AN ,  dépendance  de  la  commune  de 
Theux. 

SOHEIT ,  commune  du  canton  et  à  3/4 
de  lieue  S.  S.  0.  de  Nandrin ,  de  ranon- 
dissement  et  à  3  lieues  1/2  £.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Abée  et  Tinlot. 

HYDROGRAPHIE  j  Le  raviu  ou  torrent  de 
Bonne  traverse  le  territoire  de  cette  com> 
mune.  —  7  réservoirs  pour  Teau  de  pluie. 

SOL  :  Elevé,  coupé  par  le  ravin  de  Bonne; 
terrain  argileux  et  rocaiUeuz,  offi*ant  le 
calcaire  k  fleur  de  terre. 

AGRICULTURE  :  Ce  terroir  produit  seigle, 
épeautre,  orge,  avoine,  pois  et  vescej 
fourrages  pour  la  consommation;  pommes 
de  terre ,  betteraves ,  carottes  ;  pommes  et 
poires  en  petite  quantité.  Environ  30  bon- 
niers  de  haute  futaie ,  et  116  bonniers  de 
taillis  qui  8*exploite  à  12  ans.  —  Elèves  de 
chevaux  et  de  bétes  à  cornes  ;  un  asses  grand 
nombre  de  porcs  et  de  moutons  mérinos. 
Lièvres,  perdrix  et  oiseaux  de  passage. 
Quelques  ruches  d^abeilles.  —  Laine , 
beurre,  miel, cire,  peaux,  crins. 

POPULATION  :  hommes,  104;  femmes, 
102;  total  :  206  habitans. 

HABITATIONS  :  Gonstruites  en  pierre, 
briques,  couvertes  en  chaume,  ardoises 
ou  pannes  ;  agglomérées.  —  1  école  pri- 
maire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  ;  L'agricultore. 


SOU 

Gmimeroe  de  laine.  3  foumeaiix  à  cfaaox  ; 
extraction  du  calcaire  qu^on  y  emploie. 

ROUTES  ET  chemins:  La  route  de  Liège  à 
Terwagnetraversela  commune  du  N.  an  S. 
Les  chemins  virinauz  sont  de  diflicile  et- 
ploitation  en  hiver. 

SOIRON,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  de  Hervé,  de  rarrondiasement 
et  à  2  lieues  0.  N.  0.  de  Verriers. 

Ses  dépendances  sont  :  Boubaye,  Fays, 
Falhec,  Martin-Sart,  Yohontliier,  Saint- 
Germain,  Thier  et  Xhendelesse. 

HYDROGRAPHIE  :  1  petit  ruisseau  nommé 
Pré-CoUette ,  prend  naissance  dans  k 
commune  et  sert  à  Tirrigation  dea  prés. 

SOL  :  Terroir  appartenant  à  la  vaUéa 
qui  est  située  au  midi  du  plateau  entre 
la  Meuse  et  la  Yesdre.  Terrain  argileux , 
schisteux,  de  5  à  12  pouces  de  couche 
végétale. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  froment , 
épeautre,  orge ,  avoine ,  &in ,  trèfle,  five- 
roles,  légumeset  fruits.  On  y  cultive  le  diar- 
don  k  carder.  Les  bois  taillis  sontpeaplés  de 
chênes,  charmes,  hêtres  et  coudriers.  — 
Elèves  de  chevaux;  1  troij^ean  de  140 
moutons. 

POPULATION  :  909  habitans. 

HARiTATioNs  :  U  y  a  1  cbAteanconstmii 
à  la  moderne. 

<iOMMXRCE  ET  INDUSTRIE  :  L*^gB0llksre. 

—  1  brasserie,  2  savunnerics  et  1  teintu- 
rerie. 

ROUTES  ET  CHEBONS  :  27  chemjns  vid- 
naux  impraticables  en  hiver. 

SOKEU ,  dépendance  de  la  oommnae 
de  Nessonvaux. 

SOLDE  (la),  dépendance  de  lu  com- 
mune de  Gomblain-au-Pont. 

SOLEIL  (  LE  ) ,  dépendance  de  lu  com- 
mune d^Embresin. 

S0L1EB£S  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ben. 

SOMAGNE ,  dépendance  de  la  commuac 
de  Stavdot. 

SOOR  ou  ZOON ,  ruisseau  affluent  de 
la  Vesdre. 

SOUFFRIE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 


sou 

SOUGNEZ ,  dépendance  de  la  commnae 
de  Sprimont. 

SOUGNEZ ,  dépendance  de  la  commune 
de  TremBleur. 

SOUHON  ou  SOUXHON ,  dépendance 
delà  commune  de  Flémalle  (Grande). 

SOUKEN ,  dépendance  de  la  commune 
de  Me]ins. 

SOUMAGNE,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  E.  de  Fléron,  de  rarrondissement 
et  à  3  lieues  1/2  £.  de  Liég^e. 

Ses  dépendances  sont  :  Bois-rÉvéque, 
Fecher,  Maiseuz,  l!||[icherouz ,  Rafhay  et 
Wergefosse. 

HTDROGKAPHZE  :  Le  Fuîsseau  de  Sou- 
mag^ne  arrose  une  partie  du  territoire ,  et 
fait  mouvoir  1  moulin  à  farine.  —  2  étangs 
ou  abreuvoirs. 

SOL  :  Le  terrain  est  très-inégal.  Une 
colline  environnée  de  riantes  prairies  s'é- 
lève au  centre  de  la  commune.  Le  sol ,  de 
nature  argileuse  et  sablonneuse ,  repose  sur 
un  fond  marneux.  Le  tuf  et  le  silex  pyro- 
maque  bmn  et  noir  abondent  dans  cette 
localité.  Le  vallon  qu'occupe  le  village  de 
Soumagne  ,  recèle  une  substance  dure  et 
compacte ,  contenant  du  fer  oxidé ,  et  qui 
semble  indiquer  un  état  antérieur  de  fusion^ 

AGRicuLTUBE  :  On  récoltc  un  peu  d'é- 
peautre,  de  seigle,  d*avoine  et  d'orge; 
fourrages  pour  la  consommation  ;  quelques 
fruits  et  l^umes.  L^essence  des  bois  taillis 
est  un  mélange  de  trembles  ,  hêtres  et 
chênes.  —  On  élève  des  bètes  à  cornes,  des 
moutons  et  des  porcs.  —  Laine ,  beurre , 
fromage. 

POPULATION  :  2,566  habitans. 

BABiTATioNS  ;  Construites  en  pierre, 
briques  ou  en  bois  et  argile;  couvertes 
en  ardoises  on  en  chaume.  —  Il  y  a 
1  église  et  2  écoles  primaires. 

Le  beau  châtean  de  Wegimont ,  qui  ap- 
partient à  la  comtesse  d'Oultremont,  d^ An- 
gers, est  autant  distingué  par  son  archi- 
tecture que  par  la  magnificence  qui  règne 
dans  son  intérieur.  On  y  remarque  un  ves- 
tibule de  30  pieds  de  long  qui  conduit  à  18 
^ppartemens  richement  parquetés,  ornés 
de  lambris  en  marbre,  de  glaces  superbes  et 


SPA 


195 


de  cheminées  en  jaspe  d*un  grand  prix.  Les 
bains  du  château  sont  entièrement  revêtus 
d^agate  et  d  un  beau  jaspe  rouge.  Le  parc  a 
80  bonniers  d^étendue.  En  sortant  de  cette 
magnifique  résidence  les  yeux  se  reposent 
avec  plaisir  sur  deux  maisons  rustiques  * 
construites  avec  godt. 

Le  château  de  Hinnisdael ,  située  à  Mi- 
cheroux,  est  remarquable  par  la  beauté  de 
'son  site. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  La  commune 
de  Soumagne  est  essentiellement  indus- 
trielle. Plus  de  1,200  individus  exercent  la 
profession  de  cloutiers.  LVxploitation  de 
deux  petites  houillères  active  aussi  un 
grand  nombre  de  bras.  Il  existe  en  outre 
dan^  la  commune  2  fabriques  de  serges  et 
de  draps,  ctl  moulin  à  farine  mû  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  communo  est 
traversée  par  la  route  de  Liège  à  Aix-la- 
Chapelle.  Les  chemins  vicinaux  sont  pra- 
ticables en  toute  saison. 

SOUMAGNE,  ruisseau.  Fbyez  Hade-  ' 
LIN  (Saint). 

SOUS-L A-Y ILLE ,  dépendance  de  k 
ville  de  Daelhem. 

SOUS- LE -BOIS,  dépendance  de  la 
ville  de  Spa. 

SOUVERAIN-PRÉ ,  dépendance  de  la 
commune  d'Esneux. 

SOUVERAIN-WANDRE,  dépendance 
de  la  commune  de  Wandre. 

SOUVRÉ,  dépendance  de  la  ville  de 
Visé. 

SOUVtlE  (  FAUBOURG  DE  ) ,  dépeqdaucc 
de  la  ville  de  Hervé. 

SOUXHON ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mons. 

SOUCHON  on  SOUHON ,  ruisseau  qui 
arrose  la  commune  de  Flémalle  (Haute). 

SOXCLUSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Romsée. 

SPA,  commune  et  chef-lien  de  canton, 
de  Farrondissement  et  à  5  lieues  1/2  S.  de 
Verviers ,    et  à  7  lieues  S.  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Theux 
et  Polleur,   à  TE.  par  celle  de  Sart,  au 
S.  £.  par  Francorchamps ,  au  S.  par  la 
Gleiie,  et  à  FO.  par  laReid. 


196 


SPA 


Ses  dépendances  sont  :  Berincenne, 
Creppe,  Fagne-IUiqaet ,  Sor-k-Fagne,  la 
Géronstère,  Hockaisart,  Hnre,  Gilson, 
Marteau,  Niresez,  Fréhaibay,  la  Sauve- 
nière ,  Sons-le-Bois ,  Tannerie- Deleaa ,  le 
Tonnelet ,  Watros  et  Winanplanche. 

HYDROGRAPHIE  :  L»  commune  de  Spa 
est  fertilisée  par  un  grand  nombre  de  cours 
d'eau  :  le  principal  estleWayai,  qui  des- 
cend des  Hautes-Fanges  et  arrose  le  beau 
Talion  de  Spa  de  TE.  à  TO.  Ce  ruisseau  se 
grossit  dans  son  cours  de  plusieurs  filets 
clairs  et  limpides  qui  sourdent  des  colli- 
nes Toisines  et  précipitent  leurs  eaux  en 
btvyantes  cascades  :  tels  sont  les  ruisseaux 
de  la  SauTenière,  de  Picherotte,  de  Barisart , 
de  Creppe,  de  Winanplanobe ,  qui  tous 
flueot  dans  le  Wayai ,  par  la  rive  gaucbe. 
La  Hoëgne  coule  au  N.  delà  commune. 

EAUX  Miif ÉRALES  :  Lcs  sourocs  minérales 
de  Spa^  dont  la  réputation  est  européenne, 
sont  au  nombre  de  sept ,  savoir  :  le  Pou« 
bon,  la  Géronstère,  la  Sauvenière,  la 
Groesbeeck,  le  Watn»  et  le  1«'  et  2«  Ton- 
nelet. 

Le  Poubon ,  dont  on  fait  dériver  la  déno* 
mination  du  mot  pouhir,  qui  veut  dire 
puiser,  jaillit  au  centre  de  la  ville,  sous 
le  péristyle  du  monument  élevé  à  la  mé- 
moire de  Pierre-le-Grand ,  qui  vint  prendre 
les  eaux  à  cette  fontaine  en  1717.  Cette 
source  ,qui  se  distingue  des  autres  eaux  mi- 
nérales de  Spa  en  ce  qu'elle  est  la  plus  ac- 
tive, la  plus  célèbre  et  la  plus  fréquentée, 
s'écbappe  à  travers  un  sol  glaiseux  d'une  cou- 
leur bleuâtre  terne,  à  1 ,030  pieds  au-dessus 
dunivean  deVOcéan .  Immédiatement  après 
qu'elle  a  été  puisée ,  l'eau  du  Poubon  est 
claire  et  limpide  ;  mais  exposée  à  l'air  libre 
elle  ne  tarde  pas  à  dégager  de  petites  bulles 
gâteuses  qui  viennent  crever  à  sa  surface 
et  altérer  sa  transparence.  £n  très-peu  de 
temps  elle  blanchit  et  finit  par  prendre 
une  nuance  fauve  asseï  brillante,  en  lais- 
sant précipiter  une  matière  fixe  qui  a  été 
apprécié^  par  l'analyse  chimique.  La  tem- 
pérature de  cette  eau,  au  thermomètre 
centésimal,  est  de  10®  ;  sa  gravité  spécifique 
est  de  1 ,00098.M.  John  Ash,  qui,  en  1787, 


SPA 

a  soumis  à  l'analyse  les  eaux  9o  PooIiob. 
a  trouvé  qu'une  quarte,  mesure  de  Win- 
chester, environ  une  pinte  de  Paris  on 
70  pouces^l/2  cubes  d'eau ,  ccmtennît  : 

Acide  carbonique 33,75 

Matières  fixes 16,25 

Savoir  : 

Chaux  carbonatée 2,75 

Soude  carbonatée 2,25 

Carbonate  de  magnésie 9,50 

Carbonate  de  fer 1,75 

Le  docteur  Edwin  Godden  Jones,  en 
1814  et  1816,  a  obtenu  de  231  pouces 
cubes  de  la  même  eau  (capacité  d'un 
gaUon) :  , 

Acide  carbonique 2,62 

Matières  fixes  en  grains  ....  26,08 

Savoir  : 

Sulfate  de  soudf 0,99 

Hydro-chlorate  de  soude.   ...  1,16 

Carbonate  de  soude 2,25 

—  de  chaux 9,87 

—  de  magnésie.  .   .  *  .  1,80 

Oxidedefer '5,24 

Silice.  ' 2,26 

Alumine 0,29 

Perte 2,94 

De  nouveUes  analyses  faites  en  1830  par 
M.  Plateau,  ont  donné  pour  résultat  : 
(le  poids  de  l'eau  analysée  étant  représenté 
par  1000.  ) 

Bi-carbonate  de  soude 0,1266 

—  de  potasse  ....  0,0105 

—  de  chaux.  ....  0,1750 

—  de  magnésie  .   .  .  0,1674 

—  defer 0,0714 

Sulfate  de  soude 0,0203 

Chlorure  de  sodium 0,0256 

Silice 0,0629 

La  température  de  ces  eaux  était  de  7*, 
de  l'fScbelle  de  Réaumur;  lacide  carfaom- 


SPA 

que  libre  en  poidfl  a  étéévaliié  à^  21^409 
et  en  Tolnme ,  le  rolame  d*eaa  es  1 ,000,  à 
1,085,5.  Les  eaux  du.Ponhon  se  conseil 
rent  très-long-temps;  on  les  transporte 
dans  tonte  FEorope  sons  le  nom  d'Eau  de 
Spa.  Le  concours  annuel  des  malades  qni 
s  y  rendent  est  on  témoignage  en  favenr 
de  leur  action  thérapeatique  :  les  princi- 
pes qui  entrent  dans  la  composition  de  ces 
eaoz,  dont  rezpérience  a  fait  oonnaitre  les 
▼ertus  médicinales  ,  leur  assorent  mie 
grande  efficacité  dans  le  traitement  des 
phlegmaaies  clironiques  ,  sortent  lors- 
qu'elles ont  leur  siège  dans  les  Tiscëres 
abdominaux. 

La  Géronstère  est  située  au  milieu  d*mi 
bois  9  à  3/4  de  lieue  S.  de  Spa.  Elle  occupe 
la  partie  inférieure  d'un  cotâiu  fort  pitto- 
resque 9  à  1 ,500  pieds  an-dessus  du  nireau 
de  la  mer  ;  cette  source  est  placée  au  centre 
d*un  bassin  surmonté  dW  dôme  en  pierre 
de  taille  soutenu  par  quatre  colonnes  de 
marbre  rouge.  L'eau  de  la  Géronstère  laisse 
échapper  des  bcdles  gazeuses.  Sa  couleur 
est  primitivement  transparente  et  lim- 
pide ,  mais  elle  ne  tarde  pas  à  se  troubler 
et  donne  lieu  à   un  dépôt  d'une  nuance 
roussâtre  :  ce  précipité  est  quelquefois  si 
abondant  que  des  feuilles  d'arbre ,  retirées 
du  bassin  après  y  avoir  séjourné  pendant 
l'hiver,  brûlent  en  répandant  une  forte 
odeur  de  soufre  ;  la  saveur  de  cette  eau  est 
fade  et  désagréable ,  elle  exbale  une  odeur 
d  œufs  pourris  singulièrement  prononcée. 
Sa  température ,  au  thermomètre  centési- 
mal ,  atteint  9,44 ,  et  sa  gravité  spécifique 
est  de  1,0008.  L'analyse  des  eaux  de  la 
Géronstère  a  démontré    qu'elles   renfer- 
ment ,  d'après  le  docteur  John  Ash ,  sur 
70  pouces  1/2  cubes  : 

Acide  carbonique  mêlé  de  gaz  hydro- 
gène sulfuré.  .  : 24,75 

Matières  fixes  en  grains 5,50 

Savoir  : 

Carbonate  de  chaux 2,50 

—        de  soude 1,15 


SPA 


197 


—  de  fer 0,75 

Sulfate  de  chaux 0,50 

D'après  le  docteur  Jones  ,  sur  231  pouoea 
teubes  : 

Gas  acide  caiiioniqne  en  ponces  cu- 
bes   1,68 

Matières  fixes  en  grains.  .  .  .     12,50 

Savoir  : 

Sulfiite  de  soude 0,62 

Hydro-chlorate  de  soude.  .  .  .  0,64 

Carbonate  de  soude •.'  1,43 

—  de  chaux 5,20 

—  de  magnésie 1,05 

Oxidedefer 0,94 

SiUce .  1,40 

Alumine 0,19 

Perte. 1,03 

D'après  M.  J.  Plateau  : 

Acide carboniquelibre en  poids.  2,1089 
—      en  volume,  le  volume 

d'eau =  1,000    1,069 

Hydrogène  sulfuré  en  poids.  .  0,0002 

—  en  volume 0,155 

Bi-carbonate  de  soude 0,0368 

•—  de  potasse  ....  0,0064 

^  de  chaux 0,1572 

-^        "de  magnésie  .  .  .  0,1212 

—  de  fer 0,0420 

Sulfate  de  soude 0,0031 

Chlorure  de  sodium 0,0065 

Silice :......  2,0150 

La  température  s'élevait  à  6«  7. 

On  a  préconisé  l'usage  des  eaux  de  la 
Géronstère  dans  les  maladies  chroniques  de 
l'estomac  et  des  intestins,  dans  les  néphrites 
chroniques ,  dans  les  leucorrhées  et  dans 
les  maladies  scrofuleuses.  Il  est  utile  d'y 
envoyer  les  individus  qui  ont  de  la  pro-^ 
pension  à  un  sommeil  stertoreux ,  que 
Ion  désigne  dans  le  monde  sous  le  nom 
d'apoplectiques  ambulans. 

La  Sauvenière,  éloignée  d'une  1/2  lietie 


198 


SPA 


S.  E.  de  Spa ,  occupe  un  site  d'un  aspect 
très-pittoresque  :  on  y  arrive  par  une  belle 
avenue  qui  s'étend  en  une  pente  très-douce 
sous  Fombrage  de  deux  rangées  d'arbres. 
€ette  source  a  le  même  niveau  que  la  Gé- 
ronstère  ;  elle  sourd  dans  un  bassin  con- 
struit en  maçonnerie  que  protège  un  ddme 
en  pierre  de  taille.  Un  escalier  très-com- 
mode y  conduit  de  deux  cdtés  opposés. 

Les  eaux  de  la  Sauvenière  sont  aigre- 
lettes et  sulfureuses;  limpides  comme  les 
autres  sources  de  Spa ,  elles  émettent  des 
bulles  gazeuses,  se  troublent  et  laissent 
déposer  de  loxide  de  fer.  Leur  tempéra- 
ture est  de  9,72  au  thermomètre  centési- 
mal ,  et  la  gravité  spécifique  de  1,00075. 
L  analyse,  de  M.  John  Ash  a  donné  pour 
résultat  sur  70  pouces  1/2  cubes  d'eau  : 

Acide  carbonique  en  pouc.  cnb.  35,50 
Matières  fixes  en  grains.  .  .  .     5,75 

Savoir  : 

Gazbonate  de  chaux 1,50 

—  de  soude 0,75 

— -        de  fer 0,50 

—  de  potasse 1,00 

Le  docteur  Jones  a  obtenu  de  251  pou- 
ces de  la  même  eau  (  capacité  d'un  gallon)  : 

Gaz  acide  carbonique  en  pouces  i 

cubes 2,41 

Matières  fixes  en  grains 8,50 

Savoir  : 

Sulfate  de  soude 0,05 

Hydro-chlorat£  de  soude 0,25 

Garbonate  de  soude 0,60 

—  de  chaux 3,50 

—  de  magnésie 0,60 

Oxide  de  fer 2,10 

Silice 0,40 

Alumine 0,10 

Perte 0,90 


SPA 

Acidecarboniqnelibreen  poids.  3,3664 

—  en  volume,  le  volume 

d'eau =  1000  1148,9 

Bi>carbonate  de  soude 0,0579 

—  de  potasse.   .  .  .  0,0058 

—  de  chaux  ....  0^1115 

—  de  magnésie.    .  .  0,0489 

—  de  fer 0,0715 

Sulfiite  de  sonde 0,0045 

Ghlorure  de  sodium 0,0057 

Sflice 0,0107 

La  température  s'élevait  k  G^  5, 

On  recommande  spécialement  l'usage  des 
eaux  de  la  Sauvenière  dans  le  traitemcat 
des  maladies  des  voies  urinaires. 

La  Groesbeeck  est  presque  contignë  i  la 
Sauvenière.  Elle  est  ainsi  nommée  parce 
qu'en  1651  le  baron  de  Groesbeeck  y  trouva 
la  guérison  d'une  maladie  grave  dont  il 
était  atteint  depuis  long-temps.  Cette  eaa 
a  une  saveur  piquante  ,  et  moins  ferrugi- 
neuse que  celle  des  antres  sources  de  Spa. 
On  a  remarqué  aussi  que  les  balles  ga- 
zeuses qui  s'élèvent  à  sa  surface  sont  beau- 
coup plus  nombreuses.  Sa  températnn; 
marque  9,72  au  thermomètre  centésimal, 
et  sa  gravité  spécifique  est  de  1,00075. 

Le  docteur  John  Ash,  qui  a  fait  rexamen 
chimique  des  eaux  de  cette  source  >  y  a 
reconnu  sur  70  pouces  1/2  cubes  : 

Gaz  acide  carbonique  en  pouces 

cubes 3530 

'     Matières  fixes  en  grains 5.1.> 

Savoir  : 

Carbonate  de  chaux 1.S0 

—  de  soude 1 ,00 

—  de  fer.  .  * 0,73 

—  *  de  potasse 2,00 

Il  conste,  d'après  les  expériences  do 

docteur  Jones ,  que  251  pouces  d*eaa  con- 
tiennent : 


L'analyse  faite  par  M.  J.    Plateau  a  Gaz  acide  carbonique  en  pouces 

donné  (le  poids  de  l'eau  analysée  étant       cubes 2.65 

représenté  par  1000)  :  Matières  fixes  en  grains.  .  .  .  ,5,90 


SPA 


SPA 


199 


Saroir  : 

Sulfate  de  soude 0,05 

Hydro-chlorate  de  soude 0,15 

Carbonate  de  soude.    .......  0,30 

—  de  chaux 2,40 

—  de  magnésie 0,20 

Oxide  de  fer 1,55 

Silice 0,60 

Alumine 0,10 

Perte.  .  .  • 0,55 

• 

M.  J.  Plateau  a  eu  pour  résultat  de  scm 
analyse  : 

Acide  carbonique  libre  enpoids .  2,1815 
—     en  volume,  le  volume 

=  1000 1105,8 

Bi-carbonate  de  soude 0,0156 

—  de  potasse.  .  .  .  0,0059 

—  de  chaux  ....  0,1133 

—  de  magnésie.   .  .  0,1137 

—  de  fer 00,718 

Sulfate  de  soude 0,0094 

GJorure  de  sodium 0,0051 

Silice  avec  traces  d'alumine.  .  0,0049 

La  température  atteignait  6^1 . 

D  après  les  observations  du  docteur  Jones, 
les  eaux  de  la  Groesbeeck  sont  éminem- 
ment diurétiques. 

A  une  distance  d'environ  1/2  lieue  £. 
de  Spa,  Ton  voit  les  deux  fontaines  du 
Tonnelet  an  milieu  dW  terrain  maréca- 
geux d'où  surgissent  plusieurs  eaux  ferru- 
gineuses. Le  gaz  acide  carbonique  s'y 
trouve  en  si  grande  abondance ,  qu'à  cer- 
taine époque  de  l'année  il  pénètre  et  s'ac— 
r:umule  jusque  dans  les  caves  du  hameau 
de  Nivesez.  La  première  fontaine  du  Ton- 
nelet s'échappe  par  des  filets  bien  nourris 
à  travers  les  fissures  de  la  roche  schis- 
teuse. 

La  couleur  de  ces  eaux  est  limpide  : 
leur  saveur  est  moins  ferrugineuse  que 
cdle  des  sources  précédentes  j  elles  sont 
à  tel  point  pétillantes  et  mousseuses  qu'il 
suifit  d'en  prendre  un  verre  pour  que  l'on 
éprouve  une  sensation  analogue  à  celle  que 


produit  le  vin  de  Champagne.  La  seconde 
fontaine  du  Tonnelet  contient  moins  dia- 
cide carbonique., L'une  et  l'antre  ont  une 
température  de  9**  72  au  thermomètre  cen- 
tésimal; leur  gravité  spécifique  est  de 
1,00075. 

D  après  l'analyse  de  M.  John  Ash,  70 
pouces  1/2  cubes  du  Tonnelet  ont  donné  : 

Gaz  acide  carbonique  en  pouces 

cubes 32,00 

Matières  fixes  en  grains  ....     2,00 

Savoir  : 

Carbonate  de  chaux 0,25 

—  de  soude 0,75 

—  de  fer 1,00 

^  L'analyse  du  premier  Tonnelet  par 
M.  le  docteur  Jones  a  démontré  que  ces 
eaux  (  231  pouces  cubes  )  renfermaient  : 

Gaz  acide  carbonique  en  pouces 

cubes 2,80 

Matières  fixes  en  grains 5,30 

Savoir  : 

Sulfate  de  soude 0,06 

Hydro-chlorate  de  soude.  «  .   .  .0,15 
Carbonate  de  soude 0,20 

—  de  chaux 1,10 

—  de  magnésie 0,30 

Oxide  de  fer 2,70 

Silice 0,60 

Alumine 0,10 

Perte 0,90 

Il  résulte  de  l'analyse  du  docteur  Jones 
sur  la  même  quantité  d'eau,  puisée  au 
deuxième  Tonnelet ,  qu'elle  contient  : 

Gaz  acide  carbonique  en  pouces 

cubes 2,62 

Matières  fixes  en  grains  ....     3,70 

Savoir  : 
Carbonate  de  sonde 0,10 


200  SPA 

-.         de  chaux 0»90 

—         de  magnésie 0,20 

Oiidedefer 1,50 

Silice 0,65 

Calfate  de  aoude traces* 

Hydro-chlorate  de  soude.  .  .  .  traces. 

Alumine traces. 

Perte 0,35 

M.  J.  Plateau,  qui  s'est  livré  à  des  re- 
cherches très-précises  sur  les  principes 
minéralisateurs  des  sources  de  Spa ,  a  con- 
staté que  1000  parties  d'eau  du  Tonnelet 
contenaient  : 

Acide  carbonique  lihre  en  poids .  2 ,2350 
—     en  volume,  le  volume 

d'eau  =  1000 1133,0 

Bi-carhonate  de  soude  ....  0,0011 

—  de  potasse.  .  .  .  0,0023 

—  de  chaux  ....  0,0625 

—  de  magnésie.  .  .  0,0395 

—  de  fer 0,0613 

Sulfate  de  sonde  .  .....  .0,0191 

Chlorure  de  sodium 0,0079 

Silice 0,0207 

La  température  s'élevait  à  8". 

A  peu  de  distance  des  fontaines  du 
Tonndet,  on  voit  une  autre  source  nommée 
le  Watroz  :  cette  source  est  peu  accréditée  ; 
cependant  elle  possède  des  principes  qui 
doivent  contribuer  à  son  action  médica- 
menteuse. Le  docteur  Jones,  qui  l'a  sou- 
mise à  l'analyse ,  a  ohtena  de  231  pouces 
cubes  X      . 


%W]fL 

Les  antres  sources  qui*  avoinnmtSpa 
sont  le  Nivesec ,  à  1/8  de  lieue  N.  E.  du 
Tonnelet  ;  la  Véque-Terre ,  à  1/2  lieue  0. 
de  Spa  \  le  Desnies,  à  3/4  de  lieue  S.  0.  ;  \t 
Barisart  À  1/4  de  lieue  S. ,  entre  le  PouIkk 
et  la  Sauvenière. 

n  est  à  remarquer  que  toutes  les  caoi 
de  Spa ,  à  l'exception  de  la  Géronstère  et 
du  Watroz ,  se  chargent  dajAS  rintéheor 
de  la  terre  d'une  quantité  de  gax  acide  car- 
bonique qui  excède  celle  qu'il  leur  e<t 
donné  de  contenir  sous  la  pression  atmo- 
sphérique; les  pluies,  les  sécheresses  et  tooi 
les  changemens  météorologiques  influent 
à  tel  point  sur  leurs  qualités,  que  suitaot 
les  saisons  elles  varient  souvent  dans  U 
proportion  de  leurs  principes  minéralia- 
teurs.  C'est  ainsi  qu'une  analyse  des  eaux 
du  Pouhon  faite  par  le  docteur  Jones, 
après  une  saison  plntiense,  donna  pour 
résultat  :      •   • 

Matières  fixes  en  grains 32,02 

Savoir  : 

Sulfate  de  soude 0.80 

Hydro-chlorate  de  soude  ....  0,95 

Carbonate  de  soude 2,00 

—  de  chaux 13,82 

—  de  magnésie 2.97 

Oxide  de  fer *.   .  4,15 

Silice 5.27 

Alumine 0.58 

Perte 3.68 


Matières  fixes  en  grains.  .  .  .  9,30 

Savoir  : 

Hydro<chlorate  de  soude.   .   .  .  0,02 

Carbonate  de  soude 0,10 

-^         de  chaux 1,40 

—          de  magnésie 1,90 

Oxide  de  fer 2,60 

Silice. 0,90 

Alumine 0,60 

Perte 1,80 

Snifate  de  sonde traces. 


Le  même  chimiste,  ayant  répété  son 
expérience  pendant  l'axmée  pluvieuse  àt 
1816 ,  a  constaté  la  présence  de  : 

Matières  fixes  en  grains  .   .  .  .    17,80 
Savoir  : 

Sulfate  de  sonde 0,.î5 

Hydro-chlorate  de  soude.  «  .  .  0.40 

Carbonate  de  soude 0.90 

—        de  chaux 7.50 


SPA 

Carbonate  de  magnésie 1,59 

Oxidedefer 1,75 

SiHce 2,50 

Alumine 1,60 

Perte * 1,05 

Ponr  résamer  qaelqnes  considérationb 
générales,  on  peut  donc  admettre  que  les 
eaux  de  Spa  sont  claires  et  transparentes  ; 
qu  elles  ont  an  goût  piquant ,  aigrelet  et 
ferrugineux;  queFalcohol  gallique  les  colore 
légèrement;  que  leur  sédiment  laisse  des 
taclies  de  rouille  sur  le  linge ,  et  qu*expo- 
sées  à  Fair  libre,  elles  se  couvrent  d'une 
pellicule  irisée. 

Depuis  une  époque  très-reculée  on  a  yu 
un  grand  nombre  de  sarans  de  tontes  les 
nations  se  livrer  arec  ardeur  à  l'analyse 
des  eaux  de  Spa.  Le  docteur  de  Heers  , 
rapporte  qu'en  1613  quatorze  médecins 
étrangers  se  trouvaient  rassemblés  dans  ce 
bourg  célèbre  pour  y  procéder  à  des  expé- 
riences chimiques;  mais  c'est  le  savant 
Bergmann ,  le  premier  qui  démontra  dWe 
manière  satisfaisante  que  20  onces  de  ces 
eaux  contenaient  2  grains  de  carbonate  de 
chaux ,  4  grains  de  carbonate  de  magnésie, 
2  grains  de  carbonate  de  soude,  1/3  de 
grain  d'hydro  -  chlorate  de  soude,  et 
1/2  grain  de  carbonate  de  fer.  Parmi  plu- 
sieurs antres  travaux  subséquens  sur  le 
même  objet,  se  distinguent  ceux  du  doc- 
teur John  Ash  et  Edwin  Jones  ;  mais  les 
analyses  des  sources  de  Spa  faites  en  1830, 
par  M.  J.  Plateau,  sont  celles  qui,  sans  con- 
tredit ,  jettent  le  plus  grand  jour  sur  la 
nature  de  ces  eaux  salutaires.  Outre  les 
principes  dont  cet  habile  chimiste  a  prouvé 
l'existence .  les  réactifs  lui  ont  encore  fait 
reconnattre  (à  lil  vérité  en  quantité  trop 
exiguë  pour  être  évaluée)  du  bi-carbonate 
de  manganèse,  quelques  traces  d'alumine, 
un  peu  de  matière  extractive ,  de  l'oxygène 
(  excepté  dans  la  Géronstère  ) ,  de  l'azote  et 
des  traces  d'hyposulphites. 

Indépendamment  des  observations  mé- 
dicales qui  ont  eu  pour  objet  Faction  médi- 
camenteuse de  chacune  des  sources  de  Spa, 
on  possède  encore  on  nombre  su£GMmt  de 


SPA 


201 


données  générales  d'après  lesquelles  il  de- 
meure constant  qu'on  a  tiré  plus  ou  moins 
d  avantage  de  l'usage  de  ces  eaux  dans  un 
très-grand  nombre  de  maladies,  et  surtout 
dans  les  douleurs  cardialgiques  ,  dans  les 
coliques  flatulentes  et  spasmodiques  des 
intestins,  dans  les  diarrhées  opiniâtres, 
dans  les  affections  verminenses ,  dans  les 
néphrites  chroniques ,  dans  les  ischnries, 
dans  les  cachexies  scorbutiques ,  dans  les 
hydropisies,  dans  les  leucorrhées,  dans 
l'hypochondrie  et  l'hystérie.  Mais  d'après 
l'expérience ,  l'administration  de  ces  eaux 
exige  beaucoup  de  choix  et  de  discerne- 
ment :  comme  elles  ne  conviennent  point 
auxtempéramens  irritables,  à  cause  de  leur 
grande  énergie,  avant  de  les  prendre  il  con- 
vient de  consulter  préalablement  un  mé- 
decin. Ces  eaux  sont  quelquefois  enivrantes; 
aussi  est-il  recommandé  de  ne  point  augmen- 
terla  dose  commune  qui  est  de  4  ou  5  verres. 
Les  médecins  de  Spa  prétendent  qu'il  faut 
préparer  les  premières  voies  par  quelques 
laxatifs ,  tels  que  la  magnésie  et  la  rhu- 
barbe. Ils  prescrivent  aussi  le  laitd'ânesse 
et  souvent  même  le  petit-lait,  pour  en  faire 
un  mélange  salutaire  avec  les  eaux.  Les 
Anglais  se  régalent  avec  l'eau  gazeuse  du 
premier  Tonnelet.  Ils  la  mêlent  à  leur  vin. 
Pierre-le-Grand  se  délectait  avec  celle  de 
la  Géronstère.  Les  hypochondriaqucs  se 
trouvent  mieux  de  la  source  du  Pouhon, 
parce  qu'elle  est  essentiellement  énergique. 
Ils  aiment  aussi  celle  du  Watroz,  parce 
qu'elle  provoque  l'action  des  intestins. 
Les  eaux  de  Spa  peuvent  devenir  avanta- 
geuses sons  forme  de  bains,  en  leurcommu- 
niquant  le  degré  de  calorique  convenable. 
H.  Briart  a  eu  le  projet  défaire  construire 
au  Tonnelet  des  bains  froids  et  chauds, 
d'après  la  méthode  du  docteur  anglais 
Beddoe. 

Le  r^me  qu'on  suit  à  Spa ,  l'exercice , 
la  saison ,  la  pureté  de  l'air  et  des  eaux  po- 
tables, contribuent  puissamment  à  l'cflica- 
cité  de  ces  eaux  minérales. 

L'eau  qui  sert  de  boisson  ordinaire 
Spa,   est  d'-une  grande  pureté.   D'après 
l'analyse  du  docteur  Jones ,  un  gallon  de 

26 


202 


SPA 


cette  eau  contient ,  oatre  une  quantité  in- 
déterminée d'acide  carbonique  : 

Hydro-chlorate  de  sonde 0,6 

Sulfate  de  chanz 0,7 

Silice 1,3 

Alumine 0,1 

SOL  :  Ce  territoire  ofi&e  une  surface  for- 
tement inclinée  an  N. ,  à  TE.  et  an  S.,  et 
coupée  par  une  multitude  de  collines 
arides  on  boisées,  qui  sont  autant  de 
ramifications  de  la  chaîne  des  Ardennes. 
A  travers  ces  coUines  circule  le  "Wayai, 
rivière  torrentueuse  du  bassin  de  la 
Vesdre. 

Le  joli  bourg  de  Spa ,  dont  Télévation 
au-dessus  de  FOcéan  est  environ  de  1,000 
pieds  ,  occupe  une  vallée  romantique ,  se 
trouvant  adossé  vers  le  N.  à  la  colline 
schisteuse  du  Spaloumont,  qui  Fabrite  des 
vents  du  N.  et  du  N.  £.  Les  monts  des 
Hautes-Fagnes  projettent  une  branche  q^i 
ceint  la  vallée  de  TE.  jusqu'à  TO.,  en  forme 
de  croissant.  Le  tableau  varié  et  enchan- 
teur que  Tœil  embrasse  des  sommités  du 
vallon  de  Spa ,  se  compose  principalement 
du  bourg  placé  inférieurement  et  du  con- 
traste que  produisent  des  rochers  arides , 
de  sombres  taillis ,  quelques  riantes  prai- 
ries, et  plus  loin  les  bruyères  de  la  sauvage 
Ardenne. 

Le  terrain  de  transition  de  formation 
quartzo-schisteuse ,  forme  le  fond  du  soi. 
Les  roches  qui  lui  sont  subordonnées 
sont  le  schiste  aluminéux ,  le  schiste  ar- 
doise ,  le  phyllade  pailleté.  On  y  remar- 
que fréquemment  des  rochers  schisteux 
d'un  noir  bleuâtre ,  à  filons  quartzeux ,  des 
schistes  et  quartz  irisés,  du  jaspe  schisteux, 
du  schiste  noir  graphique  de  ralumine 
sulfatée,  du  poudingue  rouge  ou  verdâtre, 
à  bancs  verticaux ,  du  fer  oxidé  brun  fi- 
breux. Entre  Spa  et  Francorchampe  on 
trouve  dans  le  sable  et  la  craie  blanche  le 
cUiarites  vesiculosus  de  Goldfoss. 


SPA 

La  constitution  du  sol  de  cette  intéres- 
sante commune  mérite  de  fixer  an  plus  haot 
degré  lattention  des  naturalistes.  G» 
roches  schisteuses  d'un  noir  bleafttre , 
à  filons  quartzeux ,  d*où  filtrent  des  eaux 
fortement  imprégnées  de  sels  calcaires; 
ces  vastes  amas  d'ocrés  jaunâtres ,  roogeà- 
tres,  les  sources  minérales  qui  les  ont 
successivement  déposés,  depuis  Tépoque 
du  creusement  des  vallées  où  elles  soor- 
dent ,  présentent  au  géologne  un  ensemble 
de  faits  ausn  utiles  à  ses  recherches  qu  à 
ses  méditations. 

Une  argile  plus  ou  moins  compacte  re- 
couvre le  terrain  ardoisier ,  et  forme  mie 
couche  végétale  de  4  à  7  pouces  de  profon- 
deur ; 

AGRICULTURE  :  Lcs  principales  produc- 
tions sont  le  seigle ,  l'avoine ,  Tépeantre, 
le  méteil ,  l'orge,  le  foin  ,  le  trèfle  et  le» 
pommes  de  terre.  La  proximité  des  Fanges 
est  un  grand  obstacle  à  la  cnltnre  des  ar* 
bres  fruitiers  dont  la  floraison  est  d'an 
mois  plus  tardive  à  Spa  qu'à  Liège. 

Les  collines  qui  entourent  Spa  sont  gar- 
nies en  grande  partie  debois  taillis  .Lecbéne, 
le  hêtre ,  le  bois  blanc ,  Faune  et  le  bouleau 
composent  les  essences  dominantes. 
POPULATION  :  5,589  habitans. 
HABITATIONS   :    Le  grand  nombre  de 
maladies  dans  lesquelles  l'expérience  a  dé- 
montré les  effets  salntaires  des  eaox  de 
Spa ,  y  £dt  afllner  chaque  année  un  nombre 
considérable  d'étrangers,  qui  la  plupart 
appartiennent  anx  rangs  les  pins  élevés  de 
la  société.  Indépendamment  des  qualités 
des  bains,  tous  les  agrémens  accessoîra 
se  trouvent  réunis  à  Spa  pour  la  satisfac- 
tion des  malades.  Cet  aimable  séjour  pré- 
sente l'image  de  la  paix ,  de  l'urbanité  et 
des  plaisirs ,  et  tout  s'y  tronre  disposé  de 
manière  qu'on  y  jouit  à  la  fois  du  bmit  oa 
du  calme  de  la  solitude.  Parmi  les  hahitai» 
régnent  ces  moeurs  et  ces  habitudes  socîaks 
que  Fon  ne  rencontre  ordinairement  que 
dans  les  grandes  villes.  Les  maisons  sont 
bien  bâties  et  ornées  avec  goût  :en  été,  eiki 
sont  presque  toutes  occupées  par  les  étran- 
gers; outre  plusieurs  faeanx  hôtels  dignes 


SPA 

des  premières  capitales  de  TEarope ,  Spa 
possède  nnsaperbe  Vaux-Hall,  une  redoute, 
une  salle  de  spectacle ,  et  un  nouvel  hôtel 
de  bains  éri^é  en  1828:  Ces  édifices  se  dis- 
tinguent par  la  richesse  de  ramenblement 
et  du  décors. 

Les  environs  de  Spa  o£Erent  les  ^ites  les 
plus  romantiques.  Une  foule  de  prome- 
nades plus  ou  moins  pittoresques  embellis- 
sent ses  alentours  :  on  distingue  la  prome- 
iuuie  de  sept  heures^  qui  est  la  plus 
fréquentée. 

L^Ârchevéque  d'Augsbourg,  qui  se  trou- 
▼ait  à  Spa  en  1750 ,  en  conçut  le  premier 
le  projet. 

coMMBRCB  £t  industbib  :  Il  sc  fait  un 
grand  débit  des  eaux  de  Spa ,  qui  se  trans- 
portent dans  les  contrées  les  plus  éloignées. 
Les  habitans  s'occupent  de  la  fabrication 
d'ouvrages  en  bois  habilement  travaillés 
et  vernis,  tels  que  toilettes  carrées,  cof- 
frets ,  où  Félégance  des  formes  le  dispute 
à  Tédat  du  vernis. 

Il  y  a  une  forge  et  un  haut  fourneau 
pour  le  fer  à  Winanplanche ,  2  moulins  à 
farine  mus  par  eau,  et  2  tanneries. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Dcux  belles  routes 
aboutissent  à  Spa  :  lune  par  la  gorge 
sinueuse  et  pittoresque  qui  sert  d'issue  à 
la  vallée;  l'autre  par  la  superbe  avenue 
du  Marteau.  Un  grand  nombre  de  che- 
mins vicinaux  parcourent  le  territoire  de 
Spa. 

HisTOiBE  :  Les  dévastations  dont  ce  pays 
fut  si  souvent  le  théâtre ,  et  surtout  Tin- 
oendie  général  du  marquisat  de  Franchi- 
mont,  qui  fut  ordonné  en  1468  par  Charles- 
le>Téméraire,  n'ont  laissé  presque  aucune 
trace  des  archives  de  cette  intéressante 
contrée.  Parmi  quelques  documens  échap- 
pés à  la  destruction ,  on  distingue  le  grand 
record  de  Tannée  1526 ,  dans  lequel  on  lit 
quÀ  cette  époque,  les  eaux  de  Spa,  alors 
l'une  des  cinq  grandes  communes  ou  bans 
du  marquisat  de  Franchimont ,  jouissaient 
déjè  d'une  haute  réputation  pour  la  gué- 
rison  d'un  grand  nombre  de  maladies.  Il 
est  constant  que  c'est  après  l'année  1327, 
que  Golin  de  Breda ,  dit  Wolffm  le  Loup, 


SPE 


203 


jeta  les  premiers  fimdemens  du  nouveau 
Spa  sur  la  droite  de  la  rivière,  dans  le 
grand  pré  qui  entourait  le  Poubon  :  l'an- 
cienne partie  du  village  située  sur  une 
élévation  du  côté  gauche  de  la  rivière, 
appartient  évideomient  à  des  temps  très- 
reculés.  L'affluence  des  personnes  de  dis- 
tinction qui  vinrent  prendre  les  eaux  de 
Spa  depuis  Tan  1575 ,  contribua  successi- 
vement k  l'embellissement  de  ce  bourg  : 
Marguerite  de  Valois,  Alexandre  Famèse, 
la  célèbre  Christine  de  Suède,  Pierre-le- 
Grand;  etparmilessavans,  Werner,  Volney, 
Monge,  Yan-Sivindcn ,  Faujas  de  Saint- 
Fond,  DecandoUe;  les  docteurs  John  Ash, 
Edwin  Jones,  Wolff  de  Berlin,  Rayn^l, 
Alfieri,  Gilbemat,  naturaliste  et  physi- 
cien espagnol,  le  prince  Gallitzin,  natura- 
liste, Brun-Neergaard ,  naturaliste  danois, 
le  colonel  Gibbs ,  minéralogiste  américai- 
cain,  Schweighauser  fils,  savantphilologne, 
qui  le  premier  a  reconnu  un  cratère  d'ancien 
volcan  près  d'Ormunts,  à  12  lieues  de 
Spa;  le  révérend  G.  Sherer,  du  collège 
d'Oxford,  minéralogiste  anglais,  S.  SoUy, 
naturaliste  anglais,'  etc.  Tels  sont  les 
noms  de  quelques-uns  des  principaux  per- 
sonnages que  l'on  aime  à  distinguer  au 
milieu  de  cette  foule  d'étrangers  qui  ont 
visité  les  eaux  salutaires  de  Spa.  En  1828, 
le  nombre  des  étrangers  étsat  au-delà  de 
deux  mille  quatre  cents. 

En  1807 ,  Spa  fut  la  proie  d'un  incendie: 
mais  en  quelques  années  ce  désastre  fut 
merveilleusement  réparé .  En  octobre  1 83 1 , 
le  même  malheur  est  venu  jeter  la  con- 
sternation dans  cette  jolie  ville  :  les  hôtels 
de  Soubise  et  d'Ostende  sont  détruits. 

SP  ARM  ONT,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fairon. 

SPINEUX,  dépendance  de  la  commune 
de  Wannes. 

SPRIXIIE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Thenx. 

SPRIMONT  ,  commune  du  canton  et  à 
une  lieue  Sud  Ouest  de  Louveignes,  de 
l'arrondissement  et  à  4  lieues  S.  £.  de 
Liège. 

Bornée  au.N.  par  Beaufays  et  Gomzé- 


204 


SPR 


STA 


Andonmont,  k  TE.  par  Loureignes  et  la 
Reid,  au  S.  par  FAiiiblèye  et  rOarte,  et  à 
rO.  par  Esneox. 

Ses  dépendances  sont  :  Amblère,  Ret 
tegné,  Rrassine-an-Pont,  Ghanxhe,  Damré 
Dolembreox,  Esneox,  Fays,  Ghamps-des 
Oiseaux,  Flagothier,Floné  ,Fontîn,  Gippe 
Han,  Hase  on  Hasse,  Hayen,  Haye-des 
Chênes,  Hazonmont-sur-la-Reid,  Hony 
Hotteîgné,  Homay,  Lajaxfae,  le  Lonneox 
Lille,  Lîncé,  le  Moncean,  Noidré,  Ognez 
Playe,  Pres8eux,Ronyreiix,  Sécherai,  Sou- 
gnez-  snr-la-Reid,  Vehin  et  Wacfaibonx. 

HYDROGRAPHIE  :  Ce  territoire  est  baigné 
au  S.  par  rÂmblèye  et  FOorte,  et  dans 
rintérieor  par  les  misseaax  de  Hasse  et  de 
Griry. 

SOL  :  Cette  commune  ,  qui  a  1  liene  1/2 
d'étendue  de  TE.  à  TO. ,  et  1  lieue  du  S. 
au  N.,  présente  une  surface  très-inégale, 
entrecoupée  d^une  multitude  de  coteaux 
IwihéB  OU  couyerts  de  bruyères.  Terrain  de 
transition,  ofïrant  le  calcaire  anthracifère, 
la  dolomie  et  le  psammite  sablonneux.  La 
terre  végétale ,  composée  d'argile  et  de  sa^ 
ble,  mêlée  de  pierre  calcaire,  de  psammite 
et  de  schiste ,  offre  des  couches  dont  l'é- 
paisseur varie  de  7  à  14.  pouces.  On  trouve 
dans  cette  localité  :  la  chaux  carbonatée 
inverse,  métastatique,  compacte ,  massive, 
aciculaire,  magnésifère,  primitive,  con- 
vexe ,  la  baryte  sulfatée  trapézienne ,  le 
plomb  sulfuré  laminaire  et  le  fer  hy- 
draté. 

ÀGRicuLTuat  :  On  récolte  épeautre , 
BToine,  seigle,  méteil,  trèfles,  foin  et  pom- 
mes de  terre.  Les  vergers  situés  aux  bords 
de  rAmblève  et  de  TOurte  sont  plantés  de 
pommiers,  poiriers  et  pruniers.  Bois  taillis 
dont  le  chêne  forme  l'essence  dominante  . 
quelques  arbres  de  haute  futaie.  —  Asso- 
lement  triennal  et  sexennal.  —  Peu  de 
chevaux;  un  plus  grand  nombre  de  bêtes  à 
cornes. 

POPULATION  :  2,849  habitans. 

HABITATIONS  :  2  écoles  primaires. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  ;  L'agrîculture. 
Il  y  a  an  hameau  de  Chanxhe  1  fonderie 
de  fer,  qui  chôme  depuis  plusieurs  aimées. 


a,  et 


—  4  moulins  à  farine  mus  par 
1  mû  par  le  vent.  Fours  à  chaux. 

ilouTBS  ET  CHEMINS  :  ChemiiD^  TÎcinanx 
d'une  exploitation  difficile  en  hiver. 

STANEUX,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Theux. 

STATTE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Harcfain. 

STATTE ,  dépendance  de  la  rille  de 
Huy. 

STAVELOT,  ville,  commune  et  chef- 
lieu  de  canton,  de  l'arrondissement  et  à 
6  lieues  S.  deYerviers,  à  3  lieues  S.  S.  E. 
de  Spa ,  et  À 10  lieues  S.  S.  E.  de  Li^ge. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Fran* 
corchamps,  à  l'-E.  par  les  territoires  de 
Malmedy,  BeUevaux  et  Recht  (Prusse),  aa 
S.  par  la  commtme  de  Wannes ,  et  à  FO. 
par  celles  de  Fosse  et  de  la  Gleize. 

Ses  dépendances  sont  :  Amemumt , 
Beaumont,  Challe ,  Cheneux,Coo  (Grand), 
Coo  (Petit) ,  Forire,  Francheville  on  Fran- 
geville,  Froidville,  Houmier,  UouTcigiié, 
Lodomez,  Masta',  Mees,  Parfondrys,  Re- 
narmont.  Rivage  (le) ,  Somagne,  Ster, 
Yaulx-Richard ,  Yillers  et  Wavremont. 

HYDROGRAPHIE  :  L'Amblèvc ,  qui  longe 
le  bas  de  la  ville,  traverse  son  territoire 
de  TE.  à  rO.  ;  elle  alimente  plusieurs  mou- 
lins à  tan  et  à  farine  ;  et  forme  au  hameau 
de  Grand-Coo  une  cascade  d^un  effet  très- 
pittoresque.  L'Eau-Rouge,  ruisseau  très- 
rapide  ,  descend  des  Hautes-Fanges ,  coule 
du  N.  an  S.  en  grossissant  son  cours  d*on 
grand  nombre  d'affluens ,  et  vient  se  jeter 
dans  l'Amblève  à  Challe ,  â  quelque  dis- 
tance N.  E.  du  chef-lieu. 

On  trouve  aux  environs  de  Stavelot  plu- 
sieurs sources  d'eaux  minérales  :  Tune 
d'elles  jaillit  au  milieu  d'un  pré ,  à  1/4  de 
lieue  de  la  ville. 

SOL  :  Plateau  élevé  des  Ardennes,  d'un 
aspect  très-varié.  La  ville  est  située  dans 
une  vallée  profonde,  environnée  de  mon- 
tagnes arides  ou  couyertes  de  bruyères.  — 
Terrain  de  transition,  de  la  formaticm 
quartzd-schisteuse ,  quelquefois  disposé  en 
bancs  verticaux.  Sur  le  plateau  des  Fanges 
on  rencontre  en  grande  abondance   des 


STA 

fragmens  Tolommeax  ie  quarts  qui  ont 
reça  le  nom  àejagnolites.  La  terre  végé- 
tale la  plus  fertile  se  compose  d'une  oonche 
argileose  rougeàtre;  elle  a  12  ponces  de 
profondeur.  Le  sol  est  en  général  argileux 
et  schisteux. 

AGXicvLTUBX  :  Les  productions  consis- 
tent en  seigle ,  dit  regon,  ayoine  et  pom- 
mes de  terre;  le  seigle  ne  suffit  pas  à  la 
consommation  des  babitans.  Quelques  prés 
situés  dans  le  bassin  de  rAmblèye ,  pro- 
duisent un  foin  abondant  et  de  bonne  qua- 
lité .  Les  hauteurs  sont  couyertes  debruyères 
ou  de  pâtures  fangeuses  qui  serrent  au 
parcours  du  bétail  :  la  bruyère  y  est  fau- 
chée tous  les  10  ou  12  ans ,  pour  la  prépa- 
ration de  la  litière.  Les  jardins  potagers 
sont  cultivés  arec  soin.  Les  vergers  sont 
garnis  de  pommiers ,  de  poiriers  et  de  pru- 
niers :  Tâpreté  du  climat  nuit  en  général 
aux  arbres  fruitiers.  Le  chêne,  le  bètre,  le 
bouleau,  le  charme  et  le  coudrier  forment 
les  principales  essences  des  bois  taillis,  qui 
s'exploitent  ordinairement  à  18  ans. 

Mode  de  culture  :  Les  terres  labourables 
demeurent  plusieurs  années  en  jachères , 
pendant  lesquelles  elles  ne  produisent  que 
du  gazon.  Les  terrains  incultes  ou  com- 
munaux, qui  forment  une  grande  partie  du 
territoire,  sont  essartés  de  18  à  20  ans  : 
la  première  année  ils  donnent  une  récolte 
de  seigle,  et  la  seconde  une  récolted  avoine. 
— On  élève  dans  cette  commune  un  grand 
nombre  debétes  à  cornes  et  de  moutons. 

POPuLATioir  :  3,68-1  babitans. 

BABiTATiOKS  :  Ou  compte  dans  la  com- 
mune 638  maisons  construites  partie  en 
pierre  de  taille  et  en  briques,  partie  en 
bois  i  les  plus  belles  habitations  ont  la  toi- 
ture en  ardoises  fines.  —  Il  y  a  1  église, 
5  écoles  primaires  et  un  vieux  château 
dont  on  ne  voit  plus  que  les  ruines. 

couMEacs  BT  INDUSTRIE  :  Cette  villc  pos- 
sède  un  grand  nombre  de  tanneries  qui 
jouissent  d'une  grande  réputation.  Le  com- 
merce des  cuirs  tannés  est  très-actif.  On 
compte  à  Stavelot  :  2,543  fosses  à  tan , 
59  tanneries ,  5  moulins  k  tan ,  1  moulin 
à  scier  le  bois ,  1  moulin  à  huile,  5  mou- 


STE 

lins  à  farine ,  3  fabriques  de  colle  et  4  bras- 
series. Extraction  de  la  tourbe.  — Foire  le 
3  mai ,  le  5  juin ,  le  24  juin ,  le  2  août  et 
le  3  septembre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Cctto  viUc  Com- 
muniqué a^ec  Liège,  Malmedy  et  Spa,  au 
moyen  de  chaussées  bien  entretenues. 

BiSTOiRE  :  Stavelot,  en  latin  Stabulœas, 
doit  son  origine  à  une  abbaye  fondée  en  65 1 
par  Sigebert ,  roi  d'Austrasie.  D  abord  vil- 
lage ,  ensuite  ville ,  Stavelot  devint  le  chef- 
lieu  d'un  assez  grand  territoire  gouverné 
par  Tabbé,  qui  jouissait  des  titres  de  prince 
de  l'empire. 

STEIN  ou  STER ,  dépendance  de  la 
commune  de  Moresnet. 

STEMBERT ,  commune  du  canton  et  k 
1/2  lieue  S.  de  Limbourg,  de  TaiTondissa- 
ment  et  â  1/4  de  lieue  E.'de  Yerviers. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d'Andri- 
mont,  au  N.  0.  par  celle  de  Yerviers, 
à  rO.  par  Ensival ,  au  S.  par  les  territoires 
de  Polleur,  Jalhay  et  Theux,  et  à  l'E.  par 
Limbourg. 

Ses  dépendances  sont  :  Heusy-Mangon- 
broux ,  Halleur ,  les  Surdents ,  Haute- 
y  aotte ,  Jean  -  aux  -  Bouteilles  ,  Séroule , 
Thier,  Crux ,  Jeangome  et  la  Bonquette. 

BTDROORAPBiE  :  Au'N.  Cette  communo 
est  arrosée  par  la  Vesdre,  qui  la  sépare 
d'Andrimont.  Le  ruisseau  de  Roubeid, 
affluent  de  la  Ho^ne,'  forme  sa  limite 
avec  Polleur.  La  Vesdre  fait  mouvoir  2  fou- 
leries  et  1  filature  de  laine ,  et  le  Rouheid, 
1  moulin  k  farine. 

SOL  :  Le  terrain  est  très-inégal ,  de  na- 
ture argileuse,  sablonneuse  et  calcaire.  La 
terre  la  plus  productive  a  15  pouces  de 
couche  végétale.  Cette  localité  offi*e  du  zinc 
carbonate,  sulfuré  et  silicaté.On  trouve 
dans  le  schiste  et  le  grès  rouge,  de  la  baryte 
sulfatée,  concrétionnéeet  cristallisée. 

AGRICULTURE  :  Ou  cultivc  Icfromeut ,  le 
seigle  ,  Tépeautre ,  l'orge ,  l'avoine ,  les 
féveroles ,  le  trèfle  ;  légumes ,  fruits ,  tels 
que  pommes  et  poires ,  en  assez  grande 
quantité.  Bois  taillis  peuplés  de  chênes, 
bétres  et  coudriers.  Les  agriculteurs  se  plai- 
gnent de  la  grande  quantité  de  plantes 


I 


STI 

parasites  qninniseiit  surtout  aux  moissons. 

—  Assolement  triennal  et  quadriennal.  — 
Élèves  de  bétes  à  oomes,  de  montons  et 
de  porcs. — Laine,  beurre,  fromage. -^Fré- 
quentation du  marché  de  Verriers. 

POFDLATIOK  '.  1,994  habitaus. 

HABITATIONS  :  Le  chef-lieu  comprend 
161  maisons;  le  hameau  de  Heusy,  situé 
sur  la  route  de  Verriers  à  Thenx ,  renferme 
un  grand  nombre  de  maisons  bien  bâties. 
Cette  commune  possède  deux  écoles  pri- 
maires. On  y  remarque  le  diâteau  de 
Séroule ,  nouyellement  restauré. 

COMMERCE  ET  iifousTHiE  :  L^agriculture 
et  le  tissage  des  draps  forment  les  princi- 
pales branches  d'industrie  de  cette  com- 
mune. La  majeure  partie  des  habitans  tra- 
vaillent dans  les  manu&ctures  de  draps  de 
Verriers,  d'Ensiral,  etc.  Commerce  de 
bétail ,  de  beurre  et  de  fromage. — 2  grandes 
&briques  de  draps,  dont  une  renferme 

1  filature  ;  1  moubn  à  farine  mû  par  eau , 
plusieurs  briqueteries  et  fours  à  chaux,  et 

2  carrières  de  grès. 

EouTES  ET  CHEMINS  :  La  nouYelle  route 
de  Verriers  à  Eupen  passe  sur  une  partie 
du  territoire;  celle  de  Verriers  à  Thenx 
traTerse  le  hameau  de  Heusy  du  N.  au  S. 

—  66  chemins  ricinaux ,  dont  le  principal , 
appelé  chemin  de  la  Calamine ,  conduit  à 
Verriers. 

STEPENNE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ânthinne. 

STEPPE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Fraipont.  •  ' 

STER,  dépendance  de  la  commune 
d'Ans-et'Glain. 

STER ,  dépendance  de  la  commune  de 
Chaudfontaine. 

STER ,  dépendance  de  la  commune  de 
Francorchamps . 

STER  ou  STEZ,  dépendance  de  la  rille 
de  Stavelot. 

STEVERSDORP.   Foyet  Seer-Ste- 

▼SRSDORP. 

STIENCHX ,  dépendance  de  la  commune 
de  Marchin. 

STIER,  dépendance  de  la  commune  de 
l^nceel. 


STO 

STINVAL,  rnissem  affluait  delà  Vcs^ 
dre. 

STINVAL ,  ruisseau  qui  arroae  la  com- 
mune de  Loureignes. 

STOCKAT,  dépendance  de  la  eommiuie 
de  Saint-George. 

STOCKELS,  dépendanoede  la  oomjnnae 
de  Welkenraedt. 

STOCKIS,  dépendance  de  la  commune 
de  Baden. 

STOCKIS ,  dépendance  de  la  commune 
de  Grand-Rechain. 

STOCKIS ,  dépendance  de  lu  oommoiie 
de  Xhendelesse. 

STOCKY ,  dépendance  de  lu  coounuac 
deThimister. 

STOUMONT ,  commune  da  canton  ett 
2  lieues  1/2  0.  de  Staydot ,  de  rarrondi»* 
sèment  et  â  6  lieues  S.  S.  O.  de  Verrios. 

Bornée  au  N.  par  la  Reid  et  Spa ,  à  TE. 
et  au  S.  par  la  Gleise ,  au  S.  0.  par  Rahier. 
à  rO.  par  Lorcéet  au  N.  0.  par  Aywailk. 

Ses  dépendances  sont  :  Fagnage  on  Fa>- 
nage,  Froidecour,  Monthoet,  Hoolin-de- 
Stoumont,  Nâze,  Labonpré,  Pidierotteet 
Quarreux. 

BTDROGRAPHiE  '.  L^Amblèfc ,  qui  baigne 
la  partie  méridionale  et  occidentale  de  cette 
commune ,  forme  sa  limite  ayec  Rahier  et 
Lorcé.  Plusieurs  ruisseaux  arrosent  atts>i 
le  territoire  :  le  principal,  appelé  JeanRuy 
ou  Nonouruyj  fait  mouvoir  un  moulin  à 
farine. 

soL  :  Le  terrain ,  de  nstvre  ar^euse , 
schisteuse,  est  très-inégal.  Couche  végétale 
de  5  à  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  récolte  principale^ 
ment  du  seigle  et  de  TaToine,  du  froment 
en  petite  quantité  ;  fourrage  pour  la  con- 
sommation ;  beaucoup  de  pommes  de  terrer 
Les  vergers  sont  plantés  d  arbres  fruitier» 
de  différentes  espèces.  —  On  se  sert  de  che- 
vaux et  de  bœufs  pour  les  travaux  agricoles . 
L'essence  des  bois  taillis  consiste  en  chênes, 
hêtres,  charmes  et  bouleaux.  —  On  élève 
peu  de  chevaux;  un  plus  grand  nombre  de 
bœufs ,  de  vaches ,  de  moutons  et  de  porcs 
engrais  de  ces  derniers. — Fréquentation 
des  marchés  de  Stavelot  et  de  Spa. 


STR 

POPULATION  :  539  habitans. 

HABITATIONS  :  Le  chef-liea  contient  en- 
viron 90  maisons  pins  ou  moins  bien  con- 
stroites.  —  Une  école  primaire. 

coMMEfiCE  ET  INDUSTRIE  :  Productions 
agricoles. — Un  moulin  à  farine  mû  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  vici- 
naux sont  très-difficiles  à  parcourir  dans 
les  saisons  plurienses. 

STRËE ,  commune  du  canton ,  de  Tar- 
rondissementet  à  2 lieues  £.  S.  Ë.  delluy. 

Bornée  au  N.  par  Tihange,  Amay  et 
Ouirelouxhe ,  à  FE.  par  Villers*le-Temple, 
au  S.  par  Ramelot  et  Abée,  et  à  TO.  par 
Vierset. 

Ses  dépendances  sont  :  le  Boutaye,  Biette, 
les  Communes,  Ferrée,  les  Crottes  et  les 
Trixhes. 

HYDROGRAPHIE  :  Quclqucs  pctitf  ruts* 
seaux  dont  on  tire  parti  pour  Tirrigation 
des  près.  —  Deux  étangs. 

SOL  :  Plateau  du  Gondroz  ;  la  partie  0. 
du  terroir  oiFre  des  coteaux  boisés  dont  les 
pentes  sont  très-rapides  j  terrain  argileux, 
sablonneux  et  schisteux. 

AGRICULTURE  :  On  récoltcsciglc,  épeautre, 
méteil,  avoine,  orge,  féveroles,  trèfle, 
foin,  luzerne;  pommes  de  terre,  légumes 
et  fruits.  Bois  taillis,  essence  de  cbéne, 
charme,  bouleau,  saule  et  frêne;  on  les 
coQpe  au  bout  de  12  à  16  ans.  —  Quelques 
élèves  de  dievaux ,  bétes  à  cornes ,  porcs , 
un  plus  grand  nombre  de  moutons  ;  lièvres, 
lapins,  perdrix.  — Laine,  beurre. 

POPULATION  :  312  hommes,  367  femmes; 
total  :  679  habitans. 

HABITATIONS  :  Coustruites  en  pierre  et 
briques ,  en  argile  et  bois ,  avec  toiture  en 
chaume  ;  quelques-unes  sont  couvertes  en 
ardoises  ou  en  pannes.  —  Un  château. 

COMMERCE    ET    INDUSTRIE     :     L^Rgricul- 

tare. — 3  fours  à  chaux,  1  briqueterie  et 
1  petite  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  dc  Liège 
à  Givet  par  Ciney  traverse  Textrémité  S. 
de  la  commune.  — 11  chemins  yicinaux  en 
mauvais  état. 

STRÉEL,  dépendance  de  la  commune 
de  Fexhe-au-haut-Clocher. 


SUR 


ao7 


STREU-PAS ,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Angleur. 

STREVERSTROPBAGH,  ruisseau  qui 
pnend  sa  source  dans  la  commune  de 
Montzen  et  va  se  jeter  dans  la  Gueule. 

STRIVAT,  dépendance  de  la  commune 
de  Plainevaux. 

STROVENBOSGH ,  dépendance  de  la 
commune  de  Fouron-le-Gomte. 

SUPEXHE  (la)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Remy. 

SUR-BADOUX ,  dépendance  delà  corn* 
mune  de  Fraipont.    ' 

SUR-COMTE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Liège. 

SUR^FOSSÉ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Retinne. 

SURHO,  dépend.  delacomm.deBattice. 

SURISTER,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jalhay. 

SUR-LA-FANGE,  dépendance  de  la 
ville  de  Stavelot. 

SUR-LA-HEID.  Fbyez  Heid  (sur  la). 

SUR-LA-HOUGUE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

SUR-LE-BOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ghaudfontaine. 

SUR-LE-BOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nessonvaux. 

SUR-LE-BOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Battice. 

SUR-LE-BOIS ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

SUR-LE-CORTIL ,  dépendance  de  la 
commune  de  Tilf. 

SUR-LE-MER ,  dépaadance  de  la  corn* 
mune  de  Couthuin. 

SUR-LE-MONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Tilf. 

SUR-LES-BUTTES,  dépendance  de  la 
commune  de  Forêt. 

SUR-LES-FOSSES ,  dépendance  de  la 
commune  d'Olne. 

SUR-LES-HEIDS,  dépendance  de  k 
commune  de  Tignée. 

SUR-LES-HEIDS,  dépendance  de  la 
commune  d'Olne. 

SUR-LES-MINIERES,  dépendance  de 
la  commune  de  Forêt. 


TAV 

SUR-LES-SARtS,  dépendance  de  la 
commnne  de  Fraipont. 

SUR-LES-YIGNES,  dépendance  de  la 
commnne  de  Battice. 

SUR'LE-THIER ,  dépendance  de  la 
commnne  de  la  Reid. 

SUR-LE-THIER ,  dépendance  de  la 
oommone  de  Bras. 

SUR-NOIRE-FÂLISE,  dépendance  de 
la  commnne  de  Forêt. 

SUR-TREPPE,  dépendance  delà  com- 
mnne de  Fraipont. 


SUR-YILLERS ,  dépendmoe  de  la  com- 
mnne de  ModaTC. 

SUR-VIVEGNIS,  dépendance  de  li 
commnne  d*Hermalle. 

SWAEN.PETIT-HERMAN,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Foaron-le-ComU. 

SWARTEBERG,  dépendance  de  la 
commnne  de  Montzen. 

ST, dépend,  delacomm.  delaYieoTille. 

SYPE ,  petit  ruÎBseaa  qni  arrose  U 
partie  N.  de  Wamant,  oh  il  prend  sa 
source;  il  tarit  en  été. 


T  ABLEUX ,  dépendance  de  la  commnne 
de  Hamoir. 

TAILLES  (les),  dépendance  de  la  com- 
mnne de  Flémalle  (Grande). 

T  ANCREMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mnne de  Theux. 

TANNERIE  (là),  dépendancede  la  com- 
mune d'Esneux. 

TARGNON,  ruisseau  qui  trayerse  la 
commnne  de  Fraipont. 

TARGNION,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Lorcé. 

T  AROULE ,  dépendance  de  la  commune 

de  Vylc. 

TAVERNE- A-MEUSE,  dépendance  de 
la  commune  d'Ampsin. 

TAVIER,  commune  du  canton  et  à* 
1  lieue  E.  de  Nandrin ,  de  Tarrondissement 
et  à  4  lieues  1/2  E.  de  Huy. 

Bornée  an  N.  par  Plainevaux,  k  TE.  par 
Esnenz  et  Uody,  au  S.  par  EUeméLle,  et 
à  rO.  par  Nandrin  et  Neuville  en  Condros. 

Ses  dépendances  sont  :  Baugnée,  Grand 
et  Petit  Berleur ,  la  Chapelle ,  Herrée,  Hes- 
treuz ,  Limont ,  Molinay ,  Moulin ,  Rapion, 
Sart  et  Xhos. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  ruisseau  de  Magrey 
j)rend  sa  source  au  hameau  de  Xhos ,  active 
6  moulins  à  farine,  et  va  se  perdre  dans  les 
rochers  au-dessous  de  la  Chapelle. 

SOL  :  Ce  territoire ,  qui  fait  partie  du 


plateau  du  Gondrox,  est  entrecoupé  de 
plaines ,  de  ravins  et  de  montagnes  dont  le» 
pentes  sont  boisées  on  incnltes.  Le  terraia 
est  en  grande  partie  calcaire,  mêlé  de 
schiste  argileux  et  de  psanunite  saUoo- 
neux. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productîons  consis- 
tent en  seigle,  avoine ,  épeantre ,  méteil . 
foin,  trèfle,  fourrages,  l^^mes  et  fruits. 
Beaucoup  de  bois  taillis  peuplés  de  Ghénc>. 
charmes,  bouleaux,  hêtres,  coudriers  et 
aunes. 

POPULATION  :  830  habitans. 

HABITATIONS  '.  Ou  remarque  dans  la  com- 
mune 1  château  antique  et  2  grandes 
fermes  dites  de  Rapion  et  de  Sart^ 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricnltUIV. 

—  6  moulins  à  farine.  Quelques  fours  i 
chaux  pour  Famendement  des  terres.  — 
2  foires  par  année,  le  2  juillet  et  le  manli 
après  le  2'  dimanche  d'octobre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  roote  de  Li^^ 
à  Givet  avoisine  la  commune. 

TEBERG ,  dépendance  de  la  commune 
de  Montzen. 

TEKENBOSCH ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moresnet. 

TEMPLE  (ferme  du),  dépendance  de 
la  commune  de  Visé. 

TEN-EYCKEN,  dépendance  de  la  cov- 
mune  de  Montsen*. 


TEU 

TERHAEGEN,  dépendance  de  la  eom- 
mone  de  Teuven. 

TERI  AKELSfiOUN ,  dépendance  de  la 
commune  de  M oresnet. 

TERMIKEN,  ruisseau  qui  anose  la 
commune  de  Moresnet. 

TERMOGNE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Celles. 

TERAE-DE-LA-FOUARGE,  dépen- 
dance  de  la  commune  de  Bolland. 

TERRE-GOSWIN ,  dépendance  de  la 
commune  de  Saint-André. 

TERRE-RENARD,  dépendance  de  la 
commune  de  Fraipont. 

TERRE -ROUGE,  dépendance  de  la 
commune  d'Antheid. 

TER-STRAETEN,  dépendance  de  la 
commune  de  Gemenich. 

TERWAGNE,  commune  du  canton  et 
à  2  lieues  S.  de  Nandiin ,  de  Farrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  1/2  E.  S.  E.de  Huy. 

Romée  au  N.  par  la  commune  de  Sohay , 
au  N.  E.  par  Seny,  à  TE.  .par  Warzée, 
an  S.  par  Clavière,  et  à  TO.  par  Modave. 

HTDROGaÀPBiE  :  Lc  torrcnt  de  Banne 
parcourt  une  partie  du  territoire. 

SOL  :  Terroir  qui  appartient  au  plateau 
du  Gondroz.  sol  calcaire  revêtu  d'une 
coucbe  végétale  argileuse  de  10  à  16  cen- 
timètres de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  du  sol 
consistent  en  seigle,  épeautre,  méteil, 
avoine,  trèfle,  pob,  vesce,  foin  et  légu- 
mes ;  peu  de  fruits.  Quelques  mauvais 
bois  taillis  peuplés  de  bouleaux.  —  Assole- 
ment trienna^ ,  sexennal  et  novennal. 

POPULATION  :  252  babitans. 

COMMERCE    ET   INDUSTRIE  :    ProduCtioUS 

agricoles. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Liège 
à  Marcbe  traverse  la  commune  du  N.  au  S. 
Les  cbemins  vicinaux  sont  impraticables 
en  liiver,  principalement  ceux  qui  condui- 
sent 4  Huy. 

TESNIERES,  dépendance  de  la  com*- 
mune  de  Horiou-Hozémont. 

TEUYEN,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/4  N.  d'Aubel,  de  Tarrondissement 
et  à  4  lieues  1/2  N.  de  Yerviers. 


TEU 


ao9 


Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Sle- 
nacken  et  Wittem  (Limbourg),  à  TE.  par 
celle  de  Yaels  (même  province),  et  de 
Gemenich ,  au  S.  par  Hombourg,  et  à  TO. 
par  Fouron-Saint-Martin. 

Ses  dépendances  sont  :  Beusdael ,  Gyvelt, 
Heyendael,  Nurop,  Sinnich,  Sippenacken 
et  Terhaegen. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Gulpc  arrosc  cette 
commune  du  S.  E.  au  N.  0.;  la  Gueule 
longe  son  territoire  à  TE.  Elles  activent 
chacune  un  moulin  â  farine. 

80L  :  Ce  terroir,  dW  aspect  irrégulier, 
fait  partie  du  plateau  du  Limbourg.  La 
craie  argileuse,  la  marne,  le  silex  et  le 
greensand  supérieur  forment  le  fond  du 
sol.  L^épaisseur  de  la  couche  végétale  varie 
de  8  A  15  pouces.  On  trouve  dans  cette 
localité  un  grond  nombre  de  fossiles ,  tels 
que  la  crania  antiqua  (Defr.),  le  beiim- 
nites  quadratus  (Blainv.),  le  nautilus, 
Yostrea  macroptera  (Sow.),  le  pecten 
quinque  costatus  (Sow.),  Yinocejranuis 
lotus  (Sow.) ,  la  cuculma  glabra  (Sow.  ) , 
la  chôma  conica  (Sow.),  la  crctssateUa 
sulcata  (Sow.),  lai;e/ui^  lentifonnis(^yf,) 
et  la  panopea  plicata  (Sow.) 

agriculture:  Les  productions  consistent 
en  froment ,  seigle,  épeantrè , avoine,  orge, 
trèfle ,  vesce ,  fé véroles;  pommes  de  terre , 
légumes.  Fruits  :  pommes,  poires,  cerises, 
noix.  Un  quart  environ  de  la  commune 
est  planté  en  bois  taillis  et  futaie  :  les 
essences  dominantes  sont  le  charme,  le 
chêne ,  le  hêtre ,  le  coudrier  et  le  bouleau. 
On  coupe  le  taillis  à  13  ans.  —  Il  y  a  on 
,  assez  grand  nombre  de  bétes  à  cornes  et 
moutons;  quelques  porcs.  Peu  de  gihier. 
—  Laine ,  beurre,  fromage.  —  Fréquenta- 
tion du  marché  d'Aubel. 

POPULATION  :  902  habitans  qui  parlent 
le  français  et  le  flamand. 

BARiTATioNS  :  Le  chcf-lieu  compte 
50  maisons  plus  ou  moins  bien  construites; 
le  village  de  Sippenacken  est  composé  de 
45  maisons  ;  dans  les  hameaux  de  Nurop  et 
Sinnich ,  il  y  a  environ  75  habitations 
disséminées  :  la  plupart  sont  construites 
en  bois  et  en  argile.  On  remarque  dans 

27 


210 


THE 


cette  eommune  une  soperbe  maison  de 
campagne,  snr  remplacement  de  rancien 
couvent  de  Sinnich.  Le  châtean  de  Bens* 
dael ,  ancienne  maison  de  cbasse  de  Cliarle- 
magne,  appartient  k  la  comtesse  de  Mëan  ; 
depuis  on  grand  nombre  d'années  il  est 
inhabité.  —  2  églises,  1  maison  commune 
et  2  écoles  primaires. 

coMMEECs  ET  INDUSTRIE  :  L^agriculture, 
lezploitation  des  bois  et  le  commerce  du 
bétailet  des  productions  du  sol.  Le  beurre  et 
le  fromage  se  Tendent  aux  marchés  d'Ânbel 
et  de  Herre. — 2  moulins  à  farine ,  2  mou- 
lins à  dréche ,  1  petite  fabrique  de  potasse 
et  2  brasseries. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Cette  communc  est 
trayersée  du  S.  an  N.  par  le  grand  chemin 
Ae  Henri-Chapelle  à  Maestricht.  —  20  che- 
mins vicinaux  très-rocailleux  et  difficiles  à 
parcourir. 

TEUXHEURWE ,  ruisseau  qui  arrose 
la  commune  de  Verlaine. 

THEUX ,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  N.  N.  0.  de  Spa,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  2  lieues  S.  0.  de  Verriers. 

Bornée  au  N.  par  Comesse ,  au  N.  E.  par 
£nsi?al  et  Stembert,  à  TE.  par  Pollenr, 
au  S.  par  Spa  et  la  Reid,  à  FO.  par  Lou- 
yeignez,  et  an  N.  0.  par  Fraipont. 

Ses  dépendances  sont  :  Chatifontaine , 
Chalsèche,  Chanyeheid,  Chimu,  Fracty, 
Grande-Place,  Heid-de-Spa,  Hodbeaumont, 
Hant-Sart,  Jeroumont,  JuslenyiUe,  Forge- 
Thiry,  Lahaye,  Lesvilez,  Les-Fanges-le- 
Marché ,  les  Masures  ,  Mont ,  Mousset , 
Franchimont,  Oneux,  Pépinster,  Pouillou- 
Foumeau  ,  Rainonfosse  ,  Ronde  -  Haye  , 
Sassor,  Sasserotte,  Spixhe,  Staneux,  Sohan 
et  Tancrémont,  Thier-de-Mont ,  Wessay 
et  Wislez. 

HTDROOBAPBTE  :  La  Vcsdre  baigne  Tex- 
trémité  N.  de  cette  commune;  elle  reçojt 
la  Hoëgne  à  Pépinster,  où  son  lit  se  trouve 
encaissé  entre  des  bancs  verticaux  d  un  gros 
jwudingue  quartso-schisteux.  La  Hoëgne 
venant  de  Pollenr,  entre  sur  le  territoire 
au  hameau  de  Sassor,  en  coulant  de  TE. 
à  rO.  ;  elle  reçoit  le  Wayai  à  Franchimont, 
se  dirige  au  N.,  longe  le  bourg  de  Thenx 


qu'elle  laisse  sur  sa  rive  gauche ,  arrose  le 
beau  vallon  de  Juslenville  et  oourt  se  jeter 
dans  la  Vesdre,  après  avoir  gmai  sam 
cours  d'un  grand  nombre  de  misseftox  «  tcis 
que  le  Chawion ,  le  Turon^  le  Targnon ,  le 
.Sassore ,  le  Weiot ,  -le  Wislex ,  le  Qnenivay 
et  le  Cheinbes,  qui  tous  arrosent  le  teni- 
toire  de  Theux  et  font  mouvoir  mi  très- 
grand  nombre  d'usines» 

SOL  :  Le  boui^  de  Theux  est  situé  dans 
la  vallée  et  sur  la  rive  gauche  de  la  Ho^ne. 
L'aspect  de  son  territoire  est  trrà-varië. 
Assis  dans  un  vallon  qu'arrosent  la  Ho^ne 
et  le  Wayai ,  et  s'éCendant  jusque  sur  un 
plateau,  dont  le  sommet  atteint  entre 
Theux  et  Spa  une  élévation  de  266  métro 
au-dessus  du  nÎTeau  delà  mer,  oe  territoire 
of&e  un  grand  nombre  de  sites  pôttors- 
ques ,  principalement  vers  les  bords  escar^ 
pés  de  la  Hoëgne. 

Les  Ibnnations  calcaire  et  sijiislense  se 
rencontrent'  dans  ce  sol,  qui  oflEre  entre 
autres  le  calcaire  anthracifère,  lepondingne 
psammitique,  la  dolomie,  le  fer  hydraté, 
le  schiste  argileux  et  le  schiste  micacé.  U 
s'y  trouve  une  carrière  de  marbre  noir,  qm 
est  susceptible  d'un  poli  aussi  bean  que  la 
glace  :  on  l'extrait  d*une  roche  calcaire 
noire  et  charbonneuse,  encaissée  dans  Is 
roche  calcaire  bleuâtre  commune  ^  cette 
roche  noire ,  à  bancs  verticaux  on  oon- 
touniés  vers  le  S. ,  avec  des  indices  d>m- 
preintes  végétales ,  contient  une  espèce  de 
terre  d'ombre  très-beUe  qui  peut  servir  à 
laver  des  plans.  On  y  trouve  aussi  plu- 
sieurs mines  de  fer  hématite. 

Les  espèces  minérales  que  oe  territoire 
recèle  sont  :  la  chaux  carbonatée  inverse , 
métastatfque ,  dodécaèdre,  laminaire,  com- 
pacte ,  massive ,  lamellaire ,  granulaire, 
bituminif^re ,  la  chaux  fluatée  laminaire  ; 
le  quartz  hyalin  prisme ,  farineux ,  enfumé . 
hématoïde,  rubigineux ,  noir,  agate  calcé- 
doine ,  mamelonné  j  le  talc  stéatite  ;  le  mies 
lamelliforme,  le  jaspe  schisteux,  le  plomh 
sulfuré  laminaire  ;  le  plomb  carbonate 
prismatique,  bacillaire  et  aciculaire;  le 
xinc  silicate  et  carbonate ,  le  fer  ozidé  géo- 
dique,   massif,   pulvérulent,  cloisonné. 


TBE 

Umax  et  argHeos;  le  fer  tnlivré  bUnc 
primitif  et  primitif  dentelé ,  le  fer  hydraté 
hématiie;  le  enÎTre  pyriteox  primitif  et 
masfif  { l'argile  figuline ,  tlialloisite  ciieofe 
Ueoâtre;  le  manganèse  oxidé  métalldSde, 
et  Fanthraeite  achistoîde. 

On  trouve  dans  le  calcaire  anthraciftre  : 
ïencrmiteê  moUniformis  (Mil.) ,  la  cota- 
mopora  poljrmorpka  (Gold.) ,  et  la  syrin^ 
gopora  retiadata  et  ranudosa  (Gold.) 
La  terre  végétale  se  compose  d*ane  ooucbe 
argileuse  9  quelquefois  rougefttre,  sur  fond 
«alcaire  en  sur  marne  grise. 

▲GBicoLTiniB  :  Les  productions  du  sol 
consistent  en  seigle ,  épeautre ,  avoine ,  foin 
«t  légumes.  Les  yergers  sont  garnis  de 
pommiers  et  poiriers.  L'essence  des  bois 
taillis  est  un  mélange  de  chênes  ^  bouleaux, 
charmes  et  coudriers;  on  les  coupe  à  Tâge 
de  15  ans.  Il  existe  aussi  dans  la  commune 
quelques  bois  de  hante  futaie  composés  de 
chênes  et  hêtres. 

Parmi  les  plantes  dont  se  compose  la 
fbredes  environs  de  Thenz ,  on  trouve  dans 
les  champs  arides  la  veronica  vema  (L.), 
le  teucriitm  botrjs  (L.),  le  teucriitm 
chamœpitjrs  (L.),  le  teucnum  chamœ* 
dris  (L.))  Vacrostichum  septentrionale 
(L . ) ,  Yalyssum  alpestre  (L.) ,  Vasplenium 
ctterach  (L .) .  Lesbois  et  les  Ueuz  ombragés 
oilrent  la  cardamine  impatiens  (L.),  la 
métissa  calamintha  (L.),  les  stachjrs  al" 
pina  et  germanica  (L.) ,  la  lunaria  redi- 
wVa(L.).  La  rosa  cinnamomea  (L.)  et  la 
rosa  fasUgiata  croissent  dans  les  haies. 
Les  moissons  sont  ipfestées  par  la  sinapis 
villosa  (liér9X.)^Yiberisntficaulis  (Lej.), 
la  stachys  armua  (L.),  et  la  vicia  angtis^ 
tifolia  (Persoon.) 

popuLÀTioK  :  4,367  habitans. 

HâBiTÀTiovs  :  On  remarque  à  Thenx  les 
mines  de  Tantique  château  de  Franchi* 
mont ,  situé  sur  une  éminence  escarpée  qui 
domine  le  cours  de  la  Hoëgne  et  du  Wayai. 
Le  hameau  de  Juslenville,  présente,  an 
milieu  d'un  terrain  très-anfractueux,  le 
magnifique  diAteau  de  M.  Fyon ,  de  Ver- 
viers  ;  le  parc  et  les  jardins  pittoresques 
qui  embellissent  cette  belle  propriété ,  ainsi 


TUI 


211 


que  des  points  de  Tue  aussi  variés  qu  inat- 
tendus, méritent  qu'on  fasse  de  ce  château 
une  mention  tonte  particulière. 

COMMBECK  ST  INDUSTRIE  :  ThcuZ  pos- 
sède 4  moulins  à  farine  mus  par  eau, 
1  raffinerie  de  fer,  plusieurs  forges  pour 
la  platinerie,  8  fouleries,  et  quelques  fila- 
tures importantes.  Les  fabriques  de  poê- 
les ,  qui  étaient  jadis  dans  la  plus  grande  . 
activité,  ont  disparu.  Il  y  a  dans  la  com- 
mune des  mines  de  fer  et  des  carrières  de 
marbre  en  pleine  exploitation.  —  Foire 
le  26  mai  et  le  3  novembre. 

ROUTES  BT  CHEMINS  :  L'ancicnue  route 
de  Liège  k  Yerviers  et  à  Spa ,  et  un  em- 
branchement de  la  nouvelle  route  de  la 
Vesdre,  traversent  ce  territoire. 

HISTOIRE  :  Le  bourg  de  Theux ,  connu 
sous  le  nom  de  Tectis,  au  temps  des  €ar- 
lovingiens,  était  le  chef-lieu  du  ci-devant 
marquisat  de  Franchimont.  —  Patrie  des 
médecins  Jean  Philippe  et  Robert  de  Lim< 
bourg  et  du  géologue  Dethier. 

THIEGES  (aux),  dépendance  de  la 
commune  de  Beaufays. 

THIER  (le),  dépendance  de  la  com- 
mune d'Evegnée. 

THIER  (le)  ,  dépendante  de  la  commune 
de  Ferrières. 

THIER  (le)  ,  dépendance  delà  commune 
de  Forêt. 

THIER-A-LIÉGE ,  dépendance  de  k 
viUe  de  Liège. 

THIER-ÀLL-  HÈRE  -  DIEU ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Fraipont. 

THIER -CREUX  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Stembort. 

THIER-DE-HONSAY ,  dépendance  de 
la  commune  d'Olne. 

THIERDË-HONY ,  dépendance  de  la 
commune  d'Esneux. 

THIER-DE-L*HEID,  dépendance  de  la 
commune  de  Nandrin. 

THIER-DE-MONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Theux. 

THIER-DE-POLLEUR ,  dépendance  de 
la  commune  de  Pollenr. 

THIER-DE-SGL  ASSIN ,  dépendance  de 
la  commune  de  Wegnes. 


2t2 


TUI 


THIER-DES-FAWES.  Foyez  Fawes. 

THIER-DES-FORGES ,  dépendance  de 
la  commune  de  Gomzé-Andoomont. 

THIER-DES-MONTS ,  dépendance  ae 
la  commune  de  Herstal. 

THIER-DE<ST ATTE ,  dépendance  de 
la  commone  d^Emonlieid. 

THIER-FODEMONT,  dépendance  de 
]a  commone  du  Petit-Rechain. 

THIER-D'OLNE,  dépendance  de  la 
commone  d*01ne. 

THIER-LOHAT,  dépendance  de  la  yQle 
de  Hervé. 

THIERNAGANT,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

THIERNAGANT,  dépendance  de  la 
commune  de  Julémont. 

THIER-N  AWIEN-FOSSE ,  dépendance 
de  la  commune  de  Fraipont. 

THIER  -  PHILIPPART  ,  dépendance 
de  la  commune  d'Amay. 

THIER-PIRKA ,  dépendance  de  la  corn-' 
m  une  d^Amay. 

THIERS  (les)  petites  BRUYERES, 
dépendance  de  la  commune  de  Ghénée. 

THIERS  (sur  les),  dépendance  de  la 
commune  de  Griye^ée. 

THIERS  (suL  les),  dépendance  de  la 
commune  de  Tilleur. 

THILIËSSE ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Al)ée. 

THIMISTER ,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  £.  de  Herre,  de  Tarrondissement 
et  à  1  lieue  3/4  N.  de  Verviers. 

Bornée  au  N.  par  la  conmiune  de  Char- 
neux ,  à  FE.  par  celle  de  Qermont ,  au  S. 
parDison,  Andrimontet  Henri-Chapelle, 
et  à  rO.  par  Battice. 

Ses  dépendances  sont  :  Bastaprez ,  Befre, 
Borbonx,  Bords-du-Gavé,  Chalhot ,  la  Cour, 
Cour-Bonnayenture,  Cour  Jacquemin  Han- 
lez,  Elseroux,  Gcrausolz,  Hofroimont,  la 
Ronxhe,  Marche-en-Saulx  ou  Margarin, 
Mackau,  Mignerie  et  Roisleux,  Plenesses, 
Quarray,Seroux,  SoroxéouSeresé,  Stockis, 
Troo-du-Bois,  Chamont ,  Engin  et  Grimoy . 

HYDROGRAPHIE  :  L'Orgalife,  le  Stockis  et 
plusieurs  petits  cours  d  eau  circulent  sur 
le  territoire,  et  ront  grossir  les  ruisseaux 


THI 

de  Quarreux  et  de  Befve;  le  Btockis  acti 
une  filature  de  laine. 

sol  :  Surface  ondulée ,  faisant  partie  i 
plateau  du  Limbourg.  Le  terrain  oSit 
glauconie  crayeuse  ,  et  une  argile  méli 
de  silex  ou  légèrement  détrempée  et  à\ 
aspect  ferrugineux. 

AGRICULTURE  :  Cette  commone  ne  rei 
ferme  point  de  terres  arables.  Le  territoii 
ne  présente  qoe  de  yastes  prairies  entn 
coupées  de  haies  vives.  Il  y  a  des  vergi 
plantés  de  pommiers ,  poiriers ,  pninien 
cerisiers  et  noyers.  On  y  remarque  ans: 
quelques  bouquets  de  bois  taillis,  dam 
essence  mêlée  de  charmilles  et  coudriers, 

—  Le  bétail  qu*on  y  élève  est  très-beau;  il 
fournit  du  beurre  et  do  fromage  qui  sont 
renommés  pour  leurs  qualités. 

POPULATION  :  2,682  habitans. 

coiiMSRCE  ET  INDUSTRIE  :  Le  débit  dtt 
fromages  y  est  très-considérable.  Un  assa 
grand  nombre  d'habitanè  sont  employés  à 
la  tisseranderie ,  à  Texploitation  des  houil- 
lères et  des  fabriques.  On  compte  dans  la 
commune  2  fabriques  de  draps,  3  filatures 
de  laine  dont  une  est  actiréc  par  le  ruis- 
seau de  Stockis ,  1  teinturerie  et  1  brasserie. 

—  Foire  le  3«  mardi  du  mois  d'avril  et  le 
4  décembre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  L'ancicnnc  grande 
route  de  Liège  À  Aix-la-Ghapdlc  traTcrse 
la  commune  de  FO.  au  N.  E.  -9  chemùis 
vicinaux  difficdes  à  exploiter,  aboutissent 
aux  communes  voisines. 

HISTOIRE  :  Le  hameau  de  Befre,  qo^ 
est  one  dépendance  de  la  commune  de 
Thimister,  mérite  d'être  cité  pour  avoir  vu 
naître  GQlcs  et  Nicolas  de  Bcfre,  mTCQ- 
teurs  de  Fhorloge  à  carillon. 

THISNES,  commune  du  canton  cl  a 
1  lieue  3/4  N.  0.  d'Arennes,  de  1  arron- 
dissement et  à  5  lieues  1/2  ?«'•  ^• 
Huy.  T 

Bornée  «a  N.    par  la  commune  <i 
Wanxin,  «a  N.  E.  per celle  de  H«i««t. « 
TE.  et  au  S.  E.  par  Crehea,  «  "•  P^ 
Merdorp ,  et  k  l'O.  par  Jand»»  » 
bant  méridional.  )  ^_^ 

Cette  iwmmnne  se  compose  do  ci» 


THT 

et  de  sa  dépe&dance,  nommée  Chdteau  de 
Thisnes, 

BTDROGBAPBiE  :  Terroif  arrosé  par  la 
petite  Geete  qui  y  prend  sa  soorce. 

SOL  :  Superficie  n'ofFrant  qne  peu  d^iné-* 
çalités.  Tenlain  tertiaire  formé  de  sable  à 
grès  blanc.  La  profondeur  de  la  coucbe 
végétale  ne  dépasse  pas  ordinairement 
16  pouces  de  profondeur.  — Extraction  de 
la  marne. 

▲GRicuLTuas  :  On  récolte  froment ,  sei- 
gle, orge,  avoine,  colza,  chanyre,  trèfle, 
pommes  de  terre  ,  carottes  \  {ft)mmes  , 
poires,  prunes,  cerises,  abricots,  pèches. 
Élères  et  commerce  de  chevaux ,  bétes  à 
cornes,  montons  et  porcs.  Poules,  dindons, 
oies,  canards;  quelques  ruches.  Un  assex 
grand  nombre  de  lièvres ,  perdrix  et  cailles. 
—  Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  1,173  habitans. 

HABITATIONS  :  Quelqucs  maisons  sont 
construites  en  briques  et  en  moellons,  et 
convertes  en  ardoises  ou  en  pannes  \  mais 
la  plus  grande  partie  est  en  bois  et  argile , 
arec  toiture  en  paille;  disséminées.  —  Il  y 
a  1  église  et  1  école  primaire. 

COMMBACE  ST  INDUSTBIE  :  Productions 
agricoles.  Commerce  de  chevaux  et  de  bé- 
tail. Filage  et  commerce  de  chanvre  ;  car- 
rières à  grès.  Extraction  de  la  marne  pour 
Famendement  des  terres.  —  3  brasseries. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Les  chemins  vici- 
naux qui  servent  à  Texploîtation  de  la 
commune,  sont  peu  praticables  en  hiver. 
Le  transport  des  denrées  de  la  commune  se 
fait  à  dos  de  cheval,  une  grande  partie  de 
Tannée. 

THYS  ,  commune  du  canton  et  à  2 
lieues  1/2  N.  0.  de  Hollogne-aux-Pierres , 
de  Farrondissement  et  à  4  lieues  1/2  N.  0. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  d'O- 
trange  et  Loige  (Limbourg),  à  TE.  par 
Crisnée ,  au  S.  par  Fize>le-Marsal ,  et  à  TO. 
par  Oreye. 

Ses  dépendances  sont  :  Brouck,  Fixe, 
.Nomerange  et  Mâmetout. 

HTBROGBAPflis  :  Lc  Gecp  baigne  ce  ter- 
ritoire au  N. 


TIG 


ai3 


iK>L  :  Surface  ondulée.  Terrain  argi- 
leux ,  marneux  et  pierreux ,  reposant  sur 
argile  ou  sur  grarier.  Couche  végétale  de 
17  à  20  ponces  de  profondeur.  ' 

AGBicuLTUBE  :  Lcs  productions  du  sol 
consistent  en  £roment ,  seigle  ,  orge, 
épeautre,  avoine,  féveroles,  graines  de 
colza  et  navette  en  petite  quantité;  four- 
rages pour  la  consommation ,  pommes  de 
terre,  carottes,  betteraves;  pommes  et 
poires.  Les  bois  taillis  sont  peuplés  de 
chênes,  frênes  et  bois  blancs  :  on  les  coupe 
de  12  à  15  ans,  —Bétes  à  cornes,  mou- 
tons et  porcs.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  275  habitans. 

HABITATIONS  :  67  maisous  construites  en 
bois  et  argile,  très-peu  en  briques,  cou- 
vertes en  chaume. 

'  COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultlpTe. 

—  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEioNS  :  La  grande  route 
de  Liège  k  Bruxelles  traverse  une  partie  de 
-  son  territoire  du  S.  £.  au  N.  0.  —  Six  che- 
mins vicinaux  très-mauvais  en  hiver. 

TIBIEMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  M odave. 

TICHELET ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nandrin, 

TIEGE(au),  dépendance  de  la  commune 
du  Sart. 

TIGE-DE-MISSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Yinalmont. 

TIENNISBACH.  ^o^^e»  Tunnisbach. 

TIGNÉE,  commune  du  canton  et  k 
1  lieue  N.  N.  £.  deFléron ,  de  Farrondisse- 
ment et  à  2  lieues  1/2  E.  N.  E.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de  Che- 
ratte  etCerexhe-Heuseux,  k  F£.  par  celles 
d'Évegnée  et  Saive,  au  S.  et  à  FO.  par 
Saive. 

Ses  dépendances  sont  :  Croix-Faubach , 
.  Trumhy ,  Sur-les-Heids  et  au  Tillou. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  communc  est  ar- 
rosée par  un  petit  ruisseau,  qui  fait  tour- 
ner nn  moulin  à  farine. 

SOL  :  Terroir  situé  sur  la  pente  septen- 
trionale du  plateau  entre  la  Meuse  et  la 
Vesdre.  Terrain  argileux  et  siliceux ,  sur 


au 


TIH 


fond  ^Udseux.  La  prafondenr  de  la  oooche 
Tégétale  yaiie  de  9  à  12  poaœ». 

▲oaicuLTuax  :  Les  récoltes  consistent 
en  épeantre,  seigle ,  arôme,  orge;  four- 
nges  pour  la  consommation,  pommes  de 
terre,  carottes.  Les  vergers  sont  plantés 
en  pommiers  et  poiriers.  Les  bois  taillis 
se  composent  d*ane  essence  mêlée  de  hê- 
tres, chênes,  honleanx  et  charmilles.  — 
Bétes  à  cornes,  montons  et  porcs.  — 
Laine  et  benrre. 

POPULATION  :  271  habitans. 

BABiTATioirs  :  6  fermes ,  51  habitations 
rondes  constmites  partie  en  pierre  et  bri- 
ques, partie  en  argile,  le  pins  grand  nombre 
arec  toiture  en  chaume;  disséminées. . — 
1  chapelle. 

comnacB  bt  innusTaiB  :  Productions 
agricoles  ;  un  grand  nombre  dltabitans 
employés  à  la  clouterie.  —  1  moulin  à  fa- 
rine mû  par  eau.  H  s'y  tient  une  foire  le 
dernier  dimanche  du  mois  d^avril. 

aouTBs  BT  CBEMiKs  :  5  chcmins  vici- 
naux d'une  exploitation  £icile. 

TIH  ANGE,  commune  du  canton,  de 
rarn>ndissementetàl/21ieueN.  £.  de  Hny. 

Bornée  au  N.  par  la  Neuville,  à  TE.  par 
Amay,  au  S.  par  Strée'  et  Yierset ,  et  à 
rO.  par  la  ville  de  Hny. 

Ses  dépendances  sont  ;  Maret,  Petit- 
Bois  et  Ponton-Sarte. 

HTDBOOBAPBiB  :  La  Mcuse  longe  le  ter- 
ritoire du  S.  0.  an  N.  £.  ;  deux  petits 
ruisseaux,  tributaires  de  ce  fleuve ,  pren- 
nent leurs  sources  dans  le  bois  de  Tibange. 

flOL  ,  La  commune,  située  sur  la  rive 
droite  de  la  Meuse ,  s'étend  en  partie  dans 
un  riant  vallon ,  et  de  l'autre  occupe  une 
éminenoe  qui  domine  la  ville  de  Huy.  Le 
terrain  est  argilo-sablonneux ,  mêlé  de 
gravier,  de  6  à  14  pouces  de  couche  vé- 
gétale. 

▲OBicvLTVBE  :  Ou  récoltc  froment,  orge, 
épeautre  ,  avoine  ,  fourragé  en  abon- 
dance ,  chardons  k  carder ,  trèfle ,  luzerne  ; 
pommes,  poires  et  prunes  de  toute  espèce; 
on  y  recueille  aussi  une  grande  quantité 
de  cerises  qui  forment  une  des  principales 
richesses  de  cette  commune.  Bois  commn- 


TIL 

nanx  de  la  contenanf»  de  328  bonaiers 
métriques.  Ils  sont  principalement  plantés 
en  héUes  et  charmilles  :  ks  taillis  sont 
aménagés  à  18  ans.  —  Cheranx  de  trait  « 
bœufs ,  vaches ,  montons ,  poules,  etc.  Pea 
de  gibier.  —  Exportation  de  grains.  — 
Un  peu  de  laine  et  de  benne. 

popvLATioH  :  hommes,  400;  ffinci , 
442;  total:  842  habitans. 

HABiTATioirs  :  Maisous  génénlemcnft 
construites  en  pierre  et  briques  et  cou- 
vertes en  chaume;  les  habitations  aont  dia- 
séminées.  —  1  école  primaire. 

coiCMBBGB  BT  INDU8TB1B  :2bffasaeries. 

BOUTES  BT  cBBMiirs  :  4  chemins  vici- 
naux praticables  en  hiver. 

TILF,  commune  du  canton  et  k  2  lieues 
S.  E.  de  Seraing ,  de  l'arrondissement  et 
à  2  lieues  1/2  S.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  d'Em- 
bourg,  k  TE.  par  Beaufays,  au  S.  par 
Esneux,  et  k  TO.  par  Bonœlles. 

Ses  dépendances  sont  :  Brialmont  , 
Méry,  Monteau,  le  Sert,  Sinval,  Sur-le- 
Gortil  et  Sur-le-Hont. 

HTDROGBÀPBiE  :  L'OoTto  baigne  ee  ter- 
ritoire du  S.  au  N. 

SOI.  :  Terroir  assis  dans  une  vallée  sur 
la  rive  droite  de  l'Ourte.  Terrain  calcaire 
o&ant  le  psammite  antbracifere  ei  Tépi- 
dote.  On  y  trouve  le  cjrtUopkjrlUtm  cœs- 
pUaswn  (Gold.). 

COMMEBCB    BT   IMDUSTBIB    :    11 S^  tient 

2  foires  par  an  :  le  3  mai  et  le  2  octobre. 

POPULATION  :  997  habitans. 

TILICE ,  dépendance  de  la  commonc 
de  Fexhe-Slins. 

TILLEUL  (lb)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Jemeppe. 

TILLEUL  (lx)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Vinalmont. 

TILLEUR,  commune  du  canton,  de 
larrondissement  et  à  1  lieue  S.  O.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  et  au  N.  E.  par  les  com- 
munes de  Saint-Nicolas  et  Liège,  À  TE.  et 
au  S.  par  Ougrée,  au  S.  0.  par  Seraing , 
et  à  rO.  par  Jemeppe. 

HTDBOGBApHiB  :  La  MoQse  lougo  oeitf? 
commune  au  S. ,  et  forme  sa  limite  avec 


TIH 

Seraing  et  Ougrée.  Les  inondations  de  ce 
flea?e  sont  naisiLles  aux  propriétés  rive- 
raines. 

SOL  :  Vallée  et  rive  ganchedela  Meose. 
Le  territoire  est  en  partie  bas  et  uni ,  et  en 
partie  conpé  par  des  ooteaox.  Terrain  ar- 
gileux et  schisteux;  ilcontientdelahouille. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  seigle,  fit)- 
nient,  épeantre,  avoine,  orge,  peu  de 
fourrages  ,  betteraves,  carottes,  pommes 
de  terre.  Oh  cultive  la  vigne  et  plusieurs 
espèces  d*arbres  fruitiers  tels  que  pom> 
miers ,  poiriers,  cerisiers ,  noyers,  pécliers 
et  abricotiers,  dont  les  produits  alimentent 
le  marché  de  Liège.  —  Elèves  de  bètes  à 
cornes  et  de  porcs  ;  très-peu  d'abeilles.  — 
Beurre,  miel,  cire. 

P0FULÀTTO1V  :  248  hommes;  344  fem- 
mes; total  :  592  babitans. 

HABITATIONS  :  123  maisous  et  2  fermes; 
elles  sont  construites  en  pierre  et  briques, 
et  couvertes  en  ardoises  ou  en  pannes;  quel- 
ques-unes sont  en  boussillage,  avec  la  toi- 
ture en  chaume.  —  1  église ,  1  école  pri- 
maire ,  1  maison  de  campagne.  Résidence 
d'un  médecin  et  d'un  artiste  vétérinaire. 

couMsncE  ET  INDUSTRIE  :  Les  produc- 
tions agricoles  se  vendent  au  marché  de 
Liège.  Il  y  a  dans  la  commune  une  houil- 
lère qui  est  exploitée  par  un  grand  nom- 
bre d'ouvriers.  Il  se  trouve  aussi  à  Tillenr 
un  établissement  pour  la  construction  des 
machines  à  vapeur  ;  il  se  compose  de  trois 
fourneaux  à  réverbères. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  2  graudcs  routes 
longent  ce  territoire  ;  la  route  de  Liège  è 
Hay  et  celle  de  Liège  à  Terwagne  et  à 
Marche;  cette  dernière  est  facilitée  par  un 
pont  qui  traverse  la  Meuse*. 

TILLOU  ou  TILLEUX,  dépendance 
de  la  commune  de  Tignée. 

TILLOU  (au),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Grace-Montegnée. 

TINCELLE  ou  TINTELLE,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Saint-Georges. 

TINLOT ,  dépendance  de  la  commune 
de  Soheit. 

TIROGNE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Mons. 


TOU 


215 


TOLLE  (la)  ,  dépeadanoe  de  la  com- 
mune de  Nandrin. 

TÔLUMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune d*Anthinne« 

TOMBâY  ,  dépendance  de  la  commune 
de  Grivegnée. 

TOMBE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Bombaye. 

TOMBEUX,  dépendance  de  la  commune 
d^Andrimont. 

TONNELET ,  dépendance  de  la  ville  de 
Spa. 

TONSGIVEouTÉONOGRIVE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Ben. 

TONYOYE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Nessonvaux. 

TOUR-ÂU-BOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Yillers-le-Temple. 

TOtJRINNE- LA -CHAUSSÉE,  oom- 
mune  du  canton  et  À 1  lieue  E.  d'Avennes, 
de  Farrondissement,  et  à  3  lieues  1/2  N. 
N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Lens-Saint-Servais ,  Ligney  et  Omal ,  A 
TE.  par  celle  de  Waleffe-Saint^Georges, 
au  S.  par  Lantinne,  et  à  l'O.  par  Braive. 

SOL  :  Terroir  faisant  partie  du  plateau 
de  la  Hesbaye.  Les  terres  arables  se  com- 
posent d'une  couche  végétale  argileuse  de 
8  à  9  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  rècoltc  froment,  seigle, 
orge,  épeautre,  avoine,  vesce,  féveroles  , 
et  toutes  sortes  de  plantes  oléagineuses. 
Fourrages  pen  abondans  ;  pommes  de  terre, 
carottes,  betteraves;  pommes,  poires,  ce- 
rises, en  petite  quantité»  -t»  Elèves  de 
chevaux,  bétes  à  cornes,  porcs  et  moa- 
tons  ;  volaille  :  poules  et  dindons;  10  à  12 
ruches  d^abeilles  ;  lièvres ,  perdrix ,  cailles 
en  petit  nombre.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  89  hommes,  89  iemmes; 
total  :  178  babitans. 

HABITATIONS  :  Prcsquc  tontes  en  bous- 
sillage et  couvertes  en  chaume;  quelques- 
unes  sont  construites  en  briques.  —  1 
église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  GommeTW 
agricole. 


216 


TRE 


aouTXS  BT  CHSiiiirs  :  La  chaimée  ro- 
maine côtoie  ce  territoire  de  FO.  à  TE. 
Les  chemins  vicinaez  sont  en  général  d*imo 
exploitation  très-di£Bcile  en  hiTer. 

TOURNA  Y,  dépendance  de  la  commune 
de  Vivegnis. 

TOUT-BAS- BIEN ,  dépendance  de  la 
commune  de  Saint-Nicolas. 

TOUTES-VOYES ,  dépendance  de  la 
commune  de  Grace-Montegnée. 

TOUTES-VOYES,  dépendance  de  la 
commune  de  Jemeppe. 

TOUTE -WAIDE,  dépendance  de  la 
commune  de  Xhendelesse. 

TRAMAKA  ,  dépendance  de  la  oom* 
mune  de  Landenne. 

TRAMAKA,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seilles. 

TR  ANSISTER ,  dépendance  de  la  com> 
mune  de  Fraipont. 

TRAPPE  (RuxssEJiu  DE  la)  ,  affluent  de 
la  Berwinne. 

TREMBLEUR,  commune  du  canton 
et  à  3/4  de  lieue  S .  S .  E .  de  Daelhem ,  deFar- 
rondissement  et  4  4  lieues  N.  E.  de 
Li^e. 

Bornée  an  N.  par  Mortrouz,  à  TE.  par 
NeuchÂtean  et  Aubel,  an  S.  par  Saint- 
André,  et  à.  rO.  par  Saint-Remy. 

Ses  dépendances  sont  :  Bazile  ,  Blegny^ 
Boôse,  Campagne,  Doyard,  Fafchamps, 
Gobié,  Goméfosse  (fonds  de),  FoxhaUes  , 
Maroux,  Neuve- Maison,  Neuve -Waide, 
Flaitenz  ,  Sougné  ,  Trois  -  Fontaines  et 
Waide. 

H7DR0ORA.PHIE  :  Lc  ruisseau  de  Che- 
ratte  baigne  le  territoire  .à  TO. ,  et  alimente 
2  fouleries. 

80L  :  Terroir  appartenant  au  plateau 
entre  la  Meuse  et  la  Yesdre ,  près  de  la 
Berwinne.  Couche  végétale  argilo-sablon- 
neuse  de  5  à  18  pouces  de  profondeur. 

AGAicuLTURE  :  Les  principales  produc- 
tions sont  le  froment  et  le  seigle  ;  on  y  cul- 
tive aussi  Tavoine  ,  Forge ,  la  luzerne  et  le 
sainfoin  ;  un  peu  de  pommes  de  terre  et  de 
plantes  oléagineuses  ;  quelques  légumes  et 
fruits.  Il  y  a  des  bois  taillis  et  futaie  d'une 
essence  mêlée  de  chênes ,  bétres  et  charmes. 


TRO 

—  Elëres  de  cfaevcox  et  de  bétail.  — 
Beurre ,  fromage. 

popuuiTioH  :  1,670  babîtans. 

HABiTATiOKs  :  SSiDiaisoiis  asaei  bien 
bâties. 

COMMERCE  ET  IVDUSTRIB  :  ProductiODS 

agricoles  et  commerce  de  fromage.  On 
trouve  dans  la  commune  beaucoup  d^ou- 
vriers  employés  à  Fextracticm  du  cbarboa 
de  terre,  ainsi  que  des  platinears,  tisse- 
rands, etc. —  2  fouleries  et  3  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  16  chemîns  vici- 
naux praticables  en  toute  saison» 

TRIBOMONT,  dépendance  de  la  com- 
mune du  Grand-Recbain. 

TRIBOMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wegnez. 

TRIFOIS,  dépendance  de  la  commune 
de  Vierset. 

TRIFOY  ou  TRIFFOIS ,  dépendance 
de  la  commune  de  Marchin. 

TRIHOSDIN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rotheux-Rimicre. 

TRIMOLET  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

TRIX ,  dépendance  de  la  conunnne  de 

Bombaye. 
TRIXHAI,  dépendance  de  la  commune 

de  Grace-Montegnée. 

TRIXHE-DU-MOINE ,  dépendance  de 
la  commune  de  Saint- André. 

TRIXHES  (les),  dépendance  de  la 
commune  de  Flémalle  (Haute). 

TRIXHES  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Strée. 

TRIXHES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Bombaye. 

TRIX-SAINT-PIERRE,  dépendance 
de  la  commune  de  Mortier. 

TROGNE  (le)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Seraing. 

TROGNEE ,  commune  du  canton  et  a 
2  lieues  S.  S.  E.  de  Landen ,  de  larroa- 
dissement  et  à  5  lieues  1/2  N.  N.  0.  <if 
Hny. 

Bornée  an  N.  parla  commune  de  Cra«- 
Avernas ,  à  TE.  par  celles  de  Gréer  et  Leur 
Saint-Remy ,  au  S.  par  Pousset ,  et  à  Vi). 
par  Bertrée. 


TRO 

Ses  dépendances  sont  :  Moulin-de-Tro- 
j-née  et  ViUereau. 

SOL  :  Surface  ondulée ,  principalement 
31  ti  S.  0.  Le  terrain,  de  nature  argileuse 
:t  marécageuse ,  a  5  à  10  pouces  de  cou- 
che végétale. 

AGRiciTLTuiiE  i  On  récoltc  froment,  sei- 
gle ,  orge,  avoine,  féverolcs ,  vesce ,  trèfles, 
jraines  de  colza  et  de  navette ,  chanvre  , 
pommes  de  terre  et  carottes.  Les  vergers 
$ont  plantés  de  pommiers ,  poiriers ,  pru- 
diers  et  cerisiers.  LVssence  des  hois  taillis 
>st  un  mélange  de  charmes ,  hêtres,  chênes 
3t  coudriers  :  on  les  coupe  à  10  ou  à  12 
ins.  —  Élèves  de  chevaux ,  de  bétes  à  cor- 
nes ,  de  moutons  et  de  porcs.  Poules, 
lîndons,  canards  et  oies.  Quelques  ruches 
d^'abeilles. 

POPULATION  :  159  hommes ,  lôlfemmes  ; 
total  :  320  babitans. 

HABITATIONS  ;  La  plupart  en  bonssil- 
lage  ,  et  couvertes  en  paille  et  très- dis- 
séminées. —  Il  y  a  1  église  et  1  châ- 
teau. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturc 
et  le  commerce  de  bétail.  —  1  moulin  à  fa- 
rine mû  par  lèvent. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  9  chemius  vici- 
naux qui  sont  peu  praticables  en  hiver. 

TKOGNÉ£  (moulin  de),  dépendance 
de  la  commune  de  Trognée. 

TROIS-BORBONS ,  dépendance  de  la 
eommone  de  Baelen. 

TROIS-GHÊNES ,  dépendance  de  la 
eommone  d^Ayeneux. 

TROIS-CHÊNES  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Retinne. 

TROIS-COTJRONNES  ,  dépendance  de 
la  commune  d^Esneuz. 

TROIS-FONT AINES ,  dépendance  de 
la  commune  du  Sart. 

TROIS-FONT  AINES  ,  dépendance  de 
la  commune  de  Tremblcur. 

TROIS-PONTS,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Fosse. 

TROIS-ROIS  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Bomba^. 

TROKA ,  dépendance  de  la  commune 
(le  Landenne. 


TUR 


217 


TROKAI ,  dépendance  de  la  commune 
de  Gbokier. 

TROKAI ,  dépendance  de  la  commune 
de  Horion-Hozémont. 

TROMLY.  rayez  Au  Troumelt. 

TROU ,  dépendance  de  la  commune  de 
Harié. 

TROU  ou  TROZ-DE-BRAS  9  dépen- 
dance de  la  commune  de  Bras. 

TROUBOTIN,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Rotheuz-Rimière. 

TROUBOUSIER  ou  TROZ-BOUSipi, 
dépendance  de  la  commune  de  Basse- 
Bodeuz.  ^ 

TROU  -  DE  -  BE  AUF  A  YS ,  dépendance 
de  la  commune  de  Vyle. 

TROU-DE-FERRIERES ,  dépendance 
de  la  commune  de  Ferrières. 

TROU-DUBOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Héron. 

TROU-DU-BOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Xhendelesse. 

TROU-DU-BOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

TROU-DU-BOIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Thimister. 

TROU-DU-REN ARD ,  «^pendance  de 
commune  d'Amay. 

TROU-DU-TAUREAU,  dépendance  de 
la  commune  de  Battice. 

TROU-LOUETTE ,  dépendance  de  la 
commune  de  Grivegnée. 

TROU-RENARD,  dépendance  de  la 
commune  de  Fraipont. 

TROU  -  SOURIS  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Grivegnée. 

TROU-SPINËUX ,  dépendance  de  la 
commune  de  Gharneuz. 

TROZ.  Fbyez  Autroz. 

TRUSSEAU  ou  TRUSSIAUX,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Marcbin. 

TULLI A ,  ru^eau  qui  arrose  la  com- 
mune de  AV  amant ,  où  il  fait  mouvoir  2 
moulins  à  farine. 

TULL  JE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Moresnet. 

TUNNISBACH  ou    TUNNETSBAG  , 

ruisseau  qui  prend  sa  source  à  Homboarg 

et  va  se  jeter  dans  la  Gueule. 

28 


218 


VAU 


VAU 


ULYENT  ou  ULVEND,  dépendance 
de  la    commune  4e   Foiiron-Saînt-MaV- 

tin. 

USINES-EN-BELYAUX  (lis),   dé- 


pendance  de  la  commone  de  LimlMMirg. 
USINE-MARGE  ou  MARCHOS,  âé- 
pendance  de  la  commone  de  Horûm-Hoié- 
mont. 


y  A  (basse  et  haute),  dépendance  de  la 
commune  de  Vîyegnis. 

VAX,  dépendance  de  la  commune  de 
Qavière. 

VAL-DIEU ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ghamenz. 

VALISE  (a   la)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hollogne-aux-Pierres. 

VALLEES  (buisseau  dit  des),  arrose 
la  commune  de  Waret-FËTéque. 

VAL-NOTRE-DAME,  dépendance  de 
la  commune  d^Antheid. 

VALTIBIEMONT ,  dépendance  de  la 
commune  de  Glavière. 

VAULX  ou  VAUX-RICHARD ,  dépen- 
dance de  la  YÎlle  de  Stavelot. 

VAUX ,  dépendance  de  la  commone  de 
Harchîn. 

VAUX,   dépendance  de   la  commune 
d*01ne. 

VAUX.  Foyez  Lataux. 

VAUX<,  dépendance  de  la  commune  de 
Liemeuz. 

VAUX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Wannes. 

VAUX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Nessonraux. 

VAUX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Cerezhe-Heoseoz.  * 

VAUX ,  dépendance  de  la  commune  de 
Melins. 

VAUX-BORSET ,   commone  do  can- 
ton et  à  1  lieue  1/2  N.  E.  de  Bodegnée, 


de  Tarrondissement  et  à  3  lieaes  N.  de 
Huy. 

Bornée  au  N.  et  au  N.  £.  par  Borles  et 
Hane£Ee ,  à  FE.  par  Chapon-Seraing ,  au 
S.  par  Warnant ,  et  à  1*0.  par  Waleffe 
(Vieux). 

'  Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  du  village  de  Borset. 

BTDBOGBAPHiE  :  Uu  petit  roisseau  prend 
naissance  dans  la  commone. 

SOL  :  La  partie  S.  0.  offre  one  sorfàce 
régulière;  le  terrain  est  pins  inégal  au 
N.  E.  La  terre  végétale  se  compose  d*ane 
cooche  argilo-sablonneose  de  4  à  14  pouces 
de  profondeor.  On  y  troovede  la  marne. 

AGRicuLTUBB  :  On  récolte  £roment ,  sei- 
gle ,  épeaotre,  orge,  avoine,  pois,  Tesoeet 
féveroles  ;  prairies  naturelles  et  artificiel- 
les i  fourrages  en  abondance  :  Texoédant  est 
vendu  aux  marchés  des  environs.  Peu  de 
fruits  et  de  bois.  —  Élèves  de  chevaux. 
propres  an  service  de  Fartillerie ,  bétes  à 
cornes,  moutons,  porcs  ;  volaille. —  Laine, 
beurre. 

POPULATION  :  Hommes,  357;  femmes, 
319;  total  :  676  habitans. 

HABITATIONS  !  Constmitcs  la  majeure 
partie  en  briques  et  pierre,  quelques-unes 
en  bois  et  argile  ;  elles  sont  couvertes  en 
chaume;  un  très-petit  nombre  en  pannes 
et  ardoises.  —  1  école  primaire. 

coMMEHCE  STiifousTEis  :  Quclques  mé- 
tiers à  tisser.  — 1  brasserie.  —  Extraction 


VAU 

de  la  marne  pour  Famendement  des  terres 
et  les  fabriques  de  faïence  d*Andeimes. 

aouTSS  BTciuMiNs  :  29  chemins  vicinaux 
très-mauvais  en  hiver 

VAUX-NESSONY AUX ,  ruisseau  qui 
prend  sa  source  à  Olne  et  traverse  la  com- 
mune de  Nessonvaux  de  FË.  à  TO.^ 

VAUX-RENARD,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Gleiie. 

VAUX-SOUS-CHÈVREMONT  ,  com- 
mune  du  canton  et  à  1  lieue  1/4  0.  S.  0. 
de  Fléron ,  de  Tarrondissement  et  à  1 
lieue  1/2  S.  £.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  et  an  N.  £.  par  les  com- 
munes de  Beyne-Heusay  et  Ayenenx,  à 
TE.  par  Chaudfontaine. 

Bornée  au  N.  et  au  N.  E.  par  Romsée^ 
à  TE.  et  au  S.  par  Chaudfontaine ,  et  à 
rO.  par  Chénée. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse-Ransy, 
Béchuron ,  Chauthier,  Ghermont,  Chèvre- 
mont  ,  Gotte  ,  Haye-du-Loup ,  Booster  , 
Henné  et  Ransy  (Haute  et  Basse). 

HTDBOGaAPHiE  :  La  Yesdrc,  qui  active  un 
grand  nombre  d'usines  importantes  dans 
la  commune ,  Farrose  du  S.  E.  au  N.  0.  ; 
die  reçoit  le  nmseau  de  Ransy ,  qui  fait 
mouvoir  un  moulin  à  farine.  « 

SOL  :  Vallée  de  la  Vesdre.  Une  partie 
du  territoire  est  entrecoupée  de  coteaux.  11 
y  a  des  mines  de  houille  en  exploitation. 

AOBiGULTURE  :  On  cultive  Fépeautre ,  le 
seigle,  Forge ,  Favoine ,  le  trèfle ,  le  foin. 
Les  jardins  potagers  sont  bien  soignés.  Di- 
verses espèces  d  arbres  fruitiers  garnissent 
les  vergers.  — <  Quelques  bois  taillis. 

POPULATION  :  2,193  habitans. 

HABITATIONS  :  On  remarque  dans  cette 
commune  les  vestiges  du  château  de  Chè- 
vremonK. 

COMMKBCE  ET  INDUSTRIE  :  LcS  habîtaUS 

se  livrent  à  Fagriculturc.  —  Exploitation 
du  charbon  de  terre.  —  3  moulins  à  fa- 
rine ,  2  laminoirs  à  tâle ,  2  martinets  à 
battre^le  fer,  1  fonderie  de  fer.  —  Foire 
le  premier  lundi  après  la  Fête-Dieu. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  Quclqucs  chemins 
vicinaux.  La  route  de  Liège  à  Aix-laXlia- 
pelle  longe  la  commune  au  N. 


VER 


219 


VEHIN ,  dépendance  delà  commune  de 
Sprimont. 

VELAINE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Landenne. 

VELAINE  (buisseau  de),  prend  sa 
source  au  hameau  du  Petite Waret  et  ar- 
rose la  commune  de  Landenne. 

VELROUX ,  commune  du.  canton  et  à 
3/4  de  lieue  0.  de  Hollogne-anx-Pierres , 
de  Farrondissement  et  à  2  lieues  1/2  0. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Voroux-Goreux  et 
Bierset,  &  FE.  par  HoUogne-aux-Pierres  ; 
au  S.  E.  par  Mons ,  au  S.  0.  par  Horion- 
Hoxémont ,  et  à  FO.  par  Roloux . 

SOL  :  Terroir  uni,  assis  sur  un  banc 
d  argile;  la  partie  qui  a  voisine  la  Meuse 
est  sablonneuse  et  caillouteuse.  Couche  vé- 
gétale argilo-sablonneuse  de  18  à  23  pou- 
ces de  profondeur. 

AGAicuLTUBE  :  Ou  récoltc  froment , 
épeautre,  seigle,  orge,  avoine,  fèves, 
vesce,  foin,  graine  de  navette,  pommes 
de  terre,  carottes,  betteraves.  Les  firuits 
consistent  en  pommes,  poires,  oerisei, 
noix ,  dont  la  majeure  partie  se  vend  aux 
marchands  ambulans.  —  Élèves  de  chevaux 
et  bétes  à  cornes.  On  compte  dans  la  com- 
mune 100  moutons  répartis  en  deux  trou- 
peaux ;  lièvres ,  perdrix ,  cailles  ^  .râles ,  en 
petit  nombre.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  300  habitans. 

HABITATIONS  :  4  fcrmcs ,  15  habitations 
rurales ,  25  cabanes;  construites  partie  en 
briques,  partie  en  bois  et  argile,  couvertes 
en  chaume  et  en  tuiles ,  très-peu  en  ardoi- 
ses. —  1  église. 

coMMEBCE  ET  iNDusTBiE  :  L'agriculturc. 
1  moulin  à  farine  mû  par  le  vent  et 
1  brasserie. 

BOUTES  ET  CHEMINS  :  7  cheminsvicinaux 
impraticables  en  hiver. 

VENNE,  dépendance  de  la  commnne 
de  la  Gleize. 

VERDBOIS,  dépendance  de  la  com- 
mune  de  Housse. 

VERLAINE ,  commune  du  canton  et  à 
3/4  de  lieue  N.  N.  E.  de  Bodcgnée,  de 


73Ô 


VER 


rarrondiflseinent  et  à  3  li^eues  1/2  N.  N.  £. 
de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  HanefFe  et  Seraing-le- 
Château,  à  TE.  par  Saint-Georges,  au  S. 
et  à  rO.  par  Jehay-Bodegnée,  Fise-Fôn- 
taîne  et  Chapon-Seraing. 

Ses  dépendances  sont  :  Repsée,  Borsnt, 
les  tlaquehus  on  Cachus,  Harduemont, 
Stanges ,  Seraîng ,  Oudonmont  et  les  Ma- 
lades. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commune  est  arro- 
sée par  trois  ruisseaux  :  deux  de  ces  ruis- 
seaux prennent  leur  source  dans  la  com- 
mune. 

SOL  :  Suricice  ondulée.  Terrain  argileux 
et  rocailleux  de  5  à  18  pouces  de  couche 
végétale. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  du  froment, 
du  seigle,  de  Tépeautre,  de  Tavoine,  de 
Forge ,  des  féveroles ,  du  chanvre ,  des 
graines  de  colza  et  de  navette.  La  com- 
mune o£Fre  quelques  bouquets  de  bois  dont 
le  chêne,  le  frêne,  le  saule,  Taune,  le 
bouleau  et  le  coudrier  forment  les  princi- 
pales essences.  —  On  élève  des  che?aux, 
des  bêtes  à  cornes,  des  moutons,  des^ 
porcs;  volaille,  poule,  dindons,  canards; 
peu  d'abeilles;  lièvres,  perdrix,  cailles, 
râles ,  bécasses  ,  pluviers ,  vanneaux ,  gri- 
ves, alouettes.  —  Laine,  beurre,  fro- 
mage ,  miel ,  cire. 

POPULATION  :  543  hommes ,  568  fem- 
mes; total  :  1,111  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  partie  en  bri- 
ques ,  en  bois  et  argile ,  couvertes  en 
chaume ,  un  très-petit  nombre  en  ardoises 
ou  pannes;  disséminées.  —  1  église, 
1  école,  1  château. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Commerce  de 
bétail.  —  1  brasserie ,  1  fabrique  de  sirop. 

ROUTES  ET  CHEMINS  *.  29  chcmius  vici- 
naux ,  la  plupart  impraticables  en  hiver. 

.TERRE,  dépend,  de  lacomm.de  Lavoir. 

VERT-BUISSON ,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 

YERT'E.HUMÈRESSE,  dépendance 
de  la  commune  de  Grivegnée. 

YERTFONTAINE  ,  dépendance  de  la 
commune  de  la  Reid. 


VER 

VERLEUHONT,    dépendance  de   la 

commune  de  Liernenx. 

VERVIERS  ,  commune  et  chef-lieu 
d'arrondissement  et  de  canton ,  à  6  lieues 
E.  S.  E.  du  chef-lieu  de  la  province. 

Cette  commune  est  composée  de  son 
chef-lieu  ou  de  la  ville  de  Verviers,  des 
hameaux  de  Basse-Crotte ,  Chick-Cback  et 
de  la  Dardanelle. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Vesdrc,  que  Ton 
passe  sur  deux  ponts  de  pierre ,  oonpe  la 
ville  en  deux  parties  très-inégales.  Le  ter- 
ritoire est  arrosé  par  les  ruisseaux  de  Man- 
gonbroux  et  de  Dison  :  œs  deux  cours 
d'eau  affluent  dans  la  Vesdre.  A  Fentiée 
de  cette  ville,  une  digue  soutient  les  eaux 
pour  alimenter  un  canal  qui  la  traverse  : 
ce  canal  fait  mouvoir  8  fouleries ,  1  mou- 
'  lin  à  farine  à  trois  roues,  et  1  moulin  à 
bois  de  teinture;  parleffet  desexondations, 
les  eaux  découlent  de  la  digue  vers  les  col- 
lines qui  bornent  la  ville  an  N. 

SOL  :  A  Fexception  du  bassin  de  la  Ves- 
dre, qui  forme  une  vallée  longitudinale 
légèrement  ondulée ,  la  configuration  du  ter- 
ritoire est  très-irrégulière,  principalement 
au  N. ,  où  Ton  découvre  plusieurs  coteaux 
en  penjtes  rapides.  Le  bassin,  composé  de 
terre  d'alluvion  de  nature  argileuse  mê- 
lée de  rocaille,  of&e  une  couche  végétale 
dont  l'épaisseur  varie  de  9  à  15  pouces. 
Partout  ailleurs  une  grande  partie  des  ter- 
res reposent  sur  un  sol  pierreux  :  elles  ne 
peuvent  être  ameublies  que  de  5  à  6  ponces 
de  profondeur.  —  Terrain  calcaire  anthra- 
-  cifôre ,  alternant  avec  le  schiste  argileux  ; 
ce  dernier  est  remarquable  par  les  fossiles 
qu'on  y  a  découverts.  Parmi  les  espèces  mi- 
nérales qui  appartiennent  au  calcaire  aa- 
thracifcre,  on  distingue  la  chaux  carbonatée 
inverse ,  binaire ,  bibinaire ,  fistulaire  et 
dodécaèdre,  le  fér  oligiste globuliforme  et 
le  fer  sulfuré  quarternaire.  Dans  les  envi- 
rons de  Verviers  on  exploite  une  grande 
quantité  d'argile  smectique  (terre  à  foulon), 
et  du  calcaire  compacte  bleu  près  du  ruis- 
seau de  Mangonbroux. 

AGRICULTURE  :  Les  prés  forment  la  cul- 
ture dominante  aux  environs  de  Verviers; 


VE» 

la  majeure  partie  sont  clos  de  haies  vives  : 
après  huit  ou  dix  ans  ,  on  est  dans 
Tusage  de  les  labourer.  Les  prés  les  plus 
productifs,  situés  dans  le  bassin'  de  la 
Vesdre ,  foamissent  beaucoup  de  foin 
de  bonne  qaalité  ;  quelques  antres  occu- 
pent un  terrain  argileux  ,  calcaire  on 
schisteux  ,  mais  fortement  incliné.  On  re- 
marque plusieurs  beaux  vergers  et  des  jar^ 
dins  cultivés  avec  soin.  Ce  terroir  renferme 
peu  de  terres  labourables  ;  les  meilleures , 
de  nature  argileuse  et  rocailleuse,  offrent 
une  teinte  noirâtre  ;  la  culture  des  autres 
est  très-dispendieuse.  —  On  élève  très-peu 
de  chevaux  de  labour  :  Le  gros  et  le  menu 
-  bétail  y  sont  plus  nombreux. 
POPULATION  :  19,592  habitans. 

BABITÂTIOMS  ,    l^DIFICES    ET    I^TABLISSE- 

MEirs  PUBLICS  :  La  ville  de  Verviers ,  assise 
dans  un  vallon  étroit  qu*arrose  la  Yesdre , 
se  divise  en  ville  haute  et  en  ville  basse. 
on  y  remarque  quelques  rues  qui  sontlarges 
et  garnies  de  maisons  dont  la  façade  est 
très-régulière  :  tontes  les  autres  sont  mal 
percées  et  donnent  difilcilement  accès  à 
Fair.  Verviers  possède  un  tribunal  et  une 
chambre  de  commerce,  1  école  de  com- 
merce, 1  collège,  26  écoles,  1  hdtel-de-ville, 
1  théâtre ,  1  hôpital ,  1  hospice  pour  les 
orphelins  et  1  autre  pour  les  vieillards 
infirmes  et  les  indigens  des  deux  sexes, 
1  société  de  charité  maternelle ,  1  établis- 
semeilt  de  bains. 

Parmi  les  principaux  monumens  on 
distingue  l'église  qui  vient  d'être  élevée  à 
l'entrée  delà  ville ,  sur  la  route  de  Verviers 
à  Aix-la-Chapelle  ;  les  maisons  fiiolley  , 
Simonnis  et  Défaut  ont  subvenu  à  tous  les 
Irais  de  construction .  M™"  V*  Biollcy  a  con- 
tribué senle  pour  la  somme  de  12d,000  fr. 
L^hÔteUde-ville  a  été  bâti  en  1774 ,  dV 
près  les  dessins  .et  sons  la  direction  de 
Tarchitecte  Renoz,  de  Liège.  La  salle  de 
spectacle,  récemment  construite,  est  con- 
nue à  Verviers  sous  le  nom  de  la  Jolie 
Bonhonnière  .'Feutrée  principale  (pii  donne 
sur  la  Place  Ferte,  en  face  d'une  des  rues 
les  plus  animées  de  la  ville ,  offre  un  péri- 
style formé  par  quatre  colonnes  dordre 


VRE 


221 


ionique;  on  arrive  à  ce  péristyle  par  une 
douzaine  de  marches  :  l'intérieur  peut  con- 
tenir 800  spectateurs.  A  TE.  et  à  peu  de 
distance  de  la  ville ,  se  trouve  Thôpital  dit 
de  Bavière  .*  U  a  été  érigé  en  1757  et  con- 
tient actuellement  55  lits,  occupant  deux 
salles  ;  au  rez-de-chaussée  on  remarque  une 
chapelle  richement  décorée.  L  extrême  pro- 
preté qui  règne  dans  tout  cet  hôpital  est 
dû  au  zèle  infatigable  des  Sœurs  de  Cha^ 
rite.  M™*'  Biolley  qui,  en  outre,  affecte  cha- 
que année  des  sonunes  considéirablea  au 
soulagement  de  Tindigence,  ne  cesse  de 
veiller  au  bien-être  de  cet  établissement. 
Verriers  possède  une  société  philantropiqne 
dont  les  recettes  de  cette  année  s'élèvent  à 
la  somme  de  7,555  florins  :  ce^roduit  est 
dû  en  grande  partie  au  dévouement  des 
dames  de  Verviers,  qui  ont  redoublé  de  zèle 
pour  enrichir  l'exposition  de  1851  :  la 
société  a  reçu  en  outre  de  M*^«  Biolley  plus 
de  1500  charges  de  chauffage  tout  confec- 
tionné (1). 

ANTHROPOLOGIE  ;  Vcrviers,  par  sa  situa- 
tion topographique ,  est  exposé  à  des  mala- 
dies plus  ou  moins  graves,  que  des  prati- 
ciens éclairés  attribuent  principalement  à 
l'influence  maligne  des  brouillards  qui 
s'étendent  souvent  sur  la  vallée  de  la  Ves- 
dre, ainsi  qu'à  la  retraite  d'une  partie  des 
eaux  de  cette  rivière,  qui  laisse  quelquefois 
son  lit  presque  à  découvert  :  les  détritus 
animaux  qui ,  sur  quelques  points  séjour- 
nent dans  les  eaux  et  corrompent  l'air 
ambi^t  ne  sont  pas  moins  nuisibles  ^  la 
salubrité  publique.  Dans  les  ateliers  où 
sont  occupés  la  plus  grande  partie  des 
habitans ,  d'autres  causes  déterminent  des 
affections  presque  inséparables  de  travaux 
continus  :  c'est  ainsi  qu'on  observe  très- 
'  I   IIP     ■        II.  „..         I  I  ^^^,^11^ 

(i)  Mme  Biolley  dont  le  nom  rappelle  tout 
ce  que  la  philantropie  a  de  phis  délicat  et  de 
plus  généreux,  vient  de  succomber  à  une 
maladie  aiguë  (21  uov.  1831.)  Cette  noble 
bienfaitrice  de  Veryiers,  qui  a  doté  les  hôpi- 
taux ,  nourri  les  orphelins ,  en  assurant  en 
outre  au  travail  une  honorable  existence, 
lègue  à  son  pays  Texemple  d'une  imiDenie 
fortune  industriel  le  toute  vouée  à  Thumanité. 


222 


TES 


fréquemment  des  ulcères  atoniques  châles 
persomies  employées  à  tondre  et  à  lainer 
dans  les  manufactures  de  draps  ;  des 
ophtalmies  d'nn  caractère  rebelle  ne  sont 
pas  rares  parmi  les  tisserands  et  les  fileors , 
et  Tanérrisme  du  cœur  ne  termine  que 
trop  souTcnt  la  yie  pénible  des  ouTrières 
qui  font  mouvoir  les  machines  à  tondre. 

coMMSBCE  ET  INDUSTRIE  :  La  fabrication 
et  le  commerce  des  draps  occupent  la  pres- 
que totalité  des  habitans ,  dont  les  trois 
cinquièmes  enriron  n'ont  pas  d^autre  moyen 
d'existence.  Cette  industrie  a  atteint  le 
degré  de  déyeloppement  que  lui  assurent 
une  situation  géographique  très-favorable 
et  une  po])alation  très  -  intelligente.   La 
vente  du  drap  donne  lieu  à  un  commerce 
très-important,  ce  qui,  joint  à  Timporta- 
tion  de  la  matière  première,  des  substances 
tinctoriales  et   à   Temploi  de  toutes  les 
machines  nécessaires  à  fouler  et  à  teindre  la 
laine ,  entretient  des  relations  multipliées 
à   Imtérieur  et   à  l'étranger.  Parmi  les 
fabriques  de  draps  qui  font  la  richesse  de 
cette  ville ,  on  en  distingue  plusieurs  qui  ont 
acquis  une  très-grande  extension  depuis  25  k 
30  ans.  On  compte  à  Verriers  53  fabriques 
de  draps ,  1  fabrique  d'étoffes  de  coton  et 
de  laine ,  8  fouleries  •  3  presseries ,  2  bâti- 
mens  à  rames  chaudes,  33  teintureries, 
4  brasseries ,  6  savonneries ,  1  corroierie , 
2  fonderies  de  fer ,  1  fonderie  de  plomb  en 
lames,  1  atelier  de  construction ,  2  mou- 
lins à  farine  et  1  moulina  bois  de  teinture 
mus  par  eau.  Il  y  a  3  fours  à  chaux  dans 
les  environs ,  où  Ton  exploite  de  la  terre 
à  foulon  et  de  la  pierre  de  taille. 

FOIRES  ET  MAHCH]^  :  Il  sc  tient  un  mar- 
ché à  Verriers  le  mercredi  et  le  samedi  de 
chaque  semaine ,  et  4  foires  par  année; 
savoir  :  le  21  avril,  le  2  juin ,  le  19  août 
et  le  7  novembre  :  ces  trois  dernières  du- 
rent 4  jours. 

ROUTES  ET  CHEMiirs  :  Le  territoire  est 
traversé  par  la  route  de  la  Vesdre.  —  15 
chemins  ricinaux  servent  à  l'exploitation  de 
la  commune.  Il  y  a  2  ponts  de  pierre  sur 
la  Vesdre. 

HISTOIRE  :  Cette  ville,  qui  jadis  faisait 


VES 

partie  du  marquisat  de  Franchimont,  fîit 
cédée  au  11«  siècle  à  l'évéque  de  Liège.  A 
l'époque  de  la  réunion  de  la  Belgique  i  la 
France ,  elle  fut  comprise  dans  le  dépar- 
tement de  rOurte  et  devint  le  chef-liea 
d'un  arrondissement.  Verviers  est  la  patrie 
de  J.  J.  Fyon ,  général  de  brigade  (  mort  à 
Liège  depuis  quelques  années  :  il  «'était 
distingué  dans  les  guerres  de  la  révolution), 
de  l'intrépide  général  Jardon ,  tué  le  27 
mars  1809 ,  à  Barodos ,  sur  les  frontières 
du  Portugal,  après  19  années  de  cam- 
pagnes ,  d'Ernest  Ruth-Dans ,  l'ami  du  cé- 
lèbre Arnanld  d'Andilli;  de  Yàkhé  Daval 
Pyrau ,  conseiller  privé  duprince  de  Hesse- 
Hombourg ,  meml^re  de  presque  tontes  les 
académies  de  l'AUemagne.  Cette  Tille  a 
encore  vu  naître  G.  U.  Godar ,  docteur  en 
médecine,  connu  par  différentes  disserta- 
tions qui  ont  obtenu  des  palmes  académi- 
ques ;  G.Christian ,  directeur  du  Conserva- 
toire des  arts  et  métiers  à  Paris  ;  Laurenty, 
dont  les  tableaux  faits  à  la  plume,  égalent 
les  plus  riches  gravures ,  et  M .  A.  L .  S.  Le- 
jeune ,  docteur  en  médecine ,  auteur  de  la 
Flore  de  Spa ,  et  de  plusieurs  antres  ou- 
vrages et  mémoires  qui  lui  ont  assuré  une 
place  distinguée  parmi  les  botanistes  de 
notre  siècle. 

VERVOZ,  dépendance  de  la  commune 
de  Clavière. 

VESDRE  (la),  f^esa ,  rivière  qui  prend 
naissance  sur  le  plateau  des  Fanges,  à  2 
lienes  3/4  E.  N.  E.  d'Eupen  (Prusse). 
Après  airoir  reçu  le  ruisseau  de  Giete,  la 
Vesdre  se  grossit  de  la  Hell  et  du  Soor,  à 
Enpen ,  entre  dans  la  province  de  Liège  ea 
coulant  de  TE.  à  l'O. ,  prend  les  eaux  de 
la  Gileppe  par  sa  rive  gauche ,  et  poursuit 
son  cours  dans  la  direction  N.  N.  0.  Elle 
baigne  Goé,  sépare  la  ville  de  Limbonrg 
du  village  de  Dolhain ,  flue  au  S.  0.  vers 
Verriers  ,  et  dans  Fétendue  de  son  cours , 
compris  entre  Limbourg  et  Verviers ,  elle 
s'accroît  d'un  grand  nombre  de  petits  af- 
fluons dont  le  principal  est  le  Hockèl  ou 
Ri-de-Bilstaîn ,  qui  se  jette  dans  la  Vesdre 
par  la  rive  droite.  A  l'entrée  de  Verviers 
une  digue  soutient  les  eaux  nécessaires  à 


Talimentatîoii  dW  canal  qui  tnwene  la 
▼ille  et  fait  moiiToir  plusieurs  usines.  Par 
la  rive  gauche  la  Vesdre  reçoit  à  Yerviers 
lemisseau  de  Mangfonbroux  et  partage  la 
rille  en  deux  sections  inégales.  Elle  arrose 
Hodimont  par  sa  riye  droite  où  le  ruis- 
seau de  Dison  vient  se  joindre  à  ses  eaux, 
en  séparant  Hodimont  de  Verviers.  Elle 
fl^écoule  «nsuite  par  Ensival ,  Pépinster  où 
sa  jonction  a  lieu  avec  la  rivière  de  Htegne , 
parcourt  Nessonvauz ,  Fraipont,  le  Trou, 
en  recevant  par  sa  rive  gauche  le  Ri-de- 
Mosheux,  atteint  Ghaudfontaine,  et  va  se 
jeter  dans   l'Ourte  à  Chénée,   après   un 
cours  de  11  lieues  environ.  Le  lit  de  cette 
rivière,  qui  se  trouve  encaissé  entre  des  col- 
lines pittoresques,  est  parsemé  de  cailloux 
et  de  fragmens  de  rochers.   Sa  largeur 
moyenne  varie  de .15  à  20  mètres.  En  été 
sa  profondeur  est  de  0»  20,  et  en  hiver  de 
0™  70.  La  vitesse  du  courant  a  été  évaluée 
par  minute  à  117™.  La  Vesdre ,  dont  la 
pente  entre  Nessonvaux  et  Ghénée  atteint 
45'^  12,  fournit  340  millions   de  mè- 
tres cubes  d'eau  à  son  confluent.  Ses  eaux, 
dont  les  crues  sont  soudaines  et  très-pré- 
judiciables ,  s  élèvent  quelquefois  en  moins 
de  trois  heures  de  1»  50  à  2»  50.  Il  n'est 
pas  rare  gu  elles  atteignent  à  une  élévation 
de  0"  30  &  1«*  20  au-dessus  du  niveau  de 
la  vallée. 

Sur  les  pentes  des  coUines  calcaires  des 
bords  de  la  Vesdre,  on  remarque  de  belles 
prairies  artificielles  dans  lesquelles  prédo-- 
mine  le  sainfoin,  hedisantm  onobry^ 
chis  (L.).  Dans  les  parties  boisées  on  ren- 
contre Vanemone  ranunctdoïdes  (L.), 
Yaconitum  Ijrcoctonum  (Dècand.),  ou 
telyjJionum  (Reichenb.),  intermeditan 
(Derand.);  Yactofa  spicata  (L.) ,  Yaspe- 
rula  odorata ,  la  pulmonaria  angusti- 
Jblia  (L.) ,  on  montana  (  Lej.)  ;  lespoljr- 
podium  dryopteris ,  phegopteris  ;  les 
aspidium  lobatum  et  actdeaiutn  ;  la 
lathrœa  squamaria  y  Y  impatiens  noli 
iangere  (  L .).  Le  carex  peAdula  crott  à 
Nessonvaux  et  à  GoiTontaine  au  bord  de  la 
fontaine  incrustante.  Diverses  espèces  de 
medicago:  \exanthium  spinostan  et  stru- 


TES 


228 


mariunt  ( L.),  le  lotus  aristatus  (Dec.  ) , 
les  menlha  silvestris,  nemorosa,  gen» 
tilis,  pilosa,  et  plusieurs  autres  plantes  du 
midi,  introduites  par  le  commerce  des 
laines ,  embellissent  la  végétation  du  bas- 
sin de  la  Vesdre  près  de  Verviers.  La 
galeopsis  ochroleuca  (Roth .),  la  galeopsis 
ladanitm,    Yanthericum   liliago,    IW- 
pienium  septentrionale,  Yadianihum  ni- 
,  grum,  le  trichomanes ,  se  plaisent  sur 
une  montagne  schisteuse,   dite  JSobiez, 
Dans  les  bois  montueux  entre  Verviers  et 
Limbourg  on  voit  le  schedonorus  cala- 
marias,   Yarundo  sylvatica,   subtdata 
.  (Gaj) ,  le  narcissus  pseudo-narcissus ,  le 
daphne  mezereum,  la  cineraria  spatidœ- 
Jblia  (Gmelin),  la  digitaUs  grandiflora 
(Làm.),  leselinum  chabrœi,  Yeresimum 
altissimum     (Lej.  )  ,    Yhieracifoliwn , 
Yepilobium  spicatum  et  sa  variété  à  fleurs 
blanches.  Lepnutus  padus  (L.)  prospère 
dans  la  vallée  delà  Vesdre ,  depuis  Ângleur 
jusqu'à  Limbourg.  Les  prés  sont  tapissés, 
au  printemps ,  de  la  cardamine  pratensis 
(  L.  ),  et  d'un  grand  nombre  d'espèces 
de  renonculacées ,  et  en  automne  du  co/- 
chicum  autumnale  (L.). 

Les  eaux  delà  Vesdre,  bien  qu'eUes  soient 
imprégnées  des  matières  colorantes  qui  ont 
servi  aux  teintureries,  n'en  sont  pas  moins 
favorables  à  la  pèche.  On  y  trouve  :  la  truite 
ordinaire,  salmojario  (L.);  l'ombre,  en 
wallon  ombe ,  salmo  thjrmallus  (L.)j 
le  brochet^  esox  lucius  (L.)  ;  le  goujon, 
cyprinus gobio  (L.)  ;  la  tanche,  cyprinus 
tinca  (L.);  le  meunier,  cyprinus  dobula 
(L.)  ,*  l'ablette,  cyprinus  albumus  (L.); 
la  loche  franche,  en  wallon  mosteye, 
cobitis  barba tula  (L.);  la  loche  des  riviè- 
res,  cobitis  tœnia  (L.);  la  perche  goujon- 
nière ,  acerina  cemua  (Guv.  )  i  la  perche 
commune  d'eau  douce ,  perça  JluuiatUis 
(L .  )  ;  le  chabot  commun,  cottus  gobio  (L .)  ^ 
répinoche,  gasterosteus  aculeatus  (L.). 
Gette  rivière  nourrit  aussi  en  abondance 
l'écrevisse  commune ,  astacus  Jlupiati-- 
lis  (L.). 

De  Nessonvauxjusqu'àGhénéeon  compte 
15  dignes  de  barrage ,  formant  autant  de 


224 


VIE 


prises  d^ean.  Elles  serrent  chacane  à  ali- 
menter un  groupe  d'usines  particulier  :  le 
nombre  de  celles-ci  est  de  37 ,  savoir  :  6 
laminoirs,  3  fenderies,  8  martinets,  1 
haut  fourneau ,  6  usines  à  canons  de  fu- 
sils ,  4  fouleries ,  2  filatures ,  6  moulins  à 
farine  et  la  pompe  des  bains  de  Chaude- 
fontaine.  A  Taide  de  biefs  de  décharge  qui 
ont  successivement  leur  embouchure  dans 
la  Vesdre ,  les  prises  d'eau  des  ustnes  ren> 
trënt  toutes  dans  le  lit  de  la  rivière. 

La  Yesdre ,  dans  quelques  endroits ,  se 
perd  sous  des  roches  calcaires,  pour  repa- 
raître à  1/2  lieue  plus  loin.  C'est  ce  que 
Ton  voit  entre  Verviers  et  Limbonrg ,  et 
à  Pépinster. 

YEURS,  dépendance  de  la  commune 
de  Fouron-Saint-Martin. 

VEURS  (ruisseau  de)  ,  il  prend  sa 
source  au  hameau  du  même  nom ,  arrose 
la  commune  de  Fouron-Saint-Martin  et  va 
se  perdre  dans  la  Meuse. 

Vie  SI -TI- POU,  dépendance  de  U 
commune  de  Vierset. 

y lËGEAI ,  dépendance  de  la  commune 
d'Anthinne. 

VIEMME ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  S.  de  Waremme,  de  l'arron- 
dissement et  à  5  lieues  1/2  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Bovenistier,  à  l'E.  par 
Donceel  et  HaneiTe,  au  S.  par  Seraing-le- 
Château  et  Aineffe,  et  à  TO.  par  Celles. 

SOL  :  L'inclinaison  des  plaines  est  à  peine 
sensible.  Couche  végétale  argileuse,  sur 
fond  glaiseux,  de  3  à  12  pouces  de  profon- 
deur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  principales  produc- 
tions sont  :  le  froment ,  le  seigle,  l'orge, 
l'avoine ,  les  féveroles ,  les  trèfles ,  les 
pommes  de  terre ,  les  carottes  et  les  fruits. 
— Chevaux,  bétes  à  cornes,  moutons,  porcs. 
Poules,  dindons,  oies,  canards.  Lièvres, 
perdrix  et  cailles.  —  Laine ,  beurre, 
fromage. 

POPULATION  :  454  habitans. 

HABITATIONS  :  8  fermes,  72  habitations 
rurales ,  dont  le  plus  grand  nombre  est 
couvert  en  chaume;  disséminées.  —  Il  y 
a  1  église,  1  chapelle,  1  école  primaire. 


VIE 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Uh  mouIin  à 
huile  mû  par  des  chevaux,  et  Ir brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Les  chemins  vici- 
naux, au  nombre  de  douze,  ne  aont  guère 
praticables  en  hiver. 

VIEN,  dépendance  de  la  comorane 
d^Anthinne. 

YIERN  AY,  dépendance  de  la  oommunc 
de  Xhendelesse. 

YIERSET,  commune  du  canton,  deFar- 
rondissementet  à  1  lieue  5/4  S.  £.  deHuy. 

Bornée  au  N.  par  Ramelot  et  Linchet , 
à  l'E.  par  Modave  et  Yyle,  au  S.  par  Mar- 
chin  et  Huy,  et  à  TO.  par  Tihange  et  Sti«e. 

Ses  dépendances  sont  :  Boumont,  Dero- 
mont ,  Limet ,  Roiseux ,  Trifois ,  Yic-si-ti- 
Pou  et  le  village  de  Barse ,  qui  a  pour  dépen- 
dances :  la  Sarte  et  le  Grand-Poirier. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Hoyoux  QrTOse  la 
partie  méridionale  de  cette  commune.  Les 
eaux  de  cette  rivière  tiennent  en  dissolu- 
tion une  grande  quantité  de  sous-carbonate 
de  chaux ,  qui  forme  du  tuf  calcaire  en  se 
déposant  sur  les  terres  riveraines. 

soL  :  Plateau  du  Condroz.  Le  terrain 
est  argileux,  sablonneux  et  calcaire  ;  couche 
végétale  de  2  à  12  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  récoltc  de  l'épeautre , 
du  seigle ,  de  l'orge ,  de  l'avoine ,  du  trèfle , 
du  fourrage ,  du  loin ,  des  pommes  de  terre , 
des  légumes,  et  des  fruits.  —  Elèves  de 
chevaux  pour  le  renouvellement  des  écuries; 
le  surplus  se  vend  aux  foires  de  Huy  et 
Ciney.  M.  le  comte  Mercy  d'Argenteau, 
possède  à  Yierset  un  haras  de  race  anglaise. 
—  Pour  le  labour  on  est  dans  l'usage  d'em- 
ployer les  bœufs  ;  les  moutons  qui  se  tn>n^ 
vent  dans  cette  commune  proviennent  des 
envois  faits  en  1805  et  1809  de  Rambouillet, 
et  en  1825  de  la  Saxe.  On  y  compte  huit 
troupeaux  de  moutons  parmi  lesqueb  se 
trouvent  1  ;  600  mérinos . 

POPULATION  :  600  habitans. 

HABITATIONS  *.  Le  chef-licu  se  compose  de 
vingt  maisons  ;  à  quelque  distance  du  châ- 
teau de  Barse,  on  voit  sur  des  rochers 
escarpés  les  vestiges  de  deux  anciennes  for- 
teresses qui  servaient  autrefois  de  résidenor 
aux  comtes  de  Beaufort. 


VIE 

COMMERCE     ET    INDU8TBIE    :     L^a^ficul- 

tore  seolement. — 2  moulins  à  farine', 
1  distillerie  et  1  bl^sserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  rente  de 
Liège  à  Giyet  traverse  une  partie  de  cette 
commune  4e  TE»  an  N.  0.  —  12  chemins 
▼icinanx  impraticables  en  hiver. 

YI£SHEYD£ ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Forêt. 

VIEUYILLE,  commune  du  canton  et 
à  1  lieue  0.  S.  0.  de  Ferrières,  de  l'arron- 
dissement et  à  7  lieues  1/4  S.  E.  de  Hny. 

Bornée  au  N.  par  Hamoir-Lassus ,  au 
N.  £.  par  Filot ,  à  FE.  par  Hy ,  au  S.  £. 
par  Isier,  au  S.  et  au  S.  0.  par  Juzaine  et 
Bomai,  et  à  TO.  par  Tohogne  (ces  5  der- 
nières sont  de  la  province  de  Luxembourg.) 

Ses  dépendances  sont  :  Logne ,  Missoul 

et  Sy. 

flTOROGRÂPBiE  :  L'Ourte  longe  le  terri- 
toire à  rO. ,  et  reçoit  au  hameau  de  Logne 
le  Vieuville,  ruisseau  qui  arrose  la  com- 
mune de  TE.  à  rO. ,  alimente  1  moulin  à 
farine  et  1  pressoir  à  huile,  et  sert  en 
outre  à  Firrigation  des  prés. 

SOL  :  Cette  commune  est  située  dans  une 
vallée  du  plateau  entre  F  Amblève  et  FOurte. 
Le  terrain  est  très-inégal ,  coupé  de  coteaux 
et  de  ravins.  Les  bords  de  FOurte,  au- 
dessus  du  hameau  de  Sy ,  sont  hérissés  de 
rochers  calcaires,  à  bancs  verticaux.  La 
nature  du  sol  est  assez  variée  :  le  hameau 
de  Sy,  situé  dans  un  bassin ,  oi&e  une  terre 
d*alluvion ,  sur  un  fond  graveleux  ;  partout 
ailleurs  la  terre  végétale  est  argileuse, 
mêlée  de  éilex  et  de  schiste,  et  repose  sur 
la  pierre  calcaire  ou  le  schiste.  Couche 
végétale  de  3  à  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  .*  Ou  récoltc  dc  céréalcs , 
da  foin ,  du  trèfle ,  des  légumes.  Les  ver- 
gers sont  plantés  de  pommiers ,  poiriers  et 
cerisiers.  L^essence  des  bois  taillis  consiste 
en  botdeaux,  hêtres,  charmes  et  chênes, 
qui  s'exploitent  à  12  et  à  15  ans. —  Asso- 
lement triennal.  —  On  y  élève  des  chevaux 
pour  la  culture ,  des  bêtes  à  cornes  et  des 
moutons  dont  il  se  trouve  5  troupeaux  dans 
la  commune. 

POPULATION  :  202  babitans.    ** 


VIL 


226 


HABITATIONS  :  Maisous  plus  OU  moius 
bien  bâties.  On  y  voit  encore  les  mines  de 
Fancien  château  de  Logne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultUre, 

l'exploitation  des  carrières  de  pierre  de 
taille,  et  la  navigation  sur  FOurte. — 
1  moulin  à  farine  mù  par  eau,  1  pressoir 
à  huile  et  1  machine  à  battre  le  chanvre. 

ROUTES  ET  cBEMiNS  :  5  chemius  vicinaux 
très-mauvais  en  hiver. 

VIEUVILLE,  ruisseau  qui  prend  sa 
source  dans  la  commune  de  son  nom ,  qu'il 
arrose  de  FE.  à  FO.,  et  va  se  perdre^dans 
FOurte. 

VIEUX-PRÉ ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  la  Reid. 

VIGEAI ,  dépendance  de  la  commune 
d'Anthinne. 

VILLAGE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Jupille. 

VILLENCOUR ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ramet-Yvoz.  * 

VILLE-EN-HESBATE ,  commune  du 
canton  et  à  3/4  de  lieue  S.  d'Avennes,  de 
l'arrondissement  et  à  3  lieues  1/2  N.  0. 
de  Huy. 

Bornée  an  N.  par  Avenues,  à  FE.  par 
Falais,  au  $.  par  Vissoul,  et  à  FO.  par 
Acosse  et  Ciplet. 

HYDROGRAPHIE  '.  La  Méhaignc  limite  la 
commune  an  N.  Plusieurs  sources  jaillis- 
sent sur  le  territoire. 

soL  :  Sa  surface,  sinuée  du  N.  an  S. 
par  de  petites  élévations ,  offre  un  terrain 
argileux,  en  partie  marécageux,  sur  fond 
argilo-sablonneux.  Couche  végétale  de  7  à 
9  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE:  Ourécoltc  froment,  seigle, 
orge ,  avoine ,  vesce ,  féveroles ,  un  peu  de 
chanvre ,  fourrages  eh  abondance ,  plantes 
oléagineuses.  Les  vergers  sont  peuplés  de 
pommiers,  poiriers,  pruniers  et  cerisiers. 
Deux  bouquets  de  bois  taillis  dont  Faune 
et  le  bois  blanc  forment  les  essences  domi- 
nantes.  —  Elèves  de  chevaux,  de  bêtes  à 
cornes,  de  moutons  et  de  porcs.  Lièvres, 
perdrix ,  cailles.  La  Méhaigne  nourrit  des 
brochets ,  des  anguilles  et  des  écrevisses .  — 
Laine ,  beurre,  fromage. 

29 


226 


VIL 


POPULA.TION  :  588  habitons. 

HABITATIONS  :  La  plupart  constmites 
en  bois  et  argile ,  un  petit  nombre  en  bri- 
qaes ,  presque  toutes  couvertes  en  chaume 
et  disséminées.  —  Il  y  a  1  église  et  1  école. 

COMMERCE    ET    INDUSTRIE    :     L'agricul- 

ture.  —  2  moulins  à  farine  mus  par  eau, 
2  brasseries,  1  fabrique  de  cierges. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Les  chcmins  vici- 
naux sont  d^une  exploitatio^  difficile. 

*  YILLËREAU  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Trognée. 

YILLËRS ,  dépendance  de  la  commune 
de  Bilstain. 

VILLERS  ,  dépendance  de  la  ville  de 
Stavelot. 

VILLERS,  ruisseau  qui  traverse  la 
partie  0.  de  la  commune  de  Bilstaili. 

VILLERS- AUX-TODRS,  commune  du 
canton  et  à  2  lieues  E.  de  Nandrin,  de 
rarrondissementet  à  5  lieues  1/2  E.  delluy. 
^  HYDROGRAPHIE  :  L'Ourtc  lougc  cc  terri- 
toire à  TE. ,  et  facilite  le  transport  de  ses 
productions. 

SOL  :  Terroir  appartenant  au  plateau  du 
Condroz.  La  terre  végétale  se  compose  d'une 
couche  sablonneuse  et  schisteuse ,  sur  fond 
de  pierre  calcaire. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  du  sol 
sont  :  le  seigle ,  Tépeautre ,  Tavoine ,  le 
foin ,  les  légumes  et  les  fruits.  —  Les  bois 
taillis  offrent  une  essence  mêlée  de  charmes, 
bouleaux  et  coudriers. 
POPULATION  :  279  habitans. 
HABITATIONS  :  Ou  rcmarquo  dans  la 
commune  un  vieux  château  en  ruines. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habitaus 
se  livrent  à  Tagriculture. 

VILL^RS-LE-BOUILLET,  commune 
du  canton  et  à  3/4  de  lieue  0.  S.  0.  de 
Bodegnée ,  de  Tarrondissemeiit  et  à  2  lieues 
N.  N.  E.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Fise- 
FontainiB,  à  TE.  par  celles  de  Bodegnée  et 
Âmpsin ,  au  S.  par  Antheid  et  Vinalmont , 
et  à  rO.  par  Warnant. 

Ses  dépendances  sont  :  la  Barbette, 
Cabente,  Fays,  HabosÂ,  Mabiet  et  Mar- 
seiche. 


VIL 

HYDROGRAPHIE  :  Le  ruîsSeaa  de  Ben 
forme  la  limite  avec  Ampsin  et  Amay;< 
plusieurs  petits  cours  d'eau ,  qui  arrosent 
le  territoire ,  vont  se  perdre  dans  le  Ben , 
entre  autres  le  Fond-Torche-Pierre  et  le 
Chimson.  Le  Ben  active  un  moulin  à  fiàrine. 

SOL  :  Surface  ondulée.  Le  terrain,  de 
nature  argilo-sablonneuse ,  renferme  du 
charbon  de  terre  en  exploitation.  La  couche 
végétale  est  de  5  à  14  pouces. 

AGRICULTURE  :  On  cultivc  froment, mé- 
teiJl ,  seigle ,  avoine ,  orge ,  féveroles ,  vesce, 
pois,  trèfle,  foin,  pommes  de  terre  et 
légumes.  Les  vergers  sont  garnis  d'arbres 
fruitiers.  Le  bois  taillis  se  compose  d^one 
essence  mêlée  de  chênes ,  charmes ,  aunes , 
coudriers  et  bouleaux;  il  est  surmonté 
d'une  belle  futaie,  et  s^exploite  à  18  ans. 
—  Assolement  triennal ,  sexennal  en  no- 
vennal.  —  Elèves  de  chevaux,  bétes  à  cornes 
et  moutons. 

POPULATION  :  1,484  habitans. 

HABITATIONS  :  On  comptc  dans  le  chef- 
lieu  60  maisons  bien  construites,  parmi 
lesquelles  on  distingue  plusieurs  belles 
fermes. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  princi- 
pales branches  d'industrie  sont  l'agricul- 
ture et  l'exploitation  de  la  houille.  On  y 
fait  un  assez  grand  commerce  de  produc- 
tions agricoles,  principalement  de  fruits. 
— 1  moulin  à  farine  et  4  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Namur  avoisine  la  commune. 
On  y  compte  6  chemins  vicinaux;  les  plus 
importans  sont  ceux  qui  conduisent  à  Huy 
et  à  Waremme;  Us  deviennent  impratica- 
bles en  hiver. 

VILLERS-LE-PEUPLIER,  commune 
du  canton  et  à  3  lieues  0.  S.  O.  de  Wa- 
remme ,  de  l'arrondissement  et  à  9  lieues  0. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Hannut,  à  l'E.  par 
Lens-Saint-Remy ,  au  S.  par  Moxhe,  et  à 
rO.  par  Crehen. 

SOL  :  Superficie  ne  présentant  qu'un 
petit  nombre  d'inégalités.  Le  chef-b'en  est 
situé  dans  un  bassin  fertile.  Couche  végé- 
tale argileuse,  très-profonde. 


VIL 

« 

Aomiciri.TVRÉ  :  On  récolte  da  froment , 
du  seigle ,  de  Forge ,  de  Tavoine  ;  foarrages 
pour  la  consommation  ,  trèfle  ,  colza , 
chanvre,  pommes  de  terre,  carottes.  On 
recueille  pommes,  poires  et  raisin,  en  petite 
quantité.  Les  peupliers  du  Canada  sont  à 
peu  près  les  seuls  arbres  que  Ton  trouve 
dans  cette  commune. — Elèves  de  chevaux, 
vaches,  moutons,  porcs;  dindons,  poules 
et  pigeons.  —  Quelques  ruches ,  lièvres  et 
perdrix  peu  nombreux.  —  Laine,  beurre, 
fromage  et  oeufs. 

POPULATION  :  578  habitans. 

HABITATIONS  *.  1  école  primaire  et  1  châ- 
teau. 

COMMERCE  ET   INDUSTRIE  :    1    mouliu  à 

huile  mû  par  des  chevaux.  Les  habitans 
se  livrent  presque  exclusivement  à  Tagri- 
cuUure. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
naux sont  en  mauvais  état.  Une  grande 
partie  de  rintérieur  du  chef-lieu  est  pavée. 

y  ILLERS-LË-TËHPLE ,  commune  du 
canton  et  à  5/4  de  lieue  0.  de  Nandrin ,  de 
Varrondissement  et  à  3  lieues  £.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Âux-Forges , 
Bourgogne,  Glamodar,  France,  Fririsart, 
Froide- Fontaine,  Manhay,  Neupont  et 
Tour-au-Bois. 

HYDROGRAPHIE  :  Un  petit  affluent  de  la 
Meuse  active  un  moulin  à  huile,  trois 
moulins  à  farine  et  une  foulerie. 

sol:  Ce  terroir,  qui  fait  partie  du  plateau 
duCondroz,  est  incliné  au  N. ,  au  S.  et  à  FO. 
Terrain  calcaire ,  revêtu  d'une  couche  végé- 
tale argilo-sablonneuse ,  d'un  aspect  ferru- 
gineux. Il  y  a  une  carrière  d'un  beau 
marbre^gris  jaunâtre. 

AGRICULTURE  :  Les  productious  du  sol 
consistent  en  seigle,  méteil,  épeautre, 
avoine,  foin,  trèfle,  légumes;  fruits,  tels 
que  pommes ,  poires ,  prunes .  —  L'essence 
des  bois  taillis'  est  un  mélange  de  chênes , 
charmes,  bouleaux,  aunes  et  coudriers, 
surmontés  de  baliveaux  de  hêtre  et  chêne  j 
la  coupe  est  réglée  à  18  ans.  —  Fréquenta- 
tion du  marché  de  Liège. 

POPULATION  :  698  hcJ>itans. 

HABITATIONS  *.  1  écolc  primaire. 


VIL 


22*: 


COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Quclques  pro- 
ductions agricoles.  — 3  moulins  à  farine, 
1  moulin  à  huile  et  1  foulerie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
naux qui  conduisent  à  Huy  sont  mentneux 
et  très-difilciles  en  toute  saison.  , 

VILLERS-L'É VÈQUE ,  commune  du 
canton  et  à  2  lieues  N.  N.  Q.  de  Hollogne- 
anx  -  Pierres  ,  de  Tarrondissement  et  à 
3  lieues  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  pat  Ruson  (Limbourg) ,  à 
TE.  par  Othée,  au  S.  E.  par  Awans  et 
Hognoul,  au  S.  par  Foox  et  Kemexhe,  et 
hu  S.  0.  par  Odeur  et  Hcrstappe  (  cette 
dernière  fait  partie  de  la  province  de  Lim- 
bourg.) 

SOL  :  Sa  surface,  assez  unie  au  S.  et  à  TE. , 
est  légèrement  ondulée  au  N.  et  à  FO.  La 
meilleure  terre ,  de  nature  argilo-sablon- 
neuse ,  a  20  à  25  pouces  de  couche  végétale. 

AGRICULTURE  :  Ou  cultivc  du  seigle,  du 
froment ,  de  l'épeautrc ,  de  Forge ,  de 
Favoine,  de  la  vesce,  des  féverolesj  peu  de 
plantes  oléagineuses;  des  pommes  de  terre, 
des  carottes,  des  betteraves.  Les  fruits  con- 
sistent en  pommes  et  poires  qui  servent  à 
faire  du  sirop  et  du  vinaigre.  — Chevaux , 
bêtes  à  cornes,  250  moutons.  Un  asseit 
grand  nombre  de  porcs;  lièvres,  perdrix 
et  cailles.  —  Laine,  beurre,  fromage. 

POPULATION  :  460  hommes,  455  fem- 
mes; total  :  915  habitans.  , 

HABITATIONS  ;  12  fcrmcs ,  128  habita- 
tions rurales,  40  cabanes  ;  elles  sont  bâties 
en  pierre  et  en  briques ,  couvertes  en 
chaume,  quelques-unes  en  pannes;  dissé- 
minées.—1  église,  1  chapelle,  1  école, 
1  maison  de  campagne. — 1  notaire,  1  mé- 
decin ,  1  arpenteur. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agricultUTC 

et  le  commerce  de  laines.  —  1  fabrique  de 
chandelles,  1  fabrique  de  sirop  et  1  bras- 
serie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  grande  route 
de  Liège  à  Bruxelles  traverse  une  partie  du 
territoire ,  du  S.  E.  au  N.  0.  On  y  compte 
50  chemins  vicinaux  peu  praticables  en 

hiver. 

VILLERSSAINT-SIMÉON,  commune 


228 


VIlï 


da  canton  et  à  1  lieue  1/2  S.  de  Gloo»^,  de 
rarrondissement  et  à  2  lieaes  N.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Slins,  à  TE.  par 
Fexbe-Slins ,  au  S.  par  Liera  et  Voronx ,  et 
k  rO.  par  Juprelle. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lien  et  du  hameau  de  Mont-Leclercq. 

SOL  :  Terroir  légèrement  ondulé,  appar- 
tenant au  plateau  de  la  Heshaye.  On  y 
remarque  quelques  coteaux  à^ime  pente 
assez  rapide.  Le  terrain ,  de  nature  argilo- 
sahlonneuse  et  siliceuse ,  a  4  à  10  pouces 
de  couche  végétale. 

AGAicuLTU&E  :  Les  productious  du  so^ 
consistent  en  froment ,  épeautre ,  seigle , 
orge ,  avoine ,  féveroles  ,  trèfle ,  foin , 
pommes  de  terre,  légumes  et  fruits. — 
Élèves  de  chevaux  et  debétes  à  cornes; 
1  troupeau  de  160  moutons. 

]K>pirLÀTioxv  :  261  hahitans. 

HJiBiTJiTioNS  :  58  maisons  dont  4  sont 
asset  bien  construites. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habitaus 
se  livrent  exclusivement  à  Tagriculture. 

ROUTES  ET  CHEMINS  ;  6  chemius  vici- 
naux impraticables  en  hiver  et  dans  les 
temps  pluvieux. 

VIN ALMONT ,  commune  du  canton  et 
à  2  lieues  l/4  £.  de  Héron ,  de  Farrondis- 
sement  et  à  1  lieue  1/2  N.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  War- 
nant,  à  TE.  par  celle  de  Yillers-le-Êouillet, 
au  S.  par  Antheid ,  au  S.  0.  par  Wanse  et 
Moha,  et  à  TO.  par  Hucorgne  et  Fumai. 

Ses  dépendances  sont  :  Les-Potalles , 
Tige-de-M  isse,  Yinalmont  (  Basse)  et  Wan- 
zoul. 

BTDROGRAPHiE  :  La  Méhaiguc  longe  le 
territoire  de  cette  commune ,  sur  une  lon- 
gueur d  environ  1,000  mètres,  sa  largeur 
est  de  5  mètres ,  et  sa  profondeur  de  1  à 
3  mètres.  Les  eaux  de  cette  rivière  fertili- 
sent les  terrains  qu'elle  inonde  quelquefois 
pendant  Thivér.  ^ 

SOL  :  Surface  très-élevée  an  centre  de  la 
commune,  s  abaissant  sur  les  autres  points, 
et  offrant  un  grand  nombre  de  monticules. 
Terrain  en  général  médiocrement  fertile , 
argilo-sablonnenx,  marécageux  et  rocail- 


VIN 

leux,  offirant  le  calcaire  en  exploitation. 

AGRICULTURE  :  Onrécoltefroment,seigle, 
épeautre ,  avoine ,  orge ,  graines  de  navette, 
fourrages  pour  la  consommation,  trèfle, 
carottes.  Fruits  peu  abondans,  poires, 
pommes  et  prunes.  Les  bois  de  hante 
futaie  sont  le  chêne ,  le  hêtre ,  le  bois  blanc 
et  le  peuplier;  le  chêne  est  Tespèce  qui 
domine.  Le  noisetier,  le  cornouiller,  le 
charme  et  le  bouleau  peuplent  les  bob 
taillis. — Élèves  de  chevaux ,  bêtes  à  cornes, 
veaux ,  porcs  et  moutons  ;  un  petit  nombre 
de  ruches.  Gibier  :  lièvres,  lapins,  per- 
drix, cailles;  peu  de  bécasses;  canards 
sauvages  en  hiver.  On  pêche  dans  la  Mé- 
baigne  des  brochets,  des  anguilles,  des 
écrevisses ,  etc.  —  Fréquentation  des  mar- 
chés de  Huy  et  de  Waremme,  poor  la 
vente  des  chevaux  et  du  beurre,  et  de 
celui  de  Tirlemont  pour   la  laine. 

POPULATION  :  915  habitans. 

HABITATIONS  :  12  maisous  particulières, 
140  habitations  rurales  et  15  cabanes.  La 
plus  grande  partie  des  maisons  sont  bâties 
en  pierre,  les  autres  en  briques,  et  cou- 
vertes en  ardoises  ;  les  cabanes  sont  con- 
struites en  bois  et  argile ,  et  couvertes  en 
paille  :  elles  sont  disséminées.  —  Il  y  a 
une  église ,  une  chapelle  et  nne  écale  pri- 
maire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Extractîon  dc 
la  pierre  calcaire  à  bâtir  et  pour  convertir 
en  chaux  ;  de  Targile  à  briques.  —  5  four- 
neaux à  chaux  et  1  à  briques  ;  2  brasse- 
ries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  route  projetée  de 
Huy  à  Tirlemont  traversera  le  centre  du 
territoire.  —  Les .  diemins  vicinaux  sont 
praticables  en  hiver. 

YINALMONT  (basse),  dépendance  de 
la  commune  de  Yinalmont. 

YINAYE ,  dépendance  de  la  oonunone 
d^Ampsin. 

YINAYE  ,  dépendance  de  la  commune 
de  Battice. 

YINAYE  (au)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Tilleur. 

YINAYE  DE  LONTIN ,  dépendance  de 
la  con;irauiie  de  Hollogne-aux*Pierres. 


VIS 

VINGT-DEUX,  dépendance  de  U  oom- 
mone  de  Hons. 

VINJëN$H£Y£,  dépendance  delà  com- 
mune de  Foaron-le-G>mte. 

VISE ,  conmiane  da  canton  et  à  1  lieae 
N.  0.  de  Daelhem ,  de  Tarrondissement  et 
a  3  lieaes  1/2  N.  N.  0.  de  Li^e. 

Bornée  an  N.  par  Bemeau  et  Mon- 
land,  à  TE.  par  BomLaye,  an  S.  par 
Daelhem  et  Richelle,  et  à  TO.  par  Hac- 
court. 

Ses  dépendances  sont  :  Deyantrle-Pont , 
Lorette,  Porte -de -Moaland,  Prés-Nanfa- 
l^e,  SouTréy  le  Temple,  Porte -du- 
Marché. 

HTnaoGKAPHis  :  La  partie  occidentale  de 
cette  commune  est  arrosée  par  la  Meuse , 
laquelle  reçoit  le  ruisseau  d'Aaz,  par  sa 
rive  gauche.  La  Berwinne  longe  son  terri- 
toire au  N.    ' 

SOL  :  Vallée  et  rive  droite  de  la  Meuse. 
La  surface  de  son  territoire  est  assez  iné- 
gale, surtout  au  S.  et  à  TE.,  où  Ton 
remarque  quelques  collines  escarpées  et 
couvertes  de  broussailles. 

Terrain  calcaire,  appartenant  au  cal- 
caire anthracif^re ,  remarquable  par  la 
mine  d'anthracite  et  de  cuivre  sulfuré  qu'on 
a  découverte  au  hameau  de  Souvré ,  sur 
la  rive  droite  de  la  Meuse.  L^anthracite 
se  trouve  ordinairement  dans  la  chaux 
carbonatée,  sous  forme  de  rognons.  Parmi 
les  substances  minérales  quoi&e  cette 
localité,  on  distingue  le  cuivre  pyriteux 
cobo  -  tétraèdre  ,  concifétionné  massif  ^ 
le  cuivre  carbonate  bleu  aciculaire , 
vert ,  radié  et  terreux  ;  le  zinc  sul- 
furé octaèdre,  et  un  grand  nombre  de 
fossiles  enfouis  dans  le  calcaire  anthraci- 
ftre. 

La  terre  végétale  se  compose  dWe 
couche  argilo  -  sablonneuse  ,  quelquefois 
mêlée  de  gravier,  de  9  à  1 8  pouces  de  pro- 
fondeur. 

AGRICULTURE  :  Ou  cultivo  lo  fromcut , 
le  seigle,  Tavoine,  lorge,  les  trèfles,  la 
▼esce,  les  féveroles ,  les  pommes  de  terre; 
plusieurs  espèces  de  l^umes  et  arbres 
fruitiers,  tds  que  pommier*,   poiriers, 


VIS 


329 


cerisiers  et  noyers.  Le  peu  de  bois  qa^on 
y  trouve  est  situé  sur  des  rochers  escarpés. 

—  On  y  élève  des  chevaux  pour  le  renou- 
vellement des  écuries ,  le  surplus  se  vend 
aux  foires.  Le  nombre  des  bètes  à  cornes 
s'élève  à  152.  Il  s'y  trouve  3  troupeaux  de 
moutons. 

POPULATION  :  1,834  habitans. 

HABiTATioiis  :  Ou  oompto  dans  la  com- 
mune 357  maisons.  La  ville  est  bâtie  sur 
le  penchant  d*une  colline ,  dans  une  posi- 
tion fort  agréable.  Elle  fut  entourée  de 
murs ,  de  palissades  et  de  fossés  en  1334, 
par  l'évéque  Adolphe  de  la  Marcfc;  ces 
murs,  qui.tombent  en  ruine,  ol&ent  encore 
quelques  vieilles  portes.  Visé  possédait 
autrefois  un  grand  nombre  de  couvons  et 
de  maisons  religieuses;  on  y  voit  encore 
l'ancien  collège  des  Oratoriens ,  où  l'on  a 
établi  une  savonnerie  ;  et  sur  la  rive  gauche, 
l'ancien  couvent  des  Carmes  déchaussés, 
qui  présente  un  vaste  local.  —  Uy  al  égliae 
et  2  écoles  primaires. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Vîsé  fait  UU 

petit  commerce  de  merceries  et  épiceries 

arec  les  communes  voisines.  On  y  fabrique 

^   des  bas ,  des  bonnets  et  des  tricots  en  laine. 

—  Il  se  trouve  dans  la  commune  1  moulina 
farine  mû  par  le  ruisseau  d'Aaz ,  2  brasse- 
ries, 1  distillerie ,  1  savonnerie,  1  filature  de 
laine ,  2  petites  tanneries ,  plusieurs  fabri- 
ques de  sirop  de  betteraves  et  de  vinaigre 
de  pommes.  Il  y  a  1  four  à  chaux,  sur  la 
rive  droite  de  la  Meuse,  à  proximité  d'une 
carrière  en  exploitation,  et  sur  la  rive  gau- 
che, des  chantiers  pour  la  cimstruction  des 
bateaux. — .2  foires  par  année,  le  25  mars 
et  le  15  août  ;  1  marché  tous  les  mardis. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  vici- 
naux, au  nombre  de  4,  n  aboutissent  à 
aucune  grande  route.  La  communication 
avec  Liège  et  Maestricht  a  lieu  par  eau.  H 
part  tous  les  jours  pour  Maestricht  deux 
bateaux  qui  servent  au  transport  des  objets 
de  commerce.  • 

RiSTOiRE  :  Cette  ville  est  très-ancienne. 
Vers  l'an  79l9,  la  princesse  Berthe,  fille  de 
l'empereur  Charlemagne,  y  fit  construire 
une  église  en  ThoiMiear  de  Saînt-Maitin. 


aso 


VIS 


L'éTÔque  Adolphe  de  la  M arck  fit  ceindre 
Visé  de  murailles  en  1334.  Dans  le 
12*  siècle,  lesLimbourgeoisremportèrentà 
Visé  une  yictoire  complète  sor  le  fils  de 
Femperear  HenrilV,  qoi  avait  voola  s  em- 
parer d^an  très-beaa  pont  qui ,  à  cette  épo- 
qae,  rénnissait  les  deux  rives  de  la  Meose  : 
Ce  pont ,  dont  la  construction  datait  da 
9*  siècle ,  fat  enlevé  par  les  glaçons  en  1 408 . 

Visé  est  la  patrie  da  géomètre  Slaze, 
célèbre  par  sa  correspondance  avec  Pascal, 
ainsi  qae  par  la  solution  de  plusieurs  pro- 
blèmes sur  la  cycloïde ,  dont  s^occupaient,  à 
cette  époque,  les  mathématiciens  les  plus 
distingués  de  TEurope. 

VISSOUL ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/4  S.  d'Avenues,  de  larrondisse- 
ment  et  à  3  lieues  N.  0.  de  Huy. 

Ses  dépendances  sont  :  Henoit  et  Mou- 
linnie-Bogna. 

HTDKOGIIA.PHIS  :  Le  ruisscau  de  Burdi- 
nal  arrose  cette  commune.  Les  inondations 
qu'il  occasione  sont  nuisibles  aux  prai- 
ries ,  lorsqu'elles  ont  lieu  à  Tépoque  de  la 
coupe  des  foins. 

SOL  :  Surface  élevée  ,  entrecoupée  de 
eollines.  Terrain  argilo -sablonneux ,  ma- 
récageux et  rocailleux.  Couche  végétale  de 
4  à  12  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  froment ,  sei- 
gle, orge ,  avoine ,  épeautre,  f^ves  et  pois; 
fourrages  sufllsans  pour  la  consommation; 
pommes  de  terre,  carottes,  betteraves, 
navets  ;  poires ,  pommes ,  prunes  et  cerises. 
Bois  tai]lis  et  de  haute  futaie  :  chênes, 
hêtres,  bois  blancs,  peupliers,  ormes  et 
bouleaux  ;  le  chêne  domine.  —  Quelques 
chevaux ,  bêtes  à  cornes  et  porcs  ;  volaille  ; 
lièvres  et  lapins  en  petit  nombre  ;  beaucoup 
de  perdrix.  —  Beurre  et  fromage. 

POPULATION  :  hommes,  79;  femmes, 
61;  total  :  140  habitans. 

BABiTATioNS  :  27  habitations  rurales, 
généralement  couvertes  en  chaume  ;  partie 
agglomérées ,  partie  disséminées. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  1  blanchis- 
serie de  toile,  1  moulin  à  farine  mû  par  eau . 

R0UTE3  ET  CHEMINS  *.  Aucune  route  ne 
tra^efte  la  commune. 


VOE 

VlTSfilf ,  dépendance  de  la  commune 
de  Fouron-le-Comte. 

VIVEGNIS ,  commune  du  canton  et  n 
2  lieues  1/4  S.  £. de  Glons  ,  de  Farrondis- 
sement  et  à  2  lieues  N.  N.  E.  de  Liéçe. 

Bornée  au  N.  par  Oupeye,  à  TE.  par  la 
Meuse,  au  S.  par  Herstal,  et  à  VO,  par 
Millemort  et  Hermée. 

Ses  dépendances  sont  :  Tutvoye ,  Tour- 
nay,  le  Trixhe ,  et  Va  (Haute  et  Basse.) 

HYDROGRAPHIE  :  La  Hcose  baigne  k 
territoire  à  TE, 

SOL  :  Cette  commune  occupe  un  terroir 
éfevé  sur  la  rive  gauche  de  la  fiease.  Sa 
surface  est  entrecoupée  de  coteaux  où  Ton 
cultivait  autrefois  la  vigne. 

POPULATION  :  959  habitans. 

VIVEGNIS  (sur)  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Hermalle. 

VIVIER,  dépendance  de  la  commune 
de  Chamcux. 

VIVIER ,  dépendance  de  la  commune 
de  Henri-Chapelle. 

VLAMERIE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Clermont. 

VOER,  ruisseau  qui  prend  sa  source 
à  Fouron-Saint-Pierre  qu*îl  traverse ,  ar- 
rose la  commune  deFouron-Saint-Hartin . 
et  va  se  jeter  dans  la  Meuse. 

VOGELSANG,  dépendance  de  la  com 
mune  de  Moresnet. 

VOIE-DE -LIEGE ,  dépendance  de  la 
commune  d'Ayeneux. 

VOIEEN-CROIX,  dépendance  de  la 
commune  de  Fraipont. 

VOLCKERICK ,  dépendance  de  la  com 
mune  de  Gemenich. 

VOROUX ,  dépendance  de  la  commune 
d'Alleur. 

VOROUX  -  GOREU:^  ,  commune  du 
canton  et  à  1  lieue  0.  N.  0.  de  HoUogoc- 
aux-Pierres,  de  Tarrondissement  et  a 
2  lieues  1/2  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Fooz,  à  YE.  par  Bier- 
set,  au  S.  par  Veiroux,  au  S.  O.  pr 
Roloux,  et  à  rO.  par  Fexhe-aa-haat- 
Clocher. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  du  hameau  de  Gorraz. 


VOR 

80L  :  Platean  de  la  Hesbaye;  terrain, 
argilo-sablonneux . 

ÀGRicvLTURE  :  Les  productions  consis- 
tent en  froment,  seigle ,  épeantre,  orge , 
fourrages ,  trèfles  ,  graines  de  navette , 
carottes,  betteraves.  Fruits  :  pommes  et 
poires,  que  Ton  vend  aux  marchands  ambu- 
lans,  prunes ,  cerises,  noix.  On  trouve  dans 
la  commune  quelques  frênes ,  peupliers  et 
saules  épars  ;  peu  de  bois  taillis.  —  Élèves 
de  vaches,  de  moutons  dont  le  nombre 
s'élève  à  500  ;  quelques  porcs.  Volaille  : 
poules  ,  dindons  ,  canards.  —  Laine  , 
beurre ,  fromage. 

POPULATION  :  129  hommes ,  126  fem- 
mes ;  total  ;  255  habitans. 

HABITATIONS  :  2  maisous  particulières , 
4  fermes ,  1 7  habitations  rurales ,  15  ca- 
banes; construites  partie  en  briques,  partie 
en  bois  et  Jfrgile;  couvertes  en  chaume , 
partie  en  pannes ,  très-peu  en  ardoises  ; 
disséminées.  —  Il  y  a  1  chapelle ,  1  mai- 
son communale  et  1  école  primaire. 

COMMERCE  £T  INDUSTRIE  :  L'agriculture. 
Deux  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  15  chcmius  vici- 
naux impraticables  en  hiver. 
"  VOROUX-LES-LIERS ,  commune  du 
canton  et  à  I  lieue  1/2  S.  de  Glons,  de 
larrondissement  et  à  1  lieue  1/2  N.  N.  0. 
de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Yillers-Saint-Siméonf 
à  TE.  par  Liers,  au  S.  par  Rocour,  et  à 
rO.  par  Lantin  et  Juprdle. 

SOL  :  Plateau  de  la  Basse-Hesbaye.  La 
terre  végétale  se  compose  d'une  couche  ar- 
gileuse de  9  à  10  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  princi- 
pales sont  le  seigle  et  Tépeautre.  On  récolte 
aussi  :  froment,  orge,  avoine,  trèfle,  fé- 
veroles ,  vesce ,  pommes  de  terre,  légumes. 
Les  vergers  sont  en  général  plantés  de  pom- 
miers; quelques  poiriers  et  cerisiers.  — 
Chevaux ,  bétes  à  cornes  ;  moutons. 

POPULATION  ;  249  habitans. 

HABITATIONS  :  51  maisous  ,  parmi  les- 
quelles on  distingue  le  château  de  Y oroux, 
quelques  fermes  et  5  maisons  sur  la  route 
«leLiégcàTongres. 


TOT 


281 


COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriooltiure. 
l  moulin  à  farine  mû  par  le  vent,  et  2 
pressoirs  à  huile  mus  par  une  machine  à 
'  vapeur. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  partie  la  plus 
occidentale  du  territoire  est  traversée  par 
la  grande  route  de  Liège  à  Tongres.  Il  y  a 
5  chemins  vicinaux  presque  impraticables 
en  hiver. 

YOTTEHME,  commune  du  canton ,  de 
Tarrond.  et  i  5/4  de  lieue  N.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  parla  commune  de  Mille- 
morte,  à  TE.  par  Herstal ,  au  S.  par  le 
faubourg  de  Sainte- Walburge ,  et  à  TO. 
par  les  villages  d'Ans  et  Alleur. 

Ses  dépendances  sont  :  Bernalmont, 
Bonxhtai,  Derrière-Goronmeuse  et  Joli- 
yette. 

SOL  :  Terroir  appartenant  au  plateau  de 
la  Hesbaye  ;  la  couche  végétale  ,  dont 
Tépaisscur  varie  de  10  à  50  centimètres  , 
se  compose  d'une  terre  argileuse ,  sablon- 
neuse on  parsemée  de  silex,  et  recouvre  la 
^ marne  sur  divers  points. 

AGRICULTURE  :  On  récolte  de  Tépeautre, 
du  seigle  ,  peu  de  froment ,  de  lorge ,  de 
Tavoine ,  du  blé  sarrasin ,  des  fourrages  , 
du  trèfle ,  des  pommes  de  terre ,  des  carot- 
tes et  des  betteraves.  Peu  de  fruits ,  tels 
que  pommes  et  poires.  —  Assolement 
triennal.  On  emploie  les  cendres  de  Hol- 
lande pour  engrais.  La  commune  renferme 
12  fermes.  —  Quelques  chevaux  et  bétes  à 
cornes;  400  moutons  ;  un  petit  nombre  de 
porcs.  —  Laine. 

POPULATION  :  747  hommes,  752  fem- 
mes ;  total  :  1,499  habitans. 

HABITATIONS  :  12  fermes,  255  habita- 
tions rurales  ;  construites  en  briques ,  on 
en  bois  et  argile ,  couvertes  en  chaume  ; 
partie  agglomérées,  partie  disséminées.  — 
1  église  et  1  chapelle. 

coBfMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Ou  fabrique 
dans  cette  commune  beaucoup  d'instru- 
mens  et  ustensiles  de  fer  à  Tusage  de  Téco- 
nomie  domestique ,  tels  que  fléaux  de 
balances,  scies,  fourchettes  en  fer,  etc. 
Un  grand  nombre  de  briquetiers  émigrent 
chaque  année  pour  exercer  leur  industrie 


WAB 

tartoat  en  Allemagne  et  en  Hollande.  — 
1  moulin  à  farine  mû  par  le  yent ,  1  fa- 
brique de  sirop  et  1  briqueterie. 

KOUTcs  ET  CHEMINS  *.  Les  chemius  vici- 
naux sont  très-mauvais  en  hiver. 

HTSTOiR^  :  Le  village  de  Vottemme  oc- 
cupe une  place  distinguée  dans  les  annales 
du  pays  de  Liège ,  pour  avoir  été ,  à  diffé- 
rentes époques ,  le  lieu  où  les  é^éques  tin- 
rent leur  conseil  :  ce  fut  entre  autres  dans 
Tm  de  ces  états ,  présidé  par  le  prince-évé- 
que  Henri  de  Gueldre,  en  1255,  qu*on 
lança  contre  le  fameux  Henri  de  Dinant , 
chef  du  parti  populaire ,  un  arrêt  de  ban- 
nissement perpétuel.  Les  conférences  qui 
suivirent  de  près  ce  jugement,  auquel  s'op- 
posa le  peuple ,  eurent  pour  issue  ]a  paix 
deBierset,  conclue  le  13  octobre  1255.  De 
nouveaux  troubles  ayant  éclaté  au  sujet  du 
comté  de  Loox,  en  1347  ,  les  habitans  de 
Liège  et  de  Huy ,  sous  les  ordres  des  che- 
valiers Raes  et  Baré  de  Waronx  et  Jean 
Yaldoréal,  vinrent  attaquer,  à  peu  de  dis- 
tance de  Vottemme ,  Tannée  épiscopale , 
commandée  par  Englebert  de  la  Harck , 
qui ,  après  avoir  laissé  plus  de  mille  morts 
sur  le  champ  de  bataille,  s'enfuit  en  désor- 
dre jusqu'à  Wonck  sur  le  Geer. 

VOUS ,  dépendance  de  la  commune  de 
Horesnet. 

YOTE-DE-LIÉGE ,  dépendance  de  la 
commune  d'Ayeneux. 

VOYE-DU-PONT ,  dépendance  de  la 
commune  de  Saint-Remy. 

VOTE-GRANDE,  dépendance  de  la 
commune  de  Glermont. 


WAI 

VREUSGHMEN  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Baelen. 

VTLE,  commune  du  canton,  derarron- 
dîssement  et  à  2  lieues  S.  S.  E.  de  Huy, 
et  à  8  lieues  1/2  S.  S.  0.  de  Liège.  • 

Bornée  au  N.  par  la  commune  du  Yier- 
set ,  à  TE.  par  celle  deModave,  aurS.  par 
PaiUe,  et  à  TO.  par  Évelette  et  Gosne 
(province  de  Namur)  ctHarchin. 

Ses  dépendances  sont  :^j€8  Avies ,  Tha- 
roule ,  Beaufays  et  le  Tron-de-Beauiays. 

HTDROGRAPBiE  :  PlusicuTS  ruifiaeaiix  ar- 
rosent ce  territoire  :  le  principal  est  le  ruis- 
seau de  Vyle,  qui  sert  à  Tirrigation  des  pré*. 

SOL  :  Plateau  du  Condroz.  On  remarque 
au  S.-  un  chaînon  de  coteaux  boisés ,  cou- 
rant de  TE  à  FO.  Le  terrain  est  argileux , 
sablonneux  ,  schisteux  et  calcaire.  Le  roc 
calcaire ,  dans  plusieurs  endroits ,  se  mon- 
tre à  jour.  Gouche  végétale  de  4  à  10  pou- 
ces d'épaisseur. 

AGRICULTURE  :  Lcs  productions  consis- 
tent en  épeautre,  seigle,  avoine,  trtrfle, 
fourrage ,  foin  ,  légumes  et  fruits.  —  Élè- 
ves de  chevaux  et  de  bétes  à  cornes. 

POPULATION  :  269  habitans. 

HABITATIONS  :  Lc  chcf-lieu  contient  30 
maisons.  On  remarque  dans  cette  commune 
2  châteaux. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agrîculture 
et  l'exploitation  des  bois.  —  Quelques  fours 
à  chaux. 

ROUTES  ET  CHEBnNS  :  13  chcmins  vici- 
naux très-mauvais  en  hiver. 

VTLE ,  ruisseau  qui  arrose  la  commune 
de  son  nom. 


w 


WAÂK,  dépendance  de  la  commune  de 
Moresnet. 

W  ACHÏBOUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Sprîmont.  ^ 

W ADALEUX ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Ghameux. 

WAET ,  dépendance  de  la  commune  de 
Sart. 


WAIDE,  dépendance  de  la  communf 
de  Trembleur, 

WAIDES  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune de  Neochâteau. 

WATDES  (les),  dépendance  de  la  com- 
mune du  Petit-Rechain. 

WAIDES  (ruisseau  des)  ,  il  arrose  la 
commune  du  Petit-Rechain. 


WAL 

WALEFFE  (Vieux  ),  commune  du 
cantoi^et  à  2  lieues  0.  S.  0.  deBodegnée, 
de  Tarrondissement  et  à  3  lieues  N.  de 
Hny. 

Bornée  an  N.  par  la  commune  de  Wa- 
IcfTes  (les),  à  TE.  par  Vaux-Borset,  au 
S.  par  Warnant,  età  TO.  par  Fallais  et 
Latinne. 

HTDHOGRAPHiE  :  Un  ruisscau  prend  sa 
source  an  centre  du  yillage ,  sert  à  Tirriga- 
tion  des  prés ,  et  se  jette  dans  la  Méhaigne. 

SOL  :  Ce  terroir  appartient  au  plateau 
de  la  Hesbaye  :  vers  le  Sud  il  présente  des 
campagnes  très-étendues  et  d*une  superficie 
légèrement  inclinée.  Terrain  argilo-sablon- 
neux  de  5  à  18  pouces  de  couche  végétale. 

AGRicuLTUKE  :  Lcs  récoltcs  cousistent 
en  froment,  seigle,  avoine,  épeautre, 
fourrages  ;  beaucoup  de  foin ,  pommes  de 
terre,  carottes,  betteraves.  Fruits  :  pom> 
mes,  poires,  prunes ,  cerises.  —  Elèves  do 
chevaux,  bétes  à  cornes,  moutons,  porcs; 
poules,  dindons,  pigeons;  quelques  ru- 
ches; lièvres,  perdrix  en  petit  nombre. 
—  Laine ,  beurre ,  fromage  y  miel,  cire. 

POPULATION  :  165  hommes,  130  femmes; 
total  :  293  babitans.  ^ 

HABITATIONS  :' La  plupart  des  habita- 
tiens  sont  disséminées.  —  1  égUse ,  1  vieux 
château. — Résidence  d'un  médecin  et  d'un 
pharmacien. 

COBCMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Gommorce 
agricole.  1  brasserie  et  1  fabrique  de 
dréche. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  7  chemius  vicinaux 
qui  sont  d'une  exploitation  assez  difficile 
en  hiver. 

WALEFFE- SAINT-GEORGES,  dé- 
pendance de  la  commune  de  WalefFe. 

WALEFFE- SAINT- PIERRE,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Waleflfe. 

W ALEFFES  (les)  ,  commune  du  can- 
ton et  à  1  lieue  1/2  N.  0.  de  Bodegnée, 
de  Tarrondissement  et  à  3  lieues  1/2  N. 
de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  Omal  et  Celles,  à  FE. 
par  Borlez  et  Vaux-Borset,  au  S.  par 
Yieux-Waleffe,  et  à  TO.  par  Latinne  et 
Tourine. 


WAL 


233 


Ses  dépendances  sont  ;  Henrichette, 
WalefFe-Saint-Georges  et  WalefFe-Saint- 
Pierre. 

SOL  :  Surface  plane  ;  le  terrain  est  ar- 
gileux ,  d'une  couche  végétale  de  10  à  18 
pouces  de  profondeur.  - 

AGRICULTURE  :  Lcs  productious  du  sol 
consistent  en  froment ,  seigle ,  épeautre , 
avoine,  oi^e,  fourrages,  trèfles,  graines 
de  navette  et  de  colza ,  pommes  déterre  et 
carottes.  Les  vergers  sont  plantés  de  pom- 
'miers  ,  poiriers  ,  pruniers ,  cerisiers  et 
noyers ,  et  les  prés  ^mis  de  bois  blancs. 
Il  y  a  dans  la  commune  quelques  bouquets 
de  taillis.  —  Chevaux,  bétes  à  cornes, 
560  moutons.  Volaille  ;  poules  et  dindons; 
lièvres,  perdrix  et  cailles.  —  Laine, 
beurre,  fromage. 

POPULATION  :  516  babitans. 

HABITATIONS  .*  Construites  partie  en 
pierreetbriques;enboisetargile;  la  plupart 
sont  couvertes  en  chaume ,  quelques-unes 
en  ardoises  et  pannes.  Elles  sont  presque 
toutes  disséminées.  —  1  école  primaire  et 
1  château  bâti  à  la  moderne. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :    LcS  produC- 

tions  agricoles.  —  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  chausséo  ro- 
maine traverse  la  commune  du  N.  £.  au 
S.  0.  Il  y  a  12  chemins  vicinaux  imprati- 
cables en  hiver.  Au  centre  de  la  commune 
on  remarque  une  ancienne  tombelle  que 
Ton  attribue  aux  Romains  ou  aux  Francs. 

WALRIN,  dépendance  de  la  commune 
de  Waremme.  ^ 

WALOPPE,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Embresin.   - 

WALSBETZ ,  commune  du  canton  et  à 
1/2  lieue  S.  S.  E.  de  Landen,  de  l'arron- 
dissement>  et  à  6  lieues  N.  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  Landen,  è  l'E.  par 
Wezeren  et  Gingelom  (communes  de  la 
province  de  Limbourg),  au  S.  par  Uou- 
tain-l'Evéque,  et  à  TO.  par  Wamont  et 
Landen. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  ruisscau  de  Landen 
arrose  ce  territoire  et  fait  mouvoir  2  mou- 
lins à  farine. 

sot  :  L'aspect  de  ce  terroir  est  très- 

30 


234 


WAW 


▼arié.  Le  terrain,  dénature  argrilo-sablon- 
neose,  a  une  coacHe  végétale  de  3  À  8 
ponces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Les  productions  dn  sol 
consistent  en  froment,  seigle ,  avoine,  peu 
de  fourrages.  Quelques  frênes ,  trembles  et 
saules  épars.  —  Chevaux,  bétes  à*  cornes , 
moutons.  Volaille  :  poules ,  oies,  canards, 
dindons.  Quelques  lièvres  et  perdrix. 

POPULATION  :  114  habitans. 

HABITATIONS  :  Construites  en  briques, 
en  bois  et  argile ,  couvertes  en  paille  ou    , 
en  pannes.  —  1  église. 

COBIMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L^agHculture. 
—  2  moulins  à  farine  mus  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  5  chemius  vicinaux 
peu  praticables  en  hiver. 

W  AMONT ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  S.  S.  0.  de  Landen ,  de  Tarrondis-^ 
sèment  et  à  7  lieues  1/2  N.  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  la  commune  de  Lan- 
den, à  TE.  par  celles  de  Walsbetx  et  Hou- 
tain ,  au  S.  par  Avemas-le-Bauduin  et 
Lincent,  et  k  TE.  par  Raccourt. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  petit   ruisseau  de 
'    Sypeprend  sa  source  au  N .  de  la  commune. 

SOL  :  Surface  inégale.  Le  terrain,  de 
nature  argilo-sablonneuse ,  a  une  couche 
végétalede  3  à  8  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Les  productious  du  sol 
consistent  en  froment  ,«eigle ,  orge,  avoine, 
pommes  de  terre,  féverole^,  pois,  foin, 
trèfles,  légumes  et  fruits.  —  Élèves  de 
chevaux  et  bétail  :  250  bétes  à  laine. 

POPULATION  :  429  habitans. 

HABITATIONS  :  80  maisous  dont  quelques- 
unes  sont  d'une  construction  très-régu- 
lière. — On  remarque  dans  cette  commune 

1  château  qui  attire  Tattention  des  curieux 
par  la  magnificence  de  son  architecture. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L*agriculture. 
ROUTES  ET  CHEMINS  :  10  chcmins  vici- 
naux impraticables  en  hiver. 

W  ANDRE,  commune  du  canton  et  A 

2  lieues  S.-E.  de  Daclhem,  de  Tarrondisse- 
ment  et  à  1  iieue  1/2  N.  £.  de  Liège. 

Bornée  an  N.  par  Cheratte ,  à  TE.  par 
Mortier  et  Cerexhe-Heuseux ,  au  S.  par 
Saive  et  Jupille ,  et  à  TO.  par  la  Meuse. 


WAW 

Ses  dépendances  sont  :  Chefiieuz  ,  La- 
motte,  Priesvoye,  Rabosée,  Sonycrain- 
Wandre  et  la  Xhavée. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Mcuse  baigne  ce  ter- 
ritoire à  ro. 

POPULATION  :  2,448  habitans. 

WANGHE ,  commune  du  canton  et  A 
1  lieue  1/4  N.  0.  de  Landen,  de  rarron- 
dissement  et  à  9  lieues -N.  N.  G.  de  Huy. 

Bornée  an  N.  par  Overhespen ,  k  TE. 
par  Neerhespen  et  Neerwinden,  au  S.  par 
Laer  et  Esemael ,  et  à  TO.  par  Elixon. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  commone  cst  tra- 
versée par  la  Petite-Gecte. 

SOL  :  La  superficie  de  oe  terroir  pré- 
sente de  grandes  inégalités.  Couche  végé- 
tale argileuse  de  3  à  8  pouces  de  profon- 
deur.   ^ 

AGRICULTURE  :  Lcs  récoltcs  coiiaîstent 
en  froment,  seigle,  avoine,  colza,  four- 
rages ,  pommes  de  terre.  Les  vergers  sont 
plantés  de  pommiers ,  poiriers  et  cerisiers. 
—  Chevaux ,  bétes  à  cornes ,  moutons , 
porcs;  quelques  ruches.  —  Beurre. 

POPULATION  :  132  habitans. 

HARiTATiONS  :  Coustruites  en  argile  et 
en  bois,  couvertes  en  cbaume;  un  très- 
petit  nombre  en  briques  avec  toiture  en 
pannes  ou  ardoises  ;  disséminées.  — 
1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Quelques  pro- 
ductions agricoles.  —  1  brasserie. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  56  chemius  vici- 
naux peu  praticables  pendant  Thiver.  — 
1  pont  de  briques  sur  la  Petite-Geete. 

WANHERIVE,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Couthuin.  ' 

WANNERANYAI^,  dépendance  de  la 
commune  de  Wanne. 

WANNE,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  S.  de  Stavelot,  deTarrondissement 
et  à  7  lieuçs  S.  de  Verviers. 

Bornée  au  N.  et  â  TE.  par  la  commune 
de  Stavelot,  au  S.  par  celles  de  Recht 
(Prusse),  de  Grand-Halleux  (province  de 
Luxembourg  ) ,  et  à  TO.  par  Fosse. 

Ses  dépendances  sont  ;  Hyneumont, 
Logbiermé,  Vaux ,  la  Neuville ,  Spineux, 
Rochelinval,  Aisaumont,  BoueLu,  Champ- 


dtt-Piflnes ,  Monhy-Prez ,  MooliD-au-Paf- 
flard,  Moalin-à-Rockeliikval  et  Wanne- 
ranyal. 

aroBOGRAPHiE  :  La  commune  est  arro- 
sée au  S.  0.  par  la  petite  rivière  de  Salm; 
par  le  ruisseaa  de  Mont-le-Soie,  qui  la  sé- 
pare au  S.  du  ^and-ducké  de  Luxem- 
bourg; à  TE.  par  celui  de  Beauloup ,  qui 
prend  sa  source  près  du  hameau  de  Log- 
biermé ,  et  se  jette  dalis  le  précédent  non 
loin  d'Ennal  ;  par  le  Noir  Riu ,  qui  à  sa 
source  à  Houfnée  et  baigne  une  partie  du 
territoire;  enfin,  par  le  ruisseau  de  Boen, 
qui  part  de  Loulinfa  et  va  se  perdre  dans 
TÂmblève  près  du  bois  de  F  Abbaye. 

SOL  :  Plat  et  bas  au  N. ,  élei^  à  TE.  et 
au  S.,  où  se  trouvent  des  rochers  de  quartz 
bleu  à  filons  blancs;  inégal  à  TO.  — 
Terrain  rocailleux;  quelques  parties  sont 
argileuses  et  sablonneuses. 

AGRICULTURE  :  On  uc  récoltc  que  du 
seigle  et  de  lavoiue  ;  les  fourrages  ne  sont 
pas  abondans  ;  peu  de  légumes  ;  poires  et 
cerises  de  mauvaise  qualité.  Bois  plantés 
de  chênes ,  hêtres ,  ormes ,  bouleaux ,  au- 
nes ,  sapins,  etc.  — On  y  comptait,  en 
1830,  17  chevaux  de  trait,  370  bêtes  à 
cornes,  170  porcs,  1,039  moutons  et  10 
chèvres;  peu  de  volaille;  éducation  des 
abeilles  ;  lièvres ,  lapins  et  perdrix  en  petit 
nombre;  les  sangliers  causent  souvent  de 
grands  dommages  aux  récoltes.  —  Environ 
5,000  livres  de  beurre,  3,000  livres  de 
miel  et  2,000  livres  de  laine  par  année. 

POPULATION  :  hommes,  406;  femmes, 
440  ;  total  :  846  habitans. 

HABITATIONS  :  129  habitations  rurales 
et  19  cabanes,  la  plupart  construites  en 
pierre  et  en  bois ,  et  couvertes  en  ardoises, 
quelques-unes  en  chaume.  — 11  y  a  1  église, 
une  maison  communale,  une  école  pri- 
maire d^enseignement  simultané,  et  1  an- 
cien château  ,  réparé  depuis  quelques 
années. 

COMHERCX  ET  INDUSTRIE  :  1  moulin  à 
foulon  ,  1  à  scier  le  bois  et  2  à  blé ,  raûs 
par  eau  ,  21  métiers  à  tisser  des  toiles  de 
commande.' — Commerce  en  produits  agri- 
coles. —  Foires  d*un  jour  le  20  mai  et  le  17 


WAN 


235 


septembre,  principalement  pour  bestiaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Âucunc  route  ne 
traverse  le  territoire  de  la  commune.  Les 
chemins  vicinaux  sont  de  difficile  exploi- 
tation en  hiver. 

WANZE ,  commune  du  canton,  de  Tar- 
rondissement  et  à  1/2  liéue  N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  Yinalmont,  à  TE. 
par  Antheid  et  Uuy,  au  S.  par  la  Meuse , 
et  à  rO.  par  Bas-Oha  et  Hoha. 

Ses  dépendances  sont  :  Bettonvanx, 
Champia ,  Moulin-à-la-Hayc  et  Nachelet. 

BTD|iOGRAPHis  :  La  commuue  est  arrosée 
par  la  Méhaigne ,  dont  les  inondations  sont 
peu  fréquentes,  et  par  un  petit  ruisseau 
qui  prend  sa  source  au  bois  de  Giampia. 

SOL  :  Inégal ,  parsemé  d'un  grand  nom> 
bre  de  monticules  schisteux.  Terrain  argi- 
leux ,  sablonneux  et  assez  fertile. 

agriculture:  Les  terres  sontensemencées 
en  froment  et  a  voine,  un  peu  moins  de  seigle, 
d'épeautre  et  d'orge ,  très-peu  de  vesce.  Les 
fourrages  réussissent  assex  bien,  particuliè- 
rement ]e  trèfle;  ils  se  consomment  dans 
la  commune;  pommes  de  terre,  carottes 
et  navets  ;  pommes ,  prunes ,  noix  en  pe- 
tite quantité.  —  Elèves  de  qudques  che- 
vaux ,  bêtes  à  cornes ,  porcs ,  un  plus  grand 
nombre  de  moutons.  Volaille  :  poules, 
canards,  dindons  et  pigeons;  très-peu 
d*abeilles.  Lièvres  et  perdrix  assez  nom- 
breux ,  cailles  et  grives .  —  On  pêche  dans 
la  Méhaigne ,  des  anguilles ,  des  brochets , 
des  perches  et  des  goujons.  —  Laine  en 
petite  quantité.  —  Fréquentation  des  foi- 
res de  Uuy  et  de  Waremme  pour  la  vente 
des  chevaux. 

POPULATION  :  215  habitans. 

habitations  :  17  habitations  rurales, 
6  maisons  particulières  et  9 cabanes;  pres- 
que toutes  les  maisons  sont  bâties  en  pierre 
et  briques ,  et  couvertes  en  ardoises  on  en 
paille  ;  elles  sont  disséminées.  —  1  école 
primaire  et  1  château  de  construction 
moderne. 

COMMERCE    ET  INDUSTRIE  :  2  mOulinS  Ù 

farine  et  1  à  huile.  —  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  2  pouts  cu  picrrc 
sur  la  Méhaigne.  Les  chemins  vicinaux  , 


236 


WAR 


aa  nombre  de  10 ,  sont  impraticables  en 
.  hiver.  * 

WANZE  (  LA  PETITE  ) ,  dépendance  de 
la  commone  d'Antheid. 

WANZIN,  commune  du  canton  et  à 
2  lieues  1/2  S.  S.  0.  de  Landen ,  de  Far- 
rondisseinent  et  à  5  lieues  1/2  N.  N.  0.  de 
Hny. 

HTDROORAPHiE  :  Un  affluent  de  la  Petito- 
Geete  arrose  le  territoire. 

SOL  :  Ce  terroir,  dW  aspect  varié,  offre 
un  plateau  au  S.  La  terre  végétale  se  com- 
pose d'une  couche  argileuse  ou  siliceuse 
très-profonde.   On  y  trouve  de  la  marne. 

AGRICULTURE  :  Lcs  pécoltes  consistent 
en  froment ,  seigle ,  orge ,  avoine ,  fourra- 
ges ,  colza ,  chanvre ,  pommes  de  terre  et 
légumes.  On  cultive  le  pommier ,  le  poi* 
rier,  le  prunier,  le  cerisier,  le  pécher, 
Tabricotier  et  le  groseiller.  —  Chevaux , 
bétes  à  cornes ,  porcs  et  moutons  ;  poules, 
dindons ,  oies  et  canards  ^  un  assez  grand 
nombre  de  cailles.  —  Laine,  beurre ,  fro- 
mage. 

POPULATION  :  202  hommes,  185  femmes; 
total  :  387  habitans. 

HABITATIONS  :  EUcs  sout  presquc  toutes 
construites  en  pierre  blanche ,  et  cou- 
vertes en  paille ,  un  petit  nombre  en  ardoi- 
ses ou  pannes;  très-disséminées.  —  Il  s'y 
trouve  1  église,  1  école  primaire  et  1  châ- 
teau. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  LcS  produc- 
tions agricoles  ;  2  moulins  à  farine  , 
1  moulin  à  huile  et  à  battre  le  chanvre. 
Commerce  et  filage  de  chanvre. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmius  vici- 
nauz  sont  peu  praticables  en  hiver.  — 
1  pont  de  pierre  sur  le  ruisseau. 

WANZOUL,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Vinalmont. 

WAOURT,  dépendance  de  la  commune 
de  Queue-du-bois. 

WAREMME,  commune  et  chef-lieu  dé 
canton ,  de  Tarrondissement  et  à  6  lieues 
0.  N.  0.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  BettinconrtetOleye, 
à  TE.  par  Poucet ,  au  S.  £.  par  Bleret ,  au 
S.  par  Grand-Azliey  et  à  FO.  par  Berloz. 


WAR 

Ses  dépendances  sont  :  Froiddiise  « 
Hartange,  Longchamps,  Mouhin,  Petit- 
Azhe,  Walkin  et  Saint-Éloi. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  GecT  aTTose  le  terri- 
toire de  Waremme  du  S.  O.  au  N.  E. ,  et 
reçoit  la  Mule  au  haiùeau  de  Hartange. 
Plusieurs  sources  jaillissent  stir  la  lisière 
de  la  commune  vers  Grand- Azfae.  La  lar- 
>  geur  moyenne  du  Geer  à  Waremme  est  de 
12  à  14  pieds. 

SOL  :  Élevé ,  mais  uni.  Le  terrain  est 
argileux  et  très>fertile. 

AGRICULTURE  :  Ce  tciToir  produit  dn  firo- 
ment,  du  seigle,  de  l'orge,  de  Faroine; 
diverses  espèces  de  plantes  fourragères  et 
légumineuses.  Le  foin  est  abondant  et  de 
bonne  qualité.  — Un  bois  de  la  contenance 
de  7  à  8  bonniers.  —  Elèves  de  chevaux 
pour  la  culture ,  5  troupeaux  de  moutons 
dont  2  assez  nombreux 

POPULATION  :  1,443  habitans. 

HABITATIONS  :  Warcmmc,  jadis  riDe 
capitale  de  la  Hesbaye,  est  bâtie  en  grande 
partie  sur  la  rive  droite  du  Geer.  L'église 
est  très-ancienne  :  on  attribue  sa  fondation 
au  templier  Gauthier ,  qui  vivait  au 
12^  siècle.  Au  centre  de  la  ville  est  une 
belle  place  plantée  d'arbres ,  où  Ton  dis- 
tingue le  local  occupé  par  la  société  d'har- 
monie. Les  remparts  qui  entouraient  la 
ville  ont  été  convertis  en  boulevards.  Wa- 
remme  possède  plusieurs  confréries ,  entre 
autres  celle  des  Archers  ;1  école  primaire. 

—  On  voit  au  hameau  de  Longchamps  le 
beau  château  de  M.  le  baron  de  Selys  de 
Longchamps.  Voyez  Longchamps. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  Lcs  habîtaos 
de  cette  commune  se  livrent  presque  ex- 
clusivement à  Tagriculture.  —  Les  paios 
d^épices  de  Waremme  sont  très-recherchés. 

—  Foire  le  18  et  le  18  mai,  le  22  juillet 
et  le  6  septembre  ;  ces  foires  attirent  une 
grande  afRuenoe  de  marchands  de  chevaux. 

ROUTES    ET    CHEMINS  :  La   cliaUSSéc  TO- 

maine  est  éloignée  de  1/8  de  lieue  de  Wa- 
remme ;  elle  est  impraticable  en  hiver.  La 
route  de  LiégeàHannut  qui  passera  à  1/4  de 
lieue  de  la  riUe,  sera  très-favorable  au  com- 
merce agricole  de  cette  commune. — 56  cfae- 


miiu  ricinanz  d'une  exploitation  difficile. 

WARET-L^VÊQUË,  commune  du 
canton  et  à  1/4  de  lieue  0.  N.  0.  de  Hé- 
ron, de  rarrondissement  et  à  3  lieues  0. 
N.  0.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  Burdinne,  à  TE.  par 
Héron ,  au  S.  par  Landenne ,  et  à  1*0.  pac 
Biemrart  (  province  de  Namur.) 

HYDROGRAPHIE  *.  Le  ruisscau  des  Vallées 
arrose  ce  territoire.  —  1  étang. 

SOL  :  Surface  plane.  Le  terrain  est  ar- 
gileux et  marécageux ,  d'une  couche  végé- 
tale de  4  à  8  pouces  de  profondeur. 

ÀG&icuLTURX  :  On  récolte  du  froment , 
du  seigle ,  du  méteil ,  de  Fépeautre  ,  des 
graines  de  navette  et  de  chanvre  ;  fourrages 
consommés  sur  les  lieux ,  pommes  déterre, 
carottes.  Fruits  :  pommes,  poires,  prunes, 
cerises,  abricots.  Bois  de  futaie  :  chênes , 
frênes ,  bouleaux  ',  taillis  peuplés  de  frênes, 
coudriers,  saules  et  ormes.  —  Chevaux , 
bétes  à  cornes ,  porcs.  Peu  de  ruches  ; 
lièvres ,  perdrix ,  cailles ,  bécasses.  — 
Laine ,  beurre ,  fromage ,  miel. 
POPULATION  :  561  habitans. 

fiABiTATiOMS  '.  Construites  en  bois  et 
argile,  quelques-unes  en  briques  ;  couvertes 
eu  chaume ,  le  reste  en  ardoises  ;  dissémi' 
nées.  —  Il  y  a  1  chapelle  et  un  château. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agHcultUre. 

—  7  métiers  à  tisser.  La  principale  bran- 
che d^industrie  est  la  fabrication  des  sabots 
dont  il  se  fait  un  assez  grand  commerce. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chemius  vici- 
cinanx ,  au  nombre  de  8  ,  sont  impratica- 
bles en  hiver. 

WARFÉE  OU  WARFUSÉE ,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Saint-Georges. 

W ARIXHET ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Moha. 

WARNA.NT ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  1/2  0.  de  Bodegnée,  de  Tarrondis- 
sement  et  a  2  lieues' N.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  les  communes  de 
Vieux- WaleflFe  et  Vaux-Borset,  au  N.  E. 
par  Chapon-Seraing,  à  l'E.  par  Fise-Fon- 
taine ,  au  S.  E.  par  Villers  -  le  -  Bouillet , 
au  S.  par  Vinalmont ,  et  à  TO.  par  Fumai. 

Ses   dépendances  sont    :   Chantraine  , 


WAR 


2ÎJ7 


Moulin,  Tultia,  Cliâteau-d'Oultremont et 
Dreyc. 

HYDROGRAPHIE  :  La  Méhaiguc  et  le  ruis- 
seau de  Tultia  ou  Tullia ,  arrosent  cette 
commune.  Il  y  a  5  étangs. 

SOL  :  Elevé  sur  plusieurs  points,  et 
parsemé  d'un  grand  nombre  de  monticules; 
terrain  sablonneux,  assez  fertile.  Couche 
y^étale  de  4  à  14  ponces  de  profon- 
deur. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  froment ,  sei- 
gle ,  épeautre,  avoine,  orge;  fourrages  qui 
se  consomment  dans  la  commune;  trè- 
fles, légumes  de  bonne  qualité.  Fruits  : 
pommes,  poires  et  prunes.  Le  hêtre,  le 
peuplier  et  le  chêne,  forment  la  haute 
ftitaie;  les  taillis  sont  peuplés  de  noise- 
tiers ,  de  cornouiller»  ;  de  charmes  et  de 
bouleaux;  le  chêne  est  Tessence  qui  domine. 

—  Quelques  chevaux ,  peu  de  bœufs ,  un 
plus  grand  nombre  de  vaches ,  de  porcs  et 
de  moutons.  Poules ,  canards ,  pigeons,  oies, 
et  dindons  ;  très-peu  de  ruches.  Gibier  :  liè- 
vres, lapins,  perdrix,  cailles  ,  bécasses; 
quelques  canards  sauvages  pendant  Thiver. 

—  On  pêche  dans  les  étangs ,  des  brochets, 
des  anguilles,  des  carpes  et  des  perches. 

—  Laine  et  beurre.  —  Fréquentation  des 
foires  de  Huy  et  de  Waremme  pour  la 
vente  des  chevaux  et  du  beurre,  et  de  ceUe 
de  Tirlemont  pour  la  laine. 

POPULATION  :  728  habitans. 

HABITATIONS  :  Lcs  maisous  sont  con- 
struites en  pierre  ou  briques ,  et  quelques- 
unes  en  bois  ou  argile;  12  à  15  sont  cou- 
vertes en  ardoises  et  le  reste  en  paille  : 
elles  sont  disséminées.  —  La  commune 
possède  une  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  4  brasscrics 
peu  importantes ,  2  moulins  à  farine  sur 
le  ruisseau  de  Tultia. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  Lcs  chcmins  vici- 
naux ,  au  nombre  de  5  ,  sont  très-mauvais 

en  hiver. 

W  AROUX ,  dépeodancede  la  commune 

d'Alleur. 

W  ARRIMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Charneux. 

WARS AGE ,  commune  du  canton  et  à 


288 


WAS 


1  lieue  N.  £.  de  Daelhem ,  de  l'arrondis- 
sement et  à  4  lieues  1/2  N.  £.  de  Liège. 

Bornée  au  N.  par  Fouron4e-Gomte,  au 
N.  £.  par  Fouron-Saint-Martin ,  à  TE.  |Nir 
Fouron-Saint-Pierre ,  au  S.  par  Neuchâ- 
teau ,  au  S.  0.  par  Daelhem ,  et  à  TO.  par 
Bombaye. 

Ses  dépendances  sont  :  La  Maillière , 
Krasboene,  Coningrsheid,  LaMoldt  et  Le 
Sart. 

HTDaoGHAPHix  :  La  Berwinne  aYoisine 
ce  territoire  au  S.  et  à  TO. ,  et  le  ruisseau 
de  Four  on  au  N. 

SOL  :  La  commune  est  située  sur  la  pente 
8q>tentrionale  du  plateau  entre  la  Meuse 
et  la  Yesdre ,  rire  droite  de  la  Berwinne. 

POPULATION  :  716  habitans. 

WARZ££ ,  commune  du  canton  et  A 

1  lieue  1/2  S.  S.  £•  de  Nandrin,  de  Far- 
rondissementet  à  4 lieues  £.  S.  £.  de  Huy. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lieu  et  du  hameau  deBéemont. 

SOL  :  Plateau  du  Condroz.  Terrain  ar- 
gilo-sablonneuz ,  sur  schiste  ou  sur  pierre 
calcaire. 

ÀGEicuLTUBE  :  Les  productions  consis- 
tent en  seigle,  épeautre,  avoine,  foin  et 
légumes.  On  n'y  récolte  que  peu  de  fruits. 
Bois  taillis  peuplés  d'ormes  ,  bouleaux  , 
chênes  et  frênes. 

POPULATION  :  321  habitans. 

HABITATIONS  :  Il  a  1  châtcau  connu  sous 
le  nom  de  Béemont, 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L  agriculture. 
—  2  fours  à  chaux  pour  Famendement  des 
terres. 

WAS£IG£S,  commune  du  canton  et  à 

2  lieues  1/2  0.  d'Avenues,  de  l'arrondis* 
sèment  et  à 5  lieues  1/2  N.  0.  de  Huy. 

HYDROGRAPHIE  :  Cette  con\mune  est  ar- 
rosée par  la  Méhaigne ,  qui  fait  mouvoir 
1  moulin  à  farine  et  sert  à  l'irrigation  des 
prés. 

SOL  :  Plat  et  uni.  Le  terrain  est  argi- 
leux, partie  rocailleux,  principalement 
aux  bords  de  la  Méhaigne.  Couche  végétale 
de  6  à  16  pouces  de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  On  récoltc  firoment, 
seigle, orge,  avoine, féveroles,  vesce,  chan- 


WEG 

vre ,  graines  de  navette ,  trèfle ,  pommes  de 
terre ,  carottes.  Fruits  :  pommes ,  poires, 
prunes.  Peu  de  bois  taillis;  quelques  dbénes, 
hêtres  et  peupliers.  —  Elèves  et  commerce 
de  chevaux;  bétes  à  cornes,  moutons, 
porcs;  volaille:  poules,  oies,  canards; 
quelques  ruches.  Gibier  :  lièvres ,  perdrix, 
cailles.  On  pêche  dans  la  Méhaigne  des 
brochets,  carpes,  anguilles  et  écrevisses. 
—  Laine ,  beurre ,  fromage. 

popuLATiGH  :  440  hommes,  458,  fem- 
mes ;  total  :  898  habitans. 

HABITATIONS  :  Coustroites  partie  en 
pierre  et  briques ,  partie  en  bois  et  argile; 
couvertes  en  paille ,  en  pannes  on  en  ar- 
doises ;  disséminées. — Il  s'y  trouve  1  église., 

1  école  primaire,  2  médecins  et  2  phar- 
maciens. 

COBIMBRCE  ET  INDUSTRIE  :  L'âgricultUre. 

2  brasseries,  1  moulin  à  farine  mû  par 
eau ,  et  1  à  huile  mû  par  des  chevaux.  — 
Commerce  de  chevaux. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  cbaussée  des 
Romains  longe  le  territoire  auN.  Les  che- 
mins vicinaux  s'exploitent  difficilement  en 
hiver. 

WATERYAL  ,  dépendance  de  la  corn- 
mune  deFouron-Saint-Pierre. 

WATROZ,  dépend,  de  la  ville  de  Spa. 

WAUCOUMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Battiee. 

WAVREMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Stavelot. 

AYAZAY,  dépendance  de  la  commuDc 
de  Lambermont. 

WA Y ,  dépendance  de  la  commune  de 
Cerexhe-Heusenx. 

WEEZ ,  ruisseau. 

WEGIMONT ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ayeneux. 

WEHOUILLE,  dépendance  delà  coin 
mune  de  Battioe. 

WEGNEZ ,  commune  du  canton ,  de 
rarrondissement  et  à  1  lieue  0.  de  Ver 
viers  ;  à  3  lieues  N.  N.  O.  de  Spa. 

Ses  dépendances  sont  :  Basse-Tribomont, 
les  Fins,  Fond-de-Fiérain ,  Foulerics. 
Haute- Tribomont ,  Purgatoire  et  Thicr- 
de-Sclassin. 


WÏL 

iiYDKOGBÀPBiB  :  La  Yesdre  limite  la 
commune  aa  S. 

SOL  :  €e  terroir  forme  on  plateau  incliné 
du  N.  au  S.  Le  terrain  est  argileux  et  ro- 
cailleux. 

AGHicuLTURB   :  On   cultive  froment , 
épeautre,  seigle,  avoine,  orge,  fëveroles, 
pois,  vesce,  trèfles*  Les  fourrages  sont 
assez  abondans.  Plusieurs  espèces  de  légu- 
mes 9  et  surtout  des  pommes  de  terre  et 
des  carottes.   Fruits  :  pommes,  poires, 
cerises.  Quelcpies  bouquets  de  bois  taillis 
et  futaie.  —  Chevaux ,  bétes a  cornes ,  mou- 
tons,  porcs  j   volaille.    Quelques  ruches 
d'abeilles.  —  Laine,  beurre,  miel,  cire. 
POPULATION  :  966  habi£ans. 
HABITATIONS  :  ISfcrmcs ,  65  habitations 
rurales,  80  cabanes,  construites  en  bri- 
ques, en  argile,  en  pierre;  partie  agglo- 
mérées, partie  disséminées.  —  1  église, 
1  école  primaire. 

GOMMSBCE  ET  INDUSTRIE  :  1  fabrique  de 
draps  mue  par  des  mécaniques. 

ROUTES  ET  CHEMINS  ;  La  routc  de  la 
Vesdre  passe  sur  le  territoire.  Les  che- 
mins vicinaux  sont  praticables  en  hiver. 
W£LD£,  dépendance  de  la  commune 
d'Aubel. 

WËLKENRÂ.EDT,  commune  du  can- 
ton et  à  1  lieue  1/2  N.  £.  de  Limbourg,  de 
Tarrondissement  et  à  2  lieues  1/2.  £.  N.  £. 
de  Vcrviers. 

Bornée  au  N.  par  br  commune  de  Lont- 
zen  (Prusse),  à  TE.  et  au  S.  par  celle  de 
Baelen ,  et  à  TO.  par  Henri-Chapelle. 

Ses  dépendances  sont  :  Baltevelt ,  Clos- 
ten.  Carde! ,  Drupling,  Francq,  Her- 
bestat,  Krechaen,  Lantzenberg ,  Loth, 
Meckens-Dreyesch ,  Meuschemen,  Platte- 
Weide ,  Stockels ,  Ruyver,  Dryschéu ,  Wil- 
cour  et  Wilcour-ter-Heyde. 

HYDROGRAPHIE  :  Lacommunecst  arrosée 
àTO.  par  un  petit  ruisseau  appelé  \eRujff\ 
SOL  :  Plat;  le  terrain  est  argileux  et 
marécageux ,  et  contient  de  la  calamine. 
AGRICULTURE  :  On  récolte  en  petite  quan- 
tité, seigle,  épeautre,  orge  et  avoine; 
fourrages  peu  abondans  ;  pommes  et  poires. 
Un  bois,  situé  à  l'O.   du  chef-lieu,  est 


WBR 


239 


peuplé  de  chênes,  firénes,  peupliers  et  sa- 
pins, quon  emploie  aux  constructions.  — 
On  comptait,  en  1830,  26  chevaux  de 
labour,  276  bétes  à  cornes,  62  veaux,  et 
77  porcs.  Lièvres  et  perdrix  peu  nombreux. 
—  Beurre  et  fromage.  —  Une  partie  des 
ouvriers  employés  pour  les  récoltes  -vien- 
nent du  grand-duché  de  Luxembourg. 

POPULATION  :  Hommes 223,  femmes  183; 
total  :  406  habitans ,  parlant  le  flamand. 

HABITATIONS  :  87  maisoos  construites  en 
pierre,  briques,  bois  et  argile;  toiture  en 
chaume,  très-peu  en  ardoises.  —  H  y  a 
1  église,  1  chapeUe,  1  maison  communale 
et  1  école  primaire. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agrîculture 
seulement. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  rôute  de  Liège 
à  Aix-la-Chapelle  passe  au  N. ,  et  un  em-  . 
branchement  de  cette  route  qui  conduit  à 
Eupen ,  limite  la  commune  à  TE.  Les  che- 
mins vicinaux ,  au  nombre  de  44 ,  sont  pra- 
ticables dans  toutes  les  saisons. 

WERBOMONT^  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  1/2  S.  £.  de  Ferrières,  de  Far- 
rondissement  et  à  9 lieues  £.  S.  £.  de  Huy. 

Bornée  au  N.  par  Emonheid  et  Harzée , 
au  N.  £.  par  Lorcé,  à  TE.  et  au  S.  E.  par 
Chevron  et  à  FO.  ,par  Ferrières. 

Ses  dépendances  sont  :  Bosson ,  Chéne- 
Hoyemont ,  Gratid-Trixhe  et  Regnière. 

HvJ^ROGRAPHiE  :  Sa  surfacc  est  sillonnée 
par  un  grand  nombre  de  ruisseaux  dont  le 
plus  considérable  est  le  ruisseau  de  Bos- 
son, qui  active  1  moulin  à  farine.  Plusieurs 
sources  minérales  jaillissent  sur  ee  terri- 
toire. 

80L  :  Plateau  des  Ardennes  entre 
rOorte,  TAmblève  et  la  Lienne.  La  terre 
végétale  se  compose  d'une  couche  argileuse 
rougeâtre ,  mêlée  de  schiste,  de  5  à  8  pou- 
ces de  profondeur. 

AGRICULTURE  :  Ce  terroir  ne  produit 
qu'un  peu  de  seigle  et  d  avoine ,  des  carot- 
tes et  des  pommes  de  terre.  Le  foin  y  est 
abondant  mais  de  mauvaise  qualité.  Les 
bois  taillis  sont  peuplés  de  charmes ,  chê- 
nes,  bouleaux .,  coudriers  et  comouiUers. 
—  On  essarte  la  majeure  partie  des  terres. 


240 


WEZ 


WIH 


—  Bétes  à  cornes,  moatons,  porcs;  édu- 
cation des  abeilles.  —  Laine,  miel,  cire. 

POPULATION  :  128  hommes,  142  fem- 
mes; total  :  270  habitaos. 

HABITATIONS  :  12  maisons  particulières 
construites  en  pierre;  56  cabanes  couvertes 
en  chaume;  le  plus  grand  nombre  des  ha- 
bitations sont  disséminées. 

COIOIEHCS  KT  INDUSTRIE    :    1   mouliu  à 

farine  mù  par  eau. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  10  cbemins  vici- 
nanz  impraticables  pendant  une  grande 
partie  de  Tannée. 

WERGËFOSSE,  dépendance  de  la 
commune  de  Sonmagne. 

WERIHAS,  dépendance  delà  commune 
de  Grace-Montegnée. 

WERIHET ,  dépendance  de  la  commune 
de  Hermalle. 

WERIXHAS9  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ayeneuz. 

WERY ,  dépendance  de  la  commune  de 
Cerexhe-heuseuz. , 

WESGHB ACH ,  ruisseau  qui  prend  sa 
source  dans  la  commune  de  Gemenich  et 
Ta  se  perdre  dans  la  Gueule. 

WESSAT,  dépendance  de  la  commune 
de  TheuE. 

WESSER ,  dépendaiice  de  la  commune 
de  Membach. 

WEZ ,  dépendance  de  la  commune  de 
Battice. 

WEZ  ou  WEEZ ,  dépendance  de  la 
commune  de  Grivegnée. 

WEZEREN ,  commune  du  canton  et  è 
1  lieue  S.  S.  0.  deLanden ,  delarrondis- 
sement  et  à  7 lieues  N.  N.  0.  de  Hny. 

Bornée  au  N .  par  Gingelom  (  Limbourg) , 
à  TE.  par  Montenaken  (même  province), 
au  S.  par  Houtain-FÉvéque .  et  à  TO.  par 
Walsbetz. 

HYDROGRAPHIE  :  Le  Tuisseau  de  Beck 
arrose  une  partie  de  ce  territoire  vers  Mon- 
tenaken; c'est  en  grande  partie  à  ce  ruis- 
seau que  Ton  doit  attribuer  Fezcès  d'humi- 
dité que  Ton  remarque  dans  les  prés. 

SOL  :  Surface  plane,  ondulée  au  S.  £. 
Le  terrain  est  argilo-sablonneux  et  rocail- 
leux de  4  à  12  pouces  de  couche  végétale. 


AGRICULTURE  :  On  récoIte  du  froment , 
du  seigle,  de  Forge ,  de  Tavoine,  des  four- 
rages pour  la  consommation  ;  pommes  de 
terre  de  bonne  qualité.  Fruits  :  pommes 
et  poires.  —  Chevaux,  l)étes  à  cornes, 
moutons;  poules ,  oies ,  canards  ;  quelques 
ruches;  lièvres,  perdrix,  cailles  en  très- 
petit  nombre.  On  livre  annuellement  au 
commerce  200  livres  de  laine ,  400  livres 
de  beurre,  200  de  fromage ,  150  de  mid , 
50  de  cire. 

POPULATION  :  50  bommes ,  56  femmes  ; 
total  :  106  habi tans. 

HARiTATioNs  :  Ellcs  sout  coustruites  en 
briques ,  en  bois  et  argile,  couvertes  en 
pannes ,  en  paille ,  et  disséminées.  —  Il  s*j 
trouve  1  église. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  1  Qudques  pro- 
duits agricoles.  —  2  brasseries. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  5  chcmius  vicînaux 
d^une  exploitation  très-diillcile  eii  hiver. 

WIGKN AILLE ,  dépendance  delà  com- 
mjine  de  Glons. 

WIEDENFIELD,  dépendance  de  la 
commune  de  Hombourg. 

WIHOGNE ,  commune  du  canton  et  à 
1  lieue  S.  0.  de  Glons ,  deTarrondissement 
et  à  2  lieues  1/2  N.  N.  0.  de  Liège. 

SOL  :  Le  terrain  est  plat ,  de  nature  ar- 
gileuse. 

AGRICULTURE  :  On  ne  récolte  que  du 
froment  et  de  Tépeautre  ;  fourrages  pour 
la  consommation;  pommes  de  terre,  ca- 
rottes ;  fruits  :  pommes  et  poires  dont  une 
partie  se  vend  au  marché.  —  Assolement 
triennal;  5  fermes.  —  Chevaux,  bêtes  à 
cornes,  moutons  et  porcs;  quelques  ru- 
ches; perdrix.  —  Laine,  beurre. 

POPULATION  :  207  habitans. 

HABITATIONS  :  4  maisous  particulières , 
5  fermes,  20  habitations  rurales,  11  ca- 
banes; construites  en  pierre,  briques  et 
bois  ;  couvertes  en  pannes ,  en  chamne ,  et 
disséminées.  —  Il  y  a  1  ^lise. 

COMMERCE  ET  INDUSTRIE  :  L'agriculturf. 

ROUTES  ET  CHEMINS  :  La  routc  de  Liège 
à  Tongres  p^sse  sur  le  territoire  de  la  com- 
mune. Les  chemins  vicinaux  sont  .i5sm 
praticables  en  hiver. 


XHE 

WIHOU ,  dépendance  de  U'  eiwnmnne 
d  Argmteeii. 

WILGOUR,  dépendaneede  la  oommime 
de  Henri-Chapdle. 

WILGOUR,  d^wndueede  lacamnrane 
de  Welkenraedt. 

WILCOUR-TER-HETBE,  dépendance 
de  la  commune  de  Welkenraedt. 

WILLUME,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Berloi. 

WINÂNPLÂNGHE,  dépendance  de  la 
commone  de  Spa. 

WIN ANPL ANCHE,  dépendance  de  la 
comnnme  de  la  Reid. 

WINANPLANGHE,  rubaean  qni  ar- 
rose hi  commune  de  la  Reid* 


XHI 


241 


WINTJENSHEIDE  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Fonron-le-Gomte. 

WIRHES ,  dépendance  de  la  commune 
de  Saint- André. 

WISLEZ ,  dépendance'  de  la  commune 
de  Theoz. 

WODEMONT  ou  WODIMONT,  dépen- 
dance de  la  commune  de  Nenfchâteau. 

WOLF>MO£LEN,  dépendance  de  la 
commune  de  M oresnet. 

WOOZ ,  dépendance  de  la  commune  de 
Bilstain. 

WTERBAGR,  runseau  qui  prend  sa 
source  dans  la  commune  de  Henri-Cha- 
pelle ,  arrose  celle  de  Montxen ,  et  va  se 
perdre  dans  la  Gueule» 


XHAYEE  (là)  ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Wandre. 

XHAWIRS  (aux),  dépendance  de  la 
commune  de  XJiendelesse. 

XHENDELESSE,  commune  du  canton, 
de  Tarrondissement  et  à  1  lieue  1/2  N.  O. 
de  Verriers. 

Bornée  au  N.  par  Soumagne,  à  TE.  par 
Grand  et  Petit-Rediain,  an  S.  par  Soiron 
et  Olne,  et  à  TO.  par  Ayeneui. 

Ses  dépendances  sont  :  Bruyères,  Falbez, 
Martin-Sart,  Rafliay^  Reneubois,  Tout- 
Waide ,  Stockis ,  Trou  -  du-  Bois  et  Aux- 
Xhawirs. 

HTnaoGaAPRtB  :  Ce  terroir  n^est  arrosé 
par  aucun  cours  d*eau. 

SOL  :  Pente  méridionale  du  plateau  entre 
la  Meuse  et  la  Yesdre.  Les  terres  sont  ar- 
gileuses ou  siliceuses. 

ÀGBicuLTURE  :  Les  prairies  forment  la 
culture  dominante. 

POPULATION  :  1,394  habitans. 
7%  XHENDELESSE  ,  dépendance  de  la 
commune  de  Soiron. 

XHENDREM  AL  ,  commune  du  canton 
et  à  1  lieue  3/4  S .  0 .  de  Glons,  de  Tarrondis- 
sement  et  A  2  lieues  1/2  N.  0.  deLiége. 

Bornée  an  N.  par  Juprelle,  à  TE.  par 


Alleur  et  Lantin,  au  S.  par  Awans ,  et  A 
rO.  par  Wiho^e  et  Othée. 

Ses  dépendances  sont  :  Malaxhe  et  Yier- 
nay. 

SOL  :  Plateau  de  la  Hesbaye.  Terrain 
argilo-sablonneux  de  4  A  10  ponces  de  cou- 
che régétale. 

AG&icuLTOAE  ;  Lcs  principales  produc- 
tions sont  le  seigle  et  Tépeautre.  On  récolte 
aussi  froment,  orge,  avoine,  trèfle,  féve- 
roles,  resce,  pommes  déterre,  légumes.  Les 
▼ergers  sont  plantés  de  pommiers ,  poiriers 
et  pruniers.  —  Cherauz  ;  118  bétes  à  cor- 
nes et  583  moutons. 

POPULATION  :  718  babitans. 

COMMEKCE  ET  INDUSTBIE  :  QuclqueS  pro- 

ductions  agricoles. 

aouTES  ET  CHEMINS  :  7  chcmius  rici- 
naux  bien  entretenus  mais  impraticables 
en  hiver. 

XHENORIE,  dépendance  de  la  com- 
mune d^Andrimont. 

XHEUNEMONT,  dépendance  de  la 
commune  de  Battice. 

XHEUSOy  AL ,  dépendance  de  la  com- 
mune d'Ouffet. 

XHIERFOMONT,  dépendance  de  la 
commune  de^ahier. 

31 


zoo 

XHIGNESSE ,  dépendAnce  de  la  xnn- 
manedeHamoir. 

XHORÉ.  Fàxe%,  Ghano-Horbï. 

XHORIS,  oommane  du  canton  et  k 
1  lieue  N.  de  Ferrières ,  de  rarrondîsse- 
raentetàS  lieaesE.  S.  £.  de  Hay. 

Bornée  an  N.  par  G>niblain-«a-Po-it ,  k 
r£.  par  Aywaille  et  Hanée,  an  S.  :  .  par 
Ferrières  et  Emonhâd,  an  S.O.  pa  -'ilôt 
et  Hamoir-Lassns ,  et  an  N.  0.  pa^  Gom* 
blain-Fairon. 

Cette  commune  se  compose  de  son  chef- 
lien  y  et  des  hameanz  de  Fanson  et  Riolle. 

BTDEOOHAPHiB  :  L*Onrte  arrose  le  terri- 
toire à  ro. 

80L  :  D'un  aspect  Tarie  dans  toute  reten- 
due du  territoire  ]  la  pente  des  coteaux  est 
assez  rapide.  La  terre  végétale  y  de  nature 
argileuse  et  schisteuse ,  de  4  à  12  pouces  de 
profondeur ,  repose  sur  la  pierre  calcaire  ou 
sur  le  schiste. 

AoaicuLTuax  :  Les  principales  produc- 


YYO 

tioat  dn  sol  sont  :  le  seigle,  leméteil , 
peautre,  Forge,  Fayoine,  le  trèfle, 
pommes  de  terre  JFmits  :  pommes  et  poi 
Bois  taillis  peuplés  de  charmille ,  chél 
bonleanx ,  ooodriers et  cornouillers.  B^ 
coup  de  jachères.  —  Elèves  de  chcïvai 
bétes  à  oomes  ;  3  troupeaux  de  mouto 
quelques  ruches  d^abeilles;  lièvres, 
pins ,  perdrix. — Laine,  beurre. 

POPULATION  :  652  habitans. 

BABiTATiOHS  :   Le  chef-liea   renfer 

40  maisons.  On  remarque  au  hameau 
Fanson  un  superbe  château,  entouré 
vastes  terrains  d'agrément.  —  1  école  p 
maire. 

coBOCEBCB  ET  iXBUSTBiB  '.  L*agricnltur 
—  2  brasseries  et  4  fourneaux  à  chaux. 

BOUTES  ET  CBXHiBS  :  20  chemîns  vie 
naux  bien  entretenus,  mais  impraticabl 
en  hiver. 

XHOS ,  dépendance  de  la  commune  d 
Tarier. 


TERNAWE ,  dépendance  de  la  com- 
mune de  Saint-Georges. 

TERNEE ,  dépendance  de  la  commune 
de  Frainenx. 


TERNEE,  ruisseau  affluent  du  Gcer 
YYOT,  dépendance  de  la  commune  d< 
Ramet. 


ZOON,  ruisseau.  Voyez  Soob. 


FIN. 


n 

» 


APPENDICE. 


ArrEMDicE. 


1 


CAVERNES  A  OSSEMENS  FOSSILES, 


DÉCOUVERTES  JUSQU*A  CE  JOUR  DANS  LA  PROVINCE  DE  LIEGE , 
PAR  M.  SCHMERLING ,  DOCTEUR  EN  MÉDECINE. 


Les  cavernes  que  j*ai  visitées  dans  notre 
province  et  qui  contiennent  des  ossemens 
fossiles ,  sont  creasées  dans  le  calcaire  de 
transition  on  calcaire  anthracifère.  Quel- 
ques-nnes  de  œs  cavités  étaient  connues . 
avant  nous  par  les  babitans  des  environs; 
mais  des  contes  superstitieux  les  avaient 
éloignés  de  ces  endroits  remarquables ,  qui , 
en  général ,  portent  le  nom  de  Trous  de 
soUais  (nains  ou  petits  diables  ). 

La  première  découverte  d'ossemens  fos- 
siles dans  les  cavernes  de  notre  province, 
date  du  mois  de  septembre*  1829;  c'est 
celle  de  Chokier  qui  me  fit  connaître  le 
premier  exemplaire  des  êtres  antidiluviens. 
Encouragé  par  cette  découverte  géologique 
pour  notre  province ,  je  me  décidai  à  faire 
des  recbercbes,  et  jusqu'aujourd'hui  je 
n'ai  cessé  de  rencontrer  quantité  de  cavités 
plus  ou  moins  vastes ,  dont  la  majeure  par- 
tie renferme  des  ossemens  fossiles  des 
espèces  que  l'on  retire  ordinairement  des 
cavernes ,  mêlés  aux  restes  de  plusieurs 
espèces  nouvelles  qui  n'y  «valent  pas  encore 
été  observées. 

Voici  l'indication  des  endroits  où  se 
trouvent  ces  cavernes  à  ossemens  fossiles. 

1«  Une  à  Chokier  sur  le  bord  de  la 
Meuse;  elle  est  remarquable  pour  la  quan- 
tité des  ossemens  et  le  nombre  des  espèces 
nouvelles,  relativement  à  son  peu  d'étendue 
qui  n'a  pas  encore  pu  être  connue  positi- 
vement. 

2<>  Deux  derrière  Engis ,  village  sur  la 
rive  gauche  de  la  Meuse;  celles-ci  regar- 
dent le  Nord ,  tandis  que  celle  de  Chokier 
regarde  le  Midi  ;  elles  paraissent  creusées 
^ans  là  même  bande  calcaire. 


30  A  Engihoul  et  Ramioul ,  sur  la  rive 
droite  de  la  Meuse,  j*ài  découvert  huit 
cavernes ,  dont  cinq  contiennent  des  osse- 
mens. Elles  sont  situées  dans  la  bande 
calcaire  qui  passe  la  Meuse  près  de  Chokier 
pour  se  montrer  ensuite  sur  la  rive  droite 
de  la  Meuse. 

40  Au  délA  de  Hny  ;  il  existe  une 
caverne  connue  sons  le  nom  de  lYou-M^- 
teau.  Cette  caverne  est  très-remarqulible 
par  sa  forme  régulière. 

5»  Aux  environs  de  Moha,  il  existe 
cinq  à  six  cavernes ,  dans  lesquelles  j'ai 
reconnu  la  présence  d'ossemens  fossiles. 

Sur  les  rives  de  la  Vesdre ,  on  compte 
plusieurs  cavernes  d'ossemens. 

6<»  D'abord  trois  au  Fond-de-Forêt. 

7®  A  La  Haye,  il  s'en  trouve  deux  qui 
sont  peu  remarquables. 

o  Deux  à  Flaire ,  dont  une  représente 
un  entonnoir. 

70  Celles  de  Verviers  et  de  Juslenville, 
quoique  assex  vastes,  ne  contiennent  point 
d'ossemens. 

Les  calcaires  qui  longent  les  rives  de 
rOurte ,  et  que  nous  avons  pu  examiner 
jusqu'à  présent,  contiennent  en  plusieurs 
endroits  des  cavités  plus  ou  moins  remar- 
quables. 

A  Tilf ,  il  se  trouve  k  la  rive  gauche  de 
rOurte  une  caverne  très  -  vaste,  sans  osse- 
mens ;  une  autre  plus  petite ,  et  k  peu  de 
distance  de  la  précédente,  nous  a  fourni 
quelques  restes  fossiles. 

A  Esneux  et  à  Comblain-an-Pont ,  il  se 
trouve  six  cavernes  ft  différentes  hauteurs, 
près  de  l'Amblève  on  rencontre  la  caverne 
de  Remouchamps,  qui,  pour  sa  forme  et  sa 


N,  JB.  Ce  mémoire ,  que  nous  devons  à  la  bienveîUanoe  de  M.  Schmerling,  a  été  li? ré  à  Vim- 

pression  tel  qu'il  sous  l'a  envoyé. 


APPENDICE. 


grandeur,  est  une  des  plus  remarqoables  de 
Dotre  proYinoe.  £Me  est  baignée,  sur  pres- 
que toute  sa  longueur ,  par  un  ruisseau  qui , 
probablement  dans  sa  course,  aura  enler^ 
la  plus  grande  partie  des  ossemens  qu*elle 
contenait  ;  car  Tentrée ,  qui  conduit  dans 
une  chambre  très-vaste  et  où  le  ruisseau 
n'a  pu  diriger  sa  course ,  contient  des  osse- 
mens fossiles.  Quoique  nous  ayons  connais- 
sance de  plusieurs  autres  localités  dans 
notre  pro? ince  où  il  se  trouve  des  carêmes  « 
nous  n'avons  pu  les  examiner  toutes  jusqu'à 
ce  jour. 

Quant  aux  cavités  creusées  dans  la 
dolomie ,  elles  sont  moins  vastes  que 
celles  du  calcaire  anthracifère,  et  ne 
contiennent  aucun  ossement,  e%  souvent 
même  aucune  portion  de  terre  on  d'argile. 

11  est  remarquable  que  presque  toutes 
ces  cavernes  se  trouvent  près  ou  dans  les 
replis  des  bandes  calcaires  et  à  différentes 
hauteurs.  Ce  dérangement  dans  l'inclinai- 
son des  couches  se  fait  remarquer  de  loin 
par  de  gros  blocs ,  qui  se  sont  détachés  et 
qui  se  soutiennent  ensemble  sur  les  flancs 
rudes  et  dressés  des  montagnes  qui  renfer- 
ment ces  singulières  cavités. Ces  caoractères 
sont  tellement  constans  que  nous  nous 
sommes  rarement  trompés  en  regardant  la 
forme  et  la  position  extérieure  des  collines, 
pour  reconnaître  l'existence  de  cavernes 
plus  ou  moins  vastes ,  qui  présentent  des 
formes  très -variées  à  l'intérieur,  et  des 
masses  plus  ou  moins  grandes  qui  se  sont 
détachées  de  la  voûte.  Des  stalactites  et 
des  stalagmites  brisées  sont  mêlées  avec 
les  ossemens  dans  la  terre  qui  les  renferme. 
Des  stalactites  de  di£E&rentes  formes  tapis- 
sent les  parois ,  s'étendent  sur  la  terre  et 
embrassent  ou  couvrent  les  restes  qu'elle 
nmferme. 

Le  fond  de  ces  cavernes  est  formé  par 
des  bancs  calcaires  souvent  très-irréguliers, 
et  couvert  par  une  couche  d'une  aqjfile 
compacte  ne  contenant  aucun  ossement. 
Chokier,  Engb,  Engihoul  et  le  Fond-de* 
Forêt,  nous  ont  fourni  ces  caractères. 
C'est  dans  une  terre  argileuse  d'une  cou- 
leur jaunâtre,  souvent  noirâtre,  que  sont 


enfouis  les  ossemens  entremêlés  de  piems 
anguleuses ,  de  cailloux  roulés,  de  quarti. 
de  fragmens  de  silex ,  etc.  Cette  terre  a.- 
hale  le  plus  souvent  une  odeur  très-dés- 
agréable lorsqu'on  la  remue  ;  elle  est  gras»^ 
au  toucher  et  contient  rarement  des  par- 
ties animales  antres  que  des  fragmens  d'o». 
Jamais  nous  n'en  avons  retiré  des  excrc 
mens. 

Dans  plusieurs  localités,  cette  terre  a 
ossemens  avec  tout  oe  qu*eUe  reofenne  est 
pénétrée  par  une  concrétÎQn  stalactil^re. 
qui  forme  des  masses  très-dures  ,  adhérant 
fortement  aux  parois  des  cavernes.  Ces  vc- 
ritables  brèches  osseuses  se  trouvent  sur- 
tout à  Chokier,  où  elles  occupaient  aa 
moins  les  deux  tiers  de  la  capacité  de  cette 
cavité;  dans  d'autres,  unecouche  de  stalag- 
mite plus  ou  moins  épaisse,  recouvre  en 
partie  ou  bien  entièrement  la  terre  qai 
renferme  les  ossemens.  A  différentes  hau- 
teurs ,  souvent  entre  des  masses  de  pierre» 
asses  volumineuses  qui  les  ont  brisées  ou 
très<biei|  conservées  dans  la  terre  qui  se 
trouve  e^tre  les  pierres ,  des  dents  sont 
placées  à  côté  des  phalanges ,  des  demi- 
mâchoires  à  côté  des  cdtes,  des  fémurs,  etc. 

Nous  avons  nouvellement  déterré  d'une 
caverne ,  une  tête  d'ours ,  avec  laquelle  se 
trouvaient  deux  os  de  métatarse  et  un  astra- 
gai.  Les  parties  du  squelette  du  mèmt. 
individu  se  trouvent  pêle-mêle  :  rarement, 
on  réussit  à  réunir  une  partie  assez  com- 
plète. Le  degrë  de  décomposition  de  ce» 
ossemens  est  très-variable;  quelques-ans 
ne  contiennent  plus  de  gâatine,  tandi» 
que  d'autres  de  la  même  e^ièce  en  contien- 
nent encore  :  ceci  tient  à  la  localité.  Dans 
les  endroits  secs ,  ces  ossemens  sont  par- 
faitement conservés  ;  au  contraire ,  là  où 
l'humidité  et  l'air  ont  pii  agir  sur  ces  res- 
tes ,  ils  sont  à  un  degré  de  décomposition 
telle  que  les' os  les  plus  durs  se  réduisent 
facilement  en  poussière.  En  général ,  les 
os  de  petite  dimension  sont  mieux  conser- 
vés que  les  grands.  Un  grand  nombre  de  ces 
08  ont  été  cassés  et  mutilés  avant  le  dépôt  ; 
plusieurs  sont  arrondis  d'un  cêlé,et  d  antre« 
le  sont  en  tout  sens  et  portent  des  preuTc« 


APPENDICE 


évidoiti»  d'aToir  été  roulés.  Aaeim  de  ces 
ossemenSf  quoique  le  nombre  recueilli 
depuis  un  an  et  demi  monte  à  quelques 
milliers ,  ne  porte  les  traces  d*aToir  été 
rongé.  La  pesanteurs  pécifiquedesossemens 
fossiles  est  très-Tariable.  Ceux  qui  ont  sé- 
journé dans  des  endroits  secs  sont  trè»- 
légers ,  tandis  que  ceux  recueillis  dans  les 
endroits  humides  ont  plus  de  poids,  à 
cause  de  la  chaux  carhonatée  qui  remplace 
la  gélatine. 

Ces  ossemens  oiBrent  assez  de  résistance; 
ils  se  fendent  le  plus  souvent  sur  tonte 
leur  longueur.  En  les  frappant  ensemble , 
ces  ossemens  donnent  un  son  métallique. 
La  couleur  est  très-variable ,  et  quoiqu  en 
en  général  chaque  caverne  fournisse  des 
restes  qui  se  distinguent  par  ce  caractère, 
on  trouve  cependant  dans  la  même  cavité 
des  ossemens  de  différentes  couleurs.  Ainsi 
nous  possédons  de  la  caverne  du  Fond-de- 
Forét,  des  humérus  d^ours  très -blancs, 
parfaitement  conservés ,  tandis  qu*un  fé- 
mur également  complet ,  provenant  de  la 
même  espèce,  peut-être  du  même  individu, 
est  noir.  La  couleur  est  en  général  d*un 
blanc  jaunâtre. 

Les  restes  des  individus  de  tout  Age  se 
trouvent  réunis  et  mêlés  ensemble  dans  les 
brèches.  Nous  avons  recueilli  plusieurs 
ossemens  qui  ont  été  dégarnis  de  leur  chair 
avant  d*être  engages ,  car  ils  ont  été  brisés 
et  recollés  ensemble  par  la  matière  calcaire; 
la  stalactite  a  rempli  la  séparation  des 
fragmens. 

Des  recherches  exactes  nous  ont  fourni 
les  restes  bien  reconnaissables  des  espèces 
suivantes  :  1^  Les  ossemens  humains  se 
sont  trouvés  k  Engis,  Engihqul,  Aamioul 
et  à  Huy,  accompagnés  de  restes  de  plu- 
sieurs espèces  éteintes.  Le  fait  observé  à 
Engis  est  très-remarquable  :  Cest  à  laide 
d'une  corde  de  40  mètres  environ  de  long , 
que  Ton  descend  dans  cette  caverne.  En 
entrant,  à  gauche,  au  milieu  de  la  pre- 
mière chambre ,  se  trouvait  une  brèche  con  • 
tenant  beaucoup  d'osselets  de  rongeurs , 
quelques  dents  de  ruminans^  de  cheval,  et 
un  fragment  de  rhinocéros. 
Appendice. 


Dans  la  partie  inférieure  de  cette  brèche , 
j'ai  recueilli  un  os  métacarpe,  fortement 
engagé  dans  la  couche  de  stalactite.  En 
dessous  de  cettebrèche  se  trouvait  un  crAne 
humain  (Vos  frontal,  les  deux  pariétaux , 
un  temporal  et  Foccipital  plus  ou  moins 
endommagés).  Ce  crâne  se  trouvait  dans  la 
terre  mêlé  avec  des  dents  d'hyène ,  d'ours 
et  de  rhinocéros.  La  couleur ,  le  degré  de 
décomposition  de  cette  pièce  ne  différant 
point  des  ossemens  des  races  éteintes  recueil- 
lis dans  cette  caverne ,  l'absence  de  la  face 
ne  nous  permet  point  au  juste  de  détermi- 
ner la  race  â  laquelle  il  a  appartenu  ;  du 
reste  la  forme  alongée ,  Tétroitesse  du  front, 
sont  assez  romarquables ,  en  les  comparant 
à  une  tête  d'européen. 

Quoi  qu'il  en  soit,  ce  crâne  a  appartenu 
â  un  vieil  individu ,  car  les  sutures  sont 
consolidées. 

De  cette  même  caverne ,  mais  plus  vers 
l'entrée,  nous  avons  retiré  une  deuxième 
tête  humaine ,  à  la  profondeur  de  3  métros, 
couchée  sur  le  banc  calcairo  à  côté  d'une 
dent  d'éléphant  ;  ce  crâne^  provenant  d'un 
jeune  individu,  paraissait  complet;  mais, 
découvert ,  il  tomba  en  pièces  que  je  n'ai 
pu  réunir  jusqu'à  présent.  Le  fragment 
d'un  os  frontal,  la  clavicule,  un  fragment 
du  cubitus,  des  os  du  métacarpe,  deux 
phalanges  et  une  partie  moyenne  du  fîbula 
et  du  tibia  sont  les  restes  recueillis  dans 
cet  endroit  remarquable. 

Les  ossemens  humains  recueillis  dans  la 
caverne  d'Engîs  se  trouvaient  également 
avec  des  restes  d'ours. 

Au  Trou-Manteau,  près  de  Huy,  ils 
étaient  de  même  avec  les  rostes  de  races 
éteintes. 

A  Aamioul,  nous  en  avons  recueilli 
également  ;  mais  ce  qui  est  intéressant , 
ce  sont  les  produits  de  l'indastrie  humaine. 
A  Engis  et  au  Fond-de-Forêt,  nous  avons 
recueilli  plusieurs  fragmens  de  silex  , 
taillés  en  prismes  triangulaires  aplatis, 
qui  ressemblent  beaucoup  aux  couteaux  de 
silex  des  Indiens.  Dans  les  mêmes  cavernes 
nops  avons  trouvé  des  os  taillés  en  forine 
d'aiguille ,  de  cornes ,  etc.  Je  conserve  de 

2 


6 


▲PPBUDICE. 


la  carême  de  Chokier,  nn  fragment  d'os 
taillé  en  forme  triangulaire  et  peroé  par  un 
bout  ;  cet  os  ressemble  beaucoup  à  ceux 
dont  quelques  pécules  s'ornent  les  oieilles 
et  le  nez. 

USTE   DES    GENRES   ET   ESPiCES. 

1 .  Quelques  mâchoires  inférieures  et  les 
08  des  extrémités  de  la  chaure-souris ,  qui 
a  beaucoup  de  rapport  avec  le  vespertiUoy 
probablement  le  vespertilio  auntus, 

2.  Le  hérisson  :  des  demi-mâchoires  infé- 
rieures du  hérisson  ordinaire ,  erinaceus 
europœus ,  Chokier  et  au  Fond-de-Forét. 

3.  Quelques  fragmens  de  la  mâchoire 
inférieure  d  une  espèce  de  larex,  à  Chokier. 

4.  Les  restes  de  taupe  qui  ne  difi&re 
point  du  talpaeuropœa,  à  Chokier,  Engis, 
Engihoul  et  Fond-de-Forét. 

5 .  Les  restes  d'ours  surpassent  le  nombre 
des  espèces  dans  quelques  localités.  De 
Chokier  nous  possédons  les  ossemens  de 
tout  le  squelette. 

Les  deux  grandes  espèces  nommées  ur* 
sus  sptlœus  et  ursus  arctoïdeus  par  Blu- 
menbach,  et  l'espèce  très-rare  jusqu'à  pré^ 
sent,  V ursus  priscus  de  Goldfuss,  se  sont , 
rencontrées  à  Engihoul. 

6.  Des  restes  de  gloutons  à  Engis ,  En* 
gihoul  et  Hay. 

7.  Quelques  mâchoires  de  grisons. 

8.  Des  martes,  au  moins  quatre  es- 
pèces différentes  ;  la  plus  petite  surpasse 
notre  mustela  putorius  et  la  bdette  mus- 
iela  vulgaris,  à  Chokier ,  Engis  ,  Engi- 
houl et  Fondnde-Forét. 

9.  Du  genre.  cam>  nous  possédons  des 
restes  du  canis  spelœus  de  Goldfuss ,  de 
Chokier  et  Engis  ;  une  espèce  plus  petite 
de  Flaire,  Engis ,  Huy,  etc. ,  le  loup. 

10.  Lesrestesdurenardfossilesetrouvent 
dans  toutes  les  cavernes  de  notre  province 
que  j'ai  visitées ,  mais  c'est  spécialement 
celle  du  Fond-de-Forét  qui  m'a  procuré 
une  riche  collection  des  restes  de  tout  le 
squelette  de  deux  espèces  distinctes  dont  la 
description  et  les  figdres  sontà  l'impression . 

1 1 .  La  genette  :  nous  croyons  en  posséder 


quelques  dents  et  des  fragmem  de  demi-niâ- 
choires,  provenant  da  Fond-de-For£t  , 
Chokier,  etc. 

12.  liCS  restes  de  l'hyène  ne  sont  pas  ra- 
res dans  plusieurs  localités  ;  c'est  Teqfièoe 
d^hjrena  speiœa  de  Gnvier  ;  elle  se  trouve  â 
Cbdkier,  Engis,  Huy,  au  Fond-de-Fordt 
et  k  Flaire. 

15.  Du  genre  bhat,  jusqu'à  présent, 
nous  avons  recueilli  des  restes  de  trois  es- 
pèces 3  deux  espèces  moins  grandes  que  le 
felisspeUsus  et  le  chat  sauvage  à  Chokier, 
Engis,  Engihoul  et  Fond-de-ForéC. 

LES  RONGEURS. 

Les  restes  de  petites  espèces  se  rencon- 
traient en  masse  dans  les  £sntes  on  dans 
les  brèches  de  toutes  les  cavernes  \  plusieurs 
espèces  inconnues  jusqu'à  présent  dans  les 
cavernes  ont  été  le  fruit  de  nos  recherches. 

14.  L'écureuil  qui  ne  diffère  pas  pour 
les  dimensions  du  sciants  imlgaris. 

15.  Du  genre  rat ,  j'ai  rencontré  très- 
souvent  la  souris  commune  ou  mus  nutsat- 
lus  (Lin.  :  et  le  rat,  mus  rattÊU  L.  ). 

16.  Les  campagnols  en  grand  nombre, 
surtout  à  Chokier:  ib  effilent  des  difffr- 
renées  dans  le  nombre  des  dents  molaires. 
Ils  indiquent  an  moins  deux  à  trois  espèces 
différentes  ;  ainsi  le  musamphibius  (L.),  et 
le  mus  eeconomus  (  PaUas  ) ,  et  une 
troisième  espèce  intermédiaire. 

17.  Le  castor  :  j'en  ai  trouvé  une  dent 
molaire  dans  la  brèche  osseuse  de  Chokier. 

18.  Du  genre  l^ms .-  nos  cavernes  en  ont 
fourni  plusieurs  restes  analogues  au  lièvre 
actuel  pour  la  grandeur  et  la  fiume.  D'an- 
tres restes  ont  appartenu  à  une  e^èoe  de 
rongeur  qui  ne  surpasse  guère  la  grandeur 
de  notre  lapin  actuel. 

19.  Enfin,  j'ai  recueilli  dans  la  caverne 
de  Chokier,  des  dents  molaires  bien  con- 
servées et  des  fragmens  d'incisives  ayant 
appartenu  à  l'agouti  eu  à  une  e^ièce  très- 
voisine. 

20.  Parmi  les  pachidermes ,  nous  comp- 
tons trois  dents  molaires  ;  un  fragment  de 


APPBRBICJB. 


défense  d'un  jeune  individu ,  prorenant  de 
Chokier,  et  une  molaire  très-osée  d'Engis, 
tontes  appartenant  à  l'espèce  Hephas  pri- 
mogenitts. 

20.  Deux  dents  molaires  d'hippopotame 
d'one  petite  râpèce,  provenant  de  Ghokier 
et  du  Fond-de-Forét. 

22.  dn  genre  sus  (le  sanglier)  à  GW 
kier,  an  Fond-de-Forôt ,  à  Engis  et  Engi- 
hool.  Le  cochon  domestique  a  laissé  des 
déhris  dans  toutes  les  cavernes  connues  ;  et 
une  troisième  espèce  de  ce  genre ,  recueillie 
à  Engis ,  Engihonl ,  Hay ,  Fond-de-Fo- 
rét,  etc.,  se  distingue  par  sa  taille  qui 
dlilere  de  la  moitié  du  cochon  domestique. 

23.  Plusieurs  dents  de  rhinocéros  par- 
faitement conservées  et  quelques  ossemens 
du  sqaelette  que  j'ai  retirés  des  cavernes 
de  Giokier ,  Engis ,  Flaire ,  Fond-de-Fo- 
rét ,  etc. ,  ont  appartenu  à  fespèce  rhino- 
céros, thhorhimis,  (Guvîer),  «t  tleptor^ 
kinus  et  muiutus  du  même  auteur. 

24.  h^  solipèdea  accompagnent  par- 
tout les  restes  du  rhinocéros  et  de  Vhyène  ; 
à  Qiokier,  Engis ,  Engihbul ,  Fond-de-Fo- 
rét  et  Flaire,  j'ai  trouvé  des  dents  du 
cheval  de  grandeur  et  d'âge  très-diffêrens. 

Des  dents  d'une  dimension  moins  forte 
se  sont  trouvées  à  Ghokier  ,  à  Engis  et  En- 
gihonl; nous  les  regardons  comme  ayant 
appartenu  à  l'ftne. 

D'antres ,  plus  petites  encore ,  provenant 
de  Ghokier ,  demandent  de  nouvelles  com- 
paraisons ponr  en  déterminer  l'espèce. 

Les  raminans  se  trouvent  partout  ense- 
velis parmi  les  restes  des  antres  animaux. 

25.  Du  genre  cerf,  je  possède  des  cornes 
de  renne ,  8emhlahle§  à  celles  qui  sont  figu- 
rées dans  l'ouvrage  de  M.  Gnvier,  sur  les 
ossemens  fossiles. 

Deuxr  espèces  de  daim  et  de  cerf  de  deux 
grandeurs  :  le  chevreuil  et  l'antilope. 


Du  genre  capra,  nous  avons  recueilli 
des  restes  au  Fond-de-Forêt ,  à  Engis  et 
Engihonl  i, 

Le  mouton ,  de  la  taille  du  mouto»  ac^ 
tuel,  et  une  espèce  plus  petite,  se  sont  ren- 
contrés^ au  Fond-de-Forét ,  Engis,  Engi- 
honl, etc. 

Le  bœuf  et  le  buffle  :  le  premier  s*e8t 
trouvé  partout  ;  le  dernier  a  été  retiré  de 
la  caverne  d'Engis  et  du  Fond-de-Forét. 

Les  restes  d'oiseaux  ne  sont  pas  très- 
rares  dans  quelques  localités.  Gomme  le 
nombre  de  ces  restes  fossiles  est  aase»  con- 
sidérable, nous  n'avons  pu  les  déterminer 
tous  :  nous  avons  reconnu  jusqu'à  présent 
les  restes  d'un  oiseau  de  proie  d'une  Ibrte 
taille ,  le  martinet ,  l'alouette,  le  corbeau, 
le  pigeon ,  le  coq ,  la  perdrix ,  l'oie  ou  une 
espèle  très-voisine ,  le  canard  de  deux  gran- 
deurs différentes. 

Les  cavernes  du  Fond-de-Forét  et  d'En- 
gis nous  ont  fourni  des  vertèbres  de  pois- 
sons. Ges  ossemens  entouraient  des  dents 
d'ours  et  d'hyène.  Parmi  plusieurs  espèces 
dont  on  n'avait  pas  fait  nMOtion  jusqu'à 
présent  dans  les  cavernes,  nous  citerons 
deux  dents  de  squale  trouvées  dans  la  ca- 
verne d'Engis.  G'est  le  premier  exemple  que 
l'on  en  cite,  car  M.  Cuvier  dit  expressé- 
ment ,  dans  son  excellent  ouvrage  sur  les 
ossemens  fossiles,  que  l'on  n'a  jamais  re- 
connu des  restes  d'animaux  marins  dans 
les  cavernes.  J'ai  également  rencontré  une 
baculite  dans  une  des  cavernes  du  Fond- 
de-Forét. 

Les  hélices  sont  souvent  très-communes 
dans  ces  cavités.  Quatre  espèces  au  moins 
des  espèces  terrestres  s'y  sont  rencontrées , 
tant  dans  la  brèche  que  dans  la  terre  qui 
contient  les  ossemens. 

J'y  ai  aussi  rencontré  quelques  petites 
coquilles  d'eau  douce. 


8 


APPENDICE. 


9^tjt^*^0^i%m^%M^9^fm^i%M^^M^%m^*^tMt^^^^fvm^^^  %>*^^^^%^»^%>%<^%^^^^^t^^^b%(m  ^m^  ^^^^^^^%/^>^%fm/^%/^>^^fm^^^'^>^^^^^^ 


TABLEAU  DES  FOSSILES 


Eapportè  aux  Terrains  auxquels  ils  sont  propres;  communiqué 
par  M.  DAF'REUX,  Président  de  la  Société  des  Sciences 
Naturelles  de  Liège. 


KO». 

TERKAIN  DE  GISEHKST. 

LOOALTTiS. 

• 

MAIDUFÈRES  '• 

OENITHOUTHES». 

ICBTBTOLITHBfl. 

1 

Ua  iodîTidadu  genre  de  ceux  du  Mansfeld, 

Ànpëlito  alamineiiz. 

SouTré  prè»  de  Visé. 

mail  d*eipèce  indéUrmiaable. 

MOLLUSQUES. 

• 

• 

BBLBiniTBS  mucronalus  (Schl.). 

Cnio  blanche,   glauconie 

Dana  la  piapart  des 

localiUs  de  cetle  forna- 

•ableoie. 

iion. 

BACULITBS  Feiqecii  (Sow.). 

i<f. 

U 

AMMOBITBS  Lliterl  (Sow.). 

Terrain  honiUer  «t  ampâite 

ICelin,  Laaocbette  et 

alomineuz. 

tonte  la  bande  de  schisle 

« 

* 

jna^*è  près  de  Hnj. 

jliniORITBS  «phericos  (Sow.). 

Calcaire  anthraeifire. 

Souvré  prèa  de  Yuc 

- 

et  Horion. 

APFSlfDICE. 

9 

ROMS. 

TURAIIf  DE  GISEMENT. 

LOCAUTÊS. 

ORTB0CBBATITB8  Steinhaueri  (Sow.). 

-    Àmpélfte  alnmlneuz. 

La  Eochette  et  toat 

• 

le  banc  de  schiite  aln- 

- 

• 

mineux  de  Fl^alle  jni- 
qa*à  pria  de  Huj. 

ORTB0CEBATITB8  undolatui  (Sow.). 

Calcaire  anthraciâra. 

Soiirr^  près  de  Vite. 

HAHITES  intennedlas  (Sow.)- 

Id. 

Geaaénicb. 

—        rotandna  (Sow.). 

Id. 

Id. 

BBIXEEOPHOH  imbricatna  (Gold.). 

Id. 

SouTré. 

BTOMPHALU8  peoUngnlatas  (Sow.). 

Id. 

Id. 

MBLâllA. 

Id. 

Sovwri    et    Horion- 

» 

Hosémont. 

GIEEDS  acntus  (Sow.). 

Id. 

Sawtti. 

—        rotmulatiis  (Sow.). 

Id.     . 

Id. 

—        earinatnj.  (Sow.). 

Id. 

Sonvié  «t  Horion- 
Hoaénaont. 

TEEBEEATDLA  affinia  (Sow.). 

Idr 

Huy. 

—             crumena  (Sow.). 

Id. 

Sonvré. 

—              lovfgaU  (Sow.). 

Id. 

Id. 

—             lineaU  (Sow.). 

Id.^ 

Engia. 

—             ▼eatitns  (Schl.). 

Id. 

SottTré. 

—              «zplaaaia  (Sahl.). 

Id. 

Hay  et  Horion'Hosé^ 

9 

• 

mont. 

—             idanteta  (Sow.). 

Id. 

SouTté. 

—             iotennedia  (Sow.). 

Poudingue  à  noyaux  cal- 

SUveloti 

* 

cairas. 

—             lacaaosa  (Sow.). 

Calcaire .  anthradfère. 

Sonvrë. 

—             pectiu  (Sow.). 

Craie  blanche. 

Laon,  prêt  Hallebaye 

—             montlcalatufl  (ScliL). 

Calcaire  aatbracifire. 

Souvrtf. 

—              flaccvlus  (Sow.). 

Id. 

Chokier. 

A10B1TB8  thocarina  (Schl.). 

Id. 

SoOTré. 

ntODOGTUSplicatilis  (Sow.). 

Id. 

Id. 

—          antiqtiatafl  (Sow.). 

Id.       ' 

Son  f  ré  et  Berneau. 

—         flpinulm  (Sow.). 

Calcaire  anthraci£ère. 

Sonvré. 

—          fimbriatus  (Sow.). 

Id. 

Id. 

-*          latisdmufl  (Sow.). 

Id. 

Soafré  et  Songnes. 

—         eomoidas  (Sow.). 

Id. 

SoUTTé. 

—         Bfartini  (Sow.). 

Id. 

Id. 

—          paaeUtiu(Sow.). 

Id. 

Id. 

—          lobatu  (Sow.). 

Id. 

Id. 

—         conciADiu  (Sow.). 

Id. 

Id. 

—          ragosiu. 

Id. 

Id. 

—          tranaTarsuf  (Sow.). 

Id. 

Soavré  et  Bemean. 

—          tulcatiu  (Sow.). 

Id. 

SottTrtf. 

10 


àF9WmOE. 


noms. 


—          homerofliu  (Sow.). 

Calcaire  aathradfirt. 

8o«vfii. 

—         honifpliarlciu  (Sow.). 

Id. 

Poabear. 

—         Moticas  (Sow.). 

Id. 

ChandfoBtalae. 

—         dcprMsof  (Sow.) 

Âmpâlte  alnmloenx. 

Aien-Snt,  près  Ma 

STftOPHOMBIA  nursupU  (Defraiiee). 

Calcaire  anthracifire. 

Tifd. 

SPIEKPEE  obUtiu  (Sow.). 

U. 

6oaTV<, 

•^      rotandatas  (Sow.). 

Id.  eCseUctear- 

SottTEi^,  So^ttta  ec 

glleiu. 

Fraipoot. 

—      l>tsidcitiM(Sow.). 

U. 

SouTr^,   S— ^^er, 
Fraipont  et  CboUer. 

-r-      rolaimu  (Sow.). 

Paammile  rouge. 

fiaU«SocmiBfeiBoiK 

• 

0 

« 

ceUea. 

—      flaher  (Sow.). 

Calcaire  anihracifi&re. 

Chokicr. 

'  —      attoMMtu  (Sow.) 

Scliiste  argileux. 

Sottgaes,  Aywaillect 
Kwmnx. 

~      trigOB^M  (Sow.). 

Calcaire  anlhracirère  et 

YUé  «Sougncaet  Ter- 

■ 

lehiflte  argileux. 

Tiers. 

-      distuu  (Sow.). 

Calcaire  aatbraciUbe. 

SouTré. 

^      striaiiu  (Sow.). 

Scliiste  argileox. 

Soignes. 

racm  popyraoMM  (Sow.). 

Ailgile  sdiifteiue  d«  leiraia 
hojiiUer. 

MeUo. 

~      orbiodtfif  (Sow.). 

Glauconie  sableose.  ^ 

Des  hautears  de  Ge- 

• 

■eaich. 

CRAUA  anUqna  (Defrancc). 

Craie  argileate. 

Des  environs  d«  Teo- 

—      BWMnidiu(Laar.). 

Craie  blanche. 

Hjs. 

IHOGBBAMUSooMontrÎQDi  (Sow.). 

'Glauooirie  craywMa» 

SuTiroos  de  Landea. 

OSTEBA  plicMida. 

Craie  blanche  et  lilex. 

Thys  el  Malin. 

PEniMEaiIA  AylwToraii  (Sow.). 

Calcaire  anlhraciAre. 

A  ■  .^.^_^^__          ^ 

UHIO  utiq«v  (Sow.). 

Terrraia  honiller. 

BeailMne  da  Bm- 
lea  à  Jopillo»  et  de  la 

■ 

■aye«èl.i^ 

—    MDtw  (Sow.). 

Id. 

X.OS  bonillires  du  Tel- 
B^Bott,  de  la  Plunb. 
tceie»etc,âl%e. 

TEIGOttIA  «Ircoata  (Lam.). 

Glauconie  sableuse. 

Bardas   de  Genic- 

. 

Bidfe. 

—        aittformifl  (Sow.). 

Id. 

Id. 

■BLII  earthMiana  (Lam.). 

Tufcelcaire. 

BoUogne-aaa-Picrres 
elles  bords  du  fioyonv . 

«        * 

aa^ssos  de  Hoy. 

—    hortonjis  (M9II.).                              | 

Id. 

Id. 

APPBNBICB. 


11 


«OMS. 

TERBAINDEGISEBIENT. 

* 

LOCAUTÉS. 

HELIX  nemoralis  (Lis.). 

Tof  calcaire. 

Hollogne-anx-Pierrea 
et  las  borda  du  Hoyouz  > 
aoHleisaj  de  Hay. 

—    oboTtU  (Hall.). 

Jd, 

Jd, 

CYCLOSTOMA  elegaiu  (Mull.). 

Jd. 

Jd. 

SDCCISBA  «mphiLla  (Lam.)- 

Jd, 

Jd, 

MTA  plicata  (Sow.). 

Glauconie  crajeasa. 

An  Tawes  ,  pr^  de 

TRILOBinS. 


CALTMÂHE  macropbtlialine  cootracU. 
ASAPHB. 

ZOOPHTTES. 


BICEUIITBS  monaiformia  (MO.). 


APIOCBIHITBS  rotttadas  (Mil.). 
CTATHOPHYLLUM  aoenaa  (Gold.). 

—  beaagODiim  (Gold.) 

—  belianthoidet  (G.)« 

— >  bypOGrateriforme  (G) 

—  ceratllea  (Gold.). 

—  fleknosam  (Gold.). 

—  irenniculare  (Gold.). 
-"  Tefticulosum  (Gold.). 

—  fuadfigemioiiDa  (G.)* 


—  CBipitaniw  (Gold.) 

—  pentagonam  (<«old .) . 
>«AB01  faTOsum  (Gold.). 


Calcaire  antbraciAre. 
Jd. 


Calcaire  aDtbraciAre. 


Ferriéres. 
Sovvré. 


M. 

Jd. 
Poudingue  à  noyaux  cal' 
caires. 
Calcaire  authracifère. 

Id, 
Id, 
Id, 

Jd. 

Jd, 
Poudingue  ii  noyaux  cal- 
cairps. 
Calcaire  autkracîAre. 

Id, 
Terrain  de  iraatporl  no- 
denre. 


Cbaudfonlaine,  Lim> 
bourg,   Tbeux,  Com- 
blain ,  et  les  mines  de 
fer  de  Lavoir. 

M, 
Songnec  et'Cbolcfer. 

Entre  SlaTelot  et 
Malmédy. 

Soognea ,    Forêt    et 
Chokler. 

Cbokler. 

For6t  et  CbvAier. 

Forêt  et  Vaux-sous* 
CMvrenont. 

Chokier  et  Theux. 

Huy. 

Entre  Slavelot  et 
Malmédy. 

Cbokler. 

Fldne  et  Songncs. 

Seraing. 


12 


appeubice. 


NOMS. 

TEBBAIlf  BE  GISEMENT. 

LOCALITÉS. 

CALAMOPOBA  infanaibulifen  (GoH.). 

Calcaire  tntbricirAre. 

Chancre. 

—  ^          poIymorph«,irary  (G.). 

Td. 

Thenx,  Choldcr  c; 
Horion. 

—              cpoDgiteS)  Ttr.  B  (Gold.). 

îd.  et  poudingDO  à  aOj«iis 

Sovgnea,   Tbenz  » 

calcaires. 

Horion,  et  cotre  SU- 
▼elot  et  M aloaidy. 

—                   —        Tar.  À  (Gold.). 

Calcaire 

antlmcifh'e. 

Songoes. 

—              gothlandlca  (Gold.). 

Poudiogae  &  nojai&z  cal- 

Entre SUvcIot  n 

caires. 

Malmëdy. 

AHLOPORA  florpeiu  (Gold.)* 

Calcaire  aathraciCère. 

Songnes. 

GBLLBPOBA  ftntiqaa  (Gold.). 

Id. 

Cbokier. 

STBIIGOPOBA  retlculaU  (Gold.). 

Id. 

Olne,  ThenxetCon- 

blatn. 

—            nimalosa  (Gold.).  « 

Id. 

Theoz  et  Olae. 

SPATAHGDS  bufo  (Ib.). 

Craie  blanebe. 

Laon  près  Hallebajt . 

etHenri-Cbapelle. 

—           MborUcttluJt  (Def.). 

Id. 

HollogDe-a«x-pîerrcs . 

^            trancàtus  (Gold.). 

Id. 

Heace-le-&oeaaia. 

giLbas  (Lan.). 

Id. 

MelSn,  JaMno«t,rt 
St.^ndf^. 

—           cor  tesUtndinarinm  (Gold.) 

U. 

Hollog*e>aax-pierrc», 
Melin.cie. 

AH  AnCHTTBft  itriatiu,  irar.  marginaU  (L). 

Id. 

Mdln.  Thys,  Cris- 
née,  ete. 

—             SQlcatns  (Gold.). 

Id. 

Benri-Cbapelle  et 

Bejae. 

—             coaoldetts  (Gold.). 

Id, 

Hollogne^nx-Picfres. 
MellB ,  Th je ,  Cri»^ . 
FrcloiB,  Beaofap  d 
Franeorekamps  *. 

CIDABITBS  TasicnlosQfl  (Gold.). 

Id.  et  sables. 

Entre  Spa  et  Fraa- 
cordkampsi. 

■VGLBOUTBS  pjrifonnU  (Gold.). 

Id.        Id. 

« 

VÈGÊTAIJX  ^ 

2f.  B.  HOTES  COSGBBBANT  GBTTB  LIftTB  DB  FOMILKS. 


>  La  liste  de  M.  Scbnerliag  comprend  tons  les  ou«a«eDt  fouiles  de  ces  aiiii 
»  Id. 

3  et  4  Les  fossiles  de  ces  deai  deraiires  localités  sODt  dras  des  sables  qui  paraissent  supérieurs  2  la  ctaic  blavek« 
6  M.  le  docteur  Sanreur  fils  >,  s'occupe  d*un  tranil  très-^leudu  sur  les  reg^Unz  fossiles.  La  preoiifhe  Ibte 
que  ce  ssTsiit  géologue  en  a  communiquai  se  trouve  ins^r^e  dans  plusieurs  ouvrages  ifès-ripaudua. 


APPENDICE. 


IS 


TABLEil.1T  MÉTHODIQUE 


DES  ISPiCES  mnÉKALES  TROUVÉES  DANS  LA  PROVINCE  DE  LIAgE. 


COMMUniQCÉ  PAE  M.  DATEBOX. 


NOMS. 

TERK  AIN  DE  GISEMENT. 

LOCALITÉS. 

CHACXCAEBOHATiB  primJliva. 

Calcaire  antliracifère. 

Seillei ,  Cbokier  , 

Vls<,  Thenz,  eU. 

— 

—              éqnlax*. 

Jd. 

a. 

•^ 

—             Inverse. 

Âd, 

Chaudfonuine,  Tbeux , 
Verrien  y  Chokier,  etc. 

—* 

—              méUsUtlque. 

Id, 

Gomblain  •  au  -  Pont , 
Tbenx. 

•^ 

—                   —          trensp': 

Id. 

Huy,  FIdne,  Coion- 
tter ,  Tbeux. 

— 

—              cootreitante. 

M. 

Vifé ,  Diaon ,  Àmay, 

« 

Engis ,  eu. 

— 

—              mixte. 

Id. 

Gbokler,  Tbeux  et 
Ensival. 

— 

—             cttbolde. 

Id 

Flône. 

— 

—             uolUire. 

Id 

Comblain  •  au  •  Pont . 

- 

Eogis. 

^ 

—              binaire. 

U. 

Vervierj ,  Enaiyal  , 
et  Àmay. 

— 

—              triadlto. 

Doiomie. 

A  laFalaise,prétde 
Tbeux. 

~. 

—               analogique. 

Calcaire  anthracifère. 

Cbokier.      , 

— 

—              dodécaèdre. 

Id.      etgrèshoniller. 

Cbokier,  JuplUe,  etc. 

— 

-^              racconrcie. 

Id 

Id, 

— 

—              aatiMriqae. 

Calcaire  anlhracifère. 

Cbokier. 

— 

—              adculaire. 

Id.      et    psammite    ta- 

• 

Cbokier,  Tbeux,  Spri- 

blonneox. 

mont,  LouTcignes,  etc. 

— 

—             fibrense. 

Calcaire  anlKracifire. 

Tbeux,  Amay,  SeU- 
lea ,  etc. 

— 

—             laminaire. 

Id, 

Cbokier ,  Tbeux ,  et 
SouTré. 

_ 

-^             lamellaire» 

Id,     et  terrain  booiller. 

Presse  partout. 

_ 

—             compacte. 

Formation  craycnse. 

Ballebaye. 

Appehdice. 

3 

14 


APPENDICB. 


sa 


NOUS. 


CHAUX  CAEBOSATEB  crayenae. 


pieodomorpliique. 


coner^fonnée. 


incrus  Unte. 


ferrlf^re*  Ttr.  do 

rhomboïde, 
lamellaire. 

magnéstfSre  prtmi- 
tiTe. 


lenticalaire. 

graDolaire. 
féUde. 


bitnminiiiàre. 


—  AEEAOOHITB  priamatique  var. 
~-      VLITATIÉB  cnblqne. 

—  —  cnbo-octaèdre. 

—  —  laminaire. 

-^      SVLPAtlfiE  trapÀionne,  quelque- 
fois mAch^. 

—  —  prismatcdde. 

—  —  adculaire. 

BABTTB  ftCLFAVis  prfmiUre. 


TERRAIN  DS  GISEMENT. 


«k 


Formation  crayeuse. 


Dans  plusieurs  terrains ,  et 
principalement  dans  ceux  qui 
sont  composés  de  calcaire  an- 
(hracifère,  de  schiste  argileux, 
et  de  craie. 

Calcaire  anthracifôre  et  ter- 
rain houiller. 

Formation  crayeuse,  schiste 
argileux  ,  et  calcaire  anlhra- 
cir&re. 

Argile  calamlnaire. 

Terrain  houlUer. 

Dolomie  et  terrain  houil- 
ler. 


Dolomie. 


M. 


Galcaira  antlirecifère  •    et 
ampélite  «lumineux. 


Calcaire  anthraciflke. 

Schiste  argileux. 

Calcaire  anthraclil^re. 

Id, 
Id, 

▲mpélite  alumlnenx. 

Argile  jfermglneuM. 
Ampâite  alnmineux. 

Filon  plomblftre. 


LOCALITÉS. 


Heure -le -Romain  , 
Heavf-dupellt,  Li^e , 
Freloux,  etc. 

Presque  paurtont. 


Les  grottes  et  quel- 
ques liottilUvae. 

Hollogue-aux-pierres , 
Kessonraux ,  Goffiia  - 
taise  ,  etc. 

Vieille-Montagne  » 
pris  Mores  net. 

Houillère  de  la  Bou- 
honlle. 

Sans  la  plupart  des 
localités  de  la  dolomie, 
et  aox  houillères  de 
Melin  et  de  Jupille. 

Dans  la  plupart  des 
localités  delà  dolomie. 
Jd, 

Comblaia-aaopont , 
et  la  plupart  des  loca- 
lités oÀ  Ton  extrait 
Tampélite  alnmineux. 
Partout  où  Ton  trourc 
cette  roche. 

Entre  Ghaudfoataiae 
et  les  Henaes. 

Ghdkier,  Thenx  et 
Seilles. 

SeOles. 

SeiUes»  Chokfcr  et 
Thenx. 

Henaalle-Mua-Hny. 

La  Bochette. 
Dans  tontes  les  loca- 
lités. 
Le  Bochette. 


APPENUOK. 

15 

NOMS. 

TERRAUV  DE  GISEMENT. 

LOr.AT.TTÉS. 

BABYTB  SDLFATIBB  trap^aienne. 

Filon  plambiAre. 

De  la  Aocbette. 

—  ■             ^ 

crâtëa. 

Id. 

Id. 

—              — 

lamellain. 

Id.    et    calcaire 

La  Rocbette  et  Com- 

antbracil%re.-> 

bUin-la-Tour. 

■^              ^ 

ooocréUonn^  fibreote 

Fer  hydrata. 

La  Rocbette  et  An- 
gleur. 

ALOMflB  SOUPAT^B  «bro-soyense. 

Àmpélite  aluminenz. 

Loyable. 

wmm 

ooBcrétionnëe    ma* 

Id, 

Id. 

melonoëe. 

■ 

* 

SOUDE  MURUTÉE  dls«éin{oé«. 

ÀrgHe  et  sables  tertiaires. 

La  Hairée  de  Hannut, 

■ 

près  de  Lincent 

QUARTZ  BTAUBI 

prisme. 

Dans   presque   toutes    les 

Angleur,    Franeor-> 

formations. 

champs,    Tbeux,  &i- 

< 

• 

cbelle,  etc. 

—             — 

massif. 

Id. 

Presque  partout. 

^^                           ^" 

farintox. 

Dans  une  masse  siliceuse. 

Hodbeaumontf  prés  de 
Tbeux. 

^•^                                                         M  — 

eafiimé. 

PlUanite  et  filon  plnmbiÀre. 

Richelle,  la  Rochelle 
et  Oneux. 

^■^                                                            ^^» 

bématoXda. 

Scbisle  argileux  et  psam- 
mite. 

Tbeux. 

-•—                                                           MM 

rabigiaeox. 

Id. 

Tbeux,  Cbokier  et 
Engis. 

—                             — 

• 

'noir. 

Calcaire  antbractfire. 

Tbeux  et  Verviers. 

—                             — 

•gttlie  calcédolna  mame- 

Dans des  masses  siliceuses. 

A  Hodbeaumont,  prés 

lonnée. 

de  Tbeux ,  et  i  Ricbelle. 

—                               — 

pjromujue. 

Formation  de  la  craie. 

Presque  partout. 

—                             — 

rësinite  pseudomorph. 

Id. 

Rocour. 

AIALLA6B  ottrâita.                                          | 

Sléascbiste  diallogique. 

Lierneux  ,    Verleu  - 

mont,  Petit -SarC  ,   la 

Comté ,  etc. 

TALC  laminaire. 

Scbisle  ardoise. 

Id.  et  Salm-Cbitean. 

—    ^eailleviz. 

•       Id. 

Id. 

—     radié. 

.    Id. 

Id. 

—     stéatiU. 

Terrain  calaminaire. 

Oneux  près  de  Tbeux. 

MICA  lam«IUforme.                                         | 

Pbyllades  pailletés ,  psam- 

Dans  la  plupart  des 

mites  et  quartaites. 

localités»  et  principa- 
lement dans  les  envi- 
rons da  Fraipont  et  de 

■ 

Gofibntaine. 

ÉPIOOTB  compri 

née. 

Psammite  de  la  fonnation 

Dans  la  plupart  des 

- 

antbracifeve. 

localités. 

16 


APP£in>ICE. 


NOMS. 


PLOMB  BDLFUKÉ  primitif. 

_  _        octaèdre. 

—  —        cnbo-ocUMre. 

—  —        lamiaaire. 

—  —        lamellaire. 


•—        granulaire. 


PLOMB  CABBORATÉ  trilkexaèdre. 


.—  dodécaèdre. 

—  bacillaire. 


.^  .»          edcolalre. 

—  —      %  lamellaire. 

—  mm,  terreux. 

PLOMB  PHOSPHATE  mamelonné. 

_  —            massif. 
CDIVBB  PTBITEUX  cubo-léUaèdre. 
—  '  —                   coDcrétionné. 
—                    massif. 


TERAAIN  DE  GISEMENT. 


CDITBB  CABBOHATA  bleu  aciculaire. 
—  —  vert        — 

—  —  —    radié 

—  —    terreux. 

->        PHOSPHATÉ  primitif. 

FEB  oligiste  binaire  et  basé. 

—  laminaire. 

—  spéculaire. 


Calcaire  antbracifere. 


LOGAUTÉS. 


SeUloi  f  LftTOir,  Oln» 
et  Flâne. 


Calamine. 

Uembacb  et  Engis. 

Filon  plumbifère  et  calcaire 

La  Hocbette,  OUe, 

antbracifere. 

Cbokier,  Engis  et  Flône 

Calcaire  antbraciAre. 

SeiUes,  Lavoir,  Tbeox 

et  Bogis. 

Id, 

Dans  presque  toutes  les 

localités  où  l'on  trowe 

du  minerai  de  plomb. 

là.  et  calamine. 

Comblsin-au-Poui  et 

Membach. 

Quarts  calamtnaire  carié  et 

Onenz,  près  de  Tbenx, 

plomb  sulfuré. 

▲ngleor,  Membacb  et 

Terviert. 

Plomb  sulfiiré. 

▲ngleur. 

ïd,  avec  fer  bydraté  ,  et 

Ooeux ,  LaTOir,  An» 

calcaire  antbracifire. 

glenr,  liembacb,  Ea- 

gis,  etc. 

Des    quarts    calaminaires 

Oneux  et  Terriers. 

cariés  et  des  minerais  de  fer. 

Id. 

Id. 

Id.  et  plomb  sulfuré. 

Oneox ,  Angleur,  En- 

gis,  Huy,  SelUes,  etc. 

Fer»  plomb  et  sine  sulfu- 

Engis. 

rés  ,  erec  calamine. 

Filon  plumbidêre. 

La  Boebetlc 

Calcaire  anthracifère. 

SouTré. 

Id. 

M. 

Id.  etpsammite* 

SouTté  et  la  Hre 

« 

droite  de  TOurte,  ris- 

• 

è-Tis  de  Coloostcr. 

Calcaire  anthraetràre. 

Souvré. 

Id. 

Id, 

Id. 

Id. 

Id. 

Sebiste  ardoise. 

Ardoisière    de  Ter- 
leumont . 

Id. 

Liemeux    et  PeU- 

Sart. 

Id. 

m 

Id, 

ij 

Id. 

▲PPEIIBICE. 


17 


'          NOMS. 

TERKAIN  DE  GISEIIENT. 

LOCALITÉS. 

• 

FBB  OLIfilSTE  granulaire. 

Calcaire     aatliraci£hre     at 

Fraipont,    Polleur, 

. 

«cbicta  argileux. 

les  Surdantj,  Chaud- 

• 

■ 

fontaine,  Àmay,  Sart- 
i-BeIn ,  Lavoir ,  Mar- 

sine,  etc. 

—          —           terreni.    * 

Id, 

Id. 

—     ABSÉUCAL  QuiUire. 

Filon  plnmbifare. 

La  Aochelte. 

—     ftULriIR^  prinitif. 

Phyllades  at  argiles  schis- 

Dans  plusieurs  honil. 

teuaea  des  houillères,  ampâite 

etalunières  ;     à    Hou- 

alnminanx ,  argileux,  qnanile 

tlieim  1  Àyvraille ,  Che- 

et schiste  ardoise. 

* 

vron  ,  Lierneux,  Salm- 
Chdteau.SLivAlot.  GaC 

—  —  dodécaèdre. 


—  —  cnho-octaèdre. 


—  —  cuho^odécaèdre. 


—  —  icosaèdre. 


—  '—  dendrolde. 

—  —  cylindrolde. 

—  —  globoliforme. 

—  —  pseudomorphique. 


—  —  épigène. 


BLAHC  primUir. 
—      dentelé. 


I.es  houillères  et  le  calcaire 
anthracilère,  etc. 

Id. 


Id. 


Id. 


PhyUades  et  argile  schis- 
tenae. 

Formation  de  la  craie. 
Id.  et  argile  plastique. 

Terrain  de  transport  et  for- 
mation houillère. 

Calcaire  anthraciAre,  do- 
lomie ,  quantités ,  schiste  ar- 
doise, etc. 

Argile  plastique. 
Clauconie  crayeuse. 


fontaine ,  la  Bochet- 
te,  etc. 

Dans  pluaieurs  houil- 
lère! et  à  Chokier,  la 
Aochette,  etc. 

UouUlère  de  la  Char- 
treuse, près  de  Liège, 
et  à  Modave. 

Houillères  du  Chara- 
pey,  de  la  Chartreuse , 
de  Melin  et  de  la  &o- 
chette  ,  et  è  la  Reid ,. 
Thcuz,  etc. 

Dans  pluaieurs  houil- 
lères et  A  Chokier,  A 
Bein,  etc. 

Dans  la  plupart  des 

houillères. 

lleUa,ThieràLiége. 

Freloux,  Hollogne- 
aux-Pierres,  Bein,  etc. 

Chénée,  FlémaUe  et 
dans  plnsieort  honil* 
1ères. 

La  Eochette ,  Theux, 
Chokier ,  Terwagne , 
Liemeux ,  Petit-Sart , 
Ay  waiUe ,  etc. 

Beaufort. 

Melin ,  Herre ,  etc. 


18 


APFSITDICfi. 


NOHS. 


FIB  MLromi  MhàMC  globnlirorme  radié. 


"~  —      ooflcrétionoé  ma- 

melonné. 
■~  ~  —      diiséminé. 

—    OXIoi  HTDRAT16  hëmaUte. 


TEUAJDf  DE  GISEMENT. 


géodI^a«,mMsif, 
pnlTér  nient 
cloisonnéfter- 
reaz  et  argl- 
lenz. 


Craie  et  ar^le  6galine. 


Id.  et  empélite  elnmineoz. 

Ampélite  alnmlneux,  ar- 
gile, houille,  etc. 

Gald^e  anthracliira,  do- 
lomie ,  scliiste  argileux ,  ptam- 
mite,  etc. 

rd. 


LOCALITÉS. 


—  —       CABBOlATé  lilholde. 

I 

-  PHOSPHATÉ  terreux. 

«MC  OXIDi  SILICIFÉBE  cristallité. 

Le»  forme*  des  cristaux  de  cette  espèce 
•ont  très-nombrauMS,  et  n'ayant  pas  été 
exactement  décrites  par  les  auteurs ,  elles 
ne  sont  guèra  suaceptifales  de  Tetra  cana 
figures. 

inc  OUDà  MIilCIFiiBB  aciddaira. 


lemeUiforme. 
mamelonné. 
tetUcé. 
compacté     et 
terreux. 


Formation  houiUèra. 
Tourbières. 

Calcaire  anlbraciféra  et  do- 
lomie. 


Henra-le-JBl< 
Henri-CbapeUe  ,  Petil- 
Heebain,  etc. 

Id.  et  Ama j. 


Dans  la  pl^att  des 
localités. 

Hodbeann*  etOacox. 
près  de  Tbeaz,  Ferw 
rièra,  Bmboarg,  Forêt, 
LaToir,  Marsine,  etc. 

Yerviers,    les   eavi» 
rons  de  Tiwiu,  Xhont, 
St.-BoGh,  Hoo^e-Mi. 
niera ,  Perrière ,  Filol , 
Allemelle,   Bois -le - 
Comte ,  Embonrg  ,  Fo- 
rêt, Angleur,  Cbokier, 
Amaj,  Lojable,    La- 
.  voir,  Manine»  Sart-4- 
Bein ,  etc. 

Dans  toutes  les  hovil- 
■ères. 

Spa,  La  Glaise.  An- 
gleur,  etc. 

LaYieille-Hontegne, 
Aatbeid,  Engis  »  Ver- 
Tiers  ,  etc. 


rd. 


—    CABBOSATÉ  prisme. 


rbomboldal   et    plo- 
sicnrs  antres  TBfiétés. 


Id, 
U, 
Id. 

Id. 

U 

Calcaire   anlhracilira    et 
dolomje. 


j         Vieillê-MoaUgne  . 
lienbacb,  Aotbeid,  En- 
gis  et  Terriers. 
Id. 
Id. 

Vieille-Montagne. 
Dans  tontes  les  ioca- 
lités. 

Vieille-Monlegne  et 
Verriers. 

Vteille-Montegne ,  An- 
tbeid  cl  Verriers. 


APPENDICE. 


19 


HOHS. 


TBRKAIK  DE  GISEBIENT. 


LOCALITÉS. 


zmc  CARBORATÉ  adcaltire  radi^. 

—  —  mameloDiié. 

—  SCLFOmi  ocUèdre. 


•~        mamelonoé. 


ARSENIC  SULFURÉ  rouge  compacte. 


MASQARâSR  OXIoi  m^Ilolde. 


—      compacte. 


SOUFRE  pulT^rolent. 


AITIIRACITB  scbUtolde. 


—  compacte. 

HOUlkiLB  lamioaire. 

—  «chistolde. 

—  dalolde. 


•—        compacte. 


ADDITION. 


QUART  1  piendomorphiquet  ayant  pria  la 
ferme  de  la  chaux  carbonat^e 
et  du  plomb  siilfiir^  cnbl^ea  > 


Calcaire  aatliraeifôre  et  do- 
lomie. 

Jd, 

CelcaireanlhradAre  et  filoa 
plumbifàre. 


Calcaire  antliracifira  et  do- 
lomie. 

Calcaire  antHraciAre. 

Psammite  et  fer  hydraté. 

Id.  et  «cbiste  ardoise. 


Qnarti  da  filoo  plambifére  « 
et  comme  d^ôt  des  eaux  mi- 
nérales snlfureoses. 

Calcaire  antbracif&re. 


Id, 

Terrain  houiUer. 

7rf. 
Id. 


Id, 


Filon  pliunbi£&re. 


Vieille  -  Montagne , 
Antheld  et  Verriers. 

Id.  et  Membaeh. 

Sonirré,  Brasbei^ou 
Bleyberg  près  Hom  - 
bourg,  AngIear,LaRo- 
chette  et  La?oir. 

EnglselLoyable. 

ente*  Hanse  et  Frenhay 
piéf  d*01ne  (trAs-rare) , 
Thenzf  Hodbeanmont 
et  Ànglenr. 

Id,  et  rartont  i  Lier- 
nenxy  Verlenmont  et 
La  Comté. 

De  la  RoehetU. 


A  GriTegttée  et  à  Pé- 
plnster,  Seilles,  Cho- 
kler ,  Theux ,  etc. 

Sourré. 

Dans  la  plupart  des 
houillères. 
Id, 

Id,  mais  prin- 
cipalement dans  celles 
qui  donnent  de  la 
houille  grasse. 

La  Mineric,  La  Haye, 
le  Champeyi  et  quel- 
ques antres  houillères 
des  environs  de  Liège , 


DeURoefaette. 


20 


APPEriDICE. 


NOMS. 


de  la  cbftox  carbonate  Invarse 
«tm^tastati^e,  et  delà  baryte 
sulfatée  primitive  (Lery) . 
HALLOTSITB>  (Berthier). 

PHOIilfcEITÉ  (Gnilmin). 

WILUàlOTE  (Lery). 

—  cristallUée. 

—  mamelonnée. 

—  compacte. 


Fer  bydraté. 

ADgloor  et  Votor. 
Fourneau. 

Terrain  bouiUer. 

Dans  la  plapart  d«s 
bou  mères. 

Calcaire  anlbracifôre. 
Contenant  la  calamine. 

Yieme-MoBUgnc. 

Id, 

Td, 

Td. 

Id. 

>  On  «B  tronre  nncTariété  très*dnre  I  Poioa  Fovtneau  et  A  Angleur;  ^e  est  Brune,  roufe,  neirsea 
blandM.  Elle  ressemble  à  nne  résine  compacte,  et  raye  nn  peu  le  Terre,  eeqne  ne  ftit  pas  rhell«y*àl»d« 
M.  Grttilmin. 


APPENDICE. 


21 


ROCHES. 


NOMS. 

SYNONYMIE. 

0 

TBBBAIR  DE  TBAISPORT  MODEUIE. 

Limon  sableux  (a.  b.). 

Sables. 

—      ▼a««ax  (a.  b.) . 

Limons. 

GraTlen  et  galets. 

TEERAIE  DE  TRAI8POBT  LTSIBI. 

SUlactites  (a.  b.). 
Incrustant  (a.  b.). 

SUlagmites. 
Tnfs  calcaires. 

Ftr  limoncnx  (a.  b.)> 

Ocre. 

TBEBAn  DE  TRA1I8P0ET  AICIBII. 

• 

Tourbes  herbacés  (a.  b.). 
—      ligneuses  (a.  b.). 


Blocs  q[uarUeuz.     ^ 
Graviers  et  galets  (a.  b.). 


1 


Forêts  sous-marines. 


Sables  (».b.). 
Argiles  (•.  b.). 


LOGAUTÉS. 


Presque  partout. 
Les  lits  de»  rivières,  etc. 


TontM  les  groltos. 
Hollogne^ttx-Pierres» 
les  bords  du  Hojonx  au* 
dessus  de  Jloy,  Nesson- 
vaux,  Goffootaine,  etc. 
Baux  minérales  fer- 
ruginenses  de  Spa  «  de 
La  Rochetle,  de  Che- 
▼roo ,  etc. 


! 


Appkndicb. 


spa ,  la  Gteixe ,  Ho* 
quay,  GrlveguM,  An- 
gleur,  etc. 

LaCbartreutepré*  de 
Liège,  la  Tallée  de  la 
Meuse  et  les  bauteurs 
qui  l'avoisineut.  Beau- 
fays  f  Moos  ,  etc. 

IBeaufays ,  Boncelles , 
Àngleur  ,  BU>cour  ,  et 
presque  partout. 

4 


22 


APPENBICfi. 


NOMS. 


Brèche  osseote ,  form^  par  le  méUnge 
d'argile,  de  cailloux  ronléi,  de  fragmeos 
de  roches ,  de  stdLaditei  et  d*os. 


TBBRAni  TBBTIAIBE. 


Sables  â  grÂs  blanc  (o.  h.). 


TBRRAOI  SBCORDAIRB. 

Argile  saliftre. 

Sables  ea  générai  sapérieurs  à  la  forma-* 
tion  de  la  crala. 


Craie  blandie  (a.  b.). 


Silex  de  la  craie  bland^e. 


Glaueonie  crayeuse  (a.  b.). 


—        sableuse  (a.  b,). 


Poudingue  tourtia  (nobis). 


TBRRAIR  DB  TRABSITIOB. 

Phjllade  paffleté  (a.  b.). 

Argile  schisteuse  (a.  b.). 
PiammUe  commuu  (a.  b.). 


STNOimiE. 


Grès  blanc  prot^que  (a.  b.}. 


Craie  et  marne. 


Tourtia  et  gravier  des  mi- 
neurs. 


Grès ,  schiste  et  argile  du 
terrain  honiller. 


LOCALITÉS. 


Dans  pioaiears  et" 
du  cnleaire  m- 
threciflre ,  «t  prmdpa- 
lem«nt  1  CknkMT ,  Bb-  ' 
gis  «  Eogihoal  ,  Troa  i 
Mantean  près  de  Hay , 
Tilf,  GoMUnia-an- 
Pont,  Forêt.  Chand- 
fontaine,  etc. 


Thiincs  •  Angienr,  CXet- 
mont  »  Morcsnet ,  etc. 


Havéede  Haannt  près 
de  Linceni. 

Henti-Cbapelle,  Ro- 
cour,  Weacrea,  Fran- 
corcbamps  •  Hoqniay* 
Beaufays ,  etc. 
Henre-le>Eomnin,Loo- 
cin,  HalleibayB,  Oreye, 
Donceel,  Ll^e,  Herre , 
Henri-Chapelle ,  etc. 

HolIogne-aux-Pieffres, 
Tbys.  Oianéc»  Melrm. 
Julèmont,  Saint -An- 
dré,etc. 


Herre ,  TUaaistcr,  etr. 

Les  enrirons  de  G«- 
menidk. 

Doneeel ,  HaUebey  t , 
Baccour ,  etc. 


Dans  tontes  lee  loca- 
lités oà  l'on  extrait  àt 
h  houille. 


APPENDICE. 


23 


e 


NOMS. 


HoniUe  siliciOre  (a.  b.). 

Fer  carBonatë  lilholdc  (a.  b.). 
Ajnpélite  «lumineux  (a.  b.). 


Calcaire  aalbracifire  (a.  b.]. 


Dolomic  (a.  b.). 


Fer  bydnté. 


Fer  oligltte  terreux  globullfonne. 


Kiiic  silicate  et  carbonate. 


SYNONYMIE. 


Houille,  diaxbon  de  terre 
ou  de  pierre. 

Fer  carbonate  terranx. 

Schitte  alnninifère ,  alonier 
ou  alumlneux,  et  terre  d^lnn. 


LOCAUTÉS. 


Calcaire  compacte  sub-la- 
mellaire.  Calcaire  carboni- 
fère (a.  b.).  Calcaire  dei  mon- 
tagnes. Calcaire  lucttllite  (Ja). 
Calcaire  bitnq|inifére  de  plu- 
sieurs auteurs.  Calcaire  métal- 
liltftre  de  quelques  géologues 
anglais,  Calcaire  de  Namur 
(deUumboldt). 

Calcaire  magnésine  de  plu- 
sieurs auteurs. 


Dans  toutes  les  honil- 
Ures. 

Id, 

Andenne,  Bein,  Loja- 
ble,  Ampsin,  Amay» 
Flône,  Eagis ,  Cbokier, 
Engihool  ,  fiamioni  , 
Yvot ,  Quincampois  , 
La  Aocbette,  aiensart 
près  Magnée,  Daelbem, 
Argentean,  etc. 

Partout  ou  Ton  ex- 
trait la  pierre  calcaire 
pour  en  faire  de  la 
chaux. 


1 


Mine  de  fer  jaune,  fer  oxidé 
argileux  commun,  etc. 


Fer  oxidé  rouge ,  mine  de 
fer  tendre. 


Calamine  et  pierre  calami- 


naire. 


Huy^Beaufort^Frai- 
ture ,  Comblain  -  au  - 
Pont ,  Engis ,  Lojable , 
Marsine,  Aogleur,  La 
Rocbette ,  Horesnet , 
Membacb,  Thett:|. 

Theux,  Griaho,  Lou- 
▼eignes,  Xboris,  Pirom- 
boBuf,  Comblain -au - 
Pont«Esneux,Imbonrg, 
LaToir,  Marsine ,  Sart- 
è-Bein»  etc. 
Amaj,Sart4-Bein,  La- 
?oir,  Marsine,  Chaud- 
fontaine  ,  Fraipont  , 
PoUeur,  les  Surdans 
près  de  Verviers,  etc. 

Moresnet«  Membach, 
Verriers,  Theux,  £o- 
gis,La  Mallieue,  Flône, 
Ampsin ,  Loyable ,  etc. 


24 

es 


APPENDICE. 


NOUS. 


STNoinmiiE. 


LOCALITÉS. 


Plomb  raUiiré. 


Argile  plutiqae  (a.  h.). 

-—    smeetiqne  (•.  h.). 

—    figullne  (a.  b.). 
SdiisU  ai|[ileox  (a.  b.). 

Aoipélfte  alanfnettz  (a.  b.). 
Psmunito  roug«âtro  (a.  b.). 


—        sablonneux  (a.  b.). 


Poudingue  psammilique  (a.  b.). 


Pondtngtte  â  noyaux  calcaires,  etc.,  on 
de  Malnédj. 

QnarUlte  (a.  b.). 


Pbyllade  pailleté  (a.  b.). 


flcbiste  ardoise  (a.  b.). 


Ampâite  aluminens  (a.  b.). 
Scbiite  coticule  (a.  b.). 


Stéaacbiite  diallagique  (a.  b.). 


Galène. 


Terrai  pipes  et  terre  glaise. 
Terre  â  foulon. 

Terre  â  poterie ,  etc. 

PhjUade  de  quelques  au« 
tenrs. 

Scbiste  alumineux. 

GrauwadLe,  gris  et  psé- 
phitea  de  plusieurs  auteurs. 
Millitone  gris  etold  red  sand 
stone  des  Anglais. 

Pire  d'avoué,  dti  babi- 
tans  du  Coodros. 


Grauwadie  ,  psammite , 
traumate ,  quarts  eu  rocba  i 
quarts  grenu  et  grès  quartseus 
de  plusieurs  auteur*. 

Pbyllade    intermédiaire 
(d'Aub.). 
Scbiste  tégttlaire  ou  ardoise. 


Schiste  alumincnx. 
NoTacnlite,  schiste  aota« 
cttlaire  et  pierre  è  raaoir. 

Ottréiite  et  ourtbélite  de 
plusieurs  autêurt . 


Mewbfh  «    Scroul ,    t 
Theux,  JttsiaiTille.E»' 
nenx,  ChoUerv  LaToic, 
SeiUes  ,   Olae  ,    Bcr  - 
neau ,  ete. 

Huy ,  Beaofort .  Ber- 
neau,  etc. 

Grand   et  Petit-Ec- 
diain,  Beyne  ,  cAc 
Ouffist ,  Tbeax  ,  etc 
Sougnes ,    Esneux , 
Verriers,  Fmipont««t(C 
Hoatheai  ec  Anablèvc^ 
Montfort  près  d'E>- 
neux  ,  Bennfbat  près  de 
Huy.     Garrièm   de    b 
Gileppe  près  Goé ,  elc. 
LooTeignes ,  Spriaaoot. 
Florsé,  Anthianes,  etc. 
Barse ,  HeraB«lle4oa*- 
Huy ,  Rosières ,  Herr . 
Beauftys ,  Audoomout- 
Fraiponi ,    Pépinster  . 
Mangombroux,G«é,Pd- 
lenr,  Ilansoamoat,  etc 
Malmèd j ,  SUvelot . 
Basse-Bodenx ,  etc. 

Dans  la  plapart  dn 
localités  derArdenne. 


Fd*  Et  les  enriron 
de  Tbeax  et  de  Spa. 

Spa,  Jalbay,  Solwas> 
1er  »  Salm-Châtcna  •  Li 
Comté»  LiemcvXyClc 

FHAOordmmps,  Spa- 

Liemeux,  Petil-Sart. 
La  Comié  «  SnlnKCb^ 
tcau  y  etc. 

Salm-Cbilano,  Pctk- 
Sart  ,  Liemeux ,  Ter- 
leumoatiLaCoualc,  etr 


APPENDICE. 

25 

NOMS. 

STNONTMIE. 

LOCALITÉS. 

Schift»  argileux  (a.  b.). 
Diorito  (Omtl.  d*Balloy). 

DiaUage. 

■ 

DifliaM  et  porphyrt  «lequel* 
^e<  eutenrt. 

Den«  U  plupart  des 
loealitës  de  rArdenue. 

Plut  près  de  Fumai  « 
Lexhy  près  de  Hertou- 
Uoaémonl. 

ORNITHOLOGIE 


DE    LA 


PROVINCE   DE   LIEGE. 


COMMUNIQUE 


« 

f 


Munni  SB  bA  aoaàti  osa  scisbcu  hatubulm  sb  u^ob. 


ABREVIATIONS 


DBS 


▲UTEU&8  CITÉS. 


(L.)  et  {Lmn.) ,  Linnœiu. 
(Latk.),  Latham. 
{Bnss,)f  Brisson.  ^ 
(T'eut.) ,  Temminck. 
( Afçycr),  Meyer. 
(Beckt,) ,  Bechtein. 
{PaiL) ,  Pallas. 

(jB^.)}  Baffon. 
(S^arm.) ,  Sparmann. 
(Gmel,)  et  (Gm.),  Gmelin. 
(Gup.),  Carier. 

{Miki)  indique  les  noms  spécifiqaes 
qae  j*ai  cru  devoir  former. 


Les  espèces  dont  le  nom  n'est  pas  snivi  de  citation,  indiquent  que  le  nom  spécifique 
est  tiré  d'auteurs  connus ,  mais  que  le  nom  générique  n'a  été  encore  que  proposé  par 
les  auteurs.  Exemple  :  n<»  4,  Yastur  palumbarius  (L.).  Le  nom  générique  aster 
est  proposé  par  Guyier ,  qui  n'a  cependant  point  décrit  d*oiseaa  sons  le  nom  d'mter 
palumbarius  ne  ne  puis  donc  citer  ici  Gurîer  à  la  suite  de  ce  nom. 


CATALOGUE 


DBt 


OISEAUX  DES  ENVIRONS  DE  LIÈGE 

(sAdmtaibbb  ou  db  passai») , 

1 

C1.ASSÀ  D^APBis  UH«  HOUVXLL»   U^TBODE,    PAR  M.   LE    BARON  EDMOND  DE  SELYS- 
LONGCHÂHS  ,   MEMBRE  DE  LA  SOCI^T^  DES  SCIENCES  NATURELLES  DE  LIEGE. 


PREMIÈRE  SECTION.  —  OISEAUX  TERRESTRES. 


OEDBE  PRE WIER.  —  BAPACES  ,  RAPTATORES. 


TRIB9   DES  DIURNES. 

Famille  des  Falconidées, 

AQUILA  FULVA  {Me^yer),  Aîfle 
doré.  —  Très-rare ,  de  passage  accidentel 
dans  les  hivers  rigoarenz. 

AQUILA0SSIFRAGA(J9mj.),  Aigle 
orfraie. — Très-rare ,  de  passage  accidentel 
snr  les  bords  de  la  Meuse. 

AQUILA  HALIffiTUS  {Mexer)y  Aigle 
balbasard.  —  Très-rare;  se  nourrit  de 
poissons. 

Nota»  Cest  probablement  à  Forfraie 
qu'il  faat  rapporter  k  grand  oiseau  de 
proie  qqe  les  habitans  des  environs  de  Maes- 
tricKt  connaissent  sous  le  nom  à^aigle  des 
ejrgnes.  On  n'en  tue  que  très-rarement. 

ASTURPALirMBABIUS,  Autour  des 
ramiers ,  de  passage  en  hiver.  —  Rare. 

ASTUR  NISUS,  Autour  épervier,  en 
Appendice. 


-wallon  mohet.  —  Commun  toute  Tannée  : 
il  détruit  une  grande  quantité  de  souris  et 
de  petits  oiseaux. 

FALGO  PEREGRINUS  (L.),  Faucon 
pèlerin.  — Niche  dans  les  bruyères  des  en 
virons  de  Maastricht;  de  passage  dans  les 
autres  parties  du  pays  de  Liège.  —  Très- 
rare  en  Hesbaye. 

FALGO  TINNUNGULUS(Z.) ,  Faucon 
cresserelle,  en  wallon  moAef/tT^. — Habite 
la  province  pendant  toute  r«Emée  ;  il  dé- 
truit beaucoup  de  pigeons  en  hiver. 

FALGO  ÛESALON(Z.) ,  Faucon  émail- 
Ion  —  Se  trouve  dans  les  montagnes  boi- 
sées. —  Gette  espèce,  que  je  crois  de  pas- 
sage ,  est  peu  répandue ,  on  ne  la  rencontre 
qu'accidentellement  en  Hesbaye. 

BITTEO  y  ERSIGOLOR ,  Buse  variable, 
en  wallon  brouhL  •—  Arrive  en  troupe 
vêts  le  commencement  de  Tautomne';  com- 
mune dans  les  plaines  pendant  tout  lliiver ; 

5 


APPBIVDICB. 


détrait  un  grand  nombre  de  mulots  et  de 
campagnols,  et  rend  par  oonséqpient  on 
grand  serrice  aux  coltiTatears.  Dans  la 
saison  des  neiges  elle  se  jette  sur  les  poules, 
A,  Tariété  noirâtre  5  B,  Tariété  blanche.  — 
Très-rare. 

BUTEO  LÂGOPUS ,  Buse  lagopède.  — 
Pen  commune;  arrive  pendant  les  hivera 
firoids. 

MILVUS  REGIUS  {mihi).  Milan 
royal.  —  Rare  ;  de^assage  en  hiver. 

TaiBU  DBS  NOCTUBNXS. 

Famille  des  OEgaUens» 
STRIX  PÀSSERINAt  (£,.),  Chouette 


petite,  en  wallon  petite  katÊÊeite.  — 
Commune  toute  Tannée  dans  les  Tergcrs. 

STRIX  HJELUGO  {L.),  Cfaoaette  hu- 
lotte ,  en  wallon  boulotte ,  habite  les  bois. 
—  Peu  commune. 

STRIX  FLAMMEA  (  Z.  ) ,  Chouette 
flammée ,  FEf&nye  (Bt^<m).  — ^  Commune 
dans  les  granges  et  les  greniera ,  en  wallon 
hulotte. 

STRIX  BRACHYOTOS  (L.) ,  Chooette 
brachyote.  —  Rare ,  de  passage. 

STRIX  BUBO  (Z.),  Chouette  grand- 
duc,  en  wall<Mi  kouprdle»  —  Rare,  se 
trouYC  principalement  dans  les  Ardenncs. 

STRIX  OTUS  {L.) ,  Chouette  hibou.  — 
Commune  dans  les  bois,  je  la  crois  de 
passage. 


ORDRE  SECOND. —PASSEREAUX,  PJSSERES. 


TEIBU  PaXMliaX.  —  FISSiaOSTBXS. 

Famille  première.  —  Crépusculaires. 

CAPRDfULGUS  EUROPjEUS  (L.), 
Engoulevent  d*Enrope.  —  De  passage  au 
printemps  et  en  automne,  en  wallon  cra- 
povoUaU, 

Famille  deuxième,  —  Hirondinées. 

CTPSELUS  HURARIUS  (  Tem.  )  , 
Martinet  de  murailles;  commun  dans  les 
villes.  —  Arrive  en  avril ,  rapart  en  août; 
en  wallon  airchi. 

HIRUNDO  URBICA  (L.),  HirondeUe 
des  villes.  —  Hirondelles    des  fenêtres. 
(Bufffbn) ,  en  wallon  hlancou  (cul  blanc). 
—  Commune  en  été. 

HIRUNDO  RIPARIA  (L.),  Hirondelle 
de  rivage. — Commune  en  été  sur  les  bords 
de  la  Meuse. 

HIRUNDO  RUSTICA  (Z.) ,  Hirondelle 
des  campagnes.  —  Hirondelle  des  chemi- 
nées {Bùffbn),  —  Commune  en  été,  en 
wallon  neure  aronde, 

HIRUNDO  RUPESTRIS ,  HirondeUe 
des  rochers.  —  Cet  oiseau  passe  Thiver  dans 


une  espèce  de  torpeur.  On  le  trouve  réuni 
en  grand  nombra  dans  les  fentes  de  rochers 
où  il  se  laisse  prendre  à  la  main.  Je  dois 
la  confirmatioD  de  ce  fait  à  M.  Stepheos , 
qui  en  a  rencontré  ainsi  i  rarrière-saison 
en  fiiisant  des  recherches  de  botanique  dans 
la  province  de  Namur.  Jusqu^id  Fengour- 
dissement  des  oiseaux  n*avait  pu  être  con- 
staté par  aucun  naturaliste  et  fut  toi^ours 
révoqué  en  doute. 

TUBU  nsvzTiMB.  —  nspaxssiaomxs. 

Famille  des  AmpéUdées» 

BOMBYCIYORAGARRULA  (Tem.), 
Jaseur  ordinaire. — De  passage  aocideatel, 
dans  les  hivers  rigoureux. 

Famille  des  Muscicapidées, 

MUSCICAPA  GRISOLA  (Z;.),  Gobe- 
mouche  gris ,  en  wallon  uiic  (ptr  onoma- 
topée.) —  Commun  en  été  aotonr  des 
maisons;  émigré  en  septembre. 

MUSCICAPA  FICSDULA(£.),  Gobe- 
mouche  becfigue.  — »-  Très-commun  et  de 
passage  en  avril  et  en  automne;  j  en  ai  vu 
des  jeunes  au  mois  de  juin  lS30,'ce  qui 


▲PPBRMCE. 


SI 


me  fait  croire  qa^il  nidie  ^diqnefois  dans 
nos  bois.  —  Muscicapa  luctuosa  {Tem,). 
MUSGICAPA  ALBIGOLLIS  {Tem,]y 
Gobe^moQche  à  collier  blanc.  —  Très-rare 
et  de  passage  accidentel  au  printemps. 

TRIBU  TftOISlEMS.  — COMPRBSSIKOSTRXS. 

Famille  des  Laniadées, 

LANIUSEXGUBITOR(ZiRit.),  Pie- 
grièche  vigilante.  —  Peu  commune,  elle 
restellÛYer;  en'walLonmoudreud'aguesse, 

LANIUSRUFUS  (Briss,) ,  Pie-çrièche 
nmsse.  — •  Commune  en  été;  niche  dans 
les  liaies  d'épine;  en  vallon  crawei 
tiguesse. 

LANIUS  COLLURIO  (L.),  Pie-grièche 
écorcheor  ;  en  irallon  crawéH  aguesse.  — 
Peu  commune;  émigré  en  hiver. 

Famille  des  Corvlnées, 

GARRULUS  GL  ANDARIUS ,  Geai  des 
glands;  en  wallon  richâ, — Commun  toute 
Tannée  ;  il  en  passe  de  grandes  troupes  en 
automne  et  au  printemps. 

GARRULUS  PICA ,  Geai  pie  ;  en  wal- 
lon aguesse,  —  Commune  toute  Tannée. 

CORYUS  CORAX  (L.) ,  Corbeau  coicre. 
—  £n  wallon  crahau,  sur  la  rire  droite  de 
la  Meuse  ;  coicre  sur  la  rive  gauche  :  habite 
par  couples  les  rochers  et  les  bois.  —  Asses 
rare.  On  recherche  ces  oiseaux  pour  leur 
apprendre  à  parler. 

CORVUS  CORONE  (X.),  Corbeau  cor- 
bine ,  en  wallon  couarbd'dé-marasse  (cor- 
beau de  marais.).  —  Sédentaire,  vit  par 
couples. 

CORVUS  CORNIX  (L.),  Corbeau  cor- 
neille ,  en  wallon  corneille  et  blanc  man- 
iai,—  De  passage  pendant  tout  Thirer  ;  peu 
commun  en  Hesbaye. 

CORVUS  PRUGILEGUS(L.),  Corbeau 
freux ,  en  wallon  couarba,  —  Cette  espèce 
couvre  la  Hesbaye  de  ses  troupes  innom- 
brables ;  en  automne  Tair  en  est  obscurci. 
A ,  variété  jaunâtre ,  très-rare;  B ,  variété 
leucoptère,  idem, 
CORVUS  MONEDULA  (L.),  Corbeau 


choucas,  en  wallon  pelite  corneille»  — 
Habite  les  clochers  des  villes  pendant  Tété; 
se  répand  dans  les  campagnes  en  hiver. 
— Peu  commun  en  Hesbaye  pendant  Tété. 

Famille  des  Ewystomées, 

GORÀCIAS  GARRULA  (L.),  RoUier 
babillard.  —  Très-rare;  de  passage  acci- 
dentel pendant  Tété. 

ORIOLUS  GALBULA  (L.),  Loriot- 
jaune,  en  wallon  orimiel.  — Commun  de- 
puis le  printemps  jusqu'en  automne  ;  se 
nourrit  de  cerises  et  de  chenilles. 

TlIBU   QUATKlilfE.  —  CONIROSTISS. 

Famille  des  Stumidées. 

STURNUS  VULGARIS(L.),  Étour- 
neau  vulgaire ,  en  wallon  spreuwe. — Com- 
mun toute  Tannée ,  se  réunit  en  troupe 
vers  Tautomne. 

Famille  des  Fringillées, 

SPINUS  CARDUELIS ,  Tarin  chardon- 
neret, en  wallon  cherdonin  et  cherdin, — 
Commun  toute  Tannée  :  il  en  passe  des 
troupes  nombreuses  pendant  Thiver. 

SPINUS  ALNEARIUS  (mihi^ ,  Tarin 
des  aunes ,  en  wallon  ciset.  —  Arrive  par 
grandes  volées  au  mois  de  novembre ,  passe 
Thiver  et  repart  an  printemps  ;  cet  oiseau 
est  recherché  pour  son  chant;  il  ne  quitte 
pas  pendant  Thiver  les  bois  d  aunes.  En 
1828,  il  en  nicha  aux  environs  de  Liège. 

SPINUS  FLAVIROSTRIS,  Tarin  à 
bec  jaune ,  en  wallon  verzelin,  —  De  pas- 
sage dans  les  taillis  d  aunes  au  printemps 
et  en  automne  :  on  ne  le  trouve  que  rare- 
en  Hesbaye;  il  est  au  contraire  très-com- 
mun sur  la  rive  droite  de  la  Meuse.  Lin- 
nsBUS  a  décrit  cette  espèce  sous  les  noms  de 
JHn^llaJlavlrostris  ^  àejringilla  lina- 
ria.  J*ai  adopté  -ce  nom  àejlaviroslns  qui 
est  bien  plus  caractéristique  que  celui  de 
linaria;  j'ai  réuni  cette  espèce  et  les  deux 
précédentes  sons  le  nom  de  Tarin  {Spinus), 


A^PEIfBiCB. 


Cùner  les  nomme  Oarduelis,  nom  qoi  est 
trop  spécial  pour  désigner  tont  on  genre 
d  oiseaux. 

FRlN<}ILLA€ANNABmA  (Z.)-,  Gros- 
bec  linotte,  en  wallon  lignrou  et  gris 
lignrou', — Niclie,  qu*oiqQ*en  pefît  Aombre, 
dans  les  vignobles  des  environs  de  Liège. 
—  Très-commun  en  fied[»aye  pendanAoat 
llùver,  mais  n'y  paraît  jamais  en  été.  Cet 
oiseau  est  très-recberdhré  des  amateurs. 

FRINOILLA  MONTl  FRlIfOILLA 
(Zr.) ,  Gros'bec  pinson  de  monrtagnes ,  en 
Irallon  kaikeu  et  péson  ituérdennes.  — 
De  passage  en  biver  dans  les  bois  de  bétres 
et  de  sapins. 

FRINGILLA  COELERS  (/,.),  Gros- 
bec  pinson ,  en  wallon  péson.  —  Commun 
toute  Tannée  et  de  passage  nombreux  en 
biver.  —  Il  est  peu  de  paysans  qui  ne  nour- 
rissent un  pinson  5  on  les  rassemble  sur  les 
places  publiques,  où  cbaque  pinson  s^efforce 
par  son  cri  de  surpasser  les  autres.  On 
tord  le  cou  à  ceux  qui  se  sont  égosillés,  et 
les  vainqueurs  se  vendent  jusqu^à  deux 
louis  si  leur  coup  de  gosier,  qu'on  appelle 
cbant ,  est  d^une  force  extraordinaire.  Les 
amateurs  ont  la  barbarie  de  leur  crever  les 
yeux,  de  même  qu'aux  linottes,  croyant 
par  là  les  faire  mieux  chanter. 

FRINGILLA  DOMESTICA  (£.) ,  Gros- 
bec  domestique  ou  moineau,  en  wallon 
niohon  ou  gros  bech,  —  Très-commun  au- 
tour des  habitations. 

FRINGILLA  MONTANA  (£.) ,  Gros- 
bec  montagnard  ou  friquet,  en  wallon 
mohon  di  chabotte  (  moineau  des  trous) 
et  niohon  di  haïe.  —  Très-commun  dans 
les  vergers  et  les  bois. 

FRINGILLA  CHLORIS  (Tem.),  Gros- 
Bec  verdier,  en  wallon  vert  lignrou  (  linotte 
verte.).  — Commun  dans  les  bois  et  les 
jardins.  Le  plus  grand  nombre  de  ces 
oiseaux  émigré  en  hiver. 
FRINGILLA  COCCOTHRAUSTES  (T.) 
Gros-becbrise-graine,  en  wallon gra^ bech,' 
—  De  passage  à  la  fin  de  Tété  et  au  com- 
mencement du  printemps.  On  en  voit  en 
petit  nombre  pendant  tout  Thiver.  Cet 
oiseau  se  repose  sur  les  hêtres  et  sur  les 


larix ,  et  se  nourrit  de  la 
arbres. 


•emenoè  de  ces 


FajnUU  des  Loxiadées, 

4 

PYRRHULA  VULGARIS  (Tem.), 
Bouvreuil  vulgaire ,  en  wallon  huflau  (  sif- 
fleur)  et  f^snmû  (pivoine.).  —  De  passage 
dans  les  bois  au  printemps  et  en  automne; 
nu  grand  nombre  de  bouvreuils  restèrent 
dans  notre  province  pendant  tont  lliiver 
1830-1831  \  dans  ks  années  ordÎBftires  cet 
oiseao  est  rare  en  Hesbaye. 

PTRRSUL A  COGCINEA  {nàhi) ,  Bou- 
vreuil ponœan ,  en  wallon  ptUtpèmaMe.-- 
Passe  en  même  temps  que  Fespèce  préoé> 
dente,  mais  ne  se  trouve  g^ère  que  sur  la 
rîve  droite  de  la  Mens».  — Cette  espèce  ou 
variété  constante  du  bowreail  Tolgaâre  se 
dislingue  par  une  taille  pins  petite  et  par 
un  cbant  plus  varié.  Le  blanc  du  cronpion 
est  moins  étendu  que  dans  Fespèoe  com- 
mune. Je  propose  pour  le  bouvreuil  pon- 
ceau  la  phrase  suivante  :  Pyrrhuia  capis- 
tro  et  àrtubus  nigris ,  parte  aiàd  crissi, 

suprà  exigud  (  minor) Pyrrhuia  coc- 

cinea. 

CORYTHXJS  ENUCtEATOR,  Dur- 
bec  égraineur. — De  passage  très-accidentel 
dans  les  hivers  rigoureux. — Très-rare.  On 
ei)  vit  près  de  Liège  au  mois  de  janvierl850. 

LOXIA  PYTIOPSITTACÛS(rem.), 
Êec-croisé  perroquet.  —  De  passage  acci- 
dentel en  biver  dans  les  bois  de  sapins.  — 
Très-rare. 

LOUA  YULGARIS  (miki) ,  Bec-croisé 
commun,  Loxia  curvirostra  {ZÂnn.). 
Est  nommé  quelquefois  pimaîe  en  wallon, 
quoique  ce  nom  appartienne  au  bouvreuil. 
—  De  passage  accidentel  en  automne  et  en 
biver  .Ils  se  reposent  sur  les  conifères  et  sur- 
tout sur  les  larix ,  leurs  volées  sont  souvent 
considérables. 

LOXIA  LEÏÏCOPTER A  {  Gi».  ) ,  Bec- 
croisé  leucoptère.  —  De  passage  trèsnacô- 
dentel  dans  les  hivers  rigoureux.  Un  mâle 
a  été  tué  à  Longcbamps-sur-Geer  près  de 
Waremme  en  janvier  1827,  par  monsieur 
le  comte  Ferdinand  de  Borcbgrave ,  mon 


APPENBICfi 


Beaa-frère.  Personne  n*a  encore  nieHtMAnné 
cet  oiseaa  comme  espèce  européenne.  On 
ne  Favait  encore  observé  qne  dans  TAmé- 
riqne  septentrionale'.  Le  mtie  est  d*an 
rouge  brillant  avec  les  convertores  de  la 
queue  blanches  ;  ce  qui  distingue  le  plus 
nettement  cette  espèce  des  deux  précédentes 
ce  sont  deux  bandes  transverses  de  taches 
blanches  sur  les  pennes  secondaires  des 
aOes.  La  femelle  ne  m'est  point  connue. 
Je  propose  d^assigner  à  cette  espèce  la 
phrase  spécifique  suivante  :  Loxia  remi- 
gihusrectricibusque  nigris,flavoinargina- 
tiSf  crisso  albidoyfascid  maculari  duplici 
albd.  Loxia  letœoplera  (Cm.).  Loxia 
falcirostra  (Lath.). 

Famille  des  EnibéHzes. 

EMBERIZA  MILTARiA  (L.),  Bru^bt 
de  millet  ou  proyer,  eit  waDon  àldiLe  di 
pré.  —  Commun  dans  les  campagnes  en 
été.  On  en  voit  aussi  qnelqnes-uns  pendant 
l'hiver. 

EMBERIZA  CITRINELLA  (Lmn.), 
Bruant  jaune,  en  wallon  jadrenne.  — 
Commun  toute  l'année,  et  de  passage  très- 
nombreux  pendant  le  temps  des  neiges  où 
ils  se  réfugient  avec  les  pinsons  dans  les 
cours  de  fermes  et  jusque  dans  les  granges. 

EMBERIZA  HORTULANA  (Limt,), 
Bruant  ortolan,  en  vrallon  ortolan,  — 
Commun  dans  les  campagnes  en  été;  émigré 
en  hiver.  On  ne  lui'  fait  pas  de  chasse  par- 
ticulière. 

EMBERIZA  CIA  (L.) ,  Bruant  fou.  — 
De  passage.  —  Rare. 

EMBERIZA  SCBOENICLUS  (Z/ni4.), 
Bruant  de  roseaux ,  en  v^allon  Paskignoul 
d'aiwe  (rossignol  d'eau).  —  De  passage 
dans  les  jonchaies. 

PLECTROPHANÉS  NIVALlS,  Plec- 
trophane  de  neige  (ortolan  de  neige), 
{Suffon.)  Emberiza  nivalis  (L,).-  —  De 
passage  accidentel  en  hiver.  —  Très-rare. 

Famille  des  Alaudées, 

ALAUDA- ARVEWSB' (L.) ,  A-Mctte 


des  champs ,  en  wallon  aio$e,  —  Commun 
toute  Tannée.  De  passage  trfi-nombreax  ett 
octobre.  On  en  connaît  nne  variété  an 
peu  plus  petite*  et  nne  autre  entièrement 
blanche.  —  Cette  dernière  est  extrêmement 
rare. 

ALAtJDA  NE9ER0SA?  (Zr.)  Alouette 
des  bois?  —  De  passage  en  hiver.  Cette 
espèce  me  parait  être  la  nwrterosa  dé  Lin- 
nieus.  EHe  diiEère  de  Falonette  desebamps 
en  ce  que  son  bsec  est  plus  cotirt  et  plus 
fort ,  sa  taille  plus  petite  et  les  teintet  d» 
son  plumage  un  pen  plus'  claires,  la  tète 
du  mftle  est  huppée.  Cette  alouette  dem 
être  étudiée. 

ALAUDA  ARBOREA  (L.) ,  Alouette 
des  arbres ,  en  wallon  coq-livi,  —  Dé  pas* 
sage  dans  les  prairies  en  avril  et  octobre. 
—  Elle  se  perche  sur  les  arbres. 

TRIBU    cm QOIEMB.  —  SUBULIKOSTKES. 

FamUle  première.  —  Sjrhiadées. 

ANTHU8  AQUATICUS  {Tem.  ) ,  Far^ 
lonse  aquatique.  —  De  passage  en  hiver  le 
long  des  eaux  courantes  et  sur  les  fbntaineA 
qui  ne  gèlent  pas.  -^  Voyage  presque  soli*- 
taire. 

ANTBHffS  RUFESCENS  (7>m.),  Far^ 
louse  roussdine. —  De  passage  en  automne 
dans  les  marais.  —/Très-rare  en  Hesbaye. 
-^  En  wallon  béguine? 

ANTHUS  PRATENSIS  (Tem.),  Far- 
louse  des  prés.  —  De  passage  nombreux 
dans  les  campagnes  en  automne  et  au  prin- 
temps.—  En  wallon  begidneite.  On  prend 
beaucoup  de  ces  oiseaux  au  petit  filet. 

ANTHUS  ARBOREES  {Tem.) ,  Fai- 
lonse  des  arbres. -^Commune  dans  les  prai- 
ries pendant  l'été.  Emigré  en  hiver.  En 
Vallon  béguine,  —  EHe  se  penche  sur  le* 
arbres. 

MOTACILLA  FLAVA  (X.),  Hoche- 
queue jaune.  —  Commun  en  été  dans  les 
campagnes  et  les  prairies.  Émigré  en  hiver. 
En  wallon  hache- cawe,  —  De  passage* 
nombreux  eu  septembre. 

MOTAQLL A  BOARUL A  (£,),  Hoche- 
queue befgeronnette.  —  De  passage  en  hiver 
sur  le  bord  des  eaux  qui  ne  gèlent  pas.  — 
Assez  rate. 


84 


APPEIIUCE. 


MOTAGILLA  GINEREA  (L.),  Hocfae- 
queae  gris,  en  wallon  hoche  cawe,  — 
Arrire  à  la  fin  de  février  et  repart  en 
octobre;  se  tronve  près  de» habitations.  -«• 
Commun. 

SAXIGOL A  OENANTHE  (Tem.),  Tra- 
qoet  mottenx.  —  De  passage  an  printemps 
et  en  automne.  Niche  quelquefois  dans  les 
campagnes.  —  Commun. 

SAXICOLA  RUBETRA  (Tem.) ,  Tra* 
quet  tarrier.  —  Commun  dans  quelques 
prairies  marécageuses  des  bords  de  TOurte 
et  du  Geer.  —  Il  ne  niche  que  dans  ces  lo- 
calités. Dans  les  autres  parties  de  la  pro- 
vince il  nW  que  de  passage. 

SAXICOLA  RUBICOLA  {Tem.),  Tra- 
quet  robicole.  —  Cette  espèce  est  rare.  On 
la  troure  quelquefois  da9S  les  prairies 
sèches  remplies  de  ronces. 

TURDUS  VISCIVORUS  {L.) ,  Griye 
draine.  —  De  passage  à  la  iin  de  l'automne 
et  en  hiver.  -^  Asses  rare. 

TURDUS  PILARIS  (L.),  Grivelitorne, 
en  wallon  chactresse,  —  De  passage  en 
hiver,  dans  les  prairies j  se  repose  en 
grand  nombre  sur  les  haies  d^épines.  — 
Niche  dans  les  bois  de  la  rive  droite  de  la 
Meuse. 

TURDUS  MUSICUS  {L.) ,  Grive  musi- 
cienne, en  wallon  chapaine,  —  De  passage 
en  octobre  et  novembre.  Elle  repasse  au 
printemps. 

TURDUS  ILLIACUS  (Linn.),  Grive 
mauris ,  en  wallon  chapainefrctnçaise. — 
De  passage  en  automne  et  au  printemps. 
On  ne  commence  ordinairement  à  en  voir 
que  vers  la  un  d*octobre. 

TURDUS  M£RULA(L.),  Grive  merle, 
en  wallon  iTufpc.  —  De  piassage  en  hiver, 
en  automne  :  on  ne  trouve  guère  que  des 
jeunes  de  Tannée.  Niche  dans  les  grands 
bois. 

TURDUS  TORQUATUS  (/,.>,  Grive  à 
plastron ,  (  le  merle  à  plastron  blanc  ) 
(Buffbn,),  — De  passage  en  automne  et 
an  printemps.  Cette  espèce  est  beaucoup 
plus  rare  que  la  précédente.  On  prétend 
qu  elle  niche  dans  les  bois  du  Condroz. 

CINCLUS  AQU  ATICUS  (Tcm.),  Cincle 


plongeur.  —  De  passage  en  aatoiniie  ^  an 

printemps.  —  Très-rare. 
TROGLODYTESEUROPJEUS(i>s«:A.), 
Troglodyte  d*£urope ,  en  wallon  rmetai. 
—  Commun  toute  Tannée  autour  des  habi- 
tations :  cet  oiseau  est  vénéré  ainsi  que 
rhirondelle  des  campagnes  (ou  de  chemî- 
née|)  ;  il  niche  ordinairement  dans  les  toits 
de  chaume  des  cabanes. 

ACCENTOR  MODULARIS  (2>m.), 
Accenteur  modulateur,  en  wallon  moreUe 
dans  la  Hesbaye^  nuipéiesoi  la  rive  droite 
de  la  Meuse.  —  Habite  les  haies  et  les  bois  ; 
ne  redoute  nullement  les  riguears  de 
rhiver ,  pendant  lequel  il  se  tiexit  quelque- 
fois immobile  à  chanter  des  heures  en- 
tières. 

MUSCICAPOIDES  UHTATOR  {mihi), 
Muscicapoïde  contrefaisant,  Sjrlvia.  hjjKh 
lais  {L.) ,  en  wallon  jdne-rolaU  en  Hes- 
baye,  et  contttfaisant  sur  la  rive  droite 
la  Meuse.  —  Commun  en  été  dans  lœ  bos- 
quets et  les  bois.  J'ai  formé  pour  cette  es* 
pèce  et  les  deux  suivantes  un  nonveaa  genre 
sous  le  nom  de  Muscicapoïdes ,  qui  er^rimt 
les  rapport  de  ces  oiseaux  avec  les  gobe- 
mouches  (  muscicapa  )  \  leur  bec  est  dé- 
primé ,  tandis  qu'il  est  comprimé  dans  les 
fauvettes ,  où  on  les  avait  cependant  laissés 
jusqu'ici.  (Voyez  un  mémoire  sur  oe  genre 
que  j'ai  lu  k  la  société  des  sciences  natu- 
relles de  LiégQ.) 

MUSCICAPOIDES  JUNCORUM  (nttfti) 
Muscicapoïde  des  joncs . —  J'ai  trouvé  cette 
nouvelle  espèce  dans  les  jonchaies  de  Berloz 
près  Waremme.  Elle  s'y  tronve  en  grand 
nombre  pendant  labelle saison  \  mais  émigré 
de  bonne  heure.  Cet  oiseau  est  roussâtre 
avec  le  ventre  plus  clair  et  un  sourcil  jau- 
nâtre, sa  queue  est  courte  est  arrondie, 
ses  pattes  verdâtres.  Je  propose  pour  cette 
espèce  la  phrase  spécifique  suivante  :  Mus- 
cicapoïdes corpore  subrujescente,  venirc 
aibo  rufescenie,  superciUisJlan^escatdbuSf 
caudd  rufd:, . .  juncorum, — Pedes  vires-- 
centeSfJaux  oraniia,  couda  brebis»  Lon- 
gueur 4  pouces  3/4. 
MUSCICAPOIDES  S ALICARIUS(iiu&) 
Muscicapoïde  des  saules.  —  De  pasMge  en 


APPENDICE. 


35 


été  dans  les  lieux  plantés  de  saules  et  d*o- 
sier^.  Je  distingue  cette  espèce  de  la  pré- 
cédente par  la  phrase  snivante  :  Musci" 
capoïdes  corpore  subrufescenie ,  centre 
albido,  supercUiis  alhis  ^  amdd  rufeS'- 
cente...  saUcarius. — Pedesflai^escentesy 
faux  Jlava^  couda  rotunda,  Longneor 
5  pouces  2  ou  3  lignes.  Je  soupçonne  que 
ce  n  est  qu'un  état  différent  du  Mnscica- 
poà'de  des  joncs.  Ces  deux  espèces  répon- 
dent probablement  à  la  sylvia  palustris, 
ou  bec  fin  yerderolle  de  Temminck. 

SYLVIA  ARUNDINARËA  {Lath.), 
Fauvette  des  roseaux.  —  Commune  en  été 
dans  les  jonchaies  des  bords  de  la  Meuse. 
—  Rare  en  Hesbaye. 

SYLVIA  LUSCINIA(Za/A.),  Faurette 
rossignol ,  en  wallon  raskignotd.  —  Com- 
mune pendant  la  bdle  saison;  arrive  ça 
avril. 

SYLVIA  PH^NIGURUS  {Lath.),  Fau- 
Tette  phénicure ,  en  wallon  roge^cawe 
(rouge-queue).  —  Commune  dans  les  mon- 
tagnes des  environs  de  Li^e  en  été  ;  ne 
niche  pas  dans  les  murailles  des  maisons 
ainsi  que  le  nom  de  rossignol  de  muraille 
pourrait  le  faire  croire.  —  On  ne  la  trouve 
en  Hesbaye  que  dans  le  ysmfi  du  passage. 
Arrive  en  avril. 

SYLVA  TITHYS  (  Tem.  ) ,  Fauvette 
rouge-queue;  en  wallon  solitaire  et  oukai 
di  moir  (oiseau  de  mort.)  —  Habite  les 
habitations  situées  dans  les  montagnes  des 
bords'  de  la  Meuse  et  de  TOurte  en  été. 
Niche  dans  les  petites  cavités  des  murailles; 
commune  dans  la  ville  de  Liège  sur  les 
cheminées.  —  Très-rare  et  de  passage  en 
Hesbaye;  arrive  en  mars. 

SYLVIA  CYANECDLA  {Mé^er),  Fau- 
▼ette  gorge -bleue  {m,suecicaL,).  —  Niche 
sur  les  bords  de  la  Meuse ,  de  FOurte  et 
dans  les  jonchaies  de  Berloz  près  de  Wa- 
remmc.  —  Assez  rare  :  émigré  en  hiver. 

SYLVIA  RFBECULA  {Lath.) ,  Fau- 
vette rouge-gorge,  en  wallon  roge/ace, 
—  Niche  en  petit  nombre  dans  les  bois; 
de  passage  nombreux  en  automne.  Il  en 
i^te  encore  quelques-unes  pendant  tout 
rhiver. 


SYLVIA  ATRICAPILL A  (  Lath.  ) , 
Fauvette  à  tête  noire ,  en  ^wiillonjabette 
al  neur  tiès,  —  Commune  en  été ,  émigré 
en  septembre. 

SYLVIA  HORTENSIS  (Lath.) ,  Fau- 
vette  des  jardins,  en  wallon  Jabette  al 
blanc  tiès,  -^  Asset  commune  en  été  • 
émigré  en  septembre. 

SYLVIA  CINEREA  {Lath.) ,  Fauvette 
cendrée.  —  Très-commune  en  été ,  en  wal- 
lon  Jabette. 

SYLVIA  CURRUCA  {Lath.),  Fauvette 
babillarde.  —  De  passage  au  printemps  et 
au  commencement  de  Tautomne.  -^^Asses 
rare. 

SYLVIA  TRACHILUS  {Lath.),  Fan- 
vette  pouillot.  —  Be  passage  en  mars  et 
en  septembre  ;  un  petit  nombre  niche  dans 
notre  province. 

SYLVIA  SIBILATRIX  (Tem.) ,  Fau- 
vette siffleuse.  —  Conmiune  dans  les  bois 
et  les  jardins  en  été  ;  arrive  en  avr^ ,  re- 
part en  septembre. 

REGULUS  IGNICAPILLVS,  Roitelet 
à  tête  rouge.  —  De  passage  à  la  fin  de  Tété 
et  en  automne ,  repasse  au  printemps ,  se 
trouve  particulièrement  dans  les  bois  de 
chênes;  reste  quelquefois  pendant  tout 
rhiver. 

REGULUS  FL  A  VICAPILLUS  {mihi). 
Roitelet  a  tête  jaune ,  en  wallon  masringe 
(mésange).  —  Passe  Thiver  dans  les  jar- 
dins où  il  se  trouve  des  arbres  verts  ;  arrive 
à  la  fin  de  Tautomne ,  repart  au  printemps. 

Famille  deuxième.  —  Parusinées. 

PARUS  MAJOR  {L.) ,  Grosse  mésange, 
en  wallon  masringe  et  nuisraige^  ainsi 
que  les  espèces  suivantes.  —  Commune  et 
sédentaire. 

PARUS  COBRULiEUS  (Z.),  Mésange 
bleue,  en  wallon  masringe  bleutée.  — 
Sédentaire  et  commune ,  surtout  en  Hes- 
baye ,  dans  les  Ueux  plantés  de  saules  et 
les  vergers. 

"  PARUS  CRISTATUS  (Z.),  Mésange 
huppée.  —  Dans  les  montagnes  boisées 
des  environs  de  Liège,  à  Qnimcampoix. 
—  Très-rare  ;  jamais  en  Hesbaye. 


36 


APP£2I]»CE. 


PA&US  ATEPH  {L.)  y  mfaafçfi  min  (la 
petite  cLarbonnièrej)  (Buffbn).  — De  pas- 
sage en  aatomne  et  au  pnnteinpe  ;  dans  le? 
jardins  plantés  d'arbres  rerts"  et  dans  ]t^ 
bois  de  sapins  :  dans  certaines  années  il 
pasae  des  troupes  trè8-nombraase«r|de  ci^ 
oîaeauz  \  il  arrive  piéme  qodquefois  ^11^ 
passent  tout  Thiver ,  comme  en  1831  \  dany 
d'autres  années  Hs  sont  assez  rares. 

PARTIS^ PALUSXaiS  {JL.)\liLésvi^ 
des  marais  (nonette  cendrée)  {Buffbn) ^ea 
wallon  masringe'al  neurjiès  (m.  à  tète 
Doire)  — jSéd^^taire  et  commnne  dans  les 
jardins ,  et  SQrtpvt  dans  lies  li^ox  Imiyaidie^ 
plantés  d'aunes  ou  de  taillis. 

BEAGHTRYNCHUSCAUDATUS,  ^ra- 
johyrynque  à  longue  queue  {Parus  eaur 
daUu  de0  auteurs  ou  ip^sange  k  longue 
queue).  —  Commun  dans  les  bois ,  vit  en 
troupe,  sédentaire.  Je  pense ,  qn'à  certaines 
époques ,  il  en  passe  de  grandes  troupes.  T^i 
séparé  cette  espèce  et  la  suivaQte  du  genre 
parus  ou  mésange ,  parce  que  la  forme  de 
leur  bec ,  de  leur  queue,  et  surtout  leurs 
mcBurs»  sont  très-différentes.  Les  bracby- 
rynques  ont  le  bec  convexe,  presque  cro- 
cbu ,  tandis  que  les  mésanges  Font  toujours 
droit  ou  légèrement  incliné.  Les  bracliy- 
rynques  construisent  artistement  leur  nid 
en  ferme  de  boule  ;  les  mésanges  nichent 


saps  ^ucun  apprêt  /dans  des  tvoQs  d'aibivs. 

BRACHYRYNCHUS     BIAKMICnS , 

Bracbyrynque   inoustache    {Parus  biar- 

micus  auct,,  ou  mésange  moustache).  — 

Habite  en  été  les  marais  des  Ardennes  :  de 

•    •  •  j 

passage  aux  (environs  de  Lî^.  —  Très- 
rare. 

TaiBU  SIXIEME.  -;-  CUNSIROSTBXS. 

Famille  des  Sittées. 

SITTA  EUROPiEA  (Z.),Sittel]ed'Ea- 

«>pe.  —  De  passage  au  printemps  et  â  la 
fin  de  Tété  dans  les  grands  bois.  —  Très- 
'*are  en  Hesbaye. 

TRXBV  SBPTlilCE.  —  TBXffVt&OSTnBS. 


Fqmille  des  Cen 


GERTHIA  FAMILIARfS  (Z.),  Grim- 
pereau  familier,  ^en  walkn  gripetie.  — 
Commun  dans  les  bois  et  les  jardins  ;  ni- 
che dans  les  trous  d^arbres  et  les  toits  de 
chaume. 

Famâle  des  Proméropidées. 

UPUPA  VSfOf^  {LA ,  Hupp^  boubout, 
en  wallon  Bout,  baubout.  —  |)a passage, 
rare. 


OEPEfi  TR0ISIÈ]||]^.-^  ÇYNDj^ÇTTLES,  SYNDàCTYU. 


TBUV  DSS  AVODUmOSTASS. 

FamiUe  des  Jllcypnn^, 
ALCEDO  ISPIDA  (L.),  Alcyon  mar- 


tin  pécheur.  —  Se  trouve  sur  la  bord  des 
petites  rivières.  Il  h*est  point  rare  sur  le 
Geer.  Pai  remarqué  qu\>n  en  voit  plus  en 
hiver  qu^en  été. 


ORDRE  QUATRIÈME. -GEIMPBITES,  SCJNSQMMS. 


TRIBV  DSS  MACROGLOSSES. 

Fam^e  première.  —  Pics., 

PICUS  NIGER  {mihi),  Pic  noir,  Picus, 
martius  (L*)»  —  Très-rare,  de  passage 


accidentel  dans  les  montagnes  de  la  rirt 
droite  de  la  Meuse. 

PICUS  VIRIDIS  {L.) ,  Pic  vert.  - 
Commun  dans  les  bois  et  les  jardins  ;  sé- 
dentaire. En  wallon  bechfel  (bccque  fer). 

PICUS  VARIEGATUS  {mîAi)^  p,c 


APPENDICE. 


87 


rarié ,  Picusma/or{L.),  VEpeiche  (BnfFO* 

—  Niche  dans  les  grands  bois  de  passage 
en  Hesbaye.  Beancoap  de  pics  étant  plos 
grands  qoe  celui-ci ,  j'ai  cm  devoir  chan- 
ger le  nom  de  major  tpii  ne  lui  convient  pas . 
£n  wallon  petit  Beckfet. 

PICUS  MINDR  (L.),  petit  Pic  (Épei- 
chette)  {Tem^).  —  De  passage  dans  quel- 
ques parties  de  la  province  et  notamment 
aux  environs  de  Yerviers.  —  Très-rare. 

Famille  deuxième,  —  Torcols. 

YUNX  TORQUILLA  (Z,.), Torcol rer- 

ticille.  -^  Habite  le  Condros  ;  de  passage 
accidentel  en  Hesbaye.  En  wallon  torquou . 

—  Rare. 


TRIBtï  nSS  CU.COUDBS. 

Famille  des  Coucous, 

GUCULUS  GANORUS  (L.) ,  le  Cou- 
cou chanteur,  en  wallon  coucou.  —  Les 
vieux  arrivent  en  avril,  et  repartent  en 
août  ;  les  jeunes  n'émigrent  qu'en  septembre . 
Cet  oiseau  ne  pond  ses  œufs  que  dans  le  nid 
de  Faccenteur  modulateur,  en  wallon 
morette.  Les  individus  roux ,  Cuculus  he- 
puticus  {Sparm»)^  sont  aussi  communs 
que  les  gris,  jusquen  juillet ,  qui  est  le 
temps  de  la  mue.  Cest  ce  qui  me  fait  croire 
que  c'est  la  livrée  des  jeunes  après  leur  pre- 
mière mue ,  et  non  une  espèce  distincte , 
ainsi  que  quelques  auteurs  Fon^  avancé. 


ORDRE  CINQtlàME.^COLOIDES,  œLUMBJE. 


TKIBV  DES  PIGEONS. 

COLUMBA  PALUMBUS  (L.),  Co- 
lombe  ramier,  en  wallon  savage  pwfion 
et  savage  colon.  —  Habite  les  bois  et  les 
jardins.  Il  en  passe  des  troupes  en  hiver. 

COLUMBA  OENAS  (£.),  Colombe  co- 
lombin.  <r—  De  passage  au  printemps  et  à 
la  fin  de  Tautomne.  —  Niche  quelquefois 
dans  nos  bois. 


COLUMBA  LIVIA  (L.) ,  Colombe  bi- 
set, en  wallon  puvion  et  colon,  connue 
sous  le  nom  de  pigeon  des  champs»  — 
Cette  espèce ,  dans  Fétat  sauyage ,  est  très- 
rare  :  je  crois  qu'elle  n'est  qu'acclimatée. 

COLUMBA  TURTUR  (  L.) ,  Colombe 
tourterelle,  en  wallon  turturelle.  —  Habite 
les  bois  et  les  bosquets  en  été  ;  émigré  pen- 
dant l'hiver. 


ORDRE  SIXIEME.  — GALLINACÉS,  G  ALUN  M. 


TEIBU  FEBMIERE. 


NUDITARSES. 


Famille  des  Perdrix. 

PERDIX  RUBRA  (Briss.),  Perdrix 

rouge. — Habite  les  montagnes  de  la  p/irtie 

méridionale  du  pays  de  Liège.  —  Très- 
rare. 

Cette  espèce  a  peut-être  été  acclimatée. 

PKRDIX  CINEREA  (Laih.) ,  Perdrix 
gnse,  en  wallon  piétri.  —  Habite  les 
plaines. 

PERDIX  DAMA8IENA  (ZnM.),  Per- 
drix  de  Damas.  —  Ce  n'est  probablement 

ApPEifDICE. 


qu*une  rariété  constante  de  la  précédente. 
Elle  est  plus  petite ,  habite  le  Condroz  ^  de 
passage  dans  les  autres  parties  de  la  pro- 
vince. 

PERDIX  BELGICA  (mihi)  ,  Perdnx 
belge.  Perdrix  à  fer  à  clieval  blanc, 
vulg,  -^  Cette  espèce  est  nouvelle,  on  la 
troure  dans  la  haute  Hesbaye  et  dans  le 
Brabant  waUon.  EUe  est  un  peu  plus 
grosse  que  la  perdrix  grise ,  et  n'en  difl^re 
qu'en  ce  qu'elle  manque  toujours  de  taches 
ferrugineuses  en  forme  de  fer  â  cheval  sur 
la  poitrine,  qui  est  blanche;  émigré  en 
hiver.  Je  propose  de  la  caractériser  par 

6 


as 


apfeubice. 


la  phrase  soivante  :  fterdix  grisea ,  couda 
Jkrrugined,  collo  cinerascenti,  pectore 
albida. . .  'Belgica . 

PERDIXCOTURNIX  (LatA.), Perdrix 
caille,  en  wallon  qwail,  —  Habite  en  été 
les  campagnes  ;  émigré  en  hirer. 

TMBU  nSUXlilfS.  —  FLVMITAXSSS. 

Famille  des  Teints. 
TETRÂO  UROGALLUS  (£.) ,  Tétras 


'i. 


coq  de  Inrayères ,  en  wallon  cio^  dihrouw, 
•^  G^est  le  grand  coq  dea  lirayères.  D  est; 
très-rare  et  se  troaTe  qoelqnefcns  dans  cer- 
taines brayères  des  enTirons  de  Spa  ,  no- 
tamment à  Jalliay. 

TETRAO  TETRIX  (Zr.) ,  Tétraa,  petit 
coq  de  bruyère,  en  wallon  coq  di  brouwl 
comme  le  précédent.  —  Habite  les  hrajé- 
res  de  la  rive  droite  de  la  Meuse.  —  Rare. 

TETRAO  BONASIA  (L.)^  Tétns  gé 
linotte  'y  se  troure  dans  les  bois  des  envinns 
de  Stavelot  et  de  Malmédy.  —  Bai«. 


SEœNDE  SECTION.— OISEAUX  AQUATIQUES, 


ORDRE  SEPTIBMS.  -COUREURS,  CUBSORES. 


TRIBU  D15  B1TBRÂINS. 

Famille  des  Otidées. 

OTIS  TARDA  (L.) ,  Outarde  pesante. 

—  De  passage  en  birer.  —  Très-rare. 
OTIS  TETRAX  (L.),  Outarde  cane- 

petière.  —  De  passage  dans  la  Gampine. 

—  Très-rare. 

Famille  des  Charadriées. 

0EDICNEMU8 CREPITANS  {Tem.) , 
Edicnème  criard.  •—  De  passage  aux  envi- 
rons de  Liège.  —  Rare. 

CHARADRJUS  AURATUS  {Briss.) , 
Pluvier  doré,  C.  Plwiaîis  (£.).  —  De 
passage  en  septembre  et  en  mars. 


CHARADRIUS  MORINELLUS  (L.) . 
Pluvier  guignard.  —  De  passage.  — Asseï 
rare. 

CHARADRIUS  HIATIGULA  (L.). 
Pluvier  à  collier.  —  De  paaa^e  â  la  fin 
de  Tété  et  au  printemps. 

GHARADRIUS  MINOR  (X.),  petit 
Pluvier.  —  Habite  les  enviions  de  Li^ 
en  été  sur  les  bords  de  la  Mente;  niche 
dans  les  prairies  bnmides  et  émigie  à  Tar- 
rière-saison. 

Famille  des  Grallcïdes. 

CALIDRIS  ARENARIA  (Tem.),  San- 
derling  des  sables*  —  De  passage  acdden- 
tel  sur  les  bords  de  la  Meuse.  —  Très-rare. 


ORDRE  HUiniHE.  -  iCHASSUËRS ,  GRALLjE. 


TBIBO  DBS  BnCRODÂCTTLBS. 


Famille  des  Fanneaiix. 


YANELLUS  SQUAT AROiiA,  Van- 


neaa  squatarole.  —  Depassage  aoddentd. 
—  Très-rare. 

TANELLUS  CRISTATUS  (7b«.), 
Vanneau  buppé.  —  De  passage  en  au- 
tomne et  au  printemps  ;  nicbe  dans  les  en- 
virons de  Maestricht. 


APPENDICE. 


39 


TBIBV  DSS  CULTUROSTEU. 

Famille  des  Gnàdées, 

GRU8  aNEREA  {PaU.  ) ,  Groe  cen- 
drée. —  De  passage  en  aatomne  et  an 
printeikips.  Les  Iiabitans  des  enyirons  de 
Liège  ])rétendent  qu'il  en  existe  de  grosses 
et  de  petites.  £n  wallon  grawe^  savage 
didon  (dindons  sauvages). 

FamUle  des  Ardéadées* 

CICONIA  ALBA  {Briss.),  Gigogne 
blanche.  —  De  passage  au  mois  dWût  et 
de  mars. 

AADEA  CINERËA  (7*em.  ),  Héron 
cendré ,  en  wallon  hairon  ;  le  vieux  mâle 
est  connu  sous  le  nom  de  héron  à  aigrette. 

—  Habite  la  Gampine  :  se  répand  dans  les 
campagnes  de  la  Hesbaye  en  hiver. 

ARDEA  STELLARI8  (L.),  Héron 
Butor.  —  De  passage  en  automne  et  au 
printemps.  —  Rare. 

ARDEA  MINUTA  (L.),  Petit  Héron 
on  Blongios.  —  De  passage  en  Gampine. 

—  Très-rare. 

tbibÎ;  des  kecurvirostrbs. 

Famille  des  Avocettes, 

RECURTIROSTRA  AVOGETTA  (L .), 
Avocette  d'Europe.  —  De  passage  acciden- 
te] sar  la  Meuse.  —  Très-rare. 

TRIBU   BBS   rALCIROSTRES. 

Famille  des  Courlis» 

NUMENIUS  ARGUAfA  (Lath.) , 
Gourlb  arqué,  en  wallon  corli,  —  De 
passage  en  hiver.  —  Assez  rare. 

TRIBU   DES   I.ON6IRO0TRBS. 

Famille  première,  —  Scolopaces. 
TRiriGA  MINUTA  (Lirai.)  ^  Bécasseau 


petit  (B.  échasses)  (T'en».)  De  passage  en 
Gampine.' —  Rare. 

TRINGA  PUGNAX  (JJnn.),  Bécasseau 
combattant.  —  De  passage  accidentel.  — 
Rare  en  Gampine. 

TOTANUS  HYPOLEUGAS  (Tfem.), 
Chevalier  guignette.  —  Depassiige  an  prin- 
temps et  en  été  sur  les  bords  des  rivières 
et  des  ruisseaux.  —  Très-commun  en  Gam- 
pine où  il  niche. 

TOTANUS  GLAREOLA  (Tem.) ,  Ghe- 
valier  Sylvain.  —  De  passage  accidentel  en 
hiver.  —  Rare. 

TOTANUS  GALIDRIS  (rem),  Che- 
valier gambette.  —  De,  passage  au  prin- 
temps et  en  été  sur  les  hords  de  la  Meuse  ,- 
je  présume  qu*il  niche  dans  les  marais  de 
la  Gampine. 

TOTANUS  GLOTTIS  (Tfe/ii.),  Cheva- 
lier ahoyeur.  —  De  passage  au  printemps 
et  à  la  fin  de  Tété. — Rare  en  Hesbaye  sur 
les  bords  du  Geer;  assez  commun  aux  en- 
viron de  Liège. 

LIMOSA  MELANURA  {Tem.),  Barge 
à  queue  noire.  —  De  passage  accidentel 
aux  environs  de  Liège.  —  Très-rare. 

SGOLOPAX  RUSTIGOLA  (L.),  Bé- 
casse rusticole,  en  wallon  bécasse,  — 
De  passage  dans  les  bois  du  Gondros  en 
automne  et  au  printemps .  — »  En  petifnom- 
bre  dans  la  Heshaye .  A,  variété  blanchAtre  ; 
By  yariété  IsabeUe  :  ces  deux  variétés  acci- 
dentelles sont  très-rares.  F',  la  petite  hé- 
casse,  est  une  variété  constante  qui  se 
distingue  par  une  taille  un  pe^  plus  petite 
et  un  plumage  ordinairement  plus  foncé. 
S,  la  grosse  bécasse ,  est  très-rare;  elle  est  au 
contraire  plus  grosse.  On  la  connaît  en 
Gampipe  sous  le  nom  de  télé  de  chouette, 
Ges  différences  tiennent  aux  localités. 

SGOLOPAX  GALLINA  {mihi).  Bé- 
casse double  bécassine.  ^-  De  passage  en 
Gampine.  —  Rare.  G^est  le  scolopax  mxtjor 
des  auteurs.  Beaucoup  d'espèces  étant  plus 
grosses  que  le  scolopax  mÀXJor^'^9\  dû  lui 
appliquer  un  autre  nom  spécifique. 

SGOLOPAX  GALLINAGA  (L.) ,  Bé- 
casse bécassine.  —  Gonmiune  dans  les  ma- 
rais de  la  province.  Emigré  en  hiver^ 


40 


AlPPSHDICE. 


SGOLOPAXGALLINULA(Z.),Béca88e 

petite  bécassine.  —  Commime  dans  les  ma- 
rais de  la  province.  —  Emigré  en  hiver. 

Fandlle  deuxième,  —  BaUusinées. 

RALLUS  AQUATICUS  (JL/wi.),  Râle 
.  d*eaa.  —  De  passage  en  hiver  sar  le  bord 
des  eaox;  niche  dans  les  grands  marais. 

THIBU  DES  MÀCaODACTTLES. 

FamiUe  des  Gallînules. 
GALLINULA  GREX  {Lath.),  Poule 


d*ean  crex,  en  wallon  radie. — Habite  es 
été  les  champs  et  les  prairies  humides.  — 
Emigré  en  hiver  :  cet  oiseaa  est  ocmna  sous 
le  nom  de  roi  des  cailles. 

GALLINULA  PORZANA    (LéUÂ.) 
Poule  d^ean  maronette.  En  vallon  peiiu 
poïe  ^fm'we. -^Habite  en  été  les  Ina^écag«^ 
de  la  Gampine;  émigré  en  hÎTer.  On  h 
trouve  quelquefois  dans  les  pièces  de  trèfle. 

GALLINULA  CHLORAPUS  (Latk.). 
Poule  d*ean  aux  pieds  verts.  En  walkiL 
poïed^aiwe, — Habite  les  étangs  et  les  n» 
rais  \  niche  dans  les  roseaux^  émigR  en 
hiver. 


ORDRE  NEUYIÈBIE.  —  PETNATIPEDES  ,   PINNATIPEDES. 


TRIBU   paZMliBE.  —  FSSTOKinfs 

Famille  des  Fulicaires. 

FULICA  AtRA  (Z,.),  Foulque  noire.— 
Habite  les  marais  de  la  Gampine  et  les  bords 
de  la  Meuse.  —  Rare  et  de  passage  en  Hes- 
bayc.  —  Emigré  en  hiyer. 


TBIBV    DZVXIJUCS* — LOBES. 

Famille  des  Grèbes. 

PODIGEPSGRISTATUS(Za£*.),GT* 
huppé. — Gonnu  sous  le  nom  de  plangeati 
ainsi  que  Tespèce  suivante  de  passage  ea 
hiver  sur  la  Meuse,  jamais  en  Hesbaye. 

PODICEPSMINOR(ZafA.),  pctitGrèhe. 
— De  passage  en  automne  et  au  printemps  ; 
niche  en  Gampine» —Rare  en  Hesbaye. 


ORDRE  DIXIÈME.— PALBUPÈDES,  PALMIPEDES. 


TRIBU    PBEiaiBE .  —  LONGIPXNNXS . 

Famille  des  Sternes. 

STERNA  HIRUNDO  (Z,.) ,  Sterne  hi- 
rondelle. —  De  passage  accidentel  sur  la 
Meuse.  —  Rare. 

STERNA  NIGRA  (Z.) ,  Sterne  noire. 
— De  passage  en  été  sur  la  Meuse. — Assez 
rare. 

STERNA  MINUTA  (/..)?  Sterne  petite? 
—  De  passage  en  été  sur  la  Meuse.  En  val- 
lon aronde  de  mer  (hirondelle  de  mer). 

Famille  des  Laridées. 


rOurte  en  été.  —  Assez  rare;  elle  niche 
quelquefois. 

L  ARUS  TRIDAGTYLtS  {L .),  Mouette 
tridactyle.  —  De  passage  accidentel  sur  la 
Meuse.  —  Rare. 

TBIBU  DEUXIÈME. — TOTIPAUOS. 

FamiUe  des  Cormorans. 

GARRO  GORMORANUS  (  Teni.) ,  G)r- 
moran  noir.  —  De  passage  accidentel  sur 
la  Meuse  en  hiver.  —  Rare. 

TBIBU  TBOISIEMB .  —  LÂMXLUKOSTBES. 

FamiUe  des  Anatidées. 


LARUS  RIDIRUNDUS  (L.) ,  Mouette  CYGNUS  HTPERROREUS  (uw^),  Ct 

rieuse.  —  De  passage  sur  la  Meuse  ct  sur      gne  hyperboré.  —  De  passage  d«ns  les  fai- 


APPENDICE. 


41 


vers  trèt-froidt.  —  Eq  janvier  1850  on  en 
tua  beanconp  sur  la  Meuse ,  entre  Liège 
et  Maestricht. 

ANSER  GINEREUS  (mihi).  Oie  oen- 
drée.  —  De  passage  accidentel  en  automne 
anas  anserferus  (Tem,).  Cet  oiseau,  type 
de  nos  oies  privées,  est  ezcessiTementrare. 
Il  ne  fant  pas  le  confondre  arec  Toie  des 
moissons  connue  sons  lenom  d^otie  sauvage  y 
qni  a  un  bec  beanooap  moins  fort. 

ANSER  SEGETUM ,  Oie  des  moissons. 
— De  passage  régulier  en  hiver.  En  wallon 
sa»age  awe  (  oie  sauvage). 

ANAS  BOSCH  AS  (Z, .),  Canard  sauvage, 
en  wallon  savage  canard.  On  nomme  cen- 
celles  ou  sarcelles  les  espèces  dont  la  mem- 
brane des  doigts  est  brune  ou  noire.  —  De 
passage  en  hiver.  —  Niche  en  Campine.  — 
Variété  toute  blanche ,  très-rare. 

ANAS  STREPERA  (££rtn.),  Canard 
criard  (le  chipeau)  {Buffbn).  —  De  passage 
en  hiver.  —  Rare;  cercelle  en  wallon. 

ANAS  ACUTA  (L.),  Canard pflet.  -. 
De  passage  en  hiver  ;  en  wallon  cercelle. 

ANAS  QUERQUEDULA  {L.),  Canard 
sarceUe.  —  De  passage  en  automne  et  mt 
printemps.  En  wallon  cercelle, 

ANAS  CRECCA  (L.),  Canard  crèque 
(la  sarcelle  d^hiver)  {Buffim). — De  passage 
depuis  Tautomne  jusqu*au  printemps.  En 
wallon  cercelle. 

ANAS  PENELOPE  (Z.),  Canard  sif- 
fleur.  —  De  passage  en  automne  et  au 
printemps.  En  wallon  cercelle, 

ANAS  CLYPEATA  {L.) ,  Canard  spa- 
tule (le  souchet)  (Buffbn), — De  passage  en 
hiver  et  au  printemps.  En  wallon  savage 
canard. 

ANAS  GLANGULA  (L.)^  Canard  gar- 
rot.  —  De  passage  en  hiver.  En  wallon 
Savage  canard. 

ANASMARILA  <Z.),  Canard  milloui- 
lum.  —  De  passage  accidentel  en  hiver.  — 
Très-rare. 

ANAS  F£RINA(I,.),CanardmiUouin. 
—  De  passage  accidentel  en  hiver. — Très- 
rare. 

ANAS  FULIGULA  (L.),  Canardmoril- 
lon.  —  De  passage  en  hiver.  En  wallon 


cercelle.  Variété  :  le  petit  morillon.  Il  se 
distingue  par  sa  plus  petite  taille.  Je  pense 
^e  ce  n^est  qu'une  variété  constante  cau- 
sée par  Tinfluence  des  localités. 

•  Famille  des  Harles. 

MERGUS  ALBELLUS  {Linn.) ,  Harlc 
blanchâtre  (la  piette)  {Buffbn).  —  De  pas- 
sage dans  les  hivers  rigoureux.  En  wallon 
cercelle. 

MERGUS  MERGANSER  (L.),  Harle 
bièvre.  —  De  passage  dans  les  hivers  ri- 
goureux. En  wallon  savage  canard. 

MERGUS  EPAUMOPHERUS  (mihi), 
Harle  à  épaulettes.  —  De  passage  dans  les 
hivers  rigoureux. — Rare.  Le  nom  de  harle 
huppé  {Bitffbn)  n'est  point  caractéristique , 
puisque  toutes  les  espèces  de  harles  sont 
ornées  d'une  huppe.  Celui  de  ferrator  (den- 
telé en  scie)  donné  par  Linneus,  n'est  guère 
plus  distinctif ,  puisque  toutes  les  espèces 
de  ce  genre  6nt  le  bec  dentelé  en  scie  :  c'est 
pourquoi  je  propose  de  le  nommer  Mergus 
epaumopherus y  désignation  qui  convient  à 
tous  les  états  de  plumage  de  l'oiseau  qui 
est  le  sujet  de  cette  note. 

TBIBU  QUATBIÂME. — PLONGEUBS. 

FamUle  des  Coljrmbidées. 

COLTMBUS  ARCTICUS  (L.),  Plon- 
geon arctique  (le  lumine)  {Buffbn).  —  De 
passage  accidentel  sur  la  Meuse  dans  les 
hivers  très-rigoureux.  —  Très-rare. 

HIRUNDO  RUPESTRIS  (£,.),  Hiron- 
delle des  rochers.  —  Habite  en  été  les  mon- 
tagnes des  environs  de  Liège;  cette  espèce 
est  peu  répandue. 

CIRCUS  CTANEUS,  Busard  bleuâtre 
(oiseau  saint  Martin)  {Buffbn).  —  De  pas- 
sage accidentel  aux  environs  de  Liège.         ^ 

ALAUDA  GTZOLA  {L.)?  Cette  espèce 
d'alouette  ressembre  assez  par  son  plumage 
à  la  calandrelle  ji.  Brach^dactyla ,  mais 
la  forme  du  bec  et  celle  des  pattes  l'en 
éloignent.  Le  fond  du  plumage  est  jaunâ- 
tre, le  dessus  de  la  tête,  le  dos  et  les  cou- 


42 


APPEirDICE. 


Tertares  des  aile»,  sont  tachetés  de  blan- 

cbitre  et  de  brun.  L'abdomen  et  la  poitrine 

sont  d'an  blanc  jaunâtre  sans  taches;  c'est 
peut-être  le  jeune  âge  d'une  espèce  connue. 

L'indiridn  qui  fait  partie  de  ma  collection 
a  été  tué  à  Longchamps  sur  Geer  en  sep- 
tembre 1830  :  cette  date  ferait  croire  que 
ce  n'est  point  un  oiseau  portant  le  plumage 
du  jeune  âge;  peut-4tre  aussi  est-œ  une 
variété  de  TA.  des  champs. 

Je  n'ai  que  peu  de  renseignemens  sur  les 
espèces  d'oiseaux  dont  les  noms  suirent,  et 
l'habitai  de  la  plupart  dans  notre  pro* 
yince  est  encore  douteux  ;  ce  sont  : 

GIRCUS  RUFUS,  Busard  roux. 

FALGO  y£SP£RTlNUS(L.),  Faucon 
à  pieds  rouges ,  jP*.  JRufipes  (  Tem.  ) 

STRIX  SCOPS  (L,)y  Chouette  soops. 
—  De  passage  accidentel. 

LANIUS  ROSEOGULARIS  (mUu), 
Pie-grièche  à  poitrine  rose  ou  Lanius 
minor  {L*) 

ALAUDA  GRISTATA  (L.),  Alouette 
huppée  ou  cochevis.  —  Il  ne  faut  point 
confondre  cet  oiseau  arec  l'alouette  des 
arbres  qui  est  généralement  appelée  coche- 
vis ,  Coq  livi. 

SYLVIA  TURDOIDES  {Tem.),  Fan- 
vette  turdoïde  ou  rousserolle.  —  On  dit 
qu'elle  se  trouve  dans  les  jonchaies  de  la 
Gampine. 

SYLVIA  ORPHEA  {Tem.),  Fauvette 
Orphée.  —  Gette  espèce  est  indiquée  dans 
la  statistique  de  H.  Gourtois;  c'est  pro- 
bablement par  erreur.  On  l'aura  con- 
fondue avecla  fauvette  des  jardins ,  «S*.  Hor^ 
tensis,  k  laquelle  elle  ressemble. 

GOLUlfBA  RISORIA  (L.),  Golombe 
rieuse  ou  tourterelle  à  collier.  —  Beaucoup 
de  personnes  prétendent  qu'il  existe  deux 
espèces  de  tourterelles  dans  nos  bois.  Je 
n'ai  pu  encore  m'en  assurer.  On  dit  que 
celle  qu<^e8  chasseurs  désignent  sous  le  nom 
de  tourterelle  à  collier  est  le  même  oiseau 
qu'on  nourrit  dans  les  volières  sous  ce  nom. 

ANASNIGRA  (L.),  Ganard  noir  (la 
macreuse)  {Buffîm).  —  On  prétend  que 
cette  espèce  de  canard  parait  quelquefois 
sur  la  Meuse. 


ANSER  LEUCOPSIS  (Bechi.), 
sache.  —  Dç  passage  accidentel  «n  hiver. 
Les  amateuJfc  d'oiseaux  connaîaseat  cette 
espèce  sous  la  dénomination  d'oie  trom- 
pette. 

Je  n'ai  pas  placé  ici  le  picus  médius 
mentionné  dans  la  statistique  de  M.  Cour- 
tois. Ce  n'est  pas  le  picus  médius,  qui  ne 
se  trouve  pas  aux  environs  de  Liège  ;  mnis 
bien  le  picus  major  (L.),  notre  picus  vu- 
riegaius^  qu'on  aura  oonfonda  avec  loi. 
—  Je  n'ai  pas  cru  non  plus  devoir  men- 
tionner la  chevéchette  que  M.  Goortoîs 
annonce  se  trouver  à  Ghaudibntaine,  parce 
que  c'est  de  la  petite  chouette  qu'il  aura 
sans  doute  voulu  parler. 


Deuxième  liste  supplémentaire, 

NUMENIUS  PHOEOPnS(rem.),Goiir- 
lis  coilien.  —  De  passage  aux  environs  de 
Liège.  —  Très-rare. 

TOTANUS  OGHROPUS  {Tem.),  Che- 

valier  cnlblanc.  —  De  passage  en  Gampine. 

—  Rare. 
Au  moment  de  terminer  ce  catalogue  je 

reçois  une  belle  espèce  d'oiseau  de  proie 
qui  m'était  inconnue  comme  oiseau  indi- 
gène, et  que  je  dois  à  l'obligeance  de 
H.Lambotte,  chasseur  zélé  d'Outre-Meus^ 
à  Liège  ;  c'est  le  - 
GIRCUS   GINERAGEUS  (Montagu). 

Busard  cendré.  —  Tué  le  16  mai 
1831,  sur  les  bords  de  la  Meuse.  Gette 
espèce  n'habite  ordinairement  que  la  Po- 
logne, l'Italie  et  la  Suisse.  J'ai  trouvé  dans 
son  gésier  des  mulots  et  des  libdlnles. 


Ce  catalogue  est  probablement  encore 
fort  incomplet,  surtout  en  ce  qui  concerne 
les  oiseaux. aquatiques,  et  il  a  besoin  de 
beaucoup  d'indulgence  car  il  faudrait  vingt 
années  d'observations  pour  connaître  exac- 
tement la  xoologie  de  notre  province;  on 
ne  peut  guère    réclamer  une  si  longue 


APP£in>ICE. 


43 


expérience  d*on  aspirant  naturaliste  de 
dix-sept  ans. 

Liège,  18  mai  1831. 

EdX.    DS  6nT8-I«ONOCHAtfPf  9 

Membre  de  la  société  des  sciences  natarelles 

de  Liège. 

• 
N.  B^  La  nouvelle  méthode  qae  j'ai 

essayé  de  mettre  en  pratique  dans  ce  cata- 
logue n'est  qu'ébauchée.  Je  ne  l'ai  pas 


encore  complétée.  En  la  rédigeant  je  me 
suis  efforcé  de  rapprocher  par  gradations 
les  familles  naturelles. 

Les  onze  doozièmes  de  ce  catalogue  sont 
le  résultat  de  mes  propres  recherches.  Je 
dois  le  reste  à  la  bienveillance  de  plusieurs 
naturalistes  et  amateur8,notamment  de  Fin- 
fiatigable  et  zélé  M.  Garlier,  conservateur 
du  cabinet  d'histoire  naturelle  de  Liège , 
et  l'un  de  mes  collègues  à  la  société  des 
sciences  naturelles. 


RÈGNE   ANIMAL- 


TROISIÈME  CLASSE  DES  ANIMAUX  VERTÉBRÉS 


PAR  H.  A.  CARLIBB. 


(PROVINCE  DE   LIEGE.) 


REPTILES. 


ORDRE  PREMIER. 

CHÉLONIBNS. 

La  Tortae  d*eaa  donce,  Emys  Euro- 
pœa  {Brogn,  ).  Aperçue  nne  seule  fois 
dans  la  rmère  de  rOorte,  entre  Liège  et 
Ghènée,  Van  1826. 

ORDRE  DEUXIÈME. 

SAURIENS. 

Le  Lézard  ded  «oadies,  Lacerta  stir- 
piwn  (Daud),  Dans  les  bois  d'Angleor 
et  Qoincampois ,  soas  la  mousse. 

Le  Léutrd  gris  des  murailles,  Litcerla 
agilis  {Daud.)).  Commun  sur  les  rochers 
schisteux,  exposés  surtout  au  midi. 

Le  Lézard  rert,  Lacerta  muralis 
(Daud.)  Se  trouve  arec  le  précédent  >. 

ORDRE  TROISIÈME. 

OPHIDIENS. 

L*Orvet  commun ,  Anguisfragdis  (L.). 


Assez  commun  dans  les  bois  d*Anglenr  et 
Quincampois  >. 

La  Couleuvre  â  collier,  CobJber  na- 
trix  (Linn.).  Dans  les  mêmes  bois  que 
rOrcet  commun. 

La  Vipère  ordinaire?  Fipera  btrus? 
(Daud.).  Trouvée  Tan  1823  ou  1824  dans 
le  bois  de  M.  Nagjelmaekers;  Tayant  trou- 
vée tuée  et  déjà  en  putré&ction ,  je  ne  puis 
assurer  Fespèoe. 

ORDRE  QUATRIÈME. 

BATRACIENS. 

La  Grenouille  verte,  Rana  esculenUt 
(Linn,).  Très-commune  dans  tous  nos  ma- 
rais. 

La  Grenouille  rousse,  Rana  tempo- 
raria  (Lùm.).  Aussi  commune  que  la 
précédente  ;  habite  peu  fréquemment  les 
eaux. 

La  Grenouille  rougette,  Rana  ndfeiia 
(Daud.),  M.  De  Sdys  m^a  assuré  Favotr 
déjà  vue  dans  le  Geer.  Celte  découverte  est 


■  Il  en  eiiste  encore  deux  i  trois  espèces 
ou  variétés,  mais  que  je  ne  puis  préciser 
rigoureusement. 


>  On  en  trouve  nne  seconde  espèce  oonnae 
sous  le  nom  vulgaire  de  Dm$,  parfois  plus 
commune  que  Torvet  ordinaire,  que  je  D*ai 
pas  encore  eu  le  loisir  de  reconnattre. 


APPEUBICE. 


45 


Tautant  plus  intéreuante  que  cette  espèce 
5st  peu  oonnoe  et  sa  patrie  encore  ifpiwée 
jusqu'à  ce  jour. 

La  Rainette,  Hyla  arborea  (Rœs.). 
Cette  espèce  n'est  pas  très-commune  dans 
les  enrirons  de  Liège. 

Le  Crapaud  commnn,  Bu/b  vulgaris 
(DaudJ).  Très-commnn. 

Le  Grapand  cendré?  Btifo  cinereusf 
(  Dcutd,  ).  Se  rencontre  panfeis  en  grand 
nombre  dans  }es  terres  de  grains  en  Hes- 
baye. 

Le  Crapaud  plnnal ,  Bufo  bombinus 
(  Daud,  ).  Habite  en  quantité  dans  toutes 


les  petites  mares  des  enrirons  de  Liège. 

La  Salamandre  terrestre,  Salaman" 
drumaculosa  (Laur,),  Se  rencontre  assez 
communément  softs  les  pierres  >. 

On  rencontre  dans  les  marais  d'Anglenr 
et  Colonstère  4  espèces  de  Tritons ,  sayoir  : 

Le  Triton  crété ,  Triton  cristatus 
(Laur,)', 

Le  Triton  ponctué,  Triton  punctatus 
{Laur,)»  Commun; 

Le  Triton  à  flancs  tachetés,  Triton 
aipestris  (Laur.)\ 

Le  Triton  palmipède ,  Triton  palma- 
tus.  Moins  commun  que  les  précédens. 


QUATRIÈME  CLASSE  DES  ANIMAUX  VERTÉBRÉS. 


ORDRE  PREMIER. 

LES  GHONDBOFT^YGIENS. 

• 

La  grande  Lamproie  ,  Petromyzon 
marimts  (Linn,).  Remonte  sourent  la 
Meuse  et  TOurte  pendant  les  mois  d^avril 

et  mai. 

La  Lamproie  de  rivière,  Petromy^on 
JUwiatUis  (Linn.),  Habite  la  Meuse  et 
rOnrte. 

Le  Planer,  Petromyzon  Planeri{Gm.). 
Se  rencontre  dans  la  Meuse. 

La  Lamproie  branchiale?  Petromyzon 
hranchiaUst  (Gm.),  Habite  TOurte. 

'    ORDRE  DEUXIÈME. 

STUaiONIENS. 

L'Esturgeon  ordinaire,  AcdpeFiser  stu- 
rio  (Lûm.).  Remonte,  mais  assez  rare- 
ment, dans  la  Meuse. 

ORDRE  CINQUIEME. 

LES  MiLAGOPTâRTGIENS  ABDOMINAUX. 

PILXiniRB  FAMILLE.  —  LES  SALMONES. 

Le  Saumon,  Salmo  saiar  {Linn,)j 
en  mUon  samon.  Remonte  parfoisen  grand 
nombre  la  Meuse  et  FOurte. 
ArpBvniCE. 


La  Truite  saumonée,  Salmo  trutta 
{Linn.).  Habite  la  Meuse  et  FOurte. 

La  Truite  ordinaire,  Salmo  Jario  (L.), 
en  wallon  triitt.  Habite  TOurte ,  la  Yesdre , 
rAmblèTe,etc. 

L'Ombre,  Salmo  thymallus  {Linn.), 
en  irallGn  ombe.  Habite  la  Yesdre  et  le 
Hoyouz. 

BBUXliltB  VAMILLE. —  LES   CLUFBS. 

L* Alose,  Clupea  alosa  (Linn.),  en 
waUon  dbeye*  Remonte  parfois  en  grand 
nombre  dans  la  Meuse  pendant  les  mois 
d^avril  et  mai ,  épo^e  à  laquelle  on  en 
fait  sourent  une  pècbe  abondante. 

'  TROniiliE  FAMILLE.  —  B80CES. 

Le  Brochet,  Esox  lucius  {Linn,)^ 
en  wallon  bechet.  Très-commun  dans  la 
Meuse,  TOurte,  la  Yesdre,  etc. 

QUATRIÈME  FAMILLE.  —  LES  CTP&IlfS. 

La  Carpe  ordinaire,  Ojrprinus  carpio 


>  Nous  en  possédons  une  seoonde  espéde 
beaucoup  plus  petite  que  la  préoëdeate,  que 
nous  eroyoDs  être  la  Salamandre  Tariée, 
Salamandra  variêgata  (Laur.)| 


46 


▲*M!nMWE. 


(  Linn.).  Dans  la  Meuse;  s^élère  en  diMiM» 
ficité  dans  presque  tons  nos  étang». 

La  tieine  des  carpes,  ÇypritUt»  fêx 
cypHnorum  {Bloch).  Dans  le  Geer, 
mais  rare  I. 

Le  Barl>efln,  Cyprinus  barbus (Littn.)^ 
en  vallon  bMtd,  Hainte  la  Moase, 
rOarte,  etc.  a. 

Le  Goujon ,  Çyprinus  Gtfbio.  (Lirtn.  ), 
en  waUon  govion.  Très-eommun  dans  la 
la  Meuse,  la  Yesdre  et  TOurte. 

La  Tanche ,  Çyprinus  Tbiôa  (Linn,)^  en 
wanon  teinche.  Ha))îte  la  Meuse,  TOtute, 
la  Vesdre. 

La  Brème,  Çyprinus  Brema  {Linn,) , 
en  wallon  brème.  HaLite  la  Meuse  et 
rOurte. 

La  BorddkM  ^Çyprinus  lotus  {Gmel.)y 
eiivnllon petite  brème.  Habite  la  Meuse  et 
rOurte. 

Le  Meunier,  Çyprinus  dobula  (Linn,), 
en  wallon  gvenne,  -^  Uabke  la  Meuse  ^ 
rOurte,  la  Yesdre ,  etc. ,  etc. 

La  Rosse ,  Çyprinus  rutilus  {Linn,)^  en 
wallon  rossette.  Habite  la  Meuse,  rOuxte^ 
leGeer,  etc. 

La  Yandoise^  Çyprinus  leuciscus  (jB/.), 
en  wallon  rayon.  Habite  la  Meuse  et 
rOurte. 

L'Ablette,  Cyprimts  àUburmtà  (lAmi). 
Très-commune  dans' toutes  les  rivières  de 
la  Belgique  '. 

Le  Nase,  Çyprinus  Nasùs  {Linn.)^  en 
wallon  hotich  ( vieux )  baUwe  (jeune). 
Très-abondant  dans  la  Meuse,  FOurte,  la 
Yesdre,  etc. 


■i^bMMLAAak^ 


>  Il  en  existe  une  ti^îsième  espèce  connue 
sous  le  nom  vulgaire  de  Carpe  à  ta  Lune, 
N'ayant  pu  m'en  procurer  en  ce  moment, 
je  ne  puis  en  dotinerta  détermination. 

>  On  en  a  rencontré  dans  TOurte  une  va- 
riété ,  à  ce  que  je  présume,  de  forme  k  peu 
près  seniMable  au  barbeëft  ordinailv  ,  mais 
plus  épais  et  d'une  couleur  tirant  sur  le  brun 
foncé. 

)  n  s'en  trouve  one  espèce  trèe^voisifte  de 
rabictfe  oonniie  sous  le  nom  de  Gookwé  Lé 
défant  de  temps  m'a  empêché  de  la  détor* 
miner. 


Le  Yéron,  Oypfmuê  pkaximâs  {Lâui,l 
en  thlUou  grwà,  dMannii  êmm  k  Meose. 
rOnrte ,  etc. 

La  Lodie  limilclie,  Cobiti^  bmihatmU 
{LHm.)^  m  iraiI«B  mast»y€.  L«  TeidR 
et  la  Hoegne. 

La  Liche  des  miènt  «  fkbUis  imnia 
{Linn,),  L'Onrte,  la  Yesdre  «  etc. 

OMSBB  SDUÈBB. 

LES  MALAGOPtERYGIENS  SCBBaACHI£>5. 

La  Lotte  des  rivières,  ùadus  tota  {BÎX 
en  wallon  boulotte.  Bans  la  Meuse  rt 
rOurte. 

ORDRE  SEPTIÈME. 

LES  MALACOPTIÊRTGIENS  APODES. 

L*anguilIeordinaire,  MurœnaAnguUU 
{Linn,) y  en  wallon  anweie.  Abondante 
dans  beauoOtip  de  nos  miètci. 

ORDRE  HUITIÈKE. 

LES  ACANTHOPTÏaYCCKM. 

La  ï^erehe  goujonniére,  Acerina  Pérca 
{Cusf,)y  en  wallon  ofp,,  Commnnc  dans  la 
Meuse ,  rOurte ,  la  Yesdre,  etc. 

La  Perche  ordinaire,  Perça  JUnnatiUs 
{Linn,) y  en  wallon  ptche,  La  Meuse. 
rOurte,  la  Yesdre,  etc. 

Le  Chabot,  Cottus  Càblo  [(Linn,]^ 
en  wallon  chabot,  Itka^cmÊmaak  dans  la 
plupart  de  nos  rivières',  sons  les  pierres 
dans  les  endroits  peu  profi>nd8. 

cnrQuiAiiB  PASOLLS*  -^  VÊê  arowAigïna»^ 

L*£pinoche  commune,  Gasterosteas 
aadeatuS  {  Ltnrt,  )  ,  eU  ^vaDon  spina. 
Gommoiie  dans  la  Yesdre  el  ks  ruaseaax; 
on  la  trouve  également  dans  un  marais  à 
Àngleur. 

L'Épiaoohette^  OasterasiÊUêpttttgkas 
(  Linn.  ) ,  en  waUon  spimêH»»  flahilt  k 
Geer. 


APnsRncf,. 


47 


IiES  MOLLI) 84|IJi;S< 


TROISIÈME  CLASSE.  —  LES  GASTÉROPODES. 


UiS  PULMONÉES. 

Lu  Limace  ronge,  Limax  rufus  et  ater 
{Linn>)j  ea  waUon  liimson,  varie  beau- 
coap  pour  la  nuance  ies  couleurs.  Très- 
commune- 

La  Limace  agreste ,  Limax  agresUs 
[Lin».).  Abondante  dans  les  jardins,  les 
champs  et  les  bois. 

La  Limace  tachetée,  Liniax  variega- 
tus  (Drap,),  Dans  lés  caves  et  les  citernes. 

La  Limace  cendrée  ,  Limax  cineneus 
(Mal.).  Une  des  espèces  les  plus  funestes 
pour  les  jardins. 

La  Limace  jayet ,  Limax  gagates 
(Drap.).  Trouvée  assez  al^ndamment  pen- 
dant le  mois  de  mai,  près  do  grand  étang 
de  Qoincampois. 

L'Hélice  pygmée^  Jffelix  pxjgniœa 
(Drap»).  G)Dunpne  sous  les  pierres  ris-kr 
vis  de  Colondtère^  dans  les  endroits  éle- 
vés et  rocailleux. 

L'Uélice  trigonophore,  ffelix  obvolula 
(Mal,).  Cette  espèce  rare  se  trouve  sous  la 
mousse,  contrôles  rocLers  et  sous  les  pierres, 
d^ns  les  endroits  ombragés,  à  Angleor  et 
Colonstère. 

L'Hélice  bouton ,  JleUx  rotundata 
(Mal.),  Très-commune  sous  les  pierres  aux 
enviions  deLJége. 

L'Hélice    ruban  ,    ÏJcUx    evicelorum 


( />/:<!£?.).  Très-commune  dans  les  lieux 
élevés,  rocailleux  et  arides. 

L'Hélice  lucide,  J7e/M:  lucida  (Drap,). 
$e  rencontre  assez  communément  depuis  le 
mois  de  mai  jusqnen  septembre,  sous  les 
pierres  dans  les  endroits  humides. 

L'Hélice  hispide,  Hélix  hispida(Linn.). 
Très-abondante  sous  les  pierres. 

L'Hélice  sale ,  Hdix  conspurcata 
(Drap,),  Sous  les  pierres. 

L'Hélice  bord  roux,  Hélix  incarnala 
{Mal,),  Trouvée  deux  ou  trois  fois  dans  les 
environs  de  Colonstère  et  de  Chaudfon- 
taine ,  sous  la  mousse  au  pied  des  arbres. 

L'Hélice  bimarginée  ,  Hélix  carthu- 
^iatiella  (Drap.).  Trouvée  une  seule  fois 
au  pied  d'un  arbre  à  Colonstère. 

L'Hélice  des  jardins ,  Hélix  horlensis 
{Mal').  Très-commune.  Elle  oiïre  beau- 
coup de  variétés,  ainsi  <jue  l'espèce  suivante: 

L'Hélice  némorale.  Hélix  nemoralis 
J(Linn.).  Très-commune  partout. 

L'Hélice  vigneron ,  Hélix  pomaUa 
(Linn.).  Très-commune.  C'est  cette  espèce 
f  ue  l'on  mange. 

L'Hélice  porphyre ,  HtUx  arbustorum 
(Drap.).  Commune  le  long  (Les  ruisseaux  à 
Tjernesse  près  de  Quincampois. 

L'Hélice  des  arbustes ,  Hélix  frulicum 
(Drap.).  Commune  à  Ângleur  et  Colonstère 
le  long  des  haies,  parmi  les  orties. 

Nous  en  possédons  deux  variétés  \  T^nc 
d'un  brun  violet  et  l'antre  jaunâtre,  et  dont 


48 


APKNDICE. 


ranimai  est  tacheté  de  noir  dans  toutes  les 
deox. 

La  Garocolle  lampe,  CarocoUa  lapi- 
cida  {Lam,),  Commune  dans  les  endroits 
élevés  etarideft,  à  G)lonstère  etsorleshan* 
tenrs  de  Chokier. 

Le  Bolime  grain  d'orge,  Bulimus  Aor- 
deaceus  (Lam.).  Troavé  une  seule  fois 
sous  la  mousse  à  Angleur. 

Le  Bulime  obscur ,  BuUmus  obscunis 
{Drap .  ) .  Commun  dans  les  endroits  élerés 
et  rocailleux. 

Le  Bulime  brillant,  Bulimus  lubricus 
{Bmg.).  Très-commun  sous  les  pierres, 
dans  les  lieux  humides^ 

Le  Bulime  aiguillette,  Bulimus  aci- 
cula  (Brug»),  Très-rare.  Sur  les  hauteurs 
arides  et  au  pied  des  bruyères. 

Le  Maillot  fragile ,  Pt^a  fragUis 
(Drap,),  Trouvé  sous  des  pierres  à Tendroit 
dit  Lirwal,  yis-à-yis  Colonstère.  Très-rare. 

Le  Maillot  avoine  ,  Pupa  avenu 
{Drap.)»  Dans  le  même  endroit  que  le  pré- 
cédent. —  Rare. 

Le  Maillot  seigle ,  Pupa  secale  {Drap.). 
Sur  les  hauteurs  arides ,  parmi  les  mousses. 
—  Rare. 

Le  Maillot  mousseron,  Pupa  margi- 
nata  {Drap.).  Même  endroit  que  les  Mail- 
lots avoine  et  fragile.  —  Très-commun. 

Le  Maillot  pygmée,  Pupa  pygmœa 
{Drap.).  Aussi  commun  et  dans  les  mêmes 
lieux  que  le  précédent. 

L'Ambrette  amphibie,  Succinea  am^ 
phihia  {Drap.).  Très-commune  au  bord 
des  ruisseaux ,  des  marcs  et  dana  tous  les 
endroits  humides. 

L*Ambrette  oblongue,  Succinea  oblonga 
{Drap.).  Soos  les  pierres,  près  des  ruis- 
seaux ,  à  Angleur. 

La  Clausilie  ridée,  Clausilia  rugosa 
(Drap.).  Commune  dans  le  tronc  des  vieux 
arbres ,  sous  les  pierres  et  les  mousses. 

La  Clausilie  bidentée  ,  Clausilia  bi-^ 
tiens  {Drap.).  Aussi  commune  et  avec 
la  prédédente. 

La  Clausilie  douteuse,  Clausilia  dubia 
{Drap.),  Trouvée  une  seule  fois  près  de 
Colonstère ,  sous  la  mousse. 


Le  Planorhe  corné ,  Planorbis  contaa 
{Drap.).  Très-commun  dans  presque  tes» 
nos  marais. 

Le  Planorbe  entortillé ,  Planorbis  cou- 
tortus  {Drap,).  Commun  à  Lnngchamps. 
dans  le  Geer. 

Le  Planorbe  velouté,  Planorbis  hit- 
pidus.  {Drap.).  A  Chaudfontaîne,  dans  ki^ 
ruisseaux. 

Le  Planorbe  marginé,  Planorbis  mer- 
ginatus  {Drap.).  Assck  common  daL> 
les  marais  d* Angleur. 

Le  Planorbe  caréné,  Planorbis  can- 
natus  {Drap.).  Se  trouve  abondanuacEi 
partout. 

Le  Planorbe  tourbillon ,  Planorbis  vor- 
tex  (Lam.).  Assex  commun  à  Loo^ 
champs ,  dans  les  ruisseaux. 

Le  Planorbe  poli ,  Planorbis  nitidia 
(Midi.).  Rare 3  dans  les  marais  d^Angleiir. 

Le  Planorbe  lenticulaire,  Planorbis 
lenticularis{Sturm.) .  Trouvé  dans  le  Geer. 
sous  les  feuilles  des  plantes  aquatiques. 

Le  Lymnée  auriculaire,  Lymneus  aa- 
ricularius  (Drap.).  Commun  dans  k 
Geer  et  dans  les  ruisseaux  près  de  Chaud- 
fontaine.  ,. 

Le  Lymnée  ovale,  Lymneus  otmtas 
(Drap.).  Commun  dans  le  Geer. 

Le  Lymnée  des  étangs ,  Ljrmneus  sic- 
gnalis  (Drap.),  Commun  dans  les  marais 
d* Angleur  et  à  la  Boverie. 

Le  Lymnée  des  marais ,  Lymneus  pa- 
lustris{Drap.).  Commun  dans  les  marais. 
à  Angleur. 

Le  Lynmée  brun ,  Lymneus  Juscm 
(Drap.).  A  Angleur  et  à  Longchamps. 

Le  Lymnée  nain,  Lymneus  mùudas 
(Drap.).  Assez  rare;  dans  les  ruisseaux  a 
Tiemesse. 

La  Physe  des  fontaines,  Pl^sajimîi- 
nalis  (Drap.).  Habite  le  Geer  et  les  rai$' 
seaux  à  Longchamps. 

L*Auricule  pygmée,  Auricala  minima 
(Lam.).  Commune  à  Angleur  ,  dans  )fs 
prairies  humides  et  sous  les  pierres. 

L*Ancyle  fluviatile ,  jincylusjluviatilt» 
(Drap. — Midi.).  Commun  sous i 
dans  ]es  ruisseaux  de  Quincampois. 


▲WBBrmcB 


49 


CINQUIÈME  ORDBE. 

LSS  PECTnaURÀNCHES. 

Le  Gydostome  élégant ,  Cjrclostoma 
elegans  (Drap*),  Se  troiiYe  en  abondance 
snr  les  haateurs  de  rAmblèye. 

La  Valvée  obtose  ,  Falvata  obtusa 
(Drap,).  G>mmiihe  dans  les  raisseaux  à 
Longcbamps. 

La  Paladine  viTipare,  Paludina  vivi- 
para  (Lam,),  Troarée  digu  la  Meoie, 
sans  ranimai. 


La  Paludine  sale,  Paludina  impura 
(Drap,),  Tronvée  dans  les  ruisseaux  à 
Tiemesse. 

La  Néritine  fluviatile ,  NeriUnaJha^ia- 
ttUs  (Lam.).  Se  traoye  parfois  abondam- 
ment dans  la  Meuse,  surtout  après  un 
débordement,  mais  toujours  sans  Tani- 
mal. 

La  Néritine  de  Liège,  Neritina  Léo- 
dica  (mihi).  Se  troure  assez  abondam- 
ment dans  rOurte ,  dans  un  petit  espace 
entre  Li^e  et  Chénée. 


QUATRIÈME  CLASSE.  —  LES  ACÉPHALES. 


ORDRE  I||UËMIER. 

LES  ACÉPHALES  TESTAÇÉS. 

L'Anodonte  cygne,  Jnodonta  cygnea 
(Pfeiff.).  Assez  commune  à  Longcbamps 
dans  le  Geer. 

L^Anodonte  des  canards  ,  Anodonta 
anatina  (Lam.).  Dans  les  mêmes  localités, 
mais  beaucoup  plus  commune. 

La  Mulette  sinuée  (Lam.),  Ûnio  mar- 
garitifera  (Pfeiff.).  Habite  la  Meuse. 

La  Mulette  littorale,  Unio  Uttoralis 
(Drap.).  Dans  la  rivière" de  FOurte. 

La  Mulette  des  peintres ,  Unio  picto- 


rum(Pfiàff.).  Très-commune  dans  FOurte' 

La  Mulette  obtuse,  Uniobatava  (Lam.) . 
G)mmnne  dans  la  Meuse. 

La  Gydade  cornée ,  Çjrclas  comea 
(Lam,).  Gmmiune  dans  la  plupart  de  nos 
marais. 

La  Gydade  calyculée ,  Cyclas  caljrcu- 
lata  (Lam,).  Se  troure  dans  un  des  ma- 
rais d'Angleur,  assez  rare. 

La  Gydade  oblique,  Çjrclas  obliqua 
(Lam.).  Rare  5  dans  les  marais  d^Angleur. 

La  Gydade  des  lacs,  Çyclas  lacustris 
(Drap.).  Trèp-rare;  dans  les  marais  de 
Tiemesse. 


ANNllLIBES. 


ORDRE  TROISIEME. 

LES  ABRANCHES. 

L'Entérion  terrestre  (Savig.),  Lubricus 
ierrestris  des  auteurs,  en  irallon  vierr 
di  terre. 

La  Sangsue  des  cberanx ,  Hirudo  san- 


>  Je  doute  cpi^on  ait  déjà  trouvé  la  sangsue 
médicinale  dans  la  proTÎnce  de  Liège. 


guisuga  (Linn.)  y   en  wallon  sangsow. 
Très -commune  dans    presque  tous  nos 

marais  ^, 

La  Sangsue  des  poissons ,  -Hinuh  pis- 
dam  (Linn,  ),  Se  trouve  parfins  en  abon- 
dance sur  divers  poissons ,  tels  que  les  sau- 
mons, les  brochets,  etc. 

Le  Dragonneau  aquatique,  Gordius 
aquaticus  (Linn.).  Habite  communément 
les  ruisseaux. 


JO 


m^ 


EHEUXIÈIUE  CLASSE  DES  ANIMAUX  ARTICULÉS. 


LB§  CAVSTAàÈS. 


ORDRE  PREMIER. 

LES  Dl&CAPODES. 

tilis  {Linn,  ) ,  en  v;«)lo«  gnmsfi^*  UMte 
ea  i^bondMifie  dans  Jkwt^  a«»  mjèrw. 

ORDRE  DEUXIÈME. 

LES  ÀMPHIPOD^S. 

I4A  Crerçtte  des  ruisseaux,  Oammarus 
ptdex  (Fah,)^  Très-commune  dans  les 
ruisseaux  et  les  marais. 

'  ORDKE  TROISIÈME. 

LES  ISOPODBS. 

L^Asèle  ordinaire,  jiseUus  aquaiicus 
(Linn.).  Se  troureen  abondance  danjitoos 
nos  marais. 

Le  Cloporte  ordinaire,  Oniscus  asel- 
lus  {Linn,)  y  en  wallon  pourçai  d'cdve, 
T;BèsHM>mmaa  4an^  les  endm^  bwnides 
«t  sombres. 

La  Philoscie  des  mousses,  PhUasfiia 
sylvfiâtrû  (  iMir.  ).  Coin«9^aae  «o«s  la 
loousse  dans  les  boiis,  di^ns  les  endroits 
soBibies  0t  hamid9a. 

Le  Porcellion  rude,  PorcêlUo  scaber 
(JLatr,),  HaMte  ordinairement  le  pied  des 
mws  et  les  crevasses. 

Le   Porcclbon  lisse ,  Porceiiio  Iwvis 


(Latr.  ),  Se  tronve  fréquemment  soos  les 
pierres. 

L^Armadille  commun ,  ArmadHUo 
vulgaris  {Latr,).  Se  rencontre  oomma- 
nément  partant. 

L'Armadille  mélangé ,  Armadillo  va- 
riegatus  {Latr.).  Habite  ordinairement 
les  bois ,  sous  la  mousse ,  surtout  «u  pied 
des  arbres. 

ORDRE  QUATIUÈMS. 

LES  aftANOBIOVOPBS. 

Lq  Binocle  à  queue  en  filets,  jipus 
cmncrifomUs  {Base).  On  ne  Ta  eneoire 
rencontré  que  deux  01^  trois  fois  dans  les 
enH^^iu  ^  Li^t  babite  les  fossés,  les 
marais ,  etc. 

La  Cypris  brune  ,  Çypris  Jksca 
(Strojus,),  Très-conunune  dans  les  marais , 
les  Tvisfeaux ,  etc. 

La  Daphnie  puce  ,  Daphnia  pulex 
{Midi,),  Habite  en  grande  quantité  dans 
tous  nos  marais. 

Le  Gyclope^adnooriie,  Oyciops  qua- 
dricomis  (Linn.).  Habite  les  ruisseaux  >. 


<  Nos  marais 0  étangs,  ruisseaux ,  etc. , 
contiennent  encore  une  quantité  de  bran- 
chiopodes  microscopiques,  mais  dont  les 
recherches  n^ont  pas  encore  été  asses  bien 
suÎTies  pour  pouvoir  en  «tonner  un  résultat 
satisfaisant. 

A.  CAnLiBR. 


ENTOMOLOGIE 


DE  LA  PROVINCE  DE  LIÈGE. 


PAR 


B.  CA.  ROBERT, 

MBMBRB  DE   LA   ÉOCliti  tttB  SCIIVCSa   VATURBLLSa   DE    l'Ib'gE. 


ORDRE  DES  COLÉOPtÈRËS. 

l'«  8ECTI0K.  —  LM  ^lEKTAIliltfi^. 

Famille  des  Carnassiers, 


Genres. 

Cicindela,  Linn, 
Brachynus ,  Web, 
Cymindis ,  Loir, 
Lebla ,  Latr, 
Dromîas,  Bon, 
Demetrias,  Bon. 
Clirina ,  Latr, 
Harpalas,  Latr, 
ZaLras,  Clairv, 
Amara. 

Feronia ,  Latr, 
Gephalotes^  Bon. 
Stomis ,  Clairv, 
SpLodras ,  GeUrv, 
CalathoB,  Bon» 
Dolichas,  Bon, 
AgoDom,  Bon, 
Callistns ,  Bon. 
Oodes,  Bon. 
Claenins,  Bon. 
Liciniis ,  Latr. 
Badister ,  Clairv. 
Panagaeos,  Latr. 
Loricera ,  Latr. 
Carabus ,  Linn, 
Calosoma ,  Web. 
Pogonophoros ,  Latr, 
Nébria,  LeUr. 
Elaphms ,  Fabr, 


Kwàbfê  éê9  espèces. 

2 

3 
3 
4 
8 
1 
4 

30 
1 

14 

21 
1 
1 
1 
3 
1 
8 
1 
1 
6 
1 
2 
2 
1 

14 
2 
3 
1 
2 


Bembidion^  Latr. 
DytiscuB,  Oeoffi 
Golymbetes,  Clairv, 
Hydropoms,  Claîrv, 
Hyphydros ,  Latr. 
Noteras,  Clairv. 
HaliploB,  Latr. 
Gyrinns,  Linn, 

Famille  des  Braehéfytreê* 


*^ 


Oxypoms ,  Fabr. 
Staphylinns,  Fabr. 
Latbrobium ,  Grav. 
Pœderas ,  Fabr, 
Stenus,  Latr. 
Oxytelus ,  Grav. 
Omaliom,  Grav. 
Protemiu ,  Latr. 
Lestera,  Latr, 
Aleocbara ,  Grav. 
Lomecbnsa ,  Grav* 
Tachinns,  Grav. 
Tacbyporos,  Grav. 

Famille  des  Serricomes, 

Boprestis,  Linn. 
Tracbys,  Fabr, 
Melasis,  Oliv, 
Elater,  Lin^* 
Dascillas,  Latr, 
Elodes ,  Latr. 
Scirtes ,  Illig, 
Lycas,  Fabr. 
Omalisas,  Gecff*, 


30 
5 
18 
15 
2 
1 
3 
3 


1 

30 
6 
6 
5 
8 
3 
1 
8 
6 
5 
12 
10 


7 
1 
2 
50 
1 
6 
1 
1 
1 


82 


APPBIfBICB. 


Lampyris ,  Linn. 

2 

Famille  des  Lamellicormes. 

Tdephoros;  Sche^. 

12 

Malthiniis,  Latr, 

i 

m 

Ateodiiis,  Web. 

1 

Dasytes ,  Payk.                           * 

5 

Gopris,  Get^. 

1 

Malaciiias,  Fabr, 

13 

Onthophagos ,  Latr. 

12 

Drfliu,  OUv» 

1 

Aphodios,  lUig. 

24 

Ptinos ,  lAnn. ,  Fabr. 

7 

Geotropes,  Latr. 

4 

PtOiniu ,  Oe^. ,  Olw, 

i 

Trox ,  Fabr. 

2 

Dorcatoma ,  Herbst, 

1 

Oryctes,  //%. 

1 

Anobium,  Fabr. 

12 

Melolontha ,  Fabr. 

8 

Trichius ,  Fabr. 

5 

Famille  des  Clavicomes. 

Getonia,  Fabr. 

5 

Smodendroii,  Fabr. 

1 

Scydmœniu,  Latr. 

i 

9 

Lacanos.Xaû*. 

3 

Tflliu ,  Olw. 

i 

7 

Pktyoenu ,  LaJtr. 

2 

Qenu,  Latr» 

2 

m                      ' 

Necrobia ,  Latr. 

2 

2«  sscnov.  —  us  HirBaonàus. 

Hister,  Lmn. 

n 

NecTophonu,  Fabr. 

i 

Famille  des  Mâasames. 

SQpha ,  Fabr. 

1 

AgjTin ,  Frol. 

1 

Blaps ,  Z>i^. 

1 

Nitîdala,  Fabr. 

24 

Opatmm ,  /''a^r. 

1 

Bytnros,  Latr. 

3 

Teodbrio ,  Fabr. 

2 

Cercas,  Laù\ 

3 

Colobiciu,  LiUr. 

1 

Famille  des  Taxicomes. 

MicropepliUy  Latr. 

1 

Bacné,  Latr. 

3 

Hypophlaens,  Fabr. 

1 

Ips ,  Schonh. 

5 

Diaperis,  Geqff\ 

1 

Scaphidimn ,  Oliv. 

2 

Phaleria ,  Latr. 

2 

Choiera,  Latr. 

5 

Eledona,  Latr. 

1 

Dermestes,  lAnn. 

4 

Leiodcfl ,  Latr. 

7 

Âttagenns,  l/Ur. 

1 

Tetratomay  Herbst, 

1 

Megatoma ,  Herbst , 

4 

Orchesia,  Latr. 

1 

Throscus,  Latr. 

1 

Anthrenus,  Geqff. 

4 

Famille  des  Sténélytres. 

Qosodendron ,  Latr. 

4 

Byrrhus,  Latr. 

8 

Hallomeniu ,  ffellw. 

5 

Elmis,  Latr. 

2 

Helopa ,  Fabr. 

6 

Dryops,  Oliv. 

1 

Gistela ,  Fi^r.               ^ 

4 

Hydera ,  Latr. . 

1 

Melandrya ,  Fabr. 

1 

Heterooenu ,  Bosc , 

1 

Lagria ,  Fabr. 

1 

OEdmnera ,  Oliv. 

10 

Famille  des  Palpicomes. 

Famille  des  Trachélides. 

Hydrophilns,  Fabr. 

11 

Pyrochroa,  Geoff. 

I 

Elophorus ,  Fabr. 

4 

Mordella,  Latr. 

5 

Hydroena,  Kug. 

2 

Anaspû,  Geoff. 

8 

Sphœridinm ,  Fabr. 

8 

Scraptia ,  Latr. 

1 

APPEMBICB. 

63 

NotoxQS,  Gèoff, 

3 

Lamia,  Fabr. 

'  7 

Meloe ,  lÀnn, 

2 

Saperda ,  Fabr. 

12 

Cantharis ,  Geoff, 

1 

Callichronia ,  Latr. 

1 

Gerambyz ,  Latr. 

1 

3*  SECTION.  —  LES  TETBAHEBES. 

Callidiiim ,  Fabr. 

10 

Cljtns,Fabr, 

7 

JP'amille  des  Mhynchcpkores. 

Molorchns,  Fabr. 

2 

■ 

Necydalis ,  Linn. 

1 

Rhinosimns ,  Latr, 

3 

Stenocoms,  Olw, 

7 

Bhinomacer ,  Oliv, 

1 

Lq>tiira ,  Fabr, 

20 

Anthribas ,  Geoff f 

9 

Brachns,  Fabr. 

4 

Famille  des  Eupodes. 

Apodenu,  Latr, 

1 

RhyDcfaites,  Latr. 

9 

Donacia,  Fabr, 

10 

•1              ' 
Attelabos ,  Lirm, 

2 

Griooerù,  Geqff, 

7 

Apion ,  Latr, 
CuTcaUù  j  Linn. ,  O/iV. 

11 

50 

Famille  des  Cycliques, 

Lizas ,  Fabr. 

7 

Liparos ,  Olw, 
1\hynchaBnii8  ,  Fabr, 
Cionos ,  Claire, 

6 
70 

7 

Hispa,  Linn, 
Casûàà^  Linn. 
GlyUura,  Laich, 

1 

10 
5 

Ramphns ,  Clairv,                s 
Orchestes,  Oliv. 

1 

Gryptocephaliu,  Geqff. 
PraBocniis ,  Latr, 

18 
5 

Calandra ,  Clairv. 

1 

Qurysomela ,  Linn. 

37 

Gossonnii,  CUdrv. 

3 

Lupems,  Oliv, 

2 

-^I^m  ^^^  ^^^^^  ^^r  ^^^^^  ^^^^"^^     ^p            ^"^     ^   ^^  -w  ^  ^       ^        ^ 

Galeraca,  Geoff, 

7 

Famille  des  Xylophages, 

Ahicà ,  Geqff. 

30 

Hylargns ,  Latr, 
Hylesiniu ,  Fabr, 

1 

5 

FamUle  des  Clavipalpes. 

1 

Scolytas ,  Geqffl 

5 

Tritoma.  Fabr. 

1 

Tomicns ,  Latr, 
Bostrichns ,  Geqff^, 
Gerylon ,  Latr, 

7 
2 
8 

Triplax,  Fabr. 
Pbalacrus,  Payk, 

2 
6 

Cis ,  Latr, 

2 

Agathidinin,  IlUg, 

4 

4*  SECTION.  —  LES  TRIMiEES. 

Lyctas ,  Latr, 
Bitoma ,  Herbst , 

1 
1 

Famille  des  jâphidiphages. 

Mycetophagns  5  i^o^r. 

5 

■1                  *             W            ' 

Latridins,  Herbst  y 

5 

G)ccmeUa ,  Linn, 

35 

Silyanns ,  LaJtr, 

2 

Trogosita ,  0/xV. 

1 

Famille  des  Fungicoles, 

FaHuUe  des  Platysomes, 

'   Endomychns ,  Pajrk, 

1 

Ulciotay  Latr, 

1 

5*  SECTION.  ->-  LES  DIuiRES. 

FamUle  des  Longicomes, 

1 

Spondylifl,  Fabr, 

1 

Pselaphns ,  Herbst, 

6 

Prionns,  GeqffT, 

1 

QaTÎger ,  Pan», 

1 

Appendice. 

8 

- 

**  APPBHDICB. 

ORDRE  DES  ORTHOPlàRSS.  Ddph« ,  jf'^r. 

Famille  des  Coureurs. 


Forficala ,  Linn, 
Blatta,Ir£)iA. 

Famille  des  Sauteurs. 

Gryllo-talpa ,  Latr. 
Crryllns. 
Locnsta ,  Geoff. 
Âcrydium. 
Tetriz ,  Latr. 

ORDRE  DES  HÉMIPTÈRES. 

Famille  des  Géocorises. 

Scntellera ,  Lam. 

Pentatoma,  C^V. 

Gircos,  Fahr. 

Lygaens ,  Fabr, 

Berytns  ^  Fabr.  » 

Miris ,  Fflhr. 

Gapsus,  Fahr^ 

Syrtis ,  Fahr. 

Tingis ,  Fabr. 

Âradtu,  Fabr, 

Gimez ,  Latr. 

Redavitu  y  Fahr. 

Ploiaria ,  Scop. 

Âcanthia,  Latr» 

LeptopnB. 

Pdogonns ,  Latr. 

Hydrometra ,  Fahr. 

Gerris ,  Latr. 

Famille  des  Hydrocorises. 

Ncpa ,  Latr. 

Ranatra ,  Fabr. 

Nancoris,  Geoff. 
Giriza,  Geoff^ 

Notonecta ,  Geoff* 

Famille  des  Gcadaires, 

Flata,  Fabr. 
IssQS  9  Fahr, 


3 
3 


1 

3 

4 

12 

3 


5 

27 

14 

25 

5 

40 

12 

1 

10 

5 

1 

3 

1 

1 

4 

1 

1 

2 


1 
1 
1 

3 
2 


Ledra,  /^oi^r. 
Membracis ,  Fabr. 
Ccrcopîs  ,  Fabr. 
Tettîgonia. 


a 

1 
a 

L5 


Famille  des  jiphidiens. 

P«ylla ,  Geqff: 
Thrips ,  Linn. 
Aphisj  Linn. 

Famille  des  GalUnsecies. 

Coccos,  Linn. 

ORDRE  DES  HTKÉlfOPTSR£S. 

l'«  SECTION. 

FamiUe  des  Porte-scie. 


4 
5 
6 


LB8  TXftZBKAirS. 


3 
3 


Gmbez,  Oliv., 
Hylotoma ,  Latr. 
Tenthredo ,  Latr. 
Doleras ,  Jur. 
Nematofl ,  Jur. 
Pristiphora ,  Latr, 
Gladius ,  Klug. 
Âthalia ,  Leach, 
Lophyros ,  Latr. 
Pamphilias ,  Latr. 
GephuB ,  Latr, 
Xiphydiia,  Latr. 
Sirez ,  Latr. 

Famille  des  Pupivores. 

Fmnu ,  Fabr. 
Aulacus ,  Jur, 
Stephaniu ,  Jur. 
Xorides ,  Latr* 
Pimpla ,  Fabr, 
C  l'y  plus }  Fabr, 
Ophion ,  Fabr, 
Banchos,  Fabr, 
Ichneamon ,  Fabr. 
Péltastes ,  lUi^. 
Bracon ,  Jur* 
Microgaster,  Latr, 


10 

11 

70 

16 

25 

3 

4 

5 

1 

12 
k 
1 
2 


2 

1 
1 

2 
12 
80 
10 

5 
70 

2 
30 

2 


APP£IIJ)IC£. 


Sigalphas. 
Ghelonns,  Jur, 
Alysia ,  Latr. 
Figites,  Latr, 
Cynips,  Linn. 
Chalcis,  Fabr. 
£nrylK)ma,  ///^. 
Ifûocampe,  Latr. 
Perilampos ,  Latr, 
IHeromaliu ,  LaUf^ 
Cleonymus,  Loir, 
Kapelmiu,  Daim, 
Eolophus ,  Geqffi 
DryinoB ,  Latr. 
Proctotropes ,  Loir,. 
Heloms ,  Latr, 
fielyta,  Jur, 
Sîapria,  Latr, 
Sparasion ,  Latr, 
Teleas,  Latr, 
Flatygaster,  Latr, 
Chrysis ,  Fabr, 
Hedychmm ,  Latr, 
Cleptes,  Latr. 


2 
3 
1 
1 

10 
2 
1 
8 
3 

12 
1 
2 
2 
3 
4 
1 
1 
3 
1 
i 
2 
5 
4 
1 


2«  5ECTI0N.  —  LKS  MXTE-AIOUILLON» 


Famille  des  Hétérogynes* 


Formica ,  Linn, 
Polyergns ,  Latr. 
Ponera ,  Latr, 
Myrmica ,  Latr. 
Matilla,  Latr, 
Myrmofiff,  Latr, 


7 
1 
1 
5 
1 
2 


Famille  lies  Fouisseurs. 

Tiphia ,  Fabr. 

Tengyra ,  Hatr, 

Sapyga,  Latr, 

Ceropales ,  Latr, 

Pompflas  (dont  deux  espèoei  nou- 

lles),  Fabr, 

Apoms ,  Spier, 

Ammophila ,  Kirbjr^ 

Tachytes ,  Panz, 

Astata  y  Latr. 

Nysaon ,  Latr, 


5 
1 
2 
1 

17 
I 

3 
1 
2 

3 


Oxybelos ,  Latr^ 
Nitela ,  Latr, 
Trypoxilon ,  Latr, 
Gorytes,  Latr, 
Grabro ,  Fabr, 
Stigmiu ,  Jur, 
Pamphredon , 
Melliiias,  Fabr. 
Psen ,  Latr, 
Cerceris ,  Latr, 
Philanthus. 

Famille  des  Diplopières, 

Odyneras ,  Latr, 
Eomenes 

I 

Polistes ,  Latr, 
Vespa ,  iMtr, 

FamiUe  des  MeUifires, 

Hyla»Q8,  Fabr, 
Andrena ,  Latr. 
Sphecodes. 
Halictps,  Latr, 
PanargoB ,  Panz, 
Chelostoma ,  Latr, 
Heriades ,  Spin, 
Megacbile,  Latr. 
Osmia  ,  Panz, 
Anthidiom ,  Fabr. 
StelU ,  Panz, 
Caeliozys ,  Latr, 
PhUeremiis ,  Latr. 
Epeolas  y  Latr, 
Nomada ,  Fabr, 
Melecta ,  Latr. 
Grocisa,  Jur, 
Sucera,  Scop. 
Anthophora. 
Bombas ,  Latr, 
Apû. 


ORDRE  DES  DIPTERES. 

amille  des  Nenwcères, 

Gulex ,  Linn, 
Tanypus. 


3 
1 
1 
i 
24 
2 
6 
3 
4 
6 
1 


4 
2 
2 
3 


3 
18 
1 
4 
1 
1 
2 
3 
4 
3 
1 
1 
1 
1 
9 
1 
1 
2 
4 
12 
1 


06 


APPENDICE. 


Geratopogon ,  Meig. 

Psychoda ,  Latr. 

Tipola. 

Lîmonia. 

AsindiJam. 

Mycetophila ,  Meig* 

Leia ,  Meig. 

Geroplatus ,  Bosc 

Dilophas ,  Meig, 

Bibio,  Geo^. 

Scathopse,  Geàff. 

Simuliom  ^  Latr,  ' 

Fanûlle  des  Tanjrstomes, 

Laphria. 
Dioctria. 

Dasjpogon,  Meig, 
Asilus ,  Linn, ,  Meig, 
Gonypes. 
Hybos,  Meig. 
Sicus ,  Latr. 
Empis ,  Linn. 
Ramphomyia ,  Meig. 
Bombylius,  Linn 
Anthrax ,  Scop. 
Tabanus,  Linn» 
Hamatopota ,  Meig. 
Heptatoma,  Meig. 
Ghrysops,  LeUr. 
Caenomyia,  Latr. 
Thereya ,  Latr. 
Lq>ti8 ,  ■P'abr. 
Atheriz ,  Meig, 
Dolichopos ,  Latr. 
Gallomyia ,  Meig. 

• 

Famiîle  des  Notacanthes. 

Xylophagus ,  Meig. 
Beris ,  Latr. 
Stratiomys ,  Fabr. 
EpHippium  ,  Latr. 
Oiycera ,  Meig, 
Sargus,  Fabr. 
Vappon ,  Latr. 
Scenopinus,  Latr. 


Famille  des  Athéricères. 

Ginops ,  Fabr. 
Zodion ,  lAtr. 
Stomozys,  Geoff. 
Myopa,.Ftf^r. 
Bacentes  ,  Latr. 
fààxk^9i^Scop. 
Ceria ,  Fabr. 
GhxyBotoxom ,  Meig. 
Aphritis  ,  Latr. 
Paragns,  Latr, 
Psarus,  Latr* 
Volucella,  Geqff. 
Eriistalis ,  Fabr. 
Elophilos ,  Meig. 
Syrphns ,  Latr. 
Baccha ,  Fabr. 
Ghrysogaster ,  Meig. 
Milesia,  Fabr. 
Pipiza,  Fabr. 
Xylota  y  Meig. 
Sphregina,  Meig, 
Pipuncolas ,  Latr. 
iEstnis ,  Linn. 
Echynomyia ,  Dum. 
Ocyptera ,  Latr. 
Mnsca ,  Latr. 
Lîspa ,  Latr. 
Pha$ia,  Latr. 
Melanophofa,  Meig. 
Ochthera ,  Latr. 
Phora ,  Latr, 
Sepedon  ,  Latr. 
Loxocera ,  Meig. 
Lanxaniaj  Latr. 
Tetanocera ,  Dum. 
CaXohaUijMeig, 
Micropesa ,  Meig. 
Sepsis ,  FcU, 
Tephritis ,  Latr. 
Platy8toma,i»fe^. 
Oscinis,  Latr. 
Scathophaga ,  Fabr. 
Anthomyia ,  Meig, 
Sphserooera ,  Latr. 

Famille  dès  Pupifmres. 
Hippobofica  y  Linn* 


▲PPENMCfi. 


87 


OrnitbomyÎA ,  Latr. 
Melophagus ,  Latr* 
Nycteribia,  Latr. 

OBSXAYATIOlfS. 

Jusqu'aujourdTiui  le  nombre  des  coléop- 
tères de  la  province  de  Liège  s'élève  à  1142; 


cdni  des  orthoptères  à  29;  celni  des  bé- 
miptères  à  208 ,  et  des  hyménoptères  à 
646.  Qnant  aax  diptères ,  le  nombre  en  est 
également  très-élevé.  Il  existe  en  outre 
quelques  espèces  nouvelles  qui  ne  sont  pas 
encore  décrites ,  surtout  dans  l'ordre  des 
coléoptères  et  des  hyménoptères. 


INSECTOLOGIE. 

iCo^nn^uni^^  par  Monsieur  le  haron  E  De  Sefye^Lan^hafnpe.  menOn^e 

la  Société  dee  Sciences  Naiurellee  de  LUge. 


ORDRE  PREVIRR* 

CHILOGNATES. 

Juins .     On  trouve  plusieurs  espèces  de 

ce  genre.  v 

Polydesmus. 

ORDRE  DEUXIEME. 


CHILOPODES. 


Scuiigera. 

Lithobia. 

Soolopendra, 


1 
1 
1 


ORDRE  PREBUER. 


TUYSANOCKES. 


Lepisma. 

La  Lepisma  du  sucre  (  L,  sacckarina,) 
est  très-commune  dans  les  maisons,  où  elle 
iait  du  tort  aux  provisions. 

Podura. 

Smynthurus. 


ORDRE  DEUXIEME. 

PARASITES. 

Pediculus.  Un  grand  nombre  d'espèces. 
Ricinus.  Il  en  existe  peut-être  autant 
d'espèces  que  d'oiseaux. 

ORDRE  TROISIEME. 

SUGEUES. 

Polex  (je  pense  que  celle  des  chauve- 
souris  forme  une  espèce  distincte. ).         3 

Je  n'ai  pas  encore  observé  d'insectes  de 
l'ordre  des  Rhipiptères  (  genres  Xenos  et 
Stylops.  ). 

ORDRE  DES  NJÉVROPTÈRES. 

Observations  sur  la  famille  ,des  Lîbellu- 
lines  (connues  sous  le  nom  de  Demoiselles .  ) . 
Parmi  les  belles  espèces  de  cette  famille 
que  l'on  trouve  aux  environs  de  Liège,  je 
citeroi  la  LibelUda  quadrimactdata,  qui 
est  si  rare  aux  environs  de  Paris ,  si  com- 


APFEHBICfi. 


mane  dans  notre  prorinoe,  et  TOEschna,  si 
diiEcile  à  saisir  et  clont  les  aîLes  dorées 
brillent  tant  anx  rayons  du  soleil. 

J*ai  étudié  particnlièrement  le  genre 
Agrion  dont  les  nombreuses  variétés  ont 
fort  embarrassé  les  naturalistes.  Voici  le 
résultat  de  mes  observations  sur  les  deux 
espèces  adoptées  par  les  auteurs  * 

Agriovirgo(LatJ)^Libelhda,virgo{L.)» 
Les  quatre  variétés  indiquées  par  les  au- 
teurs me  paraissent  être  autant  d^espèces 
distinctes  dont  voici  les  caractères  : 

Agrio  virgo  (Espèce  modifiée).  Ailes 
sans  taches,  d'un  brun  clair,  à  reflets  axurés; 
corps  d*un  bleu  verdâtre  brillant. 

Agrio  C)raneus{mihi) ,  l'Hélène  (Geç^). 
Ailes  sans  taches ,  opaques ,  d'un  bleu  ver- 
dâtre foncé  ainsi  que  le  corps. 

Agrio  ceUaris  (  nUhi  ) ,  la  Louise 
{Geoff\).  Ailes  transparentes;  un  espace 
bleuâtre  arrondi  sur  le  milieu;  corps  d'un 
bleu  verdâtre  brillant. 

Agrioœneus  (miki),  rUlriquc  {Geqff'.). 
Ailes  d'un  jaune  roussâtre  ;  une  petite  tache 
blanche  à  chacune  ;  corps  d'un  vert  bronzé. 

Agrio  virescens  (mihi).  Ailes  trans- 
parentes, d'un  vert  tendre  sans  taches; 
corps  d'un  vert  bronzé. 

Je  n'ai  pas  encore  trouvé  l'espèce  que 
Geoffroy  nomme  la  Felicie. 

Agrio  paella  (Lat.),  Lihellula  puella 
(Linn.).  Deux  espèces  distinctes  sont  com- 
prises sous  ce  nom  : 

Agrio  puella,  T Amélie  et  la  Dorothée , 
{Geqff',).  Corps  bleuâtre  ou  verdâtre;  pres- 
que blanc  immédiatement  après  sa  trans- 
formation;  ailes  transparentes  avec  un 


point  marginal  noir.  Les  mâles  sont  biens, 
les  femelles  vertes.  Cette  espèce  varie  beau- 
coup dans  la  position  des  oonleors  vertes , 
bleues  et  noires. 

Agrio  coralinus.  Corps  d^nn  ronge' assex 
clair.  Les  anneaux  de  l'abdomen  sont  lé- 
gèrement entourés  de  verdâtre  ;  ailes  trans- 
parentes avec  un  point  marginal  noir. 

OBDEE  JXES  LEPIDOPTERES. 

CheniUes  qui  causent  les  plus  grands 
dégâts  sur  les  plantes  dont  elles  se  nour- 
rissent, arbres  ou  plantes  qu'elles  endom- 
magent. 

Noms  des  insectes. 

Phieris  Khamni  )      i    ^         ^     . 
-        Rap»l    V^^V*^^- 

Bombyx  dispar  )    ,      ^    ... 

r     .  '^  .  .    l  arbres  fruitier» 

Lasiocampa     nenstna  /  ^    ,  . 
^  ^     ,    '^  .     .    \  et  chênes, 

et  Bombyx  processionia  i 

Yponomeuta    pa-)  cerisiers    et    pom- 


della 


nuers. 


—     evonymella  |  fusain,  etc. 

Arctia  «dicisl*""***  »««  f  P*«»  ^^ 
)       de  peupbers 

Ces  chenilles  dévorent  toutes  les  feuilles 
des  plantes  sur  lesquelles  elles  se  trouvent. 

J'ai  désigné  sous  le  nom  de  Piéride 
de  la  navette,  une  variété  femelle  de  la 
Piéride  du  navet  qui  est  presque  entière- 
ment veinée  de  noir;  en-dessus  elle  ne  dif- 
fère de  la  Piéride  de  la  Bryone  (P.  Brjro- 
nœ  y  God.) ,  qu'en  ce  que  le  fond  des 
en-dessous  n'est  pas  jaunâtre. 


INSECTES. 


NÉVROPTÈRES  ET  LÉPIDOPTÈRES. 


ORDRE  SEPTIÈME. 

Nympbalis. 

3 

w 

Ârgynnts. 

-   9 

LKA  NÉYBOPTkfiES. 

■ 

Papilio. 
Golias. 

2 

3 

T&IBU  PHBMliKS.  —  8UBULIC0RNES. 

Pieris. 

7 

Polyommatiis. 

12 

Genres. 

Espèces. 

Libelliila. 

10 

FtunUle  des  Hespérides, 

OEsdma. 

4 

Agrio. 

6 

Hespena. 

10 

Ephemera. 

12 

THIBU  DSUXiilfS.  —  caipuscuLÂius. 

TAIBV   DSUXlÙfS.  —  PLAlflPElfNZB. 

• 

Famille  des  Sésies, 

Panorpa. 

2 

Tyris. 

1 

Myrmeleo. 

1 

Sesia. 

5 

Hemerobiiu. 

5 

« 

• 

Osmylus. 

■ 

5 

FanUUe  des  Sphingides. 

Raphidia. 

2 

^Kfl"                           V 

Psociu. 

6 

Macroglossa. 

2 

P^la. 

7 

SpMnz: 
SmerintliiiB. 

7 
3 

TMBV   TBOIBlilIE. 

• 

Phryganea 

36 

Famille  des  Zygénides. 

ORDRi;  ifEunÈMi;. 

ZygsBna. 
ProcriB. 

2 
1 

LÉPIDOPTÈRES. 

TEIBU  FEEMliES.  —  DIUmiIBS. 


Famille  des  PapiUonides» 


Satyros. 
Vanessa. 


12 

8 


TAIBU  noisdm. — NOCTVKHXS. 

Famille  des  H^iaUtes. 

Zemera. 

Gmsus. 

Hepialos. 


1 
1 

3 


60 


appeudicb. 


FanuUe  des  Bmnbycites. 

Attacas. 

Gastropacha. 

Lasiocampa. 

Bombyx. 

Psyclie. 

Orthorhyniz. 

Decranoara. 

Famille  des  Faux-Bombyx. 

Arctia. 
Callimorpha. 

Famille  des  Phalénites. 

PhaliBiia. . 

Botys. 

Aglc 


Famille  des  NoctuéUtes, 
Henninia. 


2 
i 
5 
10 
1 
1 
1 


15 
3 


95 

30 

1 


Notononta. 

Noctoa. 

GoiM^tera. 


Famille  des  Pjrraiites. 


Pyralù. 


Famille  des  Tin&ies. 


2 


Lithosia. 

Tponomaita. 

Galleria. 

Adela. 

Alacita. 

OEcophora. 

Tinea. 

GrambuB* 

Pterophonu. 

Omeodes. 


4 

70 
1 


66 


10 

8 
3 
8 

90 

15 
9 
1 


FTH  DB   L^P^BNSICB. 


«  ' 


J 


Lii  GUEULE. 


i  commune  d'Eynatlen ,  se  grossit  de  plusieurs  filets  d'eau  sur  la  route  par 

de  la  proTince  et  continue  son  cours  dans  la  proTince  de  Lîmbourg,  où  elle 

000  mètres  environ  au-dessous  de  Sippenaeken ,  arrose  Fauquemont ,  et  Ta 

viron  au-dessous  de  Maestricht.  Cette  riTÎère  est  très-rapide  et  sujette  à  des 

ice  des  moulins  à  farine ,  un  à  tan ,  un  à  huile,  des  fouleries  et  une  usine  à 


GULPI!  OU  LA  GiiLOPPlS. 

•s  au  Nord  de  Henri-Chapelle ,  passe  sur  le  territoire  de  Sinnich  et  de  Teuyen , 

Ion ,  se  jette  dans  la  Gueule  à  1,000  mètres  de  Gartiels. 

nrt  rapide  et  sujet  à  des  débordemens.  Il  donne  le  moutement  à  quelques 


serait  titile  de  rendre  navigable. 


}LÈT£,  COMPRISE  ENTRE  REMOUCHÀHPS  ET  STAYELOT. 


I  rendre  la  naTigation  possible ,  est  d*enyiron  8  lieues.  Il  ne  s^agit  que  d*une 
jdes  moyennes  eaux,  c  est-à-dire  pendant  9  mois  de  Tannée. 

long-temps  viToment  sollicitée ,  notamment  par  la  Tille  de  Stayelot ,  dont  le 
rande  importance  par  suite  des  immenses  capitaux  qui  y  sont  employés. 

nés ,  rognures  de  cuirs,  poils,  bois  de  construction,  fers ,  pierres  meulières, 

;  ces  deux  derniers  articles  sont  les  principaux  et  sont  d'une  très-haute 

»jet  les  houilles  ,  engrais  ,  chaux ,  écorces ,  etc. 

"  "    *-- —  *•—  -^««i*»!*!  en»  fnntA  la  tiisne  sur  \m 


••  • 


'^^^^^^^fmmtifm^-*^- 


60 


Atti 
Gaai 
Lasi 
Bod 

■Psj 
Orti 
Dec 


Arq 
Cal] 


Phi 


Her 


DOCDMENS 


STATISTIQUES. 


t0vina  U 


n 


BUDGET  GENERAL 


DES 


REVENUS  ET  MOYENS 


ET  DES 


dépeuses  et  besoins 


DE  LA 


PROVINCE  DE  LIEGE 


EXERCICE  1831. 


REVENUS  ET  MOYENS 


PROTIirCIAlIX. 


Suhimtton  hta  iSlhjittg. 


CHAPITRE  PREMIER. 


KECETTKS  EIIKAOUtlNAIKES. 


BXCBDAHT    DBS    AMViltë    PR  ]£  C  lÂD  BUT  Bfl. 

Montant  des  SoiMacA 

•oamet  alloua  proposa  par 

l'ann^  les  Euu 

pr^e<d«ftttt«  pro^indam. 

Art.  I«r.  lkoédâDtprovkoirétnentdiAponîbleder«xeroicel829 

qu*on  De  croit  plus  nécessaire  pour  les  besoins  de  cet  exercice.  691     66 


A  Reporter    •    .    .  691     66 


REVENUS  ET  MOYENS 


PROTIRCIAIIX. 


QVfOIfTSEBVI  DE  BASE  A  LA  FIXATION  DES  SOMMES  PROPOSÉES. 


CHAPITRE  PREMIER. 


A  HT.  l'c.  Les  recettes  effectives  de  ^exercice  1829  s^éièveot ,  au  dernier 

décembre  1829 ,  â •     •     •  126,669  83 

Les  peiein.  ordonnancés  sur  le  même  exercice  se  montent,  a  ladite  époque,  â  29,823  21  { 

De  sorte  que,  d'après  le  premier  compte  proTisoirement  liquidé  de  cet  exercice, 

le  solde  en  excédant  présente  une  somme  do é     .     .     .     •  96,836  56^ 

auquel  il  faut  ajouter  les  restans  à  recouTrer  au  l«r  janvier  1830,  évalués  à  28,818  20; 


Total    .     .     .    124,654    76 

Les  dépenses  restant  à  faire  au  l***  janvier  1830,  pour  Texercice  1829,  sont 
calculées  à  la  somme  de 123,663    83^ 


Cet  exercice  otfre  donc  un  solde  présumé  en  excédant  de 990    92; 

duquel  on  ne  pense  pas  devoir  employer  pour  les  besoins  de  cet  exercice ,  la 

somme  proposée  ci-contre  comme  excédant  provisoire.      .......  691     66 


Il  reste  donc  disponible  pour  les  besoins  du  même  exercice ,  qu^on  ne  saurait 
fixer  pour  le  moment ,  une  somme  de 280    26^ 


REVENUS  ET  MOYENS  PBOVINCIAUX. 


Montant  des  Sovmei 

■onsiM  alloa^ef  pnpo*ét%  pv 

rannée  le*  KtaU 

pr^otfdcttte.  proviseiaiiz. 

Rbpoit.     .     .     .  691     66 
II.  Second  excédant  proTisoirem^t  disponible  de  rexeroice 
1828,  qu'on  ne  croit  plus  nécessaire  pour  les  besoins  de  cet 

exercice ggO 


m.  Excédant  net  et  définitif  de  Texercice  1,827,  ètpiré  ' 
auSOjuind^r 5^,^    g; 


Totaux  nr  CB^pirai  pbbhiba.     .    .  7,208    33 


INDICATION  DES  MOTIFS,  etc. 


II.  Diaprés  le  l*'  compte  des  fonds  proTÏnciaax  de  Texercice  1828 ,  letolde 
de  cet  exercice,  qui  restait  disponible  au  l^r  janvier  1829,  s^élève  à      .     .     .     98,521    01 

Depuis  le  1*^  janvier  au  31  décembre  1829  ,  il  a  été  recouvré  sur  les 
restans  de  1828 21,363    86^ 

Total     .     .     .    119,884    87^  "^ 
Les  paiemens  ordonnancés  pendant  Tannée  1829,  à  valoir  sur  cétié  de  1828, 
se  montent,  y  compris  la  somme  de  5189  fl.  04  c,  transcrite  sur  rexercico  1830,  a     68,7 17    34; 

De  sorte  que,  d'après  le  premier  compte  supplémentaire  de  Texercice  1828, 

le  solde  en  excédant  s'élève  à 51,167    53 

Les  restans  à  recouvrer  sur  cet  exercice  sont  calculés  s'élever,  au 
1»  janvier  1830,  à i     .     15,288    78 

Total.     .     .     .      66,456    31 
Les  dépenses  restant  â  faire  au  premier  janvier  1830,  pour  l'exercice  1828, 
exigeront  une  somme  de ,...,....     60,625    47^ 

Ainsi  l'exercice  présente  un  second  solde  présumé  en  excédant  de     .     .     .       5,830    837 
duquel  09  ne  pense  pas  devoir  employer  pour  les  besoins  de  cet  exercice  la 
somme  portée  ci-contre 900    00 

De  manière  que  pour  couvrir  le  dé&cit  éventuel  sur  les  restans  sur  recette 
ou  pour  les  besoins  de  l'exercice  1828,  qu'on  ne  peut  pas  encore  fixer  exac- 
tement ,  il  reste  disponible  la  somme  de 4,930    83j 

m.  Diaprés  le  dernier  compte  supplémentaire  de  Texercice  1827 ,  le  solde 
effectif  de  cet  exercice  ,  qui  restait  disponible  au  premier  janvier  1829  , 
s'élève  â • 31,581     45 

Depuis  le  l'r  janvier  1829  au  30  juin  1830 ,  il  a  été  recouvré  sur  les 
restans  de  1827 6,354    75 

Total     .     .     .     37,936    20 
Les  paiemens  ordonnancés  pendant  l'année  1829  et  les  6  premiers  mois 
de  1830,  a  valoir  sur  l'exercice  1827  ,  se  montent,  y  compris  la  somme 
de  301  fl.  49^  c.  transcrite  sur  l'exercice  1830,  à 32,319    53 

De  sorte  que  l'excédant  net  et  définitif  de  l'exercice  1827 ,  expiré  au 
dernier  juin  1830,  présente,  d'après  le  2«  ou  dernier  compte  supplémentaire, 
la  somme  proposée  ci-contre 5,616    67 

Dans  cettedernière  somme  est  comprise  celle  de  1,620  fl.  33j  c. ,  qui,  diaprés  le  relevé  ci-joint, 
lia.  Aj  est  restée  due  sur  le  budget  de  1827 ,  et  a- été  transportée  en  dépense  dans  le  chapitre  et 
section  relatifs  du  présent  budget,  conformément  à  Tart.  15  des  dispositions  prises  par  l'arrêté 
royal  da  22  juillet  1826,  n«  87. 


6  REVENUS  ET  MOYENS  PROVINCIAUX. 


CHAPITRE  IL 


CENTIÈMES  ADDITIONNELS  SUR  LES  CONTRIBUTIONS  DE  UÊTAT. 


PREHIERE  SECTION. 

CBHTlèMBS  ADDITIOHRBLS  PAOVIFCIAUZ  ORDIVAIBBS. 

MoBlanl  de.*  SoRiis** 

kommes  allouées         propoM>f*  •<' 

dcote.  proviD<  t-ai 

Art.  l'f.  Six  centièmes  additionnels  à  prélever  sur  le  principal 
de  la  contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties,  en  vertu 
de  l'art.  14  de  U  loi  du  12  juillet  1822  (Journal  officiel ,  no9.  )    32,765    52       3'i,872     2^ 


II.  Six  centièmes  additionnels  à  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  personnelle,  eu  vertu  comme  ci -haut     ....    19,529     19        19,467     7h 


Totaux  DB  LA  Ir'SBCTiOR     .     .     .    52,294     71       52,340    Oi 
DEUXIÈME  SECTION. 

ÇEMTtÈMBB    ADOlTlOlfirELS    PROVIKCIAUX    BXTRAORDINJLIRXS  ,     ACCORoâd 

.  PAR  DBS   ARRÊTAS  SPltciAUX  DU  ROI. 

Art.  I*r.  Il  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal 
de  la  contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties  dans  toutes 
les  communes  de  la  province  pendant  Tannée  1822 ,  jusques  et  y 
incluse  Tannée  1851 ,  destiné  à  couvrir  les  frais  de  construction 
du  canal  de  Maestricht  à  Bois-le-Duc ,  conformément  à  Tarrété 
royal  du  l"  septembre  1822,  no  38 8,191     38       8,21<?    Oh 


A  Reportbr.     .     .     .      8,191     38       8,218     On 


INDICATION  DES  HOTITS ,  etc. 


CHAPITRE  II. 


A  AT.  I«r.  Le  principal  de  la  contribation  sar  les  propriétés  bAties  et  nonbÂties ,  pour  Tannée 
coarante,  est  fixé  par  la  loi  du  24  décembre  1829  (Journal  ofiSciel,  n^Bl)  pour  cette  province , 
à  547,871  fl.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  sera  le  même  Tannée  prochaine,  ces  six 
centièmes  additionnels  pour  Texercice  1831 ,  sont  évalués  à  la  somme  portée  ci -contre 
de  32,872  fl.  26  c.  La  différence  entre  cette  évaluation  et  celle  de  Tannée  précédente, 
provient  des  cotes  assises  sur  les  bois  domaniaux  aliénés  et  sur  des  nouvelles  constructions 
devenues  imposables. 

II.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  delà  contribution  personnelle  de  Tftnnée  1829,  portaient 
en  principal  pour  cette  province  824,462  fl.  67  o.  Dans  la  supposition  que  ce  principal 
produira  pour  Tannée  prochaine  un  pareil  montant,  on  évalue  les  six  centièmes  additionnels 
à  la  somme  proposée  ci-contre  de  19,467  fl.  76  c.  La  différence  entre  cette  évaluation  et  celle 
de  Tannée  précédente  doit  être  attribuée  à  ce  qne  les  déclaratiens  faites  et  les  ex|>ertises  opérée* 
ont  été  moins  élevées  qu'en  1828.. 


I.  Le  principal  de  la  contribation  snr  les  propriétés  bàtiet  et  non  bAties  pour  Tannée  1830, 
e&t  ^xée  par  la  loi  du  24  décembre  1829  (Journal  officiel,  n»  82. ),  pour  cette  province, 
à  547,871  fl.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  sera  le  même  Tannée  prochaine ,  les  l^  cen- 
tièmes additionnels  pour  Texercice  1831,  sont  évalués  à  8,218  fl.  06^  c.  :  les  raisons  de  la  diffé- 
rence entre  cette  évaluation  et  celle  de  Tannée  précédente  sont  indiquées  A  Tart.  I«r  de  la 
bcction  qui  précède. 


8  REVENUS  ET  MOTElfS  PROVINCIAUX. 

MoDtant  de»  ^    Semi 

aoiumeR  alloa^es  propos^»*  p«r 
rann^e  l«s  Etat» 

prcccdeate.  provimrUos. 

Repobt.     .     .     .      8,191    38       8,21Q    06^ 

II.  1;2  centième  additionnel  A  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  personnelle  dans  toutes  les  communes  de  la  pro- 
vince, pendant  Tépoque  ci-dessus  indiquée,  destiné  aux  frais 

comme  ci-haut,  conformément  A  Tarrété  précité.      .     .     .     .       4,882     30       4,866    94 

III.  Montant  de  reliquat,  appurement  fait  des  cotes  irréoou- 
▼rables  du  5*  du  10«  destiné  par  Tjirt.  2  du  règlement  pour  l'amo- 
diation de  la  mouture ,  approuvé  par  arrêté  royal  du  8  mai  1825 , 
n»  48 ,  pour  former  un  fonds  provincial  destiné  à  couvrir  les  cotes 
irrécouvrables  de  cet  impôt ,  après  ^épuisement  des  fonds  des 
communes. 2,000 

IV.  l;2  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties  dans  toutes  les 
communes  de  la  province  pendant  l'année  1630,  pour  Tachève- 

ment  de  la  route  de  Beaufays  à  Ayvraille 2,730    46 

V.  I;2  centième  additionnel  â  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  dans  lesdites  communes,  pendant  Tépoque  ci-dessus 

indiquée,  pour  Tachèvement  de  la  route  susdite 1,627    43 

VI.  l;2  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  du 
droit  de  patente  dans  les  mêmes  communes ,  pour  s'eiem  pendant 

la  même  époque 656    46 

VII.  1  centième  additionnel  prélevé  sur  le  principal  de  la 
contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties  dans  toutes  les 
communes  de  la  province  pendant  20  années  à  partir  de  1830, 
pour  la  construction  de  la  route  de  Huy  à  Tirlemont ,  ci ,  pour 

Tezercice  1830,  non  porté  au  budg^et  de  ladite  année.      .     .     .  5,478     71 

VIII.  l  centième  additionnel  prélevé  sur  le  principal  de  la 
contribution  personnelle  dans  lesdites  communes ,  pour  le  même 

objet  et  pendant  le  même  espace  de  temps 3,244    62 


IX.  1  centième  additionnel  prélevé  sur  le  principal  du  droit  de 
patente  pour  le  même  objet  et  pendant  le  même  espace  de  temps .  1 ,305    54 


A  RBroiTBR.     .     .     .     20,088    03     23,113    87. 


INDICATION  DES  HOTIFS,  btc.  9 


II.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  de  la  contribution  personnelle  de  Tannée  1829,  portaient 
en  principal  pour  cette  province  324,462  fl.  67  c.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  pro- 
duira pour  Tannée  prochaine  un  pareil  montant ,  on  évalue  les  Ij  centièmes  additionnels  a  la 
somme  proposée  ci-contre,  de  4,866  fl.  94  c.  ;  même  observation  qu'à  Fart.  II  de  la  section  qui 
précède  pour  la  différence  des  évaluations. 

III.  L'accise  sur  la  mouture  ayant  été  abolie  à  partir  du  l«r  janvier  1830,  il  n'y  a  plus  lieu  à 
proposer  une  allocation  quelconque  pour  Texeroice  1831. 


IV ,  V  et  y I.  Les  allocations  oi-oontre  n'ont  été  proposées  et  allouées  que  pour  Tannée  1830. 


VII.  Le  principal  de  la  contribution  sur  les  propriétés  bâties  pour  l'année  1830 ,  est  fixé  par  la 
loi  du  24  décembre  1829  (  Journal  officiel ,  n»  82.  ) ,  pour  cette  province  ,  à  347,871  fl.  ;  ainsi  le 
centième  additionnel  est  de  5,478  fl.  71  c. ,  port^  ci-contre. 


VIII.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  de  la  contribution  personnelle  de  Tannée  1829,  portaient 
en  principal  pour  cette  province  324,462  fl.  67  o.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  pro- 
duira pour  Tannée  1830  un  pareil  montant ,  on  évalue  le  centième  additionnel  i  la  somme 
de  3,244  fl.  62  c,  portée  ci-contre. 

IX.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  du  droit  de  patente  de  Tannée  1829  f  portaient  en  prin- 
cipal pour  cette  province  130,554  fl.  28  1/2  c.  Dans  la  supposition  qi^e  ce  principal  produira 
pour  Tannée  1830  un  pareil  montant ,  on  évalue  le  centième  additionnel  i  la  soAime  portée 
ci-contre  de  1 ,305  fl.  54  c. 

Nota,  Le  prélèvement  des  sommes  mentionnées  aux  trois  articles  précédons ,  n'a  été  auto- 
risé que  par  arrêté  royal  du  25  octobre  1829,  n»  4,  et  co  en  suite  de  la  résolution  des  États, 
en  date  du  9  juillet  1825. 

2 


10  REVENUS  ET  MOTELS  PROVINCIAUX. 


Montant   dn  Somme* 

fommrs  allouécc  prtkpoWr*  car 

,                                                                     l'innée  te*  Êtatt 

précédente.  pro«i«cta«i. 

Report.    .     .     .    20,068    03      23,113    87, 

X.  l  centième  additionnel  à  prëlerer  sur  le  principal  de  la  con- 
tribution des  propriéiéê  bâties  et  non  bâties  pendant  20  années 
A  partir  de  1830 ,  pour  la  construction  de  la  route  de  Huy  â  Tir- 

lemont;  ci, pour  1831 5,478    7J 

XI.  1  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  personnelle  pendant  le  même  espace  do  temps  j 

ci ,  pour  le  même  objet 3,244    62 

XII.  1  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  du 
droit  de  patente  pendant  le  même  espace  de  temps  et  pour  le 

même  objet 1 ,305    54 

XIII.  1;2  centième  additionnel  â  prélever  sur  le  principal  de 
la  contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties,  pendant 
30  années  â  partir  de  1830 ,  pour  la  construction  de  la  route  de 

Bierset  â  Hannut 2,739    V» 

XIV.  1/2  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  de 
la  contribution  personnelle  pendant  le  même  espace  de  temps  et 

pour  le  même  objet.  .  1.622    3( 

XV.  l;2  centième  additionnel  â  prélever  sur  le  principal  du 
droit  de  patente  pendant  le  même  espace  de  temps  et  pour  le 

même  objet 652    7" 

XVI.  1;2  centième  additionnel  â  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties  ,  pendant 
6  années ,  â  partir  de  1831 ,  pour  Tacbèvement  de  la  route  de 

Battice  à  Maestricht 2,739    3!^ 

XVII.  1/2  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  de 
la  contribution  personnelle ,  pendant  le  même  espace  de  temps 

et  pour  le  même  objet ^ 1 ,622    31 

XVIII.  I22  centième  additionnel  â  prélever  sur  le  principal  du 
droit  de  patente ,  pendant  le  même  espace  de  temps  et  pour  le 

même  objet 652    T. 

XIX.  1/2  centième  additionnel  à  prélever  sur  le  principal  de 
la  contribution  des  propriétés  bâties  et  non  bâties ,  pendant 
Tannée  1831 ,  pour  achever  Tappropriation  et  Uameublement  de 

rhôtel  épiscopal 2,739    33 

XX.  1/2  centième  additionnel  â  prélever  sur  le  principal  de  la 
contribution  personnelle  pendant  le  même  espace  de  temps  et  ^ 

pour  le  nàême  objet 1.622    3\ 

A  Reporter.     .  .    20,088    03     47,533    ^^ 


INDICATION  DES  MOTIFS,  Etc.  Il 


X.  Le  principal  de  la  contribation  sur  les  propriétés  bâties  et  non  bAties,  pour  Tannée  1830, 
est  fixé  par  1  a  loi  du 24  décembre  1829  (  Journal  officiel,  n» 82), pour  cette  province  à  547,871  fl. 
Dans  la  supposition  que  ce  principal  sera  le  même  Tannée  prochaine,  ce  centième  additionnel  j    . 
pour  Texercice  1831 ,  est  évalué  à  la  somme  portée  ci-contre  de  5,478  fl.  71  c. 

XI.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  de  la  contribution  personnelle  de  Tannée  1829 ,  portaient 
en  principal  pour  cette  province  324,462  fl.  67  c.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  pro- 
duira pour  Tannée  1831  un  pareil  montant,  on  évalue  le  centième  additionnel  4  la  somme 
portée  ci-contre,  de  3,244  fl.  62  c. 

XII.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  du  droit  de  patente  de  Tannée  1829,  portaient  en  prin- 
cipal pour  cette  province  130,654  fl.  28  c.  1/2.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  produira 
pour  Tannée  1831 ,  un  pareil  montant ,  ce  centième  additionnel  est  évalué  à  la  somme  portée 

ci -contre,  de  1,305  fl.  54  c.  ' 


XIII,  XYI  et  XIX.  Le  principal  de  la  contribution  sur  les  propriétés  bâties  et  non  bâtites  pour 
Tiinnéo  1830,  est  fixé  par  la  loi  du  24  décembre  1829  (  Journal  officiel ,  n»  82  ) ,  pour  cette 
province ,  à  547,871  fl.  Dans  la  supposition  que  ce  principal  sera  le  même  Tannée  prochaine  , 
ce  demi-centième  additionnel  pour  Texercice  1831 ,  est  évalué  à  la  somme  de  2,739  fl.  35  c, 
portée  ci-contre  aux  art.  13,  16  et  19. 


XIV,  XVII  et  XX.  Les  rôles  primitifs  et  supplétifs  de  la  contribution  personnelle  de 
Tannée  1829,  portaient  eu  principal  pour  cette  province  324,462  fl.  67  c.  Dans  la  soppo- 
«ttion  que  ce  principal  produira  pour  Tannée  1831  un  pareil  montant,  on  évalue  le  demi- 
centième  additionnel  à  la  somme  de  1,622  fl.  31  c. ,  portée  ci-contre  aux  art.  14,  17  et  20. 


XV,  XVIII  et  XXI.  Les  rôlei^  primitifs  et  supplétifs  du  droit  de  patente  de  Tannée  1829, 
portaient  en  principal,  pour  cette  province,  130,554  fl.  28  c.  1;2.  Dans  la  supposition  que  ce 
principal  produira  pour  Tannée  1831  un  pareil  montant ,  ce  1;2  centième  additionnel  est  évalué 
à  la  somme  portée  ci-cdntre  aux  art.  15 ,  18  et  21 ,  de  652  fl.  77  c. 

Le  prélèvement  proposé  sous  les  art.  13,  14  et  15,  a  été  voté  par  résolution  deTÂssemblée 
Générale,  en  date  du  15  juillet  1829.  Ce  prélèvement  n'a  pas  été  autorisé  par  Sa  Majesté ,  attendu 
que  la  direction  de  la  route  de  Bierset  à  Hannut  n^avait  pas  été  arrêtée.   Actuellement  que 
cette  direction  a  été  fixée  par  la  résolution  de  TAssemblée,  en  date  du  19  juillet  1830 ,  ce  pré 
cvement  semble  devoii'êtrv  approuvé. 


12  RETENUS  ET  HOTENS  PROVIWCIAUX. 


Montant  dM  Soinan 

■oaimiM  «llooéc*  proposer*  pt? 
l'aBii^  Ira  Klati 

précédente.  prortncitax 


RbpoAt.     .     .     .    20,088    03     ^,533    26: 
XXI.  l;2  centième  additionnel  à  préleTer  snr  le  principal  du 
droit  de  patente  pendant  le  même  espace  de  temps  et  pour'  le 
même  objet 652    77 


Totaux  DB  LA  2*  Sbctiok 20,068    03     48,186    Ot: 

Ir 52,294    71     52,340     2 


»  a 


Totaux  du  chapitre  II 72,382    74   100,526      5 


,..  ■  ,  ■  I  I  ■  ■       g 


CHAPITRE  III. 


4 


RONI  ET  REVENUS  PROVENANT  D'ORJETS  DONT  L' ADMINISTRATION 

EST  CONFIÉE  AUX  ÉTATS. 


I 


PREBD^RE  SECTION. 

KBVBirUS   FIXBS    BT    oiTEBMIirÉS. 

Art.  I^r.  Barrières  affermées,  dont  le  produit  est  cédé  à  la 
province  par  Tarrété  royal  du  9  avril  1820,  n»  133,  s^élevant,  pour 
Tannée  courante ,  savoir  : 

A,  Des  barrières  non  classées  sur  les  routes  provinciales  données 
à  ferme  pour  trois  ans,  à  partir  du  l«r  avril  1828  au  31  mars  1831 , 
pour  une  somme  annuelle  de 4,181  3,941 


A  RipoiTER    .     .    .       4,181  3,941 


INDICATION  DES  MOTIFS ,  stc. 


13 


Le  prélèTement  proposé  sous  les  articles    16,    17  et  18 ,  a  été  résolu  par  TAssemblée 
Générale,  dans  la  séance  du  19  juillet  1830,  sous  la  sanction  royale. 

Celui  compris  sous  les  articles  19 ,  20  et  21 ,  a  été  également  résolu  par  ladite  Assemblée , 
dans  la  aéaace  du  16  juillet  dernier. 


CHAPITRE  III. 


I.  La  somme  proposée  ci-contre  e8t,é|j;ale  au  montant  brut  des  droits  de  barrières,  établit 
par  anété  royal  du  7  février  1822 ,  n»  23,  et  4  février  1825 ,  n»  81 ,  et  celui  du  9 janvier  1828, 
n»  39,  d*aprés  les  adjudications  des  10  et  25  mars  1828  et  24  février  1830 ,  qui  ont  eu  lieu  en 
vertu  de  Tarrélé  royal  du  23  janvier  1828,  n»  151 ,  et  qui  sont  indiquées  dans  le  tableau  ci-aprés. 


ADJUDICATIONS  DES  DROITS  DE  BARRIERES. 

BARRIÈRES  DE 

DATES  DES  ADJUDICATIONS. 

MONTANT  ANNUEL. 

• 

Glain. 

Montegtiée 

Grane 

10  Mars  1828.    .    . 

24  Février  1830.     . 

25  Mors  1828.    .    . 
«       id,    tt         .     . 
«        id.     a 

10      id.     «          .     . 

9.           id,       9. 

•         id.     9. 

1,500 

K520 

290 

180 

105 

220 

84 

42 

.« 

HamValise 

Bierset 

Croix-de-Pierre 

Bieren-Fatar 

Liers 

Total  .... 

è 

3,941 

« 

La  différence  entre  cette  évaluation  et  celle  de  Tannée  dernière ,  provient  de  la  réadjudication 
de  la  barrière  de  Montegnée,  qui  n'a  pas  atteint  le  prix  du  bail  précédent. 


1 


14  REVENUS  ET  MOYENS  PROVINCIAUX. 


Montaot  (ira  Sotmmi*^ 

l'anné**  In  Etai« 

prévp  dente.  ^rOTÏncMui 

Report     ...         4,181  3,941 

tl.  Produit  du  droit  de  navigation ,  qui  a  été  cédé  à  la  province 
par  Tarrété  royal  du  30  octobre  1820,  n®83,  s*élevant,  pour 
Tannée  courante ,  savoir  : 

j4.  Sur  les  rivières  de  Meuse,  d^Amblève  et  de  la  Yesdre. 
donnée»  a  ferme  pour,  trois  années  à  partir  du  \"  janvier  1828 
au  31  décembre  1830 ,  pour  une  somme  annuelle  de      .     .     .     19,350  15,850 


Totaux  DE  Là  U«  SscTioif.     .     .     .     23,531  19,791 

DEUXIEME  SECTION. 


RBVBnnS    INCERTÂIVS     ET    VARIABLES. 


Totaux  i>b  la  2"*  Sectiuh «  «  « 

|re         «         23,531  19,791 


ToTALx  DO  Chapitre  III 2:j,531  19,791 


CHAPITRE  IV. 


TOUS  AUTRES  MOYENS  A  ACCORDER  A  LA  PROVINCE. 


PREmÈRE  SECTION. 

MOTBN8    A    ACCORDER    PAR    L^^TAT. 

Art.  I>r.  Subside  par  forme  d^abonneraentpour  Tentretien  des 
Toutesde^  classe,  accordé  par  arrêté  royal  du  13mars  1831 ,  n*'73     42,536  42,536 


A  Reporter.     .     .     .     42,536  42,536 


I 


llfDIGATION  DES  MOTIFS ,  xtc. 


15 


11.  La  somme  proposée  à  cet  article  forme  le  produit  brut  des  fermages  sur  les  différentes 
rivières,  d'après  la  dernière  adjudication  qui  a  eu  lieu  le  23  octobre  1827,  en  vertu  de  Tarrété 
royal  du  6  septembre  même  année ,  n^^  160.  L'établissement  des  péages  sur  ces  rivières  a  eu  lieu 
par  le  règlement  sanctionné  par  arrêté  royal  du  30  octobre  1820 ,  n»  83.  Il  est  à  observer  toute- 
fois que  Tadjudication  finira  le  31  décembre  1830,  et  qu'ainsi  la  somme  proposée  ci-contre  doit 
être  considérée  comme  opproximative. 

Le  produit  de  la  navigation  sur  la  rivière  d'Ourte  a  été  retranché  de  la  somme  de  19,350  fl. , 
qui  est  réduite  à  celle  de  15,850  fl. ,  attendu  que  le  canal  de  la  Meuse  i  la  Moselle,  sur  toute 
son  étendue  dans  cette  province ,  doit  être  achevé ,  et  les  péages  perçus  en  faveur  de  la  Société  de 
Luxembourg ,  à  partir  du  l*' janvier  prochain. 


ADJUDICATIONS  DES  DROITS  DE  NAVIGATION. 

HIDICATION  DES  BUREAUX. 

DATES  DES  ADJUDICATIONS.       ;     MOUTANT  ANBIUEL. 

i 

Huv 

23  octobre  1827 

«        td.       « 

«        id:        « 

•         id.       m 

«         id.        « 

2,350 

5,350 

6,683 

883 

683 

« 
« 

33 
33 
34 

""J 

Fragnée 

r^îxlie 

Chènèe 

Douxflamme 

Total  

1 

15,850 

« 

CHAPITRE  IV. 


I.  La  somme  proposée  ci-^contre  a  été  accordée,  les  années  précédentes,  à  titre  d*abonnement 
ordinaire. 


16 


REY£mjS  ET  MOYENS  PROYINGIAUX. 


VonUDt  des 
tomnet  atlon^w 

précèdent*. 

Report.    .     .    .      42,536 
II.  Prodait  de  la  barrière  de  Paille,  eur  rembranchement  de 

Fraiaeux  vers  Ciney  (2«  classe ,  n»  3  ) ,  partie  comprise  entre 

Tancienne  et  la  nouvelle  limite  de  la  province,  pour  Tannée  1831 

(arrêtés  royaux  des  15mai  1823,  n°27,  et  4  février  1825,  no  81.)  150 


Totaux  de  la  1  r«  Sectiov.     .     .     .     42,686 


S6aMBC9 
proposes  par 

Im  Etats 
proTtBciaux. 

'42,536 


150 


42,686 


DEUXIESEE  SECTION. 


UOTBXS     A    FOCBVIR    PAR    LES    COH1CDHE8.     —    HBAHT. 


TROISIEME  SECTION. 

MOTBKS     A    FOURNIR    PAR    LES   ADM  I  N  IST  R  AT  lO  Vfl    DES  POLDERS    ET    AUTRES 

CORPORATIOVS.    —    W^AXT. 


QUATRIEME   SECTION. 

MOTBffS    A    ACQUERIR    PAR   DES   IlfPOSITIOHS    ET  N  éo  OC  I  A  T  lOHS 

DE   F0KD8  PROVIKCIAUX. 

I.  Imposition  provinciale  consistant  en  une  taxe  sur  les  cbiens, 
établie  en  vertu  de  Tarrêté  royal  du  7  décembre  1826 ,  n^  151 , 
pour  concourir  au  paiement  de  la  dette  que  la  province  a  dû 
contracter  en  1816  et  1817,  par  des  achats  de  farines  et  de  grains, 
afin  de  secourir  les  classes  indigentes ,  évaluée  à 

Totaux  de  la  4»  Section 
«        tt        3« 
«        «        2* 


9,000 

9,000 

lOV        .       .       . 

«          .     .     . 

9,000 

9,000 

«          .     .     . 
«           .     .     . 

42,686 

42,686 

Totaux  ou  CBAPITRB IV.     .     .     .     51,686 


51,686 


INDICATION  DES  MOTIFS,  stc. 


17 


II.  L'allocation  proposée  ci-contre  forme  le  produit  annuel  de  la  barrière  de  Paille,  diaprés 
le  dernier  bail  du  10  mars  1828,  qui  finira  au  l^r  avril  1831. 


I.  La  somme  proposée  est  égale  au  monlant  brut  de  1829. 


Budget,  1831. 


18  R£VlirUS  n  MOTSHS  PROVIHCIAUX. 


RECAPITULATION. 


M OBtmt  des 
aom»c*  mllimtt»       proposa»  par 


prMdaats. 


TOTAUX  DU   CHAPITRE  !«' 8,878  87^    7,208  33 

II 72,382  74  100,826  0^ 

«             m.    ....  23,S3l  «     19,791  « 

«                    a             IV 51,*686  «     51,686  « 


TOTAUX  DES  RBVEiii's  ET  uoTEXS  PEOYinciADx 156,478    6^179,211     38f 


DÉPENSES  ET  BESOINS 


P&OTinCIAVX. 


inbitaûou  hc0  <flNbjeto.  1 


CHAPFTRE  PREMIER. 


AFFAIRES  FINANCIERES  DE  LA  PROVINCE  EN  PARTICULIER. 


PREBUERE  SECTION. 

FBAIS    BT   CHABGSa    SUR    LE    BOMI,    LB8   BBVBHV8    ET    AUTRES    MOTBES 

DE  LA    PROYINCB. 


IV.  Remises  des  receveurs  de  renregistrement  sur  leurs 
recettes  du  chef  des  revenus  des  rivières  (  arrêté  royal  du  4  juil- 
let 1824,  no  93.  )     470  390 


Totaux  DE  LA  h*  Section     ....         1,514  2.!i8D 


I*  I 


II 
\ 


...^     Il 


Montant  des  Soi 

koomn  allooitfcs  prop« 

Transe  Ico  Etais              \ 

prudente.  proviocùas.             | 

Art.  I^r.  Appointemens  ou  salaires  des  reœTeurs  de  i 
renregistrement ,  sur  leurs  recettes  du  chef  du  produit  des  I 
harrières  sur  les  routes  provinciales  (  arrêté  royal  du  4  juil- 
let 1824 ,  no  Ssl  )    84                     90 

II.  Idem  y  des  receveurs  de  Timposition  provinciale  sur  le 
produit  de  la  taxe  sur  les  chiens 3^  360 

III.  Frais  d^impression  et  de  confection  des  rôles  pour  ladite 
taxe 600  1,440 


DEPENSES  ET  BESOINS 


PROTOfCIAlIX, 


V 


3it^c«H0tt  ^0  motifs 


QUI  ONT  SERVI  DE  BASE    A    LA   FIXATION   DBS   SOMMES    PROPOSEES. 


CHAPITRE  PREMIER. 


Art.  I«'.  La  somme  proposée  ci-contre  est  basée  sur  le  montant  des  droits  de  barrières ,  sur 
lesdites  routes  provinciales ,  pendant  1830. 


II.  Les  frais  de  perception  sont  établis  h  raison  de  4  pour  cent  du  montant  brut 'de  la  taie 
portée  en  recette,  conformément  i  Tordonnance  du  28  juillet  1826,  approuvée  par  Sa  Migesté 
le  7  décembre  suivant ,  n»  151 ,  donc  360  pour  1831. 

III.  Les  frais  de  confection  des  rôles ,  et  les  frais  dHmpriroés  et  de  timbres  des  comptes 
d'apurement  constatés  pour  Texercice  1828,  s'élèvent  a  2,Si33  fl.  89  c. ,  à  raison  d'un  produit 
brut  de  13,026^  fl.  84  c.  Ainsi  les  frais  de  1831  ne  peuvent  être  évalués  à  une  somme  moindre 
que  1,440  fl. ,  dont  on  propose  Tallocation. 

IV.  Cette  somme  est  diminuée  proportionnellement  au  produit  de  la  navigation  sur  la  rivière 
d'Ourte ,  qui  cessera  d'être  perçu  à  partir  du  !«>'  janvier  1831  ,  pour  être  remplacé  par  les 
péages  sur  le  canal  de  Meuse«et- Moselle ,  en  faveur  de  la  Société  de  Luxembourg. 


22 


DÉPENSES  ET  BESOINS  PROVINGUUl. 


MoBUnt  def 
MinineB  allooëcs 

préocdcnt*. 


Somme* 
propo»^cs  pir 

UsEuu 
provltoctrai. 


DEUXIEME  SECTION. 


AMORTISSBMEMT    A    IHTélàT   DES    VBGOCIATI0H8    DE    FOSDS    PROTllTCIAUZ.     —  MBAKT. 


TROISIEME  SECTIOIt 


REMB0UB8BHENT     D^AVAKCBS    AU    TBlisOR. 


Art.  Ur,  Remboursementde la  somme  de45,909fl.  2&c.  1;2, 
due  au  trésor  du  chef  des  grains  fournis  à  la  province ,  eu 
1816  et  1817,  conformément  à  rarrété  de  S.  M.du4aoiit  1825, 
no  118,  pour  5«  à-compte 

II.  Remboursementdes  fonds  versés  par  différentes  communes 
et  employées  lors  de  la  disette  des  grains  en  1816  et  1817 ,  pour 
venir  au  secours  de  la  classe  indigente  :  ces  fonds  s*élèvent, 
déduction  faite  de  ce  qiy  a  déjà  été  remboursé  à  ces  communes , 
a  une  somme  de 90, 131  fl.  66  c. ,  aux  termes  de  Farrété précité 
On  porte  ici  pour  5«  à-coropte 

III.  Contingent  annuel  de  la  province  dans  les  frais  de  con< 
tribtttion  du  canal  de  Maestricht  à  Bois-le-Duc ,  dit  Zmd 

fraiem  ff^aart ,  {(y- année 12,958    38 


3,333    33        3,200 


6,666    67        6,400 


12,948    21^ 


IV.  Somme  restée  due  sur  le  budget  de  1827  à  la  commune 
tle  Lens-snr-Geer 492    95 

/ 

Totaux  de  la  3n«  Sectiok 22,958  38   23,041  16; 

«       2""*'    «     ... 

I-^*^    «     1,514      2,280 

Totaux  do  Chapitre  Ip«- 24,472    38      25,321     161 


INDICATION  DKS  OBJETS,  btc.  23 


I  et  II.  Les  fonds  deslioés  au  paiement  des  sommes  proposées  dans  ces  articles  ,  consistent  : 

I^^Dansleproduit  net  de  la  taxe  sur  les  chiens fl.  7,200 

2*>  Dans  une  somme  de  2,400  fl. ,  prise  sur  les  autres  fonds  disponibles  de  la 
province 2,400 

^     Total    .'....  9,600 

Conformément  à  la  lettre  de  M.  rAdrainistratenrde  Tlntérieuren  date  du  l*'  septembre  1826, 
B.  n»  19,  le  tiers  de  cette  sonmie  a  été  proposé  â  Vart.  I,  et  les  deux  tiers  restans  à  Tart.  2. 

m.  Les^tats  de  la  proyince  ont  voté ,  dans  leur  séance  du  13  juillet  1820 ,  une  somme  de 
S25,000  fl.,  payable  en 30  années  à  commencer  de  1822,  pour  la  part  contributiTede  cette  pro- 
rince dans  les  frais  de  construction  du  canal  de  Maestricht  i  Bois-le-Duc  j  Tallocation  proposée 
si-contre  forme  le  10^  à-compte. 

La  difléreace  qui  existe  entre  la  somme  de  13,065  û.  1;2  c. ,  portée  en  recette,  et  celle  de 
12,948  fl. 21  c.  1/2,  proposée  ci-contre,  proyient  de  la  déduction  faite  pour  les  non-yaleurs 
tur  la  contribution  personnelle ,  qui  sont  évaluées  à  136  fl.  79  c. 

IV.  Cette  somme  a  été  ordonnancée  le  8  avril  1829,  en  faveur  de  la  commune  de  Lens-sur- 
veer ,  pour  remboursemept  de  celle  qu^elle  a  avancée  et  qui  a  été  employée  à  secourir  les  classes 
ndigentes  lors  de  la  disette  des  grains  en  1816  et  1817.  Mais  M.  TAdministrateur  du  Trésor, 
l'ayant  pas  reçu  le  mandat  acquitté  ,  n'a  pu  le  comprendre  dans  son  dernier  compte  supplé- 
fjeniaire  de  1827. 


24 


DÊP&NSES  ET  BESOINS  PEOVINClArX. 


CHAPITRE  II. 


JUSTICE  ET  POLICE. 


PREMIÈRE  SECTION. 


FRAIS     IHYARIABLBS. 


Art.  I'i".  Menus  frais  des  tribunaux  de  première  instance. 

II.  u        Idem  »         de  Commerce  .     .     . 

III.  o        Idem    '        n  de  simple  Police .     . 

IV.  fi        Idem  »         de  Justice-de-paix.    . 

V.  Frais  de  bureau  des  collèges  des  Régens  des  prisons.     . 

VI.  Traitement  de  la  veuve  Cawet,  faisant  le  service  de  garçon 
de  bureau  près  le  préposé  aux  archives  provinciales.    .     .     . 


MobUdI  des 

somme»  allouées 

Tano^e 

pr^c^dente. 

1,564    37 
756 

94  50 
661  40 
700 

60 


Somsic* 
propoiée»  par 

lesEuU 
proTÎncîtex 

1,554    37 
756 
d4    50 
661    40 
700 

100 


Totaux  db  la  l«"«  Skctioh 


3,826    27         3.866    27 


BfiUXIElKE  SECTION. 

FRAIS    VARIABLES    BT    IBCERTAIVS. 

I.  Frais  d''entretien  journalier  et  petites  réparations  des 
locaux  occupés  par  la  cour  supérieure ,  les  tribunaux  et  les      / 
archives  ,  des  maisons  d*arrét  et  des  prisons 1,000 

II.  Location  des  maisons  d^arrèt  et  des  prisons,  tant  des 
locaux  maintenant  employés ,  que  de  ceux  qui  pourraient  être 

loués  par  la  suite 150 

III.  Frais  de  réparation  et  achat  du  mobilier  pour  la  cour 
supérieure ,  les  tribunaux  et  les  prisons 750 

IV.  Supplément  aux  déficits  éventuels  des  menus  frais  des  tri- 
bunaux   100 

V.  Frais  de  déménagement  ou  déplacement  des  tribunaux.  125 

VI.  Fournitures  de  bureau,  telles  que,  registre»,  papiers,, 
plumes ,  encre ,  etc. ,  au  greffe  des  prisons  à  Liège  ....  100 

A  Reporter.     .     .     .        2,225 


1,000 


150 
750 

100 

125 

100 


2^225 


INOICATIOR  DES  MOTIFS,  ne.  2S 


CHAPITRE  II. 


Abt.  I,  II,  III,  IV  et  V.  Les  sommes  proposées  à  la  première  section  ont  été  distraites  du 
budget  extraordinaire  de  PÉtat,  et  mises  à  la  charge  de  la  province  par  arrêté  royal  du 
7  avril  1823,  n»  97  ;  celle  portée  à  Tarticle  5,  qui  n'était  que  de  300  fl. ,  a  été  fixée  à  700  fl. , 
par  arrêté  de  Sa  Majesté  du  4  juillet  1825,  no  143. 

VI.  La  somme  proposée  ci-contre  a  été  augmentée  de  40  fl. ,  par  résolution  de  V Assemblée 
des  États  du  21  juillet  1830. 


I  )  II ,  III ,  IV  et  V.  Les  dépenses  qui  font  Tobjet  des  articles  ci-contre ,  ont  été  distraites  du 
budget  extraordinaire  de  TÊtat  et  mises  à  la  charge  des  fonds  provinciaux,  par  arrêté 
royal  du  7  avril  1823 ,  no  97  ,  et  les  allocations  y  proposées  sont  nécessaires  et  suffiront  pour 
le»  couvrir. 


VI.  L'allocation  proposée  à  cet  article  est  basée  sur  une  lettre  de  M.  le  Conseiller  d'État, 
Administrateur  des  pauvres  et  des  prisons ,  en  date  du  10  novembre  1824,  no  4. 


Budget  ,  1831 , 


26  DÉPIN8ES  IT  BESOIUS  PROTINCUUX. 


Montant  des  Somaes 

somme*  allonges  propoa^  par 

I                                                           l'année  les  Eut» 

prtfc^dcnte.  proTiaciana. 

Rbport.     .     .     .        2,225  2,225 
VII.  Quotité  de  la  province  dans  les  frais  d'entretien  jour- 
nalier et  les  petites  réparations  des  maisons  pour  peines ,  et  de 

leur  mobilier 1^160  1,120 


ToTÀiTz  DB  LÀ  2e  Sbgtiov    .     .     .        8,385^  8,345 

TROISIÈHE  SECTION. 

FRAIS    COHCEBNAHT    PLUS    8P  l£ci  ALBHB^T    LA    POLICE    LOCALE.    VBAVT. 


Totaux  de  la  3*  Sectiou.     .     .     . 

«  2«        «  ...        3,385  3,345 


« 


Ir*       «  ...        3,826    27        3,866     27 


Totaux  du  chapitre  II    ...     .        7,211    27        7,211    27 


CHAPITRE  III. 


INTÉRIEUR. 


PREHIÈRE  SECTION. 

V^AHT. 

« 

BEUXIÈME  SECTION. 

BAT1MBH8  DBSTnis  AU  SERVICE  DU  GOUTERHEUR,   DES  ADTORlTis  PROTIHCIALBS,  TAKT 
civiles  que  militaires,  ET   AU   PLACBMEHT   DE  LEURS  BUREAUX. 

Art.  l'r.  Montant  des  frais  d^assuranoe  contre  incendie  de 
rhôtel  de  Tadministration  provinciale  de  Liège,  et  de  son 
mobilier 90  90 

II.  Entretien  dudit  bAtel 400 


A  Reporter.     .     .     .  490  90 


INDICATION  OÏS  MOTIFS,  etc.  27 


VII.  La  dépense  du  présent  article  résulte  de  Tarrété  royal  du  20  septembre  1820 ,  n»  174 , 
et  exige  rallocation  encontre  ,  à  laquelle  elle  s>st  élerée  pendant  1829. 


CHAPITRE  m. 


ÀRt.  t«'.  L'allocation  ci-contre  résulte  de  Tacte  d^assurance  passé  le  21  niarri829,  avec 
l'agent  de  la  compagnie  d^assurance  de  TEscaut  d'Anvers  à  Liège. 

II.  L'arrêté  royal  du  9  février  1829 ,  n»  88,  qui  avait  imputé  sur  les  fonds  proyiociauz  l'en- 
tretien de  l'hôtel  de  l'administration  provinciale ,  a  été  modifié  par  celui  du  12  mai  1830, 
no  103.  Cette  dernière  disposition  remet  à  la  charge  de  TÉtat  les  dépenses  dont  il  s'agit  :  il  -n'y 
a  donc  plus  lieu  de  proposer  aucune  allocation  de  ce  chef. 


28 


DÉPENSES  ET  BESOINS  PROYINOAUX. 


Report     .     .     . 
III.  Somme  réservée  sur  le  solde  définîHf  du  dernier  compte 
supplémentaire  de  1826,  portée  en  recette  extraordinaire, 
art.  3,  cliap.  I«r  dubudd^de  1830 

Totaux  de  la.  2«  Sectioic  .     .     .     . 


Montant  de» 

sommeil  allonges 

l'année 

précédente. 

490 


185    07 


675    07 


Soumet 
propoi^ées  p»r 

Ici  Eut* 
proviociaa-i. 

90 


90 


TROISIEME  SECTION. 

TftA.ITBMEHT  DU  MEMBRES  ET  DBS  EMPLOYES  DES   A.DM1VISTRATIOHS  COMMUNALES,  DA.VS 
LES  COMMUNES   HORS  D^l&TAT  DE  SUPPORTER  CES  FRAIS.  —  véAHT. 


QUATRIEHE   SECTION. 


PRIMES    POUR   LA.   DESTRUCTION    d'aVIMAUX    NUISIBLES. 


I.  Primes  pour  la  destruction  des  loups 


Totaux  de  la.  4«  Section 
«  3«        « 

«  2e  « 

«  1"  « 

Totaux  du  chapitre  III. 


250 


250 


675    07 


•         • 


925    07 


100 


100 


90 


190 


CHAPITRE  IV. 


WATERSTAAT. 


PREMIÈRE  SECTION. 


EMPLOTie  DU  WATERSTAAT  AU  SERVICE  DE  LA  PROTINCE. 


Art  1er.  Traitement  desdits  employés 

II.  Indemnité  pour  leurs  frais  de  Toyaçe  et  de  séjour 

Totaux  de  la  !•■•  Section.     .     . 


6,300 
2,500 


6,300 
2,500 


8,800 


8,800 


INDICATION  D£S  MOTIFS,  etc.  29 


III.  L'allocation  ci-contre  n'a  été  proposée  et  allouée  que  pour  Texercice  1830. 


I.  La  somme  proposée  ci-contre  en  Tertu  de  Tarrété  royal  du  7  avril ,  même  année,  no  97  , 
suffit  pour  couvrir  la  dépense  à  y  imputer. 


CHAPITRE  IV. 


Art.  1  et  II.  Les  sommes  proposées  ci-contre  ont  été  allouées  en  1830/ 


« 


30  DÉPENSES  ET  BESOINS  PEOTINdAtX. 

Montant  des  8oaioie« 

aomnfies  allouées  pr<»po«^««  pir 

r«aii^e  les  Elalt 

pr^c^  dente.  prorâciaui. 

DEUXlèSE  SECTION. 


TRÂVArX    MARITIMES.    —   HBÀHT. 


TROISIÈME  SECTION. 

TRA.TA.UZ   DBS    PORTS    DE    MER.    —    viAttT. 


QUATRIÈME  SECHON. 


TRAVAUX   A    ExécUTBR    AUX    RITIBRBS. 


I.  Sur  la  Meuse 14,033    :«       15,080 


II.  Sur  rOurle 

m.  Sur  TAmblève \ 

.,r  o     ,    «    ^  \         l>346    67 

I V.  Sur  la  Vesdre » 

V.  Pour  remboursenieiit  à  faire  aux  concessionnaires  du . 
canal  de  la  Moselle  à  la  Meuse ,  du  chef  du  produit  du  droit  de 

la  navigation  SUT  rOurte 3,500 


3oa 


A  Reporter    .     .     ,       18,880  15,380 


IlfDICATION  DES  MOTIFS,  ne.  31 


^ 


â 


I.  Les  dépenses  à  imputer  sur  rallocation  proposée  aa  présent  article,  sont  : 
]o  LMtablissement  d^un  poncean  en  charpente,  sur  un  ruisseau  qui  traverse 

le  chemin  de  halage  à  Seilles 300 

*ip  Reconstruction  d^un  mur  de  sontennement  à  U  descente  du  perrë  des 
Malades ,  et  construction  d^un  pavage  à  une  deacento  â  U  rivière  dudit  perré , 

rive  gauche 400 

3°  Curage  du  lit  de  la  rivière  immédiatement  en  amont  du  perré  à  Fié- 
malle  (Haute) 680 

4o  Établissement  d'un  chemin  de  halage  entre  les  Augustins  et  le  Rivage- 
sur-Meuse  à  Liège.  (  Un  quart  du  montant  du  détail  estimatif  à  prélever  sur 

cet  exercice) T    .     .       10,028    73 

5o  Exhaussement  et  prolongement  du  perré  établi  en  amont  de  Tlle 

Mousaine,  près  chei  Poissinger,  rive  gauche 1^630 

&*  Réparation  du  facinage  et  do  talus  de  la  digue  de  Chertal.               .     .  920 

7o  Réparations  générales,  et  entretien  des  chemins  de  halage,  perrés, 
enrochemens,etc 1,121    27 

Total    ....      15,080 

II.  Néant,  A  charge  de  la  société  de  Luxembourg. 

III  et  lY.  Les  dépenses  à  imputer  sur  Tallocation  proposée  à  ces  deux  articles,  consistent 
en  des  ouvrages  existans. 

V.  Cette  somme  n'est  plus  proposée,  attendu  que  le  produit  de  la  navigation  sur  TOurte, 
cesse  d'être  perçu  à  partir  du  l«r  janvier  prochain,  pour  être  remplacé  par  le  péage  en  faveur 
de  la  société  de  Luxembourg. 


32  DÉPENSES  ET  BESOINS  PROVINCIAUX. 

Montant  d«i 

lommes  allonges 

Vntni* 

prudente. 

Report.  .  .  .  18,880 
YI .  Somme  restée  due  sur  le  budget  de  1826,  au  sieur  F .  Bemi- 
molin ,  pour  dernier  cinquième  du  prix  de  son  adjudication , 
et  pour  assurance  des  travaux  qu*il  a  exécutés  sur  la  Meuse  j 
portée  en  recette  extraordinaire ,  art.  3 ,  chapitre  l^'  du  bud- 
get de  1830  2,500 

YII .  Supplément  accordé  au  sieur  Lhonneux ,  entrepreneur .  407    99 

VIII.  Somme  restée  due  sur  le  budget  de  1827 ,  au  sieur 
Carlier  pour  travaux  qu'il  a  exécutés  sur  la  rivière  d^Ourte;  portée 
en  recette  extraordinaire,  art.  3 ,  chap.  U'  du  présent  budget. 

I\ .  Idem  au  sieur  Walthery ,  pour  les  4  cinquièmes  des  travaux 
qu'il  a  exécutés  sur  la  Meuse ,  portée  en  recette  extraordinaire , 
art.  3,  chap.  1er  du  présent  budget 

X.  Idem  au  même  pour  le  dernier  cinquième  des  travaux  ci- 
dessus  mentionnés  ;  portée  idem 

XI.  /</e«»  au  sieur  JacquesBounameaux,  pour  travaux  qu'il  a 
exécutés  sur  la  Meuse  ;  portée  idem 

XII.  Somme  réservée  pour  diverses  réparations  à  faire  le 

• 

long  de  la  Meuse  entre  Huy  et  Liège  ;  portée  idem  .... 

Totaux  de  la  4«  Sectio».     .     .     .      21,787    99 
CINQUIÈME  SECTION. 

TRAVAUX    DBS    CANAUX.    —   véà-VT. 


les  Ft4b 
proTÎaciisx- 

15,380 


9    » 


54  71 

6  O 

44  9: 

412  11 


15,907    3$ 


SIXIEME  SECTION. 


ROUTES    PRO  VmCIALBS. 


I.  Pour  l'entretien  et  réparation  de  routes  non-ctassées  .     .  1,500 


1,500 


A  Reporter 


1,500 


1,500 


INDICATION  HBS  MOTIFS,  ne.  33 


VI  et  VII.  Les  sommes  ci-contre  n'ont  été  proposées  et  allouées  que  pour  Texercice  1830. 


VIII.  La  somme  ci-oontre  est  restée  doe  au  sieur  J .  Garlier ,  pour  avoir  débarrassé  la  deseente , 
au  quai  de  la  Hamaide  à  la  BoTerie  (  Oarte  ) ,  des  pierres  qui  y  gênaient  le  passage  des  cheTauz. 
Ce  retard  de  paiement  proTient  de  oe  que  le  certificat  de  paiement^  n*a  pu  être  délivré  an 
sieur  Garlier  ayant  le  30  juin  dernier. 

IX  et  X.  Les  certificats  de  liquidation  provisoire  ont  été  soumis  à  la  liquidation  de  la  chambre 
générale  des  comptes,  les  29  mai  et  19 juin  derniers ,  d^où  ils  ne  sont  pas  encore  revenus  arrêtés 
définitivement.  , 

XI.  Cette  somme  forme  le  10«  de  la  retenue  faite  pour  assurance  des  travaux  en  élagafe  et 
replaconnage  des  fascinages  de'  File  Mousaine  et  de  la  digue  de  Cbertal. 

XII.  La  somme  ci-contre  doit  seivir  à  Caire  face  à  la  dépense  de  diverses  réparations  le  long 
de  la  Meuse  entre  Huy  et  Liège. 


I.  L'allocation  proposée  au  présent  article  est  affectée  au  paiement  des  travaux  oi-après 
indiqués,  savoir  : 

i^  Route  de  Bierset ,  pour  travaux  de  réparations  et  d'entretien  ordinaires.   .      480    03 
2»      Id,      Plancbard,        id.                                    id,                       .     .      225    47 
3o      Id,      Rooour,             id.                                      id.                       .     .      269    72 
4o      Id.      Dieren-Patar,  pour  travaux  de  reconstruction  en  pavage  et  en 
cailloutis ,  d'après  le  procédé  de  Mac- Adam  ,  et  pour  réparations  et  entretien 
ordinaires.  .     .    ^ 024    28 


Total.     .     .     .   1,500 

Les  travaux  susmentionnés  ont  été  adjugés  pour  les  sommes  respectives  le  25  juin  1828 , 

pour  un  bail  de  six  années ,  dont  les  1,500  fl.  forment  le  sixième. 

Bin>GBT,l83l.  5 


34 


DÉPENSES  ET  BES0I1IS  PKOVINCUUX. 


MontMit  dm 

Mouiie*  alloWn 

l'année 

prMdcBto. 


Rbpo&t.     .     .     .         1,500 
II.  Poar  proloDgoment  des  routes  proTinciales 2,597 


Sonmct 
prap«»*éefl  par 

le*  Etals 
prDTÎaciaBs. 

1,500 
2,351 


III.  Supplément  accordé  au  s'  Bounameauz,  eotrepreneur.         1,355 
iV.  Pour  l'achèvement  de  la  route  de  Beaufays  à  Aywaille.  5,000 

V.  Pour  la  Gonstraotion  de  la  route  de  Huy  A  Tirlemont. 


19,767    74 


VI.  Pour  la  construction  de  la  route  de  Bierset  à  Hannut. 

s 


6,014    43 


YII.  Subside  pour  compléter  le  nombre  de  soixante  actions 
à  500  fl. ,  qui  seront  prises  au  compte  de  la  province ,  pour 
Pachèrement  de  la  route  de  Battice  à  Maestricbt  (  l^*  année). 

Totaux  db  la.  6«  Sbctiov.     .     .     . 


10,452 


5,014    43 


33,647    60 


SEPTIEHE  SECTION. 


GRAHDB8    BOUTBS   DB    2«   GIrASSB. 


I.  Pour  concourir  à  Tentretien  des  routes  de  2*  classe.      42,536 


42,536 


A  BiroaTta. 


42,536 


42,536 


IllDIGATION  DES  MOTIFS ,  etc.  SO 


II.  Le  produit  actuel  des  barrières  sur  ces  routes,  est  de  3,941  fl.  La  dépense  ci-dessus,  y 
compris  90  fl.  pour  frais  de  recelte ,  s^élevant  seulement  à  la  somme  de  1590  fl. ,  il  reste  dis- 
ponible 2,351  fl. ,  dont  on  propose  Tallocation  pour  le  prolongement  desdites  routes  provin- 
ciales, conformément  à  la  résolution  du  11  juillet  1828,  portant  que  Texcédant  disponible 
sera  employé  au  prolongement  de  ces  mêmes  routes. 

III  et  ly.  Les  allocations  ci«contre  n*ont  été  proposées  et  allouées  que  pour  Texercice  1830. 

y.  Cette  allocation  forme  le  total  du  prélèvement  du  centième  additionnel  autorisé  pat 
arrêté  royal  du  25  octobre  1829,  n»  29 ,  pour  la  construction  de  la  route  de  Huy  à  Tirlemont. 
Cette  somme ,  portée  ci-contre,  et  celle  de  290  fl.  pour  non-valeurs  sur  la  contribution  per- 
sonnelle et  le  droit  de  patente  des  exercices  1830  et  1831 ,  représentent  celles  portées  en  recette  au 
chapitre  II ,  section  II ,  article  VU ,  inclus  XII.  « 

VI.  Cette  allocation  forme  le  total  du  demi-centièqie  additionnel  voté  par  résolution  de 
rAssemblée  Générale  en  date  du  15  juillet  1829,  pour  la  construction  de  la  route  de  Bierset 
à  Hannut. 

VU.  La  somme  proposée  ci-contre  est  le  montant  du  ^emi-centième  additionnel  voté  par 
résolution  de  TAssemblée  Générale  en  date  du  19  juillet  1830 ,  pour  Tacbèvemant  de  la  route 
de  Baltice  à  Maestrîcbt. 


I.  Les  dépenses  a  imputer  sur  la  somme  proposée  au  présent  article  ,  sont  : 

!      Réparations  et  entretien  ordinaires  de  la 
route  et  de  ses  ouvrage»  d'art;  fournilure  et 
pose  de  tablettes  en  pierre  de  taille ,  pour  les 
»ww.u    ..- ..  ponceaux  et  aqueducs  ;  ensemble 3,300 

1  Réparations  et  entretien  ordinaires  de  la 
route  et  de  ses  ouvrages  d'aVt,  et  construction 
de  deux  aqueducs  en  briques  ;  ensemble.  .     16,730 


A  RspoRTia  .     .     .  20,030 


DÉPENSES  ET  BESOmS  PROYlNaAUX. 


Kbport 


MoMtant  des 

non  met  alloa^i 

l'anale  prfe^- 

dcBte. 

42,936 


SoaniDes 

prop9»ée«  piT 

les  Etats 

prOTÎBctms. 

42,536 


II.  Fonds  affectés  ,  pendant  cinq  années  ,  à  partir  du 
I«r  janvier  1828,  au  paiement  de  la  somme  de  23,786  fl.  y  part 
contributive  de  la  province  dans  les  frais  de  construction  de  la 
route  de  2«  classe ,  n**  3 ,  de  Terwagne  à  Marche  (  4'  a-com pte  ) . 


4,757  20   4,757  20 


Totaux  de  la  7«  Sbcttoh.  .  .  .   47,293  20   47,293  20 


HUITIEME  SECTION. 


PLASTATlOlf    DES    DUKEtf.    —   KEAlfT. 


NEUVIEME  SECTION. 


D18PEE810V   DE    SAELE    PAE   LE   VBVT.    —    KBAET. 


Totaux  de  la  9«  Sectiov 


»« 

n 

7e    . 

X 

6« 

» 

6» 

)» 

4« 

* 

3e 

1» 

2e 

M 

1" 

« 

Totaux  du  Chapitre  IV 


47,293    20      47,293    2«J 
10,452  33,647    60 

21,787    99       15,907    38 


8,800 


8,800 


88,333     19     105,648    18^ 


INDICATION   DES, MOTIFS,  ETC.  37 


Rbpoht.  .  .  .  20,030 
Réptrations  et  entretien  ordinaires  de  la  route 
et  de  ses  ouvrages  d*art  ;  construction ,  241'»  50 
de  garde-fous ,  d^un  soutènement  à  Dison ,  pour 
remplacer  un  mur  détruit ,  et  fourniture  et  pose 
de  six  boute-roues  dans  la  montagne  de  TA- 

Réparations  et  entretien  ordinaires 
de  la  route  et  de  ses  ouvrages  d*art. .  6,740 

Élargissemenl  de  la  route  entre  la  }   10,320 

barrière  de  Loyble  et  la  Maison  des 
Malades 3^580 

iDe  U  rouitf  n»  « ,  i  j       Réparations  et  entretien   ordinaires    de  la 
'^•'^■»"* <  route  et  de  ses  ouvrages  d'art 3,800 
^  ctn*"''^*"*"*  ^'"  1               *^'               »^-                 ^       ...     1,450 

B0UTE,H.5.l'^-sr:vTor'T*^  •^-  ^-  •^-      •     •     '        «^ 

Total.  .  .  .  42,S36 
II.  Par  ordonnance  du  9  juillet  1825,  T Assemblée  des  États  a  résolu  de  proposer  au  gou- 
vernement de  contribuer  à  la  construction  de  ladite  route  de  Terwagne  à  Marcbe  pour  la  partie 
qui  traverse  cette  province,  pour  une  somme  de  23,786  fl.,  équivalente  à  un  peu  plus  de  la 
moitié  de  la  dépense  totale  de  ladite  construction.  Par  lettre  du  5  avril  1826,  n®  23 ,  M.  TAdmi- 
nistrateur  de  llntérieur  a  informé  la  députation  des  États ,  que  Sa  Majesté  acceptait  les  offres 
faites  par  ladite  Assemblée  Générale.  La  même  allocation  est  portée  pour  1831 . 


38 


DÉPENSES  ET  BESOINS  PROVINaAUX. 


CHAPITRE  V. 


SERVICE  DE  SANTE. 


PREMIÈRE  SECTION. 


FAA.18    IHYABIABLES. 


Art.  !•',  Subsides  aux  femmes  nécessiteuses  en  couche. 


MoBtaat  d«!i 

■omm^t  alloB^as 

l'année 

prjc^dente. 

2,000 


Sommes 
propof^^s  par 

Us  Etats 
prOTiocum. 

2,000 


Totaux  de  la  l^*  Sbctioh.     .     .     .        2,000 


2,000 


BEUXIEBIE  SECTION. 


FRAIS    VARIABLES   ET    IlfCBBTAinS. 


I.  Enseignement  des  femmes  dans Tart  de  l'accouchement, 
pour  former  des  sages-femmes ,  et  cours  de  pharmacie.     .     .         1 ,000 


UOOO 


II.  Traitement  sanitaire  et  autres  secours  aux  patiens  néces- 
siteux, en  cas  d'épidémies  et  maladies  contagieuses.      .     .     .         1,200 


1.20O 


Totaux  de  la  2"  Sbctioit.     .     .     .        2,200 
«  Irp       .      .     .     .     .        2,000 


2,200 


2,000 


Totaux  du  CHAriTRB  V.  . 


4,200 


4,200 


INDICATIOH  lOS  KOTIFS,  btc.  S» 


CHAPITRE  V. 


Art.  I^r.  L'hospice  de  la  Hatemité  À  Liège,  est  ckarn^  de  receToir  et  de  soigner  les  femmes 
nécessiteuses  de  la  proyince,  dont  Paccoacliement  est  prochain;  et  comme  ses  revenus  ne 
suffisent  pas  pour  courrir  la  dépense  résultant  de  ce  service ,  il  lui  est  accordé  annuellement 
sur  les  fonds  prorinciaux,  une  somme  de  2,000  fl. ,  dont  on  propose  Tallocation  pour  1831 , 
laquelle  somme  équivaut  à  un  quart  enTiron  de  la  dépense  de  cet  établissement. 


I.  L'arrêté  de  Sa  llajesté  du  6  janvier  1823 ,  n»  176,  sert  de  base  à  la  fixation  de  la  somme 
proposée  au  présent  article ,  pour  couvrir  les  frais  d'entretien  des  élèves  sages-femmes ,  qui 
viendront  de  diverses  communes  de  la  province,  pour  assister  au  cours  gratuit  qui  existe  â 
rhospice  de  la  Maternité  a  Liège. 

Un  arrêté  du 7  juillet  1827,  n»  1 13,  a  aussi  ordonné  rétablissement  d'un  cours  de  phaimacie. 

II .  L'allocation  proposée  au  présent  article ,  en  vertu  de  l'arrêté  royal  du  25  janvier  1824 ,  n»  70 , 
doit  servir  au  paiement  des  frais  de  route  et  de  séjour,  dûs  aux  médecins  et  chirurgiens  qui 
seraient  chargés  du  traitement  des  indigens  atteints  de  maladies  contagieuses  dans  la  province , 
et  des  frais  résultans  des  médicamens  nécessaires. 


40 


DÉPENSES  ET  BESOIlfS  PROVINCIAUX. 


CHAPITRE  VI 


CULTE. 


PHfiHIERE  SEGTIOn. 

cri.TK     RÉFORMÉ    BT     AUTRBf,    A     l'bXCBPTIOK     DU    C€LTS    CATHO- 
LIQUE. —  KBAlf  T. 

DEUXIEME  SECTION. 


ËGLISB   CATBOLIQUB    ROMA.19E. 

Montant  des 

sont  mes  allooêei 

l'année 

pWcMeDtr. 


Art.  I^i*.  Subsides  aux  églises  et  curés. 


4,000 


Sommes 
les  Etal» 


PMTU 

4,000 


.    U.  Montant  des  frais  d*assuranc&  contre  Tincendie  de  lliMel 
épiscopal  de  Liège,  et  de  son  mobilier 


25 


III.  Subside  pour  achever  l'appropriation  et  Fameublenient 
de  rh6tel  épiscopal 


Totaux  db  la  2«  Sbctiov.     .     .    .        4,000 


•  • 


Totaux  DU   Chapitrb  VI.     .     .     .         4,000 


5,014    43 


9,039    43 


9,039    43 


INDICATION  DES  MOTIFS ,  itc.  41 


CHAPITRE  VI. 


Abt.  I".  L*allocation  de  4,000  fl. ,  faite  au  budget  de  1830,  et  une  somme  de  2,320  fl. , 
restée  diaponible  sur  les  exercices  antérieurs ,  sont  destinées  à  faife  face  aux  besoins  de  1830. 
Douze  demandes  de  secours  sont  instruites ,  et  la  dépense  totale  des  travaux  à  faire  ,  s^élève 
à 23,473    08 

Les  communes,  les  fiabriqueset  leshabitans  y  contribuent  pour  une  somme  de     10,236     13 

Le  déficit  qui  reste  à  couvrir  par  le  trésor  et  la  province ,  s^élôve  à    .     .     .     13,236    95 

Dans  cette  somme  la  province  doit  intervenir  pour  6,500  fl.  environ ,  ce  qui  absorbera  tous 
les  fonds  disponibles. 

Quant  à  1831  ,  il  y  a  déjà  deux  nouvelles  demandes  de  secours ,  pour  des  travaux  dont  la 
dépense  est  évaluée  à  10,659  fl.  52  c.  ;  et  il  esta  croire  qu'avant  la  fin  de  cet  exercice,  d^autres 
besoins^urgens  exigeront  également  le  concours  subsidiaire  de  la  province. 

Il  existe  encore  dans  la  province  beaucoup  d'autres  édifices  du  culte  à  réparer ,  et  si  les 
demandes  n'en  sont  pas  faites  jusqu'à  ce  jour,  il  faut  l'attribuer  au  défaut  de  ressources  pour 
la  partie  de  la  dépense  qu'on  laisse  à  la  cbarge  de  la  commune. 

11  y  a  donc  lieu  de  proposer  encore  au  présent  budget ,  pour  subsides  aux  églises  et  cures  , 
une  somme  d'au  moins  4,000  fl. 

II.  La  somme  dont  on  propose  l'allocation  ci^contre ,  formant  la  moitié  des  frais  d'assurance 
contre  incendie  de  l'bôtel  épiscopal  de  Liège  et  de  son  mobilier ,  esta  la  cbarge  de  la  province 
de  Limbourg ,  comme  faisant  partie  du  diocèse. 

III .  Cette  allocation  forme  le  total  du  demi-centiéme  additionnel ,  voté  par  résolution  de 
l'Assemblé  Générale ,  en  date  du  16  juillet  1830 ,  pour  achever  l'appropriation  et  l'ameuble- 
ment de  l'hôtel  épiscopal  de  Liège. 


BuDiBT,  1831.  6 


42  DtPERSSS  8T  BSSOIHS  PROVINCIAinL. 


CHAPITRE  VIÏ. 


MENDICITÉ. 


PREMIÈRE  SECTIOn. 


8VBSIDB8    BT    AUTBB8    DiPBHSBS    PIZB8.    —  B^AVT. 


deuxièhe  section. 

DéPBHSBS    IBGBBTAIMB8    BT    VABIABLBS. 

«omiiias  alloa^cs  |iropof^«*  p«; 

Tam^  !«•  Stoit 

prudente.  proviBciant- 

Art.  I^r.  Subsides  à  des  communes 16,000  13,000 

II.  Arriérés  antérieurs  à  1830 3,100 


Totaux  de  là  2«  Sbctiok.     .     .     .       16.000  16,100 

a  If*  «         .        .       .       . 


Totaux  dv  Gh\pitrb  VII.     .     .     .       tfi.OOO  \%S^\ 


nfDICATIOn  DU  MOTIFS ,  btc.  43 


CHAPITRE  VII. 


Abt.  I  et  II.  Cette  allocation  a  pour  objet  «Lclotifemettt  reniretien  des,  mendians,  dei 
insensés  indigena,  et  des  enfans  abandonnés.  Le  nombre  des  mendîans  entretenos,  était  au 
Srdécembre  1820,  dans  les  dépôts,  de  190,  et  dans  les  colonies,  de  104  (300).  Leur  entre- 
tien s*e8t  élcTé,  pour  1829  ,  i  15,100  fl.,  dont  8,100  fl.  sont  à  la  charge  de  laproTinoe, 
ci '.     .     .  , 8,100 

Les  insensés  indigens  ont  coûté,  en  1829, 12,944  fl.  45  c. ,  dont4,779fl.  42  c. 
à  la  charge  de  la  proTÎnce ,  ci 4,779'    42 

En  1829,  il  existait  223  enfiins  abandonnés,  dont  Tentretien  s'élève  à  envi- 
ron 8,000  fl.;  la  province  doit  y  intervenir  pour      2,000 

Total.     .     .     .     14,879    42 
On  peut  évaluer  à  2,000  fl.  environ  la  déduction  de  cette  dépense  provinciale,  par  Teffet 

des  mesures  prises  en  1830,  pour  faire  supporter  aux  communes  la  partie  qu'elles  peuvent 

payer. 
L'allocation  pourrait  donc  n'être  que  de  1,900  fl.  ;  mais  il  reste  un  arriéré  antérieur  à  1830 , 

montant  à  7,571  fl.  5  c. ,  dont  on  déduit  4,535  fl.  76  c  ,  disponibles  sur  le  crédit  de  1829 ,  ce 

qai  réduit  cet  arriéré  à  3,035  fl.  29  c. 


44 


DÉPENSES  ET  BESOINS  PROVINCIAUX. 


CHAPITRE  VIII. 


INSTRUCTION  PUBLIQUE. 


PREBDÈRE  SECTION. 

TRAITBMBltS    ET    AUTRES    D^PEffSES   FIXES. 

Montant  des  SonaiM 

«ommes  alloatfei  propo.^es  par 
l'année  Ie«  £tati 

précédente.  pre*iBdBBi. 

Art.  I«r.  Institutionjdes  Sourds-Muets 300  300 

II.  Subside  accordé  i  TÉcole  Royale  de  Musique^  i  Liège, 

pourtraitemeut  d^nn  second  maître  de  chant ,  et  autres  besoins.  600  600 

III.  Subside  au  sieur  Renard ,  jeune  peintre 300  300 

rv.  Idem,  Olivier,         idem •      190 

Totaux  de  la  W  Sectiok.     .     .     .         1,200  1,350 

DEUXIÈME  SECTION. 

DéPBVSES   IKCBRTAIVX8    ET   TARIABLES. 

I.  Traitement  et  supplément  de  traitement  accordé  aux 

instituteurs  qui  fréquentent  racole  Normale 500  300 

II.  Locaux  et  fournitures  pour  les  écoles.  « 9,000  8,000 


A  Reporter.     .     .     .        9,900 


8,300 


nn>iCATion  des  motifs  ,.  etc.  45 


CHAPITRE  VIII. 


Art.  I«r.  L'allocation  du  présent  article  a  été  accordée  au  budget  de  1S23  et  suÎTans ,  en 
Tertu  de rarrété  royal  du  7  avril  1823,  n<*  97,  et  conformément  à  celui  du  11  octobre  1825, 
n»  90.  Cet  utile  établissement  est  entretenu  presque  entièrement  par  des  souscriptions  toIod- 
taires ,  insuffisantes  pour  étendre  conTenablement  son  senrice  et  le  perfectionnement. 

II.  La  somme  proposée  ci-contre  a  été  accordée  par  résolption  du^O  juillet  1829. 

III.  Par  résolution  du  16  juillet  1829 ,  il  a  été  accordé  au  sieur  Renard ,  jeune  peintre ,  pen- 
dant trois  années,  un  subside  de  300  fl. ,  pour  le  mettre  en  état  de  continuer  ses  études  à  F  Aca- 
démie de  Dessin,  à  Anvers. 

lY.  L'Assemblée  Générale  des  États ,  par  sa  résolution  du  21  juillet  1830,  a  accordé  au 
sieur  Olivier,  jeune  peintre,  un  subside  de  150  fl. 


I.  La  somme  dont  on  propose  Tallocation  est  destinée  i  accorder  quelques  secours  ai^  in- 
stituteurs peu  aisés ,  et  i  indemniser  ceux  qui  fréquenteront  TÉcole  Normale  établie  à  Liège. 

II.  Un  subside  de  9,000  fl.  avait  été  accordé  pour  cet  objet  en  )829  et  1830;  mais  la 
situation  financière  de  la  province  étant  peu  favorable,  on  a  dû  en  réduire  le  montant 
à  8,000  fl. 


46 


DÉPENSES  ET  BESOINS  PROVINCIAUX. 


Rbport.     .     .     . 
ill.  Somme  restée  due  sur  le  budget  de  1827 ,  pour  construc- 
tion et  ameublement  des  selles  d*écoles,  portée  en  recette 
extraordinaire,  art.  III,  chap.  I"',  du  présent budffet.     .     . 


MoDtaBt^<ies 
tonnieii  allon^rs 

9,800 


propoy»!  p< 

les  ÉUU 
pr««ia€Î«Bi 

8,aoo 


600 


ToTArz   DE  LA.   2«   Sbction. 


Totaux  hv  Chapitre   VIII. 


•  ■ 


•  • 


9,500 
1,200 


10,700 


8,900 
1,350 


10,250 


lRE  IX. 


INDUSTRIE  NATIONALE.  —  NÉANT. 


Totaux   du  Chapithb  IX. 


•  ■ 


CHAPITRE  X. 


DÉPENSES  IMPRÉVUES. 


400 


360 


Totaux  du   Ciiapithe   X. 


400 


960 


INDICATION  DIS  MOTIFS,  btc.  47 


III.  La  somme  proposée  ci-contre  ^    - 

lo  De  celle  restée  due  à  la  commune  d^Aywailie 500 

2o                 Id.                 Id.                 d'Ouffet 60 

3»                  Id.                  Id.                  de  Jalhay 50 

EiSBMBLB.      .      .     .     600  fl. 
Les  ordonnances  de  paiement  des  sommes  ci-dessus,  ont  été  déliTrées,  la  première,  le 
l«r  août  1827,  et  les  deux  antres,  le  8  novembre  1829.  Mais  M.  FAdministrateur  du  Trésor, 
n^ayant  pas  reçu  ces  ordonnances  acquittées  par  les  parties  prenantes ,  n^a  pu  les  comprendre 
dans  son  dernier  compte  supplémentaire  de  rezercice  1827. 


CHAPITRE  IX. 


CHAPITRE  X. 


La  somme  proposée  au  présent  article  doit  couvrir  les  dépenses  accidentelles  e1  imprévues 
qui,  pendant  1^  durée  du  budget,  peuvent  être  mises  à  la  charge  des  fonds  provinciaux,  et 
pour  le  paiement  desquelles  il  n'existe  aucun  fonds  y  spécialement  affecté,  et  servir  à  sup- 
pléer à  rinsufiisance  que  Tal location  de  l'un  ou  de  Tautre  chapitre  pourrait  éprouver. 


4À 


DÉPENSES  ET  BESOINS  PKOVINGIAUX,  etc. 


RECAPITULATION. 


Montant  dr»  Somiii<-« 

sommet  alloo^et  propo»êr«  p«' 

l'Année  les  Euu 

précédeote.  pro*inriaMi. 

TOTAUX  DU   CHAPITRE  U' 24,472    38  25,321     16^ 

«                       «           II 7,211    27  7,211    27 

«         III 925    07  190      ' 

«                       «         IV 88,333    19  105,648    18-; 

«                        «           V 4,200      »  4,200      - 

«                        «          VI 4,000      »  9,039    43 

«        VU 16,000      »  16,100      . 

«                        «       VIII 10,700      •  10,230 

«i                       «         IX »          »  •          • 

X 400      >  360      * 

TOTAUX  DBS  DEPENSES  BT  BESOIKS  PROVIKCIlUX 156,241      91  178,320     05 


balauge. 


REVENUS  ET  MOYENS  PROVINCIAUX. 
DÉPENSES  ET  BESOINS  — 


179,21 1     3^: 
178,320    05 


BONI  niBVui  du  pb^sbitt  budget. 


891     33; 


Ainsi  fait  et  proposé  par  les  États  proTtnciaux  de  Liège ,  dans  leur  Assemble  Générale  è: 
21  juillet  1830. 


Le  Gouverneur  de  la  Province, 
(  signé  )  Sahdbbbgt. 
Par  ordonuaoce  des  États  provinciaux  , 
Le  Greffier,  {signé)  BBAHDts. 
Pour  copie  conforme  : 
Le  Greffier  des  Étals  de  la  proripce  de  Liège  , 

(  signé  )  H.-N.-J.  WABzis. 
Approuve  par  notre  arrêté  du  3o  avril  t83r. 
Le  Régent  de  la  Belgique  i 

(  signé  )   SUKLBT  BE  CflOBnCB. 

Par  le  Régent  : 
Le  Minisire  de  rinlérieur  , 
(  signé  )  De  SAireÀGE. 
Pour  copie  conforme  : 
Le  Secrétaire-Général  du  Ministère  de  l'Intérieur  , 

Ph.  DOSrCBBB. 


Sipenmm 

DU   DICTIONNAIRE 

DE   L'ESPAGNE 

DU  PORTUGAL, 

PB.  TARDER  MAELEU, 

BOIÀLK  ms    ECIEICU    DK    TOlni    KT    DB  LUCQDIS,    DE  LA    BOCliri    DE    sioCEAPHIB  DE  PABIl,  DE 
I,«     aOCliTJ     a£0LOaiQCE    se    VEAECK,    de    H     iOClivi     VHAH^AISI     de     aTATI(TI<JDB    OriVEB- 

IilicE,     AVTEDI    DE    1,'aTLAS    DEITEWEL    EE    400    F 

ISS  I 


LE  DOCTEUR  HEISSER 

r   CHAHGl!   DE    LA    REDACTION    ET    DB    LA    CORBESFONDIRCE. 


&vuxeUe0, 

A  L'BTABLISBEIIBNT    GÉOGRAPHIQUE, 


AST 


▲ST 


La  tempéfatore  des  Astnries  eit  humide 
et  froide  :  les  vents  da  nord  et  d^onest  y  amè- 
nent des  naages  et  desbronillards  qni ,  étant 
arrêtés  par  les  hautes  chaînes  de  montagnes 
dpnt  est  couverte  la  presse  totalité  de  la 
province,  s'y  résolventen pluies  continuelles 
ou  demeurent  suspendus  dans  ratmosphëre, 
de  telle  sorte  que  le  ciel  est  constamment 
nébuleux.  Les  neiges  qui  couronnent  les 
sommets  des  montagnes  rendent  la  tempé- 
rature plus  froide  que  dans  le  reste  de  l'Es- 
pagne,  surtout  pendant  l*hiver  qui  est  très 
pluvieux;  le  printemps  Test  encore  davan- 
tage ,  et  les  brouillards  qui  surviennent  en 
été  dtent  è  cette  saison  tous  ses  charmes. 

Les  qualités  malfaisantes  deratmosphère 
•e  reproduisent  dans  les  grains ,  les  fruits , 
les  végétaux  en  général  et  les  arbres  mêmes , 
qui  renferment  tous   une  humidité  sur- 
abondante :  aussi  les  grains  ne  s'y  conservent 
pas ,  beaucoup  de  fruits  ne  peuvent  parvenir 
à  leur  maturité ,  et  dans  les  foyers  le  bois 
ne  laisse  que  peu  de  cendres  et  s'évapore  en 
fumées .  £n£n  si  l'on  en  excepte  le  charmant 
site  d'Oviedo  et  les  côtes ,  qui ,  par  la  rareté 
des  brouillards  et  la  température  plus  douce 
et  plus  uniforme  qu'y  entretient  la  mer, 
sont  moins  insalubres  que  l'intérieur  du 
pays ,  cette  province  réunit  tous  les  carac- 
tères 4ui  la  rendent  la  plus  malsaine  de  la 
Péninsule  Ibérique. 

Le  sol  est  hérissé  de  montagnes  escarpées 
et  de  profondes  vallées  :  les  cimes  des  hautes 
montagnes ,  presque  toujours  couvertes  de 
neiges,  bravent  le  solstice  d'été  et  n'offrent 
aucune  végétation ,  tandis  que  leurs  pentes 
mitoyennes  s'embellissent  de  pins,  de  bou- 
leaux et  de  châtaigniers. 

La  multitude  depetites rivières  et  de  ruis- 
seaux qui  arrosent  les  vallées  en  tout  sens , 
sont  considérablement  grossis  en  temps  de 
pluie  par  les  torrens  qui  se  précipitent  des 
monts  de  première,  de  seconde  et  de  troi- 
sième hauteur,  dontles  eaux  communiquent 
au  sol  qui  est  généralement  maigre,  une 
Inxariance  de  végétation  que  vient  encore 
accroître  l'excessive  humidité  de  l'atmo- 
sphère. Ce  n'est  que  vers  les  régions  septen- 
trionales que  les  montagnes  s'afiaissent 


insansiblemant  ;  plusieurs mèmed'entr'eUes 
disparaissent  et  s*effiicent  presqu^entière- 
ment  à  quelque  distance  du  bord  de  la 
mer,  où  s'étendent  quelques  plaines  dont  la 
culture  est  soignée  et  la  végétation  fraîche 
et  vigoureuse. 

Les  eaux  minérales  sont  multipliées  dans 
les  Asturies  :  on  distingue  les  Galdas ,  à  une 
lieue  d'Oviedo;  leur  degré  est  celui  d'èbul- 
lition  :  on  leur  attribue  des  cures  miracn- 
leoses. 

Bien  que  le  climat  soit  en  général  peu 
propioeaux  produits  de  l'agriculture,  il  n'est 
pas  moins  vrai  qu*il  existe  dans  cette  pro- 
vince quelques  territoires  riches  et  fertiles, 
principalement  dans  les  vallées  de  la  partie 
supérieure,  qui  présentent  de  beaux  pâtu- 
rages et  une  culture  soignée  et  productive, 
â  mesure  qu'elles  s'ouvrent  vers  les  basses 
régions.  Dans  plusieurs  cantons  on  récolte 
d'excellens  fruits  et  des  légumes  très  savou- 
reux :  le  blé  qu'on  nomme  escanda  donne 
une  farine  substantielle  fort  blanche.  Les 
habitans  font  un  cidre  excellent  des  pommes 
qui  sont  très  abondantes  :  il  existe  plusieurs 
prairies  naturelleset  artificiellesoù  paissent 
de  nombreux  troupeaux  :  on  rencontre  aussi 
quelques  pièces  de  terre  labourable  d'une 
étendue  considérable. 

Pour  l'engrais  des  campagnes  les  agricul- 
teurs mettent  à  profit  les  polypes,  les 
zoophytes,  les  écailles,  et  les  détritus  de 
divers  crustacés  jetés  sur  la  plage  par  les 
flots. 

Dans  la  direction  del'ouestâ  l'est,  sur  une 
étendue  de  plus  de  quarante  lieues,  et  en 
partie  toujours  sur  le  littoral  de  l'Océan  où 
le  sol  abrupte  présente  alternativement  des 
montagnes  élevées,  des  gorges  étroites  et 
resserrées  ou  d'épaisses  forêts ,  on  rencontre 
plusieurs  vallons  délicieux  dont  les  plantes 
fructifient  même  pendant  l'hiver,  tandis 
que  les  hauteurs  sont  chargées  de  frimas. 
L'Océan  pénètre  dans  quelques-unes  des 
vallées  projetées  au  loin  de  ces  montagnes, 
et  forme  des  baies  d'une  lieue  et  plus  de 
profondeur  qui  fertilisent  de  belles  prairies 
et  des  plaines  productives.  C'est  en  hiver 
que  les  Vaqueros,  espèce  de  nomades  qui 


▲ST 


AST 


ne  s'occupent  ^e  de  la  garde  des  troapeam, 
habitent  ces  cdtes  de  TOcéan,  tandis  qu'en 
été  ils  se  retirent  sur  diverses  montagnes , 
entre  autres  celles  de  Los  Tariejos.  Parmi 
un  grand  nombre  d'améliorations  qui  ont 
été  recommandées  aux  agriculteurs  des 
Âstnries,  on  a  surtout  insisté  sur  un  cboix 
mieux  entendu  des  plantes  pour  les  prai- 
ries artificielles ,  et  sur  la  naturalisation  de 
plusieurs  genres  de,la  flore  de  TAmérique 
septentrionale,  qui  s^acclimateraient  et 
prospéreraient  au  grand  avantage  de  cette 
province. 

Les  principales  céréales  sont  le  maïs  dont 
le  pain  appelé  horona  constitue  la  nourri- 
ture des  gens  de  la  campagne;  le  seigle, 
lavoine ,  Forge ,  et  Vescanda ,  espèce  de  fro- 
ment très-pur  qui  mûrit  en  août  et  qui 
donne  un  pain  d'une  bonne  qualité  :  rbu- 
midité  du  climat  nuit  à  l'abondance  de  la 
récolte  du  blé  ;  les  pois ,  les  fèves  et  les  hari- 
cots sont  des  objets  de  grande  culture  ;  le 
chervis ,  plante  indigène ,  mériterait  d'étro 
propagédavantage ,  il  enrichirait  les  moyens 
de  subsistance.  Cette  province  produit  en 
outre  d'excellens  fruits  dont  le  goût  est  plus, 
ou  moins  délicat  stfivant  que  le  sol  est  plus 
ou  moins  rapproché  de  la  cdte.  Les  plantes 
potagères  y  croissent  en  abondance ,  ainsi 
que  les  graines  de  toute  espèce*  Il  y  a  peu 
déjeunes  plants  de  vignes.  Les  pommiers , 
les  noisetiers,  les  amandiers,  les  figuiers, 
les  châtaigniers,  les  noyers  donnent  aux 
Asturies  des  fruits  savoureux  et  des  bois 
précieux.  Quelques  coudriers  ^nt  parsemés 
sur  les  montagnes  et  sur  les  bords  des 
champs  près  des  ruisseaux  que  parent  nos 
saules  et  nos  aulnes ,  arbres  européens  pres- 
que inconnus  dans  les  régions  méridionales 
de  l'Espagne. 

Quelques  endroits  de  la  côte  produisent 
des  oranges  et  des  limons  en  petite  quantité  : 
les  cistes,  les  landiers  et  d'autres  bruyères 
couvrent  les  terrains  incultes  :  les  rouvres, 
les  houx ,  les  faux  platanes ,  les  lauriers  sau- 
vages et  plusieurs  autres  arbres,  sont  remar- 
quables par  leur  végétation  vigoureuse.  On 
emploie  quelques  uns  de  ces  arbres  pour 
les  constructions  navales. 


Sur  les  rochers  niaritinies  coupés  à  jàc 
végète  Torseille  dont  l'ignorance  des  hâ>h 
tans  ne  peut  tirer  aucun  parti. 

On  récolte  dans  les  montagnes  de  la  vio- 
lettequ'on  expédieaux  pharmacies  de  Madiii 
et  d'autres  villes  du  royaume  :  plnsieur» 
plantes  médicinales  dont  les  vertus  soit 
constatées  ailleurs ,  telles  que  Fellâiore,  la 
valériane,  l'angélique,  croissent  ici  en  aboo- 
danoe  et  périssent  sur  pied ,  sans  ^e  Ion  ajt 
jamais  soupçonné  leurs  propriétés  bien£u- 
sautes.  A  l'exception  de  quelq[aes  parties  des 
montagnes  des  Asturies  presqu^'entièraneD: 
dépourvues  de  végétation ,  tontes  les  autre 
sont  boisées  :  les  châtaigniers ,  les  booleam. 
les  pins  et  d'autres  arbres  y  forment  ôs 
grandes  forêts  à  l'ombre  desqu^les  on  x 
croirait  dans  celles  du  reste  de  rEurrpe 
occidentale. 

On  élève  dans  cette  province  de  nombmi 
troupeaux  de  bétes  à  cornes ,  des  porcs  et  de» 
chevaux  de  petite  race  très-renommés ,  àoa* 
on  fait  le  commerce  dans  le  reste  de  I'ïa- 
pagne.  Plus  conmiuns  que  dans  les  autre 
montagnesde  la  Péninsule,  les  ours  sont  trb- 
fréquens  dans  les  forêts  des  Asturies  :  au>si 
les  peauxdeces  animaux ,  qui  sont  convertie 
en  tapis  dans  presque  toutes  les  maisoni. 
attestent  leur  multiplicité  et  rni^enoe  et 
leur  chasse  qui  ne  se  fait  avec  succès  qu'es 
hiver  au  temps  où  Tanimal  s'engourdit. 

Les  torrens,  les  rivières  abondent  n 
excellens  poissons  parmi  lesquels  on  ci- 
tingue  les  truite^,  les  anguilles,  les  sau- 
mons ,  les  congres  et  les  lamproies.  La  pèci  " 
en  est  si  considérable  que  les  principau 
marchés  de  l'intérieur  en  sont  approii- 
sionnés ,  ainsi  que  des  poissons  de  mer  d<xt' 
la  côte  surabonde ,  et  qu'on  en  exporte  mén> 
en  hiver  pour  la  consommation  de  Madrii^. 

La  constitution  atmosphérique  des  Astc 
ries  donne  naissance  à  un  grand  nombre  à 
maladies  :  quelques  unes  sont  endémique?, 
telles  que  les  fièvres  putrides  et  catarrhal««. 
les  hydropisies,  le  scorbut,  les  aiBM:tior.> 
vermineuses ,  la  gale  et  plusieurs  maladie* 
cutanées  :  la  lèpre  et  Féléphantiasîs  y  «it 
ploient  leurs  symptômes  hideux,  et  les  {^ 
très  n'y  sont  pas  rares.  Le  meilleur  régime 


ALB 


ALB 


diététique  qui  «  été  suivi  areo  quelque 
succès  dans  cette  contrée  insalubre,  con- 
siste dans  Tusage  du  yin  et  dans  lemploi 
des  frictions  à  la  peau. 

ÀLBU7ER  A ,  lac  d^Espagne  dans  la  pro- 
vince et  à  1  lieue  au  sud  de  Valence. 
Ce  lac  doit  sa  dénomination  aux  Maures  : 
le  nom  d^AlLufera  s^applique  à  toutes  les 
eaux  stagnantea  du  milieu  desqueUes  s^élè- 
Tent  des  miasmes  délétères.  L^AlLufera  de 
Valence  a  3  lieues  1/2  de  longueur  du  nord 
au  sud  et  2  lieues  environ  de  largeur  de  Test 
à  Tonest  :  sa  circonférence  est  à  peu  près  de 
10  lieues  :  une  langue  de  terre  ou  plutôt  de 
eables  (d'une  largeur  de  1,000  à  1600  mè* 
1res)  le  sépare  de  la  mer  Méditerranée  avec 
laquelle  un  boucau  très-étroit  et  qu*on 
peut  facilement  intercepter,  le  met  en  corn» 
munication. 

Encaisséentredeuz  fleuvesconsidérables, 
dont  Tun  le  Jucar  qui ,  après  s'être  échappé 
avec  violence  des  vaUées  profondes  et  soli- 
taires d'Antella  et  deSuma-Gorcel ,  se  jette 
dans  la  Méditerranée  au  pied  de  la  colline 
qui  domine  Collera  ;  et  lautre  le  Guadal- 
aviar  ou  Turia  quia  son  issue  des  montagnes 
calcaires  de  Liria ,  après  avoir  baigné  les 
murs  de  Valence,  va  se  perdre  dans  les 
sables  qui  encombrent  son  embouchure; 
le  lac  d'Albufera  doit  son  origine  aux 
immenses  débris  calcaires  charriés  des  mon- 
tagnes voisines ,  par  ces  deux  Ûeuves  et  par 
le  Palencia ,  dont  le  cours  se  termine  non 
loin  de  lantiqije  ville  de  Murviedro.  Les, 
dépôts  considérables  que  formèrent  ceà  eaux 
au  pied  des  montagnes  qui  dans  les  temps 
reculés  bordaient  le  golfe  de  Valence,  s'éle- 
vèrent progressivement  et  s'avancèrent  de 
plus  en  plus  dans  la  mer.  Lorsqu'ils  attei- 
(^nirent  le  courant  sous-marin  qui  longe  la 
côte  et  se  fait  régulièrement  sentir  depuis 
le  détroit  de  Gibraltar  jusqu'au  sommet  du 
golfe  de  Lyon ,  repoussés  par  lui  et  par  les 
vents  d'est  qui  soufflent  fréquemment  avec 
violence  sur  cette  côte,  ils  furent  dirigés 
soit  sur  la  rive  gauche  du  Palencia,  soit 
sur  la  rive  gauche  duGuadalaviar.  Les  pre- 
miers dépôts  formèrent  les  marais  de  Mur- 
viedro ,  et  les  autres ,  enveloppant  dans  des 


limites  plus  étendues  une  portion  plus  con- 
sidérable de  la  mer,  constituèrent,  en  se 
relevant  au-dessus  du  niveau  des  eaux ,  le 
lac  ou  étang  d'Albufera  qui ,  outre  la  partie 
du  terrain  constamment  submergée,  com- 
prend encore  dans  ses  limites  une  zone  de 
terre  d'inégale  largeur  que  les  eaux  enva- 
hissent quelquefois  d'une  manière  subite  et 
inattendue,  quoiqu'il  arrive  souvent  qu'on 
ait  recours  aux  procédés  de  l'art  pour  ob- 
tenir le  même  résultat. 

Cette  zone  s'étend  autour  du  lac  :  elle  a 
pour  limites  au  nord  les  terrains  de  Va- 
lence, d'Alfafar,  de  Masanasaet  de  Catar- 
roja  ;  A  l'ouest ,  ceux  d'Albal ,  de  Silla  et 
de  Sollana;  au  midi,  celui  de  Sueca.  Le 
banc  de  sable  ou  Dehesa  (réserve  de  chasse) 
86  prolonge  dans  toute  la  longueur  de  la 
limite  méridionale  :  plusieurs  dunes  cou- 
vertes de  chênes ,  de  genêts ,  de  myrtes ,  de 
lauriers  et  de  bruyères ,  longent  ce  banc , 
et  rendent  désormais  impossible  l'invasion 
des  flots  de  la  Méditerranée  dans  la  partie 
de  leur  ancien  Ht  qu'occupe  aujourd'hui 
l'Albufera. 

(Quelque  vaste  que  fût  ce  lac  dans  son 
origine,  quelque  profondes  que  fussent  ses 
eaux,  l'action  lente  du  temps,  une  évapo- 
ration  rapide  et  continuelle ,  sous  un  climat 
doux  et  sec,  l'eussent  depuis  long-temps 
desséché ,  si  les  dérivations  des  deux  fleuves, 
d'abondantes  infiltrations  et  un  grand  nom- 
bre de  sources  ne  suppléaient  journellement 
à  Tinsuflisance  des  eaux  pluviales.  L'Albu- 
fera doit  être  considéré  comme  le  réservoir 
naturel  des  eaux  qui  sourdent  et  arrosent 
l'immense  plateau  qui  le  domine  et  le  sépare 
des  coUi^es  de  (Quarte  et  des  montagnes  de 
Carlet.  Les  canaux  d'arrosage  ou  Acequias 
de  (Quarte ,  de  Mislata  et  de  Tavara ,  ali- 
mentés par  le  Guadalaviar,  parcourent  les 
plus  riches  parties  du  vaste  et  précieux  ter- 
roir de  Valence ,  se  subdivisent  en  une  infi- 
nité de  branches  et  vont  se  perdre  toutes 
dans  les  lagunes  enterres  basses  qui  entou- 
rent l'Albufera  du  côté  du  nord.  Le  torrent 
de  Catarroja  est  l'égout  principal  de  toutes 
ces  eaux. 

L'Acequia  Real  d'Alcira  dont  la  con- 


JAN301937 


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